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* 'r. * SCOLARITE Dans le d ern ier numéro du jour n al, Il 'artic1e « Scolal~ité :/ contient un membre de phrase où noUl~ nous somn1~s -m al ex. SI' le texte n'a p a s reproduIt notre pensee. . / prIme: 'a ln d C '1 us Soneant à l'inter vention Giroud ,a u Gr an onsel , no . . g . or tir que le trairtement du per sonnel ensel;~~;~~nt.t::;r:s:::: de .de 1)ZUS être ré chtit , on ne peut envi'sag.er de nouvel1les pers'p ectlves: . . . amais voulu dir e que les lnstltuteurs ont n' N . tOUS t auv~~~i~~~tion qui leur donne satisf'ac:iJion et qu'ils m,aln en an . . Cl. B. ' s'en -c ontentent.
lui explique les devoir,s qu'il n'a pas compri,s. Ainsi, avec un peu de temps et de patien ce, Pierre pourra suivre le progr amme des éCOIlli ers de son âge, Cla r , il ne pense pas rester inactif lorsqu'il sera grand. Un jour, un ami du papa de Jacques, qui était médecin à l'étranger, vint le trouver. Jacques lui parila de son camarade qui éta~t inf-irlm e et lui demanda avec il1lSistance d'aller le voir. Après ,l',a voir vu, iLs formèrent le projet de l'envoyer dans une clinique où il pourra réapprendre à se servir de ses jambes. Les deux amis devront se séparer pendant quelques 'mois, mais soyez sûres que Jacques a vec son grand cœur mettra à profit ce temps pour prier la Vierge toute puis sante d'accorder du moins, 'Si ce n'est pas ,l a guédson, une amélioration dans la santé de son ,c her ami. Anne ChaIlltaJ. Suter, Les Rochers, Sion ( 6ème classe)
COMMENT AIDER LES INFIRMES
Compositions "Pro 1nfirmis
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UN INFIRlVlE Pierr,: - est i nfir,m e. Lorsqu'il était l)etit~ s es Il)ar~ntsf fa;- . . t · ant à l' avenIr de eLlI en an ". sai~nt de b~~~X P:~-ra~,i:n lie~!ralysie infantile s'est abattue MalS ~ne VII' ~une . n' p ' r r e fut entr e la vie et la mort. su~ luI. ~~n~ant ~e~ J ~teS, m~~s s es ja~bes r estèrent iner tes. PUIS la flevI e es· / m , ~ t t P ierre connut Ce fut une r ude epreuve p our ses pal en s, ~ t très inbientôt les accessoires des grands n1alades,' P I.erre es t t qui ne Is ont p as rtres Ylches ne peuven teUigendt, le t ,s es Plu,al! e: sprofesseur à domicile, et les cours par n deman el' pour correspondance le retardent beaucoup. . 1 '. / . . our un garçon entendit parler de PI.erre . et UI ecr~'t Un ~enti.ne 'l ettre lui deman da-n t 'de pOU'VOI! lUI r.el:~I e VIV\ u~~erre ét ait a u comble de lIa j oie et a~te?,dlt sa. VlSI",e av~~ SJ e. d ' patience car, n 'a;Hant pas a J. ecole, l~ , ne voyal une gran e lm d' fants de son âge. Dès la premlere h eure, pa;s beauc~~p , e~1 Il ne pouvait pas en être autrement, car IJl' s symp~t :~e~~ ~nfant de rrrand cœur et se montrait plein acques e al b d M ' 1 heures passerent d'attentions pour 'son camara. e. . aIS es d . le . l d nouveaux amIS pnrent ren ez-vOUS pOUl VIte et. e~ eudx / La maman de Pierre était très contenprochaIn Jour e conge. '1 t ' t 1 lui permettait de vaquer pilu's facl em~n a ses /oc. les ' ournées de P ierre sont blel?- occup~es, ,e ca~ ce a , cupa;tlOns. Des àOI~, . ap~orte des livres et des j eux Instructlfs. ~fre:~~eca:e-a~~ir~ ;~rticiper Pier re à son travail d'écolier et n
Le spectacle de !ta misère de l'infirmité cause toujours un certain malai's e physique. Nous nous sentons coupables, nous les bien-portants -e nvers ces malheureux estropiés. Rebus de la société, ils sont trop souvent relégués parmi les déclassés, confinés dans un univers de mépris, contraints à végéter, ignohlement en attendant la mort qui les délivrera. Diminués physiquement - puisque très souvent ils sont amputés d'un membre, diminués moralement - puisqu'ils sont affigés d'un teI'lrible complexe d'infériorité - les infirmes quém'a ndent non pas seulement une aide matérielle mais quelques encouragements, le réconfort œagréables paroles. Qui ne connaît, en effet, la puissance d'un sourire, l'efficacité d'une charité spontanée? Combien n'a-t-on pas vu d'infirmes reprendre goût à la vie, grâce aux consei.ls d}une âme compatissante. Pour un aff.ligé, il y a mieux parfois qu'une aumône en espèce: c'est le verre plein de larmes de la compassion, l'humble parole d'un cœur aimant. Léon Bloy ne disait-il p3JS : « Ah! n'importe quoi, de n'importe qui, fût-ce d'une bête, quand on est accablé de peine ! » Lonsque nous donnons. faisons-le dans le calice de diamant ' qui est notre cœur. Le Mla ître nous en a promis une récompense inesti.mable. Mais co.mment aider -les infir-m es d'une façon concrète? Partout d'immenses panneaux pubJicitaires annoncent: « Campagne de la cour toü:ie, campagne du sourire, etc. »
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Pourquoi n'organiserait-on pas un vaiste mouvement d' entr' aide en faveur des infirmes ? Ne ser>ait-11 pas plus normal de soulager un frère que de sourire à une gentille demoiselle qui n'en mérite pas tant ou du moins n'en a pas un urg.ent besoin? Et pourquoi Îes sportifs, en pleine pos's ession de leur force, ne céderaient-ils pas une partie des revenus qu'ils tirent de la pratique d'un amusement ? J'irai même plus loin en' préconisant une taxe spéciale prise sur chaque entrée dans un stade! Imaginez la somlm e de plaisir, de consolation a'Însi procurée. Les pal~alJllsés entreverraient la poslsibitlité de se déplacer avec un véhicul,e à nloteur. On pourrait créer des ateliers de réadaptation où les infirmes accomplir/a ient une besogne en rapport avec leur,s aptitudes. J'ai ,e u faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas ,donné à boire; j'étais infirme, vous ne m'avez pal':; soigné. Terrible pirole qui, comme un glas, sonnera aux oreill~s des hommes innooents ou criminels, à qui Dieu semble aVOll' tout donné qui le gardent j'a lousement. Nous ' volons les infirmes en nous détournant de leur misère. Nous jouissons égoïstement de plla isirs qui leur s ont dévolus aussi ' bien qu'à nous.
,et
Pe1Leg1r.ini Herm1ann, CoHèg-e Ste Mal'lie, Martigny
PAUVRES INFIRMES Suivant la ronde tourbillonnante des mois, juillet est r evenu. Le 'solei.l réchauffe la nature de ses rayons dorés. Dans ce riante site, les chalets de vacances ont rouvert leurs portes. Cet été, le nôtre compte une personne de plus . . car maman ayant agréé ma demande, m'a perm1s de prendre une fillette .p ara;lysée à la montagne. Je suis tout heureuse de m'occuper d'une enfant infirme. Ma protégée se nomme Mary,se. Elle est âgée de 12 ans. Ayant été atteinte d'un cas terrible de parwlysie infantHe, ses deux jambes sont ine1!1Jes, et le médecin craint qu'une guérison ne soit plus poslsli ble. N os journées lsont toujours bien remplies. Le matin, je lui fais la .lecture, des livres de Heidi, et Maryse est remplie d'une g.r>ande sympath~e pour Cloaire, il'amie de 'l 'héroïne, qui, elle aussi est nara;lys ée. Puis, l'après-midj, nous tricotons, et parlons de son avenir. M'a ryse m'a confié ,s on désir de devenir un célèbre écriva in et vle ut prinoipalement écrire pour les infirmes. Le soir, 's,a plume cour t sur le papier vier ge. Elle a déj à r empli nombre de cahiel~s. Je m'intéres's e beaucoup à ses récius qui toujour's sont empreints d' une gr ande personnalité.
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_ Tous les jOUirs, nous a;Mons nous p r omener. Je roule la p oussette 'près d ~ un ruÎlsseau où la poétique e.n fant écrit quelques Egne;s. PtlÎls j'-av,a nce son véhicule dans les sentes emba.ulnées où nous a;dmirons les merveilles du Bon Diei.l. ' J',a dmire sincèr,e ment Maryse, si jeune pourtant qui jamais ne 's e pl/a ,i nt, m algré s,a terrible infir·m ité. Ma protég.ée est nlaintenant la petite âme joyeuse du ch alet. Toujours, elle fiait sourire par ses propos divef'tissailts. Comme je v.eux le bien de Maryse,' je J,a fais causer avec les autres fillettes. Touj ours 's ouri.ante, elle s'est déj à fait deux amies. Mai,s cependant, ces heureux moments sont souvent coupés de tristesse, car les troi,s mois de v·a;cances sont bientôt écoulés. Mais nous ,l'avons bientôt invitée pour les vaC'ainces de l'année prochaine, et Maryse est tout heureuse de penser à ses prochaines joies. M,a ryse, petite fée du chall et, nl'a fait connaître bien d.e:::> choses ignorées par moi jusqu'alors , sur les mutilés de la lllaladie. Mai qui croyais, les infirmes différents des nQrmaux, j e m'aperçois quelle a été mon erreur et je respecte de plus en plus les infirmes. Chaque foi,s que je pa sse devant un estropié, jouant , un instrument Ja u coin de la r ue, mon po'r temonnaie lui est ouvert. Quand je vois un muet embarrassé, qui ne trouve plus son chemin, je le lui indique avec amabi.Iité. Si j 'aperçois un es,t r opié qui -est chargé, je lui aide à por t er ses p,a quets jusqu'à 's on domici.l,e. Merci, chère Maryse de tes bons r enseignements qui me font respe0ter et aimer les infirmes. J,oce,l yne Meiz·oz, Sion (Ec ale moyenne )
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au co rps enseign an t su r présentation de la carte. Articles récla mes exclus.
