L'Ecole primaire, 15 février 1955

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Sion

..1. Pitteloud Barthélem y, inst.

SION, 15 Févriel' 1955.

J, A.

No 9.

74ème Année.

Répertoire des Bonnes Adresses

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d'allemand, d ' an~ glais ou d'italien en trois mois. Diplôme d'I .. I4>rpI·è'e en 4 mois. Prolongation gl'atuite si nécessaire. Demandez prospect. Ecole lamé, Sion, Rue de la Dixence Ecole Tamé. Lucerne Theatel'st. 15) Tél. (041) 258.20

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SION, 15 FéV1"im ' 1955.

No 9.

74ème A. nnée.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIBt VALAtsANNE D'à)UCATION ~ COMMUNLCATJONS DIVERSES: COfmmuniqué du Dé}part.ement. - Examens ;d'admission ,aux écoles n omna'l es·. ~ H. Lamon, sOUis-préte.t. - 'L'e s haI1ld~capès 'p euvent ,g agner ·Leur vlie. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEPAGOGIQUE: L'éduc'albion, un saic erdo:c.e? Caractèrre -80-· ci<r1 de l'H:postoi'a t chrétien ImodeI"ne. ~ . Le·g note~ ISiCoo,i'a ires. PARTIE PRATIQUE: C-entre .d'intérêt. - La iJ.ue'l1iuiserie à l,a mai.son. - Ortho:g r,alP'he. - Biibliographie. -- FilChes de lecture si'len'CÏeus.e.

SOMMAI,R,E: Néc!l'iologte.

N ÉCROLOG 1E

t Les effets de couleurs à l'huile avec

,1iiI~CARÀN D'ACHE N~ N° 7000

Je.an .. aaptisle Bélrisey

Mardi 1er février, le ,gilas lli11nonçait 'Le départ pou'r un monde nlei'l leur, de notre collègue J ean-BaptÏiste Bétrisey. Le défunt naquit -en 190-4. Il fut l'une des pers-onnalités ~ès p,l us marquantes .de son vi]la:ge. n fit ,s es études à J'Ecole Normale de Ha:utè-Rirv.e-, qu,'ill tel"im1na bri.l1amm,ent en 1925. II enseigna iCons't amment da~s sa iC01nmUl1e de 1925 à 1953. ' , . I./éducation la j'euness-e fut ·s on grapd iSOUCi. Non Icon~ tent de s'en occuper pentdault les heures de classe, il 'Ia rasSeitn~ bla,it encore Le ,s oir pour des J."é.pétitions de chant, de théâtre ou des cercles ,d'études. Il fut Il'un des fondateurs de la Jeurnesse c.wtho1ique, e;n 1929, ,e t son président ousqu'·e n 1934. Il siégea .au Comité ' oall~onal 'a ux côtés des Fracheboud, Luisier, Don, net, etc. En 1932, à 'l a suite d',une c-onrférence du regretté Dr abbé Andr,é ,Savoy, qu'il ,a vait organisé~, i'l rel,a nça le n;lOuvement : oh rétien-'oo,ci al à St~Léonard. Ce'la 's e tra:duisit par la fondation d't~ne :'_'section de la CaÏ:ss'e ,maladie 'e t du Syndicat des Qù;v;r.ier.s du' bOI'S et du bâtiment. .Ce derni~r, le 17 novembre' 19.33, fondAIt 'la Cais·se Ra,1ffei,s en q~i,~ujol,lrd'hui, .est .run~ _ ~es ph~s imp()rta.~tes du' ~anton. p fut élu au Conseil communaJl en 1936 et en ass'Uma 4t v.ic~~pré.s-idencé jUSqU'~ll 1940,. où il dev.i.m juge. IiI excella dans ses nouveJ1es fonctions. Ne ;l'appelai~-on pas" le Nlco]~de FJ.u~ du village, ' tant il ~vâit "le don d'atrranger les affaires '? La fanfare l'eut pr~Squê toujQù-rs 'dans son ',c omité. Il e:t:l fut Je .pl'~sidel)t jusqu'à l'a.nnée dernière. Ceci J'wmena au comité de la Fédération ,des fanlfares . ..

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3Q6-

du Valais centraŒ, dont H fut le secrétaire dévoué. Il di.rigea le Chœur mixte et tint lès orgues à plus d'une reprise. L'été, il était oooupé à la Banque cantona'le à Sion. TI y laiSse .le souvenir d'un oamarade charmant. C'était . « Jibb ». MaŒheu~­ lnent, d'epui!S quelques années déj à, ses J:orces baissaient. La m.a ladie ,le visita, ,l'adversité le tOUICha. Il dut remettre ses fonctions, il en garda . une nostal'g1Îe :inconsolable. La mort le trouvaoha:vgé de ·:mér,ites. Tous ceux qui furent ses élèves, tous eeux qui f.urent ses administrés, tous ceux qui furent ses colla,borateu~s ne l'oublieront pa's de sitôt. A sa famille éplorée 'v a toute notre -sympathie.

MaTcel. ; ,

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307-

c) cer,t iikat de 'bonne conduite et d'<l'Pt1tudes délWré par -le . :préstdent de la commission scolai'l'e ou le président .de · la ~0n;.m'Une et 'l e directeur ~e ~'éta~issement où id s'E?~t pré-

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. ' . . . rd) 'Un lCefltilficat médical d(!llivré 'p ar "le médocin ·,scolaire, , . . Ce c·e rtiIfiœt · est ~tabli 'sur une fornm1e · Sl,Péeiale fotttl1'Ï-e .par ' ,par~,

le 'D épantement: . ' . " . '. . Sion, ,l e 9 février 19>55, ' . ' . Le Chef du Département de .l'Instl'uction publique.: : ..

M.

Gr~ss.

HENRI. LAMON, sous-préfet

.

La nomin~ti()n d·e notr~ conègu~; He~i Làmon 'e~1 qualité de 's ous-prefet du di,s trict de Sierre nous avez .éch~ppé. Aussi avons-nous hâte de .rép~re-r œt oubli. 'Que ~Ie :nouveI élu vèuille

biffil recevoir, avec nos eXCouses, nos 'PLus s'Încères con1pliCt B. ments.

DCEÇAJM[RTJM(E~VENN!SAT][ONS .Jr

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S.I.V.R. UN][ON

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COM'MUNIQUE L'état de

perm~tant

'actueil de Mademoiselle Fifos&ard ne luJi'

'S'a Jll'té

pàs de faire l'iMpection des travaux. ·m.anuetls .dans'

les écoles des districts d'Entremont, M'arti'gny et Conth~y," '1~ COIliSteH d'Etat a désigné' Mademoisel1Je. Cla~e Où:roy .p·ou,r ! ~a remplacer provisoirement. . . . Sion, ;Je ' 14 févrrier 195'5. Dép4rtement de li InstT'Uctiori 11'l~iJliqi~~. ~

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ues han d icapé~ peuvent gagner .leur ViB .·, ", ~. .

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~u.ront · 1ieu le .' .: . je·ucU 17 .mars 195~. à '8.30 heures ·,oà 'Martigny- Ville, collège ' com- . " .; n . m'UQ:aJ., tPO~r ' J~ dtstDLcts du BalS-Valais, 'et à -Sion,à. l'E.coie. nor~ . :: '. - male' des institurbrkes, pour les ldi:stricts . du Centre, . . . ' ." A la mêm~ occasion s~.. Iférâ oie ,dé~ 'n1raîtres ses' .~ . : -··i:l'otivFaiges · ma'r iuels dans les clâ.oSSes "de [Îl1'les,: : ' ,. ..' . '

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au ' DéPkrtenwi1t ' d~ ~1'Iri.stt'ue-:::u i ,' . tian' JPU!11lique lp our' le 10· mars. ~:l955. .'" ' , " ' j . ; . . ' c , , ~ t : ·~·i ..!J >,::. '..~ Pour être ·admis à -1'&:o1e n:ormai~, 'le .oanm,diolt doit ptteindrê ..' ;'; .! r:" 15···ans au moins dans l'année de :1' adm&ssion , .... " .: . i . :.. ....: ., '. ,...:; ~ .. To~t.e...dema;~~lè ,d',adrni:ssi~ CloU.. êt.re ·~c~omp.~gnêe .,çt:es :plèc~~.I~ :: . .': 's,ulvant~9' :" .. . . .. , ". ,.. . . ., . uo · ·· . . ~ ... ... . ,' .' ~ ' . :~ " '" ;~ a) 'acte 'de na1ssanee ' .. ' , .; '.:' ." ~ " '.: : . ,:-;:.: ;' ; ; ;~; . l>: Ll "~':.< ". ':. 'b ) ' H-vte-t 'S.ccda.ire.;~, .. : :.' ,.... ;) '~ ~" .. ';:; :":'.::: ." .'.' .' .....)r ~'i" ': "1; )

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. . Les insta11atiolJls des .aWli!~ts sont 'all1éH or ées' chaque année et un Fonds de pension faci1ite l'ald.nt1s:sliion des' jeL]l1eS gens · ~ans ·r,essOUl'C6S, gr✠aux dons des ,~nüs ' du Repu·Ïls. . ' . La fo~aJtion p-:o[esslÎonne~}e ·des handicapés au Repuis donne des IresUlltats SI fav()!mJb'les que .l'on lSouha,i te que .tous les

. ' . Les .exame.n·s d'admiss'ion aux 'Eco1es .normlrles

:>_u. .. '.'Les ' ~rants do:Lvenlt ·iin's criie

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. .' ... aprè.s un ··g,ta.ge ,swffisal1t dans l'Institut d' orieJ.nta:Üon . ~t de. p~.aration rp~otf:es~ionne11e de l'Entr'aide aux ieun€.S par' Ïe TMvall'.I au RepUIS pres Grandso-n. . . Le temps d'orientation ' iprofessio.nne~le €:St de trois mois e.Ilviron. Après 'cett~ péTiode, a,es élèves peuvent .'3oit ·être placés çhez un patron, SOIt 'c ontinuer leur fol'trriation ' dans .rétablissement. · . . .,

EX~·MENS ~'ADMIS~ION AUX ECOLES NORMA,LES ' .

r'eCrutement

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nÉp'À,RA ,TIO N. S' .' " . '

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jeull,e& gen,g diminués phy,siqurement ,e t intelU,gie11+'s profiter. li puissent en e nt ·a u +'''a' v'aI'tl, 1d'e.s o'bJ'e1; S en CUIr . b . Au . ·c.ollins de t ' Yentrnînem. Ul. , o.~s, OSI'er, oar on, métail, 'etc., ,s ont fabdqués dallls 'IefS ater ' . ~ PU'~iS vendus par l,es l1epr11ésentants du Repuis lda'11s t tl1.ell~· SUllsse rOOl1!ande. ou ~ .a

JLE MÈTIER' eESTCE QUI UNIT ~~~

Sladapter . notreP~~it:ss;~:;~;le~~m~ agricole il y a seutlenlent 25 ans, tions 1 ' n 00 appe rpa"s aux profondes iransformaques, liW~a~~~térl~~~u'~=~u~~~~~I~~!q.~tgd 'le~ lro.grès techniJeVlersements 'So.ciaux impriment a des '00 a,nges, les bou.. , . u mO'Ill e. CeCI :Intere8'se la u 'p remie'r ' h:f t . peu qui ,so.ient m'an' . o ·e 1110 re p-J'.o.fteSStlOn. Il en est tatitOn au milieu' ' efue'~~ par un:e .~p.lu.s g'rande nécessité d'adapa.ctueHe ,S?US ~e1ne pas.~: àh,~~~~nd~l~,s, étro.ite 'avec la vite beLs : prepar.er .}'Jenfant à la 'vie. J un de ses buts essenC'est ;l,à ;d'aHleurs un des . ri l'éco.le. ' ·grae.,g maôell'l's qu'o.n adress.e à

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. Reproohe fondé s'i J'ensei,g' t' çalt.au rythm,e œnêm'e de la vie~en:en . qu 0.111 y do.nne n'y ava,n:matIo.n, tchez ,elle de me'tho.d qtuld·est mo.uvement ·e t transfo1', ' . ,es ·e 1 e Iprocéd' d' . , J,J ,s erait puéril de driesser ,1 . . les ens8!'gnemen't. m"ethodtes dites ·a nciennes o8t n.ou~e1fe~~s co.n1me les autres les , N?us tro.uvo.ns dans les «Lo.is» .ct edu.catIf:s d'une ,a,lctualité brûJ t e Platon des co.n.seils M'~IS Je ne puds pas faire 'le ~n e pour les 'p arents ·mo.dernes. saIS de la manière .,J'~m .. dvap.{>To.?hement entre ce que J;e U -t"pr.en ,r e a JlI1e ", . d ·es lemf amts ,gre.cs il J'éipo.q d Ct ' ,'a.~ ecrITe, a 'co.mpter l'esclave préCffllteur dis o.~e e no. re .pro.pre ,m anière. Je vo.is détachées et '~ppT;enant ~ Isb~t .ét~s b,rlqUeS !g ravées de lettres me: :les voy,el1es et l,es mots e~e a!eB ·a ssembler po.u.r fo.rtraIts ,~dmi~aJbles 1 ue l'e . ... , J lm~g,lne cet en:fa~t So.us les fresques 'a ntiques l~prO:dt~s:~fl~teu.rs ,~t .m ultIphés sur Jeg phabet sur des tablettes (die 'Cire e? 1~u.rsl've, lo8s lettres de l'wl.papyrus il. ;J'aide d'un ro.seau t ~n' aIde rd u.n styJe ou 's ur Jourd'·huÎ 1108 liVil"e a remp].alCé ,1 ~I. e ,coT?'me une plume. Aues rl'ques, le crayon et le tp apier

un

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le style et la cire o.U Je ;papy·r ust mais où en ·e st notre' teohniqu,e d'appnmtÎ's sage ? . .Lorsque St ThOtlllas écrit: «L'homme qui enseigne ne fait que prêter secours du dehors à la nature, à la manière du médecin quiÏ guérit; de même que ia nature intérieure est la sour:ûe .principale de la ,guériso.n, tc"est la lurrtièr~e intérieure de l'intelli.gence qui est 'la ~ause pr.incipale de il a science ide celui qui apprend », ,i l énonce une des idées maîtresses de lIa pédagogie dite nouvelle. Et plus /proche de no.UlS ,c 'est St Franço.is, de Sales, qui en répo.ndant il. un savant ayant ,so.I.licité une critique sur un o.uvrage did.a.ctilque, exprÎm,e sous une -forme s·avo.ureuse un des :p rincipes ,diTectetH'iS de cette ·m ême péda;go.gie lorsqu'il déclare: «Mo.n opi,u ion serait ,que vo.us retranchassiez tant qu'il vous 's erait possible, toutes Iles paro.les Imétho.diques, lesquelles, bien qu'il faiJle employer en enseignant, so.nt néa.n-moins superflues, et, si je ne me trompe, importunes en écrivant. » On po.urra'i t multipJier ICes exemples de concordance entre les ,p rincipes .dil'lecœur,s de l"art d'enseilg ner ·à tr·a vers les siècles et IOOUX Ides maîtres de la pooaJgogie ,cont€Jlll~oraine. Mais cè qui p·a r contre aurait dû ,suibir une transform'atio.n assez se:n$.Iible, c'est ,la métho.rloftogie, la ,t echnique de l"ensei'gnement. Dans tous les do.maines, le mode de pro.oéder a évolué suivant une adaptation plus .ou moins lente aux réalisatio.ns 8cientifi~ques et 1Jechni,ques. Même dans ce -qui demelUr.e le plus :rétieent à to.ute innovation : ,le lno.ooe lPaysan, 0.11 co.nstate que toute une évolution s'ins{!r.it entre des Imodes de culture séparés par une génlération seulement. Et les pro.grès de ,l a technique sont tels que -ses installatio.ns prennent partout -rang de cité, la .m,acl1ine étant reine sur .nos 'ro.utes, dans nos :m a isons , nos rf·a briques, no.s ateliers et jusque dàn.s Inos chalets d'a,lpa-ge et Sl;l-l" les pentes de nos mo.ntagnes, mettant ~Stes haJbitants à .por·t ée des centres urbains avec tout ce q_ue «cette facilité» compo.rte de pos,sibilit~s, d-e $~ins,· d'emplois, de contacts /Culturels et t'humains avec toutes les inconnues .po&itirves .et négatives d'uneadapt·a tion à un . mode de vie au.q uel on n'est pas prép3ir-é. On le voit, une évo.lutio.n généralisée devrait entraînel' aû~~i une 'a daptation de no.s techniques d'enseignement. Je ne suis 1>as plus admiratrice :du passé respectaJble que d'un présent no.vateur, j.e co.nstate un fait :si,m plement. IŒ me paraît . assez vain de 'regretter de voir labo.uTer mon jardin à .la m'a chine en pensant au travail minutieux de la ho.ue d'antan.~·. mais nécessai,re non seulement de m'y 'a dapter, mais encore de tirer le -ntèineur 'p arti d'un .état- de f.ait auquel il ·m~est impossible dé -. " rien cha,ngèr.


