L'Ecole primaire, 31 janvier 1950

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No 8.

SION, 31 Janvier 1950.

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.\ION) 31 Janvie r 1950 .

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69ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltT~ VALAISANNE D'~DUCATION

ORSAT

A

No 8.

SOMMAIRE : COIVIMUNICATIONS DIVERSES : Travaux annuels p~)Ur l'obtention du brevet de capacité. Association des Maîtres de ,gymnastique du Valais Romand . - Fidèle souvenir. Petite question. - Comn1unication aux Institutrices du Valai s Romand. - PARTIE PEDAGOGIQUE : Guillaume-Joseph Chaminade. - La joie au village . - A pr opos de l'enseignemel.lt civ~que. - . PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. Leçon de ch ose. - Orth ographe. - Fiches scolaires.

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Les mem.b res d u corps enseignant 'P rimaire, no n en.cor e en posses-sion du Bpev·et ·d e ·ca'p acité, voudr on t b ien analyser , COU1"lue t.r~vai,l écrit pour l'anné e 1949 j1950, l ou vra ge d e Jér ôme De- moulin: «La tentation de la facilité dans l' enseignement .et l'éducation ». Les t r a vau x d es ,candidats a u h r evct [p our 1950 d oivent êt re en voyés là J' I n sp.ecteur scolaire pour le 15 m .a i ; ceu x des a utres in stituteu rs, pour .le 1er Il O\T.erIl1 bre . Nou s r ecmum .al1'd ons l'-ou vTalg e de D el110ü l in à tons les 111elll bres d u cor ps ens,eignan t et à t outes les person ne ' ql1 i s'·in tér es,<sent :\ l'inst r u ction .et ù l'éducation de la j eunesse.

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L es ins t itutrices de la région d e Marti gn y ,s ont ohaJew'eu st' ,m e nt i:uvitées ft 'P~H·.ti:c ip e r à la leçon de -gyunnastique que donn el"a


242

à leur intention Milile MabÜlard" pi''o·f. à 1'Éèole

9 février, à 13 .d.e pantoufles.

NO~~lna'le,

.Huis il faudr(( , d ÇlI.1S . /a l!(ièr~ Et 70 d6ùleill:, p èineJ' eriror. . C' eSt Î1'otl:e tâche ' ,;ournalière, ,.4.. v.ous , ses enfants, son renfort!

le jeudi h 30, salle' de gymnàstique de la ville. Se mun ir 1

Le Comité techniqu~.

:30 dé,c embre l H4~.

!:

Sr Hélèn e

Fidèle souvenir

>,

A VOUS TOUTES, CHERES ANCIENNES

Voh~e témO'ignage . '~e fidèle affect,iO'n e~primée par celle qu e je crois être votre ,Prés.idente cantO'nale, 'm 'a fait grand plaisir et je vO'us en l~luerde toutes. . A vouS, très ·chères ,e nfants 'd e nlon 'c œur resté fel'm eillent attalc hé m ,l' Valais, je souhaHe les grâlces dont vous avez besO'in dans 'les niiHeux 'Où voUs viV:é.z , ;soit dla ns la saÎIüe vocation du mariage~ soit dans 1e rôle fécond .de 'l'a;post.o1lat laïque, :s'OÏt dans ·la vie religieuse. Le ·chelnin du devoir" ,c 'est -celui du bonheur, je vous envoie lnes derniens ver,s et j'-éspèr e 'qu'j'ls vO'us sonnerO'nt l'lien doux au cœur. ' , ' ·Cum:m-e je suis sujette aux crises d'angine de poitrine, je' garde la dlamb.re et lnêm·e le lit, luais j'ai: en-core La force de tr.a vailler un peu. A vou s tO'utes, nl·es ·chères enfants d'autrefois, bonne année" -et priez pO'ur votre andenne Inaîtl'eS,s,e et vi eill e ami'e. Sr. Hélène .

-

J,'

Petite :question

.J e nle- p erm-ets de sQ,umeth~ e ù la réflex.'ion d e.~ 'nNùnbJ'~s d e ln S. Y. E . ].a question suivante ' : ,.' Ne sera.it-ill pais pour le mO'ins !co·i weriâble, lqr:s de l'ènseveJis s·eInent d ' un al1lc1,en collègue, d 'y voh ti.gul~r, 'e'l! ,. bon~'~ p.l,a~: Je drapeau de notre société? .le pe~l~le, quant. a Im.o!, que . ~,e_vI;U ~ régent qui a usé Is'a vÏ'e dans la c,a r:nère, parf.Ol:s a'Pre~ 50. ~ns cl yl~ ~ . ~eignenlent , mè'ite autant. que .'c elui qui .s 'en ,va e n pleIne ;:tctl ~ vHé, d 'èf,re a'0cO'1lllp,algné par l'-elnblènle .de 1a S,. V" E. :en, s~~ d~'r-, nière' ·denle:ure. Si tO'utefois une décisiO'n contraue aVaI~ et~, :pl;l,S \ pal' la société, eUe devrait être a.brogée. En ce~ ~enlps. o~ 1 on llQUS par'l'e de budget déficitaire et d,e grande ' ~en~tence , ~1l1 p ~u. (fi dé al n e s-era'i f 'pas m:al. Qu 'en pensez-vous, chers cO'J1egues ? B .. Note de [(( Rédaction. - L e dr,a peau ·d e la S. V. E. est déposé l'gc01e No'm lale. Nous croyons savÜ'1r qu'il est en~oyé ch~q;t{> foi s qu'on '1e dmnande. Mais ill faut que quelqu'un aVIs'e, ~u dec~~ le l'éc'l ame : instituteur de la COmn1l1ne, n1!em.bre du co:mIte rl.u dl,Slrict etc. Cette eXlphca tion do nnée, n O'u s trouvO'ns la remarqu E' d e ~O'tre correspondant parlf,a itement justifié,e . ,

Ù

FIN D 'ANNEE Joyeu x Noël et sainte année Voilà le refrain de l'instant. « il Dieu, mon âme abandonnée! Voilà celui du cœur aimant.

»

Je ne pouuais, sans cette clause, Le saluer, non sans effroi, Cet an neuf, puisque l'on n'ose A illeul's, manifester sa foi . vl Cli s c'est mlssi l'heure mariale Qui va sonner, partout, ce jour. Et ICl victoire virginale D e [a 111ère du saint A moul'! N e plaignons don c pas nos disgrâ ces ! Rélugions-nous sous son manteau 4. l'abri d e tant d e luenaces , Et le ciel deviendra plus beau!

Communication aux Institutrices du Valais romand Sous lie tit,pe : Le Christ de saint' Paul, le chanoine Viatte don-

n~ra dj:m an Clhe 12 féVll"iie r , à 14 heures, là Sion , la tr oisième con-

t~,i'ence p.révue. _ , Vle n ez-y n o'mbreu ses, surtout d'lI Bas, afin qu 'on ose en prevo ir une qui se donne à M,a rti gny. . Si 'vous lisez « 'L'gcole P rinlaÎJre », vous aw'ez co.mIlle nou S l'aH votr·e prO'fit de J'a,rtkJe paru daIIS le NO' 7, s ous 'l e tItr'e « D.~ la mesure et du tact ». Ne trouvez-vous ,p·a s .que so-n auteur .a dl'a nLe Comité. 1relnent rais'On ?


244 CONFERENCE DU 12 FEVRIER

Le Christ de s. Paul

I. C0ll11fl11ent Jésus a «.s aisi » s. Paul: Epîtr.e du 25 j.anvier . .Conversion de 's. P,a ul et gpître du Xlèm·e dimanche après .la p.entecôt,e.

II. La condition terrestre de l'H0111'111'e-Dieu : Epître des Ra'm eaux. Ill. Le 'Christ total: Epître du Ohrisl-Roi. IV. Nous 'en Lui: EpUre du \ Ième dhnam'Ühe après la Pentecôte. Envoi. La foul.e banaLe d'un jour de Inard1é où décembr,e a1,lufln-e le brasero des IIlal'chands de 11larrons. « Ça n'a pas d'e ,quoi niail1'@er ,e t ça s'achète des fleurs! » s'excla'me une voix. . L'ho'llllUe qui ;p,a ,S 'sele long -des éta:)ages, incliffél'ent à la reInarque, ',est vieux, ;pauvre et .}.a,i d. Dans ses paumes e n une con que év,a,sée, un boU'quet de violettes posé C0111UTI'e une oHra'l1!de, arp_ par.aît tout 'I nenu entre }es 'g.r.os doigts gourds . Le visage inciiné sur 'le 'Violet fr.agiLe n '·est qu'attention là un 'rirte très doux. Je l',ai vu disparaître, ,si;l .houette émouvante que j e n 'oubliera i plus. C'est en pensant à l11i qu ' aujouTd'hul j'a-ssernhle pOur voùs ,q ue :l 'hiv'e1' ,a fixée,s dans de hautes v,alll ées , qu.eliques pensées cuej,),l ies en un Ichamp étraillg'e r.

: : * :+: L'insi,gnifiance appa:rent,e dans la,q uelle b:ügne la vie de Jésu.s à Nazareth est un ·m ys,t ère surnaturel ignoré des hO'l1'une.s, inconnu de Satan ]ui-lnèrne. Nous en .avons la preuve dans la tri'P I,€, teïltation subi'e par Jésus .au déhut de s'a vie a'c tive. Il est un Juif ,de condition .pauvr'e; dans 'l'opini,on publique. Je fi'ls de Joseph ,e t de .Ma'rie, de petites gens. Aussi ]a curiosih~ de ses 'Ûompatriotes qui ,a 1ocueil1e .s,es pT.emières 'Prédilca.tion~, fe'1'a p.Iace bientôt, ,a u dédain pour l'hom'Jue qui ne peut se rédalner d'au'c une école et qui sort de Nazal',e th! p'lli.s à la co,1ère et· à la ha'Îlle m.e urtrières des syna,gÜlgures. Il f.aut qu'il.lllleure! Il faut que cesse un leI '.:>Icandale . en J.s .. raë l! l'l mourra. i:i\tLais ses disdpl,es diront qu'il est res's uscité ple~n de gloire ·e t slce.};leTont de leur sal}1lg 'l eur affinnation . C'e<.;t ce fait pTÎIlno'T{li.al de la Résurrection du .chri.st Jésus, que les premier.s écrits ührétiens ont v.ou1:u fixer, teUe une déposition de té .. Inoins. n :n'y faut pas Chel"cher il,e s lP.I~cisj.ons chrono1logi'q ues de fhisto.rien. Les trois récits que leur res,s emblance groupe sous le' titre de Synoptiques, ·se recoupent, .se ,complètent, à peu de -chose iPrès s'in1hri.quent. l'lm dans l',a utre Inais diffèrent dnns 'l eur exp r€-s'Sion .

