.\'1. PiUeloud Barthélemy, inst. ~.
Sion
A.
SION, 28 Février 1955.
No 10.
74ème Année.
Répertoire -des--Bonnes Adresses DIPLOltlE d'allemand, d'an-
glais ou d'italien en trois mois.
ORSAT
Diplôme d'Interprète en 4
mois. Prolongation gratuite si nécessaire. Demandez prospect.
l'Ambassadeur des
Ecole lamé, Sion, Rlle de la Dixence
Vins du Valais
Ecole Tamé, Lucerne T heaterst. 15) Tél. (041) 258.20
Collège Ste Marie - Ma.rtigny Internat et Externat
Classe préparatoire à l'Ecole Normale Entrée à Pâques
Manufacture de papiers
« ARCOR »
RENAUD & Cie S.A. NEUCHATEL Tél. (038) 5.66.61 TOUT POUR LES ÉCOLES
Caisse d'Epargne du Valais
5 ION
5cciété Mutuelle 20 agences dans le canton.
Contrôle otliciel l)ermanent.
Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables.
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS La machine à écrire pour tous
SCOLAI~E
Fr. 230.-
Autres modAles à Fr. 370.- et 470.-
LOCATION - VENTE (Demander conditions)
1 1
ORCANE DE LA SOC1~TÉ VA LAISANNE D'EDUCATION
1
OFFICE MODERNE - SION E. Oli vier-El sig.
Nouvelle adresse: Rue de Lausanne.
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7 . 50 les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publicité doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par
PUB LICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue çle la Gare. Téléphone 21231S
SION, 28 Févriet' 1955.
L'ÉCOL ORGANE DE lA
La bouteille aes a~8
'?'4è1ne .Année.
No 10.
RI
1
socn!Tt VALAiSANNE D'ËDUCATION
-~-
SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Personnel er.rl'seignant pour Neuchâtel. - CÜlmmuntcélItton. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Quelque.s mots de l'U.P.E.A. Le.El notes s colaires. - ,E nquête d'Qrlhotgralphe. - PARTIE PRATIQUE: Centre !d'intérêt. L'éclairage. F1chels de lectua:'le si·· 1endeuse.
~~~,p~~~
i ~i?~:~~;~~I~n?~~)~~~!~O~E~ ! ~cG~~~~o~~
L'instituteur, après le dur labeur de la journée sera heureux. de jouir des phûsirs de la famille et Qe se délasser dans des meubles de la
MaisOD A. GERTSCHEN, Fils, BriDa MagasinS: Brigue: Av. de la Ga:re, Martigny Représentants : Sierre : Otto Ger'bsehen MaliÎgny : Joseph PaJtJtatMi
1ft. •
de la Gare
PERSONNEL ENSEIGNANT POUR NEUCHATEL A la 's uite de l'avi,s 'Paru à l'Ecole pri11'~aire, ,n ou'-s avons reçu suffisamment d'inscriptions de la part des ·i nstituteurs. En r,e vanehe, Neuchâtel dispose encore de quelques places pour institutrices. Celles qui désir·enrt postuler peuvent encorr8 s'inscrir.e au Département de ol'Instruction publique à Sion. ~ Sion, le 25 [évrier 1955. Département de l' Inst,,"uction p'ubliq1~e. COMMUNICATION La COllnlrD.1SS~0tl1 ,teloon}icl,ue Ide 'l'A.S ..F.A. onganÎ's ...il',a, Les 7 et 8 ,mai, pOU'l" moniteu:rs de foouba,1l à ~ ' ia1:tention des mstitunelUil'1S de Suis-se J"oma.nde. Rensetgneilnents ,et iil1ls,cr~p:ticn, juSqu'au 8 m 'M'S, auprès .de J'[. PauJ. AIJé.groz, GrÔne.
à MacoUn, un lc,our.s
c
Téléphone No 2.29.51
La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND Assoa~TtMENT RABAIS 5
% .:àll1f membres du pel'sonnel enseigna11t sur présentation de leur carte, sauf sur articles réclame.
-
i LE METIER C·EST CE QUI'- UNIT i Informations (COURS ,DE GYMNASTIQUE: Rondes et Jeux' en 'c ollaboration avec ,}'Ia'ssociation ., des Maîtres de gymnastique du Valais r{)m,and. A SION, dimanche 6 mars Direction : MUe Por,c het, prof,es's eur à l'Ecole supérieure de Jeunes filles de lIa viLle de Laus,a nne. Local : ,saUe de gymnastique, E.cole des garç.ons. Hor,air'e : Cour.s de 10 à 12 heur,es. Reprise: 14 à 16 heures. M'atél'liel : Pantoufles de gym, de quoi prendre des notes. Ins'c riptions: Madam,e Hubert, institutrice, Sion, tél. (027) 2.15.44, JUJsqu'au vendr,edi :s oi'r 4 mars. Le cours 'Siera le mêm,e que ce!lui qui a été donné à Ma-rtigny. Lorsque no:s démarches pour obtenir 'le droit de reproduotion ·a uront abouti, nos 'c ollègues qui prennent part à ces cours r,e cevront la documentatio.n qui s'yr.apporte. Y. G.
Une réalisation intéressante «Donnez-nous des livres, disent Jes enfants, donnez-nous des ailes ». :Paull. Hazard.
Il y la un an, un ,g roupe de j,e unes gens appartenant .pour la plupart à l'équipe des rouUer,s du 'g roupe .scout St-B.ernard de M'e nthon, dans laquelle nous ,avons le plaisir de reconnaître un jeune ,collègue qui a toute notre ·e stime, Roland Gay-Crosier, pour ne p.a's le nommer, orgall'i's ait ,à l'hôtel Eluser à IVI,a rtigny, une ,e xposition de ,le.ctures pour l,a jeuness'e dont l'opportunité et J'a ,q ualité ,m 'avaient ,i ntéressée. J'a.ppris que Iles volumes exposés n'éta-Ïent pas à vendre mais Ic onstitueraient un premier Ifond de h1bliothèque scolaire à l'usage des ·e nfants du district. La formule de distribution n'était pas encore au point et préoccupait 'les ovganiooteurs.
347-
Celle .dé lI a ,s·a lle de loecture ouverte à des ,h eures régulières avait un instant r.etenu leur attention, m,ai's outre qu'ellè prés'e ntait de ,sé:ri.-eus,es di~f~sultés ~'o;dl"e m,a tériel : ,1oeal, in~ <tallations, personnelquahfl'e 'e t ,b enevol,e, elle .ne 'PerI?e~~a~t d'atteindr,e que des lrecteurs d'un rayon restreInt et hmlollalt au chef...lieu du distl"i'Ct 1'actilv.ité ,q ue Iles protagoniste,s de l'idée s'étai'ent fixés. L'opportunité de ce.~le~ci, promouvoi.r mn; .lecture saine et attrayante à l'usag.e d.e ,l a Jeunes'se SCQi~aIre n ,eS'~ p~s ,en ,e.ause: p'.eplilis ,la guerre, ,no?-.s iSoI?I?e~ envahls par une ,htt~rat~r,e. SI, douteus'e que ,c:ertalns perIodliques Is urtOut 'Ont .f.aIt ]l ob.Je~ d'interdictions s,évèr,e s et ~.our cause! Dans Ic ette pr?,o~ctI~)l~ vénéneuse on a ,él,wg'ù é le -plus nocif, -m ais que d.e rrnedlw cr'lte dans li a .littérature enfantine ou 'destinée 'a ux adolescen s ,e t comhien r.egrettable ~Fa:bsence d'un journal romand qui uisse riv,aliser à égalité avec Ja 'praducti'On étrangèr,e ... Aussi faut-i:l louer et féliciter .chaudelnent les pr,omoteurB de la bibHothèque Is'Colaire du dj's trict de M·a rtigny d"avoir réalisé lIeur ,dess'e in · < c omme me l'annoncent un 'cl3Jtalogue et une cîl"cuJ:aire quli ~'appr€nJd que Je grou~:e de ,direction -s 'est rallié à J,a l'Solution de distribution 'PaIr caUs ipostal 'co,m prenant 20 volumes sélectionnés 1prléalaJb:lelnent. La fürmu:le n"est iJlas neuve, c:ertaiu8Is bibliothèque p~p~ ,l aires l'util1sent -depuis longtemps. Cette manière de proc·e der si elle résout bien des problèmes cl' organisation matérielle, pose celui du choix des volum.es Ic omposant Il'e colis de Je.cture. C'est ainsi qu'i,l m'a p,aTu i'n téres's,a nt Ide rechercher quelques .critères justifiant .le 'c hoix établi. En eff.et, mettre à la portée des enfants des ouvr,~ges qui concourront à parfair,e .l,e ur élducaUon morale 'e t J.eur .lnstrl!ction c"est une initiative ,g énér,eus-e m'a ilS qui demande pour ,r ea1is'e~ ses Ib uts, une connais's ance ,a ssez pr.écilse .de.s besoiI1:s .de l'enfant. Celui-ci ,q ui tend la ,m ain vers Je 'f,a yonnage :de bJ.bhothèque ou 1'étwlage du kiosque est pous,sé vers. le !Iv'r e, y~r~ l'im.'p rhné, par deux grandes tendanc.es : le beSOIn d la ffechvIte et oelui de connaître. Si Yenfant d',aujourd'hui 'a ccomplit p-eutêtre ,moin.s ,souvent ce geste !qu.e '0elui des 'g énérations précédentes, c',e st qu'il trouve ailleurs :ce ,q ue ce}ui d'hi~r n'av~it"que lès livres pour .lui donner. Il a ;naip.tEmallit la r.ad 10 , ,I.e CInema, J,e 'Siport, le 'Scoutism,e, p.our 's absf-aue des bes01us qU.I eux, demeure·n t s'e nsiblement Iles Im êmes. Comm,e celui ,d'il y a trente ou quaffilllte ans, ,l 'enfant vit .les aventures et les prouesses qu'il lit, il s'identifie avec le héro.s il :souffr,e, il .combat, il triomphe :av.ec lui. Je mIe rappelle ·:a~ec quelle netteté, l'odyssée :du courrier Miche~ Strogoff, m'on plai's-ir à chaque in~éni()/sité de Robinson Crusoé, mon
~
348-
