ç L'EOOLE VALAISANNE
SION
ËCOLE TAMÉ Place du Midi No 44
Tél. Eco:l. \°27 1 22305 App. 027) 24055
COURS DE COMMERCE COMPLET Cours de secrélaire el de sléno-dactylo .
Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand
VIlle ' année SOMMAIRE
9-12 mois 6-9 mOIs
Partie générale
(Sections pour débutants et élèves avancés)
Cours de langues élrangères
3-9 mOIs
(Français - A'ilemand - Anglais - Italien) Cours de préparation aux examens d"admission
CFF, Douanes, PTT - CCP .
6-9 moIS
de commerce, de secrétaire,
DIPLOMES el CERTIFICATS
Crocus
Le maÎl rey intel' llH! diuire s upe rflu ?
SVE
Happurt de gcstion (Cai sse de Hctrailt'. )
6
M. Veu th cy
La musique à J'tiéoIe: Rohert Schumann
13
rfI. Riihler S.A.
Tuhle ,lcs matières 1963·64
16
l'\co/e V(/hli.~alllH!
La Tour Spirale à 'l'Expo 64
38
de sténo-dactylo et
{ de langues
mi-septembre
DEBUT DES COURS:
No 10, juill 1964
mi-'janvier (après Noë,l) { mi-avril (après Pâques)
Demandez conditions et prospectus gratuits à la Direction GARANTIE: Prolongation éventuelle des cours gratuite
Parti.e officielle et corporative Départ. lllstructiofl p!lbl.
Expo 64
Rappel du Cours de Perfectiollnement
40
Rappel d'allocation s tle n:nchérissemcllt
40
Pè.lerinage d 'f té à Lourdes .
40
Journée catholique I"Omunde de ·j'tmfancc
41
Retnüt6
deH
institu trice".';
42
BiMiographie
Partie pratique Quelques leçons de géographie physiqu e du Valai s
RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion Il e 15 de chaque mois. juillet et août exceptés . Rédaction: E. Cla ret. ODIS. Rawyl 47, Sion. TOUT PO UR LES ECOLES
Délai de riidactioll: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition:
MANUFACTURE DE PAPIERS « ARCOR»
ODIS, Rawyl 47. Sion.
FABRIQUE DE CAHIERS, CARNETS, ETC
Impression: Fiorina & Burgencr, Sion .
DEPUIS PLUS DE
100 ans 52
Abonnement annuel : Fr. 10.-. C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnt:menl est re· tenu sur le traitement du mois d'avril).
Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422. Pages 3 et 4 de la couverture (10 in senions) lit Fr. 700.1/ 2 Fr. 380.1/. Fr. 200.Pages ordinaires, l insertion: lit Fr. 60.1/2 Fr. 33.1/, Fr. ]8.1/8 Fr. 10.5 insertions; rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %
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,----_,Le Maitre, ii'ltermédiaire s/!fJerft/!? Dans n!On courrier de Ce m.utin, une enveloppe venue de Lonelres, porta.nt mon adre.~se manuscrite. Cela ne 1flanque pm; de m'intriguer: qui donc pense à m,ai de ['(Wlre côt,é du Chanel? j'Quvre. Peuh! Ce n'cst qu'u.n prospectus im.prim,(~. Et en anglais par-dessu..ç le marché. A la cor heille ! 1'I1aÙ' celte adresse à la nuûn e.!it Wut de même une présence, une pensée loinUtine, une intention discrète à mon égard. Je reprends donc le feuillet jaune. Il m.'an-
nonce la parution d'un nouveau journal: JOURNAL OF TIIE ASSOCIATION FOR PROGRAMMED LlIARNING. Quelle bonne idée a eue ce munsieur anglai~ de m 'en1io)'cr ça ! La PROGRAMMA. nON, L'ENSF:IGNEMENT PROGRAMME . .. je voulais justement faire mon petit papier mensuel Snr ce I.hème. Car l" PROGRAMMATION est à l'or(lre du jour. Tout le
monde en parle. Les U.S.A., bien sûr, sont ct l'avant-ga.rde. L'an dernier (1963), il n'y a pas ClL moins de 53 sénûnaires .nu la que ...Ûon. L'Université de Pa.l'i.'i e.t celle de Goteborg, en Suède, viennent de créer tOutes deux lUt « Institut de Program.mation .» avec diplônre de «Pl'ograTnmeur d'études ». En somme une nOlwelle posûbilité pOiLr vous. mon cher Cypr;,en ! Des congrès s'organisent un pen partout. Celui de Berlin ~ cn juillet 1963 ~ a réuni mille personnalités venueS de 15 pays pOUl' discuter sur le.'i machines ct enseigner . L'Unesco encourage le.'i pionniers de l'enseignement programmé; pour elle, ces expériences sont itnportantes, car elle ne trOlLvera jamaü assez de maître... pour aller enseigner dans les pays en voie de développement. SOu.s son. patronage, des cours d'ensei.g nement program mé seront donnés ct la TV du Brésil, dès juillet prochain. Et voici que Ji"'reinct lui-même, devançant le ... encouragements officiels, " créé Iln CENTRE INTERNATIONAL DE PROGRAM. MATION. Il a déjà lancé plus de. cent BOITES el. BANDES ENSEI. GNANTES à l'usage du degré prùnail'e, dmnandant aux fervents de sa m.étlwde un réel sacrifice financier pour lan cer celle nouveauté. Qu'est-ce donc que l'enseignement program.mé, on la progrcunmmion comme on l'appelle encore? Mais tout sim.plement l'enseignement par des moyens mécaniques: films, (li ... ques, boîtes et lna-
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chines lI. ellseigne~· ... Voyons cela . .Tw;qn' i,ci" les techniques audio'vüuelles ser-v ai.eTH cl'illust.ra tion et d e complément li l'en ... eignement du maît.re; elles Ile se sub.'iti.tuaient p as li lui. Désotmais , elles le remplaceront. On confiera aux m.oyens audiovisuels [;out le programme scolaire à ensei.gner ct ils le dispensetont aux enfants par disciplines el par tranches. Prévoir ces tranches, telle est justement la programmation. Autrement dit, on découpera le programm.e d'arithm.étique ~ par c.'t;emple - en 150 - 200 - 250 leçons-types, des leçon ... rationnellem.ent, pédagogiquement conçues par des spécialistes « programmeurs ». La m.achine à enseigner ~ imaginez un robot perfectionné, di.stri.bntellT antomatique cie films, disques , fiches de contrôle, e tc. - redonne ra à chaque enfant les leçons enregistrée.. pour lui.. C'est dan.'i cette individuali.sation qlLP réside le pri.ncipal lwantage de ce mode d 'ensei.gnement. Dans l'école traditionnelle le maître donnait un enseignement collectif dont ch.a,qu.e élève retenait ce qu'il pouv ait. Le.'i nom.breux retards scolaire ... constatés au.jourd' hui un peu partout démontrent bien les limites de cet enseignem.ent collectif. Avec Z·en.... eigneTnent programmé chaque enfun t va il. son rythme. Il lui est irnpos~ib!e, de passer à la boîte 25 sans que la. boîte 24 SOl.t totalement asswnlee. Chaque boîte en effet c01nporfe de nom.breux e.'\;el'ci.ces et tests (le contrôle au":quels l'enfant ne scmrait échapper. Qlte devient le m.aître en tout cela. ? C'es t ... clon ! Pou~' l~s uns, il deviendra superflu. Lisez plutôt cell.e al1wsante descnptwn de l'école en 1980, parue dans la «Tribune de Genève» du 19.4.63: « Il n'est pas e.1:t,-a,v agant de prédire que, dans dix ou ving t ans, nos enfa nl.'i seront assis dans des classes $CUtS maîtres, leur travail s~l'a établi. par des nw,dûnes électroni,qf.l.es, le urs noles seront marquees sur des cartes perforées. » Pourtant, bien qu' i.l y ait de grands avantages à apprend:'? ~ l'u.iLl~ d'une m a.chi.ne, nOlt.'i ne devrions jamais perdre de vu.e 1 eleIn€nt hum.ain. C'es t pour cet le raison qu.e nous avons perfectionné le robot enseignant gui combi_nera les avantages d'une mCLchine à ceu x eTe l'ét,ll.d e a.v ec un maître en chair et en. os. » Le robot enseignant fonctionne ainsi : chaque siège est magn~ tique et une pièce de métal est cOusu e au bas du dos de chaque vetement d 'élève. Lorsque ln cIa.<;.'ie est en leçon, l'en/llnt ne peut pas fjlâUcl' son banc.
