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r hA· i l
"MOInOIn, Papa,
Cononl" Quatre cinquièmes des enfants, vivant dans des zones de conflit en exYougoslavie, ont directement vécu les atrocités de la guerre et ont eu souvent peur de mourir. Dans leur tête, la guerre ne s'effacera jamais. L'UNICEF assiste des milliers d'enfants traumatisés par la guerre . Elle se charge de leur assurer une formation scolaire, des chaussures, des vêtements et assez de nourriture. Aidez l'UNICEF et les enfants à surmonter les traumatismes de la guerre.
Dons:
CCP 80-7211-9, 8050 Zurich
unicef 0
Fonds des Nations Unies pour l'Enfa nce
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QualITé et service Em
Où est passé
le
70 années pour des places de travail à l'école . Embru .. 1904
Fondation d'Embru = Eisen- und Metall bettenfabrik, ROti
1930/40
de la cime'
Développement et production de chaises el tables d'école séparées, adaptées individuellement
1970
Partout présent
1980
Pour toute question, désir ou commande, nous sommes à votre disposition sur place à Rüti et égaiement proche de votre domicile..par tous nos représentants et points de vente répartis dans toute la Suisse. Si il ya urgence, notre personnel compétent sera très rapidement chez vous. Et nous sommes là même en dehors des heures de travail habituelles.
1993/94
D'après l'étude à l'ETH Zürich, la nouvelle série de chaises est lancée (Mad, 4585) La série de tables 2000 inclinables en 3 positions jusqu'à 16" esl introduite sur le marché Développement et création du nouvel assortiment de chaises et
tables Embru 3000 d'après les dernières connaissances anthro-
pométriques el ergonomiques
Qualité suisse ~une des faces de la médaille «Embru»: un service rapide et soigné grâce à notre stock de pièces détachées. ~autre face de la médaille «Embru»: un développement des produits constant et nettement au-dessus de la moyenne pour le choix et la sélection des matériaux utilisés pour la fabrication des meubles scolaires Embru. Une marque renommée, le résultat de dizaines d'années de pratique dans ce secteur spécialisé. Cela noua permet de pouvoir vous offri r une conU. nuité sérieuse et compétente dans les services, les conseils et les réparatlonL
Bureaux de vente et exposition en Suisse: Embru·Werke, 8630 ROtl, permanente Ausstellung, Telelon 055 341111, Telelax 055 318829 • V.rk.ufl~ StadVKanton Zürich, Adolf Schmid, Telelon 055 341111, Telefax 055 318829 . Verkauf. bOro St. GaUen, Hans Joost, 9000 St. Galien, ZOroh,r8lrelli II. Telalon 071 283771 . Verkaufsbüro Schônbllhi, Hanspeler FIOcklger, Hans-Rudolf Steiner, Talelon 031 8596440, Telefax 031 8596448, Ausstellung Hlu.AZU. Grubenslrasse 107, 3322 SCh6nbühl, 8esuch nach Voranmeldung . Embru, Agence pour l, Sui.,. romande, roule de Morges 24, Case postale, 1023 CrtIIIIr.
::I~I~~:n~ ~~~ ~~~d2eaz~v~:;~~f~i~~~ ~~2f~~rTc~t?oann~O~!~7n~~'rg~~~!8i1c~~~r~i~'r~a~~C:S~~1;~8~~: ~~:~:~II,I~~:f~~~k.ri~fg~1~1~5;;'P~J~lg,nT~~f~Xa~;~~5~=
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eue initiative que celle de ces journées de perfectionnement organisées par l'Ecole nonnale pour les maitresses et maitres d e stage. Les enseignants primaires ont eu droit à une conférence de Jean-Pierre Jaffré, chercheur au CNRS et spécialiste de l' orthographe. Un spécialiste qui a profité de l'occasion pour secouer le cocotier des habitudes pédagogiques. .Dans l'apprentissage de l'orthographe, la dictée a un rôle marginal», estime le chercheur français. Autrement dit, pour apprendre l'orthographe, la dictée ne présente pratiquement aucun intérêt. «Sauf si on en fait trois fois par jour», .-t-il tout de même concédé iroruquement. Déjà que dans une récenle conférence, Raymond Hutin avait affirmé qu' il était inutile d'étudier systématiquement les listes de mots! Décidémen t, à l'heure où la Romandie ose presque - il semblerait que ce soit pour bientôt - ôter quelqu es accents circonflexes inutiles, la vie des défenseurs de l'immobilité orthographique devient intenable. Et ce n'est pas tout! Jean-Pierre Jaffré et sa collègue Nina Catach qu'il cite fréquemment
tio ns, de faire bien trop d e cas de ces exceptions, de privilégier le contre-exemple et d'atomiser les différences, de forcer nos élèves à apprendre de nombreux mots «marginaux», d e travailler p ar opposition (et contre est) p lutô t que par analogie (est avec SOllt); bref, de faire tout faux . N ina Catach cite par exemple un sond age accompli sur le lexique d' un manuel Bled . 85% d es mots sont introuvables dans le Français fondamental et 56% ne figurent pas non plus dans la fameuse Echelle Dubois-Buyse. Pire, un ti ers des mots ne se trouvent dans aucune liste de fréquence, sinon à titre d '«hapax», c'est-à-dire qu' ils ne sont appa.rus qu' une seule fois dans les textes. «Roupie de sansonnet que ces propos de chercheurs», diront les purs et du rs. Et pourtant! Pouvons-nous décemment affirmer que les résultats que no us obtenons en orthographe justifient que nous nous accrochions à nos méthodes? Et puis, franche ment, ce Bled, vous l' aim ez, vous? Personnellement, j'ai
toujours éprouvé beaucoup d e méfiance po ur les manuels qui servent autant à punir qu'à instruire. Mais alors que faire? Jean-Pierre Jaifré ne s'est pas contenté de tirer à traits rouges sur la dictée. 11 a fourni également de nombreuses pistes à ses auditeurs. P our lui, «on ne peut pas apprendre l'orthographe en compta nt les erreurs. Cette manière de faire ob solète ne nous apprend rien· sur la manière de procéder de l' élève .» Jean-Pierre Jaffré recommande d e privilégier l'action. «Pour apprendre, il ne faut pas a voir peur de se tromper. On ne peut pas apprendre à écrire si on est perturbé par la norme», a ajouté le cherch eur. Le cerveau étant une machine à ca tégoriser, il convient, selon lui, d e privilégier l'analogie. Et en conclusion, JeanPierre Jaffré a osé: «L' orthographe est un problème secondaire . L' essentiel, c'est d'écrire et d' apprendre à évaluer sa propre production. » Parole de spécialiste! Alors qu' ils se rassurent, ceux qui prient pour que le chapeau de la cime qui est tombé da ns l'abîme ne se soit pas envolé. Leur langue ne va pas s' enrhumer pour autant!
osent de surerait s/atta-
em~ru
S'asseoir, se reposer, travailler... Embru pour une vie entl~re Embru, agence pour la Suisse romande Route de Morges 24,1023 drissier . Téléphone 021 702 28 90, Fax 021 7022894
quer au monument d e nos manuels d' orthographe. Je veux parler du célèbre Bled Que lUi reproche- ;- on? Beaucoup de choses e~ Vérité. D'énoncer des règles boiteuses, des règles truffées d'excep-
~ -AYrilI996
Paul Velter
Pour apprendre, il ne faut pas avoir peur de se tromper.
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Championnat international P. Veller
Eduquer à la consommation: une nécessité L. Ferrari
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Le commerce équitable, une utopie 1 S.E.U
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Le commerce équitable: quelques suggestions
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Une discipline interdisciplinaire P. Veller
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Les enfonts, cibles de la pub N. Revoz
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spmAClf L'ENVR présente: Peer Gynt
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LES PAGES DE E2000 Phase de créativité E2000·diredion
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Education à la consommation et santé D. Pelloux
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ÉDUCATION REliGIEUSE Réconciliation: nouvelle ploce P. Dorsaz
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MOBiliER L'ergonomie à la ploce de travail
3~ EXPOSITIONS Solon du livre: beaucoup pour pos cher
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Devoirs ùdomicile Module 2 / P. Nendoz
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE P.·M. Gabioud assure l'intérim P. Veller
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Les apports de la chronobiologie Module 2
FRANÇAIS Expression orole: une journée d'étude
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INFORMATiQUE CD· ROM Café Saïgon L. Voegeli
Zg
ÉDUCATION MUSICALE Message musicol: une offoire de spécialistes B. Oberholzer
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ÉDUCATION PHYSIQUE Cours ASEP
G. Margueron Comment foire plus avec moins M. Kuonen
SCRABBLE L'A de l'Au·deIA J. Berlie
NOS COLLÈGUES Modo Rabaud P. Veller
1~ Pédagogie, consommation et déchets
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ACTUALITÉS
Les jeunes d'aujourd'hui face D. Gros
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ÉCOLE·ÉCONOMIE Rencontres Jeunesse et Economie
R
à la consommation
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» MATHÉMATIQUE E
L. Ferrari
~
REVUE DE PRESSE D'unmois à l'outre P. Veller
Où est passé le chapeau de la cime? P. Veller
~ La FRC et l'école
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~o EN RACCOURCI
~1 LmURE Motivation et réussite scolaire N. Revaz
~2 ÉCOLE ET MUSÉE Le musée Olsommer à Veyras E. Berthod
~
uels sont les objectifs de l'éducation? Parents et enseignants se rejoignent certainemen sur trois objectifs au moins: amener les enfants à devenir des adultes autonomes, les rendre capables de s'intégrer dans la vie sociale, et leur assurer le meilleur épanouissement possible. Même si ene n'apparaît que rarement en tant que telle dans l'esprit des parents ou dans les programmes scolaires, l'éducation à la consommation s'inscrit parfaitement dans ces objectifs généraux.
rence, pas forcément apte à lui fournir une vision globale de la consommation. A l'école en revanche, il côtoie des jeunes qui ont un vécu différent, d 'autres conditions économiques, d'autres manières de penser. Le cadre scolaire peut ainsi devenir un lieu de débat très formateur, où ne s' exprime pas une vérité avec V majuscule, mais une pléiade d 'attitudes différentes. Un terrain très favorable donc à la discussion, à la prise de conscience de la dimension sociale de l'acte de consommer.
Quand Jérôme, 3 ans, trône sur le siège avant du caddy poussé par sa mère et lui rappelle à grand cri qu'elle doit rachete r du sirop non, pas à la framboise, du rouge qui fait des moustaches! - on serait tenter de penser que la meilleure éducation à la consommation se fait là, sur le tas, dans le concret de la vie familiale. Et que l'école a déjà bien assez de tâches à remplir sans devoir encore se soucier d 'un apprentissage de la consommation. Cette façon de penser, notre association s'est toujours permise de la contredire. A notre avis, famille et école ont deux rôles tout à fait compléDlentaires à jouer. Car si, dans la famille, le jeune découvre le concret à travers le quotidien d es achats, de l'équilibre - ou du déséquilibre _ du budget, des problèmes de fin de mois, de la gestion de SCn argent de poche, il n'y trouve qu' une seule réfé-
Quels objectifs pour l'éducation à la consommation?
~-AvriI1996
Faudrait-il donc imaginer qu'avec la place évidente que l'économie exerce dans la vie de chaque individu, on en vienne à l'introduction
d' une nouvelle branche scolaire, de cours spécifiqu es d' <<instruction à la consommation»? Réponse, non! D'abord parce qu'il n'y a pas besoin d 'être enseignant pour deviner qu'il n'y a tout simplement pas de place dans les programmes pour une branche nouvelle de cette nature; mais aussi parce qu'il serait probablement vain de vouloir donner aux jeunes une somme de connaissances utiles, une sorte de bagage moyen du consommateur. Non seulement ce bagage ne lui serait peut-être jamais adapté, mais surtout il n'attendrait pas que l'adolescent soit devenu adulte pour être totalement dépassé! En revanche, la base que l'école peut lui fo urnir, c'est l'aptitude à jouer son rôle dans l'économie. L'apprentissage à cette aptitude pourrait être cernée avec les cinq points suivants:
1. Apprendre au jeune à se con~ naître lui-même, à reconnaître qu'il a des besoins, des goûts, des motivations qui ne sont pas forcément celles de son voisin. Lui apprendre à se regarder lui-même avec un certain recul et à être tolérant face à des attitudes qui ne sont pas forcément les siennes. 2. Développer son esprit critique en se fondant sur son vécu, sur ses expériences, sur sa propre observation des mécanismes économiques. 3. Lui apprendre à mesurer ses responsabilités de consommateur, à réaliser l'impact de ses choix sur le
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monde qui l' entoure, les conséq uences de ses actes sur les autres
de con sid érer avec r ecul les p ressions de la mode, de la publicité ou
consom mateurs, d'ici o u d'ailleurs, sur son environnement tant social
de son environnement social.
que géographique.
5. Lui faire réaliser sa cap acité d'action, lui faire découvrir aussi qu'en tant que consommateur, il détient un certain pouvoir, que
4. L'aider à établir sa propre échelle d e valeur, qui le rende capable de refuser les conditionnements et
consommer, malgré l'ambiguïté du
- -
m ot, est une attitude d ynamiqU
Lui ins uffler la conviction qu'il n~'
a p as d e geste indifférent, que ~ société a besoin de lui, non seule_ m ent com me citoyen, comme tra_ va i~ e ur et comme contribuable,
malS comme consommateur actif
et responsable.
FRC / Lise Ferrari
-- -
La FRC et l'école epuis sa naissance, il y a bientôt 40 ans, la FRC a to ujours eu la conviction que les enseignants ont une p lace privilégiée pour préparer les jeunes à la société de consommation. Nous avons toujours espéré qu'ils mesurent combien de sujets passionnants, de
D
matière de leçons variées, de matériau concret adaptable à toutes
sortes de branches offre ce vaste domaine qu'est la conSOtnlnation.
Par rapport à notre activité d'association de co nSOll1mate urs, nous considérons qu' une de nos tâchesclés consiste à favoriser l'éducation à la consommation des jeunes. Cela figure d' ailleurs dans nos statuts. Une partie de ce travail, nous l'assumons à travers notre jo urnal, par la famille à qui no us fo urnissons une information souvent orientée vers les jeunes, ou à leur ·sujet. Mais l'école pourrait avoir recours à nos services par d'autres
moyens. Dans les années 70 à 80, la FRC a édité à deux reprises, à l'intention des enseignants de Suisse romand e, un important dossier leur appo rtant des pistes d e travail, d es exemples de leçons, des références de sa documentation, tout un matériel pour les enco urager à intégrer la "problématique consomm ateur» dans leur enseig nem ent.
Son contenu porte évidemment les marques du temps. En 1978, une famille de 4 personnes tourne avec
Mais la place que Résonallces nous offre dans ce nun1éro consacré à la consommation es t une excell ente
opportwüté pour mettre publiquement sur le tapis la question que noUS nouS posons régulièrem ent: que devri ons-no us faire p our que l'éducation des jeunes à la consommation progresse à l'école. De quoi les enseignants ont-ils besoin? Quels sont les thèmes qui les motiveraient? Puisque l'école valaisanne nouS invite à susciter des réso-
un budget annuel de 32780 fr. ! Le jeune adtùte autonome parvient à économiser 3600 p our sa future m oto - à moins qu'il se m arie! - sur son salaire de 21600 francs par an. Les denrées périssables n' on t pas (encore) d'obligation d' être datées, le leasing est inconnu du petit consommateur
lages et d'adap ta tions dive rses, qUI ont peu t-être obligé nombre d'entre eux à me ttre sous le boiseaU l'en vie d'ajouter la COnsom~ation à la tâche quotidienne. De son côté la FRC a connu une démultiphca tJOn constante de ses lâches et a maintes fois repoussé à des temps meilleurs le projet d' une réactualisation de ce matériel. C •
nances, nous allons en profiter!
Qu'avons-nous à proposer?
s uccessives, d es dossiers que peu d e choses suffirait à rendre
pour apprend re aux jeunes à déceler les p ièges où beaucoup de
pédagogico-compatibles!
consommate urs, - pas toujours aussi naïfs qu'on l'imagine - se
2. Des gens sur le terrain, immergés depuis longtemps dans certains sujets, et prêts à collaborer avec des en seignants. Soit pour donner une information / formation directe aux enseignants sur
d es sujets qui les intéressent et qu'ils pourraient récupérer pour leurs classes. Soit même pour ve nir présenter tel sujet directement en classe. Soit encore pour remettre à jour ou élaborer d es dossiers q ui r épondraient à la d emande de nOlnbreux ensei-
gnants. Alimentation, étiquetage, lutte contre le gaspillage, valorisation et élimination d es déchets, budgets, m oyens de paiem ents,
contrats d e vente, petit crédit, publicité, distribution, etc.: que de sujets pratiques, concrets qui se prêteraient à la collaboration. 3. Ce qu e nous offrons encore,
1. Un journal, bien sûr, qui chaque mois apporte sa dose d' information. Par la continuité que no us
et
cherchons à assurer, J'Achète Mieux constitue, par to uch es
la car te d e crédit un privilège exclusif des nantis! Le tablea u d escriptif de la législation serait à
c'est un bureau FRC-Conseil dans chaque canton avec qui une collaboration pourrait également être établie. Des cas concrets d e la vie quotidienne
font prendre régulièrement. Quant aux méthodes p édagogiques permettant d e faire passer l e m essage, elles ne sont bien sûr p as d e no tre ressort. Mais no tre
pratique quotidienne de la recherche d' informations, du p assage d es informations recueillies au crible de la rigueur et de l'objectivité, la technique des tests et de l'analyse comparative sous toutes ses fo rmes n ous suggère qu' il y a aussi là matière à échange avec les enseignants. Ceci est un premier coup de sonde! Enseignants valaisans, qu'en ditesv o us? Si no us tentions d e nous rencontre r po ur mettre sur pied
q uelque chose d e concret? La FRC a ttend un signe de votre part. Rien que l'idée d e développer un contact avec vous a fait ressurgir toute une rése rve de projets à réaliser. Ils n e d emandent qu'à prendre forme. Mais aucun projet ne tient la route s'il n'est pas vo ulu par un maître d ' œ uvre. En l' occurence, le n1aître d 'œuvre, c'est vous!
rev o ir à ch aque li-
Pour la Fédération romande
gne, faisant la preuve du chenlinetnent
progressif vers une meilleure prise en compte des consommateurs. La fiche "publicité» permet par son côté délicieusement désuet de mesurer à la foi la pérennité des méthodes publicitaires et leur créativité toujours foisonnante .
Les enseignants de la fin des années 70 avaient réservé un très bon accueil à ce dossier qui traitait sur une fich e des principaux thèmes utilisables en classe, qui donnait égal ement des éléments complémentaires par toutes les références d e ce sujet dans notre journal J'Achète Mieux, ainsi qu' une biblio-
des consommatrices
Lise Fermri, présidente graphie et diverses référe,ne,,, moyen s de compléter la tation. Sans oublier toul plément au dossier, préparé avec des enseignants, sous
d' une série de fiches d' . allan t de la lecture des tests toire d' un produit en passant la découverte des magasins, marketing ou des produits ques. Ce dossier est épuisé be lle lurette. Depuis lors, du des en seignants, les années ont connu une dose élevée programmes renouvelés, de
Adresse romande: FRC, Secrétariat cantonal, CP 2820 - 1002 Lausanne Ad resse valaisanne: Bureau FRC-Conseil, Av. de la Gare 21, 1950 Sion Ouvert mardi 9-11 h jeudi 14-17 h, tél. 027 / 23 21 25.
