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XVIIIe année No Juin 1974
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L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
CONSEIL DE REDACTION
Sœur Marie-Rose, maîtresse de méthodologie à l'Ecole normale des filles; MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole nonnale des garçons ; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de . l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur;
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REDACfEUR:
Jean-Pierre Rausis, rédacteur
DELAI DE REDACTION
Le 25 de chaque mois.
EDITION, ADMINISTRATION REDACTION
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Sommaire
00 19ditot1al
EDITORIAL 3
Les tâches administratives
A. Pannatier
Rapport du Département de l'instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973
5
ACTUALITE PEDAGOGIQUE S. Ogay
La psychomotricité .
Le présent numéro de «l'Ecole \'alaisanne », dernier de ['année scolaire 1973-1974, !)[{blie de larges extraits du rapport concernant la gestion du Dé[JClrtflllent de l'instmction publique pOlir l'exercice 1973. Comme on le sait, choque année, le G()[l\'ernement cantonal adresse au · Grond COl1sfil, ol'ant 10 session ordinaire de printemp,\', lin cOfJ1/Jte-rendli de la gestion de chaclln des Départements, C'est donc de cela qu'il s'agit.
EDUCA TION ET SOCIETE DIP
l es tâches administratives
30
Il n'est pas sans intérêt qu'oprès les députés de la Haute Assemblée, les memhres du cores enseignant eux-mêmes, aient la possihilité de connaÎtre les données statistiques et les autres indications se rapportant CIll secteur dans lequel ils sont directement engagés. Ainsi, malgré la sécheresse des chiffres, l'aridité des tableallx et des graJ7hiques, chaque maÎtre et chaque I//(l,tresse peut être fn llleSllre de situer dans un cadre administ/'(/tif général, le travail qll'il accomplit cl la tête de su classe. Cette \'Ile glohale paraÎt indisJ7ensable car on ne discerne bien le sens de son action qlle dans la mesure où on connaît le contexte qui la définit, les dispositions d'ensemhle qui la dirÎgent et la soutiennent.
INFORMATION Hommage à M. B. ,Truffer, directeur de l'école normale
34
Deux nominations
37
Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Valais
38
Extraits de procès-verbaux
45
ODIS
Sommaire 1973-1974 .
47
clas~és.
ODIS
Table des auteurs d'articles 1973-1974
53
Ceci nous amène cl exa1l1iner lin aspect particulier de l'acti)'ité du persollnel enseign(/nt, les flÎches ad/J/inistroti)'es.
Groupe valaisan de sciences humaines
Société et culture du Valais contemporain
58
H. Maître
Valais des vignes
61
A. Zufferey
Commission de gestion
Nous fl1\'itons donc les lecteurs de «l'Ecole valaisanne » à regarder de près ces informations afin qu'ils l)[{issent en tirer eux-mêmes les !ll/f!tiples conclusions et enseirmell1ents qui s'en dégagent.
./! importe de souligner que les principales et plus nomhreuses données du ra!J!JOrt de . gestion ayant trait cl l'enseignement primaire ont été fourni es par les institutrices et par les instituteurs eux-l71êrnes qui ont coml/1uniqué, au déhut de l'année scolaire, les indications demandées au sujet de leurs
QlIand on parle de l'administration, c'est en termes sOIn'ent péjoratifs O[{ narq[{ois q[{' on le fait . On taxe volontiers et SfJns discernement de fainéants ce[{x qui y sont engagés (nous étions tenté d'écrire ceux qui y tral'Clillent), Pour définir l'attitude d'une personne q[{i n'accepterait pas d'exercer son activité professionnelle. en dehors d[{ temps réglementaire, on dit qu'elle
3
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1
p
'1.111EDUCATION ET SOCIETE III
a un esprit de fonctionnaire. La tûche administratil'e ellemême est SOLo'ent dh 'aluée, décriée, considérée comme un mal li peine nécessaire dont il faut li tout prix limiter les effets. Une expression , la guerre du papier, montre li quel point ce dernier est el1\'ahissant et avec quelle détermination il doit être h 'ité. Cette réserve, cette opposition face cl l'administration ne manquent pas d'arguments, 011 doit le reconnaître. Dans les hureau.\" COlllllle li l'écule et CO//IIl1e sur les chantiers, comme d'ailleurs aussi dans tous les secteurs de /' activité hUll/aine le meilleur et le moins hon se côtoient. L'utilisation inuti/~ et abusi\'e du papier agace, fatigue , provoque des dépen.ses et des pertes de temps. I:administration s'amplifie sans cesse au point de de\'enir démesurée , omniprésente, omnipotente, pléthorique et parasite. La lutte contre cette croissance excessi\'e doit être condliite (l\'ec rigueur et persévérance, personne ne le conteste. Ceci dit, que l'on ne !Jade pas de \'ue tous les aspects positifs de l'organisation administratÏ\'e bien conç1le, mise en place pOlir le sen'ice puNic et destinée li soutenir et li coordonner les efforts et les entreprises qui s'e):ercenf en faveur du hien général. Considérée de cette manière; la fonction administrati\'e ne m(lI1qlle !JaS ch grandellr et de noh!es.\"e. Dans l'actil"ité de chaque maître, Ilne part non essentielle mais indispensable toutefois doit être résefTée li des tlÎches d'administration. NOLIS savons qu'un certain nombre d'enseignants ne s'y résignent qU'(j\'ec !Jeine , preu\'e en soit les rl1p!Jels qui doivent être adressés pour obtenir des informatiol1s 11011 communiquées dans les délais fixés. Que les présentes li[?nes s{')ienl une invitatù;n cl cette catégorie de maîtres de ne pas provoquer inconsciemment l'inflation administrative par des lettres supplél1/entaires, 110n nécessaires si les échéances imparties étaient respectées. Qu'elles soient surtout l'occasion d'un chaleureux remerciement li la [?rande majorité des enseignants qui accomplissent sans discuter et très aimablement ces tâches certes ingrates mais dont la nécessité ne saurait être mise en doute. Sur ce, bonnes \'acances à toutes et à tous et bon été.'
A. Pannatier 4
Rapport du Département de l'Instruction Publique sur sa gestion pour l'année 1973 1. CONSEIL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le Conseil est l'organe consultatif du Département pour les questions relatives à l'instruction et à l'éducation. Pour suppléer aux démissions de MM. André Donnet et Max Crittin, le Conseil d'Etat a désigné Mme Monique Luyet. représentante de la Commission de l'enseignement primaire et M. Wi11y Gertschen, représentant de la Commission de l'enseignement secondaire. Tous les autres membres ont accepté le renouvel1ement de leur mandat pour la période administrative 1973-1977. Siégeant en séance ordinaire le vendredi 7 décembre 1973 sous la présidence de M, le Chef du Département. le Conseil a traité en particulier les questions suivantes: Nouvel1es dispositions concernant l'organisation de renseignement dans les écoles enfantines et primaires Enseignement de la deuxième langue à partir de la 3e année primaire Réalisation du Cycle d'orientation en automne 1974 - Education des élèves et fonction éducative du corps enseignant. 2. SERVICE ADMINISTRATIF
2. 1. Bourses et prêts d' honneu.r Dans le cadre de son activité normale, la section des bourses et prêts d'honneur a
dû faire face en 1973, comme cela fut le cas durant les années précédentes. a de nombreuses demandes d'a11ocations d'études. Il est à signaler toutefois que le nombre de requérants s'est quelque peu stabilisé au cours de l'année écoulée. Les chiffres cidessous nous montrent cette évolution, a) Nombre de requêtes présentées
Universitaires Techniciens Ecoles professionne11es Normaliens Ecoles secondaires Apprentis
1972 784 103 68 381 208 528
1973 706 87 256 317 228 323
2072
1 917
b) Dépenses effectuées en faveur des bourses,
prêts d 'honneur et subventions
1972 Bourses Prêts d'honneur Subventions
1973 Bourses Prêts d'honneur Subventions
_
Fr. Fr. Fr.
3 296 556.35 799 100.20495.-
Fr.
4 116 151.35
Fr. Fr. Fr.
2914 197.15 1 269 200.35980.-
_
_
Fr.
0'_"
_
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4219377.15
5
p
STATISTIQUE DU NOMBRE D'ÉL~VES ET DU NOMBRE DE CLASSES En6eignementsecondairedu1erdegréduValaisromand1973-1~74 Li eu
c) Subventions aux élèves des écoles secondaires du deuxième degré
Ecole secondaire Bagnes Ecole secondaire Evolène Granges Ecole secondaire Hérémence Ecole secondaire M artigny Ste-Jeanne - Antide Martigny Ste-Marie M ontana Ecole secondaire Monthey Ecole secondaire M onthey St-Joseph Orsières Ecole secondaire St- Maurice Collège St- Maurice Sacré-Cœur Ecole secondaire Sierre Ecole secondaire filles Sion Sion Ecole secondaire garçons Vi ss oie Cycle d'orientation Vouvry Ecole secondaire TOTAL section générale
3. ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 1. Enseignement secondaire dll 1er degré
Conformément aux dispositions des art. 5 et 22 du décret du 2 février 1963, l'Etat accorde des subventions aux élèves devant parcourir de grandes distances pour se rendre dans les écoles secondaires du deuxième degré et ayant, de ce fait, des frais de transport et de pension. Les subventions sont calculées sur la base des dépenses présentées pa r les requérants pour leurs frais d'itinéraires et d'alimentation, et tiennent compte de la situation de famille. 118 requêtes ont été présentées en 1973.
Contrairement aux années précédentes, un seul examen, réservé aux élèves ayant accompli le programme de la sixième primaire, a été organisé pour l'admission à l'école secondaire du premier degré.
Il s'est déroulé, dans l'ensemble du canton, le jeudi 7 juin ] 973. Se son t présen tés à ces examens
POlir le Bas-Valais
9 ne purent être admises 109 ont pu être agréées. Elles représentent une somme de Fr. 35 980.-.
.~
.;:;
Section générale Section littéraire
~ "'\::! :.::
o 2160 48
' 2208
~
.~
~
~
~
1264 32 1296
"'\::!
La Commission d'encouragement aux activités culturelles, organe consultatif du Département de l'instruction publique pour les problèmes culturels, a siégé à 5 reprises au cours de l'exercice 1973. Elle Cl préavisé l'octroi d'aides financières pour les montants suivants: Littérature, histoire Théâtre Musique Peinture, sculpture Folklore Divers
Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.
23 435.- . 20000.159 700.29040.2500.1 034.50
Fr. 235709.50
10 % 8,5% 67,5 % 12,5% 1% 0,5 % 100
%
G.
F.
Total
9 12 6x
12 6x
6
7
4x
4x
3 5 11 19 17
19 17
40
44
Sect ion littéraire Ecole secondaire Bagnes Ste-Marie Ma rtigny Ecole secondaire Montana Ecol e secondaire Monthey Ecole secondaire Ors ières St - Maurice Collège Sierre Ecole secondaire Sion . Collège Si on Ste- Marie-des-Anges TOTAL section litté raire Section préprofessionnelle St-Maurice Sa cré-Cœur Sio n Ecole normale TOTAL section préprofessionnelle TOTAL du 1er degré 47 52 x : classes communes de la section générale et littéraire
35
119
70 27 32 22 91 107 41 82 36 28 29 38 101 218
43 27 25
89 50 52 22 122 140 60 83 45 43 57 48 142 242 228 16 54 1493
11 122 27 22 45 21 48 80 242
3
25
4 17
28 31 119
31 49
4 16 12 38 10 34 28 80 75 297
140
26 23 49 1661
26 23 49 848
16 19 35 1483
1x
1x
Pour l'ensemble du canton
1237 20
925 18
125i'
' 943 .