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flssemblée générale Société des Institutrices du Valais Romand, le samedi 20 mars 1954, à l'Ecole 1].ormale, Sion.
A ux membres de not?"e Société, Le programme complet de cette manifestation parviendra à chacune dans ,l a première sem~ine de mars, tout a ,é té mis en œuvre pour marquer ce trentième anniversaire de notre Société et nous pennettre de vivre une excellente journée dans le cadre de notre familtle professionnelle. Le Comité.
"flme et Chair, 'Conscience et Geste
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Toute schématisation comporte des risques: en psychologie, celui en par,t iculier de nous cacher lIa com'p lexité d'un être « qui' est à la fois âme ,e t chair, conscience et geste, acte et expres,s ion ». n ne nous aura donc pas été inutile de revoir ,les problèmes que pose réducation morale et religieuse de l'enfant, en considérant ,c elui-d à I},a fois comme un faisceau d'instincts et une capacité d'amour, Mr le P:rofesseur L. Barbey nous y a aidés avec maîtrise. Savoir à qUell moment' une éducation religieuse peut comrnencer, queltles modatlités successives adopter et queUe ligne di,r ectrice suivre, c'est faire appel à des ,m oyens hum'a ins de connais-sance pour Is uivre l,e s étapes d'un dév.e loppement de la personnalité qui se cherche d'abord, se découvre, ,s 'enrichit et devr,a it se -dépasser par 1'aspi:r<ation à un plus être, à la Réalité. C'est faive ,e mp'loi judicieux de ces matériaux reçus à la naissance pour cOllistruire, pour «ériger l'homme» et, malgré sa dimension charnelle, avec elile pourr.a it-on dire, intégrer toute la personne dans la vie spirituelle. Sans doute dans ce domaine, «les plus savants ne sontils pas ,l es plus connaiss'a nts », mais les données d'une psychologie chrétienne aideront grandement l'éducateur dans la .p1us immédiate de ses tâches: pel"lmettre à un enfant de ré3lliser sa destinée d'enfant de Dieu.
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Les gl~andes personnes comn1e les. :qomment les ~nfants :(o nf·en 'effet, qùelque peine à ne pas se flgurer le psychIsme de l'enfa,nt de 1 à 2 ans et plus, à une échelle .r éduite du leur. L'enfant est un .m onde à lui tout seul, i,l est à ,l ui-même son univers. « Le point de vue propre est considéré comme le seul possible. Il croit que tout le monde pense con1me lui. Il n'a pas découvert la multiplicité des per s'p ectiv,e s et reste enfermé dans dans 'l,a sienne com'm e si c'était ,l a seule 'p ossible.» "" ::' ) L'enfant ne pense d'abnrd qU8 pour lui, ignorant .le point de vue des autres. Ainsi croira-t-il s-e rendre invisible, devenir absent en fermant s'i mplement les y,e ux, pour échapper à une remont r'ance ou à une correction. Il ne nous voit plus, nous ne le v'o yons pIus! Il s'invente nne langue et s'irrite de notre incompréhension. Il se regarde dans un n1iroir sans s'identifier clairement avec ;l 'image renvoyée, qu'il trouve ai,m ahle puisque très souvent il l'embrasse. lil parle de lui à la troisième personne et pou~tant ne donne à personne ~'autre, le nom. par l~quel il se désigne. Les psychologues le dIls ent egocentrIque, 11 a pou~ tant comme on le voit une conscience de soi assez vague, Il n'est réellement à cet âge qu'un paquet d'instincts : les impresi ons physiques, d'une mobilité extrême le dominent et fi:cen~ son affectivité sur cette personne la mère, l'a nurse, de qUI hu vient le bien-être qu'il .ressent, qui l'entourent non seulement de soins attentifs mais encore de tendresse, élément vital pour lui. Une expérience faite en Amérique, dans les conditions de la pédiatrie la plus au point et sur des sujets constitués normalement, a prouvé que le nourrisson s'étiole' et meurt s'il e~t privé absolument de toute Inanifestatiox,:t '? e tendr.es's e. Ce pet~t d'homme qui suce son pouce, m,ang.e, dlgere et pIque des colel'es, n'est pas 31slsi,m üable en tout point à un petit animal, comme voudraient nous 'le faire croire certains; son affectivité a besoin d'échange. Celui-ci se traduit par le sourire d'accueil réservé au visage maternel ou à celui qui le rempl.ace, par l'expre'Ss-ion de bonheur répandue SUl" le visagl€ puéril tendù vers ,l a C'aresse des mots aux inflexions tendres qu'on lui adresse. Mais à mesure « qu'il pousse » d'autres problèmes se présenteront : coordination du geste et du mouvement, équilibre; il les résoudra avec plUJs ou ,m oins d'avance et de facilité. Exi's te-t-il à ce stade du développement enfantin des possibilités de contact avec Dien? L'intuition aimante d'une mam'a n chrétienne l'a admiràblement compris. Lorsqu'en ,e ffet elle joint les menottes ' en prononçant tendren1ent et respectueusement le nom de Jésus, lorsqu'e1le prête au toucher des petits doigts la médaille de baptême ou la oroix brillante qui orne le berceau après l'avoir
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d~votement ~aisée, ces gestes 'j nvitatifs ne sont pas vains, ils :'epondent tres ~xactement à ce qu'un bébé de cet âge peut
echanger avec DIeu 'paT le moyen affectif, L'affectivité pure fait place peu à peu au sentiment le courant mèr.e-enfant ~e cristall!se de même que 1e petit ho~me prend .conscIer;ce de .1 autonomIe de sa personne. C'est la crise d~ tro~s ans a ,l aquelle beaucoup ,de parents ne comprennent rIen, SI ,ce n'est qu'on lI eur a changé le bébé d'hier Is i charmant q~l'.ils ne, r~connaissent p~s cla~s leur despote p'lei~ d'une oppq~ sItIon penIble, surtout InexplIcable pour eux. En fait celleci n'est que l'extér.iodsation d'une personnaHté qui se' découvre, une affirmation de soi firéquemment liée aux m'a'n ifestations de l'instinct de posses's ion qui se heurte au refus des êtres et -des choses. ·.Une r~pression '&~ns discrimination et trop rigide de ces manIfestatIOns enf,a ntInes aura sur la per,s onnalÎ'sation future les mêmes résuMiats que ceux qui résulteraient d'une éducation incohérente ,e t faible. Il ne faut pas s'alarmer d'aiHeurs outre mesure de ces poussées d'opposition qui caractérisent une ét3Jpe d'accroissement de la pers onnrulité, et marquent également tFaube d'un certain sens de ,l a r,esponsabilité. «Les premières représentations religieuses sont greffées sur le senti,m ent de dépendance que ,l 'enfant ressent envers les pare.nts dOl1!~. il les ::~çoit et, Ise~on la composition même de leur sentIment flhal, melees de craInte et d'affection. » ";" ; " ") . Ainsi <e~t à trav,~rs 1'~lÎmance fjli~le que les prem,i ères àXê:!otIOns relIgIeuses s InscrIfoIlt en IUI dans une profondeur tt;l,le qu'au Jong de toute sa vie d'adulte, elles détermineront son attitude religieuse: amour ou ter'r eur avec leurs gradua~ tions interméd.iaü~es si nuancées. Au cœur tout neuf du petit enf'a nt, il ne faut rien moins que Dieu à aimer, Dieu présence d'infinie Bonté d'infinie Puissance; on n'Ia i,m e pas un conoept on aime un 'Etre une Ré~lité et mall~ré J:es mots, au traver~ de ces mots qu'O~ emplOIera pour 1 explIquer, la présentelr à l'enfant l'attitude de ses gé~i~es famili~ux, :s on père et sa mère, .J,e ur ~o.mportement, la manIer,e dont s exerce leur autorité, tout ce qui crée une anlbiance par,t iculière à un milieu 'famBia,1 donné sera directement d~terminant dans ,l a représentation peJ."tsonnel,le qu'il s'en fia it bien plus ,e ncore que par des paroles souvent abstraites et donc incompréhensibles pour ,lui. Est-il nécessaire d'ajouter qu'on ne présentera pas Dieu c?mme une Présence sans ces'se à 1'-affût pour reprendte et sévlr. Comment ce cœur d'enfant ,a imerait-il cette toute-puissance d'amour tr'a vestie 's ous un aspect courroucé, ou bêtifiant d.'ul~e
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r evanche: ,a insi on lui a défendu de courir, ill l'a fait tout de lTIême, tombe, pleure et on lui dit: « Tu vois, c'est bien fait, le BON DIEU t'a puni .... De même on évitera les images ef f r ayantes qui frappent pénihle,m ent ,s on imag:ination. Vers 5-6 ans, la dominante enfantine ·se situe dans l'ima.gjnation. C'est l'âge du symbolisme, les ver s de Supervielle: « J e lui don ne une bn mche, Elle en fcât un oiseau . » exprinlent à merveHle sa ,p uissance imaginative d'énlerveillement qui transforme et prête vie aux choses. La première enfance est terminée, ,c'est le commencement d'un apprentissage . social, une pri,s e de conscience plus 1.Ïbérée de l'exils tence du monde en dehors de soi. L'aimance exclusive, absorbante du pe,e mier âge 's e f,a it obJative, le sentiment s'épure et grandit, c'est l'époque où on entre de plein pied dans le .mystère, ceHe des histoires demandées, redemandées et écoutées dans le mênle esprit absorbant sans une Hss ure d'attent.ion. Cel,l,e de tT ésus et les récits bibliquess'inscril'ont dans les mémoires et ,les cœurs avec d'autant plus d'efficience qu'ils seront livrés dans , la 's implicité vou,l ue des textes saints et ,dans leur exactitude. L'éducateur étahlira d'él.illeul~s toujours une discrimination -entre de tels récits et ceux de faits imag,i naires. Mais il y a nlieux. La vie de Jésus influence la manière de vivre, les attitudes de celui qui la conte, eHe -est un stimulant de générosité, elle provoque .l'élan. Avec 's a merveilleuse intuition, l'enfant ne s'y trom'p e pa;s, il devine ce quelques chose d'.indéfinissable qui lie le narrateur à Jésus 'et y adhère bien plus qu'à ses paroles. ' , Entre ,s ix ou sept ans, et jusqu'à douze ans environ, pél'iode 'Cle pré-adolescence, s'insèrent les préoccupations moraIes ou intellectuel,les proprement dites. La notion du bien et du mal se décante. Elle a comme conséquence un premier essai d' obj ectivité 'p our se voir comme on est, dans le vrai de vrai, essai qui ne s'opère pas ,s ans un recul, un certain détachement de soi pour que .la vi's ion devienne possible. A ce stade ,i nterviendront les premières notions intellectuelles, car c'est l'âge du verbe, du don, du pourquoi et du comment. Elles enrichiront l'o.rdre notionnel de façon à satisfaire l'esprit qui est avide de connaître, mais de la manière la plus concrète. Il faut éviter les notions trop ,a bstraites, trop diffici,l es 's ous ;Je prétexte qu'elles seront assimilées plus tard. Car, ou bien elles la's sent l'appétit de savoir, ou mal comprises, elles sont dans l'avenir des sources d'erreur et de, C911fu sions regrettables.
