M. \Ilichelet .l ean-Joseph , inst.
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Cette a nnée, ~!f. ViIF'ent Pitteloud , a ncien P r ésiden t de la Commun e des Agdtes, accom.plit sa 25e a'nnée d' in sp ector a t cl ans les écoles du di s tri c t d 'Héren s. A. ce lle occasi on, le p erso llnel e nseign a nt tout enti er , et spéciale ment celui cl'Hér en s exprÎlne a u très luéritant jubila irl' les félic.itations les plus ch a leureu ses et l'esp oir de lui voir co ntinuer 10 l1 g l'emps en cor e un e a cti vité dévou ée et fécon de. YI'. Pil-telou d a débuté da ns fellseign em enl e n 188-1 d, après 8" oir occup r différ en ts p os tes , ent r e autr es ccu x d ·Hér élnence. de :vIiège et des Agf:'ttes il a été pro mu a ux fo nctions d 'i llSjJl'r: I l'ur , où iJ a justifi é pleinem ent la confi a n ce qu on avait mise e n lui. ' Duran t vin g t- cinq a n s, il a fa it p art d e son exp ér ien ce au person nel en seig nant de son d is trict et lui a donné con s l-annll en't Î'·exenlple des q ualités d 'un vr ai édu ca teur: le ta d et la bo nté ul1is à la ferm e té. Dieu a certai nement v Ol l1u r éconlpen ser déjà en ce nlonde UIl père de fanüHe nloclè'le, un chréti en convaincu et un éducat et,r d évoué, en lui a ccorda nt la fave ur d e voir plusieurs de ses enfa nts entrer soit da ns le sacerdo ce, soit dan s ]a carrit r t' de l'en seigneln ent. En lui r enouvelant nos " œ ux de prosp érité. nou s lui diso n s d e cœur. en un ion avec tous nos collègu es : Ad 111l.11tos
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A: .J .
AVI S Le prochain numéro de l' « Ecole Primaire » (15 mai) sera le derlliel' de- la présente année scolaire.
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Le sens du respect . .' , L 'en~ ~u:-t 11 'es~ pas naturellelnent respectueux: ',( Cet âge est pIüe i>, dIsaIt le fIn observateur qu 'était La 'Fontaine. . Il ne se rend pas encore com.pte du lllai qu'il fait; il es t innopeu souffert, il Blanque de cette s_:pnpathle qU.InspIre la souffrance ,d 'autrui. Il n 'a pas le sens des \' aleurs. AUSS I , COnl'lll e le sauvage, cOlnmettra-t-il facileln ent des ~~~es . de :vandalisme; il détruira des plantes pour le plaisir de e ,~' Ulr:; Il tourn1~n!era et tuera des insectes, des oiseaux, parce qu Il n a aUClme Idee du Inystère de 'l a vie. C~ll11nen~ cru~~. A~' ant lui -'nT~n1.e
~o~~r pe~1 qu jl. y soit encour~gé pa~' l'exelnple de camarades ? oS~S(!~IS e,t lDs:n ,~ lbl~s , ~t assur e d e 1'll1:-punité par l'anonymat , ~1 .d ~? la~e.la'paI ganlllliene les. ~hos es q~ll sont ù son usage, sans eh e a hn . c. est l~ cas du lllol)lher scolaIre et ,d es effets de -cla sse tels que caillers , lIvres, etc. 0'1' "
C:e ,n 'est pas seulem'ent ù l'égard des choses qu e l' enfant manque aIS e]:l~nt d e respect, nlais aussi envers les p ersonn es qui ont qu elque faIblesse ou infirmité. . ' Il y a donc, sous ce .rapport une \ éritable éducation ù faire chez l'enfant. ' -L es 'éducateurs, par ents et maîtres , auront recours ù la théorie et :à J'.exemple. Ils :'efforceront de faire cOluprendre <Ù. l'enfant , à l'adolescent qu e les . etres, objets anÎlnés et objets inanimés , sont tous l œuvre d~: mams toutes puissantes de Dieu , qu e -les nulltraiter d 'une manle1'e ou d ' un e autre , en abuser , c'est, en quelque sorte, Inépriser les dons d e la Providence. Pour inspirer en particulier , le respect d un e faiblesse très courante, 1~ pall\~r e l·.é et la Inisère, ils parleront de t emps en temps d e ,l a sublIme dlgmté du pauvre comme s'exprime Bossuet· ils m01~~reron t ~e Fils d e Dieu r evê tu des livrées de la pauvrdé et de la s~uI1rance; Ils citeront les paroI s que le Chdst, au jUg<'!1l CIÜ dernh'1' adr essel"a aux élus et aux réprouvés. S i~ ~ a un ~Olnaine dans .J,e quel il faut. coüte que coûte, parler d e 1 espect, c est tout ce qUI touch e aux pTatiqu es religieuses. , . ,.Quand on. s~ra parvenu IÙ pénétrer l'enfant du respect de la l~hglOn , on hn 1era respecter aIsément les autres choses qui mé~1.I.ent le _respect: car on dit av ec raison qu e l'Eglise '~l tholiqllP un e grande ecole de respect. , Si aujourd'hui le respect, en général, s'en va , c'est parce qu. on ne r especte plus suffismllment Dieu , la source de tout resr)ect. . ES I.
, ~'vrai~ si J.~on .v~ut former l'enfant au resp ect , il ne suffit i)as J, de l. habItuer la dIstInguer ce qui I1l'érite le r espect.
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Il faut e11"ore l' exeniplc. Pendant quelque temps. L~s 1112lÎtres et les par ents béné fi cie nt de l'ignoral:ce et. de l~ simplicité ,de l'enfant; n1ais il arrivera un n10ment ou les t~cultes. d ~ ee denuer se dév elopp eront et où so~1. respec.t pou~Ta etr 1111S ,la une ru~e éprEU\ C, si cr[lventl1re, le fond s qUI sc decouVrl'y e:l, ~l.IY"; U ll~ r~ pond pa s aux ~ppar ences et aux paroles don t Il s c ~ a lt pi"JVlSOl rement con tente. lJ. es t donc dl' toute n éccssit,S, que l'édu ca leur. cru el 'lU il . Olt. st~ surveille constamlnenL pour n e pas d évoiler cl'rtaines faibless~s.
Nous n e voulons pas dir e ,ici qu'il faill e r ef' ourir Ù la dissi111ulation, où. l'h y pocrisie; cela n'aurait guère d e chance de su cd.'s et le masqu e tomberait rapid en1 ent devant les rcg:1rds scrutateurs de l' en fanl. Pour !Ju]"ultr e grand, il faut l êtr e réellem ent; il s 'agit h'icleIn111enl de la grandeur que tout le Inonde p eut ambitionner, (~e la gran deur n1o]"nl e, celle qui dépend de la volonté, celle qUI es t \ ertu. La probit-é de la vie, la loya uté ja1uais terni e p a r aucun _d étour ni aucun 111en songe, la vie laborieu se, le dévouement qui se donne '-'all S C0111ipter , la g·é nérosité qui sacrifie ses aises, la dignité du COll1mandenlellt, l' én er gie dans 'les décisions, la cons tance dans les résolutions , la piété éclairée , la foi agissante et pratique, le soin avee lequel on traite tout e chose, une place assignée -;"\ . chaque chose aussi, l'ordr e et la propeté , ce sont autan t de grrrndeur s qui s'exprim ent par 1nille détails de la vie quotidienn e et qui pro vo quent le r espef' t de l'enfant.
vant la clôture Au d éclin elu s oleil automna l, 1',adivJté s 'es t r etirée s,p ontanément da n s l' ence inte protectrice d e' mu1"s, autour -du foyer fa.milial. La porte cle l 'écol e s 'est rouvel·te ·comme cl'ell e-mèm e pOUl" accu eiJ.lil' l a .i eunes,s e hbérée des travaux ,agL'ÎcO'l.es ou l a's se clu farniente des vacan ce . Le r eboUl' .printanier et l e ch arm e l e .lIa nature verdoy·ante sollicite de nouveau à la vic au .grand ail'. '\ er s la fin cl"avril ou de m a i, la no s ta.l gie ,des cha:mps et des· lotsir' illim-Îtés envahit l ent ement maint .i une ca-m.pagnard comme .l'enfant ,de l a ville. La sépar a tion (proch a in e r éveiUe la. rumeur mélancolique des adi eux. Certes l a ·per :p ediv e riante d es jours de liùJerté et d 'abandon surnage dan s l es im.pr essions d e fin ·de classe; mais au t r éfonds de l'â,m o se glis.s e un regret inconscient, co'mme a u départ ,d'un compagnon accollülmé qui Il ais·s e un vide dan s votre existence. L'enfant, délié de, multipl es .su.i étion s ·cl l a -clisciplin e scolair,e, sembl e ,p resr{u o embarrassés d es ,loi. irs r etrouv és.
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E t l e m a îtr e? veuf cl e l a :L1'ou:p e r emuan te il la,qu ell e il pro dig u a it
~' on lévou em en t ,av e,c se'S l eçons, 11 est loin de &'ab a ndonn er à un e explos ion d e .ioi e ; à lui s urtout manqu e qu elqu e dlO S . Cette nosta.J g i e enf a ntin e ,s ·,a ccen.tu e ·aprè l 'in·s'p ection ,e,t l' ex;amen final, à .p eine re'f oul éeà .l',arrièr e-plan par l e cérélmonial ,d e clôt ure, ici rud:i;menta ire .jus'qu ·1à l'insi gnifianc e, ,là r es treint aucéVdre ,d e la sinliP.li'Cité, aill eursc'ompliqu é d un formalis m e .a,nc es tra:l ,qui n e dépl'aH pa,s à la j eunes,. e. Primesauti eJ' ct in:: ; ou ci,ant, l' enfa nt ,fl' anchi.t, all ègr m e,n t le seui.l ~e l,a olas·s POUl' s' abandonn er aux capl'ice·' d e 's on âJge. ,Chez l e maîtr e, un e ,pr éoCCl~p atio.nI',al entit le p a.s et voH e le r egm'd qui ,tran ch e a u mili eu. d e .la .ioie juv énile, J eun e, il jette un r,a,p i l e coup d 'œil sur l 'a nn ée tissée cIe " u ccès et de cljffi culté.. , et il s ou/p ire le. p er s'p ed iv es d e s on av enir prof essionnea. Av ec .l'âge e,t l' exp érience, cl evenu philoS'oph è a u ,f ron t plus calm e, ses r éf1.éxion Ip rennent une a utr e tournure : sa n s doute il n 'es t 'p as d ev enu indiff érent à l'alp préd a üon de ses sup éri eurs hiér ar chiqu es ; H ISe pré.o ocup e a.u ssi de s avoir si le b agage d e conna issanc es a m asséeS' ,en ·cour,s d 'é tud es n e va. 'p alS s'-épal~pill er ,p enda.nt l es va,ca n.c es comm e .l'e poll en d e's a.b eill es bu1'in eu ses r ev enant. d e trop Join. « ,Comment mon en seign em ent a ffl;ont era-t-il hl criti'qu e cl e la vi c autr em ent imp :1 rti<1 1e ,que le juge l e plus int ègr e? » :Vlais ,oici son souci le plus intime: il a eu r a mbition c1 e cultiver clans l'â,m e cIe dlalCIu e enf a nt 'cc qui en ,fa it la vrai e 'dignit é d ev a n t 'l es h omm es et ] e prix! d evant Di eu, d e' rich ess,es im,pondér ahl e-s et des v al eur.' in e,'·timabl es : lo yauté, hanté, m altr i. e d e ,s,oi , ,s implidté de vi e, pu ret é ct pi été 'a·ctive, r-éa'lités ,qui èch eùpp en t ,a u con trol e offici e.l et qui , p al' un e 'p'll,c1 eur in stin ctiv e, s'e réd'uo"i ent d a n s 10S ulUm es r eplis cl e l"à me et ,p lon ge nt l eurs l',acin e.. d ans l e 'allos -sol ina ccessibl e cle la sllhe on scien ce . Il le·s passe en revue, les physiomomies de ces garçons don t l e r egarc1 ex') ]'e 's i,f ou t ern e, l e gest e orig in a l ou vulga il'e, la parole p ersonn ell e ou bR n a,l e, bref la. s u r face de la vi e d ev·l',ait lui fourn.ir IR d ef cl e l' exis t en ce prof,ond e : Robert, enfant- t erri,b l e, obj·et ,d e juste~ l'i'g u eurs et aussi dlnc1ulgence opportun e et de prév en a a.nc e prudent e, quiHer.a - t-1l -l es senti ers interdi ts? Louis, ;])aUot.té en tr e la. volont é et l"ins.ti.nct, enr e le c1 evoir et ,l e Ipla1sir, ,s uivra-t -il final em ent les bonn eS' influ en ces? Qu'a c1vi enc1ra-t-il c1 e Narcisse Cfui ,c1r es,s e un a uL el ,à ~ es petit es qua lit és pOUl' y \"a,crifi el' ce ux ,qui m éc onn a is .. ent l' excell en ce (l e s a p er,' onn e, .cl' abord évidemmen t 'on Ina ît re qui n e s'ait ,p as r endre .iu ·ti ce à se~ m é.rit es? Gu érir.a-t-il d e s on antip athi e 'uidd e qui ens erre ct bl esse son âme conmme un Ifag'ot cr épines? '\ -oici l e front sympatthi(IU e d e Léon, bna v e ,cœur, intelli gence claire et s'oli'cl e, ,s ouria.nt av ec lïng énuité d e lïnnoc en ce g a1'c1,ée p ar cl es p ar ent s vi gil ant s'. Qu e .l es ll eul't s d e Ja. vie l'aff ermi ss,ent ! ...