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~ ... »,SiZun enfant doit aller aux toileues, il appuie sur un bOlll01l a cote ce son pupitre. La machi.ne électronique de la 1 . ', , t l 1 h ' ' c a.SSe Lntcr ï.p a ors e C llInp magnét.iqlL€ el (ullOrÙiC l'enfanl. à se rendre aux lm eues, pourvu qu.'il n'yen (ât qu'un hors de la moment. pièce an même 4
r om
se c"t.en t nw 1, en r, l asse, ' ' . »Si . un écoli.er . la mac/u.ne électronique •. 1UL' envme S.,lUt Leger ch oc qm.equwuu.t a, un coup de baguette sw' les d OLgtS. L 1 enfant, persist.C (l ~ ns ' sa mauvm.se . a.ttitude et si le trait _ ment par choc ne s n j r t l l ' e • ,_ ' . J.. pas, Lest soueve de son siège et transporté :::;,qu au. bureau du d irectenr. Là, la machine directrice "/occupe de » AIL " l 'moment où [' élèv e an.'lve d ans 1,c burean une sonnette a ,anne nch' " ' l ee,antomatul'l.Cmcnt (tu, domicile du ,.écalcitrultl d s enc et l un cs parenls dmt velur " l .t /"eCQ l e pour dtscuter ' .' avec la machine directrice es t 'equtpee . , ccp 1 l US1.eurs ' . ,» L a maclu.ne Il discours eure-. gtsl.l'es et e e pas.<;e Le plwi approprié. . ' . »Le robot enseignant (Dt l 'c, etl'C .. . ausst. 1mmain que possible S' . lun petu, h ' garçon . .ou un e pell.te ~ .e sc metc€nl à pleurer en classe f. (1,
'.ll
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a mac me d,slnbue des mouchoirs en papier Si l'el f t · · ' li crier il tro l ' f . t an eontznue .' ,uve cu reeon ort dans un giron portable pla(~é l 1 de l appared . e ong m.oment ' b ot (eVwnt 1 . . .»Au , ' " du. re pa,~ , l CIO un dtstributeu.r auto~wt;ql!e Ou. les etudtants pe uvent acheter du lail. des sandwiches c et soupe chaude et d es plaque,<; d e chocolat L . b' 'f' ' investis d ,' l' 1 l ' . es cne u:es sont ans ac wt. (e mac/nnes athlétiques servant à de,<; bu.lS récréatifs. -» Au point 0.1. nous en somntes arnves. quelqu'un va certain _ luent poser une queSI.wn ' . e 'h nOlis ' concernan.t la m.anière d'éviter la tnc Zen e. Comm.~nt s'u.<;surcr que les élèves ne copient pas les u.ns su.,. es autres , s'~l n'J' a pas d e pro,fe.<;.<;eur avec eux? C'esl simple' avan t, que chaque élève ne livre sa fiche perforée il fixe à ' 0 . b ' un ' , Il. ras 'l detecleur ' , de n tensonge~.' S·~ 1,e graplnque indique qu'il a~ triché
~
reçolt t1~otS c~wcs électriques et doit recommen ce,. l'examen. " , »e ut ftuai dc la machine consiste à inculquer à l'él' lL amour et le respect d e l' apparm. 'l C ertume.<; . . eve, machin.es seront meilcure; que d'autre.<;. Si l'u.ne d' elles venait li tomber en panne une remp açante entrerait en fonction pour la journée. •
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»Il n'est pa,,, i,mpossi.ble qu.c cerwins enfants vetûllent témoi· gner de l'affection li lenr machine électroniqu.e. Au, li.cu de lui ap· porter une pomme Oll de s fleu.rs , l'enfant pourrait montrer sort amitié en lui donnant un bidon d'h u ile Olt. Il.11. nou:vcau, transisl.or. » C'est évide mm.ent là le point de 1Jlte d'un humoriste. Mai.<; i.l décèle une crainte réelle: celle de d és/uwzaniser l' en.·uâgnement. C'est probable ment le reproche fonda,m,ental que l'on puisse faire à l'enseignement programm fl. . L'aùulte se pla,i nt d'être la proie de lu /1I.c chine; faut-il qu.e l'enfant le soit, aussi, dè$ l'âge où i.l sail. presser su.r un bouton ? D'altl.re part, m.algré tmLl cc qu'on dira sur l' individualisation de l'ensei.gnemen!., il ne seru jal1wi.<; possible à la mnchine d'adapl.er son ( 0 un C01nm.e l'a daptera.it un l1wître. Le sch.éma d' une leçon. reste le même, qll.e l'ilève soit inl.elligenl, ou non; seul le rythm e d'assimilation change . L'élève non dOlLé peut très bien achopper li une difficulté de d é tail, voire puérile, ridicule . .. et la m.adûne rester I,owle nwnt i.ntpuissante. Sous son cusque-écouteur. l'élève se sent seul, terriblement seul. Plus cl'imprévu, plu." de fant aisie, plu.s d'humour dans cette méca.nisatim1- li outrance. Ln joie e l. l'insouciance se li$ent-elles encore sur le v isaGe des en/unts de Covington, cette localité près de la NouvelleOrléans qui a. adopté l'école pre:.se.bouton ? Le:. termes m ême.<; « d'enseigne m ent programmé » m'amusent . .. Comme si les maîtres traditionnels n'avaient pas anssi le souci. de progra m mer leur enseignement! .. , Parce que le mot est nouvealL, la, réalit.é qu' il recouvre doit-elle l'être aussi? En soi, la prog1'llmmali~n p ur "!-acltines li enseigner dem.eure excellente. On p cu,t en I.irer un merveillenx purti avec de grands élève." plus habitués qu.e les enfants ,ii travai.ller seuls. Elle rendra de grands services rlan.<; les classes à tous les degré.<; où le niv eau i.ntellecluel d es élèves est u ès cli.fférent de l'un à l'autre, dans les pays neufs où les mail,Tes sont rares. Mai.<; elle clcviendrai,t très 1Jite insup· portable, si elle d evai.t .<;upprimer le maître, limiter ,<;Olt rôle à celu.i (l'u.n supe,..distribu.t.eu.r ou li celui d' un nukani.cien pour robots. N ous n' en .<iomme.<; pus encore là, hell.1·cll,sement! Donnez donc t.ranqu.illes, enfants de Grimentz OlL de Trient , hubilués à de gentes et jeu.nes maîtresses ! Et t;OUS aussi., tante Céline et oncle Pierre: vous n'êtes pa,<; enC01'e d es numéros superjlu.<;. Crocus
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Caisse de retraite . du personnel enseIgnant du Canton du Valais I. Rapport de gestion 1963 , , Pour la Caisl)e de l'etl'aiLe du Jer J . ete marquée par plusiellr" " J so nn: enseIgnant valaisan , J' ann ée 1963 <> t' 1 . eVeneln e nts qU I t f . ' .. sa lon ,et ~ mal:c1~e de ses affail'es. on OltCm cnt Influencé Son organiDans l adnlllll stration de 1 C ' ~ venus. L'adopt.ion de ] " "OI e]aj alls~e, d es c han gem en ts importants $ont inte,'· '" < I V e 01 8u'],I l . l (.ISpo~ltlOns d 'exécution qui s' ratta'h ' 1 118 r~l,cllOn publique ainsi qu e des sltuatlO~ toute nouve]]c quani à la< ~llI~~t, ~nt cree pou r l~ corps enseignant un e SOn salaIre. L 'adaptation du S'a'l' . e, le son ~ccupaLJon et au montant de des casses 1 ' . . ,J '. l m a tene et .. SO CIal 1 pruuaues el acco • (es maltres e t maîtresses , _. ra au cs aux cond t -J ' repercusslOllS consid érahles s I ' J IOn s (C VJe actue]Jes aura des . . ur es en·rageme t l I e ' ' ses prestatIons. Cette situat' .1:) , n S r c a aUise d e retraite et Sur entreprendre l'étud e d 'un ~e:~:iJ~'l 1 ohhJg~ les organ,es dirigeants d e ]a Caisse à U nt s et complexes. lom ne d e problemes, pour la plupart impor.
son village natal d 'Evo1ène . N otre chagrin fut grand d e p erch e un col1ègue qui , an COlU S d es années, était d evenu pour nou s hien plus que le gérant d e la Caisse: un homme dévoué à ]a can se du personne] en se ignant , comprenant. et partageant ses sou cis ct scs peines, uu d é fenseur ardent et inf atj gable d e ses intérê ts légitimes et, d ' antre part, un pionnier co mbien méritant dan s ]e domaine des acti· vités cultnrelles d e not.re pays. Pour les m emhres d e la Comm ission cl 'admin.Ï stnltion , M, Gaspoz a été rami auquel nous r esterons fid èles par-d el it ]a tomb e, Que Madame Gaspoz et ses d eu x enfants trouv ent jci l'express ion de noU'c sympatbie et de notre r econnai ssan ce, Peu de jours ap rès, l es memhres de la Commission sC r etrouvai ent à nou· vcau devant une tombe, cell e de M . Emile Bourdin, à H érém en ce, qui fut pen· dant plusieurs années un des censeur s d es comptes de la Caisse. Par son activité au sein d es autorités COlLll11unales et cantonal es, sa ri ch e expérience d'admini s· trateur, IV1. Bourdin a rendu d 'éminents services à ]a Caisse; aussi gardera.t-el1e à ce fidèle col1abora t eur un so uvenir l'c connaissant, Le 6 novembre, la ComnlÎssion d'a dministration a appelé à la gérance de la Caisse M, Gabl'iel Bérard, jnsqu'alors président. La Caisse peut se féliciter d 'avoir pu s' assurer les servi ces de M. Bérard qui connaît à fond scs problèmes et qui, gl'âce à sa lon gue pratique d e ]a profession de maître, à ses excel1entes r elations avec l e personnel en seignant, mais aussi à son expérience des qu e~tion s économiques et administrativ es peut assurel' un nouvel essor à notre institution sociale . Pour l'cm placer M. Bérard à la t ête d e la Commission d'administration, le Conseil d'Etat a fait appel, le 7 novembre, à M. l'inspecteur Marcel Praplan, d 'Icogne, jusqu'alors membre de la Commission. Cette nomination est des plus h eureuses et la Caisse peut entrevoir 1'avenir avec sér énité en d ép it des tâ ches difficiles qui attendent ses organ es diri ge ants.
