L'Ecole primaire, 28 février 1949

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SION, 28 Février 1949.

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ETUDES PEDAGOGIQUES 1948. Fr. Un volume de 176 p., 15x22,5, broché C'est sous ce titre que paraîtra désormais l'Annuaire de l'~n~truction pU,blique, créé en 1910, qui est con&acre a des questIOns de pédagogie et de psychologie et à des chroniques renseignant SUl' les activités des institutions scolaires suisses. Ce volume contient des études sur l'évolution de la mémoire, l'école à la campagne, l'instruction civique, le travail en équipe.

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ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D'~DUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Manuel d'arithmétique. _ Abonnements. - Conférence de Sierre. - Association des Maîtres de gymnastique du V. R. - Conférence ·de Marti: gny. '- Conférence de Monthey. - PARTIE PEDAGOGIQUE :: L'enseignement selon les te·chniques Freinet. - Une expérience pédagogique à l'Ecole de recrues. Une cause importante d'accidents. _ 'PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Fiches scolaires. Thème ' d'examen à l'Ecole de recrues. . BIBLIOGRAPHIES.

manuel d' flrithmélique La 6ènl'e édition du luanuel d'adthmétique des école.s pTiBlaires, ·cours ·m oyen ,e t supéri,e ur, est à 'p eu ip'rès épUlsee. POUT 'l e poohain cours scolaire H y aur.a lieu d'en faÏl~ une nouvelile illup:res,s ion. Avant ,de donneT 'les iniSlh'Uctions dans ce sens, nous tenons à requérir 'l"avis du personnel ceuSieignant à ce sujet : -les maîb~es et H1aîtres'S'es qui uHl:isent oe manuel lSont en m'eSUTe de nous dlÏTe exactenllent {~·e qu'ils en pensent. C'.est pourquoi nous invitons tous l,es intér-es'sés à nous ·oomnluniquer 1eUl's 'a vi,s, ,l eurs suggestions, '1eurs ·c·r itiques d'ici à la fin maTS 1949. Toutes les pTopo:SlÏtiol1is SleTont s'é ri'eusement ex aIninées, puis réal}j·,SJées dans la meSlU'e du pos-smae. Sion, le 23 févTo:er 1949 . Le Chef du Département de l'Instruction publique: CYl'. Pitteloud.

AVIS ABONNEMIENT A L' « ECOLE PRIMAIRE » Les ,a bonneluents vont être prélevés oes prochains jours. Les .a bonnés à qui ils seTaient adressés par erreur voudront bien indiquer le 'motif .du Tefus au Vierso de la formule.

L'Administl'ation.


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flssociation des ,maîtres de Gsm~astique du \7alais romand 1. Cotisation 1949

La 'Plupart: ,de nos membres ont ·p ayé leur co.tisation. Un nlerci chall eureux ,à tous ceux qui nous .ont 'a insi donné leur appui. Et que 'Les retardataires s'e hâtent de verser fr. 7.50 sur ~·e compte de chèques .(i.e l' AMGH V, I1c 838. II. Cours régionaux

Nous n'avons ,p u obtenir de congé officiel pour nos cours régionaux, lnais cel'a ne doit pas être un obstacle à leur succès. Nous sommes 'convaincus que vous consacrerez volontiel~s un ' Jeudi ,après-,m idi à votre perf'e ctionnement. Venez donc' tOllS suivre l'un des cours ci-dessous: Sauf indicat,ioll cont'raire, rasSieInb<1enlent à ·La InaÎson d'école, à 13 heures 30. 1. Vis,s oie di'r ection J. ,Cl'ettaz Jeudi 10 III 2. Lens » F. Bonvin 10 III 3. Grône F. Bonvin 17 III 4. St-M,a rtin O. Bitz 17 III 5. Euseigne n. Pralong 10 III 6. Gri:J.nisuat E. Duibuis 10 III 7. Nendaz R. Fros-s ard 17 III 8. Conthey H. Bridy 10 III 9. Leytron » M. Boven 17 III 10. Saxon L. Mon net » 10 III 11. Futly » J. Vuignier 10 III 12. Orsières » P. Ransis 10 III 13. Châble » P. Rausi's 17 III 14. Sa'ltvan , » L. Monnet 17 III 15. Evionnaz » P. Gl,a ssey 17 III 16. IHiez , F. VeflllJay 10 III 17. Vouvry » P. Pignat 17 III faute de place, nous ne pouvons publier ICI Il a 'l eçon qui ~~t.:ra travaiNée dans nos 'p ro{;hains tCOUl~S. EUe seia disLTibuée aux participants au début. du ,c ours.

Le Comité. III. Cous de ski

La Société des maîtres de gymnastique organise, 'e n ,a vl'il 1949, ' un COUTS -de ski de toudsme pour ;l a formation de chef d'èxcur's ion -et de direCteur de <camp de ski. Ce cours ne s"adresse qu"a~lx s'k ieurs' nlOyens et forts qui ont Is uivi avec succès un

cours préparatoire de lI a S: S. M. G. · ou un -couts c'anrtonal, et qui n'ont pas participé, dans les 2 dernières ,ann-ées, à un oours seul'hlable : Pour Ja Sui,s se françai'S'e le t · I~a Suisse œntra'l e .: du 11 au 14 aV'rill à RoS'en'l aui (sur Meiringen). Indemnités: f ,r. 8.40 par jour, 4.80 par n.m i et les frais .de voyage. Les ins'crirptions sont à 'e nvoyer, jus'q u'la u 10 mars ta u vice-président -de la C. T., M. Hugo BTandenlberge-r, Myrthentr,a ss'e 4, St--GaU.

District de Sierre La conférence annueHe des instituteurs et institutrÏtces du district de Sierr,e s'e tiendr,a 'à Montana~Ve1'lnal.a , le mercredi 23 mars 1949. 09.15 Messe. 10.00 Conférence 'a u Casino. 11.30 Divers. Caisse de ,r etraite. 12.30 Dîner à l'Arlpdllla et Savoy. PI~ésenCie indispensahle pour tout 118 cor ps :enseigna~t. .L,es :m em'b res des Com·m i!S'sions scola,i res y sont ,cOl~dl'a:lement InVItes. L'inspecteur: R. Zuffel'ey.

Conférence pédagogique du District de

rnartign~

Le 19 février 1949, les instituteurs eet les institu~dc~s du district de Martigny ont ténu 1eur a'sS'emblée annuelle a Rlddes, au Pensionnat des SœUT.s' de St-Joseph. La réunion fut très réussie 'e t rehaussée par la présence de M. Pitteloud, Chef du Département de iJ.'Ins~ruction pub'~q,ue et dt; M. Evéquoz, s'On chef de service et de dI'ver.ses autorroos religieuses et civiles. . Les affaires ad-minish'atives f.urent reg:lé~s en un tour de nlain sous l'experte direction de M. l'Inspecte,;u' Thom'as. M. Evéquoz fit un eXtposé très ,i~téressant s~r 'l e developpement et la situation actuelle de la CaIsse de retraIte. La parole est ensuite d'Onnée à M: Rey, ~n a~den co.lJègu~, employé ·au Service cantonal de Poli~e, qm. traIte I~~gIstrale­ ment le sujet de l'a conférence: « ILa CIrculatIOn, ses regles, so~ ens'e ignement » . Vu rint'ense circulation 'actuea~e et les l1nID-


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breux accidents qui en résultent, il e suJet est de t'ou te actua'li-té. Chaque maître en tire un grand profit et, par la 'Suite, en fera bénéficier largemtmt ses élèves. Après l'apéritif, gracieusem-e nt offert par la commune 'a u .café Centra'!, les particip.a nts se retrouvent' au ,Pensionnat pour savou'fler un exœllent banquet, servi p.ar M.- Delitroz tenancier de l'Hôtel du Muverall. ' . Notre dévüué chef ' ~u Départeluent üuvr.e l,a partie oratOIre. Les 'l ongs -a pplaudlssre m.ents que soulève son chaleureux discours témoignent de l'.attaoehemenf et de la reconnaissance de tout le pel~sonnel ,e nseignant. Les toasts cl Œ ,es productions de la chorale du district .se suivent et l'après-midi s'envole rapidement. Pour clol'e la fête, les participants se l~dent' à l'invitation ·? e la Maison Les FHs Mayes, vins, dans les caves de laquelle Ils trouvre nt toute la gruume des rc rus réputés et de quoi satisfaire le parl ais rIe plus difficile. Merci à il a com·m une de Riddes et à la M,aison Mayes et au revoü' à Isérables en 1950. F. M.