émerv'eillement à Is uivr-e ùe parfait ~chev.alier Lancelot du Lac et mes méditatio.ns sur :la vieiHe bible tro.uvée au grenier, je revo.is co.m'me si c'était hier, une des gravure qui m'envo.ûtaient dans le texte 's acré : une femme très belle, les cheveux déno.ués do.nt Je beau visage to.urné vers une ville ,qui filambe reflète une ango.isse .qui y rivait m·es yeux, :c'était ,l a f.emme de Lo.th fuyant Sodo.me ,e t -c hangée en statue de .s el ! L'enfant moderne 'a une gamme plus vaJste d'admiratio.ns héroïques : ,le héros antique ou médiéval a fréquemm,e nt un frère -m oderne qui :s 'appelle Mermoz, Alain Gerhault, Charles de Fo.ucaU/ld, Pasteur, Picard et to.ut simplement Biggles, Ko.blet ou Tarzan! LI est héritier d'une culture ·a ux buts hélas fo.rtement utilitail'les, Is 'il d.émonte le :moteur de so.n j o.uet po.ur vo.ir co.mment c'est fait, il 's '-e nchante 'a ux mêmes sources et réclam'e des co.ntes. On a beauco.up médit !de ües derniers, n1ais Je vois avec plaisir ,qu'ils :s ont en bo.nne tplace rpa'r mi d'autres o.uvrages d'imagination, des 'récits h.i.sto.r i'ques, des ro.m'a ns ,sco.uts, des bibliogr,a phies qui 'co.mpo.s'e ut une intéressante ,liste de catalo.gue. Qu'on le v:euiUe o.U no.n, les '0o.ntes :app.artiennent au patrimoine de Il'humanité, ,Hs véhiculent jusqu'à no.us ,les mythes anci,ens, Hs so.nt chargés de mess.ages auxquels nos o.reilles de grandes per.sonnes me so.nt guèr,e attentives, mais que les enfants et les po.ètes -e ntendront toujo.urs. N'est-ce pas La Fo.ntaine qui écrivait: « Si Peau d'Ane m'était conté, «J'y pTendTais un plaisir extTême.» Il -existe d'autr,e part un ,m erv'ei,ueux chrétien authentique que l'hagiographie ,m oderne présente avec talent. P.eut-être les respo.nsables de la biblio.thèque sco}aire de Martigny Ip ourrontils -chercher dans cette dir,ectio.n \l orsqu'ils co.mplètero.nt leurs rayo.ns abo.ndamm'e nt rp ourvus ,p ar ,a illeurs de merveilleux to.ut co.urt. Ils me permettro.nt 'enco.r,e de l'e ur -s uggérer qu'ils ,a tteindra'i ent ,leur but : servir, -en ,p lénitude, en glissant da.ns l,e ur choix futur quelques ouvrages qui tiendraient compagnie ... aux Fia bles de La Fontaine et au Porche du M'ystère de la deuxième vertu» un peu dép.aysés sur leurs rayo.nnages .e t qui 'a ttendent de vrais co.mpagnon, de 'Ceux Iqui do.nnero.nt .des « .ailles » à leurs lecteurs. J ,e veux paYller de -certains de nos po.ètes, de nos auteurs dassiques. P,l us que j am'ai.s à notre épo.que il .e st nécessaire ,que ,J'enfant déjà, èt l'~dolescent ,entrent 'en -co.ntact ·avec ,l,a beauté. La meilleure manièr-e de :s'approcher de celle-ci c'est de le faire avec :So.n cœur. Un enfant, un :~do.lescent y so.nt parf.aitement 'a ptes p.ou.rvu qu'une 'a ide prév.e nante les y aide. Parmi ,les rar,es ,a dultes privilégiés ,qui peuvent If aire I.e to.ur
-<
349 -
de .certains rpo.èmes de MruHarmé, .par ex:emrploe, bien rar,e -e st celui ,q ui n'aura pas d'·abo.rd épro.uvé une intuitio.n d ·e leur perf.ectio.n ,a vant de déco.uvrir sous l'hel'llllétisl?e de la fo.rme ,.le fruit ,caché. . C'est par cette 'm ême intuitio.n que les po.ètes, que l',a rt devi.ennent ,a ccessibles à lIa j,e uness'e. Les éditio.ns o.nt riv.alisé dans l',a I't de lIa présentation de textes et d'œuvr,es de valeur. Et ,s i 1'o.n préfère un mo.yen terme o.n le tro.uvera dans les encydopédies 'spéclaleI?-,e t co.m~osées. .à l'usage des enfants rpetits .et gr.ands: La ':o.lllectIon :. P~:Ite HI~ to.iI'e de Il' Art ,et des Ar.tistes n'a 'qu un defaut celuI d etre o.nereuse. M t' Il me Is emble do.nc que la Ihiblio.thèque sCo.laire de ar Igny 'répo.nd de très près a:xx peso.ÎI;s ,a~f, ectif.s ,des j'eur:es '~,ec teurs : ,co.nnaissance de .so.I-meme, 'evaSIOTI, Is,e ns de la JustIce, de lacommll'nio.n 'a vec autruj. M'ai:s ,la 8éllectio.n A, ,étant destinée ,à des ado.lescents, .la part faite au d,e ux.i ème besoin: co.nnaître, ,m e paraît d.evo.ir être d'impo.rt~nce. C'·e st -l'âge o.Ù ~es co.nnaissances r,eçues du mili-eu ne sati.sfo.nt plus, Je -milieu n'étant plus un uni~-er'8 - suffisa~t, ~ù I~~ .é léments de géo.g.raphie, d'histo.ire, de 'SCI·ences do.nnees .a l ,e'co.le, les réponses va.gues aux questio.ns .techniqu~s laIssent l'esprit 's ur !s:a fai:m, ,l'âg.~ où l'histoire d'e s"grandes.?ecouv,e rtes, des ,inventions Vo.US pas,slOnnent, un Ip eu la .la Im anlere des -contes de fées d'autrefo.is, l'â-ge .où on ,s e documente is ur un Sip ort, o.Ù les amateur:s Ide brkoJage Ise révèlent ,po.ur peu qu' o.n en . . favo.rise le go.ût. Les 's ix volumes qui 'constituen.t une excellente petIte hISto.ire natureHe: « Mo.n jardin mo.nde enchanté », les volumes reco.nnus au -p assage de la 'co..llectio.n . La joie de connaître;> so.nt un commencem-e nt pro.metteur. On peut ilouel!". ,s ans reserve l,a :pré,sentatio.n de 'ces o.uvrages, la docum'entatlOn en est splendide. . . . Dans ce même o.rdre d'idées j'e verrais po.ur la SélectIo.n E un ,appo.rt d'o.uvrages tr,a itant de ,la vie des ·a nimaux. J.e. ne co.nnais 'p as d"enfan.t qui ne .se passi~nrn~ \p our ~'a '" présentatIOn qu'en f.ait un Demalso.n o.U po.ur :l~s .hlstOIres ~de b~tes que no.us co.ntent un Félix 8.alten o.U un KIplIng. Irl ,exl'Ste ,e galement les merveÏ:lileux « grands livres des animaux» 's i .le tex,t e en est un peu mince, le pl,a isir des yeux tro.uv-e ,so.n co.mpte da:ns l'illustratio.n m,a gnifique. . Il m'e Teste à 'co.mplimenter très Is incèr'e ment ües IroutIers qui ont mené à bien une initia~ive, qu'o.n 'aimerait vo.ir IS~ généralis'e r ,chez nous ! J,e rso.uhalte egrulem,e nt que « ~la g,a lere» ,l estée et relestée vo.gue, :po.rtant très haut no.~ble pav.illo.n de g]o.ir,e, de mervei1leux et de science. Y. G.
-
~
.
..
:.
.
PARTJfE PEDAGOGJfQUE
..
f
~~~~~~~~~~~~~~. ~
Quelques mots de
ru. P. E.El.
Il y a Ib ientôt six lans, je ven'a is au Val d'Anniviers pour faire mes premières armes dans ~'èn~s· eig1.J.· em-ent. Peu de te~ps -après ·m on arrivée, j'e recev.a is une convocation pour une séanc~ de l'U.P.E.A. (Union du PE?r.sonnel enseign'a nt anniviard). J'y participai. Le président 'Souhaita une 'cordiale ,bi,e nvenue au nouveau venu 'q ue j'étais dans ce'.g rou'p ement ,qui me ·p lut beau' coup et Ique j'app.ris à mieux :connaîtr'e ipar la suite. A :l'heure qu'il est - ' j ''Ose ,à 'Peine ,le dir.e - j-e serais incapable de retr,a cer l'hi'storique de ',c ette ;société ,qui groupe tous :les membres du personnel enseignant de la vaHée nommée et qu'il a 's uffi de J'initiativ-e dairvoyante ,de quelques collègue8 pour qu'tÏI ,ai,t vu le JOUir. L'es-s entiel n 'est pas d'ailleurs de -f aire des recherches dans le passé ,d e ,c etet alssociation. li me 's uffira d'en tr3iduire J'esprit dont ,elle .a ·été et :dont elle est toujours animée. Les membres fi~ent d'un commun 'accord le nombre, la daJte ·e t Je lieu des réunions. Ordinairem-e ni, on compte trois assemb!lées durant l'année IscO'laire, ·quelquefois davantage. Tous les v~nages de · la vallée tour à Itour ,r eçoivent la visite d u personnel ens-eignant. C',e st dir,e 'q u'extédeurement déjà, ,l'es -réunions -n 'offrent pas le .risque de sombr'e r dans la ,mono~ tonie. Et Isi elles donnent l'occasion de partag-e r une agape fraternelle, eUes n'en sont ,p as moins le but premier. J'y ai découvert, et à ma plus grande satisfaction, ,le ,gouci ,c onstant de se perfectionner, et cela Clhez tous le·s membres. ,Chaque ass·emblée fait l'obj et d'une mise en commun de méthodes d"enseignB'm ent. HabitueJ1em'e nt, un membre est chargé de donner un e~osé- , ~'une hranche déterminée du progr,amme. D'.a utres foi.s; on ! parle ,d,e questions plus générales. C'est .a insi, par ·exemple, que dernièrement, un collè.:. gue qui, en été, fait des remplacements dans des clas-ses neuchâteloi.ses nous communiqua ses impressions sur 1'enseigne-m ent iprim,a ire tel ·qu'.il est -pratiqué dans ce canton. Un ·m embreconnaît des manuels intéressants ou mieux adaptés que ceux en usage, qui pèchent parfois par excès d'aridité, il en informe -s es collègues qui !peuvent ainsi prof,i~ ter de moyeIlJS plus ;appropriés.