1. Admlnistrallon de la Caisse Le ' 30 anil 1963 ' M . M, ' . '1 . ,1XJllle EveclUOZ ch f cl . D j' ~ , ' e e serVIce au éj.lartement de 1 nstru etlOn puh1i(!ue ' 1 nu,' tt ' 1 " "1 e ses on ctlOns ' l'Et . ] V 1 . . temp s e secrét.ariat d e la Ca'., l' a ~t (u a ms et r emi s en m êm e sSC bureau de ]a COlllmission lE , en l autres mam B. Secr étaire et membre du " ce vel{llo l retraIte, ' ....'5 ans, (J'"mestImables servi Cz'a rendu à la. C-,u.sse Ce p endant. fonctionnement cl .... la C' ,s' 1 onUill SSanl p.arfallement l'orrranis'ition ct 1 ~ al sse e t es . J]' 1 0 ~ e se~vait d 'intennédiaiI'e entre la - C~)~~.) e;nes (.n co rp s enseignant, M. Evéql107.
M
bhrrue et ]e Conseil d 'EU t <ll]s se, e Departement. de l'Llstr u ction ))U . _. , ous r en( Ons 110m ' J ' l'ons cl e toute notre g ratitll,l e S mage à ce )on serVIteur e t l'a ssu~ ] notre institution " . on l" au (eve ] ' 1oppement fort r é jouis. sant (e cl. ' nom rest.era , le La Commission d'adll1~nfsjt~:;i~ance 'r~·J~d.ant ce d erni er quart de siècle. ' tonay, chef de service au Dé)a.' Il a c lO~ SI , pour ] e l'emplacer, M. A. ChasLe 9 octohœ la C,·. l, Itruuel.l l de l In stru ction pnbli([u e . G ., <usse l e Tctralt ,1 ] aspoz, so n gérant compéte nt e t a) l': ' '~ I~elll~ en a p el'SO I,111e d e M. Josep]t avec courage et l'ésignation ont an'Y ~J e. Deux au !) (le sOllffrau(~es support ées con stitution, N ous lui avons dit ~anlI, cet l~olllme pourtant doté d'une fort e un ccrmcr a(hen, ]e 1 l octobre' ''lU c,'rn e , Jcr " e (c J 6 N'
2. Ajustement des traitements du personnel enseignant et répercussions sur la Caisse de retraite Le décret du Il juillet 1963 co ncernant l e trait em ent du personnel ense ignant des écol es primaires e t seconrlaires est entré en vigueur Je 1er septembre de la m ême année. Ce décret améliore tJ'ès sen siblement le trait em ent de tous les maîtres et .1l1aÎtresses d es éco.l es puhliques du canton. Le nouveau salair e, réparti sur l'année enti èr e, est versé à la fin d e chaque mois. U ne autre amélio· ration très sen sible en e au ssi du statut dn p el'sonnel en seignant provient cie la prolongation gén érale de la (huée de la sc olaI'ité prévue à l'al'ticle 39 de ]a loi sur l'instru ction puh1iqne. En outre, cette mêm e loi stipule que tout le corps enseignant d es écoles primaires et secondaires a dorénavant l'obligation d e s'affilier à la Caisse ci e r etrait e. La Conunission d ' administration a pris eOlltact le 16 juillet 1963 avec l' ex· p er t ·d e la Caisse, afin d 'examin el' avec lui les répercussions d es nouvelles di s· positions l égales sllr la Caisse de retraite. Elle s'est inspirée des réflexions sui· yan tes :
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Les :ngn?entatio~~s du traitement de base versées depuis l e 1er se ptembre de 1 anneo d ermere conformément an nouveau décret doivent être assurées par Lous les memhres de la Caisse. Les sommes d ~ rachat néc~ssaires pour l'adaptation des prestation s de la Caisse aux nouveaux salaires sont à supporter, à parts égales, par l'employé et par l'employeur.
~es. ]~êllleS prin cip es seront appliqués à l'avenir, lorsque des augmentations lI1ChVlduelles d e salaire interviendront pal' suite tl'une prolong ation de la durée de la scolariLé. Suivant l'âge 'fIe l'assuré et le montant de l ' allgmentation , les sommes d e l'achat seront assez importantes. Pour cette raison, la Comm iss ion estime absolument nécessaire qu e leur paiement soit échelollné su r un cer tain nOl~l~H',e .d'anné.es. En cas de situations particulièrement. délicates, d'autl"e~ facihtes de paIement seront accordées.
La. Commission es~ime d 'autre parL indi sp en s abl e qu'à celte occasion ( adaptaLlOn des prestatIOns ·d e la Caisse au nouveau statut du personnel enseignant), .le~ l'entes des membres du corps enseignanL mis à la retraÎl e avanl 1951, amSi que ce]]es des hénéficiaires d ' nne rente d'invalidit.é ou de survivants, soient également améliorées dans la m estne du possiLle. En outre, la ,~olU~nission préconise lUl e l'ev ision in cessante du règlem en t ct demand e. qn l~ SOlt adapté aux disposiLions actucllement. en vigueul" pOUl" les fonctlOnnan es e t employés d e rAdminjgtration cantonale. Le versement d ' allocat.ions ·dc r enchéri ssement en complémenL des rcnt e!) (~CE vieillesse et d ' invalidité devrait, comme par le passé, ê tre assumé par tat.
1
.Le 31. ao~t 1963 déjà , M . ]e professeur Aldel' présenta son rapport . L'expert se declaralt ~l a?corcl avec la plupart des propositions formul ées par la CommistHon. et proceda~t, 8lH la h?5e des ren seignements qui luj avaient été fourni s par le gerant au sUJet. de ~a rCj)ercu ssioll fjnan cièr e du d écret du I l juillet 1963, à un calcul approxunallf des somm es rIe rachat. Celles-ci d ' un montant d e Fr,
~,5 millions env~ron ·doivent êt.l"c supportécs à part égal~ par l'employé et par 1 employeur" Il faut ce~elldant. l"e1cver que ce cal cul ne tient. qu' i n 8 u ffisamm cn L compte ~e. 1 augn~~nt..atlOn ,de salai!·e découlant de. ]a prolongation générale d e la 8colant.e et qu Il faut des lors s atten dre an pi.llem ent de sonun es de ra chat plus élevées. ,La Com~nission s~est adressée à ce sujet ù Monsieur le Ch ef ~ln Départcment de 1.I~st.r,:,-ctlon pul~hque afin d 'ohtenir de l'Et.at, dès le 1er janvier 1964, ulle partlclpatlOll au palement des rachats. Selon l es indications ment.ionnées plus haut, fournies par l'exp ert, ces sommes se montent à environ 2,.1 millions de francs po?r c~l~que partie. L'Etat es t d 'acco rd de contribuer au paiment de Cf'$ sOI?mes.: il desue cependant qu 'elles soient réparties snr plusieurs années et a prevn, a cet effet, pour la première foi s a u bud get 1964, un mont. an t de 300000 francs. De septemhre à décembre 1963, la COlllmission a examiné à fond ]es cliffél'en~s p~'oblème~ soulevés dan s l e l'apport de rexpert. Elle est l'estée pour ce fain'" en etrOlte relatIOn avec M. le professeur AJder et peut constater qu e ce dernier 8
a aflmis l es divers postulats (Jlli lui ont é té présentés. L'année ] 964 verra se réaJjser, clans ce domaine, des amélioration s not.abl es ct nOllS pouvons donc l' envisager avec sérénité,
3. Travaux administratifs en rapport avec l'adaptation des rentes Une fois cn possession du rapport de l'expert, la Commission s'est. préoccup ée des divers t.ravaux complémentaires en rapport ,avc~ ]'~(~aptation~ dc~ rentes. Ces travaux sont considérables, car chaque assure Lloit etre l'enscigne sur la. SOUlme de rachat qu'il aura à payer et. sur les IH"Cstat.ions que la caisse lui fournira dorénavant. Toutefois, par suite du changement Slll"VCnU dans la gérance de la Caisse, la liquidation de ce travail supplémcntaire {l subi un retard inévitable. La Commission a pris san s retard toutes les disposiLions nécessaires pour ~cner à hien ces travaux dalls des délai s rai sonnables. Dan s le courant du mOlS de juillet 1964 le gérant pense pouvoir ~'enseigner chaque ~ssur~. L'engagell1e~lt temporaire de p ersonnel auxiliaire d evwndra cepcndant nec.essaue_ La Comffilssion prie les melnhres de la Caisse de fair e preuve de pat.Jence et de compréh ension si des retards indépendants de sa volonté devaient se produire dans la JicJUidution des affaires en rapport avec l'adaptation des rcntes au nouveau statut du personnel enseignant.