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245

Le récit de St. Marc, sans développ.em'ent ultél~i,eu.r, renferme rens,e igneIllent du Christ dans une sorte de littéralité. Celui de St. Mathi,e u, plussynthéti:sant, plus pondéré, plus grave, COlume il convient à un Jllitf parlant à des Juifs. Celui de St. 'Luc, plus sensible aux nuances, plus a;rtiste, pIus doux. Luc, l'historilen de l'enfance de Jésus, :l'attenHf aux touches de l'Esprit, à },a prière du Christ. Troi.s témoignages; trois ·aecords, une harnlonie. Messages adr.e.s's és ,à tout honune de bonne vo~onté. Israël .avait été le chmup dos de la Promesse. Dieu avait gardé de diverses manièr·e s : la Jbi, }es pr,ophètes. Les «:pr'éparations}) à la RédemptioTl a'ccOlnpHes: Il s·e .m ,anifeste par son FUs, Jésus'. En Lui la loi ancienne est po'Us's ée là l,a perfection, 'les :prophéties S'3Joc01TI1plioss'e nt. Il est s:plendeur :et lUl1üère, ,c ouronnem,e nt d'une longue attent.e~ son ex,plkation. Il est la P~onle'S'se réalisée dan~ une p.l~l.itude. q?l déborde de toutes p.arts les lilnHes du n,ationahs'm e :rebgleux Juif , le dépassant sous la POlls's'é e ,d'un ir.r ési,stihle 'courant d 'universalité . . « J.e ne suis pas venu abolir 'mais a;ccO'mp1il'}), dirJa -t-il. A1.~x dispositions d'ouverture ' de cœur et d'attente de 'l'hQill1llle parfaIt, connues des Juifs de 'l'époque des Béatitudes, 'Î'l fait subir une espèee « d'intériorisation». Ce sont ces justioes qui nous v.iennen~ de nous-nTêmes, :subtHes, nlIffinées, exhaus:seulent fachice qUI étayent no.s :nlÏ:sèl'es que le Christ condan1'ne. Ent:re le. z~le indiscret avide d'une justice personnene et la iperfectIon; IJ lI~te.rp~s~ la pureté du Ic œur du Roi, ' transp.a:r ,e nce .où iil se '1111re, beJ1lgl1lt~ de ce « ,cœur de ,chair}) dont pa'rle Ezéchiel. Que.l est-i~ donc? Que de fois la question fut posée! Ii sie 'c onduit ,com'm e s'il 'li'sait dans les ,cœurs. 11 ·s'arroge des pl'érocg.ative;s di'VÎnes. 11 prétend réaiis,e r ks :prophéties, Il prophétise . 11 dit: Je suis l'é'lu du Sei'g neur. ... ·et le peuple croit 'e n [ui. Voici donc ,1e Sandhédrin dans l'oblig.ation de 1i'quider ce pe;rturihateur de l'ordre: Is-raël célébrera ensuite la 'Pâque ritueN,e d~un ,c œur all:l égé. C'est son droit · ,d'aînesse qu'Israël négocie, Im,a is il1 faudra que le ten1;pl,e, inna'ge 'I nysti'que du 'COlIPS,. divin ,;u~plicié, flanl~.~ dans une débauche d'horreurs pour qu II ,I.e .1'ealis,e, .pour qu li compI'enne qu'il 'e st rejeté à Icause de la prédkation ·q u'il .a rejet~e ,et que s'oruv:r;e l'èl~e « -catholique» avec le s'c anda;l.e de la, CrOl.x )prêchée à tous. Mystère d'immo!1ation ,e t d'amour in:comp,rehenslble au ll1.onde let ,q ue tout ohrétien est ·ruppe1é un Jour a reproduire dans sa vie à une échelle fixée par 'la ·MiÎlséri'Co-rde. . .Mystère .de .foi: Jésus l'.~xige aobs?,l ue. Il delm~and,e .une ~Olll­ fiance totale malS d.ans la pleine ICOnSCI€nCe de ce a quOI on s e11-


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l

246-

gagt1.!. DéH'C~te!s·s~ . ~ivine" da~s une 'soTt;e d:,ad~:ucissem,ent, d'mllor4;ssèmelli't à iJ.'èffroi, à :l'a:m eÎ"tume :d u SJyrriJhole de 'la>Croii, Pierre , .Ta'c,ques et" Jean ent'rènt ' eond.Üifs p 'a14 Jésus ' d~ilS' la contenl;plla ~-"

tipp. , ~q~ ~« ~a :~GJqh'~: ~) ~t sp~t .~S~,:tp~'1~s . <i'~ bon}1:e1Ir et 'q e ,c rainte. :<. EiÜl'evis-Îon des Imystère~r diVÜ1:s s6:r l'lncà'i :nation rédemljtrke et de ,l 'jnefffable rel,atio:n de Jésu.s et de son Père, dont il dira: « Personne ne 'Ûoll1uaît 'le Fils, si ce n'est 'Ile ,P ère, ,e t' peTSOnlle'~ ·ne 'c onnaît le Pèr,e, si ·ce n'est lie Fils, .et -celui à qui le Fi~·s a voulu ' le révéil er». Connaissance dépass:ant notre inode humain ·de l'infini au fini, ,a vec laqueUe le récit de la Genèse ,o ù il est dit « qu'Adam con'n ut Eve s:a fem.m e, 'q u'eUe 'c .onçut et enfanta Caïn et dit: « J'ai acqui,s un hommJe », ·a urait une ana~ogie, s'Orte de « fruitÎ''On inMrieure », SOUI'ce d'une jubHation ext.rême, union i:nintrerTOlnpue. « Père, je velmets ·m'On â'm ,e entre vos Im ains ». COl1lIlai~ssance à 1aquel1,e lui seul !peut nous faire. partldper '», don du <c œur, départi aux petits, à 'o eux 'à qui l1e "sm;mce intérile ur d'un ,cœUl' pur permet . d'alCcueitlir :1a sua:vité de l"av:e u: « Apprepez de moi que je suis doux et humble de ,c œur». .

~T][iE

PEDAGOG][QUE

Perennis pœdagogia!,

Guillaume-Joseph CHA,M INADE né le 8 avril 1761, mort le 22 janvier 1850

ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE

Nous serJrorls reconl1'ailss.ant à nos abonnés ' e1.e bi1e n vouloir verser le IlTIOntant de fI'. 7.50 'SU,T le cO'mpte de chèques Ile 56, il Sion. . .. A détfaut, nous pre'l1<dl~OnS proohainement en rembOUTS8Jmeln t ce lllontant augmenté 'des frais. Cet ,a vis ne conceTne pas les instituteui's à qui la retenue a été faHe SUT leur traite1ll'ent.

A VIS Pour toute réolaumtion concernant -l'expédition de l'Ecol e Primaire) on eSl prÎ!é de s'adresser divecte[uent à l'Imprimeri e 1:Jeegel') cl Sion. Les personnes qui recevraient le journal par erreur sont priées de bien vouloir le renvoyeT avec la mention « refusé».

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Depuis que le divin Pasteur est . venu f.aÎ1~e Lui-lllême 'l'édu:cation du peuple .c hrétien, rEg1ise a toujours trou'V'é paT< m'Î' s'es 'e n f,a nts des mUles d'élite qui ont ,e u l'ambition de marcher sur 'J,es tT,a ces du 'sieut véTitable Maîtrt'. G.-J. Chan1Ïnade est un des ~1pôtr, es éduca:teurs lllodernes ·dont la mjssion s'e·s t exe,pcée pendant 'e t après la grande .révolution de la fin :du 181111e sièche. C'est au nrilire.u d 'une cr1sle très p'rofonde et de bomeverselnentrs destructeurs ilHlmens<es qu'i'l s'est révélé un hO'mn~le .de Dieu. Depuis' l'enfance jusqu'à l'extrême viei11esse, sa vie .a été une a,s cension ininterrÛ'mpue en mêllle telups qu'un dévouen1<ent ineess-a:rü au s'ervÏ-ce du règne du Christ et de Made, '


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Attentif aux indi.cations de la Providence, il ne s'est pais 'Prec1pité rp,rématur<é.ment dans les .entreprises parr -pur affairisnîeet ne s"est s'Ousb'ailt à aucune initî:athre pU!!' pusiJlanilIuité. Dans la vaste a,ctivl.té du P. üha'm inade, 'les œUVT,es d'éducation p'rennent une pla,ce 1?répondérante. COlnnlle admjni:str.aieur du djo'c ès'e de Bazas, et nüssionnaipe apostoHque, il a ·eu ~l s'occuper J,e 1a réoligan'ÏJs:a tio'Ilecclési,a süque ,au sortir de la tOUJ'llU'e nte révolutionnai,re. Mais ill a reconnu qu'un h'a'Vai1 plus urgent et plus "ll~du que 'Le retour à 1'0rdr,e adnùnistratif récla1mait ,s on 'conCOllr'i savo'ÎT lia reohristianisation du peupJle. Il s'attacha d'aho'fid à la fopnîation l'el'igieuse de la jeunesse dans 'le cadr.e paroiss'i,a l et interpa.rois,sial. Ses congrégations maria1es de jeunels ,gens n'était(n~ pas seulement des œuvres de piété individue11e; Œe P. Chaminade avait 1'.a mbiHon de trouv,e r au sein de ses 'groupes de Ic,o ügrég.anlstes des zélatelu's qui devenaient ses auxili.aires daJ1S 'l'·apost.oil at de l,a nJ.asse. 'C'était, plus d'un s,iède avant la l'eUne, une for,me ,d'action cathoUque. Pour assur'e r la pérennité de son œuv,re, j~ fonda deux ord,l'es rehgieux j,s,s us des :congrég~artioJl!s; 'l a Société de 'M;aTie et~a Congré·, galion des F:illles de MaTie. Il considérait un ordl~e re1!Lgi,e ux COffirne « un ho.nllne qui ne lueurt pa's ». . Ecouta:nt la voix du ,ciel, iil a orienté ses pl"le/mie:rs ,dis'Cipl,e,'l v'e.rs l',ense1gnement et l'éducation chréüenne 's colaire, s~ all:s exclure aucun genl~e d'éc.oles ni aucun filg'e. 'C'est ainsi qu',a :ctuellement, la Soc'iété de Marie tient des étabJi.ss-ements d'instruction de tous les . de'grrés, suivant les be,soins des pays où ,elle ex-er,ce son a'c tivité. ' . NIais c'est !l'éducation popul,ai'r,e qui a eu 'Iles p,référenc.es du p. Chamiuade. Né sous ce qu'on UiPpeUe 'l'ancien régillue ,dont i,l n"a~pas renié les bounes traditions tout en :se dégageant de ,CE' qui était 'vennou:lu, il a sondé fhÛ'r'Îzon de l'ave3.1Ïrr ,et' ,compris que ~a vie des nations s'aüheminait vers les formes 'démocratiques <Ct que la fonnation des enf,ants du peup'l e était devenue une nouveHe tàche de l'Eglise ul1'iversellle. Dans les, Constitutions priInit ives de '1a Sorcièté de MaTie" il ,a ' parlé de la « 'Ï 'éfornîe de ' la clasl" e nombreuse du peup'l,e qui est un des ·obJets de la Société.» Encore pendant s'On ,a d'l nini's tr ation, il ·a envoyé o8'nt1',e autres des frères ,à Friboll!I"g !pOU'l' y tenir les ,é coles prim,a,ill"es (devenues une victime de la guerre du Sonderbund). Le P.Cha'lninade entendait l'éducatiün p.rimru1re dans l,e ~en's lal~g-e de pl~épaTation à la vie. n s·avait 'qu'il fallait sout'enir les jeunes au 'sÛ'rtir de l'école. Pour étendr1e .le zèLe des !maîtres à toutes les ,clas:ses sodales, H -prévoya..it, outre les cong'r égations luaria[es, des institutions auxiliakesqui ,cmnplétaient .radion de l'école: l'œuvre .de 'l a tpremièT,e oo'i llimunion reta'l~dée, 'Les 'catéchism'es dans 'les hos'Pj,ces, rœuvre des petits Auvergnats ("ramoneur,s ), l'œuvre /

