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L'es élèves 's onf tout ners de ne plus faire 'leurs devoirs sur des cahier.sl;cela leUir donne une i1mpression extf'a-'Sicotaire q~i les grandit à 'l,e urs yeux. N'aUez pas 'oroiT,e .sm'tout qu'avec 'ce sy,stèlTIe de feuïÏnes votantes '1es dÜ'cum'e nts vont se disipe'rs-e r et que le Cilalss1eur s-e videra au bout de queilique temps. Bien ,a u :c ontraire; si vous 'avez .su intéress,e r vos: élèves, 'v ous devrez plutôt 'Leur demander d'enlever ,certaine.s graVu.l~es dont la valeur n'eslt palS évidente. Par 'c ontre, il vous ,aT:r ivel'a chaque jom'" Jo:rsque vous aurez rendu 'les tra:vaux Ic orHgés, d'entendre ,oette question: «Monsi'euT, est-oe ·q ue je puls refaire mon devoir?» Voi'Là, n'est-il pas vrai Iq ui nous Ic hange des haJbitudes traditihnneJlles où l'élève ne Tefaif jamais· .a'V'ec p].aÎlslÎ:r son dev,oi'f, ,où, ·S"ill1e peut, il ,eSCUlTIlOte volontiers cette tâdl1e f.astidieuse et souvent de peu de va!l eur praHque. Que v,oUlez-vous, l'élève tient là Is,es: do CUill1:entJs , à tous ses docum·ents; il. ~es l,eJlit, H feui'Nette .tous 1es jours lS,on ·d1asseur : i'l en -e st fier; c'est sla ,choiS'e, ~e fruat de Ison frav:ai;l, de ses !laborieuses rechef'ches. Et 'conlllue il :l'eŒait un devoii' si 'VIOUS ;le !JJui Iper.mettez, il1·efaÎt de même une didée 'q ui a été cho1sie à dels'Sle iIl:et qui lui fmlTnit, cÜ'mm'e 'l a rédUlcti'Ün des d,onnées intér,es's anfes'; i l en v·a de ·m êm·e des pl'oblème.s et de toute La coHectioTI ,qu'ill complète -c haque JOUi' un 'P'e u p~UIS. Un éIèv,e .a-t-il tI~ouvé dans un jOlJlrna!I·, · dans un Hllustré, daIlls un livre, un texte qu'ii a d Jas1sé? D,eux, tr.ois, quatre 'eamarades :l ui dem·andent 'l'au~olriS'ation d\m prendr.e UIlle copie, Quellq u'un a-t-ill là double UIIl'e gf'alv ure 'ihtéreslS.ante? Cela fait l'objet d'échanges ,e t d'innoloen·t s et intél~esl s!ant:>g. mavchandages. ,Car, oQiUV.r:OIllS une nouy,{~~le pal'enthèse; (les élèves fouiLlent. dans 1es Igaletas, dans les rédUiÏts, dal1ls 'l es bihlri.othèques pour s'efforcer d'enrichir 'leur ,c1a'S's eur -e t ŒeUT!s connais's"an:oes'. Ils écrivent :surtout pour sie documenter; :iI1s vous demandent des ,adTesls1es; ils en voient 'SUl' les j,o UlTIaUX , ].eul~S ip'af'enrtJs leuT en fourni,S'sent; Hs iSl' habituent à prendre un douible de !leur:s' lettres et i~-s cOllislervem;{ loenes qu'·iI1s reçoivent. Us dem.a'll'dent des ipToSpec.:' tus ·aux malichands de ,cycLes, aux .entTepr'ises de transp,ort: :CFF., lignes sec,ondah~es, Swis's,aiT, Mes'sagerie.s maritimes; aux fabriques Ide bi'cyolettes, de camions, à Brown -,Boveri, à Sécheron, à Saurer, à l'Offi.ce suis-sie du tourism,e, à la :société suisse d'électr.odiiffusron, -etc., etc. Chacun se rendna 'cOllnpte ,q ue çà Ic'-e st dIe l'a .co:rres1pondance pratique, vi'Vante, autrement :p.l~ofitable ·que 1C'eJ.ile 'q ue il'on falÎt d'habitude en cIaslse, pUlf,e mle nt théori'que.
Et t,outes ces Imais,ons, nç>llls pO'lLvons l'affirmer 'POUT l'avaiT YU à l'ex'p érienv-e, ne se moquent pa's .de nos éilèveJs; 'e'llles LeUT envoient une abondante documentation hrÜlchupe;s tabl'e aux dessins techniques i'Jlustrant la fabrication de.s JocomotJves de:s ~1.oteurs d.es avions, des ~aut.Ü'mobi!les, les détai1s d'une cent~'al'e électri,qu~ d~uis le ba.SJsin d'.aJClcumu~ation jusqu'au trrunsfOl'llllateur, ,etc. Est-Ï'l besoin de dilne la Joie des élèVies lÜ'l~s'que ;l e facteur leur apporte de ,g:r.ands pJ..i!S j,aunes, des paquets. On ,c onçoit aussi qu'ils ~'es com;m uni'q uent à l,euf.SJ camarades. Et <cha'q ue jour on entend les mên~es ques.tions: « As-tu reçu quelque ,c hose? >l On ]it .oes documents, mênle ISii .an ne cQ'm prend ipa·s tout, car Hs sont bien à 'soi, -on les a l~eçus direlct'e ment de la {,a bri que ; O'n ,se ~.es pas,seet ~'Üln 'ques1ionne le .m aÎtre... qui doit tout savaiT. Et quanrd O'n ne peut 'Pa.s Jeur Tépondre? üalr il e:st peI'mi:s d'i,gnorer bien des 'q uestions teohnique:s. Eh bien! ,on .a'Voue tout sdmplement ,q u'on ne sait pas, car il ne faut !pUIS 'LeUT llll!entiT, ni Jes induir.e en erreur. On peut ,a uslS/Ï. s'infor:nl'er ... et :l'on s'instruit sœ-1ll1ême, 'ca,r il. y .a t'OUjOUTS à Ulpprendf'e. PaTfo~s on 'l,e ur dit -que ces questi'Ü'ns sont .trop difHcHes à oO'lnprendre, -q u'il faut être du métier pour ,oeLa. L'émulation est teHe, et Ile déSlir de ,c onnaître aussi, -q ue, lorsqu'Us .ont 'q uelques SOU!S, ile:s éJèves ,e n profifent pour :acheter des H'Vfles .ou .des 'b rochures Is,e ~appO'rtant aux eentres d'intérêt . étudiés en dalS'se. Résultat pratique, ni recherché, ni même entrevu d'abord:
Nos élèves ont délaissé les lectures malsaines ou dangel'euses: romans, aventures extraordinaires qui faussent l'imagination et entraînent la jeunesse aux pires folies. Ils n'ont plus le ten~ps de lire cela, et ils n'y songent même plus. Ce résultat vaut à lui seul, il faut en convenir, de tenter l'expérience. (A SlUÎvre) Cl. Bérard. GRA.N D CHOIX
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De 15 à 20 ans
Comme le cheval et le mulet ~ C'·est plaisir ·de voir le fr_a nc montagnaro ou le TO'b~ste per~ eheron tirer la ooarrue à tra vers la te,r re -rebe1].e, et malgré tous les rb.~acteuTls, ,Le Inull et cOlIüinue .de iporler s'On bât séculaire. B'Onnes bêtes qui ·gagnent bi1en leur f.ourrage avec une tape amicale sur J'e'Ilrco~ure par-des:s u's te 'm -aTiché. J'a'l'1ai,s asS'ocire.r à ces auxiliaires les jeuneS' ouvrierls que l'éoo~e libère ,c haque printemps ,p our Iles enrô1 l er dans .l'im·m ense aIlmée du -travaiŒ. Les mancherons de la char.rue slOnt' tenus par un solide -g,a~Œ:lard ,q ui fait s,es- p:remiers eSls ais de labourage; le muletier ne quitte ;pa's sa bête. L'animal de trait ou de somme est si étroitement uni à l'homme qui !S'en sert. n n'en es't guère auh'emlenf de la ,m a'c hine ou du Inécanicien et même de. l'outil et de J'all"tils an. n n'y a pas ra:i's on de s"a:rrêter à Ices échelons des classes Isod,ales. BOUT !l a .pLupaTt des gens comme pour nos aides à q'li'atre pattes, il s'agit de ,gagner 'l'entrétien, sinon au jou:r le jour, · du 1110ins à échéMlice aJs'sez rapprochée. Ajoutons à la pitance quotidienne un peu de plaisi'l' sous des f onn es' ~multiples qui se ramènenf à la S'atisfa,c tion d'un petit nombre d'appétits, on aura résumé l'amb1tlioll1 de beaucouip de jeunes: de quoi ,s e ,m eUre sous la -dent, com'me on dit ,po,puil:airement, aSls'a isonné de menues jouissances. Ce tableau, il f.a'u t bien ~'avoue1., ·est tTOp s-i'mpole et' rudimentaire. n y a au fond du ,cœur humain une ,s oif inextinguible de spiritualité. MlaiJS le n~lspect' humadn empêche l,es âmes de laisser paraîtT'e :l a fine fl.eur de Jeur vie. Le travail quotidien, un 'SilIIljp1le ,gagne-,p ain, ,c 'est une notion très ·c.ourante. On ne se faH :pas' faute de féJlid.ter 'c'eux qui ont trouvé le Iuoyen d'éllutder eette nécessité qu'US Ina'lldiS'sent au fond de leur cœur. Ce n'est pas la joie 'q ui rayonne SUT le visage de la multitude 'q ui se rend :a u trav,ai!l. Passe -encore · pqu:r ceux dont lacoTvée ·e st véûtablemenrf: a'bruti.s'S·runte. Mais, les aut'l'es? ,Cet état d'es,p rit e,st sans d'Oute visé ip.aI David qui dit: «Ne soyez pas comme le cheval, com-m e le mulet, privés d'intelligence. » Tous les jeunes gens du COUTS complémentaire sunt destinés au travait Seront-Hs des esdav,es d'une inéluctable cÜ'l"vée 0'11 iront-ils à :l eur tâche Ic omme de.s hommesl 'libres, ,comme des ~hrétiens? Ce n'est pas un Œuxe -q ue de Jeur faiTe ,c onnaître la philosophie humaine et chrétienne du travail. ElSt-ce impo~-sihle ? Les Il eçons de choses ne manquent pas. Depuis que le Fils de Dieu
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est devenu ouvrieT d 'une conditio.11 très humble, la peine inhérente à nos 'e ffortsi es-t: -e nnoblie jusqu'à la dignité du service de Dieu. J:l ne doit .p;a.s être diffide de faire 'comiPrendT,e -a ux adoles'c ents qu'on ne se perfectionne que grâce au travail. Us enfendent les g)'lmnastes Ip ar.ler de leu'r s exe'ftdces comme d'un trav,aiil. L'ana:logie entre la ,c u1lture 'cÜ'rip01~eHe et la cu~rture spiTituetle est faciJe à étalbii;r, Par le travail, l'hOlnme poursuit l'œuvre créatrice de Dieu qui nous a don.né Œ ;a matière -pTemièl'e et les fa,c ultés ,créatrÎ'ces. ,Ce n'.est ip as seulenieni: -les artisiÎ'es et les savants maa!s a'U1slsi les travalillJ'ern's des 'c hamps et des ateUel~s qui font d~ns une certaine ~nesln'e, œuv.re :créah'i,ce. Il y a là une !SOUI'ce de joie ac'c essibie a tous ,l,es 'Ouvners de bonne vo:l onté. Le bel ouvrage n1a:nuel fait honneur à celui qui y a mis toute Isa cÛ'ns1CÎ'eJ1Jce. J'entends encore t'el Inaître d'état me di'l'e .sa fielié d'avoQlÎl' bien réussi un grillage. Péguy soQuligne dans !Ses considérations .Joa vall eur de üette slatÎtsfaction professionnelle. Jr:~r ,l e tT~v,~ilJ.;, rho.mn1e .a 'c quieli une Jiherté dont il ne jouirait pas s III restaIt a -La ,e ha'r ge .d'autrui. A l'âge de 18 ans, l'âme de radoles'c ent ,e st déjà lal'aeJ.llent ac-cessible aux raisons sociales qui lui imposent Ile b'avail. C'est sUlrtourt: 'la perspective du futur foyer qu'11 faut Ilnettre en relief Ip our susciter l'estime du travail. La philos'o phie ,c hréttÎenne du tr,a vail doit aUtslsi envi's aaer l'aspe;ct 'll1oTtifiant de nos effOl'ts. Un maît'r e guidé par l'eS/;rit de fOl ne manquera pas de rappeler l'idée d'expiation (lUachée à nos peines. Loin de diminuer la 'v a[eur de notre activité cette idée confère à nofre travail lill·e valeur d'éteTnité. ' ~a synthèse .de ces .pell'sée~ ,permet de faire cmnprendre aux Jeunes gens que « Le travazl, aux hommes nécessaire fait leul' félicité plutôt que leur misère. » , 11 convient aussi de mettre .l a jeunesise en/ aM"de eontre l'i,dolâtrie du travail, conh'e une sorl:e de sta"llianovi~'lne matérialiste qui s'mTête au produit palipabI.e et Olililie la dignité de J'ouvrier, Le travail est passalgeT; l'objet fabriqué est péJ'islS·âhle; 1a pers'Onne humaine, ash'einte aux efforts, est' in1moiielJle par son âme; ene est destinée à une joi'e SalThS' fin. C. G. Rendement ,.~i, en ,agd~u~hll'e, un progrès insignifiant se traduit par des
béneflües de mlilhons de francs, en pédagogie, un gain d.ans les méthodes, muLtipH,é par dlès miUions d'enfants et' paT près de deux 'c ent -m ilUe maît1~es qui en ·béné:ficient, prend une val'euT immense. J. Payot.
