T ~~~_l~ ·n~sh t. __~ o~r~ si~ èr~e~ s __----
M. Ulri'Ch V_erna
SION, 30 Avril 1934
No 8
53 1l1e Année
hL
Reichenbach Frères &Gie FABRIQUE DE MEUBLES ~~~SION
l'une des plus importantes de la Suisse Romande
© MEUBLES RICHES .ET SIMPLES Grande EzposiUOD. lIagasins à l'Avenue de la Gare. Sion Dépôts à MONTHEY ,e t AIGLE Meubles très soignés, -g arantis contre tout vice d'e COl1Btruction. - Vente au comptant et par paye.ments mensuels F'abrication du Banc d'école Valaisan en 6 grandeurs.
[Banque Cantonale du Valai~ -~~SION~~-
Vlmalve ORIA)11 So~iété valai,av"e Dt LA
d "idu<tafion L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-
TOUTES OPÉRATIONS DE BANqUE
Prêts hypothécaires 4 1 12 à 5 °10 SUIVANT LES GARANTIES
Bons ()e caisse à 3 ans: 3 1 12 010 Bons ()e ()épôts à 5 ans: 3 3 1, 010
LBons ()e ()épôts ()e 6 à 10 ans: 4 °l~
Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui conceme la pUblication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction pUblique à Sion. Les annonces sont reçues eX'clusivement Dar PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de LausrulIIlJe 4 - Téléphone 2.36
,
SION, 30 Avril 1934.
No 8.
53me Année.
L'ÉCOLE PRIMAIRE -
8
ORGANE
..
Dans bien des cas, les éruptions, l'es dm'tl'es, etc. que l'on observe si fréquemment chez les écoliers, proviennent d'une mauvaise digestion et d'un fonctionnement irréguliel' des échanges nutrififs qui surchm'gent le sang de matières toxiques.
possède toutes les propriétés dépuratives de l' huile de foie de morue, mais sans l'odeur et le goût désagréable de celle-ci. Il stimule et régularise la diglestion ainsi que les échanges nutl'itifs et permet ainsi à IJol'ganisme d'éliminer les matièr.es toxiques par la voie naturelle. En même temps, l'appétit est augmenté considérablement et le bien-être de l'enfant aussi. Les instituteurs qui ne connaissent pas enCOl'e le J emait peuvent demander échantillons et littérature
Dr A. Wander S. A. BERNE
SOCIÉTÉ VALAISANNE w:l'ÉDUCATJON
SOMMIAIlf\IE : ,E xa.mens du J)re,v et de ,capacité. - 'R a 'p ports- de clôture. _ 'L a ,p.lue grande !fm.ce. - 'L e ,tact et le, salv,oir-:faire. - 'Cihronkru e de l'U.nion. - 'Conférence des ins'tituteurs du district -de tMf.:trtigny. - Sciences. - NIOS PIA.l GIEiS. - En faveur d e .la. gymnastique:. - Bilbliogr.aphie.
-
01', ce ne sont pas les poudres ni les potmDlades qui aUl'ont l'aison de ce mal. Le meilleur moyen de couper celui-ci à sa racine, c'est de faire une bonne cure dépurative du sang:
DE LA
Examens du Brevet de Capacité
8
LE DDP ARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTOl\T DU V ALAIS porte à l,a connais,sance ·des in tére-ssés que les ex.amens pour l ',obt.entian du brevet d'e ·capa·cité .pour l'enseignement ,p rimaire auront lieu au)': dates -ci-après désignées: Sion, le 13 juin, :à 8 heures et demie, à l'Ecole NormaJe des instituteurs, ,p our Messi,eurs les in.s>tituteurs du Vala.is romand. Sion, le 14 juin, à 8 heures et demie, à l'Ec~e Normale des hUes 'p our ,Mesd'ames les institutrices du V.alais romand . Brigue, le 15 juin, à 9 heures, à l'Institut Ste-Ursule, .pour Je Personne·l enseignant du Haut-Valais. Le·s inscriptions doiv,ent .parvenir au Département soussigné jusqu 'au 15 .mai 1934. Sion, le 20 avril 1934. Le Chef du Département de l'Instruction publique: R. Loretan.
Rapports de clôture
Il ·est rappelé au p.ersonnel enseignant 'q ue .la ·dernière 11lensualité Uui sera versée là réception: du 'Rapport de clôture qui doit parvenir au Départenlellt par la voie -ordinaire du service. Les fOI"lTIulaires ont été adressés aut ,Comnlissions scolaires -dans le Icourant ,d e novembre 1933 pour quatre ans . !Les membres rdu P. E. qui n'en auraient pas reçu sont priés de s'adresser à ces organes. Parution de l'Ecole Primaire
L'EICole Pri.nlaire .p araîtra encore le 15 D1ai . La !publication sera ensuite suspendue jusqu'en o,c tobre prochain.
-
202-
La plus grande force . Il y a qu~lque te'lnps! nous avons parlé ,de la persév'é raücè, qui est une des dIverses 'm anIfestations de la f:or,ce de ~aractère.Qu 'o n n'Ûus penl1ette aujourd 'hui d 'entretenir nos lecteurs d 'une aul1;e forme d'énergie morale, for,m e très pro0he !parente d e la persévéranee. . .Mais, pour 'ce sujet, nous laisserons la parolle à lM. Flœrster. VOlCI ce que nous 'lisons dans son ex,c ellent ouvrage : « Pou r form er le caractère ». (lLibrairie Fis'c hbacher, 33 IRu e de Seine, 'Paris) . « ..... Quelle est donc ,c ette forrce , la plus grande qui soit au monde? C'est la patience. On peut a'ccom'p\l ir d es œuvres diffi,ciles avec" la seule for·ce d'énergie, 11lais' si l'on \ eut a'c heveret ,p arfaü:e .~es tach~s les plus rebutantes et les plus fa-tigan tes, il 'f aut r ecourir a la 'PatIence.
S~ j'avais ù la peindre, je la représen terais sous d 'humbles apparences : ~llur e 11lodeste visage pâle, Il es yeux alanguis par les veIlles, le~ dOIgts blan~s et e~f~lés. lC'est ave'c 'ce 'c orps déli,c at qu eŒle a 'co~lstnllt 'les pyramIdes d Egypte, llOS 'm ajes tueuses œthédrales gothIques et tous ,les autres 'c hefs-d\œuvr e 'de l' art , qui se tiennent d ebout 's ous nos yeux , conl1ne s'ils avaient été ·c r éés ,d'un seu'l jet. Et 'cependant",qui le dirait ? Il ont 'coüt é aux artistes des nuits d 'ess ais infructueux et désespérés . 'Oui, 'c '·est elle. lIa patience, qui les a 'cl',éés et édifiés; ·car san s eUe, les architpctes et les artistes de toute espèce auraient jeté le Inanch e après la 'cognée! ... :C'est ' ~l elle ~ussi qu'on doit les grandes découvertes et les ,plus f~meus, es ll1VentlOns . IL es 'm atelots de Christ'Ûphe Colo111b étaient d ecoura gés après quatre sel11aines de voyao·e. « Nous ,e n avons ~~ss· ez, disait~il, retournons au pays! » :'VIais ben lui veimait la partw:1Ice.; 'c ',est, elle q ui. lui pernlit d e tout support er. juslqU'Ù -ce qu enfln, ,a 1 aurore rd Ull jour inoubliab le, la 'côte bleue d 'u n e île apparut. 'C'est en r éalité la patience qui a dé·couver t l Amériqu e; la ,c uriosité ~t lIa ·cupiditié seules n 'y fussent jamais arrivées. Vou.' sa~,'ez ,l e nom de Icellui qui a dé1l1'Üntré le rprmnier que la terre tourne autouI: du soleil. Mais vous ne savez 'Peut-être pas que ·ee chanoin e de Thorn, aJppelé ICoper l1iÎrc, passa toute sa vie dans les .ca'kuls , et c~ ~1',est ·qu'à S.o11 lit de '11'1ort qu'il a'cheva son travail et que la vente resplendIt là ses yeux. Et Bernard Palissv ! Et 'P asteur! Et tal~t d 'autres !.. . BuUon es t a'llé jusqu'lÙ di r e :q ue le génie n' est qll Ulle longue patience!... . l
Arrivons à vous! l'e p erdez -vans ;point pa tience quand :ill vous fau t r ester assis pen.relant. d eux h eures rà la recherd1e rd une erreur dan s un problè.m e ? Vou s voyez par là que la patience Îlnp'lique l.m e tout autre id ée que ·c elle cl une bonne brebis 'q ui se 'l aisse fair"' . Il n' ~, a pas de patience ch ez la brebis, 'm ai s bien de la b êtise et d e r impuissa nce.
-
203-
La vraie patience est la plus grande des forces, par,ce qu'elle ne s'.épuise. jall1a.is. EUe l~essenlhle à lIa lumièr e penl1anente des étoiles, et les pr'Ûuesses de l'h01llTIle, et toutes les ,œuyres rd art ne sont en üonlJparaison 'q ue des feux d 'artifi.ce.·.. . (.
n est des h0111i:mes énergiques et enthousiastes qui sont forts pour tout ,e ntr eprendre, nlais qui, au prenlier obstacle, re·culent immédiaten'1ent; ou bien encore ils aÏ'lllent le changem'e nt et lIa diveTSion ; ils se lassent de faire la rll1ênle ch'Ûse toute la journée. Et comlbien, qui peuvent supporter de grandes peines, qui se 'lais'seraient 111artyriser sans oligner Œes paupières, sont incapables de supporter une légère souffrance, si elle pèse ·s ur eux pendant des anriées ,e t surtout s'ils la savent incurable; ils perdent Il e caln1e ·e t le rep~s, ils s'exaspèr·e nt et pleurent sur eux-~nênles ~ol111lle .de: en,f anls . .c'est une force gigantesque que la patIence. le est eNe qUI fait dire à l'holllnle d évoré d 'inquiétude et de convoitise: « Je suis tranquiJ,le, je puis attendre. )} ... Peu ,d'hO'lUIUeS ont aspiré au sceptre ou au .bandeau royal; Iuais pas un n'a é té sans aspirer à 'l a 'c ouronne de la patience; ·car à tous il est arrivé un jour ou un autre d '·ex.pérÏ'Illenter Ique si elle Il1anque, on risque d 'être subluergé et ,à tout janlais perdu. Tant qu'on est jeune, on peut encor e apprendre la patience; et h eureus eilnent, il n'est pas ' besoin de leçons spéciales :p our l'ap-. prendre, Ic ümlne pour le piano .et Il e travail l11anu~1. ,Cln s.'y forme à propos de tout, pendant les dIverses leçon s, qU~IqU Il SOIt r eC01llmandé de s'appliquer à une seule chose rà 'l a fOlS. Etes-vous , par exemple, sur Il e point de perdre patience à votre étude ,d e viololTIl ou de piano? 'P ensez alors qu 'il e~t plus h1lr~)ortant :d'apprendre la patience que d 'apprendre la uluslque : 'c ar SI la 111u?lque peut adoucir plus tard quelques heures douloureuses e ~ e.carte~· que!lques ÏIllpressions pénibles, la patience est rI a 'g randes ,f or'ce qUI vous r end capable de supporter toutes les difficultés de il a vie, COll1'l1le si elles étaient peu de .chose, et de ne pas laisser approcher de v.atre èce.ur . les Inauvaises Î1upressions. Voulez-vous des exenllp les ? SIle matIn, en mettant vos 'c haussur,es, vous trouvez Ile cordon noué, la p'l upart d'entré vous ,l e défont brusquenlent, et ils y joignent des géll1issements et des soupirs; à la fin, iil s prennent le ,c anif, ou bien ils jettent. la chaussure dans :Ul coin . .ceux-·~à se Inettent à l'école Ip~'é paratoire de tous ceux qUI, ,plus tar,d , nlanqueront de. for,~e et ~1 ~ cal1ceront en rien , quand ils se trouveront ,dans une sItuatIon .dIffIcil e. ~t[ais il est 'certain qu'apprendre là venir à bout des Uacets de chaussures est un des nombreux nloyen s d 'évoquer l' esprit de patience ... Essayez , une rois, de dénouer le \l acet, san s 'lllOUVenlent violenl~ id 'une Inanière tout ù fait siIniple et tranquille, en ,c hantant, et SI vous r éu ssissez après dix 'lllinutes, vous ,p ourrez vous ,f éliciter.
