No 10
51 me Année
16 O c t o bre 1932
Sion
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51 me Année
LIBRAIRIE PAVOT Lausanne - Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux - Berne - Bâle
15 Octobre 1932
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No 10
- ILe harna is. - Les ,punitions. - A 'propos de .gymnastique. Langu e fra,nç a ise. - .p,our l es je'unes el1Jf,an t.s. - En glan.ant. _ Nos cleuils. - Bibliographie.
Département de l'Instruction Publique du' Canton du Valais
Sion, le 10 octobre 1932.
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CIRCULAIRE
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Aux Administrations communales 93.4;)
Aux Commissions scolaires A MM. les Inspecteurs scolaires
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Au Personnel enseignant du
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En COUl'S d e publication: LAROUSSE! DU XXe SIÈCLE. El1c ~'c l o ]J c' d ic pt rli cti ormail'p m oc.le rn e~. L'ou vrage comprendra 15 Y olum e~ . Les tomes r à y ~ ont paru s. Prix d es;) p r emiers tom es. Fr. fra lH;a i:-; 1:200.-. Fr. SUi sse, 240.-. VART, DES ORIGINES A NOS JOURS, 2 Y01. }Jub liés !:jous la clirecti0!l de L. Desh ail'H. Prix cl(',s ;2 Y01., F r. fl'h l1 <;a is 3:2:1.-. r· r . suiss<,s, 158.2;).
Les prix ci-d essus sont indiqués pOUl' la v ente (lU comptant. Demandel' les prix spéciml.l' pOlil' [a vente à. tempéramen t.
Canton du Valais
Tit., Dernièrement, .de ' différentes parties du Canton, on nous a signalé des faits qui dénotent des Il1.œurs grossières de la part de notre jeunesse écolière. Nous osons espérer qu'ill s'agit de la petite nlÏnorité. Des enquêtes judiciaires faites sur ces m.anquements, j} résulte que la cause de ce dévergondage doit être recher'c hé dans une éducation négligée dès l'âge le plus tendre. Ces constatations d éplorables nous engagent là rendre attentifs les autorités s'c olaires et c0111.'m una les et surtout le Personnel enseignant sur les dispositions légales sur la matière. L'éducation des enfants incombe en pren~ier lieu aux parents. Le ·Code civa suisse énonce cette obligation à l'art. 275 : « Les père et n~ère sont tenus d 'élever il'enfant selon leurs facultés et, si l'enfa-nt est infirme ou faible d'esprit, de lui .donner une instruction appropriée à son état. » . ,Les parents qui n 'accOlllplissent pas 'c e devoir doivent être invités à le r en~plir par la chambre pupillaire. L'art. 72 d~ la Lo~ d,' aprplication du code civil suisse stipule: 1
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Lorsque les père et mère ne ren1Jplissent pas 'I eurs devoirs, l'autorité tutélaire est tenue .de les lI eur rappeler et de prendre les lnesures nécessaires pour 'la protection de l'enfant. Elile peut, au besoin, requérir l'aide de la police. » Dans Il e cas où la chan1bre pupillaire n'interviendrait pas, c'est r Administration communale qui doit agir en vertu de 'l'Art. 72 précHé, al. 2. « L'autorité tutélaire doit intervenir d'office. En cas de négligence de sa part, 'le conseil lc ommunal du dOlnicile des parents doit aviser Il 'autorité de surveiillance, laquelle prendra de son propre chef les Inesures que les 'Circonstances exigent. » L'art. 283 du .Code civil ajoute: , ' « Les autorités de tutelle sont tenues, 10rsque les père et mère ne ren1plissent pas leurs devoirs, de prendre les n1esures nécessaires pour la protection de l'enfant. » Les 111esures que doit prendre l'autorité sont fiXJées comIne suit: « iL'a.utorité tutélaire peut retirer aux parents Œa garde de l'enfant et 'le placer dans une fan1ille ou dans un éta1:Ylissenlent, lorsque sop. dévdoppelnent physique ou intellectuel est comprnmis ou. ilorsque l'enfant est -l noralement abandonné. A la den1ande des parents, les lnesures sont prises par l'autoriM tutélaire lorsque l'enfant oppose, par nléchanceté, une résistance opiniâtre à leurs ordres et que selon toute prévision, d 'autres n10yens seraient inefficaces. (Art. 284 ·C. C. S.) Les père et n1ère incapables d'exercer la puissance paternelle ou frappés d 'interdiction, ou coupables de graves abus d'autorité ou de négligences graves, sont d édarés déchus de leur droit par les autorités de tutelle. (Art. 285.) Lorsque les circonstances Il 'exigent, un tuteur est nOln'l11é à l'enfant dont le père ou la 1nère, investi ·de la puissance paternelle, contra'c te un nouveau lnariage. » (Art. 2>86 .)
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La Loi cantonale d'app~ication du 'Code civil ajoute: « Dans les cas prévus à l'art. 284 du C. C. S.,' !l'autorité tutélaire, après avoir entendu · les parents et !l 'enfant, retirera aux parents la gar,de de l'enfant èt .placera ·celui-'CÎ dans une fanülle ou dans un ·établissemet approprié, de préférence dans un des orphelinats du Canton. ». (Art. 73.) N un seulement le 'c ode civil, lnais également le droit public cantonal renferme des dispositions à ce sujet. Nons citons )'art. 45 de la loi sur l'enseignen1ent prim·a ire : « Sur préavis de la -CÜ'lnmission scolaire, l'inspecteur provoque les n1esures n écessaires à l'oégal'd des élèves dont 'l a présence à l'école peut nuire ·à l'·édu'c ation n10raile des autres élèves ou à l'égard de ceux qui sont atteints -Çle nlaladies contagieuses. >1
En outre, la Loi sur l'assistance publique stipule: « fL'Etat et les C0l11. n1unes ·ont te devoir de protéger les enfants Inatérielil ement ou nloralement abandonnés ou l11,aHraités. » (Article 44.) « Tout nlineur de n10ins de 16 ans, trouvé en état d'abandon matériel, sera placé 'provisoiren1ent par les soins du cOlnité local de bienfaisance, dans un é tablissen1et public .ou privé ou dans une fanlÏHe honorable. » (Art. 45.) Connue on le voit, les dispositions 'l égales ne manquent pas pour rappeler aux parents, aux tuteurs et aux autorités leurs devoirs et les 'm oyens d'intervenir . .si lI a plupart du temps Œ'autorité n.'intervient pas, c'est bien en raison des conséquences financières. C'est pourquoi, nous vous rendons attentifs aux dispositions suivantes: En premier Eeu ce sont les parents qui doivent supporter les frais d'entretien, puis l'enfant lui-n1ên1e, s'il possède de la fortune. Si ceux-cl n'ont pas les nloyens de supporter -ces frais, c'est la Loi sur l'assistance publique qui indique la 'lnanière de leur venir t,m aide et le nlode de répartition des frais; ceci seulelnent au . C3S où il n'y a pas de proches parents en ligne as·c endante ou descendante en n1esure de faire face aux dépenses. Nous invitons Iles autorités 1f1 ne pas -c raindre Il es sacrifices en vue d 'une bonne éducation. Ces dépenses ne tarderont pas à dev-e uir productives. Si tous ceux qui, aduellle'lnent, sont à la charge de la -c omnlune avaient été u1is de bonne heure sur la bonne voie, s 'ils avaient apprIs un Inétier, 'c oll1bien n 'aurait-elle pas pu réaliser d'-économies sur J'assistance publique. N'oublions pas qu'on ne voue jamais assez d'attention à la jeunf;sse ; c'est le Il10111ent où les futurs citoyens, les futurs pères et Inères sont fornlés . Nul ne peut donner ce qu'il n'a pas reçu. C'est pour 'c ette raison que nous 'Prions les Adlwinistrations cOlnmunales el tout spécialenlent 'les IComlnÎssions scolaires, Iles Inspecteurs -C0111me aussi le P. E. de vouer toute leur sollicitude aux enfants négligés et à ceux qui sont en danger. lP ar enfant en danger, nous entendons tout d'abord ceux dont les parents s'adonnent à la boisson et les orphelins (orphelins de père ou de mère). D'o~ dinaire, Il es tuteurs ne s'inquiè'tent que des biens matériels de leurs pupilles et ne se préoccupent guère de l'essentiel: de leur éducation. Basés sur les dispositions légales et les expériences faites, nous détel'lninons ce qui suit: I. Le Personnel enseignant doit signaler à la C0111lnission scolaire les enfants en danger ou n égligés. II. La COllllnission s·colaire doit elle-même ou par l 'intennéàiaire de l'Adm'Ïnistration communale intervenir auprès des parents ou tuteurs.