40
18
Total F.
23 12 15
11
14
38 57 218
30 19 44 43
30 15 44
218
119
6 21 605
81 39 116 152 504 16 48 1474
17
235
42 42 84 3379
42 42 84 1753
10 14
16 19 35 126
20 14 20 13 14
ENS EIGNEMENT SECONDAIRE 2e DEGRE:
*
58,5 66,6 58,7
NOMBRE D'ELE VES PAR SECTION
2. Enseignement secondaire du 2e degré
74,8 90 75 -
Class i q ue
.-----
A la rentrée de l'année scolaire 1973-1974, l'effectif des élèves du deuxième degré se répartissait comme suit:
Commercial e r--
Ecole Normale
G
3465
58 58 .
106 195
12
779
92 38 37 22 213
13 37 24 38 20 59 28 108 106 433
20
75 139
F.
177 77 84 44 213 270 113 180 81 85 86 116 262 504 450 27 93 2862
12
11.
25 28 36
Total
~
1400
Section générale Section littéraire
Total
91
39 1151
11
F. 11
179 11
10 27 750
21
41
Total
F.
Total
3e
2e
1re Mixte
~
Pour le Hallt-Valais
2. 2. Encouragement aux activités clliturelles
Classes
Etablissement
Secti o n générale
2239
64,6
r--
800
Les examens communs de promotion de fin de 2e et 3e années se sont déroulés le vendredi 1er juin 1973.
700
f--.
~
L'examen d'admission aux sections commerciale et scientifique a été organisé à Brigue le 7 juin, pour le Haut-Valais et à Martigny le 29 juin, pour le Bas-Valais. La répartition des élèves du Valais fréquantant les' écoles secondaires' du 1er degré au début 'de l'année scolaire 1973-1974, ressort ~u tableau ci-après.
r"-
~ ~
~
r"-
100
~
G
: Garçons
F
:
~
r"r"~ r"r"~ r"-
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1" 1'1'l'1'-
Scientifique r--
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p EFFECTIFS DES COLLEGES DURANT LES ANNEES 1971/1972
1972/1973
1973/1974
1000
800
700 b.
a) Collège de Sion L'effectif des élèves a subi ces trois dernières années les variations suivantes
600
73-74 72-73 71-72 423 497 536 216 208 188 169 152 ] 17 808 857 841
500
Nombre d'élèves Section classique Section scientifique Section commerciale
La diminution d'effectif est due à la suppression de 3 c1asses de Principes commandée par l'introduction du Cycle d'orientation . b) Collège de Brigue L'effectif total du Collège se répartit de la manière suivante: Nombre d'élèves 73-74 72-73 71-72 Section littéraire 491 447 502 Section scientifique 106 86 66 Section commerciale 106 111 93 Section second. 1er degré 77 68 659 765 729 La diminution d'effectif est due à la supconséquence de l'intégration de la section générale du premier degré dans l'école secondaire régionale de Brigue et de la suppression de deux classes de Principes. c) Collè~e de St-Maurice
L'effectif des élèves a subi, au cours de ces trois dernières années, des variations assez importantes : Nombre d'élèves 73-74 72-73 71-72 Section classique 347 426 497 Section scientifique 123 117 122 Section commerciale 129 106 95 Section générale 1er degré 86 67 68 685 716 782 Les filles sont admises dans les sections commerciale (4e et 5e) et scientifique. 8
e) Ecoles de cOlnmerce
L'effectif semble se et 1400 élèves: 1971-1972: 1305 dont 1972-1973: 1381 dont 1973-1974: 1357 dont
400 d.1
300
200
f.a d.2
100 _____
f.b
0 71/72
72/73
73/74
d) Collèges classiques pOl/r jeunes filles
1. Ste-Marie-des-AnRes à Sion L'effectif des élèves qui s'était stabilisé les deux dernières années a accusé un net fléchissement provoqué par la suppression de 3 classes de Principes en vue de l'introduction du Cycle d'orientation: 1971: 41 1 élèves 1972: 414 élèves 1>973: 358 élèves 2. Regina Pacis li St-Maurice Sur les 110 élèves fréquentant ce collège, 94 sont Valaisannes. 1971: 98 élèves dont 83 valaisannes ] 972: 99 élèves dont 87 valaisannes
stabiliser entre 1300 831 filles 840 filles 788 filles
A la suite de la reconnaissance de la maturité socio-économique (type E) au niveau fédéral, notre canton espère pouvoir introduire ce nouveau type de maturité dans les collèges de Brigue, Sion et St-Maurice dès l'automne 1974. Cette innovation aura quelques incidences sur le programme actuel de nos écoles de commerce ainsi que sur l'organisation de quelques classes. f) Nouvelles écoles
a) L'école préprofessionnelle (1 er degré) 1973-1974 1972-1973 26 19 Brigue 42 43 St-Maurice 42 41 Sion 108 1fa b) L'école de culture générale (2e degré) Brigue 18 St-Maurice 36 33 Sion 16 23 70
56
A Brigue a été ouverte, pour la première fois au début de l'année scolaire 1973-1974, une classe de 1re année de l'école de culture générale. g) Coordination intercantonale
Le fait marquant de l'année 1973 sur le plan scolaire suisse est incontestablement le refus de l'arrêté fédéral modifiant les articles de la constitution sur l'enseignement. Par ce vote négatif la majorité des cantons ont ma-
nifesté leur volonté de voir la coordination scolaire se réaliser en respectant leur autorité et les structures fédéralistes de notre pays. Dans ce contexte, le concordat scolaire accepté par la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique ne prend que plus de valeur. C'est ainsi qu'en Suisse romande, les travaux de coordination se sont poursuivis et ont abouti, après cinq années d'efforts, à l'élaboration et à l'introduction d'un plan d'études commun pour les quatre premières années d'écoles. L'idée de coordination intercantonale ayant ainsi prouvé sa viabilité, les membres des commissions et des sous-commissions se sont retrouvés en 1973 autour de la table des délibérations de CIRCE II pour étudier, dans une première étape, la réforme des programmes des degrés 5 et 6. Au plan suisse, les efforts se sont portés sur l'enseignement de la mathématique, de la deuxième langue nationale et de l'éducation musicale à l'école primaire. Dans le domaine de la mathématique et de la deuxième langue nationale, notre canton montre l'exemple. ~La mise en place du Cycle d'orientation valaisan constitue un exemple frappant du souci de nos autorités scolaires de collaborer et de se mettre au service de la réforme et du développement de l'enseignement qui constitue l'une des tâches les plus importantes de notre époque. Si lÇl Suisse romande fait œuvre de pionnier en matière de coopération scolaire, il convient de ne pas passer sous silence les efforts déployés au sein des conférences régionalesde la Suisse alémanique et de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique. Cette dernière a accepté, à la fin de l'année 1973, des recommandations concernant les facilités à accorder aux élèves
9
c
qui changent de canton. Puisse cet exemple . être suivi d'autres signes manifestes de la volonté de coordination de nos états confédérés.
EFFECTIFS TOTAL DES APPRENTIS DE 1950
ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE
à 1973
4800 4600 4400
5. SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE MENAGER ET DES ECOLES NORMALES
Va/ais romand Ad ministration
4200
4. FORMATION PROFESIONNELLE
L'activité de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, durant l'année 1973, a été marquée par une triple exigence:
4000
3800
G.énéralités
3600
Les efforts entrepris par les divers milieux intéressés, Confédération, cantons, associations professionnelles, en vue de donner à la formation professionnelle sa juste place dans le contexte général de l'éducation commencent à porter leurs fruits. Si les résultats en ce qui a trait à la qualité de la formation n'apparaissent pas d'emblée, par contre, l'augmentation des effectifs des apprentis est sensible. Ce fait oblige l'autorité cantonale à repenser le problème de l'équipement et cela d'autant plus que l'introduction progressive de la troisième demi-journée d'enseignement provoquera, au cours des prochaines années, une occupation accrue des locaux existants.
3400
1. Continuer et, si possible, améliorer les prestations de l'Office dans tous les secteurs où il est engagé.
3200 3000
1. Personnel
Pour la deuxième année consécutive, le personnel du S~r.Yice n'a subi aucun changement. Cette stabilité a facilité la tâche, abondante à une époque où l'école subit des transformations dans ses structures et dans ses programmes.
2. Législation
2800 2600
2. Assumer des responsabilités dans la mise en place du cycle d'orientation.
2400
2200
2000
3. Assumer les exigences d'une coordination romande, tant en ce qui concerne les grandes options en orientation scolaire et professionnelle que l'élaboration de documents d'information, l'organisation du perfectionnement du personnel des Offices et la formation de la relève.
1800 1600
1400
1200
Statistique
Nous donnons ci-dessous la liste des décret, arrêté, règlements et principales décisions du Grand Conseil et du Conseil d'Etat à la préparation desquels le Service a travaillé: -
décret du Grand Conseil du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires;
-
arrêté du Conseil d'Etat du 17 janvier 1973 fixant l'âge d'entrée à l'école;
-
règlement du 18 avril 1973 concernant l'école enfantine;
-
règlement du 23 mai 1973 sur les cours de perfectionnement;
-
règlement du 6 juin 1973 sur le traitement du personnel enseignant auxiliaire, des remplaçants ... etc. (révision).
1000
Effectif total des apprentis: 800
1950 : 1955 : 1960 : 1964 : 1968 :
1666 2076 3323 4301 4087
1969 : 1970 : 1971 : 1972 : 1973 :
4101 4105 4285 4533 4737
L'effectif des apprentis a augmenté d'une façon régulière jusqu'en 1964. Il a ensuite légèrement dimihué jusqu'en 1969, pour reprendre dès lors sa marche ascendante. 10
600 400 200 1950
1955
1960
1964
68
9
0 1 2
3
Au moment de faire état de statistiques, il faut une fois de plus constater que les multiples activités d'un Office - dont les interventions ne dépendent pas seulement de l'application de lois ou de règlements, mais sont conditionnées sur le plan de l'aide individuelle par des problèmes complexes à résoudre, d'ordre scolaire, professionnel, familial, social, économique et psychologique - se laissent difficilement cerner et traduire par le langage des chiffres.
En outre et conséquemment à l'alignement des traitements sur la moyenne suisse, les conventions fixant les obligations respectives entre l'Etat et les écoles normales, l'Etat et l'Institut St-Raphaël, ont été modifiées.
11
c
Par décision du 23 mai 1973, le Conseil d'Etat a établi un statut matériel nouveau pour les normaliennes et les normaliens engagés dans les écoles par anticipation afin de parer aux effets de la pénurie persistante de personnel enseignan t.
3. Information Les décisions récentes se rapportant à l'âge d'entrée à l'école, à l'organisation de l'école enfantine. au dossier de l'élève. à l'enseignement de ia deuxième langue nationale, à l'application de programmes nouveaux ont nécessité la mise sur pied de nom breuses séances d'information. Celles-ci eurent lieu dans le Haut-Valais et dans le Valais romand et furent destinées, tour à tour, aux commissions scolaires, aux directeurs d'écoles, aux comités des associations pédagogiques ainsi qu'à certaines catégories de membre du personnel enseignant. Dans l'ensemble, ces contacts di· rects ont été bénéfiques.
