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MAI 1986 N°9
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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Mai 1986 XXX e année
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Direction MC - MO - 1920 Martigny - Tél. (026) 22061 Service auto MO 1937 Orsières - Tél. (026) 41143
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXP ÉDITION
Imprimerie Valprint SA, Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
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Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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ENCART
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Sommaire
Tout n'est pas effet du hasard
ÉDITORIAL Anselme Pannatier
Tout n'est pas effet du hasard
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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE OIP Groupe CE Henri Métrailler François Mathis Elisabeth Sola EV
Rapport concernant la création d'une école d 'ingénieurs ETS en Valais Le Valais avant l'histoire . . . . . . . Valais, enquête sur la radio-tv éducative . . . .. Vous avez dit «analphabétisme»? Les femmes inventeurs existent... je les ai rencontrées Concours de dessin, liste des prix
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INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP
OIP OIP OIP OIP Vital Oarbellay
Information relative à la parution des moyens d'enseignement pour le français 3P, 4P, 5P . . . . . Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1986-1987 (pour enseignants ayant cessé leur activité régulière / pour enseignants sans poste fixe) Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au CO . . . . .. . . . .. . . . Communiqués . .. . . .. ... . Communiqué concernant les relations entre le canton du Valais et les universités . . . . . . . . . Création d'un groupe de travail concernant l'appréciation du travail des élèves . . . . . Caisse de retraite : informons
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VIE CORPORATIVE François-Louis Oécaillet ACM AEPSVR
SPVal: le comité vous informe Informations Athlétisme
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Jean-Marc Biner Marguerite Stœckli Anna T. Veuthey
Un musée unique au monde . . . . . . . Connaître le sens de la protection des biens culturels Nutrition , croissancaet santé, de la naissance à l'adolescence L'homme quotidien . ... .. .
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OOIS
Liste des récentes acquisitions
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CFPS
Bulletin d 'information
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Encarts : Anselme Pannatier PBC
Enseignement de la langue maternelle La protection des biens culturels
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NOUVELLES ACQUISITIONS
Chaque année, la Police cantonale valaisanne publie la statistique officielle des accidents de la circulation routière. Données nombreuses et intéressantes, tableaux, graphiques, comparaisons constituent ce document riche d'informations et d'enseignements. J'extrais de l'étude qui se rapporte à 1985 les indications suivantes: soixante et une personnes, dont cinq adolescents, ont payé de leur vie un lourd tribut à la route sur le territoire de notre canton. Préoccupante en soi, cette constatation s 'inscrit pourtant sur une courbe descendante dont la trajectoire favorable, amorcée depuis quelques années se poursuit, en valeur absolue d'abord, en valeur relative ensuite et surtout, compte tenu de l'augmentation continuelle du parc des véhicules. De plus, la statistique de l'année 1985 contient une indication significative et réjouissante: pour la première fois depuis dix ans, on ne déplore pas de morts d'enfants provoquées par les accidents de la circula tian. Plusieurs raisons concourent sans doute à cet heureux constat: la diminution de la vitesse à l'intérieur des agglomérations, la prudence accrue des conducteurs, l'évitement des localités ... et le hasard peut-être dont on dit parfois qu 'il fait bien les choses. Je ne puis cependant m'empêcher de penser que le hasard ne fait pas tout et qu'il est une autre cause, principale, sur laquelle il me plaÎt de m'arrêter. Les efforts conjugués des parents, des enseignants et de la police dans le domaine de l'éducation routière ne finiraient-ils pas par porter leurs fruits? Nous connaissons les craintes qu'inspirent aux parents les dangers de la route et nous avons tout lieu de croire à l'efficacité de leurs recommandations. Nous savons l 'application des maÎtres à cette tâche éducative et nous apprécions la collaboration que leur fournissent les agents de la police. Puissent ces préoccupations communes et cette action concertée se maintenir et s'intensifier. Il y va du bien le plus précieux qui soit, l'existence des enfants à nos soins confiés.
Anselme Pannatier
Photo de couverture: R. Chedel
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Rapport de la commission consultative chargée de présenter des propositions concernant la création d'une école d'ingénieurs ETS du canton du Valais et le développement professionnel dans les domaines des technologies de pointe et de l'informatique
de ces questions à une commission consultative, au sein de laquelle une place importante fut réservée aux milieux économiques du canton.
CHAPITRE 1
Introduction
2. COMMISSION CONSULTATIVE 1. DÉPÔT DE DEUX POSTULATS En mars 1984, les postulats suivants étaient déposés : - postulat de M. le député Georges Zufferey et consorts concernant la «création d'un technicum * valaisan d'informatique»; - postulat de M. Klaus Zurschmitten, députésuppléant , concernant la «formation et le perfectionnement dans les technologies récentes». Bien que distincts dans leur demande, ces deux postulats se situent dans un même contexte: celui du développement de la formation et du perfectionnement dans les domaines liés aux technologies de pointe . C'est la raison pour laquelle le Conseil d 'Etat a décidé, en mai 1984:
Photo R, Chedel
- d'apporter une réponse commune à ces deux postulats; - de proposer au Grand Conseil leur acceptation, mais dans le sens d'une étude à entreprendre en vue de la création d 'une école technique ou d'une école technique supérieure et du développement du perfectionnement dans les secteurs de l'informatique, de l'électronique et de la microtechnique. Pour donner suite à l'adoption par le Gra'nd Conseil, en juin 1984, de ces deux postulats, dans le sens susmentionné , le Département de l'instruction publique confiait , en juillet 1984, l'étude
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La commission consultative mise sur pied comprenait un groupe technique chargé de présenter à la commission plénière des options et de recueillir les remarques émises , dans la perspective de la rédaction d'un rapport de propositions à présenter au Département de l'instruction publique . 2.1 La commission technique Afin de mieux cerner les problèmes qui lui étaient posés et d'approfondir sa réflexion, le groupe de travail a décidé dans un premier temps : - de s'informer auprès des instituts de formation ; - d'avoir recours aux conseils d 'experts ayant une large expérience dans le domaine de la formation , en relation avec le mandat de la com mission; - de mieux connaître les problèmes des entreprises valaisannes (industries ainsi que petites et moyennes entreprises) et de déceler leurs attentes et leurs besoins futurs par rapport à une économie en pleine mutation . C'est ainsi que les démarches suivantes ont été entreprises : A) INSTITUTS DE FORMATION
Ecoles techniques supérieures Deux aspects préoccupaient plus particulièrement le groupe de travail : la structure de l'école à retenir et les possibilités de formation à développer,
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Dans cette perspective , deux écoles ont été choi sies : les ETS du Lode et d 'Yverdon . Dans le premier cas, la formation est dispensée durant 6 années; dans le second , l'ETS reçoit des élèves porteurs d 'un CFC ou d 'autres certificats ou diplômes reconnus pour une durée de 3 ans. En ce qui concerne la place accordée à l'informatique , la question qui se posait était la su ivante : faut-il de l'informatique pour les ingénieurs ou des ingénieurs pour l'informatique? La visite de ces deux écoles a permis au x membres du groupe de se familiariser avec deux tendances, la première ayant été retenue au Lode et la deuxième à Yverdon .
les premières propositions de création d'une ETS en Valais à leur association ou fédération.
- M. Bernard Vittoz, président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL); - M. G. Thalmann, directeur de l'Ecole d 'ingé_ nieurs de l'Etat de Vaud (EINEV), ainsi que son successeur M. Pozzi; - M. Louis Maret, doyen de la section d 'électricité à l'EINEV ; - M. Gilbert Pralong , professeur à l'EINEV; - M. A. Roch , professeur à l'EPFL; - M. Keller, directeur de l'ETS du soir de Lausanne .
La deuxième séance , tenue le 24 septembre 1985, a apporté une riche et abondante moisson de remarques et de propositions . Ainsi, la Fédération économique valaisanne (FEV) a mené une enquête. auprès des grandes entreprises industrielles du Valais (Alusuisse, CIBA, Lonza). Cette enquête a révélé que l'économie valaisanne employait déjà un nombre important d 'ingénieurs ETS et que , parmi ces derniers , la grande majorité était recrutée en dehors du canton .
Au cours de séances de travail, de visites , d'expo_ sés et de rencontres individuelles, le groupe a pu recueillir de précieux renseignements sur l'évolution des technologies de pointe, le fonctionnement d'une ETS et les sections à envisager.
Les consultations effectuées de mai à septembre 1985 ont permis de mettre en évidence plus particulièrement les positions suivantes :
Universités Pour se faire une idée du développement de la formation à un niveau supérieur, le groupe de travail s'est déplacé à l'institut de microtechnique de l'Université de Neuchâtel et à l'institut d'automatique de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
B) EXPERTS Le groupe de travail a pu bénéficier des conseils de nombreux experts , parmi lesquels on peut citer plus particulièrement:
a) Le principe de la création d 'une école technique supérieure a reçu un accueil favorable . b) Les milieux consultés souhaitent que l'offre de formation ne se limite pas uniquement à l'informatique, élargissant ainsi le mandat dicté par les postulats relatifs à cet objet. c) Les études doivent se poursuivre et aboutir à des propositions concernant la décentralisation de la future ETS et le bilinguisme. d) Le perfectionnement professionnel et la formation continue n'ont pas été suffisamment développés. Ces points devront être approfondis .
C) MILIEUX ÉCONOMIQUES Outre l'étude théorique de ce problème, et pour mieux cerner les besoins de l'économie, le groupe a visité deux industries (CIBA) (Fontainemelon Sion). S'ajoutant aux informations recueillies auprès des représentants de l'économie au sein de la commission plénière , ces contacts ont permis de mieux situer les besoins actuels et futurs des entreprises valaisannes .
Photo Oswald Ruppen
Photo Oswald Ruppen
0) OFFICE FÉDÉRAL DE L'INDUSTRIE, DES ARTS ET MÉTIERS ET DU TRAVAIL (OFIAMT) Avant de remettre son projet de rapport final à la commission plénière , le groupe technique a pris contact avec la division de la formation professionnelle de l'OFIAMT. Une rencontre avec M. R. Natsch, responsable de la division et vicedirecteur de l'OFIAMT, a permis de confronter les options retenues avec les positions de l'office en ce qui concerne la formation d'ingénieurs ETS , notamment en ce qui concerne : - l'opportunité de la création d'une ETS en Valais ; - le genre d'école à envisager ; - les sections à développer et leur dénomination ; - les ETS du soir et à plein temps; ' - l'implantation de l'école par rapport notamment au x aspects de régionalisation et de bilinguisme qui caractérisent particulièrement le Valais ; - les coûts ; - les procédures de reconnaissance . Les avis émis ont permis de préciser les options retenues par le groupe technique.
2.2 La com mission plénière Sur la base d'un rapport intermédiaire présenté par la commission technique, le 6 mai 1985, les membres de la commission plénière ont soumis
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Compte tenu de ces remarques , la commission technique a repris son travail et présenté un nouveau projet de rapport. C'est donc au terme d'une année et demi de travail , totalisant une dizaine de séances de la commission technique , autant de visites et de rencontres de travail, ainsi que trois réunions en assemblée plénière que la commission consultative dépose les propositions présentées au chapitre Il de son rapport . Toutefois, avant de les développer, il est nécessaire de les situer dans le contexte du développement de la formation dans les technologies de pointe et de l'évolution de l'économie valaisanne .
3. LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION EN TECHNOLOG IES DE POINTE ET EN INFORMATIQUE Etant donné la complexité du problème posé et vu le nombre d 'instances interpelées par L'évolution de l'informatique et des technologies de pointe , il semble tout d'abord indispensable de bien se si .. tuer par rapport aux points suivants : l'informatique et l'enseignement; - les formations en informatique et en technologies de pointe ; le perfectionnement professionnel.
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c 3.1 L'informatique et l'enseignement Les moyens offerts pour l'introduction de l'informatique dans l'enseignement sont encore modestes. Néanmoins, ils ont permis l'acquisition de micro-ordinateurs (systèmes décentralisés comprenant des monopostes indépendants), plus efficaces que les terminaux parce qu'ils offrent la souplesse nécessaire au développement des activités didactiques. L'initiation à l'informatique dans les écoles primaires préoècupe cet ordre d'enseignement. Des contacts ont été pris avec par exemple, la Société pédagogique valaisanne et le Département de l'instruction publique en vue de la constitution d'un groupe de réflexion. Au niveau secondaire du premier degré (cycle d'orientation), bien que quelques expériences isolées soient en cours, on est encore loin d'une généralisation de l'introduction à l'informatique. Face à la difficulté de cerner les besoins et àla complexité de la question, il est indispensable de procéder à une réflexion préalable approfondie et sérieuse pour aller ni trop vite, ni trop lentement. Dans les écoles secondaires du deuxième degré - gymnases, écoles supérieures de commerce l'organisation est essentiellement fonction du caractère de l'école et de l'équipement dont elle dispose. L'enseignement de l'informatique est donné sous les diverses formes suivantes: - cours obligatoires intégrés dans la grille-horaire comme branche d'enseignement pour les élèves des écoles supérieures de commerce (ESC), selon le programme-cadre de l'OFIAMT; - enseignement de l'informatique dans les cours de mathématiques ou de sciences économiques, pour les élèves des sections gymnasiales de types scientifique et socio-économique en particulier. En ce qui concerne les écoles professionnelles, dès l'automne 1985, tous les apprentis recevront un cours de base d'informatique, quelle que soit leur profession. Il est évident que, pour les métiers en rapport avec l'informatique. (employés de commerce, électroniciens, etc .. .), l'enseignement de cette branche est déjà donné au niveau nettement plus élevé. De manière générale, les expériences de l'enseignement de l'informatique dans les écoles secondaires valaisannes peuvent être qualifiées de satisfaisantes. Les jeunes prennent de plus en plus conscience que «l'informatisation» de la société est un phénomène inéluctable et qu'ils doivent être préparés à appréhender ce monde nouveau. Pourtant, il faut bien admettre que l'introduction de l'informatique dans nos écoles secondaires est encore trop récente pour en tirer des enseignements valables. Ce dont on est certain, c'est que l'ampleur et l'urgence des besoins ne doivent pas
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empêcher la réflexion afin de parcourir d'une manière systématique et réfléchie les prochaines étapes. L'état de situation de l'informatique dans les écoles secondaires valaisannes démontre l'urgente nécessité d'intensifier les efforts en vue de donner l'occasion à tous les élèves de recevoir une initition à l'informatique. Pour ce faire, les mesures ci-après doivent être prises à brève échéance: - définir une conception globale de la formation en informatique; - soutenir les écoles pour compléter leur équipement actuel; - favoriser et intensifier, en collaboration avec les autres cantons, la formation initiale et le recyclage des enseignants dans ce domaine; - multiplier les échanges et les contacts entre les maîtres responsables; - adapter les horaires et les plans d'étude; - offrir à tous les élèves la possibilité d'acquérir au moins l'initiation à l'informatique. Dans la perspective d'une harmonieuse continuité de cet enseignement à assurer à travers les différents degrés de la scolarité, le Département de l'instruction publique a désigné une commission chargée de présenter des propositions, notamment en ce qui concerne les programmes et les horaires d'enseignement, la formation des maîtres et l'acquisition des équipements. La mise en place d'un tel enseignement devrait être de nature à doter tous les jeunes de compétences de base, sur lesquelles devraient pouvoir se greffer de solides connaissances en technologies de pointe et en informatique. 3.2 Les formations en informatique et en technologies de pointe Les formations en informatique et en technologies de pointe peuvent être dispensées par les écoles publiques ou les écoles privées. Dans l'ensemble, le secteur public offre essentiellement une formation de base longue, générale, et le plus souvent à plein temps. Le secteur privé quant à lui offre fréquemment une formation en emploi, ponctuelle, intensive et de courte durée. 3.2.1 Les écoles ou cours privés En règle générale, les écoles ou cours privés évoluent en fonction de la demande. Un tel enseignement peut être mis sur pied par des instituts privés, mais aussi par des fabricants d'ordinateurs, des entreprises privées ou l'administration. Liés spécifiquement à l'informatique, ces cours portent la plupart du temps sur les domaines suivants: - introduction générale à l'informatique; - utilisation d'appareils (traitement de texte par exemple);
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_ cours d'encodeur, d'opérateur, de programmeur, d 'analyste-programmeur, etc .
3.3 Perfectionnement professionnel et formation continue
Dans certains cas, ces cours peuvent déboucher sur l'obtention d'un diplôme (diplôme fédéral d'analyste-programmeur par exemple) .
Comme il existe différents niveaux de formation, il faut distinguer également différents niveaux de perfectionnement professionnel.
3.2. 2 Ecoles publiques Si les écoles privées ont actuellement un rôle relativement important à jouer dans le domaine de l'informatique, c'est que l'enseignement officiel ne s'est pas encore doté des structures nécessaires pour répondre à la demande spécifique du marché dans ce domaine . Cependant cette formation, si bonne soit-elle, ne peut remplacer une école d'Etat, délivrant des diplômes reconnus . D'autre part, les disciplines enseignées par ces différents instituts sont généralement limitées à l'informatique de gestion. Elles n'interfèrent donc pas avec la question qui nous préoccupe ici et qui touche aux domaines plus larges qui sont abordés dans une école technique supérieure. Ainsi, après la formation professionnelle ou l'obtention d'une maturité, des études techniques peuvent se poursuivre, en général dans les directions suivantes (par ordre décroissant de niveau) : Ecoles
Titres obtenus
EPF (Ecole polytechnique fédérale) Universités
Ingénieur EPFL ou EPFZ en ... Licence , diplôme, certificat ou doctorat en informatique
ETS (Ecole technique supérieure) ET (Ecole technique)
Ingénieur ETS en ... Technicien ET
Ces études, entreprises après une formation de base (maturité, certificat fédéral de capacité (CFC), école de métier, etc.), se développent sur plusieurs années (2 à 5 ans), et les filières d'accès ont tendance à se diversifier. On remarquera que la plupart des institutions dispensant cet enseignement se situent dans l'arc nord de la Suisse. En ce qui concerne l'accès aux ETS, on constate depuis quelques années que les jeunes valaisans porteurs d'un CFC, et ayant suivi l'école professionnelle supérieure (EPS), ont de plus en plus de difficultés à être admis. Cette situation est due au fait qu'il s'agit plus d'un concours d'entrée (numerus clausus de fait) que d'un examen. On dénombre actuellement dans les EPF et les ETS 356 étudiants valaisans, parmi lesquels une centaine environ dans les domaines de l'électronique, de la microtechnique, de l'électricité et de l'informatique.
En attendant les décisions relatives à la création de l'ETS et sa contribution à la formation continue et au perfectionnement, le DIP, conscient de l'importance de ce problème, a déjà pris certaines mesures propres à promouvoir et à améliorer cette formation, en relation avec le Centre valaisan de perfectionnement des cadres et les associations et/ou organisations professionnelles ou d'autres organismes. Ces nouvelles dispositions sont les suivantes : - les budgets consacrés au perfectionnement professionnel et à la formation continue ont été augmentés, notamment en ce qui concerne les salaires des professeurs et les équipements; pour les cours mis sur pied par l'Etat du Valais, en collaboration avec les associations professionnelles, le DIP se charge de l'organisation et met à disposition les professeurs, l'équipement et les locaux de ses différentes écoles; - pour les cours organisés par les associations professionnelles, la législation a été élargie . Le DIP, estimant que des initiatives dans ce domaine devaient être encouragées, a pris la décision de subventionner ces cours à raison de 30 % au plus du traitement du personnel enseignant. Pour ce calcul des subventions, les montants fixés par l'autorité fédérale (OFIAMT) seront pris en considération .; - en ce qui concerne les cours mis sur pied par d'autres cantons, dans le cadre de la coordination intercantonale, ou par des associations faîtières, le DIP appliquera les mêmes critères de subventionnement, cela proportionnellement au nombre de candidats valaisans inscrits; - au niveau des équipements, un effort important a été fourni et sera poursuivi pour doter les écoles surtout dans les domaines de l'informatiqu~, de la commande numérique pour machines-outils et du dessin assisté par ordinateur. Des cours sont déjà organisés dans différentes disciplines et seront accrus et élargis en fonction des nouveaux équipements .; - enfin, il faut aussi remarquer que l'économie privée n'est pas absente dans le domaine du perfectionnement professionnel; elle offre de nombreuses possibilités, mais de manière plus ponctuelle et plus spécifique, comme nous le mentionnons au point 3.2 ci-dessus. 4. L'ÉCONOMIE VALAISANNE: SITUATION ET PERSPECTIVES 4.1 Evolution Le Valais n'a pas de véritable tradition industrielle. Canton axé longtemps sur l'agriculture unique-
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ment, il ne connaît la grande industrie que depuis le début du siècle avec Lon za, Alusuisse, Ciba , entreprises attirées par l'hydroélectricité et une main-d'œuvre abondante et bon marché . Après la deuxième guerre, c'est le mouvement de décentralisation industrielle sur le plan suisse qui amène chez nous moult succursales, le plus souvent unités de production, sans centre de décision ni atelier de recherches. Ainsi, nos bras valaisans trouvèrent occupation, tandis que notre matière grise dut , et doit encore, s'exiler dans une large mesure.