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1iW."~
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Leur person nalité, ils la constru isent en référence à des groupes d e pairs, a vec lesquels ils exerce n t cert ines activités telles qu'aller a u ciném a, d ans d es c~ncertsl dans des disco thèqu es, boi re un verre ou anger quelque chose dans d es resta u ra nts rapides, ~ire une partie d e billard, d e te nnis d e table ou d e baby-foot, fa ire du lèche-v itrine et du shopping. Les sorties entre je unes absorbent en v iron 20 % d e le urs dépenses.
D' ores e t d éjà, on p eut observer divers typ es de réponses à cette situation inédite.
récompenses), d e lem propre tra vail (salaire régulier ou occasionn el), parfo is d 'origines moins aVouables (combines, travail au noir, revente de cadeaux, etc.). Quoi qu' il en soit, m ê me si globalement le pouvoir d ' achat d es je unes représente d es sommes consé_ quentes, ind ividuellement les jeunes encore en forma_ tion ont d es moyens relativem ent restreints.
Le troisième poste budgétaire important de cette catégorie d'âge concerne les achats relatifs à la musique (les disques et les cassettes constituent 10% à 15 % du total d e leurs dépenses), à la lecture (rev ues, magazines, li vres, bandes dessinées), aux dis trac tions do mestiques (logiciels, vidéos). Loisirs e t ac ti v ités distrayantes q u' ils pratiquent individuelle m ent, m ais aussi entre amis.
Dans les autres milieux sociaux, qui sont plus affectés par cette d égrad ation, on observe plusieurs comportements caractéristiques.
Cette restriction financière du pouvoir d'achat est cependant généralement compensée par l'exemption ou le plafonnement de certain es d épenses (alimentation, loyer, assura nces, pa r exemple), en tout cas pour la m ajorité d e jeunes qui v ivent encore chez leurs p arents.
Evidemmen t, il s' agit là d' une d escription gén érale de la consommation juv énile. Il est clair qu' a u sein d e la population âgée d e 15 à 25 ans, on peut observer d es comportements extrêmement variables selon les âges, les sexes, les milieux d 'origine, les formations et les niveaux d'instruction, les lieux de vie, etc.
Les ~ d'auiourd'hui
face à la UJ~~~
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tre je une constitue un éta t tra nsitoire - c'est le passage d e l'adolescence à l'âge adulte - e t c' est sans doute ce qui rend toute tenta tive de d éfinition sociologique d e la jeunesse si d élica te. Surtout que cette idée ne corresp ond pas à un éta t d e n ature, mais à un état de culture. n a existé, et il existe encore, des sociétés sans jeunes, où l'on passe sans ph ase de transition d u statut d'enfa nt à celui d ' adulte.
Les jeunes dans les sociétés contemporaines Dans nos sociétés, être jeune se tra duit par des conditions sociales précaires et incertaines qui se concrétisent dans to us les domaines de la vie quotidienne. Cela signifie passer d e la formation initiale à l'e ntrée d ans la vie professionnelle; c'est aller d e la d épendan ce à l'a utonomie finan cière. Cela signifie a ussi la puberté e t le passage à une vie sexuellement active; c'est passer d e la fa mille d 'origine à la vie conjugale, puis à la constitution d ' une nouvelle cellule familiale. C'est aussi durant cette périod e d e vie que l'on acquiert d e multiples droits (de vote, d' éligibilité, d e passel' le permis de conduire .. .) e t que l'on comm en ce à être astreint à dive rses obliga tions (payement d ' impôts et d e taxes, de cotisations sociales, serv ice militaire pour les jeunes hommes ... ).
De ce fait, la consommation des jeunes présente une structure particulière; elle se concentre essentiellement sur trois do m aines: les appar ences, les activités entre p airs, la culture et les loisirs individuels. Les d épen ses p o ur l'habillement, p our le coiffe ur e t pour les produits cosmé tiques constituent le plus important p oste budgétaire des jeunes âgés d e 15 à 25 ans. Selon des estimations françaises et allem andes, les acha ts d e vêtem ents à eux seuls absorbent entre un cinquième et un quart du total d es dép enses des jeunes. Ces dépenses d' apparence ont une énorme Îlnportance parce qu'à travers l'ha· billem ent, la coiffure et le maquillage, les jeunes donnent à voir et exprime nt d es codes d ' appartenance collectifs, ils affichent aussi des goûts e t des personnalités.
Une consommation spécifique A ces conditions sociales, la jeunesse fait correspondre un style de vie p articulier .
La plupart d es jeunes ont d es ressources limitées parce qu' ils sont en core en formation. Leurs revenus proviennent d e leur parenté (argent d e poch e, cadeau x,
Les achats de vêlements à eux seuls absorbenl entre un (inquième el un q-' du lotal des dépenSfl
-<
desi......
La génération du renoncement Malgré leur grande diversité, les jeunes d es années nonante vivent une expérience con1mune très particulière, c'est celle de constituer, vra isembla blem ent, la première génération du renoncem ent d epuis la Deuxièm e Guerre mondiale. Effectiveme nt, aujourd' hui, et p our la première fois depuis les a nnées d ' ap rès-guerre, les jeunes sont exposés à vivre d ans un contexte et d es conditions qui s'avè rent objectivement moins favora bles que ceux que la généra tion d e leurs parents a connus. Durant son enfance, l'actuelle jeune gén ération a b énéficié d' un confort économique, culturel, social et familial que les effets de la profonde crise socio-économique mondiale empêchent de m aintenir pendant sa jeunesse. Qu ant aux perspectives d 'entrée d a ns une vie adulte et active, elles ont pour cadre un en vironnement social moins agréable et bien plus difficile que celui auquel la génération précéd ente a été confrontée: les études se déroulent dans le stress et les forma tions, même les p lus pres tigieuses, ne garantissent plus d es débouchés professionnels; les emplois sont ra res et les COnditions de travail se sont d égrad ées dans bien des secteurs; l' ombre du sid a plane sur la vie affective. Ainsi, les jeunes de maintenant sont contraints de renoncer à accéder rapidement à des conditions et à des modes de vie au moins comparables à ceux d e leurs prédécesseurs.
~ -Avril1996
Pour les jeunes de milieu très aisé, cette situation a surtout un impact su r la nécessité qui leur est faite d ' acquérir plus d e connaissances et d e m eilleures compétences s'ils 'veulent accéder, eux aussi, à des positions socialement priv ilégiées. Leurs comportements d e consomma tion p articipent d e cette aspiration en se voulant clairem ent clistinctifs.
Certains jeunes d éveloppent d es mod es de vie «altern a tifs». En s' appropriant, en utilisant et en recyclant ce que nos sociétés abandonnent o u rejettent, en s" organisant collectivem en t et en s'entraidant, en d éveloppant d es lieux parallèles, ils réagissent en instaurant un rapport à la société qui, bien que critique et marginai, leur p ermet d' acquérir d e l'a uton omie. D' a utres jeunes ad optent plutôt une position d' a ttente. L' absence d e p erspecti ves claires, les incertitudes relatives à leur avenir les amènent à différer les prises d ' en gagem ents d a ns les d omaines professionnel, affectif ou civique. Leur p ériode de jeunesse s'en trouve prolon gée. Leur dépendance à la famille d' origine reste forte sur le plan économique, mais leur liberté d ' action est s ouvent assez grande. La consommation s' avère don c le principal vec teur de leur intégration sociale. Quant aux moins favo risés, ils se voient très directem ent confrontés aux risques d ' exclusion sociale. La précarité de cette situation se rép ercute évidemment sur des attitudes de frustra tion vis-à-vis d e la consom m ation pa rticulière m ent favorables aux pièges du petit crédit et à l'endettement.
Dominique Gros" Service de ln recherche en éducation (Genève) & Institut de sociologie et de science politique (Neuchâtel)
POUR EN SAVOIR PLUS Olivier Galland, Les jeunes, Paris: La D écouverte, 1985. Dominique Gros, Peter Zeugin, Frédéric Radeff Les jeunes en Suisse. Acteurs, valeurs et comportements, ZlU'ich: Pro H elvetia, 1991. Gérard Neyra nd, Caroline Guillot Entre clips et looks. Les pratiques de consommation des adolescents, Paris: L' Harma ttan, 1989.
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Le commerce équitable, une utopie? Les côtelettes de porc à Fr. 12.le kg.. 250 g de café pour Fr. 2.20 ... la chemise en coton à Fr. 9.90... le mountain-bike 18 vitesses à Fr. 595.-... Invités à réaliser d'excellentes affaires, les consommatrices et consommateurs se demandent palf ois si le commerce a perdu la tête! Le commerce mondial se trou ve actuellement confronté à des questions qui paraissent sans issue. Les lois du marché, malgré des gardefous plus ou moins efficaces (subventions, législations visant la pro tection de l'environnement, paiements directs, protection d es travailleuses et travailleurs) génèrent des millions de «laissés pour compte» en Suisse, dans le monde, et tout particulièrement d ans les pays du Sud.
Vous avez dit OMC? Les accords du GA TT (General Agreement on Tariffs and Trad e) qui voient un début d'application dans la création à Genève de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) visent d eux objectifs principaux: a) favoriser les échanges mondiaux en supprimant un certain nOJnbre de barrières b) réglementer le co mmerce mondial. Même si l'OMC ne fait p as - et de loin - l'unanimité, elle devrait éviter la loi de la jungle et m ettre un 8
p eu d'ordre dans les échanges internationaux. Les intérêts des producteurs les plus vulnérables, des enfants victimes de l' esclavagisme économique, de l'environnement, des consommateurs pourront-ils se faire entendre dans ce forum mondial? Rien n'est moins sûr.
Une alternative: le commerce équitable Face à un libéralisme plu s ou moins réglementé, une nouvelle approche des rapports économiques internationaux fait son chemin depuis une trentaine d'ann ées: le commerce équitable. Son enjeu, établir des rapports plus justes entre production et consommation . Ainsi, le consommateur accepte de payer un prix plus élevé à condition que le producteur, à l' autre bout de la chaîn e, voie son travail équitablemen t rémunéré. Au Nord et a u Sud, des associations de producteurs et de consomInateurs fixent, sans ignorer les contraintes du marché, les r ègles d e ces échanges: rémunér ation équitable du travail, critères de qualité, r espect de l' environnement, information réciproque.
Equité et commerce sont-ils inconciliables? Selon le Petit Robert «l'équité» consiste «à mettre chacun sur un pied d'égalité». Dès lors, q uelles sont les disp arités, les injustices et les dysfonctionnements dont souffrent les échanges commerciaux sur le plan mondial?
Communauté de Swissaid Action de carême Pam pour le proch . Helvetas am Caritas
Pour acheter un kilo de riz, un ouvrier travaille en moyenne 43 minutes à Ma nille; 5 minutes à Zurich.
Source UBS, prix et snlaires dans le ma,.. de, in "Puissances économiques d'Asie ., Service éoole, 1992).
En Suisse le prix du porc (poids vif) payé au producteur a passé de Fr. 4.36 en 1975 à Fr. 3.53 en 1995. Source: ScJrweizerischer Bauernverband, 1996.
On estim e qu'au Pakistan entre
300 000 et 500 000 enfants travaillent dans la confection de tapis; en Inde
300 000 noueurs de tapis triment pour un salaire journalier de 15 à 30 cen· tim es suisses. Cela au mépris des conventions internationales relativei au travail des enfants. Mai s la question subsiste: quelle alternative de survie offrir aux millions d'enfan" contraints de travailler pour asSUrer leur survie et celle de leur fa mille?
A l'e ntrée en Suisse, les fèves de cacao sont libres de taxes douanières,
mais celles-ci s'élèvent à Fr. 2.50 1•• 100 kg pour le beurre de cacao et à Fr. 40.- environ pour le chocolat noir.
Cette mesure défavorise les pays producteurs qui vo udraient transformer leurs matières premières sur place et créer ainsi des places de travail.
Source: "Je roule mondial " Seruice koIt, 1994.
En 1991, Swissair décide de dél~ ser sa comp tabilité vers Bomba L'économie pour la compagnie s est estimée à la millions de fr avec, autres conséquences, la dis
tion de places de travail en Sul la création d'emplois en Inde.
Autant d'exemples qui mettent en évidence la complexité d~ com",erce internahonal. Celle-Cl ne rebute pourtant pas les organlsations rônant le commerce équitable ~",me les Magasins du Monde ou la pondation Max Havelaar dont le principe de base est de rétablir les liens entre producteurs et consom",ateurs et, par ce biais, développer des échanges économiques plus équi tables. Des actions complémentaires voient le jour: label garantissant d es tapls fabnqu és sans recours au travail esclavagiste des enfants, «green cotton» produit sans pesticide et réalisé dans des conditions de travail acceptables, «fair shops» favorisant le développement de coopératives de production dans les pays du Sud.
Les magasins du monde Outre l'artisanat (céramique, vannerie, jouets) les Magasins du Monde commercialisent diverses variétés de cafés, thés, miels, chocolats, riz .. , Des produits provenant surtout des pays du Sud et répondant aux critères suivants: - renforcer des groupements de producteurs et leur offrir des prix justes et rémunérateurs pour leurs produits; - encourager toute action d' autodéveloppement dans le domaine de la santé, l'éducation; - favoriser de bonnes conditions de travail;
- respecter l'environnement; informer les consommateurs au Nord sur les conditions de vie et de production au Sud.
En Suisse, les Magasins du Monde di sposent d'environ 1' 000 points de vente et ont un chilfre d'affaires de plus de 10 millions de francs.
La Fondation Max Haveloar S' inspirant du travail de pionnier des Magasins du Monde, la Fondation Max H avelaar a pour objectif de rendre accessible à un large public les produits du commerce équitable. Ainsi, la Fondation n e commercialise-t-elle pas directement, mais elle attribue son label à des produits (café, chocolat, thé,
miel) disponibles dans la plupart des grandes chaînes de distribution : Migros, Coop, Innovation, ... Ainsi, les produits du commerce équitable sont désormais vendus dans les supermarchés. L'attribution du label Max Havelaar est lié aux conditions suivantes: - les producteurs sont regroupés en coopératives; - l'achat d e la production est garanti; et en partie payé d' avance; - le prix payé est supérieur à celui du marché mondial; - des critèr es écologiques sont pris en compte. A titre d' exemple, le café au label M ax Havelaar représe nte environ 5% du marché en Suisse.
•••••
Le commerce équitable en classe: quelques suggestions
S'informer Par groupes, les élèves étudient le dossier (voir matériel) puis prép arent des panneaux p our présenter le commerce équitable. Donner à ch aque groupe d'élèves un suje t précis, par exemple: quels sont les objectifs du commerce équitable? comment fonctionnent les Magasins du Monde / la Fondation Max H avelaar? quels sont les pro-
duits disponibles? quelles sont leurs caractéristiques? - Organiser une exposition dans la classe o u le collège qui p ourrait être complétée par la présen ta tion des produits. Eventuellement organiser une v ente ou dégustation de produits du commerce équitable. (Les organisations nlentionnées vous aideront volontiers à mettre sur pied une telle vente).
Enquêter
Expliquer et communiquer
Prendre contact avec un point de vente de COmmerce équitable de la région et / ou un supermarché. Les élèves mènent une enquête pour:
Après avoir étudié le dossier (voir matériel), les élèves imaginent que les organisations de commerce équitable recourent à un publici-
recenser les produits du commerce équitable et relever leurs caractéristiques.
•
taire pour améliorer leur informa-
tion. Ils créent par groupes: un publicité radiophonique ou lm
un nouveau logo ou
- Choisir un anima teur et tirer au
un article d' information pour le journal local ..
de retour en classe, réaliser une
•
- Proposer un thème de débat contradictoire, par exemple: «Avantages et limites du corn. merce équitable».
spot TV
ou
consonunateur ..
1
- Noter les questions, les classer fournir des éléments de ré: ponses.
une affiche ou
découvrir d' autres produits garantissant le respect de critères tels que la protection de l'environnement, le meilleur traitement des animaux, la santé du
synthèse mettant en évidence les liens qui unissent les producteurs et les consommateurs, en s'aidant du dossier (voir matériel).
Débattre - Les élèves prennent connaiss ce individuellement du dos an· Sler (vOIr matenel). Par groupes Ou llldlviduellement, ils relèvent quelques q:-,eshons relatives au commerce eqUltable.
Les travaux peuvent être présentés sous forme de concours, éventuellement à une classe qui ne connaît
pas le commerce équitable.
sort quelques élèves qui partici. peront au débat. - Lancer le débat. - Quand un participant est à courl d'arguments, il est remplacé par un élève du public.
Matériel pédagogique Dossier «Le commerce équitable»
«Welcome to Mupedza Nhamo!»
Contient des renseignements relatifs aux Magasins du Monde et à la Fondation Max Havelaar ainsi que des papillons expliquant les principes du commerce équitable. (Disponible gratuitement en 1 ex. pnr groupe d'élèves,
Un CD-rom interactif pour étudier de manière ludique le parcours du coton du producteur au
art. no Ba-l0).
consommateur.
(Prix: Fr. 30.-, art.
110
14h-4).
«Le développement durable»
Fiche pédagogique «Je roule mondial» Pour comprendre l'OMC et l' interdépendance des relations économiques. (Fiche pédagogique disponible en 1 ex, par élève. Prix: 1 ex. gratuit / 2 à 9 ex. Fr. 1,- / dès 10 ex. Fr. 0.50,
Art. no Ba-6). Dossier «Puissances économiques d'Asie» Dossier ayant pour thèmes les délocalisations, les conditions de travail en Asie du Sud-est,. Beaucoup d'exemples concrets. (Prix: Fr. 12.25, art. no 1031-3).
Dossier pédagogique édité dans le cadre de la campagne «A vous de jouer» illustrant les responsabilltés et possibilités d'action des consommateurs,
(Prix: Fr, 25.50, art. no 17-11).
L'éducation à la consommation? Encore une discipline qui va venir
«Travailleurs à 10 ans»
boucher un coin d'une grille horaire débordant de partout? Non! rassurez-vous! L'éducation à la
Bande dessinée accompagnée d'un dossier traitant des conditions de travail des enfants en Asie.
(Prix: BD, Fr. 13.25, art. art. 110 lOb-2).
110
10b-l / dossier, Fr. 25.50,
Service école de la Communauté de travaU
Exposition «Le café, l'or verb>
Exposition destinée à la classe présentant le commerce équitable à l'exemple du café.
