L'Ecole valaisanne, juin 1958

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SOMMAIRE - INHALT Joseph SdlWic.k

IP clllni.~sioll lIneZ Lehrpcrsollol

DI" lléno

NO lion s de ps)'cltoWllhnlogie itl!tllltilp.

E. Sdullidi

Eh, Lobl.ied.

Gérard prul:;

T.a

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350 l'li sage tll'S JIIl/Îtr es

Dor/sc/lIllen

1I11Sem

tles instituteurs

dUlIs

le cali LOI! de Fribourg

354

Rédaction:

359

MICHEL VEUTHEY

365

0/1 ice SION

Partie pratique: Q/lf!l(ples

René Arbcllay

cie L'enseignement

te:\:lcs

L'ECOLE VALAISANNE REVUE PEDAGOGIQUE POUR L'ECOLE ET LA FAMILLE

369

La vigne et le viII (s I/ire)

PARAIT CHAQUE MOIS

370

Pl'llkti sclu:r Teil:

St", Loyolll

AujgrtbclI bei Prii/Iltlge/l in cler MIlt.terspl'{/che

376

Del' Grommal.iku/llen' ;c ],t.

380

CO llllHuni catio ns -

Mittci luugclI

383

2me ANNEE - N' 8 lJibliollH~qlle

can to/lale -

RENSEIGNEMENTS c L'Ecol e

vu lui slIlIll C :) pllf'aÎI

il Simi

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KlIlIlO/l sbibliot!Jek

SION, LE 1er JUIN 1958

39·1

- HINWEISE

d éhut de

Chll<iIlC

11Iois.

Die c Wulli s('l' Sl..~hlll c :. l' r .<;chcinl in Sitten zu Th'giull jt>t1 cs MUllnts.

Edition e t ndlililli s ll'ulion H c rnusgc bci' und Vt'I"wultllng

~Ôl~tH'IClHerH de j' ]ll stnlCIÎoll puhliquc, Sion

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bl'zH'~ hull gsd c l'ur!t'Illt'Il! , S itl~' n

Redakti.oli : Illllll' c s ~ ion

e ! cxpéd ition Dl'll ek und VcnHLlld

lllll)fimeric BuchdnlC.ken,: i

Fioduli & Pellel, Sion

Prof. ERNST SCHMIDT Schuliuspektor

Puhlif..Ït é InscralenHlll1RlulIc

Publît'ilas, aV('Hue dc lu gure, Si on

Page de couverture: Um.scMlIgscite :

Ptlile ordinaire : Gewollll/iche Seite:

Pl"Îx dc 'l 'ahonllcmcnt fllllluci AbolUlClIlt'llls prci s Pl·O lahr

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2. JAHHGANG - NO". B

Je 15 llc clHl.que moi s !lm ]5. tics MOllals

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SITTEN, DEN !. JUNI 1958


TEXTES PONTIFICAUX

LA CULTURE Conseils à des lycéens S. S. PIE XII (Exrta its d 'un disco urs pro non cé le 24 mars 1957 à l'intention des étudiants des lycé es ro ma ins)

« Vos intelligences juvéniles s'ouvrent à la vie, anxieuses de connaître, et la nature est ouverte devant vous avec ses merveilles et ses mystères; les problèmes de l'existence, les faits humains, vos aspirations ,le but à poursuivre, les voies à suivre, les moyens à employer: tout fait question; tout exige une cJarlé de lumière et une précision de réponse. Etudiez donc. Appliquez-vous au prix de n'importe quel effort et ne négligez rien de ce que les programmes et les maîtres vous proposent. Vous décevriez également vos parents, qui, pour faire continuer les études, ont peut-être fait de gros sacrifices et affronté des privations; vous refuseriez à la patrie et au monde le nombre nécessaire d 'hommes capables, d'hommes de science, d'artistes, de techniciens de la politique, de l'économie, du drait. « Etudiez sérieusement. a) Dans ce bui, gardez-vou:; surtout d'évaluer l'importance de l'étude selon le critère -

de l'utilité immédiate. Vous ne savez pas encore ce que la vie vous réserve; et vous ne savez guère vers o ù s'o. rientera effectivement votre carrière. « C'est un fait bien connu que l'on prescrit aux futurs capitaines de marine et aux officiers: des navires de guerre la manœuvre des voiles. Personne n'imaginerait à première vue qu'elle puisse être nécessaire à la solution des problèmes techniques compliqués concernant la ro ute d'un transatlantique et le tir d 'un cuirassé. Mais si vous demandez aux experts pourquoi les futurs navigateurs doivent apprendre la manœuvre des voiles et s'y perfectionner, ils vous répondront que les marins acquièrent ainsi plus facilement ce sixième sens, appelé précisément « le sens ma rin ). « L'application à votre cas Nous semble naturelle et facile . Chaq ue fois que vous ouvrez un livre, que corn· mence une leçon, que se déro ule un 414 -

"exa men, vous ne devez pas vous dema nder: « A quoi cela me sert-il? )} Ne dites pas: « Je serai ingénieur i à quoi me sert la philosophie? Je serai avocat; à quoi me sert la physique? Je serai médecin i à quoi me sert l'étude de l'art? )} La vél'ité est qu e certaines notions et informations, un certain bagage de connaissances et un certain ordre me ntal, le sens de la mesure et de l'ha rmonie intellectuelle, - en un mot, la plus grande ampleur et profondeur des bases - a ident to ujours dans la vie et sont souve nt utiles d'une façon inattendue et inespé rée: ce qui vaut généralement pour de ux matières, le .latin et l'histoire. b) Pour étudier sérieusement, il faut se garder de croire que le nombre des connaissances soit l'élément fondamental pour construire l'édifice de votre culture. Ce n'est pas trop de choses qu'il faut, mais tout le nécessa ire et ce qui convient, bien appris, justement compris, intensément app rofo ndi. Il faut donc éviter de vous oblige r à un effort presque surhumain et à poursuivre péniblement tout ce que le savoir a mis sur les chaires et lente de porter sur le s bancs des élèves. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit d'études surchargées, purement mnémo niques, bien différentes de l'étude sérieuse et joyeuse de la véritable et profonde formation culturelle, - de ces études par lesquelles l'école risque de se transformer en un drame qui attriste les parents et irrite les élèves. c) Mais il est un troIsième défaut do nt il est nécessaire que les élèves se ga rdent, avec l'aide des professeurs -

consciencie ux et le concours de ceux qui se chargent d'établir les programmes. « Celui qui conn ait les problèmes de J'école sait que rien n'est aussi nuisible qu'un amas de connaissances accumulées pêle-mêle et en désordre; qui ne s'accordent pas ni ne se complète nt; qui se heurtent souvent, ou même s'éliminent réciproquement. Il arrive plus d'une fois que l'enseignement et l'étude des matières scientifiques sont poursuivis sans que l'on considère en rien la nécessité d'une format~on com· pIète de l' intelligence. Celle-ci doit acquérir sans cesse davantage la ca- . pacité de la synthèse et la profondeur de la rech e rche au moyen d'une rieuse étude philosophique. La science el la philosophie doivent donc se com-. piéter mutuellement, en se rencontrant là où l'étude traite des structures les plus intimes et profondes de la matière et là où doivent surgir ou se révéler les harmonies les plus simples et les plus élevées. C( Il arrive, d'autre part, que l'en .. seignement et l'étude de la religion sont négligés par certains élèves ou regardés avec doute et méfiance par ce rtains.. professeurs d'autres matières, qui peut-être n'épargent pas railleries et insinuations. Et comme il fut un temps où l'on avait recours aux certitudes et aux lumières de la science pour railler les doutes et les ombres de la philosophie, de même, à présent, on compare la «raisom> de certaines notions philosophiques avec le «caractère insoutenable» des mystères. Chacun peut imaginer le chaos qui résulte d'une semblable méthade

;é,

41 5 -


d'ense ignement et d'étude. Vos jeunes esprits fragiles et non préparés ne le savent que trop. « On obtiendrait bien d 'autres ré sultats si l'enseignement de toutes les matières était parfaitement ordonné et organique. En effet, le «co rpus do ctrin c e» obéit, lui aussi, aux lois de tout corps vivant. Celui-ci croît par l'effet du développement intérieur de ses membres, lesquels, à leur tour trouvent dans le tout les aliments pou; leur propre vie. L'appauvrissement intérieur de certains membres ou leur croissance désordonnée provoquent dans le reste du corps perte de vitalité, faiblesse et, par conséquent, incapacité d 'action. Il en est de même pour les branches du savoir humain. Une croissance désordonnée ne profiterait pas à l'ensemble de la culture, comme serait nuisible le manque de distinction entre ce qui est fondamental ou principal et ce qui, au contraire, est accessoire.

« l'unité organique souhaitée pou r la culture s'obtiendra quand le « co r· pu s do ctrin a e » aura lui aussi comme

-

tête le Christ. «Je suis... la vérité) . 'écria-t-il un jour (Jo. 14, 6). Q uand vous étudiez la nature, rappele z.vous que « toutes les choses fure nt fa ites par lui et que sans lui rien ne fut fait de ce qui existe» (Jo. 1, 3). Q uand vous appren ez l'histoire, n'oubliez pas qu'elle n'est pas une simple liste de faits, plus ou moins sanglants ou édi. fiants, parce qu'il est facile de voir en elle une architecture, qui doit être étudiée et approfondie à la lum ière de la providence divine universelle et d e l'incontestable liberté d'actio n humaine. En particulier vous noterez de quel œil diffé rent vous regarderiez les événements des deux derniers millénaires si vous les considériez comme le développement de la civilisation chrétienne, en partant de ce qui fut les humbles débuts de l'Eglise, en vous Clrrêtant aux grandes synthèses an. ciennes et médiévales qui n'ont pas été surpassées, en réfléchissant sur les douloureuses apostasies, mais a ussi sur les grandes conquêtes modernes et en regardant avec confiance les no m. bre ux signes de renaissance et de relèvement. »

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DAS LEHRERSEMINAR IN SITTEN (Gesch ichtl icher Werdega ng)

Dr. R. LO RET/>iN S.M.

Eu déce m.bre ItJ28, la Diète c(l/lt.onalc promulgue le premier décret .~ur l' instruction primaire, qu i. prévoit l'établ issem ent a'écoles primaires dans c1wque commun e et lm cours de formation pOlir instituteurs. Mais ce décret reste 11 [Jeu près leure m ort.e, ù cc/Use de.~ dissensiOll$ poli. tiques et d'a utres dif fi cull.és dans lesquelles se débu t le caut.on . C'e st en 1844 seuLem.e nt, qu e le Grand Conseil élabore un e l.ai ~co la ire qui impose (flet com· mu nes l'obliga tiolt d'ou n ir des écoles en nom bre sullisUllt el en rend la fréquentation obliga· /.(lire. EUe prescrit en outre l'ou verture de cOllrs de V(lCu nces de 2 à 3 m ois pour' la fo rmation d e!! in!! LÎLutellrs.

Au 'lOin du Gouvern ement, le Chef du Département de l'Instruction publique, M. François de Kal bermu u,ell , prie les Frères de J't'Iar ie, récem ment installés e l1 Sui!!se, d'assurer ces COIITl. C'est ainsi fJu e le Drem ier co ur,~ a lieu t; Sion. du 28 uu 30 ocLObre 1846 avec une soi,xanlaine de participants. AWè.• le!! lJ'oubles d u SOllderbund, les cours SOll t décentralÎJf!$ ù Brigue et à Saint.Maurice. DCl/ls ceUe dern ière localitê, ce SOllt les Cllanoines qui s'eu chargent de 1851 à 1861, Quan t ClUX cours en lC lIIgue allemande, il!; repre,ment li Sion dès 1851. A partir de 1861, les deux cours SQnt réunis à Sion et assurés par les Frère! de Ma rie; ils ont lieu. jusqu'en 1875, ann ée de la fo nda tion de l'Rcole normale,

Die Lehl'er seminare sind ron e E1'l'l1n~ genseh a ft des 19. }ahrhund erts. ZwaT hlttte hereits der hl. }ean-Haptiste d e la Srulle (1651-1719) im ausgeh enden 17. J ah r hunden "in «Séminaire des Maîtres» geg riindet (1684 ), .las sich aHerdi ngs ni cht l ange zu halten ver· mocbte. U ngeführ um die gleich e Zeit w:agte H ermann.Au gust F.ren clœ (1667-172'7) ,n Deutschland einen ahnlieh en Ver,ueh, d em ebenf. lls kein bleibender E rfolg beschied en war. Ms -illl 18. J ahrhundert d er Ruf nach ainer b essern AusbHdung der Laienlehl'er imlner lauteI' wu r ele, ksm es da und d Ol,t wieder verel11zelt zur Gründlmg von LehrerSem111 aren. Der Ged anke j edoeh , di e A nshiltlung der Leh rer sta:aÙÎ ch zu r egeIn, -

konnte sich el\St im 19. Jahrhundert aBgemein durcb setzen. In ,d er Schweiz fallt d enl1 au eh die Gründun g der melst en Lehl'erbildungs'a nstalten in d us b eginnende 19. j rahrhlUulel\t. B ei uns -im Wallis war die Volks· bilc1u ng berei ta seit dem ausgeh enden Mittela1ter in den m eisten Pf.arreien verbreitet. Das Schulwesen lag f.ast ausscbliesslich in den Handen der Kirch e. AJ, Leh~er walteten vieJf..ch Geistlich e, oft ab er auoh Laien , deren Bildung m eist .ehr dürftig war. Viele Schulen unterstanden d er Aru.fsicht ei'l1er BI'ud el'schaf1., welche ,au ch rür d,je Im a'tel'iellen n.:~lange aufkommen ll'Lusste. Del' A nschluss an F:rankreich und sp ii Ler 1815 an die Eidgenossensohaft 417 -


lJl1aclnen Ül di esc Organisation cine ti e fgreifend c U mwiihung, An di e St.elle d er K irch e ll"at nun cler Staal. Diesel" h a lle j cdoch e instweilen and cre Sor gen, als sich ta tkriiftig UlU das Schulwesen a nzun ehm en, Erst im Dezember 1828 "eJ"üffentlichte di e KallLonsrcgiel"llug chI Dekrel ]Jetre ffend den offenù,ichen Unterr-ich1, worin in den AJrtike1n 14 - 23 von d e,· Ausl.Jildllng der Lehrer die Rede i$t. Die cl,i eshezü g:lich ell HeRtimmungen sind j cdo ch anSSel"St allgemcin gchalten, Art. 14 sieht "01', dass in Sittc n je e iJl Krul'S an ,cleut-sch er uud fran zos isch e r S prach e eroffn et wcrden soU zur Heranhildnng von Lehr e rn und Lehrel"inne n. ü b er clie Dau'c r (HeSOI' K'l1rse whd nicllts ges~gt. Man gela wohl kamll feb l , h ei cler Annahmc, da ss der Gesetzgeb cr ein en m ehrwoclligen Sommel'kur.g im Amge ]Httte, wie das damaI s auch and ero't'ts geschah. Art. 22 stipulie l't Cl'gâl1zend, da ss di ese A<11sbiildungskUl'se solange durchgefiihrt wm'den so]J cn , hi s j ed-e Pfarrei /Juit ei n em Lehl'cl' vel'sehcn sei. Ar·l, 21 st e nt die RCl'ilusgahe eines IJarlagogisdlen H a ndhu ch es in A ussicht, tIns n eb en d er El'z,iehllugsl ehl'e cine gutc Methodik fÜl' einen e l'Colgrcich cn Untel'rÏcht sowi e das al1gemeine Schn1l'egI-em ent enùIaltcn werde.

Di-eses Dekl'et, das

trotz

seiner

l\1~iHgel e inen ve;rheissungsvollen Auf-

SChWWl g rl es gesamten Volk<$sohulwesens e rhoff.e ll liess, b]~ eh jedoch !l:otel' B'l1chstab e, da der junge Staat, jnfo~ gc polüjsch cr WitTen wHl Schwierigkeiten aller Art, für die

Dtlil'ch fühJ·l1.n g des D ekl'c tes keine Zeit m ehr f.a nd , 50 vel'gin ge n die nac11sten 15 Jahre ohlle class für di e Le111'erlJiJdnug et: was Greifbal'es geta n wU1'de. Erst der poliLiscll C Um schwung von 1844 soIlte endl,i cll di e lunggeh egten P il ane ver. wi·r klichen ·lassen . SchOll un Mai des gleich en J ahres a1'heitcte der Grosse Rat ein 'lleues Sdllù gese tz nus, das di e Kindcl' yom 7. bis ZUln edüflten 12 , Lebensjahre Zlllll SchuJhes ucllC vCl'pf1i chtcte. Dcr neuen l('a nton8re_ giel'ung 1ag 'ah el' VOl' all em die Hera nbHdnn g 'g ee igne ter Leh1'81' am Hel". zen, Desh alb schri eL da s n e ue Ge. setz die F.roffnung von LeJl1'el'hil_ clnngsku1'scn 'Jnü oiner Dancr von 2 bis 3 Mon aten vor. Doch vorerst galt cs, Miinner zu fin den , die selber clic notwcndigen Fiihigkeiten )Jesassen , di ese Kurse zu e rteilen . wissen heute nicht melu', ,durch welch e Vennitdung der damali ge Oh ef des Erziehungsdepar. teme ntc.'i, Fl1anço'Îs de Kalhenuatten, mi t d er GeseUsch aft l\1ia:ri~i bekannt word en wal', Diese, 1817 von WHh e]m-]oscf Chaminade in Borde aux gegr i.indet, halte bCl'eits 1824 in St. Hemy (Haute-Saône ) eine Lehl'er. bildungsa nstalt eroffnet. 1839 kamen di e eJ'sten Mjarianisten nach Freiburg, und cll'ei J ahre s pa·ter f'Înd en wia: sie in Laus'a nn e, wo sie clie Leitung der kathol,i sch en Knabenschule ühel'nomm en halten. 1845 gelan gte nUll auch François rl e J('a 1bennatten mit clem Gesnch an die Gesellsohaft M'ada, dic Yom n ell en Schll]gesc.t:t: vorgeseh en en Lehrerknrse in Sitten durchzu fiiJlren .

-1/18 _ .

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P. Ch aminad e ging mît Freud en auC di eses Angebot ein, Schon seit langem b atte el' e rk<annt , class seine Sc1llù en in Fvankreich, tb:t'otz (H ner lokalen Erf<>l ge, für di e EThaltnng und VeJ'bl'eiln.mg des clll'isLlich cn Glnuhens nicht m ehr hedeuteten nls der T'l'opf'e n ' Vassel' auf dem h eissen S tein, D cswege n hatte e l' sich schon in den zwanziger Jlahl'en mil ti en einzelnc n Ordinariaten und mit vel'schie deu en Ordensgesellschaften FIl1ankl'e ich s, ja selb"t mit den hoch sten R'egierung..skreisen in Pl31'is in Vel'binclun g gesetzt, dalllÎt wenigstens fn jedem Dellartem ent eine Anstalt gegl'i.indet werd e, in der di e Z'ukünftigen Lehrer ÎJn christliahen Geiste auf ihr Amt voruereitet wünl en. Chaminade ver-spl1ach seinen:icit.s, die Lebl1&, die 'an diesen Austa1ten wu'k· ke n sollte n, h e:ra-nzuhilden . Damit \'lare mit eine m Schlagc di c christliche Erziehung cle r lugend fast gauz F,rankl'cichs gewiihrleistet woa-den. Gleichzeitig arheitete Chamin ade mit seinen Mlitbrüdel'll eine eigene Me· ùlOde aus, di e in di e8ell AnstJalten gelelut wevd en soUte. Seine BemiiIUUlgen wurcl en j e doch .dnrch die Jlllirevolution von 1830 vollstandi g vel'eitolt.

Wh konnell daher drie Begeistel'lmg hegl'Cife l1, n'lit der el' -auf das Anerbieten der Wlullise1.' R egierung -e inging, ' VI3S ihnl in Fvan.k!reioh versagt hlieb , sollte sich bn \V1aJlis, weun la uch in kleinerm Uanfang, verwirk.}jchen lassen. P. Charndnade ildess daher H el'rn de Kalbenl1'atten wassen, d'ass ru' ll1Ît seri nem Vorschlag einverstallden sei . Da vOl'de l'hand nnr zwei-

bis dre imonaLige SOlnmcr.kurse VOtgeseh en W8'l:en , kanl man ühcrciu, duss die Bl'üdel' gleichzeilig die Kunhcnklassen dcr stadtliscllcn P,l 'imarschul c übernehrmen solllen. Dje Kanlonsl'egierung n'af am 30. August 1845 mit der Stadtgemeinde Sillten eine diesbezügliche Veroinhal'ung, Di e Daue r des 'S chlllljahres ",",unIe d a rin -aul' die Zeit vom 1. November bis ~llIn ID, J uni festgesetzt. Der Staat vel'pflichtete sich, Hu si ehell Zwolftel d es Gehaltcs aubukommen, dic Sta ch 11'.Ïngegel1. musst e ·IlCb ell den fünf l'estlichen Zwolfool di e llotwendigen SchllJlok ..l e Z IU' Verfüguug Btellen.

Jm H erbst 184:5 kamen die ersten lVLal'lienbrüder, wie man sie damaIs nnnnte, in Sit:len 'u n. Sie ilbe l'uahmen sogl eich d en U nterrÎcht an cler Primarschule. Aun 26. J uni des koliuuenJ en J aJ1J'CS "el'êjffentlichte d er StJaat{il'at dm; Reglement für den el'st en KlIl's der Lehrerbildung, dessen B eginn für den 28. August des gleichen }ahl'es vorgeseh eJl war. !)je E'l'offnung ol'folgte mit einer gewissen Feierlich.keit. Au ssct' d em D epartementschcf, Fl1ançois de KaIb crma t lJeu , war auch d er Diozesanhischof, Mgr de Preux, erschiencn und mit ihm zaMl'ciche Mitgliedel' d es IGeru s. Der Gnadige R en' hat·t e es sich l1icht nehmell lassen, an cliesel' ersten VeJ'Sanllnlung den V01':8ÎtZ Zll fi.ûll:en, Etwlt 60 I(<andidatell hatten &i ch einsclm'ciben 1ussen. Dje me'Ïsten . von ihnen w,are n he:reits iln Lehrfach ti:i-lig gewesen. oDenl1 alle IL elnel', die fovLf,a hl'en wollten zn <1Ultel'l'Îchten, 419-


waren gchalten, den KlU'S mitzll1ua. chen. IS 09ah man elelln Kand.iclaten sehr verschiedenel1 A:lte11s, luanche hattcn bel~eits clie Vael"Ziger übersc111'itten, Auch einige Pniester, die nul oder Führung einer 'S chulc vetllaut warcn, foIgtell als freiwiHige Hürer den padagogischen V'OI'1ragen. Diese fra nden ihren Ahschluss mu 30, Okttoher, Der Chronisl bemerkt hierzu: «Am Schhlsse des Km'ses wurden f olgende DiplOJne ausgestcllt: a) einige wenige definitive Falug. lœitszeugnisse für j ene Kandidaten, del'en K e nntnisse aIs genügend beurteilt wurclen ; L) eine gd)ssere Anz-ahl tempoâireT Lehrermachlligungen für eine Dauel' von 10 J.ahren ffu' jene Schu'l miümer, di e bereits in einem gewjssen Mtel' 6Landcn, und auf d erell Dienste man angewiesen wur, solange es nichl genug nusgebildete Junglelll"er gab ; c) und schliesslicll eine ei ujiihrige Lelucl'machtigung nU- cHe JlUlglehmr selbst mit deo: Verl'flichtung, mn nilchstjahrigen Kurs teil. zunehmen ». Kost und \Vohlllmg el'hieltell dic !<.uvsteilllcluuCi' bei .den JeSllitcll, clie damMs (Jas KolIegiwn in Siuen lei. Leten. ,D ie Patres hattcn im grossen Theatersaal und tin den angrenzelld en Ramnen alles freundlich eingc. l'ichtet, damit die jUllgen Miinller daseIbsl wohnen , schlafen und ungestt>Tt al'beit'en konnten. lDus RegIenlcnt 6ah f ern el' VOT, dass die Le]1Il1alntskandidaten den KUl'sen wiihrend ,drei Jl3hren folgen mussten. -420