Conférence pédagogique du District de monthe~ Le 17 février, 1re -p ersonnel 'en8'e~gnant du distTict de Monlh~y - te~ait .à Vouvry sa conférenceannue:He. Un solreU quasi pnntanler ajoutant sa -c haude note à ,c ette ,a mbiance de o'aîté (Tlli .... t" t d'letu , dle ·e t .de délass-elnent. 0 ':1 ~ ~arac -€ll'ls'e 'ces Tencon 'n~s III est dix heul'es, l'ofnoe divin réunit 'Iles congressistres dans la vaste égHse paroissüde ,q ui d01uine tout le vHŒ agie et d'où l'on eontemple avec ravÎls sement 'le splendide panoraIua qui s'étend du Mont Catogne au LéInan en passant par -c ette Icôte vaudeise aux ,sifles si -éh,a ngre ment variés. . .La In~sS!e ;ernrinée, c"~st dans la '111lagnifique hane de gyrlnnashque d'e coree pour 'la cl'roonstal1ce, qu'une délicieus'e surpl,isre leur est réservée par Ml' -l'instituteur Pignat : '0e sont de suaves p,rodu~tio~s d'écoliers,. haT~noni, sées par Ml' P arch et, de Tegrettee 'ln~ln?Ire. Il ,a'I?paTtIent a Mir Fernand COl'nut, président de la 'comlmlssrwn scolaIre de Vouvry, de p,r ésent,e r à :l'.assemblée ses s.ouhaits de bienvre nue. La pm'ne administrative esof ensuite ouverte sOUrs 1a sympathique présidence de :l'inspecteur soo,l aire Mrr le Rd ,c uré Pannatirer. Lres 'a ffaires -c ourantes ,sre liquident rapideffiJe~t ..et rc'·est 'a ux rapp~raU!d.i~s'eI?rents de l'.auditoiT,e que Vionnaz est -ChOISI pOUl' 'la prochaIne reunrlOn. , U!l~ oonfére~ce d'.j~,~tituteuT~ comporte toujours un sujet . p~dagüglq~e -e t -cl actu~lité; -~e DepaTtelnenï de rl'Instrudon publique estIma que vu .} aecrOI'SSe'lnent des uSrageTs de 'l a Toute ,e t de ·ce fait du nombre d'accident'S, i,l n'était pas superf;lu ,d '.aUi-

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l'el' l'ratrention du rc orps ,e nseignant sur les dI9:11get'rS de Ila,. ciToulation. Ml' Cas~lJ.nirr R.ey, 'a ncien cO'llègue, employé au service cantona[ de PoHoo, traite 'cetlre question avec tout ,le talent qu'on Ilui connaît . L'hreun~ avance, l'assemblée ,e st sur Il e point de g.e lever quand Mil' Milc helet adresse à Ml' le conseiUeT d'Etat Pitteloud les félircitations et rl es remel,demenls du personne'l len:seignant pour la coura-g euse et salutaire décision relative à 'La suppression de cette littér:ature dnfecte à l1aqueHe ['enfanœ ,et' la jeunesse aLlaient se délecter 'SOUVient inconsciemment. Il Ip rofite -de r}'oocasion pour recommandeT à ses ·c ollègues 'l a 'l'evue « Francs regards». L'inspecteurr -clôt enfin ·c ette matinée si bien l~lnplie ,e t -le vin d'honneur -est 'Offert 'e n gU1S-e d'apéritif. Que dire du banquet? Il 'e sf de tradition à VQu'Vry de Tecevoir royaJ.mnent ses hôtes; Il 'hôtel de l'Auberge et le Reslaur,a nt de rUnion ont uni 'l eurs effürts pOUl' ,q ue .crette réception soit parfaite. Au dessert, Ml' Pigna:t' ·est p'r omu major de tablre -et' sous Is a baguette Il es ,c œurs vibrent à l'unisson .et ·Les discO'~l1'S vont. se suc-oéder ainsi que Il es spirituelLes :a necdotes. 'C'est d'abord Ml' Pot, président de Il a 'coffilIllune, qui salue [le personnel enseignant et se p,l aît à rappeler le souvenLr de ses anciens lnaître-s. Mir Pit'teloud, -chef du Départeluent de Il 'lnstrurc tion publique lui suc·eède et ne peut s'empêcher de reconnaître que Vou VI' Y 'e st à l'avant-garde du d!évelop'P'emen~ scol'aire dans rle canton, ill ra ég.alement :Les !lnots du cœur pour oeux et ceIŒ-es ·qu'lil apP'e lle 'Si agréablemlenf mes 'c hel s ,c ollaborateur.s et cO'Halb o'r atrices dans l' enseignem-en t. IP.I~ennnent 'e ncore lIra parole, Ml' G. CUTdy, président de 'la S. V. E., M,r le Dr Marri.éthod et MM. rIes instituteur·s Miehelet, M:a rclay et Butlet. ILe moof de la fin revient à Mr l'Inspecteur, il -s ait :le g1iss'e r avee bonté et dans 'l,e sirl10n qui Ile reçoit, ·irl verra e 'euriT lI a l'econnais's ance. M. GRAND CHOIX

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Il enseignement selon les techniques Freinet Voyons 'l uainlenant cOlnluent on procède dans -Ie~ écoles qui appliquent iles techniques Freinet au ,c ours moyen et supédieul' . . Ma:llgTé 'l'incohér,e nce apparente de son systèlne, Freinet travaiLle selon un plan général annuel qui tientcOlnpte des pro.:. gr a lnm·es of,fidds. Puis il répartit ce tI~avail en plan général mensuel) 'enfin en plan individuel hebdomadairt: ·dont chaque e.nfant 'reçoit une formuLe Le lundi 'l natin et qu'H rmnplit en col1abOl'ation ·a vec le l11aître. Void comment l'enf,a nt opère: Après avoir reçu s.a formule imprimée de plan ·de l'a 's emaine, il inscrit, pour 1:a grammaire par exemple, 'l,es fiches qu'il se propose de ,r aire; il en était resM à ]a fiche 15, il ins'c,r ira peut-êtr.e : fiches de 15 à 20. Les textes de rédaction sont toujour,s Hibres. Lorsque .J'é:lève .a trouvé, tiré de ,lia vie active, un sujet qui Il ui plaît, H en écrit le titre sur le plan et il fera sa ,c omposition quand H le jugera à propos, quand il en aura 'l e temps, quand viend-ra l'inspiration: Et si l'insph'ation ne vient pas? Eh bien! il ne. fera rien du tout, c'est slÎlnp.}.e; ·car de Inêm.e qu'B ne f'aut pas forcer son talent a dit le poète, H ne faut p.a s davantage forcer lia nature;! Pour le calcul) .}'a ,t héorie est réduite à néant ou pres·q ue; eUe ' émerge de la pratique du traViaH viv,ant ,et aussi des exercies fornlels réalisés à raide du · fi,chier. Ici encore, chaque élève inS'crlit sur 'S'on p:l,a n, les fiches qu'il 's-e propose de résGudl'e. . Pour l' histoire, .}a géographie, l' hi stoire natul'elle, l' enf ant cher-c he sur :le .p lan nlensuel i};a question qui Il 'intéresse ,e t qu'il .,·c sent ~e ,m ieux ·apte à traiter. H prend dans le fichi'er sco-I1aire, dans Ja bibliothèque de travail, ou partout 'aiUeUl's, puisqu'il ne possède aucun 'm anuel scolaire, tous ,les documents qui s'y ~ap­ portent. Il indique aussi, tirée d'un sujet docmuentaire, la confél'ence qu'il prépare. Il paraît que ce travail d'-é Jaboration qui semble compliqué au premier abord ,}'est moins qU'Dn i}e croit parce que l'enfant s'y est préparé durant toute la. semaine précédente; ,a ussi le maître y 'a -t-il fart poo à re1:Ducher.

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Ayant · établi 'l ui-même son plan, l':e nfant aura ,\- cœur de terminer son travail. Avec ce ,système, nous dit-on, l'élève travaHle vite et bien. Orr, s'il a t,e rminé sa tâche :l e vendredi, et s'il tient à 'passer sa jouhlé'e du samedi à lire, à fai,r e des fiches de doculuent'a tion et Inême à jouer, il en a parfaitem,e nt le droit. Y 00,11tredire serait injuste et maladroit. Les plans individuels étant · affi,c hés, le ,m aître en surveiHe facHelnent J'.exécution. Un travail ,a insi ·conçu, avec ,des enfants modèles, en collaboration avec l'e 'm aître, oonS'titue sans d-oute l'idéal; mais i'l faut avant tout garder ,l es pieds sur la terre et voiT ce que l'on peut fnire avec des éléments qui sont l-olÎn d'être parfaits et qu'on ne peut pourtant laisser ·agir à ,l eur guise. Freinet ,l ui-mêlue se rend compte que, pour l'ins'Î'ant du moins, on ne peut réaliser intégralement son progr.alume. C'est pourquoi on Téserve quelques heures journalières au travail collectif. Et nlaintenant pa,s sons au tl'avall pratique. Le texte libre reste la base Je tout ,l ',e nseignement. Quand les enfants sont téilloins d'un fait notable, quand i:l's ont une idée digne d'être transmise, ils l'écrivent, de ,s orte que le nia'tÎn, à la rentrée, le m.aître dispose d'une gerbe de faits vivants. Dès le début de la c1asse, les élèves qui ont préparé un h~a'v,ail viennent du haut de la chaire lire ,l-c texte qu'ils ont écrit dans J'e ul' -c ahier de rédaction. L'enfant la envie d'ètre imprilné, d'être choisi; c'est pouTquoi il s'est appliqué à ,s'a rédaction et aus'si à la lecture expressive, .' car mieux Ile texte sera -m is en reli<ef par l'infoT'l1llii:'Ïon, plus il anra de ,c hance d'être -ch01si pour .J'impres's ion. Le titre de tous les devoirs présentés ·est' écrit au tableau, après quoi tous l,es auditeuT's procèdent au choix p'a r votation à la 'm ajorité absolu-c Jau premier tour, ·e t relative au second tOUT. Certains jours, ,l e nombre d,e s travaux est grand; d'autres fois il y en a fort peu; H peut qlême arriver qu'H .y ait une panne . Sitôt le devoir élu, },e maître copie le 1:exte au tableau. « J'éeris moi-mêlne l,e texte dit Freinet en opérant .au fur et à ·m esure, aveC la collaboràtion des élèves, ·l es amél,ioTatiollS grammaticales et syntaxiques qui s'imposent ef qui sont :l es meilleuTes leçons dt grammaire et de français. Et pendant -oe temps, certains élè'les com'm encent -m ême à relever sur leuT cabier. . Je fais ensuite une rapide exploit'a tion au point de vue de là chasse aux 1m ots, puis je prépare l'exploitat.ion profonde ' qui se traduira -s urtout' p~aT des travaux à prévoir' pour la journée 'Ou plus tar.d ». . .


