L'Ecole primaire, 28 février 1953

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Sion

~!. PiUeloud- Barth~leIDJ, iDll.

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SION, 28 Février 1953.

No 10.

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SION) 28 Févl'iel' 1953.

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No 10.

72èzne Année.

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ORGANE DE LA SOCIËTË VALAISANNE O'ËDUCA TlON SOMMAIRE : Nécr ologie. - COMMUNICATIONS DIVERSES: Avis .. De la littérature immor,a le et des journaux pour enfants. - Comm en t org.aniser la semaine d'offrande à Marie. - Radio scolaire romande. - Le coin de la gymnastique, - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGO GIQUE : Probl$mes scolaires. _ De la douceur . - Le rôle de l'Ecole populaire dans l'Etat. - PARTIE PRATIQUE: Cen tre d'intérêt. - Distinguons les parties d'une fleur. - Bibliogr,aphie.

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UneX'ce.Jllent lllusi,c ien, 'q ui fut en 111êIUe temps Ull ex'ceUent honlfie, ,ce qui n',e nlève rien au mérite du .p r'emieT, ,h ien au Ic anIT/aire, vient de n'Ûus ,q uitter. M. ChaTil es H,a enni que toU'.s 'l,es insifitute:urs de la vi'eiLle éco'le ont 'connu et aimé ,e t dont tous 111e/s. Vallai's ans ont frerdorThné quelquers-unes de ses œuvres, « La Valai's,a nne» dans tous les 'c as, <1 rendu ,sa belle âmle ,à Di'eu 1e 18 fétvri'er, ,à 'l'âge dE, 86 ans. AI,sarc'ien d'Û'rirgine, le défunt. naquit à Siolfl en 1867. Il étudia la musiqu,e du ConservatoiTe -de Strasbourg, puis '9 celui de Genève où il fut élèw~ d'Otto Ball"Lllan. No'm mé 0l"§1antJ.'Ste .de 'l a cathédrale de Sion ,à 25 ans, il f'in t le rC'lavi'er averc une parfaite maîtr ise pendant 60 ans-. Non seule:me 1t il jouait toutes 'les œuvres de.s grands 'ID'aîtTes, mais .il 1ais'Slai1 volontiers courir 'Ses -doigts 's ur 'les touches, ,selon les inspirations de 'son âme ardente et sen~bl, e , improvisant des pass'a g1es qUè Dieu seul aura notés .

~1ajs, heur'e'uS,elnel1t, 110lnbreuS'0S' sont l,es 'CÛ'll1posiHons qui nous ont été Ic ons,ervées, ellico-re que toutes In e soient pa's 'c onnues du rpuhlirc, M. Haenni étant un 11Iodesbe et .un ünüdte -qui n'aima'it pas 'lia puhli'Cité f,aite a'utour de son nO'ID .

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Ce pl'l()'be lll'us<icien s'-e st essayé od.a'I11~ tous 'les genres: mes ~es, opér.as, opérettes, oratoTio:s, ICantat es , un -ens~m:ble -d'œu vre.s réunies en 17-5 Volhlmes l~lié.'V de sa pl'oipTe marn. Ce taJ,e ntueux CO'IDlposite'l.ll' affectionnait aussi h~en .ba 'm-~~i­ que 'Vocale que la ulrtlsiq'll'e iThStJ:.·unlelüale et, à ,c ette epO'(p.~- e 'Ou .]oe ('.hant était h,airté en 'par-ent pauvre dans, nos ,cla-ss,es 'vla~alsaJ.l.ne~, ill .f it Tayonner Icet alnour auto UT ;de lUI ipar ,s on ,ens· eJ.I€[n~n1:en~, car il fut dur.ant -de longu-es annees profess'eul' ,a u 'Ûollege et ,l l'école nonnale .de Si'On. Nous avons ,e u l'hOllineur d'êt~re s'On élèv,e, ·e t ,oert-e'Y nous ~e lui .avons pW5 donné de ·grandes s.a tisfactions, ay~nt, P'~u d~, d,LS~ positions musÎtCaltes. Mais c€lla ne hOU'» a i>.as ,eu1:peche d lapploclel ~e profess-euT, ~'_31rtiste et 'l'humme. Bon jus'qu'à 1'ex-cès, layant :pew' de frois·~- m· et de b~esse: q~i: conque, indu.Lgent pour I,es nloius, .a.ou~s" d'une ,p,aTf.~t: egahte d'hulneur, 'c Oluruent M. H,aem.n'Ï n .a uraI't -ll pas eté a·I nle de ~·e~ élèves? A cause ·d e 'l a troip .grande bonté du pTofes.S'eur, ·ceuX-Cl m'apportaient Ipas Itouj-ours ~'Ia~tdt'Î:on détsh~e -au,~ 1eçons ~e chant' ·m ais ils avai·e nt pOUl' lu'! 'llill te1 Tespect qu Ils ne se s,er.aient' j.anl,ai~ pennis la moiilldT·e il~l c~)'rrectioll à son, égaTld. Et t'Û'~'s onrt ,g ardé du bon M. H'a enni, à 1 al'!' un peu. bohelne, lC?TIlme l~ 's'Ont d'aiUeuJ1~s tous l,es al,ti'Stes, 'tUl souvenu l'CoCODllJaTs:sant et l".cspectueux. ICar lCe profes-seur 'n ous donnait da'Vantage que l,a 'conna-is sance dCl~ diverses sortes de -giamlll!e's 'et de m'e sures: ~s' a s,~~l: présence, 'la l'C:mcontrre de 'ce Tegard ho~nnête. -e t fI anc . qUl pal a~s­ sait l1iI'e ,a u fonè des âmes hnpTesslOnn:nt, l'etenal't, enCOUI.agcait, ,confortait. M. Hlaenl1'i aimait ,l'art Ipour 'l'!a'l't ,sans ,?ou~e, luais 'Ù ,t~nait à le faÎl'e Tayonner, à en n'Ourrir léS jeunes ·e tudl,ant\:s, :s,es eleve~; paTfaitenlent désint'él"ess'é, il ~enait à l~~· c()le n~.'f.ID:al'e , ch~que fm.·~ que lIa directi-on d·e cet étahhs'Seln~H't ~ y autonsa-~!, V?Ul .aonne~ des T'écita/ls, .desqtI!atuoTs ·e n p-ru'tlICiuheT, que la fatn'}1}te Raenn1 exécutait d'une façon r,e marquabl,e. Dévouem,ent, délsintéressem'ent, teHes ont été les qu~l.ités Inaîtress'es de ,c et homn'1e laimé de ses s'emfb'lahl,es et TIla'p que par la divine Pro'Videnœ. 'M. Raooni n'est 'p'lus, n1.~is -s on œuv:r~ rester~a, "et 'Ile Va!~i~ tout eurtieT .gardera 'l e souv-enu d,e c·e't. arh!s,t e . ~'l l a cha~te el scrv,i avec son .cœur e1 S'Û1fl ta~ent aUSSI grands l un que ·1 autr,e. A

Cl. Bérard

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AVIS , Règlement des écoles primaires

L'e règlen1'e nt des écoles 'l"Il'Ï1nah,ClSI sera réimprimé pro'c hainement. Les ullernhres du ,corp.s ens·Coi.gnant qui désireraient y voiil' ap.porter des lffiodifi.oa1:i'Ons sont ipTiés d'adl'esis-er ;leUirs -l''emarques à -Cl. Bérard, prés'Î'dent de 'la commÎlS'srion des programmes et des IIDIanuels au LeiViron.

De la littérature immorale et des journaux pour enfants Une inter,peTIatio[) ;<;1 été dépos-ée au Grand ,Qonseil vaudois qui, dans \Sa séance du 10 déctn1brre, a émi's 'Ile vœu que le CofiSteil d'Etat prenne toutes luesur-es utiles afin d'.empêcher la vente à la jeunesse .de ipubUcations mal,s,ëdnes 'e t d'encoura,g er toute initiative ou tout.e institution propn~ à -déve1oipip·e r une lecture saine po ur lia j-euneSl5e. \Par une 'ciI',culaire, 'l e Départ,mn'e'J.lt de Justice et P.o Uce , d'entente avec le Départenl ent de 1'InstrUlctiDn pub'Jique -e t des Cultes, .invite l-es munidpalités à interdwe ,1'eX:l)Osition pubHque d·e tous ecrits ou inlag'es Ïlnm'ÛT3:UX ou indécents, 'cette inbey,diction co.mprenant l'affi.chag'e, tant à 1'intéf'i.eur qu'à l',extérÏ-eur des magasins, de~ kios'que, des établiss'em.ents publilcs et tous la utres lieux où le pub'li,c a a'c'cès ; à iil1'terdir~ 'la vente et lia Il':emis'e Ù des- 'lmneur.s en âg,e de -s oolarité .des ipUlbJkations lPériodiques 's uivantes, -dénoncées pal' le Déparbeluent de Justilc e et PQ<li,e·e : Aventures de Peool5 Bi'll, ile légendair,e héros du Tex,as (Paris); Le ,Capitaine Rilcal~do T.aconte une 'aVel1tuTe (Bruxelles); ('..ollection Tarzan (Paris); Les n'Ouvie'Ue.s av entUires de Vktor Vincent (Brux,eNes); "Petits :M oineaux (PaTi's ); Le P,e tit SherifJ (Paris); Super Av,e ntul'e (Paris); Super Bab (Lyon); Tjntin VP.ads); VaiU'a nt (Franoe); ZOTl'O (Baris) . L'interdilc tion peut s f·tendr·e d'offtilce ,à d"a1..üres _p u1blicatio.l1s dH ·m ême .g,e nr,e. Cette 'Circulaire est a!dres:sée aux /pl~éfets, par eux aux Inuni'lip'alités, à 'la poHce 'cantonale, à l'A.gence de journaux Navi'l'le, à Lausanne, tà l'Ag.ence ,de jo'UrD~Ux Paul Schmidt, ,à BâlIe, à ]a


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société des 1itbrair'e.s ,et éditeurs de l a Suisos'e romande, à Lausanne, au Départem,e nt fédéral de 1'Intérieur et au MinÏ'stèr'e p ublic fédéral, à Berne. Br avo pour l'intel'dj,ction des « 'Dm'zan », « T intin» et Cie. Réd.

Comment organiser

la semaine d'offrande ci marie , dans le cadre du aubiIé marial Les souv'enir.s les plus viv ant; de noOtr,e enfance se r.attadlent à quelque év,é nemle nt saillant. L,gg'tis-e IC0Il111a"'t ce trait a.oc,u~é de 1a psychologie juvénile ; ,dIe 'c her,chf': à mettre en un re'Hef nnpressionnant les .grands faits de 'lIa vj.~ Te}i,giell'se p la r des fêtes solennelles précédées d'un S'él"Ïeux teu1î!pS de prépa'r ati,oil1. Le Ju~)ilé M.arial ,est ,e eTtainement tdes1i'né ,à flaire sur la génération ID'ontante de nohe pays une profonde ül1pression . Pour qu'il ,e n 'SoH a insi, i:1 ne :suffit pas ,rl"a'l110UeW à SiO'~l de nombl'eu:5,es phalanges d'enfants à une "aS'semtb lée -p lus ou 'l n?'I118 s'p'~cta-culaITe, Nous ,aUTons 'lIe ,sOUtci d e faire ,e n s'Ülr te que Ile s Jeunes ames prennent nettem,e nt ,consiCÎ'el1'Ce du 's ens de notre l11anifestation de piété filiale envers JJ1arie. NoU's ferons un effort d'éducation chrétienne et mlaJriale p,JUJ,?; intense et plus ,effica'ce. A nos yeux de fidè1es, l'a Mè.re de D~'Em est la voie la p lus aisée pour ar'r iver à Jésus et à Dieu lui-,m ême; 'Clar eUe est la 'luédiatrice unhr erse'1'le en uni on avec son divin Fils . Qui d~t jubHé dit joie, nîlêlne une joi,e enthou'Siaste. Nous ne voulons pas nous donner tant de peine .pour un,e 'Sat,isfaJction pas.sagèr1B 'e t Is upe.rfidelle; il 's.'agit ode rultivel' la joie profonde et d.ul'able que donne à 'l'enfant une Ip rp.sence '111aternelle .. Un bon fils veut mériter l'affection de sa 1nère, s'ef.f.or,ce de deVIner ses pluS chers dé,sil"~ et de les ,a'cc01np1ÏT. Nous R!?irons ains,i à l'égaTIc1 d lP; ,Mla:rie. Dans Il es m ,ess1ages que u Notre-Dame a tJ~a'lî,snlis aux hOlnDl.eS depuis un siè.cle opa'5tS·é, eUe a del11andé à s'es .enfants de la terre de -détourner les IchàHrnent's du ,ciel 'P,ar la prière et la pénitence. Des gens s'l1'Pe,pfÎtciels ,se réori,ept lOTI'Stqu'ils entbentdent llOlIl1'l11er -d'un trait 'la joie ,et .la pénitence. Tête de linottle ! Lia :p"sychnlogie la plus authentique 'COl1î'lUe Il a f,o~ 110US assurent que tout hon·, heul' véritable est le fruit délicienx d'efforts austères.

Nous oI'gtaniserons

la semaine d'offrande à Marie LOl1'fonnélnent aux IDleilleures d onnées de la 'péda!gogj,e de l'enfance,

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Chaque jour, nous aUTOn.s notre quart d' heure lTIw'ial dont -l a nllatièl eest tou-be donnée : c',e st la vie de eeUe que norus 'a1ppelons 1a « Cause de notr e joie». Ce qUEl:rt d'heure ne s-era pas un Serlll011, nl'ais une iJ.,e çon vi v;ante où la Ip'el~sonne e1lTseilg nante 'Obtient, daI1l'.Y la mesure du possible, qa 'par tilCiip'aH'Ün activ'e des, enflant selon ]'eur.s 'c a,pa'CÏ'tés. V:oid comment peut s'e dérou}ier un qual-t d'heure lnal'ia l : 1. Nous 'c onunençon s par rune 'c ourte -e t fervente prière ou un cantique mari-al tiré du r ecueil praroi'sls-ila] et dé jà ,connu. Pui:s nous évo'quons un rfait préüis de la vie de l\1arie, partie en Je TatContU!l1't d'une voix Ic haude, partie en faisant l'appeler paT Il es eni_a nts Ic e ,q u'ils ,SIRvent déjà.

2. Nous joi.gnons à 'Ce 'récit quelques .considération·s propre..; à souHgneT la silg nification ,de ce fait m lalial et ,à mieux le f'aire cOlnpn~!ndre .

