Une gamme très éte"ndue de modèles de
c
PIANOS
o
de marques, renommés pour la qualité de leur sonorité, leur technique et leur élégance
-ca > o c
VENTE - ECHANGE SYSTEME LOCATION - VENTE ENTRETIENS - ACCORDAGES par gens de métiers
TOUT POUR TOUS " AUX GRANDS MAGASINS INNOVATION
Martigny - Brigue Viège - Sierre
c
Rue des Remparts 15
SI ON
--
Téléphone (027) 22 10 63
Choix et service
Le :bon maêériel faciliêe le êrayail
lm D S III ETM:~~~~;ES
SCHMIDSA & DlRREN DE BUREAU
MARTIGNY Rue de la Poste Tél. 026 / 2 27 06
b~aPier
PAPETERIE EN GROS ARTICLES HOTELS BUREAUX - SCOLAIRES - EMBALLAGES Rue de Loèche 6 Bâtiment Tivoli 1950 Sion Téléphone (027) 22 40 75
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
nllilï'I.c:nDTI
Mars 1979 XXIIIe année
Fabrique d'engins de gymnastique, de sports et de jeux
7
.1
der&EiSenhutAG
~
1
Dès 1891
8700 Küsnacht ZH ((; (01) 910 56 53 9642 Ebnat-Kappel SG ((; (074) 3 24 24
Qualité suisse, propre production, service garanti dans toute la Suisse.
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-Pierre Rausis.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois.
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
TARIF DE PUBLICITÉ
Couverture: 4 e page avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible
2 e et 3c pages avec 1 couleur (mi.nimum lOfais) mais avec changement de texte possible
1/1 1/2 1/4 1/8
1/ 1 1/ 2 1/4 1/ 8
Vente directe de la fabrique aux écoles, sociétés, autorités et privés
z---ar::
ZESAR S.A. Case postale 25 2501 BIENNE Téléphone (032) 25 25 94 Représentants dans tout le Valais
page page page page
Fr. 3500.Fr. 1 800.Fr. 1000.Fr. 600.-
page page page page
Fr. 3200.Fr. 1 650.Fr. 900.Fr. 500.-
Pages intérieures: 1/ 1 page Fr. 300.1/2 page Fr. 160.1/3 page Fr. 120.1/4 page Fr. 90.1/8 page Fr. 50.-
Le spécialiste du mobilier scolaire et de salles 50 ans d'expérience!
1
Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10%.
DONNÉES TECHNIQUES
Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.
RÉGIE DES ANNONCES
Pub licitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
ENCAR T
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire ÉDITORIAL Présentation du département H. Wyer ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Le départem ent des finances .. .. ... .. ............... .... .. 1. Le délégué aux questions financières 2. Service de la comptabilité générale 3. Le service cantonal des contributions 4. L'inspection cantonale des finances ..... 5. Service du contentieux 6. Service des patentes et bureau central des amendes .. ............... .. ..... ... ...... .. ....... .. ... ... .. 7. Registre foncier et service juridique du registre foncier .... ... .. .. ............. .. ........ .. ... ....... . 8. Service cantonal des mensurations cadastrales 9. L'office du personnel 10. Service de l'informatique .. Il. Office cantonal de statistique .... ... .. ... .. ... .. . 12. Service de l'économat et dépôt des livres scolaires .. ..... .. ....... .. .. .. ........ .. ...... .. .............. .. .. Le départem ent militaire 13. L'administration militaire . 14. L'arsenal cantonal et casernes ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE A. Henriques Piaget et l'école (3): L'accommodation des instruments intellectuels Le droit à la différence ....... .. ... .... .. ... ..... .. ......... .. A. Pannatier Du CO aux apprentissages: que deviennent les G. Fournier - G. Bétrisey du cycle d'orientation .......... .... ..... .. ....... ..... ... .... . Deux normaliens de se année Les normaliens en paroisse ................ . DIDACTIQUE G. Tritten - C. Guex J.-J. Dessoulavy J.-P. Nater S. Dubois S. Dubois C.-H. Zambaz C. Philippoz C. Lattion J .-L. Bagnoud J.-J. Dessoulavy VIE CORPORATIVE E. Egger Cl. Curdy , expert féd.
Le développement général de l'enfant, fondement de son activité créatrice: Les 'enfants de 6 -7 ans Les divertissements de Matix Le coin du calcul mental ............... .. ....... . ........ .. Des écolières de 6P confectionnent. des poupées .......... .. ....... .. ..... .. ............ .. ... .... .. .. .. ...... .. .......... . Oeufs de Pâques peints et décorés . Plateau à desservir ............... .. .......... .. ..... ..... ...... .. . Chevalet porte-photos .... ..... ...... .... ..... . .... . .. .. ..... . Les pronoms de comjugaison en 1-2 P Linguistique - Lexicologie ..... .. ........ .. ..... .. ....... .. . Solutions aux divertissements de Matix .
3
6 8 II 12 14 15 16
21 25 26 31
"~t,
1 service d'état-major 11 services dans le département des finances 2 services dans le département militaire.
36 39
Pour beaucoup de citoyennes et citoyens, le département des finances représente peut-être uniquement l'expéditeur du bordereau d'impôts et le département militaire l'adresse pour une demande de renvoi d'un cours de répétition.
41 44
Il est vrai qu'une personne qui n'est pas régulièrement et directement en contact avec ces différents services de l'Etat a de la peine à se faire une image concrète de l'administration. Et pourtant, cel/e-ci n'est pas' seulement l'infrastructure nécessaire à l'exécution des tâches confiées par le peuple et le pouvoir législatif, mais représente également des institutions et des personnes au service de chacun.
46 53
Cette administration doit faire face à des tâches toujours plus nombreuses et plus spépialisées. Pour vous donner une image de révolution et de la structure des tâches de l'Etat dans les domaines sociaux, culturels, économiques, ainsi que dans les domaines de la santé, de la sécurité et des finances, je vous propose la lecture du tableau et du graphique ci-après:
55 59 61 62 63 66 68 70 75 77
L'école, c'est notre affaire .. ....... ............... .. ..... .. . Formation en matière d'économie familiale
80 84
INFORMATIONS OFFICIELLES Le chancelier d'Etat G. MoulinNouvelle structure des écoles de commerce Le chef du DIP A. Zufferey Examens d'admission aux écoles normales
87 89
.""., •• ,."",y" ••"y,.""""""""""," .
Le département des finances et le département militaire dont je suis responsable et qui sont présentés dans ce numéro, sont structurés de la manière suivante:
33
INFORMATIONS GÉNÉRALES . 91 EV Offre d'emploi pour deux institutrices EV Diplôme intercantonal romand pour l'enseigne91 ment du français aux étrangers Cours d'introduction au football pour enseiAEPSVR 91 gnants ..... .. ..... .... ........ ... ...... ...... .... ....... .. .. .. .......... ...... \
La rédaction de l'Ecole valaisanne nous a demandé de présenter les différents départements et services de l'Etat. C'est avec plaisir que le Conseil d'Etat a accept~ cette proposition.
18
Evolution des dépenses et recettes brutes du compte financier du canton du Valais 1940 - 1977
ANNÉE
DÉPENSES
RECETTES
Augmentation en % par rapport à la période précédente DÉPENSES
i
1940
12672461 .-
13250897.-
1950
33992298.-
34209800.-
168,2%
-
RECETTES
158,2%
1960
111 505136.-
102 553 637.-
228,0%
199,8%
1970
346251 481 .-
342 922 964.-
210,5%
234,4 %
1977
774084931.-
748350261.-
123,6%
118,2%
3
"~',t,
·"""'W",, •••• , ••••• , "
Part des dépenses nettes totales par département
/1 est évident que la gestion et l'administration d'un tel volume d'argent, liées à des obligations précisées dans les
différentes lois, décrets et règlements, demandent une organisation administrative correspondante et adaptée. 1979 - 1982
100 ./.
Finances'
90 0/. 'Militaire Economie
Instruction publique
60 Ofo
50 °10
Àffaires 's ociales
, ,'ft:(.
'I,f%
J-tisti.c e et pOlice
Santé
Travaux publics'
40,'1%
1q8%
A1/ ~%
Le budget et le compte annuels donnent, d'une part, un aperçu détaillé de l'utilisation et de la gestion de cet argent. D'autre part, dans les lignes directrices de la politique gouvernementale et le plan financier, le Conseil d'Etat définit, pour une période de quatre ans, un catalogue des objectifs et des mesures dans les domaines dont les tâches lui incombent. Ce programme quadriennal est confronté aux possibilités financières. La réalisation des tâches nécessaires et urgentes est fixée dans un ordre de priorités. Vu l'impact et le rôle que notre Etat doit remplir, il est vital de maintenir un ménage financier équilibré et sain, apte à soutenir, par des mesures renforcées, une situation .économique et conjoncturelle moins favorable. /1 nous faut mettre à disposition des capacités infrastructurelles et de services qui satisfont aux besoins sociaux, culturels et économiques nécessaires et prioritaires et assurer, avec les communes et les privés, un développement harmonieux de notre pays. Dans ce contexte, permettez-moi de souligner que l'Etat continuera à attacher à l'avenir, comme dans le passé, une importance particulière au secteur de l'éducation et de /'instruction publique. Comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessus, plus d'un tiers de ses moyens financiers sont consacrés à la réalisation de cette importante tâche. En conclusion, je tiens à vous remercier de votre collaboration essentielle à l'éducation de notre jeunesse. Votre travail est à la base du bien-être personnel, social et économique de notre population. Nous sommes tous, à titre différent, au service direct de notre population et de notre pays. Nous voulons poursuivre ensemble notre tâche avec ténacité et confiance. H. WYER
chef du département des finances et du département militaire Environnement - -
GROS PLAN SUR NOS INSTITUTIONS Poursuivant la série d'articles sur l'administration cantonale, nous vous présentons les deux départements dirigés par M. H. Wyer, conseiller d'Etat. Nous lui adressons, ainsi qu'à tous ses chefs de service, nos sincères remerciements pour la collaboration apportée à la rédaction des différents articles. Nous rappelons à tous les lecteurs que nous considérons cette série comme des documents d'éducation civique et qu'à ce titre toute suggestion sera reçue avec intérêt par la rédaction.
E.v. 1
LE CHEF DU DÉPARTEMENT 1
l l
1
Département militaire
Départements des finances 1
1
(2) Comptabilité générale :
(13) Administration militaire
(3) Contributions
(14) Arsenaux et casernes
(5) Contentieux (6) Patentes concessions et amendes (4) Inspection des finances (9) Office du personnel (10) Informatique (11) Office de statistique
M ~
2
(8) Mensurations cadastrales
ii:
II:
~
~
(7) Registre foncier et service juridique du registre foncier
«
.~ C
;:)
r
""" .•. "",.""""",.""""""""""" r
•
,,~,~.;.
~11~'"II,
C
1
Qi
~
W
"tl
=
en
:;
'iij
II: w
iV
en
-
Q)
Q)
0"
-.:;
-.:;
' Q)
~
"0
u
0
Q)
~
:ï=
D.
-
6
l""
~
0 Cl
(.)
(1) Le délégué aux questions financières
...c'
c
en
(12) Economat
~III
~
r
-
2!
>
:;
:;
:;
~
."""""".",~", .•.• Y•• ~J\
r'lll'jl
Le délégué aux questions financières Le délégué aux questions financières fonctionne comme collaborateur et conseiller scientifique en matière de politique financière et économique au sein du département des finances et de l'administnition cantonale. Directement subordonné au chef du département des finances, il exécute tous les travaux confiés par son supérieur. Le délégué est secondé dans sa tâche par un collaborateur et une secrétaire. Nous saisissons l'occasion de cette présentation pour vous donner un aperçu de trois instruments importants de la politique financière touchant, entre autres, le cadre des tâches et des compétences administratives du délégué.
A. La péréquation financière intercommunale . . Qu'elle soit pauvre ou riche, chaque commune se doit de réaliser les principaux investissements publics et d'offrir au citoyen les services de base qu'il est en droit d'attendre de sa commune ou d'une association de communes. Pour réaliser ces tâches chaque commune, selon sa force économique et financière, se voit dans l'obligation de charger plus ou moins fortement le citoyen d'impôts et de taxes et/ou de s'endetter. La péréquation financière a pour but principal de contribuer à équilibrer les possibilités budgétaires des communes tout en leur permettant de réaliser les investissements de base nécessaires, sans créer des disparités d'imposition fiscale trop grandes entre elles. On distingue: 1.1 la péréquation financière directe 1.11 aide ordinaire 1.12 aide extraordinaire
naire. La gestion et la répartition de ce dernier est du ressort du chef du département des finances qui le distribue, sur la base de critères bien définis, aux communes présentant une situation financière très précaire. En 1978, un montant de Fr. 1 200000.- a été réparti entre 10 communes.
(1)
1.2 la péréquation financière indirecte (appelée également subventionnement différentiel)
1.2 Péréquation financière indirecte
L'aide dans le cadre de la péréquation financière directe n'est pas affectée à une dépense précise. La péréquation financière indirecte est par contre une participation de l'Etat à des dépenses communales de fonctionnement et d'investissements bien précises, selon une échelle de subventionnement différentiel. Cette échelle de subventionnement différentiel est définie selon les mêmes critères retenus pour la répartition du fonds de péréquation financière directe, ceci afin que les effets de l'une et de l'autre aide soient complémentaires.
1.1 La péréquation financière directe 1.11 L'aide ordinaire
Avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi fiscale, l'instrument de la péréquation financière intercommunale a été non seulement intégralement modifié dans sa conception, mais également sensiblement renforcé. En effet, le montant annuel mis à disposition pour venir en aide aux communes les moins bien loties financièrement, a été pratiquement triplé par rapport à l'ancienne loi fiscale. En 1979 cette aide représente un montant de Fr. 9 100000.- réparti entre 71 communes.
Une participation différentielle de l'Etat se fait dans une vingtaine de différents domaines d'investissements et de fonctionnement. Ainsi par exemple, la subvention de base pour la construction d'un bâtiment scolaire est de 30 % et peut aller, pour une commune financièrement très faible, jusqu~à 70 %; ou encore: le subventionnement de base cantonal pour les soins dentaires est de 25 % et peut aller, pour une commune financièrement très faible, jusqu'à 40 %.
Comment, d'après cette nouvelle conception, le fonds de péréquation est-il alimenté et réparti? Chaque commune participe à l'alimentation de ce fonds en fonction de sa force économique (revenu imposable par habitant) et de sa force contributive (recettes d'impôts par habitant). Quant au canton, il participe pour une somme égale à celle de l'ensemble des communes. La répartition, par contre, a lieu uniquement au bénéfice des communes les plus faibles. Les critères de répartition sont: la force économique, la force contributive et l'inverse de l'indice indiquant la charge fiscale, c'est-à-dire le coefficient d'impôt et l'imposition par les différentes taxes.
B. La planification financière quadriennale
1.12 L'aide extraordinaire
La planification financière est une ligne de conduite que le Conseil d'Etat se fixe pour une période de 4 ans. Elle n'a pas, comme le budget, un caratère obligatoire. Néanmoins, le Conseil d'Etat et le Parlement prennent un engagement politique face à la réalisation de ce programme.
Le 10% du montant de l'alimentation annuelle du fonds de péréquation ordinaire est attribué à un fonds extraordi-
La planification financière se base sur une analyse détaillée des données, des conditions et des possibilités internes et
9
externes de notre développement social, économique, culturel et financier. En se basant sur cette analyse, le Conseil d'Etat fixe dans le cadre de ses tâches et compétences, les objectifs et les mesures précises des divers secteurs d'activité en les confrontant avec les moyens financiers disponibles. Un approvisionnement objectif et économique en services et en investissements publics s'oppose aux capacités financières qui déterminent de manière prépondérante le volume et la qualité de cet approvisionnement. Ce champ de tension entre le souhaitable et le possible en matière de politique économique et financière s'est considérablement élargi depuis le revirement conjoncturel et économique en 1974. La planification financière doit par conséquent procéder à un choix rigoureux et optimal des besoins, en fixant des priorités. Ainsi, la planification financière représente aujourd'hui un instrument de gestion indispensable. En respectant tant que possible les options et les programmes des communes, elle est en même temps un instrument d'information horizontale et verticale. Le Gouvernement et le Parlement ont, par ce biais, l'occasion d'être confrontés plus rapidement aux difficultés budgétaires imminentes et peuvent ainsi prendre davantage de champ par rapport aux contraintes du moment. Mais le résultat escompté ne consiste pas seulement en une meilleure rationalité et efficacité de la politique financière. En outre, Parlement et citoyen acquièrent, par une planification détaillée et perspicace, une vision plus aiguë de la gestion des deniers publics. Le processus décisionnel et la décision elle-même concernant les projets publics en sont ainsi facilités tant pour l'Exécutif gouvernemental que pour le Parlement et le peuple. La quatrième et la plus récente planification financière couvrant la période 1979 à 1982 a été discutée au Parlement lors de la session de novembre 1978.
c. Statistiques financières communales Un troisième instrument de la gestion et de la politique financière est la statistique uniforme des finances commun~ les. Cette statistique exploitée par ordInateur, permet des comparaisons entre les différents types de communes et sert d'instrument de base pour nos préavis à l'intention du Conseil d'Etat dans le cadre de la péréquation financière, du subventionnement différentiel ainsi que pour l'application des lois sur l'aide cantonale et fédérale en matière d'investissements dans les régions de montagne. Cette statistique est également un instrument d'information nous permettant également de dispenser aux communes nos conseils en matière de finances et d'économies. En complément des programmes d'investissements communaux, ces données sta-
Service de la comptabilité générale
tIstIques comblent, dans une large mesure, le manque d'informations entre les corporations publiques des différents niveaux. L'introduction d'un modèle et d'un plan comptable uniforme sur le plan cantonal et communal facilitera grandement la réponse au besoin d'informations de tout un chacun. Nous étudions actuellement le modèle comptable uniforme, publié sur le plan suisse et examinons les possibilités de son introduction au niveau cantonal et communal.
Mission générale La mission de ce service consiste, entre autres, à gérer les finances de l'Etat, à établir le budget et à procéder au bouclement des comptes. Entre ces deux opérations, qui marquent le début et la fin d'une année, les tâches à exécuter sont complexes et revêtent, en ces temps de récession économique, une très grande importance. Pour accomplir la mission qui lui est imposée, quatre sections et la caisse d'Etat se répartissent les travaux:
Ces études s'avèrent nécessaires pour l'élaboration du projet de loi cantonal sur le ménage financier. Cette loi traitera d'une manière systématique les éléments matériels et formels du ménage financier cantonal. Les chapitres principaux traités dans cette loi seront: la structure du budget et du compte, la planification financière, les compétences financières et le contrôle des finances.
section «assurances, recettes et gérance des immeubles» section «comptabilité centrale» section «contrôle des dépenses» section «traitements» caisse de l'Etat.
Résumé des activités Comme dans toute entreprise, la tenue des finances commence, par l'établissement d'un budget. Cet important travail s'échelonne sur 3 mois et marque le début d'une nouvelle activité annuelle. C'est une entreprise longue et difficile, étudiée par le Conseil d'Etat jusque dans ses moindres détails. Durant cette période, le chef de service est entièrement à disposition du chef du département des finances pour le seconder. Que de projets, de contacts, de discussions avec les chefs de services de l'administration cantonale avant d'arriver à cette publication qui sera dépouillée, analysée, par la Haute Assemblée, en session ordinaire de novembre, avant d'être acceptée.
10
l'"~
,~y
•••••••• 'W9~9 •• Y••• W •• YW •• '~""'" 1
l
,
11
Les tâches dévolues au service et inhérentes à la tenue d'une comptabilité publique sont multiples. Le contrôle des recettes de l'Etat, des subventions fédérales, des crédits budgétaires et d'ouvrage est permanent. La gérance des portefeuilles des titres et des assurances
·~
(2)
de l'Etat, ainsi que la gérance des immeubles, relèvent de la comptabilité générale. Le contrôle des dépenses est le garant d'une bonne gestion du ménage financier de l'Etat. Il s'agit là d'un travail fastidieux, bien souvent ingrat, mais combien nécessaire. Il exige une relation pratiquement permanente avec l'ensemble des services de l'administration cantonale. En effet, toutes les assignations établies par les différents services, et signées par le chef de département concerné, aboutissent à la comptabilité générale pour contrôle. Une analyse minutieuse de chaque justificatif de paiement est opérée, elle comprend, entre autres, la vérification arithmétique des documents, l'application des dispositions légales en relation avec le paiement, l'exactitude des comptes débités. L'ordre de paiement est donné par la comptabilité générale lorsque ces vérifications sont terminées. Les contrôles effectués portent sur environ 500 millions par an. L'encaissement de toutes les recettes de l'Etat, autres que celles liées à la fiscalité, incombent à la comptabilité générale qui assure également le contentieux. La comptabilité et la récupération des prêts d'honneur sont de sa compétence. Le paiement mensuel des traitements aux pouvoirs exécutif, judiciaire, aux fonctionnaires , aux enseignants et au personnel ouvrier est assuré par le service. Les instructions sont transmises au service de l'informatique qui traite les données par ordinateur. La caisse de l'Etat est à disposition du public. Les envois contre remboursement s'élèvent à environ 40 000 par année. Nous savons que cette manière de procéder n'est pas très bien accueillie par les destinataires, cependant, il faut recon-
•• , •• ,.""""",,'.".~~WW""9'9 ••••
naître que ceux-ci concernent, dans la majorité des cas, des patentes, des permis de diverses natures, des autorisations de construire, etc. Il s'agit donc principalement de l'expédition de documents qui doivent être payés à réception. Le problème de la trésorerie constitue une préoccupation majeure pour la comptabilité générale qui assure, d'autre part, le service de la dette publique. Les
L'activité annuelle se termine par la publication du compte de l'Etat. En session ordinaire de mai, le Grand Conseil examine la gestion écoulée.
Ces recettes ne peuvent être perçues que sur la base de dispositions constitutionnelles et légales. En définitive, c'est donc le citoyen luimême en acceptant des lois fiscales qui détermine dans quelle mesure il veut autoriser le fisc de mettre sa main dans la poche du particulier. Le service cantonal des contributions est l'instrument dont dispose le Conseil d'Etat pour préparer et pour appliquer la législation fiscale.
12 milliards 9 milliards 9 milliards
Accessoirement nous percevons encore l'impôt cantonal sur les forces hydrauliques (14 millions) et les redevances hydrauliques dues au canton (l,2 million).
Les cadres du service sont également appelés à collaborer dans des commissions ou groupes d'études.
Le service cantonal des contributions Pour accomplir les nombreuses tâches que les citoyens confient aux collectivités publiques (Confédération , cantons, communes) ces dernières doivent jouir de recettes suffisantes.
