104 · visage, la roseur des villages accentuait ses plis et son vivant sourire et son vivant langage étaient l'œuvre de Dieu et des hommes unis. Quand je m'approchai d'elle, ce' fut une prière qui monta de mon cœur vers ce rêve divin, et pardonnant au ciel les haines de l'hiver, j'allai tremper mon cœur aux sources du matin. /'
La noblesse ingénue des choses m'enchantait les arbustes confus étaient harmonieux et tissaient la lumière en délicats filets qui flottaient à leur,s branches comme des voiles bleus. Un rire délicat s'exhalait des pipeaux. De cékstes désirs venaient toucher les âmes , Les herbes et les sources. les bergers. les troupeaux doucement frémissaient dans l'ai~ de la montagne. Tout n'était plus qu 'amour, que joie et que délices. le sourire des cieux était la seulè règle, et les glaciers eux-mêmes, comme de blancs calicès, offraient leur gorge pure au vol ardent des aigles. J'allais, sachant aimer, ignorant que j'aimais quels baisers je prenais' aux lèvres d~ zéphyr. Je remerciais Dieu de l'instant 51 parfait. Les parfums, le zéphyr , les cloches et .les chants enveloppaient n1(\\ âme et la portaIent à Dieu! Au bord des neiges éterhelles, ~t s'y penchant, le soleil du printemps berçatf sa fleur de feu.
XXX
Blettes pédagogique", LA GEOGRAPHIE D'AUTREFOIS La géographie, comme on Fen~eignajt dis n'était .pas capable de nous . faIre connaltre ' le monde extérieur. Te vois encore ces horribles petits livres. où des milliers c:le noms étaient rangés par catégories. ,No~s apnrenions par cœur la Iist,e des detrods d'Europe. comme celle des adiectifs en « al » qui font «ais » au pluriel. Et quels atlas, avec des cartes pl;a tes et mürnes! Dans les classes. d'autres cartes pendaient très haut et n'étaient atteintes que par la poussière. Nos l11aîtres n'enseignaient la g-éographie qu:à regret. J'en ai connu un qui ne l:ensei~~aIt pas du tout. C'était un homme tres ongmal. Il avait beaucoup d'esprit elt de savoir et ne
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SION, 15 Novembre 1913
vo~lait être écouté que par les ~ons . élè.ve~; les autres dormaient; il respectait . ~ falsalt respecter leur sommeil. Un de mes camar~des éveilla, un jour, un de ces dOr111..eurs q~1 ~l lait jusqu'au ronflement: Le malfre lUI dit: « Vous me ferez une carte d 'Europe~ vous la montrerez à M. l'Inspecteur quandl il viendra' cela prouvera que nous faisons de la géographie. » Voilà comment je n'ai appris la géographie que lo-rsqu 'il m'a fal1u l'enseigner.
XY'( BERNE. M. Trœsch, inspectèl.1r scolaire de ce canton, vient de publier le~ résul· tats d'une enquête qu'il a faite. au sUjet ,des logements des instituteurs bernOls.. Il en resulte que tout n'es~ pas . pour le, mleu~ c~an s ,~n meilleure des repubhques. C est a111S1 qu Il nous apprend que, dans le beau et grand canton de Berne: il existe encore 619 logements de maîtres d'école qui ne se composent que d'une seule pièce. Il y en a 279 n'ayant aucune fenêtre au soleil. Un grand nombre n'ont pas même le cube d'air exigé pour .la cellule des prisonniers! M. T~œsch .en Clt~ un dans l'Oberland, où il est lill.pOSSlble qu un' adulte puisse se tenir deb?ut,. le plafond étant à 1 m. 06 du . sol. Un msütuteur loge toute sa famille, soit 11 personnes, dans deu~ chambres. Il écrit à l'inspecteur: « Nous VI' vons serrés comme de petits cochons! :. Après cela . ne nous étonnons .donc pa~ trop si en Valais quelque chose laIsse aussI à désirer sous ce rapport, ce dont nous n'avons pas d'ailleurs à nous cacher.
XX.X ' L'ALPHABET EN CHOCOLAT Un maître d i éc01e vient d'appliquer une originale méthode d'enseignement: l'alphabet en chocolat. Il remet à ses petits, élèves ,les lettres moulées en chocolat. et dès que 1un d'entre euX est parvenu à composer son nom avec ces caractères comestibles il est autorisé à les manger. . L'appât de la ~ourma?dis.e, surex.cit~ ces petits cerveaux, et 11 paralf .9.u en trOIs lOurs à peine les élèves reconnaissent toutes les lettres et composent de nombreux mL..". Il ne coûte que d'essayer. Mais sans doute le moyen n'est pas à la pÜ'ftée de chacun.
XXX t Ceux qui s'appliquent trop aux petites cho's es deviennent ordinairement incapabl des grandes.
