L'Ecole valaisanne, mai 1984

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1984 XXVllle année

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L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint SA, Sion.

ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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A partir de 4 ans, le «Jeu du miroir» offre une occasion d'approfondir la connaissance de l'espace par l'utilisation implicite des symétries (les miroirs). Ce jeu propose de très nombreuses activités basées sur la manipulation de cartes ou d'objets visant à créer des . motifs complexes par réflexion dans le miroir. Certaines de ces activités sont tout à fait libres: produire des effets décoratifs amusants (selon le principe du kaléidoscope); d'autres sont plus structurées: reproduire un motif donné à l'aide de jetons, de bâtonnets ... (certains motifs sont impossibles à reproduire d'où une nécessité de réflexion supplémentaire pour les enfants); mais toutes ces activités sont passionnantes. Le jeu comprend.' • 1 socle. 1 miroir à angle vari·able • 30 planches cartonnées 18 X 18 cm • des jetons carton • des jetons plastique • des bâtonnets • une notice pédagogique. Fr. 36.40 LES ENCASTREMENTS « PIAGET » Vendu par 2 encastrements en carton très fort 18 X 18 cm • J 48 - LE CARRÉ - LA LUNE. • J 49 - LE TRIANGLE - LE CLOWN

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Sommaire

ÉDITORIAL Chantal Rausis ÉDUCA TlON ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Elisabeth Sola François Pralong Anna T. Veuthey Maurice Nanchen Dr Michel Vouilloz Prévention routiére } de la police cantonale EV ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE Jocelyne Gagliardi

«Les jeux sont faits, les dés sont jetés ... »

« Les jeux sont faits, les dés sont jetés » .

Troisième trimestre. L'année scolaire touche à sa fin .

«Ils ont trop d'enfants» . . . . . La ménagère : une travailleuse . . La visite de Jean-Paul Il en Suisse L'homme quotidien . . . . . . . . . . . . . . . Service médico-pédagogique valaisan .. . du nouveau Le système de santé en Suisse . . . . .

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L'éducation routière de l'enfant: l'exemple .

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Assemblée annuelle de la SSSH . . . . .

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Connaissance de l'environnement: le fichier, outil de travail Le centre écologique d'Aletsch . . . Méthodologie enfantines - 1 P - 2 P . . . . . . Cours sur le terrain . . . . . . . . . . . . . .

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Dernière étape avant la coupure. Avant le repos bien mérité des vacances d'été .

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Nicole Schrœter } et Jean-Bernard Gillioz RTVE Renée Rey ODIS

Expérience de théâtre dans les écoles primaires.

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Information; programme .. . Le scrabble à l'école ... ? Exposition ACM

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VIE CORPORATIVE Jean-Marie Abbet C. Borel Denis Métrailler

Chronique SPVal . . . . . . . Mais qui donc dirige la Suisse? Concours AEPSVR . . . . .

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Troisième trimestre: «les jeux sont faits, les dés sont jetés ... » Ou presque .. . Bientôt les résultats seront connus. Les gains ne seront pas forcément proportionnels aux investissements. Les deux étapes précédentes permettent presqu'à coup sûr de poser un verdict, de prédire l'issue heureuse ou malheureuse de cette année scolaire pour chaque élève.

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NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE par M.O. Luyet, Andrée Gauye, Vincent Dussex

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NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS EV

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INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP DIP V. Darbellay DIP

Sans recourir à des artifices tels que la boule de cristal ou le thème astrologique, chaque maître sait que .. . Il peut se prononcer sur l'aven ir scolaire de chaque petit être avec qui il a cheminé depuis septembre. Ces petits êtres qu 'on lui a confiés pour un bout de route. Un bout de vie . Une petite parcelle d'existence . Parcelle d'existence combien importante! Déterminante même pour certains. Avec option sur l'avenir. L'avenir scolaire d'abord. Mais aussi, et surtout, l'avenir tout court. Ouelle lourde responsabilité à assume r chaque année! Responsabilité envers l'enfant. Envers les parents, les autorités, les collègues des degrés suivants . Et envers soi-même ... Responsabilités d'un verdict, d'une appréciation positive ou négative, d'un passeport de promotion ou de non-promotion .

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Liste des récentes acquisitions . Les divertissements de Matix

Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au cycle d'orientation Statuts des remplaçants à l'école primaire . . . . . . Décisions du Conseil d'Etat . . . . . . . . . . . . . Caisse de retraite : informons . . . . . . . . . . . . Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1984/1985 pour enseignants sans poste fixe et pour ceux ayant cessé leur activité régulière . . . . . . . .

Bien sûr il y a les épreuves chiffrées , jalons posés tout au long de l'année, les examens, les notes, les moyennes . Toutes ces informations ne sont-elles pas le reflet objectif de l'enfant, de ses aptitudes, de ses possibilités, de son investissement, de sa participation, de sa progression, de son avenir? Reflet d'une juste décision? Une justice mathématique? Sans doute, mais ...

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Le verdict des deux premiers trimestres est-il encore vrai aujourd'hui? Tient-il compte d'une éventuelle évolution tardive? Peut-on en toute quiétude, toute sérénité se dire que «les jeux sont faits, les dés sont jetés?» Le résultat des deux premières étapes est-il forcément une assurance-réussite ou alors, hélas, une assurance-échec?

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INFORMATIONS GÉNÉRALES

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Didacta 84 . . . . . . . . . . . . . Photo de couverture : Oswald Ruppen

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N'y a-t-il pas encore quelque chose à tenter pour chacun? Un regard neuf à poser? Un regard libéré de ce qu 'il sait déjà?

«Ils ont trop d'enfants»

Ne faudrait-il pas encourager celui pour qui «tout va bien» à aller au bout de ses possibilités . Aller non pas plus loin ou plus vite mais plus profond . Ne pas le laisser se reposer sur ses lauriers, se complaire dans la béate satisfaction de la réussite aisée, planer dans la suffisance. On pourrait lui demander un effort supplémentaire , à la mesure de ses possibilités et non à la mesure d'une moyenne de classe.

Un des préjugés les plus largement répandus chez nous concernant les pays du Tiers Monde est que leurs habitants ont trop d'enfants, sont incapables de «se contrôler», bref, que leur fécondité soi-disant «débridée» est une des principales causes du sous-développement. Dans les lignes qui suivent, I~ respon~ sable du Service Ecole Tiers Monde de Lausanne, qUI a passe de nombreuses années comme sociologue en Afrique à étudier ces questions, explique les raisons historiques et les cause~ sociales de cette haute fécondité - laquelle a d 'ailleur commence à décliner de façon substantielle dans le Tiers Monde.

Et celui pour qui «tout va mal »? Pour qui l'échec est presqu'inévitable. Le verdict sans appel . Va-t-on l'abandonner? Le ménager, le dorloter, le laisser sommeiller sous prétexte qu'il devra tout recommencer l'an prochain.? Est-il un moment bÙ il est trop tard pour tenter encore quelque chose? Aider un enfant à colmater les brèches sans se décourager, à consolider les fondations avant d'ajouter de nouvelles briques au mur de sa maison, le soutenir jusqu'au bout afin qu'il ne sombre pas dans « l'a quoi bon » du désespoir, n'est-ce pas lui assurer un meilleur recommencement? Plutôt que d'admettre, comme une sorte de fatalité , que « les jeux sont faits , les dés sont jetés », ne vaudrait-il pas mieux se dire que quand tout va très mal, ça ne peut que forcémènt aller mieux un jour, et que si tout va bien, ça peut aussi aller encore mieux? Chantal Rausis

Une course d'école au zoo des Marécottes, c'est un bain de nature dans un cadre merveilleux C'est aussi apprendre à vos élèves à mieux connaître notre faune alpine, qui partage avec nous un biotope bien souvent ignoré. Vous pourrez leur offrir en prime un bain dans une piscine taillée dans le roc. A 15 minutes de Martigny par train ou par route. Renseignements au (026) 6 17 18 ou 6 1562 - Case postale 6 - 1922 SALVAN

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Mokhtar et Sukhéna

Lorsque je fis la connaissance de Mokhtar au début des années septante à Dakar, il vivait avec une jeune femme et ses deux enfants dans la misère la plus totale. Sans emploi fixe (fréquent dans des populations urbaines où le tiers ou plus de la population est souvent au chômage), il ne pouvait se payer le luxe d'une progéniture nombreuse. Tout en cherchant un emploi pour lui, je l'informai de l'existence de méthodes de planning familial. Il en comprit rapidement l'avantage, en parIa à sa compagne qu'il avait entretemps épousée et pensa l'avoir persuadée . Erreur! Quelques mois plus tard, elle était de nouveau enceinte, et il découvrit qu'elle faisait avec une épingle des trous microscopiques dans les préservatifs qu'il avait obtenus gratuitement à une clinique de plan ,ning familial. . Comportement irresponsable? Non, mais réaction plus que compréhensible d'une femme que la société valorise avant

tout comme procréatrice, comme mère, et qui n'a aucun autre rôle pouvant lui fournir un certain prestige ou donner un sens à sa vie. Pour mieux comprendre ce type de comportement, examinons d'abord les causes de cette haute fécondité. Les causes matérielles et sociales

Le premier facteur à mentionner, de loin le plus important, est une mortalité encore aujourd'hui très élevée . Dans certaines régions du Tiers Monde, deux enfants sur 10 meurent avant la première année (mortalité infantile), et jusqu'à cinq sur dix avant l'âge de cinq ans . Cette mortalité est due à de nombreux facteurs (maladies tror:>icales, etc.). H istoriquement, il faut y ajouter, dans le cas de l'Afrique, la terrible surmortalité due à la traite des esclaves et à l'occupation coloniale. Les historiens et démographes ne s'entendent pas sur l'ampleur de la première, mais une perte de 20 à 40 millions d'habitants semble

très vraisemblable . Pour l'occupation coloniale, Jean Suret-Canale mentionne dans son ouvrage Afrique Noire - l'Ere Coloniale, 1900- 1945 (Paris, 1977) que la population de l'Afrique équatoriale française aurait passé de 15 à 3 millions entre le début du siècle et 1921 . Une telle situation exigeait que la société compensât cette hémorragie humaine par une fécondité aussi élevée que possible, notamment en élaborant des structures sociales encourageant les gens à avoir un nombre élevé d'enfants. Un deuxième facteur tient aux structures économiques. Dans des économies basées entièrement sur l'agriculture (et certains pays du Tiers Monde sont encore dans ce cas) avec une population peu dense, où, comme en Afrique, les terres relativement abondantes sont souvent propriété collective, une famille qui a une progéniture nombreuse acquiert un avantage économique décisif, surtout si ses descendants sont du sexe masculin . De plus , dans ces sociétés agricoles , où n'existe aucune sécurité sociale telle que nous la connaissons, c'est la famille qui remplit ce rôle de protection, notamment pour les vieux (en général beaucoup mieux et surtout plus humainement). Or, des calculs effectués dans plusieurs pays du globe ont montré que, selon le niveau de mortalité (élevée ou trés élevée) un couple devait mettre au monde 5 à 7 enfants s'il voulait être raisonnablement

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certain qu 'un enfant de sexe masculin fût encore en vie lorsque le père atteignait 65 ans . De nombreux autres facteurs que nouS ne pouvons pas tous énumérer jouent dans le sens d'une fécondité élevée: l'absence de méthodes contraceptives efficaces; la domination masculine - combien de fois ai-je rencontré des couples où la femme, fatiguée par des grossesses successives ne voulait plus d'enfants, alor~ que le mari s'opposait à la pratique du planning familial; une notion du temps axée sur le passé et le présent, et où on ne pense pas à faire des projets dans l'avenir (chez les Nuer du Soudan, le mot «temps » n'existait même pas), etc. Dans certains cas, le processus de modernisation et l'urbanisation tendent même, au début, à augmenter la fécondité. Ainsi, dans presque toute l'Afrique, la tradition veut que l'épouse s'abstienne de rapports sexuels après la grossesse, et ce jusqu'à ce que son enfant marche, parfois même plus longtemps. Or, cette coutume - qui constituait, avec l'allaitement au sein, une forme naturelle d'espacement des naissances - disparaît en ville, d'où augmentation de la natalité. Bien sûr, on ne va pas accuser Nestlé d'avoir volontairement favorisé la croissance démographique du Tiers Monde! Mais il n'y a aucun ?oute que l'urbanisation, jointe a la vulgarisation du biberon a bien eu cet effet, puisque l ' ~I( laitement au sein diminue fortement les risques de fécondité, et les «bébés-biberons» (enfants nés parce que leur mé re avait préféré le biberon au sein) doivent se compter par millions dans le monde . Conséquences institutionnelles ~ne mortalité très élevée jointe a une organisation économique et une structure sociale

favorisant la grande famille (et n'oublions pas que ceci fut la règle en Europe jusqu'au 18 8 siècle, et même beaucoup plus tard dans les vallées de ce canton, comme cela ressort du livre merveilleux sur Madeleine Métrailler, Poudre de Sourire devaient nécessairement produire des institutions encourageant une procréation élevée . Parmi ceux-ci, on peut mentionner le mariage précoce des filles (dès 12-14 ans dans certaines ethnies) et la quasi inexistence du célibat, le remariage automatique des veuves, etc. La coutume du boudji, qui existait jusqu'à tout récemment encore chez les Diolas de Casamance (Sénégal), souligne cette pression pronataliste de la société qui n'autorisait pas l'individu à se soustraire à son devoir de reproduction. A dates déterminées, une sorte de police villageoise passait dans toutes les concessions pour demander à toute femme seule - qu'elle fût veuve , divorcée ou simplement non encore mariée - de désigner un homme de son choix qui devait la recevoir chez lui toutes les nuits pendant un délai déterminé (de 6 jours à 4 mois selon les régions), tandis que l'épouse légitime quittait provisoirement la maison . L'enfant né de cette alliance rejoignait son pére quand il quittait le sein maternel. Si Sukhéna, dans le récit qui introduit cet article , a malgré sa pauvreté tenu à avoir plus d'enfants , c'est que les structures sociales et la culture de sa société la valorisent uniquement comme épouse et mère. Elle n'a pas d'autres rôles pouvant lui procurer prestige , satisfaction ou sécurité . Il faudra de profondes transformations de structures sociales - par exemple la création d'emplois féminins, de rôles les valorisant autrement que comme mère - avant que les millions de Sukhéna du Tiers Monde ne soient poussées à limiter la taille de leurs familles .

Contrairement à un préjugé solidement ancré chez nous , la polygamie ne favorise pas une · fécondité plus élevée; certai nes recherches démographiques montreraient plutôt le contraire. Finalement, pou r montrer à quel point le taux de natalité d'une société tient à des facte,urs sociaux, économiques, demographiques et écologiques universels, il importe de souligner que les taux de natalité les plus élevés jamais enregistrés statistiquement dans le monde ont caractérisé la population catholique d'origine française du Québec au 17 8 siècle comme l'ont montré des étu~ des portant sur les registres paroissiaux de cette région. Ce sont donc des populations chrétiennes de souche européenne qui ont fait preuve de l'exubérance démographique la plus étonnante de l'histoire de notre planète. Il est bon de s'en rappeler. Vers une baisse de la fécondité dans le Tiers Monde

Le niveau de fécondité d'une société est une fonction directe d'une série de ,facteurs économiques , . sociologiques, matériels, culturels, etc. dont nous n'avons pu esquisser que quelques-uns. Il y a environ deux siècles , une série de facteurs comme la baisse de la mortalité, le passage à une société industrielle (avec tout ce que cela implique en termes de bouleversement des rôles) ont déclenché en Europe une baisse importante de la natalité , baisse qui est allée si loin que certains pays comme la Suisse n'assurent même plus le renouvellement de leur population . (Le couple moyen dans notre pays met au monde environ 1,5 enfants, alors qu'il en faudrait 2,2 uniquement pour atteindre une population stationnaire, c'est-à-d ire qui n'augmente ni ne diminue.)

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Inutile de souligner que ces tendances concernent très directement les enseignants! Le même phénomène est en train de se produire dans presque tous les pays du Tiers Monde : la baisse de la mortalité, les progrès de l'alphabétisation et de la scolarisation, l'industrialisation et l'urbanisation accélérées, la généralisation des services de planning familial, l'aspiration à un niveau de vie plus élevé (en général incompatible avec une famille nombreuse), ces facteurs et d'autres encore conduisent à une baisse remarquable de la natalité dans de nombreux pays du Tiers Monde, à tel point que pour la première fois dans l'histoire de la race humaine, la tendance séculaire à la hausse du taux de croissance de la population du globe (naissances moins décès par mille habitants) s'est inversé. Ce phénomène extrêmement positif et porteur d'espoir est pasPhoto UNICEF

sé totalement inaperçu des grands médias, beaucoup plus préoccupés à décrire tout ce qui va mal dans le (Tiers) Monde. Certes il reste des régions importantes caractérisées encore par une natalité élevée - avant tout l'Afrique. Mais de plus en plus de gouvernements dans ce continent encouragent la dissémination du planning familial, et la baisse de la natalité dans cette région sera d'autant plus rapide que le développement économique réussit. En effet, le slogan «la meilleure pilule est le développement» reste vrai dans la mesure où un effort de développement vigoureux met en branle les mécanismes qui pousseront les couples à avoir des familles plus petites (aspiration à un niveau de vie plus élevé, émancipation de la femme, meilleurs services de santé disponibles pour tous, etc.). Dans la mesure où les pays

industriels encouragent ce développement par des échanges économiques plus justes ils encourageront inévitable~ ment la maîtrise de leur fécondité par les pays du Tiers Monde. Une dernière question Un Suisse moyen consomme, en termes de ressources dites non renouvelables, autant que plusieurs dizaines de paysans africains. La Suisse, en termes de «niveau de consommation voltaïque» équivaut à peut-être 250 millions de Voltaïques (que ce soit 150 ou 350 millions ne change strictement rien au raisonnement). Les schémas ci-joint, tirés du remarquable ouvrage de R. Strahm «Pourquoi sont-ils si pauvres?» soulignent où le bât blesse. La soi-disante «exubérance» démographique du Tiers Monde - problème en voie de se régler - nous renvoie à notre consommation

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pantagruélique, qui, elle, n'est pas en train de se tasser, bien au contraire, comme nous le crieraient nos forêts si elles avaient droit à la parole. Un seul chiffre: nous avons en Suisse une voiture pour 2,6 habitants (chiffre qui descend à une voiture pour 2 habitants à Genéve, ou encore 1 pour 1,6 adultes) et près de 3 millions de véhicules à moteur (poids lourds compris). Nous avons, avec la RFA, la plus forte densité automobile de l'Europe, et, par km 2 de surfaces habitables, la plus forte densité automobile du globe. Dans une ville comme Zurich, les risques de mourir de la pollution atmosphérique sont aussi grands que de mourir d'un accident de voiture - sont-ce là des records qui doivent nous rendre fiers?

Il y a quelques années, un article du journal Le Figaro de Paris était intitulé «Démographie terrifiante des Caraïbes». Indépendamment de l'erreur de français grossière que contient le titre, on se demande si les mères et pères de famille des Caraïbes (et par extension de tout le Tiers Monde) trouvent leurs enfants - qu'ils aiment et ( chérissent comme nous les nôtres - «terrifiants». J'en doute. Pourtant, jamais Le Figaro ni aucun journal suisse - ne songerait un instant à intituler un article «Consommation terrifiante des Européens». Pourtant, c'est bien la nature et la quantité de celle-ci qui menace l'équilibre du globe, bien plus que la croissance démographique du Tiers Monde.

Photo Michel Eggs

Quand donc apprendronsnous que nous pouvons combiner un niveau de consommation matériellement plus modeste avec une qualité de vie très supérieure? Il ne s'agit ni de se culpabiliser'- exercice le plus supcêmement inutile qui soit - ni encore moins de jouer aux ascètes (l'hédonisme ambiant ne serait pas exactement favorable à une telle pratique). Il s'agit de réaliser que le slogan de demain sera inévitablement «Moins, c'est plus»: avec une consommation quantitativement moins abondante, nous pouvons atteindre une qualité de vie trés supérieure.

Croire que nous pouvons éviter cette échéance, c'est simplement repousser à plus tard l'heure des comptes, et surtout la rendre plus pénible lorsqu'elle s'imposera. L'intérêt bien compris devrait nous pousser à adopter très rapidement un comportement de consommation plus apte et à assurer notre survie, et à la redécouverte des valeurs humaines et spirituelles qui seules peuvent assurer notre bonheur à long terme.

Pierre Pradervand

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La ménagère, une travailleuse

La consommation d'énergie est un indicateur du maldéveloppement En ergie utilisée et én ergie produite

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«Votre nom, Madame? Votre prénom? Merci. Votre adresse ... Votre profession? ... Aie!!! C'est là que le bât blesse. La Madame n'a pas de profession, n'a plus de profession ou se recyclera dans dix ans! Certaines avouent «ménagè, re», d'autre clament «maîtresse de maison ». Le résultat est le même. Pour l'état civil, la déclaration d'impôts, la fiche du médecin, l'assurance accident, ces Madames-là sont sans profession. Remarquez qu'une Mademoiselle remplit toujours la case. Elle est vendeuse , gynécologue ou dresseuse de lions. Mais un printemps, elle épouse l'homme de sa vie et la situation de ménagère. De cel le-ci , elle ne divorcera jamais. Comme elle est heureuse, elle a beaucoup d'enfants et se retrouve «sans profession ».

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25 % de la population du globe consomme 80 % des ressources

Un jour de colère , une Madame décidée, nota sur la fiche de son dentiste «cent professions»! Pourtant surpris, le dentiste n'entama pas la conversation de peur de se faire mordre! Depuis peu, les femmes prennent conscience de la valeur du travail ménager.

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Il y a un an, le Collège du Travail à Genève, sous la présidence de Madame Jacqueline Berenstein-Wavre, organisait un colloque sur l'importance économique du travail ménager, et son évaluation.

end où la serpillère donna un nouvel éclat aux laborieuses tâches ménagères.

