L'Ecole valaisanne, mai 1967

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Rédaction: P. RourbaJO, ODIS, Rawyl 47,

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Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: ODIS, Bawy'l 4,7, Sion, téléphone 29365. Impression: Fiorina & Burgeu(lIf, Sion. Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Va'l ais, Sion (pour le p'e rsonnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traÏ1emellt du mois d'avril),

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XXIVe Session pédagogiqlle d'été iL' «EcoŒe vail'a isanne» pub1ie ,d ans ce numéro de mai ale programme 'ctu XXIV cours cantonal ,de perfectionnement. e Dans ses grand'es lignes, ce 'pl'og.ramm~ ressem'bjJ.e à cellui ,des sessions précé. dentes. On remarquera cependant i'alo cent parüou!lier ,donné ' à ['enseignement de 'l'a langue française aux ,d ifférents degrés, IT'introductiond'une section pour l'es maîtres de cllasses uniqu,es, ~'eHort fait en favelu des écoŒ'es et dasses spéciaŒes et la forme nouve'tlIle ·donnée à Œ'initiatÏ'on cilllém'a tographique. Afin ·d e décharger Il es 'c ours Ide m'a thématiques et pour permettI~ aux m aîtres et aux maîtœsses 'c andi,dats au hrevet p é dagogique, qui en avai.e nt été tenus éloignés Œ'·année 'd ernière, d'y parüciper cet été, nous prions l'e s autTes illl'elllibl'es du ,col'J)S enseignants de ne pas s'y inscrire. Les critères déterminants pour ~e 'c hoix d'une section ne ·devraient p as être en premier lieu, ~':attl'alÎt qu',e/Ue offre et Œ 'a 'p ossi'bilLité qu'elllle présente de p'assel: Lll1e agréabl,e se'lnaine, m'ais bien la nécessité que chaque Ill'aÎtre ·d'Oit éprouver de se perfectionner dans ~e domaine où iŒ se senti: le moins à ['aise. On peut manifester qu elque étonne ment ,d·e vant [e nombre r eilative'lnent peu élevé d'inscriptions que recueilll.;ent certains séminaires par 'r apport à ,d'aut'res. Atta/che-t-on, pa'r exe:mpŒe, suffisamment 'Cl'imp'Ortl:all'ce à son l'ecyc1Lage ,dans le d'Omaine de renseignement du chant, ,du dessin, des travaux manuelJ.s ? H s'agit là,dir/a -t-on, de branches secondait'es. Certes, m 'a is cesdiscilpŒines n'ont-ellaes pŒus de consi'd ér,a tion? Et que dire des techniques audio-visueJIJ'es dont on se réclame volontiers mais que !l'on ne mia Îhise peut-être 'p as suffis am'm ent? :L es cours eatéchétiques Id'Ont rr'a suppression avait été envisagée pa'l'ce que ŒeUl' durée ne devait s'ételldre, en principe, que SlU trois aliIées consécutives, ont été maintenus à la demande ,d e nombreux pall,ticipants. Souhaitons . qu'e cette m esure donne aux maîtres qui ne 'l es ont pas encore suivi,s, et iil:s SO!l1t nombreux, J'oO'casion d'y prelldre part 'c'e t été. Nous signarr'Ons en p 'aIJ:ticulliier [e 'COUTS No 3 l'ése1'Vé aux prêbres, aux institutelus et ·a ux institutrices qui ont la responsabilité ,de ~a formation religieuse des adoŒ·e scents. Les maîtresses ,d e J'enseignem'e nt ménager non astreintes à suivre !le cours No 21 y seront égaIT·ement bienvenues.

II ne s'agit pa,s ici, ,de passer ·e n revue tous Œes 'c ours ,d e la semaine pédagogique. Les indications et !les comment'aÎ1+es donnés Idans Œa présentation du programme renseignent avec suffi,samnJlent ,de précision. Qu'on nous permette toutefois encore ,d'insiste'1.' SUT le ·ca'l'actère nouveau que revêt cette année l'initiation 'a u ciném·a. Elll1e a été prévue pour J'ensemble des parti'cipants de sorte que ~es fervents du septièm.e Art et tous les 'autres m aîtres puiss·e nt se famiiliariseT d.avanta'g e avec 'Cie moyen ld'eXtpression sans .d evoir r enonCe'1.' aux cours pédagogiques prop'l'ement .dits.

TI n'est pas nécessaiJ}:e ,de l'1a'Ppe!lter l'import'a nce ·d e h connaissance cinématographique dans le mond.e , d'aujoul~d'hui. Nous vivons .dans une dviHsation qui fait Ull'e lm+ge plta'Û'e aux moyens aU'dio-visueas pOUl' Œ'infoml'atiùn, h pub[i'CÏté, Ira 2

. +, tion. Nos élèves hahitués à rr'a téllévision et à ,['image, s'aocommo-d'el'ont d,istI ac ' . ' 1 11 ' • • ~~ , , de m oins en moiriis de Jeçons et de cours 'dans [esqueJ.'s lI.a m muone Vlsu el.me n entr e p.as en jeu. . . P eIlldant t>roi1s sowees conséoutiv'es, et à tI~.re ,de fOTmatI?n cullt Ul'elle. perilllIe sel1a 'p résent'é et 'anallysé [Le beau fiihn dO'cumenta!lre S'lH' un viIlllage s~de LEGENDE DE LA JUNGDE» dlU SuécloŒ'S Arne Sucksd orff, f,iJ.m hm 10U, 'La « .., , illil fl L, " empreinJt ,d'une grande 'chafi..eUT hlull'ame et quI Id epaS's e ,d ,a eurs ll'e 'c aclil e stnct du ,d,oICillmen taire. Comm·e on le constatera, [e prognlilnme Ide 1 a XXIVe session péc~agogique vise essenti elllLement ·à (l)a 'p.l'atirque 'des ·diff ér ent es 'cliS'cÏlplLil1'es ,de iL' en sel gnelIDent fa ux divers degTés. IL '·éJlJ€mIent 'ouilturell n'a 'p as été.toutefois 'c om'pŒètemenlt Idél~r:i.ssé p'llÎiS>'F~' en 'p lus genera!l~s, en e lort avec [a pédagogie permettront ·a ux parhclpants . . d'éll" ·argn a .des .1 C Imen:~!!s plus vastes J·es 'p robilèmes ,d e 1'écoŒe et de ['enseignement.

d l "nitiation au cinmna dont nous avons ·paa.-If é, deux ·confer ences

Nous tenons à .p réciser enfin que ae progra~~e :d~ la XXIVe sess~on p ~dagoi ue s'inspire largement ,d'es rtemaTques, ,des 'pToposItIOns 'e t ,cl~s conset:ls quI nous ' l_ 'es ecoJ,e'S niO'nnarll s, iles g q e'te' .'a Imal ont lJl.1lfl'e m,ov ;n t cn.v .................. .......,....Luni'(liJ]és '1. , à ll'ot·r e -clemiaIlIde, 'I )ar Œ • • ,ed inspecteurs de il'enseignement primaire et Œes -dléITégués Id es aSSOCIatIOns pe ·agogiques. . . , Nous souhaitons que le prochain cours ,de perfe~tlonnement .connalsse le ccès non point le seuil succès quantitatif, nTais -ceihu SlutOut , mOIns spe-ctacu~u. +e 'quI' ~L ~",. ais.gu'l.~é :p ar Ile ,désÎJr ,die 'c ha'q ue• paTticilp ant, d'l'e ISe meUre cha' !i:an: , ,1 . . " q ue année, paT le Inoyen de a..a sem'aine .péœagÛ'glquJ~, dans '.Les 'C ['S'posItIOns qUI p ermettent un enseignement moderne, VIvant et eff:t.oace. A. Pannatier

Le Joueur de flûte (Fresque étrusqu'e)

Les Etrusques L'histoire "étrusque est etnJCOTe Î!I1lpa'r f'a item'e nt -c~nnue. Ce P~U'P~~ rrovient s-ans ·d·o ute ,de ['Asie mineUl~e. :m s'installlle en Itahe vers ~'e IXe .sle clle avant Jésus-Christ, oocup.ant en gros l1a Toscane .,actueillle. ~ a'l'~, son mf1uenc~ se dévelop'p e bientôt et, à PM,tir ,du VIle siècJl~, on. [es VOlt s etend'l'e Ve'1.'S ~ Est en rul'ection de ['Adriatique et vm+s (Le SUld en directIOn ,de Ro'm e. .. a,a première l)ériO'de hIstone. Ses R orne, a' ·ce m oono: v nt-ila' " , ' est dans ' • . de son • d ' . conquêtes n'ont 'p as 'encoll~e 'CO'lllllneIlICIé. Au ;contra~'re, [lies, trOIS .e~':~n:eTs I:OIS de R ome sontd'Ol'igine étrusque, üe qui 1l10ntll'e bllen qu au yIe s~ec:le, 'c e.st 'l'EtlU'l'ie qui est en périod·e d'expansion. Mars les abus ,du deT~er r~I, Tarqum le Superbe (c'est-à..,dhe «'l'~rgue~eux»), révo[tent ~es Ronl'aIDs quI, chass'a nt le m O!Ilarque, instau'l'ent J'a Republique (509). 1

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Av'e c !la République commencent (les 'c onquête s. li s 'agit d ' abortd ,d e heurts entre voisins. Les Etrusques sont parmi a:es p'l'emièl'es victimes de ROlll e ApTès ['Etrurie ·du Sud, ~'ensemhŒe du ter ritoire étrusque tombe sous ;tes 'C oup' de Rome au IVe siècile avant Jésrus-iChrist. 8

Leur civiUsation Les Etrus'quJes étaient d"abolid agriculteurs. ILes 'PT·e miers :e H orts de civillisation portèrent sur l"all1lé lioration ,du s·oI1, notamment p 'M' [la création de systèmes ,de drainage. , Utillisant 'e nsuite les minerai's de cui'V'l~e et de fel', Ns ,dJévell'o ppèrent peu à peu une véIûtablle industrie, 's péci'alLement Idans Ille secteur Id es 'a I'lues et des outiils. Leurs va's es firent ,a ssez tôt 'COllcur,r enoe à Œla 'cél'iamÏ'q ue gl'eoque, importée pa'!' [les coloni'es du Sud Id e ['I1a1lie. IL es Etrusques 'S'e distinguèrent en 'Outre pal' Œeur 'S'e ns ,de !l'urbanisme assez Pll.'oche de ,c elui dies vi!ll1es ol'ientalles. • Quant à Jeur reUgion, ieillle ra:ppe1ll1e 'cell1l·e Id e Il/a ChaJ:Ldée: caI~actél'isée 'P'ar UIlle superstition enV'ahi'Ssante et son besoin ode prédi'c tions, eillle infUuença forte. ment 'ce/lILe des Romains ('p rocédés die ,divination, ,amull:ettes, etc,).

Leur art

1) architecture et urbanis'me . _ Vi'lles fortifiées p<hl:' des 'r em'p 'a rts ;Ïm.pos/a(t.'-tg.. _ aisons d'habitation annonçant [la m-a1~o~ romaIne (COUT intérieuTe). Temples, connus seu(lement 'p ar 'desde'S'Ü'rIpt'lons. ombes, de ,d eux t)71pes! -

soit ·e n form'e Id e tertr/e s (tumullus), . , " soit en fOrnle ,de sa!llles lSouterraines, avec nI'c hes ~:ateraŒes s'e parees par ,des ·pill.iÏ.ers décorés (stucs et fresques). . L a constl'Uction étrusqwe se :caraoté'l'ise par ["'e mpJ:m de, [la voute en pafeffl~ . (. t, 'goûts portes ,d e villll'es' œa «Oloa'c a m laXIm'a» de Rome nous 0 le crotre pon s, e , , '[1' [1 1 toscane 'exemp[ed'égoût étrusque). Comme sup'p ort, on utI!l~Se !la co ?nne , ~oche de la cO[O!llIle dorique greoque, mais avec une moullure a !lJa base, et un fût sans oanne[uxes. ,

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2) A rt industriel

- Monn'a i es. -

AImes. P ierres gravées. . b l 'd' , .'~ '1 owcwes OIeI!lB•• IJOUX: n oonb""=ux 'C-UUlI[1II',OI"S pendentlf.s aD"' ~ I~af'es, ha gues ·e t h l es. Les femmes n'étaient pa's' seu(1es à 'Se p ,a rer ,d e bIJOUX! ['es omlm es et les enfants (]:es p'Ort'a ient aus/si. _ Vases: comme ~I:a céJ.'lami'q ue grecque, cell[e Id'es Etrusques connalt ses genres la'ssez 'différ'e nts, sui'Vant [es usages: - vases fun'éT'au-es s'UIl',m ont'és d'une tête ('c anope); , - vases 'e n 't erre noi,r e 'a'V'ec motifs en retief (hUlClche~'o) ; ., - v'a'Se'S peints imitant Œes modèlles grec'q ues, à pa,rtH' du IVe sIecJe; - coffrets cyllJmdriques, en métaŒ. '

Si la civiiH sation ,des Enu's ques 'p oursuit des buts éminemment ipl'atiques, leurs prodUictions m'a nifestent néanmoins tille nette vecherdhe Ide ,dé coration. Certes, leuT aTt nous paraît ·a ssez pri'm itif, et 'c 'est iIlOl'ma!l!: 'c e 'CIaTla ctère est dû à ala ,destinée tragique ,d e ,oette .civHisa.tÏ'On, 'a lléantie ou a1ssim!illé e 'p ar [es RO!ll1laÏns avant d'avoÎi' pu ,d onneT tous 'ses f.ruits. POUir juge'l' une œUV1'ie étrus'q ue ,authenti. que, :li ne faut ,donc j!aTIl'ais owbŒi'e r 'Cet inachèvement de 'l 'évolution artistique de ce peUJplle. P.our bien 1'e ·comprendre, iJl suffit d'aiillleuxs die Ile cO!llli{J'arer à Il'a'l'! grec contemlp oralÏn: entTe ~e VIne et [e VIe ,s i èdl'e , f1'aa'! gt~ec nÜ'UJ8 'S'embo1e encore l"l]Ide et prinritif. On 'p eut Idonc imagine'r que Il'aa1: étrusque, 'c omme l"al1.'t grec, am~ait aueint un haut nive au ,de qua[ïté, :s i Il'IaJll1lexion par Rome n'a'Vait pas aIltéré pl' of ollldém enit s'On originallité. ]1 suhsiste à R'Ome, m'ai~, se mê~'e à de muflJtip~es ëléments qui l~eIlldent ,diff:iJcille Ile 'l"epérage Ide ses éllémentrs propres. Ajoutons que, vm"s !Le VlIe sièol,e ,déjà, Iles conta'cts 'a vec [e s œuvres grecques avai'e nt introduit ·des influences heUéniques dans 1I:es 'c réations des E tlusqu·es. Si l'originra1lité ,de 'c et aTt est ,donc ,diffi,c:il}e à ,dégager, N' nous app araît, en gros, 'c omme une fOlll11'e ldie t'l~ansition qui, p'a<rtlant d ie [l'a'!'t mésop'Otamien et de ['art grec aœhaïquoe, 'Prépare J'tal'! t)71pi'q uement r'o m1a in antél'ieur à iI:a p é1'ioide impériaile-. Enfin, l'art étrusque est re!llativement peu connu ,du puh[li!c, :ca'l', ,d ans, ['es IIlIUsées où i!l es t présenté, N soufft'e 'd u voisina'g e ,de !l"art ''gl'ec et de ["arrt r omain ta,l,dif, pll.us évo1Lués, donc 'p[lfUoSa,ccessihŒes au puhllî/c m'Oyen . . _ ' En plLus ,des vestiges des 'CÎl'a!delllles étI'U'S'q ues, d'imporrbmtes colIllections méritent pourtant ,d'êt'r e visitées, notamm/e!llt à Rome et à FThoTence, clans d iverses vÏ'liles de :l'ancienne Etrurie (Arezzo, T'a.rquinies, VoŒite'lTla ), et même â J'étranger (LollJŒ:es, Paris).

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3) Sculptures -

RaI'es S'latues en pierre. . Statue:s en bronze (sujets hUlUaiÎns et arum/a ux) . Nom'b reuses terres cuites, ' d' . - soit comme éllélments ar,chitect1lJl'laJUx (fi'o!Iltons ode temp~le'8, ecoratlOn~ de tombes), . _1. dléJf ) soit 'c omme 'coUIVe.I,dl'es (d e sa'l'co'p hages (mage 'u u ' unt.

4) Peinture

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L . t . ' trusque décore SUl'!OUt d,es tombeaux. Dans des sty['es qurt varIent pe~ ure e .l'es .artIstes . , evoqu ' . " ent des scènes.ritU'e1llLes (ld1an sesdb , offrandes) avec a~es ep'Oques " , t ,'a vec '1fl'e ,cull"e des morts, malS aUSSI des c enes e anquets, , souvent en ra'' tres p por 'L de ch asse, die pêche et ,de 'Sports. 5


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Ce fl'agment appartirent aux peintU:res 'rdécÛ'r'ant!La '±6~be ' 'ci;~s i~opaJ.tl · , rarquinia (PJ:ovince dre Viterbe). L'lell'semb[le fOl'me une 's'o l'te de f.rise 'r e ~~,a g~n~~nt, ,dans un décor Id' a~Jbustes, Id es musilciens, et défi' clanse'u rs. On d istinPue. d a~eUTs, sur a, ~ reprodlU.lctlOn I ~U CerdJ.,e Id,'art, Œ'e,x:ti~~ih~ ',de~ fjg1lJ!.'e~t e!!:!our~e ce J?UJ~U: ,d e Bute , doup~e:_ un J(meur ,de ayre et illlpod~ll,r : , ëlJe powpe. Haute t de Il ongmaJ: 84 'c m. . ' , , ' . ' '-, Ut On est tout d'aholl',d fra'ppé par 1a retherèhe ' dè mouvemént 'qui se :d'é ' ge de eeHe peinture. L'évocation ,de la mm:1che est' très nefte. Pllùsieurs élJ.:éJin!?a con 't' eU. []' ' , ;J , . ' " ents , corn en a 'c a: ~ 'e/cart sep'M',a nt (nes ,deux PlCldLS, aieUT 'p osition ' 1 ' cillll :ongem,ent même, qui attire 'surI' eux ['attention du spectalt eur' m:ais' 'a.u' s .ell1: ,.,la "~(J , d . . , 'SI 1 pOSItIOn generi:tlJJe . u personnage, vl'sI,bŒeanent p'e ndhé en 'a vant· enfin Œe de' ~I-' """'" ' _1 ,plla. CO.1.l.lent 'd" au' f''Igure, pal' ,we1Jeu wes pais dru vêternent. ". , " ", . , Cella nous conduit à l'observ'ation -de la construction ,die ['a s'c ène. Oert La ~'tl"U.' oture ~é~éirale est assez f.~uste. La frise s'étaUle entre 'çleux, band~s brun::: et ~a 'composItlOn se 'c ontente Id une a~ternan.ce ,d ie personnàges ' -et "de végét MaI's, ave? un peu 'p [us ,d"attention, on reITI'a'rquel~a que 'c ette ', aWtel'nance~ pOUl~ l'~r~,lste Œ'oc~asio~ ' ~',éta,b[in.' des rapports clie Œignes: Iles 'pais ,qllJ ' vêt,emen~ et Iles [}jtIMtS coJores qru U ornent forment un ensemble 'd'obU.i',q ues propre a' evo· , , quer e ~ou,vem~nt; IpOUT J'équill!i.brer, la bTan~che iruféTiem:e . ,ete ['arbuste de gafUJClhe "vI~nt ,s~uJhgner ae m'o uvement de aa, jamhe pŒla,cée en avant. Cette ligne se poursuit ·d 'aillil'eUll's, en une ,doubaJe 'paralllleŒ'e, Sull' Ille Îlarut rellCis bra'S tafJlfdis qu cl,erTIere . 'Œ' e mfUlSI1 .. Il , b ' 'r épondree CIen,:ta r1an;cll'e supél'ieure Id e il,"arbl"e de ,ffi'oite sellllbŒe a 'cellJ1e que n.ous venons ,de sIgnaU.1eT pOUT ,en'Sel'1,'et a'e 'p eI'sQnnage ,dla ns ~eul's !lignes de , co~'StructlOn. Certes, on peut se Iclemander, une f'o is ,d'e rp[u'S , sri ,J'artiste fut conSCIent de 'ces -rythmes JinéaÎl~es. <Oe qui 'est 'c ertain en tous cas c'est qu'i~ cherché à ~écorer sa surfa'c e d'une manière très équillibi"ée. De ~~t effort san: doute prOVlennent ces rruppo'r ts 'e ntre a'es p'arties du Co.I1pS 11ltm'ain et [es bl'anches des all'Ib ustes. ' .Get an se Icaralct.'érise Id onc Ip ar s'On des's in: .dressin Ic onsn'uÎ'sant t'l'ès n efltement L~ ISlcène\ ~ressin.'doru:a:t;tt. ile mo~vCl~ll'ent ,généra[. Mais on rem'a.rrqt;Lel'a ,à ce sujet laspect a 11a f?II'S I?r~ItI'f et tres evoŒue ,de cet a!].'t. D'une p'al't, en effet, on y retrou'Ve cer~runis éU-ements 'a'l"chaïques, comme cette :rep'L~se'l1tation ' dre ['œill de f a'oe sur un VIsage .d:e pl'o.fi~" oru IceHe coiUtill:e frisée un peu stéréoty'p ée, ou encore la iloUI,deur et la talll [e -drémesUTié e ,dies mains et Idles pi'e dls. 11' aub'e pa'r t, (Les [ignes d,e 'c e même d'e8sin ont un l'ée1l lpouvoir évocateur ,elre mouvem'e nt: ellJles t:l"ah issent pa'l'fois un «coup de crayon» ~'une grande sÛTeté: on ["élJdmÎTeTa, tout stpécialle~ent dans iJ.e 'c ontour Id es j'amhes"<lu pel'iSOnnafge, ou ,dràns [,a paTtie inférieure du VIsage gonflé Pal' ['aiT, détai[ évo'q ué pourtant avec des moyens extrêmement sobres. Nous ne nous attal,derons rp'a r sur [IeS coull eurs, ,c ar, (J1l'aH1eUreusement, erlles ont été visib['e luent aiLVérées 'p ar , [e t 'emp'S. Tous [es VeI'ts 's ont td;~~enus Meus; certames pa'l'tie'S tSont même entièreInént 'e ffacées; :comme Îëé'S· fèuiillIJes 6nia!Ü.~ les troi'S petites branches plJ:acées sous [e personnage, pOUll' garriÏl" J'espace ' situé entre ~'es deux j,ambes. Mais Cie qui nous appa'l'aît ell'co'l~ë nous ' Il1on~re le souci ~'aClcorder les éUéments c'O[orés les uns aux autre§, étab[issant une 'gamme d'ocres •

aiJr1an t de l,a teinte die fond au bl~ Ides cheveux en passant Ipœr les parties nues du 'COI ps, les bran'c hes, et Œes tl~~iits ornant Œe vêtement. Un acco'l~d ana:logue sewbl'e S'e manifes1:'e r enÎl"e Œes feuilliles et aes bandes b[eues ,de 'C'C même vêtement, mais !la t r op visibŒe 'aŒtél'ati.on de, [ta gaiïnrme Id es verts èt des bJ'e us nous interdit dre tirer Ides conclLusÎ'ons trop ~â1léato;fi;es. Mêlue si, ,dé pourvue d'e profondeur, Œ'œuvl'e ne com,blle pas 'a u p'l'emiell:' a,bOl,d des yeux tro'p amateurs de 'Ci].IassicÎ'sme, eliLe chamne rpourt'a nt pal" sa vie et sla fraîcheur. EJllle nous servi'r a sans d'Ûute aussi à nous :rarppe1l'eI' qu'e, enfouis dans nOS souvenirs historiques entre fies Grecs et {l'e Rom'a ins, [es Etrusques fm''Cnt un p eUIpJ,e bien vivant: i!l continua généreusement à former cette ouJ.ture romaine à a'aquelle nous ,devons une grand.e 'p art de notre civillisation.