Bâtiments Terrains Industries
propositions d'emprunts au -Conseil d'Etat sont également de son ressort.
Le parcours d'une déclaration d'impôt 1 Le Service canto nal des co ntributions envoie les déclaration s aux commu nes 13 1 000
Les co mmu nes dis tr ibuen t les dé· clarat ions 132000
Dans la section de l'impôt anticipé, nous remboursons aux contribuables qui déclarent leurs carnets d'épargne et leurs titres, l'impôt retenu à la source (en moyenne 25 millions par année). Ajoutons encore pour être complet, la vente des médailles de chiens qui rapporte au canton Fr. 200 000.- par année.
(3)
Déclara tions rem pli es 120 0 00 Note : 200 0 t axés d' office
Taxatio ns pa r les co m missions d' im pôt 132000 4000 taxés Fr, 0.00
En voi des borde rea ux 128000
Notre «clientèle» est constituée par 135 000 contribuables (personnes physiques et personnes morales).
Il exerce sa fonction aux trois échelons de notre système démocratique. En tant qu'administration cantonale de l'impôt pour la défense nationale il porte la responsabilité pour la perception sur le territoire du canton de l'impôt fédéral direct.
Nous répondons annuellement, par écrit, à environ 15 000 demandes de renseignements et réclamations. Nous expédions annuellement environ 40000 sommations et nous ouvrons 10 000 poursuites.
Il s'agit d'une somme d'environ 55 millions par année dont le 70 % est viré à la Confédération, le 25 % acquis au canton et le 5 % versé dans un fonds de péréquation financière intercantonale.
Pour l'accomplissement de notre tâche, nous disposons de 110 collaborateurs et d'un ordinateur. Considérant le volume des affaires à traiter et le nombre de collaborateurs à former, des erreurs sont inévitables.
Une autre tâche plus importante est la taxation et la perception des impôts cantonaux directs qui atteignent environ 250 millions par année.
Dans l'intérêt d'une bonne entente entre le citoyen et notre service, nous invitons donc chacun à remplir, consciencieusemen~ sa déclaration d'impôt, à vérifier enSUIte les bordereaux et à nous signaler dans les délais légaux les contestations éventuelles.
Comme en Valais les bases d'imposition sont les mêmes pour le canton et les communes, le service cantonal des contributions assume aussi la responsabilité pour les impôts communaux soit environ 250 millions par année. L'estimation de la valeur fiscale des immeubles (taxes cadastrales) est également de notre ressort. Ce travail se fait sous la surveillance de la commission cantonale des taxes cadastrales en collaboration avec les communes. Les immeubles cadastrés représentent les valeurs suivantes:
l"~
12
13
"""""""""""""""""""""""',' 't, 1
1
J
· ••••• ' .••• I
9 ••••••• , . ,
' \
1
L'inspection cantonale des finances 1. Le rôle de l'inspection des fi nance~ C'est la fiduciaire de l'Etat, organe superieur de contrôle à disposition d~ Conseil d'Etat et du Grand ~ons~Il. Son objectif principal ~st de veIller a ce 9ue l'on «use éCOnomIquement e~ honnetement des ressources de la caIsse c~nto nale». Elle est également .m.anda~ee en cas de réorganisation admmlst:atlVe 0}l comptable; c'est l'expert-conseIl en .mecanographie et en prévoyance socIale.
2 . L'organisation du servi,c e Ce service comprend quatre sec~ion~ et un secrétariat placés sous la dIrectIOn d'un chef de ;ervice. En tant qu 'insp~c teur des finances , le chef de s~rvlce représente l'Etat au sein des orga~,lsmes qui font appel à son aide financlere et technique. La section 1 :
contrôle financier externe , '
, .
contrôle, au cours de la penode leglslative les comptes des 163 communes et bou~geoisies valaisannes et des téléphériques subventionnés, dont le mouv.ement financier annuel dépasse le mIlliard de francs. Elle est chargée de la distribution de la péréquation financière qui provient d'un fonds d'entraide intercommunal alimenté par l'Etat et les communes' ces montants sont redistribués , selon des critères bien définis, aux communes qui en ont le plus besoin 1. La section détermine également la capacité financière des communes, permettant de leur accorder un subventionnement différencié. La section Il :
contrôle financier interne
.
'
fonctionne comme fidéi-commlssaIre de l'Etat. Le contrôle s'applique à tous les établissements et services de l'Etat, au,x offices et bureaux décentralisés de l'a~ml nistration, tels que les registres fonc~ers, office des poursuites, greffes des t~lbu naux. Or, les charges annuelles de 1 Etat dépassent 800 millions de !rancs. D~s investigations sont ~ntreP:lses aupres des institutions seml-pubhques finan cées partieliement ou en totalité par les deniers de l'Etat. 1
Voir page 8,
(4)
La technique du contrôle exige:
Service du contentieux du département des finances
UN CONTRÔLE FORMEL: s'assurer que toutes les dépenses et recettes comptabilisées soient justifiées ~~r un document authentique et valable (pleces comptables). UN CONTRÔLE MATÉRIEL: rechercher le bien-fondé et l'opportunité de la dépense, comparer les dépenses et recettes avec les prévisions (budget).
(5)
Ce service du contentieux du département des finances est le premier service juridique créé à l'administration cantonale. En 1910, le conseiller d'Etat Hermann SElLER engageait un juriste avec la tâche d'encaisser les créances litigieuses de l'Etat et de représenter l'Etat devant les tribunaux en cas de litiges patrimoniaux, soit en qualité de demandeur, soit en qualité de défendeur. Pour le surplus, il s'occupait de l'encaissement des frais de justice impayés et de la récupération des actes de défaut de biens délivrés pour des impôts et autres dettes. D'où le nom «SERVICE DU CONTENTIEUX ».
La section III:
retraites et pensions est chargée de l'administration de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat, qui assure les fonctionnaire,s, employés et ouvriers contre les consequences de l'invalidité, de l'âge ou de la n:or~. Les magistrats de l'ordre exécutif et JUdIciaire, en revanche, reçoivent une pension payée par le budget cantonal. Cètte section gère les cotisations de.l 50? membres et verse des rentes et pensIOns a 420 personnes. La section IV :
génie civil
.
Avec le temps, le cahier des charges s'est bien élargi. Les tâches initiales restaient. Mais le service du contentieux se voyait transformé en un service juridique. Les problèmes fiscaux, financiers et administratifs sont traités par ce service en ce qui concerne les aspects juridiques non réservés à un autre service spécialisé. Le service du contentieux étudie et répond aux multiples demandes de renseignements des autorités communales, des autres cantons et des personnes privées.
.,
contrôle les dépenses de géme cIvIl des routes nationales et cantonales. Le mandat donné par le Conseil fédéral est de veiller à l'usage économique des ressources réservées à la construction des routes nationales. Le secrétariat assure le service du téléphone, la réception des visiteurs, le rappel des rendezvous, la rédaction de la correspondance et des rapports.
3 . Considérations générales L'inspection des finances - déploie son activité dans le cadre ~es prescriptions du règlement de serVIce et selon les principes généraux de la technique de contrôle et de révision, en toute indépendance et sans être soumis à une influence quelconque. Elle veille à l'exécution et à l'observance des lois décrets, arrêtés, règlements ordo~nances et décisions ayant 'une portée financière.
14
15
Le service du contentieux enquête et préavise les recours contre des décisions d'autres services et les recours administratifs relatifs aux compétences du département des finances comme autorité de décision ou comme autorité chargée de l'examen du dossier par le Conseil d'Etat. Il faut y citer les recours dans le domaine des établissements publics, de l'hébergement touristique et du commerce des boissons alcooliques et dans le domaine des amendes prononcées par les départements et des taxes cadastrales. Il va de soi que le service établit aussi les
réponses aux recours déposés auprès du Tribunal administratif cantonal et du Tribunal fédéral en ce qui concerne les décisions prises ou préavisées par le département des finances. Il incombe au contentieux une part de la surveillance des cours de cafetiers-restaurateurs et d'hôteliers, et ceci en collaboration étroite avec le service des patentes. Le service du contentieux s'occupe également de l'élaboration des lois, soit dans des commissions préparatoires soit dans des commissions extra-parlementaires ou internes de l'administration cantonale. Ces derniers temps, il s'agissait surtout de la loi du 26 mars 1976 sur les établissements publics, l'hébergement touristique et le commerce des boissons alcooliques et de son règlement d'exécution su 1er juin 1977. Actuellement, un projet de loi sur le ménage financier du canton est en élaboration. La commission cantonale de recours en matière fiscale (CCR) a le statut d'un tribunal autonome, indépendant du Conseil d'Etat. Mais elle est rattachée administrativement au département des finan ces. Le service du contentieux assume le secrétariat de cette commission composée de 5 membres et 5 suppléants nommés par le Grand Conseil. Les travaux de secrétariat comportent l'échange des mémoires de recours, la préparation des dossiers, l'établissement des préavis à l'intention de la CCR, la rédaction des décisions prises et la réponse aux recours interjetés contre les décisions de la CCR. Le champ de travail de ce service est vaste et très varié. Les tâches sont accomplies par un chef de service, un collaborateur juridique et deux secrétaires-dames.
Service des patentes et bureau central des amendes (6)
1. Patentes
Le service a pour but principal l'application de la loi du 26 mars 1976 sur les établissements publics, l'hébergement touristique et les boissons alcooliques, ainsi que de son règlement d'exécution du 1er juin 1977. Précisons encore que depuis l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi, le terme de concession a été remplacé par celui de patente. Le service traite à l'intention du chef du département des finances:
l'
de toutes les demandes de patentes d'hébergement touristique (hôtels, pensions, apparthôtels, campings, etc.), ainsi que de toutes les modifications qui peuvent intervenir en cours d'année (transferts de personnes, augmentation des lits, etc.); de toutes les décisions prises par les communes en matière d'octroi de patentes de cafés-restaurants, de dancings, la loi prévoyant que les décisions communales doivent être homologuées par le département "des finances ou encore qu'elles peuvent faire l'objet d'un refus d'homologation si les conditions spéciales de la loi ne sont pas remplies; il est d'autre part chargé de l'encaissement de toutes les redevances des établissements publics et d'hébergement touristique ainsi que de celles des commerces de boissons alcooliques dont il ristourne le 45 % du montant encaissé aux différentes communes; enfin, il tient le contrôle de tous les permis délivrés par les communes à l'occasion de manifestations de courte durée (cantines de fêtes, kermesses, etc.) dont la taxe est versée à la caisse d'Etat pour être ristournée en fin d'année à raison de 50 % aux différentes communes. Il faut mentionner que l'obtention de patente pour . établissement public est soumise à toute une série de conditions
1
Du procès-verbal au paiement de l'amende
touchant aussi bien l'établissement luimême (aménagement des locaux) que la personne responsable de cet établissement.
2. Cours et examens professionnels pour cafetiers et hôteliers Les cours professionnels pour cafetiers et hôteliers sont confiés aux associations professionnelles, sous le contrôle du département des finances. Les inscriptions aux cours sont adressées au service des patentes, auquel incombe l'organisation de l'examen d'admission au cours et de l'examen final de cafetier et hôtelier. Le chef du service des patentes fait partie de la commission des examens et en assure le secrétariat.
- circulation - chasse - établissement public
Procès-verba 1 établi
Procès-verbal transmis au service des amendes
3. Bureau central des amendes Le service constitue également l'organe centralisateur de tous les procès-verbaux dressés par les contraventions passibles d'amendes ou d'arrêts (circulation, chasse, étrangers, établissements publics, etc.).
Le service des amendes avise le contrevenant avec droit d'être entendu
Il enregistre chaque année sur fiche les différentes personnes dénoncées, les avise de la contravention commise avec possibilité d'être entendues.
Le dossier est transmis au département concerné pour prononcer l'amende
l
Il transmet ensuite le dossier aux différents départements ou services compétents pour prononcer l'amende. Au retour du dossier, il notifie la décision prise (amende) en vue de son encaissement. Il enregistre les éventuels recours avec suspension de l'encaissement ou donne encore la possibilité de paiement par acomptes, suivant la situation financière du contrevenant. Chaque dossier n'est classé qu'après paiement ou annulation de l'amende par suite de recours. Le schéma ci-après retrace sommairement le cheminement d'un procès-verbal jusqu'à encaissement ou suppression de l'amende.
Le dossier est retourné au service des amendes qui notifie à l'intéressé la décision prise
'v
16
17
Le service est chargé de suivre l'affaire (encaissement, enregistre les recours, encaissement par acompte, etc ... ) et classe le dossier après paiement ou annulation de l'amende ensuite de recours
1
,t"~
",.,~"""""",,".'.".9',,"""""'" \
,
0
1
1
1 ! t 1
~
T.""."".,." ••••• \
WWW.W •••• y .
i·
Registres fonciers et service juridique du registre foncier (7)
Lorsqu'un adulte est amené à entrer en contact avec le registre foncier, il en garde le plus souvent le souvenir «d'extrait», de «taxes» ou de «droit de timbre». Au-delà de ces aspects, l'utilisation reste, il faut le dire, quelque peu mystérieuse. Cependant, et vous vous en doutez bien, les fonctions du registre foncier et celles du service juridique du registre foncier revêtent une importance capitale dans le respect des droits du citoyen et des collectivités publiques, notamment en ce qui concerne les transactions immobilières.
they. A la tête de chaque bureau se trouve un conservateur dont la fonction essentielle consiste à examiner attentivement tous les actes et toutes les pièces présentées. Il doit s'assurer que ces documents sont conformes aux législations en vigueur avant de procéder aux inscriptions selon les prescriptions fédérales ou cantonales. La délivrance des extraits du registre foncier, l'inspection des études de notaires, la perception du droit de timbre sont également du ressort du conservateur qui est aidé dans sa tâche par un adjoint que l'on nomme substitut.
1. Le registre foncier
1.3 Eléments du registre foncier Le document principal du registre foncier est le Grand Livre. C'est lui qui est destiné à recevoir toutes les inscriptions relatives à un immeuble donné, c'està-dire: Le droit de propriété qui permet à son titulaire d'utiliser son bien et d'en disposer sous diverses formes (vente, hypothèque ... ) L a servitude qui confère à son titulaire un droit de jouissance plus ou moins étendu (droit de passage, usufruit, etc ... ) L e gage immobilier dont la forme la plus connue est l'hypothèque
1.1 Définition Le code civil définit le registre foncier de la façon suivante «Le registre foncier donne l'état des droits sur les immeubles ». Pour préciser davantage il faut peut-être placer le registre foncier dans son contexte juridique. En droit civil, on a l'habitude d'opposer les droits personnels aux droits réels. La différence essentielle réside en ceci: le droit personnel n'a pour sujet passif qu'une personne ou un groupe de personnes. Par exemple, si nous avons prêté une somme d'argent à une personne, nous ne pouvons en demander le remboursement qu'à cette personne. Au contraire, le droit ~ée~ d~~t être respecté de tout le monde ; amsI , SI Je suis propriétaire d'un immeuble, je peux faire respecter mon droit de propriétaire par toute personne. Mais pour que ce droit soit respecté, il faut qu 'il soit connu de tout le monde, c'est-à-dire qu'il faut le rendre public. C'est précisément pour donner ce caractère de publicité aux droits réels immobiliers que le législateur a prévu l'institution du registre foncier. Ainsi et très sommairement l'on pourrait dire que le registre foncier donne une photographie juridique de l'immeuble et que c'est un moyen de publicité des droits réels immobiliers. 1.2 Organisation Le registre foncier est tenu dans les bureaux du registre foncier. Il y a en Valais cinq bureaux à savoir: à Brigue, à Loèche, à Sion, à Martigny et à Mon-
La charge foncière qui est une espèce d'intermédiaire entre la servitude et le gage immobilier. Pour une représentation géométrique des fonds il faut avoir recours aux plans, c'est un élément indispensable au travail du registre foncier qui ne pourra fournir un état exact des droits réels que sur la base des mesures exactes du sol. Cette procédure est du ressort du service des mensurations cadastrales qui est présenté en page 21 . Parmi les autres éléments du registre foncier, il faut citer: la légende, les pièces justificatives, le journal ainsi que cinq registres accessoires. Il faut préciser ici que toutes les communes n'ont pas encore introduit le registre foncier fédéral; pour ces régions le cadastre communal joue un rôle important.
l'" "",.."""",.,.."""""""""", '
.
l
,
'
•
1
t '
Schéma d e fonct ionnem e nt dans la situation de l'achat d'un t errain
D n s le c as ~' u n e c~ m m un e n a ya nt p as ~ntr o du~t le reg i s tr e f o n c i e r f é d ér al
7
1.
2.
Da n s l e cas d 'un e com mun e ay ant intr o duit l e r eg i s tr e f o n c i e r f éd é ra l
ca da s tr e d é livr e un e xt r a it
l ~
'- -T"---'
t
r------.
, l
Re g istr e fo n cier : examen p a r l e co n se rva t e u r
p u~ s
Reg i s t r e fo nci e r dé li vre ex t ra it e t me nt io n des ~se r vi tu des , h y pot h èq u es o u a utr es d roits
r eg i s tr e fo n c ie r d é li v r e , ment io nn e , serv itud e , h y p o t hèq u e ou a utr es dr o it s Reg i st r e fo n c i e r p o ur exame n e t: i nsc r ip t ion
~n s -
cr ~ p t~ o n
avec me nt io n d es s er v itud es, hy p o t hè qu es o u au t r e s ~r oi t s 1
[-;e t ou r au 1 n o t a i re
J
is
Envoi a u cadastre po ur r a i so n f i sca l e
J
1 Re t ou r
'
no t a ir e
1
19
....,...,......... W~W.WW '
•••
~.w~~~
••
1
2. Le service juridique du registre foncier Les tâches du conservateur, nous l'avons vu tout à l'heure, sont nombreuses et importantes. Chaque erreur pouvant avoir des répercussions graves, l'autorité de surveillance qui est le Conseil d'Etat, a créé un service chargé d'inspecter les bureaux pour s'assurer que les registres fonciers sont tenus conformément aux dispositions légales. L'inspeoteur essaie aussi de coordonner la pratiqué des différents bureaux. Il étudie également tous les problèmes en rapport avec le registre
Service cantonal des mensurations cadastrales
foncier et s'occupe de l'épineux problème de l'introduction du registre foncier fédéral. Ce service, dirigé par Me Antoine Allet, est chargé de nombreuses autres tâches dont la plus importante est celle de l'application de la «Lex Furgler». C'est en effet ce service qui traite sur le plan cantonal de toutes les questions relatives à la vente d'immeubles aux étrangers. Quand on sait la place qu'occupe le tourisme dans le canton on ne s'étonne pas d'apprendre que le service juridique du registre foncier passe la plus grande partie de son temps à s'occuper de cette Lex Furgler.
(8)
Généralités Afin d'appliquer l'article 950 du Code civil suisse qui indique que l'immatriculation et la description de chaque immeuble au registre foncier s'opèrent d'après un plan dressé, dans la règle, sur la base d'une mensuration officielle, l'ordonnance fédérale sur les mensurations cadastrales du 15 décembre 1910 demanda aux cantons d'organiser un service technique du cadastre. Il en découla le règlement d'organisation du service technique cantonal du registre foncier qui institue le 1er janvier 1913 la création de ce service qui, plus tard, deviendra le service cantonal des mensurations cadastrales (SCMC). A ce service incombent la direction des mensurations cadastrales, la surveillance et la vérification des mensurations parcellaires et des travaux de conservation ainsi que la reproduction et la mise à jour du plan d'ensemble.
(biens-fonds, bâtiments, natures , etc.) à la surface du sol et l'établissement des documents officiels (plans et registres) renfermant la description de la propriété foncière. La mensuration cadastrale comprend la triangulation, la mensuration parcellaire, le plan d'ensemble et la conservation . Outre l'établissement et la tenue à jour du registre foncier, la mensuration cadastrale sert aussi à la confection et au renouvellement des plans qui sont indispensables en génie civil, génie rural , économie forestière , aménagement du territoire, urbanisme, géologie, géographie, histoire, etc ... L'utilisation fiscale de la mensuration cadastrale ne peut également être ignorée.
Ce service, qui est dirigé par un ingénieur géomètre officiel, occupe dix personnes, sans compter le personnel temporaire employé en été. Pour effectuer ces tâches , le SCMC est en contact permanent et étroit avec la direction fédérale des mensurations cadastrales, le service topographique fédéral et les ingénieurs géomètres privés du canton.
Définitions d e t ermes et activités du SC M C
20
21
,t, """""""""""""""""""""""",' '" 1
•
l
H
,.
Mensuration cadastrale Il s'agit donc d'un ensemble d'opérations techniques qui servent à mesurer un territoire et qui ont pour objet la délimitation géométrique des immeubles
-...
Poim de trian gulatio/l
WWW ••• y.yyy • • • • ~ •• r
j
r.n
CI)
:z:
~
::l «:z: --'
~. ~
Z
~
~ ~
La triangulation consiste à tisser pardessus tout le territoire, à partir de points bien situés dans le terrain, une . toile d'araignée de façon à obtenir des points de triangulation liés entre eux par des visées directes et appartenant à un même réseau de coordonnées. Terminée en 1930, la triangulation comp~end 5500 points en Valais. Depuis cette date, afin d'en garantir l'utilité et la qualité, le SeMe en assume la conservation. L'activité se répartit entre le rétablissement des points de triangulation qui ont disparu et la redétermination des coordonnées de points dans les secteurs où sont entreprises des mensurations parcellaires puisqu'il a été constaté que de petits mouvements de terrain affectent plusieurs régions. En outre un contrôle périodique de la matérialisation de ces points est effectué par du personnel auxiliaire. Mensuration parcellaire
S'appuyant sur les points de triangu-
"~l'
,
j
:z:
w
Cl
:z:
GJ L
w
u.I
en en ~
(.!j
en
W
u.I
Ci
ct
~ <
lation, la mensuration parcellaire va, à travers différentes phases, indiquer sur les plans et dans les registres ce qui figure . au niveau du sol: parcelles, bâtiments, routes, etc ...
~
....a::en
tJ)
:( .....
~
:l
Cl
Q
Z
~
Si les travaux pratiques sont faits par des bureaux privés, toutes les phases - discussions avec les communes, élaboration du programme, fixation des périmètres, dialogues techniques avec l'adjudicataire, surveillance de l'application des divers règlements fédéraux et cantonaux, vérification, sur le terrain et au bureau du travail effectué, etc. - sont effectués par le SeMe.
~ U
C,.)
::::>
r.n w
:z: ::::>
u.I
a:: ==
u.I
>
:::c
~
t:C
~
C
z:
~
a:: i= ct N a::
C)
«
z: en en
u
c
U
:z: a ..... :z:
=
~
ct
z:
Les opérations sur le terrain se font à l'aide d'instruments de précision, le travail au bureau recourt de plus en plus au traitement automatique des données.