4.2 Situation actuelle Durant la dernière décennie, la crise économique et structurelle a touché de nombreuses entreprises et forcé ces dernières à des restructurations; l'horlogerie en particulier. Pour éviter des fermetures en Valais , des Valaisans ont racheté certaines firmes, créant ainsi des unités indépendantes, avec toutes les fonctions d'entreprise, y compris la recherche, le développement et la commerciali sation (exemples: Mécanique et Electronique Appliquées SA à Isérables, Steiger SA à Vionnaz). Dans le même temps , la promotion économique et industrielle s'efforce, avec succès d'ailleurs, de renouveler le tissu industriel par innovation et diversification. Elle soutient les initiatives entièrement valaisannes, ou pratique le montage d 'opérations importées de l'extérieur mais faisant appel, dans la majeure partie des cas, à des participations valaisannes (inventeurs, associés , cadres, financiers) . Ces entreprises sont en général indépendantes et exercent toutes les fonctions, y compris la recherche, dans notre canton.
se en charge partielle d'intérêts en faveur d'entreprises innovatrices; - mise sur pied d 'une société holding pour la prise de participations dans des secteurs de pointe et le transfert de technologies en Valais; - élargissement de l'aide cantonale aux investissements en faveur de l'équipement de base (portée à 65 millions de francs) . Ces mesures renforceront singulièrement l'animation économique qui se pratique actuellement déjà de manière très active . Les conditions-cadre indispensables à la réussite de cette promotion économique sont: - le capital humain: nos jeunes avec leur bagage professionnel et les cadres avec leur expérience; - le goût du risque , qui existe en Valais; - le capital-risque , qui commence à faire son apparition dans les instituts de financement valaisans ; - les structures d'accueil pour les nouvelles implantations industrielles : régionalisation , effets de synergie dans la collaboration inter-entreprises ; - le ((démarchage» systématique pour capter de nouvelles technologies sur le plan international.
4.4 Besoins de l'économie valaisanne en capital humain Dans les conditions susmentionnées, il est raisonnable de penser que les besoins actuels en capital humain vont s'accroître fortement.
Nous assistons actuellement à la mise sur pied d'entreprises valaisannes qui captent des technologies nouvelles de l'extérieur, si possible de pointe (exemple: Industrialisation et Technologies SA à Sion).
Aujourd 'hui déjà, des entreprises valaisannes recherchent du personnel technique hautement qualifié. Des activités nouvelles en place et des projets en cours existent , notamment dans les secteurs suivants :
Ces efforts ne pourront être couronnés de succès sans l'appel à du capital humain valaisan spécialisé et formé dans les technologies correspondantes .
- micromécanique, électromécanique et électronique; - informatique: de gestion et technique, logidel, didacticiel; - télécommunications; - secteur des économies d 'énergie; - chimie et biotechnologie.
4.3 Nouvelles mesures de promotion économique et industrielle
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La loi cantonale sur l'encouragement à l'économie, acceptée par le peuple en septembre 1984, débouche sur quelques instruments de promotion nouveaux dont on attend beaucoup :
La tendance actuelle s'affirme résolument par la constitution de petites unités indépendantes de production de haut de gamme, très mobiles et s'adaptant mieux aux exigences de l'évolution rapide sur le plan technique et du marché.
- création de SODEVAL SA, société pour le développement de l'économie valaisanne (capital de 5 millions de francs); - fonds d'encouragement à l'économie (10 millions de francs) pour le cautionnement et la pri-
Le Valais , avec ses 200 PME (petites et moyennes entreprises) , est bien situé dans ce contexte pour affronter les nouvelles technologies, à condition de disposer d'une infrastructure intellectuelle adéquate .
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Propositions de la commission conformément au mandat qui lui a été confié, la commission a orienté son travail sur les deux objets développés par les postulats, en tenant compte également des avis exprimés dans le cadre de la consultation effectuée sur la base du rapport intermédiaire de mai 1985.
1. VERS LA CRÉATION D'UNE ÉCOLE D'INGÉN IEURS DU CANTON DU VALAIS
D'autre part, la période que nous traversons est caractérisée par des changements rapides, qui comportent des ruptures brusques de rythme, des discontinuités, des inversions de tendances. Pour faire face à ce défi, il faut éviter de miser sur une trop grande spécialisation qui comporte des risques évidents de marginalisation et peut rendre difficiles les adaptations dictées par l'évolution. La commission estime donc que seule une formation de base à large spectre peut garantir une évolution professionnelle harmonieuse face à un avenir économique de moins en moins prévisible. Dans cette perspective, et compte tenu :
1.1 Une école techn ique (ET) ou une école techn ique supérieure (ETS)? Face à ce choix, la commission a résolument opté pour une formation de niveau supérieur et propose la création d'une ETS.
- des besoins actuels et surtout futurs de l'économ ie; - des possibilités de recrutement des candidats ; - des développements industriels existant en Valais; - de la nécessité de limiter l'expérience afin de mieux la dominer,
La mise en place d'une école d'ingénieurs ETS du canton du Valais constitue, à plus d'un titre, un atout pour l'économie valaisanne. En effet, en plus de l'impact qu'il peut avoir sur la formation professionnelle elle-même, un tel institut d'enseignement peut jouer le rôle:
la commission propose que l'école d'ingénieurs ETS du canton du Valais se développe progressi vement dans les domaines de l'électrotechnique, de la mécanique ainsi que de la chimie, biotechnologie .
- de centre de recherche et de lieu de rencontre entre des hommes, des projets et des idées; - de relais entre les EPF, les Hautes Ecoles suisses, les milieux industriels et le Valais, canton non universitaire;
Chacun de ces trois domaines constituerait un département au sein duquel des sections pourraient être créées. L'école d'ingénieurs devrait naître avec la constitution du département d'électrotechnique .
et ainsi constituer une source d'émulation pour les jeunes Valaisans et des facteurs susceptibles de développer au sein de la population un climat favorable au déploiement industriel.
Une fois l'école mise en place , il n'est pas exclu de penser que, compte tenu de l'évolution de l'économie valaisanne et des besoins qui pourront en découler, d'autres orientations puissent se développer, notamment dans les secteurs de l'agriculture ou de la viticulture.
D'autre part, ce type de formation répond à des besoins non couverts par les écoles publiques ou privées du canton et offre à nos jeunes un niveau de formation supérieur (enseignement tertiaire non universitaire) qui n'existe pas en Valais.
1.2 Domaines de formation à envi sager Etant donné ce qui existe en Suisse dans le domaine de la formation technique , il n'est pas souhaitable de copier servilement les ETS existantes, si bonnes soient-elles. En effet, plusieurs raisons militent en faveur de solutions spécifiquement valaisannes . Notre manque de tradition dans le domaine de la technologie qui , à première vue, peut apparaître Comme un handicap, nous laisse au contraire la possibilité d'innover sans être liés à des situations existantes trop contraignantes, à des habitudes, voire des routines . L'avenir qui s'ouvre devant nou s doit nous inciter à faire preuve d'imagination, tout en nous appuyant sur les valeurs qui nous ont
1.3 Brève présentation des départements proposés Les propositions relatives aux départements de l'école d'ingénieurs à constituer par étape, représentent un premier choix parmi les 25 orientations offertes par les ETS existant actuellement en Suisse . En fait, étant donné les larges possibilités offertes par la législation fédérale en la matière, la nature précise de chaque département dépend essentiellement des contenus qui lui sont assignés par les programmes . Cette constatation se révèle encore plus pertinente pour des domaines non encore normalisés (robotique, automatique, biotechnologie, par exemple) . La commission a renoncé à vouloir développer des programmes précis pour chacun des départements proposés, estimant que cette tâche ne devait être entreprise qu'après des décisions relati11
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été léguées par le passé , ainsi que sur un capital humain doté de connaissances et de savoir-faire efficaces .
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ves, d 'une part à la création de l'école, et d'autre part au choix des départements retenus, avec la définition d'un ordre de priorités pour leur mise en place progressive. C'est la raison pour laquelle la présentation ciaprès se limite à un certain nombre d'informations générales . 1.3.1 Le département d'électrotechnique
Il apparaît clairement, pour le spécialiste, que depuis quelques années, l'électronique et l'informatique vont de façon concertée vers des systèmes très élaborés appelés systèmes «experts» capables non seulement d'exécuter des ordres, mais de prendre des décisions et de dialoguer avec l'utilisateur. Il n'est donc plus indispensable pour un ingénieur ETS de connaître les finesses inter.nes de l'appareil et les arcanes de la programmation, domaines propres à l'ingénieur EPF, mais plutôt de maîtriser ces domaines techniques , de les combiner, au service de la commande de machines-outils ou d'appareils mécaniques. A l'intérieur de ce département, et en fonction du développement de l'école, les sections suivantes pourraient être constituées : l'informatique technique (robotique, automatique), la télématique, l'énergétique. 1.3.2 Le département de mécanique L'ingénieur ETS en mécanique assume en général une tâche allant du développement d'un projet de machine jusqu'à sa réalisation. Son domaine spécifique est la mécanique de grosse et de moyenne dimension . Il est le plus souvent appelé à utiliser ses connaissances en construction de machines et d 'appareils. Il peut aussi être chargé de l'essai et de la mise en service d'installations industrielles importantes. Dans le domaine de la microtechnique, l'ingénieur ETS est aussi bien formé pour participer au développement qu 'à la construction d'un nouveau produit dans les secteurs par exemple de la micromécanique, de l'électronique, de l'informatique, de la météorologie, de l'optique. Sa responsabilité s'étend de la conception à la production de pièces mécaniques en petites et grandes séries. Ce département pourrait développer les sections suivantes: mécanique, micromécanique, génie des matériaux. 1.3.3 Le département de chimie Le département de chimie pourrait comporter des sections en chimie, en génie chimique et en biotechnologie. La section de chimie porterait l'accent sur la formation d'ingénieurs d'exploitation. Cette formation permet aux chimistes ETS d'introduire dans l'entreprise les méthodes modernes et appropriées
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d'analyse qui , aujourd 'hui, utilisent essentielle. ment les principes de la chimie physique. Il de. vient ainsi une sorte de spécialiste en laboratoire d'analyse. Grâce à un enseignement assez déve. loppé en électronique et dans les techniques de réglage, qui sont en relation avec le génie chimi. que, il pourra contribuer efficacement au dévelop. pement des installations à commande automati. que . L'ingénieur ETS en génie chimique intervient le plus souvent dans l'industrie chimique entre la phase de mise au point d 'un procédé en laboratoi. re et la production d 'un produit à l'échelle indus. trielle. En effet, le plus souvent les chimistes déter. minent tout d 'abord les différentes étapes qui permettent d'arriver au résultat final en mettant en œuvre dans les laboratoires de faibles quantités de matière. Pour que le procédé soit utilisable à l'échelle industrielle, il faut travailler sur des quan. tités de matière beaucoup plus importantes. C'est là qu'intervient l'ingénieur en génie chimique qui devra définir les caractéristiques physÎques des opérations dites unitaires (filtration, distillation échange de chaleur, extraction, transfert de liqui: de), dimensionner les appareils nécessaires à ces opérations et concevoir tout ou partie de la situa· tion industrielle définitive. La biotechnologie étudie les mêmes domaines que la chimie, mais au travers de technologies plus «douces». Par des procédures spécifiques du type biologique ou enzymatique, la biotechnologie ouvre ainsi la porte à la découverte de nouveaux produits . Une telle section n'existe encore dans aucune école technique supérieure de Suisse .
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1.4.2 Organisation générale Le programme de formation générale devrait inculquer au futur ingénieur une solide et vaste formation de base, autant théorique que pratique . La 3e année pourrait offrir différentes options et s'organiser en petits groupes de travail qui, sous la direction d'un professeur, étudieraient des cas concrets, en étroite relation avec des entreprises. Enfin, considérant la validité actuelle d'un diplôme d'ingénieur, qui peut être estimée à moins de 10 ans, cette structure devrait être conçue dans la perspective d'une formation continue dictée par les nécessités de réactualiser en permanence les
connaissances acquises , voire rendues nécessaires pour s'orienter vers de nouvelles spécialisations apparentées à la formation de base (mobilité professionnelle) . La première année, voire une partie de la deuxième, pourrait être organisée en tronc commun regroupant les élèves d'un département, éventuellement, pour des raisons , d'effectif, de plusieurs départements (électrotechnique et mécanique par exemple). L'organisation de cours communs pour les branches générales peut également être envisagée. 1.4.3 Conditions d'admission L'enseignement dispensé par l'école d'ingénieurs s'adresse en priorité aux titulaires d'un certificat fédéral de capacité (CFC) , en relation directe avec le département et/ou la section choisie.
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3ème année : options 1.4 Organisation de l'école et programmes 1.4.1 Type d'école En Suisse, il existe deux types d'écoles d'ingénieurs. Celles qui accueillent les élèves au terme de la scolarité obligatoire pour toute la durée de la formation d'ingénieur (5 ou 6 ans) et celles qui sont ouvertes aux porteurs de CFC, voire de maturité avec formation complémentaire, pour une durée de 3 ans . La commission consultative propose la création d'une école du deuxième type qui correspond en fait au modèle suisse de la formation professionnelle.
- baisse des effectifs constatée dans ces écoles; - difficulté de concilier des études de plus en plus exigeantes et une activité professionnelle à plein temps ; - temps à consacrer aux recyclages ainsi qu'au perfectionnement professionnel et à la formation continue .
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Enfin, en ce qui concerne les écoles du soir, la commission a renoncé à en proposer la création notamment pour les raisons suivantes:
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Il ne faut toutefois pas exclure la possibilité, une fois l'école d'ingénieurs réalisée, de mettre en pIace une ETS du soir, dans la mesure où la demande se fai t sentir.
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Pour être admis à l'examen d'admission, les candidats doivent satisfaire une des conditions suivantes : - être titulaire d 'un CFC: si le CFC n'est pas en rapport direct avec la section choisie, il peut être exigé un stage pratique préalable dans le domaine correspondant; - être titulaire d'une maturité fédérale : dans ces cas un stage pratique d'une année, organisé en principe dans le cadre de l'école professionnelle, est exigé. L'école pourrait également accepter, si la place le permet, des élèves qui ont suivi une autre formation, à condition qu'ils fassent la preuve de leurs aptitudes à suivre un enseignement technique supérieur. Pour tous les cas d'admission en 1re année de l'ETS, un examen d'entrée est exigé .
1.5 Rég ionalisation Le canton du Valais se caractérise tout spécialement par une régionalisation qu'on se doit de prendre en compte. Dans cette perspective, il faut considérer deux aspects: la décentralisation et le bilinguisme . 1.5.1 La décentralisation La création des régions socio-économiques démontre bien la nécessité devant laquelle le canton du Valais s'est trouvé de concevoir un développement socio-économique et culturel régional. La mise en place d'offres de formations nouvelles devrait s'insérer dans cette même conception. Dans cette même optique, il n'est pas impensable d'imaginer également une décentralisation des départements de la future école d'ingénieurs, dans la mesure où l'identité cantonale de l'école peut être préservée par une centralisation administrative, voire par l'organisation de cours communs dans les branches générales par exemple. Cette décentralisation devrait alors être envisagée en relation avec le développement déjà amorcé de formations tertiaires non universitaires en Valais . C'est ainsi que l'Ecole Suisse du Tourisme de Sierre peut se développer pour obtenir la reconnaissance d'un niveau de formation équivalent à une ETS du tourisme . Les négociations entre le Département de l'instruction publique et l'OFIAMT devraient permettre d'atteindre cet objectif dans un avenir relativement proche. Dans le secteur de la formation commerciale, il serait souhaitable de développer une école supérieure de cadre pour l'économie et l'administration (ESCEA). Les besoins dans ce domaine sont évidents, le postulat déposé par M. le député Guy Voide en témoigne. L'intérêt pour une telle formation devrait permettre de recruter relativement facilement des effectifs suffisants pour l'ouverture
Il ressort des contacts pris auprès de l'OFIAMT à ce sujet , que les coûts de création et d 'exploitation d'une école d 'ingénieurs peuvent varier dans des proportions très importantes. .
de deux classes, l'une en langue allemande dans le Haut-Valais et l'autre en langue françai se dans le Valais romand. Enfin , les coûts liés à l'ouverture d'une telle école ne sont pas importants .
Pour se faire une idée plus concrète des répercussions financières , la commission a pris contact avec les écoles d'Yverdon et de Fribourg . Pour l'ETS d'Yverdon, qui peut être considérée comme une école de haut niveau, autant du point de vue des locaux que des équipements , le coût moyen par élève et par année se monte à Fr. 40000 .-, alors que pour Fribourg il faut compter Fr. 20000.-, ces chiffres comprenant tous les frais (matériel, équipement, salaires, coûts d 'exploitation , service de la dette) .
L'ouverture en janvier 1986 à Sierre d'une école technique (ET) privée en informatique de gestion complète harmonieusement l'ensemble de ces of. fres nouvelles de formation pour l'ensemble du Va. lais. Enfin en ce qui concerne l'artisanat, le Valais peut s'appuyer sur une longue tradition. Etant donné d'une part les études de restructuration de l'Ecole cantonale des beaux-arts (ECBA), et d'autre part la mise sur pied par l'OFIAMT d 'une commission chargée d'étudier les modalités de reconnaissan· ce des écoles supérieures d'art appliqué (ESAA), commission dont la vice-présidence a été confiée au chef du Département de l'instruction publique du canton du Valais, M. le conseiller d'Etat Ber· nard Comby, le moment semblerait opportun de développer une formation de ce type et de ce ni· veau en Valais.
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Si l'on retient une moyenne annuelle de Fr. 25000.- par élève , on peut estimer que le coût annuel pour 100 élèves environ se monte à Fr. 2500000.-, soit Fr. 1 625000.- environ, subventions fédérales déduites.
Une ESAA pourrait ainsi se développer, par exem· pie dans les domaines suivants: le bois: mobilier, instruments de musique, res· tauration, etc ... Il faut rappeler ici que les pays nordiques ont su faire de leur artisanat une in· dustrie d'exportation florissante ; - le vitrail: le Valais possède dans ce domaine une école privée de renommée internationale ; - le tissage : une spécialité où le Valais possède une longue tradition et un savoir-faire qui ont été reconnus et loués à maintes reprises (par Marguerite Yourcenar par exemple) , D'autre part, ce domaine connaît depuis quelques an· nées de nouveaux développements grâce à une artiste qui s'est installée dans le Bas-Valais et qui accueille de nombreux élèves pour une telle formation: - le graphisme. 1.5.2 Bilinguisme La proposition de décentralisation des offres de formation ne résoud pas tous les problèmes liés à la régionalisation. Des solutions doivent également être trouvées en ce qui concerne le bilinguisme. Ce problème devrait être abordé spécifiquement pour chaque type de formation . Ainsi , pour l'ES· CEA, deux classes pourraient être ouvertes dans les deux régions linguistiques du canton. L'Ecole Suisse du Tourisme de Sierre a résolu cette question en ouvrant deux sections. En ce qui concerne l'école d'ingénieurs, des solutions diverses et complémentaires pourraient être envisagées . Il faudrait tout d'abord mettre l'accent, dans les programmes, sur l'acqu isition de la 2e langue. Ceci représenterait un atout importa~t et original de l'école. Cet objectif ne permettraIt pas toutefois de déduire qu 'il serait possible de
Photo Oswald Ruppen
mettre sur pied une école totalement bilingu~, au risque de voir certains jeunes préférer une ecole donnant un enseignement dans leur langue maternelle. D'autres formules devraient être envisagées, telles que par exemple : - le développement d'auxiliaires pédagogiq~,es dans les deux langues (cours polycopIes , moyens visuels, didacticiels d'enseignement, etc.); . - des appuis intégrés , ou en dehors de l'horaIre scolaire; - des stages linguistiques pendant l'année complémentaire de formation ou durant les vacan ces scolaires ; - l'engagement de professeurs bilingues (branches techniques par exemple) . Une fois les décisions de principe arrêtées concernant l'école d'ingénieurs et les sections projetée~, des études plus précises devraient être entreprises pour trouver une solution satisfaisante à ce problème.
1.6 Estimation des coûts L'estimation des coûts d'une école d 'ingénieurs dépend notamment des options qui seront retenues à propos: -
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départements ; sections; locaux; équipements ; effectifs.
Il faut encore préciser que les cantons non universitaires tels que le Valais versent actuellement une somme de Fr. 5000.- par étudiant (Fr. 8000.- en 1992) et que tout laisse à penser que les ETS exigeront à plus ou moins long terme des r.edevances semblables . Enfin, il ne faut pas oublIer que les jeunes Valaisans peuvent bénéficier de bourses dont le montant peut atteindre Fr. 9500.- par année pour des études effectuées à l'extérieur du canton. En estimant d'une part que le 50 % des élèves obtiennent une bourse de Fr. 6000.- en moyenne et d 'autre part que le montant à verser aux ETS des autres cantons s'élève à Fr. 6000 .- par année et par élève, le Valais devrait verser une somme de Fr. 900000.- par année pour la formation de 100 jeunes à l'extérieur du canton . En .dé~initive.' la charge supplémentaire se monteraIt a envIron Fr. 700000.- par année.
2. VERS UN DÉVELOPPEMENT DU PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL ET DE LA FORMATION CONTINUE Nous avons déjà relevé au point 3.3 (chapitre 1) les efforts entrepris par le Service de la formation professionnelle pour offrir aux porteurs de certificat fédéral de capacité des possibilités de perfectionnement. Ces efforts doivent être poursuivis, intensifiés et étendus à un public toujours plus large. Enfin, dans le but d'offrir à tous les niveaux , la possibilité de bénéficier du progrès constant de la connaissance , le Département de l'instruction publique a créé une commission chargée de coordonner toute la formation permanente en Valais, à tous les niveaux, en collaboration avec les associations professionnelles ou d'autres organismes .
15
Chancellerie d'Etat du canton du Valais
Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat Cette commission , composée de personnalités venant de tous les secteurs de l'économie et de l'enseignement, aura l'avantage de mieux percevoir les besoins émanant des différentes professions . Elle pourra , par ses contacts, créer un climat dynamique , stimulant, permettant de motiver les personnes confrontées de plus en plus aux exigences toujours plus élevées de leur profession .
Nous n'avons pas voulu développer de manière détaillée tous les aspects liés par exemple aux programmes, au personnel , aux locaux et aux équipements , estimant que de telles études ne pouvaient être valablement entreprises par une nouvelle commission qu'après des décisions de principe concernant la création d'une école d'ingénieurs du canton du Valais .
La création d 'une école d 'ingénieurs ETS , qui ne vient en aucune manière en concurrence avec ces efforts, mais au contraire en complément, consti tuera la base d 'un perfectionnement de niveau supérieur dans les différents domaines des technologies avancées.