Michel Veuthey p«g e' de cou,(ertu re:' ;S ail1t Théodule ·Cette statue ·d'évêqu·e rerpriésente vT~isem'b[la,bŒement saint Théotdu!l.e. Haute de 88 cm., ef1IIe 's e trou'V'e à U"églLis e de Bovernirer. On .adrmiT'e ra surtout ae beau rno'd ellé de Jla -chasuh1'e. ExéJcutée en bois, 'oette œuv.re comporte une bene polychromie; (XVé,sièdlé). .

1

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Voyages d'études a u cent.ee Inontessorien de

Rennes ~

. 16û enf'a nts de 2 à 12 ans, épanouis et discipŒinés, évoŒuent ,d'a ns cette graI1Jde m,aison en forlne .de «U»: d'un 'côté, !les «petits», 'dre ['autre, Jes «gt'and'8», 'a u millieu; Œ'a'trirun, lieu ,de recueiilllement, Id'e TencontTe e;t 'p oint ,d,e 'd épart ,de toutes les activités . . Les sailll'es ,de dhsses séparées seull,e ment ,de dloisons à mi . .haut:eur nous d'Ûnnent l'impTession <d'être au m'Îllieu d'une ruche heU'reuse. Largement ouverts an, monde, Œes, enfants vivent Œ 'a Hturgie, appTennent Œ'angllai,s ,dès l'a materne'lJle et [e !latin dès 8 'ans. Un 'c ontrMe réguŒier, préJcis et détailIllé permet au maître 'cIre connaître, ,de suivre et Id e guilder chaque éIlève individuell!lement. Depuis Je cent~'e :NASCITA qui sadresse aux futures 'm amans des futurs éIlèves, jusqu'à la fin ,d es études, les contalc ts aVe/c [es p'a'l'ents sont fTéquents, h 'Coll[,aboration 'constap..te. , Oui, nous 'a~ons vécu de riches journées, trop courtes, hé[la s! Merci, M. et M;!ll~ L ant~rni~i, et vos 'coll[l.ahC?ra,trices 'd e .votre a,ooueia si ,challeu~'eux" -de toutes vos attentions. " M~r:ci, .Sœl~il.' ~la'1,'ie-René d'avoir organi'~'é un 'si ,beau voytage. Me~-ci, M. l~ Directeur Muc1ry de votre enthou'8i'a sme communlüatif. ' A to~teB, à ImlI~ée prochaine, pour un autre voyage!, '

Une

p'al'ticipant~


Les ·grands exp'iorateurs 'Y'I

Robert Falcon Scott (18'68 .. 1912)

Scott: à l'aventure joindre la science PQul"quoi SCQtt . sa . . reste-t-i[ atta'c hé 'aux hérQs ,du ·d ébut ,de ce siècJJoe?. Est -ce ln tragIque quI nQUS ~e ren/d sympathique? Peut-êt:ve. Estt-lce ['exemp lLe d' chef volQntaiTe et cQlloscie[[}JCÏ'eux? Certainemle nt. JÜalJ.· i[a su donner un un • ! .C· , sens scWnh.llqu·e a sa g'ranode ~aventure vel'S [e pôlle sud·.

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Ci

Préparation de li a grande aventure

Arp,r ès S'on .t'etour en AngJ!eterre, iJl lc Qntinua à servi'r ,dans Œ 'a marine pendant quelliques .anné es. Mais iIl. ne :put renQ'l1Icer à 's'a pa's sion. Et en 1910, iŒ, se 'p ré/para à nouveau, m'a i's 'c ette fQis pour grande :aventute, 'a venture sans retour m ,a[heur'euseanentt. ]l rurrim'a Je 'p [us gr,a[lJd halleinier ,de [t'épQque, [le «Terra NQva». A SQn ·aventtU.'e i[ a'lllia de nouveau la sCÏ:enlce. Jugeoll'so'en p(Lutôt: falÎsaient Ip artie ,de ['expéd~tion: ,des physi'Ciens, Id es géQ(liOgues, des biQ!1ogist'es le t un oCÎnéaste. Cepenld ant Scott Icon'l1'aÎ'ssaoÎt «son» pMe et i[ se heuTtait à un gI.. and 'Prohlèm'e : ['e choix des m Qyens de 't ransport. Ill, emlportait 'a'VoeJc (lui -34 'e hiens, 19 'p oneys et 3 tracteurs à ·chenillŒes. Mais il n'aVlait pas téso[1u ~e pl'oMème lp 'o ulr autant. Au ,c ours de ['arutQmne 1911, Qn a'v ait éta:b[~ ,des dépôts Ide vivre le [ong de ba r oute '-p'o['aire jUB'qu''au 80e ·parallll.èlle. Maintenant tQut etait prêt, [,a g'r an,de atta'que aiJJlJai t 'coIJnID'efllC'er.

aa

1. Enfant de la mer " Quand,Qn ,cQnllRaît son pays nata~', l'e DevQn au sud Id e iJI'Ang!lJetea.Te, on ne s e'tQnn~ ptlUS que Qbe;t FTa[,cQn Scott flIa'quirt [le l'egar,d tourné vers Œ la mer, cette ~del' quI 's era .~Q~te 8a vI;e. 'Out 'c e qui ['f'e.ntourait était barque, filllet, marin . Déjà a ' Q?ze ans, II~ sem'b 'a rqua SUIJ.' Œe «Britannia» 'CQmme orud·e t. I!J. gravit petit à !petit Les 'echeilQns ,d e [a 'm :arine. C'était Œe vtérita(b!lJe Anr4ais travai!lJleur m'ais .t'fl . . D ' d' 0" ILlJ.eg ~a~I'que. Que ' un gr,anJd 'c alh ne et Id e réelJUes 'o apa,cités !p'Qur ,cQmm'anoor ID etaIt f Qrt bien 'CQté ,de ses s'lllpéri'eul's. '

2. A la découverte du pôle sud . En 1899, ~Ie prQjetd'une expéd!.ittion britannique ,dans a.'~tarctique mûris. ~alt Œ lentrem·ent. L'Qn ICQnnalÏ's'sai!t tt'ès :peu Ide ,chQse de 'C'eS régions glia,C'ées de l"extJrê~' eb8.u'd. IlL falIil,iait 'dQnc un m'a'l"Ïn expérimenté, un éhef de vaileux pour mener a len 'cette 'expéd!Î.'tion. Avec Q'l"œre et 'Pr'éci:sj'Qn, iil anrim'a «La Décou. v~~rte». S'CQtt avait PQur mission ,d'eXlpŒore'l' [a Terre ViotQrÏ'a, et J'a «Granlde harnèr~ ·d'e gLace», .ainslÎ que de pénétl'eIJ.' !l!e :p \1usa'Vant pQssi'blIe à lL'intmerur du oontJment anta,r0tlqu'e. En fait, Scottav·alÎt [La seorète esp'ériance ,d'attem.rdre ilie 'POle. E,t Ic ',e st ,de 'p eu qu'iil éch()lU,a à S'a 'pl"'eJmiè'l"e tent1ative. ID 'p artit ,dQnc avec unie équrpe ,de scientifiques. Il1 vouiIJait faire- ,d\mtres dé. CQu,:eTtes que 'oeJIŒre du pâle. Le pôlle s'est-i!l: idoéJp~acé? Est-'CIe qu'i[l y :a des traces de ViI'e ? VoifLà [}les questiQns qu'iŒ VQuU,ait résoulœre. AU?Ull effort ne rf~ut 'é palr gné. IllIS se (lj.'vJ.'èrent à des t'l'av'a ux sdentifiques des pŒus ,dIvers. IiLs y a[[erent en traînearux, à :skis, à pied,. Es essayèrent m ême de Se [lancer ver.s [Le Ip ô[e, m 'a is !lie temlp s S'e gât'a, Œles chiens flI.aJIlichèrent et iŒrs' durent renQncer. ~c'Ott pl'ouva qu.' i[ était un ex'Ce!lŒent condweteu'l' ,d e traîneaux, et quoique tQUJ,Q~1S ' ca!l~e, un 'c hef à l1a hauteur de 's a tâche. III arvait 'c ompris ilJes 'P'l'obllèmes poses a (La 'SCIence 'p ar Œ :e 'pMe suld le t iIL 'a vait déoQuvert ,d e nom1h Teux spécimens géoilogiques,

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- _ . - - . - - 11l1e EXipOOiJtJiJO!I1

2e Exp'édi1tiÎlon

4. L'héro'I'que aventure ·L e 'p ô[le S'emhlait vouiloÏT gal'deT à tQut PTix 'Sla virginri:té, :iil aocalb[;a 'ces no/biles voyag'e urs ,des pires tQumnents. TQut :d"a,b olr1d 'a'pTès <rll'e~ques jQUIJ.'S Id e m.aJ."Iche, ~Ies tr'aÎnea'llx à m'Oteut' SQnt mis hQir s d'iUSage par un f'rotÎ,d 'd épassant - 30,0 C. Les poneys et -wes Ichiens tranSPQrtèrent Œes hagages juslq u'au ,début rd iécembl'e 19'11. L'aV'anice était très !Lente, 'c ar h tem,p ête nie cessa de Is'Ouffl,el' :dura'l lt 'Ces pll'emie'l.'s mois. Bientôt [''On ,a:h aUit [tes ,dleIJ.'niers PQneys PQur ,s e nourrir 'e t ['Qn ~. enVQra [es chi'e ns. SCQtt et 'SQn 'CQ.urageux grQupe ,deVlaient 'l'1Î.squer ["as's aut finra[, san'$ tra'ctel,.ll' sans p oney et sans chien. 9


NOS COLLE GUES 'De furieuses tourmentes f aÎ'sai'e nt r 'a ge et !Le theT1ll'omètre descendait ' ~ 40° sans jamais rem?nter il zéro. Fai]j1ait-iŒ 'a bandmIDer si p'l'ès du but? Scot~ renvoya J'a grand>e 'p alr tIe ·d>e ses hommes et n'en garlda que 4: Dr Wiason, O ates ~o~vers" Evans. MaIlgré 1'em.pŒ,oi 'd e skis, Ua m'a r'c he ne fut jamais f,ad~e et ['0 ' etaIt. tœs en reta:d sur ['ho~"am'e prév~. M~is ['aventure en v'a [ait ~:a peine, : fa~alt avancer coute qu~ coute. Le 16 ]anVl'er 1912, aes hommes 'a pe'l'çuren t au l'Ü~ une· grande tache nOlT,e, dans [e Idésert b[lanc. Que!Jll.e 'l"a'g e! QuellllJe déce!ption! Re~er de tout gagne!> d 'alpp orter à son p~ys un trrophée m'a gnifique et éch ouer ~a~te~a~~! ~h! OUI .,car . Amundsen 'ava!lt ,dressé sru: ['e pôle [e- ip'av:iIllLon nO!_ v'egleI~. C etaIt [,e 18 pnVl'er 1912, Œ 1e cœu'l' Œml'1:d qu'e Scott et ses compagnons toucherent la tente et ~Ie c1rapeau rd'Amilillld s'e n. " ,E n dép~: du fl'.oid. g1 a1ciaU. et d.es vents furieux, [e [l"etour s'effectua au tlélbut cl une maruere satlsfaI's ante. M'a is, Evans se frr'a'Ctur,a [e crâne [ors d'une chute. quel'q ues jours pJus tard, i[ m'Oul'ait. Pour comble de maU.heur, ills s"alpe'rçul'en~ que Ue carbuI~ant s'était évap·oré. PtI'us de chaa'e ul', d.ès Œ'O'l's .p aus 'd'espoo.r. 1

5. Triste fin Dès/ llo'1:s, ' a'e gel Œes m'Or,dait pŒus fOl~ et eni-l'avait [eurrs fiévreux efforts iŒs se 9:aîna~ent ,~_,p:g.file -tl'un ,dépôt à [,"aub:e. Le 17 mars, Oates, fus mem,br~s à dem~ gel}~s, 'Sent~L~:il dleVenait une >charge, Id it ~ ses 'c omp,agnofiS: «Je 'VIais partIr pOUl' §lsséz Œ 'o ngtelnps». III ne revint p'a:s ... Le 29 m 'a:r s Scott écrivait d ans son JOlunàll : «Toujours. d'épais tourbiJlllonrs ,de neige Ic hassés p'a'l" Œ 'a tempête. Main. tena~t .tout eSp'Qir doit êtr,e aballidonné. Nous tiench:ons jusqu'au bout. Nous nous aff~l~[Isson~ ,de l)~US en pUus et 'l a fin ne ,p eut êh"e élloignée. 'C'es-t regrettable ' malS Je ne pen~~ pas pouvoo.r c ontimlel' à écrire ... » C'e~t pro~ablelll1~ntt peu 'a'p rès ces mots 'q ue [es trrois ,h ommes périrent victimes du f.r~I,d ,et cle Ua neIge. Ce ne fUit 'q ue huit mois tplLus tmid 'q u'une patrrouillllle dé. oouvnt aa tente et les COI'p'S . . Des ,l le ttres, ,des notes 'q uo,t i1diennes, Ides 'p 'hotog'I'a1phi,es laiÎnsi que ·dJe vo!Lu. mmellX spécimens géoflogiques fUI~ent retrouvés Id'Mls sa1:lente. ]I alVIairt ,découvert entre autres lUle-pieITe empreinte ,d'une magnifique f.ougère trOlpi'caŒ'e. Son av:entur'e n'était pas inutriîe 'Puis'qu'ellll.le avait ub. but; ISCOtt était au service d'e la science et i[ est mOl~t en SerViaJIlt son be[ Î1déa[,.

Jeall Follollier > J ean. Foffiloni1 er: type caralctréristique de l'authentique éiclI:ivain du terrroir. Dépeindre' le personnage sails le tl"ahir .n'est poi,nt cho~e aisée. Monta~ar~ d'Hérémence, ,dont ill ûa1Illpe la siUho'U'ette, ill. en ~osse'~re ['a rIche nature:. se~s In?e et lu cide d·es réaiLités, tem'pél'ament ea[me, malS quI eXlp[ose 'alU beSOIn, IrOnIe, amèr e 'Parfois, de celui qui voit (loin et auqu.eil on n'~n. ,c ?nte p'as, s'a gesse pil'o'Ver: bialle ,des gens ,de [là -haut, 'am'OUr passionné 'de ['a ver!lte, de [,a terre nata[e, fOI prof ofllde et sans f'aillle.

Ses étude? E ,colle norm1alle: brevet en 1938 puis, cellui des ~'angues en 1939. Iil enseigl1e à M'â che, à Eüseigne, ellifin au:c co:nrs ?~mp[létmen~aiTes à ~i~n. Dè~ l'âge de 18 ans, i[l éprouve [e be~oin, com~Ien Im~'erileux, ' c~ ~vre'l', ~es I·dees qUI bouill.'o nnent en !Lui, ·d e communlquer ses Imp:resslOns, son 1,de'a~, ,d apporter s'On tém oigna'ge. Son probe meSSIage? Faire mieux connaître ['âp'l'e vie de nos ;nont~gD'ard~, révéJ1er '1'âm'e seorète, si méconnue, des habitants des hautes vailllees, rdecouvifl'l; Leur vrai visage, magnifier [e pays dont i!L vOUJdrai,t , fa'oo 'a ux l'éforrmes modm'nes de structure COll'SeTVer ~e cara'cotère, [es tTlalditions, [es vertus ancestrales. Son œuvre ÎnitÏ'alle: Peuple des Montagne~, parue au p~ntemrps 1944" con.st~tu~ ['a première étape v·el·S un but qu'ilL p'OU'l~SUJlw'a 'Sa!lll~ ~"eU.a'che ~t !:rvec tenaJcIte, 'C~t aussi la révéll'ation d'un tallent p'r om'eUreul'. Les 'C'l:ltlques !LUI reservent un alOCueI'l f.a'V ora;b(J..e; Pierre Va!l!ette, ,dans sapréf'alce, 'e n soULigne [l"heureuse r éussite. Bientôt se suocéderont:

La Nuit Mauvai'se: roman. Marguerite Voide: rom'a n, prix GaspaJrd Va!Lette 1945. La Vigne Morte: récits, iflIlustrations de V~cky. Histoire d'un Banage: pièce théâtrallre, musique de PielTe Haenni.

6. Que nous apporte-t-il? Avec Œe reoul du temps, iŒ a'p pa'r aît que Scott tout entier à son pr'Ojet avarÎt assumé un maximll'm de risques, et iŒ a finaŒem'e nt choisi, se[on [>es traléLitions de (l'a marine ang,l 'a ise, de ne pas survivre à S'es hom'm es. III prit '«sa» diéJciSlÎ'o n en toute ,conscience, certain qu'e a'es Tésu[lt'a ts S'cÎ'entifiques ser,a ient sauvés à brève échéance. PIlus qu'e pour tout autre exp['o l'ateur, [·a vie Id e Scott est Œe reflliet de l'h'Omme et 'd e son cal'a'c tèl'e; à toute époque ceux qui ont ['e oUllte du coura'g e se pencheront sUir l'histoire de cet homm'e call1lne, de cet 'Of.f.1cier modeste pour y n ourrir leur enthousi'a sme au souvenir de s'a g'r ande aventure. Reten'Ofi's sa d evise: (lutter, chercher et ne jamais ploye'r!» Vincent Carron 10

Au Idébut, aesty'le ,de FoIlIlomer

est vÎ'sÏh[,elment. tributair~

~re RI~:Uz ,et '~ussi,

un peu de Zermatten qui [ui a ouvert certa~ ~onZO~'S. P~tIt. a petIt I[ S ;affl;·me

et acquiert ,c ette persorunallité qui !le cara'cterllSe au]oUl;d h~I. Sobre, ' ~n~e de toute vaine littérature, agreab~e, viv'a nt, i[ cou[re aU.erte, il;i'm plde; e;n h "alts VI~0.u­ reu:c ill. peint ses pers~nnage,s a/Vec ~ ~a[i-St~e ~ ~,éldult. On [le ~tt. a:v ec phlslr. MaIntenant notre 'coallegUie s att'a que a '1 all't SI difbcii1e.du <conteur, IIL.corre~ond à' i{e nombreux joœm,~ux et revues. LaU'r~at ,de lIa SUl8'Se rÜ'm. a~e., I~ o~tmt en }anvieT 1967 à 'l ':ocorusÎOIÏ ,du 20e 'a nniversau-Ie Id e ll'Un'esco, un lprIX hUerrure pour un travail ,d~ 20 pages sur J~e" ~hème: Dans queillle IIlesure et.com~ent ['élco~e peutellle f avorriser hi coooalssahtce et [es cont'alOts a;yec Jes OUYrlm\S etrangexs. Il


~sprit cUl'ieux, ouvert aux tend'~n~e;';a ,~t,ùefI[é~ cl" r T " d ' . r'0lu~ion, .i/l occupe une p~-ace en vue clans !La hi=~: Ire )~dJa'g~glque en. pŒeine 'l es Sille hnea, pas un JOUi' sans une ai eŒ • ense:gnement. NuJlŒ'a

du vel'be pOUL' ac ,. \l ·al>'t'e'CIii"ù· 'L :""' ..! ' gne t est Id onne paT ', h..., Dl1a"t ' querl.l' . . cl ~ ,Il N le consmU ' 1 te à oe pro'c édé adjuvant. H s'est i, ~~é 'il st)';Le. ,ot~ 'cpWlè~?e ~ouscrit pŒeinenl'en: heul'e ... N'est-oe point a' nI!pd' .. ' en ~fet, !la ta'Che cl ecnrre !Chaque jou r 11 .... '. a une . eClSlOn ou transp'a r At a . Il' ....... le rnalntenl'l'et '·d' e pa' r f "'';l'e s' f . ' ... temOIgn , .a . ~ a omnat'lOiIl '. l éIt , e SOWCl d !1'afiiOlnant de se consa'c re avec 'amOllir tous ses sOOns 'a ux p1!ép'aratÛgs~d"un()quhe~~ " II llP.on~a:gn~rd. : qu,i . . ' . 1... e,. elllJ,e 'as~en.Sl0!l ~ . " 11&>'0

Ses projets dans !I.'Ïmmédila t.: d

Va·l aisa.nnes: nouve!l1les.

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eux ~UlVres ·à parr~î,t.re: ~ . ... -

Valais d'autrefois: inv,entaÏrre dres t'l'aditions

~l()'ClaŒes. '

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Membre fondrateuT, en 1943,de [,a ]fédération ,des 's ervi'ces 'pubrrilCs ,de l'Etàt du Valais et son président ·de 1949 à 1962, et ensuite membre d~onneur. P romoteur ,die Œ'AssocÏ.a-tÎ'on ,des productJeurs ,de fruits le t 1:égumes Id e V ~T1l!ayaz et environs. Cl'éateur de Profruits, qu'i[ présida pendant quellqrU'es années.

P .' Pignat

F ond'a teur et président de Œa Œigule anti..tuhercu[J:euse de St-M'aurirce. P l'ési,dent de ~-a Chambre pup.iilll'aire d.e Ver~1'ayaz.

~ •• : ,'. 1

Memhre du Comité de ~:a SYE ·d epuis 1942, 'p uis S'on .président Id e 1957 à 1965.

ae,

.....

