L'Ecole primaire, 15 janvier 1955

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Barthélemy, in st.

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M. CI. BÉRARD,

Rédacteur,

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SION, 1.5 JŒnvie1' 1955.

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74ème Année.

No 7.

ORGANE DE LA SOCIË1'~ VALAISANNE D'~DUCATION SOMMAIR.E: COMMUNICATIONS DIVERSES: Avis. Dist·i nction. - Le d-écret concernant le traitement du p€l\sonnteJ ensei·g nant. Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - P AR.TIE PEDAGOGIQUE: Peu à Peu les méthodes' nouvelles pénetrent .d ans nos masses. - Comment .cultiver ,t a volonté des eruant - PARTl'E PRIA TIQUE: Centre td'in.t érêt. - L'Usine d 'aluminium . - Gr'am.mail"e et orthogna:phe. - Fiches de -looiure silencieuse. Q

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ABONNElVIENTS à L'ECOLE 'PRll\!IAIRE

L'instituteur, après le dur labeur de la journée sera heureux de jouir des plaisirs de la famille et de se délasser dans des meubles de la

Les wbonnés qui ne l'auraient pas encore fajt, nous rendraient service en ver,s3mt le lTIOntant de FI'. 7.50 sur notre ' ompte de chèques IIc 56, Sion. Il est bien entendu que cet avis ne -eoncel',l1€ pas tes membres du corps enseignant à qui l,a ret.enue 'a urait été faite SUi' lem:' mensualité de novembr'e.

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Magasins: Brigue: Av. de la Ga.r e, Martigny: Av. de la Gare Représentants : Siel'l'e : Otto Gertschen Martigny: J o-selPh Pa1:ltaroni

CllFÉS-t

Nous apprenons que notre collègue Léon Monnier, instit uteur à Sierre, vient d'être promu au gmde de Lt--co.loneJ. D'autre part le Conseil d'Etat l'a nommé CJhef de seotion de. la ville du &olei,1. Nos compliments. Cl. B.

Le décret concernant le tra itement du personne! enseigna nt LEt comüé de aa S. . E. s' est -réuni linlanohe 9 co urant à Sion sous lia présjden0e ·le NI. Louis Pral}ong. n ,s 'le st occupé du décret qui fut 'si â,prement di'scuté -lOI s de le dernière session lu Gr·a nd Conse]l.


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Nous avons m~lheureulS€ment été e,m pêché d'assister à la séanc·e ; mais .M . . Deslarzes, ,i nstituteu,r à Sierre, e't se0réta-k e ad intérim de la 8. V. E. nous pT-Ïe de t 1"adu:ire d:ans·-tl'Ecole primaire .la position 'SIa'l1lS équivoque du pe-~sonnel enseignant valaisan qui souhaite de toutes is es forces VOiT 1e décret a,boutir. Celui~ci, de Il ',a vi,s de ~', exper.t qui vi'e nt de faire 'Connaître sOIn point de vue, le st ,inatt~qU'ab1e, jU'rid~quement. Le ·per,s onnel enseignant le st 'g,r oupé oder,r.iè~e :s es défel1Jseur,s et 11 est sensible à toute :bentatiN'e de tO'rpHl'a'g.e ». O'es,t assez .olair, 'croyons-noUlS, ,e t il n'œt Ip as néces,s aire d'épi.Iogluer ,loD'g uem'e nt; ,l',a ttitude du comité, fOT-m é de repré,s entants de ,t ous iles di,s tridJs : montagne 'e t plaine, viHe et campaogne e-s t nette, et les memhres du co~s enseignant s achant à ,quoi Is 'en ïtenh', eomprendront ,1euT devoir et.... ,l eur intérêt. Cl. Bér-ard.

i LE COIN

D lE]LA

GYMNASTIQUE ~

Cours de ski de L' flmG\7R à \7ercorin

les 26. 27 et 28 décembre 1954 Au seutil .de l'.hiver, l'AMGRVR proposait à tous 'les membres du personnel 'e nseignant des Valcanc,es da'llis .la ln' eige. Au déclin du Jour -de Noël, ,eUe ,r éunis's ait dans la coquette station de Vercor.in une quar,a ntaine d'institutri,ces et d'instituteur s pour lie ur di,s penser un eadeau peu ba·n al : trois j ours de détente \S ur ales pentes ie nneigées. . Le ;lende~~in, ~pr~s .quel.ques . 'exr.cÏces de gymna:stiql).e qUI Is .ervment d ,IlIltroductIOn, ,les ,g roupes se mirent au trava il 'Sous la directio.n de moniteurs aus,si 'c ompétents da.ns l'enseignement du ,ski que re,m arqurubles par leur habileté pOUir distiller l.a bonne humeur 's ur lieur s élève,s. Aus1si y a-t-il u nanimité pour lexpr imer de ,l a reconnais's ance à M. Bovier, l'orgalüsa-. 'b eur .du ,c0l;lr,s ,a insi qu'à MM. G1assey, Défago , Vaudan et GayCrosler qUI, pa'!' leur dévouement a.ssurent 'l a réus's.it e de chaque ,c ours Ide 's ki. o.n 's ait qu'un e Is oirée est réser vée à une conf.érence. Le s.uj et déveloplp é ,cette lannée f.ult une 's urpr i's e pour la ip lupart . L e.s ,a nnées p as!s ées on chois'ils'sra:it 1.,ln -t hème ,s'IUJpp arentant au skI, -cet te f{HS on o:pta pour un 'su j et pIus va,ste. Monsi'eur J ean Daetwyler ex-posa ISles vues 'sur lJ.es tenda'nces des art s cont errl-

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pOl'ains. lil va sans dire que la musique offrit le nœud de la 'conférence. La di!scussionqui suivit 'l 'exposé UJu'l'ait gagné à r enoontrer un plus grand nomhre d'instituteuI';::> enthousiastes. M'ailS les 'p aroles de M. Daeiwy,ler opérèrent comnl:e une semence. En tout 'CalS -eUes aNumèrent mainte conversation entre camara:des. Et il f,ailSait bon 's e J'a i's ser tirer paœ .Je ski-lif.t tout en devisant 'a u long du parcours. Au terl1ll,e d,es troi,s journées vécues dans une anlbiance tout ,a mi.cale, ohacun 'e mporta de ,ce COU'M r éussi à tous égards une lSorrnme de bienf.aits parmi l€squels .le trésor des souvenirs luit 'c omme une invitation ,p our les cours futua."s.. R.

,COURS DE SKI A MONTANA L'alssociamon des -m'a îtres de gymn~stique du VaJais Romand orgamils e à IM ontana un cours de !Ski d'une journée à l'intention de toult le :personnel enseignant du oanton. Date du !COUTS : dim'aIllChe ,30 janvier 1955. RaJssemblem,e nt : 9 heure.s, gare .du funÏlcu.loaite Montana. Départ de Sierre à 8 h. 17 (hiUet coUectif obligatoire). Offi0e divin: Sier,r e 7 h. 15. Dîner : Le re.pas de midi est prévu à Bel1~lui. Les paritid·p8JI1ts ont lIa possibilité de ploendre Ile pique-nique ou de m~nger au restaura.nt de Bellalui pour le prix de fr. 6.50. Indemnités : L'a-sso.ciartion pai.e lets f.r-a is de déplacement jUisqu'à Montana. Les partki'Pants ,qui, à cauS'e de la distance qui ,les sépare du -l ieu du cours, doivent loger à Sier,re le samedi soir, r ecevront une 'Ïndemnité de nuit de fr. 6.-. Illliscrdptiollis : Pour le 27 janvier au plus tard chez Elie Bovie-r, Martig.ny (t éléphone 6 17 42>'

Pian o s

Har,noniulns

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Radios

Disques SION


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i LE MÉT][ER C'EST CE Q U][ UN][T i