~
= Uj
en z:
== :::c
==
en
u.I
Q
t
p
.(i)
t
p
a
:2 Q)
.0
::::J
.0
lfl ....J
~
L L
C,.)
~
0) CI)
:::J
~
:::J
U
'Q)
>< Q)
u..: UJ
0
~
.(i)
~ 1> ~ 0)
g
CI)
:::J
~
ïù >
~
~
c Q)
:::J
U
'Q) .
>< Q)
C ;;::,
.(i;
>
~ c
Q)
:> 0
a::: a..
1
La carte ci-jointe indique les communes valaisannes possédant des mensurations parcellaires définitives et en travail.
~~~
: ~,~
Plan d'ensemble
Le plan d'ensemble à l'échelle du 1 : 10000 comprend la représentation de la couverture du sol ainsi que les
""""."""."""""""""",. l
r.n w
Cl
;J~ ~ ~
Théodolite + appareil de m esure de distances (théodolite r-../1931) Triangulation
~
•
1
i
~
22
•••••••••• ,."""", •••••• "••••••..... ,
1
1 :
formes du terrain à l'aide de courbes de niveau de 10 m d'équidistance. Ce sont des bureaux spécialisés d'ingénieurs géomètres officiels qui procèdent à l'établissement et à la mise à jour complète de ces plans, autrefois par le levé sur le terrain, maintenant par photogrammétrie 1. Le 95% du Valais est couvert par le plan d'ensemble. Outre la préparation et la coordination du travail avec ces bureaux spécialisés, le SC MC assume lui-même la mise à jour partielle sur le terrain et au bureau du plan d'ensemble ainsi que la vente au public de copies héliographiques et sur
film. Conservation
Comme rien n'est immuable - des parcelles sont partagées, des bâtiments se construisent, des points de triangulation sont détruits - il y a lieu de tenir à jour la triangulation, la mensuration parcellaire et le plan d'ensemble. Si la conservation de la triangulation. et du plan d'ensemble a déjà été décrite, la mise à jour de la mensuration parcellaire est conduite par les bureaux privés d'ingénieurs géomètres officiels.
L'office du personnel
La vérification des travaux exécutés est faite en deux phases par le SCMC: un contrôle partiel est effectué sur le terrain ainsi qu'au bureau et un plus approfondi dans les locaux-mêmes des ingénieurs géomètres à qui sont confiés tous les documents techniques.
(9)
Généralités Jusqu'en 1971, une section s'occupant du personnel était rattachée à la Chancellerie d'Etat. Depuis le 1er janvier 1972, il a été institué un office indépendant rattaché à la Chancellerie d'Etat puis au département des finances dès l~ 1er juin 1977.
Autres activités
En plus de la formation d'apprentis dessinateur-géomètre, le SCMC engage chaque année durant deux mois quelques ingénieurs géomètres comme stagiaire en triangulation et en plan d'ensemble afin de leur permettre d'acquérir les connaissances nécessaires à l'obtention de la patente fédérale d'ingénieur géomètre. Le personnel qualifié du SC MC se charge de cette formation.
Un règlement fixe les tâches auxquelles l'office est chargé d'exécuter en conformité des lois et règlements sur l'administration cantonale.
Tâches Le règlement de l'office du personnel du 27 octobre 1971 précise:
Avenir du SCMC Au vu de la carte de l'état des mensurations parcellaires en Valais, on se rend compte du travail qu'il reste à effectuer. Un projet fédéral de terminer la mensuration cadastrale en l'an 2000 est actuellement étudié. Cela signifierait pour le Valais, s'il était adopté, un volume de travail, pour les bureaux privés et le SCMC, six fois supérieur à l'actuel durant les vingt prochaines années!
-
«La compétence de l'office cantonal du personnel s'étend à tout ce qui relève sur le plan du personnel de l'administration cantonale et des établissements, services, offices et organes qui en dépendent.»
et fixe les tâches suivantes: -
l'élaboration de prescriptions concer'nant l'engagement et le traitement du personnel;
-
la mise au point et la rationalisation de l'organisation des départements services, offices et établissements d~ l'Etat, notamment: examen de propositions de création de nouveaux postes, examen de propositions de transferts et d'échanges de personnel, étude concernant l'attribution et la répartition rationnelle des bureaux; le recrutement du personnel en collaboration avec les départements (mise au concours);
les promotions, la cessation des fonctions les mesures disciplinaires: les traitements en cas de maladie ou autres, les indemnités spéciales.
Missions L'élaboration de statistiques relatives au personnel; l'élaboration de propositions en vue d'assurer la formation continue du personnel; l'analyse générale des fonctions (étude commencée en 1974) comprenant: l'analyse de la fonction, . le concept de salaire intégral, . le système de qualification.
Représentation - relations Le chef de l'office cantonal du personnel du canton du Valais est membre de: la ERFA-GRUPPE, organe suisse d'échanges d'informations dans tous les domaines touchant la gestion et la politique du personnel ; la conférence des chefs de personnel des cantons romands et tessinois. Il est l'homme de liaison entre ces deux organes. Périodiquement, les chefs des offices du personnel se rencontrent pour débattre des questions touchant le personnel des administrations cantonales. Lors des dernières séances, il a été notamment discuté d'un système de qualification, de l'horaire variable, des organigrames et des cahiers des charges.
préavis concernant: 1 Nous reprendrons prochainement de façon plus développée ce problème.
l'"
25
"""""""""""""""""""",. •
•
1
1
f
! •
1
le genre d'engagement, le traitement initial, les primes au mérite,
Conclusion Les soucis primordiaux de l'office du personnel sont une constante amélioration du statut social des serviteurs de
..~W~ ••••• Y9""".~
••• ~W
••••• Y•••••• •
•
~
l'Etat et une saine gestion de l'administration cantonale en collaboration avec les chefs de départements et les chefs de services. L'office du personnel ne peut être comparé sans réserves à un service auquel est confiée une tâche particulière, précise et limitée de l'administration. L'activité de l'office du personnel intervient dans tous les services de l'administration, et dans un domaine subtil , à sa voir dans les domaines des affaires du personnel.
Comme les problèmes relatifs au personnel sont de nature épineuse, parce qu 'on a affaire avec l'homme, avec ses intérêts, ses faiblesses et ses bons côtés, l'office du personnel doit se garder libre des influences qui pourraient mettre en péril l'objectivité et l'indépendance de l'avis qu 'il doit se former. En définitive , notre office est un serviteur: serviteur de l'administration et de ses services et médiateur entre le personnel et l'administration.
(10)
Service de l'informatique 1. H istoriqu e C'est en 1971 qu'un responsable a été désigné avec mission d'analyser de façon systématique les tâches des divers services , offices et établissements de l'Etat. Un inventaire des besoins pour l'ensemble de l'administration a été fait. Il a permis d'établir un ordre de priorité des travaux à automatiser et d'élaborer -le cahier des charges remis aux divers constructeurs. Les travaux préparatoires à la création du service ainsi que ceux d'aménagement des locaux et d'installation des machines se sont étendus jusqu'au mois d'octobre 1974, date à laquelle l'ordinateur est devenu opérationnel. On peut tout de suite constater que ce service créé en 1972 est encore jeune; il est le «dernier-né» du département des finances.
2. Mission du service La nécessité de recourir aux services de l'ordinateur ne saurait être remise en question par personne, tant sont évidents les besoins de mécaniser de nombreux travaux inhérents à la gestion d'une administration cantonale actuelle. Parmi les nombreux objectifs poursuivis par le service de l'informatique, nous retiendrons les suivants:
Améliorer le service au public; Prendre en charge progressivement et selon un ordre de priorité fixé par le Conseil d'Etat les travaux de masse longs et fastidieux; Stabiliser l'effectif du personnel malgré l'accroissement constant du volume des affaires à traiter; Supprimer les retards qui coûtent à l'Etat des sommes importantes; Obtenir dans des délais convenables les statistiques indispensables à une bonne connaissance et une bonne gestion des affaires.
Dans l'affirmative, l'analyste collabore avec les responsables du service utilisateur, afin de définir aussi précisément que possible les objectifs à réaliser en détaillant tous les documents et résuitats à obtenir de l'ordinateur. Ceci établi il faut définir les données à saisir 'les fichiers à constituer et les opérati;ns à effectuer par l'ordinateur pour aboutir aux documents et résultats prédéfinis.
En fait les résultats obtenus le prouvent, le service de l'informatique peut venir en appui à l'ensemble des départements et services de l'Etat en vue de rationaliser le travail , d'obtenir une plus grande efficacité dans l'exécution du travail et d'améliorer les services rendus aux administrés.
Après mise au point de cette analyse de conception, l'analyste prépare un dossier à l'intention du programmeur: l'analyse détaillée. Celle-ci représente, sous forme essentiellement d'organigrammes et ~e tables de décisions, le cheminement logIque de toutes les opérations qu 'exécutera l'ordinateur pour effectuer les travaux à informatiser.
3 . Fonctionnement Il serait fastidieux, voire ennuyeux pour le lecteur, de vouloir décrire le fonctionnement de l'ordinateur. Toutefois, et de manière sommaire, nous pouvons nous arrêter quelques instants sur les étapes à franchir avant d'obtenir les premières productions de l'ordinateur.
3.1 Analyse Il s'agit en premier lieu de faire le relevé de la situation actuelle et de déterminer
',t, """"""""""""""""""""'" 1
si le recours à l'ordinateur est rationnel pour les travaux envisagés.
~
1
1
1
1 • ,
26
27
3.2 Programmation Sur la base du dossier d'analyse, le programmeur traduit en un langage con-
ventionnel tous les ordres destinés à l'ordinateur: celui-ci exécutera alors fidèlement ses instructions pour aboutir à l'automatisation des travaux. Fidèle esclave, l'ordinateur n'invente rien et ne prend pas d'autre initiative que celle de suivre servilement les instructions du programmeur - réalisant à une vitesse prodigieuse aussi bien les opérations correctes que les éventuelles erreurs contenues dans un ensemble de programmes en cours de mise au point!
3.3 Test Afin d'éliminer le maximun d'erreurs, chaque programme est soigneusement testé avant -sa mise en exploitation. Un premier d'essai technique (composé par l'analyste et programmeur) permet de s'assurer que les programmes effectuent bien les fonctions détaillées dans le dossier d'analyste. Après les corrections nécessitées pour ces premiers essais, les programmes traitent les données d'un jeu complet, assemblé par le service utilisateur et simulant toutes les situa-
...y.""""".~ •• ,~ •••• 1
y ••• •
~.~.y. •
tions susceptibles de se produire dans la réalité: une étroite collaboration est nécessaire à ce stade entre le service d'informatique et les utilisateurs, afin d'être certain que tous les cas ont été essayés et que l'ordinateur les a traités à la satisfaction générale.
prêt pour le «démarrage », effectué si possible en parallèle avec l'ancien système. Ceci permet de comparer l'égalité des résultats et de supprimer l'ancien système sans prendre de risques exagérés.
Cette phase de test est très importante et conditionne la bonne marche de l'application lors de l'exploitation: moins les tests auront été faits sérieusement, plus il y aura d'erreurs découvertes lors de l'exploitation... Mais il faut reconnaître qu'il subsiste toujours une part d'imprévu, malgré tous les efforts qe la mise au point!
Passé le cap du démarrage, cette nouvelle application ne sera pas figée pour autant: il faudra la maintenir à jour pour tenir compte des exigences légales, profiter de l'expérience acquise par les utilisateurs pour y apporter les améliorations les plus utiles, et adapter les programmes aux changements de matériel et de logiciel de l'ordinateur: ces travaux de maintenance représentent une tâche non négligeable, indispensable au bon fonctionnement de l'application.
3.4 Exploitation Ayant acquis la conviction que l'ordinateur exécute correctement ses instructions, le service utilisateur est désormais juge du moment le plus opportun pour mettre en exploitation la nouvelle application sur ordinateur. Il est entendu que le personnel aura été soigneusement formé et que tout sera
établissent les données du problème, les travaux à effectuer, les résultats désirés
Analyste + utilisateurs
établit le concept de base effectue une analyse détaillée sur la base des indications de l'utilisateur Programmeur
traduit le dossier d'analyse dans un langage de programmation assimilable par l'ordinateur
Des essais sont effectués pour: vérifier la logique du système contrôler si les résultats sont en rapport avec les données de départ
Quant à l'exploitation, elle est normalement le fait des opérateurs, qui font le nécessaire pour soumettre les données à traiter et pour s'assurer que les résultats soient fournis régulièrement et correctement.
(Remarque: en général ce travail se fait
en parallèle avec les travaux réalisés par l'utilisateur de manière traditionnelle afin de s'assurer de la fiabilité de l'application avant de supprimer le système traditionnel).
·1
Exploitation
Saisie des données à traiter
Travail de l'ordinateur
selon ses programmes
sur imprimante
Sortie~ sur écran des résultats
~
Fichiers prédéfinis
autres supports (cartes perforées, bandes ou disques magnétiques, microfiches, etc.
si nécessaire, mise à jour du fichier!
28
"~t,
"',""""""""""""""""""" ,
•
1
•
29
·".~Y~ ••••• W •••• Y.'~.~~ ••••• ~.~Y9 ••• ..
,
De ce schéma nous pouvons tirer deux constatations: L'importanc-e et la complexité des travaux de préparation; La nécessité lorsque des données sont modifiées, de reprendre toute une série de travaux avant de pouvoir à nouveau parvenir à la phase d'exploitation. Ceci nous prouve une fois de plus que l'ordinateur n'a rien de mystérieux; il ne conçoit rien de lui-même et ne travaille qu'en fonction de consignes claires, précises et structurées.
4. Travaux réalisés Progressivement et selon l'ordre de priorité défini au début de son activité, le service de l'informatique réalise actuellement une somme considérable de travaux, déchargeant ainsi de nombreuxservices de tâches fastidieuses. Parmi ces activités, nous pouvons relever: -
calcul des salaires (près de 5 500 personnes) établissement des bordereaux d'impôts cantonaux et IDN (140000 contribuables), encaissements, rappels , recours, etc.
Office cantonal de statistique
contrôles des citernes: gestion du fichier des propriétaires de citernes (35000 environ) résultats des élections et des votations programmes de statistiques diverses parmi lesquels il faut mentionner l'établissement des courbes de résultats d'épreuves communes destinées aux classes primaires ou du CO soumissions et gestions des chantiers pour les service des routes nationales et des ponts et chaussées analyse des finances communales gestion des travaux de la caisse de prévoyance du personnel de l'Etat application du service des automobiles contrôle du marché de la construction.
(11)
1. Historique La première intervention au Grand Consei 1 relative à la création d'un office de statistique date 1961. C'est le député René FAVRE qui développa une motion invitant le Conseil d'Etat à présenter un projet de loi en la matière en vue de la création d'un office de statistique.
Après quelques années seulement d'utilisation , le service de l'informatique est déjà engagé dans une foule de directions et rend des services appréciables dans de nombreux domaines. Il paraît aujourd'hui évident qu'une administration comme d'ailleurs toute entreprise d'une certaine importance ne pourrait plus se passer d'un service d'informatique.
2. Mission de l'office L'office, au même titre que le service de l'informatique dont nous parlons en page 26, est à la disposition de l'ensemble des départements. D'une manière générale , il est chargé de recueillir, produire, mettre à la disposition du gouvernement, des administrations et du public, toutes les informations statistiques intéressant le canton. Parmi les différents domaines, un accent particulier est porté sur les aspects du développement de l'économie cantonale. De plus, l'office est responsable de l'exécution de tous les relevés et recensements ordonnés par la Confédération.
-
30
"""""""""""""""""""""""',' l'
•
•
,
,
~
•
1
les relations continues entretenues avec l'administration fédérale et notamment avec le bureau fédéral de statistique et l'OFIAMT ainsi qu'avec la société suisse de statistique et d'économie politique et l'union des offices suisses de statisti-que auxquels l'office est affilié; les contacts avec les associations qui travaillent à l'élaboration des concepts de développement dans le cadre de la loi pour l'aide aux investissements des régions de montagne ; les contacts avec des communes lors - de l'élaboration de statistiques; la collaboration étroite avec certains milieux privés et semi-privés notamment avec les associations économiques telles que l'association valaisanne des entrepreneurs, le bureau des métiers, l'union valaisanne du tourisme, la fédération économique du Valais,...
Comme dans la plupart des propositions de ce genre , il faudra attendre une nouvelle intervention soit en 1969 pour que cette idée soit concrétisée. C'est par décision du Conseil d'Etat du 14 mai 1970 que l'office cantonal de statistique sera créé.
Pour remplir cette mission, les travaux du service s'exercent dans les domaines suivants:
J'"
d'étude touchant à des domaines très diversifiés. Sur le plan des contacts extérieurs, il faut mentionner:
31
la démographie l'économie et les finances le domaine social et culturel.
Il faut encore préciser que l'office répond à des demandes ponctuelles des départements et que dans ce cadre, il réalise des études ou participe à des commissions
3. Activités et publications U ne des premières tâches de l'office a été d'inventorier et de classer toutes les données statistiques intéressant le canton. Sur la base de ces données, plusieurs études ont été entreprises dont certaines ont fait l'objet de publications. Parmi les nonbreux documents produits à ce jour, nous relevons tout particulièrement: -
Annuaire statistique du canton du Valais (publié chaque 4 ans); Le Valais en chiffres, petite brochure contenant une série de renseignements très utiles l'enseignement; Les statistiques scolaires (résultat des données recueillies dans toutes les classes du canton);
·.,',., •• y.,'W," •••• 99. •••• ~ .
.
Service de l ' économat et dépôt des livres scolaires (12)
1. M ission générale Comme son nom l'indique , ce service comprend deux secteurs d'activités bien distincts. L'un concerne l'ensemble de l'administration cantonale et a trait aux achats de mobiliers , appareils , papiers et petits matériels de bureau; l'autre , est en relation directe avec l'enseignement puisqu'il concerne la réalisation , l'achat et la vente des manuels scolaires.Nous allons donc aborder rapidement le premier secteur d'activités pour nous attarder un peu plus longtemps sur le second qui concerne plus particulièrement les lecteurs de l'Ecole valaisanne.
2 . L' écon omat de l'Etat Quelques publications de.l'office cantonal de statistique
Vie politique Les élections au Grand Conseil valaisan de 1921 à 1973; Bulletin d'inforrriation statIstIque. Ce bulletin paraissant chaque trois mois est également un document pouvant intéresser directement l'enseignement. Les personnes qui s'intéressent à l'une ou l'autre de ces publicataions peuvent
Il appartient à ce service de prospecter le marché et de procéder aux achats pour tous les services et établissements de l'Etat dans les domaines suivants:
s'adresser à l'ODIS ou directement au service de statistique. Parmi les autres activités de l'office qui ne font pas nécessairement l'objet de publication, nous pouvons citer, les monographies communales, le contrôle du marché valaisan de la construction, la maintenance des perspectives démographiques du canton et de ses régions socioéconomiques jusqu'en l'an 2000, la statistique fiscale (revenu des cccommunes réparti par branches économiques).
Papiers et imprimés; Mobilier, appareils, machines de bureau et de travail; Petit matériel ordinaire de bureau et de travail.
32 .
l'" """'" .................."""""""""" ., ~
l
33
En fait , chaque fois qu'un service a besoin de matériel, il établit un bon à l'intention de l'économe. Ce dernier, en fonction de son expérience et de la connaissance du marché , effectue la commande et se charge dans les limites du budget du paiement de la facture. Une procédure identique est appliquée lors de l'impression des dispositions légales, tirages à part, en fait pour tous les travaux d ' imprimerie. Au premier abord on peut s'étonner de cette procédure centralisatrice qui entraîne automatiquement une certaine lourdeur dans l'obtention du matériel nécessaire aux bureaux
de l'administration cantonale. Cependant, en y réfléchissant, on y découvre des aspects qui expliquent ce choix du Conseil d'Etat. En effet , il est évident que l'Etat doit veiller à répartir ses achats de matériel et ses travaux d'impression le plus équitablement sur l'ensemble des entreprises du canton. D'autre part, les conditions d 'achat sont bien plus favorables lorsque les commandes sont centralisées. Cet aspect financier revêt une assez grande importance surtout à une époque où il s'agit de freiner les frais de fonctionnement de l'Etat. Il faut encore mentionner que c'est à l'économat que revient la diffusion des lois, règlements, décrets ou autres dispositions promulguées par une instance cantonale et concernant l'ensemble des départements. Tout citoyen peut acheter l'un ou l'autre de ces documents soit en passant directement au guichet du service aux heures d'ouverture soit sur demande téléphonique.
3 . Le dépôt des livres scolaires Ce secteur comprend deux domaines d 'activités bien sûr étroitement liés mais que nous allons distinguer pour une meilleure compréhension: Les activités du dépôt liées à la coordination romande Les activités du dépôt sur le plan cantonal.
3.1 Les activités du dépôt des livres scolaires liées à la coordination romande Les responsables des services des éditions du matériel et des fournitures scolaires ont constitué depuis 1971 et sous
. """" •••••.
W• • • • " , • ., . . .. '
1
l
'
l'approbation de l'ensemble des chefs de départements de la Suisse romande l'office romand des services cantonaux des éditions et du matériel scolaires dénommé ci-après OR. Les tâches principales de cet office sont les suivantes: E
g~
.
CIl
..c U
G)
C1I U
CIl
......
<1J
:È
0. H
o
C1I 0.
H
:s
0..
-c
....
\<1J Ul
C
• ......!
UJ
•
C1I
~
QJ
\~
C
..c
<0 Co
.... <1J
CI CIl 1
:s
C1I .
X
<1J
CIl
Ul <1J
<1J
0(0
ru ,~ ~ 1
G)
1
--?>
(0
"
"
0.
0
::l ..0
::l ..0
H
H
<1J <1J
;e c::
u.- ~
.~ .~ ~~
-c
u
....(.)
r./}
~
0
'-"
0.. U
::l
(.)
:= CI)
<1J
CIl
C
"'d
.......1
Q)
U
E <1J ..... <1J <1J C1I C ..c 0. 00 IJ) H Q)
..c
~:
~
C I CIl 1 E l
....
"C
X ::l
~ ~
c: '-"
U
IJ)
Ul
....
Q.I • ......! UJ U C'\:I W · ..-l r--I
CII>
::
. IJ)
IJ) \IJ)
0
0. CIl ;:1 ......
~ ~ ~
o
Ul
H
CIl "
C1I
H
::l
Ul
IJ)
IJ)
~ .~
H
~
(J)
0.
"c
Ul ii '-'1
::l ''; X '0 CIl '-'
0 0 " >, C E '''; C
~:
~ \~
Ul
.~ ~
2 1 ::lI
H
IJ)
"
E-< 1
1
....
