L'Ecole primaire, 29 février 1956

Page 1

!YI. Pitteloud Ba.tthélemy, inlt.

Sion

J. A.

SION" 29 Février 1956.

No 10.

15ème

Anna.

Répelotoire des Bonnes Adresses Chaque achat pour vous une économie

Mmgasins de vente et ateliers da réparation Sion: Rue de Conthey,

CHAUSSURES

VG()K·Jj~~"""'-'VJ?E"""""U$

tél. 2 1882

Sierre: Avenue du marché, tél. 51639

ENVOIS PARTOUT

s

(

- Martigny

In.ternat et Externat Classe préparatoire à l'Ecole Normale Examen d'admission: 22 mars Entrée à Pâques

Manufacture de papiers

«

ARCOR ))

RENAUD li Cie SmA. NEUCHATEL , Tél.

(038~

5.66.61

TOUT POUR LES ÉCOLES

Caisse d'Epargne du Valais

SION

Société Mutuelle 20 agences dans le canton. Contrôle officiel perlDanent.

Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables. La machine à écrire pour tous FI'. 245.Autre~ modèles à Fr. 360.- et 470.-

1

LOCATION - VENTE

1

. (Demander conditions)

i

OFFICE MODERNE - SION E. Olivier-Elsig.

Rue de Lausanne.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC"~T~ VALAISANNE

D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par

PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue de la Gare. Téléphone 21236


SION

R é pertoire des Honnes A_dresses La bouteille des amis

IO~.G , lliARD SION

S.A.

TeinturerieValaisanne Jacquod Frères Sion Magasin: Grand-J>ont

La maison de confiance

Tél. 210 70

SION

f c u r nit':1 r e s

d 'école et de bureau TabJ e au x noirs

KAISER & co, Sl, Berne Rue du Marché 19- 41

No 10.

'75è'me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE

Léon Imho6 PAPÈTERIE - RELIURE ENCADREMENTS

99 F év'i'ie'f' 1956.

ORGANE DE LA sOCIttr VALAISANNE D'S)UCATION SOMMAIRE: COIVIMUNICATIONS DIVERSES: Retenrue,s. - Abonl1l:ements. - Le,s vétél'l'ans n'ont pas étéQlubUés. - Conférences du personnel ensei:gnrant. EXJa,m ens d'aldmissi:on au .cours prépa.r atoire à l'Eco1e lnormale des j.e.unes gens. - A.S.F.A. _ Classe d'orientation professionneille pour handicapés. - Libres et forts. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Miarm.é deV'ant iÎa corrne d',a bondance. - Correction du langage. - Vérité d'une eO nfa,nc.e. - PARTIE PRATIQUE: V. Desor.ijptiom :d e,s attitudes, des ,~ti:ong, des mou!Viements. _ Les divers-e's étapes dans ,l e processus à suivre pour 'l 'étude d'UJn centre d'intérêt. - Variétés. - Fiches de lecture s11endeuse. __ Bibliog";}'aphie.

Pour la volaille :

Fourrages "SEG" FéHératioD Valaisanne des Producteurs de Lait

~,

~

Sion

,

Magasins : Brigue: Av. de la Ga,r e,

,

,

,

1<1..

~ COMMUNICATIONS DIVERSES ~

gDÉPARTEMENT rGSJ

L'instituteur, après le dur labeur de la journée, sera heureux de jouir des pla isirs de la famil ~ le et de se délasser dans des

,

@

S.V.E.

'.

@ 'B

S.I.V.R. UNION •

@)

" " ' . '

~

'0

Retenties Le personnel enseignant est informé que toutes les rretenues: Martigny: Av. de la Garre

1) Abonnement à l'Ecole primaire. 2) Cotisations à la S.'V. E.

0

à la

5.1. V. R.

à la Fédération des Services publiCS seront faites sur le traitement

D-- Ut

de

mors.

Gomme ces années d:e rnières, Il'a.vis re'latirf aux abonnements ne eoncelme ipa.s il es tÏ11stituteurs et ,i nstitutrices en activité de service là 'q ui lIa l'''.etenUie lSer,a faite .par U'Etat. Ceux qui ISe sera.ient déjà acquittés de lIeur dû et là qui le prix de J'J3Jbonnement :sera ,r etenu en mar8 ou avril, voudront :bien nous "en ,i nformer ,e t :n ous 1leur Temhou~&eron:s ,la valeur indûment verooe. Réd.


-

32.2 -

-

3·23 -

les vétérans n'ont pas été oubliés

District de Sion

Le personnel ,ens'€ilgnant retraité constate~'t3, ou ,aiU'l~a constaté :avec nlaisir une .a mélioration ides p.ensions ~erVH~S. En effet à la.! demande de M'Ûnsiem: Ile Ghef du Département de Il 'Instruction pub.l,i que Ile Conseill td',E~at a auglnenté de 15 ~b, il partir du 1er j:anv'i'er, toutes les ·r"e~1tes ·e n IcoAurs. Cette. maJor~­ tion, qni correspond à ,1'I3.utg'm!entatlOD du COt~t de la VIe .d,epu!s 'l amodification du rè~,ement de .la C. R., III ·e st ipas supportee ipa'l' notr.e ,institution de prévoyanc.e, nlais ,e[.l'e émarge au budg.et d,e Il'Etat : 1e geste ,e n lest d"a'llrb~~t ylus méritoire :et Monsieur ,le COlliseilN:er d'E,t at Gros's ·a droIt ,a .notr.e rec'ÛnnaISsance !pour :s on .e sprit ide justic.e ·e t ,s a Ih aute compréhension '8 '0c1'aŒe. Il f:a ut .e.8!péref {que ùa Caisse, ~:le .aussi, dans Uine 'p rochaine ·l'ev.is.ion, ·a méldore ~lcor'e 'Une s'Ïtu,a tioJl qui .e·s t ,l oin d'~pporter le Pa:ctole aux v,é téra'n s lde oJ',enseig11,ement. B.

.contrairement là ce qui a été annonaé dans ,1,e 'Précédent numéro de Il'Ecole primcdre, !}.a ;coll!fél~ence du rper·sO'nnel enseignant du district de Sion n'aura pas Heu le 3 1nais le 13 ma,r's, ceci ip our 'Permettre à MO.ll'si.e ur Gross, notre Chef, d'y participer . N'Ous nous eXiCUiSüns Ip o·u r 'ce Icontretemps .et 'p assons sans tran.si tion ia u .:programme' de 'c ette Jjournlée. .8.15 Messe à :];a :cathédraJle. :9.00 OUNertuœe à Il'gcole ,normale des f.i.lJe.s. 1. La .g rla m'm aire !présentée p,a r Mons'Î'e ur E-nard. 2. La C'Ïr,c ul,a tion. 3. De quelques prolbÙèmes 'pé.dagog'iques par l'Iils-p ec t~'H' Enand. 4. Diver,s. 12.00 Dîner :à 'l'Hôtel de ila Planta.

L e Cornité.

Conférences du Personnel enseignant

***

District de Sierre

District de Martigny

ElUe aUIia ~Heu là Saint ...Luc, dans Ile ,c ourant du 1110Ï!s d'avri l. La date exac·t e et l'ürdre du .i our Is eront 'Publiés dans un prochain {numéro ,de ~'Ecole 1Jrimaire.

La réunion annuelile du personnel ensei'g nant de ce district se tiendra à ,Charrat Ile 17 Im ars la vec 1'ordre .du jour su.ivant: 10.30 Séanc.e adlm i,nistr,a tive là ,}a s'aIlle ;de 'g ymnas·t ique. 11.15 Coruférence de lM. ù'laJbbé E'nancl ,s ur la grammaire Gabet. 1 3.00 Drner à l'Hôtel de .la Gar·e. Le C01n'i té ..

District d'Hérens .L a ,oonféreIlic.e ·a nnue}le des institUiteur,s et iTiistiibutl'ice~ du di.str.i ct d'Hérens 'a ura. Heu à Evolène le 14 mars 1956. P1'oglt amme 9.15 ,M,e sse pour ,l es ,cü'1lègues défunts. 10.00 Séance ~dmJinistrativ'e. 10.30 Conrférenoe de Monsieur :l'inspecteur E-~rd- 'sLH~ Il a nouvelJe gr3.1mmai1re Gaibet. ,D i,s'c ussi on. M·e ssleurs 'les 'm embres du IP'ersonn~1 :enseignant ,s ont priés de présenter -leurs observations Is ur Icem'a.nue'l. . .coDIférenC€ 'Pa'r ,un délégué du Dép~~·tem' ent de PolIce Is.u r. Œe problème de la cir{}uil,~tion rouhere. 12.30 Dîner. L'lnspecte1..t1' sco[.aiTe . .

:;,: :1: :+:

' .

1',

District de Monthey La ,c onférence annueLl,e du Per,s onnel enseignant aura heu à St-GingOilph, ,Ile samedi 10 mars, av'ec \l'ordre du jour .saivallt ':. 10.<10 Messe pour les défu.nts de a'a Is aciété. 10.30 'a ) Prés€ln tation de 1a nouv·eàà·e ·g rammair,e Galb et .p ar 1\1. Il "ahbé E-narld, pr'Ûfesseur à :l'E.col,e normale. h) Causerie de ;l a 'g.enda.rm'e rie ca'lltol1.a!1e sur 'les princi'p es .es'Sentiel!s de Ja circuJ'ation ,à ' ens'e igner ·a ux enfants. 13.00 Repas ,e,n comnlun à 11'HôteI Bellevue. Les membres des ,c om·miss'io.ns ls colair,e s 's ont ;a u,s's i .invités à ,c ette :conférence. Toutefois, if1s voudrO'nt ibi'e n a viser l.e 'Soüss igné ·s ',iil's y 'partic~rpent . .ne ·.m ême il'e s .i:ns·t itutelms et iÎllstitu-


..., -

3,24 -

-

tdces qui seraient empêchés pour ,cbes ,r ai's ons maj eures, sont priés de prévenir, la vant le 18 matOIS. Bouv'e ret, le 118 fév.rÎ,e r 1956.

L'inspecteu?'_

325-

Classe d'orientation professionnelle pour handicapés En la vril proclhain, a'in.stitut dUt 'R epuis, à Grandson, a,ccuei,l1Bra la llème voCY1é'e de !sa !a lasse :d'or>Î,entation ;p:rOlf.essionnelle. Cette (~]Ials·se, ~ le ffectif très ,réduit, 'e st I,és'el'v:ée : 1) aux g:arçons id'ri,nte1ligencenorma'le, mails atteirntB d\we

District de St-Maurice La ·Conf.éreutc e a.n nneHe :du ,p.ersonnel ,enS'eignal~t ,.?u .district de St-Maur.Ïice aUTa lieu à Vernla yaz, Il e n1ardl 6 n1arS,. avec 'l'ordre ldu jour :su,irvant : 8.30 M,s ss'e à ['église 'P'a:roisls ia!l,e rpour .l,e s ,m e'm br,e s défu:n ts. 9.301) Prèsentwtion de lIa nouveUe ,gra,m ·m ·a ire G. GaJbet, par M. J."wb:b.é E'll'al~d, pro.f.e.s'S'eur ,à l'Ec()ll~ 'llO'rmaJle. . 2) Prinelpes <essentiels de .la ci,rcUilatlOn, causene de IR Brigade de la ciooul,a tion. 12.30 Repas en IC()lffilmurn. '. Les maîtres et n1aîtresses 'e mpêchés, 'pou~ ,des. ral~ons ffiR-jeures, d'a=S'sister ·à cette Conférenoe, sont Ip nes d 'en Il nfonner le :souss,ilg né la,v antt le 4 mars. IL es ·CO'm·m-ÎS'8'ionrs 'scoŒ'ai"res y so.nt 'cOT'di'a lem!oot 'invité{~ .. St-Mauric:e, ile 22 {évriier 1%6.

infiT1nité physique là J'a Is·u ite !d'une ma.}adi,e ou d'un ac-cident. 2) A.u x 'g,a rçons .ay.ant de rla 'p eine ,à Ichoi,s'Îr une profession 'p .our des r 'a;i,soIliS de Ic araCltère (indécis, inlSrbahles, etc.). 3) IE vlentuel1ement, là Ides :g a'r çons d'inte'l!Lig,e nI0e diminuée, à a'a condition qu'iI1.s s'Oient doués d'une Ic ompréhension 'e t d'une habileté manueHre lSu::Dfisantes. Fai'r e b1énéfitCirell' un j,e une handka,pé de <0et 'enS'eignem~nt. qua.si ·i ndividue:l dura'l1't ·s·a dernièl'·e .année ·S'co'la.ire, ,c 'est assurer Is on avenir prüf.es..sionnel 'e n ruti.Iisant 'a u Ini'e ux tS:e s capa-

eités.

lV1. IlVI'a:urioe Bettex, il1Jsrti,tuteur, directeur du Rep:uis, est à 1a ,diisp,osition pour donner tOlUS Ue.s T le nseignen1ents sur le pl' Og~mm,e ,e t ille s 100nditiŒlIS d'radmi,s's:ion.

L'inspecte?',//" scola,ir·e.

Libres et forts Examens d'admission au Cours prépa.r a-toire à l'Ecole no.rmale des jeunes gens

Les -examens id''alcùmÎ:s'8>Îon :3IU cour:s ip répa.. r.atoir,e . .à l' ~col~ nOl'l'malle de.s jeunes Igens auront lÏ<eu ,au Cdl1ege Ste-Mane, a M-arti\g.n y, l'e jeudi .2 2 mars à 8 h. 45. Le (COUliS débute .à ~a T·e nt'l'ée ide Pâques. Toutes Il es p~aces

dispoD'Îlblles étant oc.cupées haJbi'~u~11ement dès cette clate, Il ne faut :p as compter Is ur une Ir entree 'e n ,auto~ne. , Les :c andid:ats là cet ,e~amen sont 'P~}es Ide ,~' adresser a l<:l direction .dlU ICdIllège StJe-iMarie, là ,Mar~l,gny, 'gUI Ilel~r. 'c?ITImu n.i,quera tous .Jle s l'enséÎ'~nements Icolnp,}em.e ntalres 'desIres ..

A.S.F.A.

. " Un cours Ispécia:l ~)l''\ganilSé par il' ASF A, poUlr Iprofessèùr~ -et instituteurs, auva tlieu à ,M3ICol.in, les 14 et 15 avrIll 1956. Prière de :s'inscrire ,CJhœ AJHégrœ Paul, secr. de il a CJ. de 1; ACVF. ·à Grône, jusqu'alu 6 m 'a rs 19·5 6.

C'est une reharité d 'aider Il es Œlruibl,e s .et .1es déshérités; c'e,s t un devüir d'aidre r 'Lm f ,a-iible ,à devenir cfort. P.ro Infir'm is ·a fait ISa tâlche Iquotidd.enne. Elle .a.ide les handicalp és à vaincre lIeurs düfrficultés la fin qu'Hs prennent part, eux ·a as'si , au ha,nquet de Ùa vie, :c"8st..,à-.dir.e qu'il1s occupent, selon Il eur·s possibiÙ>Ïtés, !leur piLa·ce dans 'la ·so:ciété :e t ,l 'écononüe du !pays. Ses lS'e rvices 'sO'cia1ux ,a ecompli.ss,e.nt p:arfoi,s des tours d e fOl''Ice en Idép-Î,s tant, lp'l.l1rS en 's uiv.ant lu n handicapé pendant I€t a.près Il e pracess,ulS ide ,r éintégr,atiOin. V,a uls, dont ilelS membres ,et J.es ·SeJ.llS 'SOl1 ,inrta-cts, vous vous dev.ez de !soultenÏr cette œUlvre 'l1éoessaire 'e t :utile entre toutes. Pro 'i nfir,m ils la présenté ides ca-rtJes 'Pos·talles là .tOUts rle:s ménages . Ne vouŒnie-z..JVous pas ouvrir votr,e bourls e let faiTe un don en échang.~~· ? LèS iTLfirmes .e t rres handi,oa'p.és .com.'Pt€mt SUT vous et vouS' ;r.~meI'lcient d'talVla.:nrc-e . Vente de/ lcartes : Compte de -chèques da'Uis ,chaque canton. Co.mpte de Ic 'heques rûmand let :parrainal~e : II 258.


-

~~-

"

~~TlŒR üIEST CE QUI UNIT. ~ L'apprentissage du calcul VI

La soustraction

Le m,é0anÎ'sm'e de présentation est le ·m ême ,q ue pour l'a.ddition. On 'peut étrublir une progres's ion ,dans la ·.c1iffi.cullLé en commença,nt par tf'a ir1e 'en1ev-e r : 1) là un In ombre de 'deux ,chi-fifres \simpil1ement des unités. JE x. : 39-5, 2) à un nomhr-e de Jd.eu.x ehi,f fr,es un nombre ayant le~ mêmes dizaline.s,. Ex. : 49-44, 3) à un no,mbr,e de deux chirff'fes ides dizaÎ11es entières. }:ijx . : 56-30. Si ùa fOTmation or,aJle 'Préliminaire est ,suffisail1te, ces ,e xerc~Qes ne 'p~ésenterolllt pas de réelil es di.f.f.i1cUlltés, le~'r ,?ut . eflt ;s urtout d€ famiUianiser ~es elJlJf,a nts avec !Ia !pose de Il operatIon, car la r.éponse de 'c ette ider.n;ièr,e ·e st _COIlInlle mentailiement par .la' !plupall-t. Et nous en al,~ rivoITs à ,l a :sou:s.tra;ctio.n ,avec l"eten~e oy elnpr.unt si dififiCÏ'lle ment 'c ompdse, 'pa,r toute un.e ca.tegone .d'enfants. J 'e n'·e ntrepr-enlds pa:s une etude co.mp:aratIv.e des deux mades ide :soU!straire : Iq u'on rpro.cède par .c on;pensab?n ?u 1?ar emprunt ·hl f ia nt :cOllnme tOUjoOUliS mont1~er, ,~abord .1 operabo~ dans .le .c oncret ;a u .bo.uITli,e r ou av·e c du m'atefollel; Pour '(~Àel~.e.s qm pos's èdent il es r,égl}.ettes «Cuilseillaire», Ic ette de.mo.filstratJon est un jeu pa1ssi o.nll1a.nt. On ,c ommencera palr : 1) ,e nlever ,à un .fiÛlmbrie 'entier .de ,d izaines un certain 10iTIbr.e d'umités : Ex. : 40-6. Avec !les rég:J.ettes, un en~f,ant ·a llignera ·S?S 4 'diz'a ines et il recouvrira Ilia dernière par le j'eton 6. ,L a ·repons·e vou:s ,s aute aux yeux. Cette manière de ;r:rocéd~r dans Ile , c~'I1'cret pe;met ,~ l'enfant de .v:ér.if.i.er .q u'on 'e.n'lev-e 6 'a 10 -e t non ,a 0 -e t qu on na pl!u's que 3 dizaines entières et 4 Uinités 's oit 34. . 2) On 'pro.CJédera die ,même dans :l a ls oustr'a ction d'un :~o~b;'e de deux chiff.res auquel o.n enlève un certain nomb.re d UIIlItéS.

