Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1999

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Découvrez toute la magie de quatre trains différents pour vivre le grand spectacle de la nature. Evasions garanties. Quatre différents guides Randonnées

&

Emo-

tions sauront vous mener dans quatre régions extraordinaires. En train, à pied et surtout, avec émerveillement. Des journées inoubliables en perspective.

TRIINSPORTS PUBLICS DU CIIIIBUlIS Renseignements et réservations: Transports Publics du Chablais, Rue de la Care 38, CH-1860 Aigle, Tél. 024/46616 35, Fax 024/466 6377 www.tpc.ch.info@tpc.ch

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ou de famille , vl'aiment sur la bonne voie.


Vous avez dit «-D~» ? .. S'orienter, c'est regarder vers l'Orient, c'est-à-dire vers le soleil levant. Peut-on imaginer plus belle défini-

- savoi.r frapper aux bonnes portes: trouver des alliés, - donner un sens à ses démarches: comprendre les règles du jeu.

tion de l'orientation que celle énon-

cée dans le recueil des «Mille et une nuits» ? Non seulement elle s'avère exacte d'un point de vue scientifique mais en plus elle ouvre la perspective du rêve et de la poésie. Durant des décennies, cette citation aurait pu illustrer assez précisément la tâche dévolue à l'orientation scolaire et professionnelle. Il s'agissait d'aider chaque personne à trouver sa voie grâce à toute une panoplie d' informations, de tests et d'entretiens personnalisés. Mais voilà ... La peinture a pris le pas sur la poésie et c'est dorénavant la fameuse «Nuit étoilée» de Van Gogh qui illustre le mieux la situation actuelle de l'orientation. TI n'y a plus un seul soleil bien sage qui poursuit sa course immuable dans le ciel mais di x, vingt astres aux trajectoiI'es imprévisibles et aux luminosités changeantes. Ce qui était évident hier n'a plus guère de sens aujourd'hui; ce qui paraissait con-

damné se révèle soudainement d'une brûlante actualité.

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Il ne s'agit donc plus de choisir sa voie mais de savoir s'adapter à notre société sans perdre son iden-

tité. Le travail du psychologue-conseiller en orientation consiste dorénavant à armer son client afin qu' il puisse vivre le mieux possible dans ce monde mouvant. Trois types de compétences apparaissent déterminantes:

- reconnaître ses forces et savoir les utiliser: avoir confiance en soi,

R~-M.11999

L'Office d'orientation du Valais romand s'applique à développer ce concept auprès des deux populations qui font appel à ses services: les écoliers et les étudiants au

monlent d'effectuer un prenüer

choix professionnel ou scolaire; les adultes, notamment les personnes en recherche d'emploi, qui doivent donner un nouveau cours à leur carrière. Le présent numéro de Résonances rend compte de ces interrogations et de ces efforts. M.Dirren


.....l.J.l~.lJ..f.._

......~.Dad~..~.~~....~

1, 1, , ....

NOS RUBRIQUES

ÉDITORIA L

1

20

LU POUR VOUS Enseignant: plusieurs professions en une N. Reval

22

RENCONTRE Marie-Poule Zufferey-Ravaz: du pupitre ou perchoir P. Veller

40

PUBLICATION Pro Juventute: l'enfant citoyen Résonances

COMMUNIQUÉS DE COULOIRS Les cours d'allemand D. Savioz

42

RECHERCHE Compréhension dei' orol : une pédagogie à inventer N. Revaz

REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre Résonances

44

LIVRES Nouveautés Résonances

46

Le lait s'expose à Liddes (REPA

21

L'éducation mondiale: rapport de l'Unesco Résonances

Le nouveau manuel EDC, les animateurs elles élèves Groupe d'animateurs

30

LE SITE DU MOIS SOS hisloire·géo sur le web N. Reval

1

Collaborer avec l'orientation: un défi V. Borgeat

31

11

L'orienlation slOlaire et professionnelle dons l'école N. Stouller Longe

lA VIE DES ClASSES Défi lecture et échange fronm-suisse N. Reval

Une arienlatian professionnelle en ré majeur J. Limoges

14

Un modèle dynamique d'aide à la réinsertion M. Dirren

15

Les effets d'une démarche d'orienlation pour des personnessanslravail D. (ordonier

tendances dons la documenlation n G.Nouvelles Bétrisey

DIVERS Le CSRE se présente (SRE/Résanances PASSAGE EN REVUE Les revues du mois Résonances

1

12

3i? 31

2i?

32 33 34 34 35

Spectacle à Charrat M. Bruchn

Les journées de la diversité à Monthey Saint-Maurice: continenrêves C. Balleys Ça va être la fête à Sion

INFORMATIONS OFFICIELLES

4, 4i?

Inscriptions pour les remplacements Subsides pour l'informatique: décision

GRAPPILlAGE Les citations du mois Résonances

36

L'orientation scolaire et professionnelle des jeunes ~~'4;. J.-P'1)~~

Résonances

CONFÉRENCE Renée Houde: le mentarat; un défi relationnel O. Taramanal

3

EDC-NEW: du nouveau dons l'édumtion ou choix M. Dirren

EN RACCOURCI Les brèves du mois

26 27

5

37

24

DOSSIER : ORIENTAT ION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE L'orientation scolaire et professionnelle des jeunes aujourd'hui J.·P. Da.wolder

ÉCOLE ET MUSÉE Invitation à l'exposition Vallis Pœnina E. Berthod

ACM Arbres décoratifs (. Dervey

Vous avez dit «orienter' ? .. M. Dirren

l)

ÉDUCATION MUSICALE Edumtion musilale à l'école enfantine B. Oberholler R~ -Moi1999

disposé d'autant. Nous vivons plus longtemps, nous prenons moins de temps pour faire le même travail, D'abord, nous vieillissons tous, car nous sommes devenus plus effimais chaque génération le fait caces, et nous devrions donc avoir d'une manière différente. Chaque plus de temps disponible. Paradoxalement, certains groupe d'âge a travaillent tousa propre hisParadoxale~ taire: il est peu jours plus, tandis ment, certruns que d'autres se probable que nos retrouvent sans enfants connaistravaillen t toujours emploi. Ni les sent le même uns, ni les auu'es cycle de vie que plus, tandis que ne sont heureux. nous, de même que le nôtre est d 'autres se déjà très difféCes paradoxes nous confrontent rent de celui de retrouvent sans avec des situanos parents. emploi. tions où les solutians ne sont pas Paradoxalement, les parents et les simples ou évidentes, ni pour les enseignants d'aujourd'hui sont con- jeunes, ni pour les conseillers en vaincus que leur vie est différente orientation. Conlme une médaille, de celle de leurs parents, mais ils chaque solution a son revers. Pour continuent à préparer l'avenir de la l'orientation scolaire et professiongénération de demain, comme si nelle d'aujourd'hui, les solutions rien n'allait changer. des générations précédentes ne sont plus adéquates. Pire, elles Ensuite, certains chefs d' entreprise créent parfois des attentes peu réane cessent de déclarer que la véri- listes. table richesse de leur entreprise c'est le «capital humain» ou le Ainsi, dans les années 50 ou 60 les savoir-faire du personnel. Seule- tests psychologiques étaient consiment personne d'entre eux va faire dérés comme utiles pour évaluer figurer cette «valeur» dans un bilan, l'adéquation entre le profil des intécar l'intelligence et la motivation de rêts et capacités d 'un jeune et les leurs collaborateurs ne leur appar- exigences de certaines professions tiennent pas vraiment. Paradoxa- ou filières de formation. Aujourlement, en achetant les actions de d'hui nous savons, que ni les profils Microsoft, on prend le pari que les des jeunes, ni les profils des profesmeilleurs collaborateurs resteront sions ne restent stables. On pourrait fidèles à cette entreprise et ne crée- alors comparer cette solution à une tentative de superposer deux imaront pas leur propre e'1treprise. ges instantanées et floues, tandis Finalement, nous avons toujours que deux films d'action continuent l' impression de manquer de temps, à se dérouler. La solution n'est donc alors que nous n'en avons jamais pas fausse, mais terriblement LimiNous vivons une époque pleine de paradoxes.

<<

»

R~-Moi1999

tée. Néannloins, encore aujourd 'hui, certains employeurs, enseignants ou parents attendent du conseiller en orientation qu'il passe un test psychologique à certains jeunes et qu'il en déduise l'indication d'un choix unique et définitif. Dans les années 70 ou 80 l'idée du développement de carrières prenait le dessus. L'épanouissement personnel, dans un monde du travail offrant un éventail riche en possibilités de carrières, caractérisait l'orientation, Dans ces années-là, le canton du Valais a fait un travail remarquable de pionnier par l'introduction systématique de l'éducation aux choix des jeunes. Aujourd'hui nous savons, que ces jeunes n'auront probablement pas qu'un seul choix professionnel à faire, mais que l'orientation professionnelle devra se faire et se refaire tout au long de leur vie. Ceci confirme l'utilité de l'éducation au choix, Par contre, ni l'idée simple d'une carrière prévi-

«

Nous assistons à l'émergence d'idées sm le choix et l'insertion socioprofessionnelle plus interactives et écologiques.

>>

sible et linéaire, ni l'idée optimiste d'une carrière sous le seul contrôle de l'intéressé ne sont encore valables face au changement permanent dans le monde de l'économie actuelle. Pourtant, certains attendent


technologiques dans une certaine région

voUS êtes

avec son tissu parti-

culier de relations sociales et culturelles fait autant partie des tâches d'un conseiller que le maintien de contacts étroits avec le monde de l'éducation, de la formation professionnelle et des employeurs. Certains attendent des conseillers en orientation qu'ils jouent un rôle plus actif d'interface in-

dépendant et critique entre les milieux de l'éducation et de la formation, de l'économie et de la politique. Aujourd'hui nous devons apprendre aux jeunes de vivre avec une importante marge d'incer-

titude quant à leur du conseiller en orientation qu'il puisse préclire l'évolution future des professions et évaluer les chances de réussite individuelles de chacun qui vient le consulter.

Depuis le début des années 90 nous assistons à l'émergence d'idées sur le choix et l'insertion socioprofessionnelle plus interactives et écologiques. Au moment où les profils et les configurations des occupations évolue sans cesse et où le rapport des jeunes avec leurs employeurs et le travail semble se modifier profondément, la complexité des problèmes demande davantage des solutions «sur nleSUr€» n'impliquant pas seulement un conseiller seul, mais tout un réseau de professionnels de divers horizons ou encore des «task-forces» de spécialistes ou consultants. Comprendre les dynamiques complexes à l'œuvre entre impératifs économiques, conditions cadres politiques, et (r)évolutions

EDe-NEW:

reconnaissance de ses pairs plutôt que celle des patrons.

avenir. Leur avenir, c'est leur géné-

ration qui le créera. Nous ne pouvons qu'en deviner les grandes lignes. Des enquêtes de certains sociologues européens semblent indiquer que les valeurs des jeunes sont en train de changer profondément. Ce qui comptera pour la génération active au début du 21 e siècle, sera davantage une qualité de vie globale que le fait d'avoir un travail à tout moment ou un statut professionnel reconnu.

Enfin, une nouvelle forme de solidarité pourrait voir le jour. Pour lancer des nouvelles idées et pOur réaliser des projets de manière efficace on a besoin d'équipes rodées. Ainsi, de plus en plus des équipes

velle génération des «jelilles loups»,

fer» sur le haut de la vague, mais ne

travaille que sur mandat volontairement limité dans le temps, exploite l'intelligence collective de groupes ou de réseaux et cherche la

H.1)~

entières, aujourd'hui déjà, changent

d'une entreprise à l'autre si leur qualité de vie s'en trouve améliorée. Par contre, les personnes obligées de vivre une situation d'emploi «incongruente» par rapport à leurs intérêts risquent de naviguer d'un contrat à court ternle à l'autre, jusqu'à leur intégration dans une équipe plus constante.

Typiquement, le conseiller en orientation d'aujourd'hui subit les effets de tous les paradoxes mentionnés au départ: les différences entre générations, les attentes des employeurs, le stress des uns et le chômage des autres. En même temps, ce qui est particulièrement valorisant, c'est sa position privilégiée de généraliste au carrefour de l'éducation et de la formation, de l'économie et de la politique - et ceci au service de la génération de demain. Construire des pistes solides pour leur avenir avec les jeunes, cela est très stimulant... Demain il Y aura moins de paradoxes - c'est sûr!

L'avenir professionnel des jelmes appartiendra probablement davantage à eux-mêmes qu'aux employeurs. Déjà aujourd'hui, dans la nouchacun ne compte plus que sur luimême, s'engage à fond pour «SUf-

du nouveau dans l'éducation au choix

L'~ Jean-Pierre Dauwalder est professeur à l'Institut de psycllOlogie de l'Université de Lausanne

R~-M.i1999

Depuis 1991 les élèves des cycles d'orientation du Valais romand bénéficient d'un programme intégré d'Education au choix professionnel. Rappelons que son objectif est double: préparer à opérer une bonne orientation tnais aussi et surtout

apprendre à choisir. Huit années d' expérience ont démontré la validité de l'approche. Elles ont aussi mis en lumière quelques défauts dans le matériel d'enseignement. Nous vous proposons, en primeur, de découvrir les nouveaux moyens qui seront à la disposition des élèves dès la rentrée 1999.

Les bases théoriques Le modèle d'éducation au choix professionnel que nous avons choisi se fonde sur les travaux de Noiseux et de Pelletier de l'Université LAVAL à Montréal. Ces chercheurs ont démontré qu'il existe une manière pertinente d'opérer un choix et que cette manière peut s'apprendre, s'entraîner et se développel: Pour faire un bon choix, il est nécessaire de bien connaître son environnement professionnel et social, de se connaître soi-même et enfin d'être capable d'apparier ces deux connaissances de base. Leur approche, baptisée «Activation du développement vocationnel et personnel (ADVP)>> a été largement développée dans les pays francophones, notamment au Québec et en France.

L'expérience valaisanne En 1990 les anciens cours «d'Information scolaire et professionnelle R~-M.i1999

(ISP)>> étaient en butte à de nombreuses critiques. Le fait de confier à des enseignants le soin d'informer

sur les professions était en particulier nlÎs en caus"e par les enseignants

eux-mêmes et par les représentants des milieux professiOlmels. r:Office d' orientation a donc décidé d' ex-

fice d'orientation a décidé de mettre à jour le programme EDC tout en conservant la ligne de base de ]' ADVP. Des animateurs EDC chevronnés ont collaboré à la rédaction des nouveaux moyens et les ont tes-

tés dans douze classes.

plorer de nouvelles voies et a mis en

œuvre le programme intégré d'éducation au choix LIBELLULE 91 qui

Et voici EDC-NEW!

reprenait les concepts et, en grande

Le nouveau manuel EDC s'articule

partie, les manuels français. Dorénavant les animateurs d'éducation au choix centraient leurs efforts SUl' l' avance du programme EDC tandis que les élèves étaient ainsi amenés à s'infonner grâce à une abondante documentation adaptée, à des visites d'entreprises systématisées, à des stages en entreprises et à des entretiens avec les psychologuesconseiller(e)s en

autour de trois axes:

orientation,

Après trois années de test, le programme a été évalué. Il en est ressorti une sa tisfac-

tian générale mais quelques critiques claires. Le manuel de l'élève était jugé trop verbeux et trop long. Le nombre de thèmes proposés n'était pas compatible avec le temps à disposition. Fort de ces appréciations, après huit années d'application, l'Of-

1. Apprendre à s'informer. 2. Apprendre à choisir. 3. Apprendre à réaliser.


Il

1

Chacun de ces axes invite l'élève à répéter la démarche de choix de façon qu'il puisse découvrir et exercer sa propre méthode de choix. Les deux premières parties sont exercées en deuxième année du CO tandis que la troisième sera introduite en troisième année à l'aube du deuxième millénaire.

Le programme EDC en bref Le manuel de l'élève et le guide de l'animateur

Le nombre total de thèmes a passé de 39 à 15, ce qui permet une exploitation optimale des leçons. Chaque élève a le temps de s'exprimer et de laisser libre cours à ses propres rythmes d'apprentissage.

Les instruments de base du programme. Ils permettent de préparer l'élève à adopter une bonne méthode de choix. Ils l'incitent à s'informer en profondeur sur lui-même et sur son environnement socioprofessionnel.

La brochure INFO-TOP

Un autre effort principal à été porté sur la simplification et la lisibilité des consignes. Grâce à l'apport précieux des animateurs et des élèves qui ont testé le matériel, nous avons pu élaguer les textes pour n'en retenir que l'essentiel. La pertinence et la vivacité des illustrations de François Maret alliée à la clarté du graphisme de Bruno Clivaz rendent ce matériel très proche des utilisa-

C'est le complément indispensable au manuel. Elle donne toutes les informations de base sur les écoles et les professions qui font suite au CO.

La documentation Largement déclinée sur papier, sur CD-ROM et sur INTERNET, c'est la possibilité pour chaque élève de trouver dans son école des informations approfondies non seulement sur les formations et les professions mais aussi sur les places d'apprentissages disponibles.

teurs.

Le manuel s'accompagne d'un guide de l'animateur, lui aussi allégé et réduit à l'essentiel sur la base des critiques des animateurs qui testent le matériel.

La chance de toucher de l' œil et du doigt la réalité professionnelle en effectuant des visites d'entreprises.

Une indispensable formotion

Le guide de stage

Les animateurs EDC chevronnés pourront se contenter d' une matinée de formation aux nouveaux moyens. Cette rencontre est agendée mercredi 18 août. Les nouveaux animateurs bénéficieront d'un jour et demi de formation les 17 et 18 août. Nous pouvons compter sur l'apport des animateurs d'éducation au choix qui ont testé le matériel pour cette introduction.

Après une préparation minutieuse, l'élève découvre de l'intérieur un milieu professionnel en effectuant un stage de plusieurs jours dans l'entreprise de son choix.

Le passeport-info

La consultation d'orientation The last but not the least, chaque élève a la possibilité de rencontrer individuellement untel psychologue-conseiller(e) en orientation afin de définir personnellement son choix et de s'assurer des moyens de le réaliser.

---Notes

Maurice Dirren est directeur de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand.

Le nouveau manuel EDC, les ~ elles iliA;,l4

l

Pelletier et Bujold et coll. (1984). Pour une approche éducative en orientation. Chicoutimi: G. Morin.

2

Thommen et Dirren (1997). Educntion des choix: une expérience suisse. Llorioltation scolaire et professionnelle /la 4. R~-M.iI999

L'année scolaire 1998 -1999 a vu l'introduction, à titre expérimental, du nouveau manuel d' «(Education Des Choix». Plusieurs animateurs EDC du Valais romand ont accepté de le tester durant cette année et de rendre compte de leurs expériences et remarques au comité de rédaction chargé de le définir. Ce nouveau manuel est marqué du sceau de la collaboration. En effet, si l'ouvrage a pu, dans un délai relativement court, êh·e réalisé et inh·oduit dans les classes pilotes, c'est grâce à l'étroite collaboration entre les spécialistes de l'Orientation scolaire et quelques animateurs EDC qui ont participé, l'été passé, à la rédaction du manuel. Cet ouvrage est le résultat de la réflexion et de la mise en commun des idées et des souhaits des deux partenaires, soit: toute la démarche méthodologique élaborée par les professionnels de l'Orientation scolaire conjuguée à l'expérience pratique des animateurs, spécialistes du terrain, chargés de l'appliquer. Objectif final: Le cours EDC doit être accessible à tous les élèves et particulièrement à ceux qui choisissent la voie professionnelle. Le comité de rédaction a donc pris soin de créer un manuel au graphisme attrayant et au vocabulaire adapté. Le nouveau programme EDC est actuellement au stade de l'expérimentation dans une dizaine de classes de différents cycles d'orientation du Valais Romand. Les animateurs font part de leurs remarques et critiques - positives ou négatives mais toujours constructives - pour chaque module, dans un dossier R~-MaI1999

d'évaluation préparé par les responsables de l'Orientation scolaire. Lors de réunions communes Orientation - Animateurs, ces dossiers sont

analysés. Ils constituent ainsi la base de toute modification, graphique ou textuelle de chacun des modules, si nécessaire.