Aujourd'hui les responsables du colloque publient un livre 1 sur les résultats de ce week-

C'est vers 1880 que s'ouvrent les premières écoles ménagères. La tenue des foyers in-

Un siècle d'enseignement

quiète les autorités, et la bourgeoisie se plaint du manque de formation des cu.isinières et des femmes de chambre! Un siècle plus tard, les cours ménagers se donnent à la petite semaine. Quelques décennies ont suffi pour imprimer dans les gènes féminins les princi11

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La visite de Jean-Paul Il à l'Eglise qui est en Suisse

pes de base de la fée du logis. Mais, fidèles à la tradition, les spots publicitaires s'occupent activement de la formation continue ...

est une activité économique, productrice de biens et de services semblables à ceux des secteurs marchands de l'économie. Ainsi des enfants sont éduqués, de la nourriture est préparée, des malades sont soignés, des logements sont entretenus, gratuitement dans les familles et, contre rémunération dans les hôpitaux, les restaurants,les crèches ' et les écoles ». Les composantes affectives ne sont, bien sûr, pas mesurables en termes financiers, mais il reste tout le travail qui pourrait être effectué pas une tierce personne contre rémunération.

Un problème de société «Le travail ménager n'est pas l'affaire personnelle et privée de chaque femme, de chaque famille, rappelle Anne-Marie Karlen, sociologue; c'est une réalité sociale qui concerne la collectivité, et les· problèmes qu'il pose doivent être étudiés dans leur contexte social pour qu'on puisse les résoudre.» Le ménage, une affaire publique? Notion difficile à admettre pour les femmes qui entretiennent leur maison dans une solitude entrecoupée d'informations radiophoniques. Plus difficile encore à concevoir, la valeur économique de leur travail. Elles s'expriment trop souvent en termes de valeurs sociale et personnelle: la créativité, la qualité de vie, la transmission d'une culture etc ...

Madame Berenstein-Wavre propose une analyse du contenu du travail ménager et une méthode d'évaluation globale ou des fonctions, en s'appuyant sur des exemples concrets: ménages de personnes âgées, de célibataire, de couple avec ou sans enfants etc .. . Elle souhaite qu'une commission d'experts puisse se charger, à la demande des tribunaux, des avocats ou des assistants sociaux, d'évaluer, cas par cas, la valeur économique du travail ménager accompli par une personne décédée ou devenue invalide ou encore

Madame ' Goldschmidt-Clermont de l'Université Libre de Bruxelles, insiste sur l'importance des tâches domestiques: «Le travail ménager, même s'il n'est pas rémunéré,

Du 12 au 17 juin prochain, le Pape Jean-Paul Il ~i~n~ra en ~isit~ pastorale en Suisse. Qui est donc Jean-Paul Il? Quel est son m/n/stere part/cuiter, en tant que Pape ? Pourquoi veut-il nous rendre visite? Qu'a-t-il à dire aux !e~nes ~t aux enfants? Voilà autant de questions que nous pouvons nous poser a 1oc cas/on de cette visite prochaine du Pape en Suisse et en Valais. Voici quelques éléments de réponse pour préparer nos jeunes à mieux accueillir le VICAIRE DU CHRIST.

d'autres cas analogues. Elle conclue: «J'espère qu'un jour, pas trop lointain, cette commission sera créée et contribuera à la valorisation d'un travail méconnu, souvent mépriSé et accompli chaque jour par encore des milliers de femmes». La brochure éditée par le Collège du Travail présente encore les aspects juridique, politique, économique et scolaire du travail ménager. Elle permet aussi aux femmes présentent au colloque de l'année dernière de s'exprimer sur la réalité de leurs occupations quotidiennes. Un livre à lire et qui s'adresse à toutes celles et ceux concernés par un angle de la société longtemps laissé dans l'ombre. Et pourtant, le T.M. consomme, en ordre de grandeur, autant d'heures de travail que l'ensemble du secteur marchant de l'économie.

E. Sola

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1 La menagere. une travailleuse. College du travail -

1. Qui est Jean-Paul II?

". rue des Maraîchers. 1205 Geneve. Telephone 022/28 64 95

Au soir du 16 octobre 1978, le monde entier apprenait l'élection de Jean-Paul Il, un Pape polonais, le premier Pape non italien depuis quatre siècles et demi. Le cardinal Karol Wojtyla, choisi par le conclave pour devenir le 264e pape de l'Eglise catholique, avait alors 58 ans. Il est né en 1920 dans la ville de Wadowice en Pologne. Son

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cide à devenir prêtre et l'archevêque de Cracovie le fait entrer en cachette au séminaire.

père est lieutenant dans l'armée polonaise. Son frère Edward, de 15 ans son aîné, est en faculté de médecine. Sa mère meurt, alors qu'il avait 9 ans. Son père meurt à son tour en 1941.

En janvier 1945, les Russes envahissent, comme alliés, Cracovie. Ils sont considérés alors comme des Libérateurs. Mais après la guerre, les Russes refusent de laisser revenir le gouvernement exilé à Londres et installent à sa place leurs propres marionnettes. Depuis lors, la Pologne catholique connaît un régime d'oppression.

De 1939 à 1945, son pays, la Pologne, connaît la guerre avec ses actes de violence, les déportations des Juifs et de nombreux Polonais. Karol travaille dans une usine chimique, tout en continuant ses études. C'est alors qu 'il se dé-

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C'est dans ce contexte que Karol Wojtyla poursuit ses études et devient prêtre, Son archevêque l'envoie durant quelques mois à Rome pour terminer ses études, puis il le nomme vicaire dans le petit village de Niegowic, où il aime faire le catéchisme aux enfants, Bientôt, il est nommé à la cathédrale Saint Florian, à Cracovie, puis à Sainte-Catherine, C'est un prêtre plein d'entrain, sportif, Avec les jeunes, il organise des sorties à ski en hiver, des randonnées en été, En 1956, le cardinal Wyszynski le nomme évêque auxiliaire de Cracovie, A ce titre, il participe au concile de Rome, ouvert par le Pape Jean XXIII. Et il se fait très vite connaître par ses idées, ses compétences, son esprit d'initiative, En 1965, le nouveau Pape Paul VI le nomme archevêque de Cracovie et deux ans plus tard cardinal. Il a 47 ans, Durant les 10 années suivantes, Karol voyage beaucoup à l'étranger, surtout pour participer aux congrès eucharistiques, Ses discours rencontrent une grande audience, En 1976, il prononce les sermons de Carême pour le Pape et la Curie romaine, A la mort du Pape Paul VI, le cardinal Karol participe au Conclave qui élit, le 26 août 1978, le nouveau Pape JeanPaul 1er, Mais celui-ci meurt subitement un mois plus tard, C'est ainsi qu'un nouveau Conclave va porter son choix sur l'archevêque de Cracovie, qui accepte de venir Pape, sous le nom de JEAN-PAUL II.

2, Quel est le ministère particulier du Pape? Trop souvent, nos idées sur le rôle du Pape s'appuient sur l'extérieur, sur l'aspect changeant qui évolue depuis bientôt 2000 ans, Nous oublions les qualités profondes qui unissent tous les Papes depuis l'Apôtre Pierre,

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A, Le vrai Pape n'est pas tou-

jours celui qu'on imagine - Le Pape n'est pas le successeur du Christ, mais le successeur de Pierre! Avons-nous pensé à ce qu'il y a de choquant pour un protestant, par exemple, dans l'appellation de «successeur du Christ» appliquée au Pape? Immédiatement, ce frère protestant entend résonner comme un reproche envers les catholiques certaines phrases du Nouveau Testament:

«Jésus est l'Image du Dieu invi, sible, premier-né de toute créa, ture, car c'est en Lui que toutes choses ont été créées... Il est en toutes choses et tout subsiste en Lui... 1/ est la Tête dont le Corps tout entier reçoit nourriture et cohésion.» « Je suis le Bon Pasteur, dit Jé, sus... Je suis la Voie, la Vérité, la Vie... je suis le Cep, vous êtes les sarments.»

A chaque page, le Nouveau Testament contient de semblables affirmations qui ne peuvent laisser planer aucun dou«Pour moi, dit saint Paul, je n'ai te: jusqu'à la fin des temps rien voulu savoir parmi vous, si- · Jésus demeure le seul Chef d~ non Jésus-Christ, et Jésus- l'Eglise, sa véritable Tête, inviChrist crucifié. » sible certes, mais agissante, «De fondement, nul n'en peut influente, nourrissante. poser d'autre que celui qui s'y trouve, à savoir Jésus-Christ.» Le Pape n'est donc Chef de l'Eglise que dans un sens resLe Nouveau Testament renoutreint, comme représentant vivelle souvent les déclarations sible, témoin de Jésus, chargé de ce genre, qui montrent la de parler à nos oreilles pour place définitive, éternelle, de dire les paroles de Jésus, Jésus à la tête de l'Eglise. Succhargé de continuer son œucéder à Jésus, ne serait-ce pas vre de Paix, de Vérité, de Justidire équivalemment qu'il a disce, de respect des pauvres, de paru, qu'il ne remplit plus son sanctification des hommes, de rôle de fondement dans l'Eglirassemblement universel de se? Bien sûr, aucun catholique tous les hommes de bonne von'a jamais affirmé pareille erlonté. reur, mais notre langage est - Le Pape n'est pas un Seiimpropre: le Pape ne succède gneur, mais «Le Serviteur pas à Jésus; il succède à son des Serviteurs du Christ», prédécesseur immédiat, et, de Pape en Pape, il succède à De nombreuses encycliques Pierre auquel Jésus a voulu commencent par ces mots: confier un rôle bien précis. «X ... , Pape, serviteur des servi-

- Le Pape n'est pas le chef de l'Eglise, mais plutôt le «Vicaire du Christ». Nous disons aussi du Pape qu'il est le Chef de l'Eglise. Sachons toujours ajouter, intèrieurement au moins, qu'il en est seulement le CHEF VISIBLE, car le véritable Chef, l'uniqye CHEF en définitive, c'est JESUS-CHRIST.

«Dieu le Père, dit encore saint Paul aux Ephésiens, /'a constitué au sommet de tout, TÊTE POUR L'EGLISE, laquelle est son Corps.»

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Tel est le rôle du Pontife suprême au milieu des autres Evêques, que nous appelons aussi des Pontifes. Il sait que le Christ a choisi directement douze Apôtres, ses Apôtres, tout en leur donnant un cœur et une tête uniques en la personne de l'Apôtre Pierre, l'un des douze, celui qui doit veiller sur l'unité et la fidélité du CORPS APOSTOLIQUE au nom de Jésus, et non pas en son propre nom. Il sait que Jésus a dit aux douze Apôtres collégialement: «Qui vous écoute m'écoute; ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel». Il sait que cela ne s'oppose pas aux paroles identiques dites à Pierre seul: «Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel».

N'avons-nous pas tendance à considérer le Pape comme un Chef suprême, qui aurait désigné ses collaborateurs pour le monde entier en la personne des Evêques, uniquement pour qu'ils soient ses exécutants? Le deuxième Concile du Vatican nous met sur la route de la vérité lorsqu'il nous montre les Evêques du monde entier rassemblés autour du Pape, AVEC le Pape qui les convoque pour prendre leur avis dans la plus vaste enquête de notre siècle, et qui leur laisse la parole dans la plus grande liberté d'expression. Le monde étonné s'aperçoit de l'étroite collaboration qui unit tous ceux que le Seigneur a pris comme responsables de l'avenir spirituel de l'humanité, Il croyait que le pape allait dicter ses volontés aux Evêques réunis en Concile ou en Synode à Rome, Dans ces rassemblements et lors des visites aux

Le Christ n'a-t-il pas demandé à Pierre de paître son troupeau, sans en excepter aucun membre? Et le vrai pasteur n'est-il pas «celui qui donne sa vie pour ses brebis»? Servir jusqu'à donner sa vie, n'est-ce pas servir à l'extrême? Jésus affirmait avec force: «Je ne suis pas venu pour me faire servir, mais pour servir,»

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Jamais l'autorité, la dignité, ne peuvent être considérées dans l'Eglise comme des moyens de se faire servir. A l'image d!3 notre seul SEIGNEUR et MAITRE qui se fit serviteur, le plus grand dignitaire de l'Eglise se montre seigneur dans le service d'autrui.

- Le Pape n'est pas un monarque, mais un ferment d'unité.

teurs du Christ, à nos vénérables frères en Jésus-Christ...» - S'agit-il d'humilité forcée ou d'une vieille habitude en voie de disparition? Non point, mais d'une réalité très profonde.

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divers pays, nous voyons le Pape écouter ses frères dans l'épiscopat, recevoir des suggestions, questionner, en vue d'un meilleur partage des responsabilités pastorales.

Nous voyons donc ce qu'il y a de déplacé dans certains reportages qui semblent montrer d'abord dans le Pape, une sorte de vedette, l'un des plus grands personnages du monde, l'un des mieux servis, l'un des plus riches. La venue prochaine du Pape dans notre pays est l'occasion de lui témoigner notre respect, notre reconnaissance, mais sans tomber dans le piège du triomphalisme ou du fanatisme.

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Une des préoccupations majeures .du Pape Jean-Paul ", est précise ment de promouvoir le respect des droits de l'homme et d'offrir ses services pour la justice et la paix.

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Aussi le Pape n'agit-il pas en monarque, prenant seul toutes les décisions, mais en ferment d'unité, indispensable pour la cohésion apostolique ..

B. Le ministère particulier

de l'Evêque de Rome De nombreuses occupations partagent le temps de l'Evêque de Rome . Les reportages nous en donnent un aperçu. Mais derrière chacune d'elles, une seule responsabilité constitue l'unité de son existence: RESPONSABILITÉ DU BIEN SPIRITUEL D~ TOUS LES HOMMES COMME VICAIRE DU CHRIST.

Le Pape est d'abord Evêque de Rome On le désignait ainsi dans les premiers temps de l'Eglise. Comme tout Evêque, il réunit son clergé, visite certaines paroisses ou institutions (hôpitaux, prisons, usines ... ). Il préside à l'orientation de son Diocèse, en donnant des directi-

ves aux prédicateurs du Carême, en convoquant un synode diocésain, comme l'a fait Jean XXIII. Cependant, parce qu'il ne peut pas consacrer tout son temps à son Diocèse, il délègue un Evêque qui agit en liaison avec lui pour tout ce qui concerne la vie ordinaire du Diocèse de Rome.

Le Pape est également Evêque du monde entier, Pasteur universel Il agit comme le ferait Jésus en donnant sa vie, son temps, sa santé pour le salut du monde. Concrètement, voici ses principales activités.

- Il reçoit les Evêques du monde entier - ses frères dans l'Episcopat - qui viennent le voir tous les cinq ans pour «faire le point», après lui avoir envoyé un long rapport sur la situation chrétienne de leur diocèse, - Il les réunit parfois en Concile, pour «une grande révision de vie» de l'Eglise universelle. Chaque deux ou trois ans, il convoque certains d'entre eux en Synode pour étudier certains problèmes comme celui de l'Evangélisation, de la Catéchèse, de la Réconciliation ... - Il se tient en contact avec eux, leur envoyant des messages personnels, répondant à leurs questions, attirant leur attention sur des problèmes importants par des Lettres générales ou ENCYCLIQUES. Des «SERVICES» l'aident dans ce rôle: les Congrégations romaines, les Secrétariats et les Conseils qui répercutent sa . pensée jusque dans les détails .

- Il reçoit tous les hommes de bonne volonté, spécialement ceux qui ont de lourdes responsabilités dans la marche du monde. Loin de faire avec eux de la politique, il leur rappelle la pensée du Christ, pour qu'elle devienne la base de 15

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leur action. Il reço it aussi les «simples chrétiens» pour tourner leur cœur vers Dieu . Chacun peut voir en lui le « Père» (ou «Pape»), comme en témoignait un touriste japonais non chrétien accouru sur la place saint Pierre: «Ce pape est aussi notre pape, car il est le pape de tous! ».

- Il guide tous les hommes par ses Messages écrits ou diffusés par la Radio ou la Télévision, par exemple à l'occasion des fêtes de Pâques ou de Noël ou lors d'un événement important. - Il prie pour le monde entier et préside' , prière universelle des chrétiens en certaines circonstances, comme par exemple lors du Chemin de croix du Vendredi Saint, ou lors de l'Angélus du dimanche. En un mot, le Pape n'est pas un homme qui «a fait carriére pour arriver aux honneurs suprêmes ». Il a été choisi dans la prière pour prolonger et coordonner l'action de Jésus dans un service universel, en vue de conduire à Dieu tous les hommes de bonne volonté . Le charisme particulier de son ministère dans le monde d'aujourd'hui peut se ramener aux trois aspects suivants, soulignés par les Evêques suisses dans leur lettre pastorale de janvier 1984: - le service de l'unité, face à la diversité des Eglises locales et aux divisions entre les diverses confessions religieuses; - le témoignage de la foi en Jésus-Christ, fondement de l'Eglise; - l'affermissement et l'encouragement des fidèles.

3. Pourquoi le Pape nous rend-il visite? Le Pape va rendre visite à notre pays! Depuis quelques mois la nouvelle circule, est commentée, suggère toutes sortes de considérations, suscite des réactions. 16

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Certes, cet homme n'a cessé de nous réserver des surprises. Il a pris tant d'initiatives inattendues! Il a parcouru tant de pays proches ou lointains! Mais, chez nous, on s'était un peu fait à l'idée que tout cela était surtout pour les autres. En effet, qu'est-ce qui pouvait l'attirer dans notre petite Suisse à la vie bien réglée, si peu fertile en coups de théâtre? Est-ce un intérêt touristique , l'idée de contempler des beautés naturelles auxquelles, d'ailleurs, il est loin d'être insensible? Ou encore découvrir un pays qu'il connaît déjà, aux diversités ethniques et culturelles intéressantes qui, par les organisations internationales qui y ont leur siège , constitue une plaque tournante de notre monde? La réalité est pourtant, semble-t-il bien plus simple. - Le Pape vient comme un père chez ses enfants.

Le Pape, qu'on s'ètait habitué depuis longtemps à voir confiné dans son Vatican, est le père - c'est la définition du mot « pape » - d'une famille dispersée dans le monde entier. Un père n'est-il pas partout chez lui, là où il compte des enfants? Le Pape ne vient donc pas en étranger, ni en touriste. Il vient en ami, en pére qui veut connaître ses enfants, partager avec eux quelques instants de leur vie. S'il veut prier dans quelquesunes de nos églises, au Ranft et au pied de la Vierge noire d'Einsiedeln, ce n'est pas par triomphalisme ou par goût du vedettariat, mais c'est pour réveiller notre foi et susciter une nouvelle espérance, une joie renouvelée d'être chrétien . Son programme comporte, certes, des réceptions, des contacts à tous les échelons. C'est normal. Mais ce qu'il souhaite avant tout, c'est d'avoir une connaissance directe de l'Eglise qui est en Suisse, des fidéles que nous sommes tous.

- Le Pape vient à nous comme signe d 'unité.

_ Le Pape vient à nous comme un héraut de l'Evangile.

«Vue à l'échelle de l'Eglise uni~ verselle, l'Eglise qui est en Suis~ se apparaÎt comparativement une petite Eglise. Peut-être est~ ce pour cette raison même que nous sommes constamment ten~ tés de mettre au centre de tout notre Eglise, nos problèmes et nos façons de voir. Nous som~ mes portés à tout ramener nous-mêmes et à ne plus voir que nous. Or le Pape vient préci~ sément à nous comme le signe vivant et le témoin de toute l'im~ mensité de l'Eglise. A aucun évêque autant qu'à celui de Rome ne revient « la sollicitude de toutes les Eglises» (2 Co 11, 28). Les détresses et les joies, les grandes mutations et les graves crises de toutes les Egli~ ses, il les connaÎt, les vit et les supporte d'une façon toute spéciale. A ussi le Pape apporte-t-il quelque chose de la vie de l'Eglise universelle lorsqu'il rend visite à une Eglise locale. En tant qu'évêque de Rome, il est le lien vivant de l'unité entre les nombreuses Eglises locales disséminées dans le monde entier. Sa visite à l'Eglise qui est en Suisse est pour nous une invitation à ouvrir notre esprit et notre cœur aux dimensions de l'Eglise universelle, dont le Pape vient à nous comme porte-parole. En le recevant, nous renouvellerons notre unité avec les diverses Eglises locales du monde entier. Nous détournerons notre regard de nous-mêmes pour le porter sur les autres Eglises afin d'être plus ouverts et plus disponibles envers l'ensemble de l'Eglise universelle.

Dans notre pays, comme dans d'autres pays occidentaux, nous avons trop souvent un catholicisme «spirituel », plein de bonnes intentions, mais enfermé dans le secret de nos cœurs et refusant d'agir dans la société et dans l'histoire .

Vers 16.30 visite au COE, au Centre orthodoxe de Chambésy Soir: voyage en train à Fribourg

écouté parce qu 'il va au cœur du drame humain d'aujourd'hui . Il se présente partout et à tous comme serviteur de la vérité sur l'homme et de la bonne nouvelle de l'espérance et de la paix aux hommes .

Mercredi 13 juin

Le Pape veut donc nous rendre plus fermes dans notre témoignage de foi . A ce sujet,

Matin: laudes avec les religieux et religieuses, visite à l'Université

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16.6.Luzen~~, ~ 14./15./16.6.Einsiedeln~ SERN •• • v'-'l

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§12./13.6. Fribourg . - ' .....

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=:Genf Nous avons tellement peur d'être traités de «triomphalistes» que nous gardons Dieu pour nous et que nous sommes tentés de réduire notre foi à un moralisme fraternel. Le christianisme, affaire individuelle de chacun? Certainement pas. L'Evangile n'est pas destiné aux catacombes. L'Egli se, chargée de le transmettre , a une dimension communautaire, sociale, historique. Dans ses voyages, sans prétendre s'immiscer dans la politique des Etats, Jean-Paul Il se présente ouvertement comme le pèlerin de l'Evangile et le mandataire d'une Eglise «experte en humanité ». Il est entendu parce qu'il n'a pas de puiss ance temporelle. Il est

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(Lettre pastorale des Evêques suisses - 1984)

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14.6.Kehrsatz (BE)

Comme témoin de l'Unité, le Pape vient en un pays où la division dans la foi est particulièrement sensible et douloureuse. Le Pape Jean Paul " est bien conscient de ces pesanteurs issues du passé. C'est pourquoi l'unité des chrétiens lui tient d'autant plus à cœur.»

