L'Ecole valaisanne, mars 1971

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XVe année Mars 1971 No

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SOMMAIRE

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L'enfant difficile et l'Institut St-Raphaël N'avons-nous rien à nous reprocher? . A mathématique nouvelle ... matériel nouveau. Documents d'histoire valaisanne .

2 7 12 15

Commlmiqués

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Partie couleur

D. Fournier

Examens d'admission 1970 Examens de passage 1970 Travaux manuels

REN SEIG NEMENTS <<L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés. Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration, expédition: 47, Sion, tél. 39365.

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L'enfant difficile et l'Institut St-Raphaël Par le ternie génér,al d'enfants inadaptés, on entend ks enfants ou ado~ les cents , devant 'fecevoir une éducation spécicrle, en railSon de l'insuff1sance de leuDs aptitudes ou de ,leurs troubles de comportement qui l'es mettent en conf.Ht prolongé avec 'la réalité et Œes exigences de l'entourage, conformes à l'âge et (au milieu 'social du jeune. Il s'agit donc d'enfants ou adolescents, qui ne pouvant jouir de conditions de vie norma'le, s'e trouvent presque inév1vable~ ment en conBli,t avec ceHes-ci. Il existe divers types d'enfants imidaptés et les daslsifications ne m'anquent pas. En gro's, nous pouvons ,!<es r.egrouper en quatJre eatégories: a) les malades: maladies organiques proprement dites, né'Cessi,nant un long traitem'ent, comme la tubercu~ose, l'épÏliepsie, ,l 'encéphalite, etc.; b) les déficients: infinmtés sensorielks (aveugles, ,sourds, muets); infirmités motrices (par 'ex1emple: absence d'un membre, ,séquel:les de pa1'1alysie inf:anti[e, etc.)' aIiriération mentale (p3lI' exemple: débilité, idiotie, etc.); c) les cas sOciaux; cette catégorie comprend les orpheŒins, les e·n fants i'lJégitimes, -les enf·ants de foyers dé1t:ruirts, oarencés ainsi que les enfants abandonnés; d) les caractériels ou enfants difficiles. 1

A. L'enfant caractériel Tout d'abord, il f'aulf: dire que ce type d'inadaptation ne doit pas ètre isolé des autres, tant il est vrai que, parmi 'les caractérieil:s, se It rouvent éga'lement: des malades, qu'un long traitement en értabJiis'S·e ment hospitalier, avec des conditions de vie pamiculières, a éloigné du mnlieu naturel et normal ou encore chez qui des rtroubles du comportement persilS,tants, inhérenrt:s à I.a ma;}adie, ont rendu impossible un mode de vie habituel (par 'exemple: les épileptiques); des déficients, que .J'infirmité aliène des groupes d'enfants du même âge, rend plus vulnérable et décourage. L'infirmité crée auslSi chez ces enfants des sentiments d'infériorité, avec toutes les réactions que ce complexe comporte, comme, la jalousie, sentiments d'impui's'S'ance, etc.; des cas sociaux viotimes de carences familiaires et de re~ations perturbées, dont J'évolution 'se fait donc dans un mi,lieu peu propre à un équillibre affleotif. Ainsi nous voyons que, dans l'étiologie -des Vroubles 'c3lI'actérie'ls, on retrouve l'interaction de nombreux facteuftS, ce qui re.nd malaisée toute typologie. L"enfant caractériell pose déjà en soi des prob'lèmes complexes; la coexisûence de plus'Î'eurs facteurs négatifs ne 'simp[ifie pas la <tâche éduoative (débiles-caractérierls, caractériels-ca's sociaux, inf'ÎJrmes ou ma-lades caraotédels). 2

pourtant de nature, le caractériel n'est ni malade, ni déficient, bien plus son niy;eau intellectuel se situe généralement dans la moyenne et même au-dessus de la moyenne. Parmi les troubles caractériels les plus courants, on peut distinguer tout d'abord ceux qui relèvent d:une ~ffeoti~it~. o,u d'une, vol~n~é, per~Ul'bées et qui SO~lt. ~e~ atüt~~e,s, des et:ats : ll1senslblhte, hyperemotlVIte, Jarsser-aller, iInPUlslvlte, 'lllstabiiliJte, etc. En relation avec les attitudes et états précité,s, nous trouvons ensuite les manières de réagir, }.es «conduites», les troubles de comportement liés directement à des situations vécues par l'enfant: L'opposition, qui peut provoquer chez lui la résistance ou la révolte face à une autorité, à une di'scipiline; le despoti~me, qui rend l'enfant exagéré;nent autoritaire, tyrannique à l'égard de 's a famIlle ou de ses camarades; la dependance, la suggestibilité, que l'on rencontre chez les enfants nerveux, lâches, trop SOUlnÎS, etc.; l'inhibition, qui donne des enfants timides, bloqués, etc. Ces troubles ne :deviennent évidemment graves que 'lorsqu'ils apparaissent avèc une oer1taine intensité. Un enfant timide, combatif ou peut-être têtu, n'est pas forcément un caractériel. Mais nous devons être attentifs à la fréquence de ces troubles, à leur origine, à leurs conséquences. Non seulement ils peuvent dégénérer rapidement en attitudes franchement antisociales, perturbatrices ou pr:ofondément ancrée·s dans !e comportement, mais iLs peuvent aussi amener l'enfant à des 'actes, à des autitudes, que la loi ou Ja morale condamne et réprouve, c'es:t-à-dke au délit, à la délinquance.

B. Les causes -

le milieu familial

Les manifestations d~un comportement perturbé ont des oauses fort diverses, qui relèvent soit du constitutionnel, de l'inné - soit de l'acquis, du milieu. Cefitains traits du caraotère, de la volonté, des 'S'entim'ents, comme d'ailleurs certaines irrégular ités du 'système nerveux, du système glandulaire et certaines 'tendanoes ont leur origine dans la constitution et l'hérédité de l'individu; il n'empêche que c'est dans 'Son milieu que l'enfant vit et grandit, et que les relations qu'il entretient avec son entourage influenceront son évolution. Si l're nfant détient en naissant un potentiel dynamique, souvent anarchique, de tendances, d'instincts, il s'agit souvent là de virtualités qui ne se réali'seronrt que lorsque le milieu leur fournira les conditions requises. Les condLti011ls, dans lesquelles l'enfant vit, naît, grandit et 'Se développe, sont donc très 1mportantes et souvent déterminantes dans l'éclosion des troubles caractériels. Dans Je temps, les premières années de la vie d'un être Is ont fondamenta!J.es pour son développement harmonieux, son épanouissement. D'une bonne relation mère-enfant, parents-enfant durant cette période dépend pour une large part tl'équilibre,'affectif futur de l'enfant. Un enfant doit trouver dans ·s a famiUe de la sécUlité et de la solidarité, de ramour et de l'autorité. Pour promouvoir ces qualités, les parents doivent être aptes, capables de jouer leur rôle. Au sein d'une famille normale, l'enfant ,3


-_.. -.-- --trouve t.ous les éléments nécessaiœs à une évolution heureuse. On peut d' lo~s ~acl~ement concevoir ce qu'un milieu familial carencé peut engendres d'msecunté, d'angoi'S<se, de cuLpabilité, de révolte et de frustration. er

c.

Le problème éducatif

D~n~ ces conditions, nous devons comprendre l'enfant ou l'adolesce caractenel dans un 'c ertain s'ens comm'e une viotime: les irrégularités nt re}evant / pas d'une volonté délibérée, mais étant plutôt conditionnée ne eng~ndree pa~ des ~lém~nt~, dont il / n:e~:t pas /relSpo?s~ble; ~eci ~'autant p~~ que ~a volonte, 'Sa hberte, n ont pas ete eduquees. Amsl, qu'Il s'laglsse d'acti ~upr~s d'~enfan!s ou d'adolescents, il s'agira toujours d'une aotion éducati~en j'~mal's r.epressl~e o~ de si~ple isolement. Souve~~ blessé profondément: l enfant rnadapte ne pourra evoluer dans des condItIOns de VIe normale TI devra, pour s'épanouir et sie réintégrer socialement bénéficier comme n~u l'avons d't d' une e/d ucatIOn . / . I ' éducatives , adéquates st . " L, speCIa e, ed me'sures mdlvlduelles. e . Au niv.eau individuel, l'entreprise éducative initiale ayant échoué ou du mOlllS partleUeI?ent, il 's 'agira e:ssentieUement d'une rééducation d'un recom~encement, qUI procédera d'une connaislSance approfondie de l;enfant et qui tl'.endra ~ompte ?e tou~s Les fact~urs q~i sont à l'origine de l'inadaptation. Un diagnostlc est neceSSIaIre. Ce dIagnOStIc, au moyen des tests de niveau et de perfo~ance, ?~S tests projectifs, par l'exploration de l'histoire du sujet et du mIlieu f~mIlIJ~I, me~tra. en lumiè;e }es formes des troubles 'e t leur origine. A ce tr~vaI~ d myestlgat'lOn succedera le traitement proprement dit La psych,O'theT~p~e, qill peut être considérée comme un m'Ode de traitement ten~ant a modifIer .le comportement ou l'effelt de conscience pour les nonnaliser tIent une place, Importante dans 1a 'rééducation. Parfois, on aura recours à la psychanalyse, .a ?lVerS'~'s méthodes de psychothérapie de groupe. Le traitem~nt pel1:'t aV~l'r heu SOIt 00 milieu natuœ[ (famille, école, traitement 'ambulatOIre), 'S'Olt en lllte~~at, où l"enf.ant :sera placé lorsque la rééducation exigera un changement de mIlIeu ou des moyens pédagogiques et éducatifs que le milieu naturel ne peut fournir. '

Q~e le traitem~nt ait lieu en cure libre ou en internat, une action éducative

para~lele se ,fera, egalement auprès de Ja fami11e ou de ce qui la remplace, aupres de l env~onnement. L"enfant ne pourra évoluer normalement que lorsque ses relatIOns avec s'On entourage se seront équi.Jibrées. C'est <la ifai<')on p0l!r laqueJl~e -; actuellem~t ,e t de plus en plus - on n'envisage pas une

actl?n aupres ct un enfant madapté sans une action analogue auprès de la famIlle. " L'enfant caractériel est presque t~ujours un enfant frustré qui, par son attItu.de, pro~~que de la part de sa famûle des réaotions de défense (punitions, s<a~c~IOns, mefI.ance, etc.), qui ,aboutissent néces1sairement à en faire un enfant r~j.ete; et l'~n peut se demand~r si certains. ~omportements agressifs, opposltIon~els n ont pas presque toujours leur ongme dans les f,rustrations d'ordre affectif dont l'enfant est victime. En vue d'une réadaptation, il faudra donc 4

O1mencer par remédier à la frustration ou aux frustrations subies (efforts de personnes ou de ,cir~onsifJa~c~s/ sécu'santes, apport d'e1ements œvalonsateurs, etc.). Face a 1 agress'lvl!te, que [1 / . ~.1 notre attltu • de ne dOh '!4l'on rencontre si souvent chez 1e caractenru, pas eAtre brimante, mais 'Suffi.sa~ment réceptive, pour qu~ renfant pUi/s'se :~e décharger, s'exprimer et aboutIr a une nouvelle ~'ÎfU,c~atlOn de Ises reaC~l?r:s et de sa condui<te; nous. nous efforc~ron~ aUS'SI ~ orren~t~r cette ',:gresSIVIt~ vers des actes qui ne SOIent plus antI-SOCiaUX, malS pOSItifs; de creer un clImat favorable à la matur·a1ion de -tout l'être; de promouvoir des méthodes tant éducatives que pédagogiques, susceptibles de normaliser l'agressivité: école active, jeux et activités de loisirs, ~ééducat~on. indivi?uelle, contacts /pers.o.nn:ls, etc. Enfin, toute réadaptatIOn :seraIt mconsequente sans rehablhtatlon de ['enfant ou de l'adolescent, qu'elle 'soit affeotive, sociale ou prof,essionnelle. Ce but ne peut être atteint que par une prise de conscience, chez l'inadapté, de sa valeur, de ses faibles1sels, de ses limites ainsi que par une réintégration dans la communauté qui, à travers parents, camarades, etc., offrira sa sympathie, sa chaleur humaine et son aide .