3. Il eS't bon que les ,e nfants ,pal'tU!gent .le bonheur ou 1e,s douleuTs de 'lia Sainte Vj·erge, COillnue un enfant pense et Sient av{~c Soa mère. 4. Il l'laut arrivleT ,c haque fo~s' oit une conclusion ,p ratilque tout en faisant converger 'V èl~S ile brut du jUlbNé tout es 1es aJctivHés . C'est ainsi que nous ,s uggérons à nos j,eunes auditeurs des 2.lctes ù alccompliT : prièl~eJSo, renonüelnents, off-rande :pour d',autr-es enfants. 5. P.our fixer ]ta p'aTo'l'e qui ris'Cluerait de s'envol,e r trOjp T'apide'Il1'ent, nous nîettrons au tableau un 'texte expres,s lf me f igure ou un symhol,e l~elati[ au su jet justement tra,i té. HUC:

6. NOll11s tenninerons Ile quart d'heui"e ,m a rial éga.lerncnt par rprièr,e ::uppropdée ou un ·c'antique.

, POlU' 'c oncr:étis-eT J'-erffort 'llloral ,et re~igieux des enf/a nts, on peut leur 'suggérer l'~dée de pr5parer ce que l'on aprpelle un bouquet spirituel. Il :Daut ,s e luettre ,i d à la lP'la-ce .des enf'antsqul ne connais's ent ni l.a gêne des -adu'l tes ni Œ ,eul' vanité . En invitant not,re Jeune pha'l'a ng,e a n01er s'es prières et ses salcrif.i:ces, tUOUs ,l e f.erons avec discrétion, sal1l'3J une insistance inopportull1e. ToOut ce qui se fait dans le Ic adre de 'la Sema'Ïne d'Off,r~tIllde à Marie POTtera le IcaTadère dés'intéTles'Sé, di,gue ,d e Notr,e-Seilg neur et d- sa très sa'i nte Mèl"e. J.l1ais ne Soyons non plus tl'Op tim_ide ~)' ll 'ouh,s ions pas que ila grâJce barptis'llîal,e et la tSainte C01.11IDUll-ion d o}j0.s'ent dans l'ân1:e de l'enfant des res,soup~es de générQl~'té (pli n'attendent qu'une iUlpU'ls'Îon heurellse ,pour ,s "épanouil!'. En personnes l~éalistes, nous ne 'p erdrons pa!So de vue que Jes enfant-s soOnt versatiI.esei inrconstants; nous varierons donc nos procédés le't ne ,c raindrons 'Pas Ide revenh' ,sur lies lnê'rnes idées en des tel~m:€lS nuancés . Les sUJ~gestiolI1s péda,gogiques qu'offrent oes

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lianes n"entenrdent pas êt re un cadre rigide, 11l'a'Îs .si.mpl,eIl1'ent 111011ll~r des p oss1jlbilités de l'éducation ,c hréüenne e l ma'T'ia'll(" dans les· CiTcol1stal1'Ces d Oll1nées. La Sem.aine d'Offrande à l'vktrie ·a de ,q uoj eIl'l1hoU!';;,iasmer les l'enants de l'éco'l.e traditionneHe ,Oümnlle les p'a rtisans -des m.éihodes Inoder~les . Les uns et les autl"es au:r:ont à 'cœur de ICUltiVteT ,dans l,es jeunel!;j âmes oette .piété f i hlal,e env€r~s IVI1arie ,qui a 'les pro,m 'e sse ' étel neUes, Illais ,a git pair s'es répel,cus'sri'Ons ~emVQ.reJnes a1.l,ssi SUl' tout 'le domaine terrestre. N Oll S ne pOIU v ons guère temllÜl'el' no.s ili,gne'30 p'lus O,p pol'tun é- ' l 11l:-''11t qu'en 'Citarnt 1'ext rJalt suivant de la prièt,e ct 'un éducateur : « Vierge :NLarie, qui mieux que 'Vous p OUl r ait m '·e ns,eigon,el' <\ fonuer Jésus dans les â'l11:es ! C'est p ar vous que 'l'e divin Sau -· veur ·a vou lu s'e donner au 1l1OJll.de ; 'Sous vos yeux, il gT.andi-ss.ait en sagesse ,e t en grâce; obtenez à l1')ieS éll èves qu'11.s 'soient de,; copies fidèles de l'Enfant dhnill1; ,et à ~oi, vont.r,e indigne servi t.eur, inspirez u n e 'e stime profonde ·p our Il es fonc tions 'Si nÜ'bles, -de l'"éduc.ation : aide Z -flU oi à 's enl'er. cultiver, fortifier et r endre- féeond l'.esprit ·chrétien d ans ires âmes ' ,appfleuez-.m oi à di-s'c erner ·et à 'cult1veT parr'mi Ines élèvles les ipl"iviléf5iés qui ont nùeux 'senti tes im pre.s·s ion.s de lIa grike., a,Non' que des vooations d'élite naissen.t parmi é IIX 'et que gflarn.:djsse le n o:m h r€ des . ouvriers atpolstoHques ». L'e Icoflnité diocésain d'or·garusatio'11 ,

RAD~O

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SCOLAIRE ROIVIANDE

Règlement du concours organisé à l'occasion du 20me anniversaire Article pr-emie.r. - A l'o.c,oasion de son 20èlue anniversaire . la Radios.cola ire rOlnalI1de organise un concours .de textes d'émhsion s scolaires inédits doté des 'Prix suivants' : i 3 prix de F.r. 300.4 prix de -lÛ'O.Art, 2. - Le ,c oncours est 'OUlvert à tous les mem.b res du corps en.seignant de Suisse Romande, ainsi qu'à tout autre auteur de langue française. Art. 3. - Les textes d 'émission doivent être ,c onçus: soit pour de'Y enf.ants de 8 à 10 ans " soit pour des enfants de 10 à 12 ans soit Ipour des enfants de 12 à 15 ans. . Art. 4. - Ces textes peuvent être rédigés sous forme de pièc~ ~'adi'Ophoni'que, de caus.erie, de causeri·e-audition ou ·S'OU.s toute a utre~ forme jug'é e radiophonique. .

L a duroée totale del"éllüs,s ion dÜ'i t être UÎ'mitée à 30 luinu1:es . La langue doit être fa>Cil en1ent aocessible au x enfan ts d e la c atégorie à la queHe le texte s' adresse. S'i'l s'agit d es pièce·s r a diophon i·ques, ~ e nom bre des persolln a ges n e devr a pas excéder 8. . Art. 5. - L es sujets . traités p·eu,vent être musicau x., Jltté r aï r·es, h istoriques, scientifiques, ,etc. Art. 6. - Seuls s,eront 'Pris en ·conc;idération les t€xtes iné dits et n 'ayant pas été d iffus'és par un 'Poste radiophonique. Les concurrents s'·engagent à n e p a;s fai'r e d iffus'er ·l eur œuvre .ava nt la pubJ.i.cation d es résultats. Art. 7. - L'œuvre sera présentée ,e n troi e; eXe.Inplair€s d act) .Iographiés. Elle s·e ra si gnée d 'un p seudonyllle r épété sur une envploppe oachetée~ qui contiendra le noin , le tprén om et l'adresse cl ~ l'auteur. ( Art. 8. - Les textes présentés à ·ce concoure; d evront p arvenir à R adio-Lans'a nne (La SaJla z) ou à Radio-Genève (66, Bd CarlVogt) av,ant le 31 'lItai 1953. Les résultats du concou1'.s seront prudanlés en aUÎ'Olune 1953. Art. 9 . - Le jury '~era dési,gné p al' la Cüol11'mis'SioD. ronlande des émissions radios·c olaires. Ses décisions seront sans a:ppel. L e jury se r éseJ've ,1e dl'Oit, l e ca s échéant, de ne pa ~ décerner tous l es prix. Art. l'O. - Les text'es ayant obtenu un prix s,eront diffusés par la Radiodiffusion s'c oJaire l'D'mande. La CQilll'lni's's,i on rOnlaTlJde des émissions ,radiO'sco'l air€s se l'éiServe J'e droit d e demander des Ino(Üncations aux aut,e urs dE:":i ~extes prÎlnès. Art. 1 t . - Les manu;s'crits n on 'primès 8ero11t )'envoy ' s aux auteur:s. Art. 12. - Le r ègleill'ent du. 1p1réSJent concours est tenu ù l,a disposition des auteurs. Commission Romande des Emissions Radioscolaires Lausanne - Genève Janvier 1953

Prochain tirage de la

LOTERI E ROMANDE' samedi 7 mars 195 3

Un gros loi de Fr. 100.000.-' t.

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flssociation ' des maîtres de G~mnastique du Valais romand COURS REGIONAUX DE GYMNASTIQUE Le personnel enseignant e:st ,c01~di'a.lem, ent ,i nviM à 's uivre un des ,COUTS régionaux su~vants : Lieu

Date et heure

Direction

Vouvry, 'l e 5 mars<, à 13 h. 30 Pau'} Pignat Vernayaz, le 5 lUlUS, à 14 h. 15 Guy Revaz Ful1y, convO'cation ;par le Dil"ecteur Roland Gay-Crosier l{iddes, 'c onvÛ'cation par le 1)iroecteur Ga:s<ton Delaloye Saxon, ,co:nvocation par le Directeur Gaston Delaloye . Rolang Frossard Ardon, ,cOlIlvo'c ahon par ID' e 'l'pect 'e ur Pont ·de l,a M'Orge, oonvocation par I.e Directeur Adrien Pitteloud Saviès,e, convocation paT le Dipeeteur . Samuel Dela'loye Région Lens-Montana, lconvo.c,~tion pal' ,l e Dn"e1ct't 'ur Fr. Bonvhl Vis's oie, convocation par le DJ,f~ct~ur Jules Crettaz Bramois, cOll'vocatoÏon par ~e Drrecteur Paul Gl'as,<;ey Avent 'c onvocation 'Par .le Directeur Gaston Moret N~nd~z, convo;cation par le Dh'elcteuT Ja1cques Darbellay Châble, -convncation par le Dil'ecUetlT Joseph Vuirgniel' Orsières ,c onvO'cation .p·ar le Directeul' Elie Bovier St. Ma11in, ,cÛ'nvooation par le Directeur Elie Bovier Troistorrents, le 12 n1ars, à 13 h, 30 M·aJ'üel Coutaz Hén~m.eIlice, le 12 III arS , à 14 h. Benul'rd Pitteloud Grône, le 11 mars, à 20 heures Paul Gla'Ssey Frai,s< de dép'la,c em,e nt rem.boursés. Le Comité technique.

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NOS CONFERENCES La dernièr'e de nos conféveTIloes qui traitel1a des « thèmes ·b aude!la'iriens aura Heu à .Martigny le dimanche 15 Inars) à 14 heuTes à 'l'Hôt'ell de Vi'l,J.e. Le nombre réjouissant d,e pa!r tidpantes et ;Pa1·tilC'Ïp~nts a décidé ,e n f,a v,e ur de ,M·artirgny. Le COlnité. )1

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Le métier c'est ce qui unit»

Dans « Ah ! 'Ües petites ,oI'asses » 11 flaUait Jire : Page 252 (1er a1inéa) Cette exda'm.atiorn -de KipHng au lÏieu d,e Ic ette 'e~pH!cation .. : Pa.ge 253 (2èllle 'alinéa) 2èlne 'l igne: L!e 'Petit d 1 h oIDn1e ·au l ieu du petit hom'm e .. , Page 254 (3ènl,e ,a linéa) n1'anif.estations d 'e trouh1es psychlques et non 'Physiques· ... · Pag,e 285 (2ème alinéa) Le trait d'union 'a u lieu du travail d'uI üon .. . n~ge 296 (2ème ailinéa) Le besoin .de SECURITE au heu dt' sourir,e.

JJ'institutricB substitut de la mère (Suite)

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COURS DE JEUX ET D'ATHLETISME L '.a'ssodation des m 'a îtres de gymnastique du Va'la is romand oroanise un CDUTS de jeux et d'athlétisme pÛ'ur instit1l'tr'Ï:ces el IÏ.n~tituteurs le dÎlnal1Jche 15 111a-rs, à MaTtigny-Ville. 8 h, Offi'c,e divin, Martigny- ViUe. 9 h. OuvertuTe du -cours à la <s·aIle de gynma,sti'qlle de Ma rtigny- ViUe. 16 h . 3.0 .clôture du 'cours. Indemnités: une indemnité de Fr. 6.- . une indemnité de voyag·e. InsŒ'Ii'Ptions : jus'qu'au 1er llla,rs .ch'ez ElÏ'e Bovier, lVlartigny TéléphDue (026) 6 57 54. Le Comité technique .