Orientation scolaire, animateurs-enseignants, démarche EDC: une réalité Toutefois, le grand changement réside dans le fait que le livre EDC est remplacé par différentes séquences, qui font toutes l'objet d'un tirage particulier. Cette option présente plusieurs avantages non négligeables. En premier lieu, il ne s'agit plus de chapitres tels que le lecteur a l'habitude de rencontrer dans des manuels classiques, mais de modules indépendants qui permettent, dans une progression logique, une sensibilisation au monde professionnel, une découverte de sa propre personne, une étude du processus décisionnel, l'ensemble devant conduire l'élève à l'objectif final: faire le bon choix. De plus, la démarche suscite davantage d'intérêt de la part de l'élève; elle a, en effet, le mérite de présenter des modules brefs et clairs. Les animations sont diverses et entraînent l'élève à les réaliser au mieux. En outre, le graphisme est fort attrayant pour l'élève. Les dessins sont remarquablement exécutés et expressifs, les textes sont courts, aérés et explicites; ils sont judicieu-

sement disposés; les consignes (avantage non négligeable) sont fort bien formulées; elles ne laissent planer aucun doute. Une question peut néanmoins se poser: faut-il garder le nouveau cours EDC sous la forme actuelle de séquences ou le présenter sous la forme d'un nlanuel? Esquisse d'une réponse partisane de plusieurs animateurs: Le principe de la séquence évite à l'élève la dispersion; il ne se concentre que sur un point précis du cours, ne «papillonne» pas; ainsi, il ne perd pas le fil conducteur de la démarche. De plus, le principe de la séquence facilite la correction ou la modification, à moindre frais, de tel ou tel module, selon les adaptations à apporter. Enfin, en fonction de l'actualité, il est toujours plus aisé de modifier un module que le chapitre d 'un livre qu'il s'agira de rééditer. On pense en particulier aux différentes séquences traitant des domaines et activités professionnels, dans lesquels des métiers peuvent naître ou disparaître. Que peut-on prévoir pour assurer la pérennité du nouveau programme EDC? Tout d'abord, un cours de formation pour les animateurs - anciens ou nouveaux -. Ce cours aura lieu au mois d'août 1999. De plus, un suivi dans le futur. Il paraît important que le cours EDC soit adapté à une réalité qui évolue de plus en plus vite dans un laps de temps toujours plus court. Pour assurer un tel suivi, ttexistence d'une com.m ission permanente de réécriture (composée en partie de


nouveaux animateurs formés) est indispensable. Que les nouveaux animateurs s'engagent avec convic~ tian dans cette entreprise! En conclusion, pour que ce nouveau programme puisse être évalué, il a paru important d'intégrer l'avis d'élèves de niveaux ou sections différentes qui ont vécu, toute cette année durant, la nouvelle démarche EDC.

Nouveaux documents EDC Avis d'élèves En temps qu'élève d'une classepilote, qu'as-tu ressenti de spécial lorsque tu as testé ces nouveaux documents? «Je me suis senti plus responsable» (Higinio). «C'était un privilège de pouvoir donner son avis pour améliorer certains documents» (Caroline) . «C'était sympa de nous demander notre vision des choses qui n'est pas toujours la même que celle des adultes qui créent ces leçons». As-tu des remarques à formuler concernant la présentation générale de ces séquences? (disposition, illustrations, ... ) «Les documents en couleurs sont super (malheureusement un seul par classe cette année), les illustrations géniales et la présentation excellente» (Laetitia). «TI manque parfois d'espace pour écrire nos réponses» (Matthieu). «Les illustrations nous permettent de mieux comprendre le sujet de la leçon» (Caroline). Quelles impressions te laissent les textes ou consignes que tu trouves dans chaque séquence? «Grâce aux objectifs, on sait bien ce qu'il faut retenir de la leçon» (Emmanuel). «Les consignes sont claires, les textes pas trop longs» (Christel) . «Quelques consignes pourraient être simplifiées» (Anastasia). Que penses-tu de la répartition, dans les leçons, des professions par apprentissages ou par études?

«Il me semble que l'on parle peu des professions par études et qu'on privilégie celles par apprentissages» (Caroline). «Dans une leçon, on parle d'une profession en particulier, ça n'intéresse pas forcément tout le monde» (Christel). Trouves-tu qu'en général, les leçons t'amènent à utiliser différentes sources d'informations? «C'est SÛli les exercices sont h"ès variés, ce qui nous pousse à utiliser plusieurs sources d'informations, telles que Infop, Infotop, répertoire des professions, dossiers, etc.» (Julie et Emilio). Aurais-tu un souhait particulier à émettre pour la nouvelle version qui sera proposée à tes camarades, l'année prochaine? «Il faudrait vraiment qu'on ait plus de «répertoires des professions» par classe, car on les utilise souvent et ce n'est pas très pratique de se les passer»). Sous quelle forme, à ton avis, devraient être présentées les séquences EDC? par leçons séparées ou dans un manuel relié? Pourquoi? Y vois-tu des avantages? Avis très partagés: «Le manuel nous éviterait des pertes ou des mélanges de feuilles» clisent certains. D'autres trouvent que <<.les leçons séparées nous procurent à chaque fois une nouvelle surprise, ce serait plus attrayanl». As-tu d'autres points positifs ou négatifs à relever par rapport à la présentation de ces séquences EDC? ~<Il faudrait raccourcir certaines anilllationS», ou «Je trouve ces documents très actuels), ou encore «Deux ou trois videos pourraient rendre le programme encore plus attractif» (Emilio). Après la découverte de ces différentes séquences, as~tu l'impression d'avoir avancé quelque peu dans ta démarche pour ton choix professionnel? Pourquoi? - «Oui, car maintenant, je suis vrai-

ment décidée à me lancer dans le domaine médical). - «Pas beaucoup, parce que mon choix était déjà fail» . - «Oui, car je pensais m'orienter vers un métier sans savoir vraiment ce qui m'attendait, tanclis que ces séquences m'ont encouragée à m'informen> . (Carla) - «Ces séquences m'apprennent à chercher au fond de moi-même et à découvrir ainsi mes domaines préférés».

Groupe des animateurs EDC qui testent les nouveaux moyens.

Collaborer avec l'orientation: "'*"

4

v.g~~ Le CO a comme vocation première d'orienter les élèves vers les voies scolaires et professionnelles les plus adaptées aux aptitudes et aux aspirations des jeunes qui le fréquentent. Pourtant, en observant la dotation horaire consacrée spécifiquement à l'orientation scolaire et professionnelle, on constate un paradoxe, puisqu'aucune période d'éducation des choix n'est attribuée à la 7e; la 8e se voit dotée d'une heure par semaine, la ge n'ayant que 10à 15 heures d'EDC.

La collaboration en 7e année Souvent, durant cette première année au cycle, les élèves ont déjà fort à faire pour s'intégrer et s'adapter de manière satisfaisante à leur nouvelle vie scolaire. La collaboration enseignant/ conseiller est principalement axée sur les cas d'élèves libérables auxquels le conseiller propose un entretien pour faire le point.

En 8e année Dans ces conditions, le thème de l'orientation se doit d'être abordé ailleurs que dans les plages qui lui sont spécifiquement réservées. L'enseignant de quelque branche que ce soit n'a d'autre alternative que d 'intégrer cette problématique dans la philosophie générale de ses cours. En outre, notre cycle a pour mission d'orienter quelque 600 élèves, la collaboration avec le psychologue conseiller en orientation survient donc COfllme une évidence. Comment un conseiller (à 80%) confronté à tant de situations uniques et urgentes peut-il gérer seul l'avalanche de demandes qui lui parviennent? Une stratégie soigneusement mise en place par le conseiller en orientation, en étroite relation avec les enseignants, permet de réaliser dans les meilleures conditions l'objectif d' orientation dévolu à l'école. La collaboration prendra des teintes ctifférentes en fonction du degré et de la section (ou des niveaux) des élèves. R~-Mai1999

Dès la 8e, la collaboration enseignant / conseiller doit impérativement s'intensifier. Les contacts sont cependant très différents en fonction de la section fréquentée par les élèves. Ceux qui se destinent aux études du d euxième degré altendent du conseiller des renseignements concrets concernant les choix à établir pour élaborer le programme de la première de collège. Dans ce domaine, particulièrement avec l'introduction de la nouvelle maturité, les enseignants ont intérêt à se renseigner, eux aussi, auprès du conseiller pour prendre connaissance des choix possibles. Le titulaire d'une 8e année s'appuie aussi SUf le conseiller en orientation pour que celui-ci livre son point de vue aux élèves désireux de se rendre au collège afin d'obtenir un avis fondé sur d'autres éléments que les notes. Pour ces cas, le contact enseignant/ conseiller doit être très étroit. Un aspect fondamental consiste à établir les liens avec les parents. En

plus des rencontres individuelles, le conseiller les rencontre une fois l'an pour leur présenter les possibilités de formation qui s'ouvrent à leurs enfants après leur passage au CO. La collaboration conseiller / enseignant s'intensifie davantage avec les professeurs des élèves de 8e année d e section générale. Une attention toute particulière doit être portée aux élèves qui se trouvent en fin d e scolarité obligatoire et dans une situation d'échec scolaire. Il est fondamental que le conseiller - qui souvent exerce de véritables fonctions de psychologue - suive de près le cheminement de ces élèves en difficulté. L'enseignant étant souvent démuni face à de tels cas, il peut s'appuyer en toute confiance sur le conseiller qui tentera de trouver des solutions concrètes. On pourrait imaginer que le titulaire rencontre les parents en présence du conseiller, qui apporte un avis externe pour des situations complexes semblant parfois insolubles. Enfin, très concrètement, il informe les enseignants des possibilités de stages pour les élèves qui terminent leur scolarité en 8e. Plus les situations sont difficiles, plus enseignant et conseiller collaborent étroitement: élèves dont les ambitions professionnelles ne peuvent pas être réalisées en raison de notes insuffisantes, élèves peu motivés, d'autres arrivant de l'étranger, certains avec des situations personnelles problématiques, etc.

En ge année C'est en dernière année que les élèves s'approchent le plus fréquemment du conseiller en orienta-


~~...i..~~.J....~

1iIt'. . .

L'orientation scolaire et p'rofessionnelle dans L'ÛtJk Quel est le type de questions que se posent les jeunes? - Quel est le bon moment pour un élève pour prendre contact avec la conseillère? - Et la motivation ... Comment rendre un jeune actif face à l'échéance de la fin de scolarité? Telles sont quelques-unes des interrogations recueillies lors d 'lUl petit (<micro-salle des maîtres» et qui montrent que les enseignants se préoccupent moins des techniques utilisées que du contenu réel des questions d 'orientation. tion. Les enseignants veillent à ce que les contacts s' établissent de la manière la plus profitable. Bien des élèves sont désemparés lorsqu'ils doivent entreprendre les premières démarches pour trouver une place d'apprentissage. Les enseignants, de leur côté, les aident à rédiger des demandes d'emploi et des cuniculunl vitae; le conseiller, quant à lui, met sur pied des ateliers d' aide au placement qui montrent à l'élève comment s' y prendre pour répondre à une annonce, se présenter à une entrevue, téléphoner à un patron . .. De plus il met à disposition des élèves les places d' apprentissage libres.

organisant, par exemple, des activités à l'intérieur de l'école qui permettent d' établir un meilleur lien entre le monde scolaire et le professionnel. TI présente des expositions, élabore des rencontres avec des apprentis ou des gens confrontés à la réalité économique.

En ge, les stages constituent le passage obligé pour bien des étudiants. D'entente avec les enseignants, le conseiller aide les élèves à organiser le stage. Certains sont parfois complètement démotivés face aux activités scolaires. S'ils sont hors scolarité obligatoire, un stage de longue durée peut aider certains élèves à en tirer souvent de grands bénéfices:

Finalement, et dans un autre registre, l'aide du conseiller est fondamentale pour les enseignants, lors de l'arrivée de nouveaux élèves provenant de systèmes scolaires totalement différents. Il établit alors un bilan d' orientation et conseille ensuite l'intégration du nouvel élève dans la classe la mieux adaptée à ses besoins et à ses aptitudes.

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au lieu de trainer leur spleen sur des bancs d' école, ils repartent d'un bon pied en effectuant des activités qui les motivent davantage.

La collaboration enseignantl conseiller est effectuée en respectant la demande de l'élève et / ou des parents.

Si l'enseignant est très souvent confiné dans sa classe pour présenter le cours d' éducation des choix, le conseiller, lui, sort de son bureau et va à la rencontre des élèves en

Les enseignants et le conseiller en orientation se doivent donc de relever ensemble le défi de ]' orientation, fondamental pour la réussite de nos élèves. En effet, la mission du CO ne peut pas être remplie par les enseignants seuls. Un cycle qui se veut réellement d'orientation se doit de compter sur un conseiller disponible, auquel on a donné les moyens de réaliser sa tâche. Ensemble, professeurs et conseiller constituent les piliers qui permettent aux élèves de construire solidement leur pont vers l'avenir.

L'~ Véronique Borgeat est enseignante au CO Saint-Guérin à Sion.

R~ - M.1 1999

L'orientation scolaire et professionnelle, dest d 'abord une question d'espace et de temps. Chaque cycle d 'orientation ou école secondaire supérieure réserve un espace dans ses locaux pour une psychologue-conseiller-ère, dont le pourcentage de présence est défini en fonction du nombre d'élèves. Cette présence dans l'école implique une identification très forte entre la fonction et la personne qui l'occupe, à la fois liée à un établissement particulier et indépendante parce que représentant l'extérieur. Le temps consacré à l'orientation est fonction de deux rythmes importants: - celui de l'école, qui influence la consultation; il semble logique que les rendez-vous durent une ou deux périodes et qu'ils gênent le moins possible l'apprentissage scolaire; R~·M.i1999

celui du monde professiOlmel avec les délais à respecter, la recherche et l'attente parfois longue d'une place d 'apprentissage. Délimités par cet espace et ce temps, quel rôle joue la conseillère et quel est son mode de coIlaboration avec les enseignants? Dans W1 contexte soda-économique mouvant, incertain, la voie choisie par l'orientation est de permettre l'autonomie, la responsabilisation des adolescents. Cet objectif nécessite une collaboration de tous les acteurs de la démarche. L'information, les passages en classe, les cours d'éducation au choix, les animations centrées sur la rédaction d'un curriculum vitae et d'une lettre de motivation sont autant de moments qui permettent ce mouvement vers l'autonomie et qui in1pliquent la psychologue-conseillère, l'animateur d'éducation au choix, les enseignants et la direction.

«

L'orientation scolaire et professionnelle, c'est d 'abord une question d'espace et de temps.

»

Cependant l'acteur principal reste l'élève et les interrogations des professeurs dans la salle des maitres du cycle d 'orientation de Troistorrents le montrent bien: la démarche de choix bien que facilitée reste personnelle. Si un espace et un temps

sont offerts aux élèves afin de leur donner des moyens d'opérer des choix, le jeune doit encore trouver son «espace-temps» propre à consacrer à cette dén1arche. Dans ce sens, la consultation est destinée plutôt au cheminement personnel et à une aide ciblée, en complément de la démarche de groupe. Une élève non-motivée en classe ne l'est en général pas plus face au choix. Les peurs et les images négatives du monde professionnel ou simplement de la vie après l'école sont souvent à l'origine de ce refus d'avancer. Comn1ent désirer s'intégrer dans un monde professionnel qui rejette son père et ses frères dans le chômage? C'est souvent là que la qualité de la relation entre les enseignants et la psychologue-conseillère intervient ... Elle permet par exemple au titulaire d 'aborder la conseillère et de lui dire qu'il s'inquiète pour une élève qui ne «bouge» pas et d 'imaginer des pistes pour le ou la mobiliser, tout en gardant lme confidentialité. Cette philosophie de l'accompagnement et du soutien à l'autonomie trouve un écho chez les jeunes d'aujourd'hui. Ils m 'étonnent souvent par leur patience, leur volonté, leur engagement vis-à-vis de la voie qu'ils ont choisie. Les nombreux stages lettres, concours d'admission ou même l'éloignement ne leur font pas peur pour peu qu'ils aient eu l'occasion de construire leur démarche. l

Je ne peux répondre aux questions lancées lors du «micro-salle des maîtres» et je sais qu'elles n'attendent pas de réponses toutes faites.

11


Elles montrent plutôt la sensibilité des enseignants pour l'après-scolaire et touchent le cœur même de la dynamique du choix, de cet espace et de ce temps nécessaire à chacun pour se trou ver.

En quelques chiffres Au cycle de Troistorrents, la psychologue-conseillère en orientation est présente le lundi et le mardi après-midi. Quelques chiffres pour l'année scolaire 1997-1998: 268 dossiers prêtés

L'~ Nathalie Stauffer Lange est psychologue-conseillère en orientation au CO Troistorrents.

30

élèves ont passé des tests et/ ou questionnaires d'intérêts

24

entretiens avec les parents

85

élèves ayant eu un ou plusieurs entretiens personnels

90

visites d'entreprises ou d'écoles (passeport-Wo)

••••••••••••••••••••••••••••••••

Une orientation professionnelle en !Ji ~ J.~~ Lorsque le préfixe "ré" apparaît, comme d ans ré-insertion, tout indique que la dite action est déjà du passé. Dès que cette action a pris une certaine importance émotivement ou temporellement sa cessation - volontaire ou non - enclenchera des sentiments de déception, de perte, d e tristesse et de colère, bref de deuil! Les auteurs, tel Bridges (1980), s'entendent pour dire que le deuil, avec ce cortège de sentiments, constitue la première phase de toute transition majeure. Si pour ce faire, les différentes cultures - surtout occidentales - ont mis au point de nombreux rituels, c'est que cette phase n'est pas facile.

Une transition Une fois le deuil accompli, apparaît une seconde phase qualifiée de neutre. Métaphoriquement, il suffit de référer au point mort (neutral) d 'une voiture; cet espace neutre qui permet, soit de ralentir la vitesse ou de l'augmenter, ou encore de faire l'arrêt complet. Pour mieux assu12

mer cette phase, il y a lieu de se tourner vers rOrient, car nos cultures, restant muettes à son sujet, font que trop souvent nous l'escamotons. Il en résulte alors une nette tendance à reprendre ou à rechercher, presque intégralement, ce qui aurait dû être deuillé; à tenter désespérément le «more of the same» au prix d'une transition avortée, génératrice d 'épuisement. Le neutre: perte de temporalité, errance dans les nuits glaciales. Comme le souligne Roberge (1998), ce sont ces nuits hivernales qui cassent mortellement le grain pour qu'au printemps il germe au centuple. Le neutre pleinement habité et vécu, s'amorce la phase du nouveau départ remplie de projets en émergence. Or justement, ces projets prennent racines dans le neutre, lequel a permis de prendre du recul et de trier, de sous-peser et d'explorer des «autrements.» Vessentiel est assuré, et l'éternel recommencement évité. Ainsi, lorsqu'une personne cherche à tout prix à retrouver, en tout ou en grande partie, l'ancien travail -

sans mutation aucune - tout indique que le deuil n'a pas été fait, que cette personne avance en regardant en arrière, qu'elle est passive ou réactive, plutôt qu'active et proactive.

L'insertion: des dimensions et une démarche incontournables Plus de quinze années de recherche m'ont permis d'identifier et de valider les quatre dimensions permettant de réussir psychovocationnellement une démarche d'insertion. En toute première instance, cette démarche doit pleinement tenir compte de l'environnement 50ciopolitico-économique (ou ESPE) du moment, si cruel ou pénible soit-il. Ici on ne s'attarde qu'à la perception subjective! c'est-à-dire au caractère «stimulateur» de cet environnement. Puis dans la démarche vient la dimension du SOI en tant que travailleur potentiel, produit à explorer et à exploiter. Il est alors question de R~-MoiI999

bilan quant aux je suis, je sais, je veux et je fais ainsi que de l'inégalité entre ces divers éléments. Comment combler ou minimiser à brèves échéances leur déséquilibre? Comment optimaliser les forces et les potentiels? Comment s'assurer de la noblesse des compromis? Ici, la conjoncture socio-économique et la sagesse humai ne militent pour l'élaboration d'un projet d 'insertion socioprofessionnelle qui s'étale! d'une part, dans le temps et dans l'esp ace (grâce au long, moyen et court terme), et d'autre part, qui mise sur un système de rôles et de sous-projets reliés aux besoins d'être, d'aimer, d'avoir et de pouvoir (Goguelin, 1992), assurant ainsi ultimement la vie, transitoirement peut-être la survie, mais jamais la mort!

compte de cet ESPE; le chercheur d'emploi est alors prêt, psychologiquement et stratégiquement, à affronter en toute objectivité cet ESPE avec ses règles les plus subtiles; il est prêt à jouer le jeu, peut-être même à le déjouer (Limoges, 1998). TI doit le faire en tenant compte de toutes les dimensions précédentes, donc, méthodologiquement parlant, ça dépend du contexte, ça dépend de sa personnalité et de son projet, ça dépend du lieu de recherche envisagé!

On peut alors aborder la troisième dimension qualifiée de LIEU de recherche, dimension qui actuellement bouleverse radicalement les stratégies d'insertion! les faisant passer de plain-pied à l'ère du virtuel, c'est-à-dire dans ce registre de l'information où la disconnection voire l'incohérence - des causalités physiques sont généralisées. Ainsi avec l'Internet on arrive au Louvre Du début à la fin d'une d émarche avant de partir! On estime présen- d'insertion, les enjeux sont fortetement que près de 80% des em- ment interpersonnels. Chaque diplois disponibles passent par ce mension implique dans son analyse registre! De plus en plus on ap- comme dans son traitement! la réplique et comble d es emplois - sou- férence à d'autres personnes pour vent de bons boulots à temps plein justifier et valider ses perceptions, et à durée indéterminée - qui n'exis- pour encadrer et supporter son action, sinon autent pas au cencune insertion tre de placement «Du début à la fin n'est possible ou dans les staou maintenue. tistiques de chôd'une démarche Selon Clavier mage, d'emplois (1998) et Bouofferts et d'em- d'insertion, les enjeux tinet (1998), il bauche, du moins est ici question pas encore parce sont fortement d'étayage, de réque cachés, nonseaux et de surdits ou intention- interpersonnels. jet. C'est pournels (Limoges, 1998). La quatrième dimension s'ap- quoi les approches éducatives et pelle MÉTHODE. Son slogan: Ça dé- préventives, particulièrement celles pend! Consolidé par le passage à s'inspirant de la pédagogie expétravers les dimensions SOI, LIEU et rientielle, de l'éducation psycholoMÉTHODE, consolidation qui s'est gique et du conseil groupaI, s'avèfaite sous la pression constante de rent les plus pertinentes, voire les l'ESPE stimulateur et en tenant plus efficaces.