N ul' ansnahmswc:ise durfte das J...eh. re. rdiplom Lel'eits na eh dem ersten odcr ZWOitCll K'urs an he.so nders he. gaLte Kanclidaten verliehcn werden. Diese AusllalunfiiUe rtrafen jedoch, wenu wi·l' dem Chronislen glauhell dürfen, nur seIn -selten ein, Welches war llUU clas Ptrogllamm di eser Klll'Se? Es fehlen uUs Ieider dicsbeziiglioh dircktc Quellen. Doch darf man annehmen, dass sich die Kursleiter ·a n die von P. IChanlluade persünüch ausgearbcitoLcn Direkti_ ven hielten. l'. tChaminadc wol1te, c1ass der Lchl'er nicht lllll' über clie llnel,Hisslichen SchllJkenntnisse verfi.igte, sondern dass el' sich so zicmlich in allcn W~sscnsgcbicten ans. kiannte, soga1' in det' l'hjJosophie. « Wir Jeben h e ute iu cinem Jab rhllnclet't », schrcibt el', « wo ralles l.'iisoni ert, der Baller auf dem Lancle llicht wcnige.r aJs die Magcl ,i n der Stadt. .Mle llue K.ndidaten der Nonnalschllie müssell daller gewM3sermas. sen Meine Logik,cl', ja sogal' ein hissch en Metaphysikel' werden », Mit den 't.heol'eLischen Kenntnissen sollLen na ch Ghaminacle auch die P11ak1.ischen Übungen verbullden werden. So schreiht ex: «Wissen und UnLerrichLen ·s ind zwei verschiedene Dinge. Dahe.t, ist es wünschenswel't, cluss mit jeder orJUalschlùe cine Pri. mal':5chllle verhunden sci, \VO den angeh enc1en Lehrern clie lVlogljchkeit gchoten Ïst, zn seh en, wie die Methoden angewenclet wCl'den, und wo sic diesc Ruch seIller anwanden konnen». VOl' ,a llem aber 'l egte er grosses Gewicht anf die l'e!ig.i()se Ausbildnng. « ,'<'ozu », [:ragt el', « würden aU un· ~

sere Bem.ühungen mn gule Norm al. sc!lll'I cn fiih.rel1, \Venn die durch '5ie ausgehitldeten Lehrel' nicht genügencl in der R1oligion 'llllLCrw-lcSen wiirCl..l oder, trotz eine1' gnten Unlerweisllug, diese nidll lieblell und praktizierleu ? ." Die Religion muss daller in den NOl1Jnalschulen d'as interes· snnteste f!iaoh sein, wenngleich cUe anden1 Faeher dan eben keinesw·egs zu vernachHilssigcn sind ». P. Chuminacle JJ egnügte sioh nicht mit diescn Uhcktiven. \V.i e lJel'eits bcmcrkt, arbeitetc e'l' eifrig an cler Hera usgah e einer eige nen Methoden· lel11'e. Diese erschien er.glma'1s 1824 aIs lVlalluskript lUld erlehte noch VOl' cler Griindnng des LehreTSeuullani in Sitten meJuel'e Nellallsgaben, un deuell sliinclig d en n euen Erfaluun· gen Rechnung gew'agen wurde. Es moge hier gcnügell, da11allS J~lU'Z cillige Richtlinien allgellleiner Na tuT wiederzugcben, da dCfiCll Wirkung hente noch in unStll'n Schulen zu verspiiren -ist. Zu Beginn des 19. Jalll'hundc11ls h el'l'schten allgemein zwel Unterichtsverfahren VOl': die sog, Simull tanmetltode, die besonders VOll den Chl'istlichen I5chulbl'üdern angewauclrt '\'lu'de Illnd derzufolge sich der Lehrcr Inuucr mit cler gnnzen Klasse ahgab, und ,die wech selseitdge Methode, die, aus Indien ~ tall1mend , VOIl den Englandern Bell und Lan~ caster in Europa vorhœitet wnrdc. Nach Iflieser Melllwde wei'den die schwachern Schü]er von den beSSel'll llllterrichœt, d;ie vOTher yom Lehrer ihrerseits die notJÏgen Unterweislln· gen orhahen hahen, Auf diese \Veise kOlmle der glciche LellTel' oft 111eh~

rcre Hnndert Kindel' nnterri chrten, ohne a.tlcl'dings nuf sie einen gros-

se n e rz.ieh eri schcn EÏnfluss UUSZll· üben, Die Methode Ohamjnades schlug einen Mittelweg eill, der die V.ollteile b eidor Systclue zu vel'einen snch te. " ' ahl'end lauC der Untel'stllfe dank des sog. Helfersystems m eh1' die wechselseitige l\lethocle zur An· wendl1ug kam, trat diese mit den aufsteigenden Klassen immer mehr in den IIintergl'und, so c1ass auf der Obcrstllfe fast al1ssch~iesslich die Simu1tallmeÙlod e benutzt wUl'de. Für <lie <Stoffclal'hietullg empf.hl die Meùlodc vicr Lehrfolimen: 1. die Intni,tion, « welche dal'in hesteht, die Begriffc, di e man dem Kinde heihringen wjrH, gleich sam korperlich vorzus telIcll », 2, die Darhietung ode!' goistlÎge Intuition, « wobei Ilum du!'eh mündliche Schilder.ung den Untel'l,jchtsgegenstand cleJll geisbigen .A!uge vergegenw31I'Ligt », 3, das Fi'agen, «welches d i,e Scb"Ü'lcl' unmel'ro]ich yom Bekallllten zum Unbekannten fiihrt », lUld 4. schliesslich das Finden, «indem man dic Kinder einCll al1gemeinen BegriH seJber e ntwikkeln Hisst, was allerding.g nUl' nuC cler M'ÎUel- und Obel~g.tbfe moglich ist ». Das v'on den Marlenhrüdern mit viel Geschick angewandte MOIùtol'en. oder H elfel'system envies sich gerade {ür die 'V.aIliser Vel'hilltnisse, "'0 meistens ein einzigel' lJehrer die Kin. der ,a ller Sohulstufen zn untelTiohten hatte, von besol1del'm Vor,t'eil. Es soUte den Brüdern nioht ~an ge vergolmt sein, die SOlllmcrkul'Se in Siuen ungestOl't zn erteilen, Die poli. 421_


tischen Stül'me des folgcnden J ahres (1847), welche die Auswei"mg de,· Jesuiten und Huer Affilierten znr Fo1ge haLten, 1iessen auch für die Marienbriider das SchlilUJllste hefürch.ten. Sie hatten von der neuen negierllng bereits Order erhaltell, das Lund zu vCl'lassen. ZlUn G1ück gelaug es, diescll Befelù wieder riickgiingig zu muchen ; mehr nooh, clel' neue 'Chef des ErziehungsdepaNe_ m·enl'es Olai vaz beauftl1agle sie, die SommcJ:kurse der Nonnalschulc weiterzufiihl'cu. Del' Chronist 8chreiLt dazu: « J enen, die ibm (Olaivaz) vorhielten, dass er damit die Bildung der Lehre1' wi-eder in die Hiinde der Monche zurücklege, antwortcte el' : leh Ilehme ,die fiiliigen M~inner dort, wo ich sie finde. Ver:schafft lllir bessere, und ich werde sic sofOl·t Cl"setzen. Es fancIen sich abeI' keine Hewerber, und IClie M'u-I'iellhrüdrn: setzten ihl'c t8postowche Tiirbigkeit fort ». Doch nieht fiu lunge. 1848 hatte dus Schweizervolk ciner neuen Blmdesvel"f'assung zugesLÎmmt, welche die Macht in die Hünde der Bundesregiel'ung lin ,Bern zenLralisicrte. Das kaÙtolische \V<allis fülllte sich in seinen Rechten geschmiilert, wus hier eine Bewegung zugunsLen d e.r Dezcntralisicrung h ervord ef. Eine Folge davon w.ar ein Beschluss des G.rossen H'ates, \Vonach von nun ml die Soulmerkll>1".e cler Normalschule in St. Mau. rice und in Bvig staHfinden solJten. Die M,arienLrüder, ,d ie lIluch wic vor die Kurse zu el1teilen hatten, mussten sich wahrend den Fe.I"ien nach Hr.ig und St. !\~aulJ.'iee hegeben, w,as sieh bald a'ls l'echt ullzweckmassig he1'-

ausstellte. In Brig fiihrten sie 1850 einen Kurs dm·ch . Obel' die heiden Colgcndcn J oJne liegen keine siclIcrn BC1'ich te VOl'. 1853 wal'en dic deut_ sch en KUl'se wied el' nach Siuen Zn. l'ückverlegt, wo sie wieder Von den Mal'ianisten, bej de:ncn die Teilneh. mer j etzt aueh Kost und Wohnuog orhielten, abgehalten wunlon. Die welsohen !(ur-se verLlie])en his 1861 in ·St. M.miee .Nachdem die Briider zwci Son1111e1' hinduI'ch sich ZlU' Vel'fiigllng gesteHt hatten, ha. ten sic die Regiel'ung, in Zuk.unft die Chol'herl'cn von St . . M18ul'ice dmllit DU beu·auen. Diese erkllÎ1.:Len sich gerne dazu hel.1e'Ït. InsLesonrlel'e ühte Chorhel1r P,accot, cler spiitere Abt von St. Maurice, einen nachhaltigen Einftlttss nuf dic langehenden LehTel' ans, clic humer wicder die grosse Herzensgüte und das erziehel'ische Gesehick die.es begnudeten püdago. gen (l'iûunLen. 1861 e l"suclrten die CI",!'h",,"·en ihrerseÎls die Regie.n mg, sie von den Sonullerkursen zu enthinden. ])jese Ku!'se, die in de,. Rcgel seeh. his acht Woehen dauerten, wal'en nach zelln Monatell Unterricht am Kollegium eine Belastung, die oauf die Dauor untel'tl'agüch wUl'de. So rtrug denn c1ie Regiel"ung .uch die wel· Schell KUl'se neuCJ.·dings den Mail\ianisten un. Dicsc willigten ein lUIter der Bedillgung, dass auch diese Knrse nach Sitten vedegt wiN"den. Die Re. gicrnng erklih1te Bich einverstanden. Und 80 ~nllden von nuu an beide K'Ul:se in ISiLten statt, wo sie endlich bis 187-5 ungest(ll1. ahgehalten wenlen koonten. (Fo!'tsetzung folgt.)

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Notions de psychopathologie , infantile a l'usage des maîtres Dr N. SENO (<Suite)

(Der CI'ste Artikel Ïst beJ'(~il.<; i'L der letzten Nlintmer erschienen, Wir geben ill der Folge die Zu so//lmenfassullg bcider Art.ikelwicderJ, Z" den. %allireiclie/l ller/(>/t GebictcIl, die MS berufliche Riistzeug de.~ heutigen Lehrers aus· macll elL, ge!ti:irt (luch das Iwmplexe Pmblem. der Psychopathologie. Leider begcgllet mail ;mmer ,weil ir,.igeu Eillslelhmgel1, die Hcwi.~.~en l(i"dern abtrüglieh sei'L miissen. Es sei ::;u· "ac1lSt an die Zu.~atnmelUœbeit erilt/1crt, die zwisc/um dem Lekrpers()/lul und den :spezifllisiertcn mecli,zinisc11" piidagogischen Dienststellell beste h e l~ sollle. Diesel' DienstzIVeig, der eigellS geschaflelt wurde, um den Lchrern in den :sclllviel'igeren Fiillelt beizustehen, ist gerade des· wegen auf die verschiedem!n Beobacltlllngen a/lge-uJiesen, die im lAmfe des ScllUljahres gemacht werden ulld rnii.sslc daher diesbczü glich bestii/ldig aul dem Lanfenden geltaltell werden. Eine erste Reihe vou Slorwlgen wcrden durcI! die mnn gelhnhe Entwieklung d er Nervcnzen· Iren verursacllt. In sclwliseller Hin sicht wcrden solc1le [Cinder nie den gleichen Enlwicklungs· grad erreiclten kormell wic andere Scllüler, 'vor a!lem deswege" nicht, weil sie unfiihig sind, gewisse Âbstraktio/lcll Z if. erfossen. Manchmal begleiten verscltiedelle Neben:stiirungen, wie Unfiihigkeit zur Konzeulration, c1,ronische Erregung,~zustiillde, diese geistige U11tcrcntwicklung. Die beste LOSlltlg liir solc1lt! FiiUc bietet dic Schallung von Spezialklflsse/l. Ândere Slorungen, deren Urspnmg eher ouf soz iale Ursachen zuriickzufiihren ist, olfenbarcn siclt in einer gewÎ5S(Ht Trot.zstimmung gegcniiber den Er:dehem. Eine dritte Gruppe behaltet die sogenarUl ~ tell charakte1'ljc11cn S torl1ngen, die cntUJeder ilire Wurzel in der KOllstitutioll des Betre/fenden selber Iraben oder dawL in einer felzlerhaften Pflege loolrrend der er,~ten IGndlteit lm suchen sind. Â/ldere Stürllllgen wieder milssen ais Vorlaufer vo n Geistesluaukheitcn bctrachtet wcrcleu ; so kütme" etwa arl St.elle cine,. cpileptisclien. Krise morbide Zormmfiille auftrelen. Die cigentlichcn nervoscn Storungen endlich, die sich m(mel,mal bis zu eirtem kmtlkhafle , ~ Grad steigenl, - wie Ângst, Zer,~l,.elfthcÎt, TeilnaTIJ1I.slosiglœi,t, ( [(omplexe ') oder « Hcrnmullgcu .. verschiede/lster Art, Zu;mlgsvorsl.cllungc/l - fin den ihre Eigentiimlic1lkcit darirL, drus sic" dus J"dividum. sclber ihre.~ Ursprll/lgs 11icht ',ewusst ist. Obwolll zwor gcwÎsse iiussere FaklOre/l derell Ausbruch begiinsligen, riihren sic lm Gnmde vou eiuem Zwie.~palt 11er, der zwischen ciner Neigung des Jndi.viduurns !lnd einem ihm von muse" fter erteiltell Verbot besteht. Der Jlerfasser schliesst .~e ine Ausfiihrurlgen mit der Scllilderung cines klinischen Falle:s, der dîese Art ;nue,.er Konflikte allsgezeic/met illustriert.

IV. Troubles précurseurs des maladies mentales; On observe parfois ohez l'enfant des LI'oubles psychiques ([lli, sans avoir tont à f'n it la structure d es trou hIes correspolldant,g d 'une maladi e Inentale Ide l'adtùte, présenLent néa nmoins cCl'Mins caractères qui -423 -

l'apP'a rentent à celle·ci. TI n'est pas d émontré, chose l1assurante, que ces troubles soient toujours et n écessai· rement les signes avanrt~coUreU1'8 d'une affectlÏon psychique qua 8'[115· tal1era plus tal·d à tÏtJre épisodique ou de façon définitive. L'une de ces maladies, celle (flli p'3r certains as· pecls a le plus souvent ·s a correspond an ce dans les états physiques de l'en-


fan t, a pOLU' nom l a «8 chi~ophréni e», improp rem ent 3vpeléc uutrefoi!; « la dém en ce précoce », Gette 'affection se r enco nll-e ch ez l'adulte clans une propor tion d e 60 à 70 % - par r appOl't hi en entendu nux autres p sychoses, E lle atteint d e prédil ection l a sphère affecti ve ; sa ré percussion Üldirecte S Ul" le pl-an inte1Jeclu el est minime et très souve nt n égligeahl e. L"ultéJ:a1ti on de ~a sphère affec ti ve se nlanifesl e chez l'e nfant 'p ar lm en sembl e d e s ignes Jdont 'l e cal'uotè re insoli te n 'échappe p as, en gén éral , à l'a ltenti on du maître. Oes en~a nts f'r app ent d 'emblée par i e ur mi1ll!Îque qui csL pau vre, « fi gée », non 1uodul ée. Leurs Q'éaotdolls 80nt <souvent immotivées, inappropriées, i n adéquates, T el sel'a'it, !}Jar exeUlp] e, l e cas d 'un enfant qui r éagirait ft p eine à un e émoti on violente, 'alors que la moindre hrimade provoquel'ait des si gn es d 'un e colère explosive sa ns l'ap-por't d e quantité avec l a ca-u se (]ll-i provoqu ée, Dans Jcur comp011tem ent social, ces mêm es en~a n ts se montrent moroses, t aoitul'nes, r epHés S UI' eux~ mêmes e t peu communicatifs. En r ègl e gén éral e, <ils ont peu de CODtact affectif 'avec l eurs cam 3Tades, se ti enn ent d e préfér en ce à l'écart, n e p arti cipent pas vol onti ers ·aux j e ux, n e posen l p as de ques tions, oSont hiz'a rres ou impulsifs e t cCl'taines de l eurs réaotions sont app aremm ent in~ r.01npréh ensihles. Intéressa nts à connaître p O Ul' l e Juaître sont a ussi ce rtains troubles d 'asp ect cara otériel, surg issant en lieu et place d' une crise é pile ptiq ue c11.1 &.<;ique. Ces tl'Ouhl es sOnt désig nés

ra

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424 -

sous le nom d 'équiv,a l en ts épilepti_ (lues. Sous l'influen ce d e l'ulle de ces orises équivalentes, l'enfant peut cOllune Ure des actes plus ou lnoins coordonn és, dans un état dit auto_ n'la li que, C!'est-à-di œ s all S qu'il ail , pal' consequ ent, 1111e conscien ce pré. cise de l eur portée et sans qu'il en conse rve le SOli ve nll-. Lors qu 'j] s'agit d'aot es a utomatiques inoffensifs comme celui de quitt-el' la maison o~ même, pour certa~ ns ad ol escen ts, de prendre l e train, ces actes, qu olCfue hi zarres p arfoi s, ne surprennent pas outl'e Jlles ul'e, Irl en est autrelllent des équivalents é pil eptiques ohsel'vés ch ez l os lllêlnes suj ets et d ont les aCli o ns auto ma'lüIll CS, imptùsivea ct dan gel'euses à la fois, p'euvenL r evê tir lin OlHlaet è re de part-i culière gravité. Si ces eas sont h eure usement r al'CS, plus souvent en coJ'e s'observent chez l'enfant des é(fuivalents sous forme d e colè.res m orhid es. Ge.-.:; colè.'es sont c,uuclél,i'ié'es p'a r l e ur décle nchement IJnlsqu e, imprévu, sa m. re1a tion avec une cau se -actuelle précise et sont, e u o utre, d 'une violen ce extrême. Pe nd ant <toute la d urée de ~'accès, l es suj ets SOl1t p'âl es, m'Q in.':! souvent conges Lionnés, ct t iennent d es propos déeouSl1S et incohérents, Revenus à eu x-mê mes, l es j e unes 'm al ad es sont comme pros t,r és et n e conservent, ch ose ."emargu ahle, aucun sou venir de l'é pi sode qu'~ls vienne nt de traverser. Les maîtres qui ont -a ssi sté à une cl,ise d'épile psie infia nti1e ont pu consta te!- qu'av nnt ou après leur crise, l es j eun es m alades so nt d 'une sensibilité extrême. A leur susceptibilité

.

. ombrageuse g'aUie nn état d' incohérente excitation m êlée à tl es actions agressives. Enfin , nous citons pour m émoire d'an Lrcs équi val ents bien CO I.m us : les ahsen ces, '1 es veltti ges, les fu gue's . Certains p ~ychi a tres d'enfants considèJ'en t l e sOllllHnnhu tism e e t l'énul'ésis com me ét-a nl égalenlcnt d es manifestalions d'origine conutial e. C'est intent40lUlt~nem enrt e t pOUl' Ille pas lrop alouL'(lir nou'c wav ail que nous n e faisons que llTenti onncr cles t roubles dits ca ra cLériels en r ela ti on avec un e ins u f,fisan ce, un e ,e x agér.alion ou une d y-sfonct.i on -des glandes Il séc.rétion i n'terne (cl'étinism e, syndrom e a clip oso ~ g éniLal} , et c.)

JI, T roubles clil.S.

ner ueu:x

proprem,ent

C'est à dessein que mou s 'a vons laissé pour fa fin ~a tâch e de faire q uelques développemen ts sonml uires su r les tl'oubles l es plus fréquemment observés ch ez l'enfant, l es tl'o ubles n er veux Ill'op rem 'e nt dits. 'Il nous fuudrait disp oscr de bea u co up de pl a(,-8 pour rtl'aiter conmle il l e faudrait un tel suj et, dont J'ampleUir Il e dispute d',ain eurs à l'intérêt. Aussi bien est-ce de lloliions 1.J.'ès génér al es qu'il sera question dans ce 'traV'ail. Gitons d'emhlée, pour fixer l es i d ées, quelques-un es pal'lni Jes plus importantes d e ces m anifcs ~-:1tions appel ées aussi trouhl es n é vrotiqu e.q (en l'a pp ort av ec une n évrose) : la pe ur sous toutes ·ses fo rm es; l es obsession s infantiles (ob session de l a plrof>'l'eté, etc.); la distra ctio n m orbid e qui correspond, en fait, à nne 3hstra ct10n

ohscssive ; Je rend em en t sco}.aire capricie ux ou insuffisanL ch ez d es élèves d oués; ]a passivité 'e xtrêm e ou , lui fuisant contraste, 1\.1 n comportement oppo's itionncl, n égatif ou agressif ; et, enfin, Jla longue 1)léï.acle des phén omèn es app elés «complexes », oompleX'es d'infér.iorité, (l'inc'a p'acité, d 'éch ec, e tc. A uue an a-Iyse psych ol ogique de ces troubles, on .se l'end compte qu'ils sont, sans exceplion, centrés sur uu conflit psychiqu e (,conf.Ji.t mm'al ) . L orsqu ' il es t parl é de conflit psychiqu e en ta nt que source de m anifestati ol1.8 n é,~ro Liqu es, il f.aui faire attention, Le conflit clo nt il es t. quesLion ici n'est pas un oonfHL orùjll a<ire, c'es t-à -dire un confHI tlont l es él élueul s constitutifs qui se h eurtent sont oonscients et entièrem ent co nnus du suj et, Lorsqu'un enfa nt vole, par exemple, dans les « conditions normales ~, il se trouve placé devant un d éhat psyc.ho'logique intérieur, p atfaitement connu d e lui, et -dont il sait Jes ter~ m es de la résolution qu'H implique, Le conflit psychique à l'ù'r i gin e des trou hI es n évlrotiq-ues a ,c eci de pa11ticuli e l', que la cause qui l e d étermine et l e nOUl1rit cn quelque manière est complèt ement ignorée d e l'enfant. Certains vols dits symptomatiques (dont nous donn erons un exemple plus bas) sont particulièrement sugg~ti fs dans cet ordre d 'idées, I~ esl cerIJainem cnt a'l'.l·ivé, qu 'un e fois ou l'autre, Je m ahre se soit tro uvé placé devant un éJèv·e <J'ui ~'cst rendu COulHl hl e de rte:l vol. ApparemmeJljt rien ne l e justifi e, ,l 'enfant se trou-

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vanL en gén éral dans d es condjLion~

maté rielles s uffisantes. P·ar ailleurs, les inves Ligart ions psychologiques qui portent sur l es Sources du d é:lit resw Leut pl'aliql1 om ent sans résulta t. Si le j e un e d éliuClu ant sc montre en gé.n éml af.fli gé d e son acte, il es t, par coutre, absohunent incapable d'en don11er Il es m otifs. On a, pUl' Jù, lin exem. ple typi4ue cie cas où seule une intervention psychologique, s'inspi. 1"'3nt des techniques ù l'heure ,actuell e bien connues, peut 8niver à la découverte de l'\agcllt ca usal réel. TI es t m alhe urcusclnent impossible, dans le oadre ,cle ce petit tra Viail, de décrire l es instan ces psychiques qui se h e urtent e l qui, au travers du COllflit p sychique inco nscient, se manifesten t ch ez l'cnfant p ar l'un ou l"nuLre d es M'o uLl cs névrOl!itfUes dont nous venons de p arl e!".

Cc <Iue nous n e 'p ouvons cep endant p'US lunnquer de m entionner est qu e ]e oonflit psychic.rue est le résu1tat d' un h eu rt inoorumient entre une tend an ce instill ctu el:le à l aquelle s'op. p osent des défenses, défenses qui f,u. l'Bnl à l'o ri gine extéri e ures e t que, pour diffé l"e n les raisons, l'e nfra nt a fini par 'intérioriser en Jes 'r endant, du m ên1e coup, plus ri gides. A titre d'exemple de tendance insûnctuelle contre laquelle J'enfaut lutte inconsciemment, mais manifeste san co nfJil sous form e de symptonlc n erveu x, nons pouvons citer ·l u <ten. dan ce inconscie ute e t involontaire de cel1tains -e nfants à haïr un ohje t (le père on l a mère p al" exemple), alors qu'en vertu du principe n at.urel e t -

moral ils atll1aient été p ortés, 'au cou_ t raiTe, à l'aimer. En somme, l e u'ouhle n évrotique est en quel que manière un m oyen grâce auquel l'cnfant Tésoud, à sa manière - un.e manière à la vé rité très pathologique Jes élélll-e uts immpportables d 'un conB4t d ont il ne pe ut con cilie r l es ant.agonismes" Il s61'ait, évid enun ent., d'un grand intérêt d ',unal yser la f.onuation des troubles n orve ux de l'.enfaut sous l'angl e d e cel't'aincs c.auses <a djuvantes qui f.acilitent Jeur éclosion, TI est certa in qu e l e facteur ,m ilie u, 'l es COTIflits pal'en Nm x, l es conduites anol'_ n'laIes ou irrationneltIes d es m êm es parents, un e ccrlla ine form e (Ia forme (lite l'Îgide) de l 'édu cation mora.Je ct aU !oIsi , pourquoi n e pas l e du'c, la m éconn aissa n ce psychol ogiqu e de CeTta~ ns maηtl'cS, 'pre nn ent une gr.ande part à b f Ol1ln ation ou à l'aggl'avatioll d es m anifesbat-ions n eJ'v:eu-ses propl'Cm ent dites, 1\1"lai8 IOlls ces 'S uj ets, on le conçoit, n e p'eu vent être !ahord és aujourd'hui. Dans ]a mesm'c où ces queJ(IueS déve· l o ppements ra Ul"Ont retenu l'at tenbÎon du oo1'p's enseign ant, nou s pounons, dans un P110 chain 'travail, en dire plus ~ong qu e nous n 'avons pu le faire ici. N ous voudrions, pour teruniner , souli gn er rimp ol"tancc psychologique des élém ents ép ars et très ~ llsuffisall ts qu e nous venons d e d évelopper par l'exposé su ccint, fragm ent;aire, d'un cas clinique dont nous ra vons eu à nous a ccu pel'" p, est tll1 étudiant otl'allgcr de 14· 15 ans, 1;] est venu en traitement 426-

"psych otoh ér ap ique pour d es t.l'ou bl es nerveux, rdont rI a kleptomanie occup e l a p remière place. Je r appell e (lue ce trouble, si bizarre et ·s i capri ci eux dans sa m anifesba ti on, consiste en vols düs syJup· tom atiqucs que rien à 'p remière vue ne justifie, les malades qui en sont atteint-s étant en gén éral des suj ets de cond·i tion aisée, Dans le cas parLic uli er, il s~'a giL d 'un grand g arçon issu d'uue ex cellente famille, fOl't gâté et dri-sposal1t, au_ s urplus, d 'un péctÙe largenlellt suffisant pou r ses besoins per sonnels.

p, vole depuis sa SlXlem e ann ée,

Les l'epToch es, les punitions, les pd. va tions nomhrenses dont il fut l'ohje L n'ollt jalnais réussi à l e déhanasser de son imp tù sion l'épréhen sihle. Bien pI ns, de l 'ravis dcs parents et du nIa· l ad e, il -semble que l es lIn csures comoi tives utirlisées su nt allées à fiu cun tra ire, car elles ont contt'ibué il. l'aggt',a v.ation du .syn1ptômc, A u collège pl'i vé où p " étudie dep uis ·p'ItLS d 'rune larulée, d es vols éllaient signalés, vuls d ' ar.gent pour la pl~l. pal't. D e nombl'e us'cs enquêt es e ntre· prises p ar l a di rection d e l'établissement n e donnèrent aucun ol'éstùtat. Le p rest.i ge du collège étant en je u, des inspect elus de police furent, en dé finit ive, chargés ae découvI'ir l e ou l es coupables. On dressa une souricière et après d es péripéti es pleines d'intérêt au point de vue psy· eho:logique, 'o n d écouvrirt, à ,l a stup é. f,acti on général e, que p, était J' anteur des Idélits. Sur le llloment, pris d' angoisse, Je j eune malade nia l~évi-

clenee. lVlais pc u d e t emps après et sa ns qtt'Oll ait exer cé sm' lui la moind re contrai n te, il avoua spontan ém ent ses l arcins" E n enquêtant d ans :ia c;h amhre, un fut slupris de constatc r C.lu' il ,avait S UI" l a conscience d es d éli ts plus nombreux qu'on n 'était e n droit d e s'y a tllendre, A quel{flleS di zain es de francs pI"ès, les pl'Oduits des vols étai ent oachés t1ans '1.111 tiroir, p , n e faisant d onc pratiquement }las 11sage de ce qu'al volait. B Lant rdonné l'âge du malade e t l e fait que l es personnes l ésées fUTent d édolllmagées, ,o n n e 'p oussa p as ~a " p oursuite plus loin, On plaça le nIa lade ch ez un ecclésiastique, estim ant que l e contact avec nn r eligielLX portorait run effet salutaire su r ses impulsions à voler , TI n'en fut rien " T rès l'apiùem.en.t, cn effet, 'au bout d e q uolques jOtll'.S, P. subtilrisa un 1jillet de 20 fvan cs à son professeur, C',es t MU1"S qu'on se r endit com·p te flu'on ,av:alÎt aff,a,i re à un malade qu'il f allait soign er pour ses m:oubles. Nous n e pouvons ici, OllIe conçoit, entœ r clans Jes dé tails .d es causes e t d es Inéca nism es qui présidaient au.x d éli ts, ·Le tout premier llal'cin mérite toutefois d 'être su ccintem ent relat é, oaT il p ermet de -.saisir l'inlportance d u ~acteu1' psychologique, source du phénumèn e déli ctu eux. A 6 aus, p , fut placé dans une école à qu.,]<{ue 100 km. d e sa v:ille n a tal e, D eux raisons justifia,i ent cette décision, Ou v,o ulait, d\ m e pavt, hù assure l' un e éducat.ion anglaise et, d'a u tre p art, Je '8011tIir de son am· bi an ce falnH1al e, jugée, -pal' un m éde· cin, respon.sable d e ses activités ré-