IJ)
00"
\IJ) IJ)
0.
C1I U
C
Q)
E
0 e<: '-' 0
U)
.,..-4
IJ)
C1I
c: --.
~:
~i
~ U
Ul
U"J
>
<1J
IJ)
'cu
(j
ca
"
E
\<1J
~
\Q)
'Jl
~ ::l
.... " CIl
soc.
H
<1J
:;; "
C
QJ
Ul 0 0.' --< e<: Ul o E U
<1J
c 'e:;
E
"t:I
En fait, pour tout ce qui touche a~x moyens d'enseignement romands VOIre intercantonaux, l'OR intervient. Lors d'une édition d'un ouvrage la réalisation est exécutée sous la responsabilité du membre de l'OR où a lieu l'impression de-· l'ouvrage sous la surveillance de l'OR. En fait, l'impression des ouvrages de mathématique de 4 e année par exemple réalisée en Valais l'a été sous la responsabilité du responsable du dép?t des livres scolaires du canton du ValaIs. Nous tenons à mentionner ici que M. Bitschnau est également depuis le printemps 1978 et pour trois ans, le président de l'office romand et qu'à ce titre il dirige l'ensemble des éditions scolaires romandes pour toute cette période' nous lui adressons nos plus vives félicit~tions pour l'honneur qu'il fait à notre canton ' à la tête de cet office.
c
CIl
:=
~
U"
0
W
\IJ)
CIl
l'
"
~ ~
2
é:
0 ::l .... "
E;
1
dll Iraillais
\,:'J
H
g ~::
c 0
0..
<1J "
~
"~
>
,."..J
<1J
.~ ~: ~
<1J
<1J "
<1J
C <1J
0 1
't-
fA
C 00
C
....
E-<""
0
.c(.)
1
.~ ~
~ .~
~:
c c 'CS 0 '';:; "0 (.) (.) CI) c
E
~ Ul
1
"
>, :::1 \(1) 0 C1I 0. E
Ul i '-'1 C I <1J 1 2 1 ::lI
.
<1J
<1J
1
G)
ç:: <1J
'-'
"
U I
....c
<1J Ul
U
.... ~
'-'1
-c
''';
C 0
...c'..-l
g:
-c
'G)
ca
H
U
XI ::l I CIl 1
' G)
E G)
<1J ",o
-
Confrontation des listes d'ouvrages officiellement en usage dans les différents cantons romands; Recensement permanent des manuels scolaires utilisés en commun dans deux ou plusieurs cantons; Examen des conditions de vente proposées par les éditeurs et les libraires suisses et étrangers; Fixation des échelles de rabais minimums de quantités, valables pour les écoles de la Suisse romande; Groupement des commandes des diférents cantons pour des achats en commun; Edition d'ouvrages scolaires sur le plan romand. Coordination et répartition des travaux d'édition.
::l ''';
o
nlilÎlrisl!
1
ru
;
E
H 0;
~ .~ ~ _I
3.2 Les activités du dépôt sur le plan du canton Pour tous les domaines de l' enseigne-
34
35
ment qui ne sont pas pris ,en charg~ par la coordination romande, il appartient au .canton d'en prévoir les moyens d'enseignement. A cet effet, il a été créé une commission qui , après recherche, prospection et expérimentation d'ouvrages, fait des propositions au département de l'instruction publique qui transmet .au dépôt les besoins pour l'année scolaIre suivante. Il faut préciser que pour une bonne coordination de l'ensemble de l'opération, le responsable du dépôt fait partie de cette commission. Receva~t ainsi les consignes, soit cantonales, SOIt romandes , il appartient ensuit~ au dépôt d'organiser les achats, de dIffuser les listes de matériel et d'acheminer les ouvrages auprès des communes. C'est en fait la phase finale d'une longue procédure de recherche, .d'étude, ~e pr.ospection, d'expérimentatIOn, de dIffuSIOn qui aboutit sur les bancs d'éc?le pour, nous l'espérons, le pr.ofit maXImum de nos enfants.
l'administration militaire
s'assurer que chaque administration communale est bien au clair sur ses responsabilités en cas de mobilisation que l'administration militaire effectue des contrôles périodiques;
(13)
1. Généralités On est frappé en lisant l'annuaire officiel du canton du Valais de lire sous administration militaire: chef des services. En fait on se rend rapidement compte qu'effectivement M. ROUX est responsable de trois services: l'administration militaire, la taxe militaire et jeunesse et sport. Pour plus de clarté dans notre présentation, nous traiterons des deux premiers services puis nous ferons une place spéciale au service de jeunesse et sport, étant donné que les activités de ce secteur touchent de très près à l'enseignement.
2. Administration militaire L'administration militaire en Valais comprend deux arrondissements, l'un pour le Haut-Valais, l'arrondissement 18b et l'autre pour le Valais romand, l'arrondissement 6. Chacune de ces deux régions linguistiques est à son tour dï"visée en sections avec à sa tête un personnage que tout soldat connaît bien, le chef de section; on en compte 32 pour le Valais romand et 16 pour le Haut-Valais.
2.1 Mission Les tâches incombant à l'administration militaire peuvent être résumées de la manière suivante: Le recrutement , effectué à l'âge de 19 ans, est organisé sur la base de listes retenues par les officiers d'état civil, complétée par les renseignements fournis par les services du contrôle des habitants, le tout étant contrôlé par le chef de section. Après la visite sanitaire et l'examen d'aptitude physique, le jeune peut être considéré comme apte, soit au service militaire, soit au service complémentaire ou être mis au bénéfice d'une exemption absolue. Les deux derniers cas mentionnés ci-dessus
"~l'
peuvent être considérés comme des «clients» de la taxe militaire. Pour donner une idée des effectifs, le nombre des jeunes recrutés en 1977 s'est élevé à 1303 dont 1024 recconnus aptes au service pour l'arrondissement 6 et 615 dont 502 reconnus aptes au service pour l'arrondissement 18b;
C'est également à l'administration militaire qu'incombe la responsabilité d'organiser la défense civile générale sur le plan cantonal.
3. Jeunesse et sport 3.1 Historique «Le mouvement Jeunesse et Sport a pour but de parfaire l'entraînement sportif des jeunes de la quatorzième à la vingtième année révolue et ainsi de les mener à vivre sainement» tel est l'article de loi consacré à Jeunesse et Sport et mis en application depuis 1972. Précédemment, tous les enseignants ont connu l'EPGS (enseignement post-scolaire de la gyymnastique et du sport) en vigueur de 1942 à 1962: puis l'IP (instruction préparatoire) de 1962 à 1972, deux institutions qui ont précédé l'organisation actuelle pour l'encouragement au sport.
En relation avec l'école de recrue , c'est à l'administration militaire qu'incombe la tâche d'incorporer les recrues dans les différentes unités; La tenue des contrôles matricule c'est-à-dire des listes de noms des hommes dont une copie se trouve chez le chef de section ; La tenue des contrôles de corps, c'està-dire des troupes dont une copie se trouve chez le commandant d'unité; L'examen de la prise de décision quant aux demandes de dispense ou de permutation de cours;
3.2 L'organisation J + S «Jeunesse + Sport» est une institution qui, placée sous la direction de l'Ecole fédérale de gymnastique et de sport et du service cantonal pour J + S, offre à la jeunesse la possibilité d'exercer une activité sportive sous la conduite de moniteurs compétents.
L'organisation et la surveillance des tirs militaires; elle dispose à cet effet de 2 officiers fédéraux de tir et de 35 officiers de tir répartis en 5 commissions ayant chacune à sa tête un président et les 48 chefs de sections militaires;
Tous les jeunes des deux sexes âgés de 14 à 20 ans peuvent participer à J + S, aussi bien les Suisses que les étrangers résidant en Suisse.
L'organisation et l'exécution des inspections d'armes et d'équipement dans les communes pour les militaires n'accomplissant pas de service dans l'année;
Pour être reconnu comme moniteur ou monitrice J + S, il faut avoir 18 ans et être formé dans la branche sportive concernée.Il y a trois catégories de moniteurs qui peuvent s'inscrire grâce à une attestation fournie par l'institution, le groupement ou l'école où ils travaillent.
Elle détient le pouvoir disciplinaire pour les défauts aux tirs et aux inspections; La responsabilité de la mobilisation générale dans tout le canton. Il est peut-être intéressant de rappeler ici que chaque commune est responsable de l'exécution de certaines tâches lors d'une mobilisation. C'est pour
36
l"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~'"~ ,
1
•
l
,
1
1
37
.""
En Valais, le programme «Jeunesse + Sport» prévoit des cours et des examens dans 22 branches sportives.
L'enseignement est dispensé par cours de branche sportive d'une durée de 24 à 90 heures. Ces cours peuvent être organisés sous forme de camps continus ou d'entraînements fractionnés. Des combinaisons sont également possibles. Selon la branche sportive, les classes compteront de 5 à 18 participants. Il y a trois degrés de formation: cours de formation pour débutants cours de perfectionnement pour avancés enseignement au niveaua supérieur de la branche sportive. A chaque degré la formation se termine par un examen de branche sportive. L'aide pratique accordée par la Confédération se traduit par les contributions et les avantages suivants:
indemnisation des moniteurs : compte tenu de la catégorie de moniteur, de la durée de l'enseignement ~ et du nombre de participants; subsides pour l'organisation destinés à couvrir les frais généraux comme la location de salles, les frais de voyage,etc. Des subsides fixes sont versés par participant et par séance d'entraînement ou journée de camp; documents didactiques : remise de manuels du moniteur, de films et d'autres documents didactiques; matériel de prêt: un ample choix d'articles - du ballon de football jusqu'aux skis de fond - est prêté gratuitement aux groupements J + S.
Le service cantonal pour «Jeunesse + Sport» que dirige M. JUILLAND pourra fournir tous les renseignements sur simple demande.
3.3 Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz Depuis de nombreuses années, le besoin se faisait sentir de posséder un lieu de formation pour organiser des cours destinés à la jeunesse.
.y •••••••••••••••••••••• l ,II
1
Arsenal cantonal et casernes (14)
1. Arsenal cantonal 1. Mission générale La mission première de l'arsenal consiste à fournir aux troupes le matériel de corps nécessaire à son engagement en cas de mobilisation de guerre. On entend par matériel de corps, l'équipement de base nécessaire à chaque unité pour un engagement efficace au combat. Cette mission signifie que le matériel de chaque unité doit être en tout temps en parfait état de fonctionnement. Une autre tâche bien connue des soldats consiste à entretenir le matériel lors des cours de répétition et à effectuer les travaux de rétablissement quand les unités démobilisent. . Dès 1959 , une décision du Conseil d'Etat permet la construction de ·baraquements qui rendirent de grands services. Mais les responsables se rendirent compte très rapidement de la nécessité d'envisager la construction d'un centre répondant aux exigences de la formation actuelle. C'est ainsi qu'en 1976 débutaient les travaux de construction d'un centre sportif qui , lorsqu'il sera achevé vers 1980 environ , représentera une contribution remarquable de la communauté à l'éducation de la jeunesse.
En visitant les locaux , on est frappé par l'aspect fonctionnel des installations et la chaleureuse ambiance qui s'y dégage. Tout a été conçu en fonction d'une utilisation optimum du temps de séjour au service d'une meilleure formation des jeunes. L' utilisation des locaux est réservée à la formation de moniteurs J + S et à l'organisation de cours pour les jeunes. La demande toujours plus forte de groupements ou d'associations montre bien que le besoin d'un tel centre n'est aujourd' hui plus un luxe mais une nécessité.
"""""""""""""""""""". ,
•
•
1
1
1
Nous trouvons ainsi à l'arsenal les ateliers suivants:
- Atelier de coupe Le tissu en vrac y est découpé sur la base de patron avant d'être remis aux couturières qui réalisent à domicile tuniques, pantalons ou autres pièces de l'équipement du soldat. Atelier des tailleurs
Chaque soldat peut se rendre à l'arsenal - Cet atelier procède à la remise en état pour échanger ou acheter du matériel; des pièces d'équipement. c'est en effet à l'arsenal que revient ' - Armurerie la responsabilité de l'équipement indiviLes armes y sont réparées, reVIsees dud du soldat. pour être à nouveau en parfait état de fonctionnement. Il est intéressant de préciser qu'il y a un seul arsenal cantonal à Sion. Brigue et - Atelier transmission St-Maurice abritent des arsenaux tëde(radio et téléphone) raux. La différence réside dans le fait que La révision et mise en état de tout le l'arsenal fédéral assure en plus de l'équimatériel radio prend une importance pement de base la gestion des réserves de plus en plus grande dans le cadre (munition, vivres, carburant). d'une armée moderne. 2. Activité de l'arsenal de Sion - Sellerie
38
"~t,.
Que ce soit lors de l'achat de la matière première ou pour la fabrication, l'arsenal joue donc un rôle important de stimulant de l'économie locale. La quantité de matériel ainsi fabriqué dans le canton est calculé au prorata du nombre de recrues valaisannes qui accomplissent leur école.
39
En plus des tâches liées à la mISSIOn générale définie ci-dessus, l'arsenal est également responsable de la fabrication de matériel et d'équipement des soldats. Pour mener à bien cette opération, l'arsenal comprend plusieurs ateliers de fabrication ou de réparation. De nombreux travaux sont également distribués à l'industrie locale, à de petits artisans, voire même à des personnes pour du travail à domicile.
La réparation des sacs, ceinturons, sachets, brosses est du ressort de cet atelier. Il faut également mentionner dans ce genre d'articles une importante fabrication effectuée par les industries et artisans locaux.
- Garage La réparation et l'entretien des véhicules attribués au matériel de corps se font dans cet atelier. En outre, celui-
yy ••• y ••••• ~ •••••• Wy •••••••••••••••••• y. •
~
J
A~ rrIIAI.4lrrl~
111~ ltAt~ttt~lt,lll~ ci répare et entretient l'ensemble des groupes-moteurs qui font partie du matériel de corps des unités. De cet atelier dépend aussi la conservation de tous les accumulateurs, qu'ils soient à plomb ou alcalins. En fait l'activité de l'arsenal ne se borne pas, c~mme on pourrait le pel!ser de l'extérieur, à fournir du maténel aux cours de répétition ou écoles de recrues. Il est un maillon important de la défense du pays et, d'autre part, il apporte so~ concours à l'économie locale, ce qUl n'e'st pas négligeable, surtout en période de difficultés économiques que nous connaissons actuellement.
PIAGET ET L'ECOLE C. L'ACCOMMODATION DES INSTRUMENTS INTELLECTUELS La tendance fondamentale de tout organisme à assimiler ce qu'il prend de l'extérieur à ses propres structures biologiques ou psychologiques s'accompagne d'une tendance complémentaire à accommoder, à modifier les organes (sur le plan biologique) et les instruments intellectuels (sur le plan psychologique). Cette accommodation est exigée en quelque sorte par l'objet à assimiler. Ce dernier ne «se laisse pas toujours faire ». Il «résiste ». Si le sujet veut réussir dans sa recherche d'assimilation, s'il veut avoir des conduites plus adaptées, ce qui est essentiel pour sa survie, il doit être capable de s'accommoder aux exigences de la situation, il doit être capable de changer.
2. Casernes La Constitution fédérale stipule que chaque canton doit fournir un arsenal cantonal et une caserne avec place d'arme. C'est donc en conformité avec ces directives que le canton du Valais inaugurait en juin 1943 les nouvelles casernes cantonales. On y remarquait à cette occasion la présence du général Guisan, commandant en chef de l'armée suisse. En fait, les casernes sont donc des bâtiments appartenant au canton qui en assure la gestion, c'est-à-dire la location à la Confédération sur la base de conventions.
La modification du rythme cardiaque en fonction des efforts fournis par l'organisme est un bel exemple, facile à saisir, d'accommodation sur le plan biologique. La digestion en est une autre. Personne n'ignore que notre estomac, foie etc., doivent se comporter de différentes manières suivant le type de nourriture ingurgitée, pour nous assurer une meilleure assimilation des substances nutritives. Dans le cas où les organes en question ne seraient pas en mesure de répondre aux exigences de l'objet (nourriture), l'organisme peut même aller jusqu'au rejet.
Les bâtiments ont une capacité d'accueil d'environ cinq cents places. Un casernier aidé de quelques personnes est responsable des locaux.
Atelier de co upe
En plus de la maintenance de ses propres bâtiments, le canton assume également la gestion de prépriétés de la Confédération sises dans la région de Sion et en relation avec la place d'arme.
40
41
L'accommodation psychologique présente de fortes analogies avec l'accommodation biologique. Prenons un exemple d'accommodation d'un schème d'action: celui de la préhension.
(3)
Nous savons tous par expérience quotidienne que nous prenons un objet en tenant compte de ses caractéristiques spécifiques. Une petite perle, une tasse de café ou une chaise ne sont pas prises de la même manière. C'est toujours le schèmes de la préhension que nous utilisons, mais nous l'accommodons en fonction des exigences de l'objet. Si pour nous, adultes, ces accommodations se font pour ainsi dire automatiquement, pour un petit enfant et surtout pour un bébé il en est autrement. Les petits objets, par exemple, posent des problèmes insolubles pour un bébé de moins de 10 mois, car il ne sait pas prendre avec l'index et le pouce. Il saisit les objets en refermant la paume de sa main, en repliant les quatre doigts. Voici maintenant un exemple d'accommodation de schèmes opératoires: si vous demandez à un sujet adulte de classer des objets en grands et petits, il y arrivera sans aucune peine. Pour la majorité des enfants au-dessus de 4-5 ans il en va de même. En fait la construction des schèmes de classification qui ne requièrent pas d'intersections de classes a lieu relativement tôt. Mais que se passet-il quand il faut intersecter deux classes? Je vais vous présenter très brièvement les résultats d'une expérience qui avait pour but d'étudier ce problème-là: Le matériel utilisé était simple, comme c'est souvent le cas dans les expériences psychogénétiques: 8 animaux en plastique, 4 noirs et 4 blancs. Deux des noirs et deux des blancs étaient hauts de 8 cm. environ et les autres quatre, hauts de 3 cm.; ce qui permettait une classification en grands et petits. Ainsi on pouvait effectuer deux classifications dichotomiques (fig. 1). Le problème posé aux enfants les poussait à dépasser ce type
1
1
~
I D~ , ~ I D~ '
noirs qui veulent aussi aller dans leur maison?» «Oui» disait l'enfant et il prenait les grands animaux noirs et les changeait de boîte. «Tu te souviens de ce que je t'ai demandé de faire?» Systématiquement la réponse verbale r~vélait le «déplacement» du problème: «De mettre les grands ici et les petits ici ».
o
Il
o
1
1
.
1
1
pe t i t s
g r a nd s
1
D~
~ / -~-1
0
DO l ~~
______ - _J _ _ bl a n cs
n o ir s
Fig. 1
simple de classification. Nous leur présentions deux boîtes avec les inscriptions «grands» pour la première, «nÇ)irs» pour la seconde. Nous disions aux enfants que la première boîte était la maison des grands et il fallait les y mettre tous, et que l'autre était la maison des noirs et il fallait aussi les y mettre tous. 1 Jusqu'à 8 ans environ, tous les enfants que nous avons interrogés transformaient le problème posé en un problème de classification disjointe: ils mettaient dans la première boîte tous les grands et dans l'autre les petits noirs (les petits blancs, ils ne les touchaient pas). «Tu as mis tous les grands dans leur maison?» demandions-nous. La réponse était affirmative. «Et tous les noirs?» nous poursuivions. L'enfant montrait les petits noirs qui étaient dans la deuxième boîte. «Il n'y a pas d'autres 1 Cette expérience date d'il y a 15 ans environ et aucun de nos sujets n'avait suivi des leçons de mathématiques modernes.
"~l'
On pouvait recommencer deux, trois, quatre fois. On faisait répéter la consigne à l'enfant avant qu'il agisse. Il pouvait la répéter correctement. Il effectuait alors la classification, toujours les grands d'un côté et le restant des noirs de l'autre (ou les noirs d'un côté et le restant des grands de l'autre) et lorsque nous lui demandions de nous expliquer ce qu'il avait fait, il répétait une consigne déformée en affirmant que c'était cela que nous lui avions demandé de faire.
• __
g r a nd s
n o ir s
Fig. 2
qui poussent, qui obligent le sujet à opérer une accommodation de ses instruments intellectuels s'il veut atteindre son but. Si vous mettez un bébé de 12 mois environ dans un endroit où il y a des objets divers qu'il peut atteindre facilement, vous observerez que pendant un premier temps - qui peut durer longtemps - il va appliquer à tous ces objets à peu près le même traitement: les prendre, les regarder, les taper par terre ou sur la table, les taper entre eux, les jeter etc. Aucune de ces actions ne semble être dictée par des caractéristiques spécifiques d'un objet donné. Ce n'est que beaucoup plus tard (lors d'une deuxième ou d'une troisième fois qu'il aura à sa disposition ces mêmes objets) que son répertoire d'action se modifiera: il commencera à traiter chaque objet de manière différenciée. Si l'un des objets a
Pour les enfants de plus de 10 ans le problème était facilement résolu. Les enfants âgés de 8 à 10 ans présentaient des conduites très intéressantes qui révélaient l'ffort de modifier, d'accommoder leurs schèmes de classification. Ils commençaient toujours, comme leurs cadets, par vouloir «assimiler le problème à leurs schèmes» en le déformant. Mais ils savaient qu'ils faisaient «faux». Ils cherchaient alors des compromis dont les deux plus courants sont les suivants: a) Ils enlevaient les animaux qui appar-
tenaient aux deux classes. Ainsi, dans la boîte des noirs restaient les deux petits noirs. Quand nous leur demandions ce qu'on allait faire des deux grands noirs ils répondaient: «Je ne sais pas ... Ils m'embêtent ces deux.»
Lors d'une recherche 1 sur l'enseignement des sciences expérimentales à l'école primaire, j'ai observé, chez des enfants beaucoup plus grands, des conduites qui évoluaient dans le même sens: la majorité des enfants de la 2 e primaire jusqu'à la 4 e y comprise considéraient les objets 2 mis à leur disposition comme étant, pour ainsi dire, identiques. Lorsque nous leur demandions de nous dire quels étaient les objets qu'ils avaient utilisés, ils n'étaient jamais sûrs - d'ailleurs pour eux cela n'avait aucune importance. «C'était peut-être dans cette boîte, ou dans celle-ci ... Je ne sais pas» répondaient-ils souvent. Mais à partir de la Se le comportement de la grande majorité des enfants changeait sur ce point-là. Non seulement ils savaient quels étaient les objets qu'ils avaient utilisés dans leur travail mais ils cherchaient activement à déterminer le rôle que chacun d'entre eux pourrait avoir joué dans tel ou tel résultat obtenu. A. Henriques N. B. Dans la figure 1 et 2 Les anilnaux sont représentés par des carrés dans le dessin, pour des raisons de facilité.
b) Ils mettaient l'un des deux grands
animaux noirs dans l'une des boîtes et l'autre dans l'autre (fig. 2).