En fait, il tf.aut être J'emaif'quablemenlt débarTla ssé de sa propre ,e nfance pour être ,a pte à s'oocuper d'enfants avec olairvoyanoe. Je di~ « d,é barrassé» pm-'oe qu',e n fait, il y 'a peu d'enfmi/ces ..sans conflits, .sans :souffrances, sans r·essentiments, sans regrets. Nos parents avai,e nt leUTS iJroblèInes rtout 'c omme nous avons .J'es nôtres. Et ,c'est généralement d'élélnents négatifs .dont nous ,avons à · nous libérer pour devenir pédagogues à notTe Itour. De plus, lorsque l'enfanoe ,a été heur·eus'e, très heuT·eus, e~ car oela existe aus·si ! 'l'individu a 'Souv,ent de la peine à ,s' en détacheT, à ·a,c oopter pITeinelnent d'abandonner ses 'p rivilèges ' d'enfant pour devenir adulte. J'entendais l',a utre jour une personne déjà âgée, qui a passé sa vie ,dans d,es arctivHés ,s ocial,es, me dire: « Le monde esrt 'peuplé de gl~ands enfants». Nous·, psychanalystes,


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qui pas:sons notre vie à nous .e fJoTcer de libérer des êtres, des 'résidus faussé s de leur .e nfanc:e, s·omines persuadés de la just esse de cette affirmation. La fOofice des Hens qui fi x·ent l'individu. à Ison enfanoe, la rési,s tance qu'il oppos'e à Iles rompre, ses. peurs , multiples à l'idée de devenir VI'laim'e nt adulte elt autonome, sont 'stupéfiantes pour qui app,r oche le .s,e cr·e t des êtres. Cette expression « êtT.e déJbal'Iiassé » de sO'l1.enfanc·e, ne doit pas prêter à ·confusion. Il ne s'agit pas d 'en rien renier. Il n e S'b git pas d'oublieT. Les ·choses. dites oubliées sont la plupart du. temps simplem.e nt l'moulées, 'c 'es1t-à-dire que nous n '·en avons 'pluscons>CÏ,ence, m'a is eUes n'·en a gisls ent 'pas- lnoins en nO~ls. C'·(:'.s t le grand m'é,rite de Freud que d"avoir découvent 'l e dynamls'Ille des éléments l'efoulés -et d'avoir établi le lien eIllhe ce refoul ement ·e t le .c omportemenJt aJppa'l 'elnment inexpUoable de l'individu. POUT liquider l'enfanoe .e n nous, iIl faut y faiœ face. 11 faut avoir le cour:age de s'e 's ouvenir des 'cho~·els bonnes ou lna- . 'vaises, d'y réfléchir en 'ess1ayanJt de comp-rendre les êtr,es qui n ous ont enrtourés de ,le s sa1isir da.nJs leur vérité. Il faut S-UTtOut av.ec une sil1JCérÎlté' aussi ,co'm plète que possibl,e, dépister en nous . nos sentiments. authentiques à Leur égard ert: tout ce ·qu'il en es t demeuré en nous. Ge n'est que par un persévérant -effort de d 'a irvoyance intérieupe, et d'honnêteté vi.s-à-vis de nous-111êm·es que nous pouvons éviter de troubler le pl~S, ell1t par l,es r'e liquats du pass-é, et, vi:s-·à -vtÏ.s d'Iautr~·i, d'agk sans nous ,e n rendre ·compte en fonction de It rans['erts -et de ,c ontre-transferts. Il est facHe de mesurer l'impÜ'rttance de c-e 1ravail de mise" au ôlair avec soi-nlêm·e pour tout'e f.emm'e qui s'oocupe d'enf.a nts. L 'enfant a besoin d'êtI'le ai,m é et éduqué pour lui'lnêm,e , n ous le savons, ·e t 'ce but ne peut être pOlus-uivi que par unf' t;duc.af.riee ·aussi objective que IP os sible, ,c'est-à-di.re 'c apable de considérer l es faits en eux-mêlnes sans y ,d en mêle,r de personnel. C'es<t ici que l'éducatrice' rencontre ·e n ,e\lle-nlêm,e une seeonde soupee de difficultés : je veux parler de' s'es problèmes affectif 'cons·d ents. Car si il a premièroe condiJtion de l'obJectivité à l'éga,r d d'un enfant ;réside ·dans La Œi,q uidation des 'conflit,s illicons>CÏents du passé .afin d'en prévenir la répétition, la seconde condition e ' trouv,e être une réelle disponibilité affective dans 1e' présent. o.r si l'enfaIllt pour êh·e éduqué et instruil1:, a b esoin d'aimer et' d'être airrn.é, l'instit'lltrilce, POUl" mener à bien sa lourde tflehe, ép,roU've un besoin tout .aussi fort <;le .s arti.slfac-ti ons, ,~f~oc ­ tiyes. Etr,e objective, aimer l'enfant pour ;l ul-nlêm,e, 'c onsIderer ~e qui se rappÜ'rte à lui comm,e des faits en .soi, ,est-,c e une chos~ ppss,ible' ou utopique? On entend dire souvent ql:!-e: la fem'~e et. l'objec~ivité ., ~e . yont pas .ense~ble. ~,ar ,q u?i on ·ente.p d qu~ ~a :f;elllm~, :e,p. ra·lSO'n d:e.la place pru:p.ord'I ale Qll loccupen.t dans .sa :~W:

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; l'S se nümen1:s es,t lllOill's ,c apable que l'hom:m e d.e ·ce dégagen eut ct'-eIl -Il nêlne, de ce désintéresseln.ent, .q ui pemn-et les jugelll'enrts Îlm partiaux. Il y a du vrai .e1 d u faux dans ·ceH'e affil"ma-'; tion. Du vrai e n 'c e s,e ns que Œa felnme est plus ,c onstamment en ' contact, si .le 'Puis employer 'c etteexpr es,s ion, avec s-on affectivité profonde, e t qu'elle eSrt davantage que Œ'homme, mue en toutes" ~ir('onsrta'Thces par s'es ,e ffOlis. Biologiquement, la ['e mme -tend à ~tabli:r des liens qui lui ·pel'ffi'e ttent de relnplir sa fonction fémi-' nine de créa,t ion e t d'alllolli'. Elle tood à ce but d1r,e cbement en ' chel'cbant à oré~r un foyeT réel ou s-ymbo[ique1l1ent 'p ar des .1 profes's ions ·conuue la vôtre ou [,a mienne, où créartion et amour jouent un rôle , es.s'entie1. ElLe supporte généralenlent moins bien. Ji 41ue l'homme, 'e t dans '1a luesure Blême où ·eUe eSit ,p'leineluent . 'féminine, risolleun llIt. et. la solitude. .:' t

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Ce qui ne Ir evioo . 'Pas à din. e que 1'hOnl'l11'e soÏ't 111'0ins, aÎll1ant que la feIllime, m .aLs ]'1 l'est aU'trenl,e nt. Lui ausls i poursuit .sa fonc- , tion biolog1ique qui ,es1 d'assurer la vie e t de protéger. L'acti'v ité, :Ie trav,a il, le gain, qui vont dans le S'ens de sa fo,n elion, lui procu- ' J'ent généra,lernent 'p,l us ,de satis,fac-tioB er{ soi , que 'ce n'est le ; cas pour la fe,illil ue. De là lhlle pO'srSibili.té plus gr ande chez ;J'hOlll'lue de vivre sa vie par mo.m,e llts séparés, par « ,c om.portenlents » '.;;i l'on peut dire, 's ans luêl,er consta,lITluent s·es senttiIl1el1Jts à son tnlv,ail. E,t 'c-ette possibilité lui ass-ure une fadlité plus grande i~ êtr objectif. Si lIa felU'Iue r.encontre 'e n eUe-mênloe plus ,d'ohs tacles 'qut fhQllllllll e dans son effo.I1t vers l'objectivité, elJle ·es,t ,cependant parfaitem,e nt capabl,e d'y parvenir, -et quand elle y 'parrviel1't, .'a nette1é de jugement et .s.a pe'l~s pilcaoCÏ.té n e le ,c èdent en 'r i,e n à 'c elles de l'homlm·e. M,a lheureus·errnent heaucoup de f,e mmes .sont l par,es'seU'ses dans ,ce do.ma~ne e1:s'e Ilaiss-ent vivre :san s trèflé(~h ir et sans l'ech eroher la clarté intérieUl'e et oelle de la pensée. Si ·elles- sont l'obJet de jugem,ents négatif.s, ,c'est très S'ouvent leUJ:' faute. Je .suis parfois stupéfaite du degré de ,par,e sse de pensée et d'incons'cience intérieur.e auquel .s·e ,J,a issent allJer des femmes cepend.ant 'Îl1telliog,e ntes et 'p aTfaitement ·a pt,e.o:r à 'l,a réflex ion. L'ex,c use qu'elles arvancent et la justification qu'·elles donnent de leur attitude est souvent que le travail est précis·ém·ent :l 'a- , panage de l'hom'l ue, aloürs qu'elles-m-êIl1eS .s',estÎlnent f,aite.s, pOŒ" lI a vie affective. C'est là une piètre eXtcuse, ·c ar si ;J'on v,e ut aimer ;b ien et effkacem.ent il faurt y mettre le max-Îlnum d'intelligence, de d 'aorté d'esprit, d'objectivité. , ',1 ·Ce qui iffi:e paraît différencier Ila feffilne de l'hOlnnle, dans' ·e.e dom,a ine, e·e ne soünt 'pas les ,a prt itudes à être daÎtr d'eSlp'r it,i précis et .objeotif, mais biêh les mobHes ,qui poussent l'un etl l'autre à le devenir. P.our l'homme, ·c es aptitudes: ont ' leuI!" irtll' terêt et leuT but en eUes-·m êmes, de même qu'un tnivaiŒ 'Î'ntel1~~I ' lh iel com~porte un intérêt 'en soi. Pour ila femme, ces ' a.ptitud~'s!~.


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doivent servir Is'a vie af:f.ectiv,e, et son effont intelleètuel a généTal01nent besoli n d 'êtr,e soutenu et sous,teup,u, pa'r une fin uttÏlle 'e t d'intérêt humain. Du Inoins en est -il ,ainsi, ·à l1~on sens, de la femme vr,ainl.ent féminine. La fem'm ,e pUI"'ement intelliectuelle, s ' adonnant à la recherche ,a bslt raite sans but ,a ffectif, est bien rare·, nl,e nt une vraie f.emme e t son a ttitude est généI alernent le fruilt de ,c onflits inconslCÏents. (Jalousi,e de J'holnm,e, rÏ'v,alité ·avec Jui, .etc.) Il n'en reste pas moi~s que your ,être fidèle à e1~e - I?ême ,. à son rôle qui eSIt c1'éta,b hr des lI.eus, a s~n hl~t de cre,ahon et 'd'amour la femme se doit d e ,c ultIver son IntellIgence, de tendr'e à la dai~'voyance intérieure et à l'objectivité. Rev'e nons lnaintenant à ,l a relation ,e ntre l'institutrice et s'es élèves ·et voyons ,Co.mInent Is e ,cOl:~.' cilj.~llit ou s,~ h~urle~~t teurs- ~e­ ~oins respectifs. PTenons :pour etabh que Il lnshtutnce ne s est ;pas trompée d,ans le dl0ix de s'a c3.'lTièr,e et qu'elle .ainl'e Téellement l'enfant. Nous constatons alors que ~sous ·certalns ra.pports la satisfaction des bes'oin~ affectifs de l'instituttrÏlce 'coïncident avec la s,a tisfaction des besoins de l'enfant. Un .olim,a,t détendu et vivant qui perm-et à l'enfant d'établir un ,c ontact positif avec (, la maîtress·e », ap.pode à 'c ene-ci des joi,es nOlnlb reus·es : joie de se sentir J'.fune de ce foy-er s'c olair,e, joie des Inille petitos attentions des élèves, joie de se sentir ,a pp'réciée et. aimée, j~ie de voir tel enfant se tr,a nsfornler, rtel' autre Iparvenu' à un re sultat jamais atteint 'encÜ're. Par ces différents 'U'p ports, l'affectivité de l'institutrice .es,t Téenen~ent nourrie pail' 'Son ·contact et s e~ échanges avec l'enflant. Mais il y a à ·c es appor.t s une' 1ünite ; une lim/i,t e a uss-i a u x satisfactions qu'en retire l'institll'tric,e. Cette limite c'est l'intérêt même de 'l'enfant qui la pose. J'ai Ilu quelque part ,c ette phrase qui lll'a f'rappée: « Auner 'Un être, 'c 'eslt moins vouloir SO-1'1 bonheur et le l'lel1dr e heureux, que hù pennettre son bonheur ·e t le laisser être heur eux: » Phras e 1ouI'de de .sens, riche de la vr,a ie expér ienoe de [' a-m our que s'il a réus's i à mettr,e Il e -I eslpelot de l'autre à la pl3Jce du désir de posse ssion, j'allais dire de s équesh··atrion. Car il y a rbant de gens, tant d e mères et tant de fem'm es qui ,c l"oient aÎlner , all or.s qu'el1es ne cherchent qu'à pO,5,séder, retenh' pour eUes l'ê'bre aill::n~, à las s.erv~r en rendant leur en1ourabcr·e ,prisonI~ier d e leur s olhcItucle. AvoU' à soi poss'é der besoins bien hUIuains, Inais qui télnoilgnent bien plus ,d e be~oin qu'éprouve l'être humain , d e se roU'S's urer lUlmême, que de sa -oapacité d'aime:r . . ' . , Le s-eul amO'lU' vrai es,t ·celul qUI Tespe cte. Gela est Vl',al de Itout la inour n~ais tout partkuŒièrffiIlent de ,c elui qui est porté à l'enf.ant. l'enfant, dans .son état de dépendanoe, -a partkulièrement besÜ'in d'être aimé pour lui, éduqué ,p our lui, formé et instruit pour lui. Toute In'1ère doit ,apprel1'dl~e Ic e désinté-resse:m ent

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si ,eUe n e veu t pas trahir l a mission qui est la s ienne. Ma is-, cep en dant, 'l' 011.fant reste s on ,enfant, eUe p eut :l'aim,e r -e t être aimé e de lu i une année après l'autre, ,eUe le gn,rde , il d elneure au .fu r et à illl ·esure qu' il g·r andit S'on oentre d'affeotion. Com bien p lus gr and doit êke le désintéress·emen t de l'i'l1stÏitutric-e, -c omme \ d·e toute pel'!sonne q ui n'a la garde de l'enfant que pour un ,t emp:s. L ' enfant vient, on l'aim e, on s'y atta,che, il aime à son ItOUT -et puis il va plus loin . C'est en q uoi la r elat ion de l'institutl"i'oe à ses élèv·e s ,e st r essentie souvent eOlmm,e u n e frustra tion . Malgré ses besoins per~ onnel s d'affections s,tab tes, d'une nourriture du cœur solide e~ 's ur IlaqueUe ,eUe pu isse compl,e r, il lui faut, tout en donnan t heau 'coup d'eHe-!uêII ne, .se souvenir toujours que l'-e nfant ne lui es t ·" onfié qu'en p;a~s,ant. Rôle Illugnif iqu e, mais qui den~,and e p our 'é1re rempli joyeusem.ent, une ass-ez fŒ'te dos e d'ahn égation. J 'ai observé ·dans l,a vi.e de b eaucou p d'institu t-ri,ces tr ois p has es en ,ce qui eoncerne leur a ttitude à l'égard de leur travail. La phas e du d ébut, faite d 'éla n et d '·enth ousiasn1·e, les études t er m inées -et, Ip ou r autant que 1 e premier poste :d e l'institutrice n 'est pas trop dur , teutes les jelID,es énergi.es ,se portent vers le 1ra vall à accom plir. L'institutrice s 'ingénie, ,se dépense san s ,cOlmpter. EUe est a vide d'applique·r -ce q'u'eUe a appris ou de f aire mieux -encore ce qui lui a été ens,e igné. Le vent d e l'in dépenda nüe ,s ouine dans Il es voiles ! La Jeune fille .se sent fi ère e;t heuTeuse de la r esponsabilité qu'elle -a s,s um·e à ·eLle seule. Enfin eUe se sent quelqu'u n, le ~ enfants sentent son ,e nthousiaslue -e t s'aUachent où eLle. Joie de l'une et joie des autres ·coïnCid,e nt. Par ailleurs, ,l a jeune fine .sent l'avenir devant elle, aussi hien dans le 'sens de l'amou.r que dans ·celui de la Iprofession. Sa vie affectivE' a le champ libre pour s'ép.anouir. Et 'pui~ les années paSls'e nt, lia trentaine arriv,e, l'amour, lui, n'est pas toujours venu. Par contr-e la fatigue ·cÜ'mm-en'ce à s e fai:r.e -sPHtir. En dasse, .l'institutrice a dû en flabaUre de cerrtali nes iHu\'3 ions, elle s'est heurtée aux enfants bornés, aux enfanh névrosés et difficiles, elle a m,e suré les limites de son pouvoir. Ses élans -ont été parfoi~ battus en brèche par l'inco'l npréhenrsion des pur·enils, par les tra.casseries .administratives. L'insHtutri,c e ne se donne pas ID'o ins de peine, mlais il lui semble souvent qu.e les. ('hoses ne vont pas. Si sur l,e plan de l'ens-eignement à donner, 1.me technique a peu à peu été aequis·e et lui facillite 1es leçons, elle ne trouve plus la mêm,e joi.e dans le contact avec les· élèves. Disons qu'il ne lui _s uffit plus. Le char devient 'lourd à tirer, et des sentim'e nts d'échecs, parfois d'amertume, ,se font jour. L'impression d'ê1re « un citron pressé», de n'avoir pilus de disponible à donner, le s·entiment de sÜ'Htude aus,si deviennent pes-ant-s. J'aj vu dans cette seconde phas-e, des institut,ri-ces s,e demander si eUes n'avai,e nt pas fait fausse route, si -elles n'a'V/aient pas man-


