L'Ecole primaire, 15 février 1946

Page 1

if. Darbellay René, inst.

Répertoire· des

Liddes

Bonne~

SION 15 Février 1946.

No 9.

j

65ème Année.

Adresses

Les gran,ds magasins

fcurniture

d'école et de bureau

Matériel d'enseignement Tableaux noirs

KAISER &Cie, S. A., Berne Rue du marché 19-''''

Louis Tonossi-Zufferey SIERRE vous offrent toujours de la qualité

Instituteurs, Institutrices! Notre matériel de réforme scolaire vous enthousiasme, vous et vos élèves! Demandez notre catalogue gratuit du matériel pour:

le calcul l'école active le travail manuel FRANZ SCHUBIGER - WINTERTHUR anciennement Schweizer & Schubiger

Lïnstituteur, 8Jprès le ,Q·UT labeur de la journée sera heureux de jouir ~les plaisirs de la f.amÎ'lle et de se délasser dans des m'euoIes de lI a

Maison A. GER·:TSCHEN, Fils, Brigue Représentant: M. OTTO GERTSCBEN -

Essayer

les bonnes· pâtes

SAVERMA ['est les adopter

g

MAISON de CONFECTION pour Dames et Messieurs

DUCREY' FRÈRES MARTIGNY

SIERRE.

Exigez da vo<s fournisseurs les cafés torréfiés .

PElUSSIER & Cie S. A.

'd!clInt .les

divers,ss quaLités t'Ûujours soigneusement préparées (peu'V'e nt saJtJi,Sifaire tous les goüts.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

LiBRAIRIE

A.MARTIGNY MONTFORT -VILLE Tél. ' 6 11

ORGANE DE LA

SOC"ÉT~

VALAISANNE

D'EDUCATION

19 .

Toutes Fournituf,es 'p our Ecoles.

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 le:, abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre rembourseme.nl Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sie;". - - Les annonces sont reçues

exclusivement par _ _

PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité SION


L'ÉCOLE · PRIMA IRE

Répertoire des Bonnes Adresses

&de~~~!~!_!~ut Engins de 6ymnastique, de Sport et de Jeux. Vente directe de la fabrique au client.

PRÊTS de 800 à 1500 fr . sont accordés de suite aux membres du corps ensei~nant et à toute persollne solvable, à des conditions intéresFantes. Petits remboursements mensuels. Etablissement sérieux et contrôlé. Consultez-nous sans engagement ni frais . Discrétion absl:Ilue ~aranti//. Références dE' 1er ordre dans le Canton du Valais, Timbreréponse. Banque Gday & Cie, Paix 4, Lausanne.

CRÉDIT ..SIERROIS ...,dJ,r Dépôts et prêts aux meilleures conditions

Caisse d'Epargne du. Valais

SION

Scciété Mutuelle 20 agences dans le canton.

Contrôle officiel permanent.

Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables.

L'habillement le plus chic Au prix le plus bas chez

H. A. RAUCH SI ERRE

Bâtiment des P"stes

Sou hebdomadaire: L'action la plus urgente, L'action la plus belle, L'action de notre jeunesse, Le don de chacun.

Croix-Rouge Suisse Secours aux enfants.

65ènw Année.

No .9.

SION, 15 Février 1946.

ORGANE DE LA SOCltTl: ,VALAISANNE D'ÉDUCÀTlON SOMMAIR E : C OlV~lV~UN I:C ATIONIS DIVEŒ{ISES: Exà m en,s d'admission ,aux ,éco.lles n OToTna,le's. - (MaTHogny, co-nfér ence des i'n s,W·juteur.s. PARTIE ,PEIDAGOG IQlJ,E: Idée·s, mJœ Ul\S modern es e,t éd:uJcaüoll. _ D e lia r éd'Laüon des t extes de d idion. - A lProlp o,s de ' mét hode s .nou veUes. - Prolll'enad e à t Tav ers ù,a Ila;ng u e fra n Çoai se. - P ,r e.nez g.aTde à. l.a d i ct ée . - PIARTIE ,P HATIQUE: Cen 11l'B d'i,n t érêt s. Orthiog r a!ph e. - Fi,e.h es s'col'aires. - GéogTwphle. - HistJoi,r ·e. BliBL'I OGHAlPiHIE.

~~2

i

DJÉPARTE1MDENl'

(ê)

.V.E.