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Introduction du nouveau manuel d'arithmétique III. Dans les 'c as où une intervention paraît inutile et sans chance de résultats, -c'est l'AdÎ11inistration 'Communa,l e qui doit prendre les Inesures qu'elle jugera nécessaires. IV. 'Les enfants vicieux qui sont un danger pour les autres, doivent être im,m édiatement exclus de l'école. V. Lorsque la Comn1.ission scolaire et l'Adlninistration communale négligent de prendre les Inesures nécssaires, le P. E. a le devoir de faire appel à 'l 'Inspecteur s·colaire, celui-ci essaiera d 'appliquer les dispositions Il égales. En cas de non-réussite, il fera rapport au Départeluent de l'Instruction publique. VI. Les dispositions qui pr,écèdent doivent aussi trouver leur applkation dans les -cours compléluentaires. L'à, surtout, la conduite grossière d'un élève est souvent Il "indice certain d'un COTI1mencement de désordre moral. Nous sommes entrés en relation avec deux Instituts qui reçoivent des enfants difficiles à éduquer: un Institut allemand et un établissement fran çais. Nous S011l'meS prêts à donner tous Iles renseignements désirables et là vous seconder dans vos ' efforts. Des événements regrettables, qui -o nt partiellenlent parcouru la presse, ont dicté ces dispositions. Nous espérons pouvoir prévenir Il e retour -de pareils faits, gui sont humiliants pour notre Canton. Nous pourrons atteindre ce but, si tous ceux qui sont appelés of<. s'occuper de la jeunesse, parents, tuteurs en premier lieu. Autorités et Personnel enseignant ensuite font tout leur devoir. Nous comptons sur votre collaboration et nous vous présentons, Tit., nos renlercÏeInents anticipés et l'expression de nos sentiments les meilleurs. Le Ch ef. du Dépal'telnent de l'Instruction publique,' J. ESCHER.
Loi de 1930 sur les conditions d'engagement du personnel enseignant Le Conseil d'Etat, appelé là interpréter l'article 15, b , al. 2 de cette l'égislation, fixe ô 2'5 % la participation d e l',Etat au paiement des traitements servis aux maîtres spéciaux qui enseignent 'le chant et la .gyn1.nastique dans les loca!HMs qui comptent plus de 400 élèves en âge de fréquenter les dasses prin1.aires. (Tl est bien entendu que ce n'est pas le chiffre de 400 élèves par CQll.11'mune, lnais bien par localité.) Le dit traiten1.ent est servi jusqU'là 'c oncurrence de 4 francs par heure de cours. Allocation familial e. En séance du 31 août dernier, !le Conseil d 'Etat a également interprét é l'article 20 de la dite Loi. L 'allocation familiale de fI'. 10.- , comme celle de 40 fI'. servie aux maîtres et luaîtresses qui enseignent dans' les classes dont la durée dépasse 7 n1.ois n'est aecordée qu'à ceux et celles qui ont des enfants âgés d e Bloins de 15 ans.
(cours moyen et supérieur)
Le Dépar tem.ent de Il 'Instruction publique du ,Canton du Va~ais porte à la connais sance des Autorités scolaires et du ,P ersonnel ,e nseignant prinlaire la d écision concernant l'introduction du nouveau manuel d ' Arithnl ét~que (-cours moyen et supérieur). Attendu que l'andenne édition est épuisée, Vu Œe préavis de la Com.nlission 'c antonale de Il 'Enseignenl ent prirnair e, l e Départem.ent dé'C'lare 'le nouveau 'lnanuel d'Arithlnétique obligatoire aux degrés ln oyen et supér,i eur, pour le cours scolaire 1932/33. ' Toutefois, l'ancienne édition est encore tolérée dans Il es division encore suffisalll'ment pourvues de manu els en usage jusqu'ici. Le Inanuel est en vente au Dépôt cantonall du Matériel scolaire au prix de fI'. 2.- l' exemplaire. L\1'J1. les Inspecteurs scoll aires sont invités là faire rapport au Départe111ent sur l'exécution de la décision oCÏ-haut. (Colnm.) :1:
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A propos de ce n1.anuel, on nous' permettra d 'ajouter que lors mêlne que la qualité du palp ier est de beaucoup supéformat sont plus grands, que la reliure est en pleine toile - le prix du lnanuel reste le 'l11ê'1ue grâee au subside que l' Etat alloue au Dépôt Icantonal du :Matériel ' scolaire. Que dire de la confection pédagogique '~e c~ ll1anu~l, si ce n 'est qu'il a été établi confOrnlén1.ent aux dIrectIves et Instructions qui ont paru dans l Ec ole Pl'ÎlTIa il' e. La ComnlÎssion qui a Inené là bi,e n cet Ï1nportant travàil a droit à 'l a r econnaissance du personnel enseignant, qui sera doté d'un manuel qui facilitera sa tâ-che. La ,oTaduation observée, les nOlnbreux ,e xercices de calculs oraux U~l choix abondant de problèlnes t ir és du nülieu des -élèves f~nt de ce Inanuel un guide qui r endr a de sl~nalés ser vices.
Réponses des calcuis du nouveau manuel d 'a . ithmétique
'Com.'l11e ce 'l11anuel n 'a 'p as encore été utilisé et que les personnes qui se sont occupées .de sa composi~ion n 'ont pa~ eu le t en1.ps matoéI'iel de préparer les ré1?onses, le Dep~rtelnent 1'art,.app.el aux bons soins du 'P ersonnel enseIgnant pour lUI adresser, 'Cl lCI fm avril prochain, ,l es ré1)onses des calculs qu'il aura donnés. ne 'I a sorte, il pourra être doté d'un Evret de réponses pour le scours scolaire 1933/34. Merci d'avance 'à toutes -les bonnes volontés.
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Conférences régionales de Mpnes les institutrices
Participation aux obsèques
Pour lI a prenlière If ois en 1932/33, !Mesdames les Œnstitutrices du Valais romand tiendront leurs Conférences de District. ,Comlne 'Celles de :MIM. les .Instituteurs, elles seront présidées par les Inspecteurs des 'Districts respectifs .
des membres du personnel enseignant
'L) Ecole Primaire portera rà la connaissance des intéressées les dates et Iles lieux où se tiendront ces conférences. 'La COlll'mission cantonale de l'Enseignem.e·n t prÎ'maire a choisi [e sujet suivant qui devra être traité par écrit: . De renseignement de la géographie aux trois degrés de F Ecole Prlznaire . » .
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Au degré élènentaire : la Commune.
'Dans le No du 115 '.Mai 1932, un correspondant a déploré l'absence d'un délégué · du DéJpar~eInent aux obsèques de If eu lM. Bonnard Henri, de St-Jean. IL e Départell1.ent sais'Ït cette occasion pour faire observer au P. E . qu'il 11(:' se fa'Ït représenter offidellelnent qu'aux ensevelissen1.ents de Inaîtres et lnaîtresses en activité. IC0l11'l11e lM . .Bonnard était là la retraite depuis deux ans , et que par 'le fait Inèlne ill ne pratiquait plus l'enseignement, le Départeni.ent n 'a pas cru devoir déléguer un .Représentant à ses obsèques.
Au degré moyen: 'le ID istrkt. Au degré . supérieur : géographie physique .du Valais (généralités) . .
Séries de Calcul (Année 1930)
Les n1.aîtresses seront appe>l·ées à donner une leçon pratique .aux ·élèves.
Les Séries CarlculI oral et écrit qui ont servi aux Exa'l11.ens de 1930, 1931 et 1932 sont lnises en vente au Dépôt cantonal du IM atériel s'c olaire à Sion, au prix de 50 cent. la s·érie .
Une nomination
H est bien entendu qu'jl s'agH de s'éries cOInprenant les notes 4, 3, 2 et 1. Les anciennes séries -Rheinhardt ne sont plus en vente chez 'l'Editeur.
Conformément là l'article 108 de la loi sur l'enseignelnent prilnaire, il existe une 'con1.mission 'c antonale composée de sept 111em.}Jres. Par la n10rt de ·,M. Rouiller) une place y était devenu va.cante. Or, au début du nlois de juillet dernier, ,c e vide a été 'Comblé par lI a nOilnination de M. le Dr NI cmgisch) Inspecteur sCOIlaire du ,district de Sion et professeur à l'Ecole industridle supérieure. Ce choix est particulière'lnent heureux. En effet, :M. IM angisch -est d'abord un pédagogue de valeur qui cO'l11.pte là son actif vingt ans d 'enseignement, puis c'est un juriste distingué puisqu'il a son doctorat en droit. Nous avons donc la certitude qu'au sein de ladite comlnission, il exer,c era une influence considérable et 'c ela pour le pil as grand bien de nos é:coles. Du reste, une parole ,c haude et convaincante lui pennettra de d éfendre plus efficacelnent lI a cause du progrès. Nous nous faisons, par cons·éJquent, un devoir de 'ltlÏ présenter .id :l es félicitation de tout le corps enseignant prÎ1naire, en lnème temps que nous relner'CÎons le ,Conseil d 'Etat, et plus particulièrement le Départenlent de l' Instruction, de l'exceUent choix qui a été fait. . A. .J.