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des jeunes ,dét'e nus" des cours de nuit et d'adultes, etc. Dans la mêlne intention, ill S'oiÜcupa de 1a fondation d'écoles d'agricultul'-c el d'écoles :prÛlfes,s,ionne'l1es appelé,es écol,es ,ct'a.J.is et métiers. L'esp'rit de l'Ujpostolat s,cÛ'laiiJ.1e 'e ntrep'd s pair 1e P. Chaminad~ est e~,pri.I11'é le xalctel11ent par les ,constitutions actuelles de la Société de Marie: « Sous le titre d'éducation, S'ont cOlnpris les' ;m oyens -par 'LeSiquels on peut semer, culUver, fortifier 6t rendre fécond l' esp.ri.t ,chrétien dans Iles â 111 es , pour Iles am-eneT ,à la profession ~incèr.e -et publiqu'e d'un V'rai cllTi's,H anis'm e. » La condition eS's'entie11e d'une bonne écol:e, ce sont de bons Inaîtres. Aus'si le P. Chail1Tinade voyait-il la néces's ité de se préoccuper de la formation ,du petslOnnel ensei,gnant pa.r la fondation d 'écoles nor:m,a!l es. üeUe idée ,étairt neuve au nîOll1l,e nt ,o ù il entrepl'it son œuvr,e. Il sie propo.sait de généra:lise~r ,ces ·établisse1uents et de .doter ,c haque département d'une école normale. Les événements de 1830 'e t l'esprit des gouvernants ne lui -perl11ir'e nt pas cie réalis'er son projet généreux. I.l 'Put ,créer lui-Inêl11e l'école normale .de Saint-.R èny,· 'e t dans 'la ,s uite, .la So'c iété de Mar1.!e, fidèl e ù son ,esprit, y.oua une ,s oUic'Îtude p.aTtÎtCuNèr.e à 'l'œuv,re des écoles nonnales, tout récmnUîent entre aniTes dans' les 'Pays de nlission. Conulle 1e P. Gira'r,d et Pestalozzi ont reconnu le rôle de la 111ère da'ns l'éducation naturelle des âUles, I.e P. Ohaminade ,a 'mis eu relief Ja nüs'sion ;l nat,e rnelle de M,arie dans, J,e monde surnatuTel -et en :part.ÎJcU'lier dans la fOT'lnation ehl'étienne des Jeunes âlne<:;. De plus, il s'est 'a tta'c hé à faire T,a yonner ['influence re.l:igieuse dans les différents 'milieux sociau4 p.aT 1'jnterméiliaire d'um élite choisie dans 'les mêlues das,s es sociales et ,q u'il avait so'i n d e prépa.rer 'longuement à lew' missriün d'auxill'Î-aü'es; il peut donc 8us,s i être regardé COlUl11e un pl'écur5Yeur ,a uthentique ,de l'a.ction <catholique. ' Au nîÏ'Heu de la ,c,rise alctuelle très .grave OOUlllle a.près 'la tour·.mente :r évolutionnai're ,a u début du '19Im,e 'sriède, 'l'Eglise se trouve en face d'un 'm onde en gral1de pa,rHe déchristiànis,é. Il lui faut donc Tecruter de nouveaux ouv,riers ,a,po:stÛ'Hques ,e t intensifier sa missio:n 'Slpi1r:iiueHe ,e t surnaturel1e, suivant Il 'aplpel que sa Sainteté Pie XII a a.dres's é à la Sodété de MaTie à l'ooca,s ion du ,centenah',e de la m.6rt de ·son ..fondateur: « L'époque actuelle n'a certes :,p-as nloins besoin d'açtivité ,chrétienne, ni de ,o ourage ,c hrétien que 'ce~1e où vécut voU,e Fondateul' . .continuez a!ve:c ardeur; et, Inal~chant sur l,es traces de votre Père le t Législateur, faites ·en sorte que, à une vie adonnée il .Llcontmllplation ,et . nourrie de 'grâce eélest,e, vous joigniez l~lle \ ie activ'e et labÛ'rieuse, dans l'union de toùtes 'vos fOl'ce:s. Que ,raug,uste Mère de Dieu qui est aussi nohie trè.s mi:sérico'rdièuSle :\1èI'e, ,e~le que, depuis votre fondation, vous honorei d'une pIété ~lnl""nt'e, souti,enne et développ'e .par s·a ' plüssante 'Protedion ' Vos


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entreprises et vos Œillv·res, sip éçiaLement 'Oe:Jies qui se rapportent à 'l'édUJCation 'c hI'étienne de la jeunes:S'e et .aux InlÎs-s10ns saintes ,::ruprès des nations étr.angères, mais aussi QeUes ·qui vi,s.ent à l'instruction et à ]a fo:rmaHon -de classes sociales popu'l aires de nos .pays». C. G.

La joie au village Sous 'Ûe titre, Ml' J\!Iaul'ice Zermatten a pubŒié dans 'Le Courrier de Genève du 3 juin 1949 un a.rüde que nous nous faisons .p:l'esrque un devoÎT de reproduire _a u InoiillS en p.artie, ioi, dans t'Ecole primaire, afin d'att-ÎTeT l'attention du personnel ensejJgnail'i sur ,La néces·s ité d':a.gÜ" auprès des él'è ves les plus âg.és de l'école primaire 'e t surtout des jeunes gens des 'c ours complémentaires pour préveniT :les abus :dont parle NIT Z,eT·m :atten et qui. sans être, 'Croyons-nous, aus's1 n.onlbreux que sellnbJe le faire :e ntencire l'.au:œ'll'r de 'l'artlÎlC'l'e, s'Ont néanmoins heau-ooup trop fréquents , ~ln10u.t dans ,cértaines régions -de notre ,c anton. Void ce .qu'il dit: « Recherche du p.lJa,isi'r, hll'lnble ,q uête de 1a joie, l'hoilumle tâtonn~ de l'une à l"autre sans trop s·a voir, s'Ouvent~ où se trouve son p-rofond _avantruge. M,a is comme 'l e p~ai'SiT est :au bas d'une pent~ savonneuse, tandis que la joie est presque toujours Ile flr1.üt .d'tule ~ictoilfle sur soi-mèm-e, ,c'est vers lui que s'incline naturel:le'll1ent la jeunes!Se. On ne peut que s',afflig.eT, pOUl' ne Tetenir que -c et exem]J]e, de trouver, dans nos villages, les dimanches après-lnidi et j~lsqu'à la nuit avancée, .les cafés reInplis d'adoJ.eS'cents que le j'Oueur d'aocordé.on conduit sel'oD son bon p1:ais:Ï!I'. Traversez, en toutes saisons, nns hmueaux. De l':estmninet s'écha,p pent les. f1.o:l1if'lons de lI a danse. P'a ssez le, seui,J.: dans ta fumée se devinent les visa.g-e s fartijgués de véritables ,goss'es dOl1t lia pla'ce, pou.r h; ,moins, serait ailileur:s. QueLques ,aduH-es, quelliq ues vieux même. Ils laiss-e nt faire. Les ma'l uans, ass1ses, de,hoTs, ,' sur une bilie de ,b ois, e1[es a usrsli , laiss'e nt faire. Ces .grands ·garç.ons, qui donc les poulT:ai1 encore pUer ~à une disdp'line? Quant là l'éducation, pourquoi ne pas l\avouer, la void 'e n 'f:ai'lJlilte. Maintenant, i1 est trop tard. D'aiUeurs, qui s'en Ic.harge.rait? .colm 'bien .de f.ois nllOn cœUll" ne .s'est-Ï1 pas s,e l'ré à -c e .n1<isérable spe:ctade de jeunes gens ivres, tunlU'ltueux, dont la g.rossièreté du laJllgage n'a d'égaIe que la grossièreté des Ig est'e s! Des jeunes filles, luême, qui se pl'êtent à de la'mentables pllla~santeries. Le 'public rH, habitué. Qu'on n-ous parle ' de noh-e réserve, de notre dilstinction native de paysans, -de n-otl'e no!b:lesse te.rr.ienne ! On voudrait mettre !Sa tête dans un sac pour' ne pillus voir, pour ne plus entendTe ces dérrnonstrations de nob'e déchéance.

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On Il ne d'ka: H en es·tainsii p:aT'tout. Ailleurs même 'vous ver,riez de's 'choses bien pil'Urs _aff1i'g.eantes ... ' J e Tép~ndrab :' H ·n e (levr~it pas en être ,ainsi ,chez nous. N'·av.ons-nous pas été protégé') des grandes secousses de l~a planète? N'.3!VofiiS'-nous pas reçu ' de ' nos paTents l'exemple de Il 'honnêteté, de 'l'a bonne -tenue morale, du respect de nous-,m ême et d'autI'ui ? Est-ne l'à tout 'ce -qui l~es'te -de l''Ïnf]ueUi0e, luaternelle, en parücu'1i'e r, de l'influence de Ices fem'l nes admirables que sont no.s ', paysannes? Tout ·ce qui Teste de huit ·année.s d'écolechréHenn e d'-inhiOll1'brables 'leçons de catéchism·e, de 'cOllnrmunÎ-ons hebdO'lnadai·T.es t·~ut au long de l'eififanc-e ? Un néant. ne '1:a vulga1rl1é, de la grossjèreté, d e l'égo,ï-sme. Un exhibitionuisil1le d ' une déconcertJante stupidité. Que l'on 'l11'entende bien. Je ne prétends pas qu 'une enfar~.ce protégée, qu'une '3!scèse chrétienne puisS'ent sup;pri:nllea' la fa'Ïhless'e hUlnaine. ' J "espérais seu'lement qu',eHes mainHenc1raient dans notre petw}e ic eUe di,gnité qui consÙtuait .lusqn 'ki ]a meillet,1 re paTt de sla ,gl:andeu.r » . . Hem'eusem,e nt :que <dans .la suite de l'arüde, 1 auteur dit avoj.r été ténloin ele faits VIus 'llobles, enbre autres d'une réunion de jeunes a,griculteurs' plus aVide,s de joi.e ,que de pl,aisirs, p'l us soucieux de .Leur véritab1e intérêt qu'i'lilJpatLents d'obtenh' de la' vif' , (;e que cette v.i,e peut leur offür de plus· pass-3Jg'e r, 'attitude propre ?l rétab1ir la confiance. Nous ,S'omJm ,es, 'CO'll1Jrne MT Zemnatten attristé de -l,a im anière 'dont se Rassen1 trop .fréqu:enllm ent', da1n s bi:en des endToi·ts, l'ap.rès 111Îdi des diul'anches ou des jours de fête, parf'Ois 'lllême toute 'hl journée, ciette journée que Je Sergl1leur s'-e st T.és,eTvéë ·e t qui dô:i t être employée à ISlOn serv·1ce. Nous nou:s somInes déjà dem,anclé si tla nt ' de l,éunions de sociétés, ,s,i tant ,de f,êtoes doiV'ent se terlniner par un bal. Est-'c e le 'mouvemeilt ,d e la terre qui donne surtout ù tant ,de j,e unes gens le tournis, 'c ',est"-à-dire ~e beslQin de tourneT. On constate, ·en effet, en agdcu'ltuTe, que i1e tournis attaque de préférence les jeunes ·b êtes. Est-'c e 'qu'ici, en Valais, :il -exisrl'e une loi su.r ~a danse? Si oui, qu'on l'obs'e rive, sinon qu'on en farssle une. Et n 'est-on pas trop 'lalr,g e p.our 310co'l"de,r 'Jes la utoris.ations de dan-sel'. On n'en ignore ,poui-tan1: p:as les .dal1!g-e rs. Au 'moment où :le Gl'and Conseil (le Fri1)ourg dj'scutruit une noulV-eUe Il'Oi sur 113 danse, ùn député qui a'vmt été, sauf ,e rreur, juge-insfructeur, p'a rla en connaissance de Clause, <des suites extrêluement g,r aves des bais. ' Et ,d ans l'Bs bals, 'ce ne sqnt p:as seulement les co'u,ples qui t<lurncnt; ,mais ce sont aussi 11es écus. Que d'argent pénib'lelnehTt ' ~):rH~né el- qu'on g.asprUe. Nous nous so'Uvenons de oe que, il y a ·qu el'q uès années ,à pejn.e, nous diS'ait un 'bon vieilla1rd, qu-a nd " i J nous parlait des jeunes gen$ de S'on v.iUage ',~ gagnaiieI1t 'bi'e.n . l'n travaillant dans des nlines, '-llla'.is qui ' dépensaient en, a~Il'uJ8e. m ents plus CJ1l'Hs ne @a<g.na,i ent. .l." ;;.