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L'EOOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAIliE D'EDUCATIOli J e s ois l e Bon Pas te ur L'évangill~ du 2m e dimanche après pâques qui rapporte la! touchante parabole' du bon Pasteur, mérite d'être rappelé à la méditation des. maîtres et maîtresses. catholiques., comme le sont ceux qui nous' lisent. Et elle revêt une actualité 'Spécial{ au moment de la: rentrée des c1a1sses,. Il n'y a qu'un seul Bon Pasteur, c'est Jésus-Christ. C'est parce qu'il n'y a qu'un seul Pasteur qu'il ne doit y avoir qu'un seur troupeau. Jésus-Christ est le seul médiateur, au sens absolu du mot, entre les âmes et Dieu. Seul Il peut dire: «Je suis ' la Voie, la Vérité et la Vie» . Tous ceux qui se mêlent, en dehor,s de Lui, de ,conduire les, âmes, de les nourrir et de les faire vivre, sont de mauvais. bergers. 'Us ne peuvent leJ.lr donner qu'une pâture empoisonnée et funeste. Mais Jésus :se sert souvent de certains. hommes. p.o ur réaliser Ses vues SUr d'autres hommes. C'est par le moyen d'une âme humaine vivante qu'II se révèle à une autre âme humaine vlÏvante. En. est-il un seul parmi 'ceUx dont le cœur a battu d'un véritable amOUr pour Jésus.·Christ, qui .n'ait gardé le souvenir d'un homme ou de plusieurs hommes, prêtres, maîtrf.5, camarades, amis, dont la parole ou l'~xemple ont un jour servi à éveiller ou à activer dans 'Son cœur la petite flamme si bienlfai'Sante de ,cette vie nouvelJe? Ceux-là donc ont bien été, pour un trustant au moins, dans un :sens dép en.dan! et secondaire. mlais. réellement. de vral'S pasteurs pour notre âme, puls-
qu'ils l'ont conduite a:Ux gras, pâtura· ges. A' ,côté des ministres, consacrés} dispensateurs, de la doctrine et de la gràce des, sacrements, qui sont pasteurs en. un sens tout particulier, il est donc permis .de distinguer une autre 'catégorie de pasteurs,. EUe renferme tous. ceux qui, d'une manière ou d'une autre, contribuent à conduire les âmes à Jésus,1 Christ, tôus ceux par cOIl'séquent qui remplissent" vraiment, dans sa pleine acceptatioll'~ la nohle tâche d'éducateurs. . . Tout ceux -là repLf'oduisent , au moins dans quelqueS-Uil/5 de ses traits) le divin' idéal du Bon Pasteur tracé pa,r le Sauveur dans l'Evângi1e~ Ils aiment les. brebis cOrn/me les aime le Bon P aSteur, CelUi auquel les, brebis 3>ppartiennent. Comme Lui, [1s, donnent leur vie pour elles. Ce n'est pas tout d'un coup qu'ils la donnent, par une mort Violente, m·ai's ils la donrrent goutte à goutte\ dans. la l1lultitude des. sagifices quotidiens. Ils ne sont paIS, des mercenaires. Le .mercenaire c'est c~IUi qui travaille pOUr Un salaire. Le gain matériel, voilà &On but C'est un marchand. Il donne son' temps, s:on trav-aLl, S'On ingéniosité, ;sa science. 0Il' lUi. donne eù retour une_somme d'argent. Il ne se croit d'autre obligation que des obligations de iustice. Qu'il y ait équivalence entre ' son travail et son sailaire, i'1 se tient en paix et se considère coinme libéré de tout autre devoir. Les, brebis l'le lui api. partiennent pas. Son cœUr n'est Pas. à elles,. Il les garde tant qu'il peut le faire sans danger. C'est lai tâche 'convenue. Mais quant à se donner tout entier, ,comme on se donne quand on aime, il
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ne s'y croit pas tenu. Si le lou]) vient, il s'enfuit. Le mel~cenaire peut être un homme fort honnête. Il vend 'Son savoir. La marchandise peut être de bonne quali .. té. II a peut-être des, ,connaissances, éten.dues et exactes., des. méthodes. é])rouvée~:, de l'expérience et. du s~voir-falre. Il gagne donc justement ,son s.alaire. Mais ce qui le distingue c'est d 1être littéralement rnercen{])~rg, de travailler en vue du gain. Bon pour seSI élèves, ~apa- ! ble de leur -inspirer une ·certaine sympa. . thie par la' douceur de ses, procédés" par les :ser.vÎCes intel1ectu~ls qu'il peut rendre, ie maître meI1eenaire ne sera ja. mais un éducateur. Pour être éduc.ateur, il faut aimer les âmes.. C'est à ceux-là seuls; qui les aiment ·qu'apparaît la vraie beauté de la ' tâche si humble et si monotone, à certains égar-ds, des maîtres de l'enfance. Eveiller des. âmes: jeunes, fraîches;, innÛ'centes, à la! vie de la conscience et de 'l'amour de Dieu, est pour eux un travail sacré, une œuvre surhumaine. Hs sont saisis d'un saint enthousiasme à lél! penséè qu'il:SI ont pu être choisis Pour devenir, p'a r la grâce de Dieu, les artis,ans. d'un tel chef-d'œuvre, Ils! s'y donll1ent en frémissant de joie et de crainte à la vue de l'honneur. qu'ils reçoivent et des . responsahiHtés. qu'ils portent. Les intérêts, matériels, ne leslabsorbent pas. Les nécessités. de l'existence, et parlois de graiVes: devoirs:, leur. font une oblij?:atio!! de s'occuper sérieusement de ques.tions. de ·ce g·enre, mais. leur. ·c œur ne s.e lais:se point captiver par elles. Ils gémi'S's:ent en secret de la part qu'ils doivent leur faire dans.. leur vie. Ils. voudraient, ,comme les. religieux, pouvoir accom'pilir 1eur œuvre d'une façon tota. . tement désintéressé'e, sans autre récompense ·que l~ joie d'être utiles, et de 'Servir Dieu dans la personne de ces petits qu'Il p'réfère. Ils ont du ',moins, le droit de ;se dire que le don qu'ils font -de leur
. c~ur ~t de leur, Vl'e est a~-dessus. de l)1enfaIts que les h~~mes; p~uvent mt· gralem~t reconnaltre. . L'enseignement a toujours demand à ses maîtres: beau~oup de "désintér~ ment. Mais quels; que soient les progrè à espérer on doit désirer pour lui qu toujouflS les- mer.cenaires, s'en tienne éloighés et que toujours y viennent pl nombreux ceUx qu'a séduits, l'idéal d Bon P asJeur.
