L'Ecole primaire, 15 novembre 1929

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vtmatve

VIOLONS . ETUIS· ARCHETS

CORDES eondt.'ft.'o12s spécn'afes pt.

e'hansonnier

le

15 Novembre 1929

No 10

48 me Année

personnel enselgnanl

"Valaisans chantQns"

fO)f(QP11~l

Solfège

DE LA

CLAIRONS ET TAMBOURS SCOLAIRES Tous instruments et accessoires

valai~at)l]e d ·idtl~ation '

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L'ECOLE PRIMAIRE pai'aît-

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cours scolaire

Abonnement annuel-: Fr~ '4.50

Les abonne~ents ,s e règlent. par ~ chèque postal Ilc 56 S·i on, ou à ce déf.aul contre remboursement. Tout ce qui concerne la' publication ~ doit êtie adressé ' directement il M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé· ; partement de l'Instru~tion publique à Sion.

H. H a II e n b a ,r ter S ION et

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Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICI'l'AS, Société Anon)me Suisse de Publicité, Sion _Hu~ de Lausan.ne '4, - Téléphone 2.36 '

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l"

Offre slléciale

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De la lecture

La -Guerre mondiale Bulletin quotidien illustré relatant au jour le jour les événements de la guerre 1914.

Tome I.

1915.

Tom-E:"s II, III, IV.

1916.

Tome,g V, VI, VII.

1917.

Tomes VIII, IX, X.

1~18.

Tom,es XI, XII.

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~_I.-itt'01Jmes.

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sur c'ette période et aux Coar:t~s en .coupouIT-ont ~p. fa ire une idée elS déplacement.s d.e digne-s, d es s-oM.a tiS.

iSel'vies dans .l'ordl\e d'arrivée, cal' le no·mn'est que d -e 28.

,aj1J~(mibfl.l~s

IBRAIRIE PA-VOT Lausanne -

Genève -

Neuchâtel

Vevey -

Montreux -

Berne

Savoir bi en lire? ,C'est llà un résultai qui ne s'acquiert CIU lenteffi-ent et par des exerci,ces l~épétés. Tous Iceux qui se sont voués à enseigner la 1,e1cture aux 'pebits écoll iers, 'c onnaissent les dif'fiocuHés sans nOlmlb re qu il Ifoaut 'va,incre. Il y a d ' abor,d rOl'-.;ane vocal qui a hesojn de s assouphr. Ensuite il fau t savoir modérer -la précipitation des lu ns, encour u;5er !les h és,itations des autres et olb'l ige r les inaHentilfs à la l' '!'lex,ion. La 'prononôation est très sou'vent cléf'ectu.euse et il y a des Q)etits yeux qui se lloaissent distraire par le moindf'e inc,ident: une lTIouche qu i bourdonn e contre lia vih'e ou une voitur e -qui pas-s e Idans ,l a rue. Il est des écoliers qui ont tout-es les peines du nionde où fixer l eurs regal,ds sur les signes de 'ponctuation . Souvent l'intonation est ter-' ne, qUEHconque. Le remède à tout ,cela, c est la mu]t,ilplicité des ']eço-ns qui seuGe permet d 'ohtenir 'la justess'e ,dans J'-expression et la variété cla'ns le ton. Certains tpécla'g ogues, Id'aiHeurs 'bien in tentÏonnés, s ,i maginent que les ,tex'les lus doi , ent être a,b ondamment exphqués . Il s ont en horreur la lecture dÎ'te ,mécanique et estim'e n t qu e 'cette d.ernière n oUre aucune ubilli té. Leur point de vue n e se jus·tif,ie que pour Iles élèves 'lisant couraomlue n t. )1a,is je me demande à quoi p eut hien sep,"ir une Il'e çon de 'lecture qu'e iJe niaître interTompr,ait consta-l1l1ment pour poser une question, faire un co'mmentaire , donn er une eXlplitca.tion ou raocünler une anecdote? R és uJta-t: l heure s'écoule durant 13'qllelle on alhor'de de no-m breux su}ets d'histoire et de g-éogr.aplüe. On a' peut-'ê tre T'enl'ué un Inonde cl idées mais on a lu à p eine quelques }oignes du texte. Il va de sO'-i que , dans toute 'leçon de Jec.ture, lIa sitgn~tf;ication des m·ots -d i{'lf:i'CÎlles \doi.t être donnée . De p'l us, le sens génér'a l du chapitre do.i t être compris. GTâlc'e à une ,préparation a-ntél"ieure , ce -comlTl'enta,ire peut être à la fois sohre et complet. Au cours cl' un e leçon de le.cture, la préocC Lllpation p rinciJpa le du maître doi t être celle-ci: apprendl:e au x 61èves là bien lire . Le p lan <Cl -études p r é, oi t plusieurs Ih eu res de Il.eJctur·e et r écita ti on par sffilla,j,n e. Bn olh ser v'ant au ssi tfitdèUemel1't que Ipo-ss-ib'l e lia r,épartition d,es h eures de leçons, le mal,tr e ex'pér,jomenté arrive à fai r e les oonstatations sll'Î'vantes : 1. TOllt élè\ e 'q u i l'it bien, c'est-'à -di re avec une Ic ad lité a'\)sol ue dès la tClOllz-iè11.ie année pouPl"a , en q ui ttant l'écale, cOffi1plè ter ll11i-imê:are so n instr uction. Quellques Il-i vres , jllld,id ·eu semen t choisis, 111i ouvrir ()nt des horizons L1!lllneaux et lu i ~)erffieHr ol1't d'accr u.érir , avec le te,ml's, des idé es généra,l es. Il Sa'u ru meu hler son .e spri t e,t développer s·es 'f a,c ultés de jugemen t. 2. ,L'é ~ ève qui , à !p ar.tir 'de la dopz.ième a.nnée, .l it médiocr-enient devra f ournir u n ef'fort cons,i déra'hle dur ant Iles tr ois an nées de sco:l'a-r ité qui lui r esten t à acco.m:p1lir pour Uloquéri r les


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notions élémentaires qui lui font' défaut. ,Sa lectui',e restera .toujo'urs hésitante s'il ne s"astreint pas à des -exer.ol'ces .s pédaux. 3. L 'élève qui , à la fin de sa s'collaribé, lü 'm .all, c'es·t-à-:dire ·déc'hif.fre pénilbll em,e nt .l,e texte Ile p'l us tSi;mpll'e , ne saUT'a jalm ·a'is lIli re. En aucune manière, il} ne C!herchel'a ,à se cul1tÏJver et, à mesure 'q ue l'es années s'écouleront, il saUl'a .de moins en m-oins li re. L'e ,domaine de la Ipensée - que seule la Ih~Jcture ouvr.e aux esprits - l'es ber-a pour I};u,i un Idama,i ne fe11mé à tout .la-m ais. Ici, une qu esN,o n se 'pose: y a-t-~l 'pos·si1biHté de ,venir en a,i de à ces Ider-niers? A mon sens, H n 'yen a qu'une: c'est la l.ectur.e oolmeotive. Ce procédé a ·ébé Ib ea UCOUlp -c r,i,ti'q ué et p.ourtant sa va1eur .éducati've ·est il1lcoutestalbl'e. Ses Idétra10teurs se sont l'ong'lleil11'ent étendus -en réfllex,i ons déplrucées sur cette « Ips1ahl10d<Ïe q'ue l'on perçoit déj1à à cent mètres du Ibàtiment d"éloQlJ.e, sur la masse ,des émissions de voix ·confuses, sur Ues sylll'a hes heul',tées , I}les nlots enchevêtrés, courant les uns après J'es autres, etc., eue. » ·Cependant, aucune méthode jusqu'à ce jour, n 'a donné de ll1'eiUeurs r·és'ull ta ts. ·L a lecture co-m.eobive doit êt'l'e, alv ant tout, réser,v ée aux élèves qui ,lli sent -mail. Gr'ÜUJpés par escoualdes de dix là douz·e, ills se sentent surflfi-salmment forts pOur ahanldonneT toute hésiÏ:t-atio-lli et mème toute a'ppré:hension. La Ic rainte d 'è br,e rid~cules devant Ueurs c1aluara1d es Id'ispar,a ît peu 'à peu. ltls s'e'u traînent les uns les a'utres, et, chemi'n fai's'an,t, alcqll'ièl"ent une lCerba~ne assuranee. Cet exer-c'Ï1ce, inco1'Orle au début, finit par aes intéT'esser. Us se sentent nssimm'és aux exécubants bien 'dis'c iplinés d'un chœur de c'On·cours. De!bo'll't devant eux, Il e m'a ître donne Il e ton et, au s,i gna.l , tout le m.Q'n de COlumellioe. Au Idélbrut, le ch œur -e st quelque peu 'i noohérent et clé s'Ürldonné , lnais à mesure que Jes exécutants obs'e r-vent Jles sig-ries de ponctuation, les voix deviennent pŒus dail'es et la ca'deI1lce ImeilIJeure. Sans trop d 'efiforbs, on arriv.e à 'lla ,fin du chaipitr,e. V1oi1là une expérience qui vaut bi,en la peine d ' ê tre flaite, s·urtout s,i Ile résu1ltat répond là l',eflfort.

Concours de composition de la '" Semaine Suisse" L'Ass.oci·ation «8.emaine Suis's e» nous prie d e .r a,pp elell.' a ux ,m em bres cllu .c-oalps enSieignant qu e ~'es ,meiUe'u r.s trélJv,aux du 'COl1/cours d e Co.mpos!ition 'Ül'-g.a nisé pélJr ses ,g·oiil1's 'doiv'el1t lui 'p:a rv enir jusqu'au 31 .i a nv-i er a u .plus t a nd. Com'm e on le sait, .le sujet du C-onC,ÜIllrs -est: Le lait, notre grand produit national, qu'en faisons-nous? ,L e,s .jns,titutt'l~iIc·es et lηn s,t irtult·8'u rs ohoisissent eux-mêlmes les cl elu x m eill.elùres ,com~) ositions d e a.eurs clas.s.es ou de 1euJ.' .éc~1e et les.