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Je lSui,s ,c ertaine de même que lsi nous ,é tions assez inconscients pour fermer les yeux devant les obligations nouvelles que des 1changem'ents aussi, import~nts imposent ,à notre école, Je .' mailiatse qui ,s'Ii nsinuerait dans nos ,rappor.ts :de maîtres à ~lèyes :r .éduirait à .b ien peu de chose notre d.nfluence éducative. Je n"en veux pour 'preuve que l',élargi'ssement de notre conception de la discipline ! Mon dessêin n'·e st pas dte préciser !le 'côté ,éducatif. des obligations nouiVeHes de l'ensbignmnent, il se borne· beaucoup plus 'p ros1a ïquement ,à examiner dans quelile mesure ·e t avec quelQ ·moyelllS ill nous est pos'sâble d'adapter à nos mBieux des r-éalisation3 ipédalgogiques, des procédps d'enseilgne.ment nouveaux, c'est-à-d.i'l'e .faisant .é tat d'une connaiss,ance psychologique plus approfondie ,de l'enfant, réagi8sant contre 'une mémorisation excessiye:~ -·déplaç·amt Iquelque .peu le pôle d'activité scohdre cèntré non plus uniquement SlH' la personne du IYlaltre Inais téndant à engager ceUe de l'élève. . - La technique devait-elle aussi réwlis'e r dans l'ens'e ignement et pour l'enseignement des mises wu po.int d'un intérêt très actuel : €misSiions raJdioscolai'res, projections de ,f ilms fixes ou de .clichés Iqui, .slpéciaJemel1t en géOlgraphie, en histoire, en sciences natureL1e.s 's ont des ·aux.Hiair,es de tout premier plan, utilis'a tion de tous ,les procédés d'€nreg.istrement dans l'enseignement d~s langues, de 'l a mus:ique, d·e · l'éducation physiqüe, introduction de l'imprimeri-e renouvelant l'apprentissa,ge de la lecture et apportant un c{)mplément d'intérêt presque inépui,sàble à l'ens'e ignement de la langue 'm aternelle et dé.fà clans certaines de nos écoles sui,s'Ses ... la tél.évision ! N ombre de lCes r,é alisations demeuTeront des in1poss.ibHités pour !la plup3!rt d',e ntre nOlUS, mais ce ne 'Sont que des ' ins:" trüments dont l'utiftti sation j udiCieus'e est un ·s timulant, un moyen de culture tout ocoasionnel. Tout autre sera notre atti':' tllde ~lllV·ers' ce qu'on est conv~nu d'avpeler les méthodes nouvenes.- La nécessité d'a'd apter notre .e nseignement 'à la vie 8;Ctuell~ nous trou:ver~ l'esprit ouveJrt cheflCihant à acquérir une con~Î'ss3Jnce précis.e des pro.cédés 'que notre sens ' crdtique j u~ possible d'adap.t e'r ,,à notre ' mirlieu et à n'os ·moy.ens personnels. La tâche de ces maîtres est difficile et il faut leur permettre en :premier lieu de mieux ,s'ovg1aniser ·a f,i n de f'a ciliter le' passage . . C'est là ·le · rôle. d'une organisation professionnelle. C'est en·, partant de cette idée que nous avons, \luxant .la p~~nt~ année -,Scolaire, ' wbandonné 1a forniJ,lle. de.s· conférences," pou:.." celle:'_' de' "'séwnces d'information 'ipil"atique 'qui opt: Temport~ un si vif succès. . . . . ' . _ . : . '. .' _- ". -L'indiv'Îldualitsation de ..re.nseignement,· .' la ' pratique de$.:c~n­ tres d'intérêt ou du texœ ~ibre, toutes les adlWptations del'écO'le active posent des problèmes d'orient'a tion et d'or·g anisation

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1

31.1 -

de temps et de matériel. Il nous a pa1l'u i.ntéressant ' ~'en aborder les dÏJfférent~s solutions dans, le tcwdre ouvert a tous d? réunions d,' enseignements. . " , Cene-ci comportant deux partle~ , ~e comp.letant Il une l a~-, tre : un exposé procédant d'une expen.m.e ntat!on de .la tec~nl­ que étudiée, suivi d'un échange .de vu~s extren1emen~ :proflt~­ hIe et nourri, au cours d U'quel, le problelne et sa solutIOn ab?ldés de points de vue di[fér'e nts 'g agnent à une conf1l'ontatIan entre des préoccupations communes. .. . Un exemple: La r.eciherche, :le volume te t}·a ,cl~S' Sl[:c~tIOn de la documentation exilgée par un. cen:tre ,d Interet, merItant cette .appeJlation, tr.ou~ent up.e solutIon a .n~tr· e ~()ll'tee . dans l~ constitution d'un f,lChier per.sonnel, CelUl-cl ~eIm~ e~ ~e,rffet, g.râce à un ,s ystème d~ clas' sificat~on .à r~pertOlre ,.Sl'lnph~l~~ d~ r etrouver le n quelques Instants les IndIcatIOns ,glanees de Cl ?e la dont notre itntdustr.ie et no-tr,e p-révoyance s~uront nous p.remunir en vue d~une utiHsation futU're, l'artI~~le, le cr.oquIs ~~­ portant au thème étudié un comI?Iémen~ d l~fo~rr:atIon precl~s et 'a dapté ,e t for'I nant 1e podnt de depart d une Interet 'r~ouvel,~. Il en est de mêIn:e du fi'c hier s.co'l ai,re, les S'erVlces qu 11 est appel.é à nous rendre Ic ompenseront bie~ au-de~à 1,e tem'p~, Je travail l'arg,e nt qu'U nous aura demandes. Et. SI .nous deslrons T.éeJJ.Îement fa~(re de l'école active ~l nous est Indlspensa~le.' L'enseignen1ent ·a ctuel doit vi's er à r,e ndre ~, e plus en , plus nos €infants 'capwhles d',i nitiative ~t de tra'Ca:l ip~r,sonil1el: Le fichier lS'colaire ,J.eur propose le Ch01X du ~atenel, 11 le.s Orl~?~e et les invite à ,la ,r echerohe complémentaIre et ,lie ur ,la'lsse Ilnlti'ative de -leur p'ropll'e tl'avaiJ. Je n'in~ilst~ 'p as sU,r tous le,s avantalg.es que les fichier's scolai~·es. ml~ a Jour d '~ne f'açon continue .e t paral1èlement aux d!lfflcu[tes. =rencontrees ,e t au programme à ·a ssimHer ,apport~nt, à .1~ens:e1g.neme~t dans quel: que Imiligl,l qu'on 'se trouv.e. MalS l utIhsa!lon d~s flCh~s, et lem: composltion ·p osent égwlement. des pr?blleme~ a exa mlue: dan~ une . a:utr:e étude. Je concluraI celle-Cl en ~Isant q,ue, meI?e SI l',util!i..g:artion des découve'r tes techniques applicables ~ Il .en~Ig~e­ 'm ent n'est 'Pas réalisable pour nous d~ns la gra~de m'~Jorl~ des cats H .reste à notre dit&position pour ,l'adrup,t er auxnecessltés prêkentes, des .réalisations 'Péda~ogiques de, grande vale?r mais 'dem·a ndant pOUT être, C?Ul:.()nne~s ?: .sucees des. ~onna.ls-~ OOIIlces 'p récises, . ,u?e .appr~l'ation. JudICIeuse d~ m~heu . de~ : :;possibilités de 'CelUI qUI les Introdm.t et une 'OrganIsation Im até __ . rl~ . Il' e lTii . d'IspenswIJ o,h le. . Y. G. 1

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SEANCE D'INFORMATION PRATIQUE A SION, le 27 février 1955, Ecole Ménagère, 14 heures Fichi"eri . pe1" sonnel , . , 'Le ' Fichie1" . scolctire. . _, . " .~ ,. ,-: '. -G1~oupe d'n P. E. de Swn et Ste J. V.R.

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l.t'éducation, un sacerdoce? S'i1 e.st vrai que l'homme ne vit pas 1s'e ulement de pain, il est tout ·aUlssi juste ,ct'affi-r mer que l'éducateur a besoin en plus de moyens matériells nécesooÏ'ras à sa 's ubsistafllce d'une autre no Lmriture. Le dévouement, à la longue, peut :lasser. C'est à ce m'Üment qu'·i.I faut ,se convaincre de la Ig r,a ndeur du rôle à 'aooom~Hr, qui ,e st en même temps un far,deau 1~edoutable. L'enseÏJgnement et l'éducation Is ont !plus qu'un mètier, du fait qu'iIls dem/anldent un don total. « T'a'n t qu'il y aura !Sur .la terre Uille 1créatuTe de cete race dont Dieu a dit : Faisons 1'homnle à ,n otre image et à notre resse.mblanc-e, l'Education de 1'hœnme ·s era J'a plus .grande des œuvres, une œUV'l"Ie provirdentieHe le t 's acrée, UJne tâche toute div-ine, un 'Saoond'Ü.c e!» :di/s'a it Mgr Dupamloup. Saint Jean Chry,sostome déjà écrilv ait : « Quoi Ide plus gr:amd ! Il n'y a paiS de peinture 'Ou de 1s tatuaire dont Il 'art ,n e -s'éc-lips,e devant la formation morale Id es jeunes àmes!» S',a dressant au Supé-' l'iew!" des Frères Ides Ecd,les <;nrétiennes, .L éon XIII ne craignait ipa,s de ,Lui ,aJff-irmer : «V'ÛUJsme idi<tes que 'v ous vous Degard_e~!; com'm e :},es pLus :humib~es et ~es .plu:s petits par.mi Jes instituts religieux. ,M ai,s Nous, 'a u c-o.ntr,aÎ;re, Nouts VOLl'S Ic onsidérons comme ,grands, ca'r , ,e n vous Iconoocrant à l'éducation de la jeunesse, vous vous élev,ez ·a u rang des v,a illants c-apitaines de :l,a milice 'Slacrée.» Sa 8ainteté le Pape Pie XII n'appeI.le-t-ti pas l'éducaUon « J'a caulS~ très ls ainte et très ,g'acTée du Règne de Dieu» ? B :n',est pas inutüe :q.ue nous nous lpénétrions de temps à autre de ces vérités afin que alOUS ·a yons toujours le courage nécessaire pour accœnplir notre devoir au ,p lus près de 'n otre conscieœe. L'Ahbé Heurtevent, dans .son 'Ouvrage intitulé: « ·Pour nos 'instituteurs chrétiens» éc-rit: « L'éduoa.teur n'e~ XÏ18te pas s'il 'n'a, au fond du ic œur - 'e t ,c'est ce qui constitue sa gr,a~deur et ·s'a beauté - .le dévouement aux ,petits et aux faibles, le désir de f'Ürmer et d'élever des âmes,» Le saoerooce est lI a distrihution aux âmes de ,ce qui est -saint et sacr-é. Et lq ui d1t 8'acevdoC€ parle de sacrifice. Le maître doit en certaines occasions être un héros ou un 'Saint, quèlquefois .les deux ... Les devoirs des instituteuM ont souvent été milS @n lumière, et ,a'v ec raison, s,a ns doute; mai,s trQP de parents qui Is ont pourtant les premiers éducateurs, comprennent mal les

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problèmes de ,l 'éducation ou paraissent Ile pas les comprendre du tout. Ils eXÎJg,e nt de l'instituteur des qua\l ités Ip oussées à un très haut d,e gré, alor;s qu'eux-mlêm,e:s quelquefois me .les , pÛ'ss èdent pas ou à un état rudi.mentaifl",e. Le ,m aÎ't re a be'Soin de eom!pr:éhensinn, de confiance et c1'encour,agement. Souvent, il ne rencontre que de l'ingratitude, le premi,e r 'sa;lailJ:~ e de ceux ,q ui endossent ,des responsabilités. Ceux qui liTont Cle-s u,gnes sav1enrt qUe/He ;somme de pati.ence, qUell amO'UT du ulétier et des enfants il faut avoi'r pour faîTe œuvre util]e .d ans Yenseilgll'em-ent. Et s'.i,ls éprouvent beaucoup de joie à ouvrnir leis jeunes intel'ldgel1'ces à la lumière de la ,'érité, ils savent 'a ussi que .les cr-itiques irralls onnées blessent cl"ueHement. C'est au 'derniell' auteur ICité que nous empruntolJ:1s les passages qui :suivent: « Du matin au soi'r , il (1e maître) se penche sur d,e s natLl1res i'l1.~l"la\te's, dans '}esqueU8Is 1'i1ntellHgence semble une f,ai.ble étinceUe 'Cachée sous la ,c endre 'e t -dont la vie 11'101".a1e 'e st pIons ou 'm oins étouffée pf\Jr la vie animale. Tou'S les jours, n'est-il pas aux Ip rj'S'es avec l'insouciance, l'iln constance, :l a 'légèreté? Ah ! s'H ne 's'ag'is 's ait q.ue d'-enIia nts vertueux, i'n telligents, favor.isés des dons de lIa nature et de la grâce ! Mais il n'en est rien. Le rôle de l'instituteur est de ~e pm'ter vers la .f.aibless,e 'e t la pa,u:vreté. C'est 'l nême la lnaI'qu,e d'un véritable éduoateLl1I' qu'une prédilection .marqu~e, -la seule permis e, - pour lœ dé'Shér·i'bés, pour ,les pauvres, de -quelqu-e genre qu'H's soient: 'p our les p'a uvres de fortune, pour les pauvres de 'piétoé et de vertu, pour1es pauvres de caractère, en Lm mot, -p our 'ceux qui ne Is ont pas naturelllementattray8lnts. « L'éducation chrétienne doit en effet éviter cet écueil s ignalé par un honl'm e 'e xpérim'e nté: «Des maîtres cultivent d'une nlanière exqui.se le-s élèves qui maI'lohent tout ;s euls.; ils leur prodigu~l1t a,es encourag.e ments et les patel'l11elles Call'esses ; et ils n'ont 'quil1ldifférence, froddeur 'e t rigueur pour ~es enfantoS quiauraie.nt :le plus hesod,n d'être 'Suivis, ép.anouiR, choyés : les sournoiiS, les ingt,a ts, Iles pare81s'e ux, les intelligents, ~eux qu'il Ïilnporterait tant de gagner ipar la. bonté. » ·Ce n'est certes pas là la condudte du bon Pasteur. « Il lai~e les quatre-v,i ngt-dix-neuf brebis fidèles, il court a,près l'égarée et n'a de ;p-aix qrue lorsqu'fil lIa ramène 'SUl" is es épaules. L'instituteur n"a ,p as le ,droit de Ise eontenter, - com111e on le fait, ·n on sans de bonmes raisons d'aiUleurs, en beaucoup d'œuvres, - de former une élite. Il ,doit tout à tous et encore plu-s aux m'a i/h eureux ~u"aJux autres. Et, là encore, son dévouement est abnégation et s'a crifices ... » « .. L'eS Ipal"'BniJs, .de Inos j.otms, n'ont .plus même en géné:ral~ ~e rlagré d'estime ,q u'en justice Hs devnaient avoir pou'r l'éau-