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Ces réflexions anticipées sont-elles inolJportunes 'Cfu e'l qu es sem,a in e.· av a n t la c,lô tur·e? Loin cl' ètr e oi,s ~ us'e's , ell e's Ip euv ent. ori ent er l'a;ction éc~ u ca tiv e cl e,s ,derni er s jours, ,p ériod e importan.te 'p ar ,s'a l'é,p er-cussion ]I:--i~; c: 11010 g iClu e . Aux ,p r emi èr e.:,; impr ession du d ébut, il convient d 'as:--iO ci eT .J'influ en cc ,cl es (lcrni èr e.- sem a ines ,pour ,couronn er l' œuvre d 'un e pé l'iocl e scolaire ct t ermin er l'année en b e.au té.
L es moi s d e tna v;ü] ct d e di sciplin e n e s,e .pa .'sent ,p aS' s·a ns ca.ho ts . Aux exi ge n ces d e l'ordr e et d e ,J',aplp li c-a.tion colla,b oren;t s'a ns dout e Iles t'encla n eesas,eendant es c1e la, n a ture enfantin e, mai s s' opposen t cl 'a u tr e péIl·t l es in t incts ,d e. l' é,g oï'sm e nRtif '1rQp souv ent c.hoy é en f,a mill e. Les chocs inévitables ,b1 e .. sen t maint es valüt é::; et -cla:l1 s les s-év,él'it l's n écessa il 'es, l 'enf,ant. ,p eu t r esse ntir c-omm e un e Rtt eint e à ,s'a ,p el' '011 l'I CI 1it é a Hl eurs trop m éna.gée . L'~, déclin de l'année scolaire, comm e ]e s oir d 'un jour d e tr av ail ,
·p ar l e,s'Clu el.s ]e bon ,p as t eul ' fraye à la bl' ehi l ésempar ée l e ch emin du r e,t our: Ull J' egar,rl .- in cèr em ent bienv eil.lan t, un mot de ,l oua,n ge et -d' encouragem ~nt, une a tt en ti on s ig nifi cativ e, un c in clul gen te c-ond,e-scen d·a nc e, 1,1 ïmpol't e qu eUe m arqu e cl e '. 'ym,p a thi e lJour 'a morcer .la r e.prisc d e,s r elat iOll:-i co rdÏlü e,', .:·t favorable à ces gestes de réconciliation généreuse
Dan s ce l'appr,och em ent. in eXll' emi,s, t out n 'es t QJas gé.n é rosité unilath' al e. Qu el , éduc a t eur p eut se fla tter cl e r est er cons tamm ent m a lt]'(' cle· lui -m èm e a u 'p oin t d e t enir la ,b a lan c.e eX<1 ctem ent ju 'te ? ,Pour ces ina clve d an ces m êm e indiff él' ent es, ,l e.' enfan ts ont souv ent un .. en s tn\s .è1V er ti, vo ir e ll yp erlr Ciphi é. J1. y a de plus l es f,auies, ou s i v ou s 'pr éfér ez les erreurs d'omission. :\otr8 n a tur el SE' ra ccorcl e in s,lin ctiv em ent aux temp ér a m ents .. ym:p;t tlü qu es en VCI'tll d'un e affinit é le ,p lus souv en t ül consci ent e ; il l a isse y égéLe l' flan ' 1"om,b re Id e l1ndif.f él' e.nce et de l'oubli ·ceux ,qui n e sa v en t ou n c ve ul en t 'p as· s'e .1iv1'.e1' ou qui n e nou s r evienn ent pas, ,prétériti on souv ent plus -douloureuse et ,mal.f a isante qu'un tort Ip réd '. L e l' es t e du COUl',, ' 'col'a ir e nou s Ip er.m et ,d e fair e .lui1',e l e soleil ,de notr e :- i ymp a Lhi e (la.n ' 'ces err eurs oubliées. En s ongean t. plus ,ass idùm enL, plu s a c1iv em ent. à ces élév es d e 's econd l',a ng, nou s l e' r éi'nt-égrons d a n s llOL l' C 8 l'f ec tion ct r èlJ arOn S un e err eur involon taire. Ce coup d' ocil rétros p ectif en vu e d e combl el' ,de,s lacun es r eJève la nobl esse d e no s in tenti-o ' ct. r encl eff e·ctiv e .l'tmiv eTs alit é d e no tr e :(~évo u em e'n L r éduc·a t eur.
Cer te::;, je ne préconis-e nullement une fin en queue de poisson où la. :;cola il' e sombre , la,n s lïndi sdplin e.· Le d ésordr e eSIt, la. pire concli tio n cl'un e ·éc ol e ; Ja .f a ible·' ' -' nonchalante, loin cl e ré,p ar er .l es ins uf fi SS ll ces cl e notr e a ctivité prÛlf ess-ionne.1l.e et ·d e r éta blir cl an s leul' int é!!'l'it é la tjusüce et la charÏt,é à l'égarcl cl es élèv es, entraînerait ,p OUl' ; oui e la ~IR s'c un tort. coll ectif g rav e. Le m a inti en .d e 1'01'(11' e et l e r é.g im e .(rUn tr a.vall s ('> ri eu x c1oiv en-t , ju ·.qu"au bout, affirm er la. bien 'fa 1s,lll ce !l e notl' c œuvr e cl· eclu cate ur.
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.\I ais la vigilance et la r ,aiience à double dose p l' év ienclront m ain t co nflit, atténu eront b rigu eur de.' mes ur es c1 is.citp lin a ir 2's ct grav l'ont cl a n ~ les j eun e' àmes l'impr essio n que l'instituteur, homme é n ergiqu O' t sévèr e mème pa)' devoi r , r ech erche, cla n s ses ex ige n ces comme clans ses co ncle:scenc1 a n ces, ]e b ien cl e ses é.lèves. L'allianc e .i u clici eu sc :ele la clisô plin e .CI vcc une . bienveillance pIns accentuéE) à j'F\ lJpro ch e de la clà tu l'c orientera, e.fficèl lcement Vl' I'S l -~ I}ien, ,'Limul er a cles volontés 'hésitantes, changera l'omb l' c fl'oi cle cle l' a niilpathi e en un rayon de soleil CJlli cl issi,pe la r a n cœur cle.' c.l éce ption ...; s'co,L'lires et Il '.année terminée en bonté p l'épar' .l e l' eto ul' ([' ,\ll ta mn e p l cin do ,]Jl'om e.'scs. Ajoutez-y la prévoyance, modeste ,pa l·t. hum a in e à l' ac ti o n tO Ul0 pui.'santo cle la. .div in e lrov icl cnce. P l' évoir e t mettre e n ga rcl e devienl un so uci plus' urge n t, '8. 11 fur ct à n1csure que cl c nombl' e uses fam ille::i tlésorgn ni sées négLi gc n t le ur devoil' pèclagog i'Cjue .
An ge illcarné p cnd a nt la. clu l' ée (l es cl asses, l' éd u cLlt eu r ::-îccompagne ses élèvc.' clu cortège lll'otectcUl' d e se,s récomm,ElIl clFttiollS, Snns clout e, sa respo n sab ilité offi cie,n e nett ement ,dé limitée s'est éte Îllt c av C la. c1ernière minute cL'école; ma i ' ell e est comm e en glob ée {LlIls LIll e l'e.--ponsabilité p lus va 'te et 'phlS haute qui , d' un e façon in cli.'so ]ulJl e, l' HI/fiche le cl is'cüple au r~lLlH]'e et cHI' ncté l'i se l' érlu c::1t ur npàtl'c . Les vacances avec leu.rs loisirs non sUl'veiUés amènent des dangers qu'il s'agit de préveni l'. Sui v3nt les conclitionS' lo,cale', les l'eCommnllclati'on s, viatique .i u s'qu·là l a r entré, co n cernen t la lolite':s:se, hl condu ite à l a maison ,paternel l e et cl an, ln ru e, le r etoul' ,rhez soi à hî tomb ée ,de .l,a. nuit, l e l' espe·ct .cie l a ,p l'opriété {l' a ulrui ct le.s re]fllion,s avec le camar ades, la ficlélité a u x prièl·e.' ·quotidiennes ct l'a ssistFm c conscien cieu se à la. me 'sc de précepte. Q
Et si 'qu e'Lqu e sceI t ique olJjecte : « quoi bon ! », .i e lui l'élJ'O lHll':ù : Les av i,s ,s ortant ,d'un cœur zél é et Ipru.dent trouveront l e cll em in ct'a utr es cœ ul'~; d.ocile,'.» La r,al'abole du semeur a. l' eful 6 cl'a\ allCC If' 'pc:::simi,s mc, Lu eur d ·actio n . «
Allon s-nous niei' lïn c-o n sta n cc, ,la Pgèr cté, la. faibl e.'sc de r enfa nt. -? );'on, p a,' plus que notr e in1ipu issance fonc ièr e de forcer l'entrée ,(J'unc àme et de vaincre Il es s·é crète6 résista nc es a u bien. Di eu , dont nous .'ommes l es colla,bol'atcUl's et l cs ,précurseurs a upr ès des, élèves, s'est réservé la gl'àce d e vouloir et. l e f,airc . Il veu t qu',ap rès' ava it' se m é pa l' la 'p aro.le et l'exe mpl e, nou .' a rrosions ct cult-ivions par la prière qu;. es): action aussi, a,cüon 'p ours uivie clans la slph èr e .',urm-tLul' elle. Pal' la ,p rière pOUl' nos é,l ève,s abse n k~ continu e à se ré,a llsel' la pal'el'nité s'p iritu ell e d c l',é,clucateur; ,cl,Fll1iS la, prièr e « il sUlp plée à cc' G. C. Cfll e n e peu t leul' Ifaib l eS's'c ou l eur ignorance. »
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La rédaction à l'école II Si les exerci c.es d e r édac tion 'Ci l"éc.ole prÏlnaire n 'ont pas pour l)llt d'appr endr e Ù. faire œ uvr e d 'art en littéra ture, et si leur seule
ambi tion es t d e r end r e l' enfant capable d 'exprimer correctclnen[ sa p ensée ou ses sentiments, il semble bien qu e nous fassion s fauss e route. L es enfants d e familles cultivées, où l'on parle uu français éléga nt, constitu e nt l.'. exceplion. Les petits écolier s d e nos éc.oles Turales p a rlent fort mal en n 'écriv ent pas mieu x . IC est donc avant tout ù la c.orr'e c tion qu'il faut viser. Et là la correction d e la langu e qu'il s d evront parler et écrir e plus tard . Qu'ils soient r e ndus 'c apables de dire clairelnent ce quïls ont ù dire. Or, les exer cices d e r éda c tion , tels qu'ils so nt conçus dans beaucoup d 'écoles - t els que les r ecomnlandent souvent -les '111a11uels - place nt l' enfant e n dehors d e la vie. Qu'il s'agisse de. déc ril'l~ la for ê t ,le village ou ,l e pupitre, l' enfa nt ne se trouv,e pas dt'\ an t un problèm e ù r éso udre. On le fait parler et écrire pour l e plaisir d e parler ou 'Cl ,écrir e san s n écessité . Sou ven t il pourrait r épondre comm.e les p e tits é lèves dont parlait un auteur: « Ça n'a p as .ét é intér essa nt, ça » . Non , ce n 'es t pas intéressa nt parce 'q ue fenfant n e désire pas eo nünnniqu er ce qu 'il voit ou ce quïl ent end . QU ' OIl saisisse plutôt toutes ,l es occasions d e parler et d'écrire . Qu'on lui fa sse dire ce qu'il a dan s le cœur: d ésirs, r êves , sentim ents, qu'on lui fass e raco nt er ce qu 'il a vu d 'ex tJ'(lOl'clinClir e) cl.'i nt ér ess::mt, en rue en fanlill e ou au cin éma ! ~!fais d écrire pour d écrir e! Nous n 'avon s pas d e lelnps ù perdre dans nos classes . Il f :nlt all er au. plus ur gent. La r ech erch e e t l'élégance dans la phrase ,n e s'imposent null em ent. E t comm e, le plus so uv ent , cett:> élég'a ncl' d evient grandiloqu en ce ou obscurité, c'est l'abandon de toute r echerche qui s' impos e -il l'instituteur. Ce qui n e signifie pas qu e 'toutes les-copi es corr ec tes soient à lllettre sur le m ênle pied: 11 n élève p eut r éussir b eau coup n1Îeu x qu 'un a utre si sa phras e est plus simple, plus claire , plus concise . n y ~ b eau coup ;\ faire d e ce côté-là. Indiquons rapidelnent quelques -un.es d es multiples appli-ca ti on s d 'un e Inéthode dir ect e de r édaction française. La plupart se ram èn e nt à d es ex'er cices d e phraséologie. Qu'on veuil'le bie n ne pa s ch ercher u'ne gradation dan s la suite des exercices : c'est affaü' e d 'expéri enc e, 1. Construire un e phrase r enfermant une seule id ée . ,Cette id ée est suggér ée tà l'enfant elle n 'est pas imposée. Ain si, après avo ir écrit lp mot: « Hi er ;), les enfants posent leur crayon et écoul ent les ex plications du Inaître : tou te phrase a un C0111111eneenl en t
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l't Ull e fin . Puis ,l es p etits écrivent en silence . S uit la corre ction COlnll1UIl.