(Disponible gratuitement pour au 021/616 B4 33). 10
UI1
mois, merci de réserver
L'éducation à la consommation, discipline interdisciplinaire
Ce matériel pédagogique est disponible au Service école de la Communauté de travail Epinettes 10 -1007 Lausanne - Tél. 021 / 6168433 Fax 021 /6174352.
consommation constitue la disci-
pline interdisciplinaire par excellence. La conson1n1ation est un
problème omniprésent. Ce dossier Voudrait vous inciter à sensibiliser Vos élèves à différentes facettes du phénomène. Cette sensibilisation ti~nt plus d'un état d'esprit que d une matière nouvelle A chacun d'entre nous de saisir le~ occasions
d'en parler, de mettre en évidence les problèmes qui surgissent quotidiennement dans la vie de chaque consommateur. Prenons quelques exemples qui fourniront autant de pistes de travail que chacun pourra adapter à son niveau d'enseignement, à ses programmes, mais aussi à ses intérêts et à ses compétences. Les mathématiques, d'abord. Les plus humbles paquets de nouilles fournissent quantité de problèmes à résoudre: comparaisons de prix,
quantité de glucides ingurgitée durant une semaine, poids des déchets générés par les emoa1fages consommés par une famille italienne folle de «Panzanis» . .. Les variations sur ce thème sont aussi non1-
breuses que divertissantes. Le programme de géographie s'enrichira aisément de multiples questions liées tant à la protection de l'environnement qu' au pillage des ressources du Tiers-Monde. Les réponses apportées ne manqueront pas de susciter un débat «philoso11
1
1
phique» et éthique. Un débat qui pourrait sans autre alimenter les COurs d'expression orale. L'esprit critique, tant souhaité au moment d 'analyser un texte, trouve aussi un terrain d'entraînement idéal lorsqu' on observe de près les messages publicitaires. Déjouer les pièges que nous tendent les spécialistes de la communication: que voilà un exercice passionnant et utile à tout degré de la scolarité! L'analyse de ces messages qui nous assaillent dans la rue et nous poursuivent jusque dans nos foyers constituera un bel exercice de lecture chez les petits et un entraînement au décryptage sémiologique pour les plus grands. La réalisation de logos ou d'affiches accrocheuses s'inscriront parfaitement dans les cours d'expression artistique. Les erreurs de l' humanité tendent à se répéter, l'homme ayant une
prédisposition maladive à ignorer les leçons de l'histoire. Les Anglais supportent aujourd' hui encore le massacre de leurs forêts sacrifiées à la construction des navires à l'époque des grandes découvertes. Combien de pays, détruits économiquement, se sont un jour révoltés contre leurs oppresseurs? Les professeurs d ' histoire pourront comparer l'actuel pillage des ressources du Tiers-Monde aux différentes campagnes de colonisation et à leurs conséquences. De quoi bien augurer du futur . . Les professeurs de biologie et de chimie tireront profit des listes de composants de nos aliments et les enseignants de catéchèse auront de multiples occasions d 'évoquer le partage . .. Et la liste n'est pas exhaustive! L'éducation à la consommation touche à de nombreux domaines. A vous de saisir chaque occasion de sensibiliser votre classe à des problèmes réels.
Paul Vetler 12
pas pour autant qu' il faille accepter sans broncher toutes les dérives de la publicité et certaines régle111entations devraient être rapidement envisagées. Dans l'immédiat, afin d'éviter toute manipulation publicitaire, il vaut mieu x apprendre à d échiffrer les messages et à les critiquer. Pour déjouer la séduction de la publicité, mieux vaut éduquer le je une consommateur et l'initier au langage publicitaire et a ux multiples stratégies de communication. Dans les pays nordiques, des cours sur la publicité et sur la consommation rationnelle intégrés dans un projet interdisciplinaire - font partie du programme scolaire. Reste que le rôle des parents est essentiel dans ce domaine.
Les enfants,
d1e4 de la puL
Les enfants et les adolescents sont une nouvelle cible de la consommation. Et les publicitaires le savent bien. Aux Etats-Unis, la pub a même envahi l'école, et plus seulement sous forme de «pseudo-kits pédagogiques» offerts gratuitement par des firmes commerciales. Véritable pratique ritualisée, nombreux sont les élèves qui doivent désormais regarder tous les matins Challnel One, chaîne de télévision diffusée dans près de 12 000 établissements scolaires. Quotidiennement, 8 millions d 'élèves sont ainsi obligés de «subir» dix minutes d ' un programme éducatif, mais aussi quelques minutes de pub, sous peine d'être collé. Indéniablement cela doit s'avérer positif d'un point de vue «marketing»! Toujours outre-Atlantique, il existe même un «Village des entreprises», sorte de Disneyland de la commercialisation où l'enfant devient pendant quelques heures le roi de la consommation.
Consommateurs de pub Plus près de chez nous, dans une école maternelle parisienne, les enfants apprennent à lire par la pub. La familiarité du logo de Coca-Cola ou de Nesquik rendrait-il l' apprentissage de la lecture plus facile? Une manière en tous cas d'être un consommateur avant même de savoir lire. En France, selon l' Institut de l'enfant, le succès des produits lancés sur le marché est environ cinq fois plus important auprès des jeunes qu'auprès des adultes. Toutes les études le démontrent: la télévision est le principal véhicule d es messages publicitaires. En Suisse alé-
manique, une enquête du Sonn_ tagszeitung révèle que 79% des jeunes de 14 ans possèdent une télévision. Chaque année, le petit américain voit en moyenne 20000 films publicitaires alors que le petit européen en voit environ 5000. Répondant à une tactique commer_ ciale, les spots attirent l'attention, éveillent l'intérêt et le désir dans le but de provoquer l'achat. A notre époque, les enfants et les adolescents achètent ou demandent à leurs parents d'acheter, et pas seulement les produits qui leur sont directement destinés. Stratégie oblige, les publicitaires s'adressent à cette nouvelle clientèle dont le pouvoir d'achat ne cesse de croître. L'argent du consommateur en herbe (argent de poche, cadeaux, jobs ... ) est consacré - pour l'essentiel - aux vêtements (marques à la mode). L' impact publicitaire varie en fonction de l'âge, du sexe, du milieu social et de l'environnement familial. Les jeunes enfants abordent la publicité comme une belle histoire courte et ne sont pas toujours conscients de la finalité du message: ils adoptent les slogans et chantent les «jingles» comme s'il s'agissait de formules magiques. L'attitude critique et moins passive n' intervient que vers neuf~dix ans. Face à la publicité, filles et garçons ne semblent pas avoir la même attitude. En effet, si l'on en croit Gérard Neyrand et Caroline Gui1lo~ auteurs de l'ouvrage Entre clips el
looks, «les filles se montrent plus riceptives que les garçons au discours publicitaire pourtant au niveau dtf comportem:nts d'achat suscités, tilts sont plus en retrait. Et cet exempll R~-Avril
illdique bien que le rapport entre l'ingestion publicitaire et les comportelIIer1ts d'achat n'est pas direct .» De plus, toutes les publicités ne jouissent pas d'un vélitable pouvoir incitatif. Jean-Noël Kapferer qui a écrit plusieurs ouvrages sur la publicité dont L'enfant et la publicité, explique que les enfants sont davantage sensibles à l'humour, aux personnages auxquels ils peuvent s'identifier, à la présence de héros ainsi qu'à la présence d' autres en~ fants dans le m essage. Mais les enfants et les adolescents sont aussi et surtout des prescripteurs, c'est-à-dire des consommateurs indirects puissants. Phénomène de société, leur avis est décisif pour les parents en ce qui concerne plus de 20% des achats. Ignorant la crise, ils influencent désormais les dépenses familiales et c'est pour cela que les publicitaires s'intéressent autant à eux.
Acteurs de pub L'enfant, acteur de publicité, est un argument de vente de plus en plus utilisé. En 1992, le législateur français a assoupli la réglementation POur les publicités mettant en scène l'enfant. Et même s'il ne peut ]>as appeler à l'achat, il peut servir à illUstrer l'intérêt du produit. Au-
~ -Avril1996
jourd' hui, il ne sert plus seulement à faire vendre des couches-culottes, des produits alimentaires, des jeux et d es jouets; il est d ésormais dans les publicités vantant les mérites des ordinateurs, des appareils d e photo ou des voitures. En Suisse romande, aucune agence de distribution artistique n'est spécialisée dans le recrutement des jeunes têtes d'affiches, mais les publicitaires font tout de même d e plus en plus appel à ces petites têtes blondes. Faut-il priver les enfants et les adolescents de publicité? Pour ce faire, i! fa udrait les interdire d ' école et de loisirs. Alors la solution est ailleurs. Jean-Noël Kapferer l'illustre bien: «Si l'Oll doit vivre au
bord d'un océan, il va ut mieux apprendre à ses enfants à nager que bâtir Ull mur autour de cet océan. Ce proverbe s'applique aussi aux médias et à la publicité.» Jacques Séguéla, auteur de nombreuses campagnes publicitaires et de multiples ouvrages consacrés à cet univers, justifie ainsi le phénomène des enfants de la pub: «Nés avec la société
de communication, comment ne seraient-ils pas fils de pub?» Le langage de la publicité fait partie de notre société, il est donc impossible d 'être publiphobe. Cela ne signifie
Nadia Revaz
Pistes pour analyser la pub Exemple de questiO/maire pour analyser des publicités: 1. Quel est le produit que l'on veut vendre? Quelle est la marque du produit? 2. A qui la publicité est-elle destinée? 3. Qui est l'annonceur? 4. Quelle est l'impression qui se d égage de cette publicité? (Mystère, réussite, bonheur, jeunesse ... ) 5. Sur quel ton a choisi de communiquer l'annonceur? (Niveaux de langue) 6. Les arguments de vente sontils explicites ou implicites? (Dénotation, connotation) 7. Comment le message visuel est-il construit? (Personnages réels ou fictifs, décor. .. ) 8. Y a-t-il un slogan? Sur quels procédés rhétoriques ou stylistiques Geux phoniques, métaphore, interpellation, ellipse . .. ) fonctionne-t-il? 9. Quel est l'impact de cette publicité? (Information, séduction, persuasion .. .) 13
Compatibilité de ces travaux avec l'enseignement
et déchets ••••••••••••••••••• •. . ' L association A.O.RS. (Association des Organisations de Recyclage Suisse) tient d epuis 1994 en Suisse ro mande des séances d' information destinées aux écoles et consacrées à l'environnement, aux déchets et au recyclage. Des enseignants au bénéfice d' une formation sp écifique familiarisent les élèves d e tous les niveaux avec les problèmes de l'élimination séparée et du recyclage.
Ces enseignants form és en conséquence initient des jeunes à la problématique de l'élimination séparée et du recyclage des matériaux. Les informations portent sur le
verre, le PET, l'aluminium, le ferblanc, le papier, le compost, les produits textileS, les piles et les huiles usées. Les élèves apprennent à connaître les meilleures solutions pour les déchets ménagers, les éléments recyc1ables et ceux destinés au x ordures ainsi que les produits fabriqués avec les matières récupérées. Cet enseignement vise à montrer aux jeunes le cheminement que suivent ces matériaux. Parallèlement, il leur fa it prendre conscience du problème posé par notre montagne de déchets. Pour l'association, l' activité d'information menée auprès des écoles est une tâche primordiale: chaque enfant est en effet à la fois impliqué et pollueur. Il peut donc lui aussi contribuer à réduire nos déchets.
En Valais, en 1995, 84 classes, soit 1747 élèves, ont été visitées par les enseignants de l'A.O.RS. Certaines écoles se sont déjà inscrites pour cette année. Lors de ces visites, nous conseillons aux enseignants de poursuivre l' exp érience avec leurs élèves; en effet, les déchets ménagers peuvent être vecteurs de plusieurs sortes d'activités comme les sciences, la géographie, l' histoire, la géométrie, les mathématiques, le français et bien d'autres encore.
Prenons quelques exemples: - Les enseignants d' une école apprennent que dans leur commune le Conseil municipal a décidé de construire une déchetterie. A
la suite du COurs de l'A.a.R.S., toute l'école se déplace sur le fu. tur site du centre de récupéra_ tion. Après avoir consulté les plans à la Municipalité, les 6t années décident de réaliser une maquette de ce prochain centre; les Se écrivent un mode d'emploi, les 4' dessinent un plan pour s'y rendre alors que les 3donnent des consignes pour déposer les déchets dans les bons conteneurs. Toutes les classes participent à la confection d'affichettes qui seront distribuées dans tous les ménages.
- Dans une autre école, toujours après le passage de l'A.a.R.S., les enseignants décident de réaliser un travail commun à toutes les classes sur le compost. Après avoi r demandé à la Municipalité l'au torisation de construire un comp ost scolaire dans un coin du préau de l'école, tous les enfants ont pu suivre]' évolution du processu s de décomposition et de transformation des matières biodégradables. Au moyen d'un Jnicroscope, ils ont pu voir au trav ail tous ces micro-organismes .
- Ailleurs, les en seignants ont organisé avec l'aide du Service de l'environnement du canton, des visites de sites de récupération tels qu' une usine d'incinération des ordures ménagères, un centre de compostage, une entreprise de récupération des ~é taux et une station d'épuratIon des eaux. Après ces visites,Ies élèves et les enseignants ont i11StalIé une mini-déchelterie danl l'école.
L enfants ont pu, lors de la réalis:~on de ces travaux, s~ familiariser avec des termes qu~ sont emloyés journelIement; Ils se sont P rvis des pourcentages pour chifse 'L ' frer les déchets menagers. a geoétrie et les mathématiques ont ~é utilisées pour la réalisation de maquettes. Le français (grammaire, orthographe et conjugaison) fut
employé pour les prises de n otes, les comptes rendus et les affichettes. Ils ont utilisé la géographie et le dessin pour réaliser des plans pour se rendre au futur centre de récupération d e la commune. Les sciences naturelles ont é té servies pour l'observation de la vie dans le compost. Les élèves ont acq uis de grandes connaissances dans le domaine du tri, d e la récupération et du recyclage des déchets et ont pu, de ce
fait, «par ricochet» sensibiliser leur entourage. Grâce à l'installation de la mini-déchetterie, ils ont récupéré l'aluminium, les piles, le ferblanc et le papier.
Les possibilités de tra vailler avec comme fil conducteur les déchets et leur recyclage sont immenses e t certainement plusieurs enseignants ont ou auront d'autres sujets tout aussi motivants. G Margueron
Une idée originale: un film «Billy au pays du recyclage» ans le cadre de la mise en service de la déchetterie des communes de Bellevue-Genthod (deux communes du canton de Genève), les enseignants de l'école de Genthod émirent le désir de créer un film dans le but de sensibiliser les enfants des écoles au problème de la récupération de nos déchets, ceci afin de préserver notre environnement et de lutter contre le gaspillage des ma tières premières.
1)
Ce sont les élèves de l'école de Bellevue qui sont les acteurs de cette vidéo. Cette collaboration p ermet de toucher à la fois un public d'adultes et un public d'enfants afin que chacun prenne conscience du rôle qu'il peut jouer dans le récupération des déchets.
En bref, l'histoire du film Billy, un gamin bien de chez nous,
~ait tout ce qu'il ne faudrait pas: il lette tout n'importe où. Finalement, il tombe dans une grande Poubelle où d'énormes objets lui tnurmurent: «Ne nous abandonne pas! no us pouvons encore être
~ -Avrl11996
utiles!». Billy ramasse des objets, se construit une navette spatiale et s'envole à la découverte des usines de recyclage. Il aura la satisfaction d'assister à la transformation des objets qu' il jetait n'importe où.
Son financement Il a fallu plus de d eux ans afin d e rassembler les fonds nécessaires pour réaliser ce tournage de typ e professionnel dont le budget s'élève à Fr. 120000.-. Po ur récolter ces fonds, il a falIu créer une association «RECYDEC •. Le financement est réparti entre les colIectivités publiques (30%), les maisons intéressées dans le recyclage des déchets (30%), des fondations et la Loterie romande (40%). A cela, il faut ajouter beaucoup de bénévolat.
Sa production La conception, la préparation et la réalisation furent assumées par Daniel Calderon, cinéaste ayant une expérience dans le domaine du film pédagogique.
La première vision de «Billy au p ays du recyclage» a eu lieu le 30 janvier 1996 à l' aula d e l'Ecole d'ingénieurs de Genève. Par la s uite, ce film sera présenté dans les écoles des deux commmles initiatrices de ce projet.
Faut-il trier et récupérer? L'investissement entrepris par ces deux communes pour la construction d' une déchetterie ainsi que le travail réalisé par les écoles se révèle être juste.
En effet, après un an et demi d e fonctionnement, ces deux communes sont passées de l'avant-dernièr e à la 22' place des 45 communes genevoises pour les déchets destinés à l'incinération des ordures ménagères. Dès avril 1996, les écoles du Valais pourront aussi visionner cette cassette. Pour tout renseignement: ORDP, route de Gravelone 5, 1950 Sion, tél. 027 / 60.41.50. Aussi âisponible en allemand à partir de juin 1996. GM. 15
Comment faire plus avec moins ? Education à la consommation,
prévention et promotion de la santé
' L
article "Pédagogie et déchets» signé Gérald Marg ueron nous rap pelle que p arfois la q ualité de l'en seignement p eut être améliorée en faisant appel à d es sp écialistes. Nous sommes conscients que l'enseig nant ne peut pas être un expert dans tous les domaines. Il s' agit d onc de ch erch er des collaborations p artout où elles se p résentent. Pour le faire, il n e fa udrait p as se limiter au seul Dép artement de l'instruction publique. Dans le cas particulier, même la meilleure des prép arations de cours ne peu t pas remplacer l'expérience et le savoir-faire des enseignants de l' A.O.R.S bénéficiant d' une formation sp écifique concernant le traitement et le tri des déch ets. Le soussigné a eu r occasion d'assister à un des cours donné à l'école primaire de Platta à Sion. Il a pu constater que les jeunes ont particip é avec enthousiasme à la leçon dispensée par Mme Margueron. La formule choisie a toute une série d'avantages n on n égligeables. En voici quelques-uns:
l'enseignant n'a p as besoin d'investir d u temps p our préparer un cours qu' un spécialiste en la matière peut donner à sa p lace; - le Département de l'enviro nnement et de l' am énagement du territoire a pu collaborer à l' action décrite par Mme Margueron 16
pu a tteindre le même résultat. «Pa ire plus avec moins»
en distribuant à toutes les classes concernées de la documentation et des informations. 11 a pu ainsi touch er 84 enseignant(e)s qui ont joué le rôle de multiplicateurs auprès des jeunes q ui leur sont confiés. Les enseig nants sensibilisés continueront à le faire même après l'intervention de l'A.O.R.S.; - grâce l' autorisation du DIP, les en seign ants sp écialisés de l' A.O.R.S . ont trouvé dans notre canton 1747 élèves et 84 en seignants à qui ils ont pu passer leur message. Nous constatons donc que ce genre de collaboration ne connaît que des gagnants. Supposons q u'un des trois partenaires ait voulu ass urer seul l' en semble d e cette expérience. Malgré un plus grand investissement en temps et en argent, il n'aurait certainement pas
est donc tout à fait possible. Il suffit de s'informer sur les p ossibilités de synergie q ui existent et de savoir les mettre à profit. Rappelons à cette occasion que le chargé d'information du DEA met à disposition des écoles des documents et d e l'information concernant la protection de l'environnement (eau, air, d éch ets, bruit, etc.). Par l'intermédiaire de «Résonances» et de l' <<Echo-Bulletin», il informe régulièrement les enseignants et les autres p ublics cibles sur les documents disponibles à leur intention . Il incombe cependant à l' enseign ant intéressé de pren dre l' initiative et de les commander auprès d u Service de la p rotection de l'en vironnement ou de l'ORDP. Nous aimerions profiter de l'occasion pour remercier les enseignants de l'A .O.R.S. de leur interventio n dans les classes valaisannes, le DIP d' avoir autorisé cet expérience ainsi que toutes les enseignan tes et tous les enseignants q ui ont collaboré activement au déroulement des cours sur le traitemen t des déchets dans leur classes.