351-
. Chaeun parle de ses expériences, de ses 'succès et de ses échecs. Chaque m-e mbre peut être plus ou moins d'accord sur les procédés employés par ses collègues. Cela n'a aucune importance. MaÏJs tous ces fâits mis en commun mettent en évidence une vérité essentielle' : .l'enseignem,e nt est quelque chose de jamais .achevé, de jamais définitif. Le ·milieu, la mentalité, la grand-e diversité de caractère et d'intelHgence des élèves 'Sont toutes chos'es qui jouent un rôle. On dit que la méthode vaut ce que vaut Ile ,m aître. Sans doute, mais ces échang·es d'idées à cœur ouvert permettent de ti~er des leçons fructueuse's ,e t !Surtout de renouveler -so.n enseignement. Us préservent dans une certaine mesur·e de la routine qui massacre les intelligences. Et ce point est d'u~·e importance capitale. li n'y a pas de méthode infaillible; malS .il existe des procédés avec lesquels tout de .m ême on a plus de chance de .réussir. S'il me faillait donner une devise à la modeste association dont Je parle, je choisirais celle-ci: Mieux Iconnaî,tre pour mieux servir. . N os problèmes sont communs et en même temps divers. Tous ensemble, nous les -résolvoIllS pIus facilement. Le iprésident actuel de l'U.P.E.A. avouait d·e rnière.ment: «Chaque assemblée est pour moi une source d'·e nrichissement ». C'est :là un témoignage qui à lui seul résume admirablement l'esprit de ce groupement. J-e veux ici me défendre à tout prix d'une propagande t~pageuse pour cette association. MailS on me permettra de pal'1ler d'une expérience qui a été tentée et qui a donné de fort bons résultats. Je veux croire que des groupements de ce genre ne 's ont pas des exc'eptions. li 's erait is ans doute bon qu'il s'en fonde partout. . Bien ,e nseigner est une chose Isi :difficile que chacun de nous doit admettre ce besoin de renouvellement, d'essais répétés qui permettent de mieux réussir. Une mi.se en commun des procédés prés'e rve de beaucoup d'écueills en même temps qu'elle ouvre des horizons nouveaux. Et pu1s, ces réunions .m aintiennent .J'amitié entre collègues. Ne feraient-elles que cel-a, elles aUTaient déjà leur raison d'être. Comme il fait bon se réunir. de t-emps à autre ! Comme on se sent à l'aise entre collègues qui se comprennent et qui s'aident mutuellement! Get échang.e d'idées et d'·e xpérience's nous donne de nowv,elles forces pour les jours à venir. Et nous sommes pe~suadés que nous œuvrons -ensemble pour une très b~lle eau~e .... .. Candide M oix.
-
352
~
-
ùes notes scolaires (Suite et. fin ) Les a utres la issent l,a Hb erté a ux ·m aîtres ou 'aux commissions d'écoles. C e \Sont 1à des ·n otations q ui figur ent dans .Je livret scolair e; cer tains eantons admettent les demies~ d'autres les 'p ro.scrivent. Aux eXan1el1'S Iciv.iq ues des r ecrues l,es tra'v aux sont t axés de l,a faço,n sui'v ante : 1 bien, 2 ,s uffis'a nt, 3 insuffiis ant, 4. n ul. L es demies In e sont pas ad'm ises. Void d'autre part !l a valeur des n otes. attribuées en Valais à l'examen d'émancipation selon Il'artiCile 109 du règlement : 1 = ·t rès h ie·n , 2 = hien, 3 = pa;s's able ou ·suff.isant, 4 ma,}, 5 nul. Mais qu'en est-in dans la prat ique ?
Dans noLS .clas·s es prima,ires :attr ibue-t-on Ir éellement a ux notes la valeur ,q ue leur confè~e l'e règlement ? E v-1demment pas. N ou,s ne voudrions pa s J'iessas-ser des lieux 'communs :sur lesque}s noUiS Is ommes revenu à 'm aintes l'Ieprils-es dans l' Ecole pr-i1nair e. BOlI'nons-nous à dir e que Il a ,p lus gr and e anarchie règne au .sujet de .l'application de rar t . 109 du Règlement , et que les maîtr es en génér.al font mont re d 'une très grande ind ulg~nce. Dans bien des ,c lasses on 'n e ·descend pas 'a u-d'e ssous de la n ote 3 attr.ibuée ,en core dans d e t rès rares exceptions. N ous étions hien placé Ipour ,e n ,p arIer en connaissance d e cause à Sierre où ohaque année n ous recevions d es é lèves venant .de t outes Iles r égions du canton. COm'l11e insp ecteur, n ous avons fait à peu près les m êmes 'r ,e marques. Dans Il'a même ,l ocalité Il es maît res p r ocèdent d e façon totalemernt différente 1es u.ns des au·t res. On pou.rr arit en ·c onclure que ,les élèves i.r équent3Jnt n os classes valaisannes sont tous ,dels phénix. N ous savons t r op ,q u'il n'en est rien, ~nalheureusement. Nos élèves valent ,ceux des ,a utr es cantons, ni plus, ni moins. Voi.ci d 'ailJeurs ce que nous écr ivait la direction d'une .école ,s'8'condaire après un ·examen d'admission: « Des élèves de 15 ans, très bien notés dans leU't carnet scolaire, ont fait jusqu'à 50 f·a utes dans lI a dictée.» Vous en:ben dez, très bien notés! !
353-
Dans ces loonditi.ons rIes notes n'ont plus de signif.icatio,l1 èt constituent un trompe-l'œil Ipour 1,es, ,élèves, tpour leurs parents, 'p our les autorités et pour tous ceux, patrons ou administrations à qui le :l ivr,e t scolai,r ,e pourrait être présenté. « Nous ne ,consultons plus ùes :livrets 's colaires avant un engagement; ils n'ont aucune signification », nous disait il n'y a .guère longtemps, un directeur d'une importante entreprise. A,g ir ainsi, n'est-ce pas enfreind!I'e un règlement otfftcielJement ét~bli, faire mentir les notes et paT conséquent 'm anquer de ,conscience professionne1ù,e ? Pourtant, ' ce n'est p~s ,les ,m aîtres qu'il f.aut inc~iminer,m:ais Je règlement lui-même. Exam en d'ém ancipation
Il faut bien y veniil" tp uis que Ic 'est 1à en somme ,q ue gît ]e Jm,al. Les J-ég'!Î:Silateurs de 1910, en tout e bonne foi 'S·a ns dourte, ont posé cette absurdité ,q ue pour êtr·e émancipé de l'école primaire il ne fa11ait ;pas ·a voi.r un totall 's upériewr à . 8 points ; or 8 'points c'est bien. VoÎtCi d'·aiJù·e ur s .la teneur de l'ar ticle 110 f'a isant 's uite ft celui où l'on a déterm iné Iq ue là ·n ote 2 équivaut à bi'en : « ... Est :émanciplé 'de ,l'é cole tout élève qui ·aûco,nl.plit se".,> quinz'e anIS :a u 31 décembre et qui obtient à J'exa men d'émandpation 'u ne iffioy'e nn e d e 2, soit 8 ipoints ·au maximum p our l'ensemble des quatr,e branches: 1) ilectUlr,e, 2) ,r édaction, 3) cakul or al et é crit, 4) r eligion, \histoire ,e t géogr·a,phie. N'est pas ém~n cip é J'élève Iqui a ·e u ,l a note 3 d a'n s p lUis d'une .branch e de~ épreuves écrit es ». .c'est absuDde au possible on en -convien dr a. On .spécifie en effet q ue ila not e 3 équivaut là passable .ou 's uf fi s'a nt ; logiqu ement l,e candidat qui obtient 4x3 d~vrait ,êtr,e ém-ancipé. Il est loin d'-e n être 'a,i,n si. Avec ll,1Jl ls eul 3 ou même un ,s eul 2Y2 accomp:agné de troiis 2 ~,l est rècal,é. Avec deux 3, un 1 et u n 1Y2 encosr,e reca~,é. . . Th éor.iquemet ,on n'le st don c .p als éman cipé s i l'on n'-a 'pas la none bien p our t outes .les d isciplines, ,s ans un accroc. Que veut dire dans ces -conditions Ile mot rpassable ? On peut être assuré que si les inspecteurs ne f.ai,s ai ent pas montr·e d e mansuétude, LS'ils appliquaient Ile règl81uent dans toute sa rigidité, la Inoit ié .des .can didat s qui LSubissent ces épreuves d evrai,ent normalement revenir en d as·s e 3 !fio,is l'ann ée ,s uivaJnte. Est-ce bien cela qu'à voulu ~'e légis.lateur ? N on, une t elle :solution n e ,sa urait êtr,e envisagée; q u'arrlve-t -il donc? L es inspecteurs, comme les maîtr.es, se voient réduits là violer le règ.lem ent et ,à donner -aux ,candidat s des not es qu' ~ls :n'ont pais mér itées. Ainsi, on constate ceci de paradoxal, . qUie dans notr e .démocr.ati,e ceux q ui doiv,ent enseigner à
la jeunesse le reSlp'ect üesd~disions pri~s 'p ar' :les":aùtoritês 'sont les premiers à 'violer les 'p!l"escr Îtpti6iliS, à œ ù se' même'., de '· ru;;.' logisme de ,c es ùisposition,g .,oogl'e mèntaires. ' , : -,~; ,{
,
Une réforme qui s'iin;pose
"
Cela ne dev,r ait, pas être ,et' mér.it~ rêf~.rm~: ; d'autant phi~ que ' la .situation 'actuelleàvan~aze' les', ~a:uvais élèves, dj.so(l}'~ plus être p!lus juste, les ,élèves 'faib:lemoot doués, j:a'mail~ lé& bons. Or, un examen doit ~:vô~r unë val,eUir ~bsoJue et peser tous les ,c andidats av~c }a mêm~' balance. La méthode actuellé consacre donc une irnJustice.' Eri -eff.et, pour libérer, un candidat; qui sans cela risquerait 1',éc~~c~ ,Il'inspecteur se 'm ontre .in.dul~ gent, il améli(}re une note, ,puis urte autre après avoir consulté d,e livret scolaire, 'cela , va d~ soi, qui ,porte déjà la marque d'une bienveillance ,excessive. ' , On n'agit pas de même envers celui qui a les notes requises pour êtl'le émandpé. Pour celui-là, c'est souvent Je premier' jugement qui ICompte, 'm ême si le malheureux a eu une défaillance ,p ass'a gère que l'inspecteur a, de bonne foi, mise sur le compte de ,l'!Îgnorance; ou s'il a joué de ma'lchance à propos des questions posées ou des cartes de calcul qu'il a reçues. Ainsi qu'on Ile voit, le Ib on élève n'est Jamais favorisé par la ohance, par 'contre, il peut 'a voir .la guigne. Il n',en va ;pas de même pOlllr '1'.élève faiblement doué qui sans que nul ne .l'ait vOUJlu, a ,p eut-être été favorisé; il est tombé sur une question facile, on lui a donné des calculs que, pail" une chance inespérée, H venait de résoudre ,e n olass.e juste avant l'examen,etc., etc. , Les notes de ces deux crundidats ,e xtrêmes tendent donc à B'équilibrer au détr.iment du ibon élève, ce qui enCOf\e urne fois 'c onstitue une injustice. Alors, c'est parfois le maître qui écope ... -aux yeux ,des parents, car on l'accusera de is 'être montré injuste tout au long de rannée. On ne saurait donc tarder d'appliquer une réforme :qui ,s 'impose d'une façon impérieuse. Divers-es ,s olutions peuvent être 'e nvisagées : 1. En prononçant l'émancip(1tion au total de 12 qui correspond à pas,sabl,e. Puis en exigeant que maîtres et inspecteurs se conforment au règJ.e,m ent et donnernt aux notes la valeur que leur confère le lrèglem.ent d,e 1910. Ce Is erait la solution iogique ,e t 'SIÎ,m ple; rien de changé, une simple 'a daptation et ce serait tout. Mais ,d,a ns certains milieux on craint qu'une teUe mesure se heurte à des répercussions d'Ol~dr,e psychologique. En effet l'échelle des notes étant restée la même - de 1 à 5 - les parents ne comprendraient pas cette 'Soudaine indulgence des examinateUJrs et s'étonneraient peut-être que leur fils ait été libéré
