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paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
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M. Jean-Pierre Rausis
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Le 25 de chaque mois.
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Sommaire
EDITORIAL: J.-P. Rausis
Les relations .
EDUCATION ET SOCIETE: Fonction du médecin au service médico-pédagoDr C. Martin gique . Journaux Fleurus ... journaux chrétiens. R. Payen
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ACTUALITE PEDAGOGIQUE: Dr de Wolf
Opération portes ouvertes: présentation de l'Institut Notre-Dame de Lourdes . Un cinéaste valaisan: Michel Darbellay
H. Pellegrini
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DIDACTIQUE: La leçon de mathématique en première primaire: une expérience vécue . ACM: Origami: un chapeau de samouraï. ACM pour 9-11 ans: Le moulin de Maître Cornille ACM : Sondage d'opinion. ACM pour 5e-6e primaires: sculpture en béton cellulaire (siporex) . TM pour le CO : Planche à pain. Libre opinion: Examen critique d'un nouveau catéchisme
C. Nef C.B. M. Monnet - M. Joris E. Gabioud M.-M. Bonvin C. Philippoz M.-J. Bochatay VIE CORPORATIVE: R. Delattre
Association des enseignants du CO B : section classes terminales
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INFORMATIONS OFFICIELLES: DIP DIP ,) DIP Responsables 19 2 J.-M. Malbois - R. Pfammatter }?~r
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DIP :G>DIS ODIS
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Arrêté du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire. Examens de fin d'année scolaire 1976-1977 . Directives concernant l'organisation de l'enseignement des TA, TM et des ACM . Langue 2: rythme de progression. Concerne ~ Bindestrich Petit - WSD 1 . Education physique -à l'école . Remplacements pendant l'année scolaire 19771978 . Nouvelle source de documentation didactique. Exposition de la diffusion Payot
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Les relations L'approche de la fin de la scolarité avec toutes les tensions qu'elle amène nous incite à nous arrêter quelques instants sur la valeur de la relation dans l'acte pédagogique. En essayant de faire une rapide synthèse de l'évolution actuelle de l'école, on remarque qu'elle se
poursuit essentiellement dans trois directions: refonte des structures (mise en place du cycle d'orientation), revision des programmes (plan d'études CIRCE) et réforme des méthodes d'enseignement. Découlant de tout celà, l'on sent très bien que l'enseignement s'oriente de pl us en pl us vers une technicité dont on ne saurait cependant nier les aspects positifs.
Il est bon toutefois de rappeler que cette orientation n'atteindra réellement son objectif que dans la mesure où elle réserve une place de choix à la relation pédagogique qui peut être considérée comme le nœud d'énergie vital de l'acte d'enseigner. Pour mieux saISIr l'importance de cette dimension, nous n' avons qu'à nous référer, chacun, à notre expérience personnelle où, placé dans une situation de dialogue avec autrui, nous en ressortons soit ressourcé et grandi, soit écrasé et di-
mi nué suivant le niveau de relation humaine qui a caractérisé nos échanges. Il ne fait aucun doute que l'enfant a un besoin vital de chaleur et de compréhension humaine ' et que c'est dans la mesure où il se sentira accepté, accueilli, revalorisé' qu'il pourra à son tour rayonner la joie et le plaisir de vivre.
Fonction du médecin au Service médico-pédagogique Diagnostiquer et traiter est, partout, la fonction du clinicien, et naturellement aussi la fonction des médecins des équipes médico-pédagogiq ues.
Il ne paraît pas utopique de penser que la valeur d'une démarche pédagogique peut aussi se mesurer à travers des yeux qui brillent!
Mais, qui est-il, que fait-il ce psychiatre d'enfants? Médecin de formation, il est quelqu'un qui s'est intéressé aux problèmes du développement intellectuel, fonctionnel et affectif de l'enfance, et qui connaisseur de la psychopathologie de l'adulte, essaye à travers un diagnostic et une thérapie précoces, d'éviter que des difficultés mineures et de véritables troubles s'enkystent ou se développent entravant l'épanouissement de l'enfant ou de l'adolescent, faisant de lui un adulte «à problèmes» ou un client fidèle des consultations et hôpitaux psychiatriques.
J.-P. Rausis
Voilà comment la fonction spécifique du médecin recoupe et complète la fonction d'une équipe médico-pédagogique, dont le rôle principal est la prophylaxie à travers des techniques appropriées à chaque cas.
A. Le diagnostic se base essentiellement sur les entretiens avec l'enfant, qui permettent au médecin d'observer, créer une relation et de sonder les problèmes.
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Pour cela le psychiatre d'enfants utilise fréquemment des objets intermédiaires (dessins, jouets, marionnettes, etc.) qui permettent de détendre l'atmosphère (l'enfant est rarement confiant au premier abord, le médecin étant vécu comme« croquemitaine ») et donnant la possibilité à
l'enfant de s'exprimer tout en prenant une certaine distance de ses problèmes (ce n'est pas lui qui est jaloux du petit frère, c'est le bébé-poupée qui a été méchant et mérite une correction). Plus l'enfant est grand, plus la communication verbale est apparemment facile; cela n'empêche pas que ces techniques puissent devenir un complément dialogue lorsque les problèmes deviennent inexprimables par refoulement ou culpabilité. L'anamnèse ou histoire de son développement, fournie en général par la mère est aussi importante que l'impression directe produite par l'enfant. Cela nous permet d'obtenir des données concrètes (âge de la marche, des premiers mots, etc.) qu'on peut comparer à la normalité, et de connaître les circonstances spéciales, qui ont pu avoir une incidence quelconque sur son évolution (maladies, séparations, deuils, naissances, etc.). En outre, c'est le moment privilégié pour soulager la mère de son anxiété ou l'aidant à dédramatiser la situation, et faisant d'elle une alliée thérapeutique. Evidemment, dans d'autres occasions, au contraire, il faut lui faire prendre conscience des problèmes, pour elle banalisés, en fonction de son angoisse, afin que nous devenions ses alliés face à la maladie. Le récit de l'anamnèse nous permet en même temps d'explorer la relation mère-enfant, le mode de communication qui s'est établi entre eux. Elle permet d'entrevoir une dynamique familiale, qui, pour être mieux explorée demande la colla boration du père. Une fois que l'enfant nous est connu, ainsi que son contexte sociofamilial, il reste à s'informer du contxte
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social, c'est-à-dire l'école. Des entretiens avec les instituteurs, des rapports ou des coups de téléphone 'nous permettent de nous renseigner sur l'adaptation de l'enfant au milieu extra-familial, sur ses performances scolaires, et de nous faire une opinion objective et neutre sur sa personnalité. Pour compléter l'étude d'un enfant, on a fréquemment recours au psychologue (qui appliquera des tests intellectuels ou affectifs) ou au logopédiste (lorsque des problèmes spécifiques de langage s'ajoutent au tableau). 1 Il va sans dire que le médecin s'intéresse tout naturellement à la santé neurologique et générale de son petit patient, demandant au besoin la collaboration d'autres spécialistes. Tous ces éléments auront permis au psychiatre d'enfants de poser un diagnostic, qui la plupart du temps ne sera pas définitif, puisque l'enfant est un individu en pleine évolution. Justement, en fonction de cette caractéristique le pronostic se fera en tenant compte, plus que de la pathologie, des possibilités et ressources psychiques de l'enfant, et de celles de son milieu.
B. Les moyens dont dispose le psychiatre d'enfants pour traiter sa clientèle, varient d'un service à l'autre, et dépendent de sa formation et de la formation du reste de l'équipe. Les techniques psychothérapeutiques exigent un long apprentissage, difficile à acquérir, d'autant plus que ces techniques se renouvellent sans cesse. Mais commençons par le traitement médicamenteux, domaine exclusif du médecin. Plus qu'un autre clinicien, le pédopsychiatre est réticent à les utiliser, et cela pour plusieurs raisons: - le vaste arsenal dont on dispose en psy' chia trie est constitué par des drogues puissantes, à effets secondaires multiples, et qui émoussent plus ou moins la conscience, la sensibilité, et l'affectivité. Si notre intérêt est de développer les capacités de l'enfant et de fortifier 1
Voir Ecole valaisanne No 8, avril 1977.
être en psychiatrie infantile le précepte le plus important est de ne pas adapter l'enfant à la technique, mais la technique à l'enfant. Le thérapeute doit être une figure bienveillante et compréhensive, sur laquelle l'enfant puisse s'appuyer, suffisamment forte pour l'empêcher de faire des «bêtises », suffisamment souple pour pouvoir se mettre à sa place, jouer avec lui, partager son monde, lui montrer les solutions, tout en ne le remplaçant jamais dans son choix. L'enfant et le thérapeute font une longue excursion dans la forêt pleine de dangers de l'enfant; le thérapeute lui tient compagnie, le guide, l'encourage, l'éduque, le protège, mais il ne se comporte jamais comme une fée salvatrice, une sorcière moralisatrice, un roi autoritaire ou un ogre destructeur.
son Moi, on voit difficilement comment ces médicaments pourraient être prescrits avec généra si té. Les médicaments (sirops, pastilles, gouttes) ont tout un symbolisme oral encore très vivant pour l'enfant. Comme dans une grande partie de notre clientèle la relation avec la mère est perturbée (dans le sens des recherches des symbioses, ou bien d'une franche hostilité), et que c'est la mère qui s'occupe en général de l'administration des remèdes, on peut facilement imaginer les sentiments que l'enfant peut éprouver, soit d'être gratifié, soit d'être agressé. -
Plus que pour l'enfant, on prescrit la drogue pour son entourage: pour calmer magiquement l'angoisse d'un parent, pour répondre aussi au rôle traditionnel du médecin. Tout un chacun, réconforté par le mot scientifique sur la feuille sacrée, risque bien alors d'en oublier l'essentiel du problème.
Peu importe si ce voyage se fait à travers des dessins, des jeux, des récits, des montages psychodramatiques. Ce qui compte c'est la relation de confiance, la compréhension de l'enfant et le respect profond de sa personnalité.
Et pourtant, heureusement que nous disposons de ces drogues. Elles nous permettent de traiter les différentes formes d'épilepsie, de calmer les enfants trop turbulents (qui irritent parents et maîtres, provoquant des réactions en chaîne), de soigner les troubles du sommeil (avant que les parents ne soient tout à fait épuisés par cet enfant qui les réclame sans cesse), de corriger certains symptômes, qui barrent la route à une adaptation de l'enfant (comme l'énurésie ou le bégaiement), de contrôler les poussées d'angoisse destructives des enfants psychotiques.
Le travail du médecin ne s'arrête pas là. Il a des entretiens avec les parents, essaie d'éclaircir avec eux les problèmes que pose l'enfant, favorise la prise de conscience des motivations personnelles dans le signalement de l'enfant au service (par exemple lorsque les troubles du petit sont l'expression de la pathologie de la mère, ou du milieu familial), les rassure, leur donne des conseils éducatifs, et, en certaines occasions, entreprend une psychothérapie de famille, qui, permettra de trouver un équilibre de forces plus adéquat entre les différents membres, une redéfinition des rôles et un assouplissement des défenses de chacun.
Je ne veux pas exposer ici les techniques multiples et diverses des psychothérapies dont disposent les psychiatres d'enfants, d'autant plus qu'elles ne sont pas toutes utilisées dans notre service, et qu'elles sont exposées ailleurs. Je me limiterai à dire que toutes sont basées sur la connaissance de l'inconscient de l'enfant, et des conflits les plus courants, réels ceux-ci, qui hantent son esprit et sous lesquels il étouffe, incapable de trouver une solution satisfaisante. Peut-
La tâche du médecin face aux membres adultes de la famille est délicate et des
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démarches maladroites risquent de provoquer l'effet contraire à celui souhaité. La première difficulté que nous rencontrons est la réticence des parents à nos inquisitions. Ils ont bien voulu (et encore, la plupart du temps l'enfant nous est signalé par l'école ou le médecin de famille) amener l'enfant au service médico-pédagogique, comme on amène la voiture au garage pour la faire réparer; derrière cette attitude se cache une interrogation culpabilisée: en fait, qui est sûr d'avoir élevé son enfant comme il le fallait? Chacun craint de se sentir mis en question, d'avoir quelque chose à se reprocher, de ne pas être des bons parents, en définitive. En d'autres occasions les parents savent pertinemment que l'enfant souffre d'un problème familial, d'une mésentente chronique qu'eux-mêmes n'osent pas regarder en face, parce que douloureuse et vécue comme un échec personnel de chacun, et comme une injustice vis-à-vis de l'enfant. D'autres fois il y a une pathologie concrète d'un des parents, qu'on essaie de cacher comme une tare, ou que toute la famille doit assumer en secret comme une croix envoyée par le Bon Dieu. Il n'est pas exceptionnel, que face à des réticences graves de la part des parents, le médecin doive avec diplomatie, concentrer son attention exclusivement sur l'enfant en lui offrant une thérapie de soutien et en demandant une aide (l'unique possible) au milieu extérieur, c'est-à-dire à l'école. Dans les cas les moins favorables, séparer l'enfant de son contexte familial est l'unique façon de lui permettre d'évoluer. Dr C. Martin
Monsieur Moon désar.mé
00urnaux Fleurus". 00urnaux chrétiens? Lors d'une récente tournée en Valais, j'ai été questionné sur les journaux Fleurus destinés aux enfants et aux jeunes. J'ai pensé intéressant de transcrire la bande enregistrée à cette occasion et de vous la présenter dans sa version originale; ce que voici. Roger Payen - Je viens vous interviewer sur les journaux Fleurus et c'est vous qui commencez par me poser une question: JOURNAUX FLEURUS ... JOURNAUX CHRETIENS? Pourquoi? - Parce que d'emblée, il me semble nécessaire de dire ce qui caractérise ces journaux. Une lecture occasionnelle et rapide ne permet pas toujours de s'en faire une idée exacte. Je suis constamment témoin de ce que bon nombre d'éducateurs, parents, enseignants, pasteurs, ignorent ce que nous sommes. Pour être plus précis, ces personnes et d'autres encore, ne perçoivent pas, même après les avoir parcourus, que d'autres journaux d'enfants et de jeunes véhiculent une pensée marxiste, antireligieuse ou matérialiste: apologie de l'argent, de la puissance de la science ou plus simplement, de la consommation et du bien-être matériel etc ... - Annoncer d'entrée que les journaux Fleurus sont des journaux chrétiens suppose que vous attachiez beaucoup d'importance à ce fait. Pourquoi? - A notre époque, à côté de l'influence de l'école et de la famille , l'Enfant recoit une large information sur le monde qui l'entoure par les mass-media,' télévision, publicité, presse pour enfants, magazines d'adultes, radio, mode etc ... Les mass-media, cette «autre école » comme l'appellent certains sociologues, ont beaucoup d'influence sur le comportement et le jugement de tous et, tout spécialement des jeunes. Ce ne sont pas les parents ou les J
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1'I0nsieur l'loon a 55 ans. Il est corêen. La Corêe est un pays (au nord de la Chine) at!parê en deux à la sui te d'une guerre. Au Nord, il y a un rêgime communiste,' au Sud, là o~ vit 1'I0nsisur l'loon (de telllps en telllps, car il vit surtout dans une villa en Amêrique), il Y a un dictateur, son ami. 1'I0neieur l'loon est anti-communiste, c"est son droit ••• Il a peut-3tre raison, mais l'Ionsieur l'loon a ddcidê qu' il referait justement en Corêe du Sud le paradis terrestrs, et, pour rêaliser ce paradis terres~ tre, qu'il ferait la guerre à tous les autres. D' abord les communistes, puia contre toua ceux qui ne sont pas d'accord avec l~i •••• les catholiques et, d'une façon gênt!rale, tous les autree. C'est que 1'I0nsieur l'loon a fabriqut! une religion. 1'I0nsieur l'loon trouve que Jêsue n'a pas réussi. D' abord, dit-il, parce qu' il ne s· est pas mariê (l'Ionsieur l'loon, lui, a êtê mariê quatre foie) ; ensui te parce qu'il n'a pas rt!ussi à dominer sur un vaste e.pire. Pour 1'I0nsieur l'loon, 3tre mort sur la croix c'est un êchec. Lui il est efficace. Il roule dans des voi tures de luxe, il poss~de plusieurs usines et s' intê- . reSSB particuliltrement aux usines d' armemant. Dee armas 1 ça peut servir ••• ça doi t servi r. Alors, ê. videmment, offrir sa vie en mourant sur la croix, l"'Ionsieur l'loon ne comprend
professeurs par exemple qui ont introduit la mode des cheveux longs, l'intérêt pour certains chanteurs Oll une société « permissive » ? ... D'autre part, si la presse ou la télévision présentent tel fait de la vie de l'Eglise, ' est-ce dans le sens de l'éveil de la foi ou parce que ça peut intéresser les lecteurs ou téléspectateurs? Il faut donc que des chrétiens, chaque fois que cela est possible, réalisent des mass-media, c'est ce que nous pensons et pourquoi nous faisons des journaux qui ont toutes les caractéristiques des media et soient engagés chrétiennement. Disons en ce qui nous concerne, des journaux qui ont toutes les caractéristiques des journaux d'enfants et de jeunes, mais conçus dans un esprit chrétien. - Vous dites que ces journaux ont les mêmes caractéristiques que les autres, qu'est-ce donc qui fait qu'ils sont chrétiens pour vous? - Ils sont chrétiens, d'abord parce que réalisés par une association travaillant en communion avec les organismes d'Eglise et dont les journalistes et les responsables sont des chrétiens conscients de réaliser des journaux d'enfants et de jeunes dans un but d:éducation et d'évangélisation. Ceci est important car, outre le fait que le profit n'est pas le but de Fleurus , on ne peut bien ressentir et exprimer que ce que l'on est. 1 FLEURS-PRESSE, pour suivre les enfants et les jeunes dans leur évolution et parler le langage propre à chaque âge, réalise: PERLIN: pour les garçons et les filles de moins de 8 ans. FRIPOUNET: pour les garçons et les filles de 8 à Il ans. DJIN: pour les filles de 12 à 15 ans. FORMULE I: pour les garçons de 12 à 15 ans. CHRISTIANE: pour les jeunes filles de 15 à 20 ans.