327 -

Nous ,a vons 'p a,r exe.mpJe 25-8. En ,e n:l.ev,a nt le 8 'ill tfauIt encore fair-e un le mprunt Id e 3 aux dizaines, ü·e compilément de 5 à 8 étant 3. 'L a deuXlième dizai'n e e·s t 'e mpruntée de Ice 3 ce qui donne 1 Idizaine .et; 7 .soit 17 . .3) Au troisième -s,t ade on Ipré:s'e ntera à Il "enfant des ' on8tractions ayant un nombre €utier -d e dizaines au grand nombr et un petit nombre :a,y;a.nt dizaines 'et ·u nités : .E x. : 40-13. On peut mOin tr,e.r intUlitiveme.nt lI a nécesls ité de .l'emprunt. Si .:n'OUS trouvons dalllis un :ca!~cUJl que nos .différents ,atchats se .m ontent 'à 14 f 'r'anclS 'e t que 'nous 'payollis ,a v,ec un hiU'e t de 20 francs, nous dirons : gst-'ce que 1a mar.chande garde tout 'l e lbiHet ? Beaucoup d"enfants 'ré}Jollidront 'qu'.ellle ,a trop et qu',e1lle doit rendre, ·re.donner, ce qu'.iU y a entrle 14 et 20. Ge g-enre de Ica,I!CJuJls d'abord r.é:solus avec lI a monnaie permet de réaliser !comiInent · on 1 end lc~ 1nonncâe. On ,sUigig:érera ,si 'On n';a :rriv'e pas là 1-e faire trouvle r :pa-r ~,es enfants e,ux-m:êmes qu'j!l faut voir Ile Ibiillet de 20 fr. au.t1"e1nent, lIa même Via.Jeur .a vec de,'\ pièces de Inonnaie, lp.aT exemple: 2 'Pièces de 5 il' . et 5 ,p ièces de 2, ou des combi:naisŒls an!3Jlogues. N,e nous !faiiSons pais d',~llus,ion, beaucou,p 'n e ,com'p rendront p,a s vr;aiment lIa 's ous·tr.a;cnion, mais nous ,a vons 'a1ppri:s expéri:mentaillement :aussi que :c 'est 1 entement, très Il entement que .les notions ,g'jn'tér,iO'risent et que cela Is'amor.c.e d'aJutant 'Plus sûrement que -nÜiUS aurons 'sollicité 'le 'P'l us ,g rand .n ombre d.e 's ens à 'lia reS!cousse. Du :m oins la rr,iVerÛll1:S-nOUs à obtenir de toute la das's e un mécan~sme correct ·e t aurons-nous 1)réparé I.e te'r rain à une future 'c ompréhension réene. . Une des diffÎ'cultés !s érieuses de \l a Is oustr,a ction rés.ide dans Yabstl"action « diffé1 ence ». Es's ayons d·e lIa lI eur .rendr,e plus albordahle. Pour Ic ela dessinons une he!ll1e échel1le 'a ux Iéchel011s mUllti'p:l es ,e t pMaçÜns nos 'a 8ème ,e t la 15èmesi vous élèves 'Sur .des ma,r,c hes idifrfér'ente.s Œ vou.llez bien, comme c'es.t maintenant fa:ci\le de VOIR"'q u'on 11\~.st pas .ft ,ég,alité, ,q u'on le st 18éparé par un Ic ertain nombr,e de marches, qu'il y :a u.ne différence 'e ntr,e cellui ,qui est pil us haut et ,c elui ,qui ·e st Il,e p il us !bas ,e t v,ice vel"isa. Nous ipas'seroJlls la ussi sous lIa tOLse ·e,t c.Ü'ntaterons une ditfér'ence entre lI a ta,i.lIle d'André ,e t !celUe de ROII;anld. La différence c"est :èe ,q ui malliqae au petit kndré po.ur êtne à -ég:al,i té, pour faire lIé grand Roland, cette eXip.érielllce ,si :simpile répétée p~u­ si'eur;s fois, noas tr,a nspos'e rons entre ,l,e ·g rand ,e t Ile petit nombre de notre 's oustraction na notion de différence. Y. G. 0

0


-

-

323

329 \

Le coin des poèmes sur1e thème

~u

.oiell, Ide la nuit

·L es étoiles

Le v,ile ux pommi,er Is auv·alg'e là 1'!a ng1e de la haie Ne 'p orte IPO[l1t de f1ruits, mails ill iest plein ,d'étoile Qui ilui,s ent iClOUtOen1ent ,e ntre qes ,feuI1iJ.es Is ombres.

lV]Cf,Tcel Ma,rtinet. L'enfant

L'(tube Un nU'alg,e passe, LI fruit Inoir Icomlm-e en 'Lùn fou,l', Un nuage pa'sls'e, T,i ens, a,e ip'e tit jour ! P. Ver·kt.ine. Min~ât

La !lune ,qui ISe Ilève A 'ch~nté tout ~à-ha;u,t, A Ichanté Ic omme ,um -rêve Do, l "enrfant, do. Et .lIa aune et qa \m èl"le Ont v()[ll.é !l a 'l umière, Tout en has, !tout -en haut, Do, l'enfant do. Pierpe Menante ,u.

Q,U,

be?"ceau

L'enf,a nt dort A 1'o1111b re du l it InaterU-B], Cependant ~a 111ère, PrOlnpte à .1,e bercer, Croit qu',uln e chinleJ'B Le IViient ,opip resS'er. F ,i ère, elle l'admire. L',e ntend qui ,s oupir1e E:t Ile fait sou1'.ire Ave'C .un ,b ails er.

