L'Ecole valaisanne, avril 1977

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Ecole valaisanne de nurses - Sion

L'ECOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

REDACTEUR

M. Jean-Pierre Rausis

DELAI DE REDACTION

Le 25 de chaque mois.

EDITION, ADMINISTRATION, REDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 53 65.

IMPRESSION, EXPEDITION

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

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Fr. 20.-, .CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

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fi Sommaire EDITORIAL J.-P. Rausis EDUCATION ET SOCIETE Dr E. Baumann

Recyclage et Education permanente

Comment les parents peuvent prévenir leurs enfants de la cécité . Equipe du SPM de Martigny Les activités du SMP : - Le travail du psychologue. - Le travail du logopédiste ACTUALITE PEDAGOGIQUE Sr E. Gremaud Institut du Bouveret . R. Albert Mathématique moderne et apprentissages. . M. Clavien Dans l'optique du nouveau programme de français : quelques éléments de linguistique. A.T.V. Comment? Pourquoi? H. Feuz Une littérature pour les jeunes. DIDACTIQUE M.-J. Evéquoz ACM : Les moyens de transports . M. Buttet ACM: Sous-plat . F. Bottaro - M.-T. Lugon Le chemin de la Croix . . . . J. Gay ACM : Chat (portrait - coussinet) - Tête de cheval - BroderIes au point de noix - Pochette sous forme de fleur. P. Allegroz TM au CO : Chat. M. Jourdan TM au CO : Chandelier . . . P. Bovier La course d'orientation de la 2e à la 6e primaires VIE CORPORATIVE A. Maillard Association valaisanne des maîtres d'éducation physique . . . . R. Delattre Création d'une section des maîtres et maîtresses des classes terminales du CO. . . . . Comité SPYal Réunion des maîtres de Se et 6e années primaires Comité de l'Amicale Amicale des institutrices du Valais romand. . Information FMEF Cotisations à l'assurance-chômage obligatoire. G. Fournier Nomination et résiliation de contrat INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP Vacances et congés spéciaux pour l'année scolaire 1977-1978 . ..... DIP Eamen d'admission en section commerciale pour les élèves de 3 B du CO. . . . . DIP Préinscription et inscription au écoles secondaires du 2e degré . . . . . Cl. Curdy, insp. fédérale Cours de perfectionnement en 1977 . SSMG - CT Cours d'été 1977 . INFORMATIONS GENERALES AEPSVR Tournoi de volley baIl . . . . . . . IRDP Communiqué du service des moyens d'enseignement. ..... ODIS Communiqué du service de prêt L.-Ph. Bovard - R. Gerbex Kid 77 Pro J uventute Informations. ...... . Comité d'organisation 100e anniversaire de l'Association cantonale des . musiques valaisannes. . . ODIS Cassettes sons et vidéo à l'ODIS . . . . R. Fellay A VPES 1er degré - Cours de perfectionnement. Photo couverture: Studio Rywalski.

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Recyclages et Education permanente

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par ce qu'elle n'est pas, rarement reconnue à son vrai niveau, elle porte pourtant en elle les germes d'une évolution culturelle aussi profonde que l'institution de l'école obligatoire.

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En effet les recyclages ne sont que la partie visible, parfois considérée comme. rébarbative, d'un processus éducatif en perpétuel développement.

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Partie nécessaire, mais non suffisante à la réussite de l'évolution en cours, car il ne suffit pas de changer une technique ou une méthode d'enseignement si cette manière de faire ne s'insère pas dans un tout cohérent où l'élève, l'enfant est mis au centre de" ce processifs édlfcatif et où l' hO/11I71e est considéré en permanent devenir. C'est évident que si chacun considère le recyclage comme suffisant, il en sera bien vite lassé, car ce qui est reçu durant ces semaines, souvent imposées, ne sera productif que dans la mesure où celui qui les reçoit aura décidé de les faire siennes, et de cheminer personnellement en accord avec elles. C'est alors seulement que ces cours seront personnalisés et leurs fruits, mûris par la démarche individuelle, pourront alors nourrir les enfants de notre pays. Il faut pour cela accepter de croire à l'éducation qui depuis l'instauration de la scolarité obligatoire poursuit son évolution et franchit péniblement durant la deuxième moitié de ce XXe siècle le difficile palier de l'éducation permanente. Démarche combien difficile, car croire à l'éducation implique croire à sa propre éducation, ce qui signifie se prendre en charge et s'assumer pleinement en même temps qu'assumer l'Autre.

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La présentation, dans ce numéro de L'Ecole valaisanne, du programme des cours de perfectionnement de l'été 1977 nous amène tout naturellement à aborder une réflexion sur les recyclages.

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Devenus nécessaires dans une optique de renouvellement des programmes et d'adaptation des techniques de l'enseignement au monde actuel ils sont à insérer dans le processus, à la fois plus large et plus fondamental, de l'éducation permanente dont on parle beaucoup depuis un certain nombre d'années. Souvent définie

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Cette démarche permet de dépasser les recyclages et d'insuffler ainsi à l'enseignement une dimension plus riche et plus dynamique. Cependant, si ce cheminement vers « cette manière d'être, cette manière d'être

présent au monde » 1 qu'est l'éducation permanente ne peut qu'être conduite et assumée par chacun, il n'en demeure pas moins que le devoir d'informer, de sensibiliser, en un mot de faciliter ce cheminement incombe aux institutions éducatives en place (organisme de formation et de perfectionnement, association d'enseignants etc .. .). D'autre part, on ne saurait dans cette optique d'éducation permanente, édicter des préceptes rigides tant il est vrai que chaque individu demeure une Personne qui

devrait pouvoir, dans ce domaine, exercer sa liberté de choix. Il faut enfin espérer que ces institutions éducatives sachent œuvrer ensemble à la mise en place de cette éducation permanente. 1l serait dommage qu'elles sombrent dans de basses querelles de prestige ou de gloire personnelle. Peu importe que ce soit telle ou teUe organisation, association ou institution qui soit à l'origine de cette évolution. Le courant de l'évolution est du reste si profond qu'il serait naïf de penser que cette œuvre puisse être attribuée à une seule origine. L'essentiel est que tous fassent tout leur possible pour que chacun chemine et progresse vers un mieux être, condition essentielle pour que notre société «grandisse en humanité ». J.-P. Rausis

Comment les parents peuvent prévenir leurs enfants de la cécité Le présent article réalisé par un oculiste de Lucerne est une feuille de renseignements destinée aux parents. Nous avons pensé qùe les informations contenues dans ce document pourraient rendre de précieux services aux enseignants soit dans une optique de dépistage précoce de déficiences visuelles, soit dans l'éventualité de conseils à donner aux parents. .

Il peut être difficile de se rendre compte assez tôt de la présence de maladies oculaires chez un enfant. Un diagnostic et surtout un traitement précoce permettent souvent, et même avec des moyens simples, d'empêcher la progression d'une maladie des yeux et d'éviter par là une atteinte plus ou moins grave de ce sens si précieux qu'est la vue. Il faut donc s'adresser à un oculiste dès que l'observation attentive de l'enfant laisse soupçonner une déficience visuelle. Dans les cas normaux, les fentes palpébrales sont symétriques et bien ouvertes chez le nouveau-né, quelques jours déjà après sa naissance. La conjonctive ne montre ni rougeur, ni sécrétion muqueuse. Les yeux sont de même grandeur, la cornée est transparente et ne présente aucune zone opaque. L'iris, le plus souvent de teinte gris-souris, est bien visible, la pupille parfaitement: noire. Dès qu'il a atteint l'âge de quelques semaines, le nourrisson se met à fixer des objets avec ses deux yeux, qui sont donc dès lors en position parallèle et se meuvent simultanément. Après le 4e ou le Se mois, les yeux ne doivent plus loucher.

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Les altérations suivantes, observées chez un nourrisson ou un petit enfant, doivent inciter à une consultation médicale:

1. Des yeux larmoyants ou collés par des sécrétions muco-purulentes persistent plus de deux semaines après la naissance doivent faire penser à une occlusion des voies lacrymales. Un sondage et un lavage exécutés par le médecin permettent le plus souvent une guérison immédiate. Inutile d'attendre, car il n'y a pas de guérison spontanée! 2. Une ouverture asymétrique des fentes palpébrales, surtout associée au gonflement d'une paupière, parle pour une inflammation, une malformation ou même peut-être une tumeur, et rend donc indispensa ble un examen médical. 3. Dans le cas de troubles uni ou bilatéraux de croissance associés à des malformations de certaines parties de l'œil, le globe oculaire peut rester anormalement petit ou au contraire grossir énormément. Si c'est unilatéral, la différence de taille des yeux est évidente. Mais c'est beaucoup plus difficile de s'en rendre compte quand la malformation est bilatérale, à moins qu'on ne compare les yeux du bébé avec ceux d'un autre enfant. De plus, un bébé qui se frotte souvent les yeux, qui s'enfonce même les doigts dans les orbites, qui larmoie, qui cligne fortement à la lumière, enfin qui a « de très beaux grands yeux» a

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peut-être une maladie rare mais très grave, le glaucome infantile.

près) et dilatent la pupille. Le port constant des lunettes ainsi prescrites fera disparaître rapidement les troubles décrits cidessus.

4. Parfois aussi des inflammations ou de petites blessures cornéennes superficielles provoquent des signes d'éblouissement, des douleurs, du larmoiement, un spasme des paupières et de la rougeur conjonctivale, et demandent un traitement rapide. En revanche, si la rougeur est due à une conjonctivite banale, même si l'on observe des sécrétions muqueuses, l'enfant n'accuse pas de douleurs. Les inflammations cornéennes peuvent survenir dans le cours d'une rougeole ou d'autres maladies infectieuses. 5. Si les pupilles ne sont pas bien noires, mais grises, ou que l'on aperçoit au travers un reflet blanchâtre ou jaune-verdâtre dans le fond d'œil, il s'agit toujours d'une maladie sérieuse, soit opacité cristalinienne (cataracte) congénitale, soit tumeur ou inflammation se développant à l'intérieur de l'œil. 6. L'instabilité constante d'un ou des deux yeux (<< tremblements» oculaires à très fins mouvements saccadés, pendulaires ou rotatifs) s'appelle nystagmus. Celuici peut accompagner certaines maladies oculaires ou cérébrales, mais il est aussi parfois familial et d'origine inconnue. 7. Si l'enfant se plaint de fréquents maux de tête, s'il rergarde ses jouets de très près ou qu'il lit le nez dans son livre, s'il tient la tête toujours penchée d'un côté, que ses conjonctives ou ses bords palpébraux sont souvent rouges, si « ses yeux le piquent », s'il larmoie, s'il est très sensible à la lumière ou cligne exagérément, s'il ferme souvent un des deux yeux et qu'il fait des grimaces en jouant, il souffre probablement de myopie, d'hypermétropie ou d'astigmatisme et devrait porter des lunettes. C'est l'oculiste qui doit mesurer exactement cette erreur de réfraction. Pour cela il donnera des gouttes qui abolissent passagèrement le phénomène d'accommodation (adaptation des yeux à la vision de

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8. L 'un des signes précoces les plus fréquents et les plus importants de nombreuses maladies oculaires est le strabisme. Si l'enfant louche fortement peu de temps déjà après sa naissance, et si surtout ce strabisme persiste après le 5e mois, dè façon constante ou même intermittente (par exemple quand l'enfant est fatigué), enfin même si l'on n'a qu'une suspicion de strabisme, il faut absolument consulter rapidement un oculiste. Celui-ci devra d'abord exclure une maladie de l'œil loucheur, une malformation de la partie postérieure du globe oculaire, une inflammation ou même une tumeur, dont le premier symptôme pourrait précisément être ce strabisme.

Training de cette collaboration entre les deux yeux au service d'orthoptique ou par port de prismes.

Précocité du premier examen pour exclure des maladies oculaires graves: dès que l'on remarque le strabisme, si besoin très vite après la naissance.

Opération, plus ou moins précoce selon l'angle de stra bisme: avant 4 ans déjà si celui-ci est très fort, le plus souvent cependant dans le cours du traitement orthoptique, si possible avant l'âge scolaire. Le but en est de permettre la meilleure collaboration oculaire possible, la fusion dans l'espace. Plusieurs opérations peuvent être nécessaires. Par contre, si une guérison complète (c'est-à-dire avec parfaite collaboration et vision stéréoscopique) n'est pas à espérer, on devra se contenter d'une opération à but purement esthétique, parfois effectuée vers la fin de la croissance, c'est-à-dire 16-18 ans.

Prévention de l'amblyopie (faiblesse de vue d'un œil loucheur) : entre 6 et 18 mois, l'instillation d'atropine dans le bon œil force l'autre à travailler, ceci après mesure approximative de la réfraction. Dès 18 mois, mesure exacte de cette dernière et prescription de lunettes, occlusion de l'œil non loucheur par un verre mat ou un bandage. Prévention d'une mauvaise collaboration entre les deux yeux, s'ils sont les deux bons et louchent alternativement, par le port d'une occlusion alternante jusqu'au début du traitement orthoptique.

Mais il ya aussi des strabismes dus uniquement à une mauvaise« collaboration» des deux yeux: cette affection très fréquente est surtout sérieuse parce qu'elle provoque une baisse importante de l'acuité visuelle d'un des yeux. Or, plus le traitement en est institué rapidement, plus il y a de chances que le strabisme soit guéri. Donc, tout enfant qui louche, à tout âge, doit être mené tout de suite chez l'oculiste!

Dr Heinz E. Baumann oculiste FMH, Lucerne

Et comme il y a souvent plusieurs loucheurs dans une même famille, il est même justifié de faire examiner assez tôt des enfants apparemment non loucheurs dont les parents ou frères ou sœurs ont un œil qui louche ou qui voit très mal: prévenir vaut mieux que guérir! A 3 ans, au plus tard 4, un enfant se laisse examiner à fond sans difficulté. Le but du traitement du strabisme est d'assurer, avant l'âge -scolaire, à côté d'une bonne acuité visuelle bilatérale, une parfaite collaboration des deux yeux pour la vision de l'espace. Seul un traitement commencé très tôt et poursuivi sans relâche, parfois des années durant, permet un -succès entier. Institué après le début de l'école seulement, il sera beaucoup plus difficile et n'aura que des chances de succès beaucoup plus maigres. Chaque cas de strabis-

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me ayant ses caractères particuliers, cette circulaire ne peut que se borner à insister sur les points importants suivants:

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Les activités du Service .médico-pédagogique

ajoutant aux résultats chiffrés les données fournies par l'observation attentive du sujet pendant l'examen psychologique, soit en complétant ces résultats par des éléments du « vécu» actuel et passé de la personne examinée.

par l'équipe du SMP de Martigny

LE TRAVAIL DU PSYCHOLOGUE Introducton: notre champ d'action (et ses diverses applications). Le psychologue voit s'ouvrir devant lui un champ d'action fort étendu. L'école lui demande son avis en matière d'enseignement et d'éducation. Les parents sollicitent ses conseils. Les jeunes lui apportent leurs problèmes d'orientation scolaire et professionnelle. Le médecin, le juge, trouvent en lui l'expert ou le colIaborateur dont l'intervention étaye leurs conclusions. Les handicapés physiques et mentaux requièrent son appui et ses techniques pour leur réadaptation. Le psychologue est appelé à résoudre de nombreuses difficultés individuelles. Ce sont surtout les cas d'enfants dont le développement intellectuel ou affectif est freiné par quelque obstacle. Mais il est fréquent que des parents aient également besoin d'un soutien, d'un appui ou tout simplement d'un conseil qui les aidera à sortir d'un mauvais pas.

1. ACTIVITE 1. Aspect technique: la méthode des tests ou méthode psychotechnique, est la plus populaire. Brièvement présenté, « le test est une épreuve définie, impliquant une tâche à remplir, identique pour tous les sujets examinés, avec une technique précise pour l'appréciation du succès ou de l'échec ou pour la notation numérique de la réussite ». (Définition adoptée par l'Association internationale de psychotechnique). On distingue les tests d'efficience, ceux qui explorent l'aspect 'cognitif de la personnalité, de ceux qui en explorent les aspects affectifs. Leur différence essentielle tient au fait que les premiers mesurent un rendement, alors que les seconds mesurent un mode de réaction, une structure.

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Relevons les exigences scientifiques auxquelles doit répondre l'usage d'un test (étant bien entendu que son élaboration a été faite selon des règles précises). Premièrement, sa « passation}) doit être effectuée de manière rigoureuse, tout comme doit se dérouler rigoureusement une expérience scientifique. Deuxièmement, sa valeur repose sur un calcul statistique qui ne souffre aucune inexactitude. Il est à souligner que la méthode des tests correctement appliquée demeure un des moyens essentiels du psychologue qui peut en extraire de précieuses informations. 2. Méthode clinique: dans le dictionnaire de Piéron, Lagache définit la psychologie clinique «science de la conduite humaine fondée principalement sur l'observation et l'analyse approfondies des cas individuels ». En ce sens c'est l'essentiel des connaissances que l'on peut acquérir par l'observation directe de cas psychologiques ...

3. Synthèse: notre effort est d'effectuer une saisie totale, génétique, relationnelle, intégrée à une conduite clinique et de ne pas rester dans la testologie.

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Par la méthode clinique, le psychologue s'applique non pas à rechercher des lois générales du comportement, mais exclusivement à connaître l'individu luimême. C'est par l'entretien individuel qu'il tente de comprendre ce qu'attend de lui son client (analyse de la demande), qu'il prend connaissance de tous les éléments de la vie passée et présente du client (anamnèse) qui peuvent expliquer les raisons de la situation. Au cours de l'entretien individuel s'établit nécessairement une relation entre le psychologue et son client. ' TI se produit un échange. 11 serait faux de songer à un mouvement à sens unique. II ne suffit pas que le psychologue connaisse son consultant, il faut que celui-ci se connaissse mieux lui-même à travers une série de prises de conscience provoquée par cette situation d'échange. Ajoutons encore que par l'observation clinique, les psychologues ont aussi cherché à aller au delà de la simple interprétation mathématique des tests, soit en

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Néanmoins il est clair que si le psychologue s'attache à expliquer la nature des insuffisances d'un individu, c'est en vue de l'aider. A-t-il les moyens de l'aider? Dans une certaine mesure, il le fait par les conseils qu'il peut donner à partir des observations effectuées. La connaissance qu'il a acquise de son client l'autorise à lui fournir un appui de plus longue durée, sous forme d'une présence compréhensive et encourage~nte. On a vu également que la relation établie est apte, en elle-même à favoriser certaines prises de conscience chez le consultant.

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LES DIFFERENTS COLLABORATEURS

Fréquemment le psychologue travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire, rassem blant notamment des médecins-psychiatres, des psycho-thérapeutes, des logopédistes, des psycho-motriciens, des assistants sociaux.