l'fT
2. Billets. Un enfan.t s 'excuse auprès de l'ins tituteur: i t a dG ma~lqu er la classe parce que
SaIl père l'a ell1'l11en é en vovage où qu.'II a .pris lui-lTl'ê ll1 e un rhum e, -e tc. Rédiger un billet ci'e }~c u se. Ou e·ncore dem a nd er par écrit J'autorisation de s' absenter pour t el. ou tel motif. Faire m e ttre par écrit les quelques 1110 ts par lesq u els 0 11 prie lL~ do c teur ou le curé de faire vi site ù un malade, et". Rien qu 'un e phras e, mais un e phrase corr ecte, cla ir!:', pr éci se. 3. D emand er un ser vice ù un condisciple, le r emercier. Expliqner la r ègl e ,du j eu . ~a
4. Ecrire une lettre ù St-Nicolas, le rCllle rcier fair e part d~\ joie ù ses co ndisciples .
.J. n éfinir san s équi voq ue. Notion du gt i1re et ci e r(>spè ct'. (~. Répondr e ù d es questions. Les enfants son t ù mêm e' de d?nner u·ne réponse soit qu'il s'agisse él'éléln ents de vie (pour quoi a Jll~ e z-v~u s vos p ar ents , e tc.), soit que I on se rapporte :'1 un!:' causenc prealab le. Les résumés de contes se feront sou s ce lt~ formé'.
. 7. A l'occasion cl'une récapitu lation de catéchisnle. de Cf20graphie , d 'his toire sainte ou profane, répondre correctem ent ù ~llH} séri e d e questions. Exer cice ;l graduer pa tiemment. 8. ,Dans les cla sses où se clOlln elJ t des leco ns de Iru\ ail manuel, fair e Inettr e par ·écrit le proct:dé empl~J é pour co nstruir e un e boîte, etc. . Dans loutes les classes, fa ire ob serv er et analyser le tra 'a il cJ.'u n ouvrier. L 'enfant m e t par -é crit ses ohservatio'ns de l'acon ù constituer un e sor,te de « mode d' emploi »d\m i nstrum ent. 0
9. Ecrir d e véritables lettr es d e nouvel-an , des rapp orts en form e sur l'activité de la classe p endant un e p ér iode d étermilu;"'. ùes conlptes rendu.s d e prOlnenade, etc. Que tout cela soi t court et vivant . Qu e ri en 11 -2 se n te 1e moisi. t€: factic e. La. langue est un e ins trunH:,n t ; l' enfant doit sentir qu e pour exprimer sa pen ée d'un e fa ço n claire il faut r a ide dt> la granl1naire, d e la phraséologie et , souv ent, du m aîtr e. Qu'il C0111l?r.enne qu'au b.out d e l'année il d evra en sortir tout seul. Il p eut faIr€: .SO~l Chenll11 sans littérature , sans r echerche d 'épithè tes, san s descnptIOns de la nature. Il le fera p eut- être plus aisélnent. Evidenllnent, il n' es t pas question d e laisser d e côté la formation esth étiqu e de l 'enfant ,(\ l" cole prÏlnaire. Il J a pour cela des lectur es, les r écits mimés, les contes, l'a'n alyse d es bons auteurs. Qu il admire la littératur e chez les ,QTands -é ci'ivains rien de mi eux.' mais n e nous attendon s pas quïl <~' extasie d evant' sa prose. '
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Enseignement de la grammaire (Suite et fin.) PJ'ogrr/1111TI e. - 3'm e année : Cas les plus frlcile~ d e la fonnalion du f éminin e t du pluriel d es qualificatifs. - Conjugaisoll d es verbes usu els. 4nle ann ée : Règles importantes r elatives au genre et au nOll1bre. -Conjugaison, principalem ent d e vive voix. de \ erbes usuels; 51ne année : id. d e verbes tréqu enUl1ent en1ployés. - (->m e année: Quelques règles importantes de ponctuation. 7111E aunée : ,Cas particuliers d 'accord ,les !Jlus fréquents; quelqu es r emarques importantes sur l'orthographe ou l'emploi d e certains déttrminatifs et nlots invariables . Les appli'c ations seront nombreus es, adéquates et graduées. Il s'agit, par exemple , d e l'accord du qualificatif, du verbe, du participe pass'é. a) Exercices de constatation et d e justification . b) Exercices directs d 'application: ,écrire correctement le 1110t donné, choisir et orthographier 'le term e . voulu , notion combin ée av ec d 'autres ens eig,n.ées préc·éd enl111el11. c) Exercices d 'invention: trouver le t en11e convenable , formuler une phrase offrant l'application de 13 règle . cl) Dictées. 2. Il sera simple et clair a) clans l ex.posé des matièr es; b) dans la nomenclature; 'c) dans les raisonnements imposés. Arrière donc cette terminologie av ec tous ses vocables inutiles ou que les enfa nts n e p euvent cO'll1prendre; article défini , indéfini , partitif, substantif, verbes transitifs , intransitifs , neutres ; propositions incidentes, eWptiques ... :3 . Il sera exa'Ct, ce qui exige la simplicité et la clarté des notions et d e la méthode, un savoir suffisant chez le l11aître et l'emploi d 'un manuel convenable. 4. Il sera l11·éthodique et -logique. La proposition sera -le pivot du cours e t le verbe, le pivot de 'la proposition. IL/étude des div erses formes de ce ·c hrnier marchera donc parallèlement ù celle d es autres parties du discours. i). II sera concentrique, selon les indications du progra111nl e. La plupart des notions, ébauchées dans les premières années, seront revues, complétées et approfondies dans les courssuivant5. (->. Il sera récapitulatif: a) de façon constante; 'les notions nouvelles seront combinées avec ~es anciennes; b) de façon systématique; après .J'étude d 'un chapitre viendra une révision bien ordonnée: pluriel des noms , féminin des qualificatifs, temps du verbe; les espèoes de dtéterminatifs et de pronoms ... ; c) de façon
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circonstan ciée; on fera la r eVlSlOn du co ur s pr écédent ::n -a llt d'aborder la 111atière d 'un nouv ea u degré . 7. Il · 's era foncièrem.ent éducatif: a) au point de vu e intel lectu el, il contribuera à la culture des -facuHés: 1. d e l'attention , par l'observation d 'exen1ples intér essa nts; 2. du jugel11ent e t du raisonnenlent, par l'·exam en ·et la comparaison d es mots esse ntielS , J.ïnduction là la r ègle, les exerdces de jus tification et d ' ana~)~s("; :3. d e la 111émoire, qui n 'aura tÙ retenir que d es formules parfaItem ent comprises. L e maî.tre fera don c la guerre aux , procédés l11é- · caniques; il n'admettra jamais d es r éponses de cette nature; ce 1110t est un ver,b e parce qu 'on peut .Je co njuguer - nIais bien p a r ce qu 'il l11arque une action - ·c'est 'le suj et parce qu 'il r épond ù la qu es tion qui est-ce qui? - le est un pronom , parce qu 'il es t placé devant un v'e rbe - faire dire p a r ce qu 'il r enlp'lace tel non1 - b) a u point d e vu e 11loral, i l fournira d es notions propres ù fai r e a imer le bien ·et fuir le vi'üe, -à pousser à l'accomplisselllen t du devoir. 8. Il sera f éc011d dans ,le sens d e la .fonnation du vocah ulaire . du lan gage et du style. Le choix des exeluples, des t extes d'appiicalion , la rédaction des r èg;l es, l'invention d e phrases concour ent ::) cette fin . 'Le but de renseignelnent graunnatical, qu 'on s·e le dis e bien, n 'est pas de faire appr endr e de l11émoire des définitions et des règles , Blais de fair e observer la langue, d e gén~ r a li se r les faits ainsi observés et d 'habit u er ,les élèves 'à s'en serVIr pOUT' eX1) rün er correctemen t ,l eurs p ensées par la parol e ou par· l'éCTitur e. On donnera la préférence a ux textes suivis préparés quelquefois 'Par d es entr·e tien s pl"élüninaires et pouvant scr vir de modèles '::) ·çles exercices de dév elopp elnel1t d 'une idée .
Ordre et disposition des ll1cttières . - La pensée la plus sim'ple s'exp rim-e là <J'aide d 'un e proposition. CeBe-'c i conlprend d eu x réléluents essentiels: le n0111 de l'Iêtr e sur lequel porte la r éflexion et le verbe exprimant l'action ou l'-état perçu dans cet ,ê tre. IL e point d e dépar,t de l'étude de la gramlllaire doit donc 'être la proposition. SupprÏInon s ces notio ns préliminaires 'q ue l 'oil r en contr e encore dans certains Inanuels : définition d e la granllllair e - qu e les enfants ne comprennent pas , - -les voyelles , les cOl:sonnes, les accents , l e n10t, la phrase, qui n e leur apprennent n en de n ouveau. Les deux -é lén1 ellts constitutifs de la proposition sont suscep tibles de n10diifica.tions divers es : a) pouy le non1 , genre , qualités individuelles ou r elatives, notions qu e ,l e 'l angage exprÎlne à raide d 'articles , de qualificatifs, d e d éten.n Înatifs; b) l'~cti?n -én01~cé e paT le verbe p eut lê tre attribuée là des per~onnes dIff.er~ntes, etr e rapportée 'à des époques diverses , 'se"-ljrésenter là " l'es'pn~ cOl1ln~e certaine ou douteuse, COlnme faite ; soufferte ou réflechle; de -l'a , les ,personnes , 1es' tem~)s, de.s 'l110des , Il es v oix ,~u verb~. NO~lS ',avon s donc deux groupes d e phénOlllènes graullnatIcaux bIen chf,f,er-e:üs. qu 'i1. importe d 'ens eigner simultanément, avec une sage gradatIon.
