L'Ecole valaisanne, mars 1986

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Sommaire

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

Salut poète!

Bernard Comby Maurice Chappaz Jacques Oarbellay

Remise du prix de consécration de l'Etat du Valais Réponse à Monsieur Comby Questions à Maurice Chappaz

Salut poète!

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jean-François Lovey Elisabeth Sola, Freddy Oarbellay Jean-Claude Georges Michel Salamolard François Pralong CEMEA EV

Français: baisse de niveau . . . .. .. .. .. .. . Classes terminales: petit bilan concernant cinq volées d'élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..... . ....... . Et si on se trompait! Catéchèse en 4, 5 et 6P:nomination d'une animatrice Quelques documents audio-visuels pour Pâques Stages de formation . . . ... .. Avis

Il fut un temps où les rois avaient à leur flanc un bouffon de lumière qui leur était une conscience de plus et qui dévoilait à leurs yeux d'accoutumance la face solaire des choses cachées. Les royaumes d'alors se nourrissaient de ces paroles venues d'ailleurs, d'ironie et d'oraison. Les princes d'aujourd'hui n'ont pas toujours cette sagesse et trop souvent ils laissent à la poésie le soin d'arpéger ses clameurs dans les bordures du quotidien, à l'ombre des progrès fulgurants et des saules pleureurs.

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INFORMATIONS OFFICIELLES

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ClRCE III Horaire de Pâques

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SPVal: le CC informe .. Cours de peinture sur soie

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Une encre, ça se jette! Même si l'on se grise parfois au fracas harmonieux de quelques écumes . En couronnant Maurice Chappaz, le Valais s'est fendu d'un éclair paysan et providentiel.

VIE CORPORATIVE François-Louis Oécaillet ACM

L'avez-vous vu? Ce regard si doux, si bon , à peine embué de nostalgies et revenu fertile de mille horizons . Cette voix gourmande où les mots se frottent comme pierres au torrent pour jaillir plus purs encore, plus vrais, plus polis au soleil des beautés dernières .

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DIDACTIQUE Madeleine Jacquier Groupe CE Chantal Bender Renée Rey

Connaissance de l'environnement, 1re enfantine Géographie 6P : la végétation. Exemple d'évaluation . ... ...... . . . ACM. les masques Le scrabble . .. . . .. . . . . . . ... .

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Son île est mouvante et sa parole surgit toujours d'un lieu où on ne l'attend pas, la création se conjuguant chez lui très mal avec l'évidence .

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Peut-être conviendrait-il de ne parler de Chappaz qu'à mi-voix, par murmure, par ellipse, à mi-chemin entre la crainte de le surprendre et l'espoir de le cerner , et de respecter chez lui le silence dont il a si bien dit les senteurs. Mais cela ne se peut.

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand

Dr Michel Vouilloz Anna T. Veuthey

Quelle barque est pleine? . .. .. . . . . Carnet de santé des enfants et adolescents L'homme quotidien. Jésus, le larron, le pardon

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N'attendons pas l'office des nécrologies pour lui dire notre gratitude . La poésie a besoin parfois du grand jour, des rayons magnanimes, des vents forts, des eaux tourbillonnantes, des plumes chaleureuses et des voix offertes.

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information

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Salut poète!

Jean-François Lovey

Photo de couverture : Oswald Ruppen

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Remise du prix de con sécration de l'Etat du Valais à M. Maurice Chappaz, Sion, le 17 janvier 1986

Il y a six semaines exactement, j'avais le plaisir de décerner, au nom du Conseil d'Etat , un certain nombre de prix d'encouragement à des groupes de jeunes artistes valaisans, au terme d 'un concours organisé par le Conseil de la culture dans le cadre de l'Année internationale de la jeunesse. Dans leur grande diversité, les 5 œuvres soumises au jury et au public de cette soirée manifestaient quelques tendances caractéristiques de la création actuelle et future.

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Un observateur superficiel aurait pu dire que, ce soir-là, nous préparions l'avenir, et qu 'aujourd'hui, en attribuant à M. Maurice Chappaz le Prix de consécration de l'Etat du Valais, nous honorons le passé, en célébrant l'aboutissement d 'une carrière littéraire déjà longue et généreuse . Le premier texte de Chappaz fut imprimé, en effet, il y a 56 ans dans les Echos de SaintMaurice.

Mais une telle réflexion trahirait une grave méconnaissance de l'auteur que nous fêtons ce matin . Je crois en effet que si Maurice Chappaz est un homme du passé, il est aussi un visionnaire, un homme capable d'entrevoir les menaces pesant sur notre avenir, un homme assez courageux pour nous crier , en véritable prophète, son inquiétude . Certes, Chappaz reste profondément attaché au passé . C'est un homme de la mémoire. Mais non pas d'une mémoire sclérosée , comme celle de ces vieilles collections disparues sous des années de poussière accumulée. La vraie mémoire, la mémoire vivante , joue , dans la vie d 'un être et dans celle d'une société, le même rôle que les racines dans la vie d'un arbre . Parfois oubliées sous le sol ou la mousse , parfois apparentes comme les veines fécondantes d 'un organisme en pleine activité , les racines restent source et canaux

Photo Oswald Ruppen

Photo R. Chedel

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de la sève et de la vie . Et les terriens que nous sommes savent bien qu'il y a une correspondance intime entre le bouquet d'un arbre et ses racines. Maurice Chappaz nous apparaît comme un être déchiré, tourmenté. Le lauréat d'un autre Prix de l'Etat du Valais, Jean Dœtwy1er, eut un jour cette phrase éclairante: «Les nantis sont perdus pour l'humanité. Ce sont les inquiets qui la font avancer.» Cette phrase s'applique bien à Maurice Chappaz, lui qui souffre comme dans sa propre chair de voir souffrir la nature saccagée, lui qui s'écrie: «Des races d'oiseaux, des races de bêtes s'étiolent, s'anémient, sont tuées, sont piégées, droguées, transformées en objet, or je ne peux pas me retrancher complètement... Leur vie, je ne peux pas la séparer complètement de ma propre vie. Je me sens atteint tout aussi bien que s'il s'agissait de moi ou s'il s'agissait d'autres hommes.» Pendant longtemps, cet amour de /a nature faisait de Chappaz aux yeux de beaucoup, un être marginal, un original. Quand sa révolte éclata dans «Les Maquereaux des cimes blanches», il fut lui-même attaqué violemment, et son cri attira sur lui des flots d'injures. A une époque où le mot «écologie» n'avait pas encore droit de cité, dans un pays où l'on risquait de sacrifier certaines valeurs aux intérêts de la spéculation, Chappaz fut l'un des premiers à donner l'alarme. Il eut le courage de devenir, parmi les siens, un prophète incompris. N'écrit-il pas, dans une de ces phrases à la brièveté frappante dont il a le secret: «Le

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le ferais pas si j'étais sûr que je n'ai aucune chance d'être compris.»

Photo Oswald Ruppen

non-mensonge sauve .»? Rares furent ceux qui osèrent le soutenir en ces moments difficiles co~me ces étudiants qui, en pleIne polémique, bravèrent les soi-disant bien-pensants de ce pays en peignant en lettres gigantesques sur le rocher dominant le collège de Saint-Maurice: «Vive Chappaz». L'inscription est encore visible partiellement malgré les efforts d'une censur~ généreuse en produits détergents ... Par l'attribution de ce Prix culturel, cher Monsieur Chappaz, le Valais vous exprime son admiration pour votre œuvre littéraire, mais en même temps sa reconnaissance pour les avertissements précieux que vous lui avez donnés, au nom de son âme profonde, dans une œuvre désormais inscrite dans l'histoire littéraire valaisanne . Il suffit de lire quelques pages de Maurice Chappaz pour dé-

couvrir la vigueur de sa convic· tion. Conviction qui engendre un franc-parler, voire ce qu'on a ap· pelé une certaine trivialité . ((Je n'ai pas eu peur d'être triviahl, avoue-t-il lui-même.» Car j'ai ma· céré dans le patois, ses grosses astuces et sa saveur sans dé· tour. L'animalité - même au ni· veau de la langue - doit-elle demander pardon à l'intellectualité? Je n'en suis pas toujours sûr.» Cet aspect de son langage, n'est-il pas tout simplement une forme de sa vérité? un rejet foncier de tout ce qui est hypocrisie, fausseté, vernis? Le vernis isole, cache, empêche la matière de respirer, et cause son asphyxie. La vérité libère et engendre la vie de l'expression. ((Le besoin de dire précède l'idée, écrivait un jour avec raison Maurice Chappaz. Il Y ~ dans l'écriture une part de cn~ de chant: si je souffre, je crie, SI je suis heureux, je chante . Je ne

Il y a, me semble-t-il, dans ces courtes formules, la sève d'une la féconde méditation sur conduite de /a vie, sur la relation Si l'écriture est un acte solitaire, elle n'est pas repli sur soi, mais à l'autre, sur le comportement obéissance à une forme particu- face au monde dans lequel nous lière d'ouverture au monde, par vivons et dont, trop souvent, le chemin complexe de la sensi- nous oublions que nous sommes responsables. bilité et de l'intelligence. N'avez-vous pas noté avec soin M. Maurice Chappaz, vous le la réflexion d'un chauffeur de savez bien, en optant pour cette taxi de Pékin: «Sans amour, la voie difficile, vous couriez le ris- vie n'a pas de sens.»? Cette réque d'être incompris et de pas- ponse semble vous réjouir au ser pour excentrique. Cela d'au- plus intime de vous-même, vous tant plus sûrement que vous qui avez si bien su transcender vous défendiez d'être un intel- les frontières et les barrières que lectuel, un homme de la science dressent trop souvent les races littéraire et de la connaissance. et les civilisations, pour rejoindre Souvent, votre attitude a décon- l'homme essentiel .. . certé vos compatriotes, surtout Pays qui tire son nom des valceux qui cataloguent sous la lées qui le forment, le Valais même étiquette les scientifiques nous enferme dans les limites et les créateurs, les prédicateurs de ses rocs et de ses coteaux. et les prophètes, les savants et S'il en devient conscient, le Vales poètes, autrement dit: ceux laisan éprouve le besoin d'autres qui savent et ceux qui savou- espaces. Il émigre, ou devient rent. aviateur pour survoler la mer de Par l'attribution de ce Prix cultu- nuages. Pris de ce que certains rel, cher Monsieur Chappaz, le appelèrent, selon lui, une «folie Valais vous exprime son admira- ambulatoire», Chappaz a beaucoup voyagé. tion pour votre œuvre littéraire, L'Italie, la Laponie, le Népal, la mais en même temps sa reconnaissance pour les avertisse- traversée de l'Asie par le Transsibérien, la Chine, cette Asie des ments précieux que vous lui grands espaces et de l'antique avez donnés, au nom de son sagesse, qui le fascine par le âme profonde, dans une œuvre mystère de ses différences. désormais inscrite dans l'histoire littéraire valaisanne. Mais ne nous laissons pas tromDans la magnifique plaquette per par ces multiples voyages. éditée à l'occasion de cette cé- Maurice Chappaz en est revenu rémonie, Jacques Darbellay cite plus humain sans doute, mais pas moins Valaisan pour autant. une de vos réflexions pour vous interpeller: ((Le mal, c'est de L'infini des horizons n'a nullemanquer d'attention.» Et, dans ' ment compromis le regard qu'il votre réponse, vous avez écrit porte sur la vie intime des amis merveilleuse: qui lui restèrent fidèles. cette phrase ((Apercevoir le bien, c'est naî- Comment ne pas évoquer ici la mémoire de cet autre écrivain tre .»

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-exceptionnel , Corinna Bille, à qui Maurice Chappaz avait uni sa destinée? Depuis un peu plus de six ans, Corinna Bille nous a quittés, et si elle laisse dans la vie littéraire romande un vide impossible à combler, son décès a profondément marqué son mari. Deux ouvrages vont d'ailleurs paraître prochainement, nés des heures douloureuses de cette séparation, et je suis heureux que les Editions Empreintes nous annoncent ici aujourd'hui cette publication.

sans doute deviné, est de Mauri. ce Zermatten, et il est tiré de son introduction à la plaquette «Ecrivains valaisans d'aujour. d'hui»: «L'acte d'écriture que nous envisageons ici est l'enga. gement de l'homme tout entier du meilleur de la vie tout entière: C'est la réponse à un appel, l'ac. ceptation de la rigueur, le refus des règles qui gèrent le monde du profit et des promotions sa. ciales. Il faut écrire pour rien pour personne que pour soi: même: ni pour l'Etat, ni pour la Société, ni pour les Eglises . Tant mieux s'ils s'en accommodent. Ecrire avec seulement l'espoir obscur qu'un inconnu, au fond de l'espace, entendra le cri, la plainte, l'hymne à la joie nés dans une solitude où vibre et se consume une âme ... »

Le décès de Corinna Bille fut dans la vie de Maurice Chappaz: une épreuve décisive. Elle marqua sans doute son entrée dans une étape nouvelle , plus sombre et, peut-être, plus sereine à la fois . Mais cela c'est leur secret. L'automne dernier, Maurice Chappaz, vous avez décidé de céder vos vignes, et confié égaIement à la Fondation de l'Abbaye un lieu qui vous est cher, des manuscrits et des souvenirs auxquels vous teniez. Avec mon collègue, Monsieur le conseiller d'Etat Hans Wyer, et quelques personnes, nous avons eu la joie de participer à la création de cette Fondation. Soyez remercié et félicité pour cette initiative .

Puisse votre solitude, que nous sommes si heureux de peupler ce matin , continuer à féconder votre inspiration, pour la joie de vos amis et de vos lecteurs! Bernard Comby

partement de l'instruction publique et Monsieur votre collègue le chef du Département des finances. Je ne suis pas le seul à vous en savoir gré et à m 'en être réjoui. L'autorité vraie suppose une liberté entière. Les pays se construisent et par les faits et par l'esprit.

Photo Os wald Ruppen

Messieurs les membres du Gouvernement valaisan, Monsieur le conseiller d 'Etat Comby, Monsieur le président du Grand Conseil, Je reçois ce Prix de l 'Etat du Valais 1985 avec joie : mon premier livre da te de 1944. Ce prix est un geste d'amitié et il signifie une reconnaissance mutuelle. Voilà ce qu'il reflète pour moi: je suis intégré, je ne suis pas annexé. Car il y aura toujours deux façons de parler: celle du pouvoir et celle du témoin et d'un témoin particulier: l'écrivain qui témoigne en tra nsformant le réel. D 'où la difficulté d'être compris dans le temps même où l 'on écrit.

Au moment de vous remettre le Prix de l'Etat du Valais, j'emprunterai à l'un de vos confrères les plus éminents - lui aussi chantre du Valais , lui aussi attaché à notre passé mais ouvert au monde - un très beau paragraphe qui s'applique particulièrement bien à vous, et qui traduit aussi l'attitude que l'Etat et toute autre institution officielle doivent avoir face au mystère de l'écriture. Ce texte, vous l'avez

Réponse de Maurice Chappaz à M. Bernard Comby

Mais on écrit pour être relu Par de futurs lecteurs Par son propre pays.

Où d 'ailleurs depuis quelques années un air nouveau d 'attention et d 'accueil souffle, descend et remonte cette vallée. Ce climat plus salubre vous a attendus Monsieur le chef du Dé-

Je suis sensible en recevant ce prix à ce désir, à cette volonté d'unir deux situations différentes : dans leurs différences. On pourrait aujourd'hui donner le Prix à Farinet a observé quelqu 'un. - C 'est fait ai-je répondu .

Mais je suis prudent. Pour assurer, donner une stabilité à un dépôt d'écritures j'ai créé la Fondation Abbaye. Et suis très reconnaissant à deux conseillers d'Etat qui m 'ont aidé à l'établir, vous-même Monsieur Comby et Monsieur Wyer, qui avez suivi mon projet, m 'avez conseillé et avez été mes précieux témoins avec Monsieur Joseph Michaud. Et à travers Provins le bon fonctionnement économique de la Fondation est garanti. Il me faut souligner si je fais allusion à cet Acte le sens juridique aigu de l'Etude de MaÎtre Aloys Copt et l'aide apportée par Monsieur le Notaire Edouard Fellay. Messieurs Jacques Darbellay et Jean-Paul Paccolat sont mes indispensables co-associés.

Ce qu'on appelle l 'évolution ou

ce qu'on pourrait appeler l'imprévu économique rend si pré-

caires et si onéreuses toutes choses de culture qu'il fallait cette base. Une assise!. IL s'agit d 'une demeure ancienne, des archives de Maurice Troillet et de ses ascendants, d 'un lot que je ne vois pas dispersé de portraits anciens et de toiles d 'Edmond Bille. Puis des manuscrits (dont le Fonds est à Berne) de Corinna et d 'une œuvre à gérer extrêmement importante. Certes la mienne s 'y ajoute. Mais à elle seule, elle n 'aurait pas exigé cette solution. Et je souligne ceci: le Prix qui m'est donné Corinna Bille l'aurait reçu avant moi et elle le reçoit avec moi. J 'ai fait allusion à son œuvre d'écrivain: une trentaine de volumes parus. Et une dizaine, brûlants d 'une vie en attente si l'on veut établir de vraies œuvres complètes. Je voudrais remercier Corinna d 'une chose avant toutes les autres sans nommer toutes les autres: j'avais la foi en moi mais j'ai vécu à côté d 'une source, côtoyant une création aux mille facettes, aussi inattendue que magnifique. Constamment elle a jailli cette source et je dois unir en ce sens toute sa famille si je m 'en tiens aux œuvres qui nous expriment, qui redonnent relief et visage au Valais : son père Edmond Bille et René-Pierre Bille. Ils forment avec elle, Corinna, une unité de création extraordinaire. Je suis heureux de leur rendre hommage. Quel exemple d 'ailleurs! Avec celui de mon oncle modelant avec un génie bienfaisant le

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Photo Oswald Ruppen

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Valais jusqu 'au dernier souffle, dans le dernier souffle. Prenant en considération l'activité publique et l 'exemple que je puis en recevoir je nommerai mon père député, municipal et avocat réputé, l'un des meilleurs, si ce n 'est le meilleur assurerait la vox populi . La contradiction doit être nette (avec son fond d 'estime) pour s 'affirmer mais j'étonnerai quelques-uns en disant que lorsque j'étais au collège je pénétrais la nuit dans le bureau de mon père pour lire avec une curiosité d 'écureuil les dossiers et qu'autant je m'intéressais à l'anecdote pénale ou civile j'étais saisi par la rigueur du juriste. Citant mon père je dirai que je fais pleine confiance à mes propres enfants dans trois ordres de création. Chut! Affectueusement chut .. . ! Hormis Corinna qui était autant mon compagnon que j'admirais que ma compagne que j'aimais je n'ai pratiquement nommé que des hommes. Eh bien que l'on sache ceci: les autres visages féminins : sans eux on ne fait rien et on est rien. Ils veillent sur nous du début à la fin de notre vie. Et quand l'un apparaÎt avec amour c'est une merveille.

Veyras est une commune que les poètes et les peintres ont pu choisir et pour toujours. Non seulement pour ses paysages mais pour ses citoyens . Rilke en a témoigné .

qui dans plusieurs moments dé· cisifs de ma carrière m'a soute· nu et donné la parole. Je lui re· dis une pensée amicale et filiale. Je salue et remercie ses autori· tés présentes et passées, ses étudiants anciens et nouveaux, ses journalistes, des éditorialis· tes. La tradition en moi est viva· ce avec des goûts terriens qui sont notre dernier luxe mais je l 'affirme à ma ville : je me recon· naÎtrai toujours dans «La Jeune Suisse».

En étant ce que je suis j'ai été parfaitement à l 'aise, parfaitement accueili, sans l'ombre d 'un malentendu depuis trente ans. Aussi c 'est de tout cœur que je redis mon amitié aux autorités présentes de ma commune où je me réjouis d'emprunter bientôt pour me rendre à ma demeure rose où vivent des amis une petite rue en pente mille fois suivie La Monta et qui s 'appelle aujourd'hui officiellement: La Montée de Corinna Bille.

Bagnes enfin, siège de cette Fondation Abbaye. C 'est aussi le lieu d 'une enfance et je tiens à tout ce qui me relie encore a cette enfance car elle a construit en moi un certain bonheur.

Merci.

Le bonheur s 'incarne en de nombreux lieux, en de multiples visages très chers à mesure qu'ils disparaissent les uns après les autres.

Je me suis laissé entraÎner dans l 'évocation d 'intimes. Il convient, et c 'est un plaisir, que je remercie publiquement les autorités d'une commune de vignes à laquelle j'appartiens : Veyras. J'y suis toujours incrusté, domicilié même si j'ai deux ou trois résidences .

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maternelle c'est le président même de la commune Willy FerreZ. Je lui redis ainsi qu 'à sa mère mon amitié et la chance que j'apprécie d'avoir un tel voisin. L'Abbaye du Châble m 'en rappelle une. autre l 'Abbaye. de Saint-Maunce . Ma culture vIent d'elle et aussi le bon voisinage en moi de l 'orthodoxie et de l 'esprit libéral.