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cation et :les éducateurs. J a,di's, le ,t itre de m'aître était auréo~é, il inspirait l'elstirrne et le l"1esrpeet. Aujourd'hui où l'on ,c ritique si ai,sémient Il'alutOlr.ité et la di,s'CÎ'plÎlne qui sont, ,dans récole, des éléments vitaux, la tpr'efes.sdon d'liill1s tituteur a perdu, pour un gr..and nombre, une 'Partie de lsa nohl,es·s e... » « ... L'on ne IcomlpreJl1td pas ou (l'0JIl :n e :s~amilJle pas comprBnelre leur action.» A ,quoi bOln ce ,dévouement ? disent Iles uns, ailleurs vous souffri,r iez nloins le t vous ga'g neriez idavantag.e ! A;illeurs, v'Üus troiUlVeld ez plus de soutien ,e t d'ap.pui !.... « D'autrels j.etteront la pierr.e du dédruin : «Ce n'est pas moi qui f.erta ils 'cette besogne-Ilà ! qui trav,ai,lil'e rais là ce prix-là !» « D"a~utr:eJs, à :ce dédain, mêleront tl eur a'r roganoe : à leurs yeux, vous n'en f.erez jamais .aJslSez ! Hs VOiUlS 1"éda.m eront toujours plus de tI'lavail, toujoul'ls pillu s de vertu: «Quand on a embrassé un état oOl1nme Ile vôtre, on doit être ·cap/a ble de le remplir! » '. « D'.autr,e,s vous f.eroinrt les vÎJCtimes de IleuT !s ottise et de leur uneptie pa'rce que vous ,ne c,r oirez pas que leur fillle soit un aluge et qu'en \leuT fÏll,s vous avez naïv'en1ent l'leconnu .les sept péchés Ica,p itaux. « Les uns vous taxeront de faÎlbleslse, d'.a utres de sévé.rité, les 'uns de piarUalibé, Illes autres d'inf,lexibilité. Quoi que VOUIS fassi.ez, 'quoi que vous disiez, la méchante cl"!itique ;s"a.hat ISUII' vous ·c omme une pieuvre; ,e t cela, parce que votre vie 'appartient à u'n grand nombre et paroee qu'eUe porte en elle Ile re[~et des exemples et des ensei,gnemle nts du divin lVIaître. gt parlois, l'als ·e.t déooul,ag.és, Iles yeux ,pleins de larmes, la mémoire .remp1i.e des . reproches injustes ou injustifiés qui p1euvent 's ur vous, vous n'aVIez plus qu'une ressowrC8, qu'un moyen de ne :p as fw1blir et de n''albanrlonmer point votre i.déal : c'est de tourner votre regaloo S:Ufl' le c-rucifix et de redire à N otre-Seig.neur: «Comme vous, ·m on Dieu, 'p our les â·m es, pair la souffra/nœ et par la mort ! » Une chose nous est nécessai'l'e : pouvoir nouiS donner la. certiltude que nou\s acco.n1pH~sol1tg fidèlement not!'e devoir. C'€iSt en aimant réelUement .no.t r€ :p,rofessd.on que nous y parvilendr(YThs. . François' Veuiftlot écrivait ·: «Ulne delS pren:üèr es' choses à quoi il ·fia/urt se l"lésoudlre dt3Jns la· vie, c'est le jugement des imbéciles et l'inimitié des perver.s.» Quelquefois, daM un moment de découfa>gement, nous S€l,ions tentés d'ajouter: l'ingratitude ·d es bons. L'enseignement est plus qu'un ilnétier, ·c'est un art, et aussi iUle sorte d'avenrtm.·e spirituelle. Toutes les aventures spirituelles" n.ous dit .Bernanos, sont d.es œ:lvaires... . . C(t/iulide M oix. '~

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: Caractère. social de l'a.p'JstoIat chrétien .. _ moderne 00 ns:ildérant que toute notre ciVliIHsatian moderne " tt'a~ verse une ~TiISè. re.ligieuse~t so.dalle .sans pr-éC'Jédent, :se souve": na,nt deis dI,r ectlves des derniers SOUivernins Pontif.es sur 1'01'gani!S.a:tion 'o u Œ la réor.g.andsation d'un or.dre social 0hrétien~ ~eul remède à cette '0ri se" il ,importe ..qu'on 'a ccorde une Împortauoe tplu.s m'a rquée à n"as.pect 'sooial soit dans .l'éducation de Ja Jeunes'Se, :soit dans les œuvres id' apastoJat. Il s'Iagit moins ' de ,co,ml uuniquer de~ conll1aissa'n ces théoriques ou des Tecettes 'Plus ou m'Oins efficaces que de créer une n1enütlité vooiment chr·é tienne. . ' '. . Il y la u.ne trentai.ne d"années, Lénine oommle nça .sa révolurtioJl avec ICInq ·COITlJpagïnOlliS. Aujourd'hui, huit cent trente millions d'hommes, le tiel"'s de .la surtfaoe terrestl"e Is e trouvent. sous obédience c:ommunils te. Dans les pays situés deITière le ' rid.ea.u :d e fer, Ile oo.m'munis'm e 'e t le laïcisme ont réussi à ·e nl'~ler des mi-Ilioilis d'adhérents dans l,eur oampagne ,a ntireligIeuse. Dans le .res.te de l'Eu.rope, une minorité ,seul€ll11ent fréquente :encore l'église. Aux Etats-Unis, où un gouvernement dém00raIti.que ~,aisse pleine 'liberté à ·' l'EgH.ls e et à :l'échicatiol1 ûathoHque, une g,r ande pa'r tie du monde -ignore tout du monde· sur,n atur,el. . En face d'unie te'IJ'e vie sans Dieu, notre Swint Père le Pape P,ie XII Is e .crut obligé de mettre le monde ,e n ga,r de : « J,amais au cours de ll'histo.ire :de ~'humanité, dit-il, :flOUS 'In'avons été témoins, 's ur une ,aussi 1a,rge éche[~e, d'un teil mourvement d'Oipposiltion ~u lSiurnature'l, .de r,e lüements ,a ussi ,g énéralisés 'e t ù'~attJaques 'a 'ussi Œœtdam,enta!les de .l'i,d ée !même de lIa relig.ion ... Noms 'Sommes aujoUlrtd'ih ui témoins de changements fOrll1idabIes, plus plfofonds Ipeut-êtI'!e, 'dans !leurs conséquences que la èhute de l'ancien empire 'r omain ». ' . Dans le ,m ande entier les évêques ont f,a it écho à ce$ g/r'·a ,7es avertissements du P~e .. Le' card-1nall Suhwr.d, dans s'a magnifique iletJtre p:as<toraŒ.e du carême 1947 .d it : «J'amad!s p"eut~ être, ,le monde n'a ip es.é Bi Ilour:d 'sur notre âme. Cette terlre sans Dieu, ,o ette m-afiée universelJle de péohé, ces menaces rrenouve'lées de suwide collectif qui montent partout, ont qllelque chos~ d'ha:11ucinamt... 'L 'Eglise est .à IC8 tournant où eUe peüt ' tout perdre ou tout gagmer, selon 1a spiritualité Iqu'eUe '/proposera ft ~'humanilté »' " . , Les :évêques des Etats-Unis ont_ récemment ,s tig.r natisé Jè laÏoisme en ' y ·mont:1~·aht ,l e' 'p lus grand erinethi de :; hr "'vie; .ainé~ l·iooipe . . l


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En .conséquence, notre Saint Père «-invite toutes 1~ nobles e_t tous !les hommes de ib onne volonté.. il 'S'unir par le vœu solennel de ne pas se 'r eposer 'a vant ,qu'Hs n'aient réussi dans: t<?us 'les Etats et toutes Iles nations du monde, à former des ,IégiIOns d'hommes résolument décidés à rebâtir la ·s ociété humanne iSur l'indestructible centre de ·g ravité die ~a loi divine ». Cet appel :du Palpe ,m et hi-en le n Il~Hef Il'idée que notre 'a postolat conrt~por~d~ doit donner. ~il1e impol:taillCe plus grande a ll earnetere so.cl~l de notre 'rehglOJ1 catholIque... . A n~re épo.que, ill n:·es~ ,p lus pel~i'S de perdl'e le temps; Il faut preparer cres ,g ens a ~eg.lster aux g,rands maux moderne'$ et à faIre ~e 'l'EglÎ'se. ,l 'âme de lIa iClÎv~Hsartion future et du nou~ v'el humam:Isme en VOle .de ·c réation. Tout délai s-er.a:it désastreux.. ~?a"nd un e~uem.~ de .l'Eg:1ise entreprend de répandre -sa pernIcIeuse td.actr'Iue, 1,1 m.e t Ja u service d·e 'Sa 'c onviction toutes. les resso~,rees de 'la llla-tuJrle ~humaJine : il11telli,gence, imagination et ~olonte. ,Q~'alJid un catholIque 'se (m et il, « rebâtir ,}a structure soma~'~ SU~ ~l J.rnJebra~bIle .centre de gravité de !la ,loi divine ;)l ses ·dISposltIons lp aralssent gou:vent OpPO&ées : i!l ·s emhle hésiter- et tâtonner. Que devrairt-il f~i,re ? T'Out ,e n utHisant tous les ~oyern~. Lég.itimes qui ~'Ont en son pOUlVoir, H ne doit jamais ouib-l.Ier :qu '111 ne peut construiTe un ordre 'Social 'cathoHque ,par '"'

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de si'mpies ·m oyens techniques. «L'hom,me ne ,p eut constrltir e nors de lui une ohose plus ~Ta::nJde que celle qu'tl a ·formée 'e n lui-lmême »... N'ouis ·a vons .donc tous 'Ibesoin .du fondement 00.sentiel d'une vie ·s piritueHe à lIa fois active et contemporaine. L'examen des :résUlltats de nos méthodes .d'téduootion noUs :autodse4-il à ~If,i.ru:er qU'.eUes répondent ,p leinement à l'appel de notre SaInt Pere, .qUI « oonvoqu.e toutes les âmes noble-s -et tOl.l'S Iles hommes de bo-nne vOllonté à :g' engager druns Œa lurtte -entrelPffli'se 'p our -rendre au Ghdst le monde- moderne sansDieu ?» Tous nos ,élèv~s rreçoirv.ent-ils une formation qui les rende intégra'lement chrétiens, bien informés, ,courrug·eux, purs, l)énétr-és d'un '8Sipl"lÏt de conquête indi,spensab~€ à noUr,e époque ? En des temps aus.si la norma ux que ·ceux dans Ilesquels- nous vivons i'l est ,illldi-sp'8lllsabile qwe tous lOeux qui ,somt voués à 1'ensei'g.nem-enIt de I}a jeune&S€, eX!am,i nent s·ér ieuseme1llt jusqu"à quel :point ,leui" activité ,e st guidée paT la vis.ïon ·mon;cUa ie J. ,d es Souvera'Ïns P<mtifes.

IJes notes scolaires Généralités

Les membres du corps enseignant sont avisés que com.m.e l'année dernière, notre ' EXPOSITION PERM~NENTE DE L IVRES SCOL AIRES ETRANGERS est visible ~n permanence dans nos locaux de Martigny. .lTo .. ",calltc.s 19~4 : - environ 500 nouveaux titres 1 rayon « lnstruction religieu~ COIn,.. {prenant entre autres les ouvrages de Mlle Dingeon, - grand choix de jeux éducatifs fi'ches et matériel pour classes e~fau­

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Pos-on:s t out d'ahor d I}.e -pr.incipe q.ue 'seules Œes notes d u livret scolaire fonlt :l'ohj'e t du présle nt ·rurtie1e. Pour la cotation c1es divrer s travaux, les maîb'les utiJ.i.sent le barême ·de leur .choix : 1 à 5, 1 à 10, 1 à 20, ·etc. La question des notes s·colaiJl'·es 'a déjà fait cou'ler beau.coup d ',enore. Les revues pédagogiques : Ed~wateu'ï', Ecole pri·m((,i1~e , ont 'PU/blié à <ce sujet -de nombreux a-rticJes -et des étu·· des ,t rès dooumentées. N ous-.m'ême avons ex\p osé notr e point -de vue -dans ce j our nal bien a:v.amt d'en avoir assumé la 'r édaction. Les 'r éunions d'inspBcteuI"s, 1·es <Clir1ecteur's d'écol,e, les ,conférences de districts, en Valais ,e t 'a illeurs, se so.nt .penchés ,s u'r ce problème et ont dé.posé des conclusiol1's semhlables à plus d'un point de v ue. D'èminenrtes personna'Irit és ont 'a ussi ,p ris part au débat et se sont parfois âprement o.ppos'ées. Le Père Girard et Pestalozzi en p aJrticu'l~er Ise sont heurtés au Is ujet des notes, M. le vrof es's eur IV[Jallche qui devint !pla r Il a suite che[ du Dépar~ment de l' Instructiorn publique du ·c anton de Genève, Roo'r da, Gillard, Dottrens, I s,c her , dirlo oteur des Etudes ip éda:gogiqu es' du canton de N euchâte1, Mottaz, d.irecteur des 'écolles de .Nyon, AUce DesicœuJClr€, Ro:ller du LaboratDire de pédagogie 'expérimentaàe, }"'r-einet, e-te., presque tous ont cnitiqué le s ystème actuel et


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~?t ~roposé sinon la suppr,essi'on des notes, du Inoins une modi'l~C3i~lOn profo.J1l~, e du 'S:f,stèn1e, dont ils ont œetlevé l,es .inconvé-

~er;,~s ~~ Iles .e·m eurs .. Si g'1l1a.lOlliS 3Jvec ip/laj's ir que Il,e Dép.artement

DIS. ~U'ctlOlll. publIque du l es~ · }:Ivrens sco/lalr/es.