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pas. Lui préfère envoyer des jeunee pour prêparer la guerre. Bien sOr, quand on veut recruter un jeune pour suivre 1'I0nsieur l'loon, on ne lui di t pas exactement ça~ On lui parle d'amour, on lui di t qu'il faut revenir à la puretê, on lui dit qu'an vivra comme des fràres, que i 'avenir sera souriant, e' il eet prat Il tout sacrifier pour 1'I0nsieur l"'Ioon. Ceux qui le suivent sont bons, le8 autres aont mauvais. Le monde est mauvais. Oui, c'est vrai. Nous sommes faits pour aimer. C' est vrai, puiaque Dieu est
notre père, nou's devons essayer de vivre COlille des frères. l'lais il faut s'armer de patience. Le ~onde n'est pas , lIIauvai •• L' oeuvre de Jêsus n'eet pas arratêe. Par laa chrêtiana, Il . continue d'agir. Le lIIal auasi existe, lIaia le lIIal et le bien aont en chacun de noue. Il n'y a pas le. bons et de l'autre c8ttt les lIIauvais. Nous SOlllllles appelês enselllbie è trouver plue d'alllour, plus de joie, en nous et autour de nous. Jêsus est IIIort sur la croix IIIeis il e.t auesi reesuscitê. Sa rêussi ta, ce n'est pas un pays IIIervsilleux o~ on aurait tud les vilains et o~ on vivrait entre "bons" soua la dOllli- , nation d'un chef êclair' (l'Ionaieur l'loon par example). On n'aurait plue rien Il penser. 1'I0n.ieur l'loon dit Il ses disciples : " Je suis votre cerveau". Tiens, voi·là qui nous rapproche du robot ••• La r'ussi te da Jêsus c'est de noua avoir donnê la posaibili U d' Itra libre et de l'ai~er. De grandir, de dêvelopper notre intelligence, notre personnali tê, pour enrichir le monde et reconnaltre qus noue sommes les fils de Dieu. Alors ••• Pas de panique. 1'I0nsieur l'loon n'a pas de pouvoirs magiques. face aux gene heureux, qui ont des amis qui 18S aiment, qui ont des parents qui les aiment, qui ont un Père qui lee aillle, 1'I0neieur l'loon est "dêsarmê". Pierre l'Iarin
Extrait de «FORMULE' I», «billet» d'actualité .
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- Que les journalistes soient chrétiens c'est bien, mais comment cela se traduit-il dans les journaux?
que le jeune a vu du monde à la télévision ou écouté à la radio voire entendu en famille.
- Les journaux Fleurus sont réalisés de telle sorte que l'ensemble de leur contenu . constitue un terrain favorable, un «humus» de toutes les valeurs chrétiennes dans une présentation accessible aux enfants et aux jeunes. L'ensemble du journal se veut optimiste, chargé d'espérance. Il convie le lecteur à l'effort personnel, à l'affirmation de soi. Il aide l'enfant et le jeune à communiquer avec tous, proches ou lointains, dans un esprit d'amour du prochain.
- Votre rôle est donc différent de celui des enseignants ou des catéchistes?
- Tout cela est bien mais n'est pas explicitement chrétien. Estimez-vous cela suffisant? - Ce que nous venons de présenter est nécessaire et, pour certains lecteurs peu ou pas chrétiens, c'est déjà très important car il prédispose à une bonne réception du message évangélique. On est loin de l'apologie de la violence, de l'argent etc ... Un juif tunisien faisant une thèse sur le racisme au travers de plusieurs journaux d'enfants, uniquement à partir des bandes dessinées, l'avait très bien mis en évidence il y a quelques années, montrant combien était chrétien le comportement des personnages pré. sentés. Mais nous savons aussi être explicite: dans certaines bandes dessinées, dans les réponses au courrier des lecteurs, dans des articles sur le cinéma et l'actualité aussi b~en celle des enfants que toute celle qui baigne notre vie quotidienne. - Qu'est-ce qui caractérise votre pédagogie religieuse? - Nous partons toujours des événements de la vie de l'enfant et du jeune pour l'aider à s'éveiller à la Foi. Notre rôle est en même temps différent et complémentaire de celui des cours de religion ou de catéchisme. L'événement c'est: Noël, Pâques mais aussi la rentrée des classes, la fête des mères sans oublier ce
- Oui et non. Oui.' car il se situe dans le camp des mass-media parce que l'enseignenzent est suscité par l'événement et non par un programme. Non.' car enseignants et catéchistes ne se désintéressent plus à notre époque de tout l'environnement. De plus, les chrétiens ont à faire connaître aux enfants et aux jeunes les media réalisés dans une perspective chrétienne. Les possibilités de l'Eglise de s'exprimer dans les mass-media sont si peu nombreuses qu'il faut faire quelque chose pour ce qui existe et les enseignants peuvent beaucoup dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres pour faire connaître et éveiller l'intérêt pour ces journaux. Personnellement, je suis à leur disposition pour leur donner tous moyens en ce sens. - Vos journaux sont-ils lus et appréciés par les enfants et les jeunes,? - «PERLIN » fête cette année ses 20 ans. «FRIPOUNET » en 1976 a fêté ses 30 ans. «FORMULE 1» (ex CŒURS V A,fLLANTS) aura 50 ans en 1979. Actuellement, les quatre titres réunis sont diffusés chaque semaine en francophonie européenne à 500 000 exemplaires. C'est important mais encore insuffisant. IMais ce succès néanmoins est le résultat d'études et de recherches constantes sur les besoins de l'enfant et du jeune, de son langage; de la perception qu'il a de la Société, de l'Eglise, de la Religion. C'est grâce à ces études, cette attention, que nous en sommes là. Car pour nous.., il ne suffit pas seulement de faire des journaux, mais il faut aussi qu'ils soient acceptés, attendus par leurs lecteurs sans pour autant que nous cédions à la facilité. Croyez que c'est exigeant mais passionnant.
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Extrait de «FRIPOUNET », numéro de Pâques 1976.
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A~'rIIAI lrr~ 1·1~ltAt;ttt;ltPIII~
Ecoute le silence François a passé sa jeunesse à festoyer et guerroyer jusqu'au jour où il rencontre un lépreux. Et ce jour-là, il a honte d'avoir ainsi gaspillé sa vie. Un nouveau Fran çois est né, mais qui saura le comprendre? Qui saura l'écouter? Est-ce Claire? Claire qui n'a pas quinze ans, mais qui est déjà jolie, avec ses longs cheveux sauvages, ses yeux noirs pétillants et son sourire, à la fois tendre et taquin, pour lui dire :
- François, j'aime bien quand tu viens chanter sous ma fenêtre ... - Moi aussi, Claire .. . Mais maintenant, il se peut que j'aille chanter sous une autre fenêtre. - Sous une autre fenêtre? La fenêtre de qui? - La fenêtre de Dieu.
Opération portes ouvertes",
Alors Claire, devenue soudain grave, prend la rose rouge qui fleurit sa robe et la lance à François. - Souviens-toi de moi, François, sinon je serai si seule ... - Nul n'est jamais seul avec Dieu ... - Mais où est Dieu ? - Avant, je croyais que Dieu était« ailleurs» et, de fête en fête, j'étais prêt à parcourir le monde. Mais je l'ai maintenant compris. Dieu n'est ni ici, ni là. Dieu habite l'homme et pour le trouver, il suffit de regarder dans son cœur. -
Entrez avec nous visiter l'Institut Notre-Dame de Lourdes à Sie'Te
Il héberge environ 60 enfants handicapés physiques d'âge scolaire, d'intelligence normale ou su bnormale. Les handicapés moteurs sont les plus nombreux: - infirmes moteurs cérébraux - myéloméningocèles - paraplégies spasmodiques familiales - dystrophies musculaires progressives - hémophiles - chondropathies, maladies de Perthes - nanismes d'origine variée - dysmélies (absence congénitale d'un membre ou segment de membre) - collagénoses (groupe de maladies comme la polyarthrite chronique évolutive, la dermatomyosite, la sclérodermie).
Et si je ne sais pas parler à Dieu ?
- Pourquoi ne lui dirais-tu pas simplement cela: «Seigneur, si je t'aime uniquement pour entrer dans ton paradis, conforta ble et sans soucis, envoie vite ton portier me barrer la route..• «Seigneur, si je t'aime uniquement par crainte des punitions, laisse les gens de la terre s'occuper de moi ... «Mais Seigneur, si je t'aime pour Toi et pour Toi seul, ouvre-moi les bras et reçois-moi ». -
Aux enfants en chaise d'invalide ou munis de cannes anglaises se joint une douzaine de graves handicapés du langage, la plupart atteints de malformations de la lèvre et du palais (médicalement: chéilopalatoschizis, vulgairemerit : bec de lièvre et gueule de loup).
C'est difficile, François!
UN PEU D'HISTOIRE... Fondé en 1941, dans un vieil hôtel désaffecté du siècle dernier par quelques sœurs d'une congrégation de Marseille, spécialisées dans la rééducation des sourdsmuets et des aveugles, l'Institut NotreDame de Lourdes végète plusieurs années avant de trouver sa structure actuelle. Il accueille au début des handicapés de tout âge et de tout niveau mental.
- Il faut commencer par faire les choses faciles et, petit à petit, s'attaquer aux grandes. Et quand les grandes sont faites, on entreprend les choses impossibles. Et c'est ainsi que Claire fit cette chose impossible qui était de renoncer à toutes ses richesses pour devenir pauvre au service des pauvres. Et c'est une histoire impossible qui est vraie, celle de celui qui devint saint François d'Assise et de celle qui devint sainte Claire ... Photo extraite du film de Franco Zeffirelli «Les chemins du soleil» (e.Le.)
Extrait de « DJIN» à propos d'un film .
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Dès 1943, le Professeur Placide Nicod lui confie des enfants atteints de maladies osseuses, ce qui nécessite une planification scolaire. Une fois guéri de sa tuberculose
ou de sa maladie de Perthes, l'enfant devait réintégrer la classe de son village sans accuser un trop important retard scolaire. En 1955, Mlle Dr Elisabeth Kong est chargée par les universités suisses d'organiser le traitement des infirmes moteurs cérébraux. Elle découvre l'Institut NotreDame de Lourdes et en fait un centre pilote pour la mise au point du traitement selon Bobath en physiothérapie, ergothérapie, et logopédie et de méthodes d'enseignement appropriées. Les handicapés, souvent très graves, affluent de toute la Suisse. Les locaux s'avèrent insuffisants et peu fonctionnels, par contre, le personnel, formé à Londres et à Paris est efficace.
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Dès 1960, grâce à l'Assurance Invalidité fédérale, les soucis financiers s'allègent et l'on peut songer à remplacer l'hôtel vétuste et branlant par un immeuble fonctionnel.
La logopédiste travaille au niveau buccophonatoire. Elle prépare l'acqdisition du langage par l'apprentissage de la déglutition et de la mastication. L'athétosique bave parce qu'il ne sait pas avaler. Chez le spastique, la relaxation et les attitudes d'inhibition réflexe de la méthode Bobath sont indispensables à l'émission des plus simples phonèmes. Quand arrive l'âge de la lecture, l'entraînement perceptif évite l'apparition d'une dyslexie, fréquente chez l'IMe.
En janvier 1967, le nouveau home-école est inauguré, agrandi quelques années plus tard d'une piscine couverte, lieu d'ébats récréatifs et de rééducation dans l'eau. L'INSTITUT NOTRE-DAME DE LOURDES EST UN HOME-ECOLE POUR HANDICAPES PHYSIQUES l'école ou dans l'unité familiale. Si les difficultés de graphi;;me ralentissent par trop les apprentissages scolaires, d'entente avec la maîtresse, elle familiarise l'IMC avec l'écriture à la machine. Connaissant son handicap elle choisira l'usage d'une licorne fixée à la tête ou d'un stylet fixé entre les doigts crispés, pour effleurer les touches de la machine à écrire.
L'école est assurée par des maîtres diplômés du canton du Valais qui, au cours des années, car ils sont fidèles, se sont spécialisés pour les handicapés: pédagogie curative, cours Ramain, le Boulch, Vayer, Bon Départ, Sablier, etc. Ils sont aussi riches de leurs expériences personnelles, car chaque enfant est différent et nécessite une approche qui lui est spécifique. Les enfants de langue française sont répartis en 5 classes dont une spécialisée pour grands handicapés nécessitant un enseignement totalement individualisé. Nous avons 3 classes de langue allemande. Chaque maîtresse assure plusieurs degrés primaires avec souvent des niveaux très différents et des troubles instrumentaux multiples.
pour les apprentissages scolaires. Puis il va se mouvoir par rotation, reptation, marche à 4 pattes ou sur les genoux jusqu'à la marche autonome avec ou sans canne ou autre moyen auxiliaire. L'étape du tricycle est indispensable pour l'exercice de l'alternance des mouvements des membres inférieurs.
En mai, comme dans toutes les communes du canton, c'est la préparation à l'examen de promotion, c'est l'émotion du fameux jour des épreuves. Et cahin-caha une dizaine d'enfants réintègrent chaque année une classe de leur village.
La méthode Bobath est appliquée dans toute la Suisse pour la rééducation des infirmes moteurs cérébraux. Elle est dite neurophysiologique puisqu'elle suit les étapes du développement moteur cérébral; globale, puisqu'elle aborde la mobilisation simultanée du corps tout entier.
L'INSTITUT NOTRE-DAME DE LOURDES EST UN CENTRE DE REHABILITATION...
L'ergothérapie est plus spécialement destinée à développer l'activité gestuelle. Elle se charge d'amener l'enfant à une plus grande indépendance dans la vie quotidienne: manger seul, boire seul, s'habiller ou se déshabiller, se laver, d'abord partiellement puis totalement, aller aux toilettes, au lit, à l'école, etc. Chaque geste, le plus efficace pour un handicapé donné, est étudié par l'ergothérapeute, puis appliqué conjointement en ergothérapie, à
La réintégration dans le circuit normal n'est possible que grâce à la mise en œuvre de mesures de réhabilitation. L'enfant handicapé moteur suit un traitement intensif de physiothérapie. Celle-ci tend à améliorer la motricité globale; l'enfant apprend d'abord à se tenir assis, étape indispensable
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La rééducation psychomotrice tient une grande place dans la réhabilitation du handicapé physique. Elle est appliquée intensivement dans le cadre de la classe. Les troubles instrumentaux de nos enfants font appel à son côté fonctionnel plus qu'à son orientation psychothérapique. Elle est un excellent complément de la physiothérapie, spécialement pour les légers IMC (minimal CP ou syndromes psycho-organiques).
L'INSTITUT NOTRE-DAME DE LOURDES EST llN HOME-ECOLE ... L'internat est un mal nécessaire pour les handicapés physiques. En Valais les distances sont grandes: le grave IMC est peu mobilisable pour un transport quotidien, il est aussi très fatigable. L'internat permet en outre d'appliquer les rééducations hors des heures scolaires pour ne pas perturber la classe. Les enfants sont groupés en unités familiales de 12, âges et sexes mélangés. L'éducatrice, dite mère de famille, a une formation semi-médicale (nurse ou infirmière) pour les unes, pédagogique pour les autres. Les cours d'éducateurs organisés par le canton, en cours d'emploi, complètent leur bagage. Elle est remplacée par une aide-éducatrice lors de ses congés, aidés par de jeunes suisses-allemandes (volontaires) pour les actes quotidiens (habillage, déshabillage, repas, etc.). Tous les enfants passent le week-end et les vacances scolaires en famille. Nécessité, si l'on veut maintenir les liens tant avec les parents proches ou lointains qu'avec le village. Nécessité, si l'on vise une réintégration dans le milieu naturel à la sortie de l'institut.
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Quelques handicapés de Sierre ou des environs sont externes ou demi-pensionnaires, ils rejoignent leur famille chaque jour.
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Un cinéaste valaisan· Michel Darbellay
L'INSTITUT NOTRE-DAME DE LOURDES, CE N'EST PAS SEULEMENT UN HOME-ECOLE...
Il assure dans tout le canton le dépistage précoce des handicapés, grâce aux consultations de neurologie spéciale, et leur traitement ambulatoire à n'importe quel âge et quel que soit le niveau mental.
Dans le prolongement de notre nliméro spécial consacré à des aspects de la vie culturelle valaisanne nOliS VOliS présentons ci-dessolls lin texte de ,M. H. Pellegrini consacré cl un cinéaste valaisan.
L'Institut Notre-Dame de Lourdes associe donc les structures scolaires et des structures médicales. Le médecin responsable y joue un rôle important. Il prescrit, dirige et coordonne les différentes mesures de réadaptation, prescrit les appareillages aptes à assurer une meilleure autonomie, fait appel à des consultants ou aux psychologues du SMP, s'immisce parfois dans les problèmes scolaires, s'ils découlent directement du handicap, reste en rapport
«Le cinéma est aussi une industrie », écrivait André Malraux, en conclusion d'un essai passionnant, intitulé « Esquisse d'une psychologie du cinéma ». Cette phrase célèbre est surtout appliquée à la production des films commerciaux de long métrage. Mais, en réalité, les auteurs de courts métrages sont soumis aux mêmes impératifs économiques. Un film, quelle que soit sa durée, exige d'importants investissements et les possibilités de vente ne couvrent jamais les frais engagés. Il existe donc toujours un déséquilibre entre le prix de vente et le prix de revient d'un court ou moyen métrage à caractère documentaire.
ORGANIGRAMME Fondation pour l'enfance infirme -
Institut Notre-Dame de Lourdes
Traitement ambulatoire
Cette situation explique la crise permanente du court métrage qui contraint le producteur ou le réalisateur à demander un financement à fonds perdu. Il peut s'adresser à un organisme officiel ou privé. Tl existe une autre solution: le cinéaste tourne son film à ses frais, puis le présente lui-même aux écoles, à des associations culturelles. Si l'opération marche, si les échos sont favorables, un distributeur ou la télévision achètera son œuvre et lui assurera ainsi une large diffusion.