CG

§.I.V.R. UNION

@)

~~~~~~~~~OK~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

EXAMEN S D'ADMISSION AUX ECOLES NORMALES Lels ex.arrnens écri ts en vu e de l' admissiorn a u x Ecol es n orm·ales a uro n t heu le 21 mal'S 1946, à Martigny, au nouveau collège, à fi h. 30, Jlour les aspirantes et les aspirants des · districts du Bas-Valais (Martigny, Entremont, St-Maurice, Monthey). à Sion, à 8 heures, à l'Ecole nOI'mal~ des insti~uteurs, pour les candidaie's et les candidals des quatre districts du centre.' A ,l a ·m l€>me oCicasio n a lll'Ont lieu égalf~:nent ~ e, s examens rJ'adm i·;s ioll1J à l'E-ooJl e normale mènagère . P,}us i eUl''S oanditdate,s y .gon t adm1ses. L~'s inslèl~1pUo.ntS sont l'eçue.s au ISG,cr,éiariat du Dép.artement de 1'Instrurtion IPublique jusqu'au 10 'll1'aTS 1946. Toute demande d'admis,sio,n do it être a,acom;pa,gnée des p ièces sui vantes: 'a) ,a-cte {li:l l1'aiss'a nce, b) livret s'colaire, c) cer,tifioc.at ·de bonne ,conduite et cl' ;:uptiimlde étalb H p ar le p r esIdent de .la comnüssion s'cOll,a:ire ou JJar le JJrésident de .la commune et le directeur de l',établissement ,où l'élève s'eoSt prélp-aré, d) ,certifiüat médi-Clall délivré llJar le méde'c·in s-co l'aire SUl' d'ormule s'p écia le fournie, sur ,de.m.and~, Ip al' le s eC'réta ri,at du Département. Sion, le ~, févTier 1946. Le Chef du D èp a rte,m ent de ,l'Instruction IPublique : C~rr. PiUeloud.

District de martign~ , La Conféren ce ,:.lnl~ l1clle des instituteurs et des 111siitu1 rices du , district ,d e ,lIartigpy ~ ,-ua lieu .\ SaillOI). le jeudi 7 nl~U-S 19.1G.


:,,:.~: ~a :s,é'ance

s'ouvrira

f\l heu'l~es,

à

Ja "g.rande

de .s~inon, avec l'ordre du jour sU,iv.a;n t:

salle de fa clt.re

i. .'\.f~aires

administratives et communications diverses . . ,, 2. Conférence de Monsieur le Directeur de l'Ecole normaJe sur l'enseignelnent individualisé (voir communiqué. du Dé, ' partement à ,e e sujet, Ecole primaire No 8). , 3. Dis'c ussion et résolution. , 4. Divers. 5. Dîner. Présence ' ohligatoire pour tout le per"30nnel enseignant. Les mem.b res de commissions scolaires, 'les anciens instituteurs et tous les amis de l'école sont cordialelnent invités à ,c ette séance. ' La Chorale du district préparera les chœurs à exécuter pendant la journée. L 'insp. scolaire : P. 'TIHOMAS.

A VIS Nous rappelons que tout 'c e qui 'c oncerne l' « Ecole prünaire » doit être adressé à Cl. Bérard, instituteur, à Sierre.

L'es abonnés ayant laissé Tevenir Îlnpayé le renlbourseinent qui vient de leur être adressé, sont priés de verser leuT dû sur ]e compile de ohèque Ilc 56 Sion, en évitation de nouveaux frais.

L'Adlninistration du journal.

PART][E PEDAGOG][QUE

1

Idées, mœurs modernes et éducation ,. ," ."

, Conférence donnée au Congrès de l'enfance difficile, à Sion, le 8 novembre 1945, par le Dr Paul Tournier, de Genève.

..

1. Introduction

ç 'est à j'Q,ste titre que les organisateurs de ce Congrès, en m e fixap.t, ,l e 'Sujet de ma 'c ornérence, ont conjoint ces deux facteurs susceptibles .de retentiT sur l'éducation: les « idées » et 'les

« mœurs ». Car H y a un ,lien étroit entre les idées et [es m~urs. Le~ mœurs "sont, "p:Oùr ainsi dir'e, les témoins visibles '?~s' 'i~é~ Tégnantes, à une é.poque dOllnée, surlOll.t de ·ces idées imp,licites , teUenlent adn~ises pal' fout le monde que ceux qui vivent. à :cette époque ont peine à ~es distinguer et à les fonnuler. La Vie Intel:le'c tuelle procède surtout pal' oppositions. Aussi formulons-nous facilelnent nos idées personneilles en tant qu'elles se distinguent ou s'opposent aux idées généralement adrrri.ses. De ces dern.ïères, par contre, il nous est beaucoup plus diffi,c ile de prendre 'conscience, de les diagnostiquer, tant nous en sommes ünprégnés. E t pourtant ce sont elles qui déterminent ~e nülieu Inoral et intellectuel dans .lequel 'l'enfant baigne. . . . On ne s'instTuit pàs que dans les :livres et à l'école; on ne s'éduque pas s,e ulement par les catéchismes et les ,p Téceptes forlnulés pal' les parents -et les maîtres. L 'enfant, à ,côté de ceS influences intellectuelles et 'lnora'l es claires, je dir:ai « conscientes )}, qu' on lui ülocul'que, reçoH en quelque sorte par osmose tout un en semble de notions infonnullées, presque inconscientes, qui font d e lui un enfant de son siècle, qui faç-onnent sa m.entalité, qui lui donn ent « l'esprit du temps », comme ,d it C. G. JuP-g. Et les trava ux de la psychologie IIlOderne ont , m.o ntré ,).~ puissance ,e xtrême des idées subconscientes. Aussi p eut-on ~re que ces idées génér,a lem.ent adlnises, si généraleinent admIses que p er sonne n e les expose eXJpressé.n;ent, ont plus .d'influe~ce sur la formation de notre personnalIte que les maXImes qu on nous en seigne. A ce titre, elles intéressent au premÎer chef l'éducateur, cal' -ce sont elles qui, à ,c haque époque, déterminent le ,climat p sychologique, mora l, inteHectuel, spirituel, dans lequel il devra h'availler, ,e t pal' conséquent ,l es diffi,c ultés ou les facillités propres de son travail. . / Mais, d e 111ême ·que sur le plan individuel, il est difficile à un homme d e découvrir les idées subconscientes qui jouent, dans l' Olnbre un Tôle détenninant sur son 'c omporteII,lent, ces idées subcons~cientes que les analystes appellent le sur-moi, de Inên1e nous est-il difficile, sur le plan collectif, de pTendre conscience de ces idées ÏInplicites de notre génération. Et de 111ême que la individuelle ' utilise des moyens détOll1'nés pour, y IJsycholoaie b , parvenir, comn1e l'analyse des rêves ou des ({ actes , manques ,», de ll1ême sur ~e plan 'c ollectif, devons-nous user d un ch,e mIll détourné pour :e~p.lorer cet anière·- fond de notre Inentalité .génél'ale. Et c'est là, jé"le disais au début, que les mœUTS apparaIssent COlnme un révélateur. Ainsi, tout à IJ'heure, si je 'traite tour à tour, conformélnel1t au titre même qui 'm 'a été proposé, des idées et des rn~œufs, je ,;ous invite' à gard,e r à J'esprit le lien étroit qui existe enlre œ~ d~tx chapitt,es. ' Je suis placé, par 'l non: activité pro.fessiçnlnelle! :·~ •

:, ;

'

.

. Ij

',<l,',

'

.;:

1'1 '1


-

260 -

un poste d 'observation: m.édecin et confident des âmes, j'ai l'occasion d'exalniner chaque jour le comportelnent des hOlTlfieS de notre tell~ps. Et c'est par cette observation des lllœurs que je suis 'c onduit à réfléchir aux idées qui doivent en être les r essorts cachés . Et si lec;; organisateurs ·de ce Congrès ont . fait appel Ù Inoi pour traiter ce suj€t, c'est sans doute pour que je t ente un diagnostic des idées de notre t enlps, non pas par des déductions intellectuelles de concepts, Inais par ce tte voie détournée qui remonte de l'observation quotid ienne des nlŒlll'S au x notions dont celles-ci sont les té'lnoins. II. Les idées

A . Philosophie de la chance Plus j 'y r éfléchis, plus il 111e semlble qu 'un des a rticles essentiels de la p h illosophi-e pra tique dont vit n otre génération est la n otion du hasard. Elle a sa source p r incipale, j e 'c r ois, da n s la philosophie dite scientifique du siècle dernier qui nous a don né u ne « explica tion du monde» b asée sur l'idée du hasard. C'est à juste t itre que l\I~. L ec01nte du Noüy peut d ire qu 'ayant voulu détrôner le Dieu des r eligions r égnantes, cette philosophie lui a substitué un nouveau d ieu-hasard. Elle Ilui a ll1êm·e fait j ouer exactelnent ce lllêlllC Tôle d'arglunent « de couvertu r e», -de « deus ex lll:lchina », qu'elle r eprochait aux croyants d' utiliser quand ils invoquaient la volonté souvera ine de Dieu pour Inasquer leur ignorance de.;; causes d'un phén01nène. Ainsi, par exeluple, quand cette philosophie dite scientifique se trouvait devant un phénomène, COlllilne l' apparition de la vie, que sa théorie delueurait absohunent ÏInpuissante à expliquer, elle s'en tirait en supposant que « par hasard» Iles conditions s'étaient un jour trouvées snI' notre terre où pouvai t éclore la v i e . ' , Ainsi, par une contradiction étrange, ù l'époque 11lê111e où l'on professait une foi sans réserve dans un déterminism.e scientifique rigide que la physique moderne a ébranlé 111aintenant sur ses bases, on instituait en lllêm.e tenlps une croyance universelle au hasard, considéré connne lné-camslne de l'évolution de notre monde : c'est par hasard qu'était apparue la vie; c'est par hasard que des espèces nouveJles éta,jel1t apparues, qui, mieux « Téussies », plus aptes que d'autres au conlbat de la vie, leur survivaient; c'est par hasard qu'était apparu l'hO'lnUle, puis la conscience, .r esprit, la civilisation. Mêlne si nous ne la p r ofessons pas explicitenlent, nous SOInlues tous plus ou lll.o ins iInprégnés de cette doctrine qui a bercé notre enfance et qui substituait la notion du hasard à celle de la volon té créatrke de Dieu, ,à celle de s'a bénédiction e t de sa Inalé-

-

261 -

diction. Il suffit d'entendre nos c o ntemp ol~ains conter les événem ents de leur vie: s'ils sont « inco'm pris» c'est qu 1,ls n 'ont paseu la chance d e rencontTer qu elqu'un qui .les cOl1l:p renne; s'ils sont inaptes à l.a société, s'ils ont éch oué dans leurs tentatives pTofessionnelles, 'c'est qu'ils n 'ont p as eu la chance qui en a f avorisé d'autres ; s'ils sont m alheureux en 'l nénage, c'est qu'ils sont « t01nbés)) SU l' une fenllnle ou sur un Inari i'n1po ssible ; s'ils sont Inal a des, c'est qu'u n 111a:1 leur est « t0111'bé dessus)), c'est qu'ils on t eu la llla1cha nce de ren contrer u n nl~ crorbe d an ger eu x, etc. Le dom,aine Inédkal, q u e je vien s d 'invoqu er , et qui est le nlien , est p artkulière'l11ent illustr at-if à cet égard: dans un article renlarquable de la Revue des De ux Mo n des, le D r San drail a f onnul é ainsi la trip le déf in ition d e la m.aladie, u niyeTselileIDle nt adm.ise par le COl'l})S Inédi'c al au début de ce siècle: « u ne lésion, un a,c cident , une entité )) . Il montrait ensuite que l'évolution de la luédecine nou s a ob ligés depuis à aban donner chacune de ·ces trois définitions, Inais elles étaient cara ctéristiques de Ja pensée du débu t du siècle . J.e passe sur le preluier tern1e : « une lésion)), expr ession du 111atérialis-llle Inédical, et SlU' le troisième : « une entité )), expression du formal is'm e ntéçlical. Le second : « un ac ci dent ) est l'illustration de la thèse que je vous apporte aujourd'hui, et je le relève pour vous Inontrer la conséquence inélu'c table de cette philosophie du hasard : Quand on 'Coftsidère tou te lualadie CÜ'lnme un aocident , conlIlle l'effet d'un nlalheureu x hasard, on perd toute notion de 1'esponsa,b1lité de soi; au Eeu de se deulandeT si l'on a c Innlis quelque faute dans sa 11lanière de vivre, qui peut avo ir contribué à vous rendre malade, et par conséquent, à en tirer ùne leçon pour l'a enir, on se plaint seulenlent du hasard injuste dont on est victiule et on souhaite paSSiVell1ent qu'un heureux hasard - la chance de trouver le lnédicmnent pTopre à VOllS guérir - viençlra compenser le hasard ll1alheureux, .'ans qu'on n'ait rien à réfor mer dans sa ,m anière de vi VTe. De mèl11.e, quand on considère tau. les événements de la vie conNne les eHets du hasard, quand on pense que certains ont la « chance») de se 111.arier, de réussir un eXaIl1en, de g g ner de 'l'argent, d'avoir du talent ou du génie, de jouir d'une bonne santé ou d 'un caractère agréahle, on perd toute notion de responsabilité personnelle. Les défaites de la vie, . u lieu de vous' pousser .à un retour sur soi , à une Tepentance, vous poussent à la revendication : revendication contre es parents, les maîtres, la condi·tion sociale, le sexe, les influences qu on a eues par 111alchance. 'Que peut l'éducateur, el présence de cette Inentallité ?

B. Revendication égalitaire

Je viens d'y .aboutir dé.jà en Inontrant que la philosophié de la chance conduit à la reven d l'cation . .J'ajoute: « égalitaire »


<est-à~dire ,

<:Iue la notion de la justice, qui, :par exenlple, 'chez 'de~a ü,~ture, et qui COllSiSt.,à~t :ft' ,e~ 'qlie Ch~C~l\ t~eiln'ê dans la ',soci~t~ 'le .'rô~e pro!pT~ ' <j~~ ses, ,dons; ses 'c apacItes -e t 'ses ' c.aracteres l'lnchnalent -à Jouer, c'é tte' n'o ti6n de justÎ1ce siest aJltérée : si tout est hasard, revendique, sous ,prétexte de ' justice, d'avo'ir, en tout, des chànces égales à tout autre homlne. Ce n'est pas juste d'avoir de nlauvai<; pa~'ents alors 'que d',à utres en ont de bons, de luanquer d'argérit alors que d'autres en ont, ide ne rien entendre aux mathéInatiques alors 'Sl~~ d'autres y excellent, d'être 'l11.alade ,a lors que d'auttes son~ bIen pOl:1:ants, de ne pas ,p ouvoir comulander ,a u foyer p 'al:ce que l'on est une feffillne alors que son mari, . bien Inoins int~lli ­ gent, en aurait le droit, ,e tc. Je viens de prononcer le nlot qui .'est sur toutes les bouches; en dernière analyse, cette philosophie de la ,chance et de ila revendication a n1.is l'accent sur les droits et non sur 'les devoirs, sur les 'c auses externes et non plus lSur les causes n1.or,ales des événements de notre vie. Et com1lle, dans la ~at~'e, le's droits ne sont pas iUÎlllités, parce que les talents, ies fonchons et les champs d'action sont diversement distribués , chacun est lualheureux et révolté, à ,c onsidérer ce qui le limIte', pŒutôt que ce qui .lui est dépmii. ' P~à'~O'IlI ,

éhüt,' respedueüse,l ld-e~a diversité

.on

C. Pl1ilosopl1ie de la débrouille Une autre conséquence de l.a philosophie de la chance c'est la phi.losüphie de 'I a débrouille. Puisque tout est hasard, ii fatlt IJ.. forcer la chance». « Audaces foz·tuna .iu.vat ». Cette concephon plonge aussi ses l'arcÎnes dans le rdaT'winislne et sa théorie de la « ~utte pour la vie » comme fa'c teur .de l'évolution. A l'antique notion biblique ,d e la bénédiction et de la lualédiction liées à l'obéissance ou à la -désobéissance à Dieu, ou Ù 'la notion 'évangélique de la grâce, Il iée à la foi , et par 'c onséquent aussi à la soumission à Dieu et à ses lois, on a ,s ubstitué un espoir fallacieux, celui de pouvoir échapper à ce détenmnislue interné, 'e t « forcer» ~,a chance. Je dis fallacieux, parce que les vieilles notions ,b ibliques étaient pleinelnent 'coINormes à l'observation s'c ientifique qui 'constate que toute viol.ation de l'ordre de la nature enh'aîne inéluctaibleinent des lnalheuts. On a fait croire aux homm,es qu'il n'y a pas d'autre règle que d'être fort et ma~ lin, que 'l es plus forts subsistent, COIUn1.e dans la théorie de ~arwin, qu'ils peuvent en prendre à leur a.ise avec les lois physIques et Inorales et que la réussite de leur vie, je dirai de leiu' polit~que pour faire ,a llusion aux conséquences que cette phillosophIe a eues sur les r.apports int~rnationaux, serait le -prix de leur astuce et de leur hardiesse sans scrupule. A la prédilection év.angélique -de Dieu poUl' les humJbles l les affligés, les assoiffés de justice, cette phHo,s ophie a substitué la gllorification -des forts, des malins et des violents . '

":l ( ~

' !:

! 1

l "

Î

'

:.

~

, , ',

'J . 1

(

.. ;;'

~

\, ' : lI. \ 1 i l

, 1

• "

j!

,

:

"

. ,

.