V. Hugo.

~~~~~

i

:P AR1r][E PEDAGOG][QUE •

••

. ,

i

~~ ~.-Q~

Supplément cl' â1ne

Affamé devant la corne d'abondance N'Os ·g arçons Isont-'i'lls cur,i eux ? Il faut .le :croir-e. Un jour' je m'arrête devant un 'pierrdér !pour voir ,ce ·que ~,e'S la lliLu.v ions g~·a­ ciaÏ'roes -ont déposé nOOl loin d-e la Chapelle de N.-D. de CorbelIn, sur Œ :a Toute du Sanetsch; :pe:ndant que j'.,exam,ine :un mo!oeau de ,granit, une !brèche c.akair,e let , d'aub.~es roches ,e-rratLques, un 'g arçon .qui ipassse vient v'ers moi et ·m e demande ,g entiment oe que je cherche. 'Quand je lui aJi [.ait ;cœnp~'endre qu-e c'est le mouvement des g,l'Rcler-s -glui a 'CJha'rr.i'é -oes 'P'Î-erres·. 's i ,d-i,~sem·~

hlaib1es, il S'lest mon "ré .s'at.isrr:ait. D'autres fois, ce sont des paysans ,q ui :sont 'Ïntl'Î'gués en :m ,e voyant cueH}jr de~ herbe'" que ;1e 'béta:il n'Ih onore pas d'un regard. III y a .de Ja 'CLl'Y<iosité en ll 'airchez tous les jeunes. Il faut évidemment venir 'a u bon .ln om,e nt , à .la période sensible pour les chos'es tout à fait concrète's de la nature : plI antes, oiseaux, insectes, '1:'00hes. C'est 'a ux -e·nv,iro.ns Ide 12 ou.13 ans que 1a réalité ,extérieure attire particuLière,ment l'attention de ,l 'enfant qu,i 's e tou r ne v,e rs les ,i ntérèts ob-jecüf'S. A oet âge, certains garçons 's ont des touone-ià-tout. Vous 'avez ,c ertaine,m ent observé dies gamins autour .des marques de voitures, palper a,e verni!s de 1a carross·erie, se Ipencher sous 1e châs'SÎiS et s'en alr1er la vec Q'air de dire: ça ,~e cannaît. La contr,e -épr'eLwe ? VO'i,là .des jeunes ,g ens ,d e 15 à 18 an qui n'Oint vu à U',écoll e 'Pr,Lma-Ïre -que ùe rprograil11lme réduit de 1''6xamen d'ém'a .ndpation. liJs devraient 's e m,e Ure 'au 'c ourant de l'histoi'l'e nahH"lelŒe qui ~ne peut Ise passer nullement de la .connaiS'SaJll'ce d'une r.kih e rès'e rve d'obj,ets ic oncrlets : Ide teille fleur, de tel 'a:ni m 311 , etc. ,L e Im aître de ces gra'l1ds 'est Ibien obligé dé f,a ire sur ,]e taTd cette étude 'i ndislp ensahle; Inai's -on .ne trouve plus, d'une façon ,g énérale, J'empress,e m,e nt que ,c es éJèv;~s y auraient m,i,s trois à six ans !pULloS tôt. E 's t-ce leu'r Ifaurte ? Leur esprit est a'lo.r's ailleurs. I lis If ont Id e néces's,i té vertu? C' ést paTfOI'S une vertu forcée. Si .la Iformation :scola.ire doit ,m ettre les enfants à .m ême de comprendre leur 'l uilHeu naturel, ,c 'est une !lacune dOlillmag,eable de ,p river Ila jeunes's'e de l'étude Id e lIa nature à :l 'âge où 'sa S8oIl!S l bihté ,e st en éveil dans ,c ette d ,i'r ection. Nous lIa llailS'So.ns ,a ffamée elevalnt une :cor,nre ,d 'abondance. Car, 'Que~,le région vala,isanne n'est palS aS'S'ez r,i che ~()ILlor rfou.rnir 'a ux ,m aîtres et aux élèves de vastes occasions -d'observation? Nous semblons .ignol'er J'e s nomthr,8Iuses possibilités que ]e 'm iJieu s,c olaire offre à chU\que maître ou Imaîtres&€. L'année de l'expo's ition nationa.le 's uis's e .en 1939, je ' cl'oi~, il y 'a eu là ZLwich un cours 'moéthodollogique sur :l'alim·e'n tation. J'Uii as-s.ilsté ,e.ntre la utres au Ic ours sur lIa ,f abrication du pain. Dans ,l'a va's·t e sa:}}e ide comférence étaient .c1i's posés outils, Jnachines .ag,r,i coles, gerlb es, :bref tout un musée. Sur /la table fjguraient des :cornets de faJ'Iine, une hailanoe, des va:ses, du lSel et tout Ile néces'S'arrre pour 1'orpératioln. P.endant que le ,m aître de couros, aidé d'un ,é lève, n1'anipulait, je ,m e ,s:uiséiV-adé -- ·en es:prit seulement - vers les Heux où j "ai vécu tout cela de Il a façon Ila plus naturel'le, mettant lI a main à la Ibesog.ne depuis fe ,labour des ïchamps jas'q u'au défoul'in a;gB du Ip ain brun doré: hersan~~ ~.l1'~ant voir Il e blé qui leve et monte, dé·h erbant, Inois-· . , .,


-

330-

sonnant, "cha-rg.ea,n t ,1e~ ,g erbes et 'batta'n t 'a,i rée apl'ès ~uree au rythme ,a Iquatlie, 'aSS'I:S Is ur .les Is acs là Il'ruUer et au T,etou!' du ~oUJEn. Au 'm orne,nt .de r.evenir là lIa ,savante ,ré'a lité ldevant lllOi Je .vois Il.e Ipauvr.e ~élève .q ui 'e ssaye de fonner 'tllne mi'che et qni YOIt -la ma's se lUI eohapper entre Iles tdoigt,s. .' Ce sont :les. ?bj ets ~~milliel's !qui lsont ·d ésignés en 'p relni8r '~leu .comme '1!1atIere .1;le 1 etL~-de de .la nature. LI n',e st 0ertes Ija Inutl.le de ,s1J~muler .l 'a ttentlO.n des enfants en lI eur 'présentant aUSSI }es obJ'et~ Ip eu Co.nl!U'S; Ima..is ,quand ,i.1s .c onstateront que ce q~ Ils c.roY~le!1t ,c onnaltre ca:0he pour ,e ux ·encore bien des mysteres, 11s fInI.r ont 1)ar 's ' intéreS'ser atlS's~ à l"étude de p.lantes et d'anim'aux .f'alm iJier,s . La ,c orne d',aibonclance ·conti,e nt des fletms et des fruits. Les iflleuI"s, :ce sÛtnt les Is atisfactions d'OT'idre intëHectuel et lesthé~iq~e :que lIa j'e uness'e doitpouv'Ûir trouver .dans ,ces matière,', ll~de.penda,rnm'ent du !profit paltp able. Etude -dés-intéressée! J ' ente~ds encore tell adoiles'cent de dix-,nemf 'a,n s n1e rdem.a nder : 'C}.UOl ça iS'ert ? Je crois qu'il ia ttend encore ·m a ,répol1!8'e·, Des frmts, c~ :s~nt les ,don~ Iq ue 'la Providence ,n ous prodigue pour n?~re. utllllte. PourquOI 'a lnp.uter ,l a nature? ,L e 'po.mmier nous œ,e JouIt ip.a'r ,s'a Is plendeur ~pûnta'nière .a vant de nous enrichir de ,s es .'p roduits Is i Is,~,;ins et -si 'aigréabl}'es. LI n ',est pas Isuperfl u de cull tIver !chez 'DOS Jeunes ;'Je :s ens de lIa beauté, 'a;bstract,i on faite du re'Ildement; ee ser,a une Inodeste contribution à la lutte 'contre Ile ,m'a téria!Hsme 'en action. .~ou:r mi,e ux éveiller ,et stim,u.ler Il'intérêt des el1lf.ants, il conVIent :~,e ;coilnmencer l'~éi:Jude de .l'a ·n ature dès ,l "apparition des ip l"'emleres Til eurs, des Insectes ,les !plus 1Jr,es'sés, des oiseaux Iles pa·u-s em'pl"essés .à r,ej oindre ae ,nid ·a bandonné.

A.

. Je n 'insiste pas. sur la façon de ~).r océder pour arri ver à Incorpor.er des IconnalBSanC€S saUdes et fructueus-es .à l'avoir 1ntell~ctu8l1., Ce I ~ont évide~'n;ent le~ lm onographies bien préparée." ·e t el~aborees 'a rrond qUl ·S enramuent (le !plus ai's èment dans le so.l ide :l'â'me. Il les't très ulbÎlle de ,f airle ,é;balbllir 'Opportunément des p~ral~leles entr1 e des objle ts d'étude .semhlables ou au contra,i re clrf.fér'e nts. ,L a Is ynthèse vient ~)llllS taTd. La ij)ersonne.ens,~i.gll1,ante ·n e Ise contentera Ipas ,d'·.a pporter en .cl}'3:s's e une pnm,e vere, lUne v,a:n es S'e, du gui ou une chenHle. Un a,p rès-midi ensoleillé, .eHe bouC'lera la s~lle de classe et ~'Ien .i~a. "avec Is a troupe T~n:ua:nte à trav·e rs .,cha'll1pS ·e t prés, a ;la. Ih s:ere ,~1.e lIa ~foret VOtS'lne, dans .un va,lùon v.eT:doya.nt, au beSOIn Jusqu 'a u IP loühe Inayen. La VeIne ou Ile dIn1'a,nche eUe aura .fait toute ,s eule une 't ournée ,d'invesügation l)our dr~sser en quel,que ,s orte Il'j.n~,entaire des poss~ib.Îllités; e:Ue aura 'l"l8·n 0L1velé Is on cœur d'enfant pour ,s':albandO'l1ner 'a ux ' d·onces sugges-

-- 331 -

tions de la natur,e .d ont ,le Ilaü1gage est chs,c r,et. Ainsi redevenue fraJJC!he, 's on ân1'e 'Selra 'p r,ê te à déchiftf'r er lies hiéiogüyphes de lIa natu-re printanière. Vous ,a urez il'a j oi'e Ide voir !des fiLgures de g,a-rçons turbulents le t de .f.i:l:lettes 's a u'tiU}antes s'épanouir à la vue et là l'ouïe de ces ,m erveilliJ.es. Mais que dira Monsi.eur ,l'fl1lspecteur en me vOY'a..nt gaspiller ainsi du temps pré0ieux ,soUistra:it aux p a'ftÎtcip es, ·a ux fl'a tions et aux dates et noms? Voic\i u·n uloyen infa'ÎJlliibll'e de l'ô,p aier .qui n"est Ip'as inédit: ·L e j ou.r de ila visite f,ina[e, vous placez Is ur ,Je bur,e'aJu inspectoraù le plus Ib eau bouquet de fle.urs, ju.ste.ment :les f,l eulr s qui ont [ 'a it ~'obj ~et de votre :sallidtude di-da.ctJique ,e t Il a joie des enfants et que vous avez glli.ssées adroitement dans votre ·prograITItme. En cours ,d 'exalnen, vous allez tÎ'r:er dé1icateln'e nt tantôt une fll,e ur, tantôt 'une 'a utre, 'p our la piquer dans ~a plate-ib ande des Im atières 's ur Il.esq uel[es .po'r tent les int€r'rogatioJ.1s. Vous ·vre rrez que Ile 'per.s ounage dont }a prétendue :sév.érité vous ,a causé des cauchema:r,s vous rfa.cilitera d 'a voir interprété Is i ,i ntelll,igen1'm,ent ,les vœux du p:lan :de nrav,aiù. Il es,t ,souhaitable ;que ,nOlS élèv'es 'n e Tessemh1ent pas aux idürles des ~)aïe11:s .d ont Il.e prophète a dit au 'p saume 112 de la VulJ.gate : « ElIl.es ont ume IboU/che ,et ne pa'r.lent point; ,eUes ont des yeux et ne voient point; elles· ont des üreHles' 'e t .n 'entendent point; ,elJles ont Id es nar,i nes et ne ,s entent \p oint ... » Si lIa j euness,e a'Véliit davantaJge il'.i'11'telligence de lIa nai' ure, on v,e r:r 'a it sa11ls d9urte ,m oins de ,g arçons :de 15 à 18 a'n s ne savoir que f.a.ire d.e a,euT .dimanche 'a\})rès-midi et finir p'a r tuer le temps 'au détr,illllent de Il'eur :corlp s ,et de lI eur âme. Le chef-d'œuvr,e ,chante lIa gloire de il 'a'rti'ste. L'étude d'unE: fleur Icom.m e \l a ·conte.mp'l ation des scènes Ide Il,a ,n ature Is ont hiel~ prü:pres .à nous ,ra'p peler que toute lIa lnerv,e,m,leUise création est un 'c antiqu,e de ùouange adressé là Dieu. En ~)rés'enta'l1t aux 'e nfants la corne ,d'albonidance des richess'es de la 'n ature, nOU R .1e8 .initions a.u 1)atri.mOline que nous ùègue }e Père du ciel. Qu'ill me 's oit permis .de r.endre .ÏIci hom,m.a g1e à Monsieur -}"wbbé 1. M,a r,i étan ,q ui 'a ,eu le sOUici d"initier ;l a jeunes's e valai ~ sanne à rIa ,c onnaissance et à '1"adm,i'I"ation des beautés du pays, ainsi ,q u'au régent ()lU maître d'écolle qu,i, voj}là soixante ans, -m 'a fai.t aimer .les choses de I}a nature. C. Gribling. Les lbi enveil1ants il ecteurs auront 'Corri;g é eux-mêmes 1e:-:\ coquHles ,q ue :la machine a ,gll,i ssées dans mon dernieT article : lecture .éthi.que ou morale pour: Ic uJture éthique ou morale' entendre Ile sRcricfice pour : étendre .1e s3'cri,f,ice. 1


., 332 --

. Correction du langage Il n'y a pa.s -longtemps u.ne œev1ue l)éd:a gogi,q ue fais·a it sa·voir qu'oUtIl ministr'e belge de J'Instruction puibNique lavai.t ,envoyé aux .recteurs d'Universités, ;a ux ohefs ,d'étaib1i.ssements d'ens-eignement aux -a dm,i niJs tr/atio'J1:s provincia1es ,e t ·comn1:unales de Is on payls 'une 'c ircu:lair,e Ic onc:ernant 'une -act,i on per~nla­ nente 'e n ifaveur Ide la ,correction du ,l angage. '''' ,Ce . min~'Sltr~. déclariait ·n ota.mment Iq ue le -lang.age est pour l ~tle thuma.I'll 1.Instrument 'f ond a nllenta-1 de !Sa -cult'ure, que le dev-eloppement 'I uteUectuel de Il',enf,a nt ,e t celui de :l'adolescent vont Ide pa:Ï'r .a vec Il,e dév,e loppement de tl a langue, qu'il est ·e8senti'e l pour tçmt être \humain de deveni-r -p'rogress,i v-enrent maître de Is a langue Inaternelle. U ·a -donc demandé 'que toutes le~ bonnes volontés, !les f'or:?€'s de . tous rlles milieux Is'tn1Î'ssent pOUl' entr,e prendre i}a fCOrliectlOn ~du !lang.age. Une ,p areille croisade pounrait êtr,e r,e com'm an'dée ,e t encouna'g ée ·a ussi chez nous, -car notre langue (no'u s ne Ip arlons ,j'Ci Iq ue de ,l a ,lal1gue fra.n çaise qui seule noUis intér,es'S'e) 's'e donne ,d'inno'ITllbraib.1'6s ·e ntorses quand ,eUe le slt m,a'niée pa.r des Ig ens rqu,i n'ont pas fait des études très Is érieus:es. Il n'y la .q u'à !consulter ,le :p etit ouv,rage intitulé : « PŒrlons /1~ançais » par W. PJud'hun (Atal", Genève), qui cite env.iron huit oents ' '1Jerm'€'s ,et 'expr,e s·s-ions ,incorrects en usage dans ,l a ,suils se l"O'lnande, avec en 're,g ard ,l es 'corr,eations CÔn"e6·p ondantes. Que de 'Pel'~sonnes .ont c1a,ns la ,c onv,e11 sation une façon fautiVl6 de Is 'exprim,e r ! On Is e ,f atiguer.ait ,à y compter les phrase' boitewses, m.aJ -équ~lib r.é€'s, semées de barbarils·m es, de pléonasm:e1s vic-ieux, de terUl€'S viei.llilS. Et !l a ;prononciation Is 'hanmonise rfréquemment avec ce Jargon. Nous ne ,di's ons 1"-i en de l' orthogr..aplhe, puisque .n ous ne nous o-ccUipons ,ici que du .lang3Jge. NtOLùS !S'avons bien que la .langue fl'ança,ilse est difficile à m,ani,e r, ,e n 'ra-Îls-on d.e :sa beauté, de .sa cla,rté, des nombreuses ,s ig~:i~j'ca~ions Q;l''Ol1t ~el,tains termes ,et de la complex'i1Jé -de leuT deTllVatlOn. NeanmOIns ,n ous 'c royons qu'un j reul1'e homm·e d'intellig·e noe ,s i,m 'p!l-en1ent IDoy,enne doit :po'Uvoi.r, -3Jp:rès huit année·s d'école pr-~ .maire, ·éor.ire conv·enaiblenl'e nt ·un !b i,ll et, 'une lp et.ite lettre, ra?on:ter oo'r r.eetement un fai.t, ·donner une explièation, car D'n t6cnt comm,e on IP'aril'e, c"est donc :1e Ilail1,g,a ge !cour,a nt qu'il s'!a.glitt !d e Is'Oigner. Oe tri~v.ail doit comm·e ncer à .la 'l llai's on familia,lte, -dès que }'.enf,a nt i3Jpp-r.e nd à parl.er. C'·e st ,évidemU1ent 'aux 'Parents qu' incomlbe d'a/bor,d Icette tàche :pénilb le et JongLùe. Hs doiv.ent ·s 'efforcer d'obtenir une prononciation correcte, l'emlp loi de mots

i ·Œncais.

333-

Inutüe de di,re qu'âls doi'Vlenrt se surveiUer eux:mêmes dans !leuT ~angaJg·e. Mais :a.Hez demaln der Icette attention ~ Q'uanrtité pa'rrtni ,eux; ont-'Îlls été f'o rmés 'P OUT être de bons maîtres; ne re'S,t ent-.Hs Ipas, au moins dans les vi.llag,es, atta'0hés ,a ux 'Uls'a ges ,l ocaux, ,a u :p atois, pour Il equel on lf ailt même d e -la pro.plligJande laiu j ourd'hui ? ,C'est la lorls là :ré,colre de fowrnü" le remède à cette tdéf,i cience, d t: comhler illes l,alcanes. IS on laction .peut ,être efrficaoe :si .l,e m.a ître e t zélé 'e t emplO'i,e .les Ilnü.yen1s ,a,ppropTiés, car d'e's enlf.anbs ont .la m,émoire ,f raîche et ne In lanquent génér,~lement pa.s. de bonne v'Ûlonté quand on lsa-ilt :l es Ip rendre. . . M,a.i's len:cor,e 'uue fo-is, 'c'e.gt un travail ,qui r,éclame une pabence, une perls év,érallloe le t une 'attention prüdig,i,e us1es. Il faut, .en ,efrf'e t, Is urveiner toutes ies aJaTo}.es des élèves lorsqu'·l 's réciïtent, .répondent là :une questi'Ûn ·ou demandent 'une e~plLcation. En réC'ré'a tion [8(U!rtout 'Olt Il es convle r,s ations .s ont plus ru.bOlllidantes, plus vîv,es, .plu:s :l~bres, le Is urveiHant la besoin d'ouvrir dav'a ntage 1es oreiUes. Toute lf.aute entendue .demand.e, Is i 'Pos's iblle ,à êtr·e corrigée éance tenante. Gette ,cor:rection :peu,t as-sez souvent .être confiRe ft quelques moni·teuTts .c a'paJbl,e s. IS euleme,n t, on lI eur necommandera c1'évi,t er les IrepToC'hes amers, bl'e s's ants, les moquerlÎes. On aura Is oin, Ide .t emps ,e n ,t emps, de IOUle r .}es ,e fforts qu'on a constaté-s :Clhez :le8 fautifs ,q ui veulent 'se -corrig,e r. ÜCcaSiollnel1ement une petiïte l'.écompense pourra stimuler -l eur bonne vo·lo'n té. Quand les élèves constateront qu'on ,e st cO'ntent d'eux, iis é.n parlerOl1Jt là ,l,a maiso'11, où ils 's'eflf orceront de m'e ttre -en pratique les Ille çons reçues à .l'éco1te, -et de 's e d'aire iL leur tour les ü?rrecteur~ des, [Ia~tes que commettent ,1,eUJlis (p·a r,en'hs. CeuxCl seront :fI'ers d -aVO'lr pourr profeSSeUil1S ou Tég.ents 1,eulJ.'·s p·ropJ."ies t'.nfants. Un poil1lt important pour lI a Icorrection du 1angage à l'éeole, {"-.'est que dal1ls ,1e18 ilocalitéls !Olt '81n/8'eilg nent plusieurs maîtres {)U l'll'aîtresses, U y la it ,coHruboration, 'car ,c'est l'union qui fait la force. Qu'on y donne droit à 'ch~qU'e rnaî:tr,e ou lmaîtr,es'S·e de C01' Tii g,e r les fautes de :la-n gage qu'ils ,a u.ront tremarquées même .CJhez des 'é lèv,e s d'une ,a utre da8'se ou tdivi,s iün ·q ue -la leur. N'altUl'-elle'm 'e nt -ce servi0e exig'e du ,t act, de la .prudenlce 'pour ne pas bless,el' les .s'll'süeptiibilités des .c ollègues. . LI est d'usage dans ,l es ,e x,a mens ar'a ux de ,la langue maternelle de .f ,a-ine lire un texte !alssez 'COU1,t; puis d'en demander ~e eompte Tendu, de ;poser :des questions Ide gram maJÏ re, de fair e Ü'ouJV\e r :1~ <fon 0ti on de .certains teTmes, .conj ugll'er tel o u tel verbe, etc., etc. l\1-ai~ ne ferait-on 'Pas bien de rempla:cer'


-

334 --

palffoi,s ce contrôle par une petite conv,e rsation sur une idée OL un 'r ,e ns'e ignement ,r ,encontrés da111s JJa 1e.CJtu:rle. On !V'eorrait alol".E' comment 's '-exprim.: ent 1es élèves; 'c on1ment ill,s répondent ou que tionnent . On :col1:st'a terait [' uSla g,e pr,ati:.que de !l eur l,a.11lgag,e. Cette rU3Inière d'exa.m ,i ner par l':ins.pe0te.ur ou un membre de Il:a Comm,ils'Sion 's col'a ire ser'a it un ,s timulant po u,r 1e maître et Ile s ·éleve.s . La ilangLlie ,els,t un ,i nstrument dont 'cm se. lS'ert lcba:que jour, à toute heUir,e, 'm êm,e à tout .m olm e"n t. Voiolà ·pourquoi H importe ·d"en connaître I,e rn:aniem-ent. J.

Vérité d'une enfance L'importamce de l'enfance est consitarrl1'ment ,e xprimée clan '~' l'œuvre die Bernanos. Non ,que ,l 'Iauteur de « La J oie » S2 's oit plu à cette re-col1's,t itution idu pas-sé qu.i t enta \le 1V[oa,u-riac do « Co.mmencem,e nt Id'une vie », ni 'même qu'i,l ,s e s oit adonné ~ des tra-nsip os\i tions s'emhlaihles à loe\l!},es qui ont iproduit l'8S c11<11"-· n1a:nts réciJt s ils sus de 'l'a iInei]leur,e veine ~d' Ana,tole Fra.nc·e. N on. Bernanos opte p01.l>r rl'attitude contrai,re. Il refuse ·l e récit ,d irect pance que, dit-i.l : «toute 'c onfidence ,e st s otte par qu,ellque côté, toute 'p l'a,i nte profonde peut êtrle imitée par la clarinette ou ,l e baSosou, tout sangùot la sa grimace, ,le m ie.ux est d'en !ppe,n dre une fois 's on QJarti »; et iP Ui.S : «on ne .parle pa·s 'a u ,n om de 'l "enf aJn ce, .iJl fauld11ait par,l er Is on ,langalge. E t c'·est l,e ,1Ia11lg,a ge oublié, ce ,l angage que j1e cher·che 'de Il ivre en livr,e, imbécile! comme 's i un tel 'langage pOUivait s'écrire, s:étai+ j am'R'.is 'écrilt ». Celp endant, même sans rechercher .le ton 'RJutobiographique, ·le roma.ncier prO'jet,t e toujours u;ne part -de lui-mên16 dans 'e.s pe.rsonna'g'l8's 'romanes.ques. !Comm·e Ile dit ,F . Guir,a nld da.l1s uneétude 's ur Mauriac : « Dieu fit Il 'homme à Is on 'Îlm age, ,les ra .. 'ma:l1!cÎ-ers 'S'aIUT,a ient-ill s prO'céder autrem'e nt pour Il.eurls ,cr.éations. Certains, i!l est vrai 'a rrivent à ,s 'ahstraire ,d'eux-m,ê mes; la pilulpa'r t me f011lt ,que ,s'e dédouhler. La plénitude de '18'ur vie intérieure déborde 'Siur Il'eur:s Iperso:11rnaJg,es ». BernanO's n'est point dU'P.e du phénomène. DaJl1fs une n018 de 1943, :il ·r econnaîlt , tp.a ·d ant de Ises :Liv-r·es, que «-coe ,q u'li:l s -o11t de bon vi.ent id e très loi:n , de sa jeunesse, de so.n 'e nfance, des sour · ces iprofondels ide son enfance ». En 1936, à propO's d'un -de ·s es .livr.es, ,i,} écrivit Ic:es ili'g-nes dont Ile Is ens ~)o1Ur.raî,t être :a:p pliq ué à sO'n œUVil"e «s'il 'm 'est présenté au jour du jUigement, j e 11'-0s'e rai Ipas ilui dire en face: « je ne te connais IpalS », car je sais bien ,qu'il} ,a, lUne Ip a.rt de l'non Is·e eret ». A:fifirmer ~'importa.nce de 'l 'enfance ,dans la vie et dans l'œuvre :de Bel'n1an-os peut paraître 'p aJradox'a il 'si Il'o.n songe au .pamphJléta;i-r.e qui si,g na «!La Grande Peur des bi.en-pensants » . Po.urtant -l'auteur déClarait: « Dès -que je prends ;la plu:.Jne,

335 -

ce qui se lève' tou,t :de ·s uite 'e n mo'i, c'·est mon ,enf'a nce, Inon C11 fWll'ce s i 'Ûnli 11Ia'i re, q u'Î ress·emb/Le là toutes Iles a utres, et dont }Jo.urtant je tire tout loe que .j'!écris comme icl'1.,1Ine 'source inépui-. sa hIe .de 'rêV1es ». . OutTe :qu'e-lùe trecèle cebt·e ,i m·p ortance, J'enif':an'ce a'pva l'ait ?t B.er·naln os Icomm,e un grand trésor ,el1lsev'8ili ,sous les couches de :la 'vie, et qui servira: là ['heuT,e «le lI a [111ort. Dans il'œuvr,e foi. . onnent ,J,e s ,p assages qui laJl1i'e nt Il 'idée de ]',enfance à celle de J'heure -s u1)rê.mle. Quand ,un .de ,ses :perlsonna-ges ilettrés songe à ex'pl1oiter Ile thème de .1 'oe'11If,al1lce , :sa ,s·ec-rèta·i r·e Il ui dit : ~< il est ~)eut-être, 'e n effet, une part de voU's-n1ême que 'V ous ,avez épaorgnée jus.qu'id. OUlblié-e Iplutôt. L'·emf'a nce a !l a vie ISri dure !... E n tout !ca's, Is i Ic ette 'cho'Se iex:iste encor,e ,e n ;v ous, Ig ardez-la. n est peu croyab'l,e q u'il en r,e:ste ·a·s's,ez :po.ur vous aideT ,à vi 7re, Jnais ça vous s:er \v iria ,sûT,e me,n t pou.r mourir ». Dam's une letbre à Ison .ami Don1 Bes,s e, HernRJl1Io.s éClr·i t : « J"aUenids lu ne photograiplhi'e :de ;1a Ip etite fine 'p our vous Œ',envoYle-r. El1e ,est un dÜ'ecteur ,d e cons'CÎence tf01"1t utill,e à s-on l)ap'a . Peut-i,l mi'e ux faire que de Il 'in1iter ? T,o ut ce q n>e je désire, ·et !que Jjle ,cHslp ersa'i s .i acE s, t'.lle Il'·a 'l"ia's selrnibil é dans 's,e s 'm ains, et c'·est Mt que l,e bon Dieu 111,2 trouvera Iq uand -ÎŒ da'ig.ner1a m'wp.pell er ». A la .fin des « Grands Cicrnetières 'S011'S ~a lune» e.st exprin1ée ·encore cette idée de 1)arenté entre Il 'enfance ,e t la Im ort : «Certes oll1,a v.ile est déjà pl'einE: de .morts. 1\1)3:1s l.e p.lulS mort ·des n101"1ts est 1e petit garçon que je fus. Et pourtant, Il 'heu'l"·e venue, c'e.st 'l ui qui re:prendra :sa place là lI a tête de m'a vie, ra's semh ler-a mes pauvr,es la'n nées j usqu'à la ider-nièJ.~e, let 1C0m'111·e ·un jeune .chef ·s es v,é térans, 'r-aHia:nt 1a trou!pe en désorldre, entrera ~ e :premier dans (l,a lVIarilson ·du D' [ er·e ». Nlai,s pou-rquoi .c ette coupure ,e n:tre ·J 'homme et l'enfant q u'.il f l .lt j'adi.s ? Pourquoi ,l e ver~ paradis ne 'peut-.m s e prolong'€r ? « Les mécha.nts maîtres de l'ado.lescence, (clit Berna nos, 110US ont ·a.S'sombr'Ï,s pour rtoujolms » . .Et !aH~,eur·s, Is';a.dr,e ssant à ses }J'remi'ers :c'a'm arades : « COIlll'}Jagln üns inconnus, 'V ieux frères, nous arr-Îverons ensemibl'e, 'Un jo.ur, a'ux portes du ll"oyaun1e ,d e Dieu ... }V[.on ,e nfance n',a,p pla;rte-nait Iq u'à vous ... Dileu veni·Ile que .i e 'n e revoie j'amais .les chemim:s où j'ai !p erd u !vo.s tra'Oes, à l'heure où Il 'ado;le's 'c ence étend Is es ombr,es, où ~e .suc Ide -la 11101't, .l e lon.g ides 'v,eines, vient 'se llnê·l €r au 'Sall1lg du cœur! » Dès Il ors, l'humanité se partage. AJbert Béguin reconnaît. que « il'es :per·s0I111,a ,ge'S Je-s ip!lus ,a pprochés de ùa Is ainteté dal1s les' T,o.mans de Bernanos !Sont taus, d',a;bord, des êtres Testés enfants, san s balbileté, 'sans 'g ran.de Cll'a iriv oy,a nce dans Ùa. .lutte ,pOUl' l'e"': xiste.nce, Ip lutôt ma1laldroirts même, et \q ue mépri,s ent -l,es gens graves, !Sou0ieux de réuslSirte t'8n1pOlI'eIUe ou mordus 'Par lIa pas~ sio.n de .la. ,c onnai'sSoan:ee ». Pour I] es 'a utres, Ice .sont Il es compr ol11J.S, ,les unes:quiner,i es et Il es dém-issions . La 'v ie est une 10ng·u·e


-

336 -

fuite, cepellld'alnt que «nous ne nous conna'1S'sons .p as, le péc.hé nous if'a it vivre à ,l a surface de nou's -même, nous ne rentrons noUiS que pour :lTIourir, et c'est :là qu'Il (Dieu) nous attend » , Ainsi :pa,nle Bernanos. Pourtant, Clhez Jui l"enfance, par 'c el'ta:ins .c ôtés 'est toujours :p résente. E\lll e ~nspi'I"e une nostalgie que trahissent maints passages : « Qu'importe nl'a vie! Je veux seule,m ent qu'el11e :reste ju.squ"alU bout fidèJle là ll 'enfant Iq ue je fu .. ' 'et qui est à prés'e nt pour moi comm,e un 'a ïeul» ou encor.e : « sitôt la hesogne [ la ite, je retourne tà ma vie It rès 'ordi,n aire. qui n'e:s,t plus l'enfance, héla:s ! 'car j'ai perdu -l'enfanlce,.,. ;maiC' ,hl 'moins ·a u ,cl}inlat de .l'en[~nce. Oh ! :prilez 'pour 1110i ! Car si j'ai ,perdu 1 a 'p ur,e té ,de l"emf'a nc'e, -ifl me sem:b:le que je Uens ent;or à '8!11e 'pœr 'une cert'a ine 'sümp[Ï-cité In atu'relllle, ,et 'si ce .dernier lien venait à se -rompre, ,que serais-je ? » ,L e dernier llien ne 'se -rompit \point. Dans un ou V1" .ge posthiUlme, :wn .pa's's aig e trahit l.es exi.g-ences ,qu'jmposait à Bernanos :l 'enfant qu'il alv ait été: «J'ig.nore Ipou,r qui j'écris, mais je s'a:is poulYqu'Üi j':é'cr.Ïls. J'écris a:)Qur rme justifier. - Aux yeux: de qu-i '? - Je vous irai déjà ,dit, je Ib y,a v,e /l e ridÎlcuù,e 'de vou '" le (fec1Ï'De. Aux yeux d.e Il 'entant que .i·e fus. Qu'H ait ,c e 'sé ~·e rne .paril.e r OiU nOI11, .qu'~'l11:porte, j!e ne conviendrai j a·m ais de :-;on si'l ence, je IIulÏ ,répÜll1:drai toujours ». Candide Rossie1',

en

0111'

une école

..

l,

au service du

PART][E PRATlIQUE

~

V. Description des attitudes, des actions~ des mouvements 1. Obsel·vation

'On peut s,i mplement énu'mé1"e1' Il,es actions, ·}.es attitudes, les Imouvemtents .....4Jnsi, en parlant de Blanquette, Is i jfe dis : BJ.a!l1quette Is e vautr.ait dans 'l es lflleUlr,s, ,eUe ,roUilruit le Jong ides talu~, elle ,s e r.ed,re.s'Hait, leUe f ,r ,a nchi,s sa,i t des 'torrents, :les la,ctions 's ont Isilmpi1:emel1lt tdésilg nées. .M ·a i,s si je ,l es ,cama.ctérise e]1 indiquant ,leuT ibuit, je décris. JE x. : Blla nQ'uette se vautrait dan' ·1es fleurs , les .ia1nbes en l'ai?", le11<e Irou1lait l1re Ilong des if;~lus, l Jêle 1'a ~le a,vec les feuilles t01nbées et Il es châtaignes; 'é lle :s e redressaat d'un boncl su?" ses pattes; 'e ll,e lf.r,anch'ÎtS.'S:a it ,d 'un sa.ut de o-r.ands tOTrenus ·qui l'éelaJbous'Sai'e,nt a/u Ip 'a ss'ag,e de poussiè'J'c h'UIYiicle et d'écume.

Dans 1108 Clruapi!tr.e N-o 240 du ùiv.r'e de 11 eotur,e, faites de même trouver rboultes Ges IR otions des 11éza:rds.

corps enseignant 1 Diction française - Musique

1

La valise magique avec tournedisques à 3 vitesses, amplifjca~ teur et haut-parleur.

Littérature

'tAYiiiI!! rr POLI

fi4.

1'1:

!

Analysez les actions de Blanquette ,luttant contr,e :le loup : E 11.e tomba ,e11 Igwrtde, Ùa 1:ête ha,s's e 'et ,l es IOOl':nes leu ,a'Vlant ... ; ,e t da'fis -le ,par.agralpihe 3 du mêm·e chapitre, rf'a ites troUlv8Jl' toutes :les :a!ctions des aribres, des f,leUl"iS, de Blal1lqUiette.

Les microsillons

Papeterie en gros

~~~>.P~S~~~~~~~~~~~~~~~

r les écoles:

)1'1'.

275 ... •

Libr~irie génerale

MARTIGNY

Le grossiste valaisan spécialisé dans les articles d'enseignement.

ExeTcices pTatiques d'obseTvntion : :Le maîtroe ,est au corri.dor; il :frwppe, ill ,enrtn<ie, tr.av:eTfs:e ,la lS'ailLe, monte :au 'p upirtr'e 1 s'assied, f.eui,lI1I8tte queJlqul8'S \cahiers, écrit ;ume !p1-ma's e Ia'Ll taibleau. Lès élèVies nOrUe'l1rt; 1:outes Il es iactions, tolUS !l,es ImOUlv ements du maître Bn il-es pvéoisa'l1t : le x. : H (: frappe quelques coups secs, f ,e uillette 'l'apidernent qlli~llq'll(es Ic ahier-s, Il\i,t cwec une attention 's outenue ht ]: édaction d'un élèv:e, etc. On fie ra Id e même d.é'CliÏ.re len ,uID'e ou Jyll1s'Î,eu:rs ip hrafs es l'at-· ti-tude ,d'un élèv€ 3 '8 S18 au pupit'l"e ·et lé.orilV.a:nt un texte sur son cahier; les d.ivMs'e s !aCtio,llJS d'u'l1 élèv€ qui quitte \S·a ,p la.ce pour aller 'e ff'R cer une 'Ï'l1lscr:iptibn au· talbleau ulair. , _. Ce sont là d'excellents exercices d'obselwatio.n qui ,n e serv~nt P&S ,s euilement !pour ,la ,rêdaction p;r.oprem-eIllt dite, nlais, s'l18 soIllt :réwu1ièrement !fruts, :ils donnent là Il' élève 'une tfor,mation qu'i le 'marquera t.out au :l ong de :sa vie. .