Le chnrgé d'information dll DEA Marcel KIIOllen Tél. 027/603159 R~ -AvrilI996
ans le cadre du programme Education générale et promotion de la santé (EGPS), les moyens pédagogiqu es, actuellement testés en Valais, abordent l'éducation à la consommation sous divers asp ects. Pour les concepteurs d u projet, cette forme d'éducation est englobée dans des domaines plus vastes. Le programme Objectif Grandir travaille l'ensemble des séquences dans:
1)
_ Moi: développement de la conscience de soi et de la confian ce en soi chez l'enfant; - Moi et autrui: développemen t positif des relations avec les autres et des di vers fonctionnements de l'enfant dans un groupe; - Moi et mon environnem ent: découverte de son milieu naturel, de l'écologie et de la collectivité à laquelle l'enfant appartient. L'éducation à la consommati on touche l'individ u à tous les stades de son développement, dans la découverte d u monde qui l' entoure. La plupart du temps par l'intermédiaire des médias, l'enfant va être questionné dan s ses valeurs, ses choix et ses d ésirs. Pace au flot contin uel de sollicitation s dont il est l'objet, il lui est difficile de rester critique sur ce qui lui est proposé: modèles de vie, produits, informations, etc. Un des piliers du programme Objectif Grandir est le développement des outils de communication . Par l'expression de soi, de ses sentiments, de ses opinions et de ses désirs, l'enfant découvre lui-même
R~ _Av,il1996
ses fonctionnements et ses limites. Il au gmente ainsi ses capacités de jugement, son esprit critique et son sens des respo nsabilités. Chaqu e année, des compétences seront travaillées po ur affiner le regard d e l'enfant sur lui-même, ses propres mécanismes de prise de décisions, ses habitudes de con sommation da ns un esprit d'o uverture et de respect de l'environnement. Il ne s'agit pas de culpabiliser l'enfan t face au p laisir qu' il éprouve de regard er la télévision, devant des publicités ou le fait de désirer posséder un jouet. Au travers d'activités concrètes, l'enseignant le sensibilise à identifi er ses propres besoins. 11 lui p ermet de prendre le recul nécessaire pour juger l'utile, l'inutile, le superfl u voire le nuisible face à des pression s qui sont parfois difficiles à d écoder même pour des adultes. Le p lus souvent possible, il est souhaitable que l'enfant prenne des décisions réfléchies face à la consommation . Il ne faut toutefois p as o ublier qu e ce processus est l' aboutissement d'une maturati on qui d emande plusieurs années. Une décisio n se prend lorsqu' un choix est posé. Le ch oix impliqu e un renoncement à d'autres possibilités. A certains moments l' enfant ne se sent pas prêt de décider. Devant l'afflux d e biens, l'enfant est souvent devant l'illusion que tout est possible, q u' il p eut to ut faire, s'offrir mille aventures intéressantes. L'esp ace d' un film, d' une p ublicité, d' un jeu vidéo, ce rêve est entretenu par la magie de l'image p our échapper à une vie qu' il peut juger quelquefois morne
et sans intérêt. S'il reste passif et se berce d e l'illusion que cela va se réaliser, il consomme b eaucoup d'énergie à b âtir un monde irréel, l'empêchant de faire d'autres choix plus d ynamiques et constructifs p o ur lui-même. A pa rtir d e ce fatras d' informations, l'enfant doit prendre le tem ps et ]' espace nécessaire p our m ettre de l'ordre, trier et reconnaître ce qui ]' a touché, irrité ou lui a fait envie. Il prend conscience des manques et des frustrations inhér ents à toute existen ce. C'est au travers de l'échange avec les autres que l' en fa nt va reconnaître qu' il n'est p as le seul. Ces réalités sont partagées p ar d'autres, il pourra ainsi se positionner face à tout ce qui lui est prop osé et à ce q u' il veut réaliser da ns la vie. L' éducation à la consommation ob lige ]' enseignant à un temps de réflexion indispensable pour identifier les valeurs, les attitudes et les comportements qu'il veut promouvoir dans la classe. Il sera confronté à d'autres systèmes, d'autres habitudes de consommation et la difficulté principale sera de rester à l' éco ute de ses élèves en évitant tout jugement. Cette clarification personnelle fai te, il permettra à l'élève de se sentir libre de se for ger une opinion personnelle face à son quotidien. Au travers d' un dialogue entre ses parents, l' enseignant et ses camarades, il s'agit d e définir les valeurs que chaque enfant trouve innportantes. Qu' il p renne conscience que la consommation à outrance, posséder à tout prix, empêche 17
h
11
1 I"
1
quelquefois le développement de valeurs fondamentales en relation avec soi et les autres.
Sur 60 séquences du programme Objectif Grandir, plus d'une dizaine traitent directement ou indirec-
tement de l'éducation à la consommation.
Dans la séquence «vivre avec la publicité» par exemple, l'élève symbolise les valeurs choisies en détournant des images découpées dans des publicités. Il s'essaie ensuite à la création de slogans pour vanter ses valeurs et peut ainsi les comparer avec celles de ses camarades.
Dans la séquence «Je m'informe, je suis informé» et «Télévision, mon amie» l'enfant va développer une réflexion sur sa compréhension des informations qu'il reçoit, Il pourra mesurer l'impact de diverses techniques médiatiques qu'il soit dans le rôle de l'auditeur ou celui du lecteur, Il va comparer le même événement relaté dans divers quotidiens et apprendre à relativiser les messages reçus ou rechercher par lui-même les canaux pour recevoir une information fiable, Une réflexion sur le bon usage des médias viendra compléter cette première approche des liens avec l'éducation à la consommation. «Je résiste aux pressions» et «réflé-
chir et décider» abordent quant à elles, le développement de l'esprit critique et la capacité de faire un choix persormel à partir de critères que l'enfant aura élaborés, L'impact des décisions sur la confiance en soi sera évoqué ainsi que la prise de risque d'oser affirmer une différence dans des choix, des idées, des opinions, Les séquences abordant le tri des déchets et le gaspillage des ressources viennent compléter l'action en présentant le bout de la chaû1e de consommation, l'inlpact
.,
sur la préservation de la nature et de la santé en généraL 18
Le programme Objectif Grandir a tenté de rester ouvert sur une vision non partisane, centrée sur l'enfant et la classe, Pour mener une action continue, il est clair que la classe doit être ouverte sur l'extérieur et inviter dans sa réflexion les parents, les commerçants et la collectivité dans un sens large, Cette ouverture est nécessaire si l'on veut que les effets des mesures préconisées franchissent les frontières du milieu scolaire pour trouver une application dans la collectivité, Les parents peuvent être des relais compétents pour soutenir concrètement les actions mises en
place pour autant qu'ils soient par. tie prenante dès le début.
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Il faut garder en tête que l'éduca. tion à la consommation ne doit être rébarbative mais débOUche pas . sur des alternatIves motivantes qui eXIgent la partICIpation de chacun dans le respect des différences, Les dommages liés à la surconsomma_ tion pourront être considérable. ment réduits par un apprentissage continu et cohérent d'attitudes et de comportements qui s'échelonne tout au long de la scolarité,
Mado Raboud «L'époque des succès? J'y étais!»
Daniel Pellaux Mandat Plus Prével1tion
Un exemple d'activité
«Je résiste aux pressions» «Cherchons ensen1ble une situation où nous avons de la peine à re-
fuser mais où il est impmiant de dire non,» L'enseignant l'écrit au tableau et invite les enfants à former quatre groupes de travail pour imaginer un jeu de rôle de deux minutes dans lequel ils vont devoir refuser, de manière agressive, passive ou ferme, Les enfants préparent leur jeu de rôle pendant quelques minutes puis le présentent, après avoir annoncé leur choix: fermeté, agressi. vité, passivité, Ensemble, les enfants commentent les différents jeux de rôle et l'enseignant les encourage à percevoir les différences entre les réactions fermes, agressives ou passives.
NOS COLLÈGUES
Difficile de dresser le portrait de la présidente de la SPVal sans parler pédagogie, Mado Raboud a passé son enfance dans une école; elle a accompli ses études dans une autre et poursuit aujourd'hui sa carrière professionnelle dans une troisième, Pas étonnant qu'on l'ait choisie pour présider aux destinées de l'Association des enseignants primaires du Valais romand, Mado Raboud n'a pas consacré toute sa vie à l'enseignelnent. Ceux qui ne la connaissent que par les séances de la SPVal en seront presque surpris tant son dévouement à la cause de la pédagogie est grand, Mado Raboud, en plus de sa profession et de ses multiples activités corporatives, a une vie de famille, li n mari, trois enfants de
24, 20 et 18 ans. Elle trouve le temps de chanter dans un chœur paroissial et dans un petit ensemble vocaL C'est une sorte d'exploit lorsqu'on sait qu'elle enseigne à mi-temps et dirige d'une main ferme la Société pédagogique valaisanne, Lorsqu'on lui demande quels sont ses loisirs, Mado Raboud évoque d'abord ses lectures pédagogiques, les contacts qu' elle noue avec les enseignants d'autres cantons, les déplacements pour se rendre de Congrès en séances romandes", Bref, tout ce qui la sort du trainlrain quotidien, Ça tient autant de la méthode Coué que d'une conception nouvelle des loisirs, Car Madame la Présidente avoue
quand même regretter d'avoir de moins en moins de temps pour des loisirs plus conventionnels: marche, ski ou lecture, Dans la famille de Mado Raboud, l'enseignement est une tradition, Pourtant, son père ne la pousse pas dans cette voie; bien au contraire, Mais elle sait déjà ce qu'elle veut. Elle choisit donc l'Ecole normale, Ce n' est visiblement pas son meilleur souvenir, à elle qui estime qu' il s' agissait d' une école de recrues prolongée , Mais Mado Raboud ne regrette rien, Malgré une trentaine d'années d'enseignement, de nombreuses années de co mi té, cinq ans de présidence de la SPVal, sa passion est toujours intacte,
se préparait. Nous avions de nombreuses séances de travaiL J'ai ensuite appartenu au comité de district. J'y ai occupé les fonctions de caissière, de secrétaire puis de présidente, En 91, j'ai postulé à la présidence de la SPVal sans jamais avoir appartenu au comité cantonal hormis le remplacement d'un collègue malade , J'ai bénéficié de l'alternance homme-femme fixée par les statuts, Qu'est-ce qui vous a motivée? Le dévouement, le goût de dominer ...
Déjà le choix de l'enseignement n 'est pas totalement étranger au désir de diriger (l'ires!), Non, je n' irai pas jusque là , Une présidence ne demande pas d' autres qualités que d' essayer de jouer le rôle de chef d'orchestre, On doit passer l'essentiel de son temps à obtenir des consensus, à favoriser la compréhension mutuelle, On apprend à aimer ce rôle, car ce n'est qu'une fois à l'œuvre qu'on se rend compte de l'étendue de la tâche,
Se battre: un devoir
Mado Raboud, comment vous est venue cette passion pour les comités?
La SPVal a une vocation un peu ambiguë qui tient à la fois de la pédagogie et du syndicalisme, Avez-vous un volet préféré?
Mes premières années d' enseignement correspondaient à une phase importante de la vie des associations, La fusion entre la Société des institutrices et celle des instituteurs
La pédagogie, naturellement! D' ailleurs, le volet syndical m'avait fait hésiter au moment de postuler, J'avais l' impression que je me battrais moins facilement pour 19
A il 1
1 Il'
d éfendre un salaire que p our défendre d es conditions de travail q ui permettent aux enfan ts d' app rend re. Cep endant, quand on y est, on se rend compte que c' est n otre devoir de nous battre pou r les conditions salariales. Le bienêtre d es enseignants dépend aussi d e cela. Vous avez parfois regretté d' avoir postulé? N on, sinon j'aurais arrêté après le premier mandat de quatre ans. On vous dit «féministe ». Vous acceptez cette étiquette?
Oui, mais ça d épend bien sûr de ce qu' on met derrièl'e ce mot. Je ne ve ux p as le triomphe des femmes
r
sur les hommes mais aspire à un équilibre. Un équilibre d es idées, d es sexes d a ns les comités, da ns l' enseignement ... A ce sujet, il n' est p as sain d 'avoir une si fo rte m ajo rité de femmes d ans les degrés inférieurs; pas plus q ue d'avoir autant d' hommes dans les degrés supérieurs, au-delà de la scolarité obligatoire. Certains affirment que la profession d' enseignant primaire est trop féminisée et que c'est là la principale faibles se de notre défen se syndicale. Qu'en pensez-vous? La profession est dévalorisée par la forte proportion de femmes qui rép onden t au stéréotype des rôles. Comme l'image sociale la prédesti-
Je pense que taper du poing sur la table ne sert à rien. La FMEF, avec no tre accord, a utilisé les stratégies que nous jugions les meilleures. Il est malsain de pousser le comité directeur à «aboyer». Les mécontents feraient mieux d'ép auler leurs représentants et de leur demand er d es explications lorsqu' ils se posent d es questi ons. Les associations doivent dire : «La FMEF, c'est nou s.» Chague assod a tio n est à même d e donner les renseignements à ce sujet.
ne à l' éducation des enfants, on accepte assez facilement la felIlrn dans les petits degrés. Par Contr e e, on t rou ve qu ' elie n ' est pas à sa pla. ee dans un rôle de ch ercheur, de sCientIfique, d e m athématicienn Lorsqu' elles doivent défendre e. salaire, beaucoup de femmes effec. tuent un m ouvem ent de retrait. Elles se d emandent si elles ont réellement le droit de travailler. N'est-ce pas aussi parce que, pour beaucoup de femme s, c' est un deuxième salaire? Je n' irai pas jusqu e là. Il n'y a pas q ue les enseignantes qui tra. vaillent. Mais d ans notre profession, le salaire est égal à celui des hommes. C'est pour cela que le do uble salaire est plus envié chez les enseignants que chez une femme d e ménage. D e plus, actueUe. ment, suivant les con ditions fami~ Hales, un deuxième salaire n'est pas un luxe.
Dons l' expectative La SPVal est im p liq uée dans les travau x de E 2000 dont la deuxième phase vient de se terminer. Quel est le deg ré de satisfaction de sa présidente à cette étape du projet? La SPVal est dan s l'expectative, comme beaucoup! Ce qui se passe dans certains modules est très intéressa nt. Je pense en particulier à la mission de l' école telle qu' envisa· gée par le module 1. Par contre, on sent, d ans d 'autres modules, la pression po ur trouver quelques économies à gratter et l'on ne sait pas toujours au détriment de quoi ces économies seront faites. Quand je p arle de la SPVal, je pense surto ut au comité cantonal qui s'est beaucoup investi. Evi demment, la base manifeste d avantage de craintes. Ne craignez-vous pas que la base se plaign e de ne pas avoir olto! consultée par le comité cantonal 1 O ui, mais elle ne pouvait pas être consultée à ce stade des travaUx.
D ' une manière générale, estimezvous que les enseignants s'engagent assez?
Mais les associations ont d éfendu un certain nomb re d'options qui ont été votées, de résolutions prises ces dernières années. N ous avons négocié en restant fid èles à notre philosophie qui est connue.
Des enseignants ont signé une p étition pour la réunion d'une Landsgemeinde et la SPVal s' est désolidarisée du mouvement. N 'est-ce pas là un signe de divergence entre le comité et la base?
On a maintenant un certain nombre de p ropositions fermes. Globalement, le comité de la SPVal caution ne-toi! ces propositions?
Cette pétition est une tromperie. J'a i v u la liste des signataires; je connais l'opinion d e la plupart d' entre eux. Les gens ont signé d e bonne foi en ayant lu l'en-tête et non pas la lettre d' accompagnement q ui critiq uait la FMEF et les Associations. On ne peut marc her là dedans. On accepte volontiers la critiq ue, mais à condition qu'elle soit fra nche. Là, on se met à table et on d iscute. Je ne suis pas opposée à un e la rge réunion, mais ce n'est pas de ce genre de manifestations g u' émanent des propositions claires. Je crois davantage aux assemblées de d élégués. Ceci dit, les initian ts ont la ncé cela avec une idée très précise. Plusieurs d'entre eux ne font d'ailleurs pas partie de la FMEF et militent pour un autre syndica t.
Disons qu' il cautionne une partie de ces proposition s. Elles correspondent au ssi aux suggestions faites par d'a utres enseignants lors de l'a nalyse d e p restatiàns. Mais on ne par tage pas to utes les idées émises. On l'a dit dans les modules et on le redi ra puisgu' on nous a promis une consulta tion lorsque les choses seront plus claires. Avez-vous pu parfois imposer vos Vues?
l es discussions se sont d éroulées démocratiquement. Dans un module, par exemple, le répondant du DIP a été mis en minorité et c' est l'option gue nou s soutenions qui a été présentée. Il n'y a qu' un modul~ où l'on sent une très forte presSion d'autres milieux.
Rien ne sert d' aboyer Vous app rouvez donc la maniè re choisie par la FMEF ...
Ceux q ue je rencontre d ans les comités ou ceux qui viennent dan s les séminaires de la SPR, oui! Par contre, l'ensemble des enseignants doit faire un effort. Celui qui p articipe aux activités d e la SPVal ne se demande pas ce qu'elle fait. Il suffirait déjà de lire la presse corporative. N e pensez-vous pas avoir pris la présidence de la SPVal à une ma uvaise période? FinancièreJnent, c' est une très mauvaise période. J'ai eu à affronter des réflexions d ésabusées d'enseignants qui ont vécu la période heure use. Mon père était alors dans le comité, j'allais aux asse mblées . Je sais ce qu' il a fallu faire po ur ob tenir un salaire décent. C'est pour cela gue j'ai de la peine à acce pter gue les gens de cette époque viennent me dire que nous sommes en train de lâcher ce qu'ils ont obtenu de haute lutte. Ton nerre, j'y étais aussi quand on gagnait! Maintenant, on rame avec p eu d' espoir d'obtenir gain de ca u se. Heureusem ent, dans le do m aine pédagogique, malgré la pénurie, ou peut-être grâce à elle, on mène une réflexion approfondie qui peut d éboucher sur de notables améliorations.
Propos recueillis par P. Velter 21
SPEGACLE éérie du conte, magie du conte, fantaisie du conte, morale du conte, tout est réuni dans l'œuvre d' Ibsen qui vous est présentée cette année par les étudiants de l'ENVR.
f
P eer Gynt, jeune homme insouciant, hâbleur, mu par la joie de vivre, soutenu par un optimisme total, part à la conquête du monde. Esprit de liberté par excellence, il refuse les contraintes sociales et morales. Comme le genre l'exige, il sera soumis à toutes sortes d 'épreuves tant réalistes qu e féériques ou fantaisistes; il perturbe la vie du village, fuit dans la montagne pour échapper au x réalités. Il court d' aventure en aventure, s'attribuant la mission de réveiller le peuple et de l'amener à penser grand. Il entrera ainsi en contact a vec les génies des montagnes de Norvège: les trolls. Nous le suivons à travers les différents âges de la vie qui correspondent à trois «états» d'âme successifs : sympathique insouciance, moquerie satirique et recherche du salut. C'est lorsqu'il aura amassé une certaine richesse qu'il voudra, conscient du bien qu'il a accompli, dominer le monde. Réussira-t-i! ou sera-t-il contraint d'être refondu pour une nouvelle vie?
- Henrik IBSEN (1828 - 1906).
Peer Gynt Texte d'Ibsen Musique de Grieg
Ce respectable petit bourgeois, cet homme du monde, réservé, menant une existence exemplaire Selon des horaires immuables (les gens pouvaient mettre leur montre à l'heure en le voyant passer pour sa promenade !), le plus grand écrivain du Nord doit s'exiler, écœuré des conditions de vie qui lui Sont faites en Norvège. Il parcourt l'Europe durant 27 ans. Ibsen d'inspire beaucoup des sagas populaires du Moyen Age islandais, mais aussi de Shakespeare et de Voltaire dont il apprécie particulièrement l'ironie . Son maître à penser demeure cependant Kierkegaard.