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El propos de l'enseignement civique Si hier ,l'.i nstruction CI'Yllq ue pouvait à .la ôgueur - paI~ce que sans Tisque .de trop de domlnage - bOTner son obj,e t ~l la conna,i ssance du ·mécanis'11l-e de 'l1otr.e organis'a tion politique, -il n'en est pais de Inlême à prés'e nt où tes fo:ndernents de la clémocratie, te'11e 'q ue nous la COl1cevons, sont battus en brèche, où 'l.~ légiti:Inité des .dTOitS de 1'hnm'm,e et du citoyen selnble r elnise en questi'On, e t où l'indifférence ,civi.que est p~us grosse de dangers poslsilbles qu'a-utTélfois. Si l'on tient' à as's urer f'Ol"Cie ·e t durée à notre :idéal déifilo1cratique, il importe de dem,a nder à l':éool,e un ,renouvel'lement ,et lUl Ted'Oublenlent d"effort dans 'l e ,dmnaine de réducation dvi'q ue. Cela in1ipOlie d'.autant plus que nos ex'a m.'e ns révèlent l'insuffisance de la pré.paration 'c ivique de notre jeunesse, tant au point de vtte de lJ:a lettre que de l'es'p rit de nos institutions . NIais ·ce redoublem.e nt d 'effort ne po:rtera s'e s fruits qu'ù la concliti:on qu'on a.ille de 'l"av.ant avec 'la fenne persuasion que cc n '-e st pas le seul savoir civique -qu~ fait ].e -b on citoyen de notr€' démucratie, m.ais bien plutôt la c'OnSicience qu'on a de La sagessc de nos institutions de structure, de 'la valeur de nos droits popu ·· hlires 'e t de nos libeTtés indivichl-e'lles, et de 'l a nécessité du devoir civique ... Il f,aut viseT bien nloins il fixel: dans 'l,a ulémoÜ'e une plu~ ou 'llloins grande q.uantité de notions pusitiv.es qu 'à nlarqueT le subconscient d'iIIltPl~essions , d' « emip reintes »... Il faut tendre ;'1 p'e rsuader, à convai:n cr,e, 'Ù 'gagner, -ù inspirer confiance, en un nlOt à e,m porter l'-adhésÎ'on intérieure, ceUe du cœur autanl qw' celle de ~.a raison. I.l faut, à p'arler plus pTédsé:ment, nlontr,e,r ·en quoi la .structure org·anique de notre statut fédéral, par ,e xemple - bJ'ca'lnérism.e parlenl.entaire, stabîlité et ,col11égialité "de l'.exécutif, sttiCtB séparation des pouvoirs - est ,s.age; meUre en èvide1l'ce, par ra,ppOli aux dl~oits poliiüques de 'l'étranger, la va11euT ex-oeptionne:lle de notre initiative et de notre referendulllconstitutionne'ls; souli,gner le prix inestimable de -ces libertés il1'divi.dueUes que ' SOl~t entre autres, la lilierté -d'opinion ·e t d'expression, I·e droit de cr1tjque, :l e droit d'opposŒti'On, le droit d'asso'Ci:ation; ... attirer l'attention sur 'la U'berté .du Ichoix d.e nos représentants, sur la garanüe du -s ecret du vote, sur l'.uti1:ité de lI a pluralité .des :p'artis politiques ... Il va cependant bien sans dire que si la InélnOl'isation des. rouages .de l'Etat - .fédéra'}, cantonal ou -com,m una,} - n'est .pa-s, n'est plus, ou ne devrait plus êtr:e le but premier de l'inst,ru.ctio 1! civique, la 1101UenCilatuTe .de ·c es TOUU'ge:S -est · ind~spens'able COlllime luoyen d'enseigne.ment On ne conçoit pa,s qu'on puisse:

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Jouer notr'~ systèlne bi'oalnéra1, par ex-e,rnp'l.e, sans parler du Conseil nalt ional ,e t du Conseil des Etats: ni -qu'i.l soit po:ssible d'approuver 'le principe de la r-e.s iponsabilité IconectÎlv.e de notre exécutif oentral ,s ans recouriT aux ,e xpressions du Conseil fédéral et de Dépqrtelnents fédéraux; ni qu'ill :soit l10rrnal de montrer en quoi nos droits 'popu~aires sont préc.ieux .sans faire us'age des teTmes de referendum et d'initiative, .etc., etc. Qu'on le veuille ou non, la mémoire entr,e en j.eu tout aut.an.t que.} intelligence .e t le su:bconscient. Il y a même gros à parier qu'un ens'e ignem-ent basé SUiI' l e concret, l'actuel et 1e précis, la'Î 'ssera dans le souvenir des traces fonneHes bien phlS durables qu'uu 'e'l1'Seignell1ent f'Ondé SU!l' l'·abstrait, par-ce qu'il est avé.ré 'qu'o~n l'etient m'Ïeux ce qui a suscité l'intéTêt que ce qui a été a:o quis de façon mécanique. Traces dont 'la persistance, au sW1P'1us, est fonct·i on de la qualité de la ln-érrnoir,e pour ]e moins autant que de la for·m e de 1'ensignement. . .. La nécessité de partir du Iconcœt pour enseigne.r -)'e-s for-m es de nos institutions est tout aus's i valable pour ·l a forôm ation de Il 'es:prlt démo·c ,ratique, c'est-à-dil"e pOUl' ,cette tàche. dé1icate qui consiste à persuader nos jeune·s gens .de l'intelligence de nos dispositions législative.s de -base et oÙ leur faire appré6eT nos pTérog.atiNes p()1pula~;res ou inruviduelJles. Il faut, en effet, se g'ar:.de~· COlnme de la pes·te, ,s oit d'af·f ÎTnler d'.auto.rité, de façon dogmatique et sans réplique, que nos lois s'Ont judi'c ieusem'e nt et libéralem.ent 'c onçues, soit de PTê-o her ou de -m oralis-er de manière sentendeuse et s o'l,e nn elle. Rien ne serait plus p:ropTe ,à endoTmir 'l'intérêt de jeunes écolier-s; ,et Ip our de.s adoles'ce:nts ce serait pire encore; non SetÜelnent le prêchi-prêcha la lg it 'Sur eux C()l1l1me un s'Oporifique expédence faite. .. nlais -encore il 'les faît souTÎlre, parce que ~a ,génération alctueltle ne oS' en 1,aj·s se pas i·m poser par des di.scours de cantine et qu'.el!le n',e st sensible qu'à 'l'éloquence des faits. " Ce serait se tromper Lourdement que de pIétendre ~,euT faiT'e estimer 1~ v'a leur de la liberté de presse en leur donnant connaissance de 'l'.ali. 55 de '1a .constitution fédérale - ·c e qui ser-ait tout de mênle une façon d~êtpe -concret ad,nsi .libel1é : « La libeIié de l.a presse est garantie»; pour touche']' juste, ,m ieux vaut .infini:m'ent - 'a vec des adolescents tout an lnoins, dans le ,c as paliÏcu]i.er - relever la désinvolture avec laque.liI.e un journaliste l.ausannois :a :pu se permettre d'apprécier récemmenf l'attitude d'un 'c onseil'ler fédéra'!: «Quant au chef du c1é.p-artement. .. lui-Inême, qui auraH l'occasion, I~l la défense d'une mauvais·e cause, de d'Onne,r .cepend.ant s·a mesure d'h01nme d'Etat, i,} sera tout si'mple.m'e nt lamentable». Des faits, .des faits et encore des faits; l'esprit de nos lois doit apparaîh'e à la lul1nière des f·a its.; i'1 doit s'imposer s-ans qu'ill 'Soit mène néc.essaÏl'e' .de Ile faire l'€'lnairquffi'.

Extrait du rapport de lV/r Chantrens, expert du 1er arrondissement.


il

i

PART][E 'PRATlQUE

~

LA~GVE

fRANÇAISE '

Centre d'intérêt: 1LES VETEMENTS .

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.crochet, à la lll:ain, à l,a ma'Clhine, une' m.aille, navette, un entre, deux, un motif, le rés'e au, une garniture, un volant, une incI'usta'Hon, un rond -un carré, une .parure. L 'a brodeuse, 'le ~racé, i.1e fH de soie, de laine, une barette, La ,b r'Odeuse, le tra'cé, 'le ,fi,l de s<?ie, de !Laine, une barrette, le linon, le tuBe, :la mousseline., Il e filet , 1,e dr,a1p, le satin, la machine à coudTe.

ADJECTIFS. --'- Un Inétier portatif, démontahle. Le cliquetis, nl,e nu, régulier. Une roue parcée de trous'. Des fils solides, résistants, croisés, tOTdus. Un ln'Odèle si'l uple, Icolm pliqué, 'léger. Un dessin symétrique. Un tissu fin, l arge, étroit, g,r ossier, léger, solide, s.erré, Jâ,che. Des ·m aill.es étroit,es, lar·g-es, doubles, si.mp'les, une garniture rilche, une parure ·b rodée, une couturière habHe, active, luéHculeuse, adroite, des fils :soup'1es, épais, ,f ins, hriHants, s'e rrés, minces, .de lia toile fine, dur.e. l

'1. RECITATION La chanson de l'aiguille Je suis 1a Ip etite aiguille; Aux doigts de la jeune fille Et des mères de famille, J~ vais, je viens, je sautille, Pour 'què le monde 's'habille, Sëloh l'âge et les ·s aisons ... NOU8 cousons, nous cousons.

L es langes ' et les ù,ayettes, . L es mignonne.s chemisette·s Les ·coiffe,s et le.s cornettes, . N ou's les faisons très bien faites ' Pour les }:?etites fillettes . Et les tout pe,t its ·g arçons ... ' Nous cousons, nou,s ~ousons.

III. ORTHOGRAPHE

DanfJ la toile" dans la làine, Dans la robe de futa.ine, Dans le manteau de lai reine, Avec mon fil que j'entraîne Nuit et jour, je ' IT).e ', promène Et dans toutes les maisons, Nous, cousons, nous 'c ousons,

,a) Préparation: s'en référer ·au numéro 1.