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Pendant ce temps l'équipe de la veine 'pec:las's e tnus les caractères d'imprimerie. Certains élèves des'siuent, d'autr'es achèvent de· re]l{wer l,e texte qui vient d'être mis 'a u net. L'a correction étant' achevée, le texte est remis à l'équipe chaTgée de l'iInprilffi,e r. Le journa:l est tiré à 100 exenlplaires enviTon pour une elas·se de 30 à 40 élèves, afin de pouvoir faire le service des .a'bonnenlents - . mais oui - et servir les écoles avec lesquelles on correspond. A la rigueuT on 'Peut utiliser des appareils à polycopier; m·ais a~tant que possible il faut intrnduire l'hnprilnerie qui offre de réels avantages. Seule s'y occupe pour aujourd'hui l'équipe prévue à cet ,e ffet, ,s elon une rotatio,n détenninée. B y a ,l es compositeurs, le Inetteur en page, les correcteurs des ép'reuv'es, etc. , Autour de ce centre d'intérêt, car c',e n est un, la plupart du temps, gravitent toutes les leçons de français ainsi que les leçons de choses de la Journée. Aussi, déjà 'Pendant que l'équipe s'affaire à l'impression du texte, les autres partkipent aux diverses Il eçons de françai.s individuellement ou 'c oUectivem,e nt, selon le progra'm'm e hebdmnadaire élaboré par ,chacun. Ces ' dis,ç iplines : . grammaire, ana,l ys'e, conjugaison, vocabulaire, orthographe, etc., toutes tirées du texte choisi, donc non préparé, puisque le maître ne le connaissait pas avant l'entrée en ,classe, nécessitent de la perspicacité et une gr·a nde dextérité de sa part. Dàns les éco'les Freinet qui appliquent la méth-ode au ll1aximum des possibilités, le jouffi'a l s·c-olaire comprend: 1. Les textes libI~s illustrés. 2. Les ,e nquêtes. 3. Des poésies enfaqtines cnmposées par les enf.ants. 4. Des contes, lég,e ndes reooeillis ou compoS'é~ par les écoÎiers. 5. Les observations météorologiques. 6. La page des parents. 7. La gazette du mois. 8. La correspondance avec les dasses d'échange. 9. Différentes communications d'intérêt Jocal GU général. Comme nous l'avons déjà dit, nous ne pouvons songer à appliquer intégralement :J.es procédés Freinet dans nns écoles valaisannes, nous ferions du mauvais travaH. Pourtant, tout n'est pas à rejeter dans ce que préoonise ce novateur: la réda'c tion libre en particulier que pratiquent déjà de nombreux maîtres d'école de cht,z nous. C'·e st ce suJet que nous nous proposons de traiter dans un prochain artide. Clément Bérard.

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Une expérience pédagogique à l'Ecole de Recrues Tels qu'Hs sont organisés 'maintenant, ~les e:a~nens pédagogiques des recrues ne permettent plus de fau'e '.ct lnJusbes compa: raisons sur le développement d·e l'instruction publique dans Il es cantons , di·s'o ns ,m ieux, sur les connais~sances acquises et P?UT Ê'tre ,p lus préc~s 'enCQ,re, sur Ile hourra?e decrâr~lCs , auqu~l on s e~,t Hvr~ pendant 10ngtenlps pour obtenIr 'l es IueI:Hellrs resultats .1 t es épr'e uves. . Actue11em.ent on s'effm:ce de déceler le bon s,ens des candIclats, leur aptitude à raisonner 'e t R. co'm prendre, plutôt qu'à enregistreT l,e tH savoir. . D'aHleurs si on se livre :l des compar.ais,o ns, celles-ci ne portent que sur l~s profes's eurs ou sur l]oes sortes d'écoll'e s fréquentées: 1. écoles primla ir,es sans 'Cours conîp'lé~oentair~s, 2. 'é co'l es secondaires, sans oours oomplemeIlttaUe::i, 3a. écoles 'primaiI~e,s avec cours complénîentaü'6s, 3b. écol,es ·s econdaires avec cours complénlentaires, 1, écoles professionnel,les , 5. écol,es supérieur,es. Les résultats permettent aux pédagogues de tirer des 'c onolusions uHl,e s 'R. tl'école pri1maire et Inêll1e secondaire. C'est en soQlJ.nm.e Je but a'cluel de ces ,e xamens. Le r,e pport de 1948 de Nlr Chantrens, expert aux eX,a~nens pl~ dag-ogjql1es du pr,em.ier arTondissement relève. une ~x'pel'1ence ttntée -p ar Ml' Ro't:J,er du Laboratoire de pédagog.le eXp'erI~entale de l'Univ'ersité de Genève ,a vec des r·ecrues vaudoIs,es, valaIsannes, J'l'ihollrgeoises et genevoises , au total 483, de la place d',a rmes de Genève . 21 avaient fréquenté des écoles priulaires seulem,e nt, . 1 .des écol.es secondaires sans cours, ~25 des écoles prim,a ires avec cours, ~5 cle-s ,é coles secondaires avec cours, 68 des écoles profes·siO'nnelles, 33 des écoles supérteul'oes. Le texte SUiVQI1t, comprenant 89 expressions , avait été dict'é : « Le long des chemins , on voit en oe IDOlnent des troupes de gosses qui m.aI~c.hent l,e nez en 'l'aoir, un sac roulé sous le bras; ce sont les chas'Sleurs de ma'rTOus. Hier, en effet, ÜS avaient organisé une vraie chflsse : i·l fallait être les pr,e miers ,à débusquer 'l e gibier et à l'abattre à coups de ,c ailloux.


-

~S18

-

Us diSiaient: Tu en as beaucoup? - 'Regarde connne mon .':)ac se r,elnp:lit vite, i.J est pr.eslq ue p'lein. Ces .enfants 's ont aUés porter leurs Imarrons -au berger qui les n. achetéstroQ's .sous ·l e kilo. A -c e pr.ïx, il -s erait dur d'atte11ldre 's ous ll'.arbre -q ue oles coques \'ertes veuillent bien laissŒ' tomber 'leurs fruits prédeux d'un h eau brun qu'on d-irait passé au chiffon de -laine)}. Voici 'la liste des 89 expI"essli ons avec, -e n regard, le pourœnLage des f autes faites par: a) les recrues Sleoondaires et supérieure:s, b) les liC'crues pliillnaires, c) des écoliers genev·ois de 7èrne a nnée scolaire (début de Il ' année) . N ous avons ,ajoutoé : cl) J.es 30 -é lèves -de notre cla-ss'e de 7ème ,e t 8ènle, au début du 2me Sel11Jestl'e. A noter que ,c 'est 1,a dasse la plus faiblie ·que nous .ayons eue depuis 35 ans. Beaucoup d'élèves .avanvés ne passent pas chez nous et vont diredeluent au ,coUège. Lies indices inférieurs à 75% sont soulignés; il est -a dmis en effet en pédagogie expérimentalle que toute noÜon qui n'est pas sue ·paT ,l e 75 % dies 'Sujets ne peut être considérée oC-omme acquilse. Secondaires Primaires Ecoliers Ecoliers 7e 7e et Be Genève Sierre J 1. 'l e ,l ong 100 98 98 100 2. des ,c hemins 100 98 100 100 94 , 3. 'o n (voit) 82 99 90 96 4. (on) voit 94 97 94 100 5. en 98 100 100 6. ,c e (lnoment) 100 84 84 100 7. m01nent 100 86 97 100 8. des troupes 96 100 99 100 9. de gosses 100 90 99 94 -90 10. qui InaI1chent 100 97 100 Il. 'l e nez 98 98 100 100 12. ,en (l'air) 10.0 94 100 100 13. l'air 100 86 98 100 14. un 'Soac 100 96 100100 15. roulé 96 80 87 100 16. sous 100 96 100 100 17. le brlas 1000 94 100 100 18. -ce (sont) 96 - 71 80 82 19. sont 100 92 95 100 20. 'l es chasseurs 100 90 98 100

