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BANQUE CANTONALE DU VALAIS WALLISER KANTONAL BANK
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Des spécialistes de la micro-informatique
à votre disposition I;';FOI{JIATIO:-lS OFFICIELLES
_ EDITORIAL Conditions exceptionnelles pour les écoles
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Direction : DOMINIQUE CHAPPOT (Brevet d'enseignement valaisan)
Simplon 162,
- 53 Admission au cycle d'orientation, par B. Comby 53 Accès aux écoles secondaires du deuxième degré, par B. Comby 55 Mise au concours ORDP 57 Enseignants attention! 57
Un nouveau moyen d'enseignement,
par J,-P, Salamin
Martigny (026) 22
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DOSSIP.R
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5INFORMATIONS GÉNÉRALES
I NFORMATIQU~
Rétroprojecteur. AOVANCED 1ICHNOlOGY SYStEMS
COMPATIBLE IBM
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Etol. primaire Une informatique à but éducatif, par R, Hutin , Technologies et outils nouveaux, par S, Rappa, " , De l'expérience à la généralisation, par P,-R, Girardin Cycle d'orientation La Programmation LOGO, par 0, de Marcellus , Activités EAO, pal' A, Mei,o" Une alternative à la programmation et aux didacticiels, par J, Paschoud
5-
10 NET Communications
Fonnation des enseignants Et à l'Ecole normale, par B. Sauthier " , .. . . Concept et programme de formation des enseignants d'informatique du CO, par CI.-!. Chanlon
Liaison multipostes par le RESEAU 10NET
AUDAZ / ELSIG & CIE Aue de Lausanne 8 - 1950 Sion Tél. (027) 22 17 33 - 22 01 96 Fax (027) 22 98 97
Mime Amiel Symposium Le Boulch AR~S 89
Informatique à l'école: un défi? par L,-D, Pochon
l'AGES CUI:ITRELLES 13 19
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Enseignement spédalisé Difficultés d'acquisition du langage écrit, par p, Evans 41 L'informatique dans l'enseigaement spécialisé, propos de A, Baochler 44 Réalisations et projets En Valais, par G, Pralong
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D'ACCORD/PAS D'ACCORD
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- 61 Musée cantonal des Beaux-Alts Entretien avec M, Lehner, par M, Gaillard Entretien avec Monette Daetwyler, par B. Roten Fondation de l'Hermitage
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Fonnation professionnelle Ecole technique cantonale à la pointe de la formation informatique en Valais, par M,-A. Bercia, . . . . . , . 36 '" centre de formation professionnelle, par S. Rappa, 39 RisoNANCES _MAI 1989
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ENCART Les nouveaux moyens d'enseignement
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PAR JEAN-PIERRE SALAMIN
UN NOUVEAU MOYEN D'ENSEIGNEMENT? 'informatique est à la porte de toutes les classes primaires du canton; dans certaines d'entre elles, elle y est entrée subrepticement, tandis qu'elle a acquis un droit de cité, pour l'instant limité, dans les écoles du cycle d'orientation, dans les écoles du deuxième degré et dans les établissements de formation pro f es s i 0 nn elle. Dans peu de temps, l'ordinateur fera partie des innombrables moyens d'enseignement comme l'ont été ou le sont encore l'ardoise, le dictionnaire, les jeux didactiques, les fichiers d'exercices, les moyens audiovisuels ou ... les livres.
aux industries. Le nombre réduit des applications didactiques, pour ne pas dire le manque de logiciels adéquats, et la nature de leurs contenus peu adaptés pour l'instant à nos programmes scolaires, ralentissent la progression de l'introduction de l'informatique. Enfin, le fait de permettre à des élèves d'utiliser régulièrement un ordinateur, installé dans un « coin-informatique», nécessite une modification sensible de la pratique scolaire: la différenciation et l'individualisation de l'en",1!!!!~;;;;;(!l1l!l!l1llli seignement se trouvent renforcés, l'enseignant devra établir une nouvelle relation entre l' organisation du temps L'envahiss~ment de nos écoles par l'in- à sa disposition, la gestion des objectifs à formatique, annoncé à grand fracas au atteindre et l'utilisation judicieuse de ce début des années 80, ne s'est pas produit. nouveau moyen révolutionnaire. Les raisons sont diverses. La multitude des appareils mis sur le marché, leur in- L'ordinateur est en passe de devenir un~ compatibilité réciproque, l'évolution si nouvelle source d'apprentissage offrant a rapide de leurs performances embarras- toutes les disciplines scolaires une démarsent dans leur choix les responsables sco- che complémentaire et originale de l'aplaires désireux d'intégrer à l'enseigne- proche de certaines notions ou de la ment l'ordinateur réservé initialement consolidation des connaissances. De plus,
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RÉSONANCES - MAI 1989
l'ordinateur permet aux élèves de faire de nombreux essais, de commettre beaucoup d'erreurs et de construire des notions même difficiles, par tâtonnements et répétitions, sans entraîner de remarques, de jugements de valeur ou d'appréciations sanctionnant leur progression. Le fait de ne pas rencontrer d'impatience à répéter les mêmes consignes ou les mêmes explications encourage l'élève à travailler à son _rythme ou au rythme de ses propres difficultés, tout en devant répondre à la très grande exigence de l'interlocuteur tnformatique développant le sens de l'observation, de l'attention et de la préciSion. Ce numéro de «RÉSONANCES» se veut donc un moment de réflexion face au phénomène informatique qui, à un rythme sac rifiant un peu moins à la mode, prendra vite plus de place dans nos écoles. Les grands axes de l'introduction de Ri.SONANC~:S - MAI 1989
l'informatique ont été définis par ~ne commission du D épartement de 1' 111Struction publique. La mise en pratique de ses conclusions devrait s'inspirer des nombreuses activités de recherches et d'applications faites dans d'autres systèmes scolaires et apporter notre contribution à l'utilisation optimale de l'informatique dans toutes les activités scolaires.
Jean-Pierre Salamin
PROCHAIN NUMÉRO
ÉDUCATION PHYSIQUE
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INFORMATIQUE À L'ÉCOLE: UN DÉFI? Nous pouvons parler de culture informatique parce que l'ordinateur /le se réduit pas à sa fonction instrumentale. 11 possède une valeur évocalive qui nous amène à nous questionner SUI' nous-mêmes el sur /lOS relations avec les autres. 11 influence les réponses que nous nous donnons dans norre recherche de ce qui esl au cœur de la nature humaine.
H_C. Reggini (1988) Depuis quelques années, l'IRDP, à travers ses différents secteurs, documenmUon, moyens d'enseignement et recherche, recueille des informations dans le domaine de l'informatique à l'école et participe, dans la mesure de ses possibilités, à divers groupes travaillant sur ce sujet.
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ne vous préCipitez pas sans le concours d'un partenaire qui dispose: d'un service de conseil aux entreprises; d'une expérience des divers matériels; d'un service après-vente organisé. Marcher aux puces avec nous, c'est une façon de pénétrer dans l'Informatique en toute sécurité, en toute tranquillité . A propos, Il y a un centre AVEC près de chez vous. Falles-nous signe.
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INFORMATIQUE
Sierre Tél. 027 56 T3 13 Route de l'Hôpital 4 Sion Tél. 027 223283 Passage de la Malze 6 Vevey Tél. 021 921 67 03 Rue Chenevières 21 Lausanne Tél. 021 230606 Rue Sainl-Marlln 7
Dans le secteur de la recherche, l'axe du travail consiste à mettre en perspective les expérimentations et les investigations effectuées dans les cantons romand s, en Suisse et à l'étranger. A partir de ces analyses, il devrait être possible d'effectuer des bilans et de prévoir les évolutions possibles.
Jouer le rôle d'observateur au milieu d'un mouvement d'une telle ampleur, même si on ne se limite qu'à ses retombées scolaires, n'est certes pas facile_ Heureusement, le nombre de travaux qui existent dans le domaine est important. En particulier le Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (CERI) publie depuis plusieurs années des synthèses qui font état de l'expérience accumulée dans les pays de l'OCDE.
A partir de cette observation, nous avons retenu deux thèmes principaux pour nous servir de «fil d'Ariane» dans les dédales de l'informatique à l'école_ Le premier concerne l'ordinateur et le fonctionnement de la classe. L'autre traite des capacités liées à l'utilisation de l'informatique_ Nous présenterons chacun de ces thèmes en évoquant quelques questions qui se posent, en mentionnant des pistes d'observation et en faisant référence à certains travaux examinés.
L'ORDINATEUR ET LE FONCTIONNEMENT DE LA CLASSE
L'informatique peut être considérée dans le cadre des moyens d'enseignement. A ce titre, on connaît toutes les En Suisse romande, plusieurs textes, à possibilités offertes par l'enseignecaractère plus ou moins officiel, ment assisté par ordinateur (EAO) . A concernent les objectifs de l'introduc- ce propos, on sait que les "bonnes» tion de l'informatique à l'école obliga- expériences font la joie des élèves toire_ Si l'on se réfère à ces docu- (beaucoup) et des maîtres (certains). Au départ, il y a l'informatique, à la ments, on constate que deux thèses Mais qu'en est-il des résultats scolaires obtenus par cette forme d'enseignefois science et technique, que notre so- prédominent: ment? ciété a inventée ou, selon J_ Weizenbaum (1981) choisie, pour maîtriser la - l'informatique peut aider l'enseigne- La stimulation apportée par l'ordinacomplexité croissante de nombreuses ment, tant dans son aspect gestion teur est souvent mentionnée dans les (enseignement individualisé) que du activités: manufacture, science, gesétudes parues à ce sujet. Par contre, tion. D'année en année, le cercle des point de vue de sa mission éducative l'efficacité réelle de l'utilisation d'un (apprentissage de notions de base, dépersonnes concernées par les méthodes ordinateur pour les apprentissages de ou les outils de l'informatique s'est veloppement de capacités générales); base ne paraît pas encore prouvée_ De élargi, si bien qu'aujourd'hui ,d'infor- - l'école, par une sensibilisation «cri- même, les capacités de raisonnement matique fait partie de la culture géné- tique» à l'informatique, devrait assurer ne semblent pas se développer plus rarale de l'homme moderne» (message une bonne insertion des jeunes dans la pidement dans un environnement infordu Conseil fédéral, 1982) . vie pratique_ matique, qu'en menant des activités RÉSONANCF,S - MAI 1989
plus classiques dans des conditions de stimulation semblables. On rappelle que nous parlons ici de l'école obliga· toire, la situation n'est pas toujours identique dans le cadre de cours de formation professionnelle où d'autres facteurs interviennent. Par ailleurs, les mesures comparatives posent des pro· blèmes de méthode qui seront com· mentés ci·dessous. A ce premier niveau d'analyse, l'ordi· nateur (mais aussi la calculatrice de poche, la télématique, ... ) semble sur· tout avoir un impact sur l'organisation de la classe en modifiant les relations entre les élèves, le maître et la matière à enseigner. Les travaux de A.·N. Pero ret·Clermont montrent comment les connaissances résultent (ou pas) d'in· teractions subtiles entre le maître, les élèves faibles et les élèves forts, les fill es et les garçons, etc. L'ordinateur est·il suffisamment «ac· tif» pour modifier certains équilibres dans la classe? Si l'usage d'ordinateurs à but d'ensei· gnement peut avoir une répercussion impOitante sur la façon de préparer et d'animer un enseignement, il semble également influencer la façon dont les élèves appréhendent un problème ou se représentent une notion. Selon cette hypothèse, les nombres étudiés à l'aide de la calculatrice de poche différe· raient de ceux provenant du boulier chinois! Ce ne serait qu'une consé· quence de la thèse de Mac Luhan (J 964 ) qui affirme que le SUppOit d'une information constitue déjà une partie de l'information. Mais c'est aus· si une certitude pour plusieurs cher· cheurs, dont P.M . Greenfield (1984), pour lesquels, les outils informatiques ne s'ajoutent pas à J'esprit, ils le trans· forment. Sherry Thrkle (1986) présen· te à ce sujet des observations intéres· santes qui prennent pour thème la notion de «vivant ». Selon cette psy. chologue, les enfants placent les ma· chines, apparemment «intelligentes» (elles gagnent souvent et trichent par· fois), dans un lieu particulier qui relè· ve du monde des êtres vivants mais
aussi de celui des objets inanimés sans faire partie ni de l'un ni de J'autre. L'école est·elle préparée à tenir compte de représentations des élèves qui peuvent différer fortement de cel· les de leurs maîtres? Un autre type d'observation, assez sympathique à effectuer, concernant J'ordinateur dans la classe, est celui relevant de la <<logique de l'usage ». RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.
peut devenir intéressant si les élèves le prenant pour cible, cherchent les er' reurs et les «bugs». Au·delà de cet exemple extrême, les usagers décident souvent de la manière d'utiliser cer. tains outils. Quelle est la logique de l'usage en ma. tière d'informatique scolaire?
L'ORDINATEUR ET LES CAPACITÉS À DÉVELOPPER
Edition, admini8tration, rédaction Oévartement de l'instruction publique (DIPl Office de recherche eL de documentation pédagogiques (DROP)
Gravelone 5 1950 Sion 1l!lêphone (027) 21 62 85.
Rédactrice en chef de " R~SONANCES .. Marie·France Vouilloz.
Diredeur ORDP Jean·Pierre Salami n.
Photographe Christine Antonin. Graphiste ~'ran çoi s Gay.
Données techniques Surface de corn j)Osîtion: 175 x 245 mm.
Format de la revue: 210 X 280 mm. 1nljlression en offset en noir el une teinte vive, photo· lithos fournies ou frais de reproolll.'lion facturés sépa· rément pour documents fournis prêts à la reproduc· lion.
Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet et aoûL Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois préœdenl RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS. 1951 Sion 11Héphone (027) 21 21 Il 'rnléfax 10211 23 56 60. Impression, expêdition VALPRIN1' SA. 1951 Sion 'rnléphollo 10211 22 23 10 'rnll(" 10211 220141.
L'expression est de J. Perriault (1983) qui constate que ]' on peut utiliser un instrument technique d'une manière différente de celle prévue initialement par le concepteur. Ainsi, tout jugement porté a priori sur une technique de· vrait être réexaminé à la lumière des pratiques qu'elle instaure. Ainsi, un di· dacticiel de mathématique peut être objectivement mauvais du point de vue informatique et mathématique. Mais il
L'informatique n'est pas seulement considérée comme un moyen, c'est aus. si un objet d'enseignement. Dans un article de la Recherche (N' 204, no. vembre 1988), J.·P. Sansonnet note que l'on commence seulement à se ren. dre compte des difficultés conceptuel· les posées par la manipulation des or· dinateurs. Les «tournures d'esprit» particulières que cela nécessite n'ont jamais vraiment été étudiées, dans la mesure où seule une infime partie de la population était véritablement concernée. Or, beaucoup d'activités sont actuellement médiatisées par l'or· dinateur. L'homme organise, planifie. La machine exécute. Lors de la résolu· tion d'un problème, une importance ac· crue est donnée aux phases initiales de compréhension et de formulation.
POUR CONCLURE L'informatique va·t·elle envahir toutes les manifestations de la vie culturelle et sociale? C'est la crainte exprimée par beaucoup de personnes. C'est aussi cette préoccupation qui a conduit Pa· tricia Greenfield à étudier ce que cha· que média apporte aux capacités hu· maines. Elle relève, par exemple, que l'imprimé favorise la réflexion person· nelle. La radio ne permet pas de s'iso· 1er comme l'imprimé, mais elle partao ge avec lui le pouvoir d'éveiller l'imagination. Ainsi, chaque média peut être examiné du point de vue des facultés humaines qu'il met en éviden· ce et permet de développer: représen· tation du mouvement et de l'espace, pensée parallèle, etc. Une approche du phénomène informatique qui prenne en compte l'ensemble des médias semble donc être souhaitable et rassurante.
Quelle part réelle la scolarité obliga· toire peut·elle prendre dans le déve· loppement de savoirs et de capacités générales en rapport avec l'informati· que, qui seront utiles aux élèves dans leur vie professionnelle et sociale? Nous l'avons mentionné précédem· ment, les résultats liés à l'utilisation de l'ordinateur pour développer des ca· pacités de raisonnement sont relative· ment ternes. Par contre, ils prennent une autre dimension s'ils sont placés dans une perspective élargie de l'éva· luation (selon la terminologie de J. Cardinet, 1975) et que l'on veuille me· surer si l'école prépare les élèves à une nouvelle forme de collaboration entre l'homme et la machine. RÉSONANCES. MAI 1989
En définitive, l'informatique partage, avec l'ensemble des techniques, la ca· ractéristique de laisser à l'homme de nombreux choix. Big Brother, labora· toire conceptuel ou atelier de création, l'ordinateur peut être l'un et l'autre se· Ion l'usage que nous en faisons.
Centre pour la recherche et l'innovalion dans renseignement (CERI) . - Technologies de l'info"lIlal;on el app" enlissages de base: lec· tUTe, écril1l1'e, sciellces et mathématiQ1les.
OCD E, Paris, 1987. GREENFIELD. P. M. - Mi."d and Media. Tite Eftec/s of Television, Compu/ers and Vi· deo Games. Fonlana Paperbacks, 1984.
Le rôle de l'école n'est·il pas d'aider à MC LUHAN, M. - Underslanding media: the Extausialls of Mau, Mac Graw·Hill. New faire les bons choix? York, 1964. BIBLIOGRAPHIE
Pour abréger la liste des documents consultés, nous n'avons pris que les ouvrages relativement généraux. De nombreuses publications exisu,"t sur des expériences plus ponctuelles menées à J'étranger, mais aussi en Suisse par les Universités ou les Centres cantonaux de recherche. Certaines d'entre elles sont citées dans les autres articles de ce numéro de «RÉ· SONANCES •. On peut obtenir à l'IRDP des bibliographies complètes à ce sujet.
PERRIAUL'I', J. - Viuyt ans dellseigllemenl assisté par m'dillaleuT: usages, oubli, divel'si·
ficalion. In : Rovue d'éducation pel'manenle, n' 72·73, décembre 1983. REGGINI, H.C. - C..nputad01'Os. Creatù'i· dad 0 Auw",atumw' F.d. Galapagos. Buenos Aires, 1988. 'l'URKLE, S. - Les enfants et l'ordinaleu,r. Denoël. Paris, 1986. WEIZENBAUM, J. - Puissaltce de l'ord;',"., leur el mù;on de l'homme: Dit jugement a.u calcul. Paris, Editions d'informatique, 1981.
CARDI N~'T, J. - L'élargissement de l'évalua· tian. IRDP. Neuchâtel, 1975.
L. ·o. Pochait, IRDPlNeuchâtel
ALIMENTARIUM Le Musée de l'alimentation, à Vevey, vous offre la possibilité unique au monde d'enthousiasmer vos élèves et étudiants pour un sujet de tous les Jours. Sur environ 900 m2, il présente les aspects scientifiques et historiques touchant à l'alimentation: - Ou soleil au consommateur
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Présentations audio-visuelles et programmes d'ordinateurs animent les expositions. Visites guidées sur demande. Entrée gratuite pour les écoles. S'annoncer à l'avance , Sur demande, nous vous offrons la documentation sur le musée et pouvons aussi vous aider à la préparation de votre visite. En outre, des vi sites guidées thématiques peuvent être organisées à votre intention, Heures d'ouverture: du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
ALIMENTAAIUM Une fondation Nestlé.
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-------ÉCOLE PRIMAIRE-
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Une informatique à but éducatif LA BOUSCULADE TECHNOLOGIQUE La curiosité, la création, l'invention, font partie intégrante de la nature hu· maine. Depuis la nuit des temps, l'homme a cherché à se dépasser lui· même. L'accélération exponentielle de ce mouvement de création suscite de nombreuses réaction s. L'humanité semble ne plus pouvoir supporter le rythme trop rapide de ses propres créations, notamment dans le domaine scientifique, et l'évolution de la science et de la technologie soulève bien des interrogations. Il n'en reste pas moins que le mouvement est irréversible. L'histoire est là pour nous rappeler qu'une société qui ne progresse pas est une société qui meurt. Reste à demeu· rer lucide devant les innovations et à en mesurer, de manière permanente, les avantages et les dangers.
permettant de confier à une machine des tâches intellectuelles de type répé· titif.
L'informatique, on a parfois tendance à l'oublier, n'est pas une création ab nihilo; elle s'inscrit dans cette longue Au cours des âges, les humains ont marche qui cherche à augmenter le po· constamment cherché des outils, des tentiel de l'homme dans tous les do· machines, des stratégies en vue d'ac· maines. Instrument privilégié de la so· croître leur force physique, puis de la ciété postindustrielle dans laquelle démultiplier, et d'augmenter leur vites· nous sommes entrés depuis quelques se de déplacement afin de pouvoir al· années, l'ordinateur s'implante dans 1er de plus en plus loin en prenant de toutes les activités humaines. Ce déve· moins en moins de temps. 1\ était bien loppement massif d'un nouveau moyen naturel que ce mouvement débouchât de communication ne manque pas d'in· sur des tentatives visant un accroisse· terpeller les systèmes éducatifs de la ment du potentiel du cerveau. La ma· plupart des pays industrialisés sur plu· chine à calculer de Pascal, les travaux sieurs plans. 'lbut d'abord, il convient de Gauss, de Leibniz, de Babbage et de se demander si, par rapport à la de bien d'autres s'inscrivent dans cette formation professionnelle future des volonté de munir l'esprit de techniques élèves, la scolarité obligatoire doit pré·
parer les adolescents à l'usage de cette nouvelle technologie. De nombreux pays ont déjà répondu positivement à cette question. L'un des buts de l'édu· cation réside dans la préparation des élèves à leur intégration ultérieure dans la société en tant que citoyens et membres d'une entité socio·économi· que. A ce titre, la révolution technolo· gique que nous vivons ne peut laisser l'école indifférente.
INFORMATIQUE ET ÉDUCATION En second lieu, se pose un problèm~ social. Dans un système éducatif qUI s'inscrit dans une volonté d'égalisation des chances de réussite scolaire et de démocratisation de l'accès à la RÉSONANCES. MAI 1989
connaissance, une interrogation surgit: l'arrivée sur le marché de l'instruction d'un grand nombre d'ordinateurs dits familiaux ne risque·t·elle pas d'accroî· tre la différence entre les élèves com· me, au début du siècle, la présence ou l'absence d'un dictionnaire dans la fa· mille rendaient inégales les chances de succès scolaire? Dans ce domaine, les choses évoluent très vite. Au début des années quatre· vingts, il semblait que l'on allait assister à un véritable défer· lement de l'informatique tout public. Le manque de logiciels, notamment de logiciels éducatifs de bonne qualité, paraît avoir conduit à un rétrécisse· ment temporaire du marché. Ce n'est vraisemblablement que partie remise et l'on doit s'attendre tôt ou tard à une nouvelle offensive. 1l-oisièmement, et c'est probablement là qu'apparaît l'enjeu principal, on peut, au moins à titre d'hypothèse, considérer l'ordinateur comme un ins· trument susceptible de rendre plus ef· ficace l'action de l'école. Il ne s'agit pas, dans ce cas, d'envisager l'acquisi· tion de langages de programmation ou une formation anticipée de futurs ana· Iystes programmeurs. Ceci n'entre cer· tainement pas dans la fonction de la scolarité obligatoire. En revanche, il paraît légitime de s'interroger sur les exploitations possibles de l'informati· que dans le but de renforcer les ap· prentissages des matières scolaires ha· bituelles. L'augmentation des connaissances nécessaires à tout un chacun, la demande de plus en plus forte de formation, les enjeux économi· ques de demain, justifient amplement RÉSONANcrs . MAI 1989
Dans le but d'apporter une réponse partielle à ces interrogations, le servi· ce de la recherche pédagogique de Ge· nève a conduit, de 1984 à 1988, une expérience d'utilisation d'un micro· ordinateur dans un certain nombre de classes accueillant des enfants de 10 à 12 ans. Des renseignements obtenus d'Angleterre et des Etats·Unis, des contacts avec des chercheurs de divers pays, des observations directes dans L'ORDINATEUR, quelques écoles de Belgique et de POURQUOI? France, ont constitué la base d'une ré· COMMENT? flexion qui a débouché sur un certain nombre d'hypothèses. Le cadre général de la recherche s'est défini de manière Il y a donc là un véritable défi pour très simple. Il s'agissait de répondre à les systèmes scolaires. L'informatique la question suivante: est une technologie de traitement de l'information. De son côté, l'école - La présence d'un ordinateur dans une classe a·t·elle un effet bénéfi· considère qu'une bonne partie de sa que ou non sur la qualité des ap· mission touche à la transmission de prentissages? l'information. On est donc en droit de penser que, dans un délai difficile à Si la question est simple, lui donner préciser, l'éducation sera confrontée de une réponse circonstanciée est une tout façon massive au problème de l'utilisa· autre chose. Cette réponse dépend par· tion de l'ordinateur dans un but de for· tiellement des expériences conduites mation. Cependant, l'enjeu n'est pas dans les écoles, mais elle tient en pre· perçu avec la même acuité par tout le mier lieu aux choix que l'on adopte monde. L'idée qu'une machine puisse pour la détermination de l'action édu· contribuer à la formation de l'homme cative. En d'autres termes, pas plus a quelque chose d'insolite. L'école est que n'importe quel moyen d'enseigne· par nature conservatrice. Il est donc ment, l'informatique n'échappe à la normal que le bouleversement qui tou· définition préalable d'une philosophie che la totalité des professions confron· et d'une politique de l'apprentissage et tées à l'irruption massive de l'électro· de l'enseignement, tout comme elle est nique , de la robotique et de tributaire des contraintes du milieu l'informatique n'ait encore que peu dans lequel on cherche à l'implanter. d'effet dans les systèmes scolaires. Il Ainsi, pour ne citer qu'un exemple, la est cependant grand temps de se pen· décision - préalable à toute recherche cher sur ce problème et d'en envisager et imposée pour des raisons de planifi· les implications. cation des constructions - de ne pas que les systèmes scolaires explorent toutes les formes d'apprentissage sus· ceptibles de concourir efficacement au projet global de formation de la popu· lation, aussi bien de celles des adultes amenés à changer d'orientation et à se perfectionner dans des domaines nou· veaux que de celle des écoliers et des élèves de nos écoles.
créer de salle d'informatique dans les écoles primaires, mais de prévoir un ordinateur dans chaque classe, joue un rôle au moins aussi important que les considérations d'ordre philosophique qui peuvent être émises à ce sujet. Pour toutes ces raisons, il fut décidé d'inventorier les diverses possibilités d'utilisation de micro-ordinateurs dans les classes de 5' et 6' de l'enseignement primaire genevois en retenant provisoirement trois aspects. L'ordina· teur, dans une classe primaire, peut être: - un instrument de développement de la pensée algorithmique; - un instrument de différenciation et d'individualisation des apprentissa· ges de base; - un outil d'apprentissage de certai· nes notions du plan d'études. Bien d'autres pistes auraient été possi· bles, comme le dessin, la musique, l'échange d'informations entre classes, la gestion de la documentation de la classe ou de l'école, l'évaluation des élèves, l'aide à la préparation des le· çons du maître, etc. Dans le temps imparti, il était indispensable de se Iimi· ter. En fonction de ces différents éléments, les hypothèses de recherche suivantes furent retenues: - L'ordinateur est utile à l'exercice in· dividuel de certaines notions appri· ses en classe; - le traitement de texte constitue un apport intéressant à l'apprentissage de la production écrite; - le langage LOGO apporte un champ d'expériences intéressant et fruc· tueux pour les élèves.
GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL 1\ s'agissait en outre de vérifier si
l'usage de l'ordinateur dans une classe ordinaire, les élèves passant à tour de rôle devant la machine, était possible en respectant les deux conditions suivantes: - le matériel choisi permet à l'enfant de travailler avec un minimum d'ai· de de la part de l'enseignant; - l'équipement fonctionne de manière assez rapide pour que le passage d'une activité à une autre s'effectue en un minimum de temps. Le dispositif retenu suppose que, pen· dant une grande partie de la journée scolaire, deux élèves ne font pas le même travail que leurs camarades; cet· te contrainte a posé un certain nombre de problèmes, notamment dans les classes ou l'enseignement frontal col· lectif occupe une place dominante. PREMIÈRES CONSTATATIONS
Relevons immédiatement qu'une comparaison rigoureuse des performances atteintes, sur les domaines visés, par des classes avec ou sans ordinateur, n'aurait guère de signification. En ef· fet, dans le meilleur des cas, chaque élève n'a consacré qu'une heure par se· maine à l'usage de \' ordinateur, il en reste vingt-cinq autres... C'est donc par le canal d'une observation attenti· ve des enfants en train de travailler et
par une interrogation fréquente des enseignants concernés que les informa. tions ont été recueillies. L'intérêt des enfants pour cette nou. velle forme d'activité était facile à pré. voir. Ce qui est important, c'est que cet intérêt n'a pas faibli au cours du temps. Au contraire, dans de nombreu. ses classes, les maîtres ont accepté de laisser leur porte ouverte au·delà des heures habituelles afin d'offrir à leurs élèves des plages de temps supplé. mentaires. Une autre constatation intéressante touche à la facilité avec laquelle la grande majorité des élèves s'approprie le matériel et maîtrise en quelques heures l'usage du clavier, du lecteur de disquettes, ainsi que les consignes de chargement et d'enregistrement des programmes et des données. L'exploitation de l'apprentissage assisté, c'est·à·dire de logiciels visant à exercer des notions figurant au plan d'études, est soumis à une rude contro· verse. Un certain nombre d'ensei· gnants doutent que l'on puisse confier ce genre de travail à une machine. Il faut dire que les produits disponibles sur le marché de l'édition sont souvent peu satisfaisants du point de vue péda· gogique. L'expérience a pourtant montré que des exercices bien faits consti· tuent un apport intéressant et utile. Les travaux ont principalement touché la construction des opérations arithmé· tiques, l'entraînement au calcul, l'usa· ge d'un système de coordonnées, l'ac· quisition de l'orthographe d'usage, l'exercice de la lecture et de la conju· gaison.
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matiquement le traitement de texte, le volume et la qualité des productions ont marqué un progrès réjouissant.
d'autre part, la mise en valeur d'un tel matériel demande une formation relativement poussée de l'enseignant afin de lui permettre de vérifier la démarche des élèves, de solliciter leur réflexion, LOGO de leur proposer de nouveaux défis, de les engager à se dépasser dans l'esprit même de Logo. Ce langage constitue L'usage du langage Logo, créé par S. un instrument de travail remarquable Papert spécifiquement pour les enfants pour autant que l'on accepte de lui et qui s'est répandu comme une traînée consacrer un investissement à sa mesude poudre dans le monde entier, soulère. ve un certain nombre d'interrogations. L'exploitation d'un tel langage conduit·elle à un meilleur développeAVENIR ment du raisonnement logico-mathéLa relation entre l'enfant et la machi- matique tel que nous l'avons toujours ne est en général aisée. Si, parfois, connu ou bien induit·elle de nouvelles A ce stade des expérimentations, il sel'ordinateur apparaît comme une sorte formes de pensée en raison d'un re· rait présomptueux de tirer des conclude partenaire magique, son utilisation cours fréquent à des procédures algo· sions définitives. Dans la plupart des fait très rapidement saisir qu'il s'agit rithmiques et d'un emploi accru du rai· pays industrialisés, l'informatique à en fait d'un outil de travail précis, pa· sonnement par récurrence? but éducatif donne lieu à des rechertient, infatigable, obéissant, mais dé· ches. Les responsables scolaires sont Les constatations effectuées dans le nué d'une intelligence propre. Le myconscients du rôle grandissant de cette cadre de l'expérience ne permettent the de la machine commandant technologie dans toutes les activités pas de répondre à ce genre de quesl'homme ne semble donc pas à crainhumaines. Indéniablement, la micro· tions. En revanche, elles ont mis en informatique trouvera prochainement dre. évidence deux conditions nécessaires sa véritable place dans les écoles. Elle pour faire du Logo un véritable instrupeut apporter une contribution efficace ment de développement de l'enfant. TRAITEMENT DE TEXTES à la formation des jeunes. D'une part, une exploitation enrichissante de ce langage exige que l'on y Cependant, on ne saurait, comme on a Parmi les logiciels d'usage profession· consacre beaucoup de temps, au moins parfois été tenté de le faire dans d'au· nel, le traitement de textes est proba- une soixantaine d'heures dans l'année; tres circonstances, diffuser largement blement l'outil le plus intéressant à mettre entre les mains des élèves. Chacun sait que, lorsqu'un élève rédige un texte à la plume, le nombre des corrections nécessaires rend vite ce texte i11i. sible. Le maître doit alors demander à cet élève de réécrire complètement son histoire, ce qui est souvent ressenti comme une sorte de punition, ou tout au moins comme une activité peu gra· tifiante. Avec l'ordinateur, cette limitation n'intervient plus. Le sujet peut aussi longtemps qu'il le souhaite modifier ses premiers jets, améliorer et en· richir son texte, en obtenir une impression bien mise en page. A plusieurs reprises, il a été constaté que des er· reurs orthographiques présentes dans le manuscrit étaient spontanément corrigées par l'enfant lorsque ce dernier voyait son texte imprimé. Dans la plu· part des classes qui ont utilisé systéL'un des avantages de l'ordinateur réside dans le fait que l'enfant peut pro· céder par tâtonnements, faire des es· sais, observer les résultats obtenus, sans regard ni sanction extérieurs. 1\ choisit le niveau de difficulté qui lui convient, peut se lancer un défi à lui· même, tenter de battre son propre record. De plus, le nombre des reprises d'un exercice est déterminé par l'en· fant lui-même. On a plusieurs fois constaté que des élèves reprenaient le même type d'exercice jusqu'à ce qu'ils se sentent capables de le maîtriser complètement.
RP,SONANCES. MAI 1989
l'informatique sans avoir une VISion claire des objectifs que l'on poursuit et des services que l'on en attend. De plus, l'adhésion des enseignants à cette nouvelle technologie constitue une condition indispensable à son utilisation rationnelle. La première démarche consiste à fournir aux maîtres motivés les moyens nécessaires pour développer des expériences. Parallèlement il faudrait oUVl'ir aux enseignants qui' le souhaitent des lieux où ils puissent s'initier à l'informatique, l'utiliser pour leurs propres besoins au même titre qu'ils emploient une machine à écrire ou une photocopieuse, consulter des banques de données. Cet investissement permettrait également de faire comprendre par la pratique ce que représente réellement la présence de l'informatique dans les entreprises. Reste à en déterminer les conditions optimales d'utilisation dans le cadre scolaire et à promouvoir la création de logiciels pédagogiques de qualité. C'est un œuvre de longue haleine qui demandera beaucoup de forces et de compétences. R. Huli n Service de la r""herche pédagogique Genève
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1èchnologies et outils noweaux aussi des parents, des li1lSeignants et des autorités pour quelque chose C'est un vll!Jage dans un proche ave- d'aussi li1/Vahissant que l'ordinanir que je 1JOllS p1'Opose en abordant teur? le thème de l'ordinateur à l'école pri- Comment éviter les erreul's de parmaire; quoiqu'en inf01-matique, le fu- cours, les fausses pistes, comment entur n'est-il pas déjà présent? fin oublier la machine pour ne l'eteSi au niveau du cycle d'orientation, nir que ce qu'elle peut apporter à on parle de COUI'S d'informatique, il l'homme: allléliomtion du quotidien, n'en est pas de même au niveau pri- égalité des chances, environnli1nent maire où l'outil informatique deman· plus riche et ouverture sur le monde de une plus grande intégmtion: 1'01" par la communication? dinatl!'1t1' fait partie de la classe Certaines pUiles sont déjà expm'imli1!comme le coin lectu1'C ou le bac à tées et appliquées depuUi plusieurs sable. Il est pl'êt à répondl'e à une années dans d'autres cantons et à dI!1nande d'information comme le dic- l'étranger: l'évaluation des effets de tionnaire, il est prêt à jouer au répé- ces m.éthodes est en cours et de multititeur pour un élève en difficulté, à ples rapports et articles ont déjà été tester les enfants dans telle ou telle publiés à ce sujet. matière, à se transf017ner en stylo, en crayon de couleur, en machine à écri- C'est la mison pour laquelle je vous re, en imprimerie, en manipulateur Pl'opose ce voyage sur troUi pistes difde 1'Obot, en moyen de c01mnunication férentes, celle des langages (LOGO), etc. Il s'agit ici de son intégmtion celle des nouvelles technologies (la 1'0physique dans la classe; quant à son botique), et celle des nouvea'UJ: outils intégration au prog!'almne, elle est de pl'ogmmmation (les systèmesbeaucoup plus difficile à réaliser auteur). pour plm'ieurs raisons dont le manqne de logiciels appropriés, le manLIBRAIRIE CATHOLIQUE qne de temps à consacrer à chaque R. Troillet - 1920 MARTIGNY élève devant la machine... Cependant, l'utilUiation de l'ordinatl!'1lr, même Fournitures scolaires non·intégrée au programme du moPapeterie ment, peut rendre d'autl'es services: Librairie générale ratl:rapage, consolidation, créativité, découvli1'tes, agilité etc... Téléphone (026) 22 20 60
INTRODUCTION
Comment endiguer cet élan de la part non seulement des enfants, maUi RÉSONANCIlS . MAI 1989
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LOGO, CE MÉCONNU Suite à ses études menées aux côtés de Jean Piaget, Papert s'est d'abord penché sur le fonctionnement de la pensée chez l'enfant: comment pense l'enfant, quel est le cheminement parcouru, suit-il sa propre logique, par quoi sa pensée est-elle influencée; l'enfant pense-t-il qu'il pense et à partir de quel âge, peut-on endiguer sa pensée pour permettre son développement intellectuel, que peut-on faire pour favoriser son éducation au sein du milieu familial d'abord et dans le contexte social général ensuite. Avec le langage Logo, l'enfant s'efforce (avec plaisir) de maîtriser la machine en la faisant «penser» comme lui: il se produit alors une sorte de retour sur sa propre pensée, surtout lorsqu'une erreur est commise. L'enfant devient ainsi bâtisseur actif de ses propres structures intellectuelles, ce qu'il fait naturellement depuis sa naissance, mais que l'école n'entretient pas toujours. Les enfants apprennent beaucoup de choses par la télévision, mais il s'agit ici d' un enseignement passif dont chaque objet, existant déjà, est présenté à l'enfant. Avec l'ordinateur, il s'agit au contraire d'un apprentissage actif et autodirigé, où le savoir nouveau est provoqué par l'enfant et devient une source de pouvoir, et même si la découverte existe déjà, pour lui il s'agit d'une création personnelle.
L'ordinateur est aussi, par la suite, une aide au passage de la pensée concrète au formel, vers l'âge de douze ans, c'est·à·dire le passage de la pensée de l'enfant à celle de l'adulte. La tortue (le système) permet de «programmer» tout de suite: le simple fait de lui demander de tracer un carré est un programme et ce langage, logi· que pour l'enfant, est évolutif, beau· coup plus qu'un autre langage comme le basic. L'enfant s'associe à la tortue, il pense son cheminement, corrige sa pensée au besoin et est fier du résultat. Ce qui me paraît très important dans la géo· métrie tortue, c'est le fait que chaque notion nouvelle vient de l'enfant lui· même: celui qui a envie, par exemple, de construire une spirale carrée, se rend compte qu'il faut avancer un peu plus à chaque contour: il aborde ici la notion de variable qui, dans l'enseigne· ment classique, est présentée plus tard et dans des termes beaucoup plus bar· bares. Un autre avantage du langage Logo est l'utilisation de petites procédures formant entre elles, des sous·ensem· bles qui, joints, complètent le pro· gramme. Si quelque chose ne tourne pas rond, on retrouve plus facilement l'erreur. Il en découle, une fois encore, et expé· riences faites, que l'on apprend davan· tage et plus vite en acquérant cons· ciemment le processus d'apprentis· sage, en détaillant et en analysant la marche à suivre, en prenant du recul afin d'avoir une vue d'ensemble de la matière ou de l'organigramme d'un problème. L'idée de choisir la tortue, qui se dé· place sur l'écran, ou sur une surface plane, est une aide extraordinaire pour l'enfant car c'est un véritable pont jeté entre le monde des chiffres, du virtuel, de l'abstrait à conquérir et celui, plus familier à l'enfant, du concret, du réel, du palpable. Les enfants s'identifient plus facile· ment à la tortue qu'à un point. Pour
avoir accès, par exemple, aux notions de mouvement des objets selon New· ton, l'élève doit passer par plusieurs étapes d'apprentissage en mathémati· que et en physique. Or, dans le micro· monde de l'ordinateur de Papert, l'élè· ve a un accès direct à ces mouvements, par le biais de la simulation, et, bien que, dans un premier temps il ne com· prenne pas les causes et effets, il a une expérience liée aux mouvements, qui le motive e,t favorise l'acquisition de ces nouvelles notions. La façon de progresser dans l'acquisi· tion des nouvelles notions par le langa· ge Logo est extrêmement importante
aussi. En effet, les premières notions acquises par l'enfant sont le berceau puis sa chambre d'enfant, l'apparte: ment, la maison, le quartier, etc. par cercles concentriques de plus en plus grands, l'enfant apprivoise ainsi tout ce qui l'entoure et le fait sien; s'il s'y sent à l'aise cela facilitera, en princi. pe, son envie d'agrandir son territoire et donc ses connaissances; mal à l'aise il se «fera» son petit monde à lui, ave~ ses «barrières de protection», Mais dans chaque Cas, l'enfant se fabriquera son micro monde, selon ses règles à lui celles qu'il aura apprises instinctive: ment dans les premiers mois et les premières années de sa vie dans ce
monde, somme toute pas très accueil· lant puisque personne ne le comprend et surtout pas les grandes person· nes.. ,
dirigé, surtout dans le domaine des mahématiques: le défi est lancé ...
Papert s'étant rendu compte que les enfants étaient capables de se cons· truire leurs propres règles, qu'elles soient justes ou fausses n'a pas d'im· portance dans un premier temps, il fal· lait partir de ce raisonnement, chemi· ner logiquement à travers le monde (ou micromonde) connu de l'enfant, pour aboutir à ces fameuses règles qui, en temps normal, auraient dû être ap· prises par cœur, à la suite de démons· trations que seul, l'enseignant avait le plaisir d'exécuter au «tableau noin>, Avec Logo, à chacun son tableau noir: la tortue a remplacé la craie, c'est plus joli et moins salissant, et elle fait tout ce qu'on lui dit de faire : avance! et elle avance, tourne! et elle tourne. Et si par hasard, elle surprend en ne fai· sant pas la' maison à l'endroit, c'est de notre faute, parce qu'on lui a donné de fausses indications, et on corrige...
Quand on parle de robotique, on pense à une usine d'assemblage ou à un film de science· fiction, mais rarement à l'école primaire; c'est pourtant l'asso· ciation que je vous propose de faire en nous rendant dans une classe de sixiè· me année primaire de Montréal.
Que ce soit l'institutrice, le pédiatre ou le chercheur en pédagogie, chacun s'accorde à dire qu'entre zéro et trois ans, un être humain fait la conquête de beaucoup plus de savoir que pendant tout le reste de sa vie. Pourtant ce n'est pas une période re· connue d'enseignement: il y a appren· tissage et c'est un processus contrôlé par l'enfant. L'enseignement, c'est·à· dire l'aide qu'on peut lui apporter, vient en plus de l'apprentissage.
LA ROBOTIQUE
R~NANCES - MAI
1989
Voici quelques objectifs visés par ce programme:
- Apprendre la vie de groupe et le travail d'équipe dans un cadre dénw· cratique,
En effet, les élèves travaillent en équi· pe de 6, l'assemblage et la mise à l'es· Le programme expérimental s'appelle sai se fait en sous· groupes, etc. le «CARES»: Concept d'Apprentissage - Se familiariser avec la démarche favorisant l'introduction de la Roboti· expérimentale et la C01U!truction de que en Enseignement des Sciences de connaissances. la nature. Il s'agit d'un enseignement structuré, dominé par un concept clair L'enfant est soll icité pour apporter sa et prometteur s'alliant parfaitement à solution dans toutes les étapes: plusieurs objectifs de l'enseignement conception, assemblage, essai et pro· grammation. des sciences. Il s'adresse à des élèves du deuxième - Développer des habiletés dans cycle primaire, c'est·à·dire des élèves l'utilisation de la démarche expéri· mentale, . de 9 à 12 ans (4' · 5'· 6'). Ce nouveau concept est né de la réunion de deux L'enfant doit développer une machine objectifs importants: le premier est le dont les performances répondent aux développement de la pensée scientifi· objectifs du problème soulevé, que par l'utilisation systématique de la démarche expérimentale: en effet, tout - Se familiariser avec les objets fa· briqués, au long de son cheminement, l'élève formule des hypothèses, les vérifie et Dans un environnement technologique, tire des conclusions. l'enfant conçoit, assemble et teste une Le deuxième objectif est plus récent machine conçue à partir de pièces dé· puisqu'il tire son essence de l'environ· tachées. nement technologique dans lequel évo· lue l'élève: on lui demande de conce· voir, d'assembler, de tester et de programmer des «machines».
La robotique pédagogique porte l'ac· Or, l'école procède dans le sens inver· cent sur la quantité et la qualité des se et met l'enseignement en premier et apprentissages plutôt que sur la pero considère l'apprentissage comme ce formance des machines, comme en ro· qui reste d'un acte d'enseignement. botique industrielle. La robotique pero C'est une démarche fausse intellectuel· met en outre à l'enseignant d'observer lement et qui n'a jamais été remise en et d'évaluer les apprentissages de cause depuis Charlemagne, à cause l'élève et l'originalité des solutions dé· d'une autre valeur de l'enseignement: couvertes, le fait qu'il soit obligatoire pour tous, d'où enseignement de masse, Le programme proposé peut avoir une Et c'est ici qu'interviennent Papert, suite au niveau secondaire dans plu· Logo et l'ordinateur, en proposant de sieurs branches: compléter l'enseignement traditionnel par un enseignement individualisé et
- physique; - initiation aux nouvelles technolo· gies.
- initiation aux sciences informati· ques;
Démarche d'apprentissage Dans une première phase et après la mise en situation, les élèves, en sous· groupe de 2, conçoivent leur robot et en font un schéma. L'idée que l'enfant se fait du robot peut évoluer tout au long de l'apprentissage et même abou· tir à une machine complètement diffé· rente de celle du départ,
La deuxième phase est consacrée à l'assemblage des pièces, aux tests de la partie électromécanique et à la mise à l'essai. L'apprentissage du fonctionnement du microcontrôleur se fait dans la troisiè· me phase ainsi que la familiarisation avec le logiciel CARES qui contrôle le
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tout. Suit la programmation logique des instructions.
Pour chaque opération, les enfants créent de petites procédures semblaDans la dernière phase l'équipe procè- bles à celles du langage I1lGO. Des de à l'exécution du programme en en- capteurs sont utilisés à paltir de la tier et l'enseignant peut alors évaluer cinquième année et correspondent aux procédures conditionnelles: SI le robot le travail. actionne tel capteur, ALORS~. L'enfant passe par plusieurs stades d'apprentissage: en premier lieu, il se L'enseignant évalue les élèves tout au familiarise avec les objets et leur ma- long du cours et chaque élève passe nipulation; il passe ensuite à une re- par tous les postes de travail: montaproduction du réel connu en travaillant ge, programmation, initialisation, etc. comme les objets: locomotion, préhen- La valeur du jeu dans le processus sion, initialisation des positions, etc ... d'apprentissage n'étant plus à démonDans le troisième stade d'apprentissa- trer, ce programme de robotique, malge, apparaît le côté créatif, le besoin gré ses contraintes matérielles, m'a de trouver des solutions nouvelles qui paru très riche et susceptible de favorépondent au problème posé. riser le développement intellectuel de l'enfant. L'enseignant démystifie le robot et toutes les idées fausses ou exagérées Le système-auteur qui circulent à son sujet. Il ne retient que trois grandes caractéristiques du Le système-auteur est un logiciel qui robot actuel: permet à l'enseignant d'élaborer un di- la locomotion; dacticiel sans faire de programmation. - la pré tension ; Encore faut-il s'entendre sur le terme - la perception. "programmation>, car, le fait d'établir
un lien entre une page-écran et une autre est déjà une sorte de programmation : la différence est que l'on n'utilise pas un langage complexe qui demande la maîtrise d'une syntaxe et de diverses procédures, mais plutôt un pseudo-langage qui facilite le travail du rédacteur en lui mettant à disposition des outils de travail conviviaux: traitement de textes, éditeur graphi· que, éditeur d'organigrammes, interfa· ce pour le pilotage d'organes externes comme un magnétoscope, un synthéti· seur de sons ou un vidéodisque.
capacités de stockage, de la diversifi cation des équipements, de l'abaissement des coûts d'achat et d'entretien, sans parler de l'engouement des consommateurs pour l'ordinateur domestique. Mais en devenant réalité, le rêve a aussi montré ses limites.
laires. Le micro-ordinateur est un outil pédagogique puissant qui tend à se généraliser dans les autres sphères d'activité: ce qui contribue à en faire non seulement un outil, mais aussi un objet d'apprentissage, un moyen d'apprentissage et un moyen d'enseignement.
Avec un retard qui ne surprend personne mais qui lui permet de bénéficier des expériences vécues ailleurs, c'est maintenant le monde de l'éducation qui se met à l'heure informatique. CONCLUSION L'ordinateur fait une entrée timide à l'école, où l'enthousiasme des uns est Si l'on a pu croire, au début des an- tempéré par le scepticisme des autres. nées 70, qu'un jour l'ordinateur rem- Le fait que l'audio-visuel n'ait pas placerait l'enseignant dans sa classe, il «marché» comme prévu n'arrange pas n'en est plus de même aujourd'hui. les affaires de ce nouvel outil. Comme on le prévoyait, la technologie informatique a évolué très vite (et ce Il ne s'agit pas non plus de comparer n'est qu'un début) dans les secteurs de deux technologies très différentes pour la miniaturisation, de la puissance, des le fond malgré certains aspects simi-
L'introduction de l'ordinateur à l'école peut être perçue comme un phénomène irréversible et souhaitable. A moyen terme, les obstacles actuels comme la pénurie d'équipements et de bons logiciels seront surmontés. Il restera à définir, par l'expérience, la place et les fonctions de ce nouvel outil pédagogique dont on commence à peine à explorer les possibilités.
l'utilisateur: or, on ne peut demander à chaque enseignant d'être des auteurs de logiciels pédagogiques, comme on ne peut exiger d'eux d'être des écrivains ou des auteurs de films. Par contre, un système-auteur idéal, à la fois simple à utiliser et performant, permettra à un nombre de plus en plus grand d'enseignants de faire valoir leurs qualités de pédagogue au moyen de l'outil informatique.