d~ , cl~,es avec 12, Mors 9ue le, père ~)U ~un frère n'ont pas ,été émanCIpes av~ , 9. -,CertallijJ en dédUIraIent que le niveau ' de nos cla8JSes est en bai~se ,pui&qU'e, 8: pojnts ,d'autr.efois équivalent à 12 ~'aujou~',~ui. Si e!lli;s ne sont pas ibasées sur 'l a logique les raIson qUI S opp~nt a une telle sOilution ne sont pas sans pertinence, il faut en convenir. " 2. Alorn,' pourqui " n~' pas adopter 1'éohelle' en u's age dans ~os collèges; ,de, 6 ~_ ~ .ou ~je~?C ~e 6, à 0 ? Beaucoup' de pa~ ~nts ont eu rl'O<!OOSllon de ' oS'y fai~e soit parce qu'il'S ont suivi l'~~seignement sooondailre~ lSojt, parce que l'un ou l'autre ·e nfànt f~uenItem.t :l~ c~lège .: 6' très b'i~ {)'U ,~?OOe1Ient; 5 bien; 4 passablé ou suffIsant; 3 , ~nsuffisant; 2 mal' 1 .très mal' 0 = nul. ~'éman:c ipation ,~rait ~ai.nsi prop-dncee :'ve'c Utn mê~e total de l2 points, mais détermin~s ip,a;:r. -une écheHe 'diff.érente· de cette f açori les points seraient dîr.ec~êht,' proportionnels ~u 's avoir; l!ne .tInification de l'échelle des notes dans' tout notre enseigneI?'e nt simp1ifie~ait et surtout clarif.i.erait Ja quesitcm. " . ' , '" "'at ' .:" ' , . . 3: Nous ne verrIOns pas :non ,p lus d'un mauvai$ œil l'applIcatIOn, dans ,nos ,classes de, récbelle, vaudoise allau,t de 10 à o,avèc (~Ina:'~cip;;ttion de 10, ,à 6 ~inclù~ivement ou ,m ême à 5 : 10-9 très .bien 8-7 b.ien; 6-p ' pi8'~ab,I,~, etc~ La 'n otation déciInale ,est pratIqu~e; 1es._maître ,l 'appliquent dé~à da:q's ,l a plupart des cas p our determIner la vra'leur d'un devoi'r . C'est celle qui était en us~ge à l'Ecole Normal,e à ' notre époque. " ' , "" , ' _ 4. L'écheUe ,appliquée, 'a ux ~xamens civiqU-éS des r eerues offre l'inconvéni' e~~ de ,propo~~r des notes inve1rsement pr opoœbonnelles au saVOIr des , candIts, comme c'est le cas' chez nous a,uj ourd'hui. Malgré ceJa, et ,d a'n s .l'es .cir constances actu elles ~ 9est .celle q~e nous r,ec?m mc:nderwns! par ce qu'elle pourrait ~tr.e Intr oduIte sans .dIffIculte .et ,t elle 'q uelle' ,elle offrirait cet a vantage de supprjmer .l'a:rhitraire du systè~e 'en usag,e s ans en modifi er la struct~re . Mieux, elle r econnaîtrait sans autre !e 'présent état de f ait , la ~açon d e procéder de nos maît r es qui Ignor ent 'la note 5. 1 = bloen ; 2 = 's uffisamt ·, 3 = ' insuffisant · 4 = nul ou t r ès' mal. ' , q om;ne ,cett~ .é c~1 e~l: n 'utilise que, 4 notes, on pourrait introdUIr e les demIes a 1 ecole, comme on le f ait à l'examen d'émancipation. Les nul .ét ant exces'Siv,ement ralres on n'.auTait r eCOUTS prat iquement ,q u'à 3 ,n otes ,comme le f ont' actuellement déjà .la plupar t des maîtr,es. A 8 l'.élèv,e ser ait émanClipé comme c'est le ,cas aujou:nd'hui : d onc en définitive rien d e changé. Réform,e op.érée cOIlnm-e 0Ill Ile voit , 's ans bOlUIlerv'ers'ement sam.s rilodifieations atpp.ar ent es, mais 'en apportan.t un peu p.lu~ de just ice en ,classe ou .lor s des examens. L',é chelle des nots d e 1 à 4 'p ermet p eut -être à ceux qui appliquent le système des cent ilages d ans leur classe ou d es
-
356-
per0entiles comme, les app-e'1Ie Claparède, avec qua:rtiles ét de 'mieux ' sit:l~r un 's nfallt dans un groupe donné, theorIquement de 100 sleves, ,s urtout, Iquafld 'o n veut savoil!' s'il est au-dessus ou ,a u ... dessous de la moyenne des enfants de son âge. Le médian ,est le rang obtenu par 'l',enfa.nt qui a été classé au mHisu ,de la ,compétition. Ainsi pour nous expliquer par un ex·empJe, 's ur 41 .cand1dàts, ,l,e médian est le 21ème' la note ~édia~e 'est , cel~.e ,q u'il a ' obtenue. gJle ne correspond d~'llc pas necessaIrement la Ice ~que nous sommes convenu:s d'appeler une moyenne. Dans ,c ertall:ns ,cas, il 'e st pllus imdiqué de se baser sur .les médians ·que ~sur les moyennes; -e n pa!rticulier .si le grou- pe. le st p~eti.t et ,c omprend 1'un ou \l:'a utre déficients (c apables de fau',e bal,s ser :danger,e usement :le nIveau de la clas's-e en rtablant 's ur la -moyenne. Le médian ,e st précédé ,e t suiv.i de deux quartHes. Sur un groupe théorique de 100, le médian étant approximativememt 50ème, le l 'el' quartile ira de 75 à 100 le 2ème jusqu'à 50, [':avant dernier Jusqu'à 25 et J:e dernier jusqu'à O. 1er bien, 2e suffisant, 3me i1nsuffisant, 4m-e rn-al. Comme on le voit la notation 4, 3, 2, 1 pourrait faciliter ce 'Système. Nous termi.nerons notr,e article 's ur 'ces considérations. Bien d'autr,s s ,solu:biÜll1JS rpourrai,e nt encore être envisagJées. Nous avons :s i-m plem'e nt cons igné 0e~les -quri nous ip ar,a issent 1-e plus ,r ationnelles ou d'une 'a pplication ,p lus simple. Une -seule ,chose impol1'te :sor-tir du cfaux, de l'arbitraire' faire en sorte 'que Ile .livret Is colaire de nos élèves -constitue u~ docUJment de valeur qui ,soût à leur i'm age le t -reflète aussi -exactement 'que possibl.e l'effort qu'Hs ont fourni 'sur les bancs de l'éc01e; un. document que 1?ourront -c onsulter par la .suite, en -touteCO'llflanCe, par0e qu'lil est ,p,ex.pression de la vérité ceux qui auraient besoin de -connaître 116S ~qualités intellectuelle~ et ,moœales .des .élèves. Mais -co,m,m:ent y 'p arvenir de façon certaine ,c ar moddfier l'écheUe des notes !n',e-s t pas suffisant et le problème Ine s.era pas" ré.solu pour ,autan~; H fa'llidr.a a~ir directëment auprès des mmtreset les amener 'a laldopter une lIgne de ;conduite la ussi uniform,e que possibl.e. La question pourr.ait faia.~- e -l'obj-e t d'un débat dans ,les assembllées de distrLcts afin que tout le monde -s oit bien ori.8'llté ,s ur l'.appréciation des travaux et l'emploi des Cl. Bé1'C~rd. notes.
,-
Grourpe Groupe Groupe Groupe Groupe G.rou.pe
m~di~ns,
Enquête d'orthographr ,e ffectuée 's ur 4 places d'a-rmes ,par Ch. DUCHEMIN, 1er ,expoe-rt, Genève 1018 recrues ont ,s ubi l'examen; elles é.taient réparties de Jl:a maniè:r:e Isuivante :
357 -
1 : -école pri,m air-e 70 recrues 2 : école 'Sle.co.ndaire du 1er degré 19 » 3a : école prünail'le ,e t ,COUTS comp)éITI. 711 » 3b : écol,e secondaire ,e t 'c ours Icomplém. 89 » 4 : école Ip:r:O!f.essionneHe 99» 5 : -é tudiants m,a tur.ités 30»
Le nombTle de (l'ecrues pour chaque 'groupe était Isartisfai-sant, ,s auf pour ,le groupe 2. Chaque homme recevait une feuille préparée ,d'aVlal1i08 ,s ur ,1aqueUe il devait ,indiquer les md(js transcrits- d-des-soUis :soulignés. L"examinateur dictait ces mots en lisant le texte; J.e tra.vail consistait donc dans la ,s e-ule0rthographe (usa.g e ou aocortd) de ces mots, term'es commerdaux co.u.: l'ant. 1. Cher Mon:sieur,
2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. lI. 12. 13. 14.
J',a i bien reçu vos 'lettrres -de ,l:a Iserna;ine dernièr.e. Je vous remercie des r,ens.eignements qu',elles contiennent ,e t que VOUlS avez obtenus grâce à vos -r,e!l ation$ à l'étranger. Je vous en aU1"ais expri1né ma ISiatisf~ction -p lus tôt !Si je n'avais. pas dû m'absenter brusquement. Je vous sais gré de vos précisions p-er-so.nnel:les qui conflÎ-rment exactement cel·les .q ue j'.ai eues p-3Jf d':a urtres agences. Je vous t1'anS1nets ci-joint Il eurls lettrle'S les .plus intéressantes, à titr,e d'infonnation. Je vous paierai dans -quelques jour's Je montant de vos frais de voyage. Quant aux -autres dépenses auxquelles vous faite;s allusion, je prends note ,a v,ec plaisir ,que vous voul,ez bien .les mettre à votr.e compte de profits et pertes. Agréez, .oher M-ünsieur, mes m,eiHeures srulutations. ( SignatUDe )
15. N.B. Nous :s,e rons absents, mon I3is'so-cié et ·moi-mêm'e, ,la seITIaine .p rochaine 16. -NoUls In ous Is'Ümmes donné que.lques jour:s de va-cances. On consrta te : 1. Que Il es jeun'els gens qui n'ont ,suivi que l'école primaire (groupe 1 et -3 a) ont une 'm oyenne de Il fautes envü·on. 2. Que ,les jeunes gens qui ont ,a chevé lIeur :scolarité dans Il'-ens'e.ig-nement s,e condaire du 1er degré (groupes 2 et 3b), ainsi que -c eux qui ont suivi les écoles professionmelles (groupe 4) ont une moy.enne de 4 f.autes environ. 3. Enfin, que les jeunes g;ens rporteur,s de maturités (groupe 5) ont une moyenne de 2 fautes environ. Le p-remier tableau permet de calk uler, pour Ic hacun des mots, Is on «,indri-ce d'acquis-ition », c',e st-à-dire le pou1rcent des
. ~.
recrues examÎt:nJées de .ohaque phie conrec~e.