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qilé lelU' vie, en optant pour cette tâdle qui leur ïp;a raît mai.ntellanl IJs:mte et ingr.a{e. C'est la phwse où 1a 'r elation avec l'enfalTt n<t~ . reHd pŒus ,ce qu'elle rendait, où eUe alpparaît non plus comiill~ U1 · apport mais 'COllnme une ohligation frustrante. Sou vent à üettp pério de de sa vie, la femm,e en pleine Inah~~ it é qu ' es't cl v'en.l~t> ".. 'l'institutrice, souff.re, si elle ne .s'·e st pas luanee, de ne 'Pas aV01l' ~'.enf.all'ts à elle, et d'être. chargée dee;;· 'e nfap"ts d~s autres . .Certaines femm'e s évitent complètement ,c ette phas·e, Cl" sont 1. 11 énénûement des natures très tmaternel1les ,e t généreuses , m.ais ' 1rès: indépendantes, que ~'am'ÛluT eX!olus,i.f pour un être et h:e;; ser \" v:itudes du foyer · n'0nt ;taIllais Iprofondément · ·a ttirées. Si 'leu r (lvolution est plus f,a rdle, qu'elles se ·gard·e ut de juger les autI"es. Car je ' crois ql~e 1a p lupart -des 'iÏl' stitutrice~ el d s fenll~·e~ , qui -s'occupent d'enfants, .i ont connu. cette phase diffi.çilc, qu' eIJe s ùnt vécue sinon olslt elîls,ihl.eJ.uentl du nloins dans le ecret de leur cœur. Les unes 1.a ~l'av' er"-ent T31pide.m ent, d'autres s y débattent .}-1endant des 'années qui paraiss,e nt longues'Ces .années sont rSemées .de drfférents clange'rs. Danger .de prendre en grip.pe pIrus ou in6in.'S 'ces élèves auxquels on s'es L saI crifiée, danger de devenh agressive e,t fOI'cément injus,t e à leu r · égard, ee qui ~e l'aU, bien entendu, · qu'aglg"Dav~r les ·choses. Dan\ 11er aussi, palu' ~'institutri'ce, de rechercher hârhvement des affec· ti'OilS ,c onmpens,a trices à son isolelnent; rflamm'es . féminines ou. : an'lourl:1 <souvent très ins.atisfaisantes auxquelles la f,e·l nme . ' ac1 croche pm: 'cflainte qu'il ne s oit trop rtm'd et. qu'eUe 11 ' a it po l urs .r o.c'.:: calYion d'aimer. " . L'important, durant cette seconde phas'e, ,c .est que .l' jUSltltuIri'ce ne perde pais sa ,c onfiance ·en dle- mênle, ,et ne sOllnlhre pas dans un sentim'e nt de dévalorisation. EUe était partie :p/leine -cl'1an .et ,d.e projets. et beaucoup ne se :sont pas' réalisés. Bien sûr. , EUe a dû abandOlID,e r du lest? Mais Ic 'est bi,e n ains,i ,p our ühaclul et dans toute vie. Cela n 'i'illip lique parS -qu'eUe se soit trompée.' dans son but et qu'.e11e ait échoué dans ses il110yens de l'la tte il1'dr'l:' . Si la femme à ,ce Inom·ent-là, se donne le temps. et p-rend la 'p'e ine d'envisa,ger tranquiUem,e nt Œes années écoulées, eUe s'apercevra que la iPériode ,q u'e11e tvit n',e st "pas un échec ~mais une crise dt' '('.]'oissailice. Chaque étape de la vie Îlnp'lÏrque qu'on lâühe d'une main pow' prendre de l'autpe. L 1ess'enti.e'l .~st de ne 'pas- ISe ·cra..mponneT en 'a rrière, ·en ,a,r dèr.e de S'oi, !~ i je p,eux. ,ll1'eX'pT'lmer ,iÎrnsi. Aiccepter de lâreher d'une main pour prendre de .l'autre. permet à 'c haque étajpe de découvrir l'acquis', d,e lp rendre ,c onscience et pas-session des pOSlsibillités- intéri·eures qui l'emp'l 31cent ou complètent cel1es du stade précédent. Si ta f.emnle I 1este v,Î vante et O'ande 'son ,c œur ouver,t, el~e h~ouve sans ·ces,s e de nouveaux mo~ens de s,e réaHs·e r en restapt fidèle à son Tôle de rfemnw, tm ême l'ii. ,ces moyens ne sont. pas 'e' xa' ct~p.l~I1t , ce:ux auxquels eHe a rêvé . ., '. , • '. "I ) Il ~ I.>1 ~

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-C'est en :s'efforçant dans ce sens 'q ue 'l 'illstitutn.ce 'Parvient à dépass~r Ila seconde .phas-e, fait'e die T'e grets, de révolte et d .' anlertum.~ -en fa'Ge, des r~n?:ncemen~s qu'implinue sa 'ProfeSlsi0n. Elle 3lcced~, 'alor.~ a l~ trolsleme, qUI. marque s'On éipanouilssement, cel.le . qu:e . J appelleraI de la /m atern'lté. J·e par'l,e d'une Inat-ernité lout luteneure ·e t 'par :l'à acoes-sible à toute femme, ·ca.r heaucou,p d~ fem'mes ont IIllIS au ~onde des emanls :sans pour 'a utant devenn maternelles e! 'Üert~Ines d'entre elles ne parviennent jamais à ~: s,t ade d,e leur. e~~'lu~IO~. :La m.aterni,té ·e st en fait l'aspect spéci" 11qu~e de l ~~fec.fIv:Ite ,f .emlnlne ·et- son ep·a nouissementmarque 'l'a.-pogee de ,1 -e volutlOn de toute fem.m e, qu'eN·e soit mère .ou non tS clon la ,c hair. .

<?e ~.t~de nrat~rnel est ~caralc;téris.é pa.r une sécuflité persorJ:lnelŒe et mteneure qUI a 'permIS à la femm·e de se dégager plus 'c omplètement des reliquah de sa propre enfance de son avidité et de. ses ~xigellice~ infanthles en partirculier. ApaiSée et Se 3uffJ..sant mIeux a eUe-lm eme eUe devient capable d'aimer les autres ' d'une faço~ P~u.s obI ati v-e, 'Plus objective pour reprendre m·on mot de tout a l heure, av,e c un respect ,d'eux-·mêmes. p'lus généreux. L'inst~t?trice parvenue à ·c.e stade retire de sa vie ,professionuel~e des .JOIes nouve11es et si elle aime .s es élèves avec peut-être ~OIns de fougue que dans s-es débuts, sa cO'm préhension et son I~du~genc.e mat~r~elll,es ~évèlent toute 'leur effkadté . .,Par ailleurs, 1 a1palsem-ent qUI s est faIt en eUe et l'autonomie intérieure aoqui.~:' lui ~erme.ttent d:en;ichir sa vie a.f.fective su~ des plans multIples. Elle .aSrsure aInSI le renouvellement de ses forces intérieures. G. Guex.

i~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ PARTIE PEDAGOGIQUE ~ Problèmes scolaires ( Suite)

La méthode des centres d'intérêt: ~on app",icafon en \7a l a i s

Disons d'emblée que l'appUcation intégrale de la méthode des.. centres d'intérêt, si l'on veut faire intervenir dans une suite l()~lque ·et dans ~n, a.g~neeme:nt parf.ait toutes les · disciplines du pl o,~ra.mm· e, se revele lmposslble dane;; la plupart de nos -classes valal,s annes. Et ,c ela pour J:>lusieurs raisons.


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Tout d'abord, une :s'c olarité ,des plus réduites nous oblige ù aner au plus pressé, à faire le moillis .de digre.ssions possible afin que nos élèves .aient tout .de même les ,connais'Sanees de base indispens·aibl,es dans la vie. Tant pis. si nous ne pouvons feur donner üette ouvertuTe d'esprit qui leur ser.ait peut-être plus nécessaire qu'à d'autres. Et puis, a'utre fadelU' défavorabl,e, 80 % de nos ·écol,es, si ç .e est plu:s, ont des dass'es à tous les de-grés, av,e c 10, 15, 2-0, 30 élèves répartis .en 8 ou 9 années d'â.g.e. ·Comm:ent, dès lors, en appliquant le procédé des cenhes d'intérêt, org·aniser un travail rprofitable à ,chaque ,enfant? Ooculp er tous les élèves- dans .de telles Ic onditions -constitue déjà un. ,r em.arquable tOUT de force, Com.ment y arriverait-on ,par cette nouv,eUe :technique? Ne 'c onviendrait-il pas plutôt de 'Prat1quer ,a vec eux l'ens·eignelnent individualisé? Et puis, ex.ploitera-t-on un :seul thèln-e accessible là toute ,la cJ'a;s<se, étudè ,conoentrique .cela va de s·oi , en donnant plus ou moins d'extension à l'enseignem.ent selon les degrés auxquels appartie-nnent les 'é lèves? . Mais oOela supiPose, -de .la part du (luaître, un travail qu 'il 11\:' viendrait ,à 'l'idée de Ip ersonne de lui imposer. L ' ensei.gnement doit ,se cOl1'foy·m er au prorgra:lurne sino-Il on va au hasard et l'on risqu.e de faire fias'co, au détTiment des é-lèves en tout prelni'er lieu ·et de sa propre au10Tité ensuite. Or, pré-parez dans ,ces 'conditions pour vos 4 ou 5 divisions, Ip our une journée seulement, le travail d ,e franç-:ais, de H'lathém.atiqlle, de géogra,phie, et'c., le 10ut 10gi'q uem,e nt groupé autour ,d'Lille idée 'I jivot; les paTtisans J·es 'p lus e lnballés mên1e de ces D1éthodes nouvelle~ ne ta:r:deront ,pas à l'endr.e }-es arn1'e s en présence n 'un tel tr::tvail de Sisyphe. Il faut être plongé jusqu'au 'c ou .dans un tel milieu pour bien se ,:r:endre 'coD1pte des difficultés Tenco!l1trées .dans l'ensei,gnemenL à tous Jes degrés. ,C ar, Dotez bien, si s'on veut faÎTe d u bon travail quant au fond et quant là la forme , il faut tou t préparer, con1.po-ser et ordonner .soi-lnême.- On ne trouve nulle part des prépar'a tions toutes faites .d'avance. « Mais, dir,e z-vous, vous !l'avez bien .fait durant tout un hiver ,et, ·comme vos élèves·, vous avez été ·enohanté des l'ésultats o,btenus. )} Sans doute, n1ais. tout d'aboTd no'u s nous S'O lnmes im\posé libreluent ·ce travail dans un but de foru1ation pour nos élèves ,e t d'e~périmentation per.sonnelle. 01:, cette charg,e joyeus'e ment acceptée par nous, parce qu'elle ·est venue de nous-lnême donc du dec1.ans, ,s'e lon :l e principe de l'éducation fonctionneUe nous l'aurions peut-.ê tre refusée, jugeant le fardeau trop lourd :\ porter, si elle nous avait été 'Proposée du dehors. Tl

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Car si nous savons les joies que nous a values cette expérience, nous n'ignorons. pas les peines qu'eHe nous ,a coûtées. Tr~vail de prépaDatio? ,q ui nous a pris tout noh~e telnps libre jusqu, a 10 heures du SOlI' !e plus souvent. Et pourtant, pour que ]a ·m ethode donne son pleIn ·e ffet, il .faut 's 'ingénieT à 'laiss·e r .c roire que l~e,maître ~. e ~ait rien O~l fort peu de 'c hos·es et que tout vienl decy ·eleves : pnll'Clpe essenhel de -l'éducation fonctionnelle . ,Ce .que nous avons lihrem.e nt a.cc>e,pté non,') ne saurions gél\eT qu'on J'inlpose à d '.a u t r e s . '

sUfJ'b

Et rpuis, n 'oublions pa·s les conditions particulièreluent f.avo~ Tables dans l,e'3iqu-en~s. ~ous étions pla'cé et que fort peu renCOlltreront. Une seul,e diVISlO'll de 30 élèves du derni.er deo'ré d'âo'e: b~nne l:'Olllogénéité, pas paIfaite évidetrn.ment, mais ;ermett~l1t neanm·Ol'll!S de .fOlU11Jer des g'I'oupes intéressants: élimination d'o,ffice t<!e~ élèves re~ardés qui n'aniv.e nt pars ,e n 8me c.lasse, ~f,ants , a,g,e,'Sj de 13 a. 14 'a~.s, Ic uTieux de nahlre, réceptifs, Intere.sses a tout ·c e (JUI est Vle et III'OUVen1ent, .centres d'intérêt parfaitement ~da.ptés à des élèves de ce degré de rdév·eloppement : 'l a Tuute, la bl.cyc1ette, l"autom:obHe l'aviation 'l e ·c helnin de fer Ja nav'Ïg,ation, l.e.scentrales éleciri. q~es; p lei l1!e' lÎlberté d·e mouve~ m~nts aocordée au maÎtTe (qui ne -l'a ' pas 'Sollicitée -d'ailleurs) ~Ul ayant plus de 30 ans d"expérience s-'est toujours intéreS':;;é a tous les mouvements d'éduoatio!l1 nouvelle. ~~', cOlllbiell de class,es ·en Valais 's ont placées dans C()ndltl(:~ns. A part !Ie s cenh:es. de Sion, de Martigny, -de

·de telles Monthey et · de SleTre, y a-t-il une dIzaine d'écoles ·qui réunissent ,ces facteurs favoTables? ~'.est bi,e n pouTquoi nous n'hésitons pas à condItions a:ctuelles, un tel enseignelUe111 se dans notr'e IcaTiiton. C?n ne sa urait 'l'impO'ser, ni aux 'I naîtres qui, d 'aIlleurs , n-e l'appliqueraient

dir'e que, dans ,l es révèle impossible mêm-e 'le proposer pas .s-an,s ,dangel"s .

