COURSES D'ÉCOLES 1994
Jourd'~~
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VOYAGES l'Oiseau bleu Les Fils d'A. Melly
BLAUSEE LAC BLEU BLUE LAKE Seulement 50 km de Sion par le tunnel du Lotschberg LE LAC BLEU: JOYAU DES ALPES BERNOISES. Lac d'un bleu profond, à l'eau cristalline, encadré d'un vaste parc naturel (environ 20 hectares) . Promenades en bateau. Chemins romantiques. Places de piquenique couvertes. Place de jeux pour les enfants. Restaurant soigné, belle terrasse au bord du lac. Elevage de truites en vi vier alpin , intéressante exposition de photos. Elevage de chiens du Grand-Saint-Bernard. Boutique souvenirs. Grand parking ombragé. Entrée écoles: Fr. 1.- par personne. Renseignements: (033) 71 16 41
3717 BLAUSEE
a promenade d'école? Ne m 'en parlez p as ! C est assez nettement la jo w·née la plus pénible de ]' an née. A part les après-midi de ski! Et dire qu e les gens qui nous voient p asser avec nos sacs à dos et notre vingtaine de mouflets excités nous envient. Il en est toujours po ur no us lancer un tonitruant «Encore en b alade? Veinard ». Encore un qui n' a jamais passé sa journée à compter jusqu' à vingt des enfants qui bougent tout le temps, qui se ressemblent tous avec lem casquette à la Magic Johnson et leur KWay de la Migras (on en trouve de deux teintes ...).
L
Pou r calmer un p eu l'angoisse, il existe q uelq ues trucs. On peut d'abord choisir un voyage lointain que l'on effectuera en car. Une fois dans le véhicule, on est tranquille pom un bout d e temps. Pas de risque qu' un distrait s' oublie au kiosq ue o u qu' un malicieux se cache p o ur voir la tête d u prof lorsqu' il compte pour la cinquième fois. Mais gare à l'arrêt pipi sur l'aire de repos! Le chauffeur n'appréciera p as si vo us lui demandez de rebrousser chemi n. Une seconde solution consiste à parquer les élèves dans un lieu fermé. Il suffit alors de surveiller la porte avec attention pour ne laisser sortir personne. Je connais des zoos, des musées et quelques parcs qui se prêtent assez bien à cet exercice. Dans ce cas, seul le rassemblement final pose quelques problèmes. Alors évitez le train dont la rigidité des horaires peut compliquer l'affa ire. R~- M.iI994
La troisième solution la plu s expéditive, consister ait à la suppri mer, cette promenade si stressante. Après tout, à quoi sert-elle? l
En y réfl échissant bien, nous n'y voyons q u' une tradition solidement ancrée. C est la peti te fête q ui marque la fin d ' une ann ée scolaire. Mais à part ça ... Certes, une visite en rapport avec le progralnme n'est jalnais perdue. Mais la p ériode ne semble pas la mieux choisie. En juin, to us les hau ts lieux de la culture scolaire helvétiqu e sont p ris d' assa ut p ar des meutes d' écoli ers qui se mélangent a ux premiers cars d e Japonais. Quant à l'exploitation de la v isite, on peut tirer un trait d essus, les écoliers n'ayant plus ni le temps ni l' envie, d' intellectuali ser les fruits de leurs ob servations. D' ici à dire que les deniers investis dans ces prom enades ne rapporteront pas plus que des actions de la mine d'or de Gonda .. Ne devrait-on pas instaurer une nouvelle et triple tradition. En début d' année, une prom en ad e au grand air, q ui ne coûterait qu'effor ts et sand wich es, permettrait aux classes de fa ire connaissance. Au printemps, une sortie culturelle permettrait d e lancer ou de prolonger une acti vité du programme d ' histoire, d e géographie, de dessin o u de sciences. On pourrait à
cette occasion utiliser les subsides - communa ux ou parentaux - h abituellement rése rvés à la p romenade scolaire. En fin d'année, pour marquer le passage, pour fêter le d ébut des vacances, nlaîtres, élèves et parents partageraient un aprèsmidi de jeu et de détente dans les environs de l'école. Ce rite de passage vaud rait bien la visite du zoo de Bâle asso rtie de ses six ou sept heures de train!
Paul Vetter
DIRECTIVES CONCERNANT LES PROMENADES SCOLAIRES
A(TUALIT É s 2)
LEaURE ,Voir l'invisible et apprendre.
2~ SPEaACLE Musique et humour dons la rue Tobago
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Jour d'angoisse
D 0 S S 3 Directives:
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Utiliser judicieusement le temps Anselme Pannalier
~ Mesures à prévoir à l'o((asion d'activités
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1 11 12 13
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Ecoliers d'Orsiéres Popimoustache
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LA VIE EN CLASSE Célébrotion pascole du CO de Sovièse Paul Vetter
Au début du mois de mars, j'ai reçu de M. Paul Vetter, rédacteur responsable de la revue «Résonances» la lettre suivante:
32
CONCOURS festivol international à Sion
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INfORMATIQUE Gestion et éditions des hornires Tempo, à votre aide
chors les murs>de l'école BenoÎI Giraud
3~ Utilisateurs de Mac
Promenodes scolaires: le dédin Paul Vetter
3~ Concours SUPOR
Les enseignants plutôt pour ... Paul Vetter Du rêve ou cauchemar Sébaslien Rudar
Pompez et injectez
3'5
INFORMATIONS OFFI(IELLES
MINE DE SEL DE BEX Choeun y trouve son compte
1) Chère école
AIGLE Chôteou et musée
1~ Réglement concernant le troitement du personnel enseignant Raymond Deferr / Henri v. Rolen
LE BOUVERET ET LES GRANGffiES Le correfour du plaisir
1~ SWISS VAPEUR PARK Le rail à l'échelle
1'5
LA RIVIERA VAUDOISE Une pépinière de musées
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LUCERNE Le jardin des glaciers
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CHAMOSON Musée de spéléologie
Un outre point de vue Anselme Pannalier
RÉflEXION Professionnalisme Des enseignants s'interrogent
3~ NOS COLLÈGUES Jeon·JérÔme filliez, président de Vétroz
~O Hornire continu en Anniviers Frands Salamin
~2 ACM Le bois Corinne Germanier
Inscriptions pour les remplacements
~~ MORCEAU CHOISI
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Apropos de la ecartoscopie. de l'espace valaisan Jean-Bernard Racine
~'5 Passeport·Vaconces Sion et environs
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Concours de mathématique Yvon Michlig Au revoir à Madame Suzanne Dubois·Quinodoz Anselme Pannalier
Monsieu r le Chef de Service, Le dossier du numéro de mai de «Résonances» sera cOl1.sacré aux promenades scolaires. Je me permets de solliciter votre collaboration pour deux aspects du sujet qui devraient être traités dalls ce dossier. Le premier concerne les directives officielles relatives à l'organisation des prome-
11
23
1I~ iudicieusement
L'illusion des forts en théme Jacques Pilel
~6 REVUE DE PRESSE
/lades scolaires. Quelles sont ces directives pour les différents degrés de la scolarité? Les autorités scolaires ont-elles défini des buts à at/eindre lors de ces promenades? Ces promenades doivent-elles nécessairement être organisées en fin
d'année scolaire? Les promenades d'autolnne sont-elles officiellement reconnues? Peut-on organiser des promenades sur plusieurs jours? ... Le second aspect concerne les prescriptious légales. Quelles sont les précautiolls à prendre pour éviter des poursuites j"diciai"es en cas d'acciden t' Peut-on faire usage des véhicules des parellts ou de l'enseignant? Le recours à une colonne de secours est-il cormert par une assurance? Peut-on légalement reprocher il un en-
seig'1ant d'être parti seul avec sa classe? L'eI',seignant a-t-il le droit de confier ses élèves à la surveillance d'un accompagnant (paren!...) et, dans ce cas, qui est responsable en cas d'accident? .. Cette partie juridique du problème pourrait être confiée à un juriste du DiP qui aurait la possibilité d'illustrer ses propos de cas vécus. Ces listes de questions que de nombreux enseignants se posent ne salit bien sûr
pas exhaustives. (... )
Bribes d'avril
~~ Raphaël Ritz de son prénom ...
~~ VIRUS LEOURE Il attaque le Valais R~ ·M.i1994
R~-M.i1994
Les questions qui précèdent comportent donc deux aspects: directi ves officielles et prescriptions légales. Pour ce qui concerne le premier point je vais Ul' efforcer de communiquer les éléments de réponse désirés. Ce qui a trait à la responsabilité fera l'objet d' indications fournies par notre juriste M. Benoît Giraud, que je remercie et dont je transmets très fidèlement les lignes q u' il a bien voulu m'adresser. l
On n'aura pas de la sorte épuisé le thème et trouvé des réponses absolues et parfaites à toutes les questions . Espérons toutefois que les renseignements donnés contribueront d' une manière suffi sante à l'informa tion générale des enseignants et des autorités scolaires.
Directives se rapportant à l'organisation des promenades scolaires Je pense q ue moins on donne de directives sur ce chapitre particulier de la vie de l'école, mieux cela va ut. Notre société s'enferme p ar ses abus dans un carcan de lois, d'ordonnances, de décrets, de règlements, de prescriptions et d' instruction s qui finissent pas brimer
"Mr.; la spo ntanéité, les libertés individuelles, par amoindrir l'esprit d'in itiative et par créer l'uniformité avec to ut ce qu ' eUe comporte d'aspects monoton es et paralysants. De là à prétendre que toute codification n'a pas sa raison d'être et sa justification, il y a un grand pa s que je me refuse bien évidemment de franchir. Réglementons d onc quand c'est nécessaire mais uniquement quand il le faut. Ce que je veux dire ici, c'est que, de mon point de vue, les promenades scolaires de fin d'année se déroulent bien et qu 'elles donnent satisfaction . Po urquoi d ès lors en réglementer la pra tique? Les buts de ces excursions sont multiples: récompense pour les élèves, occasion d e découverte de sites et d e paysages nouveaux, d étente, décontractio n. Dans la mesure où elles sont pré par ées, organisées avec soin, parfaitement conduites,
leur intérêt et leur profit s'en ressentent positivem ent, cela va d e soi.
1er à des journées sportives. Bien conçues et bien réalisées, elles présentent des ava ntages.
Dans le choix des itinéraires, les ensei gnants et les autorités sont soumis à des contraintes, celles en particulier qui touchent aux p ossibilités financièr es de certains parents . D'où la nécessité de savoir
Pour le bon ordre, il y a lieu d' annoncer ces acti vités «extra muros» à l'inspecteuT, avec une avance suffisante.
raison garde r tant en ce qui cOncer-
ne les distan ces gue le temps. Les parcours harassants ne réalisent pa s to ujours les objectifs cités cidessus. Deux mots sur les sorties d' automne. Quelle est leur origine? Je fi en sais rien . Il s'agit sans doute de pra tiques qui se sont instaurées, q ue le Département n'a pas interdites et q ui, d e ce fait, sont considérées conune autorisées ... Leur but premier semble être la recherche d' un esprit d'équipe et de camaraderie au sein de la classe et de l'établissement. On peut à la limite et dans certains cas les assimi-
En terminant, je souhaite qu'on inscrive ce qui vient d'être dit dans une préoccupation générale de gestion ri go ureuse des activités scolaires. En ce qui concerne les promenad es, les après-midi de sport, la gymnastique, la natation, cOlnme en ce qui a trait au travail scolaire proprem ent dit, il importe de tout mettre en œ uv re en v ue d'une utilisatio n judicieuse et rationnelle du temps qui est mis à disposition.
Le chef du Service can tonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatie,.
ÉTENDUE DE LA RESPONSABILITÉ DU PERSONNEl ENSEIGNANT
Mesures à prévoir à l'occasion d'activités «kM ~ ~» de l'école Les sorties, promenades et autres journées d'activités scolaires «extra muros» qui ponctuent en parti culier, mais pas exclusivement, le dernier trimestre de l' année scolaire dans noh'e canton, soulèvent la q uestion de la responsabilité professionnelle (liée à la fonction) et celle de la resp ons abilité civile des en seignants qui prennent p art à ces activités, à titre d'organisateur et / o u d' accompagnant/s urveillant.
a) Etendue de la responsabilité de l'enseignant (liée à la fonction)
Le propos suivant, qui a seulement valeur d'indication, vise avant tout à sensibiliser les intéressés aux
L'enseignant est responsable d es élèves q ui lui sont confiés pendant tout le temps d'école où, dans le
questi ons soulevées, en rappelant certains principes itnportants en matière de resp onsabilité professionnelle des enseignants et en attirant leur attention sur quelques mesures et précautions (données à titre exempl aire) à prévoir dans le cadre des acti vités considérées, en vue de limiter au mieux les risques d'engager leur responsabilité civile.
cadre de sa fonction, il doit avoir la maîtrise sur ces élèves. Concrètement, cela signifie depuis la prise de la classe (ou d' un groupe d'élèves) jusqu'à l'heure du licenciement, y compris dans les cas - non exhaustifs - évoqués ci-après. La responsabilité d e l'en seignant ne s'arrête pas, en effet, aux portes de l' école, mais s'étend à l'ensemble des activités scolaires où il a, de par sa fo nction, un rôle à jou er (y.c. celui d' accompagnant /s urveillant) . Tel est le caS d'activités qui se déroulent hors de l' école proprement dite, comme R~-M.iI994
notamm ent les prOlnenades, sorties et autres journées sportives, culturelles, etc., dans la mesure, bien entendu, où ces activités sont organisées dans le cadre de l'école, donc avec l'aval de l'autorité compétente et p endant les jours fi xés par le programme de scolarité.
b) Res ponsabilité civile - notion et fondements Aux termes de ]' article 41 CO «celui qui ca use, d' une manière illicite, un do mmage à autrui, soit intentionnellem ent soit par négligence ou inlprudence, est tenu de le réparer».
Dès lors, quatre éléments ou conditions doivent être cumulativement réunis po ur qu e la responsabilité civile d' une personne soit engagée, à savoir: _ Lme violntion du droit: il peut s'agir du droit public ou du d" oit privé, du droit écrit ou non écrit, du droit cantonal ou fédéral; il est encore précisé que la tran sgression du droit peut être un acte ou une onlission; - ulle fau te: c'est-à-dire le comportement d e celui gui manque à ses devoirs. La faute p eut être intentionnelle ou commise p ar négligence ou imprudence; Ul1 dom mage: soit une diminution d u patrimoine du lésé; un rapport de causalité adéquate: le dommage doit avoir été la conséquence de l'acte illi cite et cette conséquence doit ressortir du cours ordinaire des choses. Le bref rappel qui précède tend dès lors à inciter, les enseignants ainsi que les auxiliaires (p.ex. parents d'élèves) à prévoir les mesures et précautions utiles pour garantir au mieux le bon déroulement des activ ités concernées et prévenir ainsi les suites de droit consécutives à des manquements. c) Mesures et précautions à prévoir Comme il n'est pas possible dan s un tel propos de saisir l' ensemble des circonstances ou form es qu e R~ -M.iI994
peu vent prendre les activités évoq uées - sortie en m ontagne, promenade en fo rê t, visite de musée, journée sporti ve (initiation à l' alpinis me, à la spéléologie, etc.) - le principe à re tenir est gu' il fa ut pre ndre les précautions n écessaires d'une part, pour éviter des accidents et autres dommages et d'autre part, pour, le cas échéant, être en mesure de réagir très vite, en particulier en s'assurant une intervention rapide de secours. Cela éta nt, les mesures à prévoir doivent être adaptées aux circonstances de chaque cas précis. Il sera notamment tenu co mpte d e l' âge et de l'effectif des élèves à conduire ainsi que des éventuels dangers que peut présenter le moyen de déplacement, l'itinéraire ou encore le site ou les activités prévues elles-mêmes. A li nombre des mesures concrètes suggérées ci-après (données à titre exempl aire et p as exhaustif) les responsables veilleront:
à donner des consignes précises aux élèves et aux accompagnants (y. c. aux auxiliaires) concernant le déroulement de la promenad e, sorti e, etc. (au besoin par écrit); - à s'assurer la collaboration active et responsable des accom pagnants requis à cet effet (en in-
sistant notamment sur leur devoir de surveillance); - à ce q ue les accompagnants ne se déchargent pas de leurs obligations en no mmant un élève comme responsable de groupe; - selon les circonstances, prévoir un moyen d'atteindre un point de liaison où, le cas échéant, puisse êtt'e signalé rapidement un accident, de façon à ce que les seco urs soient au plus vite mis en œ uvrei - à ce que les parents signalent les probl èmes p articuliers de santé do nt leurs enfants peuvent être sujet de façon à pouvoir les prévenir (y.c. ceux qui peuvent paraître anodins cOlnme par exemple des piq ûres d' insectes pouvant générer des allergies); avoir très formellement l'accord de l' autorité compétente et des p arents dans les cas où l'activité envisagée peut présenter une dangerosité particulière Uournée de sport: raft, initiation à l'alpinisme, à la spéléologie, etc.). Cela étant, les mesures susmentio nnées pour contraignantes qu' elles puissent paraître, visent en définitive à favoriser une prép aration e t une organisa tion bien conduites des activités scolaires en question. Le juriste du DIP
Benoît Giroud
t
Promenades scolaires:
le-~ Les promenades scolaires de fin d'année n'ont plus vraiment la cote. Beaucoup de CO les ont supprimées. En primaire, on les maintient plus pour respecter la tradition que parce qu'on leur attribue une réelle utilité.
L
es classes primaires du canton pratiquent toujours la prome· nade d'école de fin d'année. La tradition veut que maitres et élèves vivent ensemble un des derniers jours de l'année scolaire, dans une ambiance de fête et de décou verte. Mais certains signes de changement se manifestent.. ( Rien n'empêcherait de la supprimer. Seule la force de la tradition milite pour son maintien», es time le directeur des écoles d e Martigny Jean-Pierre Cretton. Au coude du Rhône, on laisse pleine liberté aux enseignants p our cette journée. Aucune consigne contraignante ne leur es t donnée si ce n'est de conserver une certaine modestie d a ns le domaine financier. «La commune attribue une somme moyenne de cinq francs par enfant pour cette sortie. Les parents doivent mettre le reste. Une vingtaine de francs me semble une somme à ne pas dépasser», confirme Jean-Pierre Cretton.
