L'Ecole valaisanne, mars 1967

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J.A. SION 1 ECOLE

A

1874 CHAMPERY

AH. 1070 m. Dir.: M. et Mme J.-P. Malcotti-Marsily Tél. 025/44117 Pédagogie curative - Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'Université de Genève) - Raccordement - Langues - Enseignement par petite classe - Sports: ski, pati· nage, tennis, équitation; natation, football. - Cours de vacances en juillet et aoOt. Jeunes gens dès 9 ans

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Livrets d'épargne: 31 /2 DIo L'argent que vous lui confiez travaille dans le canton et pour le canton

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TOUT POUR TOUS AUX Croix processionnelle (Xie sècle) (Granrd-St-Bema,rd)

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MARTIGNY

SIERRE

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mars 1967 - onzième année

7


Seulement

Fr. 248.-

BuJletin mensuell du peT'sonIliel eIl'Seignant du Valarus romand

v Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SIO N

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7

MaJrs 1967 No

XIIe année

SOMMM AIRE PARTIE GENERALE D eg's<Ïn et éduC'a1tion . Le Greco. Mage'lil:run . . . . . . . N 0 '5 wLlèguJers: t Chall:!ly Catillille t . Le phoil:o-ciné-llivre _ Wir srplrerchern deurœ'ch

Denys Thettrillat Michel Veuthey Régis M ichaud

P. Bourban

2 4 10 14 15 17

PARTIE PRATIQUE

FOURNEAUX POTAGERS Avenue du Midi - Téléphone (027) 21021

CAL 0

Le fi[m s'co~;arirre . Examern d'a,dmissÎon à la s'eCJtion Hltttéraire

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éco~e!S

secondaJÏIt,e!S 1966 .

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PARTIE CORPORATIVE ET OFFICIELLE

Lavage chimiq

EX'amoo's d'rudmissrion llIUX 'g'elcti!on'S die l'ens!etignJenl'eIlll: sle'eoutla<Ïl"e dlU 1e11.' d'e gré . . . . . . • . . rE X'arm euiS d'laldmi'sls<Ïoln. IllIUiX éco~eg' 'IlIoo:m.raiLe.s . Hilg,toÎ1.-e s'l1IÎ5'8'e . Canne MalIlche. •. • ••. Au pell'lS'o nne'l ensleigna'Illt féminin dlU cranlt'on du VaBJari'S . Gentll"e die documel1ltlartlÎol1 S.P.G. Vernieill:-Genève COUIl"S r0ll1'and pOUir chefs d'excurslÏon'S . 76e COUIl'IS' no!rmaJl s'l1i1s'Sle .

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Nettoy'age à sec au kilo

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SION-SIERRE-MARTIGNY-MONTHEY

RE NSEIGNEMENTS Teinturerie Valaisanne H. Jacquod P 1518 S

Bureau Sion : Té léphone (027) 21464 «L'ECO'1e va,lta'iIS'alJ1 n-e» pal'ait à Sion Ile 15 d·e chaque mois, jUÎllJLet elt a·oût ex·ceptélS.

Publicité: PuMicitatS, avenue du Midi, Si'On, téléphone 244 22.

Rédaction: P. BO'ill'brun, ODIS, Rawyil 47, Sion, ~é'l bph one 2 93 65.

Délai de rédaction: Le 1er de cha'qtlIe moris.

Pages 3 ~t 4 d'e 11a couvenrull"e: (10 inlSe'l'tions) Pa'ges ordimuÏl,eg, 1 insertion:

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4bonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Va·).a'is, Sion (pour le personnel enseignant, J'abonnement es,t retenu S'Uc le traitement du mois d'avril).

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Edition, administration et expédition:

DOIS, Rawy1 47, Sion, t'éléphoO'e 29365. Impression: Fiorina & BU'rgenerr, Sion.

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Fr. 700.Fr. 380.Fr. 200.Fr. Fr. Fr. Fr.

60.33.18.10.-

5 iThS'e rtions: rabais de 5 % 10 insert,i olls: rabais de 10

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Dessin et éducation Il Après avoir décrit les deux conce'p tions reiLatives à !l'enseignement du dessin ill est normal ·d e s'interrog,e r: «Le ,dessin est-i!l un art d'agrénlent ou f:st-iQ ~ mo yen d'ex pression?» Présentée sous forme Id'a[ternative, ~a 'q uestion est lllal posée. Le dessin n'est pas l'un ou ['autre. lil est Q'un et iJ.'.autre. Iil. est juste d'affir. mer que le ·d essin est un art ,d'agrément; mais ·cette vue est insuffisante. ElJ1e ne cerne pas tout ae 'p robilème 'c ar ,l e 'dessin est Id'a'b or1d un Œang,age. Pour établir que le dessin est un véritable fl angage, ill est ,a isé ,d 'accumu[er [es preuve~ . En tant que langage, le ,d essin est com'm e (la ·p aroJe (écrite ou palllée) un moyen d'ex. pression qui pennet à ['homme d'extérioriser ses sentiments, ses idées. Il est de ce fait un instrument de re[ation sociale. Avant ,de savoir [ire, ['enfant com prend Œe langage des imag,es; avant de savoir écrire, ill 'd essine. POUT [ui, ses «gribouill. lages» (informes pour ['adullte) expr Î'lnent sa vie intérieure. Non seulem'e nt [e ,d essin est un Jangage, i[ est un ITangage universel. Allo rs que la paro[e n'est comprise que par des grou.pes sociaux 'l i'm ités - anglais, français, ita[iens, ailil. emands ... - ~e dessin-llangage n'est limité ni par ['es/paoee ni par [e temps. Les graffiti Ides hommes des cavernes restent enco-re ac('essiMe~ et sont capables de nous émouvoir. Si vous songez au rô[e Id es images dans [a publicité, vous -com/p renldrez que [e 'd essin-hngage est 'c ompréhensihle 'p ar tous indépendamment de ~'âge, du sexe, ,d e J.a 'c uhm'e, ' Puisque [e dessin est un véritahrre hngage, ill faut en concilure !logiquement qu'il doit être mifs à la ·disposition de tous et 'q ue, tous sont susceptibles de l'apprendre. Cette fdéduction est 'capitaJle sur [·e ,p Jan Id e l'ensei'g nement du dessin à l'écoJe primaire. Une 'c omparaison iŒ[ustre cette affirmation. L a mission de l'instituteur est ·d 'assurer à ['enfant, en âge ,de slc o[arité, [es notions élémentaires qui [ui perm'e ttront 'd e manier 'Correctement sa Œangue maternelle. III ne peut prétendre en faire un hom-m e Id e lettres - un Ramuz p.ar exemp[e -ce n'est pas le but ,d e Il 'éco[e primaire. De mênle sur ae p[an ·du dessin, il'éoeoile pri.m'a ire ne doit pas former ,d es artistes. Eilile n'est pas Ile vesti'buil.e ,d'un e «EfcOlle de Beaux-Arts». L'ambition d'un instituteur est d'a'p prentclre à 'ses é1èves à s'exprimer correctement en utillisant [es [ignes et [es cou[eurs, élléments fondamentaux ,d e ce (langage ap'peù.é: dessin. Affirmer que Ile ,d essin est un !langage authentique et universell n'est.Jce 'pas se situer en plein cerCile vicieux 'p uisqu·e ['expérience prouve que concevoir [e dessin comme un moyen 'd 'expression aboutit, quasi infaill~ib\lement, à un échec /r etentissant? 1) Si l'on veut sortir Ide /c ette situation inconfortable, i~ est cafpitall ·de se rappeller que [es erreurs 'c ommises ,d ans Œ'a:ppŒÏcation d'un prin'cipe au domaine concret ne ,compromet pas nécessairement il,a va[eur intrinsèque du principe. Un abri~ot gâté ne fp rouve pas 'q ue ~' abricotier soit sec· L'erreur

d'applicati?n . .~ déj'à été. sil?na[ée. ~ s'agit d'un. excès ,d e [ïhénillismc Id ans. la IIlanière ,d utihser Œ 'e I}H·m'Cl'pe. P 'UlS/q ue le Id essin est un moyen -d'expressIOn (voilà le principe), ~e maître ne Idoit 'p as intervenir 'd ans le tr,availl de ses éllèves (v oiŒà ['erreur Id'a'p p[i/c ation). L'erreur ,d'app[i'c ation ne /portant en rien atteinte à la v,aileur -du principe, il est désormais possible ·d e préciser le rôŒe du dessin en éducation. Avant -de ·dire -oe qu'ill sera, iil faut procéder à ,des eXOl~ci'Smes pré~iminaires. Exorciser, en Œangag,e théo:logique; signifie «'c ha/ss-er ~e démon». Or, lcertains préjugés re!atifs. au ,dessin sont teJ~em.e~t ancrés Id~ll's des esprit'~ qu'i[ y a ~~q~e chose ·de -rllabolhque Idans 'c ette tenaclte. Nous retIendrons trOIS ,de ces preJuges. Voici [e premier: Il e ,dessin est un ,don. Non, !le ·dessin n'est pas un don réservé à une aristocratie de «Id oués 'p our ... »; iŒ est un hngage très démocratique puisqu'il est à i];a p'Ortée d'un ,c hacun. Au second! PIlus un ,dessin est réaJiste, pŒus iil se ralpprOlcJhe de !La photo-'copie, plus ill. est 'p aTfait. Mais ,aŒol'fs, ,p ourquoi perdre 'Son temps là faire ,d'un dessin une photogl'aphie? Que [e maÎtTe ·e ssaie ·de se 'p ersualder que le dessin n'est ni Wle 'p hoto ni un fdon. Ce n'est Ip as fadŒe ... Qu'iŒ tente d'en 'c onvaill'cr,e ses élèves, ce 1'est ellicore moinsl! L e troisième pIJ.1éjwgé 'à redl'ess/e r est Œe suiv.ant: le Idessin est ldirfficïle. 'Ce n'est pas vr.ai. Le 'dessin est un aangage très 's iInp[e. En vo~ez-vous (la preuve? Le nombre ,des ,é léments qui Œ /e 'c omposent est très 'réduit. ]1 n'y la qu"à dter 'La "igne (Œigne 'r u'oite, iligne courbe ... ~ignes génératri'ces des surf aces et des voŒumes) etJ.a cou,l eur (rouge, Jaune, bJeu ... ajoutez-y éventuellJlement de bŒ.anc et le noir). En somme 'c"est fort fpeu. Faites une simpŒe 'c omparaison avec ~es éUéments du ~angage parllé (26 !lettres) ... -avec ceux utiilisés en musique (7 tons et 12 demis-tons) ou les n euf 'c hifhes uti!lisés en m ,athématique ... IJ e st impossih[e de 'c ontinuer cet exposé sans faire une remarque capitale au sujet Ides éléments fondamentaux du dessin: Ugnes et cou:leurs sont indissociables. -L 'œill, 'Organe ·d e fla per,ception a'p préhende slmulltanément la (]J/g ne et la co~eur. Par Ic ontre, notTe eSlpTit peut séparer [es ilignes et [es cou[eurs. :El fawdrait ·r ompre ici une -huce en faveur de remploi de h -cou[eur à ['école prÎ,m aiTe et ce[a dès, Œes petites cil asses. Lorsqu'ifl est question de cou!J.eurs, i[ ne s'agit p as Ide 'Cr.ayons ,d e 'couiJ.,e ul's (technique 'partÏJcuŒièrement 'di1ffidle Ip'Our les enfants) mais Ide l'utiHsation de 'CouJeurs à ['eau (gouache ... couleurs en pou'dre ... ). Jusqu'au jour où ['on en arrivera [à, et iil faudr.a bien y arriver, les obstacles à surmonter seront nombreux. faudra v,a incre d'inertie des maîtres, des parents, des autorités communa[es et sco[,aires, des concierges de nos éco[es. Pour ,des raisons Idiverses, 't outes fces instances ne manifesteront pas beaucoup d'enth ousiasme lorsqu'il. s'agira de mettre des couleurs entre les mainii des enfants. Malheureusem·e nt, [es serns qui -a uTaient une joie immense à peinturer ... à peinturtlurer ... n'auront pas voix au chapitre. Pauvres gosses! Insensibllement, nous avons découvert que le dessin est un hngage. Puis, après avoir l evé certains préjugés, nous avons constaté qu'il. est possib1e d'affirmer que ce l'a ngage s'enr.a dne dans des é[éments de base extrêmement , simp~es.

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Denys Theurillat (A suivre)

1) (Voir E. V. No 6, p. 4.).

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Milieu -artistiqué -: «EIl Greco» (<de Grec») ..est \le '8U1'nOl1n comim ode donné par les au -p eintre crétois Domenikos Theotokopou,los;

Esp~gnois

Bien qu'iIl ait été-" en -conta<Ct étroit- av~c ,d'importants Ic enù'es m'tistiques 'de son temps, [e GJ.'eco 1C0nstitue une figure absorrument unique .dla ns J'histui'fe de l'art, par son inspiration, 'p ar sa technique, par soil soty~e et par son expression. S'i[ subit qu'eil'q ues inJ:iluences, dUes -s'exercèrent sur Id es aspects extérieurs et 1?e,colliclau'es de 's'b n ·a rt. S'ill eut 'd es imitatetirs,_ aulClill artiste ne peut être cité comme - son héritier. Nous nous 'c ontenterons odoncd'une brève évocation des millieux .a rtistiques ·d ans [esqU'el}.s irr- 'a- véou, Ip our permettre à nos lecteurs de mieux .saisir l'originaHté pTofoll,d,e id e son message.

Venise Le Greco ar,r ive à Ve;nise 'a u moment le pŒus briililant de l'Eco[e vénhienne, sorte de réplique n-O l'dique - cara'c térisée pa'!' lI a recherche ,cl.es vaŒeurs - des mirrieux florentins et romains-axés sur Œ ·es prÛ'bŒèmes. de \l.a forme. Bassano, Ie Tintoret et _Véronèse sont à leur ,a'p ogée, et le Titien, malgré ses 90 a~s? conti. nue de peiIlidre avec autant ·de fougue que de profondeur.

Rome MicheJange, ·d ernière g-rande figure ,d e la Renaissance italienne, est mort en. 1564. Aucun artiste ~l'e ila PéninsuŒ(e ne ' lcl-éJpass'e de stade :d u' sNnple taŒent, Aucun renouveau n'a'p paraît et, jusqu'au CaTavage ' (né 5 an$ a,p rès la mOl:t -de Michetlange), tou<s [·es peihtres se co:m 1pŒ-a isent d.ans une imitation habil'e mais servÎtle 'de.s . procéclés -chers la ux m,a:îtres du XVIe siècle: Ic 'est (I.e Maniérisme.

. L'Espagne Si ~e règne -d e Phillippe II engenche historiquement le déJc:lin .de l'immense Empire · de Gh:ades-Quin.t, c'est un des mome~ts les plus Tiches sur le phn {te la inystique et sur ce1lui d·e ['art. Ste Thél~èse d'Avill'a et &aint Jean de la; Croix hissent 'la spÏTitua[ïté ' à un niveau de .contenllpŒaotion passionnée extraordinaire. Grâce à Tomas Luis Ida Vittoria, -la 'po~yphonie espagnoŒe enri'c hit' la tradition ita[iemle ·d'un·e ·densité expressi'v e inconnue jusqu'à lui, Lope de Vega éJcrit ses 2200 pièc:es ··d.e thé'â tre, Gongora 'ses 'c élèbres sonnets, et Cervantès son Don Quichotte. Le pa[-ais../}TIonastère de ~'EscoriaŒ est entrepris en 15'64. Seulle la peintuTe. 'ltt~b.d ~n_cQ're [·es fruits de \l'influence fllla Dlande et les grands noms de Ribera, -Zurbaran et Ve[aS'quez.

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Le Greco traveTse ,donc sU'Clcessivem'e nt trois mi!lie~ ar~I'StIques t~'ès actif~, . e très divers. Seu1L le pl'emier, Venise, peut ŒUl offnr une pemture VIqu OlqU '!f1 ._CIl te et riche en 1créations. Jeune encore, Ile Greco aSSInlll1e 'c ette 1111!lu~nce gra?e ~an f rte personnallité. 1[ digère plus aisém-e nt enc'Ore les [eçons romames, pUIS, ~ 'lsa °uite d'un·e réfUexion ,audacieuse sur les fres'q uesd.e Midle!Lan _ ge à la Chaa '1a s , l '11' , l s romams. . 1 Sixtine ill estime fJll'il vaut mieux quItter ~es mIn eux 0'ff'Hae , ï , d PI!f1 . II, l' J ' Pe1 e que Venise et Rome l'Espagne austere 1 If Happe atmospüere mysP'lUS , , ~" • . t ~e site , brî-.ll' tIque el . a nt de To'l ède lui offrent ie ca·dre pro'p Ice au pleIn el'anoulssement d'e son gerue.

Biographie Enh"e 1541 et 15'50 (probablement 1547 ou 1548) naissance à Pholdéllé (Crète). 1567 Arrivée en Itaiie. Séjour à Venise. Rencontre du miniaturiste Giulio G1ovio. vers 1570 Rome. vers 1575 Dép'a rt pOUl' l'Esp'a gne. Commandles pour Tolède et pour Es'c oriaL 1578 Naissance de Jorge Manuel, fi!ls du Geco et de Jeronim'a de las Cuevas. 1580 COll1illande d'un tab[eau représentant saint Maurice, pour l'Escorial. L'œuvTe ne pJ'a ît pas à Phi[i'p pe II. 1585 InstaŒ[ation à Toilèd·e chez ie Marquis de Viihlena. 1599 Déménagement dans la maison de Juan Suarez, 1604 Retour dans ~- a Maison du marquis de VilJ!l·e na. Normbreruses -co'lTI111'andes, dont 'c ertaines sont ina'c hevées, 1614, MOTt à ToŒèdte le 7 avrill.

Oeuvres principales Le Greco a laissé une œuvre très nombreuse, alUj-oUl,d'hui -d ispersée dans les ~lusées et iles coiliLections parüculJières Id u monde entier. Toutefois, une partie importante se trouve encore à To[ède, dans diverses églises de 1a villie, à :l a «Maison du Greco» et ,dans des hôpitaux,

Scènes évangéliques et hagiographiques Annonciations (p[Ulsieurs venions, à diverses ép'O'q ues) Es'po1io (Jésus dépoui[lé de S'es vêtelffi'ents) M.artyre de saint Maurice Hésurrectioll du Christ Ste Anne, la Vierge et ['Enfant Jésus avec saint Jean Baptême du Christ Descente de CrÛ'ix St François recevant les stigmates Onist en ·c roix avec !la Vie:l'ge et saint Jean

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Marchands chassés du tem1p[e (p~usieurs versiO'ns) Le Christ au J al,din des O'JÏviers . Descent'e du St-'E sprit La Cène, O'U Je repas chez SimO'n VisiO'n d'apocailypse Fiançai1Œes de ~'a Vierge VisitatiO'n

Scènes religieuses diverses SO'nge die Phill~ppe II Eter:r ement du CO'mte d'Orgaz

Figures de saints (individuelles ou groupées) Le GrécO' peignit 9 sél'ies d'Apôtres, dont Ideux rem'arqualiles se trO'uvent encO're à TO'lède. NO'mbreux saints. P~rtraits

Le miniaturiste GiuiliO' OlO'vio Le Cardinall Inquisiteur Fernando NinO' de Gueval'a AntO'niO' CO'varrubias Au top O'rtl'ai t

Sujets divers Vues ,de Tolède La mO'rt ·de LaO'cO'O'n et ,de ses fiJs (seu~ sujet mythO'lO'gi'q ue peint par le Greco).