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.12.6. Kloten

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certains n'épargnent pas le Pape actuel dans leurs critiques. Il nous faut du courage pour dépasser cette peur, accepter les enseignements de celui qui a reçu mission de nous confirmer dans notre foi, les étudier" plus sérieusement et nous efforcer d'en vivre.

Itinéraire de la visite du Saint-Père en Suisse, la semaine de Pentecôte du lundi 12 au dimanche 17 juin 1984

15 h Messe - rencontre avec le Corps diplomatique Soir: rencontre avec les jeunes de Suisse romande

Jeudi 14 juin Matin : envol vers Kehrsatz: rencontre avec la Fédération des Eglises protestantes, puis rencontre avec le Conseil fédérai Après-midi : envol pour le Fluëli: Messe Soir: envol pour Einsiedeln: accueil au monastère

Mardi 12 juin Matin: arrivée à Kloten accueil Vers 10.30 Messe à Lugano Aprés-midi: envol pour Genève

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Vendredi 15 juin Matin: laudes avec les moines bénédictins Rencontre avec la Conférence des Evêques suisses et avec

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y les représentants du clergé suisse 15.30 Messe Soir: rencontre avec les jeunes de Suisse alémanique

Samedi 16 juin Matin: visite aux malades de l'hôpital d'Einsiedeln, envol pour Lucerne - rencontre avec les étrangers Après-midi: Messe puis envol pour Sion

Dimanche 17 juin Vers 9 h Messe d'ordination à l'aérodrome puis Angélus - défilé en ville repas Après-midi: rencontre avec le clergé de la ville puis envol pour Genève ou Rome 4. Le message du pape aux

jeunes et aux enfants Lors de sa visite en Suisse, Jean-Paul Il s'adressera à deux reprises aux jeunes de notre pays: mercredi 13 juin aux jeunes de Suisse romande rassemblés à Fribourg, et vendredi soir 15 juin aux jeunes de Suisse alémanique rassemblés à Einsiedeln . Peu après son élection, s'adressant à des enfants et à des jeunes, le Pape JeanPaul Il, leur disait sa joie de pouvoir s'entretenir avec des jeunes, parce que disait-il «vous êtes la promesse de demain, vous êtes l'espérance de l'Eglise et de la société». Il leur donnait alors trois grandes consignes: - «cherchez Jésus; - » aimez Jésus; - »témoignez Jésus.» 1. «Avant tout, «cherchez Jésus»! On ne saurait, aujourd'hui moins que jamais, en rester à une foi chrétienne superficielle ou de type sociologique... Il faut parvenir à une conviction claire et certaine de la vérité de sa propre foi chrétienne, et donc, en premier lieu, de l'historicité et de la divinité du Christ et de la mis18

sion de l'Eglise qu'II a voulue et fondée ». Comment chercher Jésus? Le Pape en donne quelques moyens: l'étude de l'Evangile, les cours de religion, les réunions 'de paroisses ... 2. «En deuxième lieu, je vous dis: aimez Jésus! Jésus n'est pas une idée, un sentiment, un souvenir! Jésus est une personne, toujours vivante et présente parmi nous.» Et le Pape cite quelques moyens concrets d'aimer Jésus: - «Aimez Jésus présent dans l'Eucharistie ... ; - » Aimez Jésus présent dans l'Eglise au moyen de ses prêtres, présent dans la famille au moyen de vos parents et de ceux qui vous aiment; - » Aimez Jésus présent spécialement en ceux qui souffrent. »

soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette déposses_ sion de soi - œuvre de longue haleine - est épuisante et exal_ tante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur... Contemplez l'Homme-Dieu l'homme au cœur transpercé! N'ayez pas peur! Jésus n'est pas venu condamner l'amour mais libérer l'amour de ses équivoques et de ses contrefaçons. C'est bien Lui qui a retourné le ' cœur de Zachée, de la Samaritaine, et qui opère aujourd'hui encore, par le monde entier, de semblables conversions.» Abbé F. Pralong

3. «Et enfin je vous dis: témoignez le Christ par votre foi courageuse et par votre innocence. Il est vain de se lamenter sur la méchanceté des temps. Comme l'écrivait déjà saint Paul, il faut vaincre le mal en faisant le bien (rom 12,21). N'ayez pas peur de bannir les paroles, les gestes, les attitudes non conformes aux idéaux chrétiens. Ayez le courage de repousser ce qui détruit votre innocence ou nuit à la fraÎcheur de votre amour pour le Christ.» S'adressant aux jeunes de France rassemblés au Parc des Princes à Paris, JeanPaul Il leur disait également:

«Vous valez aussi ce que vaut votre cœur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé... »Aimer, c'est essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de

L'homme quotidien

L'automne 1953. La salle de médecine-femmes d'un grand hôpital parisien. Le service du professeur L. B., doyen de .Ia Faculté de médecine de Pans. Des lits côte à .côte à droite. Des lits côte à côte à gauche. Des lits aussi au centre même de la salle. En tout, une bonne quarantaine. Et, à l'entrée, quelques boxes pour les ca~ les plus graves. Le tout occupe par des femmes de 35 ans environ et jusqu'à 96 ans, toutes affublées de chemises de nuit informes, réches, identiques. Et de temps en temps, rarement, très rarement, apparaît «le Patron». «Le Patron» avec sa cour d'étudiants, tous en blouse blanche; tous effacés; tous attentifs. Et commence «la visite». «La visite» pas pour toutes! Certes non! «La visite» pour «les cas». Oui; eux au moins sont des «cas».

QUELQUES DOCUMENTS UTILES - Le ministère de Pierre: une catéchèse à l'occasion du voyage du PapeOOIS, Sion. - Jean-Paul Il en Suisse, 1984, brochure de 28 pp . Canisius , Beauregard 4, 1700 Fribourg, OOIS, Sion . - Lettre pastorale des Evêques suisses pour la visite du Pape en Suisse en 1984, Secrétariat de la Conférence des Evêques, avenue Moléson 30, 1700 Fribourg. - Lettre pastorale pour le Carême 1984 de Mgr Schwéry, Evêché de Sion. - Jean-Paul Il, Pape de l'an 2000, Editions 24 heures : une biographie en photos, 116 pp.

On entoure «les cas» (d'étudiants) et on les découvre (de leurs draps) totalement. Et commence non «la visite» mais bien ... le ... cours .. . - Un cours parfait dans une langue parfaite. . - Un cours pour salle d'amphithéâtre. - Un cours tel que le présentent les meilleurs livres. - Un cours aussi, démarrant des quelques données jugées «intéressantes» fO,urnies par l'interne de service et concernant, tout de même alors, la malade. - Un beau, un très beau cours.

Mais, .. . un cours ... Assorti parfois d'un examen plus ou moins approfondi de la malade, se contentant, le plus souvent de la simple constatation de l'un ou l'autre signe clinique suivie de hochements de tête entendus de la part de tous les .. . moutons. Un éventuel tapotement de l'épaule de la patiente ... Parfois, un vague merci; parfois, très rarement, un vague au revoir. On avait sans doute étudié «la» maladie telle que décrite dans les livres. On n'avait pour sûr pas appris à connaître une malade et donc, pour sûr pas SA f"!lala: die; celle que l'on aurait du chercher à guérir. Or, que devait-on soigner d'autre que SA maladie à elle? Ou'aurait-on dû regarder, ausculter, étudier avant tout: «la» maladie ou SA maladie? «La» maladie ou la malade? A la suite de telles visite, des traitements étaient prescrits: comme il~ semblaient peu correspondre à la situation de nombre de malades! ~uoi

d'étonnant? Ne fallait-il pas que signes et réactions correspondissent aux descriptions inscrites dans les livres et formulées à partir d'autres expériences issues d'autres situations, issues, elles, du passé? Devant tout ce massacre, un être conscient avait envie de hurler.

Mais heureusement sans doute p~ur eux en de tels cas, les être conscients étaient rares ... Pourquoi chercher plus loin? Restons dans la même salle. Il est 8 heures du matin et la «fille de salle» ramasse les bols du petit déjeuner. Seule pour accomplir la besogne, elle se hâte. Et, au passage gronde Madame 7 car, une fois de plus, Madame 7 n'a pas déjeuné. Madame 7 est paresseuse. Madame 7 est indisciplinée. Madame 7 rend le service impossible. Madame 7 ne répond pas. Madame 7 reste toujours silencieuse dans cette foule. Madame 7 a l'air triste. Mais, la tristesse de Madame 7, personne ne la voit. Madame 7 est toute menue aussi. Madame 7 est âgée, très agée. Madame 7 paraît plus âgée que la doyenne des malades. Madame 7 a des rhumatismes . Madame 7 souffre. Madame 7 adopte avec diffécuité la position assise et ne peut s'y maintenir longtemps. Et dans ce service voué à la m~ladie et non au malade, personne n'a su repérer les difficultés de Madame 7. Car, comme les autres, Madame 7 n'ayant qu'à «se secouer», il n'est, bien sûr, pas question de l'aider. Et, quand arrive l'heure de «, la ~> piqûre et que le corps ama,lgr!, endolori de Madame 7 fremlt 19


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au contact et de l'aiguille et du liquide, l'infirmière décide comme pour tant et tant d'au~ tres ... «soins»: «mais, voyons, cela ne fait pas mal ... »

Or, ces mêmes élèves discutent.. . ailleurs ... de ces matières, s'intéressent, fouillent, recherchent, interrogent. Désirent poursuivre leurs recherches ...

Non, dans cette salle comme dans tant d'autres, rien ne faisait mal selon le personnel soignant.

Et déclarent que les cours les ennuient. Peut-on déclarer, alors, qu'ils «ne s'intéressent pas» .puisque, ailleurs, autrement, ils s'intéressent? Ne devrait-on pas découvrir la raison si simple pour laquelle leur intérêt, alors qu'intelligents, ouverts ils sont, ne parvient pas à s'éveiller en certains lieux?

Mais, aux «patientes» et à certains observateurs, tout ou presque faisait mal .. . Au cœur. Mal pour les humains souffrants. Mal pour les humains au cœur f~rmé. Même si, surchargées et à l'époque dépourvues d'aides soignantes et d'infirmières-assistantes, les malheureuses infirmières pouvaient être excusables. Elles eussent pourtant mieux «travaillé» si elles avaient su entendre, si elle avaient su regarder leurs malades. En moins tragique peut-être, ce genre de situation en d'autres lieux, face à d'autres souffrances, se reproduit à l'infini; car on reste plus attaché à la théorie qu'à l'homme. Car on impose - quand on dispose de l'autorité - au lieu de proposer et de servir. Car on attribue l'erreur l'échec, la souffrance à tout et à tous sauf à ses propres inconséquences, sauf à ses propres erreurs. Témoin cette note dans un rapport concernant certaines activités scolaires: «les élèves ne s'intéressent pas à ... » et survient quelques noms de matières .

En se posant quelques questions élémentaires: - leur parle-t-on une langue compréhensible pour eux? - cherche-t-on à éveiller leur intérêt d'après leurs possibilités? - les soutient-on, les guide-ton, les encourage-t-on aux moments où l'on exige d'eux certains travaux, au moment où l'on aborde de nouvelles méthodes? - sait-on leur faire sentir l'intérêt, l'importance du travail à exécuter? - s'intéresse-t-on tout simplement et humainement à la réalité de la matière et de la classe ou parachute-t-on ses propres méthodes, ses propres connaissances sans souci aucun des capacités réel/es de la classe? - est-on capable d'évaluer, de ressentir ces capacités? Si l'on néglige ces réalités élémentaires, peut-on décider, en cas d'échec, que ces jeunes

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ne s'intéressent pas ou devrait-on admettre qu'on n'a pas su, qu'on ne sait pas établir avec eux une relation de travail et que les ajustements à apporter ne doivent pas être exigés de seuls élèves? Ne devrait-on pas admettre qu'il est temps de se rendre compte qu'il y a la matière qu'il yale matériau et qU~ tous, enseignant, enseigné et matière sommes tour à tour et.. matière et matériau et que sans ajustements réciproque~ l'échec se trouve inévitablement au bout de la route. Un échec dont le plus éclairé est, de toute évidence, le plus responsable. Un jeune qui s'ennuie est un spectacle navrant: le propre de la jeunesse est l'exubérance de vie, l'enthousiasme. Les vagues à l'âme aussi, certes; ces vagues à l'âme vite dépassés lorsqu'est touchée la fibre qui réclame de vivre. Un jeune qui s'ennuie n'est que très partiellement responsable de son ennui. Il ne peut savoir comment le surmonter, pas plus qu'il ne connaît la raison de ce mal qui l'habite.

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S'il décide que les erreurs précédentes ne peuvent lui être imputées, que l'élève devrait se trouver au niveau par lui désiré même si le malheureux ne s'y trouve pas et qu'il lui parlel? langue adaptée à ce: niveau qui n'est pas celui de l'élève, s'il présente des exigences relevant de ce niveau, le décalage s'accentuera et l'année demeurera stérile et pour l'élève et.. pour le professeur .. . Une fois de plus, la matière aura occulté l'être humain, aura occulté la réalité. Une fois de plus, le souci - mal compris! - de la matière aura déshumanisé ceux qu'elle devrait contribuer à humaniser, à rapprocher. Une fois de plus, l'intellect seul et débranché du reste de l'être aura imposé sa loi à celle moins spectaculaire mais , oh

combien plus subtile et plus formatrice dans le sens fort du terme, et du cœur et de l'être profond. Une fois de plus, un souci «d'efficacité» non conforme à l'essentiel de la nature humaine aura prouvé son ... inefficacité. Et une fois de plus on aura accusé ses victimes de l'échec de ce type d'expérience. Au lieu de revoir enfin EN PROFONDEUR tant et tant de méthodes stérilisantes et déshumanisantes pour déceler les si graves lacunes de nos systèmes et de nous demander simplement, honnêtement et profondément, au vu des faits et des circonstances - quels buts et - quels biens, avec de telles méthodes, nous poursuivons. Au lieu de condamner sans cesse les malheureuses victimes de nos faiblesses, de nos carences entretenant ainsi nos incapacités.

Au lieu d'imaginer et de chercher comment procèdent ces quelques merveilleux enseignants qui ont réussi, qui réussissent et dont le souvenir demeure à jamais inscrit dans les cœurs vivants et reconnaissants de leurs élèves.

A l'heure du foisonnement du livre, de «l'information» omniprésente et surtout de l'informatique qui rend la connaissance aussi accessible que les salades dans les marchés et les super-marchés, l'enseignement DOIT, plus qu'auparavant, s'humaniser pour humaniser. Faute de quoi, la vie des enseignants dotés d'un début ou d'un reste de conscience, et plus qu'auparavant, deviendra et demeurera un long et très douloureux fiasco. Avec toutes les conséquences tant pour eux que pour tous les autres.

Anna T. Veuthey

Ce mal provient pour une grande part, d'erreurs, de carences éducatives. Le jeune en est-il responsable? Non. Le nouveau professeur en estil responsable? Bien sûr que non! MAIS le nouveau professeur EST responsable de l'utilisation de ce matériau qui lui est présenté et qui est le jeune.

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S'il apprend à le voir, à adapter sa langue et ses exigences, il contribuera à sortir le jeune de sa léthargie.

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charger les adultes ,de tâch~s uppl émentaires mais pour re~échir ensemble et élaborer u,n regard nouveau sur les problemes de l'enfant, de sa classe, de sa famille, sur , la collaboration parents-enseignant.

Servi ce méd ico-pédagog ique valaisan ...

Signaler un enfant oU un adolescent au SMPV

Créé en 1930 par le Dr Repond , le Service médico-pédagogique valaisan (SMPV) est demeuré durant plus de trente ans un organisme de taille modeste (cinq ou six personnes), effectuant à l'ombre de l'Hôpital psychiatrique de Malévoz un travail souvent d'avant-garde en matière de psychothérapie de l'enfant.

que d'une telle perspective peuvent parfois résulter d'indé~ niables préjudices pour son bon développement. Par con~ tre, les praticiens évoluent de plus en plus vers une concep~ tion écologique des problèmes du développement. Etant donné l'état de dépendance dans lequel le place son immaturité, l'enfant a intérêt à être consi~ déré avant tout comme un élé~ ment dans un champ relation~ nel, ou mieux dans un jeu de relations dont les règles se trouvent souvent hors de sa portée .

Dès 1964, nous assistons à une extension rapide du Service par la création d'équipes régionales transdisciplinaires (psychologues, psychothérapeutes, logopédistes, pédopsychiatres, psychomotriciens). L'engagement auprès de l'école devient plus marqué. En 1982, le SMPV tourne une nouvelle page de son histoire: il devient autonome par rapport à Malévoz et le Grand Conseil définit clairement son statut.

sidérer si un enfant se trouve dans un contexte éducatif lui permettant de grandir, c'est-àdire d'effectuer les apprentissages (cognitifs, sociaux, affectifs, relationnels) que l'on fait à un âge donné, compte tenu de -ses possibilités. Viennent alors certaines questions: Est-il marginalisé parmi ses camarades? A-t-il renoncé à s'intégrer? Sa présence dans telle classe at-elle cette année un sens pour lui et pour son entourage? La situation renforce-t-elle ou affaiblit-elle son estime de soi? Se trouve-t-il placé dans des hiérarchies correctes? Est-il l'otage du conflit des adultes?

Promouvoir l'hygiène mentale des enfants et des adolescents

Officiellement «Service de psychiatrie infanto-juvénile et de psychologie scolaire », le SMPV intègre ces étiquettes différentes dans un projet global: effectuer de la prévention en matière d'hygiène mentale pour les jeunes de zéro à vingt ans. Contrairement à ce que l'appellation « médico-pédagogique» peut laisser penser, les collaborateurs du SMPV ne disposent pas de compétences particulières en pédagogie. La pédagogie, c'est le territoire des enseignants. Ce qui permet de dire au passage que l'organisation de soutiens ou d'appuis pédagogiques n'est pas de son ressort et relève bien de la responsabilité de l'école . La mission du SMPV est d'intervenir lorsque le développement d'un enfant ou d'un adolescent est entravé ou en danger de l'être . Agir dans le sens de l'hygiène mentale c'est con22

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Pour ces raisons, le point d'impact des interventions que nous faisons aujourd'hui au SMPV n'est plus l'enfant en tant que tel , désigné comme «cas» ou comme «patient» mais bien plutôt une situation existentielle qui englobe plusieurs personnes. Notre démarche renonce à distinguer entre «normal» et «pathologique» mais vise surtout à rechercher quelles ressources existent chez l'enfant et autour de lui pour organiser en commun une collaboration susceptible de débloquer la situation, d'interrompre les cercles vicieux et de ranimer l'espoir lorsque chacun se sent paralysé et impuissant.

Renoncer

à désigner des patients Comme c'est le cas en pédagogie, les connaissances en matière de psychologie de l'enfant et de l'adolescent ont beaucoup progressé ces dix dernières années.

Dans cette optique, le travail avec les enseignants, les parents, les autorités scolaires est primordial. Non pas pour

L'illusion selon laquelle on aide un «enfant-probléme» en le transformant en objet de soins psychiatriques s'estompe aujourd'hui. On découvre plutôt

du nouveau

Entrer en contact avec le SMPV pour signaler un enfant n'est pas une démarche ?anale: le faisant on court le risque de marginaliser l'élève par rapport à sa classe, d'affoler se,s parents et de détériorer le climat de collaboration. Pourta~t cette démarche peut devenir enrichissante si elle se déroule dans de bonnes conditions. Voici quelques règles que nous avons établies qui devraient faciliter les choses: 1, Il va de soi que les parents peuvent nous appeler de leur propre chef et qu'ils se trouvent le cas échéant, protégés par ie secret profession~el. Si le problème concerne egalement l'école, nous leur demandons l'autorisation d'entrer en contact avec l'enseignant.

2. Tout enseignant a la faculté de nous appeler pour que nous réfléchissions avec lui sur un e ou plusieurs situations problématiques qu'il rencontre dans sa pratique quotidienne , ceci sans avertir les parents concernés, Avec son accord, une observation en classe peut même être organisée. Cependant, aucun enfant n'est examiné ni pris en charge sans l'agrément des parents. Lors de situations délicates, nous étudions avec l'enseignant de quelle manière les parents peuvent être informés du problème et associés à la réfle xion . 3. Le signalement d'un élève par l'enseignant, après avoir obtenu l'accord des parents, est la situation la plus courante. Dans ce cas, nous entrons en contact et avec l'enseignant et avec la famille afin d'organi-

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ser une réflexion sur la situation problématique et de rechercher en commun des solutions appropriées. Ces situations problématiques sont connues : tel élève ne supporte pas la vie en groupe ." refuse de parler en classe." dérange les élèves par son comportement." n'est pas motivé pour apprendre" . est motivé mais n'intègre pas grand chose ... ne parvient pas à apprendre à lire". parle de incompréhensible", manière bégaie... fait l'école buissonnière ... vole " . se drogue". A quel degré de gravité faut-il intervenir? Le meilleur baromètre est ici la sensibilité de l'enseignant: chaque fois qu'il estime qu'un dialogue avec un spécialiste peut être enrichissant pour l'enfant, qu'il n'hésite pas à faire la démarche appropriée. Dissiper deux malentendus

Vingt ans de collaboration fructueuse mais parfois conflictuelle avec l'école nous ont permis d'éclairer plusieurs malentendus. En voici deux. Le temps psychologique n'est pas le même pour l'enseignant et pour le spécialiste de l'hygiène mentale, Pour un maître, le problème qui se pose doit être partiellement résolu sur la durée d'une année scolaire. C'est dans ce temps-là que sa responsabilité est engagée et qu'il doit rendre des comptes , Du point de vue de l'hygiène mentale, le temps est celui du développement de l'enfant et l'on sait qu'en '"Ces domaines il faut parfois savoir attendre, reculer pour mieux sauter, Nous avons un effort à faire de part et d'autre pour appréhender le point de vue du partenaire. La psychologie de l'enfant et de l'adolescent a maintenant démontré que la même problématique (personnelle, familiale, socio-culturelle) pouvait s'exprimer par des manifestations

totalement différentes ; par exemple, un enfant qui refuse de grandir peut tout aussi bien présenter des terreurs nocturnes , une phobie scolaire qu'une incapacité à apprend re à lire . Dans cette perspective, ce qui guide le spécialiste c'est le problème de fond plutôt que ses manifestations . C'est pourquoi nous souhaitons que devant une «dyslexie » ou une maladresse motrice, les enseignants n'exigent pas forcément l'intervention du logopédiste ou du psychomotricien. Pour nous, c'est le décodage du problème par l'équipe transdisciplinaire qui va dicter le choix d'un spécialiste plutôt que d'un autre.

