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:: * * AVIS Les personnes qui recevraient l'Ecole lJ1"i1n aiye par erreur, sont priées de renvoyer la revue avec la Inention «refusé »', Toutes les réclamations concernant l'expédition de la revue devront être adres.s ées directement à Mr Beeger, in1primeur, Sion, :1: :i:
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ABONNEMENTS A L'ECOLE PRIMAIRE Les aboùnés qui ne faur·a ient p~\S encore fai,t sont priés de . bien vouloir verser · le prix de 'l 'abonnement, soit 7 Fr. 50 sur notre compte de chèques IIc 56,. -Sion, . . Ce moyen de versen1ent évite les frais de remboursement et nOU6 épargne un travail fastidieux. IVle.r ci.
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Examens d'a'dmission o·ux Ecoles normales Les examens d'admission aux Ecoles normales auront. lieu le maflcli '16 Inains,' à 8.30 .heures, à ' Martigny-Ville, au .collège communa·l et à Sion à l'Ecole normwle des .institutrices . . A -la même occasion se fera l'e recrutelnent des aspirantes luaîtresses ,m énagères. Tous les oandidats doivent ,s 'inscrire au' Département de l'Instruction tpublique pour le 5 mars 1954. Les jeunes ·fi:lles indiqueront si elles aspirent à l'enseignement primaire ou ··à ·l 'enseignement ménager. Pour être admis à l'Ecole nOl"'m3.l1e, ,le oandidat doit atteindre 15 ans au moins dans ,l 'année de l'ad.mission. Toute demande d';wdmission doit être accOlnpagnée des piè. " ces suivantes : a) acte de naissance, b) livret soolaire, c) certifiCiat de Ib onne conduite et d'aptitudes délivré par ,le président de ,la comihlission scolaire ou ,le président de la commune et le direèteur de l'établissement où jl s'est Ip réparé, ' . d) un certifieat médical est établi sur une fo"rmUile spéciale fournie par le Département. . Sion, le 10 février 1954. Le Chef du Département de l'Instrllction publique: 1[. (}ross. '
Brevet de capacité:. Travail annuel Les instituteurs et :les institutrices non en.core en possession de leur brevet .de ea'p acité voudront bien se procu'rer l'ouvrage 'suivant de R. Ozouf : « Vade-mecu1n pour l'enseignement de ZCi; géogttaphie ';') et en faire l'analyse de la manièr'e suivante:
Har'moniums
Pianos
RADIOS Vènte
Réparations '. Révisions
Location \
tél. (027) 2.1O.6:i
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Ilis feront un eXlp osé des idées que l'auteur développe clans la 2me ,p artie, l{l .3 ille partie, la 4rn:e.: partie, parÇ1graphe J. -- I,l s feront ensuite un tableau des méthodes et procédés exposés dans ,l a 4me parti,~, paragraphe II, en les classant en deux sec~ions, les proc:édés qu'ils peuvent appliquer dans leur. situation personneUe et les autres; ils motiveront leur class e~ent. . Les candk1ats au brevet de c3Jpacité l::lour 1954 enverront leur travaill à leur Inspecteur pour le 15 mai - les autres, pour' Je 1er novembre 1954. Le Chetf du Département 'Ide il'Il1lstruc.tion prubilique du Icanton du VallruÏ's: M . GRO ~S.
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:~ ) Bo.ur f:a!cilite.r la Icoil11m,alI1jde de 'l'oUlvr'alg e, l'E;coile normale des .insHtuteUl'is en d:eTa venk une reëllltaIine ' :d'eXiel11lPJaires. Brière de s'aiCÙresse.r à l' ~nomart; de .1rudilt e écolle.
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LIes travaux annuels des candidats au brevet ,de capacité Les .lignes qui suivent se proposent de dissiper un éventue·l malentendu. , Les travaux annuels qu'ont à fournir les membr.es du personnel enseignall1t non encore en possession du brevet de capacité consistent habituellement à faire l'Œnalyse cl'un ouvntge péclŒgogique récent. Les travaux sont ,e nvoyés 'aux Inspecteurs qui en prennent connaissance, les munissent d'une app;r:éci.a tion, puis les envoient au Départe·m ent de l'Instruction puhlique. , Les 3Jppréciations des correcteu~s sont très variaples, comme sont variables les trvaux eux-mêmes; ' elles vont .de l'éloge sincère à l'amère déception; ,l es pre.mières, toutefois, r emportent chez la plupart des correcteurs. ' Une critique cependant mérite d'être relevée, parce qu' elle revient assez fréquemment et qu'elle est peut-être la conséquence d'un .mal'e ntendu; on, ,r.e proche. ',·en . ~ffet aux jeunes instituteurs et aux jeunes institutrices de ne pas présenter un tr'a vail assez personnel. Que faut-il en penser ? Le travail à fournir doit comprendre normalement deux parties: . ' .... \. ' 1. le '1'ésu1né de l' ouv'ra'ge T)édàgo(jiq~~e; 2. une Œpp,1 éciâtion personnelle de"S idées é.rnis~s , pœr l'écriveân. .. n
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La premlere partie est la plus facile; elle est exigée de tous les candidats. En général, elle est bien faite. Reconnaissons qu'il a fourmi un effort utile et n1éritoire le jeune instituteur qui présente 10 pages, et plus, parfois joliment tapées à la machine, dans 'l esquelles il a cherché à condenser les idées pédagogiques d'un auteur plus ou moins ardu. C',est déjà quelque chose! , Les travaux se l,,;essernhlent tous un peu, les correcteur$ doivent se mettre en garde contre l'impres's ion de vide qu'ils risquent de ressentir à la longue en lisant pour ·l a Nme fois le résumé du même .livre. La seconde partie, c'est-à~dire l'appréciation personnelle des idées de l'auteur, est plus délicate; elle dépend de .J'expérience personnelle ,des candidats, parfois de l'expérience d'une seule année d'activité pédagogique. .On comprend dès lors la réserve, la trop gr'a nde réserve, dont font preuve maints travaux. P,a r ailleurs, cer't ains candidats s'imaginent que l'ouvrage indiqué par le Département doit être nécess'a irement recommandable à tout point -de vue; en ,c onséquence, Hs n'osent pas dire ce qu'ils pensent: i,ls ont peur d'avoir une « mauvaise note ». Quell1e erreur ! Que .Jes jeunes « pédagogues ·. » osent donc s'affirmer un peu plus, entremêlant, dans la mesure du possible, leurs réfle:xions personnelles aux affirmations de -l'écrivain. Pesant 'le pour et l,e contre, ils sauront fajre le tri entre ce qui convient et ce qui ne convient pas à leur situation de maîtres v.a laisaris·, se ga]}dant d'un parti pris paresseux, s'en remettant parfois à une expérience ultérieur e ou à une lJlus ample infoTmation, évitant de juger avec dédain les hommes et 1e-s i'n stitutions, le passé et le présent. . Il est naturel que les correcteurs trouvent un intérêt tout particulier à l'aspect per sonnel des travaux et qu'ils soient ' déçu; lorsqu'il Inanque; mais ils sauront ausoSi f aire la part des chDses et ne pas exiger d'un jeune à peine né à la vie pédagogique ce qu'un instituteur trouve enfin après vingt ans de lectures, de réflexions et de pratique pédagogiques. L. B.
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Pour donner satisfaction aux intéressés, nous nous som-· 111es adres,s é à .J,a caisse mala die et accidents chrétienne sociale 's uis'se à Lueerne auprès de laquel.le sont as's urés les fonction·, naires et employés de l'Etat du Va;lais. L'Adn1inils tration centrale de Lucerne nous a informé , 'q u'en principe e,},}e était d'accord d'acceptea:- .les mel11bres du corps enseignant dans l'assurance collective des fonctionnaires et employés d'Etat aux rnêmes conditions que ces dernier~ . La caisse ne peut cependant accepter dans l'assurance les instituteur's et institutrices déjà assurés pour les frais médicaux ·dans une caisse ,locale. Voici les conditions: 1. PRESTATIONS DE L'ASSURANCE
1. Durée
des prestations dans' l'assurance indemnité journa:Uère Cart. 9 de,s C .G.)
L'indemnité assurée est payée entièrement · durant 360 j ours dans une période de 540 jours. 2. Prestations en cas d'hospitalisation (art. 17 des C. G .).
a) Si l'hôpital facture une taxe journaEère comprenant tous les frais, la Caisse verse par jour, Fr. 6.- pour les membres adultes et Fr. 5.- pour les enfants. b) Si, en plus de la t axe journalière, l'hôpital facture ,s éparément .les opérations, médicaments, applications thérapeutiques, etc., l,a Caisse verse 1. le pourcentage assure de ces supplélnents; 2. une taxe journalièr e nette de Fr. 5.- pour -les me,m bres adultes, Fr. 4.- pour les enfants. 3..
Prestations d'accouchement (art. 21 .des C. G .) .
L'indemnité journalière as'surée est versée pei1dant 42 j ours après l'accouchement. Pour les frais médicaux, si l'accouchement a lieu à domicile, l'indemnité de sage-femme de Fr. 80.- (pour jumeaux Fr. 100.-). S'i,l est fait ·a.p pel au TI1édecin, fr.ais médicaux au 80 %. En cas d'accouchement à .rhôpital ou en clinique, mêmes prestations que pour une m~ laclie. Autres prestations, selon art. 21 des C. G. 4. Assurance tuberculose (-arrt . 19 de.s C . G.).
