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L'Ecole valaisanne s'apprête à vivre une étape importante. L'adoption ou le refus d'une nouvelle loi scolaire n'est jamais anodin. Nous sommes réglementés par une loi datant de 1962. Trente-six volées d'élèves ont été placées sous l'aile protectrice de ces textes qui, il faut bien le dire, ont pris quelques cheveux gris. Un passage symbolise mieux que tout autre ce coup de vieux: celui qui énonce que l'enseignant doit tout son temps à sa profession. Avec le recul, on se demande comment les associations professionnelles de l'époque ont pu laisser passer cela. Quelques liftings ont certes tenté de rajeunir la loi de 1962. Ces replâtrages ont longtemps permis à la jeune première de faire illusion. Silico née, liposucée, maquillée à outrance, la loi scolaire en vigueur tient plus de Brigitte Bardot que d'Emmanuelle Béart. fi devenait urgent de redonner un peu de cohérence à ce vaste bricolage de textes LEGO qui ont complété, modifié, corrigé le texte de base au fil des décennies; on a ainsi abouti aux lois, sur }' enseignement et sur le statut du personnel enseignant, qui seront présentées au peuple en juin. R~-Mai1998
Après d'âpres discussions et un certain nombre de modifications, le Grand Conseil a accepté les textes qui lui ont été proposés. Aujourd ' hui, c'est à chacune et chacun d'entre nous de nous prononcer. Pour vous y aider, Résonances pu-
(' esl pour lui que l'on vole! blie un ultime dossier consacré à la réforme de l'Ecole valaisanne. Vous y trouverez d'abord un large tour d' horizon des principaux articles de lois et des questions qu'ils ont suscitées lors des débats parlementaires. Cette information officielle
émane du Département de l'éducation, de la culture et du sport (DECS). Suite à cette première partie, nous vous proposons quatre questions qui ont été soumises simultanément aux comités favorable et opposé à la loi. Cette formule du pour ou contre devrait vous aider à vous forger une conviction. Il était naturellement impossible de traiter tous les points de désaccord. Relevons tout de même que les quatre sujets choisis l'ont été d' entente avec des représentants des deux comités. Nous espérons vivement que cet ultime dossier publié avant la votation de juin permettra à chacune et chacun de choisir dans la sérénité. Ce jour-là, il ne vous sera pas demandé de voter pour ou contre l'article x ou y. Vous devrez dire si, globalement, les deux lois acceptées par le Parlement indiquent la bonne direction à l'Ecole valaisanne et à ses acteurs. La direction d' une pédagogie à la fois plus efficace et plus juste pour tous les élèves, apprentis et étudiants de notre canton. A vous de d écider!
Paul Vetter
1
Avous 10 porole! P. Veller
DOSS 3
ER
26
LU POUR VOUS ~ évaluation des élèves Il) P. Veller
2g
ÉDUCATION PHYSIQUE Le triathlon à l'école primaire S. Fra(heboud/l.P. Gillioz
30
MANIFESTATION les animaux dans les étiquettes L. Sarrasin
Sommoire du dossier
Sommaire du dossier
Cf ~ école dons une société en mutation
31
4 6
Conférence sur l'évaluation SPVal
31
Tout suri'abricot
Cf2
32
Semoine de la musique de Terre des hommes D. Gander
LIVRES Précis de pédagogie N. Revaz
Cf2
Travailler avec méthode N. Revoz
Albert Jacquard en conférence ASA
Cf3
LA VIE DES CLASSES Le virus lecture gagne du terrain N. Revoz
4Cf
SCRABBLE Courant d'R J.-P. Hellebaut
1 10 12
Les idées forces de la loi sur l'enseignement Les niveaux de formation Les modifications dons la gestion de l'Ecole valaisanne
Synthèse de quelques questions soulevées lors des débots parlementaires
POU R
16 19
32
~éducation, la formation et les finances publiques
ou
La loi permet-elle de résoudre les problèmes actuels et de s'adapter à une société en mutation? Cette lai permet-elle à l'école de remplir sa
20
Conséquences pour les communes
21
Conséquences pour l'emploi
ACTUALITÉS
2Cf
RENCONTRE Isabelle Bétrisey: une psychologue scolaire proche du concret N. Revaz
C. Dervey
34
ÉDUCATION MUSICALE Chanson, intonation et pose de la voix B. Oberholzer
3$
PUBLICATION Choisir futé
36
Jouer et comprendre
36
Cf$ CATÉCHÈSE Ala rencontre des personnes handicapées J.-F. Maillard
Inscription pour des remplocements pendant l'année scoloire 1998/ 1999
Cf6
EN RACCOURCI les ,brèves. du mais Résonan(es
Nouveoux moyens d'apprentissage de l'allemand P.-P. Bonvin
47
Accueil de stagiaires suisse-alémaniques BEL
37 3g
31
INFORMATION S OFFICIELLES
LE SITE INTERNET ~ovis du psychiatre P. Veller/AACAP
Cf g Cours pour institutrices et instituteurs
EXPOSITION Abattre pour gagner MSJ
Cf g Fermeture du Centre de documentation
diplômés en 1998 ENVR
ORDP
40 REVUE DU PRESSE
ACM ~atelier du
RECHERCHE Analyse des politiques éducatives N. Revaz
CONTRE
mission?
22
33
papier (2)
D'un numéro à l'outre P. Veller R~-M.iI998
1.
L'école d ans une société en mutation 1.1 Modifications d e l'en vironnement social 1.2 Modifications d e l'environnement technique et scientifique 1.3 Modifications de l'en vironnement économique
4
2.
Les idées forces de la loi sur l'enseignement 2.1 Recentrage de l'enseignement sur les savoirs fondamentaux 2.2 Exploitation de toutes les potentialités d es enfants et adolescents 2.3 Aménagement souple d e la p rogression d es élèves e t olientation continue 2.4 Développement d es filières d e formation 2.5 Coordination accrue d e l' action pédagogique des enseignants Implication étendue des partenaires d e l'école 2.6 2.7 Utilisation optimale des ressources
4
3.
Les niveaux de formation 3.1 L'école enfantine 3.2 L'école primaire 3.3 Le cycle d ' orienta tion 3.4 L'organisation de la forma tion du secondaire du deuxième degré 3.5 L'enseignement tertiaire et la fo rmation continue des adultes
6
4.
Modifications dans la gestion d e l'Ecole valaisalUle 4.1 Répartition des tâches entre l'Etat et les communes 4.2 Collaboration intercommllllale accrue 4.3 Directions d'écoles et équipes pédagogiques
9
5.
Education, formation et finances publiques 5.1 Les collectivités publiques et coûts d e la formation 5.2 Les éléments de maîtrise des coûts 5.3 Estimation de l'inciden ce fina ncière des deux lois Mesures générant des économies 5.3.1 5.3.2 Mesures entraînant des d épenses n ou velles 5.3.3 Mesures sans inciden ce financière notable 5.4 Bilan global des charges 5.5 Répartition globale d es charges entre le canton et les communes
10
6.
Synthèse de quelques questions soulevées lors des d ébats parlementaires et réponses 6.1 Le cycle d' orientation de 3 ans obligatoire pour tous les adolescents 6.1 .1 Faiblesses du CO actuel 6.1 .2 Avantages du nou veau CO 6.2 La ge année du cycle d 'orientation 6.3 La réorganisa tion d es études gymnasiales 6.3.1 L'organisation d es études 6.3.2 La durée d es études 6.3.3 La qualité d es études 6.4 Relations entre la famille et l'école 6.5 L'enseignement religieu x 6.6 Les cycles d ' apprentissage à l'école primaire Définition 6.6.1 6.6.2 Principes de fonctionnement 6.7 Allocation des heures d'enseignement - crédits horaires
12
R~ -M.i1998
......................
1. L'école dans une société en mutation 1.1. Modifications de l'environnement social La société suisse a subi quatre changem ents majeurs au cours des dernières décennies: la modification d e la structure familiale l'accroissement démographique le brassage ethnique et culturel l'affaiblissem ent des références morales. Evoluant dans un nouveau milieu social, J'école est confrontée à des besoins qui ont aussi un caractère inédit o u tout au moins différent.
1.2. Modifications de l'environnement technique et scientifique Les connaissances acquises au cours des trois dernières décennies
ont bouleversé nos méthodes et n os instnullents de travail ainsi que notre manière de vivre. Cela nécessite l'acquisition de nouvelles compétences p ar l'ensemble de la population, mais particulièrement par les jeunes qui de vront, non seulement s'adapter, mais accon1pagner le chan gement. Parmi les modifications récentes, celles qui ont trait au x techniques de communication et d'information (informa tique et moyens multimédias) sont les plus significati ves.
tion a profondément évolué: des entités économiqu es élargies ont vu le jour en Europe, en Amérique et en Asie; Je commerce s'est progres-
sivem ent mondialisé. No tre cadre économique a donc totalement changé. Etant exposés à une concurrence nombreuse et vive, nous ne maintiendrons la situa tion favorable acquise que par des prod uctions exigeant un grand savoir-faire. Il en résulte une nécessité accrue de formation; formation initiale et formation continue.
1.3. Modifications de l'environnement économique Autrefois, l'essentiel des échanges d e biens et de services se situait à l'intérieur des Etats-nations ainsi qu'entre d es Eta ts voisins. La situa-
2. Les idées forces de la loi sur l'enseignement 2.1. Recentrage de l'enseignement sur les savoirs fondamentaux Cette démarche sera mise en œ uvre à tous les niveaux de la formation scolaire. Elle vise les objectifs suivants: alléger les programmes pour favoriser une acquisition approfondie et féconde des connaissances d e base et des compétences qui en résultent; concentrer l'effort péd agogique sur les contenus qui donnent à l'esprit vigueur, mobilité et autonorme; favoriser à travers les matières enseignées, le développement de l' observation, de l'expérimentation;
d évelopper la sensibilité artistique et l'ouverture aux activités culturelles.
2.2. Exploitation de toutes les potentialités des enfants et adolescents 1.' école laisse trop souvent en friche d es ap titudes nombreuses et tend à démotiver un nombre important d 'élèves qui se considèrent dès lors comme «peu doués» ou «inaptes» à l'étude. 1.' école de demain devra mieux exploiter le potentiel d 'app rentissage et les diverses formes d' intelligence d es enfants et des adolescents, ai nsi que solliciter les différents modes d' acquisition.
1.' école d evra également développer, en sus de solides connaissances (savoirs), des aptitudes (savoirfaire), comme développer des m éthodes d e travail, et des attitudes (savoir-être), comme la curiosité, la confian ce en soi. Elle formera ainsi des personnes équilibrées, capables d ' intégrer la société de manière harmonie use.
2.3. Aménagement souple de la progression des élèves et orientation continue Les p romotions annuelles des élèves induisent un enseignement et d es procédures d'évaluation pas toujoW's favorables à la constru cg~ · M.i I998
tian harmonieuse des savoirs. Le risque de redoublement est une préoccupation toujours p résente chez les enseignants, les élèves et leurs parents.
L'aménagement de paliers de p romotion plus longs permettant une prise en compte des rythmes d'apprentissage concourt à une meillelll'e maîtrise des connaissances et à une construction solide de compétences. Une progression par cycles d'apprentissage de deux ans entraîne un enseignement plus orienté vers l'acquisition réfléchie et sereine des matières. Elle permet de prendre en compte le rythme de développement de ch aque élève, de raccourcir ou d'allonger le temps total d 'apprentissage. Les élèves les plus rapides pourraient, par exemple, gagner un an sur la durée ordinaire de la période primaire, tandis que les plus lents prolongeraient d' un an leur parcours. Le nouvea u profil du cycle d ' orientation (trois ans pOUI tous, niveaux en 1re et 2 e année et fi lières en 3e année) permet de consolider les connaissances fondamen tales et offre une réelle Dlientation prog ressive. Il amène ainsi chaq ue élève au développement maximal de ses possibilités. Celui-ci sera alors à même de choisi r sa form a tian subséquente en conformité avec les compétences acquises.
2.4. Développement des filières de formation il n'existait jusqu' ici de véritable filière de formation scolaire exig~·M.iI998
geante que pour les jeunes (en viron 18% d' une classe d ' âge) qui font des études longues: collège et université. Les formations par apprentissage ou par école d e degré diplôm e n' ouvraient pas automatiquement sur des fornlations successives de ni vea u sup érieur. Les plus volontaires parmi les jeunes étaient admis, sur la base d'un examen de sélection, d an s une école teclmique ou une école technique supérieure; d'autres s'engageaient dans la prépara tion d' une maîtrise fédérale, après quelques années de pratique. La Confédération a entrepris de modifier cette organisation manifestement insuffisante. Elle l'a fait en instituant notamment des maturités professionnelles et en développant des Hau tes Ecoles Spécialisées (HES). Désormais, celui qui s'engage dans un apprentissage ou entreprend une école de commerce
SYSTEME SCOLAIRE MAT. SPECIALISEE
p eut, à condition d'avoir les aptitudes requises, atteindre une formation de niveau universitaire. n est probable que l'école de degré diplôme offrira prochainement d es possibilités analogues dans les secteurs de la santé et du socio-éducatif.
2.5. Coordination accrue de l'action pédagogique des enseignants Dans l'école actuelle, l'enseignant occupe un espace bien délimité, soit p a r rapport à ses élèves, soit par rapport à la matière qu' il enseigne. Il sera, par exemple, le maître d e la troisième primaire, ou l'enseignant de langue du cycle d ' orientation. Dans l'un et l'autre cas, il agit encore souvent d e manière plutôt isolée. Or, il ne paraît pas possible de d évelopper un véritable projet éducatif sans une concertation régulière entre les enseignants et sans une démarche p édagogique coordonnée. Aussi est-il proposé la constitution d'équipes pédagogiques.
4 3 2 1
2.6. Implicotion étendue des partenaires de l'école L'école se trouve aujourd 'hui chargée de tâches nombreuses et variées. Il lui est d emandé, non seulement de transmettre des connaissances, mais encore d'assumer des tâches éducatives, de préparer les jeunes à l'exercice de la citoyenneté, de favoriser !'insertion sociale des minorités ethniques ou religieuses.
9 8 7
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- ECOLE PRIMAIRE
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Tl est évident que l'école n e peut prendre en charge toutes ces missions sans soutien de ses partenaires. Cette aide
1
des parents ainsi que des autorités locales et régionales ne peut être aléatoire mais organisée et permanente. L'école a un rôle subsidiaire da ns l'éducation des enfants; elle est appelée à y contribuer dans le resp ect des droits fondamentaux.
2.7. Utilisation optimale des ressources
car les charges de l'Etat augmentent simultanément dans plusieurs
La formation mobilise la part la
prévoyance sociale, entraînant l'accroissement des dettes publiques. La maîtrise des coûts de la formation peut être obtenue par une
plus importante des finances publiques; elle sollicite actuellement plus du tiers du budget cantonal. La progression d u coût de la formation est évidemment liée au développement du système scolaire, à la nécessité de proposer aux jeunes des formations leur permettant de s' intégrer dans une société
La nou velle organisation scolaire impliqu era davantage les familles et les responsables scolaires par des moyens appropriés comme le conseil d'école. Diverses formations seront mises en œuvre pour accroître les compétences des uns et des autres.
domaines, no tamment la santé et la
n1eilleure utilisation des ressources
disponibles, par une collaboration intercommunale
accrue,
par
la
généralisation du système des forfaits de fonctionnement et d' investissements.
exigeante et en constante mutation. TI n'en demeure pas moins indis-
pensable de maîtriser ces dépenses,
3. Les nivetiux de formation 3.2. L'école primaire
3.1. L'école enfantine L'école enfantine
pOUTS Uit
Les principales innovations au niveau de l'école primaire sont: la p rogression par cycles d'apprentissage, celle-ci devant per-
essen-
tiellement trois objectifs: socialisation de l'enfant, mise en éveil de ses aptitudes, préparation à l'apprentissage scolaire. Accessoirement, elle permet le dépistage précoce de tro ubles affectifs ou psychomoteurs. La fréquentation de l'école enfan tine de meure facultative; en
mettre une certaine différencia-
tion de J'enseignement et du parcours scolaire; l'élève progressera plus ou moins vite selon ses aptitudes et son rythme de développement, le recentrage sur les objectifs fondamentaux des disciplines de
revanche, les communes ont l'obli-
gation de mettre sur pied des classes enfa ntines.
ORGANISATION DU CYCLE D'ORIENTATION 7ème année --
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ProjcIS dccentrc
apprentissages ultérieurs et acquérir un bon niveau d'autonomi e,
le développement des domaines favoris, qui permettra la mise en
valeur des aptitudes individ uelles et par là augmentera le goût d'app rendre à des fins de fo rmation globale et permanente, l'évaluation formative, qui favo-
rise une appréciation plus fine des aptitudes et des progrès de l'élève p ermettant un soutien bien adap té à ses besoins et fournissant des indications sur J'état de sa progression.
3.3. Le cycle d'orientation
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qu'ils puissent construire leurs
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Le cycle d'orientation devient véritablement une période d'orientation à part entière: articulation entre l'enseignement primaire et la formation secondaire du deuxième degré. Le cycle est organisé sur trois années pour tous les élèves. Diverses possibilités de suivre une R~ -M.i 1998
dixièm e année, avant de faire un
entraient dans une voie limitée: le
création de troncs communs, évi-
choix de formation, sont également offertes.
certificat fédéral de capacité (CFC) et le diplôme constituaient l'aboutissement de la formation scolaire pour quelque 75% d'entre eux.
tant une spécialisation trop précoce dans une profession et peu favorable à la mobilité.
Le cycle fonctionne selon le système des niveaux. il est ainsi possible d'opérer une orientation p rogressive des élèves vers des voies de formation différenciées. Cette répartition se fait sur la base de critères objectifs, à savoir les aptitudes réelles de J'élève dans les di fférentes branches. En troisième année de cycle, les élèves sont réunis dans des classes qui préparent spécifiquement, soit aux études à exigences élevées, soit aux métiers et aux diplômes (ESC, EDO).
3.4. L'organisation de la formation du secondaire du deuxième degré Jusqu'ici, il existait prioritairem ent
une filière de formation à exigences scolaires élevées en Suisse: la fil ière gymnasiale et académique. Elle ne concerne en Valais qu'environ 18% d' une classe d'âge. En revan che, les apprentis et les élèves des écoles de degré dip lôme R~ -M.i1998
La Confédération s'emploie désormais à ménager à leur intention des filières tout à fait comparables, quant à la qualité et au niveau de formatio n, à la voie des études gymnasiales. Ainsi, chaque jeune aura la possibilité d'acquérir, en fonction de ses goûts et de ses aptitudes, une formation de haut niveau, soit p ar la voie des études, soit par la voie de l'apprentissage. a) La filière professionnelle La Confédération a édicté de nouveaux programmes cadres pour les écoles professionnelles. Les principales modifications portent sur les deux points suivants: renforcement des cours de culture générale, ceux-ci ayant po ur
objectifs d'élargir les connaissances scolaires, de forger des conlpétences sociales, de fa vori-
ser la mobilité intellectuelle, la communication, etc.
La filière professionnelle comprend trois étapes de formation que l'apprenti choisira de parcourir en fonction de ses ap titudes. npourra obtenir, selon la durée de sa formation: un certificat fédéral de capacité une matur ité professionnelle un diplôme HES (Haute Ecole spécialisée). Les jeunes filles et les jeunes gens qui parcourent ces trois niv eau x de
formation obtiennent un diplôme d e niveau tertiaire délivré par les HES, équi valant à ceux délivrés par les universités et les écoles polytechniques. Les HES, les universités e t les écoles polytechniques offrent trois possibilités de formation tertiaire supérieure distinctes, mais
comparables. Une évolution identique se p roduit dans les autres p ays européens. Les élèves qui souhaitent obtenir une maturité professionnelle ont le ch oix entre deux parcours:
,1 l'un consiste à suivre une journée hebdomadaire supplémentaire de cours à 1'école professionnelle, durant toute la durée de l'apprentissage l' autre consiste à suivre une année de cours à plein temps à l'école professionnelle, après l' obtention d'un CFC.
