Sion
')'tte1oud Bartlle'1 eln)',. inst .
.... r I
SION t 31 Janvier 1956.
3. A.
'No 8..
R,épertoire des Bonnes Ad resses Chaque achat pour vous une économie ~
CHAUSSURES
Magasins de vente et
at~liers
Sion: Rue de Conthey,
S
de réparation ',' téL 2 1882
Sierre: Avenue du march6, tél. 51639
· VfJOK-/'A1f!'E
J! .
ENVOlS PARTOUT
Collège Ste Marie -. Martigny Internat et Externat Classe primaire Enseignement moyen et Ecole de Commerce (Diplôme cantonal)
Manufacture de papiers
« ARCOR »
RENAUD & Cie S.A. NEUCHATEL Tél. (038) 5 .. 66.61 TOUT POUR LES ÉCOLES
Caisse d'Epargne du Valais SION
Société Mutuelle 20 agences dans le canton. ()olltrôle officiel pernian.eIl1.
Toutes opérations de banque aux conditiQns .l es .plus favorables. La machine à écrire pour tous Fr. 245.Autres modèlp-s à Fr. 360.- et 470.-
LOCf'~TION 1
- VENTE
(Demander conditions)
ORCiANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE ' D' EDUCATION
i
OFfICE MODERNE - SION
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50
E. Olivi er-Elsig .
Les abonnements se règlent pJr chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursemen
Rue de Lausanne.
5
1
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE
Tout ce qui concerne la publicotion doit êt"re adressé directement à . M. CI. BÉRARD, Redacteur, L'=VRON Les annonces sont reçues exclus iveme n t par
PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue de la Gare. Téléphone 21236
Il
Répertoire de s Bonn es Adresse s La bouteille des 8Ul i s
'l~GIlllA~D SION
S.A.
Léon ImhoJT PAPETERIE - RELIURE ENCADREMENTS Tél. 210 70
TeinturerieValaisanne Jacquod Frères SiOl"
SION
fournitures
d'école et de b ureau Tableaux noirs
lIfaga sin: Grand-Pon t
KAISER & Co, Sl, Berne
La maison de confiance
Rue du Marché 19-.P
SION, 31 JCltnvie1" 1956.
Fourrages "SEG" Fédération alaisanne des Producteurs de Lait ~ Sion
75è1ne Année.
L'ÉCOLE PRIMAIRE ~ DE LA
soam
VALAISANNE D'mUCATION
-SOM~lRE:
,CQMMUNICATliONiS DIVERSES: A vÎ.!S. Engage,m ent pOUl' Neudlâtel. - Une intér.ess'a nte ,c onférence 's ur l'en,sei·gnemen:t du 'ca.Icul. - Not.re ['retraite. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: La .semence enFouie dans la bonne 't e·rl'e. - Des de.v oirs à domicilIe. - Les .contes pour en,i ants. -- PAR'TII,E PRAl'ŒQiUE: :Pour ;u ne rrnei,t1eUlre utiLisation :du. tableau Reinhard. - BiibNographie. Fiches de Ject1ure silenc.ÎIeuse.
~. ~
Pou,,· l a volaille:
No '8.
........
.
i ~É~~~~~!~~1~2~~.I.~!~~~~E! 1 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
l
L'instituteur, après le dur labeur de la journée, se ra heureux de jouir des plaisirs d e la fam ille et d e se dé lasser dans des .
Magasins: Brigue : Av. de la Gare,
Martigny: Av. de la GaTe
GRllND"DUC
ABONNElVIENTIS A L'ECOLE PRIMAI.RE Lesaibonnés qui ,n e ra'U'raiernt pa's enco-re fai!t sont prIes de bien vou'loi.r v,e rser le prix de r'alhonnmuent, 's oit 7 fI'. 50 SUl' notre cmupte !de ·c hèque IIc 56, à Sion. Ce 'm'Od!e de fair,e évite Jes frais de l'elnboursement et nou s é.parlg ne un trav.a il fastidi.eux. M.eTci. AVIS . Par ,s uite cle Il a publicatio,n :du travail de Révérende SœuT M'ar,ie~Etienne sur l'.e mploi :du taibl1eau Reinhard, nous avons dû 'r env1o yer .au prochain numéro toutes les communications qui 'n'ét3.ii,e nt pas ur,g entes. N ons prions nos ,collaJborateur s de 110l1S excus'e r. R. Engagement pou r Neuchâtel Les <?~ffrles d'emploi pou·r N'euCihâ'bel nous ,s ont Ip ar venues en non1/bre Œ"éjouissant. Cependant, Idepui's no'bre der,n i'e r a-rtide les i\J'e soins ont encor·e ·aug'-lnenté. AlliS·si, :ÎJn for,moTiis-nous le personnel enseignant qu'q..ln ,c.e-rta.in nomhre de plaJce,s 's ont 'e ncore di,srponib.J.es. GelrtatÏlls €<l1igalg,e ments .iro·n t du 1er ,ma.i :au 30 octobre 1956, 'a v,ec 5 à 6 's emaines de lCongés .p ayés. ,L es 'c onditions l11'atériel1es sont ,les mêm1es 'que cenes du pe-rsonnel enseignant neuClhâ1Jeloi,s.
-
Un ce~tain nombre de ,m aîtres ,s eront engagés dès le 1er mai jusque vers Il'e 10 juillet. ,Contr,a irement à ' :l'avi,s du 15 jan- . v'ier 1956, la Iphlpart d',e ntre ,eux hénéfilCi'e ront aussi ·d':Un traitement mensuel commle üeux de la .1ère ;caiJégod'e. Ceux ,qui :s er.ont ,inde,m ni,s és là .la Journée; dimanch€ · com ~ pris] recevront Fr. 25.- par jO·llr (me81sieurs). Fr. 2J.--- par jour (dames). Dans lce cws, l,es If.r.ais 'de voY,8.Jge seTont intégralemenJt T,e mbour,sés. P,aT,m i Il es ,m ,a îtres ,entga,g.és du 1er m,ai au 10 juiILle.t, :les autor,i tés iscOllai1r,es ,en ,choi.si'l 'ont un certain ·nombl'\e pour' iUle péviode 'Plus 'longue. N.ous rappelons qu',en ,raison Ide .la m'ulltip1,i cité des dem,a ndes, tous ceux qui .g'iinsC'l'iront auront des \c hances d'être engagés et ,qu"une répo-nse 's'e ra donnée ,a ux JntéTHssés avant .le 15 février 1956, réponse de principe, sans désignation du lieu d',enseignem:ent qui ser,a 'c om'm un1qué ,p:l us .t aI'd. Que tous ceux que 'l':école 'ett un Is éjour ;da<ll's le beau ,can,t on de N,euchâtel d'ntél"less'e nt veuHI,e nt Ibien ,s 'inscrire ~)OUT le 10 .févid er 19156. Sion, Il e 26 j.anvi'e r 1956. Le Ohef de Is erviœ du Dépaœterrtent M. Evéquoz.
Une intéressante conférence sur l'enseignement du calcul IL e 15 d'a,nViier un cer.tain nombr,e de personnalités :du monde pédagogÏ!que arv:aien.t été ,c onviées à 'l'E'colie N'o rmaIe des · fiHes pour entendre une Ir em·a rqua\b le ,c alus'81iile, Is uivie d'une démonstr.ation p'rartiiq ue, sur l'enseignem·~nt du cakulpar ,l e '1uatéri21 Cu,i,g,enaire. ILe confére,n de'r n',é tait autre Iq ue l'émül'ent luathématicien et pSYlClhologue Ide l'univ,e lîsité de Londres, Monsieur J,e profesloour Gatte:gno, Isec:ré.taire de la :commi,s sion 'ÎnteTnationale des Inathém:a tiques. ;M. Gattegno faitte'l1 ,ce ·m om,e nt de longues pérégr,i nations là travers :le 'm onde pour prlésenter ,dans tous les mil\feux ,et tous Iles ,p ays ce matérie'l lq ui, ;s elon 'lui, :doit révolutionner IYens'e ignem,e nt du ca1cul. IL 'Egypte, Il 'Espagne, l'Angleterr8, la Turquie, il 'I,taH.e, 1,e M'ex:~qU'e, il' Arlg entine ont déj,à eu l'occasion d"alssilm er ·aux prOlbantes démonstrations de ce iSaovant. Avec le matériel Cuisenaire, l'enfant tl'oU'Vie lui-même la solution .d'une infinité de .problèm·es, et ,11 arrive il effectuer de l?uU1Jiples ,o pérations en un ·temps record. Cette f.açon de p:cocé·· der, ,s i e'Ue heuTte pa:rIf.ois les conceptions de .l'éducateur est
21!).1 -
oonf,o f'm e aux pOJslsdihi1.ités réeUes de' l'enf'a nt, ,a u Ibe:soi'n qu'il 'a cl',wgÏrr 'e t de ,créer. Les ,p etits écoliers font 'alinsi beaiUiC:oup plus tôt et mieux ,ce 'q ue nou,s y,e nvoyons à 'PIus taTd. On nous as's ure ·aU'sls i :que dal11ts ibe:aucOU1) de dais's e·s où l'on 'a adopté l,e s techniques Cui's enaire ~'a:tlno8'phèr,e a changé; ce côté :m oral n ' est c'e r,t es p3JS à déd,a ilg ner. ,E t ee \qu'H y a encore de · l"1emaœ:quaJble,. 'ce matér.iel que l'on ,c roirait :pTüipre là ~,ntéres-ser u.ni'q ue,m ent les élèveB des cJ.a's s·es ïinférieur8ls ,s 'em'ploie tOlu t atLl's's i bien au td8lgré .p rhnaire supèrieu'r ,e t j Ulsque dans ,l 'enseignement ;s econda,i re. Non seu,·· l'e ment on peut ,faire une ,foule ,de !démonstrations SUT le cube et :le prisme, tout Ile ma1:Jérioe'l étant ,c onstitué 'p ar ces solides de ·géo111é.trie, ,l nais co·n lme ra n10ntré le eOl1féflencie'r , il est pOSlsihle d'explilq uer de façon intuitive une 'm ultitude de 'Pfohlè111es depui,s 1e tlhé.orème de PYit hagor'e j'u squ"aux 1 oga:rithmes. Après ,c et ,e xposé -clair et .convai'n cant, ,M . Gattegno passa à lia d'é mo'n stration ,p 'r'a tique av,ec .des fHlette's ·q ui n'étaient Ip as du tout initiées à cette teCJhnique. ILe 'c onfèrencirer avait préa13Jbl'e ment li nfor.lllé Is'e s auditeurs que Il'aippr,e ntis'swge de ce TI1a· tériel était ,a cqui,s ,e n 5 ,m i'n utes. Les petite's élèves de l'école d'apfPlication nous ,e n ont ,a rpporté la dén10nstr.a tion : jeux indivdcùuels ou co'll.e'Ctifs, j eU)f des ·coulewr's ,e t .des formes; mu1UpHcations, ètiv1siO'l1's, ,c al!clüs des fractions : tout :se fait avec a,i,s anoe 'e t p.lwi!Sir, ,comm'e en !S'e jouant. ,M ailS, hâtons-nous de ,l e dire, 1\11. Gatteg.no ·n 'est pas le premi-e'r venu, ,n connaît to-utes ,l es pOls'sibild-t és du jeu, mêmec.el,l es iq ue l'aut'e ur dru l'natèriel, lVi. CUii,s.ena'i r'e n"avait ipH.rS iInaginéels. N OU'S ,s'a vons par contre que ,l e 'm aîtr,e qui veut adoptm' cette 'n ouvelle te0hnique danls Is à classe doj,t être préalahlement initié, 'et Ib ien initié. N OUiS a'urîons ,e ncore hea UICOUIP de choses ·à d,i re là 'ce suj et, mai's nous préféiro-ns renvoyer naiS .lecteur,s au .livre de .IV!. Gatte-' gno, « IL es nornbres ,e n ·couleurs », édité patr Delachaux, N euchâ-
tel. Le conférenci.eT a été présenté et remer.ciré ·en ter,m es heureux par ,M . .E '\réquoz, chef -de .se'l~vrke;·