V2Jlla'1s a s,wp'P'r imé le r,a ng dans

,~'une ,mani.ère générale, on :peut af,firlltl'e r que .les partisans de l ecole fonctIOnne/Ile, c"est-à-Idire de .l'école active c . se .r att3Jchent aux courants modernes d'réducattÎon ,s~nte~~nf~~ .1~,s d~s'S:emen:ts et Iles notes 's:co-Iruilr es, ou pf·opos'e,n t du moins den !lImlter l'emploi. . Voici quelques-uns des ,g~ri,ef,s qu'on leur adresse: Les notes 'e t 'les clas's ements sont étab'lis avec une f.ausse: mesure; Les notes et ,les claslS'e ments sont .inj ustes ; Les notes 'e t JJes ·c lassements sont .dangereux. A vantages des notes

I~ e~t inc?'nte~tahI, e que maîtres ,e t autorités scolaires doi-. ~, ~nt a l oc,c a'SIOn etre 'en Im,e sur,e de 'c ontrôler Ile rendement de l ecole, de s e rendre compte des .l,ésultats :olb tenus de d't ' . d' f · , 1 I·e ermIner ' ,une açon aU~'sl ·e xacte que .po8'slible quel est Je chemin parcouru et de !SaVOI'r ,e n ,s omme où 1':on va. .' ,Si 'l'on veut .~ester. ~b~e~tif, 0!l doit b ien admettre qu e le utJlh se .JuSqU'}"l· îl''1)e''''YVIet d'e't albl·Ir ce con·· systeme de 1l0tartIon t~"1 . ,· v ' ~.lU' lfOf' ~e ~vec p.lUiS ou moins d"exactitude ,e t de .clarté. l'/fais il o I ·e d autres avantages encore. . 1. Pour un maître compétent, les notes cons tituent un p~l!ss~nt moyen d'émulati.on entre élèves. Lorsqu'elles !S ~nt attrlbuee.s toutes les semaInes ou déterminées par totalU's ation ~es 'pOInts. ohtenu.~ dans chaque di's cipline, lelllës :s ti.mulent les ecohe-rs bl' ~ ?oues et Bette ,compétition cons1tante peut être d~ na~ure a . .deve'l~pper l'effort et à nla'Ïntenir 'le travail sco~ a'lr'e a un nIveau lel'evé. 2. Elles sont un rnoyen facile et comnwde de t d . ·1 d '1" . ra -lur·e eH c.lair le t ravaIu es ·el eves. Ta·n t de fautes dans une dicté V'~leur tal~t; tant de prob1èmes justes v·a leur tant. tant de, r-eponses Justes. à Il~histoilre et à la wéo'g raiphie .endOl",e tant: total tan~. ~olutlO,n de facilité à n'en pas douter. Syst' , : t ' ~:~hle-t-ll ega'l ement. Nous V1errans 'p.lus ,loin si tel .e~~ebl~~ r~ •

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3. ClaTté d'une t~lle représentation. Le·s Ic hiffres 'a yant une Ja'l eur. absolue, · u~· e :Silmpl~ lecture Is ur .le ,o ar'n et ;s colaire ou 'Sure ca~ler de tdevo~T renseIgne 1es Iparellits SUT les aptitudes le tl"l8.ViaIII ·e t I~a -condUIte de leur,s enfants, à ipeu près :co-mm.e :le fe;,ait un graphIque, que certains maîtr,es ont !d'ailleurs introd'Lll.t dans (leurs cla8's·es.

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Inconvénients des notes

Pourt3Jnt, ·e ncore une foi.s,'·· l e 'système ,p résente des Ü'mbres, beaucoup plus d'o:mhres ,que de 1umièr,es. M·a is .comôm ent .obvier à des inconvéni,ents certa'Îns 'q ue nous aHons montrer d'autr,e Ip art, tout ,e n conservamt les avant3Jges qu'offrent les notes? Depuis Il ongtemps que In ous .r etouiinons sous tontes ses faces le problème, nous 'Sommes for,oé .de il~econnaître que tant que les ,conc€iptiIQ'n s des ,m,a îtres ,d'écol-e 'e t des autori,t és scolaires n'a uront IpatS évolué d'une façon profüiIl'de, tant qu'on ne ' ,se sera pa's imprégné -de l'-esp-rit des nouvelles techniqtl€'s, nous ne pourrons pas nous 'l~bérer de l,eUT contrainte. Dans .les -circonstances actueilles, Jes :notes constituent un mal nécessaire que nos élèves rdeiVll"Ü'nt ·s ubir longtemp.s encore. Mais .si le système ruppi1iqué jusqu'ici ,o ffre des .i nconvénients d'ordre majeur, les n1aî.tres peuvent 'e n atténuer l'es effets par d'awtres procédés, Is urtout en ne rf:ai's'a nt Ip as 'Ull 'wbus des notes. ' Pour ce qui nous conoerne, au début de notre carrière, nous les avons utillisées à tour -de br,a s, .faisant c01npéUtions sur lc omp'étitions; la près nous .ê tr·e -rendu ,c ompte ide leur inf.luenc-enéfaste au !point de vue im oral .s u\r tout, nous avons renoncé à lI eur emploi .sauf dans les ,c as .'Sttri.cteme-nt prévus par la loi .ou Iles règ,lem81nts ·s'c olaires. ET NOUS N'AVONS PAS CONSTATE LE MOINDRE FLECHISSEMENT DANS LE RENDEMENT DE LA CLASSE. Le's ·m:aîtres 'a vi's és ont tdiàuires .-moyens .q ue Iles notes, pour 's1âmu1er lie urs élèv,es . . . Les notes et les classements sont injustes. ' Hs favorisént les bi:en doués qui . obtiennent d'excellltents r,é'Sultlats ' sans ·éf~ forts 'e t nattent leur '3ImOUrï'Pl}Opr,e ·elt ,celui d-e leurs parents. ' . LIs :sont · 's ans 'e f,f ets sur -les élèves f. a~blement ou moyennement doués qui ma'lgré un 'bralva;i.l acharné n'a~rivent pas " $réali.ser des p.r ogrès 'm~arquléset ,qui, ,à fOl"lce d'·ê tre COl1stânF in·e nt r elégués ;d·a ns Iles de:rniers bancs 's e découra,gent et 'E?e butent. Il ,e st bon ' :de teni,r 'c ompte aussi de l'incopréhension à.e ceta,i ns parents qui ne peuv,ent .a dmettre un recul ·de leuùr ;en: fants. Or, uh élève qui .a fait d~·s efforts 10uabJes p€lnda11t: le triois ou 'la s'e·m aine peut fort bien ,s 'êtr'e laissé . tqut de ·m·êl~.e disrtancer par des ca-m.a rades pla;cés dans des conditions p l'us avahtageus·es. Oe sont Mt des constatations. .q ue les maitr~ s sont 'Souv,e nt 'a menés à faire. M'alheureus'ement .1éS · parents né le comprennent pas toujours. P,oussés ' .p ar un amour-p r opre ex~g.éré,. :i/lls veulent que quel que 'Soient· l'état ,d,e ' S'aJlité ·e t l'es condirtions ,psY'0h1ques d e leurs .enfants; -ceux-ci soient en constant 'prog1rès, et ·ne se laissent ..pas distancer par le fils ou l,a f.ille d'un tel; Hs ,n '.wdmettent à aucun prix wn fl.échisse.rnènt


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dans l'éche:lle ;d~s notes. A .ce contrôle se borne le plus tout l,e ur Interet p.our l'écoile.

-- 321 -SOLl VPllt

Les notes et les clCiJssen~ents sont danger eux ,' ils appOl't~nt 'souv~nt Id~ns la da-s s'e une atmosphère immnrale de ,j aJOll'. sl.e, de tncherle, de rmairrchamdag-e, de mensonge. Les notes ,de'Vl'ennenrt "Je but 'Po,~lr l,e quel o~ travaille, -e t ,n on plus un moyen de ·contro1e,. une ,s Imple taxatIOn du t~avaH effectué. Dès lors tou~ Iles" ~10yens. sont b~ns q~i ;permettent d'atteindre le hut env.lsage ..tdevlenl'l~ prlemlel', dIstancer UI11 .camara:de, a voir un dans ,s on lIvr,e t.. Se perf.ectionner, améù'i orer son style, ~Oll 01'~hographe, ~vOlr une conduite exemplaiœe, n'est pas ce qui lmport~ I~t na de v~'leur qu'e;n fonction de l,a note qu'on obtiendra . . ~ ·e st pourquoI on cOI?Ie, ·s ans scrupule et sans profit, on ev-I te .de faIre er.fort pUJ.sque '0ela ne compte pas et qu'un COlVp :d'œIl ·s ur l'e Icahler :du voisin y supplée. . ~ourtant ce 9ui ,seu.l im:porte en 'somme, -c'-est le t Î'ava il lntellbgemment faLt, 1 effOl~t Joy.eusement accompli. Il y a heu:t'eus~:nent des cllass-es où l'?n procèd,e ainsi: nous en avon's 1'e11contI e . .quelques-unes; maI'S Il faut avouer qu'elles sont en .. core bIen rares; . . '~e~ucoup sont contaminées par -l'atmosphère nocive des .competltlons et des notes. . Les not~s et .les clo..sse1nents ne sont pa.s cl'une T'igow 'C l 8e val~u1' 1nathemat~que et scientifique com'm e on est tenté de le crome. ,. D'wb<?rd, pour l'établissement des notes trois facteurs entIent ~n hg~e de , c~mpte : .l'épreuve, Vé1ève, le maître. Or, les 3 r.emphssent-ll·s tOUJOUfiS toutes les conditions requises d'équihbre, de me.sure ,e t de 'p arfai,t e -imp~rtialité ?

L'épr~uv,e n',e st :p~.g toujou~'s choisie en fonction du déve!oppem.ent m-ent~(l de ,1 enfant; d autant plus que dans nos écoles a tous" 1es, d~gres le c1as~e~ent" p~-r divisions ou pa.r groupe~ ~lomogen:e~ n est pas facrle ~ reahser. Les épreuves devraient etre chOlsJ.es avec glrand :SOln ruprès expédmentation : on ne perdra !pa's de yu. e. 9u 'en pédagogie ,expér.im'entale une connaissance est Q comnde...r~e comt;Ie .~oquise lorsqu'.elle a été l'ésolu.e pa! Ile 7.5 % des eleves. -C e.st un principe que les maîtres feraIent bl. en . de ne pas oublIer, cel,a ,l eur perm·e ttrait peut-être. de. ~em~ever certain~s appréciations trop absolues. C'est Ul~ cr.Iter~'-<egalenlel1t qUI,. Il ors -des révisions, les avertit s'il faut :;evenlr .gu~ une questIOn, ou s-i on peut la considérer comme et ant aoquIse Ipaœ la claiS·se. . l ~f'~fi11:' les exctmens, !es notes et les 1'ungs donne-n i; une qua ~, wat1,~n au pu,!, Sa~01,1', ~ux connaissances acquises, mais ne determlnent guere IIntelhgence, I.e ra,i,s onnem-e nt, Ile .-J' rge ment; l -

Non, :la ' notation mathémaüque n'·e st pas d'une rigueur soientifique parfaite. Les tests étalonnés et adaptés à l'âge, }1er.mettent un j·a ugeage plus ·e xact de l'intelEgence de l'enfant, une bonne connaissance de 's on âge m,e ntaI. Sans doute, en ce qui concerne l'orthographe, les mathém'atiques, certa'i nes questions d'histoire et de géographie dont les épreuves ont été inteJligemment prépa!rées, on peut déterminer le savoir des 'é lèves et classer ceux-ci d'après leur rang. Mais en vla -t-il 'de mêm·e pour la rédaction, l,e dess-in, le chant? Pour une Ic.omposition française, une appréciation sur le cahier mettant en .reJief les ' qu~Htés et les défauts du travail est d'une tout autre Via'lelu r construoti've, il faut ·le reoonnaître : . Bonnes drdée.s, lclaÏJrelnent eXjprimées, 'la dernière inst,tffjsamn1!ent dévelolP'P€e, - Le soin lali sse à désirer; titre m -al di,sposé. - -Veillez à ,J.'orthog.roaphe; ra,i sonnez le,s ,parti.ci,pes. Sty:l e lQul'o. évitez 1':aGC:Ulffiu}.alt ion des subordonnées commenQant par qui, par

que, etc., .etc.

II est bien -p os-sib.le qu'une -a ppréciation ainsi fornlu1ée ne satisfasse pas .l'8imour-prÛlpre des parents comlm e le feraient des 9 , 91/2, 10. Et ,puis, ,n'·est..;oe -p as une gag.eu'r e que de vouloir détenniner d'une façon exacte et -par des notes l'effort moral: discipline, appHcatiol1, ordre et pro.preté, politesse. Il est des nuances que les mots préciseraient -m ieux que des chiffres, que chacun inter'prète d'ailleurs à ~a façon, s:e.loJIl son tempérament. Ces V1aIleur.s sont d'ordre qua'litatif et l1{)n quantitaltif et Ip ar conséquent ne sauraient IS' exp.rimer en chiffres. Dans oertains -étabJi.ssements ou certains cantons on accorde deux notes ipar discipline, faisant {la dlisc,d mination requise entre .l'atppHootion ou :l'effort et .l'aptitude ou le savoir. Airnsi, en oa.llytrl 'PaJr 'e~emp:le, un ,élèVle pOUirrait avoir la note 10 pour 11'8Jppli.cation et 7 pour 'Y8Jptitude. Ce qui veut dire qu)i! s'est donné ,beaucoup 'de peine, mal's n'a 'malheureusem·e nt paJS réursiS-Î ,s es compositions. Mais conlme nouiS venons de le dire, l'app~éciation de Yeffort <étant d'ordre qurulitatif, ne devrait pa;s être tradu.ite en .chiffre. Les diverses échelles de notes

Les éc.helles de notes va-rient selon 1es cantons. En Valais l'éûhelHe :n'est pas 1a m.ême pour l'enseignement primaire .e t renseignenlent seco'lld·a ire : à ,l'école primaire ~e barême va de 1 -à 5, 1 étant la m'e illeure note; tandis qu'au collège on note invel"1sément de 6 à 1. Les notes inversément proportionnelles au rendement comme c'est le cas dwns notr,e enseignement primaire ne sont pas très ,l ogiques ,e t .cCYmp'l'Îquent d'ailleurs le t'r ayail des maîtres


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lors des dassemenns et des statistiques puisqu'iJ faut p:rocéder ,e n raison .inv'Brsle pour transfkrer des points en n'Otes. . La 'c otation ren .tpodnts des traV'aiUX 'slcolaÎl'l~s ·o ffre ceci de particulier a:-elèv,e Doth"ens, que l'enfant est pénalisé en orthographe, {~)l"lédité en calcul, et jugé en composition. Voici selon M. Ischer qui a rpubUé un remarquable arti,c he dans Iles EtUldes pédagogiques de 1949, quelles sont les diverses échelles de n.otes utilisées €n Suisse: 10 Etats Is ur 25 appliquent le baœême 6 à 1 ou à 0 1 » de 10 à 0 8 » de1à5 2 » de là 4. / A suivre) Cl. Bérard.

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PARTIE PRATKQUE! '~

Centre d'intérêt 32. L'appartement (Voeabulaire palg e 108)

1. Leçon d.e choses . U;n appartement. On !pourra lauss'Ï ,8Ie lserrvir de ILa Ig·l'13Nure page 108 ipour obtenir un 'e ntretien an~mé. . . . .' .