-
2C0, -
-
Vous n'avez pas perdu votre teanps : une grande fOl-,c e s'est rassenlblée en vous, non pas celle qui fait ex,plosion, Blais la force cahne ~t en .111ênle temps gigantesque d -e la pers'évérance qui ne se fatigue .JamaIS, ùa force qUI nous 'c ouronne et Ifait de nous les 111aîtres du td-e stin ... Ou bien, 'c 'est le bouton de votre col qui n'entre pas dans l,a -~)outonnière, un rien 'qui s'attache là Ivotre plume quand vous ecnvez, 'c '-e st le fil qui ne veut 'Pas entrer dans votre aiguHle, vous entendez un bruit qui vous troub'le ou qui vous ,f ait frissonner et vous agaice au point que vous 'ê tes tenté de vous écrier: « IlVIalnte-r:t ant, j'en ai assez 1... » \Yloi, je vous dis que vous n'en aY-ez pas ·assez. Regardez donc 'c ette cü-'c onstance conllue une üc·casion d'exercel' . la vertu; c.onlIne t~ne étude ou une sonate pour le jeu de patIence, ... enSUIte 'cela Ira tout seul! ICe ne sont -c ertainement là que des bagatel~es ; Blais il n'y a :pas d'autre chenlÎn, ni d autre 1110yen pour attIrer là votre servke la précieuse patience. »
Le tact et le savoir-faire IL e ta, ~t est le jugement app'liqué à l'enseignement à l'éducation, là la diredion de la da'sse. ,-, Un bon pédagogue dH que 'c ',est une intuition. une sorte de divination qui est proprement « .le don des éducate~rs » . « H faut ~e la slCÎence, ajoute~t-il, il en faut beaucoup, il :la faut pour former ,1 enfant selon les ,lOIS de la nature et de son développement, pour le redresser quand il" s'e!lélc arte ; nlais ~)our aller au fond de lui , pour y toucher les r,e ssorts les pŒus intÎlll es , pour y décoUIvrir les 'l?remieI:tS l~néanlents de son individualité naissante, pour les faire epanOUIl', Il faut Ice sens personnel qui est -le 'don des meilleurs '} naîtres, üettebonté perspÏoca-ce devant 'l aquelle s'ouvrent les clôtures des âlllles, et qui a 'été, est et -sera le premier, on si vous l"aiInez nlieux, le dernier secret Ide l'.éducation }) .
Le tact se ICol11!pose ,de rp'l usieurs -éléIllents: esprit d'observation, jugement, s,e nsibilité, savoir-vivr,e . Dans 'l a pratique, 'ces ·éMInents se traduisenit 'Par les forn:u1es suivantes: Connaître l'enfant, Comprendre 1'enfa-nt, Ahner .l'enfant,
,Respecter l'enfant, Faire ,e on1fiance à l'enfant, A,s socier 'l'<el1'fant 'à la 'bonne luarche cl? la !Classe. :!:
:1< •
*
1. Connaître rentant. Le nl-aître a de nomlbr·eux moyens d ' étudier l'enfant. Il profite ·des résultats de la psychologie expérÏIllentale; faire fi de 'ces ,connaissances serait 'PrésÜlÎllptioll et sottise.
205-
11 obs·e rve les Inanifesta1iol1ls de l'activité Ilnentale : Uano'a cre, o gestes, a'ctes, -e tc. ; il y trouve de Iprédeusés indications sur 1es f~r ces se,crètes qui 'Sont 'les soupces de 'ces 'Inanilfes tations . U fait des rapprochem.ents -entr,e la vie psychique des enfants ·et la sienne, en tenant ICOlll'pte de ,l a différence qui -e xiste entre la vie Im entale de l'enfant -e t ,c elle de 1'adullte. L'évo'c ation .de ses souvenirs de jeunesse lui ·donne égalem-e nt des lumières,. Il 'é tudie les élèves directement: - en classe : leur extérieur, leur attention, leur Inanière de recevoir un reproche, d'accepter Uil éche1c. Quelques Ü'ai\:aux s'c olaires, fla c-omiposition 'fr·ançaise surlout, r-évèlent l'e urs s'e ntÎlnents et leurs pensées les, plUJS intimes; - ' en récréation: la 'cour est « un vrai laboratoire des adions et réadio11's » ; l'écolier s'y fait Ic onnaître sous des aspe1cts nouveaux et 'Parfois insoupçonnés: il s'y nlo11'tre lui-mJê[me: acconlnlodant paisible, charitable ou disputeur, violent, ,é goïste, dominateur; .cl l'église) où son attitude téll10igne de sa vie psychique et surnatuTelle.
Padois, Ilnais très rarenlent, il se sert de l'observ,a tion expérimentale 's ous fOl'lue d'interrogations ~)réparées avec soin et bien précises. ':vlais il se garde de juger un enfant \d'après un seul a,c te : « Ne jugez jalllais sur un seul 'f ait, dis,a it un autre éducateur. Notez, retenez; 1nais attendez, pour en tirer une ,c onclusion, d'avoir pu Tarppro'cher 'cela d'autres faits. Jugez tOUjOUDS sur des 'c olledions de faits ... Et enc-or,e Ice jug,e luent portera sur un nl0ment donn é, sur aujourd'hui. Denlain votre enfant aura changé; il aura eu autre -chose dans sa vie, dans ses préo-c-cupations. IC'est 'Ù vous de suivre ces 'chang'el11ents }) . :r:
:j-:
*
2. Comprendre rentant. {,e ll1aHre qui a le Is ens de l"éducatian -constate :}es faiblesses de l'enfant, s,es étourderies, ses défaillances, sans s'étonner 'n.i se décourager; il croit là 's es bonnes dispositions et qu'en -lui le bien peut a'-e miporter sur le l11al; il 'Compte sur le pouvoir de l'éducation pour fopmer en 'l ui l'hom~nc de demain. Tl ,cO'll1prend l'enfant, non ù travers son tempérall11ent d'hol11]11e, mais tel qu'il -est, avec ses nIanières de concevoir, ,d'entendre, de raisonner, de juger; ,e t il 'c her,c he à 's ·en faire une idée juste par une sorte d'intuition douhlée de sympathie. Il comprend son incessant besoin d'activité, son amour du ·changement, rdu nouveau, de l'imfpré,;u; son a'Version pour les l'outines, la vie tfrop réglée, l'autOimatisllle, et il lui 1l11énage des '1110difications, des sur:pri'Ses. Il a soin de 'ne pas refouler vers l'in:térieur J'énergie nerveuse qui demande 'à se dépenser dans le jeu
-
-
206-
et les 'e xercices violents, par'ce que ce serait exposer l'enfant dépenser au détrÏlnent de sa santé 'nloralle.
oÙ
la
Il sait que si les caractères pr,éselltent des défectuosités qu 'iL faut neutraliser, ils 1wésentent de pré'c ieus·es ressources qu'il importe de dévelOipper. :Si l'i'lnpulsif ·est prOInpt à s'ém·otionner, il revient fadleluent au ,c ahne et convient de ses torts. Un bon nlilieu fera 'c ertainenl·ent beaucoup de bien au caractère faible ·q ui se lais se fadle111ent influencer. ,La ,c onstance là suivre le règleluent ,d e la classe s'e ra netteJuent favorable aux volontés faibles et 'changeantes. Enfin les ·esprits 'por-tés 'v ers un 'certain idéalis'Iue, perdront peu à peu leurs incohérences et les 'y ariatiol1s de leur conduite si l'on peut arriver à lesenthousiaslner 1P0ur 'q uelque grande cause. Le ta·ct 'consiste donc là traiter l'enfant seIon son 'caractère. C'est c'e que le Vén. IP. 'Chanlinade exprÎlne avec 'b eau,c oup de sens: « Les cara1 ctèr·es bons et ,f erInes se 'portent naturellenlent au bien, ai'I11ent .la droitur·e ·et sont ,c onstants dans leurs résoilutions. On doit aller sÜllplenlent ,avec eux: quand ils font une faute , on peut la leur présenter ave'c franchise, les ·exhorter et les encourager ; s'ils prom·ettent de se 'c orriger, 0'111 peut ·espér·e r Ibeaucoup id'eux \) . « Les cara'ctères 'faibles et lUOUS n 'ont ni solidité ni 'c onslancl..l ; ils varient et cèdent à tout vent. Il ne -faut paiS trop 'e xiger d'eux. à 'l a fois, 'lnais les anlener 'CO'lll.me par degroés au but qu ' ~ls doil'enl atteindre, et après quelques petits efforts de Jeur part, les f éliciter et les encourager » .
« Les 'caradères fiers et hautains sont entêtés ;et pleins d euxm êlnes; ils s'aigrissent et s'elnportent dans les 'contrarié tés . Ils on't besoin d'êtr·e traités avec beaucoup de 'l11énagelnent's : on gagne plus avec eux 'Par la douceur et 'la patience que par le langage de s. reproches et la 's,évérités des corrections » .
* * *i 3. AiInel' ['enfant. Le 111aître ne doit pas ·é voquer l'idée cl 'un personnage 'compas'sé, solennel, grog-non, rabat-joie de la jeunesse, « la 'c aloUe sur le crâne ,chauve, de grosses lunettes sur le nez , la démar·che autOll1otique, vrai 'type de 111.agister de villa.ge » . J.l n' es t ni un ,croquemitaine ni un gendanl1e. Le secret de l'éducation, c'est l 'amour. Il se traduit par un d évouenlent sans bornes qui porte a'v ec une ardeur toujours égale
aux devoirs m.onotones, sans éclat extérieur, nlais ,qui .grandiss·ent peu à peu l'enfant et lui préparent un avenir béni du. deI; par une sylllpathie qlli le porte à se faire tout cl touls) va drOIt au ,CŒur de /l ·é.lè.ve lui .fait 'g oûter les char<l11.es du ,devoir, guide ses progrès dans' le vrai et .le bien, se réjouit de ·s es succès, lui ral)peUe ~ouvent qu'il doit être la IConso]ation de sa faulille et garder in-
2U7 '..-
tact l"honn,e ur de son nom; ,p ar une jeunesse d}âme faite de sunplicité, d'aspirations éJlevées, de 'c uriosité saine, d'enthousiasme, toutes ,choses qui se 'cOllnmlUliquent aisém·ent ,a 1.,1 X jeunes âm.es pour leur inspirer de nobles sentÎlnents et leur faire entreyoir un idéal capable d'orienter leur existence. Hien ne rfodifie l'autorité ·conune cet anlour. Hollin dit que varfois les ·élèves· peuvent êtr·e surpris de la sévérité d'une répri111an'Cle ou d'un châtinlent. ~1ais :lorsqu'ils sont convaill'cus que le maître les aÎlne, ias en ,a rrivent à se 'condanlner eux-lnêmes et à sc: rendre aux bonnes raisons. Fénelon avait dit égalelnent : « L'autOl<té ne laissera pas de trouver sa pla'ce si la !Confiance et la persuasion ne sont pas lassez fortes; nlais il faut toujours 'COlJJ.lmenCer par une 'conduite ouverte, gaie, ,f amilière sans bassesses, qui donne le ilnoyen de voir agir .les enfants dans leur naturel ·et de les connaître à fon1d » . 4:. Re1s pecter l'enfant. On ,c onnaît la lnaxiule de Kant: « Agis de l11aIlièl'e à. tl'aiter toujours l' hU111anité soit claIls ta personne) soit clans la personne cl)autl'ui) ;COlll111e une fin et janlais colm me un moyen ». Elle e:st d'une applieation ·cO'n.tinuelle 'en 'éducation. ,L'enJant est infinÎln-ent . respectable là ,c ause de sa valeur propre, de se ~ droits et de ses devoirs, de son avenir, de son éminente ,dignité d'enfant de Dieu, de frère de Jésus-'Christ.
Qu e feut-il respecter en l1.1Î ? 1. Sa sponrtanéilé .' ne ipas le 'contraindre, par une sévérit é intempes tive, à briser son élan, à r éprimer son exub 'rance et faire de lui un autOlllate incapable de la 11110inrdre initiative.
2. Sa loyauté) en le traita:nt avec droiture el 'lui donnant des té:nloignages de -col1lfiance. :3. Sa pueZ eu]' .' ne pas fra'nchir la barrière derrière laquelle ,se déroule sa vie intÎlne et qui garlde ses secrets personnels : secrets de 1a .fanlille, se·crets de la vie sentimentale. 'Cette ,clôture ne s'ouvr e qu'là la c~l1Ifiance et là l'amitié.. Vouloir la forcer 's erait une InalalClresse et une lourde .faute. -1:.' Sa volonté .' ne pas la briser 111ais éclairer l'intelligence pour elu' elle [lo'isse 's ur les décisions là 'p rendre. 'Contraindre la vO'lont.'" tS • • f . par aa ,c oerdtion, les r éprimandes , les pUl1ltlOl1 S, C es/' " aIr e Œ'U' re de dompteur, non d 'éducateur .