FORMATION PROFESSIONNELLE SUPERIEURE ET HAUTES ECOLES Formation professionnelle supérieure Activité
Hautes écoles
ECOLES
SUPERIEURES
Les élèves fréquentant l'école de commerce ont la possibilité d' obtenir une maturité professionnelle commerciale, moyennant un allongement de leurs études d'un an. Ils peuvent ensuite poursuivre leur formation dans une Ecole supérieure de cadre en économie et en administration (ESCEA) . La durée des études dans les écoles de culture générale va être portée à trois ans (au lieu de deux actuellement). Les cantons envisagent d' aménager une maturité spécialisée dans cette voie de formation. La similitude des programmes des ESC et des EDO permet la constitution d'un tronc commun aux deux écoles. Cette disposition contribuera à l'assouplissement de cette filière et facilitera l'accès à cette voie d' étude dans les régions. Les écoles de degré diplôme fournissen taux élèves la base de connaissances nécessaires pour aborder des études artistiques (écoles d' arts visuels et de musique), des études sociales et des études dans le domaine de la santé. e) La filière gymnasiale La Confédération et les cantons ont établi de nouvelles exigences pour
4.1. Répartition des tû(hes entre l'Etat et les (ommunes La nouvelle loi accorde aux communes et aux régions des compétences nettement augmentées, notamment dans le domaine de l'organisation et de la gestion des centres scolaires. Une certaine autonomie leur est également accordée dans le domaine pédagogique.
L'accès a une HES est subordonné à l'obtention d'une maturité professionnelle alors que l'accès aux Universités et Ecoles polytechniques est subordonné à l'obtention de la maturité gymnasiale. b) La filière des diplômes Les écoles de commerce (ESC) et les écoles d e culture générale (EDO) préparent, soit à un travail administratif, soit à des formations dans les domaines de la santé et socio-éducatif.
4. Modifications dans la gestion de l'Ecole valaisanne
la formation gymnasiale. L'ordonnance arrêtée en 1995 ne distingue plus les types de maturité (classique, scientifique, langues modernes, socio-économique) comme jusqu'ici. L'étudiant, par des choix successifs, donnera une orientation dominante à sa formation. Il acquerra une large et solide formation générale. Le réaménagement de la maturité offre au moins trois avantages par rapport à la situation actuelle: il évite une détermination trop précoce de l'étudiant quant à la filière d'études; il renforce les connaissances dont la maîtrise est souhaitable dans toutes les disciplines fondamentales; il met mieux en valeur les aptitudes individuelles. Le nouveau cursus gymnasial est organisé sur quatre ans. La filière gymnasiale existe depuis longtemps. Elle subit quelques modifications décidées d' un commun accord par les cantons et la Confédération et entraîne par conséquent des aménagements sur le plan cantonal. Le canton s' adapte évidemment aux directives fédérales. Cependant, il choisit de ne pas raccourcir la durée totale des études condui-
sant à l' obtention du certificat de maturité. Il met de plus sur pied une année dite «d' orientation m,a turité» dans le cadre du cycle d'orientation. Le canton espère ainsi que les étudiants valaisans, forts d'une bonne préparation, progressent rapidement dans leurs études universitaires et les achèvent dans un temps aussi bref que possible.
3.S L'enseignement tertiaire et la formation (ontinue des adultes Les écoles du degré tertiaire, de niveau universitaire comme les H autes Ecoles Spécialisées (Ecole d'ingénieurs, Ecoles de cadt'es et d'administration), les autres écoles (Haute Ecole pédagogique, Ecole de tourisme, Ecole d' informatique, Centre de formation pédagogique et sociale) ainsi que les Instituts de formation universitaire, sont intégrés au système de formation. La loi définit les principes permettant de développer la formation continue des adultes et de valider des bilans de compétences et d'expériences (certification des acquis) pour faciliter la poursuite de toute formation ainsi que la mobilité professionnelle. R~-M.i1 998
Ces dispositions poursuivent un triple objectif: prendre en compte les particularités régionales (plaine / montagne, villes/ villages, lieux résidentiels / lieux de tourisme, etc.); accorder différentes compétences décisionnelles aux niveaux appropriés; impliquer davantage les responsables pédagogiques (enseignants, directions, équipes pédagogiques) locaux et régionaux dans la formation des jeunes, particulièrement des enfants en âge de scolarité obligatoire.
Des écoles primaires de proximité MONTHEY SH,'lAURICE
. ~ffectffs éfèvesj d
par commune dan. les écoles l primaires ~communes de iRiOélèves 01 4 1 communes de 51·99 élèves Œ.7corrrnunes de 100·199 ~
o o
Q (28 communes de 200-499 élèves •
ressources humaines
périodes d' enseignement dans les différents niveaux. Il assume la responsabilité finale de la qualité des formations dispensées.
4.2. Collaboration inter(ommunale amue
Une telle situation n'est pas toujours favorable à la formation des enfants. Elle crée pour les enseignants concernés une surcharge de tra vail et proun isolement voque socioprofessionnel. Le canton invitera donc les communes à collaborer sous diverses formes, notamment par la nlÎse en COUlmun de ressources
R~-M.i1998
~munes de ~99 élèves-
• f6 communes de 800~ 1SOO Mèves
Le Valais compte un nombre imporL'Etat conserve en revanche la res- tant de communes de petite taille. ponsabilité des contenus pédago- L'effectif des classes primaires et giques. Il détermine le nombre des enfantines n'y excède pas trois ou quatre dizaines d' enfants dans environ 80 centres L'AUTONOMIE PARTIELLE scolaires. Cet état de fait conduit à la formation de classes comprenant pluAutonomie sieurs niveaux d'enseifinancière Autonomie gnement.
Autonomie organisationnelle
NATERS
humaines et matérielles, par les échanges d'élèves d'un même niveau.
4.3. Diredions d'é(oles et équipes pédagogiques Actuellement, seules les principales agglomérations du Valais disposent de directions d'écoles. Le principe d' autonomie partielle (développé sous ch. 4.1.) rend indispensable l'extension du principe de la direction d'école à l'ensemble des écoles du canton, en particulier sur le plan p édagogique. Les petites communes bénéficieront de la constitution d'équipes pédagogiques avec un responsable à leur tête. Cette tâche sera confiée à l'un des enseignants qui disposera d' un temps pour remplir ce mandat. Les enseignants travailleront en équipe à l'élaboration et à la conduite de projets pédagogiques po ur leur centre scolaire favorisant ainsi le passage du concept «moi et ma classe» à «nous et notre école».
s. Education, formation et finances publiques 5.1. Les collectivités publiques et les coûts de la formation
5.2. Les éléments de maîtrise
L'enseignement absorbe 19,2% des ressources des collectivités publiques suisses, sans compter les montants attribués à la recherche et au développement. La Confédération alloue environ 15% de son budget aux tâches de formation; le canton du Valais y consacre 36%; les communes valaisannes entre 15 et 25%.
Les études qui ont été réalisées dans le cadre d' Education 2000 montrent que le coût global de la formation dans notre canton peut être stabilisé par une sélie de mesures structurelles. Celles-ci n'auront aucun effet défavorable sur la qualité de l'enseignement.
des coûts
Ces mesures consistent en:
1" enseignelnent dépasse ainsi, dans l'ordre des dépenses publiques globales: la prévoyance sociale (17,9%) la santé (12,8%) les infrastructures de transport (10,1 %).
La Suisse se situe au prenüer rang des pays de l'OCDE en ce qui concerne les dépenses consenties en faveur de la formation. C'est un fait réjouissant. TI faut cependant avoir conscience que l'on a atteint un point au-delà duquel on pourra difficilement aller.
l'allocation des heures d'enseignement sous forme de crédits horaires prenant en compte notamment la complexité des classes, les contingences géographiques et les moyens de transport; l'allocation de forfaits de fonctionnement (moyens d'enseignement, transports, repas) des centres scolaires, les montants étant pondérés en fonction de la situation des communes (milieu urbain - milieu rurall plaine -
montagne, etc.); l'allocation de crédits forfaitaires pour tous les investissements
immobiliers et mobiliers, les forfaits étant établis sur la base de moyennes calculées; une utilisation optimisée des ressources humaines et matérielles, notam.ment par une meilleure collaboration intercommunale.
5.3. Estimation de l'incidence financière des deux lois 5.3.1. Mesures générant des économies Les enseignants sont appelés à s'engager de manière accrue en faveur de l'école ou de l'établissement scolaire où ils travaillent, à collaborer à des tâches pédagogiques, à des activités de gestion et d'animation. Un certain nombre d' enseignants le faisait jusqu"ici de manière spontanée; désormais, il s'agit d'une obligation pour l'ensemble d'entre eux. Il en résultera une amélioration des prestations pédagogiques et une optimalisa tian des postes à disposition, dégageant ainsi quelques économies.
tation maturité». Ces adaptations entraîneront un investissenlent d'environ 11 millions de francs, dont 7 à la charge des communes et 4 à la charge du canton; elles s'étaleront jusqu' en l'an 2006. r:augmentation du nombre des heures d'enseignement n'aura pas d' incidence sur la participation financière des communes au traitement des enseignants. t:introduction d'un tronc commun dans les écoles de commerce et les écoles de degré diplôme, l'offre élargie d' options et, surtout, l'introduction d'une troisième année dans les écoles de degré diplôme génère une augmentation des charges cantonales. 5.3.3. Mesures sans incidence fjnancière notable L'introduction d'une année d'orientation maturité (ge année) au cycle d'orientation provoquera des char-
5.3.2. Mesures entraînant des dépenses nouvelles La généralisation du système d'enseignement à niveaux au cycle d'orien· tation appelle la création de classes supplémentaires; l'introduction de l'année «orientation ma· turité» également. On a calculé de manière exacte le nombre de salles de classe à construire: il y en a 13 dues à la généralisation des niveaux et 20 dues à la ge année «orien· R~-MoiI998
5.4. Bilan global des charges Les nouvelles dispositions devraient entraîner à moyen tenne une économie de l'ordre de 3 millions de francs, pour autant que l'effectif total des élèves et le nombre des classes demeurent stables. Ces dispositions permettront en outre la maîtrise de l'évolution des coûts et
la transparence des dépenses d' investissement et de fonctionnement.
S.S.Répartition globale des charges entre le canton et les communes Certaines communes devront assumer un excédent ponctuel de charges pour la construction de nouvelles classes du cycle d' orientation; toutes enregistreront un accroissement limité des charges de fonctionnement (conciergerie, administration, chauffage, ... ) dues aux élèves supplémentaires fréquentant la ge année «orientation maturité».
En ce qui concerne les salaires des enseignants, la répartition des charges enu'e l'Etat et les communes n' est pas modifiée. Or, les charges salariales représentent l'essentiel des dépenses de l'enseignement (environ 80 %).
DEPENSES NE'1TES DU COMPTE DE L'ETAT DU VALAIS 1995 PAR FONCTION
1
Les éléments énoncés cidessus, sous chiffre 5.2., susciteront une stabilisation progressive des dépenses par le biais de forfaits calculés sur la base des frais admis.
ges nouvelles qui se monteront à quelque 550 000 francs par an, dont 150000 à la charge de l'ensemble des communes et 400 000 à la charge du canton. En revanche, le nouveau système suscite pour les parents d' élèves une économie globale estimée à 1,8 million de francs. r: excédent de dépenses qui sera enregistré au cycle d'orientation est compensé par l'économie réalisée au niveau des collèges. La solution préconisée évite la construction de nouvelles capacités d'accueil dans les collèges.
Total: 1'001.3 mios
1
Enseignement et formation
Culture et loisirs Economie publique Administration générale Protection et aménag. de l'environnement
Santé
Finances
Trafic Sécurité publique Source: Office cantonal de la statistique
R~-M.iI998
Prévoyance sociale
11
6. Synthèse de quelques questions soulevées lors des débats parlementaires et réponses données Quelques articles d e la nouvelle loi sur l'enseignement ont su scité un assez grand n ombre de questions et d' interventions. Nous les passons en revue ci-après.
6.1. Le (yde d'orientation en trois ans, obligatoire pour tous les adoles(ents
d' une part a fin d'améliorer l'orientation d es ad olescents; d' autre part pour renforcer leur préparation aux différentes formation s, notamment celles ouvertes par l'introduction d es m aturités professionnelles. Voici quelques-unes d es raisons qui postulent une nouvelle organisation du CO:
la création d e véritables filières p rofessionnelles offre au x ad o6.1.1. Faiblesses du CO actuel lescents qui ne souhrutent pas Tel qu' il est actuellement organisé, e mprunter la voie des études le CO présente quelques frublesses (en viron 65%) la possibilité d' acstructurelles. On retiendra n ota mquérir un niveau élevé de comment: pétences et de responsabilité au term e d e la 6e année primaire sociale en obtenant une maturité s'opère une présélection presque professionnelle et en fréquentant irréversible; ensuite une école d e niveau terplus d e 25 % des élèves quittent le CO après la 2e année pour s'engager d ans la voie d es études; or, une NOUVEAUTES DANS LES partie d 'entre eu x se CYCLES D'ORIENTATION retrou vent en échec une année plus tard et • U niformisation de la durée (3 a nnées) d oivent réorienter leur • Système à niveaux généralisé parco urs; de plus 45% • Perméabilité plus grande en 1ère année d es jeunes qui entrent en apprentissage le fo nt après une année Approntinagtl et I\U~8 études Matw'ité ou d eux d e tâ tonnement dans un cursus Niveau II 1 Niveau l 1 qui n e leur convenait . '.:.::~ pas; 9ème r.;'"'"":'~-"""'--"IIl:~~= 1 les d eu x tiers seu leEnseignement com mu n ment des élèves qui commencent le collège obtiennent un diplôme d e m aturité; ce ta ux élevé d'échec et / ou de changement d'orientation constitue une autre faiblesse d e l'organisation scolaire. 6.1.2. Avantages du nouveauCO Il était n écessaire d 'adapter les structures du CO,
12
• Ch oix de base selon les r ésultats scolaires
tiaire (H ES, ESCEA ou autres); ce cheminem ent appelle une préparation scolaire renforcée, notamment dans les disciplines de base: français, allemand et mathém atiques; la généralisation du système d 'enseignement à niveaux en 7e et 8c année de scolarité permet aux adolescents de progresser dans les différentes ma tières en fonction d e le urs aptitud es réelles; ce système mis en œ uvre de manière soutenue d uran t deu x ans permet une véritable orientation des élèves; la 3e année du CO (ge année de scolarité) p ropose aux adolescents un choix réel entre deux voies d e formation: l'une prépara nt aux études longues maturité); (orienta tion l'autre préparant aux écoles d e degré diplôme et a ux métiers; les classes d e ge année «orientation maturité» proposeront un p rog ramme exigeant, largement comparable à l'actuelle p remière année de collège; les professeurs d evront être titulaires d'un diplôme universitaire dans les branches qu' ils enseignent; les élèves éviteront ainsi les situations d 'échec évoquées plus haut tout en aya nt acquis une formation solide qui les servira quel que soit leur choix; l'intégration d' une année supplé mentaire d'études d ans les cycles d'orientation présente des avantages sociaux évidents: les adolescents demeurent une année de plus dans leur famille et R4c~ - Moi 1998
leur milieu social habienfants qui habitent dans 9ème ANNEE tuel; c'est un avantage d es zones rurales ou de "ORIENTATION MATURITE" importa nt, compte temontagne. nu de leurs besoins Haut-Valais Valais romand d ' ancrage affectif; Du point de vue financier, Tronc commun 1C Tronc commun ...::.=::... -- - ~ l'horaire journalier des le résultat d e la nou velle Français ' Allemand _ fi enfants concernés sera organisation est presque 3_ 3 Allemand allégé du fait de la ~.D.Ça is neutre. On enregis tre Ang lais 3 ~g lais diminution d es temps une légère augmentation ~ Mathématiq ues Mathématique ; - fi fi d e transport ou de leur des charges cOlnmunales, Biologie Biologie suppression, durant la L mais une économie très ~Géographie ~ ra Ph ie 2 2 ge année «orientation importante pour les faArts 2 lllaturité»; milles. ~ ~ ~rm atiqu e 1 ~atiq u~ 2 le maintien de la ge En seignement Enseignement année «orientation ma1 1 religieux relig ieux turité» dans les cycles 6.3. La réorganisation 3Sport 3 ~?rt .d'orientation est susdes études gymnasiales ceptible d e contribuer à Ital ien atténuer les inégalités ~ 6.3.1. L'organisation des Total sans options 27 qui existent aujouré tudes L Une option à choix d ' hui entre les districts L'organisation des études 1 face aux études: la p rogymnasiales est conforme ~on 1) latin fi portion d es étudiants à la n ou velle ordonnance varie du simple au féd érale du 16 janvier d ouble selon les ré1995. Celle-ci p révoit un économie 2 gions du Valais; cursus d e 4 ans. Tota l général Total géneral 32 ~ la plus grande implication des parents dans Les différents types de l'activité scolaire permettra d ' ac- Les classes d e ge année préparant maturité (classique, scientifique, compagner les choix de leurs aux écoles de diplômes (ESC, EDD) langues mod ernes, socio-éconoenfants de manière plus soute- et aux métiers seront organisées mique) sont abolis. La Conféd énue. selon le système de l'enseignement ra tion leur a substitué un parcours à ni veaux. Les avantages princi- général commun mais enrichi d' un systèm e développé d'options. 1: épaux de cette organisation sont: pour les élèves ayant d es apti- tudia nt peut ainsi procéd er à d es 6.2. La 9- année tudes élevées, un utile approfon- choix successifs et progressifs en du (yde d'orientation dissemen t du français, de l'alle- fo nction de ses goûts et d e ses aptitudes propres. mand, et d es ma théln a tiques; Les exigences des classes «orientapour les élèves ayant m oins d e tion maturité» ont été décrites cigoût ou d' aptitudes pour les 1: ordonnance a évidemment une d essus. On en re tiendra n otamment branches scolaires, un p ro- p ortée contraignante; la reconn aisles points forts suivants: gramme bien adapté aux besoins sance fédérale des diplômes de m ala préparation aux études gymd e leur future formation; turité est subordonnée à son resnasiales ne subit pas d'affaiblisp our tous un enseignement à p ect; la da te butoir pour la remise sement, car son progralTIlne est option durant lequel les élèves d es nouveaux certificats est fixée à a ussi exigeant que celui d e l'acacquièrent des compétences pro- 2003. tuelle première année d e collège; fitables à leur future formation. les adolescents qui ép rou vent pour tous, d es cours communs 6.3.2. La durée des études une certaine difficulté à suivre d e culture générale et des stages La majorité d es cantons suisses a le rythme imposé dans cette pratiques destin és à mieux pré- réduit ou entreprend de réduire la classe «orientation m a tu ri té» ou p arer leur choix d ' orienta tion . d urée totale des études conduisant qui ne se sentent pas disp osés à fa ire d es études lon gues à la maturité. Le nouveau cursus pourront s'orienter, sans ch an- Il Y a lieu de rappeler les avantages adopté est majoritairement d e 12 gement d 'école, vers la filière sociaux d' une ge année de scolarité a ns. Le Valais a cependant d écidé «autres études et apprentissa- in tégrée a u CO: les adolescents de maintenir à 13 ans la durée d es ges» sans avoir été mis en éch ec d em eurent une année de plus d ans é tudes jusqu'à la maturité afin d e et sans avoir le sentÎlnent d' une leur fa mille; les ch ances d' accéd er d onner les meilleures chances d e année perdue. a ux études a ugnlentent pour les réuss.ite uni versitaire à ses étudiants.
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R4c~ - Moi 1998
13
6.3.3. La qualité des études Il est indéniable que la qualité des études gymnasiales va être renforcée par la nouvelle organisation. En effet, les élèves qui se présenteront dans les collèges auront fait la preuve de leurs aptitudes au cours de la ge année de cycle d'orientation à caractère sélectif. Dès lors, les études pourront être conduites à un rythme plus élevé grâce à la dynamique de groupes beaucoup plus homogènes qu'aujourd'hui. Le nombre des Valaisans qui obtiennent une maturité gymnasiale se situe à 17,1% d'une classe d'âge; la moyenne nationale est de 17,7%.
6.4. Relations entre la famille et l'école La nouvelle loi affirme de manière tout à fait explicite (art. 6 notamment) le rôle subsidiaire de l'école dans l'éducation et la formation des jeunes. Elle rappelle, dans son chapitre «droits fondamentaux» (art. 9), que l'école doit respecter la sphère privée de l'élève et de sa famille. Enfin, la loi insiste dans plusieurs de ses articles (10 et 24 notamment) sur la nécessaire collaboration entre les parents et les enseignants.
indications à ce sujet:
le taux de divorce en Valais est supérieur à 30%; 13% des familles sont monoparentales;
la double activité professionnelle des parents;
dans le respect des droits mentaux des élèves, des des enseignants. Une ordonnance soumise à bation du Grand Conseil en modalités.
plus de 15% de la population est d'origine étrangère; elle n'est pas
toujours familière de notre culture. Ces situations exigent le plus souvent que les enseignants consentent un effort éducatif important. C'est une charge que l'évolution de la société impose à l'école. Il n'y a donc aucune volonté de la part de l'école de se substituer aux parents dans leur mission éducative; il y a en revanche une évidente nécessité pour elle d'intervenir de manière plus ou moins importante pour combler des lacunes et prévenir les défaillances. Cela dit, toute tâche formative entraîne des mesures de caractère éducatif. Quand un enfant apprend à parler sans crier, à se déplacer sans bousculer les autres, à écouter un camarade sans l'interrompre, à respecter un horaire, à s'adapter aux besoins d'un groupe, il réalise des exercices qui ont un caractère éducatif évident.