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UNE EXPERIENCE: LA PEINTURE A L'ECOLE Nous avions réalis é des progrès ·e n des'sin grâce .. . ·a·u dessin .l ibre! N ous savions di1s poser ,notre ,s uj et «de façon ~ r emplir -la 's·urrfrace» de la feuiUe de dessin que chacun peut Is e procurer à nouv,eau en montrant lIa ,p réoéd·e nte. Quelques-u ns s 'étaient mêm·e 'r évélés de bons coloristes, d'autres des poètes en inl'a,g es, délici,e ux de naïveté et de candeur. Ensemb'l,e ,e n regardant de beUes rep.roductions d' œurvT,e s célèbres dan ,~ Formes et ·Cou'1euT's » et quelques Skir,a maniés Jav'ec respect, nous avions appds à ainier IJa ,c ouleur, oette m.agicienne «qui fai.t vivant », m'avait dit NaJdette. PLlÎIS un 'jour une ex'p osition de peintures d',e n,fants, ·saJl1ls doute ,p lus ,à ,l a taiHe de notr'e vocation aœti's tique, a acculp é tout un p,a nneau ,e t .nous avons eu notre v,ernis'SJage .avec des ,critiques el1Jthousi'a stes, des appréciations savoureuses. ,C'est .ainsiÏ que notfle héI'los en pa'l'oles, Andyé, ,a qéolaré tout de go : - Si j'.a v,a is des ,couleuI'ls ça bar.der ait .a ussi ! On a hien ri. ,M ais 'a u fond ,des douze p ah~ es d'y.eux pourtant si di's SJemblwbles, « ,l'a demoi,s'elle » 'a 'p u ,lire .le même ISOUhait: Si noUJs avions des pinceaux ,e t de la peinbur,e ! Alors elle a dit: « Eh bien, je crois que nous ,a ur ons 110S 'couleufiS ~t 110S pinceaux pOUiI' Noël. Et il y .e ut une ' t elle .e xplosion de joie qu'relIe duit la j outer - '8'i vous ne ·cag,Srez pas Jas vit res ava,n t » ! Et .les couleurs Is ont ·a rrivées : d ouze 'p aquets qui, lorsque nous .les connaîtrons mieux, nous donneront d'a utres t eint es qu'i.l ,s'efla passionnant de découvri'r . - N QS Ip remiers es's ai's des f dses d e ,décoration pour N oël traitées à volonté aux crayons de couleur·s, à l,a ,craie et à Ja peinture ont été pleins d"enseignements et >concluants qu ant aux résultats. Premièr,e ·c onstatation, i.l nous f allait nous or ga niser . Nous avons ,lia chance d'avoir à di'spositiol1 ,la salle d'ouvra ge manuel m'e ublée de taibles et de chai.s'es, la ,queSition local et pLace di'sponible ne '8'e posait donc pas pour ,n ous. R esta it ,l a préparatiQlll proch aine! Troi,s l"'e spons'a bl,e à l' org·a nisat ion et au mla tér iel Is e p rés-e}]tèr,e nt. F ernande reco uv,re ,l,es t ables de grands journaux afin d e prévenir tout ·accident . Jér ôme, après démonstration de la ·ma.îrtr.es'se, p'répa'l"le l,es ,couleurs et est en p lus cl1argé du nettoyage d es pinceaux. M·a rlène ra n ge et 1'e-

met tout en ordre ,loi~,s qù·e - .la saJlle doit servir ' à s~a destirüxtion pr,inrcipa1e. Tout do.i,t s'effectuer T~pideme,n t, la vec ·'Iso111.· 'e t ·EN SILENCE. ' '. - . Seoonde consta\t ation : L es équipes de péintu,I'e ne .devaient pa's déprusS'er .le chiffre maxi,m um de rCinq. Les ;·go.dets de coLileur deVla'i ent êtr,e s erti.s un peu à la manière des ,encriers , chacun ayant son p.1'n ceau pour 'eviter le mélange des teintes, une pi,le de papile rs d'embaUage c~)Upés régulièr.e m·e,nt mIS à disposition pour « rIes essai;s » , chaque pei'n tr.e ayant egalement s on 'p ropre 'c hiffo·n. Troi.sièn1e constatalt ion : la rotation des différ,e ntes é.quipes à ,l.a taJble d:e p'e inture rpoS'ait ·un problèrne. ~a demi~h~ure :~ e travai,l libre du ,lu,ndi, du mwrdi et .du 's·an1ecl1 donnaIt a troIS équipes l'occa·sion de travaiUer, ,l es deux équip~s . restal:t Jse partageraient l'heure dre dessin. ·Comm:e nos peintres tr.a valHent sur .c roquis p I'léa'l ahle, lia -s élection Is'e fait d'·a près .la varleur- ;<le celui-c.i : tout ·e n Il ouant l'effort et ,l ',appli,c ation de chacun, tout en faisant trouver l'a,m élioTation de , 'p 'ré8'entation ou de détail 'souhaitable, ,H y' ,a toujouœ,s dans J·e s dessins présentés , quel~ues « créations » qui "méritent plus rapidement }la consécration d e la peintur,e ! J',a i trouvé encel.le-ci le ·s timul·a nt idéal non seu.lement pour ,améliOl\er le résultat dessin mais encore le rendem.e nt ·génér~l. 1,1 doit 'être d'une 'p uiss'a nce ,s ingu·1ière Ip our entamer Ilia nonchaJl'a nce et .Je ,1ai,s ser-aMer de mon grols Michel échoué ,0hez moi apr,ès des Istwges dans toutes les parties de la Sui:s'Se romande! P.eut-être n'est-i.l pas sl1perÜu de préciser ici, que .le terme de « dessin libre » tel que l"entend Freinet es't par,f aitement appliqué à l'expéri,e nce 'e ntr,e pr is,e 'ohez nous. En ,e ffet, s.i toute liherté y est 'l'a is sée quant 'a u {choix du ,su:jet et du matérIel, eLle ne ,s 'étend pas au -c hoix.du mOI?ent, .eXiception 'f ,a;ite b,i~n e~t81~du! de la demi-heure de ;travai.I hibr.e. Oependant l 'eJepemenoe -a InSI tentée nous 'p ermet de ,ëlir/e que üe ·q ui nous avait pa-ru esS'enti.el : ·essayer ,de Ip I'l és·erver dans l'enfant son goû,t naturel pour l'expr ession graphique, le dév,e lopper, le guider Is e r éa.Jis'e ~i nsi et que l"expérirenüe rend bien ,a u delà de 'ce ,q ue nous aVlOns imaginé. Après troi's ,m ois d 'appâts, les plus réti.f,s, les rplus Inaladroits IS'Y adonnent la vec up"e ,a ppli.cation touchante, g1agnés p a r l',e nthousirusme général et ,l e plus fort c'e,s t que dwns leurs ,e s'8'ais ,nous 'aJVOlliS eu la ·s urprise d' ent revoir des promes'S es. L',ex pression, <l' observ,a tion Is'e sont égaJ~ement enri ch i~s grâce à 0ette nouveI.1e rbechnique. Chaque deSSIn €st une CO'l1fldence exp.licitée, farCÎ,utée, 's ollicitée, un e invitation à l'attention . En voici des eX!emp les. Jérôme ,a p.porte un Cl o.quis for.t bie11 venu : une pralrrle verdoyant e et fl eurie où 'pais's ent une vache 'e t 'son veau' à


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.21: 7 -

Il 'ombre de deux ,a rbres cOIl11plètement dénudés. NoUlS pariIons. NoUs·' a.pp.renoœ Iqu'lavant @ partir pOUl' les hauts alpages Rambeau 'et Ba mère aIJlprécient l'herbe parfumée du verger. N ons admirons oomme il ,se doit. Puis : - « Tu ne Is ais rpas ce qui 'me chicane da,rus ton verger ? » ?? « Regarde hien, tu Jl-e vol·s rien ? »

C o'rnets de co,ul~u1· . : : . . ' . : " . Vos lc orriets ',peuvent facillement se' cre.ver. V~:)Us ' :r.i~quez d?: perdre de cette couJéur lsi· IJ:OOcoou~ et ~ 'si chère. ~emandez ., .a vos élèves de vous '3Ipporler de VleulX pots de clrage .W olly (ou autres !) Faites..les laver soilgneusement .. Votre couJeur y sera à Il'a,bri ·! ,e t au sec!

ar.bres, 00 Is ont des quoi? œr.isier.s. :.> Eh bien, je n'aura:Îls jam'a is rpu le '5avoirr ! » « Oh ! j'.ai 'OUJhlié de ~eur mettre des feuHJês 'et des fJ'uits. » EUsaibeth a Œait ·mieux, sur son dessin voi's inent un magni· fique 'soleil et lJ:~e · ~ùné TffipJ~ndi.ooante ! Une camarade signale 00 ciel encombré. A,p rès conciliaJbu,le .et appel au ,souvenir, nous décidons que la ' 'seconde' doit' être mains éclatalnte. N OUiS nous rappellerons cette ,leçon occasionneI.1e. A mesure que nos compositions s'enrichissent nous constaJtons certaines nécessités. «Je veux dessiner d'autres · a:nbres et pas toujours des ,s apjns. » . «Il y a des oilseaux ,s'u r mes ·a rbres, j'e .ne voudrailS pas qu'Hs .soient :tous parei,1g ». «Oomm,ent cfadre pour q.ue mes ma;i,sons ne soient pas .plates» ? . Âutant de désÏ'œ qui n'ont .ri-en de f,a etice et qui pousl3ent il. J'étude pour deveni'r réalitSations. Donn~r à .l 'enfant la joie de s',e xprimer ·e t de se réaliser dans une créatio11 rpe~sonnelle dont 1'.exig.ence peu à peu, suivant le .développement mental et la nouveltle représentation du mQ1lde qu'il acquiert, le conduit à la nécessité de Is 'appuyer sur une technique plus \Sûre, me semble une 'réaliBatioo souhaitable et oopa.ble de lSusciter d'ans ce domaine de ,nombrem~es autres expér.ieooes, expérienœs d'~Ultant plus richœ qu'elles viendraient oom:p léter ,l a nôtre p.air leur djversilté même. Y. G.