Son caractère et son art

A Œ'a fO'is austère et nlondtain, [e GrecO' m ·anifeste en O'utre un sens très vif de la nature, qu'il} observe 'avec pré cisiO'n et qu'il' semb[e ai!l11er b eaucO'up, JIlême si eU'e n'Ie xiste pTatiquement qu'en !fO'nctiO'n des thèmes re(Jjgieux: Un iel O'rageux et tO'urmenté sm-t Id e fO'nd à Id e muhilpŒes tO'i[es : des tO'uffes d'herbe \ Ide f11eurs 'décO'l'ent [e sO'[ ,des S'cènes [es p[us austères. Les vu'e s de To'l ède cont une exceptiO'n 'dans ~'œuvre ,du Gre cO'_ E!1!les semlb lent -d'aiMeurs pŒus Synlholiques que 'réailistes, et p[utôt qU'Ufiie repré sentatiO'n documentaire, eillles révèlent sans dO'ute Œ'attJa'c hement du peintTe à 'c ette cité qui, après tant de pérégrinatiO'ns, fut [e ca,dre O'Ù s'ép'anO'uit sO'n génie. Le corps humai'n , l~pl·ésenté tant ,de fO'is par ['e GrecO', manifeste d'abO'rd un grand sO'uci de pl"écisiO'n expressive, que 'Ce sO'it dans [es pO'rtraits O'U dans lles sujets TeJ1igieux. Peu à peu, iŒ s'éJpure et se ,s im'p Hfie, e t [e visage de Marie, dans 1a VisitatiO'n peinte à [a fin Ide sa vie, n'est p~us qu'tme ébauche_ ChO'se curieuse, ,c'est à ,ce mO'ment-là 'q ue [e GrecO' peint 'pO'ur ~a PTemière f'Ois, d,ans sa Vision Id'a'p oca[ypse, -des nus. M'a is ces persO'nnages, représentés dans uue aidmirablle Ol"dO'nnance pŒ astique, S'O'nt teŒrrement étpurés qu'ias s'é[èvent cO'mme des fllammes, suprême abO'utissement Id e cet effO'rt cO'nstant dru GrecO' vers une pITus graIl!de p Ul-eté tI'expT,essiO'n. La muscuhture réa:l iste ,de Michelange en est totaŒement ab-sente. PO'ur p arvenir à ce stade ultime , ae GrecO' tra'd uit sO'n besO'in de spÎl:dtuailiser Bes rep r ésentatiO'ns en allongeant 'l es corps Id e ses persO'nn·ages. Certains critiques O'nt essayéd'ex'pŒiquer cella 'p ar un sO'i ..disant lastigmatisme, qui aurait faussé les l'appO'rts Id e ŒO'ngueurs 'clans ['œN du 'p eintre. D',autres y O'nt vu la preuve d'une prétendue fO'ŒÏe, 'analO'gue à ce[[e qui intervient ,clans [es dernières œuvres haœLU'cinées de van GO'gh. Mla is iŒ sembŒe pŒus simipŒe 'cle justifier 'Ces d1éfO'rlnations Ipar une Œiberté cO'nsciemment prise par ['artiste, visant à 'd éshumaniser, ou p[utôt à sunatura[iser [es cO'rps trO'p matéTie[s de ses mO'dè~es_ Les représentatiO'ns Id 'architecture:s jO'uent un l-Me assez imp'Ortant d.ans les œuvres de [la première périod,e , nO'tamment SO'us ~~inf(luenice itatlienne. Là aussi, O'n p eut suivre a'effO'rt du GrecO' vers une pUl'ÎficatiO'n prO'gressive, un paysage irréell 's e 'Substituant peu à -p eu aux O',p dO'nnancesarchitectO'niques itali'anisantes. Dans Œa VisitJatiO'ndéjà citée, O'n trO'uve un érréanent architecturaIT figurant Ile 'pO'rche ,de aa mais'O'n, mais ill est vO'~O'ntairement défO'rmé, O'béiss,a nt comme rres 'CO'l'PS 'a u besO'in de spiritua[ÏsatiO'n éprO'uvé par le GrecO'_

L'étude de ['art du GTecO' nO'us l-évèle une prO'fO'nld e piété, fO'rm ée dans <l'atmO'sphère mystique du mO'nde 0' ri entiaŒ. NO'n seu[ement ill. reste fi dè'lement attaché aux thèlnes re~igieux qui O'nt nO'urri s'a piété d'enfant, mais, m algré ses études à Venise et à RO'me, malgré ses cO'nta'c ts avec l'art re[igieux itaHen du XVIe sièclle, iJ.e GrecO' cO'nserve tO'ute sa vie un gO'ût très net pO'ur le hiératisme hyzantin, et même pO'ur certaines fO'nnes O'rienta[es caractéristiques, cO'mme il'auréO'Œ,e ·e n ~O's'ange. Cette piété se manifeste pa;:!: des l'eprésentatiO'ns épurées et austèl'es. Mais cette austél-ité ·a pparaît p[us (dans l"eXipressiO'n que ·d,ans b fO'r,m e: elrre s',a'ClcO'mmO"de fO'rt 'b ien ,aux fastes 'c hers ,a ux miil.ieux byzantins.

Peinte ver's 1585, 'c ette œuvre se trO'uve au Musée de Ba'r 'ce/loue. L 'Ol-igina[ mesure 115 'CIlll sur 90; la l"eproductiO'n du Cffi"cŒe ,d 'art prêtée par rODIS a desdimensiO'ns ,deux fO'is inférieures: 57 'c m SUT 44_

Le GrecO' [ui-même, ,d'O'nt l'art nous l'élvèlle une insph-atiO'n sO'ud euse de dépO'uiil1-ement, avait besoin d'une :a{llwiance He ,l uxe IpO'ur 'c réer ~es chefsd'œuvre. LI avait beaucO'up ,d'amis et engageait Ides musiciens 'pO'ur jO'uer p end'ant qu'iil peignait. A [ui seurr, il} occupait 24 pièces Id e Œ',ap'p a-rtement princÎ-pa[ de sO'n alm i, [e Marquis Enrique Ide Villilena. SO'n ahO'nJdante bibUiO'thèque comprend surtout Jes œuvres ,de pO'ètes italliens et que:lques traités de thréO'rilciens_

Cette i,m age ·des deux apôtres O'ffre un bO'n exemp[e du mélange de rée'l et d'irré e ,1 qui 'c aractérise ['art du Greco._ IŒ ta'c une des 'd eux figures cO'nstitue un pO'rtrait vigO'ureusem·e nt bTO'ssé, a'es vêtements O'nt queJlque ehO'se de l'Oul'd et ·de m assif. PO'urtant, fies ,deux saints ne manifestent aucune activité parücu!lière, leurs gestes sembŒent entièrem'e nt gratuits, ~e fO'nd sur lequell ills se décO'upent est une pure inventiO'n de 1'artiste.

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Saint Pierre et saint Pau,1

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La composition Id e l'œuvl'e est tl'ès simple: .(Leux personnages Ide taiEe 'pl'es. que éga!le, disposés symétriquement de part et d'autre d'une ligne vertircale [égèrement Idésax<ée 'p ar rapport au centre ·dü tab[eau; !La 'p oignée ide l'épée de saint Paul compense ·c e décailage et rétablit ['équilibre cle l'ensemh[e. Le haut du COI'pS .des deux a'pôtres suit approximativement la forme d'lm triangle, les épaules tombantes formant le bas des côtés. Ces Jignes oh[~ques engeU'clr~nt un mouvement que sou1lignent fortement 1es pans généreux ·d es vêtements. Toute une série ,d 'ol)iliques 'd escendant de [a gauche vers [,a droite app'araît s~u le man. teau ,de saint Pierre, à gauche :du taHLeau, puis sur Œe Œ :al'ge 'p.an tombant' 'de l'épaule droite d·e saint Pau[, ~es ·d eux b01"c1s ,de ce pan s'inscl'ivant 'p arfaitement dans cette suite d'obliques dont 1'épaulle, tout à Idroite, forme Œ ·a dernièl-e mani. festation. ,Dans Œe sens olp 'posé, les IJ.ignes sont moins a'Ppm'entes, se contentant des épauŒes droites, du bordldu coŒ ,de saint P-au[ et du mouvement d·e son bras. Mais 'c et ensemblle suffit à 'c réer un mouvement de va·et-vient .r ythmant ~ette toi[e, 'e xtrêmement statique 'Par aiŒ[eurs. En effet, Id e fortes vertÎocaŒ·es constituent l'a structure ·de toute rra partie basse: pans de mante'a ux, ombre entre [e bras et 'le corps de saint PaulI, poignée et [ame :de son épée. Si él'égantes dan s leurs mouvem'e nts, [es Id'e ux mains croisées 'c réent néanmoins, par leur ensemble, une horiZ'ontaUe jouant un 'l'ôŒeapaisant. La symétrie est assurée par [a garde de l'épée. Q~e[ est [e rMe expressif .de. ces mains? :m est 'd.iffici[e à d:éfini-r. ~ans doute se 1imite-t-i[ à symboŒïser il 'union prof onde qui, ,dans la , vocation des deux apôtres et dans [a piété ,c hrétienne traditionnene, ~es lie -constamment. n n'est d'ailleurs pas nécessaire de chercher en elRes lm éilément exp[i,C'atif de la scène. En effet, dans toute ['œuVl'e du Grec'o, et toutparti-cu[îèrement 'Clans ses séries d'apôtres et de saints, [es mains des personnages jouent un rô[e 'Particutlièrement important. Pius que les visages eux.mêmes, elllles traduisent 'c ette profonde sensibiHté de J'artiste, son sens Mégant du g,e ste ·et son observation ·d e ia vie physique des êtres. Par contraste, ohservons maintenant [es mains gauches ,des deux saints: représentées avec une parfaite 's ymétrie; dIlles Id isparaissent dans l'ensemib[e, Je Greco ayant smrpHfié [eur représentation pour mieux Œes fondre dans les ombl'es et [,~s pHs.

Ce m,é [ange de réaŒis-me et ,de surréallisme,-cl'ü,b servation concrète et de pure imagination, 's e retrouve ,dans Ile jeu Id es vêtements, qui O'ccupent toujours une p[a'c e 'c onsi,déra'bŒe dans Œes toiIes ,du GTeco. Leur amipilelll' et les gl'andes surfaces ·q u'ils représentent év·eiŒŒent 'c hez Œe spectateur Il'i'ill!pression de [eur poids "et de leur matière. En revanche, ila Œiberté que ['artiste ·p 'r end avec les [ois ~es p'l us éllém,entaÎTes de [a pesanteur 'c ontredit cette PTemière l'emarque. On s'en rendra CO'lTI'Pte par exemple en observant Œa 'c onsistance tout artificiell[e du ilarge pŒi ,dressé sur ['avant-bras ,droit -d'e saint P,auU, ou ~a 'rondeur ét'Ünnamment gonf1ltée ·du pan ,de m'a ntea'll coupant sa ·p oitrine. Le jeu Ides couleurs aocentuent manifestement 'c ette impTession d'irréa· lité. Au [ieu Id e t'raV'ai!l[er avec ,d es nuances voisines (d 'lm ton pTincipail, le Greco ne 'c raint pas d'étabilir ,d·e forts 'c ontrastes entre [·es ,diverses parties d'un même éJlément vestimentaire. Un b~an'c jaunâtre alp 'paraît 's ur ~es zone~ éclairées du

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wanteau -rouge, un authentiqq.e jaune éolair·e le vert de la robe, tandis que le wanteau ,d e saint Pierre passe avec 'a rt (du jaune 'a u noir à t,ravel'S lUle sél'Ïe de nuances intermédiaires. On a [e sentiment très net que [e G-i~' co jouit d'U:Ile extraor,d inaire maîtrise de sa }Jailette, quüiqu'i[ n'éprouve pas Œe besoin de muŒtiplier les tons rechel"cJhés. Les m êmes 'cou!leurs 'p rincipa:les appa-raissent Idans toute S011 œuvre, traitée avec une fougue à Ilaqueillle est Idue une part im<pGrtJante Id e sa vigueur. Les plis fortewent aocusés, iles surf a'ces éc[airées sur ŒesqûeflJles [a ,lumière 'Inange la 'coulleur, tout 'ceJla ,crée un vél,itabŒe l'eilief, tTès ·élloignlé ,du reil ief s'cu[i>turall et m'llsCilé de Michelange. DéIlihérénlent in'éell, Ile fond ·du ta'h Jeau ne présente ,aUClme difficulté 'Pour le Greco. C'est un de' ces nomhreux ciells nuageux, qui' ·dénotent 'çe!:te~. ['olb servation de tla nature chère aux artistes occ~denta'llx, 'mais qui trahit, . pa'r ' son oaractère impersonllell, Je l'espectd'une trrudition orientaUe fi.dèJlemenf L'Qnsexvée par ~e GT,eco: lJ.e fond vide ,de toute représentation Ip ouv'a llt lçli.straire..1.'œi1 Çlu sujet aui-même. (Certains -ciells Id'orage Id u Greco offrent heau-coulp phJS de. mop.: vemen t que ~ellui-'CÎ: Ile seull él1ément 'c ontrastant, [a zone h[e\-Jtée ent5)utailt· ~à­ tête Ide saint Pierre, n'a Id 'autre l'aison ,d'être que de permettre à la cheve1lüre Manche de se iclistingueT du fond! Pour saint PauU, cela n'était P'<~S .~~cess~ire, ses ,c heveux et sa barbe 'd essinant d'une Jigne suffisamment noii'e le contour de ia t ête. Le ~ecteur .qui a bien vouŒu suivre pas à pas ce 'Cooll':l ll'entaire e.st .n laÎntep.:a nt famiŒiarisé ·a vec !l'œuvre. Sa m'é moire visueîŒe a sans ',doute fixe n'ettement les grandes l~gn'~s, Iles 'c ou/leurs et [es masses de 'Û'e tab~eau. Eillle s'est ha1?ituée aussi au regal'ld pénétrant ,des ,deux saints per·s onnages. Le spectateur est en 'Choit de ' se 'd emander m'a intenant ·que!IŒ-e eX'pTession humaine nous 'l ivrent ·ces yeux. Parvenu à 'ce 'p oint, iIl semble que Ile 'c ommentaire doive s'a1'l'êter:les visages sont graves, [ es rega14d-s pénétrants, mais i[s ne traid uisent sans doute Tien Id 'autre que ~ette grandiose majesté que Œa piété chrétienne, Sll1-tOUt ·h , piété orientaŒe, considèl'e comme le princi'Pa:J IcaTa-ctère des êtres qu'eiffie vénèr,e. Authentiques portl'aits, réa1listes à souhait, et pourtant si impressionnants et si majestueux dans ŒeUT ÎmmuabŒ-e fixitJé! N'est-'c e 'p 'as une invitation à lIa méditation que le Greco n ous Hvre ainsi?

Michel ' Veuthey .

Fragment de croix pl'Ü'cessionneJlŒe, faisant pal-tie du Trésor Id u Grand-StBelnar'd. Le Christ est en a:r gent dor'é, lauréoilé, sur un fond recouvert de p[~ques d'argent r epousS'é. Cette croix ,du XIe sièdle fut d'Onnée par Aymon de Séchal, prévôt d u St-Beril1al~d devenu archevêque de Tal'entaise. Le visage du Chl'ist , exprime une sorte ,de majesté sévère; toute son attitud'e , typiquement romane, ' traduit ~a dignité du Sauveur qui, mêlne en eroix, reste le roi du monde:: les bras sont horizontaux, [es deux jambes posées paraJUèJle'lnent au../ctessus d'un ' socle. On notel'a [,a finesse du tTavaH Id e ['orfèvTe sur ['·aul"éoŒe et SUl' le aécor de la oroix ene-même.


Les grands explorat eurs

Son projet C'est donc à Charfles V, 'p lus tard empereur S()IUS (le nom de Oha,rdes-Quint ue M-ageilij-a n 'Confia son projet. l'encontra -de 'I a p'art de 'c e souverain instruit qt inteilligent beaUlcoup pŒus (le 'compréhension et d'enthousiasme. Son iidée ~tait ,de r elc herdher un passage au sud de a'Amérique. lil se proposait de conduire e al' cette route, les vaisseaux espagnois jus'q u'aux îIles MoIluques, si riches en Ipices. Chailles-Quint ap'p rouva ce plan h~rdi et mit. au~ ,~rdl:es :de ,M~geJl[an une motte 'd e cinq vaisseaux e~ deux 'c ent SOIxante m:~rms. ~ equl'p'a~e et~It cornosé d'Espagnoils, ,d e PortugalS, de que!l.q ues F,r ançaIs et d un ItaU1en Plgafetta ~uquel on doit le récit rde ce fameux voyage.

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IV

MAGELLAN (1479 -1521) .christophe IC o[mub était mort S'ans savoir qu'il av-ait d1écouvert un n ouveau continent. L'importance de sa Idécouverte ne fut cO'lll1prise que Œe jour où ['Espagnoll Balboa, par un heureux hasal,d, vit que l'Amérique était séparée de l'Asie et formait un n()IUveau monde. On ,devait parvenir aux Indes en n aviguant à travers ·c et océan nouveau. Pour cella, iŒ faŒ~ait cl1écouvrir un passa'g e qui p ermit de pénétrer d:ans cet océan inconnu. Mag.ellilan résoŒut de ~e chel'cher.

Magellan Sa jeunesse Né en 1479, 'd ate p~us ou moins in·c ertaine, à ,S abarosa au PO'rtuga[, MagefNan appartenait à une nobŒe familhle. Comme [la pŒupart de ses 'Compatl'Ïotes, :hl avait ia passion des voyages. III étudia ,d'une f'açon très approfondie les sciences utiJes à ~a navigation, entra dans h marine royaie, et prit une part glorieuse à p[usieurs expéJdiüons .aux Grandes Indes et aux îlles ·d e h MaŒaisie.

Carrière miUta'i 'r e

il se fit remarquer pOUl' son audalce et son sang-fl'oi,d. Tout annonçait pour ·c e jeune soi]Jdat une brilllI.ante Ic arrière millitail'e. ,M ais un jour, AfLphonse ,d'Allbu. querque, son capitaine.générall, prenant fort mla~ une observation du boui!l1ant O'ffi'c ier, Œui retira ·ses faveurs et ~e renvoya au PortugaŒ, aŒors en guerre contre le Maroc. Aussi MageŒlan, à peine rentré, s'en aŒŒa guerroyer à Fez où iŒ fut grièvement bŒesSlé et, ,dès !lors, dem-e ura boiteux. H renie son pays Cella mit fin à sa carrière militahe. ]1. s'oocupa a~ors Id e -8'cience n autique mais i[ ne rencontra pas beaucoup rde 'compl~éhension de lI a IP-a rt de son roi, homm·e fier et im1p étueux. CeŒui·ci [e traita ave-c d'éJdain et 'l e soumit à toutes sortes ,de vexations mesquines et injustes. 'C 'est a[ors que Mage'Illan, comme l'avait fait Christophe Colomb, se tourna vers ~e l'oi catho!J.i.que, auqU.el H soumit son p~an. III tourna ae dos à Lisbonne et renonça même à sa nationa!lité portu.. gaise. I1l gagna ensuite Madrid.

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Expé ditions

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Au m oment où Mage[Uan entreprit ce fameux périp[e qui -d,e v ait rendre son nom immortell, iŒ t'Ouchait à h quarantaine. Ses portraits nous m'Ontrent une figure énergique et barbue. Ses traits sont durs, -c omme ,c'est Œ 'e rc as pour Œa plupart des' conquistadors dont MageŒŒ-a n la vait [a ru1desse et aussi ma~heureusement quelque incllination à 1a perfidie, comme on ~e verra plus loin. De San Lucar, l-'escaldre, a'p rès avoir touché aux -C anaries et 'a ux îles du Cap Vert, gagna ~es parag·es de h Guinée, où eJl[e fut retenue pend-a nt 20 jours par un oallme pqat. Enfin, ellUe put se <diriger vers le Brésill et jeta ['ancre dans une rade m agnifique, 'Où s'est élevée depuis l,a viŒ[e ,d e Rio de JaneirO'. Puis, cap

Il


au sud, en suivant les côtes ,de ~'AŒnérique, on se Idirigea vers ,Œ'estuaire ,de da Platta. De lJ.à, on <CÎngila vers lJ.'inconnu. On Téfilétra dans de nOmbreuses rodes qui peut-être offr.aient une issue. En mar~ 1520, Œes 'carave(J.!les mouililaient {clans une baie que Màgellllan 'ap'pella la Baie St-Julien. 'C'est Jàqu'iŒ fit 'c onnaissance avec les inrdigènes auxquels il. ~onna Œe nom de p.atagos · ou «grands 'p ieds» ,à cause de [em's gran1des chaussures :de, peau', Ainsi na'q uit [a Patagoniè. Dans cette baie, Mage!lŒan eut à réprimer une g'r a'v e -révoŒte qui faillit faire échouer, Œ'eX'pédition. Mage/Nan, prévenu à temps, fit saisir les 'c hefs du com plot et les tua. 'C ette terribŒe eX'écution accomp~ie, lJ..a flotte mit Ua V'oiŒe toujours ,dans la même ,direction et arriva bientôt à J'extréInité ,du 'Continent américain. Là s'ouvl'ait un détroit qu'iJl baptisa ,détroit 'd e .M a gellil an. C'était Œe 'p assage d eviné par le gran'd navigateur qui met en ,communi'c ation l'Atllanüqu,e et ce n ouvel océan~ Aussitôt, ~es com'p agnons ,du 'c onquista'dO'r, oubŒiant les terreurs, se jetèrent aux genoux ,de \leuT gloTieux odIlef en versant ,des ~,arm~s de joie. IIls étaient les premiers à .traverser 'c ette imm·e nse étendue Id'·e au, à Œa'gue/lJle :MagellUan ,d-onna [e nOOl1 .de Pacifique, ,p arce qu·e duran't 'q uatre mois de t,r aversée aUicune tempête n'assaifJillra ~'eXfpéldition.

des épices, but ,de (leur Œong voyage. Bientôt, 1~~ , 2 navires quittent ces mes, -chargés de ce m'ervehlŒeux p ,r oduit. Le voyag'e du retour comm·e nce par 'l 'autre moitié de 1a sphère terrestre. Mais' da Victoria fut la seuŒe 'cavavefl~e qui douMa [e ca'p de Bonne Espér:a nce. '. Le ca:p Vert Œeur o'fifrit Œ'h08lpitaŒité pour Œa dernière fois avant San Luoar. Nous void Id e nouveau en tEs'p agne. Quinze hommes d'équipage et 3 Ma{lais mettent pied à terre. La Victoria n'est <pŒus qu'une oarcasse en décomposition, mais 300 bons quintaux d'épi,ces reposent dans [a caŒe.

Conséquences L'utiŒité 'c ommerciaile Id-e [a route découverte fut en réallité très restt·einte. Le p assage se trouvait trO'p ;au sud: [es bateaux faisaient une traversée longue et ,d angereuse dans [es froi'd es mers austra[es, où fréquemment Œes tem'pêtes font l'age. Mais résuŒtat beaurcourp paus important, on avait démontré que [a terre était ronde. Ce pérÎ'pŒe a'p'porta une aÎ'de -consirdérab[e aux cartographes qui purent dessiner un gilohe terrestre pas tro'p im'aginé.