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envoient d,ire'ctement au Seerétar,iat de l'Association «Sema·ine Suisse» à Soil.eure. Une brO'cihure eXlp licaiive ·a été .rerrnise a1ux membre·s du ·('·or,p s ens·eig'l1'ant a'U débUlt de \la «Semaine ,s uiss·e». Il 'est .pm:,sib.l,e cûpN1Jdant que tous ne l "élJient pas ir eçue, Icar une expédition à l'a,cl-re.sse pa'rüc:Lüiè,r e de cll.élJque m 8imbre du 'CO,IipS ell1seign.ant .eùt entraîné trop de [rai,s et d.e travalil. Aussi ,1es J,ns.ti1JUtr,ÎIC/es .et inSitirtuteurs élJuxqu els celtte bro;c hure in e serait ·pas Ip arvenue s·ont-i.lspri'és de ,l a demande,r soit au iclir,e;c<teuT de leur écalle, sai,t au 8ecJ.~étariwt ,central de l'Asso.ciailion ((ISelm !aine Su.i s·se», à SolelUre, qui &e tflera un Q)laisir ele J.·a .leur ,3JCÙl'ieSs,e,r -immécLialt 8\ment. 1 -ous 3IPIl).r enons que le COl1iccmns Id·e cette année susoite he a ucüup d 'intérêt; un grand .nombre Icl'intituteurs et écalie'r s y vouent ,t oute .Lem' ,a ttenti.on. Le nOmfi)l~e ,sans cless-e 'C'ù'-oi·s sant des par.ti'CiQ)anis prouve 'que le ICOnlCüu.rs .de ,l a «S8imaine IS'uiss e », aJutorisé l)ar les dir'e.ctians cantonales cl·e l'tinstrudion plUbldlque, ·eslt ccmsilCléré à juste .tit-re pal' ele.s . miLieux tou.j.ours l)l'us étendus c-omme lun moye.n très etffiC3Jce ,de d' a ire connaître choa'que ·anll1ée auxéUèv'es 'Un él ément 'de notr e é conomi,e n.ationalie. iL 'assoC'Îa,tion «~"e,maine suisse» étant une institution absolument n 8lutre ·et in el é;pendante, on ,peut être ce,rItain qu e les concours ,qu'e,;l e o,r ganise n e selwent pas à une ,propagande ·p'l"ivée. E'Lle If.el~a toulj ours en so,r te, à l'av'enir égale.m ent, que ces 'C'onc'Üurs conserv,ent .J,e ca radèr.e pUir.elm e.nt éducatif e,t écono-m i,que qui ·l eur est assigné.

Cours de rédaction Au eours des Conf érences péidagog-iques de l'.année deJ.'il1ièr.e, plusieul'iS insti·tut,eurs ont de1mandé que ae DéipaDt'etme,nt de l'lnstr,ucüon pubJ.i.qrue mette à lelur .portée un manuel de 11éd·alction aIPproipr.i.é. La Iréce11te 'pa,r u,tiDn de l'oJUvralge «Exercices de Rédaction)), IIrrne partie, par A. WilCllft, ill1slütulteillil", vi8ll1,t à point c<o;m b'l er ,J.e:s vœux du Petl."sonnel enseignant. C'est un volume de 2140 _p ages, :f.aisant suite à La ipremière liv rai s<ü.n , et cÜlut·ell1a nt, dans une grald nation heure'use, des Jettres, de.s dis,s erta/tioll1 s, cl,es di.alog'ue,s et suJe.ts dÎNe.rs ; .il se-r ·a d'un précieux seIC'OUil",S ,poua' îl es cours primair.es s·UJpéTie,u rs et pour les 'cours ·com:plémentaire,s. Nous le relcoID!rnwudons vÏ:v8iffient au .Cor,p s enseignant, qui peut s·e le pr-ocurer au Délpôt cantonaJ du ,M atéTiel scoLaire, wu .p rix de 2 f.l'ancs 80. Bien spécHier dans l,a command'e s'il s 'a·g it d,e la: 1re 0iU de la. 2me pa/r,t ie.

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.Pensée

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Je ne connadJs point de plus puis·san.t remède pour Iles m -a ladies de 'l'âme que Il'applliüation sérieuse et forte de l'esp.rH à d'·autr,es o'b jets. n faut penser là toute autre chais e 'qu'à 'Ce qu'on veut ou1h};ier. (Vo:Itaire).


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de 'l 'Egli se ca~h olJ.i' que en face des mlau x qu 'eng·e ndr ent j,es ex.'cès d es 'b(JIiss'o n s. Jle 'lue suis surtout Iprop üsé de mon.tr-er comment Ila déC'lléance . aa1cnoJ.ilqu e co ns tit ue l'un des gr,a ruds O'b staC'les a u développement de J.a v.i e surn a tur eŒle, qu 'eUe s'lÜ'ppose à }a mission r édern price e t sa'l1lc t-i,fÎtca tri.oe de l'E'g11.is·e don t elj.J.e entroave lia tàch e r e'lig1ieu s·e, ip édagogi'q u e e t soc.ja l'e. Un e vis'ite au péni tencier Ide vVitzw.j,l, do nt .le dir ecteur n 'a pa·s 'cr aint -de détcll'a r er q ue pres'q u e tou s les intérn és étaient des vi,ctimes dü' ec tes ou 'i nldil"erütes de l 'aI1û Ü'oI1ism'e, a f'O'ur'l1oi a u x audi beurs u ne excelltlente oocasi on de s·e d ocumenter Sur pI.ace . Un e soirée littér a ire a mis le charme d 'un e n o te pllu s g::tÏ e da ns la su;clCession de ,s éa n ces un Q)eu ll'ustèr es . La Suisse r om ande n 'a pas été ,oLl'bI.irée p a r la Soc iété suis.se des Maî'bre·s ab s tin ents qui prévoit l'm ga ni s'a ti Û'I1 d'un co urs s'emb lalb le Ipo ur 1930, à L a us'a nn e. G.

remier ' cours pédagog~qu e SUi5S /~ sur la question de l'alcool Ert ,de l'enseignement antia~cool ique La Société suisse des maîtres abstinents déploie une activité> méthodrilque et soute'nue, pour atteindre sio n but principall : l'éduc; a~ion absline'nte de lIa jeunesse. AJprès a'vo'i r organisé dilfférents cours régionaux., eIŒe a tenté, ceHe a'l1l1'ée-ci, une a,ction de 'p'llus granlqe envergure e·n 'c onviant ,1 un cours na~ional à Berne·, non se ulement ses memhres, ma,is aussi et sur·tout d 'autres édlllc'ateurs. E n une série de 15 -.leçons, réparties sur trois jours, 'une quinz.:l Ïne de cl()nférenc.iers on r a pporteurs dle va'i:ent ex'p oser un aspect intéress'ant 'de l"ak.oo1isme. La tâche n'ètaÜ pas lIn e pa rtie I·:ie pll aisir. Y ·aura-t-il ] beauCOlItp de partirCÎlpants à lÙ1 tra va,il ·aussi ardu? 250 'a uditeurs de touLe la Suisse a'lé·manique et de tous les milieux példagogi'q ues sont accounlS à Berne. J'y a,i r-em,arqué en particuJl.ier hon 110lnhre d'j'nstituteul's ·catholiques et huit l"eligi,euses ense1gnantes. Le Ip remi'e r cours se 'p roposait s·ans doute une étu'de du problème anbiaklOoloique pMU' créer une base large et sO'Nlde à notre œuvre ,de ·d éfense et de restauration des éner·g,ies vitales; ' mai s ill devait aussi penneUre aux. partic'i pants .d·e prendre contact entre ·eux et .d'échanger leurs idées ·e t 'leurs ex'p ériences. P al'l11i 'Ir2S 15 sùjets traités , je ci te .les suivants: 1. ';\11. le Iprofesseur Dr E. Bl'emil'er , de Zurich a {ai t'Part .d e ses longues O'hservabions et expériences en ce qui cOl1lcerne l'elf.fet des boissons akoOO'liques sur l'âm:e. Son ex'posé, sol~.dement docu1'n enté, a peNnis cl"rarliprof.o·ndir une question qUii touC'he de Iprès. Ù l'éducation scoIraire. 2. :\1. 'le Dr ~1. OettJJi, de Lausanne, a montré en une leçon viva·nte et par.fois humoristi'que comment, en une caus'erie tout ù tfa.it ù -la portée cL enfants ·de 12 à 14 ans, on peut traJÏ.ter 1a !'ermentatil on et ,J,a conserva't'i on des jus de fr,u its. Tous Jles conf·érenciers qui ont étUldié J'asp ect pé'dago:gique de Il 'œuvre antia-lcoolique ont été ul1ian~m, es Ù décIlarer qu'à l'éco,le pril,uoair·e, c'est l'enseignement o'c cnsionnel, ratta.ché aux ,f aits vivants et a.ctue.l, qui est. la bonne voie. 3. M. IJe co.nseitliler national H . MŒUer prés'e nte ,le prolbllème sous l'angle agpj·cole: Aucune r·éforme efficace ne peut avoir de succès sans lia col,laboration du 'liaysan, mais 1 ass\a~nissem'ent Ide notre vie nationa'l e par :lla lutte contre le mal] et 'par Œ'ubiHsation p'lus rati.onneJm'e des ptoduits' 'du S'ol peut se if'aüe, ,e n sauvegardant, et m'è me .en favor-ls'a nt les létgihm·es inbérèts de l'agfl1culbure. 4. Le . cO'mi bé natrional lu'a vait üharg:é de lia cOl1lfé'rence suiva'l1ite : rRe}·iginn et question antiafltcoOilique. Deya'n t un audi'toir-e' très mélang'é au point de vue 'c onfessionnel, j'ai eX'p o,s·é l'atnitu'd'e

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Opinions

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l.e_ mouvement corporatif Nou s n 'Hurions r i·en e\U à 'l'épon clr.e ,à .r aro1:J~Crl e qui a prufU soUs ce titre dans I.e cle.mllier ll1uméro ode l'<<Ecole primaire», si l'aJUteur n 'av ait cru bon cl':rudr.e8,ser à 1 U ni on d u Personnell ,Enseignant u ne critiqu e Lota;},em ·eJ1it injlu s·t if.iée. ~To u s n e v oyions p as, ·en le,U e·t, Icom m el1't notre cOllp a,r ati oll1 n ous oppose aux a u tres classes de travailleurs. No us 'Sav'ons mê.me u n ca.s où nos r ev·e.ncl iC'aticins on t se!l'vi .alUss i l es in Mroèts d'un e ·a utre catégoni e d 'emlpllo y,és.

Qu an.t à SaN{)Î.r ,si .I.e bu t que ,p ours,ui,t l 'Uni on nous emp ê.ch e cl' entrer dan s 1,e cadre ·c:ha~étti'en- s olCÏoal , il est fruc.He d,e s'e.n '<'oÜ'T1'Vain cr e, l e.s Sltrutu ts idèfri ni ssent .as,se.z ,netteme.n t n otre ,progr amm e qui est ohrétien et soci a l. Nous 'la iss·ons d onc à ,Mon sieur Gas:p al1d, le soin de répon:dl' e à la qu estion qu 'il (pose. 01 . B E R ARtD, inst.