-

-21. d,e nk'tl'i-ons 22. hier 23. en effet 24. ils avaient 25 . organisé 26. une- vl'::lie 27. 'chas's e 28. ill fallait 29. être 30. les premiers 31. à (débusquer) 32. débusquer) 33. ~e gibier 34. et (à l'abattre) 35. Ù ('l'abattre) 36. .rabattre 37. à (coups) 38. coups 39. de -Çiai'lil oux 40. Hs disaient 41. tu en as -12. beaucoup 43. -Tegarde 44. COlume 45 . nl0n (sac.) 46: sa'c 47. se ('l1eIuplit) -Hr l'enlplit 4:9. vite 50. il est 51. presque 52. piein 53. ces (enfants) 54. enfants 55. sont (aUés) 56. aUés 57. porter 58. leurs (maà,ons) 59. marrons ,60. au berger 61. qui l,cs 62. a (:a,chetés) 62a. (a) a1c hetés 63. trois 64. sous 65. 'le kilo

94 98 98 100 88

9() 100 92 100 .96 96 96 98 100 98 94 98 88 92 100 - 94 100 88 100 100 100 100 88 100 100 100 100 100 100 98 88 98 98 94 92 100 96 80 96 100 94

299-

76 96 '7 h·

82 4-8 .72 98 66 86 90

88 72

90 96 80 78 86 60

72 '72 58 92 90 94 98 100 90 4-494 94 92 78 88 92 100 56 '70 86 80 82 98 66

42 94 92

66

97 100 88 96 1J.·'

81 100 7498 88

99 80 96 100 91 85 92· 67 89 93 65 95 93 100 100 100 95

61 98

99 100 96 90 99

99 6487 93 96 96

100 90 4-1 99 97 84

Ç)4

100 100' 97 97 87 100 87 100 94 90 90 100 100 87 97 100 82 94 82 100 100 97 100 100 • 100 97 79 100 100 100 94 97 100 100 90 · 97 94 97 85 87 100 85 100 100 82


-

300

66. 67. 68. 69. 7.0. 71. 72. 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88.

à ce (prix) "p rix il serait dur d'attendre sous (l'arbre) l'arbre que les coques v1ertes veuiHent bien 1aisser tomber l·eurs (fruits) frurits précieux d'un heau brun qu'on dirait passé la u 'Ch~ffon de .laine

88 92 90 66 88 98 96 78 88 70 96 58 -7 6 96 1.00 78 92

100 100 1.00 88 100 100 100 96

1.00 96 1.00 94 98 100

1.0.0 96

1.00 1.0.0 98

9.0 74

10.0

86

94 98

60 84 98

1.00

90 100 100 79 1.00 100

84 99 95 85 97 97 99 96 94 85

10.0 90 1.00 97 1.00 90 97

1.00 72 9.0 9.0

100 97 1.00

1.0.0 1.0.0 97 85 82 94

Les expressions acquises On voit que les 89 exp'r essions de la dictée sont foutes aCquises par les recrues secondaires. L'indice -d'acquisition le plus bas, 8.0, concerne l'expression 62a (qui les a) achetées - (partidpe pa·s sé avec .a voir et complément d'objet direct antéTieur). Les Ip rimai;r es ont 69 expressions acquises. Les écoliers de Genève 7e en avaient 79. Nombre d'expressions acquises

Secondaires Primaines Ecoliers de Genève Elèves de notre classe

89 69 79 89

yerbes en «e» aux nombreuses finales en «é» dont deux, celles de l'infinitif et du participe passé, sont dilficiles à distinguer. Difficulté aussi à distinguer les finales en «i» des verbes en «is ». Le fait de terminer les p"articipes passés en «er» au lieu de «é» es1;il dû à urie trop fidèle application de la règle des deux verbes qui se suivent et dont le second "se met à l'infinitif? Pour répondre à cette question, il faudrait interroger les auteurs des diverses cac<'graphies. Il y a là une intéressante recherche à entreprendre et qui apporterait une utile contribution au problème de l'étiologie des fautes d'orthographe. Cette étiologie, en effet, ne peut être que conjecturale dans un travail comme celui-ci et son approfondissement serait bien utile aux praticiens de l'enseignement. Conclusion.

9.0

100 88 96 96 95 93 58 92 98

%

1.0.0 77 . 89 100

Monsieur Roller relève ceci pour les 8Ujets qu'il a examinés: Il y a 30 fautes d'usage pour 474 fautes de règle. Le rapport Usage l

Règle est, en pour cent, de 6. Les fautes de règle concernent surtout les verbes. (13 verbes sur les 20 expressions examinée,s) et parmi ces verbes, 7 d'entre eux sont, soit des ,p articipes passés, soit des infinitifs de verbes en «e». L'indice d'acquisition le plus faible est celui de l'expression 62a (qui les a) achetés, 42. Vient ensuite l'Expression 48 (il se) remplit, 44. Nous voyons une fois de plus, et après étude de l'orthographe des écolier.s, la grande difficulté des

301-

Il est réjoui.s sant de constater les bons .résultats de nos recrues secondaires ». Quoique notre dictée ne puisse pas être considérée comme représentative de toute l'orthographe courante française, elle contient un nombre suffisant des principales difficultés pour qu'il nous soit permis de dire que les jeunes gens qui fréquentent les écoles secondaires du deuxième degré possèdent leur orthographe de manière très satisfaisante. En ce qui concerne les recrues « primakes », le recul est manifeste. Les écoliers de 7e (début de l'année scolaire correspondant, avec le repos de,s vacances en moins, à la fin de la 6e) possédaient déjà le 89 % des notions contenues dans notre dictée. Les recrues primaires n'en possèdent plus que le 77 %" Ce déchet est dû à plusieurs causes: a) Ces recrue·s sont sans doute moins douées que leurs eamarades de notre groupe «secondaire» et il est indéniable que l'intelligence n'est plus inutile pour ,m ettre correctement l'orthographe, celle de règle surtout. b) Ces recrues n'avaient plus eu l'occasion depuis plusieurs années d'exercer les notions orthographiques étudiées sur les bancs de l'école. c) Cependant, si ces mêmes notions se sont si facilement perdues, cela ne tient-il pas au fait que l'enseignement est en défaut? Les notions sont trop souvent enseignées à un âge où les enfants ne sont pas encore capables de les assimiler. Une modification des plans d'études s'impose donc pour que l'enseignement de l'orthographe soit à la mesure de l'enfant. Le cas du participe passé est particulièrement instructif. Notre dictée nous fournit quatre cas : «

a) participe passé sans auxiliaire: 15. un sac _roulé 86. un beau brun qu'on dirait passé

80 60


-

~02-

-

303-

b) avec auxiliaire êtI'e : 56 56. ils sont allés c) avec auxiliaire avoh' (sans accord) : 48 25. ils avaient organisé d) avec auxiliaire avoir (accord) : 42 .62a.· qui les a achetés Les indices d'acquisition haissent au fur et à mesure que croît la diffictiIlté.: Sauf « un sac roulé », aucun des autres partici;pes passés ' n'est acquis par nos jeune.s de 20 ' ans. Il en était de même de nos écoliers. Or, à Genève, ces notions figurent au programme de grammaire dès la 5e année : 5e : 'Participe passé ,s aI)s auxiliaire, avec auxiliaire être, . avec auxiliaire avoir (sans accord) 6e : Participe pa9sé avéc avoir (accord avec le compL~ment ct'ob. jet antérieur).

En margt des confértnces régionales.

Malgré la précocité de cet enseignement, son échec est manifeste parce que cette notion est inassimilable par des cerveaux de 10-12 ans. Il convient donc de s'incliner devant les faits et de se résoudre une bonne fois à reporter l'étude de cette notion d'ailleurs beaucoup moins importante dans la langue écrite courante que l'inslshince des gramm'a iriens à l'enseigner pourrait le ' faire croire à un âge où son acquisition se fera en moins de temps et avec de·s chances de succès bien meilleures, soit vers 13-14 ans, en 7e. ou même en Se.

En JlfrCle de :l a reoTudescenoe du danger, les autorités s'app'liquent à déterminer ,les 'c auses ,le.s p'l us ,a ,c tives d'a0cidents. L'a stati's tique -cantonaJe ne fournit pas de données pr-écis'e s sur 'oe 'p oint. L'ohservation courante et des statistiques p:}us détaiHées nous ·disent que iLa Ic onsommation d'alcool ·est une des caus1es impo-rtantes qu'il vaut l,a peine d',e xa'mineT.