Régis Michaud

Par un singuQier hasal"d dùrant 'c ette Œongue navigation Magell~an !l'a'perçut aucun 'd es .. innom'b l'a'b [es arch~pells qui 'c omrposent . ['Océanie. Ir n'en'..découv'r it qU(} deux: '[es mes infortunées et [es nes ,des La~,ro'l1s, ~ainsi nommées' parce que lès indigènes, montés à bOl,d y 'dérobèrent tout 'ce qui Œeur tom1b asous Œa m ain. Depuis Œongterm'ps Œes provisions étaient épuisées. Les navigateurs étaient réduits à' mangel' ,du bisc,uit mêiJé à ,des vers, ,de Œ ,a ,s ciure ,de ,b ois et des souris. Ce fut pour ces pauvres m 'a rins une gran'd e joie de délbarrquer enfin en .1521, dans lie fertiŒe ar'c }üpel,des Nes Phül~ppines. Ns rencontrèrent une 'P0'puJlatio~ sauvage hospitaŒière qui 'Jeur offrit ,d es vivl'·e s: poissons, bananes,. noix de coco et du vin .d~ pa[mier. . Les navigateurs, remis ,de [em' f,atigue, 'com'm encèrent ~'e~ploration d e I-a région. Chaque fois qu'un territoire nouveau ,était (découvert~ iŒ devenait propriété d'Espagne. Ohristianiser Œes pO'puhtions était aussi un de leurs pl'incipaux soucis. Mais un chef de J'îIle :de M'a rtan s'étant montré hostiŒe, MageŒQan vouant [ ·e" soumettre .p,a,r_~a'a for,c~, aÏ/dé ,dans 'Son . ~ntre'prise par ses soUrdats et par les premiers naturells 'r encontrés. ' . . Maflheureusement, b~essé ,d 'une flèche empoisonnée et d'un coup ,d e poi gnard, Mageilll,an -rendit ['âme. Ainsi se terminait à 42 ans, lia trop brève cardère du gTand navigateu r 'que fut Magellllan. Après tant ,d'épreuves et ,de si magnifiques découvertes, il n 'aura pas pu jouir ,d e ,s a 'gUoire. A 'c e mo~ent, i(1. ne restait Ide [a motte que ,d eux vaisseaux; Œes autres 'avaient ·d ésertés. C'est Sébastien 'deil Cano, un 'p ilote de ['équipage, qui ·prend le gouvernement. ' En ,route, Œes 2 ,cal'avel.lJles 'Sont en vue 'd-es Mo~uques, ces fameuses îIles

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Immergé ·dans la Leven, rivière ,du nord de Œ'Angletene qui se jette dans la mer d'Id.ande, un «tunne~ éllectronique» fait le tri entre saumons et truites saumonnées tout en indiquant l,a tai[~e des poissons. Ce t unnefl, un tube en fibre de verre de 1 m. 22 de long et de 45,(1 cm de large, a été posé à que[que 90 cm sous l'eau à proximité d'un barrage. Tous' les poissons qui ,r emontent ou red-eS'cenlclent fla rivière ,doivent ae frranchir. A ['intérieur du tube, un courant électrique passe entre trois p[aques d'acier qui agissent comme des électrodes; -chaque fois qu'un poisson passe dans de tunnel, ill. provoque une mo·d ification du courant et ces variations sont enregistrées par deux Ic ompteurs é!lectroniques insta!lllés sur [a rive. Un des compteurs indique ~e nombre de poissons qui traversent qe tunneŒ; l'autre dénombre seulle·m ent les poissons dont !I.e poids dépasse 2 kg - c'est-à-,i1ire les sawnons. Un troi's ième a'p parei[ mesure !la longueur du poisson, qui est proportionnelhle à la puissance du signa1. Le tunne[ ahrite ég'aŒement des instruments qui mesurent et enregistrent la telll!pérature, le niveau, da teneur en oxygène, le débit, et la vitesse du com'ant. inoxY'dab~e

Le but ,de il'ex,périence est de foul'nir des renseignements qui permettent d'étudier ,dans queiJJle mesure :J'eau ·d es rivières uti[isées pour [es besoins du pubJ.i,c et ,de l'industrie 'c onserve ses 'c onditions naturel]J..es et (la vie de sa faune.

Informations Unesco

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'N os coUègues

·t ~Charly

Charlly Caillilet vient ,de nous quitter, à ['âge Ide 37 ans seullem·e nt. T ous se camarades de ,dlasse étaient [à le clÎlInanche 12 février pour l'alo comp agner : sa ·dernière ,demeure, bouflevel~sés par 1.a mort Id 'un a,m Î. Nous ~e revoyons par tIe souvenir tell qu'il était ,a u temps Ide a."Ecofle n()lfm.ai!e 18 ans déjà ... Chacun ,d e nous s'en est aiJllé ,dans [a vie, à son travai[, à ses préoccu: pations, à ses soucis, et tout à Ic owp,une étape de notre existence, ceflŒe où nous avons peiné, où n~lllS nous sommes tr éjouis, où nous avons vécu ensemble, surgit ,d u passé, Cela Ipal~aît à J,a fois aointain et pro·c he, ·c omme si 'C'étaii hier. L'image que nous avons g.al'Idée (de CharUy Gai\1Uet est ceflŒe d'un jeune h omme gai, toujours souriant, un peu mailideux, qui avait !le senS' ,de Œ "humour, la rép.artie parfois mOl~dante, mais subtile. Le boute-en-train de [a 'cJlasse, Œepince-'sans-rire ·c 'était 'lui. ' III ,c l'éait autour Ide Uui une atmosphère de détente, .qui nous fais1ai; du bien. Petit de taillile à 'c e nioment..(l'à, timilde ma~gré ['apparence, ill était de santé id éjà déHcate. L'ail' un peu f.rondeur que nous [ui 'c onnaissions n'était peut-être qu'une Ides formes Id e Ua Idomination ·de soi. Au-,dellà Id·e s.on ironie on le découvrait tell qu'il étai,t p[us profondément: ten1dl'e et bon. lil par aissai; parfois un peu insouciant, et sans 'd oute V'ouflait-i[ ainsi 'c a,cher son sérieux. Elève inteilHgent, 'Peu s'co'l aire au sens étroit du terme, ia. oentrait ses efforts sur ce qui 1'épanouissait. Lecteur passionné, Id oué ,d'a:ill[eurs ,d 'une m émoire remarqua,bUe, ill ro hoisissait 'c e qui p"ouvait le mieux favoriser sa formation , c'est~à­ dire qu'ill avait [e sens de h véritable cuŒture. P.endant pfJ.us de 10 ans, ill enseigna à Branson puis à Vers-Œ'Egllise et s'occupa de plusieurs sociétés [ooa[es. . Mais [a malladie qui [e tenaillilait ,d epuis ,d es anné es ['-ob'l igea à 'a b andonner ,l a plup'art d·e ses alc tivités. Marié, père ,d e quatre enfants, i[ passa p'ar ,de rudes épreuves qui atteignirent lles siens et flui-même. III les surmonta avec u n courage 'admirab~e. III y a 6 :a ns, ill avait dû subir une grave opération et depuis !Ce momentJIà, iU se sentait pUus directement menacé. ' Tout ce qu'ill a souffert et sans jamais sombrer dans ~e pessimisme ou le désespoir, [ui seurr iJ..e sait. fi a SlU'lI1Hmté [es obstac!les, ia. ,a tenu bon; soutenu par l,a foi, 'c e rO'c inébranilaha.e contre lequell toutes les tempêtes :cle ~.a vie se brisent. Ceux qui Œ'ont a'p 'p ro·c hé qu'eJ}que temps avant qu'i[ nous quitte -.:.. 'a!lbrs que rien Iie- laissait prévoir un dbpartaussi brusque - oht senti en [ui cette présence de h joie ·qu·e les h01-ll'l1lC>s ne peuvent ,d onner et qui a sa sou r ce !dans iJ.es certitudes essentieililes. .Charly Cai!lJlet Uaisse Œ 'e souv~nir d'un homme profondément bon p our !les siens et dévoué aux autres. VoiŒà pourquoi sa vie fut une réussite, m a!lgre sa brièveté. Car t'amour ne 'p asse pas·, Nous pri'o ns sa femm'e et ses enfants ,dans la dou[eUl' de 'c roire à toute notre sympathie. , Adieu, 'Cha:lily Caia.~.et, notre 'c her ami. A Dieu. Tes camarades de classe de l'Ecole normale 1945-1949

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Le photo-ciné-livre

Caillet

Un livre «unique» C'€Islt

Men un

lLiV'l~e qUli

d 'ev'Ï,etJ.lIdr.a (<)U1ll1Ï'qule», alplJ:ès

[ la lJ: é.a~Ii.sIalUi,o'n p:elJ:ti'o1l'l1!ellll.le, plal'

le leO'tleU/r,

06 Siell1a (lU êm'e ~ dJaJl1!s. [la b~lhliiloithèqtlle ,die Cle dell:n œel', ~e 61oo1l o'l.llVll~~e à i1J'illlch ~,neJl11'etl1't 'duquJe1 iIl al\lll1a 'coihllalbolré~ 'elt ,d e ill'}laJll:ièa.ie active, ltL 'alU1flao pu yruprp'O'litiell: Œle mcilJJlJeluil' de lui"lllêmJe, i[ aut1a l~l'l()u'Vé ;l'à Ulll champ Hou'V'elau d'exipllielSlS~lon, C'~lt aJ118lS'Ï UUlIe' J1IouiV'eŒ(JJe m latn .ière de iIlili.ie.

Un ivre originall C ~e!slt len .fatilt, il~ :p'l 1e1m!ÎJèœ 'fio~IS q'ul'UIIl 'b dùJtleUll' 'offl'e à L'iles JJelotieUlllsl Œ Ia rpolS'sIih liJlûJté ,de fati'l 'e

œuvre oo mrm'llll1le lalV'elC ~'illlU;t8'UJr, P'Olllll ' c'eiLa, iŒ' ill colnçu IlIn 0'UN'11a1gte laIlL flOllWait 25,5 X 18,5 001, à ~'Ij,'tIaIlâJeInIl1le', lalVecuJl1Ie 1l1eillÏiUIJ.1e lexitiellllSlilbWe dievlalnltl p'elimJe'~hle Il''Ïlnltil.''OÙIlIICIt-Îlon de~ m laltél'1lalll,X i1Jes pl~ dlilVle!l'ts. Le piaplile/r 'est 'Un .f.O!li t V Ie!l·g·é lIe'inivé.

.L a 'p 'algle de It!ÎIVt1e. 'S'Ull1pl''/elll'd,: Il''alUJ~eIUll' ,dlClV'Jfe:ult ISiC'é;nall~ilsltle', lmlalÏlSf Ille 61c-bn lall1i10 q/U'1iIli .a é,cl'ilJt al~~eal,d

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(~l·é;all l~Sialt:ClUlr » qu~ IBsit 'Î:llviÏlré

à lapfp rolS'e;r 181011 ~lJO~n aru côté ,d'el Cle1'U~ die ['IaIU\~eJllil', Le J.,é;a!lliislal~ClUlr

peut :Lé giltli lm ell'l1'e:nili Il !e :flal!1.1e 'Clair ·c';eis\t grâ'Cle ,à lS'O'Il< ill,ppiOIl~t pell'lSionuleUi qule Œ le Œ:iV'lie Pil'.e'IJId!t1al \S'a fm1m'e déflÎn!Ï!1ÜJ\1Ie. P101lIII' ,C(e!1la, (Le 'lfexille Il',o,ooulp'e 'q u 'uIn qUIa'l ' ti die chlalqule ,dlouh~e pa'ge. Œ 'e 'l'e!sil'e atlVendamlt

la p all'tliÎ\cipalt'Ï'on alolih ne du lIecltleu l'.

Les textes, l'es'p rit de la coUection QU1alV11e v,ofJJuJm1els <SOlJ.1lt Illall"UlSt:: C.-F. Lam1ry, L'ARBRE; A, Mall~ttea, LA VILLE; HlSTORES NATURELLES;

La Fo[]J~aIiJn,e .

G.

1.

R~atrd ,

Ma!lJhell'he, ·L A MER lelt rdatnlS ffia 'S'BrÛle JUlnIÏJ();J.' 7 FABLES die

Unie 't:l10ŒlSlième s,brile (g'0Il1tiiJl'iaJ plr'()lChaJi~lIemleinlt p.oUJi· lliels- pI!U1s j leJllJllielS, .

Les lJexllles ISlonlt OOIUç.UB' dlatl15' unie eX'pIl" eslSlÏJon unllÎl\nell1s,e1lJlem elUlt ,a,C'ce,lSISIH)!Le. D'ulIlie J.-éeill!e q,uJailii,té, gUiÏJd!emlt dam; [la, décourv'ea.ttle d'els vlia'i lel'l' nl'e!r VieliJUleiS qUIÏ' IS'0111t il lllotm."e 'p 'o:r té'e dIall1\s iba nlallmll"e dt ~eIS I8Ic1Ii ryjltté!s, dle5 hommle/s illllilfioUll' die 1110iUJS', Misi piLaiilsie.ll1t à 'cerux qui désIi1l1eJ.lll> tau'gmenltell' !lJem"s comra,i s'Siatuces ceu.,I1e1s·, m la,Î1s eallC'01l1e PIIJuIS' ,d 'lt%alrg;fu,' lliClUIl/S Ih l éeis" d'-ali,gu1ÏISIeI1: ~em: dli lS'ClCll'Il'CIlll'eIJ1/t,

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'SII1iJrnUil'er llietlJll: 1Î1U1i~l'gi!l1.:altJilon ,; -d'e tO!l"lI1'el' ilierull' g'oût, d'équiillli,bœ r ~IOOIl' jlUl~emJe11lt, d'illlffi.rmeir

[Iooil' s'el1lSliibtÏ'lJiltJé, d' é;tla'Y~' .(J'rall:grullnJelnJttS' 'S'()Illi.,dielS IlielUll' COil1lfii.lalll'ce 'ell Ilia vile 'CIt d"eln ll'l'eltlen lil' en oo:x 11'0'UV'eJrIlruII.~ d \~L5Iptriit e t [''el.srp'l'Ûlt ,d'émell'vtelilliLffiI1'enlt, bl,ef de fOIl'lll1ier ~OOIl' P eI'l8!&e elt, J'tlUlI: cœu!r

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Le photo-ci né-livre en c·lasse 'Ua IpIl'laitliiqule ieln IclliaiSiSle 1 00 peL, '50'll1s 1S0n ·dolU!b!lle 'alslp e!ot ,d'e libre activité de groupe et d'expression concertée par l'image, 'l'fevêt 'tUlle vta!lJeIU1l' 'Péa/a,go ~iqule 'OCIlitatilllle', e l' ce, p'om' lies ra!œ~ SlU/ÏV'all1lfte(s:

Qu'ill.1s S'OtÏ1Cil1lt m,d~'V'Ï.ld'1lleil81 ou c'oIIŒleJcltlilf/Sl, lies POL i "élaJlliSlé!s p rarr

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Le tllwvalÏ1l die g,ri()lulP'e aJuquJeil 'PelUit d'Ol1lllie;l' l1iileJlL Œrar 'l'éillll!iSlaltIiŒl -dIeJs :phO'llOS"C!iln érs..l},i Vl~eIs hahli" IUle ilies é[èvelS à Ilia. Il,bflll~xtiloill leit à ilJa 'l~eche'l'che 'Cill' CiommulIl, à lI ai -dlilStcuslsiÎ'olJ1 elt lau 'c hoix co:lllJecttif, c'epiell'dlll!nlt qUle il.Ja srpédJaŒûSralvi'O:11 qruli g,' éftiaiWiitt d 1ail1l& ilielS équ~iple's , p'eu.~melt à cha'oUll~

15


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OiliÎ'giÎlnI. (goUlalchels~ dle'sls~ll1I.s, p'aiplÏJell''s déC!oUlp~, dtes\Sli.n~ en

f0ll11l1iaJnlt dels' btall1ldeJS dlelSlS1iu élelS , ohjleltlsJtémo:i lllS) (écolr 'Oe.s, f'eJUliŒ[IelS· d'tall'b'r'e6, ' ' fragmtm'l's d:e p(JJaJns', :tlÏmb11e/s, d.&pll1ilall1lll& i ln g,éniÎJeJux, tatSlSlemhlllalgielS d ie p~lUsti!eull-s' de e'eIS ()lb,

'S'éQUlel1'ces,

j lelt!s-illémoiulS') oaillliig.mpMeis de rexltfeis eIm[>!l"UlllItIéJs aIUX OO:tlelUll'S (p'oèmes) ou olrlÎ'ginlalux, ré, ,dla,cllÎlon die' Mgendles oll'IÎlgiIllall!es" die 'r1éfillexiÏlOIl1'S elt de It!eXltle\s Pell·s'Ol1ll1Jeils'. Le choix du o'Û'cullne:n:t au. m lO'm'elnit o 'e i1Ja mÎs1e en p 'a'gJe coulSltÜftlUIe UIllIe é1l'aip:e essentilellilJe

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L 'e ll!eJClt'elUlr \<1"atpietrçolÎft tll'ès yjJte qu''i[ lllIe poolt meJtltlJ:e n'lllnp ol'eJ quori

En ()Iultlre, :ill IapP'eilllle die fll'équ\elnltIs telt impoIl4t1an1lis, r'etouns au Itlextle, q'lld sert

d'IaJl'hiJt!I."'e. Ge/tille Il'eicbe!l''Che ,die nŒŒlUlslt!l'la!tlÎJOll1J ~ld'oo~le e\S't ptall-:tOOuillièll'lem~llt fiOl'maltlrice en œci qu'eillIJe s'alocompa'gl1le 'chiez l ies j 'elUl11leS d'un1Je dlOulbllJe plJ.·lÎs'e die conslCilen-Cie: prise die cons, ciJeill'CJe du

poids du texte elli die ilia nature de l'image.

Wir spreehen Deutsch Nous avons pub!lié ,dans ~~Elcdle vaŒaisanne ,de f'évTier (-p . 14) ~, a liste des ou~ vrag es de !la 'coilllection «Wir spl'C'êhen dell~se~» &dités 'c hez lP,ayot à Lausanne. P our que cette Hste soit compJète, i3. faut y aj.Out.~r t'm,~ore.le «Vo'c abu1aire d~ base». - Nous 'vous donnons aujour'd 'hui une liste de texte:s aUemands facites qui p ourl',a ient être [us avec intérêt par [es é~èves_ de nos écoŒes seconda,i res (2e.~ degré surtout) et par aes maîtres qui ,d ésirent se perfectionner ou garder un contact av'e c la Jangue a~[em,ande. l[ s'agit de IlacolJ.Œection «Der deutsche ErûiMer Didier». Vous pouvez a lc heter oes [ivres chez «Didax» (E'S'c a[iers du , Grand-Pont 3,

1003 L ausann,e ) qui est, Is auf 'e rreur, [e 'dépositaire ,d e Œ ,a maison Di;d ier en Suisse romand e. Mais i[ est bien entendu que vous pouvez les obtenir aussi par l'intermédiaire ,de n'i-m'p orte quelle-Hbrajrie;

P. B.

Le lJl1ialt'm1ile[' 'cholÎlslÎ, ill falUlt ~,e pŒIa1c:e1l·. C'elSlt ~Ia' mlÎlsle eIll p 'alg1e; laiVec s'es prohllèm'es die f 'Ol'illlat, die réduclt:i'olll, d'Ia'~l"iall1'diLslSleJmel1lt;

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mIalis où, dlaills qUIe[ sem;,? Dans wtl!e à p 'e u. L'e choix dres ùouleJUrs CO'l11t1rrusltle\s apPOllil:oés pair Œ leJ IJll()ilJ: eJt b[la!nc, f,onne mêIl1ie et iLa f'Wlllt SlUtplP:r illnlell.",

Der deutscheErzah'ler -

Didie'r

Irechell1che esttIhéltülQlUle', llescdltèll"el5 du helau sie dléglaogelllit petu Ie/t llerulr tailli'eIl1l1'aŒlICle, ~Ies

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,diilmlell1lSlÏoolJl d'images ,d e 'OOiUltelSl sloll'itlelS', [lB rytlhmed'e ioolUlJ: SUICCielS'SlÎlOlJl, 1I.:em.·Ls :J.'.alpP'O:J.·t\S a'Ve'C lies lSUll'fIaiCle\5 QlCClUlpételS paIl." ~Ie ,t'eXltIe, 'trOUlt eSlt IIJlJaJtièlJ.'le à m1le Il'éilllexlÎlO'l1 f.ormaltilii lCie du goût et à rex'eIJ:IOi'oe de j'll'gem!enll1s de V'delUr,

Le photo-ci né-livre et le français La

ridIJes's'e

die

l'lIU'ggJelSltlÎlon Ole\s tttex11elS SI\lSlclÏltle chez r'elll,~aŒ1lt un inltm'èt e t m1!e

rnJeIllt Jtiitlttérnli\l.~e aipltte\s>

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famtilIruall'lÎlsler plall' ['liln.lt'eIl"m>édlÎlalÎ'rie

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Œ'iilnage,

avec ~'Jldé:e ~'hsltT\alÏltle, à d léVielLoppiell: Œ lelUll' ilmla'glilnlal~n 'elll iLooll" goûlt. Oe{tftje IaPPll"l()chie en 'VUe de [:a lI:·éJailiÎJslaltIÎou cOrusltÎltuJe un hon lelllltJl"ia.Î111elmlell1it à 'llÎll1eJ .at à éCll"'ÎIl4e. Unie ilfeiclt'lll1.·le hâ!tli.iV'e en. ef.ftelt, eOnŒalInl1le l'éiLève à I\lll1e illilJrusltlI'1a/t!iol1 palUlV...'e, vOlÎre ~iblSullxl'e. oOllIllpltle eIt

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miooCittull"e' à halUJtle volÏx.