••• P!"écl8 d'Instruction civique (SuIte)
SUFFRAGE RESTREINT Dans certains pays, on tonsidère q le droit de vote ne doit appartenir qu' ceux qui possèdent une certaine fortu et payent à l'impôt un minimum qu'a appelle le ,cens électoral. Le motif qu'a fait vaIloir, <c'est que les: gens qui ne po sèdent rien ne sont pas intéressés. à 1 bonne .marche de l'Etat, et qu'en le. donnant le droit de vote, on couru-ait 1 risque de les voir bouleverser l'ord~ social. Ou bien on n'accorde ole droit vote qu'aux citoyens sachant lire et écri re, pour la raison qu'un ignorant n peut se prononcer en ·connaissance d cause sur les affaires publiques. ' Ailleurs on restreint ileco11PS électo raI en poussant trop 'loin la limite d'â ge. En Danemar.k, par exemple, per sonne ne vote avant l'âge de ·30 ans. Le suffrage restreint, qu'i'l prenn pour base de sa .limitation, soit la forlu ne, soit l'instruction, soit des. conditio d'â'ge trop sévères, est 'en 'contradiction avec le principe de la souverair, Ité na tionale et doit être repoussé. SUFFRAGE A DEUX DEGRES Le suffrage à deux degrésl s'oppos au suffrage direct, de même que le s~f frage universel. Une élection est faIt à det!-x degrés quand les rep'résentan~ sont choisis par un certain nombre d'e-
fre.s, 1 et 2 sont applicables au Conseil général. ' . En outre, le préfet ne peut remphr des fondions de l'ordre judiciaire. Nul ne peut être en même temps président et juge de la même commune. Nul ne peut faire pél.rtü~ du Conseil municipa1 et du Conseil bourgeoisial de la même commune . . La . loi. détermine les autres, cas, d'in.. c9mpatibilté et peut interdire le cumul de ·cer.tél!ines, fonctioniS.
lecteurs désignés eux:-mêmes· par une première assemblée électorale: Il est usité dans. les pays où l'on. croIt e~core que la masse ~~ la populiatlOn est Inca'pablle. de 'cholslr directement ses, m'andataires. ELECTORAT L'électorat est le droit d'élire, le droit de' contribuer à l'éledion des, manda,. taires: de la nation. Dans. Un pa~'~' de suffrage universel, ,ce droit ap1Lart:en~, en principe, à tous les ,citoyens; ~a!s 11 n'en est pas moins vrai que le droIt ele~ toral, même le plus large et le pl~~ lIbéral, doit fixer certaines ~o~dl~l?ns d'âge de résidence, de capacIte 'CIVile, sans 'lesquelles le citoyen n'est pas reconnu apte .à voter. Qui songerait à admettre par.mi les électeurs 'les enfants, les indignes, 'ceux qui ont, ~té' c?udamnés pour crimes ou pour dehts ? un certain! caractère? L'électorat falt part~e des droits civils et politiques' qu'un Cl- . toyen peut perdre pla r. sa faute et son indignité. ELIGIBILITE t'éligibiHté est la réunion des ,conditions nécessaires pour être élu. Ces conditions diffèrent de celles de l'électorat et on :conçoit qu'on puisse être plus" sêvère. On peut être électeur et n'etre point éiigible. . . . La 'constitution- établIt ,certame~ ~~ compatibilités,' ainsi il y a incompatibilIté entre les fonctions civiles et les fonctions ecclésiàstiques. Ne peuvent siéger en même temps au COIliSeiI d'Etat: 1; Père et fils. 2. Beau-père et ~en dre. 3 .. B-eau11ère et, beau-fm's. ~ ..Freres germains. consan'guins, ou utenns.. 5. BeaUX-frères par simplle affinité. 6. Oncle et neveu p'a r consanguinité. . Ces incompatibilités so'nt aussi applI('aMes aux Conseils communaux et bourgeoisiaux ainsi qu'aux tribunaux et aux greffiers. .. Les incOinpatibiHtés prévues. aux ,chlf-
SYSTEME MAJORITAIRE . Dans le&1Etats. constitutionnels, il est de règ,le que c'est la' majorité pa'flementaire ou populaire, 'c'est-à-dire le plus grand nombre qui gouverne. Les , idées des hommes varient autant que le~r:~' intérêts et leurs habitudes·. FaudraIt-ll pouv l'exerdce de l'.autorité, qu'il y eut unanimité de vues? Certainement non, car la souveraineté nationale cesserait , d'exister s'il suffisait de ,l a volonté d'Un , seul· homme pOUr en arrêter l'exercice. On .a donc dû admettre que lorsque le plus grand nombr.e décide une chose, le plus petit nombre doit se soumettre. C'est ,ce qu'on appelle la loi de la ma, iorité. ; SYSTEME PROPORTIONNEL 1 Dans tous les pays éclairés, om e~t : d'acçord sUr un po itl-t , c'est que les. minorités doivent,autant que pOSSIble, ! être représentées dans le sein du P?Uvoin législatif. Il es~ non seulemen~ l~S: te, mais _.avantageux pour la m~]or!t~ . elle-même que les partis en mm.onte participent ' ' l'élabo~ation des. lois. Leurs avis et leurs ·critIques ,contnbuent presque toujours à contenir la majo~ité dans 1es limites de lIa justice, et le bien général en résulte. Parmi le.s systèmes ,connus sous le nom de rep'~és_en.tation proportionnell.e ou des minorités" nous: -citerons, les SUIvants: Ïe vote uriJÎJnorninal dans lequel chaque électeur ne vote q,ue pour un seul candidat, quel que 'SOIt le nombre 1