Caisse-maladie et personnel enseignant Un certain nombre d'instituteurs ont manifesté le désir d~e créer une caisse maladie et accidents pour les membr&." diÙ. l)erSonnel enseignant qui n'appartiennent pas à une caisse locale.
a) Augmentation de la taxe journalière ' pour as's uranc,e frais médicaux et phan11aceutiques : Fr. 8.- pour les adultes ( + l'indemnité assurée) Fr. 6.- pour les enfants; , dans les autres sanatoriums reconnus par la Confédé:r'ation :
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Fr. 7.- pour les adultes ( -+ l'indelunité astS urée) Fr. 5.- pour ,les enfants en sanatorium Fr. 4.- pour -les enfants en préventorium reconnu pour tbc. ' b) Aug,mentation ,d e la .durée du droit aux prestations : Les prestations de l'assurance tuberculose sont versées pendant 1800 jours dans une période de 7 années consécutives. II. P,RINIES MENSUELLES
IVIen1bres ,de la Société (dames et n1essieurs) a. accidents exc1utS Fr. 4.b. accidents compris Fr. 4.20. Epouses et ,enfants féminins de 16 à 20 ans FI'. 4.50 Enfants ,m asculins de 16 à 20 ans Fr, 4.Enfants de 6 mois à 16 ans Fr, 2.30 Il est perçu Fr, 1.- par felül1e ,de maladie délivrée. Les membres du corps enseignant qui désirent entrer dans ' la caisse des fonctionnaires peuvent présenter leur de-, mande au Pl"esident de l'Association des fonctionnaires ou aLl gérant d~ la cai~$e à Sion. Sion, le 10 février 1954, Dépw'te?nent de l' Inst1"uction publiq'u e.
Scolarité A peine arrIve au Département de ,l 'Instruction publique, l\1onsieur le conseHler ,d'Etat Gross s'est donné pour tâche la réforme de notre enseignement. Oeuvre méritoire s'il en est qui continue et cOluplète celle entreprise par son prédécesseur' Monsieur Pittelloud. Il y ra lieu tout d'abord d'augmenter la durée moyenne de la scolarité qui est la plus basse de toute la Suisse. En effet, près de -lIa moitié de nos dasses ne s'ouvrent que pendant 6 mois; 'p our être exact, 40 % dans le Bas-Va.Jais et 52 % dans le, Haut. C'est notoirement insuffisant, ,et nous n',a vons pas besoin, dans ce journal professionnel, de relever les lacunes résultant d'une telle 'situation; nous l'avons fait et nous le ferons encore ailleurs, car c'est la population, ce sont les parents qui doivent être renseignés. Monsieur le conseillle:r d'Etat Gross ne se contente pas d'étudier les réformes dans la ,-solitude d'un bureau; avec le courage d'un lutteur, il paye de sa personne: il expose son programm~ dans des assemblées publique$, dans des réunions politiques; il provoque des rencontres où ce problème est, délJattu par les autorités responsables.
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Ancien juge-instructeur, il instruit la cause, afin que les décisions qui ,s 'imposent 80ient prises en pleine connai&sance p ar les ,intéressés eux-mêmes. ' Et notre rôle à nous, les maîtres, quel est-il dans ce cas particulier? Il nous est assez difficile d'entrer directement clans la lice: nos interventions pourraient produire un effet cont~aire à ce,l ui escompté. Si nous allions pérorant dans les cafés et ,s ur les places publiques, certains nous reprocheraient c1e prêcher pour notre paroisse, c'est-à-dire pour notre porte'n10nnaie. On verrait tout de suite dans notre attitude U1l intérêt personnel en jeu. On ne comprendrait pas qu'autant, 8inon plus que quiconque, nous avons à cœur le' développement de l'instruction, une meiMeure formation de l'enfant, un plein épanouissement de ses facultés. Alors faudl'la-t-il donc que nous nous cantonnions dans "l'indiff.érence et l'abstention? Non pas. Nous pouvons œuvrer utilement, sans bruit, 's ans éCilat d'e voix, discrètement, par personnes interposées, par intermédi,a ires intelligents, compétents, influents. Nous nous devons de ' soutenir les efforts de notre chef : faisons..Jle inteUigemment, sagement. Maintenant que la situation matérieJ.le du personnel enseignant est assurée et qu'i,] 'n 'y a aucun risque qu'eUe soit remise en di&cussion, on peut avancer sans crainte dans une autre direction. C'est ce que fait .le nouveau chef du Département de l'Instruction publique; pour sa courageuse initiative il mérite ,n os -félicitations et notre appui total. Cl. Bé?"ŒTcl.
Postulat
The-yta~~aa'~quod
Le personnel enseignant aura appris avec plaisir, lors de la dernière Ises-sion du Grand Conseil, ,l e dépôt sur le bül'eau par les , députés Theytaz et J acquod, ' d'un postulat dont la teneur est ,la suivante: « L'évolution de !l'économie agricole, le dévetlôppement comTI1ercial; artisanall et industriel de notre 'c anton requièr~nt une solide fOl~mation de base des futurs artisans, chef.s d'exploitàtion ,e t d'entrerpr,i ses. Le Conseill d'Etat estime-t-il que 1e Is tatut actüel dé l'école primaire répond aux exigences d'une ü~He formation, 'ou ne doit-il pas, au contraire, constater que ce:lle-ci se révèle de plus ,'e n plus insuffisante ? , , Que compte-t-i,l faire en faveur d'une prolongation gén:éyale de .la sC(j13lrité ?
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Sociétés d'Auteurs des divers Ip ays 's ont liée,s entre elles par des contrats dit de réJcÏjprocÎ!té, il s'ensuit ,que dans chaque pays, une Société d'Auteurs représente non seu'l ement ,l es 'a.u.teur's nationaux J11ais ,aussi l.es auteurs étrangers.
Paral!lèlement à une action dans ce Is ens, le Conseil d'Etat ne ' croit-il pas urgent de revoir les condi,t ions ~'engagement cl~l personnel enseignant en introduisant progressIve'm ent le tralten1ent annuel. Sion, le 6 février 1954. s. Aloys TheytŒz - René J ciCquocl. Décidément il y a quelque chose de changé au Grand Conseil. Tant mieux. Cl. B.
Pour les œuvres musicales En S,ui's's,e, les dNférents Igenr,e s ,de dr,oits Ic l'lauteur (droits d'exécution, droits de relPr,ésentation, .droits de repro:ducti.on, etc.) ne .sont malheurr,eusement :!J,as encore unNiés et ,centr,a Hsés en mains. d 'un seul onganisme aomm,e c'est le ,cas Idans ,c ertalÎ)ns pays avoisina.nts, .doillt ,lia .Légi.s:lation est [JllUis ancienne et pJus évoLuée que la n~tre. Seul l~ doma.:ine des œuvres musicales (non théâtrales) .a déjà retenu l'attentilo n 'de n,Oot,r e 'Oonseil fédér'311, ,qui par une loi du 25 'septeill1Ibr,e 11940 ,a tdéddé d 'en ,co:nrfier la Ig e1s't ion, sous' .certaines conditions, à un seul orlganis.r~e ,concesskonnaire : IC'-€S.t la SUISA, 5'0,ciété Suisse des Awteu.m et Editeurs, siège ,sodal à Zurtch, <livec . agence suisse roonaol1,de ,à ,L ausan.ne. .