COMMISSIONS
1. Commission cantonale de l'enseiRnement primaire et ménager Pour remplacer un certain nombre de membres démissionnaires. le Conseil d'Etat, en séance du 2 mai ] 973, a procédé à de nouvelles nominations tout en confirmant le mandat des personnes ayant accepté une reconduction de leurs fonctions. ActueIIement, la commission est constituée comme suit: a) avec voix délihératives,' M. le chanoine Henri Bérard, doyen, Sion M. le curé Peter Arnold, Riederalp Mlle Lysiane Parchet, Vouvry
12
Mme Monique Frachebourg-Délez, Martigny Mme Monique Luyet-Bonvin, Savièse Mme Anne-Marie Steiner-Schmidt, Brigue Mme Marie Stoffel-Zimmermann, Visperterminen Mlle Claire Curdy, Vouvry M. Roger Moret, Martigny M. Victor Solioz, Riddes M. Jean Pralong, St-Martin M. And ré Zufferey. Sierre M. Rudolf Jenelten, Viège M. Wilhelm Schnyder, Steg M. Anselme Pannatier, Sion M. Adalbert Chastonay, Sion b) avec voix consultative
Sœur Annuntiata Bregy, Brigue Sœur Jean-Baptiste Bérard, Sion M. l'abbé Dr Bernard Truffer, Sion Le président de la commission est M. Anselme Pannatier, le vice-président M. Rudolf Jenelten. MM. Eugène Brunner et Luc Germanier sont chargés du secrétariat, respectivement en langue allemande et en langue française.
2. A utres commiSsions cantonales Les commissions consultatives du Département ont fonctionné normalement. Elles ont étudié et proposé, entre autres, des mesures en faveur de l'éducation musicale ainsi LIue des dispositions pratiques concernant l'enseignement de la deuxième langue nationale à J'école primaire. Rappelons à ce sujet qu'une expérimentation a commencé dans le HautValais en 1972. Elle est positive et se poursuit. A leur tour, une quarantaine de classes du Valais romand ont introduit l'enseignement . de la langue alIemande, au niv.eau de la 3e primaire, selon la méthode duprofess~ur Petit de Besançon. Le démarrage eut heu le 15 octobre 1973. Mlle Dubuis de Sion et
M. Déc a illet de Salvan ont été désignés en qualité d'animateurs responsables de cette discipline.
corps enseignant et que ces statistiques indiquent l'état de la situation à l'ouverture de l'année scolaire 1973-J974.
3. Commission interdépartementale romande de coordination de l'enseignement (CIReE)
Remplacements
Après avoir achevé l'élaboration des programmes pour les 4 premières années de la scolarité obligatoire. CIRCE. dans une composition renouvelée, s'est occupée en 1973 des niveaux 5 et 6. Les travaux ne sont pas terminés. A titre officiel est entré en vigueur au début de l'année scolaire 1973-] 974, dans toutes les écoles de première prinlaire de la Suisse romande, le programme nouveau de mathématique. Les autres enseignements coordonnés seront introduits progressivement, selon une planification établie jusqu'en ] 981 par la Conférence romande des chefs de service et directeurs de l'enseignement primaire.
Personnel enseignant Les rubriques se rapportant aux traitements du personnel enseignan t représen ten t le poste de dépenses le plus élevé. Afin que les membres de la Haute Assem blée connaissent de manière détaillée et complète l'organisation des écoles, nous publions ci-après les statistiques des élèves et des maîtres, auxquelles nous ajouterons d'autres indications se rapportant à l'âge d'entrée à l'école et à la durée de la scolarité. Par souci de brièveté, ces renseignements ne sont assortis d'aucun commentaire, le lecteur attentif étant à même de dégager par lui-même toutes les c?nclusions qui s'imposent. Signalons toutefOIS que les données chiffrées ont été établies sur la base des listes remplies par les membres du
Aux motifs habituels qui provoquent les remplacements, maladie, service militaire s'ajoutent maintenant d'autres raisons. Il s'agit en effet de suppléer temporairement à l'absence de maîtres engagés durant l'année scolaire dans des commissions d'étude intercantonales ou dans des activités de perfectionnement qui ne peuvent se dérouler toutes pendant les vacances d'été, les ·congés de la Toussaint, de Noël et de Pâques. Le Département de l'instruction publique veille à ce que les excès soient évités.
Inspection des écoles L'évolution de la pédagogie, l'organisation actuelle de l'enseignement imposent aux inspecteurs des tâches qui vont au-delà du seul et simple contrôle des écoles. Celui-ci demeure nécessaire mais doit être complété par un appui constant en faveur du jeune personnel non encore assez expérimenté. A ce soutien pédagogique s'ajoutent la coordination. des mesures de recyclage dans les arrondissements. la présidence des conÙll issions chargées d'élaborer les épreuves d'examens, l'étude préliminaire des dossiers· concernant les constructions scolaires ainsi que la mission parfois délicate de trouver des solutions aux problème·s et aux différends qui surgissent souvent dans la mise en place et le déroulement d'une année scolaire. Les inspecteurs participent à des séances mensuelles organisées par le Département; ils ont le souci de leur formation continue. Ces tâches et le fait que le nombre de classes 13
•
qu'ils contrôlent augmente constamment expliquent qu'une présence fréquente et prolongée dans toutes les écoles n'est pas toujours possible.
Prophylaxi.e dentaire En vertu des dispositions du décret du Grand Conseil du 29 juin 1967, les dépenses se rapportant à la prophylaxie dentaire à l'école incombent à l'Etat. A l'heure actuelle. les mesures de prévention sont organisées de la manière suivante. Des infirmières ou des aides médicales enseignent- aux enfants les règles de l'hygiène buccale. Ces responsables sont au nombre de cinq: une pour le Haut-Valais, une pour le secteur de Sierre, une pour le centre, une pour la région de Martigny-Entremont, ces quatre personnes étant occupées à plein temps; une cinquième à mi-temps s'occupe des classes des districts de Monthey et de St-Maurice à l'exception des communes de Collombey et de Vouvry pour lesquelles la clinique de Vouvry se charge elle-même des mesures prophylactiques. Les dépenses figurant sous cette ru brique englobent les traitements du personnel mentionné ci-dessus, les indemnités de déplacement et les frais d'acquisition du matériel.
de ces deux dernières localités, le responsable désigné assume en même temps la gérance d'une dépendance régionale de la bibliothèque cantonale valaisanne.
Publications pédaRogiques
« L'Ecole valaisanne », publication pédagogique destinée au personnel enseignant du Valais romand, Cl fait peau neuve à la rentrée de septem bre. Utilisant les nouvelles techniques d'impression. cette revue se présente agréablement. Toutes les commissions scolaires et directions d'écoles y sont abonnées en sorte qu'il s'agit d'un organe d'information précieux au service de J'enseignement. Durant l'année 1973, ont été distribuées. par le moyen des crédits inscrits sous cette ru brique, à tous les maîtres concernés. aux directions d'écoles, aux commissions scolaires, aux inspecteurs et aux écoles normales les nouveaux programmes romands pour l'école enfantine et pour les quatre premières années de la scolarité obligatoire.
Education spécialisée
1. Formation des enseignants Office d'information et de documentation scolaires (ODIS) L'Office d'information et de documentation scolaire a son siège principal à Sion, dans les locaux de l'Ecole normale des instituteurs. Comme on le sait, une décentralisation de cet office a été réalisée pour le Haut-Valais avec l'ouverture d'un bureau à Brigue. Une même mesure est en voie de réalisation pour le Valais romand à St-Maurice. Dans chacune
14
En collaboration avec 1'[nstitut de pédagogie curative de Fribourg, les cours destinés à la spécialisation des enseignants des classes de développement se poursuivent et se déroulent normalement. Grâce aux possibilités de formation qui ont été offertes aux maîtres et maîtresses, et selon une enquête réalisée dans le canton, le 70 % des titulaires des classes en question possèdent le diplôme requis ou participent à la formation en emploi qui s'achèvera à Pâques 1975.
2. Formation des éducatellrs L'essor réjou issant de la prise en charge des inadaptés provoque une demande accrue d'éducateurs spécialisés. Malheureusement le 74 de ce personnel n'a pas la formation adéquate. Cette profession un peu nouvelle est donc préoccupante: l'année 1974 permettra d'envisager. pour former ces personnes. une solution propre au Valais. La collaboration avec l'école d'études sociales et pédagogiCjues de Lausanne sera cependant maintenue.
*
3. Personnel (/[/ selTice de l'éclllcu/io/l sfJécialisée (voir tableau sous statistiques) 4. Le {JerfecrionneJ/zent Le perfectionnement du personnel cnseianant et des éducateurs s'est réalisé en colhlboration avec l'AVIEA et avec l'aide financière de l'OFAS. Des techntiques visant au développement fonctionnel llléthodiCjuc. à l'intégration de la personnalité etc. ont été a bordées et proposées sous forme de cou rs et de su ivis pédagogiques. La semaine du mois d'août a regroupé la grande majorité des maîtres s'occupant d'inadaptés. Le programme cadre des classes de développement et des classes spécialisées AI a été la préoccupation des participants durant la session. Ces échanges fructueux ont permis à chacun de mieux se situer au niveau de l'action éducative et parfois même de sc remettre en qucstion. Les rapports élaborés serviront à établir un projet de programme qui devra être expérimenté dans les classes concernées.
5. Constmcrions Aucune construction nouvelle pour les inadaptés scolaires n'a démarré en 1973. Les projets ont été ralentis par l'arrêté fédéral du 20.12.1972 instituant des mesures dans le domaine du crédit. Tl faut espérer que les
demandes de libération de crédits transmises à la Confédération seron t acceptées et permettront de procéder à l'exécution des travaux projetés. 6.