-

-

338

2. Vocabulaire descdptif

Quand 011 décrit une ;Pler'S0l1lne, 011 lJla ri,e de son attltucle-" de sa pOSlition, 'de sa rdèmalr,che. La Ipersonne IS' étend, Is'la'1longe, ·s 'étÏ're, se ram'a sse, ;~e 1' 2 croquevHle, s':apla,ü t, se œ-env·e r,se. ., . Le cO'rp's plie ou pl?ie, 's·e p~ell'c'?e~ s'lnchne, s' alccrouprt, .s~ blo.t tit, s'a,ff'ais'se. tLa tete est 'I11Cihnee,. ,le cou tendu, le. üo cOllil"hé, 'l es ihl'ta's halil ants, ,1evés ver.s ~I e i~l:el, -les ~ra'S '0U Jes ]aXD-bes croisés. On se tient Id'une façon ra1de, gra01ewse, natur el~ e, nonohalante. [,)a dé.ma'rCJhe 'e st vive, ai,gée, souple; on 'l'na rche ,d 'un ,p a.s f,e utré, 'pressé, ·m ·e nu, à i:>.as de 'v.eloll'rs. . . Mo~we1?tents : .on Is '!appro.che, 's'avanc~, se dInge, on bonditt, .se ,p récipite, IS' éla1ll0e, cronce, Is e? ~e, fond: , . On ,p rend, on s'enlJpar,e, IaIn 'SJals'l,t , 'elnpOlgne, la tt,rape, ra,J]c, dérobe, happe. Une action débute, .'com,m ence, :se der~uJe, c.ontinu:e, s'e pour.suit, s'Illc!hève. L'aüt.IOn 'est rapld~, ibreve, vr~e, eUe se déroule 1en un clin Id'œil, -en un tou\rnema,l n, ;sans arret, sans ,trê;v·e 'n i repos. . Intensité d'une 'a ction: avec vIOlence, av.ec rage, vee acharnement, ,à v,ec fureur, av·ec 'p récip'îta:tion, a:v'e,c précaution, déHcateme·n t, .e tc. . N o.ta : Nous r.épétons .encO're >une fOlS ,qu.e 'ces .Inots. ne dOliv,e nt pas êtr,e cUotés aux éllèv'e s; .m'ais ~Jar une chasse haDlleluent oond'll.i,t e on ·1es fera troUiver aux .enf,a nts. 3. Textes d'auteurs déorivant des actions, des attitudes, de:; mouvements On les fera analyser; on pourra aussi les donner comme dictées

Il ü~a.it plus ,vite qu'un cheval Il se Ip ous'sai,t avec deux bR. tons. La nei,g.e ·é tait toume le n ,llÜl1Jg'u6s v,a.gue.s 'a v'ec des creux, des ·m ontées, des descenfÏie'S. L'homme Is ',e n ,aù1a:lt là-dessus com:r~Ie . ü'n oi,S'eau... 1'1 oillvlflait :se.s Igl"iandes j'a.mbes. I~ ILes :r,efern~aI.~. 11 IbUilançait !ses hâtons. :1(1 ,penClhait Is on torse a drolt~, p~llS :a .' gaucihe, à dr·oirbe, là gaUiche, en s· ~ baJlail1çant 'Pendant qu'Il gl"lssal'~ ft toute viteSiS'e ,s'u r 'les, plaques, ·a u Is ort. des 'p entes, ,~u .~evel' s d~,­ talus, sur les crêtes, puis ,i,l ,p:long.e a?t co.m:ne .s 'Il s ,enf?nçaIi dans lIa neige; ·ill dJispla.ra.i,s sait, 'PU!'S 111 IS ~'r~N:5Sa.It p'hl'S JOill, aes bras T.el,evés, ,l ancé tout Id'l'oit à plelue ~J(Yltnne. .

Jean Gwno . .

Le

p uis eUe 'r ,e vi1enrt, Il,a 'P ointe ·levée, et, du do.s, ca'res'Se l hel'be su-i va:nte .q ui va Ito'm lb'er. Tantôt ,eUe Isilf[II'e, ·légèr,e ; tantôt ' e~Je gr ince 'et, çà ert l,à, par le 'p'ré, degrancles 'h erbes [ri's's onnel1t d'inquiétude. Jules Renewd.

Dm g?'i1npeU1' hŒbile Quelque Igro.s que 'f üt 1 'aTbre, Calm ns, .comme un lutteLu' 'a ntique, 'l "atta,quait là hrlas-~le-:cO'Tps lfœanCJhemlent. Ses lnains apila,t':Les 's"a:om'o,chaienrt ,('Jamme Ides vlffiltou'S'e s là ,t ous J'es nœud d'écorce, 's'e s j mnbes }s'e 'croisaient, .€'nlaç'antes comnle des .c eps de vigne tordus et une détente so'lide du j'a!rr.e t vous ae proj etait d',un seul COUlp là 't rente ou 'cil1lqu'a nte loentilmètres plus .haut; ilà, n ouvel aigripp:ement de ma.ins, nouvel la r.rinlaJge die ja..rn~,ts 'et, en quinze ou VÎ'll'~ Is econdes ,itl a'C'crO'cJltadlt lIa Ip relniè:re :branche. A'l ors, ça ne traînait pJus, IU:n Tétalb 'lissement !Su.r Iles avantl ma.s et ,l a poi,t rine d'a!borid, ,p uis Jes ,g enoux \a rrj\v a,i'e,lltt Ù hauteur de ·cette :ha.œ.re fiXie 1J.1llitUlr,eŒll,e :et s'y ~nstal'l'aient, let puis les pieds ne ta:rdwient pa's à rr·elffip}a1('Jeœ' il'es genouxeit il,a 'm()'l1tée j liISqu'!au S0:l11'l n,e t :s ' opérait :ensu'Îte 13.1us's i .n atur.ehlement et facHernent qUE: par 'le pIns cOlm,m 'Olde des es'c aliers. L. P e'J'ga u,ù.

La glissade J'av.ais aperçu tDut ,a u .Join, dans la ,grande praule ca.rnTl1:Una.l'e, .derrière l'égJ,i!S,e, pUusi,e ur.s de ,m es ,c a1na,rade.s qui gl.is. aient . .on Iles voya.it p-renc1:re ueu'r é1an à 1la fiile let 'p'aJ>tir comlue des rr.lèc:hes, Iles Ir·e ins ~J'lriés et Il:es hrlUsen ,l':air .pour tenir l'équi,l1br.e ; !On -entendait Ile Ibruârt Ip.roil ongé de ,l eurs ,sabots su.}' la gl,a'ce et Jeu.rs ,c ris de joie. ICOllTIilne n10'11 ICœUil" ,g,a aopait en 1eR Yoyant ! Co.m .m le j'aurais voulu !pouvoir les 'r,e joindre !

ETck1nŒnn-Chcitrian i l. .

Le sk'ieu,1'

.

339 -

Le skieu1' LI ,p orte ,l,a ,casquette uOIrvégi'e'n ne avec ·l es pattes lJaisséf',S 8 ur t1 e 'viSJag-e. lil IcdsajJ1te ipJUJSi eurs ifOi~S des j amb es a vla n t de :se lancer à .toute lVtirb.es:se lSÜ'l' G€ trenllp'I~'ll. l U remonte, arrive la u

Pia,f,os Har,nOllilf"ns

Vente - Locat.ion • Echang'c Ré))31'ations • Révision~ Accordage

Radios

fauche~~1 '

J.e Ùe vois de :loi'11, ,q ui avan~e .à petirt;,s pa's glissés, la j 3):~lbc . droite plliée, . lI a Ig1aUlChe [)r.esque .tendue ,et; un Ipeu e~ :arnere. Des 'saho>tJS, où 1H a ··m i,s IH~:s 'Pteds .'n us, 'ma,r~uent ~eux :r~ues pa~a~~ Jèles. La fa'u x coupe de droit à gau{,he, d un :tra'lt .r alplde et SUI J

Tél. (027) 2.10.63

SION


-

340 --

bord, fléchit ,l,e corps, se .détend, se Œ>fojette en avant et soudain il plain e 'pai'sibl.ement dans le ,v ide ... Il.es br:as .s ervant de balal1de-f, les j , amhe~. ünn1übilisées, lIa gauche un !peu en avant. 1 ·com-· n'le 'si ]e vent le portait. On ,croit qu'i,l va de&c'e ndre, n1ais il avance It oujours. Puis brusquement sa trajectoire s'inîléchit avec une préci's ion ,ébJo uiss ante. Il .pointe un 'Peu le ta.1on vers ]e sol ,et pr.e nd cont~ct d'un pied, puis ,i l p'lie ,les .iaTl'ets: et le ·s econd 'ski ,f ait un .b rui,t m1at en '8'e ·p osant franchement sur la neige. Un lUOtUVement encore et voici qu'·il cou:1e ,s ur la piste comme un cy.gne dans un ba's sin. D'après RO?nain R01.! :~ .'. E: i.

La tactiq~~e d~(, ?'oquet Le chien du bou;l'a nger g-ronde et ,alb,oie après tous les pas. .·ants. Le voi1à .q ui Ise précipite en Igr.o,Wll'a11t. Puis Ï'l bat en retraite, ·s e ptrécipi,t e de nouvea;u ,en grognant ,p lus fort, se dresse sur 'se.s pattes de de:rT.ière, 's e tapit ;c ontrle ,le ISOJ, découvre se~ dente. clans un 'souTire inquiétant. Les joues de Miss ont pâli. Le roquet l'environne de rondes fo,]les qui se resserrent. M'a is vorici ,q ue le :toutou :s'enfuit en hurlant, la queue entl"é ]e~ jaluhes, ·J'·oreilile basse, une patte en l'.a.i.r. TroU a trouvé qu e ]e jeu durait trop, ·e t d'un geste .énergiql1le, il a mis sa pelle en contact avec ],e clos d.e Œ'ani.m·a1. Une pClirt'ie de foot-bcÛl Cel-ui qui tient 'le ba·Mon .est Illà, penché en avant, se' adve.r8airr"es 'e t lS'elS .cOlTIpagnons ;pelIlchés ·e ux aus's i autou'l' de lui, dans ;des arttitudes de bêtes ,a ux a·g uets et qui von.t sautei·. Tout d'un coup, il cQlurt pOUIl.' jeter ila baJ.1e, ou bien, d'un mouvement ,d'une rapidité fÜlllle, ,itl -la pa>sse aux mains d'un autl''' qtÛ :<;;<'éùance avec 'eUe ·e t qu'H s'agit d'.a .r rêter ... 11 ,est mnpoigné par ,le :m ilieu du Icoirpis, .par lI a tête, par 118:s .i a'm bes, pal: les pi.eds. LI roulle, et 's on agresseur avec lui, pu.is, COlTIme il se débat et que les deux groupes reviennent 'à :la r.eS.COUlss,e, c' e~t toute une ruée de vingt-deux corps les uns 's ut' les autre·s. Paul Bon~'gct. Le j eu de q1ûl.les Dans un peüt j,ar.din, attenant à ,l'auberg·e, des vieux jouent aLlX quÏ'lles 'e t di~cu:tent ,l onguement ].es coups douiteux. Il faut 108's voir, .Je genou iplloy.é, lever Ila boule à 'la hauteur de.; yeux) COlTIme .p our v,i ser il'es quilles, puis la lancer brusquement d'un vigolJ:reux tou.r de .refns, et, quand eUe est lâ·chée, ils f.ont des gestés 'instinctifs et des tâtoJlln ements -de mains, comnle pour la ramener 'a'u ,mÏ'lieu du clh emÎ'n, Is i 'e~llle Is 'éiga.r.e. Des jeunes qui ne COIl.na-Ï,gsent 'Pas ,l eur fonce :et :qui arrêtel"a-Ïent des taureaLLpar les 'c orin es la ,t ancent comme une .bombe au delà du but, très. 10]11 dans 'la :pl"iaÏl:r'lie.

341 - -

Le forgeron (Les actions) Livre de vo.c alb uÙ'aire page 1140, No 42

- ---

-----

Les mot~ dans le te xte. Dès le matin, clans la forge toute noire, le foyer s'alhlllne. Le forg.eron, un gr2,nd diable, aux bras .noueux, que Ja:Ïis se à découv.ert une chemise aux manches roulées, tire la chaîne du .g rand 'sÛ'llfflet; a 'c haque courant d'air, des fusée's cl' éti:nceHes j aülis sent. L'a'rtisan .p rlencl luaintenant une barlI'e de fer ,e t l"enfonce da.ns ,le br'asi'er. Le méta,l roug-it, Ip uis d.evient blanc jln canclescent. iL e .f org1eTon le ' sai.sit avec une .p iœ€, G'e pose 's ur Il':enchllne et le f'rappe le n cadence de ;son ·l ourd :m arteau qui chante .daJ1tl 'l 'atelier rustique. A cha.que coup, des particules de luétail brûlant rekomi)ent sur .s on tablier de cuir. Le fe.l' .obéit à ,l'homme; -il s'aplatit, s'aInincit, se tord, 'p,r end la Jornle vou~ue. L'artisan trempe rnaintenant dans l'eau d'o.l1 baquet ,l 'objet qui grésil 1e aveC'. un siff,lem'e nt de vipère·. Ensuite -il le ,f ixe à l'étau de l'éc3.\hli ,ou la lime ,l ui donne des ,r eflets d'argent. Le moteur ronfle, les poulies tournent, les courroies de transmission m,et~ènt en ';uouvenlent la fraiseuse qui perce aussi facilement le n1étal qu'un vilebrequin IUn mo-rceau de bo·is. L"arüsan cligne de l'mil, il exa,m ine son tnavall qui est bien f 'ai,t. Pou'r ,l 'instant, il le dépose dans un coin, .p rès de la grosS'e meU!le d'émeri. De,ma:in, il ]e livrera à .'E'on

client. Etude

d~G texte : 1. A lIa lma.ison, lectu.re :sileneieus-e du texte ou du 'q uestionnaire auquel ,les élèvles Is '·eff,orlCent de répondre. 2. En ü]asse, .q uestions de (c ontrôJe -par ,Je ·l uaître.


-

342-

3. Lectu.re là hau,t e voix ,p ar Je maître et })'a1' Il es élève,.. 4. ~x'P'li0ation des n10ts .du voca'b ulailre et l'épo'l1 s , a u q u esti onTIla,i,r.e. 5. AnŒlyse du 1n01'ceau : ,L 'auteur 'nous monrtr,e id }e ,f orgel'on 'a u travail dès Ile matin, dans Is on ,at-eJ.iel'. Son POTtTCât est Ib rossé en Iqu,elrq ues t"raits : un g~~and dÜl:~ l.e aux brras noueux, aux ID'a nches T,e krous:sees, ,au taJbher de CUIr. Ses actions: H tire 1a rClhaîne, }Jlrend ,l a ha-r,re de fel', l'enfonce dans Il e bra,s ier,. la ,s aisIt, ,l a pos'e sur l'enC!lume, la fl'appe de Ison ma'rteau, ,i;l trempe il'objet, Il e fixe à Il 'étau, le !l üne, digne de 1'œH iPour voir g'j.} y a urn dé['a ut, exa'lTIine ,son ïtra,v ail et p ose l'·objet -da'fiS u'n 'colÎn en (attendant de ,le ,liv,r .er au c.E,e nt. Le !fer oib éit là '1 'homn1e : il1 !s'aplatit, s',amincit, Ipr,end la 10rme voulue, i'l ..grés,ià:le; 'le :n 1üteur l' o.11If:le, Iles 'pouhels tou,r nenrt, ' les ,c ourroies mettent en mouvement ,l es lTI3Ichi-nes, ,l a fr'a lseuse perce, etc. Comlne on Ile voi,t , il y ·a jlc i une succ.€s·sli on d'·a ctions. 'On fera tro'1wer ,l~es 'V'e nbes Iq ui incliquent Il es actions; on dira quelles sont ;J,e:s ,a-ctio'll's Is imp'lemenJt én~"méTées (- ,l a plupaTt -), 'e t ceHes ,q ui Is ont clécTites. On po.urr.a faill"'e ,c ompléter iles première.. POU!Y' Qll'il, ~ ait IdeS'cri'p~ion. ·Ex. : Pou?" qu~ .le?;1étr:l :Wqu'i~1oe plus de 1'es?'stance, !l"ar·b san }.e trem.p e ... ; At?'n d av?,ve? le feu , le for.g eron ,t ine 'l a Ichaîne ... H [f1-lappe 'en cadence de son n1artr.au qui c-hante ,s u·r 'l',e nclume. 6. L',ana!ljl1se du mor,c eau éta'n t f,a ite, on li,r a encore unt! fOÎ's Ile tteX'te, lpudls , Il es .é.lèves Is '.ef,forc-eront de faire .p araître le personnage deva'n t il eur,s yeux, tel qu'il est l',e présenté par l'au teu-r, 'aHant et venant dans ,l a forge, app1'i,q ué à sa 'besog.ne. ' 5, Exercices de style 1) La phrcr-s-e pcd1'on : Dès ,le 'm ati'n , dans .la fonge toute noire, !le if oy,e r is ',alHume. Des Is on ,rév.eil, d8!ns ,s on her.ce3lu ,t out r.o8-e, ,b ébé s'wgite ... 2) La phTase pCO' développe1nent successif: FRAPPE. En 'posant -les questions qui est-c.e qui? .où ? quand? con1ment? nourquoi ? nous obtiendrons <une phrase là il'!exempll e :de ,ceHe~i : Tous les jours, ,dès l'aurore, dans -SŒ f01"ge toute noire, le forge1'on h 'appe, à coups 1'edoublés, de son lourd mar.tea,u-, le

'métal incŒndescent qui p1°end lŒ f01"me voulue par l' wrttsa.n. 3) Suppression du verbe faùoe. On .emp'l oie tro.p souvent Je vel'ibe !:faire Ilo~squie Il 'on veut -dés'Îlgner :l'e travai1accompli paor un ID'a ître !d,·état; lS'Hllle faut Ip:a s bannir Œ',e mploi de Ce verbe, il ne [l3.u!t 'Pas néanmoins Œ'utinilser à toutes les Slauces: Quel verbe emploierez-vou:s OŒlC : ... un mUT; ... un !:f,ossé; · ..·.Un :bâtiment; ... des Iproblèmes; .~. un~ rédaction; ... ün"'haibit; ... un f~l'

-

343 -

à cheva'l ; ... des pllans; ... un devi,s ; ... des cOlTII)tes; ... une Man,son; ... une a,f faire, . etc. Fonnez donc des phrases en e,l nployant ·le verbe prO'pire. '

4) F01'm ez des lJh1'cises cwec Les mots du voccibulcâTP de sc?"iptij. 5) Dans le lim~e de lect~"1~e N 0 2 .~O .' L es léza1"ds. Relev~z. le t exte ·e n vous bou,l"'l1'a:nt à :e mptloy,eT IseLrlls ment fies ve1"1bes qUI 111c1i,q uent Il es ac-tilons des léz.ards. 6. nevoil'

Un mŒtch de foot-baU (V oir p ·aJrtile du maîrtf'le) En m.o-ins de 10 li'g nes, décl'ivez les actï.ons et les attitudes a) d'un COU1"e~i1' qui va 'PIr'e ndre Il e départ; b) d'un cycliste.

T1"Œvail d'élève L e COUT'eU1' : Courbé vers 'l e ,s'O'l" Il es mains à terre, ,}es j al'l'ets tendus, !ll? 'c our,e ur 'v a :prend1r ,e Il.e départ; soudlain, ses l~lUS­ des lS,e .s ont détendus ,COTnme des rle sls ol'ts; i,l a bondi; mall1ttena:nt 'SUT 'l,a ipi,s te sOIÎJgnerus,e mernt nettoyée, il HIe co·m me u,'n trait, ,l e corps penché 'e n avanrt, !l e l"Iegard fixé vers le but, les dent,s s er,r ées, :la tête 'haute, le 'ViiS'a!gle cûntr.a0té. Le cycliste,' U'n p,i ed Isurr J'a pédalle, ,l 'autre à, terre, i1 attend a nxiel1s·ement Il e Is i!gnaŒ :du dépa;rt. Un ,c oup de pistolet éclate, Le cydi,ste déma,rre l'Iapidem,enrt et fonce à toute al1ur'e S UT lI a l10ute ,g oudronnée. ,L e 'c orlps penché en avant, ,l e v,isagie tendu par l'effort, -les Im ,a ins crispées ·s ur Il e guidon, 's es 'm usdes d'acier contractés, 'Î'l vole verlS :la victoire proClhaine. Voir aussi : «Le g.ardien de but» tra,ité dans le numéro orécédent. , La chèm'e de NI, Seguin dans la 'montagne. En 10 ou 15 lignes. décrivez-la dans ,l a mont'a gne, Bornez-vou.s à ,l a description des actions et des attitudes :de lI a chèvl'·e.

Enfin dŒns lŒ montCltgne Voki B1anquette dans ;}a montalgme. Etle s.e vautre, .les jambes en ,l"a!ilr, dans ,l.es fleurIS rpa1J..1fumées; \puis tout à coup el~e se redI'les'S'e Is ur 'se-s rflnes pattes , et Tou:l e ,comm·e une petIte folle, dans 'les taIlliS herlbe.ux. ·E:lnpOI'itée pa.r Il 'éùan, ,e1l1e Is aute témér·aÎ'remeni pa'r -dessus ,Ile s torrents tumultueux qui 'l 'arrosent de,poussièr,e hu,m ide. Allol"is ~uft,e ,r u'Ïs!s elante. -eltle -ya Is 'étendre s u,r une Iroche :p'J.ate ,et . ,s e if'Rlt Ise-cihe:r au Iso,JlelJ. PUl'S 'S'a course efft-énée 'continUte,. wvec lIa ·m ême r~p,idiiJé. Rden ne rs 'orppose il. 's on pa:~sage. EHe ...f.raIlJCJhit Iles haies tou!:ffues,. desèen'd ,e n ~bo.ndj~sant daoo Il es .ra:vins, ,s e ,gil1.s's e .:c omm'e une \f omne dans :les foU'rres les

plltJSépais...