Droits d'auteur et manifestations scolaires Lorsqu'un instituteur ou un comité se .char.ge de l'org.an1sla tjon d'une ,m aniIfestation Sicolail:e, il est une formalité !pourtant indislp ensabl'e , lqui BstsO'UlVenrt négligé, ,ceiHe dB,s droits d'auteur ,po'Ùr loa n:uusique exécutée ou les pièces représentée,s. U · s'ensuit alors une ré.c.la,m ati-on ,de la So.ciété d'Auteurs in-térBssée, réclama.tion qui risque de se traduire finalement par des frais sUPlPlémentaires qu'i'l serait f,ad1e aux organisateur,s ,ct'év1ter. C'est pourqu.oi nous alv ons ,cru bon de donner suite à une requête de la 'SUISA, SorCiété Suisse des Autem:s et Editeurs., ·nou s, dema~dant de f·ai,r e paraître dans l'Ecole primalire un expo'sé ,succinct de .la question. Dans .toute manifestaUon scolair,e, il est inévitabLement fait '.cm J.al'ge usa:ge !d.'œuvre;s artistiqu.es ou Uttérair,e s (musique, pièce,s ' de théâtre, [p,arillo.is :poèm.e-s, ,e't!c,), Or, iIl est bon ide tl'laiPlP€l,e r qu'en vertu de la Il oi fédérale et des co:nvent,i ons internarti.oIia.ù.e.s .sur le Droit d'auteur, toute utilisation ,en lPuibUc d'une œuvre d'un auteur encore en vie ou décédé 'depuis mains de trente anS' ne peut être faite q·u' avelc l'autorisation de ,ce de~rnier Cou de ses héritiers). L'œuvre d'un tel auteur est dite « 'p rotég,ée ): , Il 's 'a,g it là du prioficiJpe fondamental de .&ouver,a ineté 'a bsolue d'Ull auteur Siur ,son œuvr;e et per.sonne ne peut en contester la saille équité. Fort de so.n droit (qui !paSSe à 'Ses héritiers), ,l 'auteur peut donc .aurtoris,e r ,l 'ex.éicution ou ,la. r€jpr,ésentalt ion lPub1ique de son œuvre' ~t en ti.rer U!l1 profit légitime et Inérité. Autrement dit, il a ïe droit de vivre de son trava~l 'spirituel, aussi bien ,qu'un ,o.u yrier vit ClU ü'availl de .ses mains. Toutefois, d~ns ol'imlPossibHité !où il est 'l ui-même ,de faire valoir ses droits paTtout où on ut1li:se ses œuvres, il lCède .généralement ces droit's à des arg,a nismes s,péciaHs;é$, ,m ieux .outi.11.és que ,l ui pour en assur·e r ,la s:aUlVeg,a1l'lde et l'exlp loi,t ation fillancièr.e . Ce S'ont les' ~o,çi.étés d'Auteurs, qui sont par conséquent halbilitéBs à a.lgir ifiducièrement au nOl111 , des auteurs quJeJlles relPrésentent. Comme lc~
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C 'est donc ILa SUISA .qui, seule en IS uisse, est ,co.IT1{P.étente !pour donne,r aux o,ng,ani.s:ateurs 'de manNestations mus~calles !l'autodsation léga,le d'uttHser 'le Répertoir,e Mo,11ldial de Musique ipr,otégée. Cette auto'r isation ,est na,turel1ement .aocondée en èchafllge du payement ' ,d/ uill !modeste émolument tairifiaire dénomrné IcouramIhent « DROIT D'AUT,EUR » et ICOll"l;stituant' !le salaire des auteurs en caril'!se , Il va sans dir,e .que la S IU ISA exilg,e ·' égal.ement 'l a r,e mi's e du pro_gramme détaU1é q.ui seUil peut permettre à la Société de Ip artager équitablement le montant e,n caissé entre 'les 'auteurs de la ,m usique ( ou ,l eur,s héritiers) jouée ou 'chantée ·à la unanirfestation. Une o!pinion très goénér,a lement rétpan.due ,dans le puihlitc est ceBe que l'autoir 1sation de la ,S ociété d'auteurs n'est né.cessaire que si la man1festatLon ·e st payante (ou lucrative) . C',e st Ilà une errc,ur pr'o:lio.rllde . ,L es ,droits d'auteur font parti.e des fnai,s d'organi,s ation in évitahl.e s, ,c omme ,c eux de 10,caHon de saLle, lumière_, ,cha'l1Jffuge, pubHcité, .l,ocatiOlIl de Ipiall1,o, etc. _, etc. ,Même si une manifestation est gr,a tuite !pour lBS auteurs, ,ces fr:ais doivent nécessairement être' payés et au 'premi,er -rang d'entre eux doit figurer ,le salaire de ceux qui ont .créé les œUJVres figuna.nt ·a u Ipr,o g,r,aJmme de la soi:r ,é e. Voit-on !par -exemple un organisarteur se refuser au paiement des ,annonoes de J.a soirée dans le:s j,ollInaux 's ous ,Prétexte de .la ,gr,a tuité de La ma.nNestation? Il v,a Is an.s dme ,qu'en ,m atière de droit d'auteur le Tarif alPpliqué ser,a ,alors 'beauooup Ip.lus moiclBste si l're ntr,ée est gratuite, mais le prinrcilPe n'en subsistera pas 'm oins dans toute sa vla l.eur: l'alUteur 'a d ;r.oit à sa r.é,t db urt;,i 0 n, 'moidBste 'o:u ÎJnjp.Oirtante, q.ueJ.s que soient ,l es dr,c.onstaIQces, le résultat et le but de la manmestaJtion. ~l sera bon que les instituteurs se souviennent de ces prescripiions 'et n'oublient pas de s'adresser à l'avance à la SUISA (agellce suisse romande, 1, Place Bel-Air, Lausanne) !Jou1; tégler les ques-'tions de droits d'auteur su'r le.s pièces de musique figurant au pro- '
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gTamme de soirées scolaires. En rég'lant la question à l'avallce par' renvoi du programme . détaillé, ils s'évitent l'application du tarif plus élevé que la SUISA est en droit d'appliquer si l'autorisation est rétroactive. Pour ,l es manifestations ~colaires, la SUISA. applique ,les taux du ta,r if offkie.l dans le plus larlg e esprit de 'c O'lupréhension possible. Ces taux varient natur·ellem,e nt selon l'env,er,gure des manÏïfestations 'm ais leur modiJCité est teille (ils ,s ont de .l'ortdr,e de quelques francs) qu'Hs ne saur.aientgrever le Ibud'g et d.e ces manifestations . .Si même, l'autorisation étant demandée à 1':aiVanlc:e, la manifestation est· gratuite, de f,ai!ble eruve,D gure et animée uniquem,e nt par les élèves, 'sanscbn:couDs du dehors, la SUISA ;p our·r a al,ors 'ae:corder ex'c.e/ptionnellem,e nt une ,autorisation grat'u ite et renonc.er, de la pa'l't des auteurs de miUlsique, à toute rétr~bution Ip our ,c.es derniers. M'èlJis il ,est une con:dlitioflis «.g,in.e qua non » , ,c:elil e de ne pas oublier de penser aux auteur,s et ,a ux devoirs qui incombent ,a ux org,anjsé)teurs à lIeur égard. Pour les œuvres t.héâtrales et littéraires Si les démallooes poUJr la roégularisation des drlÜit,s ,cl'auteur musicaux sont relaüvelIDffi1.t simlPiLes !puisqu'eUes se font ,aUlprt\s d'uri. seul or~:Lsme, la 'sUISA, il n',e n 'va 'l ualiheureusement p 'a s de même pour les .dl'1oits adJférents aux œuvres théâtrales (,comédies, op.érettes, oratorios alv elC ,m ise ,e n slcène, e,t c.) ou littéraires (!p.o è mes, textes d~verg" etc.). Da,n s ce Ic as ,l'o:l'1ganiSia,t eur Si.e ra a ,Lors ap!pelé à rechercher 'celui qui p.ossède le drlÛit d 'auto'r iser ,1a représentation. Le plus sOUVie nt, il le trouvera ·en lia ipersonne de l'agent lo,cal de la Société de,s Auteurs dr,amatLqu€iS de Fr:aI1lce Cdési'gnée IC:OUr,a mment 's ous Le nom de S.o.ciété Dram.attque) et qui est autorisée à entre1Jenirr en Sills5te de's corresp.ondants ohar,g.és des intérêts des très nombreux auteurs :fiaisant p,a rtie de Ic ette imlPoctèlJu-te aSSIociation. L'agent général pour la Suisse de la Société des Auteul's dramatiques est Monsieur Marcel 'C hapuis, 8, rue de Hesse, G.enève, qui indiquera très vo[onüers aux1ntéressés l'adresse de' l'agent local le !plus proche, lequel serna en ,m esuxe de ,communiquer le montant des droits ,p our la pièoe en qu:estion. . C~e11idant il :peut arriver ,que cette pièc.e de théatre n'appartienn.e pas au répertoire, pourtant très rLC'he, Ide ilia Société Dramatiqùe. Dans ce ,oos, il ne restera !plus à ,1 'ürg·aiI1'ÏtSateu:r ,qu'à ' s.e rens,e:i:gner au[près de l'éditeur de la IPièc.e. Ce dernlÎer saura sans au'c un doute à queLle SOUDce cm peut se procurer l'lautorisatiol1., que .ce sDit .aJUJPrès de lui-même (la maison Fœtilsch Frères à Lausanne, par ex.eITllPle, [possède iles dr.oits de représentation ide [)J.usieurs piè- . ces), 'ou àiiprès de l'auteur en p.ersonne (.q ui a ,g anté 'pour lui le soin, relatÏJvemen.t .fatcile, de g'érer ses pièces) ou enoore auprès d'un mandataire quel'oon.Q.ue, !tant il est iVTaÎ. que dans le domaine théâ'tr.al, la loi n'im(pose nuJ:l.ement un seul or~nisme de percewtion en Sui~se paur ,l,e s œuvres tlnuSlÎJCalleS.
!comhl.e
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Disons enrin un mot des textes littéraires utHisés, dont les droits 'Sont le IPlus souvent gérés pa,r Ila Société des ,écrivains suisses dont le 's ecrétariat Icentnal est à Zur~c.h. Comme ,on le voit, la situat10n n''6st Ig uère sÎlmul.e ,a ctuellement et il \peut arriveir 'que ,l'o,t1ganisa'bÎlon d',une soirée 'S \;olaire ,eX'Îlge des démar,ohes faites à plusieurs Isour,ces, si la manÏrfes'bation 'comtPOlI't;e: de la ·m u:s ique et du théatre (v.oir des lecuurie s Ide (l)oèmes). Mais il1 i1n:pDrte de ne :poi:nt oublier ,que ces Idéma,n ches dO:L;ent êtr,e préalables, et qu'elles ,s,ont obUgatoires ISOUS peine de ,gDOS ennuis ultérieurs, c,a r l'exécution au ~a Deprésentation :publiJque:s <;l'une œUiVre pr·otégé-e (et même d'un S'impIe Ul0Dceau de musiqrue oQU de ,c hant tiré du orecueirl S1c01alr,e ) s.ans a.utorisation ide ,l'a~,teur (.ou de la Sodété) constitue ,'bout sÎITl\Pleùnent une vioJ.at10!n .de dr,oits d'auteur dont ilets a,r.t. 4,2 ,e t suivants de la loi fédér,a,l e fixent J,e s sanctions. Fort heureusement, 1a légtislation suisse qui est en:cO're un ;peu cOffi\Plexe et insudlfisante (surtout en regard des progrès techniques iGllCtu ells) ,e st présentement en revision et ,J'.on ose espérer que dans un ,alVenir 'p ,a s très Il omtain les questions de dr.oits d'a'u teur p.ournont ibéné&itcier d'une ,s-i,mpHfication bienvenue de p~océ dure. M·ais il n'en reste pa,s rrnoins q.ue dans ,l 'état actuel des cho, s es, il est indispensable que les ,0Dganlsateurs de .ma,n ifestations SlCOlaiDes se soumettent 'de :bon .gré, comme les autres, aux obliga,tioll1s
INVITATION Les membres du corps enseignant sont cordia·l ement invités à visiter, sans engagement, notre
Exposition permanente de livres scolaires français Unique en son ,g enre et riche de plus de 1000 ouvrages diffé:rents, notre <choix est visible toute l'année . Les visiteurs pourront en outre obtenir dans nos locaux toute. documentation concernant les fournitures et l'agencement scolaires.