6.6.1. Définition Le cycle d'apprentissage période accordée à acquérir un ensemble tences correspondant à ses possibilités, à ses rythme de d'apprentissage est mettre à l'enfant cl' o.HD;n,r.~< meilleur niveau compte tenu de ses aptillldE'5.\
cessivement d' "plJre,nd.re les signes, à assemblage, à saisir le texte, à en identifier les tions générales.
courir.
Cette collaboration est institutionnalisée dans le cadre de mesures appropriées comme le conseil d'école, voire le conseil de parents. Au quotidien, elle se développera en fonction des besoins des enfants et des familles. Les situations familiales sont très variées. Si un certain nombre de familles garantissent aux enfants un soutien éducatif efficace, il y en a d'autres, de plus en plus nombreuses, qui ont de la peine à assumer cette tâche pour différentes raisons. Il faut être attentif à l'évolution qu'a connue la famille au cours des dernières décennies. Voici quelques 14
La loi dit à son article 6: «L'école a la mission générale de dispenser aux enfants et aux jeunes un enseignement de base (... ); elle seconde la famille dans l'éducation des enfants et des jeunes.» Ce texte paraît parfaitement équilibré et devrait satisfaire toutes les familles.
contraire l'ambition d'améliorer sensiblement le niveau de compétences de tous les élèves, en fin de chaque étape de scolarité obligatoire: tenir compte des capacités des élèves permet d'élever les exigences. Le cycle d'apprentissage concerne les classes primaires. Le parcours de six ans comprend trois cycles. Les promotions ont lieu chaque deux ans.
6.5. L'enseignement religieux Deux positions contradictoires ont été exprimées. L'une prônant un enseignement obligatoire confessionnel, l'autre s'opposant à l'enseignement religieux à récole.
La loi maintient l'enseignement religieux à l'école et clarifie sa place
teur de l'information et de garant de la progression; l'enseignement est différencié à l'intérieur de la classe; il permettra aux élèves de progresser selon des rythmes plus ou moins rapides en fonction de leurs aptitudes; l'évaluation est à la fois formative et sommative (bilan de connaissances); l'évaluation formative permet à r élève de vérifier sa position dans un parcours de formation, d'identifier ses points forts et ses points faibles; L'enseignant renforce son rôle de conseiller. l'évaluation sommative établit des bilans d'étape ou de fin de formation; les enseignants travaillent en horaires attribués en fonction du équipes; ils se concertent pour nombre d'élèves. Elle comprend: défiair les objectifs pédagoles crédits d'heures d'enseignegiques, harmoniser leurs eximent ordinaire (global et! ou disgences, décider des mesures ciplinaire, options) attribuées individuelles à prendre, organiaux écoles; ser des échanges de services. les crédits d'heures pour l'enseignement spécialisé (appui, La progression par cycle d'apprenclasses spéciales, etc.) attribuées tissage est plus proche du déveaux écoles; loppement de l'enfant et de la les crédits d'heures extraordiconstruction actuelle des pronaires: (soutien non permanent à grammes (programmes cycliques). l'élève), crédit géré de manière Cependant, et contrairement à ce centralisée; que certains ont cru comprendre à les crédits d'heures de direction tort, elle n'abaisse pas le niveau des subventionnées. exigences. Cette progression a au
mois.
Les pratiques peaagogIllm modifiées:
6.7. Allocation des heures d'enseignement - crédits horaires L'allocation des heures d'enseignement se fait sous la forme de crédits
Les crédits horaires alloués doivent être utilisés selon leur destination précise: il n'est pas possible d'utiliser des heures de branches spéciales ou d'enseignement spécialisé pour maintenir ou ouvrir une classe ordinaire. Le crédit d'heures d'enseignement ordinaire est déterminé par le Conseil d'Etat au moyen d'un barème fondé sur la moyenne cantonale des élèves admise par classe. La détermination du crédit horaire a été calculée sur la base d'un coefficient communal moyen (quotient de rationalisation au CO) s'ap-
puyant sur les heures d'enseignement effectivement attribuées durant l'année scolaire 1997-1998. Les éventuelles corrections des situations existantes se réaliseront progressivement dans un délai de 4 ans, après l'entrée en vigueur de la loi.
Aux crédits horaires de récole primaire s'ajoutent les heures pour les activités créatrices manuelles (A CM) et les activités créatrices sur textiles (ACT) dont l'organisation est déterminée par les directives du Département. L'unité des heures d'enseignement spécialisé est calculée sur la base d'une norme théorique de 6% d'élèves. L'allocation effective dépend cependant du nombre réel d'élèves mis au bénéfice de r enseignement spécialisé. Les communes ou les associations de communes présentent annuellement au Département r organisation scolaire planifiée sur la base des effectifs prévisibles.
Le Département détermine sur cette base le nombre de crédits horaires en prenant en compte la composition des classes (intégration d'élèves étrangers en difficulté, pluralité linguistique des élèves, etc.), les contingences locales et les efforts de rationalisation. Ainsi, les crédits horaires alloués permettent l'organisation optimale de l'enseignement dans les écoles, la conduite rationnelle du système scolaire et le contrôle de l'organisation pédagogique mise en place.
La crédit horaire assure la transparence, l'équité et la bonne gestion du système scolaire. Ce n'est pas une technique «déguisée» pour concrétiser des mesures d/économie. IS
La loi permet-elle de résoudre les problèmes actuels et de s'adapter à une société en mutation? Les idées forces qui ont guidé les travaux d'élaboration de la loi sur l'enseignement visent à adapter l'école à une société en constante mutation. I:école d'aujourd'hui doit être capable d'évoluer rapidement et de répondre aux attentes de la société et aux nouvelles exigences de formation . Sur bien des points, la loi sur l'instruction publique de 1962 n'est plus en mesure de répondre à ces attentes. La loi proposée est donc nécessaire. Ne rien changer, c'est prendre le risque de voir diminuer sensiblement les chances d' intégration de notre jeunesse. L'analyse du fonctionnement de notre école montre certes de nombreuses forces et satisfactions comme son implantation dans une géographie dispersée et un personnel enseignant compétent, nlotivé dans sa grande majorité. Elle doit cependant profiter des opportunités qui s'offrent à elle pour maintenir un niveau optimal de fornlation en recentrant ses pro-
grammes de formation. Notre école n'est pas seule dans cette démarche car elle est engagée aux côtés de ses partenaires de la coordination scolaire de Suisse romande et centrale qui dénoncent également la surcharge des programmes. De plus, elle doit également renforcer certaines offres de formation comme les maturités professionnelles et favoriser la mise en place de la nouvelle réglementation de reconnaissance de la maturité (RRM). Tous les cantons suisses adaptent leurs structures à la nouvelle situation en ce qui concerne les formations post-obligatoires. I:analyse montre également que notre 16
école doit corriger certains dysfonctionnements comme les coordinations verticales insuffisantes des divers enseignements, le faible pouvoir pédagogique des équipes d'enseignants et le manque de transparence des coûts de formation.
Les lignes directrices de la nouvelle législation Les lignes directrices qui sous-tendent la nouvelle législation s'inscrivent dans un cadre légal adapté aux attentes et suffisamment souple pour permettre l'évolution nécessaire de l'école.
giques communes, dans le développement de parcours scolaires individuels, dans les décisions de promotion des élèves, dans la mise en place de domaines favoris, des cycles d'apprentissages, dans le développement organisationnel des écoles (autonomie partielle dans le temps d'enseignement et l'application des programmes). I:avis et la collaboration de tous les partenaires est à solliciter pour assurer la bonne marche de l'école. L'école a par ailleurs besoin d' un système de gestion de la qualité ne se contentant plus comme jusqu'à présent de contrôles ponctuels entraînant des corrections tardives,
Afin de favoriser la construction des connaissances, l'école doit offrir à chaque jeune: un enseignement exigeant reposant sur des programmes recentrés sur les savoirs fondamentaux et faisant une large place au savoir-faire et au savoir-être le tout contribuant à la construction de solides compétences; - lil enseignement équilibré (cycle d'apprentissage, domaines favol
ris, évaluation formative et sommative, ... ) propre à Inaintenir
chez chaque jeune une motivation pour l'étude et Wle confiance en soi, indéniables sources de progrès.
mais d'évaluations régulières dans une perspective de prévention des dysfonctionnements. Si l'on veut garantir le bien-être économique et la cohésion sociale, il faut aussi que l'école donne à tous les membres de la société la capacité, le désir et la possibilité d'apprendre durant toute la vie. Chaque individu doit constamment améliorer ses compétences et ses qualifications: la formation continue définie dans la loi répond à cette attente.
La loi permet-elle de résoudre (2 les problèmes actuels et de s'adapter ~ à une société en mutation? ~ E2000 : vers une école déjà dépassée
lumière des théories récentes sur l'éducation (l'école des années 1990).
Depuis des siècles de réflexion et plus de cent cinquante ans de tâtonnements effectifs, les éducateurs restent indécis devant deux modèles pédagogiques. Dans l' Wl, le b'aditionnel, - ainsi nommé parce qu'il fut le premier à être appliqué
La loi: vers l'asphyxie de l'école
en institution scolaire -
Ci est
l'ensei-
gnant qui est le centre d'initiatives. Dans l'autre modèle, on considère que l'élève porte en lui les moyen s de sa propre formation.
d'autres perspectives concernant la
Ces deux modèles sont des absolus: toutefois, rnacun d'eux est à J'opposé de l'autre, et tout compromis est frappé de contradiction interne: c'est cette opposition qui fait du débat pédagogique - et par là même du débat sur les structures de l'école - une querelle des Anciens et des Modernes. Et quand, à cela, s'ajoute encore l'éclairage sociologique qui veut que l'école résolve les maux de notre société, l'enlisement est complet. Cette opposition crée, depuis des années, de profondes divergences à l'intérieur même de notre Ecole valaisanne et les propositions de E2000 ne permettent pas de sortir de cette impasse, au contraire. La réflexion
Les textes «pour» ont été écrits par des membres du comité favorable à la loi.
Les directeurs et les enseignants sont les spécialistes de l'enseignement. TIs doivent disposer d' Wle marge de décisions pédagogiques indispensable au développement de projets individuels et de projets d'écoles. Le travail en équipe des enseignants permet des actions coordonnées dans la définition des objectifs et des valetus pédago-
y est unilatérale et les auteurs montrent simplement de la pugnacité à vouloir dresser l'Ancien (J'école des années 1945 - 1950) contre le Nouveau (l'école des années 1965 1970), sans tenir compte des conséquences possibles pourtant révélées dans de nombreuses analyses. Accepter cette loi c'est continuer d'entretenir ce dialogJ.1e de sourds; refuser cette loi c'est se donner une chance de bâtir une école vraie à la
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La réflexion valaisanne sur l'école a une valeur certaine car elle permet de mettre en cause (en discussion) le poids de l'histoire sur l'organisation scolaire telle que nous la connaissons aujourd'hui. Cette réflexion a le mérite d' esquisser
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formation que nous voulons offrir aux adu ltes de demain. Cependant la conduite des travaux a biaisé le débat puisque, comme leurs prédécesseurs, dans d' autres pays, les responsables de l'étude contestent certaines pratiques sélectives, l'inégale répartition du savoir, le conformisme de J'institution; comme ailleurs ils veulent institutionnaliser des parcours différents par modification des structures et des filières, délocaliser la responsabilité de la formation et son financement. Or partout ces politiques éducatives ont engendré des effets pervers: la multiplicité des filières, les efforts d'individualisation des parcours et la mise hors-la-loi de la sélection visible ont stoppé la démocratisation; l'allongement de la durée possible des études n'a pratiquement pas eu d'effets sur les compétences intellectuelles. Parmi les nombreuses raisons de ce semi-échec, deux paraissent les plus importantes. La première c'est l'insondable gouffre qui sépare les modestes connaissances que J'on a du système d'enseignement (sa place, son rôle) et les
audacie uses idées sur lesquelles on a bâti les réfonnes; la seconde, Cf est
la difficulté d'appliquer concrètement les réformes engagées en rapport avec la vision déterministe du social sur laquelle elles se fondent. L'idée des cycles d'apprentissages est l'exemple le plus frappant de l'incohérence interne de la nouvelle loi: elle découpe le cursus scolaire en fines tranches et elle impose des contraintes subjectivement définies pour la progression des élèves, alors que la loi de 1962 permet le passage automatique de degré en degré puisque l'organisation scolaire est fondée sur les années d'âge. Accepter cette loi c'est condamner les acteurs à ajuster leurs actions POtU faire fonctionner un nouveau système; refuser cette loi c'est garder du temps et de l'énergie pour une réforme moins coûteuse qui aide réellement les enfants à apprendre, malgré les mutations de notre société.
Les textes «contre) ont été écrits par des membres du comité opposé à la loi.
Avertissement des auteurs En raison de la brièveté des délais qui nous ont été inlpartis, nous ntavons pas pu soumettre notre réponse à l'ensemble du comité d'opposition à la loi sur l'enseignement du 13 février 1998.
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Cette loi permet-elle à l'école de remplir sa mission? La nouvelle loi scolaire permet à l'école de remplir sa mission en collaboration avec tous ses partenaires. Elle augmente ainsi fortement les chances de formation et d'intégration de la jeunesse valaisanne. Le parcours scolaire des élèves s'inscrit dans une école qui seconde la famille et, par conséquent, qui compte sur une collaboration accrue des parents.
La mission de l'école est définie dans un article général intitulé «Mission générale», complété par une dizaine d'autres missions propres à chaque type de scolarité (de l'école enfantine à l'enseignement tertiaire), ce qui est nouveau et indispensable.
Mission générale La loi sur l'enseignement introduit la formation permanente et fait une place plus importante à la famille que la loi actuelle. Reste que la tâche de J'institution scolaire est double: elle doit instruire, c'est-à-dire veiller à l'acquisition des savoirs, des techniques, des maîtrises, des compétences et éduquer, c'est-àdire veiller à la formation humaine, morale de la personne et préparer à la citoyenneté.
Mission de l'école enfantine La fréquentation de l'école enfantine reste facultative pour les élèves, mais son organisation est rendue obligatoire pour les communes. La loi garantit ainsi à tous les élèves un passage harmonieux entre la famille et l'école.
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Mission de la scolarité obligatoire Les élèves apprennent d' autant mieux que l'on tient compte du temps très différent dont ils ont besoin pour construire et s'approprier un savoir et si l'on stimule sans cesse le goût et la volonté d'apprendre. Pour y parvenir, de nouveaux moyens (cycles d'apprentissage, domaines favoris, etc.) permettent de remplir d'une manière efficace et attractive la mission dévolue aux écoles de la scolarité obligatoire.
Mission du cyde d'orientation La nouvelle loi permet au cycle d'orientation d'assurer pleinement son rôle. La structure proposée permettra mieux qu'auparavant de remplir la mission assignée au cycle d'orientation: la pression de la sélection est atténuée par la valorisation de la voie d'apprentissage (Maturités professionnelles et Hautes écoles spécialisées).
Mission des écoles secondaires du deuxième degré Dans la très grande majorité des cas, les missions des écoles secondaires du deuxième degré (écoles de degré diplôme, collèges, écoles de formation professionnelle) sont définies sur le plan suisse. Chaque canton a l'obligation de s'y conformer. Le Valais a saisi)' opportunité offerte par les travaux d'Education 2000 pour mettre en application les nouvelles dispositions fédérales concernant les maturités professionnelles et gymnasiales. La loi ne
fait que traduire dans ces domaines les décisions prises au niveau fédéral. Les écoles secondaires du deuxième degré seront les bénéficiaires des améliorations proposées durant la scolarité obligatoire, en particulier en ce qui concerne }' orientation des
élèves: ils n' iront plus en première année du collège pour tester leurs capacités mais parce que leur aptitude et leurs intérêts les y destinent.
Mission des écoles de niveau tertiaire et formation continue Les écoles du degré tertiaire de niveau universitaire ou technique ainsi que les instituts de formation universitaire et d'enseignement à distance sont intégrés pour la première fois dans une loi scolaire.
Cette loi permet-elle à l'école de remplir sa mission? Les faux·semblants Contrairement à ce qui annoncent
les auteurs et les partisans, la loi sur J'enseignement place J'adulte au centre des initiatives et fixe le rythme des progressions. Elle empêche une véritable interaction éducative et supprime même des conditions fécondes de progrès pour les élèves moins «armés» intellectuellement. Pour illustrer ces affirmations, 1. il convient de lire à la fois les articles de loi (art. 41, 59, 62), les articles de l'avant-projet de l'ordonnance (art. 35, 36, 37) et l'annexe 6 du document de présentation du DECS. Tous ces textes ramènent à une seule vue de la pédagogie de la connaissance, qui sera imposée à tous par la loi: c'est la pédagogie pa r objectifs. Or, cette vue a montré ses linlites
La plupart de ces écoles remplissent déjà la mission assignée. Elles verront leurs champs d'activité s'étendre en nouvelles formations et en étudiants plus nombreux, dans une perspective coordonée sur le plan suisse. La loi définit également les principes permettant de développer la formation continue des adultes dans les domaines professionnels et non professionnels, indispensables pour garantir des promotions ou des changements d'orientation rendus nécessaires par l'évolution technique, scientifique et dans le monde du travail.
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partout où elle fut appliquée; l'objet d'apprentissage est analysé et reconstruit par l'adulte si bien que l'élève n'en pénètre pas vraiment la structure: sa connaissance se limite à ce que l'ensei-
gnant a choisi de faire entrer dans ses COlnportenlents. 2. il convient de relier J'idée de «profil de compétences» à la définition des objectifs noyaux pour trouver les éléments qui permettent de trier les élèves: ceux qui peuvent parcourir plus rapidement les cycles d' apprentissage et ceux qui ne peuvent pas; ceux qui peuvent accéder à un groupe
de niveau élevé et ceux qui doivent rester en rade. Définies ainsi, les études demeurent une course aux objectifs, donnant l'impression que l'école n' a pas le temps de tout faire, alors qu'elle R~-M.11998
aurait le temps de bien faire ce qu'elle doit faire. Ce système préconisé est sans risque pour l'institution parce que l'école contrôle les entrées et sorties; mais c'est un système à gros risques pour les élèves car ils peuvent avoir la quittance de réussite sans savoir comment et pourquoi ils ont réussi. Refuser cette loi c'est refuser que l'école vise un simple ajustement à la société par l'acquisition de savoir-faire et savoir-être méticuleusement définis en comportements observables; c'est demander que l'école permette le dépassement par la compréhension.
Vers le devenir Au lieu de forcer les acteurs à se conformer au système scolaire, il serait bienvenu de permettre aux enfants de développer un projet de devenir selon les deux dimensions fondamentales de l'éducation: le dépassement de soi dans le moment présent et la tension vers l'avenir. Malheureusenlent, par l'instauration des cycles d'apprentissages et des profils de compétences, l'on continue à étiqueter les élèves en termes d' infériorité ou de supériorité, de rapides ou de lents: quel projet de soi peut développer l'enfant qui est contraint de rester dans le deuxième peloton dans l'une ou l'autre des disciplines alors que son projet intérieur c'est d'être plus en faisant plus?
par les orientations de la ge, rien ne change: J'on maintient une ségrégation fondée sur la maîtrise de certains contenus. A un âge où l'adolescent s'affirme et où il a l'intention d'être plutôt que de faire, à l'âge où le projet de soi devient véritable plan de vie, le système prescrit toujours à chacun de parcourir les mêmes contenus à des vitesses différen tes. Ce n'est pas le système scolaire qui fait l'école sauf si - et c'est le cas avec cette loi - il constitue un obstacle à un enseignement qui s'adapte à la variété des jeunes et qui donne une chance de succès à tous. C'est par l'enseignement que les élèves peuvent devenir plus conscients de leur fonctionnement intellectuel et c'est par l'ajustement de la pédagogie aux mécanismes de l'apprentissage que l'enseignement correspondra aux attentes de la société, tout en respectant le vœu des familles et l'espoir des jeunes.