Maman' coud

Jean Aicar'd ·.< · La l'onde des petits sabots Déjà je suivais les grands Et faisai,s la cabriole En courant à travers Ghamps, Le soir, a.ssis près de l'âtre, J'interrogeais' le vieux pâtre ,Q ui gardaH nos' boUlcs cornus. Et je chauffais mes pieds nus Je veux raconter vo'tre histoire, Devant la flamme bleuâtre. Je venais d'avoir ~inq ans, A. Gaud. Sur le lchemin de l'eco.l.e,

Petits sabots Si fins, si beaux, Que j'ai mts .gur ma vieille [armoire Petits sabots ,.Si ,f ins, si beaux,

Il. VOCABULAIRE

NOMS. -~ : Üelltcllc , dentelllière, Imétie.r, rouet, l'ûue~ ' r-lIsearU:~, Hl, ' moc1èle-, de3~rin,, ' rlente1.Le 'au fUS°::tu , Ù l'·a iguille, nu

c.:'ping,l~s,·

VERBES. - Coudre, filer, tricoter, t'e ndpe, 'c roi's er 'les fils, choquer :les fuseaux, piquer, déplacer .les épingl,e s,sllÎ'vre le dessin, reproduire un enb'e-d,e ux, av'Oir un bon IIn'o dèle, incruster un lnotif, broder, lancer des firls, festonner une ch-emise. découp-er, ajourer un motif.

. CHc! CUc! un coup de dseaux 1 et 'Ina111an, aS's ise près de la grande fenêb'e de la chambre, ~avec 'a gilité 'e t assurance enfile à nouveau l'ai,gui'll-e. Puis, 'l'œi'l fixe, tenant .d'une 'm ain le tissu en place, elle pique et repique sans arrêt. L'aiguHlée devient de plus en plus courte ... C'est fini !... malnan )',e lève la: tête. . La couturière

Pour lia première foi·s, Jaûqueline reg,arde Loui.s.ette, la couturière a'vec lune profonde attention. C'est vT:ai, el'leest un peu pâle e t ses yeux S'onf 'cernés ... Son trav.ail :es1: pénilb'le. Une robe comme celle-là, 'co'm bien .de petits points ceJoa représente! La petite fille entrevoit 'c et i.m'lnens'e label11' qui lui parai,s sait tout à l'heure si peu de chose; que de peines ,encloses dans ' les étoffes·-chatoyantes, chiffonnées 'p ar des do~gts habiles 'q ue l'on ne connaîtra jaluais. Louisette ,pousse l'aiguille ave,ccouTlage, en Il ançant vers le deI de claires roulades, qui font tress,aH1i:r dans .sa oage 'I.e serin d'ev face.


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256-

. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase Le paragraphe La rédaction

La première culotte

Jean Tout- Pe tit, conune on l'app ektit falllliHèrement ch ez lui , a'11a;lt revêtir un st:-perhe costum'2 de ma1rin, le jOllr d e ses quatr.e ans. J usque-ll'l il n '· avait porté que des l/lous'es russes, av ec çle,'-i ceinturons de cujr, qui ,coll11nençaient Ù l'h Il'm il ier, n '~tal1t 11 i. (les robes de HUe, ni ·d es vête'm.ents de garçon . Mais s·a mama n. n 'avait pas pu se ré:S'i'g n er à le voir grandir si vite, et elle avait voulln attendre s,es quatre ' ans pour ],habill er tout ù fait en hu mm:e. . 'VO ltS jugez de l' iI1l1'portê1llce de l'évé n e ment: un e premièl'C' culotte !. .. . Jean rêva; e t d e quoi au nùt-i'l ·rêvé si 'c·e Il ' es t de cette c ulott e.

1. 2. 3. '4- .

FOjlm eZ -d es phrases avec .].e-s nlots du vocabulaire. Conjuguez les veI'hes du vocabulaire. P.aragl'aphe: mon ,co.m plet odes din1anches. Réda,ctioll :

I. NIes v ie ux souli er s .ralCOlüent leur histo-ire. II. No u s devons soig'ner nos habits; .d ites pour,quoi . Ill . Comme,nt pouvez -vous soigner 'Vos habits?

IV. Si vous av ez eu l'Ü'ccas'i on de voir sur une p.ersohlle (o u rléfaut SUT une ,gravure) un -costume ancien, caractéristj'qu e du pays, d écrivez-le exactement et , s'il se peut, dessinez-'le.

;'!

Il la vit flotter dans I·es nuètlg es , eJltourée de rayon s d 'or, COlnme un soleil. Il 'la vit fai sa nt des entrechats S'lI1' la p e loll~ e d.u jardin, tandis que lui , en chell1'ise, COllnlit apr ès ell e >~\llS pouvoir l'attraper. La robe

t

Mari·anne était Iù , soigneusement habil1lée, l 'air s'upl'rieur cl sûre d'elle mênle. • Sa petite robe du matml en l)ombasin vert sOln})re, Ù' rayur es', avait un 001 et des manchettes de 'Unou blanc; une ceinture la maintenait ajustée à la taille de guêpe. Verts égal.eInent étaient son ,châle là fr,anges de soie ,et son ,chapeau aux ru'bans auss.i souples que des herbes lnarjnes nouées au-.dessous d e son menton.

i

r

257

V. Une visite chez le tai'lleur -ou lia ta~neuse pOUl' 'l a confection d'un costUlne. Choi x du tissu , du ·modèle ; on fixe le prix: 'v. pr,end les Inesures. "\ 1. LettTe à un taineur ou à une tailleuse pour commqnd er un co,s tmue ou une Tobe. Donnez. toutes ~es précisions utiles concernant la nature du tÎI~S'll , le choix -de la co U:leur , le métrage, le prix. Demandez une l·épons·e, la fixation d'un jour où VOliS ponrrez al'l er choisiT.

Leçcns de

chos~s

Nos habits

La ICline

M'aman rentre des Ina-gasü1s. Elle a beaucoup (le paquets. Elle a acheté pour André un pantalon bl'e u marine en lainagé. Ce sera 'Pour .aUer ù l'école. Elle apporte à Jacqueline un puHove!' en laine rose .e t à pap'a un pardessus gris foncé qu'jJ mettra -cet hiver ù l,a saison des grands fl'nids.

Matériel. EchantiHons de laine en suint, de laine brute. .Fils -de -J.aine et fils de coton. Laines trkotées ,et ÜS1sées.

Une fihitul'e

Une 'vliste piece où des madlines les unes il ' côlé des autpes crient COlTIllne des folles! Do grosses' ,courroies courent en Tond . Ici dans ode gra'u des ,cuve,s de laine sale ,sé nettoie. Cette machine' ,kt carde. Regardez! C'est un ,g,r and tapis ,de neige' Iuaint,e nant qu i s'en va dimiIluant et qui ressort en un fil blf\nc laitenx pour s'.enrouier ;petotes éilonnes.

en

b) EXel)CÎoces d'appli·cation: s'en référer au Ilurnél'o 1.

Importance de la laine. - Bien des obJets à noh'e usage sont ·en In.'ine. En niveT, . nous '111'etton.s des bas, des ·chau.I's·etle,s, des ,b onnets, des g,ants, des gi'l ets en l,aine. La 'l aine ·constitue t'Out ou partie des étoffes 'e t du .drap de no,s vêtements. La bonne flaneM,e e'st ,e n :laine pure. A ~a 'm aison, les .ma1,e.las,,1es coU'vertU!res~ les ~a­ pis sont faits de .laime. La :l aine ·e st donc une substal1'oe tres utüe.

La laine conserve la chaleur. - Enveloppons une bout.eiHe d ' eau -b ouillante dans une ,couverture de 1laine. L'eau se gardera très IOtngtenlps Ic haude: .la laine eU1ipêche la ,chaleuT de se di,s sipel' ·au dehors; eHe est mauN·a'Ï:s'e 'conductdce de ~1a chaleur. Elle nous protège en hi'ver contre le froid en -conservant la chal'e ul' ,de nofre 'COl~ps .


-

258-

259

Distinguons laine et coton. - Au toucher, iUne- étoffe de laine semb'lechaude-, une étoffe de coton .paraît plus frakhe. Brûlons un fi'! de laine'. Il g,résilll,e ICOllnlne des ,c heveux enfla!mlnéos -et se l~e­ cToquevi]I.e en une masse ,charbonneuse ,q ui ,s ent l,a corne brillée. Un fil de cuton hrûle comp1èteInent ·en ne 1,aissant qu'un peu de cendr-e grise et répand une üd'€Iur de bois hrûlé. La coton a une origine végétale; lia laine a une 01 ilg ine anÎ'male.

CAPITAL ET INTERETS REUNIS (1 année)

1. ·Quel capital placé au -! % devient à la fin de l'année 520 1'1'. avec ses intérêts? -± 1'1'. Solution: . intérêt de 100 fI'. pour 1 ·an lÛ'4 fr. 1000 fl'. deviennent 1000 4

+

. La laine vient C/U mouton . .- Il a une fourr ure f.aite de poils lo.ngs, fins, fTisés et emlmêlés par touffes. Tirons d 'un luatela ~ un flocon ,de :1,aÏlIle, il est fait :de poi1s semb'lables. Les la~nes les plus llongues et l,es plus fines, ,e t par suite l,es plus esti'm ées, provi.ennent de la race des ,moutOlTS l11,érinos.

2. ;.~.

Les. moutons sont tonc/us. -

Tous les ans, au début de l'été. les moutons s'ont tOlIldus sans inconvénient pour l'e ur santé au moyen de tondoo,s es comlme ce!lles des coiffeurs. L.a haine détachée en lUle seuJe pièce est une toison. EUe es.t sale, remplie de poussièr,e, de délb ris variés, ,et im,p régnée d'une subst,anc.e grasse luéllangée de S1..le'ur, 'l e· suint, là odeur désagréable.

Nettoyage el prépal'ation de la ·laine. - Les toisons sont lavées plusieurs fois à l'eau -chaude, 'a u savon, frot1:,é es avec de l'argil-e et fina1ement rincées là l',e au 'c'la'Ï.:re, séchées :au soleil et enfin. peignées. On ,o btient ainsi la iaine brute, Icen.e qu~, par ex,e mp.J.e, mélangée ,au ,crin, fo:r m.e tes matelas.

La laine est filée. - Lia laine brute est ensuite fi'lée, c'esrt-àdire transfoJ'!Inée en Longs fils .de grosseur uniforme p:a r torsion des foi~,an10nts. Cette olpération, f.a-itoe autrefois par des femmes il 'l'a~de 'de 1a quenouiUe et du fuseau ('les décl',ive), s'effectue actuellement mieux et plus vite ,au 'moyen des 'ffiruchines à fil-er. Les fils .obtenu.s sont ensui,t e ' coJorié~ s'H y a Heu.

GRAND CHOIX

HA MONIUMS

. neufs et occasions. VENTE - ÉCHANGE - LOCA'I'IONS - RÉPARATIONS - REVISIONS Devis san8 engagement.

Recueils de chant Musique pOUl' Harmonium et Orgue 21063

\..:'él.

/f~~~~ SION

PIANOS

et Instruments de musique.

-L 5.

H.