Edvard GRIEG (1843 - 1907)
Laissez-vous griser par les senteurs très prégnantes du merveilleux, où légèreté et gravité, moments tragiques et pathétiques s'alternent et nous bercent. Pour entrer dans le monde magique, fantastique, fabuleux du conte, il suffit d 'écouter comme parfois nous écoutons la pluie, le vent. ..
Edmond Farquet
D'abord professeur et directeur d'orchestre, il peut, dès 1874, grâce à une aide de l' Etat, se consacrer exclusivement à la composition. Il en treprend de nombreuses grandes tournées de concerts à travers l'Europe, jouant et dirigeant ses propres œuvres. Sa création mélodique et rythmique est influ encée par la musique populaire norvégienne. Son œuvre comprend essentiellement des Lieder et des pièces brèves pour piano.
Après Cats (notre photo), Peer Gynt. Le spedode de l'Ecole normale sero présenlé à la gronde salle de ID Molzo mercredi 22 . jeudi 23 -vendredi 24 moi · samedi 25 moi à 20h00 Réservation et vente des billets, dès le 1S avril, auprès de: - Billelel Sion (027 / 22 B5 931 du lundi DU vendredi de 10h00 à 12h00 de 14h00 à 17h00· samedi de 10h00 à 12h00. - Billelel Monlhey (025/71 62 67) du lundi ou vendredi de 15h00 à 18h00. 77
R~-Avrll,,96
LES PAGES D'ÉDUCATION 2000
Phase
de créativité La Direction d' Education 2000 a retenu 79 mesures des 104 propositions résul-
lant de la phase de CRÉATIVITÉ et déposées par les modules en mars 1996. Ces options tiennent compte des trois idées-forces
d'Education 2000 : _ la maîtrise de la qualité des formations,
A ce stade, il est difficile de mesurer avec précision leur
impact pédagogique et fi· nancier. Des études complémentaires so nt indispe nsables pour en déterminer la
faisabilité. Plutôt que d e proposer ici une présentation lacuna ire de ces mesures, la Direction publiera un dossier complet qui paraîtra dans le numéro
_ la maîtrise des coûts,
Info III du mois de mai
_ l'autonomie partielle.
1996.
Elles sont donc conformes au manda t donn é par le Grand Conseil.
Ln Direction d'Education 2000
Module2
Réflexions sur les devoirs à domicile Les devoirs à domicile font partie de la tradition scolaire, comme une image véhiculée et rep roduite de génération en génération. Si les enfants n'ont pas de travaux à domicile, les parents ont facilement l' impression que leur enfant ne fréquente pas une «vraie école», ou que l'enseignant n'effectue pas correctement son tra-
tian, dans le temps libre des élèves, de ce qui n'a pas été effectué d a ns le cadre scolaire. La justifi cation d es devoirs à domicile s'établit par la nécessité du travail auto nome de l'élève, ainsi que par l'information donnée a ux parents SUl' les tâches effectuées en classe. Cepend ant, ces fondements paraissent
vail.
de plus en plus fragilisés.
Les devoirs à domicile représentent une partie du travail scolaire: exercices écrits, leçons à mémoriser, travaux à terminer, à préparer, etc. C'est une transposi-
Les tâches à domicile alourdissent considérablement la journée scolaire déjà chargée et empi ètent sur un temps de loisirs indispensable à un équilibre personnel.
Les rôles de la famille Certains travaux à domicile ont encore comme but pour l'é tablissement de liens entre les apprentissages scolaires et les ressources familiales. Quelle mam a n o u
quel
papa
n'a-t-i1
pas
«épluché» durant de n ombreuses heures les illustrés rangés au galetas afin d' y dénicher la bonne illus tration o u le reportage en lien avec la leçon d'environne-
ment? L'hétérogénéité des ressources du milieu familial, les disparités sociales, les différences culturelles, renforcent de plus en plus
l' inéga lité des chances par rapport au lien connaissa nces scolaires - culture fa-
miliale. Bien so uvent également, l'évaluation des leçons apprises à la maison et notées en classe entre largement en compte d ans le bilan final de promotion. Le travail à domicile fait donc partie intégrante de la réussite ou de l'échec scolaire. Il n 'est pas rare d'entendre de la bouche des enseignants des remarques telles que «comment voul ez-vous que cet enfant réussisse, il ne travaille pas à la maison ». C'est comme si l'école vou-
73
LES PAGES D'ÉDUCATION 2000 lai t parfois se d ésinvestir de sa p ropre responsabili té face à la réu ssi te o u à l'échec. La famille, à l'instar d e }' école, deme ure un lieu privilégié d' apprentissages. N'oublions pas que tous les apprentissages fondam entaux (apprentissages p sycho mo teurs, langage, socialisa tion, .. .) s' effectuent au sein du milieu fa milial. N ' oubli ons pas non plus la richesse culturell e d e la famille et du tissu social de }' enfa nt. N'occu ltons pas non plus tous les apprentissages effectués en dehors de l' écol e, p ar le biais des mé-
djas et des relations qu' a l'enfa nt avec son environnement.
Journées interminables
Il 1
Les tâche s à d omicile, si elles renforcent le lien entre l' école et la famille, prolongent, et parfois indéfiniment, la journée scolaÎIe en grigno ta nt sur les temps de loisirs. La journée scolaire n'est jamais réellement termin ée. S' il est rela tivem ent aisé de vérifier la fin des trava ux écrits, les «leçons» ont comme propriété d'être apprises en ayant l'impression de ne pas être sues. L'élève (et les parents) éprouvent le sentiment que l' on peut faire toujours plus. Etrangement, ce ne sont p as les meilleurs élèves qui passent le plus de temps pour leurs travaux scolaires à domicile. Les élèves «m oye ns» ou «fa ibles», les m oins favorisés sur le p lan socioculturel sont évidemme nt ceux q ui ont le plus de difficultés à s'orga niser, à utiliser ju d icieusement les outils menta ux à leur disp osition, à fournir un travail intensif de courte durée. Le sentiment de culp abilité s' accroît avec
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la pression de l'en seignan t et de l'entourage.
Sources de conflits ou occasions de collaborer
Les conflits entre la famille et l'école surg issent trop so uvent par l'intelmédiaire des tâch es à domicile, trop ou trop p eu importa ntes, effec tuées inad équ a tem ent etc. Les tensions entre l'enseigna nt et l' enfant créent également des di fficultés pouva nt aller jusqu'au mensonge, voire à la somatisation. La collaboration écolefam ille, l'éch ange d' informations, de communications sont a utant de condition s primordi ales dans la réu ssite scolaire. Cette collabo-
LES PAGES D'ÉDUCATION 2000
Les apports de la chronobiologie
N ' est-il donc pas indisp ensable de p rivilégier ces temps de loisir: tem ps p our jouer, temps de relatio ns fa miliales, temps d ' activités dive rses, culturelles, sportives et pou rquoi pas temps pour regarder la télévisio n ou tout simplement pour ne rien faire?
Les tâches à domicile provoque nt réguli èrement d es conflits au sein de ]a famille, pa rti culièrement chez les élèves faibles. Là encore, l'inégalité d es chances se fait cruellement ressentir, si l'on considèr e qu e les familles à milieu socioculturel favo rable p ossède nt les ressources nécessa u:es pour aid er l'enfa nt, pour lui inculqu e r des méthod es de trava il, pour lui donner d es co nseils par ra pport à son organisa tion, tandis que les familles à milieu socioculturel dé favo rab le n'ont recours que trop souvent au mod e impératif du verbe «trava illen>.
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ration doit s'effectuer sans que l'un d es partenaires s'immisce trop intensément d ans le territoire d e l'a utre et sans que l' enfa nt devie nne le «roua ge de transmission» dan s cet échange. L' intensification d es information s, so us de multiples for mes, doit être privilégiée: rencontres progra mmées ou non entre l'e nseigna nt et les parents, appe ls téléphoniques, communications écrites, entretiens, visites à d omicile, classes ouvertes, bulletins d' information descriptifs, séan ces de pare nts concernant des thèmes précis, représentations théâtrales scolaires, journées d e sport, cours pour les parents sous forme de co nférence donn ée par un sp écialiste, participation des p arents au projet d'école, participation à une activité scolaire, journaux scolaires etc.
Organisations différentes L'un d es bu ts avoués des travaux à domicile est d'apprendre à l' enfa nt à travailler se ul, à organiser, à l' intérieur d u cadre fa milial, une plage réguli ère, choisie d élibér ément, durant laquelle l' enfant s'isole pour accomplir ses tâches. Or l a
réa lité est souvent fort différen te. Les p arents ont un rôle important à remplir soit da ns la ges tion (parfois non négociée) de ce temps de trava il à d omicile. Ce rôle s' étend bien souvent à l'accompagnement quotidien, à l'aide régulière. L'a p prentissage de l'auton omie p asse également par une orga nisation familiale programmée a utour des trava ux à d omicile: la planification d es temps de loisirs, d es activités culturelles ou sp o rti ves, de s week-end ti ent évidemment compte d e la n ature et de la quantité des travaux scolaires à accomplir. Le travail individuel, autonome, la mémorisation, l'automatisation de certain es tâches représentent des éléments de l'apprentissage non négligeables. Ces m oments peuvent se trouver à l'intérieur de la classe et être intégrés à la journée scolaire. Cela demandera certainement une organisation différent e de l'enseignement, et de ses acteurs.
Philippe NENDiIZ Modult 3
Conscient de l'importance des rech erches dans une science encore balbutiante, le module 2 n'a pas négligé les aspects soulevés par la chronobiologie et la chronopsycho logie. La lecture des ouvrages de la bibliographie proposée ont créé un tissu théorique de négociation, tissu pondéré par des éléments a utant dé terminants: les synchroniseurs extern es. Co ncilier les apports de la science avec les réalités de la vie sociale et économique, avec les disparités culturelles, av ec les besoins des différents partenaires de l'éducation n'est pas chose facile.
Aménager le temps Les recherches en chronobiologie et en chronopsychologie démontrent clairement que la vie d es enfants et des étudiants (comme celle de tou t être vivant) est animée par des rythmes, dont le plus compréhensible est l'alternance veille / sommeil. Ces rythm es sont soumis à des variations individuelles relativement importantes. Ils sont égalem ent influencés très fo rt em ent par l'organi sation sociale (d épart en week-end h eure d'été, vie familial~, etc.). Une trop for te perturbation de ces rythmes peut entraîner divers troubles aux conséquences plus ou moins r~ves, allant de la simp le ahgue à divers troubles lant Psychiques qu e somaIlques. les enfants de notre canton fréquentent actu ellement pendant plus d e 13 ans, Ul~
~- AvriI1996
sys tème scolaire qui va juger leur réussite ou leur non-réussite, qui va sélectionner les m eilleurs éléments et pa rfois même se prononcer d e la nor malité
ou d e l'anormalité d e ce rtains enfants. Face à ce tte énorme responsabilité, l'école ne peut pas occulter, sous prétex te de différences individuelles marquées, des élé-
ments pouvant favOliser ou défavoriser le développement harm onieu x des enfa nts. Sans po uvoir s'adapter aux besoi n s in div iduels d e
la suppression des tâches à domicile AVANTAGES
INCONVENIENTS
Du temps pour les loisirs
Difficul tés d'établir des contacts diffé rents entre l'école et la famille
Moins d'im plication et de responsabilité » des parents face à
Manque de temps pour certains travaux, notamment pour les travaux de mémorisation
«
l'échec
Moins de fatigue et de stress
Déresponsabilisation de l'enfant face à son organisation personnelle et à la nécessaire contrainte que représentent tes tâches à domicile
liens entre l'école et la famille dès le CO
Risque de conflits dive rs dès le CO, à une période « naturellemen t conflictuelle » pour l'adolescent
Travail autonome progressif des enfants
Risque de dérapages inévitables quant à la quantité de tâches demand ées
dès le CO
Prépa ration progressive pour les travaux domicile donn és au collège e t à l'école professionnel le
inégalité de traitemen t entre les famill es
Consolidation, dès le CO des connaissances acquises à l'école
l a réussi te scolaire dépend de la « réussÎte familiale » ~ inégalité de chances,
à
dès I.CO
ResponsabHisation, dès le CO face à une prÎse en charge personnelle
les devoi rs en particuliers les leçons ne sont jamais terminées ~ culpabilité Augmen tation de la fatigue scolaire, et du stress
2S
LES PAGES D'ÉDUCATION 2000 chaque enfant, l'école se doit d'aménager son temps en essayant de concilier le mieux possible les données générales de la chronobiologie et de la chronopsychologie, avec les contraintes et les besoins sociaux, familiaux et organisationnels. La plupart des études en chronobiologie et en chrono psychologie s'accordent dans la détermination des heures les plus favorables à l'apprentissage. n s'agit de la période 9 heures - 12 heures et de la période 15 heures - 18 heures. Les chercheurs prétendent également que les journées scolaires sont en généra l trop
chargées
et
pas
suffi-
samment étalées. Quant aux vacances, elles sont trop longues durant l'été et pas suffisamment réparties durant l'année.
Le respect du sommeil... Rappelons rapidement les principales recommandation s découlant des recherches scientifiques, commentées par Pierre Crépon1: «La vie de la famill e est le principal synchronisateur
des rythmes de l'enfant. La qualité du climat familial est déterminante pour
l'équilibre et le développement de l'enfant. Il existe une grande variabilité
inctividuelle des rythmes de vie et de développement qui fluctuent également avec l'âge. n ne peut donc y avoir de réponse homogène pour l' ensemble de la scolarité primaire. Les enfants fréquentant l'école maternelle, notamment les plus petits, doivent bénéficier d'aménagements particu-
liers (possibilités de repos, rythmes d'activité adaptés). Le leve r devrait id éa lement interven ir après un réveil spontané. Il
peut poser problème si le coucher
s'est fait tard (devoirs, télévision) et si l' enfant n'a pas
vrait pouvoir être partiellement pris en charge par l'école (coin repos aménagé, sieste).
c~~dition toutefois que l'on n alt pas surchargé les périodes précédentes.
Après la classe, un temps de détente et un goûter ména_ gent une Coupure indis_ pensable avant la reprise d'autres activités (sportives,
Un petit-déjeuner équilibré, pris dans le calme, est indispensable avant une journée d'école. A défaut, une collation limitant l'apport en sucres sera proposée, mais n011 imposée, afin d'éviter
l'effet de fatigue de fin de matinée. Les trajets scolaires doivent être pris en compte dans le rythme de vie des enfants ... Au cours de la matinée, les performances passent par un creux en début, puis s'élèvent jusqu'à midi. Un «coup de pompe») peut survenir vers 10 h 30 / 11 h 00, surtout chez les élèves les plus jeunes ou ayant mal
déjeuné. L'interclasse de midi devra it comprendre un repas qui, avec le petit-déjeuner,
apporte plus de la moitié de la ration caloriqu e de la journée. Ce moment devrait être un temps de ca lme qui permette à ceux qui en ont le besoin de se reposer. Ceci implique l'existence de locaux adaptés à cet usage.
bénéficié d ' une quantité suffisante de sommeil (réveils matinaux liés au mode de garde ou à l'activité professionnelle des parents). Le respect des besoins en sommeil est essentiel au bon développement et à une bonne scolarité. Le manque chronique de sommeil de certains jeunes enfants de-
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.•• et des moments de détente Ce temps de repos devrait
se prolonger au début de l'après-midi, voire au-delà de 15 heures pour les plus jeunes, moment peu propice aux apprentissages en raison d'une nette baisse de l'attention et des performances. Plus l'élève est âgé,
plus la suite de l'après-midi (après 15 heures ou 15 heures 30) est favorable à de nouvelles acquisitions, à
culturelles, etc.) ou l'ap_ prentissage de leçons qui devrait être Court.
Le repas du soir (léger) et le début de soirée devraient ê tre un mome nt de communication et de détente privilégié entre parents el enfants. Ce temps peut être géré différemment chez les adolescents au collège en raison du travail personnel qu'ils ont à la maison. Une diminution des activités intellectuelles doit précéder le coucher. Dans la semaine, le lundi est une journée perturbée, conséquence de la rupture du rythme de vie de fin de semaine. Cette journée doit donc être protégée. La nuit du lundi au mardi est l'une des plus courtes, celles du mardi au mercredi et du samedi au dünanche sont des nuits de récupération ... La plupart des chronobiologis tes s'accordent pour dénoncer des journées scolaire s trop chargées et un temps annuel de travail trop court... Un consensuS social existe autour du rythme de 7 semaines de travail, 2 semaines de vacances. La fatigue générale augmente en hiver et est plus importante les semaines précédant les «petites vacances».
ModuleZ 1
P. Crépon _D' P. Homey~r
G. Racle - M. ZanOlu : Rythmes de vie et scolarit~
INFORMATIQUE
Sortie du CD-ROM Café Saïgon Café Saigolt est un logiciel multimédia destiné à la prévention des toxicomanies. II s'adresse surtout aux jeunes de 13 à 20 ans. Il est cependant parfaitement utilisable par toute personne en contact, professionnellement ou non, avec eux. Ce support de prévention «grand public» intéresse en particulier les écoles, les espaces de loisirs et les familles. Le programme Café Saigoll simule une sortie du samedi soir. Après avoir choisi un personnage fictif parmi les trois présentés à l'écl"an, le joueur est confronté à de nombreux choix aux multiples conséquences: où aller?, que faire?, avec qui? 1 qu e consommer?, comment réagir?
Le multimédia interactif de prévention des toxicomanies
Café Saigon fait l'objet d' une évaluation confiée à l'Université de Genève dont le rapport final devrait être adressé au Conseil romand dans le courant de l'été 96. Il apparaît d' ores et déjà que 61% des jeunes in terrogés à travers la Suisse romande ont utilisé le program-
me, parfois à plusieurs reprises, lors de sa présence dans leur établissement scolaire ou professionn el. 85 % d'entre eux souhaitent la mise en place de tels supports de communication. Ils considèrent Café Saïgoll utile pour s'informer, réfléchir, s'amuser, prévenir les toxicomanies et apprendre à faire des choix.
Pour vos commandes s'adresser à:
Coordination romande Café Saïgon Laurent Voegeli Tél. 027/ 232915
A partir de mises en situation réalistes, le jeu préventif Café Saigon stimule la discussion et la réflexion personnelle. Confronté à la nécessité de faire des choix, comme dans la vie de tous les jours, l'utilisateur prend conscience de l'importance du développement de ses compétences, notamment face à l'offre de drogues et d'alcool. Des info-f1ash intercalés dans le scénario permettent aussi au joueur de parfaire ses connaissances.
Ce nOuveau multimédia, à la fois ludique et didactique, n'est pas un produit magique capable, à lui seul, de modifier des comportements acquis. Il tente de promouVoir la santé et le p laisir de vivre sans avoir à recourir aux drogues. Son utilisation engendre de nombreuses dyna miques préventives COmplémentaires et participatives.
R~ - AvriI1996
27
r
A il 1 l,
ÉDUCATION MUSICALE
------ -- ÉDUCATION PHYSIQUE
La transmission du message musical, une affaire de spécialistes C'es t avec indignation qu' lin éditorialiste s'est insurgé contre la décision de certains pouvoirs politiques e t éco nomique s de restreindre les subventions allouées à un orchestre symphonique de jeunes musiciens. Il a écrit en substance ceci: la culture doit être transmise par des professionnels; toutes les autres sociétés, chorales, fanfares, sont des multijestafions qui tiennent plus du social que de la culture.