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Du chant à l'école ' IiI se peut ,q ue ,c ercains iln s,t ituteuliS Iconsidèl~nt !le ch~nt COInnle queLque 'chose d'aocessoire à l'éco:}ie, ,q u'ils le né.gligent 'ou ,m(ême ]:e '1ais:s!e nt 'c ompiètem1e nt .de Icôté, -en raison de l'étendue du program'mre ,généra'1 des éludes ,e t de ,1a durée très! 'cour1·e de l'année soalaltre dans ['ianmense majorité des onffilllunes valaisannes. Peut-être sie 'renoontre-t-ifJ. aussi des maîtres qui attachent peu d'i:I uportance rà Ic ette branche, paroe qu'ils manquent de goût 'ffiUSIÏlCa!1, 'qu'ilJ.,s ne Sie fient pa'S 'a ssez à leur voix pou!r di!rigér les 1eçons., ou bien ,enco~e :pal~ce Iq ue i1,e contrôle de l'ensei'gnernent' du solfège .et du ,c hant pas's'e passablement, dans plusieurs endToits, au ,s econd plan, si toulefois il a lieu. Bien que :1e ,c hant ne s'Oit pa:s une matière d'enseignem1ent à Inettre dans '~es touf premier,s rangs, ,il est néanmoins d'une grande inlport·ance .éducative, . et le néglilger 'Ou en fair,e Icomplè'temlent abstraotion, Ic 'est priver l,es ·enf.anls d'avantages très appréciab'l,es aux points ' de vue physi,q ue, inteJll,ectuel, mm:a'l et , social. ' Au 'p oint de yue physique, il dé'V~loppe et fortifie }te.s cordes vocales, les ,a ssoupH,t. On sait ,q ue 'c 'est par l'us1a.g'e fl~é'quent .qu'on amémore celiains instruments de ,m usi:que, 'c omm·e par ex.e mple ;l e violün. Les poumons :s'Ont soumis à lUl tra'Vam égalJen~nt fortifiant, :l'e sens de l'ouïe s',a ffine. Ce qui rendra ,s ervioe dans ,c ertaines prnfessions où il faut des poumons soUdes et urie 'a udition très :sensiblé: - - . En éducation inteLlectuelle, }te ,c hant 'bien ens'eigné 'culü've le goût -du beau; on . a,ime entiendr,e de be'l~és voix, -de belles harmo<nies. 'Combiné ay,e c 'c ertains textes ,de mémoire, Ï'l ·en anÏ:m'e l,a récitation ·e n faciLite la ,m émorisation .et aide . à lJiT'e 'c onvenable'm ent les poésies ' où l'on -devrait faire en-1JendT'e to'Ut.es les syl~alhes, mjême, au 'm oins très 'Lég~rem'ent, 1es muettes -finares. .
Les côtés mont! ,e t socia'l, eux ,au:s!slÎ, bénéficient de l'étude du ohant. Aimm· ~e ohant estquellque chose de hien: ,l ouable, cela é10igne ,p lus faCJi'l ement -de ,c e qui est b.as ,e t abject. Les ,cha:nts à caradèl'e Teligi,e ux, ,p atriofique, famiUal, es1hét1:que, font naîtl~ des sentimle nts nobles; Hs :iJnspirent 'la fraternité ou au 'Ill oins la solildiaTit'é; ex'c itent ~'a piété, la. charité, le dévouement; ,glùid fient 1es aides h-éTlOï,q ues; donnent le .goût de vivre, ,apais.ent les do~Œ'eurs et les tristesses,; répandent l,a gaîté et le' 'c ourage sur les heurèS ,p énibles de ,certains travaux. Nous nous souvenons Ide -deux, petits garçons d'u:ne -dizaine d'années que, pendant 1a dernière ' guerre,
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lors d'une proinenade, nous avonsl vus, à une très 'c ourte distance de l'endroit · eà n'Ous nous trou vi OIliS, ,aréracher des mauv:aÎses herbes dans une vi'gne. IIls -chruüa,ient ensemb'le, d'une 'Voix très pure, un de nos chants patrio-ti~ques qui 's e tefllnine p,aT ,ees belles pardIes: A/on Dieu, protège Inon pays. Vraiment, nous _étions touché, et nous nous disions que le bon Dieu devait prêler une oreille fa'Vorable à un chant 'exé,c uté au n1Î-lieu du travail .et d'e l'innocence. Enfin, quand on s'adonne avec ardeur ,e t persévérance ,a~ ,chant, on affermit !s'a volonté, IC'~l'r m·ê m'e l1:es ,oh-oses agréables fInis'sent à l-a longue ;p ar fatÏJgu-er; y être fidèle exige donlc de Ja cOlllst'a-noe, qu~ est um.e des f'Omnes du 'c ourage. Nous -ne saurions terminer -sans engager vivement le personnel ens'e ignant à f.aÏTesouvent chanter tes élèVles; ~'abÜlrd ~n donnant régulièrement !les leçons indiquées Is ur l'horalTe, .ensfUIte à d'autres 'mOiluent:s : .au 'début, à :l-~ fin de la das,se, où le couplet . d'un chant religieux ou patTiotique peut, de tenlps en temps, rem'placer la prière proprelllent dite, à Il1Üins' que l"a'utorité 'légitime n'y 'voie ,que~que inconvénient; parfois aussi au milieu d'une leçon, 'l orsque il' attention des élèves f,léchit 'p ar fatigue ou manque d'intérêt; llil1 ,cO'lllP'l-et entraînant, viveIl1ent chanté est alors .comme un ,c lairon ,qui TéveiUe l-es dormeurs, secoue les apathl'ques et 1es remet en ,f onne. Et ma~ntenanf enco-re un désir que nous avons déjà exprÏtmé id, dans l' « g 'cole prim,aire » . Nous voudrions que chacun de nos élèves qui ,a chève son école primaire sût chanter seul et par cœul' au moins deux sinon trois strophes, de cinq ou six de nos chants les plus populaires que l'on fera répéter aux cours complémentaires. Est-Ic e tr-op demander aux maîtres et maîtresses que de faire app:renJdJ':e un- chant par année slcollaiTe dans ,leS! degrés moyen et supérieur? Il nous -s embl'e qu'il Teste encore assez de temps pOUT Jes exe.l"ClÎlces de .s olfège et l'étude d'autres chants. Parrmi les 'chant.s à bien savoir nous citons les suivants: L'hymne national, le Cantique -suisse, la Prière patriotique, Quel est ce !pays ,m erveilleux ? Salut, glaciers sublimes, le Chalet. J.
Recommandations utiles IL a -ciT-c ulation devient de pll us en plus dangereuse en ra,i!Son de s'On intensité, qui s'a'c croît d'année en année, et malgré la multipilicité des signaux, ma'l,gré les conférences déjà donrnées au pulblk et en p.a'l11,culier :au; personnel enseignant, il ne .se passe pas un . m'Ois dans notTe canton san:s qu'H ne se prodUlse
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en m·oyenne un ou deux aocidents par jour. Aus!sô., ne ·S'alœait-on assez recom'm ander aux maîtres et ·aux Imaîtreslse.s d'école de re~ Vlenir souvent, ·en classe, SU'l' 'l es n1.eSUI'es de sécurité ·à prendre q~a~1.d OIn ·s e déplace daills une ~'Ülca:lité que h~aveTsent beaucoup de vehl,c nles de toute sorte. Void que'1que,s reoQ.mmandations qu'rI ,est utile de faiTe re"tenÎll aux élèves : 1) Ne pas sortir -de ~'éco'le ou de 'la cour en courant lors'q u'on doit déboucher sur une Toute ou une Tue. ' 2) Ne pas quitter le tTort'toir pour trave'l's<er une Tue, sans s'a:ssul'er que ,celne- ci 'est 'libre. 3) D'abord Tegarder à galllche, avant de traver's er la preIuière nlJOHié de l'a rue; puis s'a~r:rêteT une seconde au -m ilieu de la ,c haussée; enfin 'l·.ega:rder à drnite avant de tI~avel~s'er la secon;. de moitié de la Tue. 4) T!raverser la Tue à angle droit, üe qui est ,l e chem,i n le plus court. 5) Ne :pas 'c-rier, afin de pouvoir ent'end'l'e les signaux des autos. 6) Ni stationner, ni dis'cuter ou jouer au Inilieu de la chaussée. 7) Ne pas s'aücrocher, ni oourri'r den'ièI:e ~es voitures. 8) Ne pas Inont·eT à plusieul~s ISl\1T une mêlne bi'cyc1eUe. 9) Conserver une allu'!"e n1.odérée à l'intérieur des localités. 10) Toujours tenir 'la droite. 11) FaiTie usag,e du timbre, et non pas erier ou siffler. 12) EviteT d'appeler ou d'ill1fm'veller ceux qui pass'ent en vélo ou en moto. Les InaîtDes feront bien d'ruocom'pa.gnrel' de telnps en temps, sur une petite d~stance, Il es élèves qui quittent l'école :pour voir COlnlnlent illJs ohservent les reconlmandations qu'on Jeur a faites.