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préhcnsibles et d"aulres troublcs encore. En effet, P. manifestait des réacLiollS j u-l ouses de frustration à l'égard de sa p etite .sœur. TI ne tolél'ait pas, entre autres, qu e celle-ci fût l'objet d e rl-3 llloindre -attention de la })art des pa-r ellts ct e n particulier de la m èr e. TI 'en vOlùait notalJ.lllnent à ce1le-ci d e ce qu'il avait cessé d'être, dallls son sentiment, l e centrc exclusif de 5011 inrtér&t. IL'lagressiv.üé à J'égal'cl du père et de l'a mère se manifestait pal' un compol'tement hostile et opposit.iollllel, eompor.temeUl qui s'exasp érait p-nr ~es m esures, à l a vérité peu sévèr es, qu'on p-rellah pour lutrtel' contre elle. Quoi qu'il en soit, daus les 6 mois qui suivil'eut Bon instrallation au collège, P. présenta des signes d'une inadaptation véhémente. li ne cessait d e r éclamer ses ]lal'ents, était déprinlé et maUIeUl'\C.ux, refus ait de manger el ne pOlltait taUcrnl intérêt à l'éLude. Au bout ,de six mois, n'y tenanL plus, M'Ille P. .ana voir -son enfla nt. EUe était bien résolue, dans J'intérêt même de son ,f,jJs, à ne lui faire auOlUIe des concessions qu'il lui réclamait, mais décidée à lui faire comprendre qu'.jJ n'était, en fait, ni frustré, ni ahandonné 'e t qu'on continuait à s'illtru·esse.r ù lui CODlme pal' le passé. Pour 'l ui confirmer une fois d e plus (flle naffection maternelle 'l ui restarit sans _J.1Cstl'Ïot,jon e t p ensant l e cOllViuincre, Mme P. le prit un jour avec cl1e et ]c mena (lans un gl'and bazu-r .oÙ elle lui 'a cheta un gl.·and nombre -d 'obj ets 'Întéressants et instructifs. Mais l'avidité d'c P. était telle qu e 8a rmèœ ne Jlli 'achetait j a-

mais assez d e choses, à son gré. Au fur et à meSlll"C que la mère cédait S Ul' uu ach a t, l'in tér êt de l'enfant se détachait d e l 'oLjet acyuis et 6e ponait sur un autre. La convoitise de l'enflanL s'exas pérait de la résistance justifi ée de Mme P. à lui céder. En définitive, ex-cédée et est·iIll-a nt qu'elle n'arriverait j ama'Ïs ,à pleinement sa. tisfairc son fi.l s, elle s'opposa éner_ giquem ent il '] 'achat, Il e dernrier Selon l'cnfant, d'une minuscu~e voi. hue automobile qui valait à peine qu elques fran cs. L'enfant se monwa «l'ès irrité et tr éagit par Wle scène assez ",iolen te. Or, pendant que la m ère s'emplo ya it à payer le montanL des achats, le j e une ga rçon en profita pour subtiliser la voiture convoitée. R entré chez lui, chose remarquable, P. conserva jalousement le proùuit d e son larcin dans sa poch e Cot [I,e l'uûlisa pas. li passa son temps, l es joufl\S qui suivhent, à b SOl'til' d e temps en t enlps de sa oa. ch en e, à l'adm~rer et à l'a oaressex conune un objet « -très précieux ». Ce ne fut que pal' hasard que l e 1a1'oin frut découvert })81' ,l a mère. Quand elle lui ,d emanda des eX'plications, P. se montra embarrassé, mais inoapable d 'en donneI' une raison v,a lable. Ce n'est qu'au .COUIl'S du tllaitenlcnt qu'on d écouvrit que (le j elme P . avait dOllllé à ]a p etite voiLure s ubtilisée une y_a_ leur symbolique, de grande portée émotionnelle. Elle représen tai L, en effet, dans 'S on sentiment, la contrepartie d'un intérêt P11imordrial pour lui, dont sa mèœ l'.nvait frustré, mais qu'il aVla"Ît fÜli quand m êm e par posséd er à la ~aveul' de S011 larcin. 428-"

Lederne Grammatik oder lebendiger Sprachunterricht Gerhard MOCHER

Cert.aillS écoliel"S par vÎennent SllllS doute ù une remw'quable maÎ-trtse de leur langue matel"· lIeile. Mais le résultat est souvent d~cerJ(mt. Aussi les meilleurs pédagogues décOflse ilient-i.~ aujourd'hui d'ClUer trop 'vite dwu l'ense ignem ent de la gramm(lÎre, cnlignant d'e'ltl'Uver le développement lIormal du langage. Ne "efusons ,li la cOlluaissallce des règles. ni [a systématisa· tian, ma is sachons exiger les deux en mém_c tem/l .'t. Quel(/U eS règles wllti(Jlles : _ t'usage, libre mais juste, de la lllngue est plus important que lu COll11ai.~sa/1ce des règles de grammaire et des divi.sioll s logi(Jues : l'e:t:péricilce de la langue par la conversaLÎolt active; les règles et la terminologie doivent être abordées seulem ent (l I/and les enfants ont acquis une certaine maîtri se de lu langue; les enfwlts p éuètrent dUlu la structure inLerne de la langue, da /u .~a ...ource, (Ill mom.ent oLi ils SOIIt capables de form.er rie nouveaux moLs, expérimclltcltlt aillsi la, genèse et la forma· tioll du lan gage. Si Z'elueigllement est ainsi CO /IÇU dès la première (llUl~e, les élèves pénètrent dan.s le secret de la lon gue. Celle·ci leur apparaît vivante et immédiatement concrète. Leur horizon spi,"iLl/ el s'élargit, il.~ éprouven t fllus profondl!.ment le réel de la v ie et des êtres. Us s'or/Urent enfilt à la vraie poésie, clllnS la(Ju.elle l'idée et la forme "WilL IU/rmollieusement. unies .

Es gibt B erure, d ie il! beso nd er em Mll sse die Sicherheit und Beh clTsehull g unser er Sl'ra· cbe, Bueh ih rel' ·Jogisch·gram mutisehcn Sc.itc, voruussetzeu. Sic.herheit ve1110ugen bis :lU einem gewisscn Grade Bueh die Aufnahmepl·nfungeu Hir d en Besuch d er wei terfiihren· den Schule n, die lJereits ullsere Zehlljiihri. gen in cl en unerhilllich en Ex:istellzkumpf hilleinslell en . Bei diesem "Kleinstabitur :. tauchte n rrü· her uutel' delll Sli chwort « Sprachlehrc :. die kurÎoses ten Ford erun gen auf. 50 hi ess es z. B. c Die hCso L'gte Mutter weckt rl'tilt· morgells dllS [Und ». Aurgaben : In welche Sutz teile zcrfülll diescr Sarz? SeIze diesen Salz 0) in di e 2. Zulwnft (fu lunllu II), lb) in die 3. Vergan· gcnh ei,t (R1us'luumpcrft.:kt), c) in dic Lei. dcform (Passiv). d) in die Mc.lll'zahi (aUe Wortel') ,

-

E ltcrn und Volksschull ehrer musstcn sieh vi ti Miihe gcbcn. die klei nen Pl"iirun gs. kalldida tell Bueh in der Sprachlchre " fil :' Zli 1118ehcll. Es wurde geradezu Meistcrhaftes geleistet. Trolzd em war dus Ergebnis ort enttüusch en d" Gemde U!lsere beslen Schulm eiiiier lehnen rune Ver f r ii h U Il g in dei' gr anunalikali seheJl Belehrung a b, wei l sie ci ne Ent(altung der SIJl"f\chsdlüpferÎschel l Krüfte des Kiudes erschwerr oder gar un· mügli ch ma eht !

Sprllclrullten "icht friiher und Freute Wohlgemel'kor: cs geht hi er nicht UIll Ahlelillun g d er Spmd ù ellL·e, sond ern Hm di e FOl'derun g cin es Sprflchuntcl"l'ichts, der cler gc istigen Heire unserer Grund schul. kind e!' angemesse n i ~ t . Wellli wit" an d eu Gl"nmlllnLikll lltenichl llnserer eigellcil Sehu \· ze it zudickd enken, dann cDinnern ""il' un s

41()-


Iloeh gu i daran, wic wir an d elll grammalikalischcn Geril'pe nll seœr l\futtcrsprachc rau(- und runler gek lettel"t sind_ Immet-hin. h cule ~ ilHl wil' « ril :t in d er Grammatik ; wir w isscn : tlass cs 3 Geschl cchte L' gibl, dass di e Haupl- und Zei twortet' geb i cg~ gebcugt oder gebogcn wel'den k Ollll eu, dass es seh wnch e uud sl'a rke ZeitwOl'lCI' odcr M incIworl Cl' deI' Gegenwart und VC1'gü1lgClllu!it oder die vcrschie d enstell Verh ii ltnissc gibt USIV, A lI crd in gs frn gen wil" uns, was sieh cin Killd wohl llllier d er Beugung \'On WOl'lerll, untel' ,Fallüb lln ge n. 'll1ltCL' Miuelworterl1 od e." den 3 Gcsch lcr.!Jtern mit i1lrtm \'erscllieden en Vcrhiihnissell \'ol'llfcllt, Inzwi schcll erlehen mir, dass Ullse.l'e GnmdsclnùkimICl' von si ch aus und sogar m i l Frcmle 7.11 ihren Spraehbüchcrn gl'ei fen , Di esel' Freudc d e.r Ki nd er 's icht j cdodl cin e geh cime SOI'ge d cr Eltern gegeniib cr, Sic ,'el'm isscn in dcn mo· dern en Spl'llch biichem die S}'slclllatik und dic R egeln der u!ten Gl'amm 8tikCIl, die Sll'eug logisch al1fgebltul von d er Laul. lehre über dic Worllehre zur Sn ldch re VOl" war tssdwitten, VOl' allem d enJI:C1I die Ehel'll an mi;glich e Fu.-denlllgcn bd den AuCnahmcprüfungen und wollcJ! ùuher ihren Kind e rn zu Hausc dns b e:i hrin gclI, was tlic VollC'sschllle ihn cn angcblich vOl'en lhiilt. Auf das besorgte F rlt gell d er Eltel'll konnell wÏl' zuniichsl Co lgclldes un lwOt' tc ll: Oie weitcrCiihl'cndcn Schulen bel'ücksicliligen h e u te m ehr a Is fdih cr di e Cil t w i C k1 u Il g s b cd i n g 1 e R e i f e der kl Binen Prüfun gskn nclida tcn, Di e Prü(ungsaufgnl,ell in d er Sprachl chre cnts prec-.h en scilOn v.leI fach den Grulldsützen ci nes le b e Il il oj g C Il Spl'ac.hullterrichls, d er h icr im Folgendel1 vorges te ll t wird. Ulld schli essl i ch sichen b e i den AuCnahmepriiCulIgclI d ie wei le.-fiihrelldell -Schulen mci!l Iens in cllgem Koulakl mil den Vo lkssch n· len, damit d en Kindcrn ,in j edcm Full e ine gel'ed lte B eul'teilull g zutoi l wi.-d.

JfI GI S will cler mocleme S prac111l/llerrichl. ? El' le!mt wede.l' das H.cgel wissell noeh die S}'stemolik oh, doch verlcmgt er flir bcides de" reclJten Augellblick. J ed e Verfrühun g der l ogiseh·granllnatil~nli.schen Beleill'ung schadet d er Einsichl iu di e Slll'llchc und -

ilu'cn illll Crl!l1 Bllll, Der Spm chulllerrieht wiU <l em Kinde d ie Sl'ru ch c allfschliesseu und 7.WUl· uuch a ll cu Sci len , Ein llciSIIÎcl, J cd cr 111 01:1111;:. !:iCillC FeL'icllerJeIJLli~se del~ Vcnvandlcn, .Fr eund en und lleknnllten nut. lei len ; cr moehte ihnen ein en E i Il cl l' U c k t.l avoll gebcn, Da die Verwandtell us'v, sc in e Rei se j ed och nicht peL'so lù ieh mît, crlebt hnbell, 1UIIIII el' i lmen scill e Edebnis$e nul' dUl'ch dic Sprach e vermitteln, miindlich uder scJ ldflli ch , (Gesprii ch - H ed e; BricE - Sclt l'irl'sJll'ach e) , Dllbe.i kOlllmt es nioh t nUI' ouf d en lnlmlt se in cr Schiid eruli g oder Erzil hlun g a n, '60 nd cl'll nu eh auC di e FOl'lIl: d en sJ)l'uchli ch cu Au s d r LI c k, J e IdarCJ.' ulld e.iml e llti ger, je Ireff cnd cr und an schau, lich er sei lle Durste llulIg iSI, mil so hess er ois1 dic Mogli chkeil ti cs Verslehcns, u nd mn so tieCer ko nllcH Wil' das E L'zii hlte erfassen und n acJlerlebcn. Zu eillcr gutCJl Dors1elluIIg geh ort d anu sclbsl"c rstündlicll auch deL' riehl ige Gehnlll ch d cr Sprache. (Crauunat ik und Hechtsehreibung), OC!' go. !Sa lllte Spntc!tllnlcL'richt llmfassi d ementsprecli ent! 50wo ll1 d us Lcscn und Sclll'eibeu wie uuc.h die Aufsoh:le h re, ditS R ecblSchl'ciben, und den Spl'ochllllICl'l'ic.hl im e ll gcr cll Siulle. (Sprachlchre, Spra ch erz ichun g, Spra ch. kuud e),

Diesel' S!)l'[IChUlllcrric.hl illl engcrell Sinne vel'sucb l, iu dits W' escn , di e E ntstchulIg, H erkllllrt und iu den logisch-grallnnatikaIi sehcn BUll der SprucJlc sclbst ein7.lltirin gcll, Bish eL' WlII'de di e l og i s c he Spra chhctrachtung bcsondcl's !Je tont. Dunh die 10' gisch nurgchaulc LUlli', \VOl't-, und Sa lzlehre su cllic Illall richtig sprcchell und schreiben zn IchrclI, dns Dcnken zu schulen und das Illnere der Spl'aehe zu erh ell en. lm VordCl'gruild sland d as hckauille Arbei ten un den ein zclnen Wortl\rten (Huuptwort, EigenschaCtswort, ZCÎlwOI'I, Fürwor:l, Zahlwor t, VerhiiltnÎsworl), di e Dellgllug d er Wortel', Fullübuugell am Houpl- od er Zeitwort, FaU· i.ilJUngen mit tIen Verhilltni swo l'tcl'll und schli ess li ch clie Arbcit am cjnfachell und el'WeÎleL,ten Snl7. (mit Beïrügung. Salzcl'gan' ZHUg, U m stand sbc!:i limlllungcn d es Orles, der Zcit IUld dci' Art und Weise),

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K.01t1'-I'CLe flol'clel'lI/1gell cilles SJ1I'(fc/ul1Ilerricll t.s :t

4:

ell1

TebClIdi g

Die Vertr'etc.r d cs modCl'ncn Sllmdlllnte r.'; dchts gla uhen nicht, dllss tl ie logische Sprnehhe lrnch lung die sochen gCllnnlllcn Zi ele in nngemessener Form eLTeicht. Sie sagc lI dah ~ r : 1, Wiehli ger' ul s kindfl'cm d e Gra llllllnti k· l'egcl n un d l ugi sch c System nLik, ist Z1Illiich ~ t d er ulIhcfnn ge ll c, abel' l'Ïchli ge G l~ b r Il 11 c h cl c r S p L' a c he: ci n ErIc· hcu der Spl'llch e im aktiven Sprachh an· dc,I n, (vgI. unten die B eisJlielc),

2, Die Gr n III III a t i k l' cgc J n I\()wie cli e BCllcllmu rg der Wort- und Sn. tznt'tcn sol. len c r'sl dauu a n d ie 1(illdcr hcnm gehraclrt wcrd en, welln sic die S pmcll e chu'eh sinn vQ Il e Obungen bis 7.11 cinem gcw isscn Masse bd lelTsdlen, 3, Die. Killd er' konnen in dus Gefiige. clus lunere der Sprach e, in ihrc Entslehung IlIUI n erk nnft n ul' ei nd r ingcn. weun sic sclbst fre ischoll(el'isch neue WOl'tel' h er"ol'ù rin gcn uud hier die Sprach weruun g ulld Sprllch ge!;lu ltun g am U rspl'Uilg crIchen, (s(ll1lchsch opferische Ubungcn; "g l. untcn),

Zu. 1.- E in B cispiel: Hans und Franz mochlen mit ilu'em Au to spie..len , Ilolls sagt zu se in er MUller «Geh Illich d cr Altto fi.iL- Will Sl' ielen! :t IFranz bittet: « Gi b mir, bitte, Illein A uto! Ich Im iichte spiclen:t , Was licg t hier vor? B eide Jungell 'Sind im vUI'schulpflichti gclI AIICI', gntmmulikalisch ult\'orbclastet. Beide spl'cehen oi hre aHüigli· clIC Umgangss)lroche, H ons im iibri gen ein prüchtigcr )unge - gehnmcJlt eille grammalisch Ca iseh e und vernaehHissi gte Sp ra· ehc; Franz spri cht eio (ehlerCr ".les. geJ1rtegtes Deutsch, Bis zum Eintritt in die Sehul e ist j ed cs 1('1 nd bel'ei ls tief in di e Spl'ach c hineingewochsen, bis il U einem gewissen Grad c auch in illl'cn l ogi schen Bau , Ullfie l'e Sec.h ~jiihri ge u gchrun eh en Einzahl unel Mehl''lolal, sie wenden die Steigcrung!S· fonucn an (Vatel' isl der grosste, MutleJ' iSI grosser 1115 Madics . ,,), und Ilic llt'hel'rsch clI weitgeh end h CI'c its tien Salzhnll, sowie die "crselai edenen Sa tdorm en, Es gi])t kali III -

ein Kind cliescs Alters, das z, n. eineu , FL'ogcsftlZ ni cht rieh ti g fOl'llluliert. Welln d er JlIn ge die Muller CL'agl, ob Cl' draussen , Fu ssbnll Sl)ie.len dih-ftc, w inl el' nicht sagen: 4: let. gch e jet'lt Ituf d en Spi elplnt z Fussball 6pielen :t. so nde nt C I' wend et mit grosster Se lbsl\lel'stond l ichkeit die Fmgeforun 811 : « Dal'f îch jet7.t auf d CIII Spiclplatz Fuss· bull s pi C' len ? :t Dab ci 6etez t di e Corml'ichti ge All lI'cndulI g dcs Fl'a g:estl t7.es Lerei ts cin e licfc 4: Einsicltt :t in deu lo gischcn Bftu d er SJlru c.h e VOl'nu s, In llllscrem Fall e 7.. n, : am A nfnn g dcs Fl'agesntv.es s'eht d us Fragewo rt , Dunn erst folg cn Satzgegenslund, U m slnnc1 swo L'1 c1cr Zeil, Ums tancl sb eslim· mun g d es Ol'les und schliessli ch di e Sa tzau ssage . In iihnlichcr Wcise werd en vo n d en KlcÎJlen auch Zeitsat7.e, Weil-Sii tze us \\', dchtig an gewandt. (I eh dar f j e tzl llieht Fussb all sp ie len, weil es draussen l'egn et , , .) Oie Kleinen hnbc n natiirlicll nuch nie e l\~as geh o l,t \'011 Sll t7.gegenstand , Satzall ssage, Sa tz· Umslanclsb cst imlllunge ll LI S\\'. el'.J;iinzung, Trot7.dclll ab cr wenden sie Worl- und Sa lzfOl'mcn in lo gisch r ichtigcl' W-ei'Se UIl, Wie sic in di e Fmge iibcdlaupt him:in gewach sen sind, so allch in ihren10gischcn Bau, lctzteJ'es VOl' allem d.lll'ch Boren der Spl'ltch e und dllrch -unhewllsstcs Vel'gieichen , Sie reClektiill'en nichl über grammati sehe Geset ze, wend en sic aller l'ichtig an, 0 i e 8 e S g <l'a n\!lnatikali se h ,e Konll en, c rwo rh en im Umgang mit S Ilra e h e und Sprac h ge m e in se h aCt. i s t h e i den Gr' und sc hulkindern w .i c h li ger a I l! da s gra: mmatikaJi sc h c W i Sl! e n ,

Ve rfriHlI/ltgen in der grammatikali$chen Belelmm g verwirre" dos naLürliche Sprach. em.pfitlden d er Kinder, allsLatl. es langsam zu sc/tiirfe rl. Si nnvolle Obung des S prachge · brauches mus! d ementsprechend AuCgabe des Sprachl ehruntel'ric1lls d er Grundschule se in . So lch e Ub llll gcn müssen -sieh orga nj seh Ull Leseslli ckc oder erarbeitele Tcxte an· !iehli esscn (o hll e d nss dic l('lein en dl1l'ch !;l'!lllUllUtiku'Ii scII8 FaC'hal1sdrü cke "C'l'wint \Vcl' d en , Bei d e n folgenden Beispic1cn WCI'· tlt'Il tll' I] Kindcl'll die Faehausdl'ücke ni cht gelHlllllt ),

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Eillige Beispiele: a) Einzahl und Mchrzuhl; Lesestiick : Di e Hamti ere slreitcn. Das Pferd widlcrte: « Iell bill das wichtigsle Tier im Hau se. Idl fahre dcn Erntc:wagell in dic Seheune ». Die Kuh hnlllll1ltC: «: Ieh bin das wiehtigsle Tier im Hau se. I eh geLe Mil ch, und Mil ch ist .schr gCS llIlfl». Aufgabe: Lafls Ïlnmer zwci Ticre sprechcn und schreihe 50: Die Pferde wieh er'te ll ... (J. Bey ; Ahrenlcse) b ) Anwenduilg der Zeilworter. L P erso n: 'Vil' spielen Kaufmann. I eh vel'kaure Wa, l'en. I ch vcrkaufe Zueker, Mehl und Schokoladc. Ich wiege den Zucker ... 2. P lt!rson elwa im Anschluss an das Miil'ehen «Sehneewitlchen » : Du hleibst bci Uli S. Du koehsi uns tlas ERsell. Du fegst unsel'e Stuhen. Du llIuch SI UIl SC1'e Delten u sw, c) Leideform: Eiller fall !;t den èlndenm, Del' Biir füngl den Wolf; der Wolf den Fuchs, .ler FucJ.s cleu Hum] , der Hund die Katze, di e Katzc di e Ratte. dic Ratte die Maus, Aufgabe: \Vil' fang en hinteH an: Die Mans winl VOII der Ratte gefrlllgen, u sw , d) S tcigcrllll gs fonncn:

Crossentube ll e d eI' Schulkinder: Klaus: 1,45 m , Hans: l,50 m , Helga: ],40 III u sw, AlIfgabe: WeI' i s t der gri)sstc? Hans lst der grossie . Helga ist 5 em klc:incr ai s Klau s. Andcl'e Firagefl; Wel' ist dcr starkste ? WeI' wlrft am weitcslen ?

Fra g csat;,:e: Dus Hel'aliSsclu'ciben von Fragesützen aus Lesestii elt cn , Miil'ohell usw. vom ] ./2. Sc huljalll' ail gcwohnt die Klcillcn an eine formriehtige AIlwendung der Fragesatze, Wei l sii tze; WUl'um konnen wir den WoU VieIrl'ass ncnnen? (Allesfresser, Nimmc.rsalt, D.ickschwallz,) Wir konllcn den \VoIr Vielfrass nennen, weil el' v icJ rrisst u sw, W e Illlsiitzc: Weull di e Kutzc e in c Schelle IInhiitle, dan Il kOllllten 5ich di!;! Mause ver'.'jteckCll ("el'lçriechen, sehllell "erschwinden us\\'.

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SchOll dicso Beispiele zcigen : Weil Il Ruch den I(l~iJl en zuniichst kcine logisehe n Re, gdn genanllt wenlen, so i8t diesel' Sprach. llntcrrieht cloch inu1HH1ent slreng logi sch aufgehuut,

Zu 2: Dic Bencnllung der WOl't- und Satz_ arIen ,",owi e die hewu ss tc Allweudung VOn grammntischen Rege]n erfolgt, weuu die Killd er die ent5prechende entwicklungsh o_ dingle Reife el'reicht habcll. Einige wCllige Regeln kiinncll schOll im 3. Schllijahr gobraellt 'Werden, di e 'a nd el'en folgen <lano stufenweise j e nach dem L eis tungsstand der I(·lasse, Zu 3: Die KiJlder sollen durch sprach_ scllOpfel'ische Ülmngen ,in die SprRche und dic S prachwcrdllllg hineingcfiihrt wenlcn, Dus gcschicht durch <811l'IIChl:iche Ne u1ichüpfun gen uncl durch 's pradd iche Na e h. srhopfungen ,

TVie ist dos zu verslehen? Eilli ge B e i s pi c le zur Veran_ sc hnuli c hullg: Bei der Bchondlung ,'on Marchen gllhen ICindcr den Ticren die schonsten und Ireffclldsten Namell. So nann. tell sie 1.. n, die Katze: du alter Kl'atzer, Hal'tputzer, Mausefiingcl', Mau,<;efrcssCl', Pfotcnlcekcr, Milch nasr.her, Spiclkater, Schmeich1er ; den Hund: KnUrl1peter, Pfotengebel', Knodlennascher; den Wolf: NillllUersatt. V~eUrass. Reissmaul, Menschenfresser ; den Igel: Spitzdiwitz, S tachclkugel, W~hrdich­ gut ; das prerd: 1'rappfuss, Langsçhwanz, \Vagenzieher; den Hasen: Kohlfresser, S tullllllc1schwanz, Lnngohr, Sclllle]!aufer .. Dit!se llezeichnungen kOllnten gal' nicht treffendel' und all schaulichel' -sein. Sie wurden "on den Kindem n~cht au s dem Gediichtnis ausgewahlt, sondem aus einem ganz urspriingliehen Erlebcl1 neu geschaffen. Es liegcn hiet· aIso echte s prachliehe Ne u sc hopfungen VOl'. Be i solehen Obullgcn erfiihrt s ich das Kind aIs Sprach1ichopfer. Es crlebl uJUllilte]bar am Ursprung die Enlslehung und Gcsraltung der Sprachc, AndeJ'l~ Be.ispiele: Das Weidellkützc;!1C1I !'; icht aus «",ie Raupcn, wie MeIJI, w;ie Walte tiipfchen, wie Igelch en, wic Zahnpasta]o i

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' Dir. hmge S trasse ist « gel'acle ",ie cin Brett, wie cine Latte, wie eine K e n'; e, wie Schie!l en l>.

Bei den sprarhlichen Na c h schoprullgcn wenlen die Worlel· nichl neu gewonnen, sondel'll h eknl1llte \Vorter wcrclen THl chgeschnffen. d. h. ill schopferischel' Wei Se noch ei lllllal hel'vorgchracht. B e i sp i el: Wil' sprech en iiber Apfclhaume und frngcll: Warum heissl der Baum, wohl c: Apfelbaum)o ? Alltwort : W eil Apfel daraur wachsen, Fruge.: \ Vie heiss l dcl' Baum, wenu Pflamllcn (Birnen, Kirschen, Pfit'siche) rlarauf waellsen ? Anllvorl : Pf1aumenbaullI, Birnbaurn u Sw,

Dorfcrn. Fhisscn und Bergen. wei ter "ei Flllrnalll~n, Slrasse llnamcn u, a, Fa mil i C Il Il a III e Il: Mi.illcr, Bücker, Schncidcr. Singer', Klein. P fla Il z e n: Erdbeere, Stachelbeel'e, Glokk cnhlume, MaiglOckchcn, H eid ekraut, Lowel1luaul, BJaubcere, Fingerhul. Tic r e: Wildkatze, Wildcntc, Wi1dkaninchen, Rotkchlchcn, Blaumei se, Goldfisch, Eisbar .. , S t il d te: Meersburg, FI·eibuJ'g, Waldkinh, Ncnkirch, RullL'berg ..

$[Jrache und Bildung

d,.

