L'Ecole primaire, 15 mai 1934

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N.-B. - ILe Départeluent engag'e vivell1ent le 'pers.onnel ,e nseignant là participer au cours qui se tiendra là ISion.

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Question complexe Il n'est pas indiqué, paraîft-il, de limiter les ad,m issions à l'école nomnale, ni de Icontingenter Ja dêlivrance des autorj.sations d'enseigner. IL e Départell1-ent n'·e rwisage 'p as, pour le 111 O1nent , 1a auise à la retl"aite d'offi,c e des vétérans qui d.onnent fs atisfac.tion. III faut encore 'l110ins songer à érriIniner .le personnel qu on 'd it « ,é ltranger » cOIlIllposé de religieuses et de religieux, V,a laisans par l'âme, dont le iClévouen1ent qu'Hs prodiguent à notre jeunesse est adl11irab'l e: 'ce serait Je cOlnble de l'ingratitude. Alors? Pendant [a dernière réunion des 1nstituteurs du Valais 1'011lland, une Inl'aî.tr·esse a sug'g éré l idée 'q ue l'MInes les insHtuitrices dont le Inari a un e.mploi lucratif pourraient bien laisls er leurs classes là des jeunes dont la situation devient de plus en plus 'angoissan'rte. ICe serait idéal connne dignité, esprit d1r,é tien et 'a ussi C0il11Jl11~ résulttat :pratique, surtout si :iVIessieur,s :les inS\tituIteurs âgés qui se trOll'v'e nt dans une situation ais'ée ou qui, profita'n:t ,de l'élas1icité de 'l'art. 90 ,de notre loi scolaire, font du «IClUnul» , hnitaient, dans cet ordre d'idées, leurs 'CoB.ègues du beau sexe. C\1ais ... !l'appétit vient en iJ.11angeant, dit-on, et .il ,e st bien là Icraindre qu'en If ace des gra'v,es difficulltés qui nous 'menacent et ·e n attendant peut-'êttre la revision de la loi, il fai:l1e songer à d 'autres solutions car i,l y va de 1a Idigniibé :du corps éducatiJf 'vala~san, que 'nos ,a utorités ont le droilt de pouvoir considérer CO'lTIilne une é[ite capable de se n1ettre au-dessus ·de vulgaires questions de C01l11péti.tions ou d'argent. ,Si personne parmi le 'COllpS enseignant ne peut se alorifi.er d "êttre Tiche, ill est de fait que la Im arge ,e's t trop gr,a nde ~ntre ses lllelnhres : les « p:la'c és » cl Œes « sans-travail ». C'est là quoi s'efforcent de parer et Il e DéparteInent et le lColl1ité ,de '« l.'Union ». :P ui's sent-i,l s faire virte et bien, génér·euseunent ,s econdés par ceux 'q ui peuvent le faire,. d'une autre [l11~ni~re" ·s '.ils . ne 'veu[el1tt pas céder lI eurs postes: aIde, par exmnple, a 10rganisatIon de cours SUlppléInentair.es ,d'allen1and, de piano, de da-cty'l ograplùe, de cÜlillptabilité, etc. pour les jeunes qui, ne trouvant pas de Ip os,t e pour enseLgner en 'V alais, ser~ient di' s'Posé~ à pren~r~ td'a~~­ tres eluplois qu'un « Bureau de placement » de l UnIOn, la ie tabln , 'tâche de leur procurer ,a près leur 'a'v.oir égai1eIuent envoyé des Icartes d'adhésion COllnme eUe Ile fait pour Il e per,s onnel pl1a'cé, car la bonille et vraie ,soHdar.irbé doit déployer 'ses ,e ffets ISurtout sur .ceux qui ont le p1us· lbes.oin d',entr'aitde. X.