Dans beaucoup d' écoles, o n s uivait servilen1ent , autrefois l'ordre adopté par le livre : on ,étudiait successivement le nom et les r ègles qui S') rapportent, l'artide, les qualificatifs, les déterminatifs e t les prono111s 'et l'on n 'abordait le verbe qu 'au 111ilieu d e l 'année scolaire. COlll'ment l' élève pouvait-il alors exprim er un e p en ~ée en connaissance d e cau se? -Commen pouvait-i'1 r ésoudr e les difficultés l es plus élém en tair es de l'orthograph e et justifier la 1nanière d 'écrire d es propositio ns aussi simples que les suivantes : J 'obéis'Ù mon Inaître; l' enfalÙ ob éit ù ses parents; les élèves ·étudi ent leurs leçons? On l'obligeait e~1suit e 'Ù fair e sans interruplion p endan t de lon gs 1110is , de' fastidieux exer cices de conjugai son , tandis qu 'il est possib1c d 'a<ltern er ces d erni er s avec ceux qui se rapportent au nom et ù ses détenninatifs, de les combiner e t cl. ' amener ainsi plus d e variété dans les applications; on l' emp êchait de r eeourir avantageuselnent , dans ses d evoirs d e style, aux formes multiples du verb e. En un mot, on lui laissait ignorer troD long temp s, où so n grand détrÏlnent, des -connaissances de la plus haute ünportance au point d e vu e pratique. La grammaire n 'es t autre chose que la logique m êm e du langage. En p ensant quelque chose des êtr es, nous formons d~s jugemcnts et si nous exprimons ceux-ci verbaoJement ou par éCrIt, nous formulons d es propositions. Pour désig-n er ces êtres, il faut des noms; pour exprim er l eurs actions il faut des verbes ; nOLIs nwrquoll s leurs qualités ou leurs d éfauts par d es ql..lCllilicatifs; les (fe/v erbes signalent les div erses modifications d e actes; nou s emplo yons d es pronoms pour éviter la r ép étition des :n.01ns, d es orticl es et des déterminatifs p o ur e n indiquer le ge nre et le nombre ou en préciser 'l e sêns; les prépositions et les conjonctions traduisent les rapports d es n10ts e t des propositions ; e nfin nou s poussons un soupir de soulagement e n arrivant. 'Ù la fin du cours; ah . ouf !c'est l)interjection .
LJ nc bonne orthographe grammaticale exige lrois choses esse ntielles : a) la notion exacte d e chacune d es parties du discours; h) la connaissance 'e t la con1pr,éhension bien n ette d es règles d'accord; c) la connaissance approfondie d es form es diverses auxqu ell es sont soumis les mots variabl es; -l e verbe e n possèd e un e centaine Il faut donc elnployer un minimum d 'expressjons qui, d 'une part, aident l'e nfant à se reconnaître pan.ni le déd~le ,des propositions et -la diversité des Inots et d es fonctlOl1\S et qUI , d autr e part , lui p erm ettenf de se r,e ndre n1aÎtr e d e sa p ens ée pour lui donn er la form e qu'elle requiert. D'un autr-e côté, il n 'est pas admissible que ,d un e classe ~ l'autre de la -m ème 'é cole, que d 'un ordre d'enseignem ent 1::) l'autre, la nomenclature gran1B1atica.}e varie, incertaine et flottante ; {:E' sel'ait: jeter le trouble et l'impr-écision clans les j eun es cerveaux,
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Chronique de l'Union Caisse de retraite du P. E. L'asselnble g,én-érale d e la Caisse d e r etraite s'est t enue à Sion l~ 14 avril écoulé. Nous nous smnm_es trouvés une vingtaine ù cetteseance, et sa'l1S nos convocations p ersonnelles, il y avait trois illStitute':lrs au plus dans la -salle, spectacle qui n 'atwait pas lllanqué de co~nl.qu c. A la vérité, nous cOlllprenons fort m.al pourquoi la C0111lTllS~lOn s 'es't contentée là ce sujet de la seule infonnation dans le Bulletin officiel, car le cOlTuIluniqué ins'é ré dans le 'JV.ouuelliste Ù la ~toute dernièTe h eure, l'a été par nos soins , Ne voyant riel~ pa~'altr~, I~OUS Il?US S01111nes l~erl1lis d 'inviter la rédaction ù r ep ro~lull~e 111l'formatlOn du Bulletzn. Nous avons la conviction qu e -les ll1shtuteurs du Haut attenden t aujourd'hui encore la tenue de cette assemblée; il n 'y avait personne' d es leurs dans la salle. Il n ous serait. infinirnent agréable, là -l'avenir, de n 'avoir plus oÙ nous substItuer à la COll1mission pOUl' le soin des com'm uniqll'és dans les j ournaux! . ' ::\1. ,l e Président ouvre la séance par un appel à la courtoisie, qtll BOUS laisse un tantiriet ahtU'is ù caus e justement des intentions qui nous anünent. Nous n e sommes pas~à pour déclancher des attaques agressives mais bien pour fair e valoir -de toutes Inodestes r evendications que nous ,e stimons judicieuses. Pour atteindre un t el but, nous n avions pas besoin de gros Illots , ni de gestes violents. 'La lecture du protocole' soulève pourtant un p etit incident. ':\1. Bérard, le Président d e l'Union et son porte-parole, se p erm et d e faire remarquer qU 'là la séance de l'an dernier il avait demand é la publioation dans l'Ecole PrlIl1rcire d 'un rapport de ges,tion sem blable là celui 'q ue publie le Faisceau mutualiste, organ e corpoTatif des Fribourgeois, Cette proposition avait été acceptée par l'Assenlblée; c'est pourquoi il 's'étonne que rien n'ai,t paru cette annéeci .dans J'Ecole Primaire. Cette remarque n 'a pas l'heur d e plaireil :\/1. le Président, qui selllbie p erdre un peu de son calme; c'est dQl11'nlage pour si petite chose! Nous l'entendons alors affirmer qu 'en tout état de cause , ce soi-disant rapport de gestion n e doit en aucup_ cas paraître avant l'Asselllblée générüle, qu'O'l1 n e peut enf,in faire ù celle-'c i l'injure de rendre publiques des clécisions qu 'elle n' a point ratifi'_ées. Ce scrupule nous laisse sceptique, Que viendrait faire , en effet, un rapport de gestion après l'Assemblée générale, quand toute sa T,a ison d'être , son but, c'est d "éc1ai_rer les 111em1)res, de leur donner l'intelligence de la matière' qui alÎlnente ladis'cus-sion , d'ordonner les délibérations permettant .Ià. ,t ous de se prononcer ,e n connaissance dè cause. D 'ailleurs dans tout,es les ,a ,ssociations les choses ne -se passent pas autrement. Nous avons reçu, en effet, le lendemain Ill-êIne de 'n otre réunion de la Caisse de retraite, -le FuisccclLl du 15 avril dans 1equel figu-
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t ent bel e t bien les comDteS , ainsi qu e le rapport complet du comité en vue d e l'Asselnblée générale de la 'Cais's e de retraite du Personnel ens eignant fribourgeois , qui doit avoir lieu le 30 avril. ~itlis pas?ons ... ~1. le Dr Bays a la parole. Il nous développe les ,dlver's pomts de son rapport ou nless ag e au Grand IConseil sur la situation technique de notre üaisse. Nous n e pouvons ni n e voulons le suivre dans son long exposé; nous nous conlentons d 'affirmer que ses 'c onclusions laissent entrevoir la situation plutôt favorable dans laquelle se trouve notre Caisse. Et COlnme tout se tient dans ce dOlllaine, ~if. le Dr Hays a examiné égalenlent notre règlement de la 'Caisse -de r etraite. L ' Union du P. E . V. avait formu1é à ,c e propos quelques delnandes de nlodificàtions. La plupart ont -été r econnues bien fondées et admises . A 'l 'article 6 tel' (voir E, P. No 4) , la disposition « ayant !TlOins de 45 ans » es t supprim ée. Relativenlent h l'article 10, nous entendons exp rim er un point de vue qui n 'est pas le nôtre, 'n lais qui cependant a pour lui l' eInpreinte d 'une rigoureuse logiqu e. ~if. le Dr Bays pr-étend que les traitelnel1'ts üffectés à l'autorisation d 'enseigner , la première année, 225 fr., donc au Certificat t enlporaire, 211le année , 260 fr. , au Breve t de -c apacité, OUle année, 285 fr. , doivent être considérés comme des traitelllents de bas e et non pas COll1me desalloca,t ions de prim e d'âge; de sorte que ces chiffres ne peuvent intervenir dans ,l e calcul des 25 % déterminant les contributions des 111embres Ù :la Caisse. Sont seuls considérés Conll11e allocations de prime d'âge les 5 fI'. qui interviennent la seconde, troisièlne et quatrièll1e année api'ès le C. T. , ainsi qu'e les ;') fI'. et les 10 fI'. après le ,B. C" au total donc 90 .francs. Nous avons cependant la conviction que tel n 'est pas l'eSl)rit de la loi. L e légis'l,a teur , nous ,l e savons, n 'a pas voulu institu'2r des classes -de traitemenrt; pourtan t la leUre le laisse entendre et O'n n e peut rien là contre, ù moins de l1lodifier l'article l () dans ce sens: « b ) le 25 % de toute lllajoration de traitem_ent ». L 'artide 19 a donné lieu, lui aussi, à une discussion. Il est àinsi stipulé: « Tout assur é de 55 ans peut prendre sa retraite ou y être mis d 'office par le Conseil d'Etat. » A ce sujet, l'Ass embl l~e a voté la proposition de l'Union, demandant un e adjonction spéciale ù cet aTticle tendant ,à spécifier les motifs de la n'lise 'il la retraite d'office par le 'Conseil d 'Etat ; -il ne s'agit que d'un seul motif 'é vi-demment : 'c elui d'une incapacité professionnelle causée par l'âge ou le nOlnbre d 'années d 'enseignement. Nous sonllne~ en droit de nous préInunir contre les conséquences de l'arbitraire. C'est d 'ailleurs la seule raison d 'être des lois et Tèglenl e nt~. Nous avons delnandé, en outre, de prévoir dans lacomn1Îssion un e majorité de melnbres actifs de la Caisse. Nous nous trouvons , en effet, en ce 'l1l0nlel1t en présence -d'une situation an'lusante , Notre comn1Îssion comprend dans son sein seulelnent trois 111eÙlbr,es actifs de la ,Caisse. On se croirait un peu comme sous tutelle
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ou. sous r ~gi e . Pour des 1110tifs d'opportunité, nous n'avons obtenu aucune r.eponse précise à ce sujet. Pourtant, il semble bien que le corp.s I~l'~pectoral devra faire les frais de la prochaine vacance. La n~aJonte au se~n de la. comn~ission doit, en toute justice, r es ter acqu~se aux 111embres actIfs, pUIsque le Grand Conseil tranche en d ernI er r essort. Si l'Etat consentait là choisir un Inembr e ' au sein des affiliés ù 1a Caisse, ce but serait atteint. . NO~lS proposions, en outre, qu'à l'article 44 on ait étendu les attnbuh?ll's d e l Assemblée générale par la disposition suivante: « Elle dIscute les propositions du con1Ïté et de ses m·emtbres et pr en~l d es décisions r elatives où ces propositions pour -autant qu'elles. n engage~1t pas la situation financi èr e d e la Caisse. » ,Et, 111'êlne ar~Icle, derm ~r p,aragraphe: « L' f~s se mblée générale p eut pr ésentel ~u Consel~ d Etat les observatIOns et les vœux que lui suo'o'ér-er~l~ 'l a ges tion de 1a 'Caisse et -des comptes et lui Jaire des ~~o l?O,sltIOns concernant la nloclitfïcation du pr ése nt r èglem ent. » Il a et e Lenu compte dan s une certaine 11leSUre de ces vceux. ,L'article 45, d ernier paragraphe, es t modifié dans ce sens : « Le cOlnité et l' \ssemblée g'é nérale pourront pr,ésenter au Conseil d'Etat des propositions relatives ';1 l' extension d es bi enfaits de l,a Caisse. » La -discussion du règlem ent n e donne lieu à aucune aütre observation. La séance touche ù sa fin. yr. J aquemet i'ntervient en.: core pour Inanifester son étonnem ent sur la fa çon dont les indenl1~ités de pr,ésence sont pay.ées. 'P our nous , il nous semble que le palelllent d 'une indenlIüté d e d éplacement et d 'un jeton de présenc aux délégués est raisonnable, nlais qu e ceux-ci soient -alors les mandatair es désignés par les Asselllblées, l"égionales -des instituteurs et non par les insp ecteurs seuls qui, il faut bien le reconnaître , n 'ont aucun intérêt dans noLre cais,s e. Nous gardons, en outre, l'espoir qU'là 'l 'avenir , sur les trois cents menlbres que 'c onlpte l' Union du P. E. V. , il s'en trouve un peu plus de vingt pour constituer l'As's emblée d e la Caisse d e r .etraite .e t tenir compagnie à cette occasion {l UX d élégués des districts. JV!.