~~ compréhension, ?:ise en présenc~

D. La prise en charge Abordons maintenant la prise en charge proprement dite de l'enfant inadapté. Celle-ci commence par le dépis1tage des troubl'es et des facteurs pathogènes; par les actions prophylaxiques ou préventives dans le milieu naturel de l'enfant. La pris'e en charge par des moyens éducatifs spécifiques ou ,spécialisés, intervient au moment d'une aoti'On thérapeutique < s oit len mirlieu . ouvert, 's'Oit en miHeu institutionnel. L'enfant inadapté est signalé le plus souvent par les instituteurs, par les parents qui entreprennent parf01s les pre,... mières démarches, par les services médico-pédagogique, services sociaux, la jus<tice et les 'Communes. Sur la base d'une enquête et d'examens systématiques, un diagnostic est posé et diverses ·mesures éducatives proposées. Dans toute la mesure du possible, l'enfant inadapté doit être traité dans son milieu (dans sa famille, à l'école, en classe spéciale) et, seulement lorsque toutes ces solutions sont épuisées, le placement institutionnel doit être envisagé. Celui-ci ne s'improvise pas. Il doit êtœ soigneusement préparé -et dans toute la mesure du po~sible être accepté par l'enfant, puisque celui-ci va être le principal artisan de sa propre rééducation. E. L'Institut Saint-Raphaël Le but de l'Institut Saint-Raphaë'l est de rééduquer les enfants et adolescents souffr·ant <de troubles de comportement, de troubles caraotériels, d'irrégularités sociales, d'irréguLarités <scolaires. Les enfants retardés non caractériels, les infirm'es moteurs cérébraux et les handicapés physiques et mentaux ne sont pas admis. De 1946 à 1968, 446 élèves ont été accueiHis, 282 valais,ans, 164 confédérés, dont beaucoup sont d'origine valaisanne.

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L'institut comprend trois secteurs: le centre de Champlan pour enfants et adolescents de 9 à 15 ans avec 72 élèves, le foyer de Châteauneuf POUr apprentis avec 12 élèves et le service de postcure avec 6 adolescents. POUr l'année 1970-1971, le nombre d'enfants et ado}esoents pris en charge s'élève donc à 90 enfants et adolescents.

N'avons-nous rien à nous reprocher?

L'institut proprement dit compte 6 groupes éducatifs de 12 élèves 6 clas'ses (3 spéciales et 3 de développement). Pour les groupes de vie l~ élèves sont répartis selon leur âge, tandis que pour l'école ils I,e sont selon leur âge et leur niveau: les classes spéciales reçoivent les élève,s ayant des retards intellectuels, les classes de développement I,es élèves avec des retards pédagogiques.

/ 'd ent de la section valai,s-anne d'une rassoci',a tion S us la P'1ume d u presl 0 t ~'/ce1'nlf'Y'len' t un article intitulé «Avons-nous la t'conSCIence par 31'" S'SaI e t p/ rt. ière roU 'n?» Cette quesltion, l"auteur S'e la pO'S'alt apre's 1 enume~a IOn s u etranqm e, " , se 's ont roduits sur les routes SUIs's'es dUJflant fiant~ d1e9s70accN I i d oe:stsn~~I permetton; de publier ici les indications données, l"annee , BHes font réf'léchir:

Outre les aoVivités scolaires proprement dites, les élèves ont des activités manuelIes (bois, fer, cartonnage, travaux extéri'euTs, bricolage, divers) et nous disposons à cet effet de 5 ateliers , du sport et ,de nombreux loisks. Le personnel éducatif se compose de 6 instirtuteurs, 2 maîtres de travaux manuels, de 12 éducateurs (2 par groupe de vie), d'un aumônier et d'un direc. teur, soit 22 pe:r:sonnes. Le personne.1 administratif de 2 personnes (1 secré. taire et un économe-comptable) le personneŒ de ménage et d'entretien de 7 personnes et celui du domaine de 2 personnes, soit un total de 32 personnes, L'or't hopédagogie étant une discipline relativement jeune, eHe ne va pas sans qiIelqües tâtonnements, Que ce soit dans le domaine ·scolaire, relationnel, prise en charge - nous sommes conSitamment à la recherche de solutions nouvelles, D'autre part la spédalisation de l'entrepTis'e demande des profes. sionnels en maints domaines et chacun sait que la pénurie. en est devenue alarmante, Cependant par l',a pport d'éducateurs et instituteurs formés spécia. lement, du service médico-p édagogique, d'un perfectionnement continuel, par l'utilisation de méthodes et de techniques de plus en p'lus diversifiées et éprouvées, nous pOUvons espérer une action éducative toujours plus adéquate et plus efficace, L'action d'un institut ne peut s'isoler. EUe demande une collaboration élargie de l'extérieur. En premier lieu, nous nous devons de travaiHer avec les parents, leur demandant non seulement la bienveiUance ou Un appui moral, mais également une participation réeLle à l'œuvre éducative; nous demandons également la participation de la communauté toute en'tière, cene aussi des principaux responsables (autOlités, clergé) _ Notre action bénéficie depuis toujour's de l'apport du Service médico-pédagogique val1aisan, qui assure aussi la supervision éducative, ainsi que de celui des assistants sociaux, L'action de 1'instirtut ne saurait enfin se limiter à la durée du placement. Elle doit viser en plus de l'épanouissement individuel, la réintégration sociale et professionnelle, Par 1'orientation, le préapprentÏissage, le foyelf de semiliberté et le postcure, 1'é1ève doit parvenir le plus tôt possible à s'insérer dans la communauté, Pierre Meml0ud, directeur de l'Institut Saint-Raphaël 6

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Année 1970

_ accidents 'signalés à Il a police _ blessés - morts _ dégâts matériels

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Comparaison par rapport à l'année 1969

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74 500 35 600 1 694 F 220000000 r.

+ +

600 1500 117

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S mme des deuHs, des souff.rances et des pernes 1.frepar~bles ~ue les chiflires précités situe dans toute son 'a mpleur, le bIlan r 'ble fléau qui afmge ~'a civilisllltion conte~pomJne, Du merne coup ' "'1 tern rend 1"ex.amen de conscience auquel se livrait, au nom deis 'Usagers qu 1 comp /' , ' pré'senDe le specl'ahsrte des probl emes rou t"er1 r s, , re NoUlS tOUlS, responsables de l'éducation et ,de devons-nous aus'si nous pos'e r cette illitellrogatlO~? ~aItres des/ diffe~~~ de.grés, profess'e urs, direoteurs, il1specte~rs, ~onctlonnalres ~ dl~ ?D.l'~~~~noU's " , hil' 'avons-nous l'len a nous reprocdel . les mesures à notre portée pour conjurer tmt soilt peu res dangers de la route,

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uiconque nous savons, certes, que l'éc01,e ne peut

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faire et ,qu'J!e doit êvre e son actIOn educatlve emeur , ', 1 famille Nous s'avons aussi dans la formaJtion de f être humam lllcom e a a l , ' erturbatioThs du ~es difficulté's des ens'e ignants devant 1es oarences et les p miHeu naturel où grandit l'enf,ant. , Nous n'ignorons pas que des accidenrt~ ,s~nt dus, ~our une ~a.rt encore'da l'insuffÏls:ance de certains aménagem'e nts, a Illmpelieo~IO!l du marquage et e 'la signalisation, à la fatailité, à d'·aubres faoteurs aUS1Sl, etr,angers au comportement même des uti>1isateurs de la route. , , T out ,e n apprec /' 1 "anrt 'l"effort de }'a police et Is'a fonction préventIve efflC'ace, nous connais:sons le8 limites de s'es pos'sibhlités d'illlterventron, il

,

N . également qu'i·l appartient aux as'sociations d'usagers ous pensons ' . , bl' vue de mesures d'éduquer leurs membres de stimuler l'es pOUV~lfIS pu lCS en d 'b «prophyrlaotiques», «thér~pe/Ultiq,u~'s» et répres1sIV'e!S accrues, et e 'Contn uer ainsi à l'amélioration de !la secunte, 7


Enfi?,-, ~ous ,~o~aiss~n~ la ~ragili~é de la nruture humaine, ~es faihl de ,} a m.emowe, l 'lIDpetuO'slte des temperamellivs et nous :sla vons que les feeesses m-arrdatIons Jes plu:s press'anJtes s'oublient et s'évanouissent lorsque l'els °Ill_ d~C~UD~, élJU v?'l ant de l'euT ,voiture, 'se g~isent de puis/s ance et de vite'sse~OÊ­ qu~nd aah~ls / d akodl, 'l'a f.atIgue se prodUIsent, nous ne donnons pas cher d t preooptes fIxes et des règles appri'Ses. es .(J~s réfI,exions peuVeI]t conduir-e à l'intdifférence, au découragem lndi!fference paœ'e qu'~l n'appartient pas à l'éco'le, lSomme <toute de pre ednt. en . charg , fi re ' e ce que d''a utres ml'1'Ieux plus qualifiés et concernés directement dOIvent d"acc?mpliil". DécOlUragement aTissi devant l'insuccès apparent dse efforts -e nt'reipf.lrs :e t des mesures m;ÏJses en œuvœ. es Par ai'1Jteuts, les tâches confiées à 'l'-éc01e s'acoroissent, quand bien mê les moyens dont e'lile devrait dispos-e r ne lui sont pas fournis dan;s :la mes:e c?H.es'!?ondante. Aujourd'hui la d~stinotion des branches acces's oires et d~~ disciplInes fondamentales ne sie fmt plus: on doit accoil"der la même im or'êa~o~ aux unes le t aux autre's. Il faut déveùopper tout auslsi bien la forma1io ,r~l?IeIU'S'e, 1'é~ucation phys,i que et 'mwnuelte, civique, musicale aTtiStÏ'qu n cme~ato~f1aJphfque, approfondiT l"enseignement du français, i~troduÎ1'e ~~ m;athe~Il'~t}que mOdeifne,. 'l'apprenti s's'age d'une deuxième langue nationale ~ :est. a 1 ecoJe que devrawnJt être appris les premiers soins et -s ecours en Co • d aocldents; c'eslt à J'école encore qu'H convi'entdtrait d'éduquer l"enfant as problèmes de ].a pub:llicirté, de la ré'clam'e, de rla cons'Ommation. aux

I~-ette mu1tiplicité~es objectif.s n',eslt pas assortie d'une mise à di;sposition suffI.sante de 't emps. BIen au conûraiTe, on recommande avec 'liaison un al!lègeme~t ~es .hor~Iros, une !é~uotion du üaViail à domi'ci~e. On pavIe de la s,emame a cmq. Jo.urs. On mstsve. pour. qu~ l"emanrt ne soit p~s Œe sujet que 1 on ga~e de 1?nnclpes et de saVOIr, rn-ars blle n la personne que l'on doit éduquer et ~~,s - vrUl['e de ~' ani~re ?aTm~nieus,e -et équi1librée, en lui la~s' s lant 'aussi Je temps d enre enf'ant, c est-'a-dITe de J'Üuer et de 's e divertir. _ Comtme~t réserveT dès 10r,s ~UJne rp!ao~ ' à l'éducatio~ routière dans I}es pro-

grammes, ou trouv'e r ,l e œmps neces'Smre a cette formaJtIOn ?

. ~tcependant, la mission de l'école, définie à l'!arti'cle 3 de la loi du 4 Jll:IUet 1962 -s ur .1'~ns- bruction publique est impéJ1atoive e[ clai,re: «L'éco~e ~~lal'san~e a 'la m~'SslJ'On générale de seconder la ~ami'~le dans ~'éducation et l mstr~ct~on de la Jeunes'se ... El'le s'efforce de développer le sens moral Jes f~culte-s mt~Hectue~l~s et physiques de l'éllève, de le préparer à sa tâche d homme et de chretIen».