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à lia f o.i:s, dlets 11aJprpOIl.'\l's V'Ïvmtls, Lepholto~CÜJntMIÎV!r.e 'e\SIt I\lillle d'émalL' ohe uOUJVIellŒle, sYllllipaJtJh:iqUle,

d'1l!l1ie

très .gll"ande stÏmip!l'ÎIcilté

d'utiÎll:lls'rutilOn, Slau\S pOlua." ftUmallllt PŒ"bSlell1it!eIl" tarulOWnJe 1JJitm~ltlaltlÏ.lon d1alfiso die nthlleiaJUJ die 1'~~-p~IS'S~on. o,n p 'ewt Jetl1ûOIl"'e l 1etcOlJl1lllllaJl1laetr clmllJetUIl1eruJsiemloot ISion lempliolÎ ,dla~1iS' ,~ ftIctlÎvillféJs 'P'alJ:ta.-'S'coit.a~lliels ou pru'a-pl'of'eJS/S1ilOnl11leiliIJets" pOUlr o,~ 'OOUlCO'Ull'iS, eoonll11le 'slUlgg,eSltliou die WlOO1UCeIS ,i rnit.eOO'Ïlgenlties, comme iIii.'VIves ,die prix. lilpe1Ult falÏtre liai j 'OIÎie ŒeIS lJl1iaœtll.1ets comme 'oeilllJe Idle ilJetUIl·s' éJlèves oelt tlOUS y dooouVIl"IÎIJ:O'I11il:

16

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Sia'Vfflllr d'U1l1e 'aJcitlivtiit.é 'e:IlifiilchilSlS'a'nltie, en clJrus'se, en gt'Oillipe,

--~

Marchen vom Fuchs uud WoH (1) Das Vo[k der Zwerge Ein Marchenkranz Münchhausens iA!benteuer zu Lanlde Mün'c hhausens Seeabenteuer MÜJlIchhausenS' Reise 1dU'1_'ch id ie ,E l,d,e Mavchen vom Eismeer 'L ustige 'Gaiben fÜl' ,Madell und Kna,b en Vas Wettermiinnflein Grete[ Ul1ld' Idie Quinta Heran, hel'an, wer lesen kann

Prix Fr. 2.10 Fr. l.70

FI.

1.15 1.15 1.15 Fl'.1.1S Fr. - LIS FI'. 1.15 Fr. 1.15 Fr-: ii.lS Fr. 1.15 Fr. Fr.

Degré moyen

O~tlre diiveJr\SlÎlté OlelSl moyooiS' d'expreslSlÏlolll vilSlUJeilllle 'eS1t à J'im:alg'e 1I!e\S 'oofan:tIS

Degré inférieur

seruJl ou même en f8llniIDlle.

Diebes'g eschichten Der allte Koffer und audere Marchen Til.[ Eullensrpieg,el} Rühez-a!ill. Die Madell von Oberhofen

Fr.

Fr. _Fr" FT.

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1.15 1.15 1.70 1.15 ,1.70

Degré supérieur WilheJlm Te!lll Builemans Haus Ans ,d em Leben eines Taugenichts Peter Sch!lemihll Fischdampfer auf hoher See

1.70 1.15 Fr . . _1.70 Fr. · 1.70

Fr,

Fr. Fr.

1~IS

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Hors série EmiiJ. und ,die Detektivé , . Kai ,aus der IGste Nicht nur zur Weihna1chtsz·e it Der beste Fahrer von Edinburg Lohengrin Dies,eil Justus von Liebig

Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.

2.60 ~.10

1.15 1.70 2.10 1.70 1.15

Remarque: Ces Hvre:s (p euvent être eonsœI.tés à (I.':OO]S.

MATH

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Réda.cIJeJur: S. Rohl'e'l', serviee de 1a rechel'che p éd-algogiqu:e, 1202 Genève, i'ue de LaIlliS'atOifi'e

63 -

T éll. (022) 31 71 57 -

Aholl1llement:

SuwsS'e, F 5.-, éta'angell', F 5 6.12 - 16713, Genève -

PARTIE OFFICIELL 'E ET CORPORATIVE

é ln a t i q n.e

-

CCP

P'M'aÎlt 5 fO'.ùs' pair an.

Mars 1967

27

]

y,ALAIS ROMAND Examen d'admission aux sections de Il 'enseignement second aire du 1er degré

1. Date des exa'm en:s Les examens d'entrée pour:

a) (la p ,r emière année ,de fJ.a section (littéraire (Cilasse de Principes) b) la 'p remière année Id e lia section géné~a[e' se dérouileront le mercredi 24 mai 1967 à 8 h. 30. Ces examens dureront toute [a journtêe; ills auront [ieu dans [es ,divers ét ab[issements sc ollaires ,de ['enseignement selCond'a ire du 1er deg,r é.

Il. Candidats à li a section littéra'i re (latine) Lieu des examens 'Chaque candi,dat d'Oit s'inscrire ,a uprès Id e ['école [a ip[us i'tappr()lchée d e son ,domicile; Œe cas de ['internat est réservé.

Nature des examens Les examens comiportel'ont des ép'r euves basées sur le prog~amme de [a Se année primaire.

Conditions d'adm'i ssion Les 'o an:d idats Idoivent ,avoir suivi au moins, Œe Ipxog-ram:me ide \l,a 5e année pdmaire. (Suite à la page 47)

Si nous avons pu écrire qu'aucune voix discordante ne s'était élevée pour s'opposer à la transformation des «Nombres en Couleurs» (Bulletin Cuisenaire) en MATH-ECOLE, il n'en demeure pas moins que plus d'un lecteur se sera posé cette question: «Que pensera lvlonsieur Cuisenaire de cela?» Cette question, nous nous la sommes posée, nous aussi - iL plusieurs - et, certes, avons-nous craint d'affliger un ami cher et vénéré. Et pourtant, surmontant notre appréhension, nous avons fait ce que nous pensions devoir faire, par fidélité même à l'inventeur des réglettes, Ce dernier a voulu se taire, en déce,m bre, au moment où nous annoncions notre projet. Mais, le 30 janvier, quand le numéro 26 eut paru, il nous a écrit. Sa lettre, particulièrement intime dans le ton, ne sera pas transcrite ici. Qu'on sache cependant que Georges Cuisenaire, pressen tant que nous avions pu redouter de le peiner, ne cèle pas une certaine douleur. Mais aussitôt il se reprend et nous déclare que, prenant appui sur l'amitié qui nous lie depuis des années, il entend nous faire confi ance et ne. pas s'.o pposer «à l'expansion de notre travail pédago"gique» car il a réalisé que nous souhaitons «la promotion de son œuvre dans le renouveau mathématique». Une telle attitude ne surprendra pas ceux qui savent que notre vieill ami est, non seulement, un pédagogue averti, mais aussi un cœur généreux et une âme fervente, L a confiance qu'il nous témoigne . nous oblige - terriblement - ; elle commande aussi nptre plus grand respect. Le directeur des écoles de T huin s'est révélé à n'ous dans son ultime dimension. Monsieur CuisenaÏ1'e, vous .ê tes un homme! S atmud R oJllJer

19


ECHOS iLe [lanJeement de fort encourageants: \-

MA TH-EGOLE noulS a apporté deux nœssa:ges

M. Marceil -Gross, 'Conseiilller Id'Etat du Icanton Idu Vallais, chef du DépaTtemenit de l'instruCJtÎon puJbHquJe:

J'accuse bonne réception de votre lettre du 24 janvier 196~ ainsi que du bulletin «La mathématique à l'école» et je t~ens à vons dln: ma satisfaction pour l'exc.ellente tenue de cette pubhcatwn que nos maUres apprécient de plus en plus. M. Retné J ottera!llJd, secréltaœre génréJra[ clJu D&p/a\rtJemenit de l'ins1:JrUlction pU'blique à Genève:

Mes vœux les plus chaleureux à MATH-ECOLE qui développera la connaissance, accroîtra l'efficacité et entretiendra la ferveur des enseignants dans un secteur capital. Le «Times ' E ldu:cationall Sll'p'pfement» ide Londres et .1 1' «E-ducateur» de Montreux (SPR) signallietnrt dJanls !lJetwrs numélros du 10 f~er Ile changemernJt de titre de Il!Oftre builllJetin.

Il y a ilm:prohiJté à pal1.1Û!l.· Idu mlOlIll!OOJt où l'!ÎnttJeŒl~genice' es~iViant l'effort néJce:s\SlaÎlre pour ,déloOlUlVriT rua :réaJl!j.lté, \s'e file à l'a mém.oorre et enrëgfst'r e palSS'Îvem'ent des f'O'rIlurues. Les 'C'ornnJaÏ!ssalllfc'e s acquises ulLtén.eurenienrt s'éJdiGent :dès iLo!l.·s SUlr un terTlalÎn mrurooageux et, tôt ou t aJrld, l'édifirce se m ,e t à hranller en 'dépit ,des repllâtrages suocessifs. L'improbité iniellectuelle est la plus flagrante dans l'enseignement des mathématiques. «CO'lupren1éLre [es opérations fr·a'c tionnaires, me disait un jerun'e pro:fes<sIe u1r, e:stt inuttill!e et même ·drungereux.» PeuJt-on

1:8

s'étonner. qu'un enseigll'elilient :ÎJlir'éJf!Ij~cJhi ' reibut'e œels éIlèves et que profes's eurs ·d es grandies dliafSlse'S 's e pll'all'gIll\elIlJt 'q u.le Ile'S «i1J1aIS'eIS manqwentt .» Les bases ou notions fonJda-ment~Œes, ne peuvent s'acquérir q ue par ~ effo~ pers?nnell Jd'ex'péJrumelIlfj~1Jioill, d~'gé ,'pau.- un ma~t~ q~l.Î en VOlt t:oru!s wescl'eveIIJOIpper.mJe'Il!ts 'PrQIs'S'liblIBS. Ce/Cl 1). 'cuytalIl<t p~s et~ f.~lt, UIl'e 1?a:rrièl'e psycho1,ogiqu e s'é1Jab!1it, à IpaJl1JÏJr idJe IIJaqueiID.re ['lntel/liitgence démilSlsionnarure s'en remet ' à IIJa mémolÏ.re. Voici queŒques exemplle'S -de barr:ière-'Psfcho(Logiqule en mathémJaltiques: fraJc1:ions, nombrés négat ifs, racinè oall'lrée, puissances S'Ulp meurres à 3.

Souvent ['ahdi'catiÏ'o n 'de ['inteil!ltrgeIl'Clea illireu. b.e/aruJcoUlp pl'U!S tôt. Invitez n'imlp orte qui à exp1lim'e r 'parr geste We verbe <<tS'oustra.Ïre». Neuf fois sur dix, ill fait mine d'enfLever, S'0~1t <œxrt!J.1a1Î:re». Preuve qu'il a pelIllS'é à J'étymo['ogie et nlOn à i'Olpérattion. Preu.'V'e aUlS'SlÏ qwe Ide sa prime enfance, ill a retenu iJ.'a,c tÎ'ond'ô1:ter tr01Îls :oruilI.l1!oux à UDie :rongée de cinq, en di8'am:: j'ôte trois de oinq. Notion fO!l1!dJatmJen1:JaŒle menrt f.alUese. RemontoIl!S en:oorle pb haruJt ·d ans [le \passé. Peut-être vers deux 'ans, lui f MSiatÏt-Oill r&pételr: un, deux, troils, qwartre. 'C'éltalÎit il!à des s'Orus vildes d e sens, SrunlS connecti'OiIl a'Ve/c lillIe réJailiirvé. POUJrqu'Oi dan:s lJ.'eiI1JS'eiglllemJefJlt Ides math., >d'un bout à l'autre du progr,a m.m e, se fi'e-t-on à 1JJa m.éJmoÎlre? C'est qu'on oruhlliie ·que 'c hiffres, signes, éariturre, formulLes servetnt un'Î'quetIru?nt à re/présenlOOl' des relations de grandeur. En effet, seruilJe l,a matJière est meS'Ull.'laMe, d'onc chiffr aib['e, llioll'\S mê·m e qu"eJllie éJchaipipe à ilIa pelr'Cleipition ·d es sens. L'esprit est indemne ,d'e toute menffilir,ation et 'C'est UfllIe i!lIlulSfÎon m latér:ÏialH ste que de Icroire 'pouvoir s·a isir Œes ·s ecrets ,de ['esprit ·e n f.ai's ant enregistrer des réaJCJtiOlIllS pSY'choJ'Ogiques. Q'llJrunt à [l'·eII1.IS'e/ÎJgnetment ,de i'.a Jrithmétique, il y a une erreur vériftahl1e ,d am :La noti!oill ,die l'abstraction. CeJl1e-ci est la décourverte -d'une 1/o i étabUtie 'p al' Œ'inJtJeillligenJC'e à 'palrti:r de constatations f alÎ1:es rur llia matÎbre. L'impiVobité inteŒlectueŒ1e flalÏ.t ,d es éI1ève'S ·d'eis aJplp renrtis sOtf'oiers. La p robité exige -de vérifier C'ontinJUlellilem!eII1Jt ffies noti'onlS dJe hase en donnant 1es moyens ·de dJéJcOlU.rv'l-ÏJr em!pÏlriqu'eimetnt 'ce qu,i la ,éJté diélcou\'ert alÏnsi p ar des Archimèdle 'arv.ant d"afVo'Îlr été m~/s en fortlIlfUll.les. Un matériell ·d'expé.rimentation Idoit être V1aUia'bilie à tOUIS [les staldJes du déve~oppeme'I1lt inte'iJl1ectUJeil, chalCUlll vo)11aJIl1t Ic e qu'iŒ 'est 'caJp'aJbŒe d'y voÏrr. Q ue !l'eni'a nt soit lOaJpa,bllie de 'P'eIIl,S'ée larbstJl'IaJite, :c'elc!Ï. ne f.aIi.t pas dte doute, à condition qu'on !.Le [LatÏiss'e réfl.1éJdhi.r à son rythme, SaillIS [e fOlrloor à sulÏvre l a fam;se 'p~ste des préloClCIWparti'OlllS 'PlI'laltIÎtqu'eIS. L'enflant n'est ni cOlllllllergant, ni méoanlÏ.lCÏen; iŒ est chercheur. «C'est o1.lJl~ieux», ,d it un enflant ,die six \alJ1lS à sa mère, «un noonhre p air p b un nomhre paœr d'Onne un Il'OIIIThre palÎJr, die même i:mpair phm imlpadT ,donne pail'. POUIr faire i!Jlllp ailr, iŒ flaJUlt qu'N y ait p 'aœr et impaJÏ.r.» Et encore: «J'ai dem.andé à [a m ;a Îtresse ce que ça fait 3 moins 4. E Ue m'la ddt q'Ule ce n'est pas Ipo\S'sibllJe. Moi, je aroors qrwe ça fait 1 souterrain». ·Comment ne 'p a's être léJmerveill~é ,de 'ces constatations !Si désintéressées et dont Œes imp1li'Oations m .athé.m atiques vont très loin?

H. Lubienska de Lenval «T1l'êve 'de DÎJeu» Oa'stetimarn.

,..J!

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FOR'M 'A TION 'P EDAGOGIQUE La maison Catlozet, éditrice, en Belgique, du matérieŒ CuisenaÏre 'et ·die p[rtoo'e lllr'S oruvr·a ges s'y l~arppOlrt'alIlt - dlonlt rune heull"OOJSe réé:d lÏüon de ~'ouvrage de ba's e de Georges CuisenaiTe «Les Nombres en Couleurs», a créé ["alIl!l1-é1e dlell'11lÏ.èJre UlIl prix alIl!l1ueu' «Ge:oll."ges CwiiSenJarÎJrle» consistant en UIlJe rrég'lJeI1te 'd 'oir (lLa réglJJeU'e ol"aflligée en 011.' llllalSlsitf) ldJe:stiné à récOOl1Ipe:rlJse:r, toUIS l1e:s 'anIS, «Œil trav,ai!l~ Œil LI.~aiplport, une étIuJdre, Lille thèse SUll' . la méthode, (le matér.Îleil Ouilse'llJatID.'le ; (l"oru1Vl~age IdJev an1: conSltJitruelr U{(Ile œU1Vre o(lYÎgrna[le , une nowveiaruté OiU UlIl apport p 'm·.sonneJI il J'utilliisati'o!Il IdJes !rég!JJette:s CwisenJawre 'dJans UJnJe ,c!1aISls'e , Id lanlS UlIl'e éco[le, et préSed:lTert· UlIl oalr a!ctère dJidarcûqule pil"éJ.p'OnidréTaIl1lt.» P 'owr 1966, iLa «Rég,lette d'Or» Ja été reamse à d'eUX pe:rS'onniati't:és hillges: Mèl'e Marie 'dJe (l'EIflIf'alllt J,élsJus die l'In~mtiO!Il Ide .lJa . Vierge 'FiJdèlie à HruXJe!l['es et M. A. VaJl1Jdm"heydJen, mlStitutt'eull' à (l'école d'aplp[~­ oat~on ,die ['Elcol1e IllOl"lTI'aŒIe die (L'Etait à HaiSSlefltt. Le:s ,dletUX O;auréats, que «Math-E'co[·e » est heureux de féllidter, reçoivent h «RégIJ.,e tte d'Or» pOUlr (l'e!ll!S'ell1lJb(lJe de iJ.!euf'S 'alctivités en flavle wr ,die Wa p(l'olp iagation de s Nombres en Cou[1eurs ('e nseignement, 'causeries, 'c onférences, arti(~es, etc) En 'Pb ,d e ·ceO.la, Mère Mla(l'ie de ll:'EnJf,alIlt J ésulS e:stp[IUS spélCÏa~'eln'ent l'écOOIllperusée powr a.'em,p l,olÏ qu'eOOJe ' 'a su f.ariil~ ,diels l'églJJeI1te'S à ['éco[e materne!l,l e ainsi qu'au début de f'léco[·e PTimaire. M. Vanderheyden ['est à son tOIlIT pOUll' ['es ·eX'pér'Îlence;s qu'iII. a f.aites dla!Il'S UIl1e premâèTe année ,d'étuldes. Le jury' étJarilt composé de' M: Renié VarnldeV'eilJdle, i!lllSpeotelUil.· gém~~r,a1l die l'enrseignement· nOl"lTI,aŒ, de M. LowilS Jfu~Oll1jll'eZ, 'plJ.·éfet ,die l'athénée ro)"all ,d'lX'ellllJes et vi'ce:<prési,drent clJu üentJre heilJge :cIre p'éJc1a'gogi'e ,die 'I,a ma'thén1!atiqU'e, Ide 'M , GeO(l'gers CUlj}S'enJaril~, cl!i:reCiteull' hono'I"ai'r e die ['enseignement CO'mJITlrtlinJa1l die ilia vi(]Jlre ,d e Thilin ert de M. J ea!Il de Groef, étc1ÏJteJU!r.

Pour l'année 1967, la «Réglette d'Or» est, fort genereus.ement, mise à la disposition de la 'Suisse par M. de Croef auquel vont d'ores et déjà nos plus vifs remerciements, Le règlement du prix 1967 est déjà paru dans le numéro 23 des «Nombres en Couleurs» (mai 1966). Nous c07nptons le publier une nouvelle fois da';"s le numéro 28 du 15 mai prochain. A qui la «Réglette d'Or» 1967?