Cartes de membres Nous avons r eçu en retour impay ées un certain nombre dé' c~r~es. Nous prions vivement les instituteurs et les institutrices qui deslrent rester memhres de l'Union ou y adhérer, de bien ' vouloir encore verser les trois francs directement au Compte de Chèques JI c 906 d 'ici à fin mai. ' Passé ce délai, nous considérerons comm e démissionnaires tous ceux qui n:ont pas répondu 'Ù cet appel. Monnier.
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Langue française Ce ,qu'on peut apprendre entre 4 et 5 ans.
L es jeunes enfants, qui aiment le soleil ins tinctivelnent, peuvent êlre a'l11.enés à s'intéresser aux plantes du jardin ou des , chalnps qui profitent du soleH pour croître, pour fleurir et pour fructifier. C'est une leçon d e vie san s difficultés qu'on leur donne ainsi, le plus -s ouvent possible en plein air, quelquefois aussi en leur faisant r egarder la plante qui pousse dans un pot sur la fel1'êh·e. Supposons une école privée de jardin. ,L es institutrices r éu ssissent pourtan t là garder les plantes en pots. Les feuillaO'es décoratifs des plI antes dites d'appartenlent n'attirent guèr,e l'a;tention des enfa,nts, leur croissance est t rop lente. Mais on peut faire pousser ,l es haricots et des pois, du blé ou de l'orge, et chaque jour les petits enf.ants verront du nouveau. IL es plus 'lnodestes plantes à fleurs ouvriront leurs bouton s, épanouiront leurs corolles. Une sÏlnple fougèr-e déroulera ses crosses de jour en jour. Les volubilis grÏlnperont sur des ficeHes tendues en s'attachant avec l eurs vrilles . Ün r éser ve un Inolllellt dans la journée pour 'l es soin s là donner au x plantes, c'est une occasion de dire pourquoi il faut leur verser à boire et les exposer là la bonne lun1.ière du soleil et 'à l'air plus pur de 'l a fenlêtre ouverte. 11 n'est guèr e de cours d 'école san s arbres: lnarronniers, til'l euls. L 'arbr e a une vie puissante dont les man ifestations ,n'échappelrt pas aux yeu x des p etites enfants . En Inars, on aura vu se gonfler les bourgeons brunâtres et luisants du nlarronnier. En avril, on aura regardé les bourgeons s'ouvrir , 'e t l',é ventail des tendr es feuilles se déployer: l'arbre s est habillé d' une {l,nlplc robe du plus joli vert, il donne de l'oll1.bre à t err e, un abri aux oiseaux. En lnai, pendant les séances dans la cour , on assIstera à la ,f'ê te de la floraison: les candélabres des grappes dressées surgiront panni le feuillage, avec leur profusion de fl eurs blanches ou roses si jolies 'à r egarder d e près : on pourra écouter les bourdonnenlents d es insectes attirés par le nectar. Puis viendra la tOlnbée des pétales sur le sol , COnl'lne un tapis l1loeHeux,' et la fonnation des ,f uturs nlaITOnS tout au long de l'iété, les marronni,e rs peuv ent ainsi être r egardés avec ,a ttention et anl0Ur. Un grand arbre a quelque cl~ose là dire à un tout petit enfant ; là ses yeux -naïf.s il raconte 'l a b elle histoire de la vie dispensée par le soleil ' du bm} Dieu. . Les ,écoles qui ont le privHège .de, posséder un jardin, celles qui sont à la call1pagne, sont admirablelnent pIacées IJOUr qu'e les nlaîl1:r.esses el leurs ,é lèves -épient enselnble chaque jour la vie des plantes.
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u el plaisir d e voir sur les fraisiers la fraise qui gonfle e t rougIt et se parfUll1e gr,âce au ,h on soleil! de regarder Iles iris dont la hamp e porte 'c haque jour un e fl eur qui vient d e s'ouvrir! Ainsi, en se promenant avec les enfants, en écoutant leurs p etites réflexions , en les provoqua,n t par quelqu es questions au '111 Ol11ent propice, on leur fuit observer la croissance des plantes et le rôle du soleil. .
,observer de Inêll1e un nid de pinsons, d 'hirondelles , etc. Vous avez observé les allées et venues d 'hirondelles construisant leur nid . Qu av ez-vous r elnarqué? Leur a-t-il( fallu longtenlps pour con struire leur nid? Où les oiseaux construis ent-ils leurs nids ? (Les uns , conline le pinson , le chardonneret, Il e lll erle, la grive, sur les· arbres; l'hiTond elle au r ebord du toit ; le rouge-gorge, le 'm oineau , dans le trOll d 'un vjt'ux mur; l'alouette, la p erdrix la caille nichent ù terre) .
COURS PREPARATOIRE
Au tableau noir, - fair e ·c hercher par les élèves toutes sort es de lllots en tion ; les ·é criTe au tableau sous forme de liste au singulier , -les faire lire, puis copier . sur les ardoises, Inais cette fois au pluriel. ::VI'ê Ine exercice pour d es Illots renfermant le son oin. Forme d e cOlnmandement avec emploi d e verbes régulieTs du 1el' groupe: cette fois avec 1es3e p ersonn es -singulier et pluriel du présent du subjonctif. Doit-il entrer? Qu'il entre. - Doit-il sortir, qu 'il sor,te. Doi-. vent-ils entrer? Qu'ils entrent. Doivent-ils sortir? - qu 'ils sortent. Peuvent-ils sauter? Qu'ils sautent. - Peuvent-ils chanter? qu 'ils chantent. Marchent-ils? Qu'ils Inarchent. Doit-il frapper là la porte? qu'il frappe. 'Cette leçon 'es t orale. La maîtresse pose les qu estions; l' élève donne l'ordre voulu connne nous l'avons indiqué. Nous ferons rem'a rquer qu 'il s'agit toujours ' d 'un e p ersonn e à qui on ne commande pas directem ent, car si on lui parlait, ,à elle-'l11'ême, on lui ·dirait : entre, sor s, saute, marche, frappe. 4. IChercher avec ,l es élèves ce qui elllbellit une personne : la santé, la gaîté, la propreté, un e toilette soignée, UlT air ainlahIe , e tc., ce qui peut enlaidir un enfa,nt : la malpropreté, le d'é sordr e, les taches , la bouderie, la n1auvaise hmlleur , les grimaces, les pleurs, la colère, l,a hêtise, etc. EXERCICE DE LANGAGE
Matériel cl préparer. -
Anciens nids d'oiseaux l es plus con-
nus. Voyez ce nid d e chardonn erets qui a été trouv é sur l'un e ·des branches du poirier. Quelle est sa form e? IPrenez-Ie dans votre 111ain; est-il lourd? Con1nlent, alors, avec 'c ette légèreté, le vent ne l'eInporte-t-il pas? (Il es t bien fix'é aux branches.) Est-il gros? Pouvez-vous Illettre votre poing ,dedans? Ex'a minons d'abord rextérieur de ce nid? Avec quelles sortes de matériaux les ·chardonnerets ont-Hs construit leur nid? Voyons Im aintenant l'intérieul·. Qu'y a-t-il au fond du nid? (Un lit de duvet). Toucbez Est-ce rugueux con1'lne Ù l'extéI;ieur? (C'est doux , c'es t moelleux pour recevoir Il e corps nu des petits oiseaux).
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Le nid est t erminé; que fait la f em eUe? (,Elle pond d es œ ufs). - Qui couve les œ ufs ? Longtem.ps ? (De 15 jours à 3 semaines). '\ oilà les p etits 'éc.Jos, qui va les ·nourrir ? (Le père et la n1 èr e ; cent fois , pendant tout le jour, ils seront en chasse là la poursuite des ins ectes qu 'ils rapporteront à leurs petits). (es oisillons restent-ils toujours dans leur nid ? Combien d e temps ,environ ? Cerlains oiseaux r eviennent-ils à leurs anciens nids ? (L 'hiron delle , sYlnbole d e fidélité). Pourquoi n e faut -il pas d étruir e les l1id s d 'oiseaux ? Pourquoi 'd evons-nous protéger les oiseaux? VOCABULAIRE
a) L es noms. - IL e ·n id , la 1110USSe, la paille le crin , le duve t ; les œ ufs; les p etits, le bec, la becquée.
~ \1
b) Les C/d}ectifs. - Un nid 111Oelleux) bien abrité ) caché) so lide ; un œ uf tach eté ) t einté ) fragile ) marbré. c) Les verb es. - Les oiseaux nichent) bâtiss ent leurs nids . pondent des œ ufs les couvent)· les pe~its éclosent. ORTHo.GRAPHE
Dictée. -
Un nid de fauvettes.
A.u cœur d 'un genévrier, je d écouvre un matin le nid d 'un e fauvette là tête noire. Placé à la -n aissance des branches , à peine à deux pieds du sol, il ·était cnmpos:é, I~t l' extérieur, d e mousse et d 'herbe sèches; là l'intérieur , de crins finement tressés. Il cont enait cinq œ ufs d 'un marron très claü', tachetés et m·arbrés d e brun fonc é. Dictée. -
Les nids des merles.
Les merles cons'truis ent leurs nids presque au ras d e terre, dans les buissons, sur les pr'ell1ières branches de petits sapins ou au creux de quelque saule desséché. tees 'n ids sont 'e nduits d 'une couche d'argile en dehors , tressés de brins d'herbe et de n1 e nu~s racines et Hlatelassés au dedans avec de la n1ouss e. En huit jours , Il 'ouvrage est achevé, et la fem,elle y pond de quatre à. six œufs d 'un vert bleuâtre pointillés d e taches couleur de rOUllle.
- 251 - 250 Questions. 1. Donqer les synonymes de ouvrage (la le travail), 2. :Mettez au singulier la phrase: Ces nzds .sont e~cluits ... avec de la mousse. - -3. Expliquer les expreSSIOns SUIvantes: au rClS de terre, llwnues l'acines. · - 4. Conj,uguer le verbe construire au présent, au passé cOIuposé et au 'futur, .3e personne du singulier etdu pluriel, en enlployant COllllne sUJet un nonl d 'oiseau et ·en 'I uetbant le nonl qui convient. b~sogne,
EXERCICES DE FRANÇAIS
1. Mettez un trait sous les verbes cm passé, deux traits sous les verbes CiLl présent et trois sous les verbes au futur.
Je soigne Illon travail. - Tu as été paresseux toute la semaine dernière. - ,L'été prochain , nous irons là la 111er. - L J tenlps est sOI11bre. - Hier il a plu. - 'DeI11'ain, nous voyagerons. Quand nous aurons vingt ans , nous serons soldats. - Dès :\ pr,é sent, je serais toujours sage. - Le pinson fait son nid sur les arbres .de nos verges. 2. Mêll1e exercice: IPetit poisson deviendra grand. - Devant la loi tous les 110mlues sont égaux . Autrefois, on croyait aux sorciers. - 'Les Helvètes étaient braves. - A la t'in de l'année, 'nous aurons des prix. - En ce 1l10luent je suis assis; tout à l'heure .le Ine 'l èvel"ai, - Hier, j'ai reçu une lettre de ]~10n cousin. . REDACTION
Cours élémentaire Répondre aux 5 premières questions de l'exercice de langage,
Cours élémentaire et cours moyen Le nid de :pinsons.
Des pinsons ont faH leur nid sur un des arbres de la cour dE: récftéati.o n. Vous avez observé la nlère pendant qu'elle couvait ; vous avez assisté au 'développen}lent des petits jusqu'là ·l eur dépal t du nid. Dites ce que vous avez vu el fait pendant toute cette période. DéveloPl1,ement.
Développement. 1. Depuis plusieurs jours, j "étais fort intrigué par 'l es allées 'e t venues de deux pinsons que je voyais à chaq.u e récréation pénétrer dans le feuillage épais d'un des. jeunes ' tilleuls -de la cour de . l'école. Je ,découvris bientôt à la fourche de "-deux br,a nches ' le ïiid de ces jolis oiseaux.