Notre retra ite Chet's collègues, A la .fil1 · de notre retraite, lorsque ·,1e Père nous üongédia en noue (Usant dans un ,el1t~a'gBant Is ourire: «Tte! J.!.\Uez. votre 'm is,sion 'Com'lnence », li nvesti de -l a cihar·g e de 0hroniqueU'r~
.... - - '252 ---
il 'm e 's emblait ,que d'alla;is failr e des étincel1l,es, La flamme qui 111e dévorait 'é tait teHe Ique je rpensais pouvoi'r vous embraser tous. H·élaJs! j.e ne 's uis que bois vert qui .s-e ·consume en faisant 'b eaucoup de d:umée, m'a is lp eu d'étincelles. Je ne pourrai donc ,a ucunement VOUIS enflam,m er. Encor.e, si vous étiez plus près, je pourrais peut-être vous 'réchauffer légèrelnent, ·m ais ,hé'la's... . Que .faire? Un résumé? Impossib1le, tout ce qui a été di t est ;sli important. Transmettre une consigne ? De quel :droit Ile ferais-je? Des plai1ntes, des crlÎs ? Ce ls'e rait indigne .. Des exhortations ? Ce 's erait ,i nuti le. Que dire, ,que faire ?... Pouritant ill f,a ut que je rempHs'se ma Indssion. Le Pèl'e nous 'a dit: « Quand le Ghr,i st v,ous accorde sa grâce, ,ce n'el:1t jamads :pour iVOUS, tm ais toujours pour les autres » . Ainsi, puisque j'ai eu -la grâce ·i nsigne de faire cette retr,aite, j!e dois VOLll'3 ,en ·f 'a ire 'Prof.iter 's.i je ne veux pas être un .égoÏste. Vous devrez 'Clonc vous Ic ontenter de fumée et d'une Ib ien 'pâ-le rlueu-r. VOIUlS :m'-excuseT,ez Ide vous par ler 's ans :ambages, mais, entr e a,m-Î's, on .se doit le Ic adeau -royal de .la rfr,a nchise. «Les ,paœtbi'c Îpants» avons été ,unamimes à reg.retter la. fa,1ble participation. QUATORZE! P,ersonne ne pourra nous fair,e IcroiTe que ,n ous étions Iles seuls là avoir tbesoi'n d'une r etraite. Nous In ',éti'ons In i :les 'm eilleurs ni .les p,k es, mai,s nous étions J'à, et cela nous a .fait un ibien inlm.ens'e, quoique -peut.être ilnperceptible ~sur 1e chemin :de rra 1Jierfection. Je ne parle n1Jême pfl!S de la 'posslibi lité de faire une r,e tr aite, car .tous, ou à 'Peu près, 'a uraient pu -le ;faire. Pas .Je :temps ? 'L a ,m aladie ou >le IS'8'rv,i'ce m iiUtair,e ne vous o.nt-i'ls Jamais retenu.s plus longtenlpS Ioin de :la maison? Pas les moy'e ns ? Et .la ,r écente anlé lioration de 11'0tr,e statut? .Enrf,in, passons. Sincèr,e ment, très ,s incèrement, 18's a\b sents eur,e nt tort. Si c'était s'a ns .r,e tour je 'n ',en parlerai,s :p as pour ne {las les toUl'nlenter !inutilement. Quel11es .h€ures inoulbHa!bles v,écues là-haut à ,Bon A'ccueU, dans 'c ette ambiance de T:e'cueiIUement le t de f,e rv·eu'I' q u'il s erait ,qu'asi ilnpos.si'ble de 'cr éer :aHlellT:s. On pourrait cr'Qir,e ,que Ile ,Bon !Dieu a créé 'ce site :pour rres l',e trait8's ferm,é,es. C.omJnle da:ns la cJhanson : Loin !Cl u ,m onde et près -de Dieu. ·Oher,s collègues ,a hsents, ,s ans lfauStse honte et ·s ans vanta'r-di'se, j'e TOUS .avouerai ,que j'ai ,p r!ié pour vous là-haut, pour que lIa })rocha-ine foi.s vous ne 'vous priviez 13a's d-e ce bain si ton~lqU'e et !si réconrfortant. 'C'e,s t Is i utile de repenser notre mis8;ion d'hommes, ide ,cathol.i'qUies et d',éduc-ateur,s. Oette retr.a ite nuUS ft fait prenldrr e conscience' de nos immenses res:ponsatbi.lités. Tl ,n'est pais Jadle d 'être chrétien. Le Père 'nous a -lu q:U'e!llques pages ,d 'un 'l ivre Î:i.Klu.i étant : « RaJeunir l'·e xalm en de ·conscience », de,s Pères Lebret et Suavet, pub lié
-
253-
aux IE dii tio11's ouvneres, collection E.conom,ie ,e t ,H umanislne. ;,,) Cet ouvr.wge e,s t l',expr,e ssion d'un christianisme authentique) et poulI'ta,n t 's es exilg ences nous Oltt .fai.t ·p eur : Ice s ont celles du vér.it~ble a,m our, ,et nous ·a vons .si peur d'aim1er. En termina,nt, j'adresse, a'u nom de tous , un chalelU'€UX merci à tous 'ceux qui, de près ou de loin, ont contrli bué à la réuss ite d'e cet te' retr aite. ,En partioulier au Rd Père Nicod, au.x Ihun1btl:e.s Rdes Sœur·s qui ,o nt 'si bien ,soilg-ne 'l lotre f rèl'B Yâne, ·e t à .leurs aides d:évouées, -'Sia ns ,ou(blier le Départen1ent de s l'Instruc.ti.on IpUlbEque et ,les Commis's ions \SIc6Jair e.s. Pour vous, chers collègues, rendez-vous à la -pro ch~1il1 e r etraite. Un ?'e t nâta-nJ , ::, ) Rajeuni,!" l 'examen de con.scien.ce, des Pères 'L e.bret et S u avel, l. es Editions ouvrières. 12 , Avenue Sœur Rosa,l ie, Par is ,13 e. ~~~~~
! LE METIER C'EST CE QUI UNlIT 1 ~i~~~~çY)!J<:f'~
., Restez avec nous car le jour baisse" 'C'est à I}a If in ·du dîner de ,Noël .que Mademoiselle A'11ne, Annette pOUl' S'es ,i ntimes, 'annonça : « Je pars clenlain nlatin l}OUT une retraite de trois jours ». Autour de ta\ble, les pour-· quoi -fluisèflent ie:i ntés de !l"el) roche, de ,reg)ret ù'.il1'm"'é dlüité n ar-quoÎ:se, 'dés'a pprolbatBit;fll"-s 'à ,1'un.anin1ité. :Madem'oils'elHe Annette l'épondit ,q u',e:Ue té tait de ravis de tout le 'mon:de let 'que sacdf ier troi's jours de congé sur six lui se,m blait ·égal'ement une pure foI,ie, mais ... ,qu'elle ·arv-ait ,toUjOllTlS eu un ,f ailble .p ou;r, ,ce g,e nre de ·CJhose ! P/uis ,p our ;sIe fair,e papdo-nner prO~)08a une séance music.a.Ie avec 's,es nouveaux 'cUs:ques. Cependant, lorsque da'u s le train 'qui l'81npor,t ait « en retraite » , IVrademoiseUe Anne en Iq uête d'une pIa:ce s'e trouva -perdue dans J'a croule .des voy.ageurs dont la tenue 'spor tive 'a nnonçait Ja destination, relIe r'e gretta avoir ,j'g nor,é la c1 ernière flèche f'r ate,rnel.le sur le quai du dépa,r t : « Si tu cha ngeR cl'a.vi,s, dis-,le 'e t je :te rep'l"ends e'11 char,ge ! » Et elle ,eut fO l'tem'e nt ,envile de ne pas 'Pousser p1us lai.n, nlanquer le seul '3P..T po,s s,ible ,Sler'a,i t une excuse rucce,ptaJble. lVla'iis il ne par t.it pHS gans eUe ,e t les paterneUes recom.m'a ndations du ·c hauffeur pour la ·c ontinuation du voyage ,m irent J,e 'p remier ,s ourire ,su.r les lè-· vr'es de l\!f.a:demoi,s eJ.l.e ,A'l1ne. Il y 'resta. ICar· Ullle {route puis un sentier :enneilg.é-s déserts et s.urtout -inconnus ,la /tenteront -cou-
la
-<
2,54 -
j~ur.s. ,EI'I~ ,re~gretta
,s es ISk,i,s. IMai.s Is ur lIa Ipente Iélblûu'Î-ssallte -il n y 'eut ib lentot Ip lus qu'une le mpr,einte !allongée qu'elle ,s '·a nlusa quelque te,m ps à couvrÎlr co'm1me un 'm oineau Is autiUant. Puis .]a traJce d'un r·ena-rd doubla :ce11le de ,l',i nconnu 'et Mad1en10ig.elle An:nette a.cc'u einit avec jO'Ïe Il'e :s'Ouvenir du ,c ompagnon Idu petit PrInce 'e t r}es .moibs du secret .c hantèr·e nt dans sa tête : «On ne voit blien Iqu'arvec Il'e cœu'r. L';e ss'entiel est invisib'l'e pour l,es yeux ». Il y avait là, eUe \l>e 's entait, une ,olef, mailS pour une m:ain d'Ie nfant, menue .comme ce}.le du confident. L'hu·m lo ur ,la ram,ena lC!hez ,les !hommes. Irnalginee: in1plant.é dams 'ce dés'e rt hI a,n c , :le décor de 1ra Vie de Bohème, o.uveTt non Rur le ·c œur 'de Paris, mailS Is ur Ic elui de la ·montagne et Rodolphe ,heureux 's ans l\1Î:1noi. P,eu 'aJprès, M.a demoilsel:le Anne -reçut \bon ac-olle,iJ de Ja grande Im aisfon où elle s':était peut-êtr.e imag,i née un instant étwbl,i r ,l 'invlentah.'e et ,Ile hi,l an d'e se·s «avoirs ». IVI-a'Ï's on n'a pas im'punémel1lt lié -de teUes amitiés 'et MwdemoiseUe Anne n 'aura:it pour rien ,a u mon.d e VOUrh.l ra's s,e.mlb ler '2n si p eu que ce fût à ce business,maTin qu.i inscrÏ'vait \Sur un petit papier le nomJbre de SES ETOILES et qui enfern1a ce pap.ier-là dans un tiroÎ,r ... Ce If ut Ibi'en différerut dans l'accueil de la maison )\![ademOli'sleUe IA nne trouva. une PRE,sENOE. ) Ce fUIt .très s1mp.le, un peu comn1:e si ,e lle ap,p renait n on pas là épe.}el' un poèmle m.a i,s à le ViV1I',e . .car si la j oie est o'rande d'être eXfprünée dans l,a .beauté lp alr ,l a vlel-tu maglilq u'e Id''lln verbe et d'un irytihlue dont .la puÎ.ssanoe cré.atri'ce prête sa voix à c~ qu.isans elle dem,e urerait inexprimahl'e, un poème est bIen plus ,e ncore un m l8'ssage'r , un ,a;gent de lia'Î's on d'autant plus fidè~'e à \Sa mis'siol1 ·.qu'il nous .rend surtout attentifs à ~. cesb~anc-~, Is ur Ille Ipap.iell'» où chaque ·chols e «dit ,ce ,q u'elle veut dIre» dans une ,confidence per"sonnelle, se donne sa,n s kmitation~ où Ic elui qu.i :r accueiHe 'e ntre dallls ,l'intimité de la chos-e. signifiée. A dilr e 'v ra,i, lVlademo:i,selle Ànnette ava,i t toujours aimé c~s ,point~ d'aérlat'ion I?'aJis il était Is i rare qu'e11e répondît à ,lieur aImantatIOn. EUe ,le fIt cependant. Comm'e nt ? c',est son secret. Les mots prirent ,aloT,s -leur relative importance 'el1iooâ's sés de /(. blancs ». Et le :poème ,m onta, dll 'disait tout '08 que :c hantent les poèn1es 'e t la ·s ource 'e t lI a oner let !l a rase et -la 'soU/ffr,a nce et la joie, se'l ueur de slÎlenc'e, beroeau d'un tout petit. Y. G. ' b
:i: :!:
*
RAPPEL ,DU COURS DE DESSIN Sion, 5 févrice'f', 100a:l et horair,e inchang.és.
