L'Ecole valaisanne, juin 1970

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Cours de mathématique nouvelle . Le Service social de l'Association en faveur des handicapés. La situation de l'éducateur de la foi dans nos écoles valaisannes. Documents d'histoire valaisanne Table des matières J 969-] 970 Communiqués .

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REN SEIGNEMENTS «L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés. Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365. Impression: Imprimerie Fiorina gener, Sion.

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Abonnement annuel: Fr. 13.- CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Cours de mathématique nouvelle RÉTROSPECTIVE ET PRÉVISIONS La première étape de fOlimation du personnel ensdgnant à fla connais_ Slance de Œa mathématique contamporaine, phase dite d'initiation, a pris fin avec le moi,s de mai 1970, selon le progIlamnl'e prévu. Ceux qui y ont prils part en qualité d'organi,s ateurs, de responslables 3JUX divers titres, de professeurs, d'auditeurs vOll ontaires et de maîtres pl'acés devla nt l'O'bligation de fréquenter les cours ,a uront sans doute intérêt à connaître le:s premières conclusions qu'ill e's t po'Ssibie de dégager actuelle_ ment de oette entrepfÎlse, s'ans toutefois qu'un recu~ suffisant permette encore des considérations définitives en tous points.

ÉLÉMENTS D'APPRÉCIATION Notre appréciation de 1a situation se fonde sur une 'Somme d'informa~ions r'ecueÎlllies directement et obtenues au moyen de flapports quri nous sont parvenus.

1. Visites des cours . Monsieur le Chef du Département de l'Instpuction pub1lique e{ .Je sousSIgné ont rendu vi,site aux COUf,S 'e t ont obt'e nu de ces contact's de véritables motifs d'encouragement. L'esprit positif qui régnait partout apporta la conviotion que 'l 'effort i,mportJant delmandé laJU persunne1 'ens'eÎ'gnant était accepté et accompli avec enthousiasme 'S'Ouvent, sans tr'Op de rétiœnce généralement. N'Otons en pass,a nt que 1a mobill isation des forces s'étendit non seulement à ceux ,qui fréquentaient 'le:s cours, mais à ceux qui 'les donnaient, consentant ainsi à une activité supplémentaire cOlJlsidér'a ble, à ceux qui 61aJbo mien t les programm'eis, à l'équipe de leeture, aux resrpolJls'ables as's urant les liaisons et jusqu'au personnel de notre servi'ce qui bien souvent mit [e:s bouob'ées doubles afin que les envois aient lieu dans 'les déllaÎ's. On eut rimpœs-sion d'un vaste déploiement d'énergi'es, d'une sdHdarité à tous ~'es éohelons, chaque personne engagée ayla nt conscien'c'e qu'un accroc quelque part comp~omettrait le fonotionnement de toute l'organisation. Ce travai,l d'équipe en sim fut un ,suocès dont nous remercions tous ,les 'aT:tÏ'sarrs. Il serait présomptueux certes de croÎTeque l'entholl's'Î'asme fut total et s,ans limite. Dans certains c'as, la participation aux cours fut davantage le fia it d'une obligation à laqueMe on ne voulait pas se soustr'aire que d'un

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intérêt profond et véfi.tabk pour lia mathématique nouveJHe. Cette vue réaJUste des choses ne diminue 'e n rien mais rend 'a u contmire plus évident l'effort des par<ticipants qui se sont efforcés d'as'simiJlm ,a u mi'e ux des notions et des connaiss,ances nouvellile's, parfois albs,t raites et arides. L"absence d'laHusions aux app:l!oations prat,iques et méthodologiques des principes de la m'a thématique nouveilil'e fut pour un certain nombre une cause d'inquiétude, pœsque une 'p ierre d"a!choppement, ainsi qu'en témoignent les questionnaires que nous avons envoyés dans .les groupes et qui nous sont re'venus au 'c omplet, dans de:s délIais très rapides. Ce rilS'que d'une initiation por~ant unùquement sur l'aspelct théorique de la m,a thématique c'Ontempomine fut pris en 'Connaissance de oause. NoUlS ne doutons pas qu'avec les déVeiloppements futuflS déjà annoncés - étude, approfondie des notions qui n'ont été qu'effleurées en une première phase, applications méthodologiques - Î'l ne se révèle en définitive payant.

2. Questionnaire l;es renseignements denmndés par Il'intelimédiaire des responsables des cours ont été étudiés et analysés d'uue m'a nière 'a pprofondie. MM. Brunell[i et Sauthier en font ici la synthèse rets'efforcent de répondre aux quesüons posées. Nous .Jeur laissons le soin de s'exprimer. «On raconte que le roi d'Bgypte Ptorr'é mée ayant demandé à Euclide la manière la plus rapide d"31pprerrdre les mathémaüques, s'entendit répondre qu'il n'existait pas de voie royale en ma1Jhématiques. Cette aneodote montœ bien que Iles mathématiques constituent une discipline très démocmtique: ouverte à tous, el;le ne connaît pas de privilégiés 'qui puissent se d1spenser d'un effort sérieux pour surmonter les difficUlltés. Le personnell enseignant du Valais Tomla nd l'a bien 'c onstaté loriS de'S sept 'c ours d'initiation. Aujoud'hui, au terme de cette première phase, nous essayons, sur la base de,s informations que nous 'Ont fait parvenir <les responsables des groupes, de faire le point. Si le per,s onnel enseignant a comprÎ's qu'en lIa mla tière ill faut s'astreindre à un travail soutenu et régulier, consa:crer aussi une parüe de ses loisirs à frupprofondi!ss'e ment individuel des concepts, hl a d'autre part fiait pr'oove d'une réceptivité réjouissante à la matlhém'atique moderne. lil est réconifortant de 'c onstater que les COUlf,S ont paru accessibles à }ta grande majorité des auditeurs. Nous ne voudrions .pas passer sous sillenoe lia disponib~lité exemp!l aire des plus de cinquante ans qui ont su trouver une seconde jeunesse pour se recyo'ler. Une certaine angoisse qui inhibait quelques-uns devant Ices mla thématiques modernes, semble atténuée: à preuve l'intérêt toujours soutenu, voire parfoi,s passionné. 3


-, -

Une sci'e nce vull garisée à l'excès obs'c urcit ~es idées, plus qu'elil e ne les éclaire: Euolide 'avait mison en nifa nt l"exis,tence d'une voie royale; des difficultés d'acquisition demeurent, palioirs amplifi'ées par l'e manque d'apPli. cations immédiates au niveau de l'enfant. Plus forte sera lia moNVHtio n plus 'e nthousiia:ste et réfléchie serra la découver~e des appHoations à J'école: Les données fournies par ks respons'arbles nous suggèrent ·encore quelques réf.llexioITs. Oertains se sont étonnés de l'absence, durant la Semaine Pédagogique de cours de mathémat1ques destinés à l'ensemble du corps ens'e1gnant: No~re 's ouci de mener à bien la formaDÏon de base nous oblige à modérer cer,t aine impatience. Que les impatients s'e rassurent: le progra.mme du cours 1970/1971 - donné 'SuiViant ~a même ,f ormule - fera 'a ppar'aître de façon tangible des notions Iamilières, telUe que ,l e nombre, la numéraNon, fIes opérations, etc ... ~a:ppeJlons que Il'a mathématique moderne ne vient pas s'ajouter 'aux divers 'chaJpiotres qu'on -avait coutume de séparer: arithmétique, 'algèbre géométrie,... mai!S qu'eJHe regroupe toutes ces discipliners en un faiscea~ cohérent. D~autre part, qu'on soit rassuré sur une préoccupation qui est pour nous fondamentale: L'éco~e prim'aire ne doit pas manquer un de ses objectifs principaux qui 'eM d'apprendre aux écoliers rà compter correctement et à calculer ails ément. Dans cette .optique, ill reste nécessaire de créer chez l"enflant des ·automatismes de üaŒcUll. La ma1Jhématique moderne est Une discipline ut~le aussi bien au futur apprenti ou artisan qu'à 1'étudiant secondaire. Elle n'est pa.s plus une panacée que toute autre discipline, mais chacun y trouverra son compte. Si 'e n plus de ;s on aspect utilitaire, la m,a thématique nous ouvre des horizons de sagesse et de beauté, qui oserait nous Œe reprocher? » F. Bnmelli et R. Sautiller Nous n~mercions MM. Sauthier eot BluneMi de leur rapport, comme aussi de rex'ce]llent travail accompli dU]1ant cette première étaJpe. 3. Rapport des Pl'ofesseurs Tous les professeurs des COUfiS se sont réunis en séance du 22 mai 1970 convoquée par le Déparrtement de l'Instruotion publique pour une rétrospecti'Vie et pour poser ,les jalons de Œ 'a deuxième étape. Dans ['enserrnb'le et tout en soulignant le surcroît de travail qui leur fut demandé, ils se sont dé'01arés satisfaits du déroulement de cette phase initÎréllle. Les 'c ontacts avec le personnel de fenseignement primaire furent bons. MM. les profesis eurs se pŒurent à consuate'f .J'intérêt dont firent preuve les participants 'e t louèrent !l'e ur zè~e. Moyennant certains 'a ménagements d''hof'akes et de conditions de travaill, i,ls acceptèrent pour ilia p[upart de diriger à nouveau Iles cours durant l'année prochaine. 4

5


4. Effectüs

TABLEAU DE FRÉQUENTATION

Nous publions ici, ,sous forme de gr.aphrque, le tableau des effectifs des cours. Chacun d'entre eux 'est représenté par deux ,co1lonnes, l'une blanche Pautre à la base noire ,surmontée d'une partie hachurée. La première 'cor~ respond aux effectifs prévus avant le dédlenchement de la pha'se initiatle, la deuxième indique le nombre réell des rparticiJpants ,astreints (partie noire) et des auditeur,s volontaires (extrémité hachurée). Comme on le constate, une différence sensible en ,certains oas, caractérise les deux 'colonnes d'un même cours. On a la preuve ainsi d'un intérêt évident et réjouis,s ant qu'ont manifesté pour la mathématique nouveHe les m'embres des 'Commissions scol,aires, ·des maîtres et des maîtresses provisoi'r ement éloignés de l'enseignement, des maîtres appartenant à d'autres ordres d'enseigne.m'e nt 'e t parfois 'même des parents, tel ce député au Grand Consei~l, ingénieur de son état et père de fami'lle, qui suivit avec 'fégul'arité les différentes séances du progr,amme. Les écarts ,q ui exi'stent parfoilS entre ,l'effectif prévu avant [e. début des cours et le nombre ré'el des parti'cipants astreints (colonne blanche _ colonne' noire) 's'explique par des permutations alUtorisées que des raisons d'ordre géogratphique ont justifiées. Selon le même graphique, .Ja participation totale s'élève à 1 155 personnes dont 975 soumises à une obligation et 180 veYlontaires.

-

Nos

-

(i

1

Absences

1

1 .!