~~I;l;S . n1.~t,t(ndre , à, ,Q'auh:es.i:llu,stfati.ons ,, ~u,e c,h~cun ,p~~r.r~

, -l '

'f\~~émçH-t décpll;vri:r, je veux ,e n rel~y.er , une ici, ' bif,l?- ' car3.rcté~s­ t~ql(le , :

la ,c~~ure, ,'e lle-mêrm e, ,a abandonné 'S.QU idéal primitif ~t d,é sintéressé" POU! n~être , plus conçue qlle ,comme un ~nstT.un;tèi)t d~ ,Iiéussite. ; Je 'le ;relève parce que cela a ' 'u ne grande importanc€ d~n.~ .le domaine de 'l'écolle ': ~e n,o mbreux enfants, ' peu doués iI1te}lectuel.leme,nt, font des 'é tudes secondaires dont ils ne profitent pa~, passent tant bien que :mal une maturité, non pas parçe qu'ils sont appelés à une vocation universitaire, Inais seuleIl1ent pour avoir autant -de chances que d'autres d'obtenir u~e pl,~ce de commis-voyageur ou d'industriel, bref -de « réussir »dans la vie.

D. Le diagnostic , de 'M . Gillouin J 'ai tenté de n1.ettre en lun1Ïère i'Ci, selon Inon eX,p érience, quei!.clues-unes de ces ï-dées hnplicites qui régissent notre généTation. Beaucoup d'hommes le tentent, naturellement, à une périoqe trou1blée 'CÜ'lllJl.ne lI a nôtre, pour jeter quelque clarté dans les esprits sur :les Tacines des m 'a ux dont nous souffrons. Je ne puis les citer tous, IUaiS je ne peux résister à vous ,a pporter ici le diagnostic for'IDulé par M. Gillouin, dans le ,c hapitre « le credo du Inonde 11l0deTne» de son récent livre: « Problèmes français, prol:Xlèmes humains». Car il ,m 'a p,a nl extrêm-eInent juste et pénéh'ant. Ce « credo», M. Gillouin le formule ainsi : , «

Tout est Telatif -

Tout est pern1.is -

Tout est possible ».

' Tout ,e st relat~f, c'est-à-dire que le Inonde moderne ne croit plus à une vérité, 11lal:S à des vérités, ce qui le prive de tout principe unifircateur ebordonnateur transcendant le plan humain. Tout ,e st penuis, c'est-à-dire que le 'n lOnde moderne ne plus à ~ne loi l1.1.orale intangible ct que la réussite justifie les moyens.

-~roit

Tout est possible, c'est-à-dire que le monde moderne attend du développement de la technique une puissance illin1.itée, sorte de nouveau lnessianisl1.1e infiniment plus f'l atteur que l' autre. Je vous renvoie pOUl' le dével}oppenlent de ces thèses au chapitre 'Cité de M" Gillouin, et pOUT leurs conséquences en matière pédagogique à un autre ,é hapitre du ,m ême 'l ivre: « l'Univc]·sité française devant le problèJJ.ne de l'hom'm e ». 111. Les 'mœurs

NOll:s allons redescel)dre Inainfenant de ces id~es, qui ipla~ent l'air de n~tre temps, aux ma:u~s qui 'en' ém,an~nt, ~e.s l'~yèlent ou les trahIssent. ' ,. ,

dans


-

264-

A .' L'émancipation de la fenune

L'événement le p!l us considérable dans l'évolution con,telllporaine des nll~nrs lue paTaît ]'énTancipatioll de la feITInle, tant en e'lle-InêIne ·que par ses conséquences sociologi,ques . En 50 ans le statut social de la feITIme a plus changé que pendant des TIlilliers d'anqées auparavant. La feIuIne actuelle en est toute désorientée,; ,eUe est déroutée .par l'anlpleur Inême -de sa victoire. Les .possibillités qui s'ouvrent devant elle sont trop vaste ' et trop Técenles pour qu'-e lle puisse arrêter son COll1portement ave'c sûreté et tranquiBHé d'fune. Son a11cien statut de « n1Ïneure .>, es t brisé, '111ais son nouveau statut de « nlajeure» n'est pas encore bien déteTminé. Si j'ose dire, une loi nouvelle est pro111ulguée, nla'Ïs la jurisprudence qui penn,e ttra de l'inteq)Téter n 'existe pas encore. Toute l'évolution a besoin d'un certain délai pOUl' que s'opere un triage entre ce qui doit subsister et ce qui, exc ssU à l'origine, doit s'aIl1endel'. La conséquence en est une grande crise moral e et p sychologi.que d~ 1'âlne de la f e111me 111oderne, crise qui est lTIanifestée par le grand nnmbre de fel11lTleS qui doivent aujourd'hui cons ulter des p sychiatres Oll des psycholo gues. Et alors, si l a mère est en pleine crise, si elle e ~ t désorientée, J' enfant en subit le contre-coup. La fenlnle a 'cerles eu raison de r ejeter cc qu 'il y avait dt faux dans la tutelle l11'asculine. n'lais, entraînée prlr le 1110UVemen t de revendication ég[dHaire dont nous avons parlé, elle s'est proposé un idéal ll'laS'cul1in, une copie de l'holIl.Dle, et n 'a pa~ encore élaboré son nouvel idéal fénlÏnin . Celui -ci doit tenir COlTIpte de la fonction prùpre de la felnnle, et aussi de cerl~linE: données de la nature qu 'on n e peut éluder: la I0l11me a hesoin malgré tout de tTouver en l'hom~I11c un chef. Si ellc se reI~b2 désorma's, à bon droit, à accepter sa tyrannie, e1Je ne l eut cependant se passel' d'une certaine autorité. Or, il me p:uaît que la réaction de l'homme devant 11' éma,n . cipation de la fell1111C a été celle de la d(~nlission. Je peux 1 ohse rver chaque jour. Tout se passe C0111Ine si l'homnle, incons ciemm.ent, s'était écrié: « Ah ! tu ne veux plus que je sois ion chef et ta providence, eh bien 1 débrouille-toi toute seule. )} l ombreuses sont les luères, aujourd'hui, qni nous ,:unènent leuTs enfanl~, dont elles portent seules le souci de l'éducation . Et quanl .le leur demande: « Mais que pClLe votre nlari de tous les problelues que vous venez de ln exposer?» enes nie répondent: « Oh! mon m.ari, on ne peut jamais causer séri eusE'111 nt avec lui des enb.nts; i.I se plonge clans son journal, ou hi en ii s'en va en (lisant: « J'ai assez de sOllcis ayec mon trayail: tu n'as q:u'à Voç.'C~lper des -.enfants. »,. , .' Ce· ~louble mouvei11ent, énullcipation de la femll1'le et démission de l'honlme, a entraîn; 1:.1 djssollltion du statut cie la

-

265-

falnille, ce lnilieu essentiel à l éducation de l'enfant. Et un nouvel ordre de la famiUe n 'a pas encore été trouvé, ·cet ordre que j'entrevois, dans lequel la fernrrne se sentira libre en tant qu'être _llllmain, et soumise en tant qu'épouse, où l' autorité de l'honTIne se sera 'é levée du plan facile de la tyrannie au plan supérieur cl une responsabilité de chef Tespectueux de la. perso~?e son épouse, où tous deux cher:cheront clans un senhment cl egahte .]a solution des pToblènles de La famille, mais où l'ho,m nle prendra la responsabilité de décision qui lui inconlhe.

?:

B . L'émancipation de l'enfant Le second événelnent, c'est l'émancipation de l'enfant. Ici encore, nous devons nous f éliciter de la disposition ,d'un système d'éduca tion où les parents cherchaient leurs propres aises dans l'obéi's sance seTvile de leurs enfants, estiInaicnt de façon flatteuse avoir toUjOUTS raison du fait 'I nême qu'ils étaient les parents et n'avaient au'c une curiosité pour la vie propre de leur ,e nfant, la découverte de ses goûts, de se's idéaux, de ses ,c onceptions personnelles. Mais l~ cri « vivre sa vie », ou si ron veut I,e 'm ot de M. GiHouin « tout est .p eTlnis » sous lequel s'est effectuée 'Cette émancipation de l'enfant, et qui procédait de la philosophie . révendicatTÏ-ce dont nous avons parlé - la délnission des parents aussi, qui, ici encore, a été leur Téa,ctiol1 devant les probllèm~s nouve·a ux que leur posait cette évolution - ont jeté la 110uve le gen ératîon dans de grands dangers. Ici encore, j} est bien plus ditficHe d'exercer une autorité respectueuse de la personne de l'enfant que d'exel'cer une autorité t.yrannique ou de renoncer à toute autorité lTlai,s ce nouvel ordre de la fau1ille dont nous avons parlé ~xigera justeInent qu'on réalise .c,ette I1?uvelle ~or­ me d'autorité, qu'on réso,l ve le problèn1e pose au heu ,de. Il es C3!1TIoter. Les parents qui,aujould'hui, cToient pouvoir devenIr les « ca.m al'ades » de leurs erufants, ,a boutissent à autant d'échecs que les parents-tyTans d'autTefois. Ceux qui laisse?t l~urs enfants sans orientation et sans frein en face des attraIts Innombrables du Inonde, ceux qui les laissent faire n 'importe queUe expérience dans 'l a fmniliarité entre les sexes, leur font autant de Iual que 'Ceux qui, .jadis, en leuT défendant tout, ·croyaient les Ul,ettre à l'abri -de tous [es dangers.

C. L'agitation lTIoderne C'est la _p hilosophie de la débrouiUequi lue paraît manifestée par l'agitation 1110derne, ce trait si caractéristique de nos mœu~'s contelnporail1es. Pour se débrouiLler, il faut toucher à tout, aVOIr des notions hâtives de tout, bien plus qu'approfondir posément ses connaissances dans un domaine. De I}:à, le goût de la vulgarisaUon, du journal, de lI a Tadio, l'·activisnle incessant, J,e ,b ruit per-


- ' .2 66~ f ~.t,'

pé~uel

dans lequel . on vit et qui donnent à l'enfant actuel ce

{~~l,n~t ~i ~pb;f ~ it6:~11~ ~, rà~~ ··e,d~i,ê~tion,. I ~e 'ù;~hei1lir:,~ nlé,ditel~) ' ~ ~,~p~ ~:rbfortdir, liiGdl; se~ côn,viëHôn~ 'pro'IH'ès, , 's e. prép'à rei' syst-éhl~f(­

esf

(i~~Iri.eJ;lt à. ul1,k Iv~e' féG6nd:e, tolùt '2èla :t ~ pel'tede felbps' :pdtit· qui veut" vitk s'è débroui1),e r. j t crois J'qu(t ,c'est ' lUi. des pIns gr3:nds écue~ts " auxqüe'I~ l 's é' heù14~ lé péd.a gogue actuel: 'l'epÎf'a Ilt ·· hli échappe -sans cesse, distrait qu'il est sans ·cesse ·p ar toute~ cette agitation factice. D. L'exclusion du surnaturel ,1

l

'

,

Je ~e classe ici dans les · « InœUl~S » et non dans les «.idées;», cal' je n'·entends pas en pur.ler sous l'angle spirituel - qui Il:(l;turellement lue tient personnellement à cœur - mais s,ous l'angle tout pr,a tique du comportelilent générall. La philosophie du hasard ay.ant voulu déh'ôneT toutes les vieBJes 'm ythologies qui d~nnaient un~ explication syn;tbolique des choses, je dirai poé' ~ique au sens le' 'plus profond .au ternTe, ,a ,c réé ce Inonde ràtion~ nel et pragrp'atiste dans lequel nos enfants sont ,é levés. Rien Ii'y répond . plus à' ' leuI; ' besoin imaginatif, à leur sens du symh()Ie, du mystère, du beau, de Il'univeTsel et d'e l'éternel. Ce n'est plùs la personne humaine, ses' racines profondes dans l'incons'c ient spirituel séculaire de ses ancêh',es, son har,m onisatioIl avec le's vérités indéf.ectibles, qui importe, mais la fonction sociale qu' elle remplit, son aptitude à jouer sa p ,aTtie et à la ga.gner par sm" savoir et son habi'leté technique. Ajoutez à cela la baisse de la probité, qui sévit univer.selieUlent aujourd'hui -:-:- pensez au dentier ouvrage de ' votre lna'ître, le Dr Ed. Claparède - et qui est une Inanifestation dans les mœurs, aux répercussions énormes sur l'éducation, de cette philosophie de Ja débrouiUe.

E. Le Inoinclre effort J'arrêter.ai ici ces quelques touches d'une fresque que vous pourTez cO'mpléteT chacun selon vos observations. Je veux IIleutionner ce deTnier point qui me paraît a.ssez typique de nos IIlœlUS actuelles. Le moindre et'IfOli appar,a ît ft notTe génération 'c omme Œecritè~e du «progrès» . Que l'homm.e parvienne, pal' ses découvertes techniques,à augmenteT sa puissance en réduisant son effort, voilà, seIIlble-t-il, la preuve qu'il progr,esse. Et je n'ai pas besoin d'en soul:iJgner les ·c onséqu·e nces pédagogiques. Apprendre en six leçons, dans son fauteuil, s'a ns Evre et sans cahier, sans devoirs et sans exaIn.ens, en tournant le bouton d 'é 'la radio ou en mettant un' disque sur le pkk-up, up.e langue éfrangère, demande 'm oins d'effort que d'en' 'pénétrer ~e génie' 'pat d€s années d'études. Laisser à l'Etat 1e soin d'éduquér ses enfants ou de régler }es rapports avec ses eluployés ' demande ' 'llloin,; .

"

4~~'fort

que de prenldTe toutes sës responsabi:lités'. , Ti;el~

·d~

's oIl

jo~rnal une idée toute faite, demande moins d''eff~rt' ~~ 'Ci.'é·· la!borer une conviction personnelle: Etatisme, paresse m~rita-Ié;­ démission des xes-ponsabilités, autant' .de caractéristiques des InŒ'l!.rs de notre temps au mi'l iell desquelle~ nos enfants cherchent leur voie. . ,,' 1

IV. Conclusions

On devine que je pOllnais en ther beaucoup et vous en avez sans doute ima;giné déjà .au COUTS de Illon exposé! Je nle bornerai donc à metb'e en hmlière trois points: ' 1

A. Il n'y a pas de hasal'd Il est tenlps de protester contre -la naïveté de cette conception du monde COIlllIlle fruit du hasard. Si naïve mênle, 'q u'e ]es savants l'ont abandonnée. Mais il faut en expurger .l'opinion publique. Toute la science, qui détermine partout des 'cause~ et des effets, est la négation du hasard. Et si tout a une cause il doit y avoir une cause première, un Créateur. Et si tous ' ~es enchaînements de cause à efrfet se développent selon les lois, c'est que ce Créateur a voulu ces lois. . . Et si tout est har,m onieux, juste, dans la nature, c'est ' que chaclill de ses éléments y remplit le rôle que lui confèrent ces lois. L'har-monie intérieure de J'homme et l'harmonie entre les hommes ne peut être que .du nlême ordre, non le fruit du has ard et du caprice des fOlis , mais celui d'une soumission de chacun aux 'lois physiques et morales de Di,eu. Toute désobéissance entr.aîne tôt ou tard un malheur qui ne vient pas par has ard. On ne peut IlHanger à J'ex1cès sans se Tendre malade', ni mentir sans se rendre l'âme malade. Tout ·cela implique un redressement spirituel de notre 'm entalité généra[e llloderne. NIes convictions personnelles sont connues de ,c hacun de vous. Elles vont plus loin ; nIais je me borne à fOl'muler ici ee · qui me paraît acceptable pour tous aujouTd'hni, ce qui peut unir les hommes dans ce redressement spirituel, ,sans prêter à eOlltroveTses théologiques.

B. La personne et la CODlml.znauté Si ,c'est Dieu qui dirige 'l e monde et non le hasard, 's'il a étabai des lois inviolables, sous peine d 'anar,c hie et de désordre, l'individu n'est pas libre, son but n'est pas de .se débrouiHer, mais de relnplir ~a fonction que Dieu hù a dév,o lue dans son pl~l).. Le but de la pédagogie, dès lors, est d'aider Il 'enfant ::l ' déeoüVTir ·cette fonction, sa vocation, ,c e à quoi Dieu l;app~lle, et . l ~e le préparer à l'accmupair. L 'être lnunain ainsi conçu n'est plus


-

')1.68 -

un individu, qui aurait son but en lui-nllême et cherch er a it ' à tirer parti des hasards de la vie, 111.ais une personne, une partie intégrante -d e la COB1'HIUnauté, ,p mu laquelle son propre éP ?-nouisselnent et l'acc01uplissement de sa vocation d a ns ce tte \: UlT1.munauté ne sont qu'une seule et Inêllle chose . Et la jusü~e c'est cette conception harmonieuse d e la 'c ommunauté, à laquelle j'ai fait a~lu sion à :p ropos de la crise de la fanülle , <l an s laquelle il y a r-e spect de la personne, c'est-à-dire de la liberté de chacun d'accOlnpliT sa propre destinée , sa propre vocati::m , sa propre fonction dans le plan de Dieu , et -c ollaboration ~üli ·· daire de toutes les p er sonnes par le fait Inêm.e qu'elles :, 'jntègrent dans le _p lan d e Dieu , qui s'accOll1.;p lit ainsi pour la société. Si l'on a pu voir, Cl tort, dans la Nature, l 'exemple de la lutte ·de ,chacun contre tous, d 'une prétendue survie d es plus forts, d'une jungle universelle, exem.ple qui a exacerbé toutes nos 'l uttes sociaJl.es et internationales, un exa'lnen plus HIJprofondi nous Inontre au contra ire en elle un -é loquent modèle de solidarité et de collabol'ation . Les allünaux ne peuvent vivre sans les plantes qui leur fournis sent l'azote, et les parasites ('u x mêmes sont parfois indispensables à la vie des hôtes dont ils vivent. Chacun a sa valeur absoll ue, parce que chacun a sa vocation propre . Nous en tirons cette 'c onception personna'l iste de la so ciété qui ,est à la base de la -c O'lnmunauté nouvelle que nous somm-e s appelés à édifier et qui résoudra Ie conflit sécala'ire entre l'individu et la société: Egalité des p ersonnes, diversité des voc.ations. Mais -c ette conception est impensable en dehors de l'idée d'un Dieu qui ordone cette con1.l11.unauté, qui donne fi cha cun sa vocation, de l'id é ~ de il a destinée de chaque p er sonn e c'est de s'intégrer dans son plan pal' la recherch e d e ~i.on inspiration.