-

Décr,i vez de mem,e l,e s ,a ttitudes de personnes ou d'tanimaux que vous laN,ez ohs'e rvés. La chèv'fie ·de M. Seg-u'i'n. Le cO'mbat (deHcriptiron d,es ,attitudes des deux !ani:m.aux). RédaJctions : ,L es 's ujets (p roposés dans le l11anuel de vo-

345-

La pr'81TIler,e phaJs e doit être à i}a bas'e de tout tr.avajl · d€ c.ompO!sli tion, ilTIêm'e 'si l'on ne -pr·ocède plaIs par la méthode ,des rentres d',i ntérêt. Cl. Bé1"a1~cl.

r.abu~ai're.

Cl. B éTa1'd.

Voioi Ice Iqu.e d.it Por.iniot de la phTase patTon

Les diverses étapes dans le processus à suivre pour l'étude d'un centre d'intérêt Méthode Decroly Les trois phases : Observation; association; expl'eSsiO!I 1. OBS'ERVATLON: (éducation 's ensor,ieLle à faire)

1. Ce qud Is,e voit: (vue) Cou lre l.H' , for'm,e, dimensiüns, p.r ix, mou-

vem'ent, a1Jlur,e, :8Ittitude, letc. 2. Ge,qui Is"enrbend : (ouï,e ) bruits, ,s ons, ,etc.

8. Ce qui is'e ,s ent : (odorat) odellfis, pa:rfun'}'s, ,etc. 4. 'Ce qui Is e 'H em: (toucher) Tugueux, ~,i:ss'e, ,n lOU, dur, soc, mouillé, Jourd, lI éger, ,etc. 5. Ce Iqui lS'e goû,t e (goût) !sucré, 'a lner, aigre, doux, in~ipide , 's'aJVoureux, etc. 2. AlSSOCIA.TLON:

1. Géograpllüe : 'dans Il'·es1lace, ,c',e st..à-d:i..re, où ? (RépoTIloo : 'Clhez nous - dans les la utr'es 'Pays.) 2. HistQirre : dams ,le ·t emps, ·c'est~"'1diT'e quand ? (R.~pollis·e

: ·autjûu:rd'hl1i -

'autr,e foi,s ).

3. IE XMES:SION :

1. orale: ,Exposé or,aJl ,p ar Il~s élèv'e s et réponse au question-

na'i re du ùilV,r-e du vooobullair,e. LeClbul-:e. Réci~tion.

2.

.écri~e

: (VoooDulaire. Phr~séolo.gj€.

Orthographe. R-édaotion. Au préaJ~b1e, ,r €oherohe des documents et · mise au net de ceux-ci par les élèves dans ,l e oliasseur; prélèvement des documents pouv:ant être utHisés paT toute '1a ç1.rasse.

.d&116

,s on livre

« La .composition frança,ise là ,l'récole ,a ctiv'e », étude rp édag'ogi-

que couroonnée Jp ar 1',a cadém,i e royaJ'e de He1gique et ~)ar 1 'Inst itut de F·r:anoe : La phralse .a été anaJlysée, 's,e s !padies ont ,été déta'chée.s, la coup e 'a été olb ser,vée: on 'coJnslt n;uÎlt ·d'·a utres 'p'h!ra's es de ,l nêm.e cou.pe .. d'€ même moulV·etment. o.n p ,a d donc d'une phr'8.>se in1tia~,e; on dissèque

.texte pour en !déco'UvT.Î'r .les pièces con:stitUttiv.e.s, 'on observe la p,lace :de ceUes-ci, Il eulr ,J.1'lO:d e d"emtboîtement pudJs on ,tr'a ce Il e schéma iPar 'siglne 'c0'l1'v,el1'tio11!Ile,l où lPa.r qU1eJs tio.ns Ib rèves. Ell'su1te ,on bâbit SUir Ice 'sch,émJa" dans Icelt te ,colUjpe, des ip !hra,s e.s nourv;ea.les !qui, dilDfér,e ntes par .l,e fond et ,les IffiOt,s aur.ont mème ,a'lilJure générale, m .êrn:e pl'ésen télltÏion. L,e fond est le :plus ISOll.wen.t ifoUJrni pa,r ,l e üenttr,e Id'intérH au tour dUlquel ·g r,av.ite.llJt ,J e:s :dirvers errseÏJg.nem.ents, ma,i'S, ce s.er·ait une erreur g,rarve d'y emer,m .eT Ire:s ,activ:i.t és.

;J.e

AJ.ve.c l'es débutants, il convient natureJ!lement de s'alttadlieJ: .aux pr.o,po.sitdom: iso,1ée.s qui ,g1algnenr!; :suI0cess1iveiJ.1'1ent en .étendue. l'Viais plus tard, nous n'la:ccordoTiis 'aucun a,v an1alg e 'à ces OII'lg.a ni's aliions m:éti,cUl}eoUisemen 'g,r aJduées. . J ,

Ex.: Fr!anç,ois, !l:e m !all'è'ohal, rfe!ITe .Ile chevail du boucher.

l.Le.cture Tyhtmée ide ,cette phrase. 2. Ama,lyise. Sur ce :patron, Il es è:~o~!i'eDS intère.ssés à d"aUitres observa tian::quotidiennes oonstruÎTont: . «

Pierre, .re .cha;r['on, rétp,a,re l'éche,Lle du couvl.r eur. Il~ chapeau de Maid·ame.

Julia., lI a .m odis,t e, Ir épare

'TIan:tô,t Il,e maitre .indilque Ile mat sujet, talntÔlt ilie verbe ou le cODlJplément. Et Iquand tOlUS ensemlble on la construit ' .une derni douza.ine de pr.opos'Î.üons, une lecture ià haute voix lSCande le t r availl de c.oInlposiltioll'. »

Void quelques pihrais:e s tirées du Jivre de lectun~ et que -1 on /peut proposer comme patron; eUes Is ont de difficultés dit-

fé!entes 'c omme on 18'en r,endra 'Compte : 1. L'insoucianoe et la joi'e maYiquent ,s es prem,iers 2. Un ,gM Is olei,l Ibailgnait les ,t oits hum-ides. 3. Un hom'me !Voyageait dans ,la montagne. 4. Un jour, un inspecteur visita.it une 'école.

pa~.


-

346 --

5. Le Cervi,n se dresse énorme ,e t l'nenacant au-cles;''lls d e Zermatt. 6. Des viale,t tes alb ondaniJes et ,menues garnissai,ent le c-reux des ~rüc\htes. 7. Sl1'r Il.a · p:l~lc.e, à ,t r,a\T'ers .le rb rouiUard épais et froid, on voyaa,t Ibn/11er -du :Deu. 8. J'a,i vu rI a :l une monter derrièl"'e ,l es ,s apins et Ile s étai 18 .~ ,l ui fraii'r e ,c ortègie. 9. Surv,i ent un petirl; 'g arçon 'de J"éco.le voils-Îne. 10. :Le 'rui1s'S'eau qui traverse ·m on j1a!l"din 'sor,t des fl.ancs d'une Ic olEne cou.verte d',ad onos. 11. Le petit v'e r qui dor,m ait Idans sa nla;i's on, s'éve'il1e et 1.rotte ses yeux ·endormis. 12. Toult c.hanta'i t ce matin IJendant que jle faisais Ina prièr.e : ,l es pinsons, Je'S Ig rives 'e t mon petit Iinolt . 13. Da,ns un c·arrefour, vis-'a-'v,i s de lI a ·m a:ison com.m unale , 's e trouve un ,enlCJlü:S de pierr-es IsèClhes .dont les r,obuste~ rp i,lilel"ls souti'e nnent il a toitUlr,e. 14. Mon Ig.ranld-père :a vait une ma:i,S'on d'hahitation antique et dé.lalh rée, mai,s qui 'me parai,slsait ,a dm,inaible à cause -du g.rand Herre 'e t des moineaux niCihés dans .les trous. 15. Tandis que ,l a Icilga.Je év.enrtroée proteste, -l,a fête ,s e poursuit la~haurt la vec accomp:a ,g nemen:t d'orchestre. ] 6. Quant un s011,e11 -incertain, .m 'a ils déjà 'p ui'sls'a nt réveille rI a r~èv,e ,endomnÎte, de petites !f leur,s des c.ha'm ps s' ép~_ -. nou'llSSe'llt 'e t prur:fum,e nt Ù'·a ir. 17. Combien ,e,l;}es 's ont jolies .les chèv.res de Praz-de-I~'Ol' L l?r~qu'eHe.s Ipa'r,t ent .Je matin pour ,l eur pèlerina,g'e quotrdIen ! -0··-

Et voi.ci Inaintenant .t outes ,}.es phrases du te~te 58, page 190 ,d~l .malnuel~e yoc-ajb ul'a ilr-e, utHilgées com'm e patron, 'e t ce que les 'eleVies ·e ntr,a lnes onrt [p u trouv.e r. Mais :iJ ,e st bien entendu qu'on ne iClonnel"a pas tout Ile tex>te d'un seul ,c oup. On donne.ra une phrase, d.eux tout au plus ;O'n f ,e ra -chercher aux élèves, on :leur fe,r.a lIre ce qu'i.I,s ont trouvé, on rcopiera les m1eilJeurs. t:r~~aux :au ~alb:ll :au, Pll-Ï:s. on, 1~~aJc~ra. IP'Û~T devoir Hs reproduuont .de 'm emOlre ce :qUil la ete le cr,l t, :ou m ,l eux ,e ncore ,i ls trO'll\r'e r.o nt. -des ip hrases s·embhuhl,es. 1

nOUiS

347 -

N'oUJblions' pa,s :q ue ' :~ou~ iço.mm,e nçon1s par l'a.naly,se, puis con:ti'TIuons . if>a:~ la ·:s:vn~hès:e.

Vocaobu\l ai!r,e [page 19.0, No 5:8

1. Le froid ' alv,a it été .p i'qu,a nt. La ~pluie t omlba.it ton·,entieile . La ,récolrte était :abondant e. IL es vendanges s ont précoces . L'aunagt8!n ,a vait été dév8,stateur. 2. ,L es g,a rçons e.t les ·f.üles c'u eillent Heurs et fru-lt~ . - Les hommes et Il es f,e mmes 'po'rtaile nt manteaux ,e t J our l'ures. - 'L es autos et Il es car·s transportent voya,ge~ùT'::; et !bagages. 3. De .ga~ls ûa/s eaux chanteurs s'égosiIJ.ent dans ile ja,l 'dill . -'- De !petits leruf'ants étourdis ;s'ébattent da.ns Ile v8Jllon . 4. Des ,coU!p:s de feu é:datent 'aus·s itôt, trouant le silence, .p uis 'un IaJboien'1ent retentit tout ~)rès. - Des nuages 'p arur.ent ,e min, masquant le soleil puis la plu,i e t mnbFt, dans ,l a v,aUée. 5. Pier·! e Is 'étonna de rencontrer son frère. - IL ucien se hâJta ·cl"achev,e r Ise·s devoirs. 6. Le tou.ri's te r,e nl'a r.qua ·une bâtiss·e à -laqueLle ,a(bout iss·p.it une l'ourte Icoup:ée de il,amg-es fo,n drières : c'était un l'e;fug'·e ig ue .les montagnards :avaienrt éd-ifié de hloc-s l'oulés . 7. A bout de patience, ,excé.dé lp ar ,ses élèves li ndûscip linés) ,e mpor:t é pair ,son 'ind-ilg nation, ,l e ~maîtr,e se }eva au n10ment où ·l e tmnul.te ,c omm,e ncait là Ic ouvrir le !bruit de sa voix dans .la 's,al1e, ,e t il I S'l a~a-nça vers J'e meneur de la 'bande :qui ;f:aisait Il e fanf.aron . 8. T.aut .à coup, ,}le ,t orr,e nt !déchaîné ,r ompit Ises digues; le~ valgues d.m pétueuses Is e rpr.écip,irtèr,e nt; :l'e s arîhr'e s fUTent arracilié.s ipair ,l a 'Puis·s,a nee du Ico'Ull'·ant. Au mêm,e oÎnstant, 'u ne ,l ueur furl gturante i,uum.Î'nil la sai-le; :les m ,a gnifilq ues ler.istaux Ibrjllèrentt, ,l eurs facettes étincelèrent iSOUiS l'lécl'at de la .lumière. 9. L'homlIne éohappel'"a-t-iil :à cette -inondation ou ser a -tH 'e mporté par -les flots coutrroucés ? 110. Il 11'leu1; IPa:S Je ·courage de continuer; une Igr.a'l1d'e fati'g ue ,~c'com'Pagnée d'un J)Torfond étourdi'Ssement Œe jeta à :terre, Œprerrte et :imp uissan:t. 111. Quand H l8'élveiHa, J,e Iso1eil ibdIlait; i:l vit ·s ur ·un petit esoaibeau les .habits que Is'a ,mère v.enait de nettoyer avec loo1n 'e n Jes débarr.as<Sant de lIeur crasse. 12. ,D ans la tCih~bre, tout OIff'l··a it ,Jie s'P'ectad.e du désordre : P,ierre qui v.enait de .s'éveiller avait jeté Iles 'h abits par ter!}"€ et ·ouvert .les ·a .mioires.


-

348 -

Une leçon d'histoire au degré supél'Ïeur

Chœl'les le Té1nént.i1' e et les gue1'1~es de Bourgogne Ca/"Œctè1'e de Chcwles : Un p.eu comme Césa.r, Napoléon, Hitler donc quel défaut? . _'n situation: Roi? - Emperell'r ? Non. Donc tr,iibuta~re cl u R cle Frta nce et de l'em'p'er.e-ur d'Allemagne, Ses Etats: IL es m'on.tl-,e r là .la ca,rte : étroits let Ilong.s; 'c oupés A}1 deux. A 'C~U'se -de toe.}la .é taient-'Üs facHes à défendre? N (ln. , .es voisins : IL 'Empereur d'A,U emagne. Le roi -de F:ranCJe. Rlené de ,L orra.ine. Be.rl1le le t ,I,e s .confédérés. Son 1'êve: Reconstirtuel1" l'a·nc.ien royaume de Bourgogne de Id mer aux Alpes. . S es luttes: A cause de 'Son ambüÎon il B'e heurte à tous se.' vni-s'Îns: René de !Lorr.a i.ne. L'em1p er,eur. Lou.i,s XI. ,L es 18wisses. Ses c'J"cântes : à ;pr.opos des Confédérés qui pourra:ient con tour-, ne'r I~es Etats par Bâle et par ,le IpaWls 'de Vaud. Voj.1à pourquoi il 19ialr de M u1lhoUise, fennant ainsi la p v>rte de Bâle :aux Confédérés alliés de oette ;y.iUe. Voill à ,pourlq uoi 'encorte .j,l if·a it 'tlllIianc.e ,a v,e'C l,a Savoie et avec le duc de Mj'l,a n !pour 1'n quiéter Il es Suisses au sud. Cnântes des Confédés le t ambition de Be,r ne : Les S'll-isses l'''ont tlIinsi ll110enaüés tau nordet ,a u Isud. Berne voudr,a:irt 's ',e mpar,e r de 'la Franche Comté et du Pav ,~ de Vaud. Répugnance des 'a utres Confédérés qui préfèr.e~t s'étendre ·a u sud. Pou'l"lquoi ? P1' étexte ,e t .or,i gine de }a guerre: Le Ib ailli que Char,Jes ,a placé à Mulhouse opprime cette \ ille alliée des Suisses. Il entr,a ve ,a uss·i le' Ic ommerce des Confédér,és. Loui's XI promet Is on ;a ppui aux Suislses. L',e mpereur 'ordonne ,aux Confédérés de dédarer la guen'e à Char:les. Les fa,its : 'Berne déc.laTe la guelrTe au nom des Gonfédér.és. La Franche Comté est enva.hie. Le Hamt-VtlI1aiiS aidé de Berne et de Soleu·r e bart; lIa Savoie ,à ,la PI,a'n ta (1475), et ,s',e mpare du Bas-Valais j·usqu'à .S tMauriCle.

-

349-

Charles vient a.tta'q uer ,les Suisse à Grandson où il perd 'e s -r.iches'8 es; à Mor,a t où il perd son armée (147G) ; ,1 Nancy dl 'perc1 ,l a :v:ie. Les Suis's es battent encore le duc de Milan à Giornic0. L es conséquences de la, gue1'1'e : Le irOti de Fra'llIce et .J'empereur d'Allemagne se parlt agent l~s territoir,es d€ Chades. Les Suils's es désunis - rivalités des cantons vi,l les e1t de ' cantons campmgnes -- ne sav'e nt pas profiter de leurs vistoir-es. Nicolas de Flue rétablit ,c ependalllt la paix dans le pays il, la diète de ,stans (1481). Les Suisses Is e parta'g ent un énormè lb utin. Ils admettent Fribourg et Soleur.e dans lIa Conf.édération Berne, FTihoulf1g et le Vala.is 'S'emparent de quelques territoires de la ,Savo-i€. La reno-mmée militaire des Suisses est européenne. C', eslt le comlnence,m ent du serv.ice mereenai'l;'e. F:aire fa,ire lIa synthèse par des qu'e stions. F,a ire r·acontf-'.l' à quelques élèves. Lire le récit du nlRl'lUel 'e n p.lusieur,s leçons, a la 'm ailson. Cl. 'B é1"a J'(J Une leçon d'histoire au degré supérieur

Les gue1"1'eS de S.ouabe

Procédon de ,f açon euriiStique, c',est-,à-dü"e par ques,tion.:> dtlll'1s lIté! mesure du P ossilb le, Il es élè:ves aly a.n t 'eu 'le temps de C',e docunlenter auparavant selon les princ.ipes de l'éducation fonctionnelle. -0-

Pour.quoi a-t-on .a ppellé ,ainsi ees guerres'? Montrez donc la Souwbe 's ur .la .0arte. En queM'e année .ont-elles ,eu lieu? DorJ.c à la fin de que,l .siècle? Un événemle nt 'm'Ondial, d'une importance extrtême, ,a ,eu l,i eu 7 'a ns Ip lus tôt, donc en Iq uelle année '.' pa'l' conséquent ,q uel événe1nenrt ?

N oU!s wvonls vu que Ile s 't rois oantons (quels r;antons ?), .puis l,e s 8 cailTbons (1esquells ?) ont fait des ~uerfies à leur voi,sli n de l'eSlt 'Qui ,av/ait des pOSiSe!SiSioTI's ,e u SuisiS.e 'e t .qui ,désirait s'tlIssurer la maîtri1s e du Gothtard. Quel était ce voisin? - Quelles ba- taitlles ,l ui ont-ill/s }.iv-r ées? - Pouj]~,:quoi c.es bataHles? Indépendance.


... -

350-

Mla ils ùles d:ucs d'Aurtriche Id,é pendajent aUls'si d'un 'o uverain; ,quel s ouverain ? Les Sll'Ïis'Ses étai.e nt ,a u'S'si !suj ets d'e l'eu1pereur. Au début -iils Is e Isont même :plla cés !SOUS sa protectj on; que 1eur ,avai.t ,a ccordé r ,e mpereur ? M,ais })wr :la s'uite, Iles cmper,eur,s étaient la'SISlez ·r:égu.l.ièTlen1Ie nt ühoÎ'sis dans la mais·o n d'A'utrilc he et, de ce f'a it, :Hs n'ét.aient pais très 's y,m pa:bhiques 'a ux Confédérés. D'au·t re op.ar,t on pr,é 'bend qu'à cette épo.q ue le.c~ Suisses avaient il,a ,p lus for.t e armée -d'Europe; il1s 'é taient les 'seuls à avoir u·ne :aœ·m ée na;Nonale. Et celle -des autres pays (:omn1ent était-'elile donc recrutée? (m,e r,c enai'l'es). Les Suils ses ont d'ailleUJrs démontré leur p'llÏis<sance 20 ,à 25 ans auparavant; comment cel,a ? Ils ont main.tenant prj,s Ic onscience de leur force et ils asp irent à 'Une ,indé~)endlan0e tota,l,e. Ils n'attendent que ,l,e prétexte pour se r évolter contre lVlaxi.md,hen. Ils av:aient eu d'ailleurs à se pl.a indre de l'empe-re l1r Jor.-) des g uerres de Bour.gogne; pourquoi? MaXjim,i·l,i en ~l'eur lt'ournit l'e prétexte de la révolte; voici COlnment : 1. Pour mettre fin aux ,g'uerrres civiles ,qu.i rav.ageaien~ son pays, dll létrublit un ',t r.ilb unal d',e mpir,e. 2. LI divi's-e l'AJ.lem,alg ne ·en 10 'cercles -et la Suiss e eSlt fattaic/h ée a·u Ic ercle de Souabe. 3. POUT rrai'r e Il a 'g uerre -a ux Turcs qui menacent s on emp.ir,e, il lèv'e ·un ,i mpôt. Les :Suils ses r,e fus'e nt .de :se ,soun1eUre .au It r.'bunal, de fair e pa'r tie :du :cerüle de SO'UaJbe, de payer 'l 'impôt, car 'Pay,e r l'impôt c'I est se r ,e connaîtr,e tr,i butair,e. Hs font laUj. ance ·a vec les Grisons r évo~tés Ic ontre Il' AurtriCJhe. 'L a Ig uer·re ,c ommence !S'ans déclar.ation et s'étend des Gri.sons à Bâl,e ; ,eUe ,e st impiltoyaiblB et Tépand la misère dans 1e pay!s et Bn Souabe. Les Suisses > s ont v;a,i nqueurs dans la plupart des 'e ng'a gements, nÛitammBntau Har1dt, à 'Ca,}ven, là Frastenz, à ID arna0h où 'e ut lieu le 'd8'rnieT combat qui fui le 'Plus . sa.nglant. .L'ie mpe-reur se résigne ;à la paix. lVIais les puissances européennes ne :l 'e-connaîtront cettB i'nd~pendance qu'en 1648 au tr~iJté de We:stpihwHe. Conséquences: Indépendane:e de lIa· Suisse, Bâle 'e t Scha;ff'hoUJse en 1501, :puis en 1513 Appen7.:ell '8ntrent dans lta Confédération. C'eSit 'l'a 'Confédération d'8s 13 lCantons qui d ure.ra 290 :ans, c"est-,à-d:ire Jusqu',à ·l a Révolution fl~ançaitSe.