2. Mes ca'm aradeset n10i nous regardons tous ,l es jours ce nid. Avec quelle ardeur la 111ère couve! Nos cris , nos jeux, ne la
déra'n gent. point. Collée sur les ceufs , on ne voit que sa jolie petite tête au-dessus du nid, Le père lui apporte souvent la pâtée et notre prés·e nce 'n e le grène pas non plus. 3. ~/Iaintenant les petits sont édos. Le père et la mère leur >apportent à tour de n'ne la becquée. Avec .Je chaud soleil , les oisillons O"randissent vite et, hier , ils sautaient dans la cour quand nous SO~11111es entrés oÙ huit heures. A notre approche, ils se sont envolés sur les lilas 'v oisins. BOIl voyage, petits oiseaux! 111ais prenez garde aux chats! -1. Les oiseaux sont u·tiles , ils . débarl"assent nos jardins et 110S vergers des insectes qui -détruiraient ,nos récoltes. ·Ils nous ré,l ouissent par leurs jolis chants; aussi protégeons-les .
Cours moyen ct cours supérieur VOCABULAIRE
a) Noms. ILe nid, -l'œuf , la ponte, l'incubation, la nich ée, la "Couvée, la becquée. Les brins , le crin , le duvet, la mousse. b) Ad}ectifs. Ingénieux, moelleux, fragile, maternel , paternel.
c) "erbes: Pondre, nicher , couver éclore, entrelacer, garnir , dénicher. cl) Proverbe: Petit il petit, l'oiseau fait son nid . ORTHOGRAPHE
Dictée. -
Le nid de chardonnerets.
Il v avait, sur une branche fourchue de notr'e cerisier, un nid de vchardonnerets joli là voir, rond, parfait, tout ·crin en dehors, tout duv,e t en d~dans , et quatre petits venaient d'y éc'l ore. .T e dis 'à mon père : ... _ .Je placel ai le nid dans une ·c age et j'attacherai la cage au cerisier. Les vieux chardonnerets apportèrent aux petits de pleins becs de chenilles .... .le dis un soir: . _ Les petits sont assez drus ;dem.ain je les porterai là la 111alson. et il -n'y aura pas beaucoup de chardonner·e ts au monde lnjeux soignés .... Le lendenlain, je trouvai la cage vide. _ .Te voudrais bjen savoir, dis-je, qui a ouvert cette cage. Jules Renard. Questions: 1. Expliquer: une branche fourch~le, "les p~tit~ sont assez drus. 2. Qui a ouvert cette cage? ·P ourquOI? 3. Relevel les verbes de la dernière phrase et dire :à quel temps 'e t a quel n1.ode ils sont.
Dictée. -
252-
Les nids des oiseaux.
. Aussitôt que les arbres ont développé leurs fl eurs, mille ou\ n ers comlnencent lem',s travaux . ·Ceux-ci portent d e 10nO'ues pailles d~ns le trou d'un vieux lnur, ceux-là nlaçonnent des bâtüllents a ux fenêtres d'une église; d'autres dérob ent un crin ù un e cavale ou le brin d e lain e que la brebis a laissé suspendu à un e ronce. Il y a des bùcherons qui croisent des branches dans la cüue d'un a r!Jre; il y a des filandières qui r ecu eillent la soie sur un chardon. ~Vh lle I~ala.is s'élèvent, et chaque palais es t un nid ; chaque nid voi t des luetaInorphos es charmantes, un œuf brillant, ensuite un p etit couvert '~e duvet. Ce nourrisson prend d es p Itun es , sa nlèr e lui apprend Cl se soulever sur s'a couche. Bientôt il va jusqu 'ù se pencher sur le bord d e son b erceau, d 'où il jette un prenlier coup d œil S\U' la nature. Effrayé et ravi , il se précipite parn1Ï ses frères. qui n. ont pa~ encore vu ce sp ectacle, 111ais, rapp elé par la voix de ses' p~r ents, . Il sort une seconde fois de sa couche. et ce jeun e roi des aIrs, qlU porte encor e la couronne de l'enfance autour de sa tête. ose dé)à contempler ce vaste ·ciel, la cinle ondoyante des pins et les a bunes de verdure au-dessou s du chêne paternel. Chateaubriand (17(-)8-184,81.
Questions.' 1. Expliquer: dérober ) Inétamol'pllOse) la couronn e de fenfance (la couronne d e fin duvet qui entoure la tête des j ~u? es oiseaux). 2. Donner les synonylnes de abÎlne (gouffre, préclpwe) . 3. D-éconlposer la 2e phrase en propositions. 4. Cojnuguer le verbe prendre au plus-que-parfait du nlode indicatif, au prése nt du lnode conditionnel et au présent du mode subjonctif 2e p er so nne du singulier et du pluriel. Dictée. -
Le premier vol.
Les ,l eçons so nt curieuses. La Inère se lève sur ses ailès . Le petit regarde attentivenlent et se soulève ùn p eu aussi. Puis vo us le vo:yez voleter; il r egarde, agite ses ailes. Elle l'a pp elle, elle ess'aye d e l'attirer par fappât d 'un luaucheroil. Le petit hésitè ·encare. Et 11lettez-vaus Ù sa place. Tl n e s'agit pas ' ici de faire un pas dans une ,c hambre, entre ,l a n1ère et la. nourrice , pour tonlber sur des caussins. Cette hirondelle d 'église, qui professe ·au haut d e sa tour sa pren1ièr e leçan de yol, a p eine !à enhardir san fils , à s'enhardir peut-être elle-Inên1e là ce nl0ment décisif. Tous deux, j'en suis s'ùr, du regard, plus d 'un e fois, nlesur ent l'abînle et r ega rdent le pavé. Pour 1110i, je vous le d éclare le sp ectacle est grand, rénlouvant. Il faut qu'il croie sa nlèr e il faut qu elle se fie là l'aile du p etit si novice encare. .
Qu estions.' décisif·
1. Expliquer: ]V! ettez-VOLlS cl sa place) moment
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2. Relever les formes ünp ersonnelles (il n e s'agit pas; il .faut) après il faLlt) on doit eillployer le n10de subjonctif. 3. Qu'est-ce qui fait la b eauto d e ce t exte? (L'auteur ·nous force à voir ) à s'entir (n1ettez-vous Ù sa p1ace), à adn1irer)' il es t lui-mênle forten1 ent énllL, il le déclare et il le nl0ntre) . EXERCICES DE FRANÇAIS
1. Indiqu er cl quel l110d e sont enlployés les verbes dans les phrns es suivantes. Ne r éveillez pas le chat qui dort. - La vie serait impossible si les hOnll11eS cessaient d e s'entr 'aider. - Nous partirons bie ntôt. - -R egard ez la fennière distribuant le grain aux poules. - Les . grands arbr es ,abattus, Ù d emi cachés par les h erb es, jonchent 1e ' ~ol ; leurs branches brisées et leurs feuilles froi ssées p endent vers la terre. - Songeons à ce que serait la vie hUlnaine, si l'an en bannissait la bonté et la charité. Lire es t un passe-temp s agr,é able. 2. COIJ1pOS er quatre phras es dont le v erb e soit au 1110dc ImfJérCltif ) 4 (LU mod e conditionnel) 4 au mode inclicatif ) et 4 ClLl mode infinitif. Ex. : Mode ilnpéJ'atif.' Aime ton prochain camme tai-mêm e ' protège les oiseaux qui sont les ·m eilleurs auxiliaires du cultivateur ; r esp ectez votre maître qui se d évou e pour vou s, etc. COMPOSITION FRANÇAISE
1. Observez un l110in eaLl portant ln becquée (1. ses petits et décrive: son manège. Plan . - 1. Un nlaineau ; rapide portrait. - 2. Il est en ·quête. de <J'raines ou d e Inietles d e pain qu'il por,te à ses petits. - 3. NOlno . d breu x voyages d e l,a chaussée, d es balcans , d es seUIls es portes a u vieux lnur tout r ecouvert d e ü err e. - 4. C ·est rapid e camme une · nèche qu'il se dirige vers son nid. - 5. Conclusion. Un nid de chardonnerets.
Plon. - 1. Entl"ée en nlatièr e. - 2. Construction du nid. 3. Les œufs. - 4. IL es petits. - 5. Le père et la mère ·en quête d e nourriture. - 6. Dangers que 'c ourent les, nids . - 7. Réflexions. Développement.
1. Dans .n otre jardin, sur le gros pommier , il y a un nid de chardonnerets. 2. Sa construction ln 'a vivement intéress:é. D 'abord -le père et la mère appartèrent de p etites racines , qui fannèrent la fragile charpente d e leur ll1aison. 'Puis ils tapissèrent l'intérieur d 'une·
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:couch e n1aelleuse et chaude de laine, de duvet, de crin, et reIcauvrirent l'extérieur d'une sarte de lichen sen~blable là celui qui ·cr.oît sur le tranc des arbres. Le nid ·était terminé. 3. Peu de ten~ps après , la 'c uriasi,t é me paussant, je n~al1tai sur l'arbre en l'absence d.e la n1ère, et vis, dans le nid, quatre ·œ ufs , légèremen t calarés et garnis de petits points l'aux. 4. T n beau matin, j'entends de petits cauic ! cauic ! J 'aperçais quatre petits becs grands auverts qui sartent du nid. Les petits étaient éclas. Le père leur apparte la becquée pendant que la mère protège saus ses chaudes pltU1~es leurs petit,s carps taut nus. -Bien'tôt les aisillans se cauvr,e nt de léger duvet; père et 'm ère partent e n qulê te de naurriture et fant des va-et-vient cantinuels. 5. (\tLaucherans, chenilles, larves, insectes , graines de chènevis 'et de ,c hardan tambent dans le bec des petits aHamés: J 'admire l'activité infa'tigable et le dévauen~ent des parents. Je vois avec plaisir Ines aiselets grandir de jaur en jaur. (). Je craignais beaucaup paul' ces pauvres petits . Je n 'avais ·q u'une demi-confiance en n~an gras YIinet, qui n'en aurait fait qu 'un e bauchée, s 'ils étaient tamhés saus sa griffe.
Paul' éclairer natre lanterne, le rappel de quelques principe~, méthadalagiques généraux n 'est peut-être pas inutile : ,tout ensei-. gnelnent dait être dair (sachans danc sin~plifier), synthétique aller du cancret ù l'abstrait, équilibrer le rôle de l'intuitian, du raisannement et de la Inénlaire, en tenant campte- cela va de sai, de l'âge de l'enfant. :3420 -
:3428
=
i342~
-
3000 -
400 -
20 -
8
=
1.
Les saustractians partielles ci-dessus ne canstituent-elles pas, une cOInplicatian, quand l'élève vait, au premier caup d 'œil , que les deux nambres diffèrent d 'unD unité? Presque taujaurs, la natian du carré est enseignée avant celle' du reC'tangle : illagisn~e qui Inet la canfusian dans l'esprit, en fai -· sant craire qu'il est essentiel au rectangle de ne pas avair ses CCi-· tés é gaux. Le carré est, en effet, un reC'tangle (un cas partièulier du rectangle). Pasez ,l a questian, à l'impraviste, à des 'é caliers , ils répandront: nan! COlnme un seul hamme. Demandez-leur si un cheval blanc est un cheval, ils vaus 'trauverant plaisanrt:.
7. Enfin, un beau matin, je vis aiseaux et aisiUans sauter de branche en branche en jetant de petits cris ja) eux, et prendre en's uite leur en valée. ICe .laur-là, j'eus le cœur saulag'é et je me dis: ~'1aintenant, mes chardannerets sant saufs.
Quant à l'in tuitian , il arriv e de pécher par défaut, car elle est d'autant plus n écessaire que 'l 'enfant est plus jeune, maïs il n 'es[ pRS si rare 'n an plus d 'en n1ettre aù il n 'en faut paint, et 111ême partaut, camm e la cannelle de Baileau. Il imparte, en effet, de r emarquer que paul' arriver à l'abstrait le cancret est indispensable COIl1me un point de départ, mais qu 'il ne s'y faut paint en~bourber.
. 8 . Je les ai vus quelquefais revenir au nid lnaternel, puis prendre ,l eurs ébats dans natre jardin. Ils faisaient retentir l'air de leurs raulades 'l néladieuses, 'c amIlle s'ils vaulaient lne remercier d e les avair protégés. Gentils aiseaux, charmez vas bacages et revenez au printemps prachain suspendre dans natre jardin vos gra 'Cieux nids, que je protègerai taujaurs .