8 9 10

250 238 250 81 163 171 203 211 ,192 204 169 209 185 222 160 208 160 201 194 169 189 164 150 211 249 213 217 200 162 261 210 261'

"

Il

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Présenoes

Absences

Présences J, "

6 7

En abordant ce chapitre, nous tenons à remerCÏ'er et à féliciter les responSiables des cours pour l'exc~Hente tenue du contrôle des présences, pour leur diligence dans l'envoi des mpports et pour ~a pré'cision avec laquelle ceux-ci furent ét'ablis. Le tableau suivant est une récapitu1lation des indications communiquée's. Nous en dégageons quelques données globales:

Les absences relativem'e nt peu élevées enregistrées dans le groupe A sont dues pour la pluparrt au service militaire (de CR du rgt inf. mont. 6 s'est déroulé pendant 1a période des cours de ma th.) et à [a maJladie. Quelques

,

1 2 3 4 5

5. Fréquentation

Catégorie A (participants astreints) Nombr'e de participants 975 Nombre de coursfparücipants: 7X 975 6825 Nombre total d'absences 498 % d'absences par rapport 'a u totail 7,29 % Catégorie B (auditeurs bénévoles) Nombr'e de partioipants 180 Nombre de coursjparrticipants: 7 X 180 1260 Nombre d'absences 271 % d'absences 21,50 %

.

CATEGORIE B

CATEGORIE A

1

COU~S

12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

28 29 30 31 32

9 35 16 10 19

40 36 18 25 21

Il

31

14 13

13 51 28 45 79 25 21 7 19 53 27 29 51 18 15 45 36 22 35 39

Il 6

20 15 39 9 15 16 15 30 30 6 7 18 ,11 13 17 Il

9 20 3 10

-25

1 5 7 ,4 :19 10

-

-

16 3 15 6

5 3 6 Il 6

13 14 10

-

-

21 10 6 12 7 26

8 ,23 2 16

76 33 12 26 13

1

!

498

6327 TOTAUX ,

1

6 825 : 7 = 975 participants

271

989

Il

1

1

260 : 7 =

180 participants 7


cas 'assez rares de pe:f'Sonnes ne ,s'é~ant pas présentées sans rai'son .majeures ou ~ans s'être annoncées sont signalés et corrs'ü tuent une infi'lne minorité. P,lus éJlevé dans le groupe B, le ·~aux d'absenoos s'explique par la nature même de oe gr'Üupe composé de partidpanûs volonûaires souv'e nt empêchés par leurs 'Obligations professionneliles. 6. Conclusions Il est permis de penser, à l'examen des différents éléments résumés ci-dessus, que les objectifs fixés dans aa première phase ont éfé atteints. En 'effet, l'ensemble du personnel ensei'g nant a 'suivi les cours et de nombreux membres des 'CommiJs'sions s'calaires y ont participé. Le Idegré de compré. hension 'et d'assimii~ation correspondant à 'ce qui la été appelé dès le début une initiation peut être considéré, 'e n règjle génél'a1e, comme satisfais'ant.

3. Ecoles normales L'enseignement de la mathématique nouveUe est également introduit dans les écoles normale·s. Une étroite IcdVlrabora:tion eûsûe à oe suJet entre leS direotions intéress'ées et les resrpons'aibles désignés par le Département. 4. Bibliographie A la demande des professeurs et des partrCÎpants, MM. Bruneilli et Sauthi'er ont établi une petite bibliographie mathéma:tüque. Nous !l a pub:lions ci-dessous en form'ant le vœu qU"e!He vous permette d'occuper vos loisirs de vacanoes que nous vous souhaitons belrles, bonnes, joyeuses et sans cauchemars ... mathématiques. Servi'ce de l'enseignement primaire et ménager Anselme Pannatier

PERSPECTIVES Au cours de J'a prochaine Jannée lsco'laire, se déroulem la deuxième étape de forrm ation que l'on peut appeJler «Connaissance approfondie de la mathématique nouvelle». Nous n'entrerons pas ici dans les détails de ce-Ure phase pour la simple raison qru'~ls ne sont pas 'e ncore mis au point. Signalons :c ependant que les gmndes 'lignes sont déjà tr.acées. En commençant plus tôt, c"est-à-drre vers :le mois d'octobre, il sera possible de doubler le n'Ombre totaa des cours san'S en augmenter la fréquence. 1. Désignation des animateurs et des animatrices Répondant à nos désirrs, ,le,s groupes ont désigné des ranimateurs et des animatrices lappelés à prêter main forte Il'année prochaine aux professeurs des cours. Ces collaborateurs et ces co}llwboratrice'S ont été recrutés, comme nous le souhaitions, ,aussi bien parmi aes instituteurs que chez les institutrices. Hs représentent ·e n out.re les diverses catégorÎ'es de ·c e que ron I3Jppe'llle glorb alement l'enseignement primairre. Voici le tableau de répaTtition: degré inférieur 27 d'asses enfl3ntines 12 olaJsses à rous degrés 3 degTé moyen 20 CJIrasses spéciales 3 écoles de promotion 2 degré sUipé.fÏreur 19 olaslSes ménagères 3 divers 4 Nonante..,trois personnes donc, au toral, dont quamnte-neuf institutrices et quarante-quatre instituteurs. 2. Responsables des groupes Nous avons dem'andé aux resJpoITs'ables des cours et à rIeurs re·mplaçants s'ils acceptaient de remplir à nouve'a u .JeufiS fonctions durant 1'année prochaine. Dans vingt-huit gr'Üulpe,s , les réponses furent i31ffiTm'atives. On nous a dit non drans quatre oas, mais en nous prdposant quelqu'un d'autre, à l'exception d'un groupe où personne ne s'est annoncé. C~tte acceptation presque unanime, donnée parlois avec cha·leur et enthomnasme, nous a grandemen l, réjoui. Nous en remercions ceux et ceRes qui font ainsi preuve d'·arltrui'Sme et de di&ponibiŒité. 8

PETITE BIBLIOGRA,P HIE MATHÉMATIQUE La liste présentée ci-après contribuera fortement au nécessaire recyclage du COI1pS renseignant. Les ouvrages cités sont classés suivant une certaine progression: :1: 'Pour tous lecteurs :1: >1< pour lecteu-rs initiés *** pour lecteurs déjà formés

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A. REVUZ

Mathématique moderne, mathématique vivante, OCDL (6.65) «y a-t-il eu mutation brusque des mathématiques? Rien ne serait plus erroné de le croire. La discontinuité ne s'est pas produite dans l'évolution des mathématiques, mais dans la diffusion de leurs progrès",»

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I . ADLER Initiation à la mathématique d'aujourd'hui, OCDL (15.85) Excellente élaboration des divers ensembles numériques dans une optique moderne, De nombreux exercices (60 pages de corrigé) permettent de tester la compréhension de la matière.

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A. W ARUSFEL Les nombres et leurs mystères, SEUIL (8.80) Ce petit ouvrage remet en mémoire les notions indispensables sur la numération et les divers ensembles numériques.

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A. WARUSFEL

Ce livre donne une ouverture .sur l'enseignement secondaire: algèbre, géométries, géométrie analytique, logique. Lecture agréable. Problèmes avec réponses et explications tout au long des chapitres.

Les mathématiques modernes, SEUIL (8.80) Présentation originale des mathématiques modernes.

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G. VAN HOUT Mathématique moderne langage du futur, GAMMA (24.-)

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Cet ouvrage essaie de déblayer la plupart des malentendus des jugements erronés, des interprétations défectueuses qU~ rencontrent naturellement les débutants... On y . trouvera quantité de réflexions, remarques, digressions.

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BERMANj

Expose les méthodes de la mathématique moderne et ses relations avec les mathématiques élémentaires traditionnelles. «Il n'y a pas deux sortes de mathématiques, l'une réservée aux théoriciens, l'autre destinée aux praticiens ... »

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BEZARD a) Mathématiques pOUl' maman, CHIRON (25.60) b) Mathématiques pour papa, CHIRON (26.50)

E. FIORINA Math moderne et signaux routiers, G. GALLA Y, Vernier GE «La richesse des attributs communs et des différences propres aux signaux routiers en font un matériel structuré non pas dans l'abstrait mais dans la réalité la plus proche de chacun de nous .. »

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A. KAUFMANNj G. CULLMANN Mathématiques nouvelles pOUl' le recyclage des parents, DUNOD (9.-) Cet ouvrage a un but strictement utilitaire. Il démontre que le langage mathématique «ésotérique» n'implique aucune perte de temps quant aux connaissances pratiques de nos enfants.

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E.B. ROSENTHAL Parents et enfants comprenez les mathématiques modernes, DUNOD (18.40)

D. BERGAMINI · Les mathématiques, LAFFONT (9.-) «L'auteur a réussi à rappeler, dans leurs grandes lignes, quelques-unes des voies royales du passé, des Egyptiens à nos jours, puis à faire comprendre le principe d~s conquêtes les plus modernes dans le domaine des mathematiques pures en même temps qu'à évoquer l'extraordinaire variété de leurs applications pratiques.» Il convient de commencer l'apprentissage des mathématiques dès l'école maternelle, en même temps que celui de la lecture et de l'écriture. CF. LE LlONNAIS, in Préface).

Le but de ces deux ouvrages est très clairement présenté dans la préface: il s'agit, avec humour, d'aider les papas, respectivement les mamans, à comprendre les mathématiques modernes. Il est .toutefois conseillé de lire d'abord l'ouvrage a).

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P.E. GENNART Comprendre la mathématique mOde111e, MARABOUT (6.90)

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L. CHAMBADAL Dictionnaire des mathématiques model11es, (LAROUSSE (9.90) L'auteur s'est surtout attaché à définir les termes ne figurant pas encore dans les dictionnaires courants de langue française.

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Z.P. DIENESj E.W. GOLDING La mathématique moderne dans l'enseignement primaire, OCDL (6.30) Ce livre se propose de montrer comment on peut guider les jeunes enfants dans l'apprentissage de la mathématique moderne.