Veyras - Martigny. Martigny qui voici juste vingt ans me donnait son prix, le premier de cette série de prix qu'elfe allait avec beaucoup d 'égards et d'attentions distribuer.

Je salue tous ceux à BagneS, nombreux qui m 'apportent une aide efficace.

Martigny c 'est ma ville natale et oeut-être mieux encore la ville

Et la personne qui représente l 'autre partie de mon abbaye

Je les assure de mon affection.

J'ai fait le tour des lieux essentiels, oh! il yen a d 'autres, je n'ai rappelé que les liens les plus précis. J 'ai une commune d'origine qui s 'appelle Monthey que je salue. Or mes soldats pendant la Mob en partie étaient d'excellents guerriers mon theysans et des guerriers qui chantaient. Et puis je n 'oublierai pas une partie, la plus belle peutêtre de tout le Valais, ce pays qu'on ne pourra jamais partager, qui me tient particulièrement à cœur et qui en a devancé beaucoup dans la compréhension, plus moderne d 'esprit ou plus ouvert souvent que le Bas : le Haut- Valais. J'ai pu y trouver un traducteur, Pierre Imhasly, un maÎtre en traduction, un éditeur - libraire à Brigue, des auditeurs fervents à plus d 'une reprise, des amis de toutes rives. Quand il y a plus de quarante ans je cherchais une petite patrie d 'élection c 'est dans le Haut-Valais où j'ai d 'ailleurs encore un pied-à-terre que je me suis rendu avec Corinna. Alors voilà!

A tous salut!

A vous qui m 'entourez aujourd'hui. La vieil/esse (quand on essaie de la camoufler à notre époque, on dit le ~ âge) disons: la vieil/esse!

s 'agit de nommer les glorieux artisans des livres. Auparavant ces mots : je n'ai jamais séparé l'écriture de la vie (et Corinna encore moins que moi) ni j'ajouterai l'Obscur de l'Ouvert c'est-à-dire la fin qui est en nous de la naissance qui est en nous. Et je souhaiterais que le sang et l 'encre qui coulent ensemble s'arrêtent ensemble. Le jour où je n 'écrirai plus, au revoir! Alors les éditeurs sont vraiment des frères et combien nécessaires (avec tous les appuis qu 'un conseil tel que le Conseil de la culture peut leur apporter et sait généreusement leur apporter). J 'en saluerai particulièrement deux et un troisième parmi plusieurs très amicaux, ainsi l'Aire, Zoé et Favre. Sans Galland je n 'aurais peutêtre pas obtenu ce Prix car il fallait que le succès ait des ailes. Et il nous en a donné à Corinna et à moi. L 'essor s 'élargira encore avec lui. Sans Castella, Corinna Bille n'aurait pu éviter un temps de purgatoire littéraire injuste et aberrant - puisqu 'en Suisse romande seulement des milliers de lecteurs la suivent dans des éditions choisies et d'une netteté que tous les auteurs envient. Et maintenant certains de mes textes et certains textes parmi les plus délicats à rendre de Corinna laisseront encore sur la terre quelques empreintes irréprochables grâce aux Editions de ce nom. J 'ai parlé de foi en moi, je crois aussi en François Rossel et en ses amis, à l 'homme et à l'artiste qu 'il est.

Verte et délicate, elle ne se distingue pas tout à fait de la jeunesse s'il y a l'amitié, c 'est ce que je crois encore.

J 'attends beaucoup des éditeurs avec tous les défauts de la passion que j'ai pour les livres et qui est partagée par eux mais avec sûreté, risque et perfection.

?r .t'un des points où pour un ecnvain cette amitié est le plus sensible je voudrais l'indiquer: il

J 'arrive au terme de ce discours trop long mais je dois m'expliquer à moi-même une consécra-

tion et ne veux pas oublier tous ceux et celles qui, après tout, l 'ont faite. J 'ai accepté la solitude en 79 et sans réserve. Beaucoup d'amis me l 'ont rendue non pas légère, elle n 'était ni lourde ni légère. Elle regardait, elle regarde toujours au-delà, beaucoup d'amis m 'ont donné leur part de beauté et de bonté, de la région de Sierre et Sion aux Haudères je pense à eux. Et puis ceci : à la petite distance d 'une vallée une amitié construisan t même ma propre vie m'a aidé et m 'aide,

un amour aussi s'est trouvé devant moi: ces deux choses sont trop grandes pour qu 'on les remercie. Je termine enfin en saluant encore tous les divers membres de ma famille, de mes familles, tous ceux qui m'entourent ici, si chaleureusement. Je me réjouis déjà de féliciter dans une occasion semblable à celle d 'aujourd'hui tel autre écrivain ou tel peintre, qui donnent une voix ou un visage si nécessaires à ce pays où les prophètes ne se taisent plus. Je salue tous ceux qui m'ont précédé depuis le premier lauréat, le Chanoine Marcel Michelet jusqu 'au tout récent : vaste et ' vigoureux, Albert Chavaz. Et je redis aux autorités de mon canton, d'un pays qui est le mien par la naissance et l 'écriture, ce Valais, qui n'est pas pour moi une société anonyme mais dans le moindre de ses brins d'herbe: une personne ; je redis aux autorités qui m'honorent aujourd'hui

ma joie et mon amitié.

Maurice Chappaz

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Questions à Maurice Chappaz par Jacques Darbellay

Préambule Maurice Chappaz , Prix de l'Etat du Valais 1985, téléphone à Jacques Darbellay: - J'apprends la nouvelle à l'instant. J'aurais préféré que ce soit Courthion, Pierre Courthion , Valaisan de Paris, auteur de quatre-vingts ouvrages sur la peinture. Et puis c'eût été aussi un hommage à son père, Louis Courthion. Pierre a huitante-trois ans . Moi, je pouvais encore attendre . Enfin qu'est-ce que ça veut dire? Dix ans , vingt ans: c'est peut-être demain. Je lui rends visite à l'Abbaye. Il rentre tout juste d'un long séjour à son chalet des Vernys dans le vallon de Réchy .

Photo Oswald Ruppen

- Je viens de reprendre une dernière fois deux livres qui paraîtront au printemps 1986 aux Editions Empreintes à Lausanne: Octobre 79 et Le Livre de C. J'y travaille depuis cinq ans. Les deux concernent Corinna, son brusque départ en octobre

1979.

qu'un versant de la réalité déro. bé à notre regard, à notre esprit. - A ce propos quelques phra. ses parues en 1982 ont l'air de soulever un voile . L'arpenteur de l'infini, de l'absolu, que vous êtes dans votre œuvre et dans votre vie, revient sur ses pas, rentre en lui-même dans l'espoir d 'y trouver des réponses ou toui au moins d'affronter sans faiblir le face à face avec l'inconnu. Dans une section de L'Apprentissage intitulée «l'abîme pen. che» , vous écrivez : «Je forme un souhait aussi vers l'abîme. Je veux m'y rendre. Me fondre ou ils se sont fondus . Mais leur sé· jour à mesure qu'ils disparais· sent n'est-il pas en dedans de nous? Voilà le grand mystère.))1 - Oui , je le pense . Et ce mystè· re me nourrit, donne un axe à ce qui nous sert d 'âme. Il empêche un émiettement. Car l'ombre portée d'une vie devient vite plus importante, plus réelle que la lumière alentour. Je donnerais tout le connu pour une parcelle d 'inconnu.

On cause et on fume. - S'agit-il d 'exorciser la mort, de délimiter le territoire du réel et de l'irréel , de repérer la ligne de démarcation entre le connu et l'inconnu? - Ce que je pense, c'est qu'il n'y a pas de limite. Les deux mondes s'interpénètrent. Il n'y en a qu'un dont nous ne voyons que la face éclairée , comme pour la lune . Nous sommes victimes d'un mirage . Peut-être que les absents, les disparus comme on les appelle, ne s'éloignent pas dans une sorte d'abîme, peut-être que cet ailleurs auquel nous ne cessons de rêver n'est

L'interview démarre

J. D. - Vous avez écrit en 1966: «Tout mon sujet a été le Valais jusqu 'ici.» 2 Dix ans plus tard dans une interview vous affirmiez: «Je ne peux pas m 'arrêter à être le défenseur d 'un certain Valais. » 3 Depuis, Corinna vous a quitté. D'autres préoccupations vous requièrent. Pouvez-vOUS nous en parler? M. C. - J'arrive à la dernière partie de ma vie , celle où se dessine la fin . Et je constate que les pays passent (j'en ai vu naître et s'effacer complètement), que

les civili sations se font et se défont (elles se s,uicident) , que .Ies religion s se preparent une. sUite, la mienne aUSSI , comme SI n~us attendions de nouvelles Ecrrtures, alors qu 'est-ce-qui est le plus important? Vais-je polémiquer avec le Valais ou avec l'énorme machine extérieure à lui et qui l'emporte avec son consentement d 'aveugle commercial, ses excuses et ses fausses réserves?

Il est devenu superflu d 'annoncer une catastrophe ou de parlementer. Mais je trouverais assez beau dans le torrent des événements qu'un livre surnage. Voire qu'une débâcle (toujours justifiée) aboutisse à un livre. Mais lequel? Chaque fois qu'un visage s'éteint un livre le remplace. Les artistes reprennent toujours la graine vivante (envers et contre tous) de ce qui file au néant. J'ai commencé par une louange à trois corps qui avaient une âme (Verdures de la Nuit, Merveille de la Femme, Terre de Pâques). Je me suis battu aussi avec le Valais volé et vivant , (Le Portrait, Le Match, Les Maquereaux des cimes blanches). J'ai surpris la mort qui nous saisit, qui entre en nous si le désespoir nécessaire nous touche ou si des êtres chers disparaissent. (Office des morts, A Rire et à Mourir). Je ne cite que quelques ouvrages. Mais maintenant? Ma préoccupation depuis la mort de Corinna et la fin de mes lettres à des amis (ponts coupés

ou dans la tombe) : certainement communiquer . Je me souviens de ce soldat de ma compagnie, notre cuisinier, gai vivant, qui taquinait parfois la bouteille, habitait seul et s'écrivait à lui-même une lettre, avant de partir en congé, pour la trouver en arrivant. Et moi, comme dans une guerre, j'aperçois ma propre vie s'effilocher, se perdre dans ce qui fuit à toute vitesse: l'époque, les paysages , les mœurs.

Il me reste si peu de jours. En quoi consistent-ils , ces jours? De quoi donc suis-je fait? Avec ces disparus autour de moi qui comptent autant que les vivants . Alors depuis cinq ans j'ai tenu un journal , sans sauter un jour et un journal des faits ordinaires ou des pensées qui surgissent de l'ombre, ma gymnastique buissonnière. Je note nuits, sommeils, promenades, saisons, ancalculs , argent, goisses , incidents, rencontres, repas. Je ne suis pas un professeur qui pense mais un animal qui écrit, qui lit parfois. Un ethnologue aura plus matière à m'ausculte.r qu'un critique littéraire. Je rum.,ne ou réfléchis sans le savoir dans la rue . La chaire si utile pour prêcher est une chaise roulante pour penser. Cela se fait en marchant ou peut-être en se levant la nuit. En avançant, en zigzaguant j'ai mis au point trente petits textes que j'ai intitulé Le Livre de C p~r,­ ce que j 'ai longuement respire en moi un visage et une vie. Et aussi un mémorial qui dans l'immédiat restera hors-commerce Octobre 79. Je ne veux pas qu'une mort, alors que la beauté

l'avait comme abolie, garde le dernier mot qui est à Corinna. - A la question : Pourquoi écrivez-vous? Vous avez répondu: «Par ce qu'il y a un mystère.» Or votre œuvre, votre existence ne posent-el/es pas plus de questions qu'el/es ne proposent de réponses par rapport à ce mystère?

- Le premier mystère est de porter en soi un besoin qui se révèle sans se définir; à quoi il faut répondre sous peine de trouble , de folie. On est pressé, pincé et la question est inconnue . Elle s'adresse à tout vousmême, pas seulement à votre esprit. Votre chair aussi. Et la question ne pointe pas, ne perce pas directement d'un milieu extérieur. Une action en ce cas deviendrait vocation . On interroge la question . C'est un rien et ce rien vous secoue . Un rien qu'on se rappellera comme un rêve ensuite . Et c 'est ainsi dans l'ignorance que des vase gabonds, des bergers mettent à sculpter une branche , à peindre un mur, à balbutier. Enfin le monde sous forme d'oiseaux, de bêtes, de feuillages, d'autres hommes, viendra à la rencontre de la question inconnue. Je n'ai jamais «voulu» devenir écrivain. Mais j'ai éprouvé une liberté, un désir en moi, chaque fois, dès l'alphabet quand par devoir je m'appliquais aux lettres. J'avais appris à lire avant la petite école, avec des manchettes de journaux. Puis d'excellents maîtres


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m'ont provoqué . J'en ai parlé souvent. Passons . Les études bouclées, j'ai tenté d 'obéir à des pressions familiales, tyranniques et raisonnables. J'ai dû résister et m'aventurer. Pas assez habile ni assez sûr pour avoir une maÎtresse la poésie, une épouse le droit. J'ai dû choisir. Et les études de lettres, esquissées trois mois, étaient encore plus dangereuses. J'ai maintenu l'autre désir de créer à mon tour une famille, bénéficiant d'aides avec une nette sobriété. Ecrire est un luxe. De premières plumes l'ont affirmé: on paierait pour écrire. On paie toujours. J'ai pu admirer près de moi le tourbillon et l'éclosion nocturne et diurne de la création . A mon compagnon salut! Je ne l'oublie pas. Le mystère a été en s'amplifiant. De quoi donc me suis-je aperçu? Que l'écriture me donnait une seconde vie. En ce sens que la page blanche qui se couvre de signes rapporte, dans l'instant, tout ce que le monde a déposé en nous sans que nous le remarquions, tout ce qui a été enregistré à notre insu . Et la question inconnue se précise très lentement. Elle nous met en relation avec le «Qui suis-je?» «D'où suisje» «Où vais-je?» Qui suis-je? Je ne le sais pas. Le mouvement de pendule du cœur devient la question inconnue. Est-ce que peu à peu mes livres m'inventent? J'ai de nouveau l'impression d'un rêve. Et d 'où suis-je? depuis où? On s'accroche à une terre, à des âtres, je les inscris avec la plus grande force possible, mais je me vois semé dans l'espace, mon origine va être ce dont je me souviendrai. Je constate aussi que tous mes actes, mes pensées sont des reflets au sein d'une multitude de présences . Où vais-je? Quelqu'un m'a posé dernièrement cette question, j'ai répondu: vers ce que nous avons aimé. Bien sûr, en trépassant.

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Ecrire c 'est aller au-delà de ce qui est ou au-devant de ce qui survient.

je n'étais ni prêt ni mûr et ensuite un certain lac auquel je songeais depuis cinquante ans (oui! le lac du Dru, le petit serpent bleu extraordinairement lové au fond des Chaux de Bovine et des clochers d 'Arpette) était devenu plus urgent.

Un livre transforme une négation en affirmation . Juste avant que l'éphémère finisse dans l'Infini. L'écriture rend nettement sensible un jeu de miroirs, plus tragiquement d'amours, dans un univers qui nous échappe. Arbitrairement ce que je mettrais le plus haut : guérir des gens avec des paroles parce que le mystère est là.

- Une existence vouée comme la vôtre à l'écriture, à la poésie pose la question de la relation à la beauté. « Toujours à la page blanche de crier, de recréer la beauté!» 4 Pouvez-vous préciser la place qu 'elle tient dans votre vie quotidienne et votre œuvre? Et si je dis beauté, est-ce d 'abord à l'image que nous en propose l'art ou à la beauté de la nature que vous pensez?

- Il Ya une explication de la terre par la beauté et tous les arts en témoignent. Saisi , il m'arrive de mettre en doute l'insensibilité de la matière et de me dire par contre que l'esprit est une matière très fine. Ou alors toutes les choses du monde ne sont-elles pas en train de penser par notre intermédiaire, par l'homme au sein de tous les échos, de toutes les empreintes avec une mémoire peutêtre qui se continue après toutes les morts. Je ne puis me passer d'une forêt, d'un village, d'un ciel. J'en ai faim au début de chaque journée. Et je préciserai ceci : le désert, c'est pourquoi j'ai tellement aimé la montagne (aujourd'hui banlieue, «vernissages» multipliés des lacs alpins, etc .) nous met à ras du vide qu'on porte en soi-même. Au-dessus de 3000 m, disent mes compatriotes, on n'est plus le même, on se dépouille du citoyen enregistré et même du père de famille. Je di-

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Je ne suis pas chiche de mon admiration si une œuvre m'éclairai que notre petite personnalité est rasée au profit de celle de l'Univers auquel on s'associe. La proximité des étoiles , le soleil ou la nuit qui glisse sur la neige, le néant d'un fond de vallée , l'am. bre d'une minuscule plante contre un caillou , ces éléments vous architecturent. On frôle une absence susceptible de vous dévorer mais qui vous comble.

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Elles disent que la création suppose un Vivant. En vue il yale paradis et une survie étrange. Et je reviens au village que j'ai trouvé parfait et qui est souffrant. C'est le double témoignage.

- Parmi les dons de la nature, vous aimez avec prédilection les fleurs . Lesquelles et que signifient-elles pour vous? - Mon père aimait les fleurs et c'est peut-être le lien le plus net que j'ai avec lui. Je le vois , en coup de vent, sortir du bureau et arroser les rosiers, attentif au jardin. Et me rappelle que cette terrible villa de Martigny était envahie par les bouquets. Elle n'existe plus. Mais les lilas où chantait superbe un rossignol et le cercle des roses existent encore en moi.

On est enfin nulle part. Ensuite ce que j'aime et je l'ai assez crié c'est le milieu paysan. Pourquoi? Parce qu 'il y a un ac· cord, un compromis parfait entre le monde et l'homme. A la limite de la survie mais parfait. On me l'a assez reproché. «Parce que vous ne peinez pas,' égo'/ste!)) Comme si tout effort spirituel (qu 'un chant jaillisse) était non seulement inutile mais nul. Pour moi la grande œuvre d 'art, celle de la ressemblance, celle que je goûte immédiatement est là: quel agencement! de la petite fumée dans son ciel à l'œuf sur trois brins de paille, à l'odeur d'un rameau de genièvre qu'on promène incandescent dans une chambre, de la délicatesse mauve des tavillons amincis par les pluies des toits de mélèze, à la légèreté d'une fontaine qui chante si religieusement lointaine dans une ruelle, ce silence comme un vol d 'oiseau aussi et cette transparence vers le bleu de la fumée de toutes les couleurs , tout cela avec les incrustations des sabots de bêtes dans la boue aux papillons et derrière les choses, le plus beau souffle d'homme , leurs visages sortis du torrent, c'est la vraie civilisation qui revient en moi avec son

Elles reflètent une beauté: celle du monde qui ne peut être raccourcie ni simplifiée par le raisonnement.

Quelles fleurs j'aime? Quelques-unes et toutes.

Photo Oswald Ruppen

bruit de pas raclant la nuit et je préfère cela à tout.

re, me renseigne techniquement ou m'élève l'âme.

Je ne suis pas un spectateur.

Les œuvres d'art devraient vivre avec nous dans la cité où hélas les arbres, qu 'on ne peut pas voler comme les statues d'église ou les croix en fer forgé sur les cimetières, les arbres sont coupés. Mais comment cela serait-il possible? Où? la belle communion . Les épiphanies se multiplient sans convaincre et les gouvernements aussi .

J'ai aimé et j'ai créé . Et j'écri s quand j'ai besoin de vivre. Mais alors les œuvres d'art? Eh bien! j'en ai besoin comme du désert dont je parlais voici un instant. Si je lis un livre , si je vais avec plaisir voir des œuvres c'est à partir d'une recherche, d'un échauffement, d'une curiosité aussi. Je n'ai aucune envie de m'in struire à froid. J'ai laissé passer une exposition Klee qui m'intéressait parce que (je constaterai toujours une négligence)

Choisir? Choisir ce que l'on est. L'idée sort du désert. Les grandes œuvres naissent d'un absolu et d'un silence par lequel l'artiste s'est laissé écrire.

Un fil conducteur, le voici: ma découverte, enfant, de la grande vague rose des rhododendrons sur la pente aux genièvres , sous le bisse du Levron en face du chalet du Clou, avec leur estival goût de fer en plein midi. Et un jour une vive brassée jetée sur mon lit. «Oncle, vais-je mourir?» à huit ans, à l'extrémité d'une pneumonie. Les gouttes de sang des géraniums derrière les vitres gelées des maisons du Châble en hiver. Les anémones à Finges quand j'ai rencontré Corinna, qui m'émouvaient tellement, entre l'ombre et l'or, la fleur de Pâques. Les cinquantes roses plantées par moi devant notre maison à Veyras avec leurs frottis de pastel et de vieux velours. L'immense pivoine rouge qui a bien mon âge devant une porte de «L'abbaye» qui effeuille, qui effleure pour moi les anciennes

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Fête-Dieu avec leurs encens et les rêveries aux fenêtres de mes tantes chaque fois que je l'aperçois en juin. Je pars en montagne dès la fuite de la neige pour rencontrer les migrations, les foules de pensées , de renoncules , d'anémones, de gentianes, d'asters , de soldanelles suivant sur la pente les crocus blancs.