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A l'école de Marie Educatrice Le dilnanche 13 mai a été lIa journée de :la 111ère dont on a üéléU)ré la ll1üs-s ion adlmir,a ble -dans la transnü ssion de la vie et dans la forn1'a tion d e l'âllle ·et du 'C-Ol'lpS. Que ['on 1C001lpare les m.·erveilles d e l éducation allaterneiJle avec 1es résultats l11'édib'cres d'une 'p édagogie trop 'c onfiante en 'elle-lll'êIl11e ; on sera olb:ligé de r·econnaître que 1'lœuvre ,aücomplie dans ~. ' illïti:mHé d'un fo yer foncièrement bon ·et plus durable que les progrès obtenus dans les écales grâce :à dets industries d'ailleurs loua'b les. L 'éducation par une m èr e s'i'l1'1pos·e aussi dans ['ordre surnaturel. P our rad1eter .l a famille hum.aine, 'l e 'P ère c-éleste nous a donné son divin Fils par .Marie. Suivant le plan de la Is'a gesse éternelle, cene qui a donné rra vie au .Christ, chef des prédestinées, dojo! aussi tranS,lnettrr: la vie surnaturelle aux ,c hrétiens, 'l11.elnbres Id u COlipS \mystique Ide Jésus. De 1111êlne que le Christ historique est le If ils d e Dieu ·e t de :Marie par nature et p,a r rf:Ïi1Ï'ation 'corporel~e , le chrétien le devient par la grâce ·e t par filiation spiritlH:file. Sont-'c-e là des notions 'é trangères à notr·e i1.11ission d'éduca-· !beur? Non, certes. « ,La fin propre et imm'é diate de l'éduc.ation chrétienne est 'd e ·coopérer là Œ'aetion de Ua 'grâoe divine dans la [orI11ation du y·éritable chrétien, 'c 'es't-à-dire là la .f.ornlation Id u IChrist luin1iêIl1e dans les hOillll11·es Tég-é nérés 'par le bajp~êlne , 'suivant i'ex1)I'essÎO'l1 ·s aisissante de l'Apôtre: « )M·es !petits 'enlfants pour qui j'.éIprouv,e de nouveau les dou:l eurs de l'en!fantelnent jusqu'à ('.e que le Christ soit fonné en vOUS'. » ... .Il s'ensuit que l'éducation t;hr.étienne el11hrass'e 'la 'Vie hulnlaine ,s ous 'toutes ses fonnes ... 1)OU1"

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l'élever, lIa r égler, la Ip erfectionner d 'aprè·s les ·exelmples ,e t la doc .. trine du ,Christ. » (Encyclique de Pi'e XI sur l'Eduoation.) Or, i[ n'y a pas de Christ ni de vie chrétienne sans la Mèl'e cl e Dieu. ·P our faire œuv.re -d'éducateur chrétien, nous devons donc .tenir ,coo11\prte du rôle J11aternel essentie[ de IMarie et cultiver 'la piété filiale envers la T. S. Vierg·e.

,Cette vue élevée de [a pédagogie surnaturelle n 'a pas de quoi nous ·efifr,a yer ni nous en1narraJsser. Void quelques étapes de ,c ette IfOlilTlation l11aria'le. 1. ,C'est tout naturel1,e nlent et COlnl11e 111Ue par le 'Sens üathoHque qu'une !l11ère ,c hrétienne sèn1e dans l'â!l11e Iles g·ermes .de cette piété fiJi.ale; avant d'avoir conten1pLé J-es traits 'de son enfant, -eUe !l'a 'l11aintes fois reüoml11andé à Marie; là peine :l 'eau ba'p tismale a-t-eUe suscité .dans le nouveau-né ,l a vie 's urnaturelle, 'q u'on -s'en11press'e d'aJlJer le présenter 'à l"autel de la Vi'erge. .

2. « Tout jeune ·enc-ore, l'enfant a sous les yeux l'inlage de Jésus et de tM,a rie, .du divin Enfant pOlié aux bras de ·s a Mère; on iluidit que cet enfant, c '·est Jésus, que 'c ette 1111ère, 'C '·e st Marie. Il ,s"éJprenld aussitôt ide syl11lpathie pour cet ·enfant si gracieux en 'q ui il se retrouve, pour cette 111ère qui lui rappeHe sa 111ère. On lui dÏlt 'a lors que J'ésus, .c'est Ile 'Dieu du ciel -q ui s'est fait 'petit 'et ~)auvre par a'l110Ur pour Œ -es !petits ,e nf,a nts ; que JMarie, 'C'est la r,e ine du d ·el qui -a donné son Jésus là la :Inor·t pour sauVer J'âme des Ip etits enfant-s, et que cette grande reine qui aÎl11e si tefiidrellnent Jésus veut bien il'·aimer flui aussi co~nlne le petit frère Jésus, ,1',a Îlner Cœll111e son propre fils; qu'il a donc deux mères ... » (Bain'Vel). Ces lignes iI110ntrent cOl11hien [',a:n10ur de la INlère :du s'ÏInphnte et s:e cultive ,a isément ',c hez les tout jeunes .

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3. Vient J'heure -où l'écOile clll~étienne va 'Corrlaborer avec les parents -et développer une !dévotion jusqu'i'ci basée 'Surtout, et d"aineurs :à bon droit, sur lesenth11ent. Dans I],a f on11ation reli'g ieuse ·et morale, la piété fiHa.l e envers l'M arie Ü'0clllPera la place 'q ui Uui revient. :Cela exige ·évide!J.11111ent 'q ue ,J" éducateur soit 1uiilllên1e pénétré Ide ces di'slposi,tions. Aux prinJcipales '~Hes chrétiennes, Il e luaître, soucieux ,de la 'fOlill1'ation religieuse, signalera aux ·éIlèves le rôl'e de IM'a rie dans [es :mystères de notre l'lachat. Les fêtes de la isainte Vier-ge offrent l'oc'c asion :propke d'insister sur ,l a !part :de iMarie dans no.tre vie, Tout Je long de [',enseignelne11lt Ide 'la :dodrine chrétienne, on peut 1110ntrer COnl111ent on va à Jésus par IM'arie. Les cantiques en ~ )honneur Ide Notre.,Drun1e pév~i.llei1t et ali'm entent ,dans Iles jeunes ,run.es la piété lfi:liale ; rre récit de 'ses honltés 'for.tÎtfie :la confi.al1'ce. 'P our que la r·écitation du chapelet. en