C. A utorité et pédagogie Enfin cette conception 'c ontient la ' solutiO'n du pl'oblèm.e ardu de la .p édagogie : autorité et Hberté ! Dans la fal11111e, CO'll1.me à l'écO'le, en effet, elle Ïn1.plique le Tespect de :la personne, c'est-à-dire, .de la part de l'époux, du père, du Inaître, le respect de ,l a liberté impres-c riptible qu'a son épO'use, son Enfa nt ou son élèv,e d'accon1.plir sa destinée propre et nO'n de servir au caprice de ·sO'n chef, mais en même tenlps elle confère ù cet époux, à ce père, à ce -l naître, par vo:cation reçue de Dieu, une autorité de ohef de fanüllie ou de péda.gogue. Mais si l':autorité tYl~annique de jadis pOll'Vait s'-e xercer indépendamment de la valeur luorale -de 'celui qui l'exerçait, on peut même dire, d'autant nüeux que celui-ci avait Inoi11s de

-

(2.69-

scrllPules 1110ra ux, une -a utorité de vocation a sa source fJ.nêll?-e dans la SOllJll1.1Ssion à Dieu, elle -e st inséparable .par conséquent de la vaIeur Inorale, de la « personne » .du chef. Dès Œors, le pédagogue n e peut as:piTer à l'exercer, et à contribuer ,a insi au hut nlêlne -de la pédagogie, que dans la 111eSUTe où il n1.et de l'ordre dans sa propre vie, où il la soumet eHe-n1.ême -à l'autoTité d e Die u , où il obéit avant de cOlTlll1ander.

De la récitation des textes de diction . Tl est de coutu111e, dans les classes, de donner des textes à étudier par cœur pour les faire ensuite réciter en Inanière de d i'c ti on , et Ic 'est pour cette raison que ces leçons prennent le nOll.1 d e récitation. Cette Técitation offre pll usieurs avantages ; elle cultive la m-éIl1O'ire, enrichit le vO'caibulaire des élèves, développe le jugeJ11.-e nt, le gO'ût du beau, ~es sentim,e nts ,m oraux, si les textes -s ont bien choisis. Il ne faut donc pas la négliger ; -du reste -elle fig ure au plan d 'études ou prÜ'gra'lIl!ll1e, tO'ut en laissant aux InaÎtres la liberté du ,c hoix des InOl"ceaux à faiTe éiud·i er, selon Il 'âge et l'intelligence de leuTs élèves. Le nOll1lbre Inêm.e des n1.opceaux n 'est pas déteTIniné. Mais comm,ent se pratique cet enseignelnent, que nous n 'os ons pas quarlifieT du ternle un peu trop savant d e diction? Hélas! au -cO'urs de notre carrière d 'ensei,gnenlent, surtout à l'occasiO'n -de nOll1bTeUX exa!Inens où nous avons eu à faire récitei' des textes de diction, nous avO'ns constaté que nonante-neuf fois et denlie sur ,cent, les récitatiO'ns n 'ét aient que des enfi'l ades de Inots, déhitées CQ.lnme les débiterait une presse d'imprÎnleTie. Liaisons, pauses de sens, rapports de Inots entre eux, termes de valeur, lIlouvelnel1.t ou rythlne, inflexiO'ns, expr:ession naturelle, bre f tout était -à l'av enant; on passait sur tout cela CO'lnme chat .sur braise. C0illl11ent peut-on, .dans ces cO'nditions, vérif.ier si l'élève con1.prend -c e qu'il récite, quels sentin1.ents 'lui fait éprouver le t exte? Autant, s'il ne s'agit que d 'un exercice de nlémoÏ1~e, lui donnel' à apprendre par cœur un passage latin quelconque. Et pourtant, -e st-Ic e donc si difficile d'arriver à un IneiUeur résultat ? Dans lI a cOllveTsation courante, les enfants ,s 'exprÏlnentHs d'une 111·anière tristement lTIO'nO'tone? Ne l'e·c our-ent-i,l s pas, -pour traduire leurs Ï1npressions, leurs sentiments, à une voix p1us élevée, à -des mouvements variés, à des gestes parfois tr~s expressifs et tl'ès naturels? Est-'c e que ulÏs SUT une slc ène de théâh'e pO'ur une cOlnédie intéressante, animée, -burles'q ue, ils ne prennent pas facilem-e nt


. ' ~: \ i: ~ ),e A~:rq"les l '; '..

•"

:

~

: •

l

':

. ' . . \

l ,'

:2701

l' ,

t

gestes quicqnviennent, sUliO'ut dan~ les dialogues. ' '; i 1.>: PO'urquoi dO'nc en ,c lasse sO'nt-ils COlnme dans une atJJn!O'sphère réfrigér,a nte? N'est-ce pas parce que trO'p sO'uvent 'les lnaîh-·e s les y O'nt habitués O'U 'l aissés faire? . : ' i' ,li faudrait une IbO'nne fO'is rO'mpTe avec la TO'utine et intrO'duire eh classe .le tO'n de ~la cO'nversatiO'n O'rdinaire dans ~es récitatiO'ns quelles qu'eUes sO'ient, et nlême dans tO'ut ,c e que les élèves O'nt à dire. NO'us savO'ns que plusieurs · jeunes lnaîtres O'nt essayé, et J,a vec succès, d'ap,p liquer dans leur écO'le les principes qu'O'n leur avait enseignés à l'EcO'le nO'rmale, que tel inspecteur O'U ,autre visiteuT, en ,a été agréablement surpris et n'a pas n'tanqué d'encO'urag,e r 1l1'aître et élèves. Au début des exercirc es de dictiO'n, H s'agit de lutter cO'ntre la timidité de ,c ertains élèves, qui ont peur de se .singtùariser en parlant autrement qu'il est d'usage en classe. Puis, quand 'le pli est dOlmé,cela va tO'ut seul. A oe sujet, nO'us recO'lumandQns beaucoup Œes exeTiCÎ'c es siull.11tanés de récitation, c',e st-à-dire la Técitation en chœur avec l'expTession vO'ulue, aocO'mpagnée mênle de gestes. On y arrive plus facilenleIlt ,qu'O'n se .J'imagine. Les élèves ont mO'ins peur, -e t O'n obtiept ,p lus rapidement la cO'rrectiO'n de certains défauts, ·CO'l11me celui d'aller trO'p vite O'u de ne pas O'bservel' les pauses yO'ulues. NO'us 'cO'nseillO'ns de prendTe, pO'ur CO'U1l11enCer, des 1110'1'ceaux 'fac-iles, intéres',S,a nts, anÎlnés, ,cO'mme O'n èn ' trO'uve dans les fables de La FO'ntaine. Le 'lnaîtTe devrait se faire une petite cO'llectiO'n de textes bien adaptés aux différentes divisiO'ns de ,s a classe. Le nomibTe en peut var,1eT; ·m ais avant tO'ut qu'O'n préfère la qualité à la quantité. Un texte bien expliqué, bien exercé et bien appris fO'rme lnieux qu'une dO'uzaine d'autres maladrO'iteluent préparés et débités sans expressiO'n. Ne craignons pas ,l es ré.pétitiO'ns fréquentes des mêmes textes. Quand les élèves y fO'nt des progrès, ils s'en ap erçO'i vent, s'en réjO'uissent et trO'uvent qu'ils n'y O'nt perdu ni Ieur temps ni leur peine. Ils ne cO'nsidèrent plus alO'rs la TécitatiO'n cO'mme un exercice insipide, fatigant, SUliO'ut si Jeur nlémO'iTe est quelque peu Tebelle O'U infidèle, J.

fi propos de méthodes nouvelles , Actuellement, dans Ile domaine de l'éducatiO'n, O'n peut dire h~tdhnent que l'on est en pleine évO'lutiO'n. Les méthO'des nouvèiles et ' SUTtO'Ut les prO'cédés nO'uveaux -s e sucéèdent à un ryth.Ule accélér~. L'école ancienne doit petit à petit céder sa ,place à l'écO'le nouvelle.

Ces cO'u~'t3.nt~ de renO'uveau pédagogique remontent la vaUlée du Rhône et nO's milieux ,p édagogiques s'effO'rcent' de. 1es:' arl~ptet à la Ilnentalité du .pays .. L'écO'le v,a laisanne dO'it aussi pi'O'fiter des heureuses expéTiences qui nO'us viennent des pays d,';O'u{te" mer et des 'cantO'ns vO'isins. . ' . ' 1i ·A l'écO'le nO'T'Il1ale, MO'nsieur le Directeur, avec sa liaute ,c O'inpétence et ses grandes cO'nnaissances pédagO'giques, nous nleUait au cO'urant de tO'us les procédés mO'dernes capabltf}s d'élever le niveau inteUectueil. et InO'ral de nO's enfants. . NO'us avO'ns été initiés à la méthO'de des centres d'intérêt pat .l'étude et .J'analyse de 'l 'excellent O'uvrage de M,M. Viret ' et Aubel't. CO'mnle supplélnent à 'c ette O'rientatiO'n, nous avO'ns,1dû compO'ser un ,centre d'intérêt. TO'utes les fO'is qu'il m'est dO'nné de faire cO'nnaissance avec ces nO'uveautés péda'g ogiques, je les trO'uvemerveilleuses et, en chacune d'eLles, je vois une fO'ule d'avantages qu'il serait trO'p IO'ng d'énumérer ici. Mais l'applircatiO'n de ces méthO'd~ ep. Valais, O'ù la p1upart de~ écO'les n'O'nt que six mO'is de s'cO'la,rité, se heurte à de nqmb~euses difficultés. ApTès trO'is ,a nnées de , pratique, pendant lesquelles j'~ fait quelques cO'nstatiO'ns et quelque,s expériences sur la réalisation de ces idées, je constate que Ic hez nO'us la questiO'n n'est pas encO're au pO'int. La méthO'de des centres d'intérêt et les f~ches d'ense~gne­ filent individualisé dem,a ndent un temps de préparatiO'n énO'rme. TO'us les instituteurs qui O'nt cO'mpO'sé un centre d'intérêt cO'mJ;Ile h~avail 'a nnuel en 1945 peuvent .l'affirmer. Pendant l'année scO'laire, le lnaître ne peut pas se livr~r 'à ce IO'ng travail de Techerches. PO'ur mO'n CO'll'1pte persO'nnel, quand j'ai fait des cO'rrections, les Ip réparatiO'ns jO'urnalières, je ,]J.e dispO'se plus de temps, pO'ur cela. De plus, il faut se tenir au courant de a'actualité-, assi.steT à des réunions' de sO'détés, O'ù prendre le tenlps à cO'nsaCTer aux lO'isirs ? Pendant les vacances scO'laires, l'instituteur abandO'nne sp,p.titre. Il est O'UV1~i~r, paysan, emplO'yé de bureau, employé d'hôtel,. Les enfants sO'nt libérés, le maître est <cO'ngédié et... le salaire .... Le 'matériel scO'laire est enfer,m .é dans l'armO'ire de l'écO'le jusqu'à Œa prO'chaine rentrée. . SituatiO'n cO'nfuse! NO'us vO'yO'ns tO'us les avantages des prO'grès pédagO'giques et nous ' sO'mlnes ' actuellement dans . la quasi-Ï1npO'ssi!bilité de les Té aliser. J',espère que, dans un avenir assez proche, nO'us serO'ns là n1.,ê me de faiTe bénéficier tO'ute notre jeunesse de ces ri'ches tré,sors que 'l e Tenouveau pooa,gO'gique fait pénétrer dans la vallée du 'I\hône. Monnet Louis. ..

l , .


- 272Troisieme ann ée, No 1.

Février 1946.

Promenade à travers la . langue française 1) De la prose et de la poésie

La pTose l'emiporte-t-eHe sur la poésie ou inversement? Les l,lns dopnent la supériOlité à la prose; c'est le cas de Buffon, de Rivarol, de Veuillot. D'après Buffon, les poètes n'ont pas de . style, .gênés qu'ils sO'nt .pal' la rime et par la 111eSure. Selon Rivarol, c'est la prose qui donne l'empiTe à une langue, parce qu'el.le est tout usu·elle; la poésie n'est qu'un objet de luxe. L. Veuiilot affirme que les vers sont le clairon, n1.ais que la prose est l'épée. D'autres -donnent la préférence à la poésie. Voici quelques citations : « La sentence pressée aux pieds nombreux (harmonieux) de· la poésie, s'es.lance plus brusque,m ent, et lue fiert (nle fr3!Ppe) d'une plus vifve secousse» (Montai,gne). - « Mais le vers est de bronze, et Œa prose est d'argile. » (L.amartine). - « La poésie est à la fois musique, statuaire, peinture, éloquence; elle doit charmer 1'0reil.le, ,e nchanter l'esprit, représenter les sons, i'n1iter les couleurs, rendre les objets visibles et exdter en nous les luouvenlents qu'il 'l ui plaît de produire: aussi est-'c e ,l e seul art con1:plet, nécessaire et qui contienne tous ,l es ,a utres, CÜ'll1me il préexiste à tous les autres.)} (Th. de Banville). Que v,a ut la prose poétique? Si elle calque des expression~ poétiques, sa valeur est médiO'cre; si elle se distingue par un rythme et la richesse de ses ,c ouleurs, ICOlnme dans Chateaulbdand, son enseil11!b[e fatigue assez vite le lecteur, mais par endroits, -eUe p~ut produire de tI·ès heureux effets.

s paraissant 4 fois par an .

ZUWElGHS\7ERZEIGHnIS' Erscheint viermaI iahrlich. Abonnement: Fr. 1.- à verser p al' ·ohèque postal II c 56, Sion (L'EoC.OLE PRIlMAIRE). (Prièl'e d'indiquer 3iU verso: Liste. .des a cquisitions), On peut égale'm ent s'il1JSlC'rire à .la Bi'bHot,h èqu e Caulltonale, Les ouvrages qui ont (pour r.ot P. les lettres SL et R ne Bont :pas envoyé s à l'extérieur, mais Ipeuvent être consultés à la IS alle de Lec· ture. Tous les autrES s ont prêté s gr a tuitement S Ul' demande, selon, Règlement du 7 VIII. 1943,

DONS 1945 -

Abonnement: ,Fr!. ~ .....---j. Dieser Betrag ist e,inzuzahlen auf : Postcille,ck II c 56, ISitten. · (IL'EtCOILE PR]MAIRE). Bitte auf der <RüC1kseite den Zweck dieses Betrages zu bez'eiohnen . l1\llan kann Bkh Zlugleich in der Kantonsbiblio thek a bonnieren. Die ' iVerke, wel'che mit den Buc.hsta:ben SL und R Ib ezeichnet sind, werclen nir.lht naoh ,auswarts v 61'sel1'det, k6nnen aber im Lesesla al gelesen w erde:n. Alle übrigen W,erke ,;v erden a uf diesbezügliche B e,st,ellung unentgeltli.ch zur Lektüre v el'schidd, .gemass ReglelUE-nt vom 7. VIII. 1<943.

GE SCHENK E 1945.

2) Place des adjectifs qualificatifs

On dit que l'adjectif accOlnpagne le nom; l'nais quanrl il s:agit du qualificatif, peut-on le placer indirfcférernlnent avant ou après le nom auquel il se rapporte? Pl3icé avant, il exprim.e une idée plus vague, plûs générale que lorsqu'j'l se trouve après. Ex. cet enfant a de grands yeux, a les yeux grands. Dans le second cas, le sens est pllus précis et conviendrait dans la description physique -de cet enfant. Parfois -la p13lce ,change complètement le sens du nOll1. Ex. un h0111n1e grand, un grand hourme. Mais règle générale, on pla,c e après le nO'm, les adjectifs de forme ou de couleuT. Ex. tour ronde, habit bleu; ceux qui sont , fonnés de partkipes passés: un lwm.m e in.struit; ceux qui sont ,s ouv,e n pris substantivement: un enfant aveugle; ceux qui se ren. contr:ent dans le style siJmjple ou dans la ,p rose: un dévouement

adIllirable. , Se p'lacènt de pTéférencefrvant les adjectifs 'l11onosyHabiques: un long Inanteau, un bon été; 'c eux qu'on emploie dans 'les phrases exclamative.s : quel beau travail! en poésie ou -dans le style: un admirable discours.

I. DIVE RS -

DROIT

- INGEIL A, ISch\V e. 'tel' = [An na Lor,h er ]. lm ,a l.lgege.n wà l'tigen L k ht, Sch.Ji.chte Gec1 a nlŒn über cl en I, Vland el in Gottels Gegem art. Fl'eiJJlll'lg', l{,anisiu s\VE'rk, [1094'5], 8°; 32 'p . PA 2247 ::::linge, m ein e Sec le, .o in.g . Gecli ch te von " B1'ig Tsch el'r ig & T-r on ]] e, l'1946J, R\! ; 54 'p , . PA ,224 B ERGIS ON, ,H enr i. L'R v,o,lLltioll cl'éa tl'ioce , Ge n ève, A. S k'il"a, (11194'5), go; ,300 p, (O euvr es compMtes , 1.) N ,'Ml /l BOUHG'I\lNE<CHT J ean, .La reslponsaaJHi,té civile d e l' a utomobili ste cl a n s la loi fédér,al e S Ul ' l a cÏl>,c'u].a ti on d es a u t om obil es et c1e.s oy'c]e,s cl u 10 févl'i er 19.2.6, Fri'bo ul'g, Fr,a gnièl',e, 119127, 8,0; VIII + 1 f4 Il)· TA 4149 CHAS TONAY, o[Stcal'] cl e, Prop ositions IPOUl' ]Ia, l' Mo n n " cl e,s législ'a ti ons fi s'c,a l es d e Ja COl1lfél([,ér ation e t. cl e's Ca n 011 S , Haplpol't 'lJl' éBenté Ip al' 0 ' cie Ch·. Base,}, I-lelbiI g & Licht enb ahn, 1943, 8°; 94 1P, (E xtra it ,d es Actes de la So ri ét é suisse chis ,i uri s tes , F'aIStc. I.) P A 214 1


~

66 --