A IItorités scolaires Nous constatons actuellement un certain souci. chez les au torités communales, d'intégrer aux cen tres scohlires les diverses classes ~péciales et de mettre à la disposition de celles-ci des locaux et du matériel compara hIes à celui des classes ordinaires. SI/hl'entions (lIIX COllllllllnes
Le poste principal des dépenses figurant sous cette ru brique se rapporte aux transports d'élèves. Ainsi est mise en évidence la politique qui tend à regrouper l'enseignement primaire lorsque la diminution des effectifs ou une trop grande dispersion compromettant le succès et l'existence même de certaines écoles. Les transports d'élèves ne sont pas dus uniquement à la suppression des postes d'enseignement. Dans bien des cas, à la montagne. les enfants sont déplacés d'un lieu à l'autre et vice-versa, pour permettre l'organisation de classes plus homogènes. Les nécessités actuelles de la pédagogie. l'introduction de programmes nouveaux, la mise en route de l'apprentissage de la deuxième langue nationct\e à l'école primaire exigent ces mesures. Bâtilllents scolaires
A la· fin de l'année 1973. un certain retard s'est produit, faute de crédits suffisants, dans le versement des su bventions pour les constructions scolaires de J'enseignement primaire. Les communes n'en pâtiront pas cependant puisque les montants dus pourront être payés dès le début de l'exercice 1974: un crédit augmenté de Fr. 3 850000.- par rapport à celui de l'année précédente figure en effet
15
EFFECTIFS DES ELEVES DES TROIS ECOLES NORMALES DE 1964
à
1974
900 EN
800
700
au budget 1974 de l'Etat du Valais pour les bâtiments d'école primaire et permettra, entre autres, de rattraper rapidement ce retard. A la demande du Conseil d'Etat, un groupe de travail composé de fonctionnaires des Départements de l'instruction publique et des travaux publics s'est constitué pour l'étude d'un règlement sur les constructions scoiaires. Cette commission s'est réunie six fois durant l'année. Elle a sollicité l'avis d'inspecteurs. de directeurs, de maîtres spécialisés et sera en mesure de présenter des propositions durant l'année 1974. Voici le tableau des subventions; réparties par objets, versées durant l'année 1973 :
Canton 5005456.60 466843.35 31 351.05 5503651.-
Constructions Réfections Locations Total Constructions Réfections Locations Total
Haut-Valais
Bas-Valais
2510555.90 167 130.55 28951.05 2706637.50
2494900.70 299712.80 2400.2797013.50
Ensei[?nement rnénager Durant l'année 1973. le Service cantonal de renseignement primaire ct ménager a participé aux études conduites par le Département en vue .de l'intégration dans l'une et l'autre des deux divisions du cycle d'orientation des disciplines relatives à l'économie familiale. Les points principaux suivants ont c'o nstitué l'objet de ces recherches: a) programme d'enseignement b) temps à prévoir dans l'horaire de chaque division c) statut des maîtresses ménagères dans la future organisation scolaire 16
d) formation complémentaire nécessaire pour l'accession de ce personnel au cycle d'orientation.
Ecoles normales L'alignement des traitements à la moyenne suisse a rendu nécessaire une modification des conventions fixant les rapports entre l'Etat et les écoles normales. A l'heure actuelle, toutes ces conventions renferment les principes généraux suivants: 1. Le directeur et les directrices reçoivent un traitement égal à celui des professeurs laïques. 2. Le corps professoral religieux est rémunéré à raison de 80 % du traitement des professeurs laïques. 3. Le corps professoral laïque est payé conformément aux dispositions se rapportant aux professeurs de l'enseignement secondaire du 2e degré. De plus, les écoles normales d'institutrices de Brigue et de Sion, dont les bâtiments sont la propriété des congrégations des sœurs ursulines, reçoivent de l'Etat une contribution annuelle pour la mise à disposition de ces locaux. Cette contribution a été adaptée à la hausse des prix . Voici les effectifs comparatifs des élèves dans chacune des trois écoles normales:
1965
1966
1967
1968
139 ]42 168 449
140 142 177 ' --459
149 113 180 442
146 142 204 "-492
1970 1971 1972 Années 1969 219 192 187 164 ENFB 239 240 203 148 ENFS 272 237 209 210 ENG 52i- ' 599 - - -669 - 730 T<?tal
1973
Années 1964 ENFB 137 ENFS 133 ENG ]08 -378 - Total
258 294 319 871
ENFB = Ecole normale des institutrices, Brigue ENFS = Ecole normale des institutrices, Sion ENG = Ecole normale des instituteurs, Sion Pour l'année scolaire 1973-] 974, l'effectif de 871 élèves représente le 56 <Je. du nombre total d'illstituteurs et cl'institutrices en fonctioll dans les classes enfantines, primaires, dans les écoles · ménagères, de promotion et de développement. Ce nombre s'élève, ainsi qu 'oll le lira dans les pages qui suivent à ] 547 personnes.
600 ENF
500
400
ENG
300
200
100
1964
65
66
67
68
70
les 3 écoles normales
ENF
:
Ecole normale des filles
ENG
:
Ecole normale des garçons
Co[{rs de perfectionnement 1973 cd
1. Co[{rs de chant décentralisés - Ward 1er degré, 1re partie: Sion - Martigny - Monthey - Ward] er degré, 2e partie: Sion - St-Maurice - Ward 2e et 3e degrés: Bulle
7l
72
73
74
(Sion-Brigue)
lU
lU
IU.~
::s cd ooÜ'l s:: s::
2. 3. 4. 5. 6. 7.
69
:
EN
cd
.....J~
"0
lU s:: ::s cd 008 s:: lU cd .......
;...l"'@
74 45 16
~ 0
f-4 '
74 45 ]6 48
Co[{rs !JOUI' 1IIal/l'es de promotion Cours {Jo[{r animatrices (l'ecole enfantin e (27 .8 - 1.9.1973) Cours {Jo[{r "/Ol/resses de fra\ 'wlx f}wf1l1els (20.8 - 25.8 .1973) Co[{rs pOlir introduction de la 2e langue Co[{rs normal suisse cl Sole[{re Session {Jédagogique d 'été (20.8 - 25.8 .1973)
15 41 19 1153
73 59 430
86 Il 15 114 78 1583
Totaux
1412
610
2022
38
11
17
• NOMBRE D'ENFANTS ET DE CLASSES avec moyenne par classe
c) Classes groupant des élèves en âge de scolarité primaire et enfantine:
a) Classes ne groupant que des élèves en âge de scolarité enfantine CLASSES COMMUNALES
CLASSES INTERCOMMUNALES
Total
TOTAL
g~
V}
(!) II)
Q) Q) ~
II)
Q)
..0
>
o
'Q)
ro
..0
Eu o z-o
E::!!
Q)
z=O Canton
6578
251
26,2
463
Langue allemande
1786
62
28,8
122
27 21,5 30,7 31,6 25,4 30 25 18
62
Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion
II) II)
~
Q)
54 86 613 537 203 207 50 36
4 20 17
8
18
Q) Q)
c
Q)
c
c
Q)u
Q)U
~' ~~
269
26,2
Canton
881
42
20,9
1908
66
28,9
Bas-Valais
881
42
20,9
56
3
18,6
261
12
23
1
23
116 86 613 597 203 207 50 36
30
20 19
29 21,5 30,7 31,7 25,4 30 25 18
25,4
341
14
24,7
5133
203
25,3
Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
857 177 1138 574 924 130 171 821
35
24,5 22,1 24,7 23,9 28,9 26 21.4 26,5
288
12
23,8
1145
47
177
8
1 138 574 924 130 229 821
46 24 32
24,4 22,1 24,7 23,9 28,9 26 22,9 26,5
•
29
58
~.g
7041
189
31
~~
o '"' ~~
25,7
4792
46 24 32
Su
30,S
Langue française
8
C ~ ~u
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8~
ro
~' ~~
31
60
II) II)
c ro
~ ~
~~
Q)
II) II)
V}
5 10 31
Sierre H érens Sion
21,7
Conthey
66
3
22
Martigny
104
5
20,8
Entremont
272
13
21,6
St-Maurice
47
2
23,5
Monthey
52
3
17,3
b) Classes ne groupant que des élèves en âge de scolarité primaire d) Classes spéciales CLASSES COMMUNALES
CLASSES INTERCOMMUNALES
TOTAL CLASSES COMMUNALES
II)
<Il
Q) Q) '-
II)
Q)
..0 >
E~
~~ Canton Langue allemande Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion Langue française Sierre Hérens Sion ·C onthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
18
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<Il
z=O
2"0
E~
23433
891
26,3
1 732
68
25,5
25165
959
26,2
8722
337
25,9
486
20
24,3
9208
357
25,9
429 219 2410 3063 1006 1178 213 204
20 10 88 113 40 49
21,5 21,9 27,4 27,1 25,2 24 23,7 25,5
14711
554
26,6
1 246
48
26
15957
2164 857 3149 1614 2904 1031 610 2382
82 33 122 60 106 39 24
26,4 26 25,9 26,9 , 27,4
832
32
- 26
2996 857 3149 1614 2904 1031 1024 2382
88
26,4 25,4 27,1
137 137
22,8 27,4
212
414
23,6
16
TOTAL
CLASSES INTERCOMMUNALES
II)
Q)
25,8
566 356 2410 3063 1006 1390 213 204
0'<1l
2=0
Canton
106
Q)
II)
'-
<Il
Q) '-
..c ro
o
<Il
2=0
2-0
10
10,6
<Il <Il C <Il C ro <Ilu
..0>
~o.
2=0
2-0
9,7
1 200
123
9,8
33
9,2
6,8 10,6 13 12,8 11
..oro
Ê~ 0'<1l
Eu
Q)
Q)
<Il <Il
Q)
1094
'-
<Il
Eu
o
(J) Q)
<Il <Il
Q)
2-0
113
~~
<Il '-
(J) Q)
E~
o
'Q)
<Il
(J) II)
'-
..0
ro
o
<Il
Eë3
21,7 23,7 27,4 27,1 25,2 24 23,7 25,5
Langue allemande
303
33
9,2
303
Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre
116 64 26 64 33
17
6,8 10,6 13 12,8
116
17
64 26 64 33
6
602
26,5
Langue française
791
80
9,9
897
90
9,9
114 33 122
167
15
11,1
26
10,1 10
106 39 40
26,3 26 25,9 26,9 27,4 26,4 25,5
14
.1
9,3 12
88
27,1
30
9,5
26 15
88 113 40 58
60
Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
106
10 19 77
10
10,6
11
167
15
11,1
263 11 53 12
26
10,1
285
30
10 9,5
11
11 7,6 12 9,5
10 263 30 130 12 285
10
19
• e) Classes de promotion CLASSES COMMUNALES
CLASSES INTERCOMMUNALES
TOTAL
UJ
UJ
Q) ....
al UJ .... al .0 >
Q)
.0
>
o
'al
E~
E~
UJ
al al UJ
....
~ ~ > E~ o 'al
UJ
.0<13
.0
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Eë3 o al Z-c
966
50
19,3
Langue allemande
415
22
18,9
415
Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre
40 15 89 149 65
20 15 22,2
40 15 89 149
o
z=O Canton
228
13
17,5
'al
30
Langue française
228
Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
13
20 24
2 4
76 67
41
z=O
17,5
551 6,4
21,3
20 12
31 155
15,5 19,4
19 16,7
20,5
28
cu
o
al
Z-c 63
UJ
al
22
18,9
40
356
15
15
Brigue
613
2410
116
89
108
3336
E~
z-c
~ë3 o .... ~l1
Canton
221
18
12,4
Langue allemande Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Langue française Sierre ' Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
20
o
'CIl
o
Q)
14
14
3063
64
149
128
4061
203
1006
26
65
56
1356
Loèche
207
1390
64
27
72
1760
Sierre -
50
213
33
30
Sion
36
204
27
15 22,2 18,6 16,2 13,5
30
30
779
41
207
20 29
14
17
2
12,2
10 14,5
53 83
6
13,8
22
2
11
4537
Si erre
1145
56
2996
167
64
109
Hérens
177
261
857
10
51
46
1402
1138
23
3149
263
17·9
161
4913
64
21,3
Conthey
574
66
1614
30
76
53
2413
17 17,9
Nartigny
914 130
104 272
2904 1031
130 12
154 74
200 65
4416 1584
St-Naurice
229
47
1024
61
50
1411
Monthey
821
52
2382
285
120
155
3815
7046
881
25165
1200
1194
1254
19,2
120
10
4 8 4
19 19,2 18,5 20,3 20
36800
NOYENNE DES ELEVES PAR CLASSE ET PAR -SECTEUR DE L' ENSEIGNE~IENT PRINAIRE
CLASSES INTERCOMMUNALES
EFFECTIFS DES ELEVES SUIVANT LES SECTEURS DE L/ENSEIGNENENT PRIMAIRE
31,7
TOTAL
UJ
o,,~;. ~o. 4''fi
UJ
al Q)
....
al
UJ UJ
al UJ
....