76e cours de la Société suis'se de travail manuell et de réforme scolaire à Aarau du 11 au 22 juiUet 1967 Cours 62

L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire à l'école enfatine (5 et 6 ans) Chef s ,d e 'COUTS: Mm·e YVOIlllIill Savi'oz, 10, ch. de CllalVoz,

1950 Sion, Mme Stéphanie CouldJJ.iay, 1963 V értn.'oz Progrrum:ffile dru C'OWl'S: EtuJdle clsu plr'O'cesSIUIs m len1;1a(l qulÏ 'colllJclJl:uitt à la nrotJÎ.'Ol1 de nomhre -cor,r espondance terme à terme - conservation des quantités - ex'e:rcÏ'ces 'd e Œ 'ogilquJe cal,dintarJité et ol.'1dilnJalliirté du n'Ombi~e - qu.a ntificateurs - pTésentation ,d u nombre (a,c quisition du vocabub :ire nunlériqure et cO!llrualÏs'sallice -des sym'boiLes) - Uti[lli'slatrion du matêa:i'e [ Cui'S'en:ai:re: jeu I1:ilbrre - ~es OIpér,atioJlls et (l,e wrs pro'P'l'irétés au m'Veau ' qua[itatif - l a notation - [,a nUlll'éTation - lca~'cu[ nUlnét·ique. Org.anisation 'du travaiŒ: Œes l11atinées seront cons.a·c rées à la théorie a!Ïn's i qu'aux eXert'ci'Cles plJ.'atÏtqu e:8 avec ['e marf:fu'ie[ Oui'Sooairr'e; le'3 ·a'P'l'èsmiclâ., à flJa 'oonfe:ct.Ïom dru m la tèri'elJ. de p'l·é-'ClalIJoo.Œ Piaget-Be,aruve:rd. 1

Cours 63

L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire au degré inférieur (7 à 9 ans) Chefs de 'c ours: MllŒe Madeleine Mathey, 20, rue ,d n Chne Berchto'J.cl, 1950 Sion MJlJlle Gertrudie Ga:rrt1!pt, 1915 Chamoson

Ce com:s, qui f.ait un rl ;a(l'ge emlplI.o,i Idru ma't:fui'elJ. Cud.ls'enaÏ!l·'e , est de!s t'Ïné aux maîtres qui n'ont pas encore fait usage de ce matériell avec leurs élèves, Programme du cours: 1. Exercice'S qualitatifs et [ogiques destinés à l'éiliwboration de ~a notion de nomhl'e. 2. Les quantifi1Ciateurs. 3. Les asp ects 'cal~inaIJ. et o l'clinall du nom:] u'e. 4. Les opé'l'atioll's ' et [euTS p'l·opdétés. 5. EtUld'e d ie s nœnhl~s. 6; Le:s blases ,die [La mlLlnél'a1i'On. 7. Prob[èm-es pl1attiqu'e s: G.'organi's atrion Icl!u m'JalVlalÎll -dams (La ·c(lla'sse. Cours 64

Enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire au degré moyen (9 à 11 ans) 'Chefs de 'corurs: M. Léo Bi'olliIJaz, 47, rtre ·d u R Ja wy[, 195'0 Sion M. Gwston GuéllJat, 51, rte ,die BressaulooiUll'i(:, 2900 Porrentruy

Ge cours, qui f,a~t une I}ja(l-ge p[la,ce 'a u mat'fuileO. 0wi1S'e11latÏJr'e, tente ,d e pUJacer ~'iniüattion d'eS éllèves 'au -cai1crull 'Cl,allllS \La perSlp'eJctrive de la m,arthé-· m atiqure mQlc~eJrn'e, III üent 'Ûompte -de 'nlO'uvearux matélie(ls, teiLs que ~res

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b[ocs ~ogiques et l·es b[ocs muhibases de Dienes. Ce cours est destiné aux maîtres qui sont déjà familiarisés avec l'enseignement du calcul basé sur la manipulation de matériels. Programme du cours: 1. Révision de la notion de nombre comme prop'l'Îété Id 'un ensembwe. 2. Les Qlpél~atilOns et ~IeJuirS propriétés. 3. Les hases 'dJe lia nurrnéa.'ati'Ü!Il. 4. Le ~lahoraltolÏlre de malthétmarti'qu!e. 5. Discussions d'expéri'Em.ices faites pax ['es p'M.'tÎlcÎ1pa!llts aVelC l'eis éIlèves de llJeu'r cilJa:sse. 6. Au COUll"S Ide qwel1qwes séa!l1Jces .q ui rtéJuniront tous les ~OlUrs Cui;se'Illam.:e !lJes thèmes suicv'a nts serOOllt ahol'd'éls: l'els :p rrogrammes; i'e recyclage des maîtres; ['infolrmation ,des plaJrenœ; lIJes g1r'Ül\.lipes de tra'VIai[ ; le rM'e des 'aiS's'OciationiS plrofes'srÎ'o!lllIleilllJes.

Cours 65

L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire au degré supérieur (12 à 15 ans) Chef de cours: M. Nico[as Savary, 5, Vall entin, 1000 Lausanne

Ens'eignemeIlIt 100 rcatLcu!l 'aJU dlegn.-é SUlpérieur avec 'O'1lJV1el1.1jure SUir les mathém,atÎlqu'els cl' aujOUIr'd 'hwi. P (lissage primaire - second\~l'ÎIJ.·e. Comment uti!lis'e:J.· qudques-runlS des dlÎvell's lIlJatea:ieas srt'rUicturés. Coonll uent, tout en srili'VIant ILes progl~amme8 offilcieras, s'ouvrir aux coruceptiO!ll'S nouvellil'ers. Essai d'ap'PHlc ation die !La méthode, ahstrtactive p OUlr [es élèves de 12 à 15 alIls.

[(urs 25

Rechnen nach der Methode Cuisenaire 7,8- 12.8 «Zahlen in Farben» (Einführungskurs) IWsiIJeite:rin: FraulLein Irma GLauIS, 'fra!ll!llIffiliSWaSSe 3:6, 9010 St. Ga[J.[en lmmer 'lll'e hr will1(]. rd'ÎIe F oo.-:derrrung na'ch ci'I1Jer dUlÎidhgelheIlJŒen Anpal8's ung des Recihen'UilIlltem'i'c htes an ,die neure M,rutheJm1atrik UJawt. Do'c h konnen wirr Sichon œals Unterstufe!llki'llid. mit Iden mrathremati/slchrern Gesetz'e n vertJr!ault 'IllIacihen, D'hne es zu überfoT1drem? I:srt: ers üher'llJaupt fahig, cl'ierse l1l!athern'art!ÎlSlchren StruktUJl~en zu erf1assen U!l1Id zn versteihern? Dile mOldJeo.m'e Psychoilogie aehrt uns, Idras's ldials m,atihematisrche Denken dies UntelflStufenkiIlJdJets noch sehr stark 'Olpe'l'fativen Oh:alrla kter hat. WÏir müssen es dre:shalLb zum mlathematischen EXipe'l'ÎmenJti'eT'ern führen. Wir müssen ihm «mathematis'c he Bausteine» zur Verfügung ste!llen mit deren Hi(}Jfe es 'SiiCh 'dlÏe Grun1d[}jage seimer mlat'h ematiiSlc!hen Einsl1chten se!Lhst erwi'r bt. Milt Id en. Ftalr'belllstabchen hat UIliS ·G. OU'ilsren'aii1.~e eilIl 'soŒlches «Bau~ materÏ!a[l» gesch,ernkt. Mit ihnJen dJa1rfdas KinJd itm 's eUJhsttatigen TIUlD in Idie Strukturr d re r Mathemaltik hiiDJemwaIchs'e!ll U1l!d sÎlch eine sllC1heire mathernJatÎ'sc:he Grunrdl1a.ge ohne üherfOlrldiell'U!lllg erlbwe:J.·hen. Wie wir ' nun 'd as Kill'd zum richtig.e n Sdhaffen U'IlId Edeben fühl'en konnen, wird Ihnen der Kurs zeigen. In verschiedenen Lektionsrheispie[en wel"de ich versuchen, das Gehorte zu vertiefen. Der Kurs ist vor a[llem für Lehr~.rafte der ersten drei Schu~jahre geeignet. [(urs 26

[(urs 24

Rechnen nach der Methode Cuisenaire «Zahlen in Farben» (Einführungskurs)

24.7-29.7

KUll"silcitJerin: Fil'aulIJein EŒ/sheith Merrz, HofmeilSltetrsltrasse 7, 300.0 Beo:n Der Mathematikunterricht geht neue Wege. Man weiss heute, dass bereits die Erstk~assiler in der Lage sind, mathematische Gesetze und Begriffe liU elr'kelI1lll1en ~d zu erf assen, inlSof e!rIl Bli e IdJaZ1l1 ldials geJeignrete Arheitsmateciall in ,d ie Hand hekoonmen. Efun sollichres Matteria[ stent uns h eJUte mit IdJem RleClhetIJ.IDasten von G. OuilseŒ1arÏJrte, dJen «Z,aihIllen in Parriben», zur Verfügung. Der Kurs wi[[ Lenl'erinnen und Lehrer in den Gehrauch dieses Reohenk,astens ein:führen Ulld ihnen zeigen, wie Id en Kindem mit diesem HiHsmitteJI sowoh[ auf der Unterstufe ais auch auf der MitteŒstufe eine sichere mathematische Grundhge vermitte1lt werden kann, ohne die heutigen deutSichschwelzerischen Reche~ehrziele zu tangieren. Übungen mit Kindern, sowie das ErsteJl[en von Ühungsmateria[, sollilen der Vertiefung dienen. Gehen Sie hei der AnmeiLdung die Schulstufe an, an der Sie unterrichten! 24

Rechnen nach der Methode Cuisenaire 17.7-22.7 «Zahlen in Fm'ben» (Fortbildungskul's) I~urs'leiter: Herr August Bohny, Rea1-pstrasse 27, 4000 Hasel Für Lehrkrafte, ·d ie bel'eits einen !Einführungskurs hesucht und mi.ŒldreiStens eirn Jla hr mit dem Mat'er~aII: in ihreT KlLasse gelall~hei'tet hralhen, w,Ïlr<d , em F'Ü'l'thi[lJdu!llg,skUJ:Is tdJua:tchgelführt. Von ·den T~icrll1ehmern wkd erwartet, d:alss si'e liU Heginn Id es K'UIIl"s'elS' IdJi~ Flragrern U!JJJd, PTQlb\l~me, die si'c h i~~ hei der VeTweI1Idrung 'dres Malteri!a[s g~te/I[lt haIhen, schrift!lïtch formo le rt (in Kürze) vori1egern. Biule hei ldier ,AnmellidUlIltg Ihre S0hu[. s1Jurfe angehen.!

Inscripiions: L es inscriptions doivent être envoyées jusqu'au 31 mars . 1967 ·a u DépartJement de l'inrstTU'ction pubH'qute du c am'o n Id)alIllS. (lJeque:I 'On ~n­ seigne.

Etrangers L es inscriptions provenant de l'étranger ~eroni adressées directement au secrétariat des cours à . Mme T.TATTI, Am Gottesgr,ahen 3,CH-5430 WETTINGEN (Suisse). 25


E. V. No 7, maTS 1967.

Mère Marie de l'Enfant Jésus vient donc de se voir décerner le prix Georges Cuisenaire, «La Réglette d'On>. 'Nous lui renouvelons nos plus vives félicitations et sommes heureux de l' honorer en publiant ici le déroulement d'une leçon qu'elle a eu l'occasion de faire devant M. Cuisenaire et dont ce dernier' a bien vouJlu nous faire tenir le comp te rendu détaillé. ' Mffi~ettJe, [La jdlŒe rée des bois a 'décidé d'inviter tous ]es petits animaux Ide !La forêt. Dans Œ 'es jalrdins dru p1aŒ'alÏ.s, il<es ŒlUtÏns se sont mi's 'au 'l'l'a'V'ai[!r. N OIUJS aUons ilies a 1ilc1er à tout aménalg er (Œ.es 'enrf'arnts düls pos'e nt cha,CIUŒl <d'U'Ile boît:e Ide régllie ttes) .

1. V œleur des réglettes

La fée veut de jolis escaliers. Les mar,c hes auront les coulleul"S dies régl1ertrtes. N ons a[10ns lCionst1"uJ.'r'e : escaliers: différence entre les marches: b(J.,all'c. escwiers: diff érence entl'e les mal'ches: rouge, etc. escailiers: pairs et impairs. PetitJes 'queJsti{)![lS: régUette pans gr,allJde que j? régLette pŒ'u1s p'e tite que m? régll!ette éqwi'VaŒ'e nte à B? Prouvez que ~'eJScaŒrier est pair (U\e:s enfants m'ettell1.t 2 régfl'eil:tes 'd e mêm'e 'cou!llert.lll' SU'l' ,c haque mal'che). - Est-e!Ue pair ou impair? j, m ...

e)

e)

Ces escaŒiers ne peuvent être dits pairs ou impairs que dans [es cas où les régUettes sont «mesurées» avec des ré~lettes b, v, j, n, B. Une régŒette, en ellile-même, ne peut être ni p.aire, ni impaire (N.d.Œ.!'.).

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- V doit êt'l·e !La p'l us g'l'IanJde de 2 réglIJettes, m'ont:rez Œ'-a:ut'l"e, etc. V 01Ï11à PŒmuenoi'l'e, U' enchanteur. III ca'c he des trés'Oll's ,d'ans différentels grottes. Je f ai's comme lui, vos llllaID'S sont Ues grottes. Vous rece'vez ~e trésOir à oondition de pouvoi'l' reoonnaÎtre sa C'ouleurr ~es yeux f ffi'més

(Exercices stéréognostiques) Vous connalÏ's's ez ~es cou[eurs des l"égŒ1ettes au toU/cher. ' Mais coonbien vaut la rouge? (Valleur clléipen'd'all1t d'e la l'égl1ette prd 's e comme mesure). Si mesurée 'a vec or'aII.1ge, rou ge v'a ut 1/5, si mesurée avec marron, rouge vaut 1/4, si m 'e surée avec rouge, iJ.''ÜUlge vaut 1. - Oo'm men t sont 'C'es réglLettes ( éqwi v aŒ1entes ) , Et ceIJll1es-'CÎ (différentes -- P ourquoi?) .. Construisons de's cowple'd .Je d iff é}',e nces: rouge, vert dlai t', et'c. 2. La différence ne change pas, si l'on a joute une même quantité à chaque longueur. Faisons UIl1 t1'arin composé 'd e 3 régll'e ttes. Fai'S'o'lls-en un S'econd dont [ a' dH. fére'lllce arve/c' celllU,i·1CÏ S'cYit j.

Le Hint scolaire Ce q u'ill n'est pa's Il n'est pas un diver tissement qui s'eTt à rompre la 'm onotonie de l,a dl,asse. Il n'est pas une réponse pour ['la'ppŒication 'Ou ~a bonne tenue des élJ.èves. (Certains maÎtr·es ont ['habitude de p r omettre aux élè\nes des «sucreries spiritueillles». Ce n'est pas ~e rôle ,du fillm sool:aire.) Il n'est pas une récapitulation d'une ou 'd e pŒusieurs Œeçons ,de géograph.ie, de zo ologie ou Icl;e Œeçon's ,de Ic:hoses. Ce n'est pas à Œa fin qu'on ,donne Jes idées avec 1esqueliles ill f au.rd'rait êIJa,b orer are sujet.

Ce qu'il est C'est un instrument audio-visuel ,clans 'les mains ,du maître pour mieux faire saisir un anim,a,l , un 'p ays, -des coutumes, e1Jc. Il est un instrument d'entrée en matière. POU'l' 'o réer en n'Ous une «.re'p résentation» ,d'une chose, :hl f.aut nous rendre d',a:bOl,d la dlOse «'p résente». A défau t de ['objet Il ui-même, 'c e sera une image ,ae Œ'objet. Si 1'objet est vivant - comme c'est ~'e cas pour un aII.1ima~ - une image «vivante» est plus indiquée. Il est un instrument plus précieux que la parole parce que \l'enfant est plus visuel qu'auditif.

Objections et réponses L e film ne risque-t-il pas de créer une atmosphère de dissipation en classe? S'Nia Cl'ée, ce n'est p 'as Œa faute du fi[m, mais bien ceŒŒe du maître. Un filin sC'O'lai,r e se prépare. Le m,aÎtre -d'Oit le visionneT avant, pour savoir ce qu'iJ p'Ourra apporter à sa Ueçon. L es enfants sont volages. Ils risquent de voir dans le film de petite.(;, scènes amusantes et de ne pas remarquer ce qu'ils devraient voir. -C'est bien vrai. C'est 'p our 'cella qu'ill est conseiŒlé de projete-r ;Le fi!lm plusieurs fois en indiquant chaque foi1s Ues points que ~'es êlèves doivent reg,arder spécia1ement. Soyons réaŒÏstes, concéd'Ons une première PTojection du filllm pour assouViT la curiosité. Une ex ce:Illiente page ,die lecture, ne l,a faisons-nous lire qu'une seule fois? Pourquoi n'aurions-nous pas une méthorcle sembll,aJjŒe pour un bon fiilm? D'aillileurs, l'a Centra[edu fillm scoŒaire à Berne p'l'évoit !la possibiilité d'utiliser ~e même film plusieurs fois pour une classe sans aucun suppl'é nnent de prix.

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E. V. No 7,

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E. V. No 7, maTS 1967.

1967.

Nos enfants sont déjà suralimentés d'images de par la TV. Faut-il encore faire régner l'image en classe? El est vrai, (les enfants voi'e nt beaucoup d'images, même til-Op. Mais il1s ne savent p,as observer. Or, l'observation s'a;p'preDJd. Et 'c 'est justement le filin scO:ltaire qui nous en donne ['oC'oasion. Pal' [es questrons que le maÎtl'e poser'a après le fiiLm, pal' les ,d iscussions qu'i1 soulèvera, pal' ~es 'concou'l'S qu'il organisera, Il 'p ourra éduque'l' Qes éJlèves à bi'e n regal'd,e r, à observer. Le Hlm scohire, sagement utiŒisé, 'p ourra ,d onc cloll!Iler à nos enfants [e goût de ['observation. Ciné-.Qlub de J''E1co[e normale Sion

2. Services de prêt d'organisations suisses Ar ohives suisses du fiŒm pOUir [:es métiers, le commel'ce et ['industrie, Ankel'Strasse 3, ZürÏtch 3/36

Gl~arnld choix de films docum,entaires prêt g'l'atuit

Cinémathèque suisse, Case Ville 850, Lausarure

Surtout ·des fiJms 35 mm. QlH~~ques fi1ms à scénario et quei1ques films d'oowuentaires 16 mm·

Oentralle 'Suisse d'éld'll'cation ouvrièr e, 61, rue Monbijou, 3000 Berne

Fillms à soonario et fiams documentaires, prêt aimité

Secrétariat antiail'cooilique 'case 29, 1000 Lausanne 13

~uisse

E'colle fédtéTalle Ide gymnastiqute et de sports, 2532 Ma'c olin

Sujets antiall'coolHques Sujets de gymnastique et de S'ports

3. Services de propagande Voici les principatles adresses pour ,l a location des fi,lms 16 mm. Remarque: L'E'talt ,du ViailJaJi.tst vieinJt .dJe 'S'OI\lJSŒ'IÎIl1e U/Il ~hO!J.1JIlIemJe!nit alUlprès die, L'Il Centrale du film scolaire. LeIS maÎfl!J."teS WlJltalis~ P-0U'l'l'o:I1It oolrénr.wallllt oh1vmlr gt'altJwiJtlemerll' tJous l'es fillms prêtés à cetll1e adll."eISlS'e.

1. Distributeurs principaux

PTT: Direction génél'1ale ,des PTT Section d'inf01'>ffiation, 3000 BernIe

Sujets: fonctionnement ,d'e ia poste, diapositives voyages, prêt gr.atuit,

BP: Ciné-Service BP, 8023 Zürich

Fillims ,cUlturels et ,d'O'oumentaires sur [e p'étrdle et son empiloi, prêt' g.ratuit

SHELL: SHELL ('Switzer1lan1d) Lowenstrasse l, 8001 ZÜ'r ich

F:illms ,doloum'e ntaires sur le pétro~'e et SOill empiJ.oi et ,a utres sujets, prêt gl'atuit

50 X 5

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CIlll.