Accepler la loi c'esl prendre le risque que le syslème devienne une finalilé e/1 soi; refuser celle loi c'est accepler un délai qui permellra de fixer d'au lres principes pour l'école que mérilent nos enfanls.
Par le choix exclusif du système à niveaux au cycle d'orientation, et 19
Conséquences pour l'emploi
Conséquences pour les communes Diverses craintes ont été exprimées au cours des débats notamment à propos du rep ort des charges sur les communes, du maintien des classes dans les p etits villages, de la qualité d es formations et de la gestion d u personnel. Une lectm e attentive des textes d e la loi sur l'enseignem ent supprime de telles craintes. En effet, plusieurs articles démontrent clairement les apports indéniables de la loi pour les communes et les régions: elles disp osent d'une au ton omie parti ell e dans plusieurs domaines (plans de scolarité, aménagement du temps hebdo madaire, utilisation d es ressources financières ... ); les bases légales définissant la particip ation aux traitements des enseignants ne sont pas changées; les modalités des divers subventionnements demeurent identiques; les crédits-horaires permettent d'affiner l'organisation des écoles et de garantir l'équité des moyens; la collaboration intercommunale repose sur de no uvelles bases; la mise en place de nouveaux instruments assure la qualité des écoles; la gén éralisation d' une direction p édagogique 20
des écoles (responsables d'équipes) assure une meilleure conduite de l'enseignement. La nouvelle loi accorde donc aux communes et aux régions des comp étences nettement augmentées, notamment dans le do maine de l' organisation, de la gestion d es centres scolaires et de l'application des programmes. L'Etat conserve en revanche la resp onsabilité des programmes. Il détermine le nombre des périodes d'enseignement des différentes écoles. Il assume la responsabilité de la qualité des formations dispensées. Les craintes que les communes aient à supporter des frais supp lémentaires étaient suscitées par les n ouvea utés in trod uites comme les crédits horaires, les forfaits de fonctionnement et d' investissement ainsi que par la nouvelle organisation du co. Toutes les incidences financières ont été examinées par la Commission des finan ces du Grand Conseil qui a démontré q ue la répartition des charges entre les communes et le canton n'a pas été modifiée. Quelq ues COlnmunes ayan t un manque de locaux au CO auront des investissements subventionnés à entreprendre.
1. Les modalités d'application des cycles d'apprentissages énoncées par l'argumentaire du DECS sont: «certains élèves plus rapides d' un degré peuvent suivre des leçons dans une classe plus élevée que la leur; certains élèves qui doivent consolider certaines notions peuvent suivre des leçons dans une classe p récédant la leur; la reprise partielle d' une discipline d ans une année antérieure ou le suivi d'une discipline dans une classe postérieure est possible.» Une conséquence est claire. Tous les degrés, tous les cycles d'apprentissage doivent avoir lieu sous un même toit. Il y aura nécessairement centralisation pour les petites communes et non pas coopération cornine cela se développe actuellement. 2. Les communes sites des écoles secondaires seront appelées à contribution : en plus du pourcentage usuel sur leur masse fiscale, elles paieront 10 à 20% des frais salariaux, ce qui est nouveau, par exemple pour les écoles professionnelles.
con s tru cti o n, transports, repas, . .. ) se fera sur la base de forfaits fixés par le canton et non plus sur les frais effectifs. li en découlera une perte financière pour les communes. 4. Le financement par crédit horaire oblige les communes à se regrouper pour avoir suffisa mment d'élèves. En o utre, s'il n1anque quelques heures, comme les communes ont l'obligation d'assurer l'enseignement, elles devront payer ces heures elles-mêm es. 5. Le canton n'accorde qu' une apparence d'autonomie aux communes. Elles ne récoltent que des obligations, sans pouvoir de décision. Le moindre projet doit être visé par le département, tout est contrôlé en ligne directe via le RAQ. 6. Selon leurs moyens financiers, les communes pourront offrir des domaines favoris plus ou moins intéressants. Les enfants n'auront pas les mêmes chances selon qu' ils habitent une commune riche ou pauvre.
3. La participation du canton (aux coûts de R~ -Mai1998
Les deux lois scolaires proposées ne peuvent pas engendrer des conséquences négatives sur l'emploi. Le Conseil d'Etat garan tit le non licenciement en raison des mesures proposées par E 2000. Il a démontré que cette garantie a été assurée dans l'ap plication d e A 2000.
La loi sur l'enseignement contient des mesures qui - une fois totalement mises en place - entraÎnent des augmentati ons de postes (enseignement généralisé en niveaux au CO, écoles de degré di p lôme au gm entées d'une année, options de maturité) . Le p assage de la 9_ année d u collège au CO ne supprime pas de postes, c'est un problème de vases communicants. Globalem ent, l'application simultanée des deux lois et la garantie de l'emploi accordée par le Conseil d'Etat auront plutôt des effets positifs sur l'em ploi. Il ne faut cependant pas perdre de vue que la seule garantie de l'emploi des enseignants est d onnée par le nombre d'élèves à former. L'évolution des effectifs sera en augmentation jusqu'en 1999-2000 à l'école enfantine, 20022003 à l'école primaire et 2008-2009 au CO; ensuite les effectifs diminueront. R~-Mai1998
Au collège, la diminution momentanée sera comp ensée en p artie p ar l'accroissement du taux de maturité chez les jeunes filles qui emegistrent à ce jour le taux le moins élevé des cantons romands. De plus, le nombre de collégiens comprendra également les élèves qui fréquenteront la Haute Ecole Pédagogiq ue. Ces augmentations pourraient, à terme, compenser partiellement la dimin ution des effeetifs due au tran sfert d e la 9_ année au CO. La diminu tion des effectifs des classes enfantines et primaires ne pourra pas compenser l'augmentation des effectifs d es écoles secondaires du 2_ degré en constante progression jusqu'en 20102011 . C'est pourquoi les lois proposent une mise en œ uvre progressive pour diminuer certains effets d'augmentation de postes. Si toutes les mesures proposées entraient la même année en vi gue U1~ il y aurait non pas pléthore mais pénurie d'enseignants.
1. Regrettons d'abord que l' on ait eu l'idée d e fixer dans une loi tous les points qui sont habituellement traités entre un employeur et un employé. Dans le privé, les conditions de travail sont modifiées ou négociées selon l'évolution socioculturelle, technologique et éconoITÙque. Aujourd' h ui, les modes de travail, les qualifications demandées, l'organisatio n interne changent rapidement. Nous sommes dans un monde en pleine mutation et nous irions figer dans deux lois (enseignement et statuts) les pratiques pédagogiques et p rofessionnelles avec force détails. Ce serait bloquer dans un moule précontraint l'Ecole vaempêchant laisanne, toute souplesse, toute adaptation, toute évolution. 2. Ces dernières semaines, selon diverses informations, le Département aurait refusé totalement ou p artiellement l'ouvertu re des classes nécessaires à l'accueil des élèves supplémentaires. 11 s'agirait d'augmenter l'effectif moyen par classe pour 1998/ 99, car il se.rait la norme pour distribuer dès 1999 les crédits horaires. On fermera les
classes à petits effectifs, mais on ne diminuera pas le nombre de classes surchargées. 3. Le nombre de postes diminuant, il n'y aura ces prochaines années aucun engagement de jeunes et un vieillissement du corps enseignant peu favorable à une pédagogie dynamique. 4. Le montant d'heures allouées (crédi t horaire) variera chaque année dans chaque commune, puisqu' il dépendra du nombre d'élèves et pas d u nombre de classes. Le risque est grand attende des qu'on femmes qui travaillent souplesse, mobilité et flexibilité. 5. En cas de diminution du crédit horaire (ou suppression de postes), il appartiendra à l'équipe péd agogique de s'entendre pour répartir les heures p erdu es. L'équipe pédagogique ne sera pas un lieu de collaboration mais de rivalité. La lettre de ces lois tuera l'esprit de l'école. 6. La loi attribue aux enseignants de nouvelles tâches pour lesquelles il faudrait des spécialistes réellement formés. Les risques d'effets pervers de cette volonté d'économie ne sont pas négligeables.
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seignants, ce qui facilite l'aspect préventif. L'année dernière, nous avons organisé - dans tous les centres scolaires qui le désiraient - des réunions-échanges avec les enseignants pour nous présenter en tant que service. Une occasion pour nous de dire ce que nous pouvons apporter, mais aussi quelles sont nos limites.
RENCONTRE Isabelle Bétrisey
Une ~1c~ scolaire proche du concret Découverte du métier de psychologue scolaire par le biais d'une rencontre avec Isabelle Bétrisey. Une interview réalisée avec - en bruit de fond - des enfants jouant dans la cour de récréation de l'Ecole du Sacré-Cœur. Il faut dire que les fenêtres du Service médical scolaire et psycho-pédagogique de la ville de Sion où elle a son bureau donnent directement sur la cour de récréation. L'activité professionnelle d'Isabelle Bétrisey se partage depuis le début de l'aImée scolaire 96-97 en deux champs d'action: elle est engagée en tant que psychologue à 80% au service psycho-pédagogique de la ville de Sion avec un 30% au Centre La Bruyère, centre pour enfants mentalement handicapés. Isabelle Bétrisey est au bénéfice d' une double formation: elle est enseignante (Ecole normale de Sion) et psychologue (Universités de Fribourg et Lausanne). Une fois ses études achevées, elle suit un stage d' une année au Service médicopédagogique (actuel OMP) de Sierre. Ensuite, elle travaille pendant quelques années dans l'enseignement spécialisé et régulier à Fribourg et en Valais. Au début de la phase de préparation du projet Education 2000, elle collabore égaIement à l'ORDP pendant plusieurs mois avant de décrocher le poste à temps partiel qu'elle occupe actuellement. Isabelle Bétrisey se veut avant tout une psychologue proche du concret. Elle souhaite garder en mémoire que le monde de l'école 22
qu'elle côtoie est celui des difficultés, mais que celles-ci ne représentent qu'une toute petite partie de l'école dans sa globalité. Une manière pour elle de garder les pieds sur terre et de ne pas faire de la psychologie à tout-va. En quoi consiste le rôle de psychologue dans votre service? Le service se divise en deux secteurs: médical scolaire et psycho-pédagogique. Pour le secteur médical, l'équipe est composée d' infirmières et d' un médecin référent. Pour le secteur psycho-pédagogique, l'équipe pluridisciplinaire est formée de psychologues, logopédistes et psychomotriciens. Le rôle du service est de répondre aux différentes demandes concernant les enfants des écoles enfantines et primaires domiciliés sur la commune de Sion. Le travail se fait majoritairement sur demande ou signalement des enseignants, bien évidemment toujours avec l'accord des parents. Notre rôle dépend du type de signalement: cela va des difficultés scolaires ou d'apprentissage aux difficultés de comportement de l'enfant dans sa classe, mais aussi dans son milieu familial,
en passant par des difficultés relationnelles ou affectives. Quelle aide pensez-vous pouvoir apporter à ces enfants qui éprouvent des difficultés? En fait, on a plusieurs façons de travailler. Je commence par une évaluation de la situation en rencontrant - dans la plupart des cas l'enseignant titulaire, les parents et l'enfant concerné par les difficultés. Ce qui est particulier au contexte scolaire, Cf est que le demandeur n' est que très rarement celui qui porte le problème. Suite aux entretiens, je procède à un bilan de l'enfant si nécessaire. Ensuite je recherche les solutions à apporter en fonction du problème. L'aide proposée peut être un suivi individuel de l'enfant, un travail avec les parents ou avec l'enseignant dans sa classe ou encore un tandem. Par tandem, il faut comprendre qu'en parallèle à l'intervention psychologique, il y a un traitement en psychomotricité ou en logopédie qui est proposé à l'enfant. Est-ce que votre double formation d'enseignante et de psychologue est un atout? Personnellement, je le ressens comme tel. Grâce à mon expérience d'enseignante, j'ai pu vivre la réalité des classes de l'intérieur. Dans mes collaborations avec les enseignants cela m'évite les conseils sous forme de «y-a-qu' à». Je suis peutêtre davantage consciente de la complexité du métier d'enseignant. Votre approche de psychologue scolaire, bien que différente de celle de l'enseignant, est néanmoins complémentaire ... Ce sont en effet deux approches différentes et complémentaires. pour ~~-M.i1998
travailler ensemble, on a besoin du regard de l'autre. Ce qui fait la richesse de mon activité, Cf est la mise en lien de plusieurs regards celui de l'enseignant, celui des parents et le mien - pour essayer de résoudre une situation problématique. J'imagine que le travail en réseau avec les collègues spécialistes (Iogopédistes, psychomotriciens, etc.) est aussi essentiel... L'échange dans l'équipe - sous forme de tandem - est capital. Dans notre service, chacun travaille en fonction de sa formation et de sa compétence spécifiques. Notre service offre plusieurs approches différentes et c'est une véritable richesse" car chacun peut trouver la
plutôt centrée sur les difficultés actuelles de l'enfant et la résolution concrète de celles-ci. Je travaille dans le concret et dans le quotidien. La collaboration avec les enseignants est-elle toujours aisée? Elle est primordiale mais parfois difficile. Il faut dire que lorsqu' un enseignant signale une difficulté chez un élève, c'est qu' il a déjà essayé plusieurs possibilités et qu'il souhaiterait passer le relais. Et là, le psychologue, qui est au début d'un processus, lui demande de collaborer. Avec les parents, la collaboration est aussi quelquefois délicate, puisque l'école est souvent le révélateur d'une difficulté de leur enfant. Il faut donc faire avec le temps de l'enseignant et celui des parents.
solution qui lui convient. Comment définiriez-vous l'axe principal de votre pratique? Selon moi, l'enfant est à l'école pour apprendre et non pour être soigné. Ce contexte détermine mon mode d' intervention. Mon but, ce n'est pas de faire une investigation en profondeur pour résoudre la plupart des conflits. Mon approche est ~~-M.i1998
Parmi tous les enfants que vous rencontrez, quels sont les diagnostics les plus fréquents? Ce qu' on voit de plus en plus, ce sont des enfants présentant des difficultés de comportement (troubles de la concentration, de la motivation, etc.), des eniants qui ont besoin d'être «contenus» en classe. Notre inteIVention consiste à trouver ce qu' on peut faire pour améliorer rapidement la situation. A noter que grâce à l'excellent relais des enseignants d' appui, notre travail peut se centrer davantage sur l'aspect psychologique que sur l'aspect scolaire. Qu'est ce qui vous a motivée dans votre choix professionnel? Au départ, c'était le travail individuel avec l'enfant qui m'intéressait. Ensuite, dans mes stages et dans ma pratique plus orientée en systémique, j'ai trouvé beaucoup plus d 'efficacité dans le travail avec les personnes signifiantes de l'entourage naturel de l'enfant. Il n'empêche que c'est parfois nécessaire que le psychologue ait un suivi direct et individuel avec l'enfant. Le fait de travailler à 80% vous laisse du temps pour vos loisirs .. . Oui, cela me laisse du temps pour moi et aussi pour ma formation continue. Pour me ressourcer, je jar-
Est-ce que les enseignants devraient faire appel à un service tel que le vôtre plus rapidement... A Sion, la prévention fonctionne bien. L'essentiel des difficultés signalées le sont avant la 2' primaire. De ce fait, on a dans la plupart des cas affaire à une difficulté qui n'est pas encore un problème. Le service me semble assez proche des en-
dine, je voyage sac au dos et j'écoute beaucoup de musique. Inutile de dire que je ne souhaiterais pas travailler à 100%, car c'est un métier qui demande beaucoup d'énergie.
Propos recueillis par Nadia Revaz 23
S. l'indien
ACM
(pnoto 5 + schéma) les bros et les jombes sont réolisés en plioge sorcière. (e plioge se compose de deux bondes de popier (Slhémo 2) que l'on croise perpendiculoirement. Un rouleou de popier wc constitue le personnoge.
L'atelier de ~ (2) 1. Marionneltes
(photo 11 (es idées sont tirées des livres en prêt: 'Popier-Ideen»tngrid Wurst, Topp 1431 cl' otelier de popier>, Ute & Tilmon Micholski, dessin et tolro
(es morionne"es sont découpées dons du corton. Après ovoir décoré les têtes, il suffit de posser un élostique de choque côté pour pOlNoir les foire bouger ovec 10 moin.
Corinne Dervey Animatrice ACM 4. Maquelte (pnoto 4)
Sol:sur une ploque de corton ou de bois, on colle un blonc de polystyrène 0 10 colle blonche. Quond tout est bien sec on creuse un loc, une rivière ... 0 l' oid; d'un couteou, d'une cuillère ou d'un outil chouffont. On ojoute des collines ... ovont de peindre le tout. 2. Œufs-mosaïques Habitations et permnnages: tout est réolisé à l' oide de popier enroulé outour d'une bogue"e, puis ossemblé 0 la colle blanche et peint. (e trovoil collectif permet une créativité importonte de 10 port des élèves.
(photo 2) De nombreux petits frogments de popier de couleur, collés les uns sur les outres 0l'oide de 10 colle à popier peint, donnent une superbe luminosITé oux œufs en mosaïque.
~troil
6. Les souris (pnoto 6 +Slnémo) 7. Le lapin avec la (orbeille A portir d'un plioge très simple popier
coloré, onobtient une petite pochette trionguloire. Eny ojoutont des yeux, des oreilles, des moustoches et une queue, une petite SOU"S oppororr et elle peut cocher des friond~es dons son ventre.
3. Oiseau arti,ulé (photo J) l'oiseau est découpé dons du corton fin et orné de motifs peints. Ses oiles sont découpées et décorées à port. Elles sont fixées ou corps por une o"oche porisienne. Il suffit de tirer sur10 ficelle pour que l'oiseou commence à bottre des oiles. 24
R~-M.iI998
R~·M.iI998
(photo 7+ Slhéma) Pour les petits, ce lopin est très focile à réoliseret ne pose pos les nobituels problèmes '(omment foire tenir 10 ho"e l' puisqu'elle est intégrée ou corps. Il suffit de découperle lopinselon le schémo, de le décorer et de le mettre en forme. Pour ce foire, fermer l'entonnoirseMInt de corps en glissant l'une dons l'outre les entoilles puis former 10hotte et 10 coller.