.0 <13
Q)
.0>
Eë3 o Q) Z-c
E~
o
'CIl
z=O
1069
73
14,6
437
29
15
al
....
.0
UJ UJ
cu
Eë3 o Q) Z-c
1290
91
14,2
451
30
15
2V
12 15
36 15
14
108
114 56 72
13 14
10 4
14
128 56 72
61
14
14,4
839
12,1
109
26
8,6 16,5
161
10
117
14,6
43
53 200
5 14
14,3 16,8 15,5
65 50 155
132
10,6
10
13,5
H
n [J 1:,8 16,8
12
13
14
[J 9 ,2
14
109
44
n "." U~ 17,3
12 . 15
108
50 155
240
Sion
79
632
316
19
74 61
36 15
14
472
597
18,5 20,3
<13
36 .
Viège
21 ,7
UJ UJ
z=O
UJ
Q)
>
758
566
Rarogne orientale
87 74 61
Q)
al C C
~~ E (,)
Q) ....
Pri.
86
Rarogne occidental
E
.0
pri.
116
Conches
18,9
f) Classes ménagères CLASSES COMMUNALES
+
Eu
65
19,7
E.
UJ UJ
20
51 179 76 154
8
al al .... .0
1194
18,6 16,2 13,5 30
27
CmtPARAISON DES EFFECTIFS CONCERNANT LES CLASSES: Enfantines (E), Primaires (Pri.) Spéciales (S) Promotions (Pro.) Hénagères (H.)
46
10
13,8 12,1 9,2 16,1 10,6 14,2 13 16,8 15,5
Remarque: du rectangle=moyenne la plus haute. au -de ssous=moyenne la plus hasse, dans le rectangle=moyenne ca nt onale. aU-dE'SSllS
21
•
TITULAIRES DE CLASSES
Canton
Enfantines
Primaires
Primaires
Homogènes Cl Il
+ Enfant. e 1
Homogènes
251
18
Langue allemande
62
4
Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion
2 4 20 17 8 7 2
Langue française Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey 1
e
2
1
42
Spéciales
e
1
e
891
68
10
337
20
Promotion
e 113
50
18
22
1 4 8 4
·17
73
1547
29
508
4
35 21 136 156 58
77
9 8
189
14
35
12
42
12
1 3 5
46 24 32
13
15 10
554
48
82 33 122 60 106 39 24
32
31
Total
e
13
33
20 10 88 113 40 49
Ménagères
10
80
13
28
17
44
1039
3 3 10
191 62 215 99 179 67 56 170
15 26 1.
2 4 4
7
4 4
16
88
30
4
CLASSES SUPPRIMt:ES: FIN 1973/74
NOUVELLES CLASSES 1973/1974
Primaires
~ 1/1
QI
.~
Canton
:!l
~
~
:fi
28
40
~
~
]
c
5
~ E
~
Canton
Promotion
Spéciales
20
22
11
12
III QI
1 UJ
J 78
Langue allemande Conches Rarogne Or.
= Communales = Intercommunales
NOMBRE DE MAITRES AUXILIAIRES
l5
-= ~ [ ~
1/1 otI
ca
Canton
~
"i
i
Langue allemande
89
40
30
Conches
11
15
Vlège
26
Rarogne Oc. Loèche
Rarogne Oc .
Brigue
Loèche
Vi ège
Sierre
Langue française
Loèche
Sierre 387
Lang ue française
163
Sierre
23
Rarogne Or. Brigue
Rarogne Or.
al
22
72
Viège
Rarogne Oc .
~
C3
87
Brigue
Conches
1/1
C3 206
24
14
Langue allemande
29 10
45
13
24
17
31
54
26
Hérens 10
Sion Conthey
Hérens Si on
11
Martigny
Conthey
11
Entremont
Martigny
1 (br)"
St-Maurice Monthey
Entremont St-M aurice Mont hey
Sierre
23
10
Sion • Classe - La Bruyère-
Langue française
22
117
Sierre
23
Hérens
13
Sion
22
Conthey
12
Martigny
16
47
42
18
224
35 21 14
48
11
39
14
Entremont
14
St-Maurice
14
Monthey
16
10
39
23
NOMBRE DE DI:PARTS ET CAUSES Fin de ('année scolaire 1972/73
Haut-Valais
H
Total 1.
Retraite
2.
Maladie-invalidité.
3.
Décès
4.
Mariage-Famille
5.
Bas-Valais Total
20
42
7
2 2
62
24
76
Canton
NOMBRE DE CLASSES A 1 - 2 - 3 - 4 - 5 ou 6 DEGRI:S
Total
H
100
44
118
162
13
12
10
22
4
Total
11
Classes enfantines et primaires
24
Etudes
9
17
6.
Changement domicile
4
7.
Autres motifs
38
4
38
62
5 10
12
11
14 14
16
2 d.
2 d:
3 d.
4 d.
5 d.
144
125
12
12
11
4
18
48
1 d.·
15
62
Langue allemande
26
Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion
17 18
Hommes
Total
primaires homogènes
enfantines et primaires '
enfantines homogènes
Canton 24
H
H
6 d. 3 ,
4 4 12
1 d.
2 d.
3 d.
4 d.
576
244
98
34
1269
167
97
62
24
423
11
7
9 4
2
13 28 18 18
18 10 11
4 5 3
14
62 61
8
7 24 '
4
5 d.
6 d.
5 1 .
40 19 108 122 48 65
11
6 6
1 1
409
147
77
33
4
14
10
10
Femmes
Langue française Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
PERSONNEL ENSEIGNANT PAR CLASSE D' AGÈ
900
12
4
126
77
12
35
5
12 3
4
15
31
95
25
20
4
15 4
17
40 81 21 23
22 9 8
66
18
11
2
1
3
3
5 2
27
36
846
10
164-
53 169 87 143
18
4
57 52 121
• d = degrés 800
BESOINS ET NOMBRE D'ARRIV~ES
PERSONNEL ENSEIGNANT PAR CLASSE D'AGE
700
Haut-Valais
Bas-Valais
Canton
Classes enfantines, primaires, spéciales, de promotion et ménagères a) Besoins
77
142
219
Cessations d'activité
62
100
162
Classes nouvel/es'
15
42
57
(tit. de classes)
600
500
b) Arrivées
77
142
219
400
Normaliens et normaliennes 36 de 5e année primaire
11
47
Normaliennes de 4e année primaire
54
54
300
Normaliennes de 3e année. enfantine
200
14
14
Normaliens de 4e année
19
19
Reprises
26
32
18
53
100
moins - en de 31 - en de 41 - en de 51 - en -l- de - en
%
à 50 ans %
à 60 ans % 60 ans %
Total
d'activité
de 30 ans % à 40 ans
en %
95 18,7 36 7,1 20 3,9 26
5,1 8 1,6
185
36,4
Total
Bas-ValaIs
Haut-Valais
H
Total
H
F
Total
185 36,4 40
280
181
390
571
7,9
15
F
36
7,1 39
7,7 23
4,5 323
63,6
55,1
17,5
37,5
55
76
80 7,6
108 10,4 75 7,2 76
188 18 130 12,5
56 11 65 12,8 31 6,1
508 100
55 5,3 46
4,5 9 0,9
371
35,7
7,3 19 1,8 668
64,3
122 11,8 28
2,7 1039
100
H
276 17,8
116 7,5
75 4,8
72 4,7 17
1,1
556 35,9
F 575 37,2 148
9,6 111 7,2 115 7,4 42
2,7 991
64,1
Total
851 55 264 17,1 186 12
187 12',1
59 3,8
1547
100
H = Hommes N.ouveaux maîtres + de 60 ans
24
51 à 60
41à 50
31 à 40
-
de
35
F
= Femmes
30 ans
25
District de Rarogne Occ. Eischoll de 37 à 40 semaines Hohtenn de 39 à 42 semaines Niedergesteln de 39 à 42 semaines Steg de 40 à 42 semaines
PROLONGATION SCOLARITE 1973-1974
1. Bas- Valais District de Sie/Te Lens de 40 à 42 semaines
District de Brigue Simplon de 39 à 40 semaines
District c!'Hérens Vernamiège de 39 à 40 semaines
District de Loèche Bratsch de 37 à 39 semaines Erschmatt de 37 à 38 semaines Leuk de 39 à 40 semaines Turtmann de 38 à 40 semaines Varen de 37 à 40 semaines
District de Sion Savièse de 39 à 40 semaines Veysonnaz de 41 à 42 semaines District de Conthey Ardon de 40 à 42 semaines Conthey-Coteau de 39 à 41 semaines Nendaz de 39 à 42 semaines Vétroz de 40 à 42 semaines
AGES D'ENTREE A L'ECOLE 1. Haut-Valais
2. Haut-Valais District de Conches Biel de 37 à 39 semaines Blitzingen de 37 à 39 semaines Gluringen de 37 à 39 semaines Münster de 37 à 39 semaines Reckingen de 37 à 40 semaines District de Viège Eisten de 37 à 39 semaines Em bd de 37 à 40 semaines Randa de 40 à 41 semaines Saas-Almagell de 39 à 42 semaines Saas-Balen de 37 à 38 semaines St. Niklaus de 39 à 41 semaines Staldenried de 37 à 39 semaines District de Rarogne Or. Betten de 37 à 40 semaines Bitsch de 39 à 40 semaines
26
J.
Communes ayant deux années d'école enfantine (32): Agarn, BaItschieder, Betten, Biel, Bitsch, Blitzingen, Brig, Bürchen, Eggerberg, Ferden, Fiesch, Gampel, Gluringen, Grengiols, Morel, Mund, Münster, Obergesteln, Oberwald, Randa, Raron, Reckingen, Saas-Fee, Saas-Grund, Steg, Tasch, Termen, Turtmann, Ulrichen, Visp, Wiler. 2. Communes ayant une année d'école enfantine (8): Leuk, Leukerbad, Naters, Ried-Brig, St. Niklaus, Stalden, Visperterminen, Zermatt.
Hohtenn, lnden, Kippel, Lalden, Lax, Martisberg, Mühlebach, Niedergesteln, Niederwald, Oberems, Ried-Morel, Ritzingen, SaasAlmagell, Saas-Balen, Salgesch, Selkingen, Simplon, Staldenried, Steinhaus, Torbel, Ulrichen, Unterems, Varen, Wiler, Zeneggen, Zwisch bergen.
2. Bas-Valais 1. Communes ayant deux années d'école enfantine: Arbaz, Ardon, Ayent, Ayer, Bg-St-Pierre, Chalais, Chamoson, Champéry, Chandolin, Charrat, Chermignon, Chippis, Collombey, Collonges, Conthey, Dorénaz, Evionnaz, Evolène, Finhaut, Fully, Grimentz, Grimisuat, Grône, lcogne, Isérables, Lens, Leytron, Martigny, Martigny-Combe, Massongex, Miège, MolIens. Monthey, Montana, Nendaz, Orsières, PortValais, Randogne, Riddes, St-Gingolph, StJean, St-Léonard, St-Luc, St-Martin, Saillon, Salins, Savièse, Saxon, Sierre, Sion, Venthône, Vernayaz, Vétroz, Vex, Veyras, Veysonnaz. Vionnaz, Vissoie, Vouvry.