. Mais quoi, ~l Iio-q:s faut. d?~'~ renOfl1:C'er ,à urtili'ser ces 'PTocédé~· qUl offl:e-nt, .~e SI !belles pOSSlbl~lte~ ? p~s du tout. Il s'a,git simpl-eDl'e ut d alleg.er une .charge qlU pesera-It trop 10u:r:dement sur les épaules. Suivons simplement l'évolution qui ,s'est produite dan ') la presse péda-gogique, c',e st-à-dir'e salchons nous J.i'luiteT. Depui5 1919, pren1ièr-e année où nous a vons suivi ée mouveInent éducatif, on a pu ·c onstater ·en effet une nette TéPTessiou . ?ans le dé;,elopp~lnent des . ~·e n'br.es ,d'intérêt proposés opal' J.es Jo~rnaux peda'g o.glques françaIs . Au d ébut, toutes les disciplines: s'cle~·ces natureHes, fran.çais, 111athé!l11atiques, géographie, histoire deSSIn, ·c hant, ~e groupaJJent ~vec plus .ou olllo'Îns de bonheur pour d~n~-er aux el~ves u~le .p arfaIte 'c onnaIssance de l'idée pivot ex,a111Inee, 'PourraIt-on dIre, sons toutes ses -coutures.

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l\lI~üs Ü'n s'est bientôt rendu ,co.mpte : ,a) de la diffÏlculté qu'il y a , à !S·e cOnfOlr'lneT .stri,c tement aux 'p rogramlm es, , h) de la diffkulté à .se renouveler ,c haque annee. C'est tpOlll~quoi on a fini par jeter par-dessus bord l'étude ·des s'c iences naturelles, et nous trouvons que c'e<st regrettable, çar chaque fois que c~la ,e st possible 0I? de,:r~it partir d'u?e, leçon ne chos·es aussi peu formelle que pos'Hble .evlde~ment, d ou so~t tirées leçons d'élocution, de vocabulaire et ,exel'Cl·c·es de 'composItion français·e ; on a. 'r enoncé également au calcul, là la g.égraphie, à l'histoire et même au ohant et au dessin, de sorte ,q ue lecom.p ]exe que j'on présente actuellement aux lecteur'). se borne à l'étude du français sou!s ,s es diverses disciplines. De la sorte, rexploitation d'un -centre d'intérêt limité à ,c.eUe branche du program1m ,e devient possible, m ,ê lne chez nous. AJoulons à la l,e çon de français, chaque fois que le complexe s'y prête, une leçon de choses ·et, pour.quoi pas, de dessin. y a-t-il des maîtI~es en V·alais ·q ui ;procèdent ains.i ?' Oui, lnous en avons renconÎl,é pas mal dans nos tournées d'inspecteur. Des Im aîtr·e s et maîtresses <s-avent faire la part des choses; tout en -observant les pro.gramlnes, ils ouvrent ,c ependant l:esprit des é~è­ ves à qui ils donnent ainsi un~ e~, cellente. .foTmuhon. Les :petI!~ 'centres d'inté-rêt que l'Ecole przmazre publIe dans ,c haque ~ume­ ro sont 'Présentés à titre d'indication : le personnel enseI,gn.ant doit les adapter, les mo.di.fieT, les ,c Ü'mpléter suivant s·es beSOIns. Il est incontestable que l'ense1gnem,e nt par les ·c ent,res d'in. lérêt, parce qu'il est près de. la vie, qu'il. est .concre~,. int~T. ess,e. l~~ élèves et fixe dans leur esprIt des ,conna'1ssances qu rls n auraIent pas sans ,cela .. Un tel prÜ'cédé d'enseignmuent est fonctionnel et propre à ouv'r ir l'esprit des élèves. C'e.st .pourquo~ on souhai~e que maître.s ,e t maîtresses fass·ent de tllnldes es·sal.s dans leuls c.1asSJes. N'oublions pas cependant que le.s méthodes et les procédél\' n'ont de valeur que par l'esprit qui les anime; et .si l'on veut ap'pliquer les nouvelles tech!l1iques. d'enseig~~m.ent, il faut s,e dé;ba:Tasser progre5-SiV51uent de ·c·ertalnes man1eres de ;penser e.t d agIr dont elles ne peuvent s'a.ccommÜ'der. Et Inaintenant un point encore. A quel degré -d'âge l'·e nseianement par les centres d'intérêt ,e st-il le plus profitable? ~ MM. Aubert ·e t Viret s-pécifient dans leur livre Tmnarquable: « L'école vivante par les c'e ntres d'intérêt », que cette méthode ,c onvi·ent surtout aux degrés élènentaire et inférieur de l'école primaire, alors. q~e tout l'.ensei~nem,ent d?it. se bas,e r. sur des idées concrètes, SUT 1 observatIOn dlr·e cte. Apres il vaut mIeux l'abandonne-r tout en gardant le prindpe de la liaison entre les disciplines, ,chaque fois que c'est possible.

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Et lVI.adall1C Aiul'ée Chappuis la jout Ù la fin de 'So n étude: Je n'ai p as trouvé de cla.sses du degré supérieur p ratiqu::-Hü ,nn e QODlcentrai.Ïon systénlatique de l'e~ls igl1eln~nt » . cc

Nous ne Ip artageons pas pleinement le point .cle Yu e exprimé ,p a r 'c es pédagog-ues, No us pens'o l1s 'a voir délnontré en ffet q ue Je) enfants du degré ,s upérieu'r de .l'école pdnlaire .s'eilthousi.asment p 'OUT l'étude de <centres ' d'intérêt 'choisj,s ,e n raison de lèur ,:' :lge et de leurs besoins·. Car cela , en S 0111,me est Îlnportant : fa.ire un choix judicieux d'idées !pivot oit vi,e nne'n t ,s intégr.er toutes le, ' '. disèiplinês s'c olaües COUlll1·e s'acèouple'l1t c{ se prêtent un ,i llutüèl appui Iles diver;se~s pièce d"une In3Jchine lh3Jbilement concue . (: [ ol;ganisée. :' - .I~ ,', ;:~.. r • , L'en.seignenle,nJt pa'!' le.s ,c entr.e..s Wintérêt c~nvient 'Ù luenreitle ,a u tr·avail en équipe,s ,; or la fàrmation de celles-d, .de l' avis des ,pl~aticiens , fournit les IneiUeur:s ' l~enden'1en;ts avec des. enfan.t.s' de 14 -à 15 .ans. On peut -don,c admettre 'qü'à" 'c et âge égalenlent les é~~ve~, ~tirelit un !prQfit 'certaiIi de !r.ens,eignem:~nt ipaT les .ce:ntré~ ct mteret. Cl:.. Bérard

-De la douceur

! .

La'

,dou!ceill' consistc à agir 'a vec 'cahne shnphcité et cha-rii '-, à ne pas se ùai.sser aller à 1'hum.e ur O'~l à la colère. Cette vertu. dit saint Th o m,as , est .plus rare qu'e l·a chasteté.. Elle sup,a)OSe une âm,e noblle, des sentiinen1Js élevés, .et ,e st paJ:ti'c ulièrement ,_,uécess;lire à . eeux gui eXffi'cent une autorité quelconque, dOl1lc Ù J'ins'tÎ'tuteul' dont la mi'Ssion est de pli 51' des voJollltés de ]~s 'oumettre à 'la ,verhl, St. V,inüent de Paul affirm.e avoir: remal'qué que pour ébra,nJ·er et .pea--,s uader l'esprit, il ne faut pas aigriT le c~ur, ;~ar ,un !10mme ~igr~ rés.iste, se cabre 'c ontre 1:a ri'g ueur -t~dis qu JlI cede la 'l~ DOl?.te,. L E'c nture. ~ari[lte dit queJes doux pos5€deront la terre, c est-a-dup les ha!bltJants, les honllnes, !

L obéisls'a nce coüte .souyent beaucoup , mais la dowceu]' la ir end 'plus facile; on fait volontiers -c e que conlluande un chef dou~ et r~iso,?nable. Les Juifs,. dit saint Chrisrtorphe, voyant que D.avld, grace a ISla douceur, avaIt épargné Saül, son ennemi a:lo~ ­ qu'hl aUfiait 'p u !le tuer, ne le l'egardèrent p,l us co::m me un h~1nn'le mai~ cnmme un ange, Sénèque affinm·aH que le plus grand d 1~ que ~les dieux :pll'ss'e nt Jaire à quel'qu'Ull1 qui eXJ0rce le 'c onunande'm ent c'ét~it de lui 1 ~'O.nner en ptrése~lt de 'Ia dOll'ceuT, Pla:r quell lD?yen sa~'l1~, Fr1a,nçoLS d<: S.al~s. a-t-iJ Tlamené plus de septante mIlle calv~uste.sa la :,rme rehgI'o n ? Et si nous remontons pru ' haut nous voyons MOIJSe, Il e pJ:us doux cl s hommes, -q ui diri~ea


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les Israélites dans .1e déseTt et .les conduisit victorieuseul·ent dans la terre de Chana:an. Puis nous adnlirons la pa:tience, la douceur adnlirabl.e de Notre-Seigneur, luême à l'égapd de oeux qui le tTahis,s,a ient, le reniaient, le f\lageJ11aient et le c'l'lldfilaient. Si un jour iil a chas,é avec un fouet les vendeurs ho,l"s du Tenlp~e, ce n'était par ·co1ère, nlais p·ar une fenneté qui 'Parlait en f,av·eur du respect que l'on doit au lieu saint. Voilà des anodèles à imiter, surtout paT les éducate'urs, qui ont à di.rige:r lia tendre jeunes1se, pius étourdie et irréflléchie que méchante 'e t qui es't plus .s'ensible à l'exemple qu'à la parole. Se Inettre en 'colèl~e, 'c'est-à -di!re 'perdr·e nl0mentanément lb 1'aison, se servir de termes grossiers, de 'châtjmentls ex.c.essi.fs, parfois défendus par ;].a ~oi ou le règl,em.ent, c'est s·e (0gfiader, ,c'e.st être injuste. ,Par -c e lll'oyen on n'améliore pas les ~coupables; on 'l es pousse a ,}la rancune, à la haine, à fhypo'c risie IOl'S'qu'iils doivent céder à la fQtl~ce. C'est un 'r eInèd-e qui est pire que le nlal à réprimer. De là Ile proverbe : Plus fait douceur que violence. Mais si la douceur est si précieuse, surtout 'en éducation, c'est à la condition qu'eNe soit ,a'ocomp'agnée de fenn'e té, qu'e]lle n'engendre pas la mollesse de caractère, la faibl,esse da.ns la lutte contr e les vices ou tles défauts; 1·a faibles's e serait -a'lor.s pire qu'un excès de sévérité; la porte ,s erait 'Ouverte à toutes sorles de désordres. Le m'Dt ver tu ,s'ilg nifie for.ce; 0'1' c',est la f erm,e té qui fait la force sans laquelle il n 'y · a nulll e vertu. La fenn eté ,doit donc s'allier à lIa d ouceur. D.2ns Il,a guériso n du 'll1alheureux rencontré Sur le ·chemin de Jéricho, Ue bon Samaritain a efJuployé du vin et de l'huile. Le vin représente id ];a fermeté, et l'huile la douceur. La crainte, dit ~e Saint-Esprit est l e ,comnlencerment de la sagesse. Plusieurs ~'élnancipel'aient -e t se pel'dr,aient s'i,1.s n'étaient Tetenus ,p ar 'c ette crainte S'3Jlutair,e qui est le f.ruit de la fermeté.

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Aux éducateurs donc de 'cOlnpos'e r un coupage agréable sain et réconfortant de douceur ·ef de ferm'eté. Pour finir nous conseillons à un maître, jeune ou vieux, mais qui est nouveau pour les élèves, qu'ils ne connaissent donc pas eucore, de se montrer plutôt ferme , même sévère, afin d'habituer ses, nouveaux disdples à une bonne d-is·cipline. Quand ,cene-ci sera bien établie, i,l pOUlTia diminuer un peu de rigueur, mais très · p~ldemment. Si par trop de douceur il a laissé l'indiseiplin'e .~'introduire dans sa clas.se, il aura mille peine,s à rétabJi.r l'oTdre nécess-a ire. Il donnera l'irnp:res-s ion d'un homm,e faible et ,c ette impression sera diffi,c ile à effacer. J.