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Il y a dans l'éducation religieuse une continuité à observer, comm~, dans tout~ éducation d'ailleurs. C'est pourquoi cet,te, premlere phase Intellectuelle ne sera pas -c oupée des precedentes. Il est nécessaire de les y intégrer à -la manière d'une base ou .de. les faire vivre par l'enfant -e n raccourci si notre enquête à ce sujet, nous révèle leur absence dans l~ formation antérieure. Car ,le poi'n t de vue affectif demeure mais -s 'intériorise, le symbolis.me enfantin se décante son amour du merveilleux 's 'approfondit : le conte de f.ée cède le pas, on lui préfère .l'histoire vraie. Cet élan vers Ile réel doit devenir dans l'éducation religieuse un engag1ement pel"lsonnel ?ans les activités d'un enfant de Dieu, ' prière, participation a la mess~, aux sacrements, efforts vers plus de générosité pour traduIre 's on ·a ttachement à la Personne de Jésus. L'adolescence fait place à cette seconde enfance à elle ' seule eUe mériterait une longue étude. .Ce derni~r pa'l ier est une tradition -durant laquelle l'auto!l0mIe personnell~ cherche sa libération. On . l'appelle l'âge Ingrat. L'adolescent oscille entre «.J'affirmation ·exaspérée de soi et l'impatience exagérée de ' ses limites» qui souvent le transf?rmenten un êt:e exaspér~~t, mettant à. rude épreuve la patIence et la confIance de l educateur. L'Influence de celui-ci pour être plus discrète, en ,a pparence seulement, plus effacée, n'en est pas moins déter,m inante sur l'évolution définitive d'une personnalité qui se cherche. A l'avidité, à ·l a fringale de vie ou au contr,a ire à une certaine 'a tonie, une éducation r-elicrieuse présentera l'appel des saints et des héros, àoette soif d';bsolu qui caractérise cette étape vers la personnalisation elle offrira l'unique Absolu. ' Y. G. ',' E. Mounier. ::<
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PiaJg'e t.
E. Mounier.
moralisme (Suite) Dans son numéro de j u,Hlet 1952 une revue belge pour la F'ormation chrétienne des Tout-Petits «POU1" qu'ils vivent » consftcre à cette question un article plein de saveur. Je ne résiste pas à la tentation de .Je citer assez largement, malgré une ironie parfois mordante dont l'auteur n'a pas voulu se défendre. « Si vous ne devenez se'mblables à de petits enfants, vous n'ent't er ez pets dŒns le Royaume 'de Dieu »
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et toute l'éducation consiste à en faiT e des hommes ! « C'est toi qui doit devenir' comme moi, Papa, et pas mo'i
cO'lnme toi, Jésus l'a dit » - qui ct raison? A qui prend ton manteau donne enC01'e ta tunique, et toute l'éducation consiste ct, leu1' app'rendTe à n e pas se laisser faire; - à être p1'évoyants et économes : Considé1"ez les lys des champs! Ne vous préoccupez pas de ce dont vous vivrez de1nain. - à voir clair, cl, p1'end1'e conscience de leurs responsabilités : Parce que vous dites « Nous voyons», votre péché subsiste. Sans moi, vous ne pouvez rien faire . ct, être des trctv ailleurs , des bûcheurs, des pionniers Marthe, Marthe, tu t'agites pOU1' beoucoup dë choses. - à fai,t e des études qui leur donnent une situation inté1'essante, afin qu'ils ne végètent pas dans la pauvreté, qu'il est difficile à un Tiche d'entrer clans le Royau'me ! Ce qui est élevé aux yeux des hommes est en abomination devant Dieu. - à être logiques - pa.uV1"eS petits Nicodè'Jnes - honnêtes, à ne tolére1" aucune -injustice, Mais le père dit à ses serviteurs : «Vite ,apportez la plus belle robe (au fils prodigue) et l'en revêtez, passez-lui un ŒnnectU à la 1nain et des chaussures aux pieds. A menez le veau g1"aS, tuons-le et festoyons. Car m,on fils que· voici était 1'YW1"r et il est revenu à la vie, il était perdu et le voici 1"etrouvé. Le fils aîné était ŒUX champs. ct, estimer' les gens de le-wr bonl, ct, « se tenir », ent1"e ca... tholiques, Si vous aimez ceux qui vous aiment, les païens n'en font-ils IJas autant? Moi je vous dis: aimez vos ennemis, faites du bien â ceux qui vous haïssent. ct, juge?" seâne11~ent des choses et des hommes, Ne jugez pas ... - à 1nériter courageuse11Mnt le ciel et tous sont justifiés grat~titement.
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Et pC(;1' cette éducŒtion virile, 1"ŒisonnŒble et rcâsonnée, et 1'a,isonnŒble11wnt 1"eligieuse, nous comptons en fŒire des gens bien élevés, sérieux, tra,vŒilleurs, conscients de leur 'va,leuT, so-· b1"es, 1"espectueux, conservŒteu1"s, point turbulents, point fŒnatiques, contents de leur sor't et sŒcha,nt qu'il est juste pŒ1'ce qu'ils l'Œuront 1nérité, Une élite quoi! D'excellents scribes et docteurs de tous genres, de la, stricte observŒnce, remplissant t't'ès exciCte11~ent leurs devoirs sctms chercher 1nidi cl qucdorze heures, n' e11~bêta,nt pa,s le m·onde cwec d'encombrantes inquié-· tudes, a,ya,nt le COU1"a,ge de p1"élever S'W' leurs rentrées un géné1"eux buçlget d'a,sSU1"CinCeS, ne fCiisCint Tien de ce que défend l:Eglise, et 1nê11~e pleins de pit'ié lJour les pauvres qUCind ils 1'estent cl leu?" plciCe, sCitisfcâsŒnt le lJlus 1nonûement du 11wnde tous leu1"s Cippétits honnêtes. depuis l' Cipéritif du dimCinche cl midi jusqu'à lCi bonne conscience du sa,1nedi soiT, instruits des vertus théologŒles, teintés de vertus cŒ1"dina,les, fCi1"cis de 've'l'tus 1noTCiles et lJroverbia,les, repus de ve1"tus clé1'iccûes, cŒpitales et congénitCiles ... » (p. 4- et 5). On ne saurait m·i eux stigmatiser cette morale « d'honnête homnle» dont trop de nos chrétiens se contentent, peut-être . justement parce qu'aucun autre idéal ne leur .a jamai!s été proposé. Certes, personne ne peut se pas's er d'un bagage. mini-· mum de vertus « naturelles », l'·a uteur le reconnaît, et c'est ce qui rend le problème si difficile à résoudre. «ESURIENTES ... Il comblerCi de '}"7~chesses les' et les 1"epus il les Tenve1"1"Œles 11~Ciins vides,
CiffCin~ és,
Alo1"s, - il ne fŒUt leur Œpprend1"e ni l'eII01't, ni le tTCI,-' va,il, ni la, discipline, ni leur donner Œucune Cimbition, en fCii'l'e se1"eine11wnt des 1"Cités, des vict.imes ou. des dépouillés, - Muichkjne ou S,t. FTŒ.nçois d'Assise - _hors . de là pa,s de.. sçilut ? Et si on' n'excite pas leur a,mour-propre com1nent obtiend1"Ci-t~on r.e long effort des études, cette lutte obscure de l'adolescence, ~:r;.tte victoi1"e qUÇJtidienne d'une jeuness-e BCiine, PTOP1"(J, digne ?' Je reconna,is que c'est difficile. C01nnwnt donne?' Ci un enfCint le COU1"Cige de l'effo1"t sans lui donner lCi notion du 11~é1'ite ?, le détŒche1nent du Ij"ésulta,t de ses exa,11~ens et l'énergie nécessCii1"e lJOU1" les r éussiT? une libe1"té souverCiine à l'égCird des choses qu'~l possède - et pou'('ta,nt le souci. de . les entretenù' SC1"upule~"se1nent ?, la 1'esponsCibilité SCins la, jouissctmce, le zèle SŒns l' a1nbition:,. M Ciis n'est-il pÇLS plus difficile enC01"e de dé1"ciCine1" chez un a.dulte, Ciprès 20 Cins de défoTmation systématique, ces 1"espects qui lui sont devenus essentiels: mé1"ite, droit, réUBsite humCiine, 1'eslJectabilité, acquisition des veTtus, toutes les fonnes cle 13"1'0tJ1'iétés, 11udé1'ielle, intellectuelle, spiTituelle ...