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lU POUR VOUS
L' w~~ des élèves Philippe Perrenoud vient de signer un Ouvrage important que nouveau livre intitulé «L'évaluation sance que l'élève a de SOn celui que vient de publier métier (par exemple, le resPhilippe Perrenoud chez des élèves». Des textes déjà publiés y pect d e certaines convenDe Boeck. Dans ce recueil, en vigueur avec tel côtoient des articles inédits avec, com- tions professeur), de ses compél'auteur a tenté «d'aller de l'analyse des fonctions tra- me fil rouge, le rapport entre l'évalua- tences stratégiques (savoir obtenir des indices, esquiditionnelles de l'évaluation - et de ce qu'elles em- tion et les décisions qui en découlent. ver ou solliciter l'interrogation ... ), de ses ressourpêchent - à la définition ces expressives (parfois, l'essentiel de pratiques éUlergentes, avec les implique des règles assez formelles: obstacles qu' elles rencontrent et les des règles qui concernent des notes est de paraître instruit). effets pervers qu'elles induisenb>. Si ou des appréciations, leurs poids chaque article peut se lire pour lui- dans l'ensemble, des moments La nature concrète de l'excellence même, l'ouvrage ne manque pas d'évaluation, des manières de cal- scolaire a des conséquences pour culer la moyenne ... Des questions l'explication de l'échec scolaire. pour autant d' unité. se posent: «Pourquoi prend-on en «D'abord parce que l'analyse de la Le premier chapitre est intitulé compte certaines disciplines seule- norme et de son fonctionnement «L'évaluation au principe de l'ex- ment? Comment justifie-t-on telle interdit de simplifier la représentaou telle pondération? Faut-il choisir tion de l'écart à la norme. Ensuite cellence et de la réussite scolaire». Pour Philippe Perrenoud, tant la une logique de l'homogénéité ou parce que la mécanique de l'évaluaréussite que l'échec scolaire consti- une logique de compensation?», tion peut surestimer voire aggraver s'interroge le sociologue genevois. les inégalités réelles». Pour Philippe tuent des représentations fabriPerrenoud, le don n' a pas grandquées par l'école. li relève que les enseignants ont une large marge de Le second cllapitre débute par chose à voir avec la réussite qui manœuvre en ce qui concerne les une question: «De quoi l'excellence d épend surtout de qualités telles notions à évaluer et la manière de le scolaire est-elle faite?». Philippe que la capacité de travail, l'applicaPerrenoud constate que les juge- tion, le souci de bien faire. Il relève faire. «A chacun sa vérité», écrit-il! Mais cette diversité des pratiques ments d'excellence scolaire sont également que l'école prépare plus n'empêche pas que le jugement presque toujours entachés d 'incerti- à l'examen qu'à de réelles compéd'excellence soit édicté au nom de tude. Tout ce qui figure au pro- tences utiles dans la vie. Cela dit, «en terme de réussite proprement l'institution. Et cela n'empêche pas gramme n' est pas enseigné, tout ce non plus que les parents, en règle qui est enseigné n'est pas évalué. Et dite», les corrélations entre classe générale, y croient. Pourtant, relève tout ce qui est évalué résulte parfois sociale et réussite scolaire, sans être Philippe Perrenoud, réussite et d'apprentissages extrascolaires et négligeables, ne permettent pas échec <<!le sont pas des concepts n'a donc pas été enseigné. De plus, d' affirmer que les enfants des clas«scientifiques», Ce sont des notions certains élèves réussissent parce ses privilégiées réussissent mieux utilisées par les élèves, parents, qu'ils ont bien compris la «méca- que les autres. gens d'école. Or, ils ne sont pas tou- nique de l'évaluation»; d' autres jours d 'accord entre eux». Mais échouent pour de nombreuses rai- Le troisième article analyse les rappour qu'on puisse continuer à sons qui n'ont pas grand-chose ports entre évaluation et orientation accorder du crédit aux jugements à voir avec leurs compétences. scolaire. Première constatation: on «L'excellence est souvent affaire de relève une forte corrélation entre le de valeur portés par l'institution, celle-ci doit expliciter les critères de conformisme ou d ' habitude», écrit nivea u scolaire reconnu et l'orientaréuss.ite et d'échec. L'introduction à l'auteur qui estime en outre qu'elle tion. En ce domaine, les systèmes «consiste souvent à refaire ce qui scolaires se situent entre deux l'intérieur d ' un classement d'un «point de coupure», s'avère in- vient d ' être exercé en classe». La extrêmes: le choix laissé aux dispensable. Cette «dichotomie» réussite passe aussi par la connais- familles ou aux apprenants et la
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R~ - M.i1998
décision prise par l'école. Dans le modèle intermédiaire qui se révèle dominant, l'évaluation est omniprésente. Mais l'orientation n'est pas qu'une affaire de notes et d'examens. «L'orientation finale résulte d'un processus complexe de décision, en fonction de règles, mais aussi d' un jeu avec ses règles, processus qui fait intervenir toutes sortes de considérations, en particulier les projets et les stratégies de scolarisation de la famille et de l'élève, leurs aspirations et leurs attentes, donc aussi les informations dont ils disposent sur le système scolaire et les débouchés des diverses filières .» L'évaluation donne lieu à de multiples négociations et marchandages. Certains cherchent à obtenir une orientation plus favorable que celle qui d evrait naturellement découler de l'évaluation. Dans d' autres cas, les enseignants tentent d' insuffler un surcroît d'ambition à des parents, souvent de milieu modeste. Parfois, le marchandage porte sur l'évaluation elle-même. Car pour Philippe Perrenoud, il est évident que les enjeux pèsent sur l'évaluation. Les parents cherchent donc à anticiper afin de se trouver dans une situation favorable au moment de l'orientation. «Loin d 'être une vérité indépendante et première, dont on tirerait les leçons, elle [l'évaluation] est parfois sollicitée pour offrir une légitimité méritocratique à des décisions qui, de fait, la précèdent et l'influencent .. ,)), estime Yauteur. Le quatrième volet de ce livre démontre que l'évaluation, telle que pratiquée dans nos classes, constitue un hein aux innovations pédagogiques. Le sociologue analyse sept mécanismes complémentaires: 1. L'évaluation absorbe la meilleure part de l'énergie des élèves et des enseignants. Elle demande aux uns et aux autres un effort consid érable. Espoirs et angoisses pOUt les élèves, prises de décisions et négociations pour les R~-M.i1998
enseignants. Si l'évaluation formative alimente l'action pédagogique, «le temps et l'énergie voués à l'évaluation traditionnelle sont distraits de l'invention didactique et de l'innovation». 2. Le système d'évaluation classique favorise un rapport utilitariste au savoir. «Les élèves travaillent pour la note, toutes les tentatives d ' implantation de pédagogies nouvelles se heurtent à ce minimalisme», déplore Philippe Perrenoud. 3. Le système d 'évaluation en vigueur empêche la coopération entre maîtres et élèves. «Travailler sous la menace, est-ce apprendre?», s'interroge l'autem·. Le chantage de la note nuit aux relations entre enseignants et élèves. 4. La nécessité de mettre des notes régulièrement favorise une transposition didactique conservatrice. Le saucissonnage du savoir facilite la planification des leçons. Pour le chercheur, «cette simplicité dans la transposition et la planification didactiques se paient très cher, du point de vue pédagogique». D' une part, elle nuit à la différenciation d e l'enseignement; d 'autre part, elle privilégie le temps de l'enseignement et de l'enseignant, par opposition au temps de l'apprentissage et de l'apprenant. 5. Le travail scolaire tend à privilégier des activités fermées, structurées, bien rodées qui peuvent être reprises dans le cadre d'une évaluation classique. On enseigne avec l'idée d 'évaluer, ce qui donne «un poids démesuré à l'exercice scolaire papier-crayon)), 6. Le système d 'évaluation force les enseignants à préférer des
connaissances isolables et chiffrables aux compétences de haut niveau (raisonnement, communica tion) difficiles à enfermer dans une épreuve papier-crayon et des tâches individuelles. 7. L'évaluation nuit au travail d'une équipe pédagogique. «Comment s'entendre quand on ne sait pas ni expliciter, ni justifier ce qu'on évalue vraiment?»), questionne l'auteur. Philippe Perrenoud concède que l'évaluatio n n'empêche pas tout changement. Mais il considère qu' elle nuit gravement aux «changements fondamentaux», les seuls qui puissent permettre d'enrayer l'échec scolaire.
Les cinq derniers articles publiés dans l'ouvrage de Philippe Perrenoud seront présentés dmts notre prochain numéro. Paul Vetter
ÉDUCATION PHYSIQUE
Le ~M- à l'école primaire ment pour le triathlon, les élèves ont déjà pratiqué chaque discipline dans le programme d'éducation physique de J'année scolaire soit la natation: cours de natation durant J'hiver - la COurse à pied: un objectif du programme du premier trimestre en athlétisme - le vélo: course d'orientation à vélo en automne avec un parcours d'aisance (gymkana) pour toutes les classes de sixième primaire.
5. Développer la collaboration dans une discipline individuelle: inscription par équipes de deux et obligation de rester ensemble durant tout le parcours.
Organisation Le triathlon trouve ses origines dans la Grèce Antique. A cette époque, existait le Penthatlé (disque, javelotl saut en longueur, course et lutte), sport où J'on enchaînait plusieurs disciplines. En 1978, quelques marines américains se lancent un défi sur fond de cocotiers à Hawaii (Iron Man). Ce type de compétition se déploie en Suisse depuis environ 1985, souvent sur des distances réduites. Le triathlon est une épreuve d'endurance comportant la natation, le cyclisme et la course à pied. Cet ordre est obligatoire et le chronomètre n'est pas arrêté pendant les changements de discipline.
L'expérience de Monthey Et pourquoi pas un triathlon pour les élèves des classes de sixième primaire? 28
Date fixée d'entente avec les maîtres (8 classes), un mois à l'avance environ. 1. Trouver une distance adaptée à
l'âge des élèves: nous avons opté pour 300 m de natation, 10 km à vélo et 3 km de course à pied. 2. Donner la possibilité à tous(tes) de participer: en prévoyant un triathlon «à la carte» pour la natation (inscription pour 50, 100, 200 ou 300 m) et la course à pied (course et/ ou marche). 3. Motiver les enfants à un parcours d'endurance. Il nous semblait intéressant que les élèves nagent en piscine plutôt qu'en eau vive (sécurité) puis partent dans la nature en suivant un parcours balisé sur de petites routes de campagne (vélo) et effectuent ensuite une boucle de 3 kilomètres à pied. 4. Intégrer le triathlon au programme scolaire sans en faire une compétition en tant que telle: sans s'être entraîné spécifique-
Deux semaines avant le triathlon, chaque maître reçoit les feuilles d' inscriptions ainsi qu'un plan détaillé du parcours (vélo, course à pied). Contacts avec la police (sécurité, places de parc, radios, casques, ... ) et avec les responsables de la piscine (surveillance, lignes d'eau, .. .). L'après-midi, les enfants se ren-
balisées. Ils partent ensuite par équipes sur le parcours à vélo de 10 kilomètres qui les conduit au Verney (stade d'athlétisme). Après un bref ravitaillement (thé), ils enchaînent avec le parcours à pied pour une boucle de trois kilomètres dans la nature (stade d'athlétisme, bord du Rhône). A la piscine, la surveillance est effectuée par tous les maîtres en plus des gardiens, puis il y a un bus pour le parcours à vélo et une moto pour le parcours à pied (tous deux avec pompes à vélo, radio, quelques outils et Wle pharmacie). A l'arrivée, un maître se trouve égaleUlent avec une radio.
Petit historique du triathlon du «plaisir» à Monthey Pour notre première édition (1990), les élèves étaient répartis en équipes de trois et se relayaient, chacun choisissant sa discipline de prédilection. Il y avait la possibilité de participer à deux disciplines et plusieurs enfants avaient regretté de ne pas pouvoir participer aux trois disciplines. L'année suivante, le classement tenait compte du plus grand nombre de disciplines effectuées par la classe. Tous les élèves de chaque classe voulaient «essayer» les ti'ois disciplines. Cet engouement nous a conduits à la formule actuelle, soit des équipes de deux (trois si impairs): on participe tous aux trois disciplines et on reste en
dent à la piscine à vélo avec un casque (J'école en possède 80) et portent déjà leur costume de bain
Tableau des différentes distances en compétition parcours promotion parcours sprint parcours olympique parcours B (dist. moyenne) parcours C (Iron Man)
500 m natation 7S0m I.Skm 2.SIan 4.5 km
équipes durant tous les parcours. Une arrivée avec chronométrage pour les intéressés et une autre, libre (il n' y a pas de classement). Il s'agit d' un parcours plat et il faut prévoir une dW"ée allant de 55 minutes pour les plus rapides à 2 heures ... Avec les retours d'informations de la part des maîtres et des élèves euxmêmes, voici quelques commentaires intéressants: C'est différent des autres sports! Je ne croyais pas que j'arriverais à fournir un effort pendant plus d'une heUl'e! On est en équipe et c'est une bonne ambiance! Mon temps ne compte pas donc j'essaie de terminer, Inêlne si je dois marcher. On se retrouve en effort avec des équipes d'autres classes et on discute avec eux. C'est pénible, mais j'ai réussi à terminer .. La poisse, j'ai crevé, je n'ai pas pu finir le parcours à vélo (bus). Ça va une fois .. Quand j'ai voulu courir, au début, je ne sentais plus mes jambes!
sur eux.
Quelques maîtres nous ont proposé de laisser les balises car ils voulaient essayer. .. donc ces trois dernières années, nous organisons, le même jour à 17h00, le triathlon pour les maîtres et même pour certains élèves du cycle d' Olientation qui désirent participer une nouvelle fois .. .
Bref rappel des consignes (port du casque - pas deux de front à vélo - suivre les balises). Deux départs à 15' - 20' d' intervalle Qusqu'à 200 m - 300 m) selon les inscriptions «à la carte»,
Après avoir nagé leur distance, les enfants se changent et déposent leurs sacs dans les voitures R~-M.i1998
R~-M.i 1998
20 km vélo 20 km 40 km 80 km 180 km
5 km course à pied Skm 101an 20 km 42.195 km
Conclusion Aspects mis en valeur par le triathlon sous cette forme: l'esprit d'équipe, une performance pluridisciplinaire, «sentir» son corps dans un effort soutenu et varié, une compétition sans valeur accordée au classement: «l'important est de participer» (Pierre de Coubertin).
Et pour ceux qui n'ont pas de piscine ... Le biathlon vélo / cou rse à pied ou course à pied / vélo
Le duathlon course à pied / vélo 1 cou rse à pied
avec les distances suivantes: 1) 3.5 km à pied, 15 km à vélo et 3.5 km à pied à nouveau 2) 7 km, 30 km, 3,5 km 3) 14 km, 60 km, 7 km.
Remarque: ce sont des distances de compétition qu'il faudrait adapter pour les aborder dans un cadre scolaire! Sébastien Fmchebaud Jean-Pa ul Gilliaz
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MANIFESTATIONS Musée de 10 vigne et du vin
«Les ~ dans les étiquettes» Le Musée valaisan de la vigne et du vin présente une nouvelle exposition tem-
Si on ignore quand est née Dans le vin, la tradition l'étiquette, on sait que, impose encore fortement depuis que la bouteille poraire consacrée aux étiquettes, plus sa marque. Ce même souci existe, l'étiquette a touse refl ète dans l'étiquette et jou rs été une marque né- précisém ent à celles représentant des l'iconographie reste fidèle cessaire au vin. Outil d e aux grands symboles fig ucommunica tion, l'étiquet- animaux. Cet accrochage est visible jus- ratifs porteurs d' un meste offre une extraordinaire qu'au 30 septembre au Musée, à sage faci lement lisible: richesse de signes. Par son - paysages viticoles; perévolutio n et son histoire, Salquenen. sonnages et portraits histoelle fait partie intégrante riques; fa une; flore; héralde notre patrimoine, partidiq ue; sujets vignerons cipe à notre identité culturelle et la p roduction. Les étiquettes expo(caves, ou tils .. .); consomdévoile un langage symbolique. sées son t tirées p resque uniquemate urs ... Malgré la petitesse d e ses quelques ment de la collection du Musée'; cen timèt res carrés (très souvent 9 elles p roposent un tour d'h orizon Dans l'iconographie animale, les cm x 12 cm), l'étiquette , -- - - - - - -- -- - - -- -- --, quatre éléments apportent leur ca ution et leur force; remplit de multiples fon ctour à touri l'air/ le feu, la tions: "à la fois certificat d e terre et l'eau d élèguent naissance, carte d 'identité leurs représentants afin de et livret de famille'.» A cela mieux caractériser un vin. s' ajoutent l'habillage d e la bouteille et les indications L' air où se meut toute une imposées par une législafo ule d 'oiseaux est une imtion contraignante. por tante sou rce à laquelle Mais la mission première de l'étiquette et, sans doute, la plus difficile est de séduire et d e faire acheter. En invitan t à la dégusta tion et à la consommation, l'étiquette doit faire parler et exalter le nectar que la bouteille renferme. Grâce à ce modeste papier, liamateur choisira une bouteille plutôt qu'une autre. C'est en voulant répon dre à to utes ces fonctions que Yétiquette est devenue un ornem ent difficile à produire où le hasard n' a pas de place. Le choix d'étiquettes présenté n'a pas la prétention d'être une anthologie ou de montrer l'ensemble de
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puise le grap histe. Aux oiseaux d e tous les jours (grives/ merles, hiboux, fa uvettes/ bouvreuils, corbeaux, choucas ... ) font face les volatiles de panache (perdrix, cailles, faisans, buses, p aons ... ). Grands déploiements d' ailes et d e plumes, arabesques d ans le ciel donnent au vin une image de légèreté, de souplesse ...
qui mérite l'atten tion; en effet, les animaux qu i figurent sur les étiquettes ou qui y sont absents sont l'émanation d' une sélection porteuse d e sens.
La terre où le cep profond puise sa force n'est pas avare de représen tants. Les animaux sauvages (blaireau, renard, lapin ... ) qui se nichent souvent da ns des terriers, prennent place sur l'étiquette parce qu'ils nous sont coutumiers et qu' ils nous révèlent un terroir. R~ -M.i I 998
L'amateur de vin est très souvent ama teur de bonne ch ère. Les animaux gambadant dans les vastes pâturages d'altitude proposent d es produits recherchés par leur naturel et leur saveur sauvage. Quoi de plus «nature!» donc que de les retrouver sur des étiquettes d e vins comme l'hu magne rouge. Les mou tons, les vaches, le coq." animaux simples et sympathiques du Valais, ne pouvaient pas n e pas être représentés. TIs d onnent l'image d u Valaisan : fier, sau vage, robuste et combatif. Toutes qualités q u' on aim e à ressentir dans un vin. De la même manière, le m ulet, confident d e toutes les misères, accom pagne l'homm e à la vigne: sa robustesse, son caractère fid èle, sa force légendaire confèrent au vin une image rassurante et typique. Le cheval, la plus n oble conquête d e l' h omme, illustre la n oblesse, la race ... et toute la fougu e du vin qu'il habille. D'autres animaux (chats, chiens, ours, lions, sangliers ... ) apparaissent plus épisodiquem ent su r l'étiquette. Le bestiaire serait-il trop vaste pour que chacun y trouve son comp te? Le fe u du soleil est nécessaire à la vigne, mais point trop n'en fau t. Ainsi, plus rares sont les vignerons qui choisissent d es animaux m oins sympa thiques ou plus effrayants (serpents, lézard s ... ) pour illus trer leur bouteille. Les vignes où ceux-ci trouvent leur habitat sont arrosées d' un soleil abon dant qui donne au sang de la terre sa force vivifiante. Strictement réservés aux vins blancs, les fruits de la m er ou de la rivière (homards, perch es, sau· mans, huîtres ... ) sont tous p rêts à se laisser pren dre pour marier vin et cuisine. Eléphant, girafe . .. n e figurent que sur d es vins n on européens. R~ - M.iI998
Exposition «Les animaux dans les étiquettes» Organisation :
Musée v alaisan d e la vigne et du vin
Lieu:
Zumofenhaus, Salgesch, 2- étage
Ouverrure:
du 31 m ars au 30 septembre 1998 du mardi au dimanch e, de 14h00 à 17h00 ou verture sur demande pour groupes dès 10 pers. (tél. 027/ 456.35.25)
Renseignements: Léon Sarrasin, directeur - animateur (027/722.90.46) Le monde fabuleux et m agique d es dragons, licornes et d 'autres anima ux mythiques symbolisent les forces obscures d e la nature qui p réside nt à l'élaboration d ' une divine ambroisie. Représenter des animau x sur une étiquette de vin est don c signifiant. La nature, en ce qu'elle a de sauvage, de beau, d e libre ou de fab uleux permet d e p arer le v in d' attributs particuliers. De la boisson n aturelle au nectar mythique, il n'y
Conférence sur l'évaluation Dans le cadre de son 300 anniversaire, la Société pédagogique valaisanne (SPVal) organise une conférence-débat sur le thème «Différents rega rds su r l'évaluation». Cette manifestation aura lieu mardi 26 mai 1998 à 20 h eures au Lycée-Collège des Creusets à Sion Trois conférences précèderont le d éba t. Marcel Crahay parlera d e l' .Echec scolaire et évaluation en Europe». Lind a Allal s' exprimera sur le thème . Impliquer \' élève da ns l'évalua tion: promesses et pièges de l' au toévalua tioll». Le dernier exposé intitulé «Quand l'évaluation scolaire se confronte au quotidien: un va-et-vient entre l'idéal et le p ossible» sera présenté par Charly Dayer.
a qu' un pas que l'étiquette propose a u consom mateur potentiel de franchir. L. Sarrasin - -- Notes J Yves ]Qllit Créateurs d'étiquettes en Su;ssei Ed. du Verseau, Denges. i
Nous remercionsM. Nikolaus BodenmiH1er d'avoir prêté aimablement les étiquettes d'animaux que le MI/sée ne possédait pas.
l
Préparez votre sortie d'automne
Tout sur l'abricot Voulez-vous tou t savoir sur l'abricot? Son origine, son histoire, la culture de son fruit, sa conservation, ses a necdotes ... ? Alors venez à Saxon, Verger de r Abricot où une exposition vo us informera! Date: du 8.08 au 11.09.1998 Lieu : Salle polyvalente Florescat (à 5 minutes d e la gare, parking con tigu). O uverture: du lundi au vendredi, tous les ap rès-midi de 13h30 à 17h 30. Le matin sur réservation. Dossier pédagogique: des d ossiers pédagogiques sont à disp osition. Vous pou vez les obtenir à l'avan ce dès le début août. Contact: pour réservation et commande des dossiers p éd agogiques, vous pou vez vous adresser à y Ad ministration communale de Saxon (tél. 027 / 7432100).