Examens pédagogiques des recrues Pourquoi les résultats de l'examen d'histoire sont .. ils si médiocres? Du l'apport de Ml' F. BÜl'ki, expel't en chef
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L'ignorance des gi'andes dates . de notTe hi,s toh'e et de s,es earact.éri'stiques essentietll.es .est fl~appante au plus haut point Il n'est prus exagéré de diTe, pal' eXe'lnple, qu'à p'e ine la ·m.oitié d·e nos TeOf'UeS .connai,s sent à .ooup sûr ta :date .de fond.aHon de la Confédérat,i on. L'évocation des noms de Mo'r g art en , de Sempa'c h, de St-Jac'q ues, de Dornach, de GraUlholz, n'évei!IJle ,c hez la plu:part 'q ue des Is ouveniTs cunfus et' embrouillés. LeUT viiSage s'éc1aire alors d'une brèv.e lueur de TessoruveniT, aussitôt éteinte qu'.allunIée : Tien d.e !s olide ,e t de précis ne se lève de Leur mémoire. Qui plus est, l,e s gl~and.es étapes de nOiS fas1:es - ,s éparati.on de la Confédération d'av,e c l'Enlpire .germanique, ,c atastrophe de 1798, naissailice de il'a Suisse moderne ·de 1848 - sont ég.31leIuent igno~1és de la grande majorité de nos jeunes ·gens, auslsi bien se<;ondaires que primaires. Cette igu.û'rance quasi ,générale de notre histoire a induit parfois le corps ens'e ignant - et oe'li:a'ÎiIls experts - à jeter il e 'lnanohe 'aIpTès la cognée. « A quoi bon tant d'effort's, dis'ent-Ms, pour une si Inaigle moi.sson? L'écolier prhnaiTe n'est pa,s .m ûr pOUl' un ensei.gnem.e nt fructueux de l'hi'stoiTe. N'abordons ,c ette ,d iscipline que plus ta:rd. » C"est J;à un Ir aisonnement qui pèche par lS'a base. Ne convientil pas de Is e demander, en effet, si 'les résuJta,t s .de l'enseignement de J'histoire ne s.ont pas con.ditionnés par l'a [,a çon dont ·cet enseignement est conçu ? .Bien 'enseigne'!" l'histoire, ,c 'est l'enseigner de façon que la matièTe .et ,l a manière dè lI a pTéselIlter s'Oient à la iportée de l'élève. Le 'm eiUeur 'm oyen de ,c ontrôlleT !Si cette .condition est rem': pli-e, ,c,'est d'observer le degré .d'intérêt que 'l es élèv,es iportent à la leçon. Si Il 'intérêt fait défaut - ·en dépit de 'La préférence mar~ quée des éool.i ers pour rhistoire - 'si 1a ·l eçon ne séduit pas, .c'es1: que le sUijet n'a IP31S ·été prépaTé en fonction de l'âge des auditem"s, ou alors que le ·choix de [a 'm atière n'a ,pas été fait de façon app'l·otpl'iée. No.s écoUers, les Igarçons 'Comm'e les filles, portent pres'que tous un vii intél'êt aux événements de :l'histoire, aux faits ,e t aux pers,o nnages hi.!stodques. ·Cet intérêt 's e manifeste lorsque ,l e maître a ,l e .don de les 'c aptiver par ses Técits. Il faul ,surtout que ,l'enseignenlell1t de tl 'histoire ·s oit adapté à l'âge de ·c elui qui ,l e r ,eçÛ'iLCela si.gnifie qu'i!l doit agir tout d'abord et pri.nd:paJ.ement ISl\11' 'l e cœur et fr:appel' l'imagination de rélève. Un ell'seignem'e nt qui ne ,s'ait. pas faITe Tevivr,e l'histoire Jaisse l'élève. ~nrdifférent, si parfait !soÏt'-i,1 du point de vue purement méthodique. D'ailleurs n'est jus't e sur le plan de lI a métho- ' de que ce qui est juste aus·s~ dans l'o:rdre psychologÏlque. Un enlSeignement rationnel de rl'hÏ'sloire ,contribuera à farIner le jugement' et à dévë!lopper la faculté de réflexion; tel 'e st
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en tout 'c as SGl1 but dans ~es cl'alsls'e s superIeures de l'école publique. C'est ,a insi qu'à propos des pTodromes de fa guerre des paysans, on pourra traiter le problèm'e de 'La fOTmation des prix de façon à ,l a T€ludTe aisément compréhensible de même que ,l e jeu de la Il oi de l'offre et de :la dem'ande. II n'es't pas dif,ficile non plus de montrer les ,c auses et Jes effets historiques du -b ouleversement industriel et agricole d'apTès. 1800.. De mê,m e 'q ue Il'hÎlstoÏTe eHe-miême relève de' facteurs aff€lctjf~et ,? e fa'cte'1.:rs' r~t.jonnel,s, les premi.eTs paraissent ,l es plus iPUlss-a nts, ·de meme Il faut, dans l'ens'e ignement de .J'hilstoiTe faiTe l!a part du sentiment et eeHe de la raison, et ceLa de rell~ manlere ,q ue Ile premier -élément ,o onslt itue ;l à base de cet enseignement. Si le .facteur :affectif est ,saerifi-é, .J'histoire devient une ,c hoseeslS-entieJI.ement .i nteIJectu elle , sla ns infiluence profonde pa~ce ,q ue ne susdtant p,a s d'intér~t véritable. Si,au contraire, 1e ·c œur de l'élève est' touché, on peut être certain 'q ue son esprit le sera égallement et en ig.a1"dera fildèlenlent ;J'empreinte. Jooqu'à un 'c ertain point -cependant. N est vain de disserteT ft 'p erte .de vue sur leS' notions de souveraineté et' de pro:priéM telles qu'?n les 'concevaH dans les Waldstaetten, là l'époq~e de la fond~~l'on de l!a C?n~édér.ation. De 'm ême, [es questions d'ordre ipohbque, ayant traIt -par exemlple aux constitutions s,u ccessives ,e t dont l'école primaiTe fait tTOip d'état, d-épasls ent .J'enten~:~ent, des enfants. Nous surestimons fadlem,e nf l'aptitude de J eleve a Icomprendre les rap,ports de 'c·ause à effet dans l'histoire. A son âge, on n'éprouve pas :sp'Ontanément le besoin - e t ,par conséquent, on n':a p ,a s 'les ,moy.ens - d'apprécier les événements de Il'hj.~tob:~e comme ,l es étapes d'une .évolution .déterminée. ,Pour acquénr une semblable vue d'enselhble, il faut de la réflexion qui n'est ,p as à sa portée. Les ·élèves.dB l'école primaire demeurent j~différ~I?ts en ,~r'~lSe~ce des , g~ands ,COUTants .'qui embra.s.s:ent pluSl~UTS sleol.es d h1st'OIre., !.}s .ec'Outent -cel,a, llllS .J' «apprennent» meme, maliS sans partic1pation de Il eur entendement. Car -ce qui ne ~es séduit ,p as 'r éellement Ileu:r dem'e ure inteU,e ctuel1ement ina'ssimUable. QU"attend ol'élèv-e des ~eçOons d'histoiire? Le taib:Jeau haut en couleur, Il a ,s cène dramaHque, des personnages qui .J'enthousiasment. Gœthe :a .dit que le p'l"Îndip,all ,a vanta,g e de l'histoire ,c 'est qu'él!le éveillJle l'enbhollis1asme. POUT prevenir tout: m.a:lentendu · d lSOIlJS -c epend ant 'Que l,es ~eç'Ons d'histoiTB doivent, eUes aussi,' donner .matière .à :r.éflexion; mais ;c e ne doit pas êhe là la pré. occup~tlO~ d'Omlnant~. Il est bon de se rappe~er 'q ue 'l a Réforme en :SO'l n'lnté:res~s-e Ipa'g. l'ellLfant', m ,a is' bien la figure de Luther ou. celle', de ZWIngli; œ n'est rpas nOon pll us la Révolution françaJ.S'e qm capte ~'Onattei1:tion, mais ,plutôt les hommes de cèt événement et surtout Napoléon. C'est uniquemen~ paT ,le côté affBc. l
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tif dont -ces personnages 's ont ,l e 'm~bile,que Q''On peut'.p~en:ir' à 'Ouvrir l'esprit .aux considérati'Üns r.ationnelles d'Ont l'histoire doi,t Hre finalement .ro1b jet. Le besoilll d"envis'a ger les événements de l'h1st.oire s'Üus rangle de lI eur enooaînement -e t d'en dég,a ger ies' grands courant~ d'idées ne se fait ,sle nti'r 'q ue plus tard. On peut Il e ooncevoir chez le gy;Illn:a'SieI)., chez le normalien et, dans une eertaine meSUTe, chez les jeunes ,g,en:s de l'école -cOomp1lémentaire prOlfessionnelle ou dvi'q ue. Il est ,a lors possihle de conslidér.er ['histoire de haut: et d'-e n ipTiésJenter une vue d'ensemble teUe que :1es re1ations de cause à effet S'ilJ.Illlw's ent naturelllement à l'es:prit. Dans nos examens', ill faut nous attendre à n'av-oÎT 'q u'exceptionnnellem-e nf deS' T,eCl"uoes parfa.item,e nt au 'o ourant de leur hi,stoi-re nationa[e. M,ê me chez ,cel}1es d'-e ntre elles qui fUl'ent à l'école «f.eTrées là .glace}) -dans- oe dom-a ine, il y a gros à parier qu'on ne trouvera plUls 'que des ,s ouvenirs vagues ,e t ,confus. Les' f.aits relevant de l'économie, de lI a géographie ou de l'instruction civique résiJstent mieux à l'oubli pavce que l'alctualité ou l'expérience en l~af'raÎleh~s:sent' consta'illl11.ent la méInoire. Nous faisons tous, et ,o haque jour, une petite répétition ;dans ces domaines, que n'ÜUlS [e voulions ou pas. Sans doute -ce ·savoir est accidentel, fragmentaire, insuffisant, lUruS H n'en -e xiste !pas nloins. Pour J'histoiDe, -la 'Vie de tous Les jOUl~S., lI a :pratique de la chose ipooHque ne ,co,J ]stituent pas une répétition. Les fêtes 'com~ mémorativ;es elles-mêmes ne ,s;aU'l~aient suppléer au .défaut d:e lItémoi:re. Les -e xamens de 1949 ont -1llontr:é 'que les 'r ,e crues avaient généralemenf oublié :l 'événernemt hi,s torique qu'on ~vait ,c ommémoré en 19,4,8. L'histoire s'oocupe en eff-e t _d u . pas'sé, 'c 'est-à-dire dte f.aits qui ne 's e Te\IHoduÎTont .plus ,la même façon; l'événement historique ,e st sOÜ'uslb 'aÏt là la vue im·m édiate; 'i:l ne se .déroul,e pas $Jous nns yeux; ill ne se répèt,e pas . dans J·e pré~ent ; il n'est p 'a s évrdent à l ':esprÏ't conl'me peuvent :l'êtr'e Il es problèmes g.éogl~aph1ques, écono'm iques et politiques. ,C'esf . poU:l~quoi hl -e st bien natll1~eil que les 'cOlI1nai,ssances d'histoÎl'e ,a,oquÎls'es -s ur Il es banas de l'écoJe disparaÎ'ssent pres-q ue 'e ntièrem,e nt une fois il~ s,o olarité achevée; elles J'ie Is ont pas sans ,c esse 'rappelées à la mémoire pal' l'eXipéTience. Le s,e ul s·avoir qui 'exÏ:st,e .encore la trait à -que1ques Igrandes ·.dates que l'institut:eur s'est .attaché à Lrnpri'mel~ dans l'a mémoire de ses élèves. . Il est donc naturel ,que 'Les' l'ec.rues s'e llloifitrent 'p :rrtkuHèrement réticentes lOTiS de l'examen d'hÏlstoire. Il serait co'm plètemeut faux d'en conclure ·à l'inutilité de l'enseignement d.e cette bran.che. N''ÜubHüns pas ,ce que di,S'aient Pesta:l ozzi et Gotthelf: l'instruction n' a pa~ pOUT. b:ut 'vèrj.tabille , d~enseigner bearlJ.;c oup :d e choses, lIuaÎls vise à éveitler et à stimUlle.r Jes f-orces de .J',es.p'r it et
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oelles de l'Mne; la science est avant tout un moy.en, non une Jin en soi. Nous ne devons pas appTécier le ·r endement de il'iustTuction pubHque un~quen1ell1t d'apTès l'.3!ln,pleur des 'connaÏ'ssa'lllces aoquis'es, -et cella ,s rniout pas dans Ile domaine de 1'1Ù'stoh~e. La culture ,c 'est 'ce 'q ui resif:e 'l orslq u'on a tout IQub1ié, a dit' un grand éC'rivai'~. La fOl'n1'llle .est évi.denl'ffi'e nt paradoxale: le Is avoiI fait aussi paTtie de la ·c ulture génér.ale; mais el.l e a queLque .cho:s'e ,1 "a .l' examen :d'ho de juste. Ne no'Us décour.ageons pas !lorsqu - IS-.... vOll e, la sd:ence paraît 'médiocfle. On a déjà relevé ilCique les puis!Sla nts ,s entim·e nts patriotiques, qui procèdent d'un ooS'eignernent v1vant de l'histoir"e, ,c ontinuent à agiT, ailors même que lels faib ont depuis ·lüngtel11lps disp.a ru de la méInoire. Gela Is uffit à justifier le maintien de l'histoiTe cOIll1!lIle hranohe d'-enS'ei,g neluent. 'Mais 'convienIt-ill comn1e 'm atière d'-e xamen? Oui', malgré toU'L Notre pays nO,slsède un riche 'e t ner pasls é; il influe Ipui'SsaJu·m ent sur le p;rés:ent. n vaut 'l a peine d'-e n pader avec .de jeunes soldats, mên1e s,i nous devons l,euT en I}'appeler les faits ,Slai'illants.