>>

R~ ·MoI1999

Approches pertinentes également, si l'absence prolongée, surtout involontaire, de la vie active et productive éveille chez les personnes exclu es des symptômes importants (déni, colère, au todestruction), l'exclusion n'est pas pour autant une psychopathologie et ne doit pas être traitée comme tellei d'où le recours grandissant à ces approches. TI faut le redire, le chômage éduque et s'éduque.

cal~

L'~ Jacques Limoges est professeur chercheur, responsable de la maîtrise en orientation scolaire et professionnelle à l'Université de Sherbrooke (Canada).

Référence - Boutinet, JP. (1998) La pédagogie d u projet. Paris: PUF. - Bridges, W. (1980). Transitions. Reading : Addison-Wesley. - Clavier, D. (1 998) Manuel d'introduction au Logiciel Copilote Insertion. - Goguelin, P. et al. (1992). Projet professionnel, p rojet de vie. Paris: ESF. - Urnoges, J. et Lahaie, R. (1 998). OPTRA, programme~cadre d'insertion profession. nelle.Ste-Foy:Septembre/EAP. - Limoges, J. (1998) Dans le cadre d 'une insertion socioprofessionnelle, systématisation de la dimension «lieu:- Revue des sciences de l'éducation. 24 (2) 285-298. - Roberge, M. (1998). Tant d'hiver au coeur du c.hangement. Ste-Foy. Septembre / EAP.

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4If

Un modèle ~~ d'aide à la réinsertion f1.1)~ L'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand (OSPVR) a pris une part très active dans la lutte contre le chômage. Bien avant la création des Offices régionaux de placement (ORP), il a dispensé des cours d'aide à la réinsertion et des consultations spécialisées pour demandeurs d'emploi.

Contexte historique En 1992, un décret urgent du Conseil d'Etat du canton du Valais confiait à l'OSPVR la tâche de mettre sur pied un programme d'aide à la réintégration professionnelle des personnes sans emploi. C'est ainsi que fut créé un premier modèle basé essentiellement sur l'information collective des droits et devoirs des sans-emploi et sur une première orientation vers des cours de formation, des stages d'aide à la reprise d'emploi et des consultations individuelles. Quatre Centres d'information et d'orientation (CIO) mettant à disposition toutes les informations utiles sur l'emploi, les professions, les formations et les perfectionnements furent créés à proximité des quatre Offices régionaux de placement (ORP).

Modèle actuel Actuellement la collaboration interinstitutionnelle est largement valorisée. Nous avons tout d'abord identifié l'ensemble de nos partenaires en tâchant de définir précisément les activités de chacun. La multiplicité des intervenants a exigé une phase importante de né14

gociations et d'ajustements qui ont abouti à la création d'une charte de collaboration. Cette charte précise notamment les aires d'activité et les reconnaissances réciproques. Elle place surtout l'intérêt du consultant au premier plan. Nous avons mis en place ensuite un

modèle de programme de base favorisant la réinsertion professionnelle en nous inspirant, dans un premier temps du modèle proposé par l'Office fédéral du développement économique et de l'emploi (OFDE) puis en l'enrichissant et en le diversifiant sur la base de notre expérience et de contacts étroits avec l'Université de Sherbrooke au Québec.

tion aux entretiens d'embauche, rédaction de lettres de candidature personnalisée, préparation et rédaction d'un dossier de présentation.

passe. Par une action collective doublée d'une action individuelle la démarche cherche à leur redonner confiance en elles-mêmes. Consultation individuelle Les approches collectives sont largement favorisées. Elles se complètent souvent par une consultation individuelle qui permet un meilleur ancrage des compétences développées. Les divers ateliers ont une structure modulaire. TIs peuvent s'enchaîner selon les besoins ressentis par les personnes et par l'animateur.

cours «Quality nlanager» organisés

en particulier par le nombre de per-

par l'Ecole d'ingénieurs. Il assure aussi la formation de personnes en emploi temporaire subventionné et

sonnes qui recourent à nos services. En 1998, nous avons reçu 14'500 visi-

teurs dans nos CIO. 1918 adultes ont bénéficié d'entretiens d' orientation tandis que 1450 personnes fréquentaient nos ateliers d'aide à la réinsertion.

Perspectives d'avenir Fort de l'expérience acquise, notre office ouvre ses services à des clientèles de plus en plus diversifiées. C'est ainsi qu'il intervient dans les

a effectué, en collaboration avec

l'aRr: le replacement du personnel d'une entreprise obligée de fermer ses portes. Il apparaît maintenant que la procédure de reconnaissance et de validation d'acquis s'applique à de nombreux secteurs et personnes. Dans l'idéal, chacun d'entre nous pourrait faire le point sur ses compétences afin de les utiliser au mieux et de les faire valoir au moment d'entreprendre une nouvelle formation ou un nouvel emploi.

Reconnaissance et validation d'acquis Cette démarche permet à chaque participant de se construire un portefeuille de compétences et, le cas échéant, a conduire une validation d'acquis qui débouche sur une attestation officielle de reconnaissance et de validation d'acquis.

• •••••••••••••••••••••••••••••••

Relance Cet atelier s'adresse en priorité à des personnes démotivées qui ont le sentiment d'être dans une irn-

1). C(1~~

Les effets d'une démarche d'orientation pour des personnes ~ tv..v~ Pour beaucoup de personnes, le fait de vivre une période de chômage suscite plus ou moins rapidement un certain nombre d'interrogations.

Actuellement nous proposons les prestations suivantes: Séances d'information pour les

Parmi ces interrogations, celles qui

nouveaux chômeurs

prédominent concernent évidemment l'avenir professionnel. «Que vais-je faire, puisqu'il n'y a plus de

Elles sont organisées par les ORP mais sont co-animées par un conseiller ORP et un psychologueconseiller en orientation.

travail dans mon Inétier?», «suis-je vraiment encore suffisamment compétent par rapport à des jeunes qui

Projet et plan d'action Cet atelier aide le demandeur d'emploi à faire le point sur sa situation

ont appris les nouvelles techniques de travail ?»,

personnelle, son environnement pro-

changer complètement d'activité et d'apprendre

«est-ce le moment de

fessionnel, ses compétences et ses perspectives d'emploi. Au terme de l'ateliel; chaque participant élabore un plan d'action personnel en vue de sa réinsertion professionnelle.

Technique de recherche d'emploi Cet atelier vise à améliorer les chances du participant de rejoindre le monde du travail par la mise en œuvre de moyens adéquats: rédaction d'offres spontanées, prépara-

Le succès de notre action se traduit

un

En 1998, 14500 visiteurs ont poussé la porte du CIO. R~-MaiI999

nouveau

métier?»

Toutes ces questions engendren t parfois une grande inquiétude face aux incertitudes à venir, mais elles peuvent aussi avoir un effet positif. Le chômage peut représenter l' occasion d'établir un bilan de ce que l'on a

que l'on a acquises, et

r occasion

aussi de faire le point sur ce que l'on voudrait ou pourrait faire dans le futur. Certaines personnes s'attellent seules à ce travail de réflexion, mais il est souvent plus efficace de se faire aider par des spécialistes et de confronter sa vision des choses à celle d'autres personnes. C'est ce qui a amené les Centres d'information et d'orientation à proposer dès

1997 Wl cours intitulé «Projet et plan d' actioIl» (PPA) destiné aux demandeurs d'emploi qui ont besoin de clarifier leurs projets. Ce cours dure 4 jours et rassemble généralement entre 8 à 10 personnes. L'objectif est d'aider les participants à construire des projets professionnels réalistes et adaptés. Plus de 1350 personnes ont déjà bénéficié de cette prestation dans le Valais romand.

Les domaines à observer pour construire mon projet Mes compétences Ce que }e sais faire, en quoi fe petlx être utile â UI1 employeur

Le march' du travail Commel1l je peux repérer les endroIt!; oô l'on a be$Oln de fT1ft çompétences

Ma situation personneUe Mes points forts OU f~lbles , ma façon de surmonter le s ob5.tacle$

Ma ~paclbi d'agir Ma motivation,

'

mot1 plan d'action,

me s del1'lllrches

.

réalisé, des compétences G~~-~=.~~:!.~.·_~.~~~,,~ c,========-~~::.~''''!::~«~-:!~~.~.-;::.-;::.;,.ëj

R~-Mai1999

Un cours pour apprendre à construire des projets Pour construire un projet professionnel, il faut évidemment tenir compte des compétences de la personne. Il faut aussi se demander si ces compétences peuvent être complétées ou combinées différemment, et surtout si elles sont

recherchées sur le marché 15


Il 1\ du travail. Tout ceci sans oublier les intérêts et les motivations de l'individu, ainsi que les éléments clé de sa situation personnelle (santé, famille, finances, état d'esprit). L'analyse de ces différents points permet de définir le ou les projets qui ont les meilleures chances d'aboutir. Mais pour passer de cette définition théorique à la concrétisation du projet, il faut encore un élément indispensable: la motivation. Si la personne n'est pas motivée et ne croit pas ferfilement à ses chances, le projet restera au fond d' un tiroir. C'est pourquoi le PPA accorde une grande place aux moyens d' améliorer la confiance des participants en leurs chances de réussite. Ces moyens ont été définis à partir de la théorie de la résilience. En psychologie, la résilience définit la capacité d' une personne à surmonter des situations problématiques. Différentes recherches ont montré qu'il existe des facteurs qui favorisent cette capacité (par exemple comprendre la situation que l'on vit, être capable de trouver des alliés, identifier son propre pouvoir). Ces éléments sont abordés dans le COurs afin que les participants repartent mieux armés pour concrétiser leurs projets.

Quels sont les effets du (OUrs? Quatre jours pour apprendre à des personnes d'âge et de milieux sociaux ti·ès divers à élaborer et à concrétiser des projets professionnels, cela relève d'un pari audacieux. Il était donc important d'évaluer de manière précise les effets du cours, aussi bien à brève échéance qu'à plus long terme. Ceci a été fait en deux étapes. Tout d'abord, un questionnaire distribué au début et à la fin du PPA (destiné à mesurer les changements à court terme) a été rempli par 210 personnes entre avril et novembre 1998. Puis une enquête a été réalisée fin 1998 auprès d' un échantillon de personnes qui avaient suivi le cours durant l'année. Elle a permis de déterminer quelle était la situation des partici16

pants entre deux et dix mois après le PPA, et de mesurer l'évolution de leur opinion.

cours, 80 % changent d'avis et croient en leurs chances à la fin duPPA.

Les résultats montrent qu'à court terme on observe des changements significatifs à quatre niveaux.

L'évaluation montre également que le cours est considéré comme utile indépendamment du niveau de formation, de l'âge ou de la nationalité des participants. La perception de cette utilité est maximale juste à la fin du PPA (plus de 90 % des participants estiment le cours utile). Les personnes interrogées entre 2 et 10 mois après la fin du cours restent très positives (plus de 80 %estiment que le cours leur a été utile), ce pourcentage ne dépend pas de la durée écoulée depuis le cours. C'est la permanence du projet professionnel qui semble jouer un rôle prédominant sur la perception de l'utilité du PPA à long terme. Au moment de l'enquête, 35% des personnes disent avoir abandonné leur projet en route. Celles-là ont tendance à penser que le cours leur a été moins utile. On peut les comprendre, puisqu'elles n'ont finalement pas pu aboutir aux solutions qu'elles avaient imaginées. Toute la question est de savoir pourquoi elles ont dû renoncer, et si on aurait pu les aider à surmonter les obstacles rencontrés. C'est certainement à travers une meilleure collaboration entre les CIO et les offices régionaux de placement que cela pourra se faire. Cette collaboration

Le cours améliore très nettement la clarté des projets. Les participants sont 55 % à avoir des projets peu clairs au début du cours, ils ne sont plus que 16 % à la fin. Le cours améliore très nettement la connaissance des moyens de réalisation des projets. Au début du PPA, 65% des participants ne savent pas exactement qui pourrait les aider à réaliser leur projet. Ils ne sont plus que 15 % à la fin du cours. Le PPA améliore nettement le sentiment de maîtriser personnellement l'avenir. Au début du cours, près d' un tiers des participants estiment que leur avenir professionnel ne dépend pas d'eux-mêmes, mais plutôt d'éléments qui leur échappent. Près de 70 % de ceux qui avaient cette opinion ont changé d'avis à la fin du PPA et pensent qu'ils peuvent maîtriser leur avenir. Le cours améliore nettement la confiance des participants dans leur réussite. Parmi les personnes qui ont peu confiance dans leur réussite au début du

Perception de l'utilité du cours PPA Pourcentage de participants qui estiment le cours utile ou très utile

devra permettre un suivi des projets de manière à apporter l'aide nécessaire pour remotiver la personne ou élaborer de nouvelles solutions. Ceci permettra d'atteindre l'objectif final commun aux CIO et aux ORP, qui est la réintégration professionnelle des demandeurs d'emploi. Cet objectif n'est pas utopique puisque les résultats de l'enquête montrent que le pourcentage de participants qui travaillent augmente régulièrement avec le temps. Et si l'on se centre sur ceux qui ont quitté l'assurance chômage parce qu' ils ont retrouvé un emploi fixe, on s'aperçoit que près des trois quarts d'entre eux ont une activité correspondant à l'un des

Si les éléments statistiques amènent des informations fiables pour une évaluation objective, les preuves les plus vivantes de l'utilité de ce genre de cours sont peut-être apportées par d'autres voies. C'est un sourire, un regard, une phrase entendue à la fin d' Wle journée: «vous m'avez aidée à Cl·oire en mes possibilités», «ce qui m'a fait le plus de bien, c'est de rencontrer des gens qui partagent mes préoccupations et de voir que je n'étais pas seul à me poser des questions», «ce qui est bien chez

vous, c'est qu'on sent que vous essayez de nous comprendre». Ces éléments là sont difficilement quantifiables par des graphiques et des pourcentages, mais ils aident certainement aussi les psychologues qui animent le cours PPA a croire fermement à l'utilité de leur travail.

L'~ Daniel Cordonier est psychologue. Il est responsable de l'évaluation des cours CIO.

• •••••••••••••••••••••••••••••••

Nl1M41~ tendances dans la documentation C;.g~ Il ne peut y avoir une bonne orientation sans une excellente information scolaire et professionnelle. Pour répondre à ces besoins, les offices d'orientation ont mis l'accent sur un développement particulièrement important des centres de production documentaire chargés de créer, de rassembler et de mettre à jour divers documents d'infonnation sur les professions, les fonctions, les écoles, les institutions de fonnation officielles ou privées, les possibilités de perfectionnement et de formation continue, les places d'apprentissage, le marché du tra- . vail ... Afin d'optimaliser la qualité des renseignements proposés et de rationaliser leur activité, les professionnels de l'information, le plus souvent des rédacteurs, dans le cadre des offices d'orientation, travaillent généralement en équipe et collaborent avec d'autres équipes de production. C'est ainsi qu' une collaboration interinstitutiOlmelle et

R~-M.i1999

projets élaborés durant le PPA. Ce résultat confirme à la fois le réalisme des projets et la motivation engendrée par le cours.

R~-M.i1999

intercantonale s'est accentuée ces dernières années et prendra, à l'avenir, encore plus d'importance et d' intensité. Il n'est plus possible, de nos jours, de travailler de manière isolée. En Suisse romande, une Commission de production documentaire réalise et propose, depuis

«

TI n'est plus possible, de nos jours, de travailler de manière isolée_

»

quelques années, toute une série de documents d'information, répondant ainsi aux besoins exprimés par le public en général et par les milieux institutionnels. En Valais, ces différents moyens d'information réalisés tant sur le plan romand que sur le plan cantonal,

peuvent être consultés ou empruntés dans les centres d'information et d'orientation (CIO) et dans les différents établissements scolaires secondaires des 1er et 2_ degrés: cycles d'orientation, écoles supérieures de conunerce, écoles du degré diplôme, écoles préprofessionnelles, lycées-collèges. L'encadré ci-après donne une vue d'ensemble des principaux documents à disposition.

Evolution de l'information L'information scolaire ou professionnelle écrite, audiovisuelle, télématique ou autre, en constante évolution, demande de la part des professionnels qui la produisent une remise en question continuelle en fonction des goûts, des intérêts et des exigences du public. Celui-ci réclame des renseignements facilement déchiffrables et d'un accès aisé et rapide. Les services de documentation sont ainsi amenés à faire

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Dossiers professionnels (Support: cahiers) Ces dossiers d'information illustrés présentent de façon détaillée (environ 30 pages) toute une série de professions et de secteurs pro~ fessionnels.

une analyse en profondeur et une réflexion attentive sur les différents documents qu'ils diffusent. Actuel~ lelnent, ceux-ci se présentent, soit sous forme d'informations relative~ ment importantes pour un même sujet, soit sous forme d'informa-

InfOP

tions succinctes.

(Supports: CO~ROM et col/ection papier) 650 fiches d'information proposent de manière succincte (2 pages), mais complète, toutes les professions et fonctions (description, forma~ tian, perspectives professionnelles, adresses). Le CD~ROM permet d'obtenir des informations à partir de plusieurs critères de recherche: liste des professions, numéro Swissdoc (domaines professionnels), activités et intérêts. Règlements d'apprentissage (Support: fascicules pour chaque profession) Pour toute profession reconnue par la loi fédérale sur la formation pro~ fessionnelle, il existe un règlement fédéral d'apprentissage. Ce docu~ ment dOlme toutes les indications concernant la durée et le but de l'ap~ prentissage, les connaissances à acquérir et les exigences des examens finaux. Moyens audiovisuels (MAV) (Supports: CD-ROM et cassettes vidéos) Des diaporamas ou des films donnent, en 10 minutes environ, une vue d'ensemble sur une ou plusieurs professions. UNIINFO

(Supports: CD-ROM et col/ection papier) Cette collection de 500 fiches en français et en allemand présente toutes les formations universitaires et polytechniques en Suisse. Bourse de renseignements sur les cours de formation continue offerts aux adultes (BOP). (Supports: Internet et bornes informatiques) BOP est une bourse informatisée de renseignements. Elle permet d'avoir accès à l'ensemble des cours proposés aux adultes en Suisse pour leur formation professionnelle ou personnelle. La recherche détaillée de chaque offre de perfectionnement peut se faire selon les domaines professionnels et les lieux de formation. Ecoles «Ecol'Info» de Suisse romande (Supports: CD-ROM et col/ection papier) Cette collection répertorie l'ensemble des écoles de Suisse romande. Des renseignements sont donnés sur la formation, les titres délivrés, les conditions d'admission et le coût des études. Jobview (Supports: CD-ROM et 8 fascicules par domaines professionnels) Cette collection, destinée en priorité aux adultes en quête d'emploi, présente les principales professions et fonctions de base dans divers secteurs professionnels. Les informations peuvent être obtenues à partir de diverses clés de recherche. 18

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(Zapper» dans un document avec beaucoup d'information Moyens privilégiés pour dormer des renseignements détaillés sur les professions et les fonctions, ces do~ cuments de référence, notamment les dossiers, sont très utiles pour aider à une décision d'orientation personnelle. Axés principalement sur le professionnel, ils décrivent, souvent de manière précise, le cadre d' une activité et son environne~ ment social. Le mode de rédaction et de mise en forme de ces instruments favorise un décryptage et une leCture fractionnée, permettant de «zapper» et d'aborder un sujet ou une information par diverses portes d'entrée.

Finis les textes trop longs et souvent trop littéraires qui demandent une lecture continue et fastidieuse. Ter~ minées certaines présentations ar~ chaïques et ennuyeuses. La recherche d'information doit être facilitée par une présentation agréable, au graphisme fonctionnel et accro~ cheur. Trouver l'information dans une structure organisée La majorité des documents propo~ sés au public par les services d'orientation professionnelle se présentent, actuellement, de manière sommaire et structurée, sans com-

mentaires particuliers. Ne sont men~ tionnés que les éléments vraiment utiles, sans artifices particuliers. Proposés sous forme de papier, et le plus souvent au moyen d' un sup~ port informatique (CD-ROM, mul~ timédia ... ), ils permettent de trouver très rapidement l'information souhaitée.

R~-MaI1999

Les nouveaux moyens de communication et de diffusion de l'information Les supports «papier» utilisés abondamment et presque exclusivement jusqu'à nos jours perdent progressivement de leur importance. Ils laissent une large place à des moyens plus facilement maniables et permettent une approche de l'information plus aisée et rapide. Le public veut savoir tout et tout de suite. Les services documentaires doivent tenir compte de cette nouvelle ten~ dance. Ils s'organisent de plus en plus en pool de production et en réseau de diffusion. Support CD-ROM Actuellement en vogue, ce support efficace et peu encombrant permet de transmettre une quantité d' infor~ mations et de proposer des clés de recherche, souvent ludiques, donnant la possibilité de trouver aisé~ ment les renseignements désirés. Ce nouveau moyen de diffusion oblige les professionnels de la docu~ R~-Mail999

mentation à maîtriser les logiciels, notamment les bases de données, favorisant ainsi la mise en place structurée de l'information. Une connaissance relativement élevée des moyens informatiques s'impose. TI ne suffit plus de rédiger des documents, il faut également être en mesure de les mettre en forme et de les présenter de manière agréable invitant à la recherche.