NON
L'enseignant doit pouvoir décider luimême du degré d'interactivité élèveordinateur. Un langage de base (assembleur) ou un langage évolué (pascal) offre plus de possibilités de programmation qu'un langage-auteur qui, de par sa nature de "facilitateur", restreint le champ d'action. Il y a plusieurs degrés de complexité dans la famille des systèmes-auteur et naturel· lement, plus sont grandes ces possibi· lités, plus est longue la formation de
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En 1985, le Département de l'éducation de la R épublique et canton du Jura lançait une expérimentation d'introduction de l'informatique dans la scolarité obligatoire. Dès le mois d'août 1989, les élèves des trois derniers degrés de la scolarité obligatoire pourront choisir une branche appelée «sensibilisation à l'informatique». Pour répondre à la demande, l'accent sera mis sur la formation des enseignants et l'équipement des écoles .
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PREMIERS PAS l'élève consacre tout son temps à faire des «petits programLes premières expériences d'introduction de l'informatique mes» et délaisse les autres branches. La programmation est dans la scolarité obligatoire ont démarré en 1985. A cette souvent esclavage et passion en même temps. époque, tous les espoirs placés dans l'informatique repo· Les objectifs devaient être cernés. Nous étions en train de saient sur la programmation en BASIC. La matière des former des conducteurs de véhicules spéciaux. Nous devions problèmes posés était souvent fournie par les mathémati- davantage définir le «permis de conduire » informatique qui ques et l'enfant devait simultanément apprendre l'anglais et donnerait à l'élève la possibilité de choisir ses utilisations. le BASIC. Pourquoi pas? On constate, parfois malheureusement, qu'un conducteur ap· Si cette approche montrait bien que l'ordinateur ne fait que prend vraiment à conduire à partir du moment où il a son ce qu'on lui ordonne de faire, elle ne donnait pas l'image, permis en poche. Cette supposition peut être appliquée à à ce niveau d'apprentissage, d'une machine qui ferait ga· l'informatique et nous avons choisi alors de parler de sensi· gner du temps à ses utilisateurs. Au-delà de ces considéra- bilisation à l'informatique. tions brutales, on espérait que le cerveau de l'enfant s'orga· LA SENSIBILISATION niserait et fonctionnerait selon des algorithmes analogues à À L'INFORMATIQUE ceux employés en programmation. Il nous fallait rapidement déchanter. Cette époque a d'ailleurs fait perdre du temps à a) Quelle sensibilisation? l'évolution de l'informatique, car chacun programmait son application alors que 1024 personnes l'avaient déjà réalisée. Le cours de «sensibilisation à l'informatique», poursuit trois objectifs; On réinventait constamment. Cette démarche de réinvention est certainement formatrice; - la prise en main de l'ordinateur; la répétition est un moyen d'apprendre. Le seul problème - la découverte et l'utilisation de logiciels «standards»; était de savoir ce que nous voulions véritablement appren- - les utilisations de l'informatique dans la vie quotidienne. dre et atteindre. S'il s'agissait de donner des méthodes et des outils de résolution d'un problème, pourquoi n'appren· L'élève doit, avant tout, se préparer à évoluer dans le mondre de telles démarches qu'à la leçon d'informatique. Pascal de du traitement de l'information mais pas nécessairement n'avait pas d'ordinateur. S'il s'agissait d'apprendre à pro· à devenir un spécialiste de la programmation ou de l'utilisa· grammer alors OK mais il ne faudra pas s' inquiéter si tion de logiciels. R~:SONANCES . MAI 1989
b) Déroulement des leçons
d) Initiation aux logoeiels
La leçon de sensibilisation à l'informatique a lieu dans l'atelier d'informatique. Celui·ci peut recevoir 2 élèves par poste de travail. Chaque poste est un ordinateur ATAR! 1040 ST caractérisé par:
Chaque logiciel dit standard est abordé d'une façon identi. que. Dans un premier temps, l'élève «assiste» à une dé. monstration «active». En fait, le logiciel est présenté avec des données existantes, préparées par l'enseignant. 'trop - une unité centrale avec processeur 68 000 et mémoire souvent, l'introduction de données engendre une première image fausse des possibilités d'un logiciel. C'est Pourquoi d'une capacité de 1 MO ; l'élève est initié aux fonctions d'un logiciel avant d'introdui. - un écran monochrome; - une unité pour disquettes 3,5 .. pouvant contenir 720 KO; re lui·même des données. Ceci prend toute sa valeur avec un logiciel de gestion de données où les fonctions de ges. - une souris. tion sont prioritaires sur la création d'une fiche. Pour l' impression des documents, la salle est équipée d'un réseau «walking ring », c'est·à·dire que l'élève se déplace Après cette phase «vitrine», l'élève s'initie un peu plus dans avec sa disquette vers un poste relié à une imprimante. chaque logiciel afin de pouvoir définir un projet qu'il réali. Les 2 points forts de cet équipement sont la convivialité de l'environnement souris/icônes (GEM) et l'excellente résolu· tion de l'écran monochrome.
e) Utilisations spécifiques de l'informatique Ce cours aborde l'informatique dans des domaines plus spé· cifiques. Il s'agit principalement de montrer des applica· tions précises des techniques de traitement de l' informa· tion. Acôté de la forme vitrine offerte au travers de démonstra· tions ou de visites d'entreprises utilisant des techniques informatiques, les élèves ont la possibilité de réaliser un projet avec des logiciels spécifiques comme le dessin en 3 dimensions ou la digital isation et le traitement d'images.
[
sera avec un ou plusieurs des logiciels présentés.
DÉROULEMENT DE LA PREMIÈRE LEÇON DE TRAITEMENT DE TEXTE.
Avec chacune de ces machi nes. avant la leçon. j'ai écrit le même lexie afin de mo ntrer les différences de mise en page et des caracteres utilisés.
c) Activités LOGO
A ce stade, il constate que l'ordinateur est un exécutant et s'accommode aux manipulations de la machine à travers le clavier et la souris. Il n'ira pas au·delà du graphisme mais aura la possibilité de faire un projet en LOGO après l'initia· tion aux logiciels. Bu ruu f ichi er DéOirt Edition Dp11ans --
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Pilme·Robert Gimrdin Coordinateur de l'informatique Jura SOURCES:
Traitemen t de lexie : G. lIumair, Vicques. Châleau: Ecole pri mai re, Po]'· rentmy,
Sion Avenue de la Gare 6 Tel (027) 224822 Sierre Avenue de la Gare 1 Tel (027) 558585 Martigny Rue Marc Morand 9 Tel (026) 22 71 61
Devant les élèves, j'ai écrit une partie de lexie :
Durant environ 15 à 20 périodes, l'élève est mis en face de l'ordinateur et il se familiarise avec celui·ci au travers du langage LOGO. Au moyen de primitives simples, il donne des instructions à la «tortue» pour dessiner.
.) tt.t:.:
SION
en autocar et chemin de fer
Ecrire un texte avec IST WORD PLUS.
SUI' une même table, j'ai disposé:
- ma machine à écrire mécanique; - la machine à écrire électrique de l'école; - l'ordinaleur ATARI 1040 ST.
LATHION -VOYAGES
Phases d'un projet collectif très apprécié des élèves
Modifier, compléter les images avec PLUSPAINT.
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CRAN
~RAPHIO Uf
- avec ma machine, le choix des caractères n'est pas possible, la correclion des fautes est laborieuse mais réalisable par l'utilisation d'un 1Ypex, la mise en page est limitée; - avec la machi ne électrique de l'école, le travail est déjà plus aisé. Les caractères peuvent être choisis en changeant la boule d'i mpression. Les fautes peuvent être effacées grâce a la touche de correction, mais une marque subsiste tout de même sur le papier; - avec l'ordinateur, le travail devient plaisir. En effet le choix des caractères est assez vaste et d'un changement très rapide (une pression sur une touche et le caractère est modifié). Les faules sont éliminées le plus simplement du monde grâce aux nombreuses possibilités de correction et il ne reste aucune trace de l'ancienne écriture. La mise en page est intéressante et permet un travail complet et rapide aux possibilités très nombreuses. L'alignement du texle se fait aussi bien à gauche qu'a droite, un titre ou une phrase peuvent être centrés par la pression d'une simple touche.
MUSÉE SUISSE DES 20110 PRO_ml :pOli
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I
3030 BERNE, Helvetiaplatz 4
Exposition permanente sur l'h istoire de la poste et télécommunication en Suisse. Collection de valeur des PTT - l'une des expositions de timbres-poste , la plus importante et plus précieuse du monde .
HEURES D'OUVERTURE: Lundi de 14 h 00 à 17 h 00 Mardi à d imanche : de mi·mai à ml-octobre de 10 h 00 à 17 h 00 de mi-octobre à mi-mai de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00
Puis les élèves se sont mis au travail, en corrigeant les fautes d'un texte.
Le musée reste fermé les jours fériés . Entrée libre .
Lors de la leçon suivante, chaque élève a essayé d'écrire lui·
même un texte qu'il avait apporté, en choisissant la mise en page, les caractères à utiliser, la disposition des paragraphes et des titres.
~Qil 5 .
PTT
RF.SONANCF.S . MAl 1989
- -- -- -CYCLE D'ORIENTATION--- - -
La programmation WGO 1.
chacun comprenne dans les grandes lignes comment fonctionne l'informatique pour pouvoir situer et démystifier L'introduction de l'informatique au CO les machines «intelligentes». Que a été d'emblée conçue pour aller au- peut-on en attendre? Comment ça mardelà d'une simple familiarisation pré- che? Quelles sont leurs limites? professionne.lle, ou de l'introduction - Enfin l'informatique en tant qu'oud'ordinateurs en tant que simple til de résolution de problèmes, et en moyen technique d'enseignement. En tant qu'exemple pratique et productif effet, l'alternative se pose. L'ordina- de l'utilisation d'un langage formel, teur dans l'école peut être un outil peut-être un terrain propice pour la «transparent», mais relativement limi- «formation de l'esprit». Pour foncté et rigide, analogue «high tech» du tionnel', l'ordinateur attend (avec une labo de langues ou des moyens audio- patience infinie) d'avoir reçu des insvisuels. De façon plus ambitieuse, on tructions totalement précises et explipeut utiliser l'ordinateur et la pro- cites. Pour donner une parcelle d'intelgrammation comme outi l, prolonge- ligence à la machine, l'élève doit ment et stimulant de la pensée de prendre conscience de ses propres prol'élève. Le CO étant une école de cessus mentaux. L'ordinateur peut deculture générale, nous avons pensé que venir ainsi miroir de la pensée, occal'élève devrait y apprendre à utiliser sion d'un processus fondamental du l'ordinateur à plusieurs fins: développement intellectuel. C'est l'abs- L'informatique doit pouvoir s'inté- traction réfléchissante de Piaget, par grer à la vie scolaire en tant qu'outil laquelle le sujet prend sa propre pende travail de l'élève. Cela peut pren- sée comme objet, et passe, de ce fait, dre la forme de didacticiels EAO, mais sur un plan supérieur de connaissanaussi des formes plus ouvertes et créa- ce. tives, par exemple l'utilisation du trai2. tement de texte, ou l'exploration d'un OBJECTIFS problème scolaire au moyen de proET MODALITÉS D'INTRODUCTION grammes simples accessibles aux élèDE L'INFORMATIQUE ves.
L'OBJECTIF D'UNE INITIATION À L'INFORMATIQUE
- L'initiation à l'informatique doit aussi donner aux élèves quelques éléments pour comprendre ce phénomène technique et social majeur de notre société. Sans vouloir former des programmeurs, il est important que
Ces objectifs ont déterminé, en grande partie, les modalités d'introduction de cette initiation. Nous avons ainsi opté pour une initiation avec le langage Logo, un langage de programmation simple mais puissant, conçu pour une
utilisation pédagogique de ce type. Cette initiation devait avoir lieu en 7' année, de manière à permettre son uti· Iisation en tant qu'outil les années sui· vantes. Pour des raisons liées au processus d'introduction, cette initiation s'est faite d'abord en g', cependant il est très probable qu'elle sera ramenée en 7' d'ici deux ans. Enfin, pour favoriser la diffusion et l'intégration de l'informatique dans les autres branches scolaires, l'option a été prise de recruter les maîtres d'informatique à former parmi le corps enseignant de toutes les autres branches. Le cours est donné par demi-classe (12 élèves maximum), dans des ateliers comprenant six pos· tes, à raison de deux heures par semaine sur un semestre.
3. OBJECTIFS ET CONTENUS D'ENSEIGNEMENT EN LOGO Les objectifs des activités Logo actuel· lement retenus sur le plan des connais· sances en informatique permettent de mieux comprendre comment ces bul.l généraux peuvent se concrétiser. Il s'agit · de familiariser les élèves avec trois des mécanismes fondamentaux de l'algorithmique: la distinction entre les commandes qui renseignent sur les états du système et celles qui provo· quent des changements, l'utilisation des tests conditionnels (le «si»), et les phénomènes récursifs. (Pour le non· informaticien on peut dire que la corn· RÉSONANCF,s . MAI 1989
binaison de ces trois mécanismes permet de dire à la machine «Répète indéfiniment telle tâche tant que telle chose est le cas. Si ce n'est plus le cas, fais telle autre chose»). Cela permet déjà de comprendre comment l'informatique peut traiter «intelligemment » de grandes quantités d'information. En même temps, il s'agit d'objectifs qui répondent autant à l'aspect «formation de l'esprit» de ce cours, qu'à son aspect initiation à l'informatique, cal' il s'agit· là aussi de mécanismes fondamentaux de la pensée. La logique des propositions qui apparaît spontanément chez l'enfant de cet âge prend le plus typiquement la forme du raisonnement «Si ... alors ... ». Quant à la récursion, même sous la forme d'une simple récursion terminale, il s'agit d'un concept à la fois difficile et souvent assez fascinant pour les enfants (l'image qui contient son image, qui contient son image ... ) puisqu'elle débouche sur l'infini. De tels buts ont aussi un autre avantage. Puisque ces notions sont très puissantes, elles permettent de réaliser des projets performants, intéressants et valorisants pour les élèves. Enfin ceux-ci peuvent prendre la forme de jeux (labyrinthes, courses, flippers, jeux d'aventures, etc.). Des activités intellectuelles importantes peuvent aussi être amusantes! 4.
re essayer isolément, superviser leur les de celui-ci), l'aspect de travail par assemblage dans une solution opéra- classe entière, d'explicitation et de tionnelle, poser de nouveaux problè- réflexion en commun se révélant esmes qui amènent les élèves à générali- sentiel. ser leur solution, etc. 5. Nous nous sommes rendus compte aussi que, même dans l'optique d'une "pédagogie active», il ne fallait pas donner une importance exclusive à l'invention de programmes par les élèves. On apprend aussi par imitation, en informatique comme partout. Savoir lire, comprendre et adapter à ses propres fins le programme d'un autre est
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une voie d'apprentissage aussi importante que celle de la construction. Certains élèves plus "pratiques », qui ont de la difficulté à anticiper les démarches nécessaires pour construire une solution, se révèlent capables d'apprendre et de comprendre en "bricolant» avec des programmes tout faits. Ils arrivent ainsi à apprécier la puissance d'un langage formel. Mais les élèves sont en général centrés sur le résultat concret, et non sur la compréhension du mécanisme. Le maître doit veiller à ce que l'utilisation de modèles tout faits soit plus qu'une bête copie (explicitations, généralisations, etc.).
FORMATION DES MAîTRES: INFORMATIQUE, MAIS AUSSI PÉDAGOGIE! Pal' rapport à cette pédagogie signalons ici la plus grande erreur que nous avons commise dans le processus d'introduction du cours. Les aspects pédagogiques et didactiques de la formation des maîtres ont été pratiquement négligés pal' rapport à l'accent mis sur le recyclage en informatique. Les maîtres avaient déjà tous une pratique pédagogique dans leur première discipline, mais mener un projet du type décrit ci-dessus, dans un atelier de douze élèves travaillant sur six postes différents, implique toute une méthodologie spécifique qui ne s'improvise pas. Nous avons élaboré quelques projets-types qui peuvent servir de modèles pour des projets de classe, mais il aurait fallu que les maîtres aient pu approfondir ces problèmes didactiques pendant leur formation.
6. L'INTÉGRATION DE L'INFORMATIQUE À LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE
A la suite de l'initiation que nous venons de décrire, et à mesure que les ateliers supplémentaires nécessaires seront disponibles, nous devrons attaquer une deuxième phase, celle de l'inD'après notre expérience les buts tégration en tant qu'outil dans d'autres fixés peuvent être atteints à condibranches. Cette intégration peut avoir tion que la maîtrise organise l'aplieu à travers des instruments assez prentissage des élèves autour de I!!!!: différents. Il s'agira certainement en ~ qui impliquent les notions en grande partie de logiciels et didactiquestion. La pose et résolution des ciels déjà préparés - dans la plupart problèmes à travers des discussions par classe entière apparaissent essen- Dans la pratique, nous avons constaté des cas, en dehors de l'école et par des ~ pour faire prendre conscience et qu'il est extrêmement difficile d'appli- professionnels. Ces aspects sont traités comprendre ces notions. C'est le maî- quer ce type de méthodologie tout en dans la deuxième partie de cet article tre qui doit proposer un choix de pro- laissant les différentes équipes d'élè- par M. Meizoz. Mais nous tenons à déjets adéquats. amener les élèves à po- ves élaborer des projets différents. velopper aussi une autre voie (prolonser un de ces problèmes, puis le C'est pourquoi nous parlons à présent gement de la pratique amorcée pendécomposer en langage naturel. Il peut en termes d'une «pédagogie du projet dant le cours d'initiation) dans laquelle ensuite présenter les éléments néces- de classe » (quitte à ce que chaque maîtres et élèves s'approprient et dans saires du langage informatique, les fai- équipe réal ise des variantes personnel- une certaine mesure élaborent leurs
OBJECTIFS ET MÉTHODES PÉDAGOGIQUES: LE PROJET DE CLASSE
RÉSONANCES . MAI 1989
propres outils informatiques, approfondissent ainsi les buts définis au début de cet article. Cela peut se traduire, par exemple, par l'utilisation du traitement de texte en tant qu'outil pour faire des résumés en français. De fa· çon plus générale, l'initiation à LOGO permet d'envisager par la suite l'élabo· ration de logiciels par les élèves eux· mêmes (plus ou moins encadrés par le maître), qui leur permettent d'explorer activement un milieu de problème donné. Ainsi l'élève, qui «enseigne» à son ordinateur à effectuer certaines opérations mathématiques, est ainsi amené à démonter et expliciter leurs mécanismes. Nous avons mis au point des petits programmes LOGO (dont les élèves peuvent comprendre au moins les grandes lignes), qui permettent de représenter et manipuler les variables de phénomènes très variés qui relèvent de différentes branches scolaires: la réflexion de la lumière dans lm miroir plan avec la production de l'image virtuelle, la production et représentation graphique d'une variété de gammes musicales, la production de différents types d'embranchements d'arbres et de végétaux, la simulation de phénomènes biologiques tels que les variations de populations, etc. On peut imaginer traiter de tels thèmes dans différents cadres scolaires, mais ils se prêtent particulièrement bien à une approche interdisciplinaire. Il est impOliant aussi d'insister sur le fait que la programmation en LOGO n'est qu'un moment dans le déroulement de l'expérience. Celui-ci doit nécessairement être précédé par une réflexion en langage naturel et souvent aussi par la manipulation d'uu matériel concret. Au-delà de
frais par l'informatique pour dépasser difficultés et contraintes séculaires 15 ans et plus , dans le rapport des élèves avec les QUE FAIRE? maîtres et avec la connaissance scolaire. En réalité l'introduction de l'infor_ un COURS PRÉ PRO FESSIONN EL matique est surtout l'occasion de se repour un poser, sous de nouvelles formes, de MEILLEUR CHO IX professionnel ensuite! très vieilles questions sur le genre de rapport pédagogique que nous voulons Demandez la documentation a favoriser. Par exemple, voulons-nous L'INSTITUT LES FAUVETTES que les élèves sachent manipuler ces 1776 Montagny-la-Ville / FR machines, ou l'inverse? On peut faire Téléphone (037) 61 2455 toutes sortes de choses avec des ordiLOGO on aura peut-être intérêt à utili- nateurs. Ils sont peut·être plus souples ser un logiciel tout fait plus perfor- que nous. Priorité à la réflexion pédamant, par exemple pour simuler cer- gogique! tains phénomènes. Il faut cependant Olivier de Marcellus insister sur le fait que les élèves ap· Assistant de ",,,herche prendront infiniment plus en construi· au CRPP sant leur propre modèle - même très Genève frustre - qu'en parcourant les rutilants livres électroniques que nous proBIBLIOGRAPHIE posent souvent les marchands de diCassette vidéo" Logo ct stratégies» (O. de dacticiels. JEUNE FILLE,
A cet égard il faut savoir résister à la publicité effrénée et agressive des milieux industriels et commerciaux"liés à l'informatique (dans le domaine des ordinateurs personnels et des jeux et logiciels correspondants). Cette propagande touche elle aussi les enfants, par son matraquage médiatique sur «la nouvelle société en train de naître, basée sur le traitement de l'information ». Ces inepties risquent de créer l'attente d'une informatisation générale, urgente et inéluctable de tous les rapports sociaux, y compris le rapport pédagogique. Elles risquent aussi de créer - cette fois, au niveau des parents et des maîtres - l'attente de recettes magiques, fournies à peu de
Marcellus et B. Hofmann) nov. 1985, CRPP. - Jounlée d'études des enseignants d'informatiq ue, j< Animer un atelier» (8. Bofmann, J. Fonjall". O. de Marcellus, B. Vitale) 1987 (document inwllIe). - Mannel d'informatique (J. Fonjallaz, O. de Marcellus) - 3' édition, CRPP, 1987. - Informatique: Fiches pour le maître (J. Fonjallaz, O. de Marcellus) 4' édition, CRPP, 1988. - Tatue: le rappOit élève-ordinawur: une évaluation fOl'mative du cours d'informatique du CO (B. Hofmann, O. de Marcellus, F. Rey, B. Vi~1Ie) CRPP, 1987. - L'introduction à LOGOWRITER dans une classe pilote de 7' (O. de Marcellus) CRPP, 1988. - L'utilisation de l'informatique (LOGOWRITER) dans le curriculum en 8' et 9' : propo· sitions et projel' (B. Vitale) CRPP, 1989. - Cassette vidéo "Classe pilotc: logo on 7', (O. de Marcellus et B. Hofmann) sept. 1988. CRPP.
- - - - -,CyCLE D'ORIENTATION--- -- -
Les activités EAO (Enseignement et Apprentissage avec l'Ordinateur) La promotion de l'utilisation de quittera le CRPP pour passer naturelmoyens informatiques dans l'enseigne· lement au service de l'enseignement du ment au CO peut s'effectuer grâce à CO. plusieurs organes: Le secteur est constitué d'un responsa- la commission EAO du DIP regrou- ble et d'une commission de travail. Le pe des représentants de tous les ordres secteur EAO, dans cette phase de red'enseignement y compris l'Université. cherche, ne contient donc pas de struc\1 s'agit d'une commission consultative ture représentative de l'ensemble du du DIP, elle examine les questions in- CO, ni pour les disciplines, ni pour les formatiques afin de pouvoir déterminer collèges. une politique cohérente en matière Fonctionnement du secteur EAO d'EAO; du CO - le Centre EAO du DlP offre ses services aux écoles et aux enseignants, Le responsable du secteur a choisi pour tous les ordres d'enseignement y deux lignes générales: compris l'Université; - la circulation de l'information; - le secteur EAO du CO est au service - l'introduction de l'informatique comdes groupes de disciplines et des enme moyen d'enseignement. seignants du CO. Sa fonction est de promouvoir l'utilisation des moyens inCIRCULATION DE L'INFORMATION form atiques dans l'enseignement des Diffusion de l'information disciplines. à l'intérieur du CO Origine du secteur EAO du CO Ala fin de l'année 1986, le cours d'initiation à l'informatique au CO est de· venu une nouvelle discipline. En janvier 1987, le directeur général du CO a créé le secteur EAO, dans le cadre du Centre de recherches psychopédagogiques (CRPP), pour prendre en charge l'étude de l'introduction de l'outil informatique dans l'enseignement des disciplines. Lorsque l'EAO fera partie intégrante des moyens habituels d'enseignement, le secteur EAO RF.SONANCK5 - MAI 1989
L'information était diffusée dans les structures existantes par la voie hiérarchique. Nous avons pu, au cours de l'année 1988, nous rendre compte de l'extrême lenteur et du manque d'effi cacité de cette procédure. Nous avons sollicité, au CO comme dans les autres ordres d'enseignement, l'autorisation de diffuser l'information concernant l'EAO directement aux personnes responsables des structures et aux personnes concernées dans le corps enseignant. Le bilan de ce changement est positif, l'effort de diffusion
est plus lourd mais l'efficacité et les délais entre la naissance de l'information et sa connaissance par l'ensei· gnant sont bien meilleurs. Echange d'information entre le CO et les autres ordres d'enseignement L'information est transmise par l'intermédiaire de délégués du CO au Centre EAO. Le Centre EAO est demandeur d'informations, pour être en mesure de définir une politique d'action cohérente avec les besoins. Les délégués doivent obtenir, des responsables de chaque discipline, des renseignements concernant: - les besoins en didacticiels (un didacticiel est un produit informatique utilisable dans l'activité d'apprentissage d'une notion, dans cette acception, un programme de traitement de texte est considéré comme un didacticiel: il peut être utilisé dans un cours de fran çais); - pour les maîtres, les besoins en formation à l'utilisation de didacticiels; - les noms des maîtres qui souhaitent suivre une formation de créateur de didacticiel. L'activité du secteur EAO du CO se fait en collaboration permanente avec les autres ordres d'enseignement à travers le Centre EAO du DIP. Il a été ainsi possible en particulier d'établir au Centre EAO une didacthèque qui recense l'ensemble des produits testés
dans le canton; au printemps 1989 cet· te didacthèque compte plus de trois cents références. INFORMATIQUE COMME MOYEN D'ENSEIGNEMENT Commission de travail EAO du CO Les activités de la commission ont été les suivantes: - favoriser la création de didacticiels par les maîtres. Il était nécessaire, pour envisager un développement, de disposer de produits utilisables dans nos classes et d'enseignants sachant s'en servir;
programme s'intégrant dans leur en· seignement et qu'ils ont pu l'utiliser avec bénéfice, deviennent les forma· teurs de leurs collègues de la discipli· ne pour ce programme; - recruter des futurs créateurs de didacticiels. La formation elle· même des créateurs est prise en charge par le Centre EAO tous ordres d'enseigne· ment confondus. CONCRÈTEMENT - recensement et mise à disposition des enseignants de programmes utili-
- matière: il s'agit d'un tutoriel sur le sujet d'un chapitre de physique il est conçu et réalisé en collaboration avec l'Ecole de culture générale et le Centre EAO; - réalisation d'un matériel de saisies de mesures: - modulabo : il s'agit d'un interface entre l'ordinateur et un dispositif expérimental qui permet de relever automatiquement des mesures et de les traiter informatiquement pour effectu er des calculs et des graphi. ques;
A part les programmes existant dans le domaine publique et les didacticiels conçus dans le cadre du D1P, il est possible d'acheter des produits du commerce, pour le CO un budget cen· tralisé est disponible pour cet usage. Les modalités d'acquisition sont les suivantes: _ tout produit doit avoir été testé au préalable; _ tout achat doit être répeltorié; - tous ces renseignements doivent être disponibles pour tout le DIP. Poste mobile avec imprimante et rétroprojection
- tester les produits avec des élèves. Il fallait tester les produits créés pour éventuellement les rectifier et tester les didacticiels existants dans le com· merce pour éventuellement les acheter. Souvent on a dû constater que les pro· duits créés sont insuffisamment docu· mentés pour être utilisables par un au· tre enseignant que l'auteur et que les produits du commerce correspondent à des programmes d'enseignement trop différents du nôtre ou, sous une appa· rence séduisante, ne permettent pas une réelle utilisation pédagogique dans l'enseignement;
Depuis septembre 1987, un système micro·informatique complet, avec un dispositif permettant de projeter sur un écran mural l'image foul'l1ie par l'ordinateur, est à la disposition des enseignants. Il peut être livré dans les cycles, par un bus, pour être utilisé dans une classe de cours normale. Les programmes mis à disposition par la ·commission de travail sont installés au fur et à mesure sur ce poste mobile de façon que chacun puisse en prendre connaissance.