Dans notre dasse l'expérience a porté seulement sur 30 élèves. Ce nO'mbre est insuffisant, nOLIS le reconnaissons, pour qu'il soit penni,s de porter une conclusion définitive. Nous avons ('ep:endant tenu à faire un examen ù titre d ' indication. D'autre part, 'coil1~paraison n ' est pas' raison: notre' examen ·a été fait 'a u début du 2ème trimestre; celui de Ml' Roller au début du 1er; c.e n 'est évidem,m ent pas 'la mêlue chos'e.

Cl , Bérard. - - - - - - - - = - - - - - - - - - - --

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BANQUE TROILLET MARTIGNY

, Une cause importante èfaœidents L'insécurité de la cÏTcUiJation devient Hue plaie sû'c iale. La ledure des journaux vous T'e m,e t à peu prè" journeUement sous les jeux. des ·scènes d"accidents dont des ·enfants s'Ont p'a rfois les vilc times. Il est donc 'p rudent . d'instruire ,l es j'eunes sur les dangeT:s le t les .règ'l es ·de Il'a d 'D culation. Lia statistique suivante nous renseigne sur la fréquenoe des aocidents en Vahi.is durant ,l a périüde trienna'l'e -écoulée. Année 1946 1947 1948 nombre d'alc cidents 535 696 755 nombre de blessés 284 369 450 Hombre de tués . 24 20 35

L'e Dr méd. F. Walther, professeur à ,l 'Université de Berne, . a étudié à fond rinfluence de l'a'koO'I sur le 's ystème I1el'v'e ux ·e t SUI' le wle de 'l'â'l ne; il est arriv-é aux conclusions suiv'a ntes : ' 1) Uille quantité de 20 à 40 cm s d'atcool, s'o it 2 à 4 dl. de nos vins suiss,es, sru-f.fisenten g.énéral pour provoquer ,c hez tous les gens des troubl'e s olb:s ervables. 2) L'a1coo~1 attleint 's urtout 'Les facultés d',e xécution. 3) L'influence dure quelJ:que temps, même s'il s'agit de faiIlJ.es doses. De fortes doses, par .e xemple 80 -c-m 3 d'akool, soit ,e nviron 11/2 1. de vin, di.minuent Il es capacités pour 24 heures ·e t plus longtelnps: ,Celui qui hO'it journeUement cette quantit-é, se trouve habitweJllement sous l'influence de iJ'alcool. 4) 'Malgré la diminution du rendement, 'lIe buv,e ur croit qu'il fournit p!l us de travail. L'aloooi devient ainsi un illusionniste ,très dangereux.

Exécution rapide, discrète et soignée de toutes opérations bancaires aux meilleures conditions du jour.

H faut · distinguer diffél'lents degrés d'a}tcoo1,ilsat,i on. Le lecteur sait qu'on déterm'j ne mainten.ant la teneur d'a!lcoO'I dans l'or:g'anisme par des prises de sang et qu'on exprime cette teneur en %0 du poids total du sang.

1Bagnes 1 Orsières 1 Salvan-Finhant 1Leytron-Saxon 1

1) Jusqu'à 0,5 %0 d'aloooi dans '~e sang, ,l 'effet 'e st nul ou faible, ex'c epté ,c hez des personnes hY'PeTsensib~es.


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304-

2) Entre 0,5 et 1%0, il se pr-Oduit de l'euphm:ie, un sentiment de bien-être, de puissanoe. Il y a diul'ÎnutiJon de sens critique, on devient audacieux, entl'epr.enant, la ,~éaction ,e st enCDre lass'ez bonne. Mais si des obstacles imprévus s'e présentent, H y a sousestimation du danger et diminution de la concentration. 3) Aptès la périDde d 'excHation \'lient 'c elle d'inhibition: maîtrise ,amoi'ndde, oontrôl:e laffaiii})'li, 'l11.ouvements odésOl;donnés, réactio~s plus l,e ntes. C'est ln petite iV:l~ess'e déjà pelioeptible à un bon observ'a tcur. EUe révèle de 1 à 1,5%0 d'aikoo<l. L'état d'inhibition p,r ésentc naturel,lem'e nt un très grave dangeT pour 'la circulation . 4) L'ivresse nettelnent accusé~ entl'taîne 'l'incapacité de conLes conducteurs qui se trouvent dans oet état caus,e nt luoins d'accidents que l,es préc'é dents parce que, souvent, ils n',o sent plus s·e mettre a u volant de lelIr 111achine, heureus'e luent.

duh~e.

Les légiskJ.teurs ,connaissent les faits qui 'Viennent ,d'être exposés . L'artiCle 9 .de la ;}üi fédéra1le. du 15 mars 1932 sur 'la drclüation des véhicules automobiles interd:lt de déliv,r er le p'e rmis cI e condnire aux personnes qui sDnt adonnéeJ à la 'b oisson. Lorsqùe la Confédération assume 'elle-1uêlue des ' respons,a - . bHités ICÎvÎ'les, 'e lle devient 'enCOT'e plus vigouT'e use; void ce que prescrit Il'e règlement édicté par il es Postes 's uiss'es pour ,les conducteurs de leurs autooars' : « 11 'est rigoureusement li nt.erdit au personnel de COllS011lIlleJ' e n 's ervice des boissons alcooliques pendant toute la clurée ci'es tours de service. 1'1 ,e st distri'b ué gratuitement du ]ait Olt du th t'· aux conducteurs des 'c ours'e s ·a,l pestres. »

Le département de police de St-GaH a fait placer un placard. officiel pour tous les conduct,e urs -de véhicull,es à 'lTIoteurs dont la IIl€ctUI~ est très ,s uggestive : « 1. La profession, p}ei'lle de responsabilité du conducteur .Je véhi'c ule à ·m oteuT dntel,dH tout usage de 'boiss'Ûns alcooliques, et -eeci aussi bien pendant 'l a conduite d'un véhi,c ule qu',a vant de se mettre au 'Voiant.

2. C'·est une ,e rreur lal'gement l'épandue de ,c roire que la 'c onsom·m ation de petites doses d'allcool ne présente pas de dang,ers . Elles f.ont dégénél'er il 'espl'it d':entreprise en !l égèreté, provoquent une fatigue prématurée, di:In:inuen,t la .c apacité de perception et affaiblissent .ainsi la f.aculté de réa,grÎT Tapidement .et avec le jugement nécessaire ,e n prés·e nce du danger. ~pour

3. Une ,g rande pa'r:tie des accidents de véhicules à· moteur a cause ,la oCOl1'sO'ffill11ation d'akDol, ,e n petites dos'es même.


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305-

4. Des ,q uantités d'alcooll plus fortes conditionnent un ac·croiss'e ment du danger et ·conduisent finalement à 'l'état d'ébriété, ave des actes irréfléchis ·e t des ,e xcès.

5. Un conducteur de ",éhicul,e à nloteuT en état d'ébriété ne drOit en ,au.c,un ,c as 'Ûonduire un véhicu1'e. 6. Les plus graves a,c cidents 'c ausés par des véhicul'es à nlDteur ont lieu au cours de randonnées de plaisir, car.acté,r isées par d' abondantes libations d'aloooi. 7. Tout conducteur de vé1ücule à I110teur qui ne renonce pas à -l'us,a ge de l 'la.1co 01, non seuleI11Ient s'expose au danger, lui et sa fail1l'iHe, nlais encore tous ,les autres gens.

8. Le permis de ,c ondtùre sera r,e Uré à ceux qui , en état d 'ébriété, conduis;ent un véhicule 'Ù Iuoteur. » Il arriv'e que nos concitoyens valaisans se croient autorisés à dépass,e r la dose qui vaut pour nos voisins. Voici ·ce que le Dr Joseph Lugon a écrit dans I.e BuHetin de la Mlul'-ithienne de L944-1945 :

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l , .."

« On nl' a Iuêm.e d.it que ,l,es Valai,s ans étant ,e n général forts et habitués aux boissons n:lcooliques, le chiffre de deux pour miUe adluis comnle signe d'ivl'ess,e 'chez tous -les mdlÎvidus ne VI.lU'vaÎt être ret,e nu. Je nle suis donc livI~é en 1935, ·avec la coll·aboration d 'un médecin, à des essais sur plusieurs p1ersünnes la près un repas des p'lus 'c onséquents ,e t <\es lni,e ux arrDsés. Alors que, par ,les sQgnes extérieurs 'e t l'e contrôle des réflexes conoernant la .sûreté, lia stabilité, etc., le 'médecin faisait son dass-ement, Il es l.1 nalyses des différents sangs furent absolum.e nf probantes : [es deux personnes qui présentaient extéTi-eureIuent tous 'les signes d'une forte ivress'e av.aient des dosages de 1,84 'e t 1,74 pour ~l1iUe. »

Les i11'chcaüons précédent'es ,c onstituent une documentation 'qu'Dn fer,a bien d'uti:liser lorsqu'on tr·a itera le problème de la circulation. Si , de plus, l'instituteur 'p rofite de l'occasion pour "attirer l'.attention .de ses élèves, non seulement sur ·Jes risques de la ciDculation, nla'is aussi sur ,Iles dang'ers que présentent les hahitudes de boissons pour la sécurité du ,chemin de la vie, H ne SOTt nullenl'ent de s'Ûn rôle. C. G.

