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M. Michelet Jean-Joseph, inst.
69ème Année.
No 9.
SION, 15 Février 1950.
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SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Hommage .de l'Ecole Primaire. - Travaux annue,l s pour l'obtention du brevet de capacité. - Abonnement. - Le code de la route. ~ Nos traitements. - PARTIE PEDAGOGIQUE: De quelques qualités nécessaire·s à l'instituteur. - Le Père Girard. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Géographie. - Fiches scolaires. Miettes pédagogiques. - Bibliographie.
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Cette anthologie est destinée aux élèves de 12 à 16 ans et peut être utilisée pour l'enseignement de la lecture de la dictée et de la composition. Des textes divers, jtUdi~ieuse.ment groupés et extraits prindpalement d'écrivains des 1ge et 20e siècles, ont une portée .littéraire, psychologique et do.cumentaire, ,c e qui :donne aux maîtres la possibhlité de faire un très large emploi de ce livre.
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HOMMAGE DE L'ECOLE PRIMAIRE A l'oc.casion du centenaire de lia Inort du fondateur de la Congrég.ation, la rédaction de l'Ecole primaire présente à la Société de MarÏ'e et spéciale'luent au x dévoués pTofesseurs' ·d e l'Ecol e Normale de Sion ses Tespectueux houllJ.uages.
TRAVAUX ANNUELS POUR L'OBTENTION DU BREVET DE CAPACITE 1949/1950
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NOUVELLE ANTHOLOGIE. Lectures françaises.
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La tentation de ra f.acilité dans l'enseigneluent et l'éducation » par JérônTe Demoulin. Pour ;r enseignements s'adr€ss·er à la Dire ction de l'Ecnle n01"Inalt~ des instituteurs, Sinn.
ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE Nous .prions nos abonnés de bien vouloir verser le nlontant de fT. 7.50 sur Je cOID'pte de chèques Hc 56, d'i'Ci à la fin de la .s emaine prochaine. Les .cartes de 'f'e mbOU1'sement 'a uglnentées des fl'ais SIeront nlÏ'ses à fa poste à part~T de cette da.t:e . .
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ùe code de la route Ce que doivent savoir lliétons et cyclistes
Il y 'a .cinquante ,ans, nos routes n 'étaient anin'l'é es que ,p ar les piétons ,e t ,l es chars. Les ,aocd-dents, fort 'r a'r es,' étaient surtout causés par des chevaux embaUés. Maint,e rrant d',Î nnOlnbrable.s véhicules là n'loteuT et bicydettes siHonnent les l ou tes .où H ne Teste guèl'e 'd e place pour les piétons. Les dangers ont g-randi en propOl'Non, 'e t ,des ·accidents, toujours plus nO'l1'l.breux se produisent. Ne ,c Olnpte-t-on pas chaque année en Suisse plus .d e 600 n10ds, victdn1,es de la ,c 1rcuJation Toutièr,e ? La liberté d'aUer et de . veni l' COll1lne bon nous sen1ble a dû être limitée, ,c·a r l'indis,c ipline .et Il e désordl~e 'Sur 'l a Toute impliquent un sérieux danger. Des pl~es c.riptions ont ,é té écliC'tées pour l'usagér de la route afin d'assure r sa sécurité. Si chalcun les connaiss'a it et voulait hi'e n s'y CO'11fonner, les accidents seraient ,à Ip eu près exc'lU's. La premièr'e condition pour une circlüation sûr,e est donc : Connaître et observer le code' de la route
Les règ'les, .fadleu1ent .assi:mi'labLes, sont en n0'l11bre limité. Il faut ,c ependant avoir du ,c aractère et de la volonté pour les appliqueT toujour,s 'et en tout,es oecasio'fils. Ce fais,a nt, on reurt servke autant ,à soi-n1!êIUe 'qu'aux auh~es usagers de ta route. Bureau suisse d'études pOUl' la pl'évention des accidents, Berne.
nos traitements A,C'tue},leInent, Il'a slÎtuation luatéri'eHe du personnel enseignant est 'c onvenable et les instituteurs sont reconnaissants aux autorités d 'avoir réparé une injustice consacrée pendant de longues déoennies, 'M'a is i,l est des gens qui se font une idée cOJnplèteulent fausse de la portée de ce réajustelnent. On croit, dans certains nillieux que nous souunes les grands pTivHégiés. On l"a bien vu durant cette seS'si'o n du Grand Conseil. On a,rHeule des 'c hiffres tout à fait fantaisistes, et d'un cas exceptionnel on pass-e aux O'énéralis.=:ttions fadles. Les 'lnensuaJités ,p erçues pal' un instituteu~ ayant 8 ou 10 ,e nfants en bas f\ge deviennent vite ,Le trarlte111ent -de ' base du 'personnel ensei'g nant. Si, Ilnêllne palilni nos a'l11Îs, Î'l en est qui 'c roient que depuis l'adoption de la lùouv,eltle 1oi, l'échelle de nos trait,e n1ents soutient la comparaison avec ,c elle du personnel enseignant des autres
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cant.ons suisses, qu 'ils se détrOlupent et qu'ils ne -c ontribuent pas par leur igno'f 'ance à accréditer üne légende qu'on ne pourrait plus cO'mbattr'e ensuite. La vérité, l,a voici: de Itous les instituteuTs suisses nous SOHnues encore de loin les nl0ins bien rétribués, Inê·m e mensuellement. Il n'est pas du tout dans noh'e intention, de com.parer la sHuation qui nous est fai,t e à ,celle des ,collègue.s de Berne, de Zurich, de Bâle, d'Argovie, dë Vaud, de Genèv'e, etc., bref des cantons aux grandes possibillit:és, ': ,; . Nous 'constaterons ~j.mpl,en1ent que nous venons bien après le Tessin, Uri, Grisons, Untel'wald où. !l a vie n'est pas plus facHe que chez nous et où les ressources ne sont guère plus abondante·s. Le traitement de. has·e dans tous ces cantons est bi-e n supérieur au nôtre. En voici la preuve. T'r ailt elnent mzmmum d 'un débutant: Nidwald 575 fI'. pendant 9 mois; annuellement 5175 fI'. 6 » 3990 fI', Grisons 665 fI'. 6840 fI'. Uri 760 f.I'. 9 7· » 6160 fI' . Tess1n 880 fT . Valais 550 fT. 3300 fI'. 6 Et le salaire ma X i111Ulll s'élève pour un instituteur marié avec un 'e nfant: annue}JlenH~nt 8000 fI'. 842 fI'. Nidwald lnensue-lil'em!ent 5600 fI'. Grisons 933 fI' . » 10,14 fI'. 9130 fI'. Uri 7833 fI'. TesslÎn 1119 fI'. 4860 fI'. 810 fL Valais L 'instituteur valaisan marié et père ·de 2 enfants perçoit enco'r e un traiten1ent Inensuel inférieur à ,c elui de tous ses collègues suis'ses. Ce n"est qu'à p a rtir de 3 enfants que, ulensueH.elllent, nous la:Îssons ]a ·dernière place au canton de Nidwald pour 111011ter au 21ème rang des 25 Etat.s suisses. VoÎl!à 'l a vérHé toute sÏI11'ple et qu'ill est bon de rétabLir. Qu'on ne cr.oie 'pa's au surplus que l,es -c hiffTes cités sont fantaisistes; ils sont tirés d'une statistique étabHe par -l a S. V. E. d'après les données fournies pal' les dépaT1ements de ,l 'Instrucfion publique des différents cant.ons. -Ce tahleau pe.rmet de bien ,s ituer la ques- · tion au UlOlment où nos traitem·e nts sont si violelnlnel1t discutés 'p ar certains. Et puisque nous voi:1à sur ee ,c hapitr.e, nous tenons à relever 'les eff.oTts fournis .par le -co111ité de ,1a S. V. E. et en particulier 'p ar nos .c ollègues Rev.az, ,p résident de 'l a Fédération d,es services 'pub1ics, P.ralong député, CU'~dy p.l 'ésddent de ~a S. V. E. Ils ont droit ·à la :reconnaissance de tous. leurs coHègw~s.
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Nous ne nl,a!nquerÜil~s pas d'ajouter ,qu'ills ont trouvé une aide préci'e use ,a uprès de MlM . Evéquoz ,e t Chastonay sur qui oles instituteurs peuvent CÛ'lllipte'r. E1 surtout n'oublions pas que Mr le ,c onseüler d'Etat Pitteloud ,a toujours nlis sa viv,e inte:Uig'e nce au servke .de l'école 'v alaisla nne et ·qu'il :a ·c onstamment défendu ses subordonnés avec une ténadté, une chaleur, un esprit de justice et un. dévouement au:x:quels nous nous plaisons à rendre hOlnmag'e .Ce'la quel.quesuns nepeu'Vent le ilui ip aldonner; sa supériOl'ité leur porte ombrage. Cl . Bérard .