- trouver des maîtres disposés à effectuer des tests. La quantité de pro· duits disponibles dans le commerce né· sables en classe. Il s'agit de program· - recherches: cessite un grand nombre de bonnes mes du domaine publique ou de pro· - apprentissage et système expert: le volontés. L'évaluation de la qualité pé· grammes écrits par des enseignants thème de cette recherche est l'étude dagogique d'un produit ne doit pas dans le cadre de leur formation infor· de l'introduction de l'intelligence ar· être faite par un spécialiste de l'infor· matique aux études pédagogiques. Au tificielle comme outil et comme matique mais par un enseignant de la cours des années 1988 et 1989 nous moyen d'enseignement; discipliue concernée; avons pu réunir une quarantaine de - micro·monde pour les enseignants non scientifiques: cette recherche - former des utilisateurs de produits programmes divers qui correspondent tente de faire la promotion d'une EAO. Pour pouvoir utiliser un produit en général à des applications ponctuel· pédagogie active d'EAO par opposi· informatique dans une leçon avec des les dans une discipline; tion aux systèmes tutoriels. élèves et avec profit, l'enseignant a be· soin de se préparer. Le démarrage de - création de didacticiels: Acquisition cette formation est difficile, il faudrait - pyramide des âges: il s'agit d'un de programmes didactiques avoir, dans chaque discipline, des en· programme de manipulations de seignants utilisateurs d'EAO qui puis· données démographiques, il concer· Il s'agit de programmes mis à la dis· sent transmettre leur expérience. Dans ne l'histoire et la géographie, il est position des groupes de discipline afin la pratique ce sont les enseignants conçu et réalisé en collaboration qu'ils soient utilisés par les maîtres de d'une discipline qui ont accepté de tes· avec le secondaire supérieur et le branche, avec leur classe, dans les ate· ter des produits qui, s'ils ont trouvé un Centre EAO; Iiers informatiques.
- elle a montré en premier lieu que le matériel informatique n'est pas aussi délicat qu'on pouvait le craindre, cet appareil malmené depuis deux ans fonctionne toujours à satisfaction;
L'expérience de cette circulation est instructive:
Rt:SONANCES . MAI 1989
- les premiers dispositifs de rétro· projection n'offraient pas un contraste lumineux suffisant pour une exploita·
tion confortable en classe, seuls les ap· - la diffusion; pareils de dernière génération (à cris· - la formation éventuelle des maîtres taux liquides «double supertwisted») utilisateurs; offrent un contraste suffisant; - la prévision d'un service d'entretien (erreurs, modifications, réclama· - il faudrait qu'un appareil au moins tions). soit disponible dans chaque bâtiment, avec un cahier de réservation, pour que PROJETS POUR L'ANNÉE les enseignants puissent régulièrement 1989-1990 prévoir son utilisation dans une de leurs leçons; Actuellement seules les heures d'ate· - l'imprimante a été très peu em· Iiers non consacrées au cours d'initia· ployée. tion à l'info sont disponibles pour l'EAO. A partir de septembre 1988 Création de didacticiels chaque bâtiment du CO sera équipé La création d'un didacticiel est, en gé· d'un deuxième atelier informatique, les néral, un travail lourd qui doit être maîtres pourront utiliser cet atelier pris en charge par une équipe de plu· pour pratiquer l'EAO dans leur disci· sieurs personnes dont les capacités pline. sont complémentaires; dans ce cas ni un collège, ni une discipline ne peu· Il est prévisible qu'un grand nombre vent assumer seuls le financement de d'enseignants souhaitent obtenir des la réalisation. Si le projet est jugé informations sur la pratique de l'EAO d'intérêt général, le secteur EAO du dans leur discipline. Dès maintenant CO peut prendre en charge une partie les membres de la commission de tra· de sa réalisation (éventuellement en vail se préparent à pouvoir répondre à collaboration avec un autre ordre d'en· leurs demandes. seignement) . Il s'agit de tenter de prévoir quels se· La prise en charge d'une partie du l'ont leurs besoins et, en fonction de projet nécessite: ces prévisions, de définir la prépara· tion nécessaire afin d'être à même de - une demande du groupe de la (les) discipline(s) concernée(s) et l'ac· fournir les informations demandées. cord de l'autorité scolaire; - l'établissement d'un budget pour la réalisation du produit (heures maîtres, autres frais) incluant: - la programmation; - des tests en cours de réalisation ; - la documentation;
Alain Meizoz Responsable du secteur RAO du CO (rattaché au CRPP) Genève
UNE JOURNÉE DE DÉTENTE IDÉALE À LA r,,1I';.z':':':;;'::~1l
TRAIN ET VÉLO A DE NEUCHÂTEL LOCATION DE VÉLO DANS LES GAR .........~ RENSEIGNEMENTS : TRANSPORTS RÉGIONAUX NEUCHÂTELOIS, 039 /23 21 09 RESONANŒS . MAI 1989
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ICyCLE D'ORIENTATION--- - -
Une alternative à la programmation et aux didacticiels
Sujet abordé Résolution d'équation par voie graphique. Classes visées 8' ou 9' année.
(L'informatique intégrée) L'introduction de l'informatique dans en rechercher une application pédagoles classes, et son intégration progres- gique. Ces deux modes semblent égaIesive au travail des élèves, devraient ment légitimes et créatifs. Cependant, passer par une utilisation rationnelle il convient de s'assurer que l'intégrade certains logiciels fondamentaux, tion qui en résulte n'est pas artificielle, tels le traitement de texte, le tableur mais qu'elle représente au contraire un ou le gestionnaire de fichier. Mais les apport pédagogique réel et sign ificatif sources d'inspiration qui permettraient soit pour l'ensemble des élèves, soit de guider et d'orienter de telles appli- pour certains groupes ayant des diffications pédagogiques sont l'ares. Pour cultés spécifiques. tenter de répondre aux demandes des enseignants, le Centre vaudois de recherches pédagogiques a été mandaté L'intégration de l'informatique à l'enpour explorer, développer et expéri- seignement du français a fait l'objet menter certaines situations pédago- d'une série de trois expériences giques susceptibles d'être abordées conduites dans des classes de 3' et de avantageusement par ce biais_ Ce 8' années (élaboration d'un album, rémandat général s'est actualisé dans daction collective d'un conte, mise en plusieurs sous-projets complémeutai- forme d'un journal). Les observations l'cs, tous liés à des branches de la sco- qui en ont été faites révèlent les aplarité obligatoire. Plusieurs groupes de ports de cette nouvelle technologie réflexion ont ainsi été constitués, afin pour le travail de l'élève (corrections de répondre à cette demande en fran- de style facilitées, qualité de présentaçais, en grec, en histoire, en mathé- tion de chacune des phases du travail ... ). Elles soul ignent également matique et en musique_ De manière générale, l'élaboration de certaines difficultés quant à la gestion situations pédagogiques accessibles par l'intermédiaire d'une informatique VOTRE LEXIDATA intégrée peut se faire sous deux angles CHEZ SOLA d'attaque complémentaires. Le premier De 4 à 15 ans consiste à partir de la demande péda19 fichiers en exclusivité gogique et à regarder s'il existe des Pour classes primaires 15 fichiers Le fichier de 130 pages pour Fr. 13.réalisations informatiques qui réponclasses enfantines 4 fichiers dent avantageusement à cette deman- de 90Pour pages en couleur Fr. 13.- le fichier de. La deuxième approche part au L'appareillexi Fr. 26.contraire des logiciels existants, déjà Rabais dès la pièces plus ou moins répandus dans le monde 1 1 Sola Didact Roe de l'H6pitai 6 Martigny 1 scolaire (traitement de texte, tableur, Il 026/225464-224542 gestionnaire de fichier...), et consiste à
RÉSOLUTION GRAPHIQUE D'ÉQUATIONS adapté de «L'informatique intégrée à l'enseignement des mathématiques: suggestions de quelques situations» CVRP 88.9
du travail de la classe (nécessité de mieux maîtriser le pôle technique, nécessité de mieux cerner les objectifs pédagogiques, par exemple) . En mathématiques, les travaux ont débouché sur un inventaire d'une vingtaine de situations intégrant l'utilisation de l'informatique. Les problèmes pro· posés permettent d'aborder sous un angle original ou complémentaire des problèmes classiques de l'enseigne· ment (constructions géométriques, résolution graphique d'équations, étude de suites, représentation de données numériques, problèmes ouverts à la ré· flexion, ... ). Dans le champ de la musique, la recherche s'est orientée vers une explo· ration de l'électroacoustique par les élèves. Dans ce contexte, l'informatique semble permettre une approche concrète d'un solfège nouveau basé sur les rythmes et les sons. Comme dans l'enseignement traditionnel, l'accent est mis sur l'éducation de l'oreille et sur l'éveil à la forme musicale. Les résultats publiés ne constituent en aucun cas des moyens d'enseignement. 'lbut au plus, cherchent-ils à donner aux maîtres intéressés un certain nom· bre de pistes leur permettant d'aborder l'enseignement sous un angle différent. C'est, d'ailleurs, ce qu'illustre l'exemple ci-après qui exploite quelques-unes des possibilités offertes par les logiciels de type «tableuP) pour ré· soudre un problème classique du pro· gramme de mathématique. RÉSONANCfl; . MAI 1989
Contexte mathématique En dessinant les graphes des deux fonctions associées à chaque membre d'une équation (de degré Quelconque mais à une variable), on peut obtenir une approximation de la ou des solutions par lecture des abscisses des points d'intersection. Objectifs Consolider la notion de résolution graphique. Pratiquer une méthode de recherche par approximations successives. Rendre familière la notion d'ensemble de solutions, en particulier en manipulant des équations à trois, quatre ou cinq solutions. Prérequis mathématiques Notion d'équation et de solution. Notion de graphes. Il est, en outre, nécessaire que les élèves aient déjà fait Quelques résolutions graphiques «à la main».
manière précise sur le document gra- successives on peut trouver les soluphique une rone d'intersection des tions de l'équation les unes après les deux fonctions. Par approximations autres.
LE DOCUMENT TABLEUR A
1 2 3 4 5
Minimum - 5 Maximum 5
6
In cremen t
7
f-!-
+a~
f..Hf.Hf.H'fi if if if -ft
B
C X, -5 .0 00 -4 . 375 -3.750
- 3 . 125 0.625
-2.500 - ' .8 75 - 1 . 250
-0 . 625 0 .0 00 0.625 ' . 250 1 . 875 2 . 500 3.125 3.750 4 . 375
~
E
, x
: 225
71.8322754 -5 . 3710938 - 30 . 413818 · 23.4375 ·0.9216309
24.3164063 43.1213379 50 43 . 1213379 24.3164063 -0 . 9216309 -23.4375 -30 . 413818 - 5.3710938 7 1 . 8322 75 4 225
F -alx
H
G
,
, x
5 6.875 8.75 10 .625 1 2.5 14 .375 16.25 18 . 125 20
21.875 23.75 25 . 625 27 .5 29.375 31.25 33 . 125 35
-
alx
220 64 .9572754 - 14.121094 -41.038818 -35.9375 - 1 5.296631 8.06640625 24.9963379 30 21 . 2463379 0.56640625 - 26.546631 -50.9375 -59.788818 -36.621094 38.7072754 190
Les fonctions f(x) et g(x) sont installées dans les cellules et recopiées vers le bas. L'élève agit en changeant les valeurs «minimum» et «maximum» dans les cellules A2 et At L'incrément, la colonne C, qui donne les différentes valeurs de la variable, et les colonnes E et F, qui donnent les valeurs des fonctions f(x) et g(x) se calculent automatiquement. Les valeurs de la variable (colonne C), sont formatées à trois décimales. Pour trouver les fonctions installées, cliquer sur l'une des 'cellules de la colonne E ou F et la fonction apparaît dans la barre de formule. La colonne H, If(x)-g(x)I, est laissée à la judicieuse sagacité des élèves ...
Prérequis informatiques Sélectionner une cellule dans un tableur. Passer à la fenêtre graphique. Connaître les conventions d'écriture al gébrico-informatique (3'x 1\2 pour 3x 2). Exemple de problèmes Rechercher gaphiquement les solutions de l'équation: x4 - 18x2 + 50 = 3x + 20 En modifiant les valeurs minimum et lnaximum de la variable dans le doculnent tableur, on fait apparaître d'une RP.80NANCFl; • MAI 1989
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Enduits autoadhérents
Mezenerweg 9 Tél. 031 42 0443
EXTENSIONS PÉDAGOGIQUES
LE DOCUMENT GRAPHIQUE 250
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1.3 I.ÇJ
2 .5 3 . \
Jean Pascho1!d
Et à l'école normale?
Centre vaudois
de recherches pédagogiques
0-0
3 .B 4.4 5.0
L'élève estime sur le graphique un encadrement d'une solution Qu'il inscrit dans les cellules «minimum » et «maximum » de la fenêtre tableur. Lorsqu'il revient au document graphique, il obtient un «agrandissement» de la zone d'inlersection. Les abscisses sont formatées à une seule décimale, ce qui peut stimuler l'intérêt pour la valeur f(x) -g(x)! Les échanges entre les groupes ont été nombreux également. Ils portaient essentiellement sur l'avance du travail, et L'expérimentation en classe s'est dé- non sur les bonnes réponses à donner roulée sur deux périodes de 45 minu- aux problèmes. tes avec 22 élèves de 8' scientifique. Les équations présentant des solutions Les élèves travaillaient par groupe de confondues, et conduisant donc à la trois. tangence des courbes, semblent avoir posé problème. Les élèves ont longueLa mise en place et l'ouverture des documents n'a pas posé de problème ment examiné le voisinage des zéros, et n'appelle aucun commentaire. La afin de vérifier l'exactitude de leur reconsigne et les manipulations de base, levé. brièvement présentées frontalement Une équation posait le problème de la par l'enseignant, ont été rapidement discontinuité d'une fonction et des limites de sa représentation graphique comprises et appliquées. par un logiciel standard. Plusieurs élèDès le départ, les groupes ont travaillé ves ont commencé à approximer J'inrapidement. Les échanges à l'intérieur tersection de f(x) et g(x) au voisinage des groupes étaient nombreux. Après de la valeur limite, avant de revenir à quelques essais, les premières solu- une interprétation mathématique de tions ont été relevées sur les feuilles à cette difficulté. disposition. Cet atelier a, par ailleurs, donné lieu à Après quelques résolutions, un groupe, des explorations systématiques de la particulièrement rapide et habile, s'est précision des mesures. Plusieurs élèves fondé principalement sur l'analyse de ont cherché, sans raisons apparentes, à la différence f(x) -g(x). Ceci tendrait à exprimer leur solution graphique avec démontrer l'intérêt et l'importance de un grand nombre de décimales. Cette mettre cette colonne à la disposition recherche des limites du système semdes élèves. ble du plus grand intérêt.
COMMENTAIRES PÉDAGOGIQUES
On peut imaginer une situation très voisine pour étudier la notion de graphe d'une fonction. On peut en particulier se centrer sur les points critiques de la courbe (zéros, extrema, point d'inflexion).
- - - -FORMATION DES ENSEIGNANTS- - -- -
PUBLICATIONS DU CVRP DANS LE DOMAINE DE L'INFORMATIQUE PASCHOUD, J. - Observation d'une expé. rience d'informatique intégrée. Etude des activités d'une classe de 8' sup. Mars 1986, 30 pages.
L'informatique est présente à l'école normale du Valais romand sous deux form es:
87.06 CHANSON, F. - Un micro-monde pour des activités en français avec LOGO. La tortue bavarde ... Septembre 1987, 84 pages.
1. un cours obligatoire (J heure par semaine) pour tous les élèves de 3' année; 2. deux cours facultatifs (1 heure par semaine) avec de petits groupes (actuellement 10 et 8 élèves) et deux niveaux de connaissance.
88.01 PASCHOUD, J. - Observation d'une expérience d'informatique LOGO. Etude des acti~ tés d'une volée de la 5e à la 7t secondaire.
Févl"ier 1988, 67 pages. 88.04 BODER. A. - Observation d'une expérience d'informatique LOGO. Analyse psycho-pédago· gique de la compréhension du concept de récursivité. Mai 1988, 34 pages. 88.07 GENEVAY. K, NICOLF:T, M. - L'informati· que intégrée à l'enseignement du françai•. Rénexions générales. Juin 1988. 34 pages. 88.08 JOOST. P. - L'informatique intégrée à l'.n· seignement de la musique. Une étude de la musique électro-acoustique à l'école. Juillet 1988. 35 pages.
PROGRAMME DES COURS l. Cours obligatoire: al Un peu d'histoire et un peu d'information : - information et son trailement; - matériel et logiciel; - exemples d'application.
hl Connaissance élémentaire de la configuration et du fonctionnement d'un système informatique:
88.09 RERNET, T., HABERSAAT, P., JOBIN. P., PASCIiOUD, J. - L'infonnatique intégrée à l'enseignement des mathématiques. Sugges· tions de quelques silualions. Juillet 1988, 44 pages.
- architecture d'un ordinateur; - périphériques et supports d'informa· tion; - notion ·de programme. c) Applications: - traitement de lexte pour se familiariser avec un logiciel utilitaire. d) Eléments de programmation: - présentation de LOGO; - langage informatique et conception de la pédagogie; - les primitives; - les procédures; - affectation de variable; - gestion de l'espace de travail; - récursivité; - résolution de problèmes.
B. Salt/hier Ens. EN
«Maintenant nous avons un plan·horaire d'école total et idéaL» .. , nous disent les instituteurs qui travaillent avec l'horaire total MOOULEX. Les tableaux MODULEX pour la planification des leçons sont simples. lisibles, faciles â modifier et conviennen! pour Ioules combinaisons, Us sont livrables pour des classes de n'importe quel nombre d'eteves (avec possibilitê de compléter) et pour toutes sortes de formations. Des indications précises sur les surfaces les plus petites sont possibles. grâce aux vastes gammes de couleurs ainsi qu'ault lettres et chiffres affichables. Vous avez cl-contre l'exemple d 'un tableau de planification (100 cm de largeur)( 50 cm de hauteur) qui contient 5 classes. 12 enseignants dans 11 locaux et 1 journêe de 9 heures du lundi au samedi (prix environ Fr. 420.-), Avec les tableaux de planification MODULEX vous pouvez présenter clairement 40 classes ou plus ainsi Que tous les locaux spéciaux.
texte: observations d'expériences en 3' et 8'
années. Selltembre 1988, 40 pages.
Rf150NANCt:S . MAI 1989
b) Le niveau 2 (élèves ayant suivi le cours de 3' année) comprend la présentation et l'étude du langage BASIC).
2. Les cours facultatifs n'ont pas de programme précis. Celui-ci dépend de l'intérêt des élèves et de leur motiva· tion:
88.13 . NICOLET, M. - L'informatique intégrée a l'enseignement du français. 1l-aitem.nl de
Centre vaudois de recherches pédagogique. 56, rue Marterey 1005 Lausanne Téléphone (021) 4432 06.
a) Cette année, au niveau 1 (élèves n'ayant jamais suivi de cours d'informatique) après avoir traité quelques généralités, nous avons surtout travaillé les différentes applications de l'in· formatique telles que: - traitement de texte; - éditeur de dessins techniques et artistiques; - gestionnaire de fichiers; - édition de paJtitions et séquenceur multi·pistes.
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- - - -- FORMATION DES ENSEIGNANTS----
Concept et programme de formation des enseignants d'informatique du CO MOT DU PRÉSIDENT DE LA COMMISSION INFORMATIQUE DU CYCLE D'ORIENTATION
J'aimerais rli1l!1i1'cier pm'ticulÎè'l'e· ment les f01'matenTs qui ont consacré leur énergie et leur dynamisme à p1'é· L'introduction dans la grille· horaire pm'er cette formation, ainsi que les de l'info17natique en 2' et 3' année de directenrs de CO qui ont mis à dispo· CO a en comme cOlISéquences en plus sition len1' équipli1nent et certaines de généralisli1' cet ellSeignement: fois leurs logiciels. La disponibilité l'équipement des centres scolaires en de ces différentes pli1'sonnes pli11net· matériel informatique (avec les inci· Ira de 1'éaliser le 80 % de la forma· dences financières inMl'entes) et la tian de base pour la rentrée 1989/ 1,990. J 'ose es pérer que les formation des maîtres du CO. contraintes financièl'es n'altèl'eront Désireux de gél'li1' au mieux cette si- plus le déroulli1n1i1!l de la fonnation tuation, le chef du Dlp, par décision à la carte qui tiendra compte du dé· du premier octob1'e 1987, mettait sur sir et des besoillS des maîtres (auto· pied une commission (commission in· (onnation) . fomzutique du cycle d'orientation), Vous n'ouverez dans les pages qui sui· devant gérer la for/nation des 1IIaîtres vent des précisions quant au concept (concept de la fom!ation, contenu et de fonnation, quant à la perception articulation de celle·ci), et contrôler de la f01111ation par les li1!Seignants la diversité d'équipement des CO (li· qui l'ont suivie, aillSi que le point mite des subventionnements par sai· sur celle·ci. le). La formation a débuté en août 1,988 et s'est poursuivie durant l'au· La fonnation constitue une prli1l!ièl'e tO?nne, avec un an'êt dû principale· étape importante certes, mais qui mli1!t à des raisons et à des contrain· doit débouchli1' sur l'ajustli1l!ent éven· tes budgétaires, et ce dm'ant le tuel du programme, du fait de la di· printli1nps 198,9. L'objectif de la cam· vli1'sité des équipli1nents et de l'évol!!· mission informatique, qui était de tian des logiciels , sur la {01'mli1' la prli1nière et la deu.1:ième va· généralisation de l'info7'llwtique CO1/!' lée pour la rentrée 1989, avec les ob· me outil d'li1!Seignli1l!ent, sur la ré· jectifs et les contenus de la {onnation flexion de l'orientation de l'infonna· de base, n'a pM pu, donc, êt?'e at· tique au CO qui tli1!d quelquefois à teint. Cette situation a entraîné des s'orienter vers la bureautique. crispations auprès des maîtres et des formatenrs, crispatiollS qui devraient Il est intéressant de rli1l!arquer que s'altémter avec la rep1'ise de la f01'ma· l'introduction de l'inf017l!atique s'est tian pour l'année scolaire 1989/ accompagnée d'un dynmnisme et 1990. d'une application des maîtres re1l!U1"
quables: cet engagement doit être re. connu, li1!couragé et poursuivi. Claude·Ivan Chanton Président de lu. commission 'informatique du. cycle d 'orientation
AVANT-PROPOS Par décision du 8 juillet 1987, le Conseil d'Etat décidait suite aux déci· sions du 3 juin et du 27 mai 1987, concernant respectivement l'adoption de la grille·horaire et les programmes du cycle d'orientation, de recomman· der deux types d'appareils informati· ques et d'équiper deux salles d'infor· matique pour la formation des maîtres: une salle dans le Haut·Yalais et l'autre dans le Bas· Yalais. La diversité des équipements obligera le Département de l'instruction publi· que (DIP) à maîtriser le concept de la formation et des programmes pour évi· ter le risque d'une trop forte disper· sion. De ce fait, les CO devront dispo· ser de maîtres ayant suivi la formation complète, C'est dans cet esprit que la commis· sion mise sur pied par le chef du Dé· partement le 1" octobre 1987 a œuvré et déposé un rapport intermédiaire.