PA~TIE
lPEDAGOGIQUEl
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Supplément d'âl1le
La semence enfouie dans la bonne terre Le maîtr,e vient de donner -une Il eçon cl'bisto'Ï-r,e sainte. Il a eu 's oin dep'répar,er Is on 'enseignement à :J'·aid.e d'un Ic.om,m,entaire approprié pOUT que 's a 'p arote 'a it le relief de la VIe. Il a ·e u Ile sou,ci de f,aire préC'édeœ :30.11 'exposé des l ex'P~ications utiles à lIa Ic ompréhension -du It exte . .Pendant ,qu':il parlait, U avait la s a1:ri.Slf.acti on de Iconstater que 's on Jeune aud:itoi,r e était cornme -suspendu .à ,sles ,1èvr,es, ,e t après Yexposé, H lui :était facile ri8 fa.:l'e trouv,e r :la signirfïc.ati'Ûn doctrinale ou !mor-a.I-e de -la leçon ,q u'il a ,enrs'u ite for'm ulée 'e n termes dair,s ,et bien accessible's la ux je-une,s Î'ntel:1igtences le t ,a ux cœurs enCOI"'e [rais. Est-'oe que c,e maître va :sle contenter de ,c ette bonne leçon ? N O'n . .comme le cuil tiv-ateur pas,s e a've.c la her,s'e ~gur le chaInp ,e ns'e m'enrcé pour enfouir 1e grain ,c onfié à !l a terre, il fera apprendr'e Ile texte }J'al' .cœur; ,c ar .il sait :q ue ,ce travail rnné:m otechnique r'aniil11era dans jles fumes des ,e nfants Iles 'Ïn1pTessions, représentations et l 'cléessuggérées par 'soneofiiseignmuent et .les f iera pénétrer plus profondément dans loe so.l ,s urnaturel des lbwptisès. La récitation inteUigente sie ra ,une autr,e occasion d'aec811tuer :}a val'eurde 'Son ens'e ignement biblique Is ans le risque de 's ufisaturla tion, et des r,épéUtio:ns Uilté1"\ieur,e-s as'S 'ureront la surv.iv.anüe effica'ce de 'l a -leçO'n bienfaisante. Honneur ,et r·e connais's ance au :bon ,m.a itre qui, vers la fin. dè ,l'-autre 's ièd·e, ,m',a procuré üet .'e.nsel(g·l1'em'ent tbi'e nfaisant que Ines parents ont Is,econd-é ·e t ,qui 'n e !s'est j amai·s erff,wcé. Qu'arrdve-t-irl, ,par tContr'e, Is i 'On ,alb ando'u ne lIa ,sell1enc·e aùx m,HIe ha;sarids de la vie Isuperrfii,d eUe :sans :aNoir pri,s ,l a ipréciHltion -élémentaire de Il'tenfouil' par un tnavail .de mémorhlâtion 'b ien prépar-é? D',aJ1.Üres impT<6S'sions, r'epl'é's'e ntations et idées peuit -être plu.s fortes l,a supplanteront le t 1'étourfferont. On ·a oùhlié Ique !Ia ·mémo.ire joue un rôle essentiel dans .l a cultur,e humanis'te. Il est vr,a i ,q ue .J',entendement, ,l a fa;culté de compr-ell'dre, -règne ·en maîtr,e dans le vaste domai'n.:e .de la formation intellectu:eHe. Th1ai,s C'€ls t :l a Im,émo-ir·e qui <l",e çüit et tient en réserve ;}'e:s f'r uits du "bra'v ail d',é laboration.
9
-- 257 -
--- 256 --
La Inélnoire a été tant caJoxnniée que heaucoup de ~)éclago gues, d,n1!bus de ,m odernité, 's 'y 's ont laissé prendre. Alol'5 foin d.es r~gl,e.s fo'r 'mulées en tenues ri'g oureu:s'e m,e nt précis, ,de's longs eXlerc.Ïces d'entraînem'el1t des dates .et des nOlns historiques, des .t er,m,es et des Ip'l'éci,s ions géo.grapihiques, à plus forte raison des tex.tes appris par cœur. Il ne .s'agit pa's de llÎler :de,s rubu,s réel,s, mai,s d'examiner des ·réactions lp eut-êtr,e Pl'PHS que ,les le xagérations c1'a,ntan. On ne cp,e ut pa,s fa,i,r e 'c hômer ,l a n1,émo:ire. Si vous lui refusez à,es aliments de 'choix, 'c'e's t-à-dire :des m!a tières de cultu'r e bien adaptéels et élaborées . ,cette faculté se jBtte sur toutes sortes de pâtur,e s nhlii'ses : li's tes de fs.por.tifs ,é phémèr,es, !records au c1ix!i ème de 's econde près, fig"ures de ciné-journal ou du luagazine. Heur,e uxenüo'l'e si l"imalg"iination, aJbandonnée "par une n:émoir,e en f~riClhe, ne reste p3!S :Hvrée aux Ihas'a rds de suggestlons n1alsaines ! Comme lecture sé:rieus'e, on ,ne monte pais plus haut CIlle }.e digest made in USA. N.ég1:jlg~ez 'la mémoire, vou,s ,liailS'sez ,l a 'p lace vacante pour .la bagatelle, le br.ic...Jà-brac de's !faits c1iver·s ,e t Iles divagat ions .l 3:3 plus obsédantes. 'Le !bon sie ns 's'eluble déjà en train de r ,e pre·n dre Ises droits. J~ati été heUrell-X d'entenrli}·,e un Jeune !J.l1'stituteur, 1\l'[ons1 Î'eur Moix Candide, prendre.la déIfens'e de lia .mémoir'e d' une !façon très jndi'CÎeuse. La v.itaHté de notlr e enseignement exige in1pédcusell1ent -que .le travail de 'l'appropriation 'm némotechnique ,s oit in·-terca,l.é au moment 'prop-ice d,a ns les phasles de la forn1ation in, tellectuelle. . 1. Voici un Ic uré qui a donné à une quarantaine d'enfants une de Ices Ileçons de :eatéchi:s lue où il ,a mis tout Is on savoir-faire et tout 's on ,c œur . .Les j eune,s 'e spri;bs ont ic ompris dans .la mesure néces.sair'e. VouIez-vous a;handonner c·e trésor spirituel aux. éventua-Etés d'une rém,i niscence favoOri's ée ? Non. IL es enfants
Pianos
Vent.e .. :J-,o catioll .. Echange nél)RI'a,t iolls .. Révisions Accol'da,ge
Ratlios
Disques
Tél. (027) 2.10.63
SION
~----------~--------------~~
. appr-enldront pa'l' cœur .la lettre du~téClhisme diocésain bien expUqu:é préalablem<ent : peu il. ,l a fois 'e t J'essentiel, m:ais bien su. ,. -Ri.e,Ii ;maJhi' serait ,le plu's ' m~allin de la . çlwf?:se :qQ;i eût iété à Inême de formuler \l 'enseignement :r eçu en propres' rer-m es .satisfflisants. Cett.e ,é tude mot à 'm ot, ,oe :peut être un beau ,s port intellectuel et ... intelligent. 2. Des poésie·s, des lnoX':ceaux choi'sis, bien 'c hoisis '? l\1ille fois oui! Seules les personnes inca.pa!bloes d'expliquer COl1vena1,lement un ,b eau texte devil'aient pouvoir être di.:spens.éesde cette tâohe ... et d'autres encore. Ne voua est-d.l jamai's arrri'Vé d'évoquer un de ce~ passages ,en tra.ver'sa.nt la campagne, en oheminant à travers- -la 1'orêt, en . .assistant a-uréveil du printenlps ou à l'arrivée des premiers flocons 'n e ne'ige ? Les beaux 111-orCeau.x aippds - à dix 'a ns pourœont. vous enchanter 1€11cor-e ft .c;eptante ans et au de'1 à. Quel to'('t flOUS rf,ai.sotllQ, aux enfants -en 1es privant de ces sources de joie toujour,s jal1lissante's ! 3. H n'y .'a · pa,s de joy€use' .l' eçon " id'.a,tithmétiqu~::et: d·e ca}cul si les ;petits ·mathéma.tÏtciens :sont ,a :rrêtés à tout ,instant .par des difficultés, des .déTaiU·a nces de lIa mlémoi~e. -Quel :réga.l .de -pouvoir -a ssils ter ,a.ux :j outes ,num'é rilq ues . chez .te'} -m aître qtli ne ,lâchalit pais un de ces ICÏnquante Ig arçons ,3,vant :d':a voir obtenu ·des ·œ.ésultats déf.initifs.,. ,E t . ~'était 'u n Im aître ·.,m oderne ! 