-

351 -

L eçon à tÙ'e1 ' : Les guerres d,e Souatbe ont été te.l'ribles, lTIwis la victoire n)a pas 'é té trop ,c hèrement payée ,puisqu'ellE:' a donné ,l 'indépenda.nce à notre :pay's.

Répétition ou synthèse: Qui pourrait ra.conter? EventueHenlle nt -raconter quelques-uns des ép i.so'des inr.éres's anrts qui 'se rapportent à ces guerres. Cl. B é1'nnl.

VARI ÉTËS La Suisse une forteresse

La IS uisse .est 'a u :centre de Il 'Euro.pe ,c omme -une -f otteressc a 'l a Vauhan qui dl"t8'ss'el"laiit !au ,miili.eu ;d'·une vas·t e pilaj:ne def) .g;laeis -gaz,onn.és -e t .des mura·ili1es gri,ses. Au .nord, Ile fossé: le R.hin: au ,s ud, en face, il·a üita,delUe ·a v,ec lS'es étalg.e,s -de réduiibs, de batte- ries, de ca-s em-a tes, de -c asernes, ·sles tours hlauCJhes, 's a première et lS'a seconde ,enC8!1nte : 11es Alpes; .entre .eux, une 'e-s pl.a nade avec des 'c halnlps d'e~ercice's, des polygones, des .a11ées d'-a rib res, des bass.Îns, des j'aTldins : Ile Plateau; ,p ui's, à ;r·occLdent, un Il ong relnpa.'r t obiUque : le Jura. o.n 'e ntre dans 1'a ,f orteresse pa.r .trois grandes portes 'et trois .g rands !ponts. Une fp orte let un · 'p ont à chaque bout du fos's é : Schaffiho'Uise et Bâlie. Une ,a utre porte et 'un ·a utre pont entre ,l e rempart et la dtade11le : Genèv,e. La ,citad8l1lle est un ro:cher à Ip ente 'l'oide, ,que ses .mu ra.ille~ surélèvent. .on y monte Jentement Ipar Uin haut ,eslcaUer ex.p osé toujours a.u solem, : -s ix miftrches, Ile Mendrisiotto, Lugano, .le Ceneri, Bel'linzo1ne, Biasca, ila Léventine. Et d'autr,6s esca.liers plus étroits a:boutiss ent .à des poternes: le Saint-Bernard et . le Simplon là gauche: à :dlroite le ,sp:l ugen, l'e va:l Bl"ega,glia. la Bernina, le v'all M us,t air. Au <m.iili-eu, juste ·3iu..:des·s us de il 'es'CJa(li.e-r, Ile :donjon à quatre 'fenêtr,es, vle r-s Il'es quatre ipoints :car,di,n aux : celle du Rhône, . celle KIu R'h i'n, Cel1lie du Tessin, c8lHe .de lIa Reuss. C'est le donjon . du Sa:int-Go1Jha:rd; à !son ;faîte ·s e ,dérou\le et ·c laque la bannière flammée, 'r ouge ,e t blanC/he, avec 'S'a croix le t Is a de,v,i se : chac'l n pour tous, tOu.s pour un. ·Vingt.:ci:t:J,q fiamil],les vjvent d~,ns lIa forter,esls'e.. Pilusieurt; , fois pa'r an eUes Is'e :r-as'seim bil ent. Il . ,a rrive :q u';eLles .ne sont ip as.. d'accord. IMai.s dès que la ;sentine'lIe crie: «J-e :voi·s des f.umées àTorient, .le vois 'lde '!}a' pourSsière à l'occident! » .eI~\ës se taisent, . prennent I},es arm-es, montent Iciha!cune à -s on poste de combat.


:pz

352 -

Quatre fronts à cowv'r ir : Ice\}ui du Jura to.ur-né vel'S la F.r,a nce; Ic elui du Rhin, tourné ver,s ~'Allllema' gone; ,ce'l ui d.e R.hétie, v·ers il ' Autr,i che; ic elui des Alpes v.ers tl'Ita;lie. Quatre taureaJux ·a utour d'uUl ~char de Ig uerre, qui Ibai'ss~ent leurs tête;.: frisées et Ip résentent lie urs cornes. GonZŒÇJue clé Reynolcl. Notre armée

C'est une très 'p etite armée - quatre ou cinq ,cent IniHe hommes - imm'Olbiù'e et deb'o ut la ux frontières fermées, le pied sur üa ·l imite let lIa Im ain sur Il a borne. Son uniforme : En 1914, il ,était ,b:}eu comme au loin les cotllines, quand jl a plu et Iq uand Im onte'n t .les lbrumes en la utomne. n est en ce jour gri's ·comme Il>a mO'Masse terne du Plateau. Son unifornle : -la ll1êlne cou/l eur que !la terre. Et, IquanJel ,elle m,a rche, Il 'ta'rmée, sur cette teDre haute -et /S.onore 'Où depuils ide 'longs mo~,s ·el1e .i1mlprim-e ses 'P'as-lboueuses charrièr,es, 'Champs ·aux mottes humli des, forêts où craque ,le Ib ois :m ort, vaIa,é es ~p:lei,nes d'ombres, 'pâturag'e~ remphs de ;}umière, :ro.cs .où Iles gros cloutS râpent .e t ,g lissent, et lEt ,n eige, lI a ne.ige des .c ols et des ,crêtes 'q ui Is e.m ihlent 'au .soleill des Ib arrières d'nr et d'azur - et .q uande;Ue un a'r che , raI'mée, sur cette terre haute et SO.l1Q1l"e où 'depui,s des années :e11e imprime :ses 'Pas, on :n e lIa voit, on .n e il'entend ,guère : bleue .ou grise, elle ,e st Ilà, cependant qu,i nous garde. SHence. Car eUe est fitl.l,e de .la terre cette petite wrlmée. Elle dort sur ;Je foin des granges, des b.rins de lPa:Î!~le ',l ui's ent dans Is es cheveux. Elle do-rt sur Je tfoin des ·g rang·e s et, 80U;y'e nt, sur l'herbe fOUllée - et l'ombre de lIa l8entinelJe, démesurée, se ·confo.nd la vec les OIlIlbres paraMèles des .chên.es. E I1le dort tSur .la panle ou l'herbe fou1ée; a'a diane, joyeuse et vive dès ù.'awrore tomhe sur le Ic amp ,a ssoup,i com,m e la ·r osée 'Sur ile trèfle .ou Ico·m .m e un rayon de soleN 'sur un l ac lf'l'émi,ssant au 'P'i ed Ide tla ·m ontagne. Allors, '61:1e .se Jève d'un !bond, ,l'-armée, COln.m·e un 'g ros chien qui s'est couclhé ùa tête sur ses 'p attes, en tr.aver,s de lI a porte. La voie-i droite, bien aHgnée, com;me un ;carré de hlé dont ;1es l'oug,es pavots 's ont 'les ·c oquelicots. Et maintenant, 'm arche 'e t travail: ,c ouper Je bois des bar.ricades, ereu,s.er plus ;profon{~ la tranchée, ferm·e r un passage, ouvrir une route, et manœuvrer, -la lp etite armée' ràJplide et 'gÎllencjeuse comme 'les fourlnÎ:J. Son -vLsa'g e.. brûlé a lI a cQuJeur desC!h~lets, elle ,pOl"lte à son front lamal'Klue noire du œsqU€, !Son m 'a nteall ilourd et mouillé ;::!8nt 'la pluie, 's a tunique sent la. sueur comme au mois ·d 'août

quand on ' mai:&sonne; et la IP oussière, lIa .p oussièr,e des pa::), la pousslere des chalis, la 'p ouls sière des Toutes CJreus'es - e'lleore une étape: en av.ant! - 'La ,c ouvr'e tout entiere et, quand eHe a passé, tfrl otte 's ur ,l es lche,mins Icomm,e une fumée .basse. EIHe ,es,t la fi:11e, 'c ette petite ,a·r.mée, du :peUlplle et de .ld terre (c'a r' tle peupl'e :et Il a ter.r.e 'Sont une même :Cihwi'I'). Le :p rem,i er enfanrt, ila fi11e aînée : la fiNe T(~buste aux bl"'a s 'lTIusclés et fnrt s, qui, chaque soir, rfait ,sa ronde da,ll's Il a ma~son, détache le mâti'n, verroui'1le les ,p ortes, Ife:fime Il.es fenêtres et cache, a vant de s'.endQlrmjr, sous .}'oreiller son trésor. L'ar'm ée es,t JUne bonne 111e qui ,c hante ,le Ilol1'g du chemin, et pa:d a.i1s joue .du ,f ifre, let parfai,s jodle, you hé ! EUe obéit toujours, eHe n'est 'Pas mécha.n te; seulement, voisin, si tu 11Jlai,s 'p orter ila main à 'S'on cors1age ... C'est une très petite armée - quatre ou cinq :c ent mille ho.mmes - i.m·mohille et debout aux frontières ferIT).ées, le pied '-'ur -la li'm ite et i}a malin sur la borne. M·a is 'der rière .la petite arm.ée, ,e ntendez-vous frém,il' Ll~1e mUlltjtUlde héroïque: tous :les Im orts 'a'n xieux qui soulèvent dan3 ]d nuit .l es dal],l es Ide ,leurs ,t ombes? ' Ceux du :l \10rgarten .q ui f'a isaient rouler sur les cavaüer q des hloc,s 's ourds et des trnncs sonores; ·ceux ,de 'Saint-J acques, les 'semeurs de roses, et ceux de Sempach Jes briseurs de lan-· ces; ceux qui, Isoud'f'l ant du ,c or, ,a ttaquèr,e nt à Gra,n dson; ceux qui atta.quèrent à IMora,t en 'c hantant; ceux ,q ui Teculèrent ~ lVIar,i gnan, ,1eur,s blessés 's ur :l es él)aules, 'a vec Il es bannières COllQuises; Iles IdOffi1)teurs de roi's, ,les 'a ventu,r iers, les 'l'assembleurs de nos bonnes terres; Il es régin:rents de France en habit rouge, les m11ices .des :cantons ein habit Ib.leu, les montaignwr'ds à veste brune et ühaipeau ,noir; Il:e s d'l"'a1g ons ide ,B erne, il,e s chasseurs va u.dois, .les .c arabiniers; ,c eux qui, l)our mieux défendre ileur vallée, 1a~S'sa,ient .c har,g er leurs .mous'quetol1ls {par ,leurs If Us et tl'alner les canons 'p ar :1es femmes; et tous ,ceux qui s"en ,allIèrent, de bataiHe en hatai,lle, à travers le monde, du 'S'a ng à J.eur,s talo11'~. Petit !pays, gr'a nde patrie; p.e tite armée :e t grand courage : tout un peu'Ple deJbout, qui attend son heure devant 's on histoire pt ·sa terre. Silen~e.

C'est une très petite a!rmée - quatre à cinq cent mille homme - inl1TIobi'le et debout 'a ux frontières fenmées ']e niect sur la Ihnite et I}la ma.i1l1 sur la borne. ' 4

Gonzngue de Reynold.


3,5 4 -

-

Notre drapeau

Le drapeau .d'un peuple lest 'une c;hose qu'un n',in1prÛ'vise, pas. Rien ;icl ne peut Jl"emlplraCier 1 'œuvDe du rben1ps. Paul' qu<e ]e dr'a,p eau paJ."!le au rc œur des enfants, 1:1 faut qu'·i\l ,ai,t ·é té ,parté par les pèTe's .ou qu'il Tappeltl'e de gr'ancls sauve11ir,s. AlaTs seu.Jemlent dl lest 'ce ,qu'il doit 'ê tre. Les anciens Suisrses ,entauTiai.ent leur,s drapeaux de 1'8 pect ,e t ,d'.alnaur. Les grandes -bannières rec't angiwl'aÏTes de" ca11tons, déposées à -l',h ôtel de v,iUe au cl1.ez ije lb al1ne-r et, n'étaient dépJay-é·es que l,arS'qUie l'hanl11eU'1' alU Il 'ex,i,s tence de J'Eta:t ,étaient en IcaU'se 'et 'q ue ,t autes le!s mi'lices Ise trauv'a ient ,sur pied. Elles étaient il 'abj 'et des fplu:s gTands èg-a.rds. :Le banner,et, qui en ,était l'espans\a ble éta-it 'u n ,g rand ma,g istrat. On ,l',entaurait d'une gaTde nambr,euse i(~Jhailsie 1) a:r 'mi 108 s plus v,a i'U ants, A ,B erne, le' qua-tre pr,euni,eT,s dev,a:ient jlUrer de «'w~,iller ISUl' :la bannière, si ,le banneret tambait, Ide 'la !Saisir ,e t de !l'a tenir bi'e n ihaut au de ,la tendre à un alltr,e 'e t :de ne jamais o}',a1band011nel' j u.squ'à la mm b >. Les :autres prêta:i.ent Sell"'m ent de «demena",e r avec la banni8re. d'laider à ,l'a déf.endre, à i},a teniJ." 'e t !à Ilia ~)ratélgeT ,e t d'y saCI ifier leur vi,e» . :Cette balnn~èr'e était déj/à Q)a'llT :}es Suisses le symb.oll,e de :l a :patrie. Hs danIIDiel11t lI eur v,i'e 'p our ·el1e. av ec un héraÏ's'm e dant ,l 'hi's taire a ·cans:ervé de ,nambreux 'urarbs. Au ,service ,étrang.er, ainsi qu"au Is ervioe de ,l a l)atrie, no,:; pèr,es· ant toujours considéré !le'l}'~'s ,el1~eignes ca~m;e. ],e signe visib}e .du .s erment ~)rêté, cammie ~ ,emiblem'e ,de ,l a fl'dehte au deair ,militaire. Al"lbeda, G1r,a ndsan, M'arigl11al1~ Ma.l'p l'aquet. le,Tu-ileries, Pa.latzk, lI a Bérés'inra ant été ,t ém.a ins. De nais j aurs, à n os y.eux, le ,dr'~pe.au sui,s'He ,e st ,enrcore quelque chase de plu'. Il est .l,e symbale éd\~tant de 11'uniiJé natiana;le, une unité réali8é-e en dépit des .plus 'gr.a:nds aib:svades, fl11algré la dÎ'\~er,sité ~e s 1'a(·es des ,l angues, des 1''1eLigians, 'Sur :lla Ib'ase de la dema'Cr,a tIe, pa,r la ~Talanté 'cansCÎ'enrte de papu'1atians 'all1imée'S du même idéal De ce dNli}Je,alu d'une petite natian, ,née de 'l'unian spantanée de vingt-deux Répubhques, est 'i's su Ile dr·a peau neutra.}i.sé internwtio'l1lall ,qui étend S'es !pli-s prla tecteurs sur l'œuvre rle .kt Craix-Rauge. . La Suj·sS'e, n~tian la n6enne 'p ar ·s an Ih ils ta Î-pe, 'es't maderne paŒ' S'es ,a'sipir,a,t ianls. San draveau .re,~plen~i.t .~amme lIa .bann,i ère des vainqueur,s de MargalI'ten, pr-emler,e v'lCtOlr.e de 'l a .hberte au n10yen â,ge. On pelut ·d ire ,que Ice dnape'a u ls'y mba'l'i se to.ute la vi.e natianale de natre 'pet~pille, :s a ,saÎlf d''Ïnrdépenda,nce, Is an idéal de justic.e <et de :f ratermité c:hrétienne 1 :sa 'r aisan d'être en .Eur.ape. QUla nd lil1J)a!ss'€ ,à ,l a tête de ,n as ,bataiJ.lans, il faut .que, cha. cnn 'se décauvre. ,C',e-st s'ix ls ièdes de ,liberté Iqrui pas's ent. 1

Charles Bo?"geCl/ur.l,

355

l'Etat chrétien

T,andis q.ue le -po-uvoir .céswr,i en éJtait à ,san apagée, tandi.-· que ,l 'univers ,tremblait 's ous l'a daminati,a n ,aJbsa}ue de san maître, lun Ihamn1e p'a ,rcau.r.a i,t '~a Judée, prêchant lune doctrine nauveMe, 1'1 chs'a,i t : « Aim,ez-vaUis Iles Ul1JS .1e,s lautr-es, oar vaUB êtes' des if-rèr,e s. N'e ttlai1:Jes ,p as aux ,a utres oe ,que 'Vaus ne va udriez pa,s qui vous fît fla i,t à vOIUIS-même. Bienheureux ce.ux qui ûnt f,a im et sa\ilf de lb Justice. R,e ndez à ICés'ar ice qui ie st à César et ·à Dieu 'ce qu,i est à Dieu. » .P'a ur 'r elever à Is a ,h~giti.mè hauteuir le Ib eau ,t itre d'hOimme :s.i étrangem'ent m,ép,r i's é par l'idée paï-enne, Jui 'q ui 's'e dis'wit Fils de Dieu, 'Se dannait 1)lus :s auvent enco.r,e 1e ·titre de Füs de l'H.amlne, naus lapprenant ia insi qu' après Dieu, r,i en 'n'esft plUis grand que l'homme. Il] disait 'encore : «Les Tais des natians ex er,c ent sur e'He:s ,LeuT ie mp,r re : il n'en .s-era pas airus.i pla rmi vaus, 1l11a'Îs .celui :qui .p~rmi 'Vaus vaudra être le rphlS ,gra'l1d s.era .1'e ,g'e rvi,t eur de taus ... » Vai1à l'idée chrétienne de ,l 'Etwt. D',après la dactrine évang-éhquie, l'Etat, la~n d"absarber le drait de -l'individu, dai t a u cantr;aü'e .le Ipratéig1er, le dlétf'enldrle, ,et Ib ien se canvaincre qu'j'l n'es,t que ,l'a ,f arloe au servic.e du dr.ait. «L'unirque ,r ôle de l'Etat, dit s,a int ThaffiaJs d'Aq:u.in, est de s'a-uvegrurder .le drait de tau s.» Pa r canséquent, taute alffir.m1atÎ>an du drait ,i,ndividuel cont r e l'amn~po.tenc-e de Il'Etat est une 'a flfirm'a tian chrétienn e. Le 4 j uiUet 1776, ,les Eta:ts-Uni,s lc,éJ.èhraient à Philadelphie la fête de ']euT indépendance. Le Im atin de ·ce beau jaur, 'les traupes qui ava;i'e nt ca,m hattu paul' la liberté 'aS'si's tèrent ft une solennité ·r 'elig:Leus'e, et ;les hommes 'qui la vaient marché ~ leul' tête :paUJr en d:.ai~e des dtayens .1ihre-s ,r édigèrent une JCléda,r ation dans laqueHe ils iafnÎJr,m'a ient 1eUlrs dra.iits -individuels et .Je devair qui incambe -à ,l 'E,t at de di's pa·s er de S'a puiss-ance en faVetll~ de .]'i,ntérêt ·g.énéral. Or, ces hamm€s .qui w:Bfill'ment ,les -draits i'mpr,e sctiptihles du .CitoJnen 'et des devairs .de il'Etat, !Sant-i1ls des ,déma-ga·g ues, des

révoltés, Ides révoluti()!nnaires, des fauteu.rs ,d'émeutes et des ennemi's de Il'ord·r e 'saCÎlaJ ?Nan, Ice sant Ides ührétiens qui ont conscience de .leur :dignJté d'homme (que !l'Evangile la élevée si ha,ut en 'Joeur enseig,n'ant .qu'un Dieu s'était fia it Ih amme, IlR ont ent~mdu wes rpara'les d'affranclh Lssement tambées des ,l èvres du ·C hri,s,t , et i'fs ont pensé 'q ue Ires ,f'l 'ères ·d 'un Dieu ne pauVla:ient pas 'cal1!sentÎ'r à n'êtl"~e ·qu.e les le sclaves -d'un hom'm e.