Wenlell clic Kindcl' VOIU 1. Schuljahr an in diesel' \Veise 1I1ltel'l'iclltet, dunn w,u:hsen sic hinein in das Geheillllli!i der Sl'nlche, Sie cl'fahrCll die Spl'ache aIs ctwas Lcbendiges. in dem \VeIt und Lehen llnmiUelhar gegenwal'rig sind . Mit (IcI' 8 J'lI'uche \l'eitet s ich ihr geistiger Horizont ; sie drillgen illllllcr tÎcfcr in das W' alten des Lelle ns ullII dn das Weflen der Dinge cin und ,hildcn si eh $ 0 cmpor zn der jlll1en moglichen gei!i li gen Reife. Sie werden aufgeschlosscn fiir e.chte Dichtnng, in dcr Illha'lt und sprachliche Form, Gchalt und Gestalt, harmonioseh geeinl sind .

Diese '5J)l'achlichcn Naell schopfungen sind anf viclen Gebieten IJl1 og1ich: Bei den zusammengc.se tzten Hauplwi)rtern (dic wil' aber nicht < zusammellwachscn ]o la ssen, S OI1d crn - wie o'ben dargclegt - nadlsebopferisch gcwinnen), hei den Namen "on Familien, Pf1anzen und Tict'Cn, S tiidten und

Diesen Al'tilœl entnehrnen wir m.it freundlicher Erlaub,ds des VeTfassers und der Rcdflktirm deT piidagogischf'.ll Monutsschrift: LEBEN UND El<ZIEHEN, (N , . 1 1958) die im V olkspüdagogischen V f'.Tlag Aachen ersc/wint. ( Die Rf'.daktion)

Huben zllniichst nUl' einigc Schi.ilcl' geunt' l'QI'let, so wird j e tzt clic gallze Klasse lebcn,lig. O c r Au sgllllgsImnkt .:Apfe.lbnmn» îst seholl ve.rgessen, Dann wil'd ull vcl'mit'clt !loch einmal gcfl'agt : Und wcnll Aprel darauf wachscil '! Allh\lOrt: Apfclbnum. In diesem Augenblick l cu ehtcn die Augen der Kindel' nue. Sie habeil da s \Vort no<:h eillIllal schopfcrisch hen'ol'gehl'a cht, und mm ste]lt es in einer ganz n eucn Bc1eu'c htullg

Ah, quel beau choix MONTHEY, MARTIGNY, SAXON, SION, SIERRE, VIEGE

-

4.13-

aux


PRAKTISCHER LEBENDIC3E

TEl L

SCHULE

Der Lehre r f ührt zur Berufsreife Dt . Hugo WYSS, aka dem is che r Berufsberater, l uze rn

VII Da iil.er das S tipemlicnwescll in d cr letztcll Ze.it 80 viel gesproc.h cn und geschricbe n wit-d , seiell hiel' die Au s[iilmlll gen d es letzten Bcitl'ngcs m it gnllldS31zli ch cn Ob el" leg llll gen crganzt. Das Sti penclicllwescll in d er Sehwciz Îs l Sach e cler Kanton c und cl eL' GemeÎnd en . DellI B cgrirre nach isi das S LipclHlÎu m c in e finan ziell e od er n Rlmal e l3 e ihilfe ft fonds perdu . Wird damn fl ic lIlornli sch c Vtrpfli chtun g gekniiph. es zuriick.mbezah· l en, Iuulfl elt es sich ni cht mclu' llm e in S tipc lldinm, sondcrll 1II11 ein Darl eh clI. B e i Fonds, L ega tcll und StHlun gen w ird 11\11' Hbe.' de n Zin s vCl'fii gt Eine weitcl'c Fonn VO II S ripclIIJi en sind lCr cdire. seicn es Illm "id gcnüss iseh e, k .. nlona le, kom lll unliJe oder " on Pl'i " nlOrmen Ül de n jahrJiehe n Dlld ge ls "cr.. n sehl ag l ~. Da lll1 gihl es lHe Blllld es· fcicl·sIJc.nde, von cl eT P ro Juvenilit e vel" wallc l, di e ZlIm B cispicl cin eil1mali ges vc n:i ns lî('hes D tU'l ehen "on FI" 1000 gewahrl. Das schweizcri sehe S til'cndi enwesen ist sehl' ve l'wo .... en. ln iiller 1000 Verwaltuugtm wird zUSamme n über e in K apital " on 50 M io F r ank en verfügt. AI s Aultnkl zm' RcCormien~ng d es S Lipendi enwesens stcIIt d er Ve...· b~ nd Hir B erllfsberlltun g und LchdingsHir. sor ge e in Il t:.ues V Cl'zeichlli s zu samm ell iib(H' ail e die kanl onal en, kommunalen und {Id· , 'ntt:n Slipendicll, Dald winl sich di e wi ch. tige F rage .s telIen, oh wp.itcrhin ,li e K a n. ton e odcr di e EidgclIo sscmîehRfl e nlsch ci· demi bestimmcll , Di e Soziald cmokra le n "el'-

-

lan gcn c in c cid gtmossischc S til'endi cnkasse, Nun Îst cs ja dcm Jiberal slen Sdlweizer !cla r, da ss der Slaal etwas m e1l1' tUII IIlU SS füt, di e Nachwuchsford e l'un g. gchl cs do ch mu cine llulionnl e Fi'a ge, Abel' anderscits ware cs ni cht guI, weun d om Schweizer j cdc Sorge abgenomm en, wcnn clie Elt em rfi l' dic A usbildung ihl'I'I' Kind cl' keinc Oprer mchr trugon müsstcn , Denn bekannt· lich e..ntwÎckelll sich gCl'nd e Charakl ers tiil'ke und E insnl 7. ,i n d cl' Oberwindung von Hind el'Ili sscn und H emmungcn , Abel' d ie eigcn t· li che Gerahr h es' ehl jn darin, class eine zentl'nlisLÎ schc Los ulig die Fl'cihe it des cin· ze lnl'n Bih'gcl's bcschne id cll kOllllte, selbsl w e llll Ilurie ipolili schc Ges iclllslJUnkte Ili chl ausschlagge bend sein sollien. So sind die frnll7.o sisc11 en SIIIc1cnlen heute iibcr das présala Îl"c. (lcn Sllld en tcnlohn. ni cht mchr sehr hegeistcl·t, Del' Stanl mi scht sich e in mut "crla ngt :r., B, vorn Siud entcn, dass el' e inc An za hl vnn Jahren aIs Lehl'et' zm' VCl'fii gun g slehclI müsse, od er er " cr sueht, die S tud ellten in Mang elbcl'Ufe Zll ICllken, Es ware lœ in gules Zeichen ml' die jun gen Sr.hwe izel', wenll sie Eerufs. und Studi eu· fr c ih eit gcgeu sozialc Siehel'he it cintau sehen mo chten , So wcit wird es in d er Schweiz Ilicht kommen, die Din gc sind zu vcrwi ckelt, Es ist aber cin e Tatsach c, dass, gesamt· schwe izeri sch be ll'Ucht ct, 1/ 6 der Jugendli. r h en nuf S tipendie n nngewiese n fli nd, W enn WÎI' illi ch nicht fiit, e ine l'aùikale zentl'nli sli sche Losling sind , so muss imm el'hin

434 -

"rcsigestelit wcnl en, dass cs dnl'ch kleinliche ulld ven:opfte Einsle llull g "el'sa mnt WUl'dc, l'cchlzei li g di e kos lhanlhm Glit ~ I' nUsel'es Volkes fOI'J el'I1, nümli ch gesluld c Arbei tsfl'c uù e und Intelligenz_

_ Wo1u~- oder Il eim(lLk(/IItmt, Diese B eslÎmmungcll bCl'eilen h ei der heuti gcn Volks"cr schi ehung grosse Sdlwi cl'ig· keHen , B ei cincr Id Rren LÜ SlIlI g muss d er H eimatkantotl entschc id cltcl scin , WÜl'e es der \Vùhnkallton, dU1l1I wün.h:n die K nntollc mit eiller Uni vcl'sitüt üb er Gchühr bclaslet, Grossere Freiûigigkeit bei"" W ecllScl des Be ru/es, deI' l-lochsclutl.e oder d er llakulLiit, Di cse fi eStllluunng ist " or nUem für kntho· lisehe Theolo gcll ver!üill gllis"o ll, we nll sie ci n and cres Siudium er greife n woIl en, IP ie 1CO IIIL m olt dos S Lipc/ldiell weseli re/orlII icren ? _ Durclt n euisWIl der olten. FOlldsbcstùnmU/lge./l.

VO IU jUl'isti schen S tandJiunkt ist di cs :r.u· gegeh encnna ssen k cine le ichte Sa che_ Mali k ll lll1 nic.ht c infach und lcichlen I1cr zcns Zwccka ud erun gtm vorn ehm en, N UII sind obel' di e B CSlilHlUUU gCIl oft d el'ol't "crulte l, \Velches sind lIun d ie hauptsiichliclu ten Mii ngeL d es h Cl! tehcnd ell S tipendie llw esc.ns ?

Das gl'osse SLipend.ienkarûtal /ellh ge· rade. in den wirtsc1/O/ t.lich sc!twfJ clten Gegendell , LOO dos B e diir/ lli~ (1111 grosso t e /t ist, Die 8eiLriige, die aus den Fonds gcbe· /ert wc,.del1, sind meist v iel :;:; u klei./t in/oige d er Geldcntwertung, Die Vorschri.ftell si/ut kompli.zicrt (//Id

teilweise entwiirdigelld. Es wunl c cinmal wit:r.ig gesehri ebcll, dabe i ist es wahl': « Da gibt es B cdin gulI gen, dllss d cr N om e dc s Bcwel'hcl"S mit e illem Z beginnc odcr dass sein Viller M ilila l')atient !Sci ; o<1 cr d au cl' e iner Familic a ngehore, d ie in den Ilheu Chl'onikcn sei t IIlÎnd eslens 800 Jahrcn e l'wahnt wi n !. Und el'fiilltc dcl' )uuge Mann lloch di e B edingllngcn, Janll ist ihm VOI1l Bcstehcll d es Stit>cndi enfonds nichts bekannt und CI' kann ,sich deshnlh n icht bcwcr.b en ;).

-

d ass Clwas geschehen IIIU ~ , Es gihl Sripc n· liif'Il, di c HlI S dicscll Gr i.incl ell sr.hon se il J ahl'c ll ke.i ne B ewer-lu::.r m ehr gcfllud eu hab cll , Es IIIU SS ci nc lol el'anl Cl'e A usleg uu g d er hc tl'effeud cll Regiemellic ll erllcigefiihrt wer· ,Ien : also grosscl'e .Freizügigkcit hinsÎl:ht· li ch tl el" B ~ntf~ , Gleichbel"cchri gung d ei' Gcschl echtcr, Absdmrfuug ùel' Kure n:r.:r.e it, hoh erc ll eilra ge cntspl'cch cllcl dc u geslciger· ten Lehenskostcn, Zusamme nl egun g Meillcr und chunit ulIwidŒRlUeJ' FOlld s. Eillh eitli ch· kcit ùel' FOl'lllulfll'c (uber weui gcl' Papi er kri eg). Zut' Rcfol'lH gehürt ci ne "el1mehrle Publi· zitat und Infor m ation liber di e B czugsbe· Jingun gen von S tipendicn, -Auch dic PrivatWÎ..l'lsr.ltaft mu ss mehl' hel'a nge7.ogen werdc n, hab en do ch di e B etl'Î eh e ein gro sscs Inte· ressc ..JurHn, den noti gcll N achwuclui zu be· kOlllltlcn, N lIl" durf an solche Zu schi.isse ke iu c Binclun g an d cn B ctricb verlan gt WCI'· ti en , Schli esslich muss Uli S unsel'el' Volksauffassun g d er Gedanlce an di e W olùtiiti g· k cil und Al'lllcn geno.ssigkcit vcr schwind en, der mit S tip Clldium fa st unau sroUhut, gekoll(le I! i!it, W il' müsse n das Slipendium ais Leistungsprami e, Ris chl'cnvoUe B elohnung propagicl:Cn. In den un gelsiichsisc.hen Lii ndel'll winl es ai s Elu'e ~m)lfund c ll , zn den SlipelHlia tell zu gehoTen. VOl' aUcm abct, mnss cs zu e.in em inlerkali tonal e n Au sgleich kOlllllle n, Gernd e die lle rgkuntollc mi.issen di e niHigcn Minei C l'hnhe n, Di e cnlsch eic1cnd cll B ehol'd cn h ci deI' VCl'le ilung " on S tipe ndi en lIliisseH di e k01l1munal en und kanlOnale n Behol'c1c n sein , Eine indil'ckte S tnalshilfe ko nntc man sieh \'orslcllen dlU'ch di c Cl'iindun g und Vel'wllI· tung \'on Lehrlin gs· und S tuc1 ent cuheim clI (au eh lolwl e FirJU en kouncn sich cinschalte n), durch die giinzlich e AbschaHun g der Sr.mcs lel'· und PI' iifull gsg~hühl'en , Ko stund Log ishüu s~r würd en unbcmittelten Ellent clic grüssle" , di e Unlcrhsltskostcll, abnchmen od er "cl'l'ingern ,

Aus einem ne/eNd des Ver/assers V Ol' Iteluuer der Scluuei.z, Einsiedeln. 17. Mai der V ereiniguIIg ne/uner 1958_

435-

Chri stlicher

Unter·


Noch einmal Grammatik! Sr. Loyol a ZUMTAUGWALD

Wollell wil- E doI g hnheu in unserm Sprach. unterricill. jst ei ne der ershm ncdi ngun gcn, d ass wir die spl'Rchli chcll S.;hwikh en und Schwicrigkcitcn 1I1lsel'cr Sch ül er k CllIle ll. Hier" ~e t 7.eJl \V i .. e ill und vcroSli chen planmiissig Sc:h wie.l'igkeit nue Schwiel\igkcit zn be· hchen. FUr h oute c lwas aus d er Pra xis fiil' die Praxis:

l"lI chs schl eic:hl. Der Froscll quakt. Die Hausti el'e dicllcn U lIS. Die Haubtiel'e "erfo lgell ihrc Bcut e,

1'l'Ildi bescltrcibt cinell ganzen Tag, l ch sich e am MO l'gen HUC. Erst Id eidc ieh Illich un. Dann wllsche und lci.imme ich mi ch . H el' Il nt.h ellse .ic.h dus Friih_ slü clc Nnchh cl' e îlc ich glcich Z Ui' Schule, ln del' Schule l el:ic, rcdm e, sehreibc, zcichllC, sin ge und turne ich, OCt sage ich uuC. Ma nchmal sch wa tze und slore ieh uu ch , Nnch deI' Scind e cile ich h eim .

Nochm(jls die [(otljugaûo/l ! \Vir müssen hiel' Verslii ndni s und Gcfiihl für die vcrschicdenen Zciten wecken. WÜüben tH e Gegenwur l.

, mir behitrlich sei n mi.isSf' n. Die BCl'gschuh c werrle ich l'O d lCr noch ti.i chtig ~ iIlC ettt' I1 , Jucke und Halstuch werd e i ch auc.h bel'cit· Jegen. EtwlIs Gcld wird mir Illein Vate.r gcben. I ch \\Ienle a m Vorabcnd nUes berei. ten. An di eseUl MOI'gen winJ mich Multcl' wohl niehl 7.wcillllll weekcll mi.issell_ Wir wel'den aIle l'edltzoi li g zur Sanull clslell e cilen. Dns wird siçhcr biiumig wenlcn, d eUil HU1l\or uml .Fl'ohsilln WCI'{Ic lI wil' tOllnell II'ci'Se mitlll'jngen,

Oie glcich e OIHln g in der 3, Person. K lari he l'Îchtet iiber Tr udis Tag : Es stch t UIH Mor gen auf. E rst Ldei det es sich a n, usw. A. hnlich e Obun geJl auch in a ndern P el'solien , Ali das wi rd gcme iul:iam, in GruPllen 00"1' ouch ch lZei n gesu mm e lt, dUl'chge· spl'Ochcn, geschrie be n, gelesen und auch Ris Rechtschreibübuu g [Iusgcwertel,

a) in der Schul e : Ich spreehe. Toni horcht. VcellÎ schreibt. Anni l'cchu et. Herta passl auC. Die Sonne scheint. Die Voglcin zwi tsch crll . Ein A ulo führt vOl'übel',

b) Daheim: Muuer kochl. Dlls Sc.hwcstcrchen spie11. Gross muth~l' Hest. Der Vatcr ist Ili cht da.. Dukel Fred kOHllllt hcim . e} A uf ei ll em Bauplntz: Mnll sticht Enlc

nus. Del' Bnggel' kl'ncht. Hôhrt:ll wenlt:n gclegt. Ons Gerüst winl ausgestt::Ut. Del' Aufschcr befi chlt. Eiinige Lente schauell zu. cl } Auf d er St rassc : Die Lentc cilen vorbei,

Ein K.ind lii.uft üb er die S trasse. Eiu Greis hUIIIJle lt mit seintllll Stock daher. Eine Frn u Slossl ihren Kinderwagcll. Eiu A rbcitcr l'ueleh vorbci. Ei n LastwagCIl führt vOI'über. Einigc kleine Buben Cahren TrOlincltc, c) Was

immer geschie/lL in der NaLur drau.ssen : Die Son nc scheint. Di e 'Wolken ziehen. Del' Regen triinkt die Erde. Er füllt. Die W iescn und Wiilder iilldcrn ~ i c h , Di e B erge schüt-z en, nie Gewillcl' ûehell vor i.ib er, Ocr DOllner l'ollt. Di e BUt:te zueken. Die Tiere su ch en Na hrull g. Di e Vogel bauen Nes ter. Die Gell1sen steigen, Ocr

-

Vbullgen i/l de,. Verg(mgcllhét, Zm Obung del' Vcrgangcnhcil wird berichtet und el'ziihlt , Bericht i.ibel- u mcrc Pausc, übet- c ine Schuls tund e, - üher eill Ereigllis auf oem Schulweg, - i:.ller cinc ArbcilsausCührung u sw. Wir tl'a iniere ll uns crsl miindlic.h , dann wird tler Be L'Î cht sehl'ihlich Cixier l.

Vbu lI gcn in der Zuku nft. Die Zukunft benülzen wil' Cü.-s Plüneschmi e· dcn. Plünc Hir di e F e.rien, fül." den Will ter, Hir ein )Jesolld el'es Fest, Hir dic Zeit nach del- Sdllcl e, CUI' einen Spazicl'gan g.

BeispieJ. : DUllll werd en wir ! FÜI' UllSel'C Wnnderung wcrdcn wil' uns SChOll UlIsrüstclI . E rst wel'de ich tl ~n Rucksnc.k packen, Dcn wel'd e ich tiichtig s topCen. M utter wird

436-

l'afeJbild: Id l durr spiel en. I ch dad ci ne gute No te crwlIl' Lc.n. Ich laufe zn Gre ti. Vu ler gcht un die AI' beit, Die Muller ru CI mir. Dc.I' GeCHngcllc winl wci ter gcjllgt. E s winl gegeSsell. Wil' sin gen tlas Lied. Franz ft'eut sich , Diese Sii l'l.e t.:nveitcl'll wil' l1un dUl'ch die VOl'gcgcl1wa l'l :

Die Nebe/l.zei.tc/I.

Vorgege ll wllI'r.

Die Nebcl1zeiten sind nl1l' ZlI \'cl'stchcn i\1 Vel'bindull g mit den IIaulItze ilen, tl ere ll Flnss sie l'ltsch Ilnterbrecllen, UIll dwas VOI'Husgegllngencs 7.U erfasscll . Für diesc sil chH ehe Notwen di gkeit miÎsscn wÎl' erst Vel's tnnd nis sc haffcn, Beispie l uus c Sdlul e vorans >,

II SW,

Wa s gerade jet.:L geschiellt.

wCl'den mi.issclI, kunll ich Colgcndcs TlICcI· h ilcl gu t llI'ullch en,

WaWL k01l1l mali ln ci" lieues Hull.s e;n;;ie· hen? Wann dic Mancn! ausge1rocknet sind, WÜII II das Dneh gcdeckt ist, wnH Il der ScllI'e..Înclù ie Bôd en gcleg t hal, wallll di e LütlCIl ges h'ichcn sind , WOllll d er SlIenglel- die Leitungen eillge l,jchtc t hal, u Sw, Die Schi.il el' mii sl:ien cs gcCühlsm8 s'sig cric· htn, dR SS Vorgegcllwart zeigt, was der Gcgenwa rt vOl'nusgegangen ist und tla s!; sie so illllll ~ l' in Verbindung mit der Gcgellwan stcht. W ir i.ibcll mit « sobald , we nu, kUUlll, bel'o r > lI5W ,

E I's t weun ic.h meine AIIIgabe geschricbcll hubc, dnl'f k h spie len. Wcnn ich cin Cdtlerl O!iC8 Diktat geschrit!.b e n halle, darr ich cine gute No te erwartcn. Sobald kh die Geschi rl'e gctrocknet habe, lauCe ieh zu Gre tL Sohahl Va tel' sein ;PfeiCchen Certig ge.I'uucht hnt, ge hl cr \\lieder an die Al'beit. Ka ulll habc ich mich gcwcehselt, l'IIfl mil' schOll die MUller. Kaum ha1: el' vCl'SehuHuft, wird cr sch Oll wcit er gejagt, Wenn Muller Certig gckocht ha t, winl gegessen, Dm den Schültll'Il zum BCWllsst'seill zu brin· gen, da!:!s hier c il! zwcifaehes Handolll V OI-' Iwm mt, dU !ls diese IIumlluugen beilll Reden durch cine klcine Pause, beim Schl'eibcn dUl'eh cin KOlllllta von einandcl' gctrcn nt

-

=

Ne bcmsutz

Ers t welln ich lUcilie Rechllullgcn geschri eben hnll e, Wcnn ich c in Ichlcrloses Diktat a bgege· ben habc, Sobnld ich den Ti~ch abgc.riiumt hohe, Soba ld Vo ter sein Pfe1Cchen fel'Iig gerauc.ht hat, KIIUIIl habc îch Ilü ch gewechsclt, KaulU ha t sich dcr Gcfangene vel-sebnaurl, Wenn dic Mutt er ge.kochl haf, Wenn wil' gcüb t habclI, Erst welln Frunz sein Zicl el'l'e icht ha l,

GegeJlu.:ûrt =

H au[lt.satz

llurC Jch spi elen _ durf ich cine gute No le en l'urten, InuCe ich zn Gl'c ti, gch l el' wiedel- un tIi e Arbeit. l'lift mich sehou die Mlltter. wÎL'd el' l:ich on wei ter gcjagt. wh'd gegessen . singen wil' das Lied , rreut el' sich _ Da-s TaCcJbild wird Punkt fiir Punkt era l'· be it ct und gepriigt.

EÏllfiihrllllg der VOI'uerglmgenheit_ nevor die Sc/ulle begallll ! Revor die Sdm le begallll, hatten Wil- uoeh di c fliilld c vo U 'l.U lun, Die K inder l)uckten ihre Schul ru ll zcn. nachdem sie ulle Bücher und Herte noch '!iul1Lel' eillgefas6 1 hatt en _ Muller ring mit ihrc.- Inspektion an, bevor Frerli fel.'ti g gcpackt hatte. Kilum hatfen sic Ccrtig, aIs uuch schon dcr Vatel' heimkam und Ruch lIo ch in den TnschclI uach · sclumte. N!lchts tl'aumten w.h' l'OHl n eu cn SchuJj uhr, uuf tlus wir uns IHU! vorbereitet

437-


hatten, \Vir (reuten uns, obwohl lIun wieder c il! neu es Lehen hegslln, Wir lIntersuchen j ed en ein zelll cn 5a l7o au( di e zwci ZeÎl'en : Vcrgongenh eit = Vorvergangenlu:il Hauptsatz Nehenslltz. Beides winl verschi edenfarbig unterstrichen, Wir wiederholell die Ullterscheidung \'0 11 Haupt- und Nebensa lz in R ede· und Schreibform, Vergleic:h mit Gegcnwarl - Vorge. genwarl.

=

Auswertu1Ig : Obiger Texl winl zur Hechtscl1l"eibung gebraucht. Hauptsatze tin VCl'gangellh eit wcr· den durch Neb ensütze erwei tcl'l.

schi eht e twlIl!. M illier wint ge. fragl, gel'llfe ll, geliebt, ge. sc:hiit7. I, cl'freut, bcleidigt, über. rasdlt, gck.riikt, ltestiirlUt,

Und nac" dem Examen? \Venll dos Examen vorbci sein wu'd, werde ich mich fl'euen, Wit, 'Wcrd ell daHn gerech· ne t, gesuugen, geschrieLen und uufgesogt haben, Manches werden wil' tichon wieder vcrgessen hab en, Einiges wü'd sich wohl fül's Leben eingepdig t habell, Wellil der ALschied von der Schule erst 'ciumul vorbei sein wird , wü'cl ci n andel'es L eben bcginncn, Karl win] d1lnl1 wohl seine Freud e habcn ail d ent gute n Abschlu sszeugni s, Wenle ich sie wolù a uch haben ? Erst wenn ail e P er souen und Zciten verstchend e rurheitet wOl'den sind, kann man eincn Satz in oll e Z eiten setzen, eine Obel'sicht aufstcllen, Hegeln lIusschiilen, auf starke und schwache Konjugation U'unSitive und Jntrunsitive Verben ci ngehen,

1'iitigkeüs- und LeidelQrm, A us d em Arbcitsthema: VOlt de,' MUller

Einlührung und Stolfberei· tung:

Unsere MUfler kanu allcrlei: Wir ûi hl en nlles suf, wus sie l'ct: l6ic li ebt, lobt, tadelt, schufft, ko cht, niiht, wiischt, putzt, pfl eg t usw. Manchmal tut sic Ilicht sel. ber, ctwas, aber mit ihr ge-

PRAT I QUE

Erarbeilllllg : Tafe1hi,ld : Tiitigkei tsfonn : stl'ickt, fli ck t, liebt, Inbl, Scilliffr, koclH, uah!, wüscht, l'utzt II SW,

Wil' Iragen . Wus tut di e Muller? LcidcCorul : wird gerufen, gefm gt, geschat:t t, gekra nkt, crfrc ut, b cleidi gl, iihelTnscht usw, \Vas geschieht mil der MUller '!

V orzukurtlt , Es giht heu te Riebtungell, die die Ülmng der Vorzukunf,t ab lehnen, weH das FuturulU exactum in der d eutschcli Sprachc sellt, sch en gebraucht wird, Trotzd clll e in Beispie1 !

PA RTl E

Regel: W CIII! das Din g eUvas bild ct sieh di e Tatigkeitsform,

LUl,

W-eUIl mit de m Din g etwa~ geschichl, 5teht es in der Leideform, \Vil' sclll'eiben ers t di e g:esnmm eltcn Wor. tcr in dj~ Rubdktlll. Sie werden ge1esen, H ernach bes timmen wir di.e Fragen und 8etzell diese farbig eill, J etzt b eslÎllunen wh, di e FOI1l11Cn und SCtZCLl diese ein, Daul! rorllluli ~ ren Wil' di e Regel, setzen sie ei n und llmrnluuen sie. Die Regel wird auch tl em Gedachtni s ein geprii gl.

PAUL PIGNAT L'a nnée scolaire 1957-58 se mcurt. Cr.rttlÎ. nc me tlt, Chers Co J!ègucs, vou s en avez déj à étllbli le billlll, Que d ''t:l5poirs évanouis, d' illus ions envolées, d 'i nitiati ves décevuntes ! Mu is uu ssi, quclques clartés : de beaux l'IIyons d eso lf"..i l di ss ipant bi en des omb,'es, Le r ésultai, que l'on cl'Oi t si déficitaire souvent, l'est·il l'éell emcllt ? On a rnil de SOli mi eux: le 'pessimisme, débilitant et jamai s cons Ll'UctH, ne sied sur tout pns À notre proress ion, Qui n'a pas, un e foi s d c plus, essuyé d es rormu les inusitécs, tâté de J'école acti ve, e nt repris d'audacie uses co mbinllisons, m odi fi é telle m é thode Oll tenté de nouvell el!l expédellces? Je vous livr e volou lj er-s des mienn es en ilttendant le plaisil-. .. de connaître les vôtres.