miettes pédagogiques Répétons -a vec un ancien: « C'est parr la doucern' et la persuasion :qu'on doit porter 1es enfants à l'amour du bien; raTen1-e nt par des punitions dures et humiliantes; ces mauvais traitem'e nts les découragent et les rebutent».
* '" * Sénèque dit: >à son tour: « E'st- il juste de -coIDl11ia nder à des enfants avec plus de dureté et de riguem' qu'aux ani'maux dé'p ourvus de raison? Un habile écuyer n'eff,a Touche pa,s son cheval par des ,c oups redoublés; il le rendrait ombrageux et rétif, si, de temps en temps, hl ne lui fai:s1ait -s entir une main caressante. De même un 's'a ge instituteur ne menruce paiS' sans ceslSe ses élèves? une cr·a inte servile émousserait leUlr 'c ourage, éteindrait .leur ardeUir:.>.
*** Défauts fréquents chez les jeunes instituteurs (d'après St .. Jean-Baptiste d-e .la Sall-e) : La démangeaison de parler. - La trop grande frctivité, î'empressement démesuré. - La légèreté - L'impatience, la dureté, .la ·co,l ère - La lenteur et la négligence - , La fa-m ilia·rité et l'air badin - L'inconstaIlJce .:..- La sus>cepti'biEté - La trop grande concentration en 'soi-même, - La perte de templS, par suite du n1anqQte de préparation de la classe. .
Le mouvement éducatif dans le monde provient du B. J. E. GRANDE-BRETAGNE
Action corporative du corps enseignant.
La National Union of Teachel's, qui groupe plus de 170,000 Jnembres du cü'l~p's ensei.g1llant prilIl1'aire et secondaire, a t-e uu sa confér.enoe .aIl!l1'uelle du 8 au 13 avril àè Brighton. Plus de 2000 délégués y prirent parï, au:x:queI:s s'Ié taient joints des repTésenta~ts du COTtpS ,e nseignant de Belgilq ue, .du Danelnark, des Etats-UnIs, de France, ,d'Irlande, .de Norvège, des Pays-Bas, -~e Pologne, de Suède et de Suis'S'e. ApTès Isix jouTnée:s de h,~'vaTI, Ilia ,.N.~.T. -a décidé d'utilliser tous l:es moyens en sIOn pouvoir et d lut.eT,eSSie r l'opinion pubüque - ,a u n10y~n .~e ,co~férences et .d'ar~id~s d.an~ la presse ,e n faveur des obJec't!fs SUl~ants : salaIr-e~ ~qwtabl~s, à travail éga~l, sa,l aire égal; eff,e otif maXhll1um de 30 ele~es; m-ellJeure prép'a ration des m .aîtres; l11ise -en œuvre pl~s r,a~ld~ de la loi .de 1944' réadaptation des pensions de retraite; ·malllüwn des , ,. d' relatio.ns internation.al·es et a-c tion en faveur :de la -creatIOn une union plus étroite du ,c orps enseignant' n1ondiail. SUEDE
Communautés d'enfants
Une dnquantaine d'enfants abandonné.s de la viUe de Stockholm OŒlt 'trouvé un refuge dans le VilHage d'Enfants de SkaEdeby, .créé en 1947 au bord du Mèilal'see ,en p1\e ine fOfJ:êt, ·à 2.5 ki!JOluèh'es de Sto'ckho1m. Le vil:lage est 'Ûoil11po:S'é de douze n1al'sons abritanf '0h3!cune une « f,a\mil~\e» de ,s'e pt enfants et de leurs parents adoptifs. CeUe expéri.e nce psychologique, dont l'initiateur est le Dr G. Johnson, est suivie 'a vec beauçoup d'intéIêt; eUe est .adn1inistrée et financée entièrmnent Ip ar l,a Vil[-e de Stockholm. SUISSE
Discipline.
Un « règl'e ment-type » de di,s'ciJpline 'pour '1es éco.~ier,g 'e t po~r ,les adol.escents jusqu'à 18 ans révolus» -a été adopte par le Departement de l'Instruction publique .du canton de Neuchâte1. Tout élève .en âg,e de lS:col,aTi:i'é oblig-a toire doit s'-a bstenir e~h:e. autres, d' « as·sist:er ou de pa'rtitCilPer à des ,c ombats ou exhlbItIOn.s de boxe et ,sipectades -a nalogues». Us ne peuvent se trouv-e r seuls hors de la Iluails on .s ans 'l notif légitim-e après 20 heures, du 1er novembre à la nu de Il'-a nnée s·cnlaiTe (print·enllps) et après 21 heures durant 1·e reste de Il 'année. Les enfants de moins de 9 ans ne peuvent appartenir à des sociétés de jeunesse, etic. Les comlni,ssions -S'colai!IB·s peuvent lad'lll'elh~e ce Tèg1eluent tel quel « ou y apporter !Les Inodifications exi:gées par les ciI"constances 10ca}eJ ».
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Enquête scolaire.
Les élèves du LabOl~atoÎ'I~e .de pédagÜrgi'e expéximlentale de ~" Instituï des Scienoes de Il 'Education, à GenèVte, 'Ont terminé une ,e nquête qui la vait ,c omme but de voir :si lieS! écoHers g·e nevois (! mettent nlo:Ïns (bien l'OiJ.'lthogflarphe ,a ctuenement qu'il y a un quart de .sièd'e ». En 1921, un tr,a vail sur l'oTthographeavait été entrepris par Pierre B'Ovet. A il a fin <de 1947, la ·m êm,e di,~té~ d'alors a été J1eprise et d'Onnée dans les mêmes écoles. Alnsl d'Onc, une 'oompaTlai,s on ,a pu être étahlie .en:tre Il es 1,ésu:ltah 'de 192·1 et Ic eux de 1947. De ,c et 'eX/amen il s'ensuit « que rorthÜlgl~a phe des éc'Oliers de 1947 est aussi bonne que 'oeMe des écoHers' de 1921; -p.eut-ètre 'est-eUe légèr,e ment ,m eiUeur,e ». Il a été fait une analy.se approfondie dies 135,8 réponses 'Ûbtenues, dans ~·es -classes allant de lia 2'm e à .ta 7me. On peut suiv:r ·e l'évo:Iution de l'acquisHion, ,a u cours des. années, des différentes 'expressions. Pour chaque année un tableau indique Il es ln'Ûts ,a cquis, 'les fautes d'usage et les fautes. de règles. Orientation professionnelle. ,L'Ofnoe Ifédélal de l'Industr:i'e, des Arts 'et Métiers ,e t du Travaila puhlié réoemlnent 'lIa staüstique des ,c as traités en 1949 par tous les ofnces d'ori,e nt'ation ,profes!s ionneUe de Suisse. Près de 40,000 jeunes ont bénéfk1é .de leurs 'colltseÎ'ls - s'Oit 4500 de plus qu'en 1948 - .soit ,l e 47 % des j'eunes ,a yant terminé leur s,c olarité obligatoire. Une ,c onstatation 'va de paiT aV'ec ~e nom!bre ;grandissant des jeunes ,q ui s'adressent à forientation professionneUe : on ne ·cherche pa,s 's eul,ement l,a ·séourité matériel1e dans un emnloi soi-.disant .sûr, Im ai.s toujÜ'Ul~S davantage d.ans ill1 métieT ,ruppris à fond et ,q ui 'c orrespond vraiment .aux aptitudes et ,a ux inclinations ipers'ÛnneUes. UNION SUD-AFRICAINE Voyages d'études.
,Cent étudiants sud-africains 'Ûnt fait cet hiver un voyage d'études de six seluaines ·en Europe. Hs ont étudié ~, es conditions poHUques, économiques et sociales en Angleterre, ,e n France, en Suisse, 'e n Bel'gitque ,et ,a ux Pays-Bas. En .suisse, Hs ont encore trouvé le temps de pratiquer pour la pl'emière fois de 'l eur vie :1es sports d'hiv,e r. XlIIme conférence internationale de l'instruction publique
La ConféTence inteTnationale de :1'InstructilQn publique s'esft réunie pour la treizièIne fois à <Genève du 6 au 14 juillet 1950. Comme ·ce!lJ1es des 3Jl1uéelS précédentes, ·eN.e avait été organisée en com,m un pal' l'Unes<oo ,e t 'le Bureau international d'Education. Les 42 Gouvernements suivants .s'étaient fait représenter: Afghanilstan, tl'Arrgentine, Australie, Autriche, Belgi,que, Bolivie, Cana-
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da, Chi:li, ColornJbie, :DanemaTk, République Dominkaine, Egypte, Etats'- UnÏ's, Finl~ande, FTance, Grèoe, tGuaterrna'l a, Hondura.s, Inde, IndQ1né,S!Î~e, Irl:ande, I,s'raë'l, Italie, IL-ux'e mbour·g, Mexi'q ue, Mona'oo, Ni,c aragua, Norvège, Pakistan, Pays-Ba:s, PéTOU, PeTse, Phi1liippine's, POTtugal, Royaum'e- Uni, Salvador, Suède, ~ui~,se, Syrie, Turqui,e, Uruguay, Y.ougo:S 1avi,e. En outre, l'Organlls atlOu des Natioll's Unies, l'Organisation lnondiale de ,l a Santé et }te Bureau international du Trav,a il avaient -e nvoyé des observateurs. La ,Conférence .a ·été présidée par le Pir emier délégué du Rovaume- Uni', M. Tobi:a s -vV'e avel'. Les t:r'Ois vice-présidences ont été' attribuée:sl ;à ·MM. (Pedro de AllJba (Mexilque), Miahmoud Meyran (P.erse) et J. H. ,Wesselings (Pa:Ylst-Bals ). L'ordre du jour de cette treizième iSJes1s.ion 'coilllpÜ'li,a it quatr·e points : 1. Rarpports des Ministères de J'InsrtI~Uiction pub'li'q ue Is ur ,l:e mouvement éducatif pendant l'année ISlooI.a'Ï1'e 1949- 1950; 2. L Initiation fJ.nathématLque à réeo;l'e pTÎ'lnai'l'e; 3. lL'enseigneluent des travaux 'mrunuels à l'école Is econdai'r e; 4. Les éohanges internationaux d'·éducateur.s. Les rapporbs SU!l' :l.esl Î'l'lQis' derni·e'r:s ,points ont été p'réS'entés pal' MM. GalLo (Italie), üa[ (Fll"aIll'ce) ,e t SewaTt (Canada) . 1
XIII Conférence internationale de l'instruction publique. Recommandation aux Ministères de l'instruction publique concernant l'initiative mathématique à l'école primaire (jusqu'à l'âge de Il à 12 ans).