Capital 520 X ] 00 = 50'0.104 Quel'le est hl S'Û1l1'1lle qui pll acée ,a u 41/2 % devient au bout d 'une année 3730,65 t'r., ·capita,1 et intérêts réunis? PoOur rembourser un en~p]'unt à 41f2 % avec intéTêt p endant un an , j 'ai payé en tout 3,762 .fr. Quelle était 1a SoOn1n1'e €'lupnmté-e ? Un capila!1 p.rêté à 3 1J2 % et joint à 050n intérêt ufnnuel se IllOn te Ù 5'04-0.45 fr. Quel est le capit'a l ? Quel capital aJou~é à s·ou intérêt annuel et prêté à 4 V~ (6 donn e la SOl1llne de 7456.80 fI'. ? . . M'aurÎ'Ce a acheté une vache, il ne lIa paye qu'une année plus tard avec les intérêts au ~1 %. Quelle était la valeur de loa vach e s' il verse a.lors 1248 fT. ?

CAPITAL ET INTERETS REUNIS

. 1. Un Ic a.pital pl,alc é .pendant 2 ans· 3 mO~ls au 3,6 % est devenu avec S'es intérêts 21162 fI' .. Que!l est ce 'capita:L ? Solutlion,:' l~tér,êt de 100 t',r . pOUl' 27 mois, §,_~O X 27 = 8.10 12 100 fI'. deviennent: 100 8.10 = 108.10 Oajp'i,t al : 2162 X 1000 2000.-108.10 ,Q. Un ,c apital ,plla cé pendant 2 ans la u 3 % es,t devenu avec ,les intérêts 6360 f.I'. Quel était ce ,c apita'l ? . , ~~. QUiel capi,t al pla'c é pendant 4 ans a'll 3,5 % à intérêts si1mplés es1 ·dev,e nu 3648 .Ir. ? \ -\.. J"ai r,e tiré en c.apital et intérêts une 'SOffill11e de 512,.5 fI'. pro: 1: venant d'un 'c apital p1la,cé Ipendant six lllais au 3 % l'an. Que! . était Œe 'ÜUipita'l ? ." 5. Un :c3!pHal 'placé au 4 % vau:t après 5 IllOis 10 jours avec s~s -intérêts 1342,5. Quel est 'c e c.apital? . ; '. (1. 1\11011 pèl e a acheté une Ilmis.on; i!l ne 'l 'a payée qu'.a;près 2 ans \. ~ 3 mois 200 jours avec ies i1üérêtsau 3,75%. S::i.ochant qu'il a . ,~e'rse :à cé l~H)lment 65187,5, quel était 'le prix d;e la 'm aiS'on ?

+


-

260

ORTHOGRAPHE

CAPIT AL Y2 Y:l

Dictée-s communiquées par un collègue

1. A pl,ace la mo-iüé de sla fOl'tune à 4I.4 %, l'autre lI10itié ~ 4~4 %~ Sa,c hant que l,e s ·i ntérêts annuels s'élèvent il 2745 fr., dites quel est le ,c apital?

+

3 4 1/ = Solution: Taux moyen : 4~±~_~ 1

4.50

2

Le vieux village

En dél:>Ol1chant de ,l a ,f orêt au cours .d'une 'prOIuenade, nous HOUS trouvâm.es suhitement dev.ant un viUa'@e de montagne, Ull vil~age d'aspect pauvr-e -et sin1.p'le, -lnais pittoresque avec ses vieiUes m.a'i sons de bois serrées les unes contr,e 'les _a utres. Il était là, depuis des sièdes s,a ns doute, b10Dtti paisiblelnent a:u has ,d'une pente qui l'abrirtait contre les vents d u nord. Se:; haUsses: maisons,grill1Jges, raccards, étai1eJnt dispD'sées très irrégulièrement et entr.emêlées sans ordre le long des ruel'les (~t'l'oites ·e t tortueuses. Les toitures, toutes de bandeaùx et s urchargées de pierres, se frôlaient j'l nprudenlUlent par leuTs g.o uttière,, · cel,a nous filt' sünger tout de suite aux dangers d'incendie. Des paysans fumRioent tranquille111ent 1a pipe aux abords de l,e ur·s d'erneures et nous regardaient pas's'e r. Une humble ·chapelle avec son d{)cher pointu, s'élevait au milieu ode ·c.es constructions anriennes. Il nous s'elJ.llble que ,ceUe humble agg'].O'1nération pouvait cacher beaucoup de bünheur et de paix.

2.

3.

4.

5.

Capital: 2745 X 100 =.-= fHOO fI'. 4.5 . Une moitié ,de filon capital est p:lacée à 4 %, l'aut.re rmÜ'iti,é à 41/2 %. Les 'intérêts annuels font ,e ns'ernb1,e 2018,75 fI'. Quel est ce capital ? J'e pla,c·e l,a 1/2 de 'I nes 'a voirs à 3 % et la 1/ 2 à 37:î ?-6 . a,prè~ 2 ans 6 IllOis je retiTe 487 fr. 60 cl"intérêts ; que:ls slOnt mes aVOIrs? La 1/2 de Iluon capita:l est placé à 21/2 % et l'autre Yl à 396 ; aiprès 2 ans 3 IllOi,s 12 jours je l''etÎ1~e 52'5 rfr. d'intérêts;. à -COlllbien se 111'Onte mon capital (année 360 jours) ? 1/2 de Inon ·avoü· est pla.cé à 3 % ; la 1/2 à 4 %; ruprès 2 ,a ns le 'IHon1ant total, 'c apital 'e t intér,ê t est devenu 15248 fT. Quel, est mon ,a Toh'?

PRIX D'ACHAT TIRE DU PRIX DE VENTE

1. Un Inaqui-gnon revend un ,c heval 1440 fr , Combien 'l'avait-il

Le village mourant

' Je conlloai,s,. sur le flanc d'une vallée p.rofonde, au-dessus des nbîm'ès' creusés par une rivièl'e sauvag'e, un vil'la'g.e agonis.ant. JI n',e st r.eHé à s·es proches que ,p ar une s'e nt,e ,muletière étroite et pres'q ue dangereuse. Les 'pr.airies ,e t -Les 'c hamps qui, 'l'entourent sont touta'll p 'l us suffisants pou;r luaintenir un Test'e de vi e. Ses habirtant,s, autrefois des ,c hasseurs et des .p aostoureaux,. g,e ns si'm,p.1es et tenaooe:s, attalc hés de ;pèr:e ,e n fils à leuJ'ls nla'ügres terres, ont fini p.ar écouteT I,es échos de la vHle. Us ont pris cou·· lact avelc l'.ate:lier·, l'usine, la grande 'c ulture de la plaine, les plaisirs modernes, ~e dnél11oa, Jes .s.po,rts ... Et iLs sont partis, abandonnant 'l a vieille égolis-e, l,e cimetièTe D'Ù sont les DS de leurs Cl n -· cêtres, leurs lnaisons trop modestes et trop ratatinées. Il reste m<ainte~lant, -de ce villa'ge, que1l1q ues fau1Ï.Ues dans la· gêne, ennuy.ées, hésitantes" des nlaisons déla.brées, des l'binec , . une -s o!l itude pesante, à pe.jill~ un souffLe d'existence. Cela fait IJTIal

261 -

HU Cœltr .•J'ai p'}.eUl~.

Suite page 262:

p.ayé s'il ·gagne 20 % su.r I.e PTix d',oohat ? S01ution: Si Je prix d'achat est 1.00 fr. te 'p rix de vente ser·a : 100 20 = 120.l'l ra payé: __ 1440 X 100 = 1200'.12'0 2. M. vend une Inay.ohandise 49,50 fI' . .conlibien l'a'v ait-il payée s'il .gagne 'l e 121/2 % du prix d"achat? ~L Une 'm ontre ·a été revendue 60.- ,R'vec une perte de 25 %. Quel était Je ,p rix d'alchatt. ? 11. Les po-mmes de terTe perd:e nt ·durant l'hiver le 2(1 % de leur ,p oids. Oombien :devra en ·enCiaver de kg. un ag-riocu'lteur qui veut avoiT 300' k-g . .au printemps? 5. Un jouer quitte le jeu ,avec 28 fr. 5'0 en poche. Cmu.bien avaiti:l d'abord) sachant ,q u'il 'a perdu le 75 % de son aVOlT ? 6. Papa a a'o oeté une maison; i:i y t~ait' des h'ansfOlimatioD.s pour 4200'0 fr. Les rfirais ·d',alobat se sont ,éllevés à 280' 'fr.; après 3 at;l's iil a rev.endu rm :maison 6450'0' fr. en -galgna:nt le 30 % du prIX: de revÏ'e nt. A que!l pTi~ l'arv.a:it-ii a·c hetée ?

+

·1


-

-

262-

263-

Village moderne

VOlIS entl"ez dans un viillage neuf. Il ~ ' étBnçl ass,ez profondélJlJent sur un ter,rain f.ertile, -q u'une route récente a aocepté de dess·e rvir. Des mailSons p-aysannes sont venues se di-s poser 'les une.s après Iles ·autr-es le l'Ong de .la chaussée. Elle oni eependant pris la précaution de se l,enir ,dans un iso.Jememt I1l'esul"é et di.scret car on -a pensé qu'jJ 'l'e ur était pT'éfél~able ,d'avoir du solen et U1~ peu d'espace. Un pl,a n d'ense111ble a rég'Ié les C'onstnl!ctions. C'est ai.nsi que chaque delueure est ·entourée d'un coin de verger et d'nu jardinet. Le ,styLe .de tous ces bàti.ments a un oad1et nouveau. L,es to'its sont ù .deux .pans. Les fa,ç a'des bI,a nches sont percées de L<:trge's ,f enêtI:es. La pliUpart se 's ont donné le lux'e d'une véranda. Des 'Uognes -droites 'e t des angles droits ont présidé au tra'c é des l'~lenes. Quant aux ,granges-écuri'e s avec 'leurs ta's de fumier, eN,e s sont en ·arrière du 'côté ·des -p rairies. Si ce viQ:lage manque de pittoresque aux yeux de quelques 'visiteurs , il ·a beau coup de con fort ·et ses 'h abitants peuvent y goûter ahondalmnH'nt le pla'i sir de vivre,

TEMPS 1. Pend:a nt 'co'lll'bien de tem;p.s 3 % r 3jpporté-t-el:le 360 fI'. ? Solution : Intér:ê t annuel : 40000

S'OIll'lUe d'e 4000 fI', placée au

X 3

"--~-=

120.,-

l~emps

2. 3.

4.

5.

6.