Langue maternelle L 'ea u (suite) b) R édig eons.

Tl'ou ver le term e. Le

brou~Jl'al~d.

L e matin ) le soleil n e ... pas .Un brouillard ' .. emplit toute la vallée . L' horizon est "') cl pein e voit-on '" Aucun oiseau n e

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,.. ; aucun cri ne ... Peut-être le soleil dissipera-t-il tantôt ces' vapeurs ... Rien, alors, ne reste'l'a du brouillarcl, qu' une ' .. l'osée SUl'

La pllui,e. La pluie tombe. Ce n ' était d'abord qu' une légère ... ; c' est maintenant une '" Tout l'uisselle: les toits, les ... , les ... POUl" s'abriter, les passants ' ont mis leur .. , ou ouvert leur .. , Les chell1ins sont .. , et .. , La Dranse est un ... du Rhône qui a so'n ... à Martigny, Une grande /nare est un ;':' ; un gl'(l11 cl étcmg est un .. ; un lac Îlnlnense est une ... Les joncs croissent dans les '" L'eau servant à l'alilnentation des villes est conservée clans de vostes ,.. Elle est Cllnenée pal' un '" qui la distribue clans les ''') les ... L )eau des ... est ordinairement trop crue et cle ll1auvaise qualité. Lorsqu'il n ' y a point de pont) on traverse une rivière sur un .. , ou à , .. Remlpl'a1cez ,les 'po'inbs Q)'a r un Inot de aa lfalmHle d "eau : aiguade, aiguière) aquarelle ) a,qual'Ïum , aquatile) aquatique ) aqueux) aqueduc) une aigue-marine. Le phoque est un animal ... Une peinture à l'eàu est une .. ' Un ... est un ccmal pour conduire l'eau. -Un vase où l'or/, lnet cle l'eau est une '" Une variété cl' émel'Cwcle cl)un vert bleuâtre) comll1e l'eau de mer) est une ... Un ... est un résel'voir clans lequel on entretient des animaux et des plantes aquatiques. La provision cl' eau que font 1es vai'sseau x en cours de voyage est une '" Le nénufal' à larges feuilles et à grandes fleurs est une plante ... Les légumes verts contienln ent beaucoup cf' eau, ils sont ". Prendre d'aut.res sujets. Verbes à Ic hoisir : clescenclre) grossir) gonfler, déborder) dessécher, refléter) miroiter, tenir, franchir) relier) border, baigner) transporter. J

La rivière '" cle la source cl l) embouchure. Elle se "') elle se ''', elle ... CLU moment des crues. Elle se ... en été. Elle '" les arbres)' les herbes cle ses l'ives. Elle ... cni so'leil. Au pl'Î,l ùtemps et en automne) les boues) les limons la ... Les ponts la ... Ils .. , ses· deux l'ives .. Des prairies la . "') elle les ... Elle ... des barques) cles chalcmds. Remrpla'Cer 'les ~)oint,s Ipar Il es mots rcÏ-'a près:. l'eau) la lner) l)océan) le flux) le reflux, un ruisseau) une rivière) un fleuve) un clébordement) une inondation. Pour vivre) les plantes et les anill1CLUX ont besoin '" L)eau des nuages, en tombant, clonne naissance à de,s ''') des '" et des .. , Les fleuves se jettent , dans la ... ou l' ... L)eŒu de ['océan est sans cesse en mouvement: quand l'eau monte) c)est la lnm'ée lwute> ou le ... ; quand elle descend) c)est la ll1arée basse) ou le ... Les: pluies' trop abonclantes cousent des ". et cles ...

Etats de l' eau. Choi's ir les mots convenables et cO'lupŒéter l'e texte: glace, gelée, pluie) l'osée) glaciers" neige) brouillard) nuages) grêle. La vapeur cl'eau ) en s)élevant dans l'air) forme des .. , ou des ". En se refroiclissant) les nuages tOlnbent en goutelettes) c) est la ... Pal' une nuit claire) cette vapeur se dépose sur les plantes, c'e,s t la '" S)il fait froicl) la l'osée se transforme en '" En hiver, ,l a .. .. tOlnbe r:à ~ gros flocons. Leau exposée au froid clevient cle la ... La ". est formée de gouttes d)ecCLI glacée, SUI' les hautes montclgnes ) se tl'ouvent d'im menses champs de glace nODunés ... Qua,lit'é de l'eau . Rffill'P;~'acer Qes p'oints par un 'rudjec.tirf IdérÏ'\né du mot mis en caractère 'drrO'it. Une eau qui contient clu sel est ... ,. l' eau qui a passé dans un filtre est ... ,. l' eau qui contient du gaz est ... ,. une eau qui contient des minéraux est une eau ... ; l'eau qui COiUTt est une eau '" ; eau qui ne bouge pas, qui semble domnir , est une eau l'eau qui peut être bue est llne emi ...

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Qua'lités et d éfauts de .J'eau. Adjectifs à choisÜ" : frais ) potable) limpide) courant) stagnant, fétide) nuisible) lninéral) thermal. L)eau d'une source est ''') ... Les eaux des ruisseaux ) des rivières) sont ... , ... ; L)eau d'une mare est une eau ... Une eau qui sent mCll.lvais est une eau ... Elle est ... à la san1té. Dans les pays icle hnontag.nes) les malacles boivent des eaux ... , ,e t ides eaux chaudes ou ... Vel'lJes à choisiT: faillir) s' élever, clissoudre) rafraîchir, bouillir) écumel') croupil', mUrD1l.lrer) abreuveÎ', reflétel') étancher l'emplir) trcmsfol'l11el') évaporer. LJ ecLU '" cie la source, Elle ... dans la pompe. Elle fait ... dis,s ouclre le savon. Elle ... la peau. Elle ... dans la lnal'mite. Elle '" sur la roue du moulin, Blle ". dans les lnares. Elle ... dans le ruisseau. Elle ... les oiseaux Elle '" le ciel) les arbl'es) les fleurs. Elle ... notre soif. Elle ... le seau. Elle se '" en vapeur. Elle s) ... au soleil. 1. Rechel~cher les cO:II1I1)'léInenrbs rdiT'e cts, Il es ICÜll111p'l émellits in.directs. 2. :M ettre il!es verbes au passé sim'pJe, au futUT.

iLe voyage Ide !1a -rœ",ière. No.m,s à 'c hoisü': lit) bel~g.e) source) embouchure) sinuosité) al'cJ1e) cascc~d'e) bief) affluent) abreuvoir) lavanclière.


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La J'Îvière coule' dan.s son ... , entre ses deux '" Quand ses rives sont hcmtes , on les appelle des '" Elle descend de la .. . Elle se t ermin e cl son ... Elle décrit des '" Elle passe soUs le~ .,. d~s ponts. Elle bondit CLU X . .. E ll e s'élargit cn~ '" du .lnoulln . . E!~e re çoit des ruisseau x qui sont ses '" Les cmlma~x Vlennent bail e cl ses '" Les battoirs de ... résonn ent à ses lavou's. Ald jectilf's à Clh o.isÜ': escarpé, sClL~vage~ pcdsible, tumultueu x, sinueux, trcmsparent) lin1pide ) massif) so lld e, savonneux) Inonotone patient) attentif. Les berges d e la r!vièr e sont .. , Si ell es n e pr~sentent que des rochers) ell es sont '" Si la rivière coule sans bl'Lzzt) S011 ~OU1'S e~t .,. Si ell e se précipite en bouillonnant, son cours est ' " Sl ell e fmt oien des détours , ell e est '" Si [>\on voit nettement le fOT}-d cJ) la rivièr e au travers d e l)ea u ) c)est que l' ea u est "') '" Les plies. un p ont sont ... 'et '" Au lavoir , l'eau est ". L e tic-tac du moulln est ... L e p êc heur à ln lign e es t .. , et ...

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Poésies

~B>

V oici ma main , elle a cinq doigts. En voici deux ) en voici trois! Ce lui -ci, le petit bonJwmll1e , ,C'est mon igl'OS pouce qu' il se nomme. L ' ind ex qui m ·. ontre le chelnin) C'est le second doigt de ma Inain. Entre l'ind ex et l' cmnulai1'e, Le ll1ajel.l1: paraît un grand frère. L'annulaire porte un anneau; Avec sa bague) il fait le beau . Le minuscule auriculaire. S)elnploie cl rendre l'ouïe plus claire. Regal'·dez ·les doigts travailler ; Chacun fait son petit métier.

O. Auhert. ~

Bien faire est si doux

Bien faire ,est si doux . . Enfants, bien faire est si doux! Soyez bons) soyez dociles: . La volonté l'end faciles Toutes les vertus panni vous. Vous êtes lCl tendre graine Qui deviendra l'ép i ,d'or) Si vous gardez l'âme pleine D'innocence, heureux trésor.'

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mère et enfant

«J e possède) dit la Inèl'e . Dellx bluets d)un bleu si doux Q ue ceux des chCl1nps sont jaloux. Qui donne le Inystèl'e ? .. » L)enfant dit en riant: «Oh! Inoi je .m 'y connais: M es deux yeux sont tes deux bluets,'»

itté raire Le chien d e ~risquet En notre forêt de Lions) il y avait un bonl10111111e) bûcheron de son état, qui s'appelait Bl'isquet) ou IQ lltrement le fendeur cl la bonn e hache) et qui vivait ,p auvrelnent du produit de ses fagots ) avec sa lemme qui s' appelait Brisquette. Le bon Dieu lcul' avaii donné deux jolis petits entants) un garçon de sept cms qui était brun ) et qui s' a!Jpelait Biscotin ) et une blondine de six cms qui s'appelait Biscotine. Outre cela) ils avaient un chien bâtard à poil frisé ) noir par tout le corps, si ce n ' est au ml.lseClll qu'il avait couleur de feu ) et c' était bien le meilleur chien du pays pour son attachell1en{ à ses ll1aîtl'es. On l'appelait .la Bichonne. Vous souvenez -vous du tell1ps où il venait tant de loups dan~ la fo r êt de Lions? C)é tait clans l'année des grcmdes neiges que les pauvres gens eurent si grand)peine à vivre. Ce fut une terrible désolation dans le pays . Brisquet) qui allait toufours à sa besogne) et qui ne craignait pas les loups à cause de sa bonne hache) dit un matin à Brisquette: «Felnme, fe vous prie de ne laisser courir ni Biscotin,- ni Biscotine) tant que monsieur le grand louvetier ne serCl pas venu . Il y aurait du danger pour eux . Ils ont assez de quoi Inarchel' entre la butte et l'étanog) depuis que j'ai planté des piouets Ile long de Il 'étang pour les Ipréserver d'accident. Je VallS prie aussi, Bl'isquette) de ne pas laisser sortir la Bichonne) qui ne demaÎ1de qu'à trotter » . Brisquet disait tous les Inatins .fa Inême chose à Brisquette. Un so ir, il n'arriva pas à l' heure ordinaire. Brisquett.e venait Sl.l1' le pas de la porte) l'entrait et l'essartait)., et . dzsait en se croisant les bl'wr: «Mon D ieu! qu'il est attardé! .... » - Et puis elle sor tait encore en criant: «Eh! Bl'isquet! ». Et la Bichonne .lui sCll.ltait jusqu'aux épau les, conl111e pOUl' lui 'dire: !N'il'ais-l e pas ? « Paix 1 » lui dit Bl'i'squette. ' « Ecoute Biscotin e) va fusque devant la bu·tie) pOUl' voir si ton pèl:e ne revient pas: Et toi) Biscotin ) Sl.zlS le çhemin ClLI long ·de l'étang,. en prenant bien (ford" s';l 11'11 ri ' nrl~ rlp njnl1P+~ n u; n'lonrY JJ DTlI ni