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Je reviens ennivré.

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Je noterai l'essor d'un groupe d 'ancolies dans le creux d 'une combe . Chut! elles disparaissent. Leurs éperons bleus, leur azur est en voie d'extinction.

Il est très précieux pour moi d'avoir des fleurs dans la maison où j 'habite, la chambre où je «travaille». Un regard: elles m'apaise~t ou me rafraîchissent. Il est intelligent de leur parler. Les absents, (les morts dit Roud) se servent d'elles pour frémir en nous.

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plus libre, plus ardente ... )) 5 A ma question insistante un jour. ((Qu'est-ce que le mal?)) vous avez fini par répondre: ((Le mal, je ne vois qu 'une réponse, oui, je n'en vois qu 'une : c 'est de manquer d 'attention.)) Pourriez-vous pensée?

préciser

votre

- Je pense que le mal , depuis la petite faute vénielle jusqu'au crime, est une épreuve que l'homme vit. Il en est innocent, car il y a en nous une innocence originelle même si je crois à l'évidence d'un trouble, d'un péché originel. Je soutiendrai l'innocence d'abord mais je suis persuadé ensuite que quelles que puissent être les circonstances d 'une faute (qui ne l'explique que trop bien) l'homme en est responsable. Il a charge de l'erreur qui s'est passée à travers lui, avec lui . Mais le mal blesse et jusque dans un suicide fait luire son contraire. Sinon est-ce qu'on le sentirait même? Nulle question. Tuer ou être tué ne seraient que de purs et fortuits accidents ou des incidents tout à fait normaux.

Ce printemps je suis rentré dans ma demeure, par la porte du jardin abandonnée et repris par une main amie, escorté de lupins roses et blancs, vieux rose, et de delphiniums de tous les bleus , royal ou pervenche. Leurs tiges tremblantes étaient plus hautes que nous, passant les deux mètres et ramenaient chez moi une Alice au pays des merveilles.

Dans ce débat avec le mal on apprend le bien . Et il ne faut surtout ni se juger, ni juger autrui. Apercevoir le bien c'est naître. N'importe quelle horreur peut susciter une conversion plus brusquement que cent mille petites laideurs inaperçues.

- A maintes reprises dans votre œuvre et dans nos conversations vous avez signalé l 'importance de l 'attention comme moyen d'atteindre à ce que Nicolas Bouvier appelle ((une présence aux choses plus juste,

On est sans cesse construit avec des pensées, des avortements de pensées , des émotions erratiques qui s'enchaînent dictées par les événements qui

Or un choix se creuse.

Littéralement on s'oublie.

nous piquent et toutes les né. cessités qui nous emmènent. Cela va depuis la tête dans le journal dans un train jusqu'au viol au coin d 'un bois.

Tremblements de terre . Guerres improvisées . Famines provoquées . Tortures. Notre monde est le meilleur des mondes poss,ibles, puisque nouS y sommes!

Un regard, il faut s'exercer à être impersonnel, nous permet de nous voir et nous révèle.

Je ne vois qu'une réponse : le Christ. - Quels livres emporteriez-vous pour un voyage hors du monde, un an ou deux au Tibet, au Siking? - Pou r un rendez-vous avec le Tibet , des écrits bouddhiques, des livres du pays.

J'émerge dans l'existence. Mais je pense à un homme qui mourrait à 70 ans (mon âge ac. tuel bientôt) et s'apercevrait cinq minutes avant de mourir qu 'il a été constamment distrait, constamment téléphoné par les événements, escroqué par ses propres fantasmes, mécanisé, industrialisé par les messages extérieurs, n'ayant pas ignoré toute émotion mais toute pré· sence . Sa vie est unique , un ins· tant d 'intériorité comme un rond de fumée se manifeste, expire, car il va mourir, ça l'a réveillé mais la page visible de son exis· tence couverte de ratures va être tournée , il n'a le temps s'il a cette chance, que d'inscrire un mot de désespoir. Qui pourrait être sa grâce finale.

La vie du Bouddha qui a dit avec la raison : Mon royaume n'est pas de ce monde . Et maintenant acceptez-vous, Monsieur le papillon dans la caverne! Sur une île déserte, définitive, une Pléiade Corinna Bille. - Si vous aviez le choix entre un vol en navette spatiale et, une fois encore la Haute Route avec un grand guide, que prendriezvous? - La Haute Route n'est plus ce qu 'elle était: il faudrait pouvoir la refaire , à la boussole, en hiver et en iglous. Et de Nice à Innsbruck .. .

L'attention sauve cette vie et l'autre. Nous vivons , nous soufflons une illusion de vie qui nous condamne. Mais même si je le sais, je suis pris. Le néant s'ensuit.

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Alors? De toutes façons reste, à cause du mal, cette obligation de devenir meilleur, c 'est-à-dire modestement bienfaisant.

Le petit train rouge de Châble roule .

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Jusqu' à la lune ce serait étonnant, à la limite de la folie; on devance notre propre mort en allant dans les astres.

Alors il reste cet élément l'eau et sa spiritualité d'abîme qui nous enseigne aussi qu'il n'y a ni fin ni comm encement. Je souhaiterais faire le tour de la terre en ba-

teau. Je voudrais sentir la vibration sous mes pieds du pont du navire qui s'ébranle et on part peut-être pour toujours. Mais existent-elles encore les lignes maritimes? Je ne veux pas de croisières . Or les cargos font obligatoirement la moue aux passagers. Que quelqu 'un m'avise.

ges, depuis quarante ans, dans le massacre. Ce texte est un extrait de la très belle plaquette éditée par l'Etat du Valais à l'occasion de son prix de consécration 1985 décerné à M. Chappaz. IJean-Paul Paccolat, Maurice Chappaz , Editions Universitaires Fribourg, 1982, in l 'Apprentissage, p . 138.

Je lance une bouteille à la mer.

2Maurice Chappaz, Un homme qui vivait couché sur un banc , Cahiers de la Renaissance vaudoise, 1966, p . 45.

Quel souhait aux Valaisans en ce début 1986?

3Jean-Paul Paccolat, Maurice Chappaz , Editions Universitaires Fribourg, 1982,

- Un vrai .

4Jean-Paul Paccolat, Maurice Chappaz , Editions Universitaires Fribourg, 1982,

mouvement

écologique

Une protection de la nature intelligente et désintéressée, qui ne trahisse pas , je le souligne.

1986 sera officiellement l'année de Finges .

p. 75.

p.143. 5Maurice Chappaz, Jean-Marc Lovay, La Tentation de l'Orient, Editions PierreMarcel Favre Lausanne, 1984, in Préface de Nicolas Bouvier, p . 11 .

Que la Protection de la nature sache donc ne pas tuer Finges par son choix et son acceptation insensée de tronçonnage de tout le site des forêts par l'autoroute et ses travaux . La solution est ailleurs et d 'abord dans un tunnel quasitotal, sans doute sur la rive droite . En premier lieu une action nationale, pour balancer les refus et les crispations locales doit être entreprise pour inscrire tout le site dans l'Inventaire des espaces d'importance capitale : ce que reconnaît , demande mais attend sans réponse le Département fédéral de l'intérieur. Qu'une forêt, l'une des plus belles, avec son Rhône et ses îles, aujourd'hui soit sauvée. L'insuffisance et la suffisance de groupes divers enlisent tout Fin-

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Français: baisse die niveau

Depuis quelques semaines, la conférence des inspecteurs de l'enseignement primaire du Valais romand, sous la présidence de M. Anselme Pannatier, chef de service, se livre à une réflexion patiente sur l'enseignement du français et porte plus particulièrement son attention sur les lacunes relevées dans la maîtrise de l'orthographe. On sait que le débat est vieux et fort controversé et que, depuis de nombreux lustres, des oiseaux de mauvais augure ont prêché dans les travées pédagogiques le retour probable, rapide et funeste à un analphabétisme de plus en plus généralisé. Laissons là ces clameurs excessives qui n'ont d'originales que leurs outrances et de méritoires que leur entêtement à se répéter sans preuves ni épreuves!

Il n'en demeure pas moins, à côtoyer les élèves et les maîtres, à écouter les parents et les directeurs d'écoles, qu'une sourde inquiétude se dessine lorsque l'on parle d'orthographe et que l'impression est assez répandue aujourd'hui d'une révision des exigences à la baisse.

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Il serait bien imprudent, si celleci se manifestait réellement, d'en incriminer un seul facteur. Aussi, dans sa réflexion, la conférence des inspecteurs envisage-t-elle un faisceau d'éléments qui , conjugés, ombragent quelque peu le rayonnement généralement accordé à l'apprentissage de la langue maternelle . L'éventail est plus parlant que le projecteur braqué de manière univoque et il n'est que de le déplier un peu pour s'en convaincre.

On a dit déjà le rôle joué par la télévision dans l'occupation du temps libre. C'est ainsi, par exemple, qu'une enquête réalisée en 1980 par le service de la recherche de la SSR montrait que les jeunes de quatre à quatorze ans, en Suisse, consacraient en moyenne 1 h 26 minutes par jour au petit écran, 33 minutes à la radio, 25 minutes à des cassettes ou des disques et 22 minutes à la lecture. Quand on sait le rôle fondamental de cette dernière dans la formation de l'individu, sensibilité et techniques confondues, cette différence quantitative ne laisse pas d'impressionner et l'on se prend à penser qu'une civilisation fondée sur des siècles de vénération de l'écriture chante en quelques décennies le sacre de l'image et sa primauté. Mais accuser la seule télévision serait bien inconséquent et bien ingrat à l'égard de tout ce qu'on lui doit de révélations . Le fait de vivre en une époque qui privilégie le culte du corps, du bien-être, d'une harmonie qui semble proportionnelle à l'épaissement de ses muscles, à la fonte de ses tissus adipeux, à la pigmentation agréablement caramélisée de sa peau, entraîne une forte revalorisation du sport et, partant , du sport à l'école, ce qui est en soi une excellente initiative. Mais la pratique généralisée de la gymnastique, de la natation, du patinage, du ski, d'activités physiques individuelles ou


Cycle d'orientation de Sainte-Jeanne-Antide Classes terminales Petit bilan concernant 5 volées d'élèves: de 1980 à 1985 c~lIectives ne va pas quelquefOIs sans entraîner de substantielles pertes de temps en déplacements et préparatifs, au détriment d'une présence soutenue en classe .

de consolidation des acquis auxquelles semblent répu. gner la plupart des moyens d'enseignement actuels consommables et truffé~ d 'exercices-à-trous.

- Dans un légitime esprit d 'ouverture, l'école a accordé depuis quelques années · une place importante aux activités créatrices manuelles, à l'éducation musicale, au dessin, à l'enseignement d'une deuxième langue, si bien qu'aujourd'hui il n'est plus consacré, en primaire, que 450 minutes par semaine au français et à l'écriture, soit à peine plus d'une heure par jour pour la lente et difficile maîtrise de sa langue maternelle. Et les insistances sont nombreuses pour que l'on réserve à l'école une éducation à l'informatique, aux mass-médias, à l'hygiène, au développement, à l'économie régionale, etc .. . L'école pourrait devenir ce lieu indéfini où l'on élargit plus qu'on approfondit.

Ce ne sont là que quelques-uns des éléments abordés par la conférence des inspecteurs quelques brindilles dans le pré' et la réflexion ne saurait s'arrête; sur ces constats pas plus qu'el. le ne doit se limiter à ces porte. parole des majorité souvent si. lencieuses.

- En définissant la langue maternelle, en priorité, comme un outil de communication et en privilégiant, pour ce faire, l'oral, on risque par routine, de manquer d'exigences à l'égard de l'écrit et de l'aspect essentiellement formateur de la pensée lié à l'apprentissage de sa langue. Il ne s'agit pas de remettre en cause des choix savamment pesés, ni de souhaiter un retour à des pratiques archa'f, ques , mais bien de trouver un juste équilibre entre les activités ludiques, les activités d'expression et les activités, peut-être un peu négligées,

L'Ecole valaisanne ouvre ses co· lonnes, comme elle l'a fait à M.-A. Salamin· en février, à tous ceux et toutes celles qui se pro· posent d 'enrichir et d'alimenter le débat.

Introduction

La recherche que nous vous proposons aujourd'hui est sans prétention et n'engage que ses auteurs . Nous ressentons le besoin de communiquer les résultats de cette enquête afin que les problèmes spécifiques à ces classes soient mieux connus et mieux compris . Il n'est pas dans notre intention de fournir une étude exhaustive mais d'apporter simplement notre expérience personnelle.

Nous espérons aussi que, par ce biais, certaines de nos propositions seront prises en considération. Cette enquête répond à deux questions et concerne 60 filles : 1) quel est le passé scolaire de nos élèves? 2) quel est leur avenir professionnel? Les élèves interrogées représentent une minorité des adolescentes du cycle Sainte-Jeanne-Antide. En effet, chaque année les classes terminales n'abritent que le 6 % de l'ensemble des filles de l'école .

Recherche

1. Le passé scolaire: d'où viennent nos élèves?

A vos plumes! Echec en B

Echec en primaire

CI. développement

De l'étranger

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Jean-François Lovey

Quatre élèves venues de l'étranger entament leur première année d'étude en Suisse. Elles sont mises en situation d'échec de par leurs problèmes linguistiques. Remarquons qu'il n'existe aucune infrastructure qui leur permettrait, par des cours de français réguliers et soutenus, de réintégrer le niveau qui conviendrait à leurs aptitudes. Toutes les autres élèves ont connu l'échec durant leur apprentissage scolaire: - après quelques mois de CO pour 16 cas; - après l'école primaire pour 30 cas; durant l'école primaire pour 10 cas.

Aujourd 'hui la situation se modifie et la majorité de nos élèves proviennent des classes de développement. Par contre, autant de filles quittent la 1re B pour le B terminal, ce qui provoque un grand déséquilibre scolaire entre les élèves. Les causes de l'échec scolaire sont liées à de multiples raisons: situation familiale pénible, manque de motivation , inadaptation scolaire, scolarité mal adaptée à l'enfant, déficience intellectuelle. Il est donc difficile de provoquer la motivation de nos élèves lorsqu 'elles ont un passé scolaire si peu valorisant. Elles ont connu le découragement, l'échec, les déceptions et vouent à l'école une antipathie féroce .


Parents et enseignants prennent quelquefois la classe terminale pour le Père Fouettard et brandissent cette menace aux enfants dont la moyenne dégringole! Il est donc évident que, dans de telles conditions, l'entrée en classe terminale soit souvent ressentie comme une humiliation tant par les élèves que par leurs parents . Ces derniers nous

l'ont souvent précisé au télépho. ne ou lors de réunions de Pa. rents. Pourtant ces classes rep résen. tent une dernière chance POUr ces filles d'améliorer leur baga. ge scolaire et d'entreprendre eventuellement un apprentissa. ge, gommant du même coup les échecs scolaires antérieurs .

2. Où se dirigent-elles après la 2 e B terminale? Apprentissage

Travail tout de suite

Châteauneuf

30

22

8

Trente élèves (la moitié) ont opté apprentissage et pour un avaient, semble-t-il , la possibilité de réussir .

--

Vingt-deux élèves ont cherché un travail sans apprentissage et huit élèves ont suivi l'école mé. nagère de Châteauneuf.

Vendeuse

Coiffeuse

Fille de salle

Cout/ décor.

Horticu lture

A. d 'hôtel

12

7

5

3

2

1

Durant l'apprentissage, les élèves compensenJ souvent les difficultés qu'elles rencontrent dans les cours professionnels par une grande disponibilité dans leur travail pratique . C'est l'avis général des patrons interrogés à ce sujet.

Malgré la relative simplicité des apprentissages choisis , certai· nes échouent (voir tableau sui· vant) et, de plus en plus , les pa· trons hésitent à engager des «ressortissantes» des classes terminales . Le peu de portes qui leur étaient entrouvertes tendent à se refermer. Toutefois , lors de la réussite d'un stage, le patron se sent plus en· clin à engager telle ou telle fille ; il a fait l'expérience de son inté· rêt et de sa bonne volonté .

2.2 Echecs et réussites en apprentissage: sur 30 filles Réussi et terminé

Réussi, en cou rs

Abandon

Echec , en cours

9

10

9

2

- 9 élè~es ont abandonné après un trimestre ou une année d 'apprentissage, par manque de capacités, de travail et surtout d'aide extra-scolaire. Notons que sur ces 9 élèves, 5 ont conservé leur emploi, leur patron étant satisfait de leurs

services pratiques . 2 élèves sont en situation d'échec soit au niveau des cours , soit au niveau du travail pratique. Dès la fin de leur contrat, elles devront cher· cher une autre place de tra·

vail .

22

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de capacité en poche et les 10 autres ont réussi un trimestre ou une année .

2.3 Places de travail sansapprentissage: 22 filles

2.1 Les élèves en apprentissage: 30 filles

Le peu de professions offertes à ces filles révèle une étonnante discrimination quand on sait le choix de métiers dont peuvent disposer les garçons d'un même niveau intellectuel.

- Sur 60 élèves, la moitié est en apprentissage . Seules 19 d 'entre elles sont en situation de réussite : 9 ont un certificat

Garde d 'enfants Grands magasins

7 Ces élèves n'ont pas toujours choisi ; elles ont pris ce qu 'elles ont trouvé sur un marché du travail déjà saturé . Dès lors les salaires sont bas et les places instables . Beaucoup d'entre elles sont heu reuses de leur occupation , n'ayant pas de grandes ambitions pour leur vie professionnelle. Ce choix est souvent une solution de facilité et dénote de profondes carences intellectuelles, un dégoût de l'étude ou un manque de motivation , de volonté.

Conclusions C'est souvent en 2e B terminale (presqu e un peu tardivement) que ces filles prennent conscience du travail à fournir pour réussir un apprentissage. Si elles s'engagent dans cette voie , elles n'hésitent pas à sacrifier beaucoup d 'heures d 'études après leur travail pour réussir leurs cours au centre professionnel, étant consciente que c'est le dernier moyen d'effacer leur passé scolaire. Les élèves que nous avons contactées qui sont donc en apprentissage ou qui l'on terminé ont toutes bénéficié d'une aide extérieu re: un collègue de travail, un parent, une amie . Cer-

5

Usine

Café et restauran t

4

3

tains parents n'hésitent pas à payer à leur fille nombre d'heures de cours privés et nousmêmes , nous recevons régulièrement la visite de ces élèves qui ont besoin d 'aide . Mais ces aides extérieures sont souvent ponctuelles, sauf les cours privés qui , eux, sont chers . Il est donc impératif que ces élèves soient suivies régulièrement durant leur apprentissage afin d'augmenter le nombre de réussites . La majorité des anciennes élèves interrogées ont reconnu avoir été à leur place dans une classe terminale, compte-rendu de leurs retards scolaires. Elles n'ont pas moins souffert d'une mauvaise intégration dans le cycle auprès des élèves de B et de A qui entretenaient une dévalorisation constante de leur personnalité . Actuellement , dans leur milieu de travail, elles évitent généralement de faire allusion à leurs dernières années d'école obligatoire, sachant qu 'elles s'attireraient un certain mépris. Si le milieu familial influence passablement la réussite scolaire , n'oublions pas que les inégalités scolaires sont également les causes d'une difficile intégration sociale. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue. Fa-

Hôpital

Au chômage

2

mille et système scolaire sont tous deux à la base de l'inégalité des chances .

Nos propositions Un stage d 'une semaine existe au niveau des deuxièmes années terminales. Nous proposons une autre semaine de stage en fin de première année (juin) pour permettre à ces filles de tâter le monde du travail et de motiver leurs études l'année suivante . En apprentissage, les élèves de classes terminales ont besoin d 'aide. Nous espérons les services d'une personne disposée à suivre ces filles et à les soutenir dans leurs tâches hebdomadaires . Les 10 élèves actuellement en apprentissage et les quelques élèves de la volée 1986 qui entreprendront elles aussi un apprentissage sont très intéressées et nous ont demandé de les tenir au courant des résultats de notre petite enquête . Nous remercions les élèves, les parents et les patrons qui, par leurs réponses franches et spontanées, ont facilité notre recherche. Elisabeth Sola Freddy Oarbellay

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Et si on se trompait!

nir. Pour cela, il faudra diversifier les voies de formation et les modèles de réussite. La tâche n'est pas facile, mais c'est la véritable démocratisation du système éducatif qui est en jeu . En second lieu, faire évoluer notre enseignement en vue du nécessaire développement scientifique, technique , économique et s?cial ge notre canton. Il s'agit, bien sur, de la modernisation indispensable des connaissances et des compétences qu'apporte la formation à nos élèves, mais il ~'agit aussi de les rendre aptes a assumer les inévitables changements professionnels et culturels qu'ils rencontreront.