4. Je voilS encore .le taJbleau :a v,ec Iles dates Ih istoriques suspendu en 'a vant là droite. ,E t 0ha~ue fois qu'une nouvelle histoire' venait se joindre aux précéd1entes, mes yeux -la plaçaient in:s-' tinctiv-e ment le ntr·e deux échelons déj'à ,p osés; c'était comlue .l a chaine ides événements à tra.ver,s Ja!quelle Iles fa.its -se faufilai,e nt !pour former un tÏ:s's u soHde. ,sans un nombre suffisant de données prédses, :incorporées à la m'émo.ire, la contexture his.toriquè 'reste trÛlp 'lâ!C!he. 5. !L e yj,sruge ·a imé .de Il a patde, la ,p hysionomie de l'Europe centrale, .la !face de la ter'lx~ iprendrontdes. traits de ,p Ius en plus' ~wcusés Is i Ile ;m,aître, fidèle 'au !bon 'sensdiclact1que, a ·le souci d'exiger -la .c onnaissance de lf' aits, d.e tennes, de 'n oms, de nombres 'et de .f igures ,q u.i rforment lcomm1e lu n canev'Ws, j'aUajs dire , .unsystème .,Ide: }JJ4oj~tions . auqu~1 lS~nt r~pportées toutes Je~ acqui,'j:itiooo ultér.i eures . . TI hut . ,mettre' . .aussi' de hil, mesur~,,! mai.s pas trûp 'pa-rcimonieasen1ent. A 'l'e~amen pédagogique passé à Il' â'ge ,de vingt 'alllS, ["exp'e rt doi;t pOU'VOil· reconna.ître les ,Hnéam,e nts puisqu'H faut s'en serv,i r toute .la. vie. 6. J"ai Is ouvent aduliré l'e s hom'm es Iq ui 'o nt édifié .le systèlne · vaste, solide ,e t forten1ent charpenté d'une scienc'e naturelle ou d'un domail1~ important des connaissances humaines sur la ·n ature. Ils n'auraient pas pu le ,faire .sans avoir arcqu'l$ une maîtri'se .ineontesté€ 's ur J'ensemble des ·données sclenti,fiflue s, gi"ùce à un travail gigantesque de la in1.élnoirc, ~Iptè5 le travail J
'd'a:illeul"ls" en:,c ore Ijlus 'imposant de Il 'intelligence pratique ou théorique. Oe .qui 'a !:fait la 1:'Œ~üe de 'oes Ih Olnmes doit .logiquem'e nt êtr1e avantalgeux 'à la ,c ultur,e de ces slCiences Idans l,e cadre .hien Inodeste des ' études IPr.imai~es ou· s\upér-ieur-es. 7. '' Etlé . chant et ' d'autres a:rts ? rI .'s uffit -d '-e ntendre une ~nél~die ,impl"-ovilsée pour s,e 'rendr.e comjpte que le ,secQurs de la ll), ~moire ne peut IP3.1S êtrle méconnu impunément. . '~ . ' · . ·Le's conna:i,s's ah,ces 'c onfiées ijudilciell'&~n1, ent ' à ic'e tte facult~ s,e rvante ,:n,e. dOl~,lll'ent opa-s -ilne,r~es. ;· 811,1es Is ont 'comrfle des ,S8:m'8l1ces 'Ic ûm'iées à --!a terr'e n()luI"ricièl~e . ..EUes germent en v,e rtu de's :ioi~s : .p~y:èhq.1Qog~qùelf? qui détpa's sent 'cellef3' de ,19- 'sin1ple · asso.:. dation d'idée's . et p r odui.s'ent li ni.pèr'c'8iptiib1,e:ment · des Il'ujt~ â-hondants. . ' . ':. Ei1 réhabilitant 'la 'modeste fonction de 'l a m.émolre, je ne v-eux _p.as dÏ'l"e que tout éta'it poulr le !mieux. NOlliS :avons à 'e x an1'in~'r de nOll'v'eau l.a théorie didaJctÎlque de ' oette faculté -? la .lùmièr:e de nus ,eXjpériences 'et en nous inspirant -des acquisitions solides. de.la psychol0g;ie ,e xpéôn1entaJle. Il ;convi'e nt surtout aus-s'Î ' de -m 'Ontrer !à nos é1èv'8's 'c om'm ent 'i ls peuv-e nt tirer ' Il n meilleur p:-arti de l'e ur,s eIfiforts mntémote0h11liques. . C. G1" ibling.
Plus riche que JamclLs ... notre
EXPOSITION ' DE MIT.ÉRIEL .DIDACTIQUE est vIsihle ,e n permanence dans · nos locaux de MUir1:lLgony.
A part notr~· ooHeCltiQn d'ouwa.g..es · scolaires enri-clilie âe près ..de 200 nouveaux tÏJtrets, noUIS vous ·présen1ipilis 'c9ffiJIle
. NO'llveautés 1951>: -'- Les ·t ableaux de sciènces et -le.s 'ui!m bres
'. . ::N:oUs avonS'·
.-
.; «M.· J.», .' le ,matériel Studia pour l,.e s ôllals&es en-
-
fap.1.ines, .' . Une séleCltion de. tourne-disques .. et de
microsillons : spéci'a1ernent' conçus 'p oür l'école... . "'OOmplété nomre ch6ix dé filIns et
·.en outre;·
çl'appai·e~ de · ,prOljection. .::
Pape:terie. . en' gros ·
. . ;~ . ~ ::~:;;k;k;;~;;~:;~;: · ·:::~m·,.·,-· L j-b r a fr le générale
-
____ r
.~.
MARTIGNY
lue.tlleul's ..
;':.:
. :Fabriœtion, sélootion, importation des ·a.rttoÎes . ..;. '. '. d~~ !t. rE~~ ~~~ . . . ..... . ' . : ::'-._,
Des devoirs à don1icile .La. question des devoirs à domÎrcÎ'le 'est souv,e nt ,c ontr oversée. De~'1 "parents, pas -tou,jou'r s Ic ompréhe'l1sif,s, Ip roclament tout haut: « Que J'Ié.cole acco,mp'li-s's e s'a tâ0he et ,qu'eUe nous Il aisse la p.a ix avec ces devoirs ! » D'autres, plus ISlc rupulleux ,ne Ipeuvent adnlettre Qlu'e leurs enfa'n ts al'rilv ent de l'>écdle les bras !h allants et répollcleiIt, ·s 'ils sont interTogés, qu'üs n'ont plus rien à faire jUislqu'au lendenlain. Les maîtres, 's'Hs ,n e voyaient rutilité ou plutôt la nécessité de ces tâches n'hésiteraient pais à les supprimer. Mai,s, p,récislélnent, la n 'écessitJé -est ici bien Ifad,le à démontrer. L'éco!le la mieux org.anisée ne peut pas tout f.aire : elle a hesoin Ide l'aide Ide la famine. D'aucuns diront peut-être qu'n faut fixer des heures d'Iétude -a près les heures réglementaires de classe. La 10ho.se n'Ie~t l)a,s pos-sihle dans tous les 'cas. On n e saura'it -e xilg er Idu maîtrè Iq ui dir,i'g e une class·e à tous -l es ,deg-rés qu'i,l retienne l'80S ·élèJves Ide rtoutes les divÎ's ions après les heuT'eS 'prévu.es Ip our ,f a.ire .les travaux é.crits. Où trouverait-il Ancore 'le temps nècessaire à -la préparation d e Ira 01aJs se ? Trarvaux é.critJs d'une Ipart, 'l eçons à apprendre d'aJubre part. En -e ff,e t, il ne slu fifit pa.s d'avoir c.o.m\prÏts e11 :cla's'se. Il y a un minilnum de Im atières qui doivent être apprises. Il y -a des tâehes qui ne :p euvent êtr,e accOlTI'p,lies .qu'à domicile. Or, on est ûblitgé rle constater Iq ue très souv'8nt, le climat f,am.i lial ,e st très défavora1ble pour Il e travail 'Sic olaire. Les parents devraient Is e raJppelller que :l'alppar,eil de radio déchaîné a .les plus funestes conséqu8'll!ces sur la concentration intellec·· tueHe néce.gsaire. La tâohe des pal'ents soucieux de Yavenir de leurs -enf.a nt:') dan~ le domai·n e ,q ui nous .occupe poul'r,a it -s e rlé.SiUlner dans la. création et .le rrnaintien ,coln s:t ant de -ce dimat fay-arable. Tout 0e qui Ip eut ,cr,éer ;}a di,s persion doit être év,i té. Les élèves n~ di,s posent pas toujours à Idomici,l,e d'lu ne ,plaJce suffisante. Comment est-ill po.ssiiblle d',alp prendre ,sél'ieusem·e nt une lloeçon si tous .]es ,élèves d'une même famille la l~é.citent tout haut, en même temlps et dans la même pi~ce ? C',e s,t une c.acophonie indes'c riptible. IS i le climat favora.ble est 'l1'écessail"ie, la l'fégularité l'oest aussi. Le temp,s de l'é'col'e doH dans toute la ,m 'e sure du pOls sible être résel'vé pour ,1'écoJe. ,L es parents Icons:d ents de a·e urs devoi'l",~ évitent ,de multiplier les tâches ·extl'a",s001aÏl~es qui ·n e sont pas d'une str,Îocte néee,ssité. L'lécole, en Idehor~s des heur·es -de classe, a sur l',e lllfant une empris-e toute -relative, lc',e st-à-dire ais sez fai·ble. A quoi ~sel'vent l,e s recommandations de-s maîtres si Jes parents ne travaHlent pas daln s le même ~sens ? Un temp:s doit être ,fiJGé pour les tàches ,scolaires là domkHe, temps Ipendant ,lequelll,a place de l'enf[.~j1t est à la nla.isO'n et non dans .}'a rue.