.Pl:lpeterie en gros
Li~ r:a iri e
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qe reStpelct et :de courtoisie que la ILoi leUir i-mp.ose envers ceux qu i ont ,créé la « matière première », sans la.queUe a,U\cune uuanifestatiün artistique ne -saurait a:voir lieu. Nous eSiP,ér,ons que ,ces quelques infornptdons ser.Q.l1.t utiLes à tous ceux de nos letcteuns ,qui or.g anis,e nt .des manifestations scolair8s et leur éviteront ides relcherches et des hési1Jations aussi bien Q.ue des ennurs. La SUISA e,st v.olontiers disjposée à donner ,à tous ceux qui le désirent des r,e nsei:gnements plus dé:ta,~llés sur la question des droits d'auteur ,et ,s ur ,l 'atCtivité des ,S ociét.és qui les .gèr,ent. Note: III n'est !pas possible d'indiquer, dans le ·cadre ide cet eXJpiÜsé, le détaiJ du ta·rif .offtcie1 de.s dr.oits d'auteur que lI a SUI SA est tenue d'appliquer ,a ux manifesta.tions s.colai,:rtes. Il nous s UJfifira de sigrn a'ler que Il e montant de ces dJro'Îts dépend .de l'enver,g-ur.e d,e s manife.stations, du no,m bre de Ip artiJcdpants aux exé.cutions et du IPrix cL'entrée. Il va de Fr. 4.60 .qui est le minimum exilgible (!p . e. pour des s'Üirées très sirrllP'les (sans entrée) jUJs,q uà Fr. 22.40, par exemjpJe pour une sod.rée de gr.a.nde envergur,e, avec ,conco.urs 'e x térieur.s et Fr. 3.- d'entrée·. En outre, les éco,le.s qui ol/ganisent r éguJièrement chaque année des s.oir.ées rpeuvent .obtenir l'autoris:ahon ,s ous for,m e de cont.rats annuels (for.faitair,es), el'1Coore 'p lus avantageux.
Grâce à la bienveillante con1préhension de lVI. Donnet, archiviste, le personnel enseignant trouve-ra bientôt à la salle de lecture de il a bibliothèque cantonale plusieurs revues pédagogiques choisies parmi les lueilleures qui paraissent en France. C'est un preluier pas; nous espérons bien un jour avoir notre salle de lecture et de travail. C'est pour satisfaire au désir quasi unanÎlne du corps en·· seignant de Sion que cette association a été créée. Elle répond à un triple besoin : besoin de rencontres et de contacts, besoin de perfèctionnelnent et enfin besoin d'union pour la sauvegarde et la défense de nos intéréts matériels. 'N'e·s t-ce pas l'union qui fait la force? Z.
T .
L'l.Jnion rait la force Dans un bel esprit comn1unautaire, ,le personnel enseignant des écoles secondaires, ménagères, primaires et enfantines de la ville de Sion et de la banlieue de Sion s'est groupé en une association. CeUe-ci forte de plus de 60 membres est dirigée par un comité où tous les groupes d'école sont représentés. L'article 1 des statuts définit les buts de l'association en ces termes : «parfaire les connaissances pédagogiques et en sauvegarder les droits et les intérêts ». 11 ,e xistait jusqu'à ce jour, il faut bien le reconnaître, une doi's on presque étanche entre .les différents centres scolaires et même entr·e les maîtres d'une écale. Chacun, travaillanrt dans son coin, gardait jalous61l1ent son expérience et ses décou··· vertes. C'est pourquoi l'association veut créer des possibilités de rencontre en organisant des conférences 'e t des réunions d'études "périodiques afin d~ permettre et de favoriser les ,c ontacts et les échanges de vue. A cet effet, luardi 9 février, ' les maîtresses et ,l es maîtres de Sion écoutaient, 'a vec beaucoup d'attention et d'intérêt, un exposé de M. Je Dr Beno sur les mUiladies men-· truIes d'enfants. Causel~ie très instructive qui ne peut être que le prélude à toute une série de conf<érences sur oe sujet à la f9is vaste et comp'lexe~
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rLE COJ[N
D lE L A
GYlMINA§TJ[QUlE ,~
COURS DE SKI A VERBIER
L'association des maîtres de gymnastique du Valais Romand organise à l'intention de tout le personnel enseignant du canton un cours de ski qui aura lieu à Verbier le 21 février 1954. Rassemblement: Sam~di soir, 22 heur'es, à l'Hôtel Kluser à Martigny. La chambre et le petit déjeuner 's eront réservés à l'intention de tous les partici<pants. Les collègues qui n'ar·r iveraient à Martigny que le dimanche matin sont priés d'·e n aviser la directiOll du cour.s. Ceux-ci doivent cependant tenir compte qu'üs n'auront pas ·la possibiùi.té d'assister à .la messe après le départ du car depuLs M,a rtigny.
Programme de la journée de dimanche:
6.30 Mes's e à ,l 'Eglise paroi's siale de Martigny . 7.30 Départ en car pour Verbier. Rassen1blement pour le départ devant l'Hôtel Kluser. 9.00 Début du travail aux «Ruinettes ». 12.00 Dîner au restaurant des « Ruinettes ». 13.45 Reprise <lu. travail. 17.00 Départ de Verhier. Indemnité~
:
une indemnit.é de .voyage une indemni,t é de. jour de fr. 8.50 une indemnit~ .d e nuit de fr. 5.-
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3.10 -
Remarque:
Le manque de place dans les hôtels, de Verbier a obligé la dir,e ction du cours de convoquer les participants à Martig'ny pour le samedi soir. Inscriptions:
Jusqu'au jeudi soir 18 février au plus tard chez Elie Bovier à Martigny, téléphone (026) 6 17 42. EDUCATION PHYSIQUE
Les membres de notre as,s ociation qui constatent des irrégUll arités .dans la réception de la revue « Education physique )/ sont priés , de le com,m uniquer ,s ans retard à M, Elie Bovier, Martigny, caiss-Ïer de l'as,s ociation.
JP ART][E , PEDAGOG][QUE
Ile goût du beau Beaucoup afnrment qu'on naît artiste, mais qu'on ne le devient pas. Il paraît; que ceux qui produisent des chefs-d'œuvr e en peinture et en sculpture doivent bien plus au don qu'ils ont reçu de la nature qu1à leur travail pers onnel. . JjJ n'en va pas de même du goût et du ,s ens de l'esthétique; qui est plus ou moins', 'inné Bn chacun. Dès lors son développement est affaire de tempér,a ment, d'héridité, d'éducation ou de milieu. Quelle est, en effet, une des causes de l'amour des Suisses pour ,l eur pays? N'e s'ont-ce pas nos beautés naturelles, qui en font un véritable joyau qu'on se plaît à célébrer par la pein-, ture, la poésie, le chant ,? Nous nous souvenons avoir, dans une de nos excursions, rencontré un touriste d'Allemagne, qui avait vis1té même des ,p aysages d'Amérique et qui, dans l~ courte conversation que -nous 'eûmes avec lui nous dit: «Les Suisses, qui habitent ,un , si beau pays, ,doivept sûrement avoir ' , , le culte du beau , et 'être ifeligiBux ». , Il est donc naturel qu'on s'efforce de développer Ile goüt du beau chez nos enfants, soit déj à dans la famiJ.le, soit surtout à :l'école. Ici npu,s ne ; iV;0}110ns nous occu'p er que du rôle de l'instituteur, et' nous dirons sommaÎl~ement par quels moyens il peut atteindre un résultat satisfaisant. Il nous 's emble ,'que dans , ce domaine 'cornme en bien d·autres la , ,p ratique v!1ut mieux que la théorie, C'est, plutôt la vue [de l'enfant 'qu'il nous faut frap'p er' et non pas tant 'Il'oreillé. Tout d'abord le maître veillera à maintenir la salle de classe et d'autres parties de l'école dans un grand état de propreté.