Mise en réseau des données Dans un avenir proche, la nlajorité

de l'information documentaire sera diffusée par le canal de réseaux de données. L'utilisateur aura accès à

des renseignements plus riches, plus complets, plus transparents aussi grâce à des critères de recherche multiples et combinables. Les avan~ tages liés à l'informatisation et à la mise en réseau de fonds documen~ taires dans le domaine de l'orientation professionnelle sont en effet multiples: En voici quelques~uns: - accès rapide aux informations dans leur exhaustivité, - réduction du volume des documents édités sur papier,

- frais de développement et de maintenance réduits, - mise à jour régulière des informations,

- mise à disposition de tian sur Internet.

l'informa~

Internet A l'aube de l'an 2000, personne ne peut rester indifférent à l'utilisation d'Internet pour rechercher de l'in~ formation dans quelque domaine que ce soit. L'orientation scolaire et professionnelle n'échappe pas à la règle. Dans un proche avenir, l' en~ semble de l'information documentaire produite par les offices d'orientation sera accessible et consultable sur notre site Internet (http ://www. orientation-vs.ch).

L'~ Germain Bétrisey est rédacteur documentaliste.

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"""

LU POUR VOUS les multiples facettes du métier d'enseignant

Plusieurs f-'U'~~~ en une Aujourd'hui, l'on classe volontiers le métier d 'en-

Michel Barlow, qui ennels et la nécessité de seigne dan s un LU.T de seignant parmi les missions impossibles. Probable- décomposer l'activité Lyon et à l'Institut su- ment - en partie du moins - parce qu'il s'agit d 'une sans pour autant empéli eur de pédagogie de tâche aux multiples facettes. Partant de ce constat, pêcher l'élève «de créer Paris et qui est l'auteur sa propre stratégie». d' une trentaine d'essais Michel Barlow tente un essai de définition du méphilosophiques, litté- tier d 'enseignant dans son livre intitulé: «Le métier L'enseignant est-il un raires et pédagogiques, d'enseignant». méd ecin ? S'il ne l'est préfère parler d es parapas, il p eut néanmoins doxes du métier d ' enseignant que doit «préparer très soigneusement s'inspirer de la pratique médicale de ranger la fonction éducative dans sa stratégie» tout en «laissant place pour organiser son action (diagnosla catégorie des missions impossi- à la tactique, à l'improvisation sur le tic et pronostic pédagogiques). Sur bles comme le faisait Freud déjà. Et terrain», le modèle de l'examen clinique, du pour mieu x comprendre les paradiagnostic, de l'ordonnance du traidoxes du métier d'enseignant, Mi- L'enseignan t est-il un entrepreneur ? tement et de la visite de contrôle, on chel Barlow confronte tour à tour le Certes, le langage associe souvent a, par transposition, l' analyse de la métier d'enseignant à celui d'arti- sur le plan symbolique du moins situation et de la tâche, l'élaborasan, de médecin, d'homme politi- les domaines de l'entreprise et de tion des objectifs, le repérage des que, etc. Au fil des comparaisons l'école. Mais au-delà, On a plutôt prérequis, l'évaluation initiale des avec ces différents métiers, il écoute l'impression que ces deux univers compétences d es élèves, la conduite ce que disent les professionnels en sont incompatibles, et pourtant Mi- de la formation, l'évaluation finale. essayant d e suivre parallèlement chel Barlow nous démontre le conl'enseignant dans les étapes de sa traire. Ces d eux professions ont en L'enseignant est-il pharmacien ? La stratégie: définition d' un projet, choix commun la recherche de l'efficacité pharmacopée, liste des médicades objectifs, création de moyens pé- de la tâche et l'attention portée aux ments existant sur le marché, n'est dagogiques, régulation de l'action, relations humaines. La comparaison pas sans rapport avec les taxonoévaluation, etc. Au travers de cet es- ne tient cependant pas jusqu' au mies (ou taxinomies) d' objectifs sai, Michel Barlow donne sa vision bout, puisque le but final de l'entre- (dont la célèbre taxonomie des obde la pédagogie. prise - à savoir gagner de l'argent jectifs cognitifs de Bloom). Dans les est à l'opposé de celui de l'école. deux cas, des précautions d'emploi (intérêt et limites) sont à respecter. Rencontre avec neuf métiers L'enseignant est-il un artiste-interprète ? En d'autres termes, la péda- L'enseignant est-il un éducateur ou Tout d'abord, l' enseignant est-il un gogie serait-elle un art? Là, l'analo- un rééducateur ? Par le biais de cette chef de guerre? Faut-il voir un lien gie entre l'image du professeur face rencontre avec le métier d'éducateur entre les plans stratégiques et la tac- à ses élèves et celle du comédien ou surgit l'interrogation «sur l'interactique éduca tive ? Comme l'écrit Mi- du musicien face à son public vient tion de l'affectif et de l'intellectuel» chel Barlow, l'idée de la comparai- immédiatement à l'esprit. Cette ren- dont le point de contact est la "fason entre l'enseignant et le militaire contre entre l'enseignant et l'artiste meuse» motivation de l'élève. «peut paraître farfelue», mais la res- est l'occasion pour Michel Barlow semblance entre ces deux univers de dire qu' «il n'y a pas de péd ago- L'enseignant est-il un homme polin'est pas si incongrue. Après tout, gie par objectifs, tout au plus une tique ? L'enseignant a une responsajusqu'il n'y a pas si longtemps, l'uni- pédagogie pour atteindre des objec- bilité à l'égard de ses élèves tout forme et les défilés dans les rangs tifs.» comme l'homme politique en a enétaient de rigueur dans le monde vers ses électeurs. La stratégie rigouscolaire. Michel Barlow va plus loin L'enseignant est-il un maître artisan ? reuse ne doit pas pour autant l'emen montrant que l'enseignant est à La comparaison met en évidence pêcher d'être créatif p our trouver la fois stratège et tacticien. Celui-ci l'importance des objectifs opération- des solutions. 20

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L'enseignant est-il un magistrat? A l'image du magistrat, l'enseignant est amené à juger le niveau scolaire de ses élèves. Pour Michel Barlow, c'est l'occasion d'en arriver à la conclusion qu' «évaluation formatrice et sommative-normative doivent prendre appui l'une sur l'autre, plutôt q ue de chercher à s'évincer mutuellement».

L'enseignant en quatorze paradoxes Au terme d e son essai de d éfinition, Michel Barlow relève les nombreuses antinomies et les nombreux paradoxes du métier d'enseignant qui se sont dégagées au fur et à mesure des comparaisons. Pour ce qui est des paradoxes, Michel Barlow en formule quatorze dans son ouvrage :

1. La pédagogie est d'autant plus créatrice et respectueuse des libertés qu'elle est plus structurée. 2. La pédagogie est d'autant plus efficace (en termes de tâche) qu'elle est plus soucieuse de la personne d es élèves (la «base») . 3. La pédagogie est d'autant plus ambitieuse qu'elle se donne des objectifs réalistes et accessibles.

4. Le pédagogue est d'autant plus actif qu'ayant balisé l'itinéraire d e l'élève, il laisse celui-ci faire lui-même son chemin vers les savoirs, savoir-faire et savoirêtre ainsi définis. 5. Les objectifs sont d'autant plus utiles qu' on ne majore pas leurs rôles. 6. Plus le point d' arlivée de la formation et ses étapes sont précisément présentés, et plus l'élève est libre et actif pour marcher d ans cette direction. 7. Le pédagogue prépare d' autant mieux l' avenir de ses élèves qu'il connaît leur p assé et accompagne leur présent. 8. L'évaluation de la formation n'a pas de sens à l'arrivée (Evaluation sommative) si elle n' a pas été présente au départ (Evaluation initiale) et tout au long de la route (Evaluation permanente). 9. La péd agogie est une action qui se pense et une action qui s'agit. 10. L'intérêt des taxonomies existantes est d'inciter chacun à élaborer ses propres taxonomies. 11. On éduque d' autant mieux l'intelligence d'un enfant qu'on n'oublie pas son affectivité et son corps; on éduque d'autant mieux l'affectivité d' un enfant, etc.

L'enseignant peut s'inspirer de la pratique médicale pour organiser son adion.

12. On est d'autant plus réaliste et

efficace qu'on est plus idéaliste (qu'on laisse ses finalités inspirer le d étail de son action). 13. On est d'autant mieux enrichi p ar ces interpellations extérieures qu'on parvient à les faire siennes, qu'elles rejoignent ce qu'on est déjà ! 14. La meilleure façon de préparer un élève à subir des épreuves d'évaluation sommativenormative (examen, concours, etc.), c'est de mettre en œuvre to ut au long de son apprentissage une authentique évaluation formative (voire formatrice) et réciproquement, rien ne rend plus efficace l'évaluation formative que la perspective de d evoir céd er le pas à une évaluation normative ! Comme le suggère Michel Barlow, le lecteur peut à son tour «prolonger la rencontre avec de nouvelles professions qui relanceraient la réflexioll» . li cite quelques autres pistes fournies par ses élèves d e J'Institut supérieur de pédagogie de Paris : l'enseignant n'est-il pas une sorte de publiciste (qui doit convaincre rationnellement l'intellect et susciter l'imagination), une sorte de metteur en scène (qui ad apte pour cllacune d e ses classes les connaissances universelles), un av iateur (qui doit conjuguer technicité et passion) ou encore une sorte de comédien. Et il termine en ces termes: «N'est-ce pas le propre de l'action humaine d'être ainsi tendue entre d es appels dialectiquement contradictoires ?».

Nadia Revaz

Référence Michel Barlow. Le métier d'enseignant.

Essai de définition. Paris: Anthropos,

coll. Education, 1999. R~-M.iI999

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II

"'"

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RENCONTRE Marie-Paule Zufferey-Ravaz

dans l'enseignement spécialisé, que l' école ne fait pas farouchement tout ce qu'il faut pour corriger les inégalités.

Que pensez-vous du projet de Haute école pédagogique (HEP) présenté récemment? C'est un cornprOInis bien

Lois pas assez révolutionnaires

nous toujours défendu, pour la HEP, la solution d' un institut bilingue. Dans l' idéal, l'idée même d'un campus était inté-

valaisan. Nous avOns quant à

Du ~ au perchoir

ressante, mais bien sûr irréali-

Marie-Paule Zufferey-Ravaz est la deuxième Valaidans une «classe ressanne à monter au perchoir. La nouvelle présidente source». Cela permet à du Grand Conseil est aussi enseignante spécialisée. des élèves de classes Elle peut donc porter un regard averti sur les dossiers dites normales d'entrer dans une classe scolaires passés, présents et futurs .. . spéciale pour certains

Mère de famille, enseignante spécialisée, députée socialiste et toute nouvelle présidente du Grand Conseil valaisan: voilà résumé en quelques mots le curriculum vitae de Marie-Paule ZuffereyRavaz. Si le parcours politique de la première citoyenne du canton est très simple (députée depuis 1993, présidente du Grand Conseil depuis le 10 mai denùer), sa trajectoire professionnelle est plus complexe. MariePaule Zufferey-Ravaz a d'abord enseigné successivement en classes primaires à Saint-Luc, Sierre et Vissoie. En 1981, le Centre scolaire d'Anniviers travaille à titre expérimental à la mise en place de l'appui pédagogique. Elle participe à la réfleJdon et à la mise en place de

liste à accéder au perchoir, MariePaule Zufferey-Ravaz a vécu en tant que députée les tribulations malheureuses des récents projets de lois scolaires. Aujourd'hui, elle s'apprête à conduire un législatif cantonal dont les problèmes de formation seront une des préoccupations majeures: école des métiers, adhésion à l'accord intercantonal sur les Hautes Ecoles Spécialisées, projet de Haute école du Valais, loi sur la formation des adultes.. . Il nous a semblé particulièrement intéressant de connaître son opinion sur les problèmes scolaires d'hier et d' aujourd' hui.

cette structure au niveau prinlaire.

Parallèlement, elle suit dès 1982 le cours en emploi pour maîtres de l'enseignement spécialisé donné à Sion par l'Université de Fribourg. Elle obtient en 1985 son diplôme de pédagogie curative scolaire. 1.' enseignante spécialisée assme dès lors des cours d'appui pédagogique au CO de Vissoie puis à celui d'Ayent. En 1988, elle participe à la mise en place du centre de préapprentissage mixte de l'Institut Saint-Raphaël. Dès 1991, elle revient à Sierre pour y dispenser des cours de soutien de langue aux élèves non francophones du CO de Siene. Cette année, MariePaule Zufferey-Ravaz partage son temps d' enseignement entre une classe-ressource et des cours d'appui. DeuJdème femme après Monique Paccolat et première femme socia-

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Marie-Paule Zufferey-Ravaz, enseignante spécialisée et socialiste, même combat? Un ultra libéral américain a écrit que «l'éducation est le derIÙer grand bastion de l'économie socialiste». Si on défend l'égalité des chances, la démocratisation des études, on a nécessairement des idées sociales. Et à plus forte raison si on défend les élèves en difficulté.

Un progrès formidable L'institution scolaire passe progressivement des classes spéciales à l'intégration des élèves en difficulté. Est-ce pour vous un réel progrès? C'est sans aucun doute une belle avancée. 1'ai enseigné cette année

cours sans être catégorisés. C'est un progrès formidable. Et en terme de coûts? C'est certainement plus cher. Il faut naturellement choisir entre le meilleur pour les élèves et le meilleur marché. C'est en cela que réside la difficulté. Nous sommes dans une période où on a d'une part la recherche absolue de l'excellence et d'autre part la recherche obsessionnelle de l'économie. C'est un choix de société. La qualité a un coût et je pense qu'on ne doit pas lésiner sur les moyens en matière d'éducation. Sans compter que l'accompagnement qu'on refuse aujourd'hui à un élève en difficulté peut coûter très cher demain à la société. Un député avait déclaré qu'il n'est pas normal que les enseignants les mieux formés - et les mieux payés - travaillent avec des enfants qui ne seront jamais rentables. Qu'en pensez-vous? Ce sont des idées qui ont cours aujourd'hui, mais je ne peux bien entendu pas être d'accord. Ça dépend naturellement de l'idée qu'on se fait de l'humanité. Je trouve que le principal défaut de notre société, c' est de ne prendre en considération que les meilleurs. Que fait-on des autres? Ce sont aussi des êtres humains. Les enseignants les mieux payés, les mieux formés doivent s'occuper de ceux qui en ont le plus besoin. 1'ai toujours trouvé, et c'est ce qui a motivé mon engagement ~~-M.11999

sable dans le contexte de ce canton. Le compromis paraît dès lors constituer une solution. Encore que quelquefois, les moyens termes suscitent

En qualité de députée, vous avez vécu E2000 différemment de la majorité des enseignants. Quelle était votre position au sujet des lois scolaires? Ces lois ne donnaient pas assez de garanties concernant les conditions de travail, par exemple les effectifs des classes. D'autre part, elles n'étaient pas assez révolutionnaires pour qu' on les regrette indéfiniment. Vous avez donc voté contre? Non, j'ai voté pour la loi sur l'enseignement et contre celle concernant le statut du personnel enseignant.

tout autant de résistances.

députés. Cela dit, le fait qu'ils aient contribué ou non à couler la loi n'a à mon sens pas grande importance. 1'ai le sentiment que ces lois, malgré le nombre de voix obtenues, avaient

Et que reste-t-i1 de ces projets aujourd'hui? l' aimerais que la réflexion qui a précédé ces votations ne soit pas perdue, qu'elle donne un souffle nouveau à J'enseignement pratiqué dans les classes valaisannes. Vous ne partagez donc pas l'avis de ce qui disent que tout ce qui était dans la loi est aujourd'hui interdit". Je pense que ceux qui disent cela parlent surtout des changements de type structurel. Toutes les propositions qui étaient pédagogiquement intéressantes peuvent à mon avis être explorées. Comment les enseignants sont-ils perçus au Grand Conseil. Le fait qu'ils aient contribué à couler un projet accepté par les députés a-t-il terni une image déjà peu reluisante? Les enseignants forment une corporation toujours très observée, que ce

soit par la population ou par les ~~-M.11999

été acceptées assez tièdement par le parlement. L'enthousiasme n'était pas proportionnel au score . ..

Difficilement réalisable Le bilinguisme est aujourd'hui très prisé. Que pensez-vous des expériences d'immersion pratiquées à l'école primaire? l' y suis favorable dans la mesure où cette conception de l'enseignement n'est pas réservée à une élite ou à certaines comn1unes qui ont les moyens de le faire. Si c'est un concept global, je suis d'accord. Mais je ne suis pas sÛl'e que cela soit prioritaire. Mais est-ce réellement possible d'organiser des filières bilingues dans toules les communes? Dans la pratique, c'est en effet difficilement réalisable et l'on va à nouveau vers une école à deux vitesses. Il faut donc réfléchir à deux fois avant de prendre cette direction.

Pour vous, le bilinguisme estil également une priorité dans la fonnation des enseignants? Le bilinguisme est à coup sûr un atout pour les enseignants, surtout dans un canton comme le nôtre. Ils ne faut certes par croire qu' ils seront capables d'enseigner indifféremment dans les deux langues. Cette obligation de suivre une année dans l'autre langue créera une dynamique : on peut par exemple imaginer que certains élèves prépareront leur almée en effectuant des stages en Allemagne. Cette HEP est ambitieuse. Les études y seront aussi longues que celles menant au brevet secondaire. Avec une année de plus, on peut obtenir une licence. Certains se demandent qui, dans ces conditions, voudra encore s'inscrire dans

cette école. Qu'en pensez-vous? D'une manière générale, je préfère les projets ambitieux. Cela dit, lors des premiers débats concernant la HEP, en juin 1996, j'avais exprimé l'idée que la meilleure formule était de confier la formation de nos enseignants à l'université. Venait en deuldème position la création d'une HEP romande et en troisième seulement la mise sur pied d' une HEPVS. Aujourd' hui, je pense que c'est une jolie solution à expérimenter, avec l'avantage de la proJdmité des apprentissages. Certains jeunes choisiront cette voie peut-être pour cette derIÙère raison. A voir ... Propos recueillis par P. Vetter 23


ACM

A,J,M4 décoratifs TIrés du livre , Fenst.rbüume, Neue O.koretionsideen>, A.Mossenkeil, en prêt à l'DROP à l'animation MM.

Coqs, poules et poussins

Alin d. ,olorer votre dosse de monièr. originale el de pouvoir la modilier ou Iii des saisons et des thèmes abordés, je vous propos. un. décoralion à partir d'une structure en bois •nlarme d'orbre.

les petils onimoux de 10 lerme sont réolisés en corton ondulé de ,ouleur. Ils sont coupés à double et collés ensemble olin d'être plus rigides. le bec, 10 nête, 10 queue, porlois les palles sont ,allés entre les deux corps .

C.t orbre p.ul être posé sur un sode ou suspendu. Il peut être en 2 ou 3 dimensions. Si 10 structure est solide, elle pourro servir de bose de décorolion duronl des années.

Cet orbre est suspendu et une tresse en rephio noturel olline le montage. Quelques rubans et du lierre orlilidel ,omplètent la dé,oralion.

(pholol)

Les clowns (photo 5) Pour ,ornavolou duront 10 période de possoge du ,irque, cel orbre mellro de 10 ,ouleur dans votre dosse. les downs et les ballons sont découpés dons du moosgummi. Des rubons de solin gornissenlle centre de l'arbre et permellent d'omo,her les dé,oretians.

La ferme (photo 2)

Halloween

l'arbre est posé sur un sode en bois bien solide olin d'être slabl •. Tous les animaux sont réalisés en bois dé,oupé.les nœuds en raphio naturel et en lissu complètent admiroblement bien cet arbre.

Ipholo 61 oiseoux sont réolisés.n bois et plo,és sur de la mousse ou du loin. On peut imaginer les modeler en lorine de bois ou pôte à sel.

Le printemps

Chats joueurs

Iphoto 3)

(photo 4)

Arbre de Noël

Grôce à une slructure de base plus ,omplexe, cel orbre 0 plus d. volume. les bran,hes lorment des ,roix.

l'orbre est recouvert de laines colorées. De petites pelotes y sont amo,hées; on peut imaginer ,réer des pompons de toutes les couleurs.