Entrée libre. 31
MANIFESTATIONS
les pays de l'OCDE et l'échec scolaire
ASA -Volais
Appel à tous les mélomanes Albert Jacquard Du 30 mai au 6 juin prochain, Terre des hommes organise sa sixième semaine de la musique en faveur des enfants qui vivent dans la rue. A cette occasion, un appel est lancé à tous les musiciens et chanteurs pour qu' ils se mobilisent en jouant dans la rue ou dan s une salle, afin de récolter des fonds qui pourront améliorer le quotidien de milliers d'enfants. Chaque année, des concerts sont organisés dans toutes les régions d e Suisse. L'année dernière, cette opération a permis de récolter plus de 80000 francs qui ont été intégralement versés aux programmes pour les enfants .des rues de Terre des hommes. Les 1300 participants à l'édition 1997 de cette action viennent d'horizons musicaux les plus di vers: de la musique classique à la techno, en passant par de la musique péruvienne. Tous les styles sont bienvenus et appréciés tant que le cœur y est. Afin que cette année encore, la musique soit présente dans toute la Suisse, nous comptons sur vous tous: musiciens et musiciennes, chanteurs et chanteuses, inscrivezvo us sans plus attendre.
L'ASA-Valais (Association suisse d'aide aux personnes handicapées mentales - section Valais) accueil· lera le jeudi 28 mai, à 20h30, au Collège des Creusets à Sion, le professeur Albert Jacquard pour aborder le thème "Rôle des handicaps dans la dynamique de l'évo· lution et nécessité de transform er les divers handicaps en moteur ...
résidentiels sont mis à disposition des enfants laissés à eux-mêmes dans la rue. Terre des hommes s'efforce avant tout de donner à ces enfants un avenir meilleur qui les éloignera de la rue. C'est pourquoi, il existe des opportunités de formation scolaire ou professionnelle pour les enfants qui souhaitent changer de vie. Pour les plus jeunes, il y a également tout un travail de réinsertion familiale qui est fait. Semaine de la musique de Terre des hommes, du 30 mai au 6 juin dans toute la Suisse. Participez vous aussi à cette grande chaine de solidarité en vous inscri vant sans plus attendre!
Le professeur Albert Jacquard a été élève de l' Ecole polytechnique, docteur en biologie humaine. li a enseigné la génétique d es populations aux Universités de Paris VI, Louvain-la-Neuve et Genève. Responsable du service génétique de l'Institut national d'études démographiques, il a notanlment participé à l'étude d'isolats humains en Afrique. Face à l'urgence et à la gravité des problèm es que l'humanité affronte aujourd' hui, Albert Jacquard consacre l'essentiel de son activité à la diffusion des savoirs favorisant une prise de conscience collective. Il est l'auteur de nombreux ouvrages.
Dale: jeudi 28 mai Lieu: Collège des Creusets - Sion Horaire: 20h30
Analyse des politiques éducatives Que dire de l'analyse des politiques éduca tives dans
les pays de l'OCDE? Une publication de l'OCDE intitulée Analyse des politiques éduca tives 1997 tente justement de répondre à un certain nombre de questi ons actueHes en sélectionnant les indicateurs les plus pertinents. Cet ouvrage - complé-
Terre des hommes est auprès des enfants des rues en Afrique, en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. Des centres d'accueil et des foyers 32
Belgique en lecture, l'Angleterre, l'Espagne, les Etats· Unis, la Grèce, l'Islande, la Nouvelle Zélande et le
SUI
l' éducation -
politiques éducatives en cinq chapitres: les coûts et les
dépenses, le stock de capital humain disponible dans les économies de l'OCD E, les performances réalisées en terme de littératie par les adultes de 12 pays, }'échec et la réussite scolaire, et l' efficacité et l' efficience des institutions d'enseignement supérieur face aux nouveaux intérêts et besoins des étudiants.
Regard sur l'é(he( s(olaire Un chapitre particulièrement intéressant de cette publication est consacré à l' échec scolaire, chapitre qui traite aussi bien de la configuration de l' échec scolaire que des solutions à envisager pour le combattre, Les
Portugal, en Suède et en
publique tchèque et en Suisse, et inférieure à 5 %au R~·M.iI998
(l' Espagne, l'Irlande et la
Rega rds
Les indicateurs de l'OCDEaborde la thématique des
Suisse, et inférieure à 5 % en Finlande. En mathématiques, elle est inférieure à 10 % da ns la Communauté flamande de Belgique, en Corée, en France, en Ré-
Dominique Gander, Service Jeunesse de Terre des hommes Tél. 021 / 654 66 73
5 pour cent en République
tchèque. A l'opposé, certains pays ont une proportion très supérieure d'élèves faibles communauté frança ise de
données de J'OCDE révèlent que la proportion d'élèves
Inscriptions et renseignements:
à
ment de l'édition 1997 de
faibles en lecture est inférieure à 11 % en France, au
Recherche des alternatives à la rue
Japon. En sciences, elle est inférieure à 10 % en Autriche, dans la Communauté flamande de Belgique, en Corée, en Hongrie, au Japon et aux Pays-Bas, et inférieure
R~·M.iI998
Portugal en mathématiques et l' Ecosse, la France, l'Islande, la Grèce, le Portugal, la communauté française de Belgique et le Danemark en sciences), Autre moyen de mesurer l' échec scolaire que celui qui consiste à étudier la disparité de scores entre les élèves qui ont obtenu les moins bons résultats à un test donné, et ceux qui ont obtenu les meilleurs résulta ts (cl. graphique). Un écart significatif - entre 2 et 4 ans
- sépare les élèves ayant obtenu les meilleurs scores et ceux ayant obtenu les moins bons scores en lecture. Idem pour ce qui est des mathématiques et des sciences, L'une des principales conclusions de ce chapitre est que «la pratique du redoublement n'atténue pas, mais aggrave au contraire le
problème de l'échec scolaire.» Par ailleurs, les résultats tendent à montrer que «les disparités de résultats entre élèves restent liés à l'origine sociale et, dans une certaine meSUIe, au sexe. Ds confirment en outre que le
risque d'être marginalisé, de se re trouver au chômage ou d'occuper un emploi faiblement rémunéré ne concerne
(,....
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Semoine de la musique de Terre des hommes
RECHERCHE
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·-H1ipnIHUf~ j1ilstHHH plus uniquement les jeunes qui ont quitté le système scolaire prématurément, ma is aussi une forte proportion de jeunes ayant fait des é tudes secondaires de deuxième cycle ou des études plus poussées mais maîtrisant mal la lectu re et le calcul.»
Des idées de solution Au terme de ces constats, il est proposé un certain nombre de principes généraux qui devraient permettre de combattre l' échec scolaire, La lutte contre l' échec scolaire permet d'éviter de graves conséquences économiques et sociales. L'importance de l' éducation préscolaire, véritable jalon pour la réussite des apprentissages ultérieurs, semble faire l' objet d'un consensus. En outre, il est indispensable que l'opinion publique puisse se mobiliser autour d'une stratégie de lutte contre l'échec scolaire. L'efficaci té des redoublements étant remise en question, il convient de trouver des solutions plus souples (enseignement et soutien person-
nalisés, établissement de bilans précis des points forts
et des points faibles de chaque élève), POlir lutter conh'e l'abandon scolaire, «l'adoption de programmes plus souples, la mise en place de passerelles faci1itant le passage d'un niveau à l'autre et l'amélioration des services d'orientation scolaire professionnelle» sont des mesures susceptibles de contribuer à résoudre ce problème, Pour être adapté au monde du travail, les diplÔmes doivent valider de véritables compétences afin de répondre aux exigences des sociétés actuelles, Une dernière recommandation concerne l'établissement de statistiques et d'indicateurs plus fiables pour enrichir les données comparatives. Une nuance qui a le mérite de monh'er que les statistiques sont encore très inexactes et que, par conséquent, ce sont des données à manier avec précaution. N adia Revaz
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ÉDUCATION MUSICALE
Chanson, intonation et pose de la voix Chaque chanson permet de nombreuses exploitations. Anne-Françoise Andenmatten-Sierro vous propose quelques exercices qui, à coup sûr, développeront la beauté de la voix des enfants. L'enregistrement de cette chanson est disponible à l'ORDP.
Domino 1. Apprentissage de la chanson par audition Phrase par phrase .. 2. Pose de voix Assouplissement du diaphragme et place de la voix Respiration: vider en contractant sur «ch» et inspirer en dilatant. Les mains posées sur le ventre pour prendre conscience des mouvements du cliaphragme, activer ce dernier en clisant: «ch», «ts», «ks», ..
Même position en chantant: «Do» recto-tona COmIne dans le début de la chanson. Chanter dans Je masque, «émerveillement» du visage. Cet exercice pernlet une musculation des cordes vocales. Même exercice en chantant le refrain de la chanson avec fermeté dans la prononciation. 3. Intonation Chacun de ces exercices est chanté d 'abord par le maître puis imité pa, les élèves.
Accord de tonique Chanter le texte des deux premières mesures avec la phonomimie. Chanter les deux premières mesures sur la syllabe «No» avec la phonomimie. 34
Chanter sur le nOm des notes, en DO Majeur, les deux premières mesures avec la phonomimie, puis en accord. Avec de plus grands élèves, chanter la même phrase en FA Majeur avec la phonomimie. Dans une tonalité comme dans l'autre, chanter d'autres fragments mélocliques utilisant les trois notes de l'accord de tonique. Chanter les notes de l'accord en polyphonie, une note par groupe, puis échanger les notes entre les groupes. Jeux avec la gamme: rythmée, en mouvement contraire, en canon, à la tierce ... Jeux de gamme en FA Majeur. Marche mélodique à partir des mesures 19 et 20.
Tétracorde grave Chanter le texte des mesures 3 et 4 avec la phonomimie. Chanter les mesures 3 et 4 en vocalises avec la phonomimie. Chanter les mesures 3 et 4 sur le nom des notes, en DO Majeur, avec la phonomimie. Chanter les mesures 3 et 4 sur le nom des notes, en FA Majeur, avec la phonomirnie. Dans chaque tonalité, chanter d 'autres fragments mélodiques que ceux de la chanson avec la phonomimie.
lnterval/e dominante inférieure-tonique Même démarche que précédemment à partir des mesures 7 et 8. Lecture des notes
L'aboutissement des exercices d'intonation précédents serait la lecture de la chanson sur la portée,
avec le nom des notes, en synlpathie.
Pour le faire, il serait bon de transcrire la chanson en DO Majeur.
B. Oberholzer
Chorales lémaniques à Monthey, samedi 6 juin 1998, à la salle du Reposieux, dès 14 heures
Placée sous le patronage du Conseil du Léman, cette manifestation réunit chaque année, dans une entité cliflérente, plus de 600 enfants du département de l'Ain, du département de la Haute-Savoie, des cantons de Vaud, Genève et Valais. Après la Haute-Savoie en 1997, c'est le Valais qui accueille ce grand rassemblement chantant. Les groupes valaisans suivants seront au rendez~vous: Monthey: classes de Mme Delavy, de MM. Althaus et Delasoie Saint-Maurice: classes de MM. Frossard et Mottet Fully: classe de Mme Pochon.
Ulle fois de plI/S, le chant permet d'aller à la rencontre de l'autre R~-M.i1998
Concert des chœurs des cydes d'orientation du Valais romand, vendredi 5 juin 1998, à la salle polyvalente de Chamoson, à1Shet19h30 Les 300 élèves, provenant de la plupart des CO, vous invitent toutes et tous, parents, amis et élèves de tous les degrés de la scolarité, à partager leur joie de chanter un répertoire de chansons proches de leur sensibilité. Comme d'habitude, l'accompagnement musical est assuré par l'orchestre plus que performant des maîtres de chant des CO représentés.
Une fois de plI/S, le challt permet d'aller à la renCOlltre de l'autre
Handicap mental
Cyde d' études Le Séminaire cantonal vaudois de l'enseignement spécialisé organise un cycle d'études avancées à l'intention de tout professionnel au bénéfice de plusieurs années d'expérience dans l'accompagnement des personnes handicapées mentales. Ce cycle comprend 400 heures réparties en demi-semaines entre octobre 1998 et juin 2000. n a lieu à Lausanne. Renseignements et bulletin d' inscription peuvent être obtenus au: SCES (Service cantonal de l'enseignement spécialisé), tél. 021 / 3163810 ou auprès de V. Guerdan, coordonnatrice du cycle, tél. 021 / 3163804. R~-M.i1998
PUBLICATION «Choisir futé»
Guide d' auto-orientation pour gymnasiens Pour aider les gymnasiens à mieux définir leur projet de formation et leurs objectifs professiOlmeJs, le Service d'orientation et de conseil aux étudiants de l'Université de Lausanne édite, sous le nom «Choisir futé» , un guide d'orientation qui accompagne l'élève pendant ses dernières almées de gymnase. n faut savoir qu'un tiers des étudiants quittent leurs études avant d'avoir obtenu leur diplôme; un étudiant sur cinq change de faculté. .. Le passage des écoles secondaires à l'université est difficile pour de nombreux élèves.
Ce guide est une adaptation au marché et à l'envil'Onnement romand d ' un document réalisé par l'Université libre de Bruxelles et utilisé avec succès depuis plus de trois ans dans la Belgique flamande. Outil de travail à utiliser - sur une longue durée - seul, en famille, en classe ou lors de consultations d'orientation, il permet au gym nasien de «gérer" sa préparation à une formation supérieure, par une meilleure connaissance de ses compétences, ses intérêts et ses aspirations. C'est un «check-up» de ses aptitudes et de ses attitudes, une analyse de ses résultats scolaires et de ses méthodes de travail qui l'amène à un choix «fondé» du domaine de la future activité professionnelle. C'est également un agenda inclividuel dans lequel l'élève inscrit les différentes étapes de son auto-évaluation et de sa recherche d 'inlormations et de contacts sur les alternatives de formation et les métiers qui l'intéressent. Conçu dans l'esprit qui a présidé à l'élaboration de la <<nouvelle matu-
ri té», ce guide vise à responsabiliser les élèves quant à leur formation. Il les incite à se poser en personnes informées et responsables de leurs choix. Cette première édition de 10000 exemplaires a bénéficié de la collaboration de l'Office cantonal vaudois d'orientation scolaire et professionnelle ainsi que du soutien de la Fondation Pitlet de la Société académique vaudoise, de la Banque cantonale vaudoise, de Nestlé et de l'ensemble des gymnases cantonaux vaudois. Son prix de vente est de Fr. 5.-; il sera diffusé par les gymnases, les écoles privées et les services d'orientation de Suisse romande.
Renseignements complémentaires: Claude Rot/lin, OCE, UNIL, BRA, 1015 Lausanne, Tél. 021 / 692 21 30, Fax 021 / 69221 35.
Le guide permet aux gymnasiens de gérer leur préparation à une formation supérieure. 35
CATÉCHÈSE
EN RACCOURCI
Ala rencontre des personnes handicapées
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.
Les brèves du mois
Edition, administration, rédadion Oépartement
de l'inslruclion publique (OIP) Ofli" de recherche et de documentation pédogogiques
Dans nos classes, les rencontres avec des personnes handicapées sont d e plus en plus fréquentes. Qu'il s'agisse d'intégration durable ou de contacts ponctuels, nous sentons bien la nécessité de préparer ces rencontres, pour qu'elles soient bén éfiques p our tous, pour qu'enes nous aident à surmonter nos peurs et à changer notre regard.
Pour répondre à de nonlbreuses demandes, la sous-commission romande de catéchèse spécialisée a réalisé un dossier intitulé «A la rencontre des personnes handicapées», destiné aux enseignants, aux catéchistes, à toutes les p erSOlUl€S qui cherchent un chemin pour découvrir le monde du handicap et de tous ceux qui y sont confrontés. Ce dossier de 75 pages propose: des documents pour la catéchèse et la célébration (séquences catéchétiques pour p etits et grands, tirées de différents programmes
sous - COMMISSION
ROMANDE DE CATÉCH8sE SPÉCIALIS€E
A LA RENCONTRE DES PERSONNES HANDICAPÉES ... 36
utilisés en Suisse romande, idées de rencontres .. .); des listes de livres pour enfants, jeunes et adultes, des références de revues, de filtns et cassettes vidéo; d es chants, des textes (témoigIlages, poèmes, récits, passages bibliques); des dessins et photos; des adresses utiles pour ceux qui cherchent à établir des contacts.
coûte Fr. 10.-, plus les frais d e port, si vous souhaitez qu'on vous l'envoie. Notons qu' il a été mis en p ages et imprimé dans les ateliers de la Castalie, à Monthey. Par ce d oculnent, nous espérons donner confiance à tous ceux qui s'apprêtent à risquer la rencontre avec des p ersonnes handicapées!
Pour la sous-commission romande de catéchèse spécialisée: Jean-François Maillard
Le dossier est disponible au Centre de Catéchèse (Rue des Erables 10, 1950 Sion, tél. 027/ 3222373). Il
PUBLICATION
Jouer et comprendre «Jouer et comprendre» vient de sortir d e presse. Ecrit par Androula Christofidès Henriques, cet ouvrage propose de nombreuses suggestions pour la réalisation de matériels pédagogiques, d'activités et de jeux incitant les enfants à construire différentes connaissances de base dans les domaines 10gico-mathématique et spatial. Des éléments théoriques empruntés au constructivisme piagétien encadrent ces différentes suggestions. L'objectif consiste à rendre l'enseignant plus autonome dans le choix des activités et des jeux tout en lui donnant la possibilité de les modifier en fonction des ni veaux et des difficultés des élèves. Le livre est divisé en quatre parties indépendantes: activités logiques, spatiales, arithmétiques et enfin élé-
ments de la théorie piagétienne. Il est accompagné d ' un cédérom (PC et Mac) duquel le lecteur pourra tirer des dessins lui facilitant la réalisation des propositions contenues dans l'ouvrage. L'auteure a été durant 18 ans l'assistante de Jean Piaget et enseigne pendant de nombreuses années à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Genève. Ses travaux de recherche portent sur le développement logico-mathématique de la pensée de l'enfant et sur les difficultés d' apprentissage de l'arithmétique.
Jouer et comprendre, Andl"Oula Christofidès Henriques, Editions des sentiers et CERES. L'ouvrage est e/1 vente à l'GROP au prix de 45 francs. R4c~ - Moi
1998
Prévention
Nouvelou,i1
Un nouveou ieu, issu d'une collobo· rolion de spéciolisles franco-suisses, se propose d' oider enseignonls el porenls ô oborder ovec les enfonls de 9 ô 13 ons les problèmes de toxicomanie, mais aussi la tolérance elle racisme. Popillogou elles enfonls de Croque-lune esl un ieu de pisle. On y iouero en plein oir ou " l'inlérieur, en formonl six équipes de deux ô six enfonls. Ce ieu se présenle sous 10 forme d'une mollette dons loquelle on Irouve le conlre, les feuilles de roule el d'épreuves" pholocopier, les devinelles, les puzzles, 10 règle du ieu elle livrel de l'onimoleur. le molériel peul êlre commondé ouprès de l'ISPA Ilnslitul suisse de préven· tion de l'olroolisme el oulres loxieomonies), cose poslole 870, 1001 lousonne Ilél. 021 /321 2935). Prix: 50 francs.
Cahiers de l'électricité
Dix ans d'info
les Cohiers de l'èleclricilé fêlenlleur dixième onniversoire. Ils inougurenl une nouvelle présenlolion graphique. Celle revue Irimeslrielle esl oppréciée pour 10 dorlé el 10 quolilé de 10 vulgorisolion de l'informolion. Elle lraile de monière complèle el équilibrée les gronds Ihèmes du momenl. Dirigée por Jeon-Pierre Bommer, le magazine esl édilé por l'ossociolion Eleclricilé romande ô lousonne. On peul s'y obonner ou se procurer des numéros ou Tél. 021 / 3103030.
Musée de la communication rancien musée des PTT a connu une réorgonisolion en profondeur ou mois de mors 1977. Reboptisé R~-M.i1998
Musée de 10 communicolion, il se veul ouiourd'hui un lieu d'expé· rience el de renconlre. Exposilions lemporoires, visiles guidées, monifeslolions, programmes muséopédogogiques, boulique el cofélério fonl portie de l'offre. Jusqu'ou 23 ooûl, il oecueille enlre oulres une exposilion inlilulée ,Avis de recherche>, consocrée " 10 communicolion visuelle ou service de 10 police. Ce musée esl graluil pour les écoles. Il se Irouve " Berne, IHelvelioslrasse 16). Tél. 031 /357 55 55, Fox 031 / 3575599, E-moil: communicolion@mfk.ch, Inlernel: , hllp://www.mfk.ch».