')outenez votre journal en luz: procurant des ânnonces. :Soutenez vos annonceurs en vous servant chez eux!


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La fél'ule à peine surveille Les écoliel~s inattentifs, Le luurmure épars d'une abeille Sc nlêle aux alphabets plaintifs,

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PARTlIE PRATlIQUE

307-

1

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hnm.obHes devant l,es portes S ur la pierre des S'0uHs étroits, Les aïeules sŒllblent des mo'r tes .-\. "CC leurs quenouilles aux doigts. Sully-Prudhomme.

LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt : PAYS CHAUDS

II. VOCABULAIRE

J. RECITATION Le récif de corail

Le soleil sous :la mer, mystérieuse aurOTe, Edaire .J'a forêt des coraux 'a byssins Q:ui mêle aux profonde'll.r s de ses tièdes bassins, La bête épanouie et ,l a vivante floTe. Et tOlUt 'c e que 'le sel ou l'iode col OTe, MouS's·e, algue chevelue, anémones, ourslÎns, Couvre de pourpT.e sombre, en somptueux dessins, Le fond verm.iculé du pMe m 'a drépore.

L'équateur, les tropiques, les régions ù m.ousson , ·l e sinloun, le sirocco, ,la jung'le, h~ désert, une oasis v,el~doyanle, 1a savane, tille case, une hutte, un nègre, I.e pagne, la brousse, l,a forêt vierg'(', une chaleur tropkale, torride, caniculaiT'e; des hancs, des hambous, des pluies di-luviennes des orag.es terrihles, un cyclone; <les animaux sauvages: 'lio,n, tig.re, panthère, hyène, ,c haoal, crocodi'k'. rhinocéros, hippÜlpota,i ne, gazeHe girafe, zèbre; des :serpents veni1meux : naJa, cobl~a; un boa; un pal,m ier, le dattier, ~( ' cocotier: 'la mouche tsé ts·é ; des tribus beHique<Uses, pacifj'q ues , linsp:i,t alièœs; Les explorateurs: Levingtone S.tanlev Brazza Lavigerie; les missionnaires , les indigènes, 'le~ ·colons. v

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III. ORTHOGRAPHE

De sa splendide écaiHe éteignant 'l es émaux, Un grand poisson navigue à travers lie s rameaux. Dans -l'ombre transp.arente indO!lemment i,l rôde; Et brusquement, d'un coup de ·s a nageoire en f.eu, H fait, paT le cristal 'm orne, im'lllObH:e et bleu, Courir un frisson d'or, de nacre et d'émeraude. .J. ~M. de Hérédia. Midi

Nul troupeau n'err·e ni ne .broute,. Le berger s'aU,o nge à l'écart; La poussdère dort ·s ur ,l a Tout·e Le cha,r œtier sur le 'b rancard. La .guêpe l'ôde au bord des Jattes; Les Tamielw Ic ouvrent les pignons Et, 'la güeule entre ,l es deux pattes, Le dogue ,a des Têv,e s grognons, L'es 'l'a vandièr.es bàbHlardes Se taisent. Non loin du l,avoiT En plein azur, sèchent les ha:r.des D'une hlancheuT blessante à voiT.

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a) Préparation: s'en réf.érer au numéro 1. Un voyage au Maroc

Nous croi's ons des indigènes trottant derriè-re l'e urs bou1'riC()ts,

nes ' felnm·es ran~ènent sur l'e ur vis,a ge un pan dp. leuT voi,le. Soudain le chemin est barré pal' une caravane. Les cham-e aux sont ('11 longrue fHe , les uns derrière les autres. Aut0ur j'eux toute la l )opnlation nons r-e garde ' avec une grandè supprise.·

TitŒgna. La jungle

La piste, déblayée à 'c oups de hache, troue la jungle. Nous TouIons sur un ,s ol spongieux où nliHe choses vertes rampent, volent ou sautent. Des deux côtés de la piste, la jungl,e nous cerne. Sa s'Ombre Illasse invulnérable nous nl-e nace de ses rameaux velus, nous -cherche de ,s es branches qui ont l'aiT de repti'les, nous agrippe de ses lianes qui ont l'ail' de pieuvres. F. de Croisset.


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309-

308-

Le désert

L'impression de néant était écrasante: pas un lnouvement de terrain, pas une ondulation aIls.si l,o in et aussi 10ngtemps que l'on regarde vers les horizons. Pas un ,a rbuste. Pas une pl'a nte. Pas un brin d'herbe. P.as un insecte. AUCJUn signe de vie sur cette terre lTI'orte, brûlée par le soleil, éteTneUem'e nt ba'~ayée, léchée par les vents brûlants 'c omnl'e par des langues de feu ... Tel est 'p en,dant .des ki10mètres et des kilümètres ,s ur de grand,s eS'p aces .au n1illieu desquels la FTance ne sel'ai!t qu'une province, tel est -l'effrayant Tanezrouft, désert du désert, désert maximum.

De Kél'illis. Les pluies en Malaisie

Il pleut beaucoup en M'a laisie, -m ais on n'y connaît pas de jours l11auStsades. Le ciel exulte, ou pl,e ure à très chaudes larm·es. Souv,e nt le soir vers quatre heures, un voile noir bien tendu monte de l'hOl-izon. Si tendu qu'en passant sur nos têtes, il se déchire et ,s'effi:loche. A'lors on entend Je vent ve,ni'r 'e t ~a pluie traîne sur les plaines derrière lui com,m e un v,e nt plus lourd qui gt"onde. Tout à coup l'es stores barttent, Il e toit crépite, l'univers rayé disparrît. La 'm aison, isolée dans une nappe d'eau mouvanl /., \ es t con1me un sous-lnarin qui remonterait à 'I a surf'a ce. Henl'i Fauconnier. Le désert ennemi

Depuis vingt-quatre heures', il étaÏ1: interdit de boire en dehors des heures fi xées . Pour ne pas des-s écher davantage 'l eur bouche les hOlIlInes ne. fumaient plus, ne par laient plus. Des heures i1 s avaient fait Toute, c-achés sous les plis retombants des burll OUS, hag.ards ... On avait 'Vu un gui,de, 1TIOntJant droit vers un .nf, plier de fatigue et r ester sur ·t es genoux. Il avait faUu qu'on ,a~1ât ie prendre sous les bpas, le rem,e ttpe debout. Le méhari, épuisé iui au,s si , cherchai t ù baraquer. Trois jours de course avai,e nt fauché 'l es dernie'l.·s hommes. Seuls tenai'e llt les chefs. M,ais ils ne pouvaient plus rien ·c ontre l'abattelnent de la c01,onne ·cass'ée. Joseph Peyré. Le simoun

On ne voyait plus rien ·à dix p'l:1!S à travers ces ténèbres de sable. On respirait du sable, on buvait du sable, on mangeaH du sahle. Les yeux en étaient remplis, l,e s cheveux en étaient pou(h-és; il se glis's ait par ~e cou, les manches, jusque dans nos hottes.

Une soLf .ard.ente nous torturait. M'a is l'eau, le lait, 'l e café, tout était plein de s'a'b le qui Cl~aquait sous notre dent. Le Inouton rôti en Hait poi'vré; 'le COUlS'COUS s,e mblaH fait uniquemc.nt de fins graviers roulés; la farine du pain n'était plus que de -la pierre PlIée ... . Buis, au 'matin, tout · était fini' et le grand tyran meurt6er de l' Afl,jque, le soleil, se leva, supel'be, sur un h01'izon clair. Guy de Mal.lpassant, Sous le soleil d'Afrique

Les cavaliers qud fOf'luent l'avant-ga:rde ont pris le galop pour gagner leur distance. Derrière eux, Tnmbouctou va dlisparaître; S'es contours dentelés se noi'e nt dans un rayonnement d'or, le drapeau fTançais n'est plus qu'un point, la sihou~ tte de la ville ~'amincit, s'étire; tout ,s·e confond, tout s'effa'c e; partout la prairie s'étend COffim'e une nappe verte coupée d'îlots sablonneux, troué€ de l'arges mara~s; et, dans 'la fixité ir adieuse du oiel, cette étendue flambée de -clartés, m·a is imm·ohi1e et sans ombre , paraît un e so1ibude ·morne, 'p resque sombre. Le soleil de midi 'r épand une .impression d'éci'a-senlent ; les chevaux ont la tête bas'se, les cavatlier·s feru1Jent les yeux, aveuglés pal' une brume ardente; dans !l'universelle tnrpel.lr qui s'a isit la nature, les voix semblent étouffées le tintement des étriers Oll des sabres as:sourdi. Colonel Bnrntier. b) Exercices d'application,' ·s· en

éféT,e r a u numéro 1.

VI. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase -

Le paragraphe

-=

La rédaction

1) Construisez des phrases avec les mots du ',oc.abtüairr.

2) Conjuguez les 'V.el-bes du vocabuhli1re. 3) En un paragraphe, <dites ,ce que vous pensez du Sahara.

Rédaction: 1. D'apl'ès une gravure de voke atlas ou un e d'ÏCtée, décriv'ez un paysage africain.