Adresses utiles Monthey: Service médico-pédagogique, Villa des Ifs 37, Avenue de France Tél. 025/71 77 11 Martigny: Service médico-pédagogique 18 rue de l'Hôtel de Ville Té(, 026/2 18 36 Sion: Service médico-pédagogique 40, Place du Midi Tél. 027/22 44 85 Sierre: Service médico-pédagogique Hôtel de Ville Case postale 526 Tél. 027/5541 21

Maurice Nanchen responsable du Service médico-pédagogique pour le Valais romand

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Le système de santé

en Suisse

La santé est devenue un thème important; on parle de plus en plus de l'augmentation des coûts, du droit du malade, de prévention, des prouesses de la médecine de pointe, des limites des sciences médicales etc. Le concept de santé publi~ que a lui-même considérablement évolué durant ces deux dernières décennies: limitée naguère à l'hygiène, cette science ne peut se concevoir aujourd'hui sans l'apport de multiples disciplines: démographie, sociologie , économie , statistiques, etc. Le propos de cet article se limite à décrire quelques particularités du système de santé suisse.

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- toxiques ; - stupéfiants; - diplôme des professions médicales (médecins, médecins-dentistes , vétérinaires et pharmaciens); - assurances sociales ; - statistiques sanitaires; - environnement; - relations avec les organismes internationaux. Dès le milieu du XIXe siècle les Etats cantonaux ont encou~ ragé le développement de systèmes de santé embryonnaires souvent nés de l'initiative des églises, notamment pour les soins médicaux aux indigents. Depuis 1848, la Confédération a étendu sa sphère d'activités et pris de nouvelles responsabilités sans pour autant se substituer aux organismes privés et aux cantons .

Le système de santé helvétique est fortement marqué par le fédéralisme; on peut même dire que notre pays comprend 26 systèmes en matière de santé. Les cantons, totalement autonomes avant la naissance de la Confédération en 1848 ont conservé dans ce domain~ une grande part d'indépendance. La Constitution fédérale précise quelles sont les tâches confiées à la Confédération les cantons restant souverain~ dans la mesure où leur souveraineté n'est pas limitée par la Constitution, ce qui représente, dans le domaine de la san té, un champ d'action immense.

La majeure partie des établissements dispensant des soins sont construits et gérés par les cantons ou par des organismes privés. Parfois ' par des communes, dans le secteur gériatrique; ces dernières sont également responsables de l'assistance médico-sociale et des soins à domicile.

Les compétences de la Confédération sont notamment les suivantes: - maladies transmissibles' _ alimentation; , - radiations;

Pour que décentralisation ne soit pas synonyme d'incohérence , une coordination est nécessaire: là où la législation est affaire fédérale , l'exécution des tâches est souvent confiée

Ceux-ci restent entièrement libres d'organiser ou non la santé publique et la prévention, d'édicter les prescriptions d'hygiène, de développer ou non l'équipement hospitalier.

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auX cantons (denrées alimentaire s et stupéfiants par exemple). Le même principe est appliqu é entre cantons et commun es en médecine scolaire par exemple ou pour diverses institutions d'assistance sociale. Des connections directes existent entre Confédération et communes; c'est le cas de subventions pour la construction et l'entretien de bâtiments de protection civile à vocation san itaire et pour les institutions pou r handicapés. Les tâches de coordination entre les divers cantons et entre cantons et Condéfération sont assumées en partie par la Conférence des directeurs des affaires sanitaires . Le fédéralisme a beaucoup d'avantages: la décentralisation des lieux de décision raccourcit les voies hiérarchiques; les décisions inopportunes n'engagent pas le pays dans son ensemble; elles se corrigent facilement; le système reste assez souple pour permettre des innovations et exdes formules périmenter d'avant-garde; l'organisation peut respecter les diversités linguistiql:.Jes et culturelles régionales.

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Il ne faut cependant pas en sous-estimer les inconvénients, notamment les suivants: les différences de situation économique entre les cantons entraînent des inégalités ressenties parfois comme des injustices, certains cantons étant beaucoup mieux équipés que d'autres. D'autre part l'insuffisance de coordination peut conduire à de doubles équip.ements, un foisonnement d'institutions privées subventionnées par des fonds publics, mal contrôlées par l'Etat.

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C'est dans ce contexte général très spécifique à la Su isse qu'il faut interpréter les problèmes actuels de santé publique communs à l'ensemble des pays industrialisés. Le chef du Service de la santé publique Dr Michel Vouilloz médecin cantonal

(A suivre)

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L'éd ucati on ro utière de l'enfant

L'exemple

tout et ne font rien qui ne soit juste et sage. Dès lors, quel détestable exemple ne donnons-nous pas aux enfants, ne serait-ce que dans les situations suivantes: - traverser la route en dépit des feux rouges;

Lorsqu'il n'y a pas de passages pour piétons et 9ue , dne plus, les voitures garees genent la visibilité, le danger est encore plus grand. Il faut inlassablement apprendre à l'enfant comment il doit traverser la chaussée.

Montrez clairement que vous vous arrêtez avant de descendre du trottoir.

Voici, en images, quelques conseils et exemples à donner aux enfants lorsque nous sommes amenés à nous déplacer dans le trafic, en particulier sur le chemin de l'école ou lors d'une promenade ou d'une visite scolaire afin qu'ils deviennent des usagers de la route à qui l'on puisse se fier.

Dans la mesure du possible, ne traversez la chaussée qu'aux endroits sûrs, par exemple en empruntant les passages pour piétons, les passages sous-voies ou les passerelles.

La règle la plus importante est

sera seul;

s'arrêter une première fois au bord du trottoir.

Ne franchissez jamais les passages pour piétons au «jaune », ni au «rouge»,

Bien des choses que vous voyez demeurent cachées à l'enfant. Il faut donc faire

même si la route est libre.

un deuxième arrêt à l'angle du véhicule

L'enfant, lorsqu'il fera de même.

afin que l'enfant puisse bien observer la circulation.

Qu'il y ait des règles à suivre, l'enfant ne l'ignore pas. Il le comprend même très tôt. Ce qu'il ne comprend pas, c'est que tant d'adultes violent la loi comme bon leur semble. Or, ne l'oublions pas, l'enfant s'inspire bien plus du comportement des adultes que de leurs ordres ou de leurs recommandations. Que les grandes personnes ne leur donnent donc pas le plus funeste exemple en traversant la chaussée sans respecter les règles du piéton. L'enfant a un sens inné de l'observation et il prend exemple sur les adultes, en bien ou en mal. Tant que les enfants nous font confiance, nous sommes ceux qui savent tout, peuvent

- traverser la route en dehors des passages de sécurité; - ne pas utiliser les trottoirs; - ne pas emprunter les passages souterrains ou les passerelles. Ils ne manqueront pas de copier tôt ou tard ces exemples regrettables. L'enfant ne peut tout voir d'un seul coup d'œil et ne possède pas l'adresse de l'adulte. Qu'il s'agisse pour lui de voir ou d'être vu, il est singulièrement désavantagé par sa petite taille . Ses chances de traverser la rue sans mal en sont d'autant plus faibles.

Pour que l'enfant apprenne à bien connaître les règles de la circulation, il doit découvrir la réalité quotidienne avec un adulte. Dans chaque rue, celui-ci saura le rendre attentif à la bordure du trottoir: «Après, attention, c'est la rue, c'est dangereux!» L'enfant verra aussi que les véhicules ne roulent pas tous à la même vitesse ni dans la même direction.

La prévention routiére de la police cantonale

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Assemblée annuelle 1984

SSSH Sierre, du 1er au 3 juin

Programme de la SSSH

pour plus de renseignement s'adresser à: Jean-Pierre Salamin, président, Département de l'instruction publique de l'Etat du Valais, Planta 3, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 69/72.

Président: Prof. Dr Thomas Gelzer Hirschengraben 11 3001 Bern Vendredi 1er juin

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Hôtel de Ville, Grande Salle 17.30 Conférence des présidents 19.30 Vin d'honneur offert par la Ville de Sierre 20.15 Dîner des ' présidents à l'Hôtel Terminus

Qui est la SSSH? Association de droit privé fondée en 1946, la Société suisse des sciences humaines (SSSH) est une organisation scientifique faÎtiére. Elle possède le statut d'académie scientifique. A travers ses membres, les sociétés spécialisées, elle représente la communauté scientifique suisse, qu'elle soit académique ou laïque, et recouvre l'ensemble des disciplines dans le domaine des sciences humaines. La SSSH vit le jour peu après la Seconde Guerre Mondiale sur l'initiative de sociétés savantes soucieuses, d'une part, d'encourager la recherche fondamentale en générai et de défendre les intérêts des sciences humaines en particulier, désireuses, d'autre part, d'adhérer à l'Union Académique Internationale et d'offrir ainsi la possibilité aux chercheurs suisses de collaborer à certains projets internationaux. Nombre de sociétés, dont l'origine remonte au XIXe, pouvaient en effet se prévaloir déjà d'une longue tradition d'encouragement de la recherche. Relevons que le Musée national suisse fut fondé en 1891 à l'instigation de la Société d'histoire de l'art en Suisse. Dans un passé plus récent, la SSSH contribua à la création du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle a œuvré en faveur de l'ouverture

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Samedi 2 juin

Hôtel de Ville, Grande Salle 08.45 Assemblée des délégués. L'assemblée est publique. Les invitations, l'ordre du jour ainsi que les documents destinés aux délégués seront envoyés séparément. Programme général

Maison bourgeoisiale, avenue du Rothorn 2 15.00 Allocution de bienvenue du conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique de l'Etat du Valais. «La science défiée par l'irrationalisme?» Débat pluridisciplinaire présidé par le professeur François Stoll de Zurich.

Conférenciers: Prof. Dr Peter Atteslander, Augsburg; Dr med. et phil. Cécile Ernst, Zurich; 28 """

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Prof. Dr Hans Lenk Karlsruhe' Rémy Zaugg, peint~e, Bâle '

Accueil par la Fanfare de Venthône

Pause

20.15 Dîner et soirée récréative avec le chœur mixte de Venthône et l'accordéoniste ' Gilbert Praz.

Table ronde sUIvie d'une discussion générale 19.15 Place de l'Hôtel de Ville: Départ en car pour le château de Venthône 19.30 Apéritif offert par la commune de Venthône

22.30 Retour en car à Sierre, sur demande. 24.00 Retour en car à Sierre .

Par la Loi fédérale sur la recherche, la 'SSSH est formellement reconnue comme une des institutions nationales chargées d'encourager la recherche; elle est dotée d'une mission prioritaire de communication, d'échanges et de coordination dans le domaine de la science, tant au plan national qu'international. De plus, elle participe à l'élaboration de la politique de la science dans notre pays. Fondation pour les sciences humaines

La SSSH a créé en 1983 une fondation autonome dans le but de stimuler et de garantir la réalisation de projets et de travaux aptes à développer les sciences humaines sous tous les aspects de la méthode et du contenu. Les fonds disponibles dépendront des contributions de tiers et de dons éven,tuels. L'encouragement de la recherche

La SSSH s"attache à promouvoir le développement des sciences humaines dans le domaine de la recherche et de l'enseignement. Elle remplit avant tout des fonctions de communication et de coordination .

Diffusion et échange de /'information

La SSSH affecte la très grande partie de ses moyens à la publication d'œuvres scientifiques originales, sous forme de périodiques spécialisés, de séries et de monographies individuelles; elle organise et finan-. ce des réunions scientifiques au niveau national et international. Son assemblée annuelle et ses colloques offrent une tribune aux discussions interdisciplinaires auxquelles des jeunes chercheurs ou des scientifiques travaillant hors des universités peuvent participer. En tant qu'organisation faîtière, la SSSH publie un annuaire scientifique et administratif, de même qu'un «Bulletin ». Elle est responsable de l'édition de deux séries dont l'une, «Academica helvetica», éditée en commun avec la Société helvétique des sciences naturelles, est consacrée à la publication de travaux interdisciplinaires, l'autre à la diffusion des contributions présentées lors des «Colloques de la Société suisse des sciences humaines».

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Entreprises à long terme

La SSSH charge des commissions, des conseils ou des groupes de travail de missions déterminées, souvent d'intérêt national. La commission pour l'archéologie classique, du Proche-Orient et égyptienne, par exemple, sert d'organe consultatif, de coordination et d'encouragement de la relève; un conseil est responsable de 29

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ou de la reconnaissance officielle de différentes institutions de recherche. Citons, entre autres exemples, l'Institut suisse de recherche pour la musique populaire et les instruments de musique, l'Institut suisse pour l'étude de l'art ainsi que l'Institut de recherches rhétiques.

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la réalisation du Catalogue des manuscrits datés en Suisse, un autre encore assure l'achèvement des travaux du fameux «Dictionnaire éthymologique français » de W. von Wartburg. Les tâches de la commission d'archéologie relèvent par contre de la politique de la recherche dans son domaine .

Le service à la communauté Prises de position sur des questions d'intérêt général

La SSSH est régulièrement in tégrée aux procédures de consultation sur des objets concernant son champ d'activité, la politique de la science ou de la culture . Elle prend position et livre des rapports d'expertise sur des questions d'intérêt général telles que l'opportunité de grands projets ou programmes de recherche et de documentation , l'élaboration de nouveaux textes de loi ou les objectifs culturels poursuivis par notre pays. .

Aide aux jeunes chercheurs La SSSH encourage la relève pas sa commission de la recherche, un organe commun avec le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle accorde aussi son soutien à des séminaires de formation avancée, ainsi qu'à des comités de recherche formés ou à des colloques organisés par des sociétés membres.

Relations publiques en faveur de la science La SSSH s'efforce de faire connaître auprès du public les résultats de la recherche, en particulier ceux susceptibles d'apporter une solution aux problèmes de notre société et, le cas échéant, la vulgarisation de ces résultats en favorisant l'organisation de conférences, de cours, d'expositions et la publication de guides. Elle joue le rôle de porte-parole et d'intermédiaire pour exprimer les préoccupations ou les convictions de la communauté scientifique qu'elle représente.

Politique de la recherche La SSSH participe à la planification et à la coordination en matière de politique de la recherche en collaborant avec les autorités et les autres institutions scientifiques suisses telles que le Fonds national, le Conseil suisse de la science, l'Office fédéral de la science et de l'éducation et les académies-sœurs. Elle s'efforce de dégager, en consultant ses sociétés membres et organes, les besoins et les priorités de la recherche et travaille à l'élaboration d'un système de détection avancée.

Responsabilité des scientifiques La SSSH s'engage pour défendre les droits fondamentaux des scientifiques, notamment la liberté de travail et de déplacement. Elle incite par ailleurs les scientifiques à réfléchir sur la responsabilité qu'ils portent au sein de la collectivité .

Au niveau des disciplines, elle soutient l'étude de projets de coordination et de documentation ainsi que d'inventaires nationaux .

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Dans sa fonction d'académie la SSSH est chargée de la col~ laboration scientifique internationale au plan non gouvernemental. Elle est responsable de la représentation de la Suisse à l'étranger, de la participation suisse à des entreprises scientifiques et de l'échange de chercheurs d'horizons les plus divers . Elle est membre de l'Union Académique Internationale, du Conseil international des sciences sociales et dans le cadre de la Conféren~ ce des académies scientifiques suisses, de la Fondation européenne de la science. Avec des académies étrangères, elle entretient des relations bilatérales . Un lieu de réunion entre scientifiques et laïcs

La profonde originalité de la SSSH par rapport aux autres institutions d'encouragement à la recherche réside dans sa forte implantation non seulement dans les milieux académiques mais aussi parmi les amateurs attachés aux sciences humaines. De très nombreuses sociétés sont composées de sections régionales qui jouissent d'une vaste audience et entretiennent l'intérêt et la compréhension pour les sciences également en dehors des centres universitaires .

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suisse de la Fête nationale » et les cotisations des sociétés membres. Ces moyens sont répartis selon une procédure démocratique, avec la participation des membres de la sociét é. Notons que les subsides de la Confédération ne couvrent, en moyenne, que le 20 pourcent environ du total des dépenses effectuées dans le cad re de toutes les sociétés membres et de l'organisation faîtiè re. Les subventions versées par les pouvoirs publics ne re présentent donc qu'une partie modeste de l'apport du secteur privé . Organisation

Les membres Ay ant son siège à Berne , la SSSH comprend (1983) 39 société s savantes qui réunissent en semble quelque 37 000 membres.

Les organes L'assemblée des délégués est l'organe suprême où sont représentés tous les membres de la société. Elle se tient une fois par année; elle décide du programme des activités et fixe des priorités. Elle élit le président et les membres du comité, des commission et des conseils . Le comité est l'organe exécutif de la société où siègent, à côté des membres nommés ad personam, les délégués des sections , deux représentants de la Confédération ainsi qu'à titre d'observateurs les deux délégués à l'Union Académique Internationale. Un bureau traite des affaires que lui confie le comité. Sept sections regroupent chacune les sociétés membres d'un même domaine de re-

cherche . Elles servent de plate-forme d'échange d'informations et participent à l'examen des projets requérant des subventions . Le secrétariat général permanent s'occupe de la gestion des affaires et de l'administration de la SSSH. Organe d'état-major et d'exécution, il fournit des prestations de service aux membres et organes de la société ou autres requérants . Huit commissions ou conseils sont chargés par l'assemblée des délégués de travaux de recherche, de coordination ou de publication spécifiques, alors que 6 commissions assument la représentation et la collaboration de la Suisse au sein de projets internationaux menés en majorité par l'Union Académique Internationale.

Financement

La SSSH tire la majorité de ses ressources directes des subsides alloués par la Confédération . S'y ajoutent une contribution occasionnelle du «Don

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Les relations internationales

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Le centre écologique d'Aletsch

Connaissance de l'environnement Le fichier: un outil de travail

Plusieurs d'entre vous ont répondu à notre appel concernant l'élaboration d'un fichier de documentation à l'usage des classes des petits degrés. Nous vous rappelons que le but du fichier n'est pas de constituer des documents de synthèses mais de favoriser l'apprentissage d'une systématique et de permettre le classement des documents. Cette méthode de travail fort appréciée des enfants commencent à proposer nouvelles utilisations des cuments .

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Forêt et glacier à portée de regard et de promenades, villa sortie tout droit d'un conte d'Andersen et parfaitement insolite dans la sauvagerie du paysage - en fait, la fameuse Villa Cassel a simplement été construite par un banquier anglais au début du siécle comme ré sidence d'été ... - le Centre écologique d'Aletsch ne pouvait trouver endroit plus adéquat que ce bout de Valais pour développer le contact avec la nature, apporter des connaissances scientifiques, intensifier la recherche dans la région d'Aletsch.

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Visiteurs d'un jour, vous pourrez compléter votre balade en forêt par une visite au Centre qui vous offrira une exposition permanente sur l'histoire naturelle de la région d'Aletsch et les recherches scientifiques entreprises dans cette région ainsi que sur l'histoire de la maison, une présentation audio-visuel/e, un jardin botanique. Si vous souhaitez une information plus approfondie, le Centre vous offre un vaste programme de cours portant sur la faune et la flore alpine, l'écologie, la géologie, la glaciolo-

gie, la biologie, la photographie de la nature avec, à disposition, une bibliothéque, une collection botanique, zoologique, minéralogique, et des salIes de travail pouvant servir de laboratoires. La durée de ces cours est généralement d'une semaine. Au cas où ils vous intéresseraient vous pouvez consulter le cata~ logue à l'ODIS ou le demander à l'adresse suivante: Secrétariat LSPN Case postale 73 4020 Bâle


Méthodologie enfantines 1P - 2P

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Expérience de théâtre dans les écoles primaires

Depuis deux ans maintenant, grâce surtout à l'initiative de Mme Bezinge et à l'appui de M. Amherdt, nous avons introduit dans les écoles primaires de Sion des cours de théâtre et d'expression corporelle à titre expérimental.

La méthodologie destinée aux enseignants des classes enfantines - 1 P - 2P sera disponible dés septembre 1984 au dépôt des livres scolaires . Elle s'adresse à la fois aux enseignants de l'école maternelle et à ceux de l'école élémentaire puisque le but de ces degrés est le développement des mêmes apprentissages : observer, se poser des questions, rechercher des informations, comparer les informations, les communiquer ... Une distinction est faite cependant quant au choix des sujets d'études et aux objectifs .

Il serait sant de grandes tend par

PROFESSEUR SUJET

La première partie de l'ouvrage développe la pédagogie de la découverte, la démarche générale, le programme et les objectifs pour chacun des degrés concernés.

DEGRÉS LIEU

La seconde partie est consacrée aux suggestions méthodologiques pour l'étude d'une plante, d'un animal, d'un petit milieu, une activité humaine , la sortie, la notion d'espace et la notion de temps . La troisième partie offre des exemples de fiches à l'usage des enseignants et des enfants. Cette méthodologie trouve un prolongement dans les Cahiers de l'environnement, déjà présentés dans ces colonnes (EV Nos 7 et 8/1984). Ces cahiers sont réalisés grâce à vos démarches de classe et nous souhaitons, toujours aussi vivement, votre collaboration.