Auswertu/l.g :

Réunion des parents

\VIIS Vatel' tul , und \Vas mit ihm gesclliehl. Was IÎch tue, lIutl was mit mil' geschi eht, U llter scheide die Le ide· oder Tütigkcitsfol'lIl.

L'ayn nl préconi sée dan s un précédent arti· cle, je me d evais, décemment, d'en l'ellOUve ler l'.essai. D eux semaines après l'ouver· turc des classes, pat' circulaire p cr..son nell e, j'invitais, dans toutes l es formes, les parents " ISe r endre dan s ma salle d'école. But: orienta tion -et di scussion sur l'ann ée cu coun, J 'évitais, à d essein, de fair e appel il des personnalités orricie1Jes afin d e mieux conserver à celte r encontre un caractère IStrictement Camilial. J e ne me fai sais guèl'e d'illu sions sur 10 grand succès d e celte téméraire clltrepl'lise et j'escomptais, avec beaucoup d'optimi sme. SlU' une l}arti cipation de , .. 6·8 Ilel'sonnes, Tenez·vous bien: 26 mumans et )l Apa s é taient préscnts, 2 s'é· tlli ent excusées par Jettre. Avoucz que, sur un e Hectif de 32 élèves, c'était r éjouissant : lIll véritable record, (juoi ! Il n e (allut )lUS moins d e 2 heu r es e t d~llIie pour épui ser l'ordre du jour sui va nt :

Was mit deu Bauem im Mittclalter ge-

schah. D ie Gutsbcrl'll bcdl'i.irktel1 sie hiiufig. Ort \VUt'den sic gekneclJlet, manclllnal gesch la· gen, Man 70Wllng sie zu K ri cgsdicJls ten, Sie wurcl en aber -schlecht b e7ouhlt. Für geringe Fehl c.r wurden sie sch wel' geslraft, Der Gutsherr kOllllte sie VOIU Hof jugen, Dos wal' 4hnen !loch lli ehel', ai s wenn sie cino gcspent wUt'den, Erst Uutcr schcicl ung der- FOl'lncl1, Nachher jedes Tlltig:keitswo l't -i n di e Tat· und in die L eid eform .

B eispicl : Del' G utshel'1' beddicktc deu Bauern, Der Bauet' wurcle b edrückt usw.

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u) Bienv onue, introduction,

b ) LcclllI'e de l'ul,ticl e: Relation s elllt'e l'école et la population. c) Commenta.ires e t discussion. cl) P.lan·horaire détaillé, e) Divers : Devoirs, leçons, cxamcns, co ncour s, places, notes. assistan cc aux offices, activi tés extra-scolaires, cin éma, lectures, argent d e po che, so rti es, heures de rentrée, cie. L es conversa tions se déroulèren t dans un exceJ lent espl'Ît ; qu eJques ctlnlro ve.rsf"-IS na· turellcment. mais aucuue élcctricit é dans l'air, Bie n au conn'aire, les participants manirestèrent leur plei n contentcmcnt c t mc pri èrent de multiplier ces r enco ntres , Co n· c1u sion : 011 pèche plus par ignoran ce <lue Jlur mauvai se voJo nté ou indiffér cn ec, Allons don c de l'uva nt, chacun selon les poss i. bilités du milieu, et au diabl e la sacro· sa inte l'outine ! Cr'èches cie Noël « Mes enfants, vous disposez d' unc semaine p OUl' monter, de toutes 'Pièces, un e m'èche dont voici les gra nd es Ugnes (jc vous dispense de ces expli cations), on aPPl'éciera vos travaux qui seront classés e1 récompensés >. Le samedi précédant Noël, 32 cr èch es de 10us 'modèles ornèrent les pupi. tres, préludant à merveille à la fê te tanl nttendue ! De !la plus humble à l'ultra-chic avec dispositif lumineux (comme on vous modernise, P etit J ésu s!) quelle vari été dans l'inspira tion, quelle originalité dans la réa· Ii sation! Aidé d"ulle aimablc co l1 èglle, nou s e ûmes Ilu elque peinc à 'es tim er aussi exactem ent qu e possible tant de bcl1es choses ! La cla sse étant ouvcrte un e hem'e t'Ilv il'otl, qual'anl e visitt:urs s'ex{asièn:cn t sur les résultats ohtenus ct d'agréables propos

439-


furem édHl lI gés, co ntacts!

Nouvcnux

ct

pr ~(;ic ux

Concollrs d e chale t,'( Après ce con vain can t essll i, je lall çai m es élèves dan s la to ute gl'a lHlc co nstru ction , Oc Noël à Pâ qu es, ch acun dcva it CO llct!voir e t bâ til' un ch al e l. U n jury c ad hoc Jo taxe. rait les d ifféren ts trava ux do nt les m eill eu l'..<; obt ie nd raien t des p l'Ïx, Cette i,léc, accue illie IIvec enth o usiasme pa l' la )l lulla n des gosses, susc ita un e n'idlc ém1ll a tion, Déj à bien avant le temps impal'Ii, les e llf ,II1t ~ me ha l', celaient : «A quand le concours, Mo n. sieul' ? Jo E ll f..i n, le j our fi xé, les élè\oes apPol,tèl'cn t avec le max im um de préca uti ons (un e seule ca tastrophe il déplo rer) leurs chefs.d'œuvr e_ E n u n to ur nem a in la classe Ile m é ta mor phosa Cil un vill age l'ilU. puti en, dc très bf'J le aUure, m a foL Dcvunt chaqu e (:ol1 lS tructioll : le nu nH~ro et l'âge du CO llClUTent. Les tro is IlI cHlhres du j Ul')'; 2 maît res d'éta t (dont un melluisiel' por teur d e la m aÎtl'Îse féd él'lde s, \', Il.) c t u n 1I0 n-!Jr oressioll ' nel reçurent chacull une fe ll Ul ~ avec les Il11Ulél'OS e t les l'llhr i<( ues suivantcs : Il) P l'ésc nta tion généra le: va lcul' 10 points h) Origin olité, ingénio!; ité : vn! cUl' 10 poinls c) B ie nfac lure, Iravail ! va leul' 10 points, De HI h, li 19 h , 45, Iles exp crts, indi viduel. lem ent, épl uch èr ent iI" CC conscience cha. <llIt' r éa lisa tion , Lcs li stes l'é unie8, le to tal dcs point s acco rd é.s d étermina le c1assCJ1H'n t qu i rut a ttach é séan ce tenllnlc, J 'ajo uterai , et cela sons exagér a ti o n, <Ille le j m'y emb allé lUe pri a dc félÎ citer chaud em cnt les élèves, Du r usti q ue mnzot au très conrortabl e I:hll ict mod erne cn possa nt pur le villa ge typiquement valaisan, quell e gamm e d e U'ou , vai ll es ingénieuses, d e d éta il s caractéri sti. q ues, d'idées neuves e t quel boulo t! ! Il y avait de <Iuoi ê tre sidéré. L 'expositi on é tant ou verte dès 20 h " un pub li c bicllvelllant l'cnva hit i sa ns }'éclam e particuli ère, plus de 250 vifliteurs s'y attarrlè rellt avec tll1 plaisir évid cn t. A un moment donn é, 0 11 ne pouva it plus eil'<" ul el' tant il y ava it d e monde, Pui s 0 11 ]lII SS fl en rev ue encore les dessins. les tll blcaux de scie nces, (:~r ta i ns ca hi el'S, e tc, Brer, penda nt plus d e

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deux h cm'es, mi s il contributi o n de toutes m fi lli èl'es, j 'cil profitui pO Ul' int éresser un m ax imum les pareuts lIur notre tâche sco. la ire", e t J ~ moyens ci e nous y aid el', Le lend em a in, S lll' lu dem And e d'aueic1l 5 élèves, je ro u\'ri s encore lu classe et un \'a·e t·vient incessa nt cont inuo d e r égner, D onc, gl'u ild e réussi te. Le cr oiriez-vo us? Les plus bea ux chalets nécessi tèren t un e moyenn e de 30-40 heures de lrnvil il en debol's de l'écoJe, L'autcur même du « Ma7.0t Jo (31lle pr ix) m 'a affirmé y .. vok co nsacr é plu!! de 70 hcures, Au d ire d es pa rent.s, la p IUPUI'l des COnstruc. ti o ns o nt été exécut écs co mplètcmen t par Ics enrants, d'aull'es; évi demme nt o nt }'CÇ U le pe lit co up tIc !lOUCe indi spensa ble". [le u importe d'aîll eurlS p uisq ue le bu t visé a été a ttei nt. La nouvell e indeUlnit é de l'enchérissement m' incitfl il Il'l ~ mon tl'er géné, l'en,,,, c r, du plu s pet it uu p lu~ gnmd, COllllue c1 0ns la chanson, chaeull r eçut uvee joie un prix, D ~jà, on me dema nd e l e su je t du proch ain COIl CO U I'S , , ,

R édactions illustrées Depu is P âqu es, j 'ex ige des e nfanlS t!u 'ils iIlush'cnt ] CUl'S r édact io ns ra ites cn cl asse de vig ne ttes, d e dessi ns rnimagina tioll en lia ison dü'c(;.tc avec le suj e l q u'ils traitent ; int erd iction de se -sel'v il' de mod èles, A cet e ffe t, il::; d ispoloen t de 40 oJ:nillutes supplém entail'es, Les d CJ' IlÎ è l' ~ composi ti ons (un acc.i dCJlI d e la cÎ,'cul atjoll, u n (În cendie RU vill age, un co ncours de ch alCIS, le pas. sage du « T o ur de Ho malHl ie Jo ) m 'ont pcrm is ci e décruer pas m a1 d e petits lalents cach és, ind'i ces cerraÎ ns d' une per sonnalité naissa nte qui, un jo ur, peut·êtr e, n e man, queru Ilas de s'affir mer , Quell e captivante co llection à feu ill eter 1 ! ! P o ur ne poi nt vo us lasser, j e term ine, pour auj oUl'd'hui, cette r onde d es expétUencC$ 1957·58, J e l'ai rai te., sans pré ten ti on aucune. dn ns le seul but de vo us in téresser e t, <fui sa it, d e vo us co m m uniq u er le d ésir d e ten· ter ça " , ou autre ch ose ofin d e vivifier l'e nseignclll ent. J e vo us tire dO ll c ma révé· rence en souh aitant aux péd agogues déjà libél'és: H eureuses vacances (ô dou ce iro, nie!) e t, aux au tres : Bon courage! !

MATERIEL DE CALCUL

pa r Ernest N ATALI S, Professe'u r à l'I nstitut supérieur de Sciences pédagogiq ues de l'U nivers ité de liège Ut lI i ,~iLp. de M, C ll is~!lI(I ;r e en Vu luis (1 comUL l lU grand succès, Sa" $ auc un d oute, elle CI lmrté des fruits précieux . A la demallde de plluieur,'( perSQnnes i'ltéressécs par cette m éthode, " ou s pub /.ioIt S encore u n article d estirlé ci Ilréciser ce qu i lleut·être It'est pas parfaitem ent cla ir dalls l'es prit de /l OS lectell/"s, no ter les l'ésuha ts obt enus en Ire et e ll 2e années, par l'emill oi d e ce (Ju'on ap pelle dor énavant Les No mbres Cil cauleur,~, Je r evins de Ill o n pè lcl'i nage em!)ortan t la con victi on qu e, ma lgré sa mervei ll euse sim· plicit é, le Ill lltéd ei Cuisena ire se r évè le d 'une effi cacit é d ér o utante, Un e descl'i ptioll sommaire n'cn senl pa s inutile, Il es t néanm oins indi spenso bl e qu e lcs maîtr es ,l isent la br od lUre que M, Cui. sena i('c a co nsacr ée à son invent io n et parue sous le tih'e Les Nombres en couleurs, Cette brochu re est actuellemen t t,'adu ite e n lIll glnis par les soins d u P roresseu r GaHegno tle l'U ni vers it é d e Londres, Ull e tradu ction allemande es t au ss i SUI' ,l e point de pornitre. En gro S, le ma tériel Cuiserwire comprend des r églettes d'un cm! d e secti on e t de lo ngueur aBout 1 à 10 cm , E lles so nt l'an' gées da ns une hoi le comptant dix cases, lu premi ère cou tenon t les règle ttes d'un cm d e lo ng, la 2e, celles de 2 cm ; ct ainsi de suite jusqu'à la case q ui r enferme les régle ttes d e 10 cm de Ilo ngueur. A chaqu e lon gueur es t associée un e couleur d iHér ente, Il y a do nc en tout!

Depuis six ans, o n p arle b eaucoup en Belg i. q u e et li l'é tranger (notamm en t en G rund e·

Dl'e laglle, e n Su isse, e n Allcmagne, Cil f l'ance, cn H olla nde, sur tout dan s le m ond e dcs mathémati ciens), d' un m a tériel de ca l· cul, <lui paraî t r éu nir po ur no tre ép oq ue le maximulll des <lll nlités (IU'O n peut cxige r d' un outil did actiqu e d e ce gCIll'e, ma inte· na nt q ue l'o n co nnoit mie ux, gnÎce aux Ira vau x d e P iaget, la genèse d u nombre e t le p rocess us d e la pensée opér atoire chez le jeun e enfant. n s'agi t de l' ill\'en tio n de no tre compa tr,io te, M, Georges Clli sena ire, d il·ecte ur d es éco les communales de T hui n, M, Cllisenni l'e me rit l'honnenr de m e pl'é· scnter son ma tél'icl en d écembre 1951, lo l's d' un e entrevue flui eut aieu à Li ège. Tro p mod es te, J'au te ur "Olu ait m e d ire que l'id ée d e cc matér icl lu i étai t ve nu e alll'ès la Icc· ture de m on o uvl'Uge De l'empirism e au ra i. SOimemen t logique e t plus PUI-t iculi èremen t des ch opin'cs où je recomma nde d'u tili ser au d ébut. dan s la co nduitc de -la p ensée opératoire des j eun es enfants, la Pl'em ièr c relation qui par aît sp ontllnément s'im}Jose l' il leur in telli gence, à savoir _le d ouhle ment ct le pal'tage p at' deux. J e rus frappé de l'lingéniosité du m a tériel ; malgr é Jes r éser· ves que j'ava is jusqu'alo rs fo rm ulées con tre toute fo rm e de m atéri el sp écial de calcul , j e ne pus cach er ma j oie d e voir les perspccti \'cs qui s'ouvra ien t e n m éthod olog ie des ma thémutiqu es éléme ntaires ct j e prom is à l'invent em- d'n ll cr vo ir à pi ed d'œuvre les enfants d e ses écoles, E n juin 1952, je 1lI t' rendis à T hu in IH IlI!' ubscrvel' c t é tudier les réactio ns des élèves de M, Cuiscnaire e t

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50 r églettes (IJetit8 cubes) de 1 cm de 1011. gueur de coule ur « bois naturel Jo i

50 r égle ttes d e 2 cm de longueur de cou· lem' rouge; 33 r églettes de leur vert!? i

cnl de lon gueur de co u·

25 r églcttes d e 4 cUI ,l e lon gucut' de co u· leur ca/'l/l.;11 ; 20 r égle ttes d e Icu1' jau ne ;

441 -

u, de

lOll gu eu!' de co u·


] 6 rég lettes d e 6 C Ill d c JOngu eLH' d c It'ur l'en fOllcé ; 14 r égIe Iles (Ic leur /loire ;

COII-

cm d c lon guelll' d e cou-

12 réglctles de ('_Ill d c longu eur d e hlur brun-rouge;

COll_

11 r églelles d e 9 cm d e longue m' de coule ur bleue ;

10 réglettes de 10 leur orange,

("Ill

dc lon gueur de cou-

Le mat éri el ('_omprend en outre un tableau mural d es synthèses des produits, un jeu d e loto, lin j eu -d es produits, utilis<lntles relations atlL"llctives d es produits entre eux oillsi que les comhinaison s dOllbles ct quadrupl es d es nombres, Nou s n'cn parleron s pa s duns cet article, consacré plus pat,ti culièrcm ellt à l'initiation à la n o tion du nombre en première ann ée primaire. La lecture d e la 'brochure L e.ç Nombres efL c()ulew 's montrera la place qu'o ccup ent ces llièces accessoires, mai s importantes, ùu Illat ériel lorsque, la nution d es nombres étant açquilie, Ic maître établit les synth èses fixant définiti velll ent dans l'illtcllige lH:e les co nna issances acq uises au com-s d es oL servations sur la réalité c t h·,s manipulations d es régle ttes, Le matériel Crûsenflin!, c.ouleur ct dim ension s mises il parE, s'apparente don c au matél'iel Montess OI'i , cOllstitu é comme chacUJl sait de lattes, dont la lon gu cllI- va d e 1 à 10 !lm, les divi sion ~ en dm étant indiquées par les d eu x coul eur s (rou ge ct bl en e) dont un les a Illternativement coloriées_ Mais se ul "asp ect ex téri eur est commun aux: deux matél'ieb; les lH'o cessu s m entuux (lue l' un et l'autre m e ttent en action sont différents, sinon radicalement opposés , Le matériel l\Iollteii.Sori es t présenté par pièces successi ves en tenant compte de la suite pl'ogr cssive d es nombrcs : la Ialle « d eux» est présentée après la latte 4: lin ~ ; et la luite of trois l> après la latte « d e ux li- et ajnsi de suite. La p éda gogie mOl1t eS!:io ri enne l'este fidèle à l'idée qu e l'adulte se fait du nombre, chacun étant con sidéré COmme égal au précédent augmenté d ' une nnil é, Véc.oli cr apprend donc les premi cr s nombres pour eu x- mêm es et par eu x-mê mes, ('Omlll e il

assemble un jeu d e c.onstructioll. La progres_ sion du j eu l'am ène néCeSliail'ClUent il pren_ dre conscicnce d es nombres 'lui mesurent la lon gu e m' de ses lattes; connue les dm SOnt indiqués clairement 5ur les Jall es, la recOn, naissance des nomhres e st ainsi rendue aSSez aisée, Cui scn a ire abandonne d élibérém ent ceUe conception tradît.Îonnclle, qui fut Souvent prématurément imposéc à l'enfant par les aduhes, ù !Savoir tlue tout nombre est form é pal' l'addition d'une unité silllllie à celui qui l e p l'éçèd e immédiatement, Il Olnrque son adhésion à l'idée que nous avons expri_ mée en plu sieurs endroits de notre ouvrage De l'empirisme Clu ruiso1l/ICment logique et qui peut se l·ésUlll er çomme suit : dan s une phase très courte d e 60n évo lution int ellec_ tuelle, ]"enfallt consid ère d\ibord le nomhre co mm e un e gnmdcur lind opendan te de toute Imtre grandelu-, un p cu comme une qualité ph ys ique de l'ohjet. L'idée qu e l'c nfant sc f"it d'un nomhl'c est insé.pamble d e celle de l'o bje t auqu el ,J' enfant es t a ttach é. Ensuite, et asse ...· vite, il établit enh-e les nombres . qu ' il a upel'çu S, d es relation s élém entaires, parfois p eu précises, par le shnple jeu de la compul'aisoll. Le malùiel Crtisenaire pel'Ul et d ' isoler naturellement le nombre au mom e nt précis où l'cnfant cesse d e le consiJ ércr co rnill e un e lJualité ph ysique de l'objet et de provoqu er, sans intervcntion extêriemc du maitre, les activités mentales qui impliquent la comparaison et la relation. La coloration c t les dimen sions des réglettes contrihuent, non seulement ù Lransformer l'expéri en ce physique en une expéri ence malh éllliitiqu c, mais à prép m'cr l'e nfant à l'opératiOll arithm étiqne, dans les conditions que Piage t a défini es dans ses OUVl'3ges : La genèse du nombre chez l'enfaTlt et L e développement des qllantité.~ chez l'enfant (DeladHlUx et N i es ~l é)_ Nous espérons le m ontrel' tuntôt. Il n 'est p eut-être pas 'inutile d e l'app eler d ès maintenant que ces conditions se ramènent il h'ois : intériorisation, réversibilité e t associativité d es opérations. N ous auron s l'occasion de les d éfinir en observant leur application duns la manipulatÎon du

matér'iel Crtiscnuire,

sur le faÎt qu e l'œil es t capalJle d e percevoir un groupe d e plusieurs obje ts, à condition que ceu x,ci soient dis posés de telle fa çon que le regard n e doive pas se d éplacer, Cette aptitude il reconnaître IÎ mmédiarement un nombre se développe au cours d e la pn~ mièr e enfance: fIU moment où ~1 entre il l'écol e primaire, tout enf.ant nOl~mal reconnaît généralement uu gro,upe de (juatre ou m ême cinq objets rapprochés_ Au delà de !"les limites, l'identiri cation des nombres n'est plu s guère po ssibl e sans re cours au comptage ou mieux aux relations les plus similles. L' ing énio sité d es constructeurs de matérlÎel en vue de fa oilitel' la vision d es nomlnes sur une écllelle assez étendue, a con sisté surtout en la recherche d ' un e structuration facile à anal yse r par l'œil. Malh eureu sement aucun ne Lenait compte des buts qu e l'enfant poursuit inconsoienUllellt en lIulnipulant les quantités. Les appareils conçu s sur le principc d e la vision imm édiate d es nombres sont encore, à proprem ent parler , 'entaché!> du même défaut qu e les appareils hasés sur le comptage, à savoirque les nombres y sont présentés ipour euxmêm es e t que leurs relations sont imposées d e l'exl'él'ieur par la 6uggestion de J'institutour.

Avant d e confronlcr ce uouveau maLériel de calcul avec les exigen ces de la p ensée mathématique d e l'enfant, j e tons rapidement un coup d'œil sur rI es différents procéd és intuitifs (lui ont été ou sont encore utilisés dalls les classeli. ponr faciliter aux j eun es enfunts l' initiation aux prelllieni nombres, bases rindispensahlcc; d e tout cnseignement mathématique ultérieur.

Il n'y a pas hien lon gtcmprs qu' ont di sparu de 1l0S classes Jes bOl1.1iel's-eompteut's et autres abaques, dont l'emploi était basé sur le comptage d ' objets identiques alignés en mes -su ccessives. Les üllombrahles exercices effectué s avec l'aide de ce matériel, d evaient en fin de compte, la m émoire et l'habitude aidant, impo ser aux enfants l'id ée dcs premières relation s enlre les quantités situées dans la pal~ti e inféri eUl'e d e ,l 'échelle llumél'1ique, L'aptitude à l'abstra cti on , le raisonnem ent Ipar analo gie e t f.jnal em ent le raisonnement logique continuaient Il c travail commen cé au niveau de la perception et iünsi s'édifiait l'arithmétique , L e moyen réun..issai t tant bi en que mal, à condition que l'instituteur intervînt pnr diver s procé, d és et trucs de métier pour aiguill er l'excl'cice de comptage imposé à l'origine, vers la notion « rapport )o et « opération :& : J'emploi de d eux coul ~ urs pour l es houles de l'abaque constituait un d e ces procéd és , L'expél'ience d es weux maÎtI'es nous autorise à affirmer flu e l'emploi du seul compta ge sur Pahaque l)l'olon geait au delà d cs limites rai sonnables le caractère mécanique et routinier d e l'en seignement du calcul: bcaucoup d'él èves n e parvenaient que fOl't tard à calculer sans .Je sou tien d ' un appui concret, Malgré -s es défauts, le matériel basé sur .Je simple comptagc n'en ré.pondait pas moins au premier besoin de dénombrement que manifeste l'enfant. Ce fut un 'pl'O'grès incontestable de 6ubstituel' au boulier-compteur un matérie.J intuitif qui dispenserait l'enfant d e dénombrer les en sembles num ériques, cn substituant au comptage lia vision .immédiate d'ensembles p en :eptihl e.s et reeonnaissubles d'un seul regard , Ces formes de matéri el, encore fort à <la mode actu ellem ent, sont hasées ~443

Dcvant l es défauts d e ces divers matériels. beanCO'llp d e maîh'es, ct <parmi Jcs meilleurs, œnoncèrent à toute intuition artificiellc i il l ' exemple et -sou s l'inspiration de .la pédagogie dceroly.elln e, ils empruntèrent lemmatél,iel d 'jntuitioll directement au miü eu observé ·et connu et plus spécialement dans la nahlre. Le ,stade du comptage passé, ils en aI'rivaient dir,ectement à l'opéJ:atioll en s'a idant parfois, «1 est vrai, de dispo sitions pl'Opl1es il fa cili·ter ~[1 v.isiou i mmédiate d e certains groupes, Decroly introduit ainsi deux éléments nouveaux dans l'initiation à la notion des nombres, il savoir l'action exercée par le milieu ~ur l'enfant et par la r éaction d e ce dernier sur le milieu , Ce double m écani sm e ·sera appelé par P.iaget, assirnilation et acc01nrnodati()ll. La pédagogie d ecrolye nne applique donc le pnÎncipe de la .libre. découverte : e n agissan t sur le monde ex téri eur, l'enfant d evient J'uuteur d e

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ses propres cOllnaissances ; en mê mc temps il s' initie au ca.lcul, parce (Jue chaque foi s un IJl"oblème se pose ô son cS}ldr. Aucune no tion ne lui lest présen tée toute raite: il la recrée par un e ffort de son intelligence éveillée pal' J'a ction . Par son extraordinaire intuition pédagogique, jointe li un sens p:;.)'c.hologi111lc prorond c t aigu, Decroly Autioifluit en un e IU crvei ll euse prescience les décou vel"lCS dont Piaget enrichirait la soicl1f'.e de l'enfant, lorsqu'il établirait expédmelltalcmcnt sa n :mnrCJuabl e doctrine 5 Ul' l'élabo. ratiOn de la llorion du nomhre chez le jeune .enfant. Chacun de ces pl"Océdés d'in tuition considèr e un .~cul d es aspects du pro cessus mental qui conduit l'enfant ù la nolion du numhre : ,collll)tage, vision d es ensembles, activités m en tal es success ives: il ne dissocie les ta'o is phases de ect ade inte ll ectuel que si le maître l' ), contraint e n écartant délibér ém cnt tOut cc CJui lui permc ltait d e cons id érer c.n bloc le problème du nombre. En pratiquc, mAl g r ~ la male ncontreuse inter,(cntion du pédagogue, J'enfant associait les troi s Activités: c n comptant, il visualisait des nombres et éta.blissait d es rapports entre les quantit és; les bon s maîtres ne l'ignoraient pas: 4: ils allendaient beaucoup des objccti vAtions ~l1(lividuelles de chaque élève; chacun, ,e n .erre l, sc crée uu on plusieurs schèm es d'où il déri ve, au moment voulu, les pelÎtes opérations de calcul ». (De l'Empirisme au Raisollnement logic]ue, p. 70). Le matériel Cuisellaire r éunit 'c n une seule activité mentale, malad roite d'abord pendant !lu elques jour.s, ensuite d e plus en pIns précise, enfin bi entôt presque parfaite, les trois aspects du processus mental qui conduit à la notion du nombre. L'espflit de l'enfant, comme celui de l'adulle d'ailleurs, procède par analyses et synthèses successives et presque simultanées. Evidemment, l'adulte comm et beau coup moins d'erreurs que l'enfant dont l"expérience es t limitée; un Illatél"iel bien conçu contribuerait à dOtlner Ù ce dC1'lli cl' une l)lus grande a!;!;urance dans l e lllAniement de!; nombres, s'il respectait les Illodalités d e son activité me ntal e, e t notall1m e nt le rythm e de la suc-

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Ct)SsiO Il des Anal yscs e t des synthèses 'lui l'am ènent à la représentation mentale des qUBntités_ Le matériel Cuisellai,.e rend im_ poss ible cette dissociation de ln pensée DIa_ th émati<lue primitive; il n e trouble pas l' Ac tivité m entale SllOl1tlln ée et contribue Ainsi il dOllner il l'enscignement du calcul d es fo nd ements solides el sa ns lézard es. Nou s I-ejo ignon s ainsi la pensée d e Piaget, r ésum ée en un e (orlllulell:lpidaü'e pal' l' iIlu s_ tTC savunt lors clu Congrès pour la Didacti. quc d es Math ématiques élémentaires réuni à Cenève Cil 1952 : « La rcpréselllat,ion ima_ gûc Ile suffit pas pour dO/iller aux en/mils

la /l otion du 'IOmbre, parce qu'elle est statique. L' imClge ILe conduit pas il l'opêra_ Lion .' flile est CHL CQ /ltraire un obstacle à la pensée opérCltoire. Seules les trallsforma_ tion s apportées à l'image peuven t conduire à lu compréhension des opératiQ1I$ :t .