Pour s'en assurer, la Direction des écoles de Martigny a élaboré un formulaire de sortie qui doit impérativement lui être transmis pour chaque projet. Horaires, d estination, buts et objectifs, prix: tous les éléments d'appréciation y figurent.
Si les écoles primaires de Martigny conservent la prOlnenade, Cl est, selon leur directeur, parce que le problème n'est pas fondamental et qu'il ne justifie pas qu ' on y consacre beaucoup d 'énergi.e. «Si on l'analysait sérieusement, il y a fort à parier qu'on laisserait tomben>, lâche-t-iJ . «Aujourd'hui les gens voyagent beaucoup en famille. La promenade d'école ne correspond plus à un besoin d'ouverture.» Le cœur de Jean-Pierre Cretton balance plutôt en faveur des promenades d' automne. Actuellement, de nombreux enseignants utilisent cette possibilité pour souder la classe et fai re connaissance avec les élèves. Marches et pique-niques sont préférés aux voyages en car ou en train. Ajoutées aux sorties culturelles et éducatives qui jalonnent l'année scolaire, elles complètent parfaitem ent l'offre de l' école en la matière.
Un rite de passage A Sierre, la promenade d'école a meilleure presse. Philippe Theytaz, le Directeur des écoles, lui attribue une triple mission. «On peut fixer des obj ectifs de connaissance et
découverte. En plus, elle joue un rôle récréatif et fait fonction de rite de passage. Elle marque la fin d' une étape.» Plü!ippe They taz estime, comrpe son collègue d e Martigny, que le prix doit rester raisonnable. Là aussi, le billet d e vingt francs fait office de norme. «L'essentiel n'est pas d' aller loin. L' originalité du but, son apport pour les enfants sont bien plus importants», explique le Directeur des écoles de Sierre. Cette limitation des frais dépend des enseignants. Dès la 3e primaire, lé! commune attribue trois fois six francs par élève. Ces montants p euvent être réclamés par les enseignants pour n' importe quel type de sortie. Mais en général, les journées de sIG suffisent à éponger ce subside. A Sierre aussi, les sorties d'automne sont assez largement pratiquées. Mais contrairement aux sorties de fin d'année, elles ne sont pas encore gén éralisées. «Nous disposons de normes en matière de sorties de sport, d' activités culturelles et sportives. Les sorties d' automne peuvent s'inscrire dans ce cadre-là. Mais tout est possible, si l'objectif est intéressanb>, précise le Directeur.
Ecole surchargée Dans nos cycles d' orientation, la promenade d'école n'a plus vraiment la cote. Si à Siene ou à Sion, elles existent toujours, de nombreux établi ssements les ont supprimées. A Monthey, le Directeur du CO, M. Duchoux, estime que les raisons qui militent en faveur R~ - MoiI994
de leur suppression sont bien assez nombreuses: «Les élèves voyagent beaucoup plus qu' autrefois, l'école est déjà surchargée; et puis la dégradation du comportement et de la discipline des élèves rend toujours plus difficile et dangereuse l' organisa tion d' une telle journée.»
Par contre, chaque automne, l' ensemble des élèves du CO participent à une journée de march e. Pour M. Duchoux, «Cf est un excellent moyen de nouer des contacts avec les enfants en dehors du contexte purement scolaire.» A Monthey, l'état des finances communales a eu raison de toutes les autres sorties officielles. Jusqu'à cette année, on organisait plusieurs journées culturelles et s portives. «Nous avons dû les supprimer, le poste ayant disparu du budget», déplore le Directeur du CO. L' initiati ve est cependant permise aux enseignants, à condition qu' un but culturel existe. Mai s ce ne sont plus que des projets ponctuels. POUR VOTRE COURSE D' ÉCOLE
Entre les Alpes bernoises et les Alpes valaisannes. la nature a fait la vallée de Lôtschen (Liltschental) . Dans ce paysage Idéal se trouve le site enchanteur
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FAFLERALP ,"OOM.S.M. au canue d'un splendide parc naturel: alpages parsemés de fleurs aux couleurs éclatantes. forêts embaumées de la senteur des sapins et des mélèzes, torrent s fougueux, lacs tranquilles encadrés de glaciers bleutas et da pics neigeux; un vral paradis pour tous les amateurs de la marche il. pied. POUf écoliers: dortoir. peUt déjeuner, repas du soir Fr. 30.Direction: M. Christian Hertten, Hôtel Falleralp, 3919 FalleralpNS. nI. (026) 491451
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R~ - MoiI994
Pas de réclamatian Au co de Bagnes, les promenades de fin d' ann ée ont disparu depuis une dizaine d'années déjà. «Personne n'a réclamé. Cette suppression est passée inaperçue», expliqu e le Directem Dal"be.\lay. «La fin de l'année n' est pas la meilleure période pour effectuer une visite de musée . Aujourd'hui, chaque famille a l'occasion de voyager: la démarche n'est donc plus justifiée . Avec la multiplication des activités organisées à l'école, il faut de toute façon faire des choix.» Seuls les élèves de 3' année du CO ont gardé le droit à la promenade de fin d' année, histoire de marquer ai nsi la fin des études se-
cond aires du 1" degré. «C'est leur sortie . Ils choisissent librement leur destination. Cela fait cinq ans qu' ils se rendent à Europa Park. Les finances? Le problème ne se pose pas vu qu'ils choisissent et paient eux-mêmes leur voyage», précise M. Darbe.\lay. Le CO de Bagnes a opté pour la prom enade d'automne que le Directeur juge plus intéressa nte . Là aussi, une marche en montagne vise à développer la camaraderie et permet aux professeurs de mieux connaître leurs élèves. Et pour ce qui est du rite de passage, la petite cérémonie de clôture d e l' année scolaire suffit amplement. Propos recueillis par Palll Velter
Les
plutôt pour...
Faut-il maintenir ou supprimer la promenade d'école? Interrogés, quelques enseignants se prononcent en général pour le statu quo. Pour eux, promenade d'automne et sortie de fin d'année remplissent des rôles complémentaires. Mais dans les CO, les avis sont bien plus partagés qu'en classes primaires ... IS sont en majorité favorables au ( malntl en d e la traditionnelle
promenad e scolaire du mois d e juin. Ils, ce sont quelques enseignants choisis dans les différents degrés de la scolarité obligatoire. «En descendant du car, il suffit de regarder les visages des enfants; c' est quelque chose! », s' exclam e Berna rd MétraiIler, titulaire d ' une 5'/ 6' à Sion . «C'est la récompense de toute une année scolaire», renchérit Lilia ne Sierra, maîtresse de 1 re à H érém en ce. Henri Maître, p rofesseur a u CO des Liddes à Sie rre me t en avant le côté festif: «La promenade constitue une bonne façon de conclure une année scolaire .•• Avis partagé par Bern ard Vouilloz, titulaire de 3P à Vernayaz. Dans les Cycles d ' orien-
tation, l'enthousiasm e est plus mod é ré. A Montana, Gabriel Emery estime qu ' on d oit laisser le choix au titulaire: «Si la classe ne mérite pas ce cadeau final, il est le mieux placé pour en décider. Sinon, c'est une belle récompense ... Du côté du CO d e Troistorrents, pour la p re mi ère fois, cette année, on ne fera pas de p romenade d 'été. Fabio Di Giacomo n e s'en plaint pas. Motifs invoqués: les d a n gers e t le coût.
Surtout la détente Lorsq u' elle a lie u, la promenad e d 'école reste encore une journée d e d étente. M êm e si on lui accroche parfoi s une é tiquette culturelle et didac tique. «C'est la journée où
l' on mange le d essert avant le pain», s'excl a me en riant Liliane Sierra. «On tâche de joindre l'utile à l'agréable, mais en soignant l'agréable», commente Henri Maître. Berna rd Vouilloz, qui l'an d ernier a d écou vert avec ses élèves le barrage d e la Dixen ce et le Musée évoléna rd, estime qu e ces visites gagn eraient à s' orga niser en cours d' a nnée, histoire d e pouvoir les utiliser comme point de d ép art d es activités. Quant à Bernard Métrailler et Ga briel Em ery, ils s'accordent à p en ser que cette promenad e d oit surtout reste r synonyme de d étente. Ce t a ttac hem e nt à la promenade d e fin d 'année n e signifie nullement que les enseignants la préfèrent à la sortie d ' a utomne. Seul Berna rd Vo uilloz n'a jamais organisé une teUe journée. Dans les autres classes, que ce soit à Montana, à Sion ou à Troistorrents, On accorde à cette prise d e contact a utomnale un e g ra nde importa nce p our soude r l' a mbiance d es classes. Partout on lui d onne la m ême forme: ceUe d ' une activité sportive. Les marches ont la préférence mais ici ou là on opte pour la bicyclette ou la journée multi-sports.
Les promenades doivent rester synonymes de détente.
Lucerne: pas assez loin Dans beaucoup d e Cycles d' orienta tion, on accorde d avantage d' importa nce à cette rencontre de d ébut d'année q u' à la traditionnelle prom enade d e juin. A Savièse, eUe est orga nisée en ro ta tion, une année p ar classe, un e a nnée p our tout le Cycle. Au programme, d es parcours pédestres qui nécessitent 5 à 6 he ures d 'effort. Pa r contre, le Iè~ -
Mai 1994
Directe ur Ra phy H éritier n e cache pas son d ésappointement lorsqu' o n lu i parle d e la prom enad e d' été: «L' an dernier la moitié des élèves n ' a pas voulu venir parce q ue le butl Lucernel ne leur convenait pas. Ils souhaitaient aller à Europa Park. Ils sont donc restés en classe.» Pas étonnant que les en seignants saviésans songent d ès lors à supprimer cette ultime sortie !
PROM E NAD E D
l
Propos recueillis pa, Paul Vetter
Nous sommes allés ••• Où sont allés en prom en ad e, l'an d ernier, nos interlocuteurs et leurs élèves? Six enseignants, six d estina tions don t d eux en Val ai s! Dan s la majorité d es cas, une visite «culturelle» était p révue, p rolo ngeant le prog ramme d e l'année scolaire. Liliane Sierra (IP): «Nous avon s v isité le zoo de la Rasse a u-dessus d'Ev ionnaz puis no us sommes allés à Swiss Va peur, au Bou veret». Berna rd Vouilloz (3P): «Nous avo ns visi té les installa tions d u barrage de la Dixen ce p uis le M usée d 'objets anciens d 'Evolène.» Bernard Métrailler (5 / 6P): «( No us somm es allés à Evian . No us avon s passé une partie de la journée à la piscine et les élèves ont pu d écouv rir la ville.» Gabriel Emery (CO): «Nous avo ns v isité le M usée d e l'alimenta tion à Vevey.» Fabio Di Giacomo (CO): «No us avo ns effectué une promenad e de d e u x jours. Nous avons campé à Evian.» Henri Maître (CO): «Nous avo ns visité l'Oberland bernois puis la capitale féd érale. J' en ai profité pour prolonger le cours d' éd uca tion civ ique.» 1è~- MaiI994
au La promenade peut parfois tourner au cauchemar. Un collègue qui a vécu une journée d'angoisse et quelques pénibles semaines de procédures a accepté de témoigner. ous n os élèves se réjouissent g rande m ent du jour qu' ils a ttendent d epuis tellement lon gtemps: celui d e la prome nad e d 'école. Les sandwiches sont préparés, le sac fernlé! en route Ina intenant! Sj d ans la m ajorité des cas, la pro m enad e d 'école se d érou le sans a nicr och es, il arrive m alheureuselnent que cette fê te se tran sforme en cau ch emar. En voici un exemple vécu!
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Double disparition Trois classes, soit 60 élèves et leurs maîtres, d écid ent de visiter le ma~ gnifiqu e site na turel du glacier d 'Aletsch. La bonne humeur est d e mise, sur tout que le soleil resplendit. Le m atin, la colonne d escend jusqu'a u pied du g lacier. A la fin du piq ue-nique, les enfants prennent le chemin du re tour en direction d e Riedfurka. Un maître ou vre la marche, un d eu xièm e est au milieu du groupe et le troisièm e ferme la marche. Le
sentie r est facile et bien marqué. Les élèves ont été rendus a ttentifs a u fait q ue, d a ns la réserve, on n e quitte pas les sentiers péd estres. Arr ivés d eva nt le resta urant d e Riedfurka, les e nseignants constate nt que d eu x enfants manquent. Un m aître continue le parcours avec les élèves tandis que les d eux a utres rebrou sse nt ch emin . Mais ils n e rencontrent pas les deux écoliers. Ils ont disparu. Les m aîtres se re trouvent à Riederalp et décident que le premier ramènera les autres enfa nts, que le deuxièfil e alertera les colonnes de secours de Ried eralp et que le troisième se rendra a u restaurant de Riedfurka (qu a rtie r général). La colonne d e secours recherch e les enfants p erd us, eUe n e les retro uve pas. La nuit va bientôt tomber; il fa ut p rendre la d écision d ' av ertir Air Zerm att. L' hélicoptère appelé à la rescousse repère les enfants sains et saufs et les ra mène. Le soulagem ent est total. Pourtant, le cauchemar va se poursuivre.
police cantona le (service d es sauvetages en montagne). Mais là de nouvea u, l'affaire n' aboutit pas. De guerre lasse, la commune paye les frais de sauve tage. La boucle est bouclée!
Mal couverts
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Suite à cet épisode au susp ense
digne des meilleures séries policières, fo rce es t de constater que les e nseig nants sont très mal
Qui va payer l'hélicoptère?
L'assurance esquive L'Etat d u Valais a contracté une police d'assuran ce respon sabilité civil e avec la compagnie La Vaudoise pour couv rir les frais résu 1tant d' une telle intervention. Or, après avoir examiné cette affaire,
l'ass urance d éclare qu'elle n'intervient pas p o ur les frai s de r echerche. Elle se base sur les dispositi ons légales en m atière d e responsabilité civile. Selon elle, les enfants n'ayant subi aucune lésion corporelle, l'intervention de l'hélicoptère ne se justifiait p oint. Un fait pourtant est certain, il a
d 'a illeurs été certifié par le guide responsable de la colonne d e secours: sans Air Zerma tt, les enfants n'a uraient pas été retrouvés avant la nuit. Si au mois de juin, les nuits ne sont pas tro p fraîches, aurait-il faUu aba nd onner ces deux enfants
à la seule recherche par la colonne
de secours? Que serait-il advenu si les enfants s' étaien t approchés d e la fa laise s urplombant le glacier d'Aletsch? A mon avis, la solution adoptée s'est révélée la meilleure. Les enseignants, les pare nts n'ont pas une assuran ce de sauve tage aérien. Qui va payer les frai s d' interventio n d' un lllontant de 2500 francs? Suite à une enq uête
poussée de la co mpagnie d 'assurance, les maîtres sont déchargés de toute resp onsabilité. La Vaudoise conclut q ue les parents sont d ébiteurs solidaires de la facture de sauve tage. Ceux-ci se re tournent
contre cette décision jugée arbitraire. L'Etat du Valais amené à examiner J'opportunité d' un geste bénévole n'entre p as en m ati èr e. TI reste encore la possibilité de s'adresser au fonds sp écial de la
COu-
verts lors d' un tel incident. Je me pose plusieurs questions: l'Etat du Valais a-t-il modifié sa p olice d'assura nces? Si c' est le cas, quelles sont les pres tati ons fixées par ce contrat? Quelles sont les responsabilités de l' enseignant lors d e la promenade scolaire? Qu elles attitudes doit-on ad opter en Cas de litige avec les p arents ou l' autorité? .. Même si le cas présenté dan s cet article ne se produit que rarement, nous sommes en droit de connaître l'étendue de notre couverture d'as-
Les Salines de Bex font partie des lieux de promenades les plus courus. Pas étonnant Petits et grands peuvent
y trouver leur compte. Les premiers retiendront l' aspect fantastique de cette promenade en train et à pied dans
surances.
le dédale de la mine;
Pour terminer, quelqu es petits conseils: prenez toujours les dispo. sitions de sécurité avant et p endant la promenade scolaire: recon-
pour les autres, ce sera
naissance d u trajet m arche en colonne, consig nes claires et pré-
d' histoire et de science.
une extraordinaire leçon
cises, contrôle de l'effectif .. . Bonne promenade!
Sébastien Rudaz
Un train pour rejoindre le cœur de la mine.
a mine de sel d e Bex forme un vaste dédale d e boyaux, de puits, d'escaliers, de salles souvent gigantesques. Ce labyrinthe s' étend sur près de cinquante kilomètres dont seuls quelques-uns sont visitables. Mais ce parcours remarquablement am énagé permet d e voir les éléments les plus sp ectac ulaires et les plus caractéristiques d es diverses techniqu es
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d'explo itation utilisées au cours
Vous cherchez un but sympa pour votre promenade d'école ?
des siècles (la premièr e galerie a été creusée en 1684) pour extraire ce sel si précieux.
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qui les conduit au cœ ur de J' exploitation. Suit un impressionnant parcours à pied où les boya ux et les escaliers succèdent aux salles d'exposition . Durant cette promenade didactiqu e, chacun pren d conscience de l'incroyable effort accompli pour rechercher les sources salées ou pour dessaler sur pIace la roche contenant le sel, une matière qui se vendait à prix d'or.
cien réservoir de saumure creu sé
Au fil de la promenade souterraine, o n découvre aussi bien les outils d es mineurs que les dangers d u grisou, illus trés par une démonstration ... explosive.
en 1826. Une exposition et une présentatio n audio-visuelle font revivre toutes les étapes de l'histoire du sel et de la mine durant trois siècles. Après la traversée du fasci-
Avant de reprendre le train p our le trajet de retour à l'air libre, on parvient dans le restaurant. Cette grande salle des fêtes située quatre
A J'entrée, après un court trajet péd estre, on débouch e dans un an-
Nous vous proposerons, sans engagement, un programme original. en fonction de la date choisie, du nombre de participants et de leur âge. Office du Tourisme, tél. 027 - 65 14 93
nan t Réservoir Marie-Louise, les visite urs prennent un petit train
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lilt'JIII.~ cents mètres sous terre dispose de cent cinquante places. D es repas pour groupes ou sociétés y sont organisés sur réservation.