Logopédie
Réunions de synthèse: l'histoire et les problèmes d'un enfant sont étudiés par l'équipe responsable de l'enfant. La physiothérapie est appliquée par une équipe volante à Brigue, Viège, Sierre, Sion, Martigny, St-Maurice, Monthey et Le Bouveret. Cette même équipe assure le traitement des IMC placés à l'école de Glis et de Loèche. Grâce au traitement précoce, l'indépendance à la marche est acquise plus tôt, bien souvent un placement en internat peut être évité. Par contre, tous les traitements d'ergothérapie s'effectuent à Sierre dans les locaux munis d'un matériel spécifique qui se laisse malaisément transporter. La logopédie périphérique est assurée par le SMP.
constant avec les services médicaux de l'AI. Pourtant, rien à l'Institut ne rappelle un hôpital, ni les lits de bois aux couvrelits colorés, ni les moquettes des salles de séjour, encore moins la piscine ou les clubs des sous-sols auxquels seuls les initiés ont accès.
LA VISITE EST TERMINEE... J'espère qu'elle vous aidera à mieux accueillir ou à mieux comprendre nos' petits pensionnaires lorsqu'ils réintégreront l'école de leur village. Le passage de ce milieu protégé aux classes à petit effectif et un enseignement très individualisé vers les classes nombreuses et l'enseignement collectif est toujours difficile. Ils ont besoin de toute votre indulgence et chaleureuse affection. Dr de Wolff
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« A l'inverse d'un livre ou d'un tableau, un film pose d'abord le problème du contenant avant celui du contenu », note Maurice Périsset, qui poursuit: «Un écrivain, pour écrire un livre, n'a besoin que d'un stylo et d'une rame de papier. C'est après seulement qu'intervient l'éditeur, c'est-àdire le marchand . Un peintre n'a besoin que d'une toile, de tu bes de couleur, de pinceaux; c'est après seulement, sa toile terminée, qu'intervient le directeur de la galerie, c'est-à-dire, là aussi, le marchand. A l'inverse, pour qu'un film puisse se faire, il faut d'abord que les marchands disent oui, c'est-à-dire, dans l'ordre, le producteur, le distributeur et, de plus en plus souvent, les exploitants qui, en garantissant un minimum de recettes pour un film encore en gestation, en deviennent par
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conséquent, même si c'est un dernier échelon, les co-producteurs. Alors seulement, le créateur peut créer... » (A BAS LE CINEMA, Collection Têtes d'affiche). Voilà pourquoi, en Valais, et même en Suisse romande, rares sont les cinéastes qui se consacrent à la réalisation de films. Autrefois, Roland Müller a tourné d'excellents documentaires, grâce à l'appui notamment de la Régie fédérale des alcools. René-Pierre Bille réalise toujours de très bons documentaires qu'il présente lui-même avec un succès mérité. Un autre cinéaste valaisan se consacre, en semi-professionnel, à la réalisation de courts métrages, Michel Darbellay. Je vous propose de faire sa connaissance. Michel Darbellay, photographe et cinéaste « Il saute du lit de bon matin, et ne part que si son esprit est net, son cœur pur, son corps léger comme un vêtement d'été. Il n'emporte point de provisions. Il boira l'air frais en route et reniflera les odeurs salu bres. Il laisse ses armes à la maison et se contente d'ouvrir les yeux. Les yeux servent de filets où les images s'emprisonnent d'elles-mêmes. » (Jules Renard). Le chasseur d'images de Jules Renard capture avec ses yeux toutes les images rencontrées durant sa promenade. Le chemin qu'il emprunte lui montre ses os (les cailloux) et ses veines crevées (les ornières). La rivière a la chair de poule lorsque tombe une pluie fine. Le soleil se couche et dévet sur l'horizon ses lumineux habits, ses nuages répandus pêle-mêle. L'image, tremplin de l'imagination! Le soir, le chasseur d'images rentre chez lui, la tête pleine, les yeux gavés. «Il éteint sa lampe et longuement, avant de s'endormir, il se plaît à compter ses images. » Au terme d'une journée de travail ou de flâneries, Michel 'Darbellay aussi rentre
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chez lui et il éteint la lampe, celle de son laboratoire. Ses doigts agiles extraient la pellicule de la machine à capturer et à immobiliser le temps ... L'œil photographique, l'œil humain! L'un prolonge l'autre. Mais le premier a des possibilités désormais quasi illimitées. Il saisit tout, voit tout, même l'invisible, à condition que le photographe déclenche l'éclair, établisse le contact entre la chose vue et les yeux qui regardent. Un objectif
CANADA. On y voit les principaux animaux de ce vaste pays dans leur habitat naturel. Ce film obtient un premier prix au Festival de Cannes, dans la catégorie des documentaires. En 1969, Jean Buhler voit SORTILEGES DU CANADA et il écrit dans L'IMPARTIAL: « Ces débuts osés dans le vent rude de l'aventure, ces trois jours d'escalade pour surprendre la fuite des soyeuses chèvres-antilopes au coucher du soleil, dans les pierriers d'un monde où tout frappe par la nouveauté gigantesque des proportions, il en valait la peine. De plus habiles, de plus rusés, de mieux doués pour le commerce eussent préféré l'ours semi-domestique et ses pitreries. Rien de ça avec Darbellay. Il rampe vers le grizzli. Il enregistre les menaces de la femelle que deux petits accompagnent. Quand les babines se retroussent sur les crocs de sept centimètres, il plie bagage et il fiche le camp à toute allure. Car il n'a pas fusil à flèche tranquillisante avec lui, pas de truc, rien dans les mains, rien dans les poches, sa caméra, sa pipe et son passeport. »
l'avoir trouvée le jour où il commence a tourner des films. En amateur d'abord et parce que le cinéma c'est pour lui une occasion d'enregistrer de belles images « en mouvement ». Roland Müller, un authentique artiste l'encourage. - Comment passe-t-on de la photographie au cinéma? Le front se plisse, les rides se creusent. Pas facile d'expliquer avec des mots la naissance des images, leur enchaînement, les subtils rapports qui s'établissent entre elles.
- Il manque à la photographie, si belle soit-elle, le mouvement. Et j'aime le mouvement. La vie, c'est le mouvement. Le photographe recherche le meilleur cadrage, joue avec la lumière et les dimensions, équilibre les volumes. Il travaille comme un peintre. Le cinéaste obéit aux mêmes règles, mais y ajoute le mouvement. Aux images, il imprime un certain rythme. Durant le montage, le cinéaste devient un peu musicien. Il alterne les plans longs et les plans courts et le rythme naît de cette alternance ...
Deux ans plus tard, il tourne deux courts métrages sur Vichère et l'alpage de Bavon. Le premier présente une région à vocation touristique au moyen d'impressionnantes vues aériennes. Le second, intitulé RETOUR montre la désertion d'un village de montagne et le retour des habitants grâce au tourisme.
- Où as-tu appris ton deuxième métier?
- En filmant, non pas en suivant des cours.
ressemble à l'œil avec son diaphragme (la pupille), sa surface sensible (la rétine) et son obturateur (la paupière).
- Je suis d'abord un photographe, me confie Michel Darbellay. Il est né à Martigny, en 1936. Il a grandi dans un milieu favorable à l'éclosion de ses talents. Son père, Oscar Darbellay, avait un atelier de photographie.
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Il m'a appris mon métier.
Pour obtenir son indépendance ma térielIe, Michel Darbellay ouvre un commerce à Martigny. Il cherche sa voie et croit
Michel Darbellay a regardé travailler des collègues. Dans les films des autres, il a découvert les règles de l'écriture cinématographique. C'était aussi un élève assidu des cours de cinéma que je donnais à l'époque, dans le cadre de l'Université populaire.
Son quatrième film est le plus connu et le plus aimé aussi de tous les amateurs d'alpinisme. C'est L'ASCENSION DE LA FACE NORD DU PORTALET où l'acteur principal est le célèbre guide Michel Darbellay. Un troisième Michel apparaît dans ce film, Michel Vaucher. Présenté à Trente, au Festival du film de montagne et d'exploration, ce court métrage obtient le prix du Club alpin italien décerné au meilleur film d'alpinisme.
La grande aventure commence en 1962. Michel Darbellay voulait tourner un documentaire sur les animaux sauvages des Alpes. Lors d'une randonnée dans la vallée du Trient, il rencontre M. Henri Gross, fondateur du zoo alpin des Marécottes qui lui propose de l'accompagner au Canada où il se rend pour acquérir de nouveaux pensionnaires. Du Canada, Michel Darbellay ramène la matière du film SORTILEGES DU
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SAHARA, l'année suivante, raconte un voyage dans le grand désert d'Afrique. Puis suivent des reportages sur les aspirants guides, sur un cours alpin, deux films industriels commandés par une firme de maisons préfabriquées et une fabrique de
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skis, des spots pu bIicitaires. Dans le film de Paul Siegrist consacré à BOURNISSEN GUIDE (Camille Bournissen, le vainqueur de la paroi nord de la Dent-Blanche en première hivernale), Michel Darbellay a pris une part non la moindre en tournant les images en haute altitude.
spectateurs qui ignorent peut-être le V alais,' voici les gens, les choses que vous pouvez voir chez nous. Et il passe sans transition des sommets neigeux aux combats de reines, des masques grimaçants à de somptueuses randonnées équestres, avec un sens génial de l'improvisation et en donnant l'impression d'effleurer seulement son sujet alors qu'il en tire l'essentiel. » (Gérald-A. Piaget)
Parallèlement à ces activités professionnelles, Michel Darbellay mène une vie sportive intense. Il obtient son brevet valaisan de guide de haute montagne et de moniteur de ski. Sa double expérience lui permet de tourner un film sur le ski de fond, en Valais et à Grenoble. -
LA BALLADE DES DAMES DU TEMPS JADIS évoque François Villon. Il s'agit en réalité d'un reportage sur le Se Rallye des voitures de musée qui se déroula du 30 juin au 4 juillet 1971 en Suisse romande et dans notre canton plus spécialement. Ce film relate les principales péripéties de ce rallye, en restitu~ l'ambiance, l'atmosphère de fête. Les Images de ce court métrage marient avec bonheur les «dames du temps jadis» et les sites du Vieux Pays. Le montage é"tablit.d'heureuses correspondances entre les conducteurs, les machines, les spectateurs et les décors. Il provoque des ren.contres inatten?~e~, mélange la chronologIe, entrelace les Itmeraires. Michel Dar bella y se laisse guider par un instinct très sûr de la composition rythmée. Une remarquable partition musicale de Patrick Moraz souligne cette recherche de rythme voulu par le réalisateur. Les bruits enregistrés sur tout le parcours complètent la partition musicale. Marc Blavet et Jean-Claude Chaperon ont collaboré à la réalisation de ce reportage.
Comment finances-tu tes films?
- Les premiers, je les ai payés moi-même, avec mes économies. Le prix obtenu cl Trente a été ma grande chance. Cette récompense m'a valu quelques commandes.
En 1969, le comité exécutif en faveur de la candidature valaisanne aux Jeux olympiques d'hiver confie à Michel Darbellay la réalisation de STON - VALAIS _ SUISSE. - A cette occasion, j'ai bénéficié d'une totale liberté d'action, bonheur qu'un cinéaste accueille avec des transports de joie. Un budget important m'a permis d'enRager des collaborateurs,' le musicien Patrick Moraz, le monteur Marc Blavet et l'inRénieur du son Marcel Sommerer.
Ce fim très réussi a vraiment révélé Michel DarbeIJay aux Valaisans. Ses vues impressionnantes ont vraiment séduit tous les spectateurs, même ceux qui ont été déroutés par le montage très complexe de ce poème visuel. - l'ai vOlll[{ ré[{nir en dix-sept min[{tes de projection, les principales caractéristiques de mon pays, de sa vie, de celle de ses habitants. l'ai voulu montrer que le Valais avait une âme et lln cœur. SION _ V ALAIS - SUISSE n'est pas un inventaire des possibilités économiques de ce pays, mais une invitation cl le découvcrir et à l'aimer. Les foires, les vignes, le ski, l'industrie, le tourisme sont prétexte cl une farandole visuelle au pays où les« reines » se
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battent, où Les chevaux, l'hiver, rêvent ail printemps.
Trois journalistes ont assisté à la première projection publique du film " Ils s'expriment: « Le film cOl1lmence par étonner. P[{is iL charme. Michel Darbellay a sans aucun doute réalisé une œuvre de qualité. Ce n'est pas un simple film de propagande comme il eut été facile d'en faire un avec tout ce que le Valais peut offrir. C'est un film dont le côté artistique est certain. » (I ean Regali)
Le cinéaste indépendant travaille dans des conditions difficiles. Sa liberté de création est souvent entravée, sauf si le commanditaire lui donne carte blanche ou fait passer la satisfaction de ses désirs après l.a vision de l'artiste. Situation idéale que MIchel Darbellay a connue pour le tournage de SION - VALAIS - SUISSE et une seconde foi, en 1974. Cette année-là la Maison Orsat de Martigny a fêté le 100e anniversaire de son existence et elle a tenu à marquer cet événement en produisant un film consacré à la vigne et au vin. Michel Darbellay en a assuré la réalisation.
« Michel Darbellay a présenté un film de court métrage, dans lequel, avec un merveilleux talent de cinéaste, il atteint le but qu'il s'était fixé,' donner l'irrésistible désir d 'accourir en Valais cl qui voit défiler ces chatoyantes, pittoresques et émouvantes images ... » (Frédéric Schlatter) «Michel Darbellay n'a pas voulu réaliser [{n film touristique en documentaire. Caméra au poing, il a parcouru un pays qu'il connaît autant qu'il aime. Il dit aux
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La leçon de mathématique en 1re année prImaIre' Une expérience vécue
poème. Il n'explique pas, il montre la relation du travail de la nature et du travail de l'homme et laisse aux spectateurs le soin d'interpréter la richesse de cette relation. Il chante les peines et les joies des vignerons, célèbre la beauté de notre pays. Le montage suggère la succession des saisons avec son cortège de soucis, de labeurs, de satisfactions aussi, lorsque le travail a été bien accompi par des professionnels consciencieux, une équipe solidaire, du vigneron à l'encaveur, de l'effeuilleuse au marchand. Le reste est mystère, rebelle à l'explication, issu des entrailles de la terre et continué dans la profondeur des caves. Michel Darbellay alterne les gros plans de visage et les vues générales des paysages, joue avec les contrastes, reprend des thèmes soulignés par la musique originale de Patrick Moraz. Secondé par son monteur Marc HIa vet, il orchestre ses plans dans une composition pleine de fantaisie. Il faut saluer comme il convient cette initiative, cette forme de mécenat qui constitue pour notre canton une heureuse innovation. L'Etat du Valais a adopté la même ligne de conduite en commandant à Michel Darbellay un film sur notre patrimoine architectural. Le Département de l'instruction publique en est le producteur. C'est sa contribution à l'année européenne du patrimoine architectural. Ce film est en
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3 types de leçons : la leçon collective la leçon par groupes et les groupes de travail - la leçon individuelle
voie d'achèvement. Il sera, dès l'automne prochain, à la disposition de l'école valaisanne. Durant trois ans, Michel Darbe1lay tournera les différentes phases de la construction du collège de Sion, grâce à une heureuse initiative des architectes, du DIP et la participation financière des entreprises. - Je prépare aussi des courts métrages destinés aux écoles et qui expliquent aux enfants les secrets de l'écriture cinématographique. 'C'est lin travail passionnant, une occasion unique d'approfondir son métier. Michel Darbellay correspond bien au portrait du chasseur d'images de Jules Renard, les appareils en plus. De bon matin, il quitte sa tanière du Sommet-des-Vignes et part à l'aventure. Il aime la montagne, les endroits déserts, les petits coins sauvages. En regardant la nature, il se décrasse les yeux et retrouve une fraîcheur de vision qui passe dans ses photographies, ses films. Herman Pellegrini
Ces trois genres de leçons ont été testées dans une classe de 1re primaire de 21 élèves (15 filles et 6 garçons) dont 12 enfants de 1970 et 9 enfants de 1969.
B. Activité : révision
1. LA LEÇON COLLECTIVE Temps: En première primaire, une leçon collective ne doit pas durer plus de 20 minutes. ElIe se place, si possible, en début de matinée. Disposition: - Les élèves restent à leur place ou ... - Les élèves sont assis en cercle.
La maîtresse: Elle pose une série de questions variées. Elle profite des réponses des enfants pour orienter ses questions. Elle essaie de faire des liens avec les notions passées. Les enfants: Ils répondent aux questions. Ils écoutent leurs camarades. Ils se corrigent mutuellement. Ils posent des questions.
Rôle des enfants et de la maîtresse C. Activité: fiche A. Activité: jeu La maîtresse: Elle met en route une activité, un jeu. Elle propose un matériel. Elle écoute les enfants.
Michel Darbellay accepte volontiers d'aller à la rencontre des élèves pour leur parler de son métier, pour présenter ses films. Il est aussi à la disposition de maîtres qui désireraient-s'initier à la photographie ou au cinéma, voire entreprendre le tournage d'un film. Il suffirait de constituer une équipe décidée à tenter l'aventure sous la dilection d'un guide exigeant mais compétent.
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La maîtresse : Elle peut intervenir pour: - «Relancer» la discussion. - Remettre les enfants sur le« droit chemin». (Quelquefois les discussions dévient à tel point que la leçon perd de son intérêt).
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Les enfants: Ils émettent des idées. Ils manipulent. Ils écoutent leurs camarades. Ils se corrigent mutuellement.
La maîtresse: Elle distribue une fiche à chaque élève ou refait au tableau noir un ex. similaire à celui d'une fiche. Elle invite les élèves à observer la fiche et à s'exprimer. Les enfants : Ils expriment ce qu'ils voient. Ils prennent éventuellement connaissance du titre.
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Ils proposent des manières de faire, des solutions.