358 gro~lp'e · qUi.Ol~t
- ' 3.5 9-
fou,r ni
.'u:ne~ 1
gra-
,l" ,
il
on
" 5. Comme pouvait s~y attendre, 1.es éturliaillts (maturité) du groupe 5 ont li.bellté avec ex.aootùd,e .Je'S vocables qui " Jeur étai,e ut dictés, àQ'exception, toutefois1 de l'eXJpres-, . . ,S,i on ; nouS nous ISOlllJ.llles .donné.
Exemp.le : Groüpe l, che?" : 14 jeune.s ,g ens, 's'Ur ·ü~· 0ta:l de 70, ont fait une f'a ute à ce ,m ot; donc, 56 sur '70 ont' écrit correctement.
~'~"
Cette pro([)QIrtion représ€nte du 80 % : l'indice d'i~'Cqüi~ic: tion ,est doUtc de 80. (T'a iblœu 2). ·
dJf~iûul~és
N 01;o11's que :00 :sont les ipaJmcipes qui off.rent le plus de pOUir oes jeunes ,g,e ns : obtenus - eues - dû - donné.
A propos de l',e xpression «nous nous 's ommes' donné» (celle qui n'est acquise par personne), ï.1 est intéres·sant de notèr l'indice d'acqui,s-ition :' *)
Si 'nous considérons .qu'un~ connaissance n'est a~ulse qu~ si 1es 2/3 au moins des p·~rls:onnes exa:minées répondent ' convé:" na:bJemenrt, nous déduisons que Is·eules Jes quatre , premières notions (remelici,e - cher - reçu - ~lles contiennent) sont connues des feunes g1ens n'ayant fl'iéquenté que l'école'; prianaire (,g roupe 1). Les -quartr,e terllTIleS les moins bien orthogrruphilés Ile 's,oD,t acquds 'q ue Ipar 'm oins du tier,s des· recrue·~ de ce. groupe.
1
'
3a
% 48
%
34
Sb % 37
5
%
% 48
50
L'accord des participes :passés des verbes accidentellement pronominaux ,n 'est, dans J'ensemble, ,pas connu ou pas comp·r is.
Voyons 'maintenant cio·m m,e ut ont regi ,les reèru~s des ,;~p~' tr,e s group·es. (Ta1bleau 3'> ,
2
*) Oe .peut croire que parmi c-eux qiUÏ. ont écrit juste «donné», cer-
'
(Les notions,. considérées , comme non acguises sont sO'lflignées J. ' " .,. " .' ~'.'
tains ront fait ,s ans' raisonner, towt simpiliement 'Pance que :cette phie était ,la p1us Ifactle. (lOI. B.)
gra.~
1
.~
Quel1es déductions faut-H tir,er de l'exan1.e n de ces rrésul-, tats? Nous constatolll's tout -d'abord 1. Les j/euilles 'g ens du -grou.pe 1 (.école primaire)
ï
INVITATION Les membres du corps enseignant sont avisés que, comme l'année dernière, notre
ne~ ,s , em~
bl1ent ,a voir rucquis q.ue ,les "qua,t re pr,e mièr,es notions, . ' " .donc résultats -très 'm édioores. 2. Les recrues du ,g roupe 3a (écolJ.e ,p ri.m ailr e plus cour,s .complélnentake), qui n'ont aequÏ<s qu'une notion d~ plus (exprÎlné), atteignent un nive.au qui n',est guère meiHeur, donc ,résultats déceva·n ts. 3. Dans ùe grou'P'~ 2 Cense.i'g nelnent s·ecO'nldaire, 1er degré), Is euils .t rois termes (donné - transmets - :a uxqueHes) \Sont écrits de m·andèTe défectueuse par plus des deux tier,s des 's ujets, donc résultats · satisfaisants pour ce groupe. 4. Les 'r ecrue,s des groupes 3b (.éco'le s'econdailr e plus cours campJémentair,e ) 'e t 4 (é'CÛlle prÛlfessiolll.n8lUe) présentent des trav,a ux ISoensib1ement p3Jreils : Iles :pourcentag·8's oibtenus VOUT ,chaque mot 'Sont, à -pieu de cho's'e près, identiques; .les deux mê·me.s exp r'eslsiontS (donné - 18,uxquelles) .ne sont p.as ,connues des deux tiers d'entre ·e11es, d-onc bons résultats. '
EXPOSITION PERMANENTE DE LIVRES SCOLAIRES ETRANGERS
est visible en permanence dans nos locaux de- Martigny. Nouveautés 1954: - environ 500 nouveaux titres, - 1 rayon « Instruction religieuse COffiŒ>renant entre autres les ouvrages de Mlle Dingeon, - grand choix de jeux éducatifs, fiches et matériel pour classes enfantines, - appareils à reproduire, - aa>pareils de projection et films fixes d'enseignement.
Papeterie en gros
Librairie' générale
le grossiste valaisan spécialisé dans les articles d'enseignement.
:tI'aIr.l~2
Nombr e de tr~ vaüx par g)"oupes d'écoles ~ré qu e n tées
1.
Prim. Second. 1 2 70 recr. _"'''_=s:I _19_
Mots
P rim .+com s 3a
+ cours
Sec.
3b
Profess. 4
Sup.
99
30
89
'711
5
Tota ux 1018
--.-..~
Nombre de fautes et Ch~r
-reçu iJ."'emerde ·e1iles cont iennent olbt'e nus aurais exprimé dü m',ahsen ter
.sros
,e ues transmets ci-joint Œ;liaierai quant -a uxquelles pT,e nds m ettre Agréez meiJJleures ,a bs-enrt-s donné
14 2<0 12 ,!?iO 53 45 S.3 45 39 31 47 5,5 36 43 49 58 34 41 47 34 35 46
10% 10% 15% 26% 31% l 5% 2 10% 1 15 % 2 10% 2 ,10%7 36 % 3 1,5 % 4 2.1 % 6 311% 7 36% 0 0% 2 10% 3 1,5 % '3 15% 2 10% 110 52 %
28 %
715 % 64 % 47% 64 % 55 % 44 % 67% 78 % 51 % 61 % 70% 83% 48 % 58 % 67 % 48 % 50 % 65 %
Total Ides f autes 873
Moyennes
0%
0 2 2 ,1 fi 6
20 % 28 % 17 %
711
2:
2,%
4
4% 2% 3%
2 3 2.6 ~9 % 30 ,3,3 % 7 7% 19 2'1% .1'0 11 % 29 32 % 29 .3 2 % 24 26 % 1,1 12 % 2'2 24 % ,30 3,3 % ,3 0 33 % 30 33 % 12 1:3% 213 25 % ,16 16 % 17 19 % 57 ,63 %
72 09
,3,7e
I l,9,5
67 9% 1,3 5 19 % '97 13 % 198 28 % 463 65 % 40<7 ·518 % J'8 8 26 % '3,215 45 % 2\68 37 % 4 95 70 % 495 70 % 5-0.7 71 % 3,515 50 % 373 ·52 % 44 2 6,2 % 442 62 % 442 62 % 129,9 42% 1315,9 ,50 % ,270 37 % ,36,1 50 % ,472 66 %
2 2% 4 4% 2 2% 5 5% 2:9 29 % ~9 219 % 8 8% 00 22% 112 1:2%
13 13-% 24 30 14 12,3 2'9 36 113
24% 30 % ' 14% 23 % 219% 36% 1.3% 13% 1.2% 14% 19% 52%
13 12 14 19 52 4015
407 4,57
10,.1'3
;1/ 0
0 0 1 J
5 2 2 .:3 2 2 6
2 2 4: 3
0' % 0% ,3 % 3.% 16% 6% 6% 10 % ,6 % 6% 2,0 % 6% 6% 13% 10 %
3 10% 3 3% 0 0% '3 10 % 2 ,6 % 0 0% 1:5 50 %
85 80;' /() l'55 16% ,116 1.1 % 228 2J2l % ~81 58 % 5.19 51 % 239 23 % 416 41 ~; 313C21 33 % 368 3'6 % 603 60 % 62,5 62 % 412,1 42,% 469 46% 15159 5,5 % 644 64% 380 38 % 367 3'6 % 4'47 44 % 338 33 % 434 43 % 6152 65.% 8988
5'9
,1,96
4,09
..-
INDICE D'AC QU I SI TION t:::::XCI:ô:::::!::
. r=a::s::z::i-
2
Mots
a
UA:~
Gr. 1
°/0 Cher 'r eçu .:remencie eili1e:s conltien nent o btenus ,aurai's ·e xprimé
80 7:2 83 72 25 36 53
dû
36
m'absenter sais
45 56 33
eues transmet'fiI ci-joint {pai'eI"ai
quant ·a uxque.hlei prends Im ettr.e Agréez meillemes absenrts dOl1'Il!é
22 49 39 30 17 52 4:2 33 52 50 35
[C~-""",,I&L!"XI:II~:za:::::a::rs:
G::IR·~IIO~E!II:Ii
~~~
Gr. 2 °/0
Gr. 3a
100 90 90 915 74
91 8,1
98 96
'87
98
7:2 35 42 74 '55 63 57 30
97
69 95 90 9,5 90 90
64 85
°/0
69
29 5.0 48 3,8
64 100 90 85 85 90
29 56 58 50 5.0 50
48
3'4
79
Gr. 3b Q/ Q
71
67 93 79 89
35 68 74 88
76 67 612 84 87 75 75
G r. 4 :)/ 0
Gr. 5 %
Moyenne 01 10
9,8
WO
-9;2
916
100 97 97 94 94
84 89
98 95 711 711 1912 718 88 87 76 70
86 77 7'1
64 '87 87 H8 8'6
8,1
81
37
43
. 7'8
9<0
4.9 77 77 59
94
67
94
64
94
.80 -9 4 94 -87 90 90 ,97 100 9.0 94 100 50
40
38 ';58
54 4'5 36 62 64 5'6 6,7 5,7 35
:
'
PARTJIE PRATIQUE ', '
Centre d'intérêt 33. Chauffage ,. Eclairage ·(Vocabulaire p. 111>
a) L'éclairage à trav,e'r:s les âges. Bibliothèque de travai~l
Freinet. Votr e ,c hauff'age oentral: Chaudière il, eau," à vapeur, ,chau1:fée ·a u bois, au charbon, au mazout, à l'électricité; lIa tuyauterie double: iJ.'eau ,chaude monte, l'eau froide descend; léS radfateurs ouverts, fermés; 'risque de gel; ah- dans les conduites; température m-aintenue ,constante à l'aide du thermostat, etc., -etc. c) La \lampe ,é lectrique (voir texte à la f.in de la leçon). 2. Le texte
Introduction: Ge petit texte insiste d'abor d 's ur le chauffage centr ail d ont iJl ' ~ontre les avantages; il pàs's e -ensuite en ·r evue les divers modes de chauffage, aujourd'hui abandonnés et cite quelques-uns de leufiS inconvénients. Le dernier paragr aphe est consacr é -à l'éclairage: éclair3.lge moderne, éclairage d'a utrefoi,s.