La bibliographie ci-dessus a été en partie établie grâce à ramahi'lité de la librairie Garllard, à Martigny. Il


Attitude face à l'enfant handicapé

Le

Service social de l'Association en faveur des handicapés physiques et mentaux Naissance et but Il a été créé, il y a 32 ans, par le Dr A. Repand, alars directeur de l'hôpital psychiatrique de Malévaz et vice-prés1dent de Pl'a Infimüs. Dans .san histaire ,s'inscrit d'abard un trav-a d labarieux de dépistage et de piannier sauvent, puis une aotivité des plus diverses, vis-a nt dès ile début à «améliorer, en Valais, le sort des personnes atteintes d'infirmités physiques ou mentales de tout âge, et de leur venir en aide de manière effective.» L'année 1960 -est marquée par l'entrée en vigueur de l'as-sumnce-invalidité. Cantrai'fement à ce que Il'an aurai,t pu crake, le champ de natre actian s'est encare étendu depuis laIs. En effet, rAI recaur{ actueHement aux institutians saciales privées, en mettant à leur di'spO'sitian des fands destinés à améliarer plus effioacem-ent le sar,t des handicapés. Aujaurd'hui, natre Assaciatian a des bureaux de cansultatian à Monthey, Sian, Brig, et des jour,s de réceptian s'Ont arganisés à Martigny, Saxon et récemment à Sierre. Au service de l'enfant handicapé L'effart fait en faveur de l'enfanoe est basée sur les dannées des 's'ciences médicale, psychalagique, pédagagique et saciale. H est heuTeux qu'aujourd'hui, nambre de hanJdi-caps plüssent être dépistés dès lia naissance. Ceci peJ'lmet sait d'y remédier immédiatement, sait de prévair les carrectians succes-sives indiquées, au encare d'aménager une farme d'éducation spédalisée qui aS'sureJ'la les meiMeureis passibillité'S d'aveniif aux enfants présentant une déficienoe physique au menta1le dant ill faudra venir campte. InfOl'mation La tâche du Service sacial cansiste danc, en premier Heu, à infarmer. L'exposition «l'enfant handicapé et son entourage» qui acoampagnem, cet été, la Sessian pédagagique du persannel ense'ignant, a paur bUit de faire mieux camprendre les prablèmes que pose un handioapé dans sa famille, à l'écale, dans la lSaciété, et aux médecins. M·a1s eUe mantrefla aussi les solutians que la science et la technique nous praposent, celles que la pédagagie maderne décauvre et 'Celles qu'un mi'lieu ramil1al bien informé peut appliquer. 12

Il s'agit, en secand lieu, d'aider l'enfant haîidkapé et son entourage à regarder en face l'infu'mité qui les tauche. de près et à accepter l'effort que 'cela leur demandera. C"est dan~ la mesure ?ù l'enfan~ aura :aîppris à lutter pour faire san chemin que s'aUVrIra paur lm un avemr heureux au ma~heureux. . L es réactians aUectives d'un être atteint dépendent be,aucaup de l'attitude de san entaurage. Si naus ' vaulans vraiment camprendre un enfant au un adulte handicapé, cantribuer à san intégration dans la saciété, noUS devons cammencer par scruter nas propres sentiments et surtaut les réaotians que -l'a présence de -s an infirmité pravaque en naus. L'hamme change dès l'instant aù il vait plus clair en lui-même et aù il comprend mieux les autres. Une de nas ' tâches, à naus, u<ssi'stantes 'Spéciali'sées, est d'accampagner le handicapé, et en par,ticulier les parents d'enfants déficients dans cette recherche et cette campréhension. Aider le handicapé à s'e réaliser luimême, c'est le rendre capable d'accéder à 'l a maturité d'hamme. Au service de l'Ecole valaisanne L'enfant gravement atteint néoes,site souvent un placement en institutian spécialisée ce qui ne favarise pas taujours <son dévelappement affectif,surtarut lorsque -ses cantacts avec les siens ne sant pas suffisamment fréquents. Nombreux Is ant cependant les -enfants atteints d'infirmités divelises qui fréquentent l'école cammunale. Sauvent l'instituteur se trouve alars mis devant des problèmes très diffidles au des situations pesantes: Vaici l'enf.ant qui pertrurbe ·l a das'se par san oampartement caraotériel, vailà l'enfant blaqué, replié sur lui-même et qui ,s'isale; l'enfant qui n'arrive pas à suivœ le programme scoltaire au celui qui est irrégulier dans san rendement, au encare - et il y en a tant actuellement - les défidents du tangage. Et l'on pourrait énlUffiérer taus les problème's que posent les durs d'auïe, les faibles de vue, les épileptiques, les -asthmatiques, les enfants handicapés moteur. .. C'est à ces catégories d'enflants que s"adrelss-e natre Service. H s-uffit que l'instHuteur au la Cammi'ssian -s calaiœ naus le:s signraile. Une interventian médicale, médica-pédagagique, psychathérapeutique, au une éduoatian du langage au de la psychamatricÜé précace peut sauvent éviter des dégâts plus graves. Notre tâche est d'arganiser les cansultatians spécialisées et appropriées, de caardanner les divef>S traitements et mesures à pr-oodre et éventue:lJement de trauver les fands nécessaires, ceci taujaurs en caUabaration -avec les parents et persannes chargées du développement de Il'enfant. L'intérêt du persannel enseignant paur le.s problèmes de l'enfant handicapé est danc de première impartance, et sa caHabaflatian na us est indi'spensabl'e et cambien précieuse!

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Besoins

Il est vrai que sou.vent nous ,sommes limitées dans notre tf.aV'ai~ par 1

L a situat~ on de l'éducateur de la foi .dans nos écoles valaisannes

~anque de p~rsonnel. au 'sein ~u Service, ·et qu~ .de fois nous no:us heurton~

a des ,CO?tvalnte:s qUI no~s. .y1enn~nt de l'extene;t~. , ![ / est VY;~I / aUSsi que grace., a 1Assurance-Invahdlte , mamts centres specIah'ses ont ete créés ces d ermeres années. M'al1heureusement, leur nombre est déjà insuffisant. . I?'autre part, 's ur le pl.an s'coalaire du oanton, il :raudrait mU/ltiplier, dans les dLstrlcts, les class'es spemales, de rattrapage, de déveàoppement. Un autre souci encore nous tient très à cœur: A

-

Que faire: des garçons débiles (QI 60 à 75) de 12 à 16 ans, pour lesqueLs le place~e~t est indiqué pour une PMson ou une autre? (Tardivement an~ nonces, Ils ne trouvent plus leur pliace dans les éüablis'sements.) des garço~s caractérie'ls de 12 à 16 ,ans dont ·le niveau intellectuell pennet une scolanté plUls pous1sée, belJ'le que l'écale secondai:œ dont Ile progm'1l1111'e les préparerait à l'entrée dans une école profes:sionnellile? des jeunes handioapés mentaux graves qui ont droit comme les autres à l'~nstruction et à leur intégr'a tion 'Socilale? Il manque delS olas'8'es, d~ at~h~~s, / des foy~rs, et il manque des maîtres et éducateurs spécialisés qUI s mteres'sent a eux.

A l'issue des deux seJs'sions catéchétiques pour le clergé du Valais romand animées par M. l'abbé Roger M'acé de Pari's, les nOTInaJiens et ~es nonmatiennes de 4e et Se 'années eurent lia chance de participer, eux 'aussi, à deux journées sur 'l 'enseignement catéchétique ml cours moyen, sous ~'a dirrection du même animateur. M. l'abbé Macé, en eff'et, qui a!S'sumerH durant la prochaine semaine de perfectionnement le OOUDS d"enseignement l"eIligieux aU degré moyen et qui est l'un des pr·i ncipaux arÜsans du nouveau oatéchisme adopté par les évêques de l,a Suis'se romande Je 6 rn1ars 1969, a 'Su non seulement montrer les grandels orienùations d'un catéchi1sme pour les enfants d'aujourd'hui, mais répondre mIls's'i à bien des questions que se posent de futurs enseignants 's ur le catéchilsme qu'ils la uront à faire dem'ain. L'une de leurs questions concernait précisément l'arüCile 28 de notre Loi Is ur l'instruction publique sûipuŒant que «l'enseignement de la religion constitue une pal1ie du programme des écoles publiques», ce qui vie nt dire pratiquement que les maîtres de nos écale,s wu1<ai sannes sont tenus à aSS'Ll'll1'e r une parüe de 'l'enseÏignement religileux. La question étai,t de savoir comm'e nt et dans quelle mesure une teUe obligation peut ê-tre imposée aujoord'hui à l'ensemble du corps enseignant du Valais. AV'ant de répondre direotement à cette question, M. l'abbé Macé nous propose de réfJé'c hir à troils attitudes pos'sibh~iS d'un éducateur de la foi dans le monde 'actuel où tout est en mouvement, où les situations changent très vite, où les enfants ne sont plus ce qu'i~·s étai'e nt encore hier. t

L~ Service !Social va~ai:slan invite tout le corps enseignant à prendre conS'Clence de ces problèmes, à 'c hercher avec Ilui des solutions afin d'assurer à l'enfant handicapé le plein épanouissement auquel il a droit.

RECEPTIONS Monthey

Martigny

Saxon Sion

Sierre Brigne 14

av. de France 37 Tél. (025) 4 13 36

Lundi

rue du Bourg anc. maison comm. 2e étJage Tél. (026) 2 18 36 Eco1le mén3Jgère Tél. (026) 6 25 08 av. du Midi 10 TéL (027) 2 95 41

Mavdi

Hôtel de VHle Tél. (027) 5 14 84 Simplonstrasse 37 Tél. (28) 3 35 26

8 h. à 12 h. 14 h. à 18 h. et slUr rendez-vous 8 h. 30 à Il h.

Trois types d'éducateur de la foi Le but premiôr du oatécms'm e c'est l'éduoation de la foi de l'enfant et con~équent tout maîtœ appelé à fair'e une leçon de œlligion est appeJlé a devemr à sa façon un éducateur de la foi. Mais ill y a 'P]us~eur's rn'anièrres d'être un éduoaùeur de la foi.

par

Mercredi

14 h. 30 à 17 h.

Mardi Vendredi

14 h. à 18 h. 14 h. à 18 h. et sur rendez-vous 14h.à18h.

Mercredi

sur rendez-vous

1. Premièe attitude de l'éducateur de la foi: le verticalisme Cette attitude, assez habitueUe chez les 'enseignants d',a:utmfois, :se d6f1nit par les trois mots qui revenaient s'ans ce,s'S'e slUr ,] ,a bouohe de ['éducateur: JE SAIS ... JE TE DIS ... RETIENS ... Au catéohisme ces Itroi's mots se traduisent ainsi: JE SUIS CONVAINCU... JE TE 'CONVAINCRAI. .. TU SERAS CONY AINCU ... Une telle pédagogie qui privi'légile le dis'Cours du maître et la mé1noke ser~iJ~ de l'enfan.t ~e, perme~ guère 'le d~3Jl?gtle et l'échange entre maîtres et eleves. La pnonte donnee aux conVl'ctlOns de l'éducateur risque fort 15