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N.B. La fiche sera reprise après la discussion. Elle sera redonnée aux élèves le lendemain ou quelques jours plus tard, sans explication. D. Activité: Exercices au tableau noir ou au fIaneIIographe La maîtresse: Elle invite les enfants à prendre connaissance de l'exercice qui se trouve au tableau noir. Les enfants : Ils s'expriment. Ils se déplacent au tableau noir pour compléter un exercice. La maîtresse: Pendant qu'un élève est au tableau, elle pose des questions relatives à l'exercice àux autres élèves, ceci pour soutenir leur attention. (Les élèves ont tendance à ne plus écouter, une fois qu'ils sont venus au tableau.) APRES LA LEÇON PROPREMENT DITE La leçon collective peut se terminer par: - Une application sur fiche. - Un exercice relatif à la leçon sur le cahier de ma th. - Un exercice à inventer par les élèves eux-mêmes. - Une activité mathématique libre. AVANTAGES DE LA LEÇON COLLECTIVE -
La maîtresse peut se rendre compte du travail de l'ensemble de la classe. Une telle leçon favorise la discipline lorsque les élèves sont excités et dissipés.
Les élèves plus timides ou « endormis» ont tendance à ne pas s'exprimer si la , maîtresse n'est pas très vigilante.
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La maîtresse doit être très vigilante: elle doit profiter de ces moments pour bien observer le comportement des enfants dans le groupe, pour écouter attentivement les différentes réponses ... et en même temps elle doit avoir« l'œil» sur les autres élèves de la classe.
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Ces leçons sont difficiles à conduire lorsque les élèves sont bavards et qu'ils ont de la peine à travailler seuls.
2. LA LEÇON PAR GROUPES Temps: La maîtresse travaille 10 à 20 minutes avec chaque groupe. Formation des groupes: - La maîtresse forme des groupes en tenant compte des capacités des élèves. - Les élèves forment des groupes selon leurs affinités.
3. LES GROUPES DE TRAVAIL
Déroulement de la leçon: - La maîtresse travaille avec un groupe; pendant ce temps les deux autres groupes font un travail (fiche, ex. sur cahier, activités mathématiques libres ... ) - Rotation: 10 minutes le groupe des « forts» 15 minutes le groupe des «moyens» 20 minutes le groupe des «faibles» Les trois groupes ont pu travailler avec la maîtresse durant le cours de math. - Lorsque les manipulations sont très importantes la maîtresse peut aussi travailler un jour avec deux groupes (forts; moyens) puis le lendemain avec le troisième groupe (faibles) ; voire même s'occuper d'un groupe par jour..
Organisation: Les élèves se répartissent en 3 groupes. Chaque groupe a son coin de travail. Temps: environ 30 minutes. Activité: La maîtresse propose une activité à chaque groupe. Les enfants font le travail. La maîtresse passe près de chaque groupe pour contrôler le déroulement du travail.
Déroulement :
AVANTAGES DE LA LEÇON PAR GROUPES -
Les groupes se déplacent dans les différents ({ coins)} soit le même jour, soit le lendemain. Si les activités proposées dans les différents coins se ressemblent, le chef de chaque groupe explique aux autres élèves comment son groupe a procédé pour faire le travail.
Les élèves ont la possibilité de manipuler abondamment. Les élèves s'expriment plus volontiers. La maîtresse peut mieux observer chaque élève: possibilité de noter le travail. Le rythme de la leçon est mieux adapté aux différentes «catégories» d'élèves.
AVANTAGES DES GROUPES DE TRAVAIL
INCONVENIENTS DES GROUPES DE TRAVAIL -
Cette manière de procéder est assez difficile à appliquer en première primaire. Les élèves sont un peu jeunes pour s'organiser au sein d'un groupe: tendance: il y a souvent trop de chefs!
4. LE TRAVAIL INDIVIDUEL La maîtresse connaît les difficultés de chaque enfant. Elle propose des activités différentes pour chaque élève. Elle met à disposition des jeux et les enfants se dirigent vers leur activité préférée.
INCONVENIENTS DE LA LEÇON COLLECTIVE
INCONVENIENTS DE LA LEÇON PAR GROUPES
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Les élèves apprennent à s'organiser.
Elle prend à côté d'elle des enfants pour des corrections ou des explications supplémentaires.
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La maîtresse peut étudier le caractère de ses élèves; elle voit apparaître les «chefs ».
Elle invite les élèves à venir regarder quelque chose d'intéressant qu'un de leurs camarades a trouvé. .
Difficultés, pour la maîtresse, de se rendre compte si tous les élèves ont ·compris. .
Ce type de leçon demande plus d'organisation de la part de la maîtresse que la leçon collective.
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Activiés créatrices manuelles ORIGAMI «Origami» est le nom japonais du pliage de papier.
TECHNIQUE DU PLIAGE
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Forme d'art fiscinante, produit de la culture japonaise, l'origami est une distraction intellectuelle qui a conquis l'Occident. Les meilleurs résultats occidentaux proviennent de l'Espagne et de l'Argentine. En Angleterre, s'est fondée une société d'Origami, où l'évolution tend à la création de modèles originaux.
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L'origami a ses symboles internationaux que l'on trouve par exemple dans l'ouvrage «Origami» L'art du pliage du papier Robert Harbin Les éditions de l'Homme et dans d'autres collections qui pourront satisfaire les amateurs de cet art.
5. Plier la pointe A' vers le haut et la pointe A à la même hauteur par derrière.
Voici, pour les élèves de 1re à 4e primaires, un pliage simple, d'origine japonaise: UN CHAPEAU DE SAMOURAI (guerrier japonais) Matériel: papier lavable pour armoires, papier journal, catalogues, papier d'emballage (pour les grands chapeaux), couvertures de cahiers, etc. Préparation: Avant la classe, le maître disposera sur son pu pitre des piles de carrés de différentes grandeurs, qu'il aura soigneusement coupés avec la cisaille ou avec un canif bien aiguisé !
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1. Ramener la pointe A' sur la pointe A. Bien écraser le pli avec l'ongle ou avec le plioir.
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6. Faire un revers sur les deux faces au bord du chapeau.
 Les premiers pliages se feront avec des .B '------~c------~ S' carrés d'environ 20 cm. de côté. Puis, au fur et à mesure que l'habileté s'acquiert, les élèves utiliseront des carrés de plus en 2. Ramener les pointes B et H' sur la plus petits, par exemple: 15 cm. - 10 cm. pointe centrale A dans le sens des flè5 cm. de côté. ches. Ecraser les plis (en pointillé).
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3. Plier les pointes B et B' sur elles-mêmes, vers le point C . Remarque importante: exiger une grande précision, de la minutie dans le pliage. B • B
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4. Plier les deux pointes B et B' vers l'extérieur dans le sens des flèches. Ecraser les plis (en pointillé).
7. Presser sur les extrémités pour ouvrir le chapeau. Plier par le milieu, sur la ligne pointillée.
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Après avoir réalisé plusieurs chapeaux de dimensions variées, chaque élève (ou chaque groupe de 2 ou 3 élèves) reçoit une feuille de papier à dessin noir de préférence, format A4 ou A3, c'est-à-dire 30 x 21 cm. ou 42 x 30 cm.
8. Tourner les deux coins selon flèches et ligne pointillée, l'un par devant, l'autre par derrière.
(A décorer selon la fantaisie de chacun) ~
9. Un carré d'environ 50, 56 ou 60 cm. de côté deviendra un chapeau pour un jeu ou pour une promenade d'école.
Chaque élève (ou chaque groupe) imagine et dessine une scène avec des personnages coiffés du chapeau de samouraï: un combat, une fête, un cortège, un marchand devant sa vitrine de chapeaux, etc.
Travaux d'élèves de 1re et 2e primaires.
Pour obtenir un meilleur effet, on peut, avec des élèves de 3e et de 4e, prévoir une fente au couteau pour glisser un bord du chapeau. La fente aura la dimension de la plus grande largeur du chapeau.
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Tous les travaux sont affichés en classe, puis commentés par les élèves.
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ACTIVITES CREATRICES MANUELLES POUR FILLES ET GARÇONS DE 9 - 11 ANS
« Le moulin de maître Cornille» A. Motivation Mes élèves ont acquis une connaissance approfondie du « SECRET DE MAITRE CORNILLE », tiré des Lettres de Mon Moulin, d'Alphonse Daudet -
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Après ce travail de découpage, mes élèves ont choisi, seuls ou par groupes de deux, une scène qu'ils ont peinte à ]a gouache, sur du papier à dessin grand format 50 x 70 cm.
l'arrivée des Français de Paris; la minoterie à vapeur; l'immobilité des moulins à vent; le moulin de Maître Cornille continue de virer sur sa butte;
par la lecture et l'étude du texte dans le manuel « Sur le chemin de la vie» ; par les MA V mis à disposition des écoles par l'ODIS : dias et cassette; par des leçons de chose: les engrenages et le fonctionnement des ailes du moulin, mues par le vent; du grain de blé à la farine; par le chant « Meunier, tu dors ... » par la «rédaction ».
L'histoire a ainsi été racontée en une suite de tableaux, genre bande dessinée.
ALPHONSE DAUDET
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N. B. - Pour aider les élèves en difficulté, j'avais mis à leur disposition, sur mon pupitre, un ouvrage qu'ils pouvaient venir consulter à tour de rôle: «LE SECRET DE MAITRE CORNILLE» aquarelle de J anicotte, collection Casterman. Mireille Monnet
B. Objectif des activités créatrices manuelles en rapport avec ce thème Donner à mes élèves l'occasion de: - enrichir leur provision d'images; - soumettre ces images à leur imagination personnelle ; - les extérioriser, d'abord dans une réalisation collective à deux dimensions, puis, en collaboration avec la maîtresse de travaux manuels, dans une réalisation individuelle à trois dimensions; - exprimer l'émotion qu'ils ont ressentie pour le moulin, pour le vieux meunier, pour les gens des mas, pour les messieurs venus de Paris ...
C. Réalisation collective à deux dimensions Tout d'abord, les élèves ont découpé le récit du «Secret de Maître Cornille» en une suite de scènes : - la vie des meuniers avant l'arrivée des Français de Paris; - les gens des mas apportent leur blé à moudre ; - les ribambelles de petits ânes montent et dévalent les chemins; - les ailes des moulins virent au mistral par-dessus les pins; - c'est dimanche, les meuniers boivent le muscat; - on danse la farandole autour des moulins; - les meunières sont belles comme des reines;
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Le moulin d'Alphonse Daudet, tel qu'il se présente aujourd'hui, à Fontvieille, dans les Bouches-du-Rhône. Cf. FONTVIEILLE dans le LAROUSSE TROIS VOLUMES, en couleurs.
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la solitude de Maître Cornille; le grand chat maigre; le vieil âne chargé de gros sacs de mystérieuse farine ; l'amour de Vivette pour Gaspard, l'aîné des garçons du joueur de fifre ; l'entrevue du père de l'amoureux avec Maître Cornille; Vivette et son amoureux découvrent l'émouvant secret; la procession d'ânes chargés de « vrai» blé; Maître Cornille n'en croit pas ses yeux: « C'est du blé! Seigneur Dieu! Du bon blé!»
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D. Réalisation individuelle à trois dimensions Organisation - par les garçons avec le titulaire de classe, - par les filles avec la maîtresse de travaux manuels (ou l'inverse ...) Matériel Boîte d'Ovomaltine ou autre, bouchons de liège, rouleaux de papier WC, boîtes d'allumettes, de fromage, godets de crème à café, carton fort, cônes de sapin, couteau, colle, mastic (Moltofill), peinture, vernis.
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ACTIVITES CREATRICES MANUELLES
Dessiner et découper les ailes du moulin dans du carton fort; les peindre et les agrafer au godet de crème à café ' au moyen d'une attache parisienne ou les clouer sur un bouchon de liège qui sera fixé au moulin avec du Moltofill. Pour le toit, tracer sur du carton fort, une circonférence dont le diamètre aura 10 cm. de plus que le corps du moulin. Fendre un rayon et fermer comme un chapeau chinois. Recouvrir le toit d'écailles de cônes de sapin. A volonté, peindre et vernir le moulin. Placer papier transparent ou rideaux aux fenêtres.
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Les « bricoleurs» pourront même installer l'électricité à l'intérieur du moulin!
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Placer le moulin sur un socle de bois ou de carton très fort et l'y fixer sur une couronne de Moltofill.
Sondage d'opinion Dans le cadre des acivités créatrices manuelles et dans la perspective des recyclages ACM de fin juin, je propose à chaque enseignant de procéder à un sondage d'opinion auprès de ses élèves pour connaître leurs réactions face aux réalisations de l'année écoulée. Dans un premier temps il s'agirait de rappeler toutes les activités et d'effectuer le bilan des matériaux utilisés, des techniques apprises, des réalisations et créations de chacun. Puis, chaque élève recevrait un questionnaire à remplir, par exemple: -
Animer les alentours du moulin en découpant - ou en modelant - personnages, animaux, arbres ... -
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Sur la paroi de la boîte d'Ovomaltine, marquer et découper au couteau les ouvertures, portes et fenêtres. Coller les éléments décoratifs: boîtes d'allumettes, rouleaux de papier WC, etc. pour balcon, escalier, tourelle en encorbellement, selon la fantaisie et l'ingéniosité de chaque élève. Enduire le tout de Moltofill. Laisser sécher.
Couper, coudre et remplir des sacs de farine. Marlyse J oris-Delaloye
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Suivrait une discussion, passionnante sans doute, au cours de laquelle chacun pourrait commenter et expliquer ses réponses. Pour le maître, l'avis des enfants peut apporter une aide précieuse. Notamment pour l'élaboration d'un programme qui, tout en respectant les exigences requises, serait mieux adapté aux besoins réels et aux aspirations des élèves .Egalement pour un contact maître-élève encore meilleur, du fait que les enfants se sentent « collaborateurs » de leur maître. En bref, une manière comme une autre d'instaurer le dialogue à l'école afin de rendre l'enfant responsable et conscient de sa responsabilité face à l'avenir ... Elisa beth Ga bioud
Cette réalisation nécessite une entente parfaite, une collaboration très étroite entre titulaire et maîtresse d'A CM. Celle-ci doit connaître à fond le récit du SECRET DE MAITRE CORNILLE, afin qu'entre elle et ses élèves, s'établisse une sorte de communion dans l'expérience créatrice.
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Quelle matière n'ai-je pas eu de plaisir à travailler ? Qu'est-ce que j'aurais voulu faire et qu'on n'a pas fait?
N. B. - Quelques moulins sont exposés aux ODIS de Sion et de Saint-Maurice.
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Quelle réalisation ai-je préférée? Quelle technique m'a le plus intéressé? Quelle matière ai-je travaillé avec le pl us de plaisir? Quelle réalisation ai-je le moins appréciée? Quelle technique ne m'a pas intéressé?
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ACTIVITES CREATRICES MANUELLES
On commence par tailler grossièrement la forme désirée. Puis, petit à petit, on la sculpte, on la «fignole ».
POUR ELEVES DE Se et de 6e PRIMAIRES
Sculpture en béton cellulaire (SIPOREX)
Les élèves de Madame Bonvin ont accepté avec joie et fierté d'exposer quelques-unes de leurs sculptures.
Qu'est-ce que le béton cellulaire?
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C'est une pierre artificielle, obtenue en mélangeant du sable, de la chaux, du ciment et de l'eau, auxquels on a ajouté, au moment de la cuisson, de la poudre d'aluminium.
A l'ODIS - Sion: 1er étage, secteur Activités créatrices manuelles, ainsi que
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A l'ODIS - Saint-Maurice (Bibliothèque de Saint-Maurice) dont voici les heures d'ouverture du secteur Activités créarices manuelles:
Cette poudre d'aluminium va jouer le rôle de levure et former une multitude de petites cellules (pores) dans le matériau. C'est donc un matériaux qui se travaille facilement.
Comment s'y prendre? Il faut d'abord avoir une idée de ce que l'on va faire. Un plan n'est pas nécessaire. Mais il faut tout de même savoir si l'on veut un «bas-relief », un animal ou une forme géométrique.
Où se procurer le béton cellulaire? On l'utilise dans l'industrie du bâtiment, sous forme de plaques ou de blocs. Il est donc possible de se le procurer chez les négociants en matériaux de construction (Marti, Martigny).
Instruments de travail
Montrer aux élèves que l'on peut: faire du relief. creuser, percer, amincir, arrondir.
. ,On peut utiliser les outils les plus vanes: -
scie égoïne pour découper
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couteaux" ou canifs usagés pour tailler, graver, racler
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râpes à bois, limes usées, papier de verre, pour lisser, polir clous pour percer
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éventuellement, marteaux, mais attention! le siporex est une matière fragile.
Activité créatrice par excellence, la sculpture du béton cellulaire peut être facilement réalisée par de jeunes élèves. Réalisation des sculptures -
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Nous avons d'abord pris contact avec le nouveau matériau. Chaque élève a reçu un petit morceau de siporex et, muni de son canif, il a fait connaissance. C'est léger. On peut le râcler, le trouer. Mais c'est fragile, ça se casse facilement! Sculpter, c'est donner une forme. C'est faire sortir une forme d'une masse.
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lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 15 h. à 18 h. 30,
mercredi et samedi, de 14 h. à 17 h. 30. Il semble que, pour certains élèves, le bas-relief est plus facile à réaliser parce qu'on ne travaille que la surface, sans s'occuper des autres dimensions. Mais. dans l'ensemble, mes élèves se sontJancés dans les formes géométriques.
Libre cours à l'imagination! Des creux, des bosses! Que ce soit agréable au toucher, à la vue! Que chacun se sente bien ' avec ce qu'il a fait!
Travaux manuels au C. O.
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Il ne faut pas vouloir à tout prix que la sculpture soit figurative; elle peut être abstraite.
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PLANCHE A PAIN (Ramasse-miettes) Entre eux, les élèves ont fait la critique. ({ C'est bien. Mais cette arête mériterait d'être plus marquée, plus vive ... » ({ Cet arrondi n'est pas assez lisse ... »
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Chaque enfant s'est pris, non pas au jeu, mais au sérieux. L'espace de quelques heures, chacun s'est senti un vrai ({ sculpteur ».