---J
364 -
.
-
Préparation : Lectur·e à la m'aÎ'son par les élèves. En d'as-' se questions de 'c ontrôle par le maître; puis Ilecture ·e xpressive. Ensuite, livre,s fermés, tête dans les mains, les élàves s'effor- ' oent de créer 'la vision. Après ,quoi questions plus co,mplètes pour la compTéhensiou >cl u texte. 3. Vocabulcâre Anthracite: Charbon de terre plus pur que 'la houd;11e (en montr·er). Coke: combustible obtenu ·e n distillant de la houille grasse en v.ase clos; homonyme: coq, lIa coque de l'œuf, du navire. Charbon-H ouille: combustible formé par la décomposition des plantes dans la terr'e à l'abri de l"air. Mazout: .résidu obtenu par distillation du naphte (pétrole). Radiateur: corps de chauffe; .appareH qui restitue par r.adiation la chaleur qu'il reçoit. Tempérer: donner une ,chwleur faible; dim:i nuer, adoucir, ,a moindrir. Calorifère : appareil qui tr.ansmet la ,c haleur. Récupérateur: appareil qui oapte J,a chaleur inutHisable. Pierre ollcâre: pierr,e rbendre dont on riait les fourneaux (Bagnes-Evolène) . Cheminée: 'c onduit pour la f,u mée; moyen de 'c hauffage à foyer découvert. Tirage: renouv,ellement de l'air dans les fourneaux; action de tirer ou d'imprimer. Gaz carbonique: gaz produit par combustion et ferm,e ntation; impropre à ,la respiration (dangers de ce gaz). Chenets: pièces de .m étal sur lesqueUes on place Ile bois du foy,e r. Attiser: la ctiver le feu; exciter (attiser ia haine? les passions. Modérer: .adoucir, diminuer, rendre moins violent. Régler: modérer l,e tirage; payer ses ,c omptes; régler une pa.ge, sa conduite.
5@/o ail corps enseionant sur présentation de la carte -
Articles réclames exclus
Tél. 211 80
Tél. 211 80 MONTHEY TÉL
(025) 4.22.52
MARTIGNY
SAXON
SION
(028) 6.1262
(Oïfil f.22.12
(O2'/) 2.11.80
SJIERRE (Ill'! ) 5 10.\8
VIEGE (028) 7,21 22
,(' "
<165
Charge't : m·e ttre une quantité déterminée de combustible dans le foyer. Bourre'r : remplir cOinlplètement; 's e bourrer : ~r{)'P m'ange.r. Tisonne1' : remuer les tisons, attiser. CommutateU1" : dispositif permettant d'interrompre le courant; synonyme : interrupteur. Privilégiés: oeux qui joui,s sent des ,a vantages que tous n'ont pas. Ancêt1~es : ceux qui ont vécu ,avant nous; ceux dont on descend. Torche: flambeau grossier fait avec de }a résine. Bougeoir;" : :synonyme: ·c handelier. 4. Les idées Lutte .c ontre le froid. Le chauffage central. Les modes de chauffage employés jadis. D.angers et inconvénients de certains modes. 5. Eclairage d',aujou~d'hui. Eclairag'e d'autrefois. 1. 2. 3. 4.
5. Exercices tirés du texte a) SU1~ les verbes: temps et modes Conj uguons à tous ,les temp.s lIa phrase : Dans les anciens appartements les pièces 'sont parÏois tempérées à l'aide de ... Attention! ce verbe est à la voix passive. Pour en connaître le temps, considérons seulement ;l'.auxiliaire être. Présent: Actuellement certaines pièces ,s ont tempérées ... Imparfait: Autrefois les pièces ... Passé simple: On a;llu·m a le calorifère; aussitôt l'a 'pièce fut ... Passé c01nposé : Hier, l'8S pièces ont été wgréablement tempérées ... Passé antérieur: On laissa ,é teindre le chauffage quand les 'Pièces ... Plus-que-parfait: On aurait laissé .é teindre I},e chauff.age 'si les ... Futur simple : Demain les satles seront ... Futu1" antérieur: Nous el1Jtre:r.ons aus,s itôt que -les s'alles auront été... Conditionnel présent: Si le mazout ne manquait pas, les -salles . seraient... . Conditionnel passé: Si le mazout n'avait pa:s n1anqué :lo8s ·salles auraient.... Subjonctif présent: Pour pouvoir écrire, il faut que Iles salles ... Subjonctif passé: H ·se peu.t Ique J·es saHes -a ient été tempérées hier ... Subjonctif imparfait: Il s'e pourrait que les Isalles fussent terfl,p érées .... Subjonctif plus-que-parfait: Il :aurailt fallwu 'q ue -les salles eussent ,été ...
Remarque ~" tSi ,c et ~xercice .est trop diffjcile, .ou- empJoie.. ra -la forme active. b) Sur les for~es du langage Forme affirmative: Nous Ipourro"ns 'm~intenir une températu~ " .' re de 15 de1g rés·... - , Fm"me négative : · Nou~ ne pourrons pas maintenir une tempé.. ". 'r ature 'de 15.. ~ . . Forme interrogative." Pourrons-mous mainJtenir une .. ; [i'or;me négativ,e interrogative .",' Ne ' :pO'urron.s-rious pas ... FOfrme impérative: Maintenez donè une température... . Forme exclamative: QueUe agréable température ·m aintenue à 15 !degrés ! . , ' i
"
c) Phraséologie 1. Imitation de 'ph1"ases : Sur,le modèle de la ,phrase :
Chauflfée à J'·anbhrwc.ite, !8JU 'coke, ;a u ... , construiS'ez des phrases commençant ipar le rp,a rticipe ' pa:Slsé. 2. Le ·v'ertbe S'ECLAIRAIENT; habiUez ce ·verbe-.après avoir pOSlé Iles questiün:s d'usa,g:e : . Autrefoi'S, dur.ant . ~es lon-' g:ueS nuirts d'hiv,e r, 'nos ancêtres s',éclairaient à Il'ai.de de tor-
Etlldes pédagogiques ]_954 Annuaire de l'Instruction pUblique en ' Suissé - . ·pl~b.Ué par GEORGES CHEV A!L,L A,Z . ;..
Un volume de 144 pages, broché.
LI
RAIRm~ Genève Berne
J
6. Là chasse aux ' mots Appareils de ·,chwu.ffage et d'éclairage: · F,eu, foy.er, : brasier, ca~orifère" po~}e, ,fourneau, ·cheminée, . 'Ohauffage central; radiateur, ·c hauffer,ette, réchaud, ,brBlsero; phare, fanal, lampe, bougie, chandelle, torche. Effets du. feu: brûler, chauffer, échauffer, ' réchauffer, surchauffer, échauder, rôtir, griller, porter à l'ébullition, por-· ter à incande,9oenûe, calciner, chauffer à blanc, régler le tirage, cautériser, embra8'er, enflammer. ' D'n e chaleur -acc'ab1ante, lou~de, sèche, humide, tropicàle, caniculaire. Le feu: al1umer, rullumette, ibdquet; attiser, tisonner. Combustible : bois, ,charhOJl, briquette, boulets, coke, anthracite, tourbe, pétrole, 'gaz, mazout, etc. Extinction du feu: ,éteirJlJdr,e, extincteur, couvre-feu, pompe ,i>ompier, bouche d'incendie (hydrants). Dn feu d·e joie; un feu de paiJHe, pas de fumée s,ans feu, tout feu et tout f'Jamme; faire Joa· part du feu, faire urn autodafé. 7. Exercices sur les verbes, les adjectifs et les noms: (S'en référer .au m,anue1.) 8. Sujets de composition f'fançaise : (S'en référer au manuel.)
Fr. 6.50
.Rem1ert; de.s pJ'1Î1nJCÏtpia1:es préO'ClcUlPations <du ,COI1PS ensle ignant de .notre !p,ayiS, ce iVolliUrrne -;rerufer,m~ il.es études suivantes: L'ensetgnerment des ,s.m,ences de' Il 'édUlcation en France et la f.orm~tion lPédéligog,iJq:ue des maître.s, !par M. 'Debresse, prDd:. à rUni'Veil'sité .de StlI'HSpour,g. - La d.vHisati.on ,c ontre 'l "enfant, Ip ar Robert Dottrens. - Nova €\t 'V,e ,tera .ou l'évÇJilution des humanLtés, !p'a r Marcel Michelet. - La coéldruaa;tioil1 dans l' enseigneunent secŒl!daire, ;par André Tissot. - La coéduClat'ion dans l'enseignement prirrnaire, par André Chabloz. - L'enseilgnement du frança.iJs ? Dils!per,siŒl... , pM' Robert Loup. - Quelques propos ,sur .1e,s tendances de la .p oésie Ic q:IljveuTIlp'o1l'aine, par Robert Simon. - De bon.s livres !pour les .e.rufants de 12 à 15 ans, ;par Felicina Colombo. - Les éco,l,e s :des 'p 'arents, par Georges ChevaUaz. Suive.nt !l.e clOn1jpte rendIu de lia Co,ruflérernlc.e ides Chefs de Départements de :l'Instruction ipuhUque de l.a SIlI1SS,e r ,omande 'et italienne, les ,chroniques Sioo.laire,s des ,cantons romands ~t a lém.anilq.ue,s, .erufin l 'ama'ly.se de 19 ouvrages de ,psy,ciho.lo.gie ect de péctaJg'Ogil€.
Lausanne
chës fÜilÏleùs.es' fixées ii::'rdes ,c rochets ·'ide ' fer aipp1iqués ' contre les parois .de 'lewr sombré Jogis. .',.
PAYrJ~f
Neuchâtel ' - Vevey - Bâle - Zurich
Montreux
9. Poésies La laDliPe
Le j our ,baisse : la nuit tomhe vite en décembre. Peu à peu le j-a'rdin ,s',e mplit d' obscurifbé ; La vitr,e 's ans regard -a perdu sa gtaîté, L'ombre terne envwhit tous .les ,coi,ns de ~a ,cha.mbre ... M'ais voici que la lampe ,apparaît, TaHum.ée. Chaque ·objet a repds sa form-ea'ocoutumée, La lumière joyeuse ,a dissipé l'ennui. L'U'n retrouve ,son llivre et lJ'.aUJtre son 'ai,guÎJlle, Et 'les ipalpi1lons noirs qui sortaient de la nuit Se di,sper.sent devant la lampe Ide famille. H. Chantavoine. Allumez un grand feu.