de laisser dans l'ombre les activités propres à l'enfant, celles qui au caté. chisme en particulier doivent lui permettre de grandir dans la foi en l'ex. primant à sa façon et en la vivant à son niveau. Aujourd'hui, il ne s'emble pas que le verticalisme soit encore une attitude valable pour un éduoateur de 113 foi, pas même pour un éduoateur toUt court. 2. Deuxième attitude de l'éducateur de la foi: l'attitude fraternelle L'attitude fraterneJ'le, mieux en harmonie -avec le style d'éducation préconisé par la pédagogie actu(jUe, peut se définÎ1r par ~'eIS trois verbes suivants: OBSERVONS... CHERCHONS... COMPRENONS ... L'éduoateur et l'enfant ensemble se mettent à regarder le monde créé leur vie et ceNe des autres , à écoute'r ,113 voix des oréatures ,et ~a Parol'e d~ Dieu. Ensemble ils cherchent à mieux connaître les réalités humainels et ies vérités de Dieu. Cette recherche commune ne dirnünue pas le !fô[e de ~'édu. cateur, car renfant aUDa toujours besoin de :son aide pour ail~er de l"avant, pour progress'er clans ses recherches . Ens'emble enfin, ÎJls apprennent à mieiUx comprendre ce qu'i,ls ont dé· couvert. Dans les TIlystères de la foi surtout, le maître et l"enflant auront tau· jours à mieux comprendre oe que l'Esprit-Saint veut bien Qeur dire. Cette attitude fmterneUe, au oatéchisme, conduira féduoateur à accepter une diversité d'expressions chez le:s en:5ants. Ceux-ci n'ont-i1s pas chacun leur 'mentalité, leur manière privi1égiée de déoouvri!f ou d'exprimer leur foi? Leur imposer un seul et même mode d'expression - ceNe des questions et réponses toutes faites - ne répond pas aux exigences de l'atütude fraterneMe, ni à celles d'une authentique éducation de lia foi des enfants d'aujourd'hui. Les nouveaux manuel,s de oatéchisme du cours moyen, «Marche en ma présence» et «Vous serez mon peuple», comme ceux d'ailleurs employés depuis quelques années au COUliS inféüeur, «Conduis-moi sur le chemin de ta maison» et «Dans ta maison, fais-moi grandir», veulent favoriser la diversité defs expressions de renf'ant. Ces livres pourtant ne sont pas normatifs cent pour oent. Avec l'expérience, les éduoateurs trouveront à l'avenir d'autres moyens d'expression de ia foi acoessibles aux enfants de demain. Cette attiotude fr,aternelle demande à l'éducateur et aux enfants de s'engager au catéchisme tell,s qu'ils sont avec leu'ftS réussites et leuf'S limites et elle -exige qu'ils soient toujour's mieux consoients d'être J'es discipiles d'un seul et même MaHre, l'Esprit-Saint. 3. Tl'oisième attitude de l'éducateur de la foi: l'attitude de celui qui éprouve des dififcultés, voire du dégoût vis-à-vis de la foi D'aucuns penseront Isans doute qu'une t(jlle ,a tütude compromet iTrémédiablement l'éducation de 113 foi chez l'enf'ant. M. l'abbé Macé ne partage pas leur avis: sa longue expérience de l'enseignement catéchétique et ses nombreux contacts avec des enseignants se trouViant parfoi,s dans cette

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situation lui permettent d 'affirmer qu'une attitud~ éducatri~ed a."-thel1tique est certes nécessaire mais suffisante pOUl' un enseIgnant qUl Olt assumer des leçons de oatéchisme. On comprend que ceTtains éducateurs puissent éprouver des difficultés ersonnelles vis-à-vis de 1a foi chrétienne et soient quelque peu agacés par f,errseignement rdigieux qu'il1s doivent assurer dans leur olasse. Pourtant ·Is ne seraient pas de vrais éducateur's s'Ii[s n'étai'e nt pas en mesure de ~épasser cet agacement. Un éducateur p'ens'eigne. P'~~ que les br~nches pour lesquelles il la personnel'lement du gout. Il ls'e dOlt d evelUer chez 1 ewant toutes les richesses disponibles, favoriser l'épanouissement de toutes les valleurs humaines, intellectueHe, mOflale:s et religiem;es. L'éducateur accepte d'être au service des enfants et de leur,s parents et cel1a queUes que soient ses 'convictions personnelles. Cel'a e'st exigeant oertes, mais c'est aussi là Il a grandeur du rôle d'un éduoateur. Foi personnelle et foi de l'Eglise Mais on objectera sans doute, comment donner aux enfants un enseignement religi.eux valable si l:on n'en e-st pa,s ~soi~.même Ipleinen;-ent c.onvaincu? Cette expresslOn nous pariaIt un peu 'amblgue; essayons d y VOlr un peu plus clair. Que veut-on entendre par ces mots: être pleinement convaincu?» Veut-on dire qu'un Clatéchi~te ne ,doit pas avoir de doutes, ni de difficultés sur lia foi? qu'ËI doit lui-même vivre pleinement ce qu'il propose 'aux enfants? Si vraiment Cella était 'exigé de tout catéchiste d'aujourd'hui, i,l est fort à cmindre que }oeur nombre devienne très limité. Il est pO'ssible qu'autrefois on 'ait rencontré des éduoateu~s, des chrétiens pour qui lia foi éta'i-t acquise une foils pour toutes. Il est bien à craindre que l'Eglise d'aujourd'hui ne puisse plus compter sur des fidèles aus'si s'tables et aussi en!1acinés dans la tJ1adition. De plus en plus, nous ,aillons veTIS une Eglise composée d'êtres qui évolueront dans leur foi, de chrétiens et de catéchistes dont la foi est en perpétuel mouvement. Ce qui i,m porte pour qu'un éducateur pui's'se donner un enseignement mligieux V'a:lable, c'est qu'Ï!l aocepte d'être en évo'lution, en quête permanente de vérité. Le premier témoignage qu'on puisse attendr'e de lui c'est qu'il :Soit un homme COfoIiect - non pas impeccable - un homme voull ant honnêtement aider .le:s enfants à s'épanouir dans toutes les dimensions possibles de leur vie humaine. Il y a même une grave erreur d'affirmer qu'un éducateur de Œa foi ne puisse communiquer à ses élèves que ~es conviotions qui sont les siennes aujourd'hui. Ce que l'Eglise attend de Jui, ce n'elst pas qu'hl communique sa foi personnelle aux autres, maÎ's bi'en la foi de lia communauté ecclésiiale toute entière. C'est la foi de 'l'Eglis'e en Jésus-Christ que nous devons annoncer ,a vant tout et non pas nos convictions à nous. Certes, si nous-même:s vivons de cette foi ecclésiale, ill nous sera pius aisé de ~a communiquer à d'Iautres. Mais hl 'est possible à un homme correct, même incroyant, d'an17


noncer l'Evangile de Jésus-Chri1st à ses é'lèves, de leur di1-e s'ans jouer la comédie: «Voilà ce que croient tes parents, voilà ce qu'enseigne l'Eglise vo1là ce que vous et moi son'1mes invités à croire.» Hst-it un éducateu; qui ne pui,s'se pas dire c~la d'une manière authentique? Cela est déjà Une manière valable. d'éduquer la foi de l'enfant. Obligation d'enseigner le catéchisme Le deuxième aspect de l'objection concerne l'obligation faite aux ensei_ gnants valaisans de partidpel' à l'enseignement du catéchisme. Ce tffiot d'obligation est également ,ambigu. On poot le pr'e ndre dans un seJlts purement matéf'Ï!~l, oelui d'un sens obligatoire par opposition au s'ens interdit. Mai's on peut aussi l'entreprenJdre dans un autre sens plus souple, celui que <l'on peut dire des parents obligés de nourrir leurs enfants. Il lS'agit là d'une responsabillité, d'une e:xigence de leur quaiji-té de parents. Pour l'éducateur valaiSlan, l'obligation d'enseigner le oatéchisme est à prendre dans ce deuxième s'ens. Elle 'e'st une exigence 'sociale de ISla qualité d'éducaûeur dans une société donnée. Celui qui assume une telle responsabi'lité ne peut pas régler sa vie, son action, sur de simples vues ou convrotions personneJI1e's. Choisir une profeslsion à oal1actère socia~, ce n'est pas simplement 'choi'sir de suivre ses goùts pefiSonn~ls. Il y a des nécessités dans l'existence. Si l'on ne cherche dans la vie que ce qui nous plaît maintenant, il nous la rrivera comme à certains étudiants de n'avoir finalement du plaisir pour rien, d'être dégoûtés de tout, au point que ~:a seule issue possible soit de disparaître. Un éducateur avi'sé s'aur.a donc 'e ntrer dans une situati'On donnée, historiquement déterminée et respecter les points de vues qui ont amené cette situation, car elle représente un équiijibrre entre ,des forces très diverses et des valeurs réelles reconm..1eIs par J'es générations qui nous ont précédé,s. Qui oseI1ait prétendre que nos ancêtres, nos pères ont m'anqué tota1ement d'intel'ligence en créant une telle situation? 1'1 res,te pourtant vrai que les 'si,tuatioll's Is ont appelées à changer et que chaque enselgnant 'comme chaque citoyen peut .eXiprimetf son opinion ISur le sens de cette évolution. En définitive, cette .question de 'l"enseignant appeUé à faiœ le catéchisme dans sa o~a'8'S'e n'est pas du ressort d'un individu ni ·de l'Eglise, mai's de '1a consCÏ'ence colleotive des citoyen'S d'un pays'. Ce n'est pas à chaque citoyen de réorganiser le monde de demai~, mais à la communauté dont il fait partie et dont :ûl est lsolidaire. Voill à en quels termes, M. l'rabbé Macé a su répondre à oette question importante de l'enrsei.gnem·e nt du catéchisme dans nos écol'els. Bien d"autres réflexions m'éritepaient ,d'êtœ I1apportées ici, vu la vaJleur exceiptÏ'onne:He de l'animateur de ces journées. Nous nous peI1ffiettons d'inviter chaleureusement les maîtres et maîtres s'es du cours moyen de s'inscrire nombreux au CoUliS que M. t]'abbé M,acé dirigera cet été, du 17 lau 22 août. Nous pouvons les aSlsurer qu'j;ls reÜreront de ce cours un enrichissement pédagogique de toute première valeur. F . P r along 18

Documents d'histoire valaisanne En complément à nos Documents d'Histoire Suisse, 1649-1797, Sierre, 1970, 135 pages, au «Dépôt scolaire», au prix de Fr. 5.80 l'exemplaire, L'Ecole valaisanne veut bien publier mensuellement des documents d'histoire valaisanne. Nous pensons que cette publication rendra service au personnel enseignant. C'est donc avec plaisir que nous apportons, en un domaine précis, notre collaboration au rédacteur responsable de L'Ecole valaisanne.

Michel Salamin

Le

renouvellement de l'alliance avec les cantons catholiques en 1681 L'alliance du Valais avec les cantons catholiques avait commencé en 1533. Elle avait en vue la conservation de la religion catholique et le maintien du régime politique des cantons contractants.

A. La cérémonie du renouvellement, le 10 novembre 1681 Les extraits suivants sont tirés des pp. 3ï7-379 de la Relation de François-Augustin de Diesbach, Seigneur de Torny, sur le renouvellement de l'alliance entre les Sept Cantons Catholiques et les Dizains du Valais, le 10 novembre 1681, à Sion, publiée dans les Annales valaisannes, 2e série, t. VI (1946-1948), pp. 365-383.