Centrafle du filJm. scohire rue d'ETlach 21, 3000 Berne 9

Grand choix .de sujets culltureh: et Id o'c mnentaires (gratuit pour les m1a Îtres v,a[aisans)

ESSO: IE 'sso-StJan1d;aIl"d, 80Q'l Z ürioh

FiIltms ,dO'cumentai'l"es sur ile pétrdle prêt gratuit

Cinéma sCOIlaire et popullawe suisse rue ,d "ErIach 21, 3000 Berne 9

Films à scénario et fi1m's documentaires ,d'Ont un certain nombre sont gratuits

Touring-Olub Suisse Servi'oe de pubŒidté, rue Pierr'e -Fatio, 1200, Genève

Fillms de voyage et de 'Cll'cuilation pl'êt gratuit

Cortux-FNms S.A. 8, rue de LO'oalno, 1700 Fribourg

FillJ.TIS à sC'éna'l'io et films d()!cumentaires

SWISSAIR, 'service Ide propaganJde Gare d'e ,COlnavin, 12'00 'G enève

F:ill!ms de voyage, prêt gratuit

Se[ecta-filJ.m 8, rue de Lo'Oarno, 1700 FTiboŒrg

FHms à s,cénario surtout pour le travai[ cinématographique

Trams W orlltd Ah"lines Talstrasse 66, 8001 ZÜl'ich

F:ill1ns de voyage, prêt gr.atuit

Neue Nor:disk FiŒms Co AG. 8004 Zünch

Surtout des filtms en ..dflem·a nd Que[ques fiilims intéressants parlé français ou sous-titré

Office <de prropaganJdre de la région Idu Léman, 2, pl Bemj am.in~Cons'" t a!Ilt, 1000 Lausanne

Films de voyage, ùe SIport, pl-êt gr'a tuit

29


E. V. No 7, maTS 1967.

E. V. No 7, mraœs 1967.

4. Service de prêt étranger

Examen d'admission à 'i a section littéraire des écoles secondaires 1966

Cinénla sc·d laire etpopuŒaire suisse rue d'ErlI.adl 21, 3üOO Berne 9

Etude de texte

Autriche:

Ostel'l'eichische FremdenverkehrswerbUJIlg, Baihnhofplatz 3,800:1 Zürich

prêt g,r atuit

Belgique:

Cinréana S'co\llaire et populaire suisse rue d'EIl-\lach 21, 3000 Beine 9

Cana,d,a:

Ambassade ,du Canada KÎl~chenf eilld str·asse 88, 3006 Berne

prêt g,r atuit

Espagne:

.&.nha'ssrudoe 'd 'Espagne Brunnaldelnstrasse 43, 30'00 Berne

prêt gratuit

Fran~e:

Cin:ém'a s'c ohire et popullaire S'Uisse rue 'd'Er!lla'c h 2'1, 3000 BeIl'ne 9

prêt gl'atuit

Grande-Bretagne:

Ciném'a sco'laire et popUlaire suisse rue ,d'Erl'ach 2'1, 3000 BeIl'ne 9

Inœes:

ElInhassy of fudia Thunstrasse 59, 3000 Herne

prêt gratuit

Indonésie:

Emhassy of the ReJpubHc of Inclonesia Elfenstrasse 9, 30ÛO Berne

prêt gratuit

ItaŒie:

E.N.!. T., Lowenstra'sse 40 8001 ZÜ'l'i'c h

prêt gratuit

Pays-Bas:

Cinénlla S'co[aire et popUlairr e suisse l'U.-e 'd'EriLruch 21, 3000 Herne 9

UDSSR:

Cinémathèque :de d'Ia mba'ssald e d'e prêt gratuit l'URSS, BrunnaœelJ.'nrain 37 3000 Berne

USA:

U.S. Info'r m:ation Servi'c e J ubillamTIstr,asse 93, 3000 Berne

petite taxe à 'p ayer

UNO:

United Nations, European Office P allais Ides Nations, 1200 Genève

~~,{~~:>Y'~~~~~·l~.~~

Un exploit ma'l récompensé

prêt gratuit

HeUl'eusement pour moi, ~' a vi'p ère dOl"rnrait; je la lSaisis 'p ar Je cou, eXlalctement au-,dessous ·de lI.a tête, et je 'se'l'J.'·a i, voHà tout. Une 'p oigne de bambin vaut bien un étau. L'éc[at de ses yeux s'ét,e ignit; lI.a vipère «'m a vi'p ère» était morte. Je jouai vingt minutes 'a vec leUe; j'étais en tu:ain ,d e ~a nouelJ.' lautour de ma chevale quand retentit l'heure 'd u goûter. Je :s autai sur mes 'pieds sales, sans ouL1ier ma vipère que j'e pris, 'c ette f'Ois, parr h queue et à qui j'imprim,ai un joli mouvement de ba[an-cier. Mais, soudain, des cris sembUab'l,es ,à des hurlements id'é'ClhiTèrl:mt l'air et, de la fenêtre Id e m la peu 'courageuse gouvernante, tomba cet orru'e épouvanté: «Voulez-vous 'lâcher «,cela» tout Ide suite!» Puis, hlu1ant toujours pius fort: «Ah! le malheureux enfant!» Quel ,dil'ame! Appels, exd1amations entrecroisées, affoU'e m'e nt -de talons ip:ar l'escaHer... T'Oute ,la fami:IlI.e ,débouchait des i!IliIlOilIlbrabUes issues de la mlaison. Glorieux, je tendis mon tlJ.'Û'phée à l'oncle, qui, ennemi ,des rep tilles , recull,a d'un bon mètJ1:e. Chaoun l'imita. Mais, graIlld-vèl'e, plus brave, s'a'p 'p rocha, me fit lâcher Je serpent qui tomba inerte SU'l' le perron et que mon onole, rassuré, se mit à «retuer» cour<ageusement à gl'ands coups de tallons. Cependant, tout d,anger écarté, j'lavais été ,œéshabilID.é en un cllin d'œill pal' huit m ains féminines, examiné id es cheveux aux orteiŒs et reconnu mÏralculI.eusement indemne ,de toute mOTsure. Se ,détournant de Œa houiŒüe de b vipère, mon onclle s'approcha, raide comme la justice, s'em.para de m'Oi, me posa en tra'v ers d-e ses gen oux, et, [es yeux au ciel, me fessa méthodiquement. H. Bazin

VOCABULAIRE ET GRAMMAIRE

Exercice 1

A. 1. Décomposez Œe mot «innû'rnJmab[es» (13e Uigne ,du texte) et exp[iquez.{le. 2. Donnez run autre 'ald jectif ayanJt Ile même pl'iéfixe et empŒoyez./le d'an.s up.e phrase brève.

B. Donnez

un adjectif quallificatif de UJa même fiamill~e que Il es mots buivrunts:

1. a'e sang -

2. le 'c orps -

3. l,a forêt. 31


E. V. No 7, m'ars 1967.

E. V. No 7, mars 1967.

C. Hemp[acez par un synonyme [e mot issue dans la phrase: «Toute la famil:le

Exercice IV

débouchait des innombrahles issues ,de lia m 'a ison.»

D. Donnez ~a règlle d'accOl,d du partici'p e pa'ssé empŒoyé sans auxi1iaÏ!l'e. 2. un exemple

E. Mots.à IYl,ettre au féminin singulier

INTELLIGENCE DU TEXTE 1. Le petit garçon méTitait·i[ h cOITection reçue? Justifiez votre réponse. 2. COTIl!Il1:ent expliquez.vous ['a Ip 'e ur des grandes perSOllll'es et Œ.e ,ca[lm e du galm in?

1. le servitewr 2. aigu

FO-RMES VERBALES Exercice Il FONCTION DES MOTS DOll!I1ez rr'a fOIllction des m'Ots suivants en i'1:Jalique dans le texte:

1. la 2. yeux 3. morte 4. ['heure

5. hUl1ements 6. épouvan~é 7. l'onole 8. le perron 9. tout

Remarques: la fonction des mots doit être donnée avec la plus grande pré. cision possible. Ainsi, il ne suffit pas d'indiquer qu'un mot est complément. Il faut mentionner si ce mot est complément d'ob jet direct, indirect, circonstanciel de temps etc. et aussi quel est le mot de la proposition dont il est le complément, l'attribut, l'épithète.

Mettez les verbes au temps indiqué Olt au temps exigé par le sens 1. Une garenne est lm Heu où (viv:re, iil l'dicatif présent) ~- es [apins à l'état sau· vage. 2. Nous ('p 'l acer, indicatif, imparfait) notre espoir en vous. 3. Les proverbes (ne 'Pas être, indi'catif présent interrogatif) Œla sagesse des nations? 4. (Ne pas suivre" indicatif pŒus.que~parfait, interrogatif Ire personne du p:luriel) les tra'c es de nos aînés? S. TI convient que vous (Id h'e?) tOUjOUl'S Œ-a vérité. 6. (}etet" imp. 'p résent 2e personne du sin guJi er ) [es yeux sur le monde et vois Combien de tes frères (souffrir?) 7. (Ne pouvoir pa'S, 'cOTI/do prés. 3e pers. plur. interrog.) introduire un peu ,d'art ,d ans JeU!' demeure?

Exercice V

Exercice III

COMPOSITION

NATURE DES MOTS Indiquez avec précision la nature ,des motS' en italique dans Je texte suivant: Les deux enfants s'arrêtent en route; ils regardent. Est-ce une première feuil. le rousse qui tombe? Est·'ce un écureuil qui descend suivi de sa queue baHante, le long du tronc du châtaignier? C'est un éoureuil. Oui il desoend pour choisir sous l'arbre une belle châtaigne qu'i~ saisira entre ses doigts longs et qu'il em· portera entre ses dents. R 1;>.11 arques: la nature du mot doit être donnée avec la plus grande précision. Ainsi, il ne suffira pas d'indiquer qu'un mot est pronom; ill. faut mentionner si ce mot c< t:.:' :_Honom personnel, démonstratif, etc. 32

Construisez une phrase avec chacun des mots suivants en n'emp~oyant que des verbes d'action, de mouvement. (Chaque phrase comportera au moins 2 verbes d'action ou de mouvement).

1. 2. 3. 4.

La La Le Le

pŒuie voie ferrée s-a pin couvert de neige vent

S. La rivière 6. Le peuplier au bord de la route 7. La feuille de Farbre à la fin de l'automne

Exemple: la route descend de la colline, traverse la campagne en y dessinant de~ courbes et disparaît d-a ns la forêt voisine.

33


E. V. No 7, mars 1967.

E. V. No 7, m'M"S 1967.

Exercice VI

ARITHMETIQUE DICTEE

1. .a ) Donnez le quotient en décilitres: 45,375 dail.: 6,015?

La fuite du lièvre

b ) Donnez le produit en mètres carrés: 8054 om2 X 405 ?

Parmi les fl.eu.l~s et Œa rosée, [e Hèvre écouta la chasse, grimp'a au sentier boueux; iŒ avait peur ,de son ombre et [es bruyères fuyaient rd enière sa course. TI redescendait et ill remontait et ses sauts coul-hai'e nt [es hel~bes, ill tl'aversait les routes et les -c hemins qui s'en vont ,dans ila mousse obs'c ure et muette. TI vit venir un cheva[ atte[é à une 'Ûarriol1e ... Le [ièvre prit peul' -d e cette grande ma-c hine vivante qui remuait en f'aisant un si grand bruit. n fit un bond et continua s·a course à travers ~es pl<és en direction du sofleit Au sortir d'un cham'p ,de pomIIues -d-e tene qu'iŒ avait tl'ave'l'sé comme un fou, il alila donner -d u nez -c ontre lm grill[.age qui le rejeta en arrièTe à mohié étourdi. Enfin, il se tapi,t dans un creux, non ~oin ,d'une pel~drix qui sommeillbit, D'après Fil.>ancis Jammes Remarques: 1. Dès que les élèves ont préparé leur feuille (Nom et prénom) lire le texte en entier 2. Dicter lentement en indiquant la ponctuation. 3. Les erreurs d'accents comptent pour une demi-faute et on ne compte pas les fautes de ponctuation.

CALCUL ORAL 1

2

a

b

c

d

70 14 X12 6 X 5 -17 les 2/3 -16

67 +8 -25 -29 X 3 +17 -32 : 12

52 -20 +13 9 X12 : 10 X 9 2

30 +25 5 X 4 +16 2 + 3 X 3

75 25 X18 2 9 X 4 9 XI0

7 X 14. -50 : 24 X47 -40 : 18 X25

4

27

99

6

80

oc ) Donnez la différence en litres: ~/51ill. -

5'68 cl!l?

rd ) Donnez la somme en grammes: 3,25 kg+2 g+9575 cg?

2. Un 's ervi'c ed'autobus reG.ie >deux locall ités ,distantes -d e 65 km. Chaque jOlu, TI ya qu-a tre voyages a[[Ler et r-e tour, 'Soit 8 C'ourses. L"autobus 'conSOiJl1Jille 42 [itres -d 'essence aux 100 km. QueGŒe est aa 'd épense jOUTuarIière en essence si cellJl.e-'ci vaut 55 ct. le litre? 3. Deux terrains ont Œe même périmètre; l'un est un rectangle dont la longueur m eSUl',e 96 m. et odont ~a [argeur vaut ~es 3/4 de ~a Œongueur. L'autre est un oarré. Calculez: a) [-a surf'a,ce de cha'CUll des tel'l'ains b ) ie p'l'ix totail.du gt'anld tenain à Fr. 9.-le m2 oc ) ~e 'Prix du m2 du petit tem'ain si ceJlui.:ci coûte Fr. 12 52-8.- dre p[us que Je grand terrain. 4. P our 'construire lille l'outre [Longue ,de 1760 m. on fait aJprpeil à deux équipes d'ouv-r iers. ElJ..Iles commencent le t-ravaill (le mêlITe jour, 'cha-c une à une extrém ité. La -p rem.ière équi'p eavance 'd e 40 m. 'p ar j'ourr; 'J-a 'd euxième réalise, en un jour ég,a [ement, [les 6/5 'd e ['avance de (]ra Ire équipe. Au bout de huit jours on suspend [e trayait Calculez: a) ['avanoe de chaollJ1le des équÏlpes pendant les 8 jours. 'b ) l -a ,distanoe -q ui séparoe (].es équipes 3lPTès 'ces 8 jours. IC ) ae temps en jOUTS que mettrait Œ 'a première équipe 'poUir terminer seule !l'ouvrage ,depuis J'a'l"rêt Id u tr-availl'. ,d) (I.e temps en jours qu'auraient mis Il es deux équipes en tra~aillaant ensemhle et sans interruption pour a'ocom1pŒir tout 1'ouv-r age.

75

NB. 1. Les deux premiers eallcu!ls sont à -doll1l1er pal' ['examinateur à titre d'exempŒres. 2. Le tem'p s imparti pour a - b - c - d est ,de 40 secondes par cafteul. 34

35


E.V. No 7,maJrs 1967.

Ses ménâm'ge>s -dtéV!ergoll1dées

Une no'UveHe manière de li're ..•

Ne f ornlt q.u'effiIJe-wre'l' ~es, suj,e/ts :

Un champ nouve'a'u d'expression

JIl, n'a qUie deS' 'lll'Ol' BelarUX d'i<lé:eIS, Que dleJS a!lnOIl.'CJelS' de projet\').

e photo ciné livre

gi1.'aIt'~e UlI1 pesu SÜl\.lfSi 1''alÎs',s,eJJJl/e·...

Son peJtÎlt e8p'l"IÏ'f: n'élla.lbore des .b:rihes d.'i'l1lt1e11lI'i'OIl's, Et sion 'l"a,ÏJslO11!l1leIDlernJt ilgnore LeJS fins eJ~ h~ls OOIllCJmslÎ.'O'.lli'l.

Il s'e

A peinle

Irl y demreUJre ulI1Ie mlÎ.nUltle, PUÛls sou,dlatin, Ile d,éJslÏll' ile prend D'aŒ:lleII.' chrell.'chel' U1llIe 'ClœslJmlfie A qU1eŒqure slÎ.n~e lNl p 'e u pb gr.arnd ...

QUle

Au même titne que l'lCl'Uteuf... le l'ecteur devient

Son emDaJl'l'aJS' ne drœr:e guère; III r,amnrsiSle UlI1 p 'eJtti.lt d'élbcils, Dis'tJra:iJtJem'e'llll: 'Ile COIJ.1'Sii,dèa.1e, Et l'e repÜ'sle aVleJc méprilS.

Rega'l 'de quleJlqule cho'sie aru. ilrolÎ.ll1 ... Il s'alllite aJpl' BS wllIe Hc:elJJ1eJ Et va s:e p'e 'l'cher dlaJnrS UIl1 coin, ..

créateur. aJt.lj[ U1llIe p 'enIS'é:e,

Qu'ill IL'abandonne avec dégoût; Sa' cerveruIle it'oulj OW'IS pll~eS'S'éJe Ne Jill swiJt j'aJmrrui's jUlS'qu.'au b()lU!t...

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Ses arlIllU/rlels die

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iIruœ pl'!eŒ1Idrrre? III sre fâche, mam ...

Il frruiJt tIl'IOIirs P'aB, e!t puis [la lâche ... -

A vrerc sa mém!oh1e -

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S11lhilt>emerut pd\<> d ie dléiLire,

Lulc>Ïfer,

Irl dame run sarh'biall: !Ïnflell'nw.! ... PUlis giJ.';aI\nem'e'l11t se meJt à ilill.-e,

Dam; sla f'UIr!eUlr J,émonJÏlaqwe, Jusqu'à cveverr VOUlS' agoruilt D'UlIl ré.p'err!toiiz1e de m!a!craqUie L .. E'Il puli!s :ï.[ 8"00 va,... c'ers1t fn.

mva s':$'Sleiorir SIUll' s'orn Œerr.ière à p 'eIl1lS'er ... m'a Ita!nlt œe cho\Sles à flarÏIr'e,r Qu'ria. IIie slalÏIt pm' où ooonmoocelr •••

36

Le g,vmd

Se s'a mTle, ISla p':ÏJel"l"Ie à iIJa>

qwe vi.en jmrtirfie

Gomme run dirahil:e, iil V01l!S irnjw.ie En secm.Ilall1lt iLe fia die fer.

Et pall.'lllÎrt 5le

Irl slÏ'ffJre, ill tremMe, il V()lcrifèl~e! S'appr'Ûche dru g,n md oomme lllIl1. fOJU! Et p'uIÎ.'S, ourh:lliJrunrt sa 'oo~è;rre, n 11amaJs.s'e UlI1 peJl!iIt ooiilll:oi\])..

m!eJl1tIr'e

A [.',eIl1V1eJns, un bolUlt de j'Ûlumra'l ••• fi atVÏ8IeaJ1o'l'lS l'lllSslÏstJalnioe ... III vous lI.·eJcÜ'llIl1lai!t!... III s'' ànreult 1. .. 1il ~rillnCle d~ d'elI1ll:'S! IiI. s'érllaŒœe ... III 'SIe 'SIou'VÏlenJt qu'ill VOIUIS ern veJU'f:! ! !

TremblJJez! M:a1Ï!s qUie!lllle CJÏIrooilisitla:l1!ce, Le fiait 50wdialin VOIU!S dél1atis'S'e!r? C'est qu''elnlllre VO'llIS elt \S'a vengeJaIl100 Un p!apiÏUon VlÎ.Jel1Jt de passer! Miguel Zamacoïs

, 37


Le temps des économies Ajoute'z rouge aux Heux trains. Qll'eŒŒ'e est lia driff éreuee ? (M'e rn en soU'stvaytant).·

3. Notion de 'plus, . de moins, opérations concrètes. P renons m'a-fi1:on (+rouge) (+ b[larnc) (~ VeTt ,d1a~r) (+ j,ailIDe) ( + : rO'lllg e) ( - noir) etc. 4. Carré et racine carrée . 'Dans ' Le palJ."c, [.a fée Mer\ltette nous -deman1d,e de dessiner de jüli'ès pelllOuses oallTées. Faisons-en de différentes 'CouŒeurs. Contrô~ons si el!1es sont bilen cames. Co:m.m.e 1'e s 'pll'antes, le oan-é a besoin ·d'une · ra,cine pour gr,a ndir. ~,~Ill:e - est Œa ra'Cirie ,dë la pelloOuse rosé ? ·m.arron? 5. Commutativité des produits. M m.I}Jette sell"air bien contente die tt'ouver ausSi des p ·a rterres. Nous alJiJ.ons en faire ,d eux cliff érents. Voi'Ci ~es mesures: j/a une et rose (4 jaunes ou 5 roses) j XR = RX j. . QUle[IŒe est Œepllus grand? Prouvez qu'iŒls ont même grandeur (SIllpel"position). Leqrwell fa ' le pŒus -de régll'ettes? Poull'quoi? P.oU!rriez-vous f,aire ' 2 p·arrerrres différents avec 'ces m 'e sures? (v et v) . Pourquoi p'a s? 6. J. Conservation de la surface

celui de l'épa rgne CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS

II. Le périmètre change A prés·e nt pŒ;antons des illleJUrs. I. a) Le 'pa:rtett'e 'erst fait de 4 réglIettes j pŒlaoéescôte à côte: 20 Heurs bŒ'anches ou 10 fileurs rouges ou 5 fleurs roses.

h) Lè paTtelJ.ïe est fait de deux paires, mises côte à 'côte, ·de ,d eux réglettes jaunes mises bout à bout: 20· Heurs b[anches ou 10 fleurs rouges, ou 4 fleurs ros'es et 4 rieurs M'a nch es , ou 4 . fileurs l'oses et 2 meurs rouges. ·c) Le !p1arrterre se h:.ansforme en une balflldle f.aite de ,i régŒettes jlatll!O!es mises bout à bout: 20 ill'eUll"s b!1anJchers, 'Ou 10 f1l,eJUlJ.·s rouges, ou 5 fleurs roses, ou 2 fileurs orange. En a), b) et c), même nom·b re ,de f1lleurs . .

II. R'e prenon'S Iles troIS ·p .a rtel·: res CJÏ.oId'esSlll'S e1 ·entû'lJ.;rons-Œes de plaVlés bŒ1ancs . . /Gombien de tpavés chalq ue fois.? a) 22 p'avés; b) 28 pafveS; .'C) 46 pavés. 7. Fa.c teur d'l),n produit - Puissance A b pilia!ce d'e ce llong bâton OIrange, lia fée MerIlette 'a imerait alV'OH une joHe cToix. Pouvezo/vol1l's ~Ia satisf'aiore? ( 0 = j+j = j X ·r c'est-àJd~rre l,ers 2 me'Slllir'es ·d u rectangle. Avec marr9'n eJlWe V'OU!dTait une tOUl"elll1e die [,a même couleur. (m=R+R=RX2 (rXr)Xl' ou rv ('Se ,dit: l'ouge hauteur vert clair; en chiffres: 8 = 4+4 .-:= 4X2 = 2 X 2 X 2 = 23 (<ces valeU'rs 'Sont cooteTmmlées p ali: Œla mesure b). Jnterv(llles Da;ns j'lllIle gr.anode aIIllée, Plu'chon a pŒanté 5· beaux p laibni'er3. IŒ voud,r ait 'aJUlss:i. p!I;acer ·des bancs; Combien dlOit-ilJ. aŒŒer en chercher?


., ',E~ s'i[ p(Laçait les ·· 5 ; pa!llmiers du Œa:c? Combien de bancs?

auto.u~

8. Dynamiques .de tion'

compensa-

A 'F entrée des . sailllies de réception, noU!s 'aŒŒons pŒ'alc er de . jolJ.irs talpi'S. ~ai'so.rus-en aVeJe des trains ,d e 2 'c()l1JJ}el,Hs. · . a) V+R = ' n+v = m+T 'etc; , b) 0+1' '= VX2 = ·vX4 . . "

.

