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AVIS Les personnes qui recevraient l'Ecole p1'ünaù 'e par erreur, sont priées de renvoyer la revue avec la mention «refusé ». Toutes les réclamations concernant l'expédition de la revue devront être adressées directement à Mr Beeger, imprimeur, Sion. A VIS
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Nous rappelons que toutes les com,munÏcations doivent parvenir à l'imprimerie au plus tard les 10 et 25 d'e chaque mois.
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graàé
Messieurs les instituteurs du dist rict de Sion et d'une partie du district de Si erre auront sans doute déj à appris la nomination au grade de major de leur inspecteur, lIf. Pa.nl Muclry, qui allonge ainsi la list e des anciens normaliens que leurs qualités ont fait accéder à des grades t rès honorables dans l'armée fédéral e. Aussi sont-ils certainement h eureux de le féliciter et de lui souhaiter bon succès dans ses nouvelles ' J. f onctions militaires. .
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A PROPOS DES CONGES DE NOEL ET DE FIN D'ANN.E E U~ ,
instituteur .de 1:;1. m?ntagne, au nom d'un bon nombre, ;remerCIe chaudement MonsIeur le Chef du Département pour les congés de fin d'année. Les surexcitations inévitables des fins dê semaine ont enfin, chez eux aussi, trourvé une soupape. . ' Réd. Ces remerciements qui auraient dû paraître dans le dernier numéro sont arrivés lorsque la mise en page était déjà faite.
De nouveaux ateliérs au Repuis . ~'institut d~or!entation professionnelle pratique pour hanchcapes du Repuls a Grandson (Vaud) vient d'installer dans une annexe, un nouvel atelier du métal particulièrelnent bien compris pour préparer aux travaux, soit de l'industrie soit de l'artisanat. ' Cette construction a permis l'agrandissement des autres . ateliers qui occupent tout l'ancien bâtiment transformé en petit~ ,usine aux fabrications. les plus variées, afin de donner aux eleves le plus grand ChOIX possible de métiers (bois cuir carton, papier, etc., etc.) , , :Au Rèpu~s, les · infirmes sont initiés à la profession qui . co~vIent le. mIeux à leur cas. Les anciens élèves qui gagnent aUJourd'huI leur vie par leur travail au lieu d'être à la charge d'autrui, sont plus de six cents. N ous r appelons que le Repuis r eçoit les jeunes handicapés pour leur dernière année scolaire ou à leur sortie de l'école et qu'il admet occasionnellement des adultes victimes d'accident ou de maladie.
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COURS DE SKI A CHAMPERY L'association des maîtr es de gymnastique du Valais Romand organise à l'intention de tout ,le per sonnel enseignant du canton un cours de ski qui aura lieu à Champéry les 30 et 31 janvier 1954. Ouverture du cours : samedi soir à 20 h. à l'hôtel Suisse à Chan1péry. Les participants qui, pour des r aisons ,de distances, n'ar r ivent à Champéry que p our 21 h. 44 et!qui de ce fait ne participent pas au repas du soir en commun, sont priés d' aviser la direction du cours. P r ix de pensiort et logement : Fr. 16.50 (service compris ) . H oraire des trains : Month ey Champé r'?J St. M aU1"i ce Sion M a1"tign y 19.10 18.00 17.47 17.14 17.34 21.44 20.39 19.33 18.46 19.07 Indemnités : 1 indemnité de voyage 1 indemnité de jour de fr . 8.50 1 indemnité de nuit de fI'. '5.Inscriptions: pour le 28 janvier au plus tard chez Elie Bovier, l\l[ar tigny, tél. 6.17.42 (026).
GROUPE DE GYMNASTIQUE DU CENTRE, SAX ON ERRATUM Dans la petite poésie intitulée Vœu, parue dans le No 6 du 31 décembre écoulé, il y a eu l'omission du vers: POUT élo igner tes ennemis qui aurait dù former la douzième ligne. Cette omission s'était trouvée déjà dans le manuscrit. ' ABONNEM~NT
A L'ECOLE PRIMAIRE , Les abonnés nous rendraient service en versant le montant <le F~. 7.50 sur le compte de chèques IIc 56, Sion.,
La prochaine leçon aura lieu à la halle de gy~nastique de Saxon le Jundi 18 janvier 1954, à 19 ,·heures. Que personne ne manque à l'appel.
UNE BONNE NOUVELLE!! Sur la proposition unanime de toutes. les associations cantonales de la Suisse romande, MI' Curdy, inspecteur ca:ntonal et · membre de notre Comité, a été appelé, le ,6 déc~mbre écoulé, à siéger au Comité central de la Société ' sui.s-se des maîtres de gymnastique.
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Sa brillante élection est la consécration officielle de la l valeur indéniable de notre collègue et le j uste couronnement de tous ses efforts dans le domaine de la gymnastique scolaire: Cet honneur, qu'il a pleinement mérité, rejaillit sur notre Association et le Valais tout entier. Nous félicitons cordialement le nouvel élu et lui souhaitons plein succès dans la nouvelle tâche qu'il va assumer. Au nom de l'A. M . G. V. R. : P. PignŒt.
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~ LE JM[ÉTlIER eEsnr CE CUlI- UNlIT ~
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leur profit afin de pouvoir forger les hommes selon les exigences de leurs mobiles et de leu~s consignes. Il est remarquable d'autre part que l'on ne s'est pourt.ant jamais trouvé devant un maquis inextricable de théories au sujet de l'éducation. Parce qu'on ne s'accorde p3iS sur la nature de l'homme et sur le sens du dével.o ppement auquel il est appelé. Notre intention n',e st pas d'examiner Iles théories et les tendances qui se partagent aujourd'hui le monde des éducateurs et des manieurs d'hommes. Nous voudrions simplement essayer de rappeler quelques principes élémentaires qui nous paraissent devoir être toujours à la base de l'effort éducatif, ceux en particulier que notre époque devrait le HlOins oublier pour servir les intérêts authentiques de l'homme.
*** à' tout le Personnel enseïgrnant valaisan L'INITIA T]ON' A {T MYSTERE EUCHARISTIQUE
2ème Conférence, L. BARBEY dimanche 24 janvier à 14 heures à l'Ecole N orn1ale, à SION
L'Education personnaliste La générosité et la bienveillance de l'auteu?' de cet article permettent de le publier clans notre revue. Les lect?"ices auxquelles nous avons le grCtnd 1JlaisiT de l'offrir y verront un début des réalisations demandées par la voie de notre enquête et l'a;pprécieront à sa très haute valeu?'.