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DATE INSCRIPTIONS

JEAN.-MARC PILLET FAUNE ET FLORE DES FOLLATt:RES ENFANTINES À 6P LES FOLLATt:RES MARTIGNY MERCREDI 23 MAI, À 13H30 JUSQU'AU 19 MAI, À L'ODIS 027/21 ,62,86

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corporelle dans des écoles et les objectifs que nous voulons atteindre. Il ne s'agit surtout pas pour nous de créer des pièces de théâtre afin de les présenter à la fin de l'année mais au contraire d'utiliser des techniques de concentration , de décontraction vis-à-vis du corps, afin de susciter une prise de conscience spatiale et temporelle

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de l'enfant face à lui-même, aux autres , à son monde réel et imaginaire. C'est-à-dire que tout ce que l'enfant ne comprend pas, il essaie de l'expliciter par son imaginaire qui est très proche, comme cAacun le sait, de ses rapports affectifs. Le jeu constitue pour lui le premier moyen de s'ouvrir au monde ' et de découvrir les moyens de chacun pour s'affirmer et trouver le chemin de sa personnalité. Chacun veut découvrir ce dont il est capable. Chacun souhaite être apprécié dans ce qu'il fait et se sentir important dans une équipe. L'enfant veut vivre pleinement sa vie. En ce sens, il recherche les expériences nouvelles pour connaître ses limites et essayer de les dépasser. Quel défi captivant pour lui que la création d'une mise en scène, issue de ses rêves ou des événements quotidiens qu'il rapporte. Nous commençons en début d'année par du théâtre libre, la plupart des enfants entrent à fond dans ce type d'expression et s'exécutent avec aisance dans des jeux comme celui du miroir, où ils doivent reproduire exactement les gestes de leur vis-à-vis. Pour les plus timides, c'est souvent le mime avec masques qui ouvrent la porte à l'expression des sentiments et donnent accès aux autres expériences thèâtrales. Quand le groupe est prêt, nous pouvons passer aux jeux d'improvisation . Là peuvent se mêler mime, pantomine, expression verbale. En général, les enfants aiment les jeux drôles et entrent dans leur personnage

de façon étonnante. Jouer un rôle c'est souvent dévoiler une partie de sa personnalité. L'enfant évolue en créant. D'abord centré sur lui-même, tout occupé à se reconnaître, il finit peu à peu par vouloir s'ouvrir aux autres. C'est alors qu'il sent le besoin de partager sa vitalité, de montrer sa créativité, l'autre devient alors pour lui une nécessité. Pour imager une fois encore ce que nous venons de dire, cette approche particulière de l'expression gestuelle et verbale provoque une très forte motivation à s'exprimer qui s'est propagée ensuite dans les aUtres matières de classe. (L'atmosphère générale de la classe change; les relations restreintes des petits clans se sont transformées en interrelations multiples et variées dont les enfants moins doués et les étrangers ont le plus bénéficié) . L'auto-critique pratiquée dans les séances rend l'enfant plus responsable et plus tolérant. Pour en venir au rôle de l'animateur, tout ne coule pas de source. La difficulté principale réside dans l'équilibre à trouver entre sa présence et son effacement, entre le travail fait en classe et les suggestions au cours d'expression . Elle a aussi résidé durant ces deux ans, dans le fait que le temps à disposition est restreint: 10 séances par classe à raison d'une heure et demie pour l'année scolaire, même si ces heures permettent un dégrossissage, elles ne sont de loin pas suffisantes pour aller jusqu'au

bout d'une première découverte globale de l'enfant et du groupe . En effet, c'est souvent au moment où nous entrons dans la véritable phase de prise de conscience individuelle et collective, que nous devons nous arrêter. Comme vous pouvez le constater, nous n'avons donné ici qu'une esquisse du travail et des objectifs que nous avons suivis au cours de ces deux ans. Nous espérons dans un prochain numéro rentrer dans des précisions plus à même de faire comprendre le déroulement d'une séance et le rapport des ces activités, avec les autres matières comme le français, les maths, l'histoire, l'environnement..., et tout aussi important, la collaboration indispensable entre le maître et l'animateur. Nicole Schroefer et J.-B. Gillioz

PS : deux dossiers sont à disposition à l'ODIS . Ces cours de théâtre continueront peut-être l'année prochaine . Nous sommes à votre disposition pour de plus amples renseignements .

La feuille de promotion que vous tenez entre les mains est expédiée

à 14 000 exemplaires à travers toute la Suisse romande. Toutefois , nous ne sommes pas certains qu'elle parvienne à toutes les personnes intéressées, . ni qu'elle soit lue comme elle devrait l'être. Nous sommes d'autre part convaincus qu'elle est susceptible d'améliorations tant dans sa forme que dans son contenu. Mais dans quel séns ? Vous pouvez nous le dire et contribu er ainsi au perfectionnement d'un in strument d'information qui vous est destiné. Pour le faire, vous trouverez à l'intérieur de cette feuille une carte postale réponse. Il vous suffira de la remplir, de l'affranchir et ~e la poster le plu s rapidement pOSSIble. Même si cette feuille vous parvient tardivement , vous avez jusqu 'au 8 juin (au plus tard) pour nous la retourner. Att ention, vos efforts pourraient être

récompensés ' toutes les cartes qui nous seront p~rvenues avant le 8 juin participeront à un tirage au sort. Douze personnes ayant répondu à temps

recevront un livre: « LES AIGUILlAGES DU RÊVE» qui accompagne la série télévisée du même titre de Pierre Gisling. (Valeur du livre en librairie, environ Fr. 60.-.) Alors, à vos stylos ; tout en contribuant à l'amélioration d'un moyen d' information qui vous est utile, vous vous offrez une chance de gagner un livre. Et merci pour vos suggestions!

Gilbert Brodard

Télévision éducative Telactualité « :Cévénement du mois» (7 et 8 flJai,' 4 et 5 juin) Deux rendez-vous avant l'été qui vous permettront d'aborder avec votre classe un thème ou un événement



Le Chat et le Soleil Poème de Maurice Carême Musique de 10 Akepsimas

Le chat ouvrit les yeux Le soleil y entra Le chat ferma les yeux Le soleil y resta Voilà pourquoi le soir Quand le chat se réveille J'aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil

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Texte : Fondation Maurice Carême Musique: Editions Musicales SUYAPA ' 95300 Pontoise (France) Discographie: « Picoti, Picota nO3» Disque SM 17-622

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Plan de l'émission 1. Le Chat et le Soleil (accompagnement orchestral) 2. Le Chat et le Soleil (chant) 3. Le Chat et le Soleil (accompagnement repris 3 fois) 4. Balle au Bond (chant) 5. Balle au Bond (accompagnement) 6. Pique Nique Pouille (chant) 7. Pique Nique Pouille (accompagnement) 8. Tour du Monde (chant) 9. Tour du Monde (accompagnement) 10. Au cirque (chant) 11. Il y a du Brouhaha dans le Potager (accompagnement inédit) 12. Il est un peu mon Ami (accompagnement inédit) 13 . Le Chemin de la Musique (accompagnement inédit)

«A VOUS lA CHANSON!» par Bertrand Jayet

« Récréation

avec Jo Akepsimas et Maurice Carême» ' «10 Akepsimas sait qu'une bonne chanson se cultive avec une bonne musique: dans son jardin tout est fleuri de notes précises, précieuses, prêtes à se faire cueillir.» (Panorama) « 10 Akepsimas est plein de tendresse et d'une grande qualité: le langage du cœur.» (Paris-Match) 10 Akepsimas, un habitué des emlSSlons AVLC (voir fiches précédentes), nous présente cinq chansons composées sur des poèmes de Maurice Carême. I..:orchestre SM et Daniel Favez au synthétiseur joueront également trois accompagnements inédits de chansons écrites par 10 en collaboration avec Mannick.

Partitions: Un dossier complet AKEPSIMAS peut être obtenu à l'adresse suivante: A VOUS LA CHANSON Emission de la Radio édu cative Radio Suisse romande La Sallaz 1010 Lausann e Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dûment remplie et affranchie. La pa rtition de « Pique Nique Pouille » a été éditée dans le recueil « Le jardin des chansons» (fournitures scolaires, Etat de Vaud). La partition de «Tour du Monde » a été éditée dans le recueil «La fête aux chansons » (fournitures scolaires, Etat de Vaud) . Un recueil MANNIK - 10 AKEPSIMAS « 50 chansons pour les enfants harmonisées à 2 et 3 voix » est disponible aux Editions Musicales SUYAPA, rue de l'Hermitage 27 - 93500 Pontoise (France).

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Pique Nique Pouille Poème de Maurice Carême Musique de 10 Akepsimas 1.

Pique nique pouille Nique pique rouille J'ai vu la grenouille Manger une nouille Sur un chou navet 2.

Pique nique pouille Nique pique rouille J'ai vu la gargouille Filer la quenouille De mère Piquet

3.

Pique nique pouille Nique pique rouille Je t'ai vu, gribouille, Grenouille, gargouille C'est toi qui y es

Texte: Fondation Maurice Carême Musiqu e : Editions Musicales SUYAPA 95300 Pontoise (France) Discographie : «Picoti, Picota nO5» Disque SM 17-706

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A Berlin, à Berlin, En berline avec un daim. A Moscou, à Moscou, Trois colombes dans le cou. A Delhi, à Delhi, Sur un nuage de riz.

Balle au Bond Poème de Maurice Carême Musique de Jo Akepsimas

2.

A Formose, à Formose, Sur un flot de poissons roses. A Tokyo, à Tokyo, Dans un palanquin d'oiseaux. A Lima, à Lima, Volant sur un panama. Mais revenir à Bruxelles Sur un cheval brabançon Avec ma maman en selle Et le cœur plein de chansons. Texte: Fondation Maurice Carême Musique: Editions Musicales SUYAPA 95300 Pontoise (France) Discographie: « Picoti, Picota nO 5» Disque SM 17-706 +(011.

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Balle, balle, balle au bond Saute jusqu'à l'horizon. A la une, prends la prune A la deux, le prunier A la trois, le verger A la quatre, la dune A la cinq, le clocher A la six, le village A la sept, les rochers A la huit, les nuages A la neuf, l'arc-en-ciel, A la dix, tout le ciel. Balle, balle, balle au bond Saute jusqu'à l'horizon

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Au Cirque

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Poème de Maurice Carême Musique de Jo Akepsimas

Texte: Fondation Maurice Carême Musique: Editions Musicales SUYAPA 95300 Pontoise (France) Discographie: « Picoti, Picota nO 3» Disque SM 17-622

Tour du Monde

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Ah! si le clown était venu! Il aurait bien ri, mardi soir: Un magicien en cape noire A tiré d'un petit mouchoir Un lapin, puis une tortue Et, après, un joli canard. Puis il les a fait parler En chinois, en grec, en tartare. Mais le clown était enrhumé: Auguste était bien ennuyé. Il dut fiüre l'équilibriste Tout seul sur un tonneau percé. C'est pourquoi je l'ai dessiné Avec des yeux tout ronds, tout tristes Et de grosses larmes qui glissent Sur son visage enfariné. Texte: Fondation Maurice Carême Musique: Editions Musicales SUYAPA 95300 Pontoise (France) Discographie: « Jo Akepsimas chante pour les enfants nO 2» Disque SM 30-lll3

Paroles de Maurice Carême Musique de Jo Akepsimas

1.

A Paris, à Paris, Sur le dos d'une souris. A Lisbonne, à Lisbonne, En roulant sur une pomme.

Il y a du Brouhaha dans le Potager Paroles de Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique de Jo Akepsimas

(Publié avec l'aimable autorisation des Editions du Levain, Paris) Discographie: « Le Maringouin» de Mannick et Jo Akepsimas Disque SM 30-803

Il est un peu mon Ami Paroles de Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique de Jo Akepsimas N.B. Les paroles de ces deux chansons, qui ont fait l'objet d'une précédente émission, sont publiées dans les fiches de la Radio éducative de mars 1984.

Le Chemin de la Musique Paroles de Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique de Jo Akepsimas

1.

Un piano ça mange trop, Mais ne vous étonnez pas: Regardez les dents qu'il a Quand il ouvre grand la bouche. Refrain:

ILS ONT PLEIN DE MOTS MAGIQUES POUR ME DIRE LE CHEMIN, LE CHEMIN DE LA MUSIQUE DANS MA TÊTE ET DANS MES MAINS. 2.

Le violon est amoureux, Mais il faut le caresser, Avec l'ombre d'un archet, Pour lui rendre la mémoire.

«À

vous

lA CHANSON!»

Ma première chanson Sous le haut patronage de la Direction de la Musique du Ministère de la culture, une jeune Québécoise, Anne Morel, Editions du Petit Matin, a organisé un concours de textes de chansons auprès des enfants des écoles primaires (âge maximum 12 ans). Cette idée a enthousiasmé les enfants et les enseignants des pays francophones, à savoir: France, Suisse, Québec. Plusieurs milliers de textes de chansons ont été envoyés et, après une première présélection, un jury final composé . de représentants du Ministère de l'éducation nationale et de la culture, de gens de radio et de télévision, de journalistes de la presse écrite, a retenu une cinquantaine de textes. Ces textes ont été présentés à des compositeurs-interprètes de langue française, tous connus du grand public. La qualité, l'originalité, la touchante simplicité et l'humour des textes ont immédiatement séduit la plupart d'entre eux. Chaque artiste a choisi un texte pour lequel il a eu un coup de cœur et a composé une musique originale. Grâce à l'accord de leurs maisons de disques respectives, chaque compositeur-interprète a pu chanter et enregistrer la chanson inédite avec son équipe habituelle de musiciens dans une liberté totale quant au choix de l'arrangeur et du studio. Signalons enfin que la pochette du disque est illustrée par un dessin d'enfant et que tous les textes avec d'autres dessins et les photos des artistes figureront à l'intérieur.

3.

La guitare a dans le cœur Une cage sans barreaux, D'où s'échappent des oiseaux, Quand on pince bien les cordes.

Discographie: «Ma première chanson» . Disque Flarenasch et Anne Morel - WEA 723 656 Marie-Paule Belle, Robert Charlebois, Henri Dès, Yves Duteil, Michel Jonasz, Francis Lalane, Bernard Lavilliers, Roland Magda ne, Ricet Barrier, Alain Souchon, Fabienne Thibeault, Jean Vallée, déposent de la musique sur des textes d'enfants.

4.

Quand la flûte sait chanter, Dans les mains d'un pastoureau, Elle s'emplit de trémolos Sous le pas des doigts qui dansent.

Partitions: Toutes les chansons sont éditées aux Editions du Petit Matin, 4, rue de Cerisoles, 75008 Paris, au profit de la Croix-Rouge française pour les enfants défavorisés.

5.

Le banjo n'est qu'un bavard, Et vous l'entendrez souvent, Après tous les instruments, Faire un grand éclat de rire.

La Grenouille 110

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Texte collectif de la classe 2 C Institut de l'Enfant Jésus....:. Nivelles -

Le lundi, quand l'herbe est mouillée, Elle prend son bain dans la rosée, Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle? Le mardi, quand le ciel est gris, Elle s'ennuie au fond de son lit. Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle?

Belgique


Refrain :

Composée et interprétée par Jean Vallée.

Juste ici, devant moi Je vois un papillon. ' bis Et voilà que mon chat Dans mes bras, fait- ro~ron. Il y a un nuage Qui passe sur ma tête. Ça va faire un orage Et gâcher notre fête.

Promotion

Les aiguillages du rêve Tel est le titre d'une nouvelle série de Pi erre Gisling, série qui va démarrer le samedi 5 mai prochain à 18 h. 55. Ces treize émissions n 'émanent pas de la Télévision éducative mais, comme les précédentes, sont de nature à intéresser vivement maîtres et élèves .

2.

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Plutôt que d'être des leçons méthodiques de dessin, les émissions montrent diverses techniques, inattendues parfois, donnent envie d'en créer d'autres, s'ouvrent sur les horizons les plus fantaisistes. Parallèlement à la série télévisée, un livre en reprend les sujets, les ordon-

nant différemment. Les Aiguillages du Rêve, de Pierre Gisling, photos de Claude Huber; 196 pages couleur au format 24 x 31 cm Réalisée en coproduction avec trois chaînes francophones, cette série sera diffusée aussi sur FR3, les dimanches à 18 h. 30, du 10 juin au 2 septembre.

3.

Les abeilles font du miel Et ce sera très bon. bis Elles s'envolent dans le ciel Suivies d'un beau bourdon.' bis Mon petit cœur qui bat, C'est aussi la nature. Toutes ces choses-là Je voudrais que ça dure! 4.

Aujourd'hui, il fait beau Et le ciel est tout bleu.

Nature

Les belles petites fleurs Se racontent entre elles Leur tout petit bonheur. Elles se trouvent très belles.

LA GRENOUILLE FAIT DES BONDS DANS LA MARE AUX CANARDS. LA GRENOUILLE FAIT DES BONDS SUR LES FEUILLES DE NÉNUPHARS. Mercredi, avec les sauterelles Elle va jouer à la marelle. ' Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle? Si le jeudi le soleil brille Elle prend le train pour l'Italie. Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle? Le vendredi, dans l'herbe verte, Elle va cueillir des pâquerettes. Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle? Et le samedi, quand vient la nuit, Elle va danser jusqu'à minuit. Mais le dimanche, que fait-elle Notre petite demoiselle?

bis

Composée et interprétée par Henri Dès.

Texte de Létitia Pfulg (8 ans), classe 2e primaire Les Tamaris-Savagnier (Suisse)

Maman .fonce dans l'épicerie Texte de Céline (6 ans) aidée de Mireille et Loïc Classe de Marçais-Le Châtelet (18)

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Cette fois-ci, la voie principale suivie - c'est le cas de le dire .. . -, c'est le chemin de fer. Les participants au vingtième camp dé dessin se sont baladés en Suisse et en France voisine, le train utilisé devenant selon les cas sujet ou moyen permettant de gagner un lieu privilégié (autrement dit, à la fois support et transport). Il serait illusoire de vouloir rendre compte, en quelques lignes, d'un bouquet d'idées originales et suggestives . Le regard commence par se poser sur un cimetière de locomotives, pathétiques épaves échouées parmi les herbes folles; un musée alsacien, quant à lui, présente des engins rutilants mais définitivement immobiles comme des papillons de collection. Puis le convoi s'ébranle et, peu à peu, prend de la vitesse, de la couleur, de la vie; les passagers regardent les vaches et brodent des variations sur ce thème; debout dans le wagon, ils s'initient au dessin automatique ; ils imaginent ce qui pourrait sortir de la gueule mystérieuse d'un tunnel; ils croquent les aspects insolites d'une gare. Et puis, les rails se font moins contraignants, les voyageurs sont aiguillés vers le rêve: levers de soleil, oiseaux, univers du cirque .. .

1.

Maman fonce dans l'épicerie La dame dit oh! mes fruits! Maman vole en cerf-volant Et elle met son clignotant. Elle rencontre des nuages Des oiseaux qui déménagent Vers l'Afrique ou le Printemps C'est un voyage très fatigant. 2.

Un chameau lui dit Madame Vous êtes une vraie princesse Je voudrais vous emmener Voir les manèges et les fées. Maman pense à ses enfants Elle descend très doucement Elle leur raconte l'histoire Du nuage et de l'espoir. 3.

1.

Aujourd'hui, il faut beau bis Et le ciel est tout bleu . Sur le toit, un corbeau, bis Vient me faire ses adieux.

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Maman fonce dans l'épicerie La dame dit oh! mes fruits! Maman vole en cerf-volant Et elle met son clignotant. Composée et interprétée par Marie-Paule Belle.

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Radio éducative Conte (9 mai, 6 juin, 27 juin)

3e concours uer: Invente une histoire Le concours de narration enfantine organisé par l'DER (Union européenne de radiodiffusion) est une occasion de favoriser les échanges internationaux entre radios, d'améliorer la compréhension entre les enfants des différents pays d'Europe, de stimuler l'imagination d'une manière propre à la radio. La Radio éducative, selon son habitude, ne manque pas une occasion de répercuter et de faire apprécier ailleurs le travail des élèves de Suisse romande . Elle leur offre ainsi une double chance de voir leurs créations

primées: a) en choisissant des textes qui seront diffusés dans l'émission RE du 27 juin 1984; b) en sélectionnant 5 histoires qui seront envoyées au jury de l'UER.

Participation A partir d'une bande d'effets sonores qui vous seront présentés avec des conseils pédagogiques, des exemples, des possibilités d'interprétation dans J'émission du 9 mai, les en-

fants inventent une histoire. Les textes originaux, écrits de la main de l'enfant, doivent être accompagnés d'une version dactylographiée. La longueur ne doit pas dépasser 600 mots (soit 2 pages A4) . Les enfants s'inspirent du montage sonore spécialement conçu pour stimuler l'imagination (émission du 9 mai ~984). Chaque travflil doit être accompagné d'une biographie détaillée de l'enfant.

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Prix

1. Les auteurs d Ou individ es textes diffusés duels choisis' COllectifs du 27juin ans la Radio 1! 0ur être cantes en , recevront Un j'edUcative LEp _ 1110ts et en i IVre «Des 2. Seuls lesLausanne. 111ages» Ed VIDUEL Sauteurs des te . Par l'UER peuvent ~tXtes INDI_ et e re P . Par Un di ~ seront réco n111és /) , SUiSse. P10111e et Un 111pensés e/ai d'env . e 1110ntre 1984 01 des travau .