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PARTIE PEDAGOGIQUE '
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De quelques qualités nécessaires à l'instituteur Ouh'e Iles qualüés spécialeluent pèda'g ogiques ou techniques, l'institut'e ur doit en avoir quelques autres qui lui sont nécessaires pour le faire paraître ava'lltageuse'lnent à l'école et en dehors de l'éc.o'le. Les plus hnporfantes s.ont la InodesHe, la prudence, 'l a polItesse ,e t la di,s crétion. La nlodestie d'abord. Cette quaIité est · la l?arqu~ di~tinct1ve du v.rai mérite. Ce sont 'les épis chargés de graIns qlU bms'S'e nt là têbe et non lies vides. La ·m odestie de l'instituteur iparaîtra en prenüer Heu dans son ,e xtérieur: vêtelnents , tenue, démarche; tout ·sera en har1lnonie avec sa vocation convenable, Inais sans TecheT,c he rÏidilcll'le. ' EUe régnera aussi dans ses dislcour.s. L:a pratï:que de l'enseignelnent app.rend à paI":l er, ,e t bien .s.ouvent à trancher les ques. tions avec autorité. L'instituteur prendra d.ouc garde de devel~ir un parleur 'a utoritaire, un pédanf. n n'oubliera pas que s'il est plus ou !lnoin~ habile à décide.r ,d es points de grla mulaire, il peut ,m anquer de Jugement ou de ,c onnaissances dans une foule d'autres doonaines, et a;ppTendre beauooup de chos·es d',w'l agri!c ulteur ou. d'un artisan, à p1us forte Taison d'honllnes qud ont fait des études 'supérieures. Il exercera d'ailleurs une plus grande inflruencc sur les idées d'autrui 'e n parlant D'lOdestenlent, qu'en élevant' 'la voix ,et en affectant d'étal,e r son savoir. La prude!l·ce ensuite. Les popu'1afi.ons sont très exi'g eantes Ù r.ég3.'l~d de l'instituteur. Une dérnaI'che :1 nconsidérée un~ faute qui passeTaÏt inaperçue de ..ta part du premi,el' venu de'y.j.e nt grave el paI~fois mêm·e cOlup.romettante si eUe est cOlumise ,par lUl ins-
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tituteur. En arrivant dans une localité, l'instituteur s 'inf.onne.ra auprès de MT le cur.é et des ,a utorités S1cO'laires, des partioularités ~ocales dont il dev:ra tenir compte dans S'a 'c onduite. Il surveillera toujours ses paroles. A l'école il évitera die parler de choses du ,d ehors, surtout des personnes, de :prononcer tc ertains jugements qui, mal compris, et rapportés par les enfants pourr,a ient indi,sposer des parents. Si l'instituteur ,a f amiUe, il rec01umalIlrdera 'la prudence à sa femme ,e t à ses enfants pour qu'ils ne disent et ne fassent rien qui puisse le Icompromettre. Il di'l·ti~gera son interieuT de ,m anière qu'Ï!l ne donne lieu à ·aucune remarque désavantageuse. Il ne 'Pl~endra aucune part aux di's sensions Incalles, aux ,c onflits .partisans car il a besoin de l'estÎlme ,e t de 'la ,c onfiance de tous ceux qui -lui confient leurs enfants. Ce qui n.e doit pas l'e,m pêcher. de l'emplir ses devoirs dviques . Il s'interdira autant que pos's'lhle la fréquentation des 'cabaI'ets, des ass·m ublées bruyantes et dissipées, des lieux de pl ais il'. La politesse encore, qui sied à tout te nlonde, nl,a is surtout à l'éducateur. Il ne doH donc sortiT de sa bouche ni .paroles grosSleI1es, n'i jurons, ni plais,ante~ries déplaoées, ni traits de :m alice ou de f111échanceté, ni allusions blessantes. Des salutations cor{hales, des remer,ciel1'1ents sentis, une attention bienveillante accordée à la ;pa,rol,e d'autrui, de la sympathie exprhnée aux personnes qui sont dans i"épreuve ou dans la joie, des vœux pOUl' ceux qui COolllmencent une en1repri.se, produisent foujours une bonne impression, gagnent la syInpathiie et font souvent éviter des choses re.grettables. La politesse dira aussi que1iJ..es s'Ont les visites il faire, les' corr,e spondances à ,e nvoyer. C'est une question de jugem.ent et de tact ou de connaisls ance des uS'ages reçus . La ' discrétion enfh1: qui lui épargne plus d'un déboke et donne une haute .idée de son 'c aractèr,e et de son éducation. Les autorités peuvent quelquefois êtTe anlenées à lui faire ,o entaines ·comiInunications, à '}le mettre au cour,a nt ,d e [',a its sw' ,lesquels iŒ doit' garder le sHence. -Si, dans ces ra,ppo:rts avec les supérieurs, il lui ,arrlÎv,e de remarquer chez eux quelque faiblesse ou quelque en'eUT, il 1S'.obsti.endra d',e n pa'd er à qUIÎ que ce soit. Qu'il n'oublie pas qu'!e n dénigr.ant ses 'Supén.e urs, il manque d'abOi~d à 'l a ,c harité, puis rabaisse sa pl'OpTe autorité. ·COn'lIne l'instituteur a besoin de la .confiance des parents, il Îlnporte que sa discrétion ,o onh:ibue à ila lui faire gagnrer. Il n'est pas rare qu'un père ou une Inère de falm~lle lui ,c onfie des choses qui ne doivent pas être divulguées . Il serait d.ouc grandement répréhens-Î!b le s,i, paT ses in di s'c réti ons , il trompait Ic eux qui lui donnent des prell'v,es d.e confiance.
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Le maître d 'écule a l'obligation d'observer ses élèves, de se l'ensei,C1 ner SUT leurs défoauts physiques, intellectuels et moraux, afin régler 'Par là sa 'l igne de 'conduite il ['égard de chacun. Mais id une grande dis-c rétion est aussi de règle, et il manquerait C1randen1ent il un d-e voir s'il entretenait de ces défauts quiconque ~'a pas à les -c onnaître, s'il s,e :permettait d'y faire publiquement a):l usion. H porterait a.tt.einte à la confiance que les enfants ont en lui; il 'les rendrait ,m éfiants et f'erlTI:erait 'leur cœur. Un instituteur indiscret se r end suspect à tout le n10nde; on ' se tient en C1arde 'devant lui et on évit'e sa présence. Parfois rnêm.e il s'ex-p ose ,à des irümitiés, des ·a ffronts ou des représailles. J.
le
Perennis pœdagof!ia.
Le Père GIRARD 1765-1850 Au cenh'€ de Fri1bourg, à proximité de !l a cathédrale et de l'Hôtel de viB.e, pTès du Couvent des Cordeliers et sur .J'anoienne place des écoŒes, se dresse -l,a statue du P. Girard -e ntouré d'enfants et méditant dans sa cellule. SnI' ,l e InonU111ent se 'lit le texte évangé1ique: «
Laissez venir cl moi les petits enfants ».
J 'aur·ai's voulu trouver les 10isiTs nécessaires pOUl' lire les écrits -de l'éducateur fribour,geois ert TévenleT les idées les plus efHcaces de sa ,carrière pédagogique. A !l 'nocasion du centenaire de la mOTi de Pestalozzi, j'ai publi,é qll'e.}ques études sur le grand péd3JgÜigue su:Î,s'Se dans l'E.cole pdm'a ire val'a isanne, et lors du bi~ centenaire de .sla nails sanoe, j'ai parlé, sur ta demande de la Société fri'bolll''1geois-e d'Education, des idées .s ociales de P.estalozzi. Combien je m·e trouverais pIus à l'a!Î's e pour l'endre justi'c e et honlm.age à la rnénwiTe du P . Girard! Entre ·l es deuX éducateurs célèbres -e x1staient de.s relations nssez étroites. Le P. Girard a été 'c lassé parfois' pa'l'lni ~es di'S'cipIes de Pestalozzi parce qu'il est ,a l,lé vi,s Her les iil!stituts d'e ce dernier et en ·a reçu des 's uggestions utües. I:l admir:ait d'ai.neul's l'enthousias'lll:e, le dévouen1ocnt et l'oubl'i de soi .ohez Il e pédagogue zuri.chois. Est-ce qu'il 'e n approuvait le système s!c oIaü'e? Dans sa charité, il s'.e st probablement expri,mé à ccl 'é gard avec des . !Inénagements irrslp irés pa'!' 1'.an1i.tié. M,ai-s une occasion officielle obl~g'ea le P. Gkard à sortir de sa ·r éserve. POUl' 'C.ontrô1er des bruits défavorables à l'institution d'Yve:r:don, l:a Diète -h elvétique nomm'a une co.mmissiol1l chargée ·d'inspoccter ~'école de \pesta'l ozzi fondée en 180-5. Le P. Girard
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qui en fH parüe rut chargé de 'r édiger le r~pport d'inspection. « Après ·a voir l,argement dishibll'é 'l'éloge qui devaitt, dans sa pensée, 'COUVriT d'un ·m anteau de charité les ,c ritiques nécessaires de l'Institut, le ·oenseur en vint au pénible devoir des -conclusions .prati'ques demandées par 1a Diète et son président. Il approuva sans réserv'e tes pTintCip'es que Pestalozzi a voulu n1elttre à la bas·e d·e son InsHtut et qui sont d'aiLleurs ceux que La nature applique eHe-ll1ême dans Je développement des homm-es et des chos,es; mais il' doit cependant avouer qu'Yverdon n'est qu'un « laboratoired'expériences», un essai d'appHcatJion de théori,es sou'.'ent contradi-c toires, ,e t ,q u'il n'est' aI'rivé flinaJ1el nent qu'à un n1algre Tésultat .pra1ique. Il sera difncHe d'utIliser s'es ,m éthodes, soit qu'elles ne 'r épondent pas à nos besoin.s, soit qu'on ne puisse le~r ac-corder 1e t-e mps qu'elles T,e quièrent ;pour une ,a pplication convenable. On peut -en .imiter quelque cho'S,e dans nos institutions ; jamais on ne pourra les copier. (P. Léon VeU'bhey.) ILa critique de la .~méthode pest3JIozienne devait coüter d'autant plus au P. Girard que celui-ci se tTouva total'e Inent engagé dans une œuvre pédatgogique -é tonna'lnn}lent .c.ouTonnée de succès, savoir la l'estauration de récole fribourgeoise qui lui fut confiée en 1804. I.l ne s'ag1iss'ait de rÎoen Inoin~ que d'a:ssul'er l'instruction et l'·éducation d'une Jeunesse jusqu-là ·entr·e les Inains de ll1aîtres peu zélés ou incapabl,es. Dès le début, .Je nouveau préfet des écoles de Fribourg mit au s·e rvi'c e de s'a mis's ion son intel'l'i gence ouv-e rte aux idées neuves, s,a ines et s'On cœur ..sincèrenlent soucieux du bien du peuple. lVlais il 'l ui DaUut une dizaine d"années d'-e xpériences avant d'arriver à la méthode mutuel!1e qui lui permit d'instruiTe un grand. nombre d'enfants avec un rno,m br-e très 'res.tœlÏnt de 111aîtres. D'autres .avaient appliqué le mêlne systèn1e d'enseignell1ent s·ans obtenir les InêInes résultats. Us avaient divisé leuTs class-e's trop 110llubreuses en ,gToupes assez limités .pour qU'li~1 fût possible de comi'el' ,c haque su.bdivision à une sorte -de sous-lnaîtr-e fonné préaIablement dans les 1eçons spéciales. Le lnaît,r e gard.ait la conduite connnune de l'enseInble d-es groupes à peu près cnmme un chef d'orchestre diTig.e' les dtiffél'entes voïx ou parties d'une composition InusÏJcal}·e. La pos-s ession -de }.a 'oochnique de 1'ensei'g nem,el1't suffit-elle? La méthode est un -corp's qui :ne vit que par l'â!J.ne qui -lui COl1ununique ~a vie . Le P . Girard sut <infuser au ffindte d'·ens-eignCllllent 111utuel son es'p rif supérieuir -et son élan d'apôtre et réaliser dans un cadre déterminé ses vues ipédagü:giiq ues originales. C'est surtout la culture de }a langue n1aternell'e qui lui paraiss'a it être le pivot de la formation inteHectuel1e, tandis que la sève reN'gieus'e devait 'ciTGuler à trav-ers toute lI a v,i,e soolaire.