1WUS
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* .* On n'a peut-être jaluais tant parlé comme iL notre époque de formation et d',é ducation de l'homme. C'est que chacun réalise la' nécessité de préparer l'individu pour les tâches historiques qui s'imposent à lui à ce tournant de la civilisation, avec une ampleur, une urgen'ce et une ·nouveauté jamais atteintes . . D'où les efforts des idéologies les plus diverses, qui peuvent commander la marche du monde, pour accaparer l'éducation à
A vrai dire la difficulté ·e st grande pour dégager en ' cette matière des principes universel,l ement acceptables. On sait, en effet, que l'éducation en général « est la technique collective par laquelle une société initie sa jeune génération aux valeurs qui caractérisent la vie de sa civilisation. » *) Pour poser des principes unive.r se,ls dans le domaine de l'éducation, il faudrait donc partir d'une conception idéale et universellement acceptée de l'homme et de la civilisation. Ce qui est loin d'être réaHsé en fait dans le monde moderne. La difficulté devient plus grande encore si l'on considère qu'une civilisation ne peut engendrer l'éduoation qui la reflète avant d'avoir atteint elle-même la plénitq.de de sa forme et de sa perfection. Et nous so'm mes aujourd'hui à un carrefour de civilisations. La forme de civilisation propre à notre temps est encore en parturition douloureuse. Il semble dès lors que nous soyons condamnés fondamentalement à une attitude d'attente et d'observation. Tracer des lignes directrices pour l'avenir serait une entreprise hasardeuse qui ne relèverait pas d'une saisie parfaite du réel. Dans ces conditions, pour ne pas s'exposer à des aventures, il n'y aurait qu'à nous résigner, en attendant, à subir l'inertie propre aux phénomènes de civilisation. Car, en ce qui touche plus particulièrement la routine pédagogique, ceux-ci conservent facilement, sans changements importants, pendant de longs siècles, la même structure et la même pratique. C'est à cette attitude d'expectative et de réserve que nous serions à peu près réduits" ,s i nous ne pouvions recourir à la lumière supérieure du christiani,s me. A ceux qui l'acceptent,
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la. révélation chrétienne apporte une conception définitive et irréformable de l'homme 'et dé l'orientation générale de la ci., vilisation: \ , En nous référant à la d.i rection supérieure de la foi chrétienne et de la philosophie qu'elle inspire et soutient, il est possible œétablir des princip~s fondamentaux relatifs à l,a formation de ,l 'homme universellement valahles et 'appLicables dans .les différentes formes de civilisation et de ~culture que le christianisme lui-même a suscitées et sUJScitera encore dans le déroulement de l'histoire. :::
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Le nœud central de la conception chrétienne de l'homrne, sur laquelle s'appuie toute l'œuvre édu0ative, est la réalité de la personne que le chri,s tianisme a mise en lumière avec une insistance et une clarté qui lai,s sent dans l'ombre les doctrines les plus élevées de l'antiquité. L'homme est une personne. C'est dire qu'il est un tout se tenant lui-même en Inain par son intelligence et par sa volonté libre. «Il n'existe pas simplement en tant qu'être physique. JI y a en lui une existence plus riche et plus noble. La sureXIStence spirituelle propre à la connaissance et à l'amour. Il est ainsi d'une certaine manière un tout et non pas seulement une partie; il est un univers lui-même, un microcosme sur leq~el le grand univers tout entier peut être enveloppé par la connaISsance. Et, par l'amour, il peut se donner librement à des êtres qui sont pour lui com'm e d'autres lui-même ». * *)
Nous pouvons affirmer ainsi q.ue la tâche primordü~Je d~ l'éducation, qui est un art au serVIce de la natu~e, consIst~ a guider le développement dynamique et harmonIeux de lIntelligence et de la liberté de l'homme. Selon le précepte des anciens, ill faut en somme apprendre à l'homme à devenir ce qu'il est. Il ne suffit pas pour cela d'instruire, de m~ubler l'intelligence d'une foule de connaissances, il faut encore ~ormer et -adapter la volonté à l'utilisation cor'r ecte et humaIne de la connaissance. Il y a, d·a ns l'emplette des connaissances, un grand risq.ue, remarquait déjà Platon. On ne peut les mettre dan~ un autre vaisseau que l'âme et, dès qu'elles y entrent, un bIen ou un mal est fait s·a ns retour. . L'effort acco'mpli pour apprendre, disait' également Maurice Blondel, est déjà le commencemle nt de l'action. C'est comme
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la premIere vitesse acqui's e sur la pente de l'acte. Aussi une pensée engendrée dans ~e cœur d'un .enfant; échappe. à. t0Ut , ja~ nlais à l'emprise de ~elui qui l'a suscitée. Elle peut se ,prQPa.ge11 indéfiniment dans le 'monde des âmes, comme les vagues .CQ1\lcentriques formées par un galet jeté à la mer s'~t~ndent à perte de vue sur l'immense surface des eaux. i.i Ce n'est donc pas impunément que l'on ouvre à un homme les portes de la connaissance. Par elle-même l'instruction est un instrument qui peut servir au mal comme au bien, si .,l a formation paraHèle de la volonté ne vient pais lui tracer les' voies qui mènent vers les pures régions de la bonté et ' de 131 générosité. C'est pourquoi, dans toutes les 's pères où s'accomplit la formation de l'homme, l'instruction et l'éducation doivent se conj uguer intimement. . . Sans l'éducation, l'instruction ne serait qu'une cérébralIsa!ion périloleuse; sans l'instruction, ~'éducation ,ri~querait d.~ n'etre qu'un dressage proche de celUI que les regImes totahtaires ont imposé à leur malheureuse jeunesse. Il faut même dire que plus la pensée s'ouvre par l'enseignement, plus l'éducation doit se faire attentive et profonde. Il y a des états d'inculture qui peuvent être tolérés à un ~tade de connaissance élémentaire, mais qui sont .catastrophIques à un niveau supérieur d'instruction. La formation totale de l'homme joue donc simultanément sur les deux registres de l'instruction et de l'éducation. L'instruction s'attache au développement de l'intelligence sous toutes ses formes . L'éducation apprend à utiliser les richesses de la connaissance pour le bien véritable de l'ho~'me ..E.lle agit ~ur. la yolonté et crée en elle des habitudes qUI f.ortIfIent ·s on InclInatIon native vers le bien. La conjonction de ces deux facteurs de la formation ~e l'homme est semblable au déroulement d'un jeu de billes.. . La première condition du jeu est l'acquisition des billes: c'est l'instruction. Viennent ensuite la connaissance des règles du jeu, l'habileté à les manier et le fair play: c',e st l'éducation. La comparaison peut se continuer, si !l0us r~marquons que plus le nombre de billes est gran?, plus le Jeu ?eVIe~t hasardeux, plus il" faut de dextérité contInue pour tenIr le Jeu avec succès jusqu'au bout. . .. La nécessité d'achever tout degré d'instruction par une éducation proportionnée pou~:Tait s'~olaire:r par les ~xpérience~ cruciales de notr·e âge de fer. Une connaI's'Sance qUI a m:;trche 1
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à une allure effrénée, dans le domaine de la technique en particulier, en dehors . de toute préoccupation de développement moral et humain, risque d'aboutir aujourd'hui non seulelnent à une désintégration des âmes, mais même à des destructions catastrophiques et inhumaine,~ du monde physique! Les cris d'alarme jetés par les savants eux-mêmes, par un Louis de Broglie entre autres, en disent long Is ur le danger d'un accroissement démesuré de la connaissance et de la technique séparées de l'éducation spirituelle et morale de l'homme. (A suivre) Isaac Da,yer, Recteur du Collège-Lycée de St-Maurice. :~
:~) Irénée Marou: Histoire de 'l'éCLUIcation dans l'ant1quité. :;:) Maritain: L'EdUication de la croi,s ée des che·mlins.