Photo Oswald Ruppen

Un effort de rénovation d 'ensemble du système éducatif est en gagé. Trois grands axes peuvent être dégagés afin de définir l'évolution indispensable de notre système éducatif. En premier lieu, prendre en compte la diversité du public scolaire à tous les niveaux. Il s'agit de permettre à CHACUN de développer au maximum ses potentialités et de construire son ave-

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Enfin, mettre en œuvre une véritable décentralisation du système éducatif. Cela ne peut se concevoir que par une compétence accrue des collectivités locales à l'égard du monde éducatif qui leur est plus proche. Mais une donnée fondamentale n'avait pas encore été abordée: celle des contenus d'enseignement. Nos autorités exécutives et législatives se sont davantage préoccupées des problèmes que posent la gestion du système et l'organisation des enseignements ; ou plutôt, les modifications successives apportées ont toujours été partielles : elles concernent les structures . On ne peut continuer à juxtaposer sans cohérence des éléments de solution dont les vertus escomptées se révèlent rapidement caduques ; une véritable rénovation de l'enseignement exige que le problème soit repris à la racine: c'est l'ensemble des contenus qui doit être repensé, en fonction de principes et d'objectifs clairement définis .

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1. Repenser l'enseignement de chaque discipline, non pas pour elle-même, mais en fonction des finalités globales de la formation. 2. Amener les élèves à une réelle maîtrise des connaissances; le mot connaissance est pris ici au sens large, imbriquant, sans les dissocier, savoirs et savoir-faire spécifique à chaque domaine d'enseignement. 3. Développer le travail personnel des élèves; il ne s'agit pas ici d'alourdir la semaine de travail des élèves. Il s'agit plutôt de repenser les contenus à tous les niveaux , non seulement sous l'angle des travaux et des activités que les élèves doivent effectuer de façon progressivement autonome . 4. Prendre en compte, dans l'enseignement de chaque discipline, le développement de compétences (transversales» chez les élèves: l'expression, la prise de raisonnement, la créativité, l'autonomie, etc . 5. Relier les méthodes pédagogiques aux contenus d 'enseignement et tenir compte de leurs conséquences sur la formation des élèves. Les méthodes «actives» d'enseignement c'est-à-dire privilégiant l'activité des élèves, sont de toute évidence les seules appropriées pour former à terme des individus capables de s'adapter, de choisir, de changer, de se former à de nouveaux savoirs. Il faut inciter les enseignants à les employer. Mais il faut aussi insister sur la rigueur qu'elles

exigent pour le maître si l'on veut éviter les dérives bien connues. Cela pose le problème de l'évaluation qui est sans doute la clef d'une véritable rénovation des pratiques pédagogiques. Seule une évaluation utilisant des modes variés, plus souvent formative que sommative 1 et plus rigoureuse permettra de faire progresser tous les élèves. L'analyse précise des erreurs d'un élève par l'enseignant et la prise de conscience par l'élève lui-même de ses difficultés sont indispensables pour qu'il les dépasse. Il est urgent de développer la recherche pédagogique sur ces deux domaines et d'en faire connaître les acquis à l'ensemble des enseignants.

Jean-Claude Georges

1 L'évaluation sommative dresse un bilan et classe les élèves par rapport à une norme identique pour tous . L'évaluation formative intervient tout au long de l'apprentissage , fait une large place à la notion de progrès. Elle repose sur l'explicitation des objectifs à atteindre , lesquels constituent un contrat moral passé entre l'élève et l'enseignant. L'évaluation formative implique l'idée de différence dans la durée des acquisitions et celle de contrôle continu .

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Catéchèse en 4, 5 et 6P: Nomination d'une animatrice diocésaine

Quelques documents audio-visuels pour une réflexion sur les mystères de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ

En catéchèse , comme dans d'autres branches , le besoin se fait sentir d'une coordination et d'un soutien des efforts entrepris par chacun - enseignants, p.r~tres, catéchistes. Sur proposition du Centre de catéchèse et avec l'accord du DIP, c'est M"~ Sylviane Salzmann que l'évêque de Sion a nommée à ce poste nouveau.

On nous demande parfois si les nombreux documents audio-visuels pour l'enseignement religieux - 300 vidéos, 950 montages, 700 cassettes-son - disponibles à 1'00lS, sont réellement utilisés. Depuis quelques années, nous avons établi quelques statistiques, sur la base des fiches d'emprunt. Ainsi nous avons relevé pour 1985, 510 noms de prêtres, catéchistes, enseignants, enseignantes ou étudiants qui utilisent ce matériel, dont 150 très régulièrement. Depuis trois ans, le nombre de montages audio-visuels empruntés se situe autour de 1000 à 1200. Celui des vidéos qui était de 250 en 1983, a passé à 520 en 1984 et à 620 en 1985. Celui des cassettes-son a été de 450 en 1985.

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Mie Salzmann est diplômée de l'Ecole de catéchistes, de Fribourg, et de l'Institut supérieur de pastorale catéchétique de Paris . Son premier souci sera de prendre contact avec les différents partenaires de la catéchèse, afin de connaître peu à peu les personnes ainsi que les réalités vécues dans la diversité des situations et des expériences. L'activité de M"e Salzmann ne remplace pas celle des inspecteurs . Elle se situe à un autre niv~lau. Envoyée par le diocèse, Me Salzmann portera, avec les catéchistes et les enseignants concernés, le souci de tout ce qui assure la qualité de l'enseignement religieux: formation permanente, choix des manuels mise à disposition de moyen~ pédagogiques, réflexions sur les orientations de la catéchèse échange d 'expériences. C'est dans ces différents domaines que M"e Salzmann exercera son rôle d'animation et de coordination. Elle.- le fera en étroite collaboration avec l'équipe du Centre de catéchèse . Pour mémoire rappelons comment est consti~ tuée cette équipe:

1 à 3P: M. l'abbé Marcel Martenet, Ayer

4 à 6P: M"eSylviane Salzmann, Sion CO: M. Marc Lampo, Martigny Secondaire 2 e degré: M. le chanoine Ed. Zumofen Saint-Maurice ' Formation de base des caté. chistes: Sœur Marie-Bosco Berclaz, Sion Documentation et audio-vi. suel: M. l'abbé François Pralong, ODIS, Sion Responsable du Centre de ca· téchèse: M. l'abbé Michel Salamolard Sion. ' Vous pouvez atteindre M"e Salz· mann à l'adresse du Centre de catéchèse: 10, rue des Erables, 1950 Sion , Tél . (027) 22 23 73.

La présentation des documents audio-visuels pour Noël, dans l'Ecole valaisanne de novembre 1985, nous a valu de nombreuses demandes. C'est pourquoi, nous pensons rendre service aux lecteurs de cette revue, en leur présentant aujourd 'hui quelques documents audio-visuels concernant la Passion , la Mort et la Résurrection du Christ. Nous regrouperons ces documents, avec leurs références exactes sous les 3 titres suivants:

1. Les documents pour les petits (6-9 ans). 2. Les documents pour les moyens (9-12 ans) . 3. Les documents pour les jeunes et les adultes .

1. Documents pour les petits a) Documents sonores RP 104

La plus belle histoire III.: Auvidis, 45'. Depuis l'annonce de la passion aux apparitions pascales.

RH 10

Comme un oiseau fJD 11.: Ex 45-493. Un chant pour Pâques . Pâques , pâquerettes.

RI 42

Témoins de la Résurrection avec l'ensemble Chorus: SM 17-660, trois chants: Emmaüs, Un jour la vie jaillira, Le Sauveur que l'on attend.

RN 14

C'est beau la vie rvo 2: AV 4203, deux chants : La fête des Rameaux, La fête de Pâques.

Michel Salamolard Le Service cantonal EP + EN est heureux de cette désignation. Il souhaite à M"e Sylviane Salzmann le succès dans ses activités, une collaboration étroite avec les enseignants ainSI qu'avec les inspecteurs et beaucoup de satisfaction dans l'accomplissement de cette importante mission.

b) Documents audio-visuels

R 81

La Pâques de Jésus: 48 OC - en bandes dessinées, Jésus monte à Jérusalem pour La Pâque - la dernière Cène, l'arrestation de Jésus, sa passion, sa mort et sa résurrection (2 ex.)

R 351

Passion et mort de Jésus: 25 OC, présentation du P. Thivollier: les grandes étapes de la passion et de la mort en croix de Jésus.

R 352

Résurrection et apparition du Christ: 14 OC, du même auteur: le tombeau vide, Marie-Madeleine rencontre Jé-

Service cantonal EP+EN

Eveil à la foi (0 à 6 ans): MmeMyriam Farine, Sion

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sus, les deux disciples d 'Emmaüs , Jésus se montre à ses disciples à Jérusalem et en Galilée . * R 414

La Cène : 24 OC, 7', Auvidis, avec les images du film de Zeffirelli: l'entrée messianique de Jésus, la dernière Cène, la trahison et l'agonie de Jésus au jardin des Oli. viers.

* R 415

Le Procès de Jésus : 24 OC, 12', Auvidis . L'arrestation de Jésus, son procès devant le Sanhédrin et devant Pilate, sa confrontation avec Barabbas et sa condamnation .

* R 416

Mort et résurrection de Jésus : 24 OC, 13' , Auvidis. Le chemin de croix, la crucifixion , Marie et Jean, la mort de Jésus et sa résurrection au matin de Pâques.

R 476

Jésus mort et ressuscité: 12 OC (Palettes bibliques). Jésus au jardin des Oliviers, son arrestation, sa condam. nation, sa mort. les femmes au tombeau, le matin de Pâques, les disciples d'Emmaüs. (3 ex.)

* R 31 -33 et 310 . , , . Le pain de vie: 48 OC - LOC (Images tlrees du film de Zeffirelli) . Préparation de La Pâque , le dernier repa~ , la promesse du Saint-Esprit, la prière sacerdotale de Jesus, son agonie et son arrestation. * R 34-36 et 31 0 . t" d L 'Innocent condamné: 48 OC - LOC (Images lrees u film de Zeffirelli). . ' Le procès devant le San~édrin, le renl~ment de Pierre, le désespoir de Judas , Jesus devant Pilate, sa f.lag~IIa­ tion , son couronnement d'épines, sa condamnation a la mort en croix. * R 428-434

., 0 OC 30' A Le procès et la passIOn de Jesus : 6 : . ~ec .un texte de Daniel Rops et les tableaux du peintre Decans .

* R 606-61 0

C 30 ' A 'd' La Passion : Jésus de Nazareth : 56 D , ,UVI .IS. Avec deux versions : le texte de saint Je~n et un~ ~erslon moderne de Jean Debruynne, sur des Image tlrees du film de F. Zeffirelli.

R 928

La Passion selon saint Jean: 48 OC, LOC 1983. Avec le texte du quatrième Evangéliste. (Jean 18 et 19).

*R 51

Chemin de croix missionnaire: 23 DC ' ,20'. OOIS. , Méditation du chemin de croix avec 1 accent porte sur nos engagements à la suite du Christ.

R 482

En route pour la fête de Pâques : 12 OC (Palettes bibli. ques). L'entrée de Jésus à Jérusalem , la dernière Cène, la tra. hison de Judas et la prière de Jésus au mont des Oli. viers.

R 568

Montée à Jérusalem, la Cène: 30 OC (dessins de Joudiou) . Résurrection de Lazare , les Rameaux , la dernière Cène.

R 569

De Gethsémani à la mort: 31 OC (dessins dè Joudiou). Jésus en agonie, Jésus devant le Sanhédrin, devant Pilate, sa mise en croix, sa sépulture .

* R 440-441

R 570

Le Ressuscité : 30 OC (dessins de Joudiou) . Les femmes au tombeau, les disciples d 'Emmaüs, Apparitions de Jésus aux disciples, avec et sans Thomas, en Galilée, Ascension.

, Chemin de croix d 'aujourd 'hui: 72 OC, 30 . O~I~ . Les étapes du chemin de la croix. sont, ac.tuallsees par ce que vivent certains hommes aUJourd hUi.

* R 204

Qui veut me suivre? 30 OC, 15'. Chemin de croix avec des images d'Agnès Auffinger .

a) Documents sonores

* R 37-39 et 312 . ., d f'l Le crucifié ressuscité : 48 OC, LOC (Images tlrees ulm de Zeffirelli). , La montée au Calvaire, la mort de Jésus et sa sepul~ure . Découverte du tombeau vide et manifestations de Jesus aux disciples.

RP 69

* R 385

Résurrection: 66 OC, 30'. AREC . , . Etude des témoignages du N.T. sur la resurrectlon de Jésus et le message de Pâques.

R 925

Il est ressuscité pour nous : 1. La résurrection de Jésus selon Matthieu : 24 OC, LOC 1985, avec le texte de Mat. 27,55-28,20.

R 926

Il est ressuscité pour nous : 2. La résurrection de Jésus selon Marc: 24 OC, LOC 1985, avec le texte de Marc 15,40-16,20. Il est ressuscité pour nous : 3. La résurrection selon Luc: 24 OC, LOC 1985, avec le texte de Luc 23,55-24,53.

CVR 03

La plus grande histoire jamais contée: 60' . L'histoire de Jésus de son procès à son Ascension .

2. Documents pour les moyens (9-12 ans)

RE 139

La Passion selon saint Marc: Heinrich Schütz, 60'. Chant de la Passion selon saint Marc sur un texte de Denise Launay. Christ est ressuscité : Pâques: Célébrations chrétiennes

N° 3, SEL 300-119, 12 chants pour le temps de Pâques, de L. Oeiss, J. Gelineau, Rimaud .. . RG 79

L 'Arche: Alleluia et séquences rythmées, SM 17-508. Alleluia de Pâques, Alleluia des pélerins d'Emmaüs, Victimae paschali .. .

RO 106

Chants sur la résurrection: une sélection d'une vingtaine de chants pour le temps pascal.

b) Documents audio-visuels * R 30 et 309 Signe de contradiction: 48 OC - LOC (images tirées du film de Zeffirelli. L'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem , sa confrontation avec les Scribes et les pharisiens, le complot. 28

R 927 R 928

CVR 30 CVR 54

Il est ressuscité pour nous : 4. La résurrection de Jésus selon Jean : 36 OC, LOC 1985, avec le texte de Jean 20 et 21. Le témoin silencieux : enquête sur le Saint Suaire de Turin 60'. La science et le Suaire : par Alain Décaud, dans «L'histoire en question» 80 '. 29

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CVR 40

Passion, mort et résurrection de Jésus: 80 '. Tiré du film de Franco Zeffirelli .

CVR 118

L 'Evangile de Luc : Ive partie : 65 ' (Régie Cassette Vi. déo) . 3 séquences avec le texte intégral de Luc 19,28 à 24.

CVR 264

Un conteur biblique V: le père Vincent Toccoli. 2 séquen. ces de 10' . Entrée de Jésus à Jérusalem (Jean 11 ,55.57 et 12,12-19). Le matin de Pâques (Jean 20 ,1-18).

CVR 287

Les mystères douloureux : 90' - Vidéo Famille - Enes 1985. ' Une présentation de la Passion à travers les 5 mystères traditionnels .

CVR 288

Les mystères glorieux : 90 ' - Vidéo Famille - Enes 1985. Les deux premiers mystères : la résurrection du Christ et son Ascension .

R 870

La route de l'Amour: 45 OC, LOC, 1983. Méditation sur le chemin de croix qui nous invite à porter notre propre croix à la suite du Christ. Une vie donnée librement, c'est une mort pour la Vie .

* R 917

Prier les mots de la vie : mourir: la crucifixion de Jésus: 12 OC, 10'.

* R 918

Prier les mots de la vie : Ressusciter: Marie-Madeleine: 12 OC . 10',

* R 919

Prier les mots de la vie : Marcher: Les disciples d'Emmaüs : 12 OC, 10',

* R 838

Psaume de résurrection : 35 OC, 12' , ACNAV, 1984. Une méditation sur le mystère de Pâques et une introduction à la lecture de tableaux du M,A.

R 107

Résurrection, un nouveau regard sur notre vie : 48 dias. Quel est le sens de la mort , quel est le sens de la vie?

* R 369

Reste avec nous : 85 OC , 40' . H. Guillemin. Récit populaire sur la mort et la résurrection de Jésus avec des dessins de Chancel.

CVR 184

Deux émissions sur la Passion du Christ: 1984. - Oratorio de Niccolo Jommelli, avec le Chœur et l'Ensemble baroque de Turin : 50 ', - La Passion du Christ selon saint Matthieu, raconté par Len Cariou , avec les peintures de Wiliam Kurelek : 25' .

CVR 250

Les récits de la résurrection : 30 '. Marie de Magdala au pied de Jésus , chez Simon. Marie de Magdala, lors de la mise au tombeau de Jésus . Marie de Magdala au tombeau, le matin de Pâques.

CVR 284

Le Suaire de Turin: 50' - Vidéo-Lumipre , 1985, Une méditation de la Passion du Christ à partir d'une lecture du Suaire de Turin basée sur les découvertes scientifiques actuelles .

CVR 289

Jésus Superstar: un film de Norman Jewinson, 1972, 105', Comédie musicale en 27 tableaux portant sur les 7 derniers jours de la vie du Christ: affrontement avec les Pharisiens, procès et mort en croix .

3. Documents pour les jeunes et les adultes a) Documents sonores RB 19

RP 73

L 'Evangile selon saint Marc: 35', De l'entrée triomphale de Jésus à sa résurrection: chap. 11 à 16,20.

RP 91

Jésus ressuscité : H. Cousin, CREC, 60 '. Importance et réalité de l'expérience pascale. Les récits des apparitions.

RP 92

Chemin de croix de Lourdes: 60 '. 1982. Présentation de Mgr Bullet - Divers témoignages ,

RB 05

La Passion : Charles Péguy interprété par Pierre Hiégel: 40' . Extraits du «Mystère de la charité de Jeanne d 'Arc»,

RC 07

La Passion selon saint Matthieu : 30' . Passion proclamée et chantée avec des interventions du chœur,

R 572

Créations de diapositives sur la Passion : 48 OC. Documents photographiques pour aider la lecture de saint Marc (14,32-15,47).

R 821

Dimanche des Rameaux: 53 OC - LOC «Le Christ en son pays». L'entrée triomphale de Jésus, la Cène, l'agonie , son arrestation, le procès religieux devant le Sanhédrin,

R 822

Procès civil et condamnation: 49 OC - LOC «Jésus en son pays» , Procès chez Pilate, condamnation, vers le Calvaire , mort et résurrection .

R 40

Chemin de croix: 83 OC, 50 '. Studio son J.-L , Ballestraz, Martigny. Un texte du chanoine G. Pont avec des chants du «Petit chœur d'enfants»,

R 869

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Chemin de croix, chemin de salut: 45 OC, LOC 1983. Pour méditer les 14 étapes de la voie douloureuse.

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Photo Oswald Ruppen

Passion et mort de Jésus : H, Cousin , CREC, 60' . Quel est le sens de la mort de Jésus? La lecture de la Passion, Le procès de Jésus et sa mort en croix .

RP 158

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Prier le temps de Pâques : 40 '. Auvidis . Prières inspirées par les expériences de Thomas, de Pierre, des disciples d'Emmaüs et de Jésus lui-même selon l'Evangile de saint Jean (17,1-26) . '

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CEMEA

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centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active

Extrait du procès-verbal des séances du conseil d'Etat Comme chaque année pendant les vacances scolaires de Pâques , les Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active proposent deux

Séance du 5 février 1986

:AVIS

Cherchons ,

pour T~ydN2000

stages de formation à l'animation de centres de vacances.

Cours d'été 1986 (6 j~iIIet ,~ 1er aoàt)

Ces stages, axés sur l'expérimentation et la réflexion, s'articulent autour de quatre axes principaux: vie collective; informations et réflexions pédagogiques; évolution personnelle ; activités créatrices et d'expression retransmissibles aux enfants et aux adolescents .

ProfesseUrs , de :françals d1allemand et 'de mathématiques avec expé.ri~nce. , Elèyês de 15 'à 20 ans; ,Classe de' 8 à 10 'élèves. 25 heures hébdomadaires. ' Logement et nourritùre dans la station.

Le stage est à la fois un lieu de vie et un lieu de formation . Une large part est faite à l'engagement personnel et à la satisfaction des besoins et désirs des participants.

Renseignements: Agence IMALPI Pré-Fleuri8b 1950 Sion " " .,'

Tél. (027)223355

Respon$abl~: ErnèstFanti

A. Animation de centres de vacances pour enfants Du 28 mars au 4 avril, à la Câteaux-Fées (Jura NE) . Condition d'admission: 17 ans dans l'année en cours.

B. Animation de centres de vacances pour adolescents

Renseignements et inscriptions

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Considérant que ce rapport final présente les programmes-cadres qui définissent les objectifs de référence reconnus prioritaires et fixent une base commune aux enseignements donnés dans les cantons romands dans le respect des différences d'organisation et de structure scolaires, particulièrement marquées aux derniers degrés de la scolarité obligatoire;

Sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide:

1. Le rapport final de CIRCE III définissant les programmescadres de français, d'histoire et d'éducation civique, de mathématique et d'allemand pour les degrés 7,8 et 9 de la scolarité obligatoire, est ratifié tel qu'adopté le 28 novembre 1985 à Lausanne par la CDIP /SR/TI. 2. Les modalités d'introduction et d'application de ces programmes-cadres, les procédures d'information des autorités scolaires, des parents et du corps enseignant seront précisées par des dispositions du Département de l'instruction publique. Pour copie conforme,

LE CHANCELIER 0 'ETAT:

Vu que la décision de la CDIP / SR/TI du 28 novembre 1985 précitée prévoit expressément la ratification par les cantons du rapport final de ClRCE III ;

Association suisse des CEMEA Case postale 895 1211 Genève 3 Tél. (021) 273335.