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crie fort: Brisquet! Brisquet!... Paix! la Bichonne! }) L es enfants allèrent, allèr ent, et quand ils se furent re.ioints à .l' endroit où le sentier d e l'étcm-g vient couper celui de la butte: « M o1"dienne, dit Biscotin , i e retrouverCli notre pCluvre père, où les loups m'y mangeront. Paulienne, ,d it Biscotine, Ns InJy . Inangeront bien aussi }) . Pendant ce t elnps-Ià Brisquet était r ev enu pClr le grClnd chemin de Puchay , en passClnt à la Croix-aux-ânes, SLll' l'Clbbaye de MOl'telnel', parce qu'il aVClit une hottée d e coUets à fournil' chez Jean Paquier. As-tu vu nos enfants? lui dit Brisquette'. Nos enfcmts ? 'dit :B risquet, ~ nos 'enfants? MOln 'Dieu! sont-ils ~Ol'­ lis ? - Je les ai envoyés à tCl l' encontr e .iusqu'à la butte et à l'étang , mClis tu as pris un autre chemin }) . Bl'isquet n e posa pas sa bonne hache . Il se Init à courir du côté de ICl butte. « Si tu menais Bichonne » lui criCL Brisquette. La Bichonne était dé.tà bien .zoin. Elle était si loin, que Brisqu et la perdit bientôt d e vu e . Et il avait becrLl criel': « Biscotin, Biscotin e! }) On ne lui l'épondClit pas .. , Alors il se prit cl pleurer, parce qu'il s'imagina que ses enfants étClient perdus. , Après Clvoir couru longtemps , longtemps , il lui sembla reconnaître ICL voix d e la Bichonne . Il mClrcha droit dClns le fourré , cl l'endroit où il l'a vait entendue, et il y entra Scl bonn e hClche levée. La Bichonn e étClit Cll'rivée là CLU moment où Biscotin et Biscotine allaient être dévO'l'és pw' un gros loup. Elle s'était ietée devant en aboYClnt, pour que ses abois avertissent Brisquet. Brisquet, d'un coup de sa bonne hache, renver,sCl le loup l'oicle mOI't, mais il était trop tard pOUl' la Bichonne: elle ne vivait délà plus. Brisquet, Biscotin et Biscotine reioignirent Brisquette. C'é- ' tait une grande .ioie, et cependant tout le monde pleura; il n ' y avait pas un regClrd qui ne cherchât la Bichonne. Brisquet entelTa la Bichonne CLU fond de son petit courtil . sous une grosse pie1'1'e, SUI' laquelle le maître d'éc ole écrivit en latin: « C'est ici qu' est la Bichonne, Le palIvre chien de Brisquet. » Et c'est depuis ce temps-là qu'on d'it en commun proverbe,' IM,aUheur'eux comme le chien de BT,islquet, qui n'wUit qu'une fois au bois , et que ILe loup Iuangit. Oh. ·NODIBR.

AnCllyse littéraire. 1. L'Cluteur. - rOhal"les NODIER (1780-1844). Poète, nouv'eilU,s'te, conteur, 'pulbHlc,isbe, cribique, ,gra.mmakien, rpihi,loll'Ügue, bibtl'Ï<aphill e: irl a ,touché à tout, ·en am'a teur et en arbiste. Extrêmem,e ut spirituel, Idoué Id'une i:m'a gina'tion exubérante et d'un:e

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grande sensibilli1é, 'i'l 'pouvait fournil' une oarrièr,e littéra,i'r e remaNJ1uahle. Il prélfér,a s'e 'l ivr;er à sa faDlba:is'i e et 'n'é'cr,ivH crue .de petits ,contes, bijoux cTéllicieu'S'e!m'e nt c.j's elés. Son s,tyU'e paraît cou,1er de souric e ,tant i,l est f'a'ô le ; son naturell est Il e fI uit de Il "art Il e plus conso1nlmé. 2. Explication littérale. - Préciser Il e sens .des tl11lOts et des eXlpressions : - Fagot,' ass'em'bl1'a rg.e Ide lll1enu bois, de brancharges. Fascine: f'ago t s'pétcriŒlement des,tiné à ctO'm,bil'e r des fos'sés ou à mai'l1'teni'r des terres. Botte: ,ter.me Je :pllus générall - 'Choses ·distincbes iJiées ensemlbll'e ; boUe d ' osiers, d "as,perrges ... Cotl'et: · f'a'g ot de bo,is court pour ,aJ1ll umer l'e !f'e u. - Chien. Termes générau x: mo lloss'e, oerbère, toutou, mâtin, dogue, ca,nrÏ CJhe, roquet... Termes collectifs: haTlde, rrneute, -va'utrarit, cJhenil!. Termes pClrticuliel's: .limier, bas's et, bra/q ue, épagneul, Ilévrier, TerreNeuve, St-Bernard, gritflfon, r'at.j'eT, 'oar.lül ... Affliction.' peine causée par quellque gl"a-nld ·et gr'ave acC'Ïdent - désolCltion: extrê'lue mflflltictiü-n. COl.Zl'il': alUer ,n1t'e parcourir: al] ler partout arvec un but arTêbé. Danger: (Ide da/mnU'm: domJm'arg·e) Inall que :l'on craint - péril (pel' .ire : pasls er à tral, r,ers) es/pèce de rdanger la -pilus pressa nte, la Iptlus exhême. - Risque et hClsal'd : ',m 'aI'lCluent des dal1gers ' posls,~blles. Rasaul marque rd·es cha llIC es encore pUus déf'avürabll1es que risque. - Accident .: se dit des chÛ's'es et ,des perslo nnes et expl'1me 'presque tOUjOU'f S un Imallh1eur. Evènement: f'a it qui arri've - c' est le 'lerm,e Ile pl'us -génér.atl. Aventure: s·e ,dit ,des per,S,Qlnnes seul1em'e nt, et en bonne ou en Œll'a'U'~alis,e part. III a ;d"'h'aibiiutde une nuance de oomitque, Id e falmiüer. - PclS de la porte: seuliJ. - Se prendre à.' se lUtettre à, comlm'e ncer à ... s'e prendr,e à pleurer. - Voix: son Iq ui SOTt .de ~a bOUJche Ide l'hO'mm'e. Accent.' façon d ie Iprononloer, -ex'pres'S'ion de .J.a ,noix. Timbre: quall'ité dru son de lIa vo,i x. - Fou1'1'é: endrüit très épais '(~ 'un hotÏs. Rallia.' réun~on de buissons toulflfus et étpineux. - Taillis: ,petit bo.is que l'otl1coupe à des 'Înterv,aIID'es rappr,achés. - Manger: Mâcher 'e t av,a1l1er. Dévorer: rm1aDlger avÎldement, en décthirant ruve'C Il'es dentls. - Aboi ,et aboiement: expl"i'm 'e nt tous deux Ile cri <fu ohÎJen.


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Ahoiement dés igne 1e cri même; aboi se di t de l'a qüa'] üé de ce cri: un albo,i ruelle, eflt'rayant. - TOlnbel' l'aide mort: taut d 'un C-01UJp. - Roide OH l'aide: fort tendu, difficile à plier. On est roid e par hUlneur, On est rigOlweux et rigl1de par prin0~ple. Rigueur se consÏldère dans des actions qu 'ell1e fa.it prOlduüe, rigidité dans le s'ujet qui lIa pos-sède, On 'traHe a, ec rigueur quand on a de la rigidité de caractèr.e. Co urtil : pe'tit j al/clin, souvent clos de ha,ies, attena'l1t à une dem,eure de 'Paysa·n, Pâquis : pâturage endos, 3. Préciser la n.ature de ce récit. - Gette narratli ün est un récit vif et enjoué d'a, enftures .fictives : c"est Un conte. Le fait qu 'il n'la rre po'urrait Mre merveiùl]'e ux ou ·eo·mique ; il doit toujours être p 1a'i 8ant, son but essentiel étant d"aJmuser ---: et non d 'instruire C0111me la fable. Lci, Nodier nous intéresse à la silllllp:Je his toire d 'uu chien qui se faÜ tuer en défendant deux enfants de lI a dent du Il oup , '4 . Tracer le plan de Ce conte. - ,Le héros ,du récit est le chien. C est du,ll'c en fonction du chien que ~e p lan doit être tra.cé et nan 'e n fonction des autres personnages. Introduction : U 11 bûcheron a deux enf'a nts et un chien. ln ol\donne à sa f.em'lll'e de ne Ja,isser sortir ni les 0nl/'':111 ts ni Je ch.ien , à caus'e des }loups. Nœud: Un soir, le bûcher·on ne rentre pas à SaIl heure hwbitueHe, La bùcheronne inquiète nelfuse de /laisser 'par.tir 'le chien à S'a reoherche,