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Le P. Girard ne voyait pas seulten"1ent les résultats ü1ltmé~ diats de sa méthode. Il _pensait, selon L. Veuthey, que son écol€ d'enseignement lnutuel, -avec ses -m oniteurs formés selon la méthode, seI"alÎt une véritable pépinièTle d'insbituteurs. « VoHà, s'é-cria-t-il tfliomphant, notre école nonnaie toute trouvée, et sans 'la 'moind'fie dépense.». Le -mêlne auteur ajoute: « Le Pèl~e GÎ!l:ard ne fit pas qu'ap'p li'q uel' iLe mé.canisme du systèIne lnutuel: il ~e vÏ'\rifia de son propre g.énie et ·e n fif une luéthode vivante, ada.ptée à tous lesbesoins de l"enfant: variété, intérêt, ém.ulation, curiüsité, besoin de mouvement, ,b esoin de s'avoir et ,de cOllllmuniquer son savoir. Tout était nüs en œuvre pour développer la « force génératriee de râ'me» et favons'e r sa 'cultUl~e intégrale ».
On n'analys'e pas ip lus 'l e génie que \l a vie elle-même dans toute son intensité, C€ qui n'empêche p -a s qu'on recherche les tratÎts les plus f.:f'appalllts de la phystÎonom.ie pédagügique du grand éducatern< fdbolwgeois. Le petit -Girard Teçut conlnl-e grâ,ce initiale une mère qui sut év,e iller ;en sün ,e nfant Je don de l'enseignem'e llt et de l'éducation par la bonté. Il hù doit encore sa prédilection pOUl' .le cours éducatH de langue m :a terneUe. _ Comme ét'udiant dans l'o'r dre des Cordehers et plus tard C0111lue :profeSSieUi', il a dû sünmettr-e son esprit et sa volonté à une (1j.scipline salutaire -e t a trouvé dans cette as'c èse un correctif à S'a -nahu'e trop i,m pulsive. Sans 's upprÎlner ou amoindrir les l'iches -DeSSOlUoces de son cœur, H 1es a .Jua'Ïntenues dans la voie de 1!a raison et de 1:a foi. Grâee à une fÜ'rnl·a.tÎ:on gél1'él~alle qui dépasse :lartg enlent ;1a 'm oyenne, 'l e P. GÎliard garda dans 's on -a ctivité pédagogique la vue de fensemble -e t put éviter ,ainsti l'écueil d'wle spécialisation dangereus'e et d'un œletlantisll ue stéri'1e. Un tradt fr-a want die sa physionomie pédagogique COUlnle d'aiHeurs de t'Üute sa vie, -c 'est qu'H ne s'est :pas attardé à étayer des formes désuèt·es de 1',a postolat s'c olahe; il a eu l'intuition des nouveaux bes:oins du peuple et a frayé de nouvelles voies lnême en colLa:boran.t .av,oc des ho-m m-es dont les vues n'étatient pa.s eX'eJ.mptes d',e rreurs. On lui en a fait longtemps un grief haineux ef pha~risaïque et on l'a stigmatisé d'homme de parti, lui qui n'avait T'ien tant ù cœur 'q ue ta paix dans Il'a Ic ha·rHé. :L'es tl11uJtitp les té preuv-es dont H ·a étë :abreuv.é le P. -Gir,a 'rd 'COlume ,pionnier d'une écotl e populaire rajeunie et mieux adaptée à sa lnits sion chl-étienne, ont mis en un l'elief saisissant la pureté 'de ·ses intentions, l.a justesse de ses idées fondamentales et' son génie péd.agogique. U a voué sa vie à ,l a "réalisation du plus noble chef~d'œuvre, :la formation des jeunes â'l ues. 1
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Au nouveau tournant de l'histoire humrune, plus dangereux et -p lus décisif que celui de 1800, l'école chrétienne a besoin d'éduoateurs qui suivent l'esprit du p ' . Girard. Rem. : Le di.ctionnajre hi.storique et biographique de la Suisse <contient une noHce assez complète de -l a w'e du iP, Girard; ' de plus, i'l existe entre autres un excellent ouv'r age dont la lecture est très l"ecom/m andable: Un grand éducat'e ur: Le Pèl'e GirQl'd (1765-1850), par 'I.e P . Léon Veuthey. C. G.
PARTIE PRATJIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: SUR LA ROUTE I. RECITATION
Le chemin creux
Le long d 'un chenl'1n creux que nul arbl'e n'-é gaie, Un .grand -chanlJP de blé mûr, p -1ein de sol,eH, s'endort. Et [e haut du ta'l us, couronné d'une haie, Est ,c om'me un ruban verf qui tient des chev'e ux d'OT.
De l.a hai,e 'a u -cihellnin tombe une lP,e nt'e herbeuse Que 'la taupe soulève en ühemins 'inégaux, Et que les grillons noirs à la -.chanson verbeuse Font pétHler de leul's monotones échos. Pas's·e un insecte bleu, vihrant dans la lunüère, Et 'l e }ézard s'éveiUe 'e t fi1e, étinc.el'a nt, Et près des fLa1ques cr-e au qui luisént dans l'ürnière, La grenouille ,co.ats se un chant rauque et râlant'. Ce tChenNn est très loin du bourg .et des grand'routes, COll1il ne fi '8.st mal ,cOlumode, on ne s'y risque pas, Et du 'm atin au soir. les heures passent toutes Sans qu'on voie un visage ou qu'on entende 'Un pa,s.
.J. Richepin.
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Le grand chemin .,
M,a tin ·et soi..'r à Ina fenêtTe A.ssis, le m'e nton danJs ma ulailJ.1 Je vois tourneT et disparaître ' Au flanç -~es monts un grand chemin . Sous .Je Id el de brum·e ou d.e brails e Où 'l e couchant met sa rougeur, n monte et 'l onge la falaise, Suivi par mon ledard songeur. C01nn1:e un -vi'e ux l'uban qu'on déroül1e, Il serpente et fuit. Où va-t-il ? Loin des uléchants, loin de -l a foule, Est-ce au -b onheur, est-ce à l'exil ? Sa 'pent:e .m 'invite au 'v oyage, M'annonçant les nTeiHeurs destins La route est la sœur du nuage, Tous d,e ux vont aux .pays 'l ointains. Mais, 'e ngourdi [par ie bien-être, On dit: « Pas aujourd'hui ... , demain! Et l'on dem·e ure à -l,a fenêtre Assis devant le grand cheJ.nin.
Observation directe ou observation d'iJnages
La route. ~ La route qui pas's e -devant dl-eZ nous est la grand' lüurte. Ja route cantonale, internationalie. 'EUe ,se déroule, s'alloI).ge, s'étend entre 'l'es ·arbres -qui bordent et nmbr.agent il'es bas -côtés. Où aboutit-elle? Où conduit~e.ne? Elle ·a été pavée, cÏ,m entée, goudronnée, et la chaussée est légèrement bombée. _P arfois eUe s'élève en 'montée, en rainpe, -en raidililon, en côte raide, Tapide, forte, -ou douce, elle -d écrit de,s courbes, des cr-o-che'ts, fait des lacets .aux vipages dangereux. EUe es't jalonnée de bornes ki'lométriques. Aux .c arrefours -des poteaux indicateuTs donnent les :directions. Des chemins se déta'chent de la Toute, la .ooupent, y débouchent. Les véhicules. - Les autos, les Inotocyd-ettes l'apides, trépidaill'ties, ~'aTI'êtent, ,stoppe nit, ou pas's'ettlt, déflilent, s'élancent, tuient. Les bi-cy,dettes -roulent, les voitures, les 'c harreNes, Il-es ,c-aIJ.Ti-ole.s c~hot' ent. Il faut que le piéton soit .prudent pour évilter les accidents. III. OR'rllOGRAPHE
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J. Louain. II. VOCABULAIRE
NOMS . - La route, l,a ,c haussée, l'acco't elnent l,e fossé le Lal:ls, l'ornière, le reInbl.ai, le rpa1v age, l'empierTeme~t, -la sign'alisalion. Une .pente, une rampe, une ,c ourbe, un tournant un ,c oude un détoUT. Une voie, un chemin, un -s entier, une aIMe' une sente' u~le pi'ste. La vo~rie, l'ag-e nt voyer, le s·e rvke de·s ponts et -chaus~ :sees, Ile c-a ntonnler. Up. piéton, un ·chemineau un 110'lnade un routier, un charretier, un ,c avalier, un rc ocher, ~n chauffeur.' Des véhicules: dilig.enc-e, coche, carrosse, tombeTeau ca'mion auto un chemin de ·dévestiture. " , . ADJEC!IFS. - V.oiture autonlobi'l.e. Rout-e cairrossabl'e, prahca-ble, aocldentée, plane, encaissée" défon.cée, tortueuse, sinu .. euse, dl'oite. Chemin vicinal, forestier, 'c reux, hum1de, herheux, couvert .. Pente raide, dangeTeus'e. Pavé Igras, disjoint. Une viLesse ralsonnable, modérée, -ex:cess~ve. Un -a ccident g-rave fatal inévitili1 e, imprévu, mortel. " VERBES. - Se dérouler, s'étendre, serpenter, g~'-avir, s'élancer, s'élever. Les autos dé-b rayent, dén1arrent, accélèrent, .douhlent, freinerr1Jt, dérapent, stoppent. L'e -p iéton -c hemine la voiture eahote, le cy.cliste -péda'l,e, roule, se faufile; l'e ,c .heval' troUe.
a) Préparation: -s 'en référer au numéro 1. La route -le dimanche
Rkn n '·est a1nusant 'COlnllm e la Toute, le dimanche. Le-s voitures se succèdent, les unes passent superbes, étincelantes, ILes autres vieilles ·et ·cahotantes, s'es-s oufl.ent sur ,l'es pentes. Toutes sont pl<eines de -ll1l1Jguet cueiUi au bois, que:1ques-u-nes arborent des brassées -de- genêt d'or. On Tespire sur la Toute -,l e parfuln qui tr.aîne -derrière chacune en bouffées :printanières. ,Poussière, _gaieté, parfum, soleil, tout rappeHe I,e beau dhnanche. La construction de la route
1. La route de x 'Pavtit à travers les prairies et ,}.es ponuniers en rampe -douce, puis -eUe entra dm'lis la va'l!lée étroite pour grÎ'mpel' en lacets vers les hautes 'c rêtes. . Des équipes 111apchaient vers eHe, remuaient la terre, coupaient -I1e.S aTbl'es, :c reusaient la roche à _c oups de lnine, bâtissaient des ponts SUT les tonents et s ur les préci-pi,oes. La longue bande de It err.e s'aplanissait et s'al'longeaiet -d evant ces hom,mes solides et rudes. 2. Le chanbier s'avançait en corniche sur une pente l'-a ide. A près ·c haque coup de mine, une pluie de pierTes b~l:ayait Iles esp.aces libl'le"S, et si, par hasanl, lUl Il ll-anœuvre p -asSlaït par !Ià, -a lourdi pal' un e chai'ge, il n'avait que le telups de s'accroupir, les bras sur ,b tête, càllé au s'011 ou Tonlé en boule, et il sentait gli,s ser s\lrlui les éclats 'cQlu pants des -p i-el"l'es. And1'é CZ-wmson.