Respect du maître pour ses élèves Le maître a le droit d'être respecté par ses élèves, car il représente directement les parents, qui eux-mêmes, représentent Dieu à l'égard de leurs enfants. Il a donc le devoir de veiller à l'observation de ce respect. Seulement il faut qu'il le mérite pour qu'il soit sincère. Comment s'y prendra-t-il pour le mériter. Ici les conseils, les recommandations restent inefficaces s'ils ne sont .pas appuyés par les exemples. Le bon exemple, voilà l'agent vraiment efficace. Le maître se respectera donc d'abord lui-même, puis il respectera ses élèves. Ces deux choses, du reste, ne vont pas l'une sans l'autre; ne pas respecter les a.utres, c'est se ravaler soi-même. On est porté à se dernander si des enfants, des gosses, méritent vraiment quelques égards. Parfaitement, car ils sont l'œuvre de Dieu; leur ân1e est créée ' , à son image; pour leur salut le Christ a donné sa vie, et il aimait les enfants qu'il caressait durant sa vie terrestre, disant que pour son salut il fallait leur ressembler. C'est donc pour le maître un devoir sérieux de se comporter de telle manière qu'il ne les scandalise pas. Or, c'est les mal impressionner, les scandaliser que de se montrer envers eux hautain, dédaigneux, arrogant et parfois brutal en paroles et en actions, comme certains caporaux ou policiers. Il ne faut pas oublier que même les jeunes enfants ont déjà une forte dose de sensibilité et d'amour-propre. Un éducateur doit donc dans la guérison des âm€s imiter le médecin
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des corps qui ne recourt, que rarement, seulement dans certains cas graves, à des remèdes violents. Parfois on a affaire à des enfants particulièrement difficiles, .dont la prelnière éducation a été fort négligée. En les traitant avec douceur et patience, surtout avec bienveillance, on parvient souvent à éveiller en eux le sentiment de la d~ gnité et à les disposer peu à peu à l'amendement. Dans la jeunesse, en effet, le sentiment de l'honneur est le foridelnent de la délicatesse et de la régénération morale. Aussi dans les' établissements de correction qui obtiennent les meilleurs résultats on a renoncé par principe à tout châtiment corporel ou autre sanction infamante. C'est bien aussi . par la douceur, les caresses que les dompteurs calment la férocité de certaines bê~es. Traiter, au contraire, les enfants difficiles, même ·méchants, d'une façon aigre, policière, les ~ccabler de reproches . amers, les battre, etc., c'est bien les enfoncer davantage dans leurs mauvaises habitudes, c'est les décourager, les rendre insensibles, faire naître en eux l'idée qu'ils sont incorrigibles et voués à la mésestime du maître. Pensez-vous que si, au contraire, ils ont devant eux un homme digne dans toute sa conduite, toujours calme et réfléchi, au langage poli, déférent même, ces natures, si frustes soient-elles nIe sentiront pas tôt ou 'tard le désir de lui ressembler ou du moins d'éviter ce qui pourrait être un contraste trop choquant entre leur conduite .et la sienne? Que l'éducateur, quand il doit corriger des élèves peu commodes se demande parfois, quand le sang commence à bouillonner dans ses veines, comment il voudrait qu'on le traitât s'il était à la place des coupables. Qu'il se rappelle la parole du' Sauveur : « Tout ce que vous ferez au moindre des miens, c'est à moi-même que vous le ferez». Est-ce que dans vos moments d'énervement il ne vous dirait pas d'être doux et patient comme il l'a été envers ceux qui l'offensaient, l'injuriaient, et le 111R,ltraitaient.
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V'o ilà u~ excellent sujet d'examen . de conscience pour un éduc;lteur. Si un philosophe païen, dont nous ne nous rappelons p\us le, nom, s'examinait chaque soir pour savoir comment il 'a vait passé la journée, com·m ent il s'était conduit) il nous se'mble qu'un maître sérieux dev~ait au moins de temps en temps, une fois par semaine, par exemple, s'interroger sur sa n1anière d'agir à l'égard de ses élèves, prendre la résolution de se surveiller spécialement dans telle ou telle circonstance et chercher par quelle amabilité, si petite soit-elle, il pourrait effacer ou atténuer la mauvaise impression qu'un excès de .rigueur ou une action irréfléchie a pu produire chez certains idéliquants. Cette minime réparation ne nuirait pas à son prestige,. au contraire; elle ferait voir qu'il ne conserve pas rancune ni désir de vengeance. Un pédagogue disait qu'il est quelquefois nécessaire de faire pleurer les élèves, mais qu'il faut toujours les renvoyer contents. J. 1 " ,'"
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Perfectionnement Au terme de ses études ou de son apprentissage; le jeune 'homme croit avoir enfin fini d'apprendre. Puis, l'euphorie du début passée, il s'aperçoit bien vite que s'il veut se contenter des seules notions d'étudiant ou d'apprenti non seulement il ne .g'an1éliore en rien mais son format se rapetisse; il se tasse et s'épaissit. . En ce siècle de vitesse, avec l'évolution r apide des découvertes de la science, nul ne peut plus se figer dans un in'lmobilîsme béat. Celui qui veut rester à la hauteur de sa tâche doit 'réguJièrement raj eunir et moderniser ses n1éthodes de travail . . Les instituteurs pas plus que les autres n'échappent à cette loi. Leur profession exige qu'ils soient des ouvrier s qualifiés et non des «manœuvres de l'enseignement» pour employer une expression chère ~, un insp~cteur, s,colaire. L~on at·tend toujours davantage de 1 ecole et lon repete volontIers ce vieil adage: « Tant vaut le maître, tant vaut la classe ». C'est 'bien pourquoi les cours de perfectionnement organisés par .le .Département de l'Instruction ~ubliq?e répond~:mt à un b~SOl:r: ' .On ne peut que se réjouir de 1 accueIl enthousIaste que lUI faIt le personnel enseignant. Nous 'savons que les différente~ classes, ~u. c?urs de l'é~é dernier étaient dirigées par des rnaItres speCIalIses et co~p~ tents. Nous aVons suivi le cours donné par Mr Claret et IntItitu.Jé : « Petits travaux sur le thème de Noël et la fête des maInans. » Qu'ort nous permette d!en dire quelques mots.
Les travaux manuels, patronnés par les méthode~ actives, sont une . réaction · normale 'contre Pensei~émênf ' traditIonnel à la fois trop ~ liv.resque et trop intellect'tü~l. Toutefois,lda1ns:l'hbs classes de villages, aux -ressources ' très modestes, l'ihtrod uctIbh de ces activités sous forme de travaux de menuiserie', ·1 de s~u}p ture ou de cartonnage est quasi ' impossible. Sa réalisatiqn, pour l'instant, nous paraît une utopie. . 1l" " , 1
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Comment pourtant appr,e ndre, à nos élèves à' se sel'\~ir de leurs doigts ? Comment .faire pour que pos ' écoles soient là l' o~ casion de petits ateliers -de travail? M. Claret a donné la. ;:teponse que beaucoup de maîtres cherchaient. En effet, il nous a montré comment confect~onner quantité d'objets à très,. peu dé frais en se servant d'un outillage rudimentaire et en utilisant des déchets de bois, de' carton, de papier, de i fils ,élee- ' triques, etc. , " A l'approche de Noël, de Pâques 'ou dè- 1:1 fête ' des mères, 18 maître, très souvent, est emprunté quand il s'agit de trouver un obj et intéressant à faire fabriquer par ses élèves. Grâce à ce cours, il a maintenant moins de soucis à se faire. Nous savons que durant la première quinzaine de décembre, M. Claret a employé tout son temps libre .po~r r~pondre à d~s c?mmandes de matériel faites par des InstItuteurs et des .InstItutrices d'un peu toutes les régions du canton. C'est ~ien la preuve que ses leçons n'ont pas été inutiles. Ainsi à l'occasion de la Nativité, des élèves auront appris à falre plaisir à leurs parents, tout en développant leur habileté manuelle. Spécialement dans nos campagnes où l''On oublie si facilement de marquer les anniversaires, l'école ne devrait-elle pas essayer de créer un état d'~s'Prit nouveau · dans les familles? Ce serait peut-être pour elle un moyen de s'attirer leur sympathie, début d'une collaboration favorable à l'œuvre de l'éducation. R. Z.