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2. Le texte lnt'l'oduction: Ce texte veut donner lieu à des €X!e1l"cices demandant là pl,éciser lI a Ip08.iti'On ides oibj 8!bs. a) On ls e bOl"lnell"la rd'a;bolrid ,à une énumération qu'on tr.ans.: f'Ormeria .e11 desûrirption; ·a insi 'On dira: un be1au CHRIST en irvOlire ou ·e n arole Is'Cu[pté; un VASE en .CJéramique ... b) On pr.écilse.r aen indilq uamt :l a ·p os,irtJion : à droite, A ,g auche, au rrnÎiHeu, 'a u-desls ns, 'aJU-deis sous, près de ... c) On évitera il y a , se t1"ouve et Il'e s équivoques; ain'Si, on ne :dira palS : Il y !a un Il ustre IS'll!spenrdu au ip'laf'Ond qui édlrair'e t'Oulte .lIa !s alle; ,mai,s : Un Justre à ibro-ils IbramchelS, sU1sp.e ndu au plafond, téclad'l."e toute Il a saUe. cl) Le maitre .m ontrer,a .c omment d.aIlls 'l e texte on a évité il y a. Cet 'e x'occice d'·é locution dont ileis iprincirpalles :phlfla~ .ses Is ont :écrites :au tablle au constitue un ,e xcellent ,e utr,a înement à l,a cOlnrposirtJion fl"lançailse. P1 épa1'ation : Lect.ure là 11a ·m aiis on ~a.r .les .élèv.es. En c1alsse~ C}lliestioIlis de 'contrôle 'par Il e ,m aîtr,e'; ,p ui,s lrectur,e exp.ressive. Ensulite Livre·s feI'lmés, tête dans les Imains, 'les élèves :s',e fforcent d.e :CIréer il a vilsion. Après quoi questions tplluB complètes pour la compréhension du texte. o

3. V oCCibu,lail"e NI Ciîtl"es d'état : 'artis-ans. M ettl"e la clernièl"e n'I-ain : te rmim'e r , acheverr. E1nbellir: radi,C'al hel (un bel enfant), r.e ndre beau, 'Orne-r.. Mobilier': ens:en1Jbù,e des meubl<es warnis's ant un ,a ppartement. Pièces: .c hacune des ipwrties d'un appartement; 'w pparbement Ide 4 rpièc.es. Style : caractèr:e.s qui di'stiilligurent Iles œuvreiS d'urn e lnêm'e époque, rst~le ~gothii que, 'sty'le ro:m and, ,styl-e Louis XV. S' ha1"1nonise: s'.a ccorde. Tapisserie: ,pwpie1r peint qui recouvre les murs. Ameublement :. €Insemb'l e Ides :m ·eurbles. Salon: pièce dans :l aquelle on reçoit; .e xposition : ·s aloln de l'automobi'le. Visites: personnes qru'nn ,r,e çoit; .une tou-ruée d'inspection. A tou,t seigneu,l", tout honneu'f ... Appa1"ent : visible; contrla ire, üacbé. Voilé: caché, dérobé:à a.a vue; recoUJVert d'un vÜ'ille. Store: .n ideau qui Is e lève ·a u moy.~n d'une pouUe; placé devant une fenêtr,e. Tringle: ha'g uette de bois ou de fer qu.i lSert à tenir ilèls rideaux. Chrome: métall blIanc al'1g~ent.é, très dur, obtenu 'paœ- :aùHage ..


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324b) S'U'J les f01'11teS du lo/ngage 3

Plafonnie1': App'a r,eil d"éclairage ,p lacé près du plafond pour .dif,fuoor la /lumière. inonder: ,s ubmerger, T'BCouv,rir par :les eaux; !l'e!ffilJ.y.hr,enV'ahir. Sobre: tempérant dans Il e boire et 'le manger. Motif : dessin, ornement .q ui se répète; 'lnotif d',a r,c hitecture de hroderie. Ajouré: ver,cé à jour; broderie, dooher ,a jourés. lV/assif : vl,dn, .contrRlire : plaqué; gfoulp es d'arhr'es, Ide fleu.r~. LustTe : .a war.eil d'édaiœage fonmé de p'lwsieurs hranches; 5 'ans. CWJ~né : dont le rfond ·e st f.ormé Ide Ic annes, ·c'est~à·dire de ro,s eaux. Bibe~ots: meTIUS IObj-ets d~ ,luxe décorant un ·i;u térieur ; ohJets ide peu de valeur. Divan: oam3ipé sans b;r3is ,e t 1S'M1JS dossier. Convive: celud. .q ui ipr.end ipart ,à un r-epaJS a·v ec d'a.utr,es. A m01"ti1- : rendlf ·e moins vlÎOIlle nt, moins rfort; la ffalbilir : 'a mortir :ses p:3is,amorlt1r un choc. Pa1~q~œt : plancher !d'une !sadle; ,p arquet Ide ,chêne.

4. Les idées 1. Choix du mobHieJr. 2. Le imohilie.r : rideaux, ,s tores, lp.laf.onnier; dressoir, !piano; ohaises, fauteuils, dli vans; bibelot, 'pen:du1e; tapis ... 5 . E x e1'cices tÏ1"és du te x t e Cf) SUT les ve1"bes : te1nlJs et 1nodes

. ,CO?j u~uons à tous les terr1pS 'la phras·e : La 'l umière éIe-ctrlque 'Inonde toute ilia Isa:lle à .m anger. Présent : En ice moonent, ... lmparfciit : Le .sOiT, qu.and j-e :suis rentré, ... Passé simple : Quand mon f.rère ,e ut tourné J"inrber,r ulp teur ... Passé composé: ·M on frère a toufiné 'l 'interrwpteuif ,aussitôt ... Passé antéTieu1" : Les invités prir.e nt p1a!C:e d.ès ·qu'e ... Plus-que-1Jar fait: J'aur:a i,s !pu if·aiDe rrnes tâches 'si 113, ... Futur simple : Tourne l'interrupteur et ... Futu1: ?,nté1"ieu1" : Si tu lavais tourné l"interrutpteur, 'la .. . Cond~t~onnel p1 ésent : Si je tOUlr,n ai,s !l'lÎ.n te.r rl:upteur, l)a .. . Cond~t'Wnnel passé: Si j'avais touT'né ... Subjonctif p1"ésent : 11 ,faut Ique j,e ... , ~lJfin que ·La ... Sub~onct~f 1!assé : ~.} ·se 'p eut qU'~ll... tounre ... ,e t qU€ ... SubJonct~f 'l11tparfŒtt : Jè IsouhwirtefiaÏ.s que lIa ... Subjonctif plus-que-pa1"fait : 1'1 .aUfia'Ït Is ouhaité que !la lumière .. ~ , n

Fo'nne .Forme For11~e F'oTme F01"11te

affirmative: Le tSltore glliSlSBlm ISltr une tringle de ... négative: Le Iswfie ne glisseI'la !pas ... interrogative: ,L e Istor-e .gli.ssera-t.J1... négative interrogative: IL e Istore ne ,gtliss-era-t-d.'l pM ... exclamative : Comme le store IgJ1ss'e bien SUŒ' cette ... c) Ph1'·cf.,séologie

1. In1itation de .phras·es : Construilsez des Ip hras€s où VO.U'S '.aurez l"eJqlresSiion : à tout seigneur, tout honneu1"; où vOUJS emploierez le ve~be inonder au 'Sens ·ng~é. 2. Le verbe éclaire. En ,rêpondiMlt ,a ux qu-estions habituelles, habil1ez-Ie .en fomnant une ;phr.a·s·e aussi com;plète que ipos.sible. 6. La chasse aux 't'nots

Nous cherchons 'u n ia ppartement muni de tout le ,conrfort lTIode.rne : eau, ICJhaufrf.3Jge œntral, .électricité, ,g az, .salle de baÏ11, cav1e, etc. C'lest J..à que nous é:Hrons domidilie, que nous nous insta!11erons,que nous serons 10CJaJtaJires, 1ll0US sig'nerons un baiJ. Ce .ser.a notre haJbitation, notr.e ... Nous voulons 'alU moins les ,p ièces suivantes: sallon, ,s-a11e à manger .. . , Ge? ~piè0es, il nous ~les faut spacieuses, confortables, éclairees, :~er· ees, -etc .... Nous les meubler.ons ; dam·s -la sa,He à .m anger nous ~)lacel'ons .... ·e t au tS'a11on ... Aux 'mu.l'IS noUis fixerons, .n ous accrocherons, nous suspennrons ... SUir Ilia truble nous poserons ...

Sur Ile !p'aJPquet noUiS étendrons ... etc. 7' .

Exercices S~~1" les veTbes, les adjectifs et les n01'ns :

S'en référer lau Im anuel. 8. Sujets de c011qJOsition française: S'en référer ·a u ·m'a nuel. 8. Poésies La lariitpe

Le jour bai,s se : la nuit tombe vite en décembre . . Peu à peu le jardi,n 's'-empHt d'ohscli'l'ité; La vi,t re i&aJns regard a perdu sa .g1aîté, L'ombre tenne envahit tOltS 'les coins de 'l a chambre ...


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Mais voici que la .laJmpe app~raît, raHu'lnée. Oha/q ue objet :a r.epris sa forme accoutumée La lumière joyeuse !a dis!siipé :l',e nnui. ' L'un ,r etrouiVe son l ivre ·e t 'l 'autre son aJiguille E-t les 1Jaipillol1s noir s qui 'Sort'a ient de :Ja nwit' Se di,s per-sent devau1t la 'l ampe de .f a'mÏ'lle. H. Chantavoine.

pots de ohrysanrthèm.es 'épanOUi~S&aient Ileur,s floT'adsons. Tout autour ides murs, Ides rayons SuppoI'\taient une reluisante batterie de .cuis'Ïne, decoquemwlis d,e fonte, de bass-Ïnes et de bouilloires -de ,cuivrre. P.rès de l'ho~loge, un dre.s's oir 'étalait tout un servi.ge ide v.i,ei11e faï-ence aux couleurs vives. A. TheUTiet. Intérieur canadien

M.aDia n'.a vait Ip as encore ·f 'i ni .de ré.pondre aux questjons, .de raconter... les incidents d·e !s on voyage ... Tit'Bé, ras,si,s ,s ur une .chaise, 'e n fa'ce de ,s a 's œur, fu'm ait pi!pe sur ,p ipe sans détouœ-ner ,les yeux d'eHe une Iseconde ... La petite Alma-Ros'e, ldebouIt près d',ell1e, la tenait par le cou; T elesiphore écoutait aussi, tout en réparant avec des fice;}'l es l'att-ela,ge ,de 's on ,chi,en. La n1èrle Chapde'la'Ïne attis'a it Le feu dans le ·g r.à nd poêle de fontè, aH a'Ï t, venait, tirait de l'ar'1YlOire les as~ .siettes et Iles ,c ouvert s, le :pailn, le pichet de il ait, penchait au·· dessU:s d'un pot de verre la grande Jarre de sirop de' ,s ucr e. F r équem'm ent ellle Is 'inter,roffipait pour i.nter-roger M'a:riaou l'écouter, 'et Testa'Ït Isongeuse.

La table de famille

Cet te Üv~Je de chêne -aux pieds tournés ·me ,p laît. Pour les J ours de grande fête, on ,pl~rce l'es raLloTIlg'éis' C'·est 'l 'œuyre de ,}'aÏ,eul ,e t mon père y IisaJÎt ' De gros hy,res, aux soit-;s d'hivers peuplés de ,s onges. L'un a f:a çonné .Je contour, :le poli, De ses ,m ains in'JaSlsées; L"autre y pencha .s on front qui 'av.ait 'Plus d'un 'Pli Cr,eUisé dans des dures pensées. Quand je \r e.ntre épui,s é de 'm arches, de .labOUl"iS La rta'? le de ~i' eux chêne accuei,l'le ·m a fatigue;' PainfOls, lIa bUiche en l'âtre étinceUe ,e.t se t1igue Av·ec la 'lampe, .p our évoquer 1e1s vieux jours. Ph. Lebègue . la. 01,'thog1'aphe

Souvenh's

L'armoire et J'ho1'log'e

. 1; Voici l,a .c hambre Ide ,lia haute armoire .aux moulures tour'men~~es. Quand 'On s'en .aprproehe, !la vwisseHe f.ra,gille f.ris's onne deD~.Iere les lp a'? Ueaux a~ourés et répète à chacun des pa,s .s ur le ,p il ancher fa,b gué so'n délicat ,c liquetis. 2. '~'horloge ~t~t une ,s erv,wn:te de cuisirne. ElBe en avait la

tenue, 'e tia nt engalnee dans une ,cai:slse brune, p1ate, !Sans aUicun or,?em en t, cO'illiI?'e urne f'e mme de ;sell'vi'ce .d ans ;s on taib.Ji.er de tOl~I.e hleue. JlaJ~I'S, ,q uand 'e~le marchait, 's on ,t ic tac ,é tait si 'lent qu I II res.s:embilaIt au p~s Il ourd d'une camipagnande Ic haussée ' de saJbots. E. EstŒun1:é. Maison de campagne

G~tte pièce ,sel"v:::i~ à la fois Ide ,c uiSline ·e t Ide ,salHe à manger. l~. ?rolte de ,la .chemInee, flwrnbante, un fourneau de fonte ronf I~It doucem,ent. Au miaieu, Is ur 'Ulne 'ID3!Ss'Ïv'e ·e t longue table de h~tre, lIa nappe de ,g1l'OSS€ toi'le était dœ-,essée et Ile ,couvert déjà

ml'S .

'

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De blanos -rideaux Ide moU's:s eline tombaient dev.a nt -les feneures aux larg.es · embr~sUlres, sur le rebord desquelles des A

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La chambre ou Je me r.evois ,e st grande 'e t presque nue. Au fond est un akôve !avec un lit; deux ,b erceaux ,s ur des chaises : -l'un grand, 'l"autre petit. Un 'g'll'-and ,feu de ceps de vigne hrûl,e :a u .fond Id'une .c heminée de pierres blanches. De g'r osses .p outr·es, noir.des par ,l,a .furmeé, fOT,m·e nt ,le p~afonc1. Sous ,les pi'e'ds, ni ,prurquet, ni tapi!s, ma!Î,s de ·s imp/l.es ,c arreaux de briques. Auc-une t enture, .a ucun :prupier peint ,s ur les murs; dans un .angle un petit -cIlave:cin O'uveiI't, av'ec des 'c ahiers de ·m usique épal'!s !Sur l'instrum,e nt. Plu.s Ip rès du feu, au milieu .de la cha,l u" hre, une petite taJbfr'e, à j'eu avec un tapli1s tout tigré de taches d'en0re. Sur la tabl>e, deux chaJUdelles de suif qui brûlent dans deux chandeJ.i.ers de cuivre ,argenté, et ,qui j et.t ent un peu de lueur '!sur :les 'm urs ;blanchi:s de Œ'aipipartement. E-n faJce de .J,a cheminée, ,le coude appuyé ,s ur la tablé, un hœnme ,a8'sils tient un ;}ivlr e 'à la ma-Ïn. Sa ta:iHe ,e st éle;vée, ;ses 'ffieInbre.s robustes; il ·a encore tou·t e J.a vigueurr de la jeunes'se. SO'n front le st ouvert, ·s on œil bleu ... ; 'u ne certaine raideu r mildtaire atteste l'officier retiré... Cet homme, c'est notre ,p ère. Sur un canapé de 'PaiiH-e .t ressée, est ,russise, dans ,l 'angle que for/m ent :lla ·che,minée et le 'm ur de J'alcôve, une ·f emme qui paraî,t encoo~e jeune... ·Cette jeune f,emme, à de.mi renversée sur des ,coussins, tient une petite fille endormie, 'la tête sur une de ,s es rélpaulles. Une au"br.e petite fille plus âgée ,est a.ssise BUT un ,t abouret au pied du cana;pé; elle repose ,s.a tête blonde sur .les g,e noux de 's a mère. Cette jeune fen1me, c'est l'ma mère;


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328

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ces deux enfants sont Im es deux grandes -s œurs; deux autres -s ont dans les deux ber.eeaux. Mon père lit à haute voix... IVl1a -m ère, 1a tête un peu p-enchée, écoute. IVloi, le vis'a ge tourné vers mon pèr-e et le brais appuyé Is ur -1118S genoux, je bois chaque parole. . Lal1~a1·'tine .