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Je ne pense pa,s q~l/il soit pe1"mis pour des motifs pédagogiques de défonne1" le 1nessŒge chrétien à l'usCige des enfŒnts »: ' (13, 5),
Car, - et c'est le deuxième piège, plus subtil que le pre- ' mier, dans lequel nous ri,s quons de tomber, - s'il nous arrive de viser 's eulement un perctionnement personnel, nous pouvons .,ê tre tentés, plus fréquemment encore de nqus 'servir de la religion elle-même comme d'un «moyen ». L'utilité sociale du sentiment religieux n'est pas une découverte récente ... Facteur d'ordre, à lui ·s eul il est capable de faire respecter lIa justice ... d'assurer la ·s oumi,s sion aux pouvoirs établi,s... Ne !Sel"'a.ït-ce pas ce qui lui a valu, ce qui lui vaut encore actuellement d'être toléré par certains régimes politiques ?... M.ai~ « quelle insulte cl la 1"eligion » s'écrie Jacques Rivière - « J' câme 1nieux ses piTes ennenûs », 1) Sans aller jusqu'à cette exploitation odieu,s e et consciente, il faut bien avoir le courage de reconnaître que, ma foi, nos intentions ne 'sont pas toujours très pures et que nous ne somInes pas fâchés de pouvoir appuyer au roc des commandements . de Dieu une autorité souvent fragille ... On croit servir une cause, et, à ,s on insu, on finit par « s'en servir», D'une reine couronnée nous fa,i sons une servante ' qui nous facilite 'singuHèrement la tâche. L'enfant dans sa prelllière fraîcheur répond avec une sensibilité étonnante à toute ., suggestion de caractère religieux. Il nous est facile d'obtenir ainsi de lui une discipline, une attention, dont jusque-là il ne s'était jamais montré capable. - Et 'si, de plus, nous avons en main un mouvement spécialisé de jeunesse, la eroisade eucharistique par exemple',' quelles ressources offertes à notre ambition pédagogique :L ·: L'enfant ne ménage pas ses sacrifices, sa générosité est en"'" tière : la discipline est en progrès, les leçons commencent à être sues, les devoirs, bien faits, le caractère de l'enfant s'aluéliore ... Mais, pour avoir fait appel à des motifs d'un ordre plus élevé, nous n'avons pas pour autant « christianisé» . une édu- ' ·cation qui reste foncièrement païenne, pui'squ'eUe continue de . poursuivre un idéal purement humain. Il ne Is uffit, pa's de coller ... sur tout, et à propos de tout, l'étiquette si commode de la « bon- ,·. ne intention» pour . se croire e~ r.~gle ! . 1) J,acqUE:-S Rivières: «.A la Trace de Dieu », 'P aris, Librairie limard, 45e édition, 1947 (p, 28).
G'al~:'
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On ne baptise pas ainsi en un tour de main une pédagogie d'où. Dieu, en tant que Personne divine adorable, reste absent". S'Il ,a pparaît, c'est toujours « à la 'r escousse» appelé pour sou:tenir la construction bran~ante de l'édifice moral. A quel moteur a.lor1s faire appel? puÏlsqu'il faut bien tout de même aS'surer l'acqui/s ition des bonnes habitudes, de ces vertus naturelles humaines sans lesquelles la vie en société serait i~poss.jble. L'auteur de l'article cité plus haut répond : «POU1" les choses d"intérêt strictement humain: ct des arguments stricte1nent humains - sans vouloir à tout pri:c' dOnne1" un mobile édifiant ct tout, sans amorcer cette épouvantable salade des efficiences naturelles et des efficiences s'u/rnaturelles, d~(, monde béat et du 'Jnonde - Tetourné, conve1"ti, doulou1"eusement converti - des Béatitudes ». Pui,s H ajoute : « Et pOU1" ce qui est de Dieu: à Dieu. Et aux vertus théologales qui ont Dieu pou'}" objet «< qui peut êt1"e sauvé? cela est impossible aux h0l1~1nes. Mais ct Dieu tout est possible»). Le 1Jetit enfant ent1"e Œ'vec une ctisance étonnante dans le .feu des ve1"tus théologales. Une foi, une espérance, une cha1"ité bien orienté'es l'u i feTont souleve?" les montagnes intérieU'res de sa pa1"esse, de son 'i ndocilité - et ne le 1"endront pas repu et satisfait comnw une comptabilité des vertus et cle sacrifices trop bien agencés.» (p. 5 et 6). Cette distinction nette ,e ntre les choses d'intérêt strictement humain et, ce qui €ost de Dieu, nous amène au nœud du problème soulevé dès le début de cet article : quel est le but auquel nous devons tendre. Si
tout~
notre préoccupation
se
limite à
l'éducation
« morale» de ceux qui nous sont confiés, nous manquons la-
mentablement leur éducation religiease tout court.
et, leur éducation
Fa·ire connaître Dieu, d'abord, tel qu'Il se manifeste dans la Ste Ecritu·r e, « sensIhle», prés'e nt, vivant; un Etre personnel qui doit devenir pour l'enfant aussi Ir éel que sa maman. Alors ' seulement, celui-ci aura découvert qu'iJ existe un motif de vivre en dehors de lui, quelqu'un à aimer et à servir de toute son âme. Alors seulement 'nous aurons rempli ' notre tâche en stricte, justice. (A
,suivre)
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PARTlIE PEDAGOGlIQUE
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I.l flnnée mariale à l'école Comme membres de l' E glis.e, nous somnles engagés dans l'action religieuse. Nous agissons en lieu et place des parents dont nous , sommes les délégués. Enfin nou,s secondons le prêtre dans son rninistère de salut. ' A ce triple titre, nous prenons une part active à l'Année IVlariale et suivons avec empressement ,l es suggestions de nos chefs ecclésiastiques pour apporter notre contribution génél'euse à ce mouvem,e nt puissant qui dirige les chTétiens vers la Mère de Dieu. A notre époque où tant d'excitations mal,s aines a ssaillent les âmes des enfants et ,des adolesoents, il est bienf aisant et même nécessaire de -diriger 's ouvent et longuement, luais surtout intensém,e nt les jeunes esprits ,e t cœurs vers l'Immaculée qui 'est dans l'humanité pécheresse comme le lis parmi les épines . Pour r épondre à ce vœu ardent, ill 's uffit de suivre les conseÏ!ls que notre Evêque vénéré nous a donnés ,e t dont nous 1'appelons ceux qui s'adressent plus spécialement œu x éducŒ:t euTS : 1. Instruire les fidèles sur le rôle de Marie dans l'économile du s-alut. Eviter les effusions sentimentales, les eXiagérations pieuses, les récits merveilleux, ma,i s avoir soin d'exposer le dogme d'une manière précise et sûre, et, dans ce put, revoir attentivem,e nt le traité de nlariologie ,e t recourÏJr à des auteurs sérieux. A l'occasion du récent Jubilé Marial du diocèse de Sion, nous avons rappelé le titre d'un ouvrage propre à noUtS remettre dans l'esprit les vérités fondamentales sur la Mère de Dieu. 3. Dans les catéchismes, inspirer aux enf.ants un anlonr filial pour la très sainte Vierge, et les amener à se consacrer d'une manière intelligente et Jeffective à la Re 'j ne des deux. LI s'agit de faive, prendre aux enfants , une conscience plus nette -et plus ,e fficace de la consécration faite le jour de la première Communion. 4. D'entente avec l'Action Catholique, et dans le cadre de l'Action Catholique, infuser une nouvelle · vie aux Congrégations 'm ariales. Ces' unions mariales ont souvent dù
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céder la place à des forn1es d'associations plus moder-nes. Est-ce au profit des âlues ? Notre-Dame n'es t certes pas jalouse; mais Notre Seigneur ne doit pas aVOIr vu avec plai's ir une lJ."iv'alité d'œuvres parfois inspir é~ pa'r le désir immodéré de la nouveauté. 5. Reco:mmander ,l a communion du pren1ier sarnedi du mois. L'instituteur ou l'institutrice peut adresser aux jeune-' âmes un appel diseret sans exercer une pression ina dmissib.le. . 6. Célébrer av.ec plus créclat et de ferveur les fête s de la Très Sainte Vierge, en particulier l'Assomption et 1'1111n1aculée Conception. Un quart d'heu,r e marial avant ces fêtes échelonnée" le long de l'année liturgique occupera utilement une partie de la leçon de religion. 8. Remettre en honneur la récitation de l'Angélus au son de la cloche. Notre âge atomique semble avoir étouffé définitivement le triple tintement de la cloche à l'aurore, en plein 111Üli et au crépuscule. C'est notre faute. Est-ce que nous oublions la prédiction qui s'accornplira sans faute :' « Beato./Jn ?ne clicent O?1~nes genendio1'wS » ? Il faut reprendre la récitation régulière de ce,t te louange mari ale partout où nous nous trouvons au son de l'Angélus, en route et au Chail11p co·m me à l'école. 9. Insiste,r sur la prière en fan1ille, beaucoup ' plus impOl'tante que la prière du soir à l'église. Le maître chrétien, l'institutrice zélée soutiend'r a ' le. efforts du prêtre à cet égard en reprenant quelquefo i3 l'une ou l'autre de ce,s prières fan1ilia,l es pour l'expliquer et la farre réciter ensemble avec dévotion. 10. Enseigner aux fidèles à bien réciter le chapelet et leur apprendre à réciter les mystères du rosa.iir e. Ici encore, la leçon de religion fournit au personnel scolaire l'occasion d~initier les têtes superficieîles et les cœurs volages à une prière plus réelle en faisant précéder ,l a récitation d'une dizaine de chapelet d'Iu n com-:mentaire approprié et de suggestions adaptées aux j eunes âmes. 11. Rendre les fidèles attentifs aux exhoir tations pontificales: foi plus éclairée, horreur du péché, vie chrétienne plus fervente et plus mortifiée, mailleure intelligence et pratique effective de la charité fraternelle, mœurs plus pures.
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C'est évidemment à la personne adorable du Sauveur que s"adressent les hommages de notre inteHigece et de notre volonté. Mais le désir de plaire à Notre-Dame est un puissant motif de plus d'accon1plir des efforts d'une vie plus parfaite: Acl Jesu1n pey MCiTiCi?n ! 15. Prier et faire prier, durant toute l'Année Mariale, pour la liberté de l'Eglise et la paix du monde. Pour que les enfants saisissent concrètement la nécescité de ceUeprière, il convient de leur faire connaître tel -a ttentat à la liberté de l'Eglise et tels obstacles à la paix du n10nde, sans oublier l'excuse de Jésus mourant: Ils ne savent plus ce qu'üs font. En faisant participer la jeunesse des écoles à l'Année lVIariale, nous pouvons être assurés que nous leur ferons faire un effort éducatif très efficace. Sion, en la fête de la Purification 1954. C. G.