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usage non seulelnent dans les églises-, lllais aussi dans les fa-milles, ne dég,é nère !pas en routine, il 'e st nécessaire de l'a,c'Cû'll1ipa'g'ner Ide r·éflexions sill11p1es sur Iles Ilnystères. Des lJ.uaîtr,es chrétiens se font un ·h onneur de c-ol1ls'a'c rer 'chaque san1,e di quelques 'l11inutes là un ·entretien sur l,a -sainte Vierge; cette sorte de Illl'é dita,t ion 111ariale pourra se 'Cllôturer !par- un cantique. IChacun se souvient que, l'après-müdi du jour de 's a .p remière :CŒ11Jlnunion, il a renouvelé sa consécr-ation à ~i[,arie. 4. La piété filiàle envers la "fit/ère de Dieu joue un rôle prilll1orId ial clans l'éducation de la pureté. Les litanies -se111h[,ent oé'léJhrel~ à Il 'envi J'rune iU1IJ.uaculée de ,l a Vierge des ' vierges, ,~1ère très 'pure, très chaIste. IComlJ.uent inspirer à l'enfant, au jeune hOllnal1e 1',a'l110Ur de I-a chasteté '? En lui présentant 1e 'l11üdèle incû'lurparaih-le de toute pureté, e11 lui rappe~ant que ,c ette cr,éature priviI1égiée est sa 111ère 'et que 'c ette noblesse familiale l'ohaig,e. Et si, dans l'âlm e éprise Ide [a beauté de l'idéal, In1ais consciente de sa faiblesse , ,se glis's e le tlout,e sur la rpossibillité .de la vertu, ill faut Œui In 10ntrer Iq ue .:\1arie, 'a-cbniraJble CO'll1)l.11e le !lis parmi les épines , est aussi forte 'comme une al~m' ée rangée en hataille et qu'·elle rpeut défendre ses enlfants. C'est ce qU'la vait dairernent ü0111pris ·et pratiqué avec sUCicèrS 1e serviteur de 'Dieu G. J. Chall11ina'de dans ,l a vie Ides congrégations maria.les, ,e t [a 111ère de saint Jean Bosco dit là son ,fi!1s avant ae 'n 10urir: « Insistez ,s ur lIa sainte Eucharistie et },a dévotion à rra sainte Vierge. » Dout en ,e nltployant d'autres n10yens ,de préservation recollumandés par l eXlp érience pédagogique, n'on1ettolls rpas ces deux essentiels; sinon nous serions déçus. 5. Au fur et là 111eSUre que l,a crise de l'ad01es,c ence s'aücen.tue, la dévotion fili'a le envers (Marie devient plus urgente. « C'est elle qui Iuet ·dans fles cœurs ces dé1i1catesses de pureté dont elle 'e st Œe 1111Û'dèlle ; c'est sa royauté 'lllorale que celle-}à. » (Mgr. Baun.ard) . Marie sera clonc en quelque sorte la mère cle ['école. Nous) 'hœrnues 'é ducateurs, nous partageons avec les av,al1'tages de notre sexe aus'si 'ses insuffisances; nous fJ.11anquons, les uns plus , les autres moins) de c-et,t e exquise délic-atesse qui est Ile secret des 'I11ères. Mais tous nos élèves, J,es rplus -dHficiles souvent plus que les au'tres, ünt besoin de lIa tendres's e n1aterneiHe aussi bien que de lia f,e nlleté virill:e. La rpi'é té toute filiale envers CVlarie In1ettra dans ndtre vie scol,a ire c-et é1ém'e nt d'affection et Ide bonté. Des exégètes se sont dm11andé !poupquoi l'enfant prodigue s"est fourvoyé 111al}'g ré :la bontbé du père .d e fa'lnille, ·et quellques-uns pensent que ,c 'est paree que la 1111ère était ahsente ,du 'f oyer.

En ,cultivant la ipité 'f iliale envers lI a Mère de Vieu, nous m'aintenons nos 'éilèves ·s ous l'influence très bienfaisanlte de ICelle 'q ui est aussi la IMère odes hommes et par qui leur vi,e nnent tous les biens spirÏ'tuels. G.