II. La vie des missionnaiTes. III. Il fait une chaleur canicrulaire ; la pluie n est pas tombée d.e puis .L ongtemps; la ca'm pa-gne offre un aspect' l-au1entable; le ' agricu1lt,euTs s'e dés,e spèTent. Ra,c ontez, décrivez et faites part de vos ,i mp ves Slioll's.


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ail FICHE DE VOCABULAI~E

No 39

FICHE DE ' VOCABULAIRE

No 40

Mol). , village (suite)

19. Mon village

Remp~a-Cie

Lecture

lV/on viÏlage. n n 'est pas bien grand, nlon viNage, mais il ~ un air .ain"lable et :solu'ian t. Il ,s e -blottit au fond d'un vaHon ou ~; el'Pell'te un 'cllaiT ruisseau. Une forêt de sapi~ l'abrite des v,e nts du p 'oTd, tancl!is que des prés -e t des vergers lUI tressent une COIlll'0l1 ne . Il 's eluble enfoui ' dans 'l a verdure. Ses vieilles nla'j.sons de bois 'è oiffées de IOiUrdes al~doises se groupent a-utour de -l'églis e dont la f.l èche pointe 'v ers le deI. Le soir, sur le pas des porte s. d~s paysans fument la pipe. Le berge'!' ramène son tr·oupeau dr chèvres ,q ue 'les luénagè:r:es attendent ,a fin d'avoir 'l e lait pour faire ,l,e 'c afé. La fumée s'échappe de t'Outes l.es cheminées. L 'odeur . du foin ,s ort des granges ouvertes. Dans ,c ertaines l'll~ne~ étroites Irs autos ne peuvent pass·er. En bordure de la rue pflll1clpa:le, un nla o asin .et un café étal.ent leur enseigne ,e n grossE's l.ettresm aD' apres ' S ouc }1e. jlJs.coules. r

Préparation à la rédaction

Où le village dont il ·est question se trouve-t-il blotti? Qu 'estce qui l'abrite des vents ·du nOl~d ? p.a'l' q?oi est-il ent?UI-€ ? Au tour de quoi les luaisons sont-eUes groupees ? En qUOI s'o nt- eUes construites? De ,q uoi sont-elles re~ouve rtes? Que font les 'p ay sa n's I.e 'soir? p.ourquoi les m,é nagèr es attendent-eUes Ie troupe·a u ? Qu'est-,c e qUli nous ·m ontre que les rue·~l-es ,s ont étroites? Quelles 80nt les deux prindpal'es maison s du viUag-e '? Vocabulaire

Faisons· la chasse aux D1OtS. Cmnpos'e de .courtes phrases avec les 'I nots suivants: Le v"iUage, l,es villa.geois, la flèche ,de :l'église, la chapel'le, les ni.elles, les -paysans, les paysannes, les cha:lets, les grang.es, les -écuries, l,e s tas de fumier, les instruments ,aratoires, le hétail , le troupeau de <chèvres, le f.our, le patois, '1es 'ÛÜuhllnes , les costumes, les Inaisons anClÎennes, 'l es vieiLlards assis la u soleil, les trnvai lIeurs des cha-lnps. Orthographe. Les sons.

Copie les mots su~vants; écris-Les dans de ,c ourtes phras,e s : l'a I·e çon ·l e. tronc· le lalon le g.rillon le m,açon le jonc le coton le taurHlon le tronçon rIe pont le melon ie s-ihlon I,e poinçon l,e J'rmli ~e violon le pOStiUOIl

les points .p a·r les mots suivants : maisons toit p atoi~ . Ïenêkes costume rues ~tab:le paysannes granges viUage'Ülis Les du vHlage sont étroites et t.ortueuses. Les vieilles nlai~ sons aux ·m inusoules ... :sont recouvertes d'un ". d'ardoises brutes. L'odeur des foins -sort des ... et se répand .dans les ... Dans une "', Ul1e v'ache meugle; des poules picarent -sur Il e t.as de fumier. Deux paysannes qui port·e nt -le .. , du pay's reviennent du travaH; ,eUes -s'Ont arrêtées et font un brin de caJUsett-e SUT ,le p-as de :l.,a porte; je ne cOlnprends pas -ce qu'.eUes disent, eUes paTIent en .. , Les ... :s'o nt travai1:leurs et économeS'; ils -sont r.es,tés fidèle.\) HUX Vli,eH1es '"

coutumes l''lwl'1es

Conjugaison

Présent du ver'be attendre Copie: J 'attends le t'l'oupeau. , Nous attendons le tToupeall. Tu attends Il e troupeau. Vous ·attendez le t roupeau. Il attend le tI'oupeau. Ils ~a ttendent -} p trou p eau Conjugue le même verbe négativement. Conjugue : J'entends les clncheUes .des v,ac he.s, tu entends Conjugue au Futur: J'attendrai .Je trO'Upeau; tm attendra,s il ... Passé cOlnposé : J'ai attendu 'l e tToupeau , tu as Grammaire

L 'adJectif démonstratif ,e t l'adjeoti.f possessif. L'~djectif démonstratif sert à montrer une p:eTsonne, un animal ou une ·c hose :dont .on p 'af1le. Ex. : Ce viHage, cette m aison. L'adJectif poS'ses·sif indique la possession. Ex.: ~lon vlÎUage. notre ill.a ison. Hempla'c e tes points pal' ces déll10nstratif ou ses p-osses·srif : Mon vrÎll~,arge se 'blottit dans un vallon; ." 'mais'Ü'll-s de bois, .. . Tues étroites, ... fnntali nes publiques, ." f'uel;l:es iltd donnent un cachet particuHer. Regardez ". voy.ageurs qui se hâtent à trla vers ... préset ... boi'S. Louis a per-du son -étui, ". plumes, ... cahiers, .'. crayons: il est bien nég'1 igent; ... p.al'"lents et ." m'a îtres ù'e son:t pas contents de il ui. Ce, cet, cette, ces, ses ... vil1ageois 'e t '" paysanne reviennent des chanlp' .. Croyezvous que ... ,e nfant ,se souvienne des bienfaits qu 'il 'a reçus d e ." parents. Tu te trompes, '" 'Objet n'est pas à toi. Donne ... ima ge ù ta sœul', ... Evre à -t'On frère, ... Heurs à ta cousine et ." hah it ft ta mère .... hnmm'e et ." fenlme reviennent de la foir e où Hs ont acheté ". vache et ". porcelets.


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312No 42

FICHE DE VOCABULAIRE No 41

FICHE DE VOCABULAIRE

20. Le petit train Lecture

Le 'petit train. Le petit train est assez solide pour porter au douz-e v.oyag€fUrs et queLques bagages. Il n'est pas pressé; il s'arrête quand H veut, quand les voyageurs -lui font signe. l)"!.~ins

Aux passages à niveau, point de barrières pour empêcher de· franchir la voie: l,e train s'arrête et laiss'e aux voitures le temps de passer. A chaque g.are il s'anlus·e, 'l âche un wagon, en accroche un autre, en tan.1ponne un troisième, .fait s-e lnblant de Inanœuvrer, ct Vlite essoufflé se dés-a 'ltère à l'a -pnse d '·eau. Quand -c 'est .t'heure d~ départ, et q~'iI n'y a pIus de voyageurs 's ur le quai, le -chef de g.are lèv,e sa .pail ette, l,e chef de train sifrfl,e, la locom:ütive siffle ).\ son tour et le petit -c onvoi s'ébranle. . ,-

D'après Jules Renw·cl. Préparation à la rédaction'

Que penses-tu de 'ce petit train? Comlnent sais-tu qu'il est qnestion d'un train à vapeur? Que lnet-on dans les passages à niveau 'Pour enlpêcher les ,accidents? Cite quelques employés de chelruns de fer: le chef de gare, !l,e ." Pourquoi ae train fait-il des manœuvres ·e n gare? COlument le chef de gare donne-t-il l,e signal du départ? Où ,les voyageurs pTennent-ils leui's biJ.lets ? De quoi un train s-e -compo.8'e-t-H? Comment doit-on mont-el' SUI' le tT3in? Et oomment faut-il se C0111po'rter sur ,l e train Vocabulaire

Faisons la chasse aux n1Ots. COlnpo.s.e de petite-s phrases avec les nlots suivants : Le train, la gare, le quai, les guichets, la salle d'attente, les 1) jj.lets, une ligne de ·chemin de fer, la voie, les rails, -la lo-comotive, les wagons, le chef de gare, les. comlnis, les 'marchandises, l.es ])agag,es, les voyageurs·, les horaires, un dire~t, un omnibus, un train de marchandises. Orthographe. Les sons.