EiM'e 'envoi.e ses enfants et ga'r de J'a bête auprès d'el'le. Les peti ts ·ne trrO'uvent pas le père et, tél11éra~rement s'enga gent Idans le bois. Le père rel1'tne, s "inq'uiète el cour't à la recherClhe des enfants. Le , chi~n -l'a compagne et le dmnance .même. Le- hÛlcher-o n l'es té seuil pleure. Il 'c roi t entendre aboyer dans un fourré ,e t s'y élance. H trouve Iles deux enfa'nts et le chien aux pr,j,ses aVlec un ITou'}) qu ',il ab a t. Dénouell1ent : Le chien blessé 'meurt: tous ,Ile pleurent et on lui -é1è, e Un pus tique ;lTIiOnUJffi-ent. 5. Résumer le conte en quatre ou cinq phrases très courtes. De peur des ~oups, un bÛlcheron veut 'q ue sa fe~me garde au l,agis ses d'eux enf'a nts ·et san chien. Ma.i s un' sOlir où Œil tardë, elle envoie Il'es petits à S'a r echerche tout eÎ1 gardant Il e chi'e n auprès d ',eIlI1e. Le père ren tre, s ,i .ncru~ète 'et court à la r ech erd1le " de ses enfants a"'ec la bra've bête. Ceme-ci s'est élanlcée. Après Ih ien des recherdl'es, le bîwheron J.a r,e trouve dléfenldant Œes el1lfa'n ts contre

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un l oup. Il <-a'b a't 1"1 , bêtoe fér oce " m a is n. e p eut sau ver ]'e chien qui m·eurt de ses hl,essur'es et ·es t pŒ eur e de tous. 6 C conte est d' iln naturel parfait. L e démontr er en prou. '~l ssèd e le-s qualités essentiell es du style naturel : la v~n.t , qUI l po, .·t' l'originalité,., _ On a défin~ 'le naturel «une v ente, a Sln cell e, .. t' " , 'aH vérité 1)ar fa li.te d"expr essions, d I:luag:s, de sentlmen. s, , q~. ~ al c _ ' . ' . - A·t' à ~'éc r,i V'a il1 au cun eflfürt, aucun e p ell1:e . A .lI e n a 11 -3H}H co u e l ' ]a n at'Ure e t d'o nle c'es t ê tre vrCll ; etr e n a tu tur el ~"esl t ~'epI:O't-~ u~re, cso~ l) r a'p re tem];ér a'lu ent, tr a duire ex'a,c te.. d . c'es t êh',e r el c es t sa ns OI lcel ' - . ' ~d-ées et sles senti,m en ts p erso nn eùs e t one ' . ses e tr·e n a t_UI, ] p aAl'l fa itement sl1:en~ lncer e; e , c'.est s'ardail)ter 'J ' ." l3'U X cllrco nsta n ces et a u but ~)Io ur s ui. v.i e t d onc c est etr e ollgzn a . A

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Le pêcheur à la ligne

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S ou s ces saul es touffus dont le f e L~illag e som,? re . A la fr aîch eur d e l' eau ioint la fraz ch eur d e l ~mb1 e, L e p êch eur patient prend son poste sans bruz.t, Ti ent sa lign e trelnblcmte et SUl' l'ond e .la. sult. Pen ch é, l' œ il immobile ,il obs erv e ave.c ]Ol ~ L e liège qui s'enfonce et le rO~,e au . quz plol e, Qu ell fll1prud ent, surpris cm plege lna~tendu , A l' h em eçon fatal d em eur e sus p el1âu : Est-ce la truite agil e ou la carpe dore e, , Ou la p erch e étalant sa nageoire pourpree, Ou l'a nguille argentée errant en longs ann eau x, Ou le bro ch et glouton qui dép euple les eau x? , D eJhlile.

Assis, les pieds ,p endants, s.ous , l'al' ~ h ; , du u~ ~ u x ,~ont, Et sourd au x bruits 10intalnS a quz 1 echo 1 epon , L e p êc h eur suit d es y eux le p e.tit f~otteur l'oug e. L 'e au du fleuv e pétille au solel!. Rl e ~l n e bo.uge. L e liège soudain fait un plol11geon t1 olnp e ~l , La lign e saute, Avec lln hoqu et d.e ,vapew . , Passe un ioy eu x bateau tout pavOls"e d Ü'mbl e~~~s , L ' homme l UIl instant tiré d e son rev e engo~l ~ l, NI et un e amor ce n euv e et song e : «Il est .lnzdl », , F r ançOIs Coppee.

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Pensée

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· Il'1 f au t Un temp's proldig ieux et la P our fair e un bon 1,lYre, p ati ence d'un saint. (id .).


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~~===E=N==C==L=A=N=A=N=T==:~~ ~

\7êpres

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Seigneur, le jour fut court, voici le temps des vêpres ; Les clartés du couchant rou'gissent l' hol'izon. En des clochers peulus pleurent des glas funèbres; Je suis seule et 1n' attâste en ma froid e maison. J'irai m'agenouiller dans la paix d'une église, Parmi l'azollr et 1'01' rayonncuz,( ,d' un vitl'Clil. Père, vous parlerez 'cl mon âme SOUlnise; J'aurai, pour 1ne gm'der, les saints du vieux portail. Ceux de la nef aussi, dressés dans la prière, Qui tiennent en leurs 1nains l'Evangil e ou la Croix, . Et tous me béniront de leul' geste de pierre, Apôtres et martyrs, docteurs, moines et l'ois. J'écouterai, planant sous les arceaux gothiques, Les 1nots consolateurs et le chant solennel Des hymnes répo11Jdant aux psaumes prophétiques. Le calme du saint Ueu me sera frat ernel. ' Puis, l'ombre descendant ,de,s voûtes obscurcies Et sC/chant le soleil bien ,loin sur l'horizon. Sans craindre l' heure proche et grave des c01nplies Je m'en retournerai, Seigneur, en n1a 'maison.. L, D.

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Le chien

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Les bêtes n ' aiment pas ce gCll'dien morose. Esclave trop zélé des dures volontés Que le despote humain, chaque jour, leur impose, Le chien vit à l'écart de leur fraternité. Jamais avec le chien les bêtes ne conversent; Il n'entend pas leur ,langue et se sert d'autres mots; Ses pense1's ne sont pas les mêmes qui traversent , Le cerveau ténébreux des autres anim.aux. Il n'a cure des prés hel'beux, ni des eaux fl'Clîches, Ni du foin succulent dont se pw'lent les bœufs Et les vaches, durant les loisirs de la crèche, Mais un soin plus austère et plus cll'dent l'émeut. Mais, afin de mange1' sous la table du maît1'e, Et d'être, comme un hôte, admis da11Js la maison

Où nul 'd e ses égaux, hors le chat, ne pénètre, - Pour s'asseoir devant l"â tre et fouir des tisons, Le chien est tout à ,l'homme, anxieux de comprendre Les ordres (d e sa VOI X et le sens de ses yeux; Et, bien qu' il soit sans haine et qu'il aÎl l'âme tendre Po ur l' homme il s'est fait craindre et haïr ' C01nme un' dieu Pas de bête qui n ' ait contre ,zui sa rancune' Les bœufs s' attardent-ils CLU bord de l'abl'eu~oir ? Lem' plaît-il de 1nuser en ragardant ,la lune Elnergel' d'une haie et monter ,dans i.e soir? Preste, le chien accourt, Le chien rau,que et sévère Leur en.toint de gagner l'é table dès la nuit. Il harcèle, il menace; et les bœUfS débonnaires S'en vont, la tête basse et les yeux pleins d'ennui. Mais les vaches surtout le fuient et le détestent N'est-il pas l'être ardent, J'apid e, inattendu, ' Dont la voix vigilante et ,dont la ' dent funest e Interdisent l'abord ,d u pâquis défellchz ? Les chèvres ne sont pas content es quand il veille, Alors plz.~s de maraude à [''insu du bellger; Plus de Juteux larcins au x grappes de la treille Ni d'espiègle régal aux dépens ,du verger! ' J.l est honni du coq et hué d es volailles Qu'il chasse sans ,m erci ,du seuil de la maison' Gare aux poule,s qu'il prend cl gratter les sed1ailles A dévaster ,les blés au temps de la 1noisson ! ' Aussi, tout affligé, parfois, ,des haines troubles Qu'il sent autoLl'J' ,d e lui peser obscurément, Le chien mendie à l' homme un ,s ourire, et redouble D'obéissance prompte et d' humble dévouement, ]\lIais pendctn1t qu'il l'adore avec des yeux fidèles Mystérieux, discret, égol'ste et pensif, ' Le chat l'observe, ayant à fleur de ses prunez,zes La lueur d'un mépl'is tranquille et décisif. Loud's M,ERCIER.

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Pensée

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Au millieu de tous les doutes ,q u'on tourne depuis quatre~ ~iil,1e 'a.l1Is en quatre mlil1lI,e 'm 'anièroes, le pŒus ,s ûr ,est de ne 'j'aimais ,

l'len fau'e contre S'a conscience. Av'ec 'ce secret, on jouH :de la ,vie, . et on ne 'craint Dien à b m:ort.. (Iid.)


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Nos Pages COURRIER DES INSTITUTRICES

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~.

~===._======================~==~~J~ . S O,\tI' ~'~ A IRE. - I:es ~Vl o r·ts . L'a m ·éth Oid e in t eTro o'at C iv ~ 111 e1'e ÏEmiHe. _ La r ob e n euv e. _ Pensée. b •

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Les morts

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La de \'-

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E n to i, mon Die u , je trouv e T au s ceux que j'a i ,p.erd u s, Et ·ta Im a i,n qui m 'éip1'ouv,e M.e m ont r e 1e,s élu:::·.

L o,n ',qu e le soir inonde L 'âlm e de p en se.r,s d·oux Les 'pa:rt.i s d e ,ce ImŒlld~ , P,asse n t a u pr ès. de n ou s.

Mon â m e Il es r e,g ard·e IUlJm eDgés da n s l 'a m our. Ta bon té m e les ga'l'de POUl' m·e les re'n lda'e Un jou.r.

Le ur .baiser n ou s elfd'leul' e E,t le'U1' voi x p arlle bas De l'a u r ore m,eiUeur,e Qu.i ,su ivr a le tr ép as.

p.ourquoi , sur run e It ü.lnbe P ou l1quoi 'tant -de ,r egr ets '? Bie.n tôt le v·oHe tomb e Et l e Cie,l est tout tprès.

Ils c:on sol'en t no s Ip ein e'8D un mo t ve nu des loi,eu x ; Ils apaisent .no s h a in es Et nous rel1lden t joyeu x.

P Our Ce/lu i qu i s ' ~ cl.a ir.e Aux fl amb e,a ux ·d·e l',a u-d,elà Le conp s e::'tt IdlaJns l,a ter,r e, . L '·esp r it est encor e là .

Alors, sou s ,l eu r étreinte Qu e :::,80u l-e, l'â m e ,s en t S 'étourf,f e 11-OItre ,pl. aint~ Comm e un s oupir d 'en fa n t.