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Comment se définit le rôle du psychologue dans l'équipe? Tout comme celle des autres, son activité est centrée sur le sujet dont s'occupe l'équipe (l'élève, l'enfant perturbé, le délinquant, etc ... ) ; il apporte à la compréhension du cas considéré ses observations et le résultat de son intervention spécifique. Son rôle peut aussi l'amener à discuter avec des éducateurs d'instituts spécialisés des problèmes qu'eux-mêmes rencontrent dans leur travai!. La spécificité du psychologue n'est pas toujours admise par les spécialistes de l'éducation, enseignants, éducateurs, pédiatres, avec lesquels il est appelé à collaborer. Mais essayons de comprendre. Leur

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responsabilité éducative à l'égard des enfants qui leur sont confiés à une portée différente de celle du psychologue. Ce1uici se trouve généralement dans une situation de relation individuelle avec son « patient ». Les objectifs de sa tâche et la spécificité de sa méthode l'autorisent souvent voire l'obligent à adopter une attitude non directive, permissive, en tout cas non autoritaire vis-à-vis des enfants et des adolescents qu'on lui demande d'examiner et de suivre. Comment s'étonner que le psychologue se trouve parfois en contradiction avec enseignants et éducateurs dont la situation face à un groupe interdit qu'ils usent de la même méthode.

III. APPROCHE PRATIQUE La consultation pour enfants est la tâche principale des psychologues travaillant dans les services médico-pédagogiques. Trois exemples permettront de mieux comprendre la nature des problème posés à nos services: - Tel enfant inquiète par son comportement: il est agressif, opposant; son instabilité est source de conflits ou son inattention perturbe sa formation scolaire. - Chez tel autre, au contraire, c'est peutêtre son indolence, son indifférence, sa grande timidité qui étonnent. - Tel autre enfant ne parvient pas à suivre l'enseignement de façon satisfaisante: présente-t-i! un retard dans son développement intellectuel? Ses difficultés ont-elles trait à des problèmes affectifs, relationnels ou sont-elles liées à certains facteurs particuliers: troubles de la lecture, langage défectueux, grande maladresse? Nous allons considérer deux aspects du rôle des psychologues attachés au S.M.P. A. Examen: Le travail d'examen mesure non seulement le niveau intellectuel, mais les capacités globales d'adaptation de l'enfant, compte tenu des facteurs de personnalité. L'examen psychologique est effectué dans un but de diagnostic.

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Notons que l'approche d'un cas se fait souvent de façon pluridisciplinaire. Le rôle du psychologue est de recueillir, par les moyens qui lui sont propres, des éléments qui permettront de préciser le diagnostic. Sa tâche concerne les enfants principalement, mais aussi les adolescents. En outre, il doit avoir le souci de la relation qu'il établit avec les adultes qui entourent l'enfant. Sa préoccupation demeurera constante à l'égard de la précision des outils qu'il emploie. Un test par exemple représente toujours un découpage dans l'activité générale du sujet. Si nous nous limitons à la prise d'une ou deux épreuves seulement, rien ne nous assure que ces découpages particuliers soient représentatifs de toutes les propriétés psychologiques, fonctionnelles actuelles du sujet. Il faut toujours s'assurer que les réactions caractéristiques mises en évidence réapparaissent bien dans le comportement général et à l'occasion d'autres épreuves. B. Intervention thérapeutique: Les psychologues formés sur le plan thérapeutique assument, outre la tâche de consultation, le traitement psychothérapique d'un certain nombre de cas dont ils sont responsables. Toutefois, les psychologues non psychothérapeutes et qui n'ont pas suivi eux-mêmes la voie de la psychanalyse se voient confier des tâches d'aide psychopédagogique, ou de soutien psychologique. Leur rôle est d'aider l'enfant à surmonter certaines inhibitions en intervenant au niveau du conscient. Le but est d'assurer à l'enfant une présence encourageante. IV. QUELQUES POINTS a) Le Q.I.: le QI mesure l'efficience intellectuelle à un moment donné et ne renseigne donc ni sur le niveau réel du développement mental, ni sur son évolution future. Il n'explique pas non plus les raisons de l'avance ou du retard constaté par rapport aux autres enfants. Seule une étude approfondie de l'enfant et de son entourage permet d'en connaître les raisons et

ainsi de fonder des prévisions et des recommandations. Mais ceci ne peut être fait que par un spécialiste ayant une formation assez étendue pour apprécier l'intrication des facteurs physiques, sociaux et affectifs uniques chez chaque enfant.

par rapport à l'ensemble du développement et de la personnalité de l'enfant. Par exemple, les difficultés de langage ne sontelles pa& noyées dans un ensem ble de problèmes concernant avant tout la personnalité de l'enfant, problèmes qui le bloqueraient sur un plan beaucoup plus général? ou encore, l'enfant a-t-il les moyens moteurs, les repère par rapport à l'espace, par rapport à son corps pour aborder le langage,? La logopédie n'est pas le seul moyen d'aider l'enfant dans ses difficultés. D'autres traitements peuvent être conseillés de manière à offrir une base solide au travaillogopédique ultérieur si celui-ci est toujours nécessaire.

b) Les relations avec les parents: Les contacts avec les parents donnent l'occasion d'évoquer les réajustements nécessaires dans les rapports parents-enfants. Car parfois un simple conseil ne rime à rien si les gens n'ont pas compris ce qui se passe entre eux et leurs enfants. c) La neutralité du psychologue: Le psychologue aura parfois à se défendre d'être « manipulé », tant par les individus que par la société. 11 faut négocier la demande qu'on nous adresse.

Ceci ne signifie nullement que le langage est un ehsemble déconnecté de la personnalité de l'enfant et qui pourrait s'acquérir en dehors de toutes références à son caractère, à ses besoins et à son entourage.

A tout moment, quand on nous envoie un enfant, on essaie de nous faire jouer un certain rôle. Tout le problème consiste, à ne pas accepter de jouer ce rôle, mais à en expliquer les raisons, de façon à faire évoluer la situation et progresser les partenaires à l'intérieur d'un dialogue compréhensif.

«La parole reste le lien unique de l'enfant vis-à-vis de son milieu puisqu'elle est le convoi de tout ce qu'il reçoit d'exprimable pour lui du monde extérieur, et le moyen de faire savoir à tous ceux qui sont responsables de lui ce qu'il ressent, ce qu'il souhaite et ce qu'il refuse. »

Le psychologue est tenu au respect du secret professionnel. Ainsi les informations et les résultats que le psychologue recueille lors de son intervention sont soumis au secret professionnel. C'est pour cette raison que nous transmettons seulement ce qui est utile aux différentes personnes concernées. Cette exigence s'applique aussi aux divers collaborateurs.

«Lire et écrire reste le synonyme de l'ouverture à la culture, à l'échange, à l'adaptation des hommes à leur civilisation dans le cadre constitué par leur milieu et en fonction de leurs aptitudes. » Une difficulté ou un échec dans ce langage-communication intéresse donc l'ensemble de la personnalité de l'enfant « et cette même personnalité est entièrement engagée dans la recherche des remèdes. »

LE TRAVAIL DU LOGOPEDISTE

Pourquoi un enfa~t suit-il une rééductaion logopédique? Quels buts poursuit-on dans un tel traitement? Comment les réaliser?

Les enfants dont s'occupent le logopédiste sont souvent enfermés dans une aire d'échec plus ou moins importante selon la réaction de l'environnement.

Un enfant venant en logopédie présente des difficultés au niveau de son expression soit orale, soit écrite. Avant de décider de la nécessité du traitement logopédique, il faut tenter d'évaluer l'importance des troubles du · langage

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L'enfant qui s'exprime mal ou qui lit mal suscite automatiquement des manifestations dans son entourage qui peuvent être des tentatives d'aide plus ou moins maladroites, des remarques désobligeantes, voire même des punitions. Le climat

peut devenir sinon malsain, du moins peu épanouissant, provoquant des réactions d'inhibition, de gêne ou d'agressivité, donnant à l'enfant la plupart du temps une image de lui-même très altérée. Le logopédiste doit tenir compte de ce contexte particulier et dans presque tous les cas il attachera beaucoup d'importance à la . relation qu'il aura avec l'enfant. Il veillera à créer un climat de confiance susceptible de casser un peu ce cercle dans lequel l'enfant s'englue. Ainsi dans un premier temps, tout se passera sous forme de jeu, d'échange très libre où l'enfant pourra se manifester un peu lui-même, se retrouver en vivant quelque chose de différent avec un adulte qui ne censure pas. Cette étape est primordiale et peut conditionner tout le reste. De façon générale, on peut toujours constater qu'un enfant progresse, apprend quelque chose, on se sert de ce qu'on lui propose s'il est prêt du point de vue de ses possibilités, s'il a envie et s'il sent qu'il peut faire des essais maladroits sans être réprimandé. On peut parler du plaisir que l'enfant rencontre alors en s'identifiant à l'adulte qui parle bien ou qui lit bien. Qu'on prenne n'importe quelle situation, celle de l'enfant qui découvre un nouveau mot, celle de l'enfant qui a réussi à déchiffrer un passage dans un journal ou celle de l'enfant qui comprend une fiche de mathématique, on constate que son plaisir personnel constitue un véritable moteur qui met en marche toutes ses possibilités. Dans le développement normal de l'enfant on constate le même phénomène. Lorsque tout marche bien, le langage se déclenche de façon tout à fait naturelle dans un jeu réciproque entre l'enfant et son entourage. Le logopédiste dispose d'un certain nombre de techniques: des jeux, des exercices ou des types d'activité dont il se servira au cours du traitement. Elles ne sont souvent pas très différentes de ce que l'on peut proposer dans d'autres cadres: en classe ou à la maison par exemple. Elles sont parfois tirées de certaines méthodes d'apprentissage, parfois ce sont des jeux éducatifs, proposés par le commerce comme activité d'éveil ou de loisirs, parfois


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, I·I~ ItAt;ttt;lfPIII~ ce sont des exercices tirés des livres d'enseignement spécialisé, ou simplement imaginés par le logopédiste en fonction d'une difficulté précise. Chaque logopédiste choisit ses 'techniques et ses méthodes en fonction des difficultés de l'enfant mais aussi selon sa formation et ses expériences. Elles peuvent être très variées mais sont toutes sélectionnées selon la connaissance qu'a le logopédiste du trouble en question et selon un critère d'utilité intervenant à un moment ou à un autre dans le redémarrage que tente d'effectuer ' le logopédiste avec un enfant qui est face à une situation qui le dépasse. Un enfant qui confond des sons par exemple «p» et « b» a besoin de critières précis pour se repérer et faire son choix (sentir les vibrations des cordes vocales ou sentir une différence de résonnance dans la tête en se bouchant les oreilles). Dans le traitement, les techniques sont en tout cas dans un premier temps, nous l'avons vu plus haut, secondaires, la relation avec l'enfant étant la principale préoccupation du logopé'diste. Dans un second temps cependant et parfois pour des enfants relativement peu perturbés, elles prennent très vite plus d'importance. Le plus souvent cette prise en charge se fait individuellement de manière à réunir toutes les conditions pour qu'une bonne relation puisse s'établir. Au cours du traitement une plus grande souplesse peut s'envisager en fonction de la personnalité de l'enfant et du type de ses difficultés: séances collectives réunissant plusieurs enfants ou bien séances où l'un des parents assiste et participe au travail. Il est important que la famille entre en jeu et qu'une compréhension commune des difficultés de l'enfant s'établisse. Ainsi il faudrait arriver au gré du traitement à nuancer la déception des parents, à leur faire valoir pourquoi l'enfant s'est arrêté d'évoluer sur un plan, à faire qu'au lieu de gronder l'enfant, ils arrivent à attendre avec confiance un nouveau départ, à leur faire découvrir les moyens et moment propices où ils pourront aider l'enfant. Tout

logopédiste a dû demander à des parents de cesser de reprendre leur enfant qui n'arrivait pas à dire le« ch» par exemple; il faut d'abord que l'enfant puisse placer correctement sa langue et ses joues pour prononcer ce son isolément et associé à des voyelles. A ce moment là seulement on pourra demander aux parents leur collaboration.

Institut du Bouveret lation, il faut remonter au siècle passé. Le canton comptait un nombre impressionnant de sourds. Si les haut-valaisans pouvaient envoyer leurs enfants à Hohenrain, Lucerne, les bas-valaisans devaient envoyer leurs enfants en France car en Suisse française il n'existait pas d'institut catholique.

On observe donc que les conseils que l'on peut donner aux parents sont toujours fonction du moment du traitement et qu'une collaboration avec eux leur permet de mieux comprendre et de mieux suivr,e l'évolution de leur enfant. Les contacts avec les instituteurs et institutrices vont dans le même sens: permettre d'assouplir leur demande face à un enfant qui ne peut pas les satisfaire momentanément, leur permettre de voir le problème de l'enfant par « le dedans» et non seulement par ses résultats, leur montrer qu'ils ont un rôle à jouer dans la confiance que l'enfant peut avoir ou reconquérir en lui. Selon les cas, on peut tenter d'échanger certains conseils très pratiques ou même d'élaborer une stratégie commune.

Institut du Bouveret

Pour ceux qui aiment goûter aux joies de «La voile », ils connaissent le grand bâtiment style hôtel qui domine le lac à la sortie du village, sur la commune de Port-Valais. C'est l'institut que l'on appelle toujours encore «l'institut des sourds muets ». Pourquoi? HISTORIQUE Pour connaître l'origine de cette appel-

En conclusion, nous aimerions parler encore de la fin d'un traitement. Notre but est avant tout de redonner à l'enfant l'envie et les possibilités de redémarrer dans son évolution. Lorsque l'enfant nous paraît assez solide pour continuer son chemin seul, nous pouvons alors arrêter. Cela implique que tout n'est pas forcément impeccable dans sa réalisation du langage oral ou dans ses performances en lecture et en orthographe. Nous ne faisons pas un travail de perfection au niveau des résultats extérieurs, mais nous tentons de remettre l'enfant sur une voie qui le conduit et le conduira vers une bonne intégration du langage oral et écrit en fonction de sa personnalité. L'équipe du SMP de Martigny

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Les deux conseillers surent si bien plaider la cause des sourds devant le Grand Conseil, qu'en novembre 1893 on décréta la création d'un institut spécial ouvert aux enfants privés de l'ouïe. Le lieu fut fixé à Géronde et le personnel demandé à Ingebohl qui déjà avait pris en charge les ins-

Derrière l'institut, on monte au terrain de jeux

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En 1890, Mgr Blatter, chanoine de la cathédrale de Sion apprit la fondation d'un institut pour sourds en Gruyères. Il invita M. Léon von Roten alors chef du Département de l'instruction publique, et M . le conseiller d'Etat de la Pierre à visiter cet institut.

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PRISE EN CHARGE

tituts de Hohenrain et de Gruyères (transféré ensuite à Fri bourg).

a) Les déficients auditifs L'institut fut ouvert le 1er octobre 1894 et comptait 23 élèves, mais l'effectif monta rapidement, quatre ans plus tard ils sont 45 à bénéficier d'un enseignement adapté à leurs possibilités.

Le grave handicap de l'enfant sourd nécessite des mesures exceptionnelles dès la petite enfance afin de pallier à la mutité et d'assurer son développement normal. L'évolution de la médecine et de la technique a suscité de grands progrès dans la rééducation de l'enfant sourd . Après avoir été pris en charge par les centres d'audiologie où le tout petit est appareillé et suivi dans la rééducation auditive, avec le concours de l'or~hophoniste et de la maman, l'enfant sourd de 3 - 4 ans s'achemine vers l'institut.

1910 voit s'ouvrir la première classe spéciale pour élèves débiles du haut-Valais. 1924 la première classe spéciale pour ceux du bas-Valais. A cette époque, il y a 91 élèves dont 52 sourds. Dès lors la place devient insuffisante et en 1928 l'Etat du Valais achète l'hôtel de l'Aiglon au Bouveret. 1929 est l'année du déménagement et l'inauguration a lieu le 5 décembre 1930 avec la bénédiction de Mgr Bieler. L'institut su bira par deux fois des agrandissements. Entre les années 1958 et 1972 le nombre des élèves est toujours supérieur à 200. En 1972 les enfants du haut-Valais quittent le Bouveret pour Loèche. Actuellement l'institut compte 110 élèves dont 23 sourds.

PRESENTATION Ainsi que laisse entendre l'historique, le {{ Bouveret» est un institut cantonal. Il reçoit encore actuellement deux types de handicapés: -

Classe de démutisation (degré élémentaire)

ORGANISATION

Au départ, deux à trois jours par semaine, l'enfant s'adapte ù son nouveau milieu. Petit ù petit il s'adonne à des activités sous forme de jeux qui développent son sens aigu d'observation, d ' initiation , son habileté motrice, rythmique etc. En même temps, il exerce les mécanismes de la parole et acquiert les premières connaissances du langage. Parallèlement il s'entraîne à la lecture labiale et poursuit la rééducation auditive.

Secteur scolaire Les déficients auditifs sont répartis dans trois classes: - démutisation (degré élémentaire) - degré moyen - degré supérieur Les déficients intellectuels sont répartis en 10 classes : une classe d'attente (observation et préscolaire) deux classes d'initiation scolaire quatre classes d'acquisitions scolaires trois classes terminales (deux d'éducation familiale et une classe atelier).

Classe moyenne et supérieure Ayant acquis les premières notions de base, le petit sourd va suivre un program-

Des enfants déficients de l'ouïe, de 4

à 16 ans

Secteur soutien

Des enfants déficients intellectuels scolarisables, de 5 à 16 ans. L'internat compte 83 élèves; l'externat compte 3 élèves (du village) ; le semi-externat 24 élèves qui nous viennent de la région du Bas-Valais (Saint-Maurice - SaintGingolph) . Un service de car les amène le matin et vient les reprendre le soir après 16 h. 30. Les enfants sont admis sur demande des services médico-pédagogiques.

logopédiste psychologue pédopsychiatre ph ysiothéra peu te

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six unités de vie un groupe mixte (sourds) deux groupes de garçons de 5 à 14 ans deux groupes de filles de 7 à 16 ans un groupe de garçons de 15 - 16 ans 12 éducateurs/trices.

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Plus le langage s'enrichit, plus l'accès aux connaissances et aux relations devient possible. Les élèves grandissent et s'intéressent à tout ce qui touche aux sciences, à la géographie, à l'histoire, à l'information actuelle. Certains ont des aptitudes remarquables pour les activités manuelles et créatrices, en particulier pour le dessin. A la fin de leur scolarité, les élèves sourds d'intelligence normale vont poursuivre leurs études en vue d'une formation pré-professionnelle dans le cadre de l'Epsig à Lausanne, avant d'accéder à une formation professionnelle régulière.

Un premier contact est pris durant l'été précédant la rentrée, avec chaque nouvel élève et ses parents. Il est ainsi évité un tâtonnement douloureux et en général l'enfant peut être placé directement dans le degré qui lui convient.

Secteur éducatif -

me scolaire toujours plus élargi, dont les matières restent très concrètes. L'accent est mis dans la structuration du langage qui ne cessera de se développer.

b) Les déficients intellectuels

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On décore le lieu de séjour !

En classe d'attente

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Un groupe de sourdes étudient l'envirollilemeilt (sur la place de jeux)

Les activités scolaires pivotent autour de quatre axes.

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f Mathématique moderne et apprentissage

laborieux pour les enfants débiles. n est séduisant par les manipulations qu'il comporte mais les élèves sont souvent incapables de transfert et d'abstraction. 4. Activités visant à développer l'autonomie et la sociabilité, à favoriser l'intégration sociale.

Une partie de balle !