CALENDRIER D'INTRODUCTION DE L'INFORMATIQUE DANS LES CLASSES DU CO 1988·1989 Cours d'informatique en 2' et en 3' an· née pour les CO qui ont introduit la HEsONANCF,s . MAI 1989
LIP du 16 mai 1986 par anticipation ou en 3' année pour tous les autres.
1.2 Calendrier de formation
F01'lnation de bll1!e
re. Cette mise à disposition d'un temps de classe représente environ 25 % du temps total de formation.
1989·1990 Généralisation de l'informatique en Les maîtres qui enseignent l'informati· que en 2' et/ou 3' année, durant l'an· 1.4 Centre de formation 2' et 3' année, née 1988·1989 (CO nouvelle structu· Pour le Bas· Yalais, une salle équipée rel, ont commencé leur formation dès de Macintosh et de PS 2 de IBM est février 1988 et constituent la première FORMATION prévue à Martigny. La salle du Haut· et la deuxième volée (actuellement, 97 DU PERSONNEL ENSEIGNANT Yalais est située à Naters (équipement: maîtres en fonction). PS 2) (possibilité d'utilisation dès 1.1 Concept La moitié du temps consacré à la for· l'automne 1989). mation de base est prise sur le temps La formation du personnel sera conçue scolaire, l'autre moitié, sur le temps selon 3 volets, tous pris en compte et 1.5 Formateurs capitalisable sous form e de crédits (1 libre, actuellement 160 heures de for· mation ont été dispensées. Le DIP, par le SES, a pris des disposi· crédit = 2 heures de formation). tions pour trouver des formateurs (éco· les ou personnes) capables de donner Le premier volet de formation est ce· la formation de base et ce, de façon lui que tout maître aura dû accomplir suivie. Il a privilégié des formateurs, par lui·même. De ce fait, le maître dé· sirant se former devra présenter un maître du CO, ayant déjà une expérien· ce d'enseignement de l'informatique. dossier d'admission dans lequel il si· gnifiera sa motivation, ses connaissan· SUIVI DE L'ENSEIGNEMENT ces en informatique, sa pratique, son DE L'INFORMATIQUE AU CO expérience, etc. Ce volet constitue un pré· requis obligatoire, comptant pour Personne·ressou1'ce 30 crédits ou 60 heures. Il serait souhaitable de désigner par le DIP des personne·ressource afin de ré· I.e second volet ou formation obligapondre aux besoins ponctuels de l'en· toire qui comprendra 4 cours sera la seignant (point de chute téléphonique, base par laquelle tout enseignant d'in· aide). formatique du CO aura passé et pero mettra de former l'ensemble des maî· Personne·contact tres sans distinction. Il comportera 80 Une personne·contact sera désignée crédits ou 160 heures. dans chaque CO. Le rôle de ce maître sera d'informer régulièrement la com· Le troisième volet ou formation à la F011nation à la carte carte contribuera aux compléments de mission informatique de l'évolution de formation au choix du maître et servira Cette formation sera offerte soit sous cet enseignement et des difficultés tant à la formation continue qu'à la la forme de cours d'été soit lors des rencontrées. formation modulée. Le maître compo· sessions pédagogiques soit sous la for· sera son propre programme de forma· me de cours organisés durant l'année Personne resp01!Sable tion soit en participant aux cours of· scolaire dans les régions ou dans les Une personne responsable de la salle d'informatique sera désignée dans cha· ferts sur le plan cantonal, soit en CO. organisant ou en assistant à des cours Cette formation peut aussi être gérée que CO. dans son centre scolaire (idée d'auto· par le maître (prin cipe d'auto· Equipli1nent inf011natique formation et de maîtrise de sa propre formation) et faire l'objet de recon· Thut équipement informatique prévu formation). Ce dernier volet comporte· naissance par le DIP. dans un CO fait l'objet d'un préavis de ra 40 crédits ou 80 heures. 1.3 Répartition de la formation en- la commission informatique en ce qui L'accomplissement de ces trois volets, tre le temps scolaire et le temps concerne le subventionnement. Un rap· soit 150 crédits ou 300 heures de for· port précisant le besoin du nombre non scolaire malion donne droit à une certification d'appareils, le choix du type d'appa· délivrée par le DIP (diplôme cantonal Sur l'ensemble de la formation, soit reil, le nombre de personnes à former, pour l'enseignement de l'informatique 150 crédits ou 300 heures, 40 crédits etc., doit lui être adressé avant toute au cycle d'orientation) . (80 h) seront pris sur le temps scolai· décision d'achat. REsoNANCES · MAI 1989
,
CONCEM: FORMATION - INFORMATIQUE - CO
Les chemins de fer MARTIGNY -CHÂTELARD et MARTIGNY-ORSIÈRES ainsi que le SERVICE AUTOMOBILE MO
(Cette formation s'acquiert par unités capitalisables: crédits) Pré-requis
vous offrent de nombreux buts de promenades avec circuits pédestres dans les vallées
(Obligatoire pour obtenir la possibilité d'être formé: école club Migras, Uni populaire, session d'été, autre formation ... ) - motivation suffisante; - une certaine pratique en informatique, à présenter dans un dossier personnel (fiche d'inscription) .
~ ~
Formation de base Cours d'introduction: Logiciels de base (programme CO): Langage logo: Didactique, évaluation et sensibilisation:
10 30 30 10
crédits crédits crédits crédits
50 %de ces cours seront organisés pendant le temps scolaire).
~ ~
Formation à la carte
d u TRIENT et de CHAMONIX
d'ENTREMONT et d'AOSTE
Salvan - Les Marécottes (télécabine de La Creusaz, zoo alpin) - Finhaut - ChâtelardGiétroz (funiculaire de Barberine, train d 'altitude du barrage d'Emosson) - ChâtelardFrontière - Col de La Forclaz - Glacier du Trient - Col des Montets (réserve écologique des Aiguilles-Rouges) - Chamonix
Verbier (liaison directe par télécabine dès Le Châble) - Fionnay - Mauvoisin - Champex (télécabine de La Breya) - La Fouly - Ferret Bourg-Saint-Pierre - Hospice du Grand-SaintBernard - Aoste par le col et le tunnel du Saint-Bernard - Tour des Combins
Réductions pour les écoles
RENSEIGNEMENTS:
Au minimum quatre cours, à choisir parmi: A P P
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Diplôme pour l'enseignement de l'informatique au CO.
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1 G N A N T S
Equivalence: les maîtres ayant déjà suivi une formation de ce type peuvent demander une ou des équivalences. Certification:
LE POINT SUR LA SITUATION
R
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A la rentrée de septembre 1989, les deux premières volées d'enseignants (97 enseignants, plus les formateurs) en informatique auront suivi, sans compter la formation individuelle (pré· requis), 160 heures de cours. La der· nière partie de la formation (WGO II, didactique et formation à la carte) a dû être reportée en 1990 pour des rai· sons.budgétaires. Les cours sont offerts sur SMAKY (un groupe), sur MACINTOSH (un grou· pel, et sur compatibles IBM (deux groupes) et ce pour les deux volées.
~ ~ RFBONANCRS MA[ [989
ENQUÊTE Suite à une enquête menée auprès des enseignants concernés par la commis· sion informatique du CO, les résultats suivants ont été enregistrés: R~ONANCES . MAI 1989
Direction MC - MO - 1920 Martigny Tél. (026) 222061 Service auto MO - 1937 Orsières Tél. (026) 83 11 43
l. La conception en trois parties (pré·
requis, formation de base, formation à la carte) vous plaît·elle? Compatibles:
oui non
~
~
86,66 % 13,33 %
Smaky:
oui
~
100 %
Macintosh:
oui
~
100 %
2. Le principe des unités capitalisables est·il intéressant? Compatibles:
oui non
~ ~
Mmjenne sur 5 a) logiciels de base 1: contenu 4.5 4.8 animateurs b) logiciels de base II: contenu animateurs
4.33 4.9
c) cours d'introduction: contenu animateurs
4.6 4.85
92,85 % 7,15 %
Smaky :
oui
~
100 %
AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT
Macintosh:
oui
~
100 %
à votre disposition
3. Etes·vous favorables au fait qu'une partie de la formation soit faite sur le temps scolaire? Les trois groupes répondent oui à 100 %. 4. Degré de satisfaction dans l'évalua· tion de la formation.
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\1 serait possible de citer encore la
L'Ecole technique cantonale à la pointe de la formation informatique en Valais INTRODUCTION L'Ecole technique cantonale d'informatique a élé cantonalisée en septembre 1988; lancé en fin 1985 par l'Association 13 réunissant 23 communes, des entreprises el des privés, cet établissement occupe aujourd'hui une place importante au niveau de la formation supérieure de notre canton.
interprètes, chefs d'orchestres et même compositeurs ...
tion jusqu'aux emplois réservés aux formations de type post-universitaire accompagnées de nombreuses années d'expérience professionnelle.
En informatique comme en musique, il est nécessaire de suivre les nuances pour comprendre la complexité du do- Le lecteur intéressé pourra obtenir une maine étudié, on recense aujourd'hui bonne vue d'ensemble des métiers de plus de langues informatiques que de l'informatique en consultant par exemlangues humaines, plus de deux cents ple J'ouvrage d'Yves Lasfargue: «'I\-amétiers et spécialisations sont réperto- vailler dans l'informatique: rêves et J,'J<;cole technique cantonale consacre riés sous le lerme générique d'informa- possibilités», diffusé par les Editions J'essentiel de ses moyens à la forma- tique. Il n'est pas difficile dès lors, de d'organisation. tion de techniciens" E1'" en informati- comprendre la confusion qui s'installe dans l'esprit du grand public. LES DOMAINES D'ACTH'ITÉ que de gestion. Le diplôme de technicien «ET" est re· connu par la Confédération. Il se situe dans le cadre des filières de formalion supervisées par l'm'IAMT:
- Ecoles techniques ET; - Ecoles techniques supérieures ErS; - Ecoles polytechniques fédérales. 75 étudiants poursuivent actuellement leur formation dans le cadre de l'ETC, 2 classes à plein temps et trois classes en emploi donl une classe en allemand décentralisée à Viège.
Etre informaticien ne signifie pas beaucoup plus dans le détail qu'être employé d'usine, encore faut-il savoir dans quel domaine et à quel niveau de compétence s'exerce la spécialité exprimée, employé non qualifié ou ... directeur. Nous som mes heureusement sorti d'une époque où J'on pouvail faire croire, dans notre canton, qu'une formation d'un mois transformait n'importe quel titulaire de CFC en analyste programmeur spécialisé.
Il est grand temps de détromper le LES MÉTIERS DE L'INFORMATIQUE public et de remettre J'informatique à Trop connue, trop mal connue, l'infor- sa juste place, c'est-à-dire dans le camatique est mise «à toutes les sau- dre d'une discipline générale et multices", on mélange allègrement les no- ple extrêmement complexe dont les tions d'utilisateurs et de programmes applications sont de plus en plus spéinformatiques à celles de program- cialisées et segmentées. meurs, de concepteurs d'application Il en est de l'informatique comme de notamment. tous les métiers, le domaine d'activités Ainsi, en informatique, les musiciens évolue avec le degré de compétence sont-ils ou se croient-ils tous, à la fois depuis des emplois à faible spécialisa-
Actuellement la connaissance informatique est appliquée dans trois domai· nes généraux : - l'informatique scientifique; - l'informatique technique; - l'informatique de gestion. L'informatique scientifique est réservée aux formations de très haut niveau, le champ d'application de telles compétences demeure restreint dans notre pays. L'informatique technique touche les domaines de la production industrielle, la commande de processus, la roboti· que, la conception et la fabrication assistée par ordinateur, etc. L'informatique de gestion s'applique à tous les domaines touchant la gestion et l'administration des entreprises et de tous les organismes économiques. On y trouve le plus grand nombre d'opportunités de travail et de déve· loppement personnel. RÉSONANCES - MAI 1989
partie de l'informatique qui touche à la production proprement dite des ordinateurs, c'est-à-dire le hardware. Peu développée dans notre pays, cette spécialisation découle plus d'une formalion d'électronicien spécialisé vers le domaine des composants informatiques.
UTILISATEUR-CONCEPTEUR UNE NUANCE DE ruLLE Afin de bien comprendre le rôle d'une Ecole technique d'informatique notamment en regard de la formation informatique de base enseignée dans les cycles, les écoles de commerce et les écoles professionnelles, il est nécessaire de repréciser la différence qui sépare l'utilisateur du concepteur. gétaires, la planification des activités, En effet, un technicien en informatique la simulation d'entreprise et des éléest un créateur de programmes, ments de recherche opérationnelle. contrairement à l'utilisateur dont le Cet enseignement de gestion seli de rôle est de mettre en œuvre, plus ou champ d'application aux connaissances moins correctement, un système infor- informatiques qui composent la part la matique et d'utiliser des produits sim- plus large du programme d'enseigneples tels des progiciels de traitement ment de l'ETC. de texte, des tableurs ou des gestionLe niveau de formation technicien tounaires de bases de données. che en principe la petite et moyenne La différence fondamentale entre l'uti- entreprise, il s'agit donc de maîtriser lisateur et le créateur-concepteur étant les systèmes d'exploitation des microadmise il est aisé de comprendre que ordinateurs seuls ou en réseaux, des la formation octroyée au niveau d'une mini-ordinateurs multipostes profesEcole technique est fondamentalement sionnels. différente des quelques rudiments informatiques octroyés aux niveaux pré- Les systèmes d'exploitation étant maîtrisés, il est nécessaire de savoir écrire cédents. des programmes spécifiques, dans plusieurs langages en fonction de la deL'INFORMATICIEN DE GESTION mande du marché romand. L'ETC enL'informaticien de gestion applique seigne le langage C au niveau de la ses connaissances techniques au do- micro-informatique, après une rapide maine de la gestion d'entreprise, il introduction à la gestion des fichiers doit donc être au bénéfice d'une dou- par Dbase 4, le langage Cobol comme ble formation complète. système de langage portable du microordinateur au grand système, le langaLe cursus d'étude d'un technicien en ge RPG 3 comme langage miniinformatique de gestion tient compte informatique et Synon comme de cet aspect des choses en prévoyant générateur d'application de 4" généraun enseignement large des branches tion. de gestion d'entreprise, depuis la comptabilité générale el l'économie gn dehors de la programmation propolitique jusqu'à la gestion de produc- prement dite qui peul être assimilée à lion en passant par les techniques bud- un système de traduction, le technicien Ri.sONANCI:S . MAI 1989
en informatique est en mesure de procéder à l'analyse des besoins du client depuis l'étude d'opportunité jusqu'à la programmation, par l'analyse fonction nelle et l'analyse organique. Les cours d'analyse sont basés sur l'étude de cas pratiqués et le travail en groupe. Agissant sur un plan pratique, le technicien ET doit être familiarisé avec la réalité de l'entreprise déjà pendant ses études. Dans ce but, l'ETC exige la réalisation de travaux de séminaires, puis un travail de diplôme destiné à une entreprise réelle. Le cinquième semestre d'étude est un stage en entreprise qui assure la mise en pratique d'une partie des connaissances acquises à l'école et leur approfondissement en milieu réel. Comprendre des besoins d'entreprises, analyser, modéliser une solution ,<faisable " en fonction du potentiel de l'entreprise, écrire la solution et l'implanter sur un système de gestion informatisé voilà le travail réalisé par un technicien en informatique de gestion.
L'ÉCOLE TECHNIQUE CANTONALE: UN CENTRE DE COMPÉTENCES Le développement économique des régions suisses dépend aujourd'hui de la mise en place de «centres de compé-
tences», de foyers de connaissances mis à la disposition des entreprises.
qualifiée pour les centres informatiques de l'industrie du canton, pour ses L'implantation de nouvelles activités administrations et pour les sociétés de orientées vers les technologies avan- services et de conseils informatiques. cées se base en effet sur la disponibiliUNE ÉCOLE té de personnel qualifié, sur la mise à TOURNÉE VERS LE FUTUR disposition de sources scientifiques et techniques, sur les possibilités de formation et de soutien technique dans L'Ecole technique cantonale intégrée au service cantonal de la formation les domaines étudiés. professionnelle, trouve sa vitesse de L'Ecole technique cantonale développe croisière et des moyens propres à assuses activités dans la direction du cen- rer son développement. tre de compétences en créant des fili è45 collaborateurs œuvrent à temps res nouvelles au niveau de la formation des entreprises: gestion de la PME, partiel à la formation de plus de 200 personnes en moyenne chaque semaidessin assisté par ordinateur, gestion ne. de production assistée par ordinateur, télématique, centre serveur d'entrepri- L'Ecole technique cantonale regarde se, etc. résolument vers l'avenir et prépare De nombreux travaux de diplômes sont l'ouverture de nouvelles voies de forexécutés pour les entreprises et les collectivités. A titre d'exemple citons l'informatisation de l'aéroport régional de Sion, le développement d'applications spécifiques de gestion dans le domaine des écoles, des éléments d'informatique communale, l'informatisation d'offices régionaux de promotion économique. Les entreprises et les collectivités publiques trouvent une source de conseils informatiques à l'ETC qui a coordonné l'informatisation de l'administration communale de Sierre, de remontées mécaniques, d'entreprises de production industrielles. Les responsables de l'école s'engagent également fortement dans les projets de développements technologiques comme par exemple: les communes modèles des PTT en matière de communication pour le projet sierrois NOMOCOM. Ainsi apparaît la véritable notion d'école technique, voire d'«école entreprise» qui tout en gardant un devoir de non-concurrence sur des projets simples collabore étroitement au développement de la petite et moyenne industrie valaisanne, tout en devenant une source de main-d' œuvre hautement
mati on notamment dans le domaine de l'informatique appliquée au bâtiment et des techniques videotex grand public. Marc-André Berclaz Directeur ET!
Sion :
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Au centre e formation professionnelle La rédaction remercie particulièrement les professeurs et la direction du centre professionnel qui ont reçu avec amabilité le spécialiste en informatique de l'ORDP L'initiation à l'informatique, obligaloire pour tow; les apprentis, sert à montrer l'ulilité de l'lJrdinate11r dans la vie de taw; les jours et dans les différents secte11rs d'apwentissage du Centre de formation professionnelle. C'est une sensibilisation à la machine: une vingtaine d'heures sont consacrées à cette initintion faite d'e.1:plicatiolls, démonstmti01lS, films vidéo, etc. Un JOUI', chacun des app?'lmtis sera peut-être confronté au problème de l'usage de l'ordinate11l' dallS son métier. L'infonnatique touche tow; les secde f0?7nation et à chaque secte11r cOITespond un enseignement spéci/ïque.
1ei1?'S
Face à l'ordinate11r, la réaction des da.ns les entreprises. La philosophie élèves est très variée et passe de la du nouveau p?'Ogm?ll?ne est basée sur passion à l'indifférence, mais (l'une l'ut-ilisation de l'ordinate11r comme maniè?'e générale, -ils en ve11lent» et outil: on util'ise le table11l' pour les demandent des cours supplémentaires problèmes c01/lme/'cùlux, le tmitele sail'. Face à cet élan, il n 'y a au- ment de textes pour ln c017'espondancun frein, ni de la part de la direc- ce, etc. L'étape IJlIivanle conce/'ne les tion, ni de celle des p?'Ofesse11rs, la applicatiollS commerciales: tmite/' seule limite dans ce domaine est celle des cas particnlie/'s, fail'e des études de situations et des jeu.x d'entrepri· du budget. ses. Le matériel est de bonne qualité comme le tmvail que l'on (!;lige des SECTION DU COMMERCE élèves. Les logiciels sont toujours tenus à jour. La f0?7nation en DAO se Le matériel a été choisi en fonction l'ait sU?' Autocnd, logiciel p1'Ofessionde ce que les apprentis rencontreront nel. Rf:SONANCPS · MAI 1989
SECTION DES MÉTAUX Les étudiants suivent des COUI'S de progmmmalion (Pascnl, Modula) puisqu'en fin de formation, ils doivent être à même d'élabO?'eI' de petits pl'ogl'almnes liés qui pe/~nettront de c017!?I!ander un ?l!ote11r, un inte/'mpte11r, etc. C'est l'Apple ilE qui est encore utilisé aujo1l?'d'hui, car c'est l'appareil qui permet un inte/'façage avec les outils relativement facile et pas tl'OP onérC'l&1:. L'élève passe ainsi du stade de la pmgrarnmation au produit fini avec le même appamil. Ces machines sont utilisées essentiel-
lelnent par des électl'oniciens, mais aw;si pnr des gens qui souhaitenl suivre un cours de pe'rfectionnement dans le domaine de l'info1'11wtique technique: électronique, électronique technique, technique numérique et technique micro-processeur. Pour bien cemer le lien qui doit être établi entre l'informatique et la technique, chaque élève l'éalise pratiquement une liaison (interface) entml'ordinateur et la machine.
ATELIERS L'aveni1' des machines-outils est intimement lié à l'info1'11wtique: sur le mnrché, la majorité des machines sont à commandes numériques. Les élèves doivent par exemple «faire faire» une pièce pa?' une machine, à parti!' d'un dessin: on m~t1'e ici dans le domaine de la l'obotique, Par rapport aux machines conventionnelles, ces nouveau,t outils pm~nellent de raccourci!' com;idémblement le temps d'mina,qe (10 à 15 minutes au lieu d'une journée), la précision est plus gmnde, le l"isque de fausse manip/tlatian est réduit ainsi que les dangm's inhérents à ce genre de travail. Les apprentis suivent d'abord des cours de base sur des machines didactiques, moins puissantes que celles de l'industrie, mais qui pmnellent quand même de simuler un travail depuis la programmation de la machine jusqu'à l'usinage d'une pièce. Par la suite, les élèves ont l'occasion d'œuvrer sur une machine professionnelle qu'ils retrouvm'ont plus tard dam; l'industrie. La pl'ochaine étape sm'a la formation à l'utilisation de robots industl'iels. Si la plupart des pièces sont aujoU1'd'hui usinées à la machine, le futur mécaniciml n 'ml a pas pour autant abandonné la lime qui est devm!ue un outil de cOl'rection des pièces. La raison pour laquelle on trouve plu8ieurs types d'appareils au cm!ll'e de formation, c'est que chaque maison de pl'oduction s'est spécialisée
dans un domaine plutôt qu'un autre; l'ordinate1t1' est un outil que l'apprenti doit connaîtl'e avant d'appréhender sa vie professionnelle: ce nouvel outil sem la tablelle graphique l'emplaçant la table à dessin, le l'obot 1'811!plaçant l'étau et la lime, l'mttomate progranmUtble l'emplaçant le relais électl'ÎqllC, etc.
-----ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ--
Institut pour jeunes filles et garçons la formation d'avant-garde
L'ordinateu,l' est donc pleinement in· tégré dans chaque section de chaque secteur et l'informatique intégrée aux nouveaux programmes de formation du cm!lre.
INFORMATIQUE
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COMMERCE LANGUES ÉCOLE SCHMID
Propos recueillis par S, fulppaz
Cours annuel de langues après l'école obligatoire ou pendant la dernière année de scolarité obligatoire; allemand, anglais, matières facultatives. Certificat d'allemand (Gœthe)
Cours de commerce ou d'administration en allemand sur deux ans Diplôme de commerce ou diplôme d'administration de l'OFIAMT et diplôme d'allemand (Gœthe).
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-~ Veuillez nous envoyer votre documentation Cours annuel de langues Cours de commerce ou d'administration Maturité fédérale Cours d'allemand en été
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Difficultés d'acquisition du langage écrit LA PEUR ET L'ATTRAIT DE L'ORDINATEUR
'" (028) 234443
Après la lormation il convient de pal'lm' de formation continue et là m!core le cm~h'e professionnel est bien placé: les enseignants font l'effort l'emarquable d'offrir une palette de cours de f01~nation et de perfectionnement impl'essionnante; plus de 1200 cours sont donnés dans tous les domaines, à tous les niveau.t. Une décentralisation à Monthey, Martigny et Sim7'e est envi8agée.