Culture et sous-culture Si on suit son raisonnement, on pourrait donc dire: - que la culture est limitée à certaines personnes et à certains genres musicaux,
- que les chorales, les fan-
fares et les groupes populaires de tous genres ne diffusent que de la sousculture, - q ue les chefs d e ces groupes d'amateurs ne sont co mpétents que s' ils sont professionnels,
L'enseignement du ,hant ne serait-il qu'affaire de spédalistes?
- et, plus important encore, que l'enseignement de la musique dans n os écoles n'es t qu'une a ffaire de spéciali stes, nos maîtres gé nérali stes, même passionnés de musique, ne pouvant pas d onner à leurs élèves la nourriture musicale essentielle à leur
développement.
n va probablement se trouver, dans notre beau canton, si riche de ses diversités culturelles, des personnes pour app rouver cette philoso-
que les associations dispensent des cours de formati on permanente aux amateurs.
Education 2000 Mais c'est dans le domaine scolaire que ce tte complémentarité doit encore s' améliorer et il est à souhaiter qu' Education 2000 soit attentive à ce problème. On va, semble-t-il, vers une
plus grande responsabilité
qu'il faut confier l'enseignement musical dans les classes uni quement à d es spécialistes, ne leur assurent-ils pas en fait une place de travail?
accordée a ux centres scolaires. S'il est certain qu e plusieurs d 'entre eux possèdent déjà des ressources humaines aptes à mener à bien des projets culturels, d'autres par co ntre auront besoin d ' un soutien logistique efficace qui pourrait être mis en place sur le plan régional et can tona L Cette structure pourrait apporter également les moyens matériels indispensables a ux réalisa tions proje tées, de Mozart à Goldmann, du cor des alpes au synthétiseur et, d ' une manière générale, pour toutes les branches d'expression.
Complémentarité
La réflexion doit être menée par tou s les acteurs intéres-
pItie,
Culture et social Mais au fait, quand ce jour-
naliste prétend qu'il faut so utenir l es groupes professionnels, ne mêle-t-il pas a u ss i c ulture e t social, puisque subventionner ces orchestres revient a ussi à leur donner un gagne-pain?
Quand certains prétendent
Je SlLÏ S convaincu que le concept culturel et le concept social sont très liés entre eux mais qu' en essayant d'occulter l'un d'eux au profit de l' autre, c' est comme si on voulait que la main droi te ignore ce que fait la main gauche. Ceux qui ont du talent mais aussi la cha nce d e bénéficier d' un bagage musical important doivent être au service des autres. Dans le cadre de nos sociétés locales, c'est dans ce but
sés, Ainsi, on ne parlera plus ni d e culture ou d e social, ni de spécialistes ou de nonspécialistes, m ais bien plus de ressources humaines et matérielles destinées au développement harmonieux
de l'enfant, de l'adulte et des collectivités en général, qu'elles soie nt citadines ou qu'elles vivent dans n os belles régions de montagne.
Cours ASEP Escalade sportive et alpinisme comme thème de camp scolaire
SYMPOSIUM NATIONAL POUR L'ÉDUCATION MUSICALE 22 et 23 juin 1996, à Luœme
La Conférence intercanto_ nale pour la musique à l'école (CIME), que j'ai l'honneur de présider, orga ni se un e importante rencontre avec pour thè-
me CHANT CHORAL A VEC DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS,
A travers des démonstrations, des conférences, des ateliers et des expositions de matériel musical adéquat, les enseignants intéressés pourront découvrir plusieurs manières d'organiser l'animation chantante dans leur classe ou a u sein de leur chœur d ' eruants / d'adolescents,
tout cela dans le bilinguis· me le plus adéquat. La ( Luzerner Kantorei» donnera une touche artistiqu e supplémentaire à ce week-end. Les peJ'sonnes intéressées peuvent obtenir le pros-pectus ou des rensei~e ments complémentall'eS auprès du secrétariat de la CIME, Haldenau 20,
3074MURl (tél./ fax 031 9511641, ou à l'ORDP, téléphone 027 60 41 52). B.oberho/z$
H, Oberholzer
Buts + contenu: Introduction ou p erfectionnement aux techniques alpines, vie en p lein air (sous tente) et en refuge de montagne. Par groupe de 6 personnes, les participants, en fonction de leur niveau et sous la responsabilité de guides de montagne, pourront organiser et mener à bien des courses en haute montagne et/ ou d es escalades en montagne / falaise, Public cible: Tous les enseignants intéressés par l'alpinisme et l'escalade, En particulier: Prix: environ fr, 350.- (nourriture, camping, pension) + déplacement + finance d'inscription; d ans la mesure du possible, les participants se procureront le m a térie l suivant: casque, piolet, baudriers, souliers, crampons, chaussons d'escalade.
Direction du cours: Jean-Marc Bertschy, 2, ch, de la Berretta, 1782 Belfa ux, Tél, 037 / 4531 61 et Gérald Vaucher, 1867 Antagnes, Lieu d u cours: Alpes uranaises (en principe, camping + pension de Goescheneralp et refuges), Date du cours: Lundi 8 au vendredi 12 juillet 1996, Délai d'inscription: Samedi 4 mai 1996,
PROFESSEUR DE DESSIN? L'Association valaisanne des maîtres de dessin (AVMD) vous annonce sa nouvelle adresse et se tient à votre service pour tout renseignement et demande d'adhésion, AVMD cio Muriel Nicolet Vers chez Coquet 1891 Vérossaz·Daviaz
22 e STAGE D'ÉTÉ du13 ou20 juillet 1996 . ViIlOr5 (VOl Cestage est ouvert à tous Atelim: Théôlre . Mime· Recherche sur 10 voix· Oonse africaine· Percussion· Jeuburlesque
Renseignements et inscriptions: Compagnie AMI EL - 1861 LA COMBAlLAZ - Téf. (025) 55 1467
, liA, i l 1
REVUE DE PRESSE
D'un mois à l'autre longue allemande
Image déplorable Les élèves romands se font une idée désastreuse de l'allemand. Chercheur à l'IRDP, Jean-François de Pietro estime que plus ils apprennent l'allemand, plus ils le détestent. Pour lui, il faut absolument envisager a lltrement }' enseignement de la langue de Goethe, Solutions envisagées: les échanges, l'enseignement précoce, l'enseignement bilingue. Autre constatation du chercheur: plus les élèves ont de la peine à apprendre la langue, moins ils aiment le pays. Inquiétant pour un pays plurilingue. (NQ4,03)
Enfants et informatique
La solution Futurekids 1
Ça vienl des USA el ça permet aux enfants de découvrir l'informatique. Futurekids est une méthode de découverte de l'ordinateur basée sur le projet et proposée aux enfants de 3 à 16 ans. Un thème est proposé. Pour le traiter, vous manipulez différents logiciels, du traitement de texte à la PAO en passant par le graphisme ou Internet. Deux centres existent à Lausanne et Genève. Aux USA, Futurekids a mis au point une formation pour les professeurs; ils peuvent traiter l'un ou l'autre sujet de leur programme par ce biais. Une centaine d'écoles sont sous contrat. Bientôt aussi en Suisse? (r de Genève 5,03) 30
Recherche sur l'enseignement
La citation
La SuIsse critiquée
« Une
école sans principe de réalité, où l'enfant devient centre au détriment de l'élève et de ses progrès mesurables, est bien une école où personne n'échoue. Mais l'abolition de l'échec, loitl d'engendrer l'océan de bonheur où est censée baigner la pédagogie de la réussite, plonge l'école dans le désespoir,}} Catherine Kintzler Ecrivain et professeur de philosophie (L'EDJ 14.03)
Violence à l'école Théâtre interactif Le théâtre forum de l'association Caméléon présente des pièces interactives touchant à des sujets d'actualité. Après (~ Le cadeau condom)}, traitant du SIDA, c'est au tour de «Partie de rackeh d'être présentée au public. Le principe de théâtre forum est le suivant: la pièce est jouée une première fois par la troupe. Après quoi, on recommence, mais cette fois avec la complicité du public qui peut intervenir et arrêter l'action à tout moment, tenter de corriger le tir, faire d'autres propositions. C'est à cet instant qu'intervient le joker. li est le maître du jeu interactif et chacun peut participer à la discussion, donner son avis. Toutes les suggestions sont testées et peu à peu, des solutions apparaissent. Le théâtre interactif vise donc à préparer les élèves à réagir de la façon la plus appropriée. (L'Express 5,03)
Fronce
Une école ballottée Comment luUer contre l'in~ sécurité qui règne dans les lieux d'enseignement? Certains proposent de sanctualiser l'école, d'autres suggèrent au contraire une plus vaste ouverture sur le monde. L'auteur de l'article, Georges Piroué, affirme qu'il ne faut pas craindre de se risquer sur les flots agités de notre présent. Cela implique que l'on accepte l'évolution des mœurs et des mentalités, le progrès des techniques et des sciences, qu'on use de la connaissance du passé pour mieux comprendre l'actualité, Mais cela n'autorise pas qu'on chute de compromission en compromission. Selon Georges Puoué, ce n'est pas en transformant un cancre interdit de redoublement en un titulaire de bachot que l'on résoudra le problème, (L'Express 6,03)
L'OCDE critique vive ment la recherche suisse sur l'en_ seignement. Un récent rapport de l'Organisation de coopération et de dévelop_ pement économique reproche à notre pays son système de recherche provincialiste, son manque de spécialisation et la fragmentation de sa recherche. (r de Genève 7.03)
Bilinguisme Les Valaisans osent Depuis une année et demie, le Valais mène une politique d'enseignement bilingue français-allemand comme aucun autre canton n'a jusqu'à présent osé le faire. Ouvertures de classes dans plusieurs villes, équipes de chercheurs pour suivre et évaluer systématiquement les méthodes, concertation étroite entre les communes et les autorités cantonales, c'est une petite révolution qui s'opère. Selon une linguiste qui suit l'expérience valaisanne, il ne s'agit pas de faire des enfants de parfaits bilin~ues mais les élèves devraient être capables de lire et parler couramment J'allemand. Une de ses collègues affinne que le bilinguisme n'est pas perturbant et qu'il ne. p~se pas de problème idennl",,", (L 'Hebdo 7,03)
Devoirs guidés Dans une école secondaire de Fribourg, des élèv~5 e~ difficulté se fo nt repeche
R~· Avril l'"
ar des camarades à peine PIUS âgés. Le (moniteuf}), ~hoiSi par le médiateur du CO, est rétribué pour sa peine. Cela s' appelle les «devoirs guidés» avec à la clé un vrai contrat signé par les parties et des bilans mensuels. Une évaluation a révélé que près de 80% des élèves en difficulté ont vu leurs résultats s'améliorer. (NQ803 )
ISOS profs» Désarroi dont su((ès En France, la ligne «SOS profs», considérée comme un gadget par les syndicats enseignants, remporte un succès étonnant. En trois semaines, elle a reçu 500 appels d' enseignants désespérés. Le nouveau service d'écoute mis en place par le Ministère de l'éducation répond donc à un besoin. Victimes de nombreux actes de violences, certains enseignants ressentent la nécessité de partager anonymemen t leurs craintes, leurs (in)expériences, leurs rancœurs, leurs envies. «Ce qu'ils expriment, c' est plus du désarroi que de la détresse», confie un inspecteur de la permanence. (NQ1W3,J
Suicide des odos (auses étudiées Une étude tente de comprendre p ourquoi les adolescents se suicident. La Suisse est l' un des pays qui comptent le plus grand nombre de suicides d' adolescents. Seule la Finlande connaît une situation plus grave. Les filles sont plus nombreuses à tenter de se SUpprimer mais la mortalité est plus importante chez les ~arçons . Presque tous les Jeunes suivis souffrent de dépression qui se manifeste par Un isolement social ou des conflits familiaux sou-
vent liés à des échecs scolaires. Sépaxation des parents, hospitalisation ou décès d'un être cher, abus sexuels sont également en cause. Par contre, l'environnement socio-familial semble ne pas jouer de rôle majeur. (NQ 11.03)
Berne et Zurich Restrictions à l'uni Les électeurs de Berne et Zurich ont pris des décisions qui modifient la politique universitaire. Les premiers ont accepté l'introduction d'un numerus clausus en médecine (humaine, vétérinaire et dentaire). Quant aux Zurichois, ils ne veulent plus payer pOUI les étudiants des autres cantons. Les électeurs exigent donc que les cantons non universitaires financent toute la formation de leurs étudiants. Actuellement, les autres cantons financent 13 % des frais de fonctionnement alors qu'ils fournissent 45% des étudiants. Les décisions bernoises et zurichoises ont un point commun: elles reportent les problèmes sur les autres universités. (NQ 11.03)
Sélection scolaire Problème de société En France, la sélection rallume la guerre scolaire. 80% de bacheliers à l'aube du troisième millénaire, c'est bien. Mais après les lycées, c' est l'université qui est prise d' assaut. Cette massification tombe pourtant aujourd ' hui sous le coup d'une double critique. Pour les uns, la quantité a tué la qualité. Le contenu des programmes, la nature des exercices, sans parler des ravages de la télévision, abaissent chaque année ce qui était s uppo sé exigible d' un bachelier. A leurs
yeux, la sélection s' impose. Pour les autres, la prétendue démocratisation n' est qu'une mystification entretenue par une pyramide inversée de chiffres flatteurs mais qu' il faut décrypter. Cette démocratisation s' est faite au bénéfice des privilégiés. Chez les plus démunis, le tri s'opère de façon sauvage. Les deux discours ne sont pas forcément contradictoires. Ce n'est pas pal· l'indulgence ou la complaisance qu' on travai11e à la promotion des plus démunis mais par une aide organisée et systématique. (EDJ1403)
Nouvelle matu Pas d'harmonisation Les programmes scolaires ne sont pas prêts de s'harmoniser entre Genève, Neuchâtel ou Sion. Même le modeste objectif consistant à délivrer simultanément les nouvel1es maturités ne sera pas atteint. Quant aux programmes et aux grilles horaires, n' en parlons pas. Chaque canton proposera par exemple une offre différente pour les langues étrangères, avec des priorités parfois inversées et de s calendriers différents. Même la durée des études ne sera pas unifiée, (NQ 14,03)
Classes bilingues (olère à Marly L'Exécutif de Marly (FR) Pl·ovoque la colère du Législatif en voulant ouvrir des classes bilingues. L'instruction publique vient de répondre favorablement à une demande que le Conseil communal a déposée sans avertir ni le Législatif, ni l'Association de parents. Quant aux enseignants, ils ont été informés mais pas consultés . Deux camps se sont ainsi formés dans la commune. «Si mon gosse
veut devenir virtu ose de violon ou champion de foot, jamais on n 'ouvrira une classe spéciale}), s' indigne ce papa. «ll y a d' autres priorités; par exemple l'enseignement du français aux élèves étrangers», renchérit une membre de l'Association de parents d' élèves. Des avis que ne partagent pas les membres de l'Association école bilingue récemment fondée dans la commune, (La Liberté 15,03)
Classes mixtes Faut-il séparer? Mixité et égalité ne vont pas de pair. Faut-il séparer les filles et les garçons pour augmenter les performances scolaires? Aux Etats-Unis, les classes unisexes reviennent en force. Outre-Sarine, les expériences non mixtes se multiplient. La Suisse romande préfère mener un travail émancipatoire et antisexiste dans le cadre de la coéducation. Pourtant, il est officiellement permis depuis 1993 de déroger à la mixité des classes, pour autant que l'égalité des deux sexes soit encouragée. (24 Heures 13.03)
/ Un des articles brièvement ré-
sumé dans cette rubrique V Oli S intéresse? Il vous suffit de faire savoi r à la rédaction de Résonal1ces (ORDP, Gravelone 5, 1950 Sioll. TéL (027) 60 41 52.
Une photocopie de l'article vous sera gratu itement adressée.
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ÉCOLE-ÉCONOMIE
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A l'ère du travail incertain Les 36< Rencontres Jeunesse et Economie se dérouleront vendredi 26 et samedi 27 avril à Charmey, dans le canton de Fribourg. Le thème de ces journées - «A l' ère du travail incertain» - est d ' une brûlante actualité. Sous la direction de différents intervenants, tous spécialistes de haut niveau, les participants chercheront à discerner les formes nouvelles que prend le marché du travail. Un marché soumis au double effet de la mondialisation de l'économie et de la généralisation de nouvelles technologies, ceci dans tous les don1aines de l'activité hunlaine. Les conséquences économiques et sociales des bouleversements en cours et leurs incidences en ma-
36èmes Rencontres Jeunesse et Economie
Vt lldndi 2Ii II: 0. ",-,. ","t.\oI 21 I"~ lHi
Plus·de 300 «matheux» en demi-finale
tière d'éducation et de formation seront au centre des débats.
10e championnat international des jeux mathématiques et logiques
Quelques renseignements pratiques
Atmosphère recueillie à l'aula du Collège des Creusets ce samedi 23 mars. Quelque 340 matheux, les rescapés des éliminatoires, se sont mesurés par problèmes mathématiques interposés. Les meilleurs d'entre eu x se retrouveront au mois de mai pour les finales régionales. Ceux qui franchiront ce dernier obstacle feront à fin août le voyage de Paris pour y disputer la grande finale internationale.
H6ttl Clih ,IH6Iild~SI~
CJ\Ir .....,(f Rl
A l'ère du
travail IncertaIn
(
Lieu: Hôtel du Sapin, Charmey Dates: 26 et 27 avril 1996 Frais d' inscription: Fr. 70.Délai d' inscription: 16 avril Inscriptions et renseignements: Fax 039 / 314410 Adresse: Société Jeunesse et Economie Secrétariat romand F.-W. Dubois 17 2400 Le Lode
Service cantonal d'aide à la ieunesse Nouvelle adresse Le mois passé, nous vous avons présenté le Service cantonal d' aide à la jeunesse. Depuis, ce service a déménagé dans de nOuveaux locaux. Au moment où nous avons reçu ses nouvelles coordonnées, il n'était plus possible de corriger l'article. Nous vous informons donc que le Service cantonal d'aide à la jeunesse se trouve maintenant à l'adresse suivante:
Avenue Ritl 29 (bâtiment le Ritz), 1950 Sion Se trouvent dorénavant regroupés à cette adresse: - l'Office médico-pédagogique (4< étage) Téléphone: 027 / 604825 L'Office cantonal des mineurs (3 e étage) Téléphone: 027 / 60 48 40 L'Office éducatif itinérant (3e étage) Téléphone: 027 / 60 48 20 La Direction du Service cantonal d'aide à la jeunesse (2e étage) Téléphone: 027 / 604820
MATHÉMATIQUE
Dans sa première phase éliminatoire} ce chalnpionnat international des jeux mathématiques et logiques a réuni quelque 130000 participants. Les plus jeunes sont âgés d ' une dizaine d ' années (4' primaire). Elèves du CO, collégiens et même quelques adultes, professionnels ou non, ont également planché sur les énigmes mathématiques proposées. A u stade des demi-finales, ils étaient encore près de 10 000 à se rendre dans les 75 villes organisatrices. Ils devraient être plus de 2500 à passer
ce cap. Seuls 400 s'entre eux se rendront à Paris.