1. Activités visant à développer et à favoriser la création, l'expression, la communication. Objectifs: satisfaire les besoins et les intérêts de l'enfant par des jeux, des activités motrices libres, l'expression corporelle spontanée, les activités artistiques et d'expression libre. Ceci en exploitant toutes les situations de la vie quotidienne. 2. Activités visant au développement fonctionnel et à l'intégration de la personnalité. Education physique et psychomotrice (psychocinétique du Dr Leboulch) Education des attitudes. Développement des processus et mécanismes intellectuels et mentaux. La recherche et l'observation. 3. Activités visant à l'acquisition, la compréhension et l'utilisation des langages. Expression orale - Lecture - Expression écrite. Calcul: concept des 4 opérations. Le cheminement des maths modernes est

Education morale, social~ - Education à l'autonomie - Education du sens critique - Information et orientation professionnelle, travaux manuels - Economie familiale. La dernière année, les enfants sont observés puis orientés vers des ateliers, voire même des apprentissages dans les meilleurs des cas.

CONCLUSION Les classes de scolarisables accueillent des enfants susceptibles d'apprendre à lire, écrire et calculer élémentairement, quelles que soient les causes du handicap et la possibilité ou l'impossibilité d'utiliser ces connaissances rationnellement à l'âge adulte. L'important est qu'à travers les activités visant au développement de l'expression, de l'autonomie et de la communication, activités qui ne s'arrêtent pas aux murs de la classe mais se poursuivent dans les groupes de vie, nos enfants s'épanouissent, acquièrent une certaine indépendance et puissent trouver leur place dans la société. ... Et, ne vous y trompez pas, en quittant l'institut, les sourds ne sont plus muets.

Sœur E. Gremaud

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Les écoles professionnelles accueillent le 70 10/0 environ des élèves qui fréquentent le Cycle d'Orientation. Il paraît donc logique de se demander, entre autres, quel sort réservent ces écoles à la mathématique moderne. M. Antoine Zufferey, chef du DIP, n'a pas éludé ce problème. Dès le début, il a tenu à ce que les maîtres professionnels participent à des cours de recyclage. Ceci pour qu'ils puissent, d'une part, apprendre cette matière nouvelle; d'autre part pour qu'ils aient l'occasion de faire valoir les observations et les impératifs de ceux que leur mission plaçait précisément entre le CO et la vie pratique. Ces cours de recyclage ont été donnés par M. Roger Sauthier. Ils s'adressaient en un premier temps aux maîtres de branches de culture générale; en un deuxième temps à ceux de branches techniques. Durant la semaine pédagogique 1976 ces maîtres se sont retrouvés, ensemble, pour établir un programme tenant compte à la fois des acquis antérieurs et des besoins propres à chaque profession. De plus, aux écoles professionnelles de Sion et de Martigny, un maître spécialisé a été chargé de fournir à ses collègues des informations complémentaires et une aide en cas de difficultés particulières. Soucieux d'assurer une transition heureuse entre le CO et l'école professionnelle, le chef du DIP a créé une commission présidée par M. Lévy Dubuis, inspecteur de l'enseignement professionnel et des apprentissages. Cette commission avait pour tâche d'élaborer l'inventaire des notions mathématiques dont l'apprenti a besoin pour sa vie d'homme et sa vie professionnelle. Ainsi un questionnaire a été rédigé à l'intention de tous les maîtres de calcul. Cette enquête, portait sur l'ensemble des matières enseignées au CO et à l'école professionnelle. Elle devait permettre de déceler l'importance relative des notions et même de déterminer si certaines de ces notions ne pourraient pas être réservées à l'enseignement professionnel. L'analyse de cette enquête a permis de mettre en évidence les parties du programme sur lesquelles les maîtres du CO de-

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vraient particulièrement insister. Les voici: - technique des opérations sur les nombres et sur les nombres décimaux, - calcul mental faisant intervenir à bon escient les propriétés des opérations, - estimation de l'ordre de grandeur d'un résultat, - connaissance des fractions simples et des opérations sur ces dernières, - applications linéaires ou proportionnalité, - mise en équation d'un problème et résolution, connaissances du vocabulaire géométrique de base, des surfaces, des solides simples et de leur mesure. On peut donc le constater: l'Ecole professionnelle ne boude pas la mathématique moderne. Elle ne désire que consolider les connaissances acquises à l'école primaire et au CO en les appliquant aux calculs professionnels et à la vie pratique. Pour atteindre ce but, les contacts établis entre les différents ordres d'enseignement sont maintenus et développés. Aujourd'hui, par exem pIe, deux maîtres professionnels participent aux travaux des responsables cantonaux de cet enseignement. Par ailleurs, chaque maître professionnel reçoit, pour information, les épreuves communes qu'ont subies les élèves du CO. Ceci leur donne en quelque sorte le point de la situation. Certes le calcul professiofmel, à un certain niveau, obéit à ses lois spécifiques et à ses propres techniques. Il ({ jongle» avec ses propres formules. Mais peu importe. L'essentiel est que l'élève ait appris à raisonner. Les maîtres professionnels apprécieront les vertus de la mathématique moderne dans la mesure où leurs élèves auront appris à établir la relation qui lie les grandeurs littéraires ou numériques. Cette démarche est fondamentale pour l'apprenti. L'école professionnelle n'a pas le temps d'enseigner la mathématique moderne. Par contre elle y voit un outil merveilleux qu'elle sera heureuse d'utiliser. Roger Albert maître professionnel

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Lecture du modèle:

Dans l'optique du nouveau programme de français: quelques éléments de linguistique (suite) Dans un premier article nous a vans défini l'angle de pertinence de la linguistique (l'oral, la synchronie, la description, le fonctionnalisme). Ces critères établis, voyons maintenant les modèles et techniques d'approche dont se sert la linguistique moderne pour rendre compte, décrire, voire expliquer le fonctionnement de la langue:

c) Système grammatical: syntaxe: qui combine les mots pour former des phrases françaises; sémantique: qui, se greffant sur la syntaxe, permet ou interdit du point de vue du sens la combinaison de certaines suites de mots;

1. Approche par niveaux (démarche analytique

d) Système pragmatique: qui définit la situation de communication et édicte les conditions d'énonciation d'un énoncé dans telle ou telle situation concrète.

La langue n'est pas un objet simple; elle comporte différents niveaux d'analyse. Chaque niveau correspond à un système (cette notion sera expliquée par la suite) : a) Système phonologique: qui s'occupe uniquement du son; b) Système lexicologique: qui s'occupe uniquement du sens; ~-----i

somme des situations de communications possibles; leur organisation en système

Deux systèmes sont déjà mis à contribution: - lexicologique: savoir isoler les mots correspondants à l'idée à transmettre, - pragmatique: savoir identifier, savoir juger la situation adéquatement de façon à utiliser le mot approprié en fonction de la situation telle qu'elle a été interprétée.

intention communicative; choix du message

LEXICOLOGIEI

/ GRAMMAIRE: - SEMANTIQUE [ - SYNTAXE

Le choix étant fait, disons que le père ait opté pour « gifle », il s'agit d'habiller cette idée; de lui donner un support matériel, sonore en l'occurrence; il faut bien acheminer cette idée vers l'auditeur. Le locuteur a recours à la phonologie, et une

stock des règles présidant à la combinaison des unités choisies (con tex tualisa tian) manifestation, réalisation de ces choix et combinaisons dans une situation de communication concrète

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il peut agir physiquement, il dispose de" différentes expressions verbales, dans la même expression verbale une gamme de mots est possible.

Admettons que le père veut sévir verbalement et ne retenons que les formulations possibles d'une seule expression; nous obtenons par exemple la suite de mots suivante: soufflet, gifle, claque, taloche, baffe, etc. Ces possibilités ne sont toutefois pas équivalentes car le père ne se trouve pas n'importe où . En effet, le milieu privilégie l'un ou l'autre de ces mots, encore faut-il que le père connaisse les exigences de la situation et les attentes corrélatives.

PRAGMATIQUE

stock des unités de signification (notions, concepts) organisées en système

Finalement, car il est rare qu'un énoncé ne comporte qu'un seul mot, il s'agit de combiner les mots entre eux. Ici encore le père n'est pas libre: les combinaisons de mots doivent se soumettre aux règles:

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Cette conception du fonctionnement de la langue peut se représenter schématiquement de la manière suivante:

PHONOLOGIE

Dans une situation de communication donnée (un père et son enfant dans un restaurant chic), le locuteur - le père - a une intention communicative (réprimander son enfant). Un choix de possibilités s'offre au père: -

Les définitions données ci-dessus manquent encore de rigueur; elles seront précisées par la suite.

stock des unités de son organisées en système

Un locuteur, veut-il transmettre un message à UI} auditeur, doit effectuer plusieurs opérations simultanées, chacune d'elle mettant à contribution l'un des quatre systèmes encadrés.

nouvelle série de choix intervient. Cette opération consiste à choisir les sons appropriés qui permettent de faire passer le message désiré. Un choix fautif, un «s» au lieu du « g }) (siffle), un « c» au lieu du « f» (gicle), modifie le message et lui donnerait un tout autre sens.

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syntaxiques: former une phrase française acceptable, sémantiques: éviter toute incompatibilité entre les mots utilisés.

Nous voyons qu'à tous les niveaux il est exigé de la part du locuteur un certain savoir (compétence). Ce savoir, qui découle de son intuition linguistique plus ou moins développée, permet de diriger ses opérations de choix et de combinaisons de façon à prononcer un énoncé acceptable à chacun de ces quatre niveaux d'analyse. Dans notre exemple, ces possibilités de choix et de combinaisons peuvent être figurées de la manière suivante: te je lui choix il me tu nous

corn binaisons donne une gifle flanque une baffe gratifie d'un soufflet

Le locuteur est ainsi amené à choisir verticalement sur l'axe des choix (paradigmatique) et à combiner horizontalement sur l'axe des combinaisons (syntagmatique). Ces deux opérations, auxquelles il faudra encore ajouter d'autres, sont à la base de toute démarche linguistique. Michel Clavien (A suivre)

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Comment? Pourquoi?

Une littérature pour les jeunes

Autrefois, bien plus qu'aujourd'hui, on vivait et dépendait de traditions et de rites. La tendance, depuis un certain nombre d'années, est de les rejeter pour se «libérer ». Tout en créant d'autres habitudes largement suivies.

Il suffit de prendre l'exemple simpliste de l'abandon du veston et de la cravate compensé par l'uniformisation dans le port du « jeans}} et du «tee-shirt }}, qu'il affiche la marque de Harvard ou du Collège de Sion! Qu'importe, en fait - et en profondeur ... - pourvu que veston ou jeans soit propre? Dans certains milieux, on n'adresse plus les lettres à Monsieur ou au Père André Tartampion mais simplement à André T. Soit, encore, pourvu que l'on admette sans ironie le maintien · de l'utilisation par d'autres du Monsieur ou du titre quel qu'il soit. Enfin, on ne présente plus et on ne se présente plus que par un sourire parfois, ou par un prénom, parfois aussi. Parfois aussi par le silence ... Ce sourire quand il affleure et ce prénom sont destinés, souvent en toute bonne fois, à rompre les barrières: «Jete souris; je suis André; sans rien savoir, prends-moi tel que je suis ». Alors qu'en fait, ils risquent d'en dresser d'autres: celles du désarroi, de l'appréhension devant l'inconnu. Je pensais, pour la ru brique de ce mois, faire une brève description physiologique des réactions de nos organismes humains à certains stimuli.

En août 1976, j'ai eu le plaisir, dans le cadre du perfectionnement du corps enseignant valaisan, d'animer un cours d'une semaine consacré aux problèmes de la littérature pour les jeunes et de la lecture suivie. J'en garde un très bon souvenir car j'ai eu Pimpression, par la réceptivité des particip,,-nts, que le sujet traité répondait à un besoin réel. Plusieurs maîtres m'ont fait part des difficultés qu'ils éprouvaient et que leurs élèves éprouvaient aussi, face à une explication de texte. Je n'étais pas du tout surpris car ces obstacles, je les avais aussi rencontrés, il y a une dizaine d'années~ lorsque maladroitement, face à un texte d'un auteur renommé, j'essayais de faire parler mes élèves. Que de déceptions et d'insatisfactions! Le but qui était en principe d'initier les jeunes à la littérature me semblait bien difficile à atteindre pour la grande majorité des élèves. Etait-ce ainsi que j'allais donner, communiquer l'envie de lire?

La vue du soleil, de l'herbe verdissante, des bourgeons qui éclatent m'ont rappelé les multiples fêtes et réunions du printemps. Et j'ai pensé aux nombreuses personnes qui, une fois encore, se sentiraient désemparées au milieu d'inconnus qui ne sauraient pas, les introduisant, les mettre à l'aise. Comme il est simple, pourtant, sans oublier le sourire, de situer une personne. Dans un canton comme le Valais, surtout, où pour un enfant du pays, un nom de famille peut constituer une piste. Si à nom et prénom s'ajoutent la profession, les intérêts, un premier pas vers un échange d'idées est franchi. Chacun pourra, ainsi, s'intéresser à un domaine peutêtre nouveau. Mais à l'intérieur d'une même société dont les ressources peuvent être vite épuisées.

Je viens de trouver dans une revue pédagogique française, une citation de Louis Gros, ancien directeur de J'Institut pédagogique national, qui devrait amener tous les enseignants et les responsables de l'enseignement à une prise de conscience face au manuel de lecture traditionnel: «La lecture scolaire, sous la forme de morceaux choisis INHIBE LE GOUT DE LIRE qu'il devrait développer et progressivement affiner. Si on se plaint avec raison de la désaffection des masses pour le livre, c'est que le livre, à l'école a été mal utilisé. »

Tout manuel de «savoir-vivre» nous indiquera les modalités habituelles des présentations: un homme à une femme, un «inférieur» à un «supérieur}} etc ... Peu nous conseilleront, par contre, de rechercher, au milieu d'une assemblée, le nouveau venu perdu au milieu de vieilles connaissances, l'étranger sans amis, le timide momentanément isolé. Peu nous apprendront à percevoir que nos deux interlocuteurs du moment ne se connaissent pas et, ne sachant rien l'un de l'autre, osent à peine participer à la conversation. Peu nous encourageront à mettre en présence des personnes aux intérêts communs et variés et nous suggèreront que de tels contacts pourraient enrichir. A.T.V.

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Je partage tout à fait le point de vue de cet éminent pédagogue. Car une première approche du manuel nous montre qu'on veu,t initier les jeunes à la lecture par des textes de grands auteurs, des textes s'adressant à des élèves de 12 à 13 ans illustre bien ce fait: des textes de Molière, Flaubert, Rousseau, Cervantes, Hugo, Goncourt, Rimbaud, Baudelaire, Supervielle, Valéry, etc. Le manuel «tue» la grande littérature.

Alors que se passe-t-il ? -

Les extraits sont trop courts et ne donnent souvent plus du tout envie d'approcher l'œuvre complète.

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Les textes sont souvent trop complexes sur le plan des idées et du vocabulaire. Ils sont la plupart du temps inadaptés aux besoins et aux goûts des jeunes qui désirent plutôt des textes à leur portée, les aidant à comprendre les événements d'aujourd'hui et du passé, ou traitant de leurs problèmes actuels.

Alors lisons avec nos élèves des livres adaptés à leur niveau. Ce n'est pas s'abaisser et choisir le chemin de la facilité. Il existe une littérature pour chaque âge. On parle de littérature enfantine. Le terme est un peu péjoratif et évoque plutôt une sous-littérature, une littérature marginale. Non! Ne soyons pas comme ces intellectuels qui s'adressaient à Pierre Gamarra, écrivain mais aussi auteur de récits pour les enfants: «Monsieur, je croyais que vous étiez un écrivain sérieux ! » Je suis tout à fait de l'avis de l'éditeur Grasset qui parle en ces termes des livres pour les jeunes: « Il n'y a pas de littérature enfantine, il y a la littérature. Il n'y a pas de couleurs pour les enfants, il y a les couleurs. Il n'y a pas de graphisme pour les enfants, il yale graphisme qui est un langage international. }} }} Essayons alors d'utiliser en classe les livres pour les jeunes. II en existe pour tous les âges, qui répondent à un certain nombre de critères, gages de réussite. Je vous rappelle que si vous désirez pratiquer la lecture suivie, vous trouverez un grand nombre de séries de livres qui ont été testés, au centre de documentation à Sion (ODIS). LA LECTURE SUIVIE n'est pas un remède «MIRACLE », mais elle va per- · mettre, et la preuve n'est plus à faire, de transformer en partie l'atmosphère d'une

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classe. Les échanges seront plus aisés. Bien sûr, parfois, il y aura des échecs, mais ils n'atteindront pas le niveau obtenu avec l'emploi du livre de lecture traditionnel.

support d'une étude thématique (centre d'intérêt). II donnera souvent J'envie de lire d'autres livres.

L'auteur Ruy-Vidal, ancien instituteur dit que le livre est le point de départ d'un dialogue entre adultes et enfants. Avonsnous établi ce dialogue en lisant des textes courts, souvent peu intéressants? Difficilement. La leçon se résumait souvent en un long monologue du maître. Les enseignants qui pratiquent la lecture suivie depuis un certain temps se sont aperçus des avantages et des facilités que l'emploi d'une série de livres leur procurait. Je cite un certain nombre de réflexions de collègues qui convaincront mieux qu'une longue théorie:

Je pourrais encore citer d'autres exemples de ce genre, mais un fait intéressant semble se dégager. Toutes ces réflexions coïncident avec ce que nous désirons apporter à nos élèves, par notre enseignement. Je laisserai à Paul Hazard de l'Académie française conclure par une véritable profession de foi: «Habituer les jeunes gens, les enfants à considérer le livre comme inséparable de leur vie: l'essentiel ' du problème est là. Il ya des endroits où tout est à faire. Je me suis rendu à la mairie du petit village où j'écris ces lignes, et où les adultes ne lisent que le journal, à l'article des nouvelles locales et à l'article des crimes: jamais de livre. J'ai trouvé sur de vieux rayons quelques vieux ouvrages, ils ne se renouvellent pas, ils ne s'augmentent pas, faute de crédits: les enfants de l'école n'en demandent que par de rarissimes exceptions ; les adolescents les laissent dormir dans la poussière. C'est un cas extrême, je le sais bien; mais partout un champ immense s'ouvre à ceux auxquels il faut toujours revenir: les éducateurs de la nation. Je rêve de voir se multiplier par leurs efforts, ces douces bibliothèques pour enfants, ces salles accueillantes et parées où ils ont l'impression de ·se trouver chez eux, toutes pleines des heures joyeuses qui les attendent et qu'ils n'auront plus qu'à saisir. Je rêve de voir chaque bibliothèque municipale s'organiser pour attirer et non pour repousser les petits. Je rêve d'une transformation de nos bibliothèques scolaires, qui prendraient moins le caractère d'une institution officielle que d'un club amical et que les élèves géreraient sous leur propre responsabilité. Je rêve de voir s'introduire dans les programmes secondaires et primaires une mesure analogue à celle que l'on a prise à l'Université de Harvard: une «reading period»; un temps de lectures, pendant lequelles·cours étant suspendus, écoliers et écolières ne seraient occupés qu'à lire et à transcrire l'impression immédiate qu'ils reçoivent de leurs lectures ... »

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Lorsqu'on aime soi-même un livre, il est très facile de communiquer sa passion aux élèves. Le livre devient un instrument de travail qui peut s'intégrer dans les programmes scolaires (Interdisciplinarité: liaison des disciplines du français avec l'histoire, la géographie, le dessin, la musique etc.). Il crée un certain enthousiasme chez les élèves (envie de connaître la suite: principe du feuilleton de la TV). Il permet de développer plus facilement l'expression orale (un enfant s'exprime plus facilement lorsqu'il lit une histoire qui lui plaît). Possibilité de rappeler ce que l'on a déjà lu.