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J?111111encé~ rock, fil ro~ga:~roche de e ." x. .. SUr le jardin ~Ire - et u -,helvétique' n 111i- la claSse d 111 divers l'uPas~Ionnées d,~ne apOlogi~~1982. lJ ne s~ l~ série 1' , n, ' nanI111 sIter le V q e de111ange l' P?Ur tout . n 1110Yen' u rOck a agIt Pas dee ]'lYl . .L\lOn s'est [; . 1'te' de Eh b'Ien ! aste envIe de VI-. L eaVIation qUI Parle au ~ associer à und roll 111ais qU'il 1110nd . e. Les deux sYnopsis Ig?e. aIte SUr P~ur le cœu Y aIlle! Et le " ~ POrels leur xJeunes des r ne,111 Usique des enqUê prevoit des . Cette sé' dernières ' . lUI arrive 111 '~lle cerveau ]' VOIla Parti d'a111bi tes, des e ~nterviews - d'avoir uPer111ettant. ePeres te111_ tes fO~r la R~~t SPéciale111e111ISsiops de cabine ~~ce d~ns ]'aéronregistre111ent; le Co ne notion h' b , celle de It e aventure~ Ëst0111 ac. lJ r olbet, nous ~o ~dUcative ent re~lisée - de se rn, 111entaire IstoriqUe Pa actérie. lJs fi 0111 ber aIn a u'r ntre,tou_ Les enfant cap'Itaine. POrt et dans la SItUer ' r Oger SUr l'id ' 111eneront à Par GIlbert P?u'!Jons, se ero.nt connais:ux dune aux types d~ S'Intéressent a . qUe grâc Par rapPort ' de la SUis s ee que nous nous inter_ AInSI Va 1 . qUItteront dance aux tes. Les appareils, à 1 .u Pllotage v,e s, e aux élé111ent~ u~e épo_ vOYOns tra/tpn111itive. ï?US,faisons ~ POUr Inen: v~e. ~l faut bie an~ le nez. du Poids 9U~stions qU'il a VIe des Pilo: d apprendre ' d archi_ Id e, de la caps P?sent VOnt ~.n[j;' Unité, if Ionnelle111en~ Ou nous bI~n tant d~ due qUe, radioPhoni r a sagers ena[jV l~r et de no a .argU111ent ' . 1 lerenc Y a des un tOUt &., ' ret' l" acIté e «penser 111 9ues, Il a fallu 1aventures ?I~cUssion UrrIr aVec le er, ~a Parres de travail t a eqUilibre d n Pasbté, la 111~~·111arqUées ~~~t~lastes, de; ~~ l'éChelle c Icrobe» . Tout °!1 gte111Ps dotes véCUe e de repos et es heu_ ele111ent [; el} .class 111~Itre la ' e L e fait d' carnaVal IqUe, l'arch' s a 111enta_ ~ "'"\1 IninuScUle on~enable _ la reduire à a111Iber' 1 a PartIr d'u les du glob s dans les Prin flUx anec_ Autre so~· Itecture Ou le t-: Mais queIJ' l}1~croSCOPiqU qUelle est en classe ~ntenc;tre c~ ~ 111USique. n Les élèves e. cipales vilc0111111e rce de réfle . '1 borateurs .e JOIe de Voir t e. vail au sa sant conscie ter111ine ùn~ presence ~u nre ~111usical de Co son n01111'in ~lOn, le lac. ~ JU.1ien_Fra~oU~r le jeu! ant de colla_ Soit dans l~ est tr~s i111Po~~s qUe le traproche dift! autre écoUt 111aItre, déles C 111111unicat' diqUe fut ,qUI, ~ t l' A la de erente et e et une tre C onfédérés ~on privilégié Un heu ,::./. A:1Icro bus u ÇOIS Zbinden a ' . COntrÔle 111 ,s at~IJers de ré ~n.t, qUe Ce G .~ antons . ans le la entre sieurs "",111an de des enPlu.s critiqUe ap_ legère. LUI' ne l1?usique d POUr responsabl:scaniqUe, dans ;~SIon et de g r 1 "lorceau Seigna t . , rutli n'au aIt ' P~Ut-être le c des QUaEt • p Ierre ' aUSSI e ICIeu GtO-H B W lk a travaillé ~e et ,a e111ent fi x SOnt d'fj ~ s, plulutte COntre l,~e la Sécurité s services l~ est aUssi le: -Il Pas eu li!er;:ent du U.Nc ~ Il a fait ua . er, Inetteu aVec Joie. te frustrati~~n d'éviter u~ fUse~ inté_ Cor:n111e tous /nCendie. Ou dans la n o~ntou.rent, le111~nt~gnes cél~' Le lac, ~~\~ CItait de l'at dIffiCile trava ~ en Ondes es années 80' sentI111ent Un JOUr d '~ es enfants . 1 les Ident'fj RIghI, le B bres qui ( studio Pou InosPhère u ' 1 ,- se féli_ une certai . SOnt Ca~ '. Ou stewar etre Pilote, hôt Ils Ont rêvé a VIlJégiatu 1 le I111111an urgenstock trer 1 ' d. lJs S'att h esse de l' . de la new ne Installatio actensées Par .L. . v ~ bus : « Tou! jes répétiti~n~ ~eg~!t au de la fin d r~, Ce tau . qUable111ent .V, es realité d' ac erOnt ' al[ Le rOck wave. n des group ~) h.. affirIn.ait_il. e InOnde s'est ae I~ro_ Vi u SI' 1 nS111e d' a oler' le s ' s Un Inét' a Inon_ ous ai111ez 1 ec e passé. ebutant niqUe pr ~ntre dans le es Ce qUI est d Inuse» ils en;ore tInUles d'Icare 1er difficile nez sans [; es SUrpr' Sant de p~~0111ine; les Ce~~fOrt, la tech_ Une qu estion . es ailes? se brÛlent_' eSPérer qUe ~ bon ~Ugure et ' pade sonoaute le train pIses, alors Pre ' sOUhaitons OUs fIrez auss' NOus fait (or111e de Pl~ en Plus i111 ets SPéciaux re P . OUr u reporters répo ad laqueIJe nos . as lOIn de c ne esca_ Micr?bus es~as d'autre ré/ ous ne l~' la perfectio~ etn Plus léc1~rt6ts et la n rOnt Peut ~ Jeunes hez vous! -etre ... certaIn. D ?e notre av' O!?pense. Il}1 agin atian echnique e. ~ n tend partageon epUIS le ternp IS, J en SUis 111el~ngent e' ~?us les Plutot qU 'à apPris à cas so~ eXistence s qUe nous l}1uSIqUe p t s Interpé ,genres se Sant les nô~naItre Ses se;/!ou s avons e!e~troniqU O~te la 111ar netrent. La VIdeo]' e. batte' qUe de ]" vraiInent . res, Ce qui à 1 I~e!1ts. lJs V' c IPS. ne, sYnth " ere fIen de très ét a venté, n 'a 1 Ir~UPtion de 1" etiseur, onnant. a dISparition d~1age va de P . tar SYste111.aIr aVec Roger NordI'>'>

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Telévision Educative Romande. @

Programme de

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mai et juin 1984

/;'

1.

Cette feuille de promotion vous informe-t-elle suffisamment des programmes de la Radio-Télévision éducative romande? OUI

2.

Comment la ·recevez-vous? (A votre domicile, à l'école, autre? Précisez ci-dessous.)

NON

(Prière de souligner la bonne réponse et de préciser vos choix et remarques.)

3.

Préfériez-vous la recevoir toujours à votre domicile? OUI Pourquoi?

Telévision Educative Mai Mardi 1"

Documentaire : «Energie: pour combien de temps encore?». Suite au choc pétrolier, un tour d'horizon des problèmes posés par notre approvisionnement énergétique. LUl/di 7 et mardi 8 Telactu alité : «Vévénementdumois ». Pouren savoir un peu plus surun thèmeou un événement d'actualité récen te. + Les invités du jour. Mardi 15

Document : Une émission des archives de la RTSR chois ie en fonction de <<l'événement du moi s» des7et8 mai. LUl/di 21 et mardi 22 TV-Scopie: « Le beau et le laid ». Lesjeunes et les modes. Les innuences des modèles et des médias. + Les invités du jour.

Juin

Lllndi 4 et mardi 5 Telactualité: «Vévénement du mois ». Pour en savoir un peu plussurunthèmeou unévénement d'actualité récente. + Les invités du jour. Mardi 12

Docum ent : Une émission des archives de la RTSR choisie en fonction de« l'événement du mois»des4 et5juin . Lundi 18 et mardi 19

TV-Scopie: «Les coulisses d'une série». Un reportage sur le tou rnage de la série: « Les Aiguillages du rêve •• de Pierre Gislinget Jean Bovon. + Les in vités du jour. Mardi 26

Docum entaire : «Le monde du froid ". I:étude scientifi que du froid,son utilisa ti on dans l'ali~~ntation,larecherchespatiale,lamédecine ,

Mardi 29

Documentaire: «La chaleur du soleil ». I:utilisat ion de l'énergie solaire, ses problèmes et solutions (la serre et le capteur). TÉLÉVISION ÉDUCATIVE ... DilTusions: lundi à 17 h. 15; mardi à 14 h. 15.

POlir pills de précisiol/ sllr les titres et les contenlls des émissions, se référer allX programm es radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdomadaires. Les personnes qlli ne reçoivent pas lafellille de promotion pellvelll l'obtenir à "Télévi sion

éducative, Télévision Suisse romande, case postale 234,1211 Genève 8.

Radio Educative Mai M V -

Mercredi 9 h. JO (6- 10 ans) RSR Il Vendredi 9 h. JO (10-16 ans) RSR Il

M 2 Opération Feuilleton Microbus:divertissementpara-scientitiqu e(I) V 4 Opération Feuilleton Microbus : (II) M 9 Conteàinventer Concours UER V Il Anthologie La saga du rock: les an nées 80 (1) M 16 Opération Feuilleton Microbus: (III) V 18 Opération Feuilleton Microbus: (IV) M23 A vous la chanson Récréation avec Jo Akepsimaset Mau-

V 1 Anthologie La saga du rock: lesannées 80(11 et tin) M 6 Conteinachevé Alice au pays des merveilles de L. Carroll (2' partie) V 8 Actualité Un pays, 26 capitales (III) M 13 Environnement: La rivière Fin de la séri e après la fo rê t. l'étang V IS A vous la chanson « Ma premi ère chanson)

M20 Initiationmusicale

V 2S Evénements d'hier et d'atijourd'hui Voyage en Suisse centrale (V) M30Initiationàlapoésie

Portes ouvertes sur l'école

Portes ouvertes sur l'école

Lundi Radio Suisse romande II 10 h. -ID Ida 7 Lesenfantsont-ilsletempsdejouer? 14 Course d'école et voyage d'études, un luxe inutile? 21 L'école, une tour de Babel? 28 Stijet d'actualité (oules tâches annexes de l'école)

Ph il ippe Aquoisc. Lausanllc

Que souhaiteriez-vous voir figurer, ou développer, sur cette feuille? (Il doit être bien entendu qu'il ne s'agit pas des informations d'une fiche pédagogique distribuée par les Centres.)

Affranchir

Juin

L'oreille en colimaçon V 22 Evénementsd'hieret d'atijourd'hui Voyage en Suisse central e (V I) M27 Conte à inventer Sélection Radi o édu cative V 29 A la décoUl'erte I:aviati on de ligne

riceCa rê me

NON

4.

4 Les devoirs à domicile, une garderie déguisée? Il Pentecôte 18 Redoubler, une chance de plus? 2S L'école apprend-elle à apprendre?

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE Télévision Suisse romande Case postale 234 1211 GENÈVE 8


• Le scrabble à l'école ... ?

Les scrabbleurs en culotte courte ont déjà leur propre compétition en France : le championnat de France scolaire! La troisième édition a eu lieu en avril 1984 à Dax. En 1983, le plus jeune avait 10 ans et le vainqueur toutes catégories 14 ans. «Le scrabble est aussi efficace que les bonnes vieilles méthodes pédagogiques. Certains enseignants ont même récupéré sans tarder cette nouvelle discipline pour faire p/ ogresser leurs élèves en français.» D'autres ont purement et simplement intégré le scrabble dans leurs cours de français. Des tirages préparés et des exercices appropriés illustrent et consolident les notions qu'ils inculquent à leurs élèves.

Mettre une croix dans les colonnes correspondantes . (Les solutions se trouvent en fin d'article).

EMENT

EUX

EUSE

ANTS

ANTE

ABLE

OIR

URE

ERIE

RABACHER

RABATTRE RABOTER RACCOMMODER RACCORDER

RACHETER RACLER

Remplacez les points par la lettre adéquate de maniére à former un mot valable au scrabble . Entre parenthéses, le nombre de possibilités. 1 .... ILLION (2). 2 ... .ULSION (2). 3 .... ISSION (2) . 4 . .. .ECTION (2) . 5 . .. .ICTION (3). 6 .... OCATION (2). 7. S ... DATION (2). 8 .... BLATION (2). 9 ... .ATATION (2). 10 .... OTATION (5). 11 .... UTATION (2). 12 ... .RACTION (2) .

+A

- :-1

EDE

l + A) ( +3)

+l

( ~

13. EV .. .CTION (2). 14. E.. .ECTION (4). 15 . ... EGATION (2) . 16 .... ONCTION (3).

3.

Cherchez la plante ou la fleur qui se cache derrière chacun de ces tirages. Entre parenthéses , le nombre d'anagrammes possibles .

1. 2. 3. 4. 5. 6.

ACE 1 L N 0 (1). A E E M N N O. A E 1 MOR S (3). ABC IlL S. A ABD E R N (1) . ACE 1 L N R (3).

7. A CHE N R V. 8. C E NOR S S (1). 9. ADE 0 R S S (3). 10.BEEILOP. 11 . ADE 1 N P R (2). 12. E FIL N 0 U. 13. E F M NOR T (1). 14.AGEILLU. 15. CEG 1 L N Y. 16. A CHIO R T (3). 17. B H LOO N U. 18. A ADE L N V (1) . 19. E E L N R U Z . 20. E 1 L NOR S (6). 21. E FIL M R U. 22 . E E 1 NOT T (1 ). 23. E E 1 LLO T. 24. E E 1 L NOV. 25 . E E 1 LLO S (1) . 26. E liN 0 P V.

EUX;

EUR;

RACCOMMODER : AGE ; EMENT; EUR; ABLE.

EUSE;

RACCORDER : EMENT.

,)

(+- z )

+E +G

5.

RACCROCHER

Terminaisons en «ions »

R E

RACCROCHER: AGE; EUR ; EUSE.

l(~ ~

RACHETER: ABLE.

l l

RACLER: AGE ; EMENT; EUR; OIR; URE; ETTE.

Roue. Parti e de cheminée. Ren dre plus rapide . Divulguée . Plantation. Bien s acquis par succession.

REBAISSER

2.

~-

1--

+H

1. Cherchez les suffixes justes.

RABOTER: AGE; EMENT; EUSE.

L'escalier Coup de pouce : définitions

+T

Jouez et faites jouer vos élèves!

AGE

4.

L'anagramme Cherchez l'anagramme du mot en caractéres gras .

Le Parisien prend de l' ... La ... avancera. Au zoo , on déplora la disparition du ... Il ... en mangeant les fruits du néflier. Ces .. . ne débitent plus d'eau, inutile de t'obstiner ! . Il ne faut pas désobéir sinon tu au ras des ...

Solutions 1. RABACHER: AG E; EMENT; EUR; EUSE . RABAISSER: EMENT. RABATTRE: AGE; EMENT ; EUR ; EUSE ; ANTS; ANTE.

EUSE ;

Solutions de l'exercice 2. 1. M - B. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

M - P. M - F. R - S. D - F - M. L - V. E - U. A-O. D - N. D - C - N - R-V .

11 . M - N. 12. F - T. 13. E - 1. 14. J - L - R-V. 15. L - N . 16.F-J-P.

Solutions 3. 1. ANCOLIE (ONCIALE). 2 . ANEMONE. 3 . ARMOISE (MAORIES MOISERA - ORMAIES) . 4. BASILIC. 5. BARDANE (BANDERA). 6. CARLINE (CALINER CLARINE - LANCIER). 7 . CHANVRE. 8. CRESSON (CROSNES) . 9. DROSERA (DORERAS REDORAS - RODERAS) .

10. EPI LOBE. 11. EPINARD (PEINARD PEINDRA) . 12. FENOUIL. 13. FROMENT (FORMENT). 14. GLAIEUL. 15. GLYCINE. 16 . HARICOT (CHARIOT TORCHAI - ROCHAIT). 17. HOUBLON. 18. LAVANDE (VANDALE). 19. LUZERNE. 20 . LISERON (ELIRONS INSOLER - LIERONS NEROLIS - NOLISER RELIONS) . 21 . MUFLIER. 22. NEOTTIE (NETTOIE). 23. OEILLET. 24. NIVEOLE. 25. OSEILLE (OISELLE) . 26. PIVOINE.

Solutions du jeu 4. RE. REA (ou ARE). ATRE (ou TARE, RATE , REAT). HATER (ou HARET) . TRAHIE (ou HERITA, HATIER). HETRAIE (ou HETAIRE). HERITAGE.

Réponses: 5. Le Parisien prend de l'aspirine. La caravane avancera. Au zoo, on déplora la disparition du léopard. Il renifle en mangeant les fruits du néflier. Ces robinets ne débitent plus d'eau , inutile de t'obstiner. Il ne faut pas désobéir sinon tu auras des déboires.


Inciter des enseignants ' spécialisés à travailler avec leurs élèves sur un thème commun, démontrer qu'un thème peut être traité de manière très différente, animer l'ODIS, tels étaient les buts de la Section ACM/ SPVal en décidant il y a une année de mettre sur pied cette exposition . Si au départ cette idée a intéressé et enthousiasmé beaucoup d'enseignants spécialisés, finalement, ils n'ont été qu'une douzaine à participer avec leurs élèves à cette expérience Son thème:

Transformer c'est-à-dire, se servir de matériaux de récupération comme le bois, le fer, les textiles, les emballages etc., et permettre aux enfants de s'exprimer en créant des réalisations en volume, en relief ou encore en surface. Les travaux présentés ont été réalisés par des enfants de 1 P à 6P. Elèves et enseignants ont trouvé beaucoup de satisfaction et de plaisir à travailler sur ce thème. Cette exposition est le reflet d'une première expérience que nous espérons renouveler. Bien sûr, nous aurions peutêtre pu aller plus loin dans notre recherche, mais,... l'essentiel n'était-il pas de participer? Nous adressons nos vifs remerciements à l'ODIS et plus particulièrement à son directeur, J.-François Lovey, à B. Clivaz et S. Rappaz pour leur appui et leur collaboration. Un groupe d'enseignants ACM

Photo Bruno C/ivaz


Chronique SPVal

DIP- SPVal échanges fructueux C'est au Centre professionnel de Sion que se déroula le 13 avril , la deuxième des 3 rencontres prévues par M. Pannatie.r, ?hef de l'enseignement primaire, dans le but de renforcer et d'intensifier une collaboration nécessaire avec le CC SPVal. Cette saine concertation animée par un esprit d'écoute et de compréhension réciproques ne peut qu'avoir une incidence bénéfique dans la rech,erche de solutions aux problemes qui, il faut en convenir ne . manquent pas, tant il est vrai , qu 'en pédagogie, le mieux est toujours possible. Environnement: premier bilan Il appartenait à M. Zuber, inspecteur et président de la Commission d'environnement de pr~s~n,ter dans un rapport fort detaille les principales étapes qui ont jalonné l'introduction de la connaissance de l'environnement. Cette mise en place ne s'est pas faite sans difficultés et a nécessité de nombreuses périodes de recherches , d'expérimentation et de tâtonnements . Les ?bjectifs ambitieux prévus au debut sont vite apparus disproportionnés face au peu de moyens et d'appuis didactiques à disposition, Si, initialen;ent, .Ia création de moyens d enseignement ne semblait pas nécessaire, il fallut rapidement travailler dans ce sens afin de répondre aux besoins urgents des enseignants, tâ54

che délicate à laquelle se Sont appliqués courageusement nos animateurs .

Objectifs 1984-1985 Mme Gagliardi et M. Taramarcaz, responsables de l'environnement ont ensuite donné connaissance des objectifs prévus pour l'année 1984-1985. Enfantines - 1P - 2P

- méthodologie enfantines 1P 2P - consolidation de la démarche (dossiers de classe transformés en cahiers' fichiers provenant d'échan'ges e,ntre enseignants; fiches tirees et vendues à l'OOIS) - appui aux enseignants (animations facultatives; cours sur le terrain; publications dans l'E.V.) 3P - 4P - 5P - 6P

- 4P: document de géographie à l'usage des élèves document à l'usage des élèves sur les 3 périodes préhistoriques (paléo-néo-bronze): ouvrage méthodologique regroupant les trois disciplines . - 6 P: sciences: tech n 01 og ie ; étude pour arriver à réaliser un document permettant à l'élève le plus d'autonomie possible.

ar la majorité des enseiconsultés par les soins des co mités de district, soit:

~nants

_ plu s de clarté dans le choix des objectifs; _ un e meilleure coordination ve rticale; _ poursu ite des efforts dans la préparation des moyens d'enseignement; _ création de banques de tests , de fiches d'évaluation; _ maintien de séances d'appui (1 par trimestre); _ maintien impératif de l'acquisition de connaissances .