'* '* '* Ainsi, si le premier mouvement de tout sujet est d'assimiler l'objet à ses schèmes et structures déjà construits, l'objet, par la résistance qu'il offre à cette tendance à assimiler, est l'un des facteurs essentiels
1
~
,
1
•
Non encore publiée.
Les objets mis à disposition des enfants étaient différents liquides (huile, vinaigre, alcool à brûler, eau colorée ou non), différentes poudres (farines, sucre, bicarbonate etc.), et des graines de plusieurs sortes.. 2
42
43
""""""""""""""""""""""'" " •
un trou, par exemple, il mettra son doigt dans le trou: si l'objet a un manche il s'en saisira et tapera d'autres objets avec lui, etc. C'est l'objet avec sa spécificité qui pousse l'enfant à progresser dans son comportement.
·.y".~'."""" •
•••• W•• Y' 1
J
•
dernières années, sur le plan institutionnel, en faveur des enfants en "difficulté. Cela ne dispense pas l'enseignant de vouer aux plus faibles tout le soin que requiert leur état d'infériorité relative.
LE DROIT À LA DIFFÉRENCE Dans son Editorial de février 1979, le chef du Département de l'instruction publique émet des considérations pertinentes à propos de l'année internationale de l'enfant. Il n'est pas inutile de revenir à ce thème et de prolonger ainsi la réflexion sur un objet qui intéresse tous les enseignants. Qu'on nous permette donc de traiter dans ce cadre d'un droit auquel les parents et les éducateurs se doivent d'être attentifs, le. droit de l'enfant à la différence. On n'en trouve certes nulle part l'inscription dans un code quelconque, ni même dans la liste pourtant détaillée des droits de l'enfant proclamés par l'UNESCO en 1959. Pourquoi donc ajouter un élément nouveau à cette panoplie déjà fort riche dont certains souhaiteraient, et non pas sans raison, qu'elle soit assortie d'un répertoire tout aussi fourni de devoirs, sur lesquels, semblet-il, on insiste fort peu. C'est que le droit à la différence doit être mis en valeur à une époque où la tendance au nivellement, à l'égalisation prend des proportions considérables. Lorsque vous vous entretenez avec des parents de familles nombreuses - il y en a de moins en moins - vous êtes frappés par une constatation qui revient chaque fois: «De tous nos enfants, aucun ne ressemble véritablement à l'autre, ils sont tous différents ». Eh oui, chaque être possède sa propre personnalité et nul ne peut être totalement confondu avec nul autre. Richesse extraordinaire de la diversité qui fait que les milliards d'individus dont la terre se peuple dans un renouvellement perpétuel se distinguent par des traits particuliers. S'il existe des sosies au plan physique, il n'en est point de parfaits dans le domaine de la sensibilité, de l'intelligence, des facultés intellectuelles et morales. Redescendons maintenant au niveau plus modeste d'une classe. Les mêmes
J"~"~
caractéristiques s'y retrouvent. Aujourd'hui plus qu'autrefois le pluralisme de la société engendre la différence et celleci s'accentue au sein même de la petite communauté des élèves dont le maître a la charge. Si des enfants issus d'un même milieu culturel, social, économique ou confessionnel présentent des signes très distinctifs d'individualité, à plus forte raison ceux-ci sont-ils encore plus accusés lorsque diffère l'origine. Ainsi le maître ne se trouve jamais en face d'un groupe homogène d'enfants égaux en tout mais à la tête d'une classe dont chaque élève est un être particulier et différent qui doit être traité comme tel. Certes l'enseignant n'est pas un précepteur et la loi du nombre entraîne des mesures communes inévitables auxquelles il faut bien se résoudre, cela va de soi. Mais la prise en considération de chaque enfant comme non égal à l'autre est une préoccupation qui ne devrait jamais être absente de l'esprit du maître.
,
1
1
l
Oui, une classe est faite de ces diversités. Ces différences, ces particularités, le maîtr-e avisé ne saurait les ignorer. Au contraire, il se doit de les connaître et
Il y a d'abord dans chaque classe l'élève doué. Qu'on nous excuse de commencer par celui-là. C'est qu'on l'oublie un peu sous prétexte qu'il «s'en sort» facilement. Eh bien! non, la sollicitude du maître ne doit pas l'ignorer; et les chances de progresser à son rythme ne pas lui être non plus totalem"ent refusées. Si d'anciens instituteurs aujourd'hui à la retraite, ont la patience de lire cet article, qu'ils sachent à quel point est apprécié, encore actuellement, l'intérêt particulier qu'ils ont eu, dans des conditions difficiles, pour les meilleurs de leurs élèves. Combien parmi ceux-ci n'auraient pas franchi par la suite les étapes décisives d'une formation ultérieure s'ils n'avaient pas reçu, à l'école primaire, ce supplément d'attention qui leur fut réservé. Tirer parti des qualités des meilleurs tout en se penchant sur les faiblesses des autres, tel devrait être le souci permanent du maître. Beaucoup a été fait ces
"~"~t"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~ •
V oilà très grossièrement définies les deux catégories extrêmes d'élèves que comporte généralement une classe. Mais, à l'intérieur de celles-ci, entre elles, combien de cas particuliers encore qu'il est difficile d'énumérer. Relevons néanmoins les problèmes posés par l'enfant protestant isolé au milieu de camarades catholiques. Quelle somme d'égards et de prévenance à déployer pour qu'il se sente à l'aise, non brimé, respecté dans sa foi. Songeons à l'élève étranger, déraciné souvent, à la recherche d'une intégration qu'il faut lui assurer. N'oublions pas l'enfant handicapé, celui qui est affiigé parfois de laideur physique, celui dont le milieu familial ou social est peu tonifiant, celui " qui recherche l'affection du maître ou de ses camarades, le souffre-douleur de la classe, mais aussi le fort-à-bras qui domine et camoufle sous des dehors rugueux des insuffisances qu'il ressent confusément.
,
1
1
1 1
44
d'adopter en face d'elles les attitudes appropriées. Un sens de l'observation continue, une psychologie sans cesse affinée, une sensibilité ouverte à tout, une pédagogie individualisée et, avec cet ensemble de qualités, la conscience qu'une classe est aussi une communauté devant obéir à ses propres lois, voilà ce qui est exigé du parfait enseignant. C'est ce qui fait dire que la pédagogie est un art; ceux qui l'exercent et qui en ont acquis la maîtrise totale ont droit à la plus vive admiration. Si le droit à la différence était autrefois difficile à appliquer à cause de l'effectif élevé des élèves, de l'insuffisance des locaux et du matériel, d'une durée de scolarité très courte, il faut reconaître qu'actuellement la plupart de ces inconvénients, sinon tous ont été supprimés. En cette année internationale de l'enfant, il est bon que chaque éducateur s'interroge, qu'il examine dans quelle mesure il lui est possible de progresser sur la voie d'une prise en considération de l'élève en tant qu'individu, non point unique et isolé, mais placé à l'intérieur de la communauté de ses camarades qu'est la classe. A. Pannatier
45
••
yyyy •••• y •• Y•• Y.9YY.y ••••••• yyy.y ••••• ~ 1
1
1
Du CO aux apprentissages
Que deviennent les élèves du cycle d'orientation?
Près de la moitié des élèves ont quitté le cycle d'orientation pour entrer en apprentissage sans avoir achevé leur formation tout en ayant atteint l'âge de libération de la scolarité obligatoire. En effet, sur les 880 apprentis, anciens élèves du CO, 425 (soit 48,3 %) ont quitté le CO en 1re ou en 2 e A, en 1re ou en 2 e B, en 1re terminale.
Afin de saisir empiriquement et de manière objective comment les élèves quittant le cycle d'orientation s'adaptent à nos écoles professionnelles, une vaste enquête a été réalisée sur les apprentis de 1re année en 1977/ 78 (fréquentant les écoles professionnelles de Sion et Martigny). L'étude a touché 1025 garçons et filles.
Les diverses classes du cycle d'orientation doivent préparer les élèves à choisir et réussir soit des apprentissages, soit des études moyennes, soit des études longues. Voici les métiers effectivement choisis par les élèves de division A, B et des classes terminales.
Le présent rapport analyse: la provenance scolaire des apprentis, la relation entre le métier choisi et le niveau atteint au cycle d'orientation l'adaptation des apprentis, à court terme: réussites ou échecs en 1re année.
Les chiffres du tableau suivant indiquent le nombre d'apprentis. Dans les 15 groupes professionnels, on trouve des élèves de division A et B. Dans 4 groupes (mécanique, dessin, commerce et chimie), on ne trouve pas d'élèves de classes terminales.
* différents. Les élèves de division A ont choisi 45 métiers * différents. Les élèves des classes terminales ont choisi 28 métiers * différents. Les élèves de division B ont choisi 57 métiers
1.Provenance des apprentis de 1 re année en 1977/78 Relations entre le métier choisi et la formation scolaire reçue au cycle d'orientation
De nombreux élèves de la division A du cycle d'orientation choisissent l'apprentissage comme voie de formation professionnelle·. Ils représentent, en effet, le 25% des apprentis de 1re année. Avec leurs parents, ils considèrent donc que les études ne constituent pas la seule issue valable au terme de la division A.
L'année scolaire 1977/ 78, les écoles professionnelles de Sion et Martigny ont reçu 1025 apprentis de 1re année. Le schéma ci-après indique de queUe division ils proviennent.
L'éventail des choix d'apprentiss.age pour les élèves de la division B est très large puisqu'il comporte plus de 57 métiers. Il n 'y a donc pas de discriminatiop. aveugle de ces élèves de la part des employeurs.
Provenance des apprentis de 1 re année en 1977/78 Sur 1025 apprentis, 880 proviennent du cycle d'orientation et 145 viennent d'autres classes.
Les élèves de classes terminales ont pu entreprendre une formation professionnelle dans plus de 28 métiers. Ils représentent le 10,5 % des apprentis de 1re année. Il faut remarquer que d'autres voies de formation (les apprentissages cités mis à part) existent pour ces jeunes moins favorisés dans le domaine des intérêts et capacités scolaires.
512 apprentis proviennent de la Division B du c.a. soit le 50%
260 apprentis proviennent de la Division A du c.a. soit le 25%
De très nombreux élèves quittent les classes du cycle d'orientation pour entrer en apprentissage sans avoir bénéficié de l'ensemble du programme d'enseignement, ceci en dépit des recommandations officielles et de l'offre qui leur est faite de terminer leur CO même après l'âge de la scolarité obligatoire. Or, il est clair que les élèves insuffisamment préparés peuvent rencontrer des difficultés au cours de leur formation professionnelle.
lOB apprentis proviennent des classes 145 terminales (diviapprension B du c.a.) tis prosoit le 11% viennent d' autres classes soit le 14%
46
"~t,
47
"""""""""""""""""""""""'" ", 1
1
~
\
1
1
~
j
1 1
* Certains métiers ont été regroupés: ces chiffres se situent donc légèrement au-dessous de la réalité. Il ne s'agit ici que des formations reconnues par l'OFIAMT , Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail.
-... ~ ......
Y•• Y•• Y••• Y. l
"j
\
...,~
Professions
Total
GROUPE : "ELEC TRICITE ELECTRONIQUE" Electroniciens en radio et télévision Electriciens d 'automobiles Monteurs-élect riciens Bobineurs Mécaniciens-él ectroniciens Monteurs en automat~on GROUPE : "MECANIQUE" Mécaniciens Mécaniciens-décolleteurs Mécaniciens-électriciens Mécaniciens de machines à écrire Mécaniciens de précision Mécaniciens-outilleurs GROUPE : "MECANIQUE VEHICULES" Mécaniciens en automobiles, véhicules lourds Mécaniciens vélo-moteur Mécaniciens moto et vélo Mécaniciens sur machines agricoles Servicemen GROUPE : "BATIMENT" - Carreleurs Maçons Monteurs en chauffages centraux Ferblantiers Ferblantiers-installateurs sanitaires Installateurs sanitaires Plasticiens-appareilleurs (S écialistes en construction de routes
10 8 48 2 7 2 77 32 l
A 8 2 14
Proviennent de B BT Autres Incon.
-
2 5 27 2
3 l 28
l 37
10
2
-
4 10
GROUPE : "CUISINE" Cuisiniers GROUPE : "DECORATION ET COUTURE" Décorateurs-étalagistes Couturières Courtepointières Tapissiers-décorateurs
4
16
30
16 l
50 7 l l 4
18
-
-
18
51
7
GROUPE : "ALIMENTATION" Bouchers Boulangers-pâtissiers Pâtissiers-confiseurs Boulangers
6
GROUPE : "COIFFURE" Coiffeurs ~
GROUPE : "CHIMIE ET DROGUERIE" Droguistes Laborants en chimie
4
·~6=7+---+---~
GROUPE : "BOIS" Charpentiers Menuisiers Ebénistes Scieurs
5 48
29
9
7
3 6 13
l 3 7
2 l
l
87
15
49
GROUPE : "SERRURERIE-TOLERIE" Chaudronniers Serruriers-constructeurs Serruriers de construction Serruriers-tuyauteurs Tôliers en carrosserie
19
GROUPE : "DESSIN" 21 11 Dessinateurs en bâtiment Dessinateurs en construction métalliq ue 2 Dessinateurs-électriciens 3 Dessinateurs de machines 6 2 Dessinateurs en én~c~c~i~V~i~l__________-+__-7!~~~;:~~~~l~~4-__4-__~ GROUPE : "VENTE ET SERVICE" Vendeurs en alimentation Vendeurs en ameublement, articles de sports, musique, chaussures, etc. Sorruneliers Em 10 és de bureau
40 81 14 15 150
GROUPE : "PEINTURE" Peintres en bâtiments Peintres d'enseignes Peintres en automobiles Plâtriers-peintres
22
17
40 9
27
75
TOT A L
18
4
Proviennent de A B BT Autres Incon.
Total
GROUPE : "COMMERCE" Employés de commerce
-
l l
-
72 9 l l 5 95
-
Professions
136 136
63 63
40 40
-
21 18 3 6 48
l l
-
-
4
10 9 2 5 26
11
7
52 52
7 7
29 29
10 10
6 6
11 8 5 8 32
6 3
2 5
2 -
10
5 3 2 5 15
-
-
49 49
11 11
25 25
9 9
4 4
8 17 25
3 7 10
3 3 6
-
2 7 9
12 55 18 3 88
6 8 5
5 29 7
l
-
15 2
l
l
-
20
42
18
8
-
3 9 5
-
2
-
l
3 14 8
l 17 43 17 2 12 13 44 1025
2
l
4 2
l
2
3 4
l
l l
-
-
2 -
4
10 27
6 9
3
2 1
6 5
33 33
l
l -
l
2
10 2 7 11 30
4
4
l 2
-
-
l
l
9
3
260 512 108
145
2
10
33
15
./ .
./ .
48
l"~
49
" -,-,-,Tt-,-",-" """""""""""""""",,, "" ,1
1
1
r
:
1
•
•
·W • • • • • • • " " " , • • • • • • 1
1
1
2. Réussites et échecs au terme de la 1 re année d'apprentissage
Dans certaines professions *, on ne rencontre aucun échec (100 % de réussite au terme de la 1re année): mécanicien en automobiles, véhicules lourds, mécanicien sur machines agricoles, carreleur, dessinateur de machines, vendeur en alimentation, employé de bureau, boulanger, couturière, tapissier-décorateur, charpentier, ébéniste, tôlier en carrosserie, plâtrier-peintre.
Le bilan établi sur l'adaptation «à court terme» des apprentis (fin de première année) montre que 87,68 % des nouveaux apprentis ont été promus de la première à la deuxième année d'apprentissage.
Les quelques exemples suivants indiquent les variations du pourcentage d'échecs pour certains métiers: Cuisinier: Mécanicien en automobiles: Dessinateur en bâtiment: Boucher: Boulanger-pâtissier: Mécanicien en mécanique générale: Monteur-électricien: Employé de commerce: Peintre en bâtiment et autres: Coiffeur:
Ce taux permet d'affirmer que la très grande majorité de ces jeunes ont été formés de façon adéquate et se sont orientés correctement. Ce constat peut servir d'évaluation positive du CO conçu comme étape préparatoire à la formation professionnelle. Qu'en est-il des autres apprentis? Le taux global d'échecs est de 12,32 % (125 / 1025). Il comprend les abandons, les résiliations, les échecs, en cours et en fin de première année. Ces échecs ne recouvrent pas l'ensemble des apprentis en difficulté: sur les 1025 apprentis ayant débuté en automne 1977, 199 ont éprouvé, en cours ou en fin de première année, un problème quelconque d'adaptation, soit 19,41 % (199 / 1025).
16 20 5 4 5 8 6 16 3 3
échecs échecs échecs échecs échecs échecs échecs échecs échecs échecs
sur 52 apprentis: sur 72 apprentis: sur 21 apprentis: sur 21 apprentis: sur 27 apprentis: sur 51 apprentis: sur 48 apprentis: sur 136 apprentis: sur 29 apprentis: sur 49 apprentis:
30% 27% 23% 19% 18% 15% 12% 11% 10% 6%
Voici les diverses situations et solutions adoptées: Abandons, résiliations, changements de profession (avec ou sans échec)
77/ 1025
7,51 %
Doublements de 1re année
28/1025
2,73%
Promus, après examen ou sous condition, en 2 e année
73/1 025
7,12%
Autres
21/1025
2,05%
199/1 025
19,41 %
3. Conclusions La présente enquête dont les pages précédentes fournissent quelques données peut contribuer à l'évaluation du cycle d'orientation conçu comme étape préparatoire à la fÇlrmation professionnelle. Ce bilan, positif dans son ensemble, indique des améliorations possibles et réalisables: des conclusions précises peuvent, en effet, être tirées des constats tant par les responsables des cycles d'orientation que par ceux des écoles professionnelles (taux d'échecs dans les divers métiers, disciplines provoquant des difficultés lors du passage du CO à l'école professionnelle).
Une analyse détaillée du 12,32 % d'apprentis en échec au cours ou au terme de la première année montre que les inadaptations varient - selon le degré de préparation atteint au CO et - selon les métiers.
U ne autre constatation intéresse parents et élèves : les relations établies entre la formation reçue au cycle, le choix d'une profession et le degré de réussite aux écoles professionnelles.
Les associations professionnelles peuvent également analyser certains résultats de cette étude (provenance scolaire des apprentis).
a) Le pourcentage d'échecs est nettement plus élevé chez les élèves qui ont commencé un apprentissage sans avoir terminé le cycle d'orientation.
Il va sans dire que les services concernés du Département de l'instruction publique (Service de la formation professionnelle, Service de l'enseignement secondaire, Office d'orientation scolaire et professionnelle) en tireront des conclusions judicieuses.
Le taux s'élève à 20 % pour les apprentis venant de 1A, 1B, 2A ou 2B. Il est de 8,5 % seulement pour les apprentis venant de 3A ou 3B. b) Par ailleurs, les taux d'échecs varient sensiblement selon les métiers ou groupes professionnels.
J'"
"""""""""""""""""""'" 1
1
1
t
! 1 1 1 1 1
50
51
. * Les effectifs d'apprentis
figurent dans le tableau des pages précédentes.
~ .....•• ".,.y, •••••••••• "".y ••••• 1
1
Iii
~
•
1
Ce type d'enquête est naturellement à poursuivre sur plusieurs années.
LES NORMALIENS EN PAROISSE
Il convient d'être prudent dans l'interprétation de ces données pour diverses raisons: a) Il s'agit d'un bilan provisoire au terme d'une première année, au début d'une formation, étape difficile pour les candidats passant de l'école à la vie professionnelle (provoquant un certain «dépaysement»). La situation en fin de première année n'est pas représentative de celle de fin d'apprentissage. b) Ces observations_ doivent être répétées successivement sur plusieurs volées d'apprentis. c) Diverses contraintes économiques actuelles, relatives au marché de l'emploi des apprentis, peuvent biaiser la réalisation des désirs et la conformité entre le niveau d'exigences attendu dans tel ou tel métier et les possibilités réelles de tel candidat (les niveaux d'aspiration-trop élevés ou trop bas peuvent provoquer tous deux des difficultés, selon le choix réalisé).
Organisation et buts de la semaine catéchétique
Après leur stage dans les différentes classes primaires du canton, les normaliens de Se année avaient à leur programme une SEMAINE, dite CATÉCHÉTIQUE. Traditionnellement, ce temps était consacré à des conférences «magistrales», données par des prêtres ou des spécialistes de pédagogie religieuse. Chaqu~ jour, les normaliens assistaient donc à des «séances» qui ressemblaient à des «cours ». A n'en pas douter, c'était un bel effort de la part de l'ENG, mais il s'agissait d'aller plus loin.
Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand
G. Fournier
G. Bétrisey
conseillers d 'o rientation
Cette année, grâce à l'initiative du Père Johann Roten, directeur ENG, une nouvelle formule a été adoptée: après un premier contact avec les curés de paroisse, M. Jean-Luc Bagnoud, professeur de religion en Se année, a réparti les 42 étudiants concernés dans les paroisses du diocèse de Sion. L'organisation parfaite de ce stage nous apporta beaucoup de satisfaction. Et nous nous sommes laissés dire que les prêtres, réunis à l'ENG pour le bilan de cette semaine, ont, de leur côté, été très positifs. Les intentions profondes que les responsables ENG nourrissaient peuvent se résumer en trois points: a) Développer et vivre une certaine foi dans le concret; . b) Apprendre à connaître une paroisse et son responsable; c) Se faire la main en catéchèse.
52
Concrètement, les directives et les buts de cette expérience étaient les suivants:
1
a) Permettre aux futurs enseignants d'assister à un certain nombre de cours de religion donnés par le prêtre et! ou les maîtres; b) Fournir aux normaliens l'occasion de donner des cours de religion dans les classes primaires, sous la responsabilité d'un prêtre ou d'une équipe sacerdotale. Des maîtres peuvent partager cette responsabilité avec lui si le prêtre les juge intéressés à la catéchèse et compétents dans ce domaine; c) Fournir aux normaliens l'occasion d'une réelle expérience de la vie en paroisse. Cet objectif devait comprendre les éléments suivants: 1. Assister et!ou animer les messes d'enfants ou de jeunes; 2. Participer aux célébrations paroissiales, aux messes de paroisse; 3. Etudier l'organisation et le fonctionnement de la paroisse ainsi que son histoire;
Bilan de la semaine catéchétique Le lundi 29 janvier, les normaliens reçurent les dernières instructions, données par M. l'abbé Henri Bérard, vicaire épiscopal, et la direction de l'ENG: historique et organisation du diocèse de Sion, aspects méthodologiques de l'enseignement de la catéchèse ...