Pour :soi.g.ner vos dessins, confectionnez'· avec du carton alpporté 'P,a'r vos élèves, un ,g rand cartable. Pour, Je .dos dU,oo,rta-. ble, vos n'avez pas 'de toile? P,r enez UIJ~ forte etorffe· ! ou .Ien~or~ constru~sez unech~rnière très ,sj·m ple : qu~lques tr.o UIS , face a face et vous reliez par une 's impl'e .ficelle .. Vous avec ainsi une reli~re à ;anneaIUX, mais '- à ,l 'aide ,4:e ficelle! C'est . pra.tiqu~. et pas cher. Vous pourrez ,c onstruire .ainsi. : . . .. a) :deux ou :troits :,g rands . cal-;tàbles pour votre çlasse, : . : i b) .des oortrubles. individue'1s, plus petits, pour vos élèves.

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ENSEIGNEMENT DU DESSIN Fichier pédagogique personnel Isuife)

705,71

Quelques trucs pratiques : Après lIa lleçon, 1es pinceaux 's eront -lavés Isoigneu.sement, égouttés et non pas essuyés, .pui,s placés debout, dans une viei,l'Ia boîte d'Ovom~ltine, les haI'lbes en haut. Les pinceaux 's ont cher:s. Soi·gne.z..lJes! Ne jamai,s Iles !ùt.ÏtS'ser dans le récipient de ·couleur.

Ca'rtab les :

Organisàtion : . ' L'intrQduction de matériel nouveau tlans une classe ,s'ùrcharge toujouns ;le maîtr·e. Organisez-vous! Désignez: . Un .élève responsa,ble de :~ Ic ouleur, Un élève T,esponOOlble des pinœaux, Un élève !l"esponsable des des'siiI1JS, 'e tc . Ne dés.ignez pas ces responsables d'une manière abrupte· ! Dema:ndez :plutôt: Qui veutm'Ia ider ? ,. NOS . INFORMATIONS·

Le coin de l' ent1"' aide N.oUls aUll'ons ISOUS peu la :p os's ibilité d'ef.fectuer no:s versements ,a u fonds de rentr'aide par chèque !postal. Un merci tout 'spécial aux généreuses retraitanbes de Bon Accueil qui .ont fia it parv,e nir ,à Mlle Rouiller une .c oquette ,somm'e. Ce1a .nous la per,m is d'aider une des nôtres qui nous écrit: « Votre geste ,e t votre m'e!SS3Jg·e me ,s ont 'aUés droit au cœur 'e t c'est un 1nerCÎ très ému .q ue je vous ,envÛtÎ-e.» Ce messag'e le st pour toutes cel1,es qui ont fait « le geste» et pour ,ceHes qui le feront j ',en suis Is û,r e.

*** UN PROJET Un service d"entr',a ide en 'p rêts de ' .livres ou d'échange de matériel ·et revues.


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A disposition : une <sérile de fiches de .lectuTes silencieuses pour enfants de 8-9 ans. Un 'jeu com'p'let pour ,l',en<sei,g nement de la ,l ecture. Y. G.

*** BIBLIOGRAPHIE Loui.s LOUP «Le croqui,s coté» Pour ceux qui doivent enseigner le dessin teohnique. Dépôt du matériel ,s colaire, Neuchâtel.

JP ARTIE PEDAGOGIQUE

Peu à peu les méthodes nouvelles pénètrent dans nos classes L'étude du milieu

Il y a deux ans nous avons publié dans .1'Ecole lJri1nŒi1'e quelques notes pou'Va;nt .servir de pla.n à rI'étude du milieu. Il est certain qu'un maître qui veut ,s e .donner un peu de peine, s econdé en cela ,p ar tSes élèves, trouvera ,a utour de ;l ui matière à de nombreux exe,r cioes se rapporta;nt aux diver,s es di,s'cipli,n es scolaiTes. Celles-ci n'étant p 'WS 'c ompartimentées et &êpal"ées par des cloisons étanches, se Is ouüennent .e t ,s'épalLlent. La maîtresse dont je lSign8Jle l"e~périence dans ,les ,l ignes qui Isu'Îv€nt écrit ave.c ,r aison: « Chez moi, aucun .livr~ m'est fermé ,s ur ,l ui-,m ême, lB jette toujour,s un ICOUP d'œi.l ~u voisin, J'est ime que .c haque 'l eçon doit 's eNj,r ,à la formation de ,l a rp,e rsonne de J'écolier. Si, bien des conn~:drssances se trouiVent et s'apprennent dans les manuels, aucune n'·e st féconde 's i el,le n'a pas été incor,p orée à ,c ette troitSième perls onne que Gustave Thibon appelle « moi » et d',o ù ressorti,r a, je l"espère, 'a u mom,e nt vout}u, Je geste, la parole ou ,l a .pensée ,q ui 's~uv,er,a. » Et .parCie que Ile . C'l,imart dans .lequel ,Hs sont appelès à œuvr:er est connu rl-esenfants, les ,l eçons paraîtTont lTIoins ~bs­ t raites, plus vivantes et tpaJrtant plus ,pr~fi:abl~s ,aussi. M~is comm'e pour l'étude 'p ar Iles centr.es d Interet, SI l on exploIte le mi.lieu ,local, i,} ne faut pats s'engager au hasard, brouter de ci de là ce qui plaît et négrliger totalement certaines ditSci.plin~s. Non, le programme doit être Te&pecté et l'horaire suivi au

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moins dans ,l es grandes Hgn-es. Ce n'est pas diff.icH~ ,si, au préalable, on a dres.sé un plan Jogique et -sirl'on 'a assez de tempéra- . ment pour -s'y teni.r. Ce n':e st d'a111eur.s qu'après une sérieuse préparation -q u'on ,pourra partir en chasse; mais alors en av'a nt! et vivelllt ,les .découvertes ! Voici donc J.e plan suivi dans cette ,écoJ'e ; nous .Je donnons tel qu'H nous 'a été 'sourrnis ilar lIa ,maîtresse. Les œhier.s que nous avons consultés et ,les questions que nous 'aiVons posées aux élèves nous ont convaincu qUfe ce plan a été intégralement suivi. Ces fiUettes présentent ,d'aÎtllelWs une ouv'e rture d'esprit et une ,c uriosité .gans ceHse en éveil que nous attribuons à la formation reçue à Il'récole. On constaterla Iq ue ,te mÎrlieu lüCail Is ert de thème fondan1ental. mieux, ide toHe de :f ond IHur laqueUe 'a pparaissent aussi Jes dirftfrérfents faJSlp8CtS de notre patrie ~uiisse et des diverses parties du monde: «Aucun livre n'est f.e:mné sur 'le~ aütre-s ». Et c'est tout à fait ,péda'g ogique : rpa'l-tir du 'COOlnu pour aBer veTS lointaines décoUJver,t es. ,Mlai.s passons la plume à Il a maît1'lesse qui nous expose le p}an ,s uivi œtte année. Commune de ..... Situation: ,dans le diSitrirct de", A J,'es,t de,.,; 'au nord de ...

Orientation, .. ,

Altitude: ,.. ; de X -à .,. on ts 'élève Echelle .. ,; -caloul dJ~g ,dri.stances, de.,.; on met ... heures. Exposition: talU nord? au 's ud ... Cart~ de la vallée: signes à connaîtr,e. Villages: leurs iParticu1arliltés . Viùla,ges . de::; tCommunes voisines. Les hab'ita,tibn;~ dans :te monde; aujourd'hud., autrefois. Administration: La m.ad's on die 'Comm une; lGouvernemrent oantonarl, fédérail. le conseil oommun:aJ1; Les élections et -v otations. .le juge; les députés. Nature du sol: Rochers, glacier:s, ;cu,ltures: AlB10œ ernatiques et mouvetn€rI1Jt d-es pages, forêts1 mayens, Ip rés, glaciers. perra'UdiJn, inventeur de la champ, etc, théorie des glaoœM. Zones vé~a­ [es. Climat: Influence ,s ur la région, C1Ii-'rniM d'IDurope: maritime, ' '0 000n~mta1.

Inondations et fléaux Inondation de la. Dranse IDbou:1ements ,et incendies :Reste et fléarUX là ...

RJép~n

à M~tigrw. Secours tlor.s de rl'±nœndie de L ... Inondta,tions en Hollande, P.1JaiIne du Pô.


- "250 Hommes célèbres ' ay.,a11lt" laissé ùn Hommes ,( l'Et.at . . sou'VenlÎr p a,n ni 1'€urs ,c~nd't~yehls: Pooagogues et relig,ieux;' Leurs œuvres. Ii1gmeurs, écî.-ivains, etc. Notes historiques Découverotes J.'o oales:' tombes; ob- Premiers habitants en Suis,s'e. jets en pierre, ,e n 15ro;uze, en fer . Vénagres, Helvèt,es, ROlThains. Rilerres à écu ehl.e , etc. 1er et 2nie roy;aume's de Bourgogne. Premiers' vbJilI8.'g e; traoC1iltiol1's, à leurLe Gr,a nd St. Bernard, Char1ema~'le. , suj,e t. ' , ' La Sav'Üi,e. L'Ahbaye de 8t-IM aunce. Ruines de châteaJux; se~gneuries. La domülialtion du HaUlt-V'alais, etc.