1
a
108 de députés que l'arrondissement doit élire; le vote cumulatif dans léquel l'électeur peut, dans un collège nommant, par exemp,le, 5 députés, donner 5 voix à un seulcandidât au lieu d'écrire sur 'son bulletin 5 noms différents ~ le vote limité, qui ne permet à Il 'éledeur que de mettre, p.a r exemple, trois, noms sur son bull~tin alors qu'il y aurait quatre députés à élire; lè quotient électoral, d'après lequel le nombre des électeurs est -diVisé par celui des députés, à élire. et chag.ue candidat qui obtient. le quotient est pr;oclamé élu. ' .
BULLETINS DE VOTE L'émission des ~uffrages a Lieu par bulletin de papier blanc que le votant remet au président du bureau, lequel le dépose inunédiéUtement dans l'urne. Les bulletins sur papier de couleur p.ortant des marques distinctives extérieures ppparentes sont refusés. Sont nuls.; 1. Tout bulletin double; 2. Tout 0u[;letin ,contenant des expressiorus injurieuses. Tout bulletin blanc. ou illisible sera envisagé ' comme n'ayant pas été déposé et ne sera, par <:onséquent, Pas 'compté dans le nombre des. votes, émis. , QUESTIONNAIRE Comment peut-on définir le suf,frage universel? Prouvez que par le suffrage universel le peuple est souverain. Comment établissez.. VOLIS la légitimité de ce suffrage? Quels en sont les principaux avantages sociaux? En quoi consiste la liberté du vote? Que faut-il .p our que le vote soit désintéressé? Qleest~ce que voter consciencieusement? Qu'a à faire Je citoyen pour que son vote soit éclairé? Pourquoi le vote doit-il être secret? Quelles mesures prend-on pour assurer le secret du vote? Qu'entendez-vous par le suffrage direct? Dans quels cas recourt-on aux élections à deux degrés? Qu'est-ce que le cens électorai? De quelles manières peut-on restreindre le corps électoral? Quelles catégories de personnes sont privées du droit de vote? Les électeurs sont-ils tous éliflibles? Citez des incompatibilités , Ou'appelle~t-on majorité'? Quand est-elle absolue? relative? Quel rôle jouent les minorités dans le sein du pouvoir
109 législatif? En quoi consiste la r~présentati proportionnelle? Indiquez quelques sys propres à l'assurer. Pourquoi Les bulletins vote sur papier de couleur sont-ils refusé.~ Pourquoi annule-t-on un bulletin double? (A. 81tim1'c. )
•• •• Devoirs envers l'âme Véracité et sincérité. Ne jamais mc~ntitf (Leçon au Coursi moyen.) Plans de leçons. - Nous avons. devoirs à remplir ,envers notre ,co comment n'en aurions-nou:s pas, à pHr envers notre âme, cette partiè su rieure et immortelle de notre être, doit dominer et gouverner · le L'âme pense, sent; veut et veut ment ~ de là, ses trois facultéS: in gen(:e, sensibiHté, volonté, enverS. quelles: le devoir nous: oblige de ses manières. 1. Devoirs à remplir envers l' gence: 1'0 s'instruire, afin' de P~"~"'~rt _.• la vérité, 2° ne jam'ai$J mentir, afin: ne pas trahir la vérité, afin de ne ver de ce bien si précieux ni les a ni noU!s~même ~ 'Car oUi ne se ,con pas, souvent de mentir aux autres" ment, en outre, à soi-même. 2. Définir le mensonge: il consiste affirmer sérieusement ce qu'on sait faux avec l'intention de le faire dre pour. vrai (citer d.es exemp.les crets ~ eJl 'faire tr:ouver). - M'enHr mépriser sa propre dignité er fa r~.... .cl' autrui ~ - c'·est commettre une et. une iniustice que d'abuser de dulité de son. semblable po'ur lui. prendre le faux pour le vrai, - c'est eX, poser ainsi celUi à qui on me,n t à mar· cher dans une fausse voie, à juger les choses différemment de 'cè qu'elles sont et à commettre des. aictes. en ·conséquence. (Ces trois idées demanderont à être précisées par .des exemples. pris de la vie ordinaire, de la vie de l'enfant lui· même: il ne sera pas difficile de lui faire comprendre, par ex'emplle, que s'il rh
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dit à ses parents:. «Le maître nous a