ACM: une animation vivifiée Activer l'animation du secteur ACM de l'OOIS, disposer des con seils et de l'appui d'un animateur (trice) artistique, tels ont été les souhaits exprimés par les enseignantes ACM représentées par Mme Beausire et M. Rey. Dans un premier temps, M. Pannatier a promis une étude attentive et approfondie de la requête formulée, requ ête qui suppose une réorganisation et une restructuration assez importante. Le CC SPVal tient à exprimer sa reconnaissance et ses remerciements à MM. Pannatier, Besse et Zuber pour les informations reçues et pour l'attention et l'intérêt qu 'ils ont accordés aux propos des enseignants. Le CC exprime également sa gratitude à Mme Gagliardi et M. Taramarcaz, responsables ainsi qu'à tous les collègues animateurs. Leur enthousiasme et leu r activité ont permis d'introdui re dans nos classes des horizons nouveaux et une bienvenue bouffée d'air frais . Grammaire nouvelle : Klotz et Rothen

Consultation des enseignants Avec une évidente satisfaction , le CC SPVal a relevé que les objectifs à court terme prévus pour 1984-1985 répondaient en partie aux souhaits émis

Le CC SPVal se plaît à souligner l'importance et le sérieux du travail réalisé par deux collègues MM. Klotz et Rothen. Il tient à les féliciter et les remercier pour l'aide substantielle

ainsi fournie à tous les enseignants de 5e et 6e P dans cette phase transitoire d'introduction du français. Consulté au sujet de «Gram maire nouvelle » par le OIP , le CC a adopté la position suivante: « Le CC souhaite encore une année de consultation et d'examen avant l'introduction dans les classes . Cette expérimentation sur une période plus longue permettra de juger la qualité de ce moyen d'enseignement et certainement d'y apporter quelques correctifs . Il paraît important d'associer l'IROP à cette con-

sultation .» Il est à préciser que la position du CC SPVal con corde avec les conclusions exprimees par les collègues ayant eu ce manuel en consultation . « Les enseignants émettent aussi des réserves quant à leurs réponses car ils estiment le temps de consultation trop court et ils regrettent de ne pas avoir pu expérimenter, durant une année, cette grammaire nouvelle avec leurs élèves. » (Synthèse du sondage effectuée par M. Jean-Pierre Salamin.) Pour le CC SPVal

J.-M. Abbet

SPR - Va/ais

Deux secti ons invitent M. Maspéro

Fin mars dernier, comités et délégués d'Hérens se réunissent -pour échanger marche .de «L'Ecole romande», dans Jacques Maspéro, président SPR et direction de l'IROP.

des districts de Sierre et leurs points de vue sur la un débat avec M. Jeanmembre du Conseil de

De fort nombreuses questions', et non des oiseuses, ont animé cette séance, où l'on a parlé , avec passion parfois, de la doctrine et des priorités SPR , de la gestion de notre Société et du faste des congrès, des diverses affiliations et de leur utilité, de la coordination scolaire et de ce qu'elle est devenue , des innovations voulues ou clandestines , d'un certain déséquilibre pour notre personnalité enseignante ... Agréable, vaine peut-être, inachevée sans nul doute, cette rencontre n'a certes pu satisfaire tant les réponses restent sans substance, tant les contradictions apparaissent. Nous avons pu, malgré tout, mieux connaître ce qui dictait la politique de la SPR, ses influences, ses indéniables limites aussi. A l'avenir, il me paraît nécessaire de trouver une autre forme de langage pour se convaincre davantage et pouvoir aborder plus franchement, plus concrètement, nos préoccupations communes, l'enfant et l'école . Ch. Oayer 1

Certain s th èmes seront développés dans un prochain bulletin.


'P

Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré

Mais qui donc dirige la Suisse? Discussion au Forum Helveticum (29 mars 1984)

Qui dirige la Suisse ? Hans TSCHÂNI a suscité quelques passions en publiant son ouvrage qui porte ce titre. Le Forum Helveticum, sorte de super-organisation réunissant les associations faîtières des groupements économiques, politiques , syndicaux, corporatifs de Suisse, le FH donc avait choisi pour thème de discussion de son assemblée annuelle des délégués ce sujet actuel et controversé.

Les réactions

1

la question: Qui dirige la Suis~ se? Et elle répond: à coup sûr pas les femmes! Elle suit Tschani dans une partie de son analyse, mais, se déta~ chant de ses conclusions, elle pense que la situation n'est pas dramatique; la politique en Suisse est, dit-elle, « digne d'être améliorée ». Pour peu que citoyens et autorités fas~ sent preuve de courage civi~ que, les inquiétantes remarques de Tschani ne pourront que contribuer à trouver des solutions.

Craintes infondées, analyse romantique et idéalisme utopique, rétorque Walter Buser, Chancelier de la ConfédéraC'est un peu aussi la position tion. Le peuple a tout à fait les moyens de réagir. Il peut, par de Jean Cavadini, Conseiller d'Etat neuchâtelois et Député exemple , ne plus élire ses reau Conseil national. Les interprésentants. Quoi qu'il en soit, rogations de Tschani sont saiil est indispensable à la bonne nes, dit-il. Car il est vrai que marche du · pays qu 'il ait une souvent les positions d'un déautorité forte, sachant faire la légué - cantonal par exemplepart des choses au bon mosont le fait d'un homme seul. ment, sachant consulter les exFacilement l'Administration se perts dont elle a besoin . Des Les thèses de Tschani substitue au pouvoir politique . pressions? Oui, sans doute, il M. Cavadini voit la solution à y en a; et leurs exigences donLe diagnostic de Tschani est ce problème dans une infornent lieu à des discussions brutal : la politique suisse a mation soutenue et précise, dures parfois, mais qui abou~ évolué dans le sens d'un opsurtout quant aux objectifs que tissent à des solutions justeportunisme désolant. La sociéles autorités pousuivent, quant ment satisfaisantes parce té dirigeante a transformé la aux résultats qu'ils prétendent qu'elles ne sont pas improvidémocratie en une sorte d'olisées. atteindre. Dans la situation acgarchie, élite artificielle qui dotuelle, «la question fondamenmine le pays. Le Parlement (Notons pour l'anecdote la tale qui se pose n'est peut-être souffre d'une représentation phrase, ô combien savoureuse pas de savoir qui dirige la outrancière de quelques midans le contexte, que lança le Suisse, mais de savoir si la lieux économiques privilégiés Chancelier; commentant une Suisse est dirigée» . qui font appel à des experts décision du Conseil fédéral il servant leur cause. lance : Nous avons ... pardon,' le .Pour Markus Kamber, président de l'Union suisse des Arts Conseil fédéral a décidé ... Un Le peuple donc ne parvient et Métiers, le point de vue de large éclat de rire des quelplus à s'exprimer. La démocraHans Tschani ne tient pas sufque 120 délégués a couvert la tie est malade. Il est impératif fisamment compte de la réalité fin de la phrase ... ) et urgent que la manipulation et du réalisme politique. Une disparaisse au profit d'une véMme Lise Bener-Wittwer, présisociété polymorphe comme la ritable représentation populaidente de l'Alliance des sociénôtre ne permet des solutions re. tés féminines suisses, reprend que si l'on admet la variété; à

l'intérieur des groupes eux- mêmes , la position qui satisferait tout le monde n'ex iste pas , et l'on obtient des résultats valables et durables qu 'au terme de p rocessus lents, et peutêtre faits de compromis. La re présentante des mouvements de jeunesse, Barbara Fischer insiste quant à elle sur la difficulté pour un groupe «non admis par la tradition» à se faire entendre; et elle prêche pour le dialogue, pour un esp ri t d'innovation grâce auquel l'audace et l'initiative pou rraient enfin s'exprimer au cent re - et non en marge d'une société ouverte . Car il est malheureux, fait-elle remarquer, que des forces vives se trouvent devant l'alternative suivante: se laisser « récupérer » ou alors accepter la margin alité .

Concours AEPSVR Au cours de l'automne 1983, l'Association d'éducation physique scolaire du Valais romand invitait les classes de sixième primaire, à participer au concours

CHERCHEZ LE SIGLE

Conclusion Qui dirige la Suisse? Le sujet valait bien quelques réflexions. Et il semble que le FH ait fait mouche avec le sujet qu'il proposait. Hans Tschani a en tout cas le mérite de dire ce qu'il croit. Son audace pousse peu t- être ici ou là à l'exagération; son idéalisme conduit à des ·propositions finales peu convaincantes. Mais à son analyse ont répondu quelques prises de position dont le caractère souvent affectif pourrait bien cacher quelque réalité .

Quinze classes nous ont fait parvenir le fruit de leur rec~erche. Le jury ad hoc apprécia la qualité des travaux. Les trou~allle~ de nos jeunes écoliers prouvent qu'ils ne manquent pas d ImagInation et d 'originalité .

C. Borel

Je ne voudrais conclure sans remercier M. Michelou~, chef du Service J+S, grâce à sa générosité l'AEPSVR peut offm une telle récompense à la classe gagnante.

Malgré un choix difficile, le jury a tranché . Il accorde le premier prix à la classe de

Monsieur Laurent Emery à Granges Cette classe profitera donc du centre spo:t~f .d 'Ovronnaz,. les 16 et 17 juin. Elle aura l'occasion de beneflcler des mellle~res installations du canton . Nous espérons que chaque enfant vivra un week-end sportif inoubliable. Merci à tous les participants, vos répo~ses témoignent de l'intérêt que vous portez à l'éducation physique.

Pour l'AEPSVR: Denis Méfrai//er 57


ER

+

«D is-moi ce que tu li s» 5e/ 6e p

Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire Préparation à la lecture

« Préparation à la lecture » est un jeu de classement exerçant la maîtrise des perceptions nécessaires à l'acquisition de la lecture: orientation, symétrie , inversions , positions relatives, groupements, rythmes etc .. . « Préparation à la lecture » contient seize planches. Une planche comprend quatre séries d'exercices disposés en lignes horizontales, soit 64 exercices par boîte. En tête de chaque ligne est présenté le modéle qui doit être répété

trois fois par la disposition de jetons identiques . Parmi les jetons correspondants se trouvent deux leurres dont la non-conformité vient soit d'une modification du dessin soit d'une orientation différent e de la figure ... l'intérêt du jeu est de discerner les leurres, ce qui demande une analyse de la structure proposée portant sur l'orientation etc ... Les jetons possédent un coin coupé qui doit toujours être placé en haut à droite, ce qui oblige

à tenir compte de la disposition initiale dans laquelle doit être déchiffrée la figure et à l'analyser en fonction de son insertion dans la série proposée.

Deux nouveaux moyens d'enseignement en français seront à disposition des maîtres de 5e et 6e P sur le bulletin de comla scolarité mande de 1984/1985.

Cette bOÎte (pré-lecture) contient des planches représentant des objets, des animaux, des fle.urs dont l'aspect concret donne au jeu un caractère familier et facilite les repèrages. Elle convient plus particulièrement aux enfants de 1re enfantine.

Il s'agit de 4 ouvrages.

C. FIEVEZ

J. MAINIL

G.Debleser

A.Carlier

questionnaire 5 - annee

PREPARAIIO ALA

LECIURE

dis-moi ce que tu lis... \Nesmael - charlier

G. DEBLESER

C. FIÉVEZ

pour l'acquisition de structures préalables à la lecture

BOITE N°l prélecture

questionnaire 6 ' ANNÉE

~lem. t6tnell.

cp _ ~ntr•• cH r~uealtOtt

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FERNAND NATHAN L90 '

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dis-moi ce que tu lis... \Nesmael-charlier

1. « Dis-moi ce que tu textes 5P. 2. «Dis-mo i ce que questionnaire 5P. 3. «Dis-moi ce que tu textes 6P. 4. «Dis-moi ce que questionnaire 6P .

lis» tu

lis»

lis» tu

lis»

Pour chaque degré, ce sont deux ouvrages , jumelés à l'usage, l'un présentant une série de textes d'étude, l'autre le questionnaire correspondant. Au total: 44 textes et 44 questionnaires pour la 5e et 47 textes et 47 questionnaires pour la 6e. Ces textes sont courts (1 à 2 pages) ou, pour les textes plus longs, coupés en deux ou trois leçons. Les ouvrages sont brochés, modestes de présentation, mais certainement fort utiles aux utilisateurs. Le but qu'ils visent est d'entraîner l'enfant à

la compréhension d'un texte d'étude, domaine où nos écoliers ne sont pas forcément bien équipés, par manque d'exercices du genre. Le questionnaire porte sur les idées et sur l'expression util isée , La commission a examiné de nombreux ouvrages de textes. Certains étaient fort bien écrits ou d'une présentation typographique nettement supérieure aux ouvrages présentés ici, A chacun cependant, il manquait le questionnaire déjà élaboré, susceptible de procurer aux maîtres une aide directe , sans toutefois les priver de compléter ou d'enrichir les questions posées ou d'en formuler d'autres au double plan du fond et de la forme . Le choix de la commission s'est fait en fonction du côté utilitaire des ouvrages retenus. Ils ont été réservés aux maîtres pour la scolarité à venir. Formule qui permettra aux utilisateurs de se prononcer sur leur valeur et la nécessité ' de les introduire au niveau élèves pour les scolarités ultérieures.


«Eveil s po étiqu es » (G. De laun ay)

«Le jardin des chansons»

Nous pouvons paraît-il compter parmi les fidèles amis du poète, le petit enfant. Pourquoi? Le poème est un aliment substantiel pour son développement, en particulier celui de son intelligence: - car le poème donne à voir, à réfléchir; - il ouvre sur le monde la porte des spectacles merveilleux chargés de signification ; - il entraîne à la maîtrise de la langue parlée; - il nourrit l'imagination et la sensibilité.

A~ec le chanteur poète prenons un enfant par la main et 1~lssons~nous entralner ~ans «Le jardin des chansons », c'est le tl,'~re de 1ouvr~ge propose pour actualiser l'èducation musicale à ecole enfantine .

Par ce recueil et ces poèmes si bien choisis nous essaierons:

Pour ~nt;~r dan~ ce jardin il faut ouvrir son cœur, retrouver sa facult~ d emerveillement, sa fraîcheur, sa spontanéité et devenir complice de l'enfant. E.n choisissant des chants qui correspondent à ses capacités reelle~ ~~ mom~nt, à son développement global, nous contribuerons a 1epanoulssement de l'enfant. Je p~n,se que ce jardin-là o~rira quelques moments privilégiés à nos eleves .

- de rendre l'enfant plus réceptif au message poétique; _ de découvrir avec lui des «activités langagières» tout en ouvrant à l'âme de l'enfant les portes du rêve, . l".S...e-.12 .00.12.

Fiches de mathématique 2e année enfantine ... enfin elles sont nées sous la forme d'une nouvelle édition revue et corrigée. Au dépôt du matériel scolaire, elles attendent votre commande. Joyeux travail - en couleur - avec vos élèves!


Nouvelles acquisitions 0 018

Ouvrages de pédagogie

MASCHINO, T. Maurice. - Voulez-vous vraiment des enfants idiots? Paris, Hachette, 1984, 226 pp. Suite de «Vos enfants ne m'intéressent plus », ce livre veut briser la conspiration du silence et porter sur la place publique le scandale d'une école qui ne fabrique que des cancres. Complément et approfondissement des thèmes: sélection, finalité de l'institution scolaire quelle réforme? ' - POGLlA, Edo. - Disparités régionales en éducation. Les cas des régions de montagne. Berne, Peter Lang, 1983, 325 pp. Mise en évidence des problèmes et des disparités éducatives dont souffrent les régions de montagne et plus généralement les régions rurales. Analyse de la situation des classes à plusieurs niveaux. - POGLlA, Edo. - Politique et planification de l'éducation en Suisse. Un essai de systématisation. Berne, Peter Lang, 1983, 323 pp. Comment l'éducation est-elle structurée en Suisse? Quelle est la marge d'autonomie des enseignants? Quel est l'impact des facteurs économiques, sociaux et culturels? Histoire - MARTIN-KILCHER, Stéphanie et ZAUGG, Marc. - La Suisse antique. L'helvétie au temps des romains. Vol. 3. Lausanne, Ed. 24 Heures, 1983, 160 pp. ill. L'histoire suisse en images. - Va//ésia. Bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales du Valais, Ed. St-Augustin, 1984, 308 pp. - Notions d'instruction civique. Berne, Librairie de l'Etat. 1982, 61 pp. ill. - LENWEITER, Jules et PAPAUX, J.-P. - Découverte du passé: document Histoire 4P. Fribourg, Office cantonal du matériel scolaire, 1982, 96 pp . ill . L'âge de la pierre taillée, l'âge de la pierre polie, l'âge des métaux, le 2e âge du fer et l'époque romaine, le Haut-MoyenAge. A partir de ces documents, il s'agit pour l'élève de découvrir quelques aspects de la vie et de l'environnement des hommes d'autrefois. Recherches personnelles, visites, expositions, musées ... - LENWEITER, Jules et PAPAUX, J.-P . - Découverte du passé: guide méthodologique. Histoire 4P, Fribourg, Office cantonal du matériel scolaire, 1982, 201 pp. Aider l'enseignant à fixer les objectifs, à dégager l'essentiel, à obtenir des informations sur un sujet donné. - BOLLINGER, Ernst. - La presse suisse: structure et diversité. Berne, Lang, 1976, 327 pp. Statistique sur la presse quotidienne suisse. Démolir la légende de la diversité traditionnelle de la presse suisse. Essai d'innovation par les méthodes d'analyse et l'approche des problèmes de la concentration et de la diversité. -

Géographie

-

DEFAGO, Claude 'et MARIETA,N, Ge?rg:s. - Champéry, vil/age ou station. Champéry, Cal~se Ral~elsen, 1984, ~2 pp . ill Les oracles planificateurs vOient toujours plus lOin, les p~omoteurs toujours plus haut. C'est le. progrè,s qui est en marche Mais combien d'âme restera-HI demain? KONING' Hans . - Amsterdam. Amsterdan, Time-Life, 1978, 200 pp. i'il . (Coll. les grandes cités).

-

Environnement

-

SCHUTT, Peter. - Avant que forêt ne meure. Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1984, 96 pp. ill. HANSEN, Eric. - Dans la prairie. Paris, Epigones, 1984, 62 pp. ill.

-

Art - Musique

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_ -

MASSIN, Brigitte et Jean. - Histoire de la mu~(que occi~en­ tale. T1 : des origines chrétiennes à Mozart. POitiers, Messidor / Temps actuel, 1983, 410 pp .. ill. . . . MASSIN, Brigitte et Jean. - Histoire d~. la muslq~e occidentale, T2: de Beethoven à nos jours. POltle.rs, Messidor/Temps . , actuels, 1983, 444 pp. ill. RINCE, Dominique. - La poésie romantl9ue. Pan~, Fer~and Nathan, 1983, 160 pp. Textes, commentaires et gUides d analyse. . P' F d DUFAYET Pierre. - Faisons des poemes. ans, ernan Nathan, 1983, 80 pp. (Coll. Vivre à la matern~IIe). Cet ou~rage présente, autour d'un certa~n ,nombre de poemes, des cles de . . , lecture pour' aborder la poesie. COUVREUX-ROUCHE, Lucienne. - Les poètes et la publicite. Paris, A. Colin. 1984, 255 pp. (Poésie No 112-114 novembredécembre 1983). . . ' CUVELlER, Eugène-Henri. - Le mime, le Jeu dramatique et l'enfant. Paris, Fernand Nathan , 198~, ~ 10 pp. , Respecter, préserver l'instinct de creation ch~z 1 enfant. COURTHION, Pierre. - La peinture hollandaise et flamande. Paris, Nathan, 1983, 184 pp. ill.

Mathématique

_

DESSOULAVY,Jean-Jacques. - Les divertissements de Matix. Denges, Delta Spès, 1984, 11,2 pp. Cet ouvrage apporte des occasions .Interess~ntes det~alcule.r, des situations attrayantes où la logique et 1 ob~ervallo~, pUIS la déduction, ont sou~ent a~tant de place ~ethe ~~~u'p . _ THEVENET, S. - Decouvnr et calculer, a . ans, Bordas, 1984, 128 pp. ill. les nombres, repérer et Objectif pédagogique: connaltre mesurer, activités géométriques . A


T

Vient de paraître:

Les divertissements de Matix par Jean-Jacques Dessoulavy (Editions Delta & Spes)

Sciences techniques JEAN-JACOU:S DESSOU.ÀIY

BARWI~K

et GODFREY. - Sur la lune. Paris, Gamma 19 30 pp. III. (Coll. Mini-documentation). ' 84, - ~tRWI~K, Tessa .. -. La navette spatiale. Paris, Gamma, 1984 pp. III. (Coll: Mini-documentation). ' - ROSSITE~, Mlk~ ~t CARL/ER, François. - Les secrets d _ sous-mann ~uclealre. Tournai, Gamma, 1984, 37 pp . ill . U H.AW~ES, Nlgel.et CARL/ER, François. - La révolution électronG,que . les ordmateurs: 1. Leur fonctionnement Tourna' l, amma, 1984, 29 pp. ill. . -

-

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H.AW~ES, Nig~1 et CARL/ER, François . - La révolution électronIque . les o~dmadeurs: 2. Leurs usages. Tournai Gamm ' a, 1984, 29 pp. III. GRAHAM, lan. et CARL/ER, François . - Les secrets de l'ord'nateur. Tour~al, Gamma, 1984, 37 pp. ill. 1 ~EKIE, Robin et CARL/ER, François. La révolution électromque: les lasers. Gamma, 1984, 29 pp. ill. I~VIN~, M~t. ~t .CARL/ER, ~rançois . - La révolution électro,!,que. la televlslOn et la video. Tournai Gamma 1984 29 III . ' " p p.

Dessine-moi un droit de l'homme. Genève, EIP, 151 pp.

Diapositives Ha 44 HA 45 HA 46 HA 47 HA 48

Les romains : art et décoration - 19 dias Les romains: édifices publics - 17 dias Les roma!ns: activit.és humaines - 13 dias Les romal~s: la maison romaine - 19 dias Les .Gaulols, les. Celtes: construction d'une ville fortifiée oppidum - 24 dlas. '

Cassettes CE 45 Cla 02

~nvir?nnement: à la découverte des sons: une Journee de Victor (la ville) Anfangskurs English

«Ce livre n'est pas un manuel scolaire!» s'exclame l'auteur dans les premières pages des «Divertissements de Matix» que viennent de publier les Editions Delta & Spes à Denges/Lausanne.