Intérieur

Econome de la mai!Son, -m a 'm ère pT.és~dait au ménage et donn~it à ,t ous l'·exemip:le ide !lla tendresse filiale, car elle ~v.ait aussi 1a .m ère d-e -s a mère et lIa ·m ère ,de 'son mari,. dont cHe avait le plus grand soin. Je date d'un peu loin ·e n parJ.ant de :mes b~saïeule.s; mais j-e m ,e ls ouviens bi-e n qu'à Il 'âge de quatme-<vingns a:ns el!les viiV'ai-enrt encore, buvant -a u Ic oin du feu Je petit coup de vin, et :se -r appelant le vieux te,m ps, dont elles. nous fai.8alient des contes merveiHeux. Ajoutez au ll1éna ge trois \ sœurs de mon aÏ,eu.Ie 'e t I}a 's œur de 'm a ,m ère, cette tante qui m'est restée. C'était au [m ilieu de ,ces femmes et d'un 6s-saim d'enfant-s que .mon .père -se -t rouvait Is eul; avec très peu de bien, tout cela. sUibsista1t. L'ordre, l'économie, -le trava:i'l, un petit .commerce" et surtout de la frugalité 'nons 'e ntretenaient dan~ l'aisance. nous

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MŒ1"1nontel.

Pour les garçons LA MENUISERIE A LA MAISON Conseils pédag'ogiques

IVlettre dans l'esprit ides ,é lèv,es des notions claires et !précises sur Jes rôles respootif.s des troi,s g-rands méti,e rs du bois dans ae bâtiment: Œ ·e ohalr,p entier, Je .m -enui1s1ier, l'ébéniste. Indiquer d'-a utre ipart qu''1l exi'ste :des ,s pécialisations :Îllnportamtes, dans œrtains travaux, .c omm,e 'pOUT la po:.se des !parquets ou des escaiJi-erlS. Bien dég1a!wer il es principaux tr.avaux de ·m enuiserie, druns le bâtJiII11ent, qui se l"aJql.ènent à la ,pose des :p arquets, à la construction ,e t à il a pose des ,fenêtres, Ides portes, des es-· ooil iers. In&i,~er sur ·ces deux -m ots : la ,c onstruction (à l'atelier) et ~a 'POiS'e (sur place). J. Les parquets

Les pWl"quets sont formés de let/mes ou planches 'a ssez épais-· ses, rabotées et 'l"ainurées, ~e plus souvent en Is apÎn ou en chê:ne, que .l'on r0loue, en dis-s i.mulant Iles têtes des cllou's, ·s ur des,

.3-2·9 -

lanlbourdes ou s olives alignées 's u·ivanrt un .m êlne plan horizon-

bal Après la pose, le:s Ta.nles sont ,grattées au n10yen d'une épais,se lanle d'-a ci,e r à bout affûté, par un -spéclÏruHste qu'on ~ppelle «.le l"laboteur de parquet »,afin d'obte11ir une surface bi,e n plane . . POUir 1113.:squer le raccordenlent p'l us ou nloins i'r régulier du .parquet et des Im urs, on cloue contre .le mur, tout le long du parquet, une plinthe ou bien des lŒ1nb?'is, d'une hauteur plus ou moÎ.l).s g.rande. . Le lJlanche1", fOl"m,é ~)ar des la-m es douées ,s ur ,l a parti€ supérieure des solives, se complète, généra-Iem-e nt, 'PaT des lattes elOlJées ,s ur va pa.rtie i'nféi':ieure et qui fornleront le plafond de 'l a pièce située au-des sou-s. Entre le p.hvfond et le plan c.h er , on 'g ar,nit la cavité qui existe, par des lnatièr.~s qU! ont po~r bult d '.~mortir le. bruit. et t-lui for-m ent un hou.rcl~s. Platre coule, ter-r e seche, scones, laIne tie verre, etc. II. Fcnêtl'es et croisées

Si nous ObSffi~VO'IlS une fenêtr,e, nou\S d1istinguons 1. Une pŒrtie mobile formée par un ou .deux châssis vitrés, ou vantaux, ,q ui ,s':artkUJlrent par des paul1telles et qui se fer~ent par une .espagnolette. Da.ns .le ch â s's is , on distingue les 'montants, les trave?"ses et les «petits bois ». '2. Une pa1·tie fü~ e, ou dOT'J'n ant est scellée par des IpaJttes en fe-r rd3!l1JS une rainure ou feuillure 'c orrespondant à l'encadrement d.e la fenêtre. Dans le dor-m'a nt, il y a aussi les -m ontants €t -les travero·es. Pour -les grandes ouvertures, les châssis mobiles sont parfois !Surmontés d'un autre châssis, fixe ou -a,r ticulé, qu'on appe-lpelle imposte. Parm,i ,les différents types d'espagnolettes, citons la crémone, fOl'\mée rpar une tige de f~r demi ...ronde, dont ,les extrémités peuvent s'nga"ger dans Jes gâches, en awissantsur la .poignée de ferm'e tur,e. D~ns la menuiserie d'une fenêtre, toutes les dispositions Mont prises ,pouréviter toute infiltration d'-e au de pluie à travers les joints.

UI.

Les POl'tes

Distinguons d'rubord, les portes d'inté-rieu1" des portes d'ap.,tJ/f'tement et des IPOr.tes td' extér'Ïeu1". n mdste -e n arohitecture ~ nOlllhreux t).YiJ)es de ,p ortes.


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830-

Etudions, ,s impJement, une porte d'intérieu?". Elle C0111prend, comm'e tine f.enêtre, un bâti .fixe ou d01'rnant ,et une partie mO'bile, à un O'U deux vantaux pouv3!nt tourner ,sur des gonds. Dans un vantaill, om. d,i/s tingue .deux montants ve'f'ticaux , as,s emblés pa,r d.es trwverse:s, de manière à [orm'eil' ·u n cadre, qui va r·e cevoir un panneau de bois. Les montants et les trav,ersBs peuvent être décorés 'p ar Ides l11lou!l ures.

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33'1 -

pour des surlf.ac.es à con~ours irréguliers, on ,emploi,e Ile pla~age wu sable, da.ns :lequel o.n ,Ilnterïpo.se un :sac d·e ,sabqe ,e ntre ,l es planches de 's,e rrag,e. . . La ma1 queteyie consiste à ~~éaU.se~ d;s dessins déc?ratirfs var plrucruge, en uti/l isant des bOlS de dlfferentes rc ouleurs. Les :outils de l'ébéniste ne diffèrent ·g uère de ceux du Iuenui,siel'. On disti'n gue g:énéra1emen~, les out~ls ~ rŒbote't (va:'lope, rrubot, bouvet, ,p liane); les SC'l,es (la !~.C'Ie a cadre, '~a SCI,e à refendre' Il es outils à coupe?" et perce1 (cl,s.eau, gouge, vüeb~e­ qU'in, nlèches) ; ,les outils à tnwe?" et fixe?" (équerr,e, trusquIn, griffe, s·e rre-joint). , Observer 'e t décrire le prur,q uet ode votre oha:mhre a . ~oucher, la porte, ,l,a ou les f.e.u êtres et un ,escalie:r de votbre ma~' son, .de la ,sa,He de ,dag,g.e. Par L. Granwl". n

n

IV. Les escaliel'S

Les escwHers Ipell'V,e nt êtr.e construits 'e n pier,re, en, béton, en acier, p,a r[ois même en verre, ,et plus .simplennenten b-01S~ En IPrincipe, u.n ·e scalier est ,f ormé de 'sŒrf~ces hOlfizontales, ou mŒrches, sur l'esqueLJ.els on .p.o.s,e Ile pied ,e t qui ,sont reliées par des 'surf,wees verticales ou 'CoDJtTle-'mwr:ches. Les marches et les contre-mŒrches 'sont ,s up.portées par de Is olides pièces, appelées limons, qui 'prés-enbent de,s mortaises zi,gzaguées, dans lesquelles sont encastrées marches et ·contre-marches. Si res,c~1ier long,e un mur, ,les .m ar,c hes Ipeuv,ent être encastrées dans le ·m ur. La surrf,aee d'une ·m arche ,s'3!ppeUe giron et sa ,larg.eur emmarchement. La surf'a ce hordzontale à laque-hle aboutit un 'e soalier est :le pcûier. La di,s tance verticale entre deux p'aUers Is'UtCces's,ifs ,e st a,a rampe. On alppe,lle 'a ns's i rampe, un garde corps fixé ·a u .}imon. La cŒge 'e st ~'esp.ace occupé 'Par res-calier. Le ,se.s'ca-Uers 'Peuvent être en .forme .d'hélice. L' ébénisterie

Bien distinguer la rm.enUliserie ode l'ébéni,steo.\ie.L'ébéniste est ainsi nomlné .p arce qu'à l'origine H travail'lait surtout 'le bois d'ébène 'e t d'autres bois Il',ares. Il diffèr,e du menuisier par ce fait que l'ébéJIliste ·e st surtoüt 'slPécia1isé dans la f'a brication des meubles, 'c"e.s t...à-dir,e d'objets ·e n bois, non fixés à la ,c onstruction. Le m·e nuj'sier col11struit !aus,sÎ des meubles, mais Hs sont ,e n boi,s OII'di'J.1.ai~e, tamJdi,s que .r ébéniste uti1ise .des bois spéciaux qui sont Ides boi,s pr,édeux, Ipresque toUjOUIiS exotiques, tel,s que ,l'acajou, le paHs'Sandr,e, 'les hois -précieux de Pernambouc (bois de Tose, cèdre, etc,), l'ébène et général,e ment appelés .bois des Iles, parop;positJion au ,boils COlllmun ou bois du pays. . A cause de cella, l',é bénÎste pr,a tiquebeaucoup le placage, ' opération qui ,cons'Î's te à recouvrir un m.eu.hle exécuté len bois commun, de minces feuiUes de bois :p rédeux, fixées 'Par U11 collage soi,g né, en uti'lli sant la .cOlle forte ie t en ·e x:erçant.pendant un certain temps UTIle fOl'ite pression; au 'moyeR de .serre~j:oi'Il11s. POUT des surfaces planes, on uti'lise : le placage à la cale, mais

Grammaire et orthographe Diotées obligea,m ment comnmniquées par un collègue

Le petit lac

Si nOin loin de notr'e vi,l'lia'g,e, ill y aVHit un petit .lac h'a-nquine, ,que'lis plbad.s,ir.s ne goûterions..,nou1s rpa·s '.' . Nous v{)'udlrioil1's un ,truc !peu !p/rOifond la vec des Ir lves .dou.ces, l'.e vêtues die bosquets, un rl'3JC lalUX ea:ux v,e rdâtr'eJs 'e t hlleu·es COl11m'e les prairli es 'avoisiillantes ,e t 'le lcï.eù de n01tre payis, . '. . Nous ,l"ai,meœio.ns de tault notre ,c œur, ea:r ill pa~.tIclp. er~It ft notre ,ex'Ïls,terITC'e; il nous foull"'lliralit Ù'lÛ.cClaisiol1 de fan';~ de .1~­ lire s p'r'ol11l,enrud1e s ·e n balrq.ue .ou en 'C):-not 'e t nous ~:.ocur:era~t les inoubti1ables pwss e-tem:11ps de Ilia p.ec~'e. ~ oltre ' ~Uill~lne .s:er~~t fournie de 'loin 'e n Iloiln en ipois.so'l1's fral~ qUI fl8ral,~nt 110~ dellces '3!UX j.ours de fête. DUJ.'Iant Il ''été, sous '1es Iso],eIlls br~!lant3, nous nous 'entl"1aÎ'nerÎOollis à lIa l1Iag,e et Isams ,doute 'e ncore, üUl"lant les Jongls mois d'hiV'e1r, une suff.~,sanrbe Isu.r.f:ace Ide 1J.10tre [lac deviendrait :l,e l"1enldez-vous de1s patineurs. 1

IL e .t onent

Eau si ,Cl1alÎl'\e et Is i pure, d'où viens-tu? Dis-Ile nous? E'nfants, qui .p renez pll,ai,sir à vou.s ébruttre ISur :I ?les bords, ve~ez voir un pe~ ma Is ource ICirisiJaJ.hne. Ei~le ,est mlgnon~ne,' eJ?chantel"iess'8 gale :8O'nol"le badine, l3.irnlalbtlre ,comme !le.s bebes a leurs pl"lemi'e~1s rp:a~. J 'e m'.~n va~iS ,e n :sau~il~l~Jnlt ·à t~a,:er.s.~l es rochers; je fon'ne des ' c~s<catelnes, j,e ?,r'a'nJdliS "a vue Id œIII; ~ ·ex:eroe ,m on eXJubéraifioe à rou}er des calŒloux, a rompl"ie ,q uelques be:-g.es 'légères. J'lenrbre dans um ip.e tit Vla!lJlon où je baigne Iles raCInes. des buissons; j'e !l"érp01I1d:s piwr de :g,ros nlurmUl."ieS au chant des


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3·3\2 -

et !8Jp.rès une (~,ou:nse to.ute Ipleil1JB de vie, j'arriv.e près,de votre v,iUage où on m'luti!li'S€ pour ,arroseil~ des pTairies., poo.!' f.aJÎTe to.u~ner les roues d'un 'Vieux ImouŒin et je dispara.is enfi. dans ù'e lit Isauva.ge de 'lIa ~rande .rivière.

300-

'{):LS'OOlUX

A' la Porte Neuve ,.

LE TRADUCTEUR/THE TRANSLATOR, journal .a ng'lais, '~rançaÎ's -et ,éi/1:lemand iPour ,l'étude comparée de'5 troi,s llanglUJes. V:OIÏiCJi une intéressante ,pl1JbUcation à re.(!ommamler à' qui désiT!e ,étudier ,aussi ut~1eonent ,qu'agréalhle'luent le.s lang,ue:.s allemande, :aJIlIg18.'ise ou française. L'AjdministraMon du Tratt"ucieul', à La OhaJUx-:de-Folllids (Sutsse) enverm volonti'e.rs un numéro sp-éelmen gratis ;SUir demande.

La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus ORAND ASSORTIMENT RABAIS 5

Lesouvl'agcs signalés ci-dessous .peuvent être obtenus gl'atuitemeR't,: Nb prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées s.ont celtes. de la Bibliothèque ca.ntonale.