:J. Sa conscience. L' éclairer , l'élargir , -l a r cdifier au b esoin ; pas exer-c er une surveillance inqu:ète et traca's sière ~ qui ,fass.e de récole « une geôle de ieunesse captive » ·ou « une J)01te de 'PIerre où ,l'on entre ij)ar un trou nluni d 'une grille ». I-labituer l'enfant à se ,c-onduire ·s éul, ce qui est le bllt SU1)rême de l'é'dll'catio'n. 11e'
-
208 -
-
. ? Faire
confiance à l'enfant. Etre là ,s on égard ·dans une dis-. poslüon franchement optimiste; ·c roire là ses honnes dispositions, Ina.}gr-é de nom\b reuses défaillances. ,Se fier à sa parole lors Brême que ses tendances au Il nensonge sont bien connues, 'Car il est d'expérience ,qu'il est plus sophiste que lnenteur.
IL e '11laître qui a du tact n'englobe jalnais les bons élève:j ave'c les 'n 1auvais da'ns ,les reproches qu'il :fait,et il s·e O"artde des J'uO"e'./' .. ' Cl '5 Iuent s 1d e.l avorables qUI .a tteIgnent toute lIa :classe, ·car ils porten,t ~es élèves là s·e soIidariser dans le défaut qu'on .leur attribue. Il Isole les pares/s eux, les dissipés, les insubordonnés et leur dit en partÎlcll'lier ce qui les concerne. , , Il :donne très raren1ent des ~)unitions générales et s 'appaique a redulre le plus pos·s ihle les ,châtünents.
Z09 -
Ils ont 'conqûis cette autorité par un geste, un mot heureux, l'Îlnpétuosité du babil, une intelligence plus ouverte, un travail plus constant, un succès ren1arquahle aux exalnens. Ils deviennent des nlodèles que l'on i.mite, que l'on üapie. Il in1porte donc de les gagner, de les avoir ·en .111.ain, de les diriger pour en faire des entraîneurs de la 'l11a'sse. ,Ces enfants ne sont pas toujours 'les plus parfaHs. [L'écorce peut être rugueuse, ulais recouvrir un bois rkhe, dur, difficile cl luanier parfois, 111ais solide. Il faut les entraîner ·et surtout les éprouver. La grande 'épreuve, c'est l'oubli de soi p'Üur le ,bien général, le dévouelnent. Cet esprit de sa1critfi.ce Jes empêchera ,de devenir des in1pOl'tcmts.
t
Tl évite à l égard des élèves toute parole grossière ou triviale. Il prend tous les 1110yens de les intéresser, Ide leur faire .aimer l'étude par des aeçons 's oigneuseIuent préparées et données avec entrain. Dans les conseils qu'il donne, il oherche à atteindre la gran1de majorité des ·enfants ; il s'insinue adroitelllent dans les esprits et d~'~lIS. les cœ~r~ ; il sait dire à propos un .1110t ·en parti,c ulier pour fehcIter un eleve ou sec'Üuer sa torpeur. Il' se lnontre bon mais f~r~e,. et sa ~onduite prouve qu'il ne cher,c he vas sa propre satlsfa1ctlOn n1aIS le bien de ses Sub0l1donnés.
*** (i. Associer l'enfant à la bonne nwrche de la class e. ,L'élducateur qui a du tad fait ,c onnaître et aücepter aux é.lèves leur })art je responsabilité. n se sert des 'Plus inifluents 'C0'l111Ue d 'utiles auxiliaires. Bien loin de ,c roire que son .a ction n'est efficace « que sur les natures moyennes » üOUllne ;Je prétend IR ibot, il est persuadé que l'inrfluence de l'éducation atteint sO'n maxÎ1l1ull1 « dans aes âll1eS où les gennes sont les plus no'm'b reux , les plus nourris de sè·\i·e naturelle ».
III donne des soi'l1is parti/culiers aux natures d "élite, Icelles qui ont :été lnarquées « d'un lSigne d'élection », celles qui ont reçu « SOIt dans .l'ordre de la nature des farcultés supérieures soit dans ' l ,ordre de .la grâce, par une touche secrète du Saint-Esprit, des dons qui les appellent, s'ils reçoivent .}a culture nécessaire, ,s 'ils sont généralement fidèles, à devenir Ides lumières et des forces , à être paus tard dans la vie, des chefs, des soutiens, des guides , chacun suivant ses .aptitudes et là la pla'ce 'que 'Dieu .leur aura marquée }) . ('Chanoine Esquerré). Il n'ignore pas qu'il existe dans chaque dasse des chefs de file qui impriment aux autres un 1110uven1ent dans un 's ens donné.
Le chanoine Esquerré, qui s es,t occupé de cette question. énmnère les qua.Jités essentielles qu'ils doivent avoir 'COlnme 111eneurs et con11ne chefs: 1. Dévouement effectif pOUl' le maître et pOUf l'école. Ils doivent sa";üir prendre des initiatives , s·e débrouiller , Inener à bien ,c e qu'on ITeur ·a confié. Ne pas couper .les ailes là üeux qui 'Ont de l'entrain et qui sont susceptibles de se passionner pour le bien. 2. Ténacité. :Dévouen1ent à longue portée. J.l faut 'Se nléfièr un peu des tg pes cl bagout 'e t cOolupter sur les enfants énergiques et persév;érants.
3. Intelligence. 'BO'n sens , tète bien équilibr ée ; qu 'ils cdmprennent la n écessité de dell1ander Iconseil. -1. Piété solide. C 'est la condition d e t'Out Je r es te. Fortifier en eux la vie surnaturelle par tous ,les moyens: conf.ession, conUl1Union, r·etraite fern1ée. Les Ip orter à agir !pour faire du Ib ien à .leurs can1aracles. S'ils n 'agissent pas pour un motif religieux, on ne peut guère avoir confiance en -e ux. L. R.
Chronique de l'Union y a-t-il contradiction? Que nos lecteurs nous excusent, ·m ais au risque de les lasser ,de l'ovale manière, ill nous faut revenir aujourd'hui sur une question :Jh onc1amment traitée déjà. v
La r(~ daetion de not'l:e organe a jug·é- opportun de fair·e suivre notre dernière ,c hronique d 'une petite note nous aücusant, sans H-crimonie bien entendu, d 'observer 1111(' altitude équivoque . dans la question de la pléthore. Qu 'on le veuilae ou non 'ces quelque:;
l -
-
.210 -
teIllent et la fOl'llnation du pers-onnel enseignant: il ,faut là tout prix qu'il Inainüenne .l'Ol~dr-e dans son sein car lI a bonne 'm arche ·d e l'Ecole pOipulaire y est subordonnée. Un Iconlf1lit entDe deux nlaîtres et aussitôt tout une c-onl1uune en éJ.lloi. IL es 'c antons voisins eux-lnê!lnes qui pourlalnt ne ICOUIllp tent que du personnel de profession Jargelnent rétribué ont prÎls des nleJsur·es pour éviter la p1l-éthore. Ainsi le canton de Vaud ' a linüté les el1'~rées aux écoles norilnales. 'Celui de F!I:ibourg par une s'évériil:-é .'ex·cessive dans les exa:luens ·é1inüne chaque année un nOlubre important de Ic andidats et règle .la délivrance des brevets selon les bes-oins du 'Canton. 'Ce qui est 1)Ossi-b'le aiIlleurs , pourquoi ne }e serait-il pas chez nous. Les t01nps sont propices pour opérer une séle-ctian dans Ile choix du personnel et prolonger la durée Ide .l'Ecolle N ormaIe. On devrait en pro1fiter.
lignes qui n'ont ['air ,de l'j,e n laissent tout de mrêlne entendre que nous agissons ,en pril1le-sautier, que nous volons au secours des unLS aujourd'hui, des autr:es denlain, sans réflexion, sans suite, entr,e voyant un but sans songer aux 'll1oyens. Nous ne pouvons laisser personne 's ous le coup de ,cette impression. Pour évit'e r· toute équivoque, nous nous .pell'lnettOll':i cL:, ressasser à nouveau no'tre point de 'vue qui n 'a jarrl1ais ,c hangè et ne -c hang·e ra jalnais si les cirlconstan:ces restent ,ce qU'E neS sont. Ncms noUis per,meLtol1's donc " d'afcfinner de nouveau avE"C fOlr -c.e que l'encOOIl~)relnent dans notre ic arrière av'ec notre brO'anisatioll 'pdmaire, constitue un dalnger qui ,doit ~ollicit:er sans r~tard 1'attention des pouvoirs publks. 'l:e danger s'aücentue d'année en année . .pour le pro'c hain cQurs s'colaiTe, septante instituteurs et il1'stitutri1ces seront sans eluploi. GeTa est inadnlissrble. ,Sous peu, nous nous nla-rlc .herons sur les pieds, 'l-esconflHts surgiront partout ,à foison, et les candidats se livreront à la pflus I1éifas'te des surenchères au rabais. ,
Ù
-cette
.
Nous avons donc dema·J1Idé et demandons enCOil'e qu'on 011il'uye tout prix la pr-ogression des 'eff0c:Hfs du 'corlps enseignant .
Pour att-ein'Clpe 'ce résul'ta-t nous avons toujours estimé qu'il existe un remède: le -conting-enteiluent judid'eux Idans .la cl2llivrance des autorisaf-ons d 'ensei.gner et nous l'avons proposé. :Par la suite la 'COllIllIlission 'cantona~e ·a songé ù .l'éJliJmination pr2ma· tur-ée des anciens aux appro-chelS de '] a limite d'âge. Un tell 'Pro·, céld6 ne nous était point venu :à l'es,prit, nous In;e Ip ouvions d'ail leurs nous y rallier ·e t nous avons Ip rotes1té. Une sellll'blab(1lc attitude n'a rien de 'c onbradi'cto;-re, il n-ous semble, et nous restons -s ur nos positions. Evildenllll1ent notre suggestion n'a pas l'ail' de mordre. On ('prouve 'COlume une sorte de répulsion à ipTendre des mesures ra, dkales dans nos é'tablissle m·enrf:r;; du ,canton. H y a quelques jou~rs , Ù l'assem.hlée de la Caisse de retraite, la question a été débattue. o.n nous a rétorqué 'q ue pas 'plus :que pour les avocats et les l11.é:decins on 'a vait le ·droit de -c ontingenter loes dip'lôJlles de :111a1tres d ':école. Voilù b:,e n du beau .lilbéralisIlle. Nous Inle ,c royons 'Pas le 1110ins du (IIlonde là une teHe opinion. ILes avo-cats et .les médecins ne sont point des fonctionnaires . ,Si Il'Etat a organis·é lcur profession, limité 1leur a'c üvité, dans ile Icadre des lois, règlements et tarifs, il n'a néaDlllloins aucune dbligation là leur égard. Qu'il se trouve ·dix, vingt, t'r ente avo-ca't sans cause, ou docteurs en lIléde:cine sans dienlts ,c ela est tl',e grettalble bi1e n 'e ntendu, il1'fininlent regrettahlle pour eux-1mênles et 'leurfamHle, 'maÎls lIa lCol1lectivité, etle, n'en ,s ouffre pas outre Inesure. Notre situa'tÏolli ' est tout autre, dans ce canton en paTticu'li'e r. Nous viv-ons sous un réghll'e tel en Valais que l'Etat ne peut abandonner au hasal~d le recru-
l
211 -
Î 1
,
Il faudra bien d 'aHleUlI's qu'en définiüve on en vienne :il solution. Quant à la nlis1e ià la reh'aite d'of-filce à 55 ans, solulion qui nous avait tant effrayé ill y a quelques jours , i'l n'·e n a paraît-il ja1nais été question sérieuseIllent. ;~\!f . , Il e ,Chef du néparlenl1'ent, bien à Ipropos, nous a 'tranquillisés. Nous· l'Ie n remel~cions sincèreIl1ent. Le 'Conseil d'Etat n'Uls'e ra du droit que Ilui confère l'arti'C'le qu'là bon ·es'Cient et. avec -le -consentielJ.Ilent de l'intéress,é- , et per·s onne n'aura à souffrir d 'un :acte ar1b itraire.