La responsabilité de ces études pourrait, par exemple, être confiée à un conseil d'école composé de représentants des autorités, des milieux économiques, ainsi que de spécialistes des départements à créer.
Une telle école offre en outre une structure (professeurs, équipements, relations avec les Hautes Ecoles et l'industrie de pointe) sur laquelle peut se construire une formation continue adaptée à l'évolution constante des techniques offrant des possibilités accrues de perfectionnement et de formation continue, aussi bien aux cadres des entreprises (maîtrises par exemple) qu'aux ingénieurs exerçant une activité en Valais.
Nous souhaitons vivement que les propositions émises aboutissent au développement de la formation de niveau supérieur en Valais et émettons le vœu que leur réalisation puisse être inscrite comme objet prioritaire dans les lignes directrices 1987/1990.
La commission
3. CONCLUSION Tout au long de ses travaux, la commission consultative a eu pour objectif de présenter des informations et des propositions dans le but d 'offrir aux autorités compétentes les éléments nécessaires à une prise de décision.
* Le terme «technicum)) est remplacé actuellement par les appellations «Ecoles techniques supérieures (ETS) )) ou «Ecoles techniques (ET) )).
LE CONSEIL D'ETAT, vu l'article 7 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique concernant la création d'une ou plusieurs sections d 'un technicum; vu sa décision du 9 mai 1984 adoptant le sens de la réponse à donner au postulat de MM . les députés Georges Zufferey et Klaus Zurschmitten concernant les technologies récentes; vu la décision du Département de l'instruction publique du 11 juillet 1984 concernant la création d'une commission consultative chargée de présenter des propositions concernant la création d'une école technique (ET) ou d'une école technique supérieure (ETS) dans le canton du Valais et le développement du perfectionnement professionnel dans les domaines des technologies de pointe et de l'informatique; vu le rapport de la commission consultative précitée du 21 janvier 1986;
1. de prendre acte du rapport du 21 janvier 1986 de la Commission consultative chargée de présenter des propositions concernant notamment la création d'une école technique ou d'une école technique supérieure dans le canton du Valais ; 2. d'approuver le principe de la création d 'une Ecole d'ingénieurs ETS du canton du Valais. Cette école sera décentralisée en tenant compte de la structure économique régionale. Elle comportera notamment trois départements avec des sections, à savoir un département d'électronique, un département de mécanique et département de chimie; 3. de charger le Département de l'instruction publique en collaboration avec le Département de l'économie publique de présenter des propositions détaillées concernant la création d 'une Ecole d'ingénieurs ETS du canton du Valais.
sur la proposition du Département de l'instruction publique ,
Pour copie conforme,
décide :
Le chance'lier d'Etat
Grottes de Saint-Béat Curiosité naturelle au bord du lac de Thoune (à 6 km d'Interlaken). Les grottes de Saint-Béat sont un lieu culturel et historique très intéres. sant de l'Oberland bernois . Reconstruction d'une habitation préhistorique Cellule de Saint-Béat. Grottes à visiter sur une longueur d'un kilomètre, éclairage électrique. Heures d'ouverture: tous les jours de 9 h 30 à 17 h 30. Visites guidées: environ toutes les 30 minutes. Renseignements: Administration des Grottes de Saint-Béat 3801 Sundlauenen - Tél. (036) 41 1643
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Connaissance de l' environnement
Histoire
EXPOSITION:
«Le Valais avant l'histoire» 14 000 avant J. -C. - 47 après J.-C.
Sion:
Musée cantonal des Beaux-Arts Musée cantonal d'archéologie Grange à l' Evêque
/..e catalogue Rich ement illustré, (plus de 200 photos et graphiques) , le catalogue est conçu à la fois comme un précieux livre d'images et comme un instrument de travail destiné à faire le point sur les recherches archéologiques en Valais . Se démarquant quelque peu de l'exposition, dont il n'est pas le simple enregistrement, il se lit comme un complément d'information, ouvrage de référence en même temps que catalogue. Il comporte:
- une présentation de certains problèmes méthodologiques et des enjeux théoriques de la recherche archéologique ; - des exposés de synthèse sur chaque période; - un catalogue des principaux sites archéologiques; - une analyse plus détaillée de quelques pièces exceptionnelles présentes à l'exposition ; - une bibliographie critique complète.
du 23 mai au 28 septembre 1986
L'exposition
L'exposition ((Le Valais avant l'histoire» propose un bilan des recherches effectuées en Valais et des nombreuses publications qui en font état. Elle présente les données et les hypothèses de travail , les sites et les objets clés de l'histoire ancienne du Valais. Dans une perspective didactique, elle compte bien offrir au visiteur matière à exercer avec plaisir sa curiosité . L'exposition porte sur le Valais et le Chablais vaudois dont il n'est pas possible de dissocier l'histoire, et couvre la période allant du retrait du glacier rhodanien würmien il y a 16 000 ans aux premiers établissements romains . Pour ce- faire, elle s'attache à tirer le meilleur parti : - du matériel et des renseignements fournis par l'étude des collections anciennes conser-
vées dans les musées de Sion, du Grand-Saint-Bernard, de Genève, Lausanne, Berne, Bâle et Zurich , dont les objets sont pour la première fois réunis sur ce thème; - des données des fouilles entreprises depuis 40 ans en Valais et dans le Chablais vaudois ; - des résultats des fouilles archéologiques menées dans les régions voisines ; - des acquis les plus récents des sciences naturelles sur l'évolution du cadre naturel. Cette présentation permet d 'élaborer une synthèse dont bien des points sont encore inédits . L'effort principal porte sur la visualisation du milieu et du mode de vie de nos ancêtres, grâce notamment à de nombreuses reconstitutions graphiques, maquettes et restitutions grandeur nature de sépulture.
Plus spécifiquement axé sur l'histoire des recherches et des découvertes, un diaporama montre les liens qui unissent le travail et la méthode du chercheur au résultat de sa découverte. Ceci devrait permettre au visiteur de se faire une idée sur la manière dont se constitue notre savoir du passé . Sont utilisées pour ce montage audiovisuel les innombrables photographies prises sur les chantiers de fouilles; elles restituent pour le public de l'exposition le contexte laborieux dans lequel s'effectue la recherche archéologique . Le circuit de l'exposition , articulé sur trois bâtiments (Musée cantonal des beaux-arts, Musée cantonal d'archéologie et Grange à l'Evêque) suit l'ordre chronologique. Le visiteur peut ainsi parcourir de manière logique les millénaires de son passé .
Ce catalogue a été retenu comme référence scientifique du programme de 4P. Le maître y trouve toutes les informations et connaissances dont il a besoin pour pratiquer l'enseignement de l'histoire dans ce degré . Aussi cette publication * de haute valeur culturelle est disponible pour tous les enseignants.
• A commander au dépôt des manuels scolaires de l'Etat du Valais (aux mêmes conditions que les autres ouvrages .)
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2. en début de scolarité, elle présente aux élèves une variété exceptionnelle de documents, supports de l'étude historique durant l'année . Les élèves des degrés supérieurs y trouvent une fascinante possibilité de rafraîchir les notions acquises en 4P et de comprendre mieux l'influence d'une période sur les périodes postérieures . En conclusion, nous félicitons les initiateurs de cette exposition . Nous espérons que les enseignants exploiteront en grand nombre cette occasion unique de revivre avec les élèves le passé de leurs ancêtres. Placée sous le patronage du conseiller d'Etat Bernard Cornby, chef du Département de l'instruction publique et sous la responsabilité du comité d'organisation suivant: Marie-Claude Morand, conservateur des musées cantonaux du Valais, Alain Gallay, directeur du Département d 'anthropologie de l'Université de Genève, François Wiblé, directeur du bureau des fouilles de Martigny.
Informations pédagogiques La visite du musée fait partie intégrante de l'enseignement de l'histoire. De ce fait nous vous encourageons à faire profiter vos élèves de cet évé6ement culturel exceptionnel.
Au vu de la durée de l'exposition, la visite peut atteindre deux objectifs distincts: 1. en fin d'année scolaire, elle permet une révision extrêmement riche et originale du programme;
L'enseignement de l'histoire
de réalisation pour les classes de langue allemande (M. Arthur Fibicher); l'exposition de matériel et de documents mis en Il a paru utile à la Société d'his- mains des élèves ainsi que la toire du Valais romand de pré- rétrospective de manuels d'hissenter quelques aspects de l'en- toire en usage dans les écoles seignement de l'histoire dans du canton (M. Maurice Parvex); les écoles valaisannes: la place etc. de l'histoire dans l'enseignement de l'environnement (M . Ré- Ces présentations auront lieu le ginald Broccard); l'opportunité dimanche d'un manuel d'histoire pour les écoles primaires, avec un début
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25 mai 1986 à 10 h 00 à la salle de la Ma tze
Nous souhaitons que cette exposition marque le départ d'une collaboration fructueuse entre l'école et le musée.
Groupe «Connaissance de l 'environnemen t»
rue de Lausanne 51, â Sion en séance publique et gratuite lors de l'assemblée générale de la Société d 'histoire du Valais romand. L'après-midi, dès 15 h 15 visite commentée de l'exposition
LE VALAIS AVANT L 'HISTOIRE qui s'annonce comme un événement majeur de la saison culturelle sédunoise et valaisanne.
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ENQUÊTE -SUR LA RADIO-TV EDUCATIVE CANTON DU VALAIS
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Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
%
Sans rép.
%
1. Votre école est-elle équipée d'un poste TV?
323
108
33
206
64
9
3
2. Votre école est-elle équipée d'un magnétoscope?
323
1. ÉQUIPEMENT
5. L'accès à l'équipement est-il aisé?
1
+
6. Avez-vous recours à un équipement personnel?
Depuis quand. ..
Durant J'automne 1985, toutes les enseignantes et tous les enseignants de J'école primaire et du cycle d'orientation, recevaient un questionnaire sur J'utilisation de la radio et de la télévision éducative.
3. Poste TV
108
4. Magnétoscope
87
II. UTILISATION DES ÉMISSIONS
Nombre de questionnaires
,
7. Utilisez-vous la TV éducative?
Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont donné la peine de le remplir.
323
8. Utilisez-vous la TV scopie?
Les réponses ainsi fournies, ainsi que celles des autres cantons, ont été analysées \ par la Commission romande de radio-tv éducative en date du 25 avril 1986. Les chiffres suivants démontrent que vous vous intéressez aux émissions passant à J'antenne ou en prêt à J'DOIS. Ils ne cachent cependant pas qu'il reste encore beaucoup à faire pour une meilleure intégration de J'audiovisuel à J'école. Henri Métrailler Délégué cantonal radio-tv éducative
Photo Bruno Clivaz
Total de oui à la question 1
1
9. Utilisez-vous la Téléactualité? 10. Coup d'œil sur des images du froid
87
27
208
64
28
9
110
34
51
16
162
50
41
13
184
57
98
30
6-10 ans
%
2-5 ans
%
1-2 ans
%
Sans rép .
%
42
39
35
32
19
18
12
11
4
5
15
17
46
53
22
25
Oui
%
Non
%
Sans rép .
%
22
7
244
75
57
18
18 9 10
11 . Des gros sous pour la BD (TV scopie)
6
12. Les vidéos clips (TV scopie)
8
13. Opération rencontre - Course autour de chez 6
SOI
14. Documentaires (par exemple physique appliquée)
17
15. Autres émissions
30
17. Utilisez-vous d 'autres émissions TV?
64
20
156
48
103
32
Utilisation de la TV éducative
1 à 10 fois
%
10 à 30 fois
%
Davantage
%
Sans rép .
%
16. Nombre de fois par année
58
18
259
80
%
6
2
a
0
RADIO ÉDUCATIVE: DEGRÉ PRIMAIRE 1 A 6 Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
%
Sans rép.
%
323
205
63
112
35
6
2
1. ÉQUIPEMENT 1. Votre école est-elle équipée d'une radio? 2. Votre école est-elle équipée d'un enregistreur? 5. L'accès à l'équipement est-il aisé?
+
6. Avez-vous recours à un équipement personnel?
51
28
9
2-5 ans
%
1-2 ans
%
Sans rép .
3. Radio
205
143
70
31
15
15
7
16
8
4. Enregistreur
278
198
71
42
15
10
4
28
10
Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
%
Sans rép.
%
323
152
47
132
41
39
12
1
175
54
52
16
96
30
50
16
101
31
172
53
4
1
120
37
199
62
7
2
118
37
198
61
12
4
116
36
195
60
11. - La saga du rock 12. - Spécial fantastique
323 163
22
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1
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39,4 36,2
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+
13. - Voyage en Suisse centrale
17
5
112
35
194
60
14. Autres
69
21
83
26
171
53
16. Utilisez-vous d'autres émissions de la radio?
57
18
202
62
64
20
17. L'information sur la radio-tv éducative est-elle suffisante?
155
48
83
26
85
26
Utilisation de la radio éducative
1 à 10 fois
%
10 à 30 fois
%
Davantage
%
15. Nombre de fois par année
166
51
31
10
••• 'Y"""' •••• " •• , TTT~Y.~.~.
• 1 ; • _
17
166
10. - L'affaire Dreyfus
820 450
3
56
%
8. - A vous la chanson
- Ecole primaire, degrés 1 à 6 - Cycle d'orientation, degrés 7 à 9
10
6
40
9. - Initiation à la poésie
%
11
20
129
7. Utilisez-vous la radio éducative?
Reçus
35
77
6-10 ans
II. UTILISATION DES ÉMISSIONS
Envoyés
86
Total de oui à la question 1
Depuis quand. ..
NOMBRE DE QUESTIONNAIRES
278 247
,
4
1
Sans rép.
%
122
38
23 --
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:
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-
TV ÉDUCATIVE: CYCLE D'ORIENTATION DEGRÉ 7 A 9 Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
1. Votre école est-elle équipée d 'un poste TV?
163
126
77
2. Votre école est-elle équipée d'un magnétoscape?
~
127 101
%
Sans rép.
%
30
19
7
4
78
27
17
9
5
62
27
17
35
21
6. Avez-vous recours à un équipement personnel?
15
9
128
79
20
12
Total de oui à la question 1
6-10 ans
%
2-5 ans
%
1-2 ans
%
Sans rép.
%
3. Poste TV
126
79
63
34
27
4
3
9
7
4. Magnétoscope
127
64
51
46
36
12
9
5
4
Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
%
Sans rép.
%
163
51
31
96
59
16
10
1
34
21
64
39
65
40
25
15
67
41
71
44
9
6
61
37
93
57
11 . Des gros sous pour la BD (TV scopie)
15
9
52
32
96
59
12. Les vidéos clips (TV scopie)
15
9
59
36
89
55
Depuis quand...
II. UTILISATION DES ÉMISSIONS 7. Utilisez-vous la TV éducative? 8. Utilisez-vous la TV scopie?
+
9. Utilisez-vous la Téléactualité? 10. Coup d'oeil sur des images du froid
13. Opération rencontre - Course autour de chez soi
18
11
58
36
87
53
14. Documentaires (par exemple physique appliquée)
37
23
49
30
77
47
15. Autres émissions
50
31
38
23
75
46
17. Utilisez-vous d'autres émissions TV?
90
55
48
30
25
15
Utilisation de la TV éducative
1 à 10 fois
%
10 à 30 fois
%
Davantage
%
Sans rép .
16. Nombre de fois par année
74
45
11
7
1
76
2
%
47
RADIO ÉDUCATIVE: CYCLE D'ORIENTATION DEGRÉ 7 A 9 Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
1. Votre école est-elle équipée d'une radio?
163
117
72
2. Votre école est-elle équipée d 'un enregistreur?
1
139
%
Sans rép.
%
39
24
7
4
85
13
8
11
7
114
70
25
15
24
15
1. ÉOUIPEMENT
5. L'accès à l'équipement est-il aisé? 6. Avez-vous recours à un équipement personnel?
43
26
99
61
21
13
à la question 1
6-10 ans
%
2-5 ans
%
1-2 ans
%
Sans rép .
3. Radio
117
89
76
16
14
2
2
10
8
4. Enregistreur
139
104
75
19
14
1
1
15
10
Nombre de questionnaires
Oui
%
Non
%
Sans rép .
%
163
26
16
114
70
23
14
1
12
Total de oui
Depuis quand...
II. UTILISATION DES ÉMISSIONS 7. Utilisez-vous la radio éducative? 8. - A vous la chanson
+
9. - Initiation à la poésie 10. - L'affaire Dreyfus
%
Dans le numéro de mars 1986 de «l'Ecole valaisanne», sous le titre «Français: baisse de niveau», J.-François Lovey se fait le porte-parole de la conférence des inspecteurs de l'enseignement primaire pour relater les préoccupations de cette dernière à propos du français à l'école ,
re pour tous les enfants de 7 à 14 ans, Cette loi n'est pas appliquée immédiatement, et, dans bon nombre de villages du moins, les écoles restent libres ou facultatives, *
Prudent au départ, M, Lovey reconnaît que le constat est posé ((sans preuves»; il n'hésite pas toutefois à utiliser les termes de (dacunes de l'orthographe», Hetour à un analphabétisme de plus en plus généralisé», «sourde inquiétude», «révision des exigences à la baisse», etc, Implicitement, il admet le constat puisqu'il cherche à en analyser les causes, les «facteurs à incriminer»,
1849: nouvelle loi scolaire valaisanne,
Or si l'on considère cette prétendue baisse de niveau comme un phénomène historique et d'une ampleur inquiétante, il faut d'abord se rappeler que l'école généralisée et l'alphabétisation ne datent pas d'aussi longtemps qu'on serait tenté de le croire , Voici quelques rappels d'histoire valaisanne: 1828: première loi scolaire valaisanne qui rend l'école obligatoi-
1841: décision, par l'Etat du Valais, de créer l'école normale des instituteurs,
1912: signature de la convention entre l'Etat du Valais et la congrégation des Ursulines de Sion , Aux alentours de 1950, beaucoup de communes valaisannes connaissent encore l'école à 6 mois, Si je me réfère à l'exemple précis d'une modeste commune de montagne, je relève les faits suivants: 1855: ouverture de la première école des filles, 1876: construction du premier bâtiment d'école; la durée de l'année scolaire est alors de 4 mois et demi , 1886: pour la première fois, la commune engage un instituteur en remplacement de M, le curé, **
Ainsi n'est-il pas indiqué de nuancer l'expression utilisée par M, Lovey qui parle d'«une civilisation fondée sur des siècles de vénération de l'écriture»? Et ne peut-on pas affirmer que c'est au seuil du XXe siècle seulement que l'école valaisanne a jeté ses bases?
xx
e siècle, on pouvait Avant le parler d'analphabétisme généralisé et considérer l'instruction scolaire comme une exception,
Cela revient-il à dire que, si nous faisons déjà marche arrière, l'histoire de l'âge d'or de l'école aurait été si courte pour ne durer que quelques décennies? Il ne m'est pas possible de partager sans autres un tel pessimisme, car si l'on veut établir des comparaisons il faut prendre le recul nécessaire,
François Mathis
* Il faut noter qu'à cette époque la durée journalière de l'école pouvait ne pas dépasser 3 heures et demie, ** cf, «Monographie de la commune de Grimisuat» ouvrage collectif, 1984,
8 5
11. - La saga du rock
4
12. - Spécial fantastique
3
13. - Voyage en Suisse centrale
Vous avez dit {( analphabétisme}) ?
-
1. ÉOUIPEMENT
5. L'accès à l'équipement est-il aisé?
--
6
14. Autres
28
17
43
27
92
56
16. Utilisez-vous d'autres émissions de la radio?
42
26
68
42
53
32
17. L'information sur la radio-tv éducative est-elle suffisante?
Utilisation de la radio éducative 15. Nombre de fois par année
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72
44
41
25
50
31
1 à 10 fois
%
10 à 30 fois
%
Davantage
%
Sans rép .
%
49
30
1
108
67
4
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25
24
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Les femmes inventeurs existent. .. je les ai rencontrées
•
La guerre à deux voix
L. Deonna . Ed . le Centurion/Labor et Fides
Premier frisson, la dédicace: A toutes les femmes de toutes les guerres . Ce livre, Laurence Deonna le rêvait depuis longtemps: «Je voulais écrire un jour un reportage où je laisserais s'exprimer des femmes que la guerre a meurtries. Et plus encore, des femmes de pays ennemis ... » Elle a choisi celles d'Egypte et celles d'Israël . L'auteur connaît bien le MoyenOrient 1. Elle y traîne ses valises depuis vingt ans .
oublier le génie inventif des fillettes. L'invention n'a pas de sexe. Si les hommes l'avaient compris, le tchador et l'oppression n' existeraient plus. Les femmes offriraient alors à l'an 2000 le fleuron de leur imagination et de leur intelligence. Réjouissons-nous dé- \ jà de l'existence de ce premier et unique livre sur le sujet. Quelques chapitres sont également consacrés aux femmes de la solidarité: aux inventrices qui s'organisent, se soutiennent, s'entraident et aux féministes qui leur tendent la main. Tous les continents sont touchés, tous les domaines sont abordés. Un livre à posséder, un homme à lire, des femmes à découvrir.
Il est vrai que l'avis des femmes en guerre n'a jamais intéressé personne. Leurs hommes tombent en héros; elles paient lourdement le prix de cette mort et cicatrisent leurs déchirures dans un discret silence recommandé par les gouvernements. Elles se sont alors étonnées de l'attention que leur portait la journaliste suisse et puis, elles ont parlé". Ce livre vibre de tous les silences éclatés que les femmes contiennent depuis des décennies.
Ed . Moussa. 3, rue Bellot , 1206 Genève - 1985. Son livre a été présenté au Salon international des Inventions de Genève.
Elisabeth Sola
Photo Raoul Chedel
même révolte. Laurence Deonna jette un pont par-dessus des pays ennemis. Il est couvert de sang et de pleurs. Des pleurs rapidement étouffés sous les sables du désert. Ils auraient, sans cela, noyé les tanks .. .