CLEMlENT, G[ J. .Le droit de l'e'll1f.a,nt à na,ître. Rélflexion~ (pour ,les médedns et ,les nOl11l ,méiCleôns, 4e éd. Bruge:s, Ch. Beyaert, s.d ., PA 217-9 80 ; 120 p . Co cl e Ip.é.nal du 'oanton du Va:l,ais avec notes indiquant les .loitS qui J'ont n~ocUfié . (Exécutoire dès le le'l' janviel' 185.g) . 4e éd. \Monthey, In1lpr. MonthE'y,saUl1Je, 119'3'4, 80 ; H9 'p. TA 4079 f Cod e Ipéna'l :suisse'. P,r o:cès-verbal de ,l a 2e com mi.s'8lion d 'ex!p erts. Scrhweizerj'8'ooes Str,algesetZlhuch. Prütokoll .cler zweiten Ex'pel'tenkommi'ssio:n. T. I-IX, années 19112-,01'9116. Anll1exels 1-11. Luzeru, KeUer, l ,912-11.9J20, 80 ; 111 vol. TA M'52 CORNU, Oharle's. Du [>artage ,c~e ,l a législation entr.e ,l a Confédér.ation et Iles 'Cantons en matière de droit pénal. E.s,s'a i sur la nature et .l'étenduE' du droit péna.l réSeT\T,é aux lé:gi,s'l',a tions ca,ntonales Ipar l'arti,cle 3'3'5 du 'Code pé:nal sUJ~s'sle·. Genè\ ,e, H. StudeT, 19'4'3, 80 ; 56 \p. PA 2185 DARBEiLLAY, Je.aln. La règ:le juricUque. IS on 'foll1demeol1't moral et ,s'odal. S't-Miaurke, S,t.-A'Ugusün, 19415, .go; 3114 'p. (Thèse, Droit, Fl'i1bourg.) TA 4201 DUNAND, :'iVi,lil,iam. Du rôle re6ipectif du . juge et des p'a rtie,s ,danrs l'allégation des ,f'aits. Etude ,con1JP,arative de.s Ipr,i nd'pes de,s lois aHemandes, ;fr,ançaise'8 et genevoises. GenèvE', GeOl~g, 1940, 8°; 306 Ip. (Thèse, nroit, Genève.) TA 40173 F AVRlE, Antoine. EHsai SUl' .la >oaus·e ,des obU,g ations e.n droit suiss.e. St. lMiauri'ce, l'111lpr. de :l'Oeuvre de ,St-A.'u gustin, ,19,27, 8°; 1124 Il) · (T,h èse, Droit, Fribourg.) TA 3766 FRANOK, Ad[oljphe] . Philosophie du lCll"oit .civil. Pari,s, F. Alkan, H~86, 8°; VII +295 p. TA 4077 GENTINEoTTAj, Riorl'ard . Die Konlnmseroflf:nung 'ohln e vorgangige Betreibung nach dem 'Bull1deSigesetz über S.chulid'betrE'ibung und Konkurs vo'm 11. April 1889. Luzern, H . ,StuderJMeyer, 1119'3,2, 80 ; VIII +8-6 "p. (Diss. JUl'., F,rei1burg.) PA 204..0 GRAVEN, Jean. Re1marque,s sur le proJet de code péna.l valaisan. S. Il., 193.1, .go; pp. 164-,199. (Extr. de La Revue pénale slüs,s e, 45e année, [,als'c. 2" 1931.) HAENlNI, JÛ'se[>h. Les ,c'onceSlsliŒ1S ,de chem,ins -de fer en d.l 'oit ,s uisse Fribouil.~g, Ilffijpr. St. Patü, 119\314, 18°; 13L9 p. (Tth èse, Droit, BE'l'ne .) TA 37612 JOBIN, X[avier]. Es,s ai Bur la neutraJlité. Porrentruy, Soc. Ty,pogro.TB 49'3 ,p hi,q ue, 18811, 4°; 360 p . KAUFilV.llANN., Johan,. Que.}ques o.)l'olblè'l11es éco'l1'omique,g d\1ll1e so'c.iété coillertiviste. Gem.,è ve, lmp,r . J. Guerry, 10945, 8,0; 166 i}J. (Thèse èa sdences ér.onom ., Genève.) TA 4058 LUY, IM(.ar,cel). La ,fol'1lLation des I]JJ'ix 's ur les mar,chés 'a gricoles. (FriilJoUl"g', 1-945), 4°; '19 Ip . (Assoda,tion suilS's e des étudiants en sciences économi,ques, FriboUl1g. ICours No. 5.) [PolygT.] PB lôl

-

,G7 -

Le mar,ohé ,m ondi'al ,du sucre et ,le tprohlcme de l',éC'onomie sucrièrE' suisse. Fribourg, lil11lpr. St. Paul, 19!k5, 8°; 240 IP. (Thè.se Sc,iences .écoil1oom. et ,COmll11eDC." Fri.b ourg.) TA 317&4 MIAIRE, Louis. Au-c1e~lià du ,sa..1la.ri.at, J'Œ1ganisation S'od,ale du travail. Lausanne, Payot, 1:946, 8°; 470 p. (Thèse ès s,cienües économ ., Genève.) TA 405'0 MAYER, Paul. La conce'ntl'atioJ1 ,dans ,qu,e lque,s inclus,t ries des In.atériaux de ,construction on Suisse. Laupen, .soc. Po,} ygl'a/phique, 1'902:5, 8°; ,206 !p., C'arte, dép.liant. (Thèse ès s'ciences polit. et économ., Fribourg.) TA 4060 NE UMlANN., LéOipoolcl de. El.é.mentls ·du ,droit des ge.nsmode.r.ne europ,é en. Trad. de l'rul.l:elmand sur la 8'E' ~ éd. et annoté ,p ,ar A [r,ma,n d] de Riedlm :atteln. Pal'Ls, A. Rouss,eau, '11886,8°; 3,3 2Ip. TA 407<8 ORTOLAN, J[0,sepŒ1]. EXiplitcation Iüstorique des instituts de l'em,p e'r eu!' Justinie.l1I. Avec le texte, ,hi. traduction en reJg'ard e,t les eXIPlkatiol1is ... l.le éd . .mise ,au ·eOUNlil1t de l'état act~e.l ~le ,1'en,s eignement du droit Tomai,n dans les Fa,cu.ltés de Fr,ance et dE' l'étrè::tnge-r 'par J[ J E[ J LlaJ,bbé. T. I-III. Paris, E. Plo,n , .18'80, 8°; 3 vol. TA 4135 P B'RRET, Chay,les. La 'contriibuHon fédéra l e de ·crise. Al'l~ êté du Conseil fédéral cOl1ioell'l1a:nt l'a \oontrilb ution ' ,f&déralle de cri,s e, du 19 j,anviefJ.' 193,4; exüaits de il '.arrêté · fédél~ao} du 113 o'ctolbre 1933 .. . Zürioh, éd. jPo.1IYg'l"aphl.ques, 1:934, 8°; 1180 p. TA 4115 RIEDMAT1\ElN, Ad.1'ien de. Partidpation des Cantons aux bénéfiC'es de l,a J3.anque Na.tioJ.1éde Suisse au point de ,nue juridique et écononüque. (Sion!, Imp. A. Be,egeT), 1939, 8°; 13!~+ V !p., tahles. (Thèse, Droit, Laus,a une.} TA 37,6,3 HIVOIRE, Emile. DictiorlJnaire du code civil suisse. Genève, Soc'. généfJ.''ale d '.jn1iPrim'erie, 1909, go; 245 p. TA 41,22 HOTEN., Jea.n-J [érôme]. Les ,asi},e,s de d"almilJ.e en Suisse. Sioll1, Tmlpr. Bee,ger, 11906, '8°; 146 .p. (Thèse, Dr.ait, Berne) . TA 376,1 RUELDIN, LouilS. :Les ,a vance.s ha,nc-ai,rü3 SUl' .les créanC'E's en 'c.l'e'aring. (Sierre, lI11tp. ISierroise), 1946, 8°; 100 'p . (T,h.èse, Droit, Lausanne.) PA 2037 SA VOY, Emile. Pau,pé.ris·m e et Bienlfaisance. Fribourg, Fragnière, H)Z2, 8°; ,4.,2,2 IP. TA 4088 STEC,J{, Be,at. L'icLée ,créatori,ce, ·condition de l,a brevetalb ilité. Genève, lInp. du « Journal de Genève », H}4'5, 80 ; 1712 ,p . (Thè.se, Droit, Genève.) TA 4057 TABIN, Pierre, De ht situation ,du n1Jari Ico'm.me proipri.étail'e des biens Jongihl'es de lia fe'm me Idans .le ré.gime de J'union des biens. Art.' 201 la.!. 3 CC.S. SierrE', Impr. Si e-rr,oi.se, 193'8, 8°; 143 IP. (Thèse, Droit, Fri'b o'lmg.) TA 3760 TORRENTE, Fe,rdin:a:l11cl de. Le dé, elOipip ement industriel du canton du V'ailais. Genève, l:mjpr. J . Bertone, 1<927, 80 ; 100'4 p. (Thèse, Droit, Fr~bourg . ) TA 3759


1.

TREYER, Andr,é. 'L 'imipôt sur le 'C'oulpon cl,a,ns la légi,s.l,ation ,f édéral e su is's e. (Base ,c-onstitLJtionnel,l e et org:afn isnHoil1 l égaile), Pa ri s, E. cle Ho,ccaw1, 19>39; 8°; 1/18 p'., ,clélplial1't s. (Thèse, Droit, Fl'ihour,g,j TA 4063 VATTEIL , [gmer ,de]. IL e :c1roit des gen.s ou P ,l'ü1Jdpels -de l,a loi nature,lle, No'Uv. • é.d, !p ar [Jeün-Goclelfroy] de HoM,m ann, .. Tl'ncl. en fr,a ,n ça is ,p!Ol l' GP ier;r-e-Paul] Poyer Co.]larcl . Pari's, J . P . Aüland, 1836-118'3'8, 8°; 3 vol. TA 4074 VOGT, Louis , Le Code civi l suisse Îll1ter;prét é 'peU' l e Tribuna,l f6dé·r.â l. R€\cueil ,do jurislJ,)'l.lde>ll'Ce l~ éunic ct tracl. :pr8l' L ' V' . Genè\ e, Ata.l', 19.21, 8°; 258 p. TA 4083 \ V'OLFF,' t\:iârl von , Di e' Pe,n sionsv,ersi>cherul1ig cleT sta,clt is'c'hen Beamten, Ange~te l.l ten und Aribeitel' in c1err Schweiz. (W:ien, TI r uck ,clel' G 's ell.schaJt für gmphis'r1h e In 1usb je) , J 912.2, 8°; 1-'5 ,p .' (Diss , TA 3920 Recht.- u n d St'n a,t s""jssen s>C11·alft , Zi.'lrkh.)

....

....:.:

.,

j "

._', '. ......

••••

, .

~.

'.'

" '~

4. · .•

t

,....-.... .

II. SCIENCES A YCVIO l , Ge-rma1n, Un ,c as d',atré,sie du ,cluocloénum ave,c c1éc1oub lemeJn t du choa'édroque. S'i on, h11lpr, Fiol'ina et Pellet, 193'8,' '8 °; 3:2 i)J. (T,h èse, Méc1., ,L ausanne.) PA 2057 BEoSSE, Pierre, SUl' l a tube-r,c u llosE' l atente ,e t nüli aire . Genèvc>, 1111lp 1'. ,Ch, Zœllnel', 1901 , 8°; X I +65 IP, (Thè,se, IVIJécl . Genève;) PA 9049 BO ITZ I, A llphonse . .Contribu tion ,à .l'étu le du tllaÏl8'llWnt de l' é-p i.le,psie. St. ,lV.['a uTilce, Tmipr. de v'OeJu vT'e de St- '\. ugu,s.tin, -1.\)12-, 8°; 66 p . (Thèse, Mlécl., La utSannB.) PA 2054 BROOCARD, Charl es. L'hystérectomie sUlpr,av,a,g:ina.l e ,p our m.yome d'après le pro'cédé ·de « Ke ll:i -,B euttner ». Déve-lopipe'm e.nt d e sa tech nique à J'D.. clinique gYlné-col ogicIUC' do l'Univer,slté de Genèv , de 1907 à 1 9~2. Genève, A. K'Uonclilg, 1923, 8°; 3 ( ,p., fi,g . (Thèse ii\ÎJiéd" Genève.) PA 20416 BRUTTIN, Mar,co, Considér,a t i ons SUT J e.s réactions 'ù la tuber r u line. Pm'i,s, Vilg'ot, 1926, 8°; 5'5 1]) . (Thè-se, Mécl ., ,L a uIs'anne.) PA ,2042CALPINI, P i e'l'l'e .' Etude sur l'a,n atoxi'n e clilp htérique : purilfi.cation · ei. ooncentnùtio'n par ,la. sa lure (su Hate de soud'e ) et la rhrOlnato gr3[phie (oxyüe et. hY,d'r oxyde d ·'ahlm inc). Si on, Im~).r . Fioriil1F1 C' PeUet, WH, 8°; 718 p , (Thèse, Pharm.) BeTHe.) PA ZP l OONTAT , G[eorg'6Js): iLa dentition des a.uénés. Sénüo,l ogie et traitement. Sion, C. AY'l l'Ol1, 19r2iZ, 18 °; 31 IP l. talb ]es. (Thèse 1~/(é{l. -,dent., Geneve.)' PA ,22416 F AES~. I:lem'y. Les ê1oll1'lll.a.g es 'oaus·ès allX cultm' e,: lJal' ,le:-- usines d ·éle:ctro-dhimi,e. Lausaa1'ne" Paris, p.ayot, 19,<)1 , 811 ;. 107 ;p" .fig . PA 2H~.2 GATT,L EN, J os[elph]. Ge,frieren ge'g cn erfrieren. ('V iSlp , rM -'l1Igis, 194'5), 8°; 8 · 'P, . PA 21226

.. .

-

.'

. ~..

.~

'17, "

#

:~.. . . .

:,., ~ '"

'-.

.

.~

.~ "

.

-;--.

:- .'

"."

.

,"

<.'

" .. -.... :=..

.,..~

.......... : ...

~

i ' .. . : - . ' 1

'

.


. .. ~

.'

."

,

.

..

.'

.... :

;

(.:

.- ~.

.'

.'

.

"

..

.'

...

.

' ....... .

.:

-: ... .

.

.

.

. ;

.' '

~

' : . '• • •

~ ' . ~~

..

: ...

...... .

"

\. .

'

•• 1

" - " . .. . . . 1

•••

'

.. • .... !

; ...

......

!

.':

.

. ,'~

.

.l ,- '

.

:

.. ...... ...J'I''''

~..

. . ~"""'::."

'~.

'.: ~

- . -'

...

:.:: . ~, .

. . . . ......- . ~ .

......... ,

~

• •

_ . .

..

_ ••• • :

••1..•

. .. . . . ... .

.

- ~ -- -

. -.

.. '.:'

...

-

.. _. '.: . ~;.:' ~:...:.< .:.::~: '.<', .'. ':. ~

'. '

. .. ..

•...

" '- '

.. ."

.

.-... ~:.

'. ~ -:..

",:

:

;:

::.'~':

. ;: ~... .

-.

.... "-

. ..... _:::..~.. .,-

", - " .

"

.

."

.'

:'_~o#

:....: :-: . ,., .

~ '."1

••••

- , . .. . . "... ...

".


1

-Z ft) ""t. -1

0 C

.;-""-1

0

,'', ,--

--=n

0

» ,-, !ïl' 'lJ 7': \. ) >- -, .,-...; c~ --1 " z f \ n1 '.....,1

,0

d'::

< :>- U r

l>

f

"""-

CD

(JJ :f-

--

,-,

....,.-J

?:

ili

L. ""4 .~

\....'

01

1


.

. . ~...,

. .-". :

'. .

.:~<tr

.. :;:{:. ..

.. . ~

...... .

. '.

.

.

..

. . . '.

.

.

'

.

.. . . .

....

~ ~

.

!.

'

, , '.0 "

"


-

59-

GRAVEN, Roman. UebeT ,die Fàlüg1kei1i cle,s org.ani.smu:s , aus dem iVferfen c1a s Ho' Jon aJJZ'uspalten. Na1.e)'·~-B-riiS·, Duchc1l'. Oberw.alhs, 1-946, .g1J; 2i6 p . (D,js-s . IMecl., Be'r n .) PA 2122:5 I\. \LBERvliAT'f,E,N, Joseph -cIe. Beoha, htu11Jgen übeT G.lykolg en in deT G laiten lV[,u s'kulo1:ltuJ'. BerU'n , G. Reime'l', 1913, 8°; 23 qJ . (D iss. IMied., Bel'ne.) PA 2124 K . LBE'R1iVIiATrTEN, :V['8X . FortgE'setz'te Unter,suollungen ü'her d i e Rontgen-I-l;ï.moly · e, insbesonclcre ilue B e einfl u(:;s l lll~' duro::ll Qa lze . Sc1l'üp,J'hcim, Bu,chcll'. A .-G., 194·2, 8'); 15 'I . (Dis~. ~V[ed. · Dellt . , Be·r n.) PA 204:3 LO)!FAT, Jea'n . Les l è,.re·s 911ez ,l e fmtus humain. Lausanne, A. Bov8.nl-Gickley (19/j,0), so; 36 p., fjo·. (Thèse, Miécl.-Dent., Laus'aJ1one.) PA 203,8

LOHET, iN, Louis. De l'ï ,nlfluence ode lIa tmbercul ose Œm.l mo.naire ou os·seulse LU révo l ution cles tr.aÏtements :clentaires . S iE'l're, 1,m:1J1'. E. 8c11oe, h li, 193'0, 8°; 1-5 p. (Thèse, IMécl. -nent.., Genève.) PA 2056

.'

,

/. . >

". :/ :

'

0\ .. ..

'

'.

;.·-~!.·~1"

'r.' ::

..-

-" )

-

Q'UAY, André de . Le Ziehl..,Neels·en et se:s n1ood.-i,üoaUons dans l,a 1'echel'ohe du (baciJ,le elle Koch et SUl~tOUt ,SOlll a'Plp l!ilc'ation a u ~Jro'eédé ,cIe la rgoutte éjpaisse. Etucle's SUT 'l e,s adinomY'cètels,. LaUiS-8'l1ol1e, Impl'. Popuilaire, W2.1, 8°; 40 .p . (Thèse ès ,sciences, ·LauSa,nl1E'.) PA 2041 REY, Oha1'.1e·s. Ràle de Ila ,prothèse dans la 1'8Jc1i,unlt,h ér,a[Ji.e de's .aJfsfe,ctions 1JuC'rales, nalsales, l<aryngi ennes. S ion , Im.pl' . Ch. Ay.mDl1, 1192,2 ,8°; ,2;Q IP 'I) .firg. (Thèse, Mléd.-De'l1t., Genève .) PA 204<8 RCJTEN, Hüdebra.n.d de . .Le ,prol'l'osti-c Ifonctionnel des s·a.lip ingit0s lb i,latéra'l es. IL aus'anne, Impr. T . Genc'Ux, 1944, 8°; 314 IP. (Thèse, ·Mlécl. , Lausanne.) PA ,22i24 ROT,EN, Jose1ph von , K'asuis1;ik zur Fralg e des Mo]~b uis Addüsonü und Gl'avüloitat. S'a rne11 , L. Eihr,li, 19116, 8°; 20 IP. {Diss . M,ecl., J3asaL) PA 20'4·7 SBPIBUS, JU.l E·S de. EXip0ri'l11enteùle U-ntel'suohung,en über d ie F luoJ'eszernz de]' mel1ischüchen Linlse. Berlin, <8. I(ar,gel', 1191113, 8°; 1'8 ip. ,p l. (Di,s's . NIed., Ha,s el.) (Aus: ZE'l1srJhr iH IfÜl' Augenheilk uncle . Bel. ~XIV. Heft 3.) PA 2031.2: 'l,E BRO, Ado l'J>he. Le test .cl'Aklri'c.h et de ,Ma,c Chue, oSes Inodifi üations .flans les vis'cer-algies. Genève, In1Jpr . ,du « ,Co urTier ·cle Genève», 1931, 8°; ,48 :p. (Thè,se, il\l[iéd " Genève .) PA 2:066

.;

SI.ERRO, Eod[ouarcl]. Ledl'iainage crans ,1E'5 péritonites (!.J,ail' .ap[Je'l1d ioCite et Ip al' 'p81~fOl' ation ,clels ukère·s gastrocluodénaux, Et ude de 2:816 .üas de :p èritonites opérées à ,l a clilüque ,chi.rurg-i,ca,}.e ,de Gen.ève. Lyon, Imlpr. Réunies, 19:28, 8 11 ; 43 ,p . (Thèse, lvloécl., Genève.) PA 2'055 STOCI<ALPE.R DE LA TOUR, A,llTien. ,Cil1lq r·a s d'anévrisme la ptério\ eineux trall1m'atiques . ,L ausanne, ImiPl'. La Conc'orde, 1917, '80; 35 ]J ., hg. (Thèse, iMéel " LaUS,at11ne.) PA ~060


-70 TORHIONE, p[aul]. Un ,C8JS dï·ntoxi,oatiül1 Ibi,sm1uthiqule après .p:lo'm ,b alg e d'il,ne ,cavi,t é IpleuTalle ip,a.r l,a Ipàte de BEde S. 1.., lo92S, ,so; 4 :p . (Ans ,der IS tohweizerisdl·e,n ,iVlediZ'ini,s'ohen i\l\T;o'Clhens,ohl'ilft, 58. Ja:hl'g. No 306, IS. 895.) PA 20.Z9 Un 'cas de tumeur de l'encé.p:haol'e ave,c hydro'c.épha,lie consécuti ve. !Paris, Vig,ot, 1926, 8°; 4,;) p. (Thèse, :iVIléd., L,a'llJ,..,a·l1ù'1G>.) PA 205,2 VEiNETZ, Joself. Ue1ber che RG>akUonSlfiihitgkeit de'1' MetJhy.llgrUlp'pe 1.n BenzolpihenoJ.1-, Dipihenyl,sllÙfon- und Acetqphenon-,DE1·ivaten. (F're,i]nlT,g, P,au,lus cÙl"urkere·i, 1940), 8°; 108 p. (Di,s s. maiJh ... .natunvilSs., Fl~ eibUl~g.) PA ,Z04,l5 (,w/UIIIlLOUD., Hem'y.) Q~el s,tiÜ'llIS ,agri.c'oleos et alPrès gue'r .r e. Expo,s é .fai,t à 11',a s·s e,m :b lée génér.a1le de la Fédératioil1 ROIJ.11<ande des I,n té1lêts ünmobilie·r s, le 9 juin' 1945, ,à ISion. Sion, [lB ee.gerJ, 194'5, go; 16 p . [Extr. du « V,a.}.ais rugr:ÏoCo]e », 1-9-415" No 16.J PA 223'7 Z"BRUN, The'Û,p hil. Unte'l'suchungell1J 'übGir .d,aIs Vorkomtrnen seniler GI'a skollPertrübunge'l1 an ,200 Auge,n ,ge's under PE'rsoillen. Ber.Un. J. 8{pril1lgel', 109'2i1, 8 0 ; pp. 6,2-70. (Di,s.s. MietCl., .B alse}.) PA ,2003:1 ZEN-RUFFI'NEN, Su!llpiz. Uelber K,r ankheitsurs'a.cllen bei 'p'l'otzHC:h umgesta.n.denern oder ,no~ges'chlaCihteten S:ohw,ei,n en. ZürirC11, O1'e111Füssli, ,1 [)2l:2., .go; 14 IP. (Dis's . Vet.-Me·d., BelT,n.) PA 20r.44 ZUFFIEHEY, Char.1e,s. Le,s ,ancéjphalite's mürbiLI,eusels . Genève, Im)pr. J. 'S oullier, 1942, 8°; 23 Ip. (Thèse, rMéd ., Genève.) PA 2039

III. LITTERATURES BOU.RGET, P laul. ,p,rugeos 'c:hÛlisiEIS. Avec une introduc·tion pa;!' Gustave Toudouze. 3e ,éd. ;PaTis, A. Co.lin, It910, 8°; XXVI +3'32 p . (P,ages choisies des autellI'is ,üontelJ11lporains.) TA 4089 C.A:HDEN, A,llber.t. Das Oberw,a.~1ilS;e·r Theater inl (M~tt8l1'a.lter, von den Anfi:in,gen bils z'u:m 17. JahrhuncleTt. Ba,s e,l , rBuclhdr. G. Krelbs" 19046,Sa; III +[)IP. 6:0'-1.111, fig. (AlloS: Solnveiz. AI"Cihiv ,f ür Vo;llŒkuncle, iB as'01, Jalhl~g. 42., Helft ,2.) PA 21439 OHARLES cl'Orlléans. ·PÛ'ésies 'comlPll ète,s de tC'd'O', revues sur les manus'crits, a ve'o iJ.):r ,éf,ace, notes et glo,ssaire Ipar CharJ'es d'Hérilcault. Plaris, E. Flmll<lIlJarion, 1,896) .go; 2 vol. TA 39HZ DARlBBlJLA Y, J eaJn. Le poète et ,l'a Icoll1naj,ssa.nce ·poéUque. St-,iVLauri,ce, St-Augustin, 1945, .go ; 2HZ IP. (Thès'e, ,Phil., Pa,ri'S.) TA 4171 DIETRIOH, Ar1frecl. Le lpar,l·er de IM!artilgn.y (Vallais) . ,S a rposition et .sOUl rayo.nn8lment ·,clans ,YévoJuti·Olll de's lP,atois du Bas-Valai,s. Bienne, Arts ,grruphiques Slohü1er, HM}5, '8°; XXVIII +1124 p ., Hg., dép1i,a mts . PA 2036 FISCHiL.I, ·vVlallter. Studien zum Fortleben cler PharslaMa des IV1. AnrnaeUJs iLucanus. Scùl1.1lpf-heim, Buohdr. IS ohüpfihei,m, 194.4, 8°; 104 !p. (Bei,liage Z'Ulffi Jahres'heTÎlcht clefr Kantonal'en h6he:ren Lehr.anstalten, Luzern, 1P,r0 109,43'/44.) PA 2.22'3