4, Comptes de l'année 1963 Les comptes de l'année 1963 acc usent un excédent de recettes d e Fr. 1 238630.23, soit une augmentation de Fr. 222911.93 par rapport au~ ?omptes de l'année 1962. Les produits des comptes sont de Fr. 344278.93 sup eneurs au montant enregistré l'année derni ère el les charges ont augmenté d e Fr. 121 367. Cette situat.ion s'explique par plusieurs fllits : a) Au premier janviei' 1963, le COl'pS enseignant a été mis au bénéfice d'une augmentation du traitement de 8 %. . . . . b ) Depuis le 1er septembl'e 1963, la Caisse de retral:e pCi'ÇOlt le~ ~ousatIOns de l'employeur et de l'employé sur la base du decret du Il JUlllet cl e la même année. c) L'obligation pOUl' tout le personnel enseignant des écoles publiques de s'affilier à la Caisse de retraile a considérablement augmenté l e nombre des assurés. cl ) Pour la PI'emière fois, le nouveau règlement, adopté I?ar le Grand Conseil en session proro gée dc mai 1962, a déployé tou s ses effets. Signalon s encore un e diminu60n se~sjhle d~s so~nllles de rachat,(h~e, à notre avis, à la révision du règlement de la Caisse envlsagee par la CommIssIon.
5, Problèmes à l'étude Parmi les problèmes à l'étude auprès de la Commission d ' administration nous ne signalons que les plus urgents: a) Une am.élioration d e la situation matérielle des assurés mis à la retraite avant le 1er janvier 1951. La Commission a ent.repris des démarch es auprès de l'expert en vue d 'un examen approfondi de la situation de celte catégorie d'a ssurés dont les 9
rcntes sont toujours calculées sur ]a hu sc du traitement moyen , pratique qui a été heureusement ahandonn ée depui s 1951. Tout en r econnaissant le bien-fondé de ce post ulat, 1a Commission tient il relever qu'à charjllC l"évi. sion du règlement de la Caisse, les l'cntes de ses assurés ont été augmentées dans une mesure conciliable avec le statut juridique de ces :retl'aités, avec la situation financière d e la Caisse, ses engagements actuels et futurs. Indépendamment de ces démarches, la Commission a invité le Département de l'Instruction publique à proposer au Conseil d 'E tat une nouvelle amé. lioration des allocations de renchéri ssement en .faveur de ces ,b énéficiaires de rentes et de réaliser sur ce point, un état de parité ave c les fonctionnaires et employé!; de l'Administration cantonale. A la demande de la Commission, l'experl lie la Caisse vient d'entreprendre une étude compara.tive des statuts des caisses de retraite des fonctionnaires et employés d'Etat et du corps €/l.'ieignunt. Cette étude servira de hase à la revision du règlement de la ICaisse prévue pour la fin de l'année 1964. Nous espérons qu 'il sera possible de réali se r ces deux importants postulats dan s un avenir assez rapproché. e) Racltat,'Î antér;,eurs. La Commission attache, à juste titre, une très grande importance au problème d es rachats effectués avant le 1er sep tembre 1963. En l'aLsence d 'une contribution financière des employeurs aux sommes de rachat découlant d'une prolongation individuelle de la durée de la scolarité, la totalité de ces montants parfois importants était. supportée par les membres de la Caisse. A partir du 1er septembre 1963, la parlioipation de l'Etat aux sommes de rachat étant assuréc, la Comnlission a chal'gé l'expert d'une étude de ce prohlème qui préoccupe au plus haut point un certain nOll1hre d'assurés. La solution envh;agée pal' la Commission est d 'inviter l'Etat à prendre en charge la moitié des mOntants de l'achat payés pal' les membres. Pour ne pas perturber ou l'etardel' l'adaptation des prestations de la Caisse aux nouv eaux traitements, la Commission estime cependant que cette question doit être traitée à part. cl) Dim.inution du.. nombre des déposants. TI serait souhaitable qu e le nombre des déposant s diminu e et que tous les membres de la Caisse a8surent la tOlalité de l eur traitement. Tel sera le cas· pour tou s lcs nOuveaux maîtres ct maîtresses qui remplissent les condition s d'admission du règlement d e la Caisse. Par contre, on sera ohligé de maintenir ]a Caisse des .d éposants pour Lous les maîtres et maîtresses dépos ants pour unc partie de leur salaire et tous ceux qui, pour des raisons de santé, ne seront pas admis m embres de la Caisse. b)
Nous tenninons ce mod este rapport en renouvelant nos sentiments de reconnaissance au Grand Conseil, au Conseil d'Etat et, en pal·ticulier, au chef du Dépa rtement de l'Instruction publique, qui ont fait preuve de clairvoyance, de cOluage et d'csprit de justice en donnant au personnel enseignant un statut matériel dlll'able et satisfaisant qui permettra en m ême temps une amélioration sensible d es pres tations d e la Caisse de retraite. 10
f JI. Compte de ['exercice 1963 1. Bilan d'entrée au 1 er janvier 1963 T itres et. obljg ~'liom; . HanfjU e: co mpte à tenne . " " ' A dministration fédérale des contrJblltlons E tat du Valais Mobilier, valeur amortie. Avoirs: 13 729071.33 Caisse d e ret raite 1 042 390.4IJ Caisse d es dépo sa nt ~ 73736.40 F onds d e seco urs
Actif 883000.L3 792 839.66 44,93.65 124 763.87 J.-
Passif
14845198.18 14 845 198.18
14 845198.18
2. Compte de gestion de la Caisse de retraite A. PRODUITS Doit Co tisation s d es mcmhres . Contributions des employeurs I ntérêts de J'année T oLal d es rachats
Avoir 680329.50 680329.50 541967.08 55 671.10
1 958 297.18
B. CHARGES To t al des pensions Remboul'semcnl des F rais de gestion .
aVOll'S
646714.4.5 37 070.40 35882.10 719666.95
C. BALANCE 1958297.18 719666.95
T otal des produits Tota l d e.:> charges
1 238630.23
3. Caisse des déposants Avo ir au 1er juillet 1962 Cotisations ti cs membres , ContriJmtion s des emplo yeurs Intérêts tl e l 'année Remboursements .
Bilan : avoir au 31.12.63
1042390.40 128243.80 128 243.80 35402.80 47214.1287066.80 1334280.90
1334280.90 Il
T
4. Fonds de secours
Avoir
Doit Fortune an 1er janviel' 1963 Virement des intérêts de l'année Virement des déposan.ts selon art. 41 Banque: paiements à des luembl'es Banque: fortune au 31 décembre 1963
ROBERT SCHUMANN
9947.80 85096.60 95044.40
5. Bilan de sortie au 31 décembre 1963 Actif Titres et obligations . 849000.Banque: compte à lCI'me 15 226 433.45 Administration fédérale des contributions 146825.:l5 EtaL du Valais 128 557.42 Mobilier. . . 1.Compte transitoire Avoirs: Caisse de retraite Caisse des déposants Fonds de secours
95044.40
Passif
10952.24 14967701.58 1287066.80 85096.60 - --
16 339864.98 16350817.22
16350817.22
6. Excédent de chaque compte 1. Caisse de retraite
Excédents
Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 . 2. Caisse des déposants Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 .
3. F onels de sec:ours Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 .
14967701.58 13 729 071.28
1238630.30
1287066.80 1042390.40
244676.40
85096.60 73 736.40
11 360.20 - - 1494666.90 =-=-=
Contrôle Fortune totale au 31.12.63 Fortune totale au 31.12.62
16339864.98 14845 198.18
1494666.90 Sion, le 23 mai 1964. Commission d'administration de la Caü.'.e de retraite du personnel enseignant vala,isan 12
La muszque à l'école:
73 736.40 2765.10 18542.90
1810 - 1856
BIOGRAPHIE Robert Schumann est né le 8 juin IBI0 dans la petite ville de Zwickau, en Saxe. Contrairement à celle de heaucoup d'autres grands 1l1usiciens, sa véritable vocation ne se manifeste que tardivement. En effet, il commence par étudier le droit, et acquiert une solide culture générale; la poésie l'attire tout particulièrement. C'est à l'âge de 20 ans, après avoir entendu jouer le célèbre virtuose Paganini, qu'il choisit la musique. Il trouve un excellent professeur en la personne de Frederic Wieck. Mais une paralysie partielle d'une main le force à renoncer à la canière de virtuose : cet accident lui permet sans doute d'intérioriser plus son génie musical, mais cet appl'ofondissement ne suffira jamais à consoler totalement Schumann et il soufhira toute sa vie d'avoir abandonné le piano. En 1840, il épouse Clara Wieck, fille de son ancien maître : celui-ci, d'ailleurs, s'oppose farouchement à cette union. Schumann devient bientôt professeur au Conservatoire de Leipzig, puis s~instane successivement à Dresde et à Düsseldorf. Mais une tenible ma.ladie mentale assomhrit sa vie: dès 1833, il souffre de graves crises de dépression nerveuse. Souvent, il songe au suicide. Au cours d'une crise particulièrement grave, il se jette dans le Rhin en 1854. Il en est sauvé, mais passera les deux dernières années de sa vic dans un asile, cl. Endenich, près de Bonn. Il y reste cl'aiIleurs de son propre gré, craignant, dans une nouvelle crise, de faire quelque mal à sa femme ou à ses enfants. Il
y meurt le 28 jumet 1856.