-
260-
On ne peut pas Ide·m and,e r a.ux parents de 'c onsacrer beaucoup de tenlpS pour aider les enrfa-n ts dans leuT.s tâches à do-· Ini'cile. S'il ide,vaient ,le f.aire, tce serait là le s·i,g ne que. l'école
ne rem-plit Ip as ' bien ,son rôle. En l'èg1e généra.le, l'e11fant doit ê~~e. c~pa:bl~ de. tr:a'v~il:ler ~eul à la m.ais~~l. Da'n s l~s tà('~he ~) trop duf!tcltles, 1. a:sslmllatlOl1 n est pas pos'sI,b'le, le d1ecourag\:;ment vient naturel,l ement, le travail intellectuel est pris en aversion et l'-éche'c ne ta·r de -p as. . Il peut arriver parfois cependant que le ,l naître n'ait pas. le te_m ps .c1'eXJp.liquer suf,f isa:mment une 111atière, S'urtout qw:und il .dirige une - c~lass- e à tous les degrés. Il y a des Iparents qui 18 co,mip rennent fort hien et qui se l'nette.n t alors à ' la pJa u~ du maître. NoUis y voyons un avantage .q ui n'est p,as négligeable pLüsqu'ils 'peuv,erl1t sIe r,enld re cmnpte là .quel ,p oint il est dlf fi Lih de bi,en. enseigner ,et font prelw.e ail1ls i de plus de compréh·en::üO!l pour tOiUIS les ,problèn1es ·seolaiires. Nous 'Somm-es loin, croyons-nous, clu tem.1JiS où le 1112îb'e po·-sait à :l 'élèv1e ,c-e tte questi011 ridicule: « Qui ~t'a aidé à ,la ma ls.on ?» Le ,maître doit ,ê tre au contraire heureux s'i,1 constate que :les parents ,s 'intéressent à ce :que font 16s -e nf,a nts ct au besoin. 1.2'3 ·a ident intelligemn1ellt, c'est-à. . dire 'sans les re.rnplacer.. N O~lS sommes cO:1tr·e ,cette idée du « -c hacun pou'r soi» à tout Iprlx. Da,l1s la VIe, .on n'est pas seul. On dO.it ,s'aider. Si récole trop ,s auvent ·é tiquette a-u moyen des notes, il n'en va 1)as de même dans la vie. IL a Is ociété 'a -besoin du ·concours de t~u.s. . L'école ,pèohe grave~ment -qui ,au lieu d'apprendr.e la néc8sGité de J'entr'aide -étabUt au conrtrailr-e une 'eloi's on étanche entre· les esprits, enseigne à ga.r/d er jaloUls,ement son .sav.oir, san::; ·12m-e ttre la u profit des autres. On constate de nos jourls .p lus Ique jamais que ,l'attitude des· parents rra,ce au problème :des devoirs à domicile est ,lan1entabJe. Pr~m·i\epset irTemplaçabl,e s éducateLlol"s, üs veulent à tout i}rix se « d-e ha·rrasser » des enf,a·n ts. Aux yeux de beaucoup, ,l'école doit tout faire. A aucun prix on ne doit accepter l'a'b dication de la famine. ~on . devoir de surveilla-nce le st Id'une inlportance ca,pitale. La fa·müle ne rempla:ce .pas Il'é-cole, certes, Inai,s l'é-cole ne neut pals tenir ,le rôle de ]a famille. Oe -s ont deux institutions f~ ites pOUl' se comp.léter; si l'u'n e cl',elles manque ·à 'sa ,tâC'he, l'œuvre -d'éducation est co-m promise. ,E ntre elles, le contaict est nécessaÎl'e. Le contrôle des devoirs scolaires est 'Souvent pour les parents Je seul moyen :de savoir ce qui se pa's se à l'éco}te. On aura beau réforn1'e r les programmes, perfectionner les métho'des d'euseignement, faire de l'école un nlilie~l où ' l'on
-
2-61 -
respire la j oie, on ne Slulp prünera pais 1'.~ction de :la fa.mille ou plutôt tOUiS les -ffi.forts a'Cco,m plits ne 'Pennettront pas d atteindl'e le ,b ut qU'e Yon s',e st proposé, si lIa lfa,;mi.11e refuse de jouer SOl1 l'Me. 'L'a;cUon du maître est ma}gr.é tout limitée. C'est -ce qu·e les panmts trop souvent ne -con1pfiennent 'pa'S .ou 11e veulent pas cOlllp.rendre. Le maître n'-e st pas le sel~l à ~porter des responsabi.litJés clans le d0111aine de Yécole : id deux -a,.ction-s Icmnplél'nentaires jouent leUT -rô'le qU'i, en définitiv,e, décident de l'aveni~' de l'-e nfant ICLEt'l1S tou's .les :p.roblèlnes qui S'ont du ressort de l' éduca·· tion et de rilTstruction. Cc/'1'I..dicLe M où;. 1
Les contes pour enfants MIne Testa s, qui a composé 'p our les enfants des Contes de bonne g-r âce, de candeur et de ts alulb rité dit .qu'il exi< s te .un ·m oyen sûr et bon d'i'n téresser les enfants, ,c 'est :c1e l,e ur raconter des histoir-es, dans le:squel.le-s on peut faire entr,e r une 'Petite morale, Id es .explications utiles :SUT les an~maux , Ile,s plal1tes, etc. lVlai's ra'eont er des histoires d'une lnal1ière wgr,éalble nYest pas chose fac.ile. Voici -ce qu'-eUe nouls <dit à ce Is uj et : «J e m.'<a pplique SLll"lt.OUt à (c ontenter le ·.goût ·des enfants qu·i est en général 'l neHleur que le .n lien. Ce pUiblic de trois à Is ept ans est très délicat et très fra-De. Je veux clire très Ïlnpertine.n t. Quand (l'histoire ne l'intél'es·se pais, quand les c.aractères ne Is ont ,p as vrais ou trop faux, ou InaJ. introduits; ,q uand l,e drame 11';es-t ;pa-s :a ccessible; quand la mor-a.l'é .e.s t .m al tirée; quand les de·s cr,iptio'11's sont ·a lnpoulée·s et trop ,l ongues; quand l'orateur n'·2st pa's 'n ature'! 'Clans son ge,s te et dans sa voix; !quand il n'est Ip as anÎ.ln!é ou quand ,il ,l',e st trop; lorsqu'il est l'e nt, lorsqu'il for<ce le pas ou lorsqu'i-l nlanque de clarté, ou 10fistq u'il a une clarté Ifro.ilCle ou monotone et <trop clair,e, n1es·· bal11!bins ne .m anquent 1)as 'de Is "ennuyer, de le lai'sseT voir et 1l11ême de 1e dir,e. Dans les comnl,encements j'en ai fiait l'épreuve ·m ortifiante. Ils bâHlaie-n t,se détiraient, se dissipaient, demandaient ·à sortir; .q uelques-uns tomJbaie:nt endor·· nü~s Is ans aucune. pitié. J'ai ,e u des )sér~es d'échecs épouvantables, des -éôhecs Inêm'e préventifs. Hs ne me laissaient pas ,le te·m ps d'.ouvrir :l a Ib ouche 'e t pouiS1s aient .la cruauté jusqu'à lbâi1l8l' d'avance. Pilus d'une fois je lnte .suis :crue Is ifflée là ,n e m'·e n rel.ever jamais. ICepenlda-nt j'ai .peflsévél"lé. Quelques 'succès, lI a p,l upari du h~sard, Is e mêla.n t. aux.!. chutes répétées,m'ont 'm ontré Ic equ'il y aVlait là fa,i re. J',ad d'rubord, lâ0hement, je :l 'avoue, ,sul'Vi ,l e goüt
/
Sans ,.e n r.évélle;r le ·secret, disons ·e ncore que ,ce No .de « TR8IZE ETOIILE,g )), touj.au.r,s aussi ri,chement iHU1S,t ré TenŒe.rme, outre !ses
'qUl~ 'n;~ 'p .araissait d0r.ni-nant. Peu ,à q~l n. etal1!t lI?a~ ip~r.falt, ·e t p-L~s ~ite
peu j'ai cor.rigé ·c·e goût j.'ai ICio'r rigé Ile mien qui la]S's alt ,alloS'SI a d-es'l'l°er, et enfIn J'e SUl-S ,arr-ilV'ée ·à tenir sûrement mon :mffaÏ-re. Le ·g ros de mon is e.c ret 'é tait dans IL a IF ontaiIle. ,M ais pour l,e tr0l!ver il rf'aHadt d'alb ord Ile l(}onnaLtr.e. Il faut de l'expérience. du 'go ut, du hon Is ens, de l':attention €t 'ce j'e :n e !sais quoi. » Nous .croyons qu',il ex,i ste auJourd'hui des conrties pou'r enfants. MaI's }tes ;fIabLes de La FontaiJJ.'e, de IF lo·rtian de F·é-neIon .sont déJà une mine Ib ien riche. ' Il va !Sans .dire que œs fables .dohr,ent être racontées au x enfants 'e n prose, dams un ,l angage :à lie ur portée, aJVec r.éflexions et eXtpHcations :intercalées; .on peut aussi ohoisir d€-8 ,enfants .p armi Iles p1us intelligents pour If aire les 'perls'Û-nnag~es , contenu~ dans Ic haque f,al~!le 1:~contée. !Il y ' ~ 11à .de Iquoi ·a nimer .une -leço'n et .la l'lendr,e paDbcuh~r,em~nt 'agr,eaJbl,e .. En IC€ qui .concerne les f:ab[e~ de La ,F ontaIne, 'l'l ·s era Jbon de mo.dif'i er ou :d'.améliore1~ eert,a;~nes l~çon~ ,m orales dont le m'o ral n'est .pas tourjOUl'S très chr~tI~en nI :meme -tl-ès humain. ,L'égoïsn1e, la vengeance, la vanIte, ·etc., ne Is ont pa's ·à (IOUle r ou à raconter. J.
rUlbdou:es .tral(l.itionnelHes .d'art de tou!l'Ï:sme, de Qj,t tér,alt ure, .po.r tant 1es . Slt~natures Ib ien connUielS Id e ~ses coMalb o-rateurs iha:bitù€ltS:' de's pag<:!s consalc rées à 'l ',a clt uaHté, notalm lm ent aux 'mutations inter·venrues dans le haut com,m and.emle nt odes .tr,o upes vall'a 1sanne·g·, .a u If~cent jU1bilé d.u présidenrt \de Morr1Jhey , a.insi Iq u',aux Is ports :d'hiver .,qui conna,i,gsent un.e vogue .alc crue . C"est l e mO'ln,ent ou jam.ais de 's',abonner à ce captivant :périodique du Ha,ut-'P ay's , uniq rue en son Ig,e nre. 1('F 'r. 10.- paT année .)
Ph . .Reinh ord
TABLEAU DE CALCUL 1. Pro b lèmes avec nombres d'un seul chiffre
l
BiBLIOGRAPHI E .:2.
7
n
8
3
9
b
7
4-
6'
[)
8
fi
10
3
JO
5
3
6
2
;) ,
7
2
8
4
7
5
9
UN CONèoURS ORIGINAL revue ~l'1ustrée Id u Valais ;<TREI~ ETOILES )) entre dans ~a 'Sl'~nème ,annee. A cette ,occasion, -e1:1e lance dans 'Son numéro d e Ja,IliVler un 'Cooncours qui se J)oursuiV'ra désormais de l11.ois· en mois. .n une œo,mn~lJ1e 'amulSan.te et, à l~ f.o~s instructive, ,ce ,concours mène le .l:-c.teur ·a de,g découvertes ins'Ü:upçonnées et il est doté de prix ,spéciJ:hqUiement vaJlaLsans. .L~
4
,j
.If la Porte·. Neuve S.A., Sion
il
6
6
3
... 3
8
10
5
2
Téléphone No 2.29.51
10 '. 7
La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT
RABAIS 5
%
au membres du pC!'l!onneJ en.eignant
sur présentation de leu!' carte, iHlW sur artioles réclam~..