~n e~o.le)

insél1ant l'~ducati~n ro~tière sco'l~ire dans la mission générale de on ne procede 'Pas a une InDBlïprév~/tIon abusive des dispositions légales greciltees. Le sens mOliaJl cornrorte ~ffectlveI?oot, 'e ntre autres 'e t 'e n premier lI~u~ ~~ ,'œs.peo~ de 'S'a propre ':'l'e, cellUl de la VIe d'autrui, ern ce qu'i!l f.aut évi,rer d expos-e r mutvlement ou par Imprudenoe 'l'une et !l 'autre. 8 ,/

l

On sait qu',a ujourd'hui la vie change p~us rapidement qu'autrefois. Le , loprpementexrtraordinaire du tr-afic routIer 'e n est une preuve speoracud~v:. LI Mais l'Ie sprit, l'a mentalité des gens n'ont pais toujours - suiv~ cette tJransIn ation bruva!le de la civilisation ou 's 'y 's ont adaptés avec peme, en 'Sorte f ll. . d e l' ex loS . tenceue o bien n des adultes VIvent en 1970 selon une conceptIOn ~ro'Pre ml tœnps de 'leur ,addlescence . Aussi bien,

importe~t-il

de donner à l'enfa.nt, dès son. entrée à l'école,

1 réflexes d'attitude et de comportement dont III ,aura besom, ~on s~ulement eS s-a qualité de petÏtt piéton déambwlant dans }es rues ou tente de J~uer SUir eln haussée mais également en prévision de son état futur de cyohste, de ac, . bill cyClomotoriste et de conducteur de vOItuœ automo e. Le programme offidel des écoks enfantines et prim~ires .du canton. ,du V,alars fait de l'éduoation routière une" obliga:ti?n f.ormeH~, Inscnte de ~amere mal'S bIen claIre quand meme, au Peu dill uée et trop 'di1scrère peut-etœ,d un tre du 'Savoire-vivre, dans cb ' -degres / de l'/ en~'elgnen; . en t chapi, acun 1 es tt;0lS . ain.'e (cf. pag-es 57 63 et 70). On peut afflf,m er sans exagepatIOn qu clle prJ1ll , . . S •• 't constÎltue même 'e n quelque 'Sorte l'es's ence du saVOIr-VIvre. aVOir Vlv~e, ces d'abord savoir préserver sa propre vie et sa.uvegarder ce~le d:autl'luo ,Cette ualité premièœ comprend et engl'Obe en partIre tout au mOInS 1 apprentIssage qdes bonnes manières et}e sens 'd e ']ta d"IstmctlOn . ..

Il ne s'agit donc pa:s d'une ,a:ctivité ,supp1émentairre à 'l aquelle on accepte de réserver une poriÜon de temps 'Congru'e, rn-ais bien d'lme base fondamentale de la déontologie scolaire. Comme en ce qui concerne.d"~Ultres Slect~urs de la formation l'éducartion il"outière peut être fondue dJans different-s enseIgnements avec }esq~els elle doit :s 'assimiler (érude du milieu, géograp~ie, math~m-~ti~ue, dessin, lS'CÎ'ences, TeJligion). C'est d'airHeuŒ dans J.a synrthese, de dlscI'P:IlÏ.ne's diverses réunies 's ous forme de oentre's d'intérêts qu':i.'l est pOSSIble d'éch3Jpper au danger de drspersion et de surcharge évoqué ci-dessus.i Nous mentionnons ici les de.ux derniers -a ppel,s adre'slsés par le Départe-

ment de l'ins<1ll.uction publique ,e n vue d'une prise en consi.dérat~on 'Sérieuse de ce1J~e obligation (cf. lettJre circulaire du 13.11.,1969; Ecole va:~aI~'ann~ No 4 de décembre 1970). Nous rappelons en outre l le~f01i acc?mph/ !l :?-nn.e~ dernière durant la semaine pédagogique pour une InfoT-mart'lOl1 generali'~ee. du personnel enseignant Is ur ITes problèmes d'éducation routière. Les aSSOClatl~ns d'usagers, TCS, ACS, le Burerau de prévent~on des a~cid~nts (SPA), .Œa Pohce cantonare valaisanne 'Ont à maint/es repnses mamfeste leur soutien, leur volonlté d'aider le pelisonne,l ,e nseignant pour qu'on ne craigne pas de recourir à 'l eurs s'e rvices quand il ,l e faut. En guise de -concJlusion, nous publions ci-de~sous 11a 'SIt~~istique '~étallilée des 'a ccidents de la ciil"culation survenus en ValaliS oes deTmeres annees. Ces rens-c ignements nous ont été comllluniqués par la Po,lice cantona!le va'l aisanne que nous remercions. Espérons qu'ills nous incitent à la réflexion et qu'ils nous f.assent rpren:d1"e conscience de nos œsponsabiJIités. 9


Détail mensuel des accidents mortels en 1970 Mois

Personnes Mortels tuées

Janvier Fév.rier M·a rs

3

3

7 4

7 4

A~H

4

4

10 6 10

10 6 Il

12 17 13

12 17 18

Décembre

13 9

15 10

Totaux 70

108

Totaux 69

65

Mai Juin Juil\l et Août Septembre Ootobre Novembre

Hommes

Détail mensuel des accidents mortels en 1969

Femmes

2 6 2 1 6 5

Adolescents

1 1 1

1 2

1

3

1 1

i

7 8

Enfants

2

2 1

2 2

3 1

Il 6 8

3 6 6

3

6

3

1

117

68

26

9

14

72

51

10

8

3

Janvier Févtfier ~ars

AvrH Mai Juin

JuHŒet Aoû,t Septembre

Accidents

Blessés

Hommes

36 37 49 44 73 71 98 101 70

51

28 41 36 34 63 60

57 59

65 119 97 149 143 104 120

77

~obre

85

Novembre Décembre

62 44

99

66 63 70 47

60

Totaux 70

770

Totaux 69

704

10

Janvier Février Mars AvrH Mai Juin JuH[et Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Totaux 69 Totaux 68

Mortels

Personnes tuées

Hommes

Femmes

72 63

Enfants

1

454 332 221 783 886 554 554 573 786 996 799 333 65 52

Adolescents

2

1 1 2

1 1

1 1 1

51 41

3

1

1 2

1

10 10

8 4

1

3 8

Détail mensuel des accidents avec blessés en 1969

Détail mensuel des accidents avec blessés en 1970 Mois

Mois

Mois Femmes Adolescents

15

2

Enfants 6

7

4

5

10 Il

1

12

Il

9 16 16 17

24 14 32 36

22

16 7

23 23 14 21

18

Janvier Février Mars Avrill Mai Juin Juil[et Août Septembre Ootobœ

Accidents

Blessés

Hommes

28 30 54 52 68 72 87

38 41 79 67 100 87 131

25 19 57 42 51 48 72

95

158

77

101

56

103

55

14 20 26 38 14 16

33 21 556 577

5 13

Novembre

70 72 47

Décembre

29

70 48

Totaux 69 Totaux 68

704 708

1023 1064

20 13

20

35

16 12 8

1123

620

207

155

1023

556

190

131

141 146

Femmes Adolescents

Enfants

7

4

2

12 7

3 6 6

Il

7 9 9 21 8

19 24

14 19

10

14

Il

20

Il 15

13 1.6 4

19 10 8

190 232

131 98

146 157

4

A. Pannatier

Il


à mathématique nouvelle...

matérie nouveau Bien qu'ayant réalisé à maintes reprises des manipu~ations ,ensell1lbMstes de j'e ux ou d'aotiviités diverses, l'enfant ne prend conscience de la notion d'ensemble qu'au cours de sa scolafÏlté, car cette notion nouvelle qui place la logique à lia base de lia mathém'a tiqu.e ne peut s'acquérir que par u.n elThseigne_ ment progres'sif, judicieus'ellTiient dosé et conditionné par des exercices Concrets nombreux. Aussi, convient-il d'amener l'enfant à manipuler des ensem. bles, à trier des éléments, etc., avant de trop insister sur l'acquisition de l'idée d'ensemble qui est concrète et intuitive. Sous aucun préteXJte Je maître ne doit bouscUJl1e r lels étapes. n es{ impor_ 1Jant d'us'e r de beaucoup de prudence au dépafit, afin de donner ,aux notions de base de-s ,ass]s'es solides, de former l'esprit des élèves à une logique rigoureuse ,e t sû,re, d"éviter de bâü'l· des 'l'eçons sur des improvisations dangereuses ou d'étabI,ir des schémas graphiques approximatûs. La première ini,tiation des enfants à l'idée de quapüté consilSrte à leur présenter des exercices concrets sur les no1tions: beaucoup? peu? rien. Les élèves sont nlJssemblés dans la COUf, près d'une courbe fermée (trait à la cl1aie, corde). lOliS

Critère:

les élèves de la o1as·se des garçons, première année.

Beaucoup: quand tous les élèves de ].a Cllas's'e sont groupés à Il'inrtérieur de la courbe, l'ensemble compte beaucoup d'éléments (élèves). Peu:

si, à l'intérieur de cette même courbe, ,le maHre ne laisse que les (brais) élèves qui pOlient des -lunettes, comparativement à .Ja première 'si1tuation, ce nouvel ensemble compte peu d'éléments (élèves).

Rien:

si le maHre demande aux seuls élèves âgés de 15 ans d"aHer à l'intérÎ'eur de l,a courbe, cet ensemble sei·a vide, il ne renfermera l·ien . .

Les notions, plus, moins, autant, sont préserutées d'abord par des exercioes concrets, puis eJ~}es peuvent être étudiées par des m·a'l1ipu1lations de dominos-ensembles . .

. Exercices collectifs: le maHre Vlerse 's ur ..son pupitre le contenu de deux trousses d'élèves; une première ficel:le fermée en courbe déŒimite le contenu de 1a trous·se de PaUlI; une deuxième fice1Œe fie rmée en courbe délimite le contenu de la {roU!sse de MicheŒ. Le maître détermine en compréhension (et en ex,tension) les deux ensembles formés par ~e contenu des trom;:ses, en tennes .pTécis, avant de ùes cO'mparer. 12

Le maîtœ demande à Paul} e t à Miohel d'ét,a blir une applicaüon en dép[açant si,muJ.tanément, chacun un obJet de 1'-ens·embŒe formé par le con1tenru de sa troU'&se dans deux nouvelles fioeJl1es fermées en couflbe. L'ensemble de dépalt quis·Clfa vlde Il e premierr comptera. moins d'objets (éI6mel1its) que l"3lUtre ,ens'emb~e qui lui :e n comptefia plus. Sl les deux ensembies lS'e trou.yent vides 'e n même temps, ils comptent un nombre pareill d'ob jet,s (éléments): la trous·se de Paul contient autant d'objets (éllémentts) que ~a trousse de Micheil. (cet exercioe s'e ra répélté avec d'autres trou.-s.s'es de façon à obliger les élèves à uüliser souvent dans leurs 'es termes plus, déduoti'Ons, Œ moins, autant).

13


Exercices individuels avec les dominos-ensembles

B. V. No 7, mars 1971

Sur leur pupi,tre, les enfants poserut deux feui.Jles de papier numérotées 1 et II. Le marbre demande à tous les élèv:es de p]'acer un domino-ensemb~e su la '~euillle l, pUÏ's de pl,acer 's ur -la feuiillie II un domino-ensemble qui compt~ mOll1s de X (élém'ents) que le domino-ensemble placé sur la feuilille l (idem pour plus, ault!ant). Le maÎltre peut encore demander de placer 's ur la feuiille II, deux dominos~ ensembles ~ui comptent, même réunis, moins (plus, autant), de X (éléments) que 'Le dommo-ensemble de 'l a feui11e I. Le but de ces exercices est double 1. L'acquisiotion 'Par '~es éIlèves des premiers mots précis du vocabUllaire ~athémlatique indispens'able (l'utiŒ.i's ation de mots synonymes ou d'expres~ SlOns exp1ioartives nuit faux intérêt,s des éllèves). 2. ~e développement des facultés d'obs1efVIation des enfants à rt'aide d'exer~ Clces nombreux .e t variés. Les dominos-ensembles, en plus de la grande variété d'exercices qu'ils permettent de réa11ser dès le début de l'enseignem'e nt de la mathématique don?~nt aux enfants la possibilité de s'adapter à toutes les situations pal' de~ expenences personneUes (des trouvairlr1les parfois très int6res.sanites), et de progresser du facile au difficile sans le secours permanent et direct de l'adulte.