Il exigèra que le balayage en soit fait très régulièren1ent et les meubles époussetés. Il ne tolérera pas- que les élèves salissent trop les planchers par leurs chaussures et par toutes sortes de débris, comlne les morceaux de 'pàpier; qu'ils ne griffonnent pas sur les _murs ni sur les tahles, qu'ils n'y fassent ni entailles ni taches d'encre. Il surveillera de même tous leur s effets d'école: livres, cahiers, sacs, étc. Il demandera que ces objets soient rangés en ord,r e aux endroits désignés. Tous les travaux écrits devront être exécutés avec soin et disposés d'une manière agréable, autant que possible uniforn1e. -Et qu'est-ce qui empêchera d'orner les parœs de la classe de quelques tableaux ou images, de cartes géographiques, etc. Il va sans dire que le maître contrôlera aussi fréquemment, même chaque jour, la propreté corporelle des élèves: cheveux, figure, 'm ains, ainsi que celle des habits. Puis, pourquoi ne conduirait-il pas une foi~ ou l'auh'e les enfants hOTS de l'école pour leur faire voir une beltle flor aison printanière, un jardin bien tenu, des maisons ou des chalets à la construction esthétique et aux ornements de goût, ou encore un superbe lever ou coucher de soleil sur nos montagnes? En hiver, ce lever et ce coucher ont lieu tard et tôt, donc pendant les heures de das1se. Du physique le maître prussel"a au moral. Il aJira ou fera .Jire des pages bien écritest de ravis1sanrtes descriptions, des récits édifiants, des faits hér oïques, ve\r tueux; il donnera à étudier de jolies poésies; il proscrira dans les conversations les termes grossiers. Certaines matières du programme: religion, histoire, géographie, chant, dessin, sdences naturelles foul~nissent de multiples occasions de cultiver le goût du beau. La vie morale deviendra alors meilleure, la beauté aura contribué à la bonifier. Par le « Génie du christianisme» Chateaubriand a obtenu le relèvement religiewx de la France en décrivant les beautés de la religion. Le goût de la beauté ramène, en effet, plus facilement à la vie morale celui qui a eu la ,faiblesse de déchoir, car il y a en lui un sentiment élevé qui ne tient pas longtemps compagnie à la bassesse. J.
LA CAISSE ' NATIONALE SUISSE ' D'ASSURANCE A SinN engagerai t à ti tre d'
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E:nPLOYE 'AUXILIAIRE pendant les vacances scolaires d'été, jeune instituteur. En' cas de convenance l'engagement pourrait , se re~,o~y~l.er ehaque année. Offr~8 écrites avec photo et prétentions a,u, chef d'agence: R. MOR4ND; La Piatta, SION. ".
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IlEmile de Rousseau et les· méthodes nou\1elles L'Emile est inscrit parmi les ouvrages qu'ont à étudier , lès aspirantes et les aspirants aux carrières de l'enseignement. C'est s'o uvent pour les maîtres un de leurs livres de chevet. ''ne nombreux pédagogues enthousiasmés pàr les théories de Rousseau ont lancé des méthodes dites nouvelles qui séduisent parfois nos jeunes. Il y a quelques jours nous avons eu l'occasion de parcourir la correspondance littéraire de Grimm. Dans cette chronique adressée par le baron Grimm (qui est un ami de Rousseau), à quelques princes allemands et à l'impératrice Catherine II, on trouv~, à la date de juillet 1762, quelques pages intéressantes sur l'Emile. Nous aimerions pouvoir tout citer, tellement nous' partageons les idées de Grimm. Nous irons Inême jusqu'à dire que Rousseau est responsable pour une bonne part du désordre actuel et de la faillite de l'école dans divers pays. Mais laissons parler Grimm : « M. Rousseau, suivant son usage, a poussé beaucoup plus loin qu'aucun de ses prédécesseurs toutes les idées chimériques sur l'état de la nature. Il soutient clairement qu'il n'y a point de perversité originelle dans le cœur de l'homme, que tous les premiers mouvements de la nature sont toujours droits. Il pourrait nous dire avec autant de vérité qu'il n'y a point d'arbres rabougris au Inonde, qu'ils poussent tous également beaux, droits et élevés, et que ce n'est que depuis que la culture s'en est mêlée qu'on voit des arbres bossus et contrefaits. Il pourrait dire encore que la laideur n'est pas dans la nature de l'homme comme la beauté, et que la première n'est qu'une suite de l'art de la toilette. C'est sur ces fondements que M. Rousseau a établi son traité de l'éducation. Il ne faut donc pas s'étonner si ses méthodes sont chimériques, ses moyens si peu conformes à la nature humaine, ses principes si peu féconds et si vagues. Quelle foule d'assertions hardies, gratuites, outrées et vides de sens! Elles ont toutes leur source dans . cet homme idéal et' faüx que IVL Rouss,e au s'est formé et qui n'a jamais existé. Il veut que la première éducation soit purement négative. Quand cela ne serait pas absolument impossibl~, cela n'en serait pas moins faux. L'analogie que M. Rousseau emploie' sans cesse pour s'assurer de l'existence des lois générales de la nature~ vous prouve qu'il 'e n est une qui ordonne singulièrement l~ première ' culture. Donnez à un arbre ' dans son premier âge une éducation purement nég~tiye ,et ,VOl.lS le verrez bi~n.tôt étouffé sous des branches gourmandes sans nombre; son mal îsera grand, à proportion que sa sève est forte et généreuse ...~
Rousseau proscrit toute habitude, bonne ou mauvaise. Suivant son goût pour les antithèses, la seule bonne habitude, c'est de n'en prendre aucune ... Rôusseau condamne l'émulation; il la confond exprès avec l'envie, avec la basse jalousie, pour pouvoir en dire du Inal; il veut qu'on lui substitue la liberté bien réglée. Demandezlui ce qu'il entend par cette liberté bien réglée; je me trompe fort, ou il n'y attache jamais un sens raisonnable. «Ne parlez, dit-il, jamais à votre élève de devoir : la nécessité doit être son seul frein. » L'idée de la nécessité et de ses décrets irrévocables est une des plus philosophiques qu'il y ait; elle paraît réservée à l'âge de la sagesse. La jeunesse imprudente, la passion aveugle, se révoltent à cette idée, se heurtent étourdiment contre la loi inflexible de la nécessité, et vous voulez qu' un enfant à qui vous refusez tout usage de raison, et qui n'a sü l'ement pas l'excpérience des choses de la vie ~ Quelle extravagance ! Cependant c'est sur ces principes et autres selnblable que M. Rousseau fonde les méthodes de son éducation, ou plutô~ il n'y fonde rien, parce que la plupart de ses principes sont stériles, embarrassés, et ne produisent rien, en sorte qu'on n'a perçoit aucune véritable liaison entre eux et les méthodes qu'il indique. Il ne paraît les avoir établis que pour 'décrier -les sentiments reçus, pour combattre les usages raisonnables. Si vous voulez suivre avec exactitude toutes les assertions du citoyen de Genève, vous trouverez partout le défaut de na turel, de vérité et de philosophie, et vous finirez par vous per suader 'q ue cet éloquent écrivain ne connaît ni les attrib ut s de la nature humaine, ni ceux de l'enfance, et que le défa ut de mesure qui caractérise tous ses conseils les rend de nul usage; 100~S même qu'ils ont une sorte de vérité. Et voci en quelque sorte la conclusion de Grimm : En général on peut dire que son Traité d'éducation est
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un recueil de choses vraies et fausses, de contradictions, de beautés grandes et sublimes et d'impertinences plates et inutiles, de choses touchantes et de choses arides, de systèmes extravagants et absurdes et de vues justes, de choses consolantes pour l'hmnanité, et de satires et de calomnies, pour le genre humain. On peut, je crois, assurer aussi que tout ce qui regarde l'éducation dans son livre est faux et de nul usage. Non seulement il se tourmente, surtout pendant le premier âge de son Emile, à lui apprendre des choses que l'enfant le plus abandonné apprend tout seul; non seulement un précepte détruit l'autre, et l'autre se contredit à chaque page; Inais je défie qu'on PUiSSè employer avec succès une seule des méthodes qu'il prescrit. Il dit bien à tout moment : «Mon Emile est tel;» il lui trouve les plus grandes vues, les sentiments les plus sublinles, la conduite la plus merveilleuse; mais on ne voit nulle part comment tant de merveilles résultent de la méthode de M. Rousseau, ni qu'elles soient la conséquence nécessaire des moyens que le gouverneur J ean-J acques a employés pour faire de son Emile un homme unique. Au contraire, la plupart de ses principes sont peu féconds, peu conformes à la nature humaine, et ses pratiques si puériles, ses méthodes si absurdes qu'on est étonné qu'un homme de tant d'espri~ et de génie puisse tomber dans des platitudes si extravagantes. Il faut regarder le livre de l'Education, ainsi que les autres ouvrages du citoyen de Genève, non comme un livre utile aux hommes, non comme l'ouvrage d'un philosophe avec lequel vous aimeriez à passer votre vie à philosopher et à vous instruire, mais comnle un recueil im~nense de choses qui vous fait penser sur toutes sortes de matières, dont l'auteur, par un art infini, par un style rempli de chaleur et de force, vous intéresse encore lors même qu'il s'égare et qu'il est de mauvaise fei. » Un instituteur vaudois abonné là
~'E.
P.