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Les chemins fous
Voyages « Ici on loge à pied et à cheval». Cette enseigne, que le telllps n'a pas enCOIfB ,c onlplètement ,efifa'c ée .au-deSls~s de la ~)Orte de,s vieHles aubel"ges deca'~pagne, r,a ppeHe une epoque ou les voyages avaient un ,c aractère qu'ils ont 'beaucoup perdl~ depuis que le train ,l ',a uto l'avion transportent l,es voyageurs a de& vitesses toujours 'plus g;andes. A l'époque {)Ù l'on voya,geait 'I?resqu'e uniquenlent à pi,e det 'à cheval, on :n'ét'ait pas p~es'sé d'~fl'l~er. Et ' les voyageurs empruntaient volontIers le 'c hemIn des ecohers. vour se rendI'e d'un point à !l 'autre.
Il y a ,l es cheillins fous qui toucJhent à tout, ne pensent à Tien , -ct. dont ill semble ,q ue la seule préoc"cupation - s'ils 'p ouvaient en êlvoir une - ser.ait de n'aUer nuHe p'31i? Il n'en faut attendre l,ien de ·s érieux: habiHés 'CO'lJllm'e .des seigneurs l'été, ,c omnle des lnendiants l'hiv.er, Hs grimpent aux coUines, comm-e les 'galflins aux .arbres, et s'en laissent' glisser à vous rOlnpre 'l.es os. Et, natul'eHement, ils finissent nlal; 'les uns se pelident dans une 'r ivière où ils s,e s'ont j'e tés un soir sous la lune, ,l es autres se pel,dent dans une forêt où i'ls ne se retrouvent plus. Quel'q uefoi's ils se rencontrent à quatre ou dnq, tout ·aussi chenapans l,e s uns que les ·a utres, et pour rien ils se baiss'e nt, s'aoorüchent, s'étr,al1lgI€Il1t.
Sur la route
Jacques Deval. b) Exepcice d'application » S'en référer au nU'lnéro 1.
Gibel't et TUl'lot.
Sur la route blandüssant à 'm esur·e -que le deI s'obsCUJ'lcissait, des travai!llle~rs qui rentTaient, muets et 'l as, tout .le poi, ~s de la journée dans les 1 eins, 'Passaient pail" deux, paT tTOIS, 'le blss·a c e t 1a bêche ,à l'épaule. Un oharl'etier, endormi ~u bel'ceme~t des sonnailles, sautait de sa bête en sursaut pour laIss,e r place a un e calèche. A. Daudet. Sur la route un jour de marché
1. Sur toutes 'l,es Toutes, les pays·a ns et leurs fenllmes venaient v~r:s le bOUI'g, ,caT c'étaH jour de llla,r ché. Les uns tÎ'1:ai,e nt 'a u bout d'une corde une vache ou un veau, et leuTs femlm'es, derrière l'anlÎmal, lui foueUaienf les relÎns d'une JJl'anche encore garnie de feuilles pour hâter sa IIna'l~che. 2. Pui,s un ,c hal' à bancs passant au trolt saccadé d'un bidet, . s'ecouant étrangelllelIlt deux hÜ'lllmes assÏs ·c ôte à ~ôte et une felUIlle assis'e dans le ,fond du véhicule dont elile tenaIt les bords pOllr atténuer les durs ,c ahots. J1Ilcmpassant. A pied
Rien n 'est ch a rnla'l1't, à :mon :sens, COillilne ,cette façon ,de voyager. A pied! On s'apparf:i,ent, 01~ e~t 'l ibre, on est joye,ux; on est tout enti'e r et sans lPartage ,a ux InCIdents de la route, a l~ fe~l~le où l'on déjeune, à l"arbre où l'on ~'abrite. On pali, 0~1 sarre e; on repart, rien ne .gène, rien ne Te~Ien-~. O~ va ,e t a? reve devant soi. La Inarche beI'ce la 'r êverie, 1.a revene vOl'l e la fatIgue. La beauté du paysage cache la 'longueur .du cheulin. Bien des fois, assis ~l l'ombre au bord d'une grande route, à ICÔté d'une petite soupce y,ive d'OÙ' sOliaient, ave,c l'eau, la joie, ta vie, 'l a fr,a îcheur, sous. un 0'1 me plein d'oiseaux, près d'un 'chalnp plein ,de faneuses, Teposé, heureux, doueement occupé. de '~~ille songe,s, j'ai regard é avec c0il11;passion pass·er devant' mOl la dlhgence.
V. Hugo.
IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le pal'agraphe - La rédaction
1. Composez 'des !phrases avec les lllotS .du vocabulaü·,e. 2. Cônjuguez les verbes du vocabulaire. 3. En un par,a,gT'3Iphe, décrÏvez le .c~tonnier .sur la route. 4. Rédaction: Décrivez la route qui aboutit à votre viHalge : d. 'où vi'e nt-eHe ? ,s a .larg·e ur, sa p ente, son .enh·eHen, .ses usagers: piétons, ehars, bi,cyc'lettes, autos, etc. La cOlnposition. - Vous êtes allé 'e n voiture (·e n auto, en ?utocar) jusqu'à La viLle. R3Jcontez ,ce que vous a'vez vu le long de la route et dHes quelles ont été vos impre'ssi'Ons. 2. Un an1Î de vos paTents vous a ·conduH en auto·m obi'le dans :la Inontagne. Sur un cheniilIl étToit et TocatiUeux. QueUes ont été vos i'rnpressions et vos pens:ées ? 3. Les ,c antonrriers ont :pris pos.ses's ion de la rout-e. Ils la dé - fonoent. La ,r oute est encombrée de tas de ·c ailloux, de tas de sabIe, d'üutilis, de ,c hars. Le 'r ouleau est là .a ussi. Une auto arrive. Dites 'c e ,q ui se passe (vous pouvez iInaginer que vous êtes .dan.5 l'auto) . Plan. - 1. C'·e st jeudi. Vous êtes 's ur la Toute (pourquoi). Ce que vous voyez: 'la route 'e n réparation, l'avis 'Placé à 'l'entrée du ooantier. L'enco,m brement. 2. Le tra:vaitl des cantonniers, ohseTvation précise de leur tr·a vai!. - Insister SUil' 'l'enconJibliement des 111a1ériaux, sur l'état -de la route au ,COUŒ de la répaTation, la diffkulté de la ,c irculation à cet ,e ndroit. 3. Un-e auto .a-rriv'e. Elle l'a!llel1.tit. Le -rouleau occupe le passage, l',a ttente du conducteur -de l'auto. - L'auto avance (COl11'nlenrt), elle passe S'UT les .g:l~avi.ers non roulé.s (que doit penser le ,conducteur?) -ce 'q ue font les cantonni,e rs au passage de -l'auto ?) 4. L',a uto est pas'sée. Une auh~e 3IlrÎv·e ... Quel'}(:~s sont les ré·fleX!Î.o'll's que vous inspire 'c e tab.leau ?
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GEOGRAPHIE
ùes routes Dresser une carte ré.gionale des routes et des chemins; obser"Ver la signalisation routière.
Les J'outes se sont mllltipliées clans les pays civilisés. I>e ,t out temps, pour faciliter }es voyages, on s'est préQiccupé de construiTe des routes car,r ossahles. Les ROlUai'l1.s a:vaient siHonné leur vaste empire de voies rectihgnes (solideInent .enlpierrées sur une épaisseur de 2 mètTes et reCOl.lNel'tes de llaroges -dall,e s), qui rendirent de -grands 's ervices pendant des sièdes (Grand St-BeTnard). ,Les Toutes n1:odernes omt un tracé beaucoup p'lus sinueux, de façon à atténuer tes pentes. Par ,m esure 'cl'-économi,e, leur épaisseur 'est très Téduite. Mais :Les :pierres, 'c oncas'sées ,e l roulées, sont recouv'el'te.s .de goudron ou de béton , ce qui aSSUTe aux véhicules une .'g,r ande douceur de roul'eUlent. Le Dr Guglielmetfi de Brigue a iny.enté .Ile ,goudronnage des Toutes. Les routes dépendent du l'elief. - En plaine, on peut établiT aisément de belles routes, prüpices aux grandes vitess'es. A ,l a 1l110ntagne, de nQllnhralX ouvra,ges d'art sont indispensahles : ponts, viaducs, tunnels. Palifüi.s, la route ,es,c alade les 'p entes par de fortes rampes el 'd es l.a'cet,s en ·cornkhe, 's uTplombant .des val,l ées profondes ·ou des rprécÏlpices verügineux. Dans le s'e us de l'e ur ,COUTS, les -neuves falCilitent le tracé des routes, par>ee que leur vaH-ée :m ênle est souvent une route natureUe. Les l'Olltes sont d'importance très inégale. - La route calltona,l,e es't plus large; eUe 'est goudronnée. Les routes ",itcinales TeHent p1usl'e;u rs localités vOli sines. Elles sont plus étr'oÏtes et beaucoup nl0ïns fréquentées. Aux routes viennent se raocorder les innombrables chemins ruraux qui desservent 1e te'l"ritoiTe coull11'unal en serpentant à travers -les d1a'n lps. « La route est pour le 'Pas·sant; le ,c hemi,n . ;pour l'ha'b itant». La Suisse Cl un iinpol'tcmt réseau routier. - Les routes du "a:Lai-s sont coûteus'es . Pourquoi? n suffit 'de considérer une ,c ade routière pour constater que toutes les régions - m,ê me 'm ontagneuses - sont pourvues de J)onnes ,routes.