Il permet d'étudier globalement le ca-

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ractère des personnages, de comparer, de justifier ou d'infirmer leùrs réactions. Il permet le développement des connaissances, de l'imagination. Il peut être une ouverture sur un autre monde. Il stimule la réflexion, le développement du sens critique. Il sensibilise les jeunes aux problèmes des autres.

Il peut être le point de départ ou le

Malgré tout, un problème délicat reste à résoudre. Devant la masse des pu blicatians, comment choisir parmi toutes les collections? Pour éviter certaines erreurs au début, je vous conseille de vous adresser aux responsables de l'ODIS qui ont déjà une certaine expérience et qui pourront ainsi vous orienter. Je vais essayer de vous présenter les collections importantes, leurs objectifs et les livres de qualité s'adressant à des jeunes de 11 à 16 ans. Il n'y a que peu de temps qu'elles ont pris une certaine extension. Vers les années 1973-1974, les publications de romans pour les adolescents étaient plutôt rares. Certaines collections, je pense principalement à PLEIN VENT chez Laffont, FANTASIA chez Magnard, OL YMPIC et SUPER 1000 chez G.P. et parfois la « Bibliothèque verte» chez Hachette étaient bien destinées aux jeunes de 12 à 16 ans environ. Mais souvent, les récits étaient de très bons romans d'adultes adaptés ou des romans pour les jeunes avec une toile de fond historique ou réelle. Mais les sujets traités répondaient-ils toujours aux besoins des adolescents? Il y avait essentiellement un but culturel. Certains thèmes préoccupant les jeunes restaient « TABOU ». Il semblait que les adultes seuls pouvaient avoir accès à un certain « genre de sujets ». Une évolution a eu lieu chez les éditeurs et chez les écrivains (je ne pense pas toujours sans mal) qui se sont aperçus qu'une grande partie des jeunes n'était plus sensible aux récits présentés et que s'ils ne voulaient pas perdre beaucoup de lecteurs (donc d'acheteurs) et surtout de lectrices (car je pense que ce sont surtout les adolescentes qui étaient oubliées), il fallait qu'ils «aillent vers eux ». Ainsi depuis 3 à 4 ans, plusieurs nouvelles collections sont nées. Elles s'adressent aux adolescents, mais ce qui est intéressant, c'est que la plupart des récits peuvent être lus par les adultes qui trouveront beaucoup de plaisir et d'enrichissement dans ce genre de littérature.

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En 1973, Hachette propose une nouvelle collection de romans à couvertures souples, laquées et illustrées. Non seulement,

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le genre de récit change, mais aussi la présentation. Elle se rapproche des livres de poche pour adultes. Sr Marcaux, la nouvelle directrice littéraire, nous présente de la manière suivante la collection ARIANE. «Ariane, une collection qui proposera des romans d'amour plein d'imprévus, de tendresse ou de gaîté. Plus graves parfois, ils montreront la beauté d'un exigeant métier, les aspects d'un problème d'actualité ou le tableau d'une époque brûlante révolue. Ariane entraînera ses lectrices aux quatre coins du monde, partout où se rencontre un amour neuf, entre des être jeunes. Ariane s'adresse à toutes celles - jeunes filles, jeunes femmes - qui apprécient les histoires d'amour ayant le goût de l'espoir, la saveur de vie qui commence. » L'idée était très bonne. Qu'allait devenir cette collection? Allait-elle tenir ses promesses sans tomber dans un sentimentalisme exagéré? Le fait de présenter le vrai visage de la jeunesse d'aujourd'hui dans des textes émouvants répondait aux goûts, aux vraies aspirations des adolescents. Dès le début quelques titres ont retenus l'attention. Quatre romans d'Odette Joyeux (série L'âge en fleur) évoquent le monde de la danse et des jeunes baIlérines. (La TV a présenté cette série en feuilleton). Nicole Ciravegna nous raconte une histoire se déroulant chez les « hippies» avec Temps d'été, temps d'aimer. Le récit est émouvant et nous montre un monde que nous connaissons mal en général ou sur lequel nous avons passablement de préjugés. Nous retrouvons les mêmes personnages dans La nuit du Samoll et La falaise des cavaliers. Mais ces deux romans de même auteur peuvent aussi être lus séparément.

Il faut signaler particulièrement les deux bons romans de Paul Vincent qui s'adressent autant à des jeunes gens qu'à des jeunes filles: Le rendeZ-VallS des herbes hautes (Prix du meilleur roman d'amour 1974) et Les amoureux de la clairière


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qui a permis à l'auteur de recevoir un nouveau prix: le Prix Alpes-Jura. L'histoire se passe dans un village de la forêt alpine. Francine, la jolie fille du maître de la scierie, ne manque pas d'amoureux: JeanLuc, le vétérinaire, Mario le nouveau bûcheron, Patrick un jeune promoteur; pendant cet été-là, les caractères s'affrontent, les passions s'enflamment... Quel sera pour Francine le vrai visage de l'amour? Jean Séverin a écrit un très beau roman d'amour: Et l'amour, Isabelle? C'est une histoire simple évoquant les problèmes de relation entre les adolescents et leurs parents. Isabelle lutte contre le milieu du cinéma qui lui «enlève}) sa mère; Pierre veut vaincre la montagne qui a tué son père ... Les épreuves vont rapprocher les jeunes gens. Citons encore quelques titres intéressants: Vent de flammes de Marie Féraud qui laissera sans doute un bon souvenir aux jeunes qui le liront. Jérôme, étudiant en médecine est venu rejoindre sa fiancée en Afrique du Nord; mais il rencontre J osée, la fille du garde-forestier, qui trouble son cœur. L'amour sera-t-il assez fort pour triompher de toutes les embûches et de la brusque séparation qui va les déchirer? L'aventure des deux jeunes gens a pour toile de fond le Maroc dont l'atmosphère et les habitants sont merveilleusement décrits par l'auteur, ce qui donne au récit un caractère poétique et attachant. Un autre roman de Marie Féraud vient de paraître dans la même collection. Il peut être recommandé sans réserve. Il s'agit de La gitane de l'étang rouge. L'étranger sur la place d'Arlène Hale. L'histoire se passe en Floride. Carole restera-t-elle insensible au charme du nouvel estivant qui lui fait la cour? Il inquiète beaucoup les amis de la jeune fille, qui l'accusent même d'être mêlé à un trafic de drogue.

Un roman de Maurice Métral ayant pour cadre le Valais a été édité dans cette collection: Le soleil que tu m'as dotzné.

La révol u tion russe de 1917 est évoquée dans le roman de Didier Decoin : La dernière troïka.

dans une classe, chantage, exploitation etc. La lecture d'un tel livre permettra aux enseignants et aux parents d'aborder avec les enfants un problème délicat, lancinant, mais réel, présent partout.

S'il est bon de signaler aux lecteurs quelques titres qui méritent toute notre attention, il faut malheureusement parler de l'inégale valeur des romans de cette collection. Il a manqué, surtout au début, une grande rigueur dans le choix des manuscrits. La qualité a fait trop souvent défaut. Les craintes et les réserves que j'avais émises au début de l'article sont apparues plus rapidement que je ne le pensais. Il semblé depuis un certain temps qu'un plus grand soin soit apporté et que la qualité des romans soit en hausse. Bon signe ...

Avec les livres POlir l'amour de Lise et L'été ne finira jamais, l'auteur suédois Max Lundgren répond parfaitement aux ambitions de l'éditeur dans ce qu'il veut apporter au travers de cette collection. Mais ces romans s'adressent à des adolescents qui ont une maturité d'esprit suffisante pour saisir toute la portée du problème: l'évolution accélérée d'une jeunesse face à· ses responsabilités, avec tout ce que cela comporte réellement. Ces deux livres devraient être lus aussi par les parents et les éducateurs. Peut-être serontils choqués par la franchise de l'auteur. Je suis persuadé que ces deux romans peuvent aider à amorcer un dialogue (souvent si difficile à établir) entre les adultes et les jeunes qui s'apprêtent à affronter la dure réalité de la vie quotidienne.

A la fin de l'année 1973, les Editions Rageot faisaient paraître une nouvelle collection pour les adolescents et les adolescentes: LES CHEMINS DE L'AMITIE. Cette collection qui ne comprend que des romans d'éveil se présente sous la forme moderne des livres à couvertures souples avec une illustration sur la jaquette, mais aucune dans le texte. Elle est destinée aux jeunes qui dès 11 à 12 ans ont quitté la «Bibliothèque de l'Amitié}) (dont les grands mérites ne sont plus à souligner) et veulent des récits qui marquent la transition entre le livre pour enfants et le livre pour adultes. L'éditeur présente sa collection de cette manière: «Pour vous tous qui avez choisi de mieux connaître, de mieux vivre les problèmes d'actualité. }) Il faut signaler une idée originale et très intéressante de l'éditeur. A la fin de chaque roman, le lecteur trouvera une filmographie, une bibliographie, des extraits de journaux, de revues et de livres se rapportant au sujet traité. Il faut signaler particulièrement l'excellent roman de Michel Grimaud Le paradis des autres qui traite d'un sujet bien à la mode: la xénophobie. L'histoire se passe en France, mais les lecteurs n'auront aucune peine à faire la transposition sur le plan suisse. C'est l'histoire d'un petit Algérien qui vient en France avec son père. Les problèmes sont abordés par l'auteur avec beaucoup de tact: difficultés à trouver du travail, à se loger, intégration

C'est avec un grand plaisir que je viens d'apprendre que Pierre Pelot, un auteur pour qui j'ai toujours eu une grande admiration, a reçu pour son livre Le cœur sous la cendre le VIe Prix européen de littérature pour la jeunesse avec la mention suivante: « Cet ouvrage, d'un romancier plein de talent, présente sans concession, ni sentimentalisme, une des dures réalités de la vie sociale d'aujourd'hui: la vieillesse. Il décrit les prises de conscience, les difficultés d'adaptation, la recherche d'identité d'un vieux travailleur dans la première année de sa retraite. Ce roman se distingue tout particulièrement par sa profonde résonnance humaine et la qualité de son écriture qui font de cet auteur l'un des meilleurs représentants contemporains du romand réaliste français. })

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Quatre autres romans parus récemment méritent d'être cités: Pourquoi partir? de Michel Grimaud qui raconte les difficultés de communication entre un jeune homme et sa famille qui croit avoir tout fait pour lui ... Peut-être pas l'essentiel! Ce sera la séparation et la chute jusqu'au plus profond de la déchéance humaine.

Tu as volé Jochen de Hans Georg Noati traite du problème de la délinquance juvénile et des maisons d'éducation. Le jeune garçon qui est interné est-il vraiment aussi coupable qu'on le dit? Et sa famille, pour sauver les apparences ne contribue-telle pas à ce qu'il s'enfonce toujours plus?

C'est dans un camp palestinien installé au Liban que nous entraîne le très beau roman de H. Pérol Je rentrerai tard ce soir. L'auteur a traité d'une manière simple et sans passion le délicat conflit opposant Palestiniens et Israéliens. Enfin dans Hier cl Berlin , H. G. Noati nous fait vivre au travers d'une famille allemande, les années 1933 à 1945 avec la montée du nazisme. Une collection a eu un démarrage plus pénible. Il s'agit de TRAVELLING parue aux Editions Duculot. Les buts exprimés par l'éditeur, les sujets choisis, de même que la présentation correspondent tout à fait aux aspirations des jeunes lecteurs. Les récits présentent d'une manière vivante des thèmes actuels. Malheureusement il m'a été difficile au début de recommander ces livres, car souvent les récits écrits par des auteurs étrangers étaient mal traduits et contenaient de nombreuses fautes de français. Il. semble que depuis 2 ans, l'éditeur, qui a été rendu attentif à ces erreurs, a revu le problème. Je dois constater que les dernières parutions sont correctes sur ce plan. Un fait intéressant mérite d'être signalé aux enseignants: chaque livre est accompagné d'une fiche donnant le résumé du récit, l'intérêt de l'ouvrage, les thèmes qui y sont développés, quelques notes sur l'auteur, des suggestions pour le travail en classe et une bibliographie. Certains livres méritent d'être lus: L'enfer des orchidées de Huguette Pirotte évoque le génocide des Indiens au Brésil et le développement anarchique de cet immense territoire. Celui qui est intéressé par les histoires vécues et actuelles sera captivé par le très beau récit de Christian Delstanches et Hubert Vierset: Tu n'es pas mort à Stalingrad. Nous suivons un jeune Berlinois qui mène une enquête. En 1943, son père,

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officier de l'armée allemande est porté disparu lors de la débâcle de Stalingrad. Estil réellement mort? Deux histoires se déroulent en parallèle: les recherches effectuées en 1961, à Berlin ville coupée en deux parties par le « Mur de la honte» ; Stalingrad en 1943, la résistance allemande durant l'avance russe, l'encerclement, puis les colonnes de prisonniers, les camps ... La révolte d'Ayachi de B. Barakas évoque la situation des travailleurs nordafricains en France. C'est sur les routes du Tibet actuel, occupé par les Chinois que nous mène le beau roman de F. de Cesco La route de Lhassa. Dans Dernier mois d 'école, l'auteur Lella Setti nous rend sensi ble au passage de l'enfance à l'adolesecnce, la découverte de soi et des autres. Giovanni et Myriam sont des adolescents en quête de leur identité ... Amour, amitié, liberté sont des thèmes qui reviennent sans cesse au long de ce très beau récit. En 1974, les Editions G . P., Presses de la Cité, faisaient paraître une nouvelle collection qui ressemble en tous points aux « Chemins de l'Amitié », avec cette différence que l'illustration de la couverture est inscrite dans un carré (celle des Chemins de l'Amitié dans un cercle). Il s'agit de GRAND ANGLE. En créant cette collection, l'éditeur donne aux auteurs attachés à sa maison l'occasion de s'adresser à un autre public de jeunes lecteurs et lectrices que celui qu'ils atteignaient jusqu'ici. Il semble que les titres s'adressent aux jeunes de 14 à 18 ans environ. Le train perdu de Pierre Pelat est un chef-d'œuvre de la littérature pour les jeunes. II peut être lu dès 13 . 14 ans; mais il plaira tout autant aux adultes. C'est l'histoire d'un retour: celui de Lou Carmaux qui revient dans son village après avoir fait la guerre d'Algérie. Un drame éclate ... Lou passera 12 ans de sa vie en prison. Pour la seconde fois, il reviendra au village. Mais sa présence va déclencher un bouillonnement de violence et de vengeance. Ce livre est émouvant et

dramatique. Pierre Pelat va droit au cœur des problèmes. Comme dans tous ses livres, il dit les choses simplement, mais il sait évoquer une atmosphère et nous faire sentir la profondeur d'un problème ... Dans la même collection, je signale encore un très beau romand du même auteur: Les neiges du COliCOU. La dernière aube de Paul Berna nous emmène dans les Courses sur les traces de sept jeunes gens et jeunes filles qui sont terrorisés par l'arrivée de tiryla, une comète qui doit percuter la terre. Ils vont avoir à lutter contre une chédeur brusque à laquelle succède le froid intense d'une glaciation semblable à celle que la terre a connue. Trois autres romans de grande valeur ont paru récemment: La jarre percée de Jacqueline Cervon se déroule en Afrique au temps de la colonisation et de la traite des Noirs. La fin de la guerre d'Algérie est évoquée tragiquement dans le livre de L. G. Tovati : Et je suis parti d'Oran. Une chasse en été de Michel Grimaud traite du problème de la violence aveugle et sans retenue des hommes. II faut signaler les dernières parutions chez Laffont dans la collection PLEIN VENT. On remarque une certaine constance dans la qualité des ouvrages, depuis de nombreuses années. Trois récits de science-fiction écrits par Jan Cameron sont passionnants: Le cimetière des cachalots, L'île sur le toit du monde et Le voilier blanc. Voyage sans boussole de B. Solet évoque les problèmes que rencontre un jeune Sénégalais) en France et simultanément les problèmes de deux jeunes Français en Afrique. Avec Des hommes traqués, M. Grimaud raconte la chute d'Allende au Chili et toutes ses conséquences. Alors que tous les éditeurs lancent le roman pour adolescents en couverture souple, sans illustration dans le texte, Louis Mirman, éditeur des « Collection Jeunesse» chez Hachette prend le contrepied. II crée à la suite de la Bibliothèque

rose, de la Bibliothèque verte, la Bibliothèque rouge qui aujourd'hui se nomme POCHE ROUGE. Deux atouts importants ont été joués: le prix (un livre Poche Rouge revient deux à trois fois moins cher qu'un livre des collections pour adolescents des autres maisons d'édition) et le format (identique aux livres de la Rose et de la Verte). L'âge indiqué est de 15 à 17 ans mais, en réalité, les livres peuvent souvent être lus à partir de 12 - 13 ans. La production est grande: plusieurs livres par mois. Les auteurs proviennent de' tous les pays du monde. Là encore, il faut choisir: il ya du très bon et du moins bon. Je signale quelques titres qui méritent d'être lus. Pour ceux qui aiment les bons romans policiers: de Maurice Leblanc, La demeure mystérieuse et La barre-y-va (Arsène Lupin). Le crime de l'OrientExpress d'Agatha Christie et La vallée de la peur de Conan Doyle.