Le rôle de l'intuition consiste donc à é ten_ dre, il. préci ser e t 'ô amplifi er la pcnsée accompAgnAnt l'Ac tion . Piage t, serrant d e plus Pl'ès la pensée Ol)ératoit'e, lui recolllH,it lrois aspects : l'i,.tériorisat.ion, c'est-à-dire que l'enfant doit êh'e capabl e d'exéculer intérieurement l'aerion exécut ée effc c.tivem ent SUL" le réel; la rével'sibilité, l'csprit dOiit posséder -l 'ailtitud e d e rcvenil' nu point tic départ, oen se dégageant de la Ilcr ceplÎoll immédiate et celle de complé ter l'opération directe pal' l'opéra tion inverse; enFin, Z'associati.vité, e'est-à-di l'e, la possibilité d'atteindrc un même r ésultat en suivant des voies diffél'entes. Le matériel Cuisenoire satisfait à toutes ces exigences. No us espérons le montrer en suivant l'auteur dans Jes é tapes successives du travail auquel il invite son élève. En une formule frappante, Cuisenaire résume le principe qui justHie l'emploi des réglettes: « Le matériel es t d estiné à jeter le

pont entre les acquisüio/ls faites au cours exercices d'observatio'l et la systémaLisnt.ion i/ldispe/LsflMe ~ . ( Les Nombres en couleurs). 11 Ill et ainsi cn garde les Înstihltern's de.~

contre III présentation immédiate des ré· glettes e t prend pllrti contTC ccux des usag~rs qui ont l'ru en till e SOl-te d e verlU

. magic]ue du matériel. L'élève de Cuise nairc lIense et agi t d'abord ; l'exercice d'obscrvutiOIl active précède toute activité calculatrice. Il y fi ulle transition à ména ger' efl tre l'eX l)éri encc physique c t l'expécience mathémari(IUe, C'fue l'usage du matériel Cuise1wire imposera très tôt. Il y a d es notions préscntes dan s l'esprit d e l'enfunt qui doi vell't ê tre capt ées aVllnt que l'on puisse exer cer la pe nsée mathématique, et notamment ceUes de pr~se nce e t d'absence, de p eu et de b eaucoup . Entre Je moment Oll l'ellfunt se co ntente d'affirmcr qne son veston comptc (Iuatl'e houtons et celui où il pourra placel' SUI' la table un nombre égal de petits cuhes, des étapes transitoires doivent être respcctées, CJui hli fourni ssent de nombre uses occasions d'étahlir e.ntre Jes quantités des comparaisons impréciscs, expérimentées par dcs termes vagues et généraux : peu, beau· coup, plus, moin-s. Lorsqu_'un dénomhreme nt exact pAr compta ge ou m ême par vi sion immédiate d' un groupe, si restreint qu"iJ so it, aura r emplacé l'appréciation im1)I'écise, le maître r épond à un besoin de l'enfant en l'invitant à lU"endre dans Sll hoîte un nombrc égal de cubes. Comme le signale Pillget, la con'espolldfUlce termc li terme est s ituée lun peu avant six an s; quoi flu'il soit légitime de présumer que nos petits enfants !;ont cnpahles d'établir cette correspondan ce terme à terme dès Jeur en· Iré.e à J'école primaire. il est prud ent de reprendre ,l 'enfant au stade qu'J I est SU1)posé avoir atteint, en l'exerçant p endant queJllues jours à ,a li gner en fa cc l'un d e l'au tre les éléments e nlevés à Il 'obj et ct un nombre égal d e cubes_ Pratiquement ce je.u s e d éroule conuue suit: c Tu as compté les cenelles sur ce ram eau . - Cueille ces beaux petits fruits rouges. Aligne.les '6Ul' la ,table. - En dessous de ('.haque cenelle, place un ·petit cube. Compte les cenelles. Compte aussi les cubes ». Ces exeI'cices répétés I!; OU S des ronnes variées au cours des premiers jours nprès ln rentrée, prél)arent une utiliSAtion judicieuse du .matéri cl au cours d e toute lu l)remière Année. Annoncée vers six nns, l'idée d'éqrûvcilence ne sera r éellement

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llcquise quc ,'c rs sept ailS. L es multiples occas ions, <lue l'en rallt reneonh'e, d e Illc ttre c.n cO lTes poncl tHlCC te .. me à tenn e des ohje ts qui on t détermin é 5 011 activité et des cubes, hât eront la malumtioll d c l'idée rI'égalité cn vue des éClui\'alenees {lui r ésulteront ult P-. ri elll"ement d es ollét-ations arithmétiques. 111s istolls sur l' absolu e nécessité de n' utiliscr AU début que des éC'fuivalcnccs d érivées d'lm ~xe rci ce actif d'observation et intim em ent soud ées ù l'intérêt qu e le contAct aycc le réel éve.ille pour les qUAntités. C'est la condition pour que le nombre .perd e insensiblement ~ a f(lu sse apparen ce cie qualité phy siqu e d es cho ses.

Les réactions des enfants avertiront l'ins titutc ur Ilu t: l' heure approche d' utiliser les pe tits cub es sans les meUre en conc.ordance spatiale Avec -les objels {Iu'ils dénombrcnt . Alors, toul e Cluantité d égagée d'un e obser· vat ion e rfectivc, sel-a représent6e par Ull nombre équi vale nt de c.ubes, 6<'lns que les élém ents à dénombrer soient sé)l ar és de l'obj et qui Jes comporte : c'est Ja premi èt'e phase de l'intél"iorisation, quoiqu' il n'y ait (l US enco re d'opération en vue, si ce n'ts t celle de III silUpl e é{IUivalenee. Le nombre est d ès lors présenté comme nom]n'e scule ment, sans aucune liai son directe, sino" illtéri curt:, avec l'obj et {lui l'a en gelllll'é. Il serait imprudent de négligel' celle pha se ül'plll'omm ent puérile d c la pensée math éma tique: les progrès en calcul seront subordonn és à l'aptitude acquise par l'cnfant d e <se d égagcr ô certains moments du concret ; certains petits écoliers c pi étinen t sur place» pour la seule raison que leul'S maill'es n'ont pas veill é avec assez de soin à lcs r endre capables d'intéi>ioriser les hombres. Il .serait sans doute présomptueux d'af· firm cr que cette séparation du nombre d'avec la chose qui l'a engendré constitue une vl'Rie intét"Ïol\isation ; mais elle en est néanmoin s un a spect rudimentaire, car oll e suppose \11\ moment de réflexion AU cours duqu el l'cnfant fuit lA tran sposition du nomhre pris dans ·la réalité pour lui donner son équiVAl ent ti Ul' le matériel de représentation . Ln comparaison des nombres de petits cubes exprimllnt les quantités empruntées à deux

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objcts diHél"cnts (IUoiqlle d c mêm e nature, pn!cise dan s l 'esprit d e l'enfant les id ées d e < p lus »- e t de < moins »-, qu'il Cml)] oyait jus<lu'aJors (l'u ne raçon vague. A ce s tad e, la cOl1lparui-son des r]eux groupes de I"égl et· tes n'impliqu e pas nécessa irem ent la d é. tel'llllj nut ion exucte des lIl10lltités que rc· I_réscn te c.haque grou l)e ni la différe nce entre les deux nombre!!. Ces exercices se répéta nt cho{luC j our, l'cnfant acquiert rapid ement ulle grand e habil eté pOUl' 10 comptage" Mai s compter, ce n'est pas cu lculCl" ; l'éno ncé de la tiuite dcs nombres doit être suivi d'un e étupe im· port ante compor tant ti cs comptages pur gl"OUPOS, qui I,répareron t la d écouverte des rapports entre les nomhres" A ce propos, Je matéripl Cuisellaire épargne à l' ins tituteur un e des grosses cliff.icultés pratiqu es au d ébut de l'enseignement du calcul. La bo îte à réglettes étant présente devan t les yeux de l' enfan t con stitue un e invitati on à peine d éguisée d'utili ser dallll l es exercices d e comlllage des r églettes plus longues. La plupart sc COntenter ont de la r églette r ou ge, représentant Il e nombre « deux:. : ct voilà Je compt age par < d eux ) acquis sans aD cun e intervention d irecte du m aitre" Co mpter pal' c: d eux ) devient un j eu pour l'enfant. N'es t· oe pas de l'alllo"éducatioll d ans le m eilleur sens du ,m 01 ? Une discrète su ggestion du maîtr e 6'impo· sera p eut"être pour que l''C nrant choi sisse un jouI' "la r églette vcrte représentant ]e nombre c: trois ) ou la réglette carmin r eprésentant le nombre « quotre ». Il y a cepend ant gros à parict· (lu e l'enfant en viendr a d e lui·même il ce lte r églette carmin li laquelle s'apparen te ,l a couleur de la ré. glette 'r eprésentant le nombre « d eux ». Mai s e n m ême temps, il découvre la relation qui unit < d eux ) et « quatre ") : l'expérie nce physique a d éfinitivement céd é la place ii l'expérience math ématique. La parenté d es couleurs jou e ici un r ôle m er voi lleux, car ell e co rrespond il la relati on d es quantités qu'ocl1 es 'S ymb olisen t provisoiL"em cnl. II y a d ès maintenant ébauche d e p ensée calcul a· trice, s'il est vra i que la connaissan ce d 'un nombl"e implique l'an alyse et la lIynth èse d e

ses compo sa nt s. Dès qu'il r eUlIu"que que le Itomb,"e « quatre »- peut être form é de deux c deux »-. l'enCtl llt app roch e de la notion du nombre « qu atre >" Il la pOSSédera parrai" tement quand il cn conn aîtra toutes ,les comp osi tions ct ù éeompositions possibl es. Com me nou s nIIons rI e voir, le matériel Cru'." sena ire l'am ènera sa ns eff ort appal"en t à celte d écouvru"te des multiples r elations qui défi. ni ssent un nom bre" Si cert'a ins élèves ne c mordent ) pas au compta ge pal' groupeS, il n'y u pu s li eu de les y fo rcer ; ce m écanism e s'lÎ mposera dc lui "m ême pl us tard, car ]e elloix qu' ils font presque in consdenUllcllt il Il 'origine de co ul eur"s "o isin es finit par d evenir vo" lontaire. E n m ême 'temps qu'il ali gne des réglettes de mêm e co ul eur, l'enfant exprim e int érieurement les nombl1es qu'elI es r cpré· sent ent. P rogl"ess ivemen t ct mêm e assez vite, l'enCant en arrive il I"econnai lre d'emblée la ré· glcttc qui r eprésente l' un quelconquc des nombres ~nf éri eurs à dix" POUl" assurer à tou s cette r econnaissa nce !.immédiate de ch acun e des r églelles, Cuisenaire t"ecom" munde de multiplier les exereices de décom· positi on des nombres pl"OVenant d e c.omp ta" ges d fectués tlHns la r éalité. Dès (lu e ,l'cn. rant a pd s l'ha bitude de transposer liU I' le plan analogi(lue et symholi que, les quanti" tés ti rées de ses ohser va tions, on l'invite il cho-isir da ns sa boite ln r églette qui repl"é· sente exactem ent le nombre expr im é, soit le n ombt"e 4: neur :.. Va"t"il choish" d 'emblée la r églette bl eu e? On 'souhait.er ait en tou l cas qu'il n'y arrive "pas, car ses r éactions révèlent il l'édu cateur alte ntir le d egr é de précision de '!les estim atiom 'c t pal' conséquent -son aptitud e il la visualisa tion. P our se contrôler, l'enfant aligne sous la r é· glelle choisie un nombre de pefit! cubes « un :. dont la longueur totale est égale à cell e d e 10 réglette" Il compte les petits cubes « un ) ct voit (l ue ]a réglette cst juste, trop don gue, ou -tt'op cotH·te. Procé· dan t p ar tât0111l'cm ents su ccessifs, il r éussit hicntôt il trouver ceHe qni r eprésente exacte· m ent Je nom br e. Au co urs de cet (l IJprentis· sage « par essai-s .et erreurs »-, les tâtonn e-

"mcnU d eviennen t de m oi ns en mo ins h ésitant s; après pen d e temps, chacun SA it cho isir imm éd ia tement la oréglctlc qui COI" respo nd à chacun d es n ombres onférieu rs à c dix »-. L'association de la couleur à la IOll gucur contrihu e à ,ù olllle r ra pid ement il touS lIne grand e hahileté dans la r econnaissalice des nombres" E n même temps, l'enrulit s'es t e nrichi d'un e acqui silion <importall te: il sa it dorénava nt que le nombre ex iste en soi ; il pressent en outre, san s que ,l e main"e ,lc lui ait s uggér é, que le nombre est <Î lltl épendant de to u t obj et. La couleur des r églcttes est d onc d' un secou rs rprécieux pour accélérer la reconIl ll issan ce des nombr>C5. Je m e demande cependant s'il ne serait pas pl'lll.l ent, lors des premiers eXeJ,"cices d e la Jlét"iode de tâtonnement, de n'utiliser que des .réglet· tes de couleur unifor me, afin de ne pas dUllner aux enfants 'l ' ill usion q ue la couleur est cn r ela tion essenLlell eavec ,l e llomln"e " Cette remarque m e p ar aît pertinente, si l'on pense qu e certains com mentateurs du ma· tériel CuiscllCârc ont -cru vo ir je ne sais qu elle mys t.érieu se co ncordanee elltl1C les no mbres ot les coulcw "s ; à plus rorle l"a ison J oit-on cra indre que les jeunes enfants, mis pour la pl"emi èl'e fois en co ntact avec les r églettes coloriées, fassent aussi cette cO l1rusion " L'auteur d e cc m atél'Î el n'a ja· m ai s voulu éch afaml er une th éOl'lie chro· ma tiqu e d es m nth ématÎC)ues et on déform eraÜ sa p ensée e n l'affirm a nt ou e n <l'insiIl uan t. Son in tention (je pense ÎI l'en tretien que j'eus avec lui en 1951), e n Associant la coul eur à 'l a lon gu eur des réglettes, était tout silllpl ement de faci liter l' initiati on li la uo · tio n d u no mbre·raPPol·1. C'est velOS la d éco uverte de ces relations que le matériel Cuisenuire oriente di scrètem ent l'esprit de l'en fa nt. Par l'activité sensoriell e et 1lltJl tule qu'il a déployée eH manipul ant ses r églettes, l'en· fant a, d'un fieu] coup, fr anchi les d eux étapes (lue l'on croyait devo ir dissocier aUll'eroi s : étape du comptage, étape de la visualisati on. (On au ra rem arqué que dès mA in tenanf, l e .stad e des I"elutions entre les nombres est aussi amorcé). Ma.is Cuise-

naire r éussit, grâce à lu couleur, à fai re l'eeollllaitre d'un seul coup d'œ il l a r epré· sentation d es dix prcmiers no mbl'es sous la form e lin éa ire, apti tud e Clue la pédagogie expé[\imental e cO llsid él'a it comme peu f ré· quente au d el à ÙU nombre c cinq :.. Cell e constatati on ava it amené La y et se~ d is· ciples à r epr ésenter 1_lulût les IJremi ers nombres p ar tIes disp ositiolls ou ù es gl'Dphi ques quadraugulail"es, donl ln stfluc tumti oll est anulysabl e d' un seul r egard " Si ces ima" ges sont nécessaires, le ma tériel Cuiscna ire )lel"lu et de les constnùre. Deu x r églett es ro uges fi UIJerposées donnent l'illl ag~ d e « quatre ;) ; deux c carmin ) donnent <huit»- ; d eu x vertes d onnent « six: » ; d eux jaunes d onnent « di x > ; une verte lllacée au ·dessus d' une rouge donne «sept »-. etc. Je n'in siste pali, mais je voulais rassurer ceux qui croient encorc à l'effi cacit é jJar ti cllli èl'e des r eprésentation.s quadra ngul uires, eHicacité dont je ne doutc pas d'a m eurs, m ais qui s'uvère inutile quund on fnit usa ge du m atériel que nous présentons ici. Le -seul b éllëfi ce que nous attribu ons à la superposition ocw, ii iOllllclle des réglettes de même couleur est de donn er (lUX enfants l'Iid ée des d eux r olations pl"Îmitives du d ouble et de la moi" ti é, relation s qui sero nt constamm ent u ti· li s6es dans la suite de l'éducation aritlnn étique. Si la coweur cs t utile pour l'identiflÎca tion d es Ipremi et's nombres, eIle ost j,lIdisJ) ell sn" l,le à par tir du moment oil il s'agit en ordre principal de Caire d écouvr ir les "rapports " Lors<lue la d écou verte des r elations devient la préoccu pa tion p ninoipale du UlHÎtre, le mutériel Cuisellaire oS'avère d'une refficnci té ,'ra iment étonnante" Les premi ers raPl)Orts, ceux du double et d e la moiti é, apps rai6' sent dès les premi ères manh>ulations, Cal' les I"églettes sont co loriées selon le pl"Încipe de la parent é des teintes : la r églette « CJuau"c> de coul eur « Cf\ nuin > est doubl e d e la r églette < deux »- (lui est rou ge et la moitié d e la r églette «: huit » b l'un-rouge. La m ême alll'ac tion visu elle unit la r églette verte, qui représente le nombre « trois »et la r églette vert rorcé ado}ltée pour le nombre «six:.. ,Le nombre «cinq > teinté

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en jaune appelle le nombre « dix .) de couleur orangc. Ces co ul eurs d e longueurs d 'ondes voi slnes exercent snr J'œil une sugges tion fll sci nunte <llU pousse à les rapproch Cl' c L à l es comparer lorsque J'eufant compose dC6 nombres selon le procédé <lu e nous allons tlécrire, En même tomps, l'enfant d éco uvre ·Ies l'clation s qui un.issem les nombrcs que mesureut les réglettes de coulcurs rapprochées. Ainsi, <llll'ès p eu d e Itcmps, l'eufaut Il établi les rapports canlinllllx : 4 form é de 2 foi s le nOIllIH'C 2 et 8 de 2 foi s le nombrc 4 ; 6 Corm é de 2 fois Je nombL'e 3 ; 10 forlll é de 2 Cois Je nomhre S, D'a utrcs rapports s' imposent avcc la mr.mc facilité: 9 Cormé dc 3 fois 3 ; 6 Carm é d t! 3 foi s 2; 8 formé tic 4 foi s 2. Sans uu cunc intervention di recte de S Oli in.s titut em', l'enfa nt se constitue un .sys tèm e arîtlunétique bLl'Sé -sur l'idée du nombre rappo rt. Chncun des nomhrcs inférieurs à ]0 sc présente fi so n eSl>l'it dans ses relations avec d'UUlt'eS nombres fl'é(IUCllllllent malli~ s e t vu:;, J'insiste -sur cett e inter venli-un conjuguée <IlL sens musculaire et du sens vi,met, qui fortifi e singuli èr emcnt l'imagc J t!fi pre miers nombres. Seul Je nombre «sept .) r és iste iL cette d écompos ition en parti es égal es i IlCL'SOllnclle ment cela me paraît h cureux, car, cn plus de la composi.Lion multiplicative quc r é,'èle l e maniement des nombres 4, 6, 8, 9, 10, il lnll'oduit la composition additive et sous tractiv e, dont Pia gc t a montré l'appari tion tUl'dive et le rôle ~1ll110l'tant, lorsque la phase « op érat-ion ' succèd e il la phase c rela tion , _ La conl eur int erv icnt donc int cllsément pour dOlUler à l'en raut la ·s û reté ct la mpidité duns le choix de la l'ég le tte correspondant il un nombre il représcnter. Le petit éco lier prcnd goû t au maniement tics nOmhl1e5 i ses fréquentes réussites agisse nt tomm e un stimulant préc ie ux, Une étapc imporlante est désormais ft'nuelli e: la pensée mathématique atteint le 6tad e de l'intériorisation, puis<lu e l'e nfant doit irttérieurement, sans tâtonnem ent, faire choix de quantités déjà objectivées pOUl' composer le nouveau

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nombre dont l'o bser vu tion active du milieu environnant lui a révélé l 'existe.nee. Ven, fRnt, qui vicllt dc constater que -Sa bottine (omple C neuf )< hOUions ou qui 'il enlevé « nouf .) fl eu rs d' un e plante, s'il penSe à co mposcr Je nombre c neuf )< en alignullt 3 régle ttes vertes, r évèle qu 'il 0. pris COIIscic nce de ]0 relation qui unit les nombres « troi s )< ct c ncuf )< i e n s'intériorisant, ceUe r elation pI'épare l'al,paritioll de loutes les autres l'elutions dont 10 nomill'e « neuf :> constitue ln charnièr e; l'esllL'it de l'enrant Ii'achemin e vers Il 'opération totale .

,., ] 2 formé de 3 foi s 4- et mêm e de 6 Coi s 2 ; 15 form é de 3 (ois 5, 18 fOI'mé de 3 fois 6,

Le mOlll ont ne tarde pns, où le j cu des eh'co nstanccs qlU accompagnent l'exploration llu mili e u, amènera la néccssité de dénolllbrer des <Iuanlités plus gnlllJ es et tout au moins celles que définisscnt les nombres lIe 10 il 20, En fuit, il n' y a pas de trnnsi. tion il mélHlger entl'e les nombres inférieurs à 10 et ceux qui le dépassent : tout d épend dc l'occasion . Aussi, en reprb.:;entallt ces nombres pins gra nd s que 10, l'cufant sera a ppelé li uLili ser souvent d 'uutres rapports: « double » ct c: moiti é ». Quelques cxcI'ciccs d e composition ct de décomposition de Ilollllu'es sup éri eurs iL 10 lui apprellllroHt que 12 es t le douhl e d e 6, J4 'Je double cie 7, 16 le doubl c de 8, lH le douhle de 9, 20 le douhle de ]0 ct qu c l'op ération invel'se (première ex pel'i cnce de réversibilité), c'est, à-dire ln moiti é de 12, 14, ]6, ]8, 20, dérive de da p,rcmièrc. Non seul cmcllt l'aligncm cnt bout il bout dcs réglettes éga les, mai s aussi le ur S Ul' ~I' (lo s ition lui donne nt dcs images des lIombres inférieurs il 20 (lui impli (IU ent la relation « dou),le ;) c t « moitié .), Comme 1I0US l'avons remnrqu é pour les nombres plus Ile tits que ]0, ces ima ges constitueront d es 6eh èmes fo ndamentaux dont d éL-ivel'ollt ultérie urcm ent, 'par ohjectivations pCl'SOllllclles, toutes les relations (lui unissent les Hombres dont l'étud c constilue le JII'O' gl'a mmc d e la premi ère annéc, Fatal ement, pur le s impl e jeu dc la rccherche perso nnelle, les rapports hinaires se eO'lllJllèteront pal' d'autres rapports doubles binaires -cl tcrnaircs :

JI y n malgré tout, dans cette activité, unc

12 formé de 4 foi s 3 i 16 form é de 4 foi s ,l ; 20 form é d e 4 foi s 5.