7.1 FRANOE, Anato,le. 'Pages choisies. AVE'O une noti'ce ,par ,(;.'u ls bave L-MIson. Pal:i,s, A. Coli,n., [e'tc.], 19Û'5, 8 0 ; XXVII +342 p. (jPalg es choi sies de.s auteUI'lS 'contemp'Ûl',ains .) TA 4009lZ GRkND, OalmilJle. «Tu, voi., ,l,e i ». Etude d e.s .proiJ.1oms .a.Hocutoire,s .italiens. l'l1Jgeln hohl, lmpr. du ,P. 1 héodo,s e, ,108030, go; X +96!]J. (Thèse, Lettres, FriibouJig'.) PA ,Z061 (HENZEN, ,vV1alte,r.) .Fürtlelben der 'a,I,te'l1 8'chwa'chen KOllijugationskl'a's-sen 1;m ,L6ts,chenbail. Halle, lM. Niemeyer, 109140, Sa. (Aus: « Beritl'.a,g e zur Ges<üll,i,oh1e dei!' -clNttslchell'li Slprache und Liter·a.tul'.» 64. PA 224.fZ .Bd., 3. Helft" IPP . 271-.g0S.) l Der ge:nHh im heutigen (vVla,llis. .H aiHe" ,TvI. Nierm,eyer, H)3f~" 8°; (Aw3: «Beitrrug€' Z'U!l' Ges'Clüohte der cleuts,chen Spr,Cliche und Literatur. »5'6. Bd., 1,. Helft, ,p;p. 91-113<8.) PA 2241 Die Vükale der Haupttollisiliben der cleuts,r llen ,F l'ei1bUl'\.ge'l' lVluncl,art Ï.ll1 Sense- und ·süd6stli<C1l1en SE'ebezirk. FI~auenfe.}lCl, Huiber, 1'5)26, so; 11:5 ,p. ['Dhèse, [plhitl., Züri,ch.J PA 22319 ZU1' Arbsdlwa,ohung -cler Na,chtonvok,a.l'e hl1 Hochstallema:nni,s:chem. 'Bonn, F. Klo!pp, ,l90Z9., '8°; (Aus: «Teuthoni.g,t a »'. 5. J,aJl1~g. ·Hetf'l 2/3, IPIP. '105-1'516.) PA 22'40 LOTI, Pi,eil're. PaJgescthoi.si·es. Avelc une étude 'b iogralp l üque IP,ar Henri BOl1Jno€'lThain. Pa,l'~s, A. ,Colin" [etc.], 1905, ·so; XII +44'9 p. (Plagels TA 40.90 ,('hoi,si,es de,s ,autelll'oS conte.n1jporaillis.) MANZONI, A'l essful1icll'o . 1 pro,m e.ssi S'posi. Storia n1i'lanese deI ,se'col'Û XVII. F:ireu,z·e, A. IS a.lani, ,(11,938), '80 ; ,660 p. TA 4176 MARGUERITIE .de Navarre . .L'Help'taméron ,delS nO'lweUes de très haute et très illustre 'p rincesse, iMIa.rjguell'i,t.e d'Alll,g'oulème, rOllne de Navarre. Nouv. éd ... Prl~éf:a,C'e, 1l'10tes, variantes e,t glossaire Ipar Benjarmin PilftE,au. PaT~s, C Mar,p on & E. Flmll'lnariOll, s.cl., .go; .2 vol. TA 3:g1lt3 REVEiRnIN, Oliv,i er. La re.}igion de la ICité ,p,l,~toni<Ciel1lJ.1e. Paris" E. de BO:ClcaNl, 11946, '8°; XII +27'3 p. (T.hèse, Lettres, Ge,n ève .) TA 4'068 SOHNY.D.RR, Alil)ert. Grundl~tSis der deutschern Bereds'amkeit, Naters,Br~g, BUClhclr. Obe,rvv,aJ1Us, 1940, so; 18'8 ,p ., If ront. TA 4'Û6'3 1IHEURIEIT, André. Page's ,chois·i es. Av,ec noti,ces ipm' H[enriJ Honnernain. 5e éd . ;P,aris, A. Colin, 11907, 8°; XVI +311.1 !]J. (Palges .clloi,s ies delS ,autelws 'conte,mpo,r ,ains .) TA ,4091 ZOLA, Eimiile. PrugesC'hoisiels. Av'ea une introduction par GE'Ül',g',els .iV~eunieI'. 3e ,éd. P,aris, A. ,collin, 1190'8, Sa XXIX +407 !]J. (Pages choisi es des ,auteUT.s ·C'on.teIlTIIPorailIllS.) TA 40ig'3

IV. HISTOIRE -

GEOGRAPHIE

BIOGRAPHIES

BAHRA<S, H,eil1ll'Î. Son Ex'celleonce 'M onseLgne1ur ,l\lIla rius Be-SS'Oll et la p.a!'oilSiSe du ,st-,Rérde,l11Ipteua.· là LaUiStRllne. Fribourg, St. Paul, ItS46 , 8°; 4tfi 113., lfitg., 1P'0Ttl'. PA ,2W5


2BOUFFAHD, ,P ièlTe. Les CoHe.cLions ar,chéologiques clu iVIlls ' o d Vn 1èr e . [St . \N]jaul' i'ce, ,ImpL'. RIto lanique], 1943, 8°. 0Extr . .clu Bull eün de la 1:\'1urithiH1ne. ,fasc. LXII, 1944-194'5, rp p. 146-,105'6.) PA ::..'2'5'0 Nécro,poles ,B ul'gondes de .la .su.isse. Les rg,a miture . de ceintur e . G0In'ève, Nyon, 19-45, 0; VZ,6 Il)., lfÎ'g ., ~J l. , cartes. (Cahiers de IPl'érlü"toire et d'Al~Clhéorl'ogie. 1.) . N 240/1 DEIL A.CRO IX, Eugène. JOUl'lla.l de E'D ', 108'23-1' 63. IJrécécl é 'cl"Ll>l1e étud e 'SUl' .l e maître .p ar Pa:ul Fl,a,t. P ,aTi,s, Ploll., Tourrit, ,s.d. 8°; 3 \ ol. TA 42 l5 Doc ume n ts ·et souvenirs l'elatirf,s là l'annexiolD de la Savoie à ln France en 1,8060 utüe,s à ,l"alppréciaUon des clis,e,aul's t enuis p 'a r ,1\'1):V1. César Duv,a'l et El1 nil€, rOh,autemps, ,Sénateul's de ,]Ia Haute , Savoie. a ux séal1lce,s du Sénat ,delS 1'3 et 104 Ifévrier 1908. Genève, Imlp,]'. ,de Il'a Tl'ÎJlJUiJ.1Je ,de Genève, 1908, 8°; 8'4 p . PA 2204 DONNiET, A.ndré. [, e ,concel't Heh éti'CIue d e 11854 ou Rir.:ha.rcl f\iVlagnel' à Sion. [IS t. 1\I1)a urke, I.m!pl'. ,st. Augusün ], 1,945, 8°; filg. (Extr. de : « A nnales Valaisannes ». Nov. 1946, 'P'p . 454-475,) PA 2:249 FEY'LER, F[enl1land ]. !La Sui. se tratégique et la Gu elT e e Ul'orpécnne. Avec dnq ,cl'o'quis. Ge'nève, Georg, 19Pi, ,8°; 11~7 ,p. PA 91-98 GRUET,E R

Séhéùstien. H istoüe de' .la Société des ELu·chants ,sui,s se s . Im,pr. (le l' Oe uvre le ,St. Pau], lo91G, 0; 4112 ,p. , pl. TA ~0 84

F,riboUl ~g,

GU IOI-IONNET, P[ ]. L'émigï 'c tiOlll sai sonnièl' en F,auc:y,g ny pendant l'a 'prem ière 1110itié ,du X I Xe s iècl e. (178'3-1'8 60). G,reln ol]),]c.> , Illlpl'. A,1.1ie1·, 1945. 8°; rhg. (Extr. de la. n \ ue cie Géogra'p h ie al,pi,t1'e . t. XXX III, fasc. III, IPl). 466-534.) PA Zll~8 KAEMPFEN, \Vlerner. \ 1e'xandel' Seiler, cler JÜngel'e. S ein ,'~lirken .f Ül' Zern'Uttt, la, \ i\flallis und clie Scl1\Veiz. ZÜ1'i 'h, E insied eln. Benzi'g el', (194·5), 8°; 21,7 "P., 'p ol'h'. TA 4219,8 (LATHIO l , Luc'i en.) Jean-Ja'coques Rous6e au à Sion . (1711:4) . [St. 1\I.Lau - ric·e, Oeu," 1'e de St. Augu, tin], 1944, 0. (E .. tr. des « Annales Va Jai,s annes », W44 No. 3-4, ,p p. ,2.00-'2.68.) PA 2·'2I,.'M ;NfO RIAUD , Paul. L'a So'cioété des Nation.s et ht Suiss e. P~lbrlié sous l es auStPi'ces de ,] a So'ciété Ido l a. Paix. B erne, (Iiffirpl'. Büchlel') HH9, 8°; ,1ÛO TL ( PA 2.20;.., ROUSiStET, PHU}, Les originels e,t, l es ( al'8'ctèl'es { I l a pr em ière Croisla.de. Genève A. I(ündirg, 19~5, 8°; 205 IP · (Thès e, Lettres, G€'n è\ e .) TA 403{ IEGE.N, J[.oŒlann]. Rehgibse VoJ,k s'b ràucll e im \t\0a llÎ's. Vis}) , K ~'lle ll g ils, 19;3,8, 8 u ; 70 'p. PA ')2:~'G S TADEI.J?lŒIArN, T, Françoi.s- Jo s epll. l-q 'éclérilc-Guj,J,laume RaiMeis'e n : S.a vie et 'son œuvre . Trad. cie l'allema,nc1 pal' l' Abù)é ] Montavon. St. Ga,U, Union ,·uï.sse des ,caiss,els d e 'crédit. rnut.uel , 1930, 8° ; 61 p., ,f tg . PA 9,.201 VAUTIE-R , Aug uste . Au ,paJ s de s bi,s,s~s . A velc 34 cless ins de E Ll'O'[èn e] Rei'Clhlen... et 60 ·photogra,phies ... ,2€' .. éd . .Laus anne , S~) s 19t4,2. 8°; 137 !p., ,f ig., lPl. TA 40f20

-

.2·73-

Prenez garde à la dictée Mes chers élèves , vous al,lez affronter un examen. L 'épreuve capitale es t la dictée. Le jour de l'examen, ayez constamment prérents à l'esprit les cOIliseils que je !1.'ai cessé de vous ressasser et ous l'éussirez. Le principe en est simple: vous sentez parfaitelnent quels sont les mots fautifs. Lorsque, pour vous éprouver, .le vous ai deInaIlldé ,d e souligner les mots dont l'orthographe vous Is emblez incorreote, vous .avez fait preuve d'un f,tair de détective. Si vou", savez r elire intel,li gen1 ment votre' texte, vous éviteTez bien des fautes . Relisez voh'e dictée, deu x fois plutôt qu)une, trois fois plutôt que deux: précaution indispens'a ble pnur éviter de grossières sottises . Avant de Temettre votre feuiU e, au mOID,e nt où, après avoir répondu aux questions, vos yeux se sont déshabitués de l'image du texte, l' elisez,vous encore. C est avec 'Une attention toute nouvelle et singulière111ent accru e que vous découvrirez une faute passée ,;usqu'alol's inapel'çue. Trois lectures de votre texte, non suo:cssives, mais séparées val' des intervalles, doivent suffhe à vous épargner l'échec.. C'est toutefois un art de s.a voir se relire. Tel ,c roit 1e faire, qui Tepasse inutilelment un texte correct et perd ainsi son temps. Attaquez les n'lots douteux avec vigueur et traquez la faute jusqu'à ce que vous J'ayez levée. Est-'c e une faute d'usage? Ecriv.e!, plusieurs fois le nlOt rebelle SUl' le cahier de brouillon, et de d1f-· férentes manièves. Il est rare que, de la ,c om_p araison des diverses graphies, l orthographe 'c orr·ecte ne surgisse pas a votre esprit, spudainmnent, com:me en un éclair. Sinon rmnémorez-vous les 1nots de la mênle famille, les dérivés, les tennes analogues . A vant tout verbe, posez l'éternelle question: « Qui est-ce qui ~ ) Et si le sujet ne répond p3JS à cet appel, soupçonnez l'inversion traîtresse où Iles sujets éloignés que luasquent des propo. ririons tout entières. M.étiez-vous du participe passé comme de votre pire ennemi: examinez Il e cas d'acc01~d, rappelez-uous la l'ègle et tentez de l'ap.p liquer. Dès que vous ne 'c onlprenez pas, redoutez le non-sens qui vous enlève un point entier. Au moindre doute, auez recours it ['examinatew·. C'est un personnarge 'p l us bienveillant que vous ne pensez; loin de 'c hercher à vous ace.abler, il vous tendra, s'il le peut, lu perche de salut. Très ,p oliment, à haute et claire voix, demandez-lui de vouJo~r bien répéter la phrase qui contient le mot objet de vous soucis. Et l'examinateur, pitoyable à votre détresse d e candidat qui redoute ,le naufrage, ,p ar une inflexion de voix ·légère, mais :suffisamment perceptiib1e, essayera de vous sauver. Surtout, gardez votre sang-fl'oid. L'aHolement cause plus l'un échec. Si votre maître vous présente, c'es!t qu'il vous juge capable de réussir honorablement. Ne provoquez donc pas l'accident do'u t vous seriez vous-nlênle ~.a ·c ause.


-

j'

'ElIle traîne ap~ès' eJ.i~ un ;este de -s~ chasse, Un .quartier du 'beau cerf qu'elle a mangé la ~uit; Et SUT la mousse ,e n fleur 1.ille effroyable trace, Rouge et jaune encore, la suit.

. "

1.

Sous 'la haute fougère, eHe glisse en silence, Parmi les troncs moussus s'enfonce et disparaît. Les bruits 'c essent, l'air brûle et la lumière im:m ense Endort le ciel et la forêt. Leconte de Lisle.

LANGUE fRANÇAI.SE l

' ,"

,

1-

Centre, d'intérêt! ANIMAUX SAUVAGES

II. Vf;)CABULAIRE

" I. RECITATION

Attention au renard!

Les animaux sauvages. - Les félins: le lion, le tigre, le jaguar, la panthère, le Jéopal d, le 'l ynx. - Les çal'nlVOl'eS : l'antilope, la gaze]le, · le zèbr.e, l'h1ppop,otame, le rhinocéros, l'élan, le sanglier. Qualifions le tigre," souple, musculeux, redoutable, féroce, sanguinaire. Les cris," le rugissement, le hurlen1.ent, :Je gla.pissetnent. Les abris: l'antr~e du Eon, la lanière du renard, 11a caverne de l'ours, la bauge du sanglier. Les actions des félins: i,ls rugissent, ils bondissent, ils dé,c hirent avec leurs crocs, ils lacèrent avec leurs griffes, ils se repaissent de chair vivanle. Devoir. Em,ployer dans des phrases ,appropriées cinq nOlTIS d'animaux sauvages, cinq no·m s de cris ou d'abris.

'.\

Le bon sOlnil11.eil pour nous , est un alfili, J'entends !Le .chat qui [ait Ini,a ou ! Le beau bergel' Colin s"est endorIni, . J'entends le 'chat, le ,chien et la poUlette; l\·{.ais !le renard ne dit rien du tout! 1

"

M~îtr,e Renal1d vient de qUitteT le bois. J'entends le chien qui fait: hou! hou! Le Tenard 'c ourt ·e t rampe en tapin01s, J'entends le ,c hat, le fc hit:n et la, poule.Ve, M,ais ie Tenard ne dit rien du tout!

-

.....

1

275-

!I ,

;:,

l ' Colin, 'naïf, s'endort jusqu'au luatin, La poule fait piou ! lPiou ! piou! Le renard prend 'oha!que petit poussin ... J'entends le chat, Il e 'c hien -e t la poulette, M,ais le Tenal~d [le dit r-jen du tout! II Pourquoi dormir si fort, pauvre Co'lin ? L'oiseau 'm oquetU' là-haut fait coucou! Il faut toujours, toujours veiner au grain ! .1 J'entends le "chat, le chi,e n et la ' poulette, Jill'énil. MJais le. renard ne dit r:i en du tçmt ! André

lU. ORTHOGRAPHE

Préparation: S'en référer au numéro du 15 octobre. Maîtr~

., . .

La panthère noire. (fragment)

La reine ..de J.ava, la Ifoire . Cihassel~esse, Avec ['aube l~evientau gîte où ses. petits, Parmi les os lui,s ants, ipÎ-aulent de détre,sse, . Les uns sous les autres blottis. Inquiète, les yeux ,aigus: ICOlllilue des flèches, " ' " ' Ella o ndul,e , épiant l'ombre des frameaux ,·'l ourds·..· Quelques ' talc hes .de sang, éparses, toutes fraîches, 'M ouillent sa robe de velours. ." 1 •

',l,JI

), ,:

'M artin

.M aître Martin habitai,t une. belle forêt dans ,na montagne. Une .fourrure ép.aisse recouvrait son corps; ses quatre grosses pattes étaient armées d'ongles solides et recourbés; il av,a it deux petits yeux noirs, un museau pointu. Il se balançait lourdement quand il 11larchait, mais il grimpait aux ·arlbres avec f.acilité. Au jardin d'acclimatation

11

,1

l' ,';

,1 ,)

L'enfant regal'dait les kanguroos dressés sur .leurs pattes si Jongues qu'elles ont i)',a gilit éet rélan d'une paiTe d'ailes. Il s'arrêtait .devant Ices grilles · légères peintes en clair, où les onagres, les antilopes étaient paJ'lqu,~s sans pitié pour leurs sabots fins, si 'légers, .si agiles. Au-dessus des ' grilles, deux , éléphants, dont on n'aper.cevait encore que Qes énoTIDes têtes' et les trompes en mouvem·e nt, s'avançaient, balançant ,s ur leurs larges dos


-

2176 -

tout un monde bariol~, des femules av~c des om.?relles claires, des enfants coiffés de 'c hapeaux de .paIldl~'I. ldes tetes ~.ru~es et blondes. A.p rès les élé.phants, tout autre a ~lre, ~ne ~?~a e ve't le cou raide pOTtant très haut ' sa petIte tete serIeuse et l na " . 1" fièr,e . Des gens étaient montés dessus, et cett~ slngu lere c~rava~e défilait dans l'anée touTnante, avec des r~res, des petIts cns l'excitation que donne la hauteur, et aUSSI une craInte vague corrigée par beaucoup d'amour-propre. A.. Daudet.

-

277-

tout entier pour lui. La louve avait déjà satisfait sa faim en dévorant tout le reste de la portée. H ne savait pas tout ce qu'il y avait dans cet ·acte de désespéré. La seule 'c hose qui l'intéressait était la satisfaction de son estomac et ,chaque bouchée du petit lynx qu'il avalait augll1entaÎt son ·contente'luent. Vn estomac plein incite au repos et le louveteau, étendu dans la eaverne,. s'endonnit ·contre sa nlère . Jack London. Dressag.e de tigre

La c'onstrucHon d'une digue par les castors

1. Dent-Brisée, ayant jeté son dévolu .sur un gros ]~ouleau qui s'élevait en bordure du torrent, entreprIt -de le sectIonner par la base. En dépit de sa dent perdue, le vieux patriarche . savait faire usage des trois qui lui restaient et que l'âge n'avait peint détériorées. Assis sur son train de derrière, ses pattes . de devant appuyées -contre le tronc d' a~'b:'e, et. bi~n en équilibre sur sa queue, où il s'arc-boutait. Dent-BrIsee taillaIt autour du trO~1'C une b~ ­ gue, qui allait peu à peu en .s'aJ?linciss·~nt. Il travailla plusieurs heures durant et quand enfIn Il s'arreta po nI' se reposer, un autre ouvrier se luit à la tâche. 2. D'autres ·c astors adultes, durant ce temps, coupaient de lnoindres arbres. Ce fut un petit peuplier qui, avec grand fracas, s'a-b attit le premier dans l'eau. L.e gros boulea~ q~i,_à. la ba~e , prenait la forme évidée d'un s3Jbher, fut plus long a fane 'chOIr. Vingt heures y furent nécessaires: A~ors I~ t~I:r;ba ~n · ~ravers du torrent, à la place -exacten1ent qUI lUI avaIt ete asslgnee. 3. Au ·cours d.e la se'luaine qui suivit, la tribu ne p.lit que fort peu de repos. Avec une, in~elligeno~ presque hUIllmne, .-les petits ingénieurs étaient atteles a. leul: tache . ~eauc.0t;p ..de Jeunes arbres furent .abattus et sectIOnnes. Ces huches etaIent ensuite roulées jusqu'au ton'ent, les castors les poussant de .la tête et des pattes, et venaient butter contre le gros bouleau, ·e ntreInêlées de broussailles et de Il nenues br.anches. 4. Lorsque la charpente de la digue fut ainsi ad1evée, le cimentage Icomm.ença. Triturant, et apportaIlt sous leur 1:ne~ton replié en forme de poche, un mélange de boue et de brIndIlles véoétales les 'castors s'étudiaient à obturer, à l'aide de ce mol'tie~ tou~ les vides qui ·s ubsistaient dans leur charpente. A.près le t~oisième jour, le barrage cmumençait à fonctionner. J. O. CUl'wood. La louve et son petit