1

P résident du groupement ,des instit:Juteurs ·de St-Maurice pendant vi.ngt ans.

Quant à l'av " . . . -' ~. ':. ., ~. cU'o se P t A eml, le~pectons-en !Le sem':e.t . 'L a lListre :'d e ses œuv~ ~t' 'J'IQ ' ' d~" . eu -etre nous reservera-t-i!l. ell'corr e Id !Lus .,' '. . J,.. ' .. !ll , etre no~s 'nous en l'éjouissons. ,e 'P . _ gran~es ~Ul"p~es?· D"~'Van~e; C.onolusion... p ·r atique. Cher,s coJllè ue . .' . ' ", . ,. . ' : '., pathlqu:e éoriy;ain, f.aites-Je .c onnaître ~ncs~u:ous bsez deta'p'PTeo!eZ sy;m. des nôtres ,n'est-;c e Inas? On 'e 't . ' .' . agez e, ~~C?l1J 'e z ses effo:l.'ts; ia, est , 'd . " h 1:' . s , SOlllVen't .SI seuIL 1l0!I-"SqtI on ve t ·· . t . ' ..1- ' gnm, e tac e et s'efforcer de TéalLis jL ."':l1 .'d' IL ' .. .' ',u . ' en reprOOlUTe une el' un 1Jt:U, 'l' ca., . '.. ' . . '. .. , '. . .

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Cependant, 'pOlU' l'édifi.cation ,de-·ceux qui 'Hou,s suivent ,dans 1a pTofessi·o n, il nOUS p a'l'aît utile de mieux ·s ituer cett·e ,h~e a'cti'Vité hUlIllaine. N é au d1t%ut de ce siè:&e, Ma,r ceJ Revaz pouvait IQonc espérer entrerr ·d ans [es dou ces années d·e retraite que Œ ,€ Bon Dire u veut bi'e n réserve'l' à queillq ues-uns ·des siens. Mais ~e Bon Dieu en -déoi,da autrement, après quarante-seJpt ·ans d'enseigne~ ment, iŒ 'nous l'erill.,e va. . Exi'stenrce t'O'Uailem·ent vouée au bien ·de rtous. !M 'aI"ceil R-eV'az est mort à 66 ·a ns après a'Voir donné une eXle.ptionp.eJll1e mesure à a'a société. A 'côté ,d e ses fOl~' ctions de «régent», iŒ fut ,donc successivea.nent - et on voudra bi~n excuser !la sécheresse de cette énumération: - P r omoteur des preTIliers cours 'p'l'ofes'sionnel1s ,de Martigny - point ,de ,départ de Œ'épanouissement a'ctue1l de :la formation "pTof'essionneill1e' dans notre canton.

L'un des premiers millitants, ,a'v ec M. René Jaoquo.d, dans ae mo~vement chrét ien-sodaŒ vaUaisan. -

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Marcel Re:V8,z

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L~ ~oi~sonneuT cherc~'e [e bon, gr·~ir~. :Co~e a'a nior~:~" "_ '.' --_..,..: .' .... ' ,. ~ .. AmsI VIent de nous quItter Œ'un cl. [ , . '- , gement final. . . . e~ p ~s ~erIt~nts d entre n'Ous pour a 'engraIi~ Erst-ill nécessaire ,de Œe ;: . a~ si étonn'a nte présence? presenter, te. ement l~ Jut" ~'Ûuj'OU(l'S et p'~rtout, d:une !

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1

, ,Marce(! Revaz inrea'l'nait à l,a perfection ' . ,-' Ide . , , '. . cl athlète, petit 'a ir 'c lébonnla ire, {!hef de fiJeun con~ " ~'Otr~ " pax~·,. Be!l~è s~ature au hon m·o onent 'Ou fermer l' ' 'UŒ " . aux. .lId~es. , cilJal~es,. ~aJdhant . insri~ter

fi.dèle à une ligne cIe oonld ul't û'IdetI e. , qlua~d rcer%talneg- ICl'l"OOnstances ['exigea~eht, , 'e ' erpUlS ' ,onmem h" h '. " ' ,' et charm'a nt camara.d, t-'l . o~ ~s e OlSJoe, on ·v.J'Vant it ' ~'(}ocasion , w e, üJ. nous Tevlent à ~' "t h . . ..., Société Vahisanne d'E _1 . • ' ...>espl'l! CIe C Iffl:. ancl'e~ .prési.dent ·d e la u<ucatlOn au terme a. . 2·5 '11 . ' ' . -" . ' pagnel' à. sa ·d e'lnlere " d ' .e . ce '.. 'aVp!!.. .ou nous Œ "alOCom~ · em'eUll'e. · ~ . ~ : dume ' ' " Je SaIS que c h f .' f . -. . .:' ' , en ," e re portIalt su flTa; 'P0Ul' t'OUS ·ë'o ox qui U"ont COlU1JU ' ',~. " 'aitl' ' meanoIre. , .; ', i ' ,a e g ~r 12

F ondateur die fa «poayphonia» die ·Vernaraz; ce m'erv'eiŒŒeux ·c hœur mixte .q ui, l e jour de son enseveilissement,!Lui rendit, sous ['a ,di'r ection lde MilChell Veuthey, un si parfait hommage. -

Cerei n'était qu'une esquisse. On 'c omprend mieux un être de ce 'Ca/libre qUand Ires circonstances vous ont arppelLé à travaiilller en sa com/p a'g nie. M'a r·ce,} Revaz ne connaissait pas [-a limitation d.e s petites frontières. ]l était à tOJlt et à tous, arv'e c son immence bon 'c œur et son non moins i'm m·e nse souci 'de ·s ervir tout le mon'de. E t à voir l;a f.oule ,qui 3.'·atC'colllllP'a'gna à 'S'a Id emièTe ,demelm."e m e 25 'aiVriil 1967, il est pern1Ïs de croire que 'ce grand serviteu'l' ,de rra cause ,d e tous n'.a pas œuvré en vain. ... Il faut encore 'pailler ,du prés1dent ,de /l'a SYE. ,Ayant siU'cC'édé à Louis Prallong de St-Martin ,d ont i!l fut Il e secrétah'le, iil ,dirigea notre So~ciété au moment où iJl failUait coilanateT toutes [-es énergies 'p our aboutir 'a ux resullûtts qUe nous sav·o ns. La revallorisation ·d e notre statut' matérièU est en p'arti'e S'on œuVre. M on ·c her Marcel 'Revaz, merrcÏ nom , de tous ~es enseignants qui prient ta famiJ1l'e de croire en Jeur sympathie. .'. . _ T u reposes m .a.inrtenant ,dans \I:es jar/dins du.. Père. Puisses-tu toujours entendre le m urmure Id e Ula 'c a'Sloald e vooSlirre, 'aJU nmIDe pOUT t,e T.appellerr qu'~ fois': tu fus de ce pays et ,que tu ['as bIen servi. ', .-

au

J. F.


BIBLIOGRAPHIE PORCHET HENRI Arithmétique, comptabilité, géométrie. La'Ul'ilalIme, Sp'es, 1966, 408 pra'gets, Livl'e't d,e's l"ép0118!es.

[

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

+

MI8JÎItlt' e d,e d:alSS'~ supéillÎ.,elUll~e, HrelllJl'i P'Üll~che!t IlIOUS, p ll.'&S!e!l1rtle UI11 tlrès he.au m 1aIl1ll.11e!l, fl'l\]~t S'a l ,i'che eXpéil'Œlell1lC1e d'e!lll'ilelÎ~ gnraIJ11t>. Ge 'maiI1fU/ell JeiSltt IdJel'ilti:tlJé laIll'X éilè'Vles ·de· 12 à 15 311181. En l'el1iaJn:t c'?Illlplte dels CO'UIl~IJ1Itl'i pédralgrogi'qUie.s IaJCItruleilis, mlle a1t1Ue1l1Jt1101J1 1I01lliUe oSpéci1a/lle ra 'été d /01l1illée au wailliga:g'e mathém·aJbiqure. DtatIllS p,1UL5l~e'UiliS' chalpùl~l'ecs', l"aIUltJmlll' 1110lllS. mOnlbt1e 'c omm'eIl1)t Iles' mra îtlJ.'e~ preU/VeJl11t UltliiJJi's'er loe m /aitérr1i,e(l 'CulÙslen:alÏll"e au ,d,egl,é sUIP'él'.ilelUJl.'. OeiU 'OIllIVT'aIge rcompJlèlttel'11lÎlt 'très· hooll'eIlli5'e!l11'e'11It llial ISlmiiie lœe1s' 'CÎlllq mall1ll.lellJS' 'aICJtulellllle!l11eJ.1Jt en de

Uistal~e 'Œart11S n05 ·c'l'a!SlSles vaWaJÏ!slaIl1lr1JeIS.

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LOUIS LEGRAND L'enseignement du frança'Ï's à l'éco'l e élémentaire P.rohlèmes et 'p erspectives. De['a1chaux et Niestllé, Neuchâte[' 1966. 150 pages. Loùis LEGRAND ,dans son ouvralgte «L'enseignement ·du f.rançais à J'écolle élénrenttan'e» f'a it un réquisitoÏl'e 'assez sévère dre ['enseigne!ll1en:t tTaditionn~1 du fl'ançruÏs à J'écoJJ..e 'p l'im·éÜr.e 'qui ne donne pas du tout 'S'a:Üsfa'Ction à ['hel1.u.'e actueillle. L'auteU'r imip ute cette si.tuation la ux Ic onceptions et -aux techni ques en vigueur: abus ,d e J,a !réfi1exioill, et ide lL'anlaayse prématurées, absence COl'ré. lative ,d'un véritl!ab~e exeroioe Id e ~'exp'reslsion ora[e et écrite. L'.auteur justifie .S'es lass·etrtÏtons par une 'a rgumentation très soil!itde i!l1S1pirée à (1a fois de la ·crritique historique, de ~a !linguistique, die ['a péJd'a gogie expé1.'i. menta!lle ,et esquisse, par les mêmes voies, une pooagog,i e rnouve[['e du fr'ançais, A une pédagogie traditionnelle du français qui préconise: - VALORISATION du LANGAGE ADULTE, rprils c omme mo,dèlLe et ·comme point de départ; .' - CONFIANCE faiTe à (La CONSCIENCE 'G LAIRE le t Ja ux 'Carpa/cités Icœ;du~. tives dans a'a recoiI1lla~ssance Ides 'Tèg[res, il/e ur alp pœntissage et Œ 'eœr <lPp[i. oation; Besoin enfin 'de ['a PLANIFICATION .r igom"etWSe, rationneilll'ellnent défiui'e en f ouci'o n ,d'et (Ira matière étudiée; une pédagogie dite ~oderne ou «nouvelle» oppos-e: , ~ EXALTATION DE L'EXPRESSION ENF,A NTINE dans 's'a rtaïveté, sa fraîcheur, ses Ù)lcorrections pittO'reslqueS'; CONFIANCE faite à ['INTUITION, à ['EXP,L ORA TION tâttomuée, aux ha,b ituœes montées d'a ns ce tâtollnetmJent au ser· vice de l'expression; CONFIANCE en llia NATURE, _ ._ _ . _ en ['HARMONIE s'p ont'anée des besomls et ,des tâches qui, le n ldehon ,de toutte hâte et ,die tome intervention adui1:tIe intemp'e stive, fini'r ont p 'a r se rejoindrre inélJ.JUlctaibŒtelIDent, . La lecture de ce livre donnera à tout éducateur. soucieux de se soustraire à la «pesanteur pédagogique» le désir de repf!-nser ses méthodes .en vue -de toujours mieux adapter son enseignement à la psychologie de l'enfant. e Un [ectew.' 14

Cours d'initiation à la vara'p pe Vu le grand 's uocès obtenu ['an dernier, 1'A,M GVR 'Orga!l1ise à nouveau: un 'COUI~S /d'initila,t ion à Œ ,a Via'l1appe, Idu ven1dr11edi 7 au IChlmallliohe 9 juHŒ'e t 'a u Grand-St-Bernra.l~d, Dh'ection 'd u ·cours: chanoinre R'a usis, 'prÏleur ,d e Il'Hospi:C'e et gllillde ,œ .p aômé. Logement et 'p ensi'on à Il 'hoslp i1ce Idu Oranld-!S t..Bernar,d: 1p11'ix Fr. 45.- !pour les trois jours. . In scriptÏ'onrs 'aU!PTès ,de Roger Theux, m'a Ître ,de gymnastIque, Martigny, jusqu"au .10 jui:n, (TéJ1. 0126/2,14,23). . . . Un e 'CI,I'cullaœre sel"a env.oyéle a chaque 'PoaJ:rtalc l'pant, 'a mont'a/giIle, n'hésitez 'p as Ull1 seuil instant et inscrivezVous tous qui 'a im:e z Œ vous sans tal"der. 'Le ·chef t1e'c hnique: Roger Theux 1

S M GVR La S M G V R org.alllÎ,se ·dies 'Corur,s Ide natation et jeux .à Sion [es 26 - 27 et 28 juin 1967. . . S'inscrire jusqu'au 15 juin ,chez Saulue(1 DeIl1a[oye, Chlh, 1870 Monthey.

Pèlerinage d'été de la Suisse romande à Notre-Dame de Lourdes Ce pèlerr inage aura aieu ,du 16 au 22 juiŒ[et 1967. Mg·r A, Lovey, Rme Prévôt du Grancl-St-Bernrurld ['e prési,dera. Deux possibiiIités de v0'Ylage: rCal' et tl'ain. Ma!lades, infirmières, brrun!c.all~di'er~ et 'péJlJerinlS peu'Vent s'ad'resseT pour renseignements et IDscrilp tions, juSlqu"aJU 1er juill 1967, .à }ean-Oliviér Pralong, rte du Raw)"l 45, 195'0 Sion.

Musique sacrée La Sem'a ine roonandre ,de musique 'saJorrée aU:1.·,a Œieu à [':aibbaye de St-M,a urice du 16 au 23 juiilil'e t 1967. S'inscri'.r e a.vant Œ le 10 juin au SecrétJa'r i.'a t Id'es (Semaines, Aubépines l, 12015 Genève, téJJ.éphonre 022 25 41 02 (heu'l'esde's l"epals et ~e SOIT).

L'a'lcooUsme est une ma,l adie -

C'est un·e maladie guéri's·sable .

à condition d'être soignée à temps et par un médecin. C'est id qu'int'ervielllt [e SERVI CE MEDICO~SOCIAL. En V ~ais ,de tells Serv1ees 'e xi'stentt à SfON, tSIE'RRE, MARTIGNY, B.RIGUE. filS sont patr~.nné:s par La Ligue Valaisanne contre les abus d~ l'alcool, Service médico-social de Sion, 24, 'a v'en.u:e Ritz, téll'é iphone 2 37 29, 15


{~onsuJtaltion8 sociaŒes: joUJrs ouvvab[es: 08.00 -12.00 et 14.00 - 18.00 (s'auf samedi). . Cop.sultations médi>ca[le s: jeudi: 13.30 - 15.30. Responsable: M. Czech.

~ V rOl,1\S a'V.e?:_ d~. ~ta chall1,ce d'ê,tJr,c jOUllmlaadlsltle -'et de- m''alVo~Il' d,erm aul1dé 11111 il-oo.dez-1VOIUIS.

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'l1eçoIÎN'e!l1lt fLes

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aUJSosi!tôt

~ V~s :venez : voir' -comment , UIl1

Service médico-social de Sierre, 35, rue ,du Bourg, téll:. 5 18 5,6 (interne 24). Consultations soda(lJes: meI~credi 08.00 - 10.00. ,Consu['tatÎon.S méldiCla!Les: jeudi: 16.00· 17.30.

d~ J~ I?:érllalgo~~ '~l~d,il liioll1'l1'eHIe? J'taii. vorud[U · dll1.aIUI~1l1eJl'

ResponS'able: M. Loutan.

l'eI1{1alIlit·. ..

Service médico-social de Martigny, rue :du Bourg 8, télléphone 23031. 'Cop,&ulltations s'Olcia[e'S: mardi: 14.00' - 16.00:, vendredi: 14.00.·15.00. Gonsu!litations médic.a[es: jeudi: 09.00 - 10.30. Respo~sa.blle: Ml~e Magnin. Service ~édico-social de Brigue, Winke[gasse 7, téllléiphone 3 26 72. Gonsulltations so'CÎa(Les: [lamdi à j'eUJdi: 08 ..00 - 10..0,0" 14.0û . 16.00, veIlJd:t~edi: 08.00 -10.00, 18.00 '· 20.00, samedi: 08.00. 11.00.

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Pair exe~'P~~, . 'H~ . 'O'lllt 1!e\S ' <<Jt'extbeis Iftithrl.'1elS>;. Un éIl~V'e _Ifl' ,élol'lÎIt i'Ilt- d'~a'I;lt 's,es Ciatm!all1llJdI~~ ChraJCfUIl1 d'eulX :a/pipo'r'lle ' ~Ia'

Res'ponsahLes': M. et Mme Leitz-Strohm.

il Œle

Remarques

ienOll1I!i .

0;1

'Le DJ.~ H.' Pitte[~u:d, neucoiLogue et psychi'a t're, 'a's sure [es consu[1ations d,ans ~es trois ,s ervÎIC'es médilco-soCÎ>aux du Va[aisll'offi,aill1d. Le'S r;ais' :ïn~di:èa'llx et -phannalc eurtiques ,concernant ['e traitement non hospitalli.:e r ,d e PaÎLcoo[i's me sont à !La 'dha1.'ge ,du Serrvke médico"'s'Ü'cia[. ·)Le Sécrétariat permanènt de Sion,.· téILéphone (027) 23729, ,demeure à votre disp.osition pour vous dQIlller tous [es renseignements nécessalÎ.'l-e:s.

EO[1Jt ILelS hOil1UierUIl'lS ·Çl/e

la cOU'llIall'SISIeIl1it mIiJelllIX qUle moi.!

modit~i'~ ' ~'Iire . !011m~~~'" Ni iLe/S' iil1SI l!iIt.wbelllll~ . 'llltltJalchtéJs, Lets élèv.es 011lt t1IOlultte Litherltlé de «'ciréer», -

. Combien en

à

UIll

Il,écrilt

Œ'étlahdtÎ5'slemle:Il't, ni moi.an&l11Ie n'till1rtell'"

a,v~z-VOlJ.lls?

_~ _.P~~ .tJ.~~_~~~~10!UJSt _~elS_ ~~~~~,p~~ilr _~e _qrtII~ltIl1e _laIlllS',, 'f:'t qtl'a!~()IJ.' z'e

:

Hs

quleIlJconquJe~ ·dle sIOn 'Choix, On Chlll~ll!;1e UUlle rphl.'lalsle,

<<Jl"eltJoiUtche».

weJs g'au.'çonl5' jus·qu'à t-œÏze

anIS.

M.

FreJinet pOUlliSlUli1t:

-

Lels '~enfialll~s I~'e 'SrllrhislSleJl1lt , llCi

'aJUlC<Ua1le

d'ilSlci~[:inle., ~[IS' [JaI C1'léerIllt telUX-mênllelS, Dès 8 h, 30

&'OII1Il- théoriq.uemellt- 'eJll- cIlllllSlSle, mtalÎlS 'p'3S -du -t'OUlt -dIaIB S' l ie SIe!l1s 0 Ù HIOUIS'

J'JalV'Oll1lS'

'C'OUlUlU, v 'orulS '

et J!Hyi.,_ e,'_e iSl-il:dÜ1e-,diatn!S: .U!~lie saJm'e _dle'Wlln:L 'lIIO monl'lIÎIOOIl' qu~ nie l'iJatÎ/t jJaIl11}a~IS', 'l'~IÎIl' tl'è,s ~lmip'ol~llanllt dte111,ièl1e sta chatiJ<;'e.

i

. A la mémoi .. c de Célestin Freinet (1896-1966):

9

III

n'a pas .}~aiill' «ilrnp()il'i~aJllJt»

-

5 ans'. Guy, va .me ·che11cheu' Il le

hrçO'll 1

V,en['ll!n{ p'aJrt

immédilaltJemeult ron songe

FIl'>ei'lllBt, Et, }o.r'6qUle

il3. cUll.'liolS~lt'é

'li:

['éico[te de

ou Il les nbcleISS~It1éts Pl'O~eJSlS~ollllllel[les' V<QUIS pell.'uuelt1tJe!l1t

d'y

l}éné'tt,eI1., i~ est biie:Il ·imp0oSsib[le de n'elll p 'oill1lt co~:ell'V'ell' UIll l'i'o'll'venwr ÎuoluhalÎ.lah[e. Ge n'ets1t p 'alS 'au cœUlr d,e ~Ia p:eti1be COmmUJI1'e de V 'e nrce qUie se tlr:o,uve féco!1e. La vo!Ï,t'l1I1.~e dlO~t eunpil'u~1JteJl' une roulte ,die mOTIlt!algl.1le, t lOUlt en épJlllIglllelS à -cheveux, Le .tIrla~'elt ·elSlt 'Clrwr, ma,i s le pay,Siar~e SlplLenaide: nets ton>alliittlés ·'{le v ,el,-dulI.'Ie à' { 'alill'le 'r êvell' 'Un pJe~Il1ltiœ, nets mimo'S'as en flloolrs, d'elS O'l'anlgell:S,

Et

des

olliirvi'elJ."S·.

void l'écoll ,e: UIll:e <tll'ès v ,i lei[[le bârtissle, malÎs qUli s'eJmhlle conf01' tJablJe, aV'e-c SIOn IÎm mense

pall'C, ' SelS gntnds arbl"eJS. TOlUlt d'e swit1e, ~e d~.r,ecl'eurr-foll1dlaltleurr (Œ,'écol'e fUit ' clr éiéle en tell'düe..s.

16

~'l1' OOlliIl~a'nlt '~It ·l~·ir~t 'arWc;lSliltÔ't: '-

. lia' S/e!l11'llIÏare.

VIO>i[ià, ipJapa. Fre~ll1leit.

C oonme je pa'l~lÎ~ uln 'pieJUr é~~r1ll1é, mOIl1 inJtterŒlooultlelUll' m''e~p[~qule:

à la chapeJj}1e

décoll~be p 'ar -l\1atti'slS'e. III y a ceip-e!lldant auJtIJ.'e chol'ile' qu~ méQ'Ï!lte d'ê.tJre v1siJtlé. III y

M.