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Le développement successif de la pensée: de l'enfant au vieillard Le cirque Knie arrive à Sion . . Un certain jour de grande affluence, tous les éléments de la population se trouvent rassemblés simultanélnent devant; les bêtes. L'histoire de l'humanité se concoit en un instant sur les réflexions des gens. ~ -f\lany 2 ans. Coco joli! Toutou ~ouh ! ! Gaby 4 ans. Le cheval est noir et puis gris et puis bleu et puis jaune. L'éléphant a long nez ... La maman du petit chameau, c'est le dromadaire ... Léon 8 ans. Tu sais maman, l'hippopotame, il est gourmand comme ma petite sœur, n'est-ce pas ?' il ouvre sa grande gueule; on jette dedans de bonnes cnoses et il ne se donne pas la peine de mâcher ! ! Lily 10 ans. Les chevaux, les éléphants, les dromadaires sont moins jolis quand on les regarde le matin. Après midi on leur met des pompons comme les rubans aux petites filles. Alors ils sont bien mignons ! ! Louis 18 ans. Tigres, lions, panthères, c'est bien un peu tout ,de la rllême race. Si un de ceux-ci pouvait s'échapper de sa cage, j'aimerais bien voir courir les gendarn1es ! Maurice 30 ans'. Dis-voir Fany ! Depuis qu'on est marié on n'a jamais tué un cochon aussi gras que celui-ci ... - Mais c'est l'hippopotame !... - Ah ! c'est l'hippopotame; je croyais que c'état le cochon du cirque pour la boucherie d'automne ... Mme Cacolet. Tu vois Fifine le perroquet là-haut! Il ne par e pas aussi bien que nous. Il est une peu comme Tantine qui répète tout ce qu'elle entend dire. Toi qui deviens grande fille, tu dois faire comme ta maman: savoir te taire, ne rien dire, garder le silence et fermer la bouche ! 1111' S.oliloque, professeur. Ici, se sont rencontrées bien - des hontes de l'humanité. On a enfermé dans d'horribles cages, le lion créé pour le désert; on a ravi la liberté aux innocentes g~zelles; et les pachydern1es du Nil ont été contraints, par le tyran des espèces anünales, d'accepter un esclavage ' effarant .... Quoi donc !... EVCb 80 ans. C'est y bien des singes? Vé ! ! Ils sont quand même' des singes. On a bien fait de les appeler singes ! On a de la chance de pas être singes ! r. .i.
PAJR1['][E JPRATJIQUE Cours de vocabulaire 17. ùa moisson
Leçon de choses
Le blé et la farine 111até1"iel. ' -- Grains de froment, de seigle , d'orge , d'avoine , secs et gonfI es dans l'eau, grains en germination. Farine de blé. Epis des mêmes céréa.Ies, chaumes. Le grain de blé. - C'est du grain de blé que le meunier retire la farine. Etudions-le. Il est blond clair, allongé, pointu aux deux bouts, et montre sur un côté un sillon profond. Au côté opposé, on remarque une sailIie arrondie. Coupons suivant le siHon un grain ramolli dans l'eau ou mieux un grain au début de sa germination. On distingue à la loupe: 1. une enveloppe; 2. une partie blanche qui se met facilement en poudre et occupe presque tout le grain; 3. vers la poiilte un petit organe complexe, le germe, qui aurait donné un pied de blé si le grain avait été semé. Au moulin, le blé devient laTine et son. - Pour cela' le blé est écrasé entre deux cylindres d'acier très rapprochés, creusés
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a leur surface de fines rayures et tournant en sens inverse, l'un d'eux beaucoup plus vite que l'autre. La poudre ainsi obte;-' nu'e ' p'asse dans ' 'le \ blutbi):' où des tami,s très,..,fins 's éparent de la fariné' blanche le ' son qua est fait de pellicules grises provenant de l'enveloppe .du grain. Le blé se moud aussi entre deux meules de. pierre\ comme il en existe encore dans, les ~l,l~,~~s. . La farine est une poussière blanche, onctueuse. J:i.jlle est SI légère que le moindre souffle la fait voltiger dan~ l'air. Elle est donc faite de particules très fines. Avec l'ea~", la fa1"ine' fait une pâte. - Mettons ,un peu de farine ,d ans l'eau et agitons. L'eau devient blanche comme du lait. Ajoutons peu à l~eu de la .farine en agitant toujours. "Le liquide devient plus 'ép,ais et finalement il se fait une pate consistante qu'on peÙ't pétrir dans les mains mais qui colle aux doio"ts. Un excès 'de farine sèche l'empêche de coller aux doigts et on peut alors lui donner les for~es les plus" variée3. La farine additionnée d'eau est donc devenue une pate plastique. C01nposition de la farine. - Malaxons de la pâte ' sous un mince filet d'eau et recueiUons l'eau blanchie qui s'écoule. Après q:uelque temps, l'eau ne blanchit plus et il, reste dax;'s. les mai~s une substance grise, gluante, collante, qu on peut etIrer en fIlaments. C'est du gluten. Les eaux de lavage recueillies à part laissent déposer une poudre blanche, très fine, qui, décantée et séchée, s'~gglomèr~ en masses dures, irrégulières, qui se délayent facI1lement a nouveau dans l'eau. C'est de l'amidon. • La farine est donc faite d'a'Ynidon et de gluten. Propriétés nutritiv'es de l~. . . fa1"ine. - La f.ari~e doit au mélange d'amidon et de gluten d etre un excellent alIment. L'amidon est nourrissant puisqu'il forme la partie utile des pommes de terre, de beaucoup de grains et de .f~uits alimentaires. Le gluten accroît beaucoup .Ia valeur nutrItIve de la fa'-
RABAIS 5°10 au corps enseignant sur présentation de la carte. Articles réclames exclus.
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rine car, en plus des éléments de l'amidon, il renferme aussi de l'azote, ce qui le 'rapproche comme composition de la viande et du blanc d'œuf. ' Le gluten a, en outre, la propriété de donner avec l'eau une sorte de colle"qui réunit les grains d'amidon pour former la pâte. Quand, à cette pâte, on ajoute du levain qui la fait fermenter, il se prodtiit' des bulles de gaz carbonique dans la masse. Le gluten, à cause de ses propri~tés adhésives, empêche ces bulles de se dégager. Emprisonnées ainsi dans la pâte, elles vont se dilater beaucoup à la chaleur du four et donner finalement à la mie de pain sa structure particulière. C'est donc grâce au gluten que la pâte «levée» cuite au four se transformera en pain, cette substance spongieuse, agréable à manger et facile à digérer qui est un élément important de la nourriture des peuples. Utilisation de la farine. - La plus grande partie de la farine est consommée sous forme de pain. On er: fait aussi de la pâtisserie, des pâtes alimentaires: vermicelles, nouilles, macaronis, etc. GaU'cHûl, docteur ès sciences. Géographie: Les pays producteurs de blé : Le Canada. Suggérer les nombreuses utiHsations du blé: nourriture de l'homme, des animaux, emploi de la paille, de l'amidon dans l'industrie et son importance: c'est la céréale la plus répandue " dans le monde après le riz. 1. Conditions de culture. - Le blé pousse partout et «il' n:existe pas de mois de l'année où l'on n'en moissonne quelque part dans le monde. Il supporte les grands froids, mais exige des étés chauds et secs, un sol fertile, une abondante maind'œuvre ». II. Les conditions de cultu1"e au M Œnitoba" pays C11,l blé. a) Dans ce pays neuf, peu peuplé, les agriculteurs comptent sur la richesse du sol; on y voit des champs immenses, labourés rapiden1ent, aux sillons peu profonds ; le grain, jeté à la volée, e.st à peine recouvert; « on ensemence, sans engrais, la même terre pendant plusieurs années, puitS, quand le rendement devient trop faible, on abandonne la terre à elle-même pendant cinq ans, dix ans au plus pour cultiver d'autres éten-· dues vierges ». b) Les 1nachines. - « ... Charrues à socs multiples, groupées par 10 et traînées par 20 chevaux ou un moteur ... herses à disques mobi,l es de 8 'm ètres de ,l argeur, groupées par 3 .. « combine» - sorte de moissonneuse-batteuse qui ne coupe que les épis et bat au fur et à mesure. De 2Q mètres à 20 mètres, un sac de grain tombe sur le champ. La portée de coupe est de 15 mètres, et la ,m achine avance avec un mugissement de tempête dans un nuage de menue paille et de poussière ... » .