cette si'mple épithète: C'étàit un homme dit . que les devoir.s dans la famille vrai, c'est-à-dire, un homme qui ne étalent supgrimés par. ordre de M. l'J.ns~ mentait tamais. pectenr'» et qu'il n 'en soit rien, voilà Certains sauva1g es nous donnent l'edes parents, surpris d'abord, puis, cré- xemple à l'égard de la' véracité ~ tels dules en méfiance peut-être, au bout de sont, d'après: les. voyage.!lrs anglais,. les quelq'ue~ jours, à l'endroit de l'in:stitu- Santals et les Kurubars, sauvages de "teur, croyant, au · besoin, que c'est lui l'Inde (Asie Centrale)-. Le ·fait qu'ils qui a menti 'aux enfants On voit les disent touiours ,la vérité estnassé en conséquences du mensonge initial et ce proverbe. qu'il peut entraîner de m,a lentendus 4. 'Les, causes du mensonge. - Il suffâcheux.).. fit de les énumérer pour conclure à la 3. Le mensonge est réprouvé paT la iaideur de ,ce vi'ce et en concevoir ,l'horloi de Dieu, implicitement ~ mais, très reur. Olll ment: . Pour 's'excuser: lâcheté, amour-pro~ certainement par le sme com,mande: ment: «Faux témoignage ne diras, nt pre. POUf: ,~Iccuser les .a utres:: \lâ:cheté, mémentiras aucunement,» L'Evangile le condamne et le flétrit hautement dans chanceté, vengean·ce, calomnie. ' Par: flatterie: bassesse, intérêt pro~ la personne des: pharisiens, hypocrites et orguêilleux, dont les paroles et les , pre, mépris des aut.res,. actes étaient autant de mensonges. 'Par avarice, par ambition: a·mour de Dans les Actes des Apôtres, nous, vo·, l'argent, des honneqrs. 'Par orgueill, par vanité',: pour se yons de quelle malIliè'fe terrible fut p~ni le mensonge d'Ananie et .:de Saphlre. mettre au-dessoUS des. autres,' pour se (Raconter ce trait:.) vanter. Par intérêt: déloyauté, ' mauvaise foi,. Les naïens eux-mêmes ont exprimé Par hypocrisie: dissimulation, menle prix qu'ils attachaient à la véracité. . . Dans la Perse an:CÏenne, on apprenait songesl en ~dion;s.. 'Par fausse politesse ou . affabilité aux ieunes gens deux clloses" a,vant tout: tirer de l'arc et dire la vérité (té- mondaine: on complimente les autres, pour leS:.dechirer dès: qu'ill s ont disparu. moignage de Xenophon). En E~vl).te, Par plais.anterie; piètre usage de son une momie trouvée dans une des plus ancie.nnes sépultures tenait sur Sa poi- esprit que de s,'en serVIr pOur abuser trine Un pa'pyrus portant ces s,impIes autrui; Oill n'est jamais: sûr que ce soit mots: « Je suis sortie du monde; j'y ai sans, conséguence. '. dit la vé~ité, amie de Dieu, . chaque (Il s~ra intéressant et même néces· iour. » salÏre de donner des, exemples, concrets Les philosophes et les moralistes, ne à l'appui de ,cette énumération, ,d'après cessent de 'fléfrir le mensonge et de ren- 'la;quelle il est naturel de conclure, que, dre hommage à la véracité. «Le men~ si la paresse est '1a: mère de tous, les, vi. songe, dit Montaigne, est. en vérité, un ceS', le ,mensonge en est le serviteur.) maudit vice; si nous en connaissions 5. Au mensonge s:e rattache l'exagéPhorreur et le poids, nous le poursui- , tél/tion qui y confine et y conduit; c'es,t vrions à feu, plus justement que d!aR· une :aHér.ation de la vérité, qu'il faut tres vices: nous ne sommes hommes et savoir aussi, démasquer et ,condamner. nous ne tenons, les uns aux autres. que Ce défaut est propre ,aux nat1Jres. vives" par la ' p.?Iote. 1> Bossuet et L~ Bruyère enthousiastes, chez qui dominent l'imaQ.e trouvaient pas de pil as grand éloge gination et la sensibilité. Ses, conséquen\. à fair~ d'un homme que de 'lUi appiliquer ces' peuvent être graves" surtout si, de 1
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l1U bouche en bouche 'ljexagération va, croissant.' 6. La qualité opposée' au mensongeest lat sincérité, qui consiste non seulement à être vrai p:vec autrui; mais; à l'être aussi aV,ec soi-même c'est-à-dire à s'avouer ses: torts de bo~:ne foi - à s'app1iquer à .se hien connaît,r e soÏ'. même - à éviter les illus,ionsi la var nUé, de l'orgueil, des, excuses que l'on est si, disposé à se donner à soi-m.ême sur. ses défauts - à rechercher: ta vé- ' rité toujours, en tout, .sans ,c raindre de se l'entendre dire et de se la, diŒ"e' à soi.même: La sincérité est lIa base et la garantie des, autre~ vefitusi et lIeUr meHleure sauvegarde .. « Qui. ·s'ohlig.e rait à tout dire dit encore Montaigne, s'ohligerait à n~ rien faire <te ç'e q~'om aM contraint de faire. Avec des, habitudes de dissdmulation et ~e mens~nge~ il: n'est pas de faute, qu on' ne pUlsse etre disposé à faire dan$ l'occaJSion avec l'espoir de la 'c acher; mais quand On se faH un de.. voir, aVJlnt tout de ne rien dissim~ler, on. se force pOUr ainsi dire soi-même à ne rien laire qui ne puis,se être VU à ne rien ,dire qui ne puisse être entendu de tous.»