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RÉSONANCES. MAI 1989
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Dans cet article, nous voudrions partager les réflexions que l'expérience a suscitées, et les questions qui nous sont régulièrement posées lors de présentations, Ces réflexions sont en rapport avec notre travail logopédique avec des enfants en difficulté d'acquisition de langage écrit, mais nous pensons qu'elles peuvent servir de base à une réflexion plus générale pour des enseignants, des enseignants spécialisés, des éducateurs ou des parents. Tout d'abord nous voudrions brièvement évoquer les craintes les plus couramment exprimées face à l'introduction de l'ordinateur: - l'informatique isole, renferme et diminue les contacts; - le remplacement et la toutepuissance de l'ordinateur sur l'homme; - la disparition de l'écrit; - etc, l'outes ces craintes, légitimes il y a quelques années, ont été démenties par les événements et l'évolution de l'infOi·matique. Les personnes qui utilisent un OI'dinateur, surtout dans le domaine social, se rendent vite compte qu'on ne peut évoluer en restant isolé et les contacts se créent facilement par l'existence de nombreux réseaux (clubs, associations, cours, etc,), Même dans l'industrie, REsONANCF.S ~ MAI 1989
cette tendance à plus de communication, à un meilleur partage des informations se développe puisque les grands domaines actuels sont justement les messageries, les réseaux infOl'matiques, la présentation assistée par ordinateur (préA.O,) et la publication assistée par ordinateur (P,A.O,), Au lieu de la disparition de l'écrit prédite par certains, on assiste au contraire à une folle croissance de production de documents et le développement d'outils extrêmement puissants au niveau du traitement de texte, de la mise en page, de la production de graphiques, etc, La prépondérance de la machine sur l'homme n'existe pas mais l'introduction de la machine provoque un changement de rôles, de tâches et de relations, même dans le domaine thérapeutique et éducatif. Cependant, il ne faut jamais oublier que l'ordinateur n'est qu'une machine, une machine très puissante, mais une machine qui ne fait que ce pourquoi l'homme l'a programmée,
L'ORDINATEUR-OUTIL Une première remarque préliminaire que nous aimerions faire est que l'utilisation de l'ordinateur, avec des enfants en difficulté d'acquisition du langage écrit ne doit pas répondre à une mode mais doit être le fruit d'un choix personnel, d'une réflexion approfondie, d'observations et d'expériences personnelles,
En ce qui nous concerne, il faut être conscient que l'ordinateur n'est pas la «panacée universelle» et que l'utilisation de l'ordinateur, seul, ne résoudra pas tous les problèmes, l'aspect relationnel et la technique logopédique (ou pédagogique, ou éducative, etc,) sont indispensables. L'ordinateur n'est qu'un outil parmi d'autres qui ne doit pas, à notre avis, être employé avec tous les enfants, ni de la même manière ni exclusivement L'utilisation efficace de l'ordinateur demande un investissement important et doit être le fruit d'une volonté, d'un désir et d'une réflexion personnelle. Une utilisation qui répondrait uniquement à un phénomène de «mode», de réactnalisation d'une pratique désuète, ou à une obligation, sera vouée à l'échec. (La question se posera évidemment de manière tout à fait différente dans le cas d'enfants plus âgés, au cycle, dans la formation professionnelle, etc,). Lorsqu'on a décidé de se lancer, il reste à définir ce qu'on va faire avec cette machine et là, l'expérience nous a montré que l'étape de l'évaluation, de l'expérimentation, du choix et de la connaissance des logiciels est une étape indispensable et très importante pour la validité du travail ultérieur. L'utilisation de chaque logiciel doit répondre à des objectifs bien précis et spécifiques pour chaque enfant. Le choix du support informatique doit être réfléchi et justifié par un apport original.
L'ORDINATEUR: OUTIL D'OBSERVATION
LES IMPACTS
Il est néanmoins possible de dégager quelques motivations et objectifs de l'emploi de l'ordinateur avec ce type d'enfants valables dans la majorité des cas:
L'évolution de la société nous conduit à observer que l'ordinateur va intervenir de plus en plus souvent dans la vie quotidienne et, la lecture sur écran ayant ses spécificités propres, il est de notre "devoip> de préparer les enfants à cc nouveau type de lecture (et même d'écriture).
- Un des apports de l'ordinateur l'are· ment cité est que l'ordinateur peut être un outil de diagnostic révélateur des opérations mentales, des stratégies d'apprentissage et de résolution de problèmes. Il permet d'observer l'api· dement l'enfant dans une situation moins mtificielle, moins stressante et plus fonctionnelle que dans une situa· tion de test, par exemple. - Pour nous, en tant que logopédiste, l'objectif premier de l'utilisation de l'ordinateur avec des enfants ayant des difficultés d'acquisition est de déca· drer leurs difficultés par un change· ment de SUPPOlt. L'expérience nous a montré que le passage de la feuille et du crayon à l'écran et au clavier pel" met souvent, à lui seul déjà, un chan· gement d'attitude de l'enfant par rap· port à l'écrit pour toute une série de raisons que nous ne détaillerons pas ici. Ce décadrage permet souvent de retrouver du plaisir face à une activité cause de nombreux échecs, de nom· breuses souffrances et donc rejetée. On est toujours étonné de voir ce que l'emploi d'un traitement de texte pel" met: l'enfant peut corriger, manipuler son texte sans devoir tout recommen· cel' et produire assez rapidement un "beau» texte dont il peut être fier, indépendamment du contenu (du moins au début); ce qui représente souvent une expérience nouvelle pour lui et l'encourage à produire des écrits. L'enfant devient aussi sensible aux as· pects de mise en page, de ponctuation, de typographie; les discussions, les re· cherches et les expériences de lecture qui en découlent révèlent un change· ment de point de vue très profond face à cette activité abhorrée auparavant.
- Parallèlement au point précédent, il ne faut pas négliger l'impact au niveau de la revalorisation . sociale (parents, fratrie, pairs, etc.) que l'utilisation de
tion (plutôt que la compétition), l'ori. ginalité de chaque manière de pense et l'existence de plusieurs solutions ~ un même problème, la nécessité de clarifier et d'expliciter son fonctionne. ment. Le nombre et la qualité des in. teractions verbales est sensiblement supérieur à d'autres types d'activité. - Les messages écrits à l'écran par l'ordinateur mettent l'enfant en posi. tion de lecture fonctionnelle. Les er. reurs d'interprétation sont répercutées immédiatement mais sans notion de sanction. - Enfin , l'ordinateur permet, de par sa souplesse et sa technicité, de réali· sel' différentes activités impossibles à réaliser autrement ou réalisables uni· quement à l'aide d'un matériel dédié très spécifique (et donc coûteux). - Et pour terminer, il faut citer l'al" gument le plus souvent cité, mais aussi le plus mal compris et le moins respec· té dans de nombreux logiciels, il s'agit de la patience infinie de l'ordinateur qui ne sanctionne pas, ne dénigre pas, les erreurs commises.
de l'ordinateur entraîne pour un enfant en difficulté d'acquisition. - D'autre part, en faisant travailler un tel enfant avec un ordinateur, et sur· tout en le poussant à l'autonomie face à ce matériel, le thérapeute lui envoie un message très fort de la confiance qu'il a dans les capacacités de l'enfant. - L'utilisation de l'ordinateur en ré· éducation permet également un chan· gement de rôle de l'adulte face à l'en· fant; en simplifiant, on peut dire que l'adulte devient partenaire, ressource et non plus "sanctionneup> et déten· teur du savoir. La position physique elle-même est révélatrice: l'enfant et l'adulte regardent ensemble dans la même direction. Cette relation diffé· rente permet également une augmenta· tion des interactions entre l'enfant et l'adulte face à la tâche. - Le travail avec plusieurs eufants et l'ordinateur permet (avec le langage LOGO par exemple) de travailler au· tour de notions telles que la collabora·
. de mettre l'enfant en situation de lec· ture et d'écriture fonctionnelles; . d'améliorer la confiance, la sociabilité, l'autonomie, la souplesse des fonctionnements internes, la logique et la mémoire entre autres; - il y a évidemment bien d'autres techniques et d'autres outils qui pel" mettent, à chacun de trouver et d'em· ployer ce qui lui convient en évitant les leurres et les pressions extérieures!
3. «Infonuatique et orthophonie", U.N.A.· D.R.1.0 .. Olt ho-édition. 4. "l'informatique au service de la lecture», K Kl'oczak, ADEMIR. 5. «Informatique et communication», P. Ne· derlandt, in ~(Parolcs d'or), revue de l'Association romande des logopédistes diplômés, N° 2, juin 1988. 6. ~<Education et informatique .. , NU44, mars 1988.
- l'utilisation de l'ordinateur ne doit pas être un alibi pour faire n'importe quoi et ne doit pas nous faire perdre tout esprit critique. Philippe Evans
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A LIRE POUR ALLER PLUS LOIN 1. .. L'ordinateur à l'école», G. Bossuet, P.U.F.
2.•<Jaillissement de l'esprit, ordinateur et apprentissage .. , S. Papen, Ed. Flamma ~ rion.
CONCLUSION En conclusion, nous pouvons dire, par expérience et échanges avec d'autres intervenants Que - l'ordinateur n'est qu'un outil parmi d'autres et que sa valeur dépendra sur· tout de la personnalité, de la créativité et des compétences de l'adulte qui le met à disposition des enfants. La plu· part des reproches adressés aux ma· chines et aux logiciels dans le domaine éducatif, sont, en fait, des reproches à adresser, le plus souvent aux persan· nes qui se servent de ces outils;
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MAI 1989
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L'informatique dans l'enseignement spécialisé Propos de M André Baech/er, animateur pédagogique. La Casta/ie. ASSOCIATIONS ET PROJETS Il se passe énormément de choses en Suisse romande à propos d'introduction de l'informatique dans l'enseignement spécialisé. Plusieurs institutions s'en préoccupent, notamment l'ATlAH: Association transdisciplinaire d'informatique appliquée aux handicaps. L'ATIAH s'adresse à chaque type de personnes handicapées et leur propose d'utiliser l'outil informatique; elle propose également une formation aux enseignants spécialisés, s'occupe de recherche, de la constitution d'une banque de données sur les logiciels, d'adaptation de programmes et du service télématique: Handitel. L'Institut de perfectionnement de Renens (INPER) organise également des cours destinés aux personnes qui commencent à se former et aux animateurs en informatique: cette formation est autant technique que pédagogique; l'INPER organise également des cours pour personnes handicapées. La Fondation suisse pour les téléthèses (FST) travaille également sur l'adaptation de matériel électronique, comme Hector, qui est non seulement un appareil synthétiseur de paroles, un outil, mais aussi un concept, une suite de cours et un service d'adaptation et de suivi technique et pédagogique. Un projet a été lancé en juillet 1988, il se nomme: projet FST-LOGIBABA. L'opération consiste à sélectionner, ou développer au besoin, des logiciels qui devraient favoriser:
- le développement logique, moteur, sensoriel et affectif; - le degré d'autonomie; - les acquisitions scolaires, culturelles et pré-professionnelles.
ACTIVITÉS Nous diffusons une liste des programmes qui ont été testés et documentés et nous informons les personnes intéressées sur les possibilités d'achat de ces logiciels. Nous conseillons rachat du matériel qui nous paraît le plus adapté aux besoins des utilisateurs. Nous tenons à jour la liste des adaptations, ainsi que les lieux d'achat_ Nous cherchons à informer régulièrement les utilisateurs, notamment par le biais des revues: Appel, Cerebral, Pages romandes et éventucllement d'autres. Les informations porteront sur les nouveautés, les expériences vécues ici et ailleurs, etc. Nous restons à disposition des institutions et des familles pour résoudre des problèmes techniques ou pédagogiques. Enfin, et c'est l'aspect qui nous semble le plus important, nous veillons à ce que les utilisateurs ou leurs accompagnants puissent se former. Au besoin, nous organisons certains cours.
A LA CASTALIE L'introduction de l'informatique à la Castalie s'est faite par étapes et au-
jourd'hui on peut dire qu'elle a été menée à bien. Le choix des appareils a été fait en fonction de plusieurs critères: il est plus facile d'utiliser par exemple un Commodore 64 pour pilo· ter une machine qu'un gros appareil; l'Amiga convient bien pour toutes les applications graphiques en couleur, les animations etc. L'ordinateur est un outil utilisé à côté d'autres outils: il n'a donc rien remplacé mais a plutôt apporté quelque chose en plus, quelque chose d'efficace et de fonctionnel pour les personnes handicapées. Comme chaque outil, il peut être bien ou mal utilisé; c'est pour cette raison que l'accent a été mis sur la formation des enseignants et des éducateurs et sur le suivi technique et pédagogique. La recherche de logiciels demande énormément de temps et n'est pas toujours gratifiante surtout quand on a une moyenne d'un logiciel valable sur cent. Je regrette également le fait que l'on trouve peu de programmes destinés aux petits, niveau correspondant à celtains handicapés. Chaque logiciel choisi est diffusé avec une documentation qui peut être traduite en allemand. J'ai développé quelques logiciels, mais cela demande énormément de temps (100 à 200 heures pour 1 programme), temps souvent pris sur les loisirs. Chacun de ces logiciels correspond à un besoin bien précis d'un enfant: par exemple, simplement en appuyant sur un interrupteur, il peut faire passer un petit dessin animé (15 secondes), le but étant la relation de RÉSONANCES . MAI 1989
cause à effet, point de départ pour d'autres acquisitions. Avec les logiciels, il faut bien sûr développer tout un environnement, cat.110gue, descriptifs, traduction, documentation et évaluation par un questionnaire. Apartir de cc type de logiciel, on peut imaginer des programmes qui développent de plus en plus d'acquisitions, comme le repérage des couleurs qui permet une analyse des stimuli visuels de plus en plus fine; les logiciels du marché en général ne sont pas adaptés à cette démarche progressive, car ils présentent dès le départ trop de stimuli visuels et sonores en même temps.
INTERFACES Quand on parle d'ordinateur avec les mulli-handicapés et les handicapés moteur profonds, il ne s'agit pas d'apprentissage de notions informatiques, mais de l'utilisation de l'ordinateur comme un outil presque secondaire : par exemple, l'ordinateur utilisé comme pilote de machine à tricoter ou comme scie à découper, sert d'intermédiaire, d'interface entre la personne et la machine. Cette interface peut être utilisée dans le but de mieux communiquer, de se déplacer et d'acquérir des notions nouvelles. L'ordinateur est un outil qui, mal utilisé, fait du tort, dans le cas contraire, il peut appOlter beaucoup : pour cela, il faut tenir compte de ses spécificités: animation, adaptation aux réponses de l'utilisateur, analyse des résultats, interaction importante, incitation à la créativité, au jeu, comme les jeux de rôles ou d'aventure.
COLLABORATIONS Pour l'élaboration de logiciels demandant énormément de temps, je vois trois sortes de collaborations possibles, qui pourraient déboucher sur des résultats concrets: 1. collaboration universitaire avec des personnes ell formation; 2. collaboration avec de grandes maisons d'éd ition à la recherche d'idées, de scénarii; 3. collaboration avec des créateurs de logiciels de jeux. RÉSONANC~:S - MA 1 1989
Dans les trois cas, le problème le plus cute, on aura des personnes intermédifficile à résoudre se situe au plan fi- diaires_ L'important pour l'utilisateur nancier. c'est d'avoir des icônes, de cliquer dessus et d'obtenir ce qu'il demande. S'il On ne s'improvise pas informaticien et oublie quelque chose, la machine le lui je vois trois niveaux de préparation rappelle par un message, mais s'il doit dans l'élaboration de logiciels: aller farfouiller dans les commandes 1. préparation d'un scénario par l'en- du DOS, cela ne marchera pas. seignant: idée, arborescence, pagesEn guise de conclusion, je souhaite que écran, etc. 2. préparation, par un groupe de spé- l'on dépasse le stade du bricolage et de l'investissement sur le temps de loi cialistes d'une sOlte de maquette élaborée au moyen d'un système- sir. Il est temps qu'une décision politique soit prise, avant que l'enthousiasauteur par exemple; 3. après correction, programmation fi- me des pionniers ne s'évanouisse; il est temps que l'on puisse proposer des nale par des informaticiens, pour projets de réalisation, qu'ils soient aboutir à une mise en forme efficaexaminés et s'ils le méritent, subvence. tionnés.
CONCLUSION
Pl'OPOS
recueillis par S. Rappaz
Tdnt qu'on ne peut pas dire, je veux ceci, suivi de cela, et l'ordinateur l'exé-
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L'informatique dans les écoles valaisannes Etude générale sur l'enseignement et l'utilisation de l'informatique
Ce rapport a été soumis à [a critique de plusieurs personnes de grandes écoles et d'organismes compétents d'autres cantons et leurs remarques ont été intégrées dans les divers développements.
L'étude des problèmes liés à l'introduction de l'informatique dans l'enseignement valaisan a exigé la mise sur pied, en plus de la commission plénière, de neuf sous-commissions correspondant aux divers secteurs de l'enseignement et adaptées aux structures pratiques et administratives de l'école et de l'Etat, ainsi qu'aux exigences propres de l'informatique. Le travail considérable accompli à l'intérieur et à l'extérieur du canton s'est pédagogique et sociale (CFPS) et ['Ofétendu principalement sur les années fice de recherche et de documentation 1986-1988 et a fait l'objet d'un rap- pédagogique (ORDP). En p[us, deux port final terminé en décembre 1988. sous-commissions ont été créées: celle l[ a été nécessaire d'ajouter au cours des chefs de service et celle pour [es de l'étude, à côté des secteurs de [' en- questions de matériels de logiciels et seignement primaire, du cycle d'orien- de didacticiels.
tation, des gymnases et de [a formation professionnelle ceux de l'éco[e supérieure de commerce, en 1987, ce[ui de ['enseignement spécialisé et, à la fin de 1988, celui de l'Eco[e d'ingénieurs (EIV) . Une étude sommaire a également été fai te sur l'Eco[e technique cantonale d'informatique de gestion (ETC) , l'Eco[e suisse du tourisme (EST), [es Ecoles supérieures de cadres pour ['économie et l'administration (ESCEA), le Centre de formation
[a sous-commission qui a fait une étu· cation et la mise en œuvre dans chade complète allant jusqu'à la définition que secteur des programmes définis, et au choix du matériel et des logiciels l'organisation de cours, la formation , et ['élaboration du planning de forma· le recyclage des maîtres, l'é[aboration, ['évaluation et l'achat par [e canton de tion des maîtres. logiciels, de didacticiels et de matéPar la suite, il sera indispensable que riels, la mise à disposition d'ateliers et d'autres secteurs d'enseignement, tels de salles d'informatique, l'adaptation [e primaire, [es gymnases et la forma- en fonction des résultats des programtion professionnelle passent, sur le mes, [e conseil en informatique et té[éplan cantonal, à [a phase générale pra- matique et surtout la coordination ho· tique, en coordonnant et en déve[op- rizonta[ e et verticale des enseipant les programmes ponctuels exis- gnements. tants et en mettant en commun les ressources humaines et matérielles, COMMISSION CANTONALE afin de rationna[iser les efforts déjà D'INFORMATIQUE (CCI) déployés.
et d'organisation, celle-ci conserve tou· te sa valeur actuelle et future, au moins pour [es années à venir. Seules certaines dates ou délais devraient être modifiés de cas en cas et en fonction de la prise de décision relative au dé· marrage des programmes arrêtés. Il en est de même du matériel et des logi· Thutes [es sous-commissions ont inté- ciels qui évoluent de jour en jour. Il gré dans leurs considérations explicite- n'y a dans ce cas aucune crainte à ment ou implicitement les expériences avoir, puisque l'on peut, à prix égal, réalisées dans le canton et à l'exté· disposer de matériels, de performances rieur. Il n'a donc pas été nécessaire de et de possibilités toujours meilleurs. développer spécifiquement et outre mesure [es réalisations étrangères au Enfin, il a été tenu compte, à la suite de l'introduction du nouveau plan canton. d'étude dans [e cycle d'orientation des Etant donné que ['étude a porté essen- premières expériences mises sur pied tiellement sur [e fond, tels [es prob[è· dès [a fin' de 1987 et au courant de mes humains, culturels, pédagogiques 1988, sur la base des propositions de HÉSONANCF.S . MA[ 1989
GROUPES DE TRAVAIL ET COORDINATION 1. Coordination horizontale Des groupes de travail formés, en principe des responsables de l'informa· tique, soit un par établissement, assu· rent la bonne marche et [a coordination horizontale dans un même secteur d'enseignement. Ceux-ci peuvent momentanément se constituer en deux sous-groupes respectivement pour le Haut et le Bas·Valais.
Ces propositions de structures globales sont les premières qui ont été élaborées pour ['ensemble des écoles valaisannes. Celles-ci dépassent, par consé· qu ent , largement [e cadre de ['informatique et pourront, dans ['avenir, servir de modèle pour ['enseignement et [a coordination d'autres branches spécifiques. On a ainsi six groupes de travail pour Une réponse pratique a été donnée à [a formation obligatoire et secondaire. la motion sur l'informatique et la té[é- Soit les groupes pour l'école primaire et normale, [e cycle d'orientation, matique. ['école supérieure de commerce, le L'informatique n'est qu'un outil, mais gymnase, [a formation professionnelle [a connaissance et ['utilisation de cette et l'enseignement spécialisé. science et de cette technique ne peu· vent plus être ignorées. Dans la formation professionnelle supérieure, un septième groupe peut être form é pour [es deux écoles supérieures Mise en place de cadres pour l'économie et ['adminis· de structures pratiques tration (ESCEA) .
pour l'informatique ][ est indispensable de mettre sur pied, comme à ['extérieur du canton, des structures permanentes pour ['enseignement et l'utilisation de ['informatique à ['école valaisanne. On peut, en résumé, citer, parmi les tâches spécifiques à résoudre: ['appli· RÉSONANC~:S . MA[ [989
2. Coordination verticale et commission cantonale d'informatique (CCI) Cette coordination est essentielle et primordiale. Elle existe pratiquement partout en Suisse. Il est donc judicieux de créer une commission cantonale d'informatique (CCI) directement rat· tachée au DIP. Un cahier de charges précis devra être établi pour cette commission. Par expérience et pour des raisons d'efficacité, il importe d'attribuer à cet organisme non seulement un pouvoir consultatif mais aussi, dans la mesure du possible, un pouvoir délibératif et exécutif. Parmi les tâches dévolues à la CCI on peut relever, à part celles déjà citées, la cpnstitution des cahiers de charges des responsables de l'informatique et des groupes de travail de chaque secteur de l'enseignement et de chaque école officielle du canton ainsi que [e contrôle de l'exécution de ces tâches. Elle supervisera également l'organisation des cours, la formation et le recyclage des maîtres, le choix et ['achat des matériels, des logiciels et des didacticiels, après étude du groupe informatique pour la formation profession· nelle supérieure et [es questions pédagogiques et matérielles, sur propositions des offices de ce groupe. On peut proposer, pour [a CCI. une subdivision en trois groupes de travail qui correspondent chacun à des tâches et des secteurs bien déterminés soit:
- le bureau de la commission cantonale d'informatique; - le groupe d'informatique pour la formation professionnelle supérieure et les questions pédagogiques et Pour [es deux autres écoles, uniques matérielles; dans leurs domaines, soit l'éco[e d'in· - le groupe d'informatique pour l'écogénieurs (EIV), l'éco[e technique canle obligatoire et secondaire. tonale d'informatique et de gestion (EST) , une coordination horiwntale Il est indispensable d'intégrer dans le est sans objet, par contre une coordi· deuxième groupe trois offices, organes nation générale sera assurée entre ces pratiques de réalisation et d'exécution écoles dans le cadre de [a commission des programmes définis et approuvés par [a CCI. cantonale d'informatique.
Soit l'Office informatique pour la for· mation pédagogique et sociale rattaché au CFPS s'occupant plus spécialement des aspects pédagogiques de l'ensei· gnement de l'informatique non seule· ment dans les secteurs traditionnels mais aussi des aspects sociaux tels le recyclage des chômeurs et l'enseigne· ment spécialisé, la formation et le pero fectionnement des adultes, les pro· grammes dans les univ ersités populaires, etc.
mettre à disposition des salles équi· pées, organiser des cours, etc.
maîtres et la mise en œuvre générale de l'informatique.
Enfin des logiciels spécifiques, bien Ce groupe peut évidemment bénéficier distincts de ceux de l'enseignement, de toutes les prestations, des conseils seront mis à disposition pour la ges· du deuxième groupe et de ses offices. tion et l'administration des écoles tels par exemple des programmes de calcul On voit donc que la mise sur pied de et d'édition de bulletins de notes, de cette structure permanente pour l'en. comptabilité scolaire, d'organisation seignement de l'informatique et de la de bibliothèques, de traitement de télématique dans l'école valaisanne est indispensable aussi bien du point de texte, etc. vue pédagogique que du point de vue Ces trois offices exigeront l'engage· pratique par l'efficacité et la rationali. ment de personnes travaillant à plein sation obtenues ainsi que par les éco. temps. nomies réalisées.
Deux autres offices d'informatique l'un pour la formation, le recyclage des maîtres, l'organisation de cours s'adressant à un plus large public et Le dernier groupe pour l'école obliga· L'informatique, la télématique et leur l'autre office d'informatique et de télé· toire et secondaire concerne l'ensei· enseignement progressent très rapide. matique pour le conseil, les questions gnement traditionnel avec pour chaque ment. Cette évolution doit être suivie secteur deux représentants, l'un pour et les programmes d'enseignement de matériel et logiciels complètent ce groupe et peuvent être rattachés à le Haut et l'autre pour le Bas·Valais, adaptés, afin d'assurer à notre jeunes· en principe choisis parmi les prési· se une maîtrise parfaite de ces nou· l'ORDP. dents des groupes de chaque secteur. veaux outils et lui donner les chances On pourra, de cette façon, après les Les tâches essentielles de ce groupe, à de s'intégrer dans le monde moderne. avoir testés, centraliser pour des ques· pmt les problèmes spécifiques et tradi· Pour la commission: tions de coûts et de formation , les tionnels liés à l'enseignement de l'in· Le président: achats de matériel de logiciels et de formatique sont la coordination velti· didacticiels, assurer une maintenance, cale, la formation, le recyclage des prof Gilbert Pralong
ET Moi ALORS
?
l
STRUCfURES POUR L'ENSEIGNEMENT DE L'INFORMATIQUE DÉPARTEMENT DE L'INSRUCfION PUBLIQUE (DIP) COMMISSION CANTONALE D'INFORMATIQUE (CCI) (Coordination verticale) Bureau de la CCI
7p
- Président - Chefs de service - Présidents des groupes
Groupe d'informatique pour la formation professionnelle supérieure et les questions pédagogiques et matérielles (Centre de compétences) -
Ecole d'ingénieurs (EIV) Ecole technique cantonale (ETC) Ecole suisse du tourisme (EST) Eco les supérieures de cadres (ESCEA) Office d'informatique pour la formation pédagogique et sociale - Office d'informatique pour la formation et le recyclage - Office d'informatique et de télématique pour le conseil et les questions matérielles et logicielles
8p
(1 (1 (1 (2
p) p) p) p)
(1 p)
(1 p) (4 p) (2 p)
Groupe d'informatique pour l'enseignement obligatoire et secondaire -
Ecole primaire et normale Cycle d'orientation Ecole supérieure de commerce Gymnases Formation professionnelle Enseignement spécialisé
12 p
(2 (2 (2 (2 (2 (2
p) p) p) p) p) p)
(1 p)
(1 p)
(Coordination horizontale) Offices d'informatique
(300
Groupes d'informatique sectoriels Bas·Valais
Autres écoles, organismes, industries et économie
(6 g)
Haut· Valais
Responsables de l'informatique
Prof G. Pralong, déc. 1988
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REsoNANO:S . MAI 1989
- - - - - D'ACCORD / PAS D'ACCORD -
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- - - - - D'ACCORD / PAS D'ACCORD- - - - -
La norme se veut précise, elle s'exprime pa7' un chiffre, la note scolaire. A . 4», on passe, à «3» on échoue. Mais derrière ces chiffres, quoi? L'élève Qui passe avec <4» sait-il vmiment les choses du programme? Rien de sûr. Certaines ép7'euves générales (Genève) ont donné le feu vert à Qui n'avait maîtrisé - apparemment - que le 40 % d'une notion. Et cet élève Qui, aujourd'hui, n'a pas su, qui sait si demain, dans un ?nois, après les vacances, il ne saura pas? Conclusion - oh combien provisoire! - le programme plaqué sur des années scolaires est une mauvaise norme. Ne serait-ce pas lui le fauteur du retard scolaire?