Lecture. - Les l'outes modernes. - Il Y a 'loin de la Toute de nos pères, aux eailloux pos'~s sur un -sul l~aviné par de profondes o rniè:r:es , poussièreus'e en été, poueuse en hi,v er, aux belles routes alc tueUes, laDg.es, unies, qu'elles soient ciment'~es, asphaltées ou 't raitées de In·a nière plus 'lnoderne encore par une sorte .de bétonnage -de cailloux et de goudrün, constituant un tapis de l'oulement, souple, 111a1s rési,s tant, 'q u.i s'oppose au patinage et au dérapage des voitures. Le bombel11ent des routes disparaît, e'll même tenmps que ~es has-côtés, avec leurs Tigoles d'écouleulent si dangereuse,s .p our les voitul'es. Aujourd'hui, 'les routes sont 'plat.es et de beUe -largeur. Plusiew's 'Véhicuh~;~ peuvent 'c henliner de frünt et se doubler l'un l',a utre. De gI'la'l1ds progrès ont été réalisés aussi ,e n ,c e qui ,conceTne la signalisation. Des écriteaux, lisibles de loin, ont été dé.posés aux 'c arrefours" à Il ',e nfrée des vil-les, à l'abord d'une ,côte, d'un vh~age, d'un pas's age à niveau, ·etc. POUT a-clc roître enco-re la sécurité des voyageurs, on en arrive m:ê lne -à construiTe des routes spéciales pour la circula't ion autonl0bile, les autostrades, où rien ne ,gêne plus les voitures l~a pides. Plus de 'c roisements, p'l us de 'c auses de raLentis,s elnent. La h~aveTsée des villes 'e t des viillages est évitée. La vüiture file ;] bene aUure, Tégulièrelnent, et réalise « de bonnes l110yennes » . lVl. Ginat et A.
nTeiler.
Les grandes routes ont retl'OLwé leur unin1Cltion de jadis. On ne 'voyageairt, au sièc'le demi,e r, que pal' 'les diU'g ences, change'a nt de chevaux à tous -les relais de poste. L'essor des ,c hemins de fer p'i'ovoqua 1a désertion des routes; lu,a is 'ceUes-iLÎ r-eprirent toute leur import.anc ,grâce à 1'autonlobilîsme. Le succès de ce nlode de transport nouveau a été prodigieux. On déplore, 'swiout ·a ux alentours des g'landes vi'ltJ.es, l'enconlbrement des principales artèT,e s routières, ,q ui ne suffisent plus aux bes-oins d'une drcuJation sans ,c esse aOCTue.
L'autolTIobile est un instrument de travail. - Elle est indi,spens'a ble au nlédecin, à l'hoTI1me d'affair,es, au comnlerçant, au pays'a n IJ.nême qui ne peut plus 's e Ctontenter, pour ,aIle!' du champ au .J11a:I,ch-é, du 'Lent attelage d'autrefois: 'l'immense majorité des autOilnobiles sont des véhkll'les utilitaires. Le Ic alm ion ,aSSlu'e 'les transports liapides .des lllal,dandises au lieu de travail, du dOlnivlÎle de l'expéditeuT à celui du destinataiTe. Degro.s 'ca!miol1's, « les poids lourds)}, véritabl'es maslodontès de t·a route, traînant parfois de .lo'tu·des remO'l~ques, h"1anSpor·· tent ,à 'l ongues distances 'l es denTées périssables: fruits, légunle,; , lait, œufs, bétail vivant, ou eff.ectuent des déména'g.enlents, avec 'le InaxÏ!mull11 de Ic élérité, d'un bout à ,J'.autre de :l,a France.
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Les lignes d'autoc((J's se sont muitipliées. - Il n 'est plus d e vinage quii ne puiss'e être atteint par la Toute, et, par ,c onséquent, va'r les services puhlics de transport d.e voyageurs. L'aut@·car p.asse partout, luodifi.e ses horaires, multiplie les aTrêts, selon les besoins. Le trafic routier a tl'ansformé le pays. - Il a apporté la prospérité dans des Tégions jusqu'.a 'lOl~s déshérHées. Il a tboul'ev,ersé profondément 'l"existence des agglomérations isolées du Inond·e et nlême de ~elu's vo'isi,ns im'l n:édiats, f.aute de 'Cihenun de fer. Il a pel"Inis de nouvelLes cultures à la ,m ontagne.
miettes pédagogiques Ne diTe que 'c e ,q u'il faut, voi'1à :Je ta'Ct; Je dire ,COlmme ' il faut, voillà .J'esprit; le dire 'q uand ;i:l f<aut, yoillà 'l e jugement.
* * :1: Le ;principe p~dalgog'ique de ,Port-Royal que M'm e de Maintenon .appliquait .aux fiUesde St-Cyr était: Fai'l',e des ,caractères droits et des esp,rits justes.
J.-IV!. Guyau ,a ·dit que « .le diplônle ,e st Je droit d'ignoper ». C'est peut-êtr:e assez juste; üe qui ,e stceTtain, Ic 'est 'q ue le diplôm'e fOl'Ill!a'Hste, résultat d'études '1e p~us souvent 'l ivresques, ne justifie 'Pas toujours .l'expérience et' 1~s qua1~tés pratÎlques requises pour les .fonctions auxquelles il permet d'a,o céder.
'" * * Des ,é tudes faites en vue d'un diplôm,e s'Ont Î111'puissantes à aSSlU',e r définirtiven1:ent une vi,e intellectue:}'l e ,s érieuse; de même que la vie 'Physique, 'eUe ne subs'hste et ne s'entrehent que par une alilm·entafion 'continuel1·e. Sans curiosité d"es,p rit, sans un d.ésir constant d':apprelIldre, p!a.r conséquent, sans 'l·e ctures régulières ,et 'l~fléchi'es, on ,e st une ,s orte de 'llloI1.Îteur, capable tout au plus ,de la parUe routinière de l'enseÏ'gnem·ent, Blais Î'ITI'P'u issant à allumer .la flamm:e spirituelll,e ·et ù YentreteniT.
:;: * * « Les fonctions de professeur, d instituteur, et'c., a.ssocient un hOmll1le ,a u minis,t ère salcré de lia religion; ,c',e st un~ espèce de saceT'doüe. Ceux qui en sont hOl1'o rés ne doivent. p'a s être regardés comm'e t'Out à fait gens du nlonde; ils tiennent un rang interJl1édiaü'e 'e nb'e le Inonde et 1e Ic.lepgé » . (Abhé Lalal1ll1e.)
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CUBAGE D'UN TAS DE FOIN OU DE FUMIER
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Pour trouv'e r .l e vo1lum.e d'un ta.s de foin, de fumier ou de -pi'e rres, etc. , on multiplie généralem'ent ~a hauteul' 'moyenne par la s'e ction droi'te prise à 'mi-haut'eur (base Inoyenne). 1. Quel est rie Vidlulne d'un tas de pierres dont la hauteur meS'Ul',e 1 m. 80, 1 m. 20, 1 m. 60, 1 :m . 30 ,e t la section dToite 3 m. de longueur 'e t _2 ml. 50 de largeuT ? . Solution: Hauteur nl0yenn.e : ~l 8..Q-±.J.,20 j-~,?O _ + 1,30_= 1.475
X 4 = 11 m3 0625 Vo'l ume: (3 X 2.5) 1.475 '2. Un tas de foi!ll dont la s,BeHon a 'J,a j'·OI'me d'un tra;pèz·e ay.ant cOlmJme hases 3 .I11. ,e t 2 m. 75 ·et <üOlHl!lue perpendi,cu:1aire 2 m. 80, . a COmJlne hauteurs 2 m. 60, 2 .ln. 4.0 , 4 ln. 30 et 2 m. 90. Quel en est le voIulne? .3. Un tas de fumi,e r 'i rrégulier a :I,es hauteurs suivantes: 1 111. 80, 1 m. 60, 2 m. 80, l 'ln. 90; la base Inoyenne ayant CO'lnlne 10ngeurs 2 m. 25 et 2 m. 75 et comme .targeur moyenne 1 m. 90. On deluande 1e vo'tulne du tas? Combien d'ares de champs puis-Je fUlneT si je Imets 1 m3 sur 125 In2 ? ·4. Un t,as de foin luesure : base l1loyenne 3 m .. 20 X 2 m. 50 hauteur: 4 ln. 20 et 3 m. 50. Quel est son volume?
RAYON -
DIAMETRE -
CIRCONFERENCE
1. Ma bkyolette a des l'ayons qui' Ulesurent 0;3-5 ·111. Quel est son diamèh'e? '2. Sur un pré une 'c hèvre est attalchée à un piquet par une corde longue de 5.25 im. Quelle est 1a ;plus grande dhnensi'On d'e la paTltie bToutée? 3. Le diatnètre d'un 'p uits drculaiTe nlesure 3.85. Quel en est le Tayon? 4. La roue d'une 'bicy;c1ette .m ·esure 2.25 m. de circonférence. Quel 'e st son dialnètre ? 's on Tayon ? 5. Une :cOl'de s'est enroulée 21 fois autour d'un treuil de 0.35 de rayon. Quelle ,e st sa 10ngueur ? C. La 'roue d'une voiture a fait 4500 tour,s pour pRPcourir une distanoe de 7 kln. 500. Quel ,e st .s'on dia'lnètre? son rayon? 7. La dr,c onférence d'une place cir,c ul'aiTe luesure 485 m. Quel en est 'le diamètre ? le rayon ? B. Une bi'c)'lclette a des roues de 0 m. 35 de rayon. Quel chelnin un un cydiste ,a ur,a -t-il ,p arcouru en % d'heure s'il fait 8560 tours à l'heure?