MalS vo.illrà To.pin'Ou, le Œ ,a'p in savant, i~ cherche tourt 'c e qu'i[ P'Ol\.lIrrait dire sur R. Si no.us l'aidio.ns? r = b+b = v-b = 1j~XR ' = 1j3 X V = 1j~ X O. . R = r+r = b+b+b+b = rXr 1'2 v+h = h+v = j--'b .= V-:-r ...

=

=

Poso.ns-[ui une devinette: 'Prendre' de iIJa mlain d-ro.ite une régI·eue v - Prenldlr e de la m'a m gauche ,Ullle régUette B: '5 à 6 f'Ois

1. F~iioi1s, âu ha'sall,d, 'un no.mbre ' hnp'o .ltant de co.~pies de régU'e ues '(deux rég. côte à ,c ôte) ; DiSlpo.s'Onrs sur [la trab!le' . ·ù'e ux cerceao-qx ~. de ~b~is, Id e fi~ d,t! fer o.U d'e ro.tin - d'environ 30 'cm -de diamètre. 2: _Dern.ando.nrs ,aux ent aiIlts de mettré ~d:ans un ' des · cerceau.x ~e cerceau A - tous les cbupies qui o.nt ' au· mo.ins une rég. -rouge et dans l'autre cel"ceau - le -cerr'cerau B - to.us ~es 'oowplrers qui , o.nt au mo.ins we rég. JauIlJè~

(en f.aÏ>re 2 tas distincts) . Dan~ quel taIS y :a-t-i[ ~us de rég[.ettes? .' Si nous f aisionrs un train 'avec les régllettes de cha'qUe' tas, !lequel serrait [e p[us lio.ng?" 9. Divi!,eur~ '

. A présent to.ut est prêt. MeilleUe plasse . en revue to.lUS no.s travaUx. EŒŒre tro.uve 3 hancs: un rose, un marron, . un V. Préférant l 'eS vo.Ï!r · tous d·e [a même co..ulleur, eillle no.urs demande de les reGourvrnll' avec ~e s~ulle so.rte de ,réglJettes. Lesqureillles?

,0.+

Les co.upŒes ro.uges-j.aunes sero.nt déposés ,d·ans Wa parrtie ombrée. On lJ.'elc'OnTIlaÎt ÏJci un dira gramme de Venn et Œ'interserotio.n ,d es ensembJes A et B 1). 3. Questiorns auxqurell1les iLes enfants répo.ndro.nt s'Oit en o.hservant les <co.U'pŒes ,de régll'e ttes ,dispo.sés surr Œ 1a taMle , s'Oit ,de mémo.ire:

Il1s ont to.U'S au m'Oins urne régU'e tte ro.uge o.u. une régilette Jaune. Que ,dire des co.l\.llp[·es placés d'ans la partie no.n o.mbrée ?5) Es ne oomportent ni régilette ro.uge, ni r égllre tte j aun'e. 3. 3. Que ,diTe dres co.u.-p1es pll1a'cés ,dans ~, a partie o.mbrée ?6) Ils so.nt

3. l, Qure di'r e Id es 'co.ulp]es pŒiacés tdans Ila partie ombrée 2 ).

10. Multiples. .Les Ïlllvités vo.nt 'alrriveJ'. Déjà iJ.es trains so.n.t . préparés po.UT le& conduire vers Ile p'a lra is . dt> ara fée. F a'Îso.ns-en un en v. Le 2e train est uri ,H._Mais To.pill1'o.u veut ,a bso[uml~nt . que nous ajo.utio.ns ce ~'iil fàut -' p~urr les ren1rure de ;:ta même l'Ongueur. Que f !lirre ?

Une questio.n , jai[[ira: o.Ù . m et[L,e's t.:co.wp[res f~its-:d'une 'l"égŒ:eue ro.uge et Id 'UIl'e ' reglleUe .jaune.? -:Itls -arplpa~tiènneht à Œ'un et à f rautre dies. deux 'c er'eeaux. L'ild ée surgira peut-être dre î'es 'suip'eVpo.~er ainsi: tl~e

. mis o.nt ,to.us une réglette r'Ouge au moins; illrs n'ont j,am.ais d'e régIlette Jaune. Questio.n 'Co!m 1pM1Ilœntaire: Que dJi,re ,d es 'Co.utpŒlers pflra'cés dans la p artie no.n ombrée?3) IŒs So.nt fo.rm bs de !l"égŒeues d'e n'importe quel~ Œe 'co.ullerwr à ['exceptio.n d,e 'c eux d'o.nt une rréglle He au mo.ins est roruge et Œa seco.nrdJe no.n jaune.

f'O'l'més ,de co.wpWe'S faits avec n 'impO'l'te que!l[e co.ulleur à l'exceJptio.n des rc oup['es j a'llll1e - no.n ro.uge et j.aune-jaune. Que ·d,iTe des co.U!p~e'8 p~,a'cérs dans [,a partie non o.mbrée ?7) ns So.nt faits avec au mo.ins une réglette j,aune et une rég[ette no.n ro.uge. 3. 4. Que (llre des co.upl'es p~lalcés ,dans :la partie o.mbrée ?8) l'ls so.nt

3. 2. Que diTe dies ,co.uples tp[tarcés d ans' b partie 'Ombrée ?4)

A.

f ahs de régll~ettes die n 'i'mp'O!l'te queJlllle co.uU.reu.rr à l'\eXicepti'On des co.utpiles rouges-jaunes. 41


Que dire 'd es cO'rrup[es pUaoés dans la partie nO'n O'mbrée ?9) Us sO'nt rO'uges-jaurnes. 4. Autres questi'Üns: Les enf'ants, puilS'a nt 'd'a!ns U!a ré serve des ré @.ettes, f O'rment -des 'OouJpUles. Les c'as suiv.ants /peuvent .alp paraÎtre:

nO'n rO'uge - nO'n jaune, rO'uge - nO'n j.aun·e, rO"uge - rO'uge, jaune - nO'n rO'uge, jaune - j.a une, l'O'uge - j,aune.

Où pŒla'cel' 'ce s cO'Ulpies? PO'urquO'i? Ce pŒaüement p'e ut se faire ,d/a ns eha'cUIlle ,d es quatre z·O'nes étabŒïes sur Ua tabille : 1. ~one nO'n rO'uge - non jaune, 2. zO'ne 'rO'uge - n'On jauIlle, 3. z'O'ne j,aUlne - nO'n rO'uge, 4. z'Üne rO'uge - j<aune.

Deux enfants fO'l"m·e nt cha/c un, à l'insu ~'un ,de l'/a utl'e, un C'O'upfe. IDs se mO'ntrent 1/ellT cO'uple. Leur deux cO'wpl1es ÏTont-ias dans a/a même zone O'U nO'n? PorurquO'i?

par rapport aux . autres coupa1es , ' ._1' , 'c es:t~a-.ulre 'pM.' r.aprpO',r 't '2,UX CO'up[es qui n'ont pas Wes mêmes 'caiJ.'ac_ téritStiqwes (l·es mêm·es prO'pdétés, les l11êrne's attrihuts), L',a ttribut cO'up\1e «'a)'iant UIlle régUette r O'u ge» est s'a isi '}J'air rarp'OlpTt aux autres cOlJlp[es «n'.ayant pas une r éJg!Lette l'auge», A ['eX'emple s'O'pp·o se le contre-exelD:l'pŒe . III en va de même ,pOUl' les questions ,du paragt'Ia lphe 3. Cha'q ue fO'is qu'O'n 'ClaraiCtérise les eO'wp[es cO'n tenus 'Clans .Jla partie O'mhrée du icllÏagranllue O'n s'eanp~O'ie, ·aussitôt apTès, à 'c ara1ctériS'er Œes cO'upU/es qulÏ ne sont pas dan.3 J,a 'p a'rtite 011l'hr'ée, En Œ :angalg e en semb[~ste: 1) A inter B. ' 2) [C01np~ément de B] inter A 3) [CO'mpll ément ·d e A] uni O'n .B 4) A lmiO'n B 5) Complément :de [A lmi'On B] U) CO'mlp J.ément de B [uniO'n A] 7) [CO'mp~ément 'd e A] inter B 8) C01l1pŒé:ment ,de [A inter B ] 9) A inter B,

S.' IR.

EX'e<Ill/p l,e: - Jean: nO'iT vert fO'noé' MaTlc: jaune - r'ortlJge; zO'nes l et

4

-

Pierre: rO'se - rouge; Mar'r ouge; zO'ne 2.

üell: O'rangé -

5. Remarque pédagogique Dans ce Jeu, [l'attentiO'n s'e 'pO'l'te sur ~les cO'uples qui O'nt une régtlette rO'uge O'U une réglette Jaune, O'U sur 1lies ICO'UlpUes ·q ui O'nt u ne l"égUette IJ.·O'uge et une régll'e tte .j aune. Mais ces cO'wp[es s'Ont, ,c ha:q ue fois, saisis

42

1. Ce jeu 'OO'Il1<si's te a cO'nstituer des pièces qui peruVe!llt se l'épartiT en piLusieurs ,cilJalsses et à jouer ave'C ees pièces et /ces ·c lasses. Dans Œ 'e 'p remier exem'p~e que lllOUIS dO'nnoIlls i'ci, O'n a trO'is d1asses: la ca'a sse O'range - jmlne, ~Ia' ca,asse vert fonc'é - vert dl.ah·, Œa dJ.asse rO'se - rO'uge.

2, Prép'aratiO'n des ' huit ,p ièces:

v 0

v

1

R

1

(0', V, R)

\

r

1

(0', V, l')

1

R

1

(0', v, R)

1 r

1

V 1

j v 1

1 1

1

R

1

r

1

R

1

r

1

(0', v, l')

(j, (j, (j, (j,

V, R)

V, l') v, R) v, l')

Cette pl'éparatiO'n 'pO'UITa se f'aire en dessinant le tabUea'll ci-dessus sur une grande feuillŒe de p'alp ier java et en 'l11'ettant dans ch.acune des cases des trO'ifs premières CO'~'Onrres [les rég/Leu)es qui sO'nt l'equises. . D ans la dernière cO'['O'lll1e se brouverant Œes «pièces» fa~tes ·c ha'c une d'un f aiscea'll de trO'is régŒette.s mises côte à côte et mainteruue:s ensem.1bŒle au m'Oyen d' ~n'll'eaux éllasüques si p'Ü'ssi biJ.·e cIe même caulleur.

3. L e jeu [ui-même: Dessiner sur une feuillŒ'e de java tr'Ois grands ce'l-c!1œ, ainsi:

1

On aura r ecO'nnu iles,diagrammes de Venu. D éddO'ns : nlettre ·clana R. t~utes les pièces qui O'nt au moins une réglette R; ,clans j, tO'utes Œespièces ·q ui O'nt au mO'ins Ull,3 :réglette j; ,dans v, tO'utes [es pièces ·q ui O'nt aum,O'ins une régUette v. Que se passe-t-·jŒ? Prenons les huit pièces et pŒ'açO'ns-ll es dans le cliag,r amlIllie à [a pŒla ce ex:a'c te qui ~'eur cO'nvient.

v .VérifiO'ns: ile ' cel~dle R cO'ntient des pièces qui O'll1t au mO'ins une régq'e tte R; [le cerde j cO'ntient des pièces qui O'nt au mO'ins une réglette j; le cer'cU'e v cO'ntient des pièces qui O'nt au mO'ins une réglette v. A ['inte'l'SectiO'n des cercles R et j se trO'uventcles pi~ces qui O'nt au mO'ins deux régilettes cornmU!lles, tes régllettes R et j; à ['int'ersectilOn dies cel"clles j et v, deux réglettes cO'mmunes: j et v; à l'intersectiO'n dies cel,c1Ies v et R deux réglettes cO'mmunes: v et enfin à l'intersecti'Ün des trO'is cereales R, j et v, une seule pièce, ~e'l:le qui contient ~es réglettes R, ] et v.

R;

'43


Sept pIeoes O'nt trouvé 'pŒ'a'c e dans l'e diagvaulme. La huitième pièce ,d u jeu ,dO'it en effet en être absente car, 'cO'ntenant les rég'lettes l', 0' et V, eOJle a wes attributs nO'n RO'se, nO'n j-aune et non vert cllair qui ~'eX'dLuent du Id iagramme.

vant ' les é~é!InelIlts de deux sousdlasses. Ex.: cerdles r, R et v.

E x. : cèroles j, v et B.' v

(l', v)

V

(r, V)

---

B

(l', B)

v

(R,

R

V

(R, V)

B

(R, B)

. ,

l"

4. Va,ri-antes du jeu:

4. 1. Les trois cel-cIlies reçO'ivent toujO'UJrs 'comme au 'paragra'phe 3, des réglettes die 3 C'O'wleurs ,différentes: r, 0', V O'U r, j, V O'U R, 0, v, etc. En d'autl'es termes, chaque oel,dI'e oorrespond à une masse. Chaque fO'is, setpt pièces serO'nt employées et une pièce demeurer,a en ,dehors du 'd i'a gvamme. QUa!Ilt à la manièr·e de jouer, O'n peut procéder de deux f açO'ns: a) P'l"enœre [es pièces Œes unes après l'es ·a utres, 'COOI1II1'e nous rayons fait au paragraphe 3, et trouve:r Œ 'e ur 'p~a'ce ,d,ans Œe diagvamme. b) Partir ,du 'd iagramme, trO'uver, 'p ar réJf\lexion, l'a 'pièce à mettre ,d'ans te!l[e ou tellile oase, aŒŒ,e r la chercher dans [e iO't des pièces et [.a mettre à sa juste p~·a'ce. C'est ainsi qu'on pourra essayetr de trO'uver, ,dlans ae cas du jeu r, 0', V, ['a pièce qui demeurera extdl.ue du ,diagramme: ce sera 1Ja pièce nO'n rouge (,doiJJJC R), nO'n O'vangé (,dO'nc j) et nO'n vert fonC'é (dO'nc v), 'c'est-à..ldi'r e [a pièce (R, j, v). 4. 2. Les trO'is 'cercJles reçO'ivent des ;r églettes qui ne sO'nt pas fO',vcélnent ,de cO'u[l'etUirs différentes. Deux certclles pO'urrO'nt a'p'p·artenir à [.a même dasse, 'chaoulIl d'eux rece-

i

1

1

v)

,

DOlllz'e pÙ~ces.

B' (

Que va-t-i[ se passer? Les deux sous-&asses r ett R s'exdluant (une pièce ne peut pas avO'ir un e rég[,ette r et une rég'lette R), ~'inter. sectiO'n ,d es cevc~es r et R sera vi'de. On aura .a[ors · ceci:

Qu'Qlhtient-on? ' 0

.

n B'

---n j --B'

l' ,

"

---

,

0'

---

.R

j

m

8

Abs~tes tdu ~iagramme" a'es

p ièces (R,

Cette fais-ci, [es huit pièces sO'nt empŒoyées. 4. 3. Les trO'is ·cerciles peuvent recevO'ir ,une ou ,deux régllettes étra!Ilgères auxdJ..asses., désignées à l'origine.

0',

V) et (1',

0',

2

V).

, 5. Un tell jeu 10gique ,peut être 'va'l"ié à l'infini en mO'difiant le nOmfbre d'es clJtasses et des, sO'us" dl,asses. ' ;,

E xeanpi1es: Deux cIlasses a et ' b~ Olasse a :suh diviS'ée ' en ' ldeuX ,sous-dasrses r ~et R . Ollasse b, sub;divisée ' en ,trO'is sO'us-'o1'a'sses v, V et.. B. Six pièces.

-,

(l', O'~ B) (l', j, fi) : (l', j, B) 0',

n) ,

B

(R,

0',

B)

n

(R, j, n)

------ 0'

B

j

n)

(R,

---- --- --n "-

0',

n ':

B

'-

(l',

(R, j, B) (m,

0',

n)

(m,

0',

B)

n

(m, j, n) ,

B

(cm, j, B)

~

On 'p eut im,aginerdes fajs'c eaux (,despièœ:s) ,de, ,p~~s de, trO'is réglettes', ',èe qui" p ,v ati'quellllcnt, devient ',périUUelix; Jtlest a:Jors pO's,si'b[è ,d'intrO'duire une TI'ouvene variaM'e, u~ -nO'uv~~ '-attribut: la 'cO'u'leur ,de 1'.anneau élastique. N e·s t même poss~~'e , d~ faire ' usage :de p11llsieurs anil'ieaux éllastiques.~. '


ni. ·b TI

--v

--

V -

b

R

--v

- --

-

b n

--v

---

B -

b R

--v

r

(V, ll, b, j) (V, TI, b, r)

j

(V, n, v, j)

r

(v, n, v, r)

j

(V, R, b, j)

r

(V, R, b, r)

j

(V, R, v, j)

r

(V, R, v, r)

j j

(B, TI, b, j) (B, n, b, r) (B, TI, v, j)

.r

(B,

j

(B, R, b, j) (B, R, b, ~)

j

r

r j r

TI,

v, r)

(B, R, v, j) (B, R, v, r)

16 'p leces. b, anneau éllasüque blanc; r, 'a nneau éllfa's tique rouge. 6. Les enfants, bien entendu, se· rOlllt a'ppelJ.és à construire eux· mêmes ~:eurs jeux. S. R.

Monsieur Louis Jéronnez nous écrit: «Si la réglette rouge. vaut 1 et ..si, !pour la mulJ.tÏlpŒier par e[Œ,e ·mê· me, je fais un cané rXr, je trouve ,deux régŒettes rouges et non pas une ... et pourtant 1 X 1 doit donner 1.» «~Les

N ombr.es

eIll ÜO'll[!eUf>S»,

l1'ovem.-

La rem',a rque est pertinente. Pour uti[iser [a régllette rou ge comme unité de [ongueur~ i~ faut rester dans ij'ad,dition des Ion. gueurs.

my

a ,d'aiJ~eurs un probŒème im'portant que nOUisavons soullevé 's ouvent. Quand nous réaŒisons ~'op éra. tion 4+4+4, par exemp~e: et que nous portons 3 réglettes roges b out à bout, nous adlditionnons ,(f'es Ion· gueurs, le 'Cm étant pris pour unité. mais si nous disposons nos 3 l'égllettes en rectangle et si nous disons que le rectangllè obtenu «vaut» (<<représente») !Je. nombre 12, n ous additionnons ,des aires dont ~'unité est Œe ,cm 2•

On pourrait f aire ~a même remarque avec ;des cubes ou des pa· raiNéJlipipèldes rectangUes: H, n ous a'dditionnons ,des 'c m 3 !

24e cours de perfect'i onnement - ,Sion du 21 au 26 août 1967 Au programme de 'c ette session péld.a gogique figuren t également p[usieurscours pour l'enseignement du cai· cull avec ~e m,a térie[ Cuisena ire .

Candidats à la section générate

Lieu d es examens , Chaque call\(Hdat 'doit s'inscrire auprès ,de J'écdle Œa p:lus ra'p 'prochéede Bon doonid1e.

Nature des examen's .

!Les examens 'c omporteront . ,d'e s épreuves hasées sur rte programme de [a 6e année primaire.

Conditions d'admission

Les candi,dats ,doivent avoir s'lliviau moins le programme ,d e la 6e année p~imaire.

IV.

i spositions' relatives à tous les candidats

1. Les c all1didats ,doivent s'inscrire jusqu'au samedi 15 avrÏll1967. 2. L'ins cdption se fait au moyen ,d'une f ormu1e a,d hoc que Jes intéressés peuvent obt enir auprès de !La ,d irection des étabŒissements d 'e ['enseignement secondaire. 3. Les Tésulltats· ,seront " comm:.miq~és aux 'c andidats 'Par Œ 'a direction ides étrubŒissements. 4. En c as de .' contestation, Œes 'p arents (d,es candild,ats pourront a1dresser une 'r édl am ation . écrite, ,dûm,e nt motivée et a'Ûcom'pagnée fd u !livret scolaire, au Servi'ce 'cantonall ,d e Œ'enseignement seco!fild,a ire dans ~es dix jours dès [a notific ation des résuŒtats. 5. Les c andi,dats qui, pour cause Ide maŒa'd ie, ne peuvent pas 'p artÏ'ciper aux ex;am ens, doivent faire 'p arvenir un certificat médical ,a u Servilc e -cantonal . de \l'en seignement ,secondaire qui les convoquera personne!lŒement pour une nouveINe session. 6. ]1s se p résenteront . à (l'heure exa'c te, munis du matérieŒ nécessaire pour écrire.

V. Gratuité

d~ . l'enseign~.ment

1. La gr,a tuhé est assurée. par Œ :a 'c ommune ;d ans Œ'é'coŒe Œ,a 'p [us r,approchée Id u doonicile des 'p arent,s. La fréquentation ,d 'un autre étabŒissement est à la J

Renseignements et ins'crip. tions ,a u Département de l'instruction publique, Servi· ce de l'enseignement primai_ re, 1951 ,Sion.