«LE PLUS ROMANTIQUE DES MUSICIENS» Schumann est sans doute, dans l'histoire de la musique, le plus bel exemple du compositeur romantique. Très proche des nombreux poètes aIlemands de cette époque, il aime le songe et la rêverie, se laissant emporter dans un monde irréel, peuplé d'êtres imaginaires. Mais cet amour de la divagation ne porte-t-il pas en lui le germe d'une certaine forme de folie? Beaucoup d'auteurs, il est vrai, cherchent plutôt les signes avant-coureurs de cette aliénation menta]e de Schumann dans les nombreuses contradictions qu'on décèle dans ses écrits, qu'il s'agisse de sa corl'espondance, de ses notes personnelles ou de ses articles. On peut l'épondre qu'une personnalité très riche, sans être déséquilibrée, présente de multiples aspects qui ne lui pern'ieltent pas d'entrer dans les limites d'une banale classification ... 13
E.V. No 10, juiu 19640
TABLE DES MATIÈRES 1963 - 1964
PARTIE EDUCATIVE ET PEDAGOGIQUE r:rocl.LS
» » » » » »
» » Biollaz L.
Claret E. »
Quoi qu 'il advienne Délicatesse Coll aboration Sus au vienx Bonhomme
JO
4
Le Ch er Pour ou Contre Poids et Pression RetOlu à la nature Le m aîtr e, intermédiaire inutile p~~ de mathématiques san s effort L Ecole Valaisanne à J'Expos. nationale
A propos du «Re portage National » Nou:cll e collection d e ,C entres d 'intérêt Durbelluy C . U n Imp ératif: Bibliothèflue scolaire Durbella)' J. T ante Céline Ou le Don de soi Debuire M. Lectures pOUl' nos grandes fill es Dubosson J. Exa mens d'entrée à l'écol e seconda ir e F l andri 11. M. Pour mon ami MatÙlieu et pon r quel ques autres F ollonier J. Refus ·d e la soHtude » E ncore l es l oisirs H . S.M. Tabac, Publicité et Politesse N anch en M .-N. D'Ieogu e ù Sion S.A. l,cahie r ... l crayon ... pou.r l es missions Sauvain Edg. Decalogue p éda gogique Venthe)' M. La m usique ;:i l'écol e : J .-S. Baeh » » L. van Beethoven » » Johannes Brahms » » Frédéric Chopin » » G.·Ft·éd. H eandel » » Joseph Haydn » » W.·A. Mozart » ~ Franz Schub ert » » Rob. Schumann »
No l 2 3
S 6 7 9
10 6 1 5 6 6 8 l 7 6 2 6 9 8 9 8 2 3 4 5 6 7 8 9
10
septembre 63 oct obre 63 novembre 6.~ décembre 63 janviel' 64 févri er 64 JllarS 64 mai 64 juin 64 février 64 septembre 63 janvier 64 fév rier 64 févri er 64 aVI·il 64 sep tembre 63 Illars 64 fév rier octobre février mai avri l mai avril octob re novem br e décembre janvier fév rier lUars
avril mai juin
6464 64 64 64 64 64 63 63 63 64 64 64 64 64 64
DOtzs notl'c enseignement traditionnel de la géographie, nOus tombons trop souvent dalls le par·cœur et la sèche nomenclature, La mémoire est trop mise à cO/ltributÎon aux dépens d e la réfle x ion , L es quelqltcs leçons ci·après voudraient être utle simple indication, quant à la m anière de procéder. Elles ne sont nt exhaustives II i Clbsolues, pas plus de land qu de forme . Le te:\'te lui-même n'a pas été spécialement pen!é pour être appris lJW' cœur. A vec les compléments, les adaptation s, les amélioration s - surtout avec les questio,,'taires et exercices écrits - qu'il faudra y ajouter, ces pages pOI/Truie"t rendre service et offrir des suggestion,.. à l'équipe qui s'attèlera au futu r manu el d e géographie valaiswme , m c,mu.el si v i.v ement désiré par le persO/me t cnse igll(l/It.
L'oms
Première leçon :
Situation du Valais par rapport au lien de domicile A. Rappel d'une notion vue en 2e année: les points cardinaux a) Dans l a Cour de l'école : exerci ces individuels et collectifs montrer l e nord, le sud, l'est ... énumét-er ce qu.' on voit au nord, au sud, à l'ouest ... montrer l e nord-est, le nord-ouest, le sud-est ... marcher en dhection sud, ouest, est ... se déplacer en direction sud, l e visage tourné à l'est ... avancer, l e bras tendu à l'ouest ... ava ncer dos au sud ... montrel' la façade de l'école ex posée au sud, au nord ... dessiner sur l e sol les points car·dinaux (rose des vents simplifiée) .
b) Exercices en classe : _ _
faire montrer l e nord, l e sud, e tc., l'élève rest ant à sa place ; faire dire comment sont orientés l es hancs, le bureau du maître, e tc.
c) donner l e principe suivant: quand on v eut représenter sur le papier un croquis de géographie, une carte, un plan d e v ille, le haut de la feuille, par convention, représente le nord. Il en est de m êm e au tableau noir. Faire dessiner rapidement la rose des vents : sur feuille ou au tableau noir, 17
E.V. No 10. juin 1964
B. Préparation à la compréhension de la carte a) Exercices d)orientation au tableau noil': Un point placé au centre du tableau désignera récole: faire placer par les élèves d'autres points désignant ]a gare, la poste, la laiterie, le garage X, la maison Y, etc., en respectanl l'orientation par l'appot't à l'école el aulant que possible les distances. b) Même exercice avec la gare, le garage X, etc., comme point de départ au centre du tableau. c) Le point au centre du tableau désignera la conUl1.une (ou l'agglomération principale de la commune). Les élèves chercheront à déterminer par des points les autres agglomérations de la commune, puis les villages voisins, puis la ville la plus pI'oche, éVeJltuellemeill telles rivières, teUes montagnes, par approches successives.
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Localisation du lieu de domicile sur la carte du Valais
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Sur un grand papier d'emball age, le maître dessine à gros traits le canton du Valais avec l'épine dOl'sale du Rhône (fig. 1). indique pal' un pOlllt visihle l'emplacement de la commune de domicile. Les élèves dOllneront l'orientation de cette comlunne, ou la situation, par rapport: à l'ensemble du canton au Rhône au Léman au glacier du Rhône, etc. Ils placeront ensuite: les communes voisines le chef-lieu du district ou du canton tel sommet telle rivière tel lac de barrage, etc. Des exercices similaires à la caisse à sable sur le sol de la cour sur le tableau-molleton auront pour but d'assimiler et d e contrôlel' ces notions. Quand elles sont vraiment possédées, on passe alors à ]a carte mm:ale du Valais, puis à la carte scolaire personnelle.
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N. B. - Cette première leçon - de même que les suivantes - peut être ré· partie sur plusieurs iournées, soivant la force moyenne de la classe. 18 19
E,V. No 10, juin 1964
Deuxièm.e leçon,'
Situation du Valais en Suisse (Le maître a dessiné à grands traits, sur un papier d'embal1age, le contour de la Suisse, le Valais étant fortement coloré ou hachuré (fig. 2), Il fera retenir les trois idées ci-dessous et les reprendra ensuite devant la carte murale.)
1. Le Valais est situé au sud-ouest de la Suisse Cest, avec le Tessin, le plus méridional des cantons suisse
l,
2. Le Valais est un canton-frontière Il a 100 km de frontière avec la France et 200 avec l'Italie, TI touche au Tessin et à Uri à. l'est 2; au nord, il est linlÏté par le canton de Berne (ISO km environ); au nord-ouest par Vaud (environ 60 km).
3. Le Valais est le 3e canton suisse par la superficie Avec ses 5230 km 2 de superficie, le Valais se place au 3e rang des cantons suisses, par ordre de grandeur, après Grisons et Berne s, Cette surface représente environ 1/8 de 1. Suisse (41300 km 2 ) .
!l'OTES POUR LE MAITRE: 1
Le point le plus méridional du Valais: le Gl"and-Gollilit (ah. 3237 nt) à J'ouesl du Grand· St-Bemard, à III latitude 45° 58' N. Le point le plus méridional de Suisse eS! Pedrinllte, près de Chiasso, latitude 45° 49' N.
!
15 km de frontière avec Tessin et unc vingtaine av.ec Uri. Le con lour du Valais équivaut li environ 540 km; quant à la Suisse, elle '1\ 1800 km de frontières.
3
GR: 7100 krm2 _ BE: 6880 km! - En 4e place, VD: 3210 km 2 • Le plus petit canton est Zoug: 239 km'. Le maître peut aussi comparer la supel"ficie de la commune ii cel·Je du Valais. Voici, il titre d'indication, les plus gt-andes communes valaisannes: Bagues: 282 km 2 (est aussi lu plu s grande commnne de Suisse), Zermatt : 243 km 2, Evolène: 209 km!!; et les plus pel ites : ·Veysonnllz: 1,12 km 2 , Morel: 1,2 km!!.
21
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E.V. No 10, juin 1964
Troisi.ème leçon:
Vue d'ensemble du relief: Les tt'ois p"l'ties du Valais Le Valais est formé essentiellement par nn profond sillon. encaissé entre les deux pIns hautes chaînes des Alpes. 1. Le sillon, c'est la vallée du Rhône. Cette vallée a donné son nom an pays: Valais, Wallis = vallée. Longue de 150 km, elle commence au glacier du Rhône, à l'altitude de 2000 m, et descend peu à peu jusqu'au Lac Léman (altitude 375 m). Cette vallée du Rhône est comme l'épine dorsale du Valais. 2.. Les deux chaînes de montagnes sont au nord les Alpes He'r noises et au sud les Alpes Valaisannes, qu'on appelle aussi Alpes Pennines. Ce sont les deux plus hautes chaînes de l'Europe.