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c) Le tl"afic du blé. - Au Canada, les greniers individuels n'existent pàs. Aussitôt la récolte terminée, le cultivateur conduit ·s on blé «en vrac» à l'elevator .de la vi.lIe voisine - édifice gigantesque, en forIne de tour, placé de préférence aux rives des lacs et des cours d'eau navigables. « Arrivée, la voiture monte par un plan incliné jusqu'à la bascule, où eUe est pesée, évaluée, puis d'où elle verse son contenu par une trappe dans la chambre la plus basse de l'élévateur. De là, une chaîne de godets monte le grain dans celui des ·s ilos qui convient à la qU3Jlité qu'il représente. » De cet élévciteuT de station, le blé est emmené' vers l'élévateuT term'inus par wagons et péniches. De là, il est expédié vers l'Europe. (Schématiser, au tableau, le trajet du blé cana~ dien dirigé ven~ Rotterdam, en indiquant la nature des transports. ) II. Conclu?'e. - ' Le CanadŒ est le plus grand marchand de blé du n10nde. • Suisse,' Production du blé, 1/3 des besoins; culture dans le Plateau : Vaud, Fribourg, Berne; la culture du blé en Valais ... Le texte Préparation à la maison par les élèves. En classe, questions de contrôle par le maître, puis lecture expressive. Ensuite livres fermés, les élèves s'efforcent de créer la vision. Après quoi questions plus complètes pour la compréhension du texte. . J
V occtbulaire Moisson,' moissonner, action de récolter les blés; la récolte e11emême : le champ se couvre d'une riche moisson ; par analogie, récolte abondante : une moisson de fleurs. Chaume,' tige de graminées; ce qui reste sur le champ après la moisson; paille utilisée pour couvrir les toits : un toit, de chaume, une chaumière. B?·ise : vent léger; la brise caressait le feui,}.lage; ne pas confondre avec bise, vent froid du nord. Javelle,' quantité de blé prise avec la faucille: les javelles forment les gerbes. Gerbe,' javelles réunies, attachées ensemble et liées. Moyette : petite meule dressée. sur le champ pour protéger les gerbes. Zénith: point du c.ieldirectem:r;t au-de~sus de sa t~êt~; c?ntraire: les antlpodes; en ete le soleIl ·e st au zenIth ; , la Nouvelle-Zélande est à nos antipodes. " ,
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Glane?' " ramasser les épis laissés. Ruth glanait dans le champ "' de Booz. Epi,' partie supérieur.e de la tige des graminées renfermant les grains. Fléau: instrument dont on se sert pour battre :le blé; mais aussi calamité publique : l~ guerre est un fléau; et encore, les 2 fléaux de la balance. A.ire " partie de la grange où l'on bat le blée . (air, hère, ère, erre). Van jtara1"e " instrument destiné à séparer le grain de la poussière et des impuretés (van, vent, vend). 1. 2.
3. 4.
Les idées C'est l'époque de la moisson. La moisson: travail des moissonneurs et des moissonneuses; les femmes et les enfants; les glaneuses; la rentrée des céréales. Les batteurs en grange. La moi.sson dans les grands domaines. E xercices ti?'és du texte a) SUT les verbes: temps et modes
Prenons la phrase: Les g?'ains jailli?'ont de toute part, et le van ou le tarare les séparera de la balle légère. Présent " Maintenant les ... Imparfait: Quand je suis venu les ... Passé si?nple " Aussitôt la cadence commencée, les ... Passé composé,' Les batteurs ont frappé les épis, les ... Plus-que-parfait: Ql}and les grains avaient... on les mettait dans des sacs. Passé antérie.u?' : Quand les grains... on les mit dans des sacs. Futur,' Demain on battra en grange, les ... Futur antérieur " Quand les ... on les mettra dans des sacs. Conditionnel présent,' Si les batteurs en grange frappaient les épis ... Conditionnel passé 1 èq'e fM'me: Si les batteurs en grange avaient frappé ... Impératii présent : Grains ... Subjonctif présent: Il faut que les grains .. Subjonctif passé,' Il se peut que ·l es épis aient ...
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La chasse aux rnots b) Sur les fO't'mes du langage Pprme affirmative: Les glaneuses ranlassent les épis laissés ... Forme négative: Les glaneuses ne ramassent; .. F or11'~e interroga.tive: Les glaneuses ramassent-elles ... ? Estce que 1es ...
Fo.rme négative-interrogative: Les glaneuses ne ramassentelles pas... ? . . Forme exclamative: Avec quelle hàte les glaneuses ... ! Forme impérative: Glaneuses, ramassez avec plus d'attention
Labours, semàilies, moissons; charrue, 'a ttelage, herse" chevaux, faux ,coffin, meule, faucheuse, mois:s onneuse-lieuse, ,iave},les, gerbes, moyettes, chaume, paille, moissonneurs, \ glaneuse, van, tarare, fléau, épis, grains; farine, son, gluten; amidon, silo. \ Les céréales, Cérès, graminées, blé, orge, avoine, froment. Des épis dorés, lourds, vides; les moissonneurs fatigués, .assoiffés, contents; une chaleur torride; caniculaire, équatoriale.
Sujets de composition
les ...
c) phraséologie 1. Imitation de phrases : Dès le 1natin moissonneurs et 'moissonneuses armés de faux et de faucille~ se ... Dès Dès Dès Dès
-la rentrée, garçons et filles ... le matin, écoliers et éèolières ... les premiers beaux j ours, abeilles et papülons .... ,l es premières neiges, skieurs et skieuses ... etc.
Sous l'acier trancha.nt de la faux, les beaux épis tombent sur la terre durcie. Sous Sous Sous Sous
les rayons brûlants du soleil... \ les caresses de la brise ... la morsure glaciale de la bise .. . la violence brutale de l'orage .. .
Poésies Le semeur
Dans les terres de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette à poignées La, moisson future au sillon. Sa haute silhouette noire Domine les profonds labours. On sent à quel point il doit croù"e, A la fuite utile des jours.
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~ 1
Il mar'che dans la pla,ine immense,
C'est l'époque 'des 1noissons. Dès 'le 1natin ... C'est l'époque des vendanges .. . C'est l'heure de la récréation .. . C'est la sortie de l'usine ... C'est le jour de foire ... etc. 2. Le verbe gla.ne. En répondant aux questions habituelles, donnez à ce verbe un sujet et des compléments. GUE: grande jeune fille légèrement vêtue, agenouillée sur la terre brûlante, glane les épis d'or laissés par les paysans sur le champ qu'ils viennent de moissonner. 3. Exercice 140 du manuel: Les noms donnés rempliront alternativement la fonction de sujet et de complément direct. Exercice 141 : Employez ces verbes successivèment à la forme affirmative, à -la forme négative, à la forme interrogati\~e, à la forme négative-interrogative.
L'illustration Déc1"1:vez la, scène ou le table~Lu représenté
(s'en référer au manuel)
SUT
Va, vient, lance la graine au loin, Rouvre sa main et recommence. Et je médite, obscu1' témoin, Pendant que, déployant ses voiles, L'ombre, où se mêle une rumeur, Semble élargir jusqu'aux étoiles Le geste auguste du semeur' . .
v.
Instituteurs, Institutrices . . . N otez la bonne adresse :
votre livre
N'oubliez pas que vous devez faire intervenir tous les sens: ce qui se voit, ce qui se sent, ce qui s'entend" etc. Em-:ployez les diverses formes du langage.
T ABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!
Hugo.
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La machine à battre
Le moulin
Le soi'r qui s'épanche D'en haut su'}" les prés, Du coteau qui penche Descend par degrés; SU1!' le vert plus sombre, Chaque arbre à son tOU1' Couche s((/ grande ombre A la fin du jour.
Le chaume et la mousse Verdissent le toit; La éolombe y glousse, L'hirondelle y boit; Le bras d'un platane Et le lierre épctis Couvrent la cabane D'une om,bre de paix.
L'onde qui s'élŒnce, E gale et sans fin, Fait battre en cadence Le pont du moulin; A chaque mesure, , On croit écouter Sous cette nature Un cœur palpiter .