Langue maternelle Cours élémentaire LES FLEURS Leçon d'e choses

Inviter 1es élèves là arprpor,ter des f.leur's ; le 1l11aître se Ic ontenItera d',i ndiquer leurs nonlS et deil11andera aux ,élèves où Hs les ont 'c ueillies. A quelle 'é poque de !l'année y a-t-il OJeaucowp Ide fleurs. Quelles fleurs Iconnai's sez-vous '? Le :lnaîtT·e distribue une girof~ée (fleur simple qu'ü'll !peut se procurer faci1ell1ent) à chacun de ses ·élèves. Quel est le nOl1u Ide -cette fleur'? ,(,c'esrf uTIle girolf:1lée). Où la trouvet-on '? (·dal1s les jardins). En avez-vous dans 'Votre jardin'? Quelle est sa couleur'? (jaune fonc-é). NOm111eZ 'l es fleurs des jardins (la girof.lée, ~e -géraniun1, la pensée, la 'Pivoine, lI a rose, l'\œi]let, etc.), les fleurs des ChCUl1[JS, des prairies (-la renoncule ou bouton d'or, la pâquerette, la violette, la l11arguerite, la véronique, ,le ol11YOSO.tiS, etc.) ; les fleurs des bois, cles baies (!le lll1uguet, l'anén10ne, la ste[laire, ,l a pervenche, l'-églantine, et-c.). rAimez-1vous les -fleurs'? Pourquoi? (el,les or,n ent nos JaDdins ,e t nos chaŒllrps !par leurs couleurls variées, ·elŒes réJouissent nos yeux -et nous 'chaI~n1ent par leur parflNn). y a-t-il des fleurs utiles'? (IBeaucoulP ,de flleurs, après avoir été séchées, sont utilis,ées en médecine, eUes servent oà If aire Ides tisanes). En 'connaissez-vous'? (,l a violette, la bourrache, la Ilnenthe, le tiruI·e ul). VOCABU.LAIRE

a) Les 'nO'l ns. - La If leur. ILes fleurs iplaisent par leurs fonnes, coulew's, leur's parfums. On en .fait -des bouquets des gerbes, des couronnes. Le's fleurs sauvages !pous·s ent dans les bois, C0l11Œl1e le perce-neige, l'anéD10ne) le lnuguet) .dans les .chall11rps connue 'le coquelicot, le bleuet; dans les prairies C0ll11ll1e Il e bouton cl'or, la pâqueJ'ette, la D1Cll'guerite, la prÎ1nevèl'e, Œe myosotis; d'aut.res au bord des haies ou dans ies haies 'CŒ11ln1e .la violette, la véronique, le liseron, l'aubépine, -l'églantine. Il y a .des fleurs cultivées, con1111e la giroflée, la tulipe, la pensée, le gél'Cl11iU1n, l'œillet, rra l'ose. En hiver, on ipla-ce les fleurs, ,les plantes dans des serres. Les fleurs sourt vendues par les fleuristes. ~eurs


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b) Les ([dje,cUfs, - La ,{ùeur précoce, hâtive, tal'dive,. une f,l eur magnifique, jolie, cO'mlnune, odorante; une If leur sauvage, cultivée, printanière,. .des couleurs vives, variées. Un p-arfUll1 suave, exquis, pén'étrant. Les lfileurs !peuvent être en boulon, ouvertes, flétries, fanées, Le 111uguet blanc, la Inarguerite blanche, Je ~~elicot l'ouge, l'ég'lallitine l'ose, le /bleuet bleu, 1e génêt jaune.

2. Mettez au passé sinlple les verbes suivants en ajoutant un 'complément: Je commence. - 'Tu plonges. - - Il avance. - Il jOl'ge. - Tu lnenaces. - .JI partage. - !ElUe fOl'ce. - Tu menaces. - Il partage. - EŒle lorce. - Tu traces. - Il charge. - Elle engage. - Il .m ange. - Tu abrèges. - LI juge. - Je prononce. Tu enfonces. - ~x. : Je üOln'lnençai nlon devoir.

c) Les verbes. - Les fleurss'ouvrent, s'é panouissent au chaud solei1 ; 'e lles parent 1a Ca'l11pagne ; ·elles ornent les rfenêtr·es ou les ba,l cons ; ellles elnbellissent 'la ll1aison ; ·elles égayent les s0l11lbres delIlleures ; elles attil'ent nos regr·ads ; elles parfUlnent ~'air ; ·e lles émaillent .les prairies; elles embaument les bois; eH es exhalent leur 's uave odeur; eQles se fanent,. ·eUes s·e flétrissent et tOlnbent.

REDACTION Un bouquet pour maman

Vous avez fait un: hOll/quet. Dites dans 'q ueUes circonstances vous l'avez fait, 'q uelles rf1leufis vous y avez nüses. A qui dfrfrezvous ce bouquet? Quelles Œwécautions !prenez-vous? Qu'arrive-t-ill au bout de Iq uelques jours ?

,on cueille ides fleurs, on ,e n fait des bouquets , des gerhes que l'on offre,. on effeuille une rm arguerite.