Et s i Je IJllaÎtt·c ne freine pas l'activité de ses élèves, l'enfant trouvcra aussi qu elqu es relations de nOlllbl'es sUJl é[lieurs à 20 : les nom' bl'CS 21, 24, 25, 27, 28, 30 notamm ent ne peuvent tarder de s'imposer à son attcnLion, En r ~uHlé. tous les numbres nonprem,icrs dcvienuent, à certnines hcures, des IJlllllltit~ utilcs il 'Inanier parec qu'ils sc ré/ luise nt, e n fin de compte. à un rapport nvec d'autrcs nomhres c.onnus. par i de m écanisation, tant les occasions sonl fréquentes d e partager en deux ,l es nom, bres de 2 à 20 ou de doubler les nombres d ~ l à JO, Ce tte automati.sation e:;t il pcu près impossible quand il s'agit de c travail, I CI" les nombres premiers. Dans ce cns, le I>hénomèn c de l'intériorisa tion joue dans to ute sa simplicité c l sa ns qu'intervienne Ja m éca ni sntio n ,passive. La décomposi tion ct la composition des nombrcs premiers refluiel't, en effet, de nouveaux tâtonneme nts, AU cours des<lucl s fes automatismes ac(! uis n'intel'v iennent plus pOUl' cux-mêmes, mais puree qu' ils nident à définir d'uutres nombres inconnus ou p eu connus, Si l'enfunt doit, par exemple, composer ou d éCOlllposcr le nom lll'e « onze », 60n esprü mobilise Sl)Omaném ent des schèmes eardilIaux connus: doubles de 5, de 4, de 6 I)armi d'ilu tres, il d éco U\'re ainsi que 11 es t formé du doubl e d e 5 aU<lue l on ajoute l i ou bien du double de 6 dont on r etranch e 1 ; du double de 4 8U<luel on ajoute 3, r Lc, i ou (IU'il es t fOl'rué d e 3 foi s 3 plus 2 ; ou de 3 foi s 4 moins 1; ou mêm e d e 3 foi s 5 moins 4, Il arri vera plus tard à Irouvet' d'autres relations moins frappant es si on ne considère qu e l'objet, maü qui font sur l'el\llrÎt de l'enrant (la joie de la d écou, VCI'IC) lIne impress ion très rortc, Dans la co mposition et la décomposition des différents nombres amenés par (l'activité e~t:rcée Ipal' l'enfant sur le monde extérieur, que ees Ilomhres s oient premiers ou 1l0n, les sch èmes cnt'dinaux d écouve11ts par l'association des réglettes d e couleur-s apparentées,

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jouent le rûl e d e $c lr ~ me $ unLiciputeurs, qui serve nt à expliqucr les autres, Entrc les groupcs s'é tablit une solidarité, qui impoliC à l'esprit ce tte succession d'unalyses et de $)'Illluises, qui caracté rise ,l a p ensée mathémati<lue. Celte -Solida.rité entre les gl'oupes provoqUé ,l e re tour incessant, en un mouVémellt de va-e t,vicnt 7 à ùes schèmes antêrieurs. N'cst,ce pas à proprement parler cc tIue Piaget appe ll e la réver sibilité des Ol'él'utioll S, c' es t-à-dire, Je retour il un poinl cle d épart auquel l"csllrit rallache lIoutcs scs conduites uhériellres, à la foi s dnns lc licns direct e t dans le sens inver~e? Celte r éver sibilité implique (et le matériel Cui, sellaire d'impose) l'inte.riorisatioll des 0l)ératîOIl S, car dans ses d éeouvcl'tes, l'enfant est co nstamm ent diri gé par se conduites précédentcs, ChallUC notion 1l0uvelle se construi t au (lépurt d e l'énctions primitivcs, hési tantes et fo r t imparfaites d'abord, mai s dont la précision cro it ci e jour en jour, nu gr é des expériences renouvelées Bur ' les m êmes nombres, mais dans des circonstances dafér entes : eha<lu e notion s'é lnoore e n s'appu )'ant sur celles qui sont déjil intériorisées. Les dmagcs ne tardent pa s li devcuir des représcntations : l'op ération devient lm lIete IHuemellt mentnl. Dès .lors, la troisième condition que Piagc t cxige tle la pensée opératoil'c, d écoule <lirectement et concr ètement de la manipulation d es r églettes, car en principe, llan s un e classe 110rnlille, ton , tes les décompositions possihles sont d écou. vertes, vérifiécs et contrôlées: les enfan ts arrivent a u m ême résultat par des voies diffél'entes. Nous allon.s l e montrer sur un cxcm pl e, NOliS r en voyons nos '] ecteul'S il la lu'ochure Les N ombres en cou leurs dans laquclle M, Ctdsellnire explique sur d cs cas nomill'eux l' usage qu'il recommande d e fair e tl e '6es ré~letres dans l'initiation aux nomhres , En bref, l e Il'avail s'-cefectue comme suit: l'obsel'vn tion d'un objet, d' un être ou d'un phénom ènc, ou .bien 'l 'intérêt que l'enfant pOl·te il une quuutité, soit pal' la m esure, so it par le j eu, a fait découvrir un nombre. So it lc ,"o mbre « treize », Spontanémcnt ou

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sur ,l 'in vü ation de l'i nstitute ur, les e nrants composent ce nombre pa r tâ tonn ements avec leurs réglettes; ils utiliseront en tout ou en parti e les gt'o upes suiva nts : r égle ttes vert·foncé 'et une blanche : 6 et 60t 1, r égle n es carmin c t une hlan che : 4, 4, 4 e l l , 4 J'égle ttcs vertes c t lIlle blan ch e: 3, 3, 3, 3 et 1. 2 r égl ettes jaunes e t une verte : S, S et 3, 3 r églettes vertes 'c t une clu'min : 3, 3, 3 ct 4, réglette oran ge e t une verte : 10 et 3, r ~g l e tl e bl eue e t une carmin: 9 ct 4. l'égle tte bleu e, une verte -ct uue hlnllche : 9, 3 e l 1. 6 r églettes l'ou ges e l ull e blall t:.he: 6 fois 2 e t 1. Et je ne m'étonneruis pas qu e l'un d es peuts, ayant essayé 2 noi re'S (7 e t 7) vous déclare qu'il y a c un :' de trop, ou qu'cn prenant 2 bmn·rouge (8 c t 8) il y a 3 d e trop, ou qu'cn utili sant 3 l'égle ttes j ll llnes (S, S et 5) il faut r e tircr 2,

A d essein, nOU5 avo ns cllOÎsi

lHl uomill-e premier, pnrce qu' il exige d es tâtonn em ents multiples, qui obli gent J'enrant à sc rappe· 1er intér.ie lll·ement (c t pour la fluantièmc fois 1) les rappor ts canlinaux binaires (6.6: 12 ; 5,5 : 10 ; 4.4: 8 i 7.7 : ]4; e tc.), dou. hies binaires (3,3 .3,3 : 12), temail-es (4 .4,4. : 12 ; 5,5.5 : 15 ; 3.3.3.: 9) qui l'cslent fondam entaux dAIl S lIa \~;uit e e t dont J'enfant aUl'a trouvé activement l'impli cntion dans des combinaisons moins fr aplls nles. A~n s i donc Ics r ela tions entre les nombres de base, SUl' lesflu elles se COllslrui.L'ont tou· tes les comhinnisons futu res, on t été mani ées dans de fr équentes occasions, toutes rattachées il des activit és r éell es d'apprécia· tion numérique. Après fo r t p eu de temps, le Illilni em ent des l'égle ttes colori ées prenant l'allure d'un je u dé!:iit'é, aura mis l'enfant e n contact avec toutes les combinaisons des vingt premi ers nombl'es au 1Il0ÜlS. Le choix d es r églettes se fait bicntôt sans hésitation ni e Hort; l'cnfont n'éprouvo plus le besoin d e s'en r éférer la lu couleur I}OlIr id cntifier les r égle tt es; seul le seus ml/sculaire in-

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I.ervieltt ellcore cffectivement. A(ll'ès un certa in teml's, l'inter vention de cc d crnier sells n'es t (llus qu'apparente ! les l'elatio ns, intério.-isées par l'activité normale d e l'espr it. s'imposent d'elles·mêmes . L'e nfan t est mûr pOUl' le calcul. Il vn employer les signes sy mboli<lues; l'initiation il l'emploi d e CClI signes r e lève d e la didac tique h'aclitiol1neUe, 'luoiqu e néu nmoins le matériel Cuise'laire pe rme tte d 'en l'cndre naturellement l'usage nécessairc. (Voir L es Nombres en couleurs), L e programm e d e cnlcul se développe en mêm c tCIUPS que mûrit l'c sprit mathémati_ qu e d e ,l 'cnrant, c'cst·à·dire, au gré d e ses d écoUVCt'ICS, On opellt sans doute s'ash'cillllre à limite r a ux vin gt premi crs nonml'es la I:OJlllai ssan ce des rcl a ti oll s e ntre les qUllnti· tés . Mais on peut sans dange l- ·r ompre ce cadre é troi t i «unnd les circo nstances ont éve ill é l' int é.rê t pour tl es nom bres Illns grands, o n pel'me ttra sa lis cra inte aux enfalus d e lell co miloser en nlillsant les schè· m es cardinnux constitu és dans les lim ites d es "În gt premi ers nomIJl-es. Il ne s'agit pas ulors évid emm ent d e donner un e conn aissance IJUrfuite des nombres plus grands, mais lI e dl er eh el' l'o ccasion d e manipuler utile. lII ent les rela ti o ns rond ame n toi es, dont nous nvons m011 I!'é le rôl e dès ~a prcmi ère ini· tiution aux nombres, Il apIHlrticllllra au maître de dcuxième unn ée d'appliqu er à la connai sstHl ce des nombres cardinaux que constitu ent les produi ts d c ria table de mul. tipli cation, l'utltitud e à l'a nalyse e t ù la s)'lIthèse cr éée e t d éveloppée pal' le ma nieIIl cnt intelli gent d es r églettes en conleurs cn première a nnée. Tout le tl'uvail qui sel'a rait dans cet esprit Cil deuxième ann ée se ramèllcrK e n fin de compte à l'application, en vuc de ln r éalisa ti on d' un programm e plus ételldu, des r ela tion s découvertes en pl'emièl'c a nnée : la stru cture d es schèmes pl'Îmaires co nstitue la ch arpent e d c toule constru ction ma th ématique ultér.Î em'e, Notre intention n'é tant nullement d 'éc.rire une méthodolo gie ,d u calcul rba sée SUL' le matériel Cuiserwirc, mai s d e montrer comment .il peut .servü' dans ln premièl'e ·i nitia· tion à l'id ée du nombre, nous arrê terons ici notre é tude, Mais tout ce quc nous a vons

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d it esl upI)li ca hle il l'étud e dt's nombres inrériOlll's Ù 100 cn deu xièm e année c t il 1000 en lt'oi sièmc année. La technifluc es t ln même; l'enfa nt, ayant découver t le nombre dans l n r éalité, le symbolise au moyen de ses régle ttes; il I.rend im,,~ édia . I.cment conscience d es relations d e cc nolU · hro nouveau avcc ceux qu'il cOllnait. ,L' ini · ti ati on aux /j ignes mnth ématiflu es, qui se fu it pl'ogressivement, p erm et la tmn sposition des r ela tion s con cr è tes, vues c t manipuJ écs SUl' Ics r égl e ttes, en cles relntion s symlJOli. qu es : il 'passe, sans s'<e-Il douter, du plan ci e l'nction au plan d e la pensée.

Il'cst, lo ut cu mptc (aÎt, {lu e la généralislltiol1 dcs obscr va tio ns e l d es ~xpli cation s prése nt ées en premier lieu su r le p lan inhlitif. A l'or igin e de l'id ée qui conduisit Cuise· uaire à l '~ n "elltion d e son re.rnal'quable mu· l'éri el, il y a un e conviction, H y a un e foi: cetLe convi ction, c'cst une confinn ce sa li S bornes da nlS lcs possihilités d'auto· éduca tio n d e l'enfant, possihilités qui dé· coulenl de ·la richesse du dynamisme m ent"l ~l e eet ûge, Seul s les édu coteurs maladroits ou Iwétenti eux croient enCOI-C devoir s'im· mi scer dalls le d éroulement du proceSSus int ellectu el qui conduit l'enfant de la con· nliissUllce subj ec.tive du monde ft Ja notion ohj ecti ve du noml)l' e, Imposer it d e j eunes espdts un e con cepti on du nombre conrorm c il cell c d~ l'adulte, c'cst provoquer un c1 n uue ~ llt él' îeul', qui n e se r ésoud ra qu'cn d eh ors de l'écol e e l il l'insu des maîtrcs, lo rsque l'e nrant fera d e lui-mêmc ses prolu-es exp érienceti S UI' le /In ond e ex téri eur, oÎl il d écouvre peu à peu les r ela tions enh'e les flUYl1tit és. La valeLu du m.atériel Cuiset1 aire r éside dan s l' ÎmpOi-tance exclusive qu'il a tta ch e dès le début au nombre. rappo rt: il ra ccourcit utilem ent le ch cmin qu e d evrait suivr e n a turellement l'enfant (lun s son édu cation arithmétique, en lui évi. ta nt l es lon gues hésitations el les tâtonnem ents p éniJlles, infruchlcux ct découra· geants . Clli senllire prend l'enfuilt pilr la mnin dès d.'en trée à l' école pour cOlltinuer avec lui la route coillmencée; l'en/Ulll

A partir de ln quatrième ann ée, le rnatùiel Cu;senairc cesse d'ê tre employé pour l'ini· t Îlltion a ux no mhres : il devi cnt un outil de c monSlration :. d estiné il se substitu er au x prétentieuses d émo nstratiOlllS aridllll étiqu es q uc croyaie nt d evoir donnel' les auteurs de munuc1s, a ux diverses leçons ri gurant an lu'ogramm c d e ca lcul du d egré supéd e m' de l'écol e primoin. Chacun sait que le raisonnement lo gique est une aptitud c qui Ile se manifes te gu èr e avant l'fige d e 13 ou 14- a .I\S. Mêm e Rprès ce t âge, le matériel Cuise· /lai re ne d cv,i ent pas linutile. Des math éllHlti. ciens émine nts entrevoient mêmc son uli· li ~u lion pour in.trocluire bon nonmre d e chnpitres d'al1ithmétique, d 'algèbre et de géom étri e fi gUl-ant au Ip rogramme d es él'ablissements d'cnse ign ement secondaiJ'e. Le P rofesseur Ga ttcgllo de l'Université .d e LOlldl'es, secr étnÏl'e de la Commission internationa le p our l'éhlde et l'amélioration de l'enseign cm ent d es Math ématiflues, utili se déjà ce ma tériel pour l'iniliatio n d e ses élèves ou calcul combin atoire : les règJes des arrangements, des p ermutation s e t d es combinaisons, dont l'explication théorique r equi ert une d émonstralion \Souvent difficile à comprendre par de j eune s intelligences, sont saisies intuitivem ent par leur r éali· sa tion avec le matériel C"ise,wire, Il en est de m ême d e la théorie des fractions et des pro gressions. E"jd elnlllent il ce niveau de l'enseignem ent, la « mon stration :. s era suivie ù e lIa démonstration math ématique ; mai s cell e-ci ,es t sin gulièrement facilit ée car ell e

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conduÎlle maître, le maître éclaire la rOUle ... On a r eproch é au matériel Cuisetlaire d e hilter trop le passage du plan de l'action a u plan d e la p ensée. Ce r eproche est QU8s i pu éril que celui qui consistera it à a ccuser du m ême défa ut un manucl d e calcul. Ni le manuel n i le m atéri el ne reflètent l'acti. vité d' une classe viva nte ; ils ne sont que des in stl'l1me nts de tl"nvail. L es m eilleurs peu · " ent encourir le r eproche d e méconnaitre le principe m ê me de Il 'écol e active. L'art did actique a en core son mot ii. dire: Cuise· n~ire est lc premi er à m ettre en garde les in stituteurs contre touta négligcn ce à cet égard . Sou matériel ne relève pas de la ml/g ie, ma;3 d e la psychologie!

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ARRETE

COMMUNICATIONS

MITTEILUNGEN

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BESCHLUSS

du 11 uvril 1958

VO Ill

concernant la prolongation de la scolarité

LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS Examen en vue de l'obtention du brevet cie capacité. Les exa men s e n vue de l'ohtention du brevet de Cll j)ucité auron t li eu les 16 e l 17 juill 1958 il l'Ecole normale où Sion. Conditions d'admission il l'examen: ]. COllllltCr le nombre d 'R nn ées r égleme n. taires.

2. Avoir Rnnl ysé :les c inq ouvrages l,éd agogiques timposés.

Les ca ndid ats sont im'ilés il s' inscl'ÎI'e au Secrétariat d u Dépa rtement de l'Instruction publi<lue po u r Je ot5umed i 7 juin en indi· ((UQIH le d egr é auquel il s onl en sei gné durunt la dem ihe ann ée scolaire.

Sion, le 22 1u a i 1958.

Le Chef du Départemen t de l'Instru ction publique: M. Gross

Nou s apprenons avec un très vif plaisir que trois de nos membres vien nen t de subir avec su ccès l e!! examens pour l'obtention du brevet d'i nstructcur sui sse d e ski. Ce sont Mme Gaby Spahni, muÎtrcsse de gymnas tique à Sion, MM. Roland Gay-Crosier, instituteur à Charrat, e t Georgell Carraux, instituteur it Illarsaz. La réussite d e ces examens d emand e de la paflt des candidats non seulem ent des quali. tés r-emRrquahles comme skie urs, mais e ncore des ap titud es p articulières ·à l'enseignement. Aussi présentons.nous à ces trois collègues nos télici tat ions ch aleureu ses pour leur succès et pour tout Je travail d e préparati on qu'jJ suppose. Nous <so mmes h eure ux d e 'penser qu c l'AMGVH va trouver en eux d es eo llahol'uteul's pl'écieux pour la direction de ses COUl18 d e ski. Le Co mit é.

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DER STAATSRAT DES KANTONS WALLIS

Le 1I1 0n iant de l'abonll('.mcnt à l'Ecole vulai sanne (Fr. 10.-) ~era r ctenu sur 'l 'allo. cution de re nch érissement qui sera versée au IJel'sumwl e/ueignan t primaire durant les vaca nccS d'é té. Les autres abonnés -vo udront bi en sc servir du huJl e tin de v~.I'sement annexé à ce num éro .

Vu la nécess.ité d'adaptcr la d urée de la sf.o la l'Ïté a ux exigell ces actuellcs ; Voulant facilit er e t génemliser Ja prolongation cie ,In '6colurilé ; Vu les disposition s dc l'urt_ 22 d e ,l a loi tlu ] 6 no vembre 1946 S UI' l'en seign em ent primuire e t m éna ger ; Sur lu proposi tion du Dépar,tement dc l'Ins· tru ction publique, ·a r ·r ête:

Eingesehen di e Notwendigkci t, die ScllUl<limer mi t de ll Anfordenmgen der h eu ti gcn Zeit ·in Ei nld an g zu brin gen ; Willens, di e Vel'lon genm g de r Schnldnu cr Zll crlcichlcrn und zu \'crall gem ein crn ; Ei ngesehen Art. 22 des Gcsctzcs VOIl1 lfi. Novelllhe r 19,~6 üher das Primar- und Huus· hnltungsschulwesen ; Au( Antrag cl es Erzi ehun gsdeportcm cll tes,

Art. l

Abonnement der Walliser Schule

Le Conseil d'E tat agrée toute demande d e

b ClSe hli css t:

Dus Abonn ement fUr di e WalJiser Scinde (Fr . ]0.- ) wil'cI für clas Lch l'personal von den T eucl'lIngsz ula gen, die wiihrend der SOlllmerferien zur Ausza lùlIng gela ngen. ahgezogell_ Die lihrigen Abollnenten mogen bille d e n griin en E im:ahlungsl!'che:ill henut zCl1, der diesel' Nummer beigcJegt is t.

prolongation d e la scolarité ob ligatoire pour tous Jes élèves d'un centre scolait'e, pl'ésentée par le conseil communal. Si la .-e(luê te ém an e de parents e t u'cst l)as appuyée pa l' le conseil co mmunal, ou si elle Ile tend qu'à prolonger la scolarité pour une pnrlj e des élèves d'un centre seo-lairc, son accep ta tion ~t soumi se aux condition s fi xées pal' ae présent nlTêté. P.ar centre scolaire ·au s ens de cet arrêté, on e ntend la localité ou le groupe de lo calités dcsse l'vies par un m ême bîltiment scolah·c. Art. 2 Le Conseil communal transm e t au D éparte· mcnt de l'Instru ction 'puhlique toute dem ande d e prolongntion émanant de son autodté ou de ·l'initiative d e parentsi ntet-essés il l'école. Si la dem ande est formulée p ar d es parents. il l'accompagne d e son préavis . Art. 3 Les parents qui désirent une scolarité plus lon gue pour Jeur8 enfunts en font l a de· mand e par écrit à l'autorité communale, cieux mois ava nt la date proj etée pour l'ouverture de l'école, .si la prolongation doit avoir ~ieu au d ébut de la seolarité e t deux moi s ava nt la date de ferm eture d e l'école, si e'est elle qui doit étrc r eturd ée . Par leur demand e, l es parents s'en gagent il envoyer les enfallts en c:lasse dm'unt la période enti ère de prolongation.

Abonnement à la Revue

UNE EXPOSITION C.-F. RAMUZ AU SENTIER

ASSOCIATION DES MAITRES DE GYMNASTIQUE DU VALAIS ROMAND

11. A pril 1958,

betreffend die Verlëingerung der Schuldauer

U ne ex posi û.on C.-F. R amuz orgunisée sur l'initiati ve de Monsicur M. Grill, pL'ofesseur, s'cst ouvcrte au Senli eL' le samcdi 3] m ai. L'exposition es t placée sous le patronage dc la Fondation Ramuz. E lle co mpor le un pctit film introductiJ, d es commen taires explica· tifs enr.cgisfr és IIvec accompagncmcnt musical. un -ca talogue comprenant une Ip arrie biographique .et une nomenclature des docwn en ts rassemblé! . L'exposition es t ouverte durant le mois de j uin dans le nouvel immeuble d e la Coopérative du Sentier qui en a assumé .I a l'es· ponsabilité financière et l'organisation ma· térielle. Chacun snit l'influcnce du VulllÎs dans l'œuvl'e I-amuzienne. Cette. exposition est donc r ecolllmand ée tout IHU·ticulii!I'emellt à nos Icc teurs va laisans qui aurniellt l'occasion tl e la v isitcl'. Olwe/'Lure: dans ·la r ègle, d e 14 h. il 19 h.,

Ic dimanch e dès ] ] h . Entrée libre.

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Art. 1. Der Stau tsra t entsprieht jedem ihm vom Geme ind el"U t unted Jreite ten Gesuch auf Verliingerung d er obligatodscllcn Schulzcit für allc Scll liler cincs Sehulortes. W'i rd das Gesuch \'011 d e-n Eltel'll gestellt und "o m Gcmcindc rat uicht befürwor·lCt oder <larin di e V ediingerun g der Schul· douer nu l' für einen T<eil der Schiiler e incs Schu lortes vcrlangt, unterliegt seine GelIehmi gung den im gegenwarLi gen Besehlusse fe stgesetzte n Bedingungen. Untel' Schulol't im Sinllc dieses Beschlu sses ver.stcht m un ci ne oder m eh r-cl'e Ortschaftcn, t1 el'e n KinrI el' im gle ich en Sclllllhlluse di c Sdllli e besuch cn. Art. 2 Del' Gem einclerat Jai tet Gesuch e UlU V.ed iingerun g der Schulduu er, die \'on ihm selbst oder von Eltern gesfellt werden, die an d er SchuJe interessicrt ·sind, an das Erûe· hungsd epBrtement weiter. WJrd das Gesucll von d en Eltern gestellt, gibt el' dazu seine Vormeinung ab. Al~t_ 3 l en e Eltern, die für ihre Kind er eine langere Schul zeit wünscllen. l'icbten schriftlich e in entspl'eeh endcs Gesuch BIl die Gemeind e· vel'wnltung. Dieses muss wenigstcns zwei Monate VOl' dem Zeitpullkt, der für di e El'offnung d ei' Schule <in Aussicht genOIll' men ist, bzw. zwei MontHe VOl' Sehluss d es Schulj ahl'es, ein gereicht werden.

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Cet engagemcnt est va lable aussi longte.mps que l'cnfant es t en âge de -6colnrité, sauf dénonciation lors d' un e promotion à un a uh'e degré scoluire, Le déd it doit être présf"lll'é par écrit à lu commiS!iioll scolaire deux 'Illois aVRnt 'l 'ouverture de r école_

Durch ilu' Gesuch verpflichtcn sich die EItem , ihre Kinclcr wiihr.end dcr' ganz,en Daner d er verHiogertcn Schulzeit zur Sehule zu sehi r.ken. Diese VCl'J)flichtung gilt so lange, als dus Kind Sd1Ulpflichti g ist, sofern di e E ltern bei seinent Oh er tritt 'in c in e undere Seh ulstufe l1i cht VOIl dicser VoerJ)flichtllng zuri.ick tretell. Fu ll s sie di es hm wollell, haben ,sie zwei Mona te "01' Erorfnung d er Schule die Sch ul . kommission 's chriftlich davon in Kennhlis z u 's ctzcn. AI'!. 4

1\ 1"t. 4 POUL- êt re pri se e n consid ération, toule demand e présentée par les parents doit ê tre appuyée jH'r un nomhre d e signataires rcpl'ésentant le 25 % de l'eHec tif des élèves d'un centre sco laire et nu minimum ]0 é.lè. "CS en âge de scolarité obligatoh-e, ou hien 60 % dc Il 'erreetif d' un e classe IIVCC un minimum de ]8 élèves, Ar t. 5 Les parents nOI1 signataires de la requê tc peu vent égalem ent envoyer 'Ieu rs enfants en classe durant la l)ériode de prolonga tion à condi tion d e les inscrire au}nès de la commission scolai l'c ava nt l'o uverture d e l'école, Ln fréqu entatioll de celle-ci devient d ès lors obliga toil'e pour ces élè,'es conformé.ment aux di sposition s de Il 'artiele 3, Ceux (lui, sa ns Illlolif valable, ne se préscntent pas le premi er jour de l'école, ne so nt plus admis j usqu'à b date habituelle de l'ouvertlll'O de la dusse. snuf rAiso ns maj eures appréciées pur lc Département,

Von den Eltern cingcreich te Gcsuche um Verliingeruu g d er Schulzei t konuen nur dRnn bCl'lieksichti gt werd en, wcun die K in_ der d er Gesuch stcllcl' 25 % d er primarschulllfli chti gen Ju gclHl cincs Schulortes ausma chcn ; es miissen (thel' wenigsten5 10 Kin, der Îm llrimarschulpflichtigen Alter sein. Die E roffnung e in er Schule mit vel'Hingerter Dau er ist zudem ges la ttct, Wel1l1 die Zahl dcl' dafür cingeschriebenen Kinder 60 % des Bestandes e iner Klnsse, ab er wen igs tens 18 Scbüler ausmncht. Art. 5 Eltem, .di e das Gesuch UlU Verlangcrung der SchuldauCl' ni cht uilterzeichnet Il abcn, künnen ihl'e f(·inder wa lu'cnd der Dauer der verliin gcJ'len Schul zei t e bcllfa lls ".ur Schule schi ckclI, untcl' der Bedingung. sie VOl' El'offnung der Schule bei der SchuUŒmmis, sion einzuschreiben, Der Schulhesuch wird dami t für die Kindel' gemiiss den Bestimungen von Art, 3 obliga torisch. Schüler, die ohn e geniigende n Gmml am erS len ScilUltag ni cht zum Untel'ricJlI el" sch eincl1, werden erst beim offiziellen Schulbeginll wieder zum Schulbes uche zugelassen, VOl'behalten blei ben hohere Gründe, über die das Erziehungsdcparte ment befindet.

Art. 6 Lorsque dnna Ull C lo calité à pluf>icurs classes, on comp te 30 élèves au plu s inscrits pour l'école à durée pro'l on gée, on o uvre une seule classe. Dès q ue le nomhre d'élèves d épasse 30, il y a deux classes ct ainsi de suite, un e classe pOlit· chaque groupe de 30 élèves. Art. 7 LorS(IUe le 70 % des élèves d'un centl'e scolaire suit l'école à dUl'ée prolong ée fa eultativc. celle-ci devient obli ga toire pour tous les élèves d e ce cenh'e en âge de scolarité, SUI' d écision prise pal' Ile Conseil d'Etat, le Conseil communa l entendu,

Ar •. 6 Sind an e,inom Schnlort mit m ehreren IClassen ni cht m ehr aIs 30 Schlil cr fiir die Scllu]verliin gerun g ein geschri eben, wh'd eine Klasse erüffnet. Bei m elu' ai s 30 Schiil eru werd cn zwei IGa ssen gcfüh r t und j edes Mal c ine nette Klu sse fül' jede weitel'e Gruppe l'On 30 Schiil el'll .

Art. 8 Pour 10 'temps de ]a prolon gation, JII classe es t con fi ée IIU mnÎll'c dont la classe ordi· nuire fOUl'nit nu moins la majorité de l'cffectif inscrit. Dans l es au tres cas, on engagera, dan s 1'01'-

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. tire d es années d e -servi ce. d'ahon] les jns· liltlteurs et les institutrices ayaut droit aux alloca tions p OUl' enfants dans Jo sens d e l'ur· lide 9 du décrct du 12 I1l1ai 1955, puis. tou· jo urs dans l'ordre d es années de serdee. lcs cél ibatnires a\'ec charges sociales léga les (' t enriu, selon le mê me 1n-incipe. les a uh't'S IIIcmbl'cs du COI'p S enseignant.

AI-t . 7 So bnld 70 % d er Schiiler cines Schulortcs c in o Klussc mit \'e.diingertet· fakulta ti,'er Duuer hesuche n, wil'd dm'ch S taatsratsbeschluss der SehulbcsucJl fül' ail e Kinder illl primarschllipnichtigen Alter di e!ses Schulortcs obl igu tori sch . De r Sisaisrs i rasst Beschlu ss nn ch Auharen dcs Gemd nd erUl es,

Ar t, 9 Pour fa ciliter e t cn couragcl' la prolon gution d c lIn scolarité le Département de l'Instl'uuion publique pe ut, il titœ d'essai, nppOl'1er d'a utres allègcments à 1'horaÎl'c et prévo ir l'orga nisa tion des classes scIon un système approprié il la r ég ion.

At·t, 8 Für die DUllel' dcr vCI'Hi nger,tcn Schul ze it wil'd j cnes Lchrpcl'.'ional bcschliftigt, desscn IGasse dic Meluhei t der mL' die Schulvcl'lüngcrung eingeschl'i cbcncn Kindcr uusmac.ht. III den i.ihri gcn Fiillell haben AlIl'ccht Auf Anstcllung in d er Reihcnfolge d er zurückgclegtcn Dic nstjahre zucr st di c L ehl'cr und Lehrel'illnen, die im S inlle von Ar t. 9 des Deh e tes l'om 12, Mai 1955 Familicllw lagen bez,iehen ; dn.nn - ebenfalls in d ei' R eihcnfolge d er zuriickgelegten Diensljahre _ das ledige Lehrpersonal mit gesetzlicJler Unte.-stûlzungspf1icht ; darauf fo lgcn unter A nwenduilg d er gleich cn Grunsütze die iibr.i· gell L chrkrüfte, Ar t. 9 Um die Verliinge.ru ng der Schuldauer l.U vernllgemcinerll und zn fOl'dern, kalln da s El'ziehullgsd epurtc mcnt versuchsweisc alldere Erie-ichtenlllgcll des Schulb etdebes gestatten und b ei d el' Organisation des Un, tcn-ichtes tIcn Becliil'fnisscn der entspreehen· de n Gegend RecJlOung tragell.