Examen d'admi~siQ~ aux écoles normales 197.0 ORTHOGRAPHE

M. B. (à suiw'e)

Les oiseaux, le matin

Notre page de couverture Reims (Marne): cathédrale

Ce beau phlier, 'si,tué près de la croisée du transept, permet de bien reconnaî,tre un des principes de l'architecture gothique rapP'ellé dans l'e dernier numéro: ~âce aux nervures qui ,soutÎ'eIment les voûtes, ,l eur poids 'est oanal1isé vers les P!'lie~s. ~ans u~ ca,s comme celui-ci, les foroes opposées s'équilibrent Par contre, i1 n y auraIt nen, normalement, pour compenser les forces des ret01;nbées de 'l~ voû'v~ principal sur les murs Ilatéraux. Cerla 'a engagé les architectes goth1ques a oréer tout un 'système de supports extéri'eurs, les «arcs-bou/t~nts», sortes de. grands bras de maçonnerÏoe <appuyés contre JeIS murs exteneurs aux endrOIts cOI'fespondant à lia fleJtombée des voûtes. De pUÏos~ants mas'sifs de -maçonnerie, placés p'erpendicuJoairement à la nef, les «culees», :supportent oes arcs-boutants. Les c~apil taux ~othiques se contentent d'un décor de feuü]ages: ces ornements arretent moms }oe regard dans son mouvement ascensionll'e[; d'au~re part, tout Peffort didaotique qui inspirait les 'scUilpTeuf'S des chapi1teaux ro~a~s se d~~ace déson'!lais vers les vitvaux: en langage moderne, on pourrmt dIre que lImage Qummeuse en couleurs se substitue au bas-relief en noir et blanc ... 14

Dès que de minces colonnes de fumée blanchâtre se sont échappées du toit des 'chaumières, que le'S chiens ont jappé aU/tour des ferm~, et quer 1es soooettes ont ,sonné au cou des vaches, les oiseaux quittent 'les buis'sons qui les ont laJbriltés pendant il a nillt. Us agitent weurs ~airle's tout humideiS de rosées et s'é~all'oeIl't dans ,les :aiT,s pour ,s'aIluer le ·soleN qui -les avartt privés de sa bienfaisante ~1.'Um.ière. PJus d'un pauvr·e petirt oÎ!seau 's'e'Stime heureux d'avo1r échappé aux dangers qui le m'enaçaient. Perché sUIf unle petite bf1anche, iQ aVlmt cru pouvoir domnir Is·ans crainte, la tête à demi 'cachée 'sous 'ses pilumes quand, à Ja Œ'Uleur d'une étoi:l:e, ill avait vu glÏ's'ser dans les arbre's ~a chouette silencieus·e. Da fouine était descendue du rocher, le renard .avait .rôdé .dans lelS brous-sai,ues. Tous ces 'ennemis, le pauvTe petit Jes avait vus pas'S'e r pendant cette nuit terrible. Qu'elles avaÏoent été longues, ces heures où, n'os·ant bouger, il n'aViait pour Ile protéger qu.e ~es jeunes feuiMes qui ~, e oaohaient! Aus~[ maintenant, quel délice (que1J.iles déli{ce'S) pour lui :de IS'élanoer à tiife-d'lai[re. Le rouge~gorge chÇtnrte au naîte du mélèze le t ~e oha;rdonnere~ d.ans 1'aubépine; le roiltelelt et le troglodyte confond'oo.t [eUirs 'Voix Tout heureuses. M·ais, audessus die 'ces aÎl1s joyeux, résonnent res notes mélodiooses de il'a[ouett!e des boiSe!: l'inimitable chanrt de \lia grive. D'après MicheJFet

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E. V. No 7, mars 1971

E. V. No 7, mars 1971

LANGUE

Conjugaison

Texte: Le forgeron (d'après Francis Jammes)

1. J'ai connu un vi'e ux forgeron. 2. L'azur enrtlJ:aiJt dans ISla forge noire par les rayonnants midis, 3. et quand tombait ]a nuit, 4. [a forge 'S'éolairait de 'Sa .s eule luelUr, du regard de ses yeux de braise 5. qui fJamfbaient s'Ous le soufflet de cuir. 6. Et quand, aux jours dominioaux, le forgeron se recuei'IŒait, 7. 'La forge nettoyée ~a veine, priait aussi dans le si[enœ. 8. V n jour, ['hom·m e mOUJI1ltt. 9. Vne petite b~ai,S'e 'l uisait seule sous la cheminée, humlb~e ,'eilleuse 10. que je ifwouvai à 'c ôté du lit mortuaire Il. auprès duquel priaient deux f,emmes. Analyse logique Définissez 'les propositions ci-dessus en disant s'Ï'l s'agit de: -

proposirtion indépendante; propo'Sition principale; proposition 'SIU!bordonnée reLative;1 propo's ition S'U'bordonnée conjonctive.

Analyse grammaticale

Mettez au temps indiqué: 22. j'ai connu; p . simple = je 23. H entraiit; P.-qi~parf. indic. = il 24. il 'se recueii)Jait; prés. condit. il 25. nous avoIliS prié; rimparf. indic. = nous 26. il mourut; futur indic. = il

=

Par quels autres termes pourriez-vous rempl'a cer, dans le texte, les mots suivants?

27. noire = 28. tombait := 29. s'éclairait == 30. lueur = 3'1. sHence == Donnez un 'a dj'ootif qualificatif de la même famiJl1e ,que:

52. nuit = 53. OUÏT = 34. jour = 35. sil.ence =:::;j 36.remme

=

Donnez la fonction des mots suivants, ex. for:geron = compL dir. de ai connu.

12. midÏJS == 13. nuit = 14. hraise 1== 15. seme t:::::: 16. vei(l[eus'e 17. que

==

==

Donnez :l a natme des mots suivants: ex. vieux = adj. quaHf.

18. drurs 19. et =

=

==

20. aux 21. duquel =

16

1. Nous aimons souvent des obJets, même sans valeur, et des lieux, même s'ans beauté, à oause des souvenirs qu'i'is évoquent en nous. N'y a-t-il pas un objret ou un endroÏlt que vous aimez ainsi? Décrivez...le et dites pourquoi ill vous est cher. Vou s avez dû faire appel à toute votre énergre, pour lutter contre la rflltigue, 'Ou Il e découmgemenil: ou ~a peur. Racontez ... Les adultes jugent en génér'a l f'Ort sévèrement ,[a jeunesse actue1lle qu'1Œs ·accus'e nt d'être frivole, égoïste et intéressée. Répondez à cette accusation 'en disant qucls sont, d'après vous, ~es s'e ntiments, les .goûts et Iles aspirations des jeune s, et peut-être leurs griefs contre les adultes.

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E.

v. No 7, mars

1971

E,. V. No 7, mars 1971

A

MATHEMATIQUES Arithmétique: (24 points) 1. Effecmer la somme suivante en prenant ~e mètre ofl1'lré pour unité: '3 70,45 m2 62,50hm2 8,075 dam2 8 ha 73 oa=

+

+

+

t~

C

J)

Géométrie (6 points) 1. Sans Însltruments ( à vue d'œi'!) C'OusIDru!Ïrel: a) dans le ûrÎ'angle ABC [es trois médiatrices;

2. Convertir en heures, minutes, secondes: 9663 secondes = ... heures ... minutes ... secondes.

b) dans le triangle DEF les trois hauteurs;

3. Trois bateaux pa11tenlt du même !lieu ile premi'e r tous les 3 jours, le deuxiè" me tous [es 7 jours, le troisième tous ~es 12 jours. Au bout de combien de jours ces ba1Jeaux pMtiront-iŒs de nouveau en même lle1nrpS pour la premièœ fo~s ?

c) dans le tri1angle MNO les trois médianes. F N

Remarque: Vous pouvez résoudre ,les problèmes suivants dans n'importe quel oI1dre, hl suffit d'indiquer le numéro.

Sur ~a figure déterminée par les deux droites xy et mn et les sécanVe:s AE et BD, on donne:

4. Pendant 'les vaoanoe's, une mère de :6ami'~]e failt cirer par 'ses enf'ants les parquets de Ja maison. Le premiJer jour, ~es enfanbs font 1/7 du tvavaU' ~e deuxième jour 1/3 du resrte moms 6 m2. ]1s achèvent le troisième jon: en ci'fant 30 m2. Calouler la surface des IPMquetS.

1\

1\

Bi = Dl etBC=DC Que peut-on diœ des triangles ABC et DCE? . Comparer AB et DE. Expliquer. Que peUlt-on dire des droites xy et mn? Expliquer.

5. Pour tapis:s er une s,aJ1]e, longue -de 7,50 ,m., ~aJl'Ige de 6,50 m. et haUlte de 3,60 m., on 'a employé 15 rouleaux de papier de 9 m. 'Sur 0,60 lm. La salle fa 6 ouveJ1tU'fes qui ne s'Ont pas tapis'Sées. OaJ1cUller fl a hauteur de chacune d'eMes, 's'a chant qu'ehles 's ont égales 'e t qu'elles ont toutes 1,20 m. de ~arge. 6. On a acheté des oranges pour 7250 F. On r'evend ~els 3/5 avec 25 % de bénéfice et 'On 'cède le !l."este avec 5 % de perte. OalcU'ler: 1. ,le bénéfice net; 2. [e bénéfice % sur ,l e prix d'aohat; 3. [e bénéfice % sur le prix de ve~. Algèbre ( 12 points) 1. Cheroher 'l a vaileur numérique de 1"expres1sion suivante si: a:=::-2, b=4, c= 3 2 a 2c 5 bc 3 - i3 ab 2 c:=::

1. Mettre le verbe au temps demandé, comme dans l'exemple ci-dessous.

+

2. Chasser Iles parenthès'es 'e t réduire les termes semlJlables: 3 x-y [2x y-(x-2y)-x - yJ=

+

+

3. Eff,eotuer: (8 a 2 b 3 c) ( - 4 bc 4 d 2 )

(

:6

a 5 b 3d)

=

4. Décomposer en trois f,actoofiS l'expreS'sion suivante,; 13 x 5 y -117 xy3 = 18

a) b) c) 1.

,P hrase a) présent, puis prétérit Phrase b) passé 'composé Phmse c) infinitif Exemple: Hans nimmt (nahm) ein weni.g Suppe. Gestern hat Maria zuvi,el Suppe genommen. Wm~lSlt du noch ein Stück F~ei:sch nehmen? a) Das Bill d ... (... ) miT S'ehr. b) Das Bi'1d ... mir siehr gefallen. c) Das Bj:ld muss deinem Vater ... , 19


E. V. No 7, mars 1971

E. V. No 7, mars 1971 2. a) b) c) 3. a) b) c) 4. a) b) c) 5. a) b) c) 6. a) b) c)

P,a nI bringt ( ... ) mÏ[ ein Buch. Paul ... dirr schon lange ein Buch ... Paul will s'eÏlnem Freund ein Buch ... M'c in Freund ... ( ... ) ein schones Haus. Ein schones Hiauss ... ich nie besessen. Mein Froond ist glückEch, dieses Haus zu ... Beter ... (traI) Inge. Letzten Sonntag ... rch Herrn Meyer ... Peter wünscht Inge um 8 Uhr zu ... Wo ... ( ... ) du? Wo ... du gewesen? Er veTSpricht miT um 4 Uhr da zu ... Das Konzertt ... ( ... ) um 8 Uhr ... Das Konzert ... schon lange ... Wann kann das Konzel'lt anfangen?

II. ,Compléter en ajoutant les opérations et les terminaisons nécessaires.

1. ... Sommer besuchen viel... Fremd... runrer ... Stadt. 2. Ich habe mein ... 'a1t... Bücher ... d ... Tisch gelegt. 3. ... d ... 'sohlecht. .. Weltier konnrten wir nicht allie hoh ... Berge 'Siehen. 4. ... d ... Land sehien wir schon ... Blrumen und mehrere gross ... Baume'. 5 .... d ... Wand Ulliser ... IGassenzimm ... hangen nur modern ... Billd ... 6. Der grün ... Pu1!lover gefiet mir nÏ'cht; ioh ging ... ein ander ... Oeschaft und kaufte ein bunt ... Hemd. Dialogue lacunaire Voici un dillalogue. A vous de le compléter en Ulti'lis'a nt ~e mot entre parenthèse'S. Avant de donner ~a réponse, 'lisie z -la phrase suivante. Chaque réplique de Jürg s'e compose d"au moins 4 mots. Mutter: Jürg Mutter: Jürg Mutter: Jürg Mutter: Jürg Mutter:

Du spiieJls<t? Und deine Aufgaben ffu' die Schule? (feTlt1g s'c in) ... Dann :zJeige sie mir. (Heft) ... Warum haSit du dÏ!ese Übersctzung nicht fertig gemacht? (s'ohwer) ... Vater kommt heute abend nicht. Mache sie 'aillein. (heJlfen) ... Ich habe keine ZeÏtt. Übrigens kannst du gut franzo'Sisch. Hast nicht «6» in di'es'e r Fremdsprache? Jürg (Note 3) '" Mutter: Was? Das iSit 'm ir neu! Dann helfe ich dir. Jürg (Buch) ...