Correction du langage Dernièr·ement une revue pédagogique faisait savoir que
IVL Harmell, ministre be1lge de l'Instruction publique avait envoyé aux recteurs d'Universités, aux chefs d'établissements d'enseignement, aux administrations provinci,a les et communales de ,s on payls, une circulaire ayant pour objet une action permanente en faveur de la correction du lamgage. Il déülarait notamment que la langue est pour l'être humain l'instrument fonda.mental d-e sa cu.l ture, que le développement intellectuel de l'enfant et celui de .l'adolescent vont de pair . avec ,le développement de la ·l angue, qu'il est essentiel pour tout être humain de devenir progressivement maître de ,s a langue maternelle. Il a donc demandé que toutes l.es bonnes volontés, les forces de tous les milieux s'unis's ent pour entreprendre ,l a correction du langage. Une pa,r eille crois-a de pourr3Jirt être 'recommandée et encouragée aussi chez nous, CalI' notre langue (nous ne parlons ici que de la langue française, qui seule nous intéresse), se donne d'innombrabl.es entÛ'rses quand elle est 111aniée par des gens qui n'y ont pas fait des études sérieuses. Il n'y a qu'à consulter le petit ·m anuel jntitulé : Parlons fTCinçais, par W. Plud'hun (Atar, Genève) qui cite environ 800 -expressions ou' termes incorrects en us·age dans la Suisse romande et qui en donne en regard les corrections correspondantes. Combien de persones ont, dans }a converlsa1tion, une f.a~on de s'exprimer correete et agréable? nous ne pamlons parS d'é-· légance, ce serait trop den1ander. Chez beaucoup la prononci,a -
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tion est souvent un br·e douillage presque inintel1igible; ensuite les phrases boî\t euses, lourdes, mal équilibrées, semées de barbar~smes, de pléonasmes vicieux, d'expressions d'une banaJlité décevante. Que ;dire aussi de l'orthogrlliphe dans le-s travaux écrits? Nous savons hien que la langue française est difficHe à manier -en raison de sa beauté, de ,s·a claœté, de 's a délicaJtesse et des différents 's ens que peut avoir un même terme. Ge n'-e st pas pour rien ou par chauvinisme qu'elle a été choisie pour être la lang.ue des traités, qui demande une darté absolue. Néanmoins nous croyons qu'un jeune homme d'intelligence au moins moyenne doit pouvoir après huit années d'école sin1plement prima.ire, éClrire un billet, une petite lettre, un court récit d'une n1anière suffisamment conrecte au double -point de vue du 'sit yleet de .J'orthographe. La culture de la l'a ngne materneMe exige du temps et une patience à tourbe _-épreuve. Elle doit com,m encer dès que l'enfant apprend à par/1er. C'est donc aux parents qu'incombe d'abord oe travail pénihle. ns doivent .s '·e fforcer d'obtenir de .leurs enf~nts la prononciation 'c orrecte des syllabes, des mots, la répétition juste des expr,ess'Îons et des petites phrases qu'üs veuHmt leur enseigner. Toute f.aute sera imméd,iatement corrigée ' èt la forme correcte répétée. Inutile de dire que les parents ont à. se surveiUer euxrnêm-e s dans leur langag,e. Mais a:l.lez dem,a nder cette attention à quantité parmi ,e ux; puis ont-,iils été tous exercés à parler convenablement; n'yen a-t-il p3>S beaucoup qui restent attachés à leur patois, aux uS'ages Iocaux ? Ils ne peuvent donc pas donner ·ce qu'ils n' ont p~s. C'est alors à l'école .de fournir le ren1ède à cette déficience, de combler la .lacune. Son action peut être efficace si le maître est zélé et se Is ert des moyens appropriés, car, en général, l'enfant a la mémoire fraîche et ne m·a nque pas de bonne volonté. Mais, ·e ncore une fois, c'est un travail qui r-éclame une pati'ence, une pe-lisévérance et une attention ina!ltérables. Il lui faut, en effet, ,s ufr 'v einer toutes les paroles de ses élèves lorsqu'lÎls récitent, répondent à une question, demandent que.lque chose à h3>ute voix, quand, en récréation, ils conversent avec leurs camarades. Toute f'a ute doit, \si possible, être corrigée ,e t Ira 'forme correcte enseignée ,séance tenante. Ce travlail de correction peut parfois se confier à des lTIoniteur.s -de bonne volonté; mais on leur recommandera de le faire gentiment, ,s ans recourir à la moquerie, à des s,a notions pénibles et - décourag~ntes. ,On aura soin, au moins de temps -e n temp.s, de louer la bonne volonté des fautifs pour le.s résulta;ts satisfaisant.s qu'ill.::; o1).t .cl'éjà obtenus.
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Quand les élèves s'apercev,r ont qu'on est content d'eux, ils en parll eront à la maison, ils s'efforceront d'y mettre en pr3>tique ce qu'ils ont -a ppris à l'école, et sans 'S'en douter, ils donneront quelquefois des leçons utiles à leurs p3Jrents. Ceuxci seront même fier's de constater que leul:"s enfants parlent bien, peut-être m,i eux qu'eux. Un pO'Ïnt important (Ians la correction du -langage, c'est que da.ns les écoles à pll us,i eurs maîtres, il y ait collaboration entre ceux~ci. Si leurs efforts se conjuguent, les résultats seront rapideUlent visibles. L'union fait la force. . Ce travail de formation de la .langue, au moins de cèlle qu'on emploie journellement, dans n'importe quel genre d'occupation, doit se continuer aux cours cOlnplémentaires, aux cours profess ionnel s des gens de métier. Là 'a uss'i il y a bien des brèches à colm\3>ter. J. 1
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PARTIE PRAT][QUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: QUALITÉS ET DÉFAUTS 1. REel'rATION La grenouille et le bœuf
Une grenouiHe vit un bœuf Qui 'lui sembla de beUe t'aine; EUe, qui n'était pas ,g ros's:e en tout .C01un1e un œuf, Envieus,e, s'-é tend, ,e t s'enfle, et se travaille, Pour ég~dter 'l 'anhnail en .grosseul" Djlsant: « Regardez-bien, ma sœur: Est-ce aiSJsez ? dit'e:s.-moi ; n,y ·s uis·-je :point enco;r e ? - Nenni. - IM 'y voici donc? - Point du vont. - M'y voi!là ? ~ Vous n'en approchez point.) La chétive pécore S'enfla si bien qu'ëlJe creva.
La Fontaine. Le coura,e
Un jom., Paul, en cour:ant, .donna con:t·r e une 'p ierre. R était maJladroit, 'mais 11 .fut courageux. Et, sans pou1sser lm ·c ri, recommença ses jeux,. POtl:l' ne pas effifayer !sa mère.
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Il avait une Ib osse au ,f ront, ,m ais il l'iai,t, Disant: « J 'e n ' ai pa-s Inal!» 'à sa sœur qui criait. Son :p~re -di t: « Bravo ! cet't e büsls e à 'ton âg.e Ne t',enlai-dira pas: c'est cel],e du oourage. ) RCltisbon~.
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Enmnérez les 'Peti-ts sa'c rifices que vous pouvez faire. 0 4 1110ts de la fQ1nille de cœur. Cordial, cordialement cordiali1té; écœm:,er, alecQ1'd er , alc cor,d , 3JClcorrdabl:e, aocordailles aoco.rcÎlelllr, ,conic orde, 'Co'l1lo011Cl e r, 'c o n corrclal1'ce, 'c oncordat, d ésaocOlid, discorde, d:i:s c O Pd3Jl1rt, dis'Co.rda'n ce l'a,c corder r,accord e'Üurage, courag'e'llx, découralger, ' el1icoura'g~E"l', enIC0'l1IT~ge1nent. Trouvez ,l es SynolHj1nes de cœur courage valeur vaillance bra vouT,e, intl"épidité, h'al~diesoSe.' , , , Cl) L "8'srp'r it de sacrifi,c e - ,lie déoouelne;nt l'a'bnégatio'l1 - l 'oubli de soi - le don de soOi - la bonté - la CIaénérosité ~ la charité - :1a bienfaisance. b) Un dévouement profond, total, abs'Olu , magnifique i'g noré, effÜ'l'cé, nl0de s1e, obs,cur - 11léritoire. Une ,charité p'arf~aite, déli,cate, cOilnpréh ensive. Une parole bienrfai,s ante, cOHlpatissan<te, réconfortante. c) IPenser 'aux autres, leur vouloir du hien se sacrifi er, s oublier pour ,e ux - çlonner S'on temps, .son argent, sOin ,cœur nourrir ijes ruf[an1.és - vêtir ceux qui le n ont besoin - soigner. pans·er, réco'l1lfm',t er les nlalades cons'o ler ceux qui souffrent - aill1er les .p auvre.s et es!s ayer de .les soulag.er, de les aider. 1
Ne soyons pas désordonnés
1. Quand tl'helue ,d"aN,el' à l'école
Sonne à l'horloge, fécolier , Ne retrouvant ni son .eahier Ni -sa plume, souvent s'arfifole. 2.
Où mon liv·pe ,s ',e st-il enfui? Où ma plume ·est-elle ca,chée ? PhllS d 'un, à sa mère fâchée , FaH ,chaque jour pareil 'e nnui.
Quand chaque chose ,est à sa place, On retrouve tout, à :1'inSitant ; On ·est tranquitle, On ~'St ,content. On gagne du temps! Le ten1Jps pas's€. J. Aicard. (Recueil nlé thodique de Poésies pOUl' l'ens,e igneluenl nlora:l. HatieT, .édit.)
3.