AHumez un grand feu! F'aites üamber dans l'âtre Des pommes tdesapin à :la :flamme bleuâtre. Ecoutez! L'ouragan se -déchaîne, et sa voix Hurile pendamt la nuit 'comme un chien ,a ux ,abois. Le froid 'Pique, rre ,g ivr'e a fleuri la fenêtre.
.1
3.6·8 -
..
Sur }ag ehenêts trapus, jete~ des troncs .de hêtre; Que 'les pommes de pin péti1lent au milieu. Jetez-en ,plus .encore: allumez 'Un grand feu! A. Theuriet. 10. Orthographe La lumière.
N otr·e besogne hum'aine est lSi grande que même les lüngs j ours d'été nous paraissent trop courts . .Que sera-ce, pendant l'hiv<er, il orsqu;e .le soleill noi.IJs donne p.aficimonieusem'e nt huit à dix heures là peine de ,lu·m ière ? C'est alors que pour ipouvoir continuer notre travaiŒ, ,nous àllumol1!s les 'lampes qui 'chassent les ténèbres Marie-Robert Halt. La veillée.
DéCihaussés, nous tendiOOl's les pied,s vers la bû,che qui ohar~ bonnait, précieusement couverte de 'c endre. Parfois, ma mère, s'assey,ant entr.e nous, ~,i'sairt; à haute voix ... H faisait bon; la maison était IcIose, et lIa neige pouvait bien tomber et couvrir vingt lieues à J'a ronde, nous éti·ons .l'un près de l'autre, nous avions Cihaud. Si Je renver:sais la tête - au ...des'Sus du ' foy·e r, je n'aper,cev.a is plus, par le Jong couloir de suie, aucun 'm orceau ·ciel... Alors, tUne j oire ,extraordinaire ,m ',e.nvahis's'a it, je n'y pouvais ·r ésister; je ,fenmais les yeux. M. Arland.
du
La crainte du feu ennemi
Les incendies naissaient Isouvent, soudains, terribles. Les toits ,de 'Cihaume, il es ·g reniers pleins de foin et de paille, les meules nombr'e uses 'leur dO'lllnaient des fOfices et des ,a iles. Les flammèohes volaient, une maison allumait l'autre, c'était l',ép ouvante ·e t l'impuiss.a nce. On ,c raignait les metteurs de feu pl'us ,q ue tout le monde. J'ai ve1~lé ou plutôt ~ormi, près des m aisons, dans Œes iprês humides~ 'une 'P'i que a u poing. C'est par cra.inte \du feu que ,l es mendiants étaient reçus 'sans mauv,a ise grâce, qu'Hs ava,Ï'ent .leur !place ,à tabJ.e, :a vec leu-r s couteaux où nous admirions une ouiller :et UJle fO'urlchette, avec leurs 'r écits pleins de vérités, pleins .de mensong.es. H. Luc.
S ION .. Av .. du Midi fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourn e;Hlx-Potagers
ARTICLES DE SPORT
Une :c heminée limousine
Unn lampe oscililait 's ous .les soliv·e s parmi 1es quartiers de porc et Iles tresses d'oignons !roux. Les murs, !Le vai,sse[ier bru,ni, la table chargée de bouteilles, recevai'ent la :rouge lueur d'un f.eu de brandes, qu'une vieille accroupie attisait. Parfois, une longue flamme süuple, Jéchant les bords du poêlon, illuminait d'ulTI reflet plus vif 'l 'intérieur de lI a cheminée, revêtu de suie pelucheuse, .la gueule mi-cloS'e du four, les crochets de la ,c rémai:llère et les bOl},s, s'u r ,les 'pommes 'c reus'es des ,c henets de fonte. Cette clarté soudaine fr~ptpait, de h3JS en haut, les visages des vieux assis dans leurs f'auteu.iils. M ctrcelle Tinayre. Devant le feu ami
Devarut ,le feu, le chat et le chien, l'un ISOUS Je :nez de ,l'autre, rega:rdaient fix,e ment Ja flamme et Ilev/a ie'n t rpar saccades leurs pattes brûlées par le carrelage. Moi, je leur -:f.aisais face, assis sur ]a pierr,e du foyer. La flamme da.nsait, son ardeur me piquait 'les Jambes. Je lis'a ils m·e s ,l eçons ou les exploits de la Longue Carabine. Les ani.maux amis venaient nle pou,s ser la main de 'leull" tête 'c aressante. MailS j'étais hien llo'În, aux bor ds des Grands' Lacs, et je m'irritails qu'on osât itrouhler mon rêve. Comment le ch3.it l'aur.ait-il ·s u ? H. Lu.c. Eclail·age.
Notre antique ,m aison 'c ontient beaucoup d e vie~lles .cho&es. SUT une commode ,larg,e ·e t basse, ,b ri.llent les bougeoir,s de cuivre. Une lan1pe anCÎ'enne est pendue à la 'm uraille. C'est avec ,c ela qu'on s'éclairait autrefois. A l a :l ueur rfumeuse des ohandeUes, .les femmes tricotalent et les hommes tr·es-sa ient des 'corbeHles d'osier. La mèche. gros'Sièr~ de la Il ampe trempait dans l'huile et produisait une faible lumière. Quelle différence avec la clarté plus vive <e t plus nette de .la lampe à 'e ssence! Et pourtantp cette lampe ,e st vleHlotte, ,elle aussi ! Voyez, ,en effet ce lustre électrique; ,s es quatre grosses ampoules inondent ,l a pièce de ,l eur lumière <é blouissante et joy.eusH. C'est Je progrès! A. Aubin. Autour de la lampe.
Pair économie, on n'allumait pour la m'airs'ÜITI ,e ntière qu'un seul feu et qu'une seule 'lampe .a utour 'de laquelle toutes .les occupations ,s e groupaient, bonne grosse lampe de famille, dont le Voieil abat-jour aViait été lIa joie dle toutes ,ces fillettes dans ,leur p,e tite enfance. Ainsi serrée dans une petite 'Pièce le n ha'u t de la ,mai'son, dans la chaleur ,d e son intérieur bien garni et soigné, rIa fa.millea 'l'air d'un nid tout en haut d'un gmnd 'arbre. On coud, ' on lit, on cause un peu. A. Daudet.
.-
370-
u'éclairage .uNE AMPOULE \ELECTRIQUE
Matériel. - Ampoules de différents 'modèles en bon état (verre transparent, verre dépoli); vieHle ampoule sanS verre; fiLs électriques. L'ampoule. - 1 .. Le culot. - Cy,uI?-dre eI?- cuivre"s'~daptant exactement à la doulHe dans 'laqueHe 11 se fIxe et ou Il est retenu par deux petits tenons (retirons et repla~ons lIa lampe de la classe plusieurs fois). Sur l'ampoule dont Je verre 'a été b:r:isé, remarquons bien : a) Une tige en v.erre maintenue dans [e culot par une lSorte de mastic (couleur, dureté); b) Deux fUs métalliques Ipris dans la mals se de l'axe en v,err,e, puis dans le mastic, ·et aboutiss'ant à deux masses métalliques Î'sO'Lées, 2 cootacts (grattons-les :a vec un cout-eau; aspect) ; c) Un filament métallique, fin comme un cheveu, disposé comment ? RelianJt I1és 2 .fils pr:écédents. Des inscriptions sur Je culot; llisons ... 2. Le globe de verre. - En fomne de haYon à col court, en verre transparent ou dépoli uni au culot par Je mastic. Quad l'~mpoule est en place, il y -a {contact entre les deux plombs et :Les 2 fils qui amènent Ile courant. La lampe allumée. - Manœuvrons finterrwpteur : la lampe s'.a llume ou s'éteint instantanément. La lumière provient uniquement du fHament méta},Uque. Chauffons un fn ,métallique rtrès fin : il devient rouge sombre, pui1s rouge vif, puis Touge éb[ouissant; .suffisamm·e nt chauffé, 11 dev.ïent rrumineux. - Dans l',ampouJ:e, le courant traveflsant Ile filament, J'échauffe suffisamment pOUT le rendre ,lumineux. Approchons la ·m ain de !l'a:mpoule, touchons.:1a. 1?'où provileut ,c ette .chaleur? - Il arrIve que la lampe «gTllle» : le filament ,est fondu (observons !Sur une lampe hors d'usage). Branchons maintenant une ·a mpoule en verTe dépoli : la lumière est plus blanche, i>lus douce, et ne rfatigue pas les yeux. Comprenons. - ObsHrvons Ile fil descendant du plafond à l'ampoUJI,e : il compir,end deux fils tordus l'un sur l'autre. Rem.a rquons que chaque fil est 1solé par troils enveloppes : la 1re en coton tressé, la 2me en caoutohouc, la 3me ,en fils de coton enrouLés. - Le fil,lui ..même est formé de... (comptons) fils très fins. - ,.ces 2 fils lSont reliés .,à 2 fHs 'Plu~ . gros en cuivre,·
-
,371 -
isolés, placés sous bwguette et :s ous tube et aboutis's ant 'a u compteur et aux fiLs de rra ligne extérieure. Le ,c ourant électrique peut ipass,e r ou être a'Trêté :g râ·ce à un interrtl'Pteur. Nota. - La . ·pr,é sente ' Jeçon ;peut être présentée 'au ·c ours moy'e n ,et au ,COUl"iS Is upérieur. Montrer que l'ampoule 'est vide d'air. Y ·a jouter tc roquis d'un ;i nierrupteur ·et' .schéma du ~hemin parcouru _p'~r :le !Courant du com'Pteur là ,.l'ampoule. Les premières lampes. - ' LI le st toujours difücile d''indi!. quer "avec ' 'Précision :l'.origine ,d'UJne invention, ;surtout lorsque celle-ci donne ·}:i.e~ · à d'impor.tantes réaHsations -ÏndustrieHes. . Déjà, el!- 1838" J ?b~~d, id·e Bruxe]les, 's·e propos'ait de co[l's~ tltuer une lampe .ê lectnque, :e n portant à haute tempt:rature, par le courant électrique, une Ipetite baguette de ohaDbon placée dans une " enceinte vide d';a ir.· Vers ,la même ,ép'Oque, l'Ari.g lais Moleyn~ 'Übte~ait l'incandescenee .d'une spi'Tale de ip}ati.ne et; el} '~r~J etant la lIa." surfa~e d~ 'celle-ci du Ic harbon -en poudre, reahsalt . une ' ;}um·I ere tres 'VIve. En 1845, Il' Américain Kingfaisait br·e veter ,Yemploi du chal'lbon pour obtenir de la lumière au moyen du Ic ourant électrique. Lè principe .de l'éclairage ·électrique était donc connu avant mê~e la -naissance d'Edison: :il consils te à · f'aiTe pas.ser dans un fJ1ament peu conducteur et' 'p eu fusibl,e un courant électrique as'sez intense. ' Mai,s les premières réalisations de lanlpe's électriques n'eurent gu~re de, .succès. En Amériqre, Starr 'et Kli ng (1845) présententerent ·a F'a raday un groupe de 26 'l ampes à incandes': cence symbolisant les 26 Etalts de l'Union américaine d 'a.}orbS. L'ingénieur français de Changy, du ,c orps des mine.s, proposa un type de .lampe dont .le fiJ~ment était 'c onstitué par des fi- · bres végétales ,cal,cinées : on fit valoir que ,ladite .lam'p e ne pouvait être d',a ucune utilité, puisqu'elle «ne .décelait pas le grisou ». Décoll'r~gés, l-es inventeur.s 'n e pour·s uivirent par lIeurs recher,ches ,et, jusqu'·en 1870, H ne fut plus ,q uestion d'éclairage électrique. Une nouveUe 'Période Is 'ouvre ·avec un physi,cien ,russ-e, Lodyguine, ,qui, en 1874, 'reprit l'étude de la question 'e t obtint à ·ce ,s ujet un 'prix de l'Aoadémie des sciences de Saint-P.étersbour.g. Malgré les perfectionnements 'apportés, .l'invention ne put encor·e passer dans .le domaine pratique. En 1878, l'Américain Sawyer ,e ut ridée .9.e Iplong·e r le charbon incandescent dans une atmo.sphèl'\e d'azote ipour J'.empêcher de brûler, mais la baguette de .,charbon 'Se .désagrégeait lentement, d~ 'so·r te que le but pour.su1vi n'était ipas ,c omplètement atteint. C'est- en 1879 ,q u'Edison '. Is'oocupa de la question. lil essaya d'abord de ,p roduire praüquem·e nt de la lumière ,p ar ineandes-
p
-
__ 372 --
oence de HIs de ~latill'e; puis il revint ~u charbo~ et eut l'idé~ de préparer ,le fll.am·e nt de e~'ar~>on d une c~rtalne façon qUI donnait à la lampe une durée Inter~~'sante. C es,t?U 21 octobre 1879 que date réehlement lIa tpT,e mlere lampe a Incandescence pratique ·e t br,e vetée en Amérique. Mais la 'Prio.rité e~t ~o~~est!e. à Edison: Suivamt le~ un"s, le mérite en revIendraIt a ,1 IngenIeur ang~'al~ Swan, qUI, des 1877, était parve~u à r~a~i,ser une, lamI;>e 3: fIla~ent d~ char: bon ('p eususüeptIb,le,. d a,Ill.eurs, d applhcatIon~ Indu.str:elles}, suivant :les autres, a .l'IngenIeur 'a nglals F~x PIt~, qUI, e11 octobre 1878 avait obtenu un brevet pour son InventIon. Quoi 'qu'H en soit, Edis.on .cl'1é~ de ,~out~s 'p ièces ,un ensemble de production et de dIstrIbutIOn d ·eclalrage, capc\'ble de faire ,c oncurrence au gaz et à toutes les a~~r~s so~rces ,de. lumière artificielle ·c onnues. En 1881, les so'c letes EdIson etaIent armées pour établir la lumière électrique divi,sée daJUS tous les édif.i,ces publics et privés. Edison reste incontestablement le créateur de l'éclairage électdque par incandescence.