de
Il •
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Partie pratiquel Composition fr.anç alse Expli9uez Ce mot de Franklin: « La paresse v,a SI lentement que la pauvreté l'a bientôt attrapée, »
, ~ujet traité, ~ Ce n'est n~' 'long ni dif-
fI~lle ' de devenir pauvre: quand~ l'ou-
Q~e
. dettes et c'est la misère,' la ménagère aJchète par paresse ses repas tout : faits, qu'elle ne blanchiss~ ni ne ' raccommode le linge de la familile, etJ'humble gain du mari ne suffira plus à en1 tretell:ir l'aisance aU foye1.1. . PUiSqlJ.e tout ,ce qui nous est nécessair~ vien.! par, le tr~v<!il, celui qui, ne lTeut nen faIre n acq:tn ert rien et ce qu'Ha ii le perd, faute de l'entretenir et de le renouveler. XXX 1
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Nous avons près de nous des animaux do. mestigues qui nous servent de bien .des façons et qUI sont pour nous des amis des «frètes infédeurs », comme l'a dit un s~int. Montrez comment nous devons les traiter et dites pour quelles raisons.
Sujet trailé. - L'homme serait bien pri.vé ~i on .l ui re~irait ses bOllis aides" les aU1i111aux domes.hques: plus de bœufs PO?r. labourer, plus de chevaux" pOUt trainer les fardeaux et tranJS.')3ürter les gens, plus de vachesi qui donnent leur bO~1 lait, plus de ,chien qui garde la maison et les troupeaux, qui ~uive son maÎtr,e à la chass.e; plus de ohàt qui i pren~e les, 'Sour-is, Ii faut faire parlois : ce tn ste r êve afin de bien: savoir ce que i nou.s devons à ·ces humbles auxiliaires 1 et leu~ er:t être reconnaissants. Puisque 1 ~~us ]OUISSOns de. leur tliavaH, .il es~ , ]JlSte ,que nous leur donnions bonne 1 nO,urnture, bon gîte, repos suffisant, SOlnS, en ,c as de maladie et doux traite· ! ment. Nous. devons. le fa,ire "non. seule· 1 me~t pa1: justice et par reconnaissance, 1 mals parce que ,ces pauvres bêtes sont à , n?t.re me~ci, paroe qu'el~es -ne peuvent nt se plamdre ni se défendre et parce q1f'ell~s, sont pour nous d'h~-lhles. et devoues amis. Tout en les soignant ma· ~ériel1ement. ayons. donc aus'si des ega'rds pOUl! nOs, bêtes." tels que cares· ses, ,un d?ux langage.: eUes n'y sont pas InsensIbles. XX X l
vner se rend irrégulièrement à .son travail p~1ice qu'il est paresseux,.il ne touche qu une m.a igre paye et ses dép.enseS! ont tôt. fait d'excéder ses recettes; quand le culhva~e:ur n'al pas le cO,u rage de fair~ S'éù mOIss~n en temps . utile, rorage , L:ho~me_ q.ui a planté un arbre n'a pas véc~ Inuh~e! eUt-on, Généraliser cette pen' v~ent et le hIe est p.erdu; s'il lliéglig~ ses betes, eUes meurent; il faut faire des see et s aIder pour en faire le commentaire,
111 du lang;age tenu par l'octogénaire de la fable de La fontaine: « Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes: '
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Mes arrière-neveux nie devront cet ombrage Hé bien! défendez-vous au sage [trui? De se donner des soins pour le plaisir d'au- 1
Développement. - Planter un arbre est peu de ,chose: l'intention et l'acte , mérit~nt pourtant qu'on les apprécie à ' leur Juste valeur. Si l'arhre vit croît fournit à l'homme un frais abri' contr~ le soleil, des fleurs, des fruits du bois qui ait, pour l'industrie ou le' {:hauHage, une certain:e valeur marchande <:elui qui l'a pTanté aura rendu. queique ser.vice à lui-même ou aux autres' si l'arbre ne vit "pas', nous devons,. à tou't le moins, tenir <:ompte des premiers. soins dont il fut l'ohjet. Id, l'intention vau 1'ade Il y a lieu de rappeler, à g propos, ' une des n1us belles. fableS! de La Fon~ ! taine: « Le Vieillard et les Trois leunes ' Hommes. » T.rois « jouvenceaux» voient Un «octogénaire» p[élJnter un arbre Ils se moquent de lui: ' 1
Passe encor de bâtir, mais planter à cet âge ... Assurément il radotait. '
I,ls ne pensent qu'à l'égoïs.te lende .. mam: le vieillar~, croient-ils, ne profit~ra nas ,.du, frUlt de son labeur. Au heu de ·S IndIgner, l'octogénaire, avec un,e tendre et mélancoHq® indulgence, ~aIt remarquer, d'abord aux jeunes ~tour~is que, nul ne peut compter sur 1aveUlr, se fier aU « long espoir» auX «,vastes pensées:'», qu'ils ne savent pas d eux et de lui, lequel '
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.. , des clartés de la voûte azurée Jouira le dernier.