Renseignements pratiques
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Château
Equipement
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e Chablais va ud ois vous offre la P ?ssibili~é d e visiter un magmftque chateau, celui d' Aigle. Cette forteresse du XIII' siècle a été édifiée par la Maison d e Savoie puis re maniée par les Bernois.
Pour qui?
Restaurée d ès 1973, elle accu eille aujourd' hui le Mu sée d e la vigne et d u vin. C'est dans ce cadre prestigieux que sont conservées et p ré-
sentées les coll ections qui sauvegardent le p atrimoine vigneron et les traditions culturelles du vin. D'avril à juillet, le M usée de la vigne et d u vin est ou vert de 10 h 00 à 12 h 30 et d e 14 h 00 à 18 h 00. Il est cependant fermé le lund i. Le prix d 'entrée est fixé à Fr. 2,50 par élève pour les groupes dès dix enfan ts.
Quand? La mine de sel de Bex est visitable du 1" av ril au 15 novembre. Chaque jour, trois visites régulières (10 h - 14 h - 15 h) partent du Bouillet. Sur demande, des visites spéciales peuvent être organisées à 9 h - 13 h - 16 h p our des groupes d'a u moins 10 p ersonnes. Une réservation préalable est indispensable (tél. 025/ 63 24 62). En juin, il est recommandé de s'y prendre assez tôt.
Pour vos promenades d'écoles avec les
Se restaurer Un restaurant est situé à proximité de la mine de sel. Les classes trouveront facilement des lieux pour piqu e-niquer d ans un p érimètre restreint.
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L E BO UVER ET
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Profitez des liaisons plaine - montagne pour rejoindre les prestigieuses stations du CHABLAIS: LEYSIN VILLARS LES DIABLERETS CHAMPÉRY où de magnifiques excurs ions vous sont proposé es. Renseignements: TPC, case postale 85 1860 AIGLE Tél. 025 / 261635 R~·MaiI994
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GR AN GET T ES
Le carrefour du lage naturelle, piscine chauffée, terrain de jeux pour enfa nts, parc d'animaux et surtout son Swiss Vapeur Park (voir p. 14): les atouts d u Bouveret sont capables de séduire plus d' un écolier.
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Mais le Bouveret, c'est aussi un carrefour qui vo us p ermettra d'embarquer sur les bateaux de la CGN à destination de Vevey, Chillon ou Evian. C'est au ssi la gare de départ d u chemin de fer touristique «Rive~Bl e u e Express)) qui peut vous emmener chaque mardi à Evia n.
Le paradis des Grangettes Pour les amateurs de nature, les environs du Bouveret sont un véritable paradis. Au moment de se jeter da ns le lac Lém an, le Rhône y fait «sa petite Camargue»: c'est la réserve des Grangettes. L'enseignant désire ux de disp enser une dernière leçon d e botaniqu e, de zoologie, de géographie ou d'écologie y tro uvera une mati ère plus qu'abondante.
TRANSPORTS PUBLICS DU CHABLAIS
L'accès? Deux tracés sont con seillés po ur arriver à pied à la mine du Bouillet. De la gare d e Bex, le premier (4 kil omètres) p asse p ar Les Dévens. Il nécessite un e bonne heure d e marche. Le second q ui passe par Le Bévieux est un peu plus long (6,5 kilomètres).
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a musée
Pour visiter la mine de sel, il est recommandé de se munir d e chau ssures de sport et d 'emporter un lainage. La température y est toute l'année de 17 degrés.
La mine de sel constitue un but accessible à toute personne non handicapée. Les personnes éprouvant des difficultés à se déplacer doivent cependant éviter cette visite.
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Les Grangettes sont profondément imprégnées par la présence du Rhône et du Léman . Les eau x du lac rejoignent, parfois loin du rivage, celles de la napp e phréatique. Elles dessinent, à fleur du sol, une limite incertaine entre la terre et l'eau. Le fle uve y a laissé des marais et un bras mort: le Vieux-Rhône. Mais le domaine d es Grangettes n'est p as seulement le domaine d es roseaux et des grenouilles. TI est aussi façonné et modelé par le travail de l'homme. Sillons des champs, plantations de R4c~· Mai 1994
La tête dans les montagnes, les pied s dans l'eau du lac, Le Bouveret est un lieu privilégié. Les classes, surtout celles qui aiment la nature, apprécieront les multiples possibilités qu'offre la région. peupliers, étangs résultant de l'exploitation de gravières entourent le village de Noville. La réserve des Grangettes cons titue un paradis pour le botaniste. Roselières, p la ntes à feuilles flottantes, forê t riveraine, marais de laîches s'y côtoient. il est possible d'admirer des association s végétales peu courantes tel un group ement d' iris jaune, nlassette et grande ciguë, peu fréquent en Euro pe occidentale. Quelques espèces très rares - les orchis tacheté et incarnat, le glaïeul des marais, la gentiane pneumo nanthe ... - fleurissent au sein des marais.
La fa une n'est pas en reste. La réserve offre un habitat privilégié, d'i mportance internationale, au x oiseaux d'ea u . C'est un refuge pour les nicheurs et un site de rep os et d' hivernage pour les oiseaux migrateurs. Quant aux mammifères, batraciens, insectes et autres reptiles inoffensifs, ils abondent d ans cette nature sau vage et diverse. Avec un peu d e chance, on peut y observer aussi bien des canard s que des ra paces, des blairea ux, des sangliers ou des chevreuils. Mais une p romenade aux Grangettes nécessite un travail préparatoire. Pour rendre cette visite profitable, il faudra ap prend re aux enfants à observer discr ètelnent, à marcher silencieusenlent, à resp ecter les plantes et les anima ux. Des efforts qui permettront cependant de ne pas voyager idiot!
Sources: plaquette publiée par la Fondation des Grangettes.
Les Grangettes, un habitat privilégié pour beaucoup d'animaux. 13
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Le ~ à l'échelle Le Swiss Vapeur Park est l'un des plus grands parcs ferroviaires d'Europe, le seul réalisé sur deux niveaux. Sur plus d'un hectare, il constitue un paradis
pour les petits.
Inaug uré en 1989, le Sw iss Vapeur Park du Bouveret a accueilli l'a n dernier quelque 130'000 visiteurs. Situ é en bordure du port, le parc est un des plus prestigieux circuits de chem in de fer miniature d'Europe. Dans un parc verdoyant et aménagé de 12 000 m ètres carrés, une vingtaine de locomotives à vapeur - des reproductions à l'échelle de 1/ 4 à 1/8 environ - circulent sur un tracé d' un kilomètl'e .
Quatre motrices à benzine les accompagnent. Ces dernières sont les répliques (échelle 1/ 4) des locomotives utili sées par les compagnies privées de la région : Aigle-Leysin, Bex-Villars-Bretaye, MontreuxOberland, Furka-Oberalp.
Toutes ces machines tracten t des wagons où prennent place les visiteurs. Tout a u long du parcours, ceux-ci découvriront différentes constructions ou ouvrages d'art miniatures. De la gare à l'entrepôt frigorifique en passant par un châ-
tea u d'eau sphérique d'une contenance de 4500 litres ou des ponts et viaducs po uva nt mesurer jusqu'à 40 mètres de long, on a reproduit en miniature to ut l'univers du chemin de fer.
Les bâtiments n'ont pas été négligés. Durant le «périple», les usagers passeront au pied du château d'A igle, de l'église d e Saanen ou de [a fontaine couverte du Croisat d'Aigle. Le tout à l'échelle, naturellement! Les piétons y trouveront aussi leur compte. Un cheminement de plus d'un kilomètre leur permet d'ad· mirer toutes les constructions dans
leurs moindres détails, de rêver sur un banc à proximité des deux plans d'eaux à d eux ni veaux séparés par un barrage alimenté par une cascade. Dès le 16 mai, le Swiss Vapeur Park est ouvert tous les après-micU et week-end. Le prix d 'entrée (avec tours en tra in) est relativement modeste. Il est fixé à 5 francs pour les courses d'école.
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de~ Les rives vaudoises du Haut-Léman, dans la région de Montreux et Vevey, constituent une véritable pépinière de musées. Nous en avons dénombré neuf, auxquels on pourrait ajouter plusieurs galeries intéressantes.
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du jeu (voir Résonances N° 7, mars 1994). Rappelons que les jardins et les salles de cette ancienne propriété des comtes de Savoie offre d e nombreux espaces ludiques aux visiteurs. Et tout cela gratuitement pour les enfants. La ville de Vevey héberge plusieurs musées. Celui de l'appareil photographique retrace l'histoire de l'invention de la photographie racontée par une extraordinaire coll ection d'appareils anciens. Or-
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CHÂTEAU HISTORIQUE DEGRUVÈRES
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• Un petit train (3,2 km) • Le réservoir rood, son exposition, sa présentation audiovisuelle • Des salles giganteSQues, des puits et galeries • Restaurant à 400 m sous terre
La seule mine en activité qui se visite
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Oovertdu 1.4. -1 5. 11.
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dinateurs interactifs, vidéos, projections et aninlations diverses permettent de fa ire plus ample connaissance avec l'art de la photo. Auu'es musées : le Cabinet des estampes et le Musée jenisch, le Musée historique du Vieux-Vevey et de la confrérie des vignerons.
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tout seigneur, tout honneur. Le plus beau fleuron de la région, le château de Chillon, est un d es monuments les plu s couruS du pays. Sa visite mettra un point final à ceux qui ont abordé l' étude d e la vie médiévale. Une magnifique promenade le long des rives du Léman vous amènera à Montreux. Là, le Musée du VieuxMontreux ra conte l'histoire de la cité. Quelques kilomètres plus au nord, c'est La Tour-de-Peilz et son château qui abrite le Musée suisse
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Principal atout didactique de la ville, l'A limenta rium, gratuit pour les écoles. Les présentations permanentes permettent d' y découvrir la nourriture sous différents aspects, de la chaîne alimentaire aux composants d'une alimentation équilibrée. Une partie géographique et ethnologique montre aux visiteurs «le pain des autres». Une autre, historique celle-là, présente le pain d'a utrefois. Cette année, le Musée de l' alimentation réserve son exposition thématique au d esign des arts de la table du XX' siècle. «Manger design» est consacré à ]' atelier Alessi dont la principa le caractéristique est la capacité à concilier les exigences d' une industrie à celles de l'art. Sur les hauteurs de Vevey, on peut découvrir un musée roulant. C'est le chemin de fer/ musée du BlonayChamby, une des plus belles collections d'Europe de matériel ferroviaire à voie étroite. Pour ceux qui prendront le temps flâner dans la vieille ville de Vevey, il ne faut pas manquer la galerie du bijoutier Charles Morgan. Près du Musée de la photographie, ses vitrines ne manqueront pas d'attirer le regard de vos élèves. Ce Veveysan confectionne de petites merveilles de précision et d' humour. li assemble de multiples objets de récupération qu'il unit dans des compositions rappelant, en miniature, les œ uvres de Tinguely. On retrouvera d'ailleurs certaines de ses œ uvres au Musée du jeu.
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Un autre fwt'~ de vue
Le iardin
~ glaciers e jardin des glaciers de Lucerne fut découvert en 1872. C'est un monument naturel de caractère national, dassé et protégé. Le visiteur peut y admirer de nombreuses traces caractéristiques de l'époque glaciaire: sillons, blocs erratiques, marmites glaciaires, fossiles .. .
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Mais la visite comprend également la découverte du musée qui constitue un prolongement des programmes d'histoire et de géographie des dernières années primaires. Les vestiges de r époque glaciaire y côtoient des vitrines expliquant le plissement alpin, la formation des fossiles ou la sédimentation. Un montage audio-visuel (également en français) et de grandes fresques présentent les 20 millions d'amlées de l'histoire géologique de Lucerne. Le musée héberge aussi les reliefs alpins les plus anciens du pays, 16
Chère école
A la fois monument naturel, musée et lieu de divertissement, le jardin des glaciers de Lucerne constitue un lieu de promenade intéressant pour ceux qui ne craignent pas les kilomètres.
des collections de minéraux e t une saUe consacrée à l' histoire du Vieux Lucerne. Et ce ne sont là que quelques-unes des découvertes que vous y ferez. Le légendaire palais des glaces que l'on ne présente plus, le jardin de plantes alpestres e t de fougères, l'enclos des marmottes compléteront la visite alors que le Belvédère
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et la grande terrasse vous inviteront au pique-nique et à la détente. Du 1" mai au 15 octobre, le jardin des glaciers est ouvert tous les jours, de 8 heures à 18 heures. Le prix d'entrée est fixé à 3 francs pour les enfants jusqu'à 16 ans, à 5 francs pour les é tudiants et apprentis et à 7 francs pour les adultes.
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Musée de spéléologie Parmi les nouveaux buts de visites, il convient de mentionner le Centre et Musée de spéléologie du Grugnay, sur les hauts de Chamoson. Une détour s'impose pour les dasses qui se rendront à la très fréquentée Colline aux oiseaux. Le Musée de spéléologie présente différentes techniques utilisées par les spéléologues au fil des âges. Il traite aussi des divers moyens d'éclairage, de photographie e t de topographie souterrains. Des pan-
neaux didactiques sont consacrés à la géologie, à l'hydrogéologie, à la biospéléologie et à l'archéologie. Différentes pièces (poteries, monnaies, outils, ossements ... ) y sont exposés.
e billet paru dans l' «Educateur» No 5 du 22 mars 1994 sous la signa ture de «Rabbit» mérite les explications suivantes.
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La commune dont il s'agit est celle de Baltschieder située su r la rive droite du Rhône, en face de Viège, dans le Haut-Valais. Cette localité a vu sa population progresser de 424 à 880 habitants, de 1970 à 1993. Durant la dernière décennie, soit de 1983 à 1993, le nombre d' élèves de scolarité primaire s'est accru de 122,72 % passant de 44 à 98. C'est la proximité immédiate de Viège qui explique ce développement fulgurant. Selon toute vraisemb lance, celui-ci va se poursuivre encore à l'avenir. Construite en 1960, une école com pte de petites salles de classe de 51 à 57 m 2 . Cette surface réduite justifie la dérogation qui a été accordée quant au nombre moyen d'élèves par classe. Les 98 élèves sont répartis, durant la présente année scolaire, en six classes primaires, ce qui représen te une moyenne de 16,33 élèves par clas-
Le projet récemment adopté par le Grand Conseil en première lecture vise précisément à agrandir les classes existantes e t à en créer de nouvelles. On ne saurait reprocher à cette commun e du Haut-Valais de prévoir et de préparer l'avenir notamment en ce qui concerne la jeunesse. Sur un plan plus général, il faut savoi r que le Conseil d'Etat publie chaqu e année dans le rapport de gestion le montant des subventions canton ales allouées a u x constructions scolaires de l'enseignement primaire réalisées par les communes, soit pour le HautValais, soit pour le Valais romand. En faisant le total de ces subventions pour les 21 dernières années, de 1973 à 1993, on constate que les montants sont à peu près proportionnels à l'importance de chacune des régions linguistiques, avec cependant un léger plus pour le Haut-Valais. Cette différence s'ex-
plique par une plus grande dispersion de la population et par un taux de subventionnement différentiel en moyenne un peu plus élevé dans la partie alémanique du canton.
Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier
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se. n faut encore ajouter 24 élèves d'école enfantine qui constituent deux classes.
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Règlement
Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1994 - 1995
du 23 février 1994
pour enseignants(tes) sans poste fixe
modifiant le règlement d'application du 30 septembre 1993 du décret du 12 no vembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires d deuxième degré U
(selon décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 et du 25 avril 1990 et sous réserve de la prorogation en 1994)
LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS Vu le décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaiJ'es du deuxième degré; Sur la proposition du Département de l'instruction publique et du Département des finances, arrête:
Article premier Le règlement d'application du 30 septembre 1983 du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d' orientation et des écoles secondaires du deuxième degré est modifié comme suit (modifications en caractère gras):
2. En cas d'accident, lorsque le remplaçant est assuré obligatoirement conlre les accidents, le salaire ne lui est pas versé, mais il perçoit dÎl'ectement les prestations de l'assurance.
Le(la) soussigné(e): Nom: Date de naissance: _ _ _ __ _ __ __ _ _ Domicile: _ _ _ __ _ __ _ __ _ __ _ Titres pédagogiques obtenus:
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Prénom: N" de tél. (inctispensable): _ _ _ _ _ __ __ _ _ Adresse: _ __ _ _ _ __ __ _ _ __ __
Certificat de maturité pédagogique en 19 _ _ __ __ _ _ _ _ _ Autorisation d'enseigner en 19 _ __ _ _ _ __ _ __ _ _ _ _
Brevet pédagogique en 19 _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ (Marquer une x dans la case qui convient)
Article 2 Les présentes modifications sont publiées au Bulletin officiel pour entrer en vigueur au début de l'année scolaiJ'e 1994-1995. Ainsi adopté en Conseil d' Etat, à Sion, le 23 février 1994.
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaiJ'e 1994 - 1995 aux conditions approximatives suivantes:
Durée: du Degrés: _____________________________ Lieu et date:
au Régions: Signature: _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ __ _ _ _
REMARQUE Le président du Conseil d'Etat: Raymond Deferr
Le chancelier d'Etat: Henri v. Rotell
Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION
Art. 19 bis (nouveau) 1. Dans la mesure où les rapports de travail durant l'année scolaire ont duré ou ont été conclus pour
plus de neuf semaines effectives, les remplaçants empêchés de travailler, sans faute de leur part, pour cause de maladie, d'accident Ou de service militaire obligatoire ont droit aux prestations suivantes:
DI/rée de l'emploi Durée du droit ail salaire jusqu'à 19 semaines effectives trois semaines jusqu'à 28 semaines effectives quatre semaines jusqu'à 38 semaines effectives deux mois
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Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1994 - 1995
pour enseignants(tes) ayant cessé leur activité régulière Le(la) soussigné(e): Nom: Date de naissance: _ _ __ _ __ _ __ _ _ Domicile: _ _ _ _ __ _ __ _ __ _ ___
Francois: mort' ou vif?