DEVELOPPEMENT

1. Dhnanche dernier, je suis allé IJne prolmener en c0111pagnie de mes parents et -de Ulon grand frère IRdbert.

ORTHOGRAPHE La vio'l eUe

2. Il faisait un ibeau soleill de rprintell1pS ; nous avons longé des 'chamlp s, des prairies Ib ordées de haies ·et nous SOHllues arrivés ft .la forêt où j'ai entendu pour la première fois, \cette année, le chant du 'Concou. « Cella ponte 'b onheur », dit papa, ët nous rions tous,

Au printml1ps , quand Il es doux ra} ons du .soleil ranÏ1nent la natur'e, on sent dans Œes buissons, au . bord des chemins, une odeur 's uave rq ui embaume l"air; il .faut reg.arder de près pour dé~ouvrir l'hmnible ffi.eur, la luodeste vio1ette que son ipallfmn seul fait découvrir. ILa violette est l'hnage de rhonune {modeste ,q ue ses ,quaHtés seules lf ont rm11arquer.

Question. - 1. Expliquer: l'animent .}a ,nature, embauDlent fair. 2. 'Pourquoi la violette est-eUe il'irm ag,e de l'honll11e iJ.llodeste ? - 3'. IConjuguer : aller .cueillir des fleurs .au futur. Les muguets

Avec l'éclosion des :llluguets, aa 'for;êt s' anüne. ID es troupes de fellunes et d 'enfants Is 'éparpillent :dans la futaie ·et ,moissonnent ces graplp es de fleurettes odorantes pour ,en faire des bouquets qu'el1es iront venrdre au il11arrché. Les gens de la vine sont friands de ces 111uguets qui '3.1piportent dans leurs chall1bres ,s ombr·es un peu du parfU!l11 et de 'l 'enchantellnent ,des grands bois.

Questions. - 1. EX'P~iquer l'éclosion ,des muguets, la forêt s'anime, s'éparpillent. - 2. Souligner les v,erlbes ·en e :du texte. 3. Conjuguer: apporter des fleur,s ·aux trois ,tenlps principaux.

~ Il

3. En ICheIllin, j'ai fait un bouquet de Heurls. J'ai 111is, au milieu, des ma.rguerites là 'C'Œur d'or et à 'Collerette Ibrral1'cihe ·e t, tout autour, des :ég,lantines Tos·es. J'ai lié 'Ina 'g erbe ,a vec un brin de jonc. 4. Je me 's uis empressé d'offrir nlon .b ouquet à [l11anlan ; elle a été bien contente et ln'a dit en iln'·enllbr,a s,s ant: « iYlerci, mon petit 'Charles, tu €S :donc gentil! tu cheroches toujour.s là lne faire pŒaisir ». 5. IR entré là la ol11aisoll, j'ai 111is le Ibouquet dans un vase contenant de .J'eau; je renouvelle cette eau tous 'l es jours , afin de conserver Il ongtemps Ues fleurs. ·6. :Malgré tous nles ISOinS, les égla,ntines ·se fanent; \m ais je 1l11e console; je 's ais que di,m anche prochain, nous irons ·encore en rprolmenaJde ; je cueillerai des fleurs, je ferai un nouveau bouquet que j' aflfriraiencore là llnalJ.nan. 1

EXDRCICES DE FRANÇAIS

1. Copiez les plu'ases suivantes en lnettcmt les vel'bes à l'Ï'Inparfait de l'indicatif: Tu allonges le pas. - I l mange une .g rand€ tartine. - Ta 'c onduite afflige .tes parents. - Elle lace Is on soulier. - Il avance avec prudence. - Tu pr,Ollonces distinctement. On CODl,m ence là dîner. - EUe suce des bonbons. - EllIe berce son petit frère. - Il CO'lnll1enCe son devoir. - Ex. : Tu allongeais Je pas.

Analyse d'un tableau d'Histoire Sainte Le moy·en le plus erf.ficace pour 'c,a,ptiver Il ',attention d'es enfants et pour ùeur Ifaire Im ieux saisir l'e'l1seigneme.nt religieux, ,c'est l'im&ge. Mais encore .f aut-il :procéder ave,c ,métJhoc1e. L'image doit ,être suffisamment grande, coloriée plutôt que noire, ·bien exposée à la vue des élèves j et surtout sim'F,le, ,c'est-là-clire corn-