VALLESIANA 1. RELIGION - PEDAGOGIE RELIGION - P AEDAGOGIK

b-e.s-

Bu, J 1-(: t i ID. d!u diocèse .de Sion. Année 1- . AnZieiger des Bi-sturns Sitifien, J,g 1- . [.E.--:iÜTh, Chancelll '€rie -épi,s oorpale], ,1954-- ; 3(!. N 533 1\-!tAISTRE, Antoine. OrtihograQJhe ;de~ commençantl.S. Sion, A , Beeger, 1954; 8 u, 24 p. PA 6520 Pit' 0 b .l .e me deT OherrwalJ.,hls€1l' Vû'llŒ,S1C.hul-e. l,n: Sohweizer Schule. Jg. 40, 119t53/54, N~.23, S. 7·93-8115. PA 6463 ZI.M!MMERJMANN, Robert. Der er,s.te ReligionsU!l1t.errÎ-cht, nach den .Kateche.S!en von G._ Mey·< zusammerug~s.tellt von R'Z'. 2. Aufl . . JliH>.r el, . (SelbSltverl.,) 1946; 8(\, 4.8 S. PA 6561

Le ,1~ctEmr y trouyer,a aussi ses ohroruiques 'hahitue1les sur les événernents du mois .éoouLé, ·sur la vie économique et s.portive, ,satl1~ corn,p-ter ,l es palge,s rés€I"VéeEi à so.n dé'lasseunent.

En ~ésurné, une :mochUl"'e de plus en plus .élégante et vo,l u-. m.ineuse, présentée, ,sous une rtche Icouv.erture i11usltr.ée, et qui devient 'LMnilière <à tous Les 'amis Idu V.alais, a~qu€'ls oette ,bel'le revue demeure ,exlcluS'Î1vement :o onsacrée.

RABAIS 3610 au corps enseignant sur présentation de la carte - - Articles réclames exclus

, BIL~E,

SAXON

SION

SIERRE

VmGE

(028) 8.1262

(021i) 6.'22.12

(02'1) 2.1 1.811

(027) 519.58

(028) 1.21 ~ .

Il. LANGUE ET LITTERATURE SPRACHE UND LITEI,tATUR

&[abine] .colim'llà. Douleurs 'paIYS'annes. Lausanne, ~a ,P 'e' t~te Oume, (.1,95.3 ); 8°, 173 p. TA 12 ~54-3 It"UX, AdoJf. Wm'de F:1rutèn. Erzâhlung aus dem WaLHs. Basel, Fr. Re~nharot, [.1954]; 8°, 160 S. TA 12.560 IMESCH, Ludw.ig. Die Hohbergkinder. ZÜl'ieh, SJW, f1953]; 8°, 32 S. Abb. (Schwe.i~eu.·.J'ugenP:schriiftenwerk. 457.) PA 6272 [i40CHER, A.nœ.' ~ J :Si'.-_·Angel~. Das- '[ 'ied- der: .Li.ebe-moci'rt'-- icl't-sin>- gen. Mün<chen, Verl. An: sacra 1 (195-3); 8Q , 35 S. Taf. PA 6603'

Tél. 211 80 MARTIGNY

aUl" membres du pc~~onnel enseignant

BIBLIOGRAPHIE

TREIZE ETOILES» de janvier 1955. Le numér.o de j.a nvier rend tout td',aihor-d U/ll vibrant homanage à la, mémoire de M. le ConseiLler fédér.al Es.cher, dont il TawelUe par de~ pho.tos .i:nédites il a Icarl'iièr.e let les émoUlv,allltes obsèques. SplendidJem·em;t i,Nustré, .comme de coutume, il r,e rnoome ,aussi un ·graIlJd r€jportag'8 Sll.r ,La Swper-Dixence, di'Ver,ses évo.c ations de l'·aiC'tU<lllité 'ValatsélInne, un cl'ioquis .odgina:I de René-Bierre Bille> :l-e chasseur d'imRiges de nos montagnes, 'l..lJI1e il'.eproduction de la que de Menge ;a,ux Ic asern.es de Sion, avec un :alittde de MaUiriœ Zermatten, p'1llJ8ieurs -nouvelles et taJbleaux de chez :UO'US, ,u n ,oompte rendu iClJes ,s uccès théâitraux IQe ,Monthey, etc.

TÉL. , (026) 4.22.52

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sur présentation de leur carte, sauf sur articles- réclatt'le.

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MONTHEY

Sion

Téléphone No 2.29.51

BIBLIOGRAPHIE

Tél. 211 80

·S.~.,

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MICHELOUD, Pierrette. Points ,sustp'e ndus. Paris, P. Seghers, (1953); B(' 42 p. (<<-poésies ,5'3 .» Cahiie rs P.S. 253.) "A 6552 S·bnouns. Poèmes. Lausanne-P.aris: Ed. des Rilv ière:s, ·. 1952~ 8 11 , 33 p. PA, 6554 ' MOIX, Ca!lJdide. A ,lia iSiueur de ton ,front. 'St-Mauûce, Ed . .de l'Oeuvre St-AUJgUJstin, (19:54); 8°, 240 p. TA 12.431 MORAX, René. Joib .l'e vtgmenon. Mystère. Mus.ique d'A. F. Maresoot.:: .ti. Sierr:e, ,E d. des T·reize ..Etoille.s, :(,195,3 ); 8°, 84 \p. PA 6309 MURET, Erne:st. IDffet,s ide :1a :Ua~son Ide ·c onsonnes .ilnitil~.les avec ·s ,f irnale ob.sel'lvés dans lqUe'LqUleiS nOlIDs de Heu Vlala1sans. Lausanne! : Imipr. RéUJniÏi€ls, ,1,9.1,2; 8°, 39 p. ~Ex,tr. d-e: Buill. du Gloosai:re :d es patoÎ!s de .1a SutsS'e ramande. Année 11, 191·2 .) . PA 6448 PONCET, .L outs. -La ' cr.ue~lle pals sion Id e No,t re-IS eigneU!r Jés.us-Christ. Oarntatte Plar,lée·. ·L aus·a lu ne, F. Roth, 19,3·6 ; 8°, 74 ;p. PA 6·5 69 REYIM OND, MaT·re-LouÎise. Kiaifllg·a .' Roman. (Neu,c hâtel), La Baconnière, (19154); 8°, 2,02 p . TA 12.3·6 6 TAPPOLET E[TnSït]. Lies donnée.s :fiOlnldamentaJ.'els de's conditions lingJU:Î!st1Ques du V'a,llais . .corufiélience ... Exir. de: Revue de LingutstÏiqu.e TOn'larne. T. 7, 1931. 2,2 p. ClaTt,e. PA 6450 WYLER EU1g~. D.e'!' wei:ss.e Hil"lSich. Bel;gj<alg ldl'oman [alu s dem ost-e~re.iJchiEic.heiIl Wia1s,e rgebie.t]. Zür~c:h, Verl. Moe'llsch und Ar.beit, (1948); ,8 0 , 3,10 IS . .AJbb. . TA 12.403 ZERMAT'DEN, M!auir:Lce. Der Ruf -der Sti1le. Ri~es W'aHiS'e1' Jahre. ,lVHt eiJnem Beitmg .v on Edual!ld Korrodi: Rainer lVIaria Rilke~ Begr~Ü:mi,s. COieurtlSiClhe Ue\berbl~alguing von W:a }trud KarPpeletr.) Z:ti riJch , ·.Rascher V:e:l'll., (1,9.5 4); 8°, 16,9 S. Tai. TA ' 12.292

III. BEAUX-ARTS BILDENDE KUNST - MUSIK 13IELER, M.aJdtele,ine. Ernest Bi:é.ler. 'sa vj,e, ,son œuvre. Lausa!Ilri:e~ Ch. BonnalI'd; .1,9,5 3; 8°, 37.1 p. p1. IP ortr. TA 12:140 BLONDEL, 'L ouis. Aperçu 'SUT 'les édifices 'Chrétiens dans lla . Suis.,s e ' .o~.iJdenta.}e aViatnt ,l "an Im i,r le. · Extr. 'ldlé: Art dü ~a.ut In-oy,e n âge. Olten ,e t L-aluS,a,n ne, ,Ed. Ur.s Gr.af, 1954, pp. 271-307, f~g. p1ans. PA 6534 Les anciennes ;b,a,sHiques ·de Saint-M,a uT,l ce d'Agaune. Extr. de: .congrè.s 'aIichéoLogique de F,ralliCie. Sess,i on 110, Suisse ' roniande, 1953," !pp. 239-2.5 7, !plans. PA 63168 BOUFFARD, . Pierr,e. Saint-Pi!erre-de-Olag-eS. Extr. de: Cong'rès··,a rchéologi.que de FJ.'ance. 110e session, Suisse· romande; ·' 'l~\aris, 195.3, IPP. 223-238. PA · 63:52 BRANT,SCHEN,. Gregor. Ne.ue VolksHedeil' .f Ur zwei ' Sin,g,stimmen. . Text lJinId Mu~ik vq.n G'B 1 • . 3 ..~' Aurfl, Rancia, Ad . .Salrbach, .195.3; ,8\ 32 S" , Noten: . PA 6.43,6

33,5 -

C.ARL EN, Ailiber,t. Via m AIlltliitz der He1m.at. HeÎlnatschutz auf dem J..J·aIlldJe. Zug, A. Oaruoo,-Wyss, 19·5 4; 8°, 24 S . Ab/b. (SiA: S!chweizell' S'chule. J lg. 40, .19154, Nr. 2,0.) ' PA 63.91 und HeÎlnJr,ilch Imhof. Das StOiclŒ,ù persch1oss .1n Brtg. (Brig , Verl. Fr. Lmhof, 1!9'5,1); 8°, 2,5 S. Tad:. PA 5·540 L.a Cha op e 11 e des Vernays. (Sieril',e , Im[pr. E. et W. Scho,echJli, 1952); 80, 24 p. n. ch. pl. PA 5-869 DONNE'!', An;cLr.é. Gutde artistilqlu:e -du VélII,a.i,s. Silon, Ed. F'Îlpel, 1954.; 80, XXXVIlI+,126 Ip. fig. fJJlall1ls. TA .12.362 W:a,LHsex Kn.n:stfühl"'eT. (DeutlSiche Ue:be,r setzung vIOn Anton Ga:ttlen.) Sitten, Vel'll. F.~pe,l, 119,54 ,8°, XXXVIII+129 S. Abib. Plane. TA 112.365(DU lVIONT, C[ha.r,!es].) J[oseph]-A. MU!s-s.ler, peintre. Genève, Impr. PO[puJ aires , (11942); 8°, 15 p. pl. PA 5948 Exp 0 si t ,i.o n EdouaŒ'Id Va,1 let [au] Musée Ratl1. ([C.atalogue avec .i,ntro.duction par] Ma.urice Zer'm atten.) Genève, (1lmiPr. du VLCtoria-HàH), 1953; 8°, 20 p. n. lch. pl. PA 61,62' GNEVKOW -BLUME, R.udolf. Elin unJbek,atnnter AUJgs!h:urger Go1dsohmied (Samuel Hornung) und seine W,e rke in der Schweiz. Ba.sel, Ho,l bein-Verl., 1948; 4°, 71 S. Tai, (Ars docta. Bd. 5.) PB 689 H -a r mon i ,e ffiunÎ'dpal,e, Si,on. Aiperçu hi,s,t orique ,s ur ses 50 a,n né.e's \d'ex~s,te.nlce 1 1904-.1.954. (S'i.on, FioJ:Îlna & P ,eHet,) 1954; 8l\ 13'5 p. fig. . PA 6460 ' HOLD.EREGGER, Herlmann. L'.é gUse Notre-Dame de Valère à Sion (Ancienne ,clartIhétctrall,e ). (TTald. par J. Pèrriard et M,<lirc Th~boll't.) Extl'. :de : Congrès a.r:chéOll. die iFranloe. l1ne session, SuilSJse romande. P'ar,j,s, 19,53, PlP. 201-2,1 6. Ifig. PA 6368 (LAUBER, Anton.) 2,5 J :ahl'€' Musikgese1Uschruft «Glishorn l' , Glis' 19.27-1952. (Glts/Bdg, Buchdr . . Simplon, 19,52; 8°.< 52 S. Abb .. PA 5945 TarI. Portr. Le L i-v ,r ,e et ,Le vin /daIlis îl e -cadre de ,l'ail't lanc1en. CCalta:l!ogue dteS~ Liv.res... !pail' Allfr.e d Comltesse, de -l'a'l'lt élJ!lJC'ÏJen... pail' Léopold Rey. Sion, Impl'. Gessler, [i95'4 ]); 8°, 47 {p. 28 pl. +37 .p. 19 pl. TA ' 12.463 (OGGIER, Alex.) .25 ,tlanre -lYLusUi,gese1JJschruft « V.iktoria .», Turtma·n n. 19.27.,,19.5 2. (Naters··Br·ï g, BUIChdr. OberwaiUis,) i9152; 8°, pA 5765 3.6 S. Aibb. Portr. (REY, Léotpo1d.) EXjpdS.i,tiOn à 'lia ,m aison de la Diète de Sion. Tr~­ \ sons d'art ancien, mai-octObre 1953. (Catalogue.) (Sion, Fiorina et Pellet,) 1.9,5 3; 8°, 74 p. 40 Ip l. TA 1,1.937' RIGGENBACH, RudOl~. Ulrich Ruffin,e r von Pri.Smell ünrl die Bauten der Schinerzait im Walllis. Vortrag gehailten ... in Brig am 17. Oktober 1.929. 2. * AutfJ. Br.tg; T~.~rdg uri.d · .Tr.onJCiJe,. :1952; . ..So, XV + 93 S. TA 11.78t.


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IV, HISTOIRE - BIOGRAPHIES GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN ARNOLD P[ete:r]. l(.alE'JPar J,o,dok Sto,cka!l!per VŒn Thunn 1609-1ô-9J. (Mor'el , S~ùhs.tveTl. des V/e rfa,ss.ers, 1,9,52-1953) ; 80, 2 Bde. Tait. TA ,1.1 ..932 P or tr'. W'k' DUERR, K!aril. Vollœrrat,sel deir Schweizer Al\pe.n. Wals.er, l lln,g~, Sarazenen. Berr11 , Are:tJhusa-VerL, 19.53; 8°, 160 S. TA 12.3... 4 FlETZ . Hîe-.rmann. Alexandr·e 'Da,ugwa1der .1897-1952. Bio.graphie. [Berne], Club allpin ,s uisse, 1954; 4 u , 28 p. IP l. portr. (5uppléfilent ,gpèci~ll de ~a Revue «Les Alpes. ))) CP 19. Ailiexta[lJd:e~ T,alUigw,akier /1897 -.Ulo\2. E1n L€lhensbhld, [B~,n.] , co. h A'''''enlclub 1954' 4° 28 S. Tari. Portr. (Sonderbelllage~cwe~,z"'-UJJ.t:' , " CP 18;9 zu «DIe Ailipen )) .) -LATHION Lucien. Jean-Ja1c.q.ue,s RoUiSSe.au ·et le Valais, lUtude hlilstoriqu'e et cri:tiqu~. Lausa.nne, Èd. Rencontre , 1953; 8°, 224 p. fig. pa. TA 12.05i ' . 0 ...