Elisabeth Sola
1 Moyen-Orient/femmes - Labor et Fides, Genève, 1970 . Femme et reporter - France-Empire , Paris, 1980. Le Yemen que j'ai vu - Ed . 24 Heures . Lausanne/Arthaud , Paris, 1982-1983. Voyage vers le réel - Olizane, Genève, 1983.
J'ai rencontré Laurence Deonna quelques temps après sont retour des pays déchirés . Son regard était encore là-bas. On y lisait tout le bouleversement qu'avaient suscité le courage, la sincérité, l'engagement des mères et des épouses blessées par la mort. On y lisait déjà son livre et si la naissance fut douloureuse, elle reste le profond témoignage d'une journaliste marquée par la souffrance d'autres femmes. La mort frappe à tous les cœurs, qu'ils soient juifs ou musulmans. Elle fauche fils ou père sans notion frontalière . Mêmes larmes, même douleur,
Les origines de Farag Moussa ne le prédestinaient pas à se pencher sur une partie de l'humanité condamnée, dans son pays, à l'obéissance. L'Egypte n'encourage guère l'émancipation féminine! Mais, faisant fi de ses racines, Farag Moussa saute loin du tronc et se lance à la recherche des inventrices du monde entier. Il brosse le portrait d'une cinquantaine de femmes, physicienne ou ménagère, sans
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Liste définitive des prix du concours de dessin
•
Information relative à la parution des moyens romands d'enseignement du français 3P, 4P, 5P
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«Le Valais dans la course autour du monde avec Pierre Fehlmann.» er
1 prix: un week-end à Zermatt pour 2 personnes, 2 nuits, 1 training. ? prix: un week-end à Zermatt pour 2 personnes, 1 nuit, un sac de sport. :Ji prix: un repas pour 4 personnes au restaurant de la Porte d'Octodure, à Martigny. 4e prix: un repas pour 4 personnes au restaurant des Iles à Sion. se au 11 e prix: un vol en Porter avec Air Glaciers. 1? prix: 1 training + 1 sac de sport. 1:Jiau 17e prix: 2 journées gratuites sur les installations de Crans-Montana.
1ee au 27e prix: 1 journée gratuite sur les installa tions de Verbier. 2ee au 37e prix: 1 journée gratuite sur les installations d'Ovronnaz. 3ee au 41 e prix: 2 entrées au centre Inter Sport de Verbier. 4? au 44e prix: 24 bouteilles de jus de raisin.
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Plus' de nombreux maillots, cartes postales dédicacées par Pierre Fehlmann, et autocollants. Une coupe glacée sera offerte à chaque élève de la classe du gagnant au restaurant la Porte d'Octodure à Martigny.
La procédure d'élaboration et d'examen des moyens d'enseignement du français en Suisse romande est relativement longue et compliquée . S'il en résulte des ouvrages dont la qualité donne satisfaction, elle crée parfois des difficultés quant aux délais de parution. Afin de rendre possible le respect de ceux-ci, des procédures nouvelles sont à l'étude et seront présentées pour approbation à la Conférence des chefs des Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin lors de sa séance ordinaire du 22 mai 1986. En attendant, voici quelques informations relatives aux moyens d'enseignement de 3P, 4P et 5P.
Une coupe glacée sera offerte à chaque élève de la classe du second au restaurant des Iles à Sion.
Moyens d'enseignement pour la 3e année primaire
Membres DIP: Philippe Favre, instituteur, Sierre Gisèle Muller, institutrice, Sion
Ces moyens ont paru de façon échelonnée au cours de l'année scolaire 1985/1986. L'édition définitive comprenant - le livre du maître; - les cahiers de l'élève: vocabulaire - conjugaison - lecture orthographe - grammaire; - le livre de l'élève (Mille et un mots, déjà disponible) sera à la disposition des écoles, au dépôt scolaire , dès le début du mois de juillet 1986, pour l'année scolaire 1986/ 1987.
Moyens d'enseignement pour la 4e année primaire
Comité de rédaction: Déléguée du Valais: Chantal Carrupt, institutrice, Monthey
Une course d'école au zoo des Marécottes, c'est un bain de nature dans un cadre merveilleux
Commission romande d'examen:
C'est aussi apprendre à vos élèves à mieux connaître notre faune alpine, qui partage avec nous un biotope bien souvent ignoré. Vous pourrez leur offrir en prime un bain dans une piscine taillée dans le roc. A 15 minutes de Martigny par train ou par route.
Délégués du Valais: DIP: Walter Bucher, instituteur, Bramois SPVAL: Nelly Debons, institutrice, Savièse
Renseignements au (026) 6 17 18 ou 6 15 62 - Case postale 6 - 1922 SALVAN
ZOO
Commission cantonale d'examen: Présidente: Yvonne Savioz, inspectrice, Sion Membres SPVAL: Christiane Maret, institutrice, Grimisuat Albert Zufferey, instituteur, Saxon
ISCINE
LES MARÉCOTTES SALVAN - VALAIS
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Comité de rédaction: Délégué du Valais: Stéphane Germanier, instituteur, Sion
Commission romande d'examen: Délégués du Valais: DIP: Marie-Madeleine de Chastonay, institutrice, Muraz/Sierre SPVAL: Jean-Michel May, instituteur, Sarreyer
Commission cantonale d'examen: Présidente: Yvonne Savioz, inspectrice, Sion Membres SPVAL: Charly Dayer, instituteur, Sion 29
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1
• Inscription pour des remplacements pendant l' année scolaire 1986-1987 Mireille Wyssen, institutrice , Monthey Membres DIP: Anne-Madeleine Gaillard, institutrice , Sion Christiane Bagnoud, institutrice , Chermignon Ces moyens comprendront les documents suivants : un classeur pour le maître : commentaires et notices théoriques ; - le livre de textes pour l'élève ; - des cahiers pour l'élève : grammaire - conjugaison - orthographe - vocabulaire ; - le livre du maître (développement des ateliers). Tous ces documents, à part le dernier dont la parution est prévue pour le mois d 'octobre 1986, seront à la disposition des maîtres et des élèves de 4P pour le début de la prochaine année scolaire.
Moyens d'enseignement pour la se année prim aire
~ Comité de rédaction: Il ~ Délégué du Valais: &1 Marcellin Fumeaux, instituteur, . ~ . Saillon
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Commission romande
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Délégués du Valais :
~ d'examen:
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~ DIP: Bernard Jacquod, ~
instituteur, Grimisuat SPVAL : Hubert Grenon , O· instituteur, Champéry
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Commission cantonale d'examen: Président : Michel Zuber, inspecteur , Sierre
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Membres SPVAL : Hubert Grenon, instituteur, Champéry Jean-Jacques Mathey, instituteur, Martigny Membres DIP: Maria Rey-Clavien, professeur, Venthône Dom inique Pannatier, instituteur, Bramois
Ces moyens sont constitués par les documents énumérés ciaprès : - le livre du maître; - un livre de textes pour l'élève; - un cahier de l'élève : orthographe, conjugaison, grammaire, vocabu lai re . La parution de ces moyens est prévue pour le 15 juin 1987. Elle permettra le recyclage des enseignants de 5P, durant la dernière semaine de juin 1987 ainsi qu 'au mois d'août de la même année.
Pour enseignants(tes) ayant cessé leur activité régulière
nales, une très grande disponibilité et une très grande rigueur dans le travail.
.
Le(la) soussigné(e):
Nous ne voudrions pas mettre un terme à cette information sans exprimer nos remerciements à tous ceux qui œuvrent dans cette vaste entreprise dont l'école est en droit d'attendre les meilleurs résultats. Nous pensons en particulier à M. Cosi· mo Nocera, chef du Service des moyens d 'enseignement à l'IRDP et président de CORO· ME, ainsi qu 'à tous les délégués et représentants de notre cano ton dont la liste a été donnée ci· dessus .
Nom : ........ .
Prénom :
Date de naissance :
N° de tél. (indispensable):
Domicile:
Adresse exacte :
Titres pédagogiques obtenus :
0
Certificat de maturité pédagogique en 19 ..
o o
Autorisation d'enseigner en 19 .. Brevet pédagogique en 19 ............ .. ........... .... ... .. ....... .
(Marquer un
Service can tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
x dans la case qui convient)
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1986-1987 aux conditions approximatives suivantes: Périodes:
Si les moyens d 'enseignement décrits ci-dessus paraîtront dans les délais qui ont été annoncés , ce que nous sommes en droit d'espérer, le processus d'introduction de l'enseignement coordonné du français dans les écoles du Valais romand pourra se dérouler sans interruption , sans années «blanches», conformément à la décision du Conseil d 'Etat du 29 juin 1982, dont il a été donné connaissance à l'époque. Cela suppose de la part des membres des comités de rédaction, des membres des commissions d'examen, romandes et canto-
-.....•,""""""
,
Durée: du
au
Degrés:
Régions :
Lieu et date: ....
Signature:
REMARQUE Cette formule, dûmemt remplie , doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION
31
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• Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles et le passage au cycle d'orientation
3. Admission en division A du CO 3.1 Pour être admis en division A, l'élève doit réussir un examen d'admission . Cet examen a lieu le jeudi 19 juin 1986. 3.2 Les élèves dont la moyenne générale (5 e + 6e P) est au moins égale à 5 sont dispensés de cet examen.
4 . Résultats des classes d'observation (5 e + 6 e P)
1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire
Calcul des moyennes
1. 1 Calcul de la moyenne annuelle par branche
5P = 5P = (A* x 4)
Moyenne premier groupe Moyenne générale Moyenne du premier groupe des classes d'observation
Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme divisée par 4. Ex. grammaire-orthographe 4 + 4,6 + 4 ,6 + 4 ,8 = 4 ,5
(A
4
6P = 6P =
. .8* ..... .8
+ (8* x 6)
10 4) + (8 x 6)
. Moyenne générale des classes d 'observation
Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion , le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3. Ex. ACM : 4 ,9 + 5,3 + 5,2
x
A* . A
10
4.2 Comme pour toutes les autres notes , la moyenne du passage au CO se calcule au cen t ième avant d 'être arrondie au dixième supérieur ou inférieu r.
= 5,1
3 Ex. 5 ,29
=
5 ,3
4 ,25
=
3 ,54 = 3,5
4,3
1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5 e colonne) de chaque ligne; la . somme est divisée par le nombre de lignes . Ex.: 4,9 + 4,5
+ 4,6 + 4,3 + 4 ,5 + 4,5 + 4,6
=
Département de l'i nstruction publique Service can tonal de l'enseignement pri maire et des écoles normales
4,6
7
1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5 e colonne) de chaque ligne (éviter d 'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe) ; la somme est divisée par le nombre de lignes. Ex.: 4,9 + 4 ,5
+ 4 ,6 + 4,3 + 4,5 + 4 ,5 + 4 ,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 + 5,3 + 5,2
=
4 ,9
12
2. Passage au CO (division A, B, BT) 2. 1 Pour être promu au CO , l'élève doit obtenir au minimum une moyenne annuelle de - 4 aux branches du premier groupe (5 e + 6e P) et - 4 à la moyenne générale (5 e + 6e P) .
2.2 L'élève doit avoir réussi sa 6e primaire (double 4) : en cas d'échec, il redouble la 6e P pour au tant qu'il lui reste au moins 3 ans de scolarité obligatoire à accomplir. 2.3 S'il ne lui reste plus que 2 ans et s'il n'a pas réussi la 6e p, il doit fréquenter les classes terminales de la division '8 du CO .
2.4 Le point ci-dessus ' est applicable , par analogie , aux élèves fréquentant les classes de 3e , 4e et 5e primaires ains i que les classes de développement. 2.5 Les cas particul iers (langue étrangère , maladie prolongée ... ) sont à soumettre aux inspecteurs de l'enseignement primaire .
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Le Département de l'instruction publique communique
Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1986-1987 Pour enseignants(tes) sans poste fixe
Les élèves qui font partie d'un chœur d'enfants et qui se rendront à la Fête cantonale de chant à Saint-Maurice le vendredi 30 mai 1986, ainsi que les enseignants qui dirigent ces chœurs, sont mis en congé pendant cette journée. Nous prions les commissions scolaires ou les directions d'écoles de bien vouloir libérer les intéressés sur demande et de pourvoir, le cas échéant, aux remplacements nécessaires.
(selon décision du Conseil d'Eat du 9 juin 1978 et du 16 avril 1986)
Le(la) soussigné(e): Nom: ..... . . .. ........... .... . . ... .................. .......... .. Prénom: .. Date de naissance:
N° de tél. (indispensable):
Domicile: ...
Adresse exacte: .............. ...... ... ......... ...... .... .
Sion, le 24 avril 1986 Titres pédagogiques obtenus:
D Certificat de maturité pédagogique en 19 ... .. ... .... ... . D
Autorisation d'enseigner en 19 .
D
Brevet pédagogique en 19 . ....... ... .. .... .
(Marquer un
x dans la case qui convient) Les postes mis au concours ci-après sont accessibles, sauf mention contraire, indifféremment aux femmes et aux hommes .
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1986-1987 aux conditions approximatives suivantes:
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PERMANENCE
Périodes: Durée: du . ... .... ... . . . .
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Degrés: . . . ... . . .
Régions:
Lieu et date: .. .... . ...... ..... .. .. .
Signature: . . ....
pour l'enseignement du français à 1'001S, année 19861987 Conditions: brevet pédagogique; expérience dans le domaine de l'enseignement du français à l'école primaire. Langue maternelle: française. Entrée en fonctions: début de l'année scolaire 19861987. Cahier des charges: celui-ci peut être consulté auprès du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales. Traitement: le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales donne, sur demande, les renseignements nécessaires. Les offres de service, rédigées sur formule spéciale fournie sur demande par l'Office cantonal du personnel, Planta, 1951 Sion, devront être adressées à ce dernier jusqu'au 30 mai 1986 au plus tard . Le chef de l'Office cantonal du personnel: E. Grichting Sion, le 15 avril 1986.
REMARQUE Cette formule, dûmemt remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION
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Le chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby
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Communiqué concernant les relations entre le canton du Valais et les universités
En 1981, un accord intercantonal concernant la participation des cantons non universitaires aux frais des universités était voté par le peuple valaisan. Cet accord a pour but d'offrir aux jeunes étudiants des cantons non universitaires, les mêmes conditions d'études que ceux domiciliés dans un canton universitaire. Cette égalité de traitement est garantie par une contribution versée par les cantons non universitaires aux universités pour chacun de leurs étudiants. Ainsi, le canton du Valais versera en 1986 Fr. 5000 .- par étudiant ce qui représente une somme totale de plus de' 9 millions de francs. Un nouvel accord déjà décidé par les Conférences suisses des chefs des Départements de l'instruction publique et des chefs des Départements des finances, qui fera prochainement l'objet d'une votation populaire, prévoit que la contribution versée par le canton du Valais aux universités s'élèvera à Fr. 8000.par année et par étudiant en 1992, soit un montant total évalué à près de 18 millions de francs. Face à cette importante contribution du canton du Valais au financement des universités et dans le but de bénéficier, en contrepartie, du rayonnement de ces hautes écoles, le Conseil d'Etat a ratifié, en date du 9 avril 1986, une décision du Département de l'instruction publique concernant la création d'une commission Valais-Universités.
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Le Département de l'instruction publique
Cette commission a pour but d'intensifier les relations entre le Valais et les universités de Suisse et de rechercher une compensation à l'effort financier consenti par le canton. A cet effet, il est envisagé notamment de solliciter de la part des universités , des prestations de services sous forme, par exemple, de cours, de conférences ou de séminaires organisés en Valais .
Vu la demande des associations pédagogiques du Haut-Valais du 15 mars 1985 concernant une modification du règlement du Conseil d'Etat sur le livret scolaire pour la scolarité obligatoire du 23 mars 1977 (introduction des notes semestrielles) ; Vu le rapport d 'un groupe de travail haut-valaisan concernant les examens de promotion du 30 octobre 1985 ;
Ainsi, tout en mettant en valeur son cadre de vie et ses qualités d'accueil, le canton pourra offrir aux milieux économiques , scientifiques et culturels valaisans des occasions bienvenues d'échanges et de contacts, ainsi que des possibilités de perfectionnement professionnel et de formation continue de haut niveau.
Vu le mandat confié aux conseillers pédagog iques par les chefs de service cantonaux de l'enseignement secondaire et de l'enseignement primaire le 20 mai 1985; Vu la discussion des conseillers pédagogiques avec les personnes intéressées du Haut-Valais le 18 décembre 1985 ; Vu les travaux et projets entrepris en la matière comme ceux du projet SIPRI;
Présidée par Monsieur HermannMichel Hagmann, professeur à l'Université de Genève, cette commission est composée de représentants de l'administration cantonale et des milieux économiques, ainsi que de professeurs d'origine valaisanne enseignant dans des universités de Suisse.
Le chef du Département de l'instruction publique
Su r la proposition des offices de recherches pédagogiques du Haut et du Bas-Valais ; décide : 1. La création d'un groupe de travail qui analyse le problème de l'appréciation du travail des élèves dans les écoles publiques du canton et élabore des propositions concrètes à ce sujet à l'intention du Chef du Département de l'instruction publique.
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Bernard Comby .
2. Le groupe de travail se compose ainsi :
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Membres : 1 représentant du groupe d 'initiative 1 inspecteur scolaire 1 représentant des enseignantes primaires 1 représentant des enseignants primaires 1 représentant des enseignants secondaires 1 représentant des Reallehrer 1 représentant des enseignants secondaires du 2e degré 1 représentant de l'école normale 1 représentant de l'Association école et famille.
Pour le Bas- Valais Président: Le conseiller pédagogique du Bas-Valais Membres : 1 inspecteur primaire 1 inspecteur du CO 1 représentant de la SPVal 1 représentant des maîtres du CO A 1 représentant des maîtres du CO B 1 représentant des maîtres de l'enseignement secondaire du 2e degré 1 représentant de l'Office de l'enseignement spécialisé 1 représentant de la Fédération des associations de parents . 3. Le groupe de travail œuvre en deux sous-groupes linguistiques. La coordination des travaux est assurée par les offices de la recherche pédagogique (2 présidents).
Pour le Haut- Valais
4. Objectifs
Président: Le conseiller pédagogique du Haut-Valais
4.1 Définir les idées directrices concernant l'appréciation du travail des élèves.
4.2 Proposer sur la base des idées directrices un projet de réalisation concrète d'un concept d'appréciation du travail des élèves incluant les problèmes des notes semestrielles et des examens de fin d 'année .
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4.3 Soumettre ces idées directrices et ces propositions à l' ensemble du corps enseignant du canton .
5. Plan de travail 5.1 Elaboration des idées directrices et d 'un projet réalisable : jusqu 'à la fin de l'année 1985/ 1986. 5.2 Analyser les résultats et élaborer un projet tenant compte des propositions: année scolaire 1986/1987. 5.3 Eventuelle introduction du nouveau projet partiel ou total au début de l'année scolaire 1987/ 1988 sur la base d'une décision du chef du DIP.
6. Information Les deux présidents de groupe les informent régulièrement chefs de service de l'enseignement primaire et secondaire, voire de la formation professionnelle, du déroulement des travaux .
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7. Frais de participation
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Les membres du groupe de travail seront défrayés selon les modalités en vigueur à l'administration cantonale compte tenu que les travaux se feront en dehors de l'horaire scolaire .
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Caisse de retraite
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Les délégués de la Caisse de retraite se sont réunis le 9 avril 1986 pour prendre connaissance de la gestion et des comptes de notre institution de prévoyance .
Cette situation devrait se maintenir jusqu'à la fin du siècle; les membres du personnel enseignant atteignant 60 ans avant l'an 2000 sont relativement peu nombreux.
Au premier janvier de l'année 1985 est entrée en vigueur la loi sur la prévoyance professionnelle. Ont dû être assurées à partir de cette date, toutes les personnes disposant d'un salaire brut annuel supérieur à Fr. 16560.(depuis le 1.01.86 : Fr. 17280.-). Le nombre d'assurés cotisants a ainsi passé de 2804 au 31.12.84 à 2940 au 31 .12.85. A partir de maintenant, nous devrions plutôt aller vers une stabilisation: légère diminution du nombre d'enseignants, compensée par une de personnel augmentation dans les maisons d'éducation reconnues par l'Etat et assurées auprès de notre Caisse .
Ils seront 109 à atteindre 60 ans entre 1986 et 1990, soit 22 de moyenne par année, puis 142 entre 1991 et 1995, moyenne 28 202 entre 1996 et 2000, moyenne 40 318 entre 2001 et 2005, moyenne 64 408 entre 2006 et 2010, moyenne 82 605 entre 2011 et 2015, moyenne 121
En ce qui concerne l'évolution de la situation financière, elle peut être considérée comme satisfaisante . L'augmentation du capital a été de 10,33 %, alors que les traitements assurés augmentaient de 6,75 % et les ren tes versées de 3,42 % .
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Le rapport entre le nombre de rentes versées et le nombre d'assurés est spécialement favorable, la moyenne d'âge de nos membres étant très basse .
sous réserve, bien sûr , des changements qui peuvent intervenir d'ici là, démissions, décès, engagements . L'ordre de grandeur ne saurait cependant guère être modifié. La progression est frappante. C'est dire qu'il faudra avoir les épaules solides le moment venu; nous devons mettre à profit les prochaines années pour consolider la situation. Gouverner, c'est prévoir, spécialement dans une caisse de prévoyance.
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SPVal: le comité central vous informe Concordia La marche de la caisse maladie suit son cours . Le nombre d 'assurés se situe aujourd 'hui aux environs de 1750 membres. Des problèmes ont surgi, liés à ce nombre croissant d'adhérents. Une série d'entretiens entre le gérant, M. Gaspard Fournier, le fondé de pouvoir, M. Bonnemain, représentant, et le CC , ont été mis sur pied dans le but de pouvoir rendre le plus efficace possible les services demandés à la caisse . Un projet de «comité exécutif» Concordia est à l'étude. Celui-ci serait chargé de veiller à la bonne marche de la société. Une assemblée générale sera convoquée lorsque ce projet aura été déposé au CC afin d'en prendre connaissance, d'en discuter, de le modifier et finalement de l'adopter. La SPVal , par son comité, étant en outre responsable de la bonne tenue des comptes «Concordia», décide d'en donner le contrôle dès aujourd'hui à une fiduciaire sédunoise .