Le développement générnl de lt)enfant fondement de son activité créatrice (2) L es enfants de 6 et 7 ans
La semaine catéchétique se déroula ensuite de manière efficace, et dans une ambiance amicale et enrichissante. Les principales conclusions que nous en tirons peuvent se résumer ainsi:
d) Permettre aux normaliens de :prendre mieux conscience de la vie du prêtre: sa vocation, les problèmes de l'animation d'une paroisse.
a) Pour toute éducation religieuse à l'école, une collaboration étroite entre le prêtre et l'instituteur est nécessaire; b) Les leçons de religion nécessitent, en plus d'une connaissance approfondie de la matière, un témoignage vivant de la part de l'enseignant; c) De la personnalité du prêtre se dégage une dimension que nous ne connaissions que très superficiellement: le côté personnel et humain. Nous avons découvert des prêtres portant de lourdes responsabilités et qui assument leurs tâches - fort nombreuses - avec joie et courage. Ils gagnent à être mieux connus.
Le curé de la paroisse - d'entente avec l'équipe sacerdotale et des enseignants du degré primaire - était invité à organiser la semaine, à coordonner les tâches des «stagiaires en catéchèse», à les inviter à la vie de la paroisse et à travailler dans le but d'atteindre tous les objectifs fixés au début du stage.
Les objectifs de cette semaine catéchétique ont été pleinement atteints et les fruits du travail préparatoire se récoltent aujourd'hui . Il nous reste donc à remercier les prêtres et les maîtres du chaleureux accueil qu'ils nous ont réservé et à souhaiter que cet esprit de collaboration se poursuive entre enseignants et prêtres de paroisse.
Comportement général L'entrée à l'école est pour l'enfant un grand événement. Il pressent que son comportement et sa puissance de travail y seront soumis à des exigences. Il doit se conformer à des prescriptions, remplir des devoirs et se concentrer autant que cela lui est possible. Pendant les deux premières années d'école, l'enfant a encore un contact étroit avec sa famille. De plus il vit encore entièrement dans le monde du jeu, qui doit être considéré comme une forme de vie et d'expérimentation adaptée à ses possibilités. Le jeu peut se présenter de deux manières, «comme amusement allant jusqu'à la niaiserie et à la satiété, ou comme activité ludique sérieuse s'exécutant selon des règles précises dont souvent l'enfant est inconscient. L'important, c'est le faire: salutaire et libérateun>. (Roettger). A côté du jeu, l'enfant cherche déjà à se former, ce qui, bien entendu, ne vise pas d'objectif bien lointain mais découle d'impulsions liées à sa situation d' enfant. Dans le cadre général de l'enseignement, se présentent des problèmes que l'enfant doit résoudre. Il doit pour
Deux normaliens de 5 e année
54
l'"~
55
"""""""""""""""""""""""" '" 1
1 • , ~
t
~
1
1
1
1
cela élargir son savoir et ses connaissances. Il ne dispose toutefois encore d'aucun organe pour les faits restant sans signification dans sa sphère d'expérience. Il vit dans l'univers caractérisé qui lui est familier.
Domaine de la connaissance Au jardin d'enfants et durant les premières années d'école, l'enfant est entièrement préoccupé par l'exloitation de son environnement le plus proche. Il che.rche à connaître le nom de chaque objet, à maîtriser les conditions spatiotemporelles, à régler son comportement sur celui des autres personnes. Quand on lui raconte des histoires, il n'émet aucune exigence quant au fond, mais est tout réjoui de s'y retrouver dans les péripéties décrites. Il voudrait pouvoir tout faire lui-même, le plus tôt possible et de manière indépendante. On doit placer au premier plan des objectifs ceux qui découlent d'impulsions psychiques de l'enfant. Des travaux à caractère rythmique peuvent aller dans le sens de cet effort. Dans ce domaine, un autre objectif est l'élucidation des idées et concepts enfantins sur la réalité. Pour cela, l'enfant doit aiguiser son observation, affiner ses perceptions sensorielles, accroître sa dextérité · manuelle. C'est aussi le moment où s'établit le fondement qui lui permettra de pénétrer le fonctionnement du monde ambiant. Déjà, l'enfant s'intéresse aux effets , essaie d'en comprendre les enchaînements, les plus simples en premier, par déduction (si ... , alors ... ). Toute invite à dessiner doit lui fournir une occasion d'aboutir à la réalisation
·... w~~
•• ~ •••• y.y ••••• , \
t ! ,
~
,
1
d'une conception globale de l'objet et d'une différenciation des formes et des couleurs de ses parties. Du fait que, durant la moyenne enfance, la façon de concevoir et celle d'exprimer sont, comme on les désigne, additives, l'enfant utilise en dessin et en peinture une démarche créatrice où prédominent les mêmes tendances. Alignements et remplissages sont donc alors des formes d'ordonnance absolument appropriées.
J 1
.~'\
~
.
,-
•
,. 0
)v~
donc un des objectifs actuels au plan de la connaissance. Promouvoir la fantaisie, qui n'est pas encore très créative, va de pair avec la conquête de la réalité.
que la feuille est entièrement recouverte de lignes, de points et de taches enchevêtrés dru.» (Soika). Les facteurs rythmiques prennent à ce niveau une importance capitale pour l'éducation de la créativité. Il s'agit donc de développer sans les troubler ~t de fortifier les prédispositions rythmlques de l'enfant.
Expérience sensible Comme déjà dit, l'expérience vécue se rattache par de très profondes racines au bio-psychisme, c'est pourquoi il faut porter l'intérêt le plus vif à l'enfant dans ce domaine aussi. Cela signifie que l'appel aux sensations rythmo-motrices est fécond. Cela vaut en tout premier lieu pour le dessin qui sur ce point prime sur la peinture.
Le mûrissement de l'expérience émotionnelle aussi conduit lentement à l'expression. Bien que la puissance expr~,ssive de la couleur ne soit pas encore entlerement accessible à l'enfant (les couleurs sont des forces magiques), il s'intéresse déjà aux effets du clair et de l'obsc~r: la première distinction que, en grandIs.sant, il fasse chez les couleurs, c'est toujours celle du contraste de leurs valeurs - et de leurs luminosités.
\,
f ,
Comportement créatif
C'est l'âge que les psychologues considèrent comme celui des contes. On court alors le risque, par des consignes et des corrections trop strictement orientées vers le réalisme, d'influencer l'enfant dans un mauvais sens, car il voit le monde avec une optique magique. C'est pourquoi il met tant de conviction à illustrer les vieux contes. Cela lui permet de développer une imagination vigoureuse, chargée de fantaisie, nourrie de toute l'imagerie de l'univers enfantin. C'est pourquoi la réalité qu'il connaît est si teintée de merveilleux. Préserver et protéger les intuitions magico-naïves est
Le comportement créatif de l'enfant commençant l'école ne se différencie fondamentalement pas beaucoup de celui de l'élève de maternelle. De lui-même, il se borne à représenter toute chose désignable éveillant son intérêt. Lorsque, durant cette période, on observe les motifs du dessin enfantin, on trouve surtout des sujets de l'univers quotidien, tandis que les produits de fantaisie jouent encore un rôle moins important. Tout cela est représenté par des symboles fi~es qu~ l'enfant élabore peu à peu et qUI sont a peine différents d'une race à l'autre.
«Des renseignements fournis par les psychanalistes, on peut déduire que ces rêves (voler, planer, tomber, nager) répètent des impressions d'enfance, en ceci que celles-ci se rapportent aux jeux de mouvement dont l'attrait est extraordinaire pour les enfants». (Freud, L'interprétation des rêves). «Ce que l'enfant démontre par la danse désinvolte de points et de lignes, c'est ses victoires excitantes sur la pesanteur. Nous ne devons pas oublier ce qu'à pu avoir de sensationnel cette libération du mouvement dans ses stades successifs, reptation, verticalité, chute, marche, jusqu'à cette danse jubilante des formes, dans laquelle l'enfant exprime de façon imagée la totalité de ses expériences rythmiques. Il pourrait aussi bien chanter ou danser. La pression dynamique et une certaine crainte devant une surface vide (horror vacui) sont parfois si fortes
Durant cette période, l'enfant se sert d.e certains moyens plastiques pour dessIner. Ce sont le plus souvent la ligne. qui naît du mouvement (jugement de dIrection) à laquelle s'ajoute alors la lignelimite. En outre, l'enfant utilise encore points et agglomérats ~e ,point~, ou ~n core des points agrandIS a la dImen~lOn de taches, généralement par un systeme de hachures juxtaposées.
56
57
L'élève des deux premières années est très sûr de lui-même et en s'exprimant utilise des symboles avec détacheme~t. Pour s'exprimer par l'image, il a bes01l1
de beaucoup d'espace et, du fait q~e ses impulsions sont à la fois brèves et VlgO~ reuses il dessine très rapidement. MalS presq~e toujours il est aussi~ôt prêt à entreprendre un nouveau dessm. La couleur ne paraît pas avoir pour l'enfant de cet âge d'importance essentielle, d'importance pour elle-n:ê~e , l!lais elle est utilisée pour sa valeur mdIcat.lve,« n~ minative». Bleu indique le CIel, maIS aussi l'eau ou les nuages. L'enfant emploie volontiers les couleurs sans mé: lange et généralement préfère celles qUI sont éclatantes et pures. Pour les séances de «peinture», il doit régner dans la classe une .atmosph~re propice à la création qua~I-spo.ntanee, l'élève travaillant comme s Il etaIt absolument libre. En réalité, c'est dans le cadre d'impulsions soigneusement étudiées que l'activité créatrice p~:)Urr~ se réaliser, après que les règles du Jeu aIe~t été discutées et les règles de traVaIl présentées plusieurs fois. De plus, cette activité reste constamment soumIse a des objectifs généreux et particuliers, de nature éducatrice. Les travaux ~chev~s sont jugés et commentés avec bIenveIllance.
Rencontre avec l'œuvre d'art L'enfant ne manque pas d'intérêt visà-vis de l'œuvre d'art. Si l'on admet que l'accoutumance soit éducative, on doit souhaiter qu'à cet âge déjà l'enfant entre en contact avec des œuvres de qualité: un large choix de bonnes reproductions, peintures, gravures, dessins, photographies ne saurait manquer de participer silencieusement à l'effort éducatif. Les réponses aux questions occasionnelles du maître montrent qu'une partie des enfants ont remarqué les tableaux présents et pris position à leur sujet. De l'extérieur, il semblàe que l'intérêt des enfants ne soit excité que par des formes ou des couleurs particulières ou par l'événement représenté, mais en approfondissant on constate une sensibilité aux forces effectives des œuvres.
Ecriture et dessin Ecrire et dessiner sont deux activités grap~iques. On apprécie les dessins qui expnment, comme l'écriture manuscrite, le caractère profond de leur auteur. C'est dans ce sens que l'on parle de l'écriture et du graphisme d'un dessin. Quant à l'écriture, elle est, au sens propre, une production cursive et rythmi. que de signes. Dans l'écriture, l'essentiel, c'est le mouvement. Le mouvement est aussi une
Les divertissements de Matix
caractéristique saillante du· dessin . .pour écriture et dessin, il en ·va donc de même: produisant des formes rythmées, tous deux recourent à la tension de tracés linéaires. Tension formelle et fluidité graphique sont les caractéristiques d'une bonne écriture. C'est la 'première année d'école qui marque vraIment le début de l'écriture et du dessin ~ous conduite. Qu'y aurait-il de plus faCIle que d'associer ces deux activités (écriture script)? G. Tritlen - C. Guex
Voici la 5e série des divertissements que vous propose MA TIX, ce professeur ainsi appelé par sa petite fille qui n'arrivait pas à prononcer «mathématique ». Petits problèmes à poser hors-cadre d'une leçon, pour boucher un trou, pour attrapper ceux qui ne savent pas réfléchir, pour faire raisonner logiquement plus que pour faire calculer, peut-être pour occuper un élève ou un groupe d'élèves dans une situation un peu particulière. .
5.3
Ne déplacer que deux allumettes pour obtenir quatre carrés au lieu de cinq.
[ 1
r
Pour les petits degrés Quelques problèmes d'allumettes! 5.1 Enlever trois allumettes de manière à ce qu'il ne reste que trois carrés.
~ ~ll~1
1 _[ 5.2
Sept allumettes disposées de cette façon donnent une fausse égalité. Comment faire pour rétablir l'égalité en déplaçant le moins possible d'allumettes?
1111
•
1 en
5.5
Construire quatre triangles n'utilisant que six allumettes.
5.6
Cinq personnes se saluent par une poignée de mains en arrivant à une réunion. Combien cela fait-il de poignées de mains?
5.7
Un nombre est composé de trois chiffres dont la somme est 17. Le chiffre des centaines est double de celui des unités, et quand on retranche 396 on obtient le nombre renversé.· Quel est ce nombre?
5.8
U ne maman partage un sac de dix à vingt pommes entre ses quatre enfants.
Pour les degrés moyens
Changer deux allumettes de place de façon à avoir deux carrés seulement.
[
59
1
1_:
r , 58
5.4
•
,-------
Au premier elle donne la moitié des pommes plus une demi-pomme. Au deuxième elle donne la moitié du reste plus une derrn.pomme. Au troisième elle donne la moitié du second reste plus une deml-pomme. Au quatrième elle donne la moitié du nouveau reste plus une demipomme. Et pourtant aucune pomme n'a été partagée! Combien de pommes chacun a-t-il reçu? 5.9
LE COIN DU CALCUL MENTAL A PROPOS DU SIGNE = . L'élève invité à compléter une équation telle que 37 + 18 propose fréquemment cette réponse: 37 + 18 = 55 + 20 = 75.
La solution est évidemment inexacte! Le signe «égal» doit en effet séparer des écritures représentant un même nombre. Des situations du type suivant (relations d'équivalence dans en ensemble numérique) permettent d'attirer l'attention des enfants sur ce point délicat.
Variante du problème 3.5 paru en novembre 1978. Un tailleur a une pièce de drap de 12 mètres de long. Chaque jour il en coupe deux mètres. Au bout de combien de jours cette pièce serat-elle entièrement coupée? Pour les degrés supérieurs
5.1JYUn astucieux. marchand compose trois lots différents avec des vases, des coupes et des petites lampes. Il indique chaque fois le prix tolal du lot. Mais il y a moyen de trouver le prix de chacun de ces objets. Qui y arrive?
... + 20
137 138
+
+
le.I
135 + 201
130
171 127
5.12 Avez-vous eu du plaisir à trouver les opérations précédentes? En voici encore une, peut-être plus difficile, mais bien intéressante. Comme d'habitude, à chaque lettre correspond toujours le même chiffre. C'est du raisonnement, il n'y a aucun tâtonnement. Il y a à observer certaines choses d'abord, en pensant à l'algorithme de la multiplication, en pensant aussi au deuxième chiffre de certains multiples formés de deux chiffres.
+ 181
0I?- profitera encore de la discussion pour introduire le signe de l'inégalité: 37+ 18 =f- 27+ 18 Dans une seconde étape, l'élève devra compléter les étiquettes d'un diagramme, puis les égalités correspondantes; exemples:
.. est égal à ••
~8
+
261~1 ...
3W
+
~ÇJ~
q\ XU1;W:;,X ~.Ù X, W
tr' t2' = ...
-t JO = ...
••. est égal à •••
DCBEA
E H F
(1 ...
B GDF 1 F DCBEA
Il
•
...
x
9
l~~r=S"x ...
X9.:: ...
)(q~
..•
Enfin lorsque l'exercice portera seulement sur l'écriture des égalités, l'enfant en difficulté aura la possibilité de recourir à un diagramme sagittal.
AJAIJIF
Solutions en page 77.
151
Les flèches de la relation ayant été dessinées, l'élève est amené à écrire les égalités correspondantes: . 37+18=35+20 38+17=37+18 27 + 18 = 27 + 18 (boucle!) etc ...
5.11 Parlant de son âge, Claude déclare: «A Sion j'ai passé la moitié de ma vie plus une demi-année. Auparavant j'ai vécu six ans à Martigny, et trois ans à Sierre.» Quel est son âge?
x
+
60
61
J-P Nater
A ctivités
créatrices manuelles à l'école primaire A·
Des écolières de 6 e primaire conf ectionnent des p oupées p our l'exposition de j uin 1979 à l'ODIS à St-Maurice Parce que 1979 a été baptisé «Année de l'enfance », notre maîtresse de travaux manuels nous a proposé de confectionner des poupées pour une exposition qui aura lieu en juin 1979 à l'ODIS, à St-Maurice. Nous avons toutes été d'accord. Nous fai sons de très grandes poupées en tissu qui mesurent plus d'un mètre de haut. Nous les habillons en créant nous-mêmes les habits, avec toute notre fantaisie . Nous confectionnons aussi une poupée supplémentaire en
Oeufs de Pâques peints et décorés
commun, que nous offrirons pour l'action internationale : Un arb re = un enfant. Nous aimons déjà beaucoup nos poupées qui décoreront notre chambre après l'exposition.
6 1
:o.
(Fermer les deux trous avec de la cire) A. Suspension avec une allumette. B. Suspension avec une perle.
Pour être conservé plein, comme objet décoratif, l' œuf doit cuire au moins une demi-heure.
Nous nous réjouissons de découvrir les poupées confectionnées par les autres classes du Valais, qui seront exposées en même temps que les nôtres au mois de juin, à l'ODIS , à St-Maurice.
C. Différentes techniques de décoration des œufs
(A choisir en fonction de l'âge et des possibilités des enfants; certaines techniques étant à la portée des petits; d'autres, à réserver aux plus grands.)
E lèves de 6 ~ p rimaire Classe de !vIme B. Fel/ay
1. A vec les doigts
Mélanger de la gouache avec de la colle d'amidon et appliquer sur l'œuf avec les doigts. A . Recherches d'éléments décoratifs (sur papier à dessin):
Formes et couleurs. Adapter la décoration à la forme de l'œuf; le diviser par des rayures parallèles ou méridiennes. Il faut distinguer trois formes de dessin ornemental: l'ornement géométrique (abstrait) - l'ornement stylisé - l'ornement naturaliste. Un mélange arbitraire de ces éléments mène inévitablement au désordre!
L' enfant peut ainsi «s' assimiler» la forme de l'œuf, en «sa isir» le volume. Et il obtiendra d'étonnantes décorations marbrées. Précaution: apporter en classe un grand baquet d'eau et plusieurs vieux chiffons pour s'e.ssuyer les mains! 2 . Peinture à la gouache
Se servir soit de la pointe du pinceau tenu droit pour faire des points, soit du pinceau posé à plat pour obtenir des «gouttes» qui peuvent se combiner harmonieusement. Assurer la solidité du décor en le vaporisant de laque transparente.
B. Préparation de l'œuf
.1 62
63
L' œuf peut être «soufflé» et suspendu avec une allumette ou avec une perle. Les trous sont ensuite bouchés avec de la cire.
3 . Impression au cachet découpé dans une pomme de terre
Le cachet (ou timbre) ne doit pas dépasser 1 cm. de diamètre pour pouvoir s'appliquer sur la surface de l'œuf.
Préparer de la gouache sur une plaque de verre et y presser le cachet ou l' endu ire avec un pinceau.
lisser l'envers (côté mat) avec un couteau; ne pas repasser pour conserver à la paille sa souplesse.
(Cf. Cachets de pomme de terre, pages 121 et 132, dans «Mains d'enfants, mains créatrices)) par G. Tritten).
Dès que la paille lissée commence à s'enrouler en longueur, couper des fragments en petits carrés, en losanges, en triangles ...
4. Néocolor fondu (dès la 1 re primaire) Chauffer le néocolor à la flamme d'une bougie et appliquer sur l' œuf.
5. Collage de papier de couleur
Avec une vieille cuillère à soupe courbée, plonger l' œuf dans le bain de teinture spéciale préparé d'avance; le retourner plusieurs fois pour que la couleur prenne régulièrement.
Sur l'œuf déjà teint de couleur sombre, coller les morceaux de paille: prendre sur le bout du doigt la parcelle de paille, l'enduire de colle sur l'envers (côté mat) et l'appliquer sur l' œuf avec une épingle.
Plier le papier en deux ou en accordéon et découper le motif.
8. Grattage sur l'œuf préalablement
Les fragments de papier de couleur déchiré ou découpé que l'on colle en mosaïque produisent un bel effet.
Travailler sur des œufs pleins cuits très du rs. Colorer l' œuf cu it dans une solution de ton soutenu. Avec un outil pointu (lime à ongles, couteau, clou, canif, aiguille), « égratigner)} les ornements dans la coquille.
6. Collage de laine
Avec la tête d'une épingle piquée dans un bâtonnet, avec un pinceau très fin, avec un tuyau de plume d'oie, ou avec un « stûka)} ou un « tjanting)}, appliquer le décor de cire sur l' œuf.
Envelopper l' œuf dans un vieux bas nylon pour que l'herbe adhère parfaitement à l' œuf.
Faire fondre la cire au-dessus de la flamme d'un réchaud à alcool. Avec un chiffon doux et absorbant, ôter la cire ramollie; ne jamais gratter la cire!
coloré
La décoration apparaît en blanc sur le fond coloré . N.B. Pour faire des décors de plusieurs couleurs, laisser sur l'œuf les premiers dessins à la cire et en ajouter d'autres après séchage de la première couleur. Tremper dans un bain de couleur d'un ton plus foncé. Comme pour le batik, choisir les couleurs dans l'ordre convenable, du ton clair au ton foncé, par exemple, jaune - orange - rouge clair - rouge foncé - bleu - violet ou noir.
7. Collage de paille
N'enlever la cire qu'après le dernier bain de couleur.
Tremper environ 20 minutes les chalumeaux de paille dans de l'eau chaude; les fendre dans le sens de la longueur;
Mouiller de petites fleurs, des graminées, des herbes, avec de l'huile de table ou du blanc d' œuf, et les appliquer avec précaution sur les œufs nettoyés.
Sortir l' œuf avec précaution, le sécher avec un chiffon doux.
Enduire l' œuf de colle; Placer le fil de laine en partant du milieu; le disposer · Commencer à gratter avec précaution, en lignes ondulées, en motifs décoraen divisant la surface et en déveloptifs. Pour terminer, enfoncer le bout de pant tout autour les divers motifs décolaine dans l'ouverture de l'œuf s'il est ratifs. soufflé. Les œufs grattés font parfois penser à On peut aussi coller des tissus. des dentelles.