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Vu l'adoption par la Conférence des chefs des Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CDIP / SR/TI) en séance du 28 novembre 1985 à Lausanne du rapport final de ClRCE III pour les degrés 7 à 9 de la scolarité obligatoire et pour les branches suivantes: français, histoire et éducation civique, mathématique et allemand ;

Considérant que ces programmes-cadres garantissent une transition harmonieuse entre les premiers degrés de la scolarité obligatoire (CIRCE 1 et CIRCE Il) la fin de cette même scolarité ainsi que les secteurs postscolaires et s'inscrivent dans le cadre de la coordination scolaire romande;

Option randonnée Du 28 mars au 6 avril, en Ardèche (journée de préparation collective: le 9 mars) . Condition de participation: 18 ans dans l'année en cours .

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Le Conseil d'Etat, Vu les dispositions des articles 2, 55, 56 et 60 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique (UP);

Attendu qu'en ce qui concerne le Valais, l'établissement des programmes, leur application et leur coordination relèvent de la compétence du Département de l'instruction publique, mais que la direction supérieure de l'instruction publique appartient au Conseil d'Etat en vertu de l'article 2 de la UP précitée;

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Horaire de Pâques

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SPVAL le Comité central informe

Réflexions sur l' évaluation de l' élève Le comité de la SPVal , conscient du problème des formes et des fonctions de l'évaluation de l'élève, a mandaté la Commission pédagogique de dresser un bilan des diverses tendances actuelles dans ce domaine. Un rapport a été établi puis déposé au CC pour discussion. Il sera publié dans le numéro d'avril de l'Ecole valaisanne . Poursuivant sa réflexion, le CC s'est approché des associations pédagogiques haut-valaisannes pour connaître ce qui était entrepris dans le domaine de l'évaluation . Celles-ci ont mis en œuvre un important travail tendant en un premier lieu à limiter administrativement le nombre de notes en ne délivrant que deux fois l'an un carnet scolaire .

Photo Claude Voui//oz

1. ODIS DE SION Fermeture les 27, 28, 29 , 30 et 31 mars 1986 Durant les vacances scolaires de Pâques, l'ODIS de Sion fermera ses portes à 17 h 00

les Inspecteurs scolaires et les Associations de parents haut-valaisans partagent l'avis que les carnets semestriels sont préférables . A noter que les maîtres du CO ont participé à l'élaboration de ce projet qui est maintenant déposé au DIP pour y être discuté . Un dialogue étroit avec les parents se trouve être la clé de ce système. Un meilleur équilibre entre la tête , le cœur et la main ne peut amener les enfants qu'à un plein épanouissement. Le CC SPVal s'associe à l'idée d'un carnet semestriel mais il ne perd pas de vue que ce passage n'est qu 'un pas vers une meilleure forme d'évaluation.

Voici quelques points qui argumentent leur revendication:

Il. ODIS DE SAINT-MAURICE Fermeture les 28, 29, 30 et 31 mars 1986

Merci de votre compréhension

La direction

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François-Louis Oécaillet

- avant la remise du carnet, les élèves, les parents et les enseignants traversent une phase de stress due au nombre d'examens. Des carnets semestriels permetraient d'éviter cette situation ou , au pire , de la réduire à deux fois par année; - dans le cycle trimestriel , il arrive fréquemment que la note d'une branche soit calculée sur la base de 2, voire 1 note d'examen ce qui donne une moyenne peu ou plus du tout représentative; pour gagner du temps on fait presque uniquement des épreuves écrites. Des carnets semestriels permettraient un contrôle oral plus fréquent. L'élève pourrait être corrigé, encouragé ou loué directement;

Durant ces mêmes vacances, le secteur ACM sera ouvert le mercredi 2, jeudi 3, vendredi 4 avril , le matin

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Cours de peinture sur soie liI• • • • • • • •I·IIIZI-ilkttlii

Etude d 'un animal: le mouton

Organisé par la section ACM SPVal , ouvert aussi aux maîtres primaires.

Prix: le cours est pris en charge par l'Etat, le matériel est à la charge des participants .

Lieu: Ardon : centre scolaire .

Programme: adapté en fonction de l'enseignement de la peinture sur soie dans les écoles.

Date: samedi 19 avril après-midi , dimanche 20 avril toute la journée. Animatrice: MmeCatherine Lambert.

Connaissance de l'environnement

1nscri ption:

la participation étant limitée, seuls les 12 prem iers inscrits S8ront retenus et contactés personnellement.

TALON-RÉPONSE A renvoyer jusqu 'au 10 avril 1986 à : Mme Antoinette Travelletti Route de Saxonne - 1966 Ayent Nom: _____________________________________________ Prénom: ___________________________________________

Nous comparons nos pulls avec un pull en laine de moutons.

Activités humaines : la tonte des moutons le filage de la laine . Ce travail réalisé dans une clas se de 1re enfantine , présente différentes activités et différentes études menées tout au long de l'année scolaire à partir d 'un point commun : le mouton .

Mars «TOUDOU» le petit agneau passe un après-midi avec nous à l'école.

Mai Tonte des moutons : - nous observons; - nous interrogeons ; - nous nous souvenons ; nous dessinons.

Notre démarche Motivation

Juin

Notre poupée n'a pas d 'habits . Que faire? Des mamans tricotent des habits . Avec quoi? de la laine. Où trouver de la laine? Réponse des enfants : au magasin. Nous demandons à nos parents". Nous recevons des réponses orales ou écrites.

Visite chez Mme Lambert à Vercorin : - nous lui disons en vrac ce que nous savons déjà ; avec Mme Lambert nous mettons de l'ordre dans nos connaissances et nous l'interrogeons ; nous cardons ; nous filons ; - nous nous souvenons ; - nous dessinons .

Adresse: __________________________________________

Novembre

N° detéléphone : ____________________________________ Lieu et date : _____________________________________ _ Signature : ________________________________________

Nous visitons un troupeau de moutons. Nous cherchons à la maison et apportons des livres. Nous consultons les livres pour chercher des informations. Nous cherchons et apportons des images. Nous classons ces images . Nous nous souvenons de la visite et dessinons le mouton .

Janvier Nous étudions la laine. Nous la touchons . Nous la sentons. Nous la comparons à d'autres laines .

Le mouton Ce que nous avons retenu de notre visite Sur le mouton - un corps plein de laine ; - une têtesans laine ; - des yeux avec des cils et des paupières; - un nez ; - une bouche avec des dents et une langue; - des oreilles sans laine et une boucle ; - des pattes comme les chevaux ;

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- des pieds comme les chevaux avec des ongles sabots; - une petite queue; - des tétines sous le ventre.

Ce que nous avons entendu - crier les moutons bêê .. . ; - les clochettes des moutons; - crier les petits.

Ce que nous avons vu - courir, marcher, manger les moutons; - sauter et têter les petits .

Ce que nous avons constaté Sur le comportement des moutons:

- moutons très peureux; Pourquoi? trop d'enfants trop de bruit trop de mouvements trop de cris. les moutons restent tous ensemble; les petits se fatiguent et se couchent après la course; - les petits sautent; - les petits tètent les brebis. Sur l'environnement des moutons:

-

un parc; des fils de fer; des piquets; des arbres; de la terre; de l'herbe; des crottes.

Sur la nourriture des moutons:

- Pelote, le petit mouton, ami/ amis. - Les moutons, BT J 126. - Les moutons, à la ferme, Dupuis. - Dans la prairie, Ecoramage. - Animaux de la ferme et des champs, Hachette. - Les animaux et leurs petits, Nathan. - Voyage de Blanche-Neige, Gauthier.

Les ennemis du mouton - le renard; - l'aigle qui s'attaque aux agneaux; - le faucon; - l'épervier; - le chien qui fait peur aux moutons; - le lynx; - l'homme qui tue le mouton pour le manger.

L'agneau Nous accueillons en classe un agneau d'un mois

Nous constatons: - l'agneau s'ennuie de sa maman; - il recherche la chaleur du radiateur; - il glisse sur la moquette; - il fait souvent pipi; - il aime les caresses' - les caresses le rass~rent· - sa laine sent fort, elle gr~isse les doigts; - sa laine est peu épaisse et presque noire; - son cœur bat très vite' - l'agneau porte déjà un' numéro à l'oreille. Nous l'appelon «TOUDOU».

- les moutons mangent: du pain de l'herbe des petites fleurs.

Ce que nous savons: - la maman est une brebis; - le papa est un bélier; - le petit est un agneau.

--- +

Livres de références

Nous l'observons.

Exemple d'évaluation Trop souvent les tests que nous élaborons se limitent à sanctionner une situation momentanée sans possibilité de remédiation ou de progression dans les objectifs visés.

Ce q~e les enfants aimeraient savoir:

- pourquoi on tond les moutons? - le mouton aime-t-il être tondu et souffre-t-il? - combien de fois par année faut-il les tondre? - les moutons sont-ils toujours sages pour se faire tondre?

L'exercice proposé lance un trait vers une autre piste. Il permet la correction des erreurs par des exercices complémentaires et offre la possibilité d'annuler le résultat du premier test par un second.

Ce que nous avons observé:

Le monsieur qui tond très vite.

Objectifs contrôlés:

- la capacité de découper une portion de paysage en plusieurs zones; - la capacité de construire une légende claire et précise; - la capacité de déterminer le climat d'une région en consultant les cartes schématiques adéquates; la capacité d'établir les relations nécessaires entre la couverture végétale et les éléments qui l'influencent.

Le mouton est maintenu assis entre les jambes du tondeur: - il n'a pas l'air malheureux; - il semble chatouilleux sous le ventre; - parfois il a peur et se débat et bêle; - il paraît étonné de nous voir; - il ouvre de grands yeux. On lui tond aussi la queue (certains moutons n'ont pas de queue).

Un mouton avait la langue noire les autres avaient la langue rose.

La tonte des moutons

Il faut éviter de mélanger les laines.

Le 9 mai, nous sommes invités à observer la tonte des moutons. Nous nous rendons sur la route de Chippis où se trouve le troupeau.

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- 5 points pour une conclusion qui tient compte de tous les éléments demandés.

- un test de départ [T1]; - 3 exercices vers lesquels il faudra aiguiller les élèves en fonction des difficultés rencontrées [Ex1-Ex2-Ex3]; - un test final [T2].

Madeleine Jacquier

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Partie Il - 1 point pour le relief; - 1 point pour l'altitude; - 3 points pour le climat.

Contenu du test:

La vieille brebis avait les dents usées et blanches. Sa laine était moins frisée. Le mouton brun était noir après' la tonte.

Partie 1 - 5 points si les zones sont correctement délimitées; - 5 points pour la légende correctement complétée et correspondant aux zones dessinées.

Remarque: ce test ne peut être présenté aux enfants que si chacune des capacités contrôlées a été travaillée séparément au cours d'exercices antérieurs.

Après la tonte on lui remet sa clochette et le mouton retourne dans son parc.

Nous le dessinons.

Cotation:

Partie III

La machine: moteur bleu; des dents qui coupent; la prise pour allumer et un cordon.

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Géographie 6P: La végétation

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LA VEGETATION

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LA VEGETATION

GEOGRAPHIE 6p

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RICKENBACH ET SES ALENTOURS

CHA VORNA y ET SES ALENTOURS

VOiCi un dernier e~ercice. Il n~us, re~seignera sur ta capacité d'établir des relations et de tirer des concluslOns sur la vegetatlOn.

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On veut contrôler ta capacité de découper un paysage en zones et de réaliser une légende.

Consulte l'observation réalisée ci-dessous et explique le pourquoi du type de végétation de cette région. Consulte aussi la page 27 de ton classeur

A l'aide du calque, délimite la région de Chavornay [photo N°6 page 33J en cinq zones. Fixe ensuite ce calque complété dans la case ci-dessous.

Rickenbach

LEGENDE

Tu disposes du matériel et des documents suivants: -

lHil 1:::

un calque de 9 cm X 8 cm, les pages 25, 27 et 33 de ton classeur Moyen-Pays, la carte de la Suisse, un exem pIe de découpage en zones [III]

calque

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terres ouvertes (cultures)

• Chavornay (p. 33, photo N°6)

1ALTITUDE

prairies (surtout)

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RELIEF

Rickenbach (page 33)

montueux

carte page 13 (coord. 655/230)

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ALTITUDE

691 m.

à carte de la Suisse (dos)

li nécessaires. on veut savoir si tu sais utiliser une carte schématique pour en tirer les renseignements 1 RELIEF

arbres fruitiers

zone bâtie

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forêt

1

légende (couleurs)

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1 J

POINTS

760 m.

CLIMAT

VEGETATION

été : doux (15°) hi ver : froid (_2°)

précipitations fortes (120 à 14-0 cm)

été :

• carte de la page 25

CONCLUSION

hiver: • cartes climatiques du dos de la carte de la Suisse

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précipitations:

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GEOGRAPHIE 6p

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LA VEGETATION

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LA VEGETATION

GEOGRAPHIE 6p

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POINTS

(Nom et prénom

)

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Si tu as eu des difficultés au N° l, séalise le même travail sur Bremgarten [photo N02 page 33 et carte page 12, ,coordonnees 668/2.45J et/ou Hohenrain [photo N0 4 page 33 et carte page 13, coordonnees 667/2 26J. CorrIge l'exercice avec un camarade ou avec ton maître.

Si tu as rencontré des difficultés dans l'exercice II :

- consulte à nouveau les cartes climatiques du dos de la carte de la Suisse, - compare les données chiffrées aux adjectifs proposés: température moyenne en janvier

Bremgarten

LEGENDE

D -.- D--D--Hohenrain

0° _2° _5° - 10°

= = = =

doux froid très froid rigoureux

température moyenne en juillet

précipitations moyennes

18° à 20° 15° 10° 5°

moins de 60cm = très sec 60cm = précipit . 80cm à 100cm = précipit. 120cm à 140cm = précipit. 160cm à 200cm = précipit.

= = = =

chaud doux frais froid

faibles moyennes fortes importantes

complète le tableau ci-dessous à l'aide de données chiffrées et d'adjectifs correspondants : DOCUMENTS 1 RELIEF

1ALTITUDE

1 CLIMAT

à

Fribourg · photo p. 10

bosselé autour de la ville

· carte p. 17

------------ ----------------

· dos de la carte de la

accentué de 750 m. au Sud-Est 900 m. :le Fribourg

de 600 m. 700 m.

. hiver:

. été : à

. précipitations :

LEGENDE

Seeland

D--D---D--D---

plaine

· photo p. 23 carte dos de la carte de la Suisse

430 m. à

hiver:

450 m. ------------ ---------------colline

450 m. à 600m.

été

:

• précipitations:

Pour la correction, procure-toi une fiche Ex 3.

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GEOGRAPHIE 6p

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LA VEGETATION

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LA VEGETATION

GEOGRAPHIE 6p

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Nom et prénom

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POINTS

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)

)

Tu as eu l'occasion d'exercer les objectifs manqués dans le test 1. Contrôle s'ils sont maintenant acquis !

Si tu as rencontré des difficultés lors de l'exercice III , complète le deuxième tableau selon l'exemple ci-dessous.

ROGGWILL ET SES ALENTOURS

Tu disposes du matériel et des documents suivants:

DOCUMENTS RELIEF

ALTITUDE

Fribourg

de 600 m. à 750 m.

montueux autour de Fribourg

· photo p. 10

CLIMAT

VEGETATION

-

· froid en hiver,

peu de forêts, culture des champs et prairies

de -2 0 à -5 0

------------------ ----------------- · doux en été,

· carte A venches p. 17

plus accidenté au Sud-Est de Fribourg · dos carte de la Suisse

de 750 m. à 900 m.

· · · ·

1Découpe

en zones le paysage de Roggwill [photo page 33 N° 5J et réalise une légende.

ROGG WILL

----------------------

15°,

un calque de 9 cm X 8 cm, le s pages 27 et 33 de ton classeur sur le Moyen-Pays, la carte de la Suisse, un exemple de découpage en zones (III),

LEGENDE

peu de forêts , surtout des prairies,

· précipitations fortes de 120 à 140 cm

0--0--0--0----

CONCLUSION : Dans la région au Sud-Est de Fribourg! il ~ a [2eu de [orêts; on ~ trouve des chames et prairies en quantités inégales selon l'altitude.

DOCUMENTS RELIEF

ALTITUDE

Seeland

de 430 m. à 450 m.

plaine

CLIMAT · froid en hiver,

VEGETATION

-2°

photo p. 23 dos de la carte de la Suisse

------------------- ----------------- · chaud en été,

-- ----------------- ---

18° à 20°,

colline

600 m. · précipitations moyennes : 80 cm à 100 cm.

Il

Complète le tableau ci-dessous en puisant les renseignements nécessaires dans les documents proposés.

1

CONCLUSION :

DOCUMENTS

RELIEF

1 ALTITUDE 1

été :

• Roggwill photo page 33, N°S

---------------------------------------------

CLIMAT

carte de la Suisse (au nord de St-Gall)

hiver :

cartes climatiques du dos

précipitations:

de la carte de la Suisse "'-

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GEOGRAPHIE 6p LA VEGETATION ____________________________

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Activité créatrice manuelle

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Les masques

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L Nom

et prénom

POINTS

ORBE ET SES ALENTOURS

III

Consul te l '.observation réali,sé~ c~-dessous, compl,ète le tableau et finalement explique le pourquOl du type de vegetatlOn de cette region. Consulte également la page 27 de ton classeur. ORBE

Le Carnaval s'éteint. .. On range costumes et masques; on balaie confettis et papiers. Ou'en reste-t-il? Des rires, des pieds froids et fatigués!

LEGENDE

Il

Avant de déposer les masques dans la malle jusqu'à l'an prochain, observons-les un moment. Oui sont-ils? Masques grimaçants, masques déformants, masques ingrats, masques de vieux ou de clowns, masques de Reagan ou de Mitterrand . Ils sont un camouflage derrière lequel se cachent princes et soubrettes.

terres ouvertes (cultures)

zone bâtie

prairies

Pourquoi ne pas essayer de dépasser ce cliché, de voir plus loin. Voici une expérience qui a intéressé mes élèves. J'ai apporté en classe quelques masques venus d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine .. . Les enfants ont pu les palper, les toucher, les mettre . Ils les ont ensuite observés plus systématiquement: - formes diverses: ovale, ronde, triangulaire, hexagonale ... - unité dans les formes (ainsi une tête ronde n'aura pas des

yeux en amandes, ni un nez pointu); - décoration du masque : barbes en paille, grandes oreilles décorées de boucles, couronnes, plumes ... ; - enfin la décoration intérieure: traits, pointillés, creux .. . L'enfant est amené à considérer le masque, non plus seulement comme déguisement profane, mais comme le symbole sacré d'une culture des peuples dits primitifs.

forêt

DOCUMENTS

CLIMAT

plaine

· Orbe (page 33)

479 m.

VEGETATION

été : chaud, 20° hiver: doux 0°

· carte de la Suisse

précipi ta tions moyennes, 80 cm à

· cartes climatiques du dos de la carte de la Suisse

100 cm

CONCLUSION

Masque dessiné par Delphine (Er primaire) qui l'a ensuite réalisé avec de la ficelle collée sur carton

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Seconde étape: le dessin Chaque élève esquisse quelques masques simples, en petit format. Puis il choisit le meilleur, l'agrandit (format A4) et le décore.

au dos du carton pour qu'il ne «gondole» pas; - couper la ficelle le moins souvent possible et en biseau pour pouvoir mieux dissimuler les rajoutures ; - exiger soin et propreté du collage.

Dernière étape: le collage de ficelle Chaque élève reproduit «son» masque sur du carton (format A4) et le «re-dessine» avec de la ficelle de chanvre. Consignes: - sur le carton, ne reproduire que les lignes principales du masque, la ficelle crée les autres motifs; - au préalable, coller une feuille

Chantal Bender Institutrice classe de 6P

Autres réalisations possibles sur le thème «Le masque» - Modelage d'un masque: dans la terre (céramique); avec de la pâte de papier. - Sculpture d'un masque dans le siporex. - ACT: peinture sur jute + broderie + couture à la machine d 'un sac, d'un panneau décoratif, d'un coussin - masque. - Bas-relief, sculpture d'un masque dans un savon de Marseille: voir les 4 fiches encartées dans l'Ecole valaisanne, N° 1, de septembre 1979, avec une intéressante documentation extraite de l'encyclopédie ALPHA.

Photo R. Chedel

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Le scrabble

1. Les rajouts

2. ANAGRAMM ES

Les rajouts en 1 lettre

Tous les mots proposés cidessous n'admettent qu'une seule anagramme . A vous de la trouver .