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BIBLIOGRAPHIE LE CERCLE ETUDES PEDAGOGIQUES 1949 L'Annuaire de l'Instruction publique en Suisse comprend d'une part une série d'é.tudes d'ürdre pédagogique, didactique ou psychologique d'un .intérê,t tOiUjours a.ctuel, de l'autre des rapports et des comptes r,e ndus ,r elatifs à l'organisation et à ,l 'activité scolaires de l'année, L'édition 1949yienrt de 'p araî:bre; elle contient d'abord une étude de Mr Ischer sur l'appréciation du .tr.avail scolléiire et la revision du système des notes, et une de Mr Dottrens, sur Pestalozzi et la technique éducative expérimentale, Mr Dudan, directeur du Collèg,e .c<lassique à Lausanne, y fait ênsuite une enquête sur les classe,s nouvelle,s à méthode active, qui se sont étahlies en plusieurs régions ·de France. M.r Montalta, professeur à l'Université de Fribourg, y par.la de la profession de pédag.ogue curatif; il indique quelles sont les qualités .e xigibles de ·c es éducateurs ,s pécialisés. La dernière étude, de Mr Dovaz, disrec'ieur de ~adio-Genève. est consacrée à l'UNESCO. La seconde partie comprend des exposés sur l'engeignement prima.ire supéTieur dans le canton de V'aud, sur l'école populaire , dans les Grisons, .sur un problème de médecine scola'i re, la diphtérie; puis un compte rendu de la réunion annuelle des directeurs de l'InstrUiction publiq.ue, Il es chroniques scolaires dels cantons .r omands, celle de -la Suisse alémanique. Ce résumé suffit à montreT quelle attention voueront à cet Annuaire 1949 non seulement les membres de' l'enseignement, mais tous ,ceux dont la profession ressortit à .1a pédagogie et à la .p sychoLogie éducative. Etudes péda'g ogiques 1949. Annuaire de l'Instruction :p ublique en Suisse. Un volume de 176 pages, 15x22,5, br.oché, Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne,
1. Quet est le prix d ' un tapis sCÏTsCulaiTe de 0 m. 70 de rayon,. valant 6 fr. 50 'le ·mètre carré? Solution: Surface du ta'pis: 0.7X-o.7X3.1416 = 1.539 Prix du tapis: 1.539 X 6.50 = 1-0 ~. Un ba,s sin ciI~culaire a 1 fJ.ll. 4-0 de rayon. Le fond a été ci.menté à raison de 9 fI'. 80 le m.èLre :carré. QueHe .est la dépense?
4. Un -cel'cIe a pour -rayon 3 ·m. 50; un ,autr,e .a une circonf.érence de 20 nl. 4204. Quelle 'e st la difféTence de surface de ces ~ cerdes? 3. Une table l'onde a 1 ,lU. 60 .de diall11ètre. On veut la ,c ouvrir avec un tapi,s ·de toile drée dépassant les bords de 15 , ~enümèt~'es en tous sens et qui revient ·à 3 fI'. 95 fe luèh'e Ic arre. CombIen coûtera le tapi,s ? .5. Uùe 'porte rectaJt1gulaJi'l'B de 0 ,m . 80 de :longueur et de 2 Inè~res de hauteur est surmontée .d'un cintre demi-:CÎrculaire. Quelle est ,l a surface totale de la porte et du cintre?
LE SECTEUR
1. Le rayon d U1l1 secteur luesur,e 60 cnl.; l'arc 95 cm. Quelle est la surface du secteur? Solution: Surface du 's ecteur: 95 X 60 = 2 oC)
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Un secteur ay.ant un r,a yon de 40 ·cm., 'll1e5Ur,e 30 degrés. Quelle est la longueur de .rair e? Un ferblantier découpe d'une plaque de tôle un s·ecteur -de 40 degrés et de 2 chu. de rayon. Que'1le est la surface du sect'eul' ? Un .secteur de 45 degrés a une .s urface de 12 m2 25. Quell~ est la surf.ace du cercle? Lia longueur d'un arc qui corres'p ond à 30 degl'és ll1'e sure 1 m. 20. Quelle est la tCÎ'l'conférence, le dialuètre, le rayon, 'la .surf.aoe .du secteur, ,celle du ,c erde ? La surface cl un ce'l'cle nlesure 121m2 5f) e t le secteur 4 1n2 35. Combien de .degrés l'ari.gle mesure-t-il ?
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Un livre précieux Qui ne connaît, en plaine conlm,e à J-a 'm ontagne, l:e n01n de MT l'abbé Ignace Mla riétan? Par quoi est-il l,e plus populaire? PaT ses tirav;aux de vul,gari'Sartion :s:cientifilque, ses 'c ours de sciences natureHes" l,e,s promenades qu'i'l f!ait avec sa s{)ciété de naturaliste.s « La M.1urithi'enne)}, GU l'amour qui le He à ce ,c oin de tel~Te d'Ont ill 'c .onnaît les ·m oindres 'aSipe'cts ? 'CaT Ml' ·M anié1an n"a pas son p~reil Four savoir où se trouvent le .pern1quier ou feuphraisre, ainsi que d'autres plant.es rares, !La saJ:aillllandre, l,a c01üeuvre d'E.sculape ou bien .le crave des montagnes. Ce professeur sait tout, il a tout vu, parcouru les chemins montagnards et vignerons, il s'Ort d'un long entretien avec 'l es m'ara,is de la plaine et "les mm'aines de 3000 mètr·es. Il a tout ap,p ris, 'a'V'e c patienoe, avec s'agadté, av,e c persév'érance, avec amour. Maintenant, COllIne nul autre, il possède la scicnce exac.te du Val'a is. J'aJi bien dif: .la s'ci'e noe. Car, si le savant s'adressc' à nous av'e c des mots à notrte m'e'sure, il connaît cependant toute la structure géoJiogique du pays, les vari!antes de s'a flore et de sa faune, son ethnographie, ses pa'r Hcularités de toute sorte qui s'expliquenf à la 'l umière de l'histoire 'o u des manuels savants. C'est un guide sûr. En S'a cnmpaglllie, aucun dange'r clè se fourvoyer. Dés111ez-vous trouveT .l'eInplacement uni,q ue --en Europe où . s'épanouit la Belu' r.arissime? Demandez-le lui. Bien sûr, il n e vous emmèner,a pas toujours SUT des rout'es asphaltées. Il faudra peut-êtr'e prendre :l es échelles d'Albinen, vaT,apper, .s 'érafler les m.ains, anais les joi'e s de Il'a déoouverte v,a,l ent bien ce prix. Au contraire, vous intéres'sez-vous .aux partÎtcularités ethniques d ' HélIens ou d'An'llliviers, aux pilerre.s druidiques, aux pierres à ,c upules? Frappez sla ns 'crainte à sa 'p orte. Une .Ulprès-'luidi de congé, il vous ,o onduiTa sans hésitation v,e rs 'l es ,lieux désirés. P1al'ce qu'il sait, avec toute la plénitude que ·c ompte ce t'el"me. Il a appris , tout ,a u 'l ong de .s'e s patientes rechel~Clhes, à v'Oir, à découvTlÏr, à cnIllpl'el1'dre et à ·aimer. A mo.ins que l'anl'Ûur ne soit au comnlencement.. . Igna.ce Mariétan, qui a ins·r ruit tant de générations d' étudiants' .auxqueHes i!l a inculqué un si v1f amOUr du pays pour s'es ri.chess'es, s'e.s variétés et 's a permanence, se devrai,t de nous '1éguer son « testaulent spirituel», COllTme H .J'appelle 'l ui-Inêlne. Des cours, des conférences, d'innombrables .a rt1cles de journaux, tout ,c ela :esf 1'ort bien, mais en partie voué à l'oubli. Quand tout cela s'eTa réuni en volume, une lacune n \exist,e ra plus dans notre patrimoine artistique et hum.a in. V;o'Î'!là que ,soudain nous nous sentons moins pauvres, parce ·que le ,m ,e ssage d'Ignace Mariétan lui survivra. Nous avons « Am'e et Visages du Valais », que la Librairie F. Rouge de Lausanne vi'e nt d'éditer avec un 's oin paTfa~t.
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293-
LA COURONNE CIRCULAIRE 1
1. Ue puits ,c ir,c ulaire nl,e.sure 4
111.
20 de ,d iamètre; il est entouré
d'un 111UT de 0 m. 40 d'épaisseur. Quelle est 'l a surfac,e du mur? 2. Une glac-e 'Circulaire de a.75 de diaInètre est 'e ntourée d'un cadre Inesur,a nt 12 ,c m, de lai'geur. On denlande 1) la surface de ]a 'gla'ce; 2) ·c elle du ,c adre? 3. Une pelouse de jaJ.~din TI1.€:surant 4 m. 75 de rayon est ·entourée d'un cillelnin ayant 1 nl. 50 de la'l'gelu'. Quelle est la surf.ace du chenün? '1. Un ,cercJ.e nl,e sure 12 ln. 566 ·de oÎ'rconférence; 011. l'entoure d'une bordure ay.ant 50 Œn. de largeur. QueHe est la surfaoe de ceBe-ci? D . Une p'lal(je ·r ectal1Jgulaire Iuesure 25 nl. de 'longueur ·e t 14 nl. de largeu,r; du lcôbé d'une largeur ·l a pla:c.e se prolonge par un espace se'l.ui-dflculaire ayant comlue diamètre 'l a largeur de la p'la!ce. Toute la surfa,ce est 'e ntourée -par un·e bande de gazon de 2 m. 50 de largeur. On demande a) 'l a surfa,c e de la place ; b) la surface du gazon; c) l,a surfa,c'e totale. Dessine la fi gure.
LE CYLINDRE
.
1. Une colonne ·cylindrique meSlu'e 30 'C'Ill, de rayon et 6
Hl.
de'
hauteur. Quel est son volum·e ? Solution : SUfitace de la has'e 0.3 X 0,3 X 3.14 = 0.2,827 Volll'm'e de la ,c olonne 0.2827 X 6 = 1,696 2. Quel vohllue de terre faut-Ï'l elllevè' pour creus'e r un puits .cir-
èulaire de 150 ·cm. de
d~·a·mètre
et de 16 lm . de p'l'ofondeur ?
3. Quel est le ,p oids d'un tronc de ,chêne cylind.J1que de 5 rn. de l-O'll1g et .de 60 ,c m. de dia,m ètre, la densité du bois vert étant de 1,1 ?
4. On v,e ut .c har'ger ·de bonne terre une pelous·e cil'culaire de 12,6 nl. de rayon. Il faut 1 char de ten1e à 3 fr. po lU' 9 m2. Combien coùte ·ce tr.avaÎ'l ? 5. Un ouvri.er doit ·c ons1ruire une citerne de fOI1nle d~~cU'laire. On lui donne lm plan au 1: 50. La (profondeur y 'Cst indiquée par 8 'c m. et le dianlètre paT 7 Cln. QueUes s'Ûnt la circonférance' et la ·contenance de cette dterne? TT = 3,14.