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Examen de passag.e 1970 pour k!·s étudiants de formation commerdale

LANGUE

Le bonheur (L',a uteur, Saint-EXUlpéry, nous livre les réflexions d'run seigneur belfbère, corrduoterur ,e t ami de \5on peuple.) Dans ,l e Is ilence de mon amour je me suis beaucoup attardé ,à obs,e rver "'ux de mon peupLe qui . 'f).ara~s's'ai'ent heureux. Et j'ai toujours conçu' que le Cv t ' , , • • " bonheur 'leur venait comme la beauté a ta staJtue pour n aVOlr' pamt ete. cherché. Et ~l m'est toujours apparu qu'rI é1!ailt signe de leur perfection et de la qualité de ,l eur cœur. Et. à celle-là s'eul~e qui peUlt 're dire: «J~ ~e ~ens teH~ent beur.eus'e », ouv.re ta mallSon pour la VIle, car ,l e bonheur qmlul Vl'ent au vlISage est 'signe de Sla qualité pillsqu'ill est d'un cœur récompensé. Ne me demande donc point à moi, chef d'un empire, de conquérir le bonh'e ur pour mon peuple. Ne me demande point ~ moi, scuII~teur~ de couJ1ir après -la beauté: je m'assi~rais ne 'Slacharrt où cO~~lr. La ~eall!te ,deVIent, ainsi le bonheur. Demande-m.ol S'eulement de leur bahr une ame ou un tel feu pu]s'se brûler.

Expliquez brièvement lés expl'essions suivantes:

1. Le :silence de mon amour.

2. CouriT .après la beauté. 3. Je m ':a'Slsiérais ne sachanJt où courir. 4. La beauté devient,ainsi le bonheur. 5. Demande-moi de '1eur bâtir une âmie. 6-8. Montrez que fauteur a tendance à s"exprimer sous forme de récitatif lyrique Remplacez les ,points par un mot de la même famille que «concevoir»: 9. Cette œuvre esl1: une magnifique ... de i"art. 10. Un ... est une idée conçue par l'esprit. Il. Cette manière d"agir est ... avec votre idéal. 12. Tu as des idées ... sur cette personne.

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E. V. No 7, mars 1971

E. V. No 7, mars 1971

Remplacez les points pal' un mot de la même famille que «peuple»: 13. Ce roi possèdelwa sympaJthie du peuple, ill est très ... 14. Ce chef jouit d'une gr-a nde ... 15. Un quartier '" de Paris la été évacué.

ORTHOGRAPHE ~texte d'après F. A. Roedelberger)

16. Oeltte région a été ... par ~a gUJerre. 17. L'inde est ... , e1[e n'arrive plll)JS à nouprir ses em-ants. 18 .... une idée, c'est 1a rendre 'acoe'Slsible ,à tous.

L'homme et la nature

Anallysle r ~ogiquOO1ent (l a phrase «Et à ceMe-'l à cseule ". d'un cœur récompensé».

!L'homme ,a commencé par épier ila nature. 1J1 a façonné sa vie 's ur l'exemle des êtres vivants, Is 'appropriant [es rus'es des faibles elt l'ack-esse des forts, fusqu',à se Taire des ailes à l'imitation de ceux qui a]~aient plus vite que [ui. Aujourd'hui, crolant :tout 'sJavoÎŒ' mieux que le créareur, ~1 s·e détourne de son modèLe pour oreer dans ~e b~eu. li reslte pourtant tou~ours des gens pOUlf courir monts et ~aJUx à 'I a recherche de ['enDance lointaine du monde. Ce qu'hls découvrenrten cours de route, Hs le tuarduils'eŒlit en mots; ce qu'ils ont VU, ills :le fixent 'e n images, sri bien que leurs expérrences éveillent en nous Je désir d'-en faiil'e d'aUitres. Mais, ne 'fe/tourne pas qui veut à !IJa nature! ,D an s ,l e bref temps d'un week-end, on croit pouvok en forcer l'entrée, mais qui ote songe pas dJavallltage à chercher qu'à trouver se prépare fotce déceptions. Le sla'UJt ,e st 'tJrap grand. Au sorti'f du monrde tapageuT de la concurrenoe humaine où le 'succès apparüent à qui sait se faire V'alloir, ia s'agit de pénét'f'eT dans le monde 'S'eoret où Ja Il utte poor ~a vie est afiJaire de silence et de 'oamouflage. Jeu de 'c ache-oacbe 'saisilSiSIant dont ·les règles remontent du 'tréfonds de nos mémoires engourdies. L'ouïe comme da vuel s'Iaffinent à chaque pas cil1corrspect. Et peu à peu, là où rien d'-a bord ne Iparaiss'ailt, se met à p alpiter l"aJbondance de ~a vie.

REDACTION

MATHEMATIQUES

1. En mettalllt à profit votre connaissance personnelle de la Jittérrutuœ fran-

Algèbre (9 points)

Conjugaison: Mett~ez au temps indiqué: 19. Je me suis aJttardé: futur simple =

20. rai conçu: pasisé ~imple = 21. Jre -m e sens: p.-q. parf. ind. = 22. }oe m'Ias's iérai,s: prés. isubj. =

Analyse grammaticale: Donnez la fonction de: 23. Heureux 24. Qua;1itté === 25. Oeilil'e..J:à := 26. Signe = 27. Chef 28. Courilf =

==

==

Analyse logique

çaise, vous expliquerez 'e t discutel1ez cette affÎŒ'matrion àe ZorIa: «Une œuvre d'art 'e st un coin de ilia création vu à tr,avers un tempéramOOlt».

2. Déjà St-Augustin notait qu'on «ne conna~t pen;onne sinon par l'-amitié» le t la pl'Ulpa1.1t des psychologues, aujourd'hui, développent lI a thèse selon tlaqueffile .l,a «sympathie» serta.it une -a:uœnthique «connaissance .d'autrui». Vous étudierez ces idées en eJ:les-mêmes 'e t vous indiquerez 'ensuite quel intérêt ·e'll1es rprésen!tJelllt dans l'ensei:gnem'e nt.

1. Résoudre l'équation suivante: (x 3) (x-1) (x-2) (x

+

Réduire

+

i'e~preg.sion su~V'ante:

1

3. V ous revenez du théâtre, où vous aV'ez vu une très be[[e pièce, ollassique ou moder.ne. Vous déodrez 'les circonstanlCeS de la représentation, votre plaisir. Puis vous donnerez que~ques appréciations -s ur La structure de la pièce, ses mérites, ceux de la mi'Se en scène, ceux des acoolJ!Ils et vous conclurez.

3. Effectuer et simplifier:

4. Mettez en 'Para~lèle deux écrivains de votre choix chez ~esquehles vous lavez oru 'Saisir une communion de pensée, de sr1Yl}e ou de destin.

4\1 5 -

22

+ 3)=

1

1

b

a

a+b a-b

3 -

13V28

+

2 3V7 -

1V45 =

4


E. V. No 7, mars 1971

B. V. No 7, mars 1971

Arithmétique - Algèbre (24 points) Résoudœ (au choix) 4 des 5 problèmes suivants ~ans n'importe ordre, il suffit d'indiquer le numéTo. 1. Un père et un fils se promènent ensemble. Le père fai't des pas de 0,75 Ill. et Ile fi1'S des p3JS de 0,55 m. Que]lle distan~e auront-Î'ls parcourue 1 Œe fiJLs ,a ura fait 800 pas de plus que. le père. 2. On -a placé au commencement de l"année 6000 F. à un taux inconnu. 3 mois 'après, on place de nouv,eaux 2500 F. à un tmx 'supérieur de 2 au pré.cédent. TrouVier Je p.œmier ~aux, si au terme de l'année l,es . des deux sommes s'éièvent à 352,50 F. 3. Un premier ouvrier faüt la moitié d'un travail, pui,s i[ est remplacé par un -s econd qui Inachève. Dans ces conditions, le \temps touaI employé pour 16 tr-avail est de 25 heures. Les deux ouvriers 1TavaiNant ensemble reraient le tr.avaiJ en 12 heures. On demande: 1. Combien chaque ouvrier mOOtraÏ:t-il de temps pour faire Vf·age? 2. Si l'ouvrage est estimé 8500 F., queUe somme revient 'Ouvrier ilioosqu'iilis 'le fcmt ensemble? 4. Un librai,re a vendu 400 exemp~aires d'un ouvrage, ~a moitié au prix du catalogue, l'Ia utre moitié avec une remis·e de 10 '0/0 sur ce ,prix. IJ avait' obtenu lui-même de l'édidoor une .œm~se de 25 % 'SIllr [a totalité de la livraison. H a gagné ainsi 2800 F. QUe'1 'est [e prix du caltalogue d'un ouvrage? 5. Le périmètre d'un champ rectangulaire mesure 780 m. eIt la dIttén;!nae.: entre la longueur et la largeur 'est de 150 m. Ce champ ay,a nt érté 220000 F. esrt revendu au prix de 700 F. l'are. Trouver le bénéfice?

~:------------~~~----~ .3

~

____~~________~_____ 5

2. Deux droites xy et mm sont parallèles. Une sécante rs eoupe ces par3Jlilèles. Nommer: a) une paire d'angles alternes internes; b) Ull'e paire d'angles correspondants; c) une paire d'angles supplémentaires.

3. Dans un, tri3Jngle ABC une pavallèle au côté BC coupe respectivement les côtés AB et AC aux points D et E. Complételf ;l e tableau Isuivant: AB

AC

AD

......·.... ······· ......·Iïl' ....·.... ·· ....····· .. 12 cm. 5Ücm.

DB

AB

8em.

36 cm.

EC 6cm. 18om.

Géométrie (9 points) 1. Le tableau suivant concerne -lelS angles d'un triangle i'socèle ABC dont les côtés égaux 's ont AB et AC. Compléter ce tableau. A

A

A intérieur

1-

ALLEMAND

A

A eXltérieur-

l'

B intérieur

12° 138° -Î

48° 24

1. Erklaren Sie diese Substantive mit einem Relativsatz! 'a) W'as iSit 'e in Kleid:el1sohrank? b) Was ist ein Pelzmant~? c) W·as iS't dn Srtudentenheim? Bilden Sie die Verbfonnen! a) verschwinden ... b) gellingen". c) brennen ... 25


E. V. No 7, mars 1971

E. V. No 7, mars 1971

3. Bilden Sie das Passiv! a) Das GeTicht konnte den Angek·tagten n~ch.t ~erurltei1en. b) Doc Sbudent mus'slte 's'eine Zeugniss'e zèigen. .

Travaux manuels

4. Bilden Sie die iodirekte Rede! a) Mein V1ater Is:chreibt mir: «loh habe schon ilange nichts mehr von Dir g~hortt. Hofferutlich bist Du nicht k,r ank. BiJtte schœibe bald! Wir warten darauf zu ho ren , wi<e es DiT in der Prtifung gegangen i'St. Wiaren di'e Aufgaben schwer?» b) Die Zeitung m~ldete: «Die BundcsT'egierung hat heute beschlossen, das·s die EinfuhrzOlJ.lle für K:affee gesenkt werden.» le) Der Richter fragte den Angek1lagten: «Konnen Sie bewei's'en, das'S Sie lam Montag, den 23. September, nicht in SrtUlttgart waren? W'as haben Sie an diesem Tag getan?»

pliage: LE COQ pour réaliser ce pEage, il fawt un carré de papier d'environ 14 cm. de côté. L'eS !}ignes poifiltÎ'l[éelS représentent les pHs. Lorsque 'le pliage est terminé, poser le coq

~l1lr

un nid de paille ver1e et

y cacher quelques pe1Jits œufs de Pâques.

5. Setzen Sie für das Passiv das Aktiv eio, wo es moglich ist! Aus der Zeitung Gestern ist von zwei Kindern die Wohnung doc eigenen Ellt ern ange· zündelt wordien. Sie waren von den Bltem ahlein g~l'as'Se.n worden und 'intereslSiertoo sich für den lnhalt der Sohranke. Di'e'se waren von der Mut!ter f,est vellscMossen worden, ,a ber mit einer a!1ten Oabel konnten sie badd von den bei;c1en gooffnet wea:c1en. AUes wurde von ihnen untersucht und die Wohnung :sah bald furchttbar aus. ZUilet:ot wUllden von ihfiloo ,auch die Str'eichhOlzer der Eltern gefunden. JctZit wurde das Spie'l inter'ess-oot 6. Schreiben Sie eioen Dialog: Für oder gegen das Frauenstimmrecbt? (oder) Erziehung gestem und heute. (cYder) Olympische Spiele: Amsterdam sagt «Nein».