}~our
les
pau'Yl'e~
Dans vos f,êtes d 'hiver, ri.ches, heureux du monde, Quand le bal tournoyant de s,es f.eux VOl1'S inonde Quand partout ù l'entour de 'Vos pas vous vByez Bri:ller .et; rayonner 'crrsïl:aux, luiroirs, halustres Candélabres ·ardents, ,c er,c1e étoi'lé des lustres, Et ila clansle et .la joie au front des conviés ; Oh! s'Üugez-vous !parfois .que de faim. dévoré, Poeut-Hre un indigent dans Les carTefours som1bres S'arrête et voit danser vos hllnineuses o111:bres Aux vitres clu 'slalon dor,é ? .. II. VOCABULAffiE 0
1 Quels Siont ceux ql.lÎ se sacrifient? Le sa,crifice de la 1nère, ,du père, du soldat, .du Inédecin, ·du savant, du n1is:s ionnaire, de l'infi-rmière, du 'maît-roe, de 1'éeolier. 2 0 Qualités, Sentiments. Le courage, 'l e sang-froid, la bravOllPe, l'in:tr.épidî,t é, .. Il a vaillanee, 1"aI~deur , l'audace, la télnérité., la lâ'c heté, lI a Ipeur du 's'a crifiQe, 'la teTl'eur, ,l a frayeur, l'épouvante, l"aLarrlne. . 3° -Les ' vei"bes: . UÙ hohuliè couTageux gal'de 'son s·ang-60i,d, il J'este fenne devant · le · dârigm< Il montre .(lu· coi.irage, ' il b;l'aue le danger, il affermit- }e: coürage ·de ceux ' qui l'eilt6urent.
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III. ORTHOGRAPHE
u) PREPAHATION : :s '·en réféTer au nU1l1·éro 4. Le courage de Jupille
Six petits bergers gardaient lelU's tToupeaux d'a ns un pré TOUrt ù coup, Us virent sur l'a route un ·chien de forte tail,l e qni paJsls a'it, la gUJeu'l.e pleine. de Ibave. « Un 'c hi1e'l1 fou! » ,s'·é'crièrent ns : le m.ot fou éta.it pour eux synonym'e d 'enragé. A ~ellr vue. l'aninl'a l quitte la route pour s.e précipiter s·u r eux. La bande des eufant:s se sauve en pous·s'a nt ders cris. Le ip lus âgé, qui btaitdans sa quinzièlne alL1née, Jean-Bap'lis·t e Jupille, voulut protéger la fuite de "les CaIn~l'l'acles . Arnlé de ·son fouet, il mal~che drQit sur l'anÎ1nal. D'tin bond, ,l e ,chien ·.s·e jeUe sur Jupille et lui mord 'ht · n~ain gauche . U.ne lutte s 'engage. Jupille terrasse le chien. Puis . de sa main droite, il .lui 'Ouvre la gueule pour dégager 's a rnain gauche touJours serrée eümme dans un étau. R. Vallery-Rodat. Un ga.l 'çon courageux
Cela me faisait de la p.e ine de me lever, ,parce que j 'étai.:; '" et que j'ahnais dornur, 80t qu 'il .é tait de bonne heure: Tuais, hrus'q uelnent, .le me r,e présentais l'école . et 'a ,l'Ors, d 'un 'S·eu:! geste, je lue jetais au . bas -clu 'lit, pieds I~US 'SUT le carreau Je 111e 'mettais à l'ouvrage et 1'r,avaiU~is as s<ÏdÛ111ent, sérieusem.~l:tt. pré ci ell'Seu1.ent, . aussrl' bien .d ans luon .genre ·. que 1 11alnall ' d-aJ;ls . ie .' sien . Péguy. . .. . ~ourd
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La patience
Deux servanle·s chelllinaient vers la vHle 'elt chacune d'elles l}(tTtait sur la tête une lourde 'coflbeiUe de frui'ls. L'une d'eUes ' HIUl'murait ,e t soupir.ait 'Sans reliâche. L'autre, au conrtraire, ne faisaH que TiI',e et plaisanter: «Cornnlent peux-tu donc rire? dHJa première. l'a cor'beiNe ·e st aussi lourde que la 'm ienne et !&1 n 'es pa'5 p:1US\ fode que Inoi. C'·e1stque j'ai ajouté à ma charge une rc,e rtaine plante, ,ce 'q ui fait que j,e :J'a :sens à peine. Ce:I'le précieuse plflnte qui rend tous ,t es fardeaux plus J.éger ~ ,s'appeHe I}:a patience. ) Un remède infaillible
(Tu es il'ascihl,e, tu t'eullpO.l"tes -à tout 'Pl'o:po-s, tu te rends 1nsupporta.bi1e aux ·autTes et tu cOlupromets ta santé. V,e ux-tu que je te guérisse de tom mal? ) Ai n:s,i parlait un. .nl!érdecin à S'on ,a mi. « Vol onrbie:rs , dit 'celui-lOi, :a'31-tU un n~n'lède? OuiÏ, et un remède infaillilbl€ : ,l e voici. » 1~ t 'hû tendant une bouteiHe pleine: t Quand 'tu s'e ntira's venir l':accès, débouche et bois une clliUerée. ) Quc·lqu.e tenlps après, f 'a nll revint trou v€}, 'l e médecin. « To,n remède es,t bon , lui d..it-j:} , mais la houteHle est vide, el j'en reviens (jhercher une autre. Va-feu à 1a fontaine, 'répondit J.e docteur, ·et l'empli ' toi-même tit bouteiH.e, car dIe ne 'c ontenait que de .l'eau. M. Vess;ot. Un enfait gai
COlunle tous les el1Jfants, il ,c hantonnait sans ·cesrse. A toute heure du jOUl" toujours on entendait .le murmure l11onotone de ...a petite trompette, bouche dos'e et les joues gonf,l ées , ou s'ébl'(mantdes 'lèvres. Quand il était 'Pris d 'un besoin de 's e -remuer et de faire du ~)J"ujt, a,l ors il se faisait des musiques qu'i'I ,c hantait ,à· tue-tête. s.! e.n av.ait fabriqué pour toutes les occasions d'e sa 'V,i e. Il en avait ,pour quand il barbotait dans sa ,c uvette, 'le m·a tin, comme un petit ,canard... Il en avait pour 'q ualud 'lll·a nlan apportait ,l a soupe SUl' la table; il la 'p récédait alors en sonnant des fanfares. Il .sC jouait ù Jui-nIlême des m31~ches tdO'lllpha,le's pour s·e rend'l'e de la sane il manger à sa chambre à coucher. R. Roland. L'égoïste Gnathon ne vit que Ipour soi, et tous ,les hommes enseulble sont à son égard ,c omme s'Hs n'étaient point. Non ,c ontent de renl~ pli." à table la 'p remière place', il occupe à 'l ui seUil celle des au· ires : il oublie que le repas est pour lui et 'p our toute la cornpa-
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gnie; jl se rend luaître -du .plat, et fait son propre dp ChaLJUl' service : il ne s 'attache ù ancun des l1lets qu 'il n ait :lche"t' d'essayer de tous: i,l voudrait 'Pouvoir les savourer tous, tou t ft la fois: il n e se .sert ~l table que de ses m ains, jl nlJanie ,l.e~ viandes, les r,emanie, ,cl éln em1bre , déchire, et en u se ·de nl'ani '>n'. qu'il faut qu e les convi'és, ·s'.j}.s veu1lent ma'l1iger rl1l'a ngent se ' restes; il ne leur épargne aucune de ses malpropretés dégoûtantes, capables d'ôter l'aippétit ,au p.].u:s aUamé: le jus et le.· sauces lui dégouttent du nlenton ft 'la barbe; s'i,t enlève un ragoùt ·de dessus un plat , il le r épand en chemin dan s un autre plat et sur la nappe. La table 'est .ipour lui un l'atelier ; il écure ses dents , e t il continue ù Inan ge r. La Bru!}ère. Lucette n'est pas polie
Chaque lllatin, Trott, vient lui dir·e bonjour très correctement. Auj.oupd'hui, il1 n 'avait pas encore tout à fait aperçu MlLe Lucette dans 's on ber,c eau, que oetle-·ci étai·t déjà rouge comnH un homard, se tordait com.me un ver et criait comme un aigle . Trott a été 'blres:sé- EUe lui avait déjà fait cette mine hier. EUe aUTait ipu être plus po'he aujourd'hui. n essayec1e la calmer par des p.aroles 'b ienveHlan1es. Ri elll! n y fa it. Le petit coléreux
Dans le jardin, PieTl'ot jou e avec s.on chat Raton, Majs Haton n'est pas patient. Et ce jour-là, il 11 a pas envie de jouer. Il .;;'échappe des' bras de Pierrot et, pour être tranquÏ'lle, il TIlontc en deux ou t,ro.j,s bonds 's ur la pr,e luière branche ·d ' un cerisier: \( Des·cendS', Raton , ·descends ! Je te domner.ai du bon 'lait sucrl'. ) Le chat regarde Pierro't, mais i1 ne bouge !pla s. Pierro·t frappe du pied. « v.eux-tu descendre, vilain! » Mais Raton ,l èche Sa patte, et, 1ell'tenlent, il 'co·m mence à se débarhouiller. « .le vai' te t'ah·,e des·cendr,e, tu va:s voir! » -crie Pinot, tout rouge. Il ram,a sse un ,cai~lou et, de toutes 's,e s ,forces, il le lanc ~ vèrs 1(' chat. Mais 'qu.el lnalheur !... Le caiHou pa:sse au-dessous de la branche, et il va fra'pper l'a fenêtre de la voisine . Une vitre tombe en mOl'ceaux, avec un bruit que l'on ,e ntend dans toutel:a mais'On. Pie'flTot reste à 'sla place, 1a main enoore levée. M'a nlan 'vient en \~ourant à la pOl,t.e. EHe 'a tout vu. « Que c',e st vHain. dit-·eUe, de se Inettre ·e n ,c olère! .le ferai venir 'I,e vÏ'tr,ier. Et j e prendraides 's ous d·an.s t,a tirelire pour payer le cUlT,e au neuf 71. b) Exel',d ce d'appl.jtc'a tion: s'en référer au nmnéro 4·. IV. COMPOSITION FRANÇAISE
La pluase - Le iparagraphe -=- La rédaction. 1. FOrfileZ .cIe,s phrases avec les Inpts <;lu vocabulaii·,e. 2. Conjuguez IJes veI,bes du ' vocabulaire. 3. En un paragraphe '·déorivez: Béhé. "
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Bébé est joyeux. - Gr and,l11è r e rit - La joie de Illon chien. - Un joyeux ,pinsDn. - La j.oi'e des v,aC'anroeS. - La joie du pre·· miel' jO'ur de C'Ias's'e. - L'a joie d'u.ne bOnne nnte. HEDACTION. Vous vous souvenezd une grancle joie que vous avez eue. Dites-en les circonstances, ce qui caus'a it \ otre bonheur. Vous avez passé un bon jeudi ou un bon cli'l1lanche. Hacontez. Un groupe d'enfants en pro111enade. Olll ~perçoit · uu ceri.'ier chnrgé de fruits.. « Grünpo'l1's » , dit J ean; et il dO\lne l' exemple. Le prÜiprié1aire arrive. Jean est pris. CONSEILS. - Il s'agit d 'un groupe d',e nf'a nts en promenacle. iVlai,s la lecture attentive du texte nous renseigne suffi:-amm ent SUl' leurs intentions: ce sont de petits l11araudeur~ q II i cherchent autour d 'eux l'occasion ; montrez cela brièv ement. tL 'un cl eux avise un ,c erisier chargé de fruits. Exclam.a ~ ~ions ; gestes; arrêL). L e> plus hardi, Jean, a vite fait de prendre ._on parti ; un coup d'œ-il cir,c ulaire: :pel"sonü.e aux alentours. 11 ~\1vance résoltu11'ent vers l'arbre, el11bras'se le tronc et grimpe. 11 s'installe .dans 'l e,s luaîtresses branches. :M ontrer ses 'cam.arad es au pied de l'mbre. L 'un 't end son tablier; un autr,e désigne un e branche chargé,e de oerises rouges , appéti'S's'antes ... AiTivée inopinée du propriétaiTe: voix sévèr,e, 111enaçante. TOll te la bande se cli's perse, 3U plus vite ... Le Inalheureux Jean ... 1. Racontez clans quelle ciDconstance il vous es,t arrivé de dire pour vous ex'c us'e r: « J e ne l'ai pas fait exprès. » Dites en suif e CE' que vous pensez de eette excuse. 2. Dan.s votre lit, le soir, vous' procédez à votre examen de c()nscience en récapi,tulant vo'tre journée. Heproduj'sez votre monologue.