Proposition de revi sion du statut enseignants/tes ACM-ACT En 1980, lors d'un débat du Grand Conseil valaisan sur l'analyse générale des fonctions (AGF), le parlement avait admis, par un vote, le principe d'une revalorisation du salaire des enseignants ACM-ACT. Par la suite , l'AGF a été abandonnée et les timides revendications des enseignants de l'époque sont demeurées sans résultat. La situation s'est encore aggravée jusqu 'à aujourd'hui.
Les enseignants ACM-ACT souhaitent que le Département de l'instruction publique réexamine leur situation, notamment sous l'angle des points suivants: a) ramener la différence entre leurs salaires et ceux des enseignants primaires à une marge de 10% et qu'elle soit fi xée de manière permanente; b) rétribuer les frais de déplacement sur la base des coûts effectifs; c) réaliser leurs perfectionnements et leurs recyclages soit sur le temps de travail, soit en dehors des heures de classe, de manière équitable, à l'instar de ce qui se fait pour les autres enseignants .
Moyens d'enseigneme nt du français 4P Les documents suivants seront à disposition à la rentrée scolaire 1986:
1 classeur gram.-conjugaison 1 classeur voc.-orthographe pour l'élève , sous forme de fiches détachables 1 classeur du maître théorie et commentaire des fiches 1 livre pour l'élève textes 1 fichier de classe sera mis à disposition ultérieurement. Il est très important que la présentation des moyens au personnel enseignant soit réussie. Les délégués cantonaux , Mme Marie-Madeleine de Chastonay et M. Jean-Michel May rencontreront Mme Savioz, inspectrice, pour étudier avec elle ce problème . François-Ls Oécail/et 39
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Forum romand ACT -SPR 1986
Cours de marionnettiste
Animatrice:
Jeanne Holzemer, collaboratrice au journal Do - Ré - Mi.
Lieu:
Ker Zerni Atelier artisanal Eison si Saint-Martin.
Date :
du lundi 11 au vendredi 15 août.
Date:
dimanche 29 juin 1986.
Thème:
le patchwork.
Lieu:
La Ferme du Grand-Cachot, près de La Chaux-duMilieu, dans la vallée de la Brévine .
Organisation:
enseignantes ACT du canton de Neuchâtel.
Déroulement:
matin: visite de l'exposition nationale sur le patchwork; dîner en commun; après-midi: conférence donnée par Madame Laddens de Paris connue sous le nom d'artiste SOIZIK.
Déplacement:
voiture personnelle.
Frais:
à la charge des participants .
INSCRIPTION
à renvoyer chez:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Madame Pierrette Luyet Belvédère 1965 SAVIÈSE
Prix:
100 francs .
Programme:
confection de marionnettes et de marottes ; choix et travail au Castelet; contes; petits trucs pour bien réussir.
Inscription:
la participation étant limitée, seuls les 10 premiers inscrits seront retenus et contactés personnellement.
A renvoyer à:
Jacqueline Moix Bourgeoisie 14 1950 Sion.
Nom: ____________________________________________ Prénom: __________________________________________ Adresse : _________________________________________
Nom : ____----------______________________________
Degré d'enseignement: _____________________________
Prénom: _________________________________________
Téléphone: ________________________________________
Domici le : _______________________________________ N° de téléphone : ___________________________________ participerai au FORUM ACT 1986 du 29 juin . Je dispose d'un véhicule oui - non et passagers peuvent m'accompagner. Les personnes inscrites seront contactées .
POUR INFORMATION Exposition de 120 toiles venant essentiellement de Paris et New York de Gustave Moreau (début du surréalisme) au Kunsthaus de Zurich jusqu'au 25 mai. La section ACM organise une visite commentée de l'exposition Giacometti à la Fondation Gianadda le 5 juin à 17 heures.
Invitation à tous les enseignants.
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ASSOCIATION D'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE DU VALAIS ROMAND
Athlétisme
L'AEPSVR organ"ise à l'intention des élèves des cycles d'orientation une rencontre d'athlétisme. Date:
mercredi 4 juin 1986.
Lieu:
stade de l'Ancien-Stand à Sion, de 13 h 30 à 18 h 00.
Equipe:
formée de 6 athlètes - catégorie A (équipe de classe) A1 garçons A2 filles A3 mixte - catégorie B (équipe de sport scolaire) B1 garçons B2 filles B3 mixte
Frais:
l'organisateur prend en charge les frais de déplacement de chacune des équipes .
Inscriptions:
jusqu'au mercredi 28 mai 1986 chez Monsieur Joseph Lamon rue de la Bourgeoisie 16 1950 Sion .
TALON - RÉPONSE
ATHLÉTISME du mercredi 4 juin 1986 à envoyer chez Monsieur Joseph Lamon rue de la Bourgeoisie 16 1950 Sion. Nom de l'école : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Adresse du responsable: - - - - - - - - - - - -- N° de téléphone: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Equipe
Photo Serge Rappaz
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Un musée unique au monde Un «musée total» certainement unique en son genre, l'Alimentarium de Vevey, consacré uniquement au phénomène alimentaire et inauguré en juin 1985 - constitue une expérience éducative exceptionnelle pour toute personne qui le visite , La richesse de ce musée défie toute description brève , En deux heures, nous avons tout juste réussi à en faire le tour - et cela en allant fort rapidement. Heureusement, l'adjoint scientifique du musée, M, Armin Kressman, se tient à la disposition des enseignants qui voudraient le visiter avec des classes pour préparer leur venue de façon à en faire une expérience aussi profitable que possible, L'idéal serait donc de disposer d'une journée entière, journée qui serait entrecoupée d'un pic-nic au bord du lac, le musée étant situé dans une superbe maison de maître sise en bordure du Léman , Le directeur du musée, l'historien suisse Marc Scharer, a conçu ce remarquable outil pédagogique qu'est l'Alimentarium en trois volets : 1, Une première section, «Ou soleil au consommateur», décrit les diverses étapes de la chaîne alimentaire, Professeurs de sciences naturelles et maîtresses d'économie familiale - sans parIer des élèves que tout passionnera - seront particulièrement intéressés par la présentation du flux d'énergie et de matière qui, à partir du soleil, de l'air et du sol, se combinent pour former plantes et animaux avant d 'être consommés sous forme de nourriture par l'homme, Le lait et le pain sont les aliments
Petite Nordestine, à Vera Cruz, dans l'état de Ceorà (Brésil) Photo Michel Eggs
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choisis pour illustrer les principaux objectifs de la transformation des aliments: les conserver et les rendre comestibles, (en flattant, si possible, le palais), Divers jeux basés sur l'ordinateur fascinent tous les jeunes (et souvent moins jeunes) visiteurs du musée, Mentionnons égaiement dans cette première section un jeu consistant à reconnaître les parfums d 'aliments différents, (surtout fruits et légumes) en trempant un papier spécial dans un liquide qu 'on renifle, Même des enfants de 5-6 ans y prendront plaisir, Les jeunes peuvent aussi assister à la projection d'un film sur les dents situé dans une bouche géante, Un aspect particulièrement frappant de cette section est constitué par l'étalage des 60 kg de nourriture, (alcool compris) que consomme le Suisse moyen par mois,
'2, Le Pain des autres : l'extraordinaire richesse et la créativité des sociétés humaines ressort particulièrement bien dans le domaine de la cuisine , De la pastilla marocaine (le meilleur plat que j'aie jamais goûté dans mes périples à travers une trentaine de pays) au smbrgasbrod scandinave , du célèbre tièb-u-dièn sénégalais à la · cuisine chinoise, (considérée par beaucoup comme la meilleure au monde) en passant par les mille et une variantes de plats de tous les pays , la nourriture a toujours joué une place centrale dans les sociétés humaines, Même le fast food - expression épouvantable et tristement significat ive s'il en est une - a suscité une sorte de sous-culture, même si elle ne fri -
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se pas exactement les sommets de la créativité humaine et de la gastronomie. Dans la plupart des peuples, l'alimentation est liée à divers rites et coutumes, divers interdits religieux, sans parler des fêtes de toutes sortes qui soulignent bien la place centrale qu'elle tient dans les préoccupations des sociétés. C'est pour cela qu'un des aspects les plus intéressants de l'Alimentarium, pour les écoles, est constitué par la reconstitution de divers habitats de quatre populations différentes, et leurs rapports avec la nourriture: les Ifugao des Philippines, (et leur célèbre culture du riz en terrasses), les Fali du Nord-Cameroun, producteurs de mil, la pomme de terre et le ma'fs des Andes péruviennes et la culture du blé en Anatolie. Les quatre reconstitutions des scènes culturelles où sont préparés et consommés ces aliments sont tout à fait remarquables par leur fidélité jusqu'à et y compris les maisons sur pilotis des Ifugaos déjà envahies par le coca-cola et les affiches de pin-ups. La richesse de ces reconstitutions est telle qu'elles pourraient mobiliser une classe pour une demi-journée facilement, et cela dès l'âge de 5-6 ans déjà, à condition que l'enseignant(e) ait préparé les enfants par un travail préliminaire en classe . Des thèmes communs aux quatre régions choisies permettent la comparaison. Il s'agit de l'agriculture, de l'entreposage, de la transformation et de la préparation des repas.
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Un dernier secteur, qui représente le seul point un peu faible
du musée, cherche à montrer les acteurs politiques, économiques et socio-culturels qui influent sur le système alimentaire mondial. Il est vrai que ce système est d'une telle complexité que c'était une gageure de chercher à le représenter sur quelques mètres carrés.
3. Le troisième · volet, Le Pain d'autrefois, constitue la dimension historique de l'Alimentarium.
On y trouvera des sections portant par exemple sur le passage de l'Europe médiévale et agricole à l'Europe industrielle. Des reconstitutions historiques nombreuses permettent de suivre ainsi l'impact sur la cuisine de l'arrivée des épices après les grandes découvertes, la modification de la transformation des aliments, (de la modeste cuisine individuelle à la transformation industrielle des aliments), la profonde métamorphose de l'agriculture, le pourcentage représenté par la nourriture dans le budget des ménages, etc. Un jeu particulièrement ingénieux permet au visiteur de reconstituer les menus de familles modestes suisses au début du siècle. C'est un des domaines d'ailleurs où l'évolution a été la plus frappante, puisque le ménage suisse moyen ne dépense plus que 13 à 14 % de son budget pour la nourriture, contre plus du quart dans la période d'après guerre, et plus de la moitié au début du siècle. Et dans certains pays des Tiers Mondes aujourd'hui, c'est près de 90 % du budget ou plus qui est consacré à la nourriture, voire plus.
La maison Nestlé qui a entièrement financé l'Alimentariurn n'apparaît que très discrètement ici et là, et on lui saura gré d'avoir su garder un profil aussi bas. Ce qui est remarquable dans ce musée est qu'il n'est pas destiné à rester figé dans sa forme actuelle. Au contraire, il est destiné à évoluer au fil des années, en fonction de l'évolution du monde. S'y ajoutera prochainement une section sur le thème de la faim, et nous nous réjouissons de voir comment sera traité ce thème aussi délicat que difficile. Notons aussi la présence dans le musée d'expositions temporaires. Actuellement, une exposition intitulée La Pain et la faim dans l'art du XXe siècle retrace l'engagement des artistes, surtout européens, dans la lutte contre la misère. Il ne sera pas inutile, pour des élèves plus âgés, de r$aliser que le spectre de la faim était encore une réalité dans l'Europe du XX e siècle, et que, de Kathe Kollwitz à Picasso, de Barlach à Liebermann, des artistes de renom se sont engagés pour que cesse cette absurdité sans nom: la faim dans un monde de surabondance.
bien nous imaginer qu'au niveau du cycle ou des classes supérieures, plusieurs professeurs représentant des disciplines différentes fassent une visite préliminaire de l'exposition afin de mieux préparer la visite de leurs élèves . Du dessin aux mathématiques, de la géographie à l'histoire, de la religion à la chimie, des sciences naturelles à la physique, de l'économie familiale à la littérature, etc., il n'y a aucune discipline qui ne soit pas touchée, sous un angle ou un autre, par la thématique de l'alimentation.
Musée de l'alimentation: Quai Perdonnet - rue du Léman, à Vevey. Visites de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, du mardi au dimanche. Entrée 3 francs, gratuit pour les classes.
Pour les visites organisées de classes, prendre contact avec M. Armin Kressmann, tél. (021) 527733. Adresse postale : B. P. 13, 1800 Vevey. L'exposition Le Pain et la faim est ouverte aux mêmes heures jusqu'au 1er juin.
Une visite en début d'année scolaire permettrait par exemple d'introduire, à partir de l'alimentation, une réflexion interdisciplinaire qui pourrait s'étendre sur plusieurs semaines ou même plusieurs mois. Espérons que certains se laisseront tenter par une telle approche. Un proverbe japonais dit qu'il est difficile de décrire les vastes horizons de l'océan à la grenouille assise au fond de son puits. Il est de même difficile de permettre aux jeunes de comprendre l'interdépendance de tous les phénom~ nes quand nous les gardons Prisonniers dans le «puits» d'une approche fragmentée de la réalité.
Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde
Quelques suggestions méthodologiques. On peut imaginer d'innombrables façons de «travailler» cette exposition, et elles varieront en fonction de l'âge des élèves, de la branche concernée, etc. Elle offre une occasion absolument unique de faire ce travail interdisciplinaire qui manque si cruellement da~s nos écoles. Nous pouvons tres
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ConnaÎtre le sens de la protection des biens culturels On sait que les opérations de guerre n'épargnent ni les vies ni les biens. Pour nous assurer le maximum de chances de survie, en cas de catastrophe, la protection civile s'organise et prend des mesures de protection .
tection des biens tout comme sur leur part de responsabilité ; ils doivent également connaître les règles fondamentales de comportement pour la sauvegarde et le respect du patrimoine culturel.
Il en va de même aujourd'hui pour notre patrimoine culturel auquel nous vouons une attention soutenue . Nous devons nous efforcer d'assurer sa sauvegarde en prenant les mesures de protection nécessaires, notamment:
Cette notion relativement nouvelle de «protection des biens culturels» est née de tristes et cruelles expériences de la guerre et en particulier de la seconde guerre mondiale pendant laquelle des biens irremplaçables ont été anéantis. Ces pertes ont été ressenties comme un malheur frappant l'humanité entière. Afin de prémunir la civilisation contre les méfaits d 'une nouvelle guerre, le directeur général de l'UNESCO réclama une conférence intergouvernementale qui eut lieu à La Haye le 21 juillet 1952 et qui aboutit à la Convention internationale de La Haye du 14 mai 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé . Les fondements de ce que l'on appelait à l'époque «une Croix Rouge des biens culturels» étaient posés.
- établir l'inventaire des biens à protéger en priorité; - rassembler une documentation de sécurité pour ces biens (photos, photogrammétrie, plans, bibliographie); - créer des abris de protection pour les biens meubles; - désigner les responsables communaux de ces biens ; - informer le public sur la nécessité de sauvegarder notre patrimoine. Le dépliant que vous trouverez en annexe du présent N° de l'Ecole valaisanne est diffusé par le Service fédéral de la protection des biens culturels. Cette petite publication, qui s'inscrit d 'ailleurs dans un train de mesures destinées à faire connaître le sens de la protection du patrimoine, devrait permettre à la population de se familiariser avec les buts recherchés par la protection des biens culturels.
La Suisse, qui possède des biens culturels de rang international en plus d'un grand nombre de monuments historiques et de trésors d'art d'importance locale, régionale et nationale, ne pouvait pas rester indifférente à cette Convention. Elle y adhéra le 15 mai 1962 par décision des Chambres fédérales.
Aux termes des dispositions légales qui régissent cette matière, les propriétaires, les possesseurs, les détenteurs de biens culturels ainsi que la population doivent être renseignés sur la nécessité des mesures de pro-
Nos textes juridiques de la protection des biens culturels reposent donc sur ceHe Convention de La Haye. Sur le plan fédéral leur application a été confiée, à partir du 1er janvier 1984, à la protection civile. Ainsi, la protec-
tion des bien culturels peut s'appuyer davantage sur les structures rodées de la protection civile; les effets en sont déjà positifs, notamment en matière d'organisation et d'instruction . De son côté , l'Office cantonal de la protection des bien culturels, récemment créé, a déjà établi la liste des biens à protéger en priorité, planifié les abris à construire pour les biens meubles, suscité la création de tels abris, etc. La protection des biens culturels est certes une tâche de taille, mais elle n'est pas seulement un devoir national et une contribution à la défense spirituelle du pays, elle est aussi, comme on vient de le voir, une obligation de droit international. C'est pourquoi, la fonction que le corps enseignant assume dans ce pays lui commande de contribuer par son influence à sauvegarder et à respecter les témoins de notre civilisation que nous devons léguer intacts aux générations futures, car un peuple sans passé est comme un arbre sans racines. Office cantonal de la PBC
N.B. Des exemplaires supplémentaires du dépliant peuvent être obtenus auprès de l'Office cantonal de la PBC , 9, rue des Vergers , 1950 Sion .
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Calories et protéines: besoins nutritionnels Le but d'une nutrition adéquate est de fournir à l'enfant les calories et les éléments nécessaires pour assurer à l'organisme une croissance normale et une santé optimale. Trois catégories d'éléments nutritionnels sont indispensables: .Ies acides aminés essentiels, fournis par les protéines , les vitamines et les sels minéraux . Les besoins caloriques d'un organisme sont déterminés par différents paramètres : le métabolisme de base (correspondant aux dépenses énergétiques de l'organisme au repos dans des conditions basales), l'action dynamique spécifique (énergie nécessaire à l'ingestion et à l'utili sation de la nourriture), les pertes d 'énergie dans les excreta, l'exercice physique et la croissance . L'importance relative de ces différents paramètres varie selon l'âge. Plus l'enfant est jeune, plus son métabolisme de base est élevé. Il en est de même des besoins de croissance qui sont d'autant plus grands que l'on a affaire à un organisme jeune et qui disparaissent une fois la croissance terminée. Proportionnellement, l'exercice physique diminue également avec l'âge . Il en découle que les besoins énergétiques par kilo de poids corporel sont nettement plus importants chez un nourrisson que chez un enfant plus grand. En général, ces besoins varient de 100 à 130 calories par kilo et par jour durant la première année, et diminuent régulièrement en fonction de l'âge pour, à l'âge adulte, atteindre des va-
Nutrition , croissance et santé de la naissance à l'adolescence Donnant suite à l'introduction présentée à ce thème par le Dr Michel Vouilloz, médecin cantonal (cf Ecole valaisanne, édition avril 1986), nous avons le plaisir de publier ci-après le résumé des exposés du 27 janvier 1986 des docteurs Claude Godard, médecin-chef du service de pédiatrie de l'hôpital de district de Monthey et Guy Délèze, médecinchef du service de pédiatrie de l'hôpital régional SionHérens-Conthey. leurs de 40 à 45 calories par kilo et par jour. Dans une alimentation équilibrée, ces calories sont fournies pour 15 % par les protéines , pour 50 % par les hydrates de carbone et pour 35 % par les graisses . Les protéines apportent les acides aminés indispensables. Une protéine possède une haute valeur biologique lorsque ces acides aminés indispensables y sont présents en proportion adéquate . En règle générale, les protéines d'origine animale ont une haute valeur biologique, alors que les protéines végétales ont une valeur biologique plus limitée, en raison de l'absence d'un ou plusieurs acides aminés indispensables . Pour satisfaire les besoins de croissance, l'apport protéique doit être nettement plus élevé chez l'organisme jeune, en comparaison avec l'adulte . Ces besoins sont de l'ordre de grandeur de 2 à 3 g de protéines par kilo et par jour pendant les premières années de vie. Ils diminuent régulièrement pour à l'âge adulte se situer aux environs de 1 g par kilo et par jour. Il est important de noter qu'il existe d'un enfant à l'autre de grandes variations dans les besoins caloriques et protéiques.
Les seuls critères qui permettent de juger si les apports nutritionnels sont adéquats sont une courbe de croissance staturopondérale correcte et un sentiment de bien-être ressenti par l'enfant.
Or Guy Délèze pédiatre FMH Médecin-chef de pédiatrie de l'hôpital régional Sion-Hérens-Con they
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Etat nutritionnel
Evaluation de l'état nutritionnel d'un enfant La vitesse de croissance staturopondérale d'un enfant de la naissance à l'adolescence est très variable: elle est la plus grande dans les premiers mois de la vie et dans la période prépubertaire. Parmi les facteurs qui l'influencent, la nutrition est l'un des plus importants .
Un état de nutrition optimal peut être défini comme la composition de la masse corporelle permettant une croissance staturopondérale dans la norme et un développement physique et psychologique harmonieux. Il dépend, entre autre, de l'adéquacité des apports alimentaires (cf. «besoins nutritionnels» du Dr Délèze) et de leur digestion.
Mesures nutritionnelles But: permettre de définir, chez un ind ividu comme dans une population donnée, un état de nutrition optimal ou au contraire des carences nutritionnelles.
Types de mesures a) Anamnèse: (par exemple enquête alimentaire sur 3 jours) et examen clinique. N.B. Les signes cliniques ne permettant de détecter que des troubles nutritionnels massifs (par exemple obésité majeure/marasme/Kwashiorkor).
b) Mesures biochimiques: surtout utiles pour l'état nutritionnel en vitamines et sels minéraux (cf. cours du 28.04.1986).
Mesures anthropométriques Les plus utiles dans la pratique pédiatrique, aussi bien chez nous que dans le Tiers Monde permettant de détecter des troubles nutritionnels relativement mineurs, et à leur début. a) Mesures simples
- Poids : indique l'état nutritionnel global actuel,' inconvénient: ne tient pas compte de la composition du corps (par exemple pèse les œudèmes, les os ... ) Simple, plus ou moins coûteux selon le type de balance, applicable à tous les âges. Bonne reproductibilité . Taille : indique trouble nutritionnel ancien ou chronique, influence des facteurs autres que nutritionnels (génétiques, hormones ... ) Simple, peu coûteux, applicable à tous les âges, peu exact chez les nourrissons .