3. Au nord et au sud de la vallée du Rhône s'ouvrent d'autres sillons secon· daireli qu'on appelle vallées latérales. Elles sont formées par les affluents du Rhône. Leur aspect est très différent. Celles dn nord sont courtes; celles du sud sont trois fois plus longues (20 à 30 km) et souvent ramifiées.
4. On pourrait comparer le Valais à une feuille de houx: vallée du Rhône la nervure principale vallées latérales les nervures secondaires sommets des Alpes les piquants
Dans les leçons su.ivantes, nous reprendron.s chacune des 3 parties du Valais.
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E.V. Nu 10, juin ]964 . . . ...
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Quatri.è m e leçon.'
La Vallée du Rhône D'a.près son orienla,,;on sur ]a cart e, la vall ée du Rhôn e comprend d eux parties : 1. Une partie longitudinale, de Conches à Martign y. Dans cette partie le fle uve coule le lon.g d e la chaîn e Bernoise, du nord-est au sud-ouest, sans r encontrer d'obstacle. 2. U ne ])a rtie tran .w ersale, de M a rtign y au Léman . . A Ma rtign y, l e Rhôn e faiL un an gle droit , s'ouVl'e un passage à traver.'i la cha îne Vaudoise-Be rnoi se e t rem o ute vers l e nord. L es sa vant s ont tent é d 'expliquer ce brusqu e ch an gem en t. L es un s supposenl un ef fondrem.ent qui se t;erait pr oduit à ce t endroit dan s les temps ancien s. D' autres p ensent tlu e la L'o ch e éLait plus r ésistant e au sud ( massif cristallin du Mont-Blan c) et qu e la }JerC'êe, pa l' érosion. é tait plus fa cile au nord , d a ns la chaîne cal caire. D'après son aspect géologiqll e, la vallée du Rhône se présente ainsi: 3. Dans sa partie sup érie ure, c'es t-il -dire dans l e -di stri ct de Con ches, la vallée du Rhône est appel ée gla ciaire, parce qu e les traces du gl acier du Rhône qui occupait la vallée sont encore r écent es. L e fond est arrondi en form e de U ou de cuve tte ; l es p ent es sont dou ces, lmies, peu rav in ées. 4. A partir de Vi ège, la vallée de \'ie llt f lu viale. Les tra ces du glacier sont effacées; les p entes sont coupées de profonds sillons torrentiels ; les ma té riaux arrac11 és par l'érosion et ch a riés par l'cau (t orrent s, pluie, n eige) sont venu s s'enlasser' dan s la vallée pour form er un fond plat (plain e alluv iale). A l'emhollchure du Rhône d a ns le L éman , on es time que la couche rIes al1n vions ent assées dé passe 200 fil d'épaisseur. '5. Cependant l e sol de la vall ée du Rh ôn e n 'est pas parfaitem ent plat. TI a été modifi é a u cours des si ècles, soit par des éboulem en.ts, soit par l es con es d e déjection. d es torrent s. L es p rincipaux éhouJ em ents sonL: a ) celui du Wildstl'uhel, d an s la l'égion d e Sierre, qui r emonte aux lemp s préhistoriqu es. Les collines p a rsem ées d an s la plaine (Gél'onde, Granges, et c.) en sont l es d erni el'S vestiges; b ) celui de rnlgl'aLen qui a form é ]a partie supérieure du Bois de Finges ; c) celui du Bois-Noir, en amOnt d e St.-Maurice ( Lorrent du St-Barthélem y) . Quant a ux cô nes de déj ection, ils sont très nomLreux d e part e t d 'a utre du Rh ône. Presqu e toutes les localités de la plaine sont situées sur de tels con es. Les plus grand s sont celui de la Losence ( Chamoson _ St-Pierre -deClages ) et celui ,le la Gamsa (Gamsen ). 26
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~Il"'!!~~."'''''*''''''''''~
A Miiuster, la vallée du Rhône est encOre glaciaire; elle a un fond anonrli raboté par le glacier, en
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forme de U.
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A Morel, le fond est creusé par le jeune fleuve; ]a vallée est en forme de V: c'est une vallée fluviale.
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V \ ':
A parth de Viège, les alluvions, arrachées aux deux versants de la val1ée, se déposent dans le fond
qui devient plat; la vanée (Ievient de plus en plus alluviale.
Le cône de déjection d'un torrent obstrue partiellement ]a vallée et
pousse le Rhône vers le verssnt opposé.
21
KY No 10, juin ]964
Cinqui.ème leçon:
Les Montagnes du Valais Géologie
Généralités Situé tout entier dans la zone des Alpes, le Valais e~t un pays essentiellement montagneux. n vient en tête des canions suisses pour Je nombre et l'altitude de ses sommets, Sans épuiser la liste, la caTte scolaire du Valais cite le nom de 27 géants de plus de 4000 mètres et de 120 autres dépassant 3000 lU .
Massifs cristallins et mas.lfs calcaires Les montagnes valaisannes se divisent en deux groupes suivant la nature de la roche: les massifs cristallins et les massifs calcaires, 1. Les roches cristalline." sont les plus anciennes (150 à 200 millions d'années) et les plus dures. L'exemple typique est le grctnil.: c'est une roche de pl'Ofondeur formée par l'efroidissement de la matière en fusion 80US l'écorce terrestre. D'autres roches, d'origines djyerses, accompagnent habituellement Je gran.it. Ce sont les gneiss, la serpentine, l'ardoise, l'anthracite et autres roch es feuilletées a ppelées schistes , En Valais, les schistes forment la masse de remplissage daus toute la part ie: sud du Rhône, 2, Les roches calcaires sont plus jeunes, plus claires et se désagrègent plus facilement (sauf le marbre) . Elles ont été formées pal' des dépôts divers (sédiments) accumulés et dnrcis pal' une énorme pression durant des millénaires. On en compte une très grande variété: calcaüeR gris, jaunes, blancs, grès, mollasse, tuf, t'raic, gypse, etc. Les terrains calcaires laissent souvent passer l'eau ; on y trouve fréquemment des grottes, des lacs et des cours d'eau souterrains,
N.B. -
Le rnartre pourrait placer ici une leçon sur la jomlfltioll des Alpes, auec Iluelques Ilot ion s sommaires sur les ères géologiques, les plisseme"l.~ , etc . 29
ft KY No 10, juin 1964
Sixièm.e leçon:
Les Montagnes du Va,lais Répartition dcs différenh mnssifs On peut diviser les Alpes du Valais en 7 massif!; :
1, Les Préalpes du Chablais Du Léman an Va] d'IlIiez. Ce so nt des préalpes ca/caires dont l'altitude lie dépasse pas 2500 m, Principaux sommets: le Grammont , les COl'lleltes de Bise.
E.V. No la, juin 1964
6. Le massif de l'Aar Massif cristallin ent.re le co] d e lu Furka et le col de Loeu;chen . On y r:etrouve le même granit qu 'au Mont-Blanr, dont il senùJle être la continuation. Principaux sommets: le Finsteraarhorn (4274 m ), l'Eiger, la Jungfrau, l'Aletschhorn.
7, La chaîne de. Alpes Bernoises Elle va de la Lanza cl la Deut~de-Morcle s. C'est 1111 massif calcaire n'atteignant plus 4000 III d'altitude. Principaux sommets: le Wildstl'uhel, le Wildhonl, )'Oldellhol'll, les Diahlerets, le Muveran.
2. Le massif des Dents-du-Midi C'est aussi Wl massif calcaire, en tous points semblable à la Dent de Morcles et à 1a Chaine Bernoise dont il a été sépal'é par l e siUon du Rhône. Principau:r SOm.met.": Haute Cime (alt. 3257 m ), Cime de l'Est, Toul' Salière, Le Ruan .
3. Le massif du Mont-Blanc Il est situé entre le Trient et la Dransc de Ferret. C'est 1111 massif cri .. rallin; mais la soudure avec Jes Dents du Mldi (v allée du Trient ) présente Lill mé~ lange de roches diven;es. Princi.pcwx sommets: Le Mont~Blan(' (4807 m), point culminant de l'Europe, n e se trouve pas en Suisse; mais qu elques-uns rIe ses contreforts du Nord manluent ]a frontière: Aiguille du T our, Aiguille d' Al'genti ère, Mont Dolent.
4. La Chaîne Valaisanne ou la Chaîne Pennine Du val Ferret an col du Nufenen. C'est un massif cristallin prolongé au nord par des schistes lustrés. Principaux sommets: le Grand Comhin, la Dent Blanche, le Cervin, le Weisshorn, le Mont~Rose (4635 ru ), point culuùnant de Suisse, le Dôme des Misch.bel.
5, Le massif du Gothard C'est tul massif cristallin qui s'avance comme un ('oin entre la Furka et le Nufenen. Principal sommel: le Piz Rotondo. 30
NOTE POUR LE MAITRE, Il est très discutable de faire IIppl"cndre les montagn es par di stricts, l e di stri ci étant une division admillistmtivc, non une unité géographique. Nous cOlHicillons de procéd er d'abord par ch.uines et par mass ifs, quitte ii. revenir Il une 1l0mCnclllture plus détaillée quand on
étudiera les di stricts.