Luttes et démêlés La ba,taiLle du Déser·t (15'2{»). Procès ' avec la co'm mune de ... Comlb a,t de·.. . en 1844 (4 morts). 'Fa,r inet, J.e faux m'onnayeur. Ramuz (Le,ctJure). Cou.tumes, genre de vie, ' occupation des habitants Les anJCtens métiers: f,a 'brlque de sonnettes, de fourneaux, 'etc. La faJbrique de dJr ap. Les usine s. Les gr'a nds traV3JUx . Les prof.e,s sions hbér,ales. La cueillette des fraises Epoque. Préeautioll1s. Contrôre. Réflexions. Pommes et poires. Vignes.

Guerr-es d'I,ta1i,e, Se-rvi,( ,e mercenaiœ. MaJthi'eu Schiner. Combat .du Tri1el11t; luttes p'Üli,t iques en SuiSls'e. Les monnaies (oalcull) .

J aqwa,rd; le ti,s s,age en Suisse. Les divenses industries suLss'e s.

La siHcose; les maladies; les docteur.s célèbnes. Paste-ur, Roux, Koch, Schweitzer. QuaJ.ité des f DUiJtS, N'Os concurrents: Halie, Vallée du Rhône; Autr l'che: Tyrol et Tr,entin. La Ca1ifo,r ni€ , le pl'llS g,rand verger. Pays méd!:Lterranéen: fruits du midi , etc.

Devise de lŒ Suisse: Un pour tou>s, tous pour un. Protect.ion des fruits du pays. Accords commerciaux avec les p.ays étra,ngers. Echange de produits. Remarque : La SLüsse vit de l'indu·s trie 1 agriculteur sur 5 haJbirtants. Leçon de choses : Fruits à pépins, à noyaux, baies. Enveloppes: 'p elure, coque, brou, bogue zeste .... Recettes :, Mousse, confiture, tarte ~ux fTai,ses, etc. Dessin: Fruits ' de nos vergers et des champs. ' 01·thognt,phe: Extraits tirés de Ramuz, Corinna Bille, Gas, etc.

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25.1 -

Rédaction: .Tou& ,les degrés préparent ,La mêm-e rédaction. La 3me division fajt .la. ,,recherohe, du vocabulaire : n().m8~ ,a djectifs, verbes 00 ralpportamJt au suJet traité. Papa va à l'alpage. Pr-êpanattiIOn. !Départ. La montée. L'arrivée. Le pantage. Précautions. Ré.f}1e-

xions. Les Al!PaJg,e s

d~ l~

rommune.

iF'roma-g;es suiJSlSles: Gruyère EmmenrtJal, SchaJbziJeger. @.romages étranJge!l's: Go'rgonzo'La, Brile, RoqJ\llefOl~, Ti1Isi.t. E1evIa;g;e du béta:il1 en Sutsse ,e t là 1'é-1

tranger. Leçon de choses Le l'ait ',e t ses prodrurits. Hygiène Pasteur1S1ation, sreri1ld1sattioIli.

Microbes: 'Ub.iles, nui:sà.h1es. IMala<:lJies: Bang. (Fièvre laphteflliS.e. T'Uber,auJoSJe .

Notre église I..'.eXltérieur, ,alSipeat génénall. Le ,clocher; 'l œ cloches. li'j,nItér,i'e'l1lr: IOO1JeilS, pafltï.culaa.'ti,tés, ettc. Date de ilia iCOnstruction. Ré:fl1ex'Î!oIlis à oe suj,e t. Le .c:Lmetièr,e, l'oslsuaire.

Les beO.1es cOaJ1:ihédr.a1es en Sui'S'S'e et à l'étranger. /Les iSftyiles: gCltihri.q Ufej, r oman, hall"OQue, mOOeImJe.

Les chapelles de la vallée Les div:erses ,neJ.riJgiiOiIllS; ,croyaIThce en Nonce 'SlUr Idha.que 'SaJl1otuaiT.e. l'dimmorrtaiLiJbé de il' âme. Incinéœ,t ion? Dévotion à Notre-Darne. , Pay.s d'oriJgin,e dies saints pwons. !Des ,génér.a/ioIlis lQ\l1,t hâM ces S1anc- !Histo:ÎXle... iUiaires en ltémoillgIlla'ge do€' !Leur fo1. LuJttes lP',QIUr l a ,CO!lJSlewrutrion de ila fOli. Politesse Tenue là U.'EgJils e. No.:! devOOrs de ,c hrétiens.

Lecture : GhapeJJ.es valaisannes de Zermatten. A u Pays des trois Dranses Promenade oà 1maVeTS ILe ldioSitrict: PatSJSlages lOélèlbres. Statim1S d'étIiangerts: V elibier ,

M 'o nt Joux; Tu!lJ11Jcl du Gl'oarui St.

BerIllard. .stalfJiOl1JS d'étmangers en Sui.:&8e,

Champex .

M,u sée dJU Grand St. lBel"'Il/3Jrd. Jardins ,aJlPiJnos: BoIurg-StP1êooe, Chatmjpex. FOJ:1o€ts motT!ÏJoes Ide BaJgn,es et Ferret.

Réf.lexions : Nos ancêtres comptaient sur 'Vl8iiJ. De nos journ, un Toi :

~'argent.

re

tem.p s et ,le tra'


254 -

tisme et d'autres ,s ociétés de jeunesse, où ~bondent les oooasions d',e xeroer tl'ini,tiative, rd',a oquérir .les vertulS ,s ociales -.et d'endosser des responsaJbilités. . C'iest dO'~c ;la vl'ia;ie 'PT:é paration à ,l a v,je 'PT~tique post-scoJ'awe, ceUe ou lI on pws's era ,la plus grande pal"lhe de son exi'8tence. A ,l'i.nitiative, j oignons la perséVléranœ. Les bonnes habitudes sont 1,e résu!>tat d'actes très ,f~équ-emment répétés. Ce n"est pws :du jour au lendelnain .q u',on dev,i'enrt fort et souple au ,p oint Ide V'lie phy:sique, instruit dau>s n'importe quelle br,a nche, hon11me n10ral et vertueux. C'est un tr,a v'ç\.Ï.I de ,l ongue haleine, ,c omme celui qui ,se [ 'a it dans la nature. Quel temps demandent cer,ta.jn~ arhr·es 'p our atteindre l,a taiUe qu'Us ont; que de mois ne faut-riJ pa,s à un grain d'e blé jeté en terre pour prodLlÎ.Y"e ,le g.rain n1ûr qui se halancera au !sommet d'une tige? Il nous ,sen1lble néanmoins que 'les ,e nfants, les adolescents qui ont f:réquenté récole pendant .s ept, huit la ns et plu's ont dû, si eux et ,l eur maÎ't re ont f,a it leur devoir, aTriver à un Il"ésultat au moins ,saüs,f'a isant au point de vue de la formatiO'n de leur ca'r actèl"le, de l'aoqu1sition ,de la force de volonté. Aujourd'hui i.l est parti·c ulièrement né,c essaire d',a voir une volonté de f,e r, en r,a ison .de la lutte intense qui :se 1ivre dans certains domaines tel,s que l,a religion, l.a morale, .les conditions économiques, poLitiques, adminilstratÏ>ves. LescouT,a geux, ,les tenaces iseu!>s peuvent espérer le succès. Pour,quoi voit-on ta'nt de chutes économiques, moral,es ou religieuses ? Palr ,ce que dans .la .lutte ,entre t}€ devoir et ,le plaisir, la volonté insuffisamment ~ff.errrüe a ohancelé, e's t tombée, et une chute en a l3:m'e né une autre. Oes chutes ,a ffaibUssent peu à peu la volonté à tel poi.nt qu'elle devient une loque. VoulaiT, c'eS't Ip ouvoir; ,c'e.st donc.}.a volonté qu'i,l importe de cultiver avec Ile p/l us grand ,soin. J.

RABAIS :1)°10 au corps enseignant sur l)résentation de la carte - Articles réclames exclus

Tél. 211 80 MONTHEY Ttl

25) 4,22.52

Tél. 211 80 MARTIGNY (020) 6.12.62

SAXON

SION

SIERRE

(026) 6.2.2,12

(027) 211.60

(021) 5 19,1iU

VIEGE (œil) 7.21.22

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PARTlIE PRATlIQUE

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i

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Centre d'intérêt 46. L'usine de Chippis (Vocwbulaire Ipag,e 152)

1. Leçon de choses La faJb r.i caUon de l'aJuminiun1. Tr~vail, enquête à faire par les élèves; obj.ets en aluminium; cÜll11parer avec des objets en f,eT, en cuivre, 'e n acier. Utiliser aussi le texte documentaire donné à la fin de lIa leçon.