Titres pédagogiques obtenus:
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Prénom:
N° de tél. (inctispensable): _ __ _ __ _ _ _ _ Adresse: _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ _ __ _
Certificat de maturité pédagogique en 19 _ __ _ _ _ __ __ _ Autorisation d' enseigner en 19 _ __ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _
Brevet pédagogique en 19 _ __ _ _ _ __ _ __ _ _ _ _ _ (Marquer une x dans la case qui convient)
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaiJ'e 1994 - 1995 aux conditions approximatives suivantes:
Durée: du Degrés: ____ _ _ _ _ __ _ _ _ ___
au Régions: _ __ _ _ __ _ _ _ __ __ __
Lieu et date:
Signature: _ _ __ _ _ _ _ __ _ __ _ _ _ _
REMARQUE Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION 18
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R~ - MQi1994
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Apropos de la «cartoscopie» de l'~ valaisan
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arlant devant une commission extra-parlementaire sur les problèmes de coordination intercommunale dans le canton de Vaud, Mme Jaggi, syndique de Lausanne, se plaignait de ce que la ville institutionnelle ne correspondait plus ni à la ville vécue et pratiquée, ni à la ville statistique. Se posait alors pour le politique comme pour l'habitant, un redoutable problème d'identité et de rapport à l'extériorité. Ce n'est sans doute pas le cas du Valais, dont les contours naturels sont évidemment ntieux délimités, dan s l'espace, dans les ruptures et les discontinuités statistiques, dans l'esprit et les représentations des populations, celles qui l' habitent comme celles qui le visitent ou l'utilisent. Et pourtant il ne faudrait pas se laisser aller à de trop faciles simplifications d éte rministes ou réductrices. Dans sa réalité vécue, 1'espace valaisan est bien lui aussi beaucoup plus qu' un objet naturel, avec les creux et les bosses de ses reliefs, ses végétations, son ou ses climats. Il est lui aussi, quoiqu'à un autre titre que les villes, un objet construit, bel et bien produit de l'histoire et d ' un ensemble de connaissances et de pratiques spécifiques qui l'ont historiquement et culturellement façonné. Une entité, certes, par rapport au reste, mais une entité bi-faciale, produite sur un donné territorial physique, le recto, sur lequel s'est inscrit, con1me sur un palimpseste, tout ce qui tisse et trame les paysages d'aujourd' hui. Un paysage largement humanisé, un ensemble de signes
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qui témoignent, comme sur un tex- développement. Il y a en Valais te à déchiffrer, de ce qu'ont été des hauts et des bas, bien sûr, en dans l'histoire et de ce que devie.n- termes d e reliefs mais en d ' autres nent aujourd'hui les forces produc- termes, au ssi, quasi institutionnels tives, matérielles et humaines, et et politiques, voire en termes plus les rapports qu'ont entretenus en- triviau x, comme on dirait des tre eux et avec le territoire, ses hahauts et bas morceaux. Ceux qui bitants. Des signes qui témoignent sont les plus convoités, les plus aussi, à travers la mabousculés, ceux qui restérialité mais bien autent à la traûle. Il y a des il Y a en Valais d elà, du rôle d'autres centres, il y a des périforces, celles des insphéries, mais, heureusedes hauts titutions, celles de ment, et c'est peut-être en et des bas! cela que réside le génie l'Etat, du projet de vie des valaisans, propre du Valais, pas celles d e la religion, celles de l' ima- toujours dans les mêmes doginaire valaisan, de tout ce qui fonmaines. Et pas toujours géographide le urs représentations du mon- quement, géométriquement. d e, le ur idéologie, et qui, tout en ne relevant pas expressément du Bref, le Valais est un puzzle, au matériel, a autant de réalité. sein duquel il est parfois difficile de mettre d e l'ordre, de dégager Certes, cet ensemble de forces s'est une logique récurrente. Mais qui projeté dans l' histoire sur les donsait, il y a peut-être plus d 'ordre nées héritées d e la nature, mais dans la nature qu'il y paraît. A elles ]' ont fait au point qu 'elles condition de le chercher. C'est ce sont devenues consubstantielles que nous avons voulu faire à l'Uniles unes des autres. Le Valais, sa versité, profitant au départ d'un nature, ses paysages, ses hommes certain climat d'amitié, des relaet ses fem mes, paraissent indissotions que nous allions entretenir ciables. avec le Service statistique en la Ce qui ne veut pas dire, que le Vapersonne d'un de nos anciens et lais soit une réalité homogène. brillants étudiants, profitant aussi L'espace dans lequel nous vivons d ' une sorte d 'enthousiasme latent, est «parth) au sens de partition, qui ne s'est jamais démenti, de nos c'est-à-dire aussi divisé, marqué étudiants, face à ce laboratoire par toutes sortes de discontinuités. d 'analyse: mettre le Valais en Dans les paysages, dans les cartes, en essayant si possible de la.ngues, dans les cultures, dans les les faire parler, cartes d 'amont revenus. Certaines de ces divisions pou r poser d es problèmes comme sont plus fortes, plus marquantes, cartes d'aval pour les illustrer, plu s d é terminantes que d 'a utres. pour extraire, à travers elles, un sa· Parfois c'est le relief qui coupe, voir, tout en apprenant un savoir· parfois c'est une limite de végéta- faire, en se disant avec satisfaction tion ou de culture (la vigne), par- que notre travail de géographes ou fois c'est la langue, parfois c'est le d ' apprentis géographes allait diR~-M.iI994
rectement servir, ou du moins rencontrer, une authentique demande sociale. Tout a commencé comme cela, sous la direction scientifique du soussigné, mais surtout à travers le travail - qui allait devenir titanesque - de Mme Micheline Cosinschi, qui enseigne l'analyse quantitative - et donc le traitement statistique - et la cartographie, dans notre Institut. Autour d 'elle, différents assistants, et un médiateur indispensable, M. B. Gabioud, auteur du logiciel qui allait nous permettre de réaliser des cartes de qualité exceptionnelle. L'Institut de Géographie ne pouvait pourtant se contenter de la simple production de cartes pour le canton. Très vite, est apparue la nécessité de ne pas en rester à un trava il de paraphrase cartographique du recensement, mais d'en venir, comme il est de règle dans une institution de haut savoir, à un travail de production de connaissances, nouvelles et cohérentes. Un plus, qui soit de nature réflexive et critique, objective, contrôlée, transparente, ré pli cable. Qu'est-ce à dire, sinon énumérer les caractéristiques mê mes du travail scientifique? Dès ce moment, Mme Cosinschi a pris toute la place, et la responsabilité . Ce travail est au fond une thèse, dans laquelle l'objet doublement naturel et construit du Valais, devient objet de discours . Un discours dans lequel la géographie a appris beaucoup sur
elle-même et ses méthodes, un discours dans lequel nous espérons que le Valais apprendra beaucoup sur lui-même, un discours dont les éléments devraient devenir, nouS l' espérons des ingrédients essentiels d'une politique et d ' un débat public, d 'une politique de développement économique et culturel, en même temps qu' une carte de visite sympathique et honnête sur la si attachante personnalité d ' un canton dont l'extraordinaire richesse se fonde tout à la fois sur son unité et sa diversité. A cet égard nous espérons qu'au fil des trois grands volets de l'ouvrage, la d éfinition des maillages et des h éritages de l'espace valaisan, l'analyse d e sa population, au double plan des distributions quantitatives et qualitatives et des formes que prend l'occupation humaine, ces dernières renvoyant à un ensemble de faits caractéristiques d ' une société beaucoup plus complexe et différenciée qu'on ne le croit au pre mier abord, l'étude enfin des activités et des ressources, de leurs résultats aussi par branches économiques, tels qu'indexés par la géographie des revenus fisca ux, le lecteur trouvera dans cette ~<cartoscopie)} raisonnée et habilement conunentée d ' un espace régional, de nouveaux points de repère pour comprendre et faire comprendre le Valais d'aujourd ' hui, tout e n nourrissant l' indispe nsabl e questionnement sur les conditions de production des structures du Valais de demain.
Au passage, qu'il soit valaisan ou non, ce même lecte ur découvrira, dans cette «invitation au voyage», et tout particulièrement en suivant le véritable dialogue que l'auteur lui propose à travers l'habile commentaire qui précède ou complète chaque ensemble de cartes, les «surprenantes ressources qu'offre la nouvelle géographie pour l'analyse d'un pays»!.
Professeur Jean-Bernard Racine Université de Lausanne, Allocution du 15 mars 1994, à l'occasio" de la sortie de l'oL/vrage Le Valais, cartoscopie d'un espace régional, de Micheline Cosinschi, Editions Payot-Lausanne et Institut de Géographie de l'Université de LaL/sanne, 268 pages, Fr. 98.lGérard Delalaye, Le NOl/veau Quotidien
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1.21 Les Bases de l'Ecrit
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A propos du problème n 06 Pavages (RésonLInces, mars 1994). Les quatre pavés identiques qui permettentde recouvrir entièrement le carré donné peuvent être de 31 formes différentes. Quatre solutions illustraient déjà la consigne; restaient donc 27 à découvrir. Par le biais d 'une démarche systématique, qui représente une intéressante approche informelle de la
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symétrie centrale (ou rotation d'un demi-tour), 5 classes ont réussi à dresser l'inventaire complet deces pavages. Vous découvrirez la manière de structurer cette recherche en lisant le compte rendu, bref mais suffisamment explicite, que nous a adressé une classe de Crans-Montana, celle de notre collègue Claude Morard. En page suivante, figurent les 31 pavages possibles.Les treize premiers ont été obtenus selon la systématique décrite par les élèves de cette classe. En appliquant le même procédé à partir d'une croix centrale orientée selon les diagonales du carré, on obtient les pavages 14 à 23. 11 fallait encore envisager les pavages partageant le carré en deux rectangles isométriques (24 à 30). Pour ces derniers, on pouvait également travailler par symétrie centrale mais aussi par translation .
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Il III (même que n04)
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31 solutions dont 4 étaient données en exemples dans la consigne.
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De grands bravos vont aussi auX élèves des 19 autres classes que l'on a retrouvés à chacune des six étapes et dont l'assiduité a permis au concours de vivre tout au long de cette année scolaire. Un
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bravo tout particulier est adressé aux trois demoiselles de la classe à degrés multiples (3e, 4e et Se) de notre collègue Renée Saudan à Ravoire dont la motivation n'a jamais faibli bien que leurs forces réduites ne permettaient de nourrir de grandes ambitions. Nous espérons que la participation à ce concours aura été pour tous l'occasion de faire des mathématiques avec plaisir tout en s'initiant aux activités de recherche. Marie-Hélène Sauthier Yvan Michlig Animateurs pour l'enseignement de la mathématique ERRATA: Problème n OS Maxima et minima (Résonances, avril 1994) Une coquille a rendu erronée la première solution pour obtenir la somme minimale 42: (36: 9) + (14 + 5) + (27 - 8) = 42 Les lecteurs auront rectifié d 'eux-mêmes.
C~ général final
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Le concours est arrivé à son terme. Il est donc temps de mettre fin au suspense en publiant le classement général final. La palme revient à une classe martigneraine, celle de notre collègue JeanPierre Nater, qui a engrangé la totalité des points en jeu. Aux élèves de cette classe nous adressons nos plus vives félicitations pour leur perspicacité et leur persévérance ainsi que pour les comptes rendus de qualité qu'ils nous ont régulièrement communiqués. Pour les récompenser, Grande Dixence SA leur offrira la course en autocar de Sion au barrage, une visite guidée de l'intérieur du mur et le pique-nique de midi. Le Département de l'Instruction publique, par les organisateurs du concours, adresse ses plus vifs remerciements à Grande Dixence SA pour son généreux parrainage.
Classes: 1ère Martigny-Ville Sion / Sacré-Cœur 2e Châteauneuf / Conthey Châteauneuf / Conthey 3e Fey / Nendaz 4e Crans-Montana Sion / Sacré-Cœur 5e Sembancher 6e Orsières 7e Orsières Monthey 8e ge Sion / Champsec 10e Collombey lle Branson / Fully l2e Martigny-Ville l 3e Vissoie Hérémence l4e Veyras l5e Ravoire l6e Martigny-Ville
Titulaires:
Attribution des points Points
Je~n-Pierre Nater Claude Dubuis Christophe Germanier Pascal Berthousoz Gérard Genolet Claude Morard Pierre Nicollier Jean-Marie Abbet Rémy Sarrasin Bernard Vernay Philippe Rey Stéphane TheIer Roland Crettenand Louis Carron Cyrille Frossard Pierre-Michel Bagnoud Jean-Willy Sierro Pierre-Alain Barras Renée Saudan Jean-René Savioz
42,25 41,25 41,25 41 40,25 40,25 39,45 38 37,50 37,50 36,50 35 34,25 33,50 33 32,50 32,50 30,40 26,75 26,15
Viennent ensuite sept classes n'ayant participé qu'à une, deux ou trois étapes.
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n Ol Des multiplications 7 pts 1 pt par multiplication n °2 Des symétries 0,5 pt par figure
7,5 pts
n03 Croix «magiques» 1 pt par solution
5 pts
n04 Carrés et triangles 1 pt par solution
9pts
nOS Maxima et minima 7 pts 904~ 2 pts 903 ~ 1,5 pt 902~ 1 pt 901 ~ 0,5 pt, ... 42~
43~
2 pts 1,5 pt
n06 Pavages 0,25 pt par figure
6,75 pts
total: 42,25 pts
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Au revoir à Madame Suzanne Dubois-Quinodoz Lorsque, à la fin de J'après-midi du 25 avril 1994, j'appris par un appel téléphonique de son bea u-frère, la nouvelle du décès de Mme Suzanne Dubois-Quinodoz, je fus stupéfait, profondément a ttristé, m ais non point réellemen t surpris. Depuis quelques longs mois déjà, mais spécialement à partir du début de la présente année scolaire, la santé de Mad ame Dubois avait progressivement et gra vement faibli. Hospita lisée, elle s'était accrochée au maximull1 à la vie, à sa profession, refusant la p erspecti ve d' un arrêt du travail, puisant dans ses ressources intérieures l'énergie nécessaire pour continuer, malgré
le déclin de ses forces physiques. Ses collègues inspecteurs, les resp onsables du Service d e l'enseignement primaire et des écoles normales s'étaient a ppliqués tout au long de cette période difficile, à l'aider, à l' encourage r, à lui témoign er spécialement leur amitié. Ce réconfort lui fut san s do ute précieux, elle l'a déclaré à plus d'une repri se. Mais en définitive, rien n'y
fit, l'inévitable dev ait malheureusement se produire.
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v écu d'assez près, depuis quelq u es décennies, le destin de cette en se.ignante, puis de cette
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pectrice des activités créatrices manuelles. J'ai été le témoin de son engagement professionnel total, excessif po urrais-je même dire, puisqu'elle y consacrait non seLÙe-
ment to utes les heures de ses longues journées mais aussi un e grande parti e d e ses veillées. Même certaines fins de semaine y passaie nt, empêchant l'indispensable récupération. Lorsque, pour des raisons d'écono-
mie, le poste parallèle au sien fut supprimé, son activité s'étendit à l'ensemble du Valais romand. Soud ain, ell e se sentit plus seule et la charge, sur ses épaules, pesa plus lourdement.
Avec conviction, intelligence et effi cacité, elle r éali sa dans la pratique l' égalité des programmes pour filles et garçons dans la discipline dont elle était responsable. Et cela se fit sans heurt, sans bruit, presque naturellement, tant elle y mit de sa personne. La formation des maîtresses ACM la préoccupait au plus haut point. Elle s'appliqua
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«Voir l'invisible» et apprendre
à la favoriser, à la développer. Soucieuse du statut professionnel et matériel de cette catégorie d'enseignantes, elle vo ulait p our elles de sensibl es améliorations. Les difficultés rencontrées dan s ce domai-
l'affectèrent gravement.
«Voir l'invis ible», le nouvel oHvrage panl aux Edi tions Monda es t plus qu'ml recueil de macrophotugraphies. Sail auteur, l'Allemalld Uwe Leiclldecker, nous invite à une enrichissan te et passionnante balade dalls la nature.
Il faut il est vrai, dan s ce mo nde qui est dur, une forte capacité de résistance à l' adversité, qu'elle provienne des problèmes professionnels ou qu'elle soit du e à d'autres raisons . A un m o m ent d onné, Madam e Dubois, a ployé sous la charge. Nou s le sav io ns, n o u s le sen-
Uwe Leiendecker vous prend par la main et vo us emmè ne dans le monde souvent méprisé du petit voire du microscopique. Dans un langage sim ple et imagé, il vous fait découvrir l'insolite dans le quotidien.
ne, certaines in compré hen sions
Mais pas n'i mporte qu el qu otidie n: celui que l'on fou le ou que l' on méprise, que }' on exècre ou que l'on ignore. C'est le monde des insectes, des bactéries, des champignons.. Inquiétant lorsqu'il évoque notre système im munitaire et ses déficiences, troublant quand il touche aux sources même de la vie et de son mystère, l' ouvrage, magistra leme nt illustré, ne laissera personne
indifférent. Au fil de ces pages-promenade, le lecteur apprend
que certains pa pillons, comme le sphinx, peuve nt pousser des pointes de vitesse qui seraient amendables sur nos autoroutes et qu'un spécim en acroba te a pu être photographié volant sur le dos. H découvre, images à l' appui, que les champignons dont il se délecte ne sont que l'organe reproducteur de la plante ou que les
fl eurs de l' arum, d'apparence an odine, sont de redoutables et perfec tionnés pièges à moucherons.
Il apprendra aussi que le corps humain, vu au microscope à balayage électronique, est une source de stu péfaction sans limites. "" Vo ir l'invisible», Uwe Leie/1-
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tio ns, m ais nous ne pouvions faire
pour elle plus que ce que nous nous sommes efforcés d'accomplir. Au soir de cette existence trop tôt parvenu e à son term e, j' adresse à notre estimée collabora trice mon plus chaleureux hommage et mes re m ercie m ents. Que tous ceux qui sont dans la peine acceptent nos sentiments de la plus vive sympathie.