REMARQUE ORTHOGRA'PHIQUE L' orthogral}h c des nOlll s d e géographi e - eut:ore pIns des IIOIll .'l composés - est des plus incertaines. Vu us chercherez en vain le Mont-Blan c dan s la liste alphlllJétique du LUI·ousse. Vous Je trouverez à BLANC, avec monl cn11·e parentbèses et III minuscul e. Gn!vi sse écril de môme 1110111 Blanc, IlVec m minu sc 111t: et sans trait d 'union .
Notre atlas R e bc811d énit De nts du Midi, Grand Comb in, Mont Pl eureur, Cornettes de tll' Bise snns trait d'union , et la redoutahle ·Dransc aVl!C se. Ln carle scolaire ignore pareillemenl l es frait s d'union mt-mt' dans Jes noms de localité comme St. Maurice, St. Luc, St. Pierre d e Clages, ce qui est illcontcs tahlemellt une faute. Sur la mt-mC carle, on lit Drllilce uvec ce. A l'Oll!lQsé, le Guide du typographe romand, bréviaire de nos typos, exige le trait d'union dans tou s l es noms géogl'aphique~ composf:s: MOllt·DlaTH', Cime·de-I'Est, Pointe·Dufour, Porle·du·Scex, etc. Comment s' en ~ QI·til'?
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E,V. No 10, juin 1964
Septième le.çon:
Les Vallées latérales SU I'
la rive droite Les vallées latérales de la l'ive droite du Rhôue (versant nord) sOnt courtes, profondément encaissées, aux pentes escllTpéc.(j ct sèches, d'accès difficile. Les plus peuplées sonl ceJles de la Lonza ou LoelSclwnwl et celle de la Dala ou de Loèche-Ies-bains. D'antres vallons lI'ès sauvages ne sont fréquenlés (IU'à la bonne saison. Ils conduisent à des cirques fel'més, souvent occupés par des lacs, sur lesquels débouchent des cols de haute altitude. E:l.:cmples:
]e vallon de la Lizerne à Ardon: lac de Derborence ct Pas de Cheville; le vallon de la Morge à CODthey: le col du S!Ulctsch; le vallon de la Lienne à St-Léonartl: lac de Zeuzier, co] du RawyJ.
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Sur la rive gauche Les vallées de ]a rive gauche sont plus longues, plus verdoyantes et plus humides, en conséquence plus pcu.plécs (Jlle celles du versant nord. Les plus longues sont rami.fiées , dans leurs cours llloyell et supérieur.
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Vallées suspendues
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La plupart des vallées latérales sont dites «suspendue ... ». Elles débouchent dans la plaine du Rhône par une gorge étroi,te, parfois taillée à pic dans la roche (Trient, Lizenle) ou pal' une cascade (Salunfe). Pour pénétrer dans la vallée latérale, la route monte en lacets, jusque vers 800/900 m pour franchir le seu.il de la vnI1ée. Les agglo:mérations sont étagées, de part et d'antre de la rivière, tl·ès au-dessus d'elle. A mesure qu'on remonte vers le fond de la vallée, la route et les villages se rapprochent du torrent. Le fond du vnl supérieur est plat, annonçant le voisinage d'un glacier. Souvent un verrou sépare la partie glaciaire à fond plat de la partie fluviale à pente forte: c' est l'endroit choisi pour constl'llire un batTage et créer un lac artificiel (Mauvoisin, Db:ence, Mohy, Zeuzier). Le Val d'Hérens et le Val d'Anniviel's sont de typiques vallées suspendues.
Vallées basses En Valais, il n'y a que deux vallées latérales qui débouchent au niveau de la plaine du Rhône : la vallée rIe la Dranse et celle -de la Viège. Ces deux puissantes rivières ont un fouel plat sur quelques kilomètres avant leur embouchure, les alluvions arrachées à la montagne s'étant déjà déposées le long du cours inférieur. Maif; (lans leurs cours moyen et !:iupérieur, GCS deux vallées sont semhlables aux vallées suspendues. 35
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Bulletin Cuisenaire N o 9 No 10 » No 11 » »
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No 12 » » No 13 » » UNE SCO Bon d'enLraid e Pro .luvcntllte Centres ré gionaux d e docum entation scolaire
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Centre d' éLude : Le Savon (0015) Lang ue materne lle: Textes d'élèves Le Portrait (composition rJ'an çaise) (P, D e\'anthey)
Trav aux manuels: Le corbe au Le pel'l'oque t T r avaux de Noël (00I5) U n mobile a\'ec des p e rroqu et s~c ac ahuètes Travaux manuel. pour Pâque. ('ÜOI5) Travaux m anu els pour la F ê te des M ères (ODIS)
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Epreuves du Brevet Exam en s d' admission à l'Ecole N ormale: été 196 3 Suppl ém ent catalogue d e rODIS: A cquisitions nouv elles
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List e d e base pour un e biblioùlèque scolaire ( ODI6) Progl'amme du X Xle COlHS cantonal de P erfe ctionn em ent
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octobre décembre février mars mai
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La Société Allonyme Willy BiihJ er S. A., Us ines rie Vélroz, sp éciahsée dan s ]a construction métallique el dan s ceJle d es téléférÎ(jtl Cs, a réali sé cette tour
panoramique, basée sur une étude de plusieurs années. Le protot y pe est maintenant en service à l'Exposition N ational e. U n deuxième exemplaire est en montage an Luna·P ar k de New-York.
Tour
Spirale de L'Expo
1964
La tour atteint ulle hauteur d e 101 mètres. La cabine d ' observation monle clle-même jusqu ' à 30 mètres, ce qui permet une vue panoramique sur l'Expo, sur Lausanne et sur la Rivi e ra fran çai se. La t our se compose d ' un mât d ' acier d e 2,50 mètres de diam ètl'c, san s hauban s. Une cahine d e deux étages d e 30 places chacun esl 1110nléc autour d e la LOtH c Omme un anneau, La vitesse d'ascension rle la cahine est de l ,50 mèLre à ]a scc.onde j eJJ e fail llne rotation complète p endant l'ascension. ALI sommet, elle s' arrête et fait encore denx tours d 'horizon avant de l·eclescendre à la m ême vlLesse tout en accomplissant un e quatrième révolution. Ce genre d'ascen seur est d e construction difficil e, parce lju ' il implique force prescriptions de s.écurité , telles qu e freins d ' urgen ce, commande de secours el liaison téléphoniqu e . Le conLre poids gli sse à l'intérieur d e la tour . La puiss ance n écess aü·e est fournie par un group e rl e mote urs électriques système WardLp.onarcl l'onstrnits par Brown-Bm'eri à Baden. Le tran sformateur se tl:OUVC dan s les fondations d e la tour et les moteurs au Sommet de ceJle-ci. La premiè re étude date de 1961 , la con struction des premiers éléments COHlmença au d é but d e l ' ann ée 1963 et la fabrication fut ach evée à la fin de l'année. Le montage commença en d éccmbre 1963 par lcs travaux de fondation. La tout" elle-même fut montée au début de févri er 64, en troi s jours, à partir d es éléments Juéfahriqués. Un mince luyau d ' ucier est eu par t iculier su sceplihle de suhir de la part
du vent des cont.l"aintes non n égligeahles. Pour éclah'cir celle question, il fut nécessaire d'entreprendre tont e une sér ie d ' essai s en souffl erie. Par différentes m ét.hodes techniques 011 a pn éliminer toutes l es con traintes dangereuses. L'exploitation s'arrête automatiqu em ent dès qn e le vent d é p :tsse la vitesse de 60 km. à l'he ure. L ' alerte est donn ée par la tour d e co ntrôl e de Coinu'in-Genèvc. Le poids total de lu tolU", cahine et fondations, est (l'enviTon 200 tonn es. On comprend <lès lorS qu 'il ait fallu construire des fondations s p éciales car Je sol el'oit particulièrement mau va is à Vid)'. U n e fondation normale n ' aurait pas suffi. La pièce d e ha se de la tour, étoile m étallir[ue à douz e hranches, est ancrée en 12 points sur une circonférence d e 12 Ill. d e diamè tre constituée par un anneau massif de béton armé. L es efforts sont repri s par un sys tèm e de pilotis m é talliqu es battus jusqu 'à une profondeul· approximative de 18 m., travail très compliqué. Prix individuel par montée : "Fr. 3.-
adultes, et Fr. 2.- enfants.