Enfin , ne rien f,a,ir e raisanner , exiger au cantraire des raisan-· nemenrts subtils au purelnent spéculatifs , négliger la l11;énloire au au cantraire ne ,cOIl1pter que sur dIe, vai1à quatre 'écueils qu'il y œ lieu de signaler encare.
A propos du calcul et du système métrique Il )' a quelque appartunitéù parler de la n1éthadalagie du calcul: naus permettra-t-an de le faire en taute simpli~ité , sur~aut sans fleurs de rhétarique, Can1'l11e il sied à pareil 'Sujet? Et d 'abard, paul' ne pas renverser l',échelle des valeurs, naus ferans remarquer que l'enseignen1-ent de l'arithnlétique, très important là l'écale primaire, l'est cependant Inains que celui de la re ligion et que 'celui du français: cantentans -naus de nater qu'après les années de « scalarité » , camme aIl ·dit maintenant, la plupart de nos petits villageais se perfectionnent en calcul (les accasians de compter sont quatidiennes), mais aublient l'arthagraphe.
,Persannellelnent, 'naus avians remarqué cambien fécand e en applicatian au calcul rapide est la natian de manque. Or, chercher ce qui 111'anque là 48 paur faire 5'Û, c'est une façan de cOIl1parer. L 'élève répa'n dra aussitôt, sans le détaur inutile qu'an lui in1pase' trap sauv,e nt et qui cansistte là dire 5'0 - 40 - 8. Les décOIl1pasitians de nombres sant nécessaires d'accard , lnais en abuser c'est cOInpliquer la tâche de -1 écalier. Seulement faire trauver ce qui manque à un ,nOInbre paur en valair un autre, c'est rapide, peut-. être n~ais est-ce ratiannel ? 'Parf,ai1:en~ent : ce pracédé décaule direct~ment de" la natian de différence, alars que les pracédés ardinaires, )ndiqués par la plupart des Inéthadalogies, déri~ent de la! natian de re$te : an sait qü'il y a deux façanS' de canceVOIr la saU8tradioIi. Pierre Inesure 1 ln . 7·5 ; IP aul 1 ln. 60, danc i'l hü 111'anque 15 cn~ . 1)aur "aotteindre la taille. de Pierre: an '~'a, rien en,le,:é là là' strature du plus grand, an a sllnplelnent expnm'e une cllfference~ N'est-ce pas ainsi, d'ailleurs, qtie des gens du peùple , pr, ~$c~u,e sans instructian , effectuent d'instinct, avec une grande r,a pldIte ..
-
-
256 -
2~H
-des sous trac tions l1lentales ? N 'est-ce p as ainsi, enfi n , qu e s 'y pren n ent tous les négociants pour r endre la Inonnaie ? Vous pr'é sentez ~u~ billet de 50 fr. en p a iem ent de 47 ,fI'. 50 ? Voici: 0 fI'. 50 p our .faIre 48, puis 2 fI', pour fair e 50. 'Mais, objecter a-t-on , c 'est a dditionner , cda ? P as du tout! C'es t exprÏlner un e différ ence, c'es t" ,do n c eff ectu er u ne sou sh'ad ion. De plus, il est de toute premièr e . évidence qu'un procéd é adopté univer sellem ent d an s la vie cou r a nte es t bien plus utile et pratique q u 'un p ro céd é « scolaire »' ·da n s le Ina u vais sens du mot. Bien entendu , qua nd il s 'agit d e calcul m ental , c'est la r apidi,t é qu 'il fa ut ch er ch er d 'ab ord , et da ns certa ins cas on Ira plu s 'vite en p al"ta nt d e la notion d e r e ~t e (en g.é n'ér al, qu and le gr a nd n ombr·e d ép ass e de b eau coup le p etit). Il faut don c habituer l' élève cl un e comp ar aiso n très snmmaire d es nOlnbres donn és, l' am ener :\ voir d 'un coup d T il le procéd é le 'p lus exp éditif et le phlS fac ile. Exel1lples : 248 -
13
=
24'8 -
10 -
3 (r est e) .
248 - 190. A 190, il m a nque 10 p our fa ire 200 , il m an qu e 58 p our a tteindre le gr a nd n ombre (différ ence).
Comm e nou s n 'entendo ns p as du t out aborder une m éth odologie complète du calcul, ce qui nous entraîn erait b eaucoup trop loin , on nous p er·m ·ettr a de r ésum.er à très grands tr a its qu elques .a utr es indica'ti o ns : il nous p ar aît inutile d 'eff ectuer 1ne1üalem ent des op érations compliquées sur des nombr es astrononl1cques , à l'usage d 'I n au d i, nlais il importe de 's e pr onl ener à l'a ise p armi 'l es 1000 pren1Ïer s nombres et qu e l'on se fanlÏliarise a vec tous les p alier s qui séparent la premièr e m arch e du somn1.e t d e cet eS'c alier ,' dont, 'm a foi ! la hauteur est d éjà raisonnable. H faut don c obtenir par l'intuition et p ar d e nnmbreu x exerci ces un e co nnaissance très sùr e des complé1nents : ce q ui manque ù 7 pour fair e 10, ce qui manqu e à 12 pour fair e 2'Û, !li 37 -pour atteindre 50, là 86 pour égaler 100. Il n 'est pas inutile d e compa r er 9 foi s 80 et l,es : /4 de 1000, ellfin il est essentiel d e donner là l'enfant l'hnpression qu e le calcul Il es t pas un casse-tête chinois et que les c hiffres s'e laissent docilem ent 'man œ uvr er quand on sait par où et cnm'm ent les prendre. Nous n e dirons qu'un 1110t du calcul écrit. Tout d 'abord, veil- . Ions à 'Il e pas m ettre sous les yeux des élèves d es ,égali,t és (!) comm e ceci , qui boîte joliment: 25
+ 1ï
=
25
+ 10 =
35
,::J57_
+5=
40 + 2 = 42 .
Avant d'effectu er un e multiplication COn1'llle celle-ci: 34 ,76 X 89000, habituons le jeune cultivateur , après un raisonnem ent somm aire et famili er , ;à le r emplacer par 347 () X 890.
S'i l. s',a g it d 'effec tu er l' op ératio n (134ï - - X 125, il es t I)ar3ï 5
fai tem en t i ll utilc, beaucoup trop lon g et da nger eu x de conver lir les ();3 4 7 un i tés en ;3ï 5ièmes. ~Vl i e u x vau t prendr e 125 fois la par ti e entière puis 12;') foi s la fraction , en a J ant soin de fai r e in diqu er auss itôt les simplificatio n s. T er mi no ns r apidement par d e tr ès brefs conseils r elatifs au système m étri que . Il va d e soi , e t tous les maîtr es sont p er suadés dl: 'b cl?ose, qu e les élèves doivCll t m es urer les longu eurs, des liquid es, et" c. Ce qu 'a n ne d em a nde pas asse z, c'est d "éva luer rap id em ent et appro ximativem e nt d es dim en sio ns des contenances; c'es t de tr ace r un e lign e d e ta nt d e cenlim è tr es . Dan s ll's d éfi n itio ns d es fi gu r es gé01n étriques, nous 1 av o n.s d 'nill curs noté plu s h a u t, il importe d e s'en t en ir 'Ù un e grand e simplicit é exclu a nt ,tout ce qu i 11. est pas ess enti el. Ces fonn es doiv ent être étu diées selo n un or d r e logique e t. les vu es .s y n th étiques SOllt indisp ensables : comm ent. p al' exenlp le, la surface d u r ec ban gle conduit ù ,l a surface' du trian gle, p uis C01111n e nt de l à on p asse ù celles du po lygon e r égulier , du cer cle et cl e l a sphèr e enfi'n au volum e cle la sphère après r <.'v is1011. du volume du côn e. L a q u es tion des « problèm es » m ér iterai t un e étude sp écia le: d ison s seulem e nt que d an s leu r ch oix <:' t da ns leur solu tion i l co nvient . ComnlE' dan s l' enseig nem ent clu cakul e t d u systè m t' m étr iqu e, de viser ù p lus de vie, de simplicHé, de synth èse cl d.'ori entation p'r a tiqu f'
Science~
Quelq.ues gr a n des; fa m illes ' de plantes.
M(( tériel .' 'To utes les plantes 110lnmées dans le texte. ,L es leçons ci.-dess ou s d evraie nt êtr e fait es au jardin et e n p leine nature. Nous avons classé les anÎlnau x en r ech er ch a nt les m a rqu "'s commun es auxquelles o n r econnaît l es embran ch em ents, les classes , les ordres et faIni Ues. On classe de m êm e les végétau x , en faisant attention surtou t à la disposition des par ties d e la fleu r et ù la fo r me des fru its. Nou s nou s conten ter on s d 'étu dier les ca ractères de quelques grand es fam illes très r épan dues .
1. L es
Ro~({ cée s.
-
Type :
l ' Eg l a~ti e r .
-
1. C ((J'({ ctère~ .' F l e Llr ~ r éguli èr es (Expliqu er p ar comparaison av ec fl eur d u La mier), sépales s'ép ar ées; 5 p étales s épar és ; u n gr and 1l0lnbr e d 'étanlÎn es sou d ées a u x sépales (arr ach er un sépale) . :C'est ce dernier d étail qui d istingu e la fl eur des Rosa·c ées d e· cell e du Bouto n d 'or. D essiner le diagr a mm e.
-
238 -- 239 -
2. Quelques Rosocées. - Cette famille nous f o urnit presqu e:' :tous les fruits de d esse rt: Pomme poire, prune, cerise; fraise. -mûre, franlboise. Leurs fleurs sont construites comme ceHe de l' églantier. :'vlais gra-nd c div er sité dans la farIne d es fruits. Pour la vie d e la plante, la partie essentielle du fruit es t la graine, d'où sort la nouv ell plante. Or , la grain e ,d es pOllnn es et des poires ce sont les p épïns ; celle d es cerises et des prunes, c'est le noyau ; celle d e la fraise so nt les p eüts grains diss'émin és sur la s urface de la bai e; celle des frmnboises, ce sont les petits grains durs contenus dans les p e tites baies rouges amassées autour d un support. Ce que nous Inangeo n s, la chair d es fruits n 'est qu e la partie ac'cessoire, qu e l'env elopp e des graines, devenue épaiss,e e t charnue. 3. Fleurs rempli es pOl' la culture. - Toutes nos variétés de -belles r oses ont été tir ées, par la culture, de l'églantier sauvagt' (Rappeler nos animaux domestiques) . Différ ence : Fleurs simples; fl eur s doubles . Couleur s variées. Effeuiller un e rose : eHe n 'a qu e des p étales , el pas d'étmnines. Au nlilieu , les p étales sont moin s larges; Ils portent ù l' extr énlité un p etit sac j.aune, r est e d e l' a nthère. L es p étal es int éri eurs sont des fil ets 'élargis d 'étamines; l es anthères se r éduis ent Jù ri en. Les fl eurs remplies sont stériles; elles lIe produisent l)as d e fruits.