Oeufs de Moravie décorés avec de la paille
10. Réserves à l'aide de fleurs, de végétaux
Réserves à l'aide de végétaux Oeufs emmaillotés dans un bas nylon Avec un fil, attacher solidement le bas nylon . Plonger l'œuf ainsi emmailloté dans le bain de teinture. Lorsque la couleur désirée est obtenue, retirer l'œuf. Enlever le bas nylon et l'herbe. Et un ravissant décor apparaît!
Oeufs de Hongrie peints et grattés, décorés de motifs d'art populaire 9. Réserves de cire (batik) Pour 6 e primaire Faire chauffer de la cire pour batik ou de la cire de bougie au bain-marie.
64
65
Photos extraites de la brochure (( Oeufs de Pâques peints et décorés)) par Jean Fasold (photos de Toni Schneiders). Coll. Art * Fantaisie * Bricolage * Loisirs techniques. Gardet, Editeur, Annecy.
Plateau à desservir Fournitures : Bois croisé 450 x 270 x 10 mm. - Teinture pour bois + vernis ou adhésif rustique 40 plaquettes de bois de 60 x 20 x 5 mm. Clous Corde armée 2 x 420 mm. Colle de contact Eclisse de rotin de 6 mm. Rotin 0 2-2 1/4 mm.
Remarques : 1. La corde sert également de montant (44 au total). 2. Pour cacher les clous, coller une éclisse sur le bas des plaquettes. 3. Tisser à 2 éclisses en ayant soin de couper le bout en biseau au départ. 4. Pour la clôture, passer alternativement dans le trou d'une plaquette puis dans l'intervalle, à nouveau dans le trou etc ... et finir à l'intérieur.
C.-H. Zambaz
Chevalet -
porte-photos
Er
fi
Petite réalisation faite avec du bois croisé de 5 mm. et des listes carrées de 10 mm. de côté. Ce travail ne nécessite pas un outillage particulier et peu facilement être réalisé par des élèves de 1 re année du CO.
Points particuliers Les deux pièces qui supportent la photo sont obtenues par collage; Le « coin)} de 2 5 mm. sera réalisé avec une pièce plus longue coupée au moment où celui-ci est façonné.
1
e. Philippoz
i
-L------ ----1 ,
ffn\\
r-------~ , -. ~ --,~ 1
.1
1
i l
\
'
- \
\
; ',
\
-~r-------'--
- ,
\ \
\
\
1
/
1
1
--130 60
1
/
68
69
(/.5")
90
1
1
Les pronoms de conjugaison en 1-2 P But: Découverte et utilisation des pronoms de conjugaison. Moyens: Marottes d'animaux et castelet. Durée et démarche: Environ dix leçons pour composer un dialogue entre 2 escargots, 2 papillons, 1 oiseau, 1 grenouille, 1 libellule, 1 canard, 1 cane et 3 canetons. Ces animaux entrent en scène au fur et à mesure de la conversation inventée par les élèves. a) Pour la découverte des pronoms sing., une puis deux et trois marottes sont mises en jeu. Ainsi, du monologue (utilisation du pron. je) on passe insensiblemèrit au dialogue. Après plusieurs essais de phrases, -la conversation corrigée et approuvée est inscrite au tableau en bande dessinée. La «bulle» contenant le dialogue est dirigée vers le personnage qui parle (découverte des élèves). Puis sans marottes, les élèves recherchent les pronoms et les relient aux animaux concernés (tableau 1). Ils repèrent que le «je» est celui qui parle, le «tu» est celui à qui l'on parle, le «il », «elle» est celui, celle de qui l'on parle, mais qui n'est pas directement impliqué dans le dialogue.
A chaque nouvelle leçon, le dialogue précédent est répété. b) Le dialogue se poursuit avec de nouvelles marottes et les pronoms plur. apparaissent (tableau 2). Pour les leçons suivantes, la démarche est analogue à celle citée au point a). c) Répétition du dialogue complet jusqu'à mémorisation. d) Lecture de ce dialogue transcrit sur feuilles polycopiées (principalement avec les premières). e) Coloriage et dessin de la grenouille à l'emplacement de la x (2 leçons) (tableau 3). f)
Repérer les pronoms et les relier aux animaux (tableau 4). Les 2 es travaillent personnellement. Les 1re s travaillent collectivement. (4 leçons).
Ce dialogue a été repris maintes fois par les élèves, qui, par le biais des marottes, arrivent facilement à différencier les pronoms.
Christiane Lattion
. .~--~--~==================~=-
--~~-====~~~~
LINGUISTIQUE
LEXICOLOGIE
*
Exploration d'un champ sémantique: 2 e année (exemple de leçon) * 1. Point de départ: le cactus. 2. Les élèves produisent des phrases qui contiennent le verbe «pousser». On retient deux structures syntaxiques: P 1
----+
GN + V
P 2 - - - - . GN + V + GN 1 2 3 4 5
P 1 Le cactus La fleur L'arbre Les champignons Ses cheveux
pousse pousse pousse poussent poussent
Papa Le coureur Maman Eric Je
~
nom de chose
P 2 pousse la voiture pousse son vélo fait pousser une plante pousse sQn petit frère pousse un cri
nom de personne
3. Etude de POUSSER 1 : Les élèves découvrent le groupe jaune dans chaque phrase Les élèves découvrent que POUSSER 1 est toujours précédé d'un nom de chose Les élèves découvrent que POUSSER 1 (précédé d'un nom de chose) ne demande p'!s de suite On fait la représentation arborescente (déjà connue) de POUSSER 1 : p
/\
GN
/ V
GV
On découvre le sens de POUSSER 1 : GRANDIR, SE DÉVELOPPER 4. Etude de POUSSER 2: SYNONYMES 1 2
3 4 5
74
75
. Papa pousse la voiture Le coureur pousse son vélo Maman fait pousser une plante Eric pousse son pet~t frère Je pousse un cri
== == == ==
déplàcer faire avancer ·faire grandir bousculer faire entendre, hurler, crier
* Voir Ecole valaisanne No 6 de février 1979 pages 52 à 54.
POUSSER 2 est précédé d 'un nom de personne demande une suite a des sens différents, avec comme dénominateur commun une idée de déplacement. La représentation structurale de POUSSER 2 est différente de celle de POUSSER 1: p
GN
Solutions aux divertissements de Matix
5.5
C'est la construction d'une pyramide triangulaire (4 faces triangulaires) en utilisant les allumettes pour définir les arêtes de celle-ci.
5.6
Réponse non réfléchie: 5 x 5 = 25 ou 5 x 2 = 10 Réponse correcte 4 + 3 + 2 + 1 = 10
Sc série, voir page 59 5.1
.' ----- - - - - - - - - -
-.-----.
/\
GV
V
.
/"-SUITE V
1 1
5. Récapitulation: quel est le sens de pousser dans les phrases: «le cactus pousse» etc ... 6. Les élèves produisent des phrases et l'on cherche le sens du verbe dans chacune d'elles.
•
1
1 1 1
~--------- -.--------5.2
7. Le maître produit des phrases et les enfants cherchent à quelle phrase du tableau elles ressemblent. Remarque: La constitution ~~ corpus de départ est en soi une démarche intéressante. L'analyse proprement dite permet la pratique élémentaire de la procédure distributionnelle. Le maître pourra composer seule la grille lexico-syntagmatique du verbe pousser.
Jean-Luc Bagnoud en arrivant serre la main à •.•
5.7
Cela peut être représenté par un diagramme saggital. A , en arrivant, serre la main à quatre personnes, B en arri vant avant lui , serre la m'ain à 3 personnes , C , en ... etc . ... en arrivant serre la main à ... On raisonne: le nombre recherché doit être plus grand que 396. Le chiffre des centaines ne peut être que pair (puisqu'en doublant on obtient toujours un nombre pair). Essayons de noter les possibilités en un tableau:
Va leur cle F
Valeur cie A
Alors val. Poss, ou cie J impossib.
- - - - - - - - - - --
Centaines Dizaines
donnance du tableau. Intéressant de se demander s' il peut exister une autre solution , à partir d'un plus grand nombre de pommes. En continuant le tableau - si on en a le courage - en partant successivement de 23 , 25 , 27 , etc. , on constatera qu'il existe une nouvelle possibilité à partir de 31 , puis à partir de 63 : 31 15 ,5 + 0 ,5 = 16 15 7,5 + 0 ,5 = 8 7 3,5 + 0 ,5 = 4 3 1,5 + 0 ,5 = 2 63 31 ,5 + 0 ,5 = 32 31 etc., etc. Intéressant pour terminer de faire découvrir la règle qui permet de trouver les possibilités suivantes: on double et on ajoute 1 15+ 15+ 1 =31 31 + 31 + 1 = 63 63 + 63 + 1 = 127 127 + 127 + 1 = 255 etc.
Unités 1 2
2 4
6
3
8
4
En pensant au fait qu'il y a 396 à soustraire, on se rend vite compte que ce n'est possible qu'à partir de 8 centaines que l'on peut obtenir le nombre renversé avec 4 centaines.
8
On pose alors -
*
4
3 9 6
4
*
8
et l'on calcule en complétant 1'* obligatoirement par 5. .on raisonne: si aucune pomme n'a été partagée,. c'est qu'en ajoutant chaque fois une demi-pomme, maman complétait au nombre entier supérieur le résultat du partage en deux, partage qui lui, tombait chaque fois sur un certain nombre et une demie. Cela signifie que les nombres partagés en deux étaient toujours impairs. Fort de ces constatations et sachant qu'il y a entre 10 et 20 pommes environ, dressons un tableau des possibilités de partage:
5.8
5.9
5.1
Nomb re
J" ' pa rt
J'" reste
2" part
21 19 17 17 13 II
10 ,5 + 0 ,5 = 1 1 9, 5 +0 ,5 = 10 8 ,5 + 0 ,5 = 9 7,5 + 0 ,5 = 8 6,5 + 0 ,5 = 7 5,5 + 0 ,5 = 6
10 9 8 7 6 5
(impossible) 4 ,5 + 0 ,5 = 5 (impossible) 3,5 + 0 ,5 = 4 (impossible) 2, 5 + 0 ,5 = 3
Intéressant de constater qu'il n'y a qu'une possibilité, à partir de 15! Intéressant de faire constater l'or-
Entre le lot A et le lot C , la différence de 150 francs provient de celle qui existe entre le prix de la lampe et celui de la coupe. Si on remplace, dans le lot C à nouveau , la lampe par une coupe, le prix total tombera à 600 francs. Comme on a alors 4 coupes, le prix d'une coupe est de 600 francs: 4 = 150 francs.· Le prix du vase devient en conséquence: 150 + 50 = 200 francs. Celui de la lampe devient: 150 + 150 = 300 francs. 5.11 Claude a 19 ans. On peut illustrer ce problème de la manière suivante:
Prem i ère moi t ié de sa v i e
"'artig n y
4
(impossible)
3
1,5 + 0 ,5
2
(impossible)
3" reste
=2
1
=1
dans le lot C, le vase pour une coupe, le prix total tombe à 750 francs.
78
79
5.12 On observe: a) Il y a 3 chiffres au multiplicateur, alors qu'il n'y a que deux produits partiels. Le H doit donc valoir zéro. b) Le deuxième produit partiel est identique au multiplicande. Le E doit donc valoir un. c) B + C ~ 10, donc A = D + 1. d) La multiplication de A par F donne un nombre dont le chiffre des unités est encore F. On raisonne: Le nombre des cas où un nombre d'un chiffre multiplié par un autre nombre d'un chiffre donne un nombre de deux chiffres dont le deuxième est identique à lui-même sont rares: 2 x 6 = 12 4 x 6 = 24 8 x 6 = 48 5 x 3 = 15 5 x 7 = 35 5 x 9 = 45 Essayons avec ce que l'on sait déjà: Pl açons-le peut-être en un tableau:
*
* * 7
5 6 5 3
3 6
*
6 5
* * 3 1 7 1 0 5 3
4" part
0 ,5 + 0 ,5
7
* *
(
* *
rence de 50 francs provient de celle qui existe entre le prix du vase et celui de la coupe. Si on remplace, 3"part
1
Il
x
° Un raisonnement plutôt difficile: Entre le lot B et le lot C la diffé2' reste
On constate que 1 ne peut pas valoir plus que 8. La multiplication de B par F donne aussi un nombre dont le chiffre des unités est encore F , ce qui ramène à deu x seules possibilités avec une valeur de 5 pour F, soit: 3 et B 7, Si F = 5 avec A 1 vaudra 6 Si F = 5 avec A 7 et B 3, 1 vaudra 8. Posons alors ces deux hypothèses avec les chiffres maintenant connus: * * 7 1 3 x 1 0 5
3
Réponse non réfléchie: 12 : 2 = 6 donc six jours. Réponse correcte: 12 : 2 = 6, mais c'est le cinquième jour que la pièce est entièrement coupée, le dernier morceau étant déjà coupé en même temps que le cinquième.
P. Imp. P. P. P. Imp.
3 6 2 6 8 9
6 6 6 3 7 9
2 4 8 5 5 5
* * 3
5 8 5 7
7 * 7 8 * 85 Elles nous permettent de calculer J : 8 ou 2, et ensuite de calculer D : 5 ou 6. Immédiatement on abandonne la première hypothèse, puisque D ne peut valoir aussi 5. Continuons donc avec la deuxième hypothèse. Il reste les lettres G et C pour lesquelles on dispose encore des chiffres 4 et 9. Il est facile de se rendre compte que C vaut 9 et que G vaut 4. Solution finale: x
69317 1 5
°
34658 5 6 9 9 1 7 7 2 7 828 5 J.-J. Dessoulavy
D'autre part l'école est notre affaire par so n destin historique. L'école obligatoire
ouverte à tous sans distinction de classe sociale, de race, de sexe, était et est la condition préalable à toute société libre et démocratique. Il est intéressant de parcourir l'histoire de l'humanité pour constater combien de fois on a essayé en vain de réaliser - même dans nos états européens - d'instituer l'école obligatoire, c'est-à-dire l'alphabétisation générale. Charlemagne a déjà essayé de l'instaurer en confiant cette institution à l'Eglise, les réformateurs l'ont réclamée ; Luther, en invitant les princes allemands à confier cette tâche à l'Etat. Les philanthropes l'ont sollicitée au siècle des lumières, en espérant de cet «éclaircissement des têtes et des cœurs» une meilleure humanité. Ce n'est que grâce à la Révolution française que l'école obligatoire a lentement vu le jour. Pourquoi? Le Père Girard, soumettant son projet d'éducation nationale au ministre Stapfer, ministre de l'éducation nationale durant la République helvétique (1798-1803), le dit clairement:
L'école, c'est notre affaire par E. E gger
Causerie faite à Sion le 15 novembre 1978 lors de l'Assemblée de la Fédération valaisanne des Associations pédagogiques pour fêter le 150 e anniversaire de la pren1ière loi sur l'instruction publique du canton du Valais. Monsieur le Président, Monsieur le Conseiller d'Etat et Chef du Département de l'instruction publique, Mesdames et Messieurs, chers collègues, Remplacer Monsieur Samuel Roller, pédagogue connu et premier directeur de l'Institut romand de documentation et de recherches pédagogiques n'est · pas une sinécure. Comme il est attiré plutôt par la philosophie· et animé d'une foi profonde, je dirais qu'il est autant théologien que pédagogue (y a-t-il en fait contradiction ?). Aussi, le fait d'avoir choisi ce sujet «L'école, c'est notre affaire», pourrait peut-être exprimer une certaine volonté contestataire afin de rappeler à chacun - et cela surtout lors du jubilé que nous commémorons - que l'école doit être avant tout l'affaire des éducateurs. Etant moi-même, en tant que pédagogue et secrétaire général de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique, plus proche de la vie politique, j'interpréterai ce sujet choisi par mon ami Samuel Roller dans un sens probablement un peu différent, en pensant que l'Ecole est notre affaire parce que c'est une affaire publique, une institution de notre société démocratique et qu'ainsi elle con-
cerne tout le monde: les autorités , les éducateurs, les parents, chacun ayant son rôle à jouer, sa responsabilité à assumer. Ainsi, je verrais l'éducateur moins dans un rôle de contestataire que de serviteur vis-à-vis de l'enfant d'abord qu'il aidera à devenir adulte, vis-à-vis de la
société et de l'Etat ensuite qu'il transformera à travers l'éducation des jeunes en une institution véritablement humaine et chrétienne. Ainsi je me rapprocherai probablement des projets et des desseins de M. Roller. En essayant d'analyser son affirmation «l'Ecole, c'est notre affaire» je m'efforcerai de répondre aux trois questions suivantes: - Pourquoi l'école est- elle notre affaire ? - Qu elles sont les conséquences de cette constatation ? - COlnment y répondre ?
«L'école doit être obligatoire et gratuite pour tous. Comment réaliser la démocratie , c'est-à-dire le gouvernement du peuple par lui-même tant qu 'il y aura des citoyens qui ne savent pas lire et écrire? Il est donc indispensable d'instruire tout le monde pour que chacun voie ce qui est bien et soit inspiré de la volonté de le faire.» L'école est donc notre affaire non seulement parce qu'elle est une institution publique, mais aussi parce qu'elle est l'expression - en tant qu 'ouverte à tous, en fant que réalisation du droit à l'éducation - et la caractéristique même d'une société libre et démocratique. Si Claparède pense que l'histoire de l'éducation n'est intéressante qu'en étant une histoire de révolutions pédagogiques mettant en opposition constante traditionalisme et école nouvelle , alors nous pensons que l'école publique et gratuite est une des «révolutions les plus importantes» de la société humaine.
Pour répondre à la première question, j'évoquerai trois raisons. D'une part l'école est notre affaire par son caractère juridique, de l'Etat, voulue, gérée, financée par notre société démocratique, inscrite - en ce qui concerne l'enseignement primaire - comme obligatoire dans la Constitution fédérale depuis 1874, concerne évidemment tout le monde. Toutefois n'oublions pas que la responsabilité des enfants incombe, selon le Code civil suisse, en premier lieu aux parents. L'école a donc un rôle subsidiaire, elle doit aider les parents dans l'éducation de leurs enfants quand ceux-ci ne sont pas ou plus en mesure de le faire. Si, malgré ce droit prioritaire, l'Etat oblige les parents - à quelques exceptions près à confier leurs enfants à l'école et par là aux enseignants, ceux-ci doivent être conscients de leur rôle «d'agents fidu:. ciaires ». Ils sont donc non seulement contraints à un service public, mais aussi limités dans leur liberté.
80
81
,t, '" "" "" ""f"""""""""""""" p~t.~!tl.
.
·fj
1'.' ••••
"11.
1."
'1
Enfin , l'école est notre affaire par son rôle socio- économique. Si l'école publi-
que et gratuite, obligatoire et ouverte à tous, si la socialisation de l' enseignement secondaire et supérieur ont mis tant de siècles à se réaliser, c'est moins parce qu'on voulait exclure des gens de l'école, les priver de la scolarisation que parce qu'on n'en sentait pas la nécessité ou l'utilité. Il ne faut pas oublier que l'agriculture, l'artisanat, longtemps piliers de notre économie, étaient durant des siècles structurés très simplement et d'expression avant tout manuelle et n'exigeaient pas une formation scolaire. Ainsi celle-ci prit un caractère élitique. Nous avons rappelé combien la société démocratique à son début a suscité le besoin d'une éducation de base. Mais, en même temps, la société industrielle et technique a créé le besoin d'une éducation plus poussée. Mais il faut comprendre qu'à la suite de la Révolution française et l'abolition des privilèges du Tiers Etat, le pouvoir ayant passé à la bourgeoisie, celle-ci faisait de l'enseignement secondaire et supérieur son institution. Depuis, la société a continué à se transformer, les besoins des individus se sont accrus. L'école est aussi notre affaire parce qu'elle doit contribuer à l'égalisation des chances et permettre la promotion de chacun selon ses aptitudes et ses efforts. Pour répondre à la deuxième question
j'essaierai de tirer quelques conclusions des trois constatations faites au chapitre précédent. Si l'école, juridiquement parlant, est"notre affaire: autorités, enseignants, parents, élèves, le législateur doit aussi trouver les formes et les moyens de participation pour tous, en rapport évidemment avec les capacités et les responsabilités de chacun. Cela signifie pour l'enseignant, qui est en quelque sorte un fonctionnaire jouissant d'une très grande liberté dans sa fonction, qu'il doit accepter des limites à cette liberté là où l'institution démocratique de notre Etat est en cause ou bien là où des intérêts justifiés des parents doivent être respectés. C'est dans ce sens que l'article 27 de la Constitution fédérale impose par
·y,y",'W,., ••••••• """'Wy,y,, ~II~~~~'I.I;II'I,
~1_.I.l.~li.
exemple la neutralité en matière confessionnelle. Il est étonnant par contre de constater combien il est difficile d'instaurer le droit à la participation et à la cogestion; faut-il voir là une relation de cause à effet? Comme nous jouissons de tant de formes de codécisions politiques, nous éprouvons peut-être certaines difficultés d'en accepter de nouvelles. Il ne fait pas de doute que les parents aimeraient parfois participer davantage à la vie scolaire. Aussi - dans le cadre d'un examen global de l'école primaire - la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a approuvé un projet d'étude qui veut examiner les relations entre parents et l'école, un autre qui veut évaluer les formes de coopération entre enseignants pour trouver des méthodes efficaces de participation. Si l'école publique et gratuite, ouverte à tous, est pour ainsi dire le symbole de la société libre et démocratique; celle-ci doit, par la vie scolaire, par ses méthodes et sa didactique, par les relations humaines entre maîtres et élèves, préparer à la vie démocratique. Dans une communauté nouvelle, marquée par l'esprit de service, la coresponsabilité et la solidarité, l'école doit préparer l'élève à la vie active, en faire un adulte. Cela a des conséquences sur les contenus mais plus encore sur les méthodes de l'enseignement. Si dans l'examen global de l'école primaire on veut donc aussi repenser les programmes et les plans d'études, alors on ne pensera pas seulement à l'éventuelle surcharge des élèves et des maîtres, mais aussi à la valeur actuelle des contenus et aux attitudes et aptitudes à atteindre à travers cet enseignement, puisqu'il doit préparer la base de tout développement ultérieur. Ainsi il importe que l'école soit une communauté ouverte, marquée par l'esprit de tolérance, préparant aux responsabilités futures du citoyen, favorisant la compréhension internationale, abolissant toute discrimination: bref, un modèle de démocratie. C'est ainsi qu 'au début du siècle passé, von Fellenberg avait déjà conçu sa répu-
question par le moyen de l'éducation. Chaque société a tendance à se maintenir en place. Mais il est aussi vrai que l'école et la société changent continuellement et ce ne sont pas en dernier lieu des impératifs économiques qui leur imposent cette évolution. Mais, puisque dans ce contexte, l'orientation et l'évaluation des élèves jouent un tel rôle, les méthodes, formes et moyens d'évaluation constituent encore un projet d'études dans le cadre de l'examen global de l'enseignement obligatoire. On constatera évidemment qu'une socialisation de l'école et qu'une orientation vers la vie active ne peuvent se faire que par une gradation des différenciations partant d'un tronc commun et facilitant aussi longtemps que possible une réorientation ou un rattrapage. Pour finir, c'est un système d'éducation récurrente avec unités capitalisables qui répondra seul aux besoins de la société moderne comme on le préconise dans le troisième rapport du Conseil suisse de la science. Cela nous amène à poser la question suivante: comment y parvenir?