Chêne Chêne Okoumé
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La planche peut être transformée en plat à desservir en enlevant la grille qui n'est
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que posée sur les coins à 45 o. Dans l'exemple ci-dessous, le fond a été recouvert de novillon. C. Philipp oz
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Examen critique d'un nouveau catéchisme: «Avec Jésus-Christ» Nous présentons ci-dessous un rapport critique concernant les catéchismes «Avec Jésus-Christ ». Cette prise de position n'engage bien sûr que son auteur. Conscients de l'importance de ce secteur de l'enseignement nous avons tenu à consulter l'autorité diocésaine compétente en la matière qui nous a précisé:
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«Selon la tradition de l'Eglise, il appartient aux évêques de se prononcer sur la valeur doctrinale des catéchismes en usage dans leur diocèse. Depuis quelques années, certains ont pris l'habitude d'en référer à Rome. C'est ainsi que la première édition du catéchisme incriminé a été soumis à la Congrégation pour le Clergé; celle-ci s'est contentée de faire «quelques suggestions» en vue de l'édition définitive. » (Lettre de la Congrégation pour le Clergé à Monseigneur Nestor Adam, 3.7.74).
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Cela ne signifie pas que le manuel «Avec Jésus-Christ» soit exempt de faiblesses et d'insuffisances. Les catéchismes traditionnels eux non plus n'échappaient pas à toute critique, même d'ordre doctrinal.
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1. PRESENTATION 1.1 Tous les catholiques savent les difficultés que rencontre, aujourd'hui plus peut-être que par le passé, la transmission du message chrétien; l'objet du prochain synode des évêques, la catéchèse, montre la particulière actualité de cette question .
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Des tentatives ont été faites depuis quelques années afin de rendre l'enseignement de la religion plus accessible et agréable, plus adapté à ceux auxquels il s'adresse. Cependant certains de ces catéchismes récents sont loin de provoquer l'unanimité, et le Pape Paul VI a lui-même mis en garde contre leur insuffisance quand il s'en prend à «ceux qui minimisent l'enseignement doctrinal dans la catéchèse ou qui dénaturent celle-ci au gré des intérêts, des pressions ou des exigences des hommes, selon des tendances qui déforment profondément le message chrétien» (24.5.76), et très récemment il a tenu des propos ana-
logues à un groupe d'évêques français (29.3.77).1 1.2 On lira ci -dessous le texte, revu pour la présente publication d'un rapport adressé il y a quelques mois aux responsables cantonaux de la catéchèse: il s'agit de l'examen critique du point de vue doctrinal du catéchisme autorisé en Valais dans les classes de Se primaire, «Avec JésusChrist ».
1 Je viens de lire avec un très vif intérêt l'ouvrage du Père jésuite M. Gillet, «Pour que nos enfants deviennent les amis de Dieu. Notre catéchèse. », paru en 1976 aux Editions Téqui (Paris). On y trouve une critique compréhensive mais ferme de l'ensemble de la catéchèse instaurée en France depuis 10 ans. Je le recommande chaleureusement, tout comme l'article de M .-C. Varone «A propos de la catéchèse », paru dans les Echos de Saint-Maurice (4/ 1976, pp. 239 - 243), qui diagnostique les maux et les «conséquences désastreuses» de la nouvelle catéchèse.
C'est à la suite d'une suggestion de M: l'Abbé Zwissig, qui enseigne le catéchIsme dans ma classe, et avec les encouragem.ents de M. l'inspecteur Rey, que je ~e SUIS résolue à rédiger ce texte. Je tiens a ~es remercier tous deux pour leur bienveIllance, de même que l'Ecole valaisanne pour l'accueil qu'elle a bien voulu réserver à un texte critique qui, par définition ne saurait satisfaire tout le monde. ' 1.~ Je tiens à insister sur la portée esse":tIellement critique de ce texte: il ne releye que des points négatifs. C'est intentIOnnellement que je ne me suis occupée que des failles doctrinales, sans m'attarder aux ~spe~ts positifs. Cela ne signifie pas que Je meconnaisse notamment le manifeste effort de recherche pédagogique des auteurs .de ce catéchisme. Cependant, à mon aVIS, en cette affaire, l'importance comparée de la pédagogie et de la doctrine es~ semblable au. rapport que l'on peut faIre, dans une VOIture, entre la carrosserie et. Fétat du moteur: si be11e soit la preIere , elle ne saurait remédier à une défiCIence grave de celui-ci. Dans un tel cas ' il faut « changer le moteur» !
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1.4 Plan ~e rapport ~onsidère d'abord quelques themes a bordes dans les fiches-élèves et s'~fforce d'en souligner l'insuffisance doctrmale du point de vue catholique. On trouvera dans une 2e partie quelques rema~que~ d'ensemble portant sur la pédagogIe mIse en œuvre par les auteurs de ce cat~chisme ainsi que sur l'orientation théologIque qu'ils manifestent. 2. QUELQUES THEMES
2.1 Divinité de Jésus-Trinité A la différence du Pape Paul VI qui dans sa Profession de Foi consacre dès le début un long paragraphe à la Trinité le ~atéchisme de Se a choisi de ne pas ~ti lIser ce mot. Si le mot est absent qu'en est-il de la chose? Je pense que sur ce point les formules de «Avec Jésus-Christ» sont loin
Ce <~ choix pédagogique» est d'autant plus dIscu~able qu'il se double, tout au long des fIches, d'un manque d'équilibre flagrant entre l'affirmation de la divinité de, Jésus .(qui n'est faite dans les fiches qu ~ne. fOlS de façon extrêmement rapide et 1.1l1SIstance constante sur sa nature hu'mame, sur sa qualité d'homme (v.f. 3 p. 3 e~ f. 10 pp. 2-3). Quant à l'expression « FIls de DIeu », elle n'est claire que pour q~~lqu'un qui connaît le dogme de la Trin:te, Et le parallèle suggéré f. Il p. 1, entre Jesus. Fils d~ Dieu et les hommes « enfants de Dieu» n est pas fait pour éclairer davantage les élèves (v. aussi f. 3, p. 4).
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2.2.2 Les fiches parlent de Jésus Sauveur, de Jésus mort par amour, de Jésus qui libère du péché, mais elles n'exposent pas de façon satisfaisante le mystère de la Rédemption du Christ Nouvel Adam mort pour le rachat de nos péchés (cf. Eph. 1, 7; Cl. 1, 14). Voici comment est présenté, et amoindri, le mystère de la Rédemption: «Un homme est entré dans la souffrance et dans la mort. Et pour lui cette souffrance et cette mort sont devenues les chemins de la vie. » (f. 18 p. 3) ou encore: «Jésus trouve sa vraie grandeur d'homme en donnant sa vie par fidélité à Dieu son Père. Il devient ainsi le modèle de tout homme. » (f. 3 p. 3).
. En p~ssant je voudrais relever une autre hber~e macceptable prise avec le texte de l'Ecnture. Il s'agit du texte de Lc 2, 4150. (f. 11 p. 2). Dans ce texte on a supprime, au verset 47, les mots «et de ses réponses» dans la phrase « Tous sont étonnés ~e son intellige?ce et de ses réponses ». La sImple suppressIOn, non signalée, de ces quatre mots permets de faire une lecture toute différente de l'ensemble du passage: un enfan~ de 12 ans qui ne fait que poser des questIOns ~eut. paraître très intelligent, sans plus. MalS SI, par contre, il répond a~x, Docteurs de la Loi, son cas est bien dlfferent. ..
Dès lors on est amené à souligner que notre foi reconnaît avant tout l'œuvre de J ésus-Christ dans les efforts des hommes « pour construire un monde plus juste, plus fraternel, plus libre. » (f. 15, p, 4, cf. f. 19 p. 1) ou que l'unique mission du Christ est de «réunir tous les hommes et les conduire vers Dieu. » (f. 7 p. 4), (<< réunir» : n'est-ce pas là une interprétation minimisante de l'œuvre rédemptrice du Christ ?)
2.2 La Rédemption - La Croix ~.2.1 Jamais l'Histoire du Salut n'est claIrement exposée et l'on est loin de ce que demande le « Directoire général de la Catéchèse» en son No 62.
Nous touchons là une des graves lacunes de ce catéchisme. Le Christ est, selon Saint Pa~I, le nouvel Adam: ce qui suppose qu ~l y a eu un 1er Adam, lequel a péché. MalS «Avec Jésus-Christ », tout comme le~ a~tre~ ~ouveaux catéchismes, ignore le peche ongmel comme révolte dès le début de l'histoire de l'homme contre Dieu ~t par. ce biais tout un aspect essentiel d~ 1 hIstOIre du Salut est mis dans l'ombre car c'est le péché originel (feUx culpe) qui nous valut le Rédempteur. Jésus est venu
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pour nous révéler le Père et le Royaume, mais il est aussi venu pour racheter nos péchés. «Les observations profondes qui se trouvent chez Saint Paul, sur la réalité du péché et «l'œuvre de justice» du Christ qui s'ensuit, doivent être comptées au nombre des articles principaux de la foi chrétienne, qu'il n'est pas permis de passer sous silence dans la catéchèse.» (Directoire général de la Catéchèse No 62). C'est la mort du Christ sur la Croix pour nous, qui est ce qu'Il appelle son Heure (v. Jn 2,4) et Saint Paul nous prêche le Christ crucifié.
d'avoir une clarté suffisante pour des enf~nts de Il - 12 ans, ce que mon expénence m'a montré.
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D'une telle présentation découle logiquement la définition, fort peu concrète, qui nous est proposée du baptême: «Pour un chrétien, le baptême est le signe que Jésus nous renouvelle sans cesse par son Esprit. » (f. 1 p. 4). Il est évident que cette description esquive une des dimensions majeures de ce sacrement, son effort premier: il efface le péché originel (v. le Directoire général de la Catéchèse, No 57).
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2.2.3 Comment comprendre de telles lacunes? Serait-ce que dans l'exposé de l'économie du salut l'on a volontairement abandonné 1'« ancien» schéma du salutréparation (que j'ai résumé ci-dessus) pour adopter un nouveau schéma de «salutalliance », plus convenable pour nos contemporains? L'accent est alors mis sur l' Avenir de l'Humanité, la construction du monde, la sécularisation. 1 Une conséquence de cette conception est la curieuse définition du mot catholique: «L'esprit du Seigneur invite les hommes de toutes races, toutes civilisations, tous peuples, tous milieux à se rassembler et à apporter aux autres leurs richesses particulières. Quand l'Eglise travaille à réaliser cette volonté de Jésus, elle est catholique.» (f. 24 p. 4). Nous sommes bien loin de l'enseignement de Paul VI : «catholique dit attachement à l'Eglise, profession sincère et totale de la foi dont elle a le dépôt, et, pour cela, acceptation joyeuse du magistère vivant que le Christ lui a conféré. » (17 - Il - 68). 2.3 L'annonciation - La Vierge-Marie (f. 11)
Je relèverai d'abord l'image terne, commune, donnée de Marie par les témoignages des pages 1 et 3. Je regrette cette volonté de banaliser la personne de la Vierge, qui n'est pas conforme aux formules de Lc 1. 28, 30, 42, 48, aux dogmes de l'Immaculée Conception et de l'Assomption, dont on ne parle pas, ainsi qu'aux textes de Vatican II qui vénèrent en Marie la Mère de l'Eglise. (Lumen Gentium, chap. VIII; discours de Paul VI du 8.12.1965). Je regretterai ensuite la traduction du fragment extrait de Luc 1, 26 - 38 : pourquoi traduire «jeune fille» au lieu de « vierge », ainsi qu'une exégèse sérieuse l'exige? (cf. P. L. Carle qui voit dans une telle traduction« une véritable trahison» : v. Nova et Vetera (3 / 1971 pp. 190 - 191).
1 Sur cette conception nouvelle du salut, je renvoie à la critique qu'en fait le P. D.-P. Auvray. op., dans son livre « Face à la subversion dans l'Eglise », Editions du Cèdre, Paris, 1975, p.26.
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Il faut également signaler le curieux système de coupures pratiqué dans ce même fragment de Saint Luc: je constate qu'on a gommé tout ce qui concerne la virginité de Marie et la conception virginale de J ésus, qui sont clairement affirmées dans le texte de Luc.
94 - 95). D'un point de vue catholique il est extrêmement périlleux de soutenir une telle herméneutique et A. Feuillet ne craint pas de conclure que « si cette orientation catéchétique venait à se généraliser, elle conduirait à la ruine de la foi chrétienne, car la religion du Christ n'est ni un beau mythe, ni une métaphysique abstraite; elle est une histoire du salut dont les récits évangéliques consacrés à la résurrection du Christ constituent le point culminant ». (Ibidem).
2.4 Les sacrements Il est dommage qu'aucune explication générale ne soit donnée sur les sacrements (cf. Directoire général de la Catéchèse No 56) : qu'ils ont été voulus et institués par le Christ, qu'ils ont une efficacité comme tels et sont sources de grâces. Les auteurs se contentent de décrire de façon purement extérieure, ils renoncent à une vraie définition et ne montrent que la dimension subjective des sacrements. Cela est surtout sensible dans la présentation des sacrements de confirmation, de l'ordre (f. 20), de pénitence (f. 17 p. 3).
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4. Il faut regretter l'abandon du récit de l'institution, que l'on trouve dans les Synoptiques ainsi que dans Saint Paul, au profit d'un texte bien moins complet qu'on ne retrouve qu'en Saint Luc, équivoque, car l'interprétation en est très discutée (on vient de voir ce qu'en pense la majorité des commentateurs auxquels il faut ajouter la pensée du Magistère car à ma connaissance le Magistère de l'Eglise n'a jamais recouru à. ce texte dans son enseignement sur l'Eucharistie), et texte sur lequel on se permet de broder des détails inventés. Pourquoi les auteurs, en sollicitant ce texte de Luc, tiennent-ils tellement à ce que le Christ ait «pris le repas », « partagé le pain» avec les disciples, sans plus (car il n'est pas parlé de la fraction) ? Il m'apparaît que, pour eux, l'Eucharistie est essentiellement un repas (cf. les textes de la f. 22 p. 1), l'assemblée du « partage de la Parole et du Pain », le lieu où «les Chrétiens viennent célébrer tous les efforts de partage» (Livre de l'Educateur, p. 130).
2. Le texte libre qui raconte l'épisode d'Emmaüs est, en ses 2 derniers paragraphes, très éloigné de l'original. C'est ainsi que le sobre « une fois à table avec eux» de Saint Luc devient: «ils prennent ensemble le repas du soir. En partageant avec cet inconnu le pain du repas .. » Le «comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain» de Saint Luc devient « comment ils ont reconnu Jésus en partageant avec Lui la Parole et le Pain ». Peut-on tolérer de telles libertés prises avec le texte de l'Ecriture?
2.5 L'Eucharistie (f. 22 et 23) 2.5.1 Pour présenter l'Eucharistie on a renoncé au récit traditionnel de l'institution pour privilégier l'épisode des pèlerins d'Emmaüs. (Luc 24, 13 - 35). Le Livre de l'Educateur invite par ailleurs (p. 130) à un parallèle rigoureux entre cet épisode et l'Eucharistie. Il convient de faire à ce propos un certain nombre de réserves. Voici d'abord comment est introduit cet épisode (f. 22, p. 2) : «Après la mort de Jésus, les premiers chrétiens le croient présent parmi eux quand ils se rassemblent pour prendre des repas comme ils faisaient jadis avec Lui. C'est cette foi qu'ils expriment dans ce récit de l'Evangile de Saint Luc. » Et voici le commentaire que fait de ce texte le célèbre exégète A. Feuillet: «Si étonnant que cela puisse paraître, c'est un fait qu'aujourd'hui une certaine catéchèse n'hésite pas à faire siennes les positions exégétiques les plus aventureuses. Elle voudrait nous faire admettre que le récit des pèlerins d'Emmaüs ne doit son existence qu'à la foi pascale de la communauté. » (Nova et Vetera, 2/ 1972, pp.
c) En Luc 22, 18, Jésus affirme qu'il ne boira «plus désormais du produit de la Vigne ». Et à Emmaüs il n'y a pas, à la différence de la Cène, de coupe de vin.
3. Il est très contestable de faire, dans un catéchisme, de cet épisode d'Emmaüs l'exemplaire de l'Eucharistie, car selon A. Feuillet (lac. cit. pp. 91 - 92) « la masse des commentateurs» se refuse à voir l'Eucharistie dans la fraction du pain d'Emmaüs, en voici quelques raisons:
2.5.2 Il est dès lors logique que le rôle du prêtre soit escamoté au profit de l'assemblée. On ne parle pas du prêtre, mais toujours de l'assemblée, ou du « nous », à la première personne du pluriel.
a) En effet la fraction du pain (mais le nouveau catéchisme évite cette expression traditionnelle) était un rite courant chez les Juifs avant de prendre le repas. (Donc dans ce cas le Christ n'aurait pas «partagé» le repas avec les disciples, car il disparaît aussitôt la fraction faite) ; b) Dans ce geste du Christ les disciples n'ont pu reconnaître le geste fait à la Cène, car ils n'y étaient pas. Dès lors on peut dire que le Christ a simplement repris un geste qu'il avait sans doute fait dans sa vie, en suivant le rite juif de la fraction du pain qui ne peut avoir au plus qu'un rapport symbolique avec l'eucharistie instituée le Jeudi-Saint;
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A la f. 23 pp. 1 - 2 on nous dit: « Allons, rassemblons-nous », «A la messe nous renouvelons les gestes de Jésus ». A la p. 134 du Livre de l'Educateur, c'est au «groupe réuni» qu'est adressée la parole du Christ «Faites ceci en mémoire de moi » ... (voir aussi la curieuse définition de « célébrer », f. 22 p. 4).
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Que devient le prêtre agissant in persona Christi? Quel peut bien être son rôle, son « identité », si l'on ne parle pas de lui ici, alors que Vatican II enseigne que c'est dans l'Eucharistie que s'exerce par excellence la charge sacrée du prêtre (cf. Lumen Gentium, 28) et que son sacerdoce se distingue essentiellement de celui des laïcs?