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Ecoliers d'Orsières L'univers mu sical a de quoi fascin er les enfants e t leurs jeu nes oreilles. Les enseignants des classes enfantines, 1 re, 2e et 3e primaires ont réservé une surprise à leurs élèves:
Musique el humour dans la
une comédie musicole
p~~ de J. Mani Chacun possède et peut explorer un instrument ex-
R~T~ Le chœur L'Arc-en-ciel des enfants de Sierre présente son nouveau spectacle intitulé Rue Tabaga. Une centaine d'enfants participeront à cette comédie musicale, sous la direction de l'enseignant sierrois Pierre-Marie Epiney et de son épouse Michèle-Andrée. epuis 1980, L'A rc-en-ciel des enfants présente tous les deux ans un grand spectacle. Cette année ne déroge pas à la tradition . Mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20 mai prochains, le ch œur de Michèle-Andrée et Pierre-Marie Epi-
7)
ney montera à nouveau sur les planches. Au programme, une comédie musicale intitulée Rue Tabaga (musique Eric Noyer).
Rue Tabaga, c'est nonante-cinq chanteurs et chanteuses de 5 à 18 ans qui interpréteront vin gtdeux chants mis en scène avec, pour fil rouge, les commentaires d' un clochard. Ce spectacle décrit avec humour la vie de la rue. Petit à petit, les gens tristes et inertes 28
qu 'on y côtoie évoluent vers la fête. Au d étour de la rue Tabaga, les spectateurs découvriront des gens bizarres, tels Carmen, Esmeralda ou une étrange Diva.
Décor original Avec un budget avoisinant les 20 000 francs, les responsables de l'Arc-en-ciel n' ont pas lésiné sur les moyens pour monter cette comédie musicale. Le décor original est l'œuvre de l'architecte Jean-Maurice Biollay. La scène de la salle d e gymnastique de Muraz / Sierre sera prolongée pour les besoins des artistes. La mise en scène de plusieurs numéros a bénéficié de
l'im agination et du talent de la chorégraphe américaine Charlotte Fox. Les maîtresses ACM de la ville ont confec tionné avec leurs élèves les affiches originales du spectacle. Plusieurs musiciens soutiendront le chœur.
traordinaire: la voix.
Les cordes vocales de 182 choristes, piano, flûte et percussion vont s' unir pour faire jaillir des milliers de sons, le temps de trois concerts exceptiormels. Papi moustache, salle Edelweiss d' Orsières, 31 mai et 1" juin à 20 heures, 2 juin à 17 heures. Prix: adultes, 10 francs; enfants, 5 fran cs.
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Les chanteurs répètent depuis le mois de septembre. En janvier, le jeu scénique est venu se greffer sur la musique, demandant à chacun toujours plus d' investissement. Durant les dernières semaines, le total hebdomadaire des répétitions atteignait 7 heures 30. Rue Tabaga sera jouée à neuf repri ses. Six séances sont réservées aux mille deux cents élèves des écoles primaires de la ville. Les représentations publiques des 18 et 19 mai auront lieu à 19 heures et celle du 20 mai à 20 heures, à la salle de gymnastiqu e de Muraz/ Sierre. Il est prudent de réserver son billet chez Félix, à Sierre (téléphone 027/55 08 35) Les prix d'entrée sont fixés à 15 francs pour les adultes et à 8 franc s p our les enfants. R~-M.iI994
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Célébration pascale du CO de Savièse
Enthousiasme, ~~"'" et fierté A l'occasion de la fête de Pâques, les élèves de 1 re année du CO de Savièse ont interprété «Le procès de Jésus». Lors de la soirée du Vendredi-Saint, ouverte au public, ils ont fait salle comble, 400 personnes se pressant dans la salle paroissiale. Ce spectacle a aussi servi de point de départ à une réflexion sur le sens de la Croix.
Réflexions Dan s le cadre d'un e matinée de ca téchèse, les p articipa nts au spectacle ont réfléchi au sens de la Croix. Voici quelques extraits de leurs réflexions. A utant de messages sp ontan és qui n ous invitent à croire au triomphe de la vie sur la mort, de l'alnour sur la haine, de la liberté su r l' esclavage. Egoïsme - Partage ce que tu as et tu verras, ça marchera!
Ils ont travaillé depuis le début de enseignantes de catéchèse, puis l'année scolaire à la préparation de par de nombreuses bonnes volonce ({Procès de Jésus» , une passion - tés, elle a réussi son pari. Le specdu Ou-ist vue côté cour. La plupart tad e alliant dan se, théâtre, chant, du temps, en dehors des heur·es de photo, vidéo et catéchèse a connu classe! Les soixante-cinq élèves de un vif succès . Tous les élèves ont première année du CO de Savièse participé, un rôle précis étant d én'ont pas rechigné à la tâche pour volu à chacun. que les deu x représentations _ l'une p our leurs camarades du CO L'expéri ence a enthousiasmé Raet de 6P, l'autre pour la population phy H éritier, le directeur du CO - soient un succès. Au bo ut du qui estime que «1' école doit chercompte, ils ont vécu une riche ex- cher dans cette direction. Pour de périence, tant spirituelle qu' artis- tels projets, les élèves sont disponibles et travailleurs.» tique. C'est une maman du village, Fa- Une exposition de photos réalisées bienne Luyet, qui a eu l'id ée de pour la plupart par les élèves et présentée dans le hall du centre mettre en scène «Le Procès de Jéscolaire a prolongé de m anièr e SUS» , d'après «Ponce Pilate, procuheureuse l' événement. rateur de Judée" de Jean-Marie Pelaprat. Bien secondée par les Paul Velter 30
Guerre - Essayer de faire régner la paix au moins d ans sa famille, car s ur toute la terre, ça risque d'être dur. Indifférence - Je n e veux pas être indifférent pour que les petits et les a utres sui vent mon exemple. Racisme - Je vais prier pour les racistes. On est to us p areils. Dieu nous aime comme on est. Il nous a créés à Son image. Tristesse - Etre positif, voir la vie d u bon côté et savoir q ue Jésus est to ujours avec nous. Je
Le procès de Jésus joué par les élèves saviésans.
«Le procès de Jésus» Comme support au cours de religion, les classes de première année du CO de Savièse se sont lancées dans une grande entreprise: monter un spectacle pour la soirée du Vendredi-Saint. A 13 ans, on est curieux et influençable. La télé, le cinéma frappent l' imagination et on taxe rapidement de «ringard» ce qui n'entre pas dans certains para-
mètres très précis. C'est pourquoi, l'idée de créer un spectacle englobant non seulement théâtre, danse, chant mais également décors, éclairage ou encore photos, vidéo, affiches ne pouvait que séduire les élèves. D'avoir l'idée, c' est une chose, encore fallait-il trou ver des responsables d'accord de guider les jeunes dans les différentes activités proposées. Ce qui fut rapidement fait. Ainsi, depuis le mois de novembre 1993, une équipe composée de professeurs, de parents, d'a ncien s élèves et même de passionnés d'éclairage qui n' ont rien à voir avec l'école mais que l'idée a séduits, s'est Illise au travail.
Parallèlement à ces rencontres qui se sont faites en dehors des heures scolaires, l'abbé Jean-François et Mme M .-Cécile Reynard-Garcia, professeur de religion, amenaient les élèves à réfléchir sur la Passion d' une part et la Résurrection d'autre part. Comment tra nsformer le négatif en positif: vaste programme!
veux être daJ1S la jo ie avec moi
Enfin, le moment de mettre en place tous les éléments est venu. Le résultat est
et les a utres . Pour cela, je d ois acce pter ce que p ensent les autres, les respecter et me respecter.
surprenant! li s'en dégage un enthousias,me, une émotion et même une certai-
ne fierté d'avoir contribué à un grand moment.
Fabienne Luyet Responsable du spectacle
Extraits du programme du spectacle R~·M.iI994
. Lo formation IOntinue ou service du développement élOnomique>, tel sera le thème des journées de IOntod Comell Sol mises sur pied les 26 et 27 moi prochains ùl'école d'ingénieurs de Sion. Organisées par l'Association Université-Entreprise pour la Formation Comell Sol (Suisse occidentale et latine), ces journéfls s'adressent (lUX milieux économiques et aux responsables de la formation, privée ou publique. Ce séminaire a pour objedif de dé· velopper des synergies dynamiques et créatrices entre les offres et les besoins de formation IOntinue dons les domaines des technologies ovoncées. Il devrait permellre d'esquisser une réflexion critique et construdive sur les concepts et les proressus de formation continue existant en Suisse occidentale et latine et pourrait déboucher sur des propositions de réalisations concrètes.
R~·M.iI994
Euro-Volais No 6 Poursuivre la politique Le Déportement de l'économie pu· blique a publié le N' 6 de la brochu· re Euro-Volais. Dons un article intitu· lé «Le Volais après le 6 décembre 1992., on y réaffirme la volonté de notre gouvernement de poursuivre la politique européenne du conton. Deux outres articles présentent la Commission, un des organes de la Commission de la Communauté Eu· ropéenne, et les différents domaines dons lesquels la Suisse veut négocier avec la CE. Les personnes intéressées peuvent ,'adresser ou bureau du Dé· légué aux affaires européennes et tronsfrontolières, Palais du Gouver· nement, 1950 Sion. Tél. 027/21 61 24. 31
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Plu sieurs prix se.mot décerné s aux meilleurs travaux. La remise de ces prix aura lieu à l' occasion d' une fête pour les enfants le mercredi après-midi du 26 octobre 1994. Les camarades de classe, les maîtres(ses), les parents, les autorités scolaires seront invités.
1986, J' Institut universitaire
Kurt Bosch (IKB) et l a Bibliothèque Cantonale organisent, sous le patronage de
]' UNESCO, le Festival inte rnatio nal du livre Espace
Enfant du 21 au 28 octobre 1994.
réflexion s u r le choix des livres offerts a ux enfa nts avec un jury international averti. C'es t conforter nos opinio ns sur:
Quel livre pour nos enfants et pourquoi?
La tenue, da ns notre ca nton, d'assises d' un tel niveau est un privilège à saisir.
c'est associer les enfants à
S'intéresser à cet événe ment c'est pouvoir partage}' un e
ce t événeme nt culturel qui les concern e en priorité.
32
y prendre part acHvement
Les
textes
doivent
être
adressés pour le 28 septembre 1994 à: Institut KLUt Bosch Concours enfants
Dans ce but, un concours a été ouvert aux écoliers.
Voici une s uggestion de questions q ui pou rraient g uider votre réflexion:
Eviter les saisies fastidieuses TEMPO se compose d e fichiers cOlitenant toutes les données d e l' école: an née scolaire l horaire journalier, professeurs, classes, nivea ux, orientationsl options, m atières, salles. Ces fichiers peuvent être transférés d' une année scolaire à l'autre, évitan t ainsi une saisie fastidieuse. Dans la fenêtre principale, les cours sont d éfinis par d es clics d e la so uri s, évitant ajnsi les erreurs orth ograp hiques. A ce nivea u , TEMPO em p êche d 'introduire des s itua ti o n s aberrantes telles qu e donner de l' allemand dans un nivea u de math, un professeur en-
A
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Gestion et éditions des horaires ~
~'",
a voire al-d e ,
seigne dans deux classes à la même heure, etc. Certains cours gui se donnent obligatoirem en t en même temps, comme les ni vea u x, par exemple, peuvent être définis globalement et saisis en une fois. Par de simples clics dans la fenêtre principale, TEMPO permet de trouver instantanément un professeur, une classe, un niveau, une orientation, une option, une salle, à une he ure donnée de la semaine.
Editions aisées TEMPO p ermet d 'imprimer automatiquement les hor aires d es professeurs, des classes et des salles, individuellement o u globalement. Il imprime entièrement ou p artiellement l'horaire général. TEMPO établit les lis tes d es professeurs, d es classes, nivea u x, ori ent atio n s et options, des matières et d es sa lles. Il établit égale-
ment les listes des professeurs libres par heures et par d emi-journées, a ins i que les salles libres par heures.
Matériel TEMPO a été développé sous OMN IS 7, programm e commun aux deux plates-formes: IBM / compatible et Macintosh. Il est disponible avec un runtime pour ceux qui ne possèdent pas OMNIS. Deux versions sont prévues, une pour écran 12" ou 14/1 et une autre pour écran 15" (A4 vertical). Ce logicie l a é té réalisé par d eu x enseignants du cycle d'orientation Sainte-Marie à Martigny: Charles Delaloye et François Carron. Pour tout renseignement complélnentaire, démonstration ou test, Si adresser à: Charles Delaloye, 1927 CheminDessus, tél.: 026/224926.
Case postale 76 1967 Bramais /Sion
Pour y participer, il suffit d 'être en âge de scolarité primaire, de rédiger coUectivement o u individuellem ent avec ou sa ns l'aide de l' enseignan t(e) un texte inspiré par la photo ci-contre. La longueur du texte sera de 3/4 à 1 page A4.
TEMPO ne fait pas les horaires, mais il p ermet d e les corriger. Il édite tous les plans horaires et les informations r elatives, prenant a insi en charge toutes les tâch es répétitives et fas tidieuses de secrétariat.
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so u ve nt p eu satisfaisants, du fait g ue la m achine n 'a pas pu inclure dans son travail la sensibilité et l'intuition de J'homme. - Que vois-tu sur la photo? - Crois-tu que c'est im portant d 'être en semble? Pour le grand-père? Pour l'e nfant? - Aimerais-tu être à la p lace de cet enfa nt? Pourquoi? - Préférerais-tu lire tout seul? Pourquoi? - Quelles histoires souhai terais-tu lire? - Quelles histou:es souhaitera is-tu qu'on te lise?
La Fondation Espace Enfant
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sur le marché, établissent les horai r es avec un pourcentage de ré ussite relativement élevé. Cependant, les résultats obtenus sont
Quel ~M, pour toi?
(FEE), créée à Genève en
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L ~~~r~:ISé~~I~::~~~U~~!::~~
Festival international à Sion
Un livre pour se distraire, un livre pour apprendre, un livre pour savoir foire quelque chose
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Au plaisir de vous lire, Merci.
Le comité d'organisation
Formation Adult.. (collectif ou individuel) PRÉPARATION AUX EXAMENS MATU FÉDÉRALE et BAC FRANÇAIS (phase terminale) COURS D'ENTREPRISES - COLLABORATION AVEC COLLECTIVITÉS tlFAREt,ad COURS INTENSIFS DE CONVERSATION Formations Adultes-Répétitoires-Ecriture _ Allemand - Français - Anglais - Italien - Russe - Espagnol
PRÉPARATION DE CERTIFICATS: LANGUES ET SECRÉTARIAT FRANCAIS POUR FRANCOPHONES, ITALIEN POUR ITALIOPHONES: NB:
cours d'écriture et d'orthographe pour adultes
pour tout renseignement complémentaire, veuillez appeler le numéro
R''''tltol'••: EN TOUS GENRES: collégiens et pré-universitaires COURS DE FRANÇAIS POUR JEUNES FILLES AU PAIR Ecriture: rédaction, relecture
Traductions
BARRAS-GARO-VECCHIO Av. de la Gare 3 3960 SIERRE
.
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.
027/223965 aux heures
Traduction: EN TOUS GENRES: Langues: italien-français, français-Italien, allemand-français, anglais-français, espagnol-français,
de burea u.
Renseignements: heures de bu,nu 027 / 55 94 54
Jè~ -MoI1994
R~- MoiI994
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9 L
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Utilisateurs de Mac
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Pompez et inieclez
Professionnalisme
Deux chercheurs du Centre de ressources de l'enseignement spécialisé (CERES) viennent de m ettre au point une pompe d ' un genre particulier, Désireux d e drainer les richesses d' un «sou s-sol informatiq ue» trop peu utilisé, ils ont créé
une mac hine ludique conçue auto ur d'un Macintosh Centris, Son but: a ider les utili sateurs de la plate-forme Mac à extraire, goûter et pomper - quand c'est autorisé les idées, applications et logiciels pédagogiques existants.
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~1JY1,C:Q,~rJ Il fOI( Soutien 1 utilISation pédagogique de l'ordinateur à
Secouez-vous l e s puces Objet du concours Les activités menées en classe avec l'outil inform atique.
Un objectif simple et ambitieux Créer une bourse aux idées po ur j'utilisation de j'ordinateur dans le ca dre d'une démar<:he pédagog iq ue. A moyen j'ord inateur dans j'enseignement.
La pompe, nœ ud supplémentaire d' un réseau d'écha nge pour enseignants?
Qui peut participer? To utes les personnes intéressées par l'utilisation de j'ordi nateur comme-outil pédagogique à j'école obligato ire: enseignants. format eurs. conseillers
fa ut?
Comment s 'inscrira?
Demande r un bullet in d 'inscription ava nt le 20 Juin 1994 à: Concours SUPOR IRDP CP 54 2007 Neuchatel 7 Tél, 0381244191,
La pompe, les carburants que vous cherchiez? Sa richesse et la réalité du réseau qu'elle suscitera dép endront aussi de vous, Et ça ne coûte rien!
Les prix Du hard et du soft d 'une valeur de Fr. 15000,- (ordi nate u r Macintosh Imprimante et lecteur CD-ROM Ap~le, logiciels Chllris d iff usés par Ind ust rad e, log iciels éducatifs d iffu sés par CAT System)
L' inauguration de cet objet, extracteur et diffu seur, a eu lieu, en grande pompe, dans le cadre de Computer 94,
Publication des meilleures réalisations d ans une brochure largement d iffu sée. Les rés ul tats seront connus e n décembre 1994.
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InduSlrade
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Pour plus de renseignements: Olivier Delévaux, rue Sainte-Catherine 16, 3960 Sierre (tél. 027 / 56 51 40) ou CERES, ch, de Maillefer 37, 1032 Le Mont / Lausanne, ~4c~ - Moi 1994
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Du enseignants s'interrogent Dep uis quelques années, un nouveau défi est proposé aux enseignants: devenir p rofessionnels, En fait, ce genre de discours réapparaît épisodiquement puis disparaît po ur fa ire place à d'autres urgences pédagogiques, Actuellement, tous les partenaires de l' école en p arlent et nos a utorités nous invitent à chaque opportUJüté à faire tout et m ême plus pour acquérir ce statut enviable,
Si nous entendons bien, puisqu' il faut tendre vers, c'est q ue nous n' y sommes pas", Il y a d e quoi refroidir bien des
suffisances,
La pompe, les tuya ux qu' il vous
pédagogiques .•.