Autres index : périmètre brachial : périmètre crânien. c) Courbes de croissance Le graphique nutritionnel de la courbe de poids et de taille reste le meilleur moyen de détecter précocement un trouble de la nutrition à tous les âges. En pratique, les mesures doivent être répétées (contrôle de santé, maladie), surtout chez les nourrissons; la courbe de poids réagit de façon sensible et précoce à toute atteinte. Valeurs de référence: En Suisse on utilise surtout les courbes d~ Zurich (Prader) où la distribution des valeurs normales en fonction de l 'âge est exprimée en percentiles.
o 'autres courbes mettent en relation directe le poids et la taille. Dr Claude Godard
Périmètre crânien: simple, applicable à 0-4 ans. - Périmètre brachial: simple, applicable après 3-4 ans. Reflète la masse musculaire, valeurs normales mal définies . - Pannicule adipeux: coûteux (callipers environ sFr. 400.-) Indique la masse adipeuse (réserve calorique). b) Indices nutritionnels Le plus utilisé est celui du poids relatif en % du poids idéal pour la taille de l'enfant. Valeurs normales = 100 % (90-110 % enfants). Permet une interprétation indépendante de l'âge chronologique.
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L'homme quotidien
- Je réfléchis, chère Madame, je réfléchis à ces questions d8 normes , de normalité et si je crois vous avoir assez bien comprise en ce qui concerne la théorie, j'éprouve bien des difficultés à imaginer son application dans le concret de la vie . Ne dites-vous pas vous-même , qu'ordre et discipline sont nécessaires, que l'homme a besoin de guides et de balises? - Comme l'enfant et jusqu 'à l'accession à sa propre maturité, l'homme a, effectivement, besoin de guides et de balises et toute société humaine aura , pendant longtemps encore, besoin de lois et de normes puisque toute société est formée d'individus de tous horizons et de tous niveaux. Mais, le guide est là pour révéler la voie , pour déceler les forces personnelles et les faiblesses personnelles de son élève, pour l'inviter à accorder les unes aux autres et à les utiliser conjointement en vue de son ascension personnelle. Pour ce travail commun, le guide doit se rendre sensible à ses propres capacités tout comme au chemin à défricher et à emprunter, tout comme à l'environnement climatique, culturel, humain et à la personnalité de son élève. Meilleur guide il sera et mieux il accompagnera la personne se confiant à lui sur la voie de son autonomie. En début d'apprentissage et, nous le savons tous en ce pays de montagnes, le novice aura tout intérêt à obéir au guide, à l'écouter lui révéler ce qu'il connaît tout comme ce qu'il voit, ce qu'il pressent de son élève .
Peu à peu, pourtant, le guide intelligent s'effacera et laissera le novice découvrir pour lui-même ses propres capacités, ses propres rythmes, ses propres voies . D'une relation de dépendance, les deux individus passeront peu à peu à une relation d 'autonomie personnelle autorisant une riche association, une collaboration efficace où chacun conscient de ses capacités et de ses limites tout comme du sérieux de l'enjeu, sera autonome, solidaire et apte, de ce fait , à tenir compte de toutes les forces et de toutes les faiblesses en jeu. Chacun enrichira son expérience à l'aide de celle de l'autre . C'est ainsi que , par analogie, dans tous les domaines de la vie, l'être devrait être conduit à passer de l'obéissance en quelque sorte aveugle et que l'on aimerait.. . confiante .. . de l'enfant au développement concret de ses facultés de discernement et, par là même, à la responsabilité personnelle et à l'autonomie. L'autonomie permettant à l'individu de se diriger lucidement, conscient de ses capacités, de ses faiblesses, des besoins réels du bout de monde qui l'entoure et des répercussions de ses actes sur son entourage plus ou moins proche, plus ou moins lointain . Attention , observation , découverte commune et personnelle sont des instruments indispensables à cet apprentissage. A tout apprentissage quel qu 'il soit. Le guide, l'éducateur réellement formés humainement et ayant
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Nouvelles acquisitions développé ces qualités chez eux, les développeront chez ceux qu'ils seront appelés à .. . former, tandis que les autres exigeront la reproduction d'attitudes et d'habitudes passées qui, ayant été - éventuellement.. . bonnes pour un temps, pour un lieu risquent de n'être plus conformes aux besoins forcément différents de l'époque dans laquelle se déroule leur vie. Un peu comme le sommet de la montagne qui demeure immuable et que l'on atteint d 'après des modes différents suivant les heures - jour ou nuit -, suivant les jours - météo - , et suivant les saisons ; suivant les individus aussi , le même rythme ne pouvant être imposé à tous. - Oui , je crois que je comprends mieux: il faut des normes pour apprendre à éviter les écueils qu 'un enfant, un novice ne peuvent déceler, deviner sans entraînement et, ces normes respectées à l'aide de l'apprentissage de manière quasi automatique doivent, après avoir enseigné les lois de base, développer, libérer l'attention et les capacités, les facultés de la personne en vue de l'apprentissage plus fin , celui de la découverte d'un maximum de données d'une situation spécifique et sortant, inévitablement, du cadre des normes. - Oui, le but des normes devrait être celui-là. Il me semble, toutefois, utile de préciser que lois et normes devraient contribuer de manière intelligente au développement de l'individu. Ce qui , malheureusement, ne se vérifie pas toujours, raison pour laquelle nombre d'individus, s'ils ne
veulent être avortés par elles, doivent les adapter et les compléter. Par contre , les lois intelligentes , adaptées à la formation profonde des humains car correspondant à leurs besoins profonds et donc permettant de les éveiller et de les développer et donc de collaborer à la formation des individus, contribuent à cette formation de manière organique et ne présentent guère de difficultés d'application, d'assimilation car elles grandissent l'individu . Il faut, bien sûr, savoir le lui faire expérimenter .. .
Il est donc indispensable de vérifier avec régularité normes et lois pour évaluer si elles participent à cette formation ou si elles ont été érigées en vue de la sauvegarde mal comprise de personnes ou d 'institutions. Vous voyez donc, cher Monsieur, que lois et normes peuvent être soit formatrices soit destructrices et qu 'en dernier ressort, du fait qu'elles existent et... ont «force de loi»!!!, leur influence dépend de la manière dont éducateurs et responsables les utilisent en vue de leur application. Une utilisation i:ltelligente contribuera à la formation de la personne; une utilisation bornée provoquera nombre de difficultés . Une chose est certaine : toute éducation devrait viser le développement des capacités d'autonomie de la personne humaine. La première étape en est toujours l'examen des conditionnements tout comme des capacités ... réelles - et non imaginées ou proclamées - d'autonomie de l'éducateur.
Et cela seul constitue un programme aussi sérieux qu 'exigeant. Est-ce la raison pour laquelle il est si rarement et si souvent beaucoup trop mal appliqué? Est-ce parce que l'homme, dans son ensemble, n'a pas encore compris la vraie signification de ce qu'il appelle «liberté»? Est-ce parce que , borné par une certaine conception du passé et des lois il en reste l'esclave et les utilise non comme moyens mais comme buts , comme aboutissements? Qu 'il ne s'étonne pas , alors, de la toujours plus grande inadéquation entre elles et le monde qui l'entoure. Qu'il commence donc à observer ce qu'il dit, ce qu'il affirme et, qu 'avec honnêteté , il en décèle les conséquences et.. . les inconséquences; décèpeut-être, alors , lera-t-il les raisons de ces formidables inadéquations et cette découverte le condu ira-t-elle vers des investigations plus approfondies ... C'est une dé-couverte que je souhaite à un maximum d 'entre nous ... car elle est un des premiers pas et un pas essentiel sur la voie de nos indispensables trans-formations .
Anna T Veuthey
ARTICLES DE REVUES
- Dossier: l'informatique à l'école, dans Cahiers pédagoqiques, N° 242-243 .
FRANÇAIS - LITTÉRATURE - THÉÂTRE
- DEMOUGIN , JACQUES. - Dictionnaire historique, thématique et technique des littératures (françaises et étrangères, anciennes et modernes) Tomes 1 et 2, Larousse, Paris, 1985/1986, environ 800 p. ill. La littérature est , depuis vingt ans , l'objet d 'une transformation profonde qui perturbe l'école, lieu traditionnel de son apprentissage, autant qu'elle le fut , naguère, lors de l'entrée des mathématiques modernes dans l'enseignement. Le «Dictionnaire .. .» a pour ambition de rendre compte de ce bouleversement à travers un double tableau des littératures : - françaises et étrangères ; - anciennes et modernes . L'originalité de cet ouvrage est de rassembler les multiples éléments, habituellement dispersés , du «phénomène littéraire». On trouvera, dans ce livre, toutes les données qui permettent de cerner et de comprendre: - la création littéraire (auteurs-œuvres-personnages-écoles littéraires, etc .); - la technique littéraire (genres-rhétorique-stylistique-critique, etc .. .); la thématique littéraire (thèmes constants : amour, folie, etc.) ; - les supports de la littérature (livre, en tant qu 'objet, académies . etc .); - les rapports de la littérature et des autres modes d 'expression: (théâtre, roman policier, science fiction = littérature régionaliste pour enfant, etc.) L'ouvrage comporte aussi : une bibliographie critique et une iconographie. Pour photocopies et consultation sur place. - CAUSSE , Rolande. - Guide des meilleurs livres pour enfants. Calmann-Lévy, Paris, 1986, 247 p. - HELD, Jacqueline. - ConnaÎtre et choisir les livres pour enfants. Hachette, Paris, 1985, 247 p. L'auteur nous aide à choisir ces livres et nous dit comment nous retrouver au travers des innombrables courants de la littérature enfantine . - PITTELOUD , Jean-Bernard. - L'oiseau magique (pour) le Valais des fleurs de lune. Ed. Le Monde qui passe , 1985, 219 p. ill. Recueil de poèmes
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- FARQUET, Raymond. - Le Valais en pièces détachées. L'Aire, Lausanne, 1985, 195 p.
LANGUES ÉTRANGÈRES
Italien
Voyage intime à la rencontre du Valais profond, sans itinéraire, en préférant l'imprévu à l'étape, le hameau à la ville et ceci afin de décourager toute monotonie et de favoriser la découverte. Entreprise délicate, difficile, mais au bout de ces douze mois d'errance, la joie, «le privilège d'avoir rencontré le menu peuple et des savoirs presque vierges» .
- ULYSSE 0 et G. Hachette, 1973,223 - ULYSSE 0 et G. Hachette, 1974,255
Vacanze à Roma. 1re année d 'italien. Paris, p. ill. + cassettes son. Vacanze in Italia. 2e année d'italien . Paris , p. ill . + cassettes son .
BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL
BILLE, Corinna. - Cent petites histoires cruelles, trente-six petites histoires curieuses. Albeuve, Castella, Veyras, M. Chappaz, 1985, 246 p .
BT2 N° 184 «Météo». «Jeux de maux» . BT suppl. mens . N° 487 «Pour découvrir le monde des oiseaux» avec 1 cassette-son et des dias .
Dans la collection «Les 5 diamants}), deux petites pièces de théâtre pour la jeunesse destinées aux adultes qui ont pour tâche de former les jeunes et qui aimeraient donner aux enfants un théâtre qui leur offre détente, certes, mais aussi enrichissement et, surtout, refus de toute médiocrité. C 'est parce qu'ils croient en la mission culturelle du Théâtre pour la jeunesse que les auteurs ont créé cette collection.
INFORMATIQUE CVinf 31/32/33/34 Nombre et lumière VHS env . 50 ' par cassette. Une série de 4 émissions sur l'image créée par ordinateur: 1. Image et ordinateur 2. Image du corps 3. Image de guerre 4. Image de la nature.
«Ce n'est pas le théâtre qui est important, affirme Claudel , mais le vide qu'il s'efforce de combler en nous»: - La farce de maÎtre Pathelin. 82 p. (pour les plus de 12 ans). - La maison de Cadet Rousselle. 67 p. (pour les moins de 12 ans). Ed . de Paris pour la jeunesse, Les cinq diamants, 1986. - La revue «Ecole des lettres» premier et second cycle, a été classée, par degré et par année, dans le rayon «Français/Littérature»; pour chaque cycle, un sommaire, reprenant les tables des matières de chaque revue , permet de choisir plus facilement le sujet que l'on désire traiter en classe.
VOTRE PROMENADE D'ÉCOLE DANS LE VALLON DE RÉCHY? VERCORIN vous propose la journée suivante:
- 7 numéros spéciaux de l'Ecole des Lettres second cycle sont disponibles: - 75 e année: N° 11 : dossier: Dandysme et décadence 6: dossier: Le poème en prose - 74 e année : N° 11: dossier: Introduction au surréalisme 6: dossier : L'encyclopédie - 73 e année: N° 11 : dossier : Aspect de la nouvelle - 72 e année: N° 11: dossier: L'utopie - 71 e année : N° 14: dossier: Don Juan Rayon : Français/Littérature, dans des bacs.
- montée en téléférique depuis Chalais; - transports en bus jusqu'à l'entrée du vallon; - promenade dans le vallon de Réchy (au besoin: explications sur la faune et la flore) Une petite surprise attend les écoliers à leur retour à Vercorin.
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Inscriptions et renseignements: Office du tourisme - 3961 VERCORIN Tél. (027) 552681
CONTES - PONT, Gabriel. - Miao. Diffusion St-Augustin, St-Maurice, Ed. Château Ravire, 33 p. ill. Conte de Noël.
TÉL. (027) 55 2681
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-"'f Centre de formation pédagogique et sociale
vers professionnel incertain de son avenir. Imaginaire et éducation Il .. . : le journal dans la recherche et la formation . Dans : pratiques de formation , N° 9 (avril 1985), 165 p. Le numéro de cette revue développe le thème de l 'imaginaire en éducation mais dans une perspective plus clinique en tenant compte surtout de cet instrument de recherche et de formation que représente le journal: journal d 'insertion, de recherche, institutionnel etc.
HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS Le matin du lundi au jeudi de 10 h 00 à 12b 15, le vendredi de 10 h 00 à 13 h 00 . L'après-midi, le mardi de 16 h 00 à 18 h 00. Remarque : 1. La Bibliothèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile; 2. elle est fermée durant les vacances scolaires officielles .
Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque AVRIL 1986 PSYCHOLOGIE DOLLE , Jean-Marie. - Pour comprendre Jean Piaget. - [Nouvelle édition]. - Toulouse : Privat , 1985. - 229 pages .
En présence d'une œuvre réputée difficile, ce livre propose à tout lecteur des re pères susceptibles de lui en faciliter l 'approche personnelle. Cette recherche est présentée avec le double souci d 'une entière fidélité à l'esprit piagétien et d 'une constante attention à notre besoin de comprendre. L'acteur et l'institution : l'analyse interne des éablissements . Dans : Cahier pédagogiques , 234 , mai 1985, p. 7-30: ill. Numéro consacré à l'analyse interne des établissements dont la visée légitime est formatrice. C 'est le changement du regard que les acteurs portent sur la situation dans laquelle ils s'inscrivent qui est réellement ici en question. Plusieurs auteurs se penchent sur ce problème particulier. HESS , Rémi. - Le temps des médiateurs : (<le socianalyste dans le travail socia!». - Paris : Edition Anthropos, 1981 . X, 453 pages: 22cm .
L'ouvrage entend rassembler les jalons d'une recherche sur la socianalyse et sur la position de médiateur du socianalyste qui fait de lui un travailleur social parmi d 'autres. SALBREUX, Roger et Odile. - Les handicapés mentaux, les autres et nous : deux médecins parlent aux médecins. - Paris: U.NAP.E.I., 1976. - 87 pages.
Dans cet ouvrage, publié par une association de parents d 'enfants inadaptés, deux médecins parlent des problèmes
posés aux praticiens recevant des enfants handicapés mentaux dans leur consultation. Ils examinent les différents aspects pratiques et psychologiques.
JULlER , Claude . - Le stage en travail social: contribution à l'exercice d 'une fonction pédagogique. 2e édition. Genève : Ed . lES, 1984, 113 p. (Champs professionnels ; 2).
TRAVAIL SOCIAL C.T.N .E.R.H.I. - La pluridisciplinarité dans les pratiques médico-psycho-socioéducatives: s es journées d 'études du Centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations. - Vanves, 1985. - 195 pages .
Nouvelle édition d 'un ouvrage de base avec de nombreux changements d 'une part sur l'élaboration des projets pédagogiques et la formulation d 'objectifs généraux utiles et d 'autre part sur la fonction du responsable de stage. Importante réflexion d 'un formateur sur un problème essentiel de la formation .
Au cours de journées d 'études interprofessionnelles , praticiens, décideurs, représentants des usagers et chercheurs ont soumis à un débat passionné mais fructueux le fonctionnement pluridisciplinaire des équipes face à l'enfance inadaptée.
CARTRY, Jean. - Les parents symboliques : des enfants carencés relationnels en rdamille thérapeutique ». Paris : Ed . Fleurus , 1985, 221 p. (Pédagogie psychosociale ; 49).
L' intervention de réseau x : une pratique nouvelle. - Montréal: Edition FranceAmérique , 1984. - 224 pages .
Depuis bientôt dix ans un couple d 'éducateurs spécialisés et leurs six enfants partagent complètement leur maison et leur vie quotidienne avec six enfants carencés relationnels. On peut découvrir au fil des jours la vie de cette Idamille thérapeutique». Plus qu 'un témoignage, ce livre constitue une tentative de distanciation et de conceptualisation par rapport à la prise en charge des enfants carencés en famille d 'accueil. En un mot, la famille d 'accueil peut-elle réparer ce que la famille d 'origine a détruit ?
Cet ouvrage est le fruit de plusieurs années de travail au sein de petites communautés humaines qui constituent le fondement de notre société. En se mettant à l'écoute de leurs pratiques, les auteurs ont pu identifier un nouveau champ social. On découvre donc ce que représentent ces réseaux qui ne concernent pas un individu ni même une famille mais tout un système social. Dix ans de politique sociale en Suisse, 1975-1985 : dossier réuni par Jean-Pierre Fragnière . - Lausanne : réalités sociales, 1986. - 40, 165 pages . Le Centre d 'étude de la politique sociale (Genève) a consacré une journée d'étude sur la politique sociale en Suisse car au cours des dix dernières années des changements importants sont apparus dans la situation économique et politique de la Suisse, en particulier la mise en place de plusieurs volets du système de sécurité sociale. Cette parution réunit les différentes interventions de cette journée.
Il existe beaucoup d 'ouvrages sur I.e trava il social mais peu sur les travailleurs sociaux. En quoi consiste ce groupe professionnel hétérogène. Ce livre constlfu~ une prise de position à l'égard d 'un unt-
Les soins dentaires aux malades et aux handicapés : mémento pour le personnel soignant. Berne : Société suisse d 'odonto-stomatologie, 1985. - 58 , 58 p. (Texte français et allemand) .
Cette brochure publiée par des médecins dentistes vise à donner toutes les possibilités de mesures préventives et d 'autre part à fournir les renseignements nécessaires au traitement dentaire des personnes malades ou handicapées. GHISLAIN-CAMBIER , Josée. - La vie, la mort à bras-le-corps : une femme, sa parole, sa souffrance. Paris : Epi , 1985, VII , 116 p.
Une femme raconte dans ce livre, écrit au jour le jour, sa lutte acharnée pour revenir à la vie. Un analyste l'a accompagnée dans son désespoir et son cheminement. Le lecteur qui a été ou qui sera un jour confronté à une crise, trouvera dans la parole de cette femme la preuve que la vie peut triompher du désespoir. La dépression chez l'enfant : Théories et réalités / éd . par Michel Dugas. Paris : Ed. Médecine et enfance, 1985,219 p.
Les textes de ce volume, rédigés par des psychiatres, sont consacrés à quatre thèmes particulièrement intéressants : les aspects théoriques, la sémiologie, l'approche quantitative clinique et biologique, les traitements, car l'expérience et les connaissances théoriques sont nécessaires à la compréhension de la dépression chez l'enfant.
EDUCATION
GESTION D' ENTRE PRISE DEVE, Jean-Claude. - Le guide du décideur. Paris : Les Ed . d 'organisation , 1985, 228 p.
Sur le sujet des pédagogies de groupe, l'auteur a fait ici à la fois œuvre de philosophe et de pédagogue ; soucieux de mettre en œuvre une information théorique solide tout en restant très concret et bien des enseignants et des formateurs découvriront dans cet (<itinéraire » des éléments de réflexion et de réponse pour lecombat quotidien.
Deux excellents pédagogues et praticiens exposent aux chefs d 'entreprise, une méthode permettant de mieux connaÎtre les éléments à prendre en compte, de préparer une bonne décision, enfin un mode de raisonnement pour agir rapidement et efficacement.
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Différentes conférences, écrites ces dix dernières années par Rosette A. Poletti, directrice actuelle de l'Ecole supérieure d 'enseignement infirmier de la CroixRouge, sur le sujet des soins infirmiers en général, particulièrement sur l 'équilibre et l 'épanouissement des infirmières.
MEIRIEU , Philippe . - Itinéraire des pédagogies de groupe. Lyon : chronique sociale , 1984, 1: Apprendre en groupe?
DONVAL, A. et THIBAULT, O. - 11 -15 ans: la puberté, les enjeux d'une révolulion. Lyon : chronique sociale, 1981,62 p .
ION , J. et TRICART, J.-P. - Les travailleurs sociaux. Paris: Ed. de la Découverte , 1984, 125 p. (Repères; 23) .
MÉDEC INE, PSYCHOTHÉRAPIE POLETTI, Rosette A. - 12 conférences choisies de Rosette A. Poletti. Genève : Ed. Sophia, 1985. - 185 p .