, Peu ~Ui importe. d'aiUeurs, 'que le S?rt veuI1lŒe ou ne veuiJlle 'P'"a s qu'il vOÎ'e 1arhre g\r~U1~ir, fleurir, multiPlier ses r?meaux. epalssir ses printanières, feuil .. Iees: ;1'
-Mes ar ., . . nere-neveux me devront cet ombrage! ~é bIen! Défendez-vous au sage [trui? e se donner des soins pour le plaisir d'au-
Travailler pOUr ;les autres, 'est, en ef~ fet le but pIincipal de la vie, Quand ill parle de « planter Un arhre» le pro.verbe s'exp,rime dans, un sens figuré; il veut nous dire que miille occasions. d'être utille aU prochain s'vffrent à notre initiative, .à notre bon vouloir, que la' moin: dr e a Sta valeur et qu'il noUS: faut essayer de n'en laisser fuir aucune. Par suite de circonstances imprévues la carrière de& trois «jeunes; hommes;> de La fontaine devait se terminer ,avant =celij'e du vieillard. Sachons: profiter de la nôtre, dont nous ne connaissons pas d'?van<:e la durée, Si nous. aVOns gaspIllé sans _profit pour per-sonne beaucoup d'heures. et de journées' c'est une raison de plus. pour nous mettre à l'œuvre: n:e compterions-nous' qu'une seule bonne action à notre actif, nous, n'aurons pas vécu in~tile. «Il n'est jamaiS trop tard pOUr bien faire ~>, dit un aUtre p,roverbe. Notre ,conscience s'allégera de quelques regrets·, de quelques remords. Est-ce à dire, pourtant, qu'elle sera ·complètem'ent satisfaite? Quand on veut savourer pleinement la légitime fierté de soi, il convient, dès l'instant Où l'on perçoit le langage de la raison et d.u ,cœur, de s'assigner ·quelque mission où ~'on ~e~ve s'U~out l'intérêt ,du procham, ou 1on pUl'sse se 'eontenier de ,la plus petite p~t de bonheur, parce qu' On, sera 'suffl'S'amment heureux d'avoir fou~ni la plus grande . . Mais alors. il ne suffIt pas, de « planter Un .arbre ·» aU has~r~, d'esquisser tardivement 'un (J'este l{enereux: i'1 faut , :se dévouer tout~ sa VIe, ~n de. vos ami?, apprenti dans \.Ine ville,
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a 1mtenhol1 de . faIre partie d'une société de secours mutuels; il vous écrit pour vous deman,der conseil. Répondez-lui en lui eXposant l'objet et le mécanisme d'une telle société Expliquez-lui ce qu'est la solidarité les av~nta ges .qu'elle procure, les devoirs' qu'eUe itl1pose,
1ndicœtions. ..:... Puisque la forme que vous devez donner à ce devoir est <:elle
SION, 1er Décembre ,1913
112 d'une lettre, satisfaites d'abord aux règles, aux convenallices. qu'exige la cor. respo'ndance famiilière, Votre préamhu~ le peut être bref, mais il doit être affec~ tueux. Ne prenez pas tout de suite le ton dootor~l; ,sachez amener 'le sujet. Après les politesses. d'USage, excuSeZvous; d'avance pour les petit~s erreurs que vorre peu d'expérience vous. expose à commettre, 'D'a'psès 'ce qu'on voUs' a dit, voUs croyez que".' Viennent alors vos explications, Une société de secours mutuels fournit habitueilement: Iodes secours encas de ,maladie ou d'accident (soins' d'Un médecin spéciall agréé par l'association; gratuité d~s remèdes; in~ demnité de chômage).; 20 des. secours aux veuves ou aUx orphelins ,des sodé~ ' taires; 3° une .pension aU sociétaire qui atteint un certain ~ge où il convi'ent d~ suproos'er qu'ii a droit au repos., EVIdemment, c'est l'esprit de 'solidarité qui a présidé à la création des sociétés. de seCOUflS 'mutuels. ,La sdlidarité a pour devise: Tous, pOU.r ,chacun et chacun pour tous. Parmi les, devoirs, qu'dIe impose, les uns, procèdent de la stricte justice (paiement régulier des coti'Sations, oMigation d'assis,ter aux réunions. où l'on! s'occupe de l'intérêt commut1l. les autres, s'élèvent jusqu'à la pure charité . (initiative' d'une 'co'llecte que les statuts ne peuvent pa'S: prévoir, mais. q~e la pitié inspire en présence d'une misère ex·ceptionnel'le, surveillance ··ou placement d'orphelins, etc.). La ' mutualité. ainsi 'comprise, dépôJsSë .~es. limites de la pré~ voyand~ ordinaire: ellecont1.1ibue au progrès social et au progrès moral. 'XX'X Racdntez ia fable « ,La Cigale et 1a Fourmi » remplaçant les personnages de La Fontaine par des personnages humains.