Prochain tirage de la "
LOTERIE R'OMANDE samedi 6 mars , 1"9 54 "
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PARTIE l?RATJIQUE Cours de vocabulaire 50. L'automobile
Leçon de choses: L'AUTOMOBILE
L'automobile
. Maté~~iel. - Catalogues de fabriques d'automobiles, bougIes, 'dessIns, tableau, une automobile d'enfant. . 1. Presque tous, vous êtes montés dans une automobile. BIen souvent, vous avez regardé avec attention une automobile q?i passait, parce. que vous !l a trouviez joUe, ou démodée, ou tres grosse; ou... une automobi~e arrêtée, un camion, par exemple, ou une ,automobile devant un 'Poste d'essence ou ' une automobile en panne. . 2. J 'e, suis sûr· ~ue, ' vous co~' naissez déjà beaucoup de mots qUI se rapportent a l automobIle: la carrosserie les glaces les portières, 'l~s châssis, les roues, les pneus, le vol~nt, l'accélé~ ' rateur, Il es freIns, la ,m alle, les phares, .les essuie-glace l~ mo-teur, le oapot, le radiateur, les pistons. ' ~ . (Ces noms, eités par les .enfants sans aucun ol"ldre, seront~ ecrIts a~l tableau en colonnes qui correspondront aux diffé-. rents pOlnts de la façon.) "
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3. Automobile veut dire: qui lTIarche toute seule. L'auto-l11_obile, en ef.fet, n'est pas tirée par un Œni?11al comme les voi-tures qui existaient avant elle, el'le ne marche pas toute seule,. cependant, mais grâce à son 1noteUT. L'essence, logée dans le 1'éservoir-, se rend par un petit tUlJe dans le cŒ1"buTCdeu1' où elle est transformée en un gŒZ qui se mélange à l'air avant de passer dan's les cylindres où des bougies provoquent une explosion. C'est cette explosion qui pousse les lJistons. Ceux-ci font tourner le vileb1"equin, qui fait tourner les 'l'oues arrière. Le ?1wte1u' est l'organe qui fournit à l'automobile -l'énergie nécessaire à son mouvement. La combustion du carburant produit une énergie thern1Îque que ,le nloteur transforme en énergie nlécanique. Les carburants elTIployés le plus couramnlent sont l'essel1.ce, l'alcool, le gaz-oil. Le principe du moteur est le suivant: l'essence, mélangée il.. l'air dans le carburateur est introduite dans les cylindres par les soupapes d'adlTIission. Fonctionnement du moteur : 4 temps. Au 1er temps (aspiration) : le pi,s ton ,descend, volume de la chambre d'explosion augmenté, appel de carburant; la soupape cl-'admission s'ouvre. Au 2me temps (compression) : le piston remonte, gaz comprimé, l'étinceHe jaillit. Au 3me temps (explosion) : le gaz explose et se détend, le piston est refoulé 'et descend. Au 4é temps (échappement) : le piston rell1Ol1te, la oupape d'échappement s'ouvre, l,e s gaz sont chassés. (Expliquer cela pwr un tableau ou un dessin). La force d'expansion des gaz produits pair cette explosion est utilisée pour agir sur un piston et .le refouler. Par l'interrnédiaire de ,l a bielle, Ile piston transmet la force des gaz au vilebrequin. L'énergie thern1Îque est alorls transformée en énel'gie mécanique et c'est l'embrayage, premier organe de transmission qui transnlet cette force aux organes de traction. L'e?11brciJyŒge est placé entre le moteur et la bOÎ,t e de vitesse. Il sert à réunir ou' à séparer ces deux organes chaque fois que le conducteur le désire. L'embrayage doit être progressif. Les principaux types cl' embrayages acrtueŒllelm ent employés sont : - L'embrayage conique. - L'embrayage à disques, beaucoup plus souple que le précédent. La boîte de vitesse 'Est constituée ' par un ensemble de trains d'engrenages que l'on interca.le entre le moteur et ' les roues motrices afin -d'obtenir une vitesse ' d'entraînement du véhicule correspondant à une utHisation optimum du moteur. Elle permet généralement d'obtenir ,deux o.u trois vitesses '0-
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différentes pour la voiture, le nloteur tournant toujours avec un lTIême nOll1bre de tours. L'arbre qui sort de Il a boîte de vitesse reIie celle-ci au pont arrière. Cet arbre est généraleTnent nluni de jonctions nlobiles autour d'un point que l'on appelle cardan. Le lJont Œ1 1'iè1"e comprend le différentiel et les arbres des l'oues motrices. , Vous n'Civez V~iJ ni les parties de l'auto que je viens de nommer, ni l'explosion de l'essence, ni les mouvenlents des pistons. , Le CŒpot les abrite. Vous savez tous ce que c'est que le capot: c',e st à sa forme qLle vous reconna'i ssez les différentes 111arques d'au.tos. n est souvent muni de charniè1"es en son milieu, de- poignées sur les côtés pour pouvoir être soulevé, il est percé -de fentes qui permettent à l'air extérieur de 1'ej1'oiclù' le moteur. Ce refroidissenlent se fait su,r tout par l'eau contenue dans le 1"acliŒteU1", que vous connaissez éga'l ement. 4. Je vous a~ déjà ,dit que~ le .p lus souvent, les roues de de1'Tiè-re font avancer la voiture. Celles de devant, reliées au volant, servent à la direction. (Que f.ait - le conducteur qui veut tourner à droite, à gauche? Alll er tout €koit ?) Certaines roues sont pleines: elles sont fai,tes de grosses plaques émaiUées, d'autres ont des rayons. Toutes sont lTIunies de p1'l,eus de caoutchouc épais et solides (pourquoi?) contenant une cha1nbTe ' cl ai,)' gonflée (comment ?). 5. Peut-être avez-vous vu passer sur une route un ouvrier essayant un lTIoteur d'automobile. Son auto ne comportait que : le moteur, les roues, un grand cadre d'acier, le châssis. , C'est le châssis qui supporte ola car1"osseTie : portes, glaces, .s ièges, etc. Les cal"lrosseries peuvent être très simples ou très luxueuses : elles ,s ont faites généra,l ement de ,t ôle é?nŒillée; elles ont la forme aérodynamique. Presque toutes les autos de tourisme sont actuellement des concluites inté1"ieures (voitures fermées»; il y a quelques al1lj.ées, on voyait beaucoup de torpédos (voitures ouvertes). Certains cars, certains canl10ns ont des carrosseries de dimensions tout à fait extraodinaires. 6. Dites-moi ,l e rôle des 'accessoires que vous connaissez: freins, accélérateur, puis phares, malle, essuiè-glace, compteur' de vitesse, d"essenœ, ailes, etc. 7. Qui s-'est assis à côtf d'un conducteur d'auto et pour:rai,t _nous décrire ses différents mouvements ? (Etendre ou restreindre la lecon suivant la force de la ~ classe.) P
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Le texte
1.
Préparation dl~ texte à la ma!son pal~ les élèves. En cla~' s e" questions de controle par .le maItre, pUIS lecture expresslve. Ensuite, livr'es fermés : les élèves ,s 'efforcent de créer la vision. Après quoi, questions plus complètes pour la compréhension du texte.
2.
3.
VocabulŒi?"e . Salon: grande exposition; mais aussi pièce où l'on reçoit; salon de ,c outure; lS'wlon de coiffure. Limousine : automobile fermée; contraire : torpédo . .AérodynŒmique : calculé pour réduire la résistance de l' air: une auto, un avion aérodynamiques. Conduite intérieu?Oe: voiture automobile ferméé dont le conducteur est assis à l'intérieur. Bien sùspendue : c'est-à-dire qui a de bons ressorts . Pneus : bandawe dè roues en caou,tchouc (gram. : alleu, bleu, pneu ont un s au pIudel). Cahot: saut que fait une voiture en rou.lant; homon. : chaos . (confusion, désordre). . . Châssis: ·e ncadrement méta:llique portant le moteur et la c'a rrosserie. Ca?7 osserie : cai-sse d'une voiture: par eUe ont connaît généralement la marque. . MŒrchepied : degré, marche, qui sert à n10nter dans la voiture. Essuie-glcwe : appareil qui enlève les gouttes d'eau s ur la vitre. Phare: lampe à réflecteur écla,i rant aa route et placée à l'avant; mais aussi tour, avec feu intermittent, pour guider les bateaux sur la mer. VolŒnt : -appareil en forme de roue, qui pennet de ·d iriger une voiture. Les ·m 'a îtres du vol'ant. Roue 'p esante. Morceau de lièg-e gaŒ'ni de p[umes qu'on ,l ance .avec des raquettes. Moteur: partie qui assure le mouvement de la voiture; moteur à benzine à mazout, électrique, à quatre temps, etc. Pédale: pièce' d'une auto sur laquelle on agit aVJec le pied pour f1reiner, mais aussi le'der actionné avec le pied pour fai r e , tourner une roue. . ' Frein: appa'r ei'l qui per.m et derwlentir, de bloqueT, d'arrêter la voiture. . Bloquer: serrer à fond les freins; fernier la voie : la route est bloquée. '. Luxueuse: magnifique, riche. '. Portière: ouverture d'une voiture, par où l'on monte ou descend : porte. . . .' . : . Capot: couvercle couv'i~ant le mécanis.m e d'une auto : lever le ,c apot:' Rctdiateu1' : appareil pour refroidir le moteur.
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5.
L es idées Idée généra.Je : La belle auto de 1\II:. Pierre. Marq.ue de la voiture. les pneus, , le châssis, la cal1rosserie, Ses parties les m,a rchepieds , l'essuie-glace, les places. L'arrivée de la voiture et les actions de M. Pier re. Les propos des ménagères.