Exemple: devant ACRE on peut ajouter: M = MACRE N = NACRE S = SACRE Que jouez-vous devant les mots suivants? Entre parenthèses, le nombre de solutions . ACHAT (9) ACE (4) ANA (7) AMINE (3) Solution en fin d'article. Les rajouts en 3 lettres (appelés benjamins au scrabble)

OCEAN ROTER MOULE JEUNE OMBLE EXILE CANINE SOIGNE LIONNE NAQUIT FIGERA THEINE RIGOLE PYLONE

QUETER

FIER

l.OFUPITR 2. U + E Q 0 l M N 3. U T 0 ACE S 4. y LIU Z l N 5. N U y + GA? D 6. A U D + 0 T A E 7. T+ELETNN 8. N T + LAI E A 9. S L RUE R A 10. XIGMEBI Il. BGIM+ ? RV 12. G+HERADE 13. ABSRJUA 14. A+TVELSU 15. ELSTV+KE 16. LV+SHNEE 17. ELNS+WFN 18. LNNW+IPD 19 . DLNW+MOT 20. LNDW+OSC 2l. L N W + E 22 . L E

H 4 6 E lOH L 3 M 9 E 5 12 A A 6 B 1 G 6 1 A J 8 15 E H 1 14 A 4 A 2 F 2 L 1 M 5 K 4 M 1

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Où jouer et être initié au scrabble en Valais?

GUNITAS + L GUNITAS + U GUNITAS + W

SION

Solutions en fin d'article.

MARTIGNY

NEIGER + E MOUCHE + 1 VALIS E + T MABOUL + G BITUME + R

MONTHEY

VOUVRY

DE 7 À 8 LETTRES

Principe du jeu: cf: «Ecole valaisanne» précédentes . PROFIT MONOIQUE SECOUAT LIIEZ YANG(S) AMADOUE LENTE TENAILLA RURALES NIXE VR(O)MBIR DECHARGE ABJURES AU SKEET HAVE FEUS PIN MOT DISCO WON MIELS

1 E Z A 1

5. DE 6 à 7 LETTRES

Solution en fin d'article .

3. PARTI E À REJOUER

__________~

VAINCRE + VAINCRE + VAINCRE + GUNITAS + GUNITAS +

HARGNE APPELA PARQUEE SOCIALE ESTIMAI COURBES REFEREZ ELURENT HUMEURS LOUPENT EPINCAS EVENTAI LIBEREE SONDEUR DISSOUT GLISSER MINORES SCRIPTE

28 84 79 28 48 36 22 74 74 35 42 69 48 45 39 28 30 27 17 22 22 18

112 191 219 267 303 325 399 473 508 550 619 667 712 751 779 809 836 853 875 897 915

CALECON + V BRICOLE + 0 BICORNE + E BILLE NT + U CECILI E + N Solution en fin d'article.

Foyer Pour Tous , Rue Pratifori Le mardi à 19 h 45 Renseignement : Mercanti Nicole , Cotzette 8, Sion (027) 23 58 84 Hôtel du Grand-Quai, Martigny Le mardi à 20 h 00 Renseignements: Curchod Constance, Vorziers 17, Martigny (026) 25208 Café de la Promenade, Monthey Le mardi à 20 h 00 Renseignements : Rithner Camille , Chili 27, Monthey (025) 71 38 71 Café de la Tour, Vouvry - Le jeudi à 20 h 00 Renseignements: Jacques Berlie Vouvry (025) 81 12 70

Une cordiale bienvenue est assurée à chacun d 'entre vous.

6. L'ESCALI ER

B

S

A

+ E

+L + E + C + S

4. D'U N SCRABBLE À L'A UTRE

Solution en fin d'article.

Ajouter au scrabble donné les lettres proposées afin d'obtenir un autre .

VAINCRE VAINCRE VAINCRE VAINCRE VAINCRE

+C +A +H +0 +T

+ X

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Solution en fin d'article.

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B C SOLUTIONS DES JEUX

Quelle barque est pleine?

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E F 1. LES RAJOUTS

G

ACE: D, F, L. R ACHAT:B,C,F,G,H,L,M,R,T AMINE: F, G, L ANA:C, F, K, M, N, P, S

H

Rajouts en 3 lettres:

1

J

Devant QUETER: BAN, BEC, BRI; CLA; CLI; CRA; ETI; MAR; PAR.

K

Devant FIER: CON; DEI; EDI; REl; SOL; UNI.

M

2. ANAGRAMMES CANOE = RETRO = OLEUM = ENJEU = BEMOL = LEXIE

OCEAN ROTER MOULE JEUNE OMBLE EXILE

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CANINE THEINE SOIGNE RIGOLE LIONNE PYLONE NAQUIT HARGNE FIGERA APPELA

= ANCIEN = ETHNIE = GNOSIE = GLOIRE = LEONIN = PLEYON = TAQUIN = HARENG = GIRAFE = PAPALE

PARQUEE EPINCAS SOCIALE EVENTAI ESTIMAI LIBEREE COURBES SONDEUR REFEREZ DISSOUT ELURENT GLISSER HUMEURS MINORES LOUPENT SCRIPTE

= EPARQUE = CAPSIEN = COALISE = NAIVETE = AMITIES = BELIERE = OBSCURE = ENDUROS = FREEZER = STUDIOS = LENTEUR = GRESILS = HUMERUS = MERINOS = OPULENT = TRICEPS.

les commentaires de la presse n'en est que plus préoccupant. Ne parlons pas du retour en force de l'extrême droite aux récentes élections de Genève et Lausanne.

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Le racisme montre son nez inélégant de façon de plus en plus ouverte chez nous, sans même chercher à se voiler. Ainsi, si vous parlez avec des étudiants africains, ils vous raconteront les situations de plus en plus pénibles auxquelles ils ont à faire face dans notre pays. Ils n'y a pas longtemps, un groupuscule ouvertement raciste envoyait par la poste (nous l'avons reçu au Service Ecole) un petit pamphlet intitulé «Nos ancêtres ... les Gaulois». On pouvait y lire les lignes édifiantes suivantes:

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M 1 :E:: O :..N

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3. PARTIE À REJOUER

DE 7 À 8 LETTRES

Voir grille ci-dessous

CALECON + V = CONCLAVE BRICOLE + 0 = BICOLORE BICORNE + E = NECROBIE BILLENT + U = BULLETIN = LICENCIE CECILIE + N

4. D'UN SCRABBLE À L'AUTRE VAINCREZ + C

+A

+H +0 +T

+1 +E +Z GUNITAS + A +1 +L

+U +W

VACCINER = VARIANCE = VACHERIN = CONVIERA = ECRIVANT = NAVICERT = ECRIVAIN = EVINCERA = VAINCREZ =

=.TANGUAIS GUNITAIS = INSTIGUA = NILGAUTS = AUGUSTIN = SWINGUAT =

«Depuis des années, nous dénonçons le complot mondial de mélange des races . »Un simple voyage en France ou en Grande-Bretagne en montre les effrayants progrès.

6. L'ESCALIER BAS BASE BLESA SABLEE CABLEES SECABLES CABLEUSES EXCUSABLES

Photo Michel Eggs

5. DE 6 À 7 LETTRES NEIGER + E MOUCHE + 1 VALISE + T MABOUL + G BITUME + R

ENERGIE MECHOUI = ESTIVAL = LUMBAGO = TERBIUM = =

Après la récente émission de TV, Le Défi, avec M. Le Pen, près de 30 % des auditeurs interviewés par téléphone se sont dits d'accord avec les idées de ce dernier. Bien qu'il ne s'agisse pas, bien sûr, d'un échantillon représentatif de la population, ce chiffre mis en sourdine dans

»Mais un simple coup d'œil dans les villes suisses nous le révèle déjà : non seulement les couples blanc-noir ou blancjaune se rencontrent à chaque coin de rue, mais on voit tou jours plus de petites poussettes contenant des métis. Et les braves gens, conditionnés par la criminelle propagande mondialiste, de s'exclamer: «Comme ils sont mignons!». »Nos actuels «maîtres», imposés par ceux qui travaillent à la destruction de la civilisation occidentale, veulent nous faire défendre le nationalisme des Juifs, des Arabes, des Africains ; ils persécutent et condamnent ceux qui ne pensent qu'aux

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Dossier pédagogique: «Quitter son pays» Publié par: Comité suisse pour l'UNICEF, Zurich . Déclaration de Berne, Lausanne Service Ecole Tiers Monde Epinettes 1D, 1007 Lausanne Tél. (021) 268433

seuls intérêts de notre Europe, qui défendent l'authenticité de la civilisation blanche. En latin, «candidus, candida, candidum» signifie blanc! »C'est le moment de défendre la blancheur de notre peau et non la candeur d'esprit de trop nombreux Occidentaux! ( ... ) » Les Occidentaux ont été expulsés d'Afrique: ici on arabise à tour de bras; là on a remplacé les administrateurs coloniaux par des roitelets indigènes, fanfarons et sanguinaires; partout on exalte l'authenticité, l'africanité, on exalte la négritude (tiens, voilà le Nègre qui réapparaît!), on se cherche des racines dans la barbarie et la jungle sauvage .» Dans notre précédant article sur les Nations Unies (Ecole valaisanne, février 1986) nous avons souligné la dépendance accrue de la Suisse par rapport aux autres pays du globe, et ce d'année en année. Dans une telle situation, le réflexe de la marmotte est suicidaire, et notamment au plan des mouvements de population. Il nous faut nous préparer à toutes les éventualités: soit d'une continuation des tendances démographiques actuelles (selon certaines estimations nous pourrions être moins de trois millions de suisses en l'an 21 DO! ,*) et dans ce cas nous ne serions que trop heureux d'accueillir Turcs, Tunisiens et Tamouls peut-être par centaines de milliers; soit d'une aggravation de la situation socioéconomique et politique dans de nombreux pays des Tiers Mondes qui nous obligera que nous le voulions ou

non, à nous montrer plus généreux en matière de politique d'asile; soit simplement d'une accélération de la tendance vers «l'Europe métisse» (pour reprendre le titre d'un article de l'Hebdo) qui, elle aussi, n'en déplaise aux partisans apeurés de la théorie de «la barque est pleine}} s'inscrit dans les faits de plus en plus . Ainsi, près d'un demi million de Suisses vont chaque année dans les pays des Tiers Mondes et de plus en plus en ramènent des épouses (plus rarement des époux) avec ces peaux merveilleusement basanées aux teintes si belles et chaudes. La barque n'est pas encore pleine - et de toute façon cette barque est le monde, et nous y sommes tous à la même enseigne. C'est pour cela qu'un dossier pédagogique comme «Quitter son pays», qui traite du problème des réfugiés vient tellement à son heure. Les enseignants y trouveront un instrument de travail bien conçu .

Pierre Pradervand * Les Suisses vont-ils disparaître? O. Blanc et al. Publié par la Société suisse de statistique et d'économie politique, Editions Paul Haupt, Bern, 1985 (nous en ferons la recension dans un prochain numéro de l'Ecole valaisanne).

Destiné aux enfants à partir de l'âge de 10-12 ans, ce dossier accompagne le livre de MarieChristine Helgerson, «Quitter son pays)), éditions Castor poche, Flammarion, 1982. Tant le livre (Fr. 4.-) que le dossier (Fr. 11.-) peuvent être obtenus auprès du Service Ecole Tiers Monde (é3m). Table des matières

Introduction Carte

LAOS Introduction . Renseignement généraux et suggestions : . - Territoire - Climat - Population - Economie Histoire La guerre Religions et traditions Les fêtes Musique Les Hmongs Fiches pratiques: 1. Théâtre d'ombres - II. Foulard en batik III. Masque en papier mâché - IV . Banderole, avec signes du zodiaque - V. Ceinture brodee VI. Proverbes - VII. Chansons VIII. Conte - IX. Pouvoir d'achat Bibliographie et musicographie

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5 5 8 9 9 11 12 13

15 24

RÉFUGIÉS 25 Introduction 25 Réfugiés dans le monde . . . . 28 Quelques exemples d'intégration 31 L'enfant réfugié . . ....... . 32 Quelques chiffres sur les pays d 'accueil 33 Réfugiés en Suisse . . . . .. ........ . 35 Accueil et demandes de réfugiés arrivant en SUIsse 36 Liste des organisations romandes s 'occupant des réfugiés 38 . . . . . . .. . Liste des centres d'accueil romands Applications pratiques: Mises en situation - Discussions 39 Recherches en groupes - Films, expositions , visites Fiches pratiques: . . , ' 1. Présentation schématique de statistiques II. Un centre d hebergement III. Un témoignage IV . Un texte à rédiger . ..". 49 V. Une photo qui fait réfléchir VI. Un deSSin qUI fait reflechlr 49 B~bliographie, Filmographie RI Z Introduction Renseignements généraux : Plante - Culture - Récolte - Utilisation Valeur nutritive - Usinage - Marché mondial Fiches pratiques: 1. Recette II. Problèmes mathématiques Bibliographie

51 52

57

60

Le livre: ce petit livre de 125 pages (disponible en série de classe à é3m) raconte l'histoire d'un jeune garçon du Laos, Meng, qui fuit son pays ravagé par la guerre en compagnie de ses parents et petites sœurs. Après des aventures dramatiques, (marche dans une jungle hostile, traversée épique du fleuve Mékong en crue, faim harcelante), la famille Xiong arrive, épuisée, en Thaïlande. De là elle atterrira en France et l'on suit les premiers pas de Meng et sa famille dans leur nouvelle patrie.

Le dossier: La première chose qui frappe dans le dossier est une superbe carte du monde en couleurs (60 x 83 cm), avec des illustrations du style BD, produite par le HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés, l'organisme spécialisé des nations Unies qui s'occupe de ces questions). On y trouvera notamment les statistiques sur la répartition des réfugiés dans le monde. Dans la première partie sur le Laos, la fiche pratique sur le théâtre d'ombres, une des pratiques culturelles les plus répa~­ dues en Asie du Sud-Est, explique comment procéder pour montrer et opérer un théâtre d'ombres en classe. La technique est d'une telle simplicité que l'enseignant(e) peut aisément transposer le récit de 55


- Rédigez un texte de 10 à 15 lignes pour décrire la situation illustrée ci-dessus .

La Liberté 30 juin 1984

également aisément réalisables en classe. «Avant, il y avait la saison des pluies et la saison sèche. Puis il ya eu la saison du feu et du feu Ces paroles d'un enfant cambodgien tirées de la 2 e section du dossier qui porte sur les réfugiés en dit plus que de longs discours. Après une présentation générale simplifiée du problème des réfugiés dans le monde, on arrive rapidement à l'accueil de ces derniers en Suisse. Dans les applications pratiques, les enseignant(e)s avec un goût pour le théâtre et le mime seront particulièrement inspirés par les «mises en situation» au cours desquels les élèves doivent jouer, avec une grande liberté, une situation «réelle» dont on fixe la trame . (Par exemple : la grande sœur de Maryse rentre de l'étranger avec un ami congolais qu'elle présente à sa famille comme son fiancé : jouer la réaction de la famille) .

- Quelles réflexions vous inspire ce dessin?

Meng en théâtre d 'ombres . Le côté un peu fantastique de ce dernier fascine et passionne les enfants . (En Asie, on s'en sert maintenant pour vulgariser des techniques agricoles , le planning familial , etc. Pourquoi l'en-

seignant(e) ne s'en servirait-il pas pour rendre vivante l'histoire suisse, le catéchisme et d'autres branches 7) D'autres fiches pratiques présentent d 'autres techniques

Des dessins frappants et pleins d'humour (voir fiche pratique IV) permettent aux attitudes sousjacentes de s'exprimer spontanément et de façon beaucoup moins «censurée» .

Ma commançje: Quantité

Code U 162 U 161 U 171 U 170 U 133 U 150 U 156 U 130 U 157 U 158 U 159 U 160 U 101

Article

Prix Frs.

Livre: Quitter son pays Dossier: Quitter son pays Livre: Muraho! Dossier: Muraho! Posters: Muraho! Livre: Traces dans la nuit Dossier : Le petit de «Presque-au-ciel» Posters : Bolivie et Pérou Livre: La rue est à tous Dossier : La rue est à tous Livre : Quatre milliards de visages Dossier: Quatre milliards de visages Bibliographie : Dis-moi comment. ..

4.11.16.80

Une dernière section sur le riz clôt ce dossier qui , nous l'espérons vivemènt , donnera aux enseignant(e)s l'envie (pour certains - selon les écoles - le courage!) d 'aborder ce thème auquel nous allons tous être confrontés de plus en plus dans ce monde où peut-être la seule certitude est que demain sera différent d'aujourd'hui!

8.12.15.-

7.12.15.30

7.19.70

9.5.-

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Service Ecole Tiers Monde, Ch. des Epinettes 10, 1007 Lausanne

--

Lors de l'élaboration de la planification de la santé publique du canton du Valais, en 1981-1982 (rapport déposé en décembre 1982), la commission chargée d'étudier le thème «éducation à la santé et prévention» avait estimé que la mutation constante des problèmes de prévention durant l'enfance et l'adolescence nécessitait la mise sur pied d'une commission consultative cantonale permanente . Cette propo sition fut acceptée par le chef du Département de la santé et la présidence en fut confiée au Dr André Spahr. Cette commission réalise progressivement divers objectifs définis dans un rapport déposé en mars 1985 : l'Ecole valaisanne présente aujourd'hui l'une de ses réalisations, le carnet de santé, dont le but est de tirer profit , de la manière la plus adéquate possible, de nombreux obtenus au renseignements cours de l'enfance et de l'adolescence. Il s'agit d 'une innovation pour la Suisse, mais de l'application simplifiée d 'une procédure utilisée dans de nombreux pays : les modèles portugais, français, anglais et canadien ont servi de base de réflexion à la commission . Les organes compétents ont décidé la diffusion de ce carnet sur préavi s du corps médical : espérons que le public (c'est-à-dire les enfants et leurs parents) réservera un bon accueil à ce carnet de santé; l'article du Dr Spahr convaincra, j'en suis sûr, les lecteurs de l'Ecole valaisanne de l'utilité de ce carnet.

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CARNET DE SANTÉ DES ENFANTS ET ADOLESCENTS Le carnet de santé Lors d'un examen médical ambulatoire ou d'un séjour hospitalier, il est de toute importance de pouvoir tabler sur des renseignements fiables qui seront non seulement utiles mais encore indispensables à l'établissement d'un diagnostic précis. Certaines études montrent que l'anamnèse médicale, c'est-àdire les renseignements obtenus , comptent pour environ

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60 % du diagnostic, surclassant largement les examens de laboratoire, radiographies et autres investigations sophistiquées. Les parents eux aussi aimeraient bien pouvoir conserver les données médicales importantes de leurs enfants. Malheureusement, celles-ci restent généralement dispersées dans les dosdes siers des médecins, hôpitaux, des consultations des nourrissons et des services de médecine scolaire .

CANTON DU VALAIS KANTON WALLIS

CARNET DE SANTÉ GESUNDHEITSBÜCHLEIN VACCINATIONS / IMPFUNGEN Nom j Name: Prénom j Vorname: ...... . Date de naissance jGeburtsdatum: Filiation j Sohn, Tochter des: Adresse :

or Michel Vouilloz médecin cantonal

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L'homme quotidien;' Jésus; le larron; le pardon. Aussi, la Commission pour la prévention préscolaire et scolaire s'est-elle penchée sur ce problème, pour aboutir à l'élaboration d'un carnet de Santé qui devra remplacer l'actuel carnet de vaccination, en le complétant par bon nombre de renseignements . Ainsi, il contiendra toutes les données importantes relatives à la naissance (accouchement, examen médical, poids, taille, périmètre crânien, examens pratiqués, vaccins, BCG, etc.). Plus tard, au cours des examens médicaux, seront inscrits les résultats des mensurations successives, les vaccins, les étapes du développement, les examens de la vue et de l'ouïe, etc. A la période scolaire , ce seront à nouveau les examens médicaux, les contrôles de la vue et de l'ouïe , les mensurations, les contrôles dentaires, les vaccinations. Le dernier contrôle aura lieu en 2e année du cycle d'orientation. Il y aura de plus une rubrique pour les maladies importantes, les séjours hospitaliers, les accidents, les opérations, les allergies, etc . En somme, il contiendra, de façon concise, toutes les données essentielles pour la santé de l'enfant. Ce carnet de santé est la propriété de l'enfant et de ses parents. Il est donc strictement confidentiel et ne peut être exigé par personne ni par aucune instance officielle sauf par ceux qui sont astreints au secret médical, tels que par exemple le médecin et l'infirmière scolaires . Mais, en principe, c'est un document qui reste dans les mains des parents.

Ce type de carnet n'existe pas encore dans les autres cantons suisses. Le Valais fait là œuvre de pionnier. Par contre, il est déjà utilisé dans de nombreux pays avoisinants, sous différentes formes, qui sont en général beaucoup plus volumineuses avec un très grand nombre d~ rubriques à remplir. La Commission de prévention du Valais s'est efforcée de se borner aux données essentielles en pensant que plus la rédaction serait concise , plus il serait facile de le remplir et plus grande aussi serait son utilité.

tant, il aurait tellement besoin qu'elle comprenne, qu'elle lui parle, qu 'elle cesse de le gronder! Il voudrait, sans trop le savoir, qu'elle comprenne qu'il ne voulait pas la fâcher, qu 'il ne voulait pas lui faire de peine, qu'il ne pouvait pas savoir, qu'il ne comprend pas mais qu'il a besoin d'elle! Le penser confusément car, comment à son âge, serait-il capable de formuler tout cela, fait redoubler ses larmes et. .. redoubler la gronderie ... Epuisé, il se tait et va dans un coin de sa chambre accompagné des reproches de sa mère et du conseil de ... «réfléchir» sur sa méchanceté.