Un simple et indéfini «service» ainsi que l'affirme l'explication du sacrement de l'ordre dans la f. 20 p. 2 ? Et que devient la messe dite en particulier? (cf. Paul VI, Encyclique Mysterium Fidei », No II). La recherche de l'unité entre chrétiens, si importante ne peut cependant se faire que dans le respect de la vérité, et l'Eglise catholique enseigne que le sacrement de l'ordre est nécessaire pour conserver « la substance propre et intégrale du mystère eucharistique» (Vatican II, Unitatis Redintegratio, 22). 2.5.3 L'Eucharistie a une dou ble dimension, sacrificielle et sacramentelle, et celle-ci n'a de réalité que par la première. Le catéchisme que j'analyse, en mettant l'accent de façon quasi-exclusive sur l'aspect communautaire et l'aspect de repas omet l'aspect sacrificiel de la messe. On trouve certes, çà et là, le I?o~. de s~crifice mais dans des phrases amblgues, qUI omettent l'essentiel. Jamais il n'est dit que le Christ a institué le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le Sacrifice de la Croix au long des siècles. (Vatican II, Sacra Liturgia, 47). Voici ce que nous enseigne la f. 22, p. 3, sur la liturgie eucharistique: «Nous rappelons la Cène du Jeudi-Saint où le Seigneur nous a donné l'Eucharistie, en reprenant ses paroles et ses gestes. » La messe, rappel de la Cène, sans qu'il soit fait mention de la mort sur la Croix ... Voici ce que dit Paul VI dans sa Profession de Foi du 30 juin 1968 : «Nous croyons que la messe èélébrée par le prêtre (... ) est le sacrifice du Calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. » Selon ce catéchisme l'Eucharistie est le signe du sacrifice de Jésus et des hommes avec Lui; ce sacrifice consiste en l'offrande au Père de l'amitié que les hommes cherchent à vivre et de l'unité qu'ils travaillent à construire (f. 22, p. 4). Selon l'Eglise catholique, à la messe « c'est l'œuvre~ de notre Rédemption qui s'accomplit sans cesse» (Lumen Gentium, 3). Est-ce la même foi?
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On objectera peut-être que les auteurs n'ont pas eu le « projet» d'expliciter tous les aspects de la messe: je ne demande pas cela mais est-ce exagéré que d'attendre d'une catéchèse qu'elle expose ce qui est l'essence de la messe ou son «sommet» selon le mot de Paul VI (Mysterium Fidei, 27), à savoir qu'à la messe le sacrifice de la Croix est rendu présent et que sa vertu salutaire est appliquée à la rémission de nos péchés? Mais je crains que si les auteurs obscurcissent cet aspect, c'est en cohérence avec la conception qu'ils se font du salut apporté par Jésus-Christ - ce qui a déjà été souligné ci-dessus à propos de la Rédemption : au nom d'un salut-alliance on rejette le salut-réparation. Si l'on modifie la présentation de la Rédemption, il devra en aller de même pour l'eucharistie. C'est dans ce sens que je comprend la suppression, dans les paroles de la Consécration, de la précision sur le sang « versé pour la rémission des péchés» (f. 23, p. 3) - et ce n'est pas par manque de place, car l'on cite dans la même page deux formules d'acclamation identiques en substance (mais non précédées de «Il est grand le mystère de la foi »). 1 2.5.4 Que se passe-t-il à la consécration? On nous dit que le Pain et le Vin sont des signes du Corps livré et du Sang versé, '" or ils sont le corps glorieux du Christ. L'emploi exclusif et répété, dans le Livre de l'Educateur, du mot «signe» dispose l'esprit en un certain sens, il laisse entendre que ce qui se passe sur la «table-autel» est une trans-signification: mais cette thèse est rejetée par Paul VI dans Mysterium Fidea (No 11). En effet, ce n'est pas en ce sens que le sacrement de l'Eucharistie est « signe ». Pourquoi utiliser à l'envi ce mot « signe» qui oriente vers une fausse interprétation du Mystère de la Foi, alors que la tradition catholique dispose au moins d'un 1 J'ai appris que ce passage avait été rétabli dans la 2e édition du catéchisme. Ce serait d'ailleurs la seule correction apportée à la 1re édition de 1971.
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terme qui convient parfaitement et qui est pleinement intelligible pour des enfants de onze ans, le mot «apparences» ?
4. Nous savons qu'aujourd'hui certaines opinions font courir un danger à la vraie foi eucharistique; Paul VI l'affirme dans Mysterium Fidei (No 14). Pour terminer ce chapitre, je voudrais citer le constat de Mgr Elchinger, évêque de Strasbourg: «Ce qu'il faut retrouver c'est le contenu de l'Eucharistie, mais c'est difficile. C'est qu'autrefois ce contenu était enseigné au catéchisme dans un sens orthodoxe. Ce n'est sans doute plus le cas en de nombreux endroits, où l'on se contente de parler de «repas de fête ». Selon Mgr Elchinger, dans ces nouveaux catéchismes « il n'y a pas de quoi leur (aux enfants) faire prendre conscience vraiment précise du péché et des péchés. La conception du péché, de la faute religieuse, est quelque chose d'extrêmement important je dirais même que c'est une base - or il n'y a rien à ce propos. Et pour l'Eucharistie c'est la même chose. Finalement les enfants ne peuvent pas savoir ce que l'on célèbre vraiment à la messe, ils ne peuvent pas le savoir. et j'ose dire qu'il y a des prêtres qui ne le savent plus eux-mêmes très bien (... ), et c'est pour cela qu'il y a des messes horizontales ou orientalistes .. . où l'on « célèbre la joie de l'amitié, la joie d'être ensemble », mais c'est tout, d'où l'accent mis sur le repas et pas du tout sur le sacrifice. Voilà de nouveau une génération d'enfants qui est sacrifiée.» (<< La liberté d'un évêque », Centurion, 1976, p. 150). Je crois que la catéchèse eucharistique de « Avec Jésus-Christ» n'échappe pas à ce jugement de Mgr Elchinger. La messe est absolument essentielle pour le chrétien, pour le prêtre, pour l'Eglise; elle doit l'être également dans les catéchismes. L'idéologie du partage qui nous est présentée dans « Avec Jésus-Christ» est certes chrétienne; mais elle est bien éloignée du saint sacrifice de la messe catholique.
Dire que le pain et le vin sont « signes d'une réalité autre» c'est pousser à ne voir dans l'Eucharistie que quelque chose de sym bolique, ce qu'affirme affectivement le « Livre de l'Educateur» en parlant « d'ordre symbolique» (p. 134). Or il s'agit ici de réalité, une réalité certes« mystérieuse» (le mysterium fidei) , mais non pas de quelque chose de symbolique. Il est d'ailleurs curieux que l'on ne parle jamais de mystère: la messe est pourtant le prodigieux mystère de l'amour du Christ. Le «Livre de l'Educateur» évoque, de son côté, ceux qui «ont du mal à comprendre la liturgie du Pain»: en réalité nous n'avons pas à ({ comprendre» le Mystère de la Foi»; mais on doit attendre d'un catéchisme qu'il expose les richesses de ce mystère, tous ses aspects, et invite à le contempler ... Et ce serait une erreur que de sous-estimer, ici comme ailleurs, la capacité spirituelle des enfants. 2.5.5 Je me permettrai encore quelques remarques sur ce chapitre:
1. Je déplore qu'il ne soit pas parlé du respect à avoir envers l'Eucharistie, envers le Corps du Christ: cela doit, me semble-til, faire partie de l'éducation de la foi des enfants, et Saint Paul a sur ce point des paroles fortes que le chrétien doit connaître (1 Cor. II, 28-30). 2. Jamais dans les fiches, ni surtout dans le« Livre de l'Educateur », il n'est renvoyé au Magistère de l'Eglise. Pourtant le Pape Paul VI a écrit sur ce sujet, en 1965, une encyclique lumineuse, Mysterium Fidei très précieuse pour des catéchèses en raison de sa clarté et de sa concision. Pas davantage il n'est fait mention du concile Vatican II ou du concile de Trente. 3. Au contraire on recommande aux catéchèses un seul ouvrage, un livre paru en 1955, et épuisé depuis 1968, du théologien protestant P.-J. Leenhardt (voir le Livre de l'Educateur, p. 130). Comment ne pas s'interroger sur cet étrange choix de la part d'un catéchisme catholique?
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2.6 La morale C'est évidemment avec raison que les f. 25-26 mettent au premier rang le commandement d'amour que le Christ nous a donné. Je dois cependant faire les remarques suivantes: 2.6.1 Pourquoi ne parler que de manière négative du respect des commandements?
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2.6.2 L'ordre du Christ «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé» (Jn 15, 12; 13, 34) renvoie, en raison de ce « comme », à tout l'Evangile, et c'est en cela seulement que ce commandement est nouveau. Mais que voyons-nous dans l'Evangile? -Le Christ dit à plus d'une reprise qu'il n'est pas venu abolir la loi et les prophètes, mais qu'il est venu accomplir (cf. Mt 5,17-19 ; 22,40). (Le Livre de l'Educateur met à la première place Luc 10,27 : mais dans ce texte il n'y a rien de nouveau par rapport à l'Ancien Testament). 2.6.3 Au jeune homme riche qui vient lui demander ce qu'il doit faire pour posséder la vie éternelle, Jésus répond d'observer les commandements. Ce n'est qu'ensuite que Jésus lui dit: «Si tu veux être parfait...» (Mt 19, 16-21). Nous voyons par cet exemple combien la divine pédagogie du Christ est réaliste: elle commence par exiger le respect des commandements, après quoi dans un deuxième temps, elle propose ce que l'on peut appeler, d'un mot et pour simplifier, les béatitudes. Il m'apparaît douteux de s'écarter sur ce point de la façon de procéder du Christ en proposant d'emblée les béatitude sous prétexte que leur formulation est « positive» ou indique davantage un « projet pour notre vie}) (Livre de l'Educateur, p. 150). Avant d'être appelé à pratiquer les béatitudes, ce qui est le propore des saints, les enfants catéchisés sont appelés à respecter, comme le jeune homme riche, les commandements. (On ne peut exiger les premières, mais on doit demander les seconds.) 2.6.4 La charité réelle commence donc avec le Décalogue. Cela n'a pas de sens,
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Le respect mécanique des commandements est évidemment exposé à des dangers: mais pourquoi parler uniquement de ce danger et nullement des commandements eux-mêmes? (texte de Larigaudie, f. 26, p. 2). Dans ma classe pas un seul des 29 élèves ne connaissait un seul des commandements du Décalogue; on les met donc en garde contre le mauvais usage de quelque chose d'inconnu et qu'on ne révèle pas ...
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BAREME DE NOTES POUR TOUS LES EXAMENS DE FIN D'ANNEE 1976-1977 Points
39-40 37-38 35-36 33-34 31-32 29-30 27-28 25-26 23-24 21-22 19-20
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Points
6 5,75 5,5 5,25 5 4,75 4,5 4,25 4 3,75 3,5
17-18 15-16 13-14 11-12 9-10 7- 8 5- 6 3- 4 1- 2 0- 0
Exemples:
148/160 106/120 56/ 80
3,25 3
N. B. - Pour les épreuves à 80, 120 ou 160 points, il ya lieu de diviser par 2, 3 ou 4, le nombre total des points obtenus par les élèves.
DIRECTIVES CONCERNANT L'ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT DES TA, TM, ET DESACM Personnel enseignant L'enseignement des activités créatrices manuelles (dessin et peinture non compris) est assuré par la titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée, en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département. Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des ACM. La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable; elle porte sur le choix: - des thèmes à traiter - des techniques à apprendre - des matériaux à utiliser - des réalisations à proposer aux élèves. Temps imparti aux activités créatrices manuelles Les ACM sont enseignées en fonction du temps hebdomadaire suivant: - pour filles et garçons de 1re et 2e P : 3 heures d'ACM
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Total Divisé par Points Note Nbre de points Selon barème
Note
2,75 2,5 2,25 2 1,75 1,5 1,25 1
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4 3 2
37 35 28
L'effectif optimal d'un cours de TA et d'ACM se situe entre 14 et 18 élèves.
5,75 5,5 4,5
Organisation des classes de 1re et 2e primaires
COMMUNIQUE
Le titulaire d'une classe de 1re P ou 2e P assure lui-même l'enseignement des ACM aux filles et aux garçons de sa classe, le programme (romand) étant le même pour tous les élèves de ces deux degrés.
Le lendemain des examens de fin d'année, JEUDI 2 JUIN 1977, toutes les classes primaires et enfantines auront congé toute la journée.
Cependant, dès qu'une classe à 1 ou 2 degrés corn pte 20 élèves, la commission scolaire procède à l'allègement * du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.
Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Organisation des classes de 3e, 4e, Se et 6e primaires
pour garçons de 3e et 4e P : 3 heures d'ACM - pour garçons de 5e et 6e P : 1 heure 30 d'ACM - pour filles de 3e, 4e, 5e et 6e P : alterner: - une semaine: 3 heures de TA - une semaine: 3 heures d'ACM Remarque En plus des trois heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture à sa classe entière à raison de 1 heure 30-semaine pour 1re et 2e P et 1 heure-semaine pour 3e P, 4e P, 5e P et 6e P (cf. grille-horaire). -
Lorsqu'une classe (de garçons, de filles ou mixte) compte: 20 élèves d'un ou deux degrés 16 élèves de trois degrés et plus la commission scolaire procède à l'allègement du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée pour l'enseignement des TA et des ACM pour les filles. Les élèves ainsi confiés à cette maîtresse spécialisée sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allègement survient dès que l'effectif atteint:
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Dispositions générales Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours de TA et d'ACM. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours. En principe le cours d'ACM doit réunir un effectif d'au moins: - 12 élèves pour les classes primaires
8 élèves pour les classes spéciales et de développement.
20 élèves d'un ou deux degrés 16 élèves de trois degrés et plus
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* Allègement: la somme des effectifs de deux classes est répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le troisième, à une maîtresse spécialisée.
Remarque Pour l'organisation des cours de TA et d'ACM, les commissions scolaires ou les directions d'écoles doivent faire appel à l'inspectrice des TA et des ACM de leur arrondissement. Elles ont l'obligation de lui fournir la liste corn pIète et détaillée des élèves de chaque classe: nombre de filles et nombre de garçons pour chaque degré. Renseignements divers Les commissions scolaires et les directions d'écoles sont informées que les formules nécessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées leur parviendront ultérieurement avec les indications utiles. Pour tous renseignements complémentaires s'adresser à : Arrondissements 1 et II Madame Suzanne DUBOIS Inspectrice des TA et des ACM Avenue des Epeneys 27 1920 MARTIGNY Téléphone (026) 2 17 52 Arrondissements III et IV Madame Charlotte BAGNOUD Inspectrice des TA et des ACM Avenue du Marché 14 3960 SIERRE Téléphone (027) 55 1221 ou 41 2821 DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales A. Pannatier
LANGUE 2: RYTHME DE PROGRESSION Les animateurs 19 2 profitent de la présente communication pour informer les maîtres pratiquant l'enseignement de l'allemand du fait que leurs élèves sortant de 6e annëe seront pris en charge par le cycle d'orientation connaissant 105 jeux de la Méthode Petit. Cette décision postule le rythme de progression minimal suivant:
3e primaire: 1er niveau, 30 jeux 4e primaire: 2e niveau, 25 à 30 jeux programme minimum aboutissant au jeu 55 Se primaire: 2e + 3e niveau, 25 à 30 jeux programme minimum aboutissant au jeu 80 6e primaire: 3e niveau, 25 à 30 jeux programme minimum aboutissant au jeu 105.
Concerne:
BINDESTRICH PETIT - WSD 1 1. Décisions du Conseil d'Etat Soucieux de conserver dans les meilleures conditions actuellement possibles l'acquis en allemand des années primaires, le Conseil d'Etat en date du 2 juin 1976, décidait ce qui suit, à savoir: 1. Un raccordement provisoire entre Petit et le WSD 1; 2. Ce travail nous était confié. Il devait être prêt pour juillet 1977 ; 3. Une commission d'appui, formée de maîtres d'allemand des différents CO et de représentants du 2e degré, soutenait nos efforts.
Aux administrations communales, Aux directions d'écoles et au Personnel enseignant,
II. Buts et contenu de notre fascicule ~ou.s tenons tout d'abord à préciser ce qUI SUIt:
1. Conformément aux décisions du Conseil d'Etat, le WSD reste la méthode du CO et notre fascicule n'est qu'un complément transitoire du volu. me l de cette méthode; 2. Nous avons donc structuré notre travail de manière à ce qu'il s'intègre le mieux possible au livre WSD I.
REGLEMENT CONCERNANT L'EDUCATION PHYSIQUE A L'ECOLE
Tout en vei11ant à ce que l'élève acquière la matière du WSD I, qui contient d'ailleurs passablement de nouveautés par rapport à Petit, nous proposons dans notre complément:
Mesdames, Messieurs,
1. De laisser de côté le WSD I, sous sa forme actuelle, jusqu'à la leçon 8c et de faire en lieu et place des exercices oraux vivants dans lesquels sont revues les notions de base acquises à l'école primaire;
Au cours de ces dernières années, diverses modifications ont été apportées sur le plan fédéral aux disposit;ons légales relatives à ['éducation physique obligatoire.
2. De rebrasser au maximum, et ceci tout au long du fascicule, le vocabulaire Petit au moyen de conversations, de phrases-types et de vocabulaire nouveau;
Afin d'une part d'adapter la réglementation cantonale à ces prescriptions nouvelles et d'autre part de réunir en un seul dossier les documents épars régissant cette matière sur le plan cantonal, le Département de l'instruction publique a élaboré un nouveau règlement concernant [' éducation physique, qu'il se pe1'Jnet de porter à votre connaissance ci-après.
3. D'expliquer la grammaire Petit que l'élève a apprise intuitivement et d'approfondir cette acquisition par de nouveaux exercices; 4. De développer l'élocution libre de l'élève ~n proposant des thèmes d'improvisatIOn permettant l'utilisation des notions contenues dans le WSD I.