L'on voit la première gerbe g,lisser du haut de la gerb~ère , saisie au passage, portée sur le batteur, déliée là, éparpiHée par la première aide, passée par le second à l'engraineur; poussée par celui-ci dans la gueule ouverte, elle éolate contre la grHle, tandis que le cylindre enfle son ronflement et l'accentue d 'un éclat sec, comme s'il donnait un coup de mâchoire. Et une autre gerbe succède, et une autre enco-re, une autre toujours. Et le grain pleut sur les cribles, y saute, s'y trie, s'y vanne sous les pelles qui l'éventent, est puisé par la chaîne, versé dans le couloir aboutissant aux sacs, s'accumule jusqu'à ce que les clapets levés lui ouvrent une issue. J. de Pesquidoux . Moisson
Lamartine
Ch a nt d e m oisson
A la Saint-J eœn les brunes fill es Et les .vaillants gars de chez nous Dès l'au be prennent leU1~S f aucilles Et s'en vont coupe?" les blés 1"OUX; On entend babiller les cailles, Une cloche sonn e au lointain, E t dCi?~s la douceur du m citin, U~ frisson d' or CQ1,~'rt sur les pailles.
Vive le blé, L e joU blé, L e beau fr oment qui nous fctit De let nûsère il nous délivre; V iv e le blé, Le joli blé !
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viV1~e;
M oisson
On a lié la moisson du gra?d champ de . blé. E l:. avant, dans les javeHes, deux enfants et endent les lIens qu l.ls f ont tournoyer avant de les allonger , le nœud sur. le sol. VIennent ensuite les femmes qui, d'un mouvement r apIde de leurs ~~u cillès, r amassent ,l es javelles, en placent deux sur cha9-u~ lIen, la. p r emière à plat, la seconde retournée, l?OUir que les eI?I? secs se trouvent au milieu. Derrière, les trOIS hommes saISIssent par les deux bouts le lien, les cr oisent, les tor dent, se!rant la gerbe sous leurs genoux, avec un juron quand la pallIe trop sèche casse. Jules Leroux.
C'est à Bernar d qu'est r evenu l'honneur de f a ucher les épis. Je suis allé l'admir er sur son char roulant. Les épis tonlbaient avec un bruit mat : la pluie ne les a pas t r op abînlés. E t flac! la f or êt blonde se couchait au passage du char et voilà de quoi f aire de belles gerbes qui donneront la farine blanche avec laquelle on fera le pain des hommes. La m ultiplication des pains ! Quelques grains de blé ont donn é cet t e moisDominique M érange. son lour de. Dans les champs
Il s'avança de que.}ques pas dans une rigole tracée par la charrue, et les tiges, écartées en gerbes par ,le gros corps de l'homme, f aisaient , aut our de lui, un murmure de moisson fr oissée. Belle espérance à perte de vue : pas une mauvaise herbe, pas de r ouille sur les feui.Iles, pas un arpent de blé p lus maigre que l'autre ou versé par le vent! Léo prit un des épis, le pesa de sa main épaisse et savant e, l'égrena et, ayant compté les grains les mit dans la poche de sa veste. Un peu pIus loin, il prit de même un épi d'avoine, à la lisière et , t enant ent re deux doigts ce petit arbre tout épanqui, dont chaque branche f ine por t ait un- lourd pendentif et pliait sous le poids, il s?urit à la promesse déj.à sûre. R. Ba,z1,n. Au temps de la moisson
Sur les aires déj à , les gens charriaient les gerbes, les déliaient, et les f·l éaux battaient dru ; les vans suspendus entre trois perch es, avec un balancement de vague, vanaient le blé. Comme un r ayon, le grain t ombait droit, serré sur les tas en pyramide d'or, tandis que la poussière, s 'envÜllant~ por tée par la br ise éblouissante a vec ses mine paillettes luisa ntes , a llait s e déposer doucement sur le gazon qui bordait l'air e. E t de cette paille que l'on broyait, de ce blé qui jaillissait sous les coups des
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Iléaux, de cette poussière qui jouait sur l'aile du zéphire, il no ~s venait des ,b.ouffées odorantes et ,s avoureuses qui nous In~ttaient l'eau à i la bouche, .c omme la senteur du bon pain so:r:tant du four avec son appétissante croûte d'OT. Félix Gras. Cl. BERARD.
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La route
Orthographe Histoire de quelques pommes Nous avons vu le jour sur un mignon rameau vert clans un pays plein de soleil et de chansons. La musique des pinsons, des chardonnerets et des mésanges égaya notre j ~unesse. En grandissant nous apprîmes rapidement à connaltre les -incertitudes de l'existence. D'hypocrites papillons grisàtres vinrent nous caresser de leurs ailes. Hélas! le fruit de ~eur visite, ces minuscules et grouillants vermisseaux parurent sur notre épiderme et sans un barbouillage violent qu'on nons fit subir à l'aide d'un pulvérisateur, ils seraient entrés jusqu'au plus profond de notre chair ... Vint un auton1ne splendide. Nous mîmes d'éclatantes joues, signe de santé et de vigueur. On nous détacha de Yarbre. On
INVITATION Les membres du corps enseignant sont cordia.lement invités à visiter, sans engagement, notre
Exposition permanente de livres scolaires français Unique en son ,genI1e et rtche de plus de 1000 ouvrages différents, notre choix est visilb le toute l'année. Les visiteurs pourront en outre obtenir dans nos locaux toute documentation concernant les fournitures et l'agencement scolaires.
Papeterle en gros
nous entassa dans des caisses. Et voici que maintenant on nous fait voyager. Nous sommes en route pour Paris. D'ici peu nous réjouirons les enfants qui nous grignoteront avec un signe évident de satisfaction.
Librairie
le . grossiste valaisan spécialisé dans les adicles d'enseignement.
On ne se promène plus sur la route. La circulation y est trop dense. Il y a trop de bruits, trop de pétarades, trop de dangers. Vous avez beau tenir soigneusement votre droite, les machines vous frôlent en passant et vous fouettent de leurs ' souffles. Encore vous obligent-elles à respirer les peu agréables odeurs de benzine. Si la chaussée n'est pas goudronnée, vous éternuez au milieu d'interminables nuages de poussière. Cycles, tracteurs, automobiles, camions et cars ' défilent, dès l'aube venue, dans un vacarme d'enfer. Je n'aime pas la grand'route pour mes promenades. J'affectionl'ie par ' contre la quiétude reposante des sentiers, avec leurs fleurs discrètes et les mélodies des oiseaux.
Une
stat~(,e
en neige
Les prés sont recouverts d'une neige épaisse et gluante. Quelques écoliers sont à leurs jeux d'hiver. Ils ont sorti leurs skis et leurs traîneaux. Voici cependant un groupe qui s ' ~,muse à faire de la sculpture. Un monticule tassé, bien dense est formé. A l'aide d'une pelle, l'un des artistes en herbe se met à tailler une statue. Des pattes se dessinent, un museau se façonne, une queue se fixe et s'étire. Deux creux, ce sont les yeux; deux appendices, les oreilles. Un chien assez poli cornme ressemblance se tient immobile dans le verger. Un rayon de soleil le fera disparaître. L'image des vanités humaines.
Le bonnet pointu Avez-vous vu ce matin Jean-Louis sortant de chez lui, couvert d'un chef pointu ? Ce qu'il était drôle! Comme une telle coiffure peut modifier la physionomie d'un individu ! Les oreilles de Jean-Louis semblaient plus larges que de coutume, le nez plus proéminent, les yeux plus mobiles, le sourire plus astucieux. Je ne sais quelle lubie l'a pris. Peut-être a-t-il tenu à se faire remarquer. Dans ce cas il peut être fier de sa réussite. Tous ,les voisins l'ont obsèrvé avec un sourire qui n'était pas très discret. Moi-même j'ai ri de bon cœur. Vraiment ces bonnets pointus sont risibles.
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b) Voyelle ap'J"ès deux consonnes Le bouton de culotte C'est bien peu de chose un :bouton de culotte. En voièi ' un que j'ai trouvé dans la rue à demi enfoui dans la poussière. Il a nécessairement rendu de grands et humbles services à Jean, Pierre ou Jacques et sans doute en pourra-t-il rendre encore, durant ,d e longues années. Il est en corne. En corne de bouc, de vache, de bison? Je n'en sais rien. Peut-être a-t-il couru dan~ les savanes Darmi ·des .beuglements avant d'être introduit dans une petite f~brique quelque part ,dans le monde. Après avoir dormi dans une vitrine de magasin, puis dans un atelier de couturière, il est entré dans la vie pratique tel que vous le voyez remplissant avec modestie les fonctions qui lui ont été dévolues. . On peut se moquer d'un bonnet pointu, mais on ne doit pas rire d'un bouton de culotte.