Pour éviter toute confusion, il sera mis en circulation progressivement. Tous les nouveau-nés de 1986 le recevront à la place du carnet actuel de vaccination. Si des parents le désirent, il pourra être remis aux enfants nés en 1985. Il n'est pas judicieux de le remettre à des enfants plus âgés pour lesquels une reconstitution du dossier prendrait trop de temps.

Oh, comme il aurait besoin qu'elle le prenne dans ses bras, qu'elle le cajole, le console, le comprenne; qu'elle l'aime!

La Commission de prévention espère que le public réservera un bon accueil à ce carnet de santé dont l'utilité lui semble évidente.

or André Spahr pédiatre FMH Médecin-chef du Département de pédiatrie Hôpital de Sion

Photo Oswald Ruppen

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Elle le gronde et il pleure. Il pleure et il a 4 ans. Elle le gronde à nouveau car il pleure, car il «est vilain», car il «est malhonnête» . Elle le gronde ; elle est adulte; elle a donc raison. Mais lui, sans pouvoir l'exprimer car il est petit, alors, comment saurait-il? sent bien qu 'elle ne le comprend pas, qu'elle n'a pas essayé de comprendre . Pour-

Alors, à défaut, il prend son ours, prend son pouce et, gonflé de larmes, de soupirs, reste seul, tout seul, dans son coin. Avec son ours et son pouce ... Plus tard , à table , il se taira, étouffera ses larmes sous les reproches, sous les moqueries de ses parents; chaque bouchée exigera un effort quasi surhumain .. . Son visage est crispé par la douleur ... «Oh, comme il est vilain!» dit son père ... Dans sa peine, sa solitude, son chagrin, personne ne l'a compris, consolé; personne ne l'a aidé ... Plus tard, en d'autres occasions , on lui parlera de gentillesse, on l'exhortera à l'amour du pro59

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chain, à la politesse, au très fameux et très actuel «dialogue». Mais lui, le cœur trop souvent gros , la gorge trop souvent nouée, grondé pour un pouce trop souvent sucé, voire , moqué pour son ours, comment pourrat-il, comment saura-t-il aimer? Comment, par la suite, saura-t-il ce qu'il fait et pourquoi il le fait? Comment saura-t-il pourquoi , si souvent, il rejette, il éloigne les autres?

Pierre , 12 ans . 12 ans et émerveillé! Pierre aime! Pierre aime Sylvie, si belle, si douce, si blonde! Il ne rêve que d'elle; il ne pense qu 'à elle! Pierre est distrait, absent , rougissant parfois! Pierre a parlé de Sylvie à sa mère et la nouvelle a fait le tour de la famille . Sur le passage de Pierre , les proches rient et chuchotent. Père et mère sourient avec condescendance, voire, moralisent. Ils émettent des réserves sur le sérieux des amours d'enfants, sur cet amour qu'ils nomment «amourette» . Le frère aîné un peu vexé de n'être pas l'élu, dénigre Sylvie. Seule la sœur aînée de Pierre le comprend et se réjouit, s'émeut avec lui. A elle, Pierre parle; à elle, Pierre raconte. Le reste du temps, maintenant, Pierre se tait. Il se tait; il étouffe ses chagrins, ses révoltes . Comment expliquer, comment répondre, comment parler à ces adultes? Pourquoi ne comprennent-ils pas? Pourquoi se moquent-ils? Pourquoi ne comprennent-ils pas à quel point il aime? à quel

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point l'amour le dilate? à quel point ils lui font mal? A 17 ans , Sylvie partie, Pierre aimera de nouveau . Il aimera en cachette; il aimera en silence. On le traitera de secret , on le traitera de sournois; on lui reprochera son manque de confiance, son refus de tout «dialogue». Sous les reproches, à nouveau, Pierre souffrira, Pierre se révoltera. Il se révoltera pour ne pas réveiller l'autre vieille souffrance . Sans le savoir, il se révoltera pour masquer sa vieille douleur, celle qui, en lui , est restée: de quelle(s) manière(s) eut-elle pu sortir? En bien des lieux , Pierre devenu adulte, se révoltera; il se révoltera sur le même mode à cause de cette vieille douleur et de tant d'autres installés sur le même mode au fil des circonstances de la vie. Et, bien sûr, on le condamnera ... On lui dira qu 'il faut être bon, qu'il faut être ouvert, qu'il faut être charitable, qu'il ne faut pas se révolter, qu'il faut savoir supporter. Oui, mais comment? Où donc l'aurait-il appris? Comment pourrait-il répéter ce qu 'il n'a pas entendu, imiter ce qu'il n'a pas vu , donner ce qu'il n'a pas reçu? Comment, aussi, devinerait-il qu'il rejette car, sans le savoir, il a peur d'avoir, à nouveau, tellement mal? * * * Jacql,jeline est malade, très malade. Elle qui fut vive, gaie, aimante, aidante ne peut plus. Elle

voudrait bien pouvoir encore mais , elle ne peut plus . ' Jacqueline a besoin d'aide et ses proches le savent mais, ses p.roches ont chacun leur vie, une vie qui leur est précieuse, une vie qu'ils ne désirent pas déranger, qu 'ils veulent bien ... «partager» dans la mesure où ils peuvent choisir, eux , ce qu'ils partagent, dans la mesure où dans leur vie bien dévouée, cel~ ne les dérange pas. Oh, ils ne le pensent pas consciemment, bien sûr! Comment le pourraient-ils? Comment pourraient-ils s'avouer qu'ils ne veulent pas se déranger? Se l'avouer ne les dérangerait-il pas?!.. . Ne faut-il pas être «bons», «serviables», «altruistes», «apôtres», «charitables»? Eux-mêmes ne le proclament-ils pas? Alors, pour ne pas se déranger, pour ne pas être dérangés dans leurs charités et pour, à leurs yeux, sauvegarder leur image, que font-ils? Ils attaquent! «Elle pourrait se secouer!» «Cela est absurde!» «Elle devrait se secouerh> «A-t-elle seulement essayé?» «Ce sont des idées!» «Elle se soigne mali» Voilà ce qu'ils pensent; voilà ce qu'ils lui signifient; voilà ce qu'ils disent! Tout cela, Jacqueline l'entend, Jacqueline le sent et tout cela lui fait mal. Comme elle aimerait pouvoir encore se secouer! Comme elle aimerait pouvoir vivre comme avant! Mais, elle ne peut plus et, adulte, elle a besoin d'un peu d'aide et aurait besoin d'un peu de cœur.

Adéfaut, et vu la situation, pour ne pas s'user plus encore, demeurant ouverte souvent au-delà des limites de ses moyens à ses roch es et ceux qui, dans le be~oin, continuent à faire appel à elle, elle évite certaines personnes: à quoi bon parler? à quoi bon expliquer à des sourds décidés à ne pas entendre, décidés à ne s'entendre encore et toujours qu 'eux-mêmes? A quoi bon, aussi gaspiller ses rares lorces en parlottes sans intérêt? A cette logique-là, bien ancrée dans le réel, les sourds se vexent, condament de plus belle, décident que le malade s'isole ce qui apporte des preuves aux théories qu'ils colportent. Chaque handicap bien visible pourtant de Jacqueline est, ainsi, rejeté, condamné et, cela, malgré les évidences cliniques! Malade, tellement malade, c'est elle encore qui devrait s'adapter, se secouer! Pas eux, voyons, ils se dévouent sans compter! Sans compter? Dans sa longue maladie, Jacqueline se trouvera seule, toute seule. Pire que seule car, condamnée, car dénigrée. Ses proches, pourtant, font le bien, font la charité, s'occupant qui de handicapés, qui de vieillards, qui d'émigrés, qui d'éducation, qui de sermons. Pour tout cela, tout comme pour leurs loisirs, ils trouveront le temps . Mais, pour leur très proche par le sang ou le cœur ou la vie: non. Sans doute là, recevraient-ils moins de titres de gloire; sans doute là, une compréhension réelle, persévérante serait-elle nécessaire? Sans doute là, un effort personnel profond, persévérant, exigeant d'adaptation serait-il indispensable? Sans doute là, les seules théories altruistes ne suffiraient-elles pas? Sans doute là, faudrait-il cette indispensable attention au réel de sa vie? .. .

Sans doute là, était-il plus aisé de condamner, de condamner plutôt que de .. . se découvrir? Oui a pensé à la peine énorme de Jacqueline? Oui a pensé au surcroît de souffrance ainsi infligé? Oui a pensé à la somme d'amour qu'il faut pour ne pas se révolter, pour ne pas condamner, pour ne pas, à son tour, rejeter? Oui a pensé à tout cela? N'est-il pas plus confortable de condamner pour crier, si les forces reviennent, malgré tout au malade, à sa conversion, à son retour à «la» «normale»?

N'est-ce pas souvent ainsi que , courant derrière nos activités, nos charités, nos innombrables responsabilités dûment sélectionnées par nous, nous agissons? N'est-ce pas souvent ainsi que nous ignorons et rejetons ces proches mis sur notre route afin de nous apprendre à ouvrir les yeux et les oreilles de nos cœurs tout d'abord à eux? Car, n'estce pas d'eux que, en toute priorité, nous sommes responsables? N'est-ce pas ainsi que, très directement et concrètement, nous les privons de cet amour dont ils ont besoin et qu'ils doi-

vent recevoir de nous?» N'est-ce pas ainsi que nous aggravons leur souffrance, l'isolement inhérent à toute souffrance, à toute maladie et que nous leur reprochons alors que nous les y plongeons nous-mêmes? N'est-ce pas ainsi que, au lieu de contribuer à toucher leur cœur en ouvrant les nôtres nous contribuons au risque de la fermeture hermétique des deux? N'est-ce pas ainsi que nous devenons responsables, chacun d'entre nous, de l'augmentation du taux de dureté dans le monde?

N'est-ce pas ainsi que nous chargeons ceux qui sont placés SU! notre. route d 'une croix supplementaire et que, au lieu de les aider à avancer sur leur voie tout en avançant, nous, sur la nôtre cherchant à voir, à entendre, à sentir leur souffrance nous l'aggravons souvent che~ eux, nous éloignant les uns des a~tres au lieu de, apprenant à mieux nous percevoir, nous rapprocher? A mieux, ensemble sentir et découvrir la vie. '

Nous ne pouvons, Seigneur, comme les autorités civiles et religieuses d'il y a bientôt 2000 ans, Te condamner, Toi personnellement; comme ces autorités, nous ne pouvons Te livrer; nous ne pouvons , comme Judas, Te trahir d'un baiser; comme les Apôtres, nous ne pouvons fuir ni Te flageller, Te dépouiller, Te charger, Te clouer, Te transpercer comme les soldats; nous ne pouvons, face à Toi en personne , ni Te huer comme elle Te hua Te préférant Barabbas, ni rester passifs comme le resta la foule. Tout cela, d'autres l'ont fait avant nous. Mais nous pouvons condamner, moquer et livrer à la condamnation et à la moquerie ceux qui nous dérangent; nous pouvons, pour notre confort, trahir des amitiés sincères; nous pouvons fuir devant le risque d'un témoignage vrai, charger, dépouiller, transpercer pous nous préserver des cœurs pourtant aimants; nous pouvons rester muets, passifs devant de terribles injustices; nous pouvons même y prendre part...

Cela, oui, Seigneur, nous le pouvons et.. . nous le faisons. Nous le faisons à ceux pour lesquels Tu es venu sur cette terre. Nous le faisons aux membres de Ton Corps et aggravons les déséquilibres de ce Corps; nous le faisons aux sarments de Ta vigne et entravons la croissance harmonieuse de cette vigne. Par tant de souffrances injustement infligées et par Toi, Sei-

61


Nouvelles acquisitions

gneur, acceptées, Tu nous as révélé les capacités formidables de dureté , de cécité, de surdité des cœurs des hommes . Tu nous a révélé nos capacités formidables de dureté, de lâcheté engendrées par notre souci personnel (les apôtres) ou collectif (les autorités) de confort. Ces duretés, ces lâchetés d 'il y a 2000 ans, oh, nous les condamnons! Nous condamnons aussi Pinochet, Bébé Doc, le racisme! Mais , voyons-nous les nôtres face aux nôtres? Voyons-nous nos propres duretés? Tu nous a aussi révélé, Seigneur, suspendu , exsangue , décharné, nu , cloué, transpercé , étouffant, parvenu à l'extrême limite de la résistance humaine, la force formidable de l'amour vrai, profond , de l'amour branché sur celui de Dieu . N'as-Tu pas , sur cette Croix , après le long chemin déjà accompli et qui en eut achevé plus d'un , le corps ensanglanté, écartelé, étouffant sous l'effet de la traction comprimant Tes poumons, n'as-Tu pas réussi à entendre l'appel du larron? N'as-tu pas réussi et à l'entendre et à lui répondre? N'as-tu pas réussi à penser encore , dans Ton état, à ceux qui T'entouraient et à confier Jean à Marie et Marie à Jean? N'as-Tu pas encore trouvé, juste avant que ne cèdent les dernières cellules de Ton corps physique et utilisant à cet effet les ressources et de Ton corps et de Ton cœur et de Ton intellect et de l'Esprit qui T'habitait , T'entourait et T'animait, la force nécessaire pour exprimer

l'étendue de Ta compréhension de la faiblesse et de la stupidité humaines en priant Ton Père de pardonner à tous Tes tortionnaires car Tu les savais tous incapables ·de comprendre la portée de leurs actes? Ne nous as-Tu pas, Seigneur, révélé aussi cela? Révélé de quelle vilenie l'homme, hélas , oui , est capable lorsqu'il ne pense qu'à lui-même; de quelle grandeur, de quelle noblesse , de quelle force aussi s'il accepte de tourner, à Ton exemple, son regard vers le Père, de s'ouvrir dans le sens très littéral, très concret, très charnel de ce terme , à Lui pour se laisser inspirer, guider, insuffler jusqu 'à sa dernière molécule par Son Esprit , par Sa Force , par Son Amour?

en nous les fruit~ p~issants que, sans nos duretes , Ils devraient porter?

Activités créatrices manuelles - LE BORGNE, Jean-René. - Le langage décoratif. Paris , Editions Dessain et Tolra, 1976, 108 p . ill .

A qU?i nous servent, Seigneur, nos richesses, nos connaissan_ ces , nos doctrines, nos activités si, à travers elles , nous ne parvenons pas à voir comme Tu as vu à tendre la main comme Tu l 'a~ tendue, à entendre comme Tu as entendu?

- DELAURE , Micheline et LEVY, André . - Picturmass. Paris , Editions Dessain et Tolra, 1973, 93 p. ill. - EMPAIN , Louis . - Un module parcourt l 'espace, l'art et la géométrie. Paris , Editions Dessain et Tolra, 1972, 63 p . ill. - HOGBEN, Carol. - L'art de Bernard Leach. Fribou rg, Office du Livre, 1979, 192 p. 144 illustrations dont 32 en couleurs et 32 dessins. - ITTEN , Johannes . - Le dessin et la forme. Paris , Editions Dessain et Tolra , 1983, 193 p. ill .

Anna T Veuthey

- ITTEN, Johannes . - Art de la couleur. Paris, Editions Dessain et Tolra. - BIESSE , Françoise . - Déguisements à la carte. Paris, Editions Fleurus, 1986, 90 p. ill . Coll . Fleurus Idées , série 101 . - LE ROUX, Elen . - Marionnettes à fils. Paris, Editions Fleurus, 1986,80 p . ill . Coll. Manie-Toutj3 .

Ta vie durant, Seigneur, Tu T'es employé à cela; la réussite ne peut que nous laisser muets et les mots se révèlent incapables de traduire la puissance d 'une réalité qui les dépasse et qui , pourtant, leur donne vie .

- IDEN, Peter. - Holweck Oskar, à propos de l 'exposition «Holweck». Paris , Editions Dessain et Tolra , 1974, 225 reproductions . - Terres . Centre Georges Pompidou j Atelier des enfants . Paris , Editions Dessain et Tolra , 1982,59 p . ill . - LABRET, Jean-Simon. - Le vitrail. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1975, 59 p. ill . Coll. Découvrir. - CHABBERT, André . - Le stratifié. Paris , Editions Dessain et Tolra, 1975, 95 p . ill . Coll . Découvrir.

Qu'attendons-nous , Seigneur, au milieu de toutes nos richesses pour accepter d'ouvrir nos cœurs de chair à Ton exemple de Fils incarné, de les ouvrir de cette manière-là, non en seules

- LUNDELL, Laila. - Le livre du tissage. Paris , Editions Dessain et Tolra , 1978, 352 p. il!. - VOGLER-VON KANEL , Hildi . - Pratique du macramé. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 175 p. il! .

paroles, non en seules prières, mais bien concrètement

- WIDMER , Margrit. - Le macramé aujourd'hui, un manuel pour le point noué. Paris, Editions Dessain et Tolra , 1977, 144 p. il! .

dans la réalité de la totalité d~ nos personnes? Qu 'attendons-nous pour Te suivre sur cette voie de l'apprentissage honnête, concret, complet de la Communion et avec Ton Père et avec Toi et avec Ton Esprit et. .. avec les hommes que Tu nous as laissés afin que la merveille de Ton don, la formidable grandeur de Ton Pardon portent

ART - DIETHELM , Walter . - Emblème, Signal, Symbole. ABC , Zürich, 1984,226 p . Cet ouvrage présente plus de 2000 signes et emblèmes qui marquent le visage de la société moderne. - SCHMITTEL, Wolfgang . Zürich, 1975, 227 p. il!.

Design Concept Réalisation . ABC,

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6 conceptions d 'esthétique industrielle, de notoriété internationa_ le et de qualité éprouvée sont exposées dans cet ouvrage: Braun Citroën, Miller, Olivetti, Sony, Swissair. ' - SCHMITTEL, Wolfgang. - Process Visual. ABC, Zürich, 1978,204 p. ill. Cet ouvrage décrit le développement de signes d'identification d'entreprise et expose en outre 6 programmes . BIESELE, Igildo G. - Graphie Design International. ABC, Zürich 1977,215 p . ill. ' Les conceptions pédagogiques et artistiques de 12 écoles pro. fessionnelles d 'art graphique sont présentées dans cet ouvrage.

Zurbriggen Werner, der Maler und sein Werk. Roten-Verlag, Brig

1985.

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La vie et l'œuvre du peintre.

FRANÇAIS - LITTÉRATURE - THÉÂTRE - MOREAU, J.-L . - (Traducteur) Poèmes de Russie. Paris, Ed . Ouvrières, Dessain et Tolra, 1985, 192 p . ill.

CONTES - DAVIDSON, Margareth et DAHAN, André . - Louis Braille, l'enfant de la nuit. Gallimard, Paris, 1983, 87 p. ill. Coll. Folio Cadet. La vie et l'œuvre de Louis Braille l'inventeur de l'écriture «Braille».

PAVONI, Verena. - Le grand rêve de Nicolo. Pro Juvente, Zürich, 1984, 31 p. ill. (6-8 ans). Merveilleusement illustré, ce livre nous raconte l'histoire de Nicolo qui rêve de posséder un petit cheval pour en faire son compagnon de jeux . Il faut dire que Nicolo est un enfant du cirque et qu'il n'y a pas d'autres enfants dans son entourage. - MAROL. - Les sauts de l'ange cascade. Ipomée, 1985, (8-10 ans) . Un ange «ayant rencontré une cascade» et voulant sauter comme elle «du plus haut jusqu'au plus bas» , débarque un jour parmi les hommes . Histoire poétique, bien racontée et joliment illustrée.

HISTOIRE - Dans la collection BOUYER, 5 manuels présentés un peu comme des bandes dessinées tentent d'enseigner aux enfants, du plus jeune au plus âgé, quelques rudiments d'instruction civique. Il ne s'agit pas de livres ennuyeux ou rébarbatifs obligeant de malheureux écoliers à apprendre par cœur des définitions auxquelles ils ne comprennent rien ou presque. Au contraire, les auteurs se sont attachés à intégrer leur «message» à la vie courante de leurs lecteurs. Une phrase que l'on trouve au dos de chaque manuel résume bien leurs objectifs: «Ce livre est un passeport pour aimer, comprendre son pays, ses semblables et devenir citoyen du monde.» Education civique l'école du citoyen. Niveau: CP/CEI/CEII/CMI/ CMIIj Magnard, Paris, 1985, 90 p . environ par livre, ill.

- SOMMER , Elise et DELFORGE, Ginette. - Dans la Collection «Héros et Merveilles», 4 livres qui racontent l'histoire de quelques grands hommes: - Les grands Cœurs - Les Défricheurs - Les Tenaces - Les Libérateurs. Editions S.o.T. Dammarie Les Lys, 1975, ill. 4 livres d'environ 250 p.