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E xercices ti10és du text e a) SU?· les vwrb es : t e?nps et ?nodes Prenons la phrase: A la nuit t0 11~b((.nt e , Ji. Pier1"e r-evien t tous phŒres ctllumés. I rnpŒrfŒit: Quand je passais s ur la place M. Pie-rre ... Passé simple: Hier à 1a nuit... je le vilS .. . Passé co?nposé : A la nuit tOll1bante, M .. . Passé antérieuT : Quand Mr Pierre... il tàba ,le 1110teur .. .. Plu8-que-pco~fait : Si M. Pierre ... il aurait vu l'obstacle .. . FUtU1' si1nple : Demain, à la nuit. .. Futuy anté?"ieur : Quand M. Pierre .... il rentrera sa voiture. lmpér atif présent: M. Pierre ... vous éviterez des accidents. Conditionnel 1Jr ésent: S'il ne finissait pas ses affaires assez tôt, ... Conditionnel 1Jassé : S'il s"était atta rdé un peu plus, M. Pierre ... Subjonctif p1"ésent : Il faut que ... Subjonctif passé: Il se peut que M ... b) S ur les fO'f1neS du langage Af fir1native : L"automobiliste descend et ferme la portière. Négative: L'autû-mobiliste ne descend pas ... Interrogative: L'automobiliste descend-il et ... ? Négative-inte1"rogative: L'auton1obiliste ne descend-il ?... l1npérative: AutomobiHste, descendez et ... Excla1native: Comme l'automobHiste descend lentement ~ et comme ... c) ph'raséologie 1. Imitation de phrases : Oh! la belle auto qu'a ... continuez Oh ! le beau livre ... Oh ! le beau cheval... Oh ! le beau vélo... etc. Fixée sur ~tn solide châssis ...
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Com'm encez ainsi des phrases par un participe passé. Lancée à toute vitesse ... Munie d'un puis-sant moteur ... Parti à 4 heures du matin ... Habitué à ... 2. Le verbe Ct, déTapé " Posons les questions habituelles. Jeudi dernier, à 14 heures, une puissante Chevrolet 1,2 chevaux, occupée par un lVlonsieur, une dame et 2 enfants ~ d~ rapé au tournant de la route, près de la Bonne-Eau, la chaus:3ee étant recouverte de verglas. L' ill~lstTation
L'illustration permet facilen~ent d'~nnorceT une ,conversation . entre les femmes. On pourraIt aussI supposer qu ~lles son~ à la fontaine occupée à lav·er du linge : Imaginez le dIalogue a propos de la vo.i ture de M. Pierre. Let chewse aux 1nots
Les pe1'sonnes " L, 'automobiliste, le chauffeur, le conducteur, le mécanicien, le garagiste, les occupants, les passagers, l'agent de la circulation, le distributeur à essence. . Les piétons, l'assurance-accidents, l' a's s urance-responsabllité civ.ile. , . Le permi,s de conduire, la carte, l'auto-école, : examel:. Le châssi " Les longerons, les ressorts, la suspenslOn, le res~r voir, Il es es's ieux, les roues, Il es pneus, .le bandage, ,les graISseurs (graisse, huile, benzine). ., Moteur, bloc, cylindres, culasse, chambre d'exp.loSlO?, PISton, bielle, soupapes, vilebrequin, volant, cart~r, ~adI~teur, pompe, magnéto, bougie, accumulateurs, boIte. a. vItesse, freins, pédale, débrayage, accélérateur, transmIsslOn, carbu~ant. . La caTTosserie,' capot, caisse, ailes, marchepied, pare-brise, glace, portière, sièges, -Cal?ote. .., . . _ Torpédo', cabriolet, limOUSIne, conduIte InterIeure, camIOH- . nette, camion, car, jeep. Accessoi1"es,' phar'es, essuie-g1Iace, plaques, numéro, compteur, klaxon. Verbes,' embrayer, débrayer, mettre en marche, teni~ le vola?t, accélérer ralentir, freiner, stopper, corner, VIrer, faIre marche ~rrière, changer de vitesse; déraper, tamponne~', capoter, ·faire un tête à que~,e, un, looping, e~trer en cOll:sion, l'lester en panne, se faIre depanner, faIre réviser la voiture, le vrombisàement · du moteur.
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ExeTcices Nos 451, 452, 453, 454 S'en tenü" au manuel, mais f,a ire varier les phrases, en . employant les diverses fonnes du langag'e et en changeant la place des compléments.
Poésies
Sujets de c01nposition (s'en référer au n1anuel) Accident
. Voyages
L'aut.o file, fif1e, file, Vrombit, traverse une ville, Puis .. . plus r~en. Une côte !... en auton'1ate, L'auto Ig ratte, ,g ratte, gratte, Puis... plus den. Des ,p aysans se retournent, Les champs tournent, tournent, [tournent. Puis... plus rien. Desc.el'1te hrusque ... Un ohstaJCIe! L'auto rc:;t,c.l.e, rac1e, rade, P,uLs... plus r~en. Klaxon, trollTIlpe, cri, sirène; L'auto freine, freine, freine, Puis, plus ri€n! .. . Auguste Villeroy.
/ Je voudrais faire des voy,a ges Aller très vite, ailer trè.s loin ... Je voudrais voir tous les rivages Des mers que je ne connais point. Si j'a;v.ais une atUtomolb11e Je roU!lerais au .clair matin; Je r.oulerais de v111e en ville Jusqu',aux muraililies de Pékin. Je v:o,U1drlai's iaJvolir une pa.ire d',a ile.s Pour 'm ',e,rw,o'l er au ciel prooond Parmi Le,s viv,es hir.ondelles ... Qu'on ,m e donne un Ip etit a.vion r Mais je n'ai qu'.un;e patinette Et un petit ,cheval de bois! Le che.val a ma U!va1s:e tête La :patinette fuit sous moi. BérÛ'chon.
ORTHOGRAPHE En automobile
On part de bon matin, ·wlors que le soleil se lève à peine. Et l'on roule à toute vitesse dans l'air' frais et sonore. On sent travailler sous soi tout le mécanisme solide de la machine. On passe en voiture, deux voitures. Et là-haut, au SOlnmet de la cote, on voit se dessiner dans le soleil le bourg où l'on se rend. En automobile
: Dimanche, Jean a fait une longue promenade dans l'automobile d'un ami de sa famine. L'air vif lui cing'lait le visage; les maisons et les arbres de la route défilaient à tou,t e vitesse. Parfois, les chiens de berger aboyaient furieLlS'ement; L'un œeux bondit derrière l'automobil~, m~is il abandonna bientôt ià pO'!1rsuite, le poil fumant, la langue pendante. A un tournant, le conducteur freina brusquement: un troupeau d'oies traversait lentement et gravement la route en se dandinant. A. Souché.
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La basse-cour devant l'autOltlobile
Les poules sont absurdes. , E-lles se laissent écraser 'p our la joie de picorer, un instant de plus, sur le sol nu de la route, on ne sait quoi, le crottin laissé, de place en place, par les chevaux. On dirait qu'elles ne traversent que pour le plaisir de se faire heurter au radiateur. Si, par hasard, elles l'ont évité, ·ce n'est que pOUir mieux Sie fracasser contr~ un poteau télégraphique, un tronc d'arbre, un pan de mur, s'empêtrer dans les broussailles de la haie. Les oanards sont bien mieux doués. C'est toujours à l'écart que leurs petites troupes' boît€nt en cancanant. Ils n'occupent jamais le milieu ,des routes, sachant parfaitement qu'ils n'ont rien à oraindre sur les bas-côtés. Quand passe une auto, im·m anquahlement les oies s'écar tent sans désÜ'l"dre, s·a ns le moindre signe de terreur. Elles s'alignent, l'une près de l'autre, sur le bord de la route et, fâchées, un peu, très dignes, elles disent leur :Dait à ces im~ortuns · qùi O. M~Tbeau. les dérangent.
~ donné un tour de cJé; la grosse machine, viv'a nte s'est mis ;) a, 'trembl~r et à ronf'lei" si fort que Zette a eu peur,' s'est recu~ l~e, ~ndl's gue sa man1an, p'r:ss~e de partir, criait: « Montons vIte '" » PUIS, zzz ! tout a fIle, dIsparu, av,ec un grand bruit !.. .. P. et
V. Mar gue1"itte . Cl. BERARD.
Orthographe des commençants ( S uite) X. e
=
é sans accent
a) d~v~u~t un r muet: rocher, clocher, berger, boulanger b ouc h el', epIcIer, charcutier, , . ,b) à la fin des verbes : chanter, parler prier écouter couler, souffle:r:, calculer, scier, lier, quiller,' , , , . c) devant un z muet: vous écoutez, vous étudiez vou s ecrlvez. ' ' XI. -S se prononce z entre deux voyelles
L'automobile
Je béni,s l'invention de l'automobille et ses incon1parables bienfaits. Je me dis : « Quelle merveiHe ! » On part quand on veut, on s',a rrête où l'on veut. Plus de ces horaires tyranni~ Qnes qui vous arrachent du lit trop tôt, qui vous font arriver à des heures ·s tupides de la nuit, dans des gares boueuses ~t compliquées. Plus de ces promiscuités, en d'é,t roites cellules, avec des gens intolérables, avec les chiens, avec ,les valises, les odeurs, les manies de ces gens. Octave ]}li1~b e ((,u. Le départ en automobile
Zette reste un moment sur place, ébahie... Comment ça peut-il marcher tout seul, ces grosses machines "qui .sentènt ,encore plus mauvais que les lampes ? .. Mais déjà le mécanicien
RAU'A 'I S 3 °10
Ai,se, chaise, mise, maison, saison, raison raisin crise ~use, epouse,. pelo~se, pelisse, cause, cosse; c~usin, ~oussin : ase, basse, bIse, bIsse" besogne, bissac case casse brousse Pousse , }?e1?use; pamp lemousse, muse, " mousse" viser visser' masse. mISSIOn. , ' , ,. ,
XII. nt, à la troisième personne du pluriel dans les v~l'bes, ne se prononce pas
" Les enfants crient, le~ autos roulent, les coqs chant~nt, les l,oules caquettent, les femmes lavent, les passants circulent. XIV. L l{'est plus mouillé dans
.. Lieu, . ;milieu, millier, million, milliard, soulier, écolier, vOlher, tUllIer, poêlier, boulier, collier. NB -
au corps enseignant sur présentation de la carte. Articles réclames exclus.