2. Communes ayant une année d'école enfantine: Les Agettes, Bagnes, Bovernier, Hérémence, Liddes, Mase, Mex, Nax, St-Maurice, Salvan, Sembrancher, Trient, Troistorrents, Val d'IlIiez, Vernam iège, V érossaz, Vollèges.
3. Communes sans école enfantine (49) : Albinen, Ausserberg, Ausserbinn, Bellwald, Binn, Birgisch, Bister, Blatten, Bratsch, Eischoll, Eisten, Embd, Ergisch, Ernen, Erschmatt, Feschel, Fieschertal, Filet, Geschinen, Goppisberg, Grachen, Greich, Guttet,
27
COMMUNES AVEC DUR~E DE SCOlARIT!: ET NOMBRE DE CLASSES Districts
38 semaines
37 semaines Détail des communes
Nbre de classes
Détail des communes
39 semaines Nbre de classes
Détail des communes
Nbre de classes
Valais
10
14
192
Haut-Valais
10
14
93
Binn 2, Ernen 3, Oberwald 4
11
Bellwald 2, Biel 4, Mühlebach 5
Conches
Fieschertal 2
Rarogne Or.
Grengiols 4
Greich 1, Morel 6, Ried-Morel 2
Brigue
Birgisch 1
Eggerberg 3, Mund 4, Ried-Brig 6, Termen 4
17
Zeneggen 2
Eisten 2, Saas-Grund 6, Staldenried 3, Torbel 4, Visperterminen 7
22
Rarogne Oc.
Ausserberg 4, Bürchen 5, Unterbach 3
12
Loèche
Agarn 4, Albinen 2, Bratsch S, Feschel 3, Gampel 8
22
Viège
Saas-Balen 2
Erschmatt 3
Ergisch 1
COMMUNES AVEC DUR!:E DE SCOLARIT!: ET NOMBR'E DE CLASSES Districts
Détail des communes
Nbre de classes
Chermignon 8, Miège 4, St-Léonard 10, Veyras 5
Sierre
COMMUNES AVEC DURÉE DE SCOLARIT!: ET NOMBRE DE CLASSES 40 semaines Détail des communes
Valais Haut-Valais Conches
41 semaines Nbre de classes
Détail des communes
Nbre de classes
Détail des communes
Nbre de classes
Tetai des classes
254
75
868
1413
119
18
235
489
31
Rarogne Or.
Betten 3, Bitsch 3
19
Brigue
Simplon 2, Zwischbergen 2
Brigue 74, Naters 39
Hérens
SIon
Rarogne Oc.
Loèche
Blatten 2, Eischoll 3, Ferden 3, Kippel 3, Wiler 4 Loèche 23, Loèche-IesBains 7, Oberems l, Salquenen 6, Tourtemagne 5, Unterenis 2, Varen 3
15
Randa 2, St-Nicolas 16
18
Baltschieder 4, Lalden 4, Saas·Almagell 2, Stalden 8, Viège 48
Hohtenn 2, Niedergest. 3, Rarogne 10, Steg 12
Détail des communes
Nbre de
class8s
57 Chalais 9, Chippis 11, Grône 7, Lens-Icogne 11, Montana-Village 5, Montana-Crans 20, Randogne-Mollens 5, Sierre 70, Venthône 4, Vissoie 8
27
Les Agettes 1, Ayent 19, Evolène 10, Hérémence 8, Mase 2, Nax -, Vernamiège 3
43
St-Martin 9, Vex 4
Arbaz 3, Grimisuat 9, Salins 4, Savièse 24
40
Sion 151, VeysonnazClèhps 4
135
Martigny
66
148
Entremont
27
54
Chamoson 12
Total des classes
636
929
150
177
13
56
155
195
Conthey-Haut 12
12
Ardon 11, Conthey-Bas 16 Nendaz 30, Vétroz 13
70
94
Saxon 16
16
Isérables 9, Martigny 65 Martigny-Combes 5
79
158
Bagnes 27
27
12
Bovernier 4, Charrat 6, Fully 25, Leytron 10, Saillon 6, Trient 1
52
Riddes
Liddes 4, Orsières 17, Sem brancher 4, Vollèges 6
31
Sembrancher promotion 2
11
St-Maurice Dorénaz 3, Evionnaz 4
47
73
Sierre
Sierre 16
16
16
Sion
Sion 13
13
13
28
Nbre de classes
J.
113
Conthey Viège
38
Détail des communes
42 semaines
Fiesch 5, Lax 2, Reckingen 2
Embd 3, Grachen 7, Saas-Fee 7, Tasch 4, Zermatt 17
Nbre de classes
135
101
Bas-Valais
Districts
Détail des communes
42 semaines
41 semaines
40 semaines
39 semaines
Monthey
Val d'illiez 6
Champéry 5
Vérossaz 2
. 62
Bourg-St-Pierre 2 Collonges 3, Finhaut 3, Massongex S, St-Maurice 21, 46 ~"alvan S, Vernayaz 9 Collombey 17, Monthey 60, Port-Valais 8, St-Gingolph 3, Troistorrents 14, Vionnaz 4, Vouvry 15
121
55
132
29
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C'est devenu une banalité de dire après Wallon et Piaget qu'au cours de la première enfance motricité et psychisme sont étroitement fondus, que ce sont deux aspects indissociables du fonctionnement d'une même organisation. Ainsi le moi corporel est toujours présent, il est au centre même ' de . la personnalité de l'enfant. L'observation du comportement psycho-moteur étant lié à tous les aspects tant de la connaissanc~ que de la relation, est un élément capital dans l'appréhension de la personnalité infantile. C'est grâce aux mouvements de son corps que l'enfant sort de la confusion primitive et arrive à différencier son Moi par rapport au monde présent. Progressivement la représentation du Moi corporel s'étend à celle du corps en mouvement. Le jeune enfant apprend le monde avec son être tout entier et c'est pour autant qu'il aura l'usage de son corps qu'il pourra appréhender le monde des choses et établir des relations entre cellesci; c'est également pour autant qu'il aura l'usage de son Moi qu'il pourra acquérir son indépendance vis-à-vis du monde des autres, accepter ce monde et établir les nécessaires relations avec celui-ci. L'organisation du schéma corporel est la clé de voûte de toute l'organisation de la personnalité. Le schéma corporel est l'organisation des sensations relatives à son propre corps en relation avec les données du monde extérieur. (Pieron). POURQUOI L'EDUCATION DE LA PSYCHOMOTRICITE? L'éducation psycho-motrice est un mode d'abord global de l'enfant et de ses problè30
TRI. C I T E
mes; c'est un état d'esprit et elle fait partie intégrante des courants les plus actuels concernant la psychologie de l'enfant et la psychopédagogie. Ses techniques éducatives sont le meilleur moyen de prévenir l'inadaptation de l'enfant. Que l'inadaptation soit scolaire ou générale, et quelle qu'en soient les origines, les problèmes moteurs et psycho-moteurs sont toujours étroitement liés aux problèmes psychologiques ou psycho-affectifs; c'est ainsi que l'enfant anxieux et maladroit a des troubles évidents de la perception et du contrôle de son propre corps, des troubles de l'équilibra. tion ... il n'a pas l'usage de son corps. L'enfant dyslexique ou dysorthographique est caractérisé, toutes causes mises à part, par des troubles plus ou moins profonds de l'attention perceptive. Mais aux troubles de l'attention correspondent d'une façon constante des troubles du contrôle de son propre corps, des troubles du contrôle respiratoire ... son corps lui refuse toute possibilité d'attention. Les enfants violents ou opposants, ceux qu'on appelle caractériels, ont un comportement anarchique, mais ils ont également des résultats anarchiques dans l'observation des différentes conduites neuro-perceptivo-motrices; ils ne contrôlent pas l'usage de leurs corps. Ces corrélations motricité-psychisme restent évidentes chez l'adolescent comme chez l'adulte chaque fois qu'il y a des problèmes; quand nous sommes anxieux ou angoissés, nous sommes également raidis, tremblants, incoordonnés. On attend trop souvent que l'échec devant les apprentissages scolaires soit consommé pour s'apercevoir que l'enfant n'est pas capable de s'adapter à une certaine norme sociale. En ~ffet, plus l'enfant est âgé, plus les struc-
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tures de comportement, y compris les structures anarchiques, sont ancrées dans son Moi et plus il est difficile alors de le déconditionner et de reconstituer les étapes manquées du développement. La personnalité de l'enfant s'élabore d'étape en étape, s'appuyant les unes -. sur les autres. Il suffit que l'une de ces étapes soit manquée pour que l'enfant rencontre inévitablement des difficultés à la fois avec lui-même et dans la connaissance des choses et dans la relation avec les autres. Les troubles posés par la latéralité: gaucherie contrariée, ambidextrie sont fréquemment chez l'enfant la cause première d'un certain nom bre de difficultés : troubles de la structuration spatiale, difficultés parallèles devant les apprentissages d'écriture, lecture et dictée. Et ces problèmes sont invariablement accompagnés de réactions d'échec, d'opposition et imprégnées de réactions caractérielles et affectives. ' Quel est le rôle de l'éducation psychomotrice dans l'éducation des problèmes posés par ces troubles? Elle est évidemment l'indication essentielle, car ce n'est que par une éducation de l'être tout entier que l'ont peut lutter contre des habitudes aussi solidement ancrées et recréer chez l'enfant les habitudes motrices correctes indispensables à l'éducation de certaines activités, l'écriture par exemple. L'EDUCATION DE LA PSYCHOMOTRICITE L'éducation psychomotrice se situe en dehors du jeu de l'enfant, comme des méthodes de l'éducation physique et sportive qui sont une utilisation et une organisation du Moi corporel alors que l'éducation psychomotrice est une éducation de ce Moi corporel. 32
C'est par l'action liée au corps tout entier et non pas avec des exercices menus et précis que l'on va conduire l'enfant aux notions de volumes, de longueurs, de qualités, de nom bre, aux classifications, aux groupements. On ne peut pas faire une éducation du schéma corporel sur une poupée ou à travers le dessin de la personne humaine qui sont des objets extérieurs à l'enfant. Le schéma corporel c'est le moi vécu et senti, son éducation est un développement de soi vers .l'extérieur. Son organisation implique: -
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la perception et le contrôle du corps propre, c'est-à-dire la possibilité d'intériorisation des sensations relatives à telle ou telle partie du corps, mais également la sensation de globalité du corps; un équilibre postural économique;
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une latéralité bien affirmée;
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l'indépendance des différents segments par rapport au tronc et les uns par rapport aux autres; la maîtrise des pulsions et des inhibitions qui est étroitement associée au contrôle psycho-tonique, mais également au contrôle de la respiration.