Oh ! les h eu re.s su av,es Qu'on vilt a.uprès des mOl~ ts ! H eure's d ouc e,s ·et g;rav'es Qui VoQu s r e.nd ent pIus for ts .

d is'Ciplle p a rler à son tour. III est Ib on rlu 'il le Ifas se trotter d'evant Oui pour ju ger d e son trai.n .. . Qu'i,l n e !lLü dem'aUlde p'a s s eul'e men t co mpte des m-ots .d e la .leçon , ma'i s 'du sens e t :de ,].a substance ». Fénellon a Idon né Ides modèl es d'un e interroga tion bien cOl1ld uite. «D-n;:4E at iser , ,oxp ns,e:r , enseigner a\'ec or d r e, avec clarté, avec n e tt e té, avec p récision , dit Péca ut, ,c es t un e ,preuu ière qu a:1.ité assurémen t, e t ,combien d'uf6 cile ù ,alc quérir! Mais aoller, p ar u n q u est-i on n e:ment haihiG e, ch ercher l' es'prÏ"t 'de Il'enfant a'u p ü-int ,i u.' le où j.} se h~ouve , aJfi-n d e 'l' ahor'c1er :p]us sùr em ent le t de n e p'1S enseigner d'ans le 'v id e, l 'a'm en er ,à se :dtélbroui,Hoer Jui -1nêtme, 8 i.'evêtir sa pensée incertaine 'd' u ne expression de pllu s en plu s arrêtée, ü'exôber en suite p a r des travau x éCl"i ts là se r en d re ,compte de ce q u 'il a lu ou entendu, <à Il e r eproduir e, ;l11'ais à sa f a çon et n Ides cond itions var~ée's q ui Il ',othligen t 'Ù se r œpl) ell er , ~l 'Û omparer , en un Ino t à réfl échir: c'est lù q u e se m ani fes te le véritaihl i ns~i tut eur ».

Trans'p ortée à l' écol e, la méth ode interr oga ti, e n e peut q u ' être 'ppot'Ha'hlle a ~lssi b ien Ù 1 élève q n '-au Im a îtr e. A Il'élève, p a r,ce qu'eUe Il'ohli'g e à 11'a tten tiOl1 , Ù ,l'a r éfl ex'i on , ft b co mtp ar ais·on des idées, qu'elLI e facill ite l'in tel'Iigen ce ,c1es 'q u es b on s tp a r ,l a r,ép-étition , qu' elUe habitue à p ader en 'puh]'i c, ~l s'expriIner corr ' cbe:ment , à ollercher la cl'art é et à r etour ner 'll,n suj e t s'Ous toutes ses f aces. Au maÎ'tre, Ip al"ce qu 'elle lu i m ont re les pO'ints q ui, tmall 'CÜill1.pr'Îs des élèves, né cessiten t un sur cr oît de lumière ; atinsi, il p eut r es ter en cont3!ct p ermanent fl'V c leur inteWgence, r égler sIO n 'amure sur la Ileur, ,i ns,is ter sur ce q ui r es te ,ohscur , négili ger a'li conlr'ari r e ce qui est c1réj'à s nr a bonda lu m ent lrH'i té . Ainsi l' en seig nement doe m·eure vi, a n l e t le temps n 'es t 'pas gaspil\lé.

a dernière feui Ue S. J. B.

La méthode interrogative " '~'ét-ait la rné~~l Ü1de pr,eque exdusivement e'ffi,pll oyée par So'~l a;e :1 ~lle ! or1oe 111nt'e~'~0Icuteur là r éflliéc:hir e t à créer en 'q uelque SeOn1' e l'IUol-~em'e Jd'~ IIUlmler'e . «Toute vér.ité , disait ISocl~ate ,contient aut· '·t'e s; "ÎotLüe ·e rreur ,oont.ient, en . eUe , e' t. 'e-(ffielm e ' 1 es ·ven d au 1 es err eurs » . 'le on tailgine At .r ecÜ'lum'a n'de '1',in terrogat'l' 011 .. « Je n e veux p as .,que ,.M , 'mal l"e m ven~e ,et palil,e seul; je veux qu 'i.l éc-oute s·on

A qui d e nous, à la ,f in de l'fc\,"Lltomn e, en ces jours :::; i singuli èl'eme n t Iméclitati,fs, n 'e·st-il p as arrivé de ;r ,egar.der in stinrctiv,em ent, d,e SR, fen êtr e O'U d u selUliil d e ,:,a por te, l e dr'a.ri1.·e ,d e l a. d ernièDe feuill e? La d er.n 1èr e f,e.uHle tdu 'pl ata.n e ou {lu marTonnielr . Eilrle est bi'en l a dernière ,de son al1b'r e. Où s ont dé jà le s autres? P,r,e,g.que ,t outes bi en loin, perd u es à .i a.mais, e.mportées p ar le v·ent ou rrui.ses ,en ·p ièces par l e Ip iétin ement ,d e.s 'p asa,a n ts , oubliées, p lu s eDlCOl',e cfue dis'}:lal'ue,s , ell es qu "aJU ,mo.is d" a vœi.l ,1'o.n "l v ait s'a luées d e si , joyeux r,eg al'd,s !... Qu eil!crues~unes, ce'lles qui n e sont '.p as lto,mb ées d ep u i.s il.Œ1gtemp:: " qui sont tomb ées oe matin -ou h i er, gisent enco:re su r ,l e rpav,é Ide l a Tue ou sur l e sa,h/l e de l 'a.ll ée (l u jardin, p ruu vJ.'es choses f.an ée'l;i, p au vres , ·chos es . m ortes. Elle est s e:u l.e, à .la potnte eLe ISa, bral1lche ) au m ili e1u de t outes les a u tres branches crui n e :::-ont tplrus qu e de l'élimentabl es sqU!e~·ettes.

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320 -

Que,llque;fois eUe 'dem.erur.e ,i Jmmobile, attellldrant qUelllq ue chose, ou pluItôt rhetl1cŒ1,ant, cUrait-on, à se fai,r e oubl,i er. :Mais tout à ICoUjp , non pas tmême le vent, .ma.i,s un so,uf,fl e imper,celptib.l,e, que nous ne senItons ni SlUr nos ma,iil1s ni sur notre v i.sa,gle , vient ,l'agi,t er, la pousse à .ctroite, la pouss,e à ga'llJche, lIa selcoue, tord un p,e;u la ,vige qui ,l'attache ,à Coe qui est s.a ,m 'a i,s on, à Ice qui [ait sa vie ... La feuill,l e se 'd éfend; eille ti,e.nt bon; ,elle n e vOUJdrait pas se ,laiss,el~ sépa.rer 'cLe l"arhre, elle ne voud,r ,ai.t Ipas Im ,ourÎlr ; elle lest, à ,l,a .cime du marronnier, l e derni,er dralp eau des ,b eaux jOl1TS, lun ,m inus.oule dr.rupeau vBlrt frangé d 'lQ1' ;8111e y reste ... üela dure .ai n s,i quelqu e:fois l ongtelmQJ s, jus:qu'au moment .où, ·s'ans que Il'Œ1 'puis,s e ,l e prévoir, sains que ['-on derv,ine 'p ourquoi, et ,solu vent ,s ans. que rien n e bouge ,dans ,l'air, le IpertH rdl'ape,ruu du printea:npS ,tombe: la dernière f euille v.a .r,etroulv,er ses sœurs; e11e est mOTte Ic omme eUes; 'co\m me ell e's, elUe -se,r a viÎte 'ourhUée ... A Ipeüne rE:1matl''1 quOl},1:s-nousc e Ipetirt d;rame auq.ue~ noussommle s habitu és, à pe:i ne y attruchons-nous une minute lel',rutte;nüon. Si ,c e n ' est ,p eut-être 'p our Y trouv·er un e pointe de .iouissanoe 'r o.manrtique, un plai.sir 'd,e mélancolique poés.i e ; à p.eine songeons-nous que c'e'slt là un dl~ame tout hUtmain et que nous '81u.ss,i, ,qua:nd al'Divle ,l"automne, ,ou même, ,t out ruu long ·cùe notre v,ie, chaerue fois rqul1 'l1-ryUS faut nous sépare.r de l'une 'ÜU lc1-e l "autr e de ües choses C{lu i n01us 'eI1TaJr,i nent rà la terre, nous résistons, nous résistons·, - BIt tout ,auss,i v,ain81ment, d'aill eur,s, que la: p8llwr,e dB.lmièr.e ,f euillle.

La robe neuve ,Cha1que saison a ses décors tour à bour verts, Ipourpres ou blancs. Cha'q ue s'a'Ïs-on 1net 'des "nêtem,ents dont }a beauté nous émerveri,llie. Et toi, 'petite iflilHe, plus Ibel}:lie à ·m'es yeux ·que tout ['univers, tu vas 'a 'vüir aussi une rabe neuve . L'été s'acthèv,e ,dans Ides flots d'fo r. ]1 ,slemtbl'e vouloir épuiser d' un seuil 'Coup boute 'la 'l'umière ,qui rhli reste .. . car lU il'ui en reste encore, bien qu'H r 'a it tant prodiguée Ipendant 'oes 'mois éclatants. Demain, .ce sera Il'automne et ,l es feui,~les roussies, et 1es ' pr€lmie1~S aster-s, et Iles c;hrysanthèm'es ,tar'dirf's . J'erufrer1mera-Ï Il es CJretonnes f.lle uries 'e t Iles -toilLes tl égères qui 's'aCJcor,d1aient a1vec -'l e jardin, et ÜI 'l nettras lIa r-olbe qui 'a lIa cO'llll'e ur ·des beaux

f eui-nag es fi l1'is's'an ts. ... Le telnp'-s n'·est pas venu où tu camprle ndras l,a If uhlité 'des -chiff.ons .et [le 'peu de .plla,ce 'que l'on Idoit Il'e ur a,C'c'Ü'rder dans la 'vie ; tu n"5s encore qu'une toute tpetite flil1e, en vérité, ' a, c.c:essib~e ià Il'a grâce el rà la 'nouv'e auté ,des jouets et ·des Iparures. Vüici ta T-dbe .. . et t'e s yeux hrriŒlle nt, et ta 'lèvre rose a 's ouri, et t,es mains aux geS'hes v.ifs p1~ennent 'l'étof1f,e, Il'a If rois s'en t, réjouies de la trou-ver à la fois cJhaulde ·et 's oyre use.