blique scolaire et ce n'est pas la pédagogie institutionnelle qui nous l'a appris. Car démocratie ne signifie pas anarchie , tout comme l'ordre n'est pas synonyme d'oppression ou d'autorité. Pour la démocratie, l'école est l'éducation à la liberté et à l'ordre. Si ~ enfin - l'école joue un rôle socioéconom.ique, alors elle doit (dans un système de marché libre, à plus forte raison qu'ailleurs) ojjhr à chacun sa chance et, par son organisation, sa pédagogie, son contenu, favoriser l'égalité des chances. Certes l'école n'a pas comme seul but ce rôle de «distributeur social»; elle doit en premier lieu développer harmonieusement la personalité humaine, élever l'enfant à l'humanité profonde (Erziehung zu wahrer Menschlichkeit) mais il est néammoins vrai que les exigences de la vie économique influencent aussi les objectifs de l'école en faisant appel à des connaissances acquises, à des aptitudes et attitudes facilitant la mobilité, à l'effort et à l'endurance, etc. Je suis toujours étonné d'entendre des enseignants applaudir les idées d'Illich sur la déscolarisation de la société. Il ne nous faut pas moins d'écoles mais peut-être une nouvelle et une meilleure école. Alors les enseignants devraient considérer la théorie d'Illich plutôt com me un reproche. Ceux qui sont en faveur de sa thèse (explicable en partie par ses expériences vécues en Amérique latine où il existe certainement une «surscolarisation», si l'on pense aux possibilités et à la nature des emplois) le sont souvent parce qu'ils aimeraient supprimer le monopole et le contrôle de l'Etat du pouvoir politique. Mais ne risquerait-on pas alors une manipulation non contrôlable et non démocratique de l'école par des forces inconnues qui auraient les moyens d'offrir leurs programmes, d'imposer leurs objectifs sans consultation du peuple et des instances démocratiquement nommées. Certes l'aspect sélectif du système éducatif laisse parfois penser à de semblables pressions socio-économiques. L'Etat qui gère l'école aurait d'autre part la peine de se remettre en
Pour répondre à cette troisième question , je reprendrai les trois aspects du problème. Certes une partie des conclusions peuvent amener le législateur ou l'adn'linistrateur scolaire à prendre des mesures: réviser des lois, élaborer des structures plus flexibles, réviser des programmes, favoriser des méthodes nouvelles. Mais cela n'a que peu d'importance ou de succès si l'enseignant, véritable agent du renouveau scolaire ne fait pas aboutir ces innovations en salle de classe. A ussi la fonnation de base et la formation continue de l'enseignant sont décisives ainsi ,que son statut. Car si nous ne voulons pas que les «héros soient fatigués» d'expériences et de réformes, il faut leur don-
82
83
ner les ' possibilités de faire leur travail dans les conditions les pl us favorables. Les enseignants eux-mêmes ne voudront pas - pour retourner à l'histoire - abandonner ou abolir aveuglément les valeurs traditionnelles et aspirer d'une manière irréfléchie à un renouveau. Au contraire, dans un esprit démocratique ils chercheront le contact et le consensus avec les autorités et les parents et ils essaieront de créer l'école nouvelle avec leurs élèves tout en n'oubliant pas leur responsabilité d'éducateurs. Alors ils affirmeront que l'école est leur affaire et nous approuverons. Cela demande des efforts, de la patience , une politique de petits pas car rien n'est plus difficile à changer que les gens et les institutions. l'échelon législatif et Ce qui se passe administratif ne crée que les possibilités car c'est l'esprit et non la lettre qui vivifie.
a
Enfin, l'économie qui aujourd'hui oppose parfois une certaine réticence à la politique de l'éducation définie ci-dessus devrait comprendre que c'est l'être humain dans sa totalité et non pas les exigences économiques qui reste au centre de la politique scolaire et que l'économie qui exige la mobilité doit elle aussi adapter ses structures aux exigences nouvelles de la vie. Ce n'est que dans un concept global que nous réussirons à construire l'avenir. N'oublions pas ce que le biologiste Rostand a dit: «L'espèce humaine ne peut plus guère évoluer biologiquement - son progrès peut uniquement venir de l'éducation». Ainsi , j'espère avoir démontré ce que peut signifier «l'école est notre affaire». Cela nous oblige à continuer l'œuvre qui a débuté il y a 150 ans pour le bien de notre jeunesse, pour le bien de notre pays, pour le bien de l'humanité.
Professeur Eugen EGGER
Il
d'apprentissage et les cours professionnels spécialisés. La fin de l'apprentissage est sanctionnée par un examen qui, subi avec succès, donne droit au titre d'employée de maison. Cette formation constitue pour la jeune fille une base de départ pour toute activité domestique ou profession connexe, paramédicale ou para hôtelière, c'est la raison pour laquelle l'apprentissage ne dure qu 'un an; il ne conduit pas à une profession en soi.
FORMATION en matière d'économie familiale Notre intention n'est pas de faire ici le procès de la conception de la formation féminine à la fin du XIXe et durant une bonne partie du XXe siècle, alors que chacun pensait judicieux et opportun d'éduquer la femme en fonction de son rôle d'épouse et de mère et en fonction de ses aptitudes féminines trouvant leur champ d'application au foyer, en tout premier lieu. Laissons à l'histoire le temps de nous apprendre si les vues de la société, à la fin du XXe siècle, sont plus justes et plus réalistes qui veulent, pour le plus grand bien de chacun, une parfai te égalisation «des chances», des rôles, des pouvoirs, des compétences entre filles et garçons, homIl!e.s et femmes. La formation féminine et ménagère est déjà introduite dans certains program'mes scolaires dès 1890. En 1900, l'Union des associations féminines suisses adressait un message aux chefs des départements cantonaux d'instruction publique, plaidant en faveur de l'introduction dans les classes de filles de cours de formation pratique: cuisine, hygiène, travaux manuels, entretien de la maison. Les premières subventions fédérales accordées aux cantons pour encourager la formation féminine en matière d'économie familiale datent de 1895. Aujourd'hui les cours d'économie familiale s'inscrivent aux programmes de la scolarité obligatoire des différents cantons dans les cours imposés ou dans les cours à option pour les filles et les garçons, de même que dans les cours à caractère mixte pour adultes. Il s'agit alors en priorité de cours de cuisine et d'hygiène alimentaire. Cette dernière s'est ouvert une bien large brèche dans l'information à tous les
niveaux et particulièrement dans l'information par la presse. L'hygiène alimentaire à l'école couronne et étaie les programmes de sciences naturelles et d'hygiène. Elle s'inscrit en complément de tous les cours de cuisine. Si de leur côté les médecins, les nutritionnistes, les caisses d'assurance maladie dénoncent à grands cris les méfaits des maladies dites de civilisation, on peut toujours penser, sans être trop optimiste, que d'ici 10 à 15 ans certaines mauvaises habitudes alimentaires auront cédé le pas aux efforts faits aujourd'hui en matière d'éducation nutritionnelle. Non pas que cet aspect de l'hygiène de vie ait été négligé jadis, mais il a fallu arriver à la cote d'alarme pour sensibiliser les gens et user de tous les mass media aujourd'hui disponibles pour entreprendre une offensive concertée, alors qu'autrefois l'information donnée à l'école tombait dans des oreilles plus ou moins attentives et dans des milieux plus ou moin s sensihili sés.
Formation pour les «jeunes adultes» Cours post-scolaires obligatoires dans certains cantons (entre la 16 e et la 20 e année), facultatifs dans d'autres (cours pour fiancés). Il n'est pas un cours de formation en économie familiale - avons-nous souligné plus haut - qui ne comporte, au programme, la cuisine et l'hygiène alimentaire. A qui ces cours sont-ils destinés? On distingue:
Formation pour les jeunes Dans le cadre de la scolarité, étalée selon les cantons, sur les deux ou trois dernières années de scolarité obligatoire, à raison de 2 ou 3 heures par semaine. Branches enseignées: cuisine, alimentation, entretien de la maison , du linge, du vêtement, travaux à l'aiguille. Dans le cadre de l'apprentissage ménager, après la scolarité obligatoire, durant un an passé soit dans un ménage privé, dans un ménage rural ou dans un ménage collectif. L'apprentie est au bénéfice d'un contrat d'apprentissage, elle travaille sous la conduite d'une maîtresse de maison qualifiée, elle-même porteuse d'une attestation fédérale de maîtresse d'apprentissage ou du diplôme fédéral de paysanne. La formation se déroule en étroite relation entre le ménage
Ecole d'aide familiale (5 en Suisse romande et Tessin). Eco"le ménagère rurale (5 en Suisse romande) avec généralement une scolarité de 18 semaines en internat, pour des jeunes filles de 18 ans et plus. Outre les cours de ménage proprement dit, sont dispensés des cours de comptabilité et de gestion, de connaissances professionnelles rurales, d'auto-approvisionnement, de civisme et de droit. Ecole normale pour le diplôme de maîtresse d'économie familiale (4 pour la Suisse romande et le Tessin).
Formation pour les adultes Cours de formation continue en matière d'économie familiale , organisés principalement par les associations féminines ou par les universités populaires de certains cantons. Cours «ouverts» (remplaçant les cours suivis en internat) pour les adultes qui n'ont pas eu l'occasion de fréquenter l'école ménagère rurale et qui n'ont pas bénéficié d'un apprentissage ménager, ces deux conditions, entre autres, déterminant l'admission à l'examen professionnel de
paysannes. Le cours comprend au minimum 440 heures réparties sur 2 ans, à raison d'un jour par semaine surtout durant l'hiver. La fin de la 1re année comporte l'examen de fin d'apprentissage ménager. La fin de la deuxième année donne droit à une attestation équivalant à celle de la fin de l'école ménagère rurale . Ces cours peuvent être considérés comme «une formation en emploi» pour la paysanne qui peut, au jour le jour, expérimenter et réaliser dans son ménage les connaissances acquises durant le cours. C'est une formule qui s'avère très efficace bien que demandant une large part d'engagement aux participantes de tels cours. Cours pour maîtresses d'apprentissage ménager rendus obligatoires depuis que l'apprentissage ménager est reconnu sur le plan fédéral par le Département de l'économie publique Ganvier 1977). Les maîtresses d'apprentissage qui. avant cette date avaient formé avec succès au moins deux apprenties ne sont astreintes qu'à un cours de base de 12 leçons de 45 minutes, alors que pour les autres, la formation comprend, outre le cours de base, un cours d'alimentation et cuisine, un cours d'entretien de la maison, de repassage, de travaux à l'aiguille soit, au total 114 leçons de 45 minutes, chaque cours se terminant par un «examen de branche ». La maîtresse de maison qui a suivi les cours et réussi l'examen obtient une attestation fédérale de maîtresse' d'apprentissage. -
Cours de préparation à l'examen professionnel (fédéral) de paysanne, permettant un élargissement des connaissances en matière d'économie familiale mais surtout d'économie rurale avec comptabilité et gestion, droit familial et rural, connaissances professionnelles rurales, auto-approvisionnement.
-
Cours facultatifs «à la carte» organisés régulièrement dans une des écoles
ménagères rurales de Suisse romande (VS). Annoncées par la presse 8 à 10 jours à l'avance, ces séances d'information ou de démonstration sur des thèmes culinaires, d'alimentation, de jardinage, d'auto-approvisionnement, d'économie domestique ou rurale, de travaux manuels groupent jusqu'à 80 à 90 personnes de tout âge et de tout milieu, désireuses de se perfectionner ou de s'informer. Le programme s'établit de séance en séance par la consultation des participants. Des groupes de travail pratique se forment par la suite, en fonction des centres d'intérêt. Cours des groupes de travail de la vulgarisation en économie familiale rurale. Les services cantonaux de vulgarisation agricole de 5 cantons romands sont doublés d'un service de vulgarisation ménagère. 7 conseillères sont en emploi dans ces services. Leur activité comprend l'animation de séances de groupes féminins de recherche et de travail pratique, et une part de leur activité se situe au niveau des conseils individuels notamment dans des questions de transformation de l'habitation et d'équipement du foyer familial , de gestion du ménage ou du budget d'exploitation agricole Gardinage, basse-cour, porcherie) d'auto-approvisionnement. Cet enseignement vise à la promotion et à la valorisation des tâches ménagères. Il est fait dans une optique socio-culturelle et socio-économique, ne négligeant pas les facteurs d'actualité que sont le bienêtre des familles, l'élévation de la qualité de la vie, l'éducation à une consommation raisonnable et raisonnée, la protection de l'environnement, la prévention des accidents du travail dans le ménage. A travers cette formation permanente toute femme - et surtout celle pour qui les tâches ménagères représentent l'occupation principale ou unique - trouve le moyen de donner à son travail sa pleine expression et son poids spécifique d'œuvre utile à la famille et à la société. Cl. Curdy, expert féd.
Le Conseil d'Etat, Vu sa décision du 22 mars 1978 ramenant , dans le cadre de la nouvelle structure des écoles de commerce, la durée du cycle d'études pour l'obtention du diplôme de 4 à 3 ans après la scolarité obligatoire (système: 6 + 3 + 3); Vu sa décision du 31 mai 1978 réglant la situation des candidats au diplôme en échec au terme des années scolaires 1977/1978 et 1978/ 1979; Considérant la nécessité de préciser la portée d'une décision et les dispositions transitoires pour le passage du système de 4 ans à celui de 3 ans; Sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide:
1. La première volée d'élèves astreinte à 4 ans d'école de commerce pour l'obtention du diplôme terminera ses études en juin 1981. 2. La première volée d'élèves, soumise au régime des 3 années d'école de commerce après la 3A du cycle d'orientation (système: 6 + 3 + 3), entrera en 1re année de l'école de commerce au début de l'année scolaire 1981/1982. 3. En 1980/1981, aucune classe de 1re année du cycle de 4 ans ne sera ouverte. Les élèves ayant accompli les 9 années de scolarité obligatoire à la fin juin 1979, qui auraient eu la possibilité d'entrer en 1re commer-
86
87
ciale du cycle de 4 ans en automne 1979 après la 2A du cycle d'orientation (système: 6 + 2 + 4), pourront exceptionnellement être admis, en automne 1980 sur la base des résultats d'un examen d'admission, en 2 e commerciale du cycle de 4 ans. 4. Conformément à la décision du Conseil d'Etat du 31 mai 1978, chiffre 3, le Département de l'instruction publique est autorisé à organiser une session spéciale d'examens en septembre 1979 à l'intention des candidats au diplôme de commerce en échec lors de la session ordinaire de juin 1979. Les examens de cette session Spéciale porteront sur toutes les branches du diplôme et non seulement sur les disciplines où les notes sont insuffisantes. 5. Le Département de l'instruction publique est compétent, au surplus, pour régler les cas imprévus qui pourraient surgir pendant la période transitoire du passage progressif du système «6 + 2 + 4» au système «6+3+3». 6. Le Département de l'instruction publique est chargé de l'application de la présente décision qui sera publiée dans le Bulletin officiel et dans le Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand «L'Ecole valaisanne» . Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat: G. Moulin
EXAMENS D'ADMISSION AUX ÉCOLES NORMALES 1979 1. Dates et lieux des examens 1. Examens écrits 1.1 à l'école normale des institutrices - Section primaire Sion, - Section enfantine Ecole normale des institutrices 1.2 à l'école normale des instituteurs Martigny, Collège communal
Cl) C"")
C"")
~
Cl)
~
Cl)
U)
w
g
ë;5
3 <: :;-
~ ~
8 w
Cl
Cl)
C"")
C"")
co
1--'
N
0"\
ro
2. Examens oraux 2.1 à l'école normale des institutrices 23 mai 1979 Sion, Ecole normale des institutrices 2.2 à l'école normale des instituteurs 25 mai 1979 Sion, Ecole normale des instituteurs 2.3 Remarque Les heures précises seront communiquées aux candidates et aux candidats admis à ces examens.
Cl) Cl)
co
Cl)
~
N
Cl)
Cl)
~
C"")
"lJ
1--'
_Cl)
<:
N
co
Cl)
co
1--'
<:
W .....:1
U)
;3 z
8f-<
co
~
r:.
Cl)
Cl)
~
C"")
ClJ
~
g C"")
<:
~ ~ Cl)
<: ~
~
1--' "lJ
f\
<:
0"\
0"\ Cl)
co
Cl) C"")
'"
1--'
Cl)
~
<:
N
~
~
0"\
1--' "lJ
<:
W
~
~~
<:
.....:10
<:u
zw
oU)
f-< Zf-<
~~
uz
HU >H
e5~ Ula ~
Il mai 1979 à 08.00 h.
C"")
U)
§
Il mai 1979 à 08.00 h.
1.3 Remarque Aucune convocation ne sera envoyée aux candidats(tes) qui remplissent les conditions. Ils devront se présenter aux lieu, jour et heure indiqués ci-dessus.
ClJ
Z
Z
Date
Cl)
] 88
89
2. Conditions 1. L'examen porte sur le programme de 2 e année du cycle d'orientation, division A. 2. Sont admis à l'examen les candidates et les candidats nés avant le l er janvier 1966 sous réserve qu'ils aient suivi avec succès au minimum le programme de la 2 e année du CO, division A, de la 3 e année du CO, division B, ou toute autre formation jugée équivalente; âgés de 25 ans au plus. 3. Les disciplines de l'examen écrit sont les suivantes: Français: rédaction, grammaire, vocabulaire, orthographe Mathématique: moderne Allemand Les épreuves sont différentes pour filles et jeunes gens. 3. Remarques 1. Les candidates et les candidats doivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement).
2. En vertu de la décision du Tribunal fédéral du 1eT novembre 1978, l'examen ne revêt plus un c~ractère de concours. Sont admis à l'école normale les candidates et les candidats qui ont réussi cet examen. En contrepartie, l'Etat ne se reconnaît plus l'obligation morale d'assurer un poste aux élèves diplômés à la fin de leurs études.
Offre d'emploi Pensionnat de jeunes filles - internat 14 - 16 ans Suissesses de langue allemande
4. Durée des études à l'école normale 5 ans pour les maîtres et les maîtresses de la section primaire et de la section enfantine.
CHERCHE 2 INSTITUTRICES
5. Documents nécessaires 1. Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.). 2. Photocopies, attestées par la direction d'école des notes - de l'année scolaire 1977/1978 - des deux premiers trimestres 1978/1979. 3. Certificat médical, sous pli fermé. 4. Une enveloppe format C5, non affranchie, avec adresse complète du candidat.
pour l'enseignement du français 1eT et 2 e degré (élèves débutantes). Entrée en fonction: 14 avril 1979. Emploi à l'année. Situation: au bord du lac de Bienne, jardins, piscine, courts de tennis.
Les directions des collèges et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposition.
Pour offres et demandes de renseignements complémentaires, écrire à M. le Directeur A. Neukomm Villa Carmen 2520 LA NEUVEVILLE
Tous ces documents groupés seront envoyés par les directions d'écoles au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, pour le 31 mars 1979 au plus tard.
Tél. (038) 51 31 44 (Ne reçoit que sur rendez-vous).
Le chef du Département de l'instruction publique
Diplôme intercantonal romand pour l'enseignement du français aux étrangers Date et lieu des examens Epreuves écrites mercredi 9 mai 1979 Epreuves orales mercredi 6 - jeudi 7 et vendredi 8 juin 1979.
Les examens auront lieu à Lausanne. Le délai d'inscription estjixé au 31 mars 1979
Les formules d'inscription aux examens peuvent être obtenues auprès du Séminaire pédagogique de l'enseignement secondaire, route du Signal Il, 1018 Lausanne, tél. (021) 22 92 95. Tous renseignements complémentaires peuvent être demandés à
M. Gabriel Montani Directeur de l'Ecole Montani Avenue de France Sion Téléphone (027) 22 55 60.
A. ZufJerey
Cours d'introduction au football pour enseignants
déroulera dans chacune de ces régions le mercredi après-midi 25 avril 1979.
L'Association valaisanne de football en collaboration avec l'Association d'éducation physique scolaire désire organiser à l'intention des enseignants un cours d'introduction sur la manière d'enseigner et de pratiquer le football.
Toutes les personnes qui s'intéressent à ce projet sont priées de s'inscrire avec nom, prénom et adresse soit par écrit au secrétariat de l'A VF, case postale 28, 1951 Sion, soit téléphoniquement de 0800 à 1200 heures et de 1400 à 1800 heures au (027) 23 23 53 jusqu'au samedi 31 mars 1979.
Le Valais sera divisé en 3 reglOns, le Haut, le Centre et le Bas. Un cours se
90
" 1
""""" """"""""""""" kt. • • • t • • tt•
f • 1 t fit , ~
0
•
~ i • , U , f , , • • • •
AEPSVR
91
'
••••••••••••••• y, •••••••••••••••• , ••••• t 'lit f t t , , • 11· • t • • • , • • • 0
0
~
U i
1
~
1
1
CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS
Voici ·)'emblème officiel de l'Année Internationale de l'Enfant
La banque régionale valaisanne
1
à utiliser pour toute information officielle relative à l'A 1. E.
CEV LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets
CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS
Le duplicateur
REX-ROTARY 450
GRATUIT AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT Le TeS met à votre disposition gratuitement un im· portant matériel d'éducation et d'information routière (cahiers à colorier, concours, affiches, brochures, jeux, films, diapositives, matèriel didactique (à l'OOIS Brigue - Sion - St-Maurice) etc ...) Pensez à la sécurité de vos élèves 1 A votre service:
TOU RING-CLUB VALAIS
L'Année Internationale de l'Enfant 1979
Avenue de la Gare 20 Bâtiment Mutua 1950 Sion Téléphone (027) 23 1321
une véritable imprimerie à votre service Demandez une démonstration
4:liI4;:œi~ijlt Service de vente et d'entretien
Copyright UNICEF 1977 Comité suisse pour l'UNICEF, Werdstr. 36, 8021 Zurich
SION
SIERRE
Av. de Pratifori Tél. (027) 233410
Av. Gén.-Guisan Tél. (027) 55 1734
--
Mme E. Olivier-Elsig et Michel Rudaz Rue de Lausanne SION