2. Illustration et texte Introd~wtion: La gr.avure Ip résente une vue d'ensemble très exacte des 'Usines de Chippi's, l"'empliHsant un ,e space tria'n gulaire limité à droite 'Par <la monta,g ne qui ferme .la valllée cl' Ann~v,iers invi!s ible ici; à gauche par le Rhô'n e qui vient de -la région de Fringes dont on distingue les collines; enfin, dev,a nt, p.ar ,l a Navizence marquée par la ligne d'arbustes aboutissant au pont d,u Rhône. . La grande coUilJJ.e ravinée surplombant ,le f,leuve est celle üe Gérom.de do.nt on distingue le -m onastère à l'ex:trême .gauche. La vallée qui débouche dans la plaine, au ,f ond, est celle de la


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266-

2157

DaIa abouti·S'sant à Loèohe-les-BaÏlls. Sierre est en d,e hors de la gravure, ,à l'extrême gauche. ,P ar ,c ontre, tout Ip rès du pont on a'p erçoit quelques mai's ons de Chioppi's. Au :p ied d,es AJ'p es bernoises que le Rhône barre d',u n It r,a.it, s'étendent ,les vignes de Sal.quenen et de Varone.' Rerncwque : On pourra facileInent faire décrire ce tableau aux élèves après leur avoir donné les indications nécessaires. Le texte présenté ,donne une idée de .l'importance de l'usine et ex'pHque en détail .la fabrication .de l'aluminium. Préparation: Lecture à ,l a maison par -les élèves. En classe, questions de contrô,le par le maître; puis lecture expressive. Ensuite, livres feranés, tête dans les mains: les ,élèves s'effo.rcent de créer la vision. APTès quoi, questions plus complètes pour la comrpTéhension du texte. Après .la ,lceçon de choses, la recherche des docun1ents, l'étude du texte, les élèves auront une idée à peu près exacte ,de la f,a br,i cation de J'aluminium. L'exercice ,d'élocution qui suit le texte dojt aussi être ,préparé à la maison.

Centrale : usine èlecirique. S'opère,' 's ',e ffeotue, s',accomplit. Sco1 ies " .imrpur€tés qui se séparent des métaux en fusion. Alliage: combinaison de métaux. A ffine1 , " 'r endr.e ,p lus pur, enlever Jes ,cor,p s étrangers qui s'y trouvent. 111 a.lciise: indisposition, inquiétude, gêne.

- 3. Vocabulaire

5, Exe1'cices tiTés du texte

li s'i ne: Etablissement indastfi.el où 1'on emploie ,l es machines pour exécuter des travaux: fabrique, Inanufacture, ateUer. Laminoir: maCJhj.ne composée de deux cylindres horizontaux tournant en sens i,n v erse' entr e ,l esquels on f,a it pa,s ser le métal. Fonderie,' ,usine où 'l'on fond du minerai, ou du métal qui a été fondu. Atelier,' petite usine, .lieu où travaiHent des ouvrjers. Ingénieur: celui ,q ui :dirig.e une usine ou une 's ection de ,l 'usine. Chimiste,' ,celui qui 'é tudie les 'Corps et leur transformation. Technicien,' ,c elui (q ui ,c onnaît la science d'un métier et .la fait appHquer. Equipe: grouiVe d' ouv'l'ierts trav,aillant ,e nsemble. Se relayer.' tr,ava,iHer alteTnativement, se remplacer au travail. Fusion,' lliquéfaction d'un Ic orps sous J'action de ,l a ohaleur. Apparence: ce qui paraît; les ap.p'a!~ence.s Is ont ,s ouvent ,t r ... Briques 'réfractaires,' Qui résistent à ,l a chaleur; ne -se lai,s sent pas fondre ... Electrode,' charbon Ip ar ou le courant a/l 'rive et ne peut paSiser plus Join. Alumine,' oxyde d'alumine (,les ouvriers l'appellent la farine). Solvant,' co.rps qui en dissout, en fait fondre un autre. CryoU.the : mineT-ai uttlisé (pour la fusion de l'alumine. Matières premières,' nw-tières pas encore traJvaHlées: coton, soie, fer, pierre,

a) Verbes,' temps et modes Conjuguez à tous les temps: Les ou~riers \Surveillent la fusion qui... Présent " Jour 'e t nuit ,les ouvr.ieT-8 's urveillent ,l a ... Impo..rfait,' Pendant ma vi's ite, les 'Ouv'r iers 's urv .... Passé simple " Du.~ant toute la 'nui.t ,les ... pui\S ils parti,r ent ... PCLssé composé " Les olwrier,s sont ftatigués : Hs ont.. . Passé antérieur,' Les 'Ûuvrie~s se relayèrent quand Hs .. . Plus-que-pa'rfait : L'accident ne ,s erait ,pas a'rT1vé si les .. . Fut'U1' simple,' Dès qu'Hs auront Tepri/s .leur tâche les .. . Futu'l antérieu')",' Les ouvriers 00 relayeront qu.and .ils .. . Conriiticmnel présent,' Si ,l es fours étaient i3Illumés Iles ou.vriers ... Conditionnel passé,' Si .les foufiS avaient été aUumés Iles ... 1mpératif présent,' Ouvriefis, su.rveiLlez bien la... Subjonctif présent,' Il f'a ut que les ouv:r.iers surveillent... .subjonctif passé,' 11 Is e peut qu'hier Jes ouvriers n~ .. . Subjonctif imparfait,' Le directeur a exi.gé que les.. . Subjonctif plus-que-pa'rfait " Le directeur ,a'urait ,s ouhaité que ...

h

4. Les idées La vue générale. Le développ.ement d'8 l'usine. Les travailleurs occupés à .l'usine. Production du métal: f'Ûurs matières premièr,es ouv.rieliS 'a ffinage et alliage. Les l,a minoir,s. La ,ligne de chemin .de fer. Impression lai,s sée par la visite.

b) Formes du langage Affi1'1ncl.ttive,' Les ouvriers surveiHent ,la fusion du ... Négative,' Les ()U'wiem ne ... InterTogative " Les ouvriers surveillent-ils encore ... ? Négative interrogative,' Les ouvriers ne surveilIent-.ihs ... Impérative,' Ouvrier8, IsurveiUez ... Excl~mative " ,Comme Il es oU'VlrÏers surveillent ,a ·ttentivement ... !


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2,59-

Les travailleurs c) Ph1"((,séologie

1. 1111~itation cZ.e ph1"ases : Imitez cette phrase: Il faut s.'élever 'sur ... 'si... , . Ex. : LI r.fau.t' partir de hon mialt in Isi il' on veut... (5 phrases). Et ceBe-ci, dans .laquelle on elnploie le mot où pronom relatif: Les fouT's él, ~triques 'Où ls·e [ait .la ... 2. Le vel,be visiter. Donnez-lui un .suJet et des comp.léments a.près aJvoir .p asé ,les questions ha;bitueUes. Hier soir, à la <sortie de l'écol<e, m0l1 ami Jules et moi, nous avons visité l'fllteNer du n1~t:réchal Darbellay afin de nous documenter au lSujet de la rédaction: Un halbHe 1:'(}rIgeron. • 7. Exercices SU1' les n01ns; les Œcljectifs, les ve1~bes : S'en ' réf.érer .au manu,el. 7. Sujets cle c01npos'ition française: S'en référer au m·a nuel. 8. Poésies

Nous avons travaiUé sous ' l'ombre des 'Usines, La ·force de nos rDorps coula dans nos \Sueurs, Nos rêves ont gémi dans 1,e ohMlt des machines, N os dos &e sont courhés 'sous 'le f'a ix des labeurs; N OUIS SOlTIffiieS descendus lSOUS ,la terr,e profonde ,C herc.her .le minerai mystéfi.eux et pur, Et nous avons bâti des ponts, des tOU1"!S, des mUl'IS, Des temples, des 'v,a'Ï..8'ooaux et des 'ares de triomphe; Et noll'S ,avons aussi Ipron1en~ notre 'e ffort Sur ,l es lSombr€s lsi1Ions, paTmi les champs .immenses, Nous avons .labouré o.evlant ,les ·g ranges d'or, Rêv€, les nui.ts d'hiver, 'aux lenteur:s des semences; Scruté Iles matins gri.s au fond des 'Cieux voilés Le voyage inconnu que font .les pluies nouve1Ies? . Nous avons fait monter de ,la terre éternelle Le hlé divin, le 'Pain dont vit l'humanité. Mag'te.

Les travailleUl's

Je vou.s a iIne , gars des pays, beaux conducteurs De hennissa;nts et cJ.air-s et pesants atteJag,es, Et vous, bûcherons roux des boi,s ,p l,ei:n s de senteurs, Et toi, 'PaYlsan fruste et vieux des blancs vdJHa-ges, Qui n',aimes que ,les champ.s et leurs hmnbles chemins Et qui jettes -la ,s emence d'une amp.le n1ain D'.abord 'e n l'air, àràit devant toi, v,e rs la lumière, Pou'r qu'eIle vive ~ln peu, avant de ohoir en terre; Et vous aussi, chercheurs d'hal,l ucina·n;bs métaux En des ;pl,a ines de gel, sur des grèves :de ne'ige, Au f.ond des pays blancs 'où .le ,f roid vous 'a ssiège Et brusquement vous serre en son imn1ense étau, Et vous ,e ncor, mineu.rs qui cheminez ISOUS terre, Le car.ps rampant, ave'c Ja lan1pe entre vos dents . Jusqu'à Ja veine étroite 'OÙ le chaJ."lbon branlant Cède ..sOUlS votre effort obtscur et Sialutaire. Et vous enfin, batteurs de fer, forgeU'r~ d'aira"in, V.i1sages d',e ncre ,e t d'or troua'n t ,l 'ombre et .l,a brume, Dos musculeux tendus ou rama&sés, :soudain Autour de grands brasiers et d'énormes enclUU1€S, Lan1ineur.s noirs, bâtis pour un œuvre éternel Qui s'étend de siècle en siècl-e toujours plus va:s te Sur des viJ.}es d'·e ffroi, de misère et de . fa.ste, J-e vou,s 's ens ,e n mon cœur, puissants et frwterne.1s. E. Ve?"hae1"e'n.