Les anciens qui se· sentaienlt en danger et s-ous le ICOÜp ,de -cette 111ena,Ce peuvent donc boucler ,l eurs lnal'lels sans inquiétude et -dire « au reV01'r » ù ,l eurs éllèves. Nous n011'S associons ,à '1cur joie et leur 'Souhaitons de 'bonnes va,can-ces. ,NI. N. B. - Dans le dernier ,a rtide s'est ,g1Î1sslée une el'reur typographique. L '0111ission d 'un nl01nbre ,de rphras'e -rend tout un 1) aragraphe ridilc ule et incOlllp:r éhensible. Nous vous prions ' Ide lire «'page 179 haut de page » : Si encore on pouvait 'comlPter sur l'épargne, auais ciuec notre situation, impossible. 'c.ette vérité etc. Vote de ICl Rédaction,' ,P endant que la iLoi Isur l'Enseignen1eùt de 1907 n'a :pas été 'l110'difiée, il est inutile de penser de d'éUivr'eY les ip ènnis- d'ens-e igner au fur et là mesure des besoins. A u Teste Il es diffi,c ultés que nous a-v ans Is ignalées 'en son rf:elnips sur 'c ette question n'engag,e nt 'pas le Départenlent 'là Is ouslcrire sans autre 'ù cette innovation.
prjmai~re
De,s rens:eignelIlenrts que no:u s venons d~ preqdJl' ~ à .la' Direction de J'l.JJ,struction pl,lblique des Ic antons ' de Fribourg ,et de 'V'a ud , il TeS!S ort q\le dans ces ,c antons C0'l11111·e en, Vala.is, il y a ':p'létbore. 'cle I;naîtres d'école et que l'on. '0. 'Pas ffil-eore envils agé. l.ri 1l11,eSure. ·dont fait mention le correstpol1'da·nt de l'Union.
-
212 -
Pendant que nous ne pouvons refuser aux IExan1ens du Brevet ceux qui ont suivi Il'iEcole Norn1ale dans d'autres cantons, il est guère possilble de dÏJ11inuer les admissions. Malgré cela, cette année, il a été admis 'l11oins de candidats que rprécédemlnent. En ce qui concerne lIa mise à la retraite là 55 ans, rIe Déparrtement n'a pas changé sa Inanière de voir, le :1not « ·s érieusen1ent» du con11lTIuniqué ci-haut est de trop. IL e ID éfpartelnent se déclar,e d 'accord d'examiner, en temps. utile, ces dHférentrs points avec le IP. E . .alf in qu'une solution équitahle i'TIitervienne.
Conférence des Instituteurs du district de Martigny à Martigny-Bourg Jeudi, le 1'5 mars, les .Instituteurs du district de !Martigny, tenaient leurs assise·s à Martigny-Bourg; les 'p édagogues avaient l'é pondu 'très nombreux là l'ap,p el de 1lVI. l'I11spec.teur. ·La. séance otfficie,l.le eut lie'u~ dans ,l a grande ·et belle salle de la laiterie modèle. :C omme au militaire, ·à 9 heures ,pl'tBciSes, iM. Till!Omas notre dévoué Inspecteur, ·déclare la séa11ce ouverte, et saIue la présence de .:\lI. le Chef du üépartement d'e l'Instruction Publique, cIe L\lIessieurs les Cvlembres du 100e1:gé et se ;f,élicite de ·constater que ~œM . le·s régEmts on.t répondu avec e'mp.ressement là son invita-tion _ Il donne ensuite ,la parole à rvI. .Couchepin, .président de ,l ~a com.mune .. 'Ce dernieT ·p·9.r que·!,ques paroles hien senties souhaite la bienvenu e ·aux invités et aux instituteurs. Il parle en termes brefs mais é,loquents, elu rôle du maîtr e, d'e la loi d'aug.mentation de·s traitements et souhaite (rue ·ce malheureux vent de .réduction des s-alairel:; ne soit ,pas de trop longue durée. Après ces sy,mpathiques paroles" si réco11fortantes, ):'11. nns.pe,cteUr nous commm1Îlque des rernar,ques très judicieuses Sur le journal de classe, le respect de -l'autorité, l'orare, l' enseignement de la Ig ymnastique (un peu délaissé, dans ·certain milieu), les 'cours c·omplé.mentaires; ceux-ci devraient autant Ique faire se peut, être ·confiés là des maîtres spéciaux pour se tenir le ijour. On doit 'p as seulement. viser la Iquestion économi,que, 'ffiais :surtout le point ode vue prati'que, morale et édu,ca.ti.f. lM. le iOhef du Département nous ,parle des dïsp0'8itions qui ont été .pri's es là l'Etat ,pour .l'achat ou éventuellement -l a 'construction d'un s'a.natorium pour enfants tübercwleux: œuvre phila,ntropique de ,l a plus haute importance et des -plus urgentes. Cette institution" dit-il, devrait~être ré.a.lisée p.ar 'l'initiative privée. ùVr. l'Inspecteur, 'p arle aussi de la hais-se des traite.mentrS; il souhaite' que cette réduction ne soit que pa.s sagère ·et n'inf,l ue pas, pour aut.ant, sur Je cfévouement des régents; il charge ensuite une claGse ' de
- 213 :,1artigny-Ville d'ex,périm enter la nouvelle ·m éthode d'écriture (écriture droite). M. ,GiUioz donne ens'u ite lecture du ,compte-rendu de la dernièl'e réunion, tenue .à Fully, puis on 'p asse là la nomina.tion du comité qui es t constitué ·pour la future ,p ériode, suivant l'usa.ge et la traCtItion ; NL l'Inspecteur, lM. GiHioz et le soussigné. M. l'Inspe,cteur J)réconis·e en outre·, 'p our l a Jin av r,il , un con,cour::; de 'c hant entre l e·s difrf.érentes classes -du district.
Con1'orm'èment à :l'ürdre du .iOUl', :\t.n:"J. lelS instituteurs: lA. GranIges à F.u 11 y, J . .pralong à IM.artigny·Nüle, tC. ,GaY-1c'rosier, J. -Guex, D. Bornet, .à Saxon, C\1. Rouiller à iMarti:gny-:Combe:, sont invités il. lire le swiet mis à l',étude : ·(iC omment v,ous y ,prenez-vous pOul' l' end'r e l'e.nseig.nement ·de l'histoire intéressant et que Jaites-vous pour déve.lopper ,l e sentiment patriotique ,cihez les élèves?) tLa lecture des travaux te-rminée, i;'vI. le lChe·f d'u Département et iM. 1'Inspe·cteur, rfélicitent les aute·urs de,s sujets qui viennent d',être lus . Ils constatent ave·c satisfaction ,que tüus mérite11t des éloges 'p our un travail sérieux, ,complet et très approfondi. Hs donnent encore que·1 ques explications qui pl~éc isent~ complMent ,l es exposés sur ,cet enseignement. Des di,fiférentzs travaux lus, nous p.auvons citer les conclusions ·suivantes: L'en.seigne·m ent de .l'histoire, pour être intéres·sant et utile, d'oit être intuiti.f et .pratique. Il f.a ut en outre: 1) e·x poser clairement et avec enthousilJsme la .l eçon, à l'aide de documents illustrés;
2) établir au trubleau noir la cartographie -de la leçon à étudier et la 'r oute suivie 'p,ar nos ·armées ; 3) mettre en re·l ie·f ,l es faits princi.paux, l es s ituer clans une amIb iance Iq ui les re,s suscite et ·éta.hlir entre les oév'énements le lien de ca use à eH et ;
4:) insister sur l'histoire des fa.rts et de .l'industrie, des 'f aits cre la vie socia.le, des armes utilisées et :surtout sur ]'Ihistoire locale; 5) 'composer à la ,fin de Cihaque mois, -des talJleaux synoptiques 'e t ,chromo logiques ,succincts, et -les faire relever par les enfants;
,6) cO'mme réc.ompense d'une leçon Ib ien sue., d'onner lecture (hm récit plus détaillé, ou visite de mus'ées' et c'h âteaux.
Les moyens propres de clèvelopper le sentiment .p artiotique !Sont: 1) faire ap.prendre ,l e catJhéchisme, l'histoire du 'christi.anisme et la. vis de J.IS.,J.IC.;
2) faire connaître aux enfants .l'histoire de leur .pays, avec ses beautés, S'es institutions de bienfaisance et les q-u alité s de notre ,p euple; 3) im.planter dBns leur âme le respect du passé- et. la 'confiance e·11 l'avenir;
-
214 -
4) soumettre les f.aits héroï-ques de ,certains chefs ou soldats à la méditation des élèves, ainsi 'q ue les bienf.aits découlant d'un traité çl'e, paix, Ies !ho,r reurs d\me guerre civile; 5) i~1Viter les e,l1Ifl8.,nts à participe-raux manifestations patriotiques Bt leur .f aire 'é tudier .le texte de,sCillants ex,alt.ant l'amour du pays; 6) leur ,prècher d'exemple, en étant toujours un bon chr-étien et un hon ·citoyen ;
7) les habituer à J'e,mplir [idèle·ment leurs devoirs envers Die'u. 1a patrie et la famille. ~Hcli a ,sonné les estoma-cs réclame,n t eux auss i ,leur dû; la chor,ale exécute encore un ,chant de toute -b eauté, puis c'est le clé:poart 'Pour l'Hôteil des Trois 'Couronnes où un suc'culent repas nous attend. M. A1bbet a su, ,par des ,m ets de premier choix et par une préparation impec·cables, s,atis'f.aire 1.e,s plus dif.ficiles. Un. ,service d'es mieux soignés, contri1?ue encore ,à excite:l' les appétits.
Sous la dire.ction ex.perte cl u m,ajlQl' cre table lM. Deni.s IPuipp e, instHuteur là IMartig.ny-VHle, aidé du pétillant fendant de sur le,s 'S.cex, les toasts ,se succèdent, des flots d'éloquence 'couJent abollcl'aùts. Tous, le'8 di~cour.s méritent d',être 'cités, particulièrement celui de Il'VI. Il e ,Chef du ,Département en vue de l'union des Autorités et etu pe,rsonnel enseignant .j:lOur le déve·lo.ppement de l'in.struction primair·e; de 'M. ,Gaudard ,à 1>3. I~atrie; de M. Gi'llioz là l'Eglise; ,de iMIM. 'l e Prieur et Emonet aux Instituteurs; de lM. )e Chanoine Dal~bellay des plus humoristiques; de iM. B. D. aux .autorités communales et de ,M. ,l 'Inspe·cteur à touo5 ceux qui ·ont ,contrilb ué ,à la réssuite ae, notre /fête. La cih'o rale du district, s-ous l'ihaJbile clÏre,ction ,de ;M. Gilllioz, a :égaleme.nt fait entendre les meilleurs ffi?rCeaUx de son répèrtoire. IM1ais, héla 's, le bonheur et la jole sont ,éphémères; les ombre' Idu soir montent déjà ete la :plaine.. IC'e,s t l'heure du départ; nOU.3 nous Iquittons emportant de ,cette journée un bien doux .souvenir et fermement rés-olus ,de tr,av.aiUer tOUjOUTS plus énergiquement à la formation Idu ·cœur et du développement de }'intelligencede .la ,jeune se valaiIsanne qui nous est con'fiée. 'D. lB.
Sciences Tremble~ents de terre Séi&me au IChili, s·éislme dans l'Inde, s,éi&me au Japon ... , nou,s ,s ommes vnaiment gât,és ,en tremblement de terre. N'en' soyoOns pas sur,pris, ·car si l'on regarde les 'choses d'un j)eu près" on ne tar,de Ipa,s à S',alJe:J.'.c-e.voü~ Iqne ca sol, clans la soÜdité dÙlqu'eŒ ÙOUS .a,von~ une ,confiari,ce SI :ahs'o lùe" e.st en proie à 'u ne ' ag,iti tion i)re·sque ,contin'UeUe et qu'i,l pas se. son te.m,p s là. fri s,sonner. . " . 10.
:."
t
'
-
215 - .
J,l exi.-·,te, en effet, de s a,plpareilos qU'on. appell e· delS « .s1smo.gm,phetS» et qui, comm,e leur nom l'indique, >sont 'char,g é's d 'enregisiÜ'er juslq u'aux moindres frémis·s.ements de l'écorce ·sur laJquelle nous nous agitons. E.s,sel1tie,1J.elm ent, un s-is.m ographe se compOI3'e d'un lourd' pen,dule (il y en .3, qui pèsent jusqu'à 100 kil.a-s). Vous vous l'encrez bien compte qu 'une :pa-r-ei,l le mas'S,e est düf.fidle ,à m8lttre en m'Ouvement; ,aussi reste'-t-eHe immobile quand Je s-ol v,a'cille, surtout quand le Is'ens des· os'cillations varie, ra.ins·i que c8>la se passe au cours des ébranlements siSlmiques. Ce sont ,l es mouveme'Ilit.s rel,a tif.s de ,i.a terre p.ar ra,pport HU ,pendule impa,ss,i ble qui sï,I1s·crivent, SUT un ,cylindre tournant, au rnQyen d'une plume.