Il est rappelé qu 'il existe encore un petit stock de ,Séries1928 et 1929; elles sont cédées à 30 d. la série. Le stock disponible est très restreint.
Le harnais .Instituteurs )mes amis) nous VOlCl au seuil d )une nouvelle année scolaire: Vous allez reprendre le l1Cll'lwis déposé au printemps ou cnl eOlnn1encen1ent de l'été et) déjà vous avez pris telle ou telle résolution SUl' la façon dont vous conduirez votre classe: je j'erai ceci) je modifierai cela) ressaierai encore cette méthode . . . et le l'este . Louables determinations qui font honneur à votre ·c onscience professionnelle et à votre esprit de progrès. S)il est un domaine où il faut éviter la paresse et la routine) c'est bien ' celui de l'enseignelnent. On n)a pas plus le droit de voler son ten1ps à récole qu'à l'usine) CLUX champs) à l'atelier. On est (/)autant nlOins autorisé à ce fairé que les conséquences d)un tel mal1quen1Cnt sont plus graves et que ce n'est point seulen1ent la bourse de la comnnzne ou de -f'Etat qui peut souffrir d)une selnblable dilapidation) mais encore et surtout l'intelligence et le cœur des chers enfants qui vous sont confiés. SUI' le seuil de la nouvelle étape scolaire je voudrais vous dire, moi) votre ancien pour la plupart d'entre vous: « Soyez
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bons! Fclites aimer l'éc ole en vous faisant aimer vous-n1êmes L 'école n e doit pas être une prison '; les enfants n' y doivent pas entrer en [rell1blant, mais la foie et la confiance au c'œ ur. Ils vous d elncmdent Inoins d'être un maître qu'un père. Et un père connaît le cœur de ses enfants , il sait leur beso in d'affection, leur soif d e bonté . . , Comme notre bon Père des Cieux nous Inanif este cl chaque 111inute son divin C1111OUr, téll10ignez à vos élèves ' toute l'affection que vous leür portez. Dans votr e classe vous aurez d es enfants ou des feun es gens qui ont un foyer h eureux, d es parents aimants et dévoués; l'Cl vie leur sourit et, à cause de cela, ils attendent Inoins de votr e sollicitude. Mais il en est d'autres, - pàzt--êtl'e beaucoup d'a utres, hélas! - au xquels la 111aison fCllniliale est trop avare de foies ei de cons olaUol1s. Qu'ils trouvent auprès d e vous, 111CS bons amis, ce qu i leur manque! VO LlS les gagnerez , vous les sauverez , si vous savez être pour eux un père et un ami. Ouvrez vo s classes sous le signe de l'enthousiasme et de la bonté, payez de votre cœur, c'est de pur n1étClI et çà vous revient tôt ou tard sous tonne de b elle lnonnaze frappée au coin de ['ouverture de caractère et de [a bonne volonté, gages de succès. 'Un aneÏen .
les punitions à l'Eco~e Primaire La circulaire de 1931 du népart elnent de l' In strucLon p u bli que s es t élevée avec raison contre les punitions infligées là tort et là travers ,p ar des maîtres trop zélés, contre les .fan1euses 50, 1100, 200, voire 111'ême 5,00 lignes . L'instituteur qui se cOll1plaît encore avec ce ll110de de fair e s'es t-il dem.al1'dé quelle est la Va/leur morale et inteUedue!lle ,de ces travaux forcés ?' J\i 'est-il pas au contraire bien pr éférable d 'i'l11pOSer con1lne tra vail suPvl ém.entaire, une tà'c he en r apport avec les devoi rs du lende·m.ain: r ésumé, Icroquis, carte géographique, exer-c ice de call1igraphie, etc., pensums qui r éclam ent un effort utile et Ilo uable ? Souvent, j'ai imposé C01n'll1e punition seulement 5 Hgnes -de caliligraphie qui ont -donné plu s .de p eine et de travail aux élèves qu e 5CÛ lignes -de copie faite à la vapeur et én1aillées de fautes d'orthographe. Si -telle lettr e n 'avait pas la pente, le plein ou la longueur voulue, tl e travail deva,i t reCOn1111enCer, il est arrivé que la m'ê'l11e sanction a ét.é r efaite '6 fois. Je vous a ssure que la caHigraphie n 'en a rien perdu, au -contraire. E ssayez. E t puis enfin, ,faut-vI vraiment punir pour toutes les infracfons? la responsabilité de l'enfant ne devrait-eUe pas être plus
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souvent exa'l11inée? Ne faut-il pas Itenir C0'l11pte du milieu, du caradère de l'enfant, tout autant que des circonstances atténuantes? Après ]a dasse, interrogeons a'Ve'c bienveillance Il e ,fautif, atmenonsle là r econnaître qu'il a luanqué là son devoir, engageons-le à r egretter sa Jaute, demandons-lui s'il es<t .fier de son a'cte. Après ces courtes _exhortations qui ne doiveIlt pas être humiliantes, l'enfant est ,p uni, s'il y a lieu. B faut lui faire savoir 'pourquoi il est :puni, si l'on ne veut pas qu'un senti·m ent de r·é volte, d 'injustice genne dans son cœur. Le Inal serait double. Souvenons-nous encore que la punition n 'effa\ce pas ,l a faute, lnais qu'dIe est inf,l igée pour en prévenir le retour. -L 'enfant ne doit pas supposer non tplus que le ll1aître l'a puni pour avoir 'l a paix, u1ais qu'il a ohéi là un ordre supér,i eur qui dOl11iine 'l'école, ordre qui doit assurer la discipline et pennet de se plier à la Loi comn1une du travail. Egalement, l'élève ne doit pas avoir l'iInpression que lI a punition qu'il a reçue est la rançon d'une offense personnelle faite au maître, ,con1'l11e bien on le pense, ce serait appeler des sentiu1ents de vengeance. H arrive qu'en l'absence de n1aître, les élèves se dissipent, fassent du bruit. Faute de découvrir :le ou les coupables, le maître inf1lige une punition ·à toute la cll asse. ,P rocédé fadle, flnais dangereux. Que va-t-il se passer? les innocents vont s'aigrir, peut-être se venger ~e leurs 'c alnarades en défaut, . ils é prouveront de l'aversion pour ileur Inaître qui n 'a pas su les découvrir. A!l ors, que f aire dans -c e cas ? Le procédé que j'ai essayé n1'a parfaitement r éussi, car auparavant j'avais 'C ultivé chez ll1es élèves 'l e sentill1ent de la dignité personnelle, du devoir et de l'honneur. Il Jaut faire appel à la conscience. Imposer lI a punition seutl eluent là ceux qui se sentent coupables. Le 'l endelnain, au Inon1ent de l'inspection des punitions, le Inaître sera étonné de voir des 'é lèves qu'il croyait iI1nocents lui f.ournir Je 'travail ill11posé. Notez que Ile contrôle mutuel joue ici un rôle i'l11portant. Un dernier point encore. Au cours d 'une leçon, deux élèves se dissipént; là ce Iuoment, tel lLnaître haussera le timbre de 'la voix pour étouffer le bruit du chuchoten1ent. !Plus Ile 111aître s'égosillera, p1lus les étourdis -élèveront la leur; c'est compréhensible; il.s sont en pays -c onquis. Happelez-vous ià ce sujet ce que, -e n pareIl cas, faisait M. le Directeur Boeh, tant ill est vrai que dans ses cours on n 'avait ni le -telupS ni le désir de se distraire. S''il nous arrivait de déroger à la discipline, il baissait progressivement lI a voix, 'les dissipés se trouvaient vite désell1parés. Donc, pas de vains efforts pour arriver à une fin 'Contraire. -Rappelons-nous qu'il est 'l)réf.érahle de 'p révenir plutôt que de guérir. _ L. (D.
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A propos de gymnastique ~1algré l'active ~roisade organisée depuis quelques années, dans 'le bu~ de. favorIser il 'éducation physique des enfants, il est encore des InstItuteurs qui nég1ligent par trop Ic ette branche si importante.