8
9
10 .~
... : .. '
· 2- :':: .·:. ·~ "
:21"0 ,
6 .'. 3
2
5
7
10
9
2
6'
.2'(.; 3: •
'l ,
: ,
':: '7:'
7
4
6 .',' " 4·
8':--' -9
:~
• •
~l
,~
5· '. 10
-:-..
-
264-
-
Jteinhard. lVl.el"ci à Rév,érende IS œur lVlar.ie-Etienne d'avoir, une [ois de plus, mis sa hel,le ~xpér;Ïenœ ·a u serv.i.ce {le l'école. La ma;Ï,s on A. Fra.ncke. à Berne, qui nous ·a permi,s ·180. re~)1·.() duction du ·taJb'leau qu'eUe édite, a droit .all.l'8'Si à notre reconnaissance. Cl B.
Il. Problèmes avec nombres de deux ou de plusieurs chiffre,
1
....
...
1
2
7
9
8
0
9
7
4
6
[)
.s
6
~
9
f)
,)
l
[)
3
2
R ~ ,
4-
9 "6
8
2
l
8
7
Ô
9
;)
4:
1
6
9
2
SI d
<")
5
6 3
2 ,..,
ù
')
5
7
2
3
8
1
4
7
8
[)
2
9
4
2
6
"7
1
8
7
t)
9
7
.J
f)
1-
5
4
R
()
4
8
$)
1
1
2
1
...
r-
1
Pour une meilleure utilisation du tableau Reinhard De nomhreux üli~tituteur:s et institutI~ices utilisent pour l'eniS~i'g)i~.m~nt du "calcul, dans les .classes ~i'lliférieLl'res Isurtout, 1e8_.~~aJ~le_~u;x Reinhard. Ma;liheureusement, Ib eaucoup sont eUl-
p.runtés 'Ou ne se ir endent pas compte 4~ ~a multituùe d'opératIon:s de .toute nature que Il '011 p~'t Qb,tenir .par une ' j udiéieu'se
~mbina:iso? des
dune ;repr.l8e.
nombres; nous" avoli~f pu ~e conStater à plus
.
tC 'êst "dans 'le but de rendre 'serV'j~e .à ces Imem.bres du cO'rpR que Révérende Sœur lVlari~Etienne, - maîtr€sse à l'école d'application; a mds au 'Point le remrurqu~ble tr.avail que l'Ecole prim.a;ire !Se fait un plailSir de présenter à ses lecteurs. La clal~ avec laq·ueUe est e~ée Ja m~u-ohe tdesop.érations per.mettra !à clla'c un d'utiJ,iSl~r ' rpl~ :':Mtionn~~l~ment ' le . tableau eooe.~glliant
BeaUCOU1P de maîtres et de maîtresses ont tiré de tels av a nta,g es de l'utilisation du tableau Rei.nhard qu'ils ne peuvent plus s'e11 ;passer. Le i}ivret exp'licaticf 'acèom·pag~lant. ce t~bleau donne de multiples exer:cices, 'mal'S ceux..ci ne .s ont pas gradués et n'e lCûnc.ordent pas avec une méthode progressive . de tl 'enseignement de ga numération.
1
6
5
2.65 -
1
,
Loo exeroices quj 'v ont suivre 'Sont Igra:dulés Iselon le programme de numération pour la 1re .et pour la 2'm e année 'pri:maire. DUln s ,nQs0Iasse~ là plusie.Ul'S id:egrés, sOLw,é nt nous comInençons 1',étude des opél'ati011s ,,,ans palSser par ' Il'-étud.e d€s pr.océdé.s de calcul Im ental. AUlssi voyons-nous des enfants qui compteront Is ur Jes doig;ts 'p endant toute leur :scOlIlÇtrité. Ils feront des centaines d'opérations If.ausses, ne Il es -comprenant pas et perdront ·~insi un .temps précieux. Quand .Jes petits arrivent en classe, ils possèdent d.éjlà certaines 'c onnaissances au sujet -d es nombres. Ils Icomp~ennent les .m ots un - plus - rnoinB beCtucoup. Ils savent -ce ,que veut dire ajouter « deux boules » et. :m ême compter jusqu'à 20. Que ,la Imaîtres8e '11e se fie 1)as trop à œ.s quelques connais.sances, qu',elJe ,l es contrôle 's édeusement, afin de ne pas donner des tâehes .au-desl8us des possibilités de l'enf(l!nt. Souvent le peti.t éllèv1e In'a !pas lŒ notion e~cacte du nombre qu'Îil énonce, récol,e doit la lui apprendre. Dès Ique l'enfant peut associer 1e nom du nombr,e à une quantité matérielle, il ·a saisi l'idée de quantité, Ipar ,ex~nple : « .c inq », . donner cinq .objets. Cette 'Prep 'm ière notion a'ssimi.lée, il doit acquérir une de:uxième eonnaissance absolument indispenlSahle' : La conception du 'JW'ynbTél 80UB
gg
c.jnq. Petit Jt petit il voit .lui-même les objets groupés par 4, par 3, etc. Il montre 5 do.igts d'un seul mouvement. Il s'a it aussi ,a.énom·b rer !les nombres d~ cette façon : 7 = 2 5 ·etc. La 'composition et dé4 -f-- 3 1 .-j- 6 ·~ompositi6n paT gi'oupe ' occupe beaucoup de temps (2 moi il. au minimum) , :ca'f . le 7, le 8, le 9, se prêtent à de no'm oreuses 'corn,,: f01"'me de g'l'oupe'fnent, exe'ntple
.+
0
=
-
.2,66 -
-
hinai!sons. Ce n'est POU1"tŒnt que lorsqûe cette technique est acquise q1,G'on pO'UTTa abonleJ' les nouveaux exeTcices qui 'vont suivre. On ne pe\l,t donc pas dire, ces ',e xer.Ci,C€s 's eront résolus pa.r des enfants ide 7 ans, de 8 'a ns, de 9 ,a ns ... mais, ces exerdces seront 'r ésalus par des lelllfamts qui auront aCiquilS .les notions citées p.lus haut, c'·e st-à-dh-,e : 1. ·Connais,s ance ;du nomhre et as'socia.tiO'n avec la qu.a nüté.
2. Connaissance od·e .l,a dlé.composiUo'n du nombre p'àr groupement. · . ~; La v'ue du 6 ,évoque lSQ10ntanémenJt le ,g raphique o 0 ou 0 0 ou 0 0 00
o
0
00 0. 0
0 000
Ces 'n ouveaux ,e xercices ·e n Ic oncordance avec Ile ·.prograll1me du Valais :s e suivent ,comrne les é0helons d'une échelle, ·e n omettre un serait compro.mettre lIa Icoll'lpréhension des su.lvants. Chaque nouv.ell1e dirf.fkulté doit être ' introduite pa'r une leçün 'aNec matériel,.
f.ants ~ai~ment à éCl~ire , e~ .coUle\lJf les nomhres inv€ntés (rouge -de pr,éfer.e,floce), ,cela facIhte leur trava,i~l. . - 3. L,e~ Ipetits .écri'v ent tous .les nombres 'e n ei1tier, ~ieu18 les gran'C1s ,eleves se .contentent ·d'écrire la réponse.
4. Qu~a1c1, un exel"icise ·a été fait ·alvec la première colonne, 0e~le-cl est ~a1:slslee ,ou cachee par le buvard, on recommence Je 1
---:
m,e m,e exe,rClce avec la 2me co.Jonne.
6. Les .ex.erckes marqués d'un astér isque 'se trouvent .~ " (le~ l~ dans :1e lIvret l8XlpHcatif, pour -les exe.rcice·s suilVants on utl.b~e 1e ta~b.J.eau II s auf référence ajoutée à 1'exlercice Qui \--
fieraIt .e xcephon. -
v
7. Les tableanx grands et petits s·e trouv,e nt au dépôt
scolaire.
1
SI' Marie-Etienne ,
l. ,préHn1-Îtn,aires de 1 ,à 10. ;polUr l'as:s ociation de la -premièr·e dizaine. pour Je passag.e de la pr,e mièrle di~aine. pour ,l 'association des dizaines avec nombres intermédi..aires omettant Ile pws:s age de la dizaine. o. ». pour Il'addition ' et la 's oustraction ave.ç .le passage 'd,e la dizaine (:l'es 100 \premi6'flS :no.m hr.es). 6. » pour 1'étude des idiza1nes ,au-dessl~.S.de l'DO. ' 7. » pour Iles' r~ductiorn.'s du ·s~!S.tème ·:;m êtrfque . Les autres ex,eDcÏées ic oncernant les opérations écrites ·X · et l'étude du ,l ivret en 1Jarticulù31; Is e trouvent dans le texte eXlplicatif a.o compagnant .I.e..tableau. "' ..
.+ -
'. Re1narques: 1. Il n~e.gt IPWS n'éces'8,a i:r ,e d~avoir ,Je.,g~a.nd tableau · e·n 'P·apyroJ.ine (8 fr .. 75), ;}te Ipetit taJbleau :pour ' chaque élèvee's t suffÎlsant (0.15 fr.) ~',exe,mplaire. '.' . - 2. IL es uomlbre·s en· ~caractères italiqûes soÎit ,les nombres i~~~npés .qui .ont per.n1i:s ,. tes nouveUes . c·ombinaj.sons.):~es ·en~-
"
- 5. Le tableau présente oTdinairem.e~t 9 colonnes de 9 c3;l~u~s, !SO'Îlt -81 Icalculs pour lIa .m ême difficulté; au m'a îtl'e de ChOISIT le nomhre de ,c.o lonnes pour un devoir ,l a ·s uite sera r'e.prise lune ,a utre foi,s. '
Plan des exercices 1. E xel'ckes 2. » 3. » il. »
267 --
Exercices préliminaires
1.
4.
Que manque-t-il à ... pour aller" à ... 2
10 10 10
ri 4
Con1'p léter ·l es nombres
AJouter 1). aux: nombres llu ,taJbleau 2 1
4 7
1 1
ComrpJéter .les non1bres
2-1+ 7-1+ 4
1
+
6.
3.
Ecrire 10 et ôter ,les nombrei) du tableau 10 10 -
4
+ + +
5.
2.
+ + +
2 7
10 10 10
2 7
10 -- 4
Compléter les ,n ombr€s 2= . 2 ~f-
72+ 4
=--:-:
2
+
-
268
9.
7.
Oter 1 aux nombres du t ableau 2 - 1 7 - 1 4 -
~
SOl.I -
(>
()
~.
1
10.
8.
Décompo sition du 7 p a r soustraction , sa uter le 8 et 9 / - 2 ft' - - 7 '; ' -·4
D éc.om'.i)Q <;- ·LI .
traction 9 2 [!
7
9
Il
2 --,- 2 .Lw 2 2 7 17 -.1_ 2 4: -T 2 1
HL
Décon1.position du 8 1.l ar r actiol1 y sautel' le 9 2 .'3 - 7 - 4 0
269 - '
Choisir un nom.b ye et ôter les nombres du table,a u : s:auter -le 9 18 - 2 18 7 18 -·4
+1
1
14 _, -
24.