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c) La position des êtres
L'étage supérieur et l'étage jnférieur ; l'élève interne et l'élève externe; la chaleur intérieure et le froid extérieur; allez tout droit devant vous; allez à droite, puis tournez à gauche; montez, puis descendez, partez et revenez; mettezvous en tête de la colonne ou placez-vous en queue; installezvaas au milieu; occupez la troisième chaise de la deuxième rangée; tenez la tête droite, les épaules effacées, la poitrine bombée. Le devoir avant tout, le plaisir ap1rès. d) Les qualités des êtres
L'eau doit être pure et fraîche. Habitez une chambre claire, aérée, spacieuse. On aime l'écolier attentif, obéissant, poli, laborieux. On n'a rien à craindre d'une conscience droite, éclairée, délicate. Ayez à cœur que votre devoir soit c01rrect, propre, soigné. e) Les défauts
On déteste l'enfant malpropre, impoli, turbulent, cruel. On ne boit pas de ,l 'eau trouble, glacée, infeC'te, puante. On ne mange pas du pain lTIoisi, de la viande avariée, des conserves gâtées, un fruit vert, une soupe fade. L'ouvrier paresseux ~ maladroit, insoumis, ivrogne, négligent, i'r régu.lier se f a it l'envoyer. f) Les manières d'être
L'eau est liquide, la glace est solide. La neige peut êt1'2 poudreuse ou gràsse. Le blé est récolté, séché, battu, vanné, rnoulu. La pâte est pétrie, levée, pesée, façonnée, cuite. Le linge est trempé, savonné, ébouillanté, frotté, rincé, étendu, essorë.
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Orthographe des "Commençants
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( Suite) II. COMMENT SONT LES ETRES a) Idée de couleur
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Le lait est blanc. Le charbon est noir. La cendre est grise . . La flamme est rouge. Le ciel est bleu. L'herbe est verte. Le sang est rouge. Le -laiton est jaune.
Vente
b) La fOl'me des êtres
La vitre est carrée ou rectangulaire. Le tonneau est rond ou ovale. L'aiguille est po,i ntue. La boule est ronde. La feuille · est mince. Le -dictionnaire est épais: La route est la'r ge. Le sentier est étroit.
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III. CE QUE FONT LES ETRES DEGRE ELEMENTAIRE
a) Le mouvement des êtres
L'homme marche, court, saute. Le cheval mar,che, trotte, galope. L'oiseau voLe, l'oisülon volette; le papillon voltige. Le poisson nage. La grenouille s·a utiHe. Le serpent rampe. L'esca:rgot se traîne . . L'agneau bondit. -L'oie ISe dandine. Le soleil se lève, se couche. La terre tourne. La bille, -la pierre, l'avalanche, l'auto roulent. Le bateau démarre, vogue, file. L'avion décolle, monte, vole, plane, vire, descend, atterrit. L'eau cou.le. La oascade bondli,t , se précipite. La pluie, la neige, la grêle tombent. Le traîneau glis'se, -la fleur s'épanouit, se referme. La porte ,s 'ouvre, se ferme. La plante croît. L'épi se balance. Le cha·m p de blé ondoie. Le balancier oscille. La source jaillit. Le temps passe. (.A
suivre)
INVITATION
FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE No 18
Le loup et les chevl'eaux
Il était une fois une maman chèvre qui ava:it sept chevreaux. Ils habitaient tous ensemble une maison près des bois, et dans ,c es bois vivait un méchant loup. Un j-our que la nlaman chèvre ,g'était -absentée du logis, le méchant. :loup se tenait caché non loin de là. ' Bientôt il vint frapper - toc, toc, toc, - à lI a porte. - «Ouvrez, mes chers enfants », - dit le loup. «C'est votre 'm ère qui rapporte quelque chose pour chacun de vous. » - « Vous n'êtes pas notre mère », répondirent les petits chevreaux. - «Votre voix n'est pas douce com,m e l,a sienne. Vous. êtes le loup. A.lIlez-vous-en.» A.lors le méchant loup s'en fut aVaJler u'n e grande bouchée. de nliel pour s'adoucir la voix. «Ouvrez, 'm es chers enfants », dit-il de nouveau. « C'est votre mère ».
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1. Li,s attentivenlent le texte. Relis-le trois fois. 2. Cherche ·e t écris cinq autres noms qui se terminent com-· me ,c hevreau ... indique égal'e ment leur pluriel. '3. Chel~che et copie la phrase qui commence par: Un j our que la maman ... 4. A quoi }es petits chevreaux ont-ils reconnu que ce n'était p~s leur mère qui frappait? Qu'a fait alol\S le loup pour le .l eur f,a ire croire? 5. Dessine un petit chevreau? 6. Rega'r de hien comme:p.t on écr-it: Hs habitaient tous ensemble une maison , près des bois, et dans- ces bois vivaü un lIléch~~t loup. Porte ,t a fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par -cœur dans ton cahier.
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Continue. 3. Cherche et copie la phrase qui commence par l\1ais l'un d'eux vit la patte noire ... Copie-la dans ton cahier. 4. Qu'a demandé le loup ·a u boulanger? Pourquoi ? Con1ment a-t-i,l parlé aux petits chevlr eaux ? . 5. Des·s ine le ·s ac de farine du boulanger. 6. Regarde bien comment on écrit: Vos pattes ne sont pas blanches comme les siennes. . , Porte ,t a fiche sur le pupitre et retourne écrire cettè phrase par cœur dans ton cahier.
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L'un d'·e ux vit -la patte blanche du loùp .s ur le rebord de la fenêtre. «Ses pattes sont blanches com,m e celles de maman », dirent-ils, « cela ne peut donc pas être ,le loU1) ». . Ils ouvrirent lIa .porte, mla is - horreur ! ----'sur le seuil se tenait le vieux méchant loup ! En un clin d'œil .lès sept chevreaux coururent se cacher. Le premi.er se cacha dans le garde-manger. Le second se cacha dans le four. Le trÜ'isième se cacha dans un grand coffre. Le quatrième se cacha sous la table. Le cinquième se cacha dans le lit. Le sixième ,s e oacha ·s ous le baquet. Le septième se cacha dams l,a gra:nde horloge. Le méchant vieux loup ne fit que six bouchées des six premiers petits ,c hevreaux. lVIais il ne songea pas à r·e garder dans J.a grosse hor1oge de grand-père, si bien qu'i.l ne trouv,a pas le septième.
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1. Lis très attentivement tout le texte.
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Relis-le trois fois. 2. Imite la phrase: En un clin d'œi.J les Is ept chevreaux coururent se cacher. 3. Cherche ,et copie la phra's e qui commence par : Le méchant vieux loup (mais en ,le mettant au pluriel) . 4. Indique toutes les cachettes des petits chevreaux 5. Dessine une de ces ,c achettes, celle que tu veux. 6. Regard.e bien 'c omment Ü'n écrit: «Ses pattes sont blanches comme celles de maman », dirent-ils, «cela ne peut donc pas être le loup ». Porte ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette. phrase par cœur .dans ton cahier.