Quand Je sol est ,])ie'11 \·èH !.'C , la ·plume trélice sur lecyli~1dr8> une ligne parfaitement régulière; mais s'il .s'agite, 6·i peu IqUe 'c-e soit, .la ,l igne présente des irrégularités, des dente:lures et, 10rSlque ,le mouvement 'p rend une ample·ur clang8li'euse" l.a plume inscrit des ,0. l'ab e'Siqu es (iésordonnées . .QI', un sjsmographe ,sensilb le enregistre annuellement Cl uelque chose comme 3CüO secouses. Hassurons-nou,s cepe·ndant: lets se,cousses cru Is61 ne sont ,pas tou,aussi d·ésa.streuses que 'cerHe,s ,qui, en ,1'l8.n 626, ' affecta le Uttor.al médite'rranéen et ,fH ,p rès de· 200,000 victimes., ni m'ê,me 'que il,e, oiremlbleL.. ment de tel're de Sicile qui,en 16:t3·, ·causa la r110rt de 6.0,000 pers,onnes, ou 'CIue ,ce,lui c.ie i..ishol1ine qui. en 1765, en fit périr 30,000. Donnons, en paSls ant, un souvenir é1mu au séisme calif.ornie'll Iqui, le 18 avril 1906, cl'étruisit la moitié des ImaiB,ons de lS.an iF-rancis'co, eot à c-elui qui, en 1922, fit de Tokio un amla,,; de décombres. joUl'~
,Ce sont là Il els cris,es aiguës, h 'e ure,u s'e m'e nt !peu 'Îr&quente,s ,sous nos la titucles d'un ét.a t -féhrile perm'a nent de ;}'écor'ce oierres<tre. Il y a deux régions cre la te·r re, deux « cer,cJes de If.eu» ,corre'spondant là deux 'p artie,s fréligile1s de l '.éc or c,e', où les séismes ,S'ont Iplus fl'éque:n ts e't plus te-rribles qu "ailleurs; Il e ,premie,r, qui figure pour 4,' % dan.s les statistiques ,des s.éismes enr8lgistTès, ,e,s t :118.. zone côtière qui va de l'al'ooipell de la Sonde là 'l'A.1.as,k ,a., en ,p assant par J,e Japon et ,qui 6,e IPOUl'tSUit tout le long de la. ,C'orclïllère c1e,s Andes; Ic'-est le « cercle du P ,a.cifiique » . L'autre région dange,r euse part de l'Indochine, où el,l e se soude au cercle du IPélicifique.., ,puis s 'étend par la 'Birmanie, l'Inde septentrionale, .J,a Pe-rs-e, l'Asie mineure e.t ,l a .c:rimé:0, le long de la Médïterranée jusqu'à l'Espagne, au P.ortuglll.l, en p.a's,s ant par l'Ital.ie. -Exc,eption f,aite pour 1118.. ·p.rov-ence.,qui rë.çoit :par,fois, le ,contrecoup ·de ,ce q,ui 's e ,p a,sse :plus ,au ,S ud, nous s'ommels 'en deihors deS zones dangereus,es. QueUe est Ja caus.e de ces rtre1mblements de terre, La croûtel te,1'(l'estre, qui est cTiquelée, re'p ose" nous ,le savons, sur un 'm agm,n, pâteux, ~om.me une s,érie de rade:aux Imal 1joints, ,s url'tOcéan. ,JI :est donc naturel que cerrtaine,s de ces Imasses, ma'l arlcboutée.s, .se di6ljoigtlJent ·a;fin de prendre un nouve,l état d'équiHbre., ·aussi précaire que Il e précédent et tout aussi rprovisoire.
-
216 -
217 -
Les vi!b ra tions engendrées ,p ar ces cDa,que'illen1;a Il ocaux se Ipro;pagent fort loin du 'centre -d'é:branlement, puis'que le s,i,s·m ographe ,du parc Saint-iMam' (JFrance) enregis:tre 'les séismes ja·ponais. Or,entre Tokio 'e t le parc ,Saint-Maur, H y a 12,000 kilomètre·s. A partir du centre, Il es mouvements se .propa,g ent ,paT trois voies: 1) En ligne droite, à tr·avelr s .l,a terre, par vibrations longitudinales, à la manière de Ice,};le,s qui ,s e ,propagent le long d 'un ressort là boudin. Cels vibrations maTchent à la v,Hes,s e de 13 Idlomètres à l,a seconde; 2) La Imême ligne dl"'oite es.t aussi :p·arcourue Ipar les vibrations iransvers,ales" s·em:bJ:a,b les :à 'ce'11e8 que l'on 'ohs·erve le· long d 'une ·corde qu 'on ,a gite là ,son extrémité. ICeHes-JCÏ ne d'ont 'q ue 7 kilomètres Ipar seconde; 3) I.l y a enfin des vibrations qui, (montant des profondeurs vers la surf.a ce ,du Sool, s'y étalen,t comme fe'r aient des ondes marines e,t font ains-Ï Je gl'ancl' tour lavec une vitess·e moyenne de 3,400 mètres par ,se,conde,. .Ce S'Üllt le,s ,m oins pres,s ées de toutes" ,m ais 'ce sont, en général, aus,s i les plus pui,s santes et les, ,plus délS,a,streuse,s. ô1,ais n'ay,ez 'p as peul': l.'e'x périence des siècles prouve :que nous, les hommes du Nord, nous ne so:mmes :p as ,menalc·és. Dormons d'onc ,sur le mol oreiUer de l'égoïsme.
01===========================0
~ COU!!I~ ~E;I!~T~T~CES ~ 01===========================0 SOIi'vIMAIHoE : IBonnes vacance,s. A la mémoire de .M ère I,g na,ce. As,s emblée ·g énér.ale des Institutrices. - Pensées.
Bonnes Uacances! Amies lectrices) à l'heure où ces lignes vous parviennent, que d'écoles sont SUI' le point de fermer leurs portes. Que le temps passe vite! Les CaLUS scolaires s'enfuient à tire d'aile et ce n'est jamais sans regret que . nous jetons un regard SUI' ce ten1ps qui nous échappe et que nous aimerions pouvoil' fixer! Cependant, si nous avons toujours donné le 111axÏJl1wl1 d'ef-
f arts, si nous avons la satisfaction de pouvoir nous cf.ire que notre travail a pOl'té des fruits, pourquoi regretterions-nous le temps qui fuit? Le l'ésultat acquis pal' le travail et l'effort accOll1plis ne passe pas. Ce doit être pour nous toutes) notre grande consolation, en terminant ce cours scolaire.
Bt nwintencmt, amies lectrices, ces ».
«
bonnes et heureuses vacanChrysale.
fI la mémoire de mère Ignace '(Discours prononcé par M. le Dr Mangisch à l'Assemblée générale de la S.I.V.R., tenue à Sion le 12 avril 1934.)
Vou ' venez" \Me·sdames, d'honorer Mère Ignace en assistant à 1la messe de Requiem célélbrée à :s a m émoire. Permettez-imoi de m 'a/'ir èter sur le bord de sa tombe, et de· vous ex'p rimer les sentiments Cl un cœur doulem'eutSement ému. Je dois 'cet uHime hommage à ;\I[èl'e Ignac e, en raison de ~mes exceUents ra.pports avec l'tOr.phelinat et 'p arce que j'.ai tOUijours éprouvé pour l'inou))liable dis.p arue l'attacheImen.t le .plus 'r espectueux et le plus profond.
e est au Val d'Annivers .qu'Eugénie Fav.r e na,quit en 1.881. ISa. mais on paternelle se blottit dans l\austère et verdoya.nt sillon que ]a Navizence a ,cre·usé des blancheurs de. Zinal aux somrbre's gorge. de Ohippis. ISon :atmosphère e,s t .l 'air pur des glaciers; tS'Ûl1 pain, le s eigle {lUe caresse. leur fraî:che haleine. Sa race, 'celle de. ces fiers mont.agnarcls lClUi, pour relever les ruines que les élémentB ont jachs amonc elées sur lem~s frl ancs, ne veulent ·compte.r Iq ue sur >Dieu e.t s ur eux-mêmes. Son éducation, cell e .que donnent des parents vertueux dans un foye'r tout impr·égné de ,christianisme et parfumé d'af.fecItion sereine et de douce simplicité. Je me représente la petite Eugénie com.m e ·une de ·ces écolières qu'on rencontre ,parfois clans nos vill:ages: mine éveillée~ modeste maintien, clair regard laissant transp.araître une fume toute limpide. Studieuse .à l'école, eHe s 'as's imi,le ortlhogl'aphe et calcul avec un e 'étonnante facilitoé. A la maison, toujours 18Jbori,euse et serviaij)le ell e 1)rencl pa rt aux tr avaux cl,omesti'que·s et champêtres. Soudain, un affreux déchirement désole ,ce foyer .b éni: la mère est emportée pal' un mal qui ne pardonne pas. Le cœur cl'IE ugénie sombre clans une nuit profoncl'e: n'.avoir plus de mère là Iq uatorze ans, ,quand on entre. cbans ,la vie, avec un si 'p ressant Ib esoin de -tendresse et d'ap.pui! iMai,s la Providence ve.ille ; là ,l 'instant même" ·el.l e réalise le redressement sublime, et décrète ·qu e ce.lle ,qui n 'a plus de mère sera la. mère ·des orpheünes. Da.ns l'e rayonne,m ent de l',a.ppel divin, la petite Favre entrevoit la route al.lant d'Annivie-rs au seuil d'es Ursulines de ISion. Elle 1'3 suit et, pâle d'émoti,oTI, .le visage marqué de l'indicible tristesse de ' ,enfants qui n'ont plus de mère, elle vient heurter ,à -l'huis de l'asile de paix. Elle s'y donne 'a ux d'éshérités de la. terre, dans l'es.prit du fondateur de .l'Orphelinat, :Monseigneur Blatter, cet ange de ·charité dont .le cloux visage m'apparaît encore tel 'que je le rencontrais jadis 'p resque quotidiennement, sur le chemin du ,S éminaire. Elle sera, .durant de longues années, le bras droit, -l'ouvrière inlass.a·b le du 1'e,gTetté M. le. Chanoine Lagger, un gr,and ,cœur aussi, un e au,t re Ib onne e t , ainte âme.
• -
218 -
El1e sera [Mère Ignace! :\rIère Iogna'ce, ,que ce nom ,sonne cloux à l'oreille et If ait vib],8r 1e-s fi,bres ,proOfondes de nos âmes! I:\Ière Ignace, comme ces deux v-ocables chantent une inclissolubl e harmonie!
:(. * * ':\tIesclames ,lorsque le petit enfant ouvre se,s yeux, au sortir d'un e nuit reposante, tout son visage s'irradie, comme ,l e cœur d'une l'ose, buvant le :soleil printanier. ,SF\;TIS d'out.e, il salue le rayon qui danse Ié\ u ridelau de la croisée; non, Ib ien mieux, il l''épond à un antre sour.ire, le plus be·au ,qui luit ici-bas, ,ceJui d'une ,m ère ,penchée SUl' un berce,au, é;piant .la minute eX'quisedu réveil de SŒ1 enfant. .Ne ressemblait-i1 ,pas âcelui-là le > s ourire de mère ilgnace qui, :rayonnant d 'un coeUr v,ér.itaJblement maternel, 'ensoleühait toute la Ifam.ille. Son nom de .':\IIère n'e -·t pas ,qu 'un titre" qu'une (dgnité; c'est une réalité vivante de solli·citude·, de délicatesse, de dévouement allant jusqu 'au sacri,fice. Toujours lJréoocupée' d'autrui, totaleme·nt oublieuse d'eUe-rhème, au lieu de ménager ISla frèle complexioIi minée par d'es bronchites récidivant avec une redoutaq)le opiniâtreté, elle Se co,n sume et sïmmole pour sa famille spirituelle aux r,ameaux singulièremellt étendus; chél'issant 'a ,Com·m unauté autant que son Orphelinat, et son Ecole normale 'à ' l'éga l ·de ceux-lJà! Comme ,une vraie mèrc, eiJe. ,l it .:lUI' le visage cle ses -enfant ·. Voit elle une ~!C ses ISloem" plus soucieuse que de ,coutume, vite e·11e ve·ut ·en connaître .la cause. ILui ,fiedt-.on, :par contre, remal~que.r sa mine fatiguée, et l'invite-t-on là ralentir le rJlth'me de sa vie : «Quand vou:=-;. .serez ma Supérieure, ré.plique-t-e·lle, j'irai me reposer. )} Qu'un tel amour 'fut ,payé de réciprocité avec usure,cela :se -conçoit ,et on s'en rendit compte lorsqu'el,le nous ;quitta. 1P0ur t.raduire- en · 's a langue indigente son üI1mense ,affection, une petite orpheline 's 'é,crie: «C'est affreux ce qu'on aime notre iMère.)} Une ancienne qui gagne sa vie à l étranger, me parle, dan.s une lettre récente de cette 'Mère incompara~)le qui - je cite textueUement - «lajsse un si grand deuil -à l'o.rphelinat, .à l'Ecole· normale, à t,o utes les Sœurs qui l"aimaient beaucoup" à tout ISion, à tout le Valais!» Tout le Valaisc'est vous, Mesdames, qui le représe.ntiez aux ..funérailles, où vous -ê tes ,ac-courues -aussi nombreuses qu'à 1111e assemIblée généra.le, désh'euses de prouver votre amour à ce- grand coeur qui avait battu pour vous, de. rendre hommage à ,cette. ' splendide 'intelligence où vous aviez. i'Ci même, ;allumé voütre .proüpre flambeau. Et voici qu'en insistant SUl' La Ih onté de IIVIèTe Igna,ce·, je m'-ape-rçois que je l.aisse presque clans l'o.ffi,bre ses -éminentes qualités intel-
Uectue,l les. M·ais. comme la Ylatures :supérieure-s, et que, rra supériorité humaine ne :cle mon dis'cours ISe comble
219 -
b011toé est le ,fond' même -de toutes les d'autre ,p art, sans une nob.le intelligence, saurait se concevoir, l',a pparente lacune d'e-lle-m,ê me.