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Le rôle de l'éGole popula ire dans l'Etai' (Su ite et fin) Souvenons-nous des véritables origines de notre 'es,prit et de notre nationaUté, des élém'ents de noh~e unité historique: ,ce qui a fait la Suisse ,ce ,n 'est pas une oonception politique, c'·est l,a lllOntagne; elle fut le creuset où s'amalganlèrent les élémentq, .consti~utifs ,de notre nationalité, ,eUe ·est Ile magnifique piédestal de notre édifiüe naHonal, 'e lle reste le gTand aliment de nos virilités . C'est l'existence pastorale qui a fait 1a SU1S's'e et loes Sui''3-~ Sp.s, et la Suisse delneurera la vraie Suisse dans la rn-eSt re où elle Te~tera un pays de pâtres et de paysans. Le pâtre d'Alppenzell et l'·al'm-aÏlili de la Gruyèr:e parlent, .J'un .l'allemand, J'aut! e I·e français (si ce n'est leur patoi~ local très différent), et 'c ependant .J'Alpe en fait des frères : les 111ê'm 'es traditions, le même amour de ;la liberté et de l'ég·a.Jité, le lnême sentim-ent de solidarité s.e l',etrouvent chez 'l'un et chez l'autre. Vou~

le voyez, notre nationalité a des raisons géographiques, S'Ûl1 développelnent, son maintien, et plus nous évoluerons à Il'invers'e des indilcations que le 'Sol n ous donne, p.lU":i nous perdrons notre ra'ison d'exister et de n1>aintenir, au centre de -l'Euro,p e, notr'e petit Etat. Il nous faut donc rechercher quel rôle 'la r égion, la tradition, le culte de l'Art et de la Beauté peuv,e nt jouer d,ans Il 'éducation patriotique. La base que nous donnerons à ·cet ens,eignem-e nt esthétique ne p·eut être que la tradition e t nous ne trouverons la tradition que dans ;1a région. Il ne -s 'agit pas pour un pays, a dit Mr André Bellessorf, de .rendre un s'On unique, mai~ une ample harnlonie de .sons! Il est donc stupide de vouloir 's éparer la nation patri.e d e la nation c.anton, :a l ors qu'·en Suisse, la seconde ·conditionne la première! Li.eu natal, petite -p atrie, grande patrie, voilà le~- rn-arches d'un s eul escaJi.er qui nous conduit vers le devoir, ve.rs le dévourem,ent, le .sa'crifi.ce ,e t J'amour. Ces patries concentriques et naturelles ne se nuisent pas les unes auxautrer~, eUes ont pour ,chaque -c itoyen trois t'ermes : le clocher, le canton, ,l,a nation. « L'esprit de clÛ'cher, a très bien dit Ml' Henri Lavedan, ,e st l'é-c ole prÎ'maire du patriotisme».

elle ,leur doit sa nais.sance,

Un vieux proverbe persan dit: L'amour entre dans le cœur par les yeux; il ,e n est de même pour 'l 'amour de la Patrie. C'est pourquoi il est urgent de reprendre -c ontact avelc il'art national. ~ous -devons nous tourner vers lello enfants de nos écoles et leur dire: GaJ'ld,e z-vous d'abîmer l'héritage que vous ont légué vos pa~ rents. Un trésrOr est ·caché dedans .


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. Nous n',e n Sla Vo.lllS pas r.e.nd];oit~ ou p lutôt nou s, Hf;: lie ,s avon..§.. . pa's ~exaJdeinent~ oar i'l ·est · répandu 'Parto ut, il 'se ·èache sou s Le.'> ·'7iëi.liles 'p ierr-es de no.s rempart ~, .soru' ~ ,l es parois de 'mélèze noip~,i de n os 'chalets, il se 'ca.che le long des l'i va ges de nos l a"cs daf~~ .-\»05' b ois,' d ans- n os p laines,· au SOn1ll11et- .de n os 'll10nt gne~, al!l .fond 'de ' nos v!aHées , ,derrièr e l'hum b'le e h apelle qu' 0l11ibra.gel.~ ·t de .gr ands aTib r es, derr ière I]'andenne 11131S011 de .n os cit'.s 'P0ïg~,­ i!'e uses, d ans nns hôtels d e v·i l1e, .d ans n Ü's- ég'lti's es, tj,t est partmr~ ,:PlI qilelque . d l0se de Siliss'e ës t en COl'e debout; c~ .:tTésor ,c' ~· t l'esp r it s uisse aux yingt-deux re~l' e V~ , celui auqu el n ou s è1e VOl)~ d"'êh',e ,ce que nous SOl1nnes, celui 'a u quel n01-1S devons nos mœub' et 110S fOlies vertus , l 'L 'écoile n Ta p'as .pu lutiei' 'collltre 'l.a inent,a lité cOUI:.ante, ' m' ai ~ di's ons -l e hautem:ent, d .l e de111,e'llre enCOl'e l'endroit le 'l1lOin:s 10011' taniiné par eH'e . Ceux ' ,q ui 'den'landent à l"en sei.,gnement · _p ubli1c ('û'or'ganÏ:s,e r .1a 'cu:ltul'e du -patriotisllle lui Tendent dru ' Te'St'~ lW 'hO!Jn mag,e. SeuJe l'éco-lc ·p eut effi'ca,cenl:ent a'coolu-p'li r cette œ uv. re " soc.ia:le ·et politique. . "'L 'école est au ' lS'e~' vite du p a y't; ,à eUe de fa ir e corill;prendre : ~I 1'enfanf 'qU'i1 'e st là 1a fois un individ l et un ·c itoyen et que le,', 'idroih de .J'un sont limités p a r ,les devop,'s de l"aru.h~e ,et par 'le "droits ' de la patrie. Il est beaucoUlp p lus d ifficile d 'exalter ~lH " anthousiasm'e 'e ffk ace dans une démocratie qui l"especte la pep. s ée individueHe qu e dans u ne ·d i,datw'e quj ·e mpêche to ut~, op p.plS.ition; toutef ois iil faut qru'til y .a it une s olie de front unique dB.-· -éduoateurs, parents , et luaîtref;jo, p our l'am,e ner J' amour du solI ' nata1, de ·s es traditioil1'~ , de s es institution s -SUT lill p ,la.n assez élJ~ ­ ,vé .où t out -ce -q ui divis-e 'les 'citoyens ne -p our-ra-it attei ndr,e. M'oÜ!<;i'e ur le , ,p l"ofesseur Dévau d dans ,sOln livre intitulé «: A ': ,p rop os d e la moti~n vVettstein » dit : « Que récole insiste ·do ~tc · " i) S Ul' l'oh1lig,a tion 'm1oTa.l,e et ,s ociale d u travail p our tout hOlI1I1:1t:: ': .~ ,le que'l t r ay.ail n ' est p as néceS's ai~em ent 'l11-anruel " ni lUlc ratl\f: l'action p olitique, il 'c onvient qu'on s oit irréprochable dans -sa' 'profession , pui,~ d'exer cer cette profes,s i'Ü'll ,a v ec Icon slc-ien ce ' 'é q' partant, 3) là né oes's ité patrioü ql1e d 'alch eluiner l,es jeunes gen ' . vers un a p'PtentÏ's:sage' sérieux et ,con~pl,et. A v,a nt de s.o"nger à ,faction politique, H con vient qu'on soit irréprochable dan~ 'Sa , vie p el'5<onnelle et d ans sa vie 'p rorfessionnel'le. Alors ,s euJenl,e nt on 'p eut p r é:t endre ünp oser aux auh~es ses p ropr es o.pin ions ·sur ' le bien oCo.mmU:ll. Nous an"Îvon lS lau x conclusions suiv-ant es : Notre école, dans '<;'Ü n ensemble n 'a pas dénlér ité ; t outefois ,.Sri ~l'e v,e ut r em plir sa tâche essentielle qui est de fOrluel' d~ ' hom mes et d es femm'es pour l a sO-ciété d e denlain , :i1 ,e st nécès saire :

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'q u"elle garde un contact étroit avec la vie et avec J.a famine " qu',elle rompe avec l' e ~ t-e ndances trop inte-I!J ectuetles pour s'orien: !ter neUem'e nt ver s la vi'e politique; q u ',e lle Tenonce, aux divers degrés, à penser que la vraie dépend de l',a ecumu'l.ation des ,c onnaissances non digé;n'ées;

.cultUl~e

qu'e-lil'e s'attache ·a vec ,p lus d·e vi'g ueur que ja'm.ais, avec méet décision, à former des caractère~, oe qui veut dire d~s :mdlVldus doués d'une volonté exel'oée au service des principes de vie fer.m,e~ et généreux; ~ho~~

qu'·elle imprègne, sans se lasser, son activité tout entière ,d 'un idéal élevé; qu'elle prépare des citoyens 'p ourvus de ce sens dvique . -solide et 'c ons'c ient qui leur permeUra à l'nocasion de sacrifier un intérêt personnel et i.m,m édiat pou~ sauvega:r:de; l'intérêt généra let lointain, J'intérêt de la nation; par l'éducation patrjo'tique qu'elle forme toujours mieux des citoyens qui ne seront p as les homlmes d'une ,elass-e, mai~ les homlnes d'un pays, L'Ecole, qu'elle soit publique ou privé·e, ne pourl'a vivre -si elle ne tire d'elle-,m ême et des forces spirituelles qu'eHe-m.ê me ~élabore, le 'Principe de son propre dévelo-ppem·ent. Les lois et le" règlements 'ne créent pas l'école; le maître ne confondra pas l 'offidalité avec la vérité et le droit en usage avec l'équité. Napoléon 1er a dit: « L'empire de la loi finit où cÛ'mmence 'c elui d é la ·c onsdence»; l'école doit avoir ,c onsdence de sa p 'r opre ,f jnalité. Les m aîtres doivent êtr e consdents de cette finalité , et : le p roblè,m e de la formation .des membres de l'enseignelnent '. à tous les degrés e~t d'une importance capitale; ce n'est pas l'Etat qui peut donner la solution de ce problème mais il doit la repdre possible comme aboutissement naturel du mouv-em,~nt ~spontané de la culture nationale, JaIllais, co-mme eUe re.st en . l'c e müment, cette culture n'a été aussi sensible aux besoins supérieurs de l'esprit, besoins non seulem,e nt esthétiques et abstra.i. lteement intelIectuels mais aussi, éthiques et religieux ,c ar il se, :rait ab",ul'de de concevoir une école s,a ns un ,c ontenu éthique 'et religieux. L'école n ' est pas la form-e et l'instrum·el1't de l'élévation de l'esprit, elle est ,c ette élévation même; elle est 'la forma tion d'hÜlmmes et de conscience et il ne peut exister de conscience ay ant une forme indifférente à son propre contenu, à' sa p ropr,e foi. La foi, quelle qu'elle soit, est toujours ",acrée et il f aut qu'il y ait une foi. Et 'l'école suisse que l'Eta't , suprême ·conscience du peuple suisse, doit maintenir avec austérité dans ses -de~seins et ave'c une idée stride de son devoir doit être une ·' é,c ole humaine par sa foi universelle mais elle dal,t être aussi et :toujours une éoole suiss,e par sa foi nationale.


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. Educateurs, nous. voulons être deS' patriotes à la hauteur denotre là'c he et nous saurons donner au pays aim'é des citoye.n s et des citoyennes dans l'acception la plus ,é levée de 'c e terme. ' L'Ecole au service du pays et de la civilisation

Conclusions : 1. ,L 'Ecol,e doit S'ffi'vir la 'c ivilis'a tion eUe lUal'quera la ,pr<éodonlinance de l'ordre lTI'OTal. 2. Le Inonde évolue 'Sur le p:lan ,collectiviste, nous rejeton ... le colJ.ectivislm e athée et lnatérialiste. 3. Il .faut dnter la j-eunesse d'un idéal ,s odal, d'une foi ardente qui la ,c onduisent au but à ,s·ervir. 4 . Vu l'im,p o'r tance de notre mission, nous dev.ons intérel:>sel' le pub:lic .par tous 'les llloyens possibles à rEcole et amener une :Ineilleure ,collaboration entre l'E,cole ,et ,la falTIiUe. Notre pO'sirtion n',en sera que fortifiée ,et notte prestige ,accru. 5. Notre école, dans son ensenlhle, n'a .pa1:i démérité ; toutefois si eUe veut l~elnp.lir sa tâche essentieHe qui est d e fomTIer des hünlmes et des ferI1'lues .pour la S'Û'ciété d,-' denlain, ,e lle doit cons,e l'ver un conrtactétroit avec l,a vie 'e t la fmuill e, fmnl'e r des ,caractèr·es bien trempé,.,. apte .. à servir de nOlb les causes; insister sur: a) ~'oblj.gation nlorale et sociale du travaH pour tous (.pa. ' nécessairement ll.nanuel et lucratif ; b) l'orientation 'professione:lle bien ,c om.p ris . apprentissagf' sérieux, cOolupétence dans la ipro.fession, ·em'aciner l'enfant à la terre, enraye}' l'exode vers les viLles; c) l'i~n'Portance de l'éducation physique (appui spécial ok l'Etat, vu la ·dégénéreSocence de la race , 'l11aîbres spédaux) ;. d) l'éducation intellecrtueUe « intelligente », avec l'ésulta ~' « tête bien faite» iplutôt que « tête bien pleine»; jugeùllent aiguisé et sincère, droiture, dair bon sens, indépendance maoTquée .de personnalité; e) l'éducartion 'inorale en appuyant Sur .le rôle de la failnille, la ,c ollaboration entre école et fafJ.niUe (journal ù 'créer ou à développer, ex. : jouTnal des parents qui servirai,t de trait d'union), l'attachement là un idéal plutôt qu'à odes ambitions, l'abandon ,du ma't érialislue pour l s'p kitualis'l ue, le développement des qualités du 'c œur: canlaraoderie, solidarité, discipline; f) l'étude du folklore, élément de l'éducation ,p atriotique qui s'aodTes's e à l'âme, au cœur, à la cons'cience, qui provoque ,l e sa,c rifice et l'impose, alllOUIl' du docher et .de la terre ancestrale.. Nous repoussons le ·,cOslTIopolitis'l11e et vouions stimuler un amour une foi une nlylStique : l.'aill101.H' 'de la Patrie'

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g) il 'éduc·ation rel:Lgieuse renouvelée et seneU1:ie par la fa.nlille et l'école s'Üus 1e 'c ontrôle de l'Eglis·e. L'E'coIe ainsi ,conçue 's era au s·ervice du Pays' c'est à el:le (le d'aire. comprendre à l'enfant qu'il ,e,s t à la fois ~ne personne et . un ,c Itoyen ,e t que .les droits de 'l'un sont :li'lnités par les deVOIrS -de l'autre let par ,l es dl~oits de .la Patrie. Les éducateurs: Il?arents_ et luaîtres fOTmeront un front unique pour l'a'm enel' l 'amour du sol natal, ode s'es traditions, de ·ses institutions sur un plan assez ,é levé pour sauvegarder l'intérêt o'énéral et lointain: J'intérêt de la nation; on aura ainsi des ,~itoY'ens' qui ne :eront pas les h0l111mes d'une c,]ass,e mais.Je.s ho'm m,e,<y d'un ,p ays. A . Schulé. .

LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LES FLEURS JOLIES


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1. RECITATION

Le cerisier

Mon beau cerisieT, Jaloux du Tosier, A 'paJ'lé ses branches De fI'e urs toutes hlanches.

Au l?1U\~ .Jég,er vent Qui p!ls,s e 'e n 'c hantant, Un pétale vole De cita'q ue cOiVoHe.

Et l'on üroirait vo1'r, Surtout 'vers Ile .S'àir" Une immense gerbe Qui j.aillit, sUlpel1be.

Et tout douoe ment , En -batifolant, Se fovme un ,cortège; On dirait qu'il neige!