!lRDP:;"
Les concepteurs d e La pompe souh aitent qu'eUe remplisse un d ouble man da t. Si elle d oit naturell ement extraire du «sous-sol informatiq ue» ses richesses, eUe devrait aussi féconder et alimenter la «nappe phréa tique» , Il n e tiendra qu'à vous, utilisateurs de Macintosh, q u'ell e pui sse se muter en pompe à injection, Bref:
terme, favo riser l'utilisation de
Concou rs organisé par l'Institut rom.nd d. recherches et de documentation pédagogiques
Destinée en priorité aux ensei. gnant, La. pompe peut aussi servir à un plus large public, La diffusion des idées et applications devrait tra nsformer l'actuelle éclosion de l'usage d idactique de l'ordinateur en une véritable explosion, fe u d'artifice haut en couleurs et en variété,
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Le sujet a piqué au vif notre groupe de travaiL Beaucoup a été clit ou écrit sur le thème par des p ersonnes-références: c' est pourquoi, no us avon s choisi de tracer des pistes plutôt que de mal embrasser un si vaste sujet. Lorsqu'on est confronté aux définitio ns du professionnalisme relati ves aux professions libérales ou savantes, il ne reste qu'à s' incliner, à regretter l'autonomie et à se contenter de moins de responsabilités: la carotte que l' on nous fait miroiter ne sera jamais mangée!!! Il fa ut ainsi se satisfaire du statut de «fonctionnaire» ou d' «amateUf». ~~ ·M.iI994
Un groupe de maîtres(ses) sierrois(es) a réfléchi à la professionnalisation du métier d 'enseignant. N ous vous livrons ci-après le fruit d e ses réflexions, La parution de ce texte accompagné d' une proposition de code d éontologique devrait su sciter un débat enrichissant. Si c'est le cas, Résonances attend vos réactions, Pour tant, l'étiquette de «pro» nous délivrerait une fois pour toutes de l' image de l'enseignant au petit travail, aux longu es vacances, au salaire immérité, o u d e celle du maître tout-puissant qui tient entre ses mains le sort des eruants, Mais rassurons-nous car la définition d'amateurisme n'implique pas n écessairen1ent une connotati on péjorative, Son sens initial n'es t pas à dédaigner et nou s allons même jusqu'à le revendiquer à dé· fa ut d e pou voir nou s approprier celui de professionnalisme,
Sens initial Qui aime, qui a du goût pOUL " qui cul tive et qui recherche pour le seul plaisir, Il implique de la p assion U renie tout calcul C'est une qualité, Il n'est p as vénal (donc désintéressé)
li est une source intarissable de motivation.
Sens sportif Non rémunéré, Qui le fait p ou r son plaisir et pour l'exploit.
Sens olympique et moderne Procure du plaisir en faisant bien ce qu' il fait. Est payé pour faire son travail. A ce stade de la réflexion, nous percevons la barre à atteindre un peu moins haute q u'au premier abord,
Voilà comment vivre ( sans» et s'apercevoir que: l'amateurisme n'est pas opposé au professionnalisme mais con1plémentaire! 35
No us savons maintenant qu' il existe un professionnalisme spécifique à certaines professions (telles que la médecine, le droit, le génie civiL) auquel l' enseignement ne peut prétendre tout à fait . Mais nous sommes persuadés que l' en seignement p eut tendre vers le professionnalisme même s'il est astreint à évoluer dans un cadre fi xé p ar l' Ecole institution et même si l'enseignant ne touchera jamajs d' honoraires et restera un salarié! En voici quelques exemples: Les carrières libérales exigent une formation universitaire lo ng ue, s uivie ou intercalée d e périodes d'apprentissage supervisé. La formation des enseignants sera sous peu prolongée et améliorée! Et pourquoi ne bénéficierait-elle pas également d' un apprentissage supervisé?
La supervision des professionnels est exercée par d es pairs «chevronnés» et organisés en conseils de surveillance professionnelle. On ne confie pas à un jeune avocat un procès des plus complexes. Par contre un jeune enseignant peut se retrouver dans une classe difficile, à plusieurs degrés, dans un coin perdu ... La supervision des enseignants, elle, est exercée par l'autorité. Ne pourrait-on imaginer des «pairs expérimentés» guidant sur plusieurs années les premiers pas de nouveaux promus et même des plus anciens s'ils le réclament? L'autonomie des enseignants par contre reste soumise à la codifica tion des tâches (programmes, plan-horaire ...). Gagner sur ce terrain est peutêtre la partie la plus difficile car toucher au cadre c'est toucher aux objectifs de l'Ecole et à la tutelle de l'Etat. Et l'autonomie augmente ou rétrécit selon le bon vo uloir des autorités, des réserves financières, mais aussi, ne l' oublion s pas, des courants 36
d'influence que fait souffler la masse d es p arents et (ou) des enseignants. La formation professionnelle et le degré d' autonomie restent insuffisants pour valoriser notre professionnali sme fllais ils peuvent cependant être compensés. Si nous avons la ferme volonté d'être reconnu s comme professionnels de l'enseignement, nous relèverons plus facilement notre d ernier défi. Il s'agit d'ad opter une règle qui lie tous les membres et garantit le statut moral de la corporation. Le vrai professionnel s'engagerait à respecter pleinement un code de va leu rs et se comporterait conformément à l'image de \' enseignant qu' il désire projeter dans l'opinion (autonomie de l'individu).
centre scolaire où l'en seignant serait affecté.
Cette attitude nous empêcherait à coup sûr d'attraper la «mentalité» de fon ctionnaire (qui fonctionne conformément ... ) et nou s permettrait d'affirmer notre personnalité et nos différences. Cette attitude nous donnerait envie de nous connaître, envie de savoir que l'on sait enseigner, envie de créditer la profession en admettant que l'on ne sait pas to ut, envie de nous sentir solidaires à gérer la carrière des élèves.
L'ensemble des professionnels, en ra ison de leurs conduites collectives, donnent à la corporation le s tatut idéal que l'opinion finit par reconnaître (autonomie du groupe) .
Cette attitude permettrait de faire valoir nos convictions, de les affirtner courage usement, de partager des arguments, des stratégies. Elle nous amènerait à passer avec l'autorité un «autre) contrat.
Si nous considérons ce défi COmme facile à relever c'est que chaque enseignant a adhéré implicitement à un code éthique et déontologique le jour où il a choisi cette «vocation».
A travers ce ch eminement, nous avo ns découvert que l' enseignant est autorité et qu ' il cumule les rôles d'importance.
A la différence des professions libérales, la profession de foi n'est pas officialisée et le groupe enseignant n'a aucun droit de contrôle sur l'accès à la profession ni s ur l'exclusion. Pour se rapprocher par ce biais du statut professionnel, il suffirait de dire ce code déontologique tout haut et devant témoin à l'obtention de son diplôme, (un p eu comme une «assermentation))). Il faud rait consolider et rappeler sa profession de foi à certaines grandes occasions: obtentio n du brevet, assemblée SPVAL, promotions, arri vée dans un centre ... Le groupe, témoin et partenaire de son engagement, po urrait être d ans un premi er temps limité au
Code de déontologie
En conclusion, n ous avons acq uis la certitude que tendre vers le professionnalisme, c'est avant tout s'attacher à une attitude d e l'enseignant, à un état d 'esprit vis-àvis de lui-même, de ses collègues, de ses autorités.
Pour nous aider à bien jouer ces rôles conjoints d'autorité et de subalterne, pour être à l'aise dans notre peau d'amateur - professionnel et pour le bien des enfants, nous avo ns créé deux modestes outils:
PAR RAPPORT
A LA PROFESSION • A voir une formation
de base solide.
PAR RAPPORT ALOI-MÊME
PAR RAPPORT ALA PROFESSION
PAR RAPPORT A LUI-MÊME
• Avoir le temps de faire son travail.
• Respecter la convention des droits de l'enfant
• Se former et se perfectionner.
(annexe 1).
• A voir une forma tion
• Respecter l'enfan t.
continue. • A voir un médiateur
dans la profession.
• Etre su pervisé par un pair de son choix.
• Participer aux options fondame ntales concernant la profession.
• Se remettre en question. • S'auto évaluer.
• Enseigner.
• Assumer ses responsabilités.
• Avoir des objectifs péda• Prendre des initiatives.
• Se cultiver.
• Donner des chances à chacun.
gogiques précis.
• Prendre des initiatives.
• Mettre en situation d' apprentissage. • Placer l'enfant au centre des préoccupations.
• Etre autonome (choix et adaptation
• Rendre l'enfant au tono-
des méthodes).
me.
• Etre reconnu comme partenaire d'un projet
• Eduquer pour contribuer à forger des personnalités.
de société.
• Seconder les parents dans l'éducation. • Collaborer avec les différents partenaires. (col-
• Avoir des points faibles.
lègues - parents - autorité) • Etre différent et garder son. identité.
1. Un code de d éontologie indispensable à tout professionnel, outil avec lequel on peut, seul et en groupe, essayer de réussir une école efficace qui se construit, s'adapte, se négocie et se vit.
• Avoir une vje privée.
·.
• Collaborer avec les partenaires (collègues - parents - autorité). • Défendre la réputation de la profession. • Int€lvenir positivement en cas de faiblesse flagrante d' un partenaire:
• Régler les désaccords avec les partenaires: - à l'amiable; - en cas d'impasse recours à un arbitrage. • Soigner son image d'enseignant paf ses propos et son comportement.
- en priorité chez la personne co ncernée; - auprès d' un médiateur.
2. Un choix d 'attitudes p our une auto évaluation. Faute de place, nous ne vous présenterons que le premier de ces outils. Les personnes désireuses d'obtenir cette liste non exhausti ve «d'attitudes pour une auto évaluation» peuvent contacter la rédaction de Résonances. R~-MDiI994
Devoirs de l'enseignant
Droits de l'enseignant
• Mériter et maintenir la confiance et la considération des partenaires. • Respecter le secret de fonction.
·. R~- MDi1994
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Jean-Jérôme Filliez, président de Vétroz
une plus grande ~M-tI~
Jean-Jérôme Pilliez, quel souvenir gardez-vous de votre passage à l'Ecole normale des garçons? C'est un excellent souvenir. D' ~bord, la petitesse de l'établissement avait des répercussions Sm l'ambiance presque familiale qui régnait entre professeurs. Ensuite, en étant da vantage impliqué dans l'aspect pratique par des cours d e méthodologie, j'ai pu y d écouvrir de nou velles facettes de l'enseignement.
On peaufine actuellement un projet d'Ecole normale supérieure; j'imagine que vous avez suivi le dossier avec intérêt. Quel est votre avis à ce sujet? Je suis partisa n du «rapport Luisien> qui préconisait la voie actuelle améliorée et prolongée. Vu la formule choisie, j'ai plusieurs sOueis. Avec l' Institut p édagogique, je cra ins que l'on n'ait pas mesuré les incidences financières réelles d'un tel changement. J'ai également p eur que l'Institut pédagogique constitue la voie choisie par tous 38
Professeur à l'Ecole normale des garçons puis au Centre de formation professionnelle de Sion, Jean-Jérôme Filliez est aussi président de la commune de Vétroz. Son expérience lui permet de porter un regard critique sur l'école valaisanne et son évolution. Quant à la politique, elle le force à se confronter à des réalités qui échappent parfois au monde scolaire.
les étudiants qui n'osent pas aller au bout d'études universitaires. Ce serai t d'autan t plu s grave que je suis convaincu qu'il est plus difficile d'enseigner à l' école primaire que dans les degrés supérieurs. En 1985, vous avez quitté l'Ecole normale pour le Centre professionnel. Qu'est-ce qui a dicté ce changement d'orientation? La fu sion des deux écoles nOrmales a limité le nombre de postes. Du rant ma dernière année d'université, j'avais travaillé à temps partiel au Centre professionnel. On m'a proposé d'y retourner.
La maturité professionnelle démarre. Est-ce un progrès important? Avec deux jours de cours hebdomadaires, l'efficacité de l'enseignem_e nt e t de la relation sera nettement renforcée. Selon vous, le but visé - accroître l'attrait des apprentissages - serat-il atteint?
J'enseigne aux apprentis de commerce. Ce sont davantage des praticiens, parfois moins motivés à acq uérir des connaissances générales. Le niveau des élèves, plus disparate, demande davantage de facultés d'adaptation. Le niveau des apprentis est-il aussi bas que certains patrons veulent bien le dire?
Les patrons sont-ils prêts à laisser partir leurs apprentis durant deux jours?
Je n'ai pas eu cette impression à mon arrivée au Centre. J'ai cependant le sentiment que le niveau baisse, mais de nouvelles richesses compensent cette diminution des connaissances. Je pense aux facilités de contact, à une plus grande volonté de se faire écouter ...
Le CFC demeure; la maturité restera donc un choix. La formation reçue permettra aux apprentis qui s'y lanceront d'être rapidement plus performants. La perte que pourrait subir le patron sera rapidement compensée. Il serait regrettable que l'on ne donne la possibi-
R~ - M.i I994
Vous vous attendez tout de même à des résistances ...
Le DIP doit aussi participer aux efforts d'économies. Mais je déplore les mesures dictées par l' Etat q ui to uchent a ux effectifs. On a modifi é les méthodes d'enseignement et on ne dorme pl us les moyens d 'en tirer le meilleur profit. Je regrette aussi que l'application du règlement donne lieu à des situations pas toujours très claires.
Parlons d e votre mandat politique. Comment êtes-vous arrivé à la présidence de V étroz?
Je suis convaincu qu'il faut acquérir un maximum de connaissances. La maturité professionnelle commerciale permettra à nos étudiants d'accéder directement à de h autes écoles telles l'ESCEA . C'est un gros avantage. Est-ce que cela va soulager les collèges? Je suis plus sceptique. Les parents ont toujours des ambitions pour leurs enfants qui les amènent à choisir la voie du collège.
Existe-t-i1 des différences marquées entre les deux catégories d'élèves?
Comment l'enseignant-président juge-t-il la politique cantonale en matière d'école?
Cela dépendra des secteurs. Dans les entreprises où existe la possibilité d' utiliser avec profit un employé mieux formé, l'écllO sera favorable. Par contre, dans les structures moin s importantes, on peut s'attendre à des résistances.
L'écolek~
Avant de débarquer à l'Ecole normal e des garçons, en 1970, Jea nJérôme Filliez ne connaissait pas les lieux. Son parcours estudiantin, il l'avait effectué au collège, en section classique. Il a ensuite fréquenté l'Université de Fribourg où il a obtenu une licence en lettres. Désireux de se consacrer à l' enseignement, il s'est form é dans le domaine de la psycho-pédagogie.
lité de réaliser leurs potentialités à tous ceux qui en ont]a volonté.
R~·M.iI994
En tant que passionné d'histoire, je me suis toujours intéressé à la politique. J'ai d'ailleurs consacré ma licence à la vie politique en Valais de 1929 à 1939. J'ai fait acte de candidature à la demande de mon parti. Je suis persuadé qu'un citoyen peut consacrer un part de ses activités à la collectivité. Pour un enseignant, c'est un moyen de se confronter à d'a utres réalités et d'en rechercher les solutions. Vous êtes membre du PDC. C'est un choix idéologique ou une tradition familiale? Je suis issu d' une famille PDC. Mon appartenance à ce par ti a été confirmée p ar l'analyse de ses idéaux. Chrétien pratiquant et venant d ' un milieu modeste assez éloigné du monde économique, je m' y sens bien. N'est-il pas difficile de traiter avec des collègues, de juger leur travail, de trancher en cas de licenciement? Les choix ne sont pas toujours évidents, mais il est quand même plus facile de décider lorsque l'on maîtrise le problème. En matière d'emploi, Vétroz étant en pleine expansion, nous avons jusqu'à présent toujours pu en gager. Nou s aurons peut-être ce printemps une fermeture, provisoire, d'une classe enfantine. Il faudra alors choisir et ce n'est jamais facile!
Et l'évolution de l'école en générai? On assiste à une diminution des connaissances au profit d'une plus grande ouverture. Une ouverture qui permettra à court terme de compenser les lacunes. Je pense cependant que les missions trop lourdes et trop nombreuses qu'on veut attribuer à l'école altèrent la qualité de l'en seignement. Il faut que parents, enseignants et politiques tirent à la mêlne corde, chacun dans son donlaine.
Portrait minute Jean-Jérôme Filliez Etat civil: marié, père de deux garçons Date de naissance: 17 mai 1945 Hobbies: ski, lecture Un homme politique: Guy Genoud Un sportif: Roy Hodgson Un artiste: Maira ux Un livre: Ln condition hl/maille Parcours politique: 1989-1992: conseiller communal Dès 1993: président Parcours professionnel: 1970-1985: Ecole normale des garçons Dès 1986: Centre professionnel, section commerciale 39
Horaire continu en Anniviers
La centralisation scolaire Formé de six communes, comprenant seize villages et hameaux extrêmemen t disp ersés, le Val d 'A nniviers est une région de mont~gne typique de notre canton.
Définitivement accepté Lever cl 6 Il 45, toilette rapide, déjeuner précipité, déjà, il faut se mettre en route, le car Il'atte11d pas! 7 Il 55 tout le monde descend, il faut se hâter vers
l'école, le gong a déjà relenti. Français, mathématiques, géographie, la matinée se déroule
au gré des différentes branches. 11 Il 30, trajet de retour, nouvelle course Cil direction de la
maisoll, di/1er rapidement avalé, c'est à llOuveau l'heure du enr. 13 h 30, l'après-midi débutent histoire, gymnastique, traVflUX manuels. Le gong annonce la Jill de la journée. Il s'agit de ne pas traîner Cil route, les lâches à domicile doivent être terminées avant le souper. En fi n, après 13 heures de stress presque permanent, l'écolier peut prendre un repos bien mérité. Cette si tu ation à peine caricaturale constitue pourtant la réalité quotidienn e d ' une grande parti e des écoliers de notre canton.
Anniviers: horaire continu Décidées à trou ver li n système qui réduise la fatigue liée aux fréquents déplacements, les autorités scolaires du Val d'A nniviers ont ét ud ié une solution de conce ntration d'hora ire. Depuis trois ans, les jeunes anniviards viven t au rythme de (d'horaire continu». Cette nouvelle organisa tion du temps d'école permet, par le regroupement des cours, la s u ppression des trajets aller et retour de la mi-journée, tout en libéra nt le-s après-m idi pour les acti vités de loisirs et de récupération. Pour bien comprendre les raisons qui ont suscité la réflexion sur l'horaire, il est nécessaire de connaître quelques éléments de l'évolution de la va llée.