9. Orthog'raphe L'usine

Gent cheminées géantes vomissent dans l'air des ser,pents de fumée; d'~utres, moins hautes et haletantes, crach~nt des haleines de vapeuT; tout cela se mêle, s'étend, plane, couvre ,l a ville, emplit Iles rues, cache .le ciel, éteint le solen. 2. Entrons d.ans l'usine. QueUe !féerie! .c'est Ile ,r oyaume du F€r, où 'r ègne Sa M'ajeslté le F'e u ! Du feu, on en voit partout. Les immenses bâti,m ents ~'aIignent à perte de vue, hauts comme des montagnes et pleins jusqu'au faîte des machines qui tournent, tombent, ,r emontent, se croisent, \S"agitent, ronflent, siffl.ent, grincent, lc rient. Et toutea ces machines ,t ravaillent du feu.

orte Neuve S.A .. , Sion Téléphone No 2.29.51

La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT énI.X me~bres du personnel enseignant sur présentation de leur carte, sauf sur articles réclame.

RABAIS 5 °/0


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3. Ici, ,des hrasiers, l,à des jens de flam,m e; plu,s loin des hlocs de f8'l" ·a rdent vo,nt, viennent, 's or,t ent des fours, entrent dans les ,e ngrena'ges, en r,e ssor.t ent, y rentrent cent fois, changent de forme, to.uj ou'rs r ouges. Les ·m achines voraces'lnangent ce feu, c'e fer éclatant, ,l'e broient, 1e coupent, le scient, l'ap.latis's ent, Je fUent, le tordent, en font .des 'l ocomotives, des navir,es? mi1le choses diverses, fines con1,m'e des ciselures d'artistes, monstrueu's es eomn}le des œuvres -de géants et com'PIiquées, dé~ li cates , Ib runa,les, pui,sls antes. Guy de· 11,11CinpCissant. Le haut fourneau

Bientôt, la maJs se noire 'Cl'u haut fourneau s,e dressa. Il était de très antique modèle, il n'avai,t guère que quinze mètres de hauteur, Ilourd et t r apu. Mais, peu à peu, op. 1'awit entouré de per:f.ectiounements succeslSict:.s, d'organes nouveaux qui fini ssaient par faire, autour de ,lui, ,co,m,m e un petit vÏ'llag,e. Récemment 'r econstruite, ,l,a ha,11'e de -coulée, a:u so,l de Is alb le fin, était d'une .légèreté élégante, avec ,s es fermes de fer, f.ecouve·rtelS de tuiles. Puis, c'était à g'auche, sous un hangar vitré, la 's oufflerÎ'e, la mac;hitll'e à vapeur qui ,s oufflait l'ai'r , tandis que se trouvaient, à droite, les deux groupes de hauts cylindres, ceux où les gaz de .Jacombus,tion venaient 's 'épurer de's ;p oussièr'es, et ceux où ,ils Is ervaient 'à 'chau:Dfer ,l 'air froid soufflé par la machine, ·a fin qu'il ,a rr-ivât brÛ'loant dans ,le haut fourneau, pour activ'e r la fonte. E1nile Z OlŒ. La joie coU.ective de créer

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demi-jour, ils s'en allaient par .}a rue étroite vers les ha utes murailles de lIa fabrique qui ·}.es atten dait av,ec certitude et dont les innombrables yeux ca'r rés, j aunes et visqu'eux, édairaient la chaussée boueuse. Des voix endor.mies résonnaient en rauques exclamations ... 'e t une onde de bruits ,s ourds ac.cueiUait les ouv-riers : le lourd tapage des m.a:chines, le grognement de la vapeur. NI. GO?·ki. Les machines modernes

De haut en bas de .l'usine, tout -se meut, cou.rt et s'agite avec une rapidité f.iévreuse: les es,s ieux pivotent, .les r oues .tournent, les engrenag.es grincent, .les courroies se déroulent, les méti'er-s s'ag,i tent, ·les fuseaux Tonflent. Chaque mouvement produit un bruit qui se mêl.e aux -autres bruits pour forn1er ·une espère de roulement de tonnerre, un grondement énervant intense et continu . H. Conscience,

[{Usine d' flIuminium La faJbricatiO'll de l'alumi·l1!il.nn se 's ubdivise en trois stad.es. 1. Exploitcdion de la bŒuxite . - Da bauxite est le minerai qui, du fait de ,sa haute teneUir en oxyd e d'aluminium, perlnet une :6abrica-bion économ'i que .du ·m étaL E.l.1e eSlt le xploitée pou·r ,le compte de la S.A.I.A. dans ses propr·es ,m ines et ·carr,i ères, nota.mment dans ·le Midi d-e ,l,a F-rance et ·e n Italie. 2. FŒb1 iccdion de l' cilu1nine. - La bauxite contient 50 à 60 % d'oxyde ,d'a.luminium. pa;r un pro'oédé chimique cOlnp.liqué, on en ,extrait l':alumine oatkinée .p ure, poudre bla'l1che qui est e1Gpé.diée ·en Suisse. Les ,fa:briqUies d'~lum·ine consomment de gl"lwndes quantités de charbo,n, de sorte qU'lel.1es .dDivBnt être situées dans une . ~ég,ion où ,les Ic onditions de tratll'sport permettent d'obtenir la tba,.ux,ite et ·}e charbon à bas prix. 3. FŒbTiccdion de l'cilunûniu'ln lJŒT fusion de l'cûu'lnine. L"alumine est di·s'soute dans· de la cryolithe fondue (900-950 degrés C) et décomposée par le courant éleotriqure. La cryolithe est un 's el qu'on trouve 'au Grœnland, mais ,q ui 'Peut être ·aulSsi f,abri'q ué 'syn-tJhétiquem,e nt. Le courant électriqu,e es.t amené au bain .fondu au n10y.e n .d '·é lectrodes de carbone. Ces électrodes sont lenternent consumées par l'oxygène Ubéré; l'atluminium se dépos·e à ,l 'état. üquide ,s ur }>a Isole du four. Pour la ialbri-cation d'une tonne d'·a luminium, il faut 2 tonnes ,d'a,.lumine (AF 0 3 ) , extraites elles-mêmes de 4 tonnes de ba:uxite. ,L es opérations néce&saires exigent 20,000 kilowattsheures, 600 kilos d'électrodes. ft

La machine s'·a rrêta un moment comme pou,r s e ~,aisser admirer ·s ous le grand ,soleil .qui la fais'a it re.s'p lendir. P.armi les. deux mi·LIe ouvriers .de 'l 'usine, il ne ,s 'en trouvait pas un peutêtre qui n',e ût coopéré à ,ce beau travail. MailS ils avaient travaillé isolém·e nt, chacun de Is on côté, presque ·à tâtons, com·m e le soldat comhat dans ,l a bataiUe, perdu dans lI a foule et 1e bruit. Maintenant, i.ls 'l a voyai,e nt, fleur machine, debout, dans son ensemhle, 'ad u·s·t ée pièc.e à pièc.e. Et Hs étaient fiers ! En un instant, e1,le .fut ·e ntourée, ,s aluée de joy,e ux rires et de crÎ's de triomphe. 11s ,l 'admiraient en connaisseurs, la flaUaient de '}.eul'\s grosses .m ains rugueuse, la caressaient, lui par,l aient dans leur rude Il angage : « Comment ça va, n1a vi,eiille ». A. DŒuclet. Vers l'usine

Tous les jours, dans l'·a tmosphère enfumée et grave du faubour.g ouvrier, la sirène de .l a fa,brique jetai,t son cri strident. A'l ors, des gens ,m aussades, aux muscles encore 1aJs, ,s ortaient rapidement d.es petites maisons grises. Dans 118 froid

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L'usine d'aluminium abr,ite deux f.abrica;tions essentieHes : a) L'électrolyse. - A l'heul'.e actuelle, :des fours de diffé-rents types et g,randeul~s 's ont en servke. Les plus .anciens et les pJus petits h~avanlent à 8000 ampèl~es, 'a lors que ,les P~u.s gl"'ands ont une capacité ,p lus élevée. Le Iservioe des fOUTS ~st Ininter,r ompu; en eff.et, c'est 15 jours SJeulem-ent .après 'la ml's e en ma:r.0he d'un four qu'on obtient du métal d'une pureté normaJe. L'alumrnium est entrlepO'sé dans des silos ,d'une contenance de 17,000 tonnes puis est chargée -dans les fours au fur et à m.esUI'le des besoins. L"a1unliniu.m puisé d-a ns les foU'J's d'électTolys e ~st ra-ss-emblé dans des fOUTS s]JéciCi~&X , amené par méla,n ge à la pureté désirée et coulé dans dels formes. C'le st Il à qu'a lieu égalem,e nt la prénaration des alllÎ-a ge-g bruts, qui sont fournis soit aux fonderies: :soit aux atetlier's de laminag-e , d'e tréfilage ou de filage à la 'p r,e'Sse. b) FabTication de s élect1·odes. - La fabric.a-tion d'éleotrodes Is e trouv·e à p roximité -de" halles d'électroly.s e. E.1le peut fournir toutes les 'électr odes dont elles ont be""oQn. Connne -m atières prmnières, on y uti·li.se un coke de très bopne quàlit~é, à faible teneur en cendres et- du goudron comme hant. Les e}.ectrodes (anodes) ,s ont ,m oulées dans de.s pre.sses ,e t cuite.s à 1400 degrés C -dans des fours -spé-eiaux. La purle té de Yaluminium dépe-n d en grande partie de La pureté des .éJ-ec.trodes.