321 -

Lorsqu un Ü'iseau a If ait son Inild t "1 ' ' Lonne, il s'y 'caresse ' et ;tJoi dès q et , qlll~ II 1 J e~saye, ill ·s 'y pello- . '} ta b " u e u 'a s Im ls'e hl 1 (. c rÜ' e neuve. Seull elnent ,(:e n'est 'I)'a s to' l" ~ fa'l.te e. 'c aresses T ' ' . l qUl. "'as u ne sars pas .que, si l,es -ois ' . ' " ... Ipl'U'me~, 'l es petits erufa'l üs -de la te~~~ux ~l~: t un 'CJI~aud 'vêteJ.11-en~ de de ,frOl'd sans /les 'SOÏllS atte l'f cl e 1sel aIent nus et trenllb'l era'Ient ,. ' n 'II 's 'e !leur lnère' T . ce qu 1<1 'en ,ooûte à 'de pauvre f ' . . .. . u ne 'sa'lS pas ce ici-bas' bu ne S'al' , s l 5n:I11-~S t(fUl n'ont aucune r'es·s our, c ' S pR'S ·que l'es e toHe t 'l ' vent les l'arm'es t,o:mlbent 's ur ,les )Ü'il . s son ·C lel"eS, ~t 'que souen tirant 'l"ai'0'lülile r T , . ~ nts et que ,J.a 'lnalU trembUe .1. t"l •• ~. u ne lSa,I-S pas 'l es souci t Il .1 '!les p1.'Î,v'a 'biro n s ,et ,l es pe1ine P' 1 ; ,s e. les ,caII'cuUS, let pau" l'es aussi b'l'en 'q lle Iles ~"1 OUI vous Iles 'petIts enfants l,es · ' ,. nc 1 es ' une IO " lb ·e neuve ·es,t un mys' tère Joyeux. .. .r

· DIs croient peuol-'ê tre qlU" ellrL ' / " 1 . Heur 'mabinalle ou que 1es anD':' ~~t eJc ose üœnm·e une grande les ombres de' ,l a nuit 1'1' l, '0 s. ont ,descendue du ciel parmi toison de l . . .c' • s ' a 'pm tel1lt 'Co,m me '.l"agneau porte s'a a1ne 'l ·l ne, -et ne se /dellllla d . . ,. . tallHée let 'cousue . c 11- ent pOInt qUl Il 'a tIssée, , \. ,... D 'autres sa'i so ns YI'e " n Id'I Ion t P'1us ta'pd , t 'a'l)II)OTballt d Q1'Vel ses, aux coale'llrs d'ru t . Celll , .l es l'orbers ce]le:s d 'août s'eront cl',azur em. ps. . e~ d 'a1 vn ] :s'e ront ros'e s; l'ai'l e des r.QruO'es-'O'orO'es L ' et ce'tlil-es d OIdo 1?,l"e, Ib rune ,COIl11Jme , b 0 'o ' · es ipl'am 'es pour-ralent t] annees f'l 01.a1sons. . .. A''ll1S1 c . l np el'11' . 'elU' t I d 'après 'leur's fraÎ'ohes C ton 'co' Ic œur 'S es 1'0 )es, m,ersur-er.a Il es étü'pes de .ta v,ie H' , , ' A" C apr~s ques 'h}anJCll1es, bissées ,de jloj'e ,et de ' )l11'" ' ~las .... a 'c ote des t~ml­ sur lesquelJ.l:es rouJleront t~s Il,arm.es .I ete, . Il y en aura Ide nou'es , Petites r,obes .que ' .: ~pietItes . prépare ' ]):eb·.t 'b 1a charité , ;d o.n~e robes Iq ue Il"a\m our , 1 es 1 0 es que rIre .c1ell'l'l' 1l1lH 'o' Il ' b toutes toutes 1 EllIe " 1 e, e ' es sont passageres SeU'lel~1ent l ' h ' s 'aücon)/pa'g'nent une saison, 'üOIllIm'e les ,f il eurs . , me ' eur'e sonnera où tu d . point le sOllei,l ' ui 1 ,f.., ~ . . co~ntprel1' r-a.s que 'c e n 'es,t Haut qui 'l es o~t alp~;o~lé:;:.. s epanOll-lT, m ]es ·ché1'ulbins idu Très, .' ILes saisons pa's serÜ'n t, mais elles · te ·s eront douces et he:geres, 'e t ·e:lI1'e s -t'alpp-orteront de 'c laires r ob ers , ô mon amour tant que . je sera'Ï 'M ... Mme BCll'1'èl' e-Affl'e. '

La population du globe d e s t a t l'' S't'lqu es internationales qlu e vIent . l1liel'Dalan s c:le "vallume 1/ de ·pu· . ' '- oc~, e e ,c1es Nrutions, l es données r·eJati"'e,s a' l,a mondlall e P t ' pOIlJula·t!ion l'hr(),mm~ ~ ' ~I~s~n en~ un iniérèt t out partlilclwier non sellliement pOUil.' enco: r,e pour qU1rconqu " profondes cIe, a l , 1U1alS ' l . e v.eu t etu cll:e'r Jes causes , a VIe mOle erne. é ~n .19W, ~n .s,~ ba,s.alnt sur le,s recensements oUide/l,s elt sur -les ('~:;~latlOins lClelmO~naIP~llc~ues rationn elles, on · élta.it 81rriv,é à aette Coonan que la teill"e etaIt olocUJpée paT 1.808 ,mi'l lions d'hommes. En


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322 -

1926, ce t.otal s'6ta H élet é [] 1 miLLja:rd 932 m iMion s. En tl~eize années la populati on du globe s'é.tait. C~Ol1JC a 'onue de se!pt pOUl' cent, ISOJ.t lel' ,envü'on 0,5% pal' ~n. Il en Téslu lHe que, si l'auglmenta.tion ,s 'est pOUl's u,i v.ie , s~lo'l1 le même l'y t/l11me - e,t l'tien n e Ipermet de s uppos er quï,l l en soit H utr elll1e nt, - il y a à }a ISlwfEIJCe du g lob e 19,')ü mil'l llon s cl' hommes, :-:\ ous a.m 'Oll S clonc bientàt a tf,ei n t

)·e3

deux mHl.i a nl.s,

E n ce q ui COnCe'l.1l1e la: l'épa,rtittion eles indiv:iJdus S'ur .les contin ents, o'n a,]>pl'erllcl, pal' cette même ~.QU!l"ce, cfue l lu s d e la mo iti é de l,a 'p opul,abion mondiale - 1 miUiand 26 mi'lilions _ vit en A.sie. Le reste .est gil'oupé comme s ui t, en chiffres l'Ol'llcls : Europ ,

,")11,

m illi ons;

\'Imérique 232 ; A1f,r igu e 146; Océ.aillie 9,

La pklS ()'J'and·e augmenta.üon, d"une maniè,r e absolu e du moins, e·s t c8He de l'As i , bien ent el1Jdu: en 1926, 48 Im Ulions d 'OclclUlpants de ,plus q'u'en 191:3. La plus ,oTa nlcl e a u glmentatiol1 l'eùlaJtiv.e, c' est-à d il'·e le Ip lus gra nd POU10en tag,e cl'a croiss€!ment, a érM ,contaté eln Aus't raJie, .où la Ip opul,ation a a u gment é de 15% . En Eurolp e, l,e taux d 'éi>OClroi ssem,en t n 'a été que cle 3%, ce qui est dù. sa llS clOlll'Le à l' abaisselmen,t cl e la na,talitté ,p endant la o,u er,r e, D.étail curi eux: l,a Chi n e compte a1c1'Uetllemen;f; un e POrpul atio n d e 450 nÜllion s, U Je so ixantatin e c'L e mo ins 'que l 'Europe enti è'l'e. Dans quelqu eSa llnée s., étant donné l e l'yUl,me cIe la progress ion , h Ch i n e ser a a u ss,i p eupl ée lIue ' l'Eur o:p e, à en cl'.O-ure les dtémogrélJph es, El fin , .i l y a Li elu l e sig,n~tl el' que la g u al',r e a créé 'une ca'tégor ip l 'incliv1clus D.fôcéde1mme l1t in existta.nt,e ,e n pm tiq u e : -l es sans-~)a>tl'ie . Ce sont, pOUl' la p,l'uipart, des ill'ClivirclfllS orig,i'l1a ilreS de Rus~'d, e, cl'Arménie et cl'U kra ine, 'lllé1ÏS on ,clo.i:t y a jou ter également des hommes orig ina ir,e ,cl 'A utri1c'he, de Hongri>e ,e.t d'AJl~ €IIll;agne, Il s'agit cl'ind.ivifclu s qUi n e p eu vent obtenir la citoyenn eté ni d élJu,s le'Ur 1 8Y,s (L'0l'lg ine ni clans le 'Pays où ils ont élu d OlIYlÎIc il e. CetLe nouv e.ll1e catégor,i e r éunit plusi ew 's. mi.llion s cl 'hommes q'ui , tant q u 'Hs n 'aur.on t pa s obt enu leul' Jl.a ,tru'l'oali s1ation ou leur réin tég;r,ation au nomhre des citoyen.s d e a Ul' m ère-'patrie, d,e meuren t s oUs l' ép é.e de tDa:morlès cle l' eX/pulsions, où qu 'Hs se t rouvent et où qu 'ils aillent. Pour ces «he imatlos », sel] on le nom gle.Dma niqu e, on avai,t imalgin é l,e passe,p or,t dit .de Nan se n , qui est re'c onnu d'u.n e f.açon plus ou mo ins formelle pal' un e c inquan tain e d 'E ta't s et qui pl a1ce l.es int.ére.s'és sous la proteotion ,d e la ctCi èté cles Nation s, en atten cl·alllt que leur sitI1l'.1 tio n s oit l' égiulari s ép.

concernant les conditions d'engagement du Personnel Enseignant des Ecoles primaires et des cours complémentaires.