La 'Conférence inbernationa'l e de l'Ius·t ructiou publique, Convoquée à Genève par l'üTganiS'ation des Natioll!s Unies pOUT l'Education, la Science et la Culture ,et par le Bureau international d'Education ,et 's'y étant .réunie ;l e · .six juNJ'e t adopte le treize juillet ·m il ne~f cent -cinquante, ,l a recommandation suivante: La Coll1férence, Considérant, d'une paTt, 'q ue ,l 'activité 's pontanée .e t ·1a lihre vérification -réclamées .p articu'lièrement: par l'initiati·on Ilnathématique compor,tent une valleur fonnatÏ'v:e int.ellil ectueUe et InorraI.e dont devraient ·s'inspÏtI'eT Jesautres di:sdp lin es , Considérant ·enfin 'q ue l'ens'e i.gnement des mathématiques, l'un des plus diffid'},es', peut actueUement utiilitSer les résultats de nombreusles rechel~cheJs psychologiques -et pédagogiques propres à faciliter, Soumet ,a ux Min:rstères de rlnstruction ,pubUque -ct-es différents pays les 'pecommandations suivantes: 1. Que l'initiation mathématique s'Oit ,adl~ptée, éta'Pe pal' étape, aux 'Opérations int.ellectueLles ;c~ralctéristi.ques ,des diffé-
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r,e nts Istade.s du dévêloppeJInrent de fenfant -e t utilise en l'etour foutes les res1sour1ces que -c es opérations compoTtent; 2. Que déjà l',éco~e mlateTnel1e fournisls e à :l 'eruant l'Ü'ocasion de découvrir, ,grâce à un ensemble d'a,ctio:ns effectives 'e t personnelles, les reLations élémentaires (inclusion, -OTdre, eOTrespondance, etc.) 'c onstitutives du nombre et de J'espace; 3. Que :l'initiation aux opéTation ,a rithnl étiqu es , durant les proolières années prim aire!s , s'Oit toujours fondée ;SUT des a,ctions 'p -réalabl,es, perm,e ttant à l'enfant de .f1edécouvriT pOlU' s'On 'cÜlmpte Je mécani.s-m e de ,oes opéTatiÜln~ ,p m' [a ntanipulation d'objets concrets ef en foncHon de questions qu'ill artlTa été ,c onduit à se poser sle lon ,Stes intérêts -s pontanés; 4. Que, pal'allèlement à ,o ette const·ruction des, l'apports nuIJ.nériques, Is oit -OTganisée une 's è'ie graduée d'activités portant' SUT les fornles, les Telations et l,es 11lesures Sipati:a/1es -é1énl entaiT es , de manièr:e à -s 'a'S·s ur,e r la -c orrespondance entTe J,es opél'ations a'r ithmétiques et les opéTation,s géométriques;
5. Que, en connexi'Ün avec cette initiation aux opéTatioH's par l'action, un ,s oin paTtÏiculier soit pO'Iié à 'l'élabO'ration des relations qu.alitatives et logiques: tout problènle 'o Oluporl;ant nécessaiTelnent une 's tTucture logique et des données num,é riques, il inllporte qu'avant :l 'introduction de ·ces deTnières on obtienne une- compréhensi'On aus,s i ,c omplète que ,po:s's ihle de oette 's tTucture qualitative; 6. Que, dans la suite, l,es ipl"oblènles iportant 'Sur des notions nouvelle:s (telles que le tem,ps, la vites,se, etc.) ne s'Oient Tespective1nent aboTdés qu'arrn'ès de nouveaux ,e xer,d CeSCO.J1lportant chaque foirs les mê1nes activités ,c oncrètes ainsi qu'e 'l e Inêm-e effoTt de stTuc1:uration .logique; 7. Que le n~cours à ·n activité de l'enfant et à se'S capacités d'invention :s'aCOÜ'll1pag1le d'lil app-e l 'C'l'oissant· à la vérifï.cation, de manière que l'aoquisition de chaque nouveau syst.è me d' opérations ou de Telations marque un prog'IJ.'è:s. dans la TigueuT des raisonnffill·ent~s; . 8. Qu'une attention palikulière soit aocordée à l',e xpression ver baie de·s opérations et ,à J'empll oi d'un voeabu/l aire correct, cO'I 'Tespondant à ohaque niveau considéré; 9. Que dès 'exe'!'d'ces destinés à as,sure'!' l'a,c qui's ition des mécanis'm -es du caklù, notamll nent du cailcul -oral, interviennent seulement ,a près que l'enfant aura ,c Olllpris le :S'ens des .opérations en jeu et la nécessité de 'cette mécarüsati'On; 10. Que le.s méthodes de havail par équipes Is oient .utiHsées, notamment pOUl' renforoer l'intérêt des élèves et pour développer leurs 'capaJGités de conh'ôle Inutuel;
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11. Que ,l es nlaîtres cheI'lchent 'systéimatÏJque1nent, à l'aide de procédés .psychOilogiques v,a riés, à dépister }tes :points faibles de leurs élèves, à .déoell,er les oause'S de ces iIl1,s uffiances et à y renlédier par des -m oyens adaptés à -c haque ,cas individuel; 12. Que J'ens'e igneIl1ent mathoolaHque soit le p~us possible coordonné aux ,a utres ,e nseignements, que les ·exelicices 'et problèmes propo,s és aux élèves Iso'Ïenf vl'ai's em,fb lables, tirés de la vie praüque ,e t autant que possihle en ;r a.pp01i avec le miilieu dans lequel vit l'enfant; 13. Que les établissements cha'r gés de la f01'Ination des maîtres Isoient invités à s'instpirer des principe:sci-des's us défini,s afin de prépaTer :les iŒllStitutelus cà les Inettre en pratique. ALLEMAGNE
Un congrès d'éducation nouvelle
Un congrès inteTnati'Ünal d'éducation nouv,elle s"est tenu en Allemagne du 14 au 19 août 1950. Des dé/l égués .d'une douzaine de pays, réuni,s à l'Institut pédago.gi,q ue de JugenheiIn, 'PTès de Darmstadt, paJs:sèrent en revue Il es pro.grès de l'éducation nouvelle dans Je ·m onde ,e t f0l'111èl~ent des groupes- de di,scussion autour ,du thème central « 'COlnment ,J.es enfants grand1s'sent ·et se dé~eloppent, COilllln-ent iJs étudient, COml1l-e nt ils vivent. en groupes». Au IOOlII"S du .congrès, la section a1[leman~e de la Llgu:e in~eTnationale pOUT l'Education nouve1I.e, qui -avaIt été Is uppn.m ée en 1933, a repri,s son -a,ctivité. L'organilS'a feur de 'ce 'con-gTès était .le Directelll' du Centre pédagogique de '\iVi-esbaden, l'e Dr Franz HiJker. AUTHICHE
Ecole Grundtvig
La Sodété Gnlndtvig autriühienne po.sls ède depuis troils ans à PayeTbaoh -une universi:té populaire nonmlée «Ecole Grundtvig ». Cette dernière :s'est dnnné 'CÜ'lnme tâohe d'aideT ceux qui se ..sont vus fru:strés du « ,clT'ÜoÏt à J'éducatiolll », soif par suite de -la guerre et de sies Tépffi'loll'Slsions, soit par .l'injustice du sort. Elle travail1e slPécioalleilllent à Tenforc-e'l' la ,conl,pTéhension l11utueJlle paTlni les individus et parmi les peup['es, dans un -eSipTit de ,l arge to-lérance. Les COUTS (4 à 8 :Sle maines) s'o nt fI~équentés' non s-eulem ,e nt par des ou vTieT!s' et des enlployés, nlais .aaslsi par des étudiants, hmnmes et f'em'me:s, üitadins ,e t 'c ampagnards, venus de tous :.Les «Lander» autrichiens. IL e prograInme cOllupTend, d'une part, l'étude de p:r oblèlnes inteilliectuels et 'm 'o raux, d'autfle part ,c elle de questions politi'q ues et économiques. La 'm éthode uthlisée est 'cene des cm'des d'études, 'c o'l nplétée Ipar des Icommunauté.s de travail et des 'e xcursion's.
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GRANDE-BRETAGNE La calligraphie dans deux « public-schools ».
DANEMARK Expérimentation pédagogique
Les élèves de l'a célèbre public school d'Eton ont témoigné de rintérêt 'p Tatique ,q u'Hs portent à la call1igraphie, ',par une petite exposition qui s',e st ouverte dams Jeur salil e de dessin. Les spécimens exposés étaient .destinés à un 'conCOUl~S entre .rEcole d'Eton et ·oeUe de Harrow p.our l'obtention :de prix offerts' par un paiT d'AnglefeI"re à deux catégories d"élèves : oeeux de moins de 15 ans (junior section), 'o eux de ,p \l us de 15 :ms (senior section).
' ' .Des es's ai's d'enseignement' expéri'm .enta;l 'c oncernant une ou p]us~etl1iS ibranc:~les du progra'm me .ont été entrepris depuis une annee dans les ecoles normales. Dans quelqU'eso-unes d'entre ellles l'expéTi'e nce a consi'sté à .condenser le program'm e de deux an~ n~es en une 's'e ule;, d3Jllrs d'autres, les étudiants ont ,é té chargés d enh'eprendre des recherches, et de donner des conférences Une école nornlale essaie 'e n üe moment de traiter à fond cert:a ines pa:rties du prograJnnne traditionnel, ,p our ne donner qu'un résumé du reste.