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E. V. No 7, mars 1971

E. V. No 7, mars 1971

Travail manuel pou~ tes petits

LAPINS ARTICULES

No 723 P

Matériel: - 1 rectangle de mi-canton de 17 X 13 om.; --,.. 1 bande de caJI1:on gri'S~blanc de 21 X 5 cm.; - 4 'attaches pari'siennes.

,1

Montage: -

Découper au poinçon dans le mi-carton deux 'lapins indemiques, selon modèle. Les percer de 2 pe:tirts trous ( X ) 'afin de pouvoir passer plUJS tard les attaches pa.m'Siennes. Décorer les [apins -scion l'imagination des enfants, Dans le C'arton, découper 2 bandes de 21 X 2~ 5 omo Plercer ch:aque bande de carton à 2 enJdroitts (voir dessin pour distances). Fixer 'l'eS Ilapin'S .sur les bandes au moyen desattache's parisiennes. Inscrire éventuelllement: «Joyeuses Pâques».

Prix du montage: Fr. -.20.

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E. V. No 7, mars 1971

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Travaill manueil. pour le degré moyen

L'OISEAU SUR LA 'BRANCHE No 724 P

Matériel: -

=-

70 ,cm. de (l!amie. 1 branchette. Quelques gommettes (fleuTs). PâVe là modeler.

Manière de faire: -

_ _ _ _ -

POUlf monter J' ois'e au il vous f'aut: 50 cm. de ramie pour le corps, 14 cm. pour la tête, 6 cm. pour les ailles. Constfiuiif,e ~Ie 'conps en enroulant :la rnmie sur eile-même (ne pas trop !SerreT). Pour term,iner, fixer la ramie lavec un point de cOl1le. Faire de même pour form,e r la tê1e. Co~~er [a !tête 's ur le oorps. Avec des T'estes de T,ami'e 'confectionner un petit be'c eit [e l'ois'eau. Doo.ûe~er Iles ai~e;s, donner un léger mouvement avec Œ ,es ,ciseaux 'et cdller. Pour faire itenir la branobe debout, entourer la base d'un petit soo1e de pâte ,à modeler. Décorer Il a branohe en y c()ll'~ant quelques gommette'S. Pour terminer, col!1er 1'oiseau sur [a branohe.

Prix du montage: Fr. -.30.

no. ~25 P

PS - Ce modèle peut aussi être réaJHsé par l'es peüts. Rempa'aceif alors l'ois'eau par un pcms~in déjà confeotionné. Prix du modèle avec pous'sin: Fr. -.50.;

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"'! '--: '


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Travail manuel pour grandes filles

POUSSIN ANGORA No 725 P

Matériel: -

2 boules de cotiHons de 4 cm. de diamètre. 25 cm. de fil de fer épaisseur 1 mm. (non Hvré prur l'ODIS). Laine 'angofla de cou;l eur (non livrée prur l'ODIS). Bâtonnet de 5 Cm. environ ou aLlumette. Déchets de feutrine. ou de tissu: rouge, noir, blanc (non livrés par l'ODIS).

Montage: -

-

Utiliser le fhl. de fer pour la patte, selon dessin. Entomer ~a patte de ~aine. POUif monter [e corps du poussin, procéder de la façon suivante: Btendr,e une couche de ,colle Is ur toute la surface de la boule. Entourer lensuite celle-ci de laine angoJ1a. V ciller à faire une pelote ;fégu~è1.ie. Lorsque la bouk eSlt bien recouverte de ,laine, couper Ile fill. Paire die même pour cons·tlrlULre lia tête du poussin. Rellier le corps à la tête avec le bâtonnet e1I: un peu de coN'e. Découper, dans de Il a :fleutrine de diverses coul;eurs ;les yeux, le bec, la queue 'e t Iles 'ailes du poussin (voir des'Sins). Fixer oos différentes découpures sur ~e poussin aveic de la co~le. Ve~N'er à ce que le pous'sin tienne bien d~bout sur sa patte.

PS poussins.

Avec lOg. de llaine 'angora il est po's'sible de ·réaJrser plusieurs

Le prix de revient de ce modèle varie suivant la qurulité de la ,laine. Prix des bOUJles de cotillons: Fr. -.25 pièce.

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E. V. No 7, mars 1971


Documents 'd'hist le • va alsa e

FUL

par Miche1 Sal,amirn

L'Association du Foyer unioniste de Lausanne, qui groupe les Unions

L'émigration valaisanne au Brésil (1818-1834)

Chrétiennes, l'Assodation du Foyer de l·a Maison des Jeunes, le Cartel syndical vau'dois, la Fédération v'auldO'ise des entrepreneurs, construit à l'a rue du Pré~du -Marché à Lausanne un bâtiment qui comprendra: •

90 chambres pour apprentis •

locaux de ·loisirs et ateliers •

salles de sociétés, ,d e' lecture et de cours

A. Les premières offres du consul du Portugal au gouvernement valaisan

S'aile de specta<ile~

• •

restaupant et 1bar ·à café L'Àsso6ation ,du FU L désire confier le poste de

DIRECTEUR de sa future mais~n à une personnalité dynamique et enthousiaste, ayant une autorité naturelle, des qu'a'lités ,de con~act, de l'intérêt 'Pour la jeunesse, le sens de l'administration et le désir d<animer une équipe de co'llaborateurs responsables des ,divers secteurs énumérés ci-dessus. Rétrfbution en rapport avec la fonction. Appartement à disposition si dés,iré. Entrée en fonctions à convenir. Les candidats sont priés d'Iadresser leurs offres de services, avec curriculum vitae, copies de certifi'c ats et prétentions de salaires au président ,de l'Association du FU L,

Monsieur A. Aschmann, 1602 La Croix-sur-Lutry.

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Après les années de famine qui accablent la Suisse en 1816 et 1817, un grand nombre de Suisses rêvent de trouver une existence plus facile dans les pays étrangers. En 1817, le Fribourgeois Sébastien-Nicolas Gachet reçoit la mission de négocier avec la. cour du roi du Brésil, Jean VI, l'établissement d'une colonie suisse dans ses possessions. Le 18 mai 1818, Gachet signe une convention en 24 articles qui institue cette colonie. Pl us d'une centaine de Valaisans s'inscrivent pour le premier convoi d'émigrants,

Le 10 novembre 1818, le consul du Portugal en Su isse propose au gouvernement valaisan de faciliter la venue au Brésil d'émigrants du Valais. Ce document est conservé aux Archives cantonales du Valais, à Sion, sous la cote Département de l'Intérieur, thèque 195, fascicule 4, no 2. Nous n'en publions que des extraits.

Le Brésil ouvre aujourd'hui son immense :ùerritoire à il'industrie des ha:bitanlts de ila Suis'se, et je m'estime heureux d"avoÏtf été nommé consul du Portuga1 .en Suisse par Sa Ma}esté Très Fidèle et d'avoi1r l'honorable mission d'offrir à :la SUÏ'sse de nouveaux moyens de pros'p érité et de bonheur pour 'Ses habitants. Dans :le Brésil, ,les Suisses seronlt traités sur l'e pied des nationaux portugailS et ,s eront naturaHsés Brésiiliens; de:s concessions gratuites de terfles sont offertes à tous 1es Suisses . S.M.T.F. se chargera, en faveur des fami11es pauvres de la religion oathalique, apostolique et romaine, des fmis de passage des pOlibs de mer d'Europe dans ses Etats du Brési1. Elle viendra, de plus, généreusement à 'leur secours en leur fourni's sant }le,s moyens d'arriver sur les terres 'q ui 'l em 's eront concédées et elJle leur fera [e don de's chevaux, vaches et autres besrtiJaux néces'saires à l'agriculture et des grains pour ensemencer leis terres concédées. Enfin, eUe pourvoiifa généreusement à 'leurs be'soins pendanrt 'les deux premières années 'de 'leuif établis·s'elluent. ( ... ) S.M.T.F. ne veut que des personnes honnêtes et :sans reproches et, pour remplir plus ex'actement ses intentions,' 10l~sque 'le consul recevra de nouve/aux ordres, il ·aurra l'honneur de ·s'·adress·e r di>l'ectement aux gouvernements cantonaux pour leur indiquer la quantité de fami'l'les qu'il s'e ra autori'sé d"accepter, les métiers et les états qu'on désiderait de préférence et les prier de ne choisir que des per'soOO'es te'lles que S.M.T.F. les désÏŒ'e et auxque'l1}es iJl~ Voudifont bien dé'livrer des attestations de bonne conduite. C'est ainsi que les liens d'union et d'amitié se Iiess'e reront entre 'les deux gouvernements .

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B. Liste des premiers émigrants valaisans en partance pour le Brésil Le 30 juin 1819, un premier convoi d'émigrants valaisans s~ présente à ~~x POUr recev?ir, du sec~étaire généra! du consul du P?rtugal en ~l}lSSe,. les gratifications allouees par le roi du Portugal a toute personne qUl accepte de s eta~l!r d.a~,s ses colonies du Brésil. Le tableau suivant, que nous publions sous un~ f?r~e simplifIee, est extrait d'un document conservé aux Archives cantonales du ValaIS, a SIOn, sous la cote Dépar_ tement de l'Intérieur, thèque 194, fascicule 1, no 16/a. Nombre d'individus Commune Nom des chefs de famille Plus de 14 ans Moins de 14 ans

Orsières Or si ère s Orsières Orsières Orsières Bagnes Bagnes Bagnes Bagnes Bagnes Bagnes Bagnes Bagnes Bagrl'es Finhaut FinhaUJt Martigny Martigny Martigny Saxon Saxon Saviès'e Monthey Liddes Loèche

Addy Benoît-Nicolas Chrurvet Nico1als-LouÏ's Lovay Nico'lals V oHut J ose'ph-Nko'}as Vol'lut Joseph-Benjannin Laud N. Berthet X,avrer MOlfend Pierre-Daniel Mex Anne-Oatherine Masson Jean-Pielire Nicolier PieTTe-F'l1ançois Farquet Pi'e r'r e-Joseph Brème Henri OretJton Michel Lugon-Moulin l'ean-Pierre Lugon J oseph-Emmanuel CœHon Antoine Lantelme Jacques-Malthieu Domingo Jean-Baptiste' Bochatay LaurenJt Charles Mathieu Ser,m ier Jean GriHet M. Marin Pierre-Joseph Oggier Etienne

Totall

2 2 2 2 2

1 4 3 3 2

3 3 3 2

2 1

1 5 2 1 4 8 5 6

3 7

4 2

2 3 3

2

1

1 1 2

2 3

2

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C. La vie difficile des premiers colons Emigrant de la première heure, Jérémie Lugon s'est rendu au Brésil en 182}. Le Paysan fribolll'geois, du jeudi 16 janvier 1936 a publié une de ses lettres, datee du l3 décembre 1828. Nous n'en reproduisons que des extraits.