«Tlalb[leIalu de ,tl'JaIV~b dI~

M,

paJr Jtacque\S dte B1'Uls'Sley~MalWiUQIe

(Alpes Mrallitill1llelS),

Frein/et. Toull: 'eil1 rplaldJail1lt, i[ crall'eJSISle Ila t 'êtle d'un peltlÏit

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~ l1éCl'OOltllOU erux-mêmelS

.et' ,tIl'1lllVtüiŒIDOO,t. <félUx-mêmres.

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5 a'Il«> 1/2, I les cheV'eutX '~rès, baomls, aes, y'wx très b1.Loo5, ll11Je ,tleil1Jd [la mralÏ:n~ 'atlitlÏJSltle', me ,dlilt M. Fl'eJÎll1leJt 'eII1 me ,d&slÎlgnîalI1Jt <dlel<; laJI1lÏilllal\ltX préh~it'Q. elt en me g~ilslSlrunlt à ~,"o'DeIÏŒŒie : «Eilllie ra f.alilt' t lOUIt ça, d'après' dies, gIl'arvull'Ie(S> elt ,tIOUIt'es H~s

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leur journal. ne nombreuses éooŒel'; d'aijlb, U' s~ pil~dllllÏlt une SlOi-lie- d'em'llŒa. Vron -tlrèlS s,ai]u.a'Îlre: lllll tell" à Châ,I,001Is 0111 à M<all-setiŒILe, '0111 à DOlllaaJa, a, éCll."ilt ceClÎ, je veux faire mieux... lnformations Unesco m1U1ÏJalrua.'e peJrme't

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cours cantonal de perfectionnement sion

26 juiu-ler juillet 1967 21 août-26 août 1967

19


Le temps des économies

E.V. No, 9, m'ai- 1%7

Liste des cours 1 Cours ca,téchétiques COUTS No 1

Cours 'c atéooétique 'a u 'degré inférieur (7-9 ans) Professeur: Mlle Odile Dubuisson, 93, Noisy le Sec, France

Gours No 2

Cours 'c atéJohétique au Idegl'é moyen (9-11 'a ns) Professeur: M. l'abbé André PO'laert, Merville (Nord), France

COIUJrS No 3

COUTS 'oatéJchiétique IpOUl' Idl!a,sses i(p'aldolliescents (13-16 ans) Professeur: Frère Vincent Ayel, 78, rue de Sèvres, Paris VIle

Il Cours de frança'Îs et de s'ci'ences CO'll1:s No 4

Cours de français la u Ideg.r'é inférieur (6-8 lall1's) Professeur: Mme Mina Hubert, ch. des Collines 28, 1950 Sion

Cours No 5

Lemure fouillée ·e t réd'acti'On au degré moyen (9-10 ans) Professeurs: M. Charles Cornuz, Instituteur, 1075 ChaZet-à-Gobet; M. Edgar Savary, maître d'application, 1008 Jouxtens

Cours No 6

Ell1'seignement du fl'la nçais et des science (11-12 ans) Professeurs: M. Victor Joris, maître d'application, EN, 1950 Sion; M. Vital Darbellay, professeur, 1920 Martigny

III Cours sur l'utiUsation du Ulm scolai're Cours NO' 7

Le fillm: moyen moderne d'ens'e ignement Professeur: M. Edgar Sauvain, 2500 Bienne

celu'i de l'épargne IV Cours de mathématiques COUt'S No 8

Enseignellllent du ca/1cull à ['écolle enf.antine et Professeurs: Mme Yvonne Savioz, 1950 Sion; Mme Manette Perrier-Daetwyler, 1950 Sion

Cours No 9

Enseignement ,d u cai1cull en 1re et 2e alIIDées prim:aires (7-8 -am;) Professeur: M. Jean Pralong, maître d'application, EN, 1950 Sion

CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS 2Q

ICOUirS

,d e rythmJÏque

21


VIII Cours d'ouvrage's manue'ls féminins Cours No 10 Enseignement dru c'alLcuU. :en Ive, 2e et 3e 'a nnées prunai,r es (7-9 ans) Professeur: Mlle Gertrude Carrupt, 1915 Chamoson Cours No Il

Enseignement du c·aiLooIT. en lire, 2e 'C.t 3'e amIJéles primaires (7, 8, 9 ans) Professeur: Mlle Madeleine Mathey, 1950 Sion

Gours No 22 POUl' maÎu'esses ·dru deg'l'é 'inférieur . Professeur: Mlle Angèle Rossier, 1913 Saillon Cours No 23

Pour m'aÎtresses 'd 'ouvragès manueils dipJômées au printemps 1966 Professeur: Rde Sœur Jean-Marie, EN, 1950 Sion

IX Cours pour da'sses d'enfants handicapés V Cours de dessin COU1rs No 12 Le dessin au degré inférieuT (7-8 ans) Professeur: Mlle M. Danielle Frésard, 1'. Carteret 2, 1200 Genève

Cours No 24 Példagogie 'c urative Professeur: Mlle Axelle Adhémar, 11, ch. des Grottes, 1700 Fribourg

Cours No 13 Le Id essin au ,degré moyen Professeur: Mlle Rina Rio, rte d'AIt 14, 1700 Fribourg Gours No 14 Le dessin aru 'deg'ré supérieur Professeur: M. l'abbé Denys Theurillat, EN, 1950 Sion

X Cours pour jeunes instituteurs Cours No 25

Ces trois 'COUl's ainsi que (Le 'c ours No 17 SeTont 'compillétés pax un 'Cours d'éduoation a'r tisticp:re à l'éco},e prim'a ire. Professeur: M. Maurice Lapaire, 2900 Porrentruy

Civisme et gymnalStÏ-que, (du 26 juin au· 1er juillll.e1 1'967 Professeurs: MM. Louis Pralong et Paul Curdy, inspecteurs

Horaire des cours

VI Cours de chant Cours No 15 Initiation scoŒ,aill'e mus~JcaU.e par [e chant Professeur: M. Joseph Baruchet, 1950 Sion

VII Cours pour écoles et c'Iasse's spécia'l es Cours No 16

A ~'intention d,es m'aÎtl'es des élco[es de p'fomotion Directeur: M. Marcel Praplan, inspecteur, 3941 Icogne

COUTS No 17

POUir maîtres ,d e dlalSs'es à tous [es ·d egrés Professeur: M. Gaston Guélat, maître d'application, 2900 Porrentruy

Cours No 18

Travai~ ,dru papi'eor, 'c a!r ton et rotin Œ1éger Professeur: M. Paul Allégl'oz, 3941 Grône

1 Horaire généra,1 08.15 10.15 lOi. 30 11.45 12.15 14.00 15.15 15.30 16.45 17.45 18.45

Il Horaires particuliers

Gours No 19· Pour m'a Îtresses de cŒasses enfantines Montessori Professeur: M. Michel Lanternier, Rennes CoruTs No 20 Vannerie, porur m'aÎtl'esses d'écoŒes ménagères Professeur: M. Paul Glassey, 1967 La Crettaz/Bramois COWl'S No 21

Travaux manuelLs et bricoa'age, pour maÎtl'esses ménagères Professeur: Mlle Simone Bille, 2525 Le Landeron

Début des ,cours Pause Suite des cours Fin des cours du matin Repas de midi Reprise des cours P'a use Suite des cours Fin des COUTS Office divin (dans chaloullie clles deux éco[es nOirm'aa:es) Repas ,dru soir

Lundi 21 août 08.15 09.00 10.15 15.30 - 17.00

Ouverture de b session à [a Grande sa!lllie ,d e [a Matze Pll'emière conférence généora[e . Début ,des cours particuJiers (p'as de pause [e matin) Premier exercice d'initi'a tion au cinéma Groupe A 23

22


Mardi 22 août 10.30 . 12.00 15.30-17.00 17.00 -18.30

Premier exercice d'initiation au ciném'a Gl'oupe B Pl'emier exerdce d'initiation au ciné'l na Gl'O'Ulpe C Séance de cinéma Groupe A

Jeudi 24 août 14.00-15.00

Hd. père Séba's tien Co rthO'llts, dÎl"ectem.' des rédactions: Sem:aine, TrempŒin, Bon j OU'l'S; BruxeillLes.

La

«Méthodes modernes pour un enseignement plus efficient.» Gette 'causerie avec 'p rojection 'aura [ieu à a'auil,a ,du c01l!lège.

Mercredi 23 août 10.30. 12.00 15.30-17.00 17.00-18.30

Deuxième exm~cice d'initi'a tion au cÏiném·a Groupe A Deuxiènle exel"lci'c e d'initiati'On au cinéma Gn.'OI1lpe B Séance id e 'c inéma GrOl1l.pe C

Jeudi 24 août 10..30-12.00 14.00-15.00 15.30 15.30 -17.0.0 17.00-18.30

1"

Initiation au CloelDa Lieu: Saàile de cinéma de l'EN 'des Instituteurs, Sion Responsable: Professeur Urs Schencker, EN des Instituteul'S, Sion Celtte 'aJnJnée, ilia plofSL"ilibiŒIi,vé d'urne l"a:piÏld e 'Î1I._aIUioil aru ,l ang·wge ert à J'el'i rl!héltique cÏ:l1lém1artoy'arphique!S, e\Slt o,f{ell:;tJe à tous lle's p,all.'rtÏlcilp·aJllIIlS de lia sleslSLÏ..oil péda'go" giqwe d'été. En effet, Iles hora:ixes prévoient tlL'ois eXeJl"c:ilC'es d'~a1[I!JiIMion alU cinémlal, A chalqUie eX:eJl'cilc'e, un Coul't-mélt'l'a'ge S~eJl'a plI."és!eniIJé, projeté et alJ.1arlysé emJSllÙllle 'SiOliS iLets I1lISlple'CII:\S sruti'Varl1'ts :

Deuxième exerdce d'initi'a tion au ,c inéma Groupe C Deuxième 'c onférence génértaŒe à ['aulla du ,coUllège Suive ,dies 'c ours . Troisième exei~dce ,d'initiation au Icinétm'a Gi'oupe A Séanoe ·de,'c inéma Groupe B

1. JJe genll."e dru fi~m et l'elS int·eJ.1.rtÏ!OI1S du r,éaJlÎ.lStarreUr;

2. ['ima:ge;

Vendredi 25 août 10.30-12.00 15.30 -17.00

3. Jte mOI1ltage; 4. lie 61on; 5, ['Iarstp:elct pé·o o·g·ogiqll'e,

Troisième exerciIce d'initiation au 'CÏllléall'a Grorupe B Troisièlue exerci1c e d'initi1ation 'a u 'c in'é ma Grouip·e C

Gel1~e ar.t1lail}"Sle ste fem pHIl' équipes, à p,all.'1ÙJ.' d'u:n qUJes1!Ï'01l1l1 ruilre d éNuilŒé, ert s,erla ·SIUlÎIV~e d'Ulne mi.sle en commun, ChaqUie p'arr1!Ïcip'a nt r e'ceVl"a une pe·t!ite dOlcumenrtlartJi;olJ.1 sur :Les SlUj'e!t\s itJl'1aIÎ!lJbs, ne pros·, p'e'nldJa!l1.t t1'O[S Slo[lrées cOl1JS,écutiV'es, die 17,00 à 18.30 h., Le fillm «Une liégende ,d e ,lia Jungr1e» (Dslchual.gel1sla ge) s~el'a pi"é;s'e'll'tJé et proj'eté à la t'; la!l.i1:e de cinéma de l'EN ·d:e.s 1I1lSltiitulteull.'S'. P,r ix d '1eJnj1ll.,éJe: 2 fI'. P.oUlr oetlie ill1lÏ.tifaltiiton aJI1J cinéma, ~ paJl"t~dpga1lt1s fOlJ."luerol1!t n'oil'> gmnrdlS grou· Pe5' diliffé:J.'eulis, A, B et C, dont Ira c0IJ.1l!po8ici<Jll s'e:r a aUJl1oncé'e utlll'brlÏ·euremen·t. I

Samedi 26 août 10.45 11.00

Fin Ides 'c ours Clôtul'e off.iciell1le des cours à ['aruil!a du 'coill1ège

Conférences générales

SOUllDaire e

des cours partlc-. __ .-. ers

Deux conférences géll'értaŒ-es 'Sont pl~évues au pTogramme d.e la session: Cours No 1

Lundi 21 août 09.00-09.45

M. Guy Dupuis, SeCl"'é1Jail~e génél'a[ de ['Union Ides Oeuvl'es 'c atho. qriques ,d e Fl"an!ce et Président ,du Centre nationaJl ,die Presse catho. .Iique, P ,a ris. «La pres1se 'c<l!thOilique, une ,répol1's'e à [·' attente ,des enfants et à oe1lilJe ,des édJU:cateU'l's 'chrétiens.» Cette 'c onférenoe aura i1i.leu ,à !lla 'Gl'anide salliJ..e ,de [J]a M'a tze.

Cours catéchétique

Mlle Odile Dubuisson, professeur, Paris Ex,posés méJthodo!lJo~irqtIlels: qU:"elSH~e qUle ~aŒne le CjaJll~ch?smle?

lies pl'Ogl'aJlnmels à 7-9 aInIS; 'llll1!estml'aJll1le de oatechl':une;

. '

~a ~alUSeDl'e, 1~

aJotli'VÎltés, Les céILébrrathYl.1JS à 7-9 ans, ,telS ,pcSlaruune5. g.eLSflnrers, we dJeslS!l'll aJU caJl!he" chiisme", Exp'Qlslbg p'l~lli.q'Ules: PVéiPaJllall1i!O'U et é-dlUlCallli.<O'I.l à l'EUlChatl:i~lt!Île, édwc'a;lli'O'U à La prÏ<ère.

Tl'alV'arux pll.'laJtl~q'llie\S· 'eŒl: éq'lllÏtp:eLS SIUll' leJs rrhèmelS' dels ex'po~bst, pl~élplamÜoll.1 de OaJUJSleo:tÎJe.s, d'ua'lle cédébl'la!trlJon, d'UI1Ie plI.,ière g.esrtruJée, ..

24

25


Gow's No 2

Cours catéchétique Abbé André Polaert, professeur, lVlerville

Cours de rédaction au degré moyen

NI. Edgar Savary , maître d'application, Jouxtens

E:x;p,OIsés: IVeJS thèmes de la CaJtéohèSie à 9-11 aJIl!S: ,1a pédlwg'Og;iJe dies «'Sli.gnes» à cet âge; mémOJ:ÏlswlÙon elt activiltés; le «dialogue» en cal1:bchèsle ; œ ltéchis'lUe et «l,elLaJbi,O'l1. patsto!ratLe». Tl':alV'arux praroiqUies eI1l t"eù.lWtioil1 af'Vec h~ls q1llesltiol1s étudiées.

Cours No 3

GOllllIllifflllt ·a[Jpll"ffllrd~1e. alUx eruf.aIIlftis à s'exip'l'tÎm lCll', à welS aŒl1!erreo: pll'og<l·eslSû'Vement à di'l<e C'e q,UI'Ii[,s, VO~le!ll1t, ce qu'iIlls sie nt'ent eIt ee qu'ilLs, Ip:em;lel1it; COalU'lllenlt ohrenh' œes 'éJlèlV'esl qw'dllJs m'eJtil!enlt ·dle il':O<l-dIl'e dlall1iS ilJeulJ.· iidléelS, qu 'dihs s!aJcheŒ1it [leIS grouiper sous un tiJ~l'e dOTl1lllé, qu'illlS LeIS expJ.imerut dlalIlIS UŒ1!e ltangUie Gl!U'S'~d cltaùll"lC et e~a-cJt!e qwe iposlSli[)[le, teJ~s IS'Oollit l,es. bulIJs (fUie Sie PIl"OipOIS'e' d'lalt1te'Ïn!d<l"e iJ.~e CO'UŒ'S de r bdalcJt\io'l1 O.lU de'gll,é m0Y'en.

Cours catéchétique Frère Vincent Ayel, professeur et direc.teur de «Catéchistes», Paris

Programme La phrase,'

'COl1lSl~l'lllCl~Îloln, e!l1!rÎ'ch1s!S'eme'l1!t, ifrnirt1a!liÎIon, prOipIl'1Î,éI~é des Î'eIJ.'Ill'es et SIOh11üéJt:é d lalI1ls l"exp'l1elSlsIÎloll. Les premiers textes,' COUtSlt'l.'lUIctlÎlon rd'un p-a:m'gil"a,phe, hiSltloi'l<es iŒ1IWcll'evée!S, hitStlOÜll' e!S ffll ~1l1ialgelS. Les exercices d'el'ttraînement,' repQ'odlllICftlilo'l1, imQ,t!alti'OJl, tIJ.~anJSip'o.s lilti'on, compœre11!dlU!, eSIS'aIÎ ·d!Ï11Ï1g'é.

EX!p:o:s és 1SIllIl' !Le.s prwO!cip!e..5: oroli:œ, pOiUIl' un 'a doll es'Cel1!t, qlU"eM-ce qUie c'eslt? diffÎlomtJés Clt clllaJ.l!C'es d'Ulnle owl'éch èsle aux ·a:dolLeslC'elllts d'·alU~olUll'd'hlUlÎ: plS'Y eho, Log'Île ,l'e1ig<ÏJeruJs'e de.s 13-16 ·Wl1JS. ' POUIl' Ulll'C C'aJt'échè-soe g:r effée srur ,p'exp,ét,i'eHce v·jJ~ailie dlelS jlefUŒ1!eJs aJ<1:oILe.s:Oetlllbs. Expo's'és ,d "0t!,du.1e iplJ.'ailÙ,que: Wa <~péœagogie ,du h&101&»; JJa ip'é'dalgog1e ,de l1'l1Ï!slto'Îll'e ŒU ISlaJ1ult; 'l'ullIillills'a/ui,on ,du <~dO'Clhll1fen1it» ; I}le tll'alViarill pair grouplesl 'elt lÙeIS aotlÎrvÎltléts; prés'ffi.1ftiaJtI1on 'Ol1iJtI1que d ~iJn:sIJ.~etlllt1s die OaiIJéchèsle pOIUIl' 13-16 'OO1!S' (ilfuvIJ.'el.s" fliiCllle\5) moyens :alUidilovJÏJsuel1s). T<l'a~aux pt'aitlÎ'q ue',S': préip'all~lcio.n en CO'l11!l111\l1Il de thèmes de calbéchès'e Ipour Il~s 13-16 'a nis.

Cours No 4

La correction des exercices de rédaction, Au COUIJJs ,die 'Cie ipII'O'gmllll'l'l1Ie, illIL'l1lSllll,é d'exe'l11ip1ltelS, 'lié'all~lslés dall1iS m la, allaiSlsle, iŒ S'eIl"a aIUISISIi eX'all11'iiné q.uet! eSlt l'aipip'0'l1t die 'l'étu.de foulÎUlliée de l1extle;s, dJelS centres d ' i:nltlél-&ti.s, dle\S alUJt1res drisc1ptlil1le8 à l'-eIll!SleJllg1l!eŒJl'etllrt dlC l!a réodlalc,ti'Ou.

Enseignement du français au degré inférieur jVlme IVlina Hubert, institutrice, Sion eO~ml1!eŒ1!CtlalJt récole - à 5 ou 6 anIS eIt jusqu 'en 2e 1Wll!l1!éJe; 11l0lUlS, elS ls'ruyelrOŒ1!Si de chen-c1lJea: e'lllSlemb1e qUle~'qulelS 111:0y ems de l~ ÏJntél'eIS\sIe!l' ,dlan1lS ~ "enlSlelÎ'g;I1Ie!llllel1lt du fl'a'll ça-.ÎJs: jielllX d "ohs!eIl,V'rutJilon, a!p!pIl~ellltlÎ\s~lalge de Il a 1eCltIUll".e (jeux); g.l'amm1falÎlJ.'e - 1eçon typ'e (j'eIIlx); vo'crubuÙ'ruill'e (j;eux ); teXlt'es, à trrlolUls, - dŒoItéels'.; textes ~1ηblJ."es - éiliO'cuttlÎlOll - .J.eçons de cho\SICIs poéls'~eIS expWo,iJtJaJtIÎ'O\ll d'lUn -cenl\me ci':Îlnltélt'êt. POUlr dlOŒl!l1!er UŒ1!e no'l!e gariJe à no·t1re COUl.'IS HOUIS aipip'l"en:drr o'llIs qUleiLqUies chalntts à ilia p Ol itJéte ,die no\S ip:eJ~1t.s'.

A P1OO'tiu.' d"OOlfOOlills qUIÎ

Cours No 5

Les essais libres, le choix des sujets.

Le texte libre.

Gours No 6

Le !fexte ill~bre Ïimprooné f'OUlrl1'Ï/f 'aITh maÎbre quti dlbslÎtr:e s'Ort'm' d-as s!e:nt'üers halttus, l ' o'ccalslÏio!Il d"etlllS'ei'gnletr ~e fraInça~\S d'utr1e l11'alIliè'l'e vl'V'ante eIt effi'c'a,ce.

Cours d·e sciences en Se et 6e annéès primaires M. Vital Darbellay, professeur, Martigny

COUTS de lecture au degré moyen M. Charles Cornuz, instituteur, Chalet·ji·Gobet

Oe dlerrni-co'U!l'1S vifSJe à cO'l'l1fJJIlbtell' ha fOll'Ill'aotirO!Il dlelS mairt1r1e!S et ffilaitore'slS'C(C;, diC S'e 'Clt 6e aIl1,r1!ées', daŒl1s 1e dlo!Il1Jalme ,d es s CÎ'el1lccs l1lalbull'eJlLeJS, cire manière à lwtr f,aciŒtÏ.ltell' .l a prbs'eruf1a;ti'o n c1e l,eço!Ils d.e cholS'es eal l"a!piport ave'c les découvertes récffllll1BS. Aill'sli. I!:e p'l "ogramme de Se pllJévoilt: «L'e feu 'alU Slell.'vioe ,de J'ho!Il111'l1'e: !Le pélm:()Ire, 1e nmZ011lt». Ces Ïmp<mlialJ1ltes smlll'C'e!s ,d'.é11!eirgiJe, alllxqucll1e.s nous aojOutOOl·ons l' éJ1eotll'idlf1é 'elt l 'él1le1l'O'~e n'llJoléaiÎlt"e, ruoulS peirm~ttront d'érudiler allllSlS~ tes grandies l'éJaJMISIalbro[1JS qU~ell1l:eJs ::> 0l1!t p'emnioSles . QUleù.qUJes leçons de boil1aruqUie vÏlOOdronlt ab!'er ag'l'élalbll,el11etl1!t l1!oltre p;ro·g1'almme.