R . P. Vincent Mœun1.ts .


.... -

3'57 -

L 0

1'1

FICHE DE L ECTURE SILENCIEUSE Un petit nain

Celui-ci n'était Ip as p.l us haut qu'u.n r,e vers de main. Il .aNait un v.ieux Vli:s'aJge 'r idé ,e t ,i mberbe et portait un vêtement no.i.r très rlo.ng, des üulottes ,et un :oha'p eau 'n oir là larges bords.

Ta,bleaux

llOi!',",

,Sa toilette étai,t très soignée : des dentelles autour de~ poignets et du cou, des :oh a uls sures ornées de boucles et de:,: jarretières là gros nœuds.

et It(cublcs d'é{'ol('

vous livre la maison spécialisée

Hunziker Sohne, Thalwil Fabrique de meubles d'éco le

On -l'entend à .peine ,m onter .l'les cai}ie r, il ouvre toue douc.ement .la 'p orte et psitt! H ,l ance .du la:it dans Il'es yeux de. emlaln ts ... 'pour ,qu'Hs ,n e 'PLlÏissent pas ten.ir Iles yeux ouv' ert~· et par conséq,uent 1 'H'Percevoir ! .

Tél. (051) 92.09.13

D'ap'r ès Anderson (ICo·n tes).

Repr. pour le Valais: M. Gaillard, Fournit. scolaires en gros, Martigny Tél. 026 ti.11.59

ut KUSNACHT .Zch.

SA.

Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux.

FICHE DE TRAVAIL

1)

Li,s hi,e n ,attentivement It on It exte. Relis-le trois f.ois. F'eTme les yeux ,e t essaie de voir dans ta tête 'le 'p etit ' nain dont on l)al"~le.

2)

Cherche.et copi'e :la phrase q.ui com'm ence par : Sa toiJ.ette ...

3)

Di's autrement: pas plus haut lqu'm1 r,e vers de main un viswge -ridé et imbel'lbe une to.i,l ette 's oig,née.

4)

Cherche' tous ,les quaJjficatifs du -premi,e r para,g raphe.

5)

Dess:bne un petit nain.

6)

Reg,a rde bien ·com,m ent on éorit : III .avait un vûeüx visage ridé et ,i mberbe et 'p aTtait un vêtement ,n oir très long, deg culottes et un chapea u no.i r à l'a rges bor.ds.

Vente directe de la fabrique au client.

IllstUuteurs, Institutrices N otez la bonne ath'esse :

Pose ta fiche .gUI' l'e pupitre et retourne écril'e cette l)hnl..,è pa,r cœur lc1a!ns ton cahier.

TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!


-- 359 -

Répertoire des Bonnes Adresses Diplômes d'allemand, d'an' o·lais ou d'italien en trois mois. Diplôme d'Interprète en 4 mois. Prolongation gratuite si nécessaire. Demandez prospect. Ecole Tamé, Sion, nlle de la Dixence Ecole Tamé, Lucerne Theaterst. 15. Tél. (041) 2.58.20. Diplôlue cIe Conuuel'ce en 9 mois. Diplôme de sténo~ dactylographe ou de sécretaire commercial (e) en 6 mois. Prolongation gratuite si néces: saire. Demandez prospectus a la Direction. Ecoles Tamé ~ Sion, RUB !le la Dixence Tél. (027) 2 2305.

5 e yon

3 2 . Tél, 5 16 57

NEUCHATEL

F ICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Ce que fait le ,p etit elfe Ferme-l~œil

!Il est jolin1ent vêtu: iJ porte un habit de soie, J11ai,s d'une couJeu·r qu'.i.1 'e st impo.ssilb.1,e à (dire. ,I;l ,a Ides ref.lets veTts, rouge et !bl'eu,s, ,s uivant :Je ,c ôté :où il Is e tourne. So.us chaque bras, il tÎtent un par,ap:luie : ,il en 'ouvre un ,qui est 'o rné de be11es Ï1nages au-dessus des enf'a nts aimalb}es, ,et, alor's ils rêvent toute la nuit les plus 'char,m al,tes histoir:es . L'antre parapluie, qui est t out 'ani, .il Je déploie 'SHI' la tête des enfants ,méchants, qui dorment alors d'Llne mwnièn-. stu ::: ide; et le 'l endemain, 'qua11cl ili-=l SE' réveiJlent, Hs n 'ont l''ien l'(~Vf. du tout.

SAT

pholos, dess in s, re louche s

MONTBARON ,VI ,LLARS

.!. To 15

6.

Cc

l'Ambassadeur des

FICHE DE TRAVAIL

)

J1ins

dit,

JI"lais

~- )

1.j'8

2)

.connais-tu. d"autre noms de personnages des contes? Nomme-oIes. T,r ouve un 1Il10t pour ,d ire comn1ent e81t .Je para'P1luie de 'F ,e rm'e .J.l 'œil ! Raconte dans une phTa's e un rêve vrai, que tu ,a s a il11.é.

3)

Cher,che tou/t es Iles actions .de la dernièr,e ,p hrase.

4)

Im1ite ;la phr.ase : Sous ,c haque bras il tient un para.p luie. Dans chaque im ain ... Sur :so.n nez ... Autour Ide 's on COLL .. Dans 'Clha-que ol'efHe ...

5)

Dessine Iles deux pa-raipluies de Fer,me-'l'œi'l.

6)

Regarde (bien comm'e nt on .é'cr.it : H a des refllets verts, roug.es ,e t ,bléUS, ,s uiva'llt Il'e 'côté 'Où ,ill 'se tour'llie.

Toute ln, librnÏl'ie ... '{'oute!'il fournit.ures :scola,i res ...

Librairie- apeterie Amacker-Exquis, Sierre :I~~ (~!:> ~;~~~~es

1

Membre du

de France

PI8118rll1 1 Cia SIC)N - Av. du Midi FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

(bien ton texte. Essaie de te racontel' C(l:n:Î11~ nt est le 'p etit el.f-e F e;mel'Œil et C2 qu'ill fait ...

. Pose ta fiche sur le pupitre et retourne écrirt~ cette ph rase par ,'c:œur dans ton ca,hiey.


..... -

Joignez l'utile à l'agréable en choisissant comme bui d'excursion pour votre course d'école, le

.If la POl-te Neùve S.A., Sion

JARDIN ZOOLOGIQUE DE HALE 1

Téléphone No 2.29.51

ombreux spécimens cl'animaux rares tels que :

La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT

gorille, orang-outang, chimpanzés, Rhinocéros indien, girafes, okapi, éléphants, etc. Prix .d'entrée :

Enfants jusqu'à 16 ans Ecoliers jusqu'à 16 ans (en groupe) Elèves de 16 à 20 ans (en groupe) Adultes Adultes en groupe de 25-100 pers. plus de 100 pers.

36:1 -

RABAIS 5

Fr. - .60 Fr. -.50 Fr. 1.Fr. 1.50 Fr. 1.20 Fr. 1.-

% all.J( membres du pc!'sonnel enseignan sur présentation de leur carte, sauf sur articles réclame.

BIBLIOGRAPHIE

Les hefs de course peuvent en tout temps, s'occuper des billets collectifs à la aisse.

Les ouvl'ag'es signalés ci-dessous peuvent être obtenus g'l'atuitenn.ellJlt en prêt à 1a Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont ceRnes de la Bibliothèque cantonale.

Grand restaurant dans le jardin.

Demandez les offres spéciales pour sociétés.

VALLES1ANA /

1. RELIGION - PEDAGOGIE -

Aux GALERIES SÉDVN pour MESSIEURS pour JUNIORS Confection spécialisée pour GARÇONS ~erv ice

spécial de conf~ction·mesure , sans majoration de prL'{. A nos rayons, tous les assortiments de saison.

ANDRÉ RODUIT,

ex·inst.

t,/v. (;tf,re

SION

Jardin scolaire

LONZA SA BALE

Les maîtres qui cultivent un jardin scolaire avec leur classe recevront gratuitement sur demande, pour essais de fumure, un petit sac de notre excellent ENGRAIS COMPLET LONZA et une quantité suffisante de COMPOSTO LONZA pour composter les déchets végétaux . . Ainsi, les écoliers pourront apprendre à connaître les secrets de la nutrition des plantes cultivées.

RELIGION - PAUAGOGIK.

A ct i 'on cailho'Uque. - S'engJ<iJgel' !... Pu1b1. paT \Le Seorétariat ICanrtonal de l'Action ·c atholique d-es ;hOf1l)!ln'€ls, SiJon. .(,St-Mau ~rice, Irmp. St-August:iJn, 19·5 4)' .8°, 30 p. PA 7201 (BERA.RlD, !Cà. [ément] .) Essai d'UJ11 [pl'.Qg:l'<lilnane détaillé des cours iComlI:üémentaitres du V,all;a.is. 2:e a!l1!11Re. ISiOi11, A. Beegel', 1954; SG, 36 !p. PA 6804 C iOin :s t i rt ·u rt i 10 11 et Règ1ement ecClésiastique ,de l'Eglise :}·.éformée évangélique du Va1aJ~s. S. J.., E.R.V.E., 1955' 8° 21 p. PA 7299 JU.LEN, A [JJbert] und G[.r,~or] B:Da.ntscihen. Gesang~buCl.h. fül' die RrlméillschuJ1Em des KaTIJto.n:s Wallis, iLm Auftr.ag des Erziehungsd€!pt. 3, Awfil. SittJel'1, Kant. iLehmn~ttelverQ., 19,5 3: ,8°, 147 S. Abb . .No1Jen. TA 1'2.'741 l\fUTTER, Henri. DiJe ,SekUl1Jdarschu!le iJm vVa1:liIse.r Be1'gidol"fe. Eine ZiUsao:n:mendiassenJde Darœtel1urng der g1egenw3rrtigen Ve.rhaltnis.ore im Bezirk Garos.. ,F:r..eilbur,g ,19515; 4°, ;15 S. Mtaschinenschrift. PB 801 Pla!Il d'études pOUir i1:es ·écd1es tP1"imaires Idu ,canton idru V!at1ais . .A.dop·oté pa'!' Ile Dépa1~ament Ide l'Jil1tstruotion publique (.Ed. 19.5 4) [Sion, Dépôt f{1es livres 1SC'Ü'lail~es], 1,954; 8°, 23 p. PA 7154 QUINET, [Calnille] et BOY'el". Catéchisme à l'wsage du diocèse de· rSion. Présenté aux enfants et aux rm aîb-.es ... NQlUv. éd. Tours, IVliame, (1954); 8° ,3 33 p. !fig. TA 12.743


- - 36,2

CHiMLDT, E\l'nst. 1500 Aufsatz- und Bri~themen f.ü.r Prima'- un . Sekundarschru1en. Brri,g, Se1bstved. ;von E'S', (1954); 8°, 40 S. PA 660 8,. 3. Schuilbu ,ch fUr !die Volksschulen de's KléltnJton \VaRils. 4. AufI.. S~tten , Kant. Lehr-mitJtelverl. , 19,5 4; 8°, 236 6. Abib. TA 12.739 En S.o U fil e n i r du 3e Conglr ès org~r1ÎiSé paél" la JRC et 'la JRCF va1 il aiJSannes. Slion, 1 1er mai Il.955. Sion, A. & E. Schrnid, 1(1955) ; 80, ,24 !p. n. :ch. 24 pt PA 7310 ZIMMEHMiANN, RlOlb ert. Der e\l'ste Rel1gionsu11.te;rri.chlt. NaiClh den Katechesen :von G. Mey ... Moreil, [Sellbswe!!:"l. dl€S Vedassers]. .11940; ,go, 48 S. PA 6692 [ZURBRÙJGGEN., Robe·pt. J BeÎlcht- und KomlmfUnioIllil.m terricht mit ,d en taglichen Gebe.ten für d:as er ste !Und zwei,te Schul1jahr . (2. AtuR) St-Maurice, St-AuguSltinus-Dil'1uckerei , ( 1954); 8'\ 39 S PA 66n

JJ.I. LANGUE ET LITTERATURE -

SPRACHE UND LITERATUR.

BERCHTOLD, F:r ieda. Der Rluf der Heimat. Heima1Aroman. ViS1J. Buchidr. Mengis., 1955 ; 8°, 2.4 S. (SA: \Va'liHse:r Bote. J954, NI'. 78-91.) PA 7156 BILLE, S [.aJbine] COll'inna. L'emarut aveugle. CDillte,s et nouveUes. Lausanne, Aux MiroiJrs tpaclagés, 195,5 ; 8°, 90 p. PA 694 9 BUZZ1NI, LÛlUis. Chronique :des CÛll.1e.OnJ. Roman. Palr is, .P . MQu TA 9668 r olUSY, 19,5-4 ; 8°, 142 ,p . CURIGER, C[Onll'ad]. 2e Journée des Patoisants val:dôtains et vaila'ls·a ns. 1 et 2 oct. 19155 : Rencontre ide VilJJ1rcli. tP.rolg!r'amme et tex Ites d'arurtJefUr,s ll'aIS'semlblés -pa\l" c'e'. [IL M'et ide fête]. [Siene , E . SahoeohlIi], 195:5; .8°, 40 ip. PA 7210 DELACOSTE, Su~anne. PaViane /pour i'JélJffiour m.an,qUJé. Roman. Lausanne, Ed. Rencontre, 09,5 4); ·8°, 117,3 !p. TA 12.946 GENTINETTA, Richard. ] Fidel1s. ,L ieder .eines ErlschTOickenen Ï!1 Vers IUlnd Prosa. Luzern, Tribscihen-Verl. (.1953) ; 8°, 86 S. PA 6624 !MHOF, He inrkh. Die sehr merkwürdig;e Miltternacht de·s Herrn Geheimra-ts. Eine Reisenovell1e. In: Schweizer JouŒ'naŒ. Jg. 20,. 1954, ApriJl, S. 3,9 -46. PB 829 MEX, Allophonse. Mon il'êve et rrna foi. lVIéditatio!D:s" (Lausanne, P -F. Pel"ret-GentÎlI, [1951]); 8°, 4·9 Ip . PA 6968 PEIRY, .AJ1exis. Ein Opme!. Uelbers. von Patù Imesah. Photos: Suzi Pilet. LaulS·a nne, Verl. Cern-Vol·ant, [.1951]; 34 S. n . gez: Abb. (Die GeschicbJten 1V0Œl Amadou.) PB 780 PELLIS8IER, MaIl'ceille. Pat et Pouf, mes dÎlal:i.!es a ux yeux claks. St-MiaiUrice, Ed. de J.'Oeuvre St-Augustin, 19,55; 8°, 159 p. fig . TA 12.747 1

PONCET, Louis. lùa séparatiolll des races. Drame vaküsan en tr.ois a.ctes elt dnq tatlYlearux, d 'après .Le ,roman de ,C.-F. RJam.uz. Gen ève , G. Meyer, (939)' 8°, 32 ;p. (!Le Mois. 5, 193,9, N.o. 55. ) PA 701(f P RAZ, Na.rc.:Ï1sse. L'intru<s. ROlThan. Tllél,melan, Impr. du «Progrès», 1954; 8°, 217 p. TA 12.562 ' R ENKER, Gustav. D€lr v,ers:chwundene See. GehiT,g·sroman. Basel,. Fr. Reinhardt, [19'5 5J; 8°, 209 :8. TA 13 .396 ZERMATTEN, IM aurke. Jean-Paul 'o u ,L'mnocence pUJIri:e. ([Zurich ], FondaltJion Schilller, 1954); 8°, 73 ,p. (Homlm age de .1Ia crondation Sch~Her .s uisse à ;ses metTIlbires. 7.) PA '6 680 ' III. HIs'rOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE GESCHJiCHTE - BIOGRAPHIEN - VOL·K SKUNDE

25e Annive:rs 'aire [desJ Petits chanteurs de No,t r.e -Dame, Sion ,1930-1955 et lP'femier CQngrè-s ISJU1sse romand des «Pueri can- .tores »... Sion, 16-17 élJvtrH 1,9:5 5 . (Sio,n Lnllpr. A. et E. Solmûd) , ,1955; 8°, 96 p . PA 6848 BLONDEL, !L.ou~s. Le .bourg d'Or sières, ses égHses et 'le Châtelail'd. ExrtJr. Ide: VaUesia. 10, 19,5,5 ; {PP. 7,1-86. pl. PA 6963 Le ,châ·tearu s'üper.saxo (Auf der F.lüe) à .N ater,s. EXltr. de : Valil:esia. 10, 19·5 5, 'p p. 65-609. !pl. PA 6962 ' ILes thenmes romaims Ide Tarnéllia,e (llVIassong,e x). E:x;tr. de Val- Il esia. 10, 19515, !pp. 413-.518. Ifilg. plans. PA 6960 Ciha. Cinquamtenaire Ide ,l'Us:Ï1ne <de Ivlonthey (1·904-1954). [.Bâ!le, CliBA J, 19,54; 8°, ·6 0 .p .n.ch. ;pl. !fig. ,graph. PA 6709 CA,RJlEN, LOU1S. Das ki1f\chlilOhe Ehereoht in der tDioz€,se Si<tten. SA : Zeitschll'ift f. Schweizer. Kiil.'.c hengesohi<chte. 49 , 19:5,5 S . .1-33. PA 6954· Da,s Landrecht des KJardinaJ-s ,S chiner. Seine SteUung im \i\Talli~ · ser Recht. tFireiJbwrg, Unive!l's1tatsverl., 195,5; 8°, XXII + 158 S. (ATheÎJten aus de;m jllldst. ,S'eminar der UnÎJv. Freiibur.g. 14.) . TA 12.98'7 W·a.Thfahrt und ,R echt .i m Wallis. SA: Zs. f. Sohweizer. Kirchen geschiochte. Jlg. 48, ,1954, S. 161-169. PA (W3 6 : C i n qua n ft e n air 'e [de la] GTlo'Ïx ,d';Or va.}Jél.1Sanne 1904-1954. Sion,. 12 sepltern-b.De 19,5 4. Sion, Imp-r. Gessler, 1.954 ; 8°, 48 p. fig. PA 6602" Cdn ,q uant e na ia' e ide la ;fanfare «Helvétia» et LnaUiguration de son nouveau dlra.peau. Ardon, 2,4 avril 1955, Livr.et de fête. Sion, Fiorina & ,P etlet, 1955; 8°, 72 (p. PA ~108 T Ci n q nant ena ir .e de ,l a LYiT.e de Monthey, les 1.1 et ,1.2 juin 1955. Livret de fê,t e. (St~Ma1Uriœ, I.m pr. Rh.odanÎlqtue), 1,955); 8°, 64 p . p1. PA 7048 :


-

31{)4-

"C 'in qua n 't € na ü";e p;e Il a &:oc:i.été Ide lrnUJ.SÎque ((L'Avenir')) 1905i1955. GhaIffiQS01l1, 17 juillet 100,5. [L.irv:rert: de fê.te]. (St-Maurice, IillllPr . RÎh!odani!que), 119515; \8°, 184 lP· PA 7191 DONNET, AInId!l'!é. Re1ation de OhaJr>},es..:. IDmman:uel de Ri:vlaz lSur ole saClI'>e <de iM gr Jos.eph-X'alViel" .preux, !ÉWiêque Id e !SÏJon, \le 8 no.velnbre 18.07 . .Rubl1. pan.' A'D'. Ex.tr. : ViaJ1Lesita. 10 19,55, lPP. 1,9 5-223. PA 6956 DUPARC-Q'urOc, lSuzanrn:e. ISaÜ!nit ,]3er.na;rtd dtelS Alpes. Ex,tr:. Id e: Re·oue1l de ;travaux -offtelI'J1; ,à M. CliQv]s Bl"une1. Paris, 1,9,5,5, pp. ·401 408. PA 7223 Et ude oS ·SUir Ile Va,l d'Ani!1ivie;r,s, publl ... . à l'occasion du CinquantenaÎJre de l'.é rection de Vi,ssoie en 'COffil11JUlle indépendante. [St,M.a urice, JJmjpr. St-Augustin, 19,54]; 8°, 127 ip.. f,i g. p lans. (Extr. de: AnnaiLes VaJl. Série 2, Année 29, Nos 3-4.) TA 12 .722 ·.F ê t ,e .du dnqU!allJtenaiJ.'.e Ide Il'Union 'Ïnstll.''iui!11Jerutale 1·9 05 -19·5 6. Ley ·/trou, 29 mai 11955 . [Livret de :mête]. (IM 'élntigîny, Impr. Pillet) , 1195,5 ; HO, 5,6 p. rfÏJg. . PA 7047 ·GATTLEN, Anmon. Die He.schreibUl1.g ,des 'LaJDldes Wallis in der Ko:5o,m ogtraphIie Sebastian tMünJStexs. Dewbsche Aus.g.aben von 15441550. SA: Va1ll,es1a. 11 0, 19,5 5, 18. 97-152. PA 6958 lUljd E [;rnst] Vogel. :Fu[l"Ù{IastI-a's:se. Gede.nk,sowirft, veroffentlicht nUl" Erinne.I"lIDg lélJIl den AUSibau der Teils.trecke tlVIOr,e'l -Glet's ch. 1,937-1.9155. ([GeschichtHche 'lmd Itechnische Beitrag·e, hrg. v_ A'G' ·l.m:d E'V'.] Sorothurn, Vo:gt-:Sch:hld), 195.5; 4", >613 .5. Abb. Tab. P IU ine. l(tSlA.: Srtras,s e und Verk-eihr . .1955, H . 7.) PB 827 GEIGER, Hell'rnail1Jl1, Hermann GeJJgel', [pillo'te Ides Iglade.r.s. Rédt rreICUJe:iJlU.'i pail" André Gu~x. L alUJs-an ne , ,Mlatl'lguerat, 1('19,5 4); .8°, 202 p. [pl. TA 12.769 D-el' Glets,cheriiliJeg-elr. B~arib'e1tung: Al1ldiré GUlex. Uebensetzung . Karl Heirtig. (LaJUs'éllllne) , MaiJ.'.guer:at, (11954) ; 8', 2,1.0 S. Tai. TA 12.993 GHIKA, Gvégo.Ï!re. La disseiI"tation ,de l'ahbé J.-tE. Zurkirche,n . Extr . de: Val1esi.a. 110, :19,5 5, !PIP. 11,53-,194. (Contestations du cI1ergé et des ipaûr101:e·s du Valais... 4.) PA 465li4 Les Sttaturtls de \la « ,c ommune » de ZinaJ en 1571. EXitr . .de :. Annales vaiJ.. Série 2, :1;. 19, lannée 29, 19,54, pp. 205-240.. PA 6631