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PETITS TEXTES FACILES Us ,peJu vent êt.re coup.é s laid Jliibitum. La fin de la journée
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. , ' Le soleil a disparu derrière la montagne. L'e berger ralnène a 1 etable son troupeau. Le cultivateur charge ses outils sur son ch~r ou ~U~" sa ;monture; il reyient à la ferme, au village. L'ou~rIer. a, fl;U sa ~our~ée. L',a rtisan ferme son atelier. Le soldat a termIne 1 exerclc~! Il rentre au cantonnement. .La fleur refer~e sa corolle et Ilnseete cherche un gîte. p01,ll' la nuit .. L'oiseau Juche sur une branche, caché , dans le feuillage. Tout se prép~te au repos de la nuit. ,
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A la maison, le soir
La journée est finie. La nuit tombe. Toute la famille rentre à la l1laison: On allume la lampe. Chacun se débarbouille av'a nt le repas du soir. Le père dépouille son courrier et lit son journal. La mère prépare le souper. Ma grande sœur remet de l'ordre dans le ménage. lVlon petit frère s'amuse avec Médor. 1\1a jeune sœur met la table, pendant que je prépare des bûchettes pour faire le déjeuner demain nlatin. Il fait bon se retrouver tous ensemble à la Inaison. Le matin
Le jour se lève. La lumière envahit la chambre. Un ruban d'or éclaire le sommet des nlontagnes; il s'élargit vers la plaine. Le soleil paraît. Les gouttelettes de rosée brillent comme des perles. La fleur s'épanouit. L'oiseau chante. L'insecte part en quête de nourriture. Tout s'anim·e. L'homme salue son Créateur. Le matin
Le réveil sonne. Je fais le signe de la croix. J'offre à Dieu mon cœur et ma journée. J'ouvre les yeux. Le jour entre par la fenêtre. Je me lève. Je me débarbouille. Je m'habille. Je fais ma prière. Je déjeune. Me voilà prêt au travail. A l'église
Le marguillier sonne. Le sacristain allume les cierges. Le prêtre monte à l'autel, dit la messe, prêche. Le servant répond. Le chantre chante à la tribune. L'organiste joue de l'orgue. Le fidèle prie. Dieu exaucè sa prière; il bénit l'enfant pieux. En mars
Le fœhn souffle. Le soleil perce les nuages de ses chaud.s rayons. La neige fond. L'eau ruisselle dans les rues et sur les chemins. Le tussilage montre sa petite tête jaune dans les ra~ vins. Les travaux de printemps vont commencer. l,ES ETRES l, CE QUE SONT LES ETRES
Les règnes de la nature
Dieu, l'ange, l'âme sont des esprits. L'homme est une créature de Dieu. ' La vache, le . cheval, le porc, le mouton, le chien, le chat sont des animaux domestiques. Le cha'm ois, le rel1ard, le lièvre, la marmotte sont des ·animaux. sauvages. 1 (Suite :page 326)
DEGRE ELEMENTAIRE LECTURE SILENCIEUSE No
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Roussette
~oussette était heureuse, les œufs qu'elle avait couvés, depUIS ce matin, éc1ataient -les uns après les autres.
De 'petite~ b.ou~es rousses cOI?'m e e11e, au bec pointu, aux pattes ~Ine~, s agItaIent sous ses aIles, de petites têtes curieu,s e. apparaIS'S aIent hors de ses p.lumes. . Rous's ette ,éta.it une b~n~e 'I nère poule, tant que son derYHer ~uf .ne seraIt pas bnse, elle ne se ,l èverait pas. Dès le premIer Jour, ce gros œuf vert pâle parnli ses douze œufs rou~, n'av~it cessé d'être un mystère pour elle et voilà qu'Ù 11e s ouvraIt pas encore.
Fiche de trav'a il No Hi
1. Lis attentivement tout le texte. Relis-le trois fois. 2. Ind~que le ' temps des verbes du premier paragraphe, IndIque -les temps des verbes du dernier paragraphe. 3. Cherche. et . copie la phrase qui commence par: Dè" le premIer J our ce gros œuf vert pâle ... 4. Qu'arriva-~-i1. aux œufs que Rou~sette avait couvés '? b' -. Com~ent etaIent les petits poulets? DeSSIne des œufs, des coqui,l1es d'œuf,s, un poulet. 6. Regarde bien comment on écrit: De petites boule~ r?u~se~ comme elle, ~u bec poi!J.tu, aux pattes fines, ,s agI~ale~lt sous ses aI,les, de petItes têtes curieuses apparaIssaIent hor,s de ses plumes. Porte ta fi,c he . sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur 'Sur ton cahier.
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La poule, le pigeon, le moineau, l'aigle, la mésange sont des oiseaux. Les arbres, le plantes de nos prairies, les ,l égumes sont des végétaux. Les pierres, le ,sable, le fer, ror, le cuivre sont des minér aux. Les animaux, les végétaux, les minéraux forment les trois règnes de la nature.
DEGRE ELEMENTAIRE LECTURE SILENCIEUSE No 17
La surprise de Roussette
Le l'ègne animal
La vache, la jument, la chèvre, la brebis, la chatte, la souris, la lionne, la louve, la ma'r n10tte sont des lnammifères. L'oie, la cane, la dinde, rhirondelle, l'aigle, le roitelet sont des. oi,s eaux. Le lézard, le serpent, le crocodile sont des reptiles. L'escargot, la limace, l'huître sont des mollusques. Le hareng, ,le thon, la sardine, la truite, la ea'r pe, la pe.rche sont des poissons. La mouche, l'abeille, la puce, le papillon sont des insectes. Le règne vég'étal
Le sapin, le mélèze, le pin, l'aroBe, le chêne, le hêtre sont des arbres forestiers. Le pommier, le poirier, l'abricotier, le cerisier, le prunier, le noyer so~t des arbres fruitiers. Le noisetier, le groseillier, la vigne, le lilas- sont des arbustes. La luzelfne, le trèfle, resparcette, Ja berce, la sauge sont des plantes herbacées. Le chou, la carotte, la betterave, le radis, le poireau sont des légumes. Règne minéral
Le calcaire, le granit, le marbre, le tuf sont des pierres. L'or, l'argent, le fer, le cuivre, l'étain sont des métaux ; ils sont tirés des ,m inéraux qu'on extrait de la tertr e. La famille, l'autorité
Le père, la mère, ,les enfants, le grand-père, la grand-mère _ fonnent la famille. Les oncles, les tantes, les cousins, les cousines sont la parenté. (Su1te page 328)
Les douze petits poulets roux s,a utiUaient autour de leur mère, picoraient ici et là, a.ttendaient avec impatience que leur 1nère se décide à :s e lever. Enfin Roussette sent bouger ce gros œuf vert et cahincaha, étonnée, engourdie, une boule jaune au bec plat apparaît. ~ Pau'Vre Roussette! Qu'a-t-elle donc couvé? Cette boule Jaune au bec plat et rond, aux pattes palmées, mais qu'est-ce donc? Bec-Plat regarde Roussette. - Tu n',es pas comme les autres, mon petit, dit Roussette, mails je t'·aimerai tout autant. - Coin-coin! dit Bec-Plat.
Fiche de travail No 17'
1. Lis attentivement le texte.
Relis ..le encore trois fois. 2. Fais trois phrases comme celle-ci: Pauvre Roussette! Qu'a-t-elle donc couvé? 3. Cherche et copie la phrase qui con1mence par : Enfin Roussette sent bouger ce grQs œuf vert ... 4. Combien R<?us's ette a-t-elle couvé de poulets? Qui est Bex-Plat? Quelles différences a-t-il avec un poulet? 5. Des's ine un petit canard. 6. Regarde bien c01;nm:ent on écrit: Les douze petits po.ulets . ~oux IS !luhllalent. autour de leur mère, picoraIent ICI et :la, attendaIent avec impatience que ,l eur mère se décide à se lever. Porte ta f.iche sur le pupitre et retourne écrire cette ph~~se sur ton cahIer. .
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Le père, la n1ère, 1e 'm aître, le patron, le magistra:t, l'officier sont des supérieurs. L' enfant, l'écolier, l'elTIployé, l'ouvrier, le fidèle sont des inférieurs.
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Idées abstraites ' , ' 1
Comprendre, vouloir, aimer sont des facultés de l'âme. La vue, l'odorat, l'ouïe, le goût et le toucher sont les cinq sens. La foi, l'espérance, la charité ,s ont les vertus théologales. La prudence, Ja justice, la force, la tempérance sont les vertus cardinales. . Le mensonge, la cupidité, l'iv.rognerie sont des vices. L'astronomie, la n1écanique, la botanique,la mé~ecine. sont des 's ciences. La n1usique, la 'p inture, la sculpture sont -des arts. La n1enllÎserie, la serrurerie, le tissage sont des 'm étiers. (A suivre)
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