Au (lolllg d'UŒ1Ie cliolu(lalill!e: d'helUIl-e:S, ùe CO.llIl's s'e pro,p'OlS'e, COIlThlll'e obj'ectif es\S'ent1ieJl, J"aippll,olche en COmn'llUll de teXitels valr±és' ,tiu.'és d'œuvres, die bons, Gl!Ult/elUll'\S de llaiI1J~Ule flliall1çaÏi.sle.

p·rur ['értJuide foulillllJée de q'UleJ.quelS mOll'C'e!ruux, de 1eUlr vocrubuilimi!l:e, de J'e m syI1itiaooe, d:e WelUlllS pi"océdlés ,de SltyàIC, hl ell1!tenJd f'atÏII:e ul'Î'eIIlX conna,îrtt"e et ruimer La 1a1l1g;tl1e, eil: dllell"dter à ,d!éV'ewoipp·etl' wa l11ai1!l-'ilSle dieJs moye1~ ,d':e xp,r ess,ilOll. Des ex:etl'cilce!S, nombœrux (1l1echell~che du, pian. de fWl11iillLeIS de mo'tIS, qUles'i'i'Oll!llaœreS, p'ei~Îl~s CeI1Jtll)elS d'Î'ntélt'êIts·, alSIS'OIC!ÏJatriOil1!5 de mot:,s et d'idées, el'c.) permettront el1'co,r e de tIÎIl' eil' p'oo,ti deis riÏ.cllle'.slSlelS, delS teXlte;s ipll'opo'S,és. Ce COIUIl'S d'éb'OlUIche a~!I1fS1Ï diill-eClt'ellllel1Jt SUIl' cedlll'i de co'mposllitioll a,v ec ,1equed id eJst j.UŒ1l'eWé, 'baillit tÎÙ: est vra!Î qUie férudle foU'idilèe die textes, d'lalUll'eull"S c011fSltÎlrue Ullie des bwSleIS !Les pllU\S SÙl'es pÜILl;l' ,1'el1!SlelÎgllleJll1!ent de lia réda,ot1Ïlon. l'l eJst darÏll: qu'avec dels' éilèvelS' ,de 9 eft 10 'aIl1S', [\~lll1!éJ]JÎlo'l~altliO'l1 de 10a 'l 'eclmi'qUJe d'e .!la wee;tu<l"e t1<o,i t être Le comlt1OOl.t ~!oulci delS nmÎrt!re's. On ne pe.ut en eJf<e!t inSiplureil' }oe goÛ!!: de .JJi'l:e et ob:t!eIlIÎIl' i~aIiJslWl1JCle de rLa compréhell1fSlÎlon que s,i J,'e!s- diiffitcuiÙ~és mat&'.Ï!eililes die lia le!CJt!\lIl1e 13lûf1it ValÎ~'1CUle!S. DiV'eIl's moyens s'e!l:Ol1!t ilJ.lId'i1q'll éls à cet effClt, et <Les pOO" tû.C~pIOOlitls v01lJdront hi'e!ll. alpipoll1llen' I~e.s mool.'llIeilis enl UIS'alg'e clioo1lS' JJes éocoil:es. liL I!euil' Sletl'lal I1llUlSIS~ 'l'Iemùs· du malt'éIlÛle!l ,dJID.~ectenl'ell1;t uttilUiJs,rubwe pM' lieurs éllèves', f'l"UlÎlt dlU traJVlaJiJl ~n C'olll1!l11un alOCOl11Iptli depuis, p~us de S'eplt 'OO}S pWl' un gro'UiplC die six illl.lSltJiltJuJt1eIUlllS V'alUldlolÎlS.

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Cours de français en Se et 6e années primaires M. Victor Joris, maître d'application, Sion

Remarques concernant les cours No 5 et 6,' Chacun des cours No 5 et 6 a donc un double programme et peut recevoir un nombre élevé de participants qui seront répartis en deux groupes avec échange de professeurs ait. cours de la semaine.

Cours No 7

UtHisation du HLm s,colaire M. Edgar Sauvain, instituteur, Bienne D'id qUled,q'lllC's alJ:1ll1léeis, 1a l1él,évÏ'sùlo n s'el'a ilnf1rodu~lte d'aons toU!l1e:s l'eS fallllfil1JleJs.

Il e.slt gl'Ml,d 1Jemp..s ,de pl,élpaJl'ffl' nolS enœaŒ1!t,s à ,deverrÎll' des t·éMSipeolJa'teurs a'Vel'ti's,des .aill'lJodid1alc'lleiS inIlJBlIligeI1lvs, sra-chau't tire!l' !l le ulle!Ïllllieulr p'alDUi pOIS,s i·M e d'e(5 prOgt'aŒ1l!ll1!Bs ft,éillévisé\S . Le fiJlm Slco.J.a·hl'e lSie'rvÎl~ de 't!rell1lp'l,i'I1 oeIt cella ,de façon pall,~icuiliièl'etl1lleallt hénéfique, COO' l'u1JillœslaltlÎlOl1 biJen C'ompJl'lJs!e ,die.., moyens audio-

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vlÎIsrue!Ls" 8lU1J.'f\10fWt Ile eÎn&ma· aru degtré S!UJP'eriierull:, OfUf\IIl'e ,dJe!s horizons nouveaux, l'eIl1Jd nOltme ffl1l5 Ie'ÏJg11le:I111e'llit vÎV'aIrut, Le '11eJnoU1V'elIale s'amlS c:es'sie ern apprenant à appl'eJ1Jdl'e, Le CO'llIl~ rteIlIt-era d;oulc d'oru,enrtoer ILeIS p'allit'fcÎlp'alJ1rt1s 5UIJ.· Les d,i'VleJI'sles IlUoalnrièa.'elS d'expŒloÎlt,er IbeiS fril1ms dlallllS l,eiS diff&'enlibeLS bil.,alJ1,ches du p1l'ogl'wmme. La mamlllprulLam.on œelS proj'eJctJeJllIl1S eJt enrl'egtilsrtIPerult~ ne 61ell'lll p'aIS nég.l:igée. Comme l',a déj·à allllnlo.n cé iJ' «ECloŒ'e ValkllÎ'Slallllne», 0111 p'BUlt QJbtvettl'Î.Il' g'raJtuÏ:tleme!lllt des fillms d'eallseQlg:I1JerI1l'elnlt 'alup:rèlS ,die tlJa OenlrtJliaJlle SfuÙJs's.e ,dru fillm à Berllle, 'llIJ1 'OontIJ.'Illlt &tomt palSlSé laveJc 1'BvaJt du V:aŒlarÎls . D'<alJ1ltre Pall,t, l'ooq'l1liJs~ltllion ,d'wp'P'aIl"leiÏl5 de projec, tilonlS 'e st 6u~nneJllltJiloJlll1.éJe, Il hl1llpOO1lle donlc d'appll~el1Jdl1e à maîrtl:Î'slen' c'es IliOUve'l'leg tlechnÎqUlelS d'eJlllSlelignrerI1lenlt, pomlt· pOUIVO'ÏII' Les ultlilLiJsle:r !},alrgrem-eIllt ert alV'ec p'r ofit, C'Ie'Slt I}.e b'llit du COUIl'S No 7.

Cours No 8

Cours No Il

Les derux CO'llJl'S 10 -et 11 ont ,Le même p'11Ogt'aIJ1llll1Je, Us font égaLement un large emp l101Î du ma:lJériell OUlÎlSleJ11IatÎl"e; 'ilhs s·mllt d'esrt'Înés aux ma'Î'tlrers qui ont déjà UI~~llisé l,e!S ré'gLetJtes aVelc '1ellJl'ls élèveJS.

Programme: 1. Ex'ercucelS qUalllll1aJtHis et llÛgriqules de.5ltÎnés à l'éJOOo'l'alti,on de La notion du nonlbl,e. 2. OpéTaltliOULS elt 'l'eulls rprl'orpdértés, 3. Etru,dedu 1lJomhre rsrellon l'e pIJ.'o,gm1llme de 1re, 2e et 3'e >aru1ées. 4. Les hrruse15 (Le l'ft ll'lllm,éJl1aJlJi:on, 5. PiI.'ohlèJrne\s pflaltiqulers : Ol'gtaJl1'us1aJl'Ïlon dru ,tJl'lHIV'aJiJl dlainS 'La cLasLSle.

Enseignement dru ca;}.cu[ à ['éco;l e enfantine Mme Yvonne Samoz, institutrice, Sion EIJllldre du pro'C'eSJsulS n1IeJllllall CfU'i cOll1Jdu,~t à La nroltlÎlon die 11'om,blJ.'e; COIl'l'eJSrp'Ülll" ·dJarnc:e tteJll'lll1'e à terrIue; c:onISlelt'V'aIIÙJOI1 des quJan'tlllvés; qUJaIJ1JtIÏlfiloalf1eull\'i, prélsrenrtation du nomhl'e ('alcqullsIÎllJi:on ,d,u vorcaJbuŒlaÎ!l"e JlIulmbnicrue et 'COIl1l11!8!ÏlslSalll'ce des sym, bOll es); OOIt,dil lJall'Ï;té elt oll'd,i'l1alld.'lJé dru lllolIIEhre; 'eX!eJl'CJ~c:eLS de l'o gi'quJe et d'ord'l'e. UttillWslaJt'~on d'li mallJéJr~eJl CUlisle11Jai'r-e: .JJes eX'e!l'orceJS quJal1iJ~aJti,fs. ExrplloIÏif1ati'ûn de jeu ltÎthœ; l,ers séltlilalti1olI1S; ·LeJs o'p él'alrirQIJ.1!S e.t We/Ill"1S propriétés au niveau qUilllIDJt'altif; lia nO'~altiO'll; 'Ira nmmélt'allli'OIl. GalLculllS chi,ff,l'léJs.

Cours No 12 Le dessin au degré inférieur 111lle !YI. D, Frésard, institutrice, Genève Connaissance de la couleur: ex'p-éllÏimenl'l'alti'on delS pro,p riétés l'leillaltlirves arux I1JlM1IllCes é1ém,enlllJali'res.

Apprentissage du colotiage: diffélrtem..tels lJechl1rÏiq'll'el5 d'arpp1i'CJaItÎ'û'l1ls pIJ.'Ogrl'lessirves. Etude du tracé: rnlÎltiJation à Uill gIl"'alphiisme précis elt l"arpid,e, Acquisition de la construction proportionnée et de la répartition équilibrée du dessin: noti,onos de miIse en p'a,g'e. Application à divers thèmes: démoniSlt1.1all1Î'oill de qwerlqwes Leçons. N otes de méthodologie et travaux pratiques.

Cours' de rythmi'q ue (durée 1 heure par jour) 111me 1110nette Perrier-Daetwyler, Sion 1. 2. 3. 4. 5.

Cours No 9

EX'eIJ.'CÎlc:el5 S'lill' l' oll'ile'l1lt1aJIJiJOll s parllilall e. Exen-cices SILlll' :JJa COÛll'ClilllaJtit()11 motl'ice. EXe!llCÎ!CeIS SUi!.' la ba'téll"allÎ'slaflli'oll du mÛluven1:ent. Ex:ercicelS SUit· La réalc;lüon aurcH~ive ct vLsulewle. Jerux et cha!lllÎls mimés.

Enseignement du 'Carlcu1 en 1re et 2e années prim'a ires 111, Jean Pralong, nwître d'application~ Sion Oe 'cOlulr lS qu!i' failt un JJall-gte ~ori dru' mlalliéldjeilJ CwiJsleJl1ralitrte elslt dJeslllilnié arux maîtres et aux nH1ÎltIl'eJ.5.srelS qtl!.Î n'ont pas encore fa'ut u:s'alge de ce martJérieJ. avec 1eulliS élèves.

Programme du cours: 1. Le pl''Océd,é cires «N omhres en CO'UllleJllll'l'i» (p1l1éslerrtllartrion du malrérirell. Cuisre, ll!aM1e). 2. Ex'elr cices qu:ailiirI!altilEs elt log'i'quelS deJSrt!inbs à l'élliruboil'aJtÏon du nombre. 3. Lers 0lp,él'arti1oll1!s et LerurJ.'s propnilétbs. 4. Les balsles de 'La Il'llll11étrlaJtÎlon. 5. E~Uld'e ·d'es llomhreJs <lie 1 à 100. 6. EJ1évaitlion à une rpuisls!aIJ1Jc:e, ·eÀ"iIll,.ao1Ji'on d'ull1le l'alcil1'e. 7. Le oall-;ré <eit 'le cruhe, ,La 11111cil1Je ca:.nrée ct La l"acme 'Cuhiq.we. 8. Exel'ciiCes Pllaltrilqules.

Cours No 10 Enseignement du ca1}cu1 en 1re, 2e et 3e années primaires lUlle Gertrude Carrupt, institutrice, Chamoson

Enseignement ,du c'afl,cu[ en 1re, 2e et 3e années prim'a ires 111lle 111adeleine Mathey, institutrice, Sion

Cours No 13

Le dessin au degré moyen Mlle Rina Rio, professeur, Fribourg Ce COUll'lS de d'eiSl')lin eJSIt PIl',éJpalJ.,é SlpérCJÏJaJlremoot pOiUll' to1liS COOX qwi désirerut alcquéllir dies halSleJS Slo'li'des pOUlI' fl'erI1!SIeigTI'eme11lt ,d e ce:l1l!e bl'aJl1,che, arÎnsi qu'une l'l'ès g'l'amldre habILelté ple!liS'onneillbe. En pJJws des clonn,ée15 mélthodo'~ogi'qUle<S, ail OOIIJŒl!l-'eIlldi11a rSllll11IJOUIIJ 'beraruJcorujp ·d'rexe!l'(CJ.Î)ceJS.

Cours No 14

Le dessin au degré supérieur Abbé Denys Thew'illat, professeur, EN, Sion InilJÏJaltlwn à lia OOUiLOOil' (gtouillichre); ,Le 1a111Jgagre de:s couilieulJ.1S; coudterull's fondoam<elll" l'ail'eJs, SleJcondlruÏll1els, 1Jellitiw'eI5; COU~lefUll'\S com'l11émentad'l"e\5; courLeurs chau~des. eJt couŒel1Jl's flJ.'oi,des; ~es bl"l.lJIliS et 00s gris coJ,oll'és; tO:lllS rompulS; hrurmOl1!ls'a-trol1 des coruiLerull"s p'aIl' contll"alsitJe, Plall' ~aJIUiIlŒ'e; c:rum8.Ïteru ,; eX'e!l'C'Î!ce15 rpIJ.'all1ÎqUJes.

Remarque concernant les cours No 12, 13 et 14: Les trois cours pratiques de dessin ainsi que le cours No 17 seront complétés par des données théoriques et méthodologiques apportées grâce au bienveillant concours de M, Maurice Lapaire, professeur de dessin à l'EN de Porrentruy, V oici les thèmes qui seront traités par M. M. Lapaire: Essai de coordination de l'enseignement du dessin à la formation générale de la personne de l'écolier. a) b) c) 'cl) le)

Un peu de psychologie du dessin. L'enfant artiste, Le dessin du préadolescent, L'art et l'adolescent. Aspect des loisirs.

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Cours No 15 ' lnitiation 'sco[aire musicale par le -chant M. Joseph Baruchet, professeur, Sion

a a) La fOll'malt,ioll1 aUld-ill1ve (-ÎnItOl1IillÜOIl1 et rythme), b) La fonl1'aJ~iol1 vO'oaJ1e, po",:e die voix, principe de la l'eiSipÏrl.'1aJrion, c) La fOrmaiMOn méJLOIdi,qf\lle, :Îll1ItonaitiiO'l1 en mode l11la(jeUJr et mme'lllr, prin'càp~ delS l1iJ.'Illll1JslP'o\SlÎlliiious, d) La fOl1rnatli.'oill l'yll'hmilqtlle, ryth/ffie/S hinra!ÏJl"e e:t t1ell"IJ!aJi~e, vailieJUll"S, IllJesIIlIl"eS. e) L'évci:l d'Il 51en1JS letsillhéJtÛlqUle, bt'UldJe 00 phr'alslé tl'Illip'l'ès l'alrllaJl:y~le trythmoo(tné[o. diqruJe, aJP'Pl"Oche de iLa · fOJ.'7lll!e, f) ASlSlÎlmilllaJtiiJon au moyen .rue Il 'impl' oV'ÎlSlaltilO'l1, c'orm p,olSilllÎ'on, pil"ail'i'q.w e SIllJr de l1JOOnhreiulX chillll1J1ls SlcoWalûr'els d'atpipllicaltÎlO'l1, Chacr1Jt ,choml jO'llll'[}jaillile!l',

Cours No 16

Le programme des écoŒ·es d.e pl"omotion M. Marcel Praplan, inspecteur, Icogne 1. Ad'aip'tlaltilon df\ll pll'ogll'am:IU'e delS êcoilJeis, die plI.".omolllÎlon à lia: 'l'llmière des eXipé. l"Ï!ence:s véJc.UJel'3, -et ,dJes /ffi1all.1JUJel1s à lUJt,ilLilSleI' en fo,l1JCJIlÎ'01l1 de ce pll'O~l'IaJIIlme,

2. 3'.

L'0'1,ien't!altiI011 pr.o!elSlSfuoo1lll1eil!Lè à l'écollie die ']l{l'OimOltÎlon. Problèmes di'V'ffl~S Il,eilJalllil~s à [' éJcdlte de Pil' olllolt Î'on.

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GRA Til TU DIE Le pl"ésent numéro de Math-E,coŒe, avec ses qua.tre pages en coullellls a pu être réallisé gl"âce à [.a gl'all'de générosité de Monsieur Franz Schubiger à Winterthour,

d.e «L'Ecole valaisanne», Que nos aunabI'es donateurs veu.ill!lent bien trouver ici ["expression de t'a gratitude d'e tous ~es IlecteuTS et a:m isde Math-Ecole.

Cours No 17' Pour maîtres de classes à tous Jes degrés M. Caston Cuélat, maître d'application, Porrentruy La oliaiS/SIe uul:Î'qwe: monlSit1l1e ,péJd'algogiqwe? Diffrilcullmés de tO'lllS O'rdres COnlIll1epaa',tÎ:e CŒtimalt Orgall1lÎlStaIIlÎolll péJdalgo~iqwe EmpiIJoi 00 temps Répalli llÎlllÎIOlll des éJli'WelS - InsllJallIlJrutliloll1 - Eq'l1lÏtp'emell1Jt - Gt·oup'ets de \trr:a'V'a~Œ D,~tdpI1ÎJ~e 'e t Cû'éldwo~l'ilolll - M 'é't1ho!doll'ogi1e de quelllqUielS hroalI1Jches - Rech~he d ed'llldallUJon COlrlltpaJl~e:e,

Cours No 18

Trav,aiJ du pa/pier, carton et rotin llége!' NI. Paul Allégroz, professeur de travaux manuels, Crône But du cours: Acqu;iJSl~tÎlO'l1 de wa 11l1éthO'de 'elt de la tecll11li'qUie en vule de r~sletigll1lenll'en1It de iJJa conlSltil1uolliion die Peit,i'bs OU'V:l"alg:es en p lalplÎle\l', C!aIl1~0'l1 'elt ro;lJÎal. GO'l1lllati.lslSfaJn'oo e:t Ultoil1i'S'altœoll1 dies maltiè11elS: pia!pÎlen'; O'atl,te elt cralfitolIl:, :tO'i!Le, l'ollrin, et,c, Dévet1oppe. mlffillt de ~':h1lÎltiiJa~i'Ve P'eIl'SloillnJeŒnle elt du ~oÛJt.

Programme: P1~agles, d,écoulp alges, cm'ltollll1iagie îLégel', Plalpirel\~ p'eÏllltls à Il'tallJcolo[ elt à ~'Jamildon. Rl'épall.1a!t:Ï o:n d ie f'Oll1ld de bOIÎ lset de fO'l1ld SftrIalllÎlfié 'P'O'llIl' Of\lIVl'llllges', -en rottlÎn, '

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Cours No ] 9

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Pour maîtresses ,de dlasses enfantines Montessori M. Michel Lanternier, directeur du centre Montessori de Rennes Psychdtogie monillelS'soo'Ïlenll1le, T echrrilqUle 00 iliaJn~a\ge.

Cours No 20 30

Vann e1'Îe M. Paul Classey, professeur, Bramoij

Entre ces deux mots se situe toute l'évolution de l'école depuis le début du siècle. L'école active a détrôné la classe auditoire pour en faire un atelier. La psychopédagogie de la mathématique la transforme en laboratoire. La mue n'est pas neuve. Des chantiers de mathématiques existent à la TV française, et depuis plusieurs années, en Angleterre notamment (Leicester), le labo de mathématiques a pris rang aux côtés des ateliers de travau.x manuels et des labos de biologie ou de chimie. Il serait présomptueux de lais'ser croire aux lecteurs de Math-Ecole que le laboratoire qui a aujourd'hui les honneurs de nos premières pages en conIe urs, soit le premier qui ait été réalisé chez nous. Si nous avons pourtant désirer leur présenter celui de Nicolas Savary de l'Ecole du Valentin à Lausanne, c'est en raison du zèle fervent qui anime notre ami et en raison aussi de la qualité de son premier essai. Puisse la description qu'on va lire susciter la naissance d'autres labos et engager ceux qui en ont déjà un, à nous le dire afin que nous puissions bénéficier de leurs expériences.