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Le camp du bout du monde de Mel Ellis est un très bon roman d 'aventure. Deux jeunes gens rêvent d'établir un camp pour touristes dans une région encore vierge. Ils veulent faire partager leur joie à tous ceux qui viendront passer des heures de détente, de vrai contact avec la nature non polluée ... Un certain respect du milieu naturel. Mais la réalité est tout autre ... Le racisme est évoqué dans L'innocent aux mains noires de Daniel Honig sous le couvert d'une histoire policière. Le racisme, aujourd'hui aux USA. Lorsque les trois jeunes étudiants, Fox, Steve et Bruce entreprennent de descendre en canoë les rapides du Colorado, ils n'imaginent pas tous les problèmes qu'ils auront à affronter parce que l'un d'entre eux est noir! En effet, ayant établi leur campement non loin d'une petite ville, ils ne tardent pas à recevoir la visite peu amicale de quatre jeunes gens de la région. Très vite le drame éclate ... Deux ombres sur la plage de A. Chambers nous entraîne à Fairly, petite île au large de la côte orientale de J'Angleterre. Frank et Sylvie ont 17 ans. Sylvie s'ennuie et veut découvrir la ville. Une

fois à Newcastle, elle s'aperçoit que les grandes villes sont des lieux de plus profonde solitude que le plus petit village. Frank viendra à sa recherche, car il l'aime en secret. Mais pourra-t-il la « reconquérir» ? B.J. Berry, dans le Rodéo de la der· nière chance traite du problème de la délinquance juvénile. John et Laura de Paul Zbinden est un excellent roman . Les deux jeunes gens vivent dans un climat détestable. Ils se livrent à des farces de plus ou moins bon goût. L'une d'elles les entraînera plus loin qu'ils ne l'avaient prévu ... Je cite encore quelques titres intéressants traitant des problèmes rencontrés par les jeunes: Les murs de la ville d'Alain Arve1. Voyage au bout du printemps de G. Tanugi. S'il ne reste que la fuite de Alas Everwyn. Un job pour l'été de Dianne Doubtfire. Le pianiste aux mains de fer de K.M.P. Pey ton. Frank, d'un mardi cl l'autre de David Martin. La tuile à loups de J.M. Soyez (porté à J'écran) est une excellente réédition. L'atmosphère de ce roman est prenante. La terreur s'abat sur un vil1age du centre de la France. L'hiver est rigoureux. On a entendu « La tuile à loups ». Quand le vent souffle assez fort pour la faire « chanter », c'est qu'en montagne la vie' n'est plus tenable pour les loups. Alors les bêtes fauves descendent vers les villages .. . Avec Les lllmières du matin, Robert Bigot a obtenu le prix Jean Macé 1974. C'est un excellent roman historique, avec comme toile de fond, janvier 1871... C'est la Commune racontée par un jeune adolescent de 15 ans, peu à peu mûri par la guerre et par cette expérience à la fois douloureuse et exaltante ... Voilà, en quelques pages, j'ai essayé de vous présenter le problème de la lecture suivie et les nouvelles collections s'adressant aux adolescents. Les titres que je vous ai indiqués vous permettront peut-être de répondre à certaines demandes de parents: « Quels titres conseillez-vous à un enfant Hugues Feuz qui ... » etc. Le Sen 2054 Chézard (NE)


4. Etre très soigneux, utiliser la colle avec parcimonie, les taches sont si laides!

Activités créatrices manuelles

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Pour filles et garçons de 3e et 4e primaires

Tous les traY!'mx sont ensuite exposés en classe, jusqu'à ce que d'autres travaux

« LES MOYENS DE TRANSPORT» Ce thème étant le centre d'intérêt traité par l'instituteur en classe (vocabulaire, lecture, dessin, etc.), les élèves connaissent plusieurs moyens de transport utilisés dans le monde, au cours des siècles: - sur terre: auto, camion, car, train, vélo, moto, trolley, diligence ... sur mer: navire, voilier, vedette, galère, sousmarin, destroyer ... - dans les airs: avion, hélicoptère, ballon, dirigeable, téléphérique ...

Il le peint à la gouache ou aux stylos feutre. Il mesure, coupe et colle SOIGNEUSEMENT des brins de ficelle de chanvre de grosseur moyenne. Il découpe son véhicule. Ille colle sur de la carte noire, format A4.

d'élèves viennent les remplacer. Marie-J osèphe Evéquoz-Mottet

Variantes sur le thème {( Les moyens de transport»

Et maintenant, hop! au travail! -

Chaque élève dessine son véhicule sur la carte blanche.

Réalisation individuelle 2e primaire Papier déchiré collé

Aproz

Réalisations par. de~x ~oupes de 3 élèves, 3e pnmalre a Aproz Papier déchiré, découpé, puis collé

Activités créatrices manuelles Pour garçons et filles de Se et 6e primaires SOUS-PLAT TECHNIQUE: FICELLE COLLEE

Matériel

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Règles du jeu :

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1. Chaque élève doit réaliser un motif différent de celui de ses camarades: pas deux pareils ! 2. Le motif doit remplir toute la feuille (carte blanche de 16,5 x 25,5 cm.). 3. Le dessin doit être simple, stylisé, sans détails minuscules.

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Moltofill ou ciment blanc pour joints (Placette, Gétaz Romang, Valcéramique, etc.). Carton, éponge avec surface récurante en nylon (Scotch-Brite), plusieurs chiffons. Grands plastiques (sacs à ordures ouverts) et journaux pour protéger les tables.

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Bois aggloméré, épaisseur 1 cm. à 1,5 cm.

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Déchets de carrelages, faïence, céramique.

Exécution ~ - Faire découper par un menuisier des

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Colle blanche, en pot de 1 kg. Cementit, Glancol, Syncoll ou colle spéciale du carreleur.

plaques de bois aggloméré de la grandeur souhaitée: 15 x 15 cm. ou 18 x 18 cm.

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Sur un papier de même grandeur que sa planche, chaque élève dispose les carrelages, selon son goût personnel (essais). -

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Lorsque le projet sur papier est terminé, enduire régulièrement toute la surface de la planche d'une épaisse couche de colle, à l'aide d'une spatule en carton. Reporter les carrelages sur la planche encollée en respectant une distance de 2 à 3 mm. entre les pièces. Lorsque la pose des carrelages est terminée, mettre sous presse et laisser sécher jusqu'au prochain cours ACM.

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Faire briller· avec un chiffon sec.

Recommandation: Préparer les carrelages. Au besoin, casser les grosses pièces dans le creux de la main avec un marteau ou une paire de tenailles.

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Dire à maman de ne pas laisser tremper le sous-plat dans l'eau, car le bois aggloméré risquerait de se désagréger.

La semaine suivante, préparer le ciment blanc ou le moItofil (mélange eau et ciment pas trop épais). En enduire la planche entière avec une spatule en carton, dans un sens, puis dans l'autre, en faisant bien pénétrer le ciment dans les espaces entre les carrelages.

Marthe Buttet-Conus

LE CHEMIN DE LA C R O IX Elèves de 2e primaire; classe de Mlle Françoise BOTTARO, pour les dessins au fusain; classe de Mlle M.-Thérèse LUGON, pour les textes. En classe, les enfants ont lu et commenté les stations du chemin de la Croix; ils ont observé les images de « La Bible racontée aux enfants» et de « La Bible illustrée ». Ils ont ensuite illustré leur cahier de reli gion.

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Enlever le surplus avec la spatule en carton et en enduire légèrement les côtés de la planche.

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Laisser sécher 1 heure - 1 heure et demie.

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Puis, avec une éponge humide (chaque élève aura apporté la sienne), nettoyer les carrelages en frottant énergiquement.

Puis, individuellement ou par groupes de deux élèves, ils ont choisi une station qu'ils ont dessinée au fusain (sur papier gris « recyclé », format 42 x 30 cm.). Avec de nombreux commentaires à haute voix, chaque élève ou chaque groupe a composé le texte correspondant à la scène dessinée.

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Ces travaux d'élèves, naïfs et spontanés, ont servi à l'animation d'un chemin de Croix à la chapelle de La Bâtiaz.

1. Jésus est condamné à mort

Jésus, Tu as été courageux devant la méchanceté des Grands-Prêtres et surtout de vant les soldats. Pourtant, Tu n'avais rien fait, Tu n'avais que parlé de Ton Père et de nOlis aimer. Tli as été obéissant, jusqu'à Ta mort. Fais que nOlis Te ressemblions. Merci Jésus.'

(Lara et Magaly)

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2. Jésus est chargé de sa croix

n'ayons pas peur de venir vers Toi, malgré les moqueries des hommes. (Françoise et Sandra)

Tu as reçu le coup de lance.

(Tristan et Pierre-Alain)

Jésus, le jour où les soldats T'ont chargé de la Croix, Tu ne t'es pas échappé, mais Tli T'es laissé faire pour nous sauver.

(Véronique et Agata)

Fais que nOlis soyons courageux comme Toi et que nOliS portions avec Toi les peines de nos journées. (Magaly et Lara)

9. Jésus tombe po.'u la troisième fois 7. Jésus tombe pour la deuxième fois

5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

Jésus, Tu es tombé, mais ce n'était pas une petite blessure sur le genou. Merci de nous avoir montré le bon exemple: qll'il faut se relever sans se plaindre .'

Jésus, nous disons merci à Simon de Cyrène de T'avoir aider à porter la croix. Nous n'oublierons pas ce grand service.

3. Jésus tombe pour la première fois Je sais Jésus que la Croix est très lourde et que Tu as été très très courageux. Tu es tombé la première fois , Tu étais épuisé, mais Tu as eu le courage de Te relever pour nous sauver. Nous Te remercions de tout notre cœur. (Pierre-Alain et Tristan)

4. Jésus rencontre sa mère Jésus Tu as rencontré Ta Maman. Elle a dû beaucoup souffrir pour Toi. Ça lui a transpercé le cœur, comme le Tien quand

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(Agata et Véronique)

(Sandra et Françoise)

8. Jésus console les fille de Jérusalem Jésus, Tu consoles ces pauvres filles, comme Tll as consolé beaucoup d'autres enfants. Tu n'as pas voulu faire pleurer ces femmes, mais Tu as eu le courage de leur dire: «Ne pleurez pas pour moi, mais pensez à vos enfants.»

6. Sainte Véronique essuie le visage de Jésus Jésus, malgré les souffrances que l'on T'a faites, Sainte Véronique avait tellement mal pour Toi qu'elle T'a essuyé le visage.

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Chaque fois que nous tombons, nous penserons à Toi et à Ta croix.

Fais que nous aussi, nous nous aidions à porter nos difficultés de chaque jour, comme Toi qui a porté la croix.

Fais que nous aussi, nous soyons courageux comme elle et que nous aussi, nous

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Jésus, je sais que Ta croix est très lourde, de plus en plus lourde et c'est pour ça que Tu es tombé pOllr la troisième fois. Si j'avais été là, je T'aurais aidé à porter Ta croix. (Olivier et Thierry)

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Nous aussi, nous sommes Tes enfants. Nous voulons, en ce chemin de croix, penser beaucoup à Toi.

10. Jésus est dépouillé de ses vêtements

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Jésus, Tu as souffert en Te faisant dépouiller par Tes ennemis. Les gardes se sont moqué de Toi. Fais que nous ne soyons jamais comme eux! (Stanislas et René)

13. Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère Jésus, Tu as été descendu de la croix pOlir être remis dans les bras de Ta mère. Comme Marie a dû souffrir de Te voir crucifié sur la croix! (Jocelyne et Angèle)

Dans les exemples proposés, il est intéressant de remarquer que l'enfant a gardé l'essentiel de l'image; avec ses moyens, il traduit simplement l'intensité ressentie, l'émotion donnée par la lecture du texte. Cette intensité transparaît dans la première station « Jésus devant Pilate ». La spontanéité caricaturale des silhouettes du premier plan, les moqueries de la foule, sont illustrées avec une telle justesse que, sans vouloir faire un quelconque parallèle avec l'art brut, elles me font penser aux dessins de Louis Soutter.

L'on retrouve, dans les dessins des quatorze stations, le même caractère impulsif riche en découvertes. Mais j'aimerais attirer encore l'attention sur les dessins suivants: « Simon de Cyrène », « Jésus tombe pour la deuxième fois» et surtout « la Sépulture ». Quel peintre ne rêve-t-il pas de transmettre, avec une émotion si forte et dans un langage graphique si simple, une image aussi parfaite de l'essentiel.

Chat (portrait-coussinet)

Tête de cheval (coussin) Fournitures 55 cm. x 65 cm. de tissu brun Pour la tache du front: une bande claire de 19 cm. x 7 cm.

Il. Jésus est cloué sur la croix

Pour renforcer les oreilles: 2 carrés de feutrine de 9 cm. de côté à couper chacune en deux par la diagonale.

Jésus, Tu as été clollé sur la croix pour nous sauver de la mort. Tll as été courageux, Tu as étendu Tes bras pour y planter des clous. Tu as pardonné à Tes ennemis soldats et, en plus - tout cela pour nous! -

Pour le harnais: de la feutrine, 25 mm. de large.

Merci Jésus!

(Anne et Carine)

Fournitures: 30 cm. x 35 cm. de canevas, en mêmes dimensions tissu ou feutrine pour le dos du chat coton à broder et ouate synthétique.

14. Jésus est mis au tombea~ Jésus, Tu as été enterré dans un tombeau royal. Joseph d'Arimathie a pensé à Toi pour que tu passes trois heureuses bonnes journées. Quand Tu es ressuscité, Tu es sorti du tombeau. Tu es revenu vivant. Merci JéSllS! (François, Rénald, Agata et Véronique)

Broder d'abord au «demi-point» les parties du dessin ayant un point au centre des carrés. Le contour des oreilles, les yeux, le nez. Attention, observer le sens du point passé horizontal ou vertical variant suivant les rangées.

LE CHEMIN DE LA CROIX 12. Jésus meurt sur la croix Merci, Jésus, d'avoir été crucifié, tué sur la croix pour ouvrir le ciel à tous mes frères de la terre! (Marianne)

M.B.

Cet exemple de réalisation collective, sur un thème donné, met en évidence les possibilités impulsives de l'enfant. Cette spontanéité doit être stimulée au départ par une manière imagée de raconter la Passion du Christ.

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La broderie terminée, le coton arrêté, faufiler le canevas sur le tissu et coudre à petits points. Laisser une ouverture de 8 centimètres au bas de la queue. Bourrer le chat de ouate et fermer au bas, aux petits points.


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Travaux manuels pour le CO

Le point de croix se travaille d'après _II,

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Courroie frontale: 55 cm. plus la boucle (fermée au dos) Courroie nasale: 46 cm. plus la boucle. Courroie verticale: 50 cm . sans boucle. Pour les œillères: 2 rectangles de feutrine 6 x 9 cm., 2 anneaux chromés, 1 grelot. 2 boutons bruns pour les narines. D'après le croquis ci-contre, tracer et découper dans du papier le patron de la tête. Plier le tissu en deux, poser le patron au bord du pli et découper tout autour avec 15 mm. de plus pour les coutures. Piquer à la machine sur l'envers le contour de la tête du cheval, en ménageant une ouverture. Retourner à l'endroit, glisser à l'intérieur de chaque oreille 2 triangles de feutrine de 9 cm. de côté et piquer la base des oreilles. Bourrer l'intérieur de la tête avec le kapok et fermer à petits points. Mettre en place les courroies reliées par une courroie verticale de 50 cm. d'un anneau à l'autre. Pour le nez, coudre 2 boutons bruns espacés de 6 cm .

un diagramme sur une toile légère en

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point de croix sur une toile à tissure serrés, il faut piquer dans les mêmes trous aux endroits où les points se touchent.

Matériel en vente au dépôt ACM Napperons 25 x 35 cm. Napperons (2) 22 cm. Napperons (2) 20 cm. Linge pur fil à broder, différentes couleurs Sets en pur fil à broder, 45 x 35 cm.

Fr. 5.60 Fr. 4.Fr. 3.-

CHAT

Fr. 6.20

Fourniture: carton 2 mm.

Fr. 4.60

Finition: couleur .: dispercolor. Pour le découpage et le montage: voir les dessins d'ensemble et de détail.

Une pochette sous forme de fleur Fournitures

Paul AIlégroz

1 mouchoir Pa pier de soie vert 1 rouleau papier toilette Couper un rond en papier de soie 7,5 cm . de rayon, le plier en huit, tracer et découper le sommet en arrondi puis couper la pointe, couper pareillement 2 ronds de 8 et 9 cm. de rayon. Ouvrir ces fleurs sans les aplatir. Prendre le mouchoir par son centre, comme un cône et l'enfiler au centre des fleurs, petites, moyennes, grandes, puis mettre dans le rouleau de toilette décoré.

BRODERIES AU POINT DE CROIX D'une exécution facile, le point de croix est utilisé dans de nombreux ouvrages de broderie et de tapisserie. Très décoratif, disposé en bandes ou semis il orne les nappes, le linge et les vêtements.

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CHANDELIER Fourniture: carton 2 mm. Finition: Dispercolor + spray « or» pour donner l'aspect du vieux bronze.

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La profondeur des entailles de la pièce 4 est à réaliser suivant l'inclinaison que vous donnez à celle-ci lors du montage.

Le modèle présenté ici a encore été collé sur un socle (pas indispensable).

Attention aux coupes à mi-carton pour les pièces 2 et 3 qui ne sont pas toutes du même côté (pointillés et traits mixtes).

Michel Jourdan (d'après l'idée d'un collègue neuchâtelois)

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La hauteur de 10 mm. de la pièce 5 ainsi que son 0 peuvent varier selon la grandeur de la bougie . On collera sur cette pièce un disque 0 extérieur 40 mm. o intérieur = bougie.

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LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE 2e et 3e années

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LA SECURISA TION

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Activités -

Jeux d'orientation en forêt

Buts -

s'accoutumer au milieu (forêt) apprendre les points cardinaux

Caractéristiques -

Jeux de classe en équipe - en groupe Présence permanente du maître

1. Au nord de l'arbre Matériel: quelques fanions Le nord est indiqué par une ligne de fanions. Au commandement du maître, les élèves se placent au point cardinal indiqué le plus rapidement possible. Le dernier en place est éliminé.

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Variantes: a) Idem en changeant d'arbre b) Idem mais changer la place du nord après quelques commandements c) Se placer au point cardinal indiqué après être allé tourner autour d'un fanion. (chacun se trouve à la même distance d'un fanion).

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2. Relais de la Rose des vents Matériel: des fanions Huit fanions représentant 8 points cardinaux (N - S '· E - W - NW - NE - SW SE) sont placés en cercle de 15 à 20 m. de rayon. Les élèves sont au centre en colonne par quatre, formant ainsi quatre équipes. Déroulement comme la course aux Nos, mais au commandement le No appelé tourne autour d'un fanion représentant un point cardinal.

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3. Le lièvre siffleur Matériel: sifflet - fanions La classe est partagée en plusieurs équipes. Dans un terrain nettement délimité, le maître se déplace sans être vu et place 15 à 20 fanions. Il siffle deux fois en pi-

quant le fanion. Dans un temps donné, les équipes doivent retrouver le plus grand nombre possible de fanions. Variantes: a) plusieurs lièvres siffleurs b) poursuite du lièvre siffleur.

4. Les prisonniers s'enfuient Matériel: 1 fanion, écharpes ou morceaux de tissu pour bander les yeux, 1 sifflet. Après avoir planté un fanion au point de départ, on bande les yeux des prisonniers . Ceux-ci se tiennent par la main et le maître promène ainsi la « chaîne» dans la forêt. Au signal, les prisonniers enlèvent leur bandeau et essaient de retrouver le plus vite possible le fanion. Variantes: a) On plante plusieurs fanions en cours de route. b) Comme a) , mais des « gendarmes» qui sont restés au point de départ partent à la poursuite des voleurs lorsque ceuxci s'échappent (sifflet).

5. La recherche des cartons Matériel: cartons ou papiers numérotés Dans deux secteurs bien délimités se trouvent deux équipes. Les élèves de chaque équipes disposent dans leur secteur un ou deux cartons. Ceux-ci ne doivent pas être cachés mais placés à 20 m. au maximum les uns des autres sur le sol suspendus à hauteur des yeux. Les cartons en place, les équipes changent de secteur et recherchent ceux de l'autre équipe. L'équipe gagnante sera celle qui aura rapporté le plus rapidement tous les cartons. Variantes: a) Idem mais sur chaque carton il ya une question ou une tâche à accomplir. b) Les équipes à tour de rôle placent les cartons dans le même secteur. Classement au temps.

6. Les gendarmes voleurs Matériel: dossards ou feuilles numérotés et épingles de sûreté.


La classe est divisée en deux équipes, les gendarmes et les voleurs. Ces derniers ont un papier numéroté épinglé dans le dos. Ils se cachent dans un secteur délimité. Au signal les gendarmes partent à la recherche des voleurs qui peuvent se déplacer dans le secteur prévu. Après quelques minutes le maître arrête le jeu et compte les feuilles rapportées. 7. La rose des vents Quatre postes à des distances variables et aux quatre points cardinaux sont marqués dans le terrain. L'élève revient chaque fois au centre avant de repartir. Les distances sont affichées au point central.