Annaik Le Léard. Le liseron

Le 'liseron est un ,calilc'e Qui ·s·e balance à fileur de sol; L '·é phéInère y sUSipend son vol, Et la cocdnéfe IS'y glisse. Le champignon rugueux et }.iss'€, P,arfoi.s lui S'ert de par.asol; Le liseron est un ·caJi,ce Qui se balance à fleur de ·soJ. Or, quand l.e.5 ohamps 's'Ont au su:pplic.e, BIÙlé:s paT un deI eSip!l.gnol, H tend toujours son petit bol Afin que l'averse l'emplisse; ILe liseron est un ,c Mke. M. Rollinat. L'enfant et les fleurs

1

Un jeune enfant dans un parten"e, Avide de 'cueiUir des neurs, Dit lID lui-mê'm ie : « Il m·e faut satisfaiTe, Tout 'm'offre ici miHe douceUJrs. » Voyant une rOis·e vevmeiUe, Il voulut d'abord s',en saisir; Mail ill ne vit point une abeiUe, .Dont l'ai,guiUon lui fit sentir Qu'ill achetait trop ,cher un frivole plaisir. Le sage, avant d'agir, réfléchit, ex,a m,ine; Car la plus belle fil eur s'Ouvent ,ca'c he une épine. L.e ,Bailly. Les genêts

Les genêts, doucem·ent ba'lancés par la brise, Sur les vast-es plateaux, font une houle d'or; Et tandis que le pâtre à 'leur ombve s'·e ndort, Son troupeau va broutant .cette fileur ·qui J.e grise,

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Gette fleur ,toute d' 0'1', de lumièfie ·et ode soie , En papil'1oIl's posée au bout .des ·b rins 'lnenus, E-t dont les lourds Ip :ùfums .s emblent être v.enus De 'la plage .lointaine où le soleil Ste noie ... 'rIo ! ·Certes, j'aÏl lle l·es rplr és' où d1!antel1tt les .gl'illons: Et la vigrn·e pendue au flanc d~ la ,oolline, Et lJ.es lo hanlp's ·de bleuets 's ur 'q ui .~e bLé .s ·.incline . C0ll1l1ne .sur .des yeux b'l eus tO'lubent Ides ,ch eveux blol~~·.S. Mats je préfère aux pl~és fleuris, aux grasises 'p,l,ai~\es. Aux ,c oteàux où la vigne éternd ·ses Ip an'1pr,es v'e rts, : J, Les sauvages sommets de g,e nêts 'l'0COuv'erts, 1 .. Qui .font au vent d'été de ''Yi fau!ves haleines. François F obié . II. VOCABULAIRE

La

Des flew's : ros'e, la vioLette, ta pensée, 'l a tulip e, la mal'-· guerite, l'anémone, 'le ·m u.guet, le 'co'q ueHcot, le b net, 'Je dablil<l, un 'ohrysan1Jhème, um Hs, etc. ; un bouqu·et, une gerbe, une .guirlande, un jardinier, un hortlcuHeuT, un .f leuriste, ~'a f1üTaison' un mals,sH, une s'erre, un pot. .L a f<l'e ui (mots -de la f.aomïlle de fl.eur.s tà faÏlre trouv er) . Les parties ,de la fleur: ,c alice, cOiT'oUe, étamine, pistill ,. O'vaire ~. anthère; poU,e n; 1e SUiC des fleur.s. Un j31~din ,b ien ,cultivé ; un parterre f leul'Î; une fleur >écar,late! les 'c orou'es l'osées, [bla11!ches, une tonnelle fletllrÎte; Il"air ,elubalun-é. l)a,Tfumé. Le jal din ,s:e pa,ir :e, Ile:s bouI"geon!? éclatent, Ile~ pétales :POhl tent, Se défrip.e nt, les fleurs s'épan'Ouissent, .embaument, se fanent; l'hortÎlculteul' :sème les graines, Tepi<jue l es plants, 'les boutures·. Les 'aTbr·e.s ,f leurissaient; cette viUe IH arissait, était flori,sla nte. III. ORTHOGRAPHE

a) PrépaIiation: S'en !l~éférer au numéro 1. Au mois de mars Au 'luoil~ de 111ar5, il y a une petite fée oC:lIohée dan ,:; chaqu,e' bour.geoil1 : ·eUe .aide chaque d:'eu111e, ohaque fIl'e ulr à GJ'Î'en se .f or mer; ·eUe dessine les fines nervures; ,eUe ·colore, e1/le astiquE' les l)étales; ell e leur ,dorm·e un duV'et tendr e 'COlTIil1.1.e ta 'Peau .(l'lin bébé. Aus'si, lŒsque Il e so1eH s'élal1loe dans Il'e (ciel , toutelS> les Ipetit.es, fées qui ont terminé leur bes'Ogne sautent y,eT:,,; lui. Au printemps

Le p'rintenlpS est l~evenu; les buissolliS! :se tOO'uvrent de fleur'€'ttes blan ches; ,s ur les branches des aa.o/l)1~es appara'i s.s ent 'Ies


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.p 'elnièl'es. feuiUe.s. Les pêchers ·e t les pOlnmiers f leurissent 'le ·l ong des s·en tiers , les prhnevères ont rem.pl'a,cé · le.:.i viol ettes . Les fleurs

L'ean vibl1ait COll ure 1.a -lUJllière d'un Weu plus fra·i · -et plus sensible encor-e que 1a -c oupole du fil'lnament. Et pourtant les fl.e u'l's s'épo.nouissaien1, des .rose:; pourpres et blanches en Inalss ifs, eJIl :planes-bandes, des rose:; 'l'oses, des roses feu, berçant leur Olnbre SlU' Jes 11lU!l'S, mêlée·s ft la -v ign-e vierge où les abej'lles bou donnaient . Des gél'-anium.s, des -c apudnes Hal11haient SlU le l11.urtjn dIe 1a terrasls·e. Des pivoines s'ur l·es p-elous'es inc1ino.ient leurs Ic oro'lles trotp ,lour des; de - bOTdu.res d'iris naÎns ·coulaient ,e n ruiss'eJ.et.s mauves; des p ieds d 'a lüuette tremblaient le long de leurs h ampes f in.es. L'air chantait, animé dans sa profondeur d' une ~-ent'e vihralion IDu sica:l e qui .proven a it p eut- être des nlÎl'lions d'ailes emport ées dal1l'3i I.e vent, caoh ées clans l'herbe ,d es guél'ets, nlais qui n' était peu t -êtr e .kfue la chan son d e l'air lui-lnême sous la ·caresse retrouvée du ,p l'intell1.ps. M . Gene v ois. Un jardin fleuri

En .entran t dans ce rusbique jal~d inet , on a vait -l es y eux en f ête. SlN' le fond vert des albr ecs , l es notes hlanches-, ro ses et violettes d 'un épais m ,a s-s if .de reines-mar guerItes é c1a t aient CO'l1une une musiqu-e joyeuse; à côté, des géraniull1.S faisai.ent flamber kur ,couleur d'un r.ong'e feu ,e t de grands. fuchsias Ila nç-aient au loin 'COlnlne des fusées leurs bran-che:s fl.exih1es d'où retolllbait u ne pluie de dÜlchettes -e nlpourprées. A.. T heuriet. F leurs des champs

'ÜatheTjne cueille des bleuets, des .c oquelicots, des coucous et fl'es boutono:, d'or. EUe ·cueiHe aussi de -c es joUes fleurs viol'e ttes qui croissent au bOld des blés ,e t qu 'on nonuue des miroirs dt' vertus. Catherine aime 1es fleurs. EUe les ,c hoisit, les assell1ùle; plu~ les couleurs sont vives, plus elle les trouve ,algl·éable3. Les coquelicots, voilà oe que préfère Catherine. M.ais l.eur pourrpl' déjà se f-ane ·et la hris.e légère effeuille ,dans -J-es niains de l'enfant leur .corone étincelante. A. France. Le parterre au moment de la floraison

Aux ppenüers jours de juin, le parterre nous .offrait sa ride -corones et de parfUlTIs. L.es. œiUets des hOl'dures ·embaumaient; les violettes et ,l es pensées des oOl~beHle3 ll1êlaient à .J-e ur parfum une odeur Iplus douce et plus -dis,crète. Dans une plate-bande, des. géraniulns rutilaient -e t les -dahlias fOIJ.'1naient une allée imposante -e t fleurie: H y -e n avait de j.aunes, de pourpres, de multi-colores, avec des 'P-é tales adl'oH.ement ohirffonnés ,e t des nuanoes .de tons dégradés du plus heureux ,effet.'

Pl'emières fleurs "1. Reg'arde 1 ü n 'est pas poS'siihle que le soleil favo rise, au ..

.tant que le nôtre, 'les autres jardins 1.. . Les lila s surtout, vois C'0 111me ils g-r:andiss,e nt !. .. Et ,les violle ttes elles--n1.êm·es , écloses par magie dans J'herbe, cette nui1, les reconnais-tu? Tu te Ipenches, ·et 'co-mUlle moi, tu t'étonnes; ne sont-elles pas, 'c e .printemps --ci, plus bleues ? .. , 2. Porte à tes narines le parfum invari'a'ble de ,ces violette'" changeantes ... En le respirant je TevÛ'is 'lill-e enfant prisonnière, Je jour, dans une école, ,et qui échangeait des jouets, des images. cont:r.e ·l.es premiers boutons de~ fl-e urs tp'r intanières. Les fleurs

Un peu de p 'l uie, un peu de soleil, -l'ardeur ,chaude du printemps gonnant la terre: il n'en a pas faHu davantage vrailnent pour que 'les fleurs s'épanouissent partout, faisant aux champs et aux -c hemins une robe mu.ltlcoloire . Il n'en ·a pas fallu davantage pour mettre de~ bouquets à portée de tes petcit,es mains, mon -e nfant, ,et pOUT faire ta joie. Tu les ,cueiHes à poignées, avec des tiges trop courtes, et triŒlllphante tu lue l·es a.pp0Ttes toutles meurtries, chaudes encore ·de l'étreinte vigoureuse de tes doigts. Il faut Is avo'Ïr cueilir -les. fleurs sans pour .cela ,l eur Ï1npos'e r une souffranoe inutile. Ne déoapite 'PO~l1t les tig-es, n'a-l 'rache pas la plante, gal'de-toi de .dé~ruir,e les houtons qui ne sont pas oencore entI"ouV'erts ... Hélas 1 ües ,cora-Noes éorasées que tu jettes -a u 'c reux de ma r obe, Ices ·corolles vont mour1r, vo·i s-tu bien ... b) Ex'e l,CÎlces d'appl1cation : S'-en réfél'er au numéro 1 . l

IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - l,a r édaction

1. Formez ·des iphrases avec 'lIe s nl'ots du vÛ'cabulaü'e. 2. Conjuiguez dans .des phrases les verbes du vocabulaire. 3. En un paragracphe, décrivoez la camp.agne .en fleu rs. 4. La Tédact'Îon: 1. LOI'S d 'une .course d'éco'}e, des e-n fant. cueiUent des fleurs puis les- j'Cttent bi'Cntôt :sur lia il'oute ; 11e ll1aître leur fa·i t une leçon. Raçontez toute la scène. II. Votr'e ami "est lnala.de, vous lui faites une "jsit'e ell vou~ lui apportez des Heurs; racontez. III. Si vous avi,ez un petit jar din d'agrément, qu eUes Heurs y tplanteriez-vous et où les. disrpos·eriez-vous ?

~.hes's ,e

Distinguons les parties d'une fleur 1. Voici un " beau rameau d'églantier

J'ai .coupé ce Tan1eacu d'églantier dans la d airièr,e du bois, obs€JrV'Ons-le. Coulle ur veTt 'Clair, ·attention aux épines! Détachons-en une . .Reg~n-dez,. ene est lar ge à · sa bas'e, pointue -e t recourbée à l"extrémité, -desls.inons-hL COTInais,s ez-vous td'la<utJ~es ar-


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JJ LI;stes q ui ont des épines seInblah les (r once, rosier, ' ruhin ier ).' i! PO;UTqllOi y 'a-t- ~l 'ces épines ? Inoyens de défen s'f' 'Icontre les bêt e.s 1 11 rt>ivores . ' Ob'3'erVODs '1es feuiltles o'Vailes, dent ées, u ne qu eue pOlrte tTO,j S , p~ütes feu illes , dessinons -Ie.s . 1 ;

n. Observons la fleur 1 Les parties qui tomben t. - Observons (rabO l~~ u n bo u.tou l dOlllire-r à chaqu e élève un b out{)n à ,obs·erver) , .s a hg'e est .lIsse et .ne p orte p airs< d'épin e. FOirme a1longée d u ,b outon, ,cou}eur verte, ~ ù l extrén"lHé i l y a !Cin q petites pointes . Voirci des bou tOill.S plus dévelop.p és, regardez 'COffilne l'enveloppe -vel t'e s'est ouverte. Corup-ons un ,b oulon en deu x' Ir egardou ,5 et dessinorns 1,es feuiUes ']"O''3,es,. pliées, se re cÛ'UJvrant Ires unes 'l,es .autres. D'a n s ]e bouton ,dort l a fleur . Mais v010i une Heur épanouie. Sentez-la, eUe a UIW 'O deur ' agréaJJ1e. Regal dons 'le dess ous de la fleu.r. Ii y a l,à des lam·eUes e1ies, ''3'e mhl,ab'l es à c-e:Hes que n ous avons vues tout rà l'h eure .Hl boutü1ll . Ce sont les sépales . Co'mrptons-'l e1 s sl],r plusieu rs Heurs, j] y .en .a cin q. ,Ces sépra les fo rn"lent donc 'l 'enveloppe du bouton t i1s 'c;'ou v r,ent lorsque 'l a f leur s' épanouit. Au-dessus d es sépatles j j ~ a !Cinq .feuilles ln~llices r ose s, rouges, dé~~cabes, l~.s pé~ales . Oh s'e-rvons bIen et dessInons : ·sa f or nl·e , '~,es te Intes (pOInt rd atta - , ch e veTd âltre, Tose de plus .en phll~ vif en aUant v,e rs \t e bo:rd) . Détac-ho ns les péta~e'S et les sélpal,es . Nous voyons .dle U O lllbJ'~ eu ses p 'e tites tig1eg pOTtant à leu r . bout une peti'L; bo~,e j.aun~ . Ce sont l es étamines . E nlevons déli,c atmuent .un e et,aol1une, odes51n o n\c;-~ a et écras ons Ile sachet jraunâtre pour ,eh 'f a irre S01iil'le , pollen jaune. . . , . 2. Les pal'ties qui l'estent. - Y;O'l'CI une fleur fanee depUl~ q nelques jours. ,Les pétal'es sont t01:nlbés, se lfI8'croq~,evillent .et d iminuent les ,é tamines sont ·sèche.1Y et tombent, mms . qu'esrt;- Ioe qui re's te Au Icentre -de la fleur, ,a u 1l11i'lieu· des étamines, il y a , !l~ p istil termi né à sa hase prar un J.~ enf.lelll'ent, l'D'vair e. Coul?o.ns-le en son milieu. Il y .a de lP'e tites graInes blallJches . Et 'VOIICI de" fleurs ·m o·r tes qui sont ,d evenues des fruits. Ces fruits, ,contenant d es graines. S'ont verb'3' et durs d'ahord, puis j'ls ,deviennent !rouge s .et mous. . Les oiseaux s'Ont atti.vés pair cette Ibenec ouleur l'oU!gle et se rttgalent du fruit ,c harnu. Observons les graines. EUes :'3ont dures. ,-ct .poilues. Enes s'Ont ~:bnsi rprotég.~s, ,m,~m,e dr~n~ l'esto~'ac de l"OIseau. Enes sortent lntactes- de Ilntestm de 10lsea-u, germent cl ~~e développent. III. La fleur donne le fruit :. ,,' Résumons bi'e n : la bel.le fleur odorante de l'ég1antoine se. fane, llleurt et fait pJalc e ,a u fruit. LorSique v'o us s'e rez p'lus grand.s, o~ vous eXIPiÏ,qUe.Iia .e n d-étail le rôle de chacune des .parties, de là r