Favoriser l'organisme devrait être le critérium. de l'éducation au 'm ênle titre que le -développement des fa'c ultés intellectuelles: Diderot disait. un jour en s'adressant à un père de fan1Ïlle: « Si vous voulez faire de votre ,fi'ls, un fi:ls intelligent, faites en d'abord un hOlnnle sain » En effet, le bon ,f onctionnelnent de l'organisIne assure un développement de 'l 'esprit plus rapide et plus conl!plet, et on peut dire que Ia fornlation intellectuelle dépend pour une une bonne part de Ia constitution physique. . L'enfant, qui se 'c onfie au 'll1aÎ'tre 'c orps et ânle, réclanle, non seulenlent des 'c onnaissances, ·m ais une Iconstitution saine et ~·o]~~ste. A Juoi. serv~~'ont toutes h;s connaissar;tces qu'il 'a a,c quises a l ecole prImaIre, s Il a contracte une nlaladIe qUI sera ,l a cause d'une nlort prématurée? rL'école, c'est le foyer des maladies, ~t d'après le Dr Roltlier 'l a pourvoyeuse de la tuber·c ulose » . lL'instÎ'tuteur, plus fadlenlel1Ï que l'élève encore, est exposé là devenir la victime de ce fléau qui abat tant de personnes, car à l'air 'l11alsain 'q u'il respire ordinairement, 'i'l faut ajoute!' la fatigue de la parole si néfaste aux pouInons. ICelui qui est faible de poitrine ne devrait jaTJ.nais s'oücuper d'enseignement, dans son propre intérêt, car on peut affinner qu'il ne saurait y avoir de santé sans nlus·culature dorsale norulale, ni de fonctions respiratoires avantageuses, pas plus ·que de capacité puhnollaire riche. Faire de bons pounlons n'est possible qu'avec une 'l11usculature dorsall e forte et souple, et une 'c age thoracique -développée harnlonieuseIllent. «
'Comment assurer 'c e développelllent sans des exercices corporels fréquents et bien dirigés? Dans 'c e but, ill ne faut pas consacrer les heures .de gyInnastique là d'autres lnatières, COnl'lne beaucoup d'instituteurs le If ont, car ils lnanquent d'abord là leur devoir et S'ex1)OSent <8. une grave responsabilité. Pourquoi ,c ertains maîtres négligel1't-ils ainsi cette branche d'enseignement, a'l ors qu'elle est obligatoire ? ,~,fanquent-ils de salle ou d'elnplacement ? Cette excuse n'est. guère adm.issible, car lIa ,g yulnastique peut se faire en plein air, dans de très !bonnes conditions, même sur un terrain improvisé et de dÎ1nensions restreintes, pourvu que le maître sache choisir des exercices en rapport avec Ile nla'bériel dont il dispose. Je crois qu'il faut en recher-cher la cause, non pas dans la négligence, lnais dans .Ia diftÜcll'lté que Ile 'm aître éprouve lorsqu'il -doit a'p pliquer et diriger quelques exerôces préliminaires du ll1anuel de gymnastique. S'i -l'instituteur n'a pas des ap-
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titudes lui-même, :itl est diffircile de délnontrer les exercices aux élèves et d 'en obtenir une exécution correcte. 'L 'instruction reçue à « ,1',Ecole Norlnale » ne suffit pas ·à un instituteur; il faut que ses connaissances se perfectionnent et se lnultiplient par une ·étude continuelle. Mais conllnent se perfectionner dans le domaine de la gylll'nastique ? En nl'adressant spé-· cialement aux jeunes; je leur rec01nlnande de faire partie d'une section de gymnastique, s'il en existe une dans leur 'v inage. Tout en assurant le développement de son corrps, le 'm aître pourra y puiser les éléments ,e t les principes qui le guideront dans ses· leçons. Pourquoi l'instituteur, si 's ouvent directeur d'une sO'ciété de chant, de nlusique, se désintéresserait-il de la gylnnastique? H pourrait y suivre ceux auxquels il a inculqué les prenlières notions dans -cet art. n ne doit pas les délaisser a'l ors qu'ils. ont achev·é leur scolarité; il leur re-commandera de parfaire J'œuvre COnllJ.llencée là l'école en suivant Iles cours de gylnnastique pr·éparatoire. (C'est ,l à un achenlinement vers lI a -création d'une section de gymnastique qui, au sein du village, sera le 'c ouronnenlent de l'œuvre -de l'éducation généra(le entreprise par ce ll1aître énergique. Les sociétés -de gylllnastique, spécialement représentées par la dasse ouvrière, ne feraient pas 111auvais accueil à l'instituteur; alu contraire, 'il serait le bienvenu. On ne lui demande pas de renlporter des lauriers, luais de soutenir par un exemple cette belle cause, bienfaisante tant au point de vue -physique qu'au point de vue psychique. D. 'G.
Langue française Cours élémentaire La chasse DXERCICE DE LANGAGE
'Connaissez-vous des chasseurs? COll1ment est équipé le chasseur? ,ComInent est-il chaussé? Que 'c ontient son carnier ou sa gibecière? Sa cartouchière? ,Conlnlent porte-t-il son fusil quand il s'en va ou quand il revient? (en bandoulière). Que fait Ile chien pour chercher le gibier? Quand il l 'a trouv,é, que fait le -chasseur? Qu'entend-on? Que fait aussitôt ,l e chien? Où le ,c hasseur place,t-il son gibier? Avez-vous déjà (ll1angé du gibier? Quelle sorte? Pour avoir le droit de ,c hasser, que doit-on faire? A quelle époque de l'année, la chasse est-elle ouverte? Quand Ja chasse est-elle ferm.ée ? Comment appelle-t-on ceux qui chassent en temps prohibé ou sans permis? (braconniers). Décrivez un chasseur partant
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ft la chasse, un chasseur battant ,l a 'c alnpagne, un chasseur au retour. Exa'lninez ce fusil, de quelles parties se cOlnpose-t-il? (la crosse, la gâchette, le -canon, etc.) Est-il bien entretenu? (graissé ou rouiNé). Doit-on jouer avec les arn1.es à feu?
Jong des haies, tournent sur eux-lwê1nes comme des fous. Derrière eux, les chasseurs suivent, scrutent, appellent. ,L eurs fusi,ls brillent au soleil d'automne. Alphonse Daudet (1,840-1897). . Questi~ns. - 1. ,Rechercher les sujets des verbes: courent, SUIvent,,, bnl'lent. - 2. Donner lés adjectifs dérivés de champs (chan1petre), herbe (herbeux) ', soleil (solaire), autOlnne (auton1.nall ). - 3. Pourquoi les ,c hiens tournent-ils sur eux-nlêmes COTI1'lne des fous,? - 4. Conjuguer: courir cl travers champs au présent, au passe et au futur.
VOCABULAIRE
a) Les nOD1S. - Le chasseur tue des perdrix, des perdreaux, des alouettes, des bécasses, des faisa'ns, des 'cairHes, des lapins de garenne, des lièvres, des chevreuils, des cerfs, des sangliers. Un lapereau est un petit lapin; un ,l evraut, un petit lièvre; un marcassin, un petit sanglier; un renardeau, un !petit renard; un 'louveteau, un petit loup.
Dictée III -
ORTHOGRAPHE Dictée 1 - La chasse
Les récoltes sont rentrées; la vaste p 'l aine est nue. La chasse est ouverte. ILes pauvres perdrix, les Inaheureux lièvres ne pel~ve nt plus se cacher. La campagne est siUonnée par des chasseurs Infatigables qui la parcourent dans tous les sens. IL es l ièvres, les perdrix, les lapins fuient de tous côtés. Questions. - 1. .soulignez les adjectiifs qualificatifs. 2. !~eHez une croix sous les verbes. 3. Quell non1 donne-t-on aux petIts de la perdrix? (perdreaux), du lièvre? (levrauts), du la:pin? (19.pereaux) . 4. 'Conjuguer parcourir la plaine à la 3me personne du singu'lier et du pluriel au présent (aujourd'hui), au passé (hier) , au futur ,( demain). Dictée II -
Dans la r.\aine
Dans 'l es champs, c'est une terrible fusillade: Dans la grande plaine, les chiens courent, furettent dans les touffes d 'herbe, le
Le chevreuil
Le ,c hevreuil se tient ordinaireu1ent dans ,l e feui'llage épais des -p1us jeunes taillis '; il a plus de grâce, plus de vivadté, et InêIne plus de 'Coura'ge que le cerf; il est plus gai, p'l us 1este, plus évei1l6; sa forme .est plus arrondie, plus élégante; sa figure plus agréab'l e ; ses yeux surtout sont plus beaux, plus briHants ; ses 1nembres sont plus souples, ses n10uvements plus prestes et il bondit sans effort avec autant de force que de Il égèreté. Buffon (1707-1798).