Jean-Jacques Dessoulavy n'est pas un inconnu pour les lecteurs de l'Ecole valaisanne, et les divertissements qu'il propose dans son livre sont le prolongement de ceux que notre revue a déjà eu l'occasion de publier. Destiné en effet à la fois aux enfants, aux parents et aux enseignants, ce volume a été conçu pour tous ceux qui souhaitent «passer un bon moment» en compagnie d'un professeur de mathématique qui aime poser à ses élèves comme à ses propres enfants des problèmes sortant de l'ordinaire. C'est un album agréable et illustré d'une manière originale et attrayante par Jean-François Jaquier qui nous est offert aujourd'hui, et nous ne voulons pas laisser passer l'occasion de le présenter à nos lecteurs . Les titres de chapitres sont à eux seuls suffisam ment explicites: simples situations (<< Où la réflexion est plus importante que le calcul»); des nombres particuliers conduisant à de curieuses opérations (<< Où l'observation et le calcul s'entremêlent»); la reconstitution d'opérations (<<Où le raisonnement basé sur la connaissance des algorithmes est indispensable»); lignes, triangles, carrés magiques ou diaboliques (<<Où l'observation et le raisonnement sont aussi importants que le calcul») et enfin situations géométriques (<< Où la logique est reine!»). Bref, ce livre offre de nombreuses possibilités à exploiter en fonction des lacunes à combler ou des encouragements à apporter à des enfants auxquels le visage énigmatique du professeur Matix inspirera sans doute confiance. Car l'objectif principal est bien là: il s'agit de réconcilier l'enfant et la mathématique. Présenté sous forme d'album , ponctué de dessins visualisant les données des problèmes (pardon! des divertissements !), jalonné par le retour incessant de Matix (il faut observer les multiples expressions de sa physionomie !), cet ouvrage répond à la vocation que l'éditeur a assignée à sa collection «Educa » : permettre un dialogue enfant-adulte dans les domaines les plus variés. Quel adulte en effet ne prendra-t-il pas plaisir à jouer «à Matix» avec un enfant? Lequel ne s'est-il pas reconnu dans telle ou telle page du livre «Avec des yeux d'enfant», déjà publié dans cette collection? Pour conclure, rassurons les adultes anxieux de se trouver confrontés à la nécessité d'expliquer les réponses aux «colles» de Matix: ils trouveront dans ce livre toutes les solutions clairement expliquées. Car qui sait si les pièges tendus verront tomber plus d'enfants ... ou plus de grandes personnes (qui, c'est bien connu, doivent tout savoir!)?


Instructions concernant le calcu l des moyennes annuell es et le passage au cycle d ' or i en~atio n

1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire 1. 1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

2.3 S'il ne lui reste plus que 2 ans et s'il n'a pas réussi la 6e P, il doit fréquenter les classes terminales de la division 8 du CO, 2.4 Le point ci-dessus est applicable, par , an~logie" a~x élèves

C,e calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4,

fréquentant les classes de 3 e, 4 e et Se primaires ainSI que les classes de développement,

Ex, grammaire-orthographe 4 + 4 ,6 + 4 ,6 + 4,8 = 4,5

2.5 Les cas particuliers (langue ét r an~ère, ~aladie prol,ong,ée .. ,) sont à soumettre aux inspecteurs de 1 enseignement primaire ,

4

Dans I~s branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3,

3. Admission en division A du CO 3.1 Pour être admis en division A, I.'élè~e d~it, réussir un examen d'admission, Cet examen a lieu le Jeudi 14 JUin 1984,

3.2 Les élèves dont la moyenne générale (Se + 6 e P) est au moins égale à S sont dispensés de cet examen ,

Ex, ACM: 4 ,9 + 5,3 + 5,2

- - 3 - - - - = 5, 1

4. Résultats des classes d 'observation (5 e + 6 e P) 4. 1 Calcul des moyennes

1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5e colonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes Ex,: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4 ,6

7

=

4 ,6

Moyenne 1er groupe S P = ,,""""" A * 6 P = ,, " ,," 8 * Moyenne générale S P = """, ,,,, , A 6 P = ",,"" 8 Moyenne du 1 er groupe (A * x 4) + (8 * x 6) des classes d'observation " """" "" ", 10 (A x 4)+(8 x 6) Moyenne générale 10 des classes d'observation

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale Le calcul se fa it en additionnant la moyenne annuelle (Se colonne) de chaque ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisèe par le nombre de lignes, Ex,: 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4, 5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5, 6 + 5,1 + 5,3 + 5,2 12 4, 9

2. Passage au CO (division A, B, BT) 2.1 Pour être promu au CO, l'élève doit obtenir au minimum une moyenne annuelle de -

4 aux branches du 1 er groupe (Se + 6e P) et 4 à la moyenne générale (5 e + 6e P)

2.2 L'élève doit avoir réussi sa 6e primaire (double 4): en cas d'échec, il redouble la 6 e P pour autant qu'il lui reste au moins 3 ans de scolarité obligatoire à accomplir,

4.2 Comme pour toutes les autres notes, I,~ moyenn~ de passage au CO se calcule au centième avant d etre arrondie au dixième supérieur ou inférieur, Ex,

S,29 = S,3

4 ,2S = 4,3

3,54 = 3,S

Département de l'instru,c tion publiq~e , Service cantonal de l'enseIgnement pnmalre et des écoles normales


Statuts des remplaçants à l'école primaire: Décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978

prorogée /e 31 mars 1982 LE CONSEIL D'ETAT, Vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 chargeant le Département de l'instruction publique d'étudier un statut particulier pour les maÎtres qui n'auront pas un emploi permanent au début de l'année scolaire 1978-1979 et qui seront engagés dans des remplacements; Considérant qu'il y a lieu d'établir une distinction entre les maîtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la pléthore; Vu les mesures générales adoptées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les effets d'une trop grave pléthore de maîtres dans l'enseignement primaire; Sur la proposition des Départements de l'instruction publique et des finances, décide: 1. Les institutrices et les instituteurs formés en Valais, qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui de ce fait s'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ciaprès: 1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du réglement concernant le traitement du personnel enseignant auxiliaire et des remplaçants; 68

1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allocations de ménage et les allocations familiales prévues pour les titulaires de classes; 1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en cours d'activité, les remplaçants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires . Le calcul du traitement de maladie est basé sur celui d 'un maître titulaire et doit correspondre aux années de service du remplaçant et à la durée de la scolarité en vigueur dans la commune où celui-ci a exercé sa dernière activité; ce traitement e~t servi pour une période maximale de 6 mois; 1.4 Les communes, respectivement les commissions scolaires des écoles régionales assurent les remplaçants contre I~s risques d'accidents professionnels, au même titre que les titulaires des classes; 1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement, le traitement prévu pour les titulaires est ~ersé à la remplaçante dont Il est ici question durant trois semaines au maximum ~onfor.mément aux disposi~ tlons figurant sous chiffre 8 de la décision du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision;

1.6 Lors de l'accomplissement d'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert a,~ remplaçant dont il s'agit ici, s,'1 est en,gagé depuis plus dune annee au service de l'.Etat; le traitement complet du titulaire d'une classe jusqu'à concurrence de 6 mois conformément aux dispositions prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision.

Si la durée de l'engagement ~v~~t le service militaire, est Inf~neure ~ l'année, la part du tr~ltement a payer est déterrni_ nee par la décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969; 1.7 .Tout remplacement dont la ?uree effective dépasse 90 Jours ~congés d'été, de la Toussaint, de Noël, de Carnaval et de Pâques non compris) compte comme année de service déterminante pour le calcu,1 de la prime d'âge et de la pnme de fidélité . 2. Les instituteurs et les institU,tri.c~s concernés par cette declslon ont l'obligation de s'annoncer par écrit au Département de l'instruction publique, , Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, jusqu'au 20 août qui précède l'ouverture de l'année scolaire. 3. D'entente avec les commission scolaires et les directions d'écoles, le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales s'efforce de fournir en priorité des activités de remplacement aux maîtres sans emploi permanent désignés sous chiffre 1 de I~ présente décision . Demeurent réservées les questions relatives aux qualifications professionnelles.

pou r les martres et les maîtresses d'école dont il est ici question et de présenter ses propositions au Département de l'instruction publique si possible avant l'ouverture de la prochaine année scolaire. 6. Les institutrices et les instituteurs qui n'accomplissent Que des remplacements occasionnels sans être à la recher-

che d'un emploi permanent demeurent soumis aux anciennes dispositions les concernant. Celles contenues dans la présente décision ne leur sont pas applicables.

LE CONSEIL D 'ÉTA T, vu sa décision du 22 mars 1978, relative aux maîtres de l'enseignement primaire qui ac-, complissent un stage d'une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel ; considérant que cette décision est maintenant caduque; vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de la pléthore qui touche le secteur de l'enseignement primaire ; sur la proposition du Départemen't de l'instruction publique,

~. Conformément aux dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant les commissions scolaires ~t les directions d'écoles sont tenues de signaler au Département de l'instruction publique tous les cas de remplacement. Elles font appel en priorité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision: la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.

Séance du 22 mars 1978

5. La« Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant» est priée d'étudier des possibilités d'adh'ésion

ouï le rapport de M , le chef du Département de l'instruction publique concernant les mesu-

décide : de proroger au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant les maîtres de l'enseignement primaire qui accomplissent un stage d'une année au minimum en vu e de leur perfectionnement professionnel , Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat

Moulin

LE CONSEIL D'ÉTA T,

8, La présente décision qui entre en vigueur le 1 er septembre 1978 est valable jusqu'au 31 août 1982,

7. Les mesures d'application et autres dispositions de détail non contenues dans la présente décision sont prises d'entente entre le Département de

Ext rait du procès-verbal de s séances du Conseil d'Etat Séance du 31 mars 1982

l'instruction publique et le Département des finances,

res destinées à éviter la pléthore de maÎtres dans renseignement primaire,' considérant qu'il convient, dans le cadre des dispositions à prendre, de favoriser le perfectionnement des jeunes enseignants surtout, principalement dans la connaissance d'une deuxième langue nationale, en leur recommandant des stages dans des pays étrangers; attendu qu'une telle mesure, favorable sur le plan pédagogique et professionnel, aurait aussi pour effet de procurer de meilleures possibilités 'de travail à des maÎtres qui seraient sans emploi; considérant qu'il y a lieu d'accorder des avantages aux maÎtres de renseignement primaire qui suivraient les présentes recommandations; sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide:

1, Les maÎtres de renseignement primaire qui accomplissent un stage d'une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel, notamment dans le domaine de la connaissance d'une deuxième langue nationale, bénéficient des avantages suivants:

Pour copie conforme

Le Chancelier d'Etat

les années de stage comptent comme années de service - pour l'obtention de la prime d'ancienneté; - pour l'obtention des' titres pédagogiques suivant le certificat de maturité pédagogique; a)

b) ces années de stage ne font pas perdre le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime de fidélité,

2 , Pour être mis au bénéfice des avantages précités, les maÎtres concernés doivent s'annoncer préalablement au Département de l'instruction publique, en lui communiquant les indications relatives au stage envisagé (lieu, nature, durée) et en obtenir l'autorisation , A la fin de celui-ci, une attestation sera transmise au Département, 3 , La présente décision prend effet au 1er septembre 1978, Elle vaut jusqu'au 31 août 1982, A la fin de cette période de quatre ans, la situation dans le domaine de remploi des enseignants primaires, l'effet des mesures arrêtées ci-dessus permettront de décider de la prorogation éventuelle des présentes dispositions, 4, Le Service cantonal de renseignement primaire et des écoles normales et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions, Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat Moulin


Séance du 31 mars 1982 LE CONSEIL D'ÉTA T, vu sa décidion du 22 mars 1978 relative au calcul de la prime de fidélité pour les enseignants du degré primaire qui interrompent provisoirement leur activité; considérant que cette décision est maintenant caduque; vu la nécessité d'en proroger ses effets en raison de l'aggravation de la situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant des écoles primaires; sur la proposition du Département de l'instruction publique,

décide: de proroger jusqu'au 31 août 1986 les effets de sa décision du 22 mars 1978 concernant le calcul de la prime de fidélité pour les enseignants des écoles primaires qui interrompent provisoirement leur activité. Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat Moulin

Séance du 22 mars 19 78 LE CONSEIL D'ÉTAT, ouï le rapport de M . le chef du Département de /'instruction publique sur les mesures destinées à éviter la pléthore de maÎtres dans l'enseignement primaire; considérant qu'il y a lieu, entre autres, dans la situation actuelle, de permettre et de favoriser les interruptions d 'activité pour procurer des possibilités de travail aux nouveaux enseignants qui sortent des écoles normales; attendu que le règlement sur la prime de fidélité a pour effet d'empêcher ou de limiter ces interruptions, dans le sens qu'un arrêt de travail d 'une année fait perdre tout le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime; considérant toutefois que la fidélité à la profession est un élément positif qu'il importe de

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sauvegarder, et que les mesures prises en vertu de la présente décision ne doivent revêtir qu 'un caractère exceptionnel et transitoire, applicable à un secteur nettement délimité de la fonction publique; sur la proposition du Département de /'istruction publique, décide :

1. Les interruptions de travail survenant dans l'enseignement primaire entre le 1er mars 1978 et le 31 août 1982 ne suppriment pas le bénéfice des années antérieures pour le calcul de la prime de fidélité. Cette clause est subordonnée à la condition que les maÎtres concernés suivent au minimum une semaine par année de cours de

perfectionnement agréés par le Département de /'instruction publique. 2 . La présente décision est prise à titre exceptionnel en VUe de libérer des postes de trallai/. 3. La situation dans le domaine de l'emploi des enseignants primaires sera revue en 1982 et pourra conduire le Conseil d'Etat à proroger les dispositions ci-dessus. 4 . Le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions. Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat Moulin

Caisse de retraite Informons Assurance des remplaçants Par sa décision du 9 juin 1978, le Conseil d'Etat établit une distinction entre les maîtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui n'obtiennent pas de poste permanent en fonction de la pléthore. Les commissions scolaires et directeurs d 'école sont tenus de faire appel en priorité à ces derniers. Pour être portés sur la liste du DIP, ils doivent s'annoncer avant la fin juin. Ils disposent ensuite d'un statut social semblable à celui des titulaires de classe. Ainsi, dès le début de leur activité, ils adhèrent à la caisse de retraite du personnel enseignant. Les cotisations leur sont retenues d'office. Si un cas d'incapacité de travail survenait en cours d'activité, ils recevraient le salaire de la part de l'Etat durant six mois, et, dès le 7e mois, ils bénéficieraient de la rente pour incapacité de travail de la caisse de retraite, jusqu'à ce qu'ils aient recouvré leur santé:

Si l'incapacité de travail intervient à une période où ils n'ont aucun engagement, l'Etat ne verse pas le salaire-maladie, par contre la caisse de retraite sert sa rente dès le 7e mois. Pour les 6 premiers mois d'incapacité de travail, il faut distinguer entre la maladie et l'accident. S'il s'agit d'un accident, l'assurance obligatoire intervient encore durant les 30 jours qui suivent la fin des rapports de travail. Après ce délai, il serait utile de conclure une assurance personnelle. En ce qui concerne la maladie, il n'existe pas d'assurance obligatoire. Pour être couvert durant ces 6 premiers mois, il est nécessaire de conclure une assurance perte de gain . Le cas échéant, la caisse de retraite verserait également des rentes de survivants. Pour ce qui concerne la retraite, au moment où l'enseignant obtient un poste à plein temps, les cotisations antérieures sont transformées en années (ou en mois) de sociétariat. . Sion. le 26 avril 1984

Le Directeur: V. Darbellay

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Inscription pour des remplacements

pen dant l'année scolaire 1984 - 1985 pour enseignants(es) ayant cessé leur activité régulière Le(la) soussigné(e): ........ . . Nom: ........ .

Prénom: ."

Date de naissance:

No de téléphone (indispensable):

Domicile: ....

Adresse exacte : .... ... .

Titres pédagogiques obtenus:

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Certificat de maturité pédagogique en 19 .

o o

Autorisation d'enseigner en 19 . .. ........ . Brevet pédagogique en 19

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1984 - 1985 aux conditions approximatives suivantes: Périodes: au .

Durée: du ..

Degrés: ..... .. ...... ..... ... ..... ................. ...

Régions :

Lieu et date:

Signature:

REMARQUES : Cette formule , dûment remplie, doit être retournée dès que possible, . mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des ecoles normales Planta 3 - 1951 SION


In scription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1984 - 1985 pour enseignants(es} sans poste fixe (selon décisions du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 et du 31 mars 1982)

Le(la) soussigné(e): ... ... ............ ....... .... ..... ........... ... ........... ..... . ... .. ...... .... .. ...... ..... .......... ... .... .. ....................... ... . Prénom: ... .

Nom: .. .. .... ..

. . ..... ..

.. . .. ....... . ..... . . .. . .. .. .. ...... . .... . .. .

No de téléphone (indispensable): .... Date de naissance: Domicile: ... .. .. .

..

- . . . .... .. . . ... .... . .... . . . . .. . .. .

Titres pédagogiques obtenus:

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Adresse exacte: .: .. ...

Certificat de maturité pédagogique en 19 ...... ........ ... .. .. .. . ... . Autorisation d'enseigner en 19 ..... . Brevet pédagogique en 19 ..... .·.·· .. · .... ··· .. ·

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1984 - 1985 aux conditions approximatives suivantes: Périodes: .. .. .. ... .. ............ .. ...... .. ... ........... .. ..... ..... ................ .. ...................... .. ...... ... ... ..... ......... .. .................... .. ....... .. .. . au ..... .... ..... ...... ......... ...... .

Durée: du .. ' Degrés: ...... .. .... ................. .... . Lieu et date: .. ... .. ... ... .. ... ..... .. .

Régions: .... ... ...... ... . .. .. ..... .. .. Signature: .....

REMARQUES: Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION


Société vaudoise des mines et salines de Bex

Plus de visiteurs et un intérêt accru pour les nouveaux équipements techniques et méthodes dans l'instruction publique. Avec 58 983 cartes d'entrée vendues, la DIDACTA 84, 20e Foire internationale du Matériel Didactique qui a fermé ses portes le samedi 24 mars 1984 après avoir accueilli pendant cinq jours ses visiteurs dans les halles de la Foire Suisse d'Echantillons à Bâle , a obtenu un très bon résultat qui dépasse de 7,5 % celui de la dernière DIDACTA en 1981 (54823 visiteurs). Cette tendance à la hausse est d'autant plus réjouissante que la plupart des foires de matériel didactique organisées au cours de ces dernières années ont enregistré un chiffre de visiteurs plutôt en baisse. Une fréquentation importante ne suffit pas à elle seule pour assurer le succès d'une foire spécialisée si la qualité et la compétence des acheteurs potentiels sont faibles. A cet égard - et selon les premières enquêtes provisoires -, la 01DACTA 84 fait ressortir des résultats particulièrement positifs avec notamment une augmentation de 45,6 % des cartes d'acheteur délivrées et une participation importante des visiteurs étrangers - visiteurs individuels et délégations généralement de haut niveau -. Plus de 40 % des visiteurs venaient de l'étranger, représentant au total 72 pays; outre les visiteurs européens, la DIDACTA 84 a accueilli des visiteurs venus de tous les continents. Autre facteur de succès, la con74

DIDACTA 84 ception interne de la foire a trouvé une large approbation auprès des exposants et des visiteurs.

L~offre se distinguait tout spécialement par sa qualité et son caractère international . Sur une surface brute d'environ 44 000 m 2, 706 exposants venus de 26 pays proposaient un aperçu de produits nouveaux ou déjà dûment éprouvés . L'un des points forts de la DIDACTA 84 résidait certainement dans l'application de la microélectronique à l'enseignement. Le matériel de jeu et de créativité a également rencontré un large intérêt.

Les différentes présentations spéciales ont eu beaucoup de succès. En l'occurence il convient notamment de ~ention­ ner la présentation thématique c~nsacrée au choix professionnel, le laboratoire de microélectronique et la présenta-

tion de tous produits ayant obtenu une distinction or, argent ou bronze dans le cadre du concours organisé pour la première fois entre ses membres par la Worlddidac, Association mondiale des fabricants de matériel didactique. Ce concours a pour objectif d'encourager la créativité et la concurrence entre les fabricants de matériel didactique pour améliorer les chances économiques de la branche. Le congrès « L'homme entre la communication et la microélectronique » organise par l'Institut bâlois pour les questions de l'enseignement et le perfectionnement des enseignants, congrès au cours duquel des conférenciers de renom ont eu l'occasion d'examiner cette problématique sous différents angles, constituait le point fort des divers congrès , conférences et manifestations annexes organisés dans le cadre de la DIDACTA 84. Le congrès d'un jour organisé par la Worlddidac et consacré aux «Nouvelles technologies: un défi pour l'éducation » a égaiement connu beaucoup de succès, tout comme la conférence de la Société internationale de lecture, le congrès des enseignants d'instruction religieuse et la semaine scolaire alémanique . Au total, 2855 personnes ont participé aux manifestations annexes de la DIDACTA 84 . Il semble que l'avenir de l'humanité et les conditions intellectuelles préalables à sa maîtrise intéressent de plus en plus nos contemporains.

Recommandation concernant la visite de la mine de sel du Bouillet par les enfants des éco-

Depuis de nombreuses années, avec les encouragements des enseignants en particulier, nous développons la visite de la mine de sel du Bouillet.

les

Le développement a conduit à: 10 600 visiteurs en 1980 22 800 visiteurs en 1981 28 500 visiteurs en 1982 dont près de la moitié sont des enfants. Pour permettre de rendre ce magnifique patrimoine accessible par la route, le train, le tram et un parcours à pied de 50 minutes, un tracé a été établi avec les autorités communales, le tourisme pédestre , les cultivateurs et les vignerons. Dès 1984, une présentation audio-visuelle aménagée dans deux anciens réservoirs totalisant plus de 1000 m 2 permettra de mieux présenter quatre siècles d'exploitation, de courage et d'ingéniosité pour obtenir ce sel indispensable à la vie des hommes et des animaux. Actuellement, la Suisse extrait de son sol la totalité de ses besoins, 450 000 tian, ce qui

ne fut pas toujours le cas ni. .. avec les mêmes moyens qu'aujourd'hui. Aussi, au moment où nous arrivons presque à l'achèvement de cet important investissement financier (plus de 2 millions) nous sommes navrés de recevoir les réclamations des cultivateurs et des vignerons en particulier: «non respect du sentier à suivre, sarments cassés, échalas enlevés, raisin arraché encore vert, prises d'eau ouvertes, granges . visitées, etc ... Les dégâts sont surtout causés par les classes et groupes de jeunes, dont les responsables sont souvent insouciants!!! » Ces enfants sont, comme nous, «le sel de la terre» (Matthieu V-12-13) et il est important que nous obtenions que le respect des cultures et de la peine d'autrui soit notre objectif à tous aujourd'hui et demain ... comme il fut hier.

Société vaudoise des Mines et Salines de Bex

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