Ce fut 'le lendem·ain, au dixième jour, que tout s'apprêtait 'au renouveillement d'une sli haute 'e t prédeuse 'alliance, qui n'a point d'intérêt particulier pour visée, mais l'honrrrur et lIa gloilre de Dieu. Les tambours et fif.lres qui appelaient chaque soldat à Ison devoir, nous ayant éveillés, chacun songeait à se mettre sur 'ses belles plwnes ct à se rendre près de ses chefs, pour avoir l'honneur de suivre jrusqu'l(l!u Heu où s·e devait tenir }a ses'sion, et ensuite jusqu'à l'égHse de St-Théodule, lieu de la cérémonie. Deux Seigneurs députés de chaque diZlain du Vtalla~s 'se trouvèrent à ladite session, où les points à décider furent conclus.

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• Monsieur [Jost] Pfyffer, le secrétaire de WiUisau, et Monsieur [Tobie_ Simon] Gottrau de Pensier furent envoyés au nom des ambassadeurs des Oantons auprès de Monsieur l'Evêque [Adrien V de Riedmatten], le complimenter de leur part et l'avertir de leur arrivée. J'avais oublié de dire que le jour précédent, le même M. Pfyffer et MonS!Ïeur [J oseph-J ost] Mohr le fiils, furent aussi chez M'Ons-ieur [Jean] de Montheys, gfland bailli d~ Valais. Monseigneur l'Evêque ayant été reçu au pas de la porte où Se trouvait la session par deux Seigneurs députés, on va dans la salle, où il reçut les saluts de part et d'autre, qu'il rendit fort civilement: il -sortit le premier pour se rendre à l'égli-se, s'uivi de nos SeigneuTs et de ceux des Dizains, qui marchaient suivant le rang des DiZJains joints au r'ang des Cantons. Toute la s.uite était réglée de même: l'infanterie fut restée comme à notre arrivée en deux mngs, partout où nous passâmes jusqu'à l'église Oahédrale. Sur le cÏ!ll1etièœ était un bataill:lon en très bon ordre, qui s'alua avant et après que l'on fut entré en l'église; quatorze petits écO'lieTS habFNés proprement, portant les bannières ou bllasons de chaque Oanton ou Diz;ain, faisaient jolie figure; les trompettes sonnant l'eur arrivée et les violons ensuite avec des chiants mélodieux, représent'aient une gmnde fêùe. Monseignerur l'Evêque officia pontificalement, ayant outre les chanoines qui servaient, son sénéchal qui pOf<te l'épée haute en marque de préfecture, et quatre fami.liers, comme ilIs appeHent son v'alet de chambre et trois laquaiis. L'office étant fini, Monseigneur prÏ't sa pl/ace près de l',a ute!. Lors M. Mohr, comme chef de l'amba:ss'ade, au nom de Luoerne et dels autres six cantons catholiques, se fit entenme, déduisant 'le sujet de ce voyage d'une manière habile" faisant connaître l'imporbance d'une si auguste 3!mance et alléguant les moyens de nous maintenir toujOUf<S en icel1e. Le di,scoUTs fut beau et de peu de durée, ayant fait un extrait des railsons plus plaignantes [= pertinentes] en pareiHes rencontres. Monsieur [Antoine] Lambien, moderne vice-bail1i, répondit et pada au nom ,de la République du V'alais, témoignant la s'aüsfaotion, 1a joie et le plai'sir que lad~' ne République ressentait par cette jonction d'un état ,e t par ce nœud oathoEque. Ceux qui étai,ent plus avancés que moi dans 1'églis'e et qui plus ai's ément ont entendu ~ra suite avec les paroles qu'~l a proférées, ont di{, 'e t je 'crois avec vérité et jus'tice, qu'il a expliqué la véritable amitié et confra:ternité dans laquelile Us vivront à jamails avec leurs 'chers alliés et confédélrés. Les artio}es qui font ['amance et que M. [Pierre] Riedmatten, s'ecré11aÏre d'Etat du V'alais, avait en main, furent donnés à M. KalbeDmatten, secrétaire de ILa vill,e, qui les ~eur a 'assez distinctement expliqués. Je n'explique point ici 'Ce qui est de Q'aJHiance et ce qui est contenu dans les lettres où 1'es sceaux des Cantons et des Dizains sont rattachés, parce qu'ill y aum des mémoires partiouHers de c~la qui pavaîtront. La lecture finie, M. Mohr, ayant levé les doigts, demanda aux Seigneurs députés, au nom de }la République de Val'ais, de èonfirmer et renouveler par serment ce qui 'avai,t été lu et réservé. Ds ,Je firent, l'a joie marquée sur leur visage, jurant pour une action si sainte de la cérémonie faite dans l'église.

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B.V. No 10, juin 1970 . );

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,FRA~,ÇO~J!: . ,DESCEND A ,I:-A, CAVE

(tex'te à étudier pour les petits) Maman demande à François'e de descendre 'à lIa cave pOUf tl,rer du vin. Françoilse ,e st courageuse, mais 'ellle n'le st pa-s àl!S'surée; s'On cœur bat très fort. Une petite clarté se glisse par le s'Qupirruill; dam; ~a , demi-obscurité, ,Ft1fl'UçoÎ'se :aVlance à tâtons; ,d l e d~v~ne , Ie.s ob}ets. E~ periJsl~nt qu~ des souds nichent danJs la oave, FrançOlse f'lil: ss'Onne~ " "hel,lreus'e!,Q1ent Mmette l'a suivi'e. i." ,.,

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Elocution et vocabulaire: _.r·

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maman demande à Françoise de descendre à lia oave: .'poU'rqu'O.i.dit~on «descendre à}a oave?>?où Ise situe ra oave dans votre maison? doit-on de'Scendre un esca;lier pour y 'ahler? '.: pourquoi appcl:1e- t-on parfor.s la oave, re Is'OiUs . . sol? ,ne pourr:ait-on pas conserver le vin à ['étage ou au grenier? pourquoI? l

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,pour ,tÎ"ier dl,l';v.i'{l: :, tirer du vin, c'est remplir une bautJeUI'le avec du vin contenu dams un tonrneau. ' le ·ver,be 'tirer.'n'a pas seulement Ile 'sens de rempliT,. QuellS sont }.es sens du verbe tirer dans les exemple,s: ' le chasis'e ur tire un lièvre. le garçon tire un tifiai,t. ,' ton ,voisin te tire ,par le brais. ", , • 'tu,,~valsJnall, a~ ~ou, le Quct,e ur t;la dit: .~~tire ia laugue.» à ~a leçon de gymnastique, ~e_s élèves 'Qnt ti.ré à la c.orde. , mais ie~le 'n'est pas ~assurée: '" Fr:ançoilse a-t-eHe l',air bi'e n t'ranquil!lle? ID'a man devine-t-e!1le ' que sa fille , a pèur de 'descendre à lia cave? ' :" , 'pourquo[' F~anç'oÏiS;e, ' malgré s,a" peur,' va-t-'eIl[e :t ker le vin? (paIfce qu'eil:le e,st 'COll'l1ageuse, pour faiœ plai,sir à mamoo, pour vaincre son appréhension). La peur ne se commande pas toujours: i[ le st mailladrort et même,dangereux de ~$r(}.ire,;tP,euE» , à s,es ~:rères,;, 's~e~i'sœurs, 'SelS parents, ses amis. son' cœur bat très fort: 1

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B.V. No 10, juin 1970

B.V. No 10, juin ' 1970

aJs . . tu·déjà 'Senti les battements de ton cœur? le cœur bat plus fort et plus vite quand ' on ressent une grande joie~ Une émotion, quand on a couru .. , Pourquoi 'le cœur de F1.1ançoise bat..ill. tr~ fort? Le velibe battre s'emploie encore dans d'lautlre'S expressions; que 'veut di'l'e bat dans les phI1ases: ce méchant garçon bat souvent ses camavades. aujourd'hui maman bat un tapi.s. mon oncle bat le blé avec un flléau. ce cabri est dangereux, il bat les gens,

quelles sont les deux princiipaJl~s Taisons qui pe~~ttent d~ diil"e qu<: Fran~~s,e devine ,ass'ez.flacile·m ent les 'Objets de la .cave? (il ~ Y a qu une deml-d?S~Ui"l{'é, donc un peu de lumière, et, F'fançOlISe Icoonalif la place des pnnClpaux obJet~ dans 'la 'c·ave). quand elle a repéré le tonneau, pourquoi Françoise doit-e~Qe être prudente?

une clarté 's'e glisse par le soupirail: un 'Sorupi'ra'Îil 'eSit une petite fenêtre pour donner de fair à 'l'a oaJVe et 'aussi poor l'éclairer [égèrement. pourquoi ne :ilaÏ!t-on pas une gnande fenêtre pour édIlaÏ!rer :Jla oave comme la 'ouLs,ine, par exemple? pourquoi un soupirai'! est pl'acé au sommet d'un mur de ~a ca've, près du plafond? eSlt-oe exact de dire que le sOUlpi'miil est généraJlement ;situé "a u ra~ du 80[? explique va réponse. .

FrançoLse frissonne: (le frisson est un léger tremblement de la peau 'o ausé par Il e f,r oid, l'a peur, la joie, la maladie ... ) qu~11e partie du corps de Franço~:s'e ' a frisls onné? pou~quoi? qui a ,r as'sulré Françoi'se? (a 'avrêté ses fris'sons?) les 's ouris se promènent-eLks -dans ~a oave pendant que Minette y est? pourquoi?

dans la demi-obscurité: fait-il très noir dans 'la 'Cave!! y flait·iIJ. aUSlsi olla ir que dans lI a s'a1lle de clrasse? pourquoi, lorsque François'e 'e ntre dans Ila cave, a-'t-erUe l'impression qu'~Ne est p~ongée dans l'obs·c urité? lorsque F:rançoi'se a r.empli l,a bouteilNe, voit-e~Œe mieux les obJets de la cave? pourquoi? (iles yeux s'habituent à l'obsourité).

1. Min'ette - le gros dos - et tourne - en faisant - autour de Françoise ronronne', 2. Un l'layon - dans la cave - par 'l e soupirail - de 'sole~l - 'Sie gIrsse. 3. Les souriceaux - du chat - et - l.eur n~d - dans - ont peur - se serrent.

François1e lavance à tâtons: (la cave de Françoi's e n'a pas d'é'ol'a irage éIl:o otrique), si ton maître te demande de maroher dans la slail.ll e de classe en 'fermant les yeux, ,avrancerais-tu tes pieds 's ûrement, sans lauoune hésitation? que feraistu avec tes mains? comment les tiendvails-tu? FrançoÎ!s,e 'a vance ainsi dans lia Clave en oherchant les objetls avec ses mains, en }les tâvoot, afin de les éviter. Dans la nuit 'Ou l'obscurité, les Iffilains rempJiaoont [es yeux. Peux-tu nommer des animaux qui voien t miteux la nuit que le jour? qui voient aussi bien J.a nuit 'q ue Ile jour?

des ,s ouris nichent dans la c~aV'e: quand IOn parle de nid, à qui pense'-t-on tout de suite? où les oiseaux consrtruiis'e nt-ils ['e s nids? pourquoi? les sourilS ntchent-'ell1:es réellement à ,l a cave? où trouve-t-on encore des ni'c hées de souriceaux?