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N° 99'
Nous le .savons, souvent nous rouvivrollS ·ce livre, pour en reHre l'un ou 'l 'aut·r.echapitr-e, . pour lui demander une lumière. Ce n':eg,t pas un traité sdentiJfïque, et pourtant ·c'est l'œuvre d'un sav.ant. Am-e du Valia is, tout d',a bord, si diverse, si attachante, influencée 'paT la 'Constante présenoe de l,a m.ontagne, par les mouv'e ments des populaHons, par toutes les Û'pretés de ce pays exig.eant envers ceux ·qui le .servent. ViS'a:ges ·ensuite. Et quel plaisir est le nôtre de pèleriner d'une vallée à l'-a utre, avec un si .agréabl'e cOlnpagnon. Voici tous ·ce.s petits p.ays vivant leur vie propre, avides de Jeur indépendance et pourtant tous greffés sur la grande VaHée-Inère. QueLques .illustrations ajoutent encore aux jÜlies de notre 'esprit, m·ais des illush'ations qui la1issent ·b ien loin del'rière' eUes les insipides clichés pubHcHaires. 'La lla ngue de l'.a ut elU' - puisqu'H faut bien ·e n. parler dans le ·c adre de cette. ·r eoension - ne recher.che pas les inutiles effets poétiques. Au contact constant ·avec 'la nature, ·c e savant est demeuré d'une grande siInpllÏdté et son style 'a ussi est shnple,' Clair, ·concis. Si on avait un es;p rit chi,c aneur, on pouTPait relever, ,p aT-d, par-là, certains détails plus tout à faH conf01~m·es à la réalité. M·ais oela ne diŒninue en l'i'en la v,a leur de l'ouvra:ge et l'estÎ1ne que ·n ous lui portons. Que voilà un lli v're vivant, d'lU1-e s·cience sûr.e, qui puise s-a substance aux divers visages du p·a ys, un livre à notre lnesur-e PTécisre et que, j''Cn ai la fern1'e conviction, nous aurons souvent plaisir à relire. Un chant d'allTIOUr rai.soriné au pays valaisan. Sa place lui était rés·e rvée depuis longiellnps dans nos hibliothèque~ , Il l'oocupe .mainteenant avec un rare bonheur. M'crci, MT M'a I,iétan, de vo,t re -si émouvant testalnent spirituel. Jean Folloniel'. - Louis dit à J,a -cques: « Pense un nombre; .lnultiplie-le par 3. Multipli.e le résultat encore p.a.r 3. Ajoute le nonlbre que tn avais d"abord pens-é. ComJbien trouves-tu? - 70, répond Jacques.» Alors Louis dit: « Tu a'Vais pensé 7. » V:é ri fi.e , puis ,e xplique. - - --
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VOLUME D'UN TRONC D'ARBRE, D'UNE POUTRE
Pour ic uber un tronc d'arbre non équarri on prend le diamètre du ,m ilieu, on cherche la ·s urface de 'la section qu'un .rnulti~ , . 1 pHe pal' ~a 'longueur. Ex. : D = 0.40.; R = 0.20. SUTf. O.20XO.2ÜX3.14 X paTL = V. Si c'est du boi,s équalTi, on ~multip1ie la ·s ection nlDyenne par la L. Ex.: (~2· 5 ~~~~) --±-(0.4-.9 0 4~L X L. 2 . 1. Une poutre a 4 Ill. de longueur; .Ja section est un ,carr-é de 0.30 .. Quel est le vol'll'm e? . . 2. Une poutre équarrie Inesure 5 lm. de long et la section moyenne 0040 sur 0 Ill. 30. Quel est le volum,e ? ;3. Une poutre de ·m-élèze _m .esure 4 m. 50 de 'l ong; aux deux extrémités les sections ont 3 dm. sur 4 d11l. et 25 Œl1. sur 36 ·c m. Quel ·e n est 1) 1e volume, 2) le po.i,ds, densité 0.950? . -L Une bine ·meSUTe 4 Ill. 20 de 1.; le diamètre moyen étant ci e 48 'c m., quel en ' est le volume? 5. Caku'l,e le prix d'uné bille de sa'pin m.esurant 5 Dl. de L,lm. 256 de cirlc onférence 11l0yenne, à 65 fr. le lu3. 6. UIlle bille de 5 m. 20 de 1. mesure 3 dln. de d. ,e n queue et 5 dm en tête. Quel en est :Je vo'l~nne ?
PYRAMIDE
(Violume)
Une 'Pyran:lide à base carrée lnesure 20 ·cm. de côté et 35 cnl de h. Quel est son volume? Solution: 'Surfaee de la base: 20 X 2.0 = 40.0 enî2 Volume: 400 X 35 466 'cn13 OiU 4 dln3 66 j.
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:2. Un monunl'e nt funéraire en illlarbr:e a la fOPlne .d'une pyramide rectangulaire, dont la base meSUT-e 0.85 m. de 'long sur 0,3 m. de large. La hauteur du lTIOnUment est de 1,8 lm . Quel est 's on poids, si la densité du maTbre .est de 2,4 ? . 3. Quel est le volume en centimètres ,c ubes d 'une pyranl1de dont 'l.a base ·a 85 oenthl1ètres ,carrés de sUTfaoeet la hauteu.r 0 ln. 15 ? -1-. Une 'Pyram'1de ,e n ar.gent a 23 cenlt imètr.es ,carrés de base et 1 dm. '5 de bauteur. Que'l en est le poids si le dédmètre cube d'argent pèse 10 kg. 47 ? . 5. Cakul,ez le volulne d'un presse-·p apier ayant la forule d'une pyra'mide 'l nesurant 15 ,c m. de hauteur et don~ 1~ base, est un triangle de 12 'c entirnèb'es de base ·e t de 6 cenhmetres CIe hauteur.
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"Un chef de cordée.
Paul PERRIflRD
LA PYRAMIDE (surface)
1. Une pyranüdea pour base un 'c arré de 0. m,ètre 30. de côté; la , hauteur de chaque triangle l.atér,a l est de 0. m. 60.. TTouvez la su;rface totaLe de 'c ette ,pyramide. Solution: Surfaoe de ,l a base: 0..3 X 0..3 = 0..0.9 Sulfa,ce d "un tri,a ng'l'e : 0..3 X 0..60. - -- = 0..0.9 2
'Sud'ace des 4 triangles: 0..0.9 X 4 = Q.3G Sl1m:ac,e t'otall e : 0..36 0..0.9 = 0.,45 Une 'p yranlide a pour bais e un triangle de 0. 111ètre 80. de ba.se et de 0..65 de hauteur. La hauteur de ,c haque triangle latéral IneSlœe 0 InètI,e 50.. Trouvez 'l a surface totale de 'l a pyraITItide. Cal.culrez 'l.a surface latérale et lI a surface tota1e .d'une pyralntde 'à base ,c an'ée de 5 mè'br,es de 'c ôté ,e t de 6 lnètves d'apothème . Une pyl'-a nlide en ivoire a pou.r base un IcaTl"lé ,de 4 cm. de 'c ôté. Son apothèm-e est de 6 'c m. 50. Cmnbien coûtera 'la cis.elure de ,c ette pyrallnide SUT toutes SlèS faces à raison .de 2 1'1'. le cm2 ? Un toit en fOl'tlne de pyra'm ide a pOUl' base un carré de 24 111. de pourtour. La hauteur des tl'i'a ngles 'latéraux est de 7 m. 30.. Que coûteT'a la couverture de ,ce t'oH -à 6 fr. 5Û' Je m2 ?
+
2.
3. 4.
5.
LE CONE (surface)
Vous regapdez 1a figure jointe il tces lignes, et vous vous dites : 'Ce n',e st pas le type de l',œlcpiniste. Cette iphysi01Ilomi,e calnle et sereine, ces yeux <clairs et ,c onfita nts" ces 'lèVl~es tpTHes il sourire à quelqu'un, tout cela rappeLle plutôt un vis'a'ge de ... régent. Vou~ ne vous y kO'lnpez pas. Et pourtant, vous ne l'avez ja'ln.ais l~n eonh,é dans les conférences .ou dans 'l'-a nnuaire du Départelnent de l'inslt'r uction publique. Il s'agit en .effet d'un col'lègwe friboul'geois qui ,e nseigna pendant 30 ans , (de 189'8 il 1928) dans l'éco1c vüa'ageoise de .cugy. 'C'est dans ,c e modeste -c adr,e, avec l'école com,me ,c enh'e d'action et l'éigHse conHue ,c entre d ' attraction, que Paul P'e rriard a répondu sans ,cesse à 'l'appel de la Providence ; c'es.t' de ,Là qu'il -a rayonné au loin C'Olnme le héraut de Notre-Dame, l'alni des jeunes, l'énlule de Pierre Giorgio Frass:ati, lUl Suite page 298
1. QueLle ,e st fla surÏa'c e I.atéI~aile d'un cône dDnt l'e diat111èh'e a. 3 m. 50. et :l'apothèlne 2 m. 40 ? Solution: Surf.a,c e laJtérale : 3.50. X 3.15 X 2.40 -2= 13,188
2. QueUe sUl~face de papier recouvrira entièreIuent un pain de sucre ,c Olüque :dont la hase 'a 10. .oentÎ1lnètres de rayon et dont l'apolhèIne 'm esure 0 ,l n. 70? 3. Une tour -cylirnld. flÎque a 6 mèb~s de dilamètr.e; eHe -e st Sill'JnOUtée d'un toiit pointu dont !l'arête a 3 -f i. 80.. Calcule ,l e prix de 'lia toiture en a.'r doi's"es à 18 francs le 'm 2. 4. Cal-c ule '1a surface totaJe d'un cône dont le rayon de la bas-e a 2 m. 6'0 et l'apothèIne 4 ln. 60. 5. On veut ,c onstruire un kiosque de jal~din de fOl'me Ic onique ayant 1 Ill. 80 de rayon de basle et 3 -m . 20 d',a pothème. On emploie pour cela du bois valant 5 fT. 50 le m2. Quelle sera la dép'ens:e, :si tont le kiosque, y c0111pris Je plancher, est du mêll1e bOÎJs?