S. R. 31


1, POURQUOI UN LABORATOIRE DE MATHEMATIQUE? , ~~s tl'avaux des pSY'cho(Logues qui, comlm e Piaget et Dienes, ont etudie Œ 'a psyohog&.nèse ,des Ic onlcept!s mathématiques, ont Idémontré qu~ l~ 'pl'oce:ss,u<s de Œeur fo:rrnaüon est bea'wcoup p[uS' [ong qu'on ne [e Ol"'Olralt de pume abord. La 'COilllp réhension 'e n sillJl1fa 'cequi, d'aillileur~, n'en est 'p as une, Idle 'c ertains mécanism'es, à hase Id e stimu[us..,réponse , de ,donner le change quant à une 'a ppréhension vraie des stl'U'ctures' l"lS'que qui ~'eur 'Sont sous-jacentes, La mathémati,que est trop souv,e nt--env:isagée pair Œes -p rof'a nes 'comme un système de svmho[es 'clos, détachés des structu?-'es qu'ills deJVl~aient pournant signifier: Or, on sait m,aintenant qu'e Jes ~?l'S m la théInatiqu'es ne peuvent s'instaflllerdans l'esprit de ['enfant qu'APRES anallyse Id e :s ituations 'concrètes et diverses vécues par lui, faute de quoi, iIl n'y aurait que formailismedesséchullt susceptible de donner !li'e u ,à ,d es ibiLoooges peut-être définitifs. Des situations, IrÎIches en l,eIlatiou's mathéanatiques, se montrent d,ans [,a vie 'c ourante - cm1:es et on pourrait les .eXIpI.oiter de manière p'rofitabŒe, en faisant' pl'euv~ d'iInagination. 11 n'en ,demeure pas moins 'qu'ill nous f:a'Uldra <souvent cvéer 'al1:ifiJcie®ement ,de t;ell!l'es 's ituations. C'est ici qu'entl~ent en jeu il:es matériells 'd its «'S'tructwrés», ilm aginés pour faJCilliter ll'aüquisition de tell ou t~l 'c oncept, en 'raison de certains c!:e leurs ' ca,r~'ctères physiques, Cependant, et ,c hacun Œe cOllIlpr,enJd :aisémem, torut m JatérÎ'e[, si ri,c he en possibillités soit-il, est nécessairement UirInüé. De pŒus, i[ est diffici[e à ['enfant d',alb str,au:e, 'c'est-à-lclüre 'd e 'd éga'g er un 'concelp t, ,à partir d'un seul et uni'q ue m-atérieŒ, sans 'cOlUrir Ue risque de s'en renlcl.re esoe['a ve, et ,donc, en ,définitiv'e , Id-e n'être - p ais en 'Ill'eS'lLre id"ahstraire. Si ,d 'une part, -iiI. f:aut éviter, sellon [es mots mêmes de M, CuiseIliaill'e, de piétiner d'a ns [e .con'CJ.'e't, iU faut Id'autJre part jouer Œongtemps 'a vee [es figur,a tions 'conol"ètes d'un concept aV'anrt de p'0'llvoh' Œe 'c:oncevoir-<d ans son intégr'aŒité et sa généraHté. _ Donc, pour ~'é'ponru'e simu[tanéonent à une doubŒe exigence, ~eillle de {La srtl'uct1We Ides mathém'a1Î'ques et 'ce®'e de (La psyohoŒ,o gie de ["en. . fant, ['em'Pll'Oi Ide matéridls ,div-e rs et 'com!p!1ém'e ntaires s'impose. A ~'instal" ides [alb01~atoir,es Id e sci'ellices où Œes /lois Ide [la physique et de la 'Chimie sont déoouvertes à partiT \d'lt~:x.périenJces, U'exi'si'ellice d'un ~abo:ratoh'e Id< e mathématiqu'e p 'a1r:aÎt s' ÏmJp'Ü'ser. On IpO'U1'l,ait y trrouver des matérieJl,s Idivers g!l"âüe aruxque[;s !Les éIlèves 'délcouvil-iraient, p-ar euxmêm'es, Œ 'es lI!01s qui régissent [e m 'Ollld/e ,de !La m1athéo:n:atique. Ces m -a tédeŒ,s, 'p ar un jUldi'cierux système Ide :r o1:lalti on, po'Ur\l~aient être mi,s à [la dispositi'o n Ide toutes les cŒ:asses ,d 'un mêm'e étab[iss'e ment. Cell,a, p'M' aiillletN"s, Télduirait JConsiIdérab\l!e ment [es frais d"alchat. C'est un tell JoahoraltoÏTe qu'e, lliodestem-e nt, nous avons essayé {le réalI.iser à l'écoŒe du ValJ,entin Id e Lausaml-e , qui coonpte huit clla~ses.

2. GENESE ET INVEN'TAIRE DU LABIO'RATOIRE A'P rès ,avoir 'e n queliqu'e sorte motivé ~'a Œ'éation de notre Œabo:r atoire, je me 'Propose maintenant ,d'en 'Clécl-ire 11a- genèse. Le Œ :aboil'atoire s'est constitué progressivement, pour l'élpondre à des impél~atifs ,d'Ol,d'i'e psychollogiqule , pédagogique et m ,athémalti'q u<e. Son équi'p ement n'a, en a1lloune façon, Œ -a pl'iétention Id'êt1~e Icomp[),et. Toutefois [l'enseJmb[e des matériels qui s'y trouvent peut déjà perm'e ttre de pr'a tiquel" une s-a ine pédagogie -s i \l'on veut se m 'etJtre dans (l'optÎ'que Ides s1:lrU'otures Id e \l'a mathém,ati'q'U'e telliles ,q u'on \les .conçoit ac1:lueililem-ent, et en même tem:ps d'e ,ceill1es de la psycholllO'gie 'd'e tl'enfant. IC'est -sellon [l'Oll<!clJre ohronoll,o gi<q ue Id e ['eUl' aplpm-ition que seront présentés [l-es Id ifférents m<atéI-ie[,s. Quell:ques 'exen1<plles monrt'l"eront 'e nsuite comment JCeux--ci ont 'Pennis ~"a'cquisi'tion Ide 'c e'r tains Ic onlc epts ,d,e hase.

1963 août Premi'e r cour,s \d'init'Îiation à (l'em'p[loi Id u matériel Cui,s'e naÏre Idonné à Sion Ipall" Léo Bioll!laz. Je pressens qu'iIl y 'a il à ['amü1"Ce d'une vraie révol1ution Idans Œ'a mléthOld,oIl-ogie Idru loa\llcull, [l',alcc:ent étanrt mis sur [es DE,COUVERTES PERSONNElLLErS de Œ ,'enJfant.

Septembre Achat ,de 8 boîtes de l"ég[lettes pOUl' mes 24 éIlèves ,d e 7e 'a nnée p'l'imaire.

Octobre Je reçois ~a hrochure «L'éco[e alctive», 'q ui est 1ecata[ogue des matériels ,d"enseignement et Ides m'o yens intuitifs mode'l"nes ,de lla mla ison Foranz Schubiger à WinterthouT. T'Out 'oe qui 's e 'i'ap'p orteau Icalliou[ m'intéresse. Pius de ,o inquante pages y sont <consalc rées. Confection Id'un ta'bl eau moillleton ou flaneill1og1'aphe. SUir Ide ['isore[ mou j'appŒique une 'fIlane[ll]Je, J,e 'co:rrumandle Ides f'euiillles ide, pa'pier ,dont [e verso est ve\1outé. Grâ,ce à (La texture de !la fŒanel1l1e ,e t Id e ~a ,oouche velll()rutée, Il'-aJdhésion est pM'f.aite par simpJe Ip'i'ession, (le l'abî1:eau Il'estant vertioaŒ. Les e1émeIllts aJpplH qués restent mobi[es. ,Ce tab[-e au est Œa pro'pdété ,de ['éllève. ]1 ne Is ervira jamais à une stéri[e le t :aTtifÎiciellŒe démonstt'ation faite par l'e maître. Voir photo 1; arrière -p lan à ,droite. 1

Décembre Achat d'une règŒe à oaŒ-cu~ «Aoristo». Queilqués élèves m'iinitent. Expl1:oitation collilective.

1964 mai ,CO'l1TS Goutartl à Genève. Dans le ca-d re d'un enJtretien pnve, M. Rol!1er m 'e suggère /l'idée Ide 'crée1' un laboratoire de mathématique. 33


L'idée 'e st séduisante. Le 'COUl'S GoutaJ.-Id m'ouvre des' perspectives nouve[llJ.es 'e t paJ.'ticuJlièrement fécondes.

1965 septembre L'J,'c o[e étant 'd otée ,d'un atellie>l' de menuiserie, ce dernier sera uti~isé pour confectionner du matérieil sic olaire et, pans p-artiroull,i èrement du h' . P " , , . ,1 mat eneJ. ~at ,ematIque. our [etude des ba-ses -d e la numération, pal' exempl'e , Je decoupe -d ans des blIIl'eS de hêtre de l -c nl d'épaissewl' des plJraques ca'r rées ayant respectivement 2, 3, 4, 5, 6, 10 -c m ,d e côté. Par superposition de ceJl!les"'ci ~'é[ève pom.ll·,a construire des cubes. -C haqu'e ~ève a à .sa disiposition une boîte qui contient assez ,de pièces pour ['expénmentaltlOn ,de S'es 6 sortes ,d e pŒaques. Les enfants -d écouv.rent les notions de puissanoe, de racine, de ~ogaTithme.

Abaques V ~ir photos 4 et 1. Les phnchettes où sont p-r ,atiqurées une ,douzJa ine de ramures au moyen de 1-a m011iaiset'!-Se vont permettre ~'expaoitation de la notion ,de valeu.T positionneil~e et conduire à une ahsrtl~al ction p[us poussée -de 1a numér-a tion. On s'e détaJchel1.·JaaŒ'Ors des blocs multibases qui n'auront été qu'un ruppui mOlll-e ntané .. .

1966 avril Avec mes amis Léo Bio[Œ'az et Gaston Guéllat, maîtres d'ap'P[i.cation

à Sion et à PorrentTuy, je me l'efilds à Paris au C.E.P.A.M. (Centre

d'Et~de -des Prorcessus -d'Apprentis's a'g e Mathématique). Pel1ldant une SeTIlJame, nous nous ,d o'c um·entons abonrda,m!lll'ent sm' b manière d'intTo,duÎl'e la m 'a thématique mO!denl'e à ['éco[le p :riiluaÎl'e. A ~a suit'e de ce séjour enTichissant, dans [e -eadre ,d'une équipe que cim'e nte une soUilde amitié, nous -é tudions ensemble comment réailis'eI1.' un «~albo» de ma1l:h.

Juillet Ati cours fédél'ai! 'd e Winterthourr un lu:emier «iLa,b o» est monté sur i'heUl"euse et opportune initiative ,de mes coilllègues. B1Û'c-s mulltihases et bŒ'O,cs Œogiques, se trouvent réunis ,d ans une seull e saillle où [es partidpants enthousiastes 1:r,avai1!lent à tour Ide rô[e pm: petits groupes. La fo(rmuile prend -COl'pS. De semhlabŒes «fIla,b os» existent actue[Œ'ement à' Sion et à Porrentruy.

Août . Je m'approvisionne en bŒ'Û'cs muiltiba'Ses, hlocs iogiques et matériell aŒ gébri que.

Blocs multibases I!J..s seTont de trois sortes: a ) Matérieil fabTiqué par nos soins (photo l p'r emier pŒan). Dans des l'a mes ,de hêtre étuvé je ,découpe ,des cubes et -d es -p rismes droits représentants [es puissances suocessives ,d'une base donnée. Ainsi pOUl' ['étude ,du système binaire, hase 2. nous avons [es b10'Os aux dimensions suivantes: Unité: lxlxl cm; ensuite lxlx2 cm, 2x2x2 cm, 2x2x4 om, 2x4x4 'o m, 4x4x4 cm, 4x4x8 cm, 4x8x8 'om, 8x8x8 cm, 8x8x16 em. Base 3: élém'e nt-'lmité: lxlxl cm; ensuÏt-e: lxlx3 cm, lx3x3 cm, 3x3x3 cm, 3x3x9 cm, 3x9x9 cm. . Base 4: élément-unité: lxlxl cm; ensuite: lxlx4 cm, lx4x4 cm, 4x4x4 cm, 4x4,x16 'om, 4x16x16 cm. Base 5: éJlément-unité: lxlxl om; ensuite: lxlx5 cm, lx5x5 am, 5x5x5 om, 5x5x25 cm. Ces b~o'cs ne (laissent pas apparaître ies éléments-unités à p 'ar-iir .desqueŒ's i1'8 sont fo-rmés. Au:cune coull eur ne permet -d e les iclentifier. La pr-a tique montre que l'enf.ant a un réell pil'a isir à les mesurer [es uns par l~a'pporrt aux autres pour déterminer leurs va1leurs relatives. Chaque groupe ,d e 2 élèves possède 4 boîtes de chaussUl'es cO]ltenant [es pièces -c oncernant aes ,différentes ba-ses. b ) La série des b10cs mruJltibases d ie Dienres, pour 28 éJlèves, com'p rend 2 boîtes de hase 3, 2 boîtes Id e base 4, l boî,t e de base 5, l boîte de base 6, l boîte de base 10. Voir ,p hoto 5, en gros pl1an, 6 cubes superposés de hase 6. En face, SUl' ~a même photo, Ires b[ocs non l'ayés cités pŒus haut de base 3. c ) Enfin nous disposons des bŒocs en cou['e urs conçus par M. Roil1er, V oir photo 4. La grosse pŒ-aque l'ouge reip1.'ésente fl.a Se puissance de 4 et ['a grande barre jaune la 4e puissance de 5. Les couŒeru's permettent ,d'identifier les bases 'r espectives. De p[us nous pouvons procéder aux rangements sans confusion. L'enfant ne paraît pas avoir de clifficuaté à s'a,dapter à ·:ces trois m atériels; iQ se sert -d e l'un et de ['autre avec 'a isance; ,du mèins terJ est l'avis de Œ'ensembŒe des maîtres qui participent au tl'avai[ avec [eurs p ropl'es é1lèves. ActueillJ..ement i1l existe aussi -d ans J,e comm'el~ce ,d es 'c ubes et p[aques Cuisena-Ïre. Ces pièces se situent -d'a ns le pro[ongement du m atériell Cui,s enairedont ['es -c oUleurs ont -été respectées.

Jetons Chaque équipe ·de 4 éŒèves l)oS'sède une hoît'e ,d'environ 200 jetons en pŒ'a stique de 6 coulleurs . ,d ifférentes, donc .une- trentaine de jetons de chacune d-e~ ces 6 cou[eurs._ .


Matériel algébrique

Le jeu com'p[et comprend: a) une baŒanoe à bl'as égaux (Jevier arithmétique) munie, ,de chaque côté, de 10 crochets équidistantsauxque~s on peut suspendre des anneaux de même masse; b) des carrés, ,des reotangLes, des Œ 'o sanges, des t'l"apèzes ,d e dimen sions diff érent-es; c) une pŒ,anche à trous et ,des 'cheviŒŒes de -cou[euTS; d) 200 fiches Ide tr,avaiŒ ,destinées aux éŒèves et ,donnant ,d,es indication s aux maî,t res sur ~'utiai'sation du m,atériefl. Conjointement au nratérie!J. Cuisenah'€, qui ~ui aussi, suivant J'usage .qu'on en fait, est un lnatérieil atlgébrique, ees ·divers m,atérieils ,conduisent à b découverte ,des 'p ropriétés des OIp'é rations: distributivité, associati. . vité, commutativité. .

Blocs logiques

Le nombre est une p'l'opriété rel,ative à un ensemblle 'd 'objets, et n on ~ux objets eux"inêmes. EntTe Œe monde cles objets et celui Ides nombr es se situe celui des e~sem'~Œ'es. 'Comane 'p al' aill1eul's un ·ensemb[e se définit

souvent p'aT une ou pŒusiew's propriétés précises, iŒ sea.'ait bon d'·a voir un matérie1 rÏ'che en pro'p âétés ou a'U ributs afin que l'enfant, se f amiHaris·a nt avec 'ces notions, pui,sse en a'l"rivter à eeillLe de nmll'bre (ce dea.ïlier n'étant jaJl1l'a is ·que Œ'attribut 'd 'un ensembŒe). Nous (disposons aussi ,d e 8 boîtes .de bŒocs logiques (Dienes), cha.cune d'eilJle étant prévue pOUl' 4 eIèves. Ces boîtes comportent des séparations offl'laTIt [e pT{~cieux aV'a ntage de pouvoh' sen'er [es b(loos sans cliffi,cuilté et ,d'exercer un contrô['e fa<CiUe. Chaque élément de l'ensemble des Hl:ocs ['o giques e'St 'C'araiCtérisé par quatre variabUes:

1. [a f orlne: carl"é, rectang[le, trian:g[e ou rond; 2. la cOlI'lleuT: rouge, b!1eu ou j aunte; 3. ].a taiŒl:e: grand ou petit; 4. Œ"épaisseur: é.pai's ou mince. Chaque éll1ément ,de l'ensemb'le ,des bŒocs ~'ogiques est Œ 1a conjoncti'Ün de 4 attributs. Nous avons pa~' exempil,e un éll'é ment «:rect an gl,e , j aune, petit,. mince». Grâce à un usage inte1lŒigent Ide ce 'm atéâe[ renf'a nt se famiHaTiser:a progressivement avec les dOIUlées fondam'e ntalles rehtives 'a ux opéra36

t ions arithmétiques. De p[us h 'c onnai'Ssance de h gr,a mmaire des ensemb~'es conduira à "lm'e étude \p-oussée de [a ~ogi'que s'O'Us-ja'c ent'e à ['édifi-ce m'a thématique. Comment utilli,s er ce matériell? Photo 6. - li s'agit de mettre à ['intéâeur du üea.·'c eau jaune (['a couJ.' eurr j'Ouant (Je rÔle de sim,pŒe indicatif; v'Oir Papy «Math. It1.odernes 1») toutes Œ 'es pièces g,railicles, aUOUll'e 'pièce gil-ande ne 'devant être (Laissée à :l 'extérie'lU'. De même on mettr'a à Œ'intérieur ,d u 'c er,CleIau bleu (on aUll~ait pu pl'endre un cerceau Id 'unle 'couŒeur quel1conque) t'Outes les pièces b'l eues, la ucune pièce bJeue ne devant être à J'extér,i eur. 'L 'enfant set'Ia amené à découvrir qu'ill exi's te ,des pièces g,l">8.l1Jcles ET bilieues à la fois. Ces 'pièces-d appall 'ilennent ,donc aux deux ensembŒes. P ,a r lui-même, 'a près 'q uellqtlJels essais, iIl sUlpeflpose partÎ'e[Œ'ea.nent {).tes deux cerceaux pOUl' 'p \l a,cer 'ces pièces à Œeur intersection. ID est évildent qu'auparavant ,des ensem.bI1es aw'ont ,é té {'OIrmlés à p1artir ,d'objets QUELCONQUE<S; y \compris 'les enfants eux-mêmes! Photo 7. - Un ëlève 'c hoisit une pièoe queJlrconque. 1!l h 'pose sur le trait bŒle u. IŒ s'agit Id'en ·choisiT une autre qui diffère ,d e h première par deux, et seu(l;em'en1 deux, la uributs et Id e [,a pOSeIl' à côté su.r rra même ligne. Ainsi rr'a gu.'and·e pièoe roug,e , épai'Sse le t 'ronde est posée à côté de ['a p'e tite pièce jatme épaisse et rOllide. Seulles ldiffèrent [a couleur et [la granrdeu,r , all'Ors que ['érp'ai'S'S'eur et ala forme restent inchangées. On continue ainsi jusqu'à ,épuiS'em'e nt Id es IpoS'sibiŒités. Sur l1a aigne rouge, perpencHoullarire ,à !la [Ligne bil!eu'e , ~es éŒè'Vle'S plIracent Id es 'p ièces qui diffèrent pél!r trois, 'e t seuŒ,e ment trois, 'attTilb uts. Nous voyons que [a 'p ièce ronde, jaun,e, mince et grande et la petite 'pièce rouge, 'c an'ée et mince diffèrent par Œa f01'lIre, rra grandeur 'e t 1Ja 'couIleur, Il'érp'a isseur seufl'e restant inchangée. On pourrait poursuivre ·e n traçant un qua,driŒŒage. La réflexion est sans cesse so[[idté'e. Les ëlèves t1:avairm.ent 'a insi pm' équipes de 6 SUT des tabŒes ou tabŒeaux peints en ar,d oisine. Ces tabll-eaux noirs sont p osés sur deux bureaux juxtaposés.

3, EXEMPLES D'UTILISATION DU MATE'RIEL Un 'c oncept, ,d isions-nous, ne S'm'a Œ'objet d'une' véritablle .a pprehension intell!lectue1[l'e, que clans [a mesure où nous avons [ongtem'p s et de diverses èt :lnulltÎ'p[es m.anières «joué» avec ,d es élém'e nts concrets qui, en qu,efl'q ue sorte, ['incarnent. Si [es situations 'coll'crètes-P'erc€lptives, ,d ira Dienes, ne sont pas suffisam:luent nombreuses, Œ ·e ,conoe'Jpt' ~:i8'quett'a de se trouyeT IcomIÎl!e emprisonné ,dans une iniage 'p arti!cuMère, ,ailloTS qu'ill ne peut être. ,dégagé - ,c 'est-à-,dilr e .abstl~ait 'a u . sens _ét-rffio[ôgique '37


du mot - qu'à Œ la suite ,de nombreuses observations et manipuilrations concrètes. Void quelques exem,p ['es qui i[[ustreront 'c e processus d'·acquisition.