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UND
SOZIAL WISSENSClIAFTEN
25e
An n i v le r'S a i,r e d'une audacieuse initia't ive: Le :domaine fruitier et viticole de La Sarvaz 192,6-19,5:1 . (Martigny, Impr . Montfort, [19S3]); 4°, 36 p, fig. tables. FB 699 25e A n ni ver.s air e FOBB Vat.aios 'central. Sion, 7 juin 1953 . LÏJvr.et de fête ofiiitciel. Sion, A, et E. SohLmild, 1953; so, 24 Ip . P.A 6042 Ce n.t en air e de la Société de secours mutuels de St-Maurice 1852-1952. St-Maurice, Impr. Rhadanique, 1952; 8°, 16 lPortr. PA 576 1 ([HAEBERLE], Paul-MaTite. ) Dix 'a ns de lutte à la Maison Blanche .1942-1,9,52 . (Sion, IITl[pr. Gess1er, [1953J); sri, 16 ;p. :fig. PA 6095 MENGlS, ,P e,t er. Weil1jproduktion ul1Id Weinhandel 1m WaUis. Visp BUJchdl'. Meng i,s , 1,9511; 8°, 150 S. T·ah (Diss. S,taatswiss., · Basel. ) TA 11.497 MURET, ALbert. Noé :dans nos vignes. Zürich, Office de -propagan:de fig. ;pOUT les Iprojd uits de l'agrkwture suisse, (U};52); 8°, 82 PB 674 Pro v i ,n oS 1930-1940. Zum 10-jahl'iJgle n Be.stehen der Genossen.scharft .der WJalltli:ser WeiIlff)roduzenten. (Basel, E: Hanggi, [1940J ; 4°, 16 S. n. gez. AJbb. Taf. Por,h'. (Biogr~phie-Sammlung Schweizer ·M us1ierJbetriebe. Bd 41.) PB 667
p,
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SCIENCES APPLIQUEES
NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEW AND TE WISSENSCHAFTEN BAGHDAD1, Abbas 1hsan. Unte.rSUtChlm,g,en an lVIiner,a,1 queHen des Berner Obedaillldies und des WaUis. Be,r n, P. Haupt, 195.1; 8°, 47 S. (Di'ss. phiJ.- naturwiss., Bern.) PA 5508 BEARTH, Peter. Ge.ologie und P le trogr,aphie des lVIonte Rosa. Bern, KÜlnr.aer.ly u. F'I'ey, ,1-952; 4°, XX1+94 S. Tatf. Albb. Ka,r te.n . , (Beitrage ZUT g.eoLÜlg. Karte der Schw.eiz. 126.) , B 66 /126 GERBÈR, Eduard K. lVLorphÜllogts:che Unte,r s'u chungen im Rhonetal zwischen OberwaJld und lVIarügny. ~jchinzn_aJch-Dor,f, Buchdr. J. Ler.chmüller-Müri, 1944; 8°, 116 S. 'Dai. Albb. (Dis-s. Naturwiss. , E.T ..H. Zür1ch.) PA 5953 HUTTENLOC?ER, H[einrÎICh] unJd W [i1he1mJ Jo:st. Ueber die Grtmsel. Éeitrage zur Geologi.e, Glaziologie UIl1d Elektrizitats-wirtschalft. F'estglabe an ,die Teilnehm,er der Versammlung der l5 :ohweizer o Na.turfor·Sich. Ges. in Bern ,1 9,52. Bérn, ,19,5.2; 8°, 71 S. Abb. Tab. Karten. PA 6044 LEDERlVIANN, Hugo. Pe,t rogr.aijJhische Untersuchungen 'in .der nor'dHchen Schieferhülle des zentralen Aar.€Igranits ' TIn ohern Lotschenta,l (westl,i.che·s AarmaSlsiv). SA: Schw,e iz. Min. Petr. lVIitt. Bd 25 , 1945, S. 383-530, ,gef. Tai. Abb. (Diss. \phil. Bern.) ' PA '5954
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5. GEOGRAPHIE GEOGRAPHIE -
ALPINISME ALPINISMUS
Eine A u t 0 s t r .a .g 's .e über den Gemm~'Pass vün KatI1derste<g nach Leukel'lbad. (Brig, F.rut1gen, In ter:laken, LniUatÎIVkiomitee für den Bau einer Autohahn über Idie Gemmi, [195.2 J; 8°, 32 S. Abb. PA ·5648 (BAER, Hans.) :KJ1eine-r Führer zum Gebiet des Grubel1lgJ.euschers. Basel, Ba~ler Druék- und VerJJagsanstalt, 1943; 8°, 14 S. CP 188 Fur k.a IS t ra 's s e Anrder.ma.tt-Glet~ch. Bern, Generailidirektion der Post-, Teleg~aJPhen- und Telephonv.erwaltung, .19·5 1; 8°, 52 S. Taf. Karte. C.Schweize.riSDhe Alpenpos'ten.) PA 5694 FUX Ado!lf. ViSjpertËiler. Rou1Jetnbesc'hreÎlbung.en von 41 WaIllderWejgiel1, 117 SjplaZlierw:egen ... .Ber n, Kümmerlly u. Frey, (,191 5 3); 8°, 174 S. Tact:. Gr.alPh. (Schweizer WmdeDbUiDh. 8.) TA 11.970 G
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:s ,e ,1 s t T a ·s s e Meiringen - GlettsDh. Be'rn, Ge.I1!eŒ'Ialdirektion
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T€lltephonv.erwlaltung
'DaI. Ka.rte. (Schweizerisc!h.e AJJpel1lPosten.)
,
1.9,5.1 . go PA '5695
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BIOGRAPHI~S
- MONOGRAPHIES REGiONALES
ORTS-, PERSONEN- UND LANDESGESCHICH'llE ARNOLD, P[.e;ter]. Kas.par Jo()dok Siocma;}\per YoQ-m 'Dhul',m 160916·91. (Mor,e l, Se1Jbs1Nerl. des Ver.fassers, 19152-53); 8°, 2 .Bde, Tai. Portr. TA 11.932 BELLW ALD, Alb[ert], J ,oh [.ann] 8ieg.en [und] Richard Seewald-. WdJer. GeschÎlchte des Do.r,fes und seines neuen Ki.rtch1eins. Festschrirft zur Einweihung des iI1euerr KiI.'Ichle.ins a.m 15. Au,g ust 119,512 ... Visp, Mengis, (.19-5 2); 8°, 48 S. AJbb. PA 6099 BRUCE, A. K. Matthaus, Cardin'<lIl Schiner, State.smalIl, soLdieT and hu:manis·t. (Lonldon, 11915,2 ); 8°, 95 'P. PA 5735 CHRLSTEN, Ernest. MiClJur,~oe Crettez, gulde 1 égenda1ir,e. qenève, Ed. Labor et FÎloos, .C1952); SC!, 69 (p. pl. TA 1.1.540 (CURCHOD, R[ené]). Champéry. (LaruiS:8.JIlne, Oh. ZWlahlen, ChamPB 720 lPéry, R. CUiIiChod, ,19,53); 4°, 21 tP. \PIoll'Ylg r. pl. filg. DALLONI, MaœeJ1.e. Ail Icœur du V,allais Ichrétien: Les sœurs de St-Maurke ,e n v.aJ1,aÎls. FribouI'lg, .Trrnjpr. St-PalUl, 1952; 8°, 243 p . (pl. TA 11.786 Et u!d e s M,onthe'Y,s annes, ;publ. ISOUS les aUSIPÏJces dies autor:iJtés ,c,om- . munaJ1es Ip ar la SotCiété d'histoilT€ !du VlaJaJis Romand, à l'o.cc8.JSl.Î.on du 6e Icentel1J<lIÏTe des dlralnchJi.se:s Ide Monthey. (St-Maurice, Lm(pr. ,S-'t-Augustin, 1.952); .8°, 240 (p. (Exrtr. de : Ana1,8.il'e!s Val. .19152, Nos 1-2.) . TA 1;1.437 FARQUET, Phlilli(pjpe. Martigny. Ch~oniques, sites et hisroÏire. Ma,r tigny, (lmjpr. PtL1e,t ), 1953; 8°, 405 p. TA 11.9110 GAI5T, Paul. NoUce' sur la d~amÎllle Gal1st de tChamo.son. (St-JVlauritce, Impr. St-Augustin, 1953); 8°, 24 p. PA 6208 (GIROUD, Charles.) Articles sur lI a ,v1e et lI a r enom m é e du martyre !du Ser,v itelUr Ide D1eu ,Maur ~ce Tlo.rmay, .chanoine r égulier du Gra,n d Saint-Bernard 1910-1949. St"'1Maurice, III1(pr. St-Augus.tin, 1953; 8°, 30 ip. 'c.a l'te. PA 6008
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H ALLENBARTER, Rosemarie. B as Ursuli1nen k 1ostell' in Brig 16611847. Ein Belitrag zu r Wa Hiser SchUtlge.8lehk hte. Frei.;burg, Pau luSidruclœll'ei, 19,53; 8°, XVI +· 123 S . (D1siS. !phil. Freib uIig.) TA 11.9.11
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( [MARUCHEAU D E CHA NAUD , lVlm,e C. = J Mère Marie S te-ClotiLd e .) Mad ame Perr1g-Seiler 18618-1,94 3. 2e éd. 2,e milJ.e. S tM aUI1ce, ImlPr . St-.A ug ustin, 1952; 8°, 160 p. rpl. 'p or tr . ( Collection A S C - AnJC1ennes de S te CIOltLl de .) TA 11.464
LA BANQUE CANTONALE DU · VALAIS
MAT T, G Ulst ClJV Alfons. F IClJmi1ien- GeschItchte d er M at t, ein eR f r e ien Walliser-Geschlelcht es. Z ug , Selib stverl. des Ve,r ifasseD5, (1925TA 11.278 1951 ); 8°, 5 T . in 3 Bden, T a,f.
vou" offre po u r consolidation ou conversion
PRAPLAN, Adrien. Anc ien Lens. De,s [S ierreJ , I mp r. Sierroise, 1947; 8°, 99
selctions aux comm'unes. ,plI. TA .1 1.249
des
!p.
PRÊTS HYPOTHÉCAIRES
PREUX, François de. Sierre et la Noble C.ontrée. Neu.châtel, Ed. du Griffon, (.1951); 8°, 52 p. ,p l. (Trésors de mon pays. 53 .) TA 11.153 (SAUTER, M [ar'cJ R[odo1.phe].) Tombe,s néolithiques à Montorge. Extr . de: Archives suisses d'anthrojpolo:g ie généraIle. 1'7, 1952, fJ.Jjp. 130-138, fig. PA 6170 Un nouv,€Iau oimetière né.olithique en Va,l ais (B it SlCh). Extr. de : Archive~ sl1.üsses d'Anthrolp ologie génér.ale . T. 17, 1932, PI!). 6975, fig . PA 5874
avantageu x à long terme.
Taux 3
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1 '2 1)/ 0
net.
Fac ilités de r emboursement par annuités constantes en 25 ans ou plus selon convention.
variables
Crédits Commerciaux. Escompte d'effets commerciaux 21/2 0/0.
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CARAN D'ACHE