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foyer ,de chal'eUir surnaturelle -e t d-e lumière spirituelle, un vrai chef ,d,e ,c ordée dans 'l'asüens'Ïon chréüenne de beaucoup d'âmes d'ladoleSJoents. Monsieur 'l'abbé Pachoud a l~aconté ta vie de ,e et éducateur populaÏ1'e avec une viv,areité prenante et en un style qui v, ~us tiTe en avant. A lire 'La vie du « Régent de Gugy», nous nous sentons entraînés àsa suite et somm'es en luênle temps fi-ers de ce que 110h'le corpor,a tion s'est enri.chi,e d'une personnalité admirable. Ceux qui 'lJi'ront Iles étapes du ,c hef de cO'rdée Paul Perriard ne seront pas déçus. Un 'c hef d-ecol'dée Paul Pel'l'Ïal'd, en vente chez Monsieur l'Abbé R. Pachoud, rue Ga,c houd, Fribourg. MARIANNE MASSON -
MON AMI PIPO ::: )
On pensait bien qu'il devait y avoir une suite à la délicieuse histoire des enfants Jeandelize qui commence dans « Caro et Cie », se poursuit dans « Graine d'hommes» et s'achève avec « Mon ami Pipo ». Marianne Masson 'a composé ce troisième panneau avec non moins de bonheur que les autres. Comme les deux précédents, ce livre plaira non seulement aux enfants réfléchis mais encore à ceux qui aiment la beile aventure. lVIon ami Pipo, qu'est-ce d'autre que la captivante aventure d'un jeune garçon égaré dans la jungle d'un conflit familial, qui se cherche lui-même, qui .tâtonne et se blesse, qui sa,i gne et qui pleure, mais qui finit quand même par rire, car il arrive un beau jour dans une clairière paisible et sûre: la famille Jeandeilize. Désormais, il sera en sécurité,car, après de paLpitants épisodes, _Pipo, sur le point de sombrer dans le désespoir le plus amer, saisit les mains qui se tendent et remonte à la surface. Son foyer menacé se reconstruit et c'est par ,une explosion d'allégresse que se termine cette œuvre dans laquelle palpitent quelques-unes de ces petites flammes dont la lumière balise la sombre terre des hommes: des âmes d'enfants. Clarisse de Meuron a illustré « Mon -a mi Pipo » de vivants croquis prolongeant et animant l'histoire. *) Marianne Masson - Mon ami Pipo. Un volume de 192 pa'g es. 14x19, avec des dessins de C. de Meuron dans le texte, relié sans couverture en .couleurs Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne.
- Pourquoi un hO'lnttne qui pense est-il eomlne un IniToir? (R. ,P,a1'ce qu'il réfléchit.) - Il y a dnlq pi,geons slUr un arbre; un chasseur tire et en tue 1. Combi,e n le n reste-t-iJl? (R. O.)
LE CONE (volume)
1. Un 'côn-e en bois a pour bas,e un ,c'encle de 3 -d m 45 de surfa.ce
et pour hauteur 0 111. 75. Qlle'! est le vu]ume en déci1nètres cubes? SoIu~on: Vo-lulne du cône: 3.45 X 7,5 =8.62 3 2. Un 'c ône de granit ,a pour base un oer.oJ.e de 4 -d m2 35 d6 surfaoe et pour hauteur 80 'c enHlnètres . Que'l en est le poids si le décimètre ,c ube pèse 2 k. 72? 3. Cakulez le volume d'un cône de 48 centimèrtres de diamètre et de 36 centimètres de hauteur? 4. Cakul'ez le poids d'un pain de 's.ucre de 0 m. 70 de hauteur, si le ,d ilallnètre à ta base est de 0 ln. 30. Le décimètr.e cube de ,sucre pèse 1 kg. 6. 5. Une meule de blé d-e forme ,c ylindrique est terminée en fonn e ·conique. Cette meul,e a un dia'lnètre de 3 'ln. 20, et une hauteuI~ totale de 6 mètres. Sachant que !l a hauteur de la partie conIque est de 1 111. 20, on de mande quel est 'Je vol·ume total de cette Ill-e ule de bJ é.
LA SPHERE
1. Cakulez la .s urface et le vO'lum,e d'rune sphère d e 1 rm. 30 de rayon. Solution: SUllface du ,c ercle 1.3 X 1.3 X 3.14 = 5.306 Surface de la sphèr·e : 5.306 X 4 =21 ,224 Voiume de la sphère: 21,224 X 1.3 3 - -- -
9.19
La surface .de la sphère est égaLe à 4 foisceUe du cerc1è; pour trouver le vO'lume on InultipHe 'c ette surface par 'le V3 du rayon. 2. ,Un ballon a la fOlme d'une sphère de 5 Ul. de rayon, on de- ' ln~ll'd.e combi,e n de In2 d'étoffe il farut pOUl' l'enve'l opper et conlblen :de In3 de Ig.az 'c e balion peut ,c ontenir TT = 3.14.16 ? 2. ~ne ,:pierre de granit est tahllé en forme de sphère parfaHe. L e dla'metre I nesure 0,3 ln. On voudrait savoir le poids de ,c ette pieri'e si 1a densité du ·granif est de 2,7 (TT 3.14). 4. Un bo'l hélnisphérirque a 0 ~m. 14 de diamèh1e. QueUe est sa capacité ,e n décilmètres cu'bes, en décilitres? 5. Une chaudière 'c ylindrique esf terminée par 2 hémisphères de .l nême diamètre que l,a ,c haudière. Le diamètre est de 0 m. 80 ,e t la !l ongueur de 'la parUe cylri.ndTique est de 2 m. 40. Quelle ,est, en Ilnètres cubes lIa Ic.a;p'adté de eette chaudière ?
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300-
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301-
HISTOIRE DU COSTUME :::)
La variété des sujets présentés dans 1a collection Orbis Pictus en est un des agréments; elle vient de s'enrichir d'un 5ème volume consacré à l'histoire du costume. On y montre que ce fut la mode au cours .des siècles, depuis les anciens Egyptiens jusqu'au «Zazou» de 1942. On lira avec profit et plaisir des considérations sur un thème charmant qui ne cessera de susciter des discussions passionnées - ne serait-ce que dans le monde féminin. *) Rosanne Leclère: H1stoire du ,costume. ' La mode au ,c ours des siècles. Orbis Pictus 5.-. Un volume de 56 pages, 12,5x19, avec 22 .planches en couleurs, relié. Fr. 4.20. Librairie Payot, Lausanne.
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CALCUL DES DISTANCES
D'après la :ca'rt-e évalue la distal1ioeen km.. à vol d'oiseau: 1. de Sion à Mal'ti.gny, Sion. à Si,e rre, Sion à Vièg·e, Sion à Belme, Sion à Zudch, .Sion Bâle. Solution: Sion M.artigny = 13 'CBl. 5; éche l'1e 1 : 200,OOQ Distance: 13,5 X 200,000 = 2,700,000 cm. = 27,000 m. ou 27 lun. '2. De ta locaJité à cha·cune de ceHes désignées ci-dessus. 3. de Zurich à Paris .Londres, » Rome, StockhO'lul, Vi'e nne, Berlin . .
a
CALCUL DES DISTANCES
1. QuelLe es't ·La distance de Sier'l'e à Brigue, sadl.aJ.1t qu'un cycliste roulant ~à 16 km. ft l'heure a fait 1e trajet sans arrêt en 2 h. 35 minutes? Solution: En 1 h. il parcourt 16 k1l11. en 1 'ln. 16 : 60 et en 155 m. 16 X 155 - 60- -- 41 knl. 1/3
=
2. Un piéton ,parcourt 1800 m. en 25 nünutes. Quelle distance aur.a-t-iil ·e ffectuée de 8 h. 45 à 14 h. 15, .s 'i:l 's 'est aTrêté 1 h. 14 pour -dîner? 3 . Quelle est 'l a distance de Riddes à Martigny, sa<chant qu'un auto'mobilist-e roulant à 112 IU11. à l'heure ·a fait le trajet en 7 'minutes? 4, Lors d'une c0111péti:tion spOl't1ve un 'Coureur a par,c ouru la dis~ tan'c e :Marti'g ny-Branson-FuHy-Charrat-Guercet-,MiaIl1igny en 2 h. 10 à raison -de 7 km. à l'heure. QueUe distance a-t-il couverte? 5. Quelle est 1a distance de ZU1~~ch ·à RO'lue, sruchant qu'un avion pal'-cour.ant 400 km. à 'l 'heure a .ef.fectué 'le par,cours en 1 h, -42 m.?
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CALCUL DU TEMPS
1. Un ,c y,c1iste 'parcourt 17 k!fil. à l'heure; il se rend dans une
localité distante de 1305 km. A queUe heure arrivera-t-il, sachaJIllt 'q u'il p,a:rt là 8 h. 15 et f;ait une halte de 35 minutes dans une locaIHé i!fitermédi'ah~? ,Solution: Durée de la cours'e : 135 : 17' = 7. 56' 28" H ia 'rTIive à 8 15' 35 7 56' 28" = 16 h. 46' 2.8 ' 2. Un train dir,e ct part de Genève à 8 h. 05. A queUe heur'e Rrrivera-t-iL ·à ,Co!l1stauoe, s'11 .s 'arrête 20 minutes dans ' les gares et s'iol f'a it en, moyenne 94 km. à l'heure? La distance entre les deux Incalités est ,de 385 kUl . 3. CO!lnhien de tel1liPs TIlettrez-vous pour vous Tendre à :p ied de Sierl"e à Montana ,e n suivant la ,route qui a un développem.ent de 14 lun. 800. Vous faites 4 km. à l'heure. A queUe heure a'rrivez-vous, si vous partez à 5 h. 2{). Vous v·o us ,a n'êtez 35 mi nutes en Toute? 4. Un avion est parti à 15 h. 10 de Dubendo'rrf (Zurich). Quand arrivera-t-il ,à Londr·es, ·s i la distance entr,e 'les deux '] ocilités est ,d e 760 1\.111.; la vit.esse horaire étan.t de 400 km. ?
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CALCUL DES VITESSES
L'ÉCOLE PRIMAIRE
1. Un automobill iste .p arcourt 225 Ion. en 2 h , 10. Quelle est sa vitesse ,à l'heure ?
Régie des a,n nonces:
Solution: 2 h. 10' = 130'; 225 X 60 1 -- --- = 1031113 130 '
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2. De Martigny au Grand St-Bernar,d la distance est d'e 42 km, A queN,e vHess'e un piéton a-t-i,l effectué ·ce parcours, sachant qu'il .est parti de Martiogny à 5 h. 20,. ,q u'il est arri.vé à des:till1aNon à 16 h. 50; il s'est arrêté 1 h. 30 en 'COlUcS de rout'e. 3. Un cydiste p.a1l'ti de Sierre à 8 h. 30 est arrÎ'\/ié à lVlartigny à Il h. 20 , QueHe ·a été sa vitesse à 'l'heure, sachant qu'il s'e~t arrêté 25 l11ill1ut.es à Sion; distan.ce .entre Sierre ·et M.arHgny 45 km. 4. Un avion parti de Châteauneuf à 16 h. 20 est arrivé à Londres à 18 h. 55 . Quelle a été sa vitesse à '1 'h oo-re, l-a dist[tnce entre les deux arél'odpomes étant de 812 km. ? 5. Un ,autO'luabi'li,s te parti de M,a l'tigny à Il h . 10 est al~rivé à Lausanne à 12:0'5. QueUe a Hé sa vites!se, la distance étant de 70 kUl. 5'0 0 ?
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