ITALIE
ESPAJGNE FOl'mation des maîtres primaires
. Un règ.I'eInel'1t des écoles
III o:r nla1es
25.9 -
(Esrcuelas de! 1VlaO'is -
t~rlO) .a été pro,m u,l gué par décret du 7 juillet 1950. L'es n~u
velles d1s,posi1ions prévoient que l.es élèves-maîtres doivent avoir fTé,~uenté. avec SUi?cès les · quatre tpre~ières années du 'l y,c ée et
qu ils dOlV'e nt SUbIT un 'e xa'm en d'entree. Dans les Escuelas dei Magistetio J la durée des études srera de tr0'1s 3JllS. Un exam,e n fina1, ,c oII\prenant uneépTeuve écrite, une élpr-eu v,e ora,l e et une épI'euve pratique, viendra sanctionner la préparation professionnel:le des futurs ·m aîtres pri'm aires. ETATS-UNIS Préparation à la vie pratique
Un ceIiain nombre d'écoles s econdair es aux Etat S'-Unis 0 1' ,c 0l!rs 'Slp'~ciaux ayant tpOUl' but :l a préparation des etudlants ·a la 'VIe prubque. Tout en poursuivant l'étude des disciplines fo:?-da1nentales, les étudiants font ·e n même temps des stages pratIques : Il es futuTis économi'stes, pa'r ·exemple, tnav aHlent' un -certam tenlps dans des nlai's ons de 'c ommel'ce, les f.utÜl'S agronomes dans ·des ferm.e.s, etc. Ces ·c ours fonctionnent sous' les auspices d'une ,c o'm 1mi:s·si1o n spé,ci.ale. ~aniJ~ent .~es
SUISSE Pénurie d'instituteurs Une 'e nquête a été entreprise, dans t:oute 1a Sui's se sur l'état a'c'buel de .la p,énu:rie d'instituteuT·s. Les ' l'éponses de to~s les ,c an~Oin:S, (sa~f deux) p~uv, ent ·se. Tépa~,tir en trois ,g roupes: 1) ceux où ~a tp.~nu:ne ne s:e faIt pour aIThSI dlre pas s entir: Tessin (,les jeune s InstItuteurs ·dolvent attendre de11x ·ou trois ans avant de trouver -u~~e ,pta,c e), Neuc}lâteJI? ek. ; .2) ,c eux où la pénurie n'a ·que peu d ]'~portance: ~ale- yTI~~, SaInt-GaN" Luce:ne, ,e k.; 3) ceux qui subIssent une CT1!S'e ,a lgue: Vaud, Geneve, Bale-üamp:agm,e Sohaffhouse, -Grisons. '
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Congrès national de pédagogie. Du 26 au 28 .a vri[ dernier s ' est tenu là F,l orence !l'e Congrès National de pédagogie dont les ti"avaux ont abouti à ,l 'adoption de trods Tésolutions : la ,p :remière tend à éJ.aTlgiT et à mnélioreT renseignement :de la philosophie et la pédagogie dans les éco~es normales; la deuxième propose le revision de la législation rellative à l'enfance inad31ptée; la troisième tend à rendre obHgatoire l'étude de la psycholo,gie pour les ,c·andidats à l'-ens,e ignement de Il'importequeUe bran,c he dans les écoles seoondaires. A la olôture du Congrès, une aSlsO'ciation ·a été iconstituée qui porte Je nom de « Assodazione pedagogi,~a italiana )} . JAPON Diffusion de l'in struction.
Un effo-rt important est fait en .faveur d'une pius large diffusion de la langue éc,r ite qui" eomiIne on ,sait', p'résente d'assez gr andes difficultés ,e n r a'Ïls.on d es signes idéo.gr a,phi1ques extrêmement nombreux. POUT faciliter l'étude de ·1a langue éCTite :dans les écoles primaires, te nombre ,des idéo,grammes 'a été forlement réduit et .de nouv,ei1les méthode,s d'·e nse1gnem:ent ISlOnt actuellenlent appliquées. ISRAEL
Enquête parmi les enfants dans les
«
camps d'attente».
Un groupe de psy.chotechnirciell!S' ilS:raélHelS' ont entrepris des enquêtes parmi [·es enfants qui se trouvent ,d ans !les « camps d'attente » en AUem a gne , afin de r assel11bll:eT des données plus prédse:s SUT h~IS anomalies mentales, :}:es déviations 'aff ectïv es , les névroses, etc., de ces fUtU1~S nouveaux éJ.éments ,q u'il faudr.a tTaiter et cheTcheT à guérir une fois 'e n Israël. ,Ce trav'a ill :de dépi,s tage se révèle ·e xh'êrnem·ent difficile. L'ellIlp:loi des tests affectif,SI et il semblerait que, dans üertaiIlls dQIJnaÎTIes, une anesthésie affective 'Se serait olPéTée ; les tests de performances ('o ombinaiison's diverses de ,c ubes, fonnes, 'coulell'r.s, etc.) 'qui révèlent 'l a marche de ,l'esprit n e !p ennettent ,a ucune 'conclusri.on, ,c ar si Jes Tlésultatsl re-
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joignent Ic eux d'en €Infant débile, Hs ne peuvent être ;cons~dérés ,com'm e tels: 'ces enfants n'ont jaluais eu de vie d'·e nfants, ils ne savent pas m,anipullel' de.s tODlues ou des -coul1eurs, j;lls ne ,s avent pas JOUeT. Leurs l'éponses aux tests d'absurdités Isont 'bout là fait déroutantes 'et celles aux épret~ves de logique fD'rt cUTieulS'es éga.,l ement. PAYS-BAS Cours d'espéranto
Des ,c ours d'espéranto sont organisés dans 'lesl écoles nOTifi1.ales de Deventer, Haarlem, Hengelo -et IL eenward-en. A Hengelo, ·c e COtlTlS est oh1i:gatoÏ're ipOUT 'l es élèves de ,p remière. Le corps ell,g eignant des' éooles moyennes, exprimant son opinion au :sujet - de cet ensei,gnement', a esthné que l'étude de l'espéranto ne ,cause aucun préjudke 'a ux -élèves, mais présente des avantalges certai.ns. EUe fornle une ,b onne base pOUl' 'l'enseignement .des langues étrangères ,e t ,s era introduite ICO<ll1'l1le bl~anche facultative dans les nouveaux plans d'études.
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PARTIE PRATIQUE
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LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: VILLE ET VILLAGE 1. RECITATION
A mon village Oman vilLa/g e, à traver,s Sous tes auvents de bois brun, Les prés verts ,L e ,p adum Gr1mpent tes logis ,e n pente! Du vieux 't emps ,se garde encore; Un ruisse.au bordé d'-aubiers On y ,pairle le patois A tes pieds D'autref.o~s, Court dans la sauge et la menthe. Rude, chantant et ·s onore. André Theuriet. Midi au villag'e
Nul tro1ljpeau n"eTl"e ni ne bToute; Le beJ.1ger s.',a:lllong.e ·à l'éoart; iLa poulsl s~ère dOil'f sU'r la Toute, Le charretier sur l,e br,a ncard.
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La ,guêp.e rôde au bord des jattes·; Les Tamiers 'COU vrent Iles p:ÎlgnoIlJs·; Et, La Igueule ,entre les deux pattes, Le dogue a .des l'lêves grognons. Un vent chaud traîne s'e,s écharpes Sur :les grands blés tLo'UTds de sOmID,eil, Et ~es nlouche.s se font des harip.es Avec 'des rayons de soleitl. Sully-Prudhomme. La petite ville
La viUe douce et 1110noton.e Est ,e n montée et en vaHon. Les [nai:so,fios peinent tout ·au long Et l'une à 'l'au:t1'!e se ,c.ramponne. L'église, massive et ·m uette, Est :sur /l a Ip la,c e du nllarché. Le vent de l'hiver a penché Le beau Icoq de sa girouette. La boüJ..angede e.st énol'lme : Il entre ef sort de larges pains, ,Couleur de bois blanc des sapins Et ronds c.on1!m,e des ,c hats qui dOl'lUent. Et la Heuriste aux pri'm evères Respire, assise .enb~e ses pots, Une nloiteuT de terre et d'eau Et vit dans\ sa Il naison de 'velTe ... Comtesse de Noailles. II. VOCABULAIRE
NOMS. - Vine, fauboul"g, banlieue, 'q uartier, rue, ruelle, boulevar.d, avenue, pi,ace, quai, chaussée, trottoir, bOlTne, squ~re, :p ont, fontaine, ba,s sin, ruiss'e au, ICal'1al, rivière, montl1uent, églIse, cathédl'a1'e, .l1lusée, théâtre, case:I~ne, hôpital, ,t our, palais, l,éverhèpe, 'candélabre, la'lllpadaire, globe, vi/Hage, bOUl',g, ·canton, cal~ .pagne, hanleau, fern1.·e, luétairie, ,c haumière, ,c halet, ahreuvo'll', luare, 'r oute, chemin, 'sientier, haie, botÏis, ,chamlP, pré, pr:ah-ie, terrain dO'lnaine vigne, v.e:r,ger, jardin, mairie, églis'e, Ic:lolc her, école, chât'eau, riviè~'e, 'l avoir, etc. -ILa hourgade, les ·s ouvenrrs, la l11.aison, le foyer, le lo:gi!s, :ùes habitudes, Il'cenfance, la j~unesse, les parents, 1<es aïeux, la fanri'Ne, l1e l~etour, l·a joie, le ,c hagrin. ADJE-CTIFS. - Une ville i'lupoTtante, in1llllenSe, -gpande, petite, étToÏt,e, commerçante. Le faubour,g : élo'i gné, popul'e ux, triste. Le quartier: industriel, bouT.geoi,s, 'l'iiche. Une rue: sombre,
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malpropre, fétide. Une avenue: longue, ombragée. Une placB: étroite, aniim ée, cal,m ,e. Le vi1'lage : gai, cnquet, 'a gréable, prolp re. La ca,m .p agne : fleurie, ensoleHJ,ée, fraÎ'Che. Un ham·e au : humble, caché, dislc ret. Une ferme:. im/portante, grande, anhnée. La .J~oute: blanche, large, poudreusB. La pla!c e: s.o1itaire, calme, sTlencieus,e. L'égli'S,e : an1aÏ:enne, pai:sibl'e. La terr:e natale, les chos'es connues 1 fa1mHièf1es; un viNage i;solé, s.o'l itaire; un pays vallonné, une rue passante, un souvenir agréable, une 'e nfance heureus,e, caLme, paisible, ,a bandonnée, malheureuse; une jeunesse riante, la [amiNe unie, la reconnaissance fi'lia1e. VERIBES. - Relever Jes verbes dont .on s"est servi pO'w' décrire un .pay;sage, un vinage, une ville. - Observer, vega.r der, d.étaiLler une gravure. Vâsiter, adnül'eJ.' une viUe pi1tO'l'eS'que. Flâner dans :lesl rues; ·décrive ~'es Im onUlnents. Chercher l'église. Vorir au loin; suiv:r;e 1'a J~oute; s'arrêter devant la ferm:e. On quitte le pays natal, on ,a bandonne, on 'c onserve des souvenirs, ,l a m,a i,s on atfend, recueiUe; on 'Sie :souvient de, on se rappeU·e, on revoit, on reconnaît, on ,revjt; les souvenirs .demeU1~ent, sl'eff01'cent, on s'attache aux ·choses; on aü'mB, on resp'eJcte, on regrette. III. ORTHOGRAPHE
a) [Préparation: s'en TiéféJrter au numéro 2. Un village
C"est un village 'bien retiré, pianté là !la croils ée de deux chemins, ainsi qu'un nid à la JOll'I~che ,de deux branches. Et .on dirait' bien d'un nid, .d'une couvé-e de 'maisons- blotties dans un pli de terre; de ,c hétives maisons ,à toitulle tombante, dont les volets ·m al rabotés r,e gardent la couleur .du ,c hêne, tandis ,q ue les m ,u rs d'aJ~gÏ'1e -batt'ue ,s'e confondent av·ec la teinte des ,g uérets environnants. Emile Pouvillon. Retour au pays natal ~tLe voi.llà en route. Tout m,e rapp.eHe la camp.agne où je vivais quand j'-étais .p etit. Dans les femmes ,coU;Tbé,es pOUT safl()},er, je er.ois l~econillaîtT'e m·es tantes. Je retrouve tout: Ic emur bâti de pierres posées ·au ha.sard, ,c etfe v1gne ,qui a fait I1enaîtredans 'm a 'InémoilTe -les ,s.ouv,enir:s des vendang·es, et 'c e bois 'qUlÎ' ·m e rappelle 1a forêt de .s·apins .où j'aimais tant là 'm 'enfoll'oer pour av.oir peur. J. Vallès.