\. vec l'agrandisse.ment du 'Couvei1t et ·de l'Orp'helinat,c'est là l.a Ichère .disparue Ique nous devoüns ,principalement cette .beUe et ·spaIcieuse Ec-ole, où vous vous retrouvez ohaque .fois avec un .plaisir rnouveau . PareÏrlile entreprme ,n ':a.l.la ;p,as sans luttes ni difficultés. iMais Mère Ignace 'Qui, là l'âge de 36 ans" ·commença d'es études unive-rsi.taires qui firent l'admiration de ses pro,fe:sseurs, n était pas femme à reculer devant l'ohstade. Une fois sa' ·r élSolution ,prise et déterminé ·son oq)jectif, elle eTh poursuivait 118. réalisaotion avec ténacité, sans Q},iais ni d-étours, d·e .fr,o nt, 'confiante en Dieu et en sa juste -cause. Elle s 'est vè'itable,m ent identifiée à son Ecole normale donte.lle as,sura ùa réputation et lIa pr,ospérité secondée, dans s'a t'âche, par des .m,aîi/:resse.s d'élite. Vous" "Ie,s dames, -qui avez suivi Bes vivantes le·çons si dair-es et si praüques, en pourriez .parler en connaj's sance· de ,cause; ma.is 38 ne me trom:pe ,pas en af,firmant que son eiffort tendait surtout à .l 'éducation mlÛl'al.e et à l.a. formation du caractère d'e ses èlèves qui, 18ntrées dans- la ca:rrière, demeuraient Il 'objet de ,s,a constance soWdtude. Témoin la. ,s y:mpathie qu'eUe porta à ,l a Société des InstituItrices, ouvrant, toute large, .sa chère m.aison pour vos retra.ites, V06 ;assemblées, les l'éunions de vot~e- :Comité dont elle 'Mait en quelque sorte le membre oIffi.cieux. Semblables au gT,ain dé,posé clans la honn e ,terre, la parole, -l'action, Il'e,x e.mple d'e iMère I,g nace ont germé et grandi -ft Il 'égal d'un arbre -qui couvrB le pays de ses rameaux, où des multHudes d' écolières sont venue,s faire leur demelU"e. :1:
**
Ce.st clonc dans sa chère Ecole que .ie la vis pour la de'l 'nière fois, le 27 nove'11'1;])re 1933, au cours d"une inspe'ction ,qui Il ui .avait 'fait ,quit;1e1' sa -cham,bre de malade. Frap.pé pa,r la .fatigue de son vis.age, .je hli c1i.s en lui serrant -la main: « Ménagez-vous, mlf\. ~Mère, car votre ·existence .n ous e-st ,pré-cieus·e». - « Oh! me ré:pondit-ene, maintenant je suis dans la bonn.e voie! » Est-ce ·au chemin du ,Ciel ou 'à :sa guéiJ.'ison, qu'el'le .faisait allusion. Aprè,s ·avoir permis que-lques espoirs sitôt déçus, la chère malade 6uccom))-a, Im~crec1i, :l e 19 Ijanvier 1934. Elle rf,init en ,b eaut'é-, non ,]Joint dans -l'eflf ace,m-é-nt d'e la ret'l'aite, mais debout, ,comme elle . ··av.ait Itoujours 'souhaité, ·au· 'c.ha.m p d'honneur; au z'énith d\~ne carrière 'étonnemment ,féconde. Te.} un arbre changé de ·fTuits rtenassôé par la rte,m pête! .sur Bon , vis>a,g e J.a Imort avait difrfusé le ·sourire de Mère :Ignace en 'u ne expression d'inclidble sérénité.
-
- 220 Contemplé,e de nos horizons chrétiens" cette mort si helle à vue,s , Ihumaines, devie-nt véritablement sublime. Ec.aute,z -en le récit, cres lèv res mêmes de l'aclomirahle Sr. Antonia, ,qui ne- ,quitta ,p oint d 'un e minute le chevet de sa Supérieure bien aimée. Serrant dans sa main lu n crucifix précieusement indulgen.ci.é, 'Mère Igna,ce fixe un re,gar,d inquiet sur l 'extrémité de -la paroi. « IM.a IMère, lui dit 'Sr IA ntonia, vou,s avez ,l 'ail' de 'cnercher 'quelque chose». - « Oui, ré,pond l'agonisante, je ,cherche ,p lus haut.». Et elle se tut là jamai.s. Au seuil de l'Au-del~, la JJonne IMère était redevenue ,1 enfant, l'orpheline de jadis, cherchant le cœur du Père 'où re·pos e·r sa fati-· g ue. :Vl es da,m es, gard'ons ,pieuse et viva,nte la mémoire de IMère I.g n ace, et considérons sa vie et sa fin comme un modèle à réalise'!', un e v.aie à suivre" une rive à aborder: « plus haut» !
Rssernblé 3 générale des Institutrices Compte rendu Le 12 avril, l'Eco1e Normale accueillait toute ùa ,p halange des illsti tutric es réunies ,pour -leur .assemblée plénière. J-,a journée débute J>ar une messe de Requie.m ,pour le repo l'âme de notre regrettée IMère I,gnace.
de
De nombreuses .personnalit'és nous .a,pportent par leur présence· ,u ne ,preuve précieuse de leur intérêt et de leur sy,mpathie. :Notons: ~r{ . le Vicaire général Del.aloye ; M . Lore,t an, 'chef du Départem ent de l'Instruction publique; lM. Htœih, Directeur de l'E'cole Normale; 1:\11. ,le chanoine nubos-son ; lM. le curé iLathion, membre de la IS. V. lB.; ·M. Kuntschen, président de la vil1ecle Sion; iM, ,De.J aloye, ,s ecrét.aire, et (l'autres ,encore. l:\iJlle ICaraux ouvre la séance par un ,s ouvenir pieux là la mémoire des institutrices ·que IDieu a ra.p,pelées à ;L ui depuis notre dernière assemlbolée généra,le, sans ouhlie'r M. le ,chanoine Eggs e.t :n'de 'lVIèra Ignace. L',alssemlbMe se lève en signe de de-ui1. lM. le Dr IlVlla ngisch prononce ensuite là Ja .mémoire de IMère Ignace ·l"élo,quent et émouvant dis'c ours reproduit 'p lus haut, La démission de M. le Rd'curé Rey comme membre de notre .Co,mité provoque des regrets unanimes; mais cette décision ,est, paraîtil, irrévo·c.able. !L',a s'semblée n 'a qu'à ,s ïncIine-r et elle charge Je ,Comité de pourvoir à Bon rem;placement. Après 'l e-cture du pvo.cès-verhal et de son 'r apport, ;notre ·présidente lSouligne leS' avantages aoquis à la IS. 1. V. R. pendant la ;période écoulée: 'conférence-s régionales, ,l eçons ,g ratuites de musique instrumental e a ux normaliennes, 'cours cre chant ,pour le-s institutrices.
2.21 -
L 'année dernière, des icours d 'éco le activ e l)Our travaux ofrœbeliens ont été d:onnés a v e,c ,s uccès à S ion et là INlonth ey. Aus,si, un e, inst itutric e Llemande s i de,s cours ayant pour obljet le nouv eau .pr.agr,a mme d es ouvrages manue,l s, ne IJOUrraie-ntêtr,e envhsagés . ,L 'idée est trouvée excel,lente et notre présidente 's e ,promet cr y donne,r s uite. :VIHe IGm'ny, estime que les Ü1 'titutrices dont la situ ation ou le travail du mari assure l'entretien de la. famille devr.aient, par un ge,s te :d e gé n éros ité, :l a iss'e-r leur poste à des Icollègues sans l)lace cle'p ui.s. cIelS années. ;Mll e Ca rI'aux trouve cette m ~a.ni ère de voir légitime. Puis, 'c'e's t la ,l ecture des c.amptes. Notre ,caissière a réussi, malgl'é la ,crise·, à les O)oucler p ar un « boni ». 'Ce talent ·l ui vaut It oute notr e admiration. Quellques institutr.ices de IlVIartig'ny - fai sant partie du group e ,psycho -pédagog i.que - ont traité avec compétence le sujet: « Comment déve.lopper ,l e sens moral chez l'enfant ? » ,Les deux p arties de ce très intél'e,ssa nt t r avail nous ont été do nn ées par INIlles Rey et Addy. Nou s ,e,spérons que le texte 'oo mpl et sera t r ansmis à « Nos Pages» . EnfÎl'lu ce .fut ,l~a très beHe 'conf'èrence du .Rd ,a,b bé ICal'pentier. « L a femme dans la vie s ociale». L'é·m inent or.ateur s'est app.Hqué à é l·evel' le niv eau social de ,l af e-mm e·, non p a,s en ,f ai sant miroiter de,s « bulletins d e vote» !mais en la re·nc1,ant con,g,ciente de 13;1. valeur morale .. ,en l' éclair,a nt sur ses devoins et 'es respons.abilités dans la vie familia le et dans la vie sociale. « ·L a Ifemme, d'it-il , .a.'cce,p te, en gé n ér,g.l, ,tro,p ,f acil em ent un rôle pass if ; elle s'inclin e devant tout es les .si· tu ations que lui -réserve la vie, ,alors !que son Cœur, lSJon inteUigence, sa raison, s.a. ,m ission d e mère .surtout,ha. ,destinent 'à ün rôle actif clans le redressement ·m or,al et r.e.ligieux de ~.a .fa.mine ,et ,de lia 80dété. Es,pérons ,que ta.nt d e h ell e-s p ensée,s porteront .leurs fr uits. Un menu des pIus soignés réunit autour des ta.b le,s fl euri es cle· p en s'é es, participants et ,p .articipant e!s. En termes aima..bles, NI. le 'conseiHer d'Etat ILor etan nous dit son pla isir de prendre ,contact ,avec la S. L V. R. d,ont il co n state le !bon esprit. Puis,au dessert, ce ,s ont ,les Ib eHes envo],ées de notre dévoué ,avoc,at,c onseil, le Dl' Mangisch, féUcitant Sœur ·Rose-, -la nouvelle· di'r ectric e Ide l'Ecole Normale. (IOhère IS Œur Ro se, 's a mode,stie FI. dû .êke soumise à une rude épreuve!) Quelques institutrices, compBlgn6ls d 'E. N. de ,S œur Rose viennent là l,eur tour lui a,dressE\r leurs ifélid1,atiol1s. Aimahle attentioon dont l'initiative 'r evient là IMlme Tochet-DalfueHay. Enfin, un ,chant d'ensemhle exécuté soUs 'l a direction de la tou jours vibrante Mme Delacosie vient te.I,:miner ,cette heur,e:use journée.
-
222-
Nous quittons ,à regret l'hos,p italière IMaison de f.amille Iqu' est pOUl' '110\115 l'Ecole ,N orma,le,. Bientôt les grou'p es se dis.persent cherchant d'u lJ.'egard la pe,tite éc,o le où .Je devoir les ,attend.