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V. DROIT - SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIAI~ES RECHTS -, VOLKSWIRTSCHAFTS- u. SOZIAL\VISSENSCIIAFTEN 25e A -TI ·n ,i ver ·s a ,i tr ·e [,de 113.] Fédél'lation valaisanne d.es sY/I1Idi1cats ahr~tiens. Oongrès de Sion, 20 juin 1954. [Sierre, lmpr. de lu Voix du PéllY'S,] .1954; 8°, 40 p.n.ch. PA 6486 BAITER, Vern. KiJnldel'lSchutz ·in ,s o.zial gI€lfahrdeten Famillie.n. gnquête über IH),Q Kill1Jder 'Ïlm Kantoo Wrallils. Arbei\t zur ,Erlarng,ung .d es DiJpLOllllS. Genf, Schu1e fü:r ,Soz1a'l e Arheit, 1,9 52 ; 4°, 50 5'. IVfaschinensohtiIDt. PB 749 protection de·s enmant,s die ,flam1lJl-es dtssoiCiées . Enquête ba·s ée sur 150 enfaln ts dans le canton du Valais. Résumé du .t ra\-ail de diJp!ôme. Genève, Ecole d'Etudes so.ci ales , 1952; 4° 12 p. poly,cap. PB 7:W B.e r ,i .c h t [desJ kantonélJlen Hillilisfonds zu Gurrste.n notleirlen'der LandwiJrte. rBerilcht 41936-. (Sitten, 1937- . . ) 4°. NB 472

ua

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3·38

33·9 -

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MENTHONNEX, Andl'ée, Les réc1di.viostes dans le c.a.nton du Valais au .C'OiUl'S de's dix dernières années. Un essai de ps;ydliatrie l'ég.a.1e et de 'p rophy,l axie sodal>e. Tr'8 Nail de dÏ\PlÔm:e. Genèv.e, E,cole à.'EtUld1e·s s,oûa,l es, [.19·5 3]; 4°, 117 p. polycOiP' ,tabi1els, g.raph. . TB 1,2 41

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VI. GEOGRAPHIE - ALPINISME GEOGRAPUIE - ALPINISMUS

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L~a

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-ONDE, Henri. cl'Use al ne,s tr d .' TA 12 ..244 . l'X' Il ;"e u Rhone le coud d ' M . , rva1Jal'saJn. EXltr. de : Méllan e .. ' e e arügny let , 1953, pp. 45-60. Ip l.carte. g s . g.éolgr.offeflts à Philippe' Arbos, PELLOUCHOUD Alfred 'L G' . PA ' 6541 T ' . e land St-Bel'nand L .r .amontane», (.1.9/5 4); 8 0 55 l . ~u.sanne, Ed. « La ZELLER K! ' p. p. PA 6428 , . O'l1Il'ald. nas .g rosse Tall (W·afL1i' ) [Z'" . ' 'l'lersemina:r ,1953]' 80 15 S A'b ' , s. u~I, e h, Ev:angeL' Leh~ ,, ' . .n! b. ([SA' Se' hi "i , . 953]. _ Velraniderter Aib'dr k . mUllar att. Nr. 66. . ' uc aus At}an:t~s. Juli 1942.) . . 1 PA 6331

VII . .sCIENCES ET SCIENCES APPIJIQUEES NATURWISSENSCHAFTEN -

TECH~IK

BELLWAJJD, C[onstantin]. Erfot1g,r ei h .. :le.itung hrg. .VOOl Id~ D' kt: ' c er Gemusebalu . Ktu'ze An" h " me l'On der Klant lJ dJw' .....,.0 Ule iClels Oberw:3.JIUs in Vi B . . an ·u1:lSlch.rufts.Mengts, 1943; 8 0 , 16 S. SlP. earbelltet ·von C'B'. ViS/p, KiL BLOETZER, Hans. LailldwÏJr/tschaftH.che PA .6301 Schule, 1952]' 40 29 S P 1 Baukuooe. [Vi·sp, .Landw:. , " . 0 y ,cop. (CASBARI D"~eva 1:IlIdustrie . d PS 732 . 19.5 4. Monthey Hrand .O 'é .h ' ',' •• e !pl'erres sdenüfiq.ues -19.14, J iVaI11ITd'J I an. 1954', 4°', 40 p ..p l . portr. PB 756 DEMOLE V[' t ] • ' LCi or le t A [rthrur]-J[ean] Hel1d ,E t d . ,gIJque des eaux de la .I1égi'On d Se h . UI e hydrominérallo.~~ Mg) E tr ,e ffiuranooe.r (tena.ur e F C IC'L ' • X; " de: Bun. de l'Acadé' . . v n, a 9, 1953, pp. 146-156. 1 ml'e SU1S's,e des ' Sc. médilcale.s. ,

Geolig'~c.) 1

\J.:J.

. PA 6504 FhlO.r -et .santé généra,l e. Etat de .santé tone et ;ÏJlTIlm~g.rée :du iV'ïLlaO' ct S de l'a p,opUiI,abon a.utoch. ~e l 'e en1Ibr·ail1lchelf Ext d" ;stllJsse de .m édeictri.e. 83; 19.5 3. 7 p.. r. e: , JOiU.l'\nal Th ['eooO't-] · FI' " . . PA 6505 von . elr1enberg A[rth ] . Sohmiid. Fluor" n":rI;e ' d 't: 'u r J[ean] Held e,t H[-ans] , va en aIre :et th "d tes faites len Vt<l!la~s. EXltr di ' ·B yrOl.e. Observations récenmédic.al'els. Vol 7 1951 f' e . . un. de l'Acad. is u,is,se des Sc. . . , '.' asc. ,5 /6, .pp. 440-462 (4 C . Ion de 1a Commi~si.()n l . . e · ompumL'Ca. . .t . ' _ pour es .rech€~,ches sur le tiluoc.) l

,

S~hneestudJien

EUQSTER, Ernst. im '. . '. . . PA, 6ljO;l '. .dung ~wif den iL . Obel .w.alUIJ!S . und lbre .Anwen. aW.lnelliverhau Zürilch Al th ' 1938; 4', :;84 $.Taf. Abb. (DiS;' & rllCh. _ . Beltrage Z") '" G l .~r ..J~ SchwelZ . ' WlSS.~ ETH : Zuu;.r. eo. G th' ' ydrologie.Lief.2.) ' " . eo cee, nlsclle Serie H :PB 726

V~II

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Schne11~l',

1

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340-

GlRARDET, -Oh[-acles]. Notes sur :l',ori,gil1e des rou)I'ces ·thermominératle-s (}e ,L oècbe-les-Badns. -..sire rr·e , E. -& W. Schœohli, Hl52 ; 80, ,10 p. lilg. PA 6318 Ç..qROBET, André H. Le ilac ,s outerrain de Saint-Léona'l'd. (S.ton, Impr. . 'G essler, 1954); 80, 1,1 p . .:fig. :platn. (EXitr. de: StalaclÏlte. 1952. No 7.) PA 6432 GY8IN, Marcel. CQ11Jtr.ihLttÏton à !l'étude du CrÏ!Stallin udu massid: de la J~au. BeTine, Kümmel'l1,Y & Frey; ,1954; 4 , V +4'7 p. fig. (M:atériaux pour la carte géololg,t que de la Sutsse. 128. N. S. 98.) NB 66/,128

HAGEN, TQIll!i. Ge()llogie des ,M ont DOll m und des Nor,d randes der 'D ent .B J;anche.- De'cke zwiiSohen ·M ont Blanc tde Chcil10n oUm Ferll)ècle. Bem, Küm~ly & FlI'ey, 11948; 4°, X+64 S . .Taïf. Karten." (Beitra~e l'Jur gre olog. Karte d'el' Schwei-z . .12·0. N.F. NB 90.) 66/120

LANTIERNO, Ed.'ouamd. Etud.e ,g éologique des .e nvir.ons de Cha,m pér:v (Val d',L~1iez). Extr. de: Archtves des Sciences. Vol. 6, 1955. VII ip. + :p p. 295-37S, pl. fig. (Thèse, Sc. géoL et minér.aJ. .,: Genèv.e.) PA 6,5 33 LINK, H[al'aild.]. Die Spe,k lhers.e en dell" A1pen. ZUrich, GeschâftssteUe tdes Schweizer. Wasserwirtschaftsverhandes , 1953; 4°, 67 S. Abb. Talb . Ka['te. (SchWei,z er. W· ai.~serwirt~chaftsv.erband. VeIihandPB 742 <schrift NI'. 311.) OULIANOFF, N[ilc otas]. Comlm enta,i,res géologiques des résultats du .l1!w-eiUement dtalns la Irégi'Üll Sie,r ,r e-lVIontana.. Sion ,elfifec-Ûllk à ,l a .sutte du sérSllne du ,2,5 janvie,r 1.946. E:x;tr. de : Actes de la Soc. Helvétique des Sc. Na.t. Lausanne, 1949, pp. 103-105. PA 6295 St a 1 a ct i t e. _ Organe de Ja ~o,ci.été suisse de sp,è lé0'logie. Zeitschrüt delf Schweizer. Gesel1schruft ,f ftr HohlenforSOOUll1g 1951- . [Sion], 1951- ; 80. N 536 STEINBERG, Bmois·. ,L e,g 'l evures .actives des vinls -L1étr~s du domain~ de Dio11y. Genève, Fro:esch, 1953; 8°, 63 [p. tab'1es. (Thèse, ~. , GenèvtC .) PA 6345,a TRUEMPY, Rodorphe. Sur ,l es racines lielVlétique.s et .les « ,schi!stes lUlStré!J » entre le Rhône :et La v·a llée de Ba,gn.es (Région .de la .Piell'il."e Avoi). Ex.t r. de: Ec10gae geologilcae, H.e:lvetiae. 44, 1951, ,p p. 338-347. Hg. . PA 6302 De iIJias .aUJto:ohtone d'A'l'Ibilgtl),On .,(Gr()'U!pe de la De~t de lV!Qreles). Exil'. de: Ec1og.ae IgedlQg~aae Helvetiae. 38, [1 955, ;P,p . 42.1-429. Abb. PA 6303 Wei:S S lb u ch 1JUffi KlassifrizierungSbegehren der Umfahrwn:g,sstll"as-s:e Glhs-N,apoleonsbrucke. Br~g, Stadtgemeinide, [1954]; 8°, 100 S. PA 6487

wUILLOUn; I1-enxy. Le Pinot noir. Essai d'a.m pélogra'p hie v·alai~ .

~e.

[{HOilly]t H. WlUilloUd, [,1954-]; 8°, 109 p. VQlaÏ's agricole. 195&; Nos 3-'S, 7~lO; .22; 1954, Nû.·2 ..).

(Extr. du ·PA · '6593

341

No i4 ; :

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Promenades ,en forêt

Ah ! ces prû'Inenades 1 Ces ' 'cl . "hange d'asped. On 'trave~:eœnena es !, A chaque Pli;" la ,chevr,e f,euiHes et de c1ém~atites un fourre tout. emmele de une futai,e -où l'on ,p eut 'couri,r " sf,u~a,geos et on .se trouve dani3 -l'on rem t ' t ~ aIse. n rdesoend un ravin et . on e ,a rav,er!s des rochers Puis t t d' . une marohe .d~~ficile d'aJIlII u~ 8~~s",bois ~bs ' uncou~, après dans une ,clal'rlere ensoleillée C'·'tal·t l t ~ur, o~ . debo~che des oUlr,sons: Bourru :et ' Po'lka e U le erral'n de' Jeu préféré ca' " . n ouragan avait a;r'" h' s!~e, COUlCh'e ,des centaines. d'arhres Tout I f ' . ' '.Lao ;e, bYflntJhes, des cachettes des onts' c~ a ormaIt des la.d es l1Îlches pOUir la nu~t (quruna de ~es .ab~Is pour 'l a ,p luie et de dormir à la beille étoile). pa Ille eur permettait pas

fo~êt

J'

Tiré de « Bourru l'ours brun» de Lida.

., '

FICHE DE 'l'RA V AIIJ

1. Lis. bien attentiv,e ment ton texte RelIs-le trois f.ai,s. . 2. Cher:che 'e t ,copie. la phrase quj com·m'ence al" Tout 'c ela formaIt des ,l abyrinthes p. 3. Hers Souligne dams la phlras· e co ié d' 't" . . de cl 1 P . e un ra:J.t, les noms sllngu, eux es noms plunel,s 4. Imite ,la phra's e: Ah! c . nades ! A chaque !pas la ;s {rom enades ,! Ces promeAh ! cette 1. ' ore c.h·ang-e d aspect . 'P UIe .. . Ah ! ces œrÎ'se.s .. . 5. Des's ine un ip,e tit ourson. 6. Regarde bi'e n cam'm ent on écrit . 0 t tout ,e mmêlé de chèw,e[. 11 t' d n ~'avel:S!e un foul"l~é

Y~ai:. se

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Jv(JOK.J; .....~-=-

1~

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Un fameux l'enjflenr

ENVOIS PARTOUT

Le large museau de Bourru se promenait avec délices .s ur

~es touffes d'herbe, entre les pierres et Jes racines, puis se · re-

~'f; . d~

levait pour guider une bouche gourmande vers les jeunes pousses de hêtres et 'le.s chatons de noisetiers. C'est ce magnifique museau qui Je Ten,seignait 'Sur les habitants des terriers : ici un renard, là un blaireau. Pourah ! Ail1eurs une taupe. (Hé t Hé ! voyons ça; CreWSOl1lS), Et c'est encore ~e .nez merveilleux ·q ui lui disait: Une laie suivie de ses petits en ,m anteaux rayés 'a rbraven~é ice four.ré. Une biche et 's on faon sont passés par là ' AVlee un nez pareil, un ours ,d'une certaine éducation peut ;r econnaître en pleine nuit, et les yeux fermés, to.utes les es.,. senoog de bois, toutes les vaJI'Létés de pommes de .pin, toutef;. les qualités d',h erhes. . . ~.

Duçrey hèrel Tél. 61U5

PRIX

CHOIX - SERVICE

QUALITÉ

Tir.é de « Bourru d'ours :b run », de Lkla.

huf KUSNACHT .Zch.

No 15

Engins .de Gymn.astique, de

Spor~

FICHE DE TRAVAIL

et de Jeux:. .

1. Lis hien atte.ntitv,ement ton tex'te.

Vente directe . de la fabrique au etlent.

lalterlé ',l ' Cil SI~N -- Av. du. ~idi

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SPORT

';

.".

ReUs-le trois "fois. 2, Ohe~he . ~ ~opie la phrase q~lÎ com,mence pa.r : Avec uri 'néz pareH, .. . 3. Relève tous a~s noms d'·a mmaux, mets-les au . plur~et.. . 4. Qu',e nseigne son ·museau au petit ours ? :rsur les :animaux ? sur les plantes? . 5. Dessine un :des ani'm aux sentis par le nez de Bourru. , 6. Regarde bien comment on écr.it: C'est .ce 111agilifique .m useau'. qui 'le ' lrenseign~it .841" les haihitants d·es. bertiers ~ id un renard, ilà tln -blai-reaù. ' . !

Porte ta fiche; sur 'Je ,p upitre et retourne écrire c·ett~ pht'a~ sc' par cœur dans ton cahier." : . \'; ". . . .


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