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fleuT. Chaque rpartie a s a f ol1tcHon à Te·mpliT. NoUis· s avons . déjà que les 'S'épales du :cali.ce tiennent et protègent les ,b ourgeons ,et l a neur. Les .pétaJ'es, par l<eur pa:r fulu et leur b eauté, ,attÏl'ICnt les in ~ectes. Les -étaluines aussi s-ont néces.saires ,à la formation du f ruit. Et 10rsque toutes ·ces 'p arti.es-là ont 'l'elupli leur foncti on . eHes devi,e nnent -dés'Ü:l'llnai,s inutiles, ,s e fanent et lueUT,e nt. Le renf'leJlllent, ,q ue nous> avons trouvé au 'centre de la fl euL ,g rolSsit, ·grandit ,e t devient l,e fruit. La pam'Iue que vous cr oquez à ben,e·s d,e ntsest d Ollic une rpa r :tie ode la fleur du pommier, et 'c ',e st une fI.e'U1r du .p ê'c her ,qui fond d ans votre bouche quand vous TIlangez une 'pêche savoureuse. I V. Voici d'autres fleurs. Cherchons les parties qui restent, . les parties qui tombent Di!s séquer des anémones, des bvutons d ' OT, des fleurs .ct arh r,e~ fruitiers, des fleurs de ja,r dins. Collez les différ,enves parties SUT deux [ 'e'uilles dils tinctes (pa rtÎte.s ,r estantes, !parties tonlbant.es).

ma

Patrie

L 'Ia rti'ste chaTlgèe d e 1'il'lustratÏ-on de l 'Ecole prilnaire nous ,,:1. -e nvoyé 'l es ligne.s suivantes ·expliquant le sens à donner à son dessin. Noms les ,a vons Teçues trop taTd :pour les faire figu!l.'-et" à 1eur vraie plaree. Réd. « MA PATRIE » : loes troi's 'm·üix .... La blanche, à peine indiquée qui, rayonne'm ,e nt de- l ·esprit de Jiberté sur nos montagn,e s pures, est 'l e syIilbole de d'union d ans l'égalité et la force, ,c haque ,c haînon un li-en de u1êm,e va leur; d 'un ·se rment de fidélité aussi, la rdent ,Co.mlne 1 f eu qu i· flambe haut ·et dair dans Ja nuit du l ,eT août. Ma.'flquée ,a ux initiales du Christ, signe de viretoir·e ,et de paix . 'ceBe de bois qui est au delà du deI, .s outÎtent la .croix fédérale ,et proj-ette à ,son pi,e d une omhre ,c ourte, 'ceHe .de midi,' lllO'll1:ent d e' la plus grande intensité ,l uinineuse, .qui s'étend 1üin SUT la terre : l a ·croix rouge, réip'Hrque et, fil'l,e des deux croix ,e nlacées, s ymbole d' un geslte d'accueil, d 'aide, -de prü1!ecüoiIl ... MA PA TRIE : un 'p ont '5JO'l ide jeté 'haTd'ÏInent 'e ntre .les p eu;ples ... MA PA TRIE: un sol v'i,e rge, 'lill pay sa.ge sÎlnpl,e et -clair. ,berceau -de ,c ette s'Oull"'c e de vie, -de >Civilisation qu 'e st un fletlN généreux ... R. ", . ETUDES PEDAGOGIQUES :::) L'Annuaire de .l'Instruction ;publique, qui porte depuis quell.q~ .années le titre de EtudèS pédagogiques est touj ours' biÈm accueil.li. ~e toutes Iles -personnes qu'intéressent les questLûus d'ensei.gnement


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et d'éduoation à t!',oodre .du j.our. Ftdè1e au programme que cette publication s'est proposé dès sa ,création, ile 43e volume, qui vient de paraî.tre, laJppor.te des études pédagogiques, {psY'chologiques et didactiques ,et des ~pe["çus de (por.tée administrat.ive et sociale conceTnant l'éducation de la }eunesse. La première partie est réseryée à ·l 'examen ,de diveirs probilèmes essentiels. Deux ,s ont d'ordre généTlal, « E.ducation et instruction », où 1\11. Louis Meylan montre ,c ombien l'éüÛl~e, sans négiliger les techniques, doit s'orienter plus que jam,ais vers la formation du caractère de Il'ado.l escent, et « Education personnatliste », dans laquelle 1\11. Isa.ac Dayer" recteur du Collèg.e de Saint-Maurice, insiste sur J'il.nportance du développement ·~irituel et moral à une époque, où triomphe le matédaHsrne dans tous les ,s eoteurs de la lConna1ssance et de 1 'aiCtivité. L'étude suivante, signée [par M. Gr1bling de Sio~, aboTlde, le lPl'oblème déUcat de t!'éduCtation ,s exueJle et m.et l'instituteur en face des tàches qu'el1 le ilui 1n1jpose, pour .c onc.Jure à l a né,cessité d'une discipline de 'La .chasteté. Puts M. Moine, directeur de l'Inst'ruction publique du ,oanton de Berne, eXtpose dans « Dirames d'adolescents » un ,c ertain nomhre de cas de délinquance et signale l es progrès de la Il égislation ,concernant le jugement et lI a ·r ééducation des mineurs. Suivent deux étudoo, l'une je M . Georges Panchaud, IS ur l'enseignement de Il 'histoire, :l 'autre sur Icelui de ,l 'orthographe, de lVI. Robert Dottrens, un ar,tiocle de M. Pierre Chessex sur l'éducation des adultes et les form,e s qu'elle vient de prendre par 1a oréation des universités Ip op uLaire s, enfin un rapport de M . Jean D elor SUl!' Il 'éducation musicale à l'école primaire genevoise. L es autres ·p arties .de l' ouvrage sont, comme de coutume, réservées à la Conférence romande .des Chefs de Dé.p.artemenûs de l'Instruc.tion .publique, aux .chroniques scolaires et à l'ana/l yse d'une douzaine .d'o,u vrages de péd:agJgie et de psychologie, :;') ETUDES PEDAGOGIQUES 1952, Anm1a.iIle de .l'Instrudion publique ·en Suisse, publié sous ,le.s aUStpices des Chefs des Départements, par L. Jaocard. - Un vohhllle de 144 (p ages, 15x22,5 broché. . Fil". 6.50. L ibrairie Payot, Lausanne.

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B!BlIOGRAPHIE Les ouvrag'es sig'nalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement 'e n prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. 1. GEOGRAPHIE GEOGRAPHIE

VOYAGES - ALPINISME JR.lEISEN ALPINISMUS

BAUD, l\1a!'lce.l le. Egypte. Paris, Héltchette, 19,5 0; 8°, XLII + 713 p. ,c artes, plans. (Les Guides bleus. 11.) N 452/11 BLANCHET, E[mile]-R[obert]. Au bout d 'un fil. Seize ascensions - nouvel1es dans les Alpes suisses et françaises. Nouv. éd. Paris, Neuchâtel, V. Attmger, (1950 ) ; 8°, 205 (p. Pil. CA 240 BRUNNER I We1ner. W' andervor~chlage fitr Schulen und .TugendIgrll!ppen . 170 VoTtschiHige für ,e in- zwei- und mehriatige Wanderung'e n in der ganzen S chweiz. Bern, KÜJrrnne>!'ly & Frey, Geogr.éliPh . Vel'll., (1949); 8°, 132 S. Tla.f. TA 10.394 CI-IABOT, Geor,g es. Les v11les . .L\perçu de .g éogr aphie hu.m.aine. Paris, A. Colin, 1948; 8°, 224 p . fig. cartes. (Coll. A. ColLn. Section de ,g éogr. 250 .) N 481/250 CHESSEX, A1beTit. Par monts et vaux. Promenades et eXlcursions. Lausanne, Ed. '« Vie », [1952]; 8°, 181 p. carte. TA 11.382

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n.

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BIOGRAPHIES

FOLKLORE

BIOGRAPHIEN -

VOLKSKUNDE

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(,MONlVIARCHE, Georges,) Pro-vence- Côte d'Azur. Paris, Ha,chette. 1950; 8°, LXXXVII + 624 .p. p.l,a ns, cartes. (Les guides bleus. 12.) . N 452/12' OGRISEK, Doré. 'L es Etats-Unis d'Amérique. ,Paris, Odé, (1950); 80.. 516 p. fig. (Le Monde en ,couleurs. 7.) N 454/7 - . Les provinces de France .. . Paris, Odé, (1950); 8°,517 p. fig. (Le monde en couleurs. 5.) N 454/5 PFEFFER, K. H. Australien. Stuttgart, Franc;kh, (1950); 8°, 160 S . Ta!. Karten, Tab. (Kleine Landerkunden.) TA 11.287

-'~, r ,c h i v u m., :

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HISTOIRE -

GESCHICHTE -

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8 u ste n s t ras s e. Meiringen - Wassen - Goschenen. GadmentaJ.Meiental-Reussta,l, 3. AufI. Bern, Geneœa1direktion der Post-Te,) leg,r aphen- und Tel~honverwaltung, 1948; 8°, 77 S. Taf. Karte . ',' TA 10.3811

~T:iLLION,

Ein}lie-L. et FrançoiSe Sabeau~Jouannet.) Ho.lÎande·: ..: ', . . Paris, Hachette, 1950; 8°; XCVI+3~7 p . cartes, dépl. ;plani '(Les :': ' 'Guides bleus. 9.) N 452/9

VAN :LEiSEN:, " , KÙndig/

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Herb~rt. :

(19Î')'(n ;:.'8°,

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SA 123 ])as Buc h vom Lande Zug. Festgahe Zlur Zuger Zentenarfeier 1952 .

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,;.

N 344/459


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Das Buch iin W-andel der Zeiten. 6. ~: Auiil. Wiesbaden, F. Steiner, (1951); 8°, 296 S. Abb. TA 11.181

H.

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SCIENCES ECONOM QUES VOLKSWIRTSCHAFT

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35,2 -

r lm und s cha ft sr e ,c h t. Einsiedeln/Koln, Benziger, 1943; 8°,

155 S . (Veroffentlicnung,en der Schweiz.er. Verwlail,tUIlg'skm.'se an der Handels-Hochslc hule St. GalIen. B.d . 1.) TA 11.435 Zen t r a il b il a t t. SichweizerischelS Z' fi1r Staats- und Ge,m einldev.erwaltung. Jg. 26- Zürich, OreLl Füssli, 1925- ; 8U • N 499 IV. SCIENCES -

SCIENCES APPLIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEW ANDTE WISSENSCHAFTEN AUBERT, Ja,cques-F. Papillons d'Eur.o,p e. 2. Nocturnes et sphingides. 111. .de 46 1P1aI1lche-s en ,couJ,eUŒ'iS de Léo-PauJ. e ,t Paul-A[urèle] Robert. Neuchâtel, Paris, Dp'lachaux & Niestlé. (1952); 8°, 239 ,P . pl. fig. (Les Beautés de ,l a Nature.) N 334/6 AUDUBERT, René. L'électrochimie. Paris, P.resses Univ. de France, 1950 ; 8°, 127 !p. Hg. (Que sais-je? 437.) N 344/437 Das B 0 den v e :r Ib ·e s s e r u n g s w "e.s en :der Schweiz.. 1925-1937. - Les t8Jrnlétliorati.ons ,foncières de 'l a Sui.sse ... Bern, Verhandsdruckerei AG ., 1939; 8 u, 147 S . T.af. Abb. TA 11.251/2 CARLES, Jules. Géographie .botanique . Etude de ' .la végétation. Paris, Presses Univ. de France, 1948 ; 8°, 126 p. fig, (Que sais-je? 313.) N 344/313 La Ch ,a s s e en Suisse. Genève, R. Kister, (1,95.1); 4u, 2 vo.1. ,pl. fig. TB 1071 Der praktische For s t w i r t .:für .die Schweiz. Jlg . 23Davos etc.,

1888-

N 508

FRANKE, H . Lexikon der Physik. Stuttgarrt, Firanckh, (1.950··19,52); 4 0 , 2 Bde, Tai. Abb. SL GEROUDET, P ,aul. Les [tla'ssel'eau'X et or.dr,es aipparentés. 1 : Du <cou,eou ,aux ,corvidé.s. Neuchâtel, Paris, Delachaux & Niestlé, (1951); 80 , 232 'P . ,f ig. pl, en ,cou,1e·urs. (La vie des oiseaux. 4. - Les Beautés de la Nature,) N 334/4 GRAND, Roger et Ray.mond Delatouche . L'a,gr1cuJture au moyen âg.e, de [La fin de il.'eTnlPire l'omain au XVI,e isdècle. Rads, E. de Boecard, 19.50; 8°, 740 p. (L'AgrtcuIture à travers les âges, t. 3 .) NB 438/3 Mon a t sb d a t te ,r . A1[>wirtschaftliche M' . Zeit's chrlift für Alpwirtschaft und Viehzucht. Jg. 39So.lothurn, J905N 493 FOUQUET, Jea~. L'ér,o sion. Par.is, Presse.s Un1v , de France, 19,51; 8°, 126 p. fig . (Que sais·-je? 491.) N 344/491 RAMSER, E[rnst], A[rnold] Schnyder und E[.dua,r,d] Tanner, Landwirtsohaftliches lVIeliorationswesen ... 2, Au,f l. Bern, Verbandsdruckerei, 1943 ' 8°, 166 S. Taf. Abb. TA 11.247

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