On proclame là 'cor et là cri la découverte d'une ,p lanète, l'i11venMon d'une ma'0l1i.ne, l',àpparition d'un système; mais les vérités qui diminuent, ,les mœurs qui ,s 'en vont, la r eligion Iq ui suocombe, nul in 'y songe! Roux. « a mon fils, ,que ,la douceur surnage :toujour en votre vie, comm e J.a honne :h uile (qui ,monte et surnage élu-cl'elSsus de l'eau. ,L 'e a u, ce ,sont le,s mille misères de la vie 'que l 'huile de la douceur doit toujours dominer. » :l\ILgr de ISégur,
Le zèle, pour être bon, ne -cloit être ni amer, ni inquiet, ni trop pointilleux; ,m ais, au 'contraire, il doit être doux, Ibénin, gracieux et paisible, ' :S,. FrançoiJs de 'Sa les. QU;:ll1d nous faisol1-s du bien aux aUitres ', pour 1 amour de DiEm, inOU·S me'ttons en dépôt, auprès de lui, un c.apital qui nous raPI'ortera 'de .gr,os ültérêts, des intérêts multipliés ,au 'centu,ple : car, dit l'Ecriture, icelui qui a pitié des pauvres prête à intérêt au ISeigneur. IProv e'l'he,
Avec la vie ' réglée, on 'cont ra,cte .l'habitude de s e vaincre. ,F aire ,ce que J'on doit faire. Bien If,aire ce ,qu'on fait. F'aÜ" e cha.que chose en son t em,ps. Une place pour ,chaque chose, cha'que chose. à sa place. M,g'r L e Courti el'.
Aux Instituteurs et Institutrices du Valais Romand Chers Collègues!
Le nlOtlnent est venu pour le Bas-iVa.Iais d'avoir lme sedion ·;de la .société suisse des -lnaîtres ,de IGyn1nastique. Tous les can"tons ont la leur, ' le Haut-Valais , depuis trois ans·, a la sienne. Instituteurs et institutrices du 'Bas-Valais, qui prenons intérêt à l"éducation physique, n'hésitons pas, groupons-1D!OUS, conju,guons nos forces pour favOJ:iser Il e développement ,ae l'éducation -physique par trop négligée dans · notre 'canton. IDonnez votre adhésion sans retar,d à 'c e 1110uvelnent. 'L 'appui de notre 'Chef nous est garanti, il verra avec ip'l àisü' la· nais.ls anee de 'c ette Association.
223
NOlIS doünons ' ci-dessous un avant-projet de règlelnent. DOlT~ nez-\ ous 'l a peine de le consulter, critiquez-le ,et faites-nous ·par-· yenir vos idées et vos objections. Dès que le nO'll1bre d'adhésions 's era suffisant une asselnhilée gén·érale sera conv:o quée pour la constitution de la sodété, un prograll1111.e de travail sera aussitôt Inis sur pied. Nous insistons d'une façon toute sp èciale auprès' des jeunes: instituteurs et institutrkes, nous con1ptolls sur eux. Et vous ; cor'l ègues plus âgés, donnez-nous votre appui, 'nous aurons 'b esoin de vos conseils , de votre expérienoe. Ne dites pas « efllcore une so-ciété ! ), EUe répond à une nécessité. Les ins'criptiol1is seront reçues dès aujourd'hui par :M arcet Huhert, maître de gymnastique, à Sion.
Statuts de l'Association Bas-Valaisanne des MaÎtres de Cymnastique OHAPITRE 1
But de la Société Article premier. ,L 'Association Bas-VaŒaisanne des .M,aîtres de' G,ymnasti,que est une as,s ociation d:ans le sens ,des artiüles 60 et suivants du Code ·civil suisse,.
Elle a pour but: 1. De ·co]1.al])orer ave'c les autorités canton.a,les et ,com.munales au d éve,lop.pem ent de l'Education physique des enfants, des ,jeunes gens· 8.strcints à la fréquentation scolaire dans le canton.
2. De' trav.ailler au pe'r fectionne,m ent ,p rofessionnel du ,Corp& e-nseign.ant. ,
3. De défendre l'inté-rêt de ses membres. 4,. De 150utenir l'acti-on bienfaisante de la s,oci·été suisse des Nfaître,c:: ete Gymnastkrue. Art. 2. - ,L'Association fait ,p artie de la Société suiss·e des 1:\1al-tl'es de Gymn'3"stitque. CHA'PITRE 2
Composition de la Société Art. 3. - L 'Associ.ation se compose de memlbres a:ctifB, pa'ssLfs. et honora.ires.
Sont, membres actifs, les institutrices et les instituteur,s, le·s maître,';. de gymnastique.
-
226-
224-
Sont membres passifs, 1es amis et ,l es .propagateurs de l'E-du'cation phYBiique de }a jeunesse qui en d'ont la demande.
b) La nomination des memlb·r e6 du Comité, de ·quatre des membres cl'e .la ,Coifi'll1üssion techniiq ue et des vérificateurs de,;;;. comptes; c) L'examen du .rapport de gestion du 'Comité;
s.ont me·m bres honoraires, .les personnes qui ont rendu des services signalés là .la .gy,mnastique scolaire ou ·à l'Association.
d) L ',a pprohation des protoc.ales, de,s cO'mptes et d'u budget annuea ;
Al't. 4. - ILes membre.S' pa,ssifs et actifs sont admis en tout te!mps a;lar le 'Comité. ,L 'assemblée générale no,m me les mem;bres honoraires.
e) La' fixation cres cotisations annue·lles, de.3 indemnités au Comité, commissions, vérificateurs, etc.;
Art. 4 bis. Comitoé.
Seuls les 'memUn'es actifs peuvent faire partie du .CHAIPI,TJ.f'IE 3
Siège de la Société Art. 5. - 'L e Siège de la ;Sociét'é se trouve au domicile du prési:rien t en ,cih.arge.
L'Association peut se faire inscrire au Registre du Commerce. GHAPIToHE 4
Art. 6. .a.)
Organisation de la Société Les organes de 1a société sont:
L'.asse.mblé~
génél'ale;
'b) Le ·cumité; c) La 'Commission technique; d) Le·s
véri,ficateUl~s
des 'comptes.
a) Asselnblée générale. Art. 7. - L :AssooCiation se réunit une fois par année en ,assemblée générale ordinaire, dans la localité désignée par le 'Comité et la ·Commission te'chnique. Le lieu, J.a d.ate et l'ordre du jour doivent ,M·re envoyés à tous Il es m.embl'es au moin.s 6 semaines avant.
,L es .me·mJn'es :passifs ont voix consultative. Art. 8. Art. 8'. ,dinaire :
Seuls les membres acti-fs et honoraires ont droit de vote. Les membres sont ·convoC[uésen assemblée extraor-
a) Ear le Co!mité, toutes les fois ,qu'il y aura .néceSGité ;
If) L'examen des propositions du 'Comité;
g) L\admission et l'exclusion des membres. Seron t ex,clus les mem bres qui causeront un .préjucU.ce notoire là la société ou qui 1'efuseront clepayer -leurs c.otis.~ tions ; h) La revision des statuts. ,L es prüpositions à comprendre clans l ordre du jour d'oiven t être transmise6 au 1C00mité au moins trois 'se·maines avant .]'.assemblée. Art. 11. - La nomination du président a lieu .au scrutin indiviclue·l, ·ceUe des membre!s du ,Comité et de la ·commission technique au 'SC'tl'utin d'e .liste, à l.a ·majorité ab,sol-ue au .premier tour et relative au ,deuxième tour. Art. 12. - Les votations ont lieu à mains levées; toutefois à la demande du ·quart des .m ,embre·s présents ay.ant droit de vote, elles ont lieu au bullertin s e·c'r et. L'assemblée e,s t valable .quel ,que ' soit .le nombre des memlJù.'es 'p résents. Art. 13. - Les réunions de l'Association dans .lesquelles .sont traitées etes questions scientifique·s et pédagogiques s,ont .publiques.
b) Comité. Art. 14. - Le- ,co-mité se ·compose de 5 memib res, savoir: .le président, le vice-pl"ésident, le ,se'cpétaire, le c.aissie.r, un membre adjoint. A'r t. 15. - Le comité est renouvelé ,en entier tous les trois ans; -ses membres sont immédiatement rééligibles. Art. 16. - IL e :C:omité est chargé de l'administration de .l'association. Il exécute le,s décisions 'p rises par ,l 'a!ssemblée générale.
la demande formulée par le cin.quième au moin.s des membres .acüfs.
Art. 17. - Le .président .fait ·convoquer le :Comité Jorsqu'il le juge ,n écessaire·. Il présid'e les séances du comité et les a.s·semblées générales, vise les pièce,s et signe tous -les actes.
-Dans ce dernie·r ,cas, l'ass.enfilée doit être. convoquée dans le ,clé.la.i d'un ·m ois dès Je dépôt de la ·demancfe.
Le vke-président rempl,ace Je .pré.siden't, encas d'empèCîhement de ce dernier.
b)
,sUl'
Art. 10. -
L'assemblée générale a les uttri:b utions suivante.s :
a) La nomination du président de l'A's sociat.ion;
'L e secrétaire tien.t les procès-v,erbaux des .assemJ)lées de l'Asso,dation et des s-éances du Comité et ,f ait la ,col'respondance générale.
-
2.26 -
;Le caissier tient la ·comptahilité et arrête ses comptes là la fin de chaque année. ,Ces ·compte,s ·a insi ,que l e ,b uclg et sont soumis à la 'commi ssion de vérific.a tion .des ,compte·s. Le membre acUoint seconde ou rem.pla.ce ses collègues du
I C01~1ité.
Art. 18. - ~e .président, l e secr étaire ou le ca i·s si er en gage- l' A ·,sociation Ijal' leur signa tur e collective.
c) COllUl1ission techniqu e. Art. 19. - ~a. ,Co.mmi·s,s ion techni.que se ,compo.se de ci nq memtbres dont quatre maîtres ou maîtr esses d'e ,gy!mnastÏJque, enseignant cl.ans ;J-es é'coles publique ' et ,qui sont s.péciale,men t qualHié.s en 1·3 ma tièl'e, 'e·t le pr,ésident du Comité qui fai t partie de droit-de cette commi.ssion. ·Art. 20. - La commis,s io.n technique Clhoisit un }Jrésident et un <s ecrétaire da ns son sein. Art. 21. - ,L a ,Comm.i ssion te·chniflue e·t ·chargée de l' étude cI e ltoules les .questions relatives à J'ense·i gnement sco~,air 'e, ainsi Ique d'u -ipro·g -ramme des travaux pour les reunions annuelle.' , et·c. ,E.lle est nommée pour trois ans en mêm e t.emps que le ,Comité. Ses tm em;b l'es .son t immédh.te-men t rééligi'b les. Art. 22. - Tou es le·s décisions de laCommiS's ion tedllüque doilvent ·être ratifi ée6 par -le ,Co·m ité; ce·lle·s 'Cjui intéressent directement l' enseignement s.on t soumises au népartement de l'Inst.ruction puJjJi.que.
cl) "' él'ificClteUl'S des comptes . Art. 23. - La IC ommis·s ion vérificatrice des comptes s·e compos e cre trois me,mbl'es. Elle es t élu e pour tr·oi~ an s, en mèlll e temps que le Comité. Art. ,24. - Elle a pour mission d e vérifier la c.ais.-·e et .les n u tre . pièces de la comptabilit é. Elle }Jl'és e·nte un l' ap.port. à l'as emQJlé e gé l1érale. ,CHA PIT,J{E V Activité de la société
Art. 25. - 'POUl' le tL'Rva i-l , il ,3e1'a prévu 3, éventuelle'meI t 4 S:)llS -,sections r.égionales. L es mem;)yres ·de ces so u s-se:ctions !Se rencontreront cha'que mois, si pO!SBihle cha-llUe quin zain e, clan.s un e localit é C[ue l,conque de J.a ré.gion, sous la direction cl'un maître de gpnna · t i qll~ Art. 26. - L'A,s soci.ation pourra, sur ,['ordre .clu né,partement d e J'instruction publique, organis er des co UPS c·3.ntonaux d e gymnas tiqur j:)OUl' instituteum et institutrice,.· . Art. 27'. - ,chaqu e année l"Ass,oci a tion ol~g 8Ilis e l'[l un e .iournéc· ,cantonale de gymnas tiC[ue scolaire, comprena nt des leçons-types , cre:~ ;chs cussions.