'Charge de 'Ces ,derniers, sauf autorisation eXlpresse de l,a commune. 2. Pour ['année sco[aire 1967-1968, ,dans les Co[Œèges de Brigue, St-Maurice et Sion , 'l'enseignement dans aes ,dlasses (de Ire et de 2e \littéraire (Principes et R u diments) incombe à ['Etat. Le chef ~u Dé.partement de ['instruction pubHque: M. Gross

brte 1966, No 25, GeIIlèV'e')

;46

Sion, [e 8 février 1967. 4~


Examens d'admission aux écoles norma/les ; ~.' ;:~:

Centre d'information S.P.G. Vernier-Genève

Les examens Id 'aldmission à ['gcoŒe nonnaJle des instituteurs et à ['Eco:l

~ormal~' e des institu,trices, .section. p:imaire, auron~t ~ieu ve,,:dre~.i 19 mai 196; a pm'Ur de 8 h. 15 a MartIgny, CdlŒege cominunaŒ, 'pour Ues Jeunes gens ; à Sion

E'c ole norma:le des institutrices, 'pOUl' Œes jeunes fi~aes.

'

POUl' être ald mis à ['E-colle norma'le, ' COUI~S ip robatoire, ile ,! ca~4·~Çl.at ,doit .a tteindre 15 ans au moins dans ~'anll'ée où fi se présente à ['examen et avoir suivi préaJla. hlement au moins 2 années d'enseignem·ent secondaire, 1er' degré, .. Tous les canid i,dats ont l'ob!ligation de s'inscrire aUlprès du Servi'c e ca~tona] de ~'enseignement primaire et ménager jusqu'au 31 .mars .},9(> 7. au. plu.os tard. ~ •

,

.•

1

,

iLe Département a1dl'essera ensuite à 'c ha'q ue caI,l·d idat Œes instructions dé. taiŒ!lées conoernant IJes ex.amens. .

Sion, le 24 févi'ier 1967.

.L'e Chef :d u Départem,e nt :de ['in's t'r uction puhlilque: M. Gros,s - _.' :-!

Histoire suis'se '«Armée et F'Oyer» a ·pubHé un tabŒ'e au synoptique sur U'hi",toire nationalle suisse. Les personnes qui Œ ·e désirent 'p euv,e nt se Œe procurer à la OhancellŒerie fédé. raŒe, Office central des imprimés et du matériel, 3'003 Berne, 'a u 'prix d·e F r. 4.i'exemplaire (gran1d format) et Id e Fr. 2.- ['exemlpŒaire ('p etit fom;at).

Dans l'E'co\le vaŒaisanne du moi'S deTnier, nous avons publié une Iiste de fiches que l'on Ipouvait se 'procurer au Centre d'infonnation S.P.G. (voir E.V. No 6 pp. 49-50). Nous vous signallons 'q ue ,deux ·d e 'ces séries: <<!Les Noirs» et «Arbres II>> sont roallheureusement élpui's'ées.

P. B. Cours romand pour chefs d'excursions ·L a Fé dération suisse ·des auberges de Œ .a jeunesse organise ce printemps, au Tessin , u n 'COUTS ,de ·chefs d'excursions ,donné pOUl' Œ ·a 'p remière fois entièrement n 1angue française. Ce 'cours qui est destiné aux enseignants, élèves des èC()lles :orm ail es , ca'dre ·des mouvements ,de jeunesse, etc" aura Heu ,du 3 au n avritI à a'auberge ·d e l,a jeunesse de Figino, 'p rès de Lugano. Un cours semb1ab[e, en langue illemallide, 's era organisé 'p enJdant rra ,m ême périOlde à ['auJb:rge de la 'eunesse de Crocifisso, ,près de Lugano ég.aŒement. Pour tous ,r enseIg?ements, !'adres'Ser ,a u S~Cl'étariat ·de ~a Fédération suisse 'd es auberges de la Jeunesse, case p ostaUe 747, 8022 Zu:ôch (TéIl. 051/328467).

Avis concernant 'l a pa'rticipation au Cours normall suisse, été 1967 'Les instituteurs et Ues institutri'ces qui ,d ésirent iparüciper au Cours norm·a l suis'Se p euvent obtenir les .prospectus et [es 'c artes ·d'ins'c ription auprès du Service soussigné jusqu'au 25 mars 1967. Comm e J'année dernière, [es finances ·d 'ins,c âption doivent être payées di. rectemen t par ~es partÎ'CÎlpant>s.

Canne blanche Nous vous signaŒons dans !la série d·es timbres de propagande, un timbre .a 'c anne b!l·a nche (signaŒ ,de Il'·aveugile), [a Suisse étant ae à 10 'ct. représentant Œ premier pays à Œancerce timbr·e dans a'univers ,de :la phiŒ~téllie.

Su r p résentation de Ja quittance de ces paiements, -de l'attestation de fré· quentation des 'Cours et de aa 1Ïste des frais de voyage, ~'Etat assure aux participants les prestations suivantes: a) rembour",ement des fr·a is d'inscription

Au personne'l enseignant fémin'in du canton du YcWlai·s 'L es Laines Schaffhouses, Fill.e use, [es cotons à .broder, a~s fNs à coudre, les coussins et ' ~es toiITes unies ·couŒeur ont augmenté; ~'es ' nouveaux prix seront donc ·atpp!liqués petit à petit. 'Demandez h nouvellile caTte de 'couITeurs des 'CÇ)tons à b'r oder ME Z. Maintenant Ue ,dépôt peut en/c ore vous fournir un . pur Hl bUanchi, 170 cm., pour 'draps et ling,es d'ég1lise à Fr. 17.50. N'oubliez pas les échantiJ}j]ons dans [es tiroirs ...

Le dépôt scolaire des ouvrages féminins du canton 48·

h) indemnité journaŒière IC) r emboursement ,d es frais dedépialc ements, bi!n et CFF Ile c[asse. Les inldemnités Ide (l'E,t-at ne seront toutefois 'Pas ver",ées aux paI,ti-cipants qui su ivent des cours peu ou p.a.s en ra:pport avec ['enseignement pratique, ainsi qu'aux p articipants 'q ui fréquentent Ides 'c ours ins'c rits au programme de [a session p édagogique cantonaŒe. Nous signarroll's à ce sujet, que des 'c ours de m.athématique", à ['écoŒe enfantine, aux degrés inférieur et moyen, des 'Cours de -dessin .aux trois degrés, 'd es COUTS d'éco~e active aux trois degrés, ainsi que Id es cours ,de ,c hant et de travaux manue'ls figureront au programme de 'l a semaine pédagogique d'août 1967.

49


C OUTS,

Voici la liste des cours en langue française No Cours, 'c hefs de cours Dates

F inance de 'Cours

A. Cours pédagogiques et psychologiques

61

Enfants-problèmes IVlilfle Axe!ffie Aldhémar, Fribourg

24.7-29.7

95._

62

L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire

17.7-22.7

105._

à l'école enfantine (5 et 6 ans)

Mme Yvonne Savioz, Sion / Mme Stéphanie Coudray, Vétl·oz L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire au degré inférieur (7 à 9 ans) lVJJllle M. MatJhey, Sion / Milile G. Carrupt, Chrull'oson

17.7-22.7

75._

64

L'enseignement du calcul avec le matériel Clâsenaire au degré moyen (9 à 11 ans) ·M. L. Bioflllaz, Sion / M. G. GueI.at, Porrentruy

17.7-22.7

75.-

L'enseignement du calcul avec le matériel Cuisenaire au degré supérieur (12 à 15 an) M. Nico[a:s Saval'y, Lausanne

17.7-22.7

66/67/68

125.-

24.7- 2.8

155.-

17,7-12.8

250.-

76 T ravail du bois M. Bernard Hornung, Prilhly

17.7-12.8

300.-

77 T ravail du métal

17.7-12.8

300.-

T ravail du papier et du carton M. E'doual~d Geiser, Lausanne

M. Georges GaiŒ1ard, Lausanne

63

65

Liste des cours non subventionnés: Cours Nos 62, 63, 64, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74. Service de l'enseignement primaire et ménager

LE LANGAGE DE'S ABEI'LLES 75.-

p'alr Blmn'O Frioedm31n

La

heJslOgnletlS!e lailrcill!Le ~Clconl(piltÎJt OOflC préJClÏlslilOTI illelSl It,â'chelS 'C;omlPalexlelS' die sia vile qlUlO'tÏ,

di.eone gr✠à S'CIS' «chl31lll11s,» elt à S~ «dlaiIl'Se}S~>.

Stage «Ecole active» iDirecteur-administrateur: R. M.a rtin, Lausanne Animateur: Georges Rochat, Lausanne

A

Vl}:a~ dill1e,

il ne 6'lalgut plas à porü'prlelITllffll!t palJ:!lJeIl: die ·ch.anJt6. Imalginez plrultôt UfiIC Sl()ll'tIC de «o'wg» 'CIl: <<iik». Mlads l'll1 v.iJe s'O'C!ÎJaa'e très c:omlPŒlexe ·d·e oot ,élt'OTlJl1laIllit pie/tilt IÏlnis'Clctle 'CISlt I3ICC'o'lJ.lipla<g11léel voilne Il.'égiie clJaullS' runlle Cie'l1t1alÏ/llle tmlelSU'l'e Plall' c'e~

de

Principes d'enseignement au degré inférieur M:l1le Aline Demaurex, Morges

17.7-29.7

180.-

Principes d'enseignement au degré moyen M. Jean-Louis Cornaz, Lausanne

17.7-29.7

Principes d'enseignement au degré supérieur M. Edgar Savary, Lausanne

i 7.7-29.7 180.-

con'Vea."SIaIt!Ï.IO'I1 e'llltièIJ.,emeenJt 'compIOSI&e

eIt par ('Je qu'on ~, ooru/bUJmJe d'alp lpleillell:

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C'est

180.-

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Le p:rofestS!eUll' I~aIl·,1 von FIl'~l5'ch,:

«d:au1S1e»,

die

a'UnJi'V'e,orsiill'é de MrunlÏlch, qui" We prtenüea:,

à !J.'lévéM

f'.ilmpol1t\a'lltOe d'ull1ie ·culrti.le'U~le oo3ll1is;e 'exéJcUlt,éie plalr ~IClSI a,hcilllliCis 'do3ll1'S [la' 11f1chelJ.mhe ,d!e; 11eIUr UOUll'lr l, ~.

Le pas de huit Unie aiheJiJl.llJe ell.1V'oyé'e

'en

é)(:JJa,ill.~eruSIe fruiJt une u''ÛrulV'aliadle: un malgoU~,f~lqUIe ctmré clIC fd!elUll\S

à hl l'lUlChle 'piOlUII: ~oJ1If.OIl'111lell' sles (;'Û1TIip'algnes de sa cl,éco'UlVlCIl'itJe. El! 8ill' Ilial f'3lOe V'etrltluca[1e cl'uln ll'ay-O:l1 de mlÏiell, 'elUIe 'exécUltlC unie 'S1OO''re de diaœ]ls'e du ven'tJ.1e, s'Ou ahd'Om:en déCll'.Î:vaol1!t à m'ainlt!es elt ml3ti.ulres, ,r'e:P1'iISIeS Ulne filgUJl1e qruJi lai lJa, fOlWle cl'un 8, ou pllu1tôt de dJeIulX D m~julslCudlels a'CicolLéls J'UIn à a.'laru~rJe. EJld/e doéca:tilrla s·()Iu 8 de 't'ellllie lSiO·l'lte

chat'gée's de po[lielJ.1. T'ÜUJtIes affatill"lCis CleSIS'aIll't1es, 'ClUe voile

C. Cours artistiques et techniques 69

Les éléments du dessin Mllile Rina Rio, Fribourg

24.7~29.7

80.-

70

Le dessin au tableau noir M]}Ile Rina Rio, Fribourg

31.7- 5.8

80.-

71

Le dessin aux degrés moyen et supérieur M. Gustave Brocard, Lausanne

31.7- 5.8

80.-

72

Le dessin géométrique, industriel et artisanal M. Géral,d Cai~Œet, Puiay

17.7-22.7

95.~

50

Finance de cours

24.7- 2.8

73 V annerie, travail du rotin (débutants) M. J ürg Barbhn, PuIlŒy 74 V annerie, travail du 'r otin (perfectionnemen t) M. P aull Glassey, Bramois 75

B. Cours didactiques

Dates

chefs de cùurs

que 6'011 otr\Ï'elJl'tJaltiIO'l1, pair l'appollit à UIl1Je ~JlgnJe 'V'elitli-oaille IÏIm!aogilJ1laiÏlJ.'leJ, il1füll.'ilTItell.1a ltil'è,s, exa1c'tlelm.enrt l~ a'lllh'leS albe,illllles, die l!Ja dia'lCJ0hlOlll d1runs l 'a'qUJedllJe sie 'llrOulVe llJe ca/r,rté d.e filleurrs. A1lJ srurrp!luls>, ",dIIOTI

œprofe'S'S!elUII.' de La

~re g'l13ndJe pll~éJciJsii'On ha cltilsltmoce (En 1959, unl jUiry i~llt1ell".llattti.lormll n'Ümmlé pail' ['UNESCO 8 a'tltl'li'hUié à

von FII.1Ï1<;·ch, J\allllm.'e de !IJa dlam"e IÏlndli'qUlel 'aJVleIC

JS·OulI.'ce de nÜ'ull~lirtulJ.~,

M. von Fris'ch iJJe Prix Kl3alÏlnga, qu~ .rOOümplet11SIe -chaque !année llies· m:eli[ŒIeruIl'S i'l1t'e.rpiJ. èJtIes de

la

5cience).

51


ToUlt récemmTffi1Jt, ·deux Sa'VlalllltJs lamériClw1.S, Robe11t C. KlÎIng et AdlrJalni M. WIe>JlJ1!e.r d'e l'Uni. ver'siÏ'tié ,de OruJMo'l"nli.le, 's'e 1S!()n!t J.\ivrés à die l1lOuvle~dles irIe'c hlœches SUit" m, diall1lS'e des· albeill.l·es', d()nt ·1es résu[ta'l's 8'0l11t d'élCIl'IÎltls d<a!I1S la l'eVUle Scientific American. LeIU'l's conolu'Slio1118: ill exilslte, otm oeholJ.lS de' !lia, ,dlall1sle, UII1' alUltlre. «m-oyetl1 d'ill1lf'OoJ:'I nalt ion» qUJi p'CIrm'eit la ux ,wh'eàJllllelS die (Se o~Il"1Ï'gCIJ.· à 'ÜO'lllp sûr VClJ.IS' mlle SOUIr'CIe die 11I0UIm~i'tIU111e. Die p'Luslo ~n5J Ont découye'l'1t qUie île «chall1it deJs :alheHn~,» (bileJJ1 qu'illls, nie ['aipIIJea[le1nlt paiS ip'all' Cie nom) enJtre en l!igue die comip·tle.

L'accompagnement de la danse L'ÎIl1!SeDl1e qulÏ. dlall1/Sle émet un son p'alrit iMli)ea: à une flr'équJeIl1!CJe d'leillvlÎ'l"On 250 cydes paf sedond'e (raUIl'temenlt dilt, l'IWÎIl- vih11e 250 fois 'Plall' sielCQ'lldle). Oe qUIÎ! équ~va.ult à peu 'P1J.·ès· à la note SI d>alns 1re méd'Îlum du rtél1'01l·. MlalÏ.s a"~ISlSfr'OIl1 d'uln.Je s;imJp1lJe no,l1er ISI()UItleJl11U1e ll>~' p,erm 'elt pas en elUle-même de trlanlSmieilltIJ.1e un melSla'ge. MOIl'lS; oommlell1lt· Œ'1Î1l1if'U1rtrnJaltÛlo n leslt-'ead,e eomrnun~q1Ué'e? Des el1'l"egi's1Jl"emC1J.1lts \S'Uir ball'1d'e onlt aippOl~t-é lia r,bpoalsle àdertJtle qUIe!SItIÎ'On. L':aherillftle qui d.mSle émet ~ette nU'1le par vagUies IS'1.lICCet5lSiÎvels, chlaqule V'al~Ule s'e "comiposranrt d'un CieIr:tralÎln nDmbre die pua. Sla1l'io:llS. Oi', creitl'e vlalg ule de sr0l11S' 'l1'e;s1t éll1lirs'e qUIe 110n;q'UlE~ finsle>ote' dré'crilt ŒIa pralrltlile eenlt,ralle de lia fi.glwe 8. Bt l'a ,dulréle d'Ulue vagule de SOU(S lalÏ.111SIÎ qUIe Ile nomtblr,e moyJen dlelS ipuŒsaions q<u>'~e ùomp'Ol'lle 81011!t en proiplorrtli'o n di'l"le!c'tle die ilJa dlÎ!lta'l1IC1e de lia soulrœ de nQumtlllrle.

fA

SIU'iv~~e)

liJl~Olll11lal~iIOl1S UNESCO

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1

Dix sons différents Ma'Îls Va «jmUfSii'qu'e» ou die «illangralge» dies albelÎMe:s I1Je s·'all'rêtJe pas [là. nets enr<eg.i SIti".eme.nt6 l'éru}:j'sés à il'i'llltél,i,eUlr d;"s l~uche'S monltlJ.·lenrt qUle lOes illliSlercttlets dillÎg'ClJ.11t8 pair ex,ereanlen ce plaStrent bi'e n pllulS d'e tlell11p'S' 'elll <~conV'er1srrul'io'l1 » qu'ou nie lite p'e.I11SIaliit <a/Uiprarr'arvlailllt. I[s élmle1tltle~l't1 au m olÏns, d~ s'o-rtes d'e s'on's dliffé11ernJts, re/t 0'0'11 a, pu bttalbillir Uill rtappor'1' 'eJl1ltrl~ oeTltralÎns de cres 30ns Ielt dt,s alctiviil'és hÏiern d,é)N~lrmméles. C'elS1J: 'alÏ.Il1!SIÎ qUie i1e1S IaJhe:iIlJlles' 'o:uVll'i,èa."elS ISleimbillenlt p01UlV'0ill" CJallll111err unie ~1ulOhe eJI11 effe:rvestcenœ en éme'ttJa'llt Utllle smille die ISlÎffllemelnlt à 500 vi'hrJalttilOl1S 'P1al!" sercond'e, c'~lt!-à·dJiTIe a'équiva[lenlt du SI dans I~e méJd!Îum du Tie'giJsItne d'unre 6<Oip~·ruI1>0. Cepe'l1'dlaJl1lt ~e1S bl"UlÎlts< !lJes pLus ml.1é11iesSIaIllltt9 ,d e 'ha 'l'll!che S0111t inrolÎ'&CIUrtahdJenllenlt Iles '8 0115 b'eMJi. qUle'ux pl'ofél·és prur ·1es' T'e:i'lliels. LOlrlS'Qu'Uilre l"eIÏll1re vi<ell"~e at'tIeIÎnIt ŒlaI mtal'urilté Jert S<o<rlt die s~ creilllAilil, S'on prem'ÎleJr alc!t'e 'e6lt d'évOOltJrlCIJ.· iJJes oerIauŒ'e's O1eil1fleJl'mam: '1teJS. r<elÎlnres 'el1lco're le n m la!t1l11-·allion et d~ pi'Q'Uier à mort 'le'UlJ.'ls oc'cuip'anlt<eJs'. MalÎS p'a'd ois eiliLe 'e n œ t 'e mpêchée p1rur <Les. 'a1h'eilil/Ltes, O'UN ri èlr!eS'. EdŒIe émJe'titrr'ra 'a~l(m; ŒeS sons <<.'cdla!ill·onlllaiJllt<s» sle~on Uill ry!l'hrme tp'aIl1tilCuU'Îler, elt oonItlÎIlllUlell"ll' ,alill1S1Î. à «(lCIIalÎ.frôOIl1lreJ.·» p endlam un~ s'e<mai.ne ou mp,me Ù1aJV1a'nltla,ge. LOll'lSqure Œleg. IalUibrlelSI !l1e:ine:s altitJeligll1lell1t ŒJa, m 'altiUrilté, reJl'l,es S'OtVt grur·dé'eIS plliÎ!s'OIJlIl1Ii'èt1els dam;; J.Je'Ulrs Clroilluillels piall' llIe6 ourv~"ières. En IeIl1Ite;nd~1l1It ~ «clJali1l"OIl'Ilrelmtent» de La l'e<ÎiJlle en ,}:ih'eJlité, lle'S 'Pl'Î!S'onnlièJ.~1S l"élpond'ell1lt 'plair 'UIl1'e SIOr'te de «oo!uJÏln~ClOIUiÎIn » à un dia" plalS'o n !pŒUls baiS, 'elt S~O'J.1 UIl1 rry'thll1'ediffélrlenlt. C'letSIt IllelUlr cnf .dIe délfi à Œ'Japiple~ die' lia s O'Uvertl~ne libre.

Le combat des reines Le8 ourvriièl"lels ll~·bèrrel1l\ Ull1le à 'llIl1Je Iles l'e:irues ·eil11pr1isloll1iJléles. Et dies C1omba/tls s~ngrulliJelr6 ont Meu, ·Le VlWÏnqueutr' de ~hrruqUJe ·comhrut S"altltla'qulall1lt à~a rrelÏJrue q'llli vlÏwt d'êJt'l'1e ali!bél'éJe - elt M'usd die sUil\1e, jursqu'à lia d'ClJ.1l1lÎ èrre , génléll"a1lJerm~nrt ~ia, pllu~ 1lIPibe, quii lS'IWpprêtJe au 'V'oIL IJ.1UiptlÎ!a1.

52

Le stylo scolait'~. sù'p erbe

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