(phala 7)

les dé,oretions sont plo,ées sur des pots en terre cuite amo,hés oux bran,hes. Abeilles, co,dnelles, ,henilles, R~-M.i1999

les ,hais sont découpés dans du Moosgummi. R~- M.i1999

En oulomne, 10 mode .st à la lête d'Halloween. les dlrouilles sonl découpées dons de la ,orle colorée et dé,orées au leulre noir. Une guirlande de baies dé,are à merveille cet arrangement oulomnol.

les décoretions peuvenl êlre réolisées en pain d'épice ou en biscuit. les emparle-piéce permellenl de ,réer repidemenl des étoiles, des ,œurs ou des personnages. les motèrioux no-

tur.ls: houx, gui, baies ... sonl plo,és tout autour de la structure en bois. Je vous souhaite beou,oup de plaisir à ,réer des arbres dé,orolils avec vos élèves. Cerinne Dervoy Animelrice ACM

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... CONFÉRENCE

stratégie a-relationnelle ou de communication stratégique, le/ les mobbeurs comme anti-acteur / s, utilise / nt un pouvoir, de stagnation, de hiérarchie, pour séduire, pour réduire et pour détruire l'autre, dans un jeu fini, fermé. Autrui est celui qui peut nous déposséder de notre être (autre: alius: aliénationSartre). Autrui est aussi celui qui peut permettre de se connaître, de i

Renée Houde: le mentorat, ~ Mardi 25 mai 1999, à 20 h 15, à la Maison de la famille, à Saint-Maurice, l'Association La Fontanelle', de Mex, vous convie à une conférence-rencontre sur le thème: «Un pont entre générations, un défi relationnel: le mentorab>.

est centrée sur l'accomplissement de tâches développementales. Un mentor est quelqu' un qui manifeste un intérêt personnel pour l'autre et pour son développement. La tâche du mentor n'est pas tellement de conduire le jeune adulte vers un savoir nouveau, mais vers un voir

différent.

Pour Renée Houde, le menlor doit (on/irmer l'outre dons (8 qu'il eSl, el devienl.

construire des repères personnels, une boussole interne; à intégrer une

Le rôle de mentor implique de la sollicitude, soit le fait de se sentir

loi qui lui permette de vivre par lui-

concerné par un être, et d'en prendre soin. Le mentor confirme r autre

même, sans dépendre d'un «tuteur»

Un banc pour parler

externe permanent. L'enjeu psychosocial du "ütan de la vie, est décrit par Erikson (1963, 169-180) par la tension entre la générativité et la stagnation. Un mentor est une personne qui exerce sa générativité à l'égard du jeune adulte qui a besoin de pairs et de pères, pour s'individuer.

Dans les périodes de transformation, de crise de croissance, de chan-

Un rapport Je-Tu

est parti en voyage, il a confié son fils Télémaque à son ami Mentor. Mentor c'est d'abord le nom de quelqu' un.

gement, on se retrouve trop souvent seuL Nous avons chacune, chacun,

besoin de quelqu'un au bout du fil, de quelqu'un avec qui s'asseoir sur un banc pour parler, pour rêver,

pour se développer. Le mentor est ainsi une figure transitionnelle. Qui accompagne le passage. il/Elle est un accoucheur de rêve. Une sagefemme psychologique (Houde, 1996). Sans elle, sans lui, nous ne serions

Mentor: le nom d'un ami

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modèle. La relation mentorale n'est pas une modélisation.

La tâche du jewte adulte, consiste à

pas tout à fait la même personne.

Etre mentor, c'est une manière de mettre son expérience au service du devenir adulte des jeunes. Quand Ulysse, dans l'Odyssée d'Homère,

au moyen du dialogue [Je et Tu] que décrit Buber (1969), que Habermas (1987) nomme «l'agir communicationnel». Ainsi, la personnalité est un phénomène interpersonnel. Qui s'épanouit dans la relation intersubjective.

selon la perspective du cycle de vie, Boucherville, Canada, Gaëtan Morin

éditeur, 1989, 308 p. HOUDE (R.) - Le mentor : transmettre un

savoir-être,

Revigny-slU'-Ornain,

Hommes et Perspectives, 1996, 230 p.

Bibliographie des dlalions : BUBER (M.) - Je et Tu, Paris, Aubiel; 1969, 173 p. ERIKSON (E.H.) - «Les huit étapes de l'homme», in Enfance et société, Neu-

châtel, Delachaux & Niestlé, 1963, 169180.

HABERMAS O.) - Théorie de l'agir communicationnel, Critique de la raison fonctionna liste, Tome 2, traduit de

l'allemand par Jean-Louis Schlegel, Paris, Fayard, 1987, 447 p. LEYMANN (H.) - MOBBING La persécution au travail, traduit de l'allemand

par Edmond Jacquemot, Paris, Seuil, 1996,237 p. RICOEUR (P.) - «Evénement et sens», in PETIT O.-L.) (sous la direction de) L'événement en perspective Paris, Editions des Hautes Etudes en sciences J

sociales, 1991, pp. 41-56. WINNICOTT (D.w.) - «Objets transitionnels et phénomènes transitiOimels», De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 1969, 109-126.

ERIKSON (E.H.) - Identity and the Life Cycle, New Yord et Londres, Norton

Exercer sa générativité

Une personne nourrissante Qui n'a pas eu le sentiment de grandir par le regard, par l'attention d'une personne nous confirmant dans ce que nous sommes, dans notre rêve, nous invitant à vivre notre vie et pas celle de quelqu'un d'autre? Le mentor est une personne écoutante, nourrissante. Un passeur. Un catalyseur. Une personne qui donne le goût d'être et de relever des défis. Quelqu'un qui nous révèle à nous-même. On peut comparer le mentor au «bon parent» dont parle Wimücott (1969).

se reconnaître, de venir au monde,

Le mentor n'est ni une idole, ni un

La conférencière, Renée Houde, doc-

teure en philosophie, est professeure au Département de communication de l'Université du Québec à Montréal. Elle emmènera les participants dans une réflexion sur le rôle que nous pouvons jouer en tant qu'adultes, comme accompagnateurs du rêve de vie de jeunes adultes à la recherche de repères et de remères.

kf. relationnel

Ouvrages à lire de Renée Houde: HOUDE (R.) - Les temps de la vie, le développement psychosocial de J'adulte

Le mentorat reflète une qualité de rapport Je-Tu. Une qualité de regard interpersonnel. Nous grandissons dans la mutualité. Il y a des mutualités asphyxiantes, et des mutualités oxygénantes. Il y a des personnes nourrissantes et des personnes toxiques. Le regard qui a le pouvoir de reconnaître l'autre préside à une véritable expérience de rencontre. Le regard qui a le pouvoir d'aliéner l'autre (plutôt que de le reconnaître), est un regard qui

Une relation d'intimité

vole notre être. Un «mentor» négatif, enfermeJ empoisonne, emprisonne.

La relation mentorale est une relation d'intimité (Erikson, 1980). Elle

Le «Mobbing» (voir Leyrnann, 1996) en est un exemple. Dans ce type de R~-M.iI999

dans ce qu'il est et ce qu'il devient. C'est une relation d'être et d'êtres plus qu'une relation d'aide. En résumé, dans la pensée de Ricoeur (1991,41-56), ,da vie n'est pas une donnée, elle est une tâche». Dans la réalisation de cette tâche, nous avons une responsabilité, un rôle à assumer, pour permettre à la génération qui suit, d'entrer dans un monde ouvert. Un monde à inventer.

and Co, 1980.

PUBLICATION

«L'~ citoyen» La citoyenneté est souvent assimilée à l'exercice du droit de vote et donc à l'âge adulte. Et pourtant, la citoyenneté est d' abord un apprentissage de la vie en société, basé sur le respect mutuel, qui peut - et doit - commencer dès le plus jeune âge. Mais il faut pour cela changer notre regard sur les enfants, leur éducation et leur place dans la société.

Une conversation qui se poursuivra

mardi 25 mai prochain avec Renée Houde à Saint-Maurice. [Possibilité de commander la cassette d' enregistrement de la conférence].

Olivier Taramarcaz Pour le Comité de la Fontanelle, Mex ---Notes 1

Ln Fontanelle est une association pour la réinsertion sociale de jeunes en difficultés. Elle accueille des adolescents âgés de 15 à 18 ans, le plus souvent en situation d'échec scolaire et professionnel.

R~-M.11999

Il s'agit là d'un véritable défi que ce

L'intégration réelle de l'enfant dans la société ne peut toutefois avoir lieu que si les autorités le placent, avec sa famille, au centre des débats. La structure familiale change, l'on parle d'ailleurs maintenant de réseaux familiaux . C'est pourquoi la deuxième partie du dossier souligne la nécessité de mettre en place des politiques familiales et des politiqups d'accueil de la petite enfance qui répondent aux besoins actuels.

numéro de la revue «Petite Enfance»

n'a pas la prétention de relever. En revanche, son équipe de rédaction cherche à donner des pistes de réflexion en étudiant plus spécifiquement l'émergence de «l'enfant citoyen et partenaire». C'est ainsi que plusieurs auteurs se penchent sur les conditions à réunir pour que l'enfant soit partie prenante de sa propre vie, de son développement. L'enfant doit être partenaire des adultes en ce qui concerne sa propre éducation, mais également la définition de sa place dans la société en général, dans la ville en particulier.

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département romand, rue Caroline 1, 1003 Lausanne, tél. (021) 323 50 91, fax (021) 323 51 94, au prix de Fr. 7.50 27


RECHERCHE Comment les élèves de sixième (1112 ans) perçoivent-ils certains genres publics oraux, comme le d ébat télévisé ou l'agenda radiophonique? Que reste-t-il d' un message oral pris en note comparativement

au même message écrit ? Quelles sont les pratiques, quels sont les intérêts des élèves en matière d'audiovisuel ? C'est pour répondre à ces interrogations qu' une enquête, réalisée par un groupe de chercheurs de plusieurs centres cantonaux de recher-

che, a été effectuée auprès de 2000 élèves romands. Le but était de montrer que la compréhension de l'oral - contrairement à une idée préconçue - ne va pas de soi, même chez des élèves d e 11-12 ans, mais aussi de n,ettre en évidence des caractéristiques intéressantes concernan t les élèves en situation de compréhension d e l' oral.

L'oral peu enseigné La compré hension d e l'oral est certes omnip résente d ans la classe, mais elle est peu enseignée. Et parmi les pistes didactiques prop osées par les chercheurs romands, il y a la généralisation d' une éducation aux médias, une diversification des supports et des moyens utilisés en classe, un travail spécifique de la compréhen sion de ]' oral, un apprentissage de la prise d e notes, une di versification d es genres travaillés en classe. Les chercheurs estiment également important de travailler la compréhension de l'oral dans son ensemble et de favoriser une approche com me celle de l'Eveil au langage-Ouverture aux langues. Via un questionnaire sur les goûts, les intérêts en matière d'audiovisu el et les stratégies d es élèves en compré hension de l'oral, on y découvre que 69 % déclarent p osséder - soit pour la famille, soit person28

L'éducation ~~: rapport de l'Unesco

Compréhension de l'oral: une ~~ à inventer nellement, soit les deux -la totalité des moyens audiovisuels proposés (télévision, radio, walkInan, chaîne

stéréo, vidéo). Au chapitre des stratégies déclarées, il ressort que la compréhension en situation d'oral est augmentée lorsque les élèves disposent d' un double support visuel et aud itif. L'analyse des profils d'élèves d ans les différents groupes permet de constater que le temps passé à regarder la télévision diminue lorsqu' on s'approche d u groupe le plus fort. Cette tendance s' inverse pour ce qui est de la lecture et, chez les élèves experts, la lecture est

Source d' informations supplémentaire pour les cl1ercheurs, un questionnaire sur les activités pratiquées en classe, la fréquence et les critères d'évaluation en compréhension de

l'oral a été distribué aux enseignants des classes observées. Les enseignants interrogés disent pratiquer surtout des activités telles la compréhension de consignes, l'écoute et la compréhension d' un récit et le résumé oral d' u n message. Quant à l'écoute de messages audiovisuels et la conduite d'in terviews, elles ne sont que p eu voire jamais pratiquées en classe.

même considérée comme un plaisir.

Les élèves ont aussi été confrontés à la prise de notes d'informations radiophoniques, en l'occurrence un «Agenda de la semaine» qu'il s' agissaü de restituer. A noter que cette süuation a été soumise aux élèves sous deux modalités, orale ou écrite, les élèves aya nt effectué la tâche à l'écrit d evant servir de groupe de contrôle. En comparant les résultats, il s'avère que le taux de réussite de l' activité est nettement

moins bon à l'oral qu'à l' écrit et que des difficultés spécifiques à la situation orale existent.

Référence

Pas très différent d'il y a 20 ans

tion da ns plus d e 180 pays, ainsi que des tableaux récapitulatifs par région. Au chapitre de la condition enseignante et du profil des enseignants, il ressort que nombreux sont les p ays où la situation n'est pas très d ifférente aujourd' hui d e ce qu' ene était il y a vingt ans. En effet la Recommandation selon laquelle «pour entrer dans la profession enseignante, il faudrait avoir achevé les études prescrites dans un établissement ap proprié de formation) est bien loin d'être atteinte, en

particulier lorsque l' offre d' enseignants qualifiés croît moins vite que les effectifs scolaires. De plus, le contexte visant à contenir les dépenses d'enseignement et à accroître l'obligation faite aux systèmes édu-

Martin. Comprendre l'oral n'est pas si facile! Représentations de l'oral et compréhension de qu elques genres publics

oraux en sixième. Lausanne / Neuchâtel: LEP / IRDp, 1998. Pe ut être commandé à l'TROP directement au prix de 23 francs. (Tél. 032 / 889 86 14)

CO~I'RJI..N I) RL

l.'ORAl N'FSf l'AS SI FACILEI

Globalement, le «Rapport mondial sur l'éducation 1998» recense les tenda nces et évolutions récentes d e l'éducation et des politiques éducatives tout en examinant leurs inci-

dences sur la profession d'enseignant. Les principaux axes d 'analyse du rapport sont les suivants : le changement de la condition enseignante et du profil des enseignants, l'exercice de la fonction enseignante, mais aussi la pratique p éd agogique face aux nouvelles technologies. Au fil des pages, de nombreux encadrés présentent d e manière très résumée les grand es tendances de l'éducation au Canada, en Pologne, en Argentine, en France, aux Etats-Unis. .. De plus, le lecteur amateur de chiffres trouvera dans les annexes «les indi-

cateurs de l'éducation dans le monde» qui présentent des d onnées sur les asp ects clés d e l'éduca-

informations demandées», commen-

tent les chercheurs. R~ - M.i 1999

R~-M.11999

Côté nouvelles technologies, comme on s' achemine résolument v ers des environnements p éd agogiques virtuels, q uelles en sont les conséquences pour les enseignants? Jusqu' à présent, les enseignants ont assez peu contribué à faire des nouvelles technologies des outils efficaces d' enseignement et d' apprentissage. Le débat sur ces questions qui mobilise de p lus en plus d'enseignants - risque de modifier les choses à l'avenir. Quant à l'Unesco, elle s'inquiète du réel d anger de voir s'élargir le fossé actuel entre les pays «riches en information» et les pays «p auvres en information».

Selon les auteurs de ce rapport, «]' éducation

devra s'ouvrir aux

Technologies et changement d'altitude

nouvelles technologies, ce qui suppose sans d oute des investissements considérables. [... ] Force sera aux responsables nationaux, quelle que soit leur sensibilité à l'égard des d épenses d' éducation, de trouver les ressources nécessaires.» Et d'ajouter: «Il est donc possible, parad oxalement, que la tec1mologie ait pour effet d e modifier les attitudes à l'égard des d épenses d'éducation. Mais si les élèves ont besoin de la technologie, ils ont aussi besoin de bons enseignants.»

Qu'attend-on des enseignants? Comme le souligne Jacques Delors, «on ne saurait trop insister sur l'in1portance de la qualité de l'enseignement et donc des enseignants» . Dans la plupart des pays, ce que la société a ttend actuellem ent des enseignants est disproportionné, par rap port à ce qu' elle est disposée à leur accorder en retour. Il semble par ailleurs qu' il soit très difficile d' opératiorUlaliser la notion d' «efficacité d e l'enseignemenb>.

Rapport mondial sur l'éducation. Les enseignants et l'enseignement dans un monde en mutation. 1998.

catifs de «rendre des comptes» n'a Anne Soussi, Yves Baumann, Pierre Dessibourg, Anne-Marie Brai, Daniel

Problèmes d'écoute lors d'un débot public Une situation audiovisuelle argumenta ti ve sur la disparition des dinosaures a également été présentée aux élèves. «Les résultats avec un rendement moyen de 61 % révèlent toutes les difficultés des élèves à repérel; dans un débat public, les

Quelles sont les principales tend an ces actuelles dans le monde de l'éducation ? Selon le «Rapport mondial sur l'éducation 1998», deux orientations principales se dégagent, à savoir: d' une part, 46 %de la population enseignante se trouve désormais en Asie et d'autre part, le processus de restructuration et d'ajustement économiques qu'ont connu la plupart des pays depuis quelq ues années «semble avoir exercé un effet du rable sur les politiques nationales relatives aux d épenses d' éducation» . En effet, les limitations b udgétaires d ans le secteur éducatif perdurent.

pas été favorable à une amélioration de la condition enseignante. Depuis peu, on observe toutefois des signes qui témoignent d' un souci croissant de la qualité de l'éducation.

29


""" LE SITE DU MOIS

LA VIE DES CLASSES

505 histoire-géo sur le web

«Défi-lecture» et échange franco-suisse

Si vous cherchez des ressources pédagogiques ou documentaires qui touchent à l'enseignement de l'histoire ou de la géographie, plusieurs sites sont susceptibles de vous intéressel~ dont tout particulièrement SOS histoire géographie. SOS HG est une adresse intéressante, une sorte de passage obligé pour s'orienter ensuite vers d'autres sites historicogéographiques sur la grande toile.

Première étape, que cherchez-vous? Un moteur de recherche orienté vers l'histoire et la géographie, un logiciel d'histoire, de géographie, de cartographie, un site web, un CDRom, une expérience pédagogique, une carte vectorielle, un graphique, un quiz ou un lien? C'est là que débute le parcours d' orientation dans les nombreuses pages à disposition.

Cibler la recherche En cliquant sur le site web par exemple, vous découvrirez une sélection des meilleurs sites, essentielle-

ment francophones, classés par catégories sites (histoire, géographie, cartographie, arts et musées, statis-

tiques, institutions, médias, etc.), mais aussi des sites d'enseignants.

Parmi les historiques, vous pourrez vous orienter en fonction des caté-

gories suivantes: pédagogie et généralités (avec en complément la page consacrée aux sites de professeurs), Préhistoire, Antiquité, Egypte, Grèce /Ro me, Gallo Romains, Moyen Age, Temps Modernes, Révolution française, XIXe, XXe, généralités, histoire, arts, thèmes divers (archéologie, biographies,

(adresse directe: http ://hypo.gedip.etat-ge.ch / www / cliotexte/ ClioHOME.html).

Des graphiques et des textes En sélectionnant une expérience pédagogique, vous obtiendrez des informations sur comment utiliser l'informatique en cours, sur diverses actions éducatives ainsi que sur

des documents d 'histoire. Et pour dénicher une carte muette et/ ou composée' à télécharger ou alors un schéma, un plan, une frise chronologique ou un organigramme, il suffit de choisir la rubrique schéma ou graphique. C'est un jeu d'enfant et le choix des ressources graphi-

Ala découverte d'une classe de 3P à Vionnaz

relations internationales

à la veille de la Deuxième Guerre mondiale. Côté quiz ou qcm (questionnaire à choix multiples), vous sont présentés divers types de quiz à tester avec un générateur en

quelle le DECS participe. Le but premier de ces échanges est de permettre aux enfants de découvrir le milieu de vie de leurs correspondants.

commentaires qui sont davantage

Dans la classe de Vionnaz, les élèves correspondent avec une classe française de l'Ecole Saint-Joseph à Bons-en-Chablais. Après un premier contact écrit de présentation, les enseignants concernés ont décidé de se lancer dans un premier Défilecture devant se terminer à Pâques.

des exemples d' outils que des séquences de cours. Le site offre également une synthèse sur l'Internet (présentation simple et claire pour accéder à l'Internet en milieu éducatif), des coups de cœur parmi les dernières nouveautés. A noter encore que le site est jumelé avec GECH qui propose des pages de géographie, d'éducation civique et d' histoire (adresse directe: http :// perso.wanadoo.fr / gech / index.htm).

Nadia Revaz

Adresse de SOS HG: http://10101O. mllltimania.com/soshg/index.htm

caricatures, droits de l'homme ou encore textes). Vous aurez ainsi

l'adresse de nombreux sites généralistes mais aussi de sites spécialisés. Parmi les différents textes répertoriés dans la rubrique thèmes divers, vous pourrez accéder par exemple à Cliotext, site qui propose des centaines de textes historiques (dont de nombreux consacrés à l'histoire de la Suisse) pour la classe 30

le cadre de la «commission Educatiom> du Conseil du Léman à la-

ligne qui permet de créer son propre quiz et de l'importer. Il est aussi possible d' importer et de modifier des textes à trous et des

ques est assez vaste, même si encore très incomplet. Vous trouverez ainsi

le plan d' une église romane, la frise chronologique de la Révolution tout comme un organigramme des

Deux classes valaisannes, à savoir la classe de Denise Pralong à Vionnaz (3P) et celle d' Emmanuel Gollut à Collombey (4P) participent à un échange franco-suisse organisé dans

R~·Mai1999

Indter à la lecture Qu'est-ce qu' un Défi-lecture? Pour reprendre les mots de Christine Méron et de Jean-Jacques Maga, auteurs d'un ouvrage intitulé «Le Défilecture. Pour une pédagogie de la lecture-écriture en projet» (Chronique Sociale, 1992), «le Défi-lecture vise à inciter les élèves de l'école primaire et du collège à lire des œuvres complètes, et à développer leurs capacités rédactionnelles en situation.» lis ajoutent: «Le Défilecture repose sur une idée simple qui tient en cinq mots: liste, questionnaires, échanges, jeux collectifs, rencontre». A quoi sert le Défilecture? Selon Christine Méron et Jean-Jacques Maga, «Le Défi-lecture offre une réponse possible aux questions actuelles portant sur l'appétence des jeunes à lire, l'articulation entre lecture et écriture, la recherche de situations fonctionR~-MaI1999

nelles d'apprentissage, les projets pluridisciplinaires, la liaison écolecollège, l'ouverture de l'Ecole sur l'environnement.» Idéalement, le Défi-lecture a été conçu sur la base de la lecture libre d'ouvrages figurant sur une liste de référence (comprenant des romans, des documentaires, des bandes dessinées, des

recueils de poésie). Dans le cadre de l'expérience franco-suisse, le principe du Défi-lecture initial a donc été quelque peu simplifié.