Lamiruag-e de grandes tôl.es

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Sept usines hycl1-'o-é~e-~tTiques, -appa~te~ant à, la ~ociété, alimentent l"usine d"alun11nl'liiffi et Il es Ila.lTIlnolr.s en energle électrique. Deux 'c:entrœ}es, -ceUe du Rhône et eeLle de ·lla Navisence, se trouvent Is ur le terrain même de Il'usine, alors que Il-es -cinq autpes 's ont 's ituées à une distance de Chippis variant de 10 iL 40 kilomètpes à ,s avoir ,l a centralle de la Borgne, .p rès de Sion, les ce.ntrale.s de TOu,1"te1nagne et _d'Obe1'e1ns, la v-ee le bws's in d'accumulation de l' Illsee et 'e nfin ,l es -c entrales de M œ1~el et d'Ernen en a-m ont de B~igUie. Le coura,nt triphasé fourni par ces usi~es ,els t transporté à Chipp,i s -a u moyen ~e Egnes ·à h~ute tension, où il est pour l,a 'p lu·s grande partIe t~aIlisforn1e en couramt continu; !l 'électrolyse de l',a luminium eXIge, en effet, du 'courant continu. Les 7 'u siln es hydro-électriques ont une capacité totalle de 189,000 kUowatts, I SOi.~ de ,250,0?0. CV et at~ei­ gnent une productlOn annue1le de .p res 'ci un 'm IllIard de klolowatts-he'Ll'res. L'usine de Chi'p pis f,a brique des produ~ts de haute quall ité. Les laboratoires ,e xécutent journellement 800 à 900 analyses chi,mique,s et 'spectrographiques. L'us-~ne d'alumin~u~ fO~1l"n!t le métal vierg·e et .1e.s alliages d'alumÎ'rnum aux lamInOIrs 6ltU~S à quelques oentaines de mètres de distance. Une grande pal~tIe de s,a production va toutefois aux industrielS de t r ansforn1atlOll

To:es et disques pour grands récipients


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sous forme de lingots b-ruts, 's oit de lingots .de 'lamina.g'e ou de filage à la presse . .Les produits AIAG des usines de Chippis : aIurrünium vier·ge jusqu'à une pureté de 99,9 % ; RaffinaI jusqu'à 99,998 %, aUiages d'or,i gine pOUl' Jonderje.s, produits iS'en1i-fh1Îls, tells que tôles, rubans, disques, barres, ,pr,ofilés pleins et -creux, tubes, fils, poudre d'arluminiunl pOUl' -la .p einture et la pyrotechnie, ains,i qlue ,le papier d'.alumini,uffi, sont bien connus et ap.préciés des manufactures de produits fi111s du monde ,e ntier, qui sa.vent .ti,rer parti des qualités distinctives ,des 1~11iag'es AIAG d'origine tels que: Aluman - Per~lu.man - Unidal - Anticorodal - Aviona.l - Perunal - SiJafont - Pel"almnan pour fonderie - Unifont - Anticorodal pour fonderie - A,l ufont. Ainsi Yindustr.ie s uiss·e de l'a,lun1Î.J.1ÎIul1n comprend : des usines d'électroly,s e avec ,Ieu~s fabrications acces-soil'B's, des usines hydro-électriques et des réseaux de distribution, des iUtel'Îers de Ilamiillage et de tfi.lage à la presse des fiWhriques de ~}aJpier d'arluminium, des tJréfHeri,e s et câlhl1eries, des fonderies, des .chaudronneri'8s ·et des n1anufactures d'articles en aluminium, des :ateliers pour de's .t raitements tspéci.aJux de la surface d~s métaux ,l égers. En d-ehor..s de ce lcadl~ r estreint des entreprises spéciaH-.sées dans Il'aluminium, des oentaines de maisons utilisent -encore l'aluminium ,e t ~s a1lia,~Bls pour certaines fabrications. L':alum'Ïni um ,a 1.Hre ,g rande importance pou'r ,l 'économie suilS.s>e. N{)t~e industrie a été ,de tout tem.p s fortement orientée vers l',e xportation. Celle-ci s'élève ·a ujourd',hui 'a u 70 % de la pro.duction.

Dornaines d'application A :l 'heure actuelle, il ,e xiste certainement ,p eu d'industries et de méti<ers qui 'n 'aj·ent ruifaire à tl'aluminium et ne contri. huent directement ou indirteetelnent ·a u travail de ce métal. Voici à peu près ,le ,pourcentage d'uti,l1sation : Bâtiment . . . .' . . . 17 % Moyens de transport . 15% Machines, ,a pparei,l s et chaudronnel"lie . 15% P,a pier d'ruluminium et embahlag.es 14 % Industrie éleclrique- ,e t rlignes à haute tension 9% Fonderies 9% Batterie de CiuisÎn€. ,t ubes déform'alb les . 8% Dive~s . 13 %

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Prof.ilés étirés

Un c·an1ion en métal lég,e r transporte une plus grande cha.rg·e payante. - D,n autobus en métal léger ·c onsomlne lTIoins de carburant.. - Un tr(l)in .en métal léger est .plus rapide pour un plus grand nombre de wagons. - Un ~mpon en ln étal ,léger .peut être ·c hangé plus l'ra pidement et avec mo.ins d'·e fforts. - Une ,bicyclette 'e n n1étal lég,e r ménaJge .les forces du cycliste et ne rouille pa.-s après la pluie. - Un C3Jn{)t ,e n métal -léger n'a pas ,b esoin d'entretien. - Une toiture en métal léger diminue ,la charge à l'aquelle :est ,soLLmi's'e la construotion et rés~ste aux intempéries. - Une devanture de m'ag~sill en métarl léger e>'3t décorative et n'a p raimquem:e nt palS besoin d'entretien . -.:: Un ronneauet une « boiJJe » à lait en ,m étal ,léger sont propres et hygiéni'ques ; g r âc.e a ,l eur f,a ible ,p oids, ill$ peuvent être manipu.lés facilen1Jent et ne bossellent ip3JS. - Un embaHaJ,ge en pap ier d' aluminium 'e st hygiénique. Il préserve les aliments de t oute ,aJlté'r atiol1. - D,n .instrum'e nt en métal .léger destiné à l'e},.rpor,t ation lentflaÎne p eu de .f r a.1s de t r'a nsport et de douane . - Un bâton de Iski ·e n mét al 'l éger a un .p oids minimum et ne caJsse pas. Concluons en dis·a nt que Il' ALUlVIIN IUlVI EST UN METAL D'AVANT-GARDE! L es usin es de ICh irpp is f'wbr iquent len m oyenne 20 à 25,000 t onnes d',a lum inium par an, 'soit 60 à 70 tonnes par j our. La p roduction mo ndia:le .s ',élèv,e là 1 m'illion 50,000 t onn es pail' an.


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GRAllIlUAIRE E'1' OnTHOG~AP.ln~

ICONCORDANCE DES TEMPS La phl!part des groarrnmaires n'enseignent la concordance des temps que pour le subjonctif. On 'Oublie ·a insi qu'il existe' des règles très 'précilS'es pour 'l'emploi, dans la proposition subordonnJée, ,d.e)S temps des autres modes. Nous aHons le montrer par des ,e xemples. Quand l'e verbe de la P'r'oposition principcûe est au ... le vel'lbe de ~la proposition ,s ubordonnée sera au ... Exemples:

Prop. sub.

hop. princ.

prés. ind.

Prés ind.

impamtait passé c. cond. lpr. passé c.

Imparfait

Je soigne mes devoirs 'a ussi bien que je peux. Je soigne mes devoirs com'm e je les soignais autrefois. D'habitude, je vais me coucher quand j'ai fini mes devoirs. Je me demande si vous ne feriez pas bien d'aller vous coucher. Paul f.aisait 's es devoirs quand .i,e suis entré.