Le pennisde chasse, le "chasseur, le fusil, la cartouche, le plomb, Il es n1.unitions, le gibier, la gibecière, ',le chien de chasse, Je chien d'arrêt, .la Ineute, le gibier à Ip oil, le gibier à plU'l11eS, ,l e braconnier prend le gibier à 'l'affüt, au collet. Le garde-'c hasse, le gîte du lièvre, le terrier du lapin , la bauge du sangHer, le repaire du renard. Le sangliers a des défenses r edoutables; le 'cerf à des bois; on chasse .Je renard pour sa fourrure. b) Les adjectifs . - Le chasseur est habile ou maladroit. Le chient est intelligent) docile. Le gibier est abondant) l'are) -la plaine est giboyeuse. ,La chasse est ouverte) fermée. Le cerf est agile) le le renard est l'usé) le chevreuil est tiInide et gracieux) le sanglier est brutal à l'approche du chien; le lièvre est peureux) poltron; il est épouvanté) terrorisé) affolé; le lièvre tué a le poil terni) hérissé) souillé) ses yeux sont vitreux; le chasseur part dispos, r entre harassé; il a un air réjoui ou attristé suivant que son carnier es t bondé ou vide.
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Questions. - 1. Relever les adjectifs qualifica'tifs du texte et les -faire pr·éüéder d'un n01n au féminin. Ex. : IL a couverture épaisse. 2. Trouver Ile 'c ontraire de épais) jeune, gai) leste. 3. Conjuguer: Je me tiens bien en olasse et dans la rue (au présent et au futur). REDACTION.
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A. Cours élélnentaire, 1re année . (Initiation là la rédaction). Remplacez les points pal' des mots qui conviennent. Nous SOlun1es au nlois de (novembre). Les ,c hasseurs se ,l ivrent (là ,l eur plaisir favori). Ils prennent '(leur fusil), glissent -da'n s leur 'cartouchière' (des ,cartouches). IGuidés par leurs chiens, (i'ls 'b attent la can1pagne) pour découvrir (le ·gibier). Lorsque le chasseur aperçoit (un 1ièvre), il épau!Je, vise et ·(tire) . .JI tue (Il e lièvre) ou il (le Iuanque). S'il rentre le carnier vide, on dit qu'il revient (bredouille). B. Cours élémentaire, 2me année,' Racontez ou iznaginez une partie de chasse faite avec votre père. Plan. -1. Introduction. 2. Le départ. 3. Dans ,l a plaine. 4. Le retour. Développermen t
1. Jeudi ,dernier, mon père l11'a permis de l'accon)pagner à la chasse. 2. Haut guêtré, le 'c arnier ton1bant sur la cuisse, lI a p'IUl11e de paon au chapeau, l110n père décroche son.-fusil et dit: «' En route. » Notre bon chien Tayaut, fou de joie, bondit autour de nous.
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3. Nous voici dans la plaine, au milieu d'un chan1p de bett.eraves. Tayaut nous précède. Tête levée, il semble humer l'air fraIs: Mais bientôt, le nez contre terre, il fait lever cinq perdreaux qUI s'envolent rapidelnent. 'M on père, attentif, . ~paule d'u~, g.este pl'01npt, vise et tire: Pan! Pan! - U~ dou~)l,e! TaY,aut s el~nce et tout Hel' rapporte deux per,d reaux qUI ont ete tou~~es. J~ '1.11 empresse de ·les n1ettre dans la carnassière. ~ ?US VOICI Inallüenant dans des terres labour,ées, la n1ar'c he est penIble, et plus rien, aucun gibier. 4. Il y a près de trois heu~'es que nous , ch~sso?s, la .faim ~ous creuse. Nous rentrons a la maIson, un peu fatIgues, ·malS heui eux et fiers car palpa ne revient pas bredouille. Nous aurons du bon perdreau à manger ce soir.
J. C.
Cours moyen et supérieur La chasse
VOCABULAIRE
a) Les non1S. - ILe 'c hasseur, le permis de chasse, l'équipement, le fusil, la cartouchière, la gibecière ou le carnier, les guêtres, les brodequins. Le gibier: Il e lièvre, le \l evraut; le lapi~ de garenne, Ile. lapereau" la caille, ,l a pel'?rix, le per.dreau, l~ faIsan, le c~rf, l~ bIche et ses faons , le chevreuIl, le sanglIer, la laIe et ses 'l11al caSSIl1S. Le gîte du lièvre, ~e terrier du Il afp in, la bauge du sangEer, le repaire de la bête sauvage. Le chien courant, Ile chien d 'arrêt, la n1eute, la battue, les rabatteurs. b) Les adjectifs. Giboyeux, craintif, adroit, Iualadroit, prudent- imprudent. c) Les verbes. - IL e chien guète le gibier, il le flaire, H, le débusque de son gîte, il le~ lance, i~ .Je pours,'-IÏt. Le chasseurepaule, vise, tire. - Etre à l'aHut, revemr Ibredoulille.
. ORTHOGRAPHE Dictée I. _ Une ouverture de chasse m.ouvementée
Il faut avoir vu la plaine de St-'D enis aux environs d~ ,P aris;, un jour ,d'ouverture, pour se faire une idée du spectacle In.sense qu'eHe présente (il y a cent cms). 'P as une alouette, pas un In~Ine~"? ne passe, qu'il ne soit salué d'un 111illier d·e coups de fus~l. S Il ton1be trente 'c arnassières s'ouvrent, trente 'c hasseurs se quelellent. trente 'chiens se 'l110rdent; s'il contiue son cheluin, to,~s les y:ux sont fixés sur lui; s'il se pose, tout le 'l110nde ,c ourt; s 1'1 se releve~
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tout le n10nde tire. Il y a bien par-ci, par-]à, quelques grains de. plomb adress'és aux bêtes et qui arrivent aux gens; H n'y faut pas regarder. . Questions. - 1. Qu'est-ce qu'une 'c arnassière? Citez cinq mots de la lllême famille (la chair, le carnivore? ole carnage, le charcutier, acharné). 2. -Décomposer la pre1l1ière phrase en propositions. 3. Qu'est-ce qui est parti culièren1eI1t alnusant dans ce tableau? (IC'est de voir trente chasseurs et trente chiens à la pour- . suite d'un 'l110ineau ou d 'une alouette). 1
Dictée II. _ . Un mauvais chasseur
J 'en conviens, je suis un 'lnauvais chasseur. !L'affût, 'p our Iuoi, c'est l' heure qui tombe, la lun1ière diminuée, 'les étangs qui luisent. .. J'aime cette odeur d'eau, ce frôlement des insectes dans les roseaux, ce petit murmure des longues feuilles qui frissonl1ent. De temps ' en telTIlpS, une note triste passe et roule dans le ciel ... C'est le butor qui plonge au fond de l'eau son bec immense d'oiseau pê'c heur, et souffle ... ,Des vols de grues filent sur Ina tête,' j'entends le froissement des plun1es, l'ébouriffelnent du duvet dans l'air vif ... Puis plus rien ... c'est la nuit, la nuit profonde, avec un peu de jour resté sur Il 'eau. Alphonse Daudet (1840-1897). Questions. - 1. >Dans le n1embre de phrase: je suis un 111auvais chasseur, Iuettez une croix sous Il e verbe, un trait sous le sujet et deux sous l'attribut.
2. Expliquer: J'en conviens (je reconnais que ... ); butor (oiseau quit vit dans les 'I narécages et qu'on dit inintelligent; d'où par extension, personne stupide et grossière). 3. Pourquoi tc e chasseur est-il un n1auvais 'c hasseur? ,(,P arce qu'il ne prête aucune attention au gibier, il se borne ~ jouir de la nature) . Dictée III. -
Remords de chasseur
Nous songions là repartir quand deux oiseaux, le 'c ol droit et les ailes tendues, glissèrent brusquement sur nos têtes. Je ,tirai. Un d'eux tomba presque à n1es p'Ïeds. C'était une sarcelle au ventre d.'argent. Alors, dans l'espace au-dessus de moi, une voix d'oiseau cria. Ce fut une plainte <courte, r.épétée, déchirante; et la bête, la petite bête épargnée se 'l11it là tourner dans Il e bleu du ciel au-dessus de nous, en regardant sa c01npagne morte que je tenais entre 111es mains. Guy de Maupassant (1850-1,8'9'3). Questions. - 1. Expliquer: glissèl'ent, plainte déchirante, .la petite bête épargnée.
2. ·Décon11)OSer la prelnière phrase en propositions. 3. A quel temps est: la bête se nTit à 'tourner, Iuettre ce mell1bre de phrase au présent, puis au passé composé.
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GRAMMAIRE PAR LES EXEMPLES
Les termes de la proposition: IL e sujet, le verbe, le C01llpléInent, l'attribut. Comment on les reconnaît. (Habituer les élèves là mettre une croix sous les verbes, un 'trait sous les sujets, deux traits sous les complléments directs, trois traits sous les c O1nrp lé'm ents indirects et un trait verticall sous .les adjectifs qualificatifs. Ces signes conventionnels obligent les enfants là raisonner, et avec un peu de pratiqué, ils se rendront bien vite con'lpte du rôle joué par chacun de ces mots importants de la :proposition.)