Participation collective Durant tout le mois de mars, soit le lundi et le vendredi de 8 heures à 10 heures, Denise Pralong a avancé dans la préparation de ce premier Défi-lecture avec la participation de parents volontaires. Lors de la synthèse de la première étape du travail, les mamans disent unanime-

ment qu'elles étaient là juste pour organiser un bon déroulement des activités de chaque équipier au sein

des groupes (secrétaire, animateurtrice, gardien du temps, porteparole) et non pour apporter une aide aux élèves. L' une d'elles explique combien les élèves se sentaient responsables lors de la préparation de ce Défi-lecture: tous participaient et coopéraient activement. Une autre s'étonne des progrès de son enfant au niveau du vocabulaire. En bref, les mamans sont toutes convaincues de l'intérêt pour une classe de s'investir dans un Défi-lecture. Les élèves ont ainsi réalisé toute une série d'activités à partir de la lecture du célèbre livre de Roald Dahl intitulé «Charlie et la chocolaterie», livre qui a l'avantage de

plaire à presque tous les enfants. Au terme de cette phase de préparation de défis, les élèves de la classe sont devenus des experts de «Charlie et la chocolaterie>,. Non seulement, ils connaissent bien l'histoire, mais ont

travaillé le français, et pas seulement la lecture, presque sans s'en 31


apercevoir. Plusieurs élèves, qui n'aimaient g uère les heures de français ava nt, avouent que le plaisir était vraiment de la partie lors de la préparation de ce Défi-lecture. De plus, la plupart des élèves mettent spontanément en avant le fait qu'ils ont tous pu participer à l'ensemble des activités. En se substituant à l'enseignant qui prépare les épreuves, les enfants ont appris à mettre le livre lu en questions. Ils ont élaboré quantité de questions de compréhension, de vocabulaire, de grammau'e et de conjugaison, etc., des questions auxquelles il n'est pas toujours facile de répondre. Ils ont aussi imaginé des jeux Geux de rimes, mots cachés dans une grille, etc.) ainsi qu' une activité de reconstitution de l'histoire à partir de dessins qu' ils ont faits. En plus, ils ont déjà prépar é tous les corrigés des exercices qui seront proposés à leurs adversaires en prévoyant un barème (qui fut l'occasion de réviser concrètement quelques notions de calcul) comme de vrais évaluateurs.

Activité pédagogique et ludique Le défi commencera véritablement lorsque les adversaires français découvriront les activités préparées à leur intention à partir de la lecture de «Charlie et la chocolaterie». A ce moment-là, les élèves de Vionnaz s'étonneront peut-être de ce que leur auront concocté leurs «collègues» français à partir d'un livre intitulé «Le petit fou du roi». Cet effet de surprise ajoute certainement à la motivation des élèves à s'investir pleinement dans cette activité pédagogique, mais aussi ludique.

que des visites pour l'arrivée de leurs camarades français (visite de la chocolaterie de Broc et découverte des activités de «Terre des hommes» sont au progranune). Dans l'un des prochains numéros de Résonances, vous pOlU"rez découvrir }'épisode suivant de ce «Défilecture»,

Nadia Revaz

Et en 4P à Collombey... Les élèves de la classe d'Emmanuel Gollut (4P) à Collombey ont préparé le premier défi à partir de la lecture d u livre in titwé «David a du flair» de Jean-Hugues OppeL Ils ont par ailleurs contacté les différents offices de tourisme de la région du Chablais et, avec les informations reçues, ils ont enre-

gistré une cassette pour leurs COrrespondants. Pour le défi composé par leurs camarades français, ils devront lire l'histoire d' «Akavak» de James H ouston.

••••••••••••••••••••• Spectacle à Charrat: silence, on tourne! Les classes primaires de Charrat peaufinent actuellement leur spectacle de fin d'année.

spectacle dans lequel les figurants sont spectateurs .. . Ce n'est pas clair ?

Daniel Monnard, acteur et metteur en scène professionnel et par surcroît ancien instituteur, dirige depuis plus d' une année les enfants et les enseignants charratains dans des ateliers théâtraux. De toutes sortes de cogitations et élucubrations va naître un spectacle où les enfants jouent, les enseignan ts jouent, le public joue et

Quatre représentations auront lieu les 2, 3, 4 et 5 juin à 19 h 30 à l'école de Charrat.

Rassurez-vous, c'est du cinéma!

où bien sûr, to ut le monde s/amuse.

Réservation dès le 17 mai au : (027) 746 29 77 entre 8 h et 8 h 30 et entre 16 h 30 et 17 h. Inscription : Fr. 15.- pom les adultes et Fr. 10.- pour les enfants jusqu'à 12 ans.

Pour vous appâter, sachez que les spectateurs seront les figurants d' un

Pour les collègues de Charrat Michel Bruchez

Tout naturellement, après la compéti tion, on se détend ensemble. Le 31 mai, 1er et 2 juin, les enfants de Suisse se rendront en France, tandis que le 21, 22, 23 juin, les enfants de France viendront en Suisse. Les petits Valaisans organisent déjà des activités cultlU"elles et sportives ainsi 32

Les iournées de la ~~ les 28 et 29 mai 1999 à Monthey Pourquoi? De tout temps, la diversification a été source d 'enrichissement. La Suisse, au carrefour des mouvements migratoires de l'Europe, le sait bien . Aujourd 'hui plus que jamais, il y a lieu de célébrer cette diversité. Monthey! a toujours su se révéler un lieu d1accueil, une cité ouverte aux apports de l'extérieur, une viIle où la diversité a su - et pu - s'exprimer. Son économie, sa culture, ses grandes industries, sa place dans le monde du sport, son esprit frondeur, son erivie de découverte, son tourisnle

sont nés de cette diversité. il était temps de lui rendre hommage, le temps d'une fête, deux jours durant.

Pour qui? Aujourd'hui, la population de Monthey est composée d'une fowe d'ethnies différentes. Ses écoles le savent bien, qui comptent des dizaines de nationalités et de langues maternelles différentes. La pluralité de colonies étrangères en est une autre évidence. Monthey a fait - et continue de faire - oeuvre de pionnier sur la voie du resp ect, de l'intégration et de la tolérance. Les liens étroits qui unissent les divers partenaires de la vie montheysanne, indépendamment de leur nationalité, en sont la preuve. La volonté d'efficacité qui anime la Commission de l'intégration en est une autre.

Ces «journées de la diversité» veulent concrétiser une fois de plus cette volonté d'ouverture. Elles s'adresseront aussi bien aux élèves des écoles qu'à leurs parents, aux plus petits R~-M.11999

R~-Mal1999

qu'aux aînés, aux Montheysans de vieille date - dont les ancêtres sont forcément venus d'ailleurs - qu'aux nouveaux venus dans la cité, y compris les plus dépaysés, les plus démunis, les plus déracinés dlentre eux.

Ces {(Journées de la diversité» con-

cerneront tout un chacun. Car qui p eut dire qu'il n'est pas, quelque part, différent ? La Commission de l'intégration

des étrangers

Comment? Deux jours durant, les 28 et 29 mai 1999, tout va être mis en oeuvre p our favoriser le rapprochement et l'esprit de solidarité. Avec le soutien des autorités à tous les niveaux, par l'épaulement des multiples organismes s'occupant de l'intégration et grâce aux nombreuses bOlUles volontés, les manifestations, animations et occasions de rencontre en ville de Monthey seront mwtiples. Des productions folkloriques propres à chaque ethnie aux spé.cialités gastronomiques, des concours sur le thème de la diversité et de la tolérance destinés aux enfants aux animations culturelles, des expositions aux jeux, ces rencontres se v eulent

belles, multiples et enrichissantes pour tous les participants.

- - - Notes 1 28-29 mai 1999 - Théâtre du Crochetan à Monthey. Vendredi 28 mai dès 18 h, samedi 29 mai dès 9 h.

Monthey - 28-29 mai 1999

ThMtre du Crochetan

Journées de la Diversité

Par la Commission de l'intégration des étrangers en partenariat avec les Commissions culturelle et du Jumelage.

Dans le cadre de ces manifestations, Mme Christiane Perregaux, professeure à l'Université de Genève, donnera une conférence sur l'éducation à l'intercwturel et intégration en milieu scolaire, le jeudi 27 mai 1999 à 17 heures à l' Aula du Cycle d'orientation du Reposieux à Monthey. Toutes les personnes intéressées sont invitées à y participer. La semaine précédente, des élèves des classes montheysannes réaliseront différents travaux sur ce thème (dessins, peintures, bricolages, articles de presse, poèmes ...) et les commerçants mettront leurs vitrines à disposition pour les exposer. De plus, une réflexion importante slU" les thèmes d u resp ect des différences, de la solidarité, de la fraternité serviront de supports aux différentes activités scolaires (lecture, expression orale, histoire, géographie). Les écoles vivront ainsi aux couleurs des différentes nationalités. 33


SPEGAClE

GRAPPILlAGE

Ecole primaire de Saint-Maurice

Les ~~ du mois

Continenrêves «Continenrêves», c'est le titre du spectacle que les 400 élèves de SaintMaurice présenteront à leurs proches les 25, 26, 27, et 28 mai prochain à 20 heures à la salle polyvalente.

à la mode, le baladeur collé aux orei1les, sera incarnée par 7 filles différentes. Pas facile! Chaque écolier fera égaIement partie du chœur en première ou seconde partie du spectacle suivant son implication dans le jeu. Depuis l'automne, le travail se déroule en ateliers à raison

Titre évocateur! Vous avez deviné bien sûr qu'il s'agit d'un voyage imaginaire à travers le monde.

de une à deux fois par mois. Une équipe de mamans s'affaire à la confection des costumes. Les décors et accessoires sont réalisés dans les ateliers. Un musicien professionnel a été mandaté pour orchestrer le tout.

Cinq «malheureux» élèves «collés» un mercredi aprèsmidi s'endorment sous l'effet Les décors et accessoires de Continenrêves magique des paroles d'un homme mystérieux et d' une sont réalisés en atelier. A 6 semaines de la première, musique envoûtante. lis se l'excitation s'installe chez les réveillent tour à tour sur un des petit monde et leur apprend la tolé- petits et la tension monte chez les dnq continents pour y découvrir rance, la collaboration et le respect grands. TI reste des multitudes de des mœurs et des paysages inédits de l'autre. «détails» à régler, quant au filage et et partager avec leurs habitants des répétitions générales de la dernière événements joyeux ou tristes. De Autre difficulté! Comme beaucoup semaine, mieux vaut ne pas trop y chacune des étapes, nos cinq héros d'enfants se sentaient une âme penser. ressortent enrichis d'amitiés et d'acteurs, cinq rôles «principaux» d'émotions nouvelles. Finalement, n'étaient évidemment pas idéal. A L'aventure est passionnante et les quelques heures de «collage» aussi chaque tableau, les comédiens en chères petites têtes blondes agauoriginales, pourquoi pas? herbe se passeront donc le costume noises auront comme chaque quah'e et le caractère d' un personnage bien ans leur dose d'évasion et d'émotions. Le schéma que les enseignants ont typé. Comprenez que la Rosita <<fochoisi pour monter ce spectacle folle», amoureuse du dernier groupe Christiane Balleys n'est ni banal, ni simple non plus. Jugez-en! Chaque classe est partagée en trois groupes; les élèves de , chaque groupe ont pu choisir s'ils voulaient exercer leurs talents de A Sion, le 19 juin prochain, à l'occasion de la décision de r attribution des musiciens, danseurs, acteurs, miJO, ça va être la fête. Les classes de Platta, Uvrier et du Centre protestant mes, techniciens, etc. Ce qui fait que y contribueront en animant les rues de la vieille ville avec un spectacle des «petits» de l'école enfantine se inédit et itinérant. Laissez-vous guider par des Flammes dans un conte trouvent mêlés par exemple à des où les couleurs olympiques prendront vie. Chacune d'elles croit détenir élèves de troisième et de sixième la vérité. Et si elles s'unissaient? .. Peut-être le monde serait-il plus harplimaire. Expérience intéressante qui monieux! fait découvril' les différences à ce

Ca va être la fête à Sion

34

R~·Mai1999

L'ûcka~~ S~«J~a~ En général, l'école manifeste une grande lenteur dans les changements, particulièrement lorsqu'ils touchent l'intégration d' outils, de préoccupations ou de questions qui s'insèrent progressivement dans le processus de socialisation des élèves en dehors de l'école. Cette situation peut s'expliquer en partie par le fait que les décisions relatives aux programmes et aux changements en milieu scolaire sont souvent prises par des administrateurs ou des fonctionnaires et, par conséquent, les enseignants se retrouvent dans une position d'exécutants sans devoir réfléchir longuement à la nécessité et à la pertinence d'effectuer ou non les changements.

Jacques Tardiff. Intégrer les nouvelles technologies de l'information. Quel cadre pédagogique? Paris, ESF, coll. Pratiques pédagogiques, 1998, p. 14.

Chaque élève a son style cognitif qui structure son accès aux savoirs: la place de l'affectivité dans les apprentissages, l'attitude face à la nouveauté, l'accent mis sur l'action ou sur l'observation, la prédominance de la réfIexibilité ou de l'impulsivité, etc. Amener l'élève à prendre conscience de son style cognitif, c'est lui permettre d'établir un nouveau rapport à l'apprentissage, lui permettre d'y trouver du sens.

André Bernard. Motiver pour enseigner: analyse transactionnelle et pédagogie. Paris: Hachette éducation, coll. Questions d'éducation, 1998, p. 88.

Lt4~al'~ Mais l'intelligence, c'est quoi? C'est comme si, à la naissance, tu avais reçu une grande feuille à dessin et des peintures de toutes les couleurs. Depuis lors, à chaque occasion, tu prends ton pinceau pour y dessiner des formes. C'est ainsi que, peu à peu, tu as fait apparaître, sur ce papier, un paysage et une maison. Puis tu as décidé d'y ajouter des couleurs. Chaque jour, ton dessin devient plus riche et plus beau. Comme ton intelligence. Chaque fois que tu fais travailler ton cerveau, que tu te poses des questions et que tu observes ce qui t'entoure, tu deviens plus intelligent. En utilisant ton cerveau, tu le rends capable de nouvelles performances. C'est le contraire d' une pile, qui, elle, s'use peu à peu, à mesure qu'on l'utilise. Le cerveau, au contraire, s'use lorsque l'on ne s'en sert pas. C'est merveilleux, non?

Albert Jacquard (Entretiens imaginés par Marie-José Auderset). C'est quoi l'intelligence. Paris: Seuil, coll. petit point, 1989, pp. 17-18.

7)t4~~«J~ Certains objectifs, tels que: - apprendre à aimer la musique, - inculquer le respect des institutions,

peuvent paraitre risibles. Ils sont, en fait, extrêmement difficiles, sinon impossibles, à réaliser tant que leur définition reste aussi vague. Pour être utile, un objectif pédagogique doit être exprimé en termes concrets. R.F. Mager.

Pour éveiller le désir d'apprendre. Paris: Dunod, 1995, p. 13. R~·Mai1999

On peut apprendre la lecture comme le piano, avant trois ans, à de «petits Mozarb>, mais à quel prix! L'école maternelle ne peut légitimer son existence même que sur ce principe rousseauiste <<il faut savoir perdre du temps» pour que l'enfant acquière au juste moment son autonomie et son équilibre par un développement de toutes les facultés.

Gilbert Py. L'enfant et l'école maternelle: les enjeux. Paris: Armand Colin, coll. Formation des enseignants, 1993, p. 147.

E«Jka~~ Jusqu'où nous faudra-t-il changer l'école pour que celle-ci prépare, par ses pratiques, des hommes et des femmes prêts à vivre en société, à en accepter les contraintes et à en relever les défis?

Colette Crémieux. La citoyenneté à l'école. Paris : Syros, coll. Ecole et société, 1999, p. 17. 35


ÉCOLE ET MUSÉE

ÉDUCATION MUSICALE

Education musicale à l'école ~ Ce n'est pas ce dont on parle le plus qui est le plus important.

maîtresses de stage qui, par ailleurs, admettent avoir ainsi reçu une motivation supplémentai!"e à pratiquer

Développement global

la musique. Les stagiaires ont donc pu mettre en application les différents aspects de la méthodologie (chansons, rondes, structures rythmiques et écoute dirigée).

vient de réaliser un docmnent sonore qui sera disponible dès le mois de juillet 1999 au dépôt des ouvrages scolaires. Il contient, outre les œuvres d' écoute dirigée contenues dans la cassette existante, 99 chansons mentionnées dans le document «A vous la musique».

Place de la musique

Cours de perfectionnement

Chaque enseignante se plaît à dire que la musique fait vraiment partie de la classe. On en fait tous les jours, soit pour développer des compétences chez les enfants, soit, tout simplement, pour détendre l'atmosphère entre deux activités, soit, et c' est de plus en plus courant, pour l'organisation de petits spectacles pour les parents.

Afin de dynamiser la vie musicale de leur classe, les enseignantes sont invitées à participer au cours No 54, le lundi 28 et le mardi 29 juin 1999 (page 60 du programme de perfectionnement du personnel enseignant). Elles y trouveront les démarches nécessaires au développement de l'enfant dans le domaine de l'écoute dirigée, des structures ryth miques et du chant.

On pa rle et on écrit très peu sur les premiers pas d e l'enfant d ans la vie scolaire. Parfois, d' ailleurs, des enseignantes concernées expriment leur solitude et un certain manque de reconnaissance de la part des institutions. C' est vrai que ce qui ne se Ines ure pas avec des notes et des carnets scolaires ad hoc paraît avoir peu d' importance. Il est plus chatoyant et plus facile, en effet, de mesurer les capacités de l'élève avec des épreuves bien senties, faci-

lement évaluables, que de procéder à une évaluation globale de l'enfant comme cela se fait à l'école enfantine. Et ce développement global est la tâche passionnante et difficile des enseignantes.

Moyens d'enseignement limités Rôle de la musique La musique, qui fait partie de l'environnement naturel de l'enfant, a une inlportance capitale. Les activités dansantes, les rondes et la chanson sont essentielles pour: - le développement psychomoteur, - l'acquisition des mouvements spontanés, - l'expressi on des sentiments,

- le développement du sens social.

De l'ENVR au stage dans les dosses Les étudiantes ont la chance de bénéficier d'une forte formation en didactique musicale. Cela leur p ermet d'aborder leur stage avec des compétences reconnues par les 36

C'est la constatation de la plupar t des personnes concernées. En regard avec les objectifs et les moyens d'enseignement proposés, il manque des petits instruments (maracas, triangle, claves ... ). Les enfants méritent de pouvoir manipuler des objets de qualité. D'autre part, les enfants, sont un peu à l'étroit dans la salle de classe. Il conviendrait, dans la mesure du possible, que les directions d'école ou les commissions scolaires puissent mettre des salles adéquates à disposition afin de favoriser des activités par atelier.

De l'école enfantine au cycle d'orientation Pour une éducation musicale cohérente, la place de la musique doit être assurée dans tous les degrés de la scolarité, y compris à l'école enfantine. C'est dans ces conditions, avec, dans le futur, une formation pertinente de tous les enseignants, que le tissu culturel et musical de notre canton pour se maintenir et se renforcer.

B. Oberhalzer

Nouveau document sonore L'ORDP, en collaboration avec l'animation musicale et des étudiantes de la section enfantine de l'ENVR, R~-MaiI 999

Dans le cadre de l'exposition «Vallis Poenina, le Valais à l'époque romaine» présentée actuellement au Musée cantonal d'archéologie, un atelier de taille de la pierre «comme au début de notre ère» est organisé pour les classes du canton.

duite avisée de deux professionnels de la taille de la pierre.

L'atelier se déroulera dans la cour du Musée d'archéologie à Sion les jeudi 17 et vendredi 18 juin 1999. TI sera divisé en deux chantiers complémentaires: - la taille d'un bas-relief et - la gravure de textes latins.

L' activité, ouverte à tous les enfants capables de soulever un

L'activité débouchera sur la création d'une sculpture commune et sur la réalisation de quah·e stèles qui seront présentées ensuite au musée d'archéologie. Les élèves manipuleront burins, taillants et autres pioches sous la con-

Pour participer à l'activité, prière de s'inscrire au secrétariat de l'ORDP au tél. 027/ 60641 52.