Je n'entrerai pas dans Ile détaIl de not,r'e voyage, qui n'a présenté aucune circonstance as's'ez extraordinai'r e pour vous être rapportée. La traversée sur mer a élté heureus'e et nous sommes 'a rrivés à 'ln N ouvel[e Fribourg en bonne santé. La Nouvelle Fribourg est un petit village 1C0mposé de quelques ,mailSons,

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,p lutôt de huttes d'un seul appantement, sa'lles et humides, s'ans planchens, OUn'llpUes de vermines le t de rtoutes Is orte's d'insec1:'es. Pendant un 'a n et demi reJ.J." . l~0U:S ~von:~ ete / , ocoupes " a d'e.lofl.c ~ . h ue noUS avons habi,té cette cO:lome, eT e,t gcultiver une terlie ingrate, qUi pro-dUlsatt a peme du mms, des hancots et ~es pommes de terre en quantit~ suffi:ante pour. l'~ntrte:üe~ d~ notre f'am~l1e. On nous .av'ait promis de nou~ lIvrer, a. notœ -arnv:e,. du, betall et des gmms; mais il paraît que le pay,s d'ou on les tIre est for,t d01gne, car nous l'eS attendons encore. . . . Le climat n'y 'e st paiS laUSSI charud q ne dans le mIdI die la France. Le sol ne produilt que du maïs, des haricots, des pommes de rer-r e et quelque peu de légumes. Il gè1e qU'e~quefois. /.. . Un oeSls'a i la us'si malheureux nous deotôrmlrrl'a, amsI que 1a pJupart des colons SllthS'SeS, à abandonner cetDe fameus'e FI1ibourg qru''Ün nous avait tallit valntée en Suisse pOUf venir nous fixer ici. Canto Gallo est une 'c olonie naissante dans une conbrée fOTit ·agréable. La viUe compûe ,e nviron 300 maisons et une popuJ.ation d',à peu près 300~ ânles, y compris :les esdaves noLrs. Il y ,a un. gou,verneur, une Cha~bre ~t ~n Juge de paix. Un s'ool ouré est 'c hargé de l'a dlreotlOn CÙU cUlI'te, aUSSI ne drt-d la messe que ~le dim~nche sleu1emenrt:. . .. ' . Il y a cmq ans que nous IsomlJ.nes venUs nous fIxer lC'1, ,dans les 'envurons de Ca.nt'a Ga11'Ü, où no1,ls possédons maintenant un terrain Hs's'ez considérable en étendue pour y récolter 200 mesures de ma'is, 20 mesures d'haricots, 100 ~e­ sures de riz. Nous avons !}J'lus de 6000 pieJd's de café le n :rapport; chaque caSIer rend net 1 franc de Flfance par an, 'lorsqu'il n'arrive pas de contretemps; nous en p"loanton's toutes ['es années 6 à 800 pieds. ( ... ) Nous avons acheté, l'année dernière, UJIl esCl}ave noir qui nous a coûté 1812 f,rancs de Fr'ance. Les nègr,es deviennent toujour.s plus rares et plus chers; maintenant, nous pour.:rioll's vendre le nôtre 3000 francs. En 1820 et 1821, ils ne vrulaient que 600 francs; dès lors, ils ont considérablement augmenté de prix, en raison des obstacles que les grandes puiss'ances d'Europe mettent à lI a waite. Les chemins de com,mllinication, tracés dans ~Ie: s terr'es glais'es, 'sonlt boueux et en mauv:ais état; aussi chacun de noUIS a-t-m ls on cheval 'Sans ~equeJl il ne pourlrai<t vaquer f'acÎ1ement à se's affaire's, paTticulièrem~n~t dans ,l a sails on d"~s plui'es. Chaque ,i ndividu de la colonie, tanlt pauvre S01t-11, a un de ces anImaux à sa 'dispositi'on. Nous nourrissons, dans ce moment, deux vaches, un tauœau, trois chèvres, cinquante cochons 'e t plus de deux oents pOll'ües. Vous ne 'serez pas surpris de ces deux dernières espèces,. quand vous saurez que la graisse -d e cochon remp}iace le beurre 'e t que nous en tuons un tous les mois. Les poules ne coûtenlt guère à nounir -et donnent pourtant un grand produit: Ilels œufls. Le riz se récolte en février; le maïs 'e t les haricots en avril; Œe tf:,albac en mai 'et juin, le coton en juiillet et août; ,le café presque toute J'année. Les or'élIllges ;se cueilJlenrt: depuis le mots de mai jusqu'à Noël. On récoate toute l'année ia canne à sucre, les pommes ,de 'teTifie et les bananes; pour avoitr ce dernier frruit, on 'e st obligé de couper ilia plante ou lIa touffe qui repousse ensuite.

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Outre ces diverses cultures, Je pays produit encore en abondance du gin~ gembre, du basi1li'c, de l'ipécukana, de 'l'indigo, de lIa ,s alsepareille 'e t du \Safran Tous ,les légumes d'Europe, le choroc, :la laitue, l'épinard, le m~on, le con~ combre, la ~ave, J'oignon, l'ail, les poireaux, etc., 'etc., réussissent mervei:neu~ sement bien; on peut p[anter, transplanter, cueii,l/lir, an1acher ce'S diverses plan~ tes potagèœs, pendant ftout le COtins de l'année, sans employer aucun en~ grais. ( ... ) La plupart des colons frribourgeois et valaisans ont éprouvé 'et éprouvent encore des ma:la1dies épidémiques, l1eJNes que la jeaualÎ'sse et les fièvres, dont i,ls ne peuvent s'e guérir 'q u'au bout de deux ans avec be'a ucoup de peines et à grands frais; mails grâce à Dieu, notre fam~He en a 'é té exempte jusqu'à Ce jour.

D. Un Valaisan invite ses proches à s'établir à Canta Gallo Après des débuts difficiles, les colons de Canta Gallo améliorent sensiblement leurs conditions matérielles. Plusieurs d'entre eux tentent de convaincre leurs parents ou leurs connaissances de les rejoindre. Un exemple: l'extrait suivant d'une lettre écrite de Canta Gallo, le 10 novembre 1834, par Jean-Augustin Farquet à Jean-Baptiste Fellay au Châble. Ce document se trouve aux Archives cantonales du Valais, à Sion, sous l~ cote Département de l'Intérieur, thèque 194, fascicule 1, no 35.

Pui's que j'ai l'honneur de vous participer de IT.les nouveBes, je ne puis m"empêcher d'être étonné qu'ill ne vienne point de nos Valai's'ans dans ce pays, puisqu'il y a un si grand nombre de Fribourgeois qui y viennent avec toutes leurs fami1~es et qu'üs dépensent une bonnet partie de leurs fonds pour se otransponter et vemr profiter des avantages qu'on peut trouver dans un pays neuf où i,l y a encore des quantités de tefI1es incUlltes, et :s·ans êt!re habi~ tées, et tJrès propres à fêtre; où il pounai't encore s'é~ab'lir des mine et d<!6 mme famines malheureuses en Europe. J"esümerais beaucoup que mon frère NicO'l,as vioone avec s·a famille; quoiqu'hl dépenserait la majeure partie die ses avoins, je lui promet-s que je lui trouverais des terres -autant qu'-i'l lui sem nécessaire et, jusqu'à ce qu'il se trouve bien é1laJbli~ il pourrait rester chez moi; et -s 'il s'e trouve quelques famiB:es qui puÏls's'e nt venir à leurs fr'ais, pourvu qu'ils soient bons tlfav-aiUeurs, ils ne perdront pas .Jeur itJemps. lils peuvent compter qu'au bout d'une dizaine d'anné'es ils auraient une espèce de fortune. Les productions 's ont considérabJes puisque ohaque miUe pieds de café [apporte cent arrobes, qu'eŒle est de 32 livres chaque et se vend comnrunément 18 ' fr·a!llcs Parrobe, queŒques fois plus, quelques fois moins. Un simple paif'tÎ'culiie r peut en travailhler jusqu'à quatre même six mine pieds. Vous pouvez croire, par ce compte, combien ce pays est favorab[e pour les pauvres. J'en ai (six mil}ile pieds, ,e t beaux. J'en 'avai,s davantage, mais j'ai déjà vendu [... ] à l'étabHssement. Les autres [·appofits sont à propoJ.ition, comme Ile riz, le m'a~s, coton, tabac, orange, banane, besti'a ux, haricot, etc., etc. Si dans 'le cas que mon frère ne veuiJll.e pas veniT, kquel qui soit de chez nous vienne, j'offre 'les mêmes avantages qu'à mon frère. 38

[

COMMUNIQUES

COURS NORMAUX SUISSES 1971 -

1

LAUSANNE

Dans :la lis~e des cours mentionnés ci-dessous '8eUJl's sont subventionnés paT l'Btat, ceux qUI sont précédés d'un astérisque. . ~es par, t~citpant'8 qui désirent ?btenir une aide financière de l'Etat pour l,a ~requent~tlOn des COUiflS .subvelllt'lOnnéB 's ont priés d'en faiTe la dem'a nde par ecnt~ Jusqu au ~1 ~nars 1971 au Service cantonal de renseignement primai'fe et menager et d mdIquer ,l e 'Cours qui a é1é choÏ!si. Les demandes ,t ardives ne se'font pas pris'es en considération. Service de il'eŒmignement primaire et ménager Cours 1

Enfants-problèmes à l'école (information) 19.7.-24.7. Chef de cours: Mme Axelle Adhémar rue de la Dîme 89 2000 N eu èh âttel ' ,

Cours 2

Enfants-problèmes à l'école (approfondissement) 12.7.-17.7. Chef de cours: Mme Axelle Adhéma'f rue de la Dîme 89 2000 Neuchâtel ' ,

Cours 3

Initiation au SabHer 19.7-24.7. Chefs de .cours: Mme Gi'sèle Préfont'aine, rue de Brouage 860, BouchervI1hle (Quebec), Canada; Mme Je'anne-ANoe Kieffier rue de Rome 25, Strasbourg (F) ,

Cours 4

~~ sfadblier (peIfectionnement, Zc-5e année)

Cours 5

Cours 6

Cours 7

*Cours 8

19.7.-24.7. e e ~ours: M. Robert PréfontJaine, rue de Brouage 860 BouchervIllle (Quebec), Canada ' La Grammaire (au degré inférieur de l'école primaire) 12.7.-17.7. . Chefs Ide cou;s: M. Charles Mül~er, Charmertltes 34, 2006 Neuchatel; MUe HenrierH'e Tifoesch 2115 Buttes Notions utilitaires d'italien. ' 26.7-7.8. Chefs de COUDS: M. Françols Spohr Via Pis one 6616 L . Ml[ D . ~,ll M l i ' ' , osone, , e allIc;uu!e 0 na, Vra .dei Gorli 5, 6500 BeŒlinzone Ini,tiation à la mathémati9ue moderne 19.7.-24.7. Chef.s de co~rs: M. Andre Lugon, Saint-Marltin 1005 Lausanne' MIHe FifançOlse Waridel, PŒaine 84, 1400 Yverdon ' Initiation à l'histoire par ~e document 12.7.-17.7. Chef de cours: M. Je/an-Pierre Duperrex, Tour Gr,is-e 25 1007 Lausanne '

39


* Cours 9 Cours 10

Cours Il

Cours 12 :1:

Cours 13

:1:

Cours 14

:1:

Cours 15

Cours 16

* Cours 17

Cours 18

Cours 19 Cours 20

Cours 21

Cours 22

40

Protection de la nature (information) 12.7-17.7 Chef de COUfIS: M. Marc Burgat, Charles L'Eplattenier, . 2206 Les Geneveys s. Cofftmne Pré-Calcul et Ensembles à l'école enfantine 12.7.-17.7. Chef de cours: Mme Mariette Maire, rue Centrale 62, 1580 Aven:ches La Inathématique à l'école primaire (degré inférieur) 12.7.-17.7. Chef de couros: MII:~e François-e Waridel, rue de la Plaine 84, 1400 Y Vieifdon Mathématique à l'école primaire (degré moyen) 12.7.-17.7. Chef de cours: M. Roger Dyens, Cal'lège de S<avuilf:, 1095 Lutry Etude du milieu et école active (degré moyen) 12.7.-24.7. Ohef de 'cours: M. Je·an-Louis Cornaz, rlUe Longefiaire 3, 1006 Laus·anne Etude du milieu et école active (degré supérieur) 12.7.-24.7. Chef de cours: IVI. Edgar Savary, rue Trabandan 45, 1006 Lausanne Découverte et observation de la nature 19.7.-24.7. Chef de cours: M. Henri Thorens, 1249 Choulex (GE) Physique et chimie (emploi du matériel Matex) 12.7.-17.7. Chef de cours: M. Raymond MU'sy, chemin des Lys 9, 1010 Lausanne Physique (Expériences pratiques avec matériel Leybold) 12.7.-17.7. Chef de cours: M. François Jaquet, rue Jardinière 47, 2300 La Chaux-de-Fonds Pratique des moyens audio-visuels 12.7.-17.7. Chefs de cours: M. François Guignard, rue Ombreva1 3, 1008 Pr~lly; M. François Rod, ,avenue Chab:lière 33, 1000 Lausanne! Le film au service de l'enseignement 2.8-7.8. Chef de cours: M. Edgar Sauv-ain, rue Dufour 68, 2500 Bienne Activités artistiques au degré inférieur 19.7.-24.7. Chef de COUflS: Mme Maris Guex, rue Fauconnière·s 14, 1012 Laus'anne Le dessin d'expression (études personnelles et méthodologie) 2.8.-7.8. Chef de cours: M. Al'ain Honegger, 'chemin de Conches 21, 1211 Conches Dessin au tableau noir 19.7.-24.7. Chef de cours: M. Marino Pedrioli, Via Cantonale, 6518 Gorduno (TI)

Cours 23

Le dessin technique (représentation de l'objet et de l'idée) 12.7.17.7. Chef de cour.s: M. GéraJfd Caillet, chemin des Plateires 12, 1009 PU/My

Cours 24

Techniques d'impression au service du dessin Chef d.e cours: M. Gustave Brocard, Langu'eJdoc 9, 1007 LaUisann~

Cours 25

Techniques d'impression au service du dessin 26.7.-31.7. Chef de cours: M. Gustave Brocard, Languedoc 9, 1007 Laus-arme

* Cours 26 Cours 27

Cours 28 Cours 29

19.7.-24.7.