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Terrain connu et bien délimité Pas de grande préparation préalables dans le terrain

4. Recherche de la cachette à l'aide d'un

plan La classe est partagée en deux groupes. Le groupe A doit trouver sa cachette à l'aide du plan dessiné par le maître (sur le sol ou sur un papier). Cette cachette sera balisée par un fanion placé en son centre. Quand tout le groupe l'a rejoint et s'est caché dans un rayon de 30 m. au maximum, le chef du groupe siffle. C'est à ce moment-là que le groupe B pourra partir à la recherche de la cachette en suivant le plan.

1. Estimation des distances a) Estimation visuelle b) Nombre de double pas pour 100 m. Lorsqu'on se dirige en ligne droite (plus tard avec une boussole), il est nécessaire d'estimer les distances parcourues. AU,ssi, chaque élève doit connaître le nombre de double pas qu'il fait pour 100 m. au plat, en montée ou en descente. Après avoir marqué 100 m., les faire courir « au train» plusieurs fois en comptant le nombre de double pas . 2.

5. Marche dans ·le terrain carte orientée Le maître se déplace avec son groupe et, à chaque arrêt, indique le point de station et explique son signe correspondant. A faire plusieurs fois jusqu'à ce que les principaux signes de la carte soient connus. Ne pas oublier les signes du relief: montrer que la pente est mentionnée sur une carte.

Le parcours fléché

Matériel: lattes à tuile avec flèche de carton, feuilles numérotées.

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LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE 4e année L'INITIATION Activités Estimation des distances Parcours fléché Parcours au plan (quartier) Orientation de la carte

-

Au point de départ se trouve une flèche (assez longue, min. 50 cm. avec indication de la distance. Au but un papier est affiché à un arbre avec un numéro-quittance ou, éventuellement, une tâche à accomplir ainsi qu'une nouvelle flèche qui permettra de poursuivre le parcours. Le parcours complet comprendra 4 à 6 postes et se fera individuellement.

LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE 5e année

L'APPRENTISSAGE Activités Marche à la découverte Loto d'orientation Parcours au plan (ville) - Course étape - Course à l'aventure - Course à la courbe - Course aux fanions Parcours imposé (simple) - Course relais - Recherche du plus de postes - Course papillon

Variantes:

-

Parcours fléché en étoile. Les élèves reviennent au centre après chaque trajet.

Buts -

Se déplacer sans appréhension dans le terrain Orienter un plan par parrallélisme

-

Se déplacer à l'aide de quelques éléments de planimétrie Identifier le terrain et la carte

-

Apprendre les signes

Caractéristiques -

Les élèves sont à portée de voix du maître

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3. Familiarisation avec la carte a) Faire un parcours sous forme d'un petit cross. Demander de retenir les points marquants du parcours. b) Distribuer un croquis très simple du parcours, le discuter en rel~vant les points importants (rivière, routes, croisements) c) Avec le croquis, refaire individuellement le parcours. d) L'élève complète lui-même le croquis.

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Buts Acquérir de la sûreté dans l'identification - Sens des distances parcourues - Choix du parcours entre 2 postes - Confiance en soi -

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Caractéristiques Course en équipe Surveillance du maître Enseignement à appliquer: étoile - papillon Balisage des postes Prépara tian dans le terrain Utilisation des cartes nationales.

-

]. Marche à la découverte. (Qu'allonsnous rencontrer?) En parcourant la carte l'élève doit indiquer au maître la configuration du terrain. 2.

Le loto d'orientation

Jeu consistant à se déplacer avec la liste des signes conventionnels sur un tracé jalonné et d'indiquer, en regard du bon signe, le poste rencontré. Variante: Tdem mais J'élève indique par un cercIe sur la carte le poste rencontré.

3. Recours au plan Remettre à l'élève le plan d'un quartier ou de la ville . Mentionner sur celui-ci certains endroits où l'élève doit se rendre. Sur une feuille annexe poser des questions correspondant à l'endroit indiqué sur le plan. Exemple: 1. Nom de cette maison 2. Que lit-on sous le balcon 3. Numéro de cette maison 4. Comment s'appellent les arbustes de cette haie 5. Nom de cet arbre 4. Course étape Le maître indique à tout le groupe un point à trouver dans le terrain (distance 200 à 600 m.). Après description du point à trouver et description du cheminement, à l'avance, à effectuer, chacun se rend individuellement au point désigné. Départ simultané. Le maître suit et aide ceux qui ont le plus de peine.

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5. Course à l'aventure

10. Parcours imposé

Caractéristiques

Le maître se déplace en courant avec sa classe. Chaque élève a une carte. A un moment donné le maître stoppe et demande aux élèves de situer sur la carte le plus rapidement possible l'endroit où ils se trouvent.

Avec un réseau fixe, le moniteur à de nombreuses possibilités pour établir des courses en circuit ou en ligne. Il s'agira de trouver des parcours adaptés aux aptitudes des élèves. Rappelons que les postes faciles sont ceux qui se trouvent derrière une ligne d'arrêt marquante (route, lisière de forêt, combe, etc.), alors que les postes qui sont avant cette ligne d'accueil seront plus difficiles. L'objet du poste est aussi à considérer : un petit trou isolé en pleine forêt est plus difficile à trouver qu'une maison. Les deux exemples présentés ici ne sont pas des formes d'enseignement, mais bien l'aboutissement de celuici (9 et 10).

-

6. Course à la courbe En terrain découvert, marquer par des fanions ou une bande de démarcation une courbe caractéristique (creux et bosses). La suivre, s'arrêter et faire indiquer le point de station sur la carte.

7. Course aux fanions Le groupe se déplace en forêt en courant et à une dizaine d'endroits caractéristiques différents, le maître place un fanion. Chaque élève en marque l'emplacement sur sa carte par un cercle. Par groupe de 2, ils recherchent un fanion et reviennent au point de départ qui devra se trouver au milieu du réseau de fanions.

Disperser dans un réseau bien déterminé un certain nombre de postes. Reporter sur la carte des élèves ce réseau ainsi que ces postes. Dans un temps déterminé et par groupe les élèves doivent retrouver le plus de postes possible. Départ et arrivée au centre du réseau .

LE PERFECTIONNEMENT

9. Relais intervalle Plusieurs postes sont dispersés en circuit dans le terrain. Former des équipes du même nombre de coureurs que de postes. Les coureurs No 1 de chaque équipe seront conduits par le maître au poste No 1. Les No 2 au poste No 2 etc .. . Le maître donne aux No 1 une carte où sont noté les postes. Le No 1 se rend ensuite au poste No 2 et transmet la carte au No 2 et ainsi de suite jusqu'à ce que chaque élève est effectue le parcours entier et se retrouve à son point de départ.

Sur une feuille qui ne comportè que les lignes N - S, on marque 2 postes avec leur description ainsi que le départ-arrivée. On indiquera aussi l'échelIe. Selon le principe du papillon, chaque élève, après avoir trouvé les deux postes, revient au point de départ pour exécuter les autres «ailes» du papillon.

Course mémoire Course choix du cheminement Course papillon carte blanche Course aux rayons Course par équipe avec parcours différencié Course à 2 équipes Les points cardinaux Le quadrilatère Pilotage sans visibilité

4. Course aux rayons Le maître a tracé des droites (rayons) sur des cartes. Sur chacun de ces rayons se trouve un poste. Dès qu'un poste est trouvé, cheminement libre jusqu'au prochain rayon.

Buts -

Déterminer rapidement le meilleur cheminement Choisir les indications utiles dans un trajet partiel (lignes d'arrêt) Augmenter la concentration dans l'effort Employer judicieusement la boussole Prendre un angle de marche (azimut) Augmenter l'endurance

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Deux équipes numériques égales doivent rechercher les postes, l'un du secteur A , l'autre du secteur B.

3. Course papillon carte blanche

Activités

-

6. Course à deux équipes

Le maître affiche une carte avec un réseau de postes et le départ au centre de celui-ci. Il s'agit de trouver de mémoire, sans carte, les postes indiqués sur la cartemère. Les plus expérimentés pourront mémoriser le cheminement et l'emplacement de plusieurs postes sans avoir besoin de revenir au départ.

Le maitre indique à chacun un même poste à trouver. Avant de partir à la recherche du poste, chaque élève dessine sur sa carte la route qu'il suivra. Lnr<;que chacun a déterminé son cheminement : départ simultané.

6e année

-

1. Course mémoire

2. Course avec choix du cheminement

LA COURSE D'ORIENTATION A L'ECOLE

8. Recherche du plus de postes

Le maître dirige les élèves Terrain varié Préparation préalable minutieuse

5. Course par équipe avec parcours différenciés Cette forme de course est intéressante lorsqu'on est en présence d'élèves très dif-

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férents techniquement et physiquement. L'équipe est formée de 3 coureurs (fort, moyen, faible) qui ont chacun un parcours différent à effectuer. Départ simultané.

7. Les points cardinaux En forêt ouverte, chaque élève, avec sa boussole, se dirige 100 ou 200 m. au Nord, la même distance à l'Est, au Sud et à l'Ouest. L'élève tient sa boussole à hauteur de hanche et maintient son cap en courant. Quand il estime être à la bonne distance, il s'arrête et change de cap. Qui arrive le plus près du point de départ?

8. Le quadrilatère Le maître donne quatre directions par azimut ainsi que les distances correspondantes (de 100 à 300 m .). Tl aura lui-même préalablement déterminé le point d'arrivée (mesure sur la carte et contrôle sur le terrain). A la fin de l'exercice, chaque élève reste à son point d'arrivée.

9. Pilotage sans visibilité Sur le papier, le moniteur indique l'azimut, la distance et la description des postes qui devront être trouvés de cette façon. Exemple: Poste 11, azimut 27, 280 m., trou de 2 m. de profond. D'abord conduit par le maître. 10. Parcours prescrit (carte et boussole). Voir 5e année. Patrice Bovier

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ASSOCIATION VALAISANNE DES MAITRES D'EDUCATION PHYSIQUE Première année d'activité On m'a suggéré l'idée de présenter dans ces colonnes le compte-rendu des assises annuelles de J'A VMEP. Au risque de décevoir l'attente de certains, je dois déclarer sans am bage que je n'ai pù me décider à cette tâche. En effet, il m'a paru plus positif, au travers du rapport présidentiel, d'essayer de tirer un B1LAN de notre première année d'activité. Se livrer à ce genre d'exercice peut être prétentieux aux yeux de quelques-uns attendu que l'A VMEP vient tout juste de franchir le cap des 18 mois d'existence.

II m'est bien agréable de constater que tout s'est passé dans une excel1ente cordialité. L'attribution des responsabilités s'est opéré dans un climat inaltérable de collaboration. II ne faut pas oublier que l'Association est bilingue et que la perception des problèmes n'est pas la même de part et d'autre de la Raspille. Le dynamisme du comité est à l'image de la compétence de ses membres. Ils ont donc été acclamés: MM.

que est du ressort des Universités. L'ordonnance du 21 décembre 1972 pré'voit l'existence de deux diplômes: 1. Le diplôme fédéral No 1 peut s'obtenir dans les Universités de Bâle, Berne, Genève, Lausanne et à l'EPF de Zürich. La formation dure au moins 'quatre semestres.

Dyonis Fumeaux, président, Sion Leander Cina, vice-président, Brigue René Grand, secrétaire, Sion Rolf Mischlig, caissier, Brigue Aloïs Jordan, membre, St-Maurice

Ratification des nouveaux membres La loi fédérale encourageant la gymnastique et les sports (1972) stipule que la formation des maîtres d'éducation physi-

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Le DIP n'a pas manqué de soumettre à notre appréciation l'avant-projet de règlement concernant l'éducation physique à l'école. Après étude, l'AVMEP a apporté au document des améliorations su bstantieIIes. Cette démarche du D1P prouve assez que notre cause rencontre l'appui total des Autorités convaincues de son importance. Un dialogue efficace et fructueux se poursuivra dans l'avenir.

Ces établissements universitaires ont permis à cinq nouveaux diplômés de venir grossir les rangs de l'association. Ce sont: Mlles Benita Truffer Michèle Pahud Pierre Demont L. Chastona y Pierre-Alphonse Meyer

Formation continue Le perfectionnement des membres de l'association est un des soucis majeurs du comité. Dire que le MEP doit continuer à accroître ses connaissances théoriq ues et pratiques est un lieu commun. C'est à notre organisation professionnelle de lui fournir des encouragements et des occasions de développer de façon permanente les qualités recherchées. Le règlement du 20 juin 1963 énumère à l'article 13, lettre g) les obligations du maître: « il doit notamment se tenir au courant de l'évolution des méthodes, des techniques et des besoins de l'enseignement ».

Nous leur souhaitons la bienvenue et plein succès dans leur activité.

Demande d'admission à la FVAP Le comité a tout de suite sollicité notre admission au sein de la Fédération valaisanne des association pédagogiques. En effet, une collaboration intense avec cette institution lui est apparu indispensable. pour la mener à bien, nous pouvons compter sur M. Henri Marin, président que nous remercions pour son magnifique exposé.

Ces postulats ont été réalisés de la façon suivante:

Relations avec la revue « Ecole valaisanne )} Le problème de l'information a aussi préoccupé l'A VMEP. Elle entend apporter

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Relations avec le DIP

2. Le diplôme fédéral No II se prépare actuellement à Zürich (EPF), Berne et Bâle. La durée de formation est de huit semestres.

MM.

Au sein du comité

sa collaboration à la rédaction d'une revue pédagogique captivante. Aussi a-t-elle accepté l'idée d'avoir un représentant au sein du Conseil de rédaction de « L'Ecole valaisanne ». Nous adressons nos remerciements à M. Rausis, rédacteur, pour l'accueil chaleureux qu'il nous a réservé dans ses bureaux.

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1. Cours de perfectionnement à skis de 3 jours à Ovronnaz sous la direction de Jean-Jérôme Filliez et de Roland Grichting. La qualité de l'organisation, la compétence des professeurs et le milieu ont fait de cette rencontre une

réussite sur le plan humain et professionnel. 2. Journée de réflexion à Sion . En collaboration avec M. Curdy, initiateur de la chose, l'association a jugé bon de faire retraite une fois par année et de méditer sur l'un ou l'autre aspect de notre activité. Tout le monde s'est retrouvé dans les locaux de St-Guérin le 15 avril 1976. 3. La Session pédagogique n'a apporté au comité que des satisfactions car tous les membres qui en avaient la possibilité ont pris part aux travaux. Elle s'est déroulée à Brigue du 16 au 21 août passé. Les thèmes retenus étaient: natation et orientation. 4. De nombreux collègues suivent les CP de la SSMG dont la liste paraît dans l'EV par les soins de M. Curdy.

Conclusion Notre association a trouvé maintenant sa structure définie par les statuts. Elle devra encore se prémunir contre certaines maladies de jeunesse. Elle ne les contractera pas. Les praticiens qui veillent sur elle sont des hommes clairvoyants et disponibles. A. Maillard

CRÈATION D'UNE SECTION DES MAITRES ET MAITRESSES DES CLASSES TERMINALES DU CO Le 19 octobre dernier, se réunissaient, au Parking, à Martigny, les maîtresses et maîtres des classes terminales, dans le but de former une section des classes terminales du CO. Le comité, élu par l'ensemble des membres, a été constitué comme suit: Président: Pierre Cornut, Vouvry (élu pour 1 an) Secrétaire: Cécile Philippoz, Leytron

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Caissier - Correspondant ODIS : Roland Delattre, St-Maurice Membres: Pierre-André Bonvin, Sion Bernard Mittaz, Crans, membre comité COB Ce comité, se réunissant une fois par mois, s'est fixé un certain nombre de tâches à résoudre pendant 1977. -

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Matériel didactique des classes, aménagement des locaux, subsides des communes. Cours de perfectionnement: mathématique, français. Stages professionnels - Dossiers IPS. Catalogue de matériel de base et d'ouvrages didactiques. Faire éditer un nouveau programme des classes terminales. Problème de la langue allemande et de l'introduction de la mathématique moderne. L'association espère aussi: resserrer les liens entre les membres; montrer l'existence et la vie active des classes terminales; approfondir les connaissances et les démarches pédagogiques des maîtres spécialisés.

M. R. Delattre, correspondant à l'Ecole valaisanne de l'Association, section des classes terminales, reçoit volontiers toute correspondance à insérer dans la revue. D'autres nouvel1es suivront dans les prochains numéros. R. Delattre

REUNION DES MAITRES DE Se et 6e ANNEE SE PRIMAIRES Lors de la dernière assemblée des délégués de la SPVal à Savièse, il avait été proposé de réunir les maîtres de 5e et 6e années afin que les nombreux problèmes les concernant soient étudiés de façon satisfaisante.

Comme des rencontres régionales réunissant les maîtres de 5e et de 6e années primaires et les professeurs de la 1re année du Cycle d'orientation étaient organisées et qu'une commission d'évaluation était mise sur pied, il avait paru judicieux, en accord avec l'intervenant, de surseoir momentanément à cette réunion.

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Cotisations à l'assurance-chômage obligatoire Suite à l'entrée en vigueur au 1er avril 1977 de l'arrêté fédéral instituant l'assurance-chômage obligatoire (régime transitoire), tous les salariés au service d'un employeur redevable de cotisations à l'A VS et rétribués par celui-ci sont tenus de verser des cotisations à l'AC.

Par contre, actuellement, le moment semble bien choisi, pour ces enseignants, de donner leur avis sur les difficultés qui leur sont propres.

De ce fait, à partir d'avril, chaque membre du personnel de la fonction publique verra le montant de son traitement légèrement modifié. La cotisation AC s'élèvera à 0,8 '0/0 du salaire. L'employeur et le salarié la supporteront à parts égales, soit 0,4 % chacun. La cotisation sera calculée sur le salaire soumis à l'AVS, mais au plus sur 3900 fr. par mois civil. Ainsi, il sera perçu une cotisation maximale pour le salarié de Fr. 15,60 par mois.

Nomination. et résiliation de contrat

Tous les enseignants de 5e et 6e années primaires sont donc invités à se retrouver: Date: le lundi 2 mai 1977 Lieu: Hôtel de Ville de Martigny Heure: 17 h. 45.

Plusieurs collègues ayant posé des questions à ces sujets à des membres de la Commission des Intérêts Matériels, il nous a semblée opportun d'apporter quelques précisions. Nous rappelons aux collègues qui désireraient des renseignements plus précis que les conditions d'engagement et de licenciement du personnel enseignant sont prévues dans le règlement du 20 juin 1963 qui peut être obtenu à l'Etat. Les membres de la CIM sont par ailleurs à votre disposition pour vous renseigner sur tous vos problèmes qui concernent son mandat. Nomination provisoire - Art. 5, 6, 8, 9 En règle générale, le personnel enseignant est nommé à titre provisoire pour une année. Cette nomination doit être renouvelée avant la clôture de l'année scolaire. Elle peut parfois être prorogée pour une ou plusieurs années. Art. Il - Nomination définitive La nomination définitive vaut pour la période administrative en cours, au maximum pour la durée de quatre ans. Sans motifs justifiant la résiliation de l'engagement, la nomination est renouvelée tacitement à la fin de chaque période administrative.