3. 1. Bases de la numération Notions à faire découw:ir: a) groupements parr puissances succ~ssives 'd 'une ba's e donnée; b) vaJ·e ur positiomleU[e. a) Jetons. - Chaque éIlève ·dispose ,de 35 jetons. Faisons ,des tas de 3 jetons chacun. Nous avons Il ta·s et :ill Il'este 2 jetons que j·e n'·ai pas le d'l'oirt de groUiper en r,aison Id e ~'a Tègle pluement convention nehl'e que je virens de poser. Je v.a is maintenant rassemb~er ces p remiel's tas pour en faire ·de plI us grands. l1l est décidé qu·e j'ai ['e clrr01t de réuniT 3 ·d es «pTemiers» tas pourr en faire un 'p l'llS grand. Nous pourrons donc faire 3 «·deuxièmes» l'as; i[ Testera a10rs 2 <<'premiers» tas et 2 jetons. ToujoU!rs selon la même règle, je pouTrai formel' un «troisièm'e» tas. Inventaire: 1 «troisième» tas, 0 «deuxième» tas, 2 «preIhim's» tas, 2 jetons. On éorit: 1022, base 3. b) Allumettes. Suivant Il es mêm'es règles, l"enf ant va maintenan t grouper des ·allilumettes, 35 si .l'on veut, m'a is pal' 4. S'ill faut 4 ailllu mettes pOUl' former un «prermiel'» tas, i[ faudra aŒo'l's 4 «pTemieTs» tas pOUl' form~r un «deuxième» tas. NoU'sam'ons donc 2 «deuxièmes» tas, 0 «premieT» tas et 3 jetons. Ce qui s'écrit: 203, base 4. c) Pastilles veloutées, - Pendant qu,e certains élèves travai:1il.ent 'a vec des Jetons ou des .ailllumettes, ,d'autres groU'pent des p'asti.rlŒes sur 1re f71'aneIlU'o graphe. F.l suffit ·d e 'découper ces pa'sti~[es av~c un emportepièoes, dans ,de gran'des feuillll,es ve[outées que ['on obtient ,dans le commerce. d) Billes. Prenons ·d es boîtes d'anumettes, des soucoupes, des boîtes de cigares, des boîtes de chaussuTes, Chaque élève a un sa·c de biilJI.es. lil a I·e da'oit de meUre 3 bilia'es d.ans une boîte d'ailllunlettes. lJ1 vel'Se'l'a Œe contenu de 3 boîtes ainsi 'l'emp[ies ,d ans une seule S'ou'c oupe; 3 soucoupes à 1eu1' tour seront versées ,d'ans une seuŒre boîte ·d'e cigares etc... Si nous ·d i'Slposons de 35 bi[Œres nous aurons 1 boîte de dgares, 0 soucoupe, 2 boîte·s d"a:JJlUilll·ettres et 2 biillles non groupées. On écrit: 1022, base 3. e) Réglettes, - A ce starde, il palraît o'p'polr tun de faire usage d'un m atéri,eJ. structuré. Prenons [es réglettes «'Cu1senaire». La :régllette hlanche représente Œ'unité. A parth: ,de ceilile-ci J'éJlève compose'l'a 38



* ses ,divers groupernen1s. Si, par ex empU'e, i~ ,dispose ,ele 35 tl'églettes bilanches, iŒ Œes groupel'a pail' troi's. Les Il groupem'e nts de trois étant constitués, ill remp[,acel,a chacun de ceux·,ci par une régJlette vert cilaiT qui symbo[i's era l,e «prenüer» groupement. Les «deuxièmes» gr()1Œpements seront représentés par trois régflettes vert dlair réunies sous forme de plaques 'cal"rl.'ées et les «troisièmes» groupements seront f.aits ,d'e cubes foriInés ,d e trois pUaques s'Ulpe:r posées. On rermarquera que 'p our faiTe une pJaque, ill faurt ,autant ,de régfl,ettes vert ,ûlair qu'ill en a f all!lu d'e brranches 'p om: avoir une vert dlair: notion de puissance. Des jeux d'échange ont ~' eur p[,a'c e i1ci tout natureiJllement: une pUa'q ue s'échange contre trois rég~'ettes Vell'if: chir qu'on pOUl'ra appe~er «barres»; un cube s'échang,el'a contre 27 b~anches, 3 p~aques ou 9 barres.

f)

6

Blocs multibases. - Les pŒaques, les cubes, iles barres qui constituent Œes élléments ,d'un jeu de b[o.os muhibases seront ici Ues bienv'e nus pour éviter des manipu1l'ations désoil"lTI'ais inutilles. Ce matérieJI est utiŒisé ,a vec un profit évi'dent (dans [e prolongement des régflettes. Les échanges s'opèrent ,d e Ua mêr::.'e m'a nière qu'avec ['es régfl'e ttes. VOilA «La Mathématique Moderne ;d,ans ['enseignement primaire» de Dienes, ohapitre 5.

g) Les bŒocs RoŒŒer ainsi que ceux de notre fa,b riC'ation permettent l'Cl ,de représenter jus qu'à la 5'e puissance, quoique, en groupant ~es cubes Dienes, nous arrivions ·a u mêm'e Tésu1tat. h) Des blocs aux jetons. - A une pièce détenninée ,des h3<ocs mullitibases on va faire correspond.re un j'e ton ,d'un,e 'couU'e urdéteNninée ég'aUement qui nous pemnettra ainsi ,d'identifim' sa va[eur rel,atÏve. Par exenrpwe, à ~'élémlent"'lm~té j'e fais 'c orrespondre un jeton j-aune, à la harre un jeton rouge, à ~'a p[la'que lm jeton vert, 'au 'Oube un jeton bleu. Je dispose ,d'un jeton v1ert et veux 'acherter d,e ux baT;res en base 5. L'enfant raisonne ainsi: avec lm «vert» je peux me pll'ocurer 5 ba'1:res. Une ban'e s"a'c hète 'a vec un «l'oug'e». Un «vert» va['ant ainsi 5 «rouges» on nIe l',e ndra 3 «rouges». Ces eXJpérienoes amèneront une bOIlle 'c om'p réhension ,de J'a S'oustratction. i)

Les jetons seuls. - L'enfant va maintenant se libérer des h[ocs po.m.' ne trava,iiUer qu',avec Ides j'e 1onsmanipullés Ic om'ITIie ,autan1 de syrnhoJes reliés cependant à d,es TéaUités vécues.

j) L'abaque. - Je munis chaque éJlève d'un ahaque (photo 4, en gt'os pŒan). La vaŒeul' des réglettes, en 1'0ccurell'ce des régflettes bŒanches, 7

39


que je pŒa'ce d,ans Œes -1 ' a inUl' es dépendra Ide Œ :a 'pŒace oocupée, Ainsi, je numérote les coŒonnes en comm'e nçant par l,a dToite pour m e diriger vers rra gauche: 0, l, 2, 3, 5, ellc, .. Si je travaiiffie en hase 5, une rég]Jette pŒacée dans h 'coŒonne 0 v,aut l, lID'e régllette pŒacée d-a ns la collonne l vaut 5, dans la coŒ'Ûnne 2 eNe vauJctra 25, <Clans la 'c o[onne 3 ealle vaudra 125. En hase 2, les réglettes 'pŒaoées ctans Œes coŒ'Ûnnes 0, 1, 2, 3, 4, 5,6, 7, vall'clront respectivement l, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128. L'ahaque servill',a de dlavim' pour fLes jeux en différentes baS'es. Le concept de vaŒ,eur positionne1Œ,e est atteint et e:x.p1'Ûil'é. k) Les tours. '- Ohacune des pièces muhibases est rempll,acée pal]: des réglettes qui se sUlpel1posent en <CToix. Ainsi en hase 3, (le quatrième groU/pe sera l'Clprésenté par 4 vert ,d hir qui se superposeront en «tours»: 3x3x3x3 / v x v x v x v. Je 'pClUX égall-etrIl'ent, i,ci, 11epll-éS'enter j'es mêmes bŒO'cs 'p al' d,es «L»: ,r égI,ette V'e'rt -cilair en 'positioll1 hOl,izontalle et rose en position vertica(le pOUl' indiquer Ih hauteUl' de ~a tOUT, qui repTésente eŒI,e -même un p'1.'old uit ,de f alc teurs ild'e ntiques.

1) Le boulier. - Le bourlier vient tout natm:e'ill.ement clans [e pro[ongement Id e [',abaque. La coulleUJr ,des houa,es ne représente rien, seulle, [a pll'a ce que oeŒŒ'es-oi occurpent indique ll!a vaŒeur rél'ative qU'ell!le 'r eprésentent selon Œa hase choisie. Nous pouvons maintenant, et à oe stade seu!lement, abordel' l'ad'dition et Jla soustl'action. Les retenues triaditionn1elJes S'ffi'ont ['objet de la découverte personneJl1e de Œ'éIlève. Le mécanisme Œibérateur rupparaîtra, sera compris et s'~mposCira pour r-end-r e l'esprit ,disponible pour ,d'autl'es rechm'ches. m) Les exposants négatifs. - On expl'Ûite ['a noÜon Id e vla [eur püsitiül1nelUe qui veut que ,c e ,qui est à dToite -est toujours une fI4alcrti'Ûn ,d e ce qui est à gauche. l1l n'y a Id"aiU[,euT's aulc une TaÏ:son ,de s'an'êt'e-r dans un sens ou 'd ans l'autre. Nous travaillllerolJ1'S ,d"ahoil.,d 'a vec ~es baoros qui sont hien conorets. Déci,dons, en has'e 3 (photo 5, à cltroite), que (le oube repll"ésente ~-'unité. Pour frixer m'On 'c hoix, je ,p ose une réglle tte hlLanche .d essus. La pŒ.a-q ue vault; a[ol's 1/3, Ua han'e 1/9, [e jeton 1/27. Cella corres'P0nd aux prenlière, Jd1euxième et troisième puissances nég;atives de 3. En trava.ill['a nt d:ans d',a utres hases i'éaèv'e découvtrira que J'unité 'correspondra toujours à 'La 'p uissance zéro. 'L a notation écrite donnm'a 0,1 pour la piliaque, 0,01 pOUl' h hane et 0,0011 pour ~e jeton. A un sta'd e pauls avancé, des échanges se feront au niveau des jetons de cot-d'e urs comme indiqué ci.Jdessus (i). Ce jeu des échanges assoupHt particullièrem'e nt Œ'esprit.

Cet exemp~e, queŒque peu détai[[é, quoique encore b:ès incomplet, montre que lIa ,diversité Id'es nlatéricls eIIll}JŒoyés pour [a 'c onquête du même Iconcept ,éllimine les Idangers de condit~onnem:nts par a,uss'es assooiations 'e t perm'e t d'arriver à une ;ahs tr,a ctlOn VIJ.~ale. III Clst eV1<Clent que 'p our ,dlClS e.nlf'a nts pllus âgés une teŒŒle V.a1'iété de situations serait moins nécessai,r e. IL es éIlèves dont iŒ est question dans -c et aTti<Cllle ne ,dépassent p'as 12 ans; Œes 'pIlus j,eunes ont 7 ans. «A mesure que 1es enfants s'appl'o'c hent du stade où iIliS peuvent faire ,des ,déJductions à partir Id e certaines hypothèses, est possib[e, de pllus en pUus, -de se passer Ide ['eX!p~rience .nll~térie~e. et de compt~r sur Ides opérations imaginées. Dh'e: «S1 on falsalt ceCI, IŒ se produll'alt teùll'e OU tclile 'chose» IcleVlient une méthord,e Ide 'p [us en p'l us va~·ab[e ·a vec des enf/ants ,d e 12 ou 13 ans». (Z .P. Dienes - «Comprendre la mathématique», p. 39). , ., . , De fait, aVlec des éŒè'YCis -d e 13 ans, nous avons etU'd~e ,dlffeTentes hases de numérations avec Il e seull matéTie[ CuiS'enûre duquel d'aiJllem:s ces éllèves se sont, ensuite très vite lJ.ihérés.

!

ia

3. 2. Fractions Dans ce domalÏne très vas1:te 1Lim,Jt·ons-nous à lIa notion de fra'c tions équiva-a'e ntes. Outre Œ 'es 110mbTetuses, s~itUiatioiJ1's qu'off.re 1'~ ;rie qu'Otidienne, nous verrons que ,divers matenell's vont pe,rm'e ttl'e a l enf'a nt de -découvrirr cette noti'On ,dans ,des sÏtJuations différ,entes. a) Matériel «Cuisenaire». - Décildons que 8 régllettes manon représent'e nt Il'unrirté. Pl~enOIJ1S la moitité Id e 'ces régtlettes: 4 m'aJ.'f.ron. Ces 4 rég!1ettCls Ipeu'Yent être remplla'c ées pal' 8 l'oses, 16 ro~~es et 32 bllan!Clles. Comm'e lID'e marron représente Œe 1/8 ,de l'unite, 1:a ~ro'se le 1/16, ~a roug·e Icle 1/32 et Œ'a 1J!1anche a'e 1/64, (l'enfant ,constate que: 1/2 = 4/8 = 8/16 = 16/32 = 32/64. " . 2e eXemlpUe. - 'L 'unité est nlamtenant rClp'r esentee p,a r un t~am 2 olJ."ang·e rose. Côte à côt'e , juxtalposons des tram's. de meme coull:eUl' 'chareun. On 'a 24 ,hl]janches, 12 Touges, 8 vert ,cUlail'r , 6 l'oses, 4 vert f ollicé. 3 marron, 2 Ol~anrge-l'ourges. Ill. -s aute aux yeux 'q ue, la moitié 'de !l'unité sera rClprés'e ntée Ipar: orang'e-l'ouge, 2 ven fonce, 3 roses, 6 rouges, 12 ,hŒanchies. C0IIl1!l11'e ,c ha!cune Ide ces l"égUIClue:s représClIl'te 1/2, 1/4, 1/6, 1/12, 1/24, on constate que 1/2 = 2/4 = 3/û = 6/12 = 12/24. De murltiples cheminements {liffér~n1s inèneron~ ~ cette découverte. Foroe nous est, i'Ci, de choisi'!' 'p ulls que noU's deSl'rons surtout nous ili'm iter à ~\a présentation de nos divers matériells.

+


b) Blocs multibases. - Ce ID'atérieil, ,conçu spéciallement pour l'étUide de ,différentes hases de numéJr,ation, se 'p rête, quoique d'une manière l1imit:ée, à ~" étUide Ides f:ractions. De fait, avec [e m 'atériell. ,d'une base ,donnée, \Les dénooTIlinateUJ.'s [[le pourront être que ~es puissances d e ['a ha's e en question. Prenons Œ 'e :InatéJrieil de hase 4. Déddons que (Ire ,c ube repl'ésente norrna(Lem,elllt la 3e Ip tlÏ's san'c e 'Soit l'unité. Prenons tla moitié Ide ce Icube. J,e me pl'oour'e a[ors 2 'pŒ,aques qui, éll1e:s'm êmes, peuvent être relll'pŒla'c ées par 8 ban'es ou 32 jetons. Cha'cUlIle de 'ces pièces représentant Tespectivement 1/4, 1/16 et 1/32 de ['unité, on 'constate que 1/2 = 2/4 = 8/16 = 16/32. c) Flanellographe. - Rien ,de p[us f <licille qUre de Idécollllper soi-même ,d'an's ,des feuiŒl:es veŒoutées des figures à not'r e fantaisie qui donneront une per·ception visueUi1e tl'ès variée de rapports équiv'aŒents. Les procédés utilli'sés tr.aditionn·eilll:ement n'onrt :d en peflclu de leur va[eur (dessin, palpier décorupé, plirag,e ) luais se trouvent intégrés .dans un ensembU'e ,de situations conorètes ·pŒ'U's vaste.

3. 3. Nombres relatifs «TI importe iaujoUlid'hui, cm.t L. PaulLi, que Ides ,r echerches systéanatiques soient en:tl'eprises sur Œ'intro1duction 'die Œ'allrgèbre et p[uls pm'ücu!lièrement clu 'call,cuil des «nombres reiLatiifs» à ['écolle prmulIÎ'l'e ,déjà, e1 au début ,du cyc!lle secollldaÎll.'e. La pillaice 'alClco'l',dJée dé'S'ol'!ffiais 'a ux structures dans l'ensei'g nement Ides m 'a thématiques modernes miHte d'·a illeurs en f'a veur de tei11es ,r echerches».l La Œo~ ·des expos·a nts,pO'I.'tant sUir 'des nom,b res ;positifs ou négatifs, suppose une cffi't'a ine 'Ûolllliaissance des J."e[la tifrs. Par qtH~1 bila i's pl'Ovoquei' ~a ,découve'I.'te ,de 'c e ,eonlcept cle uomb'l'e reilla tif? Me ,h asla nt sur ['es tlr avaux remal'qll'ahUes Idle Dienes, je confectionne [e m'a térie[ qu'iŒ propose (<<Construction des mathématiques», p. 139, ss.) Je 'd écoupe d,ans du bristdl ,des Ic an'és, Id'es ,di's ques 'e t ,dies t'l'Îlangiles. 'Qlaque élève Ip oss'é dera une envelloppe contenant 20 oa1'l~és Meurs, 20 cal'J.'és Touges, 20 tl'iangU'es hleus, 20 'tl'Îangiles l'ouges, 20 Id isques bŒerus et 20 'd isques rouges, Prenons pair exemp[e 10 cal'rés ,M eus et 12 'ca'l~-és rouges. Je veux exp'l'Îmer des différeI1Jces ( et non ,des T,atprpOIl't'S) de quantité. III faut al}ors tl'ouver une réféTence. Bare",l ou l'ouge? Je drédde: bŒeu. Nous avons 2 rouges de 'p aus: 2. Les éllèves sont amenés à ·constater que cette même dif-

+

1) L. PralUilJ ,d'a!llis «Les nombres relatifs» (GahiJeJl'lS ,de pérdlrugogiJe 'ex,p'éIimea.1lta~1e e t

de plS')"ohoi1ogïi'e ,de ["eJnrf'lallllt, No 20, Ip. 5, S. Ro!l[,e'r . L. Praruilii - H. SUlbea.' - G. Mérl!narU'x, Ed. HeilJa'chaux e:t NireiSttlé). Ge numéro }J'J.' 0'fJOlSie dies P'11o'cédlés SIUIslcrelpltlirb'1eJS de farvoll-1\S'el' il'inIÏltli,artlÎlOlldlelS écoŒ~ell's aux 111om,br1'6S 'l,ellaftIilflS>.

férence ,de qu'a ntité reiJ.,ative à [la même l"éfé'I.'enICe peut être représe.ntée par une infinité Id e pilles ,de 'oa:l.'rés où Il es «rouges» d,lépassel'ont [es «bleus» ,de ,deux. ID. e8't faloiŒe , 'S'u r Ic ette hase, ,die se aiv[rer à Id es opér,ations d'aielldition et de soustl'a'o tion.

Soustraction. - Je veux f,aÎ'I.-e «découwÏl'» que sou8'tr,a ilr e un nombre négatif est éqtlÏva[le nt à ajouter son «inrverse» soit, 'p ar exemple: (+ 3) - (- 2) = 3) 2) = 5).

(+

+ (+

(+

a) (+ 3); l'enfant possède d 'es idisqu'es b(lmls et des ,disques rouges prenons

2 iClis'q ues :rouges; 5 disques b[eus;

notons: 2 r notons: 5 b

Mettons-['es ensemb[le 'p our fO'l'!m:er une 'priWe qu'e nous nortons (2 1',5 h). Gomme Jes blleus dépassent ,de 3 'Iles 'l'ouges ,donnons à 'c ette piŒe ~e nOlln «p['\lIS trois»: (+ 3). FOirmons p[U'sieul~s pil1es 'au~que[iLes ce même nom pourra s"ap'p(Jj'q uer . Nous ,aurons Ipal.' exemlp [e: (311.',6 lb ), (4 1',7 b), (5 1',8 b), (7 l', 10 b), (9 l', 12b) ... 'Une f a,millŒe (lcŒasse) ·d e piŒes est ainsi constituée. b) ( - 2) Le nombrre Id'e s b[leu:s s'e ra i'c i infél'Ïeur id e 2 à ce[ui des rouges. Formons -des piŒes auxque[[es Ile nom «moins deux» ( - 2), pOUl'il.'a s'appliquer. (3 ~', 1 b), (41', 2 b), (5 1', 3 b), (7 l', 5 b), (9 l', 7 b), (15 'L', 13 b) ... c) Prenons une pi:le Ide nom (+ 3) que j'e 'p oUl'rai 'd émonter pour enlleve'I.' tille pille ,de uom ( - 2). Exemplle (5 r, 8 b) --~ (+ 3) et (3 l', l b) --~ ( - 2) La pille-d'iffrérenlce sera fo'r mée Far <<5 l' - 3 l'» c'est-à-dire 2 l' et «8 b - 1 b» c'est-à-dire 7 ,b . NOill'S aurons (2 l', 7 b). Quelt nom pourra s'aJppUiquer à 'c ette pille? «Pllus cinq» (+ 5)! E 's sayons ,avec d',aut<res ,p i1es ,de nom (+ 3) et ( - 2), ire nom de ~a pi!l.e ...différ'e nce sei,a touJours ae même, ,c'est-à-,dil'e, (+ S,). d) Au (lieu d'en!l~ver une pi[e ,de nom ( - 2) à une piŒe de nom (+ 3), 'a joutons une piŒe Ide nom (+ 2) à tille pilLe d,e nom (+ 3). :Exem'p(le si (3 l', 1 b) a [e nom ( - 2) (1 l', 3 b) 'a lli'a 11e nom (+ 2) Nous 'aJVons, ,quéID.es que soient (Les pilles que je p1~enne d;ans l:es familles respectives: (5r,8b) -~(+ 3) (3 l', 1 b) ~(- 2)

(2

l',

7 h)

-~(+

5)

équivailrent à

+

(5r,8b) (1 l', 3 b)

---+(+ --~ (+

3) 2)

(6

-~(+

5)

l',

Il b)

43


, A'Vec les l~égILettes, Je t:l'availlile dans (Le même sens en 'aŒ!lJarnt p[us loin ctans la ,symhoHsatioTI ,des rep'r ésentations. Ainsi je prend'S un ceœtain nomhl'e ,de rég1lettes bilian'ches et un ·certain nomb:re ,d e régU:eues d'une autre coulleu:r, vertes pa~: exemplle, Id e sorte que Ile nombre des vertes dépasse ,de ,deux l'e nom,b re des bbnches. L'enfant voit que (+ 2) s"a'Ppaique à une f,amilllle, ,disons une crr'assede coupilles. Fina[ement nous composel'ons ,d'es couplles ·d'e rég['e ttes 'c'om.nle suit: (rose, vert f OIl!cé) , (jaune, noir), (veTt forn1cé, maTTon), (noiir , bŒeu) etc... Le premier membre ,du ·coup!Le l~eprésentera ilc i lie nombi. . e de b~anche:s et a'e ,deuxième membre rre nom,]J1'e de vertes. 'Comaue on peut toujours reffilplLaic er un coU'p[e p:al' un autre pouvu que l'a ,d ifférence sooit de deux et que [a référ,ence soit 1,a même, i[ sera toujours possi'blle de se ilIi'vTer à l'a soustra'c tion. Cet e.x emplle montre par aillileurs que [e cOl[l)cep1 de <œŒ,asse» va en s'intériorisant p'rog,ressi'Vem'e nt à pal'tÏrr ·d e mlarnilpulLations muŒtiplles et diverses.

Au fond ,de ['adhsse, un meubŒ'e à rayonnJages permet un l'angement rationne'! ,du matériel1. Les bl10cs mu[Ltibases S'ont sm'rés en pel'luanence dans \Les hureaux des éllèves pui's que (le 10'call est exclusivement l~servé aux activités mathématiques Deux éIlèves ,d isposent 'd e 4 jeux: base 2, 3, 4, 5. Les j.eux 6 et 10 Ide Dienle'S ainsi que [1es b[o'cs Ro\lll!er 'S'ont à ['a d~sposition de toute ~a d1asse par l'otation. Une boîte de régl1eues pour 2 'e lèves 'e t une boîte Ide bllocs logiques pOU'l.' 4 éllèves. Les bureaux, groupés ,deux à 'deux, sont pŒ'alcés de tellUe sorte que Jes éI1èves ne tournent 'p las [le dos 'a u llllIaîtl~e. Ills tSont qu,elLq'll'efOOrs recouVleI'ts d',u n talb~eau noi:r . Nous avons 8 taib!1eaiUX pOUl' (les 8 paires de bureaux, c"est-à ..diœ pour 8 équipes de 4 éIlèves cha'c une. Oes ta:b!l.eaux ne sont autres que 'des \p\~a'ques 'cl'iIl'suilite de .s mm ,d'épaisseuT et de 1 2Ûx1 20 m peintes ,a u pistoJet avec de ["aJ.',doisine adletée à [a d,ro~e'l'ie: La ~ossibi(J.i1Jé de s'ex,priIner a'Ve'c rra cr'aie est très stimu[,ante ca'!' œes enfants 'p rennent un p(l'aisÎT évi'Œent à tra'duÏTe ~mli1.' pensée pail' des tSchém·as·. Cha.oune Ides dJJasses ,de l.'écoil'e, suiv,ant un hOl'ai'l'e ,déteTminé, vient traV'aiTIel' ·au «Il'a bo». La premiè'l"e année pll-imaÎ!-e vi'e nt 3 fois p 'arr semaine et [les au'IJl'es Idlasses 2 foi's. Les m'a îtres Is'Ont toujours p!l'éS'ents. tLa question Ide !l,a Idis'cipŒ1Jl1e ne se pose pas, Il es enfants étant intéresS'és et 'S'ouvent enthousi'asmé-s ;paT [lleuT propre a-cti'Vité. De plus renviromlement mathém:atiqu,e qu'on a 'c réé contribue à entretenLÏr une forte illotiVlation intrinsèque.