Les principaux résultats Catégorie CM (106 cOllcurrellts, 26 qualifiés) 1. Igor Petrovic, Grône; 2. Yannick Diebold, Val-d' Illiez; 3. Aurélie Blanc, Bouveret; 4. David Revaz, Sai van; 5. Nathalie Maillard, Orsières; 6. Julien Morard} Montana; 7. Jade Ruppen, Conthey, 8. Anaïs Fellay, Montagnier; 9. Lionel Balet, Conthey; 10. Samuel Quinodoz, Sion.
h
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1 11
Catégorie Cl (103 concl/rrents, 22 qualifiés)
Catégorie L1 (24 concurrents, 5 qualifiés)
1. Christopher Andrey, Savièse; 2. Lionel Clivaz, Sierre; 3. Sarah Bonvin, Lens, 4. Cyprien Luyet, Savièse; 5. Jessica Aymon, Ayent; 6. Mikaël Rodriguez, Muraz; 7. Céline Oreiller, Conthey; 8.. Gilles Walther, Fully; 9. Vincent Abbet, StMaurice; 10. Marc Andenlnatten, Sion.
l. Vincent Gaillard, Sion; 2. Daniel Maître, La Sage; 3. Olivier Glassey, Ardon; 4. Michelle Aymon, A yent; 5. Christian Von Roten, Sion.
Catégorie I2 (2 concurrents, 1 qualifié) 1. Hervé Delay, Martigny.
Catégorie C2 (87 concurrents, 17 qualifiés)
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1. Christopher Portmann, Monthey; 2. Sylvain Dumoulin, Sion; 3.Anne Francey, Arbaz; 4. Pascal Rausis, Orsières; 5. Nicolas Jacquier, Savièse; 6. Glenn Gh'oud, Martigny; 7. Christian Clivaz, Saillon; 8. Nathanaelle Petit, Conthey; 9. Baptiste Dubuis, Savièse; 10. Emilie Schmid, Nax.
Catégorie HC (3 concurrents, 2 qualifiés) l. Silvia Borella, Sion; 2. Favien Carrier, Martigny.
rieures numérotées dans l' ord de 1 à 256. Les pages de gauc~: portent un numé~o pair et celles de d:Olte ,un ~umero impair. Torn vl€nt d ouvnr au hasard son ency_ clopédie. Il calcule alors la somme des 6 clllffres des deux numéros de pages qu'il a devant lui. Cette somme est la plus grande possible. Quel est le numéro de la page de gauche?
Course à 6 (catégories C2, Ll, GP, L2,HC)
Quelques problèmes L'aquarium (catégorie CM) Un aquarium rempli d ' eau à ras bord pèse 108 kg. A moitié vide, le même aquarium pèse 57 kg. Combien pèse cet aquarium vide? Le livre de Tom (catégorie Cl) Tom s'amuse avec son encyclopédie des jeux mathématiques. Celleci comporte 4 pages de couverture non numérotées et 256 pages inté-
Six coureurs portant des dossards numérotés de 1 à 6 ont participé à une course. Les coureurs portant des numéros pairs ont obtenu, à l'arrivée, des places de numéros impaiTs. Les coureurs portant des nombres multiples de 3 sont arrivés à des places dont le numéro n 'est pas divisible par 3. Enfin, les coureurs portant des numéros supérieurs à 3 ont pris les 3 premières places. Dans quel ordre les coureurs sont-ils arrivés?
SCRABBLE
L' Ade l'Au-deIA près avoir musardé dans les précédents articles destiLes cousins nés essentiellement à attirer le chaland, nous vous pro- • posons de feuilleter J' abécédaire du scrabble. Cette Un bon moyen mnémotechnique pour retenir un mot sibylsaga en 26 épisodes vous promènera au cœur des mots: lin consiste à le rapprocher d' un mot connu ne différant que vous Yferez de brèves rencontres au cours de ces rendezd' une lettre. Ainsi ARTISAN cousine avec ARTISON (insecvous. n vous appartiendra de transformer ces liaisons furte). Il s'agit de remplacer les points par les lettres mantives en passions torrides peut-ê tre, qui sait, en rejoignant quantes. Entre parenthèses, vous trouverez le nombre de sol'un des nombreux clubs du canton *. lutions possibles. Pour vous aider, voici les lettres nécessaires: Tout naturellement, le A inaugure cette chronique.
A
ABDDDEGIIjLLLMNOPRRTIUU
ESARINTULO, quesaco? La fréquence d' utilisation des lettres dans notre langue. Le A apparaît donc comme une lettre commune puisqu'elle pointe en troisième position dans ce classement établi à partir de lectures itératives de journaux. Sa valeur (1 pt) dans notre noble jeu s~ avère donc parfaitement justifiée. Son emploi dans les désinences verbales - passé simple et futur surtout - en fait une lettre agréable à jouer.
ACCO.ER(4)
AQU.COLE (2)
AGAM. (2)
AS.lC(3)
A.ESSIF (2)
AIG.EFIN (2)
ALBU.lNE(2)
AVIC.LE (2)
A.ONC(2)
AFFl.ER (2)
Quelques mots poussent l' outrecuidance à posséder deux A consécutifs. Les voici rubriqués exhaustivement: BAASISTE (partisan de
On résiste à l'invasion des armées On ne résiste pas à l'invasion des idées
~
Histoire d'un en·me (V Hugo 1877J
L'ÉQUIPE lAjPR1AjE'R1E' R. eURO!' 5'4. RUE ST-GUERIN 32 -1950 SION
cette philosophie de Baas) - CAATINGA (formation végétale du Brésil) - DjAMAA ou DjEMAA (réunion de notables en Afrique du Nord) KURSAAL (salle de réunion pour les curistes) - MARKKAA (pluriel de MARKKA, donc invariable: unités monétaires finnoises). Voilà comment en 8 substantifs on pérégrine d' une façon tout imaginaire. Tous les mots figurant dans les jeux proposés démarrent par la
lettre A.
,,~
.,'\~""
L'ana-thème fi s'agit de former des anagrammes à partir des lettres don-
nées en fin de phrase. L' un de ces mots au moins commence par A. 1. Ce ... ..... est conçu pour plaisir à l' ........ (AAEIMRTU)
DÉCOUVREZ LA BALLE SANS PRESSION qui rebondit même avec de multiples crevaisons.
2. Tu
3. Les ......... de ces musiques assuraient le succès de cette soirée ........ . (AADENNST)
Prix: balles de 16 cm en 5 couleurs - 5 pièces Fr. 45.-
SOLA-DIDACT - MATÉRIELS SCOLAIRES -1920 MARTIGNY
4.
1' ...... ". ce meuble en ........ malgré sa grande valeur (ABElMNO)
Tél. (026) 22 54 64 - Fax (026) 22 02 48
5. Nous ...... .. . la dernière marche des escaliers à cause des
......... qui manquaient cruellement (AELMOPSU) 34
/(~ _Avril 19"
accoler, accorer, accoter et accouer - aquaco]e et aquicole agame et agami - aspic, asdic et astic - abessif et adessif - aiglefin et aigrefin - albumine et albuginé - avicole et avicule ajonc et adonc - affiler et affiner abrasive - aboutage - abrivent - aboteau - antefixé - accroire acétate - agapète - agenais - agenoise
un flot d ' injures sur les équipes
(ADEERSSV)
Existe en 7 cm, 9 cm et 16 cm
AGE - ACE - AGE - AGA - AGE - IRE - IVE - ABRAS ABOUT - ACCRO - NOISE - ABRl- ABOT - ANTE - VENTEAU - FIXE - TATE - PETE -NAIS
Matériaux et amirauté - déversas et adverses - andantes et dansante - abomine et amboine - loupames et ampoules
,
SPÉCIAL COUR D'ÉCOLE
Voici un jeu qui tronçonne des substantifs de 7 ou 8 lettres en deux mots valides au scrabble. Ainsi, TELEMARK peut se découper en TELE et MARK A vous d'apparier les mots suivants judicieusement selon l'exemple:
SOLUTIONS:
,,~ Consultez-nous
L'ouvre-mot
R"-'- - AvriI1996
• Vouvry: 025 / 811270 Muraz-Collombey: 025 / 72 75 65 Monthey: 025 / 71 64 71 Martigny: 026 / 44 14 24 Sion: 027 / 38 32 26 Sierre: 027 / 411930 35
MOBILIER
ÉDUCATION RELIGIEUSE - - - - -
Le sacrement de la Réconciliation resoit une place nouvelle es préparations sacramentelles vers la Réconciliation et vers l'Eucharistie se font principalement en 2e prinlaire. Elles trouvent leur aboutissement dans une bene fête de la Première Communion toute auréolée de la lumière du printemps.
L
Cette manière de faire ne donne cependant pas toute satisfaction, car elle ne tient pas assez compte du développement psychologique de l'enfant. Les catéchistes perçoivent qu'il faudrait établir plusieurs étapes pour permettre à l'enfant d'accueillir les diverses facettes de la Réconciliation. Enes constatent que d' une manière générale, la préparation à l'Eucharistie gagnerait à être approfondie une année pl us tard. En outre, le sacrement du Pardon se trouve parfois réduit à un simple élément du parcours vers l'Eucharistie.
Dans la recherche de solutions, certaines paroisses ont choisi de déplacer la Première Communion en 3e primaire. A Sierre, cela se fait depuis plus de 15 ans. En 1994, le diocèse a donné des orientations pour la catéchèse paroissiale. De nombreuses paroisses s'y sont donc engagées, proposant des parcours paroissiaux en lien a vec le programme donné à l'école. Ceux-ci permettent de mieux faire participer les familles et la communauté paroissiale aux préparations sacramentelles. Dans certaines régions, les deux sacrements restent proposés pendant la 2e primaire. Le plus souvent, cependant, cette année est consacrée essentiellement à une première étape de la découverte du sacrement de la Ré36
Aumônerie et animation spirituelle au (0
Dessine-moi une aumônerie Notre objectif: des idées pour aninler ou créer une aumônerie au CO. Notre souhait: chaque CO représenté - et donc aussi le vôtre nous partage une idées originale parmi ses nombreuses expériences d'aumônerie: animation d' une temps fort, récollection, sortie ou voyage, invité etc.
conciliation, avec la mise en valeur du Pardon que Dieu donne et dont on est appelé à suivre l'exemple. La fête du Pardon est alors célébrée pendant le Carême, le 4e dimanche s'y prêtant liturgiquement tout particulièrement. La préparation à l'Eucharistie est alors déplacée sur la 3e année.
Le Centre de catéchèse insiste pour que ces aménagements de catéchèse paroissiale soient réalisés en respectant les situations locales et en collaboration avec l'école. Et des catéchistes travaillent actuellement avec Mlle Monique Gaspoz pour mettre à disposition dès l'automne 1996, les quelques adaptations nécessaires au programme de 2'.
Notre proposition: une réunion à la maison Baraka à Conthey, samedi 4 mai, de 9hOO à 12h30; possibilité de prolonger par un repas simple.
L'ergonomie à la place de travail à l'école La place de travail à l'école
Le corps humain comme modèle
Une position dynamique Contrairement aux animaux à quatre pattes, l'être humain possède un centre d'équilibre extrêmement élevé, ce qui lui permet de pouvoir rester en équilibre parfait sur deux jambes. La colonne vertébrale est donc primordiale pour la position debout naturelle mais elle est mise considérablement à contribu tian. Les capacités de fonctionnement de la colonne vertébrale sont étroitement liées aux organes, à la croissance, à la nourriture, au poids du corps, aux mouvements et plus encore. Des mouvements effectués correctement maintiennent le corps en bonne forme et en bonne santé. Toutes les pressions statiques sont nocives au corps, surtout si elles durent longtemps (en particulier pour les disques de la co-
Aujourd'hui, l'être humain possède des mesures précisément anthropométriques jusque dans les moindres
détails. Cela est déterminé par le sexe, )' âge, }' origine, etc. et forme un groupe col-
lectif nommé Percentile. C'est précisément pendant la période de croissance des jeunes que les «normes»
varient. De grandes différences confirment la règle.
tie de leur vie doit absolument être améliorée dans le sens d'un meilleur confort et d'une parfaite adaptation individuelle, permettant une position de travail idéale. Il est aussi important que les écoliers puissent changer de positions entre un travail
penchée en arrière). Les conditions de base qui offrent une position assise
idéale et évitent la fatigue sont:
- Réglage de la hauteur
lonne vertébrale). Une mau-
d'assise entre le sol et le bord avant du siège.
Les causes sont très souvent
Les êtres humains possèdent des normes très variées
Vous invitent: Michel Salamolard (aumônier à St-Raphaël), Danièle Udriot (conseillère-coordinatrice ER), Rolf Zumthurm et Elie Meylan (commission diocésaine de jeunesse).
un équipement non adapté
(voir
de la place de travail, une mauvaise position, un manque d'attention pour le corps, etc.
«grands» et des «petits») qui nécessitent des places de travail à l'école variées et
prénom, le CO auquel vouS a partenez. Prière de mentionner vous restez au repas.
d'heures à étudier. Une par-
- Soutien dans la position assise à l'avant et à l'arrière par une surface d'assise souple, sans modification de la hauteur d'assise
(bord avant du siège). Le centre de rotation doit se trouver sous les genoux.
ment penchée en avan t) et les heures dites d'écoute (position assise légèrement
Sont concernés: tous les enseignants de religion, les aumôniers (prêtres et laïcs) et toute personne intéressée par l'aumônerie.
mentionnant votre nom, Vo
d'école» qui doit être adapté
concentré (position légère-
vaise position n'est pas uniquement causée par la chaise ou la place de travail à l'école.
Inscriptions: à renvoyer à Danièle Udriot, Centre de catéchèse; rue des Erables 10, 1950 Sion
C'est précisément le «banc aux jeunes pendant leur croissance, ces jeunes qui passent quelques milliers
la
adaptées.
position
des
Les pieds doivent reposer à plat sur le sol.
·-Réglage de la hauteur de la table mesurée depuis la surface du siège à la hauteur des coudes en ayant les bras légèrement fléchis en avant.
- Réglage de l'inclinaison de la table jusqu'à 16· en ayant le point de rotation
le plus près possible du bord de la table. - Possibilité de régler la profondeur et la hauteur du dossier.
Mobilier scolaire
Exposition tournante La maison Embru organise une exposition qui trounera, du 22 au 26 avril, dans les principales villes valaisannes. Le 22 avril, elle sera à
Monthey (patinoire), le 23 à Martigny (CERM), le 24 à Sion (Piscine d'hiver-St-Guérin), le 25 à Sierre (Près de la place de l'Europe) et le 26 à Brigue (Parkplatz Glismatten). Cette exposition sera ouverte de 9hOO à
18h00 et présentera un programme de meubles ergonomiques adaptés à la lutte contre les douleurs dorsales.
- Dossier souple
Pascal Dorsaz R~-Avrill99.
37
EXPOSITIONS
-------------------------- ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Solon International du livre et de la Presse
Beaucoup pour pas cher Le 10 e Salon International du Livre et de la Presse ouvrira ses portes du 1er au 5 mai 1996 à Palexpo Genève. Au programme plus de 20 expositions spéciales, animations inédites et prix littéraires. Et la tenue en parallèle de quatre salons complémentaires: Educa, Salon de la Musique, Europ' Art, Mondolingua. Les classes peuvent visiter le Salon pour la modique somme de 2 francs par élève. «Le Salon du Livre», comme l' app ellent familièrem ent les quelque 120000 visiteurs qui se rendent chaque année à Palexp o Genève, fête son 10' anniversaire. Ce Salon d oit sa notoriété nationale et intern ationale à l' enthousiasme d e ses exp osants et à la qualité d es nombreuses animations proposées.
Hôtes d'honneur L' Afrique du Sud, deux ans à pein e après ses premières élections multiraciales, sera l'hôte d' ho nneur du I De Salon International du Livre et de la Presse. Un p avillo n d e 400 m' proposera un large panorama du pluralisme culturel sud-africain. 38
Côté helvétique, c' est le Canton de Berne qui sera à l' honneur. Trait d' union traditionnel entre la Suisse ro mande et la Suisse alénla nique, Berne présentera une exposition s'articulant autour de la littérature, de l' édition, de la restaura tion et d e l'art du papier. Le Can ton sera bien représenté à bord du Train Culturel qui relie, pour les mettre en présence, les différentes p arties du pays.
Expositions spéciales Pour son lOt! anniversaire, le Salon International du Liv re et d e la Presse met sur pied une fantastique exp osition intitulée ,de livre et le journal chez les peintres». Dix-huit musées suisses s'associent à cet événem ent phare en prêtant des œ uvres majeures, soit plus de cent toiles et quelques gravures de grands artistes tels que Rembrandt, Dürer, H odl er, Félix Vallo tton, Cu nia Amiet ou H enri Moore. Autre p oint marquant de ce I De Salon, une exposition pleine de charme célébrera les 200 ans de la boîte à musique, dont l'histoire plonge ses racines à Genève et à Sainte-Croix.
Animation interrompue D e l' His toire du Soldat (exposition) au x n u méros sp éciaux et jo urna ux pirates (exp osition), d'H enri Guillemin (exposition) aux Fables de La Fontaine (exposition), le Salon proposera une animation variée et ininterrompue. L'Espace
Pierre-Marie Gabioud assure l'intérim
Multim édia permettra à chacun de s'initier aux technologies du futur la p hoto, avec «Regards) , de Mé: decins sans Frontières et les 100 ans d e la bande dessinée avec la Communauté Wallonie-Bruxelles marqueront également de leur empreinte le Salon 96.
rents au terme de la quatrièm e ann ée d'école no rm ale. Il diri ge une classe à d eux
degrés (5e et 6e primaire) de 32 élèves. C'est dire s'il connaît les problèmes que peuven t poser de lourds effec ti fs . n res tera fidèle aux Chorgues d ura nt 17 ans.
La «Chasse au Trésor », le «Concours Jeunes Reporters» et le «Championnat Suisse d' Orthographe» constituent autant d'attrac tions que le public attend chaque année avec curiosité. Notons encore la présence exceptionnelle à Gen ève cette année des écrivains du Figaro Magazine qui dédicaceront leurs ouvrages le samedi4 ma i. L'Action Don du Livre, enfin sera reconduite. Elle invite les visiteurs du Salon à faire acte de solidarité en déposant à l'ent rée de Palexpo des livres usagés, des crayons, du papier vierge et du matériel informatique à l'intention des moins fa vorisés, en Suisse et dans le monde.
uite a u dépalt d e M. Pannatier q ui a fait valoir son droit à la retraite, le Service de l'enseignement primaire es t diri gé depuis le mois de janvier par Pierre-Ma rie Gabioud, inspecteur scolaire des d istricts d' Entrem ont, St-Maurice et Month ey. M. Gabioud occu pe ce poste d e manière intérimaire, d ans l'attente d' une probable réorganisation de certains services du Dé par tem ent de
S
l'instruction publique.
Evénement culturel exceptionnel Avec Educa, Salon de l'Etudiant et d e la Formation - le Salon de la Musiq ue - Europ' Art, Foire Internatio nale d 'ART - Mondolingu. , qui se tiennent en parallèle à ce lOt Salon International du Livre et de la Presse, Genève propose vérit~ blement au public, du l e< aU 5 mru. un événement culturel exceptIonnel, le plus important de Suisse.
R~-Avrll l99.
Marié à un e en seignante, père de trois filles, PierreMarie Gab iou d est n é e n
1953, à Orsières. Son père est instituteur, puis direcleur du Cycle d' orientation d'Orsières. L' enseign em ent est une vocatio n dans la famille puisque cinq des onze enfa nts passeront par l'Eco-
le normale. Pierre-Marie Gabioud suit
cette filière de 1968 à 1972.