La famine un jour, se tel'lnina. Une chair singulière et différente de 1~ .chair coutumière. C'était un petit de lynx, de l'âge approximatif du louveteau~ mais un peu llloins grand. Il était

Une chétive créature que te tigre eût jadis anéantie ,d'un revers de patte, le dOIn.pteur lui-n1êllle osa entrer dans la cage et effrolltélnent s'rupprocher. Vainement, le tigre tenta de se relever et d·e se précipiter sur oe bipède inso'l ent. Quatre nœuds coulants, à chacun de ses efforts, le r,e jetaient à terre plus violmlllneilt. L'honune, alors, se pencha sur :le tigre qui frémissait tout entier de colère impuissante. Il posa sa nlain sur la tête du potentat déchu, H lui tira les oreilles, lui caressa le luuseau, à quelques ·centÎlnètres à peine des crocs llleurtriers.

Exél'cices d'application: S'en référer au nUlméro du 15 octobre. IV. COM.POSITION FRANÇAISE

La phrase -

Le paragraphe -

La rédac.tion

1) Construire des phrases avec drs nlOts du vocabulaire. 2) Conjuguer les vel,bes' du vQ,caJbulaire. 3) Vous avez observé un animal sauvage, décrivez-le en un paragraphe.

Exell1ple: Per,c hé sur une liane COUlnle sur une balançoire, un singe à longs poils nous ·c ontemple avec -curiosité. Il venait probablenTent pour hoire, noh'e vue 1}' a iUllliobilisé à dix mètres du sol. Très étonné de noUs trouver là, il se gratte d'une main, de bas en haut, ·dans -le voisinage de faisselle, signe évident de perplexité. Sa queue s'a,c croche il une branch-e, ce qui lui pernlet de se pencher afin ·de nlÎeux nous exanüner. En relief sur la nl.uraille verte, il sen::ùble une de ces gargouiUes fantastiques des vieilles -cathédr.ales. Liel.ltenant-coloncl Bal'athiel'. I}édaction: 1) Une visite à la ~llénagerie. 2) Vous avez visité une lnénagerie, décrivez l'anhnal qui vous a ,le plus intéres·sé. 3) Une belle ·ca,pture : Un 'Chasseur revient de la chasse avec deux lièvres dans son -c arnier. Racontez. F.aites parler le chasseuT. 4) Pris au piège. Iiluaginez une scène dans laquelle un reuard qui a pénétré dans un poulailler est surpris par le propriétaire, '


:; . I I i: 11.;'.

';~ III \!

l'"

27,8i',

["l',:'! '

1 il'

i

.; ,

'

ses qui suiv~r~nt furent. moins violentes ! Nous en sommes quittes pour une penible angOIsse et quelques dégâts aux habitations.

,Le vin j ( '1 ~près , avoir ~oul~ dans 'l e pres' s~ir et dormi entre les douves d'ùne .ftitaiUe rondel,eUe, parmi !les' v~peUTS de soufre, le voici sur l~ ta,b le, enfermé dans une ,c oquette bouteille. Ii est clair, ~é­ ~~ ~~~fuent lu~ineux, Ic ar il c?ntient des reflets de sol~i1- de ce jo~i 'sQ1~il d'août qui a mis , ~es teintes mlerveilleuses à nos Taisins. Il pétiJ'l e d'ans le verre, i,l se déguste et se boit à petits cou,p s en' allü,m 'a ilt dans les yeux une flamme de satisfaction. Il met dan.·s 'le cœur un senthnent de bien-'ê tre et même d'enthousüisme. ,. , • ,1 M.ais attention! si le vin peut être rang.é parmi les boissons dIvines, ' s'il donne du ,c ourage au travailleur, s'is souiève l'.e nt.rain daris une fête, il joue aus·s i de yi1.ains tours à celui qui en abuse. 'Pris en excès, il ,c ause l'ivresse, fait perdre .la raison, IProvaque des bagarres et à 'c e titre il devient un vélitable malfaiteur.

L'alcoolisme

Celui qui s'aidonne avec excès aux boissons fenne·n tées devient peu à peu un alcoolique, un ilVTogne. C"est un terrible maliheUT. .. L'alcool, à fortes doses, souvent Té.pétées, affailblit la santé, J,a: ruine, en attaquant les Ol'ganes essentiels de la vie, le cœur, l'estomac, 'l e foi'e, et favorise l',é closion de ,m aladies redoutaibles. 'U trouble J,a raison, fait üQlInmettre miNe folies qui .s'étendent (:fUelquefois jusrq u'au 'CTime. n détruit toute bonne volonté, tue le sens :de l'économie et cause à la li ami1le des torts inca1culabltes. Ne <soyons pas des ,a dorateurs de BaCichus. Restons ipTuden1:s èt mesurés dans l'usage des vins et des liqueurs et nous éviterons . 'cês écueils sur 'lesquels tant de personnes ont échoué lramenta'blement.

Les forces de la nature

. L 'hom'm e r se' . sen ' bien petit en .face des 'puiss,a nces' tlécha,îde la nature: . l' ,. " S'il parVient' à force de courage et de savoir-faÎTe ,it .conte~h' les eaux des .fleuves et à l'epousser les inondations, s'il p'~#t cOlubattre effJ:cacement 'les incendies qui consument ses cités' ~0n,tbien ill s'e trouve failble et désarmé en présence des énergie'~ indomptées de la planète. . ' . 1 Les ourag,a ns brisent les forêts, bousrc ulent tout sur leur passarge. Les éboulements de rochers" les avalanJches ' emportent comme des fétus les barrières que parfois on ' leuI~ oppose. ' Contre !les rigueurs de l'hiver et les séCJheTe~ses rimpitoy~l~s ,de .l'été on ne dispose d'aucun remède. Quant aux volcans et aux tremblements de terre, leur fureur r~pand une :pani1 q ue terrifiante parmi les populations. n~es

1"

1

L'obsession

Ce tremblemle nt de terre avec ses secousses incessanhnent répétées pendant une bonne ,l ongueur de semarine a l'endu bien des gens ·m alades. Des enfants, des femmes, des hommes même, Testent obsédés ;pa.r les dangers auxquels ils furent exposés. . . Le l.noindre bruit, dans la. lnaison les agite; ils dressent 1'0re~le, regaI~dent fixement comme s'i'l s étaient fra,ppés de stupe 1l1:', et 100 n 'est pas sans peine qu'ils reprennent Œeurs occupations co~'­ 'tumières. Pendant leur sOlnnleH, si une souris vient gratter derrière le~ .parois, o:~ si le vent pou~se .les voJ~s, les voilà réveillés. Ils fnssonnent, ds . ont des palpItatIons de cœur, ils entendent des craquements imaginaires et c'est rarement qu'ils parviennent à Tefennel' fœil avant Œ'auibe.

Tremblement de terre

L'autre jour, nous avons été 's ecoués dur. II nous t',a Hut bien quelques ,s econdes pour nous représenter 'c e que c'était,cat un ,p hénomène de 'oe genre est très rare en Valais. n y eut tout d'anor-d un bourdonnenment assez vague daons les profondeurs -de la terre. Le sol se n1it à tren1hler. Les lnur:s oscillèrent; les meu'b les se dépJtacèrent brus-quen1ent; des .cheminées et des a'lidoises descendirent dans la rue. Des lézardes ,a pparurent ' par-'c i paT-là. Des. .éboulements de rochers s:e produisirent dans ~a m01J;tagne .. , . ',' T:Out je '~onde se · précipit3; hors des' ,~aisons. La crainte faülit se transŒormer en Ip~ulÎque. Heureusement que les secous- ·

• '.

(Dictées obligemnnlent cOlnn1uniquées pal' un 'collègue. Réd.)

IpalS

:L',&miDHron ,esft servi,l e cru!', püU!' do.mine'r .IIOS autres, e1il.e ne ·cr:aint Ide seTVir. P'OiU'l' oibt8lnlÏ. l' les ihiQiIID8Iur:s" les bas's81Slses ;ne lui coùtent

ip3JS.

Plus e.11Ie Is '.abad'&s!e, plus '€iUe 1P::ré:tend s'éll8.'IElQ>.

St. Th. d'AquÎli1.

1'8 mal .que font Les 'aùtre.s, m;a.~ bien que Vr uS relevez :l':aire. IS. J.érôme. 1

INe vous -arrêtez [pas là. e'x aminer

. songez

'8eUll~ment

I:;tU

La vie €18't un.e ,1 uiie ,dure, irmpitoY'alble, mais vir11,e et \Oh1ante; ree s cmt 1818 1~ICh8ls qui ne la trouv,e nt !parS belile. ,:. i


-

~

280-

COMPOSITION FRANÇAISE

.No 33

281-

COMPOSITION FRANÇAISE '

No 35

La phrase: construction, enrichisseme.nt

La phrase: construction, enrichissement

Aussi' loin que rr'œill pouvait porter, tout ce . qui n'était ,pas blanc de neige était noir d'hirondelles. SMr ce nlOdèle, décris la plaine en -été avec ses m.oissons et ses prairieS'; la ·c ampagne en automne avec S'es labours et ses forêts. Aussi loin que ... Donne un 'c omplément à chacune des expre.ssions suivantes: Les hirondelles s'envolent..., le.s feuilles tOinIDent..., j'écoute ... L' hon1me de neige. En une phrase dis ce ,qui ,l e caractérise. Rien d'amusant ,cornIlle de ... Complète la phrase de façon l!"!l'elle s'applique à une partie .de bOlÙle, de ski, de luge, etc. , à ton gré. Et plus nous ·a vancions dans cet océan so'mibre, plus ce vent devenait frois, p 'l us cette houle était énoTme. Sur ce modèle, 'c omplète l'une des phrases suivantes : Et plus nous avancions dans la Tivière... Et ... dans la forêt... Et... dans le !l ac... Et... dans le brouilllal.,d... plus... BTr! quel froid! Décris en une phrase l'attitude des pass.ants que tu as ohservés un jour de grand froid. Pan! dans une vitre. C'est une bOlùe de nei.ge Illaladroite. En une phrase dis ce qui se passe ensuite.

Ce soir, j'ai dîné d 'une poignée de nlûres sauvages servies sur une feuiHe de figuier. Phr,a ses ft compléter sur le nlodèle de la précédente: ' . ~. c!ual1d ? où? j'ai dîné '~'une Tave et d'une pomnle ... pourquoi ce frugal rep,as? Les papILlons au vol. .. se posaient ... comm~nt? sur les fleurs .. . et i l18 pÜ'lllpaient... quoi? '" comment? . En ... les renards ... passent ... dans ... pOUT ... La récolte des fr aises sur laquelle '" était compromise par J'.ail1~e fel'Iner les yeux et songer à 'l a terre blanche sous 'i a l:eige et le d a ir de lune. Conlplète de mêIlle : Le soir, près du fourneau bon ,chaud ... quand ... je ... Quel froid ! Tu rentres à la llla ison tra nsi d e froid. Dis en une phrase Ic e que tu r essens; et qu elles sont t es impressions. . Oh ! les pauvr es gen s ! Dis en une phrase pourquoi Hs. sont à p1ail1dr,e . L e ViUIX va gabond r ega rd ait par la f enêtre et c e qu .i l voyait d an s la maison lui f aisait en vie. E n une phr ase, di s ce qll'il pouvait bien voir.

COMPOSITION FRANÇAISE

No 34

La phrase: construction, enrichissement

Fanchon s'en alla par les prés vers sa maison dont elle voyait la cheminée fumer au loin dans le soleil rougi pal' le coüchant. Sur ce n1odèle, décris un enf,a nt qui le matin se rend à l'école.

Nous avions l'habitude en entrant en classe de jeter nos chapeaux pal' terre afth d'avoir ensuite nos mains libres. Sur le modèle de ,c ette phrase, dis ce que vous avez l'habitude de faiTe en entrant en classe. Le soir, la faznille se l'assemble pOUl' la veillée. Enrichis cette phrase en spécirfiant le mom·e nt de l',année où .l'on v,eiUe le plus volontiers, où se rassemble ,l a famille, à quoi s'occupe chacune des personnes réunies.

NIa gl'and'mère était une petite femme mince, agile, aux traits réguliers et fins. Décris, de la même manière Tapide, ce qui cal',actél'is,e un de tes grands-p.a:r.ents.

Voici l'automne, la saison rousse. COnlfJ11ent dirais-tu s'il s '·agissait de l 'h~ ver ?

La campagne est blanche sous un ciel sOfl"lbl'e. COll1!ment. dirais-tu s'il s'ag,i ssait d'une belle journée d'hiver?

COMPOSITION FRAN ÇAISE

No 36

Les 3 formes : Le verbe, passive? pronominale

Mon voisin frappe Illon camarade. 1\I10n cml1arade est frapipé par 1110n voish1. M10n voisin s frappe . Lis attentivell1ent ces 3 phrases. Const' te c ue les 2 premières ont le mên1e sens . Dans la première. le sujet .fait l'actio 1 : le verbe est à la t onne active; dans la seconde Je su jet subit ou souffre l'action : le verbe est ù la forme passive . . . Construis 5 phrases à la fonne active, luis 11lets-les Ù la fonne passive ' conuuent as-tu fait cette trilllsnlutation? Dans la troisènle phrase du t xte faction faite par le ujet « voisin» revient sur lui-luême. Ce v l'be est il la tonne pl'onomint/le. COlllpose des plu'ases à la fonne pl'ol1Olninale. Cherche des verbes que tu eUlploiel'as sllccessi renIent aux 3 formes actives, passives et prononl.Ïnales. . . Mets les expressions suÎ'i:antes .'t la forme passive: Le m'atin, la n'1ère réveille l'enfant. Deux chevaux tirent la charrue. .. :Mets le cIüffre 1 ur les v rbe,' suivants qui sont à la forme active et le chiffre 2 sur ceux qui sont à la fonne passive: Je suis allé 'l1l-e 'Promener, .l'étais accom:pabné de Illon père; nous avons · été rmnenés par un allt0111obiliste. Cet hOl11lflle est venu nous voir. Il a été reçu par 11lOn père et il nous a demandé· de l' a-ccOlupagner. Grauuuaire paO'es 51, 52. Cl. B . '


- - - -

- - - -

-

-

'-

l' •

~82 ~

No 25,

GEOGRA-P: HIE .. "

LE

VALAI~ 1. ; '1

No 26i

Martigny St-Maurice

: '. Blotti dail1!s un ,c1étf.üé ·qui :s,e resserJ:'e emü',e lie . ~'~ône et ~ es , .1'0h ·. St_Maurice ,f ut ,de tout te:IDlPS un !poste ifo,rtI.fl.e. Les .·d~bord:-· :n:~:~ du St-Barthelémy OiIl't ,foTomé ,~e 'cône de déjection du Bois-NoIr' sou's l,eque,l Is'e trouverait ensevEtlie la v~llie d'Epaune. L' Ab~ay~ de St- · Mauricé !fondée ipOW' ihonorer la ,rnémoi're d 'e6 IJna~tYJ's the~m.n:s , iPOS~ède un ri,che trésor; Ira :}',éputation de ,son ·coUe;ge ,a, ,delpruss'e ,l es Ifro:ntière:s lrue notre :payls. On vient de loin e11 ipèl.e:rinag.e à Notre Da~e du Scex; on vi,si,te 'auss,i la GroUe aux Fées: tAu-dessus de St-i~/La~nce s'étend le 'p,l ate,au de Vérossaz. Dans k\. p.lalne en {lmo:nt d ·€' 1 ant~que A' , ' EVI'onnaz ' Collong,e s , Dorénaz .tlJg,aUiIl>8, . , ,et Vernayaz . , . s ·cud·onnentlb la• la culture dels Ifrailse's. Dans ,cette dell'nlere lo'call'te .qUI ,a une ,fa\l.Jrl~e d'etdballaJges, ,l,es tOUl'ils tes ad'm irent ,lia Piss~ache et les g~rges u Trient, DaiIhs les ell'\irOl1!S on extl,ait :l'.a,ntMaiC1<te le·t 'l es a;r.dol~e ~. Une Œjlgne dE' {~hemin de .fer hardie monte ·de V8!I'nay,az œan8 la l'eglOn. d~e salvan, Les Maréc:ottes, Finhaut Châtelar~ frontière. De ~cette lo,cahte,. ïPa1~ télélfér.1que ,on :attei.n.t le lac de Barberine. ~es a:l.pirus,tes, m,ontent Id e ,sa.}iv,M'l ,aux Dents du M,idi et au Plateau de Salenfe ou Ion. va b""'l'ag'e . Près de Salvan on voit d. 'intéres,s a,nts vestlge,s . 'un. cons t rUIre I.~ . 'cw. ' ' du ipassag-e de's époque·s gl,a>Ci'aires : blOoC"s 0rTatIques , lu armItes ~l'a 'ciaires,

,-

QUErSTIONS

foU'..

QUffiSTIONS Dels's ine ,l a ,caTte et le·s al).'l11oiTies -du dl1 strict d e St-lM'a u r il('.e,. Quel!Jes Is ont .ses il imites? Quelle en est lia IpolPulation ? Entre quelle,s montagnels ,1e Rhône s 'est-i,l rfTayé un passa ge? Quel11e dir,edion le filleuve fPTelIld-il à ,cet endroit? Comment lJ)eux-tu lm ont €'!' au lac d e Ba:r1berine ? Quelles u sines· l les eaux du 1l3Jc a:hmen-te.'I It-eUes? Que.l 'c.a.l J'aH communiquer Salvan et ,ChamiPéry ? .Quelles sont .les deux J'ivière's remarquaJbles de ce district '! E n quoi sont-elll,e,s -remaI1quaibles? . Que,l 81St le Ip ,J.ateau lau-dessus de S't-IN{.a;unce? Qu~ne,s ,curiosités ipeux-tu v,} sitar à. St-iMaurkE' ? H Y a un lieu de lPèl.erirnage; ,leque,l ? 'Dans quel villag,e y a-t-Îll une i:abr1que ,~ \ emb.al:lage ? Cite ,deux 'co'm TIlunes du distrk,t sur !la trlve ·droIte du Rhôn e? :Qu~lile est la .colm mune située IPrès de 'Monthey ? ,'Q u,eUe est 11'.orientatioiIl d ,es vi,!tl;ClJgelS d'AIE's,s e? 'd e Mex ? Quel,s ,s.Qnt Iles villaJges de la vla llée du Trient? Comment y a ocè(ùet-on? Quei e's t le vililage, frontière? . . Quel ,est l,e to,n 'ent qui la; ,foI1mé Ile 'cône du Bois-Noil' ! IC olilectionne des v.ues de ce distrkt. 1