-' 242 porter seulement, ,s i possiJhle, les éléments nécessaires à la narration du ,f ait (l'où doilt découler la vérité que Il'>011 'Veut enseigner. J'insiste sur ce ,p oint d 'autant ;plus qu'on n'étudie pa-s, un ta!bleau pour Ilui-même ni pour l'histoire qu'i.l représente, ,mais ,pour mieux faire ,r essortir les vérités qui ,s ont contenues dans le récit dont le· tableau va donner ,l" :00C&s'Ïon. ,Comme premiè.re amor,ce ;pour la compréhension et la ,crainte. que les ,p eüts, IcomplètemElJl1t :iJgnor.ants, ne voient ,que des personnes elt des chose,s d'une manière ,confuse, on fera peut-lêtre bien d'annon-cel' cl'éjlà très brièvement le sUijet ; Ipar e,x,e 'mple: voici une ,im&ge r présentant la nais,s ancedu ,p etit Jésus; r8tg,arclez-Ila attentivement. Après quelques inStal1JtS d'observation silencieuse de la gravure ,co'mmencer le trav,ail d'&naly,s e ,du tahleau pour ,arriver ,à ce J.'ésultat que le ahleau dise ,aux eMM1'ts tout ,ce lC[u'i,l' est à ,m ême de leur enseigner par l'imte,r médiaire l°)cles personnages, 2°) des, objets, 30 du lieu; natureJ..lement on s'aÙJstiendra de ,ce qui serait inuthle pour la compréhension des ,f aits et 's urtout des vérités ,à e,n seigner. 1) Enumérer et faire énumérer les personnages suivant leur importance. ,Com'me11tcer ,par une ,question ,s,i mpIe: Com1pte,2') les ,p ersonnage·s. Qui ,connai,s sez-vous? On attirera &lors l'attention cl'es enfants sur le .personnage principa,l, puis sur les personna'ges ,s·e-con clair els" suivant l'importance de leur rôle. ISi ,les enfan.t,s 'connai,ss'e nt .cléjlà l'un ou .l'autre per,s,onnruges du taJJle-au, on lIeur donnera la s.atisfaction de Je ,m ontrer en le J1'0IIDmant. o.n ,l eur rrer,a 'connaître les autres ,successivelm ellt. le,l' t8lmps: o.n les montre ,et on les nomme: Voici ... 2e te,m ps: o.n Ile,s ,fait montrer en les ,nommant: Montrez-moi ... 3e. tem1ps : .on le-s failt nomme,r au fur e't là Imesure qu'on. les montre.: Qui est-ce que je montre? 2) Mettre en relief les obje.ts dont les personnages dis'p osent, SUIt'tou~ ceux qui seront em'p loyés dans l'action. o.n re'cherci:ler,a pa,rrrni Iles objets et autres détaiLs ceux qui contribueront à l'intelligence du récit, et on laisse inaperçus ceux 'qui ne servent Iq u'à l'ornementation. d'u tabl,eau. n y aur,a ,lieu, parfois, ,de renseigner le8 enfants sur ,les vêtements (des rois, prtêtres" s-o 1d:ats, hom,m es, d'emmels, enfants, eltc.); mais, toujours, il faudr.a faire re'ffi,ar,quer ;l 'attitude des personnages et l'ex'p re,s\'3ion ,de ùeur physionomie, ,souvellt rrnème on ,devra les mimer ,p our souligner le sentiment exprimé. 3) Faire ressortir le milieu dans lequel la scène se passe. Tout doit être localisé; auss'i, le lieu de ,la ,s,cène sera .l'oil)ljet d'une étude spéciale" crans :l,a mes·u re toutefois où cela importe .au tfait histol':Îlque et d.ans la mesure où [es enfants S0l1lt IcapaJbles de s'en rendre ,compte !Sur le table·au.

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Si rien n '&ccuse le lieu sur l':vmage, on ne m.anquera pas d'y \'3u,ppléel'. Une remarque s'impose: N'interrogel' les enfants que sur les choses connues. Celles, dont la connaissance n 'est pas centaine" on le·s no·m :m era soi-mème av,ant d'interroger les enfants. Beaucoup de catéchistes ont la manie d'intenGger avant d'avoir préparé les éléments de la réponse. Leurs que.stians deviennent de véritables devinetltes. IPro~éder par interrogations sim,p les, lClaire' et prédses, <sur le .lieu, les pe'r.sonnage,s, leur ,a ttitude, vè telm ents, oÙ):Ïe1ts et ,autres ·détails qui ont été ·m is en valeur. Cette répétition a pour but de fixer défi. nitivement toutes les dODinées nécessaires à l'intelligence du récit. Au surplus l,a. connai's's ance parJaite de. tous le·s éléments du tableau aura Ip our résultat d'empêcher que le enfanIts ne reg,ardent l'i,mruge par ,curiosité plutôt que d',écouteT ùe Tétcit 'q ui 'Va suiv.re.. JI Ifaut l'introduire, d'une manièr'e( (ca,ptivante'. .par l'ex,empile: EcoUitez ,maintenant, mes enf,ants-, J,a JJelle histoire là laqueJle prennent p,art .letS pe-rso'llnages que vous voy,ez (.on les montrera au fur et à mesure qu'on le,s .fera agir ou parler.) C'est le moment capital de la ,l eçon. Que ce récit surtout ,ne soit :pas se,c, mais bien animé, l"eproduisant Imême les· gesltes ,aocusés sur [e tableau; Iqu'il ,soit Silllp,l e, mai,s vivant et intéressant; 'que 'ce soit, comme vous· l'avez .annoncé, une 9)eJl.e !histoire, fl)ien (lé.bitée. IPour cela, e,1le Œoit êti'e préparée avec grand soin. [,e maître doit MTe ,s,i paTfaite'm ent en possession de son suje1, de ses mots, de ,sa phra,se·, que, s,a ,p arole soit .aisée, ,coulante, Isans aucune de ,ce,s lésitations qui heurtent toujours désrugréalhl,ement (1.ans un r-écilt. Le bon ,m ,aîtr'e s'imposera ,c ette 'prép,ar&titon ,soigné,e s',1l e,st convaincu que :c'est ae 'm oment ilmportant el1Jtre tous de -l a leçon, celui dont va ,dépe,nc1re le fruit de tout le travail et du ,caté,wiste et des 'élèves. Les véri:tés, les ,conclusions morall es ,qui doivent se ,dégager dLl ré,c it ne ,f raPiperont tl'enfant que pourr autant ,qu'i,l a·una été ému en écoutant l.a belle hi,s,toire Iqui lui a été racontée 8<t qu hl retiendra sûre'm ent. Ne l'oublions pas, le moment du récit est le moment capital de la leçon. ,S i .prutb.étitque .pourtant ,que doive être notre narration, il faut qu'eil'le soit toujours exacte. N'inventons rien; contentons-nous ,des f.aits rap:portés ,p ar l'H'stoire ,sainte ,ou :l'Evanghle. ,M ais ,que, p,ar s'a clarté, le 'r écit ,s'oÎlt à .l.a ,p ortée de ,l 'enfant, ,p uis'que ce1ui-ci es't appelé à Ile 'r eprodui'r e. o.n aUTa soin surtout de ne ,p oint l,e eomphquer par un mélange d'expU.cllitions ou ,de rMlexions ino,p portunes. Les ex'p lica'tions nécessaire,s à l'intelll igence du récit onlt 'Crû ,être donl1ée,s .au ,cours de Œ'ana,lyse du ta'hle,a u, les réftlex-ions se ,fe,r ont ,m1ême à la fin de la leçon.