Le villag"e industrialisé

Ce n était, j.l y a .cinquante ans, qu'un vil.1.aoge ess,entielieIllent Une soixantaine de m,a is ons, autant de gr,angies et de reInIses, compo.saient toute l'agoglÛ'm'é raüon, Une ligne de chemin de fer pas,s a dans 'le vüisina,ge : on COJlostrui'sit une halte. La route cantonale, p.ar · un élubranchelnerit, vint l'-e xciter Ipar le bruit de ses cars ,et de :ses calmions. Le ha'Hl'eau de jadis devint bi,dnt6t un centre intéress.ant. D-es constructions nou veLles .slll~gilenb corrn-' m,e ,par enchantement. On vit naître des bâtÎlnents de 'COlnmel"Ce, des entrepôts de toutes 's ürtes, des ateliers, ' une salle de théâtre et de cinélua. :UJ?e fÛ'lig-e se traol1:sforll1a -e n petite fabri'q ue d'instruments agrÎ'col:es. L'établi d'un 'm enuislle r ,c onquit ode .l'espace et group:a ·de nOlll1b.reux arti,s ans. Une scierie -s entit le "'besoin de grincer à journées faites . Un ,e mbryon d "usine dr·ess'a s·a chpminée, L'essor aidant, les rues de ~a localité fUTent pavées, L es services publics imitèr·ent üeux de la vine. Une nouvel'le ' ère s'était Ol]verte pour Ile village, 1-1 y eut plus d"entrain, ,m~is P[IS -p,l us de Donheul',

~:a

l

: 360 : 120 = 3 ans La sommle de 8500 fT. ph~cée au 2,50 % a .r,a ppnrté 637 fr. 50. P.endant ,combien de temps a-t-elle été .p lalc ée ? Mon voisin ,a prêté 14200 fI'. au 3 %, 'On lui relln'büurse 15052 fI', ~près ICO'lnbien de ,t emps? La SOll1lille de 1200 fI', p1:acée au 3 % m"a raplporté 144 fT . d'intérêt. Après -c ombien (I.e t.mnips 'l n'a-t-on T'eJlll'büllrsé -cette ,s omlm e? J',ai reçu 76,80 fl'. d'intérêt pour un plalc-enl,e nt de 480 fI'. au 3 %. P,endant oOO·m bien de t'em"ps 'la snmme a-t-elle ,é té pLacée? On :achète une m:aison pour 60,00.0 f.r. o,n en pay.e :les 2/3 , nn _-e m.prunte i.e reste à 5,25 %. Au bout de -c o:mbien de temps 1"elIll!boursoera-t-on 24200 fT. ?

p~ysan.

TEMRS 1. En 'q ueil remlpls 480 fI'. ,a u 3%"% . rapportent-ils 28,5 fT. d'in-

térêt? So:1u;tion: Intérêt annuel: 480 X 3.75 - - 100 -. =

&)

3.

4.

5. RE'C REATIONS

1

Paorta,g,e ons cet agn eau dit le' lou.p au renal~d et au corbeau . .. N~us soni'm es 3, j'el? prepds .le 1/3.; COm'll1e je suis le .plus :·f ort fen ,prend la " 1/2; _enftn" parCJe qu'il me p'l aît de "faire ainsi j'en prends eil,c ore ,1è l th"» . .' Que revient=,i,) -enGq'l'è n cha'c un', des deux autr-es ? . .' ;.. . .

«

H.

18.-

Temps: 28,50: 18 = 1 'a n 8 fllOis p·eJ.lld·a nt Icotm'b iell rde teII1pS f.aut-i~ placer 8400 fr. à -3 % Ipollr' a'voil' 1260 fT. d'intérêt? Cnmbien de' temps fla ut-il pla-cer: 14200 à 3 % pour avoir 630 fI'. d'intérêt? 2) 13300 fI'. à 4 % pOUl' ,aVlOiT capital et intérêts 13625 ,f r. ? Pendant 'C'ombi'e n de temps f laut-i1 p'Ia'c er 4040 francsù 3 % ,p our avoir 81 fr. d'intérêts? On. a prêté une s-o:mm.e de 2745 fI'. à 3% %. si le débit'e ur se lihère en ;payant 2-8 27,35 fr., pOUl' :co'm bi,e n de jours l'intérêt .lui a'llra-t.-'ii été 'compté ? Uin ,culloti.v:ateur alc hète à raison de 9000 fr. rha. un pré tri,angu3:aÎ.T'e ImeSU!I1ant 120 m. de hase et 54 ·l n. de haut; les fl~ais " d"acquisition se montent au 8 % du ,p rix d'a,c hat. Après com- _ bien de temps s'est-il ,a,eq:uitté de sa dette s'i1 a p.ayé en tout nvec Iles intérêts ,a u 4 %, 328'0 fr .. ?


-

--" 264 -

Fiches

LE CHANGE

LE NOM

Fais trois coJollnes: Dans la prenLière tu pla'ceras les nOlns 'propres et -lies (le personnes Dans l.a seconde, les nOU1S d' animaux Dans la troi-sièn~-e, les noms de ohoses du texte suivanf:

nOln~)

La nuit de Noël

Or, 110n loin de la grotte où Joseph avait abrité Marie, des herger,s se trouvaient, qui v-e illaient sur leuTs troupeaux. C'est l'habitude, en Orient, 'de l'a iss,e r .l'es moutons en plein air, quand les nuits ne S'ont fpas trop froides. M,ais comine à cette époque les fallv-es étaient nOI11.bTeUX en Judée, loups, Ic hac.als et lions mêlue, il faLLait H1.'o nter -lia garde. Ces beDgers étaient donc dans les cha,mps. Soudain, un rayonnement d e lun1.ière les environna. Des voix se .fir-ent ,e ntendre dans le cie'l. « Bonne nouveUe! -criaienteUes. fi e.st né Je divin Enf,a nt! Réjouissez-vous! Allez dans 1a grotte de B:eth1é,etm où un petit enf'ant qui vient de naître dort dans une mang'e oir,e, dans ~a d'èche où l'on m,e t le fourrage! C'est lui; l'e Sauveur, 1e FHs de Dieu. D'après D. Rops. LE NOM -

Petits oiseaux, la table est mise !

Tt y a des oiseaux qui paSis,e nt l'hiver avec nous .. " je COllnais loe ... , le ... , continue .. . Il faut les aider à vi-v re, car ils ne trouvent pll us ni, .., n1. .., ni ...

J' émJÏ etterai ... Jc partagerai .. , Je casserai ... Je suspendrai .'. Je poulTa:i mèn1oe, si je suis a,c1rai,t, instal:ler ... SUT ..., au bord ... ·L'arbre de Noël

Connue "ses frères de 'lia forêt, il a: .des m·ais il n'a p'l us de ...

1. Je vi~[l!s de ' T,~oevoir des liVT8S a'c h e tés en France pour 4250 fr . ,fJ1ançal,s (cours du ch.'ang.e 1,25), ' ce qui veut dire que 100 fI'. français va-l ent 1 fI'. 25 sui'sse. Les frais de ;port et d e douane s 'élèvent au 9,5 % du prix d ',a'c hat. A co,mbien revi,e n nent ,ces Ji.vres en fr. suis's es? 2. Un ,c olmauerçant a reçu 'Cl' AUem.'a.gne 37,50 q'm . d 'une m.arohandise à 24,80 ,marcs le qIU. Les fIlais divers se Imontœt à 6 2/3 % du p-rix .d'alc hat. ,Cmnbi'e n 'c ela fait-il, s'alc hant qu:e 19.0 Inar,cs v-a:l ent 123112 fT . ,s uisses? 3. Un négociant pay.ait autrefois à Hmubour'g pmu un quintal de üafé 152 11.1arOS, le 'll1.,arc v,a'l'a it 11!'J. fI'. Les frais, de douau.e et ,de fI~3JI1sport s'e lpontaient au 12112 % du !prix d'a1ohat. Que retirait-il -e n :arg.ent ,s uisse ;p our la vente au :détai'! de 34,8 q. d e -café a'v ec un bénéfice de 15 % sur le PlI'ix de revient total? 4. J.e vi,e us de recevoir de Lyon 25 grlaIllm'aires pour lesquelles fai payé en tout 63 fT. slüs·ses. Les il ais de 'PŒ't et de douane se S'ont élevés à 9 fr . suisses . Combien In'.a,I-t-on fa1cturé tille -gm!I:nmai'l"e ·en fI'. français sans !l,e port: 'Change: 1 26 : (100 fI'. fTlançailS = 1,26 fI'. suis se) .

PARTAGE PROPORTIONNEL

1. ,POUl' une entpeprise, d e ux négodants .on.t versé l'ull 8000 t'r., :l'autre 6000 .fI'. ; m'a is ~ls ont perdu 770 fI'. RépaTtissez l'a perte entre les a's sociès dans la proportion de leurs mises de fonds ? Solution: Montant ver,s é: 8000 600.0 = 14000 PeTte du lm': 770 , X 8000 ' 14000- - = 440

+

construction de phrases

LE NOM -

265 ,-

un .'., des .. ., Suit~ .

page 266

770 X 6000 14.000 = 330 2. 'Lors d"une construction .de route, A em,ploie 35 ouvriers pendant 18 jOUTS et B, 25 ouvrieTs pendant 20 jorn·s. COlUn1.,e nt doj1vent-ils partageT ·}.a Sümlue de 15321,25 fI'. qu'ils r eço'Ï'Ven1 pOUl' les travaux? 3. Deux Im 1al)chands de béta~l louent une plia~rie püur le prix de 324,95 .fI'. Le premier y n1.et 24 varc.hes pendant 30 jour,s et le s-e cond 17 vaches pendant 1.5 JOUTS. Com'bi,e n 'Chaoun aUT,a -t-il à payeI' ? -4. A et B fondent un. 'COlnlnerce. La nÜs.e de A est de ' 7000 t'r. , ce'l~e de B de 1200.0 fI'. Les gains .s e paT~ag.eront pTopol'tionnellement à aa mise de chacun . A ll a dissdlJuHon .de l'associ:ation, ils éta'Ï-ent en ipo.SJsession de 27564 ff. Que l'eçoit chacun des. ,associés? Perte du 2èn1.e :


l -

On Le

267

266-

~~co.re

de lUlnièr.es (dis .les,g uetles), ,d'obJets orHlants (nom'm e l,e s), . -de 'ohO'ses .q ui se Im,a ngent (écris toutes œ.1les que tuas vues), SO'us ·s es branches , nO'us avons trouv'é le~ cadeaux: Ceux de maman, » papa, » mes f,rèrees, » mes sœurs, les ,miens Le NOM ---:-" La crèche

Les ,p ersonnes que fai vues dans r étah~e ,Ce que cha'c une d'elil es pO'rte ". Le 'cO'stu.m·e de ,c haque personna'ge Les 'a nimaux d,e 'l a crèche ". Les 'chO's'e s qui entourent les personnes: 'te toit ... 'les parO'is 'l e fond ... à terre ... . au.tour de !l a :c l'èche ... ' ô'

PARTAGE PROfOl1TlONNEL 1" • ,

J:i DES

N° 87 FRACTIONS

1. . PaTta,gez 70.0 fI:' entre 3 p.ersonn~s ,de I1nal1iÏère que 'l a lèr,e ait Jla 1J2 de 'lia 2ènle et !Le lAI. de la' 3è,m ·e. So'lution: Si 11Û 3è'Ine a '4 paTts, 'l a '1ère a 1 part ,e t 'l'a 2ème _2 part,ç,;. Nü:mbr,e de pal ts 4 2 1 = 7 pla rts ' Part -de l'a 1ère 700 - 7- = 100; 2e = 2'00; -308 = 400.

+

+

2. Partagez 15,000 francs 'e n trois parts d~ 'm ,anière que la seconde soit la V2 de la première, et la 3ème les ~4 de la seconde. 3. Pal'trug'e z 1950.0 francs entl-e trois ·h~riüer~ de telle façon que le 1er ,a ÏÏ la mO'itié du . second~t. ,'cellUi-d' les 2/3 du 3ème. ~ . Un pay.SlaIl .achè.te pour 2'8 56 fr. une ·chèvr,e, une v aic he et il]Jl cheval. Il paie 7 fO'is plu~ pO'ur 'la v,a ohe que pO'u,r la chèvre, et pour -Le Ic hev,a l 2 1J2 fO'is autant que ·pOUI' l}oa v.ache. Que coûte _ cHaque :a nirill'al ? 5. Dans une famine, le père, le fiLs et lia fiUette s'Ont al'l és à la jO'urnée -dur,a nt une semaine; Hs ont reçu 162 .fT ,Combien chacun a-t-i'l reçu par jour, s'aühant que Je pèr·e a gagné 2 fO'is plus que 'l e ,fj]s et le fiils b'O'is fO'is p'l us que :l'a fiUette ?