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Teait1t1~ et' Loui~e étaient deux camarades d'atelier. :jeunes, actives et adroiu tes; elles g-agnaIent de bonnes. journées. Mais tandis que Louise, économe et pré. voyante,' déposait chaque mois' quelques francs à 'la Cai'sse d'Epargne, Jeanne
32me année
L' EOOLE PRIMA IRE
dépensait tout son argent en plaisirs. « Il faut profiter de sa jeunesse! disait la pauvre fine; je ne pourrôJi peut-être ORGANE DE LA pas toujours rire et ,chanier. » Tous, les dimanches, 'c'était Un bal, iJe théâtre ou SOCIETE VALAISAliliE D'EDllJ<DATIOI une p-artie de ,campagne. Toutes deux, u~ fu~ marié~, ne choog~~t n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ de caractère. Louise continua à hien Déthodologle générale au cours de son déveloprpement, dans gérer son ménage et. économisa; J ce qu'avec Herhart et ZiaIer, .ill appelle ne vêtit S.es enfants 'comme des Après S'a «Lecture intelligente» M. les moments. didactiques. 1'1 en distingue princes, leur donna force jouets ~t vertissements. A la fin pourtan.t v111(1 le Dr Dévaud, pTofesseu.r à l'Uni\Te~sité trois pr.in~ip'aux: vieillesse et celle de Jeanne furl: de Fribourg, vient d'enrichir la l1tté([)) la présentation du savoiI1 nouveau triste. Ses enfan.ts ingrats. De rature pédagogique d'lOue :llouveHe pu- sous une forme contrète; b) f ap-~o· plus. la voir, son mari était mort et blication: Précis de Méthodologie [!t- priation inteUeduelle; c) ~'appropria yeux usés se refusaient ~ tout tr nérale, (éditée par Fragnère, frères~ à tion pratique; et deux seconda.ires; a) Poussée par la misère, elle se sou Fribourg. - 80 cent.). le rapipell du ,connu rp'Our servir d'introUn iour de son ancienne 'cômp~gne Destiné spécia!lement aUx candidats duction aperceptrice à la noUtvelUe lebien humblement, vint lui emprunter , à Il'enseignement, 'ce .cahier, de 50 P'Çl.- çon; b) n'al , récapiiuŒaiion, lI a synthèse l'argent Louise ' coulait ses iours. d ges de texte serré, avec autant de pages qui :suit il' appropriation intcl[edueUe. l'aisance, e}lle avait acquis, de ~, en blanc pour. notes, a sa pŒace maTLe chapitre V tout entier est consarentes. Hélas! bon cœur et quée dans toutes 'les, bibliothèques pé- cre à l'ôJpplicatio.n prati'que de la théone marchent pas.. toujours. ,côte à dagogvques . .Et, 'S'i1 est un gUide sûr rie précédemment développée. C'est de Louis'e n'eût point de pitié; elle fit h pour. les débutants, dans, l'enseignement, beaucoup 'le chapitre Ile p1us, important, à Jeanne de s'a: conduite 'irréf échie, plus d'un vétéran cependant saura en puisqu'il comprend Iles, 2/5 du cahier; tirer profit, tout en regrettant de .ne pas aussi s'impose-t-ill à il'.attention du leclui 'debita Un sennon fort sage, el'1e la renvoya sans le moindre seco l'avoir connu 20 ans ·p:lus, tôt. C'e~,t teur. Les détaias: prafiiques y abondent qu'en effet ~'ouvrage, tout... en préten- sur. l'enseignement intuitif, les 'leçons dant modestement n'être qu'un «Pré- 4e choses, J'art de narrer et de décrire, Sujets de rédaction cis », est :cependant bien complet aU - sur. l'a'bstradion, Œa généraUsation, double point de vue de la théorie et des la systématisation qui Iconstituent :l'éla. Vous raconterez votre meiUeure j , boration didactique, - sUr les appHcades vacances passées et 'aussi celle de la ren' alppIications pratiques. trée dernière en les comparant ou le's oppo< Après avoir tra1té assez rapidement, ' tions pratiques: tâches orales et de· sant, à votre choix. dans les trois premiers chapitres, ~a voirs écrits. J1l se termine Ipar quel'ques nature de l'ensei;gnelnent, son but, les considérations sur 1,a p11éparation des *'" :1< qua1ités qu{i~ doit présenter, - les conleçons, et l'examen de consdence pédaVous êtes chez vous, dans une maison ditions intérieures" extérieures et maté- gogique qui, doit les suivre. Le VIe et close au milieu de vos parepts. Au d rielles qui en aSlsurent le suacès, - et dernier Chéllpiltre est ,consacré aux prole ve~t souffle en tempête, la. pluie fait ce qui concerne l'or·ganisation scolai- .cédés d'enseignement. L'auteur y traite Dites vos pensées. re au triple point de vue du classement d'une façon bien ,claire, a"emiploi de lIa >Ir des élèves, de lIa distrilbution du temps forme interrogative, de [a! fonne expo. ** La place publique, un jour ' de foire ou et de .la répartition des. m'a.tièresi, l'au- sitive et des. différents. procédés qui permarché: [es, boutiques, les marchands, teur en vient, danS! le chôJpitre IV, à mettent le ,contrôle du tr.avail personnel acheteurs, les curieux. l'anallyse d'une 1eçon ou, comme H dit, de l'élève: récitation des leçons., 'Correcd'une tranche du programme que le tion des, devoirs., compositions'. '" '" * maître doit servir à '1'élève, bien préNous ne pouvons que félidter l'au,Vous avez le choix en e un voyage parée, bien aplPétissan,te. mna sui.t dans teur d'avoir su, sans trop sacrï:~ier la les montagnes ou dans une localité de les dH'f.érentes IPhases qu'eIllle présente olal"té, condenser :dans Un petit vo[ume Où aimez..vous le mieux aller? Donner h"' .......
.. -..
raisons de votre préférence.
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