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244-

Dégagé de toutes superfluités, .Je récit n'en sera que plus simple, ])}us vivant, plus intéressant et plus émouvant. L'e.nfant aime ,les Jüst'oÏ-res et N' désire- SUl'touten connaître le dénouement. On: ira donc jus[qu'au ihout ,de lta lD'arr,aMon avant d'in,terrogeT, quitte à la reprendre pwrtie par ,p artie si .letS [,aits se ,multiIpl.i.ent. Pour préi}r.ar·e r la reproduction du récit, on posera les ques. tions dans un ol1dre logique de façon qUe les réponses, abstraction faite des questions, constituent le récit des faits étudiés. Si le travail d',ana'l yse et Il'ex,pos:é cl€s faits ont été lbien ,conduits, Jes r0'p,étitions partielles afrJoutiront ,aisément là La re production totale tie l'Ilüsto.ire. ,souvent, il suffira de 'mollivrer les personn8Jgesau tableau, d'ans ['ordre où ilels .faits s·e sont passés, pour 'Ü'brtenir ,u n récit perso-n nel et complet ,de .la ,p art de d:e ,1 '·enf.ant. 1

Point très imŒ?ortant: il1' est utile ·de ,l'étaiblir. !Ma-is 'comment cette impression finale ·am"a, IjaiUi ,d'elle-mêm·e ,à l'intellige·n ce elt au cœur de 11'enJant ù::>ar Ile Il'écH et s,a re~production, il e,slt souhaitable de .ne pas s'appesantir trop longtejmps, ,com:me en une Ilol1tgue et ennuyeus-e prédi1cation, ,s ur celtte ,conclusion 'm 'Orale; ,que,1que,s ,mots !bien sentis, venus ,de ,cœur; court et bon semble être la formule.

*** La leçon suivante portera sur la rélM~tition du récit. IPour ,cette Té,pétiltion, on pourra song·el' de telnps en ,t em.ps, ·q uand ,l 'histoire s'y prête, là une scène .où interviendront :plusieurs enfants j.ouant le récit. Cette ,petite ,p ièce (Si l'on :peut dire), ainsi Ijouée et. ,mim.ée comme en un Italbleau 'V,i vant, Întére.s6er.a la u plus !haut ,p oint le.s 'enfants, .et l'histoire sera dès Il ors ,pour eux inoubliable. Une leçon s,p éciale sera réservée pour la mise en évillence des -vérités contenues dans le récit. On Il'e,s [€,Ira d'·abord exprimer par l'enfant ·cL8Jl11S son lang-a ge la vant de Les lui ,p ro.pas-er d:ans le. texte -officiel -(-des prièr,es ou du ca1échisme) au:que.l on .c1oitaibout.ir. H. D,

Lecons de choses 9

RACINE, TIGE ET FEUILLE 1. Généralités et observations

Une plante quekonque présente -e n général une 1)arÜe aérienne .(tige et feuiHes.) 'e t une ipar,tie souterraine (racines). IChacune d e ces par.ties a un rôle. L'enseJ.nble vit, 'c '·est-Ià -dire nait, grandit, se .reproduit, nleurt. 'L a plante a, C0l1l111e l'animall, des fonctions d e nutrition, de circulation, de respir,a tion, de reprodudion. On obs·e rvera des plant-es adultes récoltées par ;les élèves , on -conltparera les diffè'ents types de racines, de tiges , de feuilles.