Echec scolaire. Ecole de la réussite. Une prise de conscience qui se renforce. Preuve: le numéro d'avril 1989 de . RÉSONANCES. consacré à l'échec scolaire. Quand, il y a une l1'entaine d'années, les premières enquêtes eurent révéli l'ampleur du j'etard scolaire, ce fut la panique. Depuis, on s'interroge, on j'éfléchit, on écrit, on propose des solutions, on eJ,"{Jérimente. Continuons!
Un changement est-il possible? Si on supprimait les «années scolaires»? Elles sont de nature administrative. Elles sont étrangères à la nature des enfants, de tous les enfants. Il faudrait alors modifier l'm'donnance des bâtiments scolaires. Actuellement, des classes numérotées: la 2', la 3', autant de cellules. La nouvelle école - le nouveau collège - diviserait son espace selon les activités: langues, maths, environnement, activités artisanales, artistiques, tpm'tives, soiales. Autant de bibliothèques, de laboratoires, d'atelie?'s, de «milieux aidanf.s». Et, dans chacun d'eux, des présences, celles des maîtres accueillant les élèves pour les guide?' et faire abOitlir leuj' . appl'end1'e». Le pj'ogra?nme subsisterait. Mais il Se?"ait ordonné par prog'ression des matières; il ne le serait plus par celle d'années scolaires désormais ignorées. Ce programme serait rédigé en termes simples, compj'éhe?U!ibles de tous: élèves, pare?!ts, employeurs, députés, ... Il tiendrait da?U! une brochure pas plus grande qu'un livre de poche. il spécifierait ce qui doit être maîtrisé au cours de la scolarité obligatoire. Il montrerait aussi tests à l'appui - comment on peut savoir si ce Qu'on a appris est vraiment su.
Si échec il y a, c'est Que l'enfant n'a pas satisfait à certaines exigences, Or, ces dernières, d'où viennent-elles? Du prog7"amme. Celui-ci est une liste de notions Ql/'«on» - la société - a jugé bon d'inculquer aux élèves. Cette liste est distribuée en chapit7'es, en années scolaires. Cela suppose beallcoup de choses dont aucune n'a de fondem.ent misonnable. C'est le règne de l'empirisme. Des années scolaires, pourquoi? - Pa7'ce qu'on a cru pouvoir organiser un enseignement p7'ofitable - l'enseignement collectif à une tj'entaine d'élèves ou plus - en groupant les enfants par âge. On ca7'essait l'espoir de j'éaliser une homogénéité des intelligences. Rien de plus hétérogène pOUl'tant Qu'une classe de . 6 ans., même si elle ne compte aucun . d01!bla7'd-. Entre le plus jeune qui a eu 6 ans le 31 août et le plus âgé Qui a eu ses mêmes six ans le premier septemb7'e de l'année d'avant il y a un an. A cet âge de croissance encore accélérée, l'écart est grand. A cela s'ajoutent toutes les autj'es différences, pfrrsonnelles, familiales, sociales, ethniques. Prétendre Qu'en un an chacun de ces enfants aum assimilé le pmgramme de 1P est une gageu7'e. Des échec:; se produiront, inévitablement. Et l'échec, en 1P déjà, c'est le début de la sélection. C'est celui aussi du découragement. Il frappe les enfants, leurs parents aussi. Il y en a poul'tant qui réussissent - qui satisfont aux normes -, leur nombre est minime. Il 85\ en \/oulan\ pousser ~ que coule ,des éleves Ifes ra vers un niveau ,dentlque. l'on a déjà rendu 'e
.vals sorvlce il ceri,
l'l' Les pLUS d~ra ... Orl5él empèchent d apprend! 1er qUlIrld iL en èl311 el
Entrant à l'école, en 1p, l'enfant se verrait propoSe?' des activités multiples comme c'est le cas dans les écoles enfantines. Et ces activités porteraient bien évidemment, et aussi, sur les notions auxquelles le monde socio-économico-technicologique attache du pjix. L'enfant - tel Qu'il est, différent de tous les a?ltres - se mettrait à l'ouvmge. Il éprouverait ses f07'ces. Il faudrait l'observer de près, cet enfant, avec sollicitude, avec sagesse, comme l'ont fait les • b01U!» maîtres de toujours. On lui suggérerait les chemins d'étude les mieux adaptés à son intelligence, à la nature de son esprit, au.x vatenrs de son jnilùm. Ainsi «tuivi», conseilli, encou-
L'échec est pour ceux qui n'ont pas pu sauter assez haut. Il l'est aussi pour d'autres, ceux qui auraient pu sauter plus haut. Ils ne . doublent. pas; ils n'avancent pas non plus, autant qu'ils l'auraient pu et, sans doute, voulu.
~~:~ .a~~sed:;: c~~:~"'''RetrOU'Ja~\eS de cel Inéahsm!, e l de l naOO9'o que le n.ve au me ; étel/eS a baiSse ''.luo, 1.1' Clnl certlilnS! el qu un b,E Qurd'hul v.a ul ma.ns QU ,UloCII!! d $Iudtl~ d l'Ive elfe 1 . 1 Aobe .!G alill 23800felle
RÉSONANCES · MAI 1989
D'ACCORD / PAS D'ACCORD - - - - -
INFORMATIONS OFFICIELLES
ADMISSION AU CYCLE D'ORIEN'OOION Il'-: \ mc n ndlt"l\'
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Année scolaire 1989-1990
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COMMUNICATION
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ra~é. cet ell/a~t réussirait un pl'1W!ier apprentissage. puis un deuxièm.e. pUIS un trolSlIl1ne•. .. Il irait de victoù'e en victoù'e, de gain en gain_ Il serail heureux. Il demanderait à en savoir plw;. La réussite élève le niveau d'aspimtion. Il y aUl'ait ceux qui apPl·ennent vite et les lenls qui av~ncent à petits pas, et ceux qui bondissent de comp~éhension en comprehenswn. Tow; cependant pmgressel'aient en gagnant. Des échecs, il y en aurait encore. Mais ils se produiraient en cours d'étude. Ils seraient féconds. L'échec est révélateur d'une défaillance. Il !'égule l'action. Mais qui peut en profiter si ce n'est celui dont des r~tes an!é1ieures ont acC1'Û les forces ? A chacun selon ses POUVOil'S. L essentlel etant que ces pouvoirs - tow; - soient dûment sollicités L'élève les découvrira en lui. La confiance en soi grandira. . Qu:adviendra.t-il des .passages.? Qui, au cycle d'orientation fera du latm, des maths, des sciences? Qui en . générale., qui en . prép/"ofessionnelle.? Retour au programme. Celui-ci dira ce qui doit être su, au mZ,nz!num, pour entrer en tatino-scientifique ou en apprentissage de mecanzczen-auto. Les portes, ce sont les <maîtlues. qui les ouvriront. J'ai dit: continuons! J'ai allongé la ligne. Que vaut·il ce bout de ligne?
Les directives concernant l'admission au cycle d'orientation n'ont pas été publiées dans le N° d'avril 1989 de «RÉSONANCES». Elles paraîtront néanmoins dans ce numéro.
de faire redoubler la sixième primaire à leur enfant promu, si sa moyenne annuelle dans les branches principales La répartition des élèves dans les sec- eilou sa moyenne générale se situent tions ou les niveaux de la première entre 4,0 et 4,2, pour autant qu'il lui année du cycle d'orientation se fonde reste trois ans de scolarité obligatoisur une appréciation globale faite par re. le titulaire de sixième primaire. 1.3 Enseignement spécialisé Cette appréciation comprend les éléLes élèves qui n'ont plus que deux anments suivants: nées de scolarité obligatoire à accoma) les résultats scolaires de la sixième plir et qui ne sont pas promus au terprimaire; me de la sixième année, ou qui b) l'appréciation générale du maître fréquentent un autre degré primaire, qui porte notamment sur les aptitu- sont admis au cycle d'orientation. Ils des, la progression de l'élève du- bénéficient des mesures prévues par le rant l'année scolaire, ses motiva- décret du 25 juin 1986 et le règlement tions et tient compte de l'avis des d'exécution du 25 février 1987 sur parents ou du représentant légal. l'enseignement spécialisé. Elle doit servir à pondérer les ré1.4 Modalités de l'inscription sultats scolaires. en première année Les formules ad hoc sont fournies par du cycle d'orientation le Service de l'enseignement primaire Les communes, par l'entremise des et des écoles normales. commissions scolaires ou des direc1.2 Possibilités de redoublement tions d'écoles primaires, ont l'obligade la sixième primaire tion de remettre aux centres d'accueil En se fondant sur l'appréciation globa- du cycle d'orientation les inscriptions le, les parents ou le représentant légal pour le 30 juin 1989, à 18 heures, au peuvent décider sous leur respnsabilité plus tard. 1. GÉNÉRALITÉS
1.1 Principe de l'admission
Rf:SONANCES - MAI 1989
Les communes utiliseront à cette fin, les formules «ad hoc» (distinctes selon le type d'organisation adopté par le cycle d'orientation concerné) adressées aux titulaires de sixième primaire par le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales auprès duquel elles peuvent se renseigner.
2_ ADMISSION EN PREMIÈRE SECONDAIRE OU EN PREMIÈRE GÉNÉRALE (SEcrIONS) 2.1 Admission en première secondaire Au terme de la 6 P, l'élève est admis en 1 S s'il remplit les conditions suivantes: - sa moyenne des notes du premier groupe est de 5,0; - sa moyenne générale est de 5,0. 2.2 Admission en première générale
Au terme de la 6 P, l'élève est admis en 1 G s'il remplit les conditions suivantes: - sa moyenne des notes du premier groupe est de 4,0;
COURS DE LANGUES: ANGLETERRE - USA - ALLEMAGNE _ VOYAGES D 'ÉTUDE: EGYPTE - ISRAEL - GRÈCE
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T~L. (027) 22 53 63
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- sa moyenne générale est de 4,0. 2.3 Cas limite, choix de la section par les parents
TELEX 472516
Pour la deuxième langue, l'appréciation du maître de sixième année pri· maire remplace la note.
3.2 Attribution au niveau /1 En se fondant sur le rapport d'appré· ciation globale, les parents ou le repré- L'élève qui remplit les conditions sui· sentant légal peuvent décider sous leur vantes peut être admis en niveau Il si: responsabilité de placer leur enfant en - sa moyenne des notes du premier section secondaire si sa moyenne du groupe est de 4,0; premier groupe et/ou sa moyenne gé- - sa moyenne générale est de 4,0. nérale se situent entre 4,7 et 4,9. Pour la deuxième langue, l'appréciation du maître de sixième année pri· 3. ADMISSION maire remplace la note. EN PREMIÈRE ANNÉE INTÉGRÉE AVEC COURS À NIVEAUX 3.3 Cas limite, choix du niveau par les parents 3.1 Attribution au niveau 1 En cas de divergence sur le niveau apL'élève qui remplit les conditions sui· proprié à l'élève dont la moyenne de vantes peut être admis en niveau 1 si: promotion en langue maternelle et/ou en mathématique se situe entre 4,7 et - sa moyenne des notes du premier 4,9, sur la base de l'appréciation glogroupe est de 4,0; bale et après entretien avec le maître - sa moyenne générale est de 4,0; de sixième primaire, les parents déci- sa moyenne dans la branche concer- dent sous leur entière responsabilité née est de 5,0. de le placer en niveau 1 ou Il.
Pour la deuxième langue, l'apprécia. tion du maître de sixième année primaire remplace la note.
4. BASES LÉGALES RÉGISSANT L'ADMISSION AU CYCLE D'ORIENTATION Les conditions d'admission au cycle d'orientation sont fIxées par: - le décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation: articles 4 à li ; - le règlement général du 16 septembre 1987 concernant le cycle d'orientation: articles 7 à 9; - les dispositions du Département de l'instruction publique relatives à l'admission et à la promotion au cy· cie d'orientation dès l'année scolaire 1988/1989. Le chef du Département de l'instruction publique
Bernard Com/Jy
MONUMENT NATUREL· MUSÉE LABYRINTHE DE MIROIRS 20 millions d'années de géologie : d'une plage de mer
subtropicale avec palmiers - à la période des glaciers. Musée : reliefs, géologie et «Vieux Lucerne •. Diapositifs-documentaire
Intéressant.
documentation
pour écoles. place pour pique-nique. Le monument naturel, découvert en 1872, protégé des
intempéries par une couverture moderne.
Accès aux écoles secondaires du deuxième degré Année scolaire 1989/1990 1. ÉCOLE PRÉ PROFESSIONNELLE, ÉCOLE DE CUIl'URE GÉNÉRALE ET ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE
1.3. Conditions d'admission à l'école préprofessionnelle
1.3.1 Elèves issus d'une c~se de troisième année d'orientation
l.l Modalités d'inscription
Les élèves ayant suivi pendant l'année Les inscriptions individuelles signees scolaire 1988/1989 une classe de troipar les parents sont transmises par les sième année d'orientation avec cours à directions des écoles du cycle d'orien- niveaux et cours à option sont admis tation ou par les parents aux directions en première année de l'école préprorespectives des écoles préprofession· fessionnelle s'ils ont satisfait aux exinelles, des écoles de culture générale gences du programme et ont obtenu le et des écoles supérieures de commerce diplôme de fin d'études. qui accueillent les élèves, pour le 15 1.3.2 Elèves issus de la /!'oisièll!e anavril 1989 au plus tard_ née de la section générale Ces inscriptions sont faites sous réserLes élèves ayant suivi pendant l'année ve du respect des conditions d'admission. Elles deviennent effectives par la scolaire 1988/1989 une classe de troiremise des livrets scolaires jusqu'au sième année de la section générale, 30 juin 1989 au plus tard. Les ins- sont admis en première année de l'écocriptions tardives ne peuvent plus être le préprofessionnelle s'ils ont satisfait aux exigences du programme et ont prises en considération. obtenu le diplôme de fin d'études. 1.2 Inscription à la section du diplôme commercial en ville de Sion Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le '-<Ycée-Collège cantonal des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
1.3.3 Elèves issus de la quatrième année du cycle d'orientation
RÉSONANCBS . MAI 1989
RF.sONANCES - MAI 1989
1.4 Conditions d'admission à l'école supérieure de commerce et à l'école de culture générale Au terme de la troisième année d'orientation (nouvelle organisation) ou de la quatrième année du cycle d'orientation (nouvelle organisation), l'élève peut accéder aux écoles supérieures de commerce et aux écoles de culture générale aux conditions fIxées à l'article 22 du décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation. L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont égaiement ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du cycle d'orientation (ancienne structure) ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (première littéraire, scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique) .
Les élèves promus au terme de la quatrième année du cycle d'orientation 1.4.1 CM exceptionnels peuvent entrer en deuxième année de L'élève ayant suivi la troisième année l'école préprofessionnelle. Les cas par· d'orientation en niveau 1 dans les trois ticuliers sont de la compétence du Dé· branches essentielles est admis exceppartement de l'instruction publique. tionnellement en première année de 1.3.4 Elèves issus de la troisièll!e an- l'école supérieure de commerce s'il est née de la division B (ancienne en échec dans une seule discipline et structure) du cycle d'orienta· que la moyenne des trois branches en tian niveau 1 est de 4,0 au moins.
Thutes les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion, chemin des Les élèves ayant obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire délivré au Collines 50, 1950 Sion.
Renseignements : G/e,schergarten, Denkmalstr. 4, 6006 Lucerne tél . (041) 51 4340
terme de la 3B du cycle d'orientation sont admis en première année de l'école préprofessionnelle.
L'élève en possession du diplôme de fin de 3B du cycle d'orientation peut
4 être admis à l'école supérieure de corn· merce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission se dé· roulant, sous le contrôle de l'inspec· teur, dans l'établissement qu'il désire fréquenter. Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen gé· néral se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.
1.4.2 Classes commerciales pour sportifs et artistes (durée des études de 4 ans) Thus les renseignements concernant les conditions d'admission en première an· née, en deuxième année ou en troisiè· me année, ainsi que les formules d'ins· cription peuvent être obtenus: - à l'Ecole supérieure de commerce de Martigny, rue des Bonnes·Luites 8, Martigny, tél. 026/22 59 92 (pour les classes de langue françai· se) ; - au Collège Spiritus Sanctus, à Bri· gue, tél. 028/23 65 33 (pour les classes de langue allemande).
Les élèves désirant entrer en 2' ou en 3' année d'une section de maturité doi· vent s'inscrire individuellement, pour le 15 avril 1989, auprès des directions des collèges qu'ils souhaitent fréquen· ter. Les conditions d'admission sont fixées de cas en cas. 2.2 Conditions d'admission
B (littéraire avec latin et troisième langue nationale ou anglais) doivent être adressées à M. le recteur du J,y. cée·Collège de la Planta, Petit. Chasseur l , 1950 Sion.
Contrôleur Chemins de fer fédéraux suisses 3',4',5' P Conférences scolaires Visites d'installations et présentation de films Route de Vissigen 25 1950 SION 'leléphone (027) 31 33 09
MISE AU CONCOURS Le titulaire ayant fait valoir ses droits
Les élèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à Sion seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigences de l'organisation.
Les conditions d'admission sont fixées aux articles 19 à 21 du décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orien· 2.5 Section de maturité sacio-écono_ mique en ville de Sion (type E) tation. PASCAL DERIVAZ
INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES · NEUCHÂTEL
Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de cette sec. tion seront répartis entre le J,ycée. Collège cantonal des Creusets et l'Eco· le supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires. Thutes les inscriptions doivent être adressées au 4'cée·Collège cantonal des Creusets, Saint·Guérin 34, 1950 Sion.
3. 'lbus les renseignements complémentaires concernant l'accès aux écoles secondaires du deuxième degré 2. SECfIONS LITIÉRAIRE, 2.3 Section de maturité langues mo- ressortent des articles 19 à 22 du SCIENTIFIQUE, dernes (type D) décret du 13 mai 1987 concernant le LANGUES MODERNES ET SOCIO-ÉCONOMIQUE La fréquentation des classes de la ma· cycle d'orientation ainsi que, transiDES COLLÈGES CANTONAUX turité fédérale de type D <dangues mo· toirement, pour les élèves provenant dernes » n'est possible que dans les de classes organisées selon l'ancien2.1 Inscriptions ne structure (divisions A et B du cycollèges cantonaux de : cle d'orientation) des dispositions du Les directions des écoles du cycle Collège Spiritus Département de l'instruction publid'orientation doivent transmettre aux Brigue: Sanctus que du 29 octobre 1981. directions des collèges secondaires du 4'cée·Collège canto· deuxième degré pour le 15 avril 1989 Sion: nal de la Planta Le chef du Département au plus tard, sur formulaire «ad hoc », de l'instlllction publique la liste de leurs élèves de 2', de 3' ou Saint·Maurice: Collège de l'Abbaye. Bernard C01nby de 4' année le cas échéant, accompa· gnée des inscriptions individuelles si· 2.4. Section de maturité littéraire de types A et B en ville de Sion gnées par les parents. Ces inscriptions sont faites sous réser· La fréquentation des classes de type A ve du respect des conditions d'admis· (latin/grec) n'est possible qu'au 4'cée· sion. Elles deviennent effectives par la Collège cantonal des Creusets. remise des livrets scolaires jusqu'au Pour des raisons d'organisation et de 30 juin 1989 au plus tard. Les ins· répartition des élèves entre les deux criptions tardives ne peuvent plus être collèges de la ville, toutes les inscrip· prises en considération. tions aux sections de maturité de type
à
la retraite, le poste de
CHEF DU SERVICE DE LA RECHERCHE est mi s au concours. FON l'fIONS GÉNÉRALES: - ~;lah()l'ation , développement de conccptions général es de recherches scientifiques en éd ucation; - coorrlinalion el soutien de la recherche en éducation en Suisse romande : - production de ressources utiles aux partenaires des systèmes éducatifs.
EXIGENCES: - Doctoral (ou formation jugée équivalente): - pratique cn responsabilité de recherches en éducation: - intérêt pOlir l'innovation en éducation; - connaissance de la coordination scolaire romande; - qualité d'animateur.
Traitement: - ScIon dispositions cn vigueur.
Postulation: A envoyer à
Monsieur Jacques·André TSCHOUMY Directeur de l'Il!DP Case postale 54 Cil . 2007 NEUCHÂTEL 7 'leléphone (038) 24 41 9\ Qui répondra aux demandes de renseignement.
Délai de postulation: Mercredi 31 mai 1989.
Entrée en fonclions: ]"' octobre 1990 (ou date à conve nir) .
ENSEIGNANTS AITENTION! Au moment où vous préparez vos courses d'école, qui vous emmèueront, avec vos élèves, à la découverte de la nature, il nous semble utile de vous rappeler un danger souveut mécon· nu, en tout cas mal apprécié: les crues subites en rivières. Nous attirons votre attention sur le danger permanent qu'il y a à se déplacer ou à stationner dans le lit de certains
cours d'eau. Si vous ne pouvez l'éviter, gardez constamment à l'esprit qu'une augmentation rapide du niveau d'eau est à chaque instant possible. Si vous n'avez pas d'autre solution que de traverser une rivière à gué, placez un observateur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d'une 't(!.'f' " f:~ r.l g.laMIdI,~ch llllflu ItNltlutluh.lI.n. o...a.·
6"é,.fp..:
!.'::,b:rul:r!=~~::.:::.' ô.. w.''' If<;I'I1''1
\c.o\-O···!If:'d~:i:'::.'~:'~~:~~~~;,,~ ;.g,!~:;~:-: '
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In q l.Wllsiul ......... n.a Mil. OI 01' fIII • .
o'i-f" ~~~';!..7~~~t::.O:t':::':::':~' Tll, Wf1"
op..""
Oj)4I,. lIon01 hJ drMltcll1 clnsrall.llon l .
crue, et faites traverser les élèves un par un et rapidement. Ce danger est signalé conswmment par des panneaux placés sur les chemins d'accès et le long des rivières. Ils indiquent clairement les risques encourus. Bonnes promenades! Soyez prudents! ASSOCIATION VALAISANNE DES PRODUCTEURS D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
HBsONANCES MAI 1989
Rf:SONANCI:S . MAI 1989
INFORMATIONS GÉNÉRALES
4 THÉÂTRE Herbert Rolland
EXPRESSION
Au cours du canevas d'improvisation
15e STAGE INTERNATIONAL POUR DÉBUTANTS ET INITIÉS 16 au 24 juillet 1989 à Leysin (Vaud)
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EXPRESSION CORPORELLE THÉÂTRE MIME DANSE AFRICAINE VOIX PERCUSSION STRETCHING
15' STAGE INTERNATIONAL «EXPRESSION »
FONCTIONNEMENT DU STAGE L'originalité de ce stage «EXPRES· SION» réside dans sa pluridisciplinari· té.