RUSNER, Fr1tz. BÏJbi1iog:raphie D'l". Ruoolif Ri,ggeniba,ch. SA: Basler Zcitschrifit. Bd. 53, 1954, S. 205-,2 14. PA 6731 . 25 J'a h r e MusikgeselrJ..schaLft « BrytScher.al(p >l , .M und, 1929-195-1 . [NateTS, Buchdr. Oberwa1l1s, 19,5 4]; 8°,4 S. PA 6632

:25 J ah ,!' e MusikgeseUscharti « F'indn€lral~,» , Eg.gerbeJ.',g. 1930-1955. Jubilaumsfeieil' 19. J'Uni 1.95·5. ([Geschlich1llicher Text vo.n! Pete.r A'rrno~:d . iB !~ig, 'Dscher:rÏJg & Trondloe), 195,5 ; 8° 24 S. Abb. PA 7144

(KAUFlVIANN, Hélène.) A.:speats nouv.eaux. du prOlblème des Walser sUÏlsses par -l'étude de·s groUlpes s-an,gutÎns. Extr. de : Airchives suisses d'Al1)t.hirolPo~JÛ'gie g-énéra1e.. 1,9 , 1.1.9,54, ip'p. 58-615, !taibles. PA 6841 LEHNER, KIélJ.il. IMonte Rosa .in Ges.ch.ilcihte und ISage. ViISiP, Buchdr. Me.ngis, 119515; '8°, 20 S. Abb. (SA: Wallù,iJseil" \Bote. 1955, Nr. ,52 + 54.) PA 71.24 l\IHiRMOD, ROlSe-Marie. Sir, M1chel.le P.raz ans .d e.r Kongregation der Sohlwœte:rn. lVom HIT.. Kreurz. iTngeIllboihl1.. (ms DeUJtsche über-· IUrag.en von Sr. Malria .lVlalgclJa :IDtt'1in.) (Ba's el, Œh!omas Mocus Verl ., (.1954); 8°, 104 S. Tarf. POII.'Itr. (Her'ori.Isch iirn A11tag. 6.) TA 12.750 (PFAMlMATTER, TheodolI.".) ZÏlvilsroandSlrout Bdg. &1JattSltilk 1876-1954. SA: W 'a!lJlitser Vo~S1frelUnd. ,1955, NI·. ,2 ,2. PA 6838 (SALAMlN, Michel.) Pierr-e-JO'seph de ChasltotnalY ert; l'insuJI':re.ction de 179.9. Ex.t r. de: AnnlélJ.es lVaJ. Série 2, année 30., ,19,56 , VIP. 241270. PA 7022 SAUTER, Ma.nc-R [odol1phe]. P ,rétlÎlstoÎ<r:e du Val!ai's. De,s ori.glines a.ux ,te!.ffitPS m ,élI."ovingief!1S.. Bremier sUPlPtlérnJEmt à 1'invent.alÎlre a-rchéo· lo,gitqu.e 1(.195:0-1.9,5 4). Extr. de: V'a1LlesLa. 1,95'5, p. 1-38. pl. fig. PA 695'1 SOHIESS, Er.rus,t. Die Ig .oÜsche Org,e l in der Va1ler;i a-Ki.rche :in Sitten. SA: Vo3J1jles~a. i1 0, 1915'5, S. '89-9,5. Tai. PA 6964 SCHNIDRLG, A[ll oi,sJ L['ail'TY], Thomas P1aroter. E-in Denkmal der An.e.rke.m.1:UlDg. [lBrilg l, Hohlieciht-Ver~,. , (19515); 8°, 93 .5. Taf. PA 719,3 SCHNJJ)JUG, RudlolJf . .Fan1illliench.ro.nik von Grach.ern 16.32-,1952. Nate.rs-tBrig, Buch,dr. Ob.er,wa.L1is, 19·53; 8°, 3·5 4 oS. Taf. TA 12 .529 r SCHNYiDErR, Antonia, Sr. ] St. IUlI."suJa lBr.i,g irrn. Zei.chen der Heide.n· mission ... Ge'denksch:r.iLften. SA: GrIUSS 'a'UJs5t. UrsuJtél. 195,5, Nr. 3; 4°; 24 S. Abb. PB 850 STEINMAlNN, 011hma\I.". Der Bild1hauer Anlton S:iJgr·Ïtsten v.o n Brig (+ 17,415). SA.: V,a\41eSlia. 9, ,19,5 4, S. 1,915-1207. T,ad:. PA 6542 T.HEu.IDLLAT, Jeajn~Made. L"albbaye .de Saint-Maurice d'A,g aune. Des origines à ,la rwr'lThe canonialle 5:15-8-30. JEx·t.r. de: VaUesia. 9, 1954, ,pp: 1-128. pl. TA 12 519 USTER.I, Emil. WeSitsc:hweizer Schie.dSlll.rku\ITdien ,his zum 3ame 1300. Urg. yon der Stliftn.tng von Schnyder v. Wartensee in Zürich. ZüriJch, Schulfuess, 1955; 8<1, XIV +550 S. TA 12.753 WO.LEW, AiLbent de. Le musée de Valère à Sion. Ex,tr. de: Congrès ai'ohéol. de F!l."ance. 110.e 's ession, Sursse r.oma,n rle. P,arris, 1953, W .. 217-2r2 2. PA 6350-

IV. GEOGR,APHIE - ALPINISME -

GEOGRAPHIE - ALPINISMUS

DUPARC, Pierre, Les ;clU'ses e.t [la dirorutière des Alpes. Extr. de : Bi.bliothèque de l'Ecole des Chartes. T. ,109, Paris, 1951; 8<1, 31 p. PA 7222


-

366-

-

3167 -

FORBE&, J,a mes D. ReilSen in den Sa:voy~r Alpen .und ln anderen Thei!len der PeilllJilJ1JeI1-KetJte, nebst BeobachtW1Jg.en. über d1e Gletscher. Bea.rJbei1ïet von Gustalv Leonhard. StUlttgail'i:, E. SchweiZlerbalrt, 1,845; 8°, XJ.I + 386 S. 7 Tarf. Aibb. 2 gef. Karten. TA 13.363 GOUtRDAUILT, ,J'Ulles. :La Suisse. Etudes 'et v,oyages il traver,s' les 22 'c antons. P. -1: Genève, Vaud, Va<lais, Berne Unterwa~den , Lucerne, Z,OfUg, Schwyrtz, Uri. Paris, Hachette 1879' i n-fol VI+714 p. ~. :fig. . , , TC 123

Komm m1t mk .IDs W.a:lllis. (6. Audil.) Sern, RaHwa,g, (,1955 ) ; 8 u, 2Û8 S. Taruf. TA 12.992 Rendez-vous in Ze.rrn1:altt. M.it A'wfnahanen dies Verlasse:rt'. (3 Aum,.) Beru, Ha!11wag, .(19,515); 8'\ 95 S. Taf. TA 12.9B4 VOEGELI, Aiœowt. tEin Beil"giSl'beigeJ."IJ.eben. (2. AufI.) Züdoh, Or.ell Füssli, 1.9 48); go, 279 ,S. Tai. CA 271 WEISS, JÜrg. KJ1:i;ppen und Klüf,t e. (2. Aluf,l .) ZÜ1'ich, OréLl Füssli. (1954); 8", 155 ,S. T'alf. POl'ltr. CA 2'70

GRABER, A'llÎred. Jhr Ber,ge stl~a:hlend Li.nve,rgangli.ch. Zfuich, O. Füssli, 09,5 2); 8°, 19:2 S. Ta!. CA 273 IMeladie der Bel'lge. Zfui'C1h, O. Füss.1i (l94~) ; 8°, 212 S. Tai. CA 272 KURZ, Marcel. 01uhführer ;durch di'e WalUiser Alpen. Bd. 2: Vom col 100110n his Z'UIm COll .de Théodule. 3. AU!.Bl. Ueber.s. Iv on lVIathias Jenni-Züblin. Au.S:g. 1945/19,5 5. (Zoll'iJkÜin-Zürich), V'erl. des SAC, 1955; 8-0, 440 S. Abb. CA 224 LARTIlJLEUX, Henri. Aux souljces du Rhône : Le Haut-Valais. (Parts), le Cent.urion, [1954]' 8'!, ,96 !p. ,pl. (CO:R «.Rlaisir du vOY'a:ge »). TA 12.874 LUNN, ArnoUd. Zel'lmatt and the V'a1ais. London, HoLlis & Carter. (119·5,5); 8(1, IX+211 p. -il1. TA '7022 lVIARIIE TAN, .1 [.gŒlIaIC,e]. Lotschbeng. Alletsohgebiet, ,Südrampe Lotschberg lU1I1d 'Lotschenta!l., Œ..euk und lLeulœr.baId. Routenbesclweibun·· ge:n ... Ueibe:rs. von H.eJlen Bey.e1er. Bern, Kümmellly & Fney, (1955) ; 8°, 12,6 S. 'Dari. Kartensikizzen, Profile. (Schw,eizer Wa.ndelibuoh. 15.) TA 13.337 Val rd'Anniv,1e'l'ls - Vad d'Hérens. Descriptions de 42 irtinéra.ires avec pro:fi.1s, ûI'O'q'wis et iphoto:g,r aphies. Be.m:e, Kümm~lily & F1':e.y, '(,11954); ,srI, 140 p. 1Pl. oall Ms. (Gu~de 'SLÜSse. 12.) _. , TA 12.568 MECHEL, Chrétien .de. Ltinér,a ire du St. Gothard, d'une ,p artie' 'di! ValaiJS ,e t Ides ,c ontrées de La ,swtsse, qU€ l'<m traver.se, ordinair-eme.nt \pour 's e rendre au Gofua1'1d ... Ba'sle, '179,5: 8 H, 142 p. cail'te dépl. front. TA 13.364 REY, Guido. Das · Maitterhorill. Miit 2 Be::ittlragen y,on Fritz Schmitt. Neuaus,g. beaDbeiiett und ergânzit von Franz Grassler. (9. 1.1:. 10. AurI.) München, R. Rather, (19515); Su, '2 2,8 S. Abb. CA 277

V. AGRICULTURE - COMMERCE - INDUSTRIE

HOEDEDBERGER, F [il".an.z] A[drunJ. Romandi-e - W'e lsch!1and-Buch . Frenoh SwiizerlanJd. Avec le ,COll.COUl1S d'une ·élite Ide p.hotogl'a'Phes iSUisses. Tex~tes :fr.ançaÏJS de Georges Dup1ain, Eric -de · Mon.tmoUin, Maurice Zerma't ten. Genève, AtaT, (1955); 8°, 255 :P.' fig~ . '. . TA 12 i876 .SGHiMID, WélIltel'. 'qlückliche Ta,g e . au;f hohen. Bel,gen . . Die . V.iertausend,er der Schweitzer Alpen. (3. Aur:fll.) Bern, H8!1Jlwag, [1945]; 8 G, 3,26 S. TM. CA 276

LANDWIRTSÇHAFT - HANn.EL - INDUSTRIE

[ CACHIN, Alexander und Claude HUJmlbert]. Aus dem Kali:fornie r~ der SClhweiz ... ,ms:er:a:Uenkampalgne 1,9,55. [Text: A'C'. I1lustra tÏ!onen !Und GestaiLtUll1lg: C'H'.] Sitûen, OPAV, 119,5.5; 4u, 5 gef. S. A!bb. PB 837 Le Valais, Calli:foll'nie ide la ,Suisse ... 19,515. [Tex>te: A'C'; trad.: MaUJrice Zermatten; m.U!stratÏ'oln s let mise -en page: C'H'.] Sion, OPAV, 1955 4°, 5 p. d€ü>l. n. 'ch. PB 83(; rKALT, Wa'lter et Jean Gil'al~d]. Fendant, vin du V'allais, vin d e Soleiil.. Camipagîne d'inse.l'ltious 195,5 -195,6. [Ill. par W'K'; rtiexte PC 51 p.ar J'G'.] Sion, OPAV, .1955; ,i n-fol. 4 rfif. dépi. Thnd:a1l1.t, Waliliseir Wein - Sonnenwein. Inser·aIt,enikal1lQ)agne 1955195,6. [ILL v. W'K'; TeXit v. J'G'; Ülber-s. Y. Alexalllder Ca,Ghin.] Sitten, OPAV, ,1,95,5 ; in-fol. 4 Bi. ,ge:f. PC 50 .MUITER, Henri. Der Wa!hl.iser IÛIbst- und Geanüsehau !Ll!l1ld 'seine Probreme. s'emÎinaT'alibe1t im Geograiphie. Fre~bu:r,g, 1954' 4°, 33 : So' Masch!inenschriIft. PB 800 -.( ROH, Henri.) But et .or,g'anisaltion de ValIÎlnJd.ll:.Sltrie S.A. : Socié't6 d e part1cÏlpations Î'n dustriedlles, Sion. Sion, Imipr. Gessler, (1955); 8°, 15 p. PA 7053 Problèmes va.1a..isans. Sion, Soc. vaJ.. ,d e ·recheliches ,écon. et S'OC ., 1954; 8°, 7 ,p . ,(Tiréllge à. ,pall·t de l',annuaine de -La Nourv.e11è Soc. He1:v:éttiqU'e «IL a .suisse,}) . 1954.) PA 6658 :ZERMAT,TIEN, Ma.uiTic.e. Abécédaire de lIa ,cary,e et du vin. (Zurich, OMke de propalg 'ande pOUl' les :prtQd'U~ts de J'.aglricLllltull",e suisse 19,5 4); sa, 60 !p.. !pl. fig. PA 6717 K:leiJner Kailender Ider Früchrte des Wa111s. (Deubsche Fassung: Alec J?t1Iaut-Rey.) (Silbt.en, OPAV [1.954]); 8(1, 15 S. Abb. gef. Truf. PA 6687 Petit :calenckiea' des fruits du V~l:aiJs. (Sion, OPAV, [1954]; 8°, ,15 -p. fig. dépl. PA 66,66 Kletnes Wein:brevier. (Ins D.eutsche übel"'\tl'\agen von Wa.ltrud. KaWe1el'.) (ZüTich, Prapag.anooz.ent1'rue , rur Ei-rewgniss~, d.e.t' ScmVieiz.er. LandwirrtJschaft. 1954)' 8°, 60 ' S.' Tai. Aibb. PA 6718


'Tl. SCIENCES NATURELLES NATURWISSENSCHAFTEN -

TECHNIQUE TECHNIK .

ABRIElCH.T , HélJI1Js,. ZUir Im ineDa1chem1schen Kenntnis von Anhyclrit !u.nd Al1ibiJt 'ai1Js Z.ertl'khtfitminera1ien ·aus :de·m Sitmpi10 ntunn el. SA: .scfhwei~er . :m mera1og. 'und ipetrogra;ph. Mitt. Bd . 34, 1,g54; 3', 16 !S. lU. g.e:z. (Diss . .N.altUirw~S's . ,B ocn..) PA 6799 L,'A,ilTI .én'agement hydro-éle,otritcrue du v;al !d'AnnJivie.rs et de .la .v.aJUée de T.OIlll'1ten~agne. Oœnmunication d.e l'Assooiartlon des ingén1e'UJT:S man:dJélJtaiT~s de iLa S.A.' des forces Imotrices Ide ila. Go1.'l,g·r:a.. Lausanne, Ed. de ILa Soc. du Bull. Technique \die la Suis~ r.om.ande, 119,5 5; 4°, 8 p. [fig. p1ans. (Ti.rIé à part du B uN. Technique de ·La SUJÏlsse x,omande . .19515, No 3.) PB 793 CALAIME Jean-JlaICiq'UeiS. Etude .g;éologLque de :l a rég~OlU de Nendaz. ·Genève, Tmpr. Grtvet, 119'5 4; '8°, 15'5 ip. pl. dép!. (Thèse, Sc., Genève ) PA 6646 F iQ :r ,c.e S Iffiotdces Id e Ma'UiVîOisin. .A:ménag,ement de ta chute -de Màu IVoisin. 's ur Il a D.val!1Js:e de Ba'gnes. Zurtoh, E1eotro-W1ailt, 1900: 8°, 24 p. rftg. 1P1anls, ,céhl',t e. PA 72.41 Die Kra cr: :t w e r k gr oU !p iP e G oug·r a. Miotteillu Illg ;der IngenieurGemeinsohaillt .der K,raiEtw.erke GOUlgra AG. Züriah., J. Frey, (11,955); 4°, 8 S. Atbb . ,B Uine. •(IS A : Schw,eie€'I'. Ba:uze;Ï;tung. 73, 195.5, NT. 7.) PB 799 MERCIIER, P,1er.ve'-Ail.Jbel.~. T remblements de lterre du Valais et strllc1iur.e ,prOJf.Qnde de La Suisse. IEXJtr. 'de: BUJlll. de ILa. Soc. vaudoise des Sc. illat. VOIl. 66, No 28 7, 1954, ,~'P. 63 -7 3. Tables. (Thèse, Sc., ILaüsalI1!ne. Résunné.) PA 6683 OUL,IANOFF, iN1;colas. EcrouLements Id e ,g il aces .et aViaWanches de neiIg'e .[rdru.1!S le VIal F.e II'ret]. L.aJUlSanne, I,mpr. LBa'ud, 19,5 4; 8°, ~I p . fig. '(EX/tr. de : BuùJl. des 'la,bocaiboÏires Ide Ig:éol., minéral., ,géolPhysique de .l'Univ. :de ILaUtSalt1rn:e. No. '110 .) PA 6780 Note 'rConc.eMJalI1Jt r odgine 'e t le métamorphisme des «schistes de Casanna .» Massilf du J.V.Léta~11er dans ile :vail de Nendaz. Ex·tr. de : BU!1l. .de l1!a Soc. vaudoise d.es Sc. 1l1aIt. Vol. 6'6, No 2 88, 1955, pp. 77-91. (Bulll. des labo'I"ato.m-es de ,g éol., minéral, Igéophysique ... de l'Uni.v. de LausaIlll1e. 1113.) PA 7205 PASCHOUD, ,Maurice. La méthode de W,altheT Rttz. Son ,application à ,qUJ€llqures probil.ème·s élémentaires de résistance des matériaux. wUJSOOoo, Ed. de la Soc. du lBuR Techntque de la SuiJSse romande, 119'512; 4°, Il,5 p.. (TÎll'Ié là part du ({ :Buiil. Technique de !la Suisse ,romande », N os des 3 et 17 mai '1195·2 . - Ecole ipo1y1t.echnique dp. l'Uni\". ide Lausanne. PrUbl. No 2.2 .) PB 822 .PETER, H [JatnlS]. Die n:eue GnmdwasserrfassuJI'JJg (( R~ilie » der Stadt ISitffiTe. SA: J.\.fona,tsbulfl. des &!hwei\z er, Vereins 'Von Gas- und 'VVa'Sseidl~lC.hmannern. 19~9, Nr 5; 4°, 7 ~. RUine. PB 794. !

LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS vous propose pou r vos dépôt s

ses carnets d'épargne Au Porteur et ses Bons de dépôt à 3 % . L'argent que vous lui confiez travaille

dan s le canton et p o ur le canton . SÉCURITÉ

DISCRÉTION

Garantie de l'Etat pour tous les dépôts.

,

Les effets de couleurs à l'huile avec

RAN ~

'ACHE

Nucc&r

sur n'il1!porte quel support: lla,pier, euü', bois, étoffe, etc.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.