Les InaÎll'Cs sont informés qu e des billets coll ec tifs, avec 2S % d e r éduction pour les classes, peuvent être d emandés à ]a Fiduciaire Am stutz, Petit-'Chêne 38, à Lau sanne. Des (]éductions spécial es sont accordées en outre à certaines heures, SUl' l e prix du collectif. 39
EXPO 64 - JOURNEE CATHOLIQUE ROMANDE DE L'ENFANCE PARTIE
OFPICIELLE
Cours cantonal de perfectionnement pour le personnel enseignant des écoles enfantines, primaires et ménagères et pour les maîtresses des ouvrages manuels Le XXlèmc COUTS cantonal d e p erfectionnement, dont le programme a été publié sur Je numéro de mai de 1'« Ecole valaisanne », a déjà r ecueilli beaucoup d'in 5Cl'iptions. En raison du nombre et de ]a diversité des cours et du fait que le délai fixé pOUl' s'annoncer au Département d e l'Ins tru ction publique n'échoit qu'a u 30 juin crt., des places sont encore disponibles dans loutes les sections. Nous invitons donc les maîtres qui ne l'ont pas encore fait à s'inscrire dans le temps imparti, en rappelant que si ]a fréquentation des cours d'été n'est pas exigée pour le moment d 'une manière impérative. l'obligation de se perfectionner et de renouveler son enseignement n'en existe pas moins rigoureusement. Que chacun profite donc de l 'occasion , offerte à des conditions avantageuses, pour parfaire sa formation génél'ale et d éco uvrir. dans le trésor inépuisa ble des moyens didactiqu es, des techniques et des procédés d'enseignement nouveaux qui, s'ils n e peuvent pas toujours êu'c adoptés tels quels, n'en demeurent pas moins susceptibles d ' adaptation et propres à rendre l'action du maître toujours plus vivante et toujours plus efficace,
Service de l'enseignement primaire
el
ménager
AU PERSONNEL ENSEIGNANT PRIMAIRE ET MENAGER L 'allocation de renchél'issement a passé de 9 % à 12 %, avec effet au 1er décembre 63, Le l'appel sel'a sel'vi avec le 11'aitement de juillet pour tout le personnel enseignant primaire et ménager,
Comptabilité de l'Elal Service des traitements
PELERINAGE D'ETE DE LA SUISSE ROMANDE A NOTRE-DAME DE LOURDES Ce pèlerinage aura lien du 19 au 2S juillet 1964, Il sera présidé par S, Exc, Mgr Han er , Rme Abbé de St-Maurice, Voyage en train ct en auto cars, Pout' lous renseignements e t inscriptions, s'adresser à JeanOlivier Pralong, rout e du Rawyl 45, ù Sion. Tél. 027 1 2]863, de préférence à partir de ]9 heures,
Le 27 septembre aura li eu dans le cadre r1e l'Expo, un grand ullye ouvert à tous les enfants catholiques ,de Suisse romand e , L'Expo a été conçue selon un Lhèm e bien défini: ~ ~roire et créer », profession de foi qui révèle le secret rIe notre v~lenr helvetl<}ue, Nos enfants rJlli sont ravenü de notre pays, se doivent de lllalllfester la l'l'ale valeur de cette foi qni, plus qu'un secret, est le mys tère de Loute la grandeur d e uotre pays. Le mouvement Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes et la Croisad e Eucharistique ont ,bien voulu prenthe en charge l'orga ni sat ion de celte manifestation,
Elle comprendra: Matin 12 h, 12 h, 30:
Visite libre de l'Expo ; Pique-nique; Rassemblement d es enfants au stade d c Virly; 14 h, Jeux organisés; 16 h, Messe· Il sera possible d'y communier; 17 h, Clôlul'C LIe la jom:néc, A l'occasion de cette fête, un Concours d'insignes est ouvert. Les enfants en seront informés pal' MM, les Curés des paroi s~es ct par les resp~nsables des mouvements Croisade Eucharistique, Cœurs VaJllants et Ames Vaillantes. Afin que cette journée remporte un plein succès, nous demandons d'ores et déjà, à tous les éd ucateurs et enseignants, d'inviter les enfants de 8 à 1 ~1 ans à participer nombreux à ce ra]]ye, Pour tous l'enseignements concernant cette jOlunée, veuillez vous adresser à Journée Catholique Mo~vements " Romande de l'Enfance Cl'Olsade EuchanstIque 49, Rte ,(le Veyrier Cœurs Vaillauts et
CAR 0 U G E
Ames Vaillantes
RETRAITE IGNATIENNE POUR LES INSTITUTRICES du 11 au 16 aoQt 1964 Veine ou déveine! Du 17 au 22 août, «cours de perfectionne?TIent» e~ il faudrait enCOl'e consacrer les jours du Il au 16 pour une retn.llte Cermee! A-t-on une idée! Vons avez parfaitement saisi le problème, Madame O~l M,adelJ~oiselle, ,Et ~e qu'on propose à voll'e attentive l'éfl,exioll, c'est une retr~Jtc 19natlen.ne, c est-adire une retraite de cinq jOlll'S, en sdence, selon celle method~ de sall~t Ignac.c, que les papes n'ont jamais cessé de louer, d'encourager el qUI a sanve des mIllions d ' hommes , Elle sera pl'êchée, cette ann ée, il l'Ecole normale des fillcs, car ~,-.na.I~le du Silence est complètement occupée cn a?üt,. et elle l"e sel'a pal' un speCIalIste de ces retraites , Elle commencera le mardi SOir, Il aout, Faut-il plaider en faveur oe votre participation? C'est parfaitement inutile. 41
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.. On bien vous écoutez la voix de la grâ.ce, ou lJicn vou s n e voulez pas l'écouter el alors vou s trollverez dix.ll11it ruauvaÎ!'i CS rais on s pOlit' ne pas fair e votre retraite. :h1:adamc, Mademoiselle, depui s quand n ' a vez-vous pas fait de retraite, c' es tà-dire n ' avez-vou s plus eu de tête-à-tête ave c vous-même et avec Dieu, sous la direction crun prêtre expérimenté ? ~ Vous devez pOl'lt'...r le Christ à vos enfants ! Le Christ, en votre cœut, est-il toujours bien vivant , conquérant? Après tout, y a-t-il une affaire plus importante que le salut de votre âme? II y va de votl-c éternité et vou s savez qu ' cu sauvant votre âme, VOLtS contribuez à sanve!' celle des autres. D'aillclus, vous verrez que vous ne serez pas seule à suivre ces saints exercices_ Toute un e série (rentre vous ont manifes té le regret que les retraites fermées de femmes aient toujouHi lieu pendant votre année scolait'e, aloni qu'il vous est iIUIJossible d'y prendre part. Car elles conunencenl ù se multiplier f)our les femmes aussi ces retraites fermées, pour lesquelles Mgr nolre Evêque a fait construire toute une maison. Et vou s comprenez sans peine qu'uue retraite d'institutrices peut avoir une influence fé conde, Sainte Thérèse, la Petite, di sait, en parlant des prêtres. « je prie pour des multiplic:alclIl"s » ; cette parole vaut tout aussi bien pour le personnel en seignaJIt. Réfléchissez hien; prenez la résolution de vous inscrire auprès de la Directri ce de l'Ecole normale des fil1cs à Sion et vous venez que ces cinq jours seront pour vou s, lion pas un désagrément, mais un e grâce d e choix.
Abbé Camille Grand Promoteur dioc'ésain des retraites de cinq jours
MARTIGNY:
BIBLIOGRAPHIE
LA GEOMETRIE A L'ECOLE SECONI)AIRE par Michel Rohm et G, M. Tuckuert - Edition s
D~lta , Luusanne, 11 s'agit d'ull manuel d e 160 pages pour la 1ère 1I11uét seeonùaire, l'CVU e l adapté- à notre canton par Miellel Rotcn, prore~sc llr à Sion , EX}lO Sés clairs. Nimplcs et 'lJl'ogress ifs, Le tirage limitft a ll1aJhellrcu st'ment fail montel' le prix de J'ollvl'age , 11 faut espérer qu e Je Dépôt sc:olaire cantonal pr('llue aussi en s tock les marllle'l s du secondaire, ce qui enll'uÎnerait une rp.duclion de 25 %,
DéfinÎtion amusante -
et à l'Hôtel de Ville. Parmi les révélations réscl'vées par cette manifestation, organisée sous la présidence de M, Edouard Morand, l'l'ésident de la Mun.icipalité de Martign y, les tl'ésors du Grand-S t-Bernard et des paroisses du Grancl-St-Bernard seront pour la première fois montrés eu puhlic.
Affection cardiaqu e qui cngelHlre la cécité: l'amour,
COURSES D'ECOLES ET SOCIETES Instituteun, institutrices, , , Voic:i de beaux buts pour vos promenodes de classes el de sociétés 1
2000 ans d'art valaisan
1964 l'estera pour Martigny l ' année de l'ouverture du Tunnel du GrandSt-Bernant Cette l'éalisation capitale dan s l'his toire des voies de comlllunication entre le nord et le sud de l 'eu l'ope, survenant à quelques années près de vingt siècles après la cl'éation de la première l'oute par l'emp ereur Claude (47 ap. J.-e.) revêt une signifi cation particulière, el l' on comprend que Martigny ait, pour en célébrer l'achèvement, choisi d'organi sel' llnc grande exposition d'art valaisan embrassant ces deux mine ans d 'histoire, Plus de 800 pièces, de l'époque romaine à l'époque romantique, ont été réunies, provenant des édifices civil s ou l'eligieux, de maisons privées ou de collections offi cielles, mais essentiellement liées à la Prévôté ·d u St-Bernard, la collection aill1;i rassemhlée, comprenant antiquités romaines, orfè vrerie, mobi· lier, statuaire, peinture e l objets divers, sera exposée du J 3 juin au 4 oclobre dans le vieux hâtiment du Manoir r énové, clans des salles du nouveau co]]ège
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En conclusion de ce pres llglellx en semble une prése ntation d e planches el maquettes (~e la constl'llction au tnlln el appol't era 1(' téll1ùjgna ge des r éali sation!' contempOl'allles, C'est donc par une gl'andiose êvo caLjou ù la foi s arti stique el. his tol'l cp lC CjU C Martigny, cet été, affirmera sa vocation d e carrefour d es grandes voies tran seuropéennes.
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