Le'NOM

Rem,pla;ce l·es points par 'le nom de l,a persO'nne QUI f ait ,l e op a.ïn pressle lIe raisin. f,abriql1.e l'e fromage. vend les épices. IcO'upe tes ·cheveux. p,répare tes -r·epas oà la InaisO'n. t'aide 'ù fair,e tees devoirs. par le NOM de l'ani:rnal QUI: ronrO'nne 'de op1aisü' quand tu 'l e caresses. s'e laisse tO'ndre tranquiUenlent. porta 1es Roi,s Mages. a~de 'i.e ber,gel', se trouvèrent pi'ès de J.ésus à la crèche. CO'mmet ,apIP'e Ues-tu l'O'utH avec lequel: Papa 'enfonce un ·clou avec ", Maman pèle ses .1~gunl'es ... Ton f.rère gO'nfle s,e s pneus ". La ,c uisinière :puis,e le pot'age ... Tu découpes tes im.ages .,. A table on se sert de '"

Suite page 268

PARTAGE INVERSEMENT PROPORTIONNEL

J. 3 enfants âgés de 12 ans, de 6 et de 4 ans se répartilSs'e nt inver.sément à lie ur âge 24000 fI'. Quelle s,e'r a [a part de chacun? SO'~'utiO'n: Si le 1er a 1/12, ,I,e

3.

4.

5.

l

1/12 2/12 3/12 Ool! 1 2 3 = 6 parts 400.0, 8000, 120.00. jPierr,e, AtltO'ine et Louis dO'ivent se partager 38 bonnes llO'tes en raison inverse des fautes qu'Us ont f'a ites à 1a :dilctée. Pierre 'a 8 fautes, AntO'ine 6, Louis 2. CO'mbien de bü:nnes notes ·chacun aur,a-t-i~l ? Une personne chari.tabl,e dO'nne à 4 orphetUns âgés .de 12, de 15, de 1'0, de 5 ans 1620 fT. à partag'e r inversoément proportionnel à leur âge. QueUe es't la palr t de cha,c un? . Partagez .12600 fT. enh'e trO'i's héritieTs en proportion inver,se à leur âge. Le pl\u s âgé a 36 ans, ~e second 24, et plus Jeune 18 ,a ns. . Rép.artissez 7346 fT. entre trO'is persO'nnes en faisant des p.ar~ 1nversélnent ,pTo[portiO'nne:1:l'e s à 1,o ors S'alaires 'm ensuels qui s,o nt 580 fr., 64Ô 'fr. et 900 fr.

+ +

2.

'2me a Jl!!_ et 'le 3'Ine 14


-

-

268 ' -

269-

LE MASCULIN ET LE FEMININ

Classons I,es no·m s de fruits que nous connaiss ons en deux. gr:oupes: Féminin Nlasculin Mêlue eXel'cke: Ave·c 1.es 11.0U1S d.e p.ers-onnes. Avec les ifl'on1.S de fl.eill's. Averc les n0111S de lnétÏter.s faits parr Les h0111'meS ou l,es fem-m e' . Ecris .au f.éminin la phrase suivante: ,Le bon écolier est exact, s'a igneux, propre, poU , a tt entif, tr a vairrLeur, ,co'mp'l ais.ant. Ex, : La bonne -écolière .. . gcds au mas,c ulin la phras e sllÏ'vante : Une petite fi!le

Cette petite fiUe était si ·bonne, s-i bonne, que chacun la . chérLss.ait; toujours souriante, douce, pallie, aÏ111able, act-ive, elle Hait aussi ob~1g'e'ante.

FAILLITE (Revision)

1. Dans un e f,aHlite les créanciers retiT,e nt 'le 38 % dA . l . f d" C " 0 " oe qUl eUI es u. 'o mblen reço~'t l'un d'eux pour une créance de 1204 fr. ? L. Dans une ,fla-ill~te un ~ré~ncier 'perd le 36 % d 'une créance de

2960 fI'. CombIen l~eç01t-'rl enCOl'ie ? 0. D ans .une CJ ,~]~He 111.011 père l'eçoit 420 fI'. c est- à -dire 'l e 28 %. COllnhlen lUI deva it- on?

-L Dans une J'ai'llite un -débit e·ur ne peut donn er à " ue ] : . ~~ O OL ·1 "1 ' c s'es ·creanCIers q .. e ,t> / 0 . ( e oe qu 1 leur d evaIt. CO'll'lbî·en a perdu votre VOlS'lIl. R q Ul on a donn é 450 .fI'. ? 5. f Lors , i1 est dû à A 1230 J'J'. ' ù B 8 9.... 5 f'1. , II.- C ""/ 45 I l d ''une faiHite . r. s n e reçOIvent que 1052, fr. 80. Combien % r ecoivent-il s ') Qu elle est la part de cha'cun ? , . ' (5. ~'Ürs .d:,une fail,lite il est dû 2460 h'. à A; 1650 fI'. à B ; 1490 fr. a C. SIls re ç 01v; nt en .tout 2105 fI'. 60. Quell e est la pa'r t .o e chacun et quel % reçO'lvent-i1h;? ,

LE GENRE

Es1-·ce UN ou UNE: L 'an, l'année, l'arme, l'oiseau, l'aTllloire, l'été, raut,o'mne, J'hiver, t'âne, l'étan.g, J'étude, l"aumône, l'êtTe, Tl y a des noms quichang,e nt de sens suivant le genl'·e : On dit : du mi le du livre La du vêtement La le de la propriété du château La le de l' appar te luent. de la friture La Le .. du sourder 'l nal'que de Il 'heure La le du navire de 'l a bière La te du vm"be, d e fa·i re de la toi'}.ette La le de !l.a religieuse ·du bateau . La 1·e «Le Ra,p ide » de l'eau hquillante L,a du gâteau. du -repas La Mots là ,c hois.ir: peIldule, vapeur, nlonss·e, tOlll', pag.e, moul,e, 'manche, poêle, mode, 'VoUe. Voici des noms préeédés de le ou 1', tI~ollvons le nom féminin qui , con~espo.fiid: ' l' Le s,av,ant la l'i'l1.stituteur l' .. , l'épicier l' l'habtllem' le vendeur la Suite :p age 270

NOTRE JARDIN

A.

Carôttes Oi,gnOhs

POf..·s

/li/s

~ ~~-------! '" l

~

('b'

Echelle 1

,

,

qarlcots

100


-

270-

271

LE MASCULIN ET LE FEMININ

Nil 9l

Ir-,.spectons n?~re . c~lisi~1.e 1..

Après chaque nom, inscris un 111 pour ':les noa:ns m,as-cul:ins - un.f ,pour les noms féminins Dans notre cul sine il y a des m,e ub'l'e s (II'esquels) ? Le buff'e t contient des ustensiles (lesquels) ? La batterie de C'uislÎJ1!e oOIDpr,e nd de:s obj ets (lesquels) ? ,L"aTmoiy,e -a ux provisions laisse, voh:: des t,a s de ·choses ('Ie~'lquelles) ? . Dans les tÏJroir:s sont Tangés Iles s-erVlües (lesquels) ? Petite constl'u,ction de 'plu'ases ' . Quem,e est :l'a -p remière p;eTsbnne 'q ui ouvre la porte de l,a cuisine, de bonne heur'e, 1,e 'm atin ? Que ·commlence-t-el1e paT faire? Quellles 's ont les personnes qui y entrent en,s uite? Toi-llTIlême, que viens-tu y faire? ES'Ï-Ic e que -q uelquefois ta ma;man te c1em,ande de l'aider, à quoi ? . - Qu ',e st-6e qu 'on te défend de tOlLcher à la ,cuisine? Pourquoi ne te le pel'nlet-on :p'a s ? N'y a-t-Ï'1 pas aussi des ani:m aux dans votre cuisine? A:ux'quels permettez-vous .d'enu er, de -prre ndre le urs repas?

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Fédération Valaisanne des Producteurs de lait 510 N'

Vot~'e 'P~re -a aüheLé un jr a~'din représ,~~té' -au No 90. H ,e n a fait

uo Jal'dln. OheI'ohez " ,

. ' . . A lB B C A B -C D

1) La -l'Ongueur totale du terrain

2) 3) 4) 5) 6) 7)

La 'largeur totale La surface totale Le prixd'adlat à 120 ft. l',a re. Les din1<ensiollls de Ic haque pll 'ate-bande. La surf-a.ce de ·cha.que p 'larte-b.ande. La s'llrfa'c e ,cultivée. 2. :ot~'e pèl:e faH dôtl,Ire:r ],e jal1din ,d'un mur de 0 nl. 30' d'é.p'a isSool et d une hauteur de 0 lm. 80 -0.30 dans· la tert·e. DHes quelle seI'a . a) La surfa'ne o'Cicupée par 'l,e mur et l'a 'porte. h) L,a surface des allées. iC) Le ViOlun}e du mUT et -s on .prix à 90 .fI'. le 1113. ·d) O~ s,ab:le l,es a1lé-es avec 1 m3 de gravile r; queHe sel'a l'épaIsseur -d e .la ,c ouche? e) On ~la,ce une bordure en daUes ,autour de.s platres-'b andes; (~ueUe est la 'longeur -de la bor.dure ? 1') S,ur le ~nur, tout autour, sauf à la p~'lie, on p.1la ce 3 rangées d.e fIl de fer; quellle sera la -longenT du fil de fer? <

+

CLOTURE

.

Une nou!' rectangulaire mesure 1(-$

Hl.

N') g') de 'l ong sur 12 m. de

la'I~g' e. On pose une balustrade Sur 'les 2 -1al g.eurs et SlUr une lon-

gueur; aux 4 -a ngles et à chaque 4 m . .Ira halustrad.e ,e st ,c onsolidée p.ar des barres de fer ft section carrée meSUTant 3 cm. sur 3 et ayant u.ne hauteur d.e 1 111. 20. La balustrade est fO.flm,ée de 2 b'arl'es hOrIzont'al,es; 'nes barres ont une section de 2 crm. sur 2 cm. E.ntr,e ces 2 barres et dans le s,e ns vertÏieall on place des barreaux d~stants 'de 16 mn. ayant une hauteuT de 1 111. et une sectio.n carn~e de 15 mlm. de -côt.é. On demande: 1) Le ,pouliour de la cour. 2) La longueur tofale de la halustrade 3) Lra 'l ongueur des barres de conso'Hd~tion. 4) La longueu.r totale des halTes horizontales. ~) Le nOlnbre et ]a longueur totale des b31Tea'llx_ 6) Le vo:lIume du fer eUlployé. 7) Le -p oids de ce fer, densité 7,7. 8) Le prix -du fer à raison de 0..75 Ile kg. 9) 'La -dép'ense tota,l-e, 'l e serrurl!er demra nde 25'Û fI'. pour l,a Ipose. _ . A:i:de-toi d'un croquis pour résoudre ce pl'oh'lème.


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