Le chef du Département de l'instruction pu blique : A. Zufferey
III. Conclusion . ~ous souhaitons 9ue nos quelques préCISIOns auront éclaIré le problème que pose au CO l'introduction de la seconde langue à l'école primaire. Nous 'espérons aussi que tous les enseignants concernés puissent bientôt prendre contact avec le complément «Bindestrich» et ses responsables. Roland Pfammatter
Jean-Marc Malbois
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REGLEMENT du 27 avril 1977 CONCERNANT L'EDUCATION PHYSIQUE A L'ECOLE
Ce règlement, ainsi que les directives, peuvent être commandés auprès de l'économat de l'Etat du Valais.
LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS, Vu les dispositions de la loi du 4.7.1962 sur l'instruction publique, en particulier les art. 2, 85, 100, 103 à 106 et 130 ; Vu les art. 20, 24, 26, 33 et 35 du décret du 7.2.1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires; Vu le règlement du Conseil d'Etat du 29.5.1974 concernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Vu les art. 2 à 6 et 12 de la loi fédérale du 17.3.1972 encourageant la gymnastique et les sports; Vu les art. 1 à 14, 31 et 32 de l'Ordonnance du Conseil fédéral du 26.6.1972 concernant la loi fédérale sur l'encouragement de la gymnastique et des sports; Vu l'ordonnance du 21.] 2.1972 du Département militaire fédéral sur l'éducation physique à l'école; Vu l'ordonnance du Département militaire fédéral concernant « Jeunesse et Sport}) du 28 juin 1972 ; Sur proposition du Département de l'instruction publique (nommé ci-après Département), décidô:
EDUCATION PHYSIQUE A L'ECOLE Table des matières
1
2
3
4
5
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7
REGLEMENT DU CONSEIL D'ETAT CONCERNANT L'EDUCATION PHYSIQUE A L'ECOLE du 27 avril 1977
Pages 63
DIRECTIVES CONCERNANT L'ORGANISATION D'APPUIS PEDAGOGIQUES du 27 avril 1977
68
DIRECTIVES CONCERNANT L'ORGANISATION DE CAMPS DE SPORT du 27 avril 1977
70
1. DISPOSITIONS GENERALES
DIRECTIVES CONCERNANT LE SPORT SCOLAIRE FACULTATIF du 1er septembre 1975
72
DIRECTIVES CONCERNANT LA FORMATION REQUISE POUR L'ENSEIGNEMENT DE L'EDUCATION PHYSIQUE DANS LES ECOLES VALAISANNES du 27 avril 1977
76
DIRECTIVES CONCERNANT LA PARTICIPATION AUX ENTRAINEMENTS ET AUX COMPETITIONS SPORTIVES du 1er octobre 1974
77
DIRECTIVES CONCERNANT LA RESPONSABILITE DU TITULAIRE DE CLASSE AU DEGRE PRIMAIRE du 13 décembre 1974
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Champ d'application
But
Article premier L'éducation physique, partie intégrante de l'éducation générale, est obligatoire dans toutes les écoles publiques et les écoles privées reconnues par l'Etat. Les établissements destinés à des élèves souffrant d'infirmités physiques ou mentales dispensent à ces élèves une éducation physique appropriée. Ne sont pas soumis aux dispositions du présent règlement les établissements ou institutions régis directement par la législation fédérale.
Art. 2 L'éducation physique a pour 'buts : _ le maintien et le développement des capacités physiques; _ l'amélioration des disponibilités intellectuelles; _ la participation à l'éducation morale et sociale.
II. EDUCATION PHYIQUE OBLIGATOIRE
Art. 3 8 1
LISTE INDICATIVE DU MATERIEL D'ENSEIGNEMENT SUBVENTIONNE du 27 avril 1977
Programme
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Les différentes disciplines de l'éducation physique sont enseignées conformément aux programmes et méthodes proposés par les manuels officiels de la Confédération et aux directives particulières du Département.
Art. 4
Sous r~serve ~des dispositi,ons de l'art. 23 du présent règlement trois ~eures dOIvent etre consacrees hebdomadairement à l'éducation physIque dans toutes les classes et à tous les degrés. Avec l'autorisation du Département, une des trois heures d'éducation physique peut être remplacée par une heure de rythmique. , Demeure~t réser:,ées les d.i,spositions particulières s'appliquant aux ecoles enfantmes et a la premlere année de la scolarité obligatoire.
Horaire
Art. 5 Durée et fréquence des cours Les 3 heures hebdomadaires se donnent en 3 séances à des jours différents. . Dans les clas~es dépourvues de salle gymnastique, on peut, par conditIons atmosphénques défavorables, répartir en des séances plus fréquentes et plus brèves le temps réservé à l'éducation physique. Les ~coles du c~~Ie d'orie~tation ainsi que celles de l'enseignement secondaIre du deuxIeme degre peuvent grouper deux des trois heures d'éducation physique en une seule séance.
Personnel enseignant dans les écoles secondaires
Art. Il I?ans les écoles du cycle d'orientation, l'éducation physique est confiée à un enseignant porteur du diplôme fédéral No 1 de maître d'éducation physique ou subsidiairement à un maître possédant une formation reconnue équivalente ou appropriée par le Département. Dans les écoles secondaires du deuxième degré, l'éducation physique est confiée à un enseignant porteur du diplôme fédéral No II ou possédant une formation reconnue équivalente par le Département. Des directives émises par le Département statuent sur les formations requises et les équivalences des diplômes.
Situations acquises
Art. 12 Les enseignants au bénéfice d'une nomination définitive avant l'entrée en vigueur du présent règlement conservent les droits acquis. III. ACTIVITES SPORTIVES COMPLEMENTAIRES
Après-midi de sport
Art. 6 Organisation ~ans les 4 premières années de l'école primaire, les leçons d'éducation physIque peuvent se donner en classes mixtes. A partir de la Se année cet enseignement est donné si possible séparément aux garçons et au~ filles. Au cycle d'orientation et dans les écoles secondaires du deuxième degré, les cours d'éducation physique sont donnés en principe séparément aux filles et aux garçons. Art. 7 Dispenses Une dispense totale ou partielle des cours d'éducatio~ physique n'est accordée que pour des raisons de santé. Art. 8 Epreuves de fin de scolarité Dans la 8e année de la scolarité obligatoire, garçons et filles subissent les épreuves d'aptitudes physiques prévues par l'ordonnance fédérale du 26.6.1972, art. 3 et les direcives y relatives.
Ar. 9 Personnel enseignant Les cours d'éducation physique sont, dans les écoles enfantines et dans les écoles enfantines les écoles primaires, assurés par le maître ou la maîtresse de classe. et les écoles pril11aires Si un titulaire de classe ne peut, pour des raisons valables, assumer cet enseignement, la commission scolaire procède, en accord avec l'inspecteur scolaire, à un échange de discipline avec un autre maître. Dans le cas où un tel échange s'avère impossible, la commune peut avec l'autorisation préalable du Département, et selon les modalités fi~ xées par lui, confier cet enseignement à un maître spécialisé. Art. 10 Appui pédagogique A titre exceptionnel, et avec l'autorisation préalable du Département, une commune ou des communes regroupées peuvent confier à des maîtres spécialisés la responsabilité d'un appui pédagogique pour les cours d'éducation physique dans les écoles primaires et les écoles enfantines. Les directives émises par le Département précisent les modalités d'organisation et de subventionnement de ces appuis.
Camps de sport
Sport scolaire facultatif
Art. 15 Afin de donner aux élèves l'occasion d'améliorer leur condition physique, de parfaire leur éducation sportive tout en occupant sainement leurs loisirs, le Département encourage, dans la limite des directives en la matière, le sport scolaire facultatif.
Participation compétitions sportives
Art. 16 Des congés spéciaux peuvent être accordés à des sportifs de valeur exceptionnelle, pour des camps d'entraînement ou pour la compétition.
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Le Département règle par voie de directives les conditions et les limites de ces congés.
à des
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Art. 13 Les leçons régulières d'éducation physique sont complétées par des après-midi de sport. Leur but est d'intensifier l'entraînement physique et de permettre la pratique d'activités sportives prévues par les programmes mais ne s'intégrant pas dans l'horaire normal: excursions, orientation, tournois, concours et, dans certains cas, ski, patinage et natation. A l'école primaire, ces après-midi ont lieu une fois par mois. Au cycle d'orientation et dans les écoles secondaires du deuxième degré, leur fréquence dépend des possibilités de chaque école. Ils n'excéderont pas en moyenne une demi-journée par mois. Les demi-journées de sport ne peuvent être groupées en un ou plusieurs jours sans autorisation particulière de l'inspecteur scolaire. Les dispositions de l'art. 23 du présent règlement demeurent réservées. Art. 14 Pour permettre une pratique plus intense de certaines activités sportives et favoriser la vie en communauté, le Département peut autoriser l'organisatiùn de camps de sport. Ces camps sont réservés exclusivement aux écoles secondaires. Des directives particulières émises par le Déartement en règlent l'organisation et la fréquentation.
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IV. CONSTRUCTIONS, INSTALLATIONS ET MATERIEL D'ENSEIGNEMENT
A ce taux de base s'ajoute pour les ~ommune~ dont.la capacité financière le justifie, la subventlOn sup~lementalre prévue à l'art. 45, al. 2 du règlement du 29 mal 1974 con: cernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la 101 du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique.
Art. 17 Constructions Les projets de construction, d'agrandissement, de transformation, et aménagements d'aménagement et de réfection de salles et de places destinées à l'éducation physique sont soumis aux disp ositions du règlement concernant les constructions scolaires.
facultatif 2. Fr. 2.50 par h eure d 'enseignement pour. le .sport scolaire ., calculés conformément aux duectIVes en la matlere.
Art. 18 Matériel L'Etat subventionne l'acquisition du matériel nécessaire au maître d' enseignement pour l'enseignement dans le cadre et dans les limites du règlement du 29 mai 1974 concernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique. Le Département établit une liste indicative du matériel subventionné.
VII. DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES Période transitoire
V. SURVEILLANCE ET CONTROLE Art. 19 Contrôle Le contrôle de l'éducation physique est assuré par la commlSSlOn scolaire, l'inspecteur scolaire et l'inspecteur d'éducation physique.
Art. 23 L'application des dispositions du présent rè~~ement.' notamI?ent en ce qui concerne l'introduction de la 3e heure d educatlOn. physlque'd se fera progressivement en tenant compte du personnel enseIgnant et es installations disponibles. L
1 3e heure d'éducation physique hebdomadaire n'est pas remplacée par un après-midi de sport mensuel sup-
réalis~~l;~:ll: est
Art. 20 Commission et inspecteur La commission et l'inspecteur scolaires contrôlent l'enseignement scolaires de l'éducation physique au même titre que celui des autres branches des programmes.
plémentaire. Compétences
Art. 24 . L'application du présent règlement est ~o?~iée au Département qUI dispose du pouvoir d'interprétation et de declslOn dans les cas non expressément prévus.
Recours
Art. 25 ," s du Département peuvent faire l'objet L es d eClSlOn . 'f' .d'un recours au Conseil d'Etat dans les 20 jours sUIvant leur notl lCatlon.
Abrogation, mise en vigueur
Art. 26 Le présent règlement abroge et remplace toutes les dispositions antérieures en la matière.
Ils veillent en particulier à la régularité des leçons, à l'état des locaux et des installations, ainsi que, le cas échéant, à la bonne marche du sport scolaire facultatif. Ils peuvent en tout temps requérir le conseil ou l'intervention de l'inspecteur d'éducation physique.
Adll ~~ff~W L'inspecteur d'éducation physique est le conseilIer du Département d'éducation physique dans toutes les questions relatives à l'éducation physique. Il est chargé, en collaboration avec les autorités scolaires, de la surveillance générale de l'enseignement de l'éducation physique à tous les degrés de l'école. Il conseille au besoin les autorités locales dans leurs problèmes d'équipement, d'organisation, de personnel et de programme.
Il entre en vigueur dès sa publication dans le ({ Bulletin officiel ». Le Département est chargé de son exécution. Ainsi adopté en séance du Conseil d'Etat, le 27 avril 1977.
Il organise les examens d'aptitudes physiques, les examens des écoles normales ainsi que, le cas échéant, les cours de perfectionnement du personnel enseignant.
Le président du Conseil d'Etat: A. Zufferey
Il inspecte en particulier l'enseignement des maîtres spécialisés, les camps de sport, le sport scolaire facultatif ainsi que les autres activités sportives découlant du présent règlement.
Le chancelier d'Etat: G. Moulin
VI. SUBVENTIONS Art. 22 Taux de su bventions Les subventions accordées par l'Etat en application du présent règlement s'élèvent à:
1. 30
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du traitem'ent de base comprenant le traitement initial et les primes d'âges servi aux maîtres spécialisés définis aux . art. 9 et 10 du présent règlement.
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DisPositions transitoires
DIRECTIVES CONCERNANT L'ORGANISATION D'APPUIS PEDAGOGIQUES du 27 avril 1977 LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
Entrée en vigueur
Vu l'art. 20 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires; Vu l'art. 10 du règlement du 27 avril 1977 concernant l'éducation physique à l'école, décide:
Art. 8 Les titulaires de postes de maîtres spécialisés .cr~é~ par les ~om~u nes selon les anciennes dispositions assurent en pn~nte }es appUis p~da gogiques. Les pos~es s~pplémentaires sont subventiOnnes tant que ure l'activité de leur tItulaIre. Art. 9 Les présentes directives entrent en vigueur ~n même. tem~s ~~e le règlement du 27 avril 1977 concernant l'éducatiOn phySIque a 1 ecole. Le chef du Département de l'instruction publique:
A. Zufferey
Principe Article premier Conformément aux directives ci-après, une commune ou des communes regroupées peuvent, à titre exceptionnel et avec l'autorisation préalable du Département, confier à des maîtres spécialisés la responsabilité d'un appui pédagogique pour l'enseignement de l'éducation physique dans les écoles primaires. Art. 2 Définition On entend par appui pédagogique, au sens des présentes directives, une aide sous forme de leçons pratiques et de conseils donnés à un enseignant titulaire d'une classe primaire par un spécialiste de l'éducation physique.
Organisation Art. 3 L'appui pédagogique est organisé en fonction des besoins des maîtres. Il n'excède pas, en principe, deux leçons par trimestre. Maîtres spécialisés Art. 4 Les communes ou groupements de communes comptant plus de 40 classes primaires (écoles enfantines exclues) peuvent confier la responsabilité d'un appui pédagogique à un maître spécialisé à plein temps. Le cas échéant. ce maître assume. outre la tâche définie à l'alinéa précédent, un certain nombre de charges qui lui sont assignées par les communes dans le domaine de l'éducation physique, notamment: le remplacement des maîtres inaptes à donner les cours d'éducation physique, l'organisation et la surveillance du sport scolaire facultatif et des après-midi de sport. Art. 5 Le choix du responsable d'un appui pédagogique ainsi que l'organisation de son travail sont soumis à l'approbation préalable du Département. Art. 6 L'Etat subventionne le traitement des maîtres responsables d'un appui pédagogique aux conditions du règlement et dans les limites des présentes directives. Art. 7 Toutes autres dépenses à l'organisation d'appuis pédagogiques ne sont pas subventionnées.
Subventions
Autres dépenses
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Approbation de la nomination
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DIRECTIVES CONCERNANT L'ORGANISATION DE CAMPS DE SPORT DANS LES ECOLES SECONDAIRES du 27 avril 1977
participation financière
de l'Etat
LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
Hygiène et sécurité
Art. 8 L'Etat paie le traitement du personnel enseignant, à 1'exclusion de toute autre prestation.
Art. 9
Vu l'art. 14 du règlement du 27 avril 1977 concernant l'éducation physique à l'école,
Le camp doit disposer de lo~au~ ,et d'installations répondant aux exigences de l'hygiène et de la secunte.
décide:
Il sera veillé tout particulièrement au respect des prescriptions relatives à la police du feu.
Art. 10
Article premier Principes Les camps de sport ont pour but de permettre une pratique plus intense de certaines disciplines sportives et d'éduquer à la vie en communauté.
Inspection
Ils sont, dans le cadre des écoles secondaires, réservés plus particulièrement aux écoles du cycle d'orientation.
Assurances
Art. Il La direction de 1'école veille à ce que tous ,les participa~t.s so.ient , contre l . , ' conformement aux legislatlOns assures es ' rIsques d'accidents fédérales et cantonales en la matIere.
Entrée en vigueur
Art. 12 Les présentes directives entrent en vigueur avec. l'ad~pt!?n du règlement du 27 avril 1977 concernant l'éducation physIque a 1 ecole.
Dans la mesure du possible, chaque camp est inspecté par un délégué du Département.
Leur organisation est facultative.
Art. 2 Organisation La responsabilité de l'organisation d'un camp de sport incombe à la direction de 1'école. Art. 3
Durée
Le chef du Département de l'instruction publique:
Chaque classe peut bénéficier au maximum de 6 jours de camp par année, soit en une semaine, soit en deux périodes.
A. Zufferey
Artr. 4 Programme Le camp est un temps d'école et non de vacances. Les journées doivent être pleinement occupées tant par des activités physiques que par des activités culturelles. Art. 5 Participation La participation au camp est obligatoire pour les maîtres et les élèves. Art. 6
Demande d'autorisation
L'organisation de chaque camp est soumise à une autorisation spéciale du Département. La demande d'autorisation est adressée à l'inspecteur scolaire au plus tard 2 mois avant le début du camp sur formule spéciale à demander au Département. L'inspecteur scolaire remet la formule munie de son préavis à l'inspecteur d'éducation physique qui préavise à son tour avant de la transmettre au Département. Cette autorisation obtenue, 1'école peut requérir l'aide de J
+
S.
Art. 7 Participation financière La fréquentation d'un camp ne doit pas entraîner pour les élèves des élèves respectivement leurs parents, des dépenses trop importantes.
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DIRECTIVES CONCERNANT LE SPORT FACULTATIF SCOLAIRE du 1er septembre 1975
b) c) d)
Recruter les moniteurs, réserver les installations; Publier les cours dans les classes, recueIIir les inscriptions; Veiller à ce que soient prises les dispositions utiles pour l'assurance des élèves et des moniteurs; e) Organiser les groupes de travail; f)* Annoncer chaque cours au Département de l'instruction publique, au plus tard une semaine avant la première séance; g) Contrôler le déroulement des entraînements; h)* Adresser au Département de l'instruction publique à la fin de l'année scolaire, mais au plus tard pour le 15 juillet, le décompte des indemnités versées aux moniteurs (pièces quittancées), ainsi qu'un rapport général sur le déroulement des cours.
LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE, yu l'article 4 de la loi fédérale du 17.3.1972 encourageant la gvm• nastIque et les sports; Vu les art. 6, 7 et 8 de l'ordonnance du Conseil fédéral du 26.6.1972 concernant la loi fédérale sur l'encouragement de la gymnastique et des sports; Vu les art. 9, 10 et 11 de l'ordonnance du DMF du 21.12.1972 sur l'éducation physique à l'école; Vu le r~gleme.nt du Conseil d'Etat du 29.5.1974 concernant l'octroi de subventIOns dIverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique, décide:
Disciplines sportives
Art. 6 Les disciplines sont choisies en fonction des possibilités locales et des vœu des élèves. Entrent en considération par ordre de priorité: Pour les garçons : . athlétisme - natation - orientation - gymnastique aux engins - hockey - basket - volley - handball - football - ski. Pour les filles : athlétisme - natation - orientation - gymnastique aux engins - volley - basket - rythmique - patinage - ski. L'introduction d'autres disciplines sportives requiert l'autorisation préalable du Département. Le programme de travail et les exigences seront adaptés à l'âge, au sexe et aux aptitudes des élèves. L'activité ne doit pas se limiter à une seule discipline; on s'effor~e d'offrir un choix aux élèves.
Moniteurs
Art. 7 L'enseignement du sport scolaire facultatif est confié à des membres du corps enseignant ou à d'autres sportifs qualifiés. Le moniteur doit: a) posséder les qualités pédagogiques et les connaissances techniques nécessaires; b) jouir d'une parfaite réputation; c) être âgés de 18 ans au moins. Les moniteurs sont désignés par l'autorité scolaire sur proposition du responsable pour la durée d'un cours; leur engagement est renouvelable. Art. 8 La participation de l'élève est annoncée par écrit par les parents. L'élève inscrit est tenu de participer régulièrement à tous les entraînements. Le contrôle des présences se fait régulièrement par le moniteur.
1. GENERALITES Article premier
· f acu 1tatif, on entend toute activité sportive or- Définition Par sport sco 1aIre ganisée par l'éc,o~e en dehors des heures de classe, à l'exclusion des camps et des penodes de vacances.
Art. 2 Buts Le sp~r~ scolair~ facultatif offre aux élèves l'occasion d'améliorer leur condItion phySIque, de parfaire leur éducation sportive tout en occupant sainement leurs loisirs. . Il s'adresse en priorité à tous ceux qui n'ont pas la possibilité de faIre du sport dans le cadre d'un club.
Art. 3 Participants . Pe~vent. p~rticiper tous les élèves, garçons et filles, de la 3e à la 6e pnmaIre, am SI que ceux du cycle d'orirentation. , Toute dérogation à cette règle est subordonnée à une autorisation préalable du Département. Art. 4 Responsabilité générale Le sport scolaire facultatif relève de J'autorité communale. L'école en assume l'e~tière responsabilité et en confie la direction à un membre du corps enseIgnant.
~'éc?le peut faire appel à la collaboration des sociétés sportives, en partIculIer pour le recrutement des moniteurs. Participation
II. ORGANISATION
Art. 5 . Le cahier des charges du responsable comporte entre autres les tâches SUIvantes: a)* Eta~lir un 1?lan général, et un budget des cours pour la prochaine ar: nee scolaIre et le presenter au Département de l'instruction pu bhque pour le 15 septembre ;
Tâches du responsable
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* Formules ad hoc à demander au Service administratif du Département de l'instruction publique, tél. (027) 21 56 88.
Les absences injustifiées sont annoncées aux parents et peuvent entraîner l'exclusion des cours.
Subvention fédérale
Un élève ne peut suivre qu'un seul cours par période. Un élève ne peut participer à un cours de sport scolaire facultatif dans une discipline qu'il pratique déjà dans le cadre d'une société sportive.
Le Département se charge de requéri~ cette subvention auprès des instances fédérales et de la rétrocéder enSUIte aux communes.
Art. 9 Effectifs L'effectif minimum d'un groupe de travail est de 12 élèves; dans la règle, il ne dépassera pas 24 participants.
VI. CONTROLES ET DISPOSITIONS FINALES
Art. 10 Durée d'un cours Les cours et entraînements se déroulent durant l'année scolaire, soit les après-midi de congé. Un cours porte sur une période scolaire courte (trimestre) et compte en viron 12 leçons.
Contrôles
Art. 16 L'inspecteur scolaire d'arrondissement est. chargé d~.contrôler l'aRplication des présentes directives, en coIIaboratlOn avec 1 mspecteur d education physique.
Si un inspecteur constate qu'une séance annonc.ée a été renvoyée ou supprimée sans avis au Département, les subventlOns pour ce cours peuvent être supprimées.
Art. Il Durée des leçons Dans la règle, une séance d'entraînement dure une heure (60 minutes). Pour certaines disciplines (ski, orientation par ex.), la séance peut s'étendre à .un après-midi. Les entraînement sont réguliers et ne doivent en aucun cas porter préjudice au travail scolaire. On compte en principe une séance hebdomadaire.
Mise en vigueur et abrogation
Art. 17 Les présentes directives entrent en vigueur au 1.9.1975 et abrogent celles du 1.5.1973.
Le chef du Département de l'instruction publique:
III. FINANCES
A. Zufferey
Art. 12 Finance d'inscription La participation au sport scolaire facultatif est en principe gratuite. Les frais sont à la charge de la commune, qui peut dans certains cas demander une modeste finance d'inscription. Art. 13 Indemnités aux moniteurs L'indemnité horaire des moniteurs est fixée par l'autorité communale. La demi-journée est comptée pour 2 heures. La commune qui dispose d'un maître d'éducation physique peut inclure la direction du sport scolaire facultatif dans le cahier des charges de ce maître. Les maîtres d'éducation physique, les instituteurs et institutrices ne peuvent être indemnisés pour plus de 2 heures hebdomadaires. Ces heures ne peuvent être comptées dans leur horaire normal d'enseignement. Art. 14 Subvention cantonale Sur la base du décompte fourni au Département de l'instruction publique en fin d'année scolaire (art. 5, litt. h) ci-dessus), celui-ci prend à sa charge Fr. 2.50 par heure d'enseignement jusqu'à concurrence de : - Fr .200.- pour la commune de moins de 1000 habitants; - Fr. 0.20 par habitant, mais au maximum Fr. 2000.- pour la commune de plus de 1000 habitants. Aucune contribution n'est accordée pour un cours déjà subventionné par J + S. Les autres frais ne sont pas subventionnés.
Art. 15 Conformément à l'ordonnance du DMF du 21.12.1972, la Co~fédé ration prend à sa charge le 50 % des indemnités versées aux momteurs jusqu'à concurrence de Fr. 10.- par heure.
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DIRECTIVES CONCERNANT LA FORMATION REQUISE POUR L'ENSEIGNEMENT DE L'EDUCATION PHYSIQUE DANS LES ECOLES VALAISANNES
DIRECTIVES CONCERNANT LA PARTICIPATION AUX ENTRAINEMENTS ET AUX COMPETITIONS SPORTIVES
du 27 avril 1977
du 1er octobre 1974
LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
. Vu le~ articles 74, 83 et 85 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instructIon pu bhque ;
Considérant l'importance toujours croissante du sport dans notre canton; Vu les nombreuses demandes de congés présentées par les associations sportives ou par les parents des intéressés; Vu la décision du Conseil d'Etat du 10 décembre 1969 concernant l'entraînement des jeunes en âge de scolarité et des élèves de l'enseignement secondaire en vue des compétitions sportives,
~u. les ar,ticles 2, 3 et 4 du règlement du 20 juin 1963 concernant les COndItIOns.d engagement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaIres ; . ,:"u ,les dispos,itions de l'Ordonnance du 26 juin 1972 concernant la 101 federale sur l encouragement de la gymnastique et des sports; C:0nsidérant la I?écessité de préciser de manière générale la formation re9- Ulse pour l'enseIgnement de l'éducation physique dans les écoles valaIsannes,
décide: 1. Des congés pour activités sportives peuvent être accordés à des sportifs de valeur exceptionnel1e, pour des camps d'entraînement ou pour la compétition.
décide:
1. ~e diI?lôme fédé~al.I ?e maître d'éducation physique donne le droit d enseIgner les dISCIplInes de l'éducation physique aux élèves de la première jusqu'à la neuvième années scolaire, dans les limites et aux conditions définies par le règlement.
2. Les requêtes doivent être adressées à la commission scolaire ou à la direction d'école au moins un mois avant ces manifestations. EIIes doivent être faites par les parents ou les représentants légaux. El1es seront accompagnées des pièces justificatives de l'école et des attestations des associations sportives intéressées.
2. Le dipl~m~ fédéral ~~ d'éd~cation physique donne le droit d'enseigner les discIplmes de 1 educatIOn physique avant tout dans les écoles secondaires supérieures.
3. Dans la mesure du possible, les associations présenteront au moins un mois avant l'ouverture des classes le calendrier des manifestations en même temps que la liste des élèves sélectionnés avec mention pour ces derniers de l'école fréquentée.
~e dip~ôme. fédéral! complété par une licence universitaire confère a son tItulaIre les memes droits que le diplôme fédéral II. 3. Les porteurs d:un diplôme. d'enseignement secondaire du premier degre, av~~ optI~n gymn~stIque, sont habilités à enseigner les branches de ~ educatIOn physIq~e dans le cadre du cycle d'orientation. Cet enseIgnement ne constitue toutefois en principe qu'une partie de leur activité hebdomadaire totale. 4. Fa~te de candidats satisfaisant aux exigences définies sous le chiffre 2 ci-dev~nt, ~t ,dans le. cas particulier du Valais romand, tant qu'au~une Ulllversite d~ SUlsS~ rom~ndAe n'aura mis sur pied une formatIon p~rmettant Ad obtenIr le dIplome fédéral II, il pourra être fait ~~pel a. des ma~tres porteurs ,du diplôme f~déral 1 pour enseigner l educ~tIOn phYSIq~~ dans le~ ecoles secondaIres du deuxième degré. Le traItement serVI a ces maItres sera toutefois inférieur à celui d'un maître remplissant les conditions requises sur le plan des titres et des diplômes.
4. L'attribution du congé dépendra: a) des exigences de la bonne marche de la classe; b) des intérêts scolaires de l'élève. Les ~ong~s at:ribués ne d?iv.ent pas compromettre la promotion en f1l1 d annee. Les cas lImites feront l'objet d'une décharge signée par les parents; c) de l'importance de la manifestation.
5. Les diffi~ultés p~u~~nt résulter de l'interprétation et de l'application de la presente decisIOn sont tranchées par le Département de l'instruction publique. Le chef du Département de l'instruction pu blique : A. Zufferey
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5. Les congés accordés dans l'année ne dépasseront pas les maxima suivants: sportifs de clubs, espoirs, O~: 10 jours de clas~e ; . sportifs intégrés dans une éqUIpe cantonale ou natIOnale: 20 Jours de classe; sportifs intégrés dans l'équipe nationale et ayant a.chevé leur s~o larité obligatoire: 20 jours de classe sauf exceptIons consentIes par le Département de l'instruction publique en accord avec la direction d'école et les parents. 6. La compétence dans l'attribution du congé, pour toute la durée de l'année scolaire, est la suivante: a) commission scolaire ou direction d'école sur préavis du maître de classe: 3 jours de classe effective; b) inspecteur scolaire sur préavis de l'école: 15 jours de classe effective.
Pour chaque libération, la commiSSIOn scolaire, respectivement la direction de l'école ou l'inspecteur feront parvenir une copie de leur décision au service intéressé du Département de l'instruction publique.
DIRECTIVES CONCERNANT LA RESPONSABILITE DU TITULAIRE DE CLASSE AU DEGRE PRIMAIRE du 13 décembre 1974
7. Les congés, dont la durée totale dépasse 15 jours, sont de la compétence du Département de l'instruction publique et feront l'objet d'une demande globale, même s'ils sont répartis en plusieurs périodes dans l'année scolaire. Ils ne seront accordés que s'ils figurent sur le calendrier prévu à l'article 3. Les préavis de l'école et de l'inspecteur seront sollicités.
«Le maître d'enseignement primaire porte l'entière responsabilité de la classe dans toutes les disciplines du programme» (art. 20 du décret du 7 fé~rier 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires, publié dans le numéro d'avril 1973 de l'Ecole valaisanne). .
8. Les maîtres sont invités à donner aux élèves, pour la durée du cours ou du camp, des travaux suffisants pouvant aller jusqu'à 2 heures par jour, tout particulièrement dans les cas où les fédérations concernées réservent pendant l'entraînement un temps au travail scolaire.
En conséquence, le titulaire d'une classe est tenu d'assister aux cours de chant, de dessin et de religion, lorsque ceux-ci sont do?nés par u~ maître spécialisé. Le maître principal collabore à cet enseIgnement. SI le ·spécialiste ne tient pas à la présence du titulaire, ce qui devrait être l'exception, celui-ci demeure dans le bâtiment d'école et travaille à la préparation de la classe ou à la correction des travaux des élèves.
9. Les commissions scolaires, respectivement les directions d'écoles sont chargées de procéder aux contrôles des congés accordés. 10. Les présentes directives concernent tous les élèves astreints à scolarité obligatoire fréquentant les écoles publiques et privées ainsi que les élèves des autres écoles publiques ou assimilées à l'exception, en ce qui concerne l'article 5, des écoles professionnelles.
En ce qui concerne la. gymnastique, le titulaire est tenu au mini:num. de conduire les élèves au lieu du cours et de les ramener enSUIte en classe. L'une de ces deux obligations peut être supprimée si l'heure de gymnastique se situe au début ou à la fin ~e ,la demi-jour~ée. La ~o!l~ boration du maître principal peut être eXIgee dans certames achvIies de l'éducation physique.
Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey
Lorsque les classes sont dédoublées pour des activités spéciales, chacune des deux personnes chargées d'un groupe à l'obligation d'être présente et de donner son enseignement. Nous rappelons enfin à tout le person~el enseignant l~ popctualité, la régularité, le respect des heures de travaIl (lutter en partlculIer contre la tendance à prolonger indûment les récréations) et nous demandons de ne se faire remplacer qu'en cas de raison grave motivant absolument une absence. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey
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LISTE INDICATIVE DU MATERIEL D'ENSEIGNEMENT SUBVENTIONNE
NOUVELLE SOURCE DE DOCUMENTATION DIDACTIQUE
Chaque classe doit disposer au minimum d t ' . l d' ment suivant: u ma ene enseigne-
1 petite balle (tennis) par élève; 4 ballons de plastique;
1 ballon de cuir; corde à sauter pour 2 élèves; longue corde à tourner; insigne de jeu pour 2 élèves (sautoir) ; 4 témoins pour la course;
veuillez avoir l'obligeance d'en indiquer le nombre.
Les auxiliaires d'enseignement distribués jusqu'alors par la Centrale d'achat de la Ville de Bienne, à savoir ({ L'histoire du papier », ({ Les matières premières fibreuses» et ({ Ainsi naît le papier », de même que les livres d'échantillons de papier, peuvent désormais être retirés gratuitement à la nouvelle adresse suivante: Atelier pour handicapés mentaux, Bertastrasse 50, 8003 Zurich.
ODIS - St-Maurice du 9 au 16 mai 1977 Monsieur Jean Forestier, délégué pédagogique sera présent: les 9 et 16 mai de 15 h. à 18 h. 30 ; le Il mai de 14 h. à 17 heures.
Pour recevoir les trois imprimés cités, collez simplement cette note sur une carte postale à l'adresse ci-dessus. Si vous désirez en outre des exemplaires supplémentaires de l'un ou l'autre pour vos élèves,
ODIS - Sion du 23 au 27 mai 1977 Monsieur Forestier sera présent: le 23 mai après-midi ; le 25 mai toute la journée.
EXPOSITION DE LA DIFFUSION PAVOT
élastique de saut; tambourin;
2 ?1ontants de saut en hauteur (éventuellement avec rallonges et beIlles). cor-
REMPLACEMENTS PENDANT L'ANNEE SCOLAIRE 1977-1978
Degrés : ",.. "..... """,.,.... ,.................. ", ...... ,................................... Régions:
Ce minimum peut être complété par:
Le (la) soussigné(e)
1 compteur (chrono) ;
Nom:
1 chevillère (ruban métrique) ;
N a de téléphone : ................................................................. (indispensa ble)
Prénom :,..,................. "..,...,.,.........,................. ,.'"", ..... ,.. ,.......... ,.
corde à traction; -
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medizinballes, cannes, massues, tapis, etc.
Remarque: Conformément aux dispositions du règlement du 29 m . 1974 . al concern t l' t . d b ' an oc rOl e su ventIOns dIverses en vertu de la la' 1" f bl' d 4 1 sur InstrucIOn pu lque u .7.1962, tout achat de matériel doit faire l'ob' t d' demande préalable a~près du Département de l'instruction ~~bliq~ne~
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est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1977-1978.
Remarques
Conditions approximatives: Dates: Durée:
Cette formule doit être retournée dès que possible, mais à la fin juin au plus tard, au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Département de l'instruction publique, Planta 3, 1951 Sion.
Le chef du Département de l'instruction publique: JARDIN DES GLACIERS LUCERNE
A. Zufferey
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Monument naturel unique. Lucerne , d'une plage de mer subtropicale avec palmiers - il y a vingt millions d ' années - jusqu'à l 'ère glaciaire. Musée et labyrinthe. Exposition spéciale, jusqu'au 3 octobre 1977: .. Trafic passeport p.r éhistorique ». Les passeports des Grisons et le col du St-Gothard à l'époque du bronze et du fer, Le trésor d'or celtique d ' autrefois d ' Erstfeld. Horaire d'ouverture: de mars à avril et du 16 octobre au
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