Ce livre, formé de textes et de dessins, sur le sujet de la puberté, s'adressant aux jeunes ainsi qu'aux parents et éducate urs peut être un utile moyen d'échange et de communication.
Efficacité personnelle de la secrétaire / Jean-Claude Cammas .. . - Paris : Les Ed. d'organisation , 1983, 189 p. La secrétaire est un personnage important dans l'entreprise et sa fonction est souvent mal définie. On pourra trouver dans ce livre aussi bien des perfectionnements dans le domaine des techniques de gestion que dans celui d 'un approfondissement des connaissances en matière psychologique.
CALIXTE , Jacqueline. - Management d 'un service d 'information documentaire. Paris: Les Ed . d 'organisation, 1985, 241 p.
Cet ouvrage propose à tout responsable d 'un service d'information documentaire les concepts et les outils indispensables pour le créer, le réorganiser et l'animer. L 'accent est largement mis sur l'outil informatique indispensable à notre époque. Informatique et travail social : compte rendu d'un séminaire de travail organisé par le Centre d 'études et de formation continue , juin 1985. Genève : Ed . lES, 1986, 126 p. (Champs professionnels; 11). CEFOC a organisé un séminaire destiné aux travailleurs sociaux sur le sujet de l 'informatique. Dans cet ouvrage sont présentés les travaux sur une série d 'informations concernant l'informati'éfue et les domaines d 'application dans le travail social, en finissant par un débat sur ce problème. Pour une informatique consciente : réflexions sur l'enjeu humain et l'impact socio-culturel de l'informatique / Michel Bassand .. . Lausanne : Presses polytechniques romandes , 1985, 208 p. ill. Cette publication, qui rassemble les textes présentés lors d'un cours organisé par l'Université populaire de Lausanne, est une invitation à la réflexion individuelle et commune sur l'enjeu humain, socio-culturel et philosophique que représente le phénomène informatique. Il s'adresse à tous ceux qui se sentent concernés par cette évolution et n'exige aucune connaissance préalable ni en informatique, ni en sciences humaines.
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ENSEIGNEMENT DELA LANGUE MATERNELLE
CRITIQUES ET INQUIÉTUDES Depuis des années , on ne cesse de déplorer l 'affaiblissement de l'enseignement de la langue maternelle à l'école . On dénonce l'indigence du vocabulaire, les insuffisances dans l'analyse, les incorrections du style et la pauvreté de la composition française. Mais on frémit surtout au sujet de l'orthographe, que l'on dit en constante dégradation. A croire ces critiques sévères , à observer leur persistance, on se demande comment il est possible que des élèves, aujourd'hui, soient encore en mesure de maîtriser leur langue maternelle, d'une manière sans doute bien imparfaite il est vrai. L'inquiétude qui se manifeste ne saurait pourtant laisser indifférents les enseignants et ceux qui assument des responsablités dans la conduite de l'école .
RAISONS D'UNE TELLE SITUATION De multiples raisons peuvent en effet porter préjudice à cet enseignement. Résumant les réflexions émises à ce sujet par la Conférence des inspecteurs du Valais romand, M. Jean-François Lovey a rappelé les causes principales d'une situation qui mérite attention. Il est bon d'y revenir .
Rappel historique Un bref rappel historique pour commencer. Nul n'ignore qu'au siècle dernier une partie de la population valaisanne ne savait ni lire, ni écrire. Devenue officielle, publique, l'école primaire eut la lourde tâche de combler ces lacunes. Elle y réussit, portant son effort sur trois pôles, la langue maternelle, la religion et les mathématiques, au détriment des autres branches, laissées dans l'ombre. Il fallait bien commencer par le commencement et parer au plus pressé.
Examens pédagogiques des recrues Dans le même temps étaient institués les examens pédagogiques des recrues. Des comparaisons se firent entre cantons, au sujet des résultats, et les nôtres incitaient plutôt à la modestie. Une stimulation se créa . On instaura en Valais «les cours de répétition» pour maintenir jusqu 'à la vingtième année les acquisitions d'une école qui s'achevait pour les élèves à l'âge de quatorze ans.
Les exigences d'autrefois Limitée à six mois, cette école mobilisait au maximum l'effort des élèves. Les tâches à domicile étaient nombreuses et importantes. Peu de jours
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de congé , peu de distractions, peu de dispersion. Les après-midi du jeudi et du dimanche étaient souvent occupés, pour les élèves des divisions supérieures , par des travaux de mathématique et de composition française .
de la deuxième langue nationale, les premiers soins et secours en cas d'accident, la prophylaxie dentaire vinrent encore compléter et élargir cet éventail.
Résultats Les résultats scolaires démontraient la sagesse de cette austérité, du moins pour les premiers de classe , car, à vrai dire, les plus faibles n'entraient guère en considération dans l'évaluation générale de l'enseignement.
En contre-partie, il faut le dire, la scolarité annuelle passa de six à neuf, voire à neuf mois et demi. Mais la durée du travail à l'école n'en fut pas augmentée proportionnellement. Un effort considérable fut accompli pour doter toules nos écoles de locaux satisfaisants; l'effectif moyen des élèves par classe diminua fortement, facilitant le travail des maîtres et rendant l'enseignement plus direct et plus efficace .
Changements
Puis , les temps ont changé , la société s'est transformée exerçant sur l'école des influences et des Place diminuée pressions auxquelles celle-ci ne pouvait ou ne de- pour l'enseignement du français vait pas se dérober. Malgré ces améliorations, ce sont les disciplines instrumentales et la langue maternelle en particuL'école parallèle lier, qui ont pâti de cette évolution. La place faite La radio, la télévision, l'image, la bande dessinée, au français dans la grille-horaire hebdomadaire le disque, la cassette apparurent. Du coup, l'école s'est rétrécie, d'où les inquiétudes et les critiques traditionnelle fut confrontée à ces moyens de com- mentionnées au début de cet article. munication nouveaux et attrayants . Ils devinrent très vite des concurrents redoutables pour la Renouvellement pédagogique transmission des connaissances et pour la part De plus, ces enseignements de base ont passé et considérable prise au temps que les élèves passent par des transformations dont les raisons vouaient jusqu 'alors, en dehors de la classe , à la sont encore mal perçues et dont les avantages consolidation des acquisitions scolaires . n'apparaissent pas encore clairement. Si l'enseignement renouvelé de la mathematique a achevé sa mise en place à l'école, il n'en est pas De là également des occasions multiples de dis- encore de même de la langue maternelle qui se traction , de dispersion , augmentées encore par trouve dans la phase délicate et difficile d'introl'emprise croissante des activités sportives, cultu- duction dans les degrés primaires. relles et autres , équilibrantes et positives, recommandables dans la mesure où elles gardent, par L'orthographe rapport à l'école, leur juste et relative importance, Une tendance bien connue est celle qui tend à ce qui n'est pas toujours le cas. juger des connaissances générales des élèves en langue française en fonction de leurs seules perElargissement du champ des connaissances formances dans le domaine de l 'orthographe. Si importante qu'elle soit, la maîtrise de l'orthograAu sein même de la classe, il devenait nécessaire phe ne constitue pourtant qu 'un volet de l'apprend 'élargir le champ des connaissances des élèves. tissage de la langue maternelle. L'entraînement à Il fallait fonder davantage l'acquisition du savoir recevoir et à émettre un message oral ou écrit, sur la recherche et sur l'observation . Il importait c'est-à-dire à savoir écouter, lire, comprendre, d'accorder plus de place et plus de temps à l'édu- dire , parler, composer, rédiger. est tout aussi imcation du corps et de la main, de former, selon les portant. Il contribue à la formation de la pensée et recommandations mêmes de Pestalozzi , toutes développe la communication . Il convient donc les facultés de l'élève et non plus seulement ses d'apprendre aux élèves toutes les disciplines du seules aptitudes intellectuelles . français - de soigner l'orthographe comme le resAinsi, l'histoire, la géographie, les sciences, le des- te - mais de ne point favoriser à l'excès celles qui, sin, le chant , les travaux manuels, l'éducation phY- sous le seul prétexte d'être parfaitement drillées, sique prirent une place plus importante dans les offriraient l'occasion d'un jugement favorable et.. . programmes . L'éducation routière, l'enseignement Superficiel.
La dispersion
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Amélioration des conditions d'enseignement
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MESURES A PRENDRE A l'école enfantine Cet apprentissage commence à l'école enfantine. A ce niveau, l'accent fut porté ces dernières années sur les conditions favorisant, le moment venu, l'éclosion de la lecture et de l'écriture. Il faut continuer dans cette voie, mais savoir raison garder et ne pas retarder les épanouissements judicieusement préparés .
Les activités ludiques Les activités ludiques, qui sont la règle à l'école enfantine, ont encore leur place et leur justification dans les premiers degrés de l'école primaire. Elles ne doivent pas empêcher cependant le passage assez rapide aux apprentissages rigoureux et systématiques.
Activités
d'observ~tion
et de structuration
En tout état de cause , le maître doit faire preuve d'une grande lucidité pour aménager dans son horaire hebdomadaire a) des séquences d'observation (hypothèses, recherches, vérifications) correspondant à la situation d'élèves «apprenants» et b) des séquences de structuration (prise de conscience , synthèses, généralisation) correspondant à la situation d'élèves «enseignés». Cette alternance , systématique, englobe l'ensemble des disciplines mais en particulier le français , la mathématique et l'environnement.
La lecture Une fois acquise dans son essence, la lecture fera l'objet d 'entraÎnements répétés, intensifs, réguliers, tout au long de la scolarité primaire, qu'il s'agisse de la lecture silencieuse ou de la lecture à haute voix dont les techniques, différentes, exigent des exercices constants.
L'écriture et l'orthographe De même pour l'écriture et l'orthographe . Il faut apprendre à écrire, lentement d'abord . Puis, il y a lieu d'entraîner l'élève à l'écriture bien faite, bien formée, claire et lisible. Plus tard viennent les occasions de passer à l'écriture rapide, dont on aura besoin dans sa vie d'étudiant, d'apprenti , de personne d'âge mûr. Les exercices de copie de textes conservent toute leur valeur. Ils entraînent à l'écriture dans le sens de ce qui vient d'être dit. Ils obligent à une observation attentive des mots et des phrases en vue
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.... d'une transcription correcte. Ainsi sont jetées les bases d'une orthographe sûre, satisfaisante, que le maÎtre saura exiger, non seulement dans les exercices de la langue maternelle, mais dans tous les textes produits par les élèves. Les documents photocopiés, les exercices à trous, les dictées lacunaires font gagner du temps et examiner des difficultés spécifiques . Utilisés ou pratiqués de manière abusive, ils empêchent cet entraînement indispensable qui doit être, comme tout entraînement, progressif, régulier, constant et répétitif.
Les autres aspects de l'enseignement du français Nous n'insisterons pas ici sur les autres volets de l'enseignement du français et renvoyons les maîtres aux ouvrages qui sont mis à leur disposition. Rappelons cependant que la mémorisation de beaux textes et de poèmes de valeur demeure d'actualité .
ÉVITER LA FACILITÉ Le bien-être général de notre société contemporaine a sans doute conduit vers une tendance générale à la facilité qui s'est répercutée jusqu'à l'école. Il faut lutter contre ce penchant naturel et éduquer l'élève, dès son plus jeune âge, mais dans une progressivité appropriée, au sens de l'effort et de la rigueur. Il faut cultiver en lui le goût de la lecture dont les avantages dépassent de loin ceux d'une assiduité excessive devant le poste de télévision . Les maîtres et les autorités doivent s'engager résolument contre les dangers de dispersion qui menacent l'école: congés abusifs, activités sans valeur réelle, pertes de temps, manque de rigueur dans le respect de l'horaire, fautes qui, ajoutées et répétées, provoquent à la longue les insuffisances dont on se plaint.
LA SURCHARGE DES PROGRAMMES On s'élève contre la surcharge des programmes et, paradoxalement, il arrive que l'on n'utilise pas à bon escient le temps dont on dispose pour les réaliser pleinement. Il est indéniable que sur le plan romand, la collaboration des enseignants et des spécialistes des différentes branches a eu comme effet d'aborder les contenus de façon plus large et plus scientifique. Si l'enseignement s'en est trouvé enrichi, les programmes se sont alourdis . D'où la nécessité de préciser l'essentiel et de le distinguer de l'accessoire. Le groupe romand de
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l'aménagement des programmes (GRAP) s'y ernploie. Il est parvenu à la fin de la première phase de ses travaux. Celle-ci sera suivie d'une consultation prochaine .
MODIFICATIONS DE LA GRILLE-HORAIRE Il est possible qu'à l'avenir la grille-horaire hebdomadaire soit rééquilibrée dans le sens d'une plus large place qui pourrait être accordée aux disciplines de base. Nous attendons les propositions qui seront présentées sous peu par le GRAP et nous les étudierons.
ENSEIGNANTS,
En attendant, il importe que l'on tire le maximum et le meilleur de la situation existante et que l'on veille en particulier à une formation très approfondie des élèves dans le domaine de la langue maternelle.
CONCLUSION L 'appel qui précède retiendra , nous l 'espérons, l'attention des autorités scolaires et du personnel enseignant. Nous invitons . celles-là à s'en inspirer dans leurs décisions et nous prions les maÎtres de suivre ces directives,' elles leur sont destinées. L'accent mis dans ces lignes sur l'enseignement de la langue maternelle ne se situe pas en retrait par rapport au courant de réforme qui a soufflé sur l'école ces dernières années. Il traduit au contraire une volonté de continuité, compte tenu des expériences qui ont été faites et dont il faut savoir tirer parti. Il est le résultat d'une observation attentive du fonctionnement de l'école, à laquelle se livrent quotidiennement les inspecteurs, et de mises en commun fréquentes au cours de réunions mensuelles. Il tend à engager les maÎtres dans une réflexion permanente par rapport à l 'enseignement de la langue maternelle. Cette recherche quant à ·Ia matière d'enseignement et quant à la manière d'enseigner, exige un cheminement personnel, une marche et donc un ' effort. Nous l'attendons de chaque enseignant. Est-il enfin nécessaire, en terminant, de rappeler ce qui suit:)'appel que nous venons de publier ne doit pas faire oublier qu'au-delà de l'enseignement de la langue maternelle, dont nous avons voulu mettre en évidence l'importance majeure, la formation équilibrée, totale, approfondie des élèves, dans toutes les disciplines du programme,demeure l'objectif ultime vers lequel doivent tendre toutes nos forces et toutes nos compétences . '
PARTICIPEZ ANOS TOURNOIS!
Pour la Conférence des inspecteurs
Anselme Pannatier
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ASSOCIATION D'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE DU VALAIS ROMAND
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PROGRAMME D'
ENSEIGNANTS
ITÉS 1986-1987
SPORT SCOLAIRE
Période
Tournois
Période
Tournois
Octobre 1986 Décembre 1986 Février 1987 Mars 1987 Mai 1987
Relais des Berges du Rhône Basket -bail Hockey sur glace Volley-bail Football
Octobre 1986 Décembre 1986 Février 1987 Mars 1987 Mai 1987 Juin 1987
Relais des Berges du Rhône Basket-bail inter-collèges Volley-bail inter-collèges Mini-volley inter-cycles Football inter-cycles Athlétisme inter-cycles
Des compléments d'information paraÎtrd;s le numéro de septembre 1986.
ADHÉREZ A L'AEPSVR !
Les membres de notre association soutiennent nos activités et celles de l'ASEP, notre association faîtière. L'Association suisse d 'éducation physique à l'école - soutient l'éducation physique et contribue à son développement à tous les degrés de l'école; - assure le perfectionnement pédagogique et technique des enseignants; organise des cours fédéraux et régionaux de perfectionnement et de répétition; publie un journal spécialisé ainsi que d'autres documents et exploite un service d'édition; soutient la recherche scientifique en matière d'éducation physique; soutient les activités cantonales .
BULLETIN D'ADHÉSION Nom :______________________________________________ Prénom: ___________________________________________ Rue: ____________________________________ N0: ______ Domicile: __________________________________________
Bulletin à renvoyer à
Monsieur Michel Genolet Instituteur 1961 EUSEIGNE
DISPOSITIONS CONCERNANT L'ORGANISATION DE L'ANNÉE SCOLAIRE 1986- 1987
l "Etat nominatif du personnel enSeigna: - DISPOSITIONS CONCERNANT ,es administrations communales sont priées de 'emplir ces formules dans le détail avec liste des L'ORGANISATION DE L'ANNÉE SCOLAIRE llaÎtres et maîtresses dressée selon les catégories dans l'ordre suivant: 1986- 1987 classes enfantines ; ~t
~)
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1. Plan de scolarité No.us remercions les administrations communales n?us ont fait parvenir le plan de scolarité pour 1a~nee 1986/1987 avant le 10 avril et prions celles qUi ne se sont pas encore acquittées de cette tâche de le faire incessamment. ~UI
2. Ouverture de nouvelles classes Les demandes d'ouverture de nouvelles classes p.our ,le début de l'année 1986/1987 doivent parvenir des que possible au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le mai 1986.
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nouveau poste d'enseignement ne peut être au ~oncours officiellement qu'après avoir ete admIS par le Département. n:/~
Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effectifs sont devenus insuffisants . Elles doivent en informer le Département au plus tôt.
Nous remer?ions les ~utorités de nomination des mesures qUI seront pnses dans le sens indiqué.
Nou~ vc:u~ prions de ~ous référer aux dispositions de 1arrete du Conseil d'Etat du 30 janvier 1985 concernant l'enseignement à temps partiel et vous .demandons d'en appliquer les dispositions si Important: Ne pas oublier d 'indiquer dans la co- . les Circonstances le requièrent. lonne 13 le nombre d'heures hebdomadaires pour tous les enseignants, y compris pour ceux qui œuvrent à temps partiel. Y faire figurer l'ho5. Titres p édagogiques raire précis: ex. 3 heures - 12 heures - 27 heuLes en~ei.Qnants d,o.ive,nt être au bénéfice des ti- res, etc. Grouper les deux maÎtres qui enseitres speCifiques dellvres ou reconnus équivalents gnent dans la même classe (avec accolade). par l'Etat du Valais . Ce document doit être retourné dès que possible, mais au plus tard pour le 10 juillet 1986, en trois 6. Réintégration dans l'enseignement exemplaires. Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d 'une m~îtresse . qui désire réintégrer l'enseignement apres une Interruption d'activité de trois an~ées,c~nsécutives et plus, l'annonce doit être faite Immedlatem,~nt, avant toute nomination, au Département de 1Instruction publique.
7. Enseignants âgés de 58 ans révolus avant le 1er septembre 1986
- remplacement annuel: congé du titulaire.
Selon les dispositions du décret du 12 novembre 1982 conc~rna.nt le traitement du personnel enseignant: le titulaire d'une classe primaire âgé de 58 ans revolu~. peut ~tre déc~argé par le Départem,ent ~e 1Instruction publique de trois heures d ense'flnement par semaine, sans préjudice pour so~ traitement, s'il a assuré un horaire hebdomad~lre de 2~ heures au moins, durant les cinq dernleres annees.
Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais.
En principe, la décharge ne porte que sur l'enseignement des activités créatrices manuelles ou de l'éducation physique.
3. Nomination du p ersonnel enseignant Chaque poste vacant doit être mis au concours : - poste à plein temps - poste à temps partiel - enseignement des ACM démission ou nouveau poste
Elles r.e~pecteront les dispositions du règlement du 20 JUin 1963 concernant les conditions d 'engagement du personnel enseignant.
4. Double emploi ou double revenu ~n cette période de pléthore des enseignants, il
I!1l P?rte de procéder à une répartition du travail equltable, par exemple en évitant, dans la mesure du possible, le double emploi ou le double revenu.
0) classes primaires, dans l'ordre des degrés de 1P à 6P; c) classes de développement; D) enseignement des ACM et ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement : voir directives annexées); e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogiques: (chant, gymnastique, etc.)
La d.emande de décharge doit être présentée au Servl,ce cantonal de l'enseignement primaire et des ecoles ~or.males par l 'intéressé avec le préavis de la commission scolaire ou de la direction d'école, po~r le 31 mai 1986 au plus tard . Proposition est falfe sur les mesures envisagées pour la prise e,n. charge de ces trois heures par le maÎtre auxi11~J(e. Le ,c~ef du Dé~artement de l'instruction publique declde sur preavis du service .
-En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le service susmentionné (tél. 027/ 21 6280) avant de procéder à l'engagement d'un remplaçant pendant la prochaine année scolaire. Pour les communes qui ne se conformeraient pas aux présentes directives, l'Etat ne prendra pas à sa charge les salaires des remplaçants . Les communes ont l'obligation formelle de com muniquer au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales avant l'ouverture des classes , le nom des titulaires empêchés de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant).
Tout remplacement, même de courte durée, est en outre signalé à l'inspecteur scolaire.
10. Congés spéciaux Selon l'article 18, alinéa 3 du règlement du 30 septembre 1983, l'octroi de congés personnels pour de justes motifs est du ressort de l'autorité de nomination, sous réserve de l'approbation du Département de l'instruction publique . Ces congés ne sont pas payés, mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat.
CE DÉLAI EST IMPÉRATIF
En aucun cas l'enseignant n'a le droit de rétribuer son remplaçant.
Le traitement du personnel enseignant est calculé sur la base de ces informations. L'administrations communale peut être tenue pour res ponsable des indications erronées entraÎnant des conséquences dommageables.
Important: les autorités scolaires sont priées de soumettre au Département de l'instruction publique toutes les décisions relatives à ces congés, pour approbation, au moins 15 jours à l'avance. 1/ y a lieu d 'éviter les abus.
9. Remplacements
11. Locaux et mobilier
En vertu des dispositions réglementaires , les rem placements survenant en cours d 'année scolaire et n'impliquant pas d 'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire, respectivement de la Direction d'école, sous réserve d'approbation par le Département de l 'instruction publique. .