Le comité de la SPval

AMICALE DES INSTITUTRICES DU VALAIS ROMAND Chères collègues, Rendez-vous le 7 mai 1977 à Plan-Cerisier, Restaurant Besse, à partir de 14 heures. Nous aurons le plaisir de nous retrouver, de refaire connaissance autour des spécialités de ce très beau fleuron de notre Valais. Il y en aura pour tous les goûts! Venez nombreuses à ce rendez-vous de l'amitié et conviez-y également nos anciennes qui n'auraient pas de moyen de locomotion. TI est d'aiI1eurs facile de s'y rendre à pied de la Croix où s'arrête le bus ...

Conseil communal, peut en tout temps résilier l'engagement provisoire ou définitif d'un maître s'il y a de justes motifs. Cette mesure est su bordonnée à l'approbation du DIP, sous réserve de recours au Conseil d'Etat. Les demandes de dédommagement pour résiliation injustifiée ressortissent aux tribunaux ordinaires. Congé - Art. 22 Un congé de deux ans au maximum peut être accordé pour de justes motifs, au personnel enseignant par l'autorité de nomination. Pendant ce temps, le bénéficiaire du congé reste titulaire de son poste. Remarque Par égard pour les collègues à la recherche d'un poste de travail et pour le bien de l'Ecole valaisanne, nous prions instamment les coIlègues qui ont décidé de quitter l'enseignement à la fin de l'année en cours d'avertir, dans la mesure du possible, l'autorité de nomination et le Département de l'instruction publique dans les délais qui ont été fixés. Si, pour des motifs impérieux, la décision devait être prise après ces délais, tâchez d'avertir au plus tôt. Pensez aux jeunes collègues qui cherchent du travail! Pour la commission: G. Fournier

Plan-Cerisier nous attend sous son manteau de vignes feuillées de frais, avec son hospitalité bien valaisanne.

Résiliation L'autorité de nomination, c'est-à-dire le

Venez-y nombreuses avec une provision de gaîté. Le comité de l'Amicale

RECTIFICATION: Dans le numéro de février, en vous présentant les membres du comité de l'AECOB, nous avons omis de nommer M. Paul Allégroz. Nous le prions de bien vouloir nous excuser de cet oubli.

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INFORMATIONS FMEF

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r LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

EXAMEN D'ADMISSION EN SECTION COMMERCIALE

VU les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars' 1963 concernant l'organisation de l'année scolaire,

décide:

(diplôme) pour les élèves de 3 B du cycle d'orientation

1. Les vacances et les congés spéciaux pour J'année scolaire 1977-1978 sont fixés comsuit : 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6

Début des congés Reprise des cours Toussaint: Samedi 29 oeta bre 1977 Lundi 7 novembre 1977 le matin à midi Noël: Vendredi 23 décem bre 1977 Lundi 9 janvier 1978 le matin au soir Carnaval: Samedi 4 février 1978 Jeudi 9 février 1978 le matin à midi Pâques: Mercredi 22 mars 1978 Mardi 4 avril 1978 le matin à midi Pentecôte: Lundi 15 mai 1978 : congé officiel Autres congés: (art. 5 du règlement précité) En plus des jours de congé et des vacances mentionées ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congés que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un « pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément

Congés effectifs 4 jours 10 jours

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2. Objectif et matière Cet examen, qui devra révéler les aptitudes des élèves à suivre un programme du 2e degré, portera sur les branches suivantes: -

3. Dates de l'examen

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français allemand mathématique

Il sera fondé sur la matière du programme de 3 B - 2 A.

Le chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey

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POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1977-1978

Les élèves ayant achevé avec succès la 3e année de division B du cycle d'orientation sont autorisés à se présenter à un examen d'admission en section commerciale (1re année de diplôme) .

Total 30 jours Vz 1.7 (art. 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières. 1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région consti tuant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires. 2. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: Mardi 6 juin 1978 le matin (classe l'après-midi) Mercredi 7 juin 1978 le matin (congé l'après-midi) Jeudi 8 juin: congé toute la journée pour toutes les classes primaires et enfantines. 3. La fête cantonale de chant, qui a lieu tous les quatre ans, se déroulera à Brigue les 2, 3 et 4 juin 1978. Les commissions scolaires, respectivement les directions d'écoles, accorderont c6ngé aux chœurs d'enfants et aux enseignants qui y participeront.

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(sections littéraire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale)

1. Elèves concernés

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Il se déroulera les 2 et 3 juin 1977.

4. Lieu Les élèves effectueront cet examen dans les classes de 3 B de leur école du cycle d'orientation.

5. Appréciation

du résultat de l'examen des notes annuelles et du dossier scolaire. Service cantonal de l'enseignement secondaire

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A la suite de la pu blication dans le Bulletin officiel (No 44 du 29.10.1976) des dispositions du Département de l'instruction publique du 15 octobre 1976, nous rappelons, ci-après, les dates et les modalités ayant trait à l'admission dans les écoles secondaires du 2e degré: 1. Préinscription Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent annoncer aux directions concernées des éta blissements secondaires du 2e degré, jusqu'au 15 avril 1977, sur formu le ad hoc, la liste pro ba ble de leurs élèves de 2 A désirant poursuivre leurs études dans une section du 2e degré. Cette préinscription est effectuée par le titulaire de la classe de 2 A sous l'autorité du directeur ou de la directrice. Bien qu'elle revête un caractère provisoire, les responsables voudront bien veiller à ce qu'elle se fasse avec tou.t l~ sérieux,n~ces­ saire. Ils apporteront amSI une preCIeuse collaboration aux directions du 2e degré pour l'organisation de l'année scolaire 1977-1978.

2. Inscription

Dans l'appréciation et la décision, il sera tenu compte: -

PREINSCRIPTION ET INSCRIPTION AUX ECOLES SECONDAIRES DU 2e DEGRE

Le délai d'inscription définitive est fixé au 30 juin 1977. Elle se fait individuellement par la remise du livret s,colair~, à, la direction de l'école du 2e degre que 1eleve va fréquenter. Service cantonal de l'enseignement secondaire Sion, le 5 avril 1977.

Sion, le 4 avril 1977.

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COURS DE PERFECTIONNEMENT EN 1977 à l'intention des maîtresses d'économie familiale de la Suisse romande et du Tessin organisés par l'Office Fédéral de l'Indus~ trie, des Arts et Métiers et du Travail, d'entente avec les autorités cantonales compétentes.

COURS POUR MAITRESSES DE TOUS LES DEGRES ET POUR MAITRESSES D'ECOLES MENAGERES RURALES 1. Nutrition et santé publique (Suite du cours de Grangeneuve septembre 1975 et prévu pour octobre 1976) Erreurs alimentaires communes dans l'alimentation - des enfants - des adolescents - des adultes - des personnes du troisième âge Dia bète - Rachitisme Causes - Conséquences - Remèdes Lieu et date du cours: Sion, 21, 22, 23 mars 1977 et 17, 18, 19 octobre 1977.

COURS POUR MAITRESSES AU DEGRE DE LA SCOLARITE OBLIGATOIRE 2. Consommation et éducation à la consommation Considérations relatives aux problèmes actuels du marché et de la consommation. Education à la consommation dans le cadre d'un cours de formation en économie familiale durant la scolarité obligatoire. Suggestions de leçons thodologiques.

Directives mé-

Lieu et date des cours: Crêt Bérard, Puidoux, 4, 5, 6 juillet 1977.

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COURS POtJR MAITRESSES DES COURS PROFESSIONNELS DESTINES AUX APPRENTIES MENAGERES

Remarques: Les inscriptions aux cours susnommés se font sur les formules spéciales qui ont été adressées aux maîtresses d'économie familiale et sont à retourner au Département de l'instruction publique, Service de l'enseignement secondaire, munies du visa de l'autorité scolaire compétente. Date limite d'inscription: la mai 1977.

3. Apprentissage ménager Introduction au programme des cours professionnels et au programme des examens. Lieu et date du cours: Crêt Bérard Puidoux 7, 8, 9 juillet 1977 à midi. '

Les cours de perfectionnement organisés par l'OFIAMT à l'intention des maîtresses d'économie familiale sont pris en considération par le Service de l'enseignement secondaire dans Je décompte des cours imposés pour la formation complémentaire, moyennant présentation de l'attestation délivrée par l'Office fédéral. Une maîtresse a la possibilité de suivre plusieurs cours la même année.

COURS POUR CONSEILLERES -MENAGERES RURALES, MAITRESSES D'ECOLES MENAGERES RURALES ET MAITRESSES AU DEGRE DE LA SCOLARITE OBLIGATOIRE 4. Habitation familiale rurale (Suite au cours de juin 1976 à Châteauneuf). . Entraînement au dessin technique. EsqUIsses et plans.

COMMENTAIRES ' Cours 1 NUTRITION ET SANTE PUBLIQUE

Etude comparative de matériaux de construction et de revêtement. Lieu et date du cours: Châteauneuf, du 28 juin au 1er juillet 1977.

Suite du cours donné à Grangeneuve en septembre 1975 ou du cours réservé aux maîtresses valaisannes en août 1975 (Sion).

COURS POUR INSPECTRICES ET EXPERTS D'ECONOMIE FAMILIALE ET POUR LES DIRECTIONS DES ECOLES NORMALES

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Cours 2 CONSOMMATION ET EDUCATION A LA CONSOMMATION

Apprentissage ménager

Introduction aux nouveaux règlements de l'apprentissage ménager. Commentaire sur Je programme-cadre d~enseignement pour les classes spécialisees. Lieu et date du cours: Berne, 14 juin 1977. 6. Cours pour le canton du Tessin - Alimentation et santé publique: objectifs particuliers dans Je cadre de la scolarité obligatoire. - Introduction à la méthodologie des leçons de cuisine brèves. - Matériel d'enseignement audio-visuel. Lieu et date du cours: Bellinzone 1 2, 3, 5, 6 septembre 1977. ' ,

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Ce cours est un condensé du cours plus détaillé donné dans le cadre de perfectionnement et de formation complémentaire organisé par le Service cantonal de l'enseignement secondaire. II peut rendre service à celles qui sont empêchées de suivre ledit cours à Sion du 27 juin au 1er juillet 1977, dans la mesure où les inscriptions ne sont pas trop nombreuses.

Cours 3 APPRENTISSAGE MENAGER

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Introduction aux nouvelles dispositions fédérales en matière d'apprentissage ménager pour la profession d'employée de maison. Commentaires concernant: Règlement d'apprentissage et d'examen de

fin d'apprentissage - Programme-cadre d'enseignement pour les classes spécialisées des apprenties - Ordonnance sur la formation et l'examen des maîtresses d'apprentissage ménager. ,Ce cours s'adresse aux responsables de l'apprentissage ménager, plus particulièrement aux maîtresses d'économie familiale chargées des cours spécialisés pour apprenties ménagères, et à toutes celles intéressées par la question de la formation des employées de maison faisant un apprentissage dans un ménage privé ou collectif. Le règlement d'apprentissage dans un ménage rural est également en voie d'achèvement. Ces nouveaux règlements d'apprentissage comme l'ordonnance sur la formation et l'examen de maîtresse d'apprentissage ménager émanent du Département fédéral de l'économie publique; ils résultent de la nouvelle ordonnance fédérale du 16 janvier 1974 sur la formation en matière d'économie familiale et sur la formation professionnelle de la paysanne. Le canton du Valais est le canton de Suisse romande qui forme le moins d'employées de maison. L'importance attachée à l'enseignement ménager dans le canton jusqu'à la réforme des structures scolaires compensait largement la formation acquise par un apprentissage et celui-ci ne se justifiait que pour quelque jeunes filles libérées de l'école ménagère pour des raisons familiales. L'apprentissage d'employée de maison tel qu'il est défini dans son règlement « prépare l'apprentie à son activité au sein de la famille et de la société. Il complète son éducation et sa formation générale et constitue une base de départ idéale pour toutes les activités domestiques et les professions connexes ». Cl. Curdy expert fédéral pour la formation en matière d'économie familiale

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Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique

No 55

Publication des cours d'été 1977 No 46

Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J + SI et CR Il au lS juillet en langue française Genève

Cours pour la formation de moniteur J + SI, destiné aux enseignants classés D (ou mieux classés). Les autres enseignants ayant des options en tennis seront admis dans la mesure où le nombre de places le permettra. Prière d'indiquer sur l'inscription: si l'on désire suivre la formation J + SI, le cours de répétition J +S ou le cours normal. L'attestation de la classification doit être jointe à l'inscription. Le cours est réservé aux enseignants de Suisse romande!

No 50

No 48

Athlétisme, formation J + SI et 2, J+S CR Il au 16 juillet en langue allemande (française) Bern

Perfectionnement personnel, didactique et méthodologique. Il faut annoncer sur la carte d'inscription si on s'intéresse à J +S 1 ou 2, J +S CR. Les maîtres ne s'intéressant pas à la formation J +S seront tout de même admis au cours dans la mesure où le nombre de places le permettra. No 49

49a: Football, J +S - CM 1, 49b : Handball, J + S - CM 1, 49c : Handball, J + S - CM 2 Il au 16 juillet en langue allemande (française) Hitzkirch

Cours pour la formation de moniteur J +S. Activité complémentaire: natation.

50a: Natation, J +S - CM 1. 50b: Natation, J +S - CM Il au 16 juillet en langue allémande (française) Burgdorf

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Introduction au water-polo 8 au 10 août en langue allemande St-Gall

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1 au 4 août Baar Natation pour débutants et enseignants plus âgés en langue allemande (française)

Natation: sauvetage (brevet de

sauveteur 1 ou 2), en langue allemande (française) 58 : Brevet 1, 12 au lS juillet, 59 : Brevet 2, Il au 16 juillet St-Gall Condition de participation: 58: Maîtrise des brasses poitrine et dos, plongeon, nage 400 m. 59: Brevet de sauveteur 1 et diplôme de samaritain.

No 60

Natation, introduction au nouveau manuel (No 4) 4 au 9 juillet en langue française Lausanne Les nouveaux tests de l'inter-association (baleine, brochet, dauphin) seront entraînés, parallèlement à l'introduction du nouveau manuel.

Mouvements apparentés et principes rythmiques aux agrès, en EMT et dans la danse. Entraînement des aptitudes, développement de la créativité par l'accompagnement rythmique du mouvement dans des suites ou des combinaisons d'agrès.

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No 57

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No 59

Travail en rythme aux agrès (filles et garçons) 2 au 6 août en langue allemande (française) Kreuzlingen

Le cours montre des possibilités pratiques pour l'enseignement à tous les degrés ·scolaires. Il convient particulièrement au perfectionnement personnel des maîtres avancés. Activités complémentaires: danse, volleyball, natation.

4 au 7 juillet

No 58

Le cours présentera le chapitre traitant le water-polo dans le nouveau manuel de natation; il pourra servir d'introduction pour les débutants et de perfectionnement pour les avancés; le cours est reconnu comme cours de répétition J +S et pour les instructeurs suisses de natation. Condition de participation: maîtrise du craw1.

No 54

No 56

Cours réservé aux 'enseignants désirant apprendre à nager ou perfectionner des connaissances rudimentaires; ce cours est également recommandé aux enesignants plus âgés.

50b : Note de recommandation du cours CM 1 : 4 (3) .

No 47

Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J+Sl et CR 1 au S août en langue allemande St-Gall Remarques, voir No 46.

Gymnastique rythmique et danses populaires selon le programme de Jeunesse et Sport.

Le travail sera organisé en groupes à niveaux, avec possibilité d'envisager une formation J +S - CM 3 ou d'instructeur suiss~ .de ~latation (ISN). Conditions de partIcIpatlOn: bon nageur (dos, poitrine); connaissance des nages crawlées, porteur du brevet] de sauveteur.

No 51

Gymnastique rythmique et danse, formation de moniteur J + S 1 Il au 16 juillet en langue allemande Sissach

D'autres activités sont organisées selon le temps: volleyball, éventuellement excursions.

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No 61

Cours de formation de directeur de camps et d'excursions en montagne 9 au lS juillet en langue française Arolla Excursions avec guide, vie sous tente. A l'inscription, sous « Remarques », le candidat au cours indiquera s'il choisit l'option: a) Excursions, b) Excursions et technique alpine. Education en rythmique pour garçons et filles 4 au 7 juillet en langue allemande et française Guin - Fribourg Education rythmique, formation, création et accompagnement du mouvement sous la conduite d'un enseignant spécialisé. Activités complémentaires: introduction à la nage artistique et jeux. No 62

No 63

Le canoé comme activité du sport scolaire facultatif Il au 16 juillet en langue allemande Sulz b. Bremgarten Initiation pour débutants, perfectionnement personnel pour avancés; problèmes méthodologiques. Quelques bateaux seront à disposition, mais il est préférable de se présenter au cours avec sa propre embarcation. Seuls les bons nageurs seront admis au cours. Le nombre des participants est limité. Le logement est prévu sous tente. Prière d'indiquer sur la carte d'inscription le matériel personnel à disposition (bateaux - tentes).

No 64

Gymnastique spéciale du maintien 22 au 27 août en langue allemande Bâ~ Introduction théorique et pratique de la gymnastique de maintien. Attention: cours en allemand. No 65

Pour les instructeurs suisses de natation, le cours peut être considéré comme cours de répétition; des nageurs moins entraînés peuvent également y participer.

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Cours polysportifs avec thème principal: plongeon Il au 16 juillet en langue allemande et accessoirement française Locarno

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Ce cours est ouvert aux enseignants de tous les degrés. Des groupes de travail y seront constitués selon le niveau d'aptitudes des participants. L'accent sera mis sur la méthodologie du plongeon à l'école. Chef du cours: Prof. Dr Ernst Strupler de Berne. Activités complémentaires: natation, jeux et excursions. Pour les instructeurs suisses de natation, c.e .cours est reconnu comme cours de répétItIOn. No 53

Ce cours d'agrès, figurant sur le plan annuel, a malheureusement dû être supprimé.

Délai pour tous les cours: 31 mai 1977. Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport. 3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours.

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4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée.

L'association d'éducation physique scolaire du Valais romand a le plaisir d'aviser ses membres que le traditionnel tournoi de volleyball aura lieu à Monthey le samedi 30 avril 1977 de 13 h. 30 à 18.h. dans les salles de gymnastique du Reposieux et de l'Europe.

5. Dans tous les cours (J +S inclus !) seule une petite subvention de logement et de pension sera versée aux participants; les frais de voyage ne seront pas rem boursés.

Le rendez-vous est fixé à 13 h. 15 à la salle du Reposieux. Les inscriptions sont à adresser à Pierre Bruchez, rue de Lausanne 54, 1950 Sion, tél. (0~7) 2269 85.

6. Dans les cours de moniteur J +S 2 et 3 il faut joindre à l'inscription une attestation de la note de recommandation du cours J +S précédé.

Dernier délai d'inscription: le samedi 23 avril 1977.

7. Les inscriptions tardives ou incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération.

COMMUNIQUE IRDP Le Service des moyens d'enseignement de l'IRDP annonce la parution de la nouvelle édition de sa bibliothèque de moyens d'enesignement, document IRDP-M 77. 01.

Inscriptions: toujours au moyen d'une ca~te ~'ins~r.iption auprès de Hansjorg WurmlI, preSIdent de la Commission technique, Schlatterstrasse 18, 9010 St-Gall.

Cette publication, qui remplace la liste de base des manuel sscolaires (IRDP-M 74.01), est disponible au prix de Fr. 10.l'exemplaire.

Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de Paul Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion. SSMG - CT - Le président:

Pour se la procurer, écrire ou téléphoner à: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques Bibliothèque romande des moyens d'enseignement Faubourg de l'Hôpital 43 2000 NEUCHATEL Téléphone (038) 2441 91.