20.
A jouter 1 ,diza.ine et ôter touj ours le l'Ylème nombre, 'Sauter le 1 qui donnerait: (11 - 2) 12 - 2 = 2 = 14 -:2 =
Nlême exercice 9 2 lD 2 .() 7
[}
7 4
1[, -
iJ
1.9
17 -
H, A ~s o c i a tion de la 1re diza in e
+
"1 0
21.
15.
11.
lnvm'lter le 10, lui ajouter les nomb res du tableau 10 + 2 10 7 1.0 4
+
Compléter la dizaine, 12 c'est ... 12 17 14
10 10 10
+ +
+.
'VIén18 exemple à. 1' envers 2 10 7 -t- 10 4 10
+ +
+ +
=
c1iz. et unité - ,-
2
+
7 4
13.
. .L\.j outer 1
aux n0111b res de la 1ère colonne et ôter tou.iOUl'<!; le mênie nombre 12 17
1 1
14
1
l"J •
diz~üne
Inventer 2 fois la dizaine 12 _. 10 17 10 14 - 10
-=-
12
Inventer 20 et ôter t ~ us ,es non1bres du tablp.au 20 2 30 4 20
7
11 11 11
14: =
IVI ème, 'e xercice av ec 10 et 2 20 2 '0 ::" 0
+ + +
~
.
7
7 4 4
10 20 26.
~xerdce
20
23.
Exercices a'n alogiques redoublés
Soustraction de l'unité 12 -·2 14 7 17 - 4 18.
14:.
7 = 4 =
17 =
25 .
la
=
Comp'1ét8lf .l,e s l1ou.vlelles combi:nai,s ons de nombres
Â... c1.dition unité
Z1 11 11
2
19 19 19 22.
16.
12. '
Inventer 19 et ôter b r es du tableau
: 20 -
c1 i z. et un it'"
12
20
17
-:0
14
o
19
III. Passage de la dizaine 27.
28.
Ca,s ,o rdinaire, exercice très important
'. ' Les nombres, cha;que Mgne verticale, additionéB 2 par 2
[) + 9 + D+
2 7
7
4
4-
[) +
9
2
+ + +
7
4 9
./
271 -..::.. -- 27 0 -
Cas -partkilüi-er s, -les douhles à 3Jpprendr e par cœur
2+2= 7 + 7 4 + 49 + 9 30.
Pa;ssage de ,la dizaine, cas ürdinai're
8 +2= 8+7= 8+4 = 31.
Même ,exerlCÎrce avec 3 nombres
.5' +2+7 = 5+7+4=
5+4+9=
Même exerdcé 2 4 7 + 4-
+
4 + 4
.Mêl11:e ,ex'er-cice 37 ,
ex.
2 +2+ 2=
38.
Mêm'e ,ex'e rcice -ex . a vlec 3 n om br es
+
'1
+
11 11 -
2+7+9= 7+4+6= 4+9+3= Pals's age de la dizaine, ·ca's ord:inaiTe
6+2=
6+7=
par rs oust r act ion
2 7
*
Devant ,chaoue chiffre d u tableau rplacer-' une dizaine et ôter le d 1iifrfr,e suivant 12 - 7 = 17 - 4 = 14 - 9 41.
A nralyse par soustraction 12 - 7 12 - 4 = 1,~ -
9
6+4=
2+5= 7+5~
4+5=
=
lit,
-+-
7
= 4+
1 .~
4.4.
M·ê me exercice
Même ·exercice 13 7 = 13 18 -
4 9
=
Inventer 20 et ôter successi- . vement Il es ,2 iPremièroes coionnes du taibleau 20 ~ 2 7 = 20' 7 - 4 = 20 4 - 9 =
= 2 +.
15
15 = 7 15 = : 4
+ +
50.
Comp.1éter les non1!br·e s 'choi/sis ,;, Devant chaque chif f r·e pla- 18 = 2 4cer une dizaine et a drdition- . 18 = 7 4 ner ,le chiffre sl,l'irvant 18 = 4 412 + 7 = 17 + 4 = 51. 14 + 9 '= Ad dition et 'Soustr action ' 46. comhinées :i: Additionner I l es 2 pr,e miers' 19 _ . 2 1 chiffr1e s -et - Ile 3ème 1 f) 7 + 1 45.
+ + +
+ + +
'+
7 4
+ +
4
~
9 -
6
Même exer.cice ma·i s rnventer k:, 3me c;hiftfre 2 7 - 6 :.= 7 4 - 6 = ou 5 4 9 - 6 .-:
+ + +
:i:~ .; . .~= , ': ~ :
19 -
3
JY[ème exer'c ice-· .' 2 + .7 - 3 = 7+' 4 - 3 = 4·+ 9 - 3 ,=
4
+
1
52.
lVlême exercice
+
16 - · 2 3 = 16 - 7 ".f- 3 16-- 4 + 3 = 53.
.: 48.
M:ême exercice :14 - 2 + 5 =
14 .:.- 7 1 ,~~
-
4
+ .s' . .'
+
5 ~ :-.'
IV. E-,fercice pour' -l'association des d.izaines avec .· nombreS: intermédiaires omettant" le passage 1a '::dizaine
de
54. 42.
35.
Même exercice
14 = 2 +
47 .
40.
34.
Compléter le nombre choisi
2 + 7~9 -.
Ana~y.se
7 =
33.
3
39.
7+ 4 = ',' Mêm'e ex,e rcice a ~ec 3 nombr'8s
+
2
3+ '7+ ~~ <~ + 4 + 3
32.
Passalge d'8 la dizaine, cws ord:inaiT.e 'l' + 2 =
3 nombres
·aV'8C
2 -1- 7+2 = 2 +4 + 2 =
8
49'.
43.
36.
29.
Additions diz·aines entières 20 + 10. ....:70 -1- 10 '.. 40 + 10 .~
55. " , Même 'eXoë-tc,fCle o" ' 20 + 20 = :'· 70 + 20 = "!40 + 20 =
.' ,
.
::
. . ., .
/
-
27263.
56.
=Soustractions ,d es dizaines entières 20 ~ 10 = 70 ---' 10 = ·40 10 _
le ohiffre 1 qui donnerait 10-20 20 - 20 = 70 - 20 - ' ·40 -- 20 -
unités entre el/les 3
28 73 43
7 4 9
61.
l:aines ,et unités 20 17 _ 70 14 40 + 19 ~
+ +
62.
.Même exercice, inversé 49
+ + +
2 2
5 25 45
A:ddition de dizaines entièr·oo unités
27
2 - '
75
Addiirtion de ,.dizaines
10 10 = 10 __
73.
7' -
3
27 -
3
77 -. 3 47'
di-
+7'
ou
2
ou
6+3
ou
+ 4+4= + 4- = + 4- =
3
30
Cet ex€rcice doit être J.nvent~~ par le maître et mis :a u ta-· bleau, Iles additions des unités ne Is ont pas préparées par un QJrooodB analogique et, ne cl~iy~nt pa:s dép-asser 9 ,12 : 7 = 17 -1- 2 37 24
49 ,56 173 68 95 81
34 29
+ + -1-
46 53 .'-t78 -t65 -+ 91 -182 -+-
4-
80
+ .2%" + 61 + 10 + 28 + 64 + 16' 70.
Associer 2 nombre.s consécutif'S et c-ner0her ce qu'il manque pour aMer à la prochaine 27 30 (-pour al1er à 30) 74 80 49
6_ 1 3 4 =
5 .:...-
"J4,
Ici introduire une leçon 3Uf raddition des diz8Jines dépassant I}a centaine afin de POl!voilr faiTe quelqu-e s-uns des ex:ercices suivants. On peut même voir tous .les exercices de 147 là 163. 75.
20 70 40
'H.
Soustraction des ldizaines a'u x dizaines et unités 92 -. 70 97 - 40 9.4. -. 90
+ + +
50 50 50
76.
20 70 40
+ + +
70 70 70
t'j"', ..
90 90 90
+
+ +
20 70 40
78.
20 -j- 70 70 40 40 90
+ +
50
0
2
49 -
'+ .
Addition des dizain6s dizaines et unités Ex,er:cice à inventer, l'addition ne do·ilt pas -dépasser 100 20 + 45
60
66.
+ +2 +5= +0= + 3 .= +6 + 1 -+3+ 8 ::.:;-~
6~.
70 40 90
60 = 14 30 = 19
74 -
N ouveHes Icoll'libi'n ai'sons 6 - 4 ou 8 - · 6 = 7' -. 4 ou 9 -. 6 =
2
4- + 2 3+4
60.
74
-+-
+ + +
lVIème exercÎ'CB Là ·où Il a !Soustraction est im-· rpoooi\b le,faire s\i'm pqement un trait 27 _. 90
1
59.
-40
5 5 5 5
68.
très . importants, profiter des 'l nulti pes conlbi~ na'isons 'poss'Î\bles ne dépassant Ip as 9
l\iême exercice avec 90 90 - 20 90 70 90 - 40
70
-
Préparation de l'addition des
Exer~ioes
100 20 100 - 70 100 - ' 40
+ + +
7 27 7ï' 47
29
65.
Même exer.cice avec 100
72.
COtll'Lbinaisons par 'Isoustraction
64.
58.
20
+
273-
6~/.
. . lVIêm,e , ,e xercice 20+2:7 70 + 24 -40
57. lVIême eXel'~cioo mais sautel'
+
-
"; (j.
Addition des dizaines et uni-· tés dizaines -e t Ul1itR::i, le pro.cédé est sugg,éré 2+5=
+
22
+ +
75
72 45 42 -j- 95
=.
1 80.
lVlême exerd'cB Autl"les combinai,sons 43 ou 2 6 -~ 5+4 ou 17 + 2 =
+-
+
3+6= 23 75 73 + 45 43 + 95
-- "27·5 -
274-
Inv1enter -soi ...même I,e nombre A 'soustrai~e, ,r épèter lS'ou'v ent cet 'ex-erCÎ'ce, apprendre à al- . 1er à lIa 'r encontre du grand nombr.e
84.
+
11,:) 1)1 .
9-.4 7-.4 Additions ·sa'n s ,p ro,c éd.és analogi,q ues. Le maître doit le .29 ~ 14 27 - 1.4 composer lui-même,ll es dizai5 3 nes et unités, les dizaines .25 - 13 et unités ne doivent pas déou 27 - 22 ' pa1sIs er 10 et 100
+
Ex. 27 74: 49 96 63
38 .85
51
+ 32 + 14 + 51 + 3 + 16 + '41 + 13 + 15
79 46
93 68
35 81 52 -
17
+
+ + .+ +
+ + +
11 33
Répéter l'exerc·i ce précédent avec d'autres nombres: excn1p.Ie 27 -t- 41 9€63 38 85 51
12
+ + +
++ -+
+ +
13 .2 0
416 21 14 37
66 -
83.