Blé, bru, brume, broche, brute, blâme, blême, brigade, bloc, agréable, arbre, clé, clarté, clore, cri, crime, crâ ne; creme, crèche, cru, cruche, crible, crépir, cric, croc, croche, cratère, cloche, dru, dartre, drèche, éclore, écru, écrire, fable, fibre, frime, frire, friture, floche, flétrir, glane, glèbe, globe, glabre, grève, grive, grume, livre, lèvre, libre, lucre, lucratif, mètre, mitre, marbre, matrone, mordre, mufle, nèîle, ordre, pli, plane, plume, pâtre, plâtre, pupitre, pétrir, p r une, prime, prisme, prière, praline, psalmiste, râfle, râble, sucre, sabre, sable, sacrè, siècle, socle, scribe, troc, truc, trame, trêve, .tripe, tarte, tartre, tordre, vrac, ouvrir. VI. Voyelles composées
Orthographe des commençants ( Suite) IV. Accent circonflexe
Bête, fête, tête, têtu, âme, âne, bâti, abîme, pêche, b~che, mûre, pôle, tôle, rêve, île, chêne, frêne, bâche, gâche, fâché, pâte, pâture, côte, alcôve, rôle, flûte. V. Syllabes à trois lettres
a) voyelle entre deux consonnes Bal, bar, cal, car bol, col, cor, dur, coq, mal, mur, nul, P ur , roc , sac, soc, sol, fic, fil, tic, tir, zut, char, l' anima,l, aval, artiste, an1ortir, azur, abo Ir, banal, borne, bigorne, bicorne, bardane, bâtir, bénir, carde, carte, carpe, canal, carnaval, corde, corne, cornu, caravane, caractère, calme, colza, cascade, charme" caporal, cardinal, dormir, férir, finir, garde, garnir, gargarisme, lis, la.rme,· larve, liste, mal, musc, marne, morne, Inastic" marc, mixte, mixtu}..'e, martyr mur, muscade, nul, norme, normal, pa~ti, partir, porte, poste, punir, piste, pustule, porc, portatif, parasol, portièr e, ravir, réunir, retenir, revenir, rival, révolte, récolte, sûr, sorte, sortir, salir, tir, tenir, tictac, toc toc, tordu, torsade, torture, unir, venir, subvenir, zigzag, spire, spirale, .sbire, spasme, psalmiste. 1
a) -ou
Cou, mou, sou, pou, chou, clou, trou, atour, coucou, joujou,. toutou, glouglou, froufrou~ cou.pe, croupe, croupir, groupe, choucroute, bijou, licou, matou, outre, poutre, loutr e, route, chaloupe, soupe, contre, croûte, t roupe, coutil, ouvrir, couvrir, ourdir, moudre, coudre, sourdre, poudre, poudri~re, coupole, pourtout', parcourir, secourir, ,pouliche, retour, découvrir, étourdir. b) wu Faute, gaule, étau, baudruche, maudire, cautère, f~uve, faune, chaume, chauve, n1auve, épaule, taupe, vautour. c) eau Beau, veau, seau, eau, peau, bateau, baliveau, chapeau, meule, peuple, fleuve, pieuvre, preuve, épreuve, pleutre, couteau, cadeau, corbeau, cuveau, cordeau, drapeau, caveau, étourneau, écheveau, fourneau, jumeau, gâteau, liteau, marteau, louveteau, niveau, . ormeau, poteau, rideau, râteau, soliveau, trumeau, troupeau, tourteau. . d) eu, œu Peu, jeu, feu, pieu, neveu, cheveu, seul, jeune, meute, meule, peuple, fleuve, pieuvre, preuve, éprouve, pleutre, couleuvre, veuf, œuf, bœuf, vœu, œuvre, manœuvre, sœur, cœur,- chœur. e) eur Peur, pleur, fleur, acteur, aviateur, ardeur, amateur, apiculteur, agriculteur, arboriculteur,
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. boudeur, bonheur, couleur, coureur, couvreur, crâneur, coupeur, colporteur, douleur, dormeur, décorateur, débiteur, fadeur, fureur, facteur, gardeur, joueur, livreur, libérateur, laboureur, meneur, marcheur, maraudeur, orateur, pasteur, porteur, procureur, pâleur, pudeur, runleut, ' rameur, rêveur, rieur, saveur, sueur, sapeur, sauveur, sauveteur, tireur, tourneur, teneur, torpeur, tricheur, valeur, voleur. . f) ai Aire, balai, gai, étai, gaine, plaine, domaine, graine, semaine, f,a ible, laine, laiton, mitaine, milaine, paire, repaire, paître, chaîne, faîne, traîne, taie, baie, laie, craie. g) ei Peine, rei~e, veine. h) et Cadet, agnelet, valet, minet, goret, foret, livret, cochet, chalet, béret, boulet, bluet, cachet, sachet, chapelet, cacolet, n1uet, mulet, net, pauvret, violet, foulet. i) an Ban, pan, van, tan, cran, cancan, antan, autan, palan, bi- , lan, lande, bande, écran, grandir, manteau, marchande, sangle, tante, chenapan. j) am Ample, 13Jffipe, jambe, rampe, chambre, bambou, crampe, champêtre, campagne, campagnol, champagne, pampre. k) en Pente, fente, vente, rente, détente, entente, dentiste, lenteur, charpente, repentir, sentir, tendre, rendre, vendeur, prendre, reprendre, surprendre. l) em Membre, tempe, temple, tempête, empire, empereur, trempe, tremble. m) in Lin, fin, malin, matin, patin, ravin, chagrin, gradin, lopin, lapin, sapin, satin, butin, intime, infini, lutin, félin, boudin. n) im 0) ain Bain, 'gain, pain, Inain, nain, andain, déd,a in, étain, re- , frain, africain, américain. p) aim Faim, daim. q) ein Sein, plein, feinte, feindre, peintre, pe~nture. CA 'sutvre)
DEGRE ELEMENTAIRE
Ifl
:
FICHE DE , LECTURE ' SILENCIEUSE
No- 10 Les Rois Mages à la crèche
, L~s bêtes s'écartèrent pour laisser passe·r les rois mages. Ils e!alen~ al! nOI?bre de trois et l'un d'eux, complètement noir, repre~ntaIt 1 AfrIgue. Tout d'abord le bœuf exerça sur lui une survell~ance discrète. Il ,voulait voir si vraiment le nègre n'éprouvalt que de bonnes Intentions à l'égard du nouveau-né. Quand l~ visage ~u n,oir qui dev~it ,être un peu myope se fut penche pour VOlr Jesus de tout pres, il refléta poli et lustré comme un miroir, l'image de l'Enfant et avec tant de déféren~e, un si gr,a nd oubli de ·soi, que le cœ~r du bœuf en fut traverse de douceur.
Myope: quelqu'un qui doit regarder de tout près pour bien voir. Déféren.ce : respect. Fiche de travail
No 10 1. Lis attentivement tout le texte.
Relis-le trois fois encore. 2. Cherche et copie toutes les qualités que tu trouves dans la dernière phrase qui commence par: Quand le visage du noir ... 3. Trouve la phrase qui commence par : Tout d'abord copie-la. 4. Sais-tu pourquoi le roi nègre représentait l'Afrique. Pourquoi ,c roi's -tu que le bœuf l'ait surveillé plus que les deux autres rois ? 5'. Dessine un cœur. 6. Regarde bien comment on écrit: Il voulait voir si vraiment le nègre n'éprouvait que de bonnes intentions 'à l'égard du nouveau-né. Apporte ta fiche , sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.