- FREY, René L. - Politique régionale. Presses polytechniques romandes 1985, 208 p.

- 3 livres à utiliser comme livres de lecture en classe: - Le Coffre aux histoire 1, 2, 3. Editions S.o.T. Dammarie Les Lys, 1979, 206 p. chacun, ill.

- Société et culture du Valais contemporain IV. - Idéologie et populations. Groupe valaisan de sciences humaines, 1985, 172 p.

- FREY, René L. en collaboration avec BRUGGER , Ernst A. - Politique régionale en Suisse. Presses polytechniques romandes, 135 p.

LECTURES SUIVIES

ECONOMIE - BRANCHES COMMERCIALES

- MONNET, Alfred. - 1/ était une fois un vil/age. Racines du Rhône, 1984, 162 p. (Cycle). Prix «Edmond Troillet» 1984.

- BRUGGER, Ernst A. - Développement économique régional. Presses polytechniques romandes, 1985, 230 p .

Est-ce bien un roman? Plutôt un conte qui parle de la vie et de la mort d'un village, de ses habitants en général, et de quelques personnages en particulier. - COSANDEY, Roland. - L 'histoire véridique du chat Z en 7 épisodes. Ipomée, Moulins, 1984, (6-8 ans). L'histoire d'un petit garçon et d'un chat pas comme les autres. - PONCELET, Béatrice. - Je reviendrai le dimanche 39. Albin Michel, 1983, 29 p . ill. (6-10 ans). Du même auteur que «Je pars à la guerre, je serai là pour le goûter» cet ouvrage est à nouveau une réussite. Magnifiquement illustré, il raconte l'histoire d'un enfant avec ses mots à lui, ses mésaventures, son amour pour son frère, ses envies, bref, ce qui fait la vie de tous les jours d'un enfant de cet âge . - NATH N. Félix m. - Lou, un vilain rêve . Grasset, Paris, 1984, 28 p. ill. coll. M. Chat, (6-8 ans). Une nouvelle aventure du sympathique petit lapin. Dans cet épisode, on nous raconte sa rencontre avec un monstre nocturne auquel ses parents ont de la peine à croire.

MATHÉMATIQUES - OFFREDO, Danielle. - Pratique des opérations. Niveau 1 et Niveau Il, Hachette, Paris , 1985, Coll. Passerelle.

INFORMATIQUE - PERRAUDEAU, M. - Initiation à la micro-informatique. Activités pratiques à l'école. Classique Hachette, 1985, 78 p. ill.

ENVIRONNEMENT - ANCHISI, Egidio. - Orchidées rustiques au pays des drances. Musumeci Typo-offset, Aoste, 63 p. ill.

AGRICULTURE - ALIMENTATION - ARTISANAT - Vignes et vins de notre pays. Monda, Lausanne, 1977, 154 p. ill. VIE ET SANTÉ - POTTER, Harold. - Sport en sécurité. CNA/Winterthur Assurances, 1982, 128 p. ill. 2 exemplaires.

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- POTTER, Harold . - Vivre en sécurité. CNA/Winterthur Assuran_ ces, 1982, 111 p. ill. - HERMANO, Marie. - Secourez votre enfant. Jean-Pierre Oelarge Paris , 1977, 134 p. ill. '

Tentative intéressante consistant à montrer trois familles, l'une beIge, l'autre allemande, la troisième française, réunies par le hasard des films qu'elles ont tourné elles-mêmes pendant cette période.

Ces ouvrages, ainsi que quelques autres traitant de problèmes de sécurité, de santé et de premiers soins, sont à votre disposition dans le rayon «Vie et Santé» créé à cet effet.

Il est bien évident que, selon leur nationalité, ces trois familles ont une mémoire différente des événements qu'elles n'ont pas vécus. Trois familles témoignent en dehors de toute propagande ou idéologie et leur petite histoire en dit long sur l'autre, la grande, en train de faire basculer le monde .

PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE - SOCIOLOGIE PHILOSOPHIE - Dans la collection «Pour connaître» Aux Editions Bordas , une série d'ouvrages nous permettant de nous familiariser avec la pensée et la vie d 'auteurs tels que «Kant» «Marx» etc. - LEFEBVRE, Henri. - Marx. Editions Bordas , Paris, 1985, 382 p. - PESCH , Edgar. - Freud. Editions Bordas, Paris, 1985, 188 p. - GARAUOY, Roger. - Hegel. Editions Bordas, Paris , 1985, 206 p. - PASCAL, Georges. - Kant. Editions Bordas, Paris, 1985, 199 p. - MEYER, François . - Bergson. Editions Bordas, Paris, 1985, 124 p. - EPSTEIN , Jean, ZAU. - Le Jeu, enjeu. Colin, Paris, 1985, 121 p. ill. L'auteur nous parle de l'importance des jeux dans la petite enfance, il analyse les rapports enfant-adulte dans le jeu et nous donne même quelques «trucs» pour mieux jouer. Très belles illustrations .

BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL BT 973

Glacier blanc et le glacier noir. Plantes d'altitude, la vie en montagne .

BT 2 182

Se marie-t-on aujourd'hui? Et si on parlait rupture? Sexe ou tendresse?

BT 270

Les poux. La cueillette des cerises, le sablier.

BT supplément mensuel 484 Notre sommeil: dormir...

TOC 398

Les institutions françaises. Les poissons électriques.

TOC 400

La dérive des continents.

TOC 401

La vie d'un livre.

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INSTRUCTION CIVIQUE CVHic 9 à CVHic 21 12 cassettes d'une vingtaine de minutes expliquant certaines réalités politiques et civiques de notre pays. Quelques titres pour exemples: L'âge de la majorité,' Le pouvoir législatif (conféd.); Le fonctionnement du Parlement; etc ..

PHILOSOPHIE CVpsem 85 Ou Don Quichotte décide de faire un tour chez nous VHS 60' . Le mythe de Don Quichotte aurait-il un sens aujourd'hui? Eprit d'honneur, de justice et d 'amour, il poursuit son idéal sans jeter un regard aux basses réalités. Il refuse le compromis, les petits calculs journaliers. c'est ce qui fait sa grandeur et sa dérision. Nous suivons, à travers ce film, quelques uns des combattants qui marchent, dans nos régions, sur ses traces: Jaques Brel à la poursuite de «l'inaccessible étoile», des artistes touchés par la grâce de l'inutile, les redresseurs de torts, les pourfendeurs de vent ainsi que d'autres philosophes non accoutumés à la violence ordinaire. CVpsem 88 Hommage à Denis de Rougemont. VHS 30'.

TEXTES ET DOCUMENTS TOC 399

1935-1945, l'avant-guerre racontée aux enfants à travers l'((histoire>> de trois familles différentes, aux mêmes dates cernées par la grande histoire de l'avant-guerre, de 1939 à la libération.

Une reprise de la «Voix au Chapitre» de 1976 entièrement consacrée au philosophe et écrivain suisse.

SOCIOLOGIE

TOC 402

Les impôts.

CVpsem 89 A propos de l'avenir à 15 ans. TVE VHS 30' .

TOC 403

Les contre-pouvoirs en France.

Suise de l'émission «l'avenir à 15 ans» CVpsem 52.

VIDÉO CASSETTES

CVpsem 90 Les aventuriers du Je âge. VHS 30'.

ART MUSIQUE CVaim 129

Cosi fan tutte. VHS 2 h 50' .

L'opéra de Mozart dirigé par Armin Jordan avec l'orchestre de la Suisse romande, les chœurs de Grand-Théâtre, dans une mise en scène de François Rochaix.

HISTOIRE

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CVpsem 91 Les stéréotypes. VHS 20' TVE . Chasse aux stéréotypes dans les livres de lecture, scolaires, bandes dessinées, jeux etc .. . Une enquête qui vise à nous faire comprendre le pourquoi de ces stéréotypes.

CVH 176/177/178 Petite histoire, grande histoire. VHS 30'. 66

Deux retraités (mari et femme) s'en vont en voyage. Ils prennent l'avion pour la première fois de leur vie, visitent d'autres régions et semblent fort heureux et soulagés à la perspective de rentrer en Suisse.

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DROITS DE L'HOMME

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MASS MEDIA

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CVpsem 92 Nos enfants venus d 'ailleurs. VHS 35'.

CVmm 51 Jacques Martin. VHS 15'.

Tell Quel a retrouvé, 20 ans après, des enfants venus du TiersMonde, des orphelins qui avaient à l'époque quelques mois ou peu d'années, que des familles suisses accueillaient, et qui auraient dû «logiquement», être adoptés . Or, la vérité est, hélas, différente: il~ ne sont même pas suisses!

CVmm 52 Histoire de trains, Histoire d'affiches. VHS 20 ' TVE.

Rencontre avec le dessinateur, créateur de bandes dessinées.

Evolution de la conception de l'affiche, avec en filigrane, l'histoire des chemins de fer suisses.

Etrangers dans leur propre pays .

AGR ICULTURE CVtag 24 De l'or en graines. VHS 65 '.

ETHNOLOGIE CVpsem 86/87 Les gitans. VHS 55 '.

Il Y a 50 ans, la Suisse connaissait mille variétés de blé; aujourd'hui, on ne sème, pour le blé d'hiver, pratiquement plus qu'une variété. L'avenir de notre alimentation est en jeu. Tout simplement!

D'où viennent-ils ? Où vont-ils? Nous suivons leur piste à travers l'Afrique vers l'Espagne, puis sur les chemins de l'Europe. Une prodigieuse épopée en 2 épisodes.

FRANÇAIS - LITTÉRATURE CVfr 63 Les œuvres de la Fontaine illustrées par des gravures du XVI/ta siècle. Libraprim 1985, 26' , VHS.

MÉDICALES CVpsem 84 Le cerveau. (Télescope) VHS 65' .

CVfr 64 La vraie légende du Roi Arthur. VHS 26' , Libraprim .

ENVIRONNEMENT CVenv 30 Au secours des orangs-outangs. VHS 30'.

ARTI SANAT CVtag 23 Le livre relié . VHS 26' , Libraprim .

Ces grands singes pacifiques et doux sont menacés de disparition, suite à un défrichement intensif de leurs forêts natales que l'on transforme en routes , et au trafic dont ils sont les victimes.

CVtag 22 Les artisans du bois. VHS 26' , Libraprim.

On assiste au sauvetage de certains, à leur réapprentissage de la vie sauvage, et, enfin, à leur mise en liberté dans leur lointaine forêt , le plus loin possible des routes . Intéressant pour ceux qui ont à cœur de sensibiliser les enfants aux problèmes touchant à la protection de l'environnement et des animaux.

Avez-vous peut-être des problèmes de

SCIENCES

TABLEAUX NOIRS

CVs 91 La faune du Groenland. VHS 45'.

ou de

MOBILIER?

Un film sur le prétendu «suicide collectif» des lemmings et un autre sur les manchots. CVS 103 Le moineau. VHS 20'.

Si tel était le cas nous vous adresserions volontiers nos divers catalogues.

SOLA DIDACT - HÔPITAL 6 - 1920 MARTIGNY

Le moineau familier de nos villes et campagnes, son histoire, son mode vie .

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CFPS:

HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS Le matin du lundi au jeudi de 10 h 00 à 12 h 15 le vendredi de 10 h 00 à 13 h 00 l'après-midi le mardi de 16 h

00

à 18 h 00

Pendant les vacances de Pâques la bibliothèque sera fermée du 21 mars au 7 avril. La bibliothèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile.

Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque

Toxicomanie

~HAPPUIS, A.-L. - Terre des hommes. a cœur ouvert . - Vuillens : Ed. Mon ViII " ge, 1985. - 111 p .: ill . a·

L'auteur, par une approche psychanalytique, décrit le narcissisme en échec du toxicomane qui l'amène à la répétition de la drogue et au vertige de l'autodestruction . Il aboutit ainsi à la mise en évidence du rôle central de la douleur comme moteur de cette organisation.

Ce livre est édité pour commémorer 1 s 25 ans d'existence de Terre des homrn: et ,surt?ut po~r mieux faire connaÎtre 1: mecamsme d u!7 tel m.ouvement grâce à une bonne presentatIOn et des térnoi. gnages.

Méthodologie générale VANOYE, Francis. - Travailler en groupe. - Paris : Hatier, 1984. - 79 p. (Profil formation; 308) . C0'!7m~nt pratiquer le travail en groupe? Grace a ce peflt ouvrage rempli d'exercices pratiques, vous pourrez réaliser vos objectifs.

Psychologie L 'attachement / Didier Anzieu ... - Paris : Delachaux et Niestlé, 1979. - VII, 250 p. (Textes de base en psychologie), Ensemble d 'articles qui sont le résultat d 'un colloque sur l'attachement organisé par René Zazzo. On y révèle les nouvelles théories sur la notion de l'attachement. Objectif bébé: une nouvelle science la bébologie . - Dans: Autrement, N° 72 (sept. 85). Face à une découverte récente: le bébé est une personne, les auteurs de la revue Autrement sont allés interroger les meilleurs spécialistes es bébé ainsi que d~s représentants d'autres disciplines afm de tout savoir sur cette nouvelle science. PIAGET, J. et INHELDER, B. - La psychologie de l'enfant. 11 e éd . - Paris : PUF, 1984. - 126 p. - (Que sais-je? ; 369) .

Ouvrage classique de Piaget sur la croissance mentale et le développement des comportements de l'enfant et du préadolescent. L'entretien clinique / publ. sous la dir. de Colette Chiland . - Paris: PUF, 1985. 175 p. - (Le psychologue) . L 'ensemble de cette étude développe le problème de l'entretien clinique, activité centrale du psychologue. On pourra trouver différents aspects : théoriques, de la communication, de la formation etc.

fants et de donner des éléments de . parcours d 'un couple l'un vers la mort, thode en santé communautaire. rne- rautre vers la solitude.

GEBEROVICH, Fernando. - Une douleur irrésistible : sur la toxicomanie et la pulsion de mort. - Paris: InterEditions , 1984. - 329 p.

Psychologie sociale PAICHELER, Geneviève, - Psychologie des influences sociales . - Paris : Delachaux et Niestlé, 1985. - 247 p.

Objectif de ce livre : poser le problème de l'influence sociale, c 'est-à-dire s 'interroger sur la façon dont les actions et les mentalités des individus et des groupes sont déterminées par leur environnement social. REBOUL, H. et CONTE, P. - Les handicapés mentaux vieillissant. - Vanves: C.T.N .E.R.H.I., 1985. - XI, 281 p .

Le but de cette recherche est le devenir des personnes handicapées mentales vieillissantes et la recherche de solutions adaptées, individuelles et collectives.

MEMIN, Charlotte . - Projet de vie avec les personnes. âgées en institution. - PariS: Le Centurion, 1984. - 126 p.: ill . - (In. flrmières d 'aujourd'hui; 33) .

j\NDRE , Geneviève. - Diététique de l'enfant. - Paris: Masson, 1983. - X, 276 p . ouvrage scientifique très complet trailant de la nutrition des enfants en bonne santé mais aussi en cas de maladies : obésité, anorexie, diabète, mucoviscidose.. · 1G IAMI, A. et HUBERT, Ch. - L'ange et la llête : représentation de la sexualité des handicapés mentaux par leurs parents elles éducateurs . - Paris : C.T.N .E,R.H.I., (983. - VII, 113 p.

Par quels moyens peut-on transformer le style des institutions pour personnes âgées. L'auteur grâce à son expérience apporte de nombreux conseils soit sur le plan pratique soit sur le plan psychologique. VALTERIO, Michel. - Droit et pratique de l'assurance-invalidité. - Lausanne : Ed. Réalités sociales, 1985, - 333 p.

Ouvrage très clair d'un juriste praticien à l'intention de ceux qui aimeraient en savoir plus sur l'AI et des personnes qui se trouvent confrontées aux problèmes de l'invalidité. Education - Education spécialisée

Travail social THEVENET, A. et DESIGAUX, J. - Les travailleurs sociaux . - Paris: PUF, 1985. 124 p. (Que sais-je? 1173).

Panorama détaillé sur les différents travailleurs sociaux avec un historique, une prés~ntati?n de la situation française ainSI qu une Importante réflexion générale. MARTINO, Joël de. - Formation paradoxale et paradoxes de la formation . Toulouse : Privat, 1984. - 223 p .

Etude approfondie de tous les aspects de la formation des travailleurs sociaux par un formateur, basée sur une expérience professionnelle de plusieurs années. MANCIEUX, M. et DESCHAMPS, J.-P. Santé de la mère et de l'enfant : nouveaux concepts en pédiatrie sociale . Paris: Flammarion, 1984. - 489 p. Ce livre contribue à forger des attitudes en matière de santé des enfants, et des f~milles" d'aider à comprendre la globalite du developpement de la santé des en-

Au fond de la classe près du radiateur : une réalité à changer / M. Amman ... - La Chaux-de-Fonds : Centre ASI , 1985. 115 p. Un groupe d'enseignants spécialisés nous parle de différentes expériences vécues: problème d'intégration, démarche pédagogique, regard sur un service socio-éduca tif. DELESSERT, Y. et LlBOIS, J. - Same player shoots again. - Genève: Ed. I.E.S., 1985. - 134 p. : ill.

les objectifs de cette recherche consislent à analyser les réactions des éducaleurs et des parents face à la vie sexuel'eet affective des handicapés mentaux, el de repérer les conflits opposant les Iducateurs et les parents sur ce sujet. BRIDEL, Frank . - Ces médicaments qui onl changé la vie. - Lausanne: Payot , 1985. - 239 p.

l'auteur a décidé de nous parler des médicaments dont la découverte a marqué l'histoire de la médecine et changé ~ vie des malades. Chaque chapitre nous décrit une aventure passionnante dans le monde de la recherche . SATIR, Virginia. - Pour retrouver l'harmonie familiale . - Paris : J.-P. Delarge, 1980.

·306 p. - (Thérapies) .

les relations dans une famille sont extrêmement complexes. Grâce à cet ouvrage vous découvrirez votre fonctionnement et comment l'améliorer. Comment se traiter soi-même? un petit guide pour votre santé . - Bâle : Pharma Information, [ca 1985]. - 40 p.: ill. Brochure publiée par Pharma Information pour signaler les mesures préventives et les remèdes de maladies bénignes ne nécessitant pas l'intervention du méde-

cin,

Travail réalisé par des étudiants de /'Institut d'études sociales, ils se penchent sur l'aspect sociologique des salles de jeux et ce qu'elles représentent pour des adolescents.

ENREG ISTREMENT VIDÉO

Médecine - Psychothérapie

La drogue en Suisse

BARBEY, Mary-Anna. - Nous étions deux coureurs de fond. - Genève: Ed. Zoé, 1985. - 143 p,

Genève: SSR [prod.] , 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (75 min .), - (Table ouverte) . En Suisse, depuis à peu près 20 ans, on parle des ravages de la drogue. Table Ouverte, avec ses invités, propose de faire un bilan et de voir ce qui a changé.

Bouleversant récit autobriographique du cheminement de conjoints face à une terrible maladie: le cancer. Evocation du

Toxicomanie

Psychologie sociale Mme Bettina Genève : SSR [prod.], 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (30 min .). - (Les visiteurs du soir) . Comment vivre heureuse en étant née différente des autres, c'est-à-dire naine. Je crois que c'est la leçon que nous donne cette petite femme qui a su faire de sa vie une réussite.

Musicothérapie Paris: FR3 [prod .] , 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (60 min .). - (Vendredi) . Cette émission vous présente un nouveau mode de traitement des affections névrotiques, celui par la musique , L'objectif consiste à rompre l'isolement et à se réconcilier avec les pulsions de vie. Plusieurs spécialistes interprètent et expliquent le cheminement de cette thérapie.

Travail social La chance de notre vie Genève : SSR [prod .], 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (65 min .). - (Temps présent) . L 'histoire d 'une adoption pas tout à fait comme les autres : celle d'un enfant mongolien. Filmée pendant quelques mois, cette famille nous montre les problèmes et les joies d'une telle aventure.

Médecine Le cholestérol Paris : A2 [prod .] , 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (55 min .). - (Les jours de notre vie). Dans cette émission, il s'agit surtout d'étudier l 'excès de cholestérol et toutes les maladies qui en découlent avec l'aide d'un professeur d'endocrinologie. Le cerveau Paris: A2 [prod.], 1985. - 3 vidéocassettes [VHS] (8 x 55 min .). Huit heures d'information sur le cerveau réalisées par plusieurs équipes dans des centres de recherches les plus réputés du monde.

A quels soins se vouer? Genève: SSR [prod ,], 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (70 min .). - Temps présent). Quels médecins pour quelle médecine? Genève: SSR [prod .], 1985. - 1 vidéocassette [VHS] (75 min .). - (Table ouverte). De plus en plus de gens se sentent attirés vers les médecines dites douces (homéopathie, acupuncture etc.). Temps présent cherche à savoir pourquoi ce phénomène s 'est-il développé? Table ouverte instaure un débat entre des médecins classiques et des thérapeutes ou des médecins ayant opté pour une médecine parallèle.

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