1. Locaux D'après la législation cantonale actuelle, le contrôle des locaux scolaires incombe aux commissions scolaires (cf règlement du 23 août 1967 fixant le statut de la commission scolaire, article 15, alinéas g et q). En cas de problèmes, lesdites commissions devraient en informer les médecins scolaires .
Nous rappelons que tout remplacement doit être annoncé au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales au moyen de la formule adéquate avant qu 'il ne devienne effectif. Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 18), les commissions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1986 en raison de la pléthore.
Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se seront annoncées en temps opportun sera envoyée aux commissions scolaires.
Les locaux d 'examens médico-scolaires doivent être prévus dans les nouvelles constructions ou transformations . Ils doivent être suffisamment grands , clairs et tranquilles. L'enfant doit pouvoir y être examiné seul et pouvoir être couché .
2. Mobilier scolaire Celui-ci doit être réglable et adapté à la taille des élèves . Il sera contrôlé par l'enseignant, la commission scolaire et/ou l'infirmière scolaire . Des recommandations seront faites aux maîtres pour un bon usage de ce mobilier. Un enfant mal assis court des risques considérables en ce qui concerne son développement physique et morphologique.
..., 3. Classes spéciales Ces classes doivent disposer de locaux de qualité et ne pas être défavorisées sur ce point par rapport aux autres classes.
12. Utilisation du temps de classe Afin que soit évitée la dispersion, phénomène dont souffre l'école d'aujourd'hui, nous invitons les autorités scolaires à une grande rigueur dans l'utilisation optimale du temps de classe.
13. Photographies et représentants Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne toléreront pas que les photographes ou toute autre personne s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale. Dans ce même sens, il faut éviter les abus de publicité à l'école .
14. Courrier La correspondance doit être envoyée au Service EP + EN et non à l'un ou l'autre des fonctionnaires de ce service.
N?u~ nous permettons d'insister auprès des Corn-
3. Entrée retardée à l'école missions scolaires et des directions d'écoles afin qu.e les contrôles nécessaires soient faits par leurs principe: l'élève fréquente l'école enfantine avec SOins, que les exigences soient rigoureusement ses camarades d'âge correspondant. respectées par ces maîtresses. Si une admission retardée s 'impose, c'est au débUt de la scolarité primaire que la question doit 2. Classes de 1P être réglée . Un examen par le Service médicoEn règle générale, les classes ont un horaire allégé pédagogique doit apporter la preuve d'une entrée d'une heure par jour par rapport aux degrés sui- retardée à l'école primaire. vants. Par contre, la titulaire est tenue au même 4. Fréquentation de l'école enfantine horaire que celui de ses collègues des autres deNous rappelons qu 'aux termes de l'article 33 de la grés de la scolarité primaire . loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique, l'écoIl importe que cette heure soit utilisée rationnelleie enfantine est facultative . ment par la maîtresse. L'accueil, l'appui à des élèves plus faibles, l'occupation de ceux qui arrivent Toutefois, en y envoyant de plein gré leurs enfants, plus tôt doivent constituer l'essentiel de ce temps les parents s'engagent à respecter les disposilions en vigueur concernant la fréquentation régudont il faut tirer le meilleur parti. lière des cours (règlement du 18 avril 1973 sur Les commissions scolaires et les directions d'écol'école enfantine) . les sont invitées à vouer une attention particulière Afin de rendre les parents attentifs à leurs obligaà cette question. lions dans le domaine précité, nous invitons les autorités scolaires à élaborer une formule d 'i nscription dans laquelle figure, en plus des indicalions ordinaires, le texte suivant:
Les commissions scolaires sont invitées à visiter également les cours ACM .
DISPOSITIONS CONCERNANT L'ÂGE D'ENTRÉE À L'ÉCOLE EN 1986/l987
1. Communes avec une seule année d'école enfantine
Par ailleurs, nous rappelons aussi que les maÎtresses de l'école enfantine ont une obligation de présence supplémentaire à l'école par rapport à l'horaire, de trente minutes par demi-journée (art. 8 du règlement du 18 avril 1973).
L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médicopédagogique. Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents . Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique .
Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de noUveaux élèves, il est important que les commissions scolaires, les directions d 'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire .
CLASSES À HORAIRE RÉDUIT L'horaire effectif normal des écoles enfantines est de 20 heures par semaine. En conséquence, le temps nécessaire aux enfants pour enlever leurs vêtements, pour les remettre, pour changer les chaussures, pour les récréations éventuelles, doit être compté en dehors et en plus de l'horaire de travail et non à l'intérieur de celui-ci.
L?rsque les parents d'u~ élève désirent que celuiCI «saute» une classe, Ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commission scoiaire respectivement de la direction d'école. '
INDICATIONS RELATIVES AUX ENFANTS PROTESTANTS
16. Remarque finale
1. Classes enfantines
-1
(L es parents soussignés s'engagent à envoyer leurs enfants à l'école de manière régulière, conformément au plan de scolarité.»
15. Cours ACM
L'organisation de l'année scolaire exige une réflexion préalable approfondie. Une fois arrêtée, les mesures décidées ne doivent plus être modifiées .
Exception
a) entrent en classe enfantine les enfants nés entre le 1.10.1980 et le 30.09.1981 b) entrent en classe de première primaire les enfants nés entre le 1.10.1979 et le 30.09.1980
DIRECTIVES CONCERNANT LES ÉLÈVES QUI DÉSIRENT «SAUTER» UNE CLASSE
2. Communes avec deux années d'école enfantine a) entrent en première enfantine les enfants nés entre le 1.10.1981 et le 30 .09.1982 b) entrent en deuxième enfantine les enfants nés entre le 1.10.1980 et le 30.09.1981 c) entrent en première primaire les enfants nés entre le 1.10.1979 et le 30.09.1980.
Règle Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leurs scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.
S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée, il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existence d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion, Sierre et Brigue). Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante. Si, pour des raisons géographiques ou autres, les parents d'enfants protestants tiennent à inscrire leur enfant dans une école publique, les commissions scolaires, directions, secrétariat et enseignants veilleront à
- faire connaÎtre aux parents le document «l'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans «l'Ecole valaisanne» de
septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande; signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche; - grouper, dans la mesure du possible, les élèves protestants dans les mêmes classes pour faciliter leur propre enseignement religieux.
DISPOSITIONS CONCERNANT LE REDOUBLEMENT DE CERTAINES CLASSES PRIMAIRES DANS LA PERSPECTIVE DE L'ENTRÉE AU CYCLE D'ORIENTATION
C'est dans le domaine de la prévention que doit se situer principalement l'action à l'égard des enfants en difficulté.
Toute décision de redoublement d'une classe ne doit être prise qu 'à la condition d'être accompagnée d'un rapport détaillé signalant les mesures propres à garantir le succès de l'année à recommencer. Les commissions scolaires ont ensuite l'obligation formelle de veiller à l'application des mesures proposées. Les promotions pour raison d'âge non accompagnées de mesures psychopédagogiques adaptées engendrent de nouvelles difficultés et développent le phénomène de rejet. En cas de difficultés majeures , les inspecteurs, les spécialistes responsables et le Département de l'instruction publique sont à disposition pour rechercher, avec les autorités scolaires communales, les solutions les mieux appropriées . Tout placement en institution spécialisée doit faire l'objet d'une autorisation accordée par le Département de l'instruction publique . Nous rappelons pour terminer, que la responsabilité des maîtres englobe tous les élèves , quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres .
ADMISSION DES ÉLÈVES EN CLASSES TERMINALES A l'occasion de l'examen de diverses demandes de libération anticipée de la scolarité obligatoire, les inspecteurs scolaires de Cycle d ' ori~nta~ion ont constaté à maintes reprises que certains Jeunes n'avaient accompli que huit année de scolarité au terme de la deuxième année de CO B terminale.
ENFANTS EN DIFFICULTÉ
Une observation précoce et continue de tous les élèves devrait permettre à l'enseignant d 'effectuer les remédiations qui s'imposent et de répondre ainsi aux besoins spécifiques des élèves . Lorsque les adaptations entreprises dans la classe par le titulaire sont vaines, il faut se référer· à l'Office can tonal de l'enseignement spécialisé .
Nouveau Nous constatons chaque année que des élèves en âge d'être au Cycle d'orientati?n ~ont dem~urés ~ l'école primaire sans les autOrisations requises CIdessus. Nous demandons en conséquence que ces dispositions soient strictement appliquées .
1. Règle
Nous prions donc les autorités scolaires de bien vouloir contrôler que tous les élèves admis en première année B terminale aient bien accompli sept années de scolarité obligatoire.
Les élèves sont admis au cycle d'orientation conformément au x dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 pa- Aux termes des dispositions réglementaires, les rues dans «l'Ecole valaisanne» de décembre 1981 élèves ne peuvent en effet être libérés qu'après neuf années de scolarité obligatoire. et à celles du 13 janvier 1986. Nous remercions les commissions scolaires et les 2. Exceptions directions d'écoles de s'acquitter de cette tâche a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire , respectivement à la direction d 'école, des
importante.
élèves nés entre le 1er octobre 1972 et le 30 septembre 1973 en retard sur leur programme peuvent être autorisés à fréquenter la 6e primaire, ou à la redoubler, si leur retard est dû: - à la maladie; - au fait que l'enfant n'étudie pas dans sa langue maternelle ; - et s'il apparaît que cette mesure profitera mieux à l'enfant. b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement. Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents avec copie: à la commission scolaire; - au Service cantonal de l'enseignement secondaire; - au Service cantonal de l'enseignement primaire. c) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous point a) , les parents doivent prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation.
ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES À L'ÉCOLE PRIMAIRE
c) La collabora'tion entre titulaires de classe et
maÎtresses spécialisées porte sur: - les activités à programmer - les thèmes à développer - les matériaux à utiliser - les techniques à apprendre d) Les échanges d'élèves se pratiquent de la manière suivante: le titulaire réalise une activité avec un groupe d'élèves - la maîtresse spécialisée en réalise une autre avec l'autre groupe d'élèves - et vice versa. Chaque groupe travaille séparément dans sa propre salle.
2. Temps hebdomadaire imparti aux ACM et aux ACT a) La durée des cours d'ACM en 1P et 2P est de 3 heures par semaine (2.30 h. en 1P, si l'horaire de classe est réduit à 25 heures hebdomadaires.) b) La durée des cours d'ACM et d'ACT en 3P, 4P, 5P et 6P est de 3 heures par semaine, soit 165 minutes + 15 minutes de récréation . REMARQUE
En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire doit assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (Education artistique) à la classe entière (cf grille horaire).
3. Dispositions générales Les effectifs d 'élèves à l 'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours. En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de: - 12 élèves pour les classes primaires - 8 élèves pour les classes spéciales ou de développement.
4. Organisation des classes de 1P et 2P 1. Personnel enseignant a) Les cours d 'activités créatrices manuelles (dessin et peinture non compris) sont assurés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département. b) Les cours d'activités créatrices sur textiles sont assurés par des maîtresses spécialisées. Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles (ACM) et des activités créatrices sur textiles (ACT).
a) Le titulaire d 'une classe de 1P ~u, 2P assure lui-même les cours d'ACM aux eleves de sa classe . b) Cependant, dès qu'une cla~se compte : - 18 élèves d'un seul degre - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement * du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée . * Allégement: somme des effectifs de deux c!~ss~s répa.rtie en trois groupes d'élèves, dont deu ~ sont con~l~s .a ,leur tltulalr~
respectif et le troisième à une maltresse specialisee .
c) Les classes de 1P ou de 2P comptant au moins 26 élèves d'un degré font l'objet de dispositions particulières approuvées par le département.
5. Organisation des classes de 3P, 4P, 5P et6P a) Dans les classes de 3P, 4P, 5P, 6P, les programmes d'ACM et d'ACT peuvent être les mêmes pour filles et garçons, les élèves étant répartis en groupe mixte, confiés alternativement au titulaire de classe (ACM) et à la maîtresse spécialisée (ACT + ACM) . b) Lorsqu'une classe compte au moins: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement du cours, selon les dispositions générales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée. c) Le (la) titulaire d'une classe comptant: - moins de 18 élèves d'un seul degré - moins de 16 élèves de deux degrés,
assure les cours d'ACM: - soit aux élèves de sa classe - soit à une partie des élèves de deux classes réunies .
8. Remarques
'1 3. Nombre d'après-midi
Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT de leur arrondissement et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe.
9. Renseignements Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécess~ires à l'engagement des maîtresses spécialisees. Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées en trois exemplaires à l'inspectrice des ACM et ACT de l'arrondissement: Arrondissements 1 et Il Mme Suzanne Dubois, Rue des Epineys 27 1920 Martigny - Tél. 026/2 17 52 Arrondissements III et IV Mme Maria Jean 1966 Ayent/Saxonne Tél. 027/381347 ou 027/381515
En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régulières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après-midi mensuels de sport. Dans certains cas, ces sorties peuvent être groupées dans une semaine ou une période favorable. Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des pistes de ski et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.
4. Horaire Deux heures ou deux heures et demie de ski (l'après-midi) représentent une activité suffisante. Par conséquent, la majeure partie de la matinée reste consacrée à l'école.
5. Elèves non skieurs Ils méritent une attention particulière. L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante: ski de fond, natation, patinage, luge, marche, etc.
Il est difficile d'organiser un après-midi de ski sans la collaboration de parents ou de connaissances.
d) Les élèves sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allégement survient dès que lieffectif atteint: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés - 14 élèves de trois degrés et plus
Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 22 élèves de deux degrés est déchargé( e) des cours d'ACM.
7. Organisation des classes à trois degrés et plus a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) des cours d'ACM. Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées
à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un ou de deux degrés . b) Les cas de classes à trois degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département.
deux exemplaires à M. Erwin Eyer, inspecteur cantonal d'éducation physique 3900 Brigue - Tél. 028/2341 41 N.B. Les leçons d'é'd ucation physique données dans les agglomérations ne disposant pas de salles de gymnastique figureront également sur ces plans qui doivent être envoyés à la même adresse.
3. Revision des engins de gymnastique Les communes sont rendues attentives au fait que les engins de gymnastique - fixes ou mobiles doivent être contrôlés périodiquement par les fournisseurs afin de prévenir au maximum les accidents (contrat de révision à conclure éventuellement).
SPORT SCOLAIRE FACULTATIF
7. Information Avant chaque sortie à ski, il est indispensable d'en informer la commission scolaire, respectivement la direction d'école, et l'inspecteur scolaire de l'arrondissement, ceci au moins deux ou trois jours à l'avance .
6. Organisation des classes à deux degrés et plus
Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un seul degré.
d. occupa~lo~ des salles de gymnastique. CeluiCI est ,affiche, sur la porte d'entrée du local, et envoye au debut de chaque année scolaire en
On aura soin de limiter les frais.
6. Organisation
Dans ces classes, seuls les cours d'ACT sont assurés par une maîtresse spécialisée.
2. Plans d'occupation des salles Les commissions scolaires ou les directions d,'écoles s.ont responsables d'organiser un plan
APRÈS-MIDI SPORTIFS: SKI DIRECTIVES
ÉDUCATION PHYSIQUE
1. Remarque initiale 1/ ne faut pas attacher une importance excessive au ski à l'école, les occasions de pratiquer ce sport étant devenues suffisamment nombreuses en dehors de l'horaire scolaire. Les indications données ci-dessous constituent un m~ximum qui ne doit en aucun cas être dépasse.
1. Plans-horaires
2. Classes concernées
Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Si les salles de gymnastique et les piscines ne suffisent pas à abriter ces cours, les heures complémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le permettent. Elles peuvent éventuellement, dans une mesure raisonnable, être groupées en après-midi de sport supplémentaires.
Les après-midi de ski ne devraient être réservées qu 'aux classes de 3e, 4e, se et 6e année primaire.
Ces heures doivent également figurer sur le planhoraire.
Par sport scolaire facultatif, on entend toute activité sportive organisée par l'école en dehors des heures de classe, à l'exclusion des camps et des périodes de vacances. Cette action offre, aux élèves en âge de scolarité obligatoire, l'occasion d'améliorer leur condition physique, de parfaire leur éducation sportive tout en occupant sainement leurs loisirs. Le sport scolaire facultatif relève de l'autorité communale. L'école en assume l'entière responsabilité et en confie la direction à un membre du corps enseignant. L'Etat prend à sa charge le 50 % des indemnités versées aux moniteurs. Les demandes d'organisation du sport scolaire facultatif doivent être adressées jusqu'au 15 septembre au Service administratif . du Département de l'instruction publique à Sion . Les formules ad hoc ainsi que les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de ce même service (027/21 6270). Nous invitons les autorités ainsi que les enseignants à développer cette forme de sport. A l'heure actuelle, seules quelques communes importantes de notre canton ont agi dans ce sens.
PROCÉDURE À SUIVRE POUR LES MUTATIONS D'ÉLÈVES Différents cas à envisager
Documents à transmettre par /a commission seo/aire ou /a direction d'éco/e (livret seo/aire et, pour et 6e primaire dossier seo/aire)
l
a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans une autre classe de la même localité (ou commune) b) l'élève se rend dans une autre commune c) l'élève se rend dans un établissement d'enseignement spécialisé (Bouveret , St-Rapaël, Ste-Agnès , Notre-Dame-deLourdes , Don Bosco) d) l'élève quitte la localité pour se rendre dans une école publique d'un autre canton e) l'élève quitte la Suisse
STATUTS pES/ REMPLAÇANTS A L'ECOLE PRIMAIRE
1.4 Les communes, respectivement les commissions scolaires des écoles régionales assurent les remplaçants contre les risques d'accidents professionnels, au même titre que le titulaire des classes;
DÉCISION DU CONSEIL D' ÉTAT DU 9 JUIN 1978 PROROGÉE LE l 6 AVRIL 1986
1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement, le traitement prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maximum, conformément aux dispositions figurant sous chiffre 8 de la décision du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision;
se
---.~
l
au nouveau titulaire de classe
----~ à la commission scolaire ou à la direction d 'école du nouveau domicile
----~ à la commission scolaire ou à la direction d'école de l'établissement en question - - --- au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) selon les cas - - --_ le livret scolaire au parents de l'élève le dossier scolaire au DIP
*
*
*
u la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 hargeant le Département de l'instruction publilue d'étudier un statut particulier pour les maîtres lui n'auront pas un emploi permanent au début le l'année scolaire 1978-1979 et qui seront engaJés dans des remplacements ;
1.6 Lors de l'accomplissement d 'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d'une classe jusqu'à concurrence de 6 mois conformément aux disposition prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision.
;onsidérant qu 'il y a lieu d 'établir une distinction :ntre les maîtres qui accomplissent des remplaceents occasionnels et ceux qui ne pourront obte)i r un poste fixe en raison de la pléthore ;
Si la durée de l'engagement, avant le service militaire, est inférieur à l'année , la part du traitement à payer est déterminée par la décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969;
u les mesures générales adoptées par le Conseil l'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à ,viter les effets d 'une trop grave pléthore de maÎres dans l'enseignement primaire ;
1.7 Tout remplacement dont la durée effective dépasse 90 jours (congés d 'été, de la Toussaint, de Noël, de Carnaval et de Pâques non compris) com pte comme année de service déterminante pour le calcul de la prime d 'âge et de la prime de fidélité .
Le Conseil d'Etat,
iur la proposition des Départements de l'instrucion publique et des finances , décide :
ASSURANCE DU PERSONNEL ENSEIGNANT CONTRE LES RISQUES D'ACCIDENTS PROFESSIONNELS ET NON PROFESSIONNELS Nous prions les autorités communales et scolaires responsables de se référer a) à la décision du Conseil d 'Etat relative à cet objet du 21 décembre 1983 ; , b) à l'information communiquée à tous les enseignants le 13 janvier 1984 et dont vous avez reçu copie .
. Les institutrices et les instituteurs formés en falais, qui ne pourraient en raison de la pléthore )ccuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui je ce fait s'engageraient en qualité de rempla;ants bénéficient des dispositions arrêtées cilprès :
Procédure à suivre en cas d'accident a) Retrait par l'autorité communale de la formule «Déclaration d'accidents» auprès de la compagnie d 'assurance ; b) ~nvoi d~ cette formule, dûment remplie, (à 1 ex?eptlon de la rubrique «salaire») à l'administration cantonale des finances , Section traitement du PE, Planta 1, 1950 Sion ; c) re~our de ce document à l'assureur par les sOins de l'administration cantonale des finances. REMARQUE Cette procédure concerne aussi bien les remplaçants et les enseignants à temps partiel que les titulaires de classe.
1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du èglement concernant le traitement du personnel mseignant auxiliaire et des remplaçants;
1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionlellement à la durée de leur activité les allocations je ménage et les allocations familiales prévues )our les titulaires de classes; 1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en :ours d'activité, les remplaçants dont il est ici luestion sont mis au bénéfice des dispositions de 'article 10 du décret du 7 février 1973 concernant e traitement du personnel enseignant des écoles ximaires et secondaires . _e calcul du traitement de maladie est basé sur d 'un maître titulaire et doit correspondre aux mnées de service du remplaçant et à la durée de a scolarité en vigueur dans la commune où celui~i a exercé sa dernière activité; ce traitement est ~ervi pour une période maximale de 6 mois; ~elui
2. Les instituteurs et les institutrices concernés par cette décision ont l'obligation de s'annoncer par écrit au Département de l'instruction publique, Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, jusqu'au 20 août qui précède l'ouverture de l'année scolaire. 3. D'entente avec les commissions scolaires et les directions d'écoles, le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales s'efforce de fournir en priorité des activités de remplacement aux maîtres sans emploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente décision. Demeurent réservées les questions relatives aux qualifications professionnelles. 4. Conformément aux dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d 'engagement du personnel enseignant, les commissions scolaires et les directions d'écoles sont tenues de signaler au Département de l'instruction publique tous les cas de remplacement. Elles font appel en priorité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision: la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique . 5. La «Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant» est priée d 'étudier des possibilités d 'adhésion pour les maîtres et les maîtresses d'école dont il est ici question et de présenter