Phrases à construire:

Exercices: 1. tire - bat - le soupira~l

A l'a ferm:e, on ... le blé avec le fIléau. En ,automne, les souris et les :rats 'se 'f.aufrillent dans l'a cave par ... Après lavoir couru, Médor ... ta langue.

2. niche - devine - l'obscurité fupa pade peu, i~ réfléchit beauoOU'p, on ... qu'ill a des :soucis. Dans le grenier de ,cette vieille maiiSon, .,. un hibou. . Une panne de courant électrique a plongé tout ~a mailson dans

eLle devine ,lets obJets: dans 1''Obscuri,œ , peut-on rocoIillaÎtre avec celtitude des objets? pourquoi? (deviner, c"est pour François'e, cheroher au hasard).

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E.V. No 10, juin 1970

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QUELQUES IDEES DE BRICOLAGE POUR LES VACANCES

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Un collier pOUl' les petites filles

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Matériel nécessaire: 40 à 50 agr-afes de burteau (grandeur moye~ne) Enfiler une -agrafe dans l'-a utre et. aill'slÏ de suite. LOŒque le caHier semble suffisamment long, le fermer en joigriaht 2 agrafe~.

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Conf.eotionner ce collier en utiü.slClnt des agrafes de différentes grandeurs . ..

Ribambelles: Plier une bande de-papier' d"embàHage en ûg-Zlag de m-anière à. obtenir des oarrés ou des rec~angl'e:s .suivant' le motif désiTé~ Dessiner le motif sur la première feruillJle de papier. Le déoouperpuis déplier. Les ceroles de papi-e r ,pdiés' en4 (ou en 6) vOus' d~nneront urie ,inrfimtê de ~rgùres \~i vous SlaVlez v'arrer VOIS' CO'UlpS 'd e citseaux.

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B.V. No 10, juin 1970

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Matériel: -

un oarton assez fort 2 ou 3 pives de :l a cotIe

Montage: -

DécoupeŒ le carton en forme dé croix 'selon la grandeur voullue. Défai'lIe les cônes en gardant les éoàililles entières si poss,ible. _ _ Fixer Iles éca~nes 'Sur la oroix avec .de. jla coHe 'en commençanipar ie ba,s. Superposer chaque rang. ' Lomque le tiraViail ' est ternniné, placer, lia croix quelques heures sous un Ilivre pour le séchage.

,~ , Bonbonnière Matériel:

-

1 gobelet de yogourt transparent 1 at~ach~ paf'isienne 1 per le roca~ltJ.e 1 mi-oarton de couleur de 8 X 8 cm EventueHement quelques gomme'ttes.

Montage: -

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DécoUiper dans le mi-carton un disque de lia grandeur du couvercle (moins 2 mm). ' Af.in de POUVOiT soulever le couvercle, pas~r ,a u centre du disque l'at,tache parisienne dans 'laquelUe op. aUTa "préaJ}ablement glissé la perle. DéGorer la bonbonnière avec des gommette's.

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GRAINES ET NOYAUX Bijoux ... Les pépins de melon, noyaux de cerises et de pêches, graines de tourneso~, ainsi que les glands avec l'e ur 'Cupulle, les noisettes, les grains de mars et les fèves, ,sans oublier les épai1:les de pommes d~. pin, voHà une provi'sion de matièr'es pI1emières pnur.~~)a)abriC!ation de 'coUiers" et de broches ~mssi jolis qu'originaux. ". ',. , . . . ., . . ' . . Certaines de ce·s graines peuvent être ell11p[oyées telles queUes dans leur état naturel; d'autrel'3 gagnent à être peintes. Cette opéraion doit se f.aire avec .le plus gmnd soin: hl faut éoarter toute peintùre qui pOJ;luait déteindre . au contact des tissus ou de la peau. Pour plus de sécurit~.,.jll,; N'floHé-,'mieux pla:s;s~r sur les graines une couohe de vernis cel1ul~.~gue ~" ,y. ii .-. " " , <. ' - .. ~ __ , Pour C~~>Ii-rgr 'les «perles», .pçms .. em1pioyons de la ·tein.ture indélébile pour éJtÇ>!f~~. Comme 'les quan.~té~" -:t;te~!l:dr~ sont toujours minimes, H ne faut prfparer que peu de }', teintur~\1·; la fois, \ Fah!~;. ~p.ire les graines :dlêln~r;le bâtn Ide JeintJUre jusqu'au mOn1~t où e:l~es ont ,a tteipt -"1:à ~oo\}.!·leur souhai,tée. àn enlève une partie des grairiès: juste avant l'ébul1litiqn, une 'auire':~i'~!2rèl'3 quelques instants de El~issùn et enfin le reste après cinq minutes ou" tyIi.ts.''',On ..;.ohûent ·, .-ainsi ' ô'Irfféren tes nùimces de la même tei~te, ce qui donne un très bel effet. '-; . Le m~ïs do~t tremper pendant 24 heures dans un bain c'omposé d'un lItre d'eaq addlt~~nnlée d'une cujjllère à 'soupe d''aJlun, puis sécher convenablemen~\ avahf~~,~e pouvoirr recevoir une! couche de peinture!: Les pépins de melon peuvent être peints, mai's )l- y gagnerit très peu; ils sont plus peaux lau naturell, comme les noyaux·"·~P:ê:.:pêches, ·d'aiMeurs. Les gr~ins de tournesol sont naturelil ement blancs ou! noirs, parfois même stri~i~'pn ],es mélangeant et en l,es llaissant tremp~r dans un peu d'e-au, les ~i-ts détei.gnent et -d~.\c9 fait les blancs sont légèrement teintés. ô,

Noyaux ld e cerises ~

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Ce sont :1es noyaux qui se terignent Ile mireux. Pour ceJa, il faut ies nettoyer soigne~sement: cuire dans de l'eau 'açl!di~ionnée de .,:soude puis rincer abondamment. ~"\.:-:< . <;. :~. ; . L'enfilag~ n"est~~ fadle. Les noyaU';(s~nt très durs .;et 'ce n'rest pas une petIte besogn~ de fdter des trous au travers. On Y:Pll{vient avec un foret à va-et-vient. ~, Celui qui peut lS'e procurer une vieiÜe 'ft'aise de dentiste et la monter srur le foret fera des merveilllles. '\,~ .: Noisettes "',,_. :.' ::;,.. Forez un petit it011. ·dans l,a p~r:ti'e o1aire .de/î~ noirsette, partie qui est la plus tendre. Vissez-y Un 'Qetit piton. La· norsette est vernie, le piton peint à l'huile d'une cou}.elur vive. '--" .; " " , " On peut intercaler ces «perle's» dans une grosse tresse de raphia, par exemple. Tiré de Sornin-Las's'ohe: «Dix doigts d'or», Presses d'ne de France. 28

B. Les articles du renouvellement de l'alliance Ils constituent une sorte de modus vivendi entre les parties. Pour les Valaisans, ces articles sont une assurance de ne pas se sentir isolés dans les cas où leurs voisins Bernois leur susciteraient des embarras. Nous les reproduisons d'après la traduction manuscrite de Courten inventoriée aux Archives cantonales du Valais sous la Cote L 21, ~bscheids, 1651-1699, pp. 427-430.

Article 1. - Le titre de République doit être donné à i'Etat du V alai1'3 par les Sept Cantons catholiques en tous les actel'3 écrits et verbaux sans exception. Article 2. - Le but cie cette aJ.11ance doit ètre prino1palement maintien et avancement de gloire de Dieu, et de la vraie reHgion c3Jtholique, seule sanctifiante, comme aussi de liberté de pays et gens, droit,s et avantages des parties alliées en commun. 1

Article 3. - Pour dro~t combourgeoisieet compat'fiot:age, on d'Oit s"en réféfer à la lettre, à la première alliance mère, et points qui ont ulté-rieurement été convenus, et quand un nouvel instrument ou paote d'alliance serait dressé, . on y irrsérer1a ainsi 's ans autre spécification vu que ces points re1a:tifs ont.été comme su.sdits dilucidé's et entendus. Article 4. - Concernant Is'ecours effectifs, ce doit en demeurer à teneur de l'alliance de 1533; que chaque parüe doit le secours et aide à l'autre aux frais de cerlle qui est appelée et le fournit, en bonne foi, et ce, avec cette entente que si l'on tombe en di,s corde avec non catholiques, cela sera en tous cas, sous quelque autre prétexte qu'ait ·e u lieu, oonsidéré comme affaire touchant la religion, et que l'aide et secours devra être de toute manière prêté par la partie appelée. Article· 5. - Les troupes de chacun dels alliés, iO'fsqu'eHes feront jonction, seront sous commandement et justice de leurs propres chefs établis et autorité de la manière dont cela a été prévu en certains cantons de la confédération par l'acte de Sempach et le convenu de Stans. Al'ticle 6. - De même l'e butin fait, les pays et gens conquis, devront être partagés entre les troupes confédérées d'après le nombre qui en rs eront allées en guerre et coopéreront. Article 7. - Subsides et argents de s~cours, mumtiOn, qui parviendraient aux seigneurs 'alliés pour entretien de la guerre, soit à l'occasion de la guerre 's eront répar,t1s dans lia pro'p or.tion des troupes alliées qui se seront jointes et seront en oampagne; réservé, argents de secours ou 'subsides que princes et Iseigneurs allliés f.er.aient tenir à 'l'une nu l'rautre paIltie, en vertu des traités. Article 9. - Au sujet des arrestations, ce doi,t en demeurer à la lettre de l'al1iance, dans ce sens que s,i dette ' n'est pas réglée et reconnue, en soit jugé par devant le juge ordinaire du défendeur, que si eUe est reconnue,

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mais que le débiteur n'eût pas en son pays de quoi payer, et qu'il fut ren~ oontré en autres lieux, lavec avoirs, ledit pourra bien être mis en arrestation. A l'égard de ~"a:lternat pour rénovation de. l'alli'ance, à l'explication uélIÏ'te r.année dernière, à Lucerne, à s'avoir: 'q ue d'ici à 10 ans, cet aote incombeTa au canton d'Uri, 10 ans après Sohwyz, 10 ans encore après à Unterwald, puis 10 ans encore 'après, 'O. à d. dans 40 ans d'ioi, de nouveau à la Louable République du Valais, ensui,te, de 10 ans en 10 ans, aux cantons de Zoug, Fribourg, SoJeure et Lucerne, 'e t 'enfin, de nouveau après 10 ans, c. à d. la 50e année depu~s le même acte y tenu, de nouveau à ~a Répu~ blique du Valais; qu'ainsi 'l 'alternance pour la sdlemnÏ'sation de ,l 'aIUiance viendva deux fois en 90 ans à cette dernièœ, à slavoir dans ces 90 ans, la 40e et la 90e. Article 11. -

laqu~He doü être ainsi continuée de 10 en J 0 ~ns, ç'·e n reste

Article 12. - Vu que, de susdite nmnière, la rotation pour rénovation de l'alHance modifie La précéden!te forme ( ... ), a été reconnu juste et adopté des deux parts qu'égal<itésoit ébablie toujOUl"\S en la prestation du serment, comme est usité communément entre princes et Etats alilié:s, qU"3lÏnsi, chaque fois que, Isuivant les termels Id'Iannées fixés, l"acte d'alliance doit être ,rénové, les deux parties prêteJronrt en même temps ens'emb1e et réciproquement le ser/m ent d'alliance que tle chef où cet acte s'e fait, propasera le se1l11ent aux deux pafities; m,ais que les députés et délégués dudit ti.eu pour cet acte prêteront le se1im,e nt comme ceux des autres Louables lieux, soH bantons.