245 -

2. La racine

De la radicule qui devient 'I a radne principale sodent bientôt des ra>Cines -secondaires ou radicelles dont -l'ens-emble se nomme .le chevelu. Non loin de 1'exh"énlité de chaque brin de chevelu, on, peut distinguer une ,collerette de q)OÜS très fins, les poils absorbcmts, par où pénètrent les substances nutritives que 'I a plante puise dans le is ol (air, -e au, luatières di'Verses). Tout là If ait là ['extré-luibé se trouve une sorte de petite écaille, l,a coiffe, qui protège: le hout -de la r-a.dice'l,le -et lui pernlet de .s 'avancer dans la terre au fur et là Inesure de l'aücroiss-enlent. (.on ex·a nlinera un chevelu frais, Ip longé et épanoui dans l'eau d'une car,a fe). Dans Ile 'fraisier,. le aierre, ebc ., des racines prel1nent naissance diredenl·ent 's ur la tige: ce Is ont les racines adventives. On distingue: les racines pivotantes (radne prinlCÎpale très dévdoppée par raJpiport aux autre's) ; les racines Jasrciculées (l"adnes seüontdaires très fournies ,et formant touffe) ; les racines tuberculeuses (renflements ,très yisih[es , al'vec provision de nourrHure). Faire trouy·e r [e rôle de la racine: fixation ·et nutrition de [,a plante . 3. La tige

Exaaniner diverses tiges herlb alcées et ligneuses; ,l eur·s diverses . fornles, ~eur aspect. Montrez par une Icoupe 'les ditfférentes parties: écol'ce, bois, Inoelle. IE ntre ,l e Ib ois ·e t la luoelle se -trouve ' une couche qui > s "écrase 'fadlelnent : le -ccunbiLlm. (En f,a briquant un Isiffilert aiVec une tige de saule, un ·enif.ant peut fa·cilement observer ces dif1fér-ente's parties). C'est Idans cette Ic oulc he que ,se trouvent les ,différents vaisseaux qui 'conduisent la sève. Chaque année une 'Couche de bois s'ajoute aux précédentes ('coupe d 'un tronc d'arbre). 'Rôle de Qa tige: support. ~.

Les feuilles

'L eurs diff.érentes .t'ol'lnes: simples ou composées (lila-s et acada) ; J-eurs dispositions sur la tige (opposées ou Cllternées). La feuille ,e st une expansion -de l,a tige. ID',albord enroulée ' ou pUis'sée dans le bourgeon, eNe s'étale et se -développe; puis après avoir vécu p'l us ou nloins 'longtenllps, elle se décolore e,t se tdessè-che. La tplulPal"t des feuilles ont un limbe aplati, de :fOl'till·es et de diIn-ensions trè1s div-e rses ; '1a ~plupart égale'Jnent ont une queue ou pétales de Il ongueur variée. ILes .feuililes sans queue sont les feuiUes sessihles. Le ;pétiole ,s e ranüfie dans le lillnbe ·et fonne les nervures, Is orte de squelette de rra .feuille. A la fa'ce interne des' feuilles, on :distingue une infini,t é -d'ouvertures nlicros,cOiPiques , [es stomates, qu'on peut 'Co,mparer aux pores de notre peau. Rôle des feuilles. - rL es Jf.euiIJes sont les pounlons de 1a' p'l,a nte. Elles s'o nt Conl1l1le nos poumons, le ..siège d'un phénonlène d'évaporation 'e t de l'espil'ation; par ·elles (la plante s·e débarrasse ' de l'eau en excès; par elles lI a planJte puis·e dans J'air l'oxygène '


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24G-

don~t eIl,l e ne pourr'a it se pasls'e r. !Mais les feuilles jouent aussi le

l'Me d'un appareil digestif,. ,s ous :l'il11fluence de la lunüèr,e du soleil, ë1Jles absorbent l'aci:de carbonique de l'atmosphère ,a fin .que la plante puisse s'assillniler le Icalbone indispensable à l,a fOl'!lnation de Is'es tissus; c'est ce qu'on nOlnlJ.ne la fonction chlorophyllienne. !La chlorophylle est rra ,suihstal1'ce qui donne leur couleur là toutes les l)arties ver1es du 'végétal, où s'o,père cette fonction. lC'est dans les rf euilles que la sève brute, absorbée par les racines est élaborée e,t circule ensuite dans toutes Iles parties du végétal! et le nourrit. Les végétaux produisant à la 'l umière de l'oxygène, assainissent Œ'air (squares , forêts) ; (mais pendant la nuit Ja respiration de la plante dépasse la fonction chloroiphylJlienne (d'où dang·er .des !plantes dans une cha[l11bre à ,coucher).

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