·Copie les m.ots suivants et fais-les entrer phrases: le chien le vin Le train un vaurien le chemin l'entrain un soutien le c.ousin le pain le tien le pin ..demain

dans de petit,es

les seins Jes l~ins le fr~in le teint

Le petit train (suite)

Remplaoe les points par Il es lTI'Ots suivants: portière contrôleur guichet fBets retour voyageu!}' tralÏn cOll1mis s-aHe d'·a ttente quai bi-Het banquette si<gnal voitur,e cOlnpartünent horaire direct cla-ss-e Ce consuUe l' ... ; il veut se Tendre à Genève; il prendTa ;e ... de 12 h. 48. Il va ·a u ... ; jt} demande: « Un '" de .3ème ". aller et ... pour Genève ». 11 se rend -e nsuite dans la ". d'attente; qlland le '" retentit il v-a sur le ... où il attend l'arrivée du .. , Il laiss'e desoend'r-e les voya.geurs ·e t il m'Ünte sans hâte dans un ". de non fU'l11eurs. H pla,c.e ;ses effets dans les ... , s'assied sur l::~ ." et par Ia ... grande ouverture :il .regarde le paysage qu~ défile sous ses yéux; il présente sün ." au ... qui passe dans l,e train. Il Tl ' auI~a pas beS'Ü'in de changer de ... , car c'est' un train .. , Conjugaison

L'Impératif, On emploie l'impératif chaque . fois que l'on donne un ordre. Copie: avoir

être

monter

Aie du courag.e Sois sage Monte sur le train Ayons du courage Soyons sages . Montons sur le train Ayez du ·c ourage Soyez sages Montez sur le train Conjugue à toutes les personnes de l'impératif,' monter sur k train, être poU avec les voy a geUl"s, -a voir soin de prendre les billets ,a vant de partir ·en voyage. Mang·er et écouter ce qu'on dit. Conjugue les mêmes l'erbes négatiVlement tà l'impéTatif. Grammaire

Les adjectifs numéraux. Les adjectifs numér.aux s-ervent à compter; ils indiquent 'aussi le rang. Ex.: douze voyageurs; trente wagons; J.a troisième voiture. Copie les adjectifs numéraux suivants: un, deux. trois quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douz-e, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept..., vingt-, vingt~un, vingt-deux, trente, quarante, cinquante, soixante, septante, quatre-vingts, nonante, cent, Jnille, Jnillion, milliard. Ecris en lettre,' 11, 27, 48, 64, 120, 150, 1000, 1~105, 14,000. Est et Fais l'exel'cice su.ivant,' Louis '" poli ." -a im'a ble; il ... aussi très intellig·e nt. Je lrii.' prête nlon ,1hTir e ... ma plume s'il ... disposé à -l ue :l es il "enwe dem.a~n .... -il sa:ge ", doci:le "COIll!IIle Il ' ". son frère? M,a sœur ", venue nous voir, 'lnais eHe ." r.epartie hier.


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Ilhôî'ellerie Thème d'exa;men proposé à l'Ecole des Recrues aux Casernes à Sion en été 1948 (Suite et fin) 4. HISTOIRE

Autrefois, }es rel'atiüns internationales étaient moins cOlnp:iquées. C',est ainsi que -pendant la guerre de Trente Ans qui a ravagé une paliie de l'Europe, plus de 50,000 réfugiés ont pu facilement venir en Suis-se. Pourquoi, à c-eUe épo.ue, ces étrangen sont-ils venus chez nous. Pour chercher un asile, c'est-à-dire pour ~e Inettre en sécurité. Pour avoir le gîte et le couvert. Lors de la guerr,e de Trente ans la Suisse a eu la sagesse de gaTder J.a neutra;Lité; ,q uels avantages a-t-,el,1e retirés .de ,c ette guerre de Trente ans ? Vente fa,ô le de ses produits aux beill igérants et aux réfugJés à des prix rémunérateurs. Développement de l'industrie et de l'agdculture dans le pays par -s uite de la suppression de la concurrence df' la Souabe. Qui surtout s'est ern~chi ? Les pays-a ns. Mais ,l:a crise esst survenue à la signature de la paix, et elle a été d'autant ,p lus 'grave que ,l a prospérité avait duré plus longtemps 'et qu'on s'y était habitué. Pourquoi lia ,c rise est-elle survenue? Les étrangers sont rentrés chez .eux. Les divers pays -s e 'Sont remis à la 'Culture. Les m-a Tchandises étrangères ont réapparu sur les ll1al'-c hés suisses. Les prix des denrées ont baissé. . Les prix des terres et des im-m eubles baissèrent également. Ceux qui avaient fait des dettes pendant les bonnes années ne purent les paye!'; ils furent s·a isis et emprisonnes. De.s droits de douane ex-c essifs fixés par celiains can_ tons empêchèrent l',e xportation. Les mel"CBnaires revinr.ent au p'a ys les Inains vides. Ceux qui voulaient paliiT à 'l 'étranger ne purent le faire .

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La population du pays, (l-es autochtones) s'accrut, d'où misère. Le ohômage sévit db·n c. Il n'y eut pàs de travail -p oul: oecuper tous ces bras. Mais si, en général, la population put flaire de bonnes affaires pendant la guerre, l'Etat, par -contre, s'endetta; comment cela? Mobilisation des troupes cantonales pour Ja g~arde de la frontière. Fortifications é.lev-ées sur divers points du pays. Etabliss-eln.ent d'une police plus coûteuse. " Administration plus nombreuse, etc. Que durent f.aire la plupaIi des -c antons pour l"elnédier à cet état de choses, c'est-à-dire pOUl' payer leurs dettes? Elever de nouveaux impôts. Etablir des droits de douane sur l'impoIiation et l'ex·· portation. Elever les tax·es de '1a 1 égale des sels. Frapper la monnaie à des titre.. inférieurs. Qui étaite nt surt-o ut prétérités par ·oes mesure ? Les paysans. Pendant la guerre, pOUl' mieux POUVOiT' dils tribuer des marchandises à toute la population et empêcher lia misère de ceux qui ne pos·s édaient pas des terres, les -c antons pr;Ï;rent des lnesure s qui nlécontentèrent les paysans. QueHes m ·e sures ? Fixation des prix ,m la xima. Linutation de l'exportation. Interdiction de constituer des stocks. Mais ce quil fit déborder le vase ce fut, la mesure prise par Berne et Luc-e rne d·e réduiTe de ,l a moitié de leur valeur les monnaies. Pourquoi -s ont-,ce j'llstelnent ,l es paysans qui se sont élevés contre cette lues ure ? . I~s avaient fait de bonnes affaires pendant la guerre (bas de laIne). Une autre 'c ause du -l nécontentem'e nt des paysans du Plateau, c'est qu'ils n'avaient aucun droit 'à l'administ-ration du pays: Le~ villes seules détenaient le -p ouvoir. Les paysans étaient' eonsldéres ·com.m -e des ,s ujets. Mais ce n'était p-as 'a insi, dans tous les cantons; dans ~esquels par exemp~e. Dans la Suisse pdmitive. Dans les 'c antons il 1andsgemeinde.

VoHà cQIlument il se fait que les pays.ans soulevés ont été soulnis par d'autres paysans. Mais comment expliquez-vous que l'armée révoltée, pourtant plus n'Ombreuse, ait été battue ?' Chef,s incompétents. Armement insuffisaIit.


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316 -

M.anque d'artillerie . . P.lan d',a ttaque mal étudié, 'm auvais'e organ:isation. Insubordination; manque de coordination. La guen~e des paysans finit donc ·malheul'eus<ement pour les révoltés. La guerr·e de 1914 à 1918 et la guen'e de 1939 à 1945 eurent pour notre pays certaines Tépercussions semhlables Ù oeUe de Trente ans. QueHes répercussions? Afflux d'émigrés. Hausse du coût de la vie. FerIueture des fTontières, en partie du moins. Certains articles ont 'm anqué. RestriCtions imposées à la population. Bonnes .affaires .pour les agriculteurs. Augmentation des taxes . douanières. Augmentation des impôts, etc. Cependant une guerre des paysans ne se justifierait plus aujourd'hui. Poupquoi? Notre pays est actuellement en régime démocratique. Les paysans ont donc leur,s ·r eprésentants dans les consems du pays. Us peuvent faire valoir leurs revendications. Hs forment une puiss,a nt'e as:soc.i'a tion bien organisée. L'entente existe entre les diverses classes de la population. Ainsi, un réginle démO'craHque populaiT·e, tel que nous le concevons, est capable de f,aire régner la paix dans le pays. Que faut-il donc conclure? Dis'c ussion l,i bre. Cl. Bél'cll'd.

317-

tout cela se succède dans ces pages qui sont en même tel!ll>S un hommage à · ce peuple hospitaljer., pacifique ~t bienveillant. · La seconde partie est consacrée aux hommes: explorateurs mlSSlOnnaires, soldats, hommes d'Etat, aviateurs, savants, parm'i le.squels plusieurs Suisses, qui ont fait la grandeur du Brésil. Ajoutons que les ph~tos recueillies par l'auteur complètent heUl'eUSeme1l.t ce beau livre de voyage. *) Henry Vallotton: Brésil, terre d'amour et de beauté. 3e édition. Un volwne de 304 pages, 14 X 23, avec 70 illustrations hors texte, broché Fr. 10.- relié Fr. 14.-. Librairie Payot, Lausanne.

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