InêlJ.ne un beau ;lièvr e qu'un chasseur oublie ù dess ein de IneHre en sa gibecière, et qu''il rapporte là la main, triomphaleInent, pour qu e tout le Inonde puisse l'admirer. 5. La chasse est une source de plaisir pour le chasseur, en 111êlne t en'lps qu 'une agréable distraction et un excellent exercice. La chasse est aussi une source important de revenus pour l'Etat. N'est-il pas juste que tout ce qui est luxe et privi.Jège se paie?
COMPOSITION FRANÇAISE
Pour les jeunes enfants de 4 à "1 ans
A. Sujets proposés.
1. En chasse. - Plan,' Dans un chaInp. - Le chien en arrêt. - IL e chasseur se prépare. - ,Le lièvre part. - Pan! ---IPan ! Imaginez le d énoûment. 2. Vous avez assité le 'm atin au départ d 'un chasseur; vous le revoyez, le soir, qui rentre bredouille sous la pluie. B. Sujet traité: Le chasseur.
Plan,' 1. L 'ouverture' de lIa chasse. 2. A'c coutren'leIÜ du chasseur. 3. En campagne. 4. Les maladroits, les heureux. 5. Réflexions. Développement
1. Depuis septembre, ,la chasse est ouverte. Pauvres lièvres 1 pauvres per.drix! Gare aux chiens , gare aux fus ils 1 ILe jour d e J'ouverture, muni de cartouchières, fusil en bandoulière, les chasseurs se démènent.
2. IL e chasseur ~)orte un aüeoutrement de circonstance: vêtement d e toile 'f onc ée, souliers ferr és, gU'êtres d e 'c uir, chapeau mou garni d 'une plume de paon , ceinture 'l1.'lunie de cartouchières, fusil en bandoulière, gibecière au dos. Le chien qui l'aercompagne par'Lage l'ardeur et l'impatience 'de son n'laître. 3. Dès la pointe du jour, le chasseur arpente 'la plaine, tra'versant sans scrupull es chan1Jps de betteraves et de luzerne. L e chien bat .les buissons; il va, vient, arrête. Voilà une c01npagnie de perdrix qui se lève. Pan, pan! Deux 'c oups de ,f usill retentissent. De 1}1.orts ou de blessés, point. ,Ce sera pour tout là ,l 'heure. Et le ,c hien semble regarder ironiquement son Inaître, p uis il se relnet en quête. ,P lus loin, un lièvre détale d'un buisson . .pan! un coup sec et le pauvre lièvre roule dans 'l e chan'lp de ,b etteraves. JL e bon ch ien le rapporte là son maître qui lui prodigue ses caresses. 4. Certains 'c hasseurs, le 'c arnier vide, Ip'l aignant leur guignon, 'l'entrent harassés, sous ,les quolibets de leurs compagnons plus heureux. ,Mais maints 'c arniers sont des 'lnieux garnis et ,l 'on voit .à travers les mailles, bien en évidence, perdreaux, cailles. Voici
DIRECTIOl\T PEDAG-OGIQUE.·
Ce q.lll'on peut apprendre à 4 ans.
On peut apprendre à l'Ecole l1'laternelle ,à ne pas détruire, gâtel', salir ses joujoux, à .les ranger là leur place pour les r etrouver facilelnent le lendemain. A la Inaison, l'enfant tout jeune se la'isse servir par sa maman, qui trop souvent fait pour lui ce que d éj:à i'l pourrait faire seul avec plaisir. Bébé dérange et maman range, non sans se trouver à plaindre de r ecO'n'lInenCer toujours; bébé salit et 'm aman nettoie, souvent ,de mauvaise humeur; mais la mère n 'a pas la patience a1pprendre à son enfant 'à se servir lui-même. A l'Ecole, la InaÎtresse n 'agit pas à la 'p la'c e de ses jeunes élèves tant qu'ils ne sont pas absolument incapables d 'agir , par exemple de soulever un objet lourd, d 'att Indre un rayon trop haut, d 'ouvrir et de fenner une serrure c0111.pliquée, d e toucher un corps fragile et dange r eu x <comme serait une 'l ampe allunl ée. ·La maîtresse organise dans sa classe et dans le préau des rayonnages bas. sur lesqu els chaque enfant replace les jouets dont il vient de se servir, ses boîtes diverses, son ardoise. Elle ne n'lanque pas de COlllplimenter les petits quand tout est b ien Ulis en ~)lace; elle associe l'idée de l'ordre là ceHe du beau.
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,La m.aladresse des enfan ts est .fatale aux jouets, et c'est pour cela qu,'on donne des jouets dits incassaJb'les. IMais la n'laladresse est r arement Icong.énitale et incurable. Celle-]à est r évélée par :les mains épa'isses et gourdes aux doigts trop courts, aux poignets trop l2'1'OS . T ous les enfants qui ont les n'lains fines et souples, le poi~net dégaO'é, les doigts long's bien fle xihles sont prédestinés là t"> b ' l"Inat t enl'a'dr esse. Mais certains défauts .les rendent ma1a d r01ts: tion, la précipitation, lI a nervosité, quelquefois une faiblesse de la vuc. L 'adr esse c'est la direction et la domination des n'lOUVenleI1.ÎS . Nous Ipouvons beaucoup pour diminuer la n'la'l adresse, en fai sant aimer les jouets; on manie doucen'lent ce qu'on veut conserver; on prend de~ pr écautions pour éviter les heurts .
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Une certaine curiosité porte les garçons ln essayer de dénlonter les joujoux pour les relnonter ensuite, croient-ils. Il est fort rare qu'un enfant nonnal détruise pour le seul plaisir de détruire; ce ,qu'il veut, c'est trans.f0fl1.11er l'objet; il cher,c he ;les possibilités de transforn1atÏ-on. ltl est le pren1Ïer fort ularri .du résultat de ses expériences; il voudrait regonfler le ballon crevé, recoller lIa tête de la poupée, reluettre en place la roue de la brouette, nlais il ne sait pas s'y ,prendre. On intéresse les jeunes enfants en les Jaissant assister là la réparation des jouets, en se faisant aider par eux quel·quefois . Et on donne ainsi sans parler une excellente Il eçon aux enfants négligents. . Occupation des enfants de 5 à 6 ans.
Exercices d'attention visuelle . 1. Après les couleurs fondamentales, étudions les couleurs dé.rivées. Au tableau noir, avec 'les craies diHérentes, puis sur du papier avec des pinceaux d'aquarelle tren1pés dans deux couleurs, nous superoposons le rouge et le bleu pour avoir du violet, le rouge et Il e jaune pour avoir l'orange, le bleu et le jaune pour avoir du vert. Nous apprenons les non1S de ces couleurs. ICherchez panni des échantillons de papier et d'étoffe, puis parn1i les objets visibles dans la classe, COlnlne fleurs, livres, vête: nlents, frises décoratives, ce qui est vert, ,c e qui est orangé, ce qUI est violet. \Faites des cOlnparaisons : vert comme une feuille, vert COm1l1e . les épinards, vert 'comUle un pré; orangé connne l'orange, Ic onlnle les nuages au soir, conlme les sonds, violet COInIl1e la violette, 'conl'lne riris,
H. Exercices de coloriage par les enfants, soit avec des petits nlorceaux de 'c raie sur l'ardoise, soit de pl~éférence avec les crayons. Par exell1ple; ils dessinent un beau 'cercle là 'l 'aide d'un cou".ercle de boîte ronde servant de tra'cette, puis ils le reInplissent de hgne~ parallèles, verticales en rouge, horizontales en bleu, assez serrées, pour obtenir une teinte violette; on fait de nlême pour le vert, 'l 'orangé. La nlaîtresse dessine au tableau noir, sans rien dire, · un bel arc en ciel avec les craies nécessaires: violet, indigo, bleu pâle, vert, jaune, orange, rouge. Que voyez-vous sur le tableau? Dessinez aussi un arc en tCÏeI. COURS PREPARATOIRE
Mo.bilier de la classe: les sièges, les ta hles.