Nous pensons intéresser le 'P. E. en publiant fi e proiet de loi

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&25 -

B. Cours complémentaires. Pour les i11 s ituteurs dirigeant 'Une é·col e ,prÎJmail'e: a) 180 fÙ'laJl1JOS 'p ar .c ours de 120 heures si oelui~ci est fréquenté par 5 ou 10 élèvets, ,fI', 2,'2 0.- si Ile Cours co,m pte ,p,l us Ide 10 élèves et fI' . l10,- s 'il ·elll compte .moins ,el e Ide 5. ,];) 360 ,frélJnc-s 'pal' oo.urs ,a ux instHuteurs qui n e tCliri~. el1Jt qU,e l,es (',ou:rs oompl ém ent'aires. Hs recevront en out.r.e, le's allloca.tJ.OllS Pl',ev"ues à 'l'atl~t . 20. T.rois cours ,compte.nt ,pour une a nn ée de serv i,c.e. A11t. 16. - Les instit uteu.rs et l es instit utric es qui, ipaT suite de lIa -distance de's 10.caux s col,aires de leur ,do:micile ,oI1dinail".~, -doivent pr.ellltd.re l,e reJpas de nüdi en lClehors . de ,l,eur fa:mlille , reç01ve.n t un e a Ji1ocation Ide fI' . 15,- Ipal1' ·mois ,e,t de 'ÎT. 30,- s 'ils doive'n t Ip r enfcl,l'e Il es r 8!pas en d,ehor,s de il eul' 'domi.cirl e 'MgaJl. Ar t. 17, - Les Commun es doivent fournir g lla,tuitem eni 'aU 'Peil"son.nel enseiO'l11ant ·m 81nü onné ,à l ', a,r t. 16, l e log ement Ico,nv e.l~a'bl e 8ft meublé, ai' l1Js~ qu e le .maté.ri ell Ide chauf,fa ge Iprêt à êt,r e 'lùtihsé. Art. 18. - L es idépense's 'prév,ue·s a1ux aiDt. 15 'et 16 sont supportées les % pail' Il 'Etat et ]e X par l es Commun e,s. , , Art. 19, - L 'Etat pai e ·en out,re ·aux instituteLU's ·et aux. m SiÜttl~­ trtces des g eol e:s ,p rimaire·s , (Ant. 15, ,litt , A a. b.) ,'l es taINo,ca-tIeH1ls SU1vlaillites : A. Aux instituteul's: 'a) porteurs de l'autonsanon ,d ' el1se1' g'11.e'" fI' . 2:;,v 't' l),ar mois. b) 'porteurs Idu Certifj,cat tempo,r aire, fil'. GO,- par moi s, 'c) pOl~te'llrs ,du Brevet de Ca,pa.c1'té, fl' , 70,- "pa r , m~i~, ylus un e aug,m entattion d e c'ing Jœ,a nes, .pour 'cha.qu e ·a.n.ne >Cl actlVJ.t.e dans l e oalnton , jusqu 'à ,COlliCLU'rence de 130 franc s. Il. ,

B. Aux institutrices: a) IPorte·u se's ,de l'Auto.ri sa.tion ,d 'e.nseigner, fI'. 25. - .par l~oi s , b) ,porteu ses du Certiüoat Temp Ütl',ai re, ,fI' . M),- par mOl S, 'c) 'p orte u 8,es du ,BDeve:t t(1·e C'a,p,rum't'le, 1f'l". 6:;v , - , 'IJar , moi·s , , ' , l)'lu, s un e 'a;u g m 8tl1'tatio'l1 de cinq f.r,ancs" p our ,cihaqu e annee cl aotw1,te 'cl,ans ,le ca.nton, iusq'u 'à .conCLU'l'ence ,de 120 f,r,al1lcs. A11t. 20, - Les Im"titl1'te,urs et lles Ins'tiJtutl'ie,es, man es ·ou veufs, .ayant à l,eur ohar,ge Id es e:nf,an~s min eurs" l' eço iven~ ol~tre par mois un e a1llocation .f.aJmi;lital e unlqu e >de 10 ft', et de ;) fI. 'p aa enf,ant qui n 'a ,pas abteint l'âge -de 15 ans ,révOilus à l'ouv er ture du co urs scalaire.

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Art. ~1. - P endant la lCl·ur,ée .du service 'mi'litta ire oblig.atoire, l 'inst i1uteur ; .e90i.t son tl'ai,t ement. POUT a'u tant de cement n e SOint pas re·mboursés par la ,Colltfe'de,r a;tIon, .LIs, sont l,elpa-r tis p.ar égalle pa nt en.tJ~e le Canton, la Co.mmune elt :1'Il'1stltuteur .remplacé.

' ~Iu,e l~s fl1~is

il~.e·~:PI,~­


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Art. 22. - LïnsUtute'ur ,ou rinsLinutri.c e qui ,tombe malade p enclant la scolari,té, r eç oit 'S on l',a itement pendant 3 mois. Les dépenses ,pour .r,empl,acement sont supportées, /Cl'éVprès l'art. 18, entre l'Etat et 'La Com,mun e. Art. 23. - Le 'trai,tement et l ei:~ aHocatio,n s ,sont versés ohaque mois pal' l'Etat et la Commune, cli.rectement au Pe.l 'sonne/l 'enseignant. i\.;rt. 94. - Pour couv'l 'k en Ipcw:tie ILes dé.pens,es qu 'erntraÎil1e la présente ,loi, il sena: ,perçu a,u}).l' ès ides ,caisses communale,s, 'u ne contrihution de 50 ,ct. par .m~llesUl' :la fOJ'tune et le ,neV8Jl1U ,c,éVpi·na'lü:,é ~mpa~a,])'les de la ·Commune.

Un paysan va se f'a ire photogrruphier. - Combien, -dit-,ill { lU photographe, me ferez-yous payer la douzaine? - Ge sera 20 fr ancs fla premjè r e douz~üne e t 15 la seconde. Bien. J'en ai ass'ez -d'une douz'a ine; vous me fel"ez la seconde.

Art. 25. - Q'Ûus .I1 é.serve de l'al' t. 14, les lCliiffk,uttés qui peuv,ent surgir clans Il' exé cution ou l'int el'lpirètation de la ,présente Loi s'Ûnt tr,anchées Ipar le Dépaœteme,n t lCle l'Instl~ uction ,publique. L e recours. au Conseil d 'Etat ,d eme w' e l'és·ervé. \.rt. 26. - s.ont 'abrogés: 1. La Loi du 24 mai 1919 fix ant l e tl'airtemenrt ,du P e,r sonne'l e11'seignan t ,pri.mair,e ; 2. Les Al'tilCl,es 87, 88 et 89 , le ,La Loi du 1er juin 1907, sur il 'Enseigne'ment 'pa.' i,m ai,r e et sur 'le's Eco'les nOl~male,s; 3. Les Artides 113 ,à 124 y co IDIJl1i s, du R èglem ent pOUl' l es, Eco'les primaires, du 5 nov emb,re 1910.

s Capital et Réserves: Fr. 2.425.000 Frs

Bilans: 1917: 25 ,m .illions; 1920: 38 millLi'Ül1 s; 1925 : 51 mi l,l ions; 1928 : 58 m.illions. Siège central: SION; Agences: Brjgu e, Vi ège, Sierre, lVIartiJgny, St-NIIRuœi ce, Monthey.

Il

Mots pour rire En instance de clivoroe : - Je, nus aSSlur,e, M. Ile Prési.dent, que 1110n mari n'1'a rouée de coups. Lui?" un Im anchot ! - Justement, il lue hatta'Îrt à bras raocoul'cis. :!:

:-1: • :-;:

Entre \ oisins : Eh! 'là-haut! Quand 'c esser,ez-vous rd e jeter votre eau par la croisée? Ça vous gêne donc? Com:ment! si ça me gêne? Vous mani/Hez mon ba.Jcon . AUl.ons donc! Et qua.nd i'l pleut, \; OUS ne dites rien. :::

~.

:::

Entr1e maî'h·,e et élèves: QuelJqu'un sait-il mie dire 'quand i~ y a homicide? Oui, Mon:si'eur, rc 'est quand on tue un homnle. Bi.en. E,t sLüc.ilde ? C'es,t quanrd on tue un Suisse.

327 -

L

Com.ptoirs à Salvan ,et à Cha.mp~l'J~;· Repré§e~tant~ à Vi,s,soi,e, I ,ontana, Leln s, Ay,etnt, GplJm lsuat, Ev olene, '- aviès'e ,s,t-M,awtri.n H é11ém ence, V'ex, Oonthey, Nenrclaz, Atl'clon, 'Cha,m oson,' Leytron, Saxon, Ful.ly Bagnes, Ol'sières, ,\T;ernaYlaz, Troi's,t on,er ts, Vou vry. Correspondants clans tous l·es ,can tons suiss.es et cla n s 111. plup.l't les pays étr.an ge l' , 1

~

V oiel le chalupi.on des lllaC]lines à écrire

l}Ortatives Vous ne pouvez voz'r une

"CORONA" sans épiouoei

le

dész'r de

fa posséder

Démonstration sans engagement Facilités de paiement

Agent ,.Corona" Savièse


La lassitude a disparu l

Le plus grand choix de

Un instituteur nous écrit: «Une m 'a.man m 'a rc1.i,t: Mon enfant qui était rmai.gpe, pâile et n 'avait 'p,als d ',a,p péti,t, ,a tout à fait changé de'p uis q·u '.elle pl'end du Je'mal},t : ,e~le 'a toujours faim, ,811:1e ,a pris de rem,):)Q11"point et sur'tout la gra,nde 'l as,si,tucle qu 'eill'e éprouvait a tot'a'l,emen.t cHspa;ru Et surtout les enfants prennent l,e Je/m ,arlt pail: gourmancUse: j,Rimais 'b esoin de leUT DapperJ.,e r d'en prendl~e. f\Jprès üe,s r,ésu,lotJats réjouis,s.a.nts, f8Ji ,c ons,e'illilé d ',en donner à tplusieurs '81nifants qui ne ,sJuilypm,tai,ent pas ~ ' hlll,Üie de. foie de morue. Tous ce'u x qui tl 'ontexpéri menrtJé sont heureux d "av,oÏll' ,trouv,é dams Il e J81ma1t un fortirriam,t si ,agréa,lJle et ,si elflf.ic'a 'oe». l

IL e JemaH ,e st fabriqué av'ec ,de J'rex-tr,ai,t de malt "Viander et 30 % d'huile de rf ai'e ,die lll'OrUe désada-ris'ée et 'Sa'lidirf'iée. ;C'est une paudre gra/n ulée sans aucun .gaüt d huile de faie de morue ·et que tout ,l e Inande Jsuppor·be très bire n . Le Jemalt 'es-t narturleJUem'e nt p lus dler que '1 huille de f.ni'e Ide n1arue habi,tueHe. IM ais .chez les enfants quJi ant bf'Jsnin ,d'huile de . foie de n10rue et CJuj refu.sent 'C'e,lIe-ci pur,e, le Jema'l t per,m 'ettl"a taujours d e rnener là bien une cur,e suftfisalmm rel1't longue. L'e JemaU ,a la ,s aveur 'e t l'aslp ect ,du bis'c uit. Personne Ine croil"airt rq u'il est rfabr,i'q ué avec de J'huile de ,f oie de 'mOTue, car 6en ne rappelle (la forn1e ni Je goüt de ,c'eUe-ci . Nous peruleUez-vous de vous ,envoyer un échantH']on ? Nous vous l'adresseTans par '1~etouT du calwr,ier. Le Jemalt est en vente dans toutes les pharmacies, au p'r ix .de 'Ir. 3.50 la boîte.

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