II. Les Labiées . - Type: Le Lan1Ïer blanc. l. Co]'uctères : Tige carr ée et c r euse . Feuilles opposées: deux feuilles se. font fa ce . Corolle irrég ulière : lln tub e qui s '·élargit e n forme d e bou ch e avec d eux lèvr es . Etumines : 2 longu es ·et 2 courtes.Pistil : Au fond du oali ce, 4 ovaires. n long st yle qui , COm'1l1 e les étmnin es, s'avance en courbe sous la- lèvr e sup éri eur e d e la fleur. T n stignlat e en for m e de serpent. 2. Autres Labiées. - Le Lanlier rouge; le La111ier jaune. La _Menthe, dont. les f euilles ser vent ù fair e d es infusion s (honbons e t a lcool d e lllenthe) ; l e Thym, qui es t un condim ent ; ,l a SrtL~ge , ,dont on voit l es grandes f euill es bleu es au bord des chemll1s. Pourquoi J' Ortie n 'est- eHe pas un e rL ,a biée ? 3. Fécondation des Labiées. - Exemple frappant de pollinisation par les ab eilles e t l es bourdon s. L'insecte se pos'e sur la -lèv r e inféri eur e et enfon ce sa longue ,t rOlnp e dans l e tub e, pour ? puiser l e n ectar abondant. Le corps de l'ins ecte r emplit ain;] l'ouverture; les anthères d es étanîin es touch ent son dos et y deposent des grains de poUe n. nans un e fl eur voisine, l~ ~)oLlr'd.on frôl e le stignlate en entrant, et) dépose du pollen. Expenence llltér essa nte à fair e sur la Sauge: Introduire dan s la fl eur u'n crayon pointu ; -observ er comment les anthèr es d es 2 étamines (les '2 ~ u tres sont atrophiées) s'inclinent vers le crayo n r epl"ése~1tal1't l,Insecte. Ouvrir la fleur; observer les prolon gelnents apl1ahs d es eta111.ines fonnant ù l 'entr ée d e ·l a fl eur un e barrière, qu 'il faut re:pousser pour pass·er. Dessiner.
lU , L es Papili oHucécs ou Légumineuses. -
T) p e : Le Pois. _
1. Cu]'{(ctères . - l~ euill es toujours composées d e- plusieurs fo-liol es . Fieu]' irrégulière, en fOrIn e de papillon. Calice soudé; ;'} poin tes de sépales. Co roll e : ;) p éta les . •Les 2 inféri eurs fonnent un e petite n acelle; les 2 latéraux r eprésentent des 'a iles; le clerni r es l: dr essé en drap ea u. 10 étml1in es ; 9 ont leur filet presqu e entièl'emen t soudé en un I-u be. P istil: un lon g ca rp elle qui deviendra u Il e gousse (observer des fl eurs flé tries ù divers s tades). Un long' sty le; un stigmate gar ni d'une petite brosse cie p oils. ISa fonction?
2. lutres Pupilionocées . - C'est la famille qui fournit le plus grand 'nombre d e v'ég'é l'a u x cultivés . Dans les jardins: Pois , hari~ cots , lentilles. Us fournissent leurs gr aines , riches en fécule , ct contenant auss i de J'albUlnin e. Da ns les champs: Trèfle" lu zernt'. sai nf oin, lé-g unlin euses fourragères , consommées ve rtes ou sé-chées . On les fauche 8\ a nt la formation de la gr aine; pourqüoi1 D8ns les l)(lf eS : Le ,Cytise , le Robinier (ou Faux--acacia) , la Gl~rci ne... ANTRIG.
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COURRIER DES INSTITUTRICES
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Un peu de nous
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Dons tous les li eu:r où nous !msso ns Un p eu de nou s rest e et demeure ; C'est C0J111ne un e uoix qui nou s pleur e Lorsque nOLlS quittons les lnoisOilS. Dans tous les li eu x où nous , passons. Un p eu (1" nous l' este et d emeu r(!. Dans le liur e que nous f ermon sUn p eu d e notre âme d em eur e, Qu'il soit gai, f]l.l'il chante ou qu'il pleure,No us y pleurons" chantons, ainlOn s, Dr/l1s le liur e qu e nous fermons' Un p eu d e notr e âme d em eur e.
-
261
260 (c~ e
Dans tous les cœurs où nous passons , COI11Jne un e ([il e qui les effleurt' Un p eu cie nos r êves demeur e; C est un parlum que nous laissons Dnns tous les cœurs où nous I)([ssons Un p eu d e nos rêves cl erneul'e, COI' le;.; liures et les I11aisons Et les cœurs où le regret pleur e Veulent qu' un peu d e l'âln e meur e A chaque adieu qu e nous faisons , Afin qu'au x li eu x où nous passons Un peu de nous l'este et demeure,
Sully PRUD' HOMME ,
Mérite personnel C'e::::it avec un e « naïveté ,de Qoai» qu e nou,' nous prévalons .cie :mérites qui ne ,s ont Ipas nôtres en réalité, ,mF\.i s dont nous bénéficions aisé m ent, com m e ,''iJ.s étfd eni nô tr es, gr àce ,à b généro sité c!' éll..l tl'ui et à la comp li cite' cles cir constûl1ces, La p.lupart des a V8 n:ta,o'es ,m ora ux, int ell ectu els, matériels, don t nous som:m es ,pourvus, ne son t. pas l e ré,s,u ltat de nos lra.V8UX ou de nos effor ts; ce so nt ,cles a u~)aines, ,des cl 0 ns' grat uHs, l 'œuvr e (lu la,beul' des aut r e' ; si nous- s,a von s l es 'cons icl érer so u s l eur vnd JOUl', loin ,d'y tro u ver les él émen ts (l'une légitime fierté, nou s y clt'couvrirons 1.a. s ource de c1 evoir~ nouv ea ux , Voyez cet ,aldolescent splendide dont le .sang cir cule vigoul' eu:; ement sous la Ipeau : il etit so licl e, beau, s ùr de ses mu s,cles, ti llr d e l a 1'8 pidité ,de .. es r èfll exe<s, SÙ1' ode la bienveil1a n ce que sus'ci te partollt :3H, je lm e,sse sourifl,l1te , Il vient d e rem,p ort er ,de s 'prix aux COl1ico ur~ s,cola ires, il vient .cl'être c1as,s é premier clans un match ode te.n nis, H fr iom'p h e, il exulLe, il marche ,dan s la. nue com m.e un jeune dieu, De bonne foi , il s 'attribu e tout l e mérite de ,ce,g. .'uc,cès, il oublie les soins c1Œlt il es,t l'o.b,i et c1e,pui s sa nai,SI 'ancr, la h onne nOlHTiture do.nt il n 'a. j,a,m ais été 1)J'ivé, ,l' en.semb le dCls multÎlple,,' d épenses' faites . pal' ,s a famille 'pOUl' lui, le clévo u emcnt de ses profess eurs, la sér i e cle,s ,s o llicitucl es, ,des a:ttent iol1 s, des dons qui .lui ont permis cle ~;'épH nouil ; , ,P m'cequïl a été écoli er H;ppliqué et sportif co ur a'geux-, il se 'cr oit l'Ul1Îlqu e 'ar tisan el e ces n \' ultats, Et _ cette j eun e é.pous ée ,qld, le jou r ,de so n m ariage, descen el cie l'églisE' a u br,as de so n é.po ux, au ,m ili eu ·des fl eur.' , des dlclnh d e l' orgu e, de l' achni r.a tJ.on des 'parent.s et de,S' amis, n 'a-:t-e.Jl e ,pa:' l e Tll'èm e n aïf org u eil ? T o ut lui sou rit , ell e est ·combl ée ele 'ten clr esse,
c8elea u:xl, de vœu x; la ,ioi e ,l',au]',éo le et, de ))onne foi , ell e ,a u s,s i. croit- elle péVS qu e cc conc,ours de ,s Jllm'p athies, cl événements' favo ~ J'abl es e~ t. tio n œuvr e, l a récom,pense de Is a bonne grâce, de Is'on éléf!'a n ce, ,de son ch,arm e? E ll e n e s ong e Ipas que ces avantages. ont dus à la f,aç'on ,clont eJll e a été élevée, s.oignée, clirigée; elle n e songe pa s qu e la vigUanc,e in cessan te d e ,'on :p èr e et cle ,s'a mèl' e a fait d'elle c,et.te fl eur délicate 'qu e ,ch acun lou e auj,ourel'hui; ell e n e ,S'onge paoS c["u - ce ux qui s ont ven us l' en tourer , la ,'alu er, lui faire fête, honorent en e,l l e la {iUe de s,es parents; eUe ne s onge Ip as que la fa,mille dan. ' l aq u ell e ell e entr e ne 'a'c,cu eill e qu e parce que s'a. famill e, là elle, ]',a fait e ce qu'eHe est; sa coLl aboratio n 'Clalls 'cette œuv r e a été ,fai,b l e, vaô,lJ ante, ,c,apri,cieuse bien so uv ent. 11 0
L e cas peut êtr e :moüls brillant, l es cü'con sta nce," moins éclata ntes, l es lÎ,aits moins patent,' ; néanmoins, en toute oc,cas ion , tous: ,ie un e~ , ad ult es, ·personnes mùres, nous 'bénéficions, da,[1,S' de,s lll'O:por tions énoTmes, {lu travail, el e la :g én éro s it é, de l'honora1bitlité, de la ,p atience, du -dévouement d e certahl& de nos sembl,abl es" La situation monde, in:te.ll ectu eJl e, social e, rnatériel1 e, cru e nous üccupon,,; e-; t en gl'a nd cpal'tie, due à .leur collaboration; l a part 'qui y re.\ ie,n t à notre :mérite ,per,. 'onnel est infime, C'est ,p arce que nous 'a von s ét é Mayès, .''Üu tenus, a im és, combl és Iproté.gés, déf endus, que n ou s Hvon s atteint le degré où nous ,s ommes, Si nous ne nous en rendons -pas compte, c'est que nou s n 'a von,~ Ipas' s u obs,erver ni s u réfléchir ; :,an::; ta.rcler, astreignon s -nous ,8 voir clair dan.' cet ordr e d 'i,dées, ces,;:;o n-\ el' ètre l e geai qui 'sc pare .cl e plumes étr angère,s , :\rais ce n'est paS' tout de voir juste; quand nou:' avo n s bien -co m])l'is cC' CJu e nous dev-ons aux 8uUe',-;, il convient ,de 110U'S la isser p én éu'c l' par une ,g rande hunlilité et de r eco nnaîÜ'e 'm odeste'm ent 'CIue nou s ,avons fait Ib i en 'peu ,pour étab lir la si tuation dont nous :i ou i S,:'jQ 11 s, Il conv ient en outr,e de mes ure r la dette ci e gJ'!9.tituc1e cpe n ou s contrarctée env e1'l:, ,ceux qui nous ont ,a idé,s ; bea u cou.p (l'entre oux n'ont 'p a,' be'soin ou n'ont, plus besoin de nous , lIa 'pos,s ibilité élo Jeur }'on(ll' e ce qu'il S' nous ont donn é ne nous est ,PRS off <3rte; mab, si ce n 'e.'t. ,p'a,s à eux-m,ênles qu e nou.s (payons notre clette, nous n 'en sommes ,pas, néanmoins, exonérés, c'est à cl 'a utr es me:m~)T e,s de la société qu'il faut la 'p ayer, l e plus <souve nt à des jeun es, à des débuiRnts qlÜ, à l eur to ur, :" acquitteront enver s 'c(autres, ,de ce qu'ils nou,.., doiv ent, peu impor te ,
'8vo n ~
Ce qui est nécess.aire, c'es t que nous saclli'ons l',amen er notre mél'ite propre à se'S' pa.uvres limites e:t .que, Ip lein.s LIe r eco nn a issa n ce enveT:'; ceux qui nou,' ont sou tenu s, nous s,econc1io ns, là notl',e tou !', 1011:-; cpux ,à qui nous ,s ommes ca,p ables cl e -porter ,de l'cüde,
-
- 9GZ -
263 -
E.l.plic(ltions. L es centres d e table m es ur ent en gén éral O. m. HO de long sur 0 m. 40 d e large, un p eu nioins si l'on, veut.
Centre de table brodé au point de croix
Ils peuvent êtr e aussi plus ·étroits et plus longs (chem.in d e table) .
FournitLlres. 1" Un r ectangle de toile de 0 m. -10 Ù 0 111. ()() au. plus; 21) du co·ton l'ou ge suffisamm e nt gros' ;-5" une aiguille à chas long et un peu gros.
La façon d e diriger le travail l'est e la m êm e' la parti e du dessin A B ·C e~t r ép ét ée plus ou moin s de foi s, suivant la dim ension du Ulorceau d e toile. Conl1nencer par un coin ABC qui r ep r ésente ù peu près le ti er s de la largeur e n Jaiss'a nt de () 111. Of) i;'t 0 111. 08 pour l'ourlet. Les parties du dessin D E, F G, 1-] I, se r épè tent autant ci e rois qu 'il est nécessaire sur la longu eur et sur la largeur du 1110rccau en r éservant la place nécessaire aux quatre coin s .J .J. Quand la broderie es t 'terminée, régulariser la toile tout autour pour ex·écuter un ourlet d e 0 l'11 . 0;3 ou () m . 04: , suivant la grand eur du centre de la table.
,Le \, oya,ge, 'ce n' est Ija·S" 8 1'riv,er, c'est 'p artir. '('e8,L l a curiosité de confront er se.s 1'èves a·vec le .m onde; c'est demain, étern ell emen.t èlC'main ! Rol:ancl IDORGE>LES.
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