1. Exan1inons les bancs des élèves, la chaise .de la 111altresse, 'd.'abOl~d s'épar.élnent 'Pour bien décrire chaque objet, puis en les
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COlnparant. Qu'est-ce que la chaise a de plus que le banc? A quoi sert ce dossier? ILes sièges ont des parties en bois : lesquelles? quelle fonne lI eur -a-ton données? - Voyons s'il y a des parties en fonte pour les bancs des élèves . - 'Conl11lent est fait le siège de ,c haise ? en bois, en paüle tressée, en roseau, etc. ? Exanlinons les ·tables pour les faire décrire, puis com'R arer. En .p résence des objets que l'on voit et que l'on touche il ,e st acile -de former une petite phrase. IL e rôle de la nlaÎtresse est d'écouter parler les enfants, pour corriger leurs défauts de prononciation et les incorrections de 'leur Jangage. . 1. Nos élèves connaissent-ils un Inenuisier, un relllpailleur de cba'ises ? S'ils ont vu travailler les ouvriers qui fabriquent les tables, les bancs, les chaises, qu'il racontent ce qu'ils ont pu voir . Sinon, il faudrait leur nlontrer -des images. - Durant la 'leçon de travail manuel, on fabriquera une petite table; on peut utiliser un morceau de carton épais soutenu par quatrt! allumeHes. entrant un peu dans :le Ic arton; le Inieux serait d'avoir de petites planchettes et -de prendre nl0dèle sur une table de 1)oupée. - ILes fil~es 'p euvent If aire un treiUis de jonc ou de raphia semblable au cannage -des chaises, ou faire en ra'Phia une sorte dt! reInpaillage. En expriInant les gestes de ouvriers, il faut employer des verbes: scier, couper, fendre, raboter, clouer, ·c ol,l er, frotter, vernir, ,c irer, - tresser, rempailler, garnir, recouvrir, border, etc. III. Appel aux souvenirs visuels . Quels sont Il es autres sièges que les enfants connaissent? - ~es autres fornles de tables? 'Dans quelle 'Pièce de la ·m aison ont-ils vu -ces sièges, ces tahles ? Quel est leur usage? leur valeur? quels objets ont-i,ls trouvé les plus COlllInodes, les 'Plus beaux?
Un compte de maman Petit ,P ie-rre a s'ouvent entendu ses pa,rentE> 'p arler de noles à }}ayer. 1,1 a même vu, sur 1a, Itable, de ,ces Ipapier,s de ,fournisseurs, .avec une cülonn.e de chtf·f res dans la m .arg.e de droi'te. Un j.our, i'l s'est ,dit Iqu'il ,p ouvait bien ét,ablir 60n .compte, lui aussi, pour les multip.les s'ervi,ces qu'il rendait là la m .aison. F'oUl~quoi pas, après tout? Et 11 rédige·a soigneusement ceci, qu 'il glissa dan,s la ' boîte aux lettres ,paternelle. Note pour maman 20 centimes Pour avoir été ch erc.her des ~ülumettes » 10 Pour ·avoir porté des 'l·ettres là ,l a p06te » 15 'Parce qu'un jour j'ai été s age » 20 Pour fermer doucement les portes 65 centimes Total
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La maman n e fit semblant ,de rien et le. petit garço11, le soir. -à S'8. place trouv a 65 centimes. Très satisfait de sa réussite, il ,f ourr a .J.'argen t -clans s a ,po,che. M·ais ensuite, sous son assiette, il ,cons1tata un p alp i er, ,qu 'il prit ·et lut.
P etit Pierre doit à sa maman F ouI' a v oir p assé dix ans dan s la ,m a ison POUl' 10 ans d e nourritur e POUl' bla nchissage et entr etien des v'ê tements POUl' s-oins p end a nt sa m a l1a die POUl' fou tes l es aut r es p eines Parc e qu 'e},lo ,a touJours été . un e bonne mama n
ri en rien rien l'i on ri en rien Total
rien
- Pier re lu t. Au b out d'un mom ent, le cœur bien gro s, H s e leva , a Ua ver s sa mam a n , lui glissa Iles G5 ct. s ur .les genoux, et couvrit do b a iser s la ,b onn o fig ur e qui le reg ardla it en s ouda nt. .p.
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ne ·travail'le pas, n'est pas attentif: tCherchez ,le VOlSll1. Dans certaines classes, où toutes les tables se resselnblent, celui qui a obtenu le plus de points pendant le n1.ois est le plus éloigné du m.aître, car ce dernier peut lui faire confiance. ILe deuxiè1ne s'assied près de lui, de sorte que le dernier est près du tableau noir. J 'ai connu un hon Inaître qui avait une idée assez originale sur la façon de placer ses élèves. Il avait adopté la dernière manière que je viens d'exposer, 111ais en évitant de faire voisiner deux cancres. Il alternait au ,c ontraire les ·élèves très faibles avec les écoliers pa.s sables. « Je sais, disait-il, .que -l'écolier en retard copiera sur un voisin 111eilleur que lui. Je veillerai simplement à ·c e qu'il n'exagère pas. Mais le plus instruit des deux sera une sorte de moniteur pour l'autre. » !L'essentiel est d 'avoir une méthode pour placer les élèves. Essayons celle qui nous paraît la plus simple, la plus logique. Les inconvénients qu'elle pr·ésente nous apparaîtront forc·én1.ent à J. 'usage et nous y remédierons. PI'atic (du 'B as-Rhin).
la fe m me de C i ovi s Dan s u n e p etit e école de ca mp a.gne, l'in stitutrice dema nd e aux éJèves ·d e la premi èr e div ision commont s"a pp ela it ,l a femme d e Clovis. Pa s l e :r él onse. Da ns la deuxi èm e ·divisi.on un e toute petite murmure: - Ce qu eUes sont h èt es, .l es gr andes ... Oh ! là là ! ne 'pas ,s avoir çà ! - Eh bi en.! dit Il 'in s titutrice, c'es't 'toi qui v,a flaire honte aux g ra n des ... AHon s ! ·comm ent s' app ela it-elle ,l a f emme de ,Clovis? Et la p etite av ec un h auss ement d'ép a ules : - :\tI.a d,a m e Clovis!
C omment placer n os élèves en c! a sse "'i Il y a bien d es façons de placer les élèves en classe, ,tout dépend du point de vue examiné . Les considérations suivantes peuvent nous guider : MatérieZ : !Les grands -élèves dans les grands bancs. Vue et ouïe: Les 'Inyopes, les faibles d'oreille s'assoient autant que possible près du tableau noir. Discipline .' !La sagesse de nos ·écoEers est .p arfois en raison inverse de la distance qui les sépare du maître. Tl faut éviter aussi le rapprochement de n1.auvais sujets. lParfois un enfant
Le chant en Suisse C'est un pJaisir de se .r etrouver en Suisse, non seul.ement 'pour la nourriture riche et fraîche, quoilq u 'un peué·pais,se que les paysages y offrent aux' yeux, mais pour la satis,f,a'ction qu 'on éprouve là viv.re par.mi un Ip eu!ple excellent, qui semble enco-re échapper à la fièvTe universe,l,le. Dans ces viill.as propre,s e't fleuries, aux'quelle,s leur,s vieil.les .f aça.des rGlpeintes, :l eurs tours et ,leurs enceintes bien entretenue,s gardent une ·espèce d '·a ncienneté tou1jours neuve, 108 bonhomie ilegmatique des hommes, le calme empress ement -des d'emmes, tout :montre que la vie a g'3'l'.dé un rythme plus lent, et nous avons .avant tout besoin -de lenteur. Les tra:vaux s embl.ent aussi loin de la hâte que de la paresse. Les yeux des el1lfa,n ts n 'ont rien -d'épe,r-du. Far.fois, cette pai,siJ)le har·monie trouve une expression plus haute; on entend des hommes ou des jeunes .gens qui chantent en chœur, et ce ·chœur 'achève ,l e paysage. loI es't curieux de distinguer Jes peuples qui ch.antent de ,üeux qui en ont perdu ]e goût ou le 'p ouvoir . .Le Clhant d'un groupe ocl 'hommes marque la plus noble façon qu'Hs aient d'è1Jre ensemble et de se sentir >Cl'acco-rd. Il signal.e un de ces ·mom·ents où la peütesse du moi s'o8bî'm e clans la pro.f ondeur de l'âme. Il réunit des frères, ·comme la parole réunit des amL8. o.n chante avec ce qu 'on a .de plus simpl,e et >Cle, plus sincère. Je me souviens d'un jour, avant ,l a guerre, où j'e me promenais 'cla,ns ce'tte petite vine de Rottenburg, qui ressemb:le ,s i eXla-ctement là celles qui, au fond des esta.mpes ·d'Albert DÜTer, hé-rissent leurs tours. Une petite pluie pLquetait les jardins, les ·pavés, les vieux toits et ra-