C. Les frais de la cérémonie du renouvellement Les députés prennent connaissance des comptes suivants à l'occasion de la Diète ordinaire de Noël 1681. Nous les reproduisons d'après la traduction manuscrite de Courten inventoriée aux Archives cantonales du Valais sous la côte L 21, Abscbcid's, 1651-1699, pp. 435-436.

Comptes de tous les frais à l'occasion de ]a rénovation de l'alliance avec les Sept Louables Cantons catholiques Envers leuI1s députés, :le gouverneur Hm Hengart, désigné {r'a itant, pour recevoir lesdits députés, a por/té en compte: LivJ1es Artioles spécifié's, portant ensemble 1675 23 gros % Gratification à son épouse, pour ses peines 100 POl.J:f ·dérangement et aux faux frais de aa maison 100 Aux MM. qui ont logé 1·esdits députs :des Sept Gantons catholiques, à l,a ville de Sion, à l'oeoasion de la représentation déolam,a toire donnée par les étudiants [de Sion] 75 Pour .2 trompettes appelés de Turin, Is·a;1aire et habits 153 Au Docteur Kunts'c hen 18 30

Au gouverneuT Werra, pour llÏ!vrée pour livrée de MM. les iHu:stres seigneurs et hab~llement aU gardien de St-Maurice Au chancelier de la vüUe de Sion pour autres écrictures et mess1ages envoyés Aux famH~es lnalbon 'e t de Riledmattten, pour copies A un mes's ager de Fribourg A Sa Grandeur, pour cohlation ,à St-Pierre de Cl ages Item, au Vénérable Chapitre, à Sion Les ' MM. ecclésiastiques et civils qui ont f'a1t cortège aux députés des Sept Gantons, à l'arrivée et au départ, seronrt s:atisfaius: les ecclésiastiques, par l'e olergé; et les ci vi<l,s, par MM. les i<llustres seigneurs. Lesdits arti'OleJs montent à la somme de Sur quoi, ledit gouverneur am Hengart a reçu de MM. les illustres seigneurs et supérieu11S Doit recevoir, en même nom, du fermier génévaJl au sel l nalbon Item, de Sa Grandeur Item, du Vénérable Chapitre

Livrei 2 25 23 18 1 3 42 112

1/2

25 gros

1/2

30 gTos

2400 800

820 1/2 225 154 1/2 L a répartition de ces 2400 Livres est faite de cette mamere: que Sa Grandeur en prend sur soi comme un dizain, et le V énéTab}e Chapitre de même, en sorte qu'on touche à chaque dizain, compté's à 9, 267 Livres, sans préjudice ni conséquence pour recès de jurement d'a~liIance 'antérÏ'eure, ni pour fulJUre. Comp tes des frais à même occasion, en bas de la Morge Ont été reconnus à Fr. Pierre-M'a rie Fromb, oap1taine du dizain de Sierre, gouverneur de St-Maurice, ·dé.signé trai,uant à St-Mauri'ce par MM. 1s illustres seigneurs et supérieul'S, pour travt'e ment de MM. les députés, leurs serviteur,s et leurs chevaux, pour boiœ et tous f,aux-fflais extflaordina'Ïr,es, ' ce, par le grand baiHi et la commis,s ion adjointe des Sept diZlains, le 1.2 décembre, 900 Livres. Item, il a été alloué par les mêmes à MM. Pierre-Ni'c01as Pyamond, vice-châtelain, et Joseph Gani'Oz, por~e-enseigne, comme traitants à Martigny, désignés par MM. les illus'tres seigneuns, sur compte spécifié, pour tous frai,s extraordinaires, pour boire, facture d'un pâté d''appa,m t, 3 pistoles ' [de pourboire], incommodités et peines de l'hôtelier en la Gflande maison, rflails pour les députés des deux Etats respeoNfs: 700 Livres. La Haute Assemblée a s't atué qu'le n évi,tartion de gmnds frails superHus dans les comptes généraux d'en bas de ~,a Morge, à .l'avenir, en Is embllab'le réunion, nul hôtelier ne devra exiger plus de 10 batz pa'f peltsonne à table pour une collation. 31


L'école et la formation des débiles C'est le. titre d'un ouvrage que publie, aux Editions DELTA, M. J1acques Besson, DIreoteur de l'Ecole Pestalozzi d'Echi'chens. Après avoir décrit l~s grandes étapes de l'a croilssance psychologrqUfe de l'enflant, l'auteur y slgn,ale l~ lu.tte de l'~~ole Nouvelk contre le verbalisme, ie dogmatisme ~t 1 au~on~ansme tradltiOnnelJs. La lutte contre la routine a fait apparaître lorgamsatiOn en faveur des débhles. M(lJi's 'l a conception 'actueille de l'enseig?,ement spécial 'prése~te de profondBS laounes. La recherche d'un p1an d. et~des donne 1 occaSlOn de comparer la fJaçon dont on envisage, dans dlfferents pays et mi1ieux, l'équilibœ des programmes. Il faut améliorer l'organisation scolariTe. CeBe-ci doit rendre le rattrapage ,~ossible. Un dépis.tage précoce supprimerait l,a séJectÏ'on des débilles par l echec et permettrmt d'engageT les enfants, dès leur entrée en olaS'se dans une scolarité qui soit à leur mesure. ' . L'auteur plaide également en f,aveur de l'intégration socit(lJle et professiOnnelle des débiles. AL'ouvra~ede. M. ,Besson fourrmirl1e de renseignements dont tous les malt;es, qu Ils SOIent a la tête d'une CJIasse normale ou d'une éco[e dite de developpement, feront leur plus grand profit. Il compl~te fort utirlement une formation que nous aurions bien tort, nous les enseIgnants, de croire acquis'e une fois pour toutes.

F. D. Jacques BESSON «L'école et la fonnation des débiles». Editions DELTA SA, La Tour-de-PeÏ1z.

Notre page de couverture: MAILLOL: RENOIR (Paris) Ce portrait du pe,intre Auguste Renoir exécuté par Aristide Mai}llal nous montre. un art plus tranqui'hle et moins tendu que celui de Rodin. Souve~t, ,~aIlll.()Il mam~e;s'te une préférence pour les thèmes symboliques et l~s IdealIsatiOns . M'aiS ce buslÛe est un bel exemple de portrait: l'artiste y fait preuve ~'un ,sens aigu de l'observation (front, sourdIs, joues, etc.) s'ervi par une techmque sûre et l1affinée.

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Etudes pédagogiques 1969 (1) Cet annuaire publié par la Conférence interoanton(l)le, des chefs de départements de l'instruotion publique de lia Suisse romande et ittalielllIle présente, dans sa première partie, lBS artides de p~usieufrS spéci'alirstes sur des problèmes aussi dive,rs que celui des groupes de jeunes, celui du mobi~ier réglable ou celui de la vaJleur objective des examens. L'étude consacrée à la genès'e des groupes de jeunes met en éV1dence deux phénomènes qui affectent aujourd'hui l'ins'er.tÎon dans la so'Ciété adulte: le changement dans les agents de la 'sociaŒ i'sation 'e t l'a!JIlongement du processus de formation. Dans «Le procès de l'autorité et nos écoles secondaires», M. BaViaud fait un pl'aidoyer en faveur de l'autorité véritabie, ceUe qui 'crée ~a Hberté, augmente l'équiübœ" fonde i"amitié. Le bien-être physique conditionne dans une large mesme ~e dévell oppement harmonieux de l'enf.ant et de l'adolescent; deux études, «Mobilier Téglable ou posture déréglée?» et «La santé des écoliers et l'éducation physique», formulent des recommandations à ce sujet et appeli1ent la coHaboration du pédagogue et de l'hygiéniste. Les deux artioles suivJant font ,l a criüque des 'll1'éthodes d'éVl(l)luation trad~tionneJlles; Us sont intitulés: «VeflS une ['éfor'me du système d'appréciation du trava11 s'Colaire» et «La vaJ.eur objective des eXiamens». Dans «Recherche sur quelques facteurs qui inflluenoent le niveau intehlec1lueh>, Franco Lepori prés'ente Jes conolusions tiréeJs d'une enquête entreprise par le Centre d'études et de recherches de BeNinzone. Un derni'er article est consacré à l'inadaptation et au retaifd scol1aiœ; Paul-Henri N anch en , psychologue y résum'e l'étiologie de l'inadaptation et esqui'slse un plan-cadre de l'équipement spécialisé indispensable. Dans la deuxième partie des Etudes pédagogique!s, M. J . MOûtaz dress'e le rapport des activités de la Conférence des chefs de départements de l'instruction publique. Au cours de l'année 1969, la Conférence s'est occupée avant ,tout de la coordination lS'colaire en Suis,s'e romande. Da CIRCE (Commission interdépartementale romande de cooIidination de l"enseâgnement primaire) a éllabor'é un programm!e d'arithmétiqrue. La création d'un Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques témoigne égaIement de l'effort entrepris par la Conférence pour faire progrelSser la cause de 1a réforme et 'OeHe de wa coordination. Une autre rubrique exposel les activités de la Commission nationale ,suisse pour l'Unesco dans le dom,aine de l'éducation au cours de l'année 1968. La troisième partie de la brochure réunit les chroniques scolaires des cantons de Fribourg, Genève, Neuchâtel, Valais, Vaud Tessin et Jura bernois. ' 1 ETUDES PEDAGOGIQUES 1969, Annuaire de l'instruction publique en Suisse, un volume broché sous couverture illustrée, 152 pages. Prix Fr. 8.80. Editions Payot Lausanne.

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Dans les notes bibliographique's, les différents ouvrages analysés ont pour thème commun l'enseignement. Par la diversité de ses rubriques, l"actuaU,té des problèmes traités, l'An~uaire de linstruction publique donnera des éléments de réponse aux questlons nombreuses qui se posent à tous ceux qui ont pour tâche l'enseignement E. L. et la formation de la jeunesse.