CH !-\ 'PITHE VI ReceHes Art. 28. - Pour co uvrir le6 dépenses de l'A s:::;oci.a tion, cIl :'u[ue' membre actif et passif verse un e· cotisation annue ll e dont le monJ..::l llt ,est ,f ixé ,par l 'assem'b lée générale.
Art. ;29. - La cais 'e e.st a.limentée encore éven tu e18.
pR'l '
les clons Bt sub si de . '.
CHAPIT'R E VII Emploi ,des lands .-\.1't. 30. - ,L e.s fonds de l'Association servent: J. A c<ouvri.r leB dép e.ns es oc.casionnées par les l'·éunions, cours et conférences ayant en vue le perfectionne,m ent du pel'sonn el ch.argé de ce·tte discipline. Z. A subv en·ir ~aux frai s d'.ad,m inis tration, (l'impr ession, de convo-· cation, etc. 3. A payer les frais dels membres du ICo'l11it-é .de la ,Commission te Chl1Î'qUe, des véritficateurs des compteB, de·s délégués; évent uel.Jement le rembours e·ment de tout .ou .partie des frais de ' voy,ag.e a ux membres a,ctifs, lors des 8Jsse,mblées. 4. A ac,quitter les cotis-ationB .annue,ll es à la s ociété suisse de·s . maîtres de gymnasUque.
IÜHAPIT'R E VIn Revision des statuts Art. 31. - L'as,s embl·é e g.énéra le, sur convocation s,p éciale, décide' ,l a revi.s ion totale ou partielle des statu ts.
_Art. 32. - IL es s tatuts nouveaux et l es articl es là l'evi's er n e peuvent. être iJclo.p tés qu 'à l.a ma.jorité des de·ux tiers des votant, '. CHAPITRE IX Dissolution Art. 33. - La dissolution de l'AésoCÏatioll et l'emploi du fonds so-, cial ne .peuvel1t être décidés qu 'en als semb.lée extraordinair,e spécialement c.ol1voquée là ce,t e,ffet. Cette décision n'est vala;b,le·m ent prise' q u 'à. la ma.i orité des deux tiers des membres présents.
_ .l't. 34. - En ·cas ,de disBolution, le ·fon.cls social .sera attribué à des associ.ati ons pours uiv a,nt .l e m~me 'but et dont l e choix est réIsel'vé à l'assembl,ée généra-le.
INSTITUTEURS
UN COMPLET DE SPORT
Demandez toujours les magnifiques tissus de· s port de la
FABRIQUE DE DRAPS A NATERS
r
-
228-
BIBLIOGRAPHIE
111111111
Dictionnaire historique
Cherchez-vous
Nous s ommes heureux. de signaler là nos lect eurs qu e 10 fŒ,and His'l:orique et IB:~ogra,phlque ode la Suisse, 'édité pa r Vi,ctol' A'ttinger, à :Neuchâtel, vient d 'ê tre t er.miné.
D~JCtionl1ail"e
OUVRAGE TERMINÉ Dès son lancement cette œuvre a obtenu un e recommandation ,du D-épartement de l'Instruction .F'u'blioque du canton du Valais, c'es l iPOUl~quoi nous ,profitons aujourd·hu.i de l'occasion ,qui noue est offerte ,pour encoul'ager nos membres ,à prêter l eur ap.pui à ce·llc u .' UVl'C 1J.1>a tionale en souscTiv.a nt à un exemplaire. Commenc'é dès 1917, il a fal·iu 17 ans de la,b eur op illi àtre de tous l es :spéeialistes de la Suisse pOUl' aClhcver ,ce monum en t cl e notre histoire suisse. Aujourd'hui 'que l'œuvre est terminée ·chélcun peut 'c onstater que les promesses faHe,s ont bien été tenue,s . Le DHB3 off l'c un ta,bleau intégral, ,complet à tous égard, de J'histoire cIe notre pays . Ri en n 'a été négligé pOUl' en .faire l e livr e d'or de ln Suisse. Nous rappelons ;\ nos lecteurs q u e les prix cIe ,sollscription s de 'Ifaveur a,ccordé' à nos membres s ont en core v.éllablcs. :\ou.'i l e ' ren'Voyons à l'annonce paraissant clans ce num éro pour Jels clétaills utiles .
Instituteurs, Institutrices 1 POUl'
tous vos Clchats de quelle nature que
ce soit) consultez les annonces de votre
01'-
gcme officiel. Favorisez tout d)abord les M·a isons qui insèrent leur publicité dans L'
. Un ta;bleau intégral, réell ement complet à tous égards, de la 'S uisse à travers le-' àges ; une œuvre monum entale re·m .p laçant à elle se·ul e II un e bibliothèque de ,centaine .':; 1 cIe .volumes ; le résultat de 17 a ns de travai1 d'es sp6ci.a liGtes cl'e toute la Suisse; voilà le·
I l l Crl'I 0 N Ni\. IllE HI~TOKIQ,UE ET DIOGBAPIIIQIJE DEL A S ~ 1 S § E publié avec la recommanda,tian de ,Ira IS ociété génér,ale cI'lüstoüire, reco:mmand é par le Dépa.rtement cle l'Instruction publique ·du "\l'alais, les s'Ûciété,'3 s av·a·n tes et 4 départements .fédéraux.. 7 volumes 1'ehés, 5.122 ,paJges, 20098 'a ,rti'cle·s. 820,000 lignes" 6.428 il.lll'Sil'atians, 101 ,planches en cou- . leurs. Fréci . rapid e à ,c onsulter, ,f acile ,à lire, renseignant instantanément, c'est un in03tl'Ument de travail que tout ins tituteur doit poss ècler dans sa : bibliothèque. Cha,cun peut entrer en pos:ser33 ion immédiate des 7 to-, :mes et en ,payer le montant ~
1,',-.
&;").- Jm"
La meilleure chance? .. .. . c'est une annonce. 111 1
IBH' - ~
De,mancl'ez l es cowlition' dét aillées, sans engagement de v,otre BON
Vous ferez acte cle solidarité.
une place pour l'été? Avez~lJous un chalet à louer?
Vl'uillez m'envoyer gTatuitr'ment 1111 ~pècimf'n du DHB~ f't 11It' ('.omlllun[flllu· les eonciitions Ilt!taiIJé('s ci e Y(·lJte.
EDITIONS VICTOR ATTII\iICER 'NEUCHATEL - 7, PLACE PIAGET
Toutes annonces par
Publicitas S. A.. Sion. 111 111 111
Répertoire des Bonnes Adresses ------------~-=------~--------~-----------------
Instituteurs et Institutrices!
Instituteurs et Institutrices!
Lors cie vos aclwts , pensez aux qui ins('l'ellt leurs cmnonces dans votre ol'(Jane. "ous ferez aele de ~olidarité.
v ous
êtes fréquemment appelés à conseiller les parents de vos élèves dans le choix d'un pensionnat. Pensez aux bonnes adresses ci-dessous qui vous donneront toutes garanties.
Un succès ,c~l'tain vous est assuré ,p.ar un~ annonce dans L'ÉCOLE PRIMAIRE Régie des annonces:
PUBLICIT AS, SI~N
M(li~ons
Collège Ste Marie
s,el:) gommes triangulaires -'Ul'fines et !:!,'ommes-école s,ont spécia.lement ç-tucli ~e~ pO Ul' ru "age clans les classes ,
MARTICNY
Classes primaires ~ industrielles Entrée en septembre et à Pâques
Cours prép. à l'Ecole Normale Une seule Entl'ée: En mars
ENCl~ES
FOURNITURES D'ÉCOLE
[coIn Canto ~'MriclllturB OB C~âteallneul Cours théoriques et pratiques Division d'enseigne,ment nortico'l~ professiorunel .(5 sem.) Division d'cnseignement ménager l'ural Ouverture en Novembre. D cma nd ez programm es et pros peet us t'l, la DlRECTION.
VOUS APPRENEZ L'ALLEMAND ou une .autre langue. ,e:n 2 mois. En cas d'insuccès, 1'00tirtution d, ~ l',a rgent. Di,p lôme ense'i gnement ,en 3 mois. Diplôme ,commeTC'iaJ en 6 mois. MatuTÏ'té. Ecole Tamé, Baden 50.
HStella Maris", Rorschach
Institut catholique -:- Lc[.c cIe Constance Co urs préparatoire pOli rIes élhes de langu cs étrangères - Ecole seco ndaire Section CdJlllllercial - Co urs de ménag'e, lle coupe et ri e couture - Ecolc llormale \lr institutrices ména.gères avec dipl ôme cantonal. - Installation hygiénique et morle1'1ze - l1ie defa?nille - Ent?'ée ,~eptemb1'e ,
Spécialité: aahiers "NORMA"
GENEVE
KAISER &Gie S. AI, BERNE
fabrique d'Encres et de Colles 1
La bonne adresse pour tou s genres d", . Ce:lleDts Dé1l11 l"S ct r'. lessieurs
~lIr ill es ur e~.
61land~ SiO§"1
Ifr d RUE DE CONTHEY
TÉLÉPHONE 570
--------------------~----
éroudet 8< Fils CONFECTIONS
~
TISSUS
~
Ui ·
... _---
Sion
CH ,ô. PELLERIE
La Maison des bonnes qualités
rédi
alaisan
Banque ,Coopérative SION .ete de ,chèques post, II c 1089 A'Venu~ du 'M idi Reçoit de's IDépôts aux' 'meilleures conditions Trait~ toutes ,l es opérations de banque Les comptes sont ,soumilS au Contrôle de. la Société Fiduciaire ,S ui,s se {art. 29 d'es Statuts).
qui accorde SUI' tous les achats au comptant un escompte de
~
~
0 10
RADIOS
~6ANOS
VIOLONS
GRAMOPHONES
G:fARMONIUMS
MANDOLINES
Conditions spéciales pOlll' les Membres du Corps eliseignant
a, SION
-
~ .
Rue Chausse-Coqs 10
pour l'écriture balois e Demalld ez notr e catalogue
Institut ~u Sacré·~II!UL fSlaYâ~9r·ln·Lac Pensionnat pour jeuues fill es cath oliques Cours de commercc (diplôm e) - co urs ména ge rs (certifica tJ - classes secondaires (rliplôme de la ng'u e frull çaise) - cours de français pour élèvefl de laugu e~ étrangèr ell - cours dc trayaux manu els - école normal e - langues étrang'ères - brod erie. peinture, musiqu e, tenn,is, Entrée: à Pâques et en I!lctl!lbre
DURET
Société \Anonyme
Matériel d'enseignement
Ielt1 h a ,
MARTICNY-VILLE (Plé1ce Centrale)
R,épertoire des Bonnes A(lresses Instituteurs et institutrices!
Lors de vos achats, pensez aux Maisons qui insèrent leurs annonces dans votre organe. Vous ferez acte de solidarité.
BANQUE Mee THUILLET MARTICNY
Tél. 61.451.
-
Toutes
op~rations
40 AN NÉES -
AGENCE A BAGNES
de Banque aux meilleures conditions -
Fabrication et commerce de matériel de réforme scolaire pour:
Le travail m : nuel: Le calcul:
Plier, clél:.ouper, coll er, mod eler, travau x ('Il raffia ct en rotin. Batonnets, monnai es scolair e ~, formes iL coller , cahi e r pOUl' l 'arithmétique . bouliers, bandes ct tabl t ulix po lU' le cal cul. C~l.1rs de cart~l1nage: Papi ers e t cartons en g'l'ancl choix . Notre longue expéri ence est lIlis au profit de notre clientè le, nous perm e ttant d ' exécut er toutes les commandes au mieux, qui nOlis sont fa ites directement. Première ll1ais~n spéciale en Suisse. - Catalogne gratuit s ur demand e.
WILH. SCHWEIZER &
Chaussures CLAUSEN Rue de Lausanne SION Tél. 153 TOUTES CHAUSSURES Prix spéciaux pour le 'C or,ps enseignant.
RÉGIE DES ANNONCES DE
L'" ÉCOLE PRIMAIRE"
CIE
-
WINTERTHOUR
Teinture - Lavage Chimique Aux meilleurs prix - Bienfacture
Teinturerie \7alaisanne Jacquod frères Tél. 2.25 SION 5 % de rabais ,pour le ·CorDs ensedg,n an t.
Alfred Dubois PAPIERS ET
PUBLICITAS·
RlJ~
DE LA USANNE
saON
CARTONS EN GROS
LAUSANNE
Tél. 2~.271
----------------------------~--------------------
Quelle que soit la spécialité T0 b 1e r que vous choisirez, chacune représente . un chocolat plein d'arome et de finesse.