~e ,ooâteau ide La Bâtiaz ·dŒni:ne ,l a Dr.aJns'e, l:tia'c€' ,à l'endroit où le 'Rhône ,f.ait un brusque cou.d'e vers. .Je 1l0l1 d-ouest. De ,ce he:l'V.édè.re OiD awerçoÙ t{)l~te la J>l~'a~l1Je . qui ,s 'est m ,a;ÏLl1!tenalIlt . com~lèteàle~t 'tl;~'J;1 fo.rm,ée. Martigny, l lOctJodure de.s Hornaing. 'q ui SE- ,f.rui,t Icaque.tte .d,an,s . eiS atoUtJ.' s de vilŒe l ,n 'a Ipas ,comp,l ète,m ent o~blié son {)or.igine ,pay~~' ~n.r't'~ :, C'es't ,e n ·eIftfE't ,lia région des Ic.u!;ture,s. Charrat et Saxon ,p rodll.i.sent r ,a.srp.eng-e mais ·s 'ena.:ngue,i.lil'i>8'sent s'm 'tout ,de leurs abrÎ>C-otier,s qlii font de toute la ,contrée un i'ITllll1'enSe verg~er. Fully, qui 1J),0s,sède unl;l f:o~~ t. ,de 'Clhâta~g-nieTls, tire sa Tkhesse Ide Ise,s 1P000nmiers, de ses fraisièr.es e.t d ,e s on v:i:gnohle. Celui-,ci: se 'continue lPal' SaUlon et Leytron où l'Etat ,R. 'cr,éé B,es vignes d'ess·ai. Entre S.ai.Uon et FuHy s'étend l,e l11!agnifi,que domaine de la Sarvaz. La tOUT de Saxon ado.ssée . ·~u~ Ll,ancs d e la Pierr-à-Voir, et lC'elle de Saillon qui lui fait f'3ice nous r ..8jportelnt la ux Il uttes ,c ontre la Savoie. Un téléférique rel,ie à 'Rj."'~J!~ Isérables ,a griiPlPé à ,l a ·mol1'talgme. De Jià ,p ar, ,l€' '001 d'Etablon on ailloutit à Hagnles , IM arügny est un carrelf ou,r d 'où Ipartent les lignes d,e's CF~\, du Martigny-Orsières, du Martigny-Châtelard et les routes dou ,Grand StaBernard, de l,a Forolaz, de Salvan. Trie,nt SUT ,Ile vel,slant ouest , ~~ J.a, FOJ'l cl:az et Bovernier, iprè-s d.es gorges du Dumand, ét:pparti enner)it aussi a u dtstri'Ct Id.e IMartigrny . . , . '"

Des·s'i ne Il a o~l'te du ·district d e MaT.titgny. Quell es P.n s ont lEIS ,limites. Dessine ISles armoirie·s. iNo'IDJIne Jes 'll1ontaJg.nels lalJ)'partena nt aux A1p es v,a lai,s a;lll~ 8>S ; ce1!Jes fa is ant !partie d es Alpès bel"fIwi,s e,s. Indique lP'a r un ,rrÛ'qui,s ,lels l'aute,s lPartallt de IMar-tigtl1y. QueLle J'ivière s~paTe ,lVLartilg'l1Y de St-iMaurke? Laquelle vient .a. ~, l'EntremoiIl,t ? IL aquelile IP,a's se à Riddes ? Quels v estitge,s ,de 'r éIPoqu,e romai'l1:e .a,-t-on trouvés à IMartigny ? A {fueIHe,s iln dustrie,s ,s'Ialdonne-t-on à IMarti:gny ? Quelle est 1a Ilo.orulité située au ;pied de lia Pierr,e-à -Voir ? Qu 'y ·cul't iv,e-t-'Ü'll? Qu'y f.aJJri,q'ue-t-'Üill? Quellels ,culture.g trouve-t-on là tCha:rrat? à Fully? ,Poullquoi ,l€' c.hâtaignier IJ)roSlPèl'e-t-i,l là FuHy, nO!l1 'a Charrat ? De queUe 'lO'Da.Tité pa.rt le lfuni>c!ulaire pour l,s érables? Dans quelil es 110lcaIités y a-t-il Idels ,oar,r ièr,es de Imal'IDre ? ·d'ardoises? de -da:Lles? Où e,xlp.Jo.ite-t-on ,l e granit? ' ·Que,ues ·CŒUlrnunes du distr~ct S,O!l1t 's ituées su'!.' l,a rive dro.Î't? du Rhône? lels qùeHes s'Ur lia rive g.auahe? Où fait-Î11 'i}llu6 ,dhaud ~ à Saxon ,ou à F:ulily? Pourquoi ? ' En ,comibien d 'heures montes-tu de Sax,on à la PierrE'-à-v6 i'1~? De ôMjartigny 'ia TTient.? (350 fi'. là ,Fthe~'e.) Consulte ,l a -cal' De. ' . 1

l

','l


-

284 -

GEOGRAPHIE -

LE V ALAIS

-

285-

No 27

HIS'TOIRE

Distl'Ïct d'Entremont Une l'lVlE~re, ,l:a Dranse; u ne montalg ne, le Combiuj une route celle du St~Bernard, on t donné l eur em.preü1te .au .cUstrioCt d'Entremont. Le lo.n g d e Jla v.o ie du Mont Jou:&{, ont dèfiM, des siècles d u·r ant, .dels emlPeTeUl~s , des .f>,o·nquérants, ,des Ipèl€'Tins. sembrancher, Orsières, Lidde s , Bourg-St~Pierre éd i.fi.é.s lè long de .cette voi e rümaiol1e, ont sOUlfJert des :Îlncu U1sioil1s d8\s Sa,r rasins 'pillal' ds ·avant de bérnéfkier du tra,fk r outier . DellJltlS le pe'l'ceme;n t d u Sim,p lon e·t la c·réation elu Martigny-Orsièl'es, -lIa r out,e ne :pl'ésell1te ,p lus la 'm.ènle imiPortance .p our l e tr.afi,c in ternati onal. L'hospice .fond é pour ven ir en ,a ide 'a ux v-oya;geu.r,s ~.s.t 'c-onn u da:ns le monde' entier; ses chiens sont c·éMibres. D'Ors ières Œ1 n'lonte aux sites relpo.s an ts ,de ChamlJlex et du Vai Fen:'et, téllndis qu e de Sembra»lche.l" ell1J 'p aiS.sant p al' VoUèges, où 1'01 ta1Ue .les 'pieTre,s lf ines, on :arr,i ve dans ,l a grazT1dBCOl11 lmUne die· Bagnes: dont IE's viLl;8ige·s de Châble, de Vel'segè:res, cIe Ch.ampsec, ode LourUer, de Bruson, de Sal'l'eyc31' et de Verbier s 'étalent ·au ;fondde .J,a v allée où s'étagen.t. SUT lle,s pel1te;s de la ,n'lontagn e, Vel'bier a-:1os··,é à .la. Piene-à Voir, .f'a,ce au Gombin. est. . UllO 's tation d'étrangers a'PtPrér.iée surtout pa.r leos skieurs. Fionnay, au .fond de ,1a ,a.ll se, est un ,centre d'ex'cursion réputé. A Baignes on ,f,ahrique du drap t·t de,s sonnettes. Ce ,d~strid s 'a!do-llI1e à la culture de la. fraisa, not an1Jment à Rruson et. au I..evi'on et à !l'élevalg e du ,b él'ail. Le fromage ,de Bagn es est ré~Juté. D

QUESTIONS De's,s ine l e ,district cl'Entl'emont. Quelles en sont l es limHes, le-s armoiries, l,a. 'pOlpul,a tion, JE' .ch ef-lieu ? Cite, de ·h1. Pie.rre-n.-Voir au ·co,l de Fenèt,r e, tout'e,s les mmüagne. · se l'a'pporta.nt lau massilf du :Pleureur. ICite toute,"- celles q.ui !font Ip artie du masS'i,f du 'ComJbin; celles du mas,s i,f du :Nfont BlanC', Que11e.s sont les 3 Dranses? où 'prennent-elles leur .souDee? Bans que.110 direction 'coule ,l'a Dnlil.1Se, cl'Ol,siè"l·2·S à. Se-m~)rancher ? 110mme 3 viUa.ges situés SUl' la, l'ive droite' d9 l,a. Dranse d'Entremont; 1 sur ,l a rive g.audle. l~ilJent.ionne 3 vHla·ges ex,po~és au n:ùc1i; 1 ex·p.osé là l'e,s t; 1 .:3, l'ouest. Quel elst ,le vi.Ha:ge du v.cvl Fel'l'et [Jl'ès dG Saleina,z ? Que sai,s-Lu du ~'liart1gny -Ors ière.s? Que'-ùle est la del'tl1'ière 'commune avmlt ]e St-BeTnar l ? De quetUe lor.alité .monte-t-on là IChHl11IPex ? Cite 4 stat.ions {l'étrangers du district. D'où .f'ais- Lu tl',a.socE·nsion du Catogne, de la Pierre-à-Voir, du Vélan? Où l,a l'oute du St-Bernard If ranchit-elle Joa Dranse ? Que sails-tu de J'hos-p ,i.ce du Grand ,st-Bernard? Cl. B. Collectionne des vues ,le ce clÏtstr:itCt.

Les druides f ," Le soleil s'est cO~l~~é su r la p laine ,a ux immenses et sombres

,,~I e1s. DaI;s Ulle clarnere, debout .près d'une haute pierre dres " ee~ (que 1 on ,appelle ll1en 111r), un homme attend. Il est grand, P~l te de long~ che,veux blonds et une barbe tonlbe sur sa poitllIle. Il ~st vetu cl une longue tunique blanche et sa 111ai 1 tient

une .faUCIlle fd'or ' 1 qui brille dans l'o'm bre . TC}l.l+• ,"1 coup, l'1 pose a ~l re sa auc,Il e, f~'appe dans les mains puis , les portant à sa bou~~e p .o ur s en faIre A~n porle-volx, lance de sonores a,ppels. AlOI", sortent de la fore ls les o'ueTriers vêt'IS de t . coule . . t l" , b " unIques aux , urs VIves e epee au côté. Deux jeunes bOUlInes amènent ~le,ux taureaux blancs dont les Icornes sont liées pour la première fOIS . Tout est pret pour la cérélnonie. " t

Le druide nl.o nte alors à un albI'e. C'est un VIeux . h" b cene, ar.' r~ sacré, C~T il porte la plante sac~'ée, le gui. Les Helvètes pen ,:ment que , 1 ~omnle en mourant ren3issait ailleurs: 'l e oui touJ10urs vert, eta~t le ~YIll'bole de cette vie continue. Le druile prend Gonc sa faucIlle cl or e t coupe le gui qui tOlnbe sur une étoffe bl~nche . Il red~s'cend . Dans des coupes d'or, druide et ouerriers bOIvent de la bIère (cervoise) et du vin . Alors se fait Je s~' crifice : les de~x taureaux bla .cs sont ÎmJTIolés .au dieu le plus vénéré', Teutates. Ch~cun se dIsperse: le gui sacré portera bonheur à tous ceux qUI l'emportent.

GE

GRAPHIE

, C?ns~ ils. On peut faire cette leçon en partanl d 'un « n101~1: redmt» Il1ode1é en argile. On peut opérer également avec un

petIt tas de sable au sO'mIl1et duquel on creuse un cratère. Obsel'von' une grrlVul'e. La gravure nous lllontre une Inont~gne ~ont l~ forme est différente de celles que nous avons le's p en t es 111011t Jusqu ' 1" Cl -inallltenant. A droite et à bO'aunhe '-' , tvues

en .regu Ierement et, au sonlmet, nous apercevons un creux circulaIre (schématiser nettelllent "'Il t ail-..le.... ~'1oC rI i assez vaste . . "ct 'JJ <.lU nO~1 -pro I (e ce rehef nouveau pour les élèves),

P~rfois il y a pl:lsie~lTs l'nontagnes qui oùt la Inêm_e fOrIne, ' les Inell1es pentes r eguhères, le 111êule CTeux au S0111111et. Ces


n:t9rt gne s" ~e sont des volcans; t'orifice qu'elles portent, c'est ta un cl'àtèl'e; l'extrémité d'lu1. cüncÙiril 'd.~h1.S 1 1 J:uÙu'l~el qui s'eI1!fonc~ i') l'; ;. i : ~J' . "

; 1 1

1 J"

11 . '

}

\

1

j' \

l ,

la terre.

_ ',')' .Expliquons. - Si nouS f.aisons cuire des pOID'l11.eS ,dans un f.our, il ,arrive souvent que la peau se fendille à ~ertains 'endroits et qu'tme partie .de la chair du fruit devenue pâteuse sorte dé la fente. Il se produit là une excroissance. Les volcans sont cOllstitués d'une lnanière analogue par un entassenlent des luatières sorties -de la terre. Lorsqu'il ne sort plus rien par le cratère, on dit ,q ue le vo'lcan est éteint. Mais pendant que le volcan est e:q.core en a~tivité, le Icratère Tejette des fl,alnules , des funlées ' 'q ui 'lnon~ tent très haut .dans le ciel (le Vésuve et son panache), paTf~)Ïs des cendres qui retombent en pluie et des Toches fondues quil constituent 'la lave et coulent sur le nanc du volcan (montt,-er la coulée ,de lave SUT la première gr.avuTe, dans la partie de gauche). Les laves et les cendres très chaudes brûlent ce qu'elles touchent, déh-uisent ou ensevelissent parfois les villes S'ituées à prox.iimité du volcan. Mais ces terres vo1caniques sont très fertiles, rporte nt souvent de riches cultuTes, de beaux pâtura,ges . Il n'y a pas en Suisse de volcans éteints; 'n'lais il en a en France, dans I.e 'M assif Centra.l. Il y a, en Italie, des vokans , qui. sont encore en activité: Vésuve, Etna, etc. Résumé. __ Le volcan est une ll10ntagne qui rejette par son cratère des flalnmes , de la ftunée , des cendres, des roches f?:ndues .

'. 1j.:.,LeimgrrutbeJ.. . :" : N?S , 3tm~8 ,; lelS chi·erus. , Petit :atla.s de- fPO ,d he P;a:y.:@t. Un .'Y0'1u.m·e: 'PetIt : In·,16 reli:é de,mi-toLle, avec 17 p!oa.nche.g texte, couvertU'l"e IUustrée , Fr ' " 380 Lib ralI'le .. P ay,ot, Lausanne., hars . POUR ECRIRE MiES LETTRES 1)

,

. En [pu[bI}'Ï.,ant: Pour écrire me,s lettres, Me.sdemolseUes L & J Dlllt iprév.u ?:a IplUipart .des ·cas qui ,p euvent se .présent~· dan~ a VIte c~.e ~~us l~s Jo.urs. Leur petit OUVil:"agè vie'ndra en ·a ide ·au l on a a ' ifialre une 'CO>Inm . " ,men fif. ' . ou' d . J:a11lCl e, ·une InvItatlOn~ à waiter ffiDune al ~l'I e,. la ,eml,a nder un re'nsell g mement , ' " . . ' ' un ,s el VIce, a ·s ex.cuser ou a, remerCIer, . 0 fi y trouvera la manièI'l 'a If,eihclter . ,ou, à eIIl>V0'Yer de.s cond 0 l'81ances. va dT.oit :U · C~~~IS:~ ~leg~n~ qui .conv~e:nt en chaque cir.co:nstance, . .e s e al'fI~as>se.fliJ, des lourde·u rs ni des Jen~eurs du sty.le. admJ.nlstraüf et 0lf!ücie11. rSur ces œne~. as -la 'Plume aura 'h • E ' ' et , t l"tout !oOlSIT de . brodel' et d'Iajout€'l' se.lo.n, le s tUe· sOInS !l1lfm .c es. : a. o~ ,ee -g'Ulde rrendrra ,des l8'ervkes !p.a rticu1ièrement r -'. Il1illdi:que :Ü'Ui .ce. qu'il ,f.au.t sa:-oir des .f or,mu.les initiales a eill[p, Oyffi. Y ;r ,ecounr uTIle .fOIS , c'e'.s t Y'l evenlr . ,'so,uvent. '

.~l.a~det

,~18lS,

:f~i:~~:S

1) Biaudet L. & J .. ~ ~our écrire mes 'l ettres. G~ide de 'corresl o~d~nc.e. Un vollume Hl-li0 hro.ché, couvE'rture illustrée Fr. 3 - Li. . b r:alrle Payot, Lausanne.

.:]

'Mlettez vous toujours " .en'1a ,[p ll8Jce 'd e vatr.e pro,chain et .le mettez' n JJa vôtre ,e t vous le ,luge'r ez ,e:q uita'bl'e ment. P I/nez la pJ1ruoe cl: deur .en :8JehetJan:t, et de ,l' rucheb&u::r en vendant t t. 1 U ven .de !bonne .foi. . e vo r E' ·co·mme:r.ce ;Soeri'ia ,st. Franç-oi·s de S8Jles. e

,.

,

BIBLIOGRAPHIE

-f teelst UO.1 IMJC!he celui qui tremble en rel1ev.ant l'ancre 'a lor·s ,qu'il lui .lIa,u g'8Jgne;r le walige. iBorgaerts.

NOS AMIS LES CHIENS 1)

Le livre de Le.i.m gl'ufber: Nos .anüs les chiens, qui s'tajoute à ·l a <;>oltl.ection .des Petiots atlas de pache Payot, indiqu e en un >Clair ra.c~oul'ci, ,ce qu'i.l ilTIlporte de s,a\'Üir sur le choix -d'un .chien, son entretien, SOlIlf éduoation et SCYJl dre·s·s·age; il y a ,en elffet hien des choses qu'ignorent mêmE' les amateurs le.s (p.lus fervents et il n 'est p.as inuti,}e de -les .l.eur rapiPeler. Les ,oonseüs qu'üs trouv.erollt ki sont suggérés !p,ar une .connaissam·ce ap'Pl'ofondie de l,a question et .f ondés sur une ex.périence éprouvé.e . P.our 'ceux, que \porte vers ole ·chien une symlp.flIthie iI1Ilée ,m.ais qui ne .l 'ont !p.aJS .russodé dire'c,tement à leur vie, il constituera un€' 'COUl"te mais ,cO!Il1lP:lète ·m onogralphie. Dix-setpt J)lanches en .couleurs relproduisen-t Ifild,èl·ement les tYipes les ,p lus courants; ,u n texte ,correSip.ondant en .préc,~s'e les caI'flIctères. pour .ceux 'enJfjm, qui ne ,sO'lljpçOnnent lPas les qualités r. r.éelles du chi-e'l1. ~

BI QUE TROILLET

IGNY

ExécutioQ rapide, discrète 'et soignée de toutes opératio ' ns bancaires aux meilleurs taux du jour.

Bagnes 1O.rsières I,SaIVan-Finhaut 1Leytron-Saxon 1 •

t •

:

.....:. .

". Instituteurs, instiluIFices'" !

t

; .' •

,

.: ~

;. .

",

'1

• \.l:!

l

"

soutenez les annonces de votre joul'nal.

1

j

I:~

",'


Pour gagner du temps

BERMES BABY La plus petite et la plus légère des machines à écrire, rend service en voyage comme à la maison, Sa belle écriture et sa rapidité de happe en font un instrument de travail précieux dont bien des professeurs ne peuvent plus se passer. ICHA un produit PAILLARD Fr. 180.-

+

OFFICE MODERNE rue des Remparts

s. à r.

Dir. E. OLIVIER

1.

SION Tél. 2 17 33

,m~ial~l;i~Wi:~[M1Kli,

ng~aüs

(lU

~tal

en

g,aral]))ti e.n 2 n·1JO.is, Diplôme de secrétaire com .. me:rcial Em 4 m ois , Entl'é.e , tous les 15 jours , Derrn.anldez J.:lr.ospe.Cltus et .rélfé.rences. ECOLES TAMÉ, LUI?e.rne, Neuchâte:l B,t Züridl, LlJl11lIDat . quai 30. p 1.s7~ Lz

"

Ecole SUpél ie~!le· de Camu Bilee poUt Jeunes Gens, Sierl'e l

Cours préparatoire de 1 an. Cours commerciaux: 3 ans. Diplôme c0!11mercial reconnu pal' la Confédération com~~ équivalent 'au certificat de fin d'apprentissage. - Ouverture des cours à Pâques. Externat et internat. - Nombre de pla~ ces limité. - Téléphone 5.1L06

MANUFACTURE DE PAPSi:RS r

.?

... {

\, ••

1\

\

p....

t.,;

.....

•. a..;' •...!:.t'

f

LA

Banque Cantonale du Valais ÉTABLISSEIUENT OFFICIEL GARANTI PAR L'ÉTAT

Capital et Réserves:

Fr. 12,970,000.--

met ses services à votre disposition pour

toutes opérations - Prêts de tous genres Dépêts et gérances de fœnds à des

CONDITIONS' FAVORABLES ET STABLES avec garantie absolue de SÉCURITÉ ET DISCRÉTION Pour renseignements et études, consultez la Direction, Jes Agences, Comptoirs et Représentants.

00·" """"""""""'....,,"'''''''''''''''''''''',,''''''''',,,,''',,''',,'''''',,00


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.