8iodanse
Poissons lacustres
Pistes pédagogiques «Poissons sauvages lacustresll est un pelil monuel qui propose sur une cinquonloine de pages d'éloblir un lien enlre 10 nolure, 10 nourrilure, 10 sonlé de l'environnemenl el celle de l'homme. Cel ouvroge qui propose des pisles pédogogiques résulte d'un porlenoriol enlre les services de pêche des odminislralions des conlons romonds elles pêcheurs profeSSionnels, d'une porI, ovec le co·édileur du monuel , PRO·COM " lousonne, d'DuIre porI. le iournolisle Philippe Goloy en esll'ouleur; il o bénéficié des conseils scienlifiques du biologisle Bernord Bülliker. Diffusion: PRO-COM, cr 82, 1000 lousonne 12. Tél. 021 /6527200, fox: 652 72 88.
Congrès européen leysin o[(ueille du 8 ou 12 iuillelle II- Congrès européen de biodonse, un syslème orienlé vers l'éponouissemenl du polenliel génélique humoin. Créée voici plus de 30 ons por un onlhropoloque el psycho· logue chilien, 10 biodonse renconlre un intérêt croissant dans nos sociétés o[(idenloles. le congrès de leysin rassemblera plus de 500 personnes venues d'Europe, d'Amérique 10line, d'Autrolie, du Conodo .. Conférences, lobles rondes, communication et «vivencias», ces situotions de renconlres en groupe proposées por 10 biodonse. Dons ce codre, Bernord-Xovier René, professeur el ehercheur en sciences de l'éducolion, donnero une conférence le somedi Il iuillel.1I porlicipero oussi ô une loble ronde sur le Ihème de l'éducolion biocenlrique. le congrès esl ouverl.lI esl possible de s'inscrire pour une journée ou une demiiournée. Renseignemenls el inscriptions: Monuelo Poinlel, 3966 Réchy. Tél. 027 / 45860 00, fox 458 60 04.
Instruction civique
Congrès à Fribourg Un congrès nOlionol sur l'instruction civique en Suisse Dura lieu du 3 ou 5 seplembre ô Fribourg. Exposés, Iribunes de discussion, lobles rondes, workshops el comples rendus marqueront ces journées. Renseignemenls el inscriplions ile plus rapidemenl possible)" l'odresse suivonle: Inslilul pédogogique de l'Universilé de Fribourg, M. Normon Wolch, rue Foucigny 2, 1700 Fribourg. Tél. 026 / 300 75 61 ; fox 026 / 300 97 II.
(DROP) Grovelone 5, 1950 Sion Tél. (0271606 41 52. paul. veller@bluewin.ch Diredion Jean-Pierre Salamin Rédaction Poul Veller, rédocteur responsable
Nadia Revaz, (Ollab. scienlifique (onseil de rédadion
Palrick Abbel, Ass. parenl, Sandrine Morel, SPVol Maurice nirren, OSP Fabio Di Giacomo, AVECO Maurice Nanchen, SMP
Georges Sierro, AMEP Photographe Jacques OU5sez Données techniques Surface de composition:
175 x 245 mm. formol de la revue: 210 x280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolilhos fournies ou frois de reproduclion faclurês séparément pour documents fournis prêts li la reproduction. Parution
Le 15 de chaque mois saul juillel el aoû!. Délai de remise des textes et des annonces
Le 20 du mois précédenl. RÉGIE DES ANNONCES Vo}oi,
VAlPRINTSA, 1951 Sion Tél. (0271322 23 70 fox (Om 322 07 47. Hors·canlon
PUBUCITAS, 1951 Sion Tél. {0271329 51 51 fox (0271323 57 60. Impression, expédition
VAlPR1NT SA, 1951 Sion Tél. (Om 322 23 70 fox (0271322 07 47. 37
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- lE SITE INTERNET DU MOIS -
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des périodes de diètes sévères, avec pour conséquence, des fluctuations
de poids très importantes. Les adolescentes peuvent tenter de cacher
L'avis du psychiatre Un enfant a des problèmes de sommeil, un autre est déprimé, un adolescent présente des troubles ali mentaires dus à l'adolescence: l' Académie américaine de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (AACAP) vous donne une ébauche de solution sur son site internet intitulé «Informations pour les familles». A ce jour, 22 thèmes sont traités succinctement (voir encadré). Le langage utilisé ne sombre jamais da ns le jargon, les textes sont suffisa mment courts pour ne pas rebuter le lecteur. Certes, ils n'ont pas la prétention de faire le tour du sujet mais constituent une intéressante information de base. Il faut tout de même noter que les textes finissent toujours par conseiller le recours à un psychiatre pour enfants ou adolescents. Plutôt q ue de faire comme à l'accoutumée un p etit tour d' horizon du site, nous publions in extenso un des textes présenté à l'ad resse Internet suivante: <<http: // w ww.aacap .org / web / aaca p l infofami / »
les garçons, mais beaucoup moins souvent. Les psychiatres pour enfants et adolescents sont formés po ur
éva lu e r,
diagnostiqu er et traiter ces troubles psychiatriques qui ont pour caractéristique, une pré-
occupation excessive pour les aliments. Les parents se demanfréquemdent ment
Thèmes 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
L'abus sexuel chez l'enfant L'alcool et autres drogues chez les jeunes A qui demander une aide p our votre enfant Comment répondre à l'abus sexuel d' un enfant La discipline L'enfant autiste Les enfants avec des troubles psychiatriques majeurs
8. Les enfants d'alcoolique 9. L'enfant déprimé 10. Les enfants et le deuil 11. Les enfants et le divorce 12. L'enfant maltraité - les maux cachés 13. L'enfant qui mouille encore son lit 14. Les enfants qui ne peuvent pas soutenir leur
comment
id entifi er les symptômes d'anorexie et de boulimie. Le fait est q ue beaucoup de jeu nes filles réussiront à cacher pendant des mois, voire des années, des désordres alimentaires qui peu-
Certains troubles de l' alimentation sont ban als à l'adolescence, conune le fait de trop manger en cas de tension, d' avoir des habitudes alimentaires fantaisistes ou con..traires aux
principes nutritionnels. Mais actuellement, deux troub les psychiatriques de ]' alimentation sont en nette augmentation chez les adolescentes et les jeunes femmes: l'anorexie et la boulimie. Ces deux troubles se rencontrent aussi chez 38
CQU -
cits en fl1inéraux essentiels atteintes des organes vitaux.
et
Avec un traitement adéquat, ces adolescentes peuvent être débarrassées de leurs symptômes ou être aidés afin de contrôler leurs troubles. Les parents qui remarquent des symptômes d'anorexie ou de boulimie chez leur adolescent(e) doivent demander à leur médecin ou à un p édiatre de les
15. 16. 17. 18.
Anorexie et boulimie sont liées au mal-être de l'adolescence. adresser à un p sychiatre pour enfant et adolescent qui travaille
a fin de traiter globalement ces d ésordres de l'alimentation .
EXPOSITION
attention
Les enfants qui refusent d'aller à l'école Les problèmes des familles recomposées Les problèmes de sonmleil La maladie maniaco-dép ressive chez l'adoles-
Abattre pour gagner
cent
19. 20. 21. 22.
Quand demander une aide pour votre enfant Le suicide à l'adolescence Les troubles alimentaires de l'adolescence Les troubles de la cond uite
vent être sérieux, et parfois nlême
Les troubles alimentaires de l'adolescence
leurs vomissements en faisant
1er l'eau dans la salle de bain où elles passent beaucoup de temps. Les conséquences des comportements de purge de la boulimie sur la santé physique de ces p atientes sont sévères: déshydratation, désordres hormonaux, défi-
Du 8 mai au 20 septembre 1998, le Musée suisse du jeu de La Tourde-Peilz accueille une exposition intitulée «Abattre pour gagne!». Comme son nom le laisse entendre,
fatals. Les parents doivent être attentifs à différents symptômes ou
venant de son corps. Dans une quête sans fin pour être maigre, cette fille se fait mourir de faim, ce
signes d'alertes: une jeune avec une
qui va entraîner des conséquences
anorexie mentale est très souvent perfectionniste, elle réussit bien en classe. En même tenlps, elle a une mauvaise estime d'elle-même. Elle a la conviction d'être grosse, en dépit de sa maigreur de plus en plus importante. L'adolescente avec une anorexie mentale, ayant un besoin désesp éré d'avoir une maîtrise quelconque sur sa vie, n'a le sentiment de contrôler la situation que quand elle dit «non» aux demandes normales de se nourrir
sérieuses sur sa santé physique et, dans un faible nombre de cas, aller jusqu'à la mort. Les symptômes de boulimie sont différents de ceux de l'anorexie mentale. La personne ingurgite des quantités énormes de nourritures très caloriq ues puis purge son corps des calories redoutées en se faisant vomir ou en utilisant des laxatifs. Les fringales peuvent alterner avec R~- M.iI998
cette exposition aborde de front le problème des jeux guerriers où la violence est omniprésente. L'époque contemporaine connaît, avec notamment le développement des jeux vidéo, une explosion de la production de jeux de simulation comportant des combats toujours plus réalistes. La pertinence de ce type de jeux que l'évolution technique perfectionne constamment, alimente un débat d'autant plus vif que le sentiment populaire établit souvent un lien entre la violence ressentie dans notre société et la consommation croissante de ce genre de jeux tout cOmme d'ailleurs de films et séries TV violents. R~ - M.11998
L'exposition «Abattre pour gagner» p ropose d' une part une analyse de ces jeux contestés et d' autre part un cheminement historique dans le paysage des jeux avec images guerrières et au tres styles de combats. Le visiteur constatera que le genre n'est pas nouveau: le chaturanga, ancêtre du jeu d'échecs, joué en Inde dès le 5' siècle, opposait déjà 4 armées. Des pièces des 17, 18 et 1ge siècles attestent la permanence de ce thème: jeux de cartes, de parcours, d'adresse, de stratégie, ou même puzzles, sont chargés de représentations souvent très dures.
Le débat actuel sur le jeu et la violence mêle fréquemment émotions et impressions aux arguments ra tionnels. En se gardant de toute moralisation facile autant que de toute esthétisation ou apologie de la violence, il convient donc de clari-
fier les données de la discussion. A chacun ensui te de mener sa propre réflexion. Eclairer cette démarche, telle est l'ambition de l'exp osition «Abattre pour gagnef», conçue et montée par la conservatrice du Musée suisse du jeu, Marimée Montalbetti, dans une scénographie signée René Schmid. En marge de cette exposition, le musée propose une série d'anima-
tions: visites guidées par la conservatrice (les 26 mai et 2 septembre à 18h), conférence intitulée «Au bout de la violence» (12 mai à 18h30) par Mme Mireille Cifali, professeur à la Section des sciences de l'éducation, Université de Genève et, enfin,
week-end de jeux de coop ération (5 et 6 septembre).
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Danemark Détecteur d'arme
REVUE DE PRESSE
D'un numéro à l'autre Numerus clausus Contestation
Neuchâtel Evaluation en question
Des étudiants neuchâtelois ont m anifesté devant le Grand Conseil pour partager leur mécontentement avec les députés et clamer leur hostilité au numerus clausus et à l'augmentation des taxes. Cette protestation tom be la veille d e la réunion de la Conférence u n ive r ~ sitaire suisse qui doit p résenter les limitations d 'accès aux études de médecine prévues po ur la prochaine rentrée scolai.re. Les tes ts d'a ptitude ne devraient pas toucher les candidats romands. Les autorités politiques .e t académiques de Genève, Vaud et N euchâtel préféreraient une sélection à l'intérieur de l'université par le b iais d 'examens plus sévères en première année. (Le Temps 25.03)
Les écoles n euchâteloises appliqu ent depuis septembre de nouveaux critères d'appréciation du travail des élèves (ATE). Modifiée en toute hâte l'automne dernier, cette appréciation p rovoque de nombreux remous. Les en seignants et d es membres de commissions scolaires dénon cent le manq ue de clarté de certains articl es et tout particuli èrement le durcissem ent inaccepta ble des conditions de promotion. Désormais, les écoliers du canton doivent impérativement avoir atteint les objectifs de l' année en français et en mathématique. Pas de compensation possible ni de prise en co mpte de la progression. Du côté d es enseignants, o n craint un taux d' éch ec démesuré, (L'Express 2.04)
Prévention Bel outil
Apprentissage Filière informatique
Un conte et un jeu de piste apprennent à conduire sa vie. «Papillagou et les en ~ fants de Croque-Lune)) est un m agnifique outil pédago~ gique conçu par des sp écialistes français et suisses. II s'adresse aux enfants de 9 à 13 ans, Sans moralisme et pa r le jeu, il travaille sur les as pects émotionnels et soda ux propres à l' être hu ma in a fin de dévelo pper chez les enfants leurs ressources personnell es et leurs ca pacités à poursuivre pleinem ent la réalisation d' une possible vraie vie. (Ln Liberté 31.03)
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Créée en 1995, la filière d'apprentissage en informatiqu e a doubl é ses effectifs l'année dernière. Une fili ère qu'on doit à l'Associati on p atronale suisse de J' indus trie de machines q ui a concocté le programme de formation en collaboration avec l' Ofiamt. Aujourd' hui, 1360 jeunes suiven t un app rentissage d' informatiden. Durant les deux premières années, ils gèrent les applica tions utilisées d ans leur environnement Au terme des d eux a nn ées sui vantes, ils doivent réaliser eux-mêmes des travaux d' installation et de configu-
rati o n. Principau x e mployew's: les banques, industries d e machines, prestataire s de se r v ices électroniques ou administration publiq ues. (Le Temps 4.04)
Illettrisme Aussi en Suisse Un rappo rt publié pa r l' Organisation de coopération et de développemen t économique (OCDE) confirme qu'a u moins 250000 adultes suisses peinent à li re et à écrire. L'enquête s' est appuyée sur trois ca tégori es de lectures q ue toute personne est appelée à renco ntrer dans sa vie quotidienne: des textes s uivis (livres, journaux), schématiques (ca rtes, horaires, graphiques .. .) et des textes au con tenu q uantitatif (op érations arithmétiques courantes). Fait SUfprenant: les ca pacités de compréhension des textes ne dépendent pas nécessairement du niveau scolaire. Selon l'étude, d es adultes peu scolarisés ont un niveau de compréhension élevé et inversement, des personn.es avec une bo nne instru ction comprennent mal ce qu'elles lisent. Peu utilisée, la capacité de lectu re se perd. au fil des années. (Le Temps 6.04)
Universités Réseau saturé L'inforoute des universités bouchonne. Sa turé, le réseau infor matique de nos hautes écoles rend. les transmissions exaspérantes de lenteur. Certains respo nsa-
bles académiqu es ont accusé les étudiants et ont évoq ué la p ossibilité de rendre payant l'accès à l'Internet. Tout faux, répond le directeur de l'Institut d' inform atique de l' Uni versité de Genève: «Ce qui ralentit réellem ent le résea u, ce so nt les besoins des chercheurs.») L' heure est donc ven ue po ur le SWITCH, le réseau des ha utes écoles, de passer à la vi tesse supéri eure . Un no uveau projet, d evisé à 145 milliOIL' de francs (72 millions à la charge de la Conféd ératio n) , a été souI1"'\is au Conseil fédéral. Res te à savoir si les univ ersités accepteront de passer à la caisse. (Le Temps 6.04)
loi scolaire Comité de soutien Plus de trois cents personnalités valaisannes disent oui à la loi sur l'enseignement qui passera deva nt le peuple en juin. Elles sont issues des milieux économi q ues, culturels, s portifs ou associatifs. Ce comité d e soutien est présidé par Gabrielle Nanchen, l'ancienne conseillère na tionale socialiste, Pat.rick Abbet, président de la Fédération romande des parents d'élèves du Vala is et Lydia Clemenz, présidente de Schule und Elternhaus. Ces personnalités admettent que cette loi relève d' un compromis. Mais elles estiment que le nouveau texte respecte la personnalité de l'eniant, prône l' égalité des chances et favorise l'ouverture des jeun es à la Suisse et à l'Europe. (lDS 7.04) R~-M.iI998
Une école commerciale danoise a mis en place un détecteur d'armes à l' entrée en raison d u comportem ent violent de certains élèves envers les professeurs . Cet établissement de Frederiksberg, une enclave dans Copenhague, est le premier au Danemark à prendre une tell e mesure destinée à rass urer le personnel Quatre gardes vêtus de gilets pareballes contrôlent tous les élèves. (LT/AFP)
forma tion q ua lifiante et seuls 48% des lycée ns obtieM ent leur bac (61,5% de moye nne en Fra nce). L' Académie de Créteil à laquell e appar tient la Seine-SaintD enis souffre d' un manque de 558 postes par rapport à la moyenne nationale. Face à la colère des enseignants, le ministre Claude Allègre a promis quelque 70 postes d'enseignants al ors qu' il en faudrait 300 pour revenir à 25 élèves par classe au coll ège. (Le Tem ps 9.04)
Internet à l'école Maîtres dépassés
Enseignants bernois Formés à l'université
Le Net à l'école bute souvent s ur l'ignorance des enseignants. Si l'on en croit une étude autrichienne, certains professeurs ont peur d'être dépassés par leurs élèves. Avec les étudiants plus doués, ils réagissent de plusieurs manières, Certains leur demandent de guider la classe, D'autres, craignant de perdre le contrôle, leur refusent l'accès à l'ordinateur. En Suisse, cette crainte reste plutôt théorique, dans la mesure o ù Internet a encore peu pénétré les écoles. Si le problème matériel n'est pas anodin, «la d é d u succès sera la formation des enseignants», estime Francis Moret, le directeur d li Centre suisse des technologies de l'information dans l' enseignement. (Le Temps 8.04)
Désormais, les enseignants bernois seront formés à l' université. Pour être admis, les étudiants devront avoir obtenu une maturité ou posséder une formation professionnelle complète. Selon le cursus, la formation s'étalera entre trois et six ans. (Le Temps 14.04)
Ecoles parisiennes Grogne des enseignants Les enseignants de SeineSaint-Denis, au nord-est de Paris, manifestent leur amertume. Un millier d'entre eux sont redescendus dans la rue à la veille des vacances pascales. Ce département concentre à lui seul la plupart des maux qui accablent l' école française. Là, 35% des élèves sortent du système scolaire sans aucune R~-M.11998
Uni de Berne Traînards punis Les étudiants bernois qui tardent à boucler leur cursus universitaire devront ouvrir leur porte-monnaie. Le Co nseil d' Eta t envisage d'augmenter les taxes de la haute école pour lutter contre l'all ongement de la durée des études. Et les nou veaux tarifs seront salés. A partir de six ans d'études, il faudra débo urser 2375 francs par année pour conserver son statut académique. Au-delà d u quinzième semestre, les taxes grim peront à 4750 francs. Ces barèmes devraient entrer en vig ueur à la prochaine rentrée. Cette augmentation risque bien de faire gronder les étudiants . Leur Union nationale dénonce déjà depuis plusieurs mois la tendance au «numerus clausus social» que trahissent à leurs yeux
les diverses hausses de taxes décidées çà et là. (Le Temps 17.04)
Nouvelle matu Internet au secours L' introduction de la nouvelle maturité crée encore des remous. Les élèves devant faire des choix cruciaux, les enseignants genevois les informent via Internet. Une manière pour eux de canaliser «p ositivement» leur rogne. li faut dire qu'à Genève, les débats opposant une partie du corps professo ral à la pa tronne de l' Instruction publique ont été pa rticulièrement houleux. Leur site propose no mbre d' informations Sur les voies offertes, les textes légaux et les risques de certai ns choix. Les enseignants estiment que les autorités politiques ont fai t preuve de «démagogie» l ors des présenta tions du no uveau cursus de m aturité. Quant à l'administration scolaire, elle balaie ces critiques, jugeant que les séances organisées depuis octobre 97 suffisen t pour q ue les élèves comprennent les enjeux de leur inscription . (Le Temps 18.04)
Enseignement des maths Succès rare Le nouvel enseignement des mathématiques suscite un engouement quasi unanime, une succès rare pour une méthode implantée au niveau romand. La nouvelle m éthode en courage l'apprentissage de stratégies par l'enfant. Sur le c< théâtre des maths) , l' institute ur ne montre plus comment jouer mais se place «dans les coulisses de l' exploit» réalisé par l'enfant. Cette nouvelle approche p édagogique a réussi à p asser le filtre de chaque administration scolaire cantonale. Du côté des parents, elle a été bien accueillie . Le jugem ent des
instituteurs est plus nuancé. La gestion de la classe fragmentée en une dizaine d'ateliers n'est p as d e tout repos. Et, au final, il fa ut tout de même évaluer chaque élève ind ividuellement. Le choc es t d'a utant p lus marquant que cette technique d 'a pprentissage se répand dans tou tes les branches. (Le Te/JIps 20.04)
Multimédia à l'école Entrée en force Le multimédia arrive en force à l'école. Le développement de l'informatiqu e répond-il à une nécessité? s' interroge Philippe Rivière qui émet de nombreuses réser ves. D' une part, l'informatique ne garantit nullement de trouver un emploi. D'a utre part, les logiciels et les techniques informatiques deviennent rapidement obsolètes, ce qui induit des coûts énormes et qui rend difficile la rédaction de programmes d' études. Ensuite, parce qu' un rapport américain aboutit à la conclusion que l'informatisation des écoles ne provoque «aucun bénéfice scientifiquement démontré». Philippe Rivière conclut en soulignant que «rien de tout cela [l'introduction de l'informatique] n'est fondamentalement mauvais sauf si cela nous berce de l'illusion que l'on s'attaque ainsi aux maux de l'éducation». (Le Courrier 21.04)
Un des articles brièvement résumés dans cette rubrique VOliS intéresse? Il vous suffit de le faire SIlvoir à la rédaction de Résonances (OR DP, Gravelolle 5, 1950 Sion. Tél. (027) 606 41 52). Une photocopie de l'article vous sera gratu itement adressée.