Hansjorg Wünnli

COMMUNIQUE DU SERVICE DE PRET ODIS Par suite d'une erreur de catalogage, les séries AT 14 - 15 - 16, 6e 122, SA 28 n'existent pas.

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Les transparents TR A 31 à TR A 42 TR BOl à 4, TR cg 01 à 06 ne sont pas disponibles à tS-Maurice, mais à Sion.

UNE SUGGESTION POUR LA COURSE SCOLAIRE DE PRINTEMPS! KID 77 Salon International pour l'Enfance et la Jeunesse - Palais de Beaulieu - Lausanne 18 - 30 mai 1977 Pour la première fois, un Salon International de l'Enfance et de la Jeunesse ouvre ses portes en notre pays. L'évènement est d'importance: il s'agit véritablement d'une grande « première» nationale. Cautionné moralement par les Autorités fédérales, plu sparticulièrement par le Département fédéral de l'intérieur et son Office des affaires culturelles, par les Autorités cantonales, en l'occurrence la Conférence romande des Chefs de départements de l'instruction publique, activement soutenu par la VilIe de Lausanne, véritable partie prenante de son entreprise, KID 77 dépasse de fort loin les limites d'un simple marché commercial. Ce n'est pas la foire aux gosses, la kermesse des adolescents! C'est, tout au contraire, un centre d'information, d'animation et de démonstration répondant à l'éthique d'une contribution positive au développement de l'enfant, de l'autonomie à l'indépendance. La partie thématique y occupe plus du tiers de la surface d'exposition! On y découvre, à l'aile nord et à l'aile sud du Palais de Beaulieu, les pavillons de l'UNICEF, sa magnifique et joyeuse ouverture sur le monde, de l'ANEP et de ses 66 Fédérations au nombre desquel1es les associations plus particulièrement orientées vers les sports des jeunes, animent, au Pavillon des sports, des cours et des compétitions auxquels maîtres et élèves et tout un chacun peut participer. On y verra une exposition iconographique dédiée à Pestalozzi, la remarquable présentation des DIP s'exprimant sur <d'école aujourd'hui» et son évolution. On y admirera l'exposition de Pro Juventute consacrée à l'éducation par le jeu, on y écoutera de la musique et l'on pourra assister, du 24 au 27, aux séances de projection du premier Festival international du film pour l'enfance

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et la jeunesse qu'organise l'Office du Tourisme de Lausanne. A la demande des enseignants, des visites commentées peuvent être organisées tous les jours. De plus, conscients de l'importance de cette manifestation et désireux de contribuer à son succès, les CFF ont étudié des tarifs spéciaux, accordant, sur tous les réseaux des grands axes ferroviaires du pays, au départ des gares principales une réduction de 65 <0/0 jusqu'à 16 ans révolus par rapport ordinaire, et de 35 0/0, de 16 à 21 ans révolus, par rapport au tarif ordinaire. En collaboration avec l'Office du tourisme et des congrès de la Ville de La usanne, ils sont en mesure de proposer des prix forfaitaires vraiment modiques, comprenant le voyage, le logement avec petit déjeuner, la libre entrée à KID 77, voire même, pour les enfants de Suisse alémanique et du Tessin, une excursion complémentaire au Château de Chillon. Dans la partie commerciale, où les exposants se sont conformés, de bonne grâce, aux prescriptions d'un règlement excluant l'alcool, le tabac, les jeux agressifs, il sera fort intéressant de comparer entre eux les articles créés spécialement pour l'enfance et l'adolescence, de l'équipement matériel aux loisirs et jeux éducatifs. KID 77 s'annonce ainsi comme une manifestation originale, enthousiasmante, comme enthousiasmera chacun l'extraordinaire «jardin d'aventure» créé par la Ville de Lausanne sur l'esplanade de Beaulieu. L .-Ph. Bovard Directeur de KID 77

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POUR L'ENFANCE ET LA JEUNESSE 23 mai, à 17 heures: Séance inaugurale. 24 au 27 mai: Projections ouvertes au public (spécialement destinées aux classes)Cinéma du Palais de Beaulieu - Trois séances par jour: 10.00 - 14.00 - 17.30 h. ~ Plus de 60 films projetés - Programme à disposition dès le 10 mai à KID et auprès de l'Office du tourisme de Lausanne.

PAVILLON DE LA CONFERENCE INTERCANTONALE des chefs de Départements de l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin

plus vite auprès du responsable de ce secteur: M. Jean-Pierre Golay, chef du Centre d'initiation au cinéma du DIP vaudois, à Lausanne, téléphone (021) 22 1282.

par exemple: famille incomplète, problème de santé chez l'enfant ou ses parents, ennuis financiers (ressources modestes, chômage), etc. .

Au mois de septembre 1976, la Conférence des chefs de Départements de l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin prenait la décision, après une lo,ngue étude, de participer à ce premier Salon de l'Enfance et de la Jeunesse.

Elles recevront toutes les informations et fiches d'inscription nécessaires à leur partici pa tion.

Prière de s'adresser aux secrétariats romands de Pro Juventute, soit à Lausanne

Le Salon de l'Enfance et de la Jeunesse dans son ensem ble occupera la quasi totalité des halles de Beaulieu. Divers grands thèmes y seront abordés qui vont de la santé aux loisirs en passant par l'éducation, les jeux, les .livres et l'habitat.

Elle chargeait un groupe de travail, présidé par le délégué à la Coordination scolaire, de réaliser un pavillon présentant quelques aspects de l'école d'aujourd'hui. A l'heure actuelle, les travaux sont suffisamment avancés pour qu'une information puisse être donnée aux autorités scolaires et au corps enseignant.

Signalons enfin qu'un festival international de cinéma consacré aux films sur et pour l'enfance aura lieu pendant le Salon 1977.

Couvrant une surface d'environ 1500 m2, ce pa villon proposera aux visiteurs plusieurs secteurs dont nous vous donnons ici la liste:

D'entente avec la direction générale des CFF, la direction du Salon a mis sur pied un système de billets collectifs a prix réduits.

1. Ecole enfantine et activités créatrices manuelles; 2. Mathématiques; 3. Cinéma et audio-visuel ; 4. Allemand; 5. Télévision - Studio aux enfants; 6. Approche de la presse - Critique de l'information; 7. Orientation professionnelle.

Des possibilités de logement et de repas à prix également réduits sont offerts aux classes. Robert Gerbex Informations et renseignements COORDINATION SCOLAIRE ROMANDE Couvaloup 13 1005 Lausanne Téléphone (021) 228459

Chaque secteur donnera d'une part des informations sur le thème qu'il propose et d'autre part fera participer les visiteurs, élèves, maîtres et parents à diverses activités permettant une approche aussi complète que possible de l'enseignement dans les diverses disciplines présentées.

Galeries St-François B, 1003 Lausanne tél. (021) 23 5091 soit à Fribourg Case postale 47, 1700 Fribourg, tél. (037) 26 1454.

SERVICE D'INFORMA TION - VACANCES AU SECRETARIAT ROMAND DE PRO JUVENTUTE

Ainsi que le fait le secrétariat général à Zurich, le secrétariat romand assure un service d'information-vacances. Sur demande téléphonique, les personnes intéressées peuvent être renseignées et recevoir des fiches d'adresses concernant: les vacances pour familles, les camps de vacances pour adolescents (particulièrement ceux entre 13 et 16 ans), les séjours linguistiques à l'étranger, les vacances linguistiques en Suisse alémanique, le travail social à J'étranger (camps de travail et stages sociaux), les volontaires-ménagères (en Suisse et à l'étranger), le travail à la campagne, les vacances et stages « artisanat» en Suisse et à l'étranger et les « sprachferien im Welschland ». S'adresser à

PRO JUVENTUTE CHERCHE DES FAMILLES

Sous le titre « Studio aux enfants », les responsables ont prévu de mettre à la disposition des élèves, petits et grands, deux studios de télévision qui permettront le tournage d'émissions de télévision. Pour participer à la réalisation de ces émissions, les classes doivent s'inscrire au

-

PRO JUVENTUTE, Secrétariat romand,

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prêtes à accueillir gratuitement pour les vacances d'été un enfant d'âge scolaire. Le but de Pro Juventute est de procurer des vacances à un enfant, domicilié en Suisse, pour lequel il y a une indication sociale;

Galeries St-François B, 1003 Lausanne Téléphone (021) 23 5091.


lOOe ANNIVERSAIRE DE L'ASSOCIATION CANTONALE DES MUSIQUES VALAISANNES Jalons historiques L'assemblée constitutive de l'Association eut lieu à Sion le 13 mai 1877. C'est également dans cette ville que les fêtes du centenaire se dérouleront les 10 - 11 et 12 juin 1977. . Certes, l'ACMV a connu, au cours de ce siècle écoulé, des moments parfois difficiles qu'elle a du reste toujours surmonté grâce à la clairvoyance de ses fondateurs d'a bord, puis des membres dévoués qui l'ont ensuite « portée» avec enthouisasme. Elle est aujourd'hui l'une des plus importantes de Suisse avec ses 146 sections affiliées et ses 6600 membres. Sur le plan fédéral, elle se place au 2e rang par le nombre des membres et au 3e par celui des sections. Son premier président (jusqu'en ] 881), M. Louis-Xavier de Riedmatten de Sion, ainsi que ses collaborateurs de l'époque, MM. Camille Mengis de Viège et Alfred Rappaz de Sion ne devaient guère imaginer un tel développement! Au-delà du traditionnel livret de fête, une plaquette-anniversaire, en préparation, retracera les étapes, la vie de l'alerte centenaire, depuis M. de Riedmatten à son président actuel, M. René Turin. Cet important travail de recherche à travers procès-verbaux et pu blications paraîtra, augmenté de documents originaux d'époque, vraisemblablement en mai, grâce à l'inlassable labeur de M. Henri Gaillard d'Ardon pour la documentation et de M. Maurice Deléglise pour la rédaction. Quelques chiffres et dates 21 présidents se sont succédés de 1877 à aujourd'hui, dont quatre exercent encore leurs talents de musiciens dans leur société. 23 membres ayant fonctionné dans ce

La première fête cantonale fut organisée à Martigny-Bourg en 1880 avec la participation de ] 6 sections. TI y eut ensuite 26 rassemblements à ce niveau; le dernier remonte à 1973 à Glis. Sur 26 rencontres, 24 d'entre elles se déroulèrent sans concours.

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1

1 1

Dans l'esprit des organisateurs, cette soirée veut être celle du Valais, d'un canton tout entier uni dans sa diversité, ses coutumes et sa nature même.

Signification d'un tel rassemblement « Le but de la Société est de resserrer les liens qui unissent les fanfares du Valais» ainsi commencent les statuts adoptés en 1877 par ce qui s'appelait encore la ({ Société cantonale des fanfares du Valais ».

Samedi: le ma tin . Bénédiction de la nouvelle bannière cantonale. Signe de ralliement, symbole d'un idéal commun, cette bannière est en fait la troisième depuis la création dé l'ACMV, la première ayant été inaugurée le 15 mai 1932 seulement et la deuxième le Il juin 1967. Le motif a fait l'objet d'un concours ouvert au public. C'est donc l'œuvre primée qui se trouvera sur cette bannière.

Cette phrase exprime bien dans sa simplicité le but premier et permanent de l'A CMV. Ce cen tenaire en sera la manifestation la plus éclatante. Placée au cœur de la vie sociale valaisanne, la ({ fanfare» constitue un élément non seulement d'animation mais encore de 1ien entre les corps intermédiaires à tous les niveaux de notre société. La rassem blement de Sion veut en être l'expression par excellence. Les 80 sociétés, soit près de 4000 musiciens, qui ont répondu à l'appel du comité, en seront le vivant témoignage les Il et 12 juin prochains. Le programme Du programme de ces journées nous voudrions extraire quelques faits susceptibles de compléter votre information: Vendredi 20.30 en deuxième partie: Cantate «Mon pays» de G. Zimmermann, avec le concours de l'Harmonie municipale et des 13 sociétés chorales de la ville.

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L'auteur de cette cantate, hymne au Valais, à ses beautés naturelles, était curé de Visperterminen lorsqu'il l'a écrite en langue allemande voici une cinquantaine d'années. Il en a également assuré la version française qui sera donnée ce vendredi.

comité lui ont été fidèles durant plus de 10 ans; les plus persévérants étant MM. Roger Delaloye (36 ans) et Henri Gaillard d'Ardon (35 ans).

Préparation des chanteurs: J. Baruchet. Direction : C. Rudaz (400 exécutants) .

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Ensemble de cuivres « Dents-du-Midi », direction Bernard Donnet-Monnay

-

«Brass Band Treize Etoiles », direction Michel Barras Walliser Brassband, direction Jean-Charles Dorsaz.

Dimanche: le matin Les présidents de chaque Association cantonale de Suisse (27 environ), qui tiennent d'ordinaire leurs assises annuelles à Lucerne, saisiront le prétexte de ce 100e anniversaire pour se réunir, cette année à Sion, accompagnés de leurs bannerets ainsi que de leurs délégués. C'est là un fait exceptionnel que le public pourra apprécier « de visu », lors du cortège de l'aprèsmidi. CASSETTES CG (culture générale) à l'ODIS

L'Amicale des vétérans qui se réunira ensuite procédera, elle aussi, à la bénédiction de sa bannière.

2333 : un indien du Canada en 1966.

Ces musiciens méritent tout particulièrement notre admiration pour leur dévouement et leur persévérance. De 1931 à 1976, 5046 musiciens ont reçu des distinctions à divers titres d'ancienneté, soit 25 ans d'activité (vétéran cantonal) puis fédéral, dès 35 ans, enfin, pour 50, 60 et 70 ans. Ainsi, durant la même période, 278 musiciens ont atteint 50 ans d'activité, 29, 60 ans et un 70 ans (décédé en 1976).

2335 : Rythmes et chants au Sahara central

2339 : G. Aubin, histoire de marins

Samedi : le soir

2357 :

les ensembles valaisans de cuivres se produiront, pour la plus grande joie de tous. Les formations suivantes prêteront leur concours:

2359 : L'enfant dans la cité

-

60

-

Ensemble de cuivres valaisan, direction André Mathier

2334 : Jean Rostand et les enfants: 1. l'homme

2336 :

Jean Rostand et les enfants: 2. recherche scientifique

2337 : A Pékin 2338 : Dix mille cent mètres de chute libre

Plichon : les aveugles

2358 : Musiques du Tchad

2360 : Notre imagination et nos automatismes 2361 : Enfant dans la famille

61

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LISTE DES CASSETTES VIDEO A L'ODIS cv cv

2

La constituante du Jura

E. civ.

La bataille de Morat

Hl

12 avril 1976 15 septembre 1976

cv

3

La Chine de Mao Tsé-Toung

GEO

19 septem bre 1976

cv

4

La Chine de Mao Tsé-Toung Il

GEO

] 9 septem bre 1976

cv

5

Pythéas, les Marseillais ne mentent pas

Hl

cv

6

L'école des autres

DIV.

cv

7

Les élections à Chermignon ]

E. Civ.

20 janvier 1977

cv

8

Les élections à Chermignon II

E. Civ.

20 janvier 1977

cv

9

Oualata ou le Temps suspendu 1

GEO

7 février 1977

cv 10

Oualat ou le Temps suspendu II

cv 11

L'oiseau de feu

MU

18 février 1977

cv 12

Le Traité de paix russo-finlandais

HI

21 février 1977

cv 13

Soljenitsyne (autoportrait littér.)

FR

22 février 1977

cv 14

Visite à l'imprimerie du RadioTV-Je vois tout, avec les Dadadoux 1

1. G.

15 février 1977

cv 15

Suite de la visite des Dadadoux 11

1. G.

22 février 1977

cv 16

L'imprimerie à votre porté (toujours avec les Dadadoux)

J.G.

cv 17

L'expansion soviétique

HI

24 février 1977

cv 18

Les Esquimaux de Pond ln let

GEO

28 février 1977

24 octobre 1976 15 novem bre 1976

1 mars 1977

A VPES 1er degré COURS DE PERFECTIONNEMENT Affaire à suivre Le Service cantonal de l'enseignement secondaire du DIP organise, à l'intention des maîtres secondaires du Cycle A, un certain nombre de cours de perfectionnement du 22 au 26 août 1977, Les maîtres intéressés ont déjà fait parvenir leur inscription par les formules mises à disposition au mois de mars. Ceux qui se sont accordé un délai de réflexion plus long peuvent s'adjoindre dès maintenant au premier peloton, à l'aide du présent numéro de l'EV. Certains se plaindront de la minceur du menu : on peut leur rétorquer qu'il est à la mesure des appétits 1. .. du moins, si l'on se réfère au taux de participation des années précédentes. Sur demande du service de l'enseignement secondaire, le comité de l'Association a fourni des suggestions de cours, s'efforçant d'être réaliste et visant à rendre service dans quelques secteurs où des appels avaient été lancés. Le problème du cours de perfectionnement n'est pas nouveau; une enquête réalisée il y a quelques années parmi les maîtres secondaires avait déjà montré la diversité des intérêts .. pour la petite minorité de ceux qui avaient bien voulu répondre au questionnaire proposé.

Le comi té de l'A VPES 1er degré tient malgré tout à reprendre la question et il envisage la création d'une commission pour l'étude du perfectionnement de ses membres, Cette commission devrait grouper des représentants du plus grand nombre possi ble de centres scolaires. Elle aurait pour tâches d'inventorier les domaines susceptibles d'approfondissement ou d'élargissement et de proposer à date fixe une liste de cours à organiser. Cette commission se devrait encore de susciter un échange d'informations au sein des maîtres du A qui pourraient ainsi «s'autoperfectionner », Ces quelques avenues, il faut le préciser, sont ouvertes à titre purement indicatif et ne préjugent pas du mandat qui sera attri bué à cette commission dont la vitalité dépendra des enseignants de notre niveau. Les médecins ont leurs colloques, des contacts avec leurs maîtres dans les hôpitaux. Les grandes entreprises, pour des raisons économiques et de profit matériel, ont créé des centres et des périodes de recyclage pour leurs cadres. Les collèges du soir, l'université populaire répondent aux besoins des adultes ayant la volonté d'accroître leurs connaissances et leur culture. Qu'en est-il dans l'enseignement? A vous de répondre. R. Fellay

JARDIN DES GLACIERS LUCERNE

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Monument naturel unique. Lucerne , d ' une plage de mer subtropicale avec palmiers - il y a vingt millions d'années - jusqu'à l'ère glaciaire. Musée et labyrinthe. Exposition spéciale, jusqu'au 3 octobre 1977 : .. Trafic passeport préhistorique n. Les passeports des Grisons et le col du St-Gotha rd à l'époque du bronze et du fer. Le trésor d'or celtique d'autrefois d'Erstfeld. Horaire d 'ouverture : de mars à avril et du 16 octobre au

15 novembre : chaque jour de 9 - 17 heures, de mai au 15 octobre , chaque jour de 8 - 18 hewes. En hiver, fermé 1 es 1 undi s. . Entrées pour écoles: jusqu'à 16 ans Fr. 1.20, dès 16 ans Fr. 1.50. Renseignements, prospectus et descriptions: (Fr . 4. -) G!etschergarten, Denkmalstrasse 4, 6006 Lucerne, téléphone (041) 365328 .

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