Pén~rie d'en seig nants oblige, Il es t placé à Troistor-
~ - AvriI1996
chez les collègues les plus plus ... », déplore le chef de seJVice par intérim. Lorsqu'o n lui dem and e p ourqu oi on l'a ch oisi, lui,
le benjamin du collège des insp ecteurs, il opte p o ur l'humour: «En cette période d 'économi es, M. Sierra a choisi un Val d' Illien. Il co nn aît no tre rép utatio n .» Pierre-Marie Gabioud ne regrette pas ce tte expérience mêm e s' il avoue volontiers q ue les r elatio ns plus direc tes avec les enseigna nts et les enfants lui ma nq uent u n pe u : «Je s uis plutôt un homme de terrain mais dans chaque fonction il y a des tâches intéressantes. L'exp érie nc e est enrichissante.»
la qu atrième fois à la Patl'ouille des Glaciers. Et lorsqu' il déchausse ses b askets o u ses skis, il profite p o ur éco uter de la m usique classique:, u n autre de ses pôles
d' intérêt.
.........••...••......•.•....•..
En 1989, Pierre-Marie Ga- • bioud est nommé inspecteur · des tro is dis tri cts du Bas- : Valais. Il occu pe encore ce • pos te a ujo ur d' hui. ({Je cumule les de ux fonctions, mais mes activités d ' inspecteur sont naturellement réduites au strict minimum. J' assure les relations avec les commissions scolaires, je tra ite le s problèmes d 'organisation rencontrés dans les communes. Je fais encore quelques visites de classes, s urtout jeunes. Mai s j'aimerais avoir le temps d'en faire
Malgré un emploi du tem ps bien char gé, Pie rre-Marie Ga bioud tro uve encore du temps pour assouvir sa passio n pour les spor ts d'end uran ce: la course à p ie d et le ski-alpinism e. Ce prin temps, il prendra part pour
Journée d'étude à l'IRDP L'expression orale en fran~ais Sam edi 11 ma i, l'a ula de l' Université de Neuchâtel accueillera les participan ts à un e jo urn ée d' étud e consacrée à l'en seig nem ent de t'expression orale en français. Cette manifestatio n est mise sur pied par l'TRO P, le Centre d e linguistique ap-
pliquée de l'Université de Ne uchâtel, le Fonds n ati onal s uisse d e la rech er che scientifique et la Commission d e coordinatio n d es centres de recherche. Les organisateurs ont po ur objectif de présenter et discuter des expéri ences concrètes d'enseig ne m ent de r expression orale, de découvrir les déma rches didactiques qui sont actu ellement explorées d ans diver ses écoles d e Suisse romande et d e Fra nce, d e réfléchir à la place de l' oral dans la formation des enseignants. Les participants po urro nt suivre différents exposés de
chercheurs et de formateurs qui conduisent actu ellement des trava ux dans le domai ne de l'expression orale. Divers supports didactiqu es po ur ce type d' enseig nement leu r sero nt présentés dans un espace d' exposition . Ce sera aussi pour eux }' occasion de rencontrer d es formateurs q ui recourent à des voies diverses pour enseign er l'oral: expression th éâtra le, séqu en ces didactiques, techniqu es d 'expression de soi, etc. Les inscriptions à cette jOli'née so nt prises jusqu'au 20 avril à l'adresse suivante: Mme Christi ne Olivier, IRDP, Fbg de l'Hôpital 43,
2007 Neuchâtel. Renseignements pratiques Dale: samedi 11
mai 1996 Horaires: 9h30 à 16h30 Liel/: Aula de l'Université de Neuchâtel, Espace Louis-Agassiz Prix: Fr. 40.- avec repas; Fr. 20.- sans repas
39
Les enfants et l'aleaol l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et outres toxicomanies (lSPAl propose une brochure intitu· lée ,(onseils aux parents: les enfants et l'alcool •. (on\u comme un petit guide du dialogue entre porents et enfonts, celle publication bénéficie de textes simples et d'illus· trotions en couleurs. Elle répond ù des questions souvent posées: pour· quoi les enfonts et les odos boivent· ils de l'olcool?, quel est le rôle des parents?, comment réagir en cas de doute?, quelle aide peut·on trouver? On peut obtenir gratuitement celle brochure à l'ISPA, (ose postale 870, 1001 lousonne. (Dès 20 pièces, Fr 0.50 rexemplaire, frais d'expédition et de lVA facturés en sus).
Musée de la Croix-Rouge Intérêt pédagogique l'on dernier, 40000 adolescents ont visité le Musée de la (roix·Rouge. Ce succès s'explique par l'intérêt pédogogique de la visite. (e musée est conçu à la fois comme un lieu d'information historique, de prise de conscience globale et d'éveil éthique. Ouverltous les jours (souf le mardi) de 10 à 17 heures, le Musée de la (roix·Rouge et du Croissont·Rouge utilise des techniques oudio·visuelles d'ovont-jlorde et occupe une surfoce de 1850 mètres carrés. Renseignements: 022/733 26 60.
Horizon ferme Appel aux jeunes l'Association du service agricole appelle les jeunes et les familles agricoles à se rencontrer. Il suffit aux intéressés de foire le 157 1291 pour recevoir les indications prétises sur les conditions de service et le for· muloire d'inscription. l'on dernier, les antennes de l'organisation à but non lucratif ont procédé à plus de 4000 placements de jeunes pour un séjour actif en agriculture. 40
EN
RACCOURCI
Evaluation Colloque à Grenoble l'Association pour le développement des méthodologies d'évaluation en éducation (ADMEE) organise du 18 ou 20 septembre, à Grenoble, un colloque consacré à l'évaluation. (es journées sont ouvertes aux en· seignonts et aux chercheurs. le délai d'inscription est fixé ou 7 juin 1996. Renseignements et inscriptions: (olloque ADMEE 1996, Université Pierre·Mendes·Fronce, Dpt Sciences de l'Education, 8P 47X, 38040 Grenoble (edex 9. Fox: 76 824011
Jeunes inventeurs Coucours 1996 la Fondation pour la promotion des inventions (FPIl organise un concours destiné aux jeunes inventeurs, les porticiponts seront réportis en trois cotégories (jusqu'à 12 ons, 13à 16 ons, 17 à 20 ons), Des innovations peuvent être présentées, dons n'importe quel domaine d'activité, le délai de remise des travaux est fixé ou 31 octobre 96, Renseignements et inscriptions: FPI, 1132 lully/Morges, Tél. 021/8011894; Fox 021 /80216 62,
Valais Tourisme Le Défi le Déportement de l'économie publique a édité une brochure intitulée Le Défi, Il y analyse la situation du tourisme valoisan et les enjeux qui attendent l'un des secteurs les plus importants de notre
économie cantonale, la brochure est disponible auprès du Service de promotion touristique et écono· mique, Planta 2, 1951 Sion, Tél. 027/607350; Fox 027/60 72 04,
Fondation Gianadda Visites gratuites la Fondation Pierre Gianodda à Martigny rappelle aux enseignants que les visites sont gratuites pour les écoliers valaisans. Des visites com· mentées peuvent aussi être orgoni· sées gratuitement sur demonde,
Logiciels pour les écoles Contrat signé le (entre suisse des technologies de l'information dons l'enseignement (GlE) et la filiale suisse de Microsoh ont signé une convention·codre portant sur l'utilisation des logiciels Microsoft dons les écoles publiques, (et occard permet aux écoles primaires et secondaire 1et Il d'acheter des logiciels Microsoh à prix très ovontogeux pour toutes les activités qui se ropportent à l'enseignement, dela préporotion ou suivi des cours, les enseignants peuvent également utiliser ces logiciels sur leurs ordinateurs privés, en dehors de l'étole, mois uniquement à des fins d'enseigne· ment. Pour toute information: GI~ Erlochstr, 21 , 3000 8erne 9, (031 /301 2091),
Journées de l'Audiovisuel Les réalisations à l'école le Groupe romand pour l'audiovisuel à l'école (GRAVE)
organise, le mercredi 22 moi (dés 9h30) une journée d'information, (elle journée est destinée aux enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines, les orgonisoteu~ souhaitent d'une port informer les enseignants sur les possibilités de l'audiovisuel dons la pratique de la dosse, Ils veulent d'outre port foire connoitre des productions (diaporamas, films, tronsparen~, enregistrements vidéo et audio" ,) réalisées avec les élèves dans le cadre de la classe et permettre aux participants d'échanger idées et informations techniques, les personnes qui veulent s'inscrire à la journée du 22 moi peuvent obtenir des renseignements supplémentaires et un bulletin d'inscription auprès du délégué valaison du GRAVE (Jacques Dussex, ORDP, Grovefone 5, 1950 Sion 027/6041 52), (eux qui ont réalisé un document AV avec leurs élèves et qui souhaitent le présenter sont priés de s'annoncer à la même adresse, (Délai 30 avril),
Expression 22' stage à Vinon Mime, jeu burlesque, théâtre, danse africaine, voix et chont, percussion: voici en quelques mots dès le programme du 22' stage d'été «Amiel. qui se déroulero du 13 au 20 juillet 1996 à Villors, Organisé par Jean·Pierre Amie!, ce stage d'expression sera dispensé par des professeurs de renom: Michel OelU (théâtre), Daniel M'Voutoukoulou (danse africaine), Jean·Paul Boget (voix et chant), Robert Mavoula (percussion) et Jeon·Pierre Amiel (mime et jeu burlesque), le prix de la semoine (ateliers, hébergement, nourriture) est fixé à 1100 francs (étudiants 950 Ironcs, ancien stagioires 1000 Irones), Renseignements et insuiptions: Expression, 1861 la (ombollal. Tél. 025/551467,
...---------
tEGURE
AlSOHANŒS
M.nsuel de l'I<ole voloisonne,
Motivation et réussite scolaire de la persistance dans l'ap~ prentissage, donc d'une motivation plutôt intrinsèque».
Supprimer le sentiment d'échec
Continuum de la motivation
Qu/est-ce que la motivation et quel lien entretient-elle avec l'apprentissage scolaire? Les nombreuses théories de la motivation son t souvent difficilement accessibles pour un lecteur, même motivé par le suje t mais pas nécessairement spécialiste. L'ouvrage intitu-
Pour utiliser la motivation positivement, l'enseignant doit d'abord en comprendre le fonctionnement ou du moins essayer de reconstituer quelques pièces du puzzle. Sur le continu um de la motivation, on trouve d'un côté celle qui est intrinsèque (qui n'a d' au tre but que l'intérêt pour l'activité en elle-même et qui correspond au sens courant de la motivation) et de l'autre le découragement. Entre ces deux formes extrêmes, il existe différents degrés de motivation qui sont dépendants de renforcements externes (prix, argent, notes, punitions, etc.). A noter que «les récompenses
lé Motivation et réussite scofaire comble désormais cette
lacune: les auteurs ont pris le parti de vulgariser les travaux scientifiques liés à la motivation. Dans un langage simple, Alain Lieury, professeur de psychologie générale à l'Université de Rennes et auteur de nombreux ouvrages dont Mémoire et réussite scolaire, et Fabien Fenouil1et, chargé de cours à Rennes également, prônent une pédagogie cen· trée sur la motivation et SUI l'orientation vers la tâche (ou but de l'apprentissage), A partir de situations réelles de réussite et d'échec en milieu scolaire, leur but est d'aider les enseignants pour faire évolu er les élèves en difficulté du sentiment
«C'est le prof qui
lie
m'aime
~~» à celu i de «Plus c'est dif-
fic/le, plus j'aime ça».
extrinsèques comme l'argent, ou des approbations verbales, causent une diminution de la motivation intrinsèque». Celleci est la résultante de deux «forces», à savoir un com~ portement autodéterminé (sentiment de choix et de libre arbitre) et une compétence perçue (estime de soi). L'intérêt peut être diminué par la cont rai nte, un enseignement de style «con trôlanb>, un cours confus ou un but non spécifiqu e. Par ailleurs, «la compétence provient
Favoriser l'acteur Les auteurs ne se contentent pas ct'w,. approche th éo· rique de la motivation, mais fournissent aussi quelques pistes pratiques en répondant à des questions concrètes. Ils s' intéressent à la résignation apprise, résultat d ' une demande excessive ou d'une surcharge du programme. Alain Lieury l'avait précédemment relevé: «Une pédagogie de la valo-
risation ne peut donc se Jaire que par le rétablissement de l'importance de la variéM des matières». Pour favoriser l'élève dans son rôle d'acteur, les activités susceptibles d'accroître une motivation intrinsèque semblent judicieuses (dossiers, exposés, rédaction d' un journal ... ). L' école a tendance à é touffer la motivation intrinsèque et comme «tout ce qui favorise l'autodétermination, t'estime de soi, est [" ,J à conseiller ... » Autant dire que la lecture de ce livre est fortement conseillée à tous les enseignants, les formateurs, les étudiants et les parents qui pensent que l' échec sco ~ laire n'est pas une fatalité.
Nadia Revaz
Editio., odmlnistratlon, réda,flon Déporlemenl d.l'inslrudion publique IOIP) Office de recherche ,1 d. docum.nlalion pédagogiques (DROP) Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (017) 60 4t 51, Dlrectton Jean·Pierre Salamin
Rédaction Paul Ven,r Conseil de rédaction Palrick Abb.t, Ass, parenls Ni"l. lacquemin, SPVal Maurice Oirren, OSP lean·Fran!ois lovey, OIP Fabio Di Giacomo, AVECO Mourice Nanchen, SMP Jocelyne Gagliardi, AVPES Photograph. Jacques Dussex.
Données techniques Surface de composition:
17Sx 145 mm. Format de la revue: 210 x280 mm, Impression en offset en noir et une
lei nt. ' i,e, phololilhos fourni" ou frois de reproduction fodurés séparément pour documents fournis prêts ù la reproduction.
Parution Le 1Sd. choque mois souf juill'I et août.
Délai de remis. des textes et des annonces
le 10 du mois précédent RIGIE DES ANNONCES
Alain Lieury et Fabien Fenouillet Motivation et réussite scolaire Paris: Dunod, 1996.
PUBLlClTAS, 1951 Sion Téléphone (017) 19 SI 51 Téléfax (017) 13 57 60, Impression, expédition
Les pièces du punie Motivation,
VALPRtNT SA, 19S1 Sion Téléphone (027) 1113 70 Téléfax 1017) 11 07 47,
servent de décar aux draperies. 01sommer a obtenu ces résultats en travaillant sur des papiers préalablement mauillés et sur lesquels il intervient à l'encre, à la peinture, au crayon, . .. Une fois secs, ces supparts peuvent être utilisés en l'état au retravaillés.
ÉCOlE ET MUSÉE
Approches de l'œuvre de C.C. Olsommer
Ces différentes suggestians peuvent être modulées, nlodifiées, personnaHsées. La garantie du succès d'une visite au musée tient davantage aux objectifs et au sérieux du travail effectué sur place qu'au thème au à l'œuvre abordés. Je reste naturellement à la dispasition des enseignants paur l'élabaratian au la conduite d'une visite, au musée cantanal des beaux-arts à Sian comme au Musée Olsomnler à Veyras. Les deux visites sont par ailleurs camplémentaires dans l'apprache de l'œuvre d'Olsom-
décauverte et l'approfandissement des œuvres de C. C. Olsomnler avec les classes me semblent indiqués à plusieurs égards: la dauceur des tans, la
L a
transparence des couleurs, la finesse du dessin, .. . la paix intérieure
qui s'en dégage sant autant de paints d'admiratian au de réflexion.
Parmi les «entrées» possibles je retie ns -arbitrairement- les quatre suivantes: «Les thèmes», «Composition et force du dessin», «L'inlportance de la ligne» et «Essais techniques». Quatre approches qui ne daivent pas étauffer les autres voies dl accès.
mer.
Eric Berthod Ecole et Musée
La visite du musée (cf. encadré) débute par un premier parcaurs libre, effectué en principe par graupes de deux à trois élèves.
Les dosses au Musée Olsommer
La curiosité assouvie, les élèves sant rassemblés paur partager leurs iInpressions.
«L'importance de la ligne»
Les métho.des envisagées par l'enseignant pour poursuivre, ou entreprendre une «éducation visuelle» sont multiples: exercices de description, de fonnulatioll, de comparaison, d'imitation, ... à partir d' une questian au d' un sujet.
«Les thèmes» Un caup d' œil circulaire permet d'identifier les thèmes de prédilectian de l'artiste. Les attitudes des modèles peuvent être rninlées: respect, sérieux et rigueur permettront de s'immerger dans les ambiances chères à Olsommer, de s'en imprégner. Le temps peut s'arrêter quelques instants, se 42
fandre dans l'œuvre: recherche d'émotions et de sensations. L'apprache du mande intime de l'artiste canstitue un angle de prolongement.
«Composition et force du dessin» L' abservatian de quelques campositions révèle l'utilisation fréquente de deux plans superpasés. Le
premier, accupé par le madèle, est traité finelnent et avec un souci de réalisnle tandis que l'arrière-plan, canstitué essentiellement d'éléments végétaux, s'anime de variations décoratives. La maîtrise du dessin, confirmée par la resse~· blance des persannes immortalisées, peut par ailleurs être démontrée au sous-sol du musée, par les no~breux dessins ou esquisseS réalisés par l'artiste.
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Parmi les mayens dant dispase l'artiste pour occuper son espace, nous discernerons la ligne, le paint ou la tache. Ces trois éléments se complètent en savants arrangements au s'affirment individuellement. La ligne s' affiche cependant plus fartement que les autres: elle trace le paurtaur des madèles (discrète mais néanmains visible), elle Souligne le madèle (épaisseur variable, caule ur), elle envelappe la tête ou le buste à la manière d'une «auréole)}, elle est délimitée entre deux zanes de caule urs (épargne), elle anime la surface (calaratian obtenue par superpasitian de traits), elle est madulée à la gamme (COupée au défarmée par des coups de gamme), ... Elle n'en finit
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pas de se transfarmer et de se maduler..
«Essais techniques» OIsammer, en fidèle admirateur de la nature, s'est plu à reprendre ce madèle d' une infinie richesse: tantôt auscultée à la laupe dans les minutieux dessins d'observation, tantôt sagement archestrée dans les arrangements décaratifs de l'Art nauveau, tantôt dévelappée dans les «accidents» de manipulatian et d 'expérimentation du papier. Observez certains arrièreplans: de fines lignes, de savantes ramificatians ou de subtiles taches parcaurent en trame le fand, débardent parfais sur le madèle, s'estampent au sant appuyées de cauleur, s'insèrent dans le paysage au
Abras ouverts l. Musée Charles Clos Olsommer se trouve à Veyras, à côté de l'école, dons la maison qu'occupait autrefois l'artiste. D'octobre à juin, il n'.st ouvert que 1. samedi et le dimanche, d. 14h00 à 18h00. Cependant, les responsables accueillent volonti.rs les dasses en semaine. Il suffit pour cela de s'annoncer en téléphonant au 027 / 55 24 29. Ces visites sont gratuites pour les élèves. Actuellement, une cinquantaine d'œuvres sont accrochées dans la salle principale alors que de très nombreuses études sont présentées dans la partie «pédagogique. du Musée Olsommer. Pour en savoir plus sur LL Olsammer vous pourrez consulter utilement les nombreux ouvrages qui lui sont consacrés. Une cosselle vidéo, réalisée deux ons avant la mort du peintre, est également disponible à l'ORDP.
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