Table

des

S. RoUer R. Rudin M. Salamin » » »

» » » » » »

matières 19(.9 - 1970

PARTIE GÉNÉRALE T. Bernet L. Biollaz P. Bourban P. Brossin »

H. Bl'unner

F. G. R. O.

Deslal'zes Fournie.. Hermenjat Lagger

P. Marlny M. Michelet A. Pannatier »

» » » »

P. Pignat F. Pralong »

» »

G. Préfontaine » »

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Pourquoi faut-hl enseigner Jes Inathématrques modernes? No 3 Pmtique joyoose de lIa ,m athématique 7 Ecole valais'anne, quo vadis? 1 Pourquoi nos enfants l isent-i,ls? 3 Livres pour enflants, livres chen? 3 Le Service soCÎ<al de l'As'soCÎ<ation en :Da veur des handicapés 10 Une réalis'a tion sy,m pathique 9 BduoatÏ'on routière à l'école 3 La Iguepre des bonbons 2 La flûte douce au s'ervice de la pédagogie musioale 1 Les écoliers et le Tiers-Monde 2 « V all'ai's,annes» de J. F ollonier 3 Pénurie de 'personnell enseignant 4 Intégration des j'ardinières d'enfants dans renseignement pub~ic 5 Enseignement .de la deuxième langue natioIl'alle dè's Il 'é'cok prim'ai'l"e 6 En m.ar~che vers .l'é'cole rOlIJl'ande 7 Nouveaux ouv,pages pour 1'enseignement 8 Cours de mathématique nouvelle 10 Travla ux à domircjlle 1 Aujourd'hui la Bible 3 Terres lointaines 4 Commi,ssion ro'm ande de renseignement bHjlique 7 La situation de l'éducateur de la foi - 10 dans Jes écales valai'sannes Le Sablü:~r 4 Le français par le Sablier 5 Rôle essentiel du mime dans le Sablier 7

H. Schwéry Sr J.-Baptiste

novembre mars septembre novembre novembre

69 70 69 69 69

juin mai novembre octobre

70 70 69 69

M. Bagnoud

septembre octobre novembre décembre

69 69 69 69

C. Comuz

janvier

70

F. Deslarzes

février mars

70 70

avril juin septembre novembre décembre

70 70 69 69 69

D. Fournier

70

P. Glassey

mars

juin ' 70 décembre 69 janvier 70 mlars 70

R. Sauthier A. Zufferey » »

7

mars octobre septembre octOJbre novembre

70 69 69 69 69

4

décembre janvier fév'rÎ'er mars avr,i'l mai juin décembre

69 70 70 70 70 70 70 69

8 9 1 8 9

avr,il mai septembre avr,i[ mai

70 70 69 70 70

La veiUée 'e n famille 5 Chiens 'e t chats 6 L'laquariUlill 7 Bonne Fête, Maman 8 François'e des'c end à la cave 10 Lecture foui']lée du mois 3 Lecture fouil}ilée du moi's 5 Centre d'étude - Adieu ~es vacances! 2 Quatre pas sur lia lune 4 Centre d'étude - La forêt 6 Bohec et M'a t 7 L'école et [es Hvres 8 T[laViaux manuels de Noël 3 T,r avaux manuels de Pâques 7 TIia\"artlX manuels de la Fête des Mères 8 Quelques i~ées ,de bricOJlage pour l'eS va~ances 10 T'ravaill de rotin - Vide-poche 3 Ouvrage 'e n rot'Ln - Plateau à pain 8 Progflamme de la XXVIIe 's'e'Ssion pédagogique · 9 Centre diocésain de documentation catéohétique 7

janvier fév'fier mars avril juin novembre Janvier octobre décembre février mlars avril novembre mars

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juin novembre avpi'l

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Math-Ecole Mi'se en boÎve Documents d'histoire vaJ}aÏ'sla nne Documents d'histoire valaisanne Documents d'hiiStoire valai'8Janne DocUllll'ents d'histoire vaJlaisla nne et suisse Documents d'histoir'e va~'ais'anne Documents d'histoire valai:s'a nne Documents d'hi~toire VallaiiSanne Doouments d'histoire V'all'ais'a nne Doouments d'histoire va'llais,a nne Documents d'histoire valaisanne Noël, 'l'e mystère de l'Incarnation COUfiS de formation pédagogique pour j a:rdinières d'enfants Evolution des mathématiques Mes'sage au personnel enseignant Hommage à deux inspecteurs Inspeotion de J'enseignement pr-imaire

2 1 2 3

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PARTIE PRATIQUE » » » » »

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A. Pannatier F. Pralong

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ODIS »

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Catalogue du matériel en service de prêt EX'amen d'admission à la section littéraire des écales s'econdaires 1969 Corr'igés Examen d',admirssion à la section génénlJle 1969 Examen d'admission à l'école normale 1969

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septembre

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novembre

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mars

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COMMUNI Q UE S

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ALLOCATION DE RENCHERISSEMENT Le rappel de l'al1ooa-tion de renchéris'sement de 3 % concernant la période du 1er octobre au 31 déoembre 1968 srefla versé avec le traitement du mois de juin.

ASSEMBLEE DES DELEGUES DE LA SPVaI Mercredi 17 juin 1970 à Martigny. Les délégués du personnel enseignant qui prendront par-t à 1'las's.emblée du 17 juin 1970 à M,artigny et qui n'auraient pas congé normalement le mercredi après-midi, peuvent êtœ libérés pour cette circonstance. Us voudront bien toutefois avertir préal'ab'lement de leur abs'ence les commissÎ'ons scolaires et les direotiol1's d'écoles intéressée,s. Sion, le 9 juin 1970. Le Chef du Département de fInstruclÎon pub'lique A. Zuffel'ey

PRIMES DE ' FIDÉLITÉ ET ANNÉES DE SERVICE Réuni's le 27.5.1970 sur convocation de M. Pierre Putallaz, président de la Fédération des Magistrats, Employés et Fonctionnaires de" l'Euat du Valais, avec la participation active ?e M . Antoine Züfferey, Chef du Département de l'Instruction publique Me Gaston Moulin, vice-chancelier de l'Etat du Valais 36

- Me Roger Lovey, auteur d'un avis de droit demarrdé par la SPVal - M. Anselme Pannatier, chef de service, M. René ' J acquod, secrétaire, étant excusé pour cause de maladie, MM. LOlüs Heumann, Erasme Pi,Heloud, Milile Joséphine Briguet et M. Marius Bagnoud, représentants de lIa SPVaIl, MM. Pierre Put3!Uaz, Rodolphe Branner, Maurice Oay-Baimaz et MUe YVOJ;me Gross, menlbres du comité de la FMEF, ont examiné divers problèmes intéress-ant la corporation. D'une manière généra].e,et dans l'intérêt d'une solution plus rapide et plus sereine à la fois des problèmes d'ordre matériel intéresSiant les membres de la SPVal, l'assemblée a conc,Ju à la nécessité d'un recours plus systématique ·à la FMEF. Les 03!S particuliers soulevés par le versement de la prime de fidéüté seront, entre 'autres, acheminés par cette voie. En ce qui conoerne les questions de principe soulevés par l'interprétation des taxes régleme1l1baires 'rég~ssant cette prime, l'l3.sisemblée a pris connais'sance de l'avis résumé ci-'après par Me Lovey, av~s qui corroboœ la pratique instaurée par l'Etat du V<aJlais. Une discussion approforrdie a suivi cet exposé. RESUME DE L'AVIS DE D ROIT A. Prime de fidélité 1969 L 'ancien al~ ticle 43 du décret du 11.7.63 prévoyait la possibilité pour le Conseil d'Etat d'allouer à un enseignant, à paiftir de la 25e année de service, une prime de fidélité s'élevant au maximum à 5 % du traitement. Cette prime était versée mensuellement. Le nouvel art. 43 du décret du 22.1.1969 institue une nouveJUe prime de fidélité calculée Se/Ion une échelUe déterminée et versée annuellement avec le traitement de décembre. Ce décret du 22 .1.69 est entré en vigueur avec effet rétroactif au 1.1.69. Le premier versement de ' ~ a prime a été effectué en décembre 69. Il a correspondu aux % de la pri,me annuelle. Est-ce juste en regard de la loi? L'année sco'laire s'étend du 1.9 . au 31.8 . C'est donc el[e qui doit être prise en considération pour le callcul de la prime de l'enseignant. Le décret le précise d'aiUeurs en parlant d'années de service révoilues au 31. 8. de l',année en cour,s. Si le calcul de lIa prime s'effectue au 31.8., ~a pri:me ell[emême n'est toutefois versée qu'en décembre. La quesüon dès lors est la suivante: qu'était-il dû au 31.8.69: Une prime entière ou le's 2/s ? La pri'm e entière se rapportant, en principe et pour ceux qui en remplissent les conditions, à une année entière, calculer 'au 31.8.69 une prime complète revenait à reconnaître 1"existenoe d'une prime pour les mois de 37


septembre à décembre 1968. Or, une telle chose ne peut se faire puisque précisément 1'1 n'existait pas de prim'e de fidélité avant le 1.1.69, date d'entrée en vigueur du décret. C'est le décret qui crée la prime. La date d'ent~-é e en vigueur est donc essentie'1le. La solution conforme au droit consistait donc à calculer ce qui était dû à titre de prime de fidélité pour la période al1ant du 1.1. 69 au 31. 8.69. Comme cela représente Iles %' de l'année il est juste d',a;Houe-r les 2;3 de la prime. Ces 0/:3 de prim'e calJ.culée au 31.8. ont été payés, conformément au décret, avec le tra~tement de déoembre.

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B. Comptage des années

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La prime de fid élité et la prime d'âge reposent toutes deux sur un même principe: il s'agit pour l'employeur, de récompenser par une augm en~ation de traitement cbaque année de s'ervice supplémentaire. Deux éléments sont inhérents à l,a notion même de prime de fidélité comme de prime d'âge: d'une part le fait d'avoir accompli {'a nt d'années de service; d'autre part le fait de continuer de servir. La première prime d'âge est versée la deuxième année. Ce qui f,ait naître le droit à la prime d'âge c'est de continuer la deuxième année et non simplement le fait d"accomplir la pf{~mière. Il en va de même de la prime de fidélité. Le décret prédise qu'il ~aJUt avoir accompli 10 ans avant d'avoir ou pour avoir le droit à la première prime de fidélité s'élevant au 5 % dru tra~tement. Maüs avoir le droit à cette prime quand? La Il e année bien évidemment. Comme pour la prime d'âge, c'est le fait à la fois d'avoir 10 ans de service révolus et à la fois de continuer une onzième année qui donne droit à ,la prime. Il est d'ailleuŒ précisé dans cet article: «Dès 29 ans révolus ... 100 %». Autrement dit le 100 % e.st atteint à la 30e année.

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Tant pour la prime de fid é1ité 1969 que pour Ile comptHge des 'années de service, l'Etat me semble s'être conformé au droit.

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Me RÇ>ger Lovey se tiendra à la disposition de ['Assemblée des délégués de la SPVal pour donner toutes les expli'cations complémentail-e's nécesslaires à l'occa'sion de la séance du m'ercredi 17.6.1970 à Martigny. Le Président de la FMEF Pierre Putallaz Le Président de [13 SPVarl Louis Heumann

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