373
No 1.6 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE '
Le
COlll'age
du chamois
Un jour, dans les Allp.es, une maJheur,e use chèvre, 'e nrochée ·a vec son chevreau ·e t voyant venir un 'chasseur, poussa -Ile :p.etit contre Je roc 'où Is 'ouvrait un pasS'ag,e t rop .é troit pour eUe. Puis, en .l a recouvrant 00mtplètement de lS'On grand ICOl'iptS cEauve, la tête droite, le regard direct, 's ans terreur, r.ésignée et brave, elle attendit la mort. Le cha's seur la .tira trop vite et de trop loin. Une patte de devant brisée, eUe g1al'da son attitude ,e t -son air de défi. V.ne ,seconde balle rIa fit rouler de 'Son piédestal. A la stupéfaction de .l'homme, le -che'vr.eau av.ait disparu. Il avait forC'é le p.assage pendant qu'on tuait Ilia mère. L'agonie maternelle lui en avait donné Ile temp.s. H. Bordeaux.
No 16 FICHE DE TRAVAI L
1. Votre courSe d'école 1955 Is e\r a ,une :Sù;>lendirle r.é ussite lsi ;VOU1S choisissez le
Jardin zoologique de Bâla C{)ilnrrne but d'ex,clU'lsion.
2. 3. 4.
N OIlnbreux: ;Sjpé,clirneilis :d'Ianmna'llx qtue:
rares
tels
go rille, ora n g~outar.g , ch i m panzés, hi ppo pot ame indien, gira)<es, élé ph ants af ricai ns, et c ...
.
1
Prix d'entrée : Enfants jusqu'à .1,6 ans . 'EcoLe (,e n IcoUec'tif) jusqu'à 16 ans Eco1e (.en ICO.ll~Cti:f) jusqu'à 20 ans Adultes. . . . . . En ,co,HectiIf de 2.5 à .100 1P:ell'solllne.s En ,co,l!l,~ctiIf en des:sus de 1,Q.0 iPersQlIlne.s , Les ,chefs de >course peUJVenrt en ·t out billets Icollectifs à la ,caisse.
5.
Item(pS
Fr. 0.60 }} 0 ..50 )} 1.}) 1.50 }} 1.20 )} 1.·s ' occu;per des
GralJlJd restaurant dams 1e j.aü'.idin, .Demmdez les offres :s pédalles pour :SÛlciétès.
Lis bien attentivement ton texte. trois fois. Cher,c he ·e t cop ie la phrase qui commence 'p ar: Un jour, dans les Alpes .. . Cher che et copie les qU3llificatifs de -la deuxième ,p hr as-e avec le nom ,q ualifié. Aimes-tu cette hils toire de ch~}s·seur ? Pourquoi ? que préfèr.es-tu ? Trouve 'a utre chose pour dire : Is on grand corps FA VVE un air de DEFI. A :l a STUFEF ACTION de l'homm'e. Sais-tu 'ce que c'est qu'un piédestal? à quaI mot celui-oi te fait-il pel1Js'e r ? Où ,e n as-tu vu ? Dessine un ohamois ou lSimplement sa tête. Regarde bien commle nt on écrit : Puis, ,e n le recouvrant 'c omplètement de son grand cO'rps fauve, ,la tête droite, de regard dir.ect, sans terreur, résignée et brave, 'elle 'a ttendit la mort. Relis~le
6.
7.
Po.s·e ta fiche ;s ur le pupitre et retourne écrire cette phrase de mémoire dans ton cahier.
-
375 -
Répertoire des Bonnes Adresses Chaque achat pour
V005
No 17
M 'aualins da vente et ateliers ~o réparation
une économie
FICH E DE LECTURE SILENCmUSE
Sion: 'Rue
de Conthey, tél. 2 1882 Sierre: Avenue du mar'ohd, té1. 516 39 Martigny: Plane centrale, tél. 4 1442
ENVOIS PARTOUT'
Suce, de Ducrey IrOres
PRIX
T~\. 616~
-
CHOIX - SERVICE
QUALITÉ
'lrout~, ' la , li:hrairié.,oe
Toutes f01lil"lIlitu.·es §cols,i.:a-es ...
librairie-Papeterie
Amacker~
La légende saint Julien l'Hospitalier .
. Une nuit qu'il dormait, H 'c rut entendre quelqu'un l'appeler. Il tendit .l'oreilLle et ne d.istingua que le mugissem'e nt des flots. M,ais la même voix reprit: - Julien ! Elle venait de l'autre bo~d, c-e qui lui 'Parut extraordinaire vu ~ta largeur du fleuv,e. Une troisièm-e fois on appela: - Julien! E.t cette voix haute avait ,l 'intonation d'une c.loche d'église. Ayant 'allumé sa lanterne, -il sortit de sa cahute. Un ouragan furieux emplissait la nuit. Les ténèbres étaient profondes, et çà et là déchirées par la blancheur des vagues qui bondissaient. Après une minute d'hésitation, Julie dénoua l'amarre. L'eau, tout de suite devint tranqu11Ie, 113. barque ,g lissa dessus et toucha l'autre berge, où un homm'e attendait. Il était enveloppé d'une toile en lambeaux, la figure .pare1Ue à un rn-a sque de 'Plâtre et :les deu;x yeux plus r ouges que des oharbons. En approBhant de lui la lanterne, J ulien !S'aperçut -q u'une lèpre hideuse le recouvrait; cependant, il avait dans :s onattitude eomm·e une majesté de roi.
G. Flaubert « La ,légende de Saint J wlien a'Ho.spitalier».
xquis, ,Sierra
T él. (027) 5.13.32
No .17 FICHE DE TRAVAIL
Lis bien 'a ttentivement ton texte. Relis-le quatre fois, car .il est très -beau. 2. ·Cherche' et 'copie ,l a phrase qqi commence 'Par : Les ténèhre-s étaient profondes ... 3. Cherche et ,copie les actions des trois premières phrases. 4. Dis autrement : Il tend.it J'orei.lle... TI Is ortit de sa CAHUTE. Julien DENOUA l'am'a rre. La barque toucha l'autre BERGE. Une lèpre HIDEUSE. 5. Dessine une barque. 6, Regard.e hi'en comment on écrit : Il était enveloppé d'une toile en lambeaux, da figure pareille à un masque de plâtre et Iles deux yeux 'Plus TOUges que des charbons. Pose ta fiche sur le pupitre et retourne .écr ire cette phrase de mémoire dans ton' cahier. 1.
Macl"ines fi écrire depüis Fr. 297.-
Location .. Ve~te Demandez nos conditions
~ ,
,
~ -,,, _ ;:iZD'~1 UlI~ D~ "1V~ A C~
J;
SION
Réparations Révisions , tél. (027) 2.10.63 , '/
LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS vous offre po-ur consolidation GU co-nversion
des
PR~TS
vous livre la maison spécialisée
1 ,
,
HYPOTHÉCAIRES
avantageux à long terme. Taux 3 1 2 % net. Facilités de remboursement par annuités constantes Ou variables en 25 ans ou plus selon convention. ReUI'. pou, le lalai,: M. Gaillard, fou nit. ,,,Iaires .Il
n'os,
Crédits Commerciaux. Escompte d'effets commerciaux 21/2 °10
Martigny Tél. 926 6.II.,J
~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~~œ!
nstituteurs, i.Jmstitutrices . fi@tez la bonnle athOe§§c :
La précision suisse au service du
stylo à bille TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!
c'est ce que vous
0
e le
~tfJ à ~
de Sport et Vente
de Jeux.
dlrect~ de la fab"r lq'ue ·au oHent.
*
Entièrement automatigue • 2 x rétractable, par pression sur le bouton ~ sur le clip • Election automatique de la cartotleJ,e, lors du changement de celle-ci