Durant les 45 minutes attribuées à chaque classe, les jeunes «lapicides» pourront aborder les deux formes de gravure.

marteau, ne

Eric Berthad

né~

cessite ni préparation ou don particulier. Une paire de lunettes de protection-parexempie des lunettes de ski - est cependant indispensable.

•••••••••••••••••••••••••••••••• Passion nature Randonnées didactiques Passion nalure, fondée por Irais a«ompagnaleurs diplômés de l'école de SI·Jean, prapose an Volais des randonnées- d'une journée ù une semoine avec hébergemenl- ù la décauverle des animaux, des fleurs, des caulumes d'anion .. . avec un accompagnaleur enmonlagne. (es randonnéas sonl organisées de moi ùseplembre selon les condilions el la méléo el sa fonlsans ou avec Ihème parliculier, lels que bOlanique, faune, sylviculture, géologie, élude du paysage, hisloire des vallées, elhnologie, ele. le bul de ces balades didaeliques esl de foire découvrir la nalore aulremenl el s'adresse donc loul particulièremenl aux promenodesscolaires. Pour loul renseignemenl, s'adresser ù: Sylvain Vallo!!an, 1913 Saillon, Nale11079) 408 70 66, Tél./Fax (027) 744 42 89. R~ -MaI1999

BRÈVES

Vous propose

en Valais

à la découverte des animaux, des fleurs. des coutumes d'antans ... avec un accompagnateur en montogne

Concours d'écriture PrÎJt de la <handelle Pour la 5' année conséculive, l'Assacialian valaisanne des auleurs de Ihéâlre (AVAT) lance son concours d'écrilure de pièce courie. Intitulé «le Prix de la (handelle., il consiste ù rédiger une œuvre dramatique en 1 aele da 20 ù 25 minules. Genre elslyle sonllibres, mois un élément de décor el des canlrainles da distribulion sonl imposés. la porlicipation esl ouverte aux dramalurges (confirmés ou débutanls) qui résidenl dons les contons de VD, GE el VS. les meilleures pièces, séleeliannées par un jury da profelliannels de la scène romande, seronl transmises auxéditions Soterlo en vua d'une publication colleelive. Tous les participants se verront remellre un compte-rendu constructif sur la qualité de leur travail. Par le pOilé, plusieurs enseignanls valaisans ont été primés et I.eur pièce courte 37


, édilée. Peul·êlre une molivalion pour ceux qui, par limidilé ou modeslie, hésilenl encore à franchir le pas vers le public. le délai de remise des lexIes esl fixé au 31 iuillel1999. Renseignemenls el bullelins de porticipalion sonl à demander à: AVAT, case poslale 30, 1951 Sion.

Soutien pédagogique Colloque à Bellinzone Al'occosion du XX. anniversaire, les Services de soulien pédagogique du canlon du Tessin, en colloborolion avec les Offices d'enseignemenl primaire el secondaire elle Oépartemenl de l'inslruclion el de la culture, organisenl un colloque sur le Ihème .Quelles réponses à l'élève en difficulté? Comparaison d'expériences el soulien pédago· gique en SuiSSe> les 28 el 29 mai 1999 à l'école de commerce de Bellinzone. Programme el renseignemenls auprès du Service de soulien pédagogique, 6942 Sovoso, léléphone (09119673363.

Fondation Verdan Exposer les odeurs , Né pour senli" esl une exposilion ludique el inleractive qui enlend réhabililer l'odorat. Jusqu'au 22 aoû11999, la FondalionClaude Verdon à lausanne propose un parcours aulour de qualorze modules olfaclifs (parfums, épices, ele.l. les enfanls elles adulles égalemenl pourronl parlir à la découverle de l'odoral en vivanl quelques expériences olfoclives. Pour se préparer à la visile, rendez·vous sur le sile de la Fondalion Verdon qui esllrès complel [hllp://verdan.hospvd.ch/ index.hlmll.

Un «clic»peut sauver la vie Démonstration dans les écoles la Police canlonole elles polices municipales vonl démonlrer l'efficacilé de la ceinlure de sécurilé. Al'aide de la remorque cseal bell> du Touring Club Suisse, les élèves du Valais romand seronl sen~bilisés ou port de la ceinlure. Ouranlles mois de moi, seplembre el oClobre, la palice effectuera une compagne de sensibilisalion el d'infarmalion dans les écoles du Vala~ romand. les élèves des .sixième primaire, el ceux des cycles d'orienlalion pourronl apprécier l'effel salvaleur d'un syslème de relenue, à une vilesse de poinle de II km/h. 38

PASSAGE EN REVUES

le CSRE se présente

Une banque de données accessible à tous Lorsque l'on souhaite s'informer ou se documenter sur un problème scolaire ou une thématique d'actualité relative à la formation, on a le choix entre diverses possibilités. Pour toute question relative à la recherche & développement en éducation, il existe aussi une bonne adresse: le Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation. Les questions qui sont posées au Centre sont très diverses: à quelles études comparatives internationales la Suisse a-t-elle participé? Estee que des études ont été effectuées en Suisse sur l'apprentissage des langues étrangères? Où en est l'égalité des sexes à l'école? Existe-t-i! une synthèse des résultats du Programme national de recherche No 33 sur l'efficacité de nos systèmes de formation? Notre Centre peut vous fournir des éléments d'information par rapport à de telles questions et à d'autres portant sur le domaine de l'éducation.

Une adresse Internet Au début de l'année 1999, noh'e banque de données comprenait plus de 4000 annonces de projets de recherche & développement; et elle s'accroît annuellement de plus de 300 descriptifs de projets. Chaque information diffusée sur un projet de recherche comprend prir)cipalement son titre, l'institution qui l' effectue, un résumé de la recherche, les références des publications qui font part de ses résultats. Chaque projet est défini par des mots-clés qui permettent de le rechercher d' une manière autre que par son titre précis ou par l'institution qui ]' a effectué.

C'est Internet qui vous permettra l'accès le plus rapide aux informations souhaitées. Notre banque de données est publique; i! vous suffit, pour y accéder, de taper ]' adresse http: //agora.unige.ch /skbf. Cela fait, vous aurez accès à deux types de banques de données: 1. les «Actualités en bref» qui informent très succinctement sur des projets de recherche généralement mineurs, et 2. les <<informations soi-disant exhaustives» qui concernent des projets de plus grande envergure. Comme jusqu'id, vous pouvez aussi nous adresser vos demandes par téléphone au 062 / 835 23 90. Après avoir effectué une recherche, nous vous ferons parvenir gracieusement la liste des informations sur les projets trouvés.

Notre banque de données présente le double avantage de permettre de recueilliT et de classer des données concernant des projets de recherche & développement dans le domaine de l'éducation, et d'offrir rapidement et efficacement des informations spécifiques.

Les 1l-1I~ du mois quoi les contes - et le fameux loup des histoixes - aident à

Cahiers pédagogiques Décrire dans tOlites les discipli1les

grandir. A l'opposé, la contamination actuelle du livre d e jeunesse par des visions que les enfants auront du mal à maîtriser et qui sont souvent gratuites, constitue un risque réel, surtout si le dialogue avec l'adulte n'existe pas.

Le d ernier numéro (avril

1999) de l'excellente revue ( Les Cahiers pédagogiques»

aborde la problématique de la description en quatre vo~ lets: enseignement du français, enseignement des autres disciplines, description en for~ mation ainsi qu e description et pratiques sociales. Par ex~ emple, du côté de l 'enseigne~ ment du français, Yves Reuter, spécialiste de la réflexion sur les pratiques descriptives et coordinateur du dossier, fait dou ze propositions pour construire la description. A signaler également un article

signé Joachim Dolz (FAPSE, Genève) et Martine Wi.rthner (IRDp, Neuchâtel). Pour les autres disciplines, il est ques~ tion entre autres de description en sciences, en langues vivantes, en histoire-géographie, en mathématiques, en

cours de philo.

phone des professeurs français invite vraiment à la lecture. «Le français dans le monde» de mars-avril 1999 est consacré au film, au mythe et à l' histoire d'Astérix. Au sommaire de ce numéro, on peut encore signaler un entretien très intéressant avec Daniel Pennac ainsi que de très nombreuses fiches péda-

gogiques qui précisent à chaque fois pour quel public

Education enfantine

elles sont adaptées: enfants, adolescents, adultes.

Les arts plastiques

Ln peur des tout-petits

Comment agir face à la peur des enfants? Certaines peurs sont certes nécessaires à

chaque étape du développement de l'enfant, mais il ne faut pas jouer avec leurs peurs. Dans le dossier précisément intitulé «Tout-petits: Ne jouons pas avec leurs

peurs» (avril 1999), le men-

Le fran~ais dans le monde Tout sur Astérix Entièrement relookée, la rev ue internationale et francoR~ - M.i1999

R~-M.i1999

sont suggérées.

Monde de l'éducation Ecole et imagination L'école peut-elle favoriser l'imagination? Et si oui, cette école doit-elle obligatoirement être plus ou moins liée à la pédagogie Freinet, Mon-

L'école des parents

CSRE / Résonances

s'il n'y a pas de recette pOUI regarder une œuvre d'art, toute une série d'attitudes

suel «L'école des parents» fournit quelques éléments permettant une meilleure évaluation des peurs des pe-

tits afin d'éviter que celles-ci ne se transforment en phobies. li s'agit aussi de dire en

tessori ou autres? Peut-on dépasser la contradiction «mémoire-imagination»? ~(Le Monde de l'éducation» du mois d'avril 1999 tente aussi de montrer en quoi l'imagination peut être assimilée aux sciences (aux mathématiques en particulier) et pas se ulement aux disciplines littéraires. Dans le dossier culture de ce même numéro, c'est l'engouement des jeunes pour la musique et pour les radios-jeunes qui est ex-

ploré.

La revue «Education enfantine» consacre son dossier du mois d'avril aux arts plastiques. D' une certaine manière, il est question d' une nouvelle discipline, dont les enjeux et la mission dépassent la seule production immédiate de la peinture, du dessin ou du modelage. En effet" les arts plastiques sont un outil précieux s'inscrivant dans une perspective de dé-

veloppement global de la personnalité de l'enfant. Les arts plastiques sont abordés sous l'angle de la transversalité, de la communication, du projet. Un article montre également l'importance de placer les œuvres d'art au cœur des activités. Et même

39


s:q

COMMUNIQUÉ DE COULOIRS

Suggestions pour passer un séjour inoubliable à Vallorbe.

Grottes

de Saint-Béat Curiosité naturelle au bord du lac de Thoune ( à 6 km d'Interlaken).

Les cours J-'~

Voyage en train jusqu'au Day Montée à pied au Fort 1939-45 de Pré-Giraud Visite guidée du Fort

Les grottes de Saint-Béat

Descente à Vallorbe et pique-nique sur l'île Visite du Musée du fer et du Chemin de fer

sont un haut lieu culturel et

historique très intéressant de l'Oberland bernois.

Avril 1999

Youpil

«Le concierge d ébarrassera les abris de l'école des matériaux encombrants, tous ceux qui s'intéressent à de la récupération peuvent. . .»

Mais voilà 1 Au détour du container (le concierge a déjà commencé son travail), crac 1

Ah 1 les abris 1 Le souvenir de m a première exp loration .. En cherchant de la lumière, je me suis cogné à Hans et H eidi. Des kilos de H ans et H eidi empilés sur Tina, Toni et Ypsi; u n gros tas, genre sarcophage, protégé de tout, d e la p este, du choléra .. La méthode Carté, Petit, avec ses recyclages où l'on vous demandait de vous mettre les doigts dans la glotte pour apprécier l' inflexion de votre «R».

L'ordre de ma rche. Adressage: avril 1999. La cour se peuple. Discu ssion, interrogation, effervescence ... 1er temps : Mai 99, l'examen, questionnaire à choix multiples.

Malheureusement et comme d'habitude !

Vite, ma trousse de secours, l'EPO, téléphoner ch ez Victor, commander les dix volumes reliés + les cassettes d e "Deutsch en dormant, perfect méthôdeu ... »

Dominique Savioz

1er juillet.

Ou cet autre, dont l'animatrice a rapidement relevé que son «sechs» n'était pas assez pointu.

2e temp s bis: Cours didactique 2 jours en août.

Depuis cette époque, le stand by. Collages, photocopieuses, d ébrouille, le Triangle des Bermudes, Perdu dans l'Espace. Aujourd'hui, toc, toc, toc, Tamburin! La méthode est introduite en 4e. Elle a l'air d'en chanter les maîtres.

40

Souper, nuit et déjeuner à l'Auberge pour Tous

Cellule de Saint-Béat. Musée de grottes.

Balade le long de l'Orbe Visite guidée des Grattes et du «Trésor des Fées» Pêche en pisciculture Truite grillée en plein air ou au restaurant

Grottes à visiter sur une longueur d'un kilomètre, éclairage

électrique.

Balade vers la Vallée de Joux Visite du parc à Bisons du Mont d'Orzeires

Heures d'ouverture: tous les jours de 10 h 30 à 17 h 00.

Tour en pédalo sur le Lac de Joux

Visites guidées: environ toutes les 30 minutes.

0Uu-> ....... ~, Renseignements:

AVdl.cd,..~<M~,

Administration des Grottes de Saint-Béat 3800 Sundlauenen

J.~k~!

Tél. 033/8411643

Communiqué de couloirs: tel est le 2e te mps: Cours du 28 juin au

Ma femme a déjà réservé ses vacan ces - stop - le camping-car est loué - stop - Déjà effectué le premier versement - stop - Au secours -stop-

On croyait avoir découvert l'or de l'Eldorado, ce ne fut que mines de charbon .

Soupir ... l'intention est bonne, la maniêre d ésastreu se.

Baignade à la piscine chauffée (grand toboggan)

Reconstruction d'une habitation préhistorique.

nos classes.

Communiqué de couloirs: "les domm ages colla téra ux» sont déjà très importants.

Rappelez-vous d e ce maître, a u handicap savoureux, abricot, rapidement relégué en 5e ligue: avec un tel accent, on ne joue pas contre le Bayern.

Souvenirs, souvenirs . .. La pierre a ro ulé sur le sépulcre de «ces trois petits allemands. Us ont votre âge. Ils présente nt quelques d éfauts .. mais au fond, ils sont gentils tous les trois» (Jean Petit).

La cloche d e la récré sonne le rapp el. Mes collègues et moi-même, nous p artons n ous réfugier dans

Moi, OK - Mon collègue est dans tous ses états, OK pour juillet mais août: Rust, Europapark, ses enfants, il avait promis ..

3e temp s: Cours dmant l'année 99/ 00; 16 à 50 heures.

St-Victor, priez pour moi. Une nouvelle formation, tant mieux. Malgré des années de raccommodages personnels, je vivais dans une certaine précarité linguistique grâce à ma «redoutable» formation initiale. Mais alors, tous aux abris. On nous bombard e un calendder d' enfer. Eins, zwei, drei .. Attaque par surprise.

titre de la nouvelle rubdque qui paraîtra régulièrement dans Ré-

sonances. Dominique Savioz, un enseignant sédunois, y jouera chaque mois de sa plume pour, nous osons l'espérer, le p lus grand plaisir des lecteurs d e la revue. Le ton est donné par ce premier article. Les plus sensibles trouveront smement son humour acerbe; les autres l'apprécieront pour sa finesse. Quoi qu'il soit, Dominique Savioz se permettra chaque mois de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Honneur à lui, à son courage - il en faut toujours p our s'exprimer - à sa plume de poète moqueur, à son verbe élégant, à son talent .. .

Comuniqué de couloirs sera, nous l'espérons, la rubrique qui manquait dans Résonances.

La rédaction R~-M.iI 999

Une course d'école a organiser? Sans hésiter

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REVUE DE PRESSE

D'un numéro à l'autre Voconces des Vaudois Parents consultés Le canton de Vaud songe à adapter le calendrier des vacances scolaires aux rythmes biologiques des enfants. Le sujet étant hypersensible, le Département de la formation et de la jeunesse (DFJ) a décidé de poser la question à tous les paren ts des élèves du ca nton. Le modèle proposé dans le questionnaire qui sera remis aux 70'000 élèves est celui qui est actuellement en vigueur à Viège. n prévoit une alternance de huit semaines de travail et de deux semaines de congé tout au long de l'année scolaire avec six semaines de pause estivale. (Le Temps 27.03)

Bilinguisme Contept valaisan Le Département de l'éducation, de la culture et du sport (DECS) devrait déterminer d'ici la fin de l'année un coneept cantonal de l'enseignement des langues. Le DECS se penchera sur les langues, toutes les langues, la place qu'elles ont et qu'elles devraient avoir, les priorités, les conséquences sur les grilles horaires .. (Le Courrier 30.03)

Ecoles valaisannes Distribution régionale Serge Sierro a présenté l'organisation de la Haute Ecole valaisanne, de la Haute Ecole pédagogique et d'une nouvelle filière professionnelle. Le Département de l'éducation, de la cul ture et du sport prévoit de grands bouleversements marqués par une redistribution dans les ré-

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gions. Saint-Maurice perd son école supérieure de caru-es (ESCEA) mais se voit attribuer la version romande de la Haute école pédagogique, la partie alémanique étant prévue à Brigue. Sion perd donc l'Ecole normale mais reçoit la partie romande d' une nouvelle filière intitulée Ecole des métiers bilingue dont le pendant alémanique devrait être à Viège. Dans le cadre de la Haute Ecole du Valais, l'Ecole d'ingénieurs (ElY) reste à Sion. Les autres fi· lières (Haute Ecole de gestion, Ecole d'informatique, Ecole suisse de tourisme) vont se concentrer à Sierre. Pour les abriter, le Conseil d'Etat propose la construction d'un bâtiment devisé à 37 millions. Le parlement devra se prononcer en mai et juin sur ces différentes propositions. Le bilinguisme sera le dénominateur commun à tous ces établissements. (NF 31 .03)

Ecole bernoise Durcissement envers les élèves Les enseignants bernois pourraient bientôt être habilités à exclure les élèves indisciplinés de leurs COlU'S. Du moins, il en sera question dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur}' école. Pour Mario Annoni, conseiller d'Etat à la tête du DIP bernoisr «les enseignants et pas seulement les inspectew-s scolaires devraient pouvoir exclure un élève d'un cours,» (Le Temps 8.04)

Université de Genève La santé des étudiants Les étudiants de l'académie genevoise se rendent plus de

neuf fois par année à une consultation médicale ou paramédicale. Autre conclusion étonnante d'une étude faite sur les besoins de santé des étudiants de l'Université de Genève, la part des psychologues et des psychiatres dans cette fréquentation des professionnels de la santé est importante. Un étudiant genevois sur dix y recourt. L'Université de Genève a décidé de contenir cette inflation médicale en privilégiant une meilleure information. (Le Temps 9.04)

Canton de Berne Enseigner l'anglais Dans le canton de Berne, on estime que l'enseignement de l'anglais dans les écoles bernoises doit être développé afin que les jeunes Suisse puissent remplir les exigences du marché de l'emploi. Pour le député radical Daniel Lack, l'anglais doit être enseigné dans les petites classes déjà parallèlement aux deux langues nationales. Le gouvernement se dit prêt à examiner un nouveau développement de l'enseignement de r anglais, mais rappelle que la Direction de l'instruction publique ne dispose plus des ressources financières nécessaires. Uournal du lura 10.04)

Horaires scolaires Parents épuisés A force de jongler avec les horaires scolaires, des mamans lausannoises se rebiffent et demandent une heure d'entrée commune pour les enfantines et les primaires. Des collèges lausannois, mais aussi des villes vaudoises ont compris le problème et

accueillent déjà les enfants à la même heure. Lausanne envisage d'imposer le «modèle» à tOllS les collèges dès 2000. (24 Heures 10-11.04)

Réformes dons les écoles Craintes des enseignants L'école romande tente de se réformer à toute allure et presque aucun pan de la scolarité n'échappe à cette remise en question. Pourtant, les enseignants se sentent souvent mis sur la touche: dans plusieurs cantons de Suisse francophone, les enseignants sont en conflit larvé ou ouvert avec les autorités scolaires, parfois avec les parents. Comme le souligne Patrick Briguet, enseignant sierrois, les réformes parachutées d'en haut suscitent la double opposition des conservateurs et de ceux: qui trouvent qu'elles ne vont pas assez loin, la recherche absolue du consensus amenant à faire des concessions qui multiplient les antagonismes.» (Le Temps, 12.04)

Formation des enseignants Euro(ompatibUité

Education nationale Lulle (ontre les Settes

Uni de Fribourg Manque de (ollaboration

En France, une circulaire va étendre le contrôle de l'instruction dans la famille et dans les écoles hors contrat, dans le but de lutter contre l'influence des sectes. Daniel Groscolas, inspecteur générai chargé de cette question à l'éducation nationale, reconnaît que «.le problème des sectes n'est pas quotidien, mais celles-ci s'étaient emparées des possibilités offertes par la loi de jules Ferry du 28 mars 1882, notamment par le biais de l'instruction dans les familles, et nous ne pouvions rien faire.»

L'Université de Fribourg réclame une extension de son curSus de médecine et laisse s'enliser ses rapports avec Neuchâtel et Beme. En outre, l'Université fribourgeoise, défendue bec et ongles par le conseiller d'Etat Augustin Macheret, qui craint une réduction des subventions fédérales, brandit de plus en plus fort son statut particulier d'établissement bilingue ouvert Sur la Suisse centrale et orientale. Une manière déguisée de justifier, pour l'université catholique, un ralentissement de ses efforts de coopération avec les universités de Neuchâtel et de Berne.