Soustraction des dizaines et unités - dizaines et unités, procédé lSug'géré 8~2=
22
47 97' -
22 22
1
411 43 17 26 42
82.
74 49
77 -
85.
40 -
36
93.
89.
J
Répéter l'exer.cÎlce 88 av,ee d'autre.s 'n ombres, 'exercice diff.ioile 20 - 18 = 70 - 31 40 -. 14 90 . .
Exercice ,p réparant -la décomposition de 100 100 - 2 = 100 - . 7 100 ~ 4 =
bres
lVlême exercice qui s,e prête à d'autres co,m bina,ison-s
74 63 49 .,- 38 96 .4.4 86.
Reprendr,e ici la Il,e çon 60 et comparer .les .r ésultats 20 ~ 3 ou 4- ~ 5 - 6 etc.
91.
100 100 100 100
Même ex€i.~Ici.ce 20 - , 7= 70 -- 4 = 40 - 9
22 ou 100 -
-27 12 = 17 = 14 =
=
94.
100 _ . 74 100 _ . 49 95. A.utre,s combina:isons 20 _. 7 - . 10 = 70 4 - 10 = 40 _ . 9 - · 10 96.
.4-2
-27
Autres
co.n1Jbin~is' O'Il-s
100 - 20 - 7 100 -, 70 - 4 100 - 40 _. 9
=
=
V. Addition et soustraction avec le passage de fa dizaine
70 -. 3 40 - 3 87.
1 00 _ . 23 100 73 100 - 48
Décomposition de 100, ensei"· gner à aller à -la rencontre du. grand no.m bre 100 -. 27 ~
In venter Ile nOlnbr,e à SOflStraire, ici H n'y a .p3lS de procédé analog.i,q ue. 11 faut répéte-r .cet 'e x'e rdce de nombreus·es foi,s avec d'a'utres nOln27 -- 1.4
DécÛ'mposition de 100, en3eiguer là aBer à .la l'encontre du grand nOlm hr·e 100 - 26 = 100 _. 76 = 100 - 46 =
70 -,62 =
bre;s qui ne 'p oui'raient pas ~ e soustraire, les marquer par un tra:it
81.
15 =
20 -
A utres combinaisons, les
92.
88.
28 -.. 12 28 - 12 78 ~ '12 48 .- 12 98 12
(les 100 premfers nombres) 97.
P3Js·s alge de la 2mle dizaine 19 -t- 2 = 19 7 19 + 4 =
+
99.
Cas ordina-ir.e 112 7 = 17 4 14
+ + +
9 =
1 -
276 -
28
98.
+
5
t-Jo 10
78 11 5 48 -j- 5 exer-eices très importants
1YTême exercice 18 -j- 2 18 7 18 4
+ +
277 -
FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
106.
IVTême exercice sans ;pl'océclé 100. analogique AnaJlyse de la 2e ,dizaine, par 27 4soustraction 74 -j- 421 2 49 + 4~!'1 7
+
, Les noms des choses
Analyse pal' soustraction
1\1:ê.me exercice avec d'auÜ'es cl}mbinai'sons :
25 25 25 -
Presque .tous les nom1s d'e s fil eurs et des ,aJl,bres ,s ont beaux -dans toutes :les Il angues. ,E n ,f rançJai1s, j'e jl es ,t rouve, ordinaire-· lU ent , vigoureux, clh annants, 'exrppessilÎ!s. Quoi :de 'Plus délicat, au ;seul 1poi'n t de vue de ,l a phonétiqu.e, ,q uüi de ·pkl's agréa,b le que les ,m ots de Hseron, de ch èVol"'e f,euiHe, de clématite ? Quoi de .plus silgnif.i.caltiif que ,l e 'm ot de tremble? Quoi de plus ' ro~buste {iue le,s mots de chêne, de frêne 'Ou 'de Ih être ?
+
J'aime 'n ommer tous I}'e s êtres vivants et, quand Hs ont U11 nom populaire, un :nom rust-i que, je !J.es salue aussi de ce nom.
,21 -
4
107.
lOI.
+ 6 +8+9+5
2 7 4 102.
COlnpléter les nombres donn.és, 26 'c'est 26 26 26
= =
12 17 14
+ + +
+ + +
104.
2 2
4
2
105.
Même exercice avec d'autres combina,isons S + 3 ou '1 +- 4- ou 6 + 5 JI' -j- 6 ou 4- +- '7 ou 5 + [) ou
+
5
F~CHE
DE TRAVAIL
1. Lis attentivemlent ton texte.
Re]is-llie Iq uatre fois lentement et e'&SélJÎ.e cle te le raconter . 2. OherClhe 'et 'copi-e la phra,se
l\1:êTne exercice inversé 2 79 ~ 7 46
+ + +
J'herbieJ~ » .
DE LA PHONETIQUE: du son, de 'l 'oreille ... 108.
CfLli
comn1ence -p ar : Quoi de plus
déHcat ... 3. Ecris tous les noms de,s ,f.leu1rs et Ides arbres dont on parle.
93
4. T<rouve légalement ,5 nom·s de ,f l,eurs que tu trouves bellf:s.
110.
Tirouve éga1em'e nt 5 nonllS d'aTlbres .que tu connais parce qu'ils ,gr,a ndis's ent dans nos forêts.
l\1ême exercice 20 70 LlO
8
G. DuhŒ1nel « Le bes.tiaire de
109.
Suggestion d'un procédé ana~ logique Addition diz. et unité + uni.té 9 + 2 4[)
7 7 '7
+ + +
103.
+ + +
+ + +
:j: Additions sans aucune préparation 27 9 74 6 49 3
Cas ordinaire 27 9 24 6 29 3
29 79
27 74 49
7
+ + ,+
7 4 9
+ + +
5. Connais-tu Ile ,f ruit du :chêne? celui du hêtre? nomme-les . Sais-tu pourquoi lB tremble porte 's,i bien son nom '?
9 6
G. Dessi'n e une ,des fl.eurs que tu aim:es.
3
7. Reg.arde !bien rcomU1'e nt on 'écrit: Presque tOL1S ,les no.rflS des cfleur,s eft Ides aribl'€s sont :beaux dans toutes les .l angues .
111.
IV1 êmeexerci'ce 2 7 20 7 4 + 20 4 9 20
i+ + + + +
,P ose ta rficlh e su,r :le ,p npitTe et ·retourne par cœur dans ton 'c ah i.er . (A s;'livre)
écri'n~
cette phra"e
-
27.9 -
Répertoire des Bonnes Adresses
--
No 1 1
DiI)lômes d'allemand, d'an.. • glais ou d'italien en trois mois. DAplôme d'iulel'I)l'ète en 4
mois. Prolongation gratuite si nécessaire. De mand ez prospect. Ecole lamé; Sion, Rue de la Dimse Ecol e Tam é , Lucerne Theaterst. 15. Tél. (041) 2.58.20.
DiplôDle de Commerce en 9 mois. Diplô me d~ sténodactylograph e ou' de sécretaire comme rcial (e) en 6 mois. Prolongation gratuite si nécessaire. Demandez pl'ospectus à la Directi on. Ecoles 'Famé, !!fiou, Rua de la Dixence
Tél. (027) 2 23 05.
c&tMéJ
ORSAT
ph Ot05' dessi n s · re to uch es
l'Ambassadeur des
MONTBARON ,VILlAR,$ & Ct
f7ins
S e von 32 · Té l , 516 57 NEUCHATEL
FICHE DE LECTUR E SILENCIEUSE .Le che val aux yeux brumeux
,L e cheval est jUls qu'au ventre Idans l'herbe épa-isse de :la prairire. Que,~ festin! Com'm le Ja ;b onne ,bête doit être heureuse et ~SI.sourv,i:e ! Gette herbe .qui répand dans le vent une od~u r ve,r te et noul'r i.s·s3mJte, 'l e clhew.al ,a ux yeux Ib rumeux n'a pa.s ·m ême l'air de ,lia :voir. IL e 'col tendu, déchirant Isa ro!b e sur !l es .griffes des fUs de f.er, les nase3lux frémi,ssanrbs de désir et de doule ur, le cheval fait un gr,and effo-rt pour atteind-r,e un brin de séneçon qui pousse péniblement (lans le chan1p du vois jn, dans ,le champ dng-rat du voisjn, dans le champ deux foi,s tùndn, mais si désir.rubl,e du vO-Îsin.
du V l"l"is
G. Du ha1nel «F'aib J·es eTe mon j a·r din
».
rI: ont.e la libl'airie •. . .
T ontes :f oul'nitures scolaires ...
FICH E DE TRAVAI L
llibrairie~~~~~~~~~~ (~~~~~~~~.~X~r~~~~ ~~
~#î@
ER
Sierra Ui -
,,,,
1. Li1s hien ,3Ittentiv€ment ton teXJte.
ReUs-le trois f.o-is. 2. Cher'che 'et copie lR phras e qui COlnm,ence par .qui r épand ... 3. Dils autl"'81Uent
Plellerlâ 1 Cia . - Avo SI~N
du
~iidi
Cette herbe
Qu-el festin! L'e cheva'} ,a ux ye·ux brumeux. Dans le charrip ingrat du v.o.Î'sin. Dans -le champ deux foi s ton du .
4. ExpHque pOUl"1quO~ ;le c:hev a·1 n'e·s t pa.s heureux.
FERS - QUINCAILLERI E ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères ~ Fourneaux- Potagers ARTICLES DE SPORT
5. mcris au ip.lur.i,el la .première phras,e de t a 1e-ctur e. 6. Rega'r de bi~en 'c omment on ècr.i t: Quel f estin! Conune 1R bonne ibête doit être h ewreuse et ass-ouvi€. Po·s e ta fiché 'SU l' le pupit l"ie ·e t l"1e1tourne écrire 'c-eci pa·r cœur dans t on f.iC~lil? i:' ,
LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS vous propose pour vos dépôts
ses carnets d'épargne Au Porteur et ses· Bons de dépôt à 3 0/ c•
'ra·blea,ux Hoirs et JIenbles (l'éeole
L'argent que vous lui confiez travaille
vous livre la mais·o n spécialisée
. dans le canton et pour le canton.
Hunziker Siihne, Thalwil
SÉCURITÉ
Fabrique de meubles d'école
DISCRÉTION
Garantie de l'Etat pour tou s les dépôts.
Tél. (051) 92.09.13
Repr. pour le Valais: M. Gaillard, Pournit. snolaires lm gros, Martigny Tél. G26 6.11.69
Ider&Eisenhul KUSNACHT.Zch.
SA.
Engins de Gymnastique,
La précision suiss e , au service du
s l y lo à
de Sport et de Jeuxii Vente directe de la fabrique au cHent. • ce que vous offr e le
Instituteul'S, Inst.itutrices . . . Notez la bonne ath'esse :
~ttJ à
-!-itû
Supermatic
* TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!
Entièrement automatique· 2 x rétraitable, le clip. Ejection automatiqu e de a car oue
*
ar pression sur le bouton ou sur rs d u changement de celle-ci
(>0,