5. CONCLUSION,S . Certains po~n'ont penser que [·a vairi'été ,d'es matéTie1lis risque de Jeter Œ 'a :confusIOn dans ::L'ie sprit des enfants. Les expél'iences réallisées paor ,d'aut:l'es que nous et 'ce!li},es dont nou.s sommes Je témoin, infirment cette appréhension. Bien au contTail'e, 1"enfant s'enthousiasme à .d écouvrir Jes prop'l-iétés communes à des sitU/ations Idifférentes. Cette -clécouv~'te, to,?-tefois, n'es: jamais immédiat:e. Ill, f'a ut Laisser 'a u temps [e som de Jouer son l'rue. P.all' un merveilll1eux transfert, Œ'éIlève s'e crée petit à petit un mode ·de pensée qui Gari pm'm'e t de maîtn.ser[1es situations inédites et ,dive'l'ses que Ua vie :lui présente, et celh en d le ho:r s de tout ap'P'al'ei~ m~t~lématiqU'e. C'est ,dès [1ors toute ~Ia vie ,de ['enf,ant qwi se trouve edlalree. Sous \le 'chaos a,p 'p a'l'ent des c:ho'S'es [,"enf'a nt perçoit des OIrdres sous-j'a cents. ILe luatériell stJl'll'ctul'é n'est p'a's une fin en ,s oi; on ne sauliait trop le cHre ·e t le l'eldrre. L'icMail 's eli ait peut-étire de n"en pû'Înt avoir et de d~v.o~' .re· couri~' 'a ux 'Olb jets d'e [);a vie ,de tous (les jours, cm' i\l s'agit en defmItn/ie de resoudre (l'es problèmes te[)is qu'ill's sUl'gi,s sent des faits et non tJeflIs que nous (l'es 'c onstruisons 'pOUl' aces p'O'ser ensuite aux enfants. Le matérieU. «,ad hoc», ainsi, est uti1.Le dans [a mtesu.J.~e où ill s·e l~ellid inutiae. U~e foi,s ~e~ 'concepts ,découvert,ts on s'en iclé1estel-ap'OUr ne 'pLLus opérer qu «en esp'l'l1» . POUT résunl'er, disons que le probaème essentiel qui d'Oit motive'l.' nOitre aJctivité é'diU'catrÏtCJe est ce!lui de ['éveill et du rdéveùolp pement die [la personnaŒité Ide Œ'enf'a nt. Nous aurons contrÏ'bll'é à Œe 1,és'OU'ch'e pal' ['a mise au point toujou:rs ':r:enouvellée d'e méthodes qui 's aÜsf,a.ssent si:mu[tan&ment à (l,a ,dowh(l'e exigence ,de :1a psychoŒogie Ide renfant et de [,a structure ,des mathém'a tiques. C'est en nous eff'OTç'a nt !dle fa:Ï!œ une synthèse bal'lll'onieUiSe des redl'el'che'S Jc1.es 'psytch:oŒo'gll'es que, n'étant n'Ous-mêmes eonJditionnés p'aT awcu:n e écol1e p,artÎtcull,i ère, nous p 'OThlTOnS év'e iller et -cuari,v,eT (l'a !li:beTté ·de (l'enfant, fliherté qui ,constitue 'c omme [e cœür ,d e sa pm'sonna!lité. J...JauSlanne, rr'e 15 mai 1967. LEGENDES DES PHOTOS 1. Au ~alhO'.J.<al~o:i'lle ,de' 1l11lruthbmlaitJÎlcfUle, 'll~lIe Icilials!Sie: 1eil1' a.cItJÏIOJ.1. 2. Puis's!MI'ees 'e~ hals!e!s' ,de nrurméa.·,ruI:'Îom 3. OllruslS'elS' de l'eSltecS'. 4,. Viens ['Ialhsllll"alc'l'~on. : Ide/S' biIJ01CiS à F'ahaq'llle"

5. A l ,a ,déco'll'V'er ,tJe ,dlers

lexfpO'siaJI1JtJs 'l1Jbg<altliJf~,.

6. Logi'q ue: [le je.u rdrefS timpf1i,Cialt:ÎlOl1L5'. 7. En!s'mnbil:es': 'dJiJrugl'lalIl1II.11le: ,die V 'eJ.\1!ll. (Photos: P'aluil. DaiIheilllJa.y, ùa'U!SIaJl1Jl1Je.)

N icO'las Savary


Ge CO'Wl\'; Wt:Ï'eJl1a lels ,pial,bilcÏip'aullbs à

QIW

ilIechnrj,qule d'Il lflo11illl.

lil :prévolÏlt llia cO!l1flecrr~OIl1 d"o'b j'eltts, l)lIlm:biqulels' d'Uln empOOli CO'Ilil1aJrut ŒarIllS l11alge, donlt 1'IeXéC'IlltJÏlOl1! P'BUt êtll1e a!holl.,d,ae a'\TJeiC de\'; clJaJslSIelS ,de fœlŒ'es.

PRIX ANNUEL GEORGES CUISENAIRE

Ulll

mé-

Ge CO,UII.1S 'eJslb l'éslelrvé, 'ell.l plrirOl'illlé, wux 'm ,a'Îtres'Slels' méniwgèl'eJS 'ein pOiS'8les~ilon du hl"eveJt p'éJdalgo gi'qllle.

«LA REGLETTE D'OR» Cours No 21

REGLEMENT 1967

Ge, OOl\.lll'rS IdOIIlInflrfa r3!UX 'plrul~ biJcJÏP'all1it'es Illa lp'ols,sùIh.i!1iJué die '[ élalliiJSleJl' dlels' <objets Ultlil'es', déc()111altifLs, 'en Vlle d~rugl'ém'eJnllleJr we foyteJl' ,die ILeJllIl1S éilh/eIS, celliai ISIWI1lS Îmislt:aŒQ'aJtion Slpéc~aJlie <elt à Il''3I~dle ,d'Uill ,mral~éll.J~etl 'J.1 é1duIÎJt. Le pr,ogra'mme OOllllpl1e1nd drliHéa.'enllls 1n."afVlaIUX:

Cette année «La Réglette d'Or» sera attribuée à un ouvrage suisse, cela grâce à la générosité de la Maison Calozet de Bruxelles.

ru) Déco'l,atliJf1S': rmohillieJS - 'plailhllleJalU mll.lll1al1 eln f'eJIlltll.,ilIlle - ÏlmPl'eJslsli,o n sm,' n6&U (rt'atmaJ'O'll, 'ohalbll1on, hll."ll'ÏnJe, blalt1vk) - 'CJall1Hets' ,de vœulX (hmlÎJne, bra1tik). b) Utii!Je;s: ItôŒle pieJÎlllllîe - "CIl.4ruqUielliwg1e - pIlJamlt>'liIJe' - ŒeISIs'olUlgo.Jd'e;pilJalt - urtilJ1sation éLu tJÎlSISU ,alUl~o..!()'oQiIJalIl:t - orb jleltls dlilVeJl'S1. Lecoull.'6 No 21, 'oWigalboÏl11e, IflSiI: Œesltlilné ml~iqU/emeu.11I: 'alUX maÎit!reiSlSle\S' m'éJl1.iagèl1es clamËldlalbelS llliU bll.'e'VieJ~ rp'éJœwgolgi'qwe.

1. L'AslS'OIClÏlalt!Îlo'll GllwS e!llalÏll'e-BeŒ'g'Ï qu e ilm'iltiltiUle We pll'ix anlnll.lleil GeJO'l'g.eJs CUlilSIe.IUldre 1

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Gours No 22

Ouvrages manuels eri Ire, 2e et 3e aJ1llloées Mlle Angèle Rossier, maîtresse d'ouvrages manuels, Saillon 1. Tricotage: moTllt!alge Œes mraiilllllelS' - mamie e'l1ldll'oilt - mlali.Œl1e -ettwe.rs - côl1e1S - tl'ÎiOOll: ,Slllll' desux tell: qllilltJne la~gumleJS - d.iIm:i~1IUJt1i'ons - iIla~lOnr. 2, Cou.ture: ltleJl1lUle die ['raj.~li!llLe :elt dlll ;t1l'aJV'ali[ - ellnJpiLoi dlll dé - Jie nœuld.

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Travaux m'annells et bricoilage Mlle Simone Bille, nwîtresse ménagère, Le Landeron

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lelS «NOllllbl'IeJS en Cou-

la) LeJS 'pom~ (a'Villlnlt -

laJl'iJ.1Ï,è œ - malchliillie - Olllll.ilJat b) L'om:ilieJt. c) Les 'COIl.llU"eIS' (à '8IUII.jelt - 'silJl1ipŒle - aJl1Jg1LalÏ.iSle).

SIOlj.lt lllll'e thèse, eJlIc.

4. Le.s tlIl'arv,alUx ill1trod'llIÎ!ts H ASll1e1l'Ol1Jt l:a propri.iété du ComÏl~é de l'AS's'Ûciation OllisleII1a1ine-BeŒgiqUie qUli. pOlUlI.lI.1a en dl1sposle r à Sla conVel1'a~llCe et notlamanent les faliJ.'e p'l.l'biJ.irer ell l'OUlt ou en pau'tÏle. Les mWI1U1S'Ûl'ÏtS ne Sieront palS l'esll'vtués. 5. Les déc'ÎlSLions du jury cO!l11posé de mru~hémaJtlÎlCÏieIls elt de péda-gogUles, 61e'ronrt sans ruppeJl. Le pO'll'vo'Îll' dis'crétiolll'l1'alire du jUtl'y eJSlt reCOllll1U pa~' Les participal11l:'S.

ISllllrj'elt).

TO/Ultes IlelS rrupplhllC'altÏiom ISe fO!l1lt SU 11.' ,d'es modèll'elS coll.'tl'relS!pomlanll: éllJUldes,

Cours No 23

aIll'X

dliffé,rea1ltleJS

Ouvrages ,manue[,s, oblligatoire pour m'aÎtres'Ses clip[ômées en 1966 Rde Sœur lean-Marie, professeur., EN, Sion Programme:

6. Le jUlry t~eJllIdJ.'a wmplJe œaulls son aiplpré~artiol1 à lia foils du fond de La mla/lièt.re déveJ1op'pée, de lia ValLe.UIl' péd,rugogiqol.lle et dÏJdlwCJtÎ'qtlfe du trarvarill. 7, Le jury se réSlerve le droi't die ne prus Wt!b11ihulBr Le .p'l.'ix dans I,e Cla's où il jugeralÏJt qu'WllICUll1 "l'avaria Ile méll.'oÎlte ~e P'l1ix Georges CuÙlS'eJI1la'hl'e.

8. Les f1r'aJWlJUx devronil: plau"Ve.nfÎll' au siège de rAsSoodaltion GlllÎIsleJua'Î'l'e-Beilgiqure,

40, rule ,des ChalI.1b11emc, B'l',ulCellilles' l , oaJU' lpIrus 'uau:d 'PO'Ull.' (J]e 15 décembre 1967.

P<a1tiJ.'OIl1 d ie bwsle: coosraogleelt mJaJllIcheJs eJt lOOuaiS dlÎJV1e:l1s!eJS' tII.'wnsf'Ûl'mations. COOllfe.C1t'ÎlO1l1 de ],'1() he -et tlIaJb(1i,eJl' d' eJn~a!O.tt. Û.1{)1cheit à i1Ja fOIU'l'fche.

Cours No 24

Pédagogie curative Mlle Axelle Adhémar, assistante à l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg QUleilJqwelS plJ:lobiLèmeJs qui, se pOSieJllt à l'reŒ1fance' il1a1dtapWe œ!IlS qUIe: -

46

-

I\sych()ll\og~e ,d e ["eniMn,t. Tr()11.1'MeJS die liaingruge. Th1ou!hilie/s l1JeJl'V'elllX. Edulcrutiro!l1 d ie ,1'lalff~cbi'V'.Ï!(ié 'elt Id e Œn vo[on1l:'é.


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Cours No 25

Civisme M. Louis Pralong, inspecteur, St-Martin La trumÏJlIlle 'elt Œlels ilIO'IÏJs civ;illIe!S. La cO'!lllllllJUll1le~ 'lie .'Chsl~liildt, fJJe oa/nillon,

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Gymn'astique M. Paul CW'dy, inspecteur, Sion GymlImSlti1qu:e; .nlaJlJaltu1OO1, lLeo1lUil1e die c~II.'1'e, Ultti[liBaltii'olll de iJla bO''lli'ilSJollie, 'eX'eJrcÏlcel';

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RelDarques générales 1. Les transferts d'un cours à ['autre ne sont pas autorisés. S'inSicrire après 'r éf.lexion.

2. Les enseign'ants étrangers au canton peuvent partlc11per à la sem'aine va[aisanne de perfectionnement pour autant qu'iŒ y ait des ph,ces disponi1b les et contre p 'a yement d'une taxe d'insor:Î!ption de 40 fr. ILe logement et ~a pension 48

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RelDarques concernant l'inscription 1. Tous les participants au COUll'S de perfectionnement ont ['ob'Irigation de s'insCl'ire dans les déliais, au lTIoyen des buill1etins appI'opl'iés. Des exemplaires suppaémentaires d.u progranlme des 'COUl'S et des fOll.'mu1les ,d'ins'c'r iptiolIl peuvent être obtenus sur d.em,aIllcle auprès du Semce cantona[ de l'enseignement primair,e et InénageiJ.'. 2. Afin de pel'meth'e une répartition équillibrée des participants dans ilies différentes sections, 3 cours à option doivent être désignés cl'a ns un o'l.'dre de préférence dégressif. ' Le Service C'antona'l de J'enseignement prinnai(l'e et ménager tiendra compte des désirs exprimés, ceci dans l'ordre d'al'rivée d,es ins'c l'iptions. Les buiJlletins qui ne contienclraient p'as [a désignation de tl'ois sections seront retournés pOUl' être co.mpŒ-étés. Cette remarque ne s'applique pas, bien entendu, aux pall.'tidpants à qui Ila fréquentation d'un COU(l'S détel'lniné a été fixée. 3. Le délai pour s'annoncer prend fin au 20 juin 1967, Œes inscriptions tru.',d ives ne poufl'ront être prises en .considération. Sil


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Le matériell comporte: 2 ha's es 3, 2 ba's es 4, Il ba'Se S, 1 base 6 et Il base '10, et suffit pou'r une classe de Q8 élèves. Blocs multibases en couleurs Ma té ri,el compllémen~airea'ux «Nombres en Cou,leurs» destiné à l'étude des surfa'ces, ,des vOllumes et des différentes hase's de 'ia numération. Le maté6e'l comp1let pour l'étu1de des bases de la numérat.ion de 2 à 10 comprend 5Q cubes et 259 pil'aques. Fr. 62.Matériel algébrique La ,c a'is's.a compilète comprend: - une ball'ance à hras "égaux _(Iev,ier arithmétique) compoTront de chaque 'côté (10 cro,c hets équildistants auxquels on peut su's pendre des anneaux ayant tous ,la même masse; -' de's calrrés, des recf1ang'le's, des trÎtcmglles, etc. de différentes d:imens,i ons; --- une planche à trous et des chreviNes de cou'leurs. L'en's emble de ce matérie'l, ~e guide de la progression pour le maître et ,les 2114 fidhes de travai,1 po'ur les élèves Fr. 254.Balance se,u le, en plastique Fr. 35.Balance en bois (fabrication suisse) pour 4 élèves Fr. 48.Flanellographes po'ur 'le maître et les éilève's Papiers veloutés en tous genre's.

FRANZ SCHUBIGER 8400 WINTERTHOUR

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, Comment ·concevoir et inf.e'rpréteT Il'a 'créa'l1ion ~'un 'c ollèg.e da's'SÏ'que Ipour je·~nes fi,I·les?

Heureuse réalisation '. dans le domaine de l'instruction clciss.i.que:

Issu d'une co''''atboration de deux 'instituts de formation seconda'i'/1e: ·l'es linstituts St- Joseph à Monthey et Ste-Oloftiliide à Aig,le qu·i Idurent fa,i re iiace à Ides pfOib:lèmes d'ordre qUl anti~atif. Le cOllllège Regina Pacis, de par son 'modernisme ,et ·sa Sliftu'a'l1ion géographique, pe'rmet 'd'a,ooue'i'Hir et d'insf1wire; dams ·d'excellentes conditions, ,l,es jeunes firl'les désireus'es d'obtlenlir Ileu'r maturité d la,sSlique.

le collège "REGINA PACIS ," ia

Cette heureuse 'initi,ative due à fent'e1nt:e 'enftre instituts re'li'g i'eux, de même qu'entre Etat et ma,ison re.'l>ig'ieuse, offre aux jeunes filMes 'd'A'g aun'e ,et des cités 'avoisinantels, la possibi'lité ,de dissert'er sur l,a pros'e Ide :César et de ,découvrir ,la rLo'i d'Avog'adro en pass'ant par ,l'e théorème de Pyf1ha,gor~.

De tous t.emps, renriGh'issement inte1j,leduel 'concern.a,i t primondiallement ' gen t mascu,Hne; ,du mo'ins ose-t-on préte'ndre que son linstrudion préoccupât dav.antag e l'opinion. Son extraordina'i1re pfO!gres'sion, éViildeni'e encor-e adue"'ement, s'effectu..a au détrime.nt de l'instruction de lia g'ent fémi·nline, dans les doma,ines "dé ""équ'ilpement, et partant de la modernis'Otion 'essenNellll,ement.

,

Regina Pacis ,constitue pour l'es éllèves de iMonth·ey et Ai'g le 'ia sdluNon ildéaille po·ur I·a continuatio'n de 'Ieurs étuldes olassiques. : .

Fi'dèle à un'~ tr:adition déeoullant de son pre'stig'e, sur Ile plan :de ''''instruction, Aglaune, qu'is'enorguei'lilit de ipossé:de'r de:pui's ma'intes décenn'ies ' son collège d e l'Abbaye dont sont :i's'Su'es de nomhreu'ses per,s onna'lités du mO'':lde politique, cutlt.urel ·et scientif,ique, a ét'a hli une notion d'équ,illibre e,ertain par Il,a créa'Non d'lm instillut pour j'eunes tiIIles: . .

Cette centraHsation .annihille l'e fadeur pénurie auquel Iles deux cOllllèges précités durent foire face chaque ·année. j

i

En' effet, si ~' e nombre d'é/lèves s'·avéra'i t ;suffisant Idans !-es Ide'ux lin'stituf1s les premières 'années, ill n'en éta'it pas de même !'Po'u r 'les d~rnières qui voyali1ent /'effeétif des étudiantes s'ame.nuiser cons,idérahle~ 'ent dam les degrés supérieurs, tandis que ce'lu:i des profe.sseurs resta'it +e même. '

REGI NA PAC.IS -,

,

Ce fait, ban 011 en soi, revêt pourtant unca'r actère tout parti-culli'e r.. en mison de sa dénomination qui dévoille la teneur, l'e Igenre d''Ï'nstrucition: éftu,des oIa'ssiques! Sur le pllOll esthétique, le 'co,I'lège Regina Pacis est cal'1adéj,i'sé por un m6de~nl i ·sm e où l'aspect pratique ne ~alit po'int rdéf.aut; les div.e·rses instatltlations ' pel'1mett~nt d e faire plus amrpl,e connaissance avec des bran1ch'es, de naturé scientifi'que prin'oipalement, qui ne furent, jadis, qu'effle'urées.

Outre .j'équipement rellatif aux branches s·ci'enti~iques, I·e ' colllège Regina Pacis possède un l'a1bo'ratoire spécj.all'e ment 'con9~ Ipour l'étude de's ,Iangues; étude fadlitée parles moyens mis à ,disposit,ion et susceptihl-e,s de prO'culrer ·a'ux ie~nes firHes lJn enseignement di'rect de I:angue's v:i\flante.s. 1 • f"

Le col·lège Regina Pacis vi'ent 'complét.er Icette adminahl'e ,cité estudiant~ne par excellence où quel'ques 1400 jeunes g·ens et jeu~,es fill,les fréquentent joume'l,lement les cours des co'lllèges 'og'aunoi's. Regina Pacis initie ·cette jeunesse Iféminine a'ux reSrponsabiHté's qU'i . ,seront Il'es ,l'eurs dans un proche avenir, 'e t l'ui incullrq ue ;'a'V~c bonheur Ilia 'notion d'églOll'ité nécessaire pour s,a liberté d'expression. .

,

A Regina Pacis, la l'inge ,de 'con'd uite ipsY'oho'lo.g'i'q ùe v:is'e à ,la fO'I1m'a tion ,et à "'éducation ,de la personna'l,ité. 'Cette o:ptiqu'e éClvcaNVie consi'ste donc à mettr-e en va'leur sa personna+ité Slans po'Ur autant, nég, l'ig,e ~ ,ce/lle des ·autres qui, maintes fois, sert à contrôler O'U 'au ,besoin à a'hléllioTer l'a Jienne. ' .", A Regina Pacis, la manière de se'r vir ~' a ~ommuna' uté et de traitée, 'ana'lysée ,avec minutie 'e t objeCtiV'ité.

~ui

veni'r en ai/de est

A Regina Pacis, 'la foroe de Icaractè're trou~e ·son droit et s'a v éri'ftable définiHon. A Regina Pacis, la force 'de ca'radère ' trquve son droit et sa vérit<;llble ,défin'i tion. reine. Riapih. 1

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Le stylo scolaire superbe

SVV1SS ~ =r

. La .lecture en couleurs'

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Educatrice jardinière .d'enfants ou insNtutrj.çe, s~i pos.s'i1bl·e a'u-,dess,us de 30 lans, s' o'ccupena'Ït de notre petite Katrin, âgée de 7 'ans. Au Idébut à KLOSTERS ensu,ite (WX USA

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