TRAJETS ÉCOLE-MAISON CHANDOLIN 40 min ST-LUC 24 min
AYER
ZINAL 40min
24lllin MISSION 19 min
ST-JEAN 20 min
FANG 18 min
P lNSEC 20 min
GRIMENTZ 30 min
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Jusqu'au milieu du siècle, la région comptait plusieurs classes de villages. C'était l'époque du nomadisme, des classes à divisions, de M. Le Régent, bref c'éta it l' école d'autrefois. La difficulté à trouver des enseignants, l'évolution des méthodes pédagogiques et l' apparition de nouveaux besoins de formation liés à l'activité touristique ont incité les a utorités communales à regrouper leurs forces.
Dès 1973, les quelque 300 élèves d es classes primaires et du cycle d'orientation du Val d'Anniviers fréquentent le centre interco mmunal de Vissoie. La centralisation scolaire a permis d'adapter J'e nseignement aux exigences pédagogiques modernes, tout en favorisant la création de liens nouveaux au sein de la vallée.
Les problèmes de la centralisation Cependant, malgré les avantages indéniables de ce regroupem ent/ de nouveaux problèmes ont surgi. En perdant leur éco le, les villages ont l'impression d'avoir abandonné un peu d e leur âme et une certa ine réticence face à la centralisation est demeurée au sein de la population. De plus, les nombreu x déplacements occasionnés par le rassemblement des élèves ont été durement ressen tis par les familles les plus éloignées. Avant l'introduction du no uvel horaire, certains enfants passaient plus de deux heures et demie par jour Sur le chemin de l'école.
l La journée d'école selon l'horaire continu 08 h 15: Début des cours
LA SEMAINE D'ÉCOLE SELON L' HORAIRE CONTINU LU
09 h 55: Récréation 11 h 50: Pause de midi 12 h 50: Reprise des cours
14 h 25: Fin de la journée
Concentration de l'horaire Afi n de diminuer les traj ets quotidiens, la solution la plus réaliste co nsistait à supp rimer l'aller et retour de midi. Cependant, une telle organ isation allongeait exagérément le temps que l'e nfant passait à l'école, puisqu'il quittait la maison vers 7 h 30 et ne regagnait son domicile que vers 17 h 00. Cette perspective n'était pas bien acceptée par la population, qui la ressentait comme une nouvelle forme de dépeuplement des villages. Considéra nt cette situation et désireuses de trouver des solu tio ns permettant de dinünuer la fatigue occasionnée par ces déplacements quotidiens, les autorités scolaires étudièrent une solution d' horaire concentré. Après trois an s d'expérimentation, ce système vient d'être officiellement accepté par le ch e,{ du Département de l'instruction publique.
Conséquences pédagogiques Même s'il est difficile de déterminer avec précision l' impact d' un tel système sur la concentration et l' activité pédagogiq ue, il est possible de relever quelques consta tations. La matinée correspond tout à fait à l'avant-midi de l'ho-
raire traditionnel Cependant, la qualité d' é~ou: te dura nt l' après-midi amSI raccourci, paraît nettement R~-M.iI994
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08 h 15 11 h 50 COLLATION: une heure de pause 12 h 50
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IP-2P Congé
CYCLE: une fois par semaine jusqu'à 16 h 00 meilleure que dans l'a ncienne fin de journée. La diminution de la fatigue due aux déplacements et la réduction du temps d'enseigneme nt agissent favorablement s ur l'a ttention d es élèves. Les tâches à domicile sont égaleme nt ntieux gérées. Le fai t d'avoir plus de temps à disposition, de bénéficier d'un moment plus important pour les loisil:s en fin de journée est très apprécié des enfants. Le moment de d étente et de vie familiale ainsi ménagé es t vécu de manière extrêmement positive.
Nouvelle organisation du temps La redéfi nition de la journée d'école implique non seulement une meilleure gestion des activi tés d'apprentissages en dimin uant de façon conséquente le stress et la fati gue, mais suppose une autre approche de l'organisation des loisirs, du temps libre et des tâches à domicile. La tendance actuelle est de conférer à l'institution scolaire une fonction d e gar* diennage, mais également la prise en charge des loisirs. Nous pensons cependant que l'enfant a besoi n pour ces moments de récupération de changer de milieu. L' institution scolaire fonctionne selon des règles et des principes qui relèvent d'une certaine rigueur, peu compatibles avec une occupation de détente. R~-M.i1994
C'est pourquoi, lors de l'introd ucti on de la journée concentrée, nous avons e ncouragé l'organ isation d'activités parascolaires décentralisées au sein des villages. Grâce aux possibilités offertes par ce système, la participation aux organisations de loisirs en fin de journée a augmenté de façon spectaculaire. Cependant, même si «faire quelque chose» est important, (me rien faire» est également vital pour l'équilibre et la santé de l'enfant. La nou ve lle journée d'école permet à chac un de choisir une acti vité équilibrante et correspondant à ses besoins.
Révolution sociale Evolution des mœurs Réaménager le fonctio nnement de J'école n'es t pas sans conséquences sur la vie de tous les jouJ"s, puisque cette institution touch e la grande majorité des familles et détermine pour une grande part l'organisation de notre société. Cependant, «l'horaire continu» correspond à }' évolution sociale qui voit la journée de trava il se raccourcir, le temps à disposition des loisirs augmenter et la soirée devenir un moment de détente, de partage et de vie familiale privilégié. Bien entendu, lIne cer taine adaptation des habitudes est nécessaiTe.
Menus proposés à midi 15 menus différents so nt servis aux élèves. Les repas se répètent donc chaque trois semaines Hotdog
Pâtes bolognaise Vol-au-vent Sticks poisson - riz Pizza Emillcé ail curry Croqlte-mollsieur POlliel - frites Gratin jambon Ùisagnes Hamburger Tortelli"j Hachis parmentier Pâtes carbonarn Croissants jambon Filets de poissons Tous les m enus sont accompagnés de salades, de légumes, d'une boisson et d'un dessert au choix.
Un tel horaire implique un ajustement de l' activité professionnelle, un réaménagement des activités parascolaires et un e responsabilité plus grande des enfants qui doivent a p prendre à se gérer davantage et à organiser leur temps libre. Nous resto ns cependant persuadés que ces éléments s'insèrent de plus en plus dans une évolution des mœurs et que les e nfan ts so nt les principaux bénéficiaires de ces changements. No u s osons espérer que l'expérience et la réflex ion qui ont permis de mener à terme ce projet pounont profiter à d'autres écoles et à d'autres milieux, car nous sommes persuadés qu'il permet une gestion plus rationnelle et plus efficace de l'école.
EN RACCOURCI Camps d'été Catalogue 94 Le Groupe romand des oclivilés de jeunesse (GRAJ) el Pro Juvenlule onl recensé dans leur calalogue . (amps 94 élé, la pluparl des organismes de suisse romande qui proposenl des comps duranll' élé. Diffusées en même lemps, les fiches «Voconces-informolions> édilées par le Déporlemenl romand de Pro-Juvenlule fournissenl des renseignemenls concernonl les séjour; linguisliques, le lravoil ou pair, les jobs del'élé, les engogemenls sociaux ainsi que les adresses de voconces pour familles. Le colologue «(omps 94 élé> elles fiches , Voconces-infarmolionl> peuvenl êlre oblenues ùl'adresse suivonle: Pro Juvenlule, Déporlemenl romand, Rue (oroline l, 1003 Lausanne. Tél. 021/323 50 91.
les Vilains Bonzhommes Un tour en l'air L'usine EOS de Fully accueille, lous les jeudis, vendredis el samedis de moi, un speclode des Vilains Bon,hommes inlilulé ,Quand (es anges ovoienl des aile". Vingl·cinq comédiens omoleurs deloulle Volais présenleronl celle créolion originale. L'ouleur n'esl oulre que Poul More' de Fully, professeur ou (yde d'orienlolion. La mise en scène el la musique sont aussi valaisannes. Une exposilion de cerfs-volents sera présenlée en parallèle. Les créolions colorées des écoliers de Fully lrouveronl place dons l'espace d'accueil el le bar.
Directeur dIt centre scolaire d'Anniviers Francis Snlall/in 41
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Le bois
Portrait Tableau noir On trou ve chez les s pécialistes de la peinture noire pou r tableau (Fr. 18,20 le kg). On peut ai nsi se fabriquer des ardoises aide-mém oire, simplement en peignant du bois. La locomotive est sciée dans du bois croisé 5 mm. On scie également la chaudière afin de pouvoir la transformer en tableau noir. Ne pas oublier de joindre une éponge et un crayon blanc.
Pou r les élèves toujours en avance, ce tra vail en récupé ~ ration de morceaux de bois convien t bien. L'ajout de f i ~ celle p our les cheveux, la m ou stach e, les sourcils ... ainsi que du fil d e fer pour les lu nettes permet d e donne r beaucoup d'ex pression à ces portraits.
Tableau en liège
Avec de la sciure Un mélange d e sciure et de colle d 'a midon permet de réaliser du model age . Le bas- relief convient bien à ce tte pâ te . Tl faut modeler so n clown directem ent s ur la pla nche qui lui sert de support. La pâ te peut être colorée avec de la gouache, d e m ême Je bas~reJief sec peut être pein t. Le motif est très beau en couJeur nature ll e avec une couche de vernis de protection.
Un tableau d'affichage en liège est toujo urs utile. Celui-là est co mbiné avec W"I po rte-clefs puisqu' il possèd e d es crochets fixé s sur les roues, ainsi qu'un portelettres formé par l'es pace entre le liège et la découpe en bois.
Avec des pinces ù linges Toutes so rtes de réalisatio ns peuvent être créées à J' aide des pinces à linges en bois. On les trouve dans les commerces spé~ cialisés (Fr. 6,70 les 200 pièces).
Fenêtre Bon exerci ce d e sciage d e formes à év ider. Afin que ce tte décoration tienne debout, il faut clouer un p etit socle, pla nch e de 5 cm d e large. Celui-ci permet de di s pose r un petit a rran ge ~ ment floral.
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- coller sur une planche peinte pour réaliser un panneau mural;
- à ganili de fleurs séchées po ur un arra ngement flora l; - le collage peut également servir de sou s~ plat.
Po ur tout renseignement supplémentaire: Coril1lJe Germa/lier, animatrice ACM R~·Moi1994
R~·Mai1994
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L'~~ des ~4 en thème Au sortir des études, les jeunes ont de la peine à ouvrir les portes du monde du travail. A qui la faute? Voici l'analyse de Jacques Pilet parue dans le Nouveau Quotidien du 5 avril
dernier.
Que restera-t-il de la révolte estud iantine qui a infligé un si piteux camouflet au gouvernement Ballad ur? L' image écornée d'une majorité qui ne fait plus la fière. Non seulement elle a une fois de plus reculé sous la pression de la rue, tnais elle donne le sentiment d'être tragiquement à court d' idées. La suggestion d' une sub vention de mille francs aux employeurs qui engageront un jeune chômeur laisse un goût amer de populisme facile. La m esure coûtera sept milliards. Si la Républi que dépense ainsi les sommes que lui valent les privatisations, alors pauvre France ... Ce q u; restera surtout d e ce m oment de fi èvre, c'est une montagne d' illusions qui perdurent au ssi da ns d'autres pays e ur opéens, en Suisse par exemple. 44
On comprend la joie qu'ont pu éprouver les jeunes Français à mesurer soudain leur p oids politique. Mais to us leurs discours surestimaient follement le rôle de l'Eta t père da ns l'immense problème du chômage des jeunes. Curieusem ent d'ailleurs, ce gouvernement de droite n'a pas eu le courage d e reconnaitre fran ch ement ses limites naturelles, préférant jouer d e ses promesses mouvantes.
laires et uni versitaires, en France mais aussi en Suisse p articulièrem ent dans toute l'Europe latine, privilégient les forts en thèm e, les gentils étudiants capable d' ingurgi ter beaucoup de connaissances et de les restituer fidèlement aux épreuves.
Or le transfert du savoir ne suffit pas à préparer l'accès aux labyrinthes d e l'insertion professionnelle. Le sens d e la communicaPersonne, pas plus en Suisse qu'en tion, de l' initiative personnelle, de France, n'ose mettre en cause le l' imagination créa tive, de la resgrand trompe-l'œil du parcours ponsabilité sociale, c'est cela qui universitaire. Avec o u sans Smic permet aux jeunes adultes de troujeunes, avec ou sans primes à l'em- ver le chemin . Que ce soit celui de bauche, le fait est la fortune, du là: les diplômes Les systèmes scolaires bonheur, ou des ne do nnent audeux à la fois. privilégient Cun droit au travail. Les ha utes les forts en thème, Combien d'étuécoles, aussi amdiants joliment bitieuses soient- les gentils étudiants diplôm és se préelles - jusqu 'à la sentent devant prestigieuse Ecole polytechnique leur premier employeur potentiel, féd érale! - , fabriquent aussi d es maladroits, sans force de convicchômeurs. Et cela durera au-delà tion, sans rêves p ersonnels, naïvede la reprise économique qui s'an- ment sûrs que leur p arcours sans nonce gaillardement. fa ute leur o uvrira les portes! Ils sont polis au sens propre du terme, Pourquoi? Parce que nos sociétés l'école a effacé toute aspérité rebelont fait croire à leurs enfants qu' il le, toute am bition hors norme. suffisait de passer docilement leurs Alors que les employeurs cherexa mens pour s'assure r tard une chent au contraire des carrures qui vie confortable. en veulent ... C'est là q ue les Eta ts feraient bien de chercher leurs véritables responsabilités . Les systèmes sc 0-
les parents ne poussent guère leurs rejetons à gagner quelque argent à côté des classes et des cours: ce n'est plus la mode. Quant à l'école, elle ne provoque pas suffisamment les rencontres avec le réel. Encore si peu d 'échan ges internation a u x a u ni vea u d es étudiants, si peu d 'exp érie nces pratiques, si peu d 'encouragem ents à l' initia tive personnelle, peu ou pas d e stages en entreprises en cours d' étud~s. Et l'on s'étonne que tant de dipl ômés, amers, restent sur le carreau. Puissent un jour les jeunes en colère secouer les citadelles du savoir. Et s urtout, en sortir très tôt. Pour mo rdre dan s la vie qui, malgré la crise, reste toujours, quelque part, bonne à croquer.
On cherche occompognants Les organisateurs du Passeport-Vacances de Sion et envi rons cherchent des accompagnants. Comme ch aque a nnée depuis p lus d' une déce nn ie, plusie urs centaines d 'enfa nts (près de neuf ce nts l'an dernier) prendront part cet été ~ l'une ou l'a utre des activités mises sur pied par le Passeport-Vacances de SlOn et environs. De la plongée sous-marine à la pyrogravure en passant par une initiation au volley-ball ou une visite de ferme, les jeunes participant~, â~és de 5 à 14 ans, pourront tout faire ou presque. Pour réah ser ce petit muacle d'organisation, les initiateu rs ont besoin de nombreux ac~?mpa~ants bénévoles, en moyenne, un pour dix enfants. Pour une demi-Journee ou pour les deux semaines, chaque bonne volonté est la bienvenue. Le Passeport-Vacances de Sion et environs s'étalera sur deux sem aines: du 25 au 30 juille t et d u 2 au 6 août. Les personnes intéressées peuvent
s'adresser à M.-Madèleine Moix, CP 19, Pont-de-Ia-Morge. Tél. 027/ 364125. Délai: 30 mai 1994.
Jacques Pilel
ENSEIGNANTS ATTENTION! Au m oment où vou s pré parez vos courses d'école, qui vo us emmèneront. avec vos élèves, à la découverte de la n ature, il nous sembl e util e de vous rappeler un dan ger sou vent méconnu, en tout cas mal apprécié: les crues subites en rivières.
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Nous attirons votre a ttentio n sur le danger permanent qu ' il y a à se d éplacer ou à stationner da ns le lit de certains cours d'eau . Si vou s ne p ou vez l'éviter, gardez constamm ent à l'es prit qu ' une a ugme nta tion rapide du niveau d'eau est à chaqu e instant possible. Si vous n'avez p as d ' autre solution que de traverser une rivière à gué, placez un observateur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d' une crue, et faites traverser les élèves un par un et rapidement. Ce dan ger est signalé constamment pa r d es panneaux placés sur les chemins d 'accès et le long d es rivières. Ds indiquent clairement les risques encourus.
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~~ . yOu .... _fnednGIIOQOOflI/Ml"~.,bed."'.WII..,
op.~6
Bonnes promen ades! Soyez prudents !