Un village
IU1Jaginez, ·a u delà du pont, deux ou h~01s fel"lmes, un ,c o[omb1er, de,s tourtere1les, une trentaine de masures séparées par des haies de 'o hèvrefeuiUes, de jasllllins et -de ,c}Jémlatitesl; puis -du fumier fleuri -devant toutes 1,es pO;rtes, des poules -et des Ic oqs p,a r les
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chemins : v-oità lB viUage, jolli vitH·a ge slWmonté d'une vireiUe égli.se pleine -de ,caractère, une églis'e du temps des croi,s ades et c.om'me les peintres le n cherchent pour ,lc1,11's' .'t ableaux. E~oadr,e~ le t?,ut de noyers antiques, ode Jeune·s peupliers. aux feuill,es d or . p.f~:le, -IneUez de g,r,a'ÜÎeuses fabri'q ues au IniQieu des longues pranles: vous aurez une idée des 'miU'e points -de vue de ce beau payS'. H. de Balzac. La petite rue
La 'p etite rue, étpoHe et courte, ne ,c onduit pas à 'La gr~de rue du fa'llbour.g. Elle est perdue parmi la f.ou[e de s'es -pareüles, d ne po,s-sède que -dix nunléros. Presque personne n y p.ass,e. Il faut y dem·eurer pour y 'V'e nir, ou flâner p01~rl' s'ap.el~cevOlr de l'existence de ,c et -embryon .de rue. Sur les dIX maIls ons, deux boutiques ·seu~ement, ,e t 'c 'e,s t bien assez, et ,c 'est trop pOUl' une rue pal'eil:1e, aussi délaissée, aussi nU'lle. G. Geffroy. Un village
l\.f,aisonillettes ceint'ulJ.'ées de lierr,e ·e t Icoiffées de tui,les rouges, bass'es-icouTs où t'l"Iaînen{ de g'türs ·tr-oncs cl' a'rbres ·e t des SOICS de charrues -l'ouiUés; -jardinets .plantés- -de Is'oJeil·s à grosse 'p anse d'or; seuils branlants, fenêtres ,éborgnées~ baITière-s contr.e lesqueUe.s 'les bébés appuient .l eurs nez crottés et !l eurs fro~fs ~om bés pour rega:l~der l1e train; cette s.im~1i?ité, ce~te gro.s.sl~T, ~te, ce ~i'1ence, Ilue rappellent ,l a -oampalg ne ou Je bUVaIS la hbe.l1; et le Jules Valles. vent, étant tout petit. Une promenade à la ville
On traversait de :larges places où Ise 'CI~olisaient !les tramways, pleins de voyage'U'I':s !pressés, de beHes rues bien aéI1ées, b?l'dées de hautes Hlaisons aux gr:andes fenêh'es. De beaux ma,g!lsl-ll'S ~.on traient Œ·eurs étallag-es 's i bien anang.és que J'on avaIt en~Ie de tout acheter. ICertailne.s rues étaient bordées de platanes 'qUI -rendaient . ,La vill1e pIJus g.aie et plus sa'lubre-. Ch Ab Der Halden. Le réveil de la petite ville
,Ce n'était pas, une de ces dtés TCIlTIUantes dans ·les·queHes des usines, des magasli ns, de~ auberg.es, font ci;,cu~er des ho~ lues, des femmes et .des Ic amlons par bandes. C etaIt une -de. ces bourgade.s qui, entourées par -l,a campagn.e co.mnle. ~e Inalson par un jalidin, ,s e ,complaisenf dans une .s-ItuatlOn alS'Be et prennent le te'm ps de respirer 'le borIl' ail'. , Les rues étaient ia:r ges, l,es Inaisons bLanches, .s'e ule 'l~ f'ume~ du foyer .domesrti,q ue montait dans l'azur; ,eUe ne p~rvenalt pas a t!'1oubler :l a pureté d'un deI imm'ffilse et profond qUIl occupaIt Ul~e grande :place ... Le so'lei'l ~ui distribuait à flots de ,g rands s'entI-
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inents de joie. 11 était là. Une lumièr,e tendre to oulait sur Il es 'c hoses, qui, immobHes et pJ.einels de plaisiTs, la recevaient sur toutes leurs faces. C'étaJÏt 1,e m ,a tin. Ch.-L. Philippe. lb) ExeT'ckes d'application: S'en référer ,a u numéro 2. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La l'éd action
1 CÛ'II11po's'ez .des phTtatSes avec les Il nots du vocabU'lah~. 2. Conjuguez les verbes du 'v D'cabulaire. 3 . En un paragraphe: cara,c térits ez '~a ' s·:1:uatiion de votre vHlage. 4. Rédaction: 1) Pourquoi j'ainle ·m on vil1age. 2) Souvenirs du villag,e. Les l1eux D'U bâtiments du vill:lage qui ont :laissé les pIns beaux ,s,ouvenirsdans- 'Ina mémoire: église, éco,le, 'm ai,s on paternelJte, etc. 3) Faites une petite ,deslcr:iJption 'de votre 'v illage. EffOl'lcezvOUJS de faire ressortir ses 'caractères particuliers. 4) Après avoir questionné votre ,m aître, es,s ayez de situer votre village dans 'l'histoire. 5) L'église de mon vil.'la.ge. 6) Le bists e de mon VlilHage. 7) Occupation des habitants.
La petite ville 'Matériel. - CartetS posta!les.' Directions. Prendre un exetlllple conc.ret, ,l a petite vilile la p'l us proche. S'atta'o her à ·cliistinguer l'habitat ll1'bain ,e t l'habitat rural. La petite ville groupe une population plus ou moins importante. - Elie 'Otocupe une :situatÏ!on qui expl1que 'son développe,m ent (près d'un 'COUl;S d'eau, ,à un 'c arrefour, 'e n lm endroit propke aux éoha.ngest, etc.). POUT a'StSUrel' !Sa tp ropre sécurité, elle ,s 'est 'souvent Ib âtie sur un mnplacemenf fadle à défendre. (Pr ésenteT un !plan de la ville et en re:produire ,l es grandes lignes.) Que'l est 1e -chiffre de s'a population '? Comparez aux 'r ésultats fournis par le précédent reoentSement. Visitons la petite ville. - Les maisons (à plusieurs ét'ages) sont bien a'lignées; toute construction neuv.e doit 's e ,c onformer au plan d'alignem·ent établi par les servÏtces munidpaux.
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Les rues sont pavées ou bitulnées, et' bordées' de h'oUoirs. Les ,seTvices de la voiTÏ-e en aS'StUlr ent lIa propr.eté (rrun1a's,sag.e des boues et inl:nllondiües). Cependant, il faut -distinguer les vieux quartiers, où l'on t'rouve encore d-e s ruelles éhioHes et tortueuses, 'e t Iles -q uartiers ,m odernes, aux constructions plus élégantes et pllUls oOonfortables, entourées d.e jardin·s. L'ani'matioll1 de lI a dté est grande dan,s les nIes com'l neTyantes; les jOUI'S de fête et de InaTché, 'la ciTculation est diffid:le en r.aison de l'a,ffJuence des visiteuli s venu.s de ,l a campagne. On y crorsle les véhicuJ.es les plus divers (aut01nobi[es, oamions, autobus, voitures de payS'aiIls). Le soir, Il es Inincipales aTtère:s sont iHuminées, non seulem·eut par réolairag.e 'I nunidpal,mais par '1es -v ih'ines des magasins. 'C'est le tC01nnleT,oe (intérieur ou extérieuT) qui donne à la. vine la lnaJeure IP'a'rtie de 'Son a,cti'Vité. En outre, certaines cités sont d'importants foyel~S indusiriel,s. La petite ville l'enferme de nombreux édifices. - ,La plupart s'ont des édifioes publircs. -Citons : 1. Pour 1es services admiJni'Stratif.s : tl 'hôt'el de ville. 2. Pour .r enseigne.rnent: .},e s écoles pTÏtnlair8:S (à plusieurs classes), le.s ,établHS'seu1ents du 2.m-e degré : ,l ycée, 'colJ.ège. 3. IPour J,a justioe : !l e tribunat 4. L 'églioS'e, :l a poste, lI a .gare, l'hôpitatl, 1e ffius-ée, le 'm arché. La vüle possède égalmnent des jardins pubUcs. On y t'rouve enfin le théâtre, le dnéma, la caisse d'épa.l',gne, des n10nument's. Comparons les principales villes du canton. - Situons-les SUl' la 'c arte et lp-réc1s'Ü'll's !l eur importance. En nous :aitdant des cartes postales, eS/qtIists ons la physionoInie de chacune d'eI11es (site, aspect, advité, monuments remarquables, curiosités). .
Lecture. - Le village et la ville. - Le vinage vit de s,es terres et s'est 'l ongtemps Is uffi oÙ lui-même. Mên1e lorsqU'hl est' bâti SUT une route, la circulation Je h 'averse en étral1gère .e t toute son activité est tournée vers la satisfadon des besoins Ioeaux. Il i,gnore le ulonde extérieur. . Au conh'aiTe, mênle 'p etite et s'ÛlJ.nnolente, Œa 'ville :a une activité ,q ui dépaS'se les litrnites de ,s on territoiTe. Mais c'est justelnent pal'oe qu'el[·e ne vit pas de 'Son teTT'itàire, qui ne ;pÛ'w'Tuit pas la nourrir. La ,p opulation r.e lativem'e nt nombreuse, agglomérée sur un étroit espace de sol, tire s,a subsilSiance d.e s·es relations,
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avec l'extérieur. La proportion du pel~sonnel des transports, de,s oommerçants, des ,gens adonnés aux .pr,OIf'essiolIl's lib ér.aUes , y est toujours élevée. Tandis qu'au village l'habitant vit ,ess-entieN'e m'e nt aux ·champis, ,l a vili1e ·a pepdu contact avec il a teTTe. Elle est par contre ·en relati.ons perpétueUes ,a vec les hommes des autTes: agglÜ'méra~ Hons et prend p'aJPt à 'la vie .générale du pays dont .souvent ,l e -villilag'e ne 's'û;ocwpe pas.
ORTHOGRAPHE Que d'eau!