Initiation à la rythmique Jaques-Dalcroze 12.7.-17.7 . . Chef 'de cours: Mme Liüane Favre-But}lle Grand-Rue 41 1260 Nyon " Chant, direction chorale et initiation musicale 12.7.-17.7. Chefs de COUliS: M. ~ober{ ~ermoud, 1399 Ec1agnens VD; M. Jean-Jacques Rapm, chemIn Batelièr:e 8, 1000 Laus-anne; M. Alfred BepthÜ'let, avenue Riant-Mont 5, 1000 LausanTI'el Le batik aux degrés mo~'en et supériem' 12.7.-17.7. Chef de cours: M. Marcel Rutti Les PPaJlaz 30 2034 Peseux " 19.7.-24.7. Batik Chef de cours: Mme Jacqueline Sandoz décoratrice " 2054 Chézard (NE)

Cours 30

Modelage (cours de base) 12.7.-24.7. Chef de cours: M. Marrc Mo'us·son, Pierre-die-Savoie 72, 1400 Yverdon

Cours 31

Modelage 12.7.-24.7. Chef de COUŒ: M. JOiSeph Kaiser FU'chsenriec1 17 a ' , 2500 Bienne

Cours 32

Activités manuelles au degré inférieur 12.7.-24.7. Chefs d~ ~ours: Mme Mariranne Me)'ilan, 1049 Boumens; M.\Ile Verma Stauffrer, Vieux-Patriotes 46 2300 La Chaux..,de-Fonds '

Cours 33

Créations décoratives (en papier, carte et carton, travail en volume) 19..7.-31.7. Chef de cours: M. Jean Vigny, chemin des Pontets 29, 1212 Grand-Lancy (GE) Initiation aux modèles réduits volants et navigants 12.7.-24.7. Chef de cours: M. René Gr-af, avenue Bhnc 10, 1202 Genève Travail du l'otin 26.7.-7.8. Chef de cours: M. Jurg Barblan, Pré de lia Tour 10, 1009 Puily Travail du rotin 26.7.-7.8. Chef de -cours: M. PaUlI G1las'sey, La Ore:t1taz, 1967 Bramois

Cours 34 Cours 3S Cours 36

41


Sculpture sur bois ., 12.7.·24.7. Chef de cour,s: M. Jean-René Barbey, chemm du Gregnollet 53, 1814 La Tour-de-Peilz (VD) Cartonnage (cours de base) . 12.7 •• 31.7. Cours 38 Chef de cours: M. Reynold KilSslling, 1607 P.alézl'eux-Gare (VD) Cm10nnage (cours de développement) . 2.8.·7.8. Cours 39 Chef de cours: M. Reynold Ki:ss'1ing, 1607 Palézueux-Gare (VD) SUl' bois (Cours de base) 12.7.·7.8. * Cours 41 Travaux Chef de cours: M. Jean Guillod, 1068 MontblessonjLausanne Travaux SUl' métaux (Cours de base) 12.7 .•7.8. :1: Cours 41 Chef de cours: M. Roger A'lil enbach, r. Philippe Plantamour 41, 1201 Genève * Cours 42 Travaux SUl' métaux: soudures et traitement des surfaces 12.7.·17.7. Chef de COUl~S: M. Erwin Leu, Brunnenwiesens,tras'se Il, 8212 Neuhausen (SR), Mai,s on Cas{alin SA, Société des soudures, rue du Centre j 68, 1025 Saint-Sulpice (VD) ,

Cours 37

COMMUNIQUE DE LA SPVal En séance du 14 janvier derni'e r, lecomirté cantonal 'a étudié Ile pT~'~lème de l'inform3Jtion des membres. Il a cons'taté que la plupart des cntIques émis'es à ~"3Jdres' se des responsables 's ont dues à une information incomlplète, .à une conna1s'S'a nce partie~1e du ûraViail eiffeotué. ~ourftan:t, ' ~e/prur notre orgarusation, chaque steaDion a 's on représentanJt au 's'e;n: du COffil'te ~an~~naJl et .dans chaque commission permanente, de plus l~s presl'denrts des dl1stnots reç01v~~t tous les procès-verbaux de nos ,séances, enflll de,s 'c omptes-rendus sont 'pub~~s soit par «l'Ecole vél!1aisanne», so~t par «Il 'Educateur» - encore faut-iJ. qu ms soient lus? Soucieux de votre partidpation toujours plus ,actiVie à la vie de la SPy,~l! le comÏJté a décidé de pub1ier plus réguliè~i~m'ent des :e:filets ~e 'Son aotlVlte ~t de ceNe des commi'S'sions; c'est pourquO'l 11 a nOI?me ~. Vm~en~ Dug.sex~ instituteur à Sion, buUeünier cantona~; M . MHunce MetraI, .'lflIs,tltuteur. a Sion, correspondant pour la 'c ommission pédagogi:9.u~; M. P.ler~eA MJaun~, institUJteur à Da Sage, correspondant pour la commlSISlOn des mterets materiels, , La mission que ces tro~s personnes 'Ont à remp]i.r, ,~st cer~es dél~oat~s, a vous 'Chers collègues de la leur faciliter ,e n l}telur commumquant vos r~fi~e~l,ons personnreJlles, vo's pro'cédés pédagogiques qu~ vo~s réussi:ssent pi3Jftl'cuilIerement, vos découve11tes, vos lSugges, ~ions, vos 1l1qUletudes quant HU statut des enseignants... .. / . . Au]" ourd'hui tout éduoateur conscienrt de ses responsabirhte:s a mille !OIS , , ,. 1 d'onenl'ocoa'Sion de proodœ la ;plume, les themles ne manquant pas, cyo e 42

tation, concordat romand, modification de la loi sur l'ins,t ruction publique de 1962, formation à donner aux futurs enseignants, conditions matérielle.s des institutrices et instituteurs, la 's em,a ine de cinq jours, -les horaires, la surcharge des programmes ... A chacun de rempJir son devoir. L'école de demain se structurera-t-elle sans la participation des principaux intéressés? prenons-e~ consci~n~e et ré.agi's~om; .contre notre lérthargie. A ce propos, je VOUS suggere de medIte.r le tItre m'Scnt sur la couverture de «l'Educateur» du 15 janvier dernier: «Serons-nous balayeurs ou balayés? Collègues, cela dépend de nous». Jean Clivaz

POSTULATS FMEF En date du 26.8.1970, les responsables de la FMEF (Fédération des magistrruts, enseignants et fonctionnaires) ont adressé au Conseil d'Btat un message des,tiné à revaloriser le s'ta,t ut matériel des employés et des enseignants. Dans ce message, il est d'abord fait un historique de l'emploi en Valais dans les .secteurs public et privé. Il ,e st rappe1é, notamment, l'attraction qu'exerçaient autrefois les postels de travail dans .1'adminis'tration, aTtraction due 'surtou t au chômage et à la sécurité !Sociale (caisse de retraite) dont jouissaient les trav:ailleurs des services publics. La croissance considérable de 'l'économk privée dès 1950 due entre autre à la cons<truction des barrages hydro-électriques; la hausse réelle des salaires qui 'a suivi la hausse de la rproductivité; l'amélioration de, la ,s écurité sociale (2e pilier) complétant l"as's urance de base (AVS); les avantages annexes; ont fait que le statut matériel es<t devenu aujourd'hui sensiblement plus favorable aux travailleurs des entreprises privées qu'aux serviteurs de l'Etat. Pour l'avenir, l'évolution prévisible de l'économie valaisanne nous révèle d'excellentes pelfspectives de développement. P~ur as.surer une production accrue et une plus gr'a nde rentabDité de leurs mvestIs's ements, les entreprises n'hésitent pas à payer largement leur personnel, même à recourir à la surenchère, certaines grandes entreprises donnant 'le ton en ce domaine et Clittirant fatrul100lent les autres dans leur sillage. . Cett.e ~ituation nous amène au fait que ks salaires valaisans dans l'entrepnse pnvee se rapprochent sensiblement aujourd'hui du salaire moyen ,suisse dans ce 's ecteur. Analysant parallèlement le secteur public, le message dit: «Les a?'m inistrations publiques - ,e t l'Etat du Valais en particulier d~vront SUIvre ce mouvement des s'a,l aires si , elles veulent garder à leur 'serVice Iles employés capables dont elles ont besoin pour assurer une saine ges-

43


· des, affaires publiques et un bon gouvernement de. la cité. Le t'Conseil tlon l" d'BtaJt devra vouer au problème du personnel une attentIOn toute par ICU lere durant la décennie qui vient de commeneer,» C'est pourquoi, la FMEF a adressé au Consei,l d'Etat les quatre postulats suivants. let' postulat: la réalisation de l'assurance maladie généralisée et obligatoÏl'e dès 'le 1.1.71 Le message, après un préambule, propose ce qui suit: a) La FMEF qui groupe l'ensemble des ,serviteurs de la foncti?n publiq~e de l'Etat du Valais passe un contrat d aS'surance avec une caIsse maladie centralisée. b) L'Etat décide de retenir sur le 'sa}aire la coüsation à tous ses employés et de la vers'e r mensueHement ou rtrimesÜ"iellement à la eaisse maladie. c) L'Etat participe au paiement de la cotis~tion en ver'5ant pour chaque assuré un montant fixe de Fr. 10.- par mOlS. Le mes'sage ajoute plus loin en c~ domaine: <~Il faudra, bien un j?~: envisager l'assurance familiale avec paIement par l employeur de la illOl'tIe de lia cotisation totale.» Ile postulat: revalorisation générale de 5 % des salaires de base actuels à partir du 1.1.71 Le mes'sage établit ici un parallèle de pro~ressionent:e les s·alaires f~dé­ faux et ceux servis par l'Etat du Valais deP?IS 1963, ~eci 'Sa~' s c?m'P~ralS0? des traitements de base - ceux du canton etant au depart bIen mfeneurs a ceux de la Confédération, Il 's'ensuit une 'sensible différence. Voici d'ailleurs le tableau: Confédération: &evaloris'ation en plus de 1963 à 1968: Revalorisation de 1969: Revalorisation projetée de 1971: (aujourd'hui effective) Canton:

Revalorisation de 1969: Différence:

9% 6% 4% 19 %

Le document insiste ici pour que l'étude ,entreprise par l'Office du personnel de i'Etat 's ur le 's tatut féminin soit menée activement et que des propositions concrètes soient présentées. Conclusion Le message relève en conclusion que oes revendications ont été formulées dans un esprit cons1tructif et insiste: a) Pour que la satisfaotion du peliSonnel soi·t aS'surée par un statut social convenable. b) Pour qu'un choix de personne's compétentes puislSe se fai're dans l'engagemerut des servitelUrs de l'Etat. c) Pour que les hauts salaires versés par les autres cantoru; ou par l'économie privée valaisanne ne dégarnissent pas nos administrations publiques de leurs employés les plus compétents. V. Dussey. Le comité de la SPval a pour 'Sa part adressé en date du 14.12.70 une lefitre au président de la FMEF dans laqueI.le il .reilève qu'il a prilS connaissance avec intérêt ·e t sati<sfaotion du mes'sage et qu'il accorde tout son appui auX revendications présentées par les organes de l'a Fédération. V. D.

EXAMENS DE PROMOTION Les examens de promotion pour les élèves des classes primaires du canton du Valais Ise dérouleront les 21 et 22 mai 1971.

5% 14%

Ille postulat: alignement des traitements, pour 1972, sur la moyenne de ceux servis par les cantons suisses A l'appui de cette revendic~ti0I1:' le m~ssage fait v/~~oir .qu~ dans l'~~o.no­ mie privée, les grande-s entrepns'es mdusltneUes ont. deJa alIgne ,l eur·s salaires sur la moyenne suiss·e. Cet alignement 'Se pourSUIt dans tous l~s ~ecte~rs, L'Etat du Valais ne pourra pas rester à l'écart de ce 'm ouvement d mtegration. 44

IVe postulat: à travail égal, salaire égal

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