Ce stage vous propose un parcours à la recherche de votre potentiel créatif à travers l'expression corporelle, le mime, le théâtre, la danse, la voix, la percussion et le stretching. Cette rencontre est ouverte à tous, que vous ayez ou non pratiqué l'une de ces disciplines; elle est une découverte pour certains et un approfondissement pour d'autres. Le cadre exceptionnel de ce 15' Stage international participe à la plénitude de ce moment. Le temps de découvrir, d'apprendre, de vivre, d'être, vous le trouverez dans ce lieu privilégié. PROGRAMME Ateliers de base: Expression corporelle Mime Théâtre Danse africaine avec percussion. Ateliers complémentaires: Voix Percussion africaine Stretching. Lors de votre inscription vous recevez un questionnaire détaillé sur vos intérêts et votre degré d'initiation à chaque discipline proposée. Les groupes sont formés sur la base de ces renseignements (nombre de participants par atelier: 20 personnes environ).,
L'organigramme vous permet de suivre chaque jour: - tous dant celui et - deux
les ateliers de base en accor· une place plus importante à que vous désirez approfondir,
dans un environnement de plaisir où n'intervient aucun jugement, le participant découvre ses capacités na~relles de jeu théâtral et son potentiel de communication. Improvisation autour du conte fondée sur une conscience corporelle et une maîtrise de la respiration. Cet entraînement à l'improvisation théâtrale vise à développer le potentiel imaginaire et le pouvoir créateur de chacun.
par des exercices d'assouplissement progressif, puis aborde la danse sur des rythmes africains. Les cours sont accompagnés par un percussionniste professionnel. VOIX - ROY HART Ellen Raymer Hemphill
Fondée sur une recherche approfondie de la voix humaine par un travail vocal et corporel, la méthode du Roy Hart permet à toute personne de s'exprimer à travers sa voix, sans avoir nécessairement une formation préalable en musique ou en théâtre. Ce travail dépasse largement les limites de la voix «clasDANSE AFRICAINE sique». Il offre un terrain riche à tous AVEC ceux qui s'intéressent à la voix, que ce PERCUSSION soit dans le domaine du théâtre, de la David M'Voutoukoulou musique ou de la communication huEn Afrique, la danse est liée à tout maine. événement de la vie. Elle est rite, céléPERCUSSION AFRICAINE bration. Il s'agit dans cet atelier de Robert Mavoula retrouver une force d'expression et de tenter de décoloniser son corps. David Après une présentation active des prinM'Voutoukoulou commence son cours . cipaux instruments africains, Robert
Mavoula propose une recherche sonore par un travail d'écoute et une accoutumance au rythme. A côté de l'étude de ces rythmes traditionnels, il initie les stagiaires à la nouvelle expression de la musique africaine telle que afro zebola, soukous, afro-beat, afro-congo, reggae, etc.
STRETCHING Jacqueline Jemmely Fondé sur des étirements spécifiques, le stretching se situe à mi-chemin entre la gymnastique et le yoga. Cette méthode «sur mesure» permet de relâcher le contrôle exagéré, donc néfaste, que l'esprit exerce sur l'activité corporelle en réduisant la tension musculaire, en stimulant la circulation sanguine et en détendant l'esprit. Le corps finira par bouger «dans son propre intérêt », plutôt que pour l'apparence ou la rivalité.
ateliers complémentaires.
Durée des ateliers: entre 1 heure et 2 h 30.
ZOO
LES ATELIERS ET LES ANIMATEURS
SeiNE
LES MARÉCOTTES SALVAN - VALAIS
MIME EXPRESSION CORPORELLE Jean -Pierre Amiel RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS Denise Farina Administratrice Stages AMIEL «Mogadon) CH - 6318 Walchwil (Suisse) Thl. (042) 77 17 22
Expression corporelle. - Elle permet de vivre son corps librement. Elle échappe à toute stylisation socioculturelle. Elle est l'expression d'une individualité.
Mime. - Acquis de techniques qui permettent au corps de s'exprimer: repère Nom conseillons aux enseignants de du schéma corporel / le corps et l'esse renseignfJl' auprès de lenr DI? pace / le corps et la matière / le corps pour l'obtention d'une indemnité et les élé!l1ents / travail du masque dans le cadre de-la formation conti- avec improvisations individuelles, senue. mi-individuelles et collectives. Ri;soNANCES . MAI 1989
UNE COURSE D'ÉCOLE AU PARC ZOOLOGIQUE ALPIN ET À LA PISCINE DES MARÉCOTTES • Nouveau: Piscine chauffée - Café-restaurant-pizzeria Au cœur des montagnes valaisannes et au milieu de forêts de mélèzes et de sapins, vous offrirez à vos élèves un bain de nature et un contact direct avec les représentants de notre faune alpine, tels que: bouquetins , chamois, mouflons, chevreuils, marmottes, cerfs, sangliers, renards . chats sauvages , hibou x grand-duc, mais également des daims, chouettes, loups, castors, ours, coyotes et rennes. Et pour parfaire cette journée, une baignade dans une merveilleuse et insolite piscine creusée dans le roc. Situé il 15 minutes de Martigny, vous pourrez atteindre le parc par route ou par train, le zoo étant il 5 minutes de la gare. Heures d'ouverture : tous les jours de 9 h 30 à la nuit. Prix d'entrée: zoo enfant Fr. 2.-, zoo et piscine enfant Fr. 3.-. Café-restaurant, souvenirs, places de pique-nique. Téléphone (026) 222061 ou 611329 Train Martigny-Châtelard-Chamonix Téléphone (026) 61 1377 ou 61 11 56 Télécabine de la Creusaz Téléphone (026) 61 17 18 ou 61 1562 Zoo et piscine Case postale 6, 1922 SALVAN
RÉSONANCES · MAI 1989
4
P A G E
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U L T U
R E L L
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II' SYMPOSIUM
«Science du mouvement humain appliquée au développement de la personne»
Exposition consacrée à la collection de la «Fondation Michel Lehner» au Musée cantonal des Beaux-Arts de Sion
COLLOQUE PLURIDISCIPLINAIRE 27 - 28 - 29 Juin 1989 - Sion (Suisse) Domaines: Ecole enfantine et école primaire. Sport et formation. Psychomotricité e handicaps. Le symposium est placé sous le haut patronage du chef des Départements de l'instruction publique et des affaires sociales du canton du Valais. SECRÉTARIAT PERMANENT
Secrétariat romand ASA Rlle des Remparts 13 CH . 1950 SION Thl. (027) 22 67 55 . 22 17 67
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Adresse du Symposium: lQcée·Collège des Creusets, Saint· Guérin 34, CH . 1950 Sion. Inscriptions: Bulletin d'inscription à retourner au Secrétariat romand ASA, rue des Rem· parts 13, CH . 1950 Sion. Finance de participation: Fr.s. 80.- par personne, montant payable avant le 31 mai 1989, sur le CCP de J'Association suisse d'aide aux handicapés mentaux, II' Symposium . CH . 1950 Sion, N' 10 - 325 65 - 5. Informations complémentaires: Des informations complémentaires relatives aux communications (interve-
Le mouvement est avec le langage l'un des modes d'expression et de communication. Cependant, s'il existe depuis longtemps une science du langage qui est la linguistique, jusqu'au 1" Symposium de Thurs en 1987, aucune recherche polydisciplinaire concertée n'avait pour objet l'étude spécifique du mouvement humain. Dans le prolongement du 1" symposium, la caractéristique de cette recherche est la liaison nécessaire entre les apports théoriques et les applications pratiques_ C'est la raison pour laquelle les conférences théoriques développeront des problématiques qui seront prolongées par des communications portant sur des applications pratiques. Cette réflexion commune regroupant les scientifiques et les praticiens utilisant le mouvement (professeurs d'éducation physique, entraîneurs, psychomotriciens, physiothérapeutes, éducateurs spécialisés, enseignants techniques) devrait déboucher sur une meilleure coordination des efforts de chacun, rendant leur action complémentaire et par conséquent plus efficace. If Jean Le Boulch Président scientifique du Symposium
nants et contenus) ainsi qu'à l'organisation et au déroul ement du Symposium seront envoyées aux participants dès réception du bulletin d'inscription. Logement: Le bulletin de logement est à retourner au plus tard pour le 15 mai 1989, à l'Office du tourisme de la ville de Sion, place de la Planta, CH - 1950 Sion (tél. (027) 228586). Repas: Le prix du repas n'est pas compris dans la finance d'inscription. Il est cependant possible de prendre en commun le repas de midi du mercredi 28 et du jeudi 29 juin pour le prix de Fr.s. 20. - par repas. Prière de s'inscrire. Renseignements et correspondance: Secrétariat romand ASA Rue des Remparts 13 CH - 1950 Sion Thl. (027) 22 67 55 et 22 17 67.
Prochaine communication Ecole et économie L'ambition au féminin
paraîtra au mois de juin. RÉSONANCES · MAI 1989
PHOTO: HEINZ PREISIG
Dix ans après la constitution de la «Fondation Michel Lehner» la collection de tableaux qui est à son origine, entre au Musée cantonal des Beaux-Arts de Sion. Une convention assure J'usufruit à ce dernier, qui, en retour, doit exposer en permanence une partie des œuvres de la fondation. Composé de plus de 120 œuvres de «L'Ecole de Savièse" cet ensemble réunit des peintures, des dessins et des gravures de Ritz, Bieler, Vallet, Burnat-Provins etc.; il sera présenté au public dans sa quasi totalité du 12 mai 1989 au 7 janvier 1990. RF.SONANCES . MAI 1989
Les œuvres de la Fondation Lehner s'intègrent parfaitement aux collections du musée et les enrichissent. C'est d'ailleurs pour le démontrer que certaines peintures appartenant à la collection permanente du Musée cantonal des Beaux-Arts viennent compléter cet accrochage. Ouverture: du 12 mai 1989 au 7 janvier 1990 tous les jours, sauf le lundi, de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00. Des visites commentées pour les enseignants seront organisées sur demande. Thléphone (027) 21 69 11.
- ---PORTRAIT D'UN COLLECTIONNEUR-
Institut Rosenberg
-
--
seit 1889
Internate für Miidchen und Jungen Htihenweg 60, CH - 9000 St. Galien
Interview de M. Michel Lehner
Wir suchen au! Beginn des neuen Schuijahres 1989/90 2 Primarlehrer/-innen !ür die Unter- und Mittelstu!e für komplettes Schulprogramm in deutscher Sprache.
par Michel Gaillard le mercredi 15 mars 1989 à Crans
Bewerbungen mit Photo und den üblichen Unterlagen sind zu richten an: Institut au! dem Rosenberg, zHd. Studienleitung, Htihenweg 60, CH - 9000 St. Galien
PrOjets de courses d'ecoles 1989 LIE U Derborence • Rawyl - Ovronnaz - Evolène - Siviez - Thyon - Arolla Col des Planches - Grimentz - Saint-Luc - Zinal - Loèche-Ies-Bains Les Marecottes Champex - Champery - Verbier - Fauly - Fionnay - Betten - Morgins More l - Fafleralp Bouveret - Fiesch - Saas-Fee - Tasch - Grachen
20 places
30 place.
40 places
50 places
350.-
390.-
440.-
490.-
410.480.-
460.530.-
510.570.-
560.630.-
Col des Messes - Col de la Croix - Oberwald
500.-
550.-
600.-
650.-
Val d'Abondance - Evian - Sauvabelin - Servion - Chamonix
600.-
Signal de Bougy - Col du Jaun - Pillon - La Gruyère
550.640.-
720.-
650.800.-
700.890.-
Châtau de Grandson - Zoo de Garenne - Les Grottes de l'Orbe Musée de l'Auberson - Morat - Fribourg - Avenches - Estavayer-Ie-Lac
660.-
900.-
720.-
740.810.-
820.-
Berne - Tour du Lac - Stresa - Annecy - Interlaken (Grottes St. Beat)
900.-
1000.-
750.-
850.-
950.-
1050.-
Zoo de Bâ le - Lucerne - Ba ltenberg - Melide Suisse miniature (Lugano)
920.-
1020.-
1120.-
1220.-
Aoste (y compris tunnel)
640.-
700.-
760.-
820.-
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1180.-
1300.-
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Europa parc (Rust)
LATHION VOYAGES
THEYTAZ EXCURSIONS
- Comment vous est venu le goût pour la peinture?
VOYAGES l'Oiseau bleu Les Fils d'A. Melly
- Quel a été votre premier tableau?
SAVIESE
SION
(027) 25 13 01
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(027) 224822
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(027) 2271 72
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SAC AU DOS AU LAC DE TANAY - UN BUT IDÉAL - UNE SEULE ADRESSE -
HÔTEL-RESTAURANT DU GRAMMONT R. Parchet - 1896 TANEY S/VOUVRY (VS) - Téléphone (025) 81 11 83
Souper - Dortoir - Petit-déjeuner
- Je suis né à Montana dans le premier quart de ce siècle. Mon père avait une entreprise de plomberie et c'est chez lui que j'ai fait mon apprentissage. En 1942, j'ai racheté l'entreprise et, après la guerre, j'ai pu profiter des années florissantes qui ont suivi. Je me suis totalement investi dans mon affaire jusqu'à l'âge de 50-55 ans. La réussite matérielle assurée, j'ai pris progressivement le temps de voyager.
- La peinture m'a toujours plus ou moins intéressé. J'ai eu l'occasion de visiter quelques grands musées de Suisse et d'Europe, mais, et je suis sans doute un peu sectaire, c'est en voyant des sujets valaisans, des œuvres de peintres valaisans, que j'ai eu l'envie d'acheter.
Les tarifs mentionnés ci-dessus sont va lables au départ de Sion et Sierre
DU BUIS EXCURSIONS
- M. Lehner, qui êtes-vous?
Prix spécial pour écoles
- Mon premier tableau a été un Müssler, mais en fait, je ne l'ai pas choisi. J'avais prêté de l'argent à une personne qui me l'avait proposé en gage, et le tableau est toujours resté. Le premier vrai achat, avec intention, est un de Ribeaupierre, un petit paysage: la chapelle de Lannaz près d'Evolène. Puis j'ai acquis des Bille, Dlsommer, Fay, Vallet, Biéler... Le Biéler, c'est drôle, c'est le premier travail qu'il a fait à Savièse. C'est un dessin à la plume représentant le personnage tout à gauche de son grand tableau "Pendant la messe à Savièse}>, Rf:SONANCES . MAI 1989
- Racontez-moi la naissance de la collection. - Au début j'achetais au coup par coup, ce qui me plaisait. Et puis sur les conseils d'un ami peintre, un Italien qui résidait ici, j'ai commencé à sélectionner les pièces de ma collec-
tion, alors que je possédais déjà une cinquantaine d'œuvres. Le déclic "peintres de Savièse » s'est produit suite à l'exposition de M. Wyder au Manoir de Martigny. J'ai alors fait deux lots avec ma collection: d'un côté les « peintres de Savièse» et le reste
, que j'ai progressivement échangé, vendu ... Je suis devenu un acheteur de ces peintres; les gens, les marchands l'ont su. On venait me proposer des pieces; j'ai contacté des gens qui possédaient des tableaux, continué à visiter les galeries. Voilà comment est née la colleclion. Par la suite, en voyant d'autres collections, je me suis rendu compte de l'intérêt de posséder des œuvres illustrant toute la gamme d'activité de l'artiste: dessins, gravures, esquisses ... - Quelle a été votre plus grande satisfaction? Pouvoir acquérir une pièce que vous cherchiez depuis longtemps ou, par exemple, une occasion inattendue? - Les deux. Prenez Raphaël Ritz, on m'en aproposé souvent; aucun ne me plaisait vraiment ou alors le vendeur pensait: «Lehner, lui achète! Je lui fais un gros prix». Je ne me laisse quand même pas avoir. Puis pendant des années, je ne me suis plus tellement intéressé à Ritz. L'année dernière, on m'a présenté «Le sermon à Longeborgne» et là j'ai craqué. C'est certainement la plus belle pièce que j'ai achetée. Elle est superbe, elle sort du lot. Je ne suis pas un expert en tableaux, je me fie beaucoup à mon instinct mais, au fil des années, je suis devenu plus sélectif; j'ai compris que sur 120 tableaux, je n'ai pas les 120 plus beaux tableaux du monde; j'ai revendu, échangé certaines pièces. - Réaliser une collection n'est-ce pas faire œuvre de création par procuration? - Je ne suis pas artiste peintre, mais je peux profiter du talent des autres pour avoir autour de moi de belles choses. Je ne peux pas créer moi-même ce plaisir, alors je le prends chez Biéler, chez Vallet, etc ... - Il y a actuellement une multiplication des fondations. est-ce l'idée de laisser sa trace, de se survivre à travers une réalisation durable? - Oh non! à la base, il n'y a pas ça. La vie m'a appris beaucoup de choses; les grands, les gros, les petits, tout le
monde passe; je passerai aussi. L'artiste peintre, c'est autre chose, c'est lui qui a créé, son œuvre reste. Un jour, une femme professeur d'histoire islamique m'a dit «Lehner, vous êtes un bel égoïste, vous avez tout ça là, chez vous, rien que pour vous! » Elle m'a donné l'idée d'en faire profiter les autres. Il est clair que je ne peux pas exposer chez moi et puis, faire payer les gens deux francs l'entrée pour venir voir les tableaux ... Je n'ai pas eu tout de suite l'idée de la fondation; j'ai rencontré Roger Bonvin, alors conseiller fédéral, et lui ai demandé s' il pouvait me mettre en relation avec la Fondation Gottfried Keller qui prête des tableaux dans différents musées. Roger Bonvin m'a dit: «Cette collection doit rester en Valais! Fais une fondation avec M. Norbert Roten, le chanoine Karlen et Maurice Zermatten ... » et voilà comme c'est parti. - M. Lehner, quels sont vos goûts en peinture, en faisant abstraction de votre collection? - Il y a tout d'abord les impressionnistes français, dont je me sens proche. Un collectionneur privé de Berne m'a fait découvrir les expressionnistes allemands, ça a été une révélation, les bras m'en sont tombés! Je n'ai pas osé lui dire que je ne connaissais pas cette peinture; quand je suis rentré chez moi, j'ai acheté un gros livre sur l'expressionnisme. J'essaie de lire régulièrement des revues sur l'art moderne, qui ne m'emballe pas mais que j'ai envie de comprendre. Même si je n'y comprends pas grand chose, j'essaie. C'est pour me sortir de mon «train-train» journalier. Quelqu'un m'a fait découvrir récemment Miro. Je ne changerai pas ma collection contre des Miro, mais ... c'est beau! Par rapport à l'art contemporain, je ne suis pas enthousiasmé, mais pas borné; j'essaie de faire un pas en avant.
- Suivez-vous les jeunes artistes valaisans? - Non pas vraiment. Pas que je ne veuille pas. J'ai des contacts avec des artistes qui sont plutôt de ma généra-
tion, avec lesquels je partage la même façon de voir la vie. Ce n'est pas que je sois contre ce qu'ils font mais, j'ai des goûts différents, je suis resté un montagnard, près de la terre. J'ai de la peine à les suivre. Si j'avais fait des études, si j'avais étudié la peinture déjà à 17 ans, il est certain que je verrais les choses autrement.
ENTRETIEN AVEC
MOllette Daetwyler
- M. Lehner, avez-vous déjà fait réaliser votre portrait par un peintre? - Eh bien non! L'idée ne m'est jamais venue, mais j'ai un pOltrait étonnant. Mon ami peintre italien, Salvador Bray, a exposé il y a une douzaine d'années à la Grange à l'Evêque. Lors du vernissage, je m'approche d'un tableau et je m'exclame «Mais je le connais celui-là». Il avait fait mon por· trait à mon insu pour me l'offrir; un portrait bien fait, au pastel. Personne ne sait que j'ai ça; il est au fond d'une armoire!
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RÉSONANCES· MAI 1989
pas dire se trouver à telle heure et en tel endroit avec une telle personne, cela suppose beaucoup plus... C'est recevoir l'autre avec ses attentes, ses possibilités. Créer une ambiance pour que le travail ne soit pas une dure obligation imposée ou subie mais une col· laboration spontanée et joyeuse ...
FICHE TECHNIQUE ET RÉALISATIONS - 3 ans de formation professionnelle
à l'Institut Jacques Dalcroze. - 12 ans d'enseignement de la l'Ythmiqe en ValaiS, à Sion. - Fonde et anime le groupe des Zachéos. - 1l·availle comme assiStante de Jo Baeriswyl dans de nombreuz spectacles dumnt plus de dix ans. - 1965. Participe à la miSe en scène et à la réaliSation du grand spectacle de Valère qui marqua le 151l anniversaire de l'ftntrée dlL ValaiS dans la Confédération. - 1969. Parfait sa formation . à l'Université de Lausanne et obti!':llt un brevet de maîl1·e d'éducation physique; . à Paris avec le pmfesseur Jean Leboulch !':Il psychologie cinétique. - 1970-1982. Monte plusieurs specta· cles avec diverses troupes de Suisse romande notamment à Genève, Lausanne et Flibourg. - 1977. Assume la responsabilité du tableau de l'automne avec 600 participants à la Fête des vign!':l·ons. - 1982. Retour !':Il ValaiS. - Lors d'une de vos représentations artistiques récentes, des spectateurs disaient leur émerveillement devant le spectacle qui se déroulait sur scène où danseuses et danseurs évoluaient avec aisance et grâce. Ils disaient également leur émerveillement RÉSONANCES · MAI 1989
- Vous enseignez la rythmique à l'Ecole normale, dans les classes d'application, dans les écoles primaires, au CO de la ville de Sion. Quel est votre premier objectif dans votre travail quotidien?
devant un deuxième spectacle tout aussi captivant qui se déroulait au milieu de la salle: Monette Daetwyler derrière le suiveur, talkie-walkie en main, réglant avec une précision et une minutie impressionnantes chaque détail du jeu. Quelle est, Madame Daetwyler, la source à laquelle vous puisez tant d'enthousiasme pour votre travail et tant d'énergie pour le réaliser?
- En priorité, éveiller l'être humain à la beauté. J'utilise mon enseignement de la rythmique pour sensibiliser les jeunes à la beauté. Beauté du mouvement souple, harmonieux. Beauté du geste large, libéré. Beauté du langage net sans vulgarité, relevé. Ceci engendre beauté et générosité de l'attitude face à l'autre faite de respect, de tolérance dans les faits non seulement dans les paroles. En quelque sorte, leur apprendre à se tenir... à se mouvoir, à parler, à vivre avec aisance et élégance. - Votre optique de l'enseignement dépasse l'idée d'une discipline, d'un programme?
- La première heure du jour est pour moi la plus importante. Par une méditation ou une lecture de r. d'heure à 1 - La pédagogie est un art qui ouvre heure chaque matin, je me prépare à la personne à qui elle s'adresse. C'est la journée qui va venir. Je me mets en dans cette optique que j'essaie de «état de grâce» intérieur pour rencon- monter des spectacles artistiques pour trer la vie, pour rencontrer les autres. la formation des enseignants. Nous Quand je dis rencontrer cela ne veut travaillons en collaboration, de la
conception de l'œuvre à sa réalisation. La démarche est complète : choix de la musique, des textes, des costumes, de la façon dont on va travailler, de la façon dont on va persévérer, de la phase de dépassement. Et seulement après, la satisfaction partagée de la réalisation. - Des difficultés dans la réalisation de vos objectifs?
- Nous vivons une époque d'abondan ce, de facilité qui paraît «délaver» les caractères, endormir les volontés. Il faut aujourd'hui aux éducateurs des qualités humaines et professionnelles évidentes, considérables pour vaincre la passivité des consommateurs boulimiques des programmes de TV, radio et autre, pour leur apprendre à écouter, à voir, à collaborer, à participer.
Mais une fois la motivation réussie que de satisfaction! '
ARES 89
Monette Daetwyler: un idéal haut placé, des objectifs clairs, une volonté tenace, des exigences précises, une imagination débordante, un enthousiasme communicatif, une distinction racée!
Assis~s
romandes de \' éducation spécialisée Crans-Montana, 18 et 19 mai 1989
Bernadette Roten
PRÉSENTATION DES ARES 89
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-FONDATION DE L'HERMITAGE,----
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Route du Signal 2, 1000 Lausanne 8 Thléphone (021) 2050 01
Programme des expositions pour 1'année 1989
Les troisièmes assises romandes de l'éducation spécialisée se dérouleront les 18 et 19 mai prochain à Cmns-Montana dans les locaux du Centre de congrès «Le Régent». Organisées par l'AVALTES sous le pat:ronage de la FERTES (Fédération romande des traailleu1's de l'éducation spécialisée) elles réuniront environ 400 éducateurs ou travailleurs sociaux venus faire le point sur les pratiques actuelles et nouvelles en éducation spécialisée. Le thème général,
Créativité, nouvelles orientations, alternatives pmnettra à 19 groupes ou personnes de témoigner et d'échanger sous forme d'ateliers, chacun se déroulant à deux reprises.
Les 20 et 21 mai: ouverture exceptionnelle et gratuite, célébration du 100' anniversaire de la naissance de RODOLPHE THÉOPHILE BOSSHARD (1889-1960) . Du 9 juin au 21 septembre: 150 CHEFS-D'ŒUVRE DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON. D'Ingres à Picasso et de Rodin à Maillol. Du 13 octobre au 28 janvier 1990: RÉTROSPECTIVE MAURICE BRIANCHON (1899-1979). Le père de la «Réalité poétique ». Ouverture du mardi au dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h. Jeudi jusqu'à 22 h. Visites commentées le mardi à 20 h et le dimanche à 16 h.
Ouverture lundi de Pâques et lundi de Pentecôte.
COMMUNICATION DU CENTRE SUISSE WARD Du 26 au 30 juin, le Département de l'instruction publique organise dans le cadre de sa Session pédagogique, un cours de formation intitulé: «Que tous les enfants puissent chanten•. Ce cours, patronné par le Centre suisse Ward, est tout d'abord mis sur pied à l'intention des enseignants désireux d'obtenir le certificat d'enseignement Ward. Mais, animé par M. Claude Lamon, il est aussi une continuation de la pédagogie enseignée à l'Ecole normale et couvrant le programme de 5' et 6' années prévu par CIRCE Il, il intéressera certainement les enseignants de ces deux degrés qui cherchent des moyens de présenter et d'assimiler des éléments de technique musicale comme le mode mineur, le temps binaire ou ternaire ou qui sont soucieux d'une expression musicale élégamment phrasée et bien vécue. Que le mot «WARD" trop souvent assimilé à «difficulté ou contrainte» ne retienne personne. Nous recherchons tous la MUSIQUE. L'esprit et le cheminement de la méthode Ward nous proposent une voie. Pourquoi ne pas essayer de l'emprunter? R~SO NA NC ES
MAI 1989
Rf:soNANCES - MAI 1989
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