'M on ,f rère et :m oi n'ailm ons pas il a pluie, eUe nous ennuie et il nous aTrive a il ors de passer unie delna-heun~ tout entière, le nez caNé à la vih~e. Nous interrogeons le d~l pour slllTprendl'e une éCilai'l'cie, maà's les nuag,es ,s "aanonceUent de ip'l us 'e n p1us et sem.biLent 'VOWOiT n'ous décourager. l\1ia man dét.est'e ,cetit,e ina>c tion et quand elle nous IS!lu'prend ainslÎ rêveuTs, e111e nous int.erpelle vivement: - Annette, ,me dit-eille, viens ici, ba'l aie la ,c uisine ou -lUiets de 1'o'l,dre dans ton a'l'm,oiTe; puis, joue du piano, ,e xerce tes gamn'1es ,e t toi, .grand gaTçon, ne perds pa's ton femps, lis, feuillette au 'l noins ton album de timbres, vérifi'e la colLection. Je 'm onte ,a lors dans Ina cha'm bre, m'ais, en :passant près. du fourneau, j'appeUe Minon et Minetbe pour :qu'iLs viennent me tenir 'conl/p a gni'e , je ~:es ,c arels's e et ils ronlx>nnent de p~aisir. Enfin, j'.es's ai,e de nlle diJs'traire pa'l' ,Je trav.ail jusqu'là l'heure du repa's où la joie que nous partageons .de nous Tetrouver tous ensemble 'autour d'une soupière funlante, HOU'S fait oublier les heures griSh. ,s,es d'une journée de pluie! La chèvre de Mr Seguin Manuel Vs, page 97
TÛ'urnur,e de la phras'e à iiJlliter : « Quand eUe arriva dans la 'm ontagne, ce fut un ravis,s'e ment .général ». Quand to'm be .la neige, .,. Quand .31p,p roche Noël, ... Quand 'P'Ointe 1e p ,rintC'lTIlpS Quand se lèv,e le sü-LeH, .. . Quand éclate la foudre, .. . Quand d-ébOl'de il e Rhône, .. . Quand détone le 'c oup de fusH,
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QUaJUd 'lnÛI,iJs,S'ent les l'3l1:slns, Quand murm'llTe le ,r uiss,e au, 'L 'élèv'e ,c omplète la iphr:ase; lui f'aiTe TmnaT-quer }a 'c adence du modèLe. « Ah! qu"eUe était jo:lie, la chèvTe .de MT Seguin .. " (6 li-· gnes 1/2, page 95, 5e alinéa). 1. Faiœ remarquer le ,c hoix .des termes. 2. Faire remarque'!' la ,c adence .de ~la phrase. 3. Imiter ,c et 'alrinéa 'Par : Le chat de Mlle Jazanville
Ah! qu'hl ,é tait gracieux et ,c oquin le ,c hat de Ml1.e J azanviUe! Qu'à[ était ,g-radeux avec ,s es yeux gris p'leins -de ma1ice,. soi 'Pod.:l :lusrl:Tlé aux lJ"e.flets méta:lli.ques, .ses alc robaties pour :s'emparer de votre p:eJlote de l'a ine, :ses m.ouveJ.uents flexiible,s s'Ous votre main cal'essante. Et pui,s, habille à saisir 'la souris imprudente, adTloit ;à déroher 'les re,}j.efs du dessert, tOUjOUTS ,p rêt à Japer l'écueLle de lait ·m ous's eux. Un .gracieux et ,ooqui:n p,e tit chat: les a-müur:s de MUe J abanviUe 1
Encore la chèvre de AIr Seguin! (Sujet de rédaction). I,m aginer que lia ,chèVTe n'a pas Tencontré l,e loup dans ,l a 'm ontagne, e-f donner ulIle ,suite difféTente au récit d'AlphoIlJs'e D:audet. S. H. Le vieux sonneur
Le vi,e ux so/nneur ,e st, mort! Ses sabots ne 'm artèleront p'lus" 'l'hiver, le dallage ,s onore de l'églis'e. Cinquante-neuf ans de seTvi,oe, queHe l.aborieus,e fidélité ! Aux prelnières heures du jOIlU, sa sühouette amenuisée par les ans, voûtée ,e t :l ente, glissait dans la nef. n ti:rai1l'Anne-MarieLoui's e, le nlatin pour chanter l'Angélus, recomanençait à midi et 1e S'oir. Il ,connaissait les cloches, ~.f les oloches, Il e 'cÛ'nnai's saient. Il 's avait leur donneT le timbre voulu, varier leur sono.rité, amplifier leuT écho. Sous sa ·m ain ·eX'perte el,les oh a ntai,ent , pleuraient, riaient. Pour l,es fêtes caTil:lonnées, il grirnrpait les mar:ches usées de 1'ancÏ,e n beffroi paT Il e ,c urieux es,ca1h~lJ.' ,e n spira'l e qui étourdit a,e s non initiés, et .sous la voûte, il parl'a it à Is'es amies, c3.1'essait 'leur robe .de bronz,e. Puis tirant de sa tabatière une bonne prils e il s'élançait poUT m,e twe en branJe les troLs « Demois'eJlles ». Un hourJd.onnem,e nt ,e mplis'S'ait la soupente, les notes légères et'. les sons ,graves ,s'étendaient sur la campagne.
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Quand venait Mons,e igneur, l,es cloches prises de folie, dansaient, chantaient, frémil&s,a ient et pOTtaient leur voix deux lieues ·à la ronde. SacristaÏln, nJ,arguJ1E.eT et chantres, le vi·e ux psalmodiait d'une voix nasill3'l~de !te Dies Irae aux nless'e s des morts. Quelquefois, il oubliait d'éteindre un lCÎ'e rge ou d',e nlever la pou&sière, ma~s il était sonneur avant tout et n'oubliait jrulllais ses cloches. Jus qu'au jour où ~'électricité a voulu le .chaslseT. Carillons unifonues et m 'o notones, lTo,p bi,en réglés, reluplaçant la variété, la s-obriété d'antan. Le vieux sonneur a conlpri,s que la lUOrf ne tarderait pas ft paralys'e r s·es bl~as désorma~s inutiles. Les nTains jointes, le cœur triste, il a trépas'sé. ,L es ülorch.es ont pleul~é sur oe pauv.re qlÙ Il es .servait. 'Cloches qui ne connaîtront p:}us, hélas, lI a jalouse caresSe des mains du vieux ·sonneUT.
GÉOGRAPHIE Directions. - 1. On s"assu'l·er.a que l'élève connaît bien 1'0ri'entabon; 2. On eXipiHqU'el'a üe qu',e st le ptan d'un objet: le dessin r.eprésèntant ,c et objet vu de des'suS' (il n'est ipa·s très Ïlndiqué de 'Suippo.ser 'q ue le plan -de la sall,e de dass1e, ,c 'est .la !SaRe de olas,s e te:lIle qu'.on ~a 'Ver.l'ait d'en haut, si :Le p!'afond Hait élevé (?), mats on pow"ra dh'e que ,l e plan du village c'est ce qu'on verrait du haut du d ,Ü'cher ou d'un aV~OIn); 3. Faire 'co'luprendre l'utilité du pl'a n ('Lorslq u'on v·eut 'COnSh'1Hre une nlails on, ,etc.) Le plan de la classe. - F,a rre prenche h~\s mesures par les élèves, avec un 'lnètre, les ins,cri.re au tabLeau. L'échelle (au .cOu,1~S élémentaiTe, ne Ip'a s prononcer le 'm ot, trop dhl'ficill.e). - FaÎ'l',e .collnprendTe que, p.u is'q u'on ne peut dessiner le plan ,en. gr·andeuT natU'rel1e, on va dillninuer Il es dime.n,s ions, faire un desls in réduit. Exemple: 10 ,C'111. = 1 mètre. On ,a ssure in1Jmédia.t;eluent ·cette noti'o n nouvelle pal' quelques exepCÏ;ces; le 1uaître traüe des lignes de 30, 40, 50 'üenH'luètres, et l',e nfant trouve qu'en raison de la ,convention adoptée 'ces lignes repTés'e ntent 3, 4, 5 InètTE~s. Il peut se !ServiT de deux procédés pOUl' TépondTe : ou bien ill luesure au luèh'e Œ 'a ligne tracée et calcule sa 'l ongueur Té elle ; ou bi'e n, au luoyen d'une règle, d'u:ne bande de papier sur !l aqueUe ill reporte sa 'ligne échelle, il trouve qU"eJHe est ,c ontenue 3, 4, 5 fois dans 'la ü,gne à mesurer. Quand HOUIS voudrons tra:cer notre ,plan :sur une re1l'iUe de cahier, pouTrons-nous enCOTe prendre 10 cnl. = 1 mètre? Il faut ré-
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duire davantage, par ex.empJ'e : 2 mn. = 1 lnètre. Ainsi, on amène les enfants à oO'II\prie ndre qu'il faut 'l'éduiTe toutes Il es 10ngueU1's uniformément el dans des pl~oipÛ'rtions d'autant iplu.s grandes ,S'UT une :s!U:rfaJce pLus petite. Orientation. - Des,sineT :l e pl'an, à ['a craie, sur i.e plancher ou sur le tableau noir posé à plat et orienté; indiquer le nOTd ou les quatr,e points 'c ardinaux. . Tracé. - ContouT : pla'c er Il e bureau, l'e tableau, les tables. , Exercices. - Reconnaître s'a place ,SUT 'le pian, aller de sa table au bUTeau, :au tableau. Plan de l'école. - PartoÏ'l' du ip'l an de 'la ,cLa,s·se réduit à une écheille inf,éTi,e ure, d,isiposer, tout autour, de pTÛ'che en proche, classes voisines,couT, préau, j'ardin. Plan du village. - Monrrer Œe plan cada's-iral. Pro-céder C0111nl·e ci-dessus. T,r acer d'abord Ja rue principale, puis 'l es autres rues, :les bâtiments 'CoQlJ.nmunaux :b ien ·connus. Montrer que les détans diS'parai's,s·ent. 'L e,s mêmes souffrances unissent miUe LOÏlS pJus que les mêmes joie·s. Lamartine.
Plellerl8 1 Cie' SION - Av. du Midi FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fonrneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT
Prochain tirage de la
LOTERIE ROMANDE samedi 3 Février 1951
Un gros lot de . Fr.. 100,000.--
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270HELIODOR. Aithiopika. - Die Aberlrt:euer der schonen Charildea _ Ein gri.echi.scher Liebesroman. Uebertragen von Rudolf Heymer. ZürÏJch, Artemts-Verl., (1950); 8°, 38,2 S. (~ibl. der ruten WeIL Griechislc he Re-ihe. 6.) N 416/& LOURDES. - Oeuvre reJ.:iJgieuse docu:ql.entaire. (Publ. par les meilleur,s écrivains de Lourde~ même.) Zürich-Stra,s bourg, Ed. « St-· Augustin », [1950]; 4°, 278 p. pl. TB 995 loT.!
MAHOMET. Le Koran. - Trad. de l'arabe, aooom!palg né de notes,. précédé d'un abrégé de la vie de Mahomet, paT [Claude-Etienne] Savary. ·P aris, Garnier, (1948); 8°, 587 p. (Olassiques Garnier.) TA 9333' MARX, Karl et Friedri.çh Engels. Etudes philosophiques: Ludwig Feuerbach - Le matérialisme historique - Lettres philosophiques, etc. Paris, Ed. Sociales, 1947; 8°, 156 p. TA 8971
BIBLIOGRAPHIE Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement .en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. 1. RELIGION RELIGION -
PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE -
PEDAGOGIE PADAGOGIK
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U:panishad~n.
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II. LANGUES ET LITT.ERATURES -
SPRACHE UND LITERATUR
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Roman. Zürich, TA 9266
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GALLCHET, Geonges. Phy,siologi,e de la langue française. Paris, Presses univ. de France, 1949; 8°, 135 .p. (Que sais-je .? 392.) . N 344/392
SAINTE-BEUVE, [Charles-Augustin de]. Correspondance générale, reoueillie, cla,s sée et annotée :paa- Jean Bonnerot, T. 1- Paris Stock, DeléllInain et Boutelleau, 1935- ; 89. N 419
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DI. DROIT RECHT _
ECONOMIE POLITIQUE VOLKSWIRT8'CHAFT -
SCIENCES SOCIALES
SOZIALWISSENSCHAFT
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