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VARIËTËS
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DEGRE ELEMENTAIRE
Ecoutez ce chant du retraité, qui a tout l'accent d'un . stoïcisme chrétien: En 1"etraite ... parbleu, j'aimerais mieux avoiT. Vingt ans que de sentir le vent brûlant du S01,T Souffler dans mes cheveux : rfl-ciÏs mon âme était prête Pour le renonce1nent, et sans baisser la tête Le front serein, les yeux souriants, je descends De cette chaise, où j'enseignais depuis trente ans. Passe avant le meilleur: le plus 'jeune !: .. Qu'un autre D'une main plus robuste, empoigne le flambeau. Qu'il brûle plus que moi des ardeurs de l'alJôtre. Qu'il aim,e mieu.x que moi le vrai, le bien, le beau. Que la Liberté soit sa déesse chérie, Qu'il soit le porte-voix fervent de la PatTie, Qu'il suive jusqu'à Dieu l'envol de l'idéal, Et ma main lui tendra le laurier triomphal; Et 1non cœur chantera son los et sa louange. POUT le renoncement a sa magie étrange, Le vétéran bronzé - que rien ne fit plie?" ! Dépose sans regret le pesant bouc.lier, Remise le pilum et déta~he le gla~ve. VoiGi venu l'instant du sûence et du ?"eve, Des contemplations en l'azur radieux . Des sublimes espoirs et de.s calmes adwux, Avant le grand -repos, mains jointes, en p?"ières ... Et le divin 1"éveil dans la pure lumière, La clémence infinie et la douceu?" des cieux. A
G.Desdevises du Dézert.
Dédié à MM. les Instituteurs qui, atteints par la limite d'âge, ont dû renoncer à l'enseignement ou y renonceront sous peu.
J.
Entendez-vous ces bruits dans les montagnes proches? Ces échos fulgurants sur les gradins des roches ! Quel courroux agitant la douceur des vallons, A fait dans les .hameaux passer les aquilons? Le Morgarten frémit aux cliquetis des armes : Tous les Schwytzois sont là, guidés par les alarmes,
No 11 Les Rois Mages à la crèche
(suite) « C'est quelqu'un de très bien, pensa-t-il. Jamais les deux autres n'auraient pu faire ça. » Il ajouta au bout de quelques instants: « Et c'est le meilleur des trois ». Le bœuf venait de surprendre les trois blancs au moment où ils serraient précieusement dans leur,s bagages un brin de paille qu'ils venaient de dérober à la crèche. Le mage noir n'avait rien voulu prendre.
. . Côte à c?te sur une couche improvisée, prêtée par des VOISIns, les rOIS s'endormirent. Juste avant le petit jour, tous les trois se levèrent en même .temps. Ils venaient de voir en songe le même ange qui leur avaIt recommandé de partir tout de suite et de ne pas retourner auprès d'Hérode jaloux, pour lui dire qu'ils avaient vù l'Enfant Jésus. J. Supe?"vielle. Le bœuf et l'âne de la crèche. Fiche de travail
(Professe.ur d'histoire moderne et Iconte1TI1Poraine et doyen hoinoraire de ,l a Falo ulté des Lettres .de Clermont,)
LE DRACHENRIED
FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
No 11 1. Lis bien attentivement tout le tex te. Relis-le encore trois fois. 2. Sur le modèle: le mage noir n'avait rien voulu prendre, conjugue à toutes les personnes je n' ... rien voulu prendre tu ,n'... ' continue 3. Cherche et copie la phrase qui commence par : Le bœuf venait de surprendre ... 4. D'après le bœuf, quel' était le meilleur des rois? Est-ce que les deux autres rois mages ont mal fait d'emporter un peu de paille de la couche de l'Enfant Jésus ? 5. Dessine la couronne d'un roi. 6. Regarde bien comment on écrit: Juste avant le petit jour tous les trois se levèrent en même temps. Apporte ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.
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Et Schauenbourg s'e;n. vient ,monté pour les grands Jours. Est-il un seul torrent, qui ne vît dans son cours, En dévalant ,de~ monts où s~ enfla la tourmente' IV[ ugir en flots de sang, la cascade écumante ? 1
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" DEGRE ELEMENTAIRE ,
FICHE DE ' L,E CTURE
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SlLENClEUSE ' No 12
Nonobstant sa bravoure et la foi de ses preux, Après deux jours d'efforts quasiment malheureux, Schwvtz dut s'abandonner aüx lois de la victoire A sOl~ tour insurgé contre l'esprit français, Couteaux, piques en mains pour ouvrir le procès, Le Nidwald sIen remet à son fatal courage. Iv.Iinuscule, mais fier, il rejette l'outrage, Dans ses landsgemeinden, sources de liberté, N'ayant jamais souffert nulle servilité. Les bois du Drachenried sont recouverts de brume. On dirait, dans les feux qu'un vagùe ciel allume, Par ces jours de septe.lnbre, au tail1is rougissant, Que des lutins ont mis des poudrages de sang. Des ombres font ,dans l'ombre, une sinistre garde. Fantômes agités face à la Combe hagarde, Des femmes, des enfants à la Inine blafarde, Fixent à l'horizon, les halliers trépidants. Les fers de Schauenbourg, y brHlent tout ardents, Et le canon déjà rugit dans l'air qu'il larde. Tournant .Je Stanzerhorn, les Francs impétueux Ne rêvent de rouler leurs flots tumultueux Que sur des batali llons de vieux guerriers helvètes Ils n'ont devant leurs pas que des troupes honnêtes : Des femmes défendant leurs foyers, leurs forêts, Des enfants revenus des labeurs aux guérets ; Des vieillards brandissant leurs béquines trelnblantes , Et des pasteurs peu faits pour les luttes, sanglantes, 1\1ais armés cependant de fourches et de faux Et de morgensterns anciens sorti? de leurs fourreaux. Et lé reste ne peut s'appeler que carnage! De vallon en vallon, de village en village, On eut le comble au meurtre. et le comble. aux horreurs. Partout, car telle fut la houle des fureurs, Un millier d'orphelins, troupeau de l'il1fortune, Par des jours sans rayons et par des nuits sans lune, N'avaient plus qu'à chercher une mort sans mépris. o Suisse hospital,i ère, entendis-tu ces cri~ ? Oui, ce. fut même là, dans un geste subl:me, Le baume le plus pur, sur la trace du cnme. René J acque1'Ywt.
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La journée d'une baleine
, C'es~ m~rveilleLlx d'être une petite baleine. Elle n'a rien d autre a faIre,. toute la journée, que de nager dans la mer ~]eue. QuelquefOl~, elle monte à la surface et lance un jet d'écume d~lanche .. D autres fois, elle descend tout au fond de la ' 111er, 1re aux épO nges, aux anemones ' P' Il bonJour ,...... et aux poulpes. ,ms e e se pr0!ll~ne avec sa maman, de l'Islande glacée à l ~spagne. ensoleIllee. Mais elle ne s'approche jamais de la c~i~·.,Q~OlqUe toute petite, elle est tellement grosse qu!elle est o Igee e rester dans les eaux profondes. Elle est lus grosse â~core que le plus gros des éléphants, et il lui faù1 beaucoul) eau pour apprendre à nager. L Fiche de travail No 12
1. Lis attentivement tout le texte. Relis-le quatre fois. 2. Cherche et copie cinq actions faites par la petite baleine. 3. Cherche et copie la ' phrase qui commence par : E{le est plus ... 4. Pourquoi la baleine est-elle obligée de rester dans des eaux profondes? Où sont les éponges, les anémones de mer et les poulpes ? 5. Dessine un petit poisson. G. R egar d e bien comment o~ écrit: D'autres fois, elle descend tout au fond de la mer, dIre bonj our aux éponges, aux anémones de mer et aux poulpes.
Porte ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.
Prochain tarage de la
L· TE.
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MAN'E
sam.e di 30 janvier 1954 à "étiroZ
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LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS vou~
pour consolidation ou conversion
L'Orphelinat du district à Courtelary (J. B.) cherche pour entrée immédiate ou époque à convenir
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