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LA VIE DES CLASSES
LIVRES Voyage en Val d'lUiez Les Editions Pillet à Mar-
tigny
vous
proposent
Voyage en Val d'IIliez. Il SI agit
du premier volume d'une collection intitulée Découvrir la nature en Valais. L' al1telll~ Daniel Vallauri, est docteur en sciences
(écologie). une
n vous
découverte
propose du
Val
d'IIliez. Il s'est efforcé de réunir les principales informations sur les richesses naturelles de la vallée et sur
ses particularités. n a choisi d'organiser son ouvrage non
Le tI~ lecture gagne du terrain
360 degrés, chacun d'entre eux s'étalant sur 4 pages en couleurs. Y figurent la mention des sites et leurs altitudes. Une petite carte permet au lecteur de se situer par rapport aux paysages qui lui sont offerts. Des commentaires succints fournissent de précieux renseignements. Signalons aussi l'introdllction qui, sur une
Un virus lecture se promène dans les classes valaisannes . Un v iru s absolument inoffensif puisqu' il se contente d'inocule, l'envie de lire. Cette action de sensibilisation à la
dizai ne de pages, parle du monde alpin. Géologie, préhistoire, histoire, géographie humaine: autant d'aspects évoqués par les auteurs, Klaus Burri et Heinz Waspi.
par la motivation ou le projet en pédagogie. Le quatrième
pas de manière thématique mais en proposant une randonnée virtuelle: le tour des Dents-du-midi. Flore, faune
Les
d'Emil
chapitre évoque la pédagogie sous l'angle des débats
et richesses géologiques sont
Panorama des Alpes peut être command é aux Editions
(avec entre autres la question de l'illettrisme, de l' orthographe ou des rythmes scolaires). Ensuite, ce sont les
présentées avec clarté. Bien sûr/ l'information ne vise pas
l'exha ustivité; mais l'auteur fournit suffisamment de ren-
seignements pour satisfaire la plupart des amateurs. La balade principale est complétée par d.îx autres itinéraires dont les points de départ se situent dans la
vallée. Cartes et photos couleur contribuent à rendre attrayant ce bel ouvrage.
photographies,
sont l'œuvre Schulthess.
elles,
Mondo SA, 1800 Vevey. Prix: 29.50 + 500 points Mondo ou 55 francs. On peut également l' obtenir en librai rie au prix de 55 francs.
Précis de pédagogie Le Précis de pédagogie propose un suTVol de la pédagogie en abordant aussi bien l'histoire de l'enseignement et les divers courants théoriques que la pratique de l'apprentissage ou la formation des enseignants. Chaque questi on, th ème ou débat est abordé sur une
double page (une page synthèse et une page explication
développant
W1
point pré-
cis). L'ouvrage est subdivisé en six chapitres, Le premier chapitre traite de l'histoire ainsi que des doctrines de la
Vallauri, Daniel, Voyage en Val d'lIliez, Editions Pillet, SaintMaurice.
Panorama des Alpes Panorama des Alpes, le nouvea u livre de Mondo, vo us offre vingt prises de vues de
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pédagogie.
Le
spécificités, telles que l'éducation artistique ou encore les enfants précoces, qui sont abordées. Le delnier chapitre traite des ressources
pédagogiques (de l'ingénierie pédagogique à l'architecture scolaire en passant par Je manuel scolaire ou l'audiovisuel). Comme tous les autres ouvrages de la collection Repères Pratiques
Nathan, le Précis de pédagogie propose des références précises et des synthèses utiles qui s'adressent aussi bien aux formateu!'s qu'à toutes les personnes intéres-
sées par la pédagogie. Georgette et Jea/1 Pasliaux, Précis de pédagogie, Nathan, Repères Pratiques Nathan, 1997
deuxième
s'intéresse aux sciences d'appui, par exemple la psychanalyse, la sociologie ou l'histoire de l'éduca tion. Quant au troisième chapitre, il est consacré aux thèmes de
l'éducation: de la pédagogie différenciée à la didactique des disciplines en passant
Travailler ave( méthode Travailler avec méthode est un guide pratique qui donne des réponses très concrètes et qui a pour objectif d'aider l'enseignant dans son travail au quotidien. La mise en évi-
dence des difficultés rencontrées par certains élèves pour comprendre et exécuter une consigne permet aux auteurs de pl'Oposer des pistes intéressantes et de nombreuses situations de travail avec les élèves. Les auteurs de cet par ouvra ge constatent ailleurs que les bilans scolaires tendent à démontrer que la mémorisation est une compétence ma l maîtrisée et que trop souvent les élèves ne saven t pas s'adapter à une situation nouvelle ni
s'organiser. Les outils proposés dans cet ouvrage ont donc pour but - par le biais de conseils et de fiches de travail - d'aider l'enfant à réaliser une consigne, à mémorise!' et à s'organiser. Un ouvrage utile tant pour les enseigna nts que pour les parents qui souhaitent aider les enfants à apprendre avec davantage de méthode. A signaler que ce guide - même s'il se base sur des directives françaises - est en fait utilisable par tous les en sei~ gnants qui souhaitent progresser dans leur savoir-faire profession net étant donné que ces interrogations ne connaissent pas les frontières.
Chantal Mettoudi et Alailf YaYche, Travailler avec méthode, L'aide méthodologique, Hachette éducation, 1996 R~ - M.iI998
nir aux plus grands élèves qui ont déjà plusieurs années d'apprentissage de la lecture derrière eux.
lectw'e est n ée - en Suisse roma nde - d'une heure use initiati ve de
De Nendoz à Verbier
l'Association romande de littérature pour la jeunesse (AROLE). En Allemagne et en Suisse alémanique, le Lesebazillus circule déjà depuis plusieurs années dans les écoles. Pour Laurence Junier, collaboratrice à AROLE et coordinatrice de cette action, «J'idée qui est à la base de ce virus est que la promotion de la lecture se fait mieux pa, le plaisir et de surcroît entre pairs.»
Depuis peu, le petit virus a quitté une classe de Nendaz pour aller dans une classe de Verbier où il se trouve actuellement. La classe contagieuse est celle de Marina
Trente livres récents et variés, aussi
bien des contes que des bandes dessi nées ou des albums sont ainsi choisis pa, AROLE (à noter qu'ils sont offerts par les éditeurs) puis sont mis à la disposition d' une classe pendant un mois environ. Le stock de livres est renouvelé régulièrement. A la fin de l'opération virus lecture dans une classe, d e ux livres sont contaminés p ar l'ensei-
gnant. Ensuite, ]' enseignant et les deux élèves dont les livres ont été contaminés se rendent dans une
autre classe pour transmettre le sympathique virus. Corrune le note Sabine Perruchoud, représentante valaisanne d' AROLE et responsable du secteur jeunesse à la bibliothèque-médiathèque de Sierre, «en Valais, il y a pour l' instant une très grande demande de la part des enseignants pour le petit virus, c'est-à-dire celui qui concerne les 2' / 3-. Pour le grand virus, à savoir celui qui touche les 5- / 6- année, il n'y a pas de liste d'attente.» Et pour tant les livres sont choisis en fonction des degrés de difficulté et peuvent donc parfaitement conveR~-M.i1998
Besse. «A m on avis, commente
]' enseignante de Verbier, le plaisir de la lecture est essentiel. Avec le plaisir, la technique v ient en suite automatiquement et naturelleme nt. » Et elle ajoute: «Si l'enseignant est motivé, il y a une énorme stiInulation avec cette action de sen-
sibilisation à la lecture, parce que les enfants savent dès le départ q ue deux d'entre eux vont être conta-
élèves de 2' et 3' primaire estime que ça marche aussi bien avec les élèves des deux degrés. Au départ, elle leur a distribué les livres au hasard et leur a donné la possibilité de procéder à des échanges chaque jour, soit parce qu'ils ont terminé le livre, soi t parce qu' ils ont décidé d 'abandonner la lecture d' un livre qui ne leur plaît pas. Pour sensibiliser à la lecture, il est essentiel de ne pas obliger à lire. Si l'action du virus lecture est avant tout ludique, elle est aussi pédagogique. L'enseignante explique: «ça m 'ar-
rive régulièrement d'interroger un enfant pour savoir si le livre qu'il a choisi l'a intéressé et si oui de lui d emander d'expliquer à ses copains pourquoi il a aimé ce livre. » Le virus quittera bientôt Verbier. A signaler cependant qu' à côté de ce v irus romand, une initiative régionale s ur le même principe sera mise
minés par le virus et vont pou voir m 'accompagner dans une classe à Miège. Bien sûr, ils ont tous envie
Sur pied à Bagnes. Preuve que le
de venir avec moi. D e quoi donner
n ation partout où il passe.
J' envie à tous les enfants de lire tous les livres.» Marina Besse qui a d es
virus lecture poursuit sa contami-
Propos recueillis par Nadia Revaz
1NFOR MAT 1OJH , Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1998/1999 pour le personnel enseignant des écoles enfantines, primaires et pour les maîtres(ses) d'activités créatrices manuelles
SCRABBLE
Courant d'ln Avez-vous déjà remarqué que si vous prenez l'R de RIEN, il VallS reste moins que lien, c/est-à-dire pas grand chose en vérité. De là à dire pourtant que la lettre R est une lettre essentielle dans la langue française, c'est un pas que nous ne nous hasarderons pas à franchir trop rapidement. Quoique .. . Reprod uit en six exemplaires dans votre boîte de jeu au même titre que ses honorables consœurs N, 0, S, T et U, le R revêt la modeste valeur minimale de 1 point qui atteste bel et bien qu'elle est extrêmement courante dans la langue française et tout particulièrement dans les conjugaisons. il VO llS suffit en effet de penser tout simplement à l'infinitii. Qu'il soit en -ER, en -IR, en-RE ou en -OIR, le R est omniprésent à la seule et unique exception du verbe FICHE (s'en fiche ou s'en ficher). Il n'est pas étonnant dès lors de le retrouver aussi quasiment systématiquement dans les formes futw-es et conditionnelles. Le R ne hante pas seulement les formes verbales. On le retrouve également dans les finales -EUR, OIR et -URE extrêmement fréquentes elles aussi dans la langue française. De l'autre côté du mot également, le R est très présent. Le préfixe RE-
(Marquer une X dans la case qui convient)
Exercice 1: construisez dix mots en -EUR en formant l'anagramme des mots suivants.
le (la) soussigné(e) :
Titres pédagogiques obtenus:
Nom: ............................................................. .
o o o o o
Prénom : ........................................................ . Date de naissance: .................................... ..
6. FRAUDE
Adresse :........................................................ .
2. A UTEURS =
7. FUMURE
Domicile : ..................................................... ..
3.BOURBE =
8. NARGUE
N° de tél. (indispensable) : ........................ ..
4.CHOURE =
9. SAUVER
1.DURERA =
S.DUPEUR =. constitue même à lui seul une bête noire des scrabblew-s. On peut BOIRE, MANGER et DORMIR. Peut-on REBOIRE, REMANGER et REDORMIR? Oui, oui et oui. On peut JUGER, FIXER et TAXER. Allons-y pour REJUGER (et puis PRÉJUGER!), REFIXER (REF!XANT = EXTRAF!N!) mais ne prenez surtout pas le risque de RETAXER car ce verbe n'est pas encore admis dans les rangs des scrabbleurs. Ne me demandez pas pow-quoi et ne cherchez pas vraiment de logique dans tout ceci. Il faut le savoir, c'est tout et pour le scrabbleur ambitieux qui souhaite assurer ses arrières, il convient de rigoureusement répertorier et régulièrement remémoriser les verbes en RE-. Je vo us laisse à présent imaginer l' hyper-fréquence du R lorsque le verbe commence par le préfixe RE-, comporte
10. HUMÉRUS =
Certificat de maturité pédagogique en 19 .... Autorisation d'enseigner en 19.... Brevet pédagogique en 19 .... Brevet pour l'enseignem ent des ACM en 19 ....
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1998/ 1999 aux conditions suivantes:
quelques R intérieurs et se termine par le R de l'infinitif. RESSERRER par exemple.
Régions: 0
Voici quelques exemples loufoques de verbes en RE-: RECASSER, RECAUSER, REVACCINER, RECALCIFIER, RECREUSER, RETUBER, REGRATTER, REMESURER, REMMANCHER ..
Durée: du ........................................... ............... .
Notons enfin pour l'anecdote que la lettre R présente cette caractéristique originale d'être la seule consonne pouvant être alignée trois fois de suite dans un mot. Gare à vous si vous ne trouvez pas ce mot, cela pourrait jeter un froid" .. BRRR! Allez, je vous laisse le mois prochain entre les mains expertes de ce Suisse si sensass qui sans stress ni strass suscitera tout votre intérêt.
0 0 0
Disponibilités lundi mardi mercredi jeudi vendredi
Degrés d'enseignement: 0
Valais romand Valais central Bas-Valais Haut-Valais
o o o
enfantins primaires spécialisés ACM
au ............................ ............................................... .
ap rès-midi
matin
CJ
CJ 0 0 0 0
0 0 0
Remarque:
lP Hel/ebau!
Solutions Exercice 2: En remettant les lettres dans]' ordre, reformez dix verbes à l'infinitif. 1.ACEERRRT
6.CE EEPRRR
2.CEEIRRRT
7. EEEOPRRR
3.C E E RRR TU
8. A EEIMRRR
4.BEEORRRS
9. A DEEGRRR
S.EEIMPRRR 44
10. E E 1 N R R R V
"lIlN1BAal! '01 '1I30~VDal! "6 '~31~ 'VW3~ 'S 'lIal!gdOg~ 'L '~3Jl!3d3l! :9 '~3~I~dg~ 'ç '~39l!Osgl! v '~3.1.flllJ3~ '( ' ~IJ311.L3l! 'Z 'lI3JVlI.J3~·1 ., :'Z aJpJax3 S~03JllnH
"Ol '~03AVS '6 '~03DVN 'S 'l!I13J110~ 'L '1I030V~ '9 '1I0300d " '~naOHJ 'V 'limmoa " 'l!03.1.flVS 'Z '1I0aOliV '1 :1 aJ!JJ ax3 R~-M.i1998
Lieu et date: ..................................................... ..
Signature .............................................................. ..
- Cette formule, dOment remplie, doit être retourn ée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service de l'enseignement, Planta 3, 1950 Sion. - Tous les changements devront être signalés à la même adresse. R~·M.i1998
45
INFORMATIONS OFFICIELLES (ours pour les institutrices et les instituteurs diplômés en 1998 (celles et ceux qui ne se destinent pas à l'enseignement en sont dispensés)
SONDERAUSSTELLUNG
et pour les enseignants qui reprennent leur activité Section enfantine Dates: Lieu: Animatrices: Objectifs:
Matériel: Sedion primaire Dates: Lieu: Animateurs (triees):
Objectifs:
17-18-19 aout 1998 + 6 mercredis durant l'année scolaire 1998/1999 Sion, Ecole normale du Valais romand Mme Floriane Lathion et Mlle Tania Bétrisey Préparation à la gestion de la classe, au matériel et moyens d'enseignement Organisation de l'espaee et du temps - Programme de la première période. De quoi écrire
Der eiszeitliche Hôhlenbar
Naturdenkmal aus der Eiszeit - Museum Tél. 041/410 43 40 - Fax 041/410 43 10
CENTRE D'INFORMATION SUR L'ENERGIE
Venez vous divertir gratuitement tout en enrichissant vos connaÎssances
17-18-19 aout 1998 Sion, Ecole normale du Valais romand 1" et 2' P. Mme Thérèse Colombo 3' et 4' P. Mme Laurence Hitter Ballet et Mlle Séverine Bornet. 5' et 6' P. M. Francis Klotz Gestion de la classe - Plan de scolarité - Répartition des programmes Démarche pédagogique et moyens d'enseignement - Temps forts de l'année
OUVERT DE MARS A DECEMBRE POUR LES GROUPES:
Visites organisées, sur rendez-vous, les jours ouvrables à l'exclusion des jours fériés. tél. 026/921 15 37 ou 026 f 352 52 52 POUR LE PUBLIC:
Visites (1 '14 h), tous les samedis, sans inscription préalable et non organisée (audio-guide à disposition) Horaire; de 9hOO à 12h00 et de 13h30 à 17h00, LIEU: CH-1636 BROC-FABRIQUE (FR) ElECTROBROC est entièrement accessible aux personnes handicapées. ~ ENTREPRISES ELECTRIQUES FRIBOURGEOISES
~ FREI8URGISCHE ELEKTRIZITATSWERKE
Bulletin d'inscription: Section enfantine 0
Section primaire 0
Grottes de Saint-Béat Curiosité naturelle au bord du lac de Thoune ( à 6 km d'Interlaken).
Signature: à retourner pour le 1" aout 1998 à: Ecole normale du Valais romand, Pré d'Amédée 14, 1950 Sion.
Centre de documentation de l'ORDP: fermeture * jeudi 21 et vendredi 22 mai 1998 * jeudi 11 et vendredi 12 juin 1998 Fermeture estivale: du lundi 13 juillet au lundi 17 août Durant la session pédagogique, soit du 29 juin au 3 juillet, le Centre de documentation de l'ORDP sera ouvert de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00
ÉTÉ 1998 - OFFRE SPÉCIALE 2000 voyages gratuits Participants: être élève dans un établissement d'enseignement valaisan Matériel nécessaire: une bonne paire d' yeux ou de lunettes Conditions: * souhaiter se laisser surprendre, aimer l'exploration * rêver de destinations proches ou lointaines * avoir le goût du contact et de l'amitié car dès les
Les grottes de Saint-Béat sont un haut lieu culturel et historique très intéressant de l'Oberland bernois.
premières minutes du voyage vous beaucoup de personnages, mais,
Reconstruction d'une habitation préhistorique. Cellule de Saint-Béat. Musée de grottes.
* ne pas craindre la solitude
* aimer au moins 1 des choses citées parmi les positions suivantes: l'aventure, le mystère ou les enquêtes, la poésie théâtre, les contes, légendes ou comptines, les de vie ou les témoignages, les émotions douces, le rire, les pleurs, les récits faIlla,s!i'ju'JS, tasmagoriques, les romans roses, noirs, avec ou énigmes, historiques ou futuristes ... Bref, aimer les histoires! Enseignants, si l'un (ou plusieurs) de vos respond au profil décrit, n'hésitez l ' o_"mn,,., à l'accompagner au centre de dOŒJment"tiC>ll l'ORDP. TI Y trouvera certainement, titres de littérature pour jeune public que tons, un voyage de rêve pour ses vacances. Offre valable jusqu'au vendredi 10 juillet qu'à épuisemement du stock!
Centre de documentation
Grottes à visiter sur une longueur d'un kilomètre, éclairage électrique.
Heures d'ouverture: tous les jours de 10 h 30 à 17 h 00.
Visites guidées: environ toutes les 30 minutes.
Renseignements: Administration des Grottes de Saint-Béat 3800 Sundlauenen Tél. 033/841 1643