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J "allais sortir à l'instant précis où tu arrivas. pl us...q u e;-'Ip , D'habitude je faisais Ina prière » quand j'alVais fait ma toilette. Tu arrivais toujours quand j$ imparfait » me proposais <1e sortir. SaIl chapeau brHlait comme s'il pa s. 2e f. » eût été d'argent. Il se leva quand}l m'eut rec-onPassé simple pas. ant. nu. Ma mère a touj ours fait 'son mépré.sent Passé c. nage quan.d papa revient du travail. Tu es entré quand je partais. ») imparfait Le chat a mangé l'oiseau qui p&ssé 'S. » chanta tout l'été sous mes fenêtres. Pl.-que-p. La fermière avait trait les vapassé c. ches quand son mari est renou pMsé S . tré ou l'1en.tra . La cloche avait .t oujours sonn~ » imparfait 6 h., quand les ouvriers sortaient de l'usine. ns eurent fi.ni ce travail rp lus Passé ant. pa;ssé 1re f. tôt que nous ne l'aurions pen'mi pl-que-p. sé - 'l'avions pernsé. F UtU1' S. futur S. Je vi,e ndrai quand tu m'appelleras. » f.utur ant. Je viendrai quand maman aura 'préparé le souper. F Ut U1" ant. futur S. J'aurai fini Ines devoirs quand tu viendras. . f utur ant. J'aurai fini mes devoirs quand tu 'a uras achevé les tiens. GoneZ. 111'. imparfait Je réciterais ma l,eçon si je la ·s avais. Gond. 1è1"e f · p.lus·,qu·e;-\p. J 'awrais réci,t é ma .leçon si on lue l'avait demandé. ») Con d. J 'aurra:is récité ma leçon SIon pas. 28 f. 'm e l'eût demande. Gond. 2me f· cond. 2e f. Il eût pas·s é la 'n uit dehors si on le lui eût d eTl1Ian dé. Con d. » phl!s-lq u 8r-!p. Il eût passé ,l a nuit dehor s s'il n'avait pas craint 1e froid. SY'nthèse : N omb reux exer cic-es or aux et écrits à donner a ux élèves en ,se bor nant à un seuI t emps à l,a f ois. Cl. B . Impa1·'.fcût

passé· s.


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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE La vie de l'enfant noir

de fravail

No , 11

. No 10

QU'and je me rend~.is à ,l a campagne, chez ma gr,and-Inèl'e, c',était le 'p lus j'eu'n e de n1es oncles qui venait me chercheT. L.e parcoul s me rpar'ai's'sait mel"'vei.Heux. _ Tu n"6s pas ,très fatig.ué ? ,demaJ~dait mon oncle. ~ Non. _ Nous pouvons ,n ou's repos,e r un moment, 'si tu v,eux. Il choÎlsilss'ait un arbr'e, un k,a polder, un- néré, dont l'omhre lui ,p ar,ai's's ait suffisamment .de ns'e, et 'n ous nous ,a's's'eyiollis. Il m,e camait les dernières 110uveHes de la ferme. ~ Il es,t -n é un veau, disait-i1. _ De qui? dem'a'n dais-je, car je connais'sais ,c haque bête du troupeau. ~ De l,a bl,3Inche. . - CelTe qui 'a .les cornes comme un crois's ant de ,l une ? - CeUe~là ,même. ~ Ah ! ,e t J,e V'eau, -con1ment 'e st-i,l ? ~ Beau! beau! aVlec une étoile hla,n che -sur ,1~ front. ' - Une étoÎlie? - Oui, une étoÎ'l'e. Et j e ~êvai,s un moment de cette étoi,le, je regardai,s l'étoi,le. Un veam avec une étoile, c'étai,t pour f'a ire un conducteur de troupeau. C. Laye, « L'Enfant noÏ1A». Fiche

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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Le repas familial

N OUiS nous aJs-seyiol1's tous autour des ploats f.umants. Il y avait -un 'pl,a:t ,p our les hommes, et ,uri ,seoond pour ma mère .et pour m,es sœLlfIS. Mon père présidait .le repa:s. C'était.la présence de ,mla mère pourtta,n t qui se fai'sai,t Is entir en premier. C'était ene 'qui veHla:it à oe que tout 's e passât dans 119s règles ; et ces règ,l'es étaient 'stfi,ctJes. Ainsi ' i,l ,m 'était .interdit de leVie r les 'yle ux 'sur. les convives plus âgés, il -m'était également interdit de bavardeJ'; toute mon attention devai,t êtr'e portée Is ur ,I,e r,ep:a.s. Ge ' 'n'étal'ent pa's ,les seules règles: oeUes qui concernaient ,la 'p ropreté n'étaient 1)a;s les moindr,es. Enf'i n \s 'il y avait de :l a viande au centre du plat, je n'avla ils p·a s à _m 'Ien emparer; je devai1s me 's ervir dev-a'l1t moi mon pèr,e 'se .ohrurgea.nt de ,p l,a cer 'lIa viande à ma porté.e. Le T,ep3JS achevé, je dis'ai,s : - IM1er,ci, p3Jpa. Après, je m',i,noH-nai-s devant ma mère et .lui di's ais ; - Le repas était bon, ,m ainan. CCl,'nUi1"a Laye « L'Enfant noi1" ».

No 10

No 11

1. Lis bien ,attentivement ton texte.

Reli's-Ire troi,s foi's. 2. -Cherche et copi'e .l a phrase -qui commence 'p ar LI 'choisils-s ai t un arbre ... 3. 'Conjuguons : N OUiS 'p ouvons nous repos-el' un n10ir nent Isi ... à toutJes ,les Ipel"'sonnes. J'e peux n1e repose-r un moment ,si... Tu peux te reposer un moment 'si tu .. contJinue. 4. Comprends-tu 'l es expres,s ions su.ivantes : L'ombre dense (change ,le 1110t dense) .ron1bTe ... Le parcou'l~S (cnall1ge le mot) . Chez nous, quels arbrles donnerai'e nt un e on1hre suffisamment dense pour nous y re.pos·e r ? 5. Dessine un petit veau ... une étoile. Regarde bien comment on écrit : Quand je fme rendai,s à la campa;gne, chez rn-a g.rand~mère, c'était l'e plus j'eune de mes oncles qui venait me chercher. Pose ta fiche ls ur l'e 'Pupitl~e ,et retourne à t a pl<ace écrire cette phrase par cœur dans ton cahi'er.

Fiche de fravail

1. Li,s 'a:ttenti vement tout ton texte. Relis ...le quatre fois. 2. ,Cherche et copie la ,p hrase qui con1,menoe ,p ar : E'nrfi,n ,s 'il y avai,t de ,la viande ... 3. Cherche ,et copi,e tous les v.erbes du premier paragl'~aphe av·ec leurs 's uj etJs. 4. Qu'est-ce qui était déf,endu, à 1ïabJe, à l'enfant noir ? Cominent ,se terminait le 'repas? Toi, es-tu toujours aus-si ,poli ? 5. Dessine un grand p.lat fumant. 6. Regarde bien COln,m ent on écrli t : C'était eHe qui veillait à ce que tout 'se passât dans les iAègles ; et ce l' e g}els étaient strictes. Pose ta f.iche sur ton pupitre et r-etourne à ta pl,ace écrÏle ·cette phrase par 'cœur clans ton cahier.


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No 12

FICHE DE LECTURE SllEHCISUSe

Magasins de vente ut ate liers de réparatlon

La case de l'enfant noir

Sion: Rue de Conthey, tél. 2 1882 Sierre : Avenue du marché, tél. 5 1639 Martigny: Place centrale, tél. 41442

A .1'intéri~uT, une .cal-ebaJss.e où ma mèr.e gardait le lait, slispendu~ 'a u toit par trois 'corDes pour qu'aucune bête n'y accède,

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CHOIX

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SERVICE

couverte auss-i pour empêcher la suie d'y tomher. Ce . qui rendait ,l a 'c ase Isingulière :à 'm es yeux, c'étaient ,les épis de maïs qui, à hauteur du toit, pendaient 'e n couronnes innombrables et toujours plus réduites .selon qu'e}~es s€ , rB.1pp~och.a.ient du faîte; la fumée du foyer n'a'lirêtait pas d"enrfü'm'er les épis et ,les COil,s ervait !a insi hors d"attein1Je des termites et des moustiques. Ces couronnes aurai,e nt 'p u servir en même telnps .de oalendrier flustique, ,ca:r, à mesure que 'le temps de ,la récolte nouvelle approchait, ,elles devenaient..moins nombl·euses . et fina.1ement disparaissaient. D'après CmnŒ1'a Laye. No 12 Fiche

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de travail

1. Lis ,bien ,a ttentivement ton texte. ·Relis-l,e troi,s fois. 2. Cherche ,et Icopie 11a phr.ase qui 'Commence par: Oes cou.ronnes auraient ;p u servir. 3. Dans la deuxième phr.ase cherche les sujets des verbes' sui v.antJs : pendaient le n 'c ouronnes - se rapprochaient du toit n'arrêtait pas ,e t Iles conservait. 4. Compr.ends-tu pourquoi on peut .dire que ces ,couronne auraienrt pu 's ervir .de calendrier? celui-ci ma-rque Il e? Inf.or,m,e 4oi :de .oe ,q u'est un termite. Une ca}ebas'se 'BSt Is ouvent faite dans une cou'r ge vidée 'et iséchée 'qui Is ert ainsi de .pot à eau. 5. Dessine un épi de maïs si tu en as vu. 6. Rega'r dle ,bien comment on écr.it : Ce qui rendait la ,case ,S'ing.u~iè.r,e à mes Yleux, c'étaient ,les épi.s de m'a ïs qui, à ,h auteur du ,t oit pendai,ent ·e n couronnes innonlbrahl,es et ltoujo'Ulrs plus -réduites ,s elon qu"elles se rapprocha/i'e nt du faîte.

Pose ta fiche :sur ton pupitrre et retourne écrir,e ·oette phrase par cœur dans ton cahi'e r.


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