(Le Monde 15.04)

Le collège en Fronce Débat qui mobilise 80% des établissements ont répondu aux questions du ministère de l'Education dans le cadre de la réflexion lancée en juillet. Le sociologue François Dubet a levé un coin du voile sur les premiers résLÙtats de la consultation des collèges. Les enseignants se préoccupent essentiellement de «l'hétérogénéité» des élèves, à laquelle ils attribuent les difficultés croissantes auxquelles ils sont confrontés, mais la majorité d'entre eux ne remettent pas en cause le principe du collège pour tous». Ils demandent des «parcours diversifiés}) tout en refusant la o'éation de «filières ghettoS». (Le

Figaro 16.04)

Les Fribourgeois ont présenté lundi leur projet de Haute Ecole pédagogique. Les écoles normales, qui ont formé des enseignants durant des décennies, se ferment les unes après les autres. En 2001 au plus tard, tous les cantons romands disposeront d'une filière de formation des maîtres, moderne, coordonnée et eurocompatible. En 2005, voire 2007, la Suisse disposera de 15 infrastructures de formation eurocompatible pour 26 cantons.

Une importante exposition sur Fellini a été organisée afin de célébrer les 20 ans du Lycée-collège des Creusets. e est dans les locaux du collège que le Fonds Federico Fellini, trésor culturel et historique amassé par Gérald Morin, aujourd'hui président du Conseil de la culture de l'Etat du Valais, sera désormais à ctisposition de toute personne intéressée.

(Le Temps 13.04)

(Le Nouvelliste 17.04)

R~-M.j1999

Exposition aux Creusets Fellini à l'honneur

R~- M.j1999

(Le Temps 20.04)

Canton de Vaud Mesures jugées insuffisantes Les mesures prises par la conseillère d'Etat pour soulager les enseignants surchargés ne convainquent pas les syndicats. Parmi les six décisions de Francine Jeanprêtre, Wle seule trouve grâce aux yeux des syndicats enseignants: la suppression d'une évaluation informative au cycle de transition à partir du mois d'août prochain. (Le Temps 21.04)

Femmes à l'uni Place à la tomédie A Lausanne, des étudiantes proposent une pièce de théâtre forum pour aborder un thème sensible: la promotion des femmes à l'université. Alors que sortent des statistiques très moyennement encourageantes, des étudiantes se lancent dans la comédie sur ce thème pour décrisper le débat. (Le Temps 23.04)

Tuerie de linleton Dizaine de suspects Les deux adolescents qui ont fait quinze morts a u lycée de Littleton (USA) n'ont peut-

être pas agi seul. Des bombes avaient été dissimulées un peu partout dans les salles de classes. Après tout, la mafia à l'imperméable dont se réclamaient les deux tueurs rassemblait une vingtaine de membres. Le scénario macabre a commencé sur Internet: l'un des deux adolescents avait ouvert un site pour expliquer par exemple comment placer la grenaille pour tuer un grand nombre de gens. (Le Temps 23.04)

HES romande Le président s'en va Déjà fragilisée par les critiques, la HES romande pou rrait perdre l'un de ses initiateurs. En effet, le Neuchâtelois François Bourquin, qui fut l'une des locomotives de l'Université des métiers romande, veut quitter son poste de président à fin juin. nestime son temps révolu et la charge trop lourde. Il faut dire que la complexité du dispositif en déroute plus d'un. (Le Temps 23.04)

Ecoles américaines Enquêtes de marché En quête de doHars, les établissements scolaires ouvrent grandes les portes de leurs classes aux sociétés qui, désireuses de fidéliser les écoles, y conduisent des études de marché en tout gerue, et ce même durant les heures de cours. Pour les enfants, c'est un jeu. Pour les entreprises, c'est un investissement dans l'avenir. Et pour l'école, c'est un moyen de gagner quelques sou s. Les partenariats entre établissements scolaires et instituts de marketing et autre agences de publicité prolifèrent. (Le Mil/in 2.5.04)

Violence des jeunes Analyser le phénomène Devant la montée du racket et d'autres formes de délinquance en herbe, comment réagir? Comment réorienter la prévention? Trois rap-

ports officiels viennent d'arriver sur la table des conseillers d' Etat. Pour sa part, Uli Windisch, professeur de sociologie et auteur d'un livre intitulé «Violences jeunes, médias et sciences sociales» analyse le phénomène et explique: «Ne pas réagir à une activité est la pire des erreurs. On le sait maintenant.» (L 'Hebdo 22.04)

Lutte contre la drogue Méthodes controversées Pratiqués dans de nombreux établissements scolaires privés, les tests de dépistage sont très critiqués par les spécialistes. Les résultats de ces tests ne sont pas si clairs. Un de ces tests a récemment abouti à accuser faussement un élève qui prenait, sur prescription de son médecin, un sirop de la toux à base de codéine. Pour le directeur du collège en question, il n' y a pas de quoi fouetter un chat .. (Le Temps 29.04)

Jura Différend autour de la matu La polémique qui entoure la mise en place de la nouvelle maturité a atteint un point de non-retour dans le canton du Jura. L'écrasante majorité des enseigna nts du seul lycée public jurassien s'est déclarée solidaire des collègues montés au front. Implicitement, elle dénonce le comportement autoritaire et l'absence d'écoute du chef de service. Anita Rion, ministre de l'éducation, sait qu'une fois les auditions terminées, elle devra trancher, mais eUe ne donne toutefois pas l'impression de saisir l'ampleur de la discorde. (Le Temps 29.04)

Un des arlicJt:l brièvtment mum&; dons cttte rubriqut vous intér~ ? Il VOliS suffit de le faire savoir à Ut Tédoclion de Rtso/lances (ORDP. Gravefont 5, 1950 Sion. Tél. (027) 606 4152). Une photocopie de l'Rrlicit vous sera gratuitement adressée.

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vrait être une affaire de collaboration entre l'élève et l'enseignant. La technique du portfolio que développe cet ouvrage, par le biais des traces relevées par l'élève tout au long de son apprentissage, représente un moyen innovateur, autant dans le domaine de l'évaluation formati ve que dans le domaine de l'évaluation certificative.

LIVRES

Nouveautés Rôle de l'enseignant Comment faire accéder les élèves à l'univers culturel ? Pour Jean-Michel Zakhartchouk, des passerelles qui permettent de les faire accéder à un monde culturel existent. TI revendique fortement cette mission de «passeur culturel» pour l'enseignant d'aujourd' hui et propose de nombreuses pistes ou itinéraires d'accès p our qu' il puisse jouer pleinement ce rôle difficile. 11 n'est nullement question d'abolir la hiérarchie entre les œuvres" mais d' inviter au questionnement et de fa voriser la création . En rusant, l'en seignant pourra par exemple utiliser les succès commerciaux au service des classiques.

jean-Michel Zakhartchouk. L'enseignant, un passeur culturel. Paris: ESF, coll. Pratiques et el1jeux pédagogiques, 1999.

Au nombre de dix Le livre de Philippe Perrenoud privilégie les pratiques novatrices, donc les compétences émergentes, celles qui contribuent à la lutte contre l'échec scolaire et développent la citoyenneté, celles qui font appel à la recherche et mettent l' accent sur la pratique réflexive. Dix grandes familles d e compétences ont été retenues: 1) organiser et animer des situations d'apprentissage; 2) gérer la progression des apprentissages; 3) concevoir et faire évoluer des dispositifs de différenciation; 4) impliquer les élèves dans leurs apprentissages et leur travail; 5) travailler en équipe; 6) participer à la gestion 44

dès 15 ans, mais s'adresse aussi aux parents et aux éducateurs.

suisses, ce qui ne manquera pas d'inciter lectrices et lecteurs à entreprendre de merveilleuses balades sylvestres.

Claudia Schniepe/; Jean-Denis Godet. Nos forêts. Vevey: Monda, 1999. Se commande directement aux éditions

Mondo SA, 1800 Vevey, au prix de 29.50 francs + 500 points MON DO ou, au prix de 55.- fra ncs sa"s la contrepartie en point Monda. Peut égale/nent s'obtenir en librairie au prix sans les points.

vrage qui problématise les enjeux didactiques de l' enseignement de la littérature par les genres s'adresse prioritairement aux en seignants de français et aux formateurs d'enseignants. Karl CANVAT

Gérard Salem. Tableaux de famille. Genève: La Joie de lire, coll. Qui suis-je? Psychologie,1999.

de l'école; 7) informer et impliquer les parents; 8) se servir des technologies nouvelles; 9) affronter les devoirs et les dilemmes éthiques de la profession; 10) gérer sa propre formation .

Philippe Perrel1olld. Dix nouvelles compétences pour enseigner. Paris: ESF, coll. Pédagogies/Outils, 1999.

Comment l'enseigner La notion d e genres a-t-elle une pertinence dans l'enseignement de la littérature? Le champ théorique de cette notion a considérablement évolué ces dernières années et, sur cette base, l'ouvrage de Karl Canvat propose une formalisation cohérente et ouverte. Les propos théoriques sont illustrés par des propositions didactiques mettant en jeu différents genres et sous-genres (roman sentimental, sonnet, comédie .. . ). L'ou-

Louise M. Bélair. L'évaluation dans l'école. Nouvelles pratiques. Paris: ESF, coll. Pratiques et enjeux pédagogiques, 1999. Karl Canvat. Enseigner la littérature par les genres. Pour une approche théorique et didactique de la notion de genre littéraire. Bruxelles: De Boeck - Duculot, coll. Savoirs en pratiques, 1999.

Nouvelles pratiques L'école actuelle oscille entre critères élitistes avec des programmes axés sur l'excellence et des enjeux sociétaux avec l'élaboration de situations axées sur les processus de pensée et de socialisation. Pour ce qui a trait aux pratiques d'évaluation, la tradition semble toujours privilégier un acte où l' évaluateur porte un regard sur l'évalué. Or, ]' évaluation deR~-M.i 1999

Dialoguer avec les ados Gérard Salem, p sychiatre lausannois, signe un petit livre qui prouve que le dialogue avec les adolescents n'est p as si difficile, et ce même autour de thèmes délicats. Spécialiste des thérapies familiales, Gérard Salem a choisi d'écrire un livre construit sur de vrais dialogues reconstitués au terme des entretiens thérapeutiques. Dans cet ouvrage, facile et agréable à lire, il est question des difficultés des jeunes (qui doutent, qui en ont marre de l'école, etc.), de leur mal-être. Pour l'auteur, il s'agit aussi de montrer que des solutions existent. Le livre est tout particulièrement destiné aux jeunes R~-M.11999

Au fil des saisons Qu' ils se dressent isolés ou s' intègrent dans une forêt, les arbres fascinent les humains. Nous pouvons observer sur eux le cours des saisons; symboles d'âge et de sagesse, ils sont source d'énergie et de joie de vivre et constituent un élément essentiel des paysages suisses. La Suisse est ainsi l'un des pays d' Europe les plus riches en forêts et compte même trois forêts vierges : Scatlé, aux Grison s, DerborenceJ' en

Valais et Bôdmeren, dans le canton de Schwyz, où les arbres peuvent pousser à leur guise dans des sites enchanteurs. Ce superbe livre consacré aux arbres suisses des éditions Monda est le résultat du travail de longue haleine du photographe Jean-Denis Godet, qui a fixé sur la pellicule le même arbre au fil des saisons. A ces magnifiques photos s'ajoute un texte très fouillé de Claudia Schnieper. En annexe, sont décrites 32 des plus belles forêts

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MINE DE SEL DE BEX Offrez-voua un 'tonnant voyage dans ce fascinant royaume souterrain. Au cœur du rocher: • Un petit Irain (3,2 km)

• Le réservoir rond, son exposition, sa présentaHon audiovisuelle • Des salles gigantesques. des puits et galeries • Restaurant à 400 m sous terre La seule mine en activité qui se vlalte Ouvert du 1.4 . • 31.10.

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., Le lait s'expose à ~ Dans le cadre de son projet «L'enfant à l'écoute de son village», le Centre Régional d'Etudes des Populations Alpines (CREPA), installé à Sembrancher, organisera cet été une exposition publique sur le thème retenu pour l'année scolaire 19981999, Le lait chez moi et dans ma région. Deux salles de Liddes accueilleront dès le 11 juin prochain les travaux d'une vingtaine de classes de la région qui ont travaillé sur ce thème pendant la période scolaire.

produits lactés qui sont présents sur la table familiale. Les vertus du lait ont retenu l'intérêt de plusieurs classes qui les ont analysées au travers d'interviews de spécialistes. Visuellement, il sera possible de découvrir, entre autres, plusieurs travaux manuels, ainsi que des objets, anciens et actuels, ayant un rapport avec le lait et ses dérivés ...

RAPPEL, COURS N° 67 Lors de la session pédagogique de cet été, le CREPA dispense un cours

(Marquer une X dans la case qui convient)

Le(la) sousslgné(e) :

Titres pédagogiques obtenus :

Nom .................................... .

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autour du thème.

BON ANNNERSAIRE, AVEC TOUS NOS BONS VŒUX! anniversaires, jubilés et commémorations; tradition et 11Iodemisme Ce

L'intérêt d' un tel projet est multiple. li permet à l'enfant de travailler sur un sujet qui lui est proche, avec des La démarche proposée aux ensei- acleurs connus (parents, grandsgnants par le CREPA invite les parents .. .), et ainsi de mieux se enfants à ob server leur quotidien, à situer dans le milieu qui est le sien . enquêter dans leur village et auprès Avec l'exposition, il rend, d'une cerde leurs parents et grands-parents, taine façon, à l'informateur une des proches et des personnes plus · information retravaillée. Ce mouâgées. Une multitude de pistes sont vement de va-et-vient de l'informaainsi proposées et les participants tion entre les générations contribue développent certains sujets en fonc- ainsi à une meilleure connaissance tion de leurs intérêts propres et de mutuelle. ceux de leurs élèves. Dans le cadre de ce projet, le CREPA Certains ont découvert la richesse est actif sur trois plans parallèledes savoir-faire et des usages à pro- ment. Dans le courant du mois du pos de cet aliment de base qu'est le mois de mai sortira le Bulletin n° 10 lait. D'autres ont relevé aussi les sur le thème traité pendant l'année changements intervenus sur deux scolaire 1997-1988, Vie religieuse et générations dans la production, la patrimoine culturel. Cette publicacomm,ercialisation et la consomma- tion présentera l'ensemble des tration du lait, en suivant chaque vaux réalisés pa, une quinzaine de étape, de la vache aux nombreux classes sur, entre autres, la vie pa-

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1999/2000 pour le personnel enseignant des écoles enfantines, prImaires et pour les maitres(ses) d'activités créatrices manuelles

COUfS

destiné à tous les ensei-

gnants de la scolarité obligatoire (-2 à +9) se déroulera du 2B au 30 juin; celles et ceux qui en exprime-

ront le souhait pourront se retrouver également durant l'année scolaire.

INSCRIVEZ-VOUS!

Prénom ................... . Date de naissance Adresse Domicile

Nous vo us donnons à tous rendezvous cet été à Liddes.

Brevet pédagogique en 19.... Brevet pour l'enseignement des ACM en 19....

N" de tél. (indispensable)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1999/2000 aux conditions suivantes: Régions : 0

roissiale de notre société campagnarde (fêtes patronales, anecdotes ... ) et sur les différents lieux de culte de notre région. En juin, débutera l'exposition détaillée ci dessus et l'année scolaire prochaine sera consacrée aux anniversaires, jubilés et commémorations avec une session pédagogique prévue en juin et une nouvelle exposition en l'an 2000.

Certificat de maturité pédagogique en 19.. Autorisation d'enseigner en 19..

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Valais romand Valais central Bas-Valais Haut-Valais

Période : du

Degrés d'enseignement: 0

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...............•••• ,

Disponibilités

au ....

aprés-midi

matin

lundi

0

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mardi

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mercredi

0

jeudi

0 0

vendredi

enfantins primaires spécialisés ACM

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Jean-Charles Fellay Durée des remplacements :

à long terme

0

ponctuels

0

ALLEMAND, FORMATION LINGUISTIQUE

AUX ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTS DE 5P

Remarque:

Comme annone; dans le cotalogue du perfectionnement du personnel enseignant pour l'été 1999 et l'année scolaire 1999/ 2000, vous êtes convoquélels

il une soirée d'information et d'organisation selon le plan suivant: AMONTHEY AMARTIGNY ASION ASI ERRE

Lieu et date:

mardi 25 mai, Auditorium du Collège de l'Europe, 17 heures 30 vendredi 28 mai, salle d'étude Adu Collège Ste-Marie, 17 heures 30 lundi 31 mai, salle de conférence de l'Ecole normale, 17 heures 30 mardi 1er juin, Cycle d'orientation des liddes, 17 heures 30

- Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service de l'enseignement, Planta 3, 1950 Sion.

Celles et ceux qui, pour une raison majeure, ne pourraient assister il la rencontre prévue dans leur arrondissement, sont priés d'en choisir une autre. Nous vous rendons attentifs au fait que la participation il ces séan<es est nécessaire pour permettre une organisation optimale de l'action de formation engagée.

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Signature .....

- Tous les changements devront être signalés à la même adresse.

FORMATION CONTINUE R~ - M.i I999

R~·M.iI999

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.... RisoNANffi Mensuel de l'[cole valaisanne.

VALAIS

Le Département de l'éducation, de la culture et du sport,

Edition, administration.. rédaction Déparlement de l'éducOlioll, dala {uhura el du sport (OECS) Office de re<herche el de documentation pédagogiques (OROPI Gravel,.. S, 1950 Sion I~.

(0271606 41 52.

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La langue française avec plaisir! Pourquoi pas ! Après l'accueil favorable rencontré par sa première édition (14'000 ex.), une 2' édition de "A la découverte de la Grammaire nouvelle se - 6' », revue et actualisée, à la présentation vivante, permettra aux élèves de parfaire leurs connaissances de la langue française.

nodia.revoz@ordp,vsnel.ch

Vu la loi sur l'instruction publique du 4 juillet 1962; Vu la loi sur les subventions du 13 novembre 1995; Vu le règlement sur l'octroi de subventions diverses du 13 janvier 1988; Vu les dispositions du 13 juillet 1993 concernant l'informatique' au cyclel d'orientation; Vu les dispositions du 7 mai 1998 concernant l'informatique à l'école primaire; Vu l'évolution des prix et des performances du matériel informatique; Sur proposition du Service de l'enseignement, décide: 1. Les dispositions du 13 juillet 1993 et du 7 mai 1998 précitées sont modifiées comme suit :

a) Un PC complet (comprenant un écran, Un clavier, une souris, une carteson, des enceintes, un CD-Rom, un modem et une imprimante) est pris en considération dans le cadre du subventionnement pour un montant

maximal de Fr. 3'000.--; b) les coûts relatifs à une modification de configuration peuvent être pris en considération sur un montant maximal de Fr. 1'000.--, 2 ans après l'achat initial ; c) Le remplacement d'un PC peut faire l'objet d'un subventionnement s'il intervient au maximum 4 ans après l'achat initial ou la dernière modification. 2. Le Service de l'enseignement est chargé de mettre en place les modalités d'application de la présente décision.

Direction Jean-PierreSolomin

RidadJon Nodia Reval, rédactrice responsable Poul Vener, r!dod'IK

«Des mots sur le bout de la langue».

Conseil de rêdodion PoIIÎck Abbel, Ass. parenls Sandrine Morel, SPVol Maurice Dirren, OSP Fabio Di Giocomo, AVECO Maurice Nonchen, OMP Georges Sierro, AMEP

Conçus dans le même esprit, 25 ateliers de vocabulaire, attrayants et variés, permettent d'entrer avec curiosité et plaisir dans le royaume des mots. Nombreuses illustrations. Livre de l'élève (160 p., format A4) et livre du maître, à disposition pour la rentrée 1999-2000.

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Serge SIERRO Distribution : - Inspecteurs scolaires -ORDP

Programme Suisse romand de 4 ' , S' et 6' En compagnie du kangourou Klorophile, les enfants pourront enfin réviser et approfondir leurs connaissances en mathématiques et en français, selon le programme de notre pays. Avec plaisir et sans contrainte, avec les nouveaux cahiers illustrés de Klorophile !

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e Grammaire nouvene se-6 )) . l'Etat)

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ex vocabularre . "Des mots ts sur le bout de la langue» Cl itre "Des mo d'ét é ex. du hvre d u ma · KI rophll e - Cahier Cl . 15 J'ours avec 0 d' ' t é ex. 4' primaIre KI phlle - Cahier e Cl . 20 Jours avec oro " ' ex. S' primaIre KI phll e - Cahier d ete oro Cl 0 urs avec C l ex. 6' primaire 20 1

Impression, expéditloa VALPRINTSA, 1951Sion T~ . 10271 322 23 70 Fox 10271322 07 47.

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Les cahiers d'été de

Pour un an 110 numéros): Fr 40.Torif enseignants volaisans: Fr 30.-

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'EDUCATION , DE LA CULTURE ET DU SPORT

signés Frands Klotz et Michel Rothen. enseignants.

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Pt.otogrophe Jo(ques Dussez

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Sion, le 16 mars 1999

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