~;:.~-;t~J:l:l~~::l~:~.1o
ASSOCIATION VALAISANNE DES PRODUCT EURS D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
La relation entre travail et r evenu paraît to talement neuve p our beaucoup au sortir des études. Car R~ - M.i 1994
Passeport-Voconces Sion et environs
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9 R E VUE
D E PRE S S E
Bribes d' avril Universités de Suisse occidentale Des (hangements attendus Les autorités des Universités de Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel et Berne seront toutes renouvelées l'an prochain. Ce ne sera pas qu'un changement de personnes: les loi s so nt partout en cha nti er pour favorise r la collabo ration universitaire. D' un canton à l'autre, les responsables des différentes instances devro nt avoir des compéte nces compa rables pou r pou voir dialo guer à leurs différents niveaux. Des compé tences que l'on souhaiter ait plus étendues que ce lles de leurs prédécesseurs. (NQ 06.04)
Hautes écoles spécialisées
Un bébé trop métit Cet automne, les Chambres fédérales débattront d es Hautes écoles sp écia lisées (HES), ces «universités d es mé ti ers» auxquelles la ma tu rité professionnelle don nera accès. Dans cette dernière li g ne droite, certain s jugent le bébé trop ch étif. C'es t le cas de la Conférence des directeurs cantona ux de "Instructio n p ubU que (CDIP) et de certains cantons qui estim ent qu ' un pan entier de l'éducation risque d'être o ublié. On pense aux conse rva toires de mu sique, aux écoles d'art, aux études sociales o u même à la formati on des enseignants. (NQ 08.04)
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Démocratisation des études Un émet Malgré de nombreux efforts, l'école n'est pas parvenue à a ugmenter les chances de s uccès d es enfants d' ouvriers. «Da ns les pires années, ils (les enfants des classes défavorisées) redoublent huit fo is plus souven t que les enfa nts d es classes supérie ures. L'école primaire tend à deven ir plus inéga litaire •• , explique le sociologue Wal o Hutmacher. «Q uand le redoubleme nt a ug mente, cela ne signifi e pas qu e les compétences des élèves diminuent ( ... ) Celui qui éc hou e n'a pa s n écessairement moins de compé tence q u' un autre qui, d ans une a utre classe, sera promu.» (L'Hebdo N" 13)
Action humanitaire Au programme de l'Uni Genève veut mettre l'action humanitaire au programme de son université. L'humanitaire a déjà fait son entrée à d ose homéopathique à l'Uni d e Ge nève. Un projet ve ut élever ce domaine au rang de th ème prioritaire dans le cadre d e so n pla n quadriennaL 11 est prév u de lui accorder une enve.loppe de sept milli o ns d e francs. (NQ 11 .04)
Université populaire de Lausanne Un su((és qui se (onflnne L'idée de formation conti. nue fait son chemin dans
les habitudes de la population. Le s uccès de l'Université populaire de Lausa nne (UPL) le co nfirme. L'année académiqu e 1993-1994 au ra rassemblé près d e 8000 auditeurs pour un tota l de 200 cou rs conduits par qu elque 80 professe urs. Tl y a dix ans, 1500 auditeurs se répartissaient Sur S5 cours. (Journal de Genève 1.1.04)
Etudes à l'étranger Cher et in(ertain pour la Suisse La nouvelle génération d e programmes de mobilité des étudiants devrait entrer en vigueur en début 95. Les programmes destinés à s uccéder à Erasmus seront plus ambitieux et plus chers. D'ici 1999, la Suisse d evra probablement d o ubler sa participation qui avoisinerait le milliard. Si ce tte rallonge est acceptée, l'U nion européenne accep tera-t- elle de négocie r avec la Sui sse? L'introductio n de la (~di mension européenn e» d ans nos écoles ne va -t-elle pas provoquer qu elques grincements de dents chez les anti-europ éens? A Berne, o n n'exclut pas quelques remou s poli tiques. (Le journal de l'enseignement 11,04)
Ecole genevoise La (heffe apprivoise Martine Brunschwig Graf, cheffe du DIP, a déjà réussi à apprivoiser les ensei. gnants, même si elle n'a encore arrêté ni sa stratégîe ni ses buts. Le Nouveau Quotidien consacre u ne page à l'école genevoise, une école «q ui recommence à réfléchir». On y apprend entre autres q ue «d 'ici à la fin de l'a nnée, le ca hi er des charges de l'enseign ement primaire, véritable code d'éthiq ue du maître se ra sous toit» . Selo n le NQ, «o n envi-
sage, entre autres, l'élimina_ tion des degrés et d es évalu ation s régulières au profit de cycles d e qua tre ans.» (NQ13.04)
Guerre des livres d'histoire La grosse artiOerie vaudoise Le nouveau livre d''histoire des j eunes Vaudois Va en~ fin paraître. L' ouvrage est d' une qualité remarqu able. Mais sa sortic tardive, So n prix et son statut de manu el va ud ois - et non romandlui va le nt déjà de sé rieuses critiques. Les différents Cantons on t déjà opté pou r d'autres li vres. Il ne reste donc a ux Editions LEP que le marché va udois pour rentabiliser leur marchandise. Un d ép uté a u G rand Conseil va udois, Philippe Vuillemin, s'étonne: «Le ca nton de Vaud n' avait pas à bricoler un livre dans SOI1 co in . Comment va-t-il expliquer aujourd' hui qu ' un livre es t bon à Nyo n mai s qu'à Genève, a utrement dit 25 kilomètres plus loin, perso nne ne juge utile de l'acheter?. (L'Hebdo N° 14)
Bricolages-cadeaux Angoisse mel les parents Entre Pâques et la Fête des m ères, les enfants rapporte nt à la maison mille et un bricolages-cadeaux. Jettera ou jettera pas? Dans la rubrique Parents-enfants du NOl/veau Quotidien, Ariane Racine recueille des tém oig nages de parents et d 'enseignants. Les parents ne seraien t-ils que des mons treS qu i ne voient derrière ces cadeaux que des ~<flids à po ussière» et do nt le principal souci consis te à trou ver le moyen de s'cn débarrasse r? C'es t l'impression que laisse cette enquête, même si l'épuration se fait p arfo is «avec un pinceme nt au cœur». (NQ 15.04) R~-Mai1994
Expériences de bilinguisme Fribourg multiplie Dans le quatrième volet de la série intitulée Audaces li Fribourg, le Nouvea u Quotidien p arle du bili nguisme. Bertil Gall and, après un ape rçu d e la situ ation du canton en matière de langues, dresse l' inventaire des expériences pilotes d' immersion. (NQ J5.04)
Demi-finale d'orthographe Des élèves valaisans pla(és La demi~fjna l e du championnat romand d ' orthogra phe a réuni à Sion les candidats de Valais, Genève et Vaud. En figuran t parmi les v ingt~ci n q meilleurs, quinze jeunes valaisan s ont obtenu le droit de participer à la grande finale de la catégori e juniors. Il s' agit d e Va lia Delaloye (A rdon), Alexa ndre Ja cqui er (Evionnaz), Chri s tine Lamon (Sion), Florence Ma riétan (Monthey), François Masson (Month ey), Pascal Tornay (VoIlèges), Juli e Mudry (Sion), Céline Berruex (Monthey), Pierre Métrailler (St-Léonard), Steve Vaquin (Sion), Valérie Torrent (Grône), Cédric Dessimoz (Co nthey), Benoît Dischl (Sion), Lyonel Vuignier (Grimisua t) et Jo hanna Berbier (Sio n). (NF 18.04)
Hautes écoles spécialisées Collaboration et fusion L'OFIAMT, les cantons et les directions des établissements professionnels préparent les hautes écoles spécialisées (HES). Ces unive rsités des métiers d ont le nombre sera limité à u ne dizaine oblige ront les écoles à collabore r et à fu sionner. On pa rl e m ême d éjà d ' une H ES roman d e. De surcroît, d'a utres m étiers tentent R~-Mai1994
d'ê tre intégrés à la lo i: les arts, les co nservatoires, les professio ns de la sa nté les écoles péd agogiqu es et sociales ... La décision appartient au Conseil fédéral. Elle dépend avant tou t de qu estions matérielles. (NQ 18.04)
Désertion des écoles privées ChiUres (ontestés Les écoles publiques vau~ doises ont perdu une partie de leur clientèle. Un député conteste les chjffres avancés par le DIP. Le chiffre de 500 re tours n'a urait, selon le go uver nement, pas été artk ul é par Pierre Cevey, l'ancien chef du DlP mais p ar des membres du comité de l' Association vaudoise des écoles privées. Ce sont «seule ment» 332 élèves qui ont rejoi nt l' école publiqu e va udoise pour l' a nnée 1992-1993. (Jo"",al de Genève 18.04)
Classes montheysannes Prévention des abus sexuels Depuis trois ans, les élèves des écoles de Monthey h é· néficien t d' un cours de prévention des abus sexu els. Mise au point par deux professionnelles, l'approche des abus sexuels est dispensée aux élèves de 21! enfantine et de 4c primaire. Ces leço ns vise nt à l'acquisition par l'enfant de réfl exes d'auto protection. Un réflexe qui ne deviendra opérationnel qu 'avec un s uivi prodig ué par les parents et les enseignants. (NF 19.04)
Hit-parade des branches Les maths en tête Un sondage d' opinion à l'échelle nationale é tablit pour la première fois la hiérarchie des branches enseignées à l'école, che z les 12 à 15 ans. La pop ula ti on
suisse plébiscite la mat hématiqu e, la langue ma ternelle et l' an glais. Les sciences naturelles, la géograp hie, l'histoire, l'éd ucation ph ysique et le civisme peu vent mieux faire, L' italien (en seco nde la ngue) et l'instructi on religieuse arrivent, eux, fi n de rni ers. Si l'allemand est jugé le p lus important en Sui sse a lémanique, le fra nçais, en Romandie, n' arrive qu' en troisième positio n après l'anglais et les maths. (loumal de Genève 21.04)
Entrée à l'école Fran(bir la limite: les régies Le NQ fait l e point sur l' âge d 'entrée à l' école primaire en Suisse romande. Officiell ement, dans toute la Sui sse francophone, les enfants entrent à l' école primaire en aoû t, à l' âge de six ans révolus. Mais au niveau ca nton al, que d e nu ances. lei, il s uffit d'être né un jour après la date limite pour se retrouver «du m au vais mois». Ailleurs, l'instruction publique a mis en place des dispenses d'âge, soit une période d e quatre mois environ qui laisse aux parents le soin d e juger d e la m a turité de leur enfan t. (NQ22.04)
Un de ces articles VOf./S a échappé. Vous aimeriez en prendre c01J/wissance? Il vous suffit pour cela de téléphoner il la rédaction de RésouQnces (027/21 62 85) qui
verra
tille
VOliS efl efl -
photocopie.
EN RACCOURCI Apprendre la «différence. Babel à Ste Jeanne-Antide Un grond proiel-moison 0 boigné, pendonlles lrois iours précédanlles voconces de Pâques, les élèves du CO de SIe Jeonne-Anlide à Morligny dons un dimol où 10 , différence. fuI évoquée sous loufes ses coutures. Une lour de Bobel construile, cellelà, pour opprendre à mieux se comprendre, à mieux s'occepler. Alm, vidéos, mOlériel pédogogique, livres, signes, ingrédienls culinoires onl servi de bose à lous les cours, que ce soil celui de l'hisloire ou celui de l'économie fomiliole. Professeurs et élèves onl donc abordé dons Ioule son élendue le Ihème de l'o((eplolion de 10 différence. Touiours sur ce suiel, les dosses préporenl un speclode pour 10 fin de l' onné •. Une lorge goutte d'eou dons 10 mer (quond diro-l·on l'océon?) des opprenlissoges de 10 loléronce. (0 de Ste Jeanne-Anlide
Villars Stage d'expression Lo (ompognie Amiel propose, du 9 ou 17 iuillel, son 20- sloge d'expression qui se déroulero à Villors. Ce sloge pluridisciplinoire .sl ouverl oussi bien oux iniliés qu'oux débulonls. Il offre 10 possibililé à chocun d. suivre sepl oleliers por iour. VoIr. polenliel créolif sero développé à lrovers l'expression corporelle elle mime (onimoleur: J.-P. Amiel), le Ihéâlr. (M. Bezu), 10 donse Dlricoine (O. M'Vouloukoulou), les percussions (R. Movoulo), 10 voix elle chonl (J.-P. Bogel) elle massage IS. Booderl. Renseignemenls el inscriplions: Amiel/Expression, (ose poslole 14, 1B61 Lo (ombolloz. Tél. 025/ 5514 67. 47
, Raphaël Ritz
RÉSONANŒS Mensuel de l'école valaisanne.
de son prénom ••• Il
Artiste brillant, adnüré de ses pairs, le jeune Raphaë l Ritz vivait a isé m ent de sa pein ture. Il av ait alo rs une tre n ta ine d'années, vena it d'ouvrir u n atelier à Dü ssel ~ dori, et entamai t une carrière promise au plus prestigieux avenir ... Ritz aurait pu deven ir un peintre allema nd, à la reconna issance in ternationale, oublié d e no us. Un «exilé» de plus!
Son h isto ire en décid a a utrement. Ses attaches affectives et ses problèm es de santé le ramènent à Sion . Nous so mmes en 1875. Aux plaines d e Westphali e et aux costum es rhénans su ccèdent les falaises et les paysages aJ pin s~ les gestes et les
co uleurs va laisannes. Plus d' un d emi-m illier de toiles et d e nom bre uses esquisses rappellent la vie a u XIXe siècle. Scènes de la vie popula ire et événemen ts extraordinaires comme l'endigu emen t du Rh ône ou les fo uilles archéologiques témoignent l'a ttachement de J'artiste aux êt res et à la science. L'accrochage actuel lui rend hommage en privilégia nt ce d oub le regard: plus d ' une centaine de dessi ns et de nombreuses peintures illu strent ce tte dém arche. Des renvo is judicie ux co mpl ète nt l' app roche d' un artiste p assionné d'aven tu res, et actif dans des d omaines a u ssi différents que la fo n-
dation de la section Mo nteRosa du C.AS ou la particip a tion aux fouill es d e Marti gny. L'exp osition p rév ue d u 20 m ai au 7 aoû t 1994 est ou verte d u ma rdi au dimanche, de 10 h 00 à 12 h 00 et d e 14 h 00 à 18 h 00, Musée can tonal des beauxarts, Arsen al de Pra tifori à Sion.
au
Dava ntage de renseignements, des visites com me ntées et du ma tériel complémentaire peu ve nt s'ob tenir à Ecole et Musée, ORDP, tél. 027/21 6285. Une visite commentée à !'intention d es enseigna nts est p rogrammée le jeudi 26 mai 1994 à 17 h 00.
Il attaque en Valais
PARC POUR CARS SUR LA PLACE DU MARC HE, A DEUX PAS DU MUSEE.
MUSEE SUISSE DE [APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE VEVEY
Diredion Jean-Pierre Salamin
VISITES GUIDEES DEMANDE
SUR
ACCESSIBLE AUX PERSONNES HANDICAPEES.
L 'histoire de l'invention de la photographie, depuis les camerae obscurae et les lanternes magiques jusqu'à l'image numérique, racontée par ul")e fabuleuse collection d'appareils anciens, mais aussi par des animations, des installations de projections, de vidéos, ord inateurs et CD interactif, dans un cadre architectural unique.
Rédaction Poul Veller Conseil de rédaction Patrick Abbel, Ass. porenl, Rémy Ooyer, SPVal Mauries Oirren, OSP Jean·Françoi, Lovey,D1P Fabio Oi Giocomo, AVEW Maurice Nanchen, 5MP Laurenl Perruchoud, AVPES
6 RUELLE DES ANCIENS-FOSSES - VEVEY -
Photogrophe Jacques: Oussex
Données te(hniques Surfoce de composition: 175,245mm. Formot de 10 revue: 210 , 280 mm. Impression en offset en noir el une leints vive, phololilhos faurnies ou frais de reprodudion facturés sé· parément pour documents fournis prêts à la reproduction.
VIRUS lECTURE
CHAMBRES NOIRES ET LANTERNES MAGIQUES
Edition, odministroti.., rédadion Oéporlemenf de "insfrudion publique (OIP) Olli" de recherche et de documentotion pédagogiques (OROP) Grovelone 5, 19505ion Téléphone (027) 21 6285.
ENTRÉE GRATUITE JUSQU'A 16 ANS
~f'~~~~)ARPILLE
Le gracieux vallon de Trient, sur la magnifique roule internationale de Martigny·Chamonix par le col de la Forclaz , est un centre de promenades . d 'excursions et une halte paisible et agréable. aussÎ bien an été qu 'en hiver. NI bise. ni brouillard. On accède â Trient par le col de l a Forclaz (17 km de Martigny - 20 km de Chamonix) et par le chemin de 1er Martigny-Châtelard-Chamo-
Virus lec ture a d éjà contamin é de nombreu ses classes, tant en Sui sse a lé mani que qu'en Rom andie. La région sie rroise va à so n tour subir les assa uts de ce virus d'u n ge m e particulier. Deux enfants vont arriver à l'improviste dans une classe de leur d egré, chargés de sacs à dos rem plis d 'un e trentain e de livres. L'enseignant, se ul da ns le secret, s' in terrompt. Les enfan ts déballent leur trésor et parle nt brièvement des li vres,
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dont de ux sont conta min és par ce fame ux vir us. Tou s les élèves choisisse nt leu r lec tu re et, pa rmi e ux, deux von t prend re ces livres «d an gere ux». C'est ainsi qu' ils seront, trois semaines plus tard, qua nd les livres auront été feuilletés, lus, écha ngés et discutés, les émissaires auprès d' un e autre classe d' une au tre localité. Virus lectu re va pa rtir ce t au tomne de la Biblioth èq ue communale et régionale de
Sierre. Ce projet a é té la ncé en 1990 en Sui sse alémanique pa.r la Ligue suisse de littéra ture pour la jeunesse. Depuis 1992, il se développe en Suisse rom an de sous la direction de Association roma nd e de littérature pour l'enfance et la jeu nesse
(A ROLE).
Parution Le 15 de chaque moi, sauf iuillet el août. Délai de remise des textes et des annan[es Le 20 du moi, précéden!. RÉGIE DES ANNONCES PUBlIClTA5, 1951 Sion Téléphone (0271 29 51 51 Télélo, (027) 23 57 60.
Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Télél" (027) 22 07 47. R~-MaiI994
nix . Flenselgnements pratiques - service Butobus, de Martigny à Châtelard; - chemins balisés: 53 km: - bisse du Trient: promenade tout à plat (une heure environ): - église catholique néo·gothlque avec autels R9f1alssance: - chapelle Notre·Dame des Neiges, awt Jeurs. de 1709: bureau de poste, 1929 Trient, (02S) 22 23 82: - piscine couverte à Finhaut (6 km): - couvert (026) 22 21 05. LOGEMENT + REST A URATION t CHANGE A T rlent·Vlllege - Aelals du Mont-Blanc, (026) 22 46 23, calé-restauranl, dor-
toirs; - Café Moret, (026) 22 27 07, restauration, spéCialités valai-
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sannes, chambres-dortoirs; - Epicerie du .. Moot·Blanc~ , Germaine Goumand. A u col d. La Forclaz - Hôtel du col de la FoJcla~, (026) 22 26 88, café·reslaurant, terrasse, bar, chambres, dor1oirs, bazar, allmentallon, camping. Au pied du glacier du Trient - Buvette du glacier. (026) 22 1162·2252 t2, boissons, petite restauration (à 1 h du col de La Forclaz - bisse - ou à 1 h de Tllenl).
Randonnées pédestres, promenades, pêche en rivière, ski de fond, randonnées à ski, couvert du Stand
Informations Société de développement - 1929 TR IENT · (026) 22 19 29 - 22 99 BO.