Art. 10 E u ee (lui concerne les congés, les classes il durée prolongéc conscrvent le statut antérieur ù la prolongation aussi Jon gtemps qu'elles sont fncultatives .

1\>". Il Le présent nl'l"êté entre C il vigucur le ] el' j uill et 1958, Le Dépal·tcment d e .l'InstI'Uc;lioll publiq ue cst chargé d o son a ppli cation. Ainsi arrêté en Conseil d'Etal à Sion, Je Il avril 1958, Le Préij id ellt du Conseil d'Etat: M. Grusj Le Chall celier d 'E tat: N. Roten

c 'tJjt ..

Art. 10 Hin sichtli ch der schulfrcien Tage geltcn fiir di e Klasseu mil vCl'Hingertel' Sclmld auel', solange s ie fakultat iven Charnkter huben, dio gleidlen B eslimlllungcn wie VOl' d er Ve.-liingerung. Ar t. 11 Der gegellwü,·ti ge Besc.hluss tr·in auf den 1. Juli 1958 in Kraft. Du s EI'zic1nmgsdepnr tement ist mit sciner A nwelldung h en uftra gt. Sa beschlossen im Staatsrat zn Sitten, de n

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Il. A"d l 1958. Dcl' Prasident des S taft.ISrat es: M . Gross. Der Staalskanzlel' :

le Yoghourt F.V.P.L.

N, Roten.

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Au personnel enseignant du Valais romand Le persollnel enseignant a reçu vers le 6 mai la bl'oc/ture «EiducatcUl's, les jeuues vous regan]ent :.. A celte brochure devaü être jointe la circulaire suivante qui, par suite d'une inud'vertance, a été oubliée, Mesdomes ct Messieurs,

En automne 1956, on a organisé en Suisse uue semaine « Peuple sain » en faveur de la >sobriété, A cette occasioll, ulle gl'allcle partie des maÎtre8 ct maÎtrcsse!S primaires Ollt donné une série de lcr;;ons antialcooliques . Cette bonne ,idée doit être renouvelée de temps Ù aulro ct 10 volonté a b esoin d'être de nouveau 8timulée pOllr que l 'enseignc. m ent donné porte scs fr,uits. D e plu s, notre âge techni(jue demanJe d es neds solides, et le Valais continuera de sc dé,'elopper sa incm ent grâcc il nue jeun esse sobre et enh'eprenBllte. Vous n ' ignorez pas, d'ailleurs, que la mol. lesse de l'éducation familial e abonJonne beaucoup d 'enfants à l"cslldt de jouissance et que l'abus des boissons olcooliqucs (lUX' qudl c.s la plupart des jeunes s'hahitu ent trop vite est ltt forme la plus courante de cclte tendance incompatible avec une bonn e formation, Grâce ù la bienveillance de notre dis tingué C hef du Département de l'Instruction publi. que, je .suis helmeux de pouvoir vous remet. h'e la brochure cj·jointe qui contient pl"Îucipalement les conférences d'une journée d'études organisée ù Lausauue le 17 novembre 1957 sur le thème ,s uivant:

Le problème de l'alcoolisme se pose.t.il pour l'enfance et l'adolescellce ? Ces pages vous ouvrent des perspectives scientifiques, pédagogiques et socialcs qui vous in spireront l'id,é e de donner de nou. veau à vos élèves, avant la clôture de l'année scolaire, une série de leçons simples el hi en adaptées. Mesdames les In stitutrices et Messieurs les Instituteurs, ne craignons pas de l'econunan. der franchement aux jcunes l'abstinence jusqu'à la fin de leur scolarité pl"Îmaire, conformémcnt aux exigences dc l'hygiène infantile, unx indications iml'é"j euses de Ja psycllol o. gie ct aux illtéréts d e l'éducation chrétienn e, Ayons de plus à cœur de protéger les en. fants contre les abus ouxCJuels fIcs expo· sent parfois des adulte.-! mal inspirés, ,'o ire des parents. U a fallu que le code p énal suisse, dans -son article 136, prononce des pcines t:ontre ceux qui, sous cc rapport, rout du tOl' t aux enfants âgés de moins de 16 ans, Mesdames les In stitutrices ct Mess ieurs les Ins tituteurs, en voll'c nom, j'expL"Îll1c à MOll8iem le Chef du Département de l'lus· tt'uetion publique nos l'emerOielllents pour sa bienveillancc e t je vous r emercie ,'ons· mêmcs IJOlll' t.out ce que vous voudrez faire en faveut' de la jeunesse dons l e sen s ,les suggest ions de cette leure.

'Ucsondel's soli Cil wir iledenken, dass den Kindern of die ernSle Erziehung abgeht; ~ i t! fllllen l cicht deI: Gennssucht unheim, de· l'en verbreilC'ts tc Form der Missbrauch berausch endel' Gen'anke ist. Dank d em Verstantlnis und dcm \'(7ohlwol. lell UnHeres vCl'cll1'ten El'1:iehungsdircktors !ca Lln ich Eli ch fol gende SeIu-.ift zustellen :

LUlldammmm P. A, Ming, Es ist das kur:r.e Lchenshild cincs Mannes, d em das Volkswohl unù die Volksnot zu Hcrzen gingen. AIs in der Sehweiz die so:r.iale Arheit gegcn den Missbrauch herausehendcr Getl'iinke beganll, s teHte diesel' An·:t und Nationalrat sei ne ganze WeI" bckrafit und seinen grosscn EinfIm;s in den Dienst der guten Sache, \Vil' huhen e>i mit oin er Personlichkeit 7.U tun, der unbekiimlIlert mu Gunst oder Ungunst, seinen schwie· rigen Wcg zur Hehullg des Volkcs und zur E hrc des clll'istlichen Namens verfolgte. Werte Hen,en Lehrer, diese Sehrif,t bietet Euch Gelcgenheit, den Kindern und den Jugendliehcn wieder VOl' Augen zn fiihrcll , - welt:h grosses ühel die Trmù{sucht fÜl' d cn einze1nen und die Familie hetleutet, - w-Ïc Illan mit aller Kraft der Volksllot abhelfen solI. - wie schOll cin nür.htel'lles L cbcn ht und - wle wir dic Hodcllschiitze, hesonders

OLst und Tmubcn. mchl' aIs bisher in HlI'er urspl'lingli ch e n Güte benutzen sol· ICI1, Wir mogen ohne Bed cnken auf die cnthaIt· sallie J ugendcl'zichnng hiusteucrn; dcun dicse entllrir.ht gUIl:r. ,ulld gal' - d en g;es,icherten El'gebnissell der Gesundheilslehre, - Boch Illelu' den Fonlel'llllgen der SedenIchre und besond ers - .Jeu GnmJsatzen der chl'Ïtslichen El'zichungsweisheit , Wir sollteH aueh ais cinzelne und aI s Gesumt1ehr,erschaft den Mut aufbringcn, die Kindel' VOl' Schüdigung dlll'ch Verabrci. c.hung VOIl berallschcndcn Getdillken sdliitzen. Der Artikel 136 dcs 's chweiz'c l'Ïschen S trafgesetzbu che.'l ,lruht rlenjenigen Stl'afen an, welche diesbczüglich den Jugendlichen untel' 16 Jahrcn 'Schaden. In EUl"em Numen tlanke icI! , wel'Ie Hencn Lehrer, UJ1 5C1\m ,'erehrten HC1Tn Erz-ie· Imngsdircktor fiir scine wohlwollcnrlc UntersliitZllllg, Ich danke <luch einem jeùen von Euch ftir se ine w:erh.olle Mitarheit bei der Hcranbildung einer nüchternen, s tark,clI Jll gcml. Freundlicll grüsst Euch Euer ergebellcr K. GrihIing

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COMPLETS «Mesure-Modèle" An dIe lehrerschaft des Oberwallis Die LeTtrer des Obenoo.llis lwben mn 6, Mai die Schri.ft « Lulldammullll P. A. Ming» erhalten. Dieser Schrilt sollte lulgendes Be. gleitschreiben beigelegt 'llJerden, dus leider (ms Versehen vergessen "lourde. Werte Ben'cn Lehrer ! lm Herbst 1956 wunle in d ei' Schweiz die Niichtcrnheitswoche «Gesundes Volk» durch· gefiihrt ; damais haben fa st aIle Volkssdll1'

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len der Nüchter.nheitserziehuilg cine hesondere Aufmerksamke it ge.-witTmet. NUIl muss ein guter Gedanke von Ze.it zu Zeit aufgefrischt und der Wille von ncucm angeregt werden, solI dic Lelu'e FrüclLle trngen. Zudcm verlangt die heutigc tech· nische Zeit nervens torke Menschen, und Jas Wallis brnucht cine niichteme, arbeits. frohe Jugend, mil sich weiler auf der l'echten Buhn zn entw.ic.kcLI,

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Verehr le Lchrerilill en, wir sallen ohne Be. dellken au f die enthal rsame Jugend crziehung h instellem ; denn diese e ntsp richt gouz und gal' dcn gesieher lcn El'J;;ebn issen der Gesund. h eit sl clu'e, noch m el1l' clen Forderungen ù er Scelen. lehre und in sbesolld er e d en Grund sntzen d er du·jsùichen E rû e. hUlI gswcis hci t. \'\fit· sollten IlUcll a is E inzelnc und aIs Lcill" !coql el' den M ut oufbl'in gen, die K indel' VO l' Sch iid igun g d urch Verarbreichun g v On h Cl'au~ch end e n Gctrllnken iichüI 7.en. Del' A r. tikcl 136 tl e!; IH,:.hweizCl·isch cll St rafgesetz. hud .es dl'OIII dcnjeu igen Strufeu an , welche d iesbeziigJi eh cl en J ugendIi ch en untel' 16 J ahren sehllden. W ir enve i s~n den K indel'll c ille eclIle Wahl· ta t, welln wir lih ncn cind ringlich VOl' A ugen fii lll'e ll, welch grosses Obel fiir den Ein zel ll en unJ d ie F um ilie d ie TrulùŒu cht be. de ute l, wie m ll n m it a ller Kraft d r... Vol ksil o t abh elfe n soll , wie schon c in nüehternes Le hen i SI und wie wir di e no densch iitze, hesontl ers O hst unJ Trn uhen, m elu ais hisher in ilu'cr urspriin glich cn G ii'te hellutzen so l· )e ll . ln 1I11'el1\ Nalllen d an ke ich, vcrchrte L ehrerinnen, lI nsea'IU h och geschii LzLen H errn El" z ielmngsd irck lor für sei ne wolùwolJ ende U ntel'Sliitzung. I ch da nkc a uc h eÎn er j eden von lhnell flir Ih re wel't"olle Mitarbeit bei der HCI'a nb ildullg ciner niichtern en, sturke n Jugend .

6, Mai die Schri/t c Hel!t m it!:t, ci" Ru!

die ju ngeu SchweizerÎlmeu, erlwlten, Diesel' Sc" ri/t sollle /o lgellClcs Begleitschrei. beu beigclegt tverde/t, das leider aus V cr. selLeu vergesscn wurde, ml

V Cl'eh l'le LeluerillllcH J lm H cl'l)st 1956 wlU'Cle ,in d et' Schwe iz dic N üchtel'uhci tswoche «Gesund es Volk » (lurchgeHih r t i dam ais hllben Cus t a il e Volks. /Schulen d er N iichtel'uh eitscrziehung cine h esonù er e A uCllIe.r ksamkeit gewidrnet, • N Ull IllU SS ein glll'Ct' Gell anke V OII Zeit zu Zcit ou fge frisc.ht u nd der W iJl e V O II nen olll ungercg t werden, soU d ie Lchrc Früchtc tl'ogeu , Zud em Îsl es eine be tl'i.ihendc T ut, sache, d uss violcn Kindem c ine ernste Erzie. hun g nhgeht ; s ie fallen le icht der Genuss. sncht onheim , del'en vcrbreitet51e Form d er M issbrau ch b Cl'auschendcs' Cetr811ke ist, Leitl er IUUSS tuait zugeben, dass sich ..Jieses Obel uuch in ..1 er F1'8Uell welt "erht'eitet und lI ass sich Miidch en zum Trinken verle ile n lasscn. Da tut Ahhil fe ilO t.

DRIlle d em \\l'ohl wo llcn un "cr es kanloll ulcll E n .ichun gsdircklo l's kanll ich Ihll en hcili e· gelHl e Sc1uift « H eIrt mit ) zuslcllen . Darin wil·J ùi e AIlŒholfrage vom frauli eh cll S tand· punk le nus belnlChte't ; es win] in sbesolld ere gezei gt, wie d ie r ..a llen bci der A hwelldung (Hescr grossen NO l mühelfcn konnc n. Sie find en in d iesel' Sehrih wcs·tvo lle U ntel" r ichtss loffe, d ie Sic ollUe M üh e Ihre n Schiilerillnen u nd III l'en Schul ved liHtnissen lI11passell m ogell. Es wiL'd lhncu auch mog· Hoh sein, suf d ic wcibliche Iu gcud und auf die Mii tter im Sinne de r N üchternhe its· crzielmng zu wU·ke n.

Eh .. f1ll'ch tsvoll grüsst Sic. K . Griblill g

LA

L OTERI E FA IT

DES

ROMANDE HE U RE UX . ..

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Réimpress ions : No 103 « Prun elle ) , par Philippe God et. Sél\Îe : litt.él'a iœ A ge : d epuis 13 ans No ] 58 c La lanterne d' or ~, par C.·F, Lun· d ry . Série: 1ittéralre Age : depuis 10 ans No 238 cA1agellall, l}remier tour du m onde) , pur A ndré Chnbl oz, Série: voyage et aventure. Age: depuis 12 ans. No 346 c L es Indie" s de la Forêt Brun e :t, 1)81' Georges Anne n. Série : voyage e t aventure. Age: depuis ]0 a ns.

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B a nd des Chi rurgell Mcuschen relten, in dcr des K illd es oder Verhr ecllCl's abcs' to ten oder m ord en kann, 'ÎS t au eh dic T echni k segenhringend od er verderblich, je naeh . dCIIl sie " am gew issenh aft en FachmalUl od el' d an n "OIU sclilechten ode,· nu ch nul' verhilJ e ten Menschcn gebrau cht bezw. miss· brauch t wird. A uch dunn, welln sie zum Spi clzeug der Massen wird , ist sic gefahr· 1ic.hem Missbrauch '8 usgesetz-t . Was di eses Bu eh h esonfi et's an spre c11 end nlaclll, iSL zuniich st cle r Hin wels, da!:iS sic.h ..1 er Me ll !:lch unscrcr Z cit na ch aller U m as t und ull em Ceh el? d er Industrie cloch Ruh e gO llllen soli te, d ie in li ehevoller VCl'hund en· h eit m ît der unb Cl' iihrten Namr erreic.hhnl· ist. E henso wt:l'tvoll 1S1 sei ne Mahnun g, sich wohl zn hüt cn var d am E in f:l uss der Schla g· zci lCll·Dem agogie, dcr auch del' intelli· gente. a ber n ul' o be rfHichlich d enkende Mensch erli ege n ka nll , wie das die Ge· sehehn isse der le tzten J ahrzehntc genu gsatn er wiesen h uben. Die Rechtfe l'li gun g des Titels liegt in der A bsich t des lebe nscrfahrcnen Vru'fassers, auch die Unmchen der aufged eckten Zeir· fe),) er 7,U zeigen, wa s un s zurn B essern el·zieh en so n , Er selhs i l'eht lins die Folge. ri chti gke it j cncs Lcbcns VOl'. da s sieh nicht dem e igell en Vorteil vel'schl'ieben hut, son· denl fl elll Gemeinwo1rl dienell soli und will. Er venichtct a uf sein Lebenszicl , c ino grosse Fabdk auszubauen, ums (1er Ein· sicht, dll8S C l' zum Unsegen «1 er T echnik mit· h elfe n wiirde. FUI' biIdungswmi gc, r eife l'e Leser h al Siemens hi er ein 'Sehr wer tvolles Bueh geschrieben. E. -Schmid t

Herder - Bücherei, Verlag H erd er, .Fr ei· burg i. BI'. ZwiscllCll den gr 08sen Verlagen ist in le tzle n J ah ren ein rege:lr echter W ettkampf entbrannl. B el lelristisch e und wissenscha ftli cbe Werke all er Gattungen werd en zu E inhei rs· proisen in Millionenaufl agen auf d en Bü· c.herllltlrkt geworfen. Die Auswtlhl ist 50 gl'OSS, doss cle r seJ.'iose Leser inl ei gentli chen Sinll c cles Wo rtes Auch « di e QuaI hat ;). Doch, wenn uns d er H erder Verlog seit ca, e iue m Jllh .. e ·i m Rahmen d et' Herder Bil· clterei seine T osdHmbiichel' "orlegt, sind 459-


die katholisc.hcn und an spl'II chsvuliell ,Leser VOl' allcm dcr weltanschaulichcll Auswahlsorge enthoben ; deun cr hietct nicht nul' cine vielseitigc, lSolldern zuglcieh eine gute und gcdicgcnc Kosr, die allen bckollunt. W' ir machcll uns~r'e Lescr aurmcrksam auf dit'; folgt!nden, ber eÎls erscheincllcn vorziigli chen Bandchcn, dit! zum Preise von j('. Fr_ 2.30 erhiiltl ich sim1 : Band ] Douglas Hyde. Ander's (jl,s ie,," glaubte. Uckcllntllisse cines Spit~enfllnktioni;irs der KP., die die kOIUlliUllislische Zersctzungsal'bcit mittcn mIter uns entlarvcn. Band 2 Homano Guardini, VOlU Ceist der LiturgÎe , Dieb-es Ida ssische Bueh der Litlll'gi schcll Bewcgung crsehJi es~ t Sinn, Scltijnheit und Reichlulli dcr gottcsdicns tli chcl1 Formcll. Band 3 Edith Stein - eillc grosse Fn,H/

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Band 18

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Karl FarbCl', Heilige. Dureh 'interessante Lehen sbildcr uns nahe gebracht. Grosse H eilige in ihrcr Bedeutung filr ihre Zeit und flir uns. Wernel- Bergellgnten, Romisches Erinnerltngsbueh. (Kleine Ausgabe l. Rom ais Gegenwart und Ge· schichte, ah Synthese von Antilee und Christentmn, mit den Augen eines modern en Di chters. Herdel's Kleines philosophisclles rfl'ort,erbueh. Ein hundliches Naeh· sehlilgewcrk iibel' philosophische Begriffe, übel' die grossen Denker und jhre Systeme. Sigrid Undset, FHm l-ljelde. Roman einer Fi'au, die sich aus dem

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gnlUen Alltag iluer Ehe herau ~­ selmt ulld si ch dubei in ein ge· {iilu'liches Ahcnteucr verstriclct. Max Pi clII·d. Fli/cht V Ol' GOlt. Ein grosser D enlter cllllan' t di e ver· horgcne Unl'ast des ~nodcrllell Menschen Hm] fiihrt sie uuf ihrc Wu.-zel 1.miick: die Fhlcht VOl' Gott. C. S. Lewis, Dicllslullweiscmg an einen Ulllert.eu/el. Ein e Satire übcr uns s clbst: Ein Teufcl lehrt seine n Neffen, wie venneint· liche Tugenden der V crfiihrung Ilutzbar zu machen sind. Josef Pieller - Heind ch Raslco[1, CTJristenfibel. Eine Besinnung auf da s Wesentliche des Christentums: was lehrt unser Glaube und was ergibt sich daraus für da s Le,ben? Joachim Eoclumel', Der iliensch ohue [ch. übcr dic VCfiiUchung unscrer Zeit, das Eigenleben auf· zugebell und sieh den WUllSchbildern der vermasscnden Technik anzupassen. Wilhelm -Hausensleill, Die Mas· ken des Mii,llchl1el' Komikers [(url Valenti1l . Komilc lllll] Iragisehe Hintergründigkeit Karl Valent'ins ,i n dcr Erinnerung und Deutung cines FI·eundes.

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Diese Frag,e ist wirklich von aUgclllcinen Inleresse, soduss ich ihr in der Bcantwortung ge me vor alldern den Vorzug gchc. Gerade von cirl1igw Gchilùetcn horen Wdt' üftcr-s klugCll, lIlIall vedicl'e ·mit den Lesen -von Zei· tungen und Zeilschriftcn sehr viel Zeit. Das kamI sein, 'Wcuu man cs niclu richtig nnpackt, d. h. 'WCIIIl jemund wahllos alles cl lll"chlesen will, Ich mochle diesmal die Antworl nuf die gestellte Frage zusammcnfasscn incin paur sehl' gulc Allregungeu, dCllcn ich kürdich in cine}' Al'iJcÎt von Hans Windekilde Jan· nuscll 1 SchuJspiegcl, .BesinmUlgcn Îm AUlag des Lehl'€rs, A,W . Zickfcldt, bcgeguet Lin. Wenn wir eine J1l!1ue Nummer . ciner Fadl' zcitschl'ift ~n die Band nehmen, soillen wil' es macllen wic 'C ill Hündchen, 150 Il1cint Cl', dr.1ll man einen fri schcn Knoclum gcgehen hat. Es bcschnuppeflt ihn zunüchst, dann hack,r und kl1llckt .es an ihm herulll, ver, scharvt ihn, mu ilm dalln zut' Verwendung 7,1I eincr günstig gegohenen Zeit ,bercit zu hahen rond in Ruhe zn gCl1ieSSCll, So ühnlich, man verzeihe den etwas de rhen Ve.rgIeidl, sollten \Vlir cs macllen mil der Drn'c11sicht ciller neuen NummCl' uuserer Fachzeitschrif· ten. Zllcrsl etwlll; kritisch an· und dUl'ch· schen, wuudrig dUl'chbJütterll llild dabei Auf· sii tze oder Abhandlnngen, aie uns hesollclers intercssiere n, hereits fJüchlig iiberfliegcll ; demI dei Thel, den wir ja anc11 ,schon jm Inhaltsverzeichnis sehen konntell, entspl'icht vielleieht Ilicllt Jmlller dent. InhuIt, den \Vil' erwarten. Vielleicht {indet sich etwas, das wir , gel'üde jctzt vorzüglich brauchen !con·

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Dann merktl1 wir uns da:; VOl' und lcsell cs, nachdem wil' Uli S da\'uuf selhel' tuerst ein bisscheu vorbcrciten, d. h. wir stcHcn UliS VOl', was man liber dicscs Thema alles sagcn konllte oder nuch. \Vas wil' pcrsonlich duri.i· ber -.schreibcll wiil'dell, und daull ,l eseu wil' die Ausführungen des andel'Il in dcm be· tvcffenden Artikcl. Dndureh, dass w.ir uns bcrcits erigene Gedanken machtcll über das gleichc Thema, begegnen wil' ihm mit vJ el gl'üsserer Spannung und A'llfmerksamkeit und Sel7.en uns dalln auch v,ieI gl'ülHlIicher mit ihm auseinunder, sodass wir von einel' del'artigen Lektüre oft gl'ossen Nutzcn zie· hen, Vûelleicht .stossen wil' nuf Themen, die uns dm Augenhlick wClligel' intel'essicrcn. A,ber das behandelte Gebiet ist aHgemein wichtig und lchrl'eic h. Danu lesen wil' es cntweder gleich. bci der erslen hestcn Ge, legenheit, odel' wir Illcrken es uns VOl' rlir spa ter ; wit' IU'euzen es im Inhahsverze.ichllis an oder notÎercn den Tite! in -ein Heft, das wit' un s zu solchcm Zweeke nngdegt haben. Es kann namlich vodcomlllcn, dass· w.ir eines gutcn Tages ühet' dicses Cebiet dl'ingend etwas wissen soUten. Dann hnhell wil' die Al'beit rasch wicdcl' zur Band, wenn wir nUl' dieses selbstallgcfcr-tigte Inhaltsverzeich· nis zn üherÙlü:.IHm bmuchcn. Auf diese \'II Coise wachsell aufbewahrte Zeitschruften nidlt zu unnützen Bergen an, SOndCl1Jl sie w~rdeu eine Fundgrube, aus der wir ab und zn wieder neues 'Vissen und praktische Hinwei se h emusnehlllen kOllnen. Diese auf· hewahrten Sclll'ifien sind dann giciclisam der vom Hiindchell vedaufig vel'Schal'llte Knochen. den cs sich fUr den rechtcn Augellhlick auf die Seite tat, nachdetn es ihn ver,suchsweise hesclmuppcrt ha rte. Oh konnton wir niclll nul' uns ,s ellier, sondenl üuch llnscrn Kollcgell Zcit und Mühe sparcn, indem, wir sie auf dicsen oder jenen Al'tikel aufmerksam machen. der uns bcsondel's ge· fallen und beeindruck:t hat. E. Schmidt. IlCIl.

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Ill ent, notamm ent l' /lIl el"l1atÎollul Visuul Aids Center, d it I V AC. dont le !> iè g~ est en n.·l. giqu e. e l la FilnlS·Pixes S, A ., qui la r cpré· sente en Sui sse et dOllt le siègc est à Fri" bourg" Deux moyen.,; semhle'll parti culi èrement ncl nIlt és nux b esoins d e la classe mod ern e, C'cs t d'a bord la projection fixe. par dill' positives en band e ou encadr ées séparé· ment c t qui, grâce ft d es appare ils spécial e· m ent é tudiés, peuvent ê tre montrées dan s une dcmi·ohscurité, au momcnt choi si par le Illuî trc, duns l'ordre (llÜ lui c.onvi ent, au" lant tl e foi s et au ssi longtemp s qu 'il le faut. Ain si, qu'on "clIil1c montrer en di x minutes ulle séri e compl ète d e .[,leurs, par excmpl e, ou gllnl er un e he ure e ntière un e carte géo· gruphiclu c sous les ) ' CU X de sa cl asse.. on a toujours un instrum ent docile sous la ma in, uue minc d ' illnstratiollij qui second ent le maître. sallS se substituer à lui. C'cs t ensuite une coll ec tion d e dis(IU es. parti culi èrement util{'~'i pour l'cnseigne"m ellt cl ' une foul e de bra nches, et qui ont l e mê.me nvant agc de pou voir ê tre utilisés il volonté, r épétés, m êm e eu purti e, expliqués e t com· me ntés, Il s fonctionn e nt comme un e véri· f luhl e illustmtioll SOllot"e de la lCÇOll, non seulemcnt clans les domaines ll c la l11u siquc, d e lu poésie ou tlu tl. éûtre. mais eHco."C, PUl" eu x, de tout ce que le son pcut cxprimer" P ell sons flU chant des oi seaux, par excm" pie, ou à la liturgie" La centrnl e suisse Film$.Fi;\"es S" A ", qui vient d'élire domi cil e DU No 20 dc la ruc de Homont, à Fribourg, a r éuni, outrc les i\ll})II ."cil-lj d ~ pl"oj ec: tioll e t tourn e·di sclu es les plus appropri és c t tous les Ilecessoi res qu'exigent ccs mo yeus ·tcclmiqucs, une col· lection impressionnante d e suje ts, tant dans le domaine cI e hl proj ection fi xe quc du di scw e. Ainsi nos édu cat eurs disposcnt, grâce à Film,s·Fixes S" A", d ' un service auxiliairc 1I11ss i précieu x qu' utile, dont le séri eux s'alli e Il ulle heureu se iudépendance e t auquel il faut souhaiter un succès SIlII S cesse c.roi ssant, pour le plus grand bi eu d e notre j eun esse. TPF.

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