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fraîCihissai t d,ans la campagne d ',opulentes ma's ses de verdure. En Ion · gea.nt une ,construction du quinzième siècle, j'entendis un d1 œur de voix d 'hommes sortir par les fenêtres ouvertes, et ,ce ,chant grave, limpide, innocent, (maté dans l'air hU'mid'e, ,a c'h eva ad:mirablemen.t ma sensation. ' H me semblait que toutes ,l es qualités Iq ue l'Alle,magne a obs'tinément voulu perdre .m'y éta.ient offertes comme un bouquet de flem s mouillé es. Je me r,appelle aussi une manj.fesltation d 'ouvriers, tout près de tourner rà l'émeute, dans une ville du Nord de lIa 'F rance. Soudain, cl'e ,l a foul,e noire et contenue, une « Interna tiona/l e» lugubre s'élev,a; je n 'oublierai ja,m ais l'horribl-e sülennité de ce chant. l!l m'aurait fait mo·i ns d 'impression si je n'y avais senti que le,s' accents de lia haine, mais je croy,ai,s y distinguer aussi je ne sais quel 's ombre {l.mour 'trompé; j'apercevais des âmes perdue,s qui, en rs'enfonç,ant dans la nuit, ,croyaient ,s aluer une aurore. nerrière la 'Îüule sinistre, qui chantait ainsi, je voyais se ·déploy,er l'aile onglée :de 'l 'M'change des ténèbr e.s. 1
Quand les hO.m mes d 'un même peuple ne savent plus ,ohianter rà l'unisson, cerla 'v eut dire sans doute que la nation à l,a,quelle ils appartiennent ,s 'est morc'elée, émietrt,ée en individus tropdistincs :qui ne peuvent ,p lus se réunir dans un senhment unanime. Une nation qui en est rà ce point 'p eut ,avoir gagné en richesse sup~Tficiene, eHea perdu, sans doute en richesse profonde. La France ne fut jam1ais le p.ays du c-nant, mais elle ·a été le pays des chal1.s0ns . .Il n 'y ,a ,p as longtemps que les plus gr,a ves bourgeüis, à la .fin d'un repas de Jamille, entonnaient quelques ,couplets, chacun à son tOUr. Les ,chansons remplissent de leur bOUl~donnement tout :le dix-huitième sièole, les unes vaines et lég ères, les autres venimeuses et, comme ,cers ·abeiIrles que l'approche de l'orage rend méchant'es, annonçant déjà l,a, iR'évolution, Mats il ,f aut aller au deLà, jusICIu',à ces innombrables ,poèmes du dixseptième et du dix'-septième rSiècJe,écrits 'p our être chantés, et dont certains sont d'une grâce si tendre; il ,f aut arriver aux merveüleuses chansons de notre mo)nen âge, parifumées de ce qu'i,l y a ,de plus fin d ans l'âme français et 'trempées dans une ,f éerie de rêve elt d'amour. Ces ·chansons tombent en ou'b li; rà peine les petites fiUe,s, en répètentelles quelICI'u es-unes en menant leUl~s rondes. On voudrait :que des instituteurs un peu poètes, de-s instirtu'trices délic.ates les appris,s ent aux enf,ants, Quand ,clonc l'école primai,r e nous .fera-t-·elJe ,de 'p arei,l s plaisir? (Albert BONNARD « Le Figaœo ») .
NOS DEUILS M. l'Inspecteur scolClire Rouiller, de rYlartigny-Com.be, est décédé le 8 juiltlet 193'2, ·dans sa 82'111e année. Ce robus'te vieillard qui avait conservé jusqu'au bout sa vive intelligence, est mort sur la brèche; un mois avant sa nlort, il assistait 'encore, aux séances du IComité -de ,l a Caisse de retraite dont il était le ·ConseiHer très écouté.
La carrière pédagogique de !M. Rouiller fut particulièrement fructueuse. Pendant 30 ans, il a enseigné à Chamoson et dans -sa Com.mune. De 1897 ,à 1927, il fut .J'Inspecteur aim ,~ du district de Martigny. ID e 1907 à 1931, il fit 'Partie de la ICommission can'tonale de l'rEnseignenlent prin1air·e. ILes n1aÎtres qui ont eu l'occasion de subir par devant lui les épreuves du Brevet ou de pron1otion auront une prière pour celui qui savait si hien les tirer d'embarras par des sous-questions si discrèten1ent posées.
*** ILe 7 juillet, une foule d 'instituteurs acco111pagnait au 'c haInp du. repos M. H eissler Joseph, professeur là l'Ecole normale de 1904 à 1931. Souffrant depuis plusieurs années, :M. Heissler avait un tempérament nerveux; néanmoins, il avait un bon cœur. 11 fut un lnaître 'c apable et cons'CÏencieux. Professeur de géon1étrie et de langues, il a donné tout son telnps là notre fonnation. 'Que le Tout-Puissant lui donne la Paix! Ors'ières a perdu le doyen de ses instituteurs; le 24 juin, M . Cyrille Maillard succOlubait des suites d'une eInbolie. 'C'est en plein travail, dans son bureau de l'état dvill que la 1110rt l'a ravi aux siens. ;Depuis 9 ans, M. 'MaiUard dirigeait les cours complélnentaires, après avoir enseigné pendant 35 années à l'Ecole pri'm aire. M. 'Maillar.d a donné 2 fils à l'enseignement, dont GratÏen, déoédé en 1923, après 5 ans d'activité, et CyrilJe qui a débuté en 1930.
M. ['Instituteur MClurice FClrquet, de !Martigny-Ville nous a quittés le 4 juillet dernier pour un Ïl10nde n1eilleur. ne 1888 là 192o, ce brave 'c ollègue a enseigné presque sans interruption. La Chorale des Instituteurs du district de IMartigny, dont iJI ,était le fondateur, J'a acc0l11lpagné en coPps là sa ,dernière demeure. Un ,c hant d'Au Revoir a redit toute 'l'a'ffection de ses anciens coUègues.
*** Depuis 4 ans, ühan10son est en voie de perdre ceux qui ont des liens étroits avec la fan1iHe pédagogique. Après Frs Girond, Bruchez Jos., 'Mal~c 'Maye, !Maye Georges et 'Marcel Carrupt, le syn1pathique Biolaz Ulysse descendait dans la t0111be le 2ô juin 1932. Notre ancien collègue Biolaz a débuté dans l'enseignelnent en 1910; pendant 10 ans -il pratiqua avec suocès dans sa Conl'lnune. U quitta l'école pour entrer dans ,l 'adn1inistration cantonale. Néamnoins il conserva des atta'ches à l'école. Il .fut pendant 10 ans n1en1bre de ·la. Com111ission ~colaire de Chalnoson.
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BIBLIOCRAPHIE,
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LA SUISSE Manuel-Atlas pour l'enseignement secondaire La présente édition de La Suisse, Manue.I-Atlas pour l'enseignement secondaire, diftfère à 'p lusieurs égards ,de .la 'p récédente. Le texte a été n~n seulement ,mis au point, en tenant compte, dans la 'm esure du ,posslble, des vœux exprimés par le ,p ersonnel enseignant, mais récrit entièrement, déchargé d'une partie de la nomenc~a~ure, qui peut et ,doit s'a,, Pprendre par ,les cartes, allég.é ,p ar la diVISIOn en petits alinéas munis de titrés qui en résument le contenu de telle sorte que les faits ,les p:l us importants de la .géographie suiss~ fra'p pent ,d'emblée le reg.arcl. Quant à la , division générale des matières, elle a été conservée. Une première .partie est ,consacrée à la Suisse dans son ensemble à S'l situation en Europe, 'à son relief, à son ,climat, à ses eaux', à' sa végétation, puis aux travaux de l'homme, élevage, ,a griculture, industrie, com,merce,au servi'ce des'guels se sont déve:lüppés :les moyens de circulation; enfin rà la poplllation et à ses divers modes d'organisation. La s,ecande 'p artie traite des cantons consicléré,s ·comme des individualités. ' Les illust.ra,tions ont été 8n grande ,p artie renouvelées soit pour tenir compte des tra nsf.ormSLtions, soit 'Pour .profiter de nouve.Jles sources d'information par exemple des .vues d'avion. Ce,s t .dans les cartes que les change'ments sont les 'Plus grands. Sans renoncer au .p rindpe du Manuel-Atlas, réunissant dans un même volume, texte, ,cartes et images, principe Iqui a valu tant de succès aux ma'nuels scolaires de "\tV. Rosier, on a considéré que la di,ffusion de plus en ,plus .grande, dans nos é.coles, de l'Atlas scolaire suisse permettait de réduire le nombre des cartes, on a donné la préférence ·à des ügura tions ,p lus ;Sché.matilq ues et frappantes. Les ,cartes des ·cantons ont été cons'ervées, puisqu'elles man.quent dans l'Atlas ScolaÏl'e Suisse, mais e,11es ont .été groupées. Sous sün nouvel ,aspect, le Manuel.,Atlas de La Suisse poUl' l'enseignement secondaire ,contribuerq., au progrès de l'enseignement de la géographie, La f,uisse, Manuel-Atlas pOUl' l'enseignement secondaire, ,p ar Ch. Biermann ayec 1C1;) ,f i.gures et 18 cartes. Un volume cartonné, in-4° F'r. 4.-. Librairie Payât, Lausanne-Genève-Neuchâtel-Vevey-\MontreuxBerne-.Bâle,
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