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Dans l'éducation de la main, l'éducation psycho-motrice doit suivre le même chemin que la corticalisation (loi céphalo-caudale : -le développement s'étend à travers le corps de la tête -aux pieds, c'est-à-dire que les progrès dans les structures et les fonctions commencent pa~ la région de la tête; puis s'étendent au tronc et enfin aux jambes); il pùaît impensable de vouloir éduquer la mobilité digitale avant d'avoir désolidarisé le bras de l'épaule, puis la main du bras. L'éducation de la main est préparée par les exercices de relaxation segmentaire, les exercices d'indép~ndance droite-gauche et d'indépendance
fonctionnelle. Elle est complétée progressivement par les exercices d'indépendance des doigts, les exercices de contrôle de la pression, les exercices de préhension, de coordination, de précision... qui sont intégrés dans des situations globales. L'apprentissage qui précède le stade de la lecture courante et vise à l'automatisme des mécanismes est conditionné par un certain nombre de facteurs: a) des habitudes motrices et neuro-motrices liées à l'écriture; sériation, vision et transcription de la gauche vers la droite; b) des capacités d'organisation des relations dans l'espace linéaire et dans le temps (succession et structuration spatio-temporelle) normalement développées, c'est-àdire: . l'appréhension immédiate des groupements (disposés en série linéaire) dans l'espace; l'appréhension immédiate des senes ordonnées dans le temps: notion de temps immédiat; la symbolisation des notions spatiales et temporelles, la modification des symboles, le passage du plan spatial au plan temporel et inversément.
La -découverte de soi se fera d'abord par la relation globale, puis par la relaxation segmentaire, pour acquérir l'indépendance bras-tronc, puis jambes~tronc et enfin brasjambes.
L'équilibre corporel est un aspect de l'éducation du schéma corporel, car il conditionne - les attitudes de l'enfant face au monde extérieur. Le contrôle de la respiration ne peut s'effectuer qu'avec le concours entier de l'attention; c'est parce qu'il est incapable de ventiler correctement ses poumons que l'enfant ancieux, agité, en est réduit à ce mode respiratoire défectueux (respiration courte et buccale) incompatible avec toute fixation de l'attention, laquelle implique calme et rétention du souffle. L'éducation psycho-motrice développera en outre l'organisation dynamique de l'usage de soi, l'organisation de l'espace et du temps, la grapho-motricité~ l'organisation et la structuration spatio-temporelle et l'organisation des relations logiques. La maîtrise des techniques s'acquiert à la fois par l'étude et par la pratique, et cette pratique c'est sur soi-même qu'il faut d 'abord la réaliser avant de l'utiliser avec l'enfant. Il apparaît donc que l'éducation psychomotrice devrait être une partie intégrante de l'éducation et qu'elle devrait faire partie de l'ensemble des activités éducatives. Cette conception, qui situe l'édùcation psycho-motrice, non pas comme une technique spécialisée à utiliser dans certains cas, mais comme une activité nécessaire à tous les enfants, mérite, à mon sens, d'être- largement répandue ~t suivie. S.Ogay
d'après P. Voyer 33
Hommage à M. Bernard Truffer, directeur de l'École normale des instituteurs et à M. Marcel Praplan, inspecteur d'enseignement prImaIre du IVe arrondissement La fin de l'année scolaire 1973-1974 verra le départ de deux personnalités du monde de l'enseignement de notre canton, M. le directeur, Docteur Bernard Truffer, de l'Ecole normale des instituteurs et M. Marcel Praplan, inspecteur scolaire du IVe arrondissement. II nous plaît de leur rendre hommage par le canal de « l'Ecole valaisanne ». Monsieur l'abbé Truffer est né à Genève, le 16 juin 1921. Son père Xavier Truffer, originaire de Randa et sa mère Léonie Biderbost, accueillirent en lui leur premier enfant qui fut suivi de neuf autres, la famille s'étant composée, finalement, de quatre garçons et de six filles. Après avoir fréquenté l'école primaire de Biel, dans la vaIIée de Conches, le jeune homme entra, en 1934, au Postulat des Marianistes à Martigny, avant d'accomplir son Noviciat à St-Rémy, au sud de la Belgique, au début de la guerre, époque où il vécut d'ailleurs la grande débâcle et le désarroi des populations fuyant l'envahisseur. De 1940 à 1944, il poursuivit ses études classiques à la Villa St-Jean et obtint son certificat de maturité. Pendant les trois années qui sUIVIrent, M. Bernard Truffer fut professeur à l'école de commerce du CoIIège Ste-Marie à Martigny où il enseigna, entre autres les langues, soit l'allemand et l'italien. De 1947 à 1953, ce sont les années de séminaire à Fribourg, l'obtention du diplôme de maître secondaire, 34
d'une licence en théologie et l'ordination sacerdotale survenue le 20 juillet 1952. C'est en 1953 que se situe son premier contact avec l'Ecole normale puisqu'il y enseigne, à partir de cette date et pendant trois ans, la religion, l'allemand et le français. La Société de Marie ayant ouvert une école secondaire à Zurich, M. l'abbé Truffer y fut envoyé comme professeur en 1956. Sur les bords de la Limmat, il déploya une activité intense, presque excessive, puisque, en plus de son enseignement, il conduisit à chef les travaux lui permettant d'obtenir le doctorat en théologie que lui décerna l'Université de Salzbourg en ] 962. La direction de l'école secondaire lui échoit l'année suivante; il en assume la chçlrge jusqu'en 1966, date à laquelle le Conseil d'Etat du canton du Valais l'appelle à la direction de l'Ecole normale des instituteurs de Sion pour succéder au Père Rodolphe I.orétan . Dès lors et pendant huit années, il porte la responsabilité principale de la formation des candidats à l'enseignement primaire pour chacune des deux régions linguistiques de notre canton. Cette importante et pourtant trop rapide énumération des événements qui ont jalonné l'existence de M. l'abbé Bernard Truffer, l1évèle la densité et la plénitude d'une vie que nous souhaitons encore longue et tout aussi fructueuse.
Si nous nous arrêtons sur la dernière étape du chemin parcouru jusqu'ici, c'est qu'elle touche de plus près et de très près la vie de notre canton, l'un de ses biens les plus précieux, son école. En prenant ses fonctions de directeur en 1966, M. l'abbé Truffer annonçait son intention d'appeler les élèves à une plus grande participation dans la marche de l'école et. dans l'organisation de l'internat. Appuyé par le Département de l'instruction publique, il mit à exécution ses projets. Tout ne fut pas parfait certes, dès le premier instant. L'apprentissage à la responsabilité, à la liberté, est affaire difficile et exige sans aucun doute plus qu'un système éducatif basé sur la directivité absolue. Fidèle à son idée, il corrigea, améliora ce qui devait l'être et obtint que son école franchit dans la sérénité des périodes marquées dans d'autres régions par de graves troubles estudiantins. Les événements ne facilitèrent pourtant pas sa tâche. Fort de 177 élèves au moment de son entrée en fonction, l'effectif de l'école augmenta rapidement pour passer à 319 au début de la présente année scolaire. Ajoutons à cette croissance rapide le bilinguisme de l'institution et le fait que des norma1iens furent engagés par anticipation dans l'enseignement pour combler des postes vacants et nous comprendrons la somme des difficultés qui se sont présen tées. Et pourtant, M. le Directeur Truffer ne recula pas. Au contraire, il proposa et introduisit en plus une organisation différente des études~ « l'Unterseminar» et «l'Oberseminar » de même que la possibilité des branches à option pour les élèves. Ses contacts avec le Département, avec la Commission de l'enseignement primaire, avec
les inspecteurs furent bons et permirent une collaboration fructueuse. Il serait trop long d'en dire davantage bien que peut-être, l'essentiel n'ait pas été traité. Parce que, ce qui existe au fond de l'âme de chacun, ce qui motive toute entreprise et lui donne sa vraie valeur, échappe le plus souvent à une analyse basée sur les faits extérieurs. Après huit années de responsabilités, de soucis et de travail qui l'ont conduit plus d'une fois jusqu'à la limite de ses forces, M. le Directeur Truffer a demandé d'être libéré de ses fonctions. Accédant à ses désirs, le Conseil d'Etat lui a déjà exprimé ses remerciements. A notre tour de lui dire notre gratitude et celle du Département de l'instruction publique pour ce qu'il a été et pour ce qu'il a fait.
Avec le départ de M. Marcel Praplan, c'est une figure marquante de notre canton qui quitte ses fonctions. M. Praplan est né en 1912 à Lens où son père était instituteur. II fréquenta les classes primaires du lieu, entra ensuite à l'Ecole normale et en sortit. au bout de quatre ans, en 1932, prêt pour une carrière qui devait être bien remplie. C'est en effet trente années de sa vie qu'il donna à l'enseignement primaire, à Signièse d'abord, ensuite à Icogne, dans sa propre commune, avant d'assumer la charge d'inspecteur, depuis 1962 jusqu'à l'âge de la retraite. En qualité d'instituteur, M. Praplan dirigea pendant longtemps des classes à tous les degrés. Il en connut les servitudes, ce qui devait l'amener plus tard à encourager et à
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réaliser des centralisations raisonnables en vue d'une organisation plus rationnelle de l'enseignement. Des remplacements qu'il accomplit durant l'été à l'Institut St-Raphaël le mirent au contact direct des enfants handicapés. Membre de commissions cantonales et président de l'une d'entre elles, il apporta son expérience de praticien aux choix de manuels scolaires dont quelques-uns sont encore utilisés aujourd'hui. Après l'adoption et la mise en vigueur de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique se développa dans notre canton le processus de réorganisation de l'inspection scolaire. M. Praplan fut le premier à exercer dans ce sens la fonction d'inspecteur à plein temps. Son arrondissement, recoUvrant trois districts, compta d'abord 330 classes pour se réduire, peu à peu, à des dimensions plus «humaines» et se limiter finalement aux écoles de la commune d'Ayent et du district de Sierre. Si l'aire d'activité géographique de M. Praplan connut les diminutions progressives dont nous avons parlé, ce fut pour permettre au titulaire du IVe arrondissement un travail marqué davantage dans le sens de la profondeur. On sait en effet qu'un trop grand nom bre de classes et une dispersion spa tiale excessive de celles-ci s'opposent à un exercice de la fonction conforme aux exigences actuelles de l'enseignement. En outre M. Praplan se voyait confier, en plus de la visite des classes, toute une série de tâches annexes inhérentes à la fonction d'inspecteur. II fut président de nombreuses commissions: refonte du programme des écoles de promotion, introduction de la deuxième langue nationale à l'école primaire, éducation musicale, préparation des examens, et garde
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encore à ce jour la responsabilité majeure de certains de ces groupes de travail. D'autres commissions, intercantonales ou cantonales, le comptèrent ou le comptent encore au nombre de ses membres: CIRCE l, le GRETI, la commission Gilliard (2e langue nationale au plan romand), la commission chargée de l'élaboration du règlement du CO, la commission du programme du CO et d'autres encore qu'il serait fastidieux de citer. Dans toutes ses fonctions, une qualité première émerge qui fut sans doute le «leitmotiv » , de l'activité de M. Praplan, le sens profond de l'humain, qui ne s'exerça pourtant ' jamais au détriment d'une certaine rigueur et d'une sévérité padois nécessaire. Ajoutons-y 'le dynamisme, un dynamisme serein, la clarté des idées et nous aurons dépeint les grands traits de la personnalité de M. Praplan. Ayant pratiqué l'enseignement primaire à l'époque où les classes de la montagne n'étaient ouvertes que six mois par année, M. Pra plan ne pouvait, ne fût-ce que pour survivre et a'ssurer le nécessaire à sa nombreuse famille, limiter son activité à la durée restreinte de l'année scolaire. Il s'engagea très tôt dans la vie politique, au service de la communauté, fut conseiller communal, président d'Icogne pendant 23 ans et député au Grand Conseil. Actuellement encore, il préside le Groupement des populations cie montagne du Valais romand et la commission de gestion de la Caisse de retraite du personnel'-- enseignant. Au militaire, il atteignit le grade de colonel quartier-maître. C'est grâce à- une puissance de travail remarquable, à une intelligence aiguë, à une rapidité de pensée et d'exécution étonnante q~e M. Praplan fut à même de résoudre
autant de problèmes qui eussent laissé bien d'autres inopérents ou désemparés. Après le Conseil d'Etat, nous disons à M. Praplan et à son épouse, notre reconnaissance et nous associons à nos sentiments de gratitude toutes nos collaboratrices et tous nos collaborateurs clu Département cie l'instruction pu-
blique, mais en particulier celles et ceux qui ont travaillé avec lui dans une étroite et bonne collaboration. Le chef du Département de l'instruction publique
A. Zllfferey
Deux nominations Pour remplacer M. Bernard Truffer à la direction de l'Ecole normale des instituteurs et M. Marcel Praplan, à la tête du IVe arrondissement d'inspection de l'enseignement primaire, le Conseil d'Etat a nommé respectivement M. l'abbé Johann Roten, SM, de Brigue et M. Michel Zuber, instituteur à Sierre dont nous publions les photos ci-dessous et qui entreront en fonction le 1er septembre 1974. « L'Ecole valaisanne» reviendra, dans un prochain
numéro, sur ces deux personnalités qu'elle aura le plaisir de présenter à ses lecteurs. 37
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Ajoutons que le degré de protection sociale acquis en 1975 ne sera pas diminué pour les années ultérie{{res. En effet, toutes les rentes servies par la Caisse et les nouvelles rentes A VS-AI seront non seulement indexées mais dynamisées de sorte que les pourcentages relevés ci-dessus resteront les mêmes. Pendant la période transitoire prévue à l'art. 74-7 des statuts, la situation des membres retraités ou invalides sera encore un peu plus favorable.
Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Valais Afin de fournir, aux membres de la Caisse, un complément cl 'informa tion sur les effets des statuts du 30.5.1973, la commission de gestion et l'expert communiquent ce qui suit:
1.2. On peut faire des comparaisons analogues pour les personnes célibataires. Comme elles n'ont pas droit à l'alIocation de ménage, les prestations de la Caisse versées en leur faveur n'atteignent pas tout à fait le niveau de la rente pour personne mariée. D'autre part, l'A VS-AI ne leur accordent qu'une rente simple. Toutefois, les rentes combinées représentent encore 75 % du traitement brut et 83 % du traitement net. Mais, il convient de souligner que la différence entre les taux atteints se justifient pleinement, du moment que dans le deuxième cas il s'agit d'une rente pour une personne seule alors que dans le premier, la rente doit servir à l'entretien de deux personnes ou plus. Signalons cependant que la rente pour personne mariée est, suivant les circonstances, complétée par une rente d'enfant.
1. PROTECTION SOCIALE 1. Rentes prévues po{{r les membres de la Caisse
1.1. Pour mieux se rendre compte de l'efficacité des nouvelles dispositions légales, il est indispensable d'établir, d'abord une comparaison exacte entre l'ancien et le nouveau régime. Les chiffres ci-après reflètent la situation d'un maître marié de l'enseignement primaire occupé pendant 42 semaines; les prestations de la Caisse et celles de l'A VS-AI étant combinées.
] 972 (31.8)
1975 (1.1.)
a) Traitement brut (sans la prime de fidélité)
Fr. 28800.-
4] 000.-
b) Traitement assuré (sans la prime de fidélité)
Fr. 25900.-
30750.75 %
(90%
c) A VS : rente de couple
du trait. brut environ) Fr. 9 ]52.-
d) Caisse: rente de retraite
Fr. 15540.--
18450.-
e) Rente totale en Fr.
Fr. 24692.-
36450.-
du trait. brut environ)
18000.-
f) En % du traitement brut
8574
88.90
g) En % du traitement net
95
90
Nous constatons que, par rapport à la situation antérieure, la protection sociale a été légèrement améliorée et que la rente totale a atteint pratiquement le montant de l'ancien traitement net (sans la prime de fidélité). Aller au-delà de ce montant reviendrait à dire que le retraité doit recevoir davantage qu 'une personn~ active.
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1.3. La prime de fidélité n'est pas assurée; sur ce point, la situation des enseignants est identique à cene des fonctionnaires. L'inclusion, dans le traitement assuré, de cette prime demanderait la modification du décret du Grand Conseil concernant les traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires. De plus, l'assurance de cette prime poserait le problème des contributions et cotisations y afférentes; ce que l'on sait, c'est que l'Etat ne verserait probablement pas sa contribution. Tout est donc possible, mais il faudrait d'abord modifier le décret précité et ensuite assurer le financement de cette prestation.
2. Comparaison avec d'alltres caisses de retraite et de prévoyance
2.1. La première comparaison qui. s'impose est natureI1ement ce1Ie faite avec la 'Caisse de retraite d{{ personnel de l'Administration cantonale. Voici quelques remarques à ce sujet: - La rente de retraite ou d'invalidité des employés d'Etat s'élève à 60 % du traitement brut.
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Par rapport à la caisse de retraite du personnel de l'Administration cantonale, celle des enseignants présente les avantages suivants:
Les contributions et cotisations totales après la révision 1973 se présentent d'une autre manière, vu que les traitements assurés ne valent plus que les 3/4 des traitements bruts.
-
la dynamisation (adaptation des prestations non seulement à l'évolution des prix mais aussi à celle des salaires);
-
l'octroi d'une rente A VS anticipée partielle à partir de 60 ans et cela sans le versement de cotisations et contributions supplémentaires, ce qui n'est pas le cas pour les membres de la caisse de retraite du personnel de l'Etat;
2.2. La comparaison avec nettement en faveur de ce1le san. Le taux des rentes par général inférieur à 45 % . Voici -
1. Cotisations et contributions
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En % des traitements bruts
Cotisations périodiques Contributions périodiques Cotisations uniques Allocations de renchérissement
l'abaissement de la limite d'âge facultative à 62 ans pour hommes et femmes, mesure qui justifierait à elle seule . une cotisation supérieure de 1/5 pour les enseignants par rapport au personnel de l'Etat.
II. QUESTIONS DE FINANCEMENT
En % des traitements assurés 7.5
Pour un traitement de Fr. 41000.- (voir chiffre 1. 1.1.), la .rente totale atteindrait, par conséquent, le 103,90 % du traitement brut, la prime de fidélité non comprise. II y a donc surassurance, situation qui, pour des raisons d'ordre é~onomique, social et psychologique, ne peut être justifiée. SIgnalons cependant que le taux maximum est moins souvent atteint .que pour les enseignants (affiliation tardive), que pour les traItements du haut de l'échelle, la valeur relative de la rente AVS-AI baisse et que l'ensemble des prestations versées par' les caisses sociales est limité au traitement brut que toucherait l'intéressé s'il était encore en activité.
Confédération Canton de Neuchâtel Ville de Lausanne
d'autres caisses de retraite joue du personnel enseignant valairapport aux traitements est en trois exemples: 38 % 43 % 44 %
Relevons encore qu'aucune de ces trois caisses ne prévoit la dynamisation des rentes; l'indexation, par contre, est de rigueur.
1.1. Les cotisations et contributions totales peuvent être déterminées de la manière suivante: Avant la révision 1973, les traitements assurés équivalaient aux 9/10 des traitements bruts environ.
8.5 1 3 20
(environ)
x 90 % =
AVS-AI-APG
Cotisations périodiques Contributions périodiques AVS-AI-APG
En % des traitements assurés 8 12 20 x 75 %
18 6.2 24.2
En % des traitements bruts
15 9
24 Quoique la valeur globale des rentes ait légèrement augmenté, il n'y a pas d'augmentation des cotisations et contributions. Dans l'ancien régime, c'était l'Etat qui prenait directement à sa charge les allocations de renchérissement, alors que maintenant, tout est intégré dans Je taux global de 20 %.
1.2. Dans certains milieux du personnel enseignant, on trouve la cotisation de 8 %. exagérée. La cotisation A VS-AI, pour des prestations à peu près égales, n'est que de 4.5 %. Le non-initié ne' trouve rien à redire. Mais la commission de gestion et l'expert de la caisse sont certainement en mesure d'établir des comparaisons correctes: La cotisation personnelle à l'AVS-AI-APG se monte actucllement à 4.5 '%. A cela, il y a lieu d'ajouter la part patronale de 4.5 % également, ce qui fait au total 9 %. De plus, les pOl/voirs publics (Confédération, cantons et communes) versent 2.2 % pour couvrir 1/5 des dépenses totales 41
de l'A VS. Mais sous peu (en 1975 au plus tôt, en 1978 au plu.s tard), on assitera à une augmentation sensible des cotisations de~ emplo,Yés et des contributions des employeurs et des pouvoirs publics (12.5 % environ). Les rentes de la Caisse valent 45 7r du traitement brut · la rente A VS de couple s'élève à 43.907c du traitement d~ Fr. 4 I000 .-, d'un maître de renseignement primaire. Mais la l1:eme rente IIwxillwle A VS n'atteint pas la même proportIOn pour un maître de l'enseignement secondaire ou professionnel. A
Il en est de même pour les personnes seules. En moyenne. , l~ rente A VS est d'environ 39 % du traitement brut, c'est-à?Ire q~e le ,taux des rentes de la Caisse est 13 % supérieure a celUI de 1 AVS. Le rapport « rente-cotisation » est pour la Caisse 45 % : 15 o/(l = 3 : 1; , pour l'AVS 39 % : 14.1 % = 2.76 : 1. (le taux de 14.1 % correspond à une cotisation de 12.5 % payée pendant 45 ans) . Une certaine plus-value de cotisation à la Caisse est donc justifiée. Tout cela est vrai pour l'A VS, pour autant que ]'on reste dans l'interval1e des salaires propres à la Caisse, mais dès que l'on est en présence des salaires inférieurs et moyens, on constate l'influence considérable de la solidarité économique de J'A VS. 2. Répartition et capitalisation
2.1 . Il serait absurde d 'expliquer rigoureusement le système de, capitalisation à une caisse de retraite publique. Mais, la cals.se . du. personel enseignant valaisan n'est pas gérée en capltahsatlOn. Le passage du système de capitalisation à lin système mixte, à forte dose de répartition, a été fait comme il ressort clairement du dern ier ' bilan technique établi en ({ caisse ollverte» au 31.12.1972. Signalons en passant que ce bilan a été calculé au taux de 4.5 % . A la fin de l'année 1972, la fortune de la Caisse était de ~r. 42 ~26 000.-. En appliquant le principe de capitalisation. Il aurait fallu, à l'époque, une fortune de Fr. 115 millions . On peut donc affirmer que le degré de la capitalisation de la Caisse se situe à .près de 37 %; la dose de répartition est
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donc ' de 63 <?'d . C'est probablement une des rares caisses de retraite publiques en Suisse qui révèle un degré de répartition aussi élevé. 2.2. Le bilan technique, même en « caise ouverte ». n'est pas le seul moyen de vérifie!' l'équilibre financier à long terme. L 'évolution des huc/gets annuels nou s permet de voir d'abord vers quelle limite on tend et ensuite de montrer les effets de l'indexation et de la dynamisation. Nous ne pouvons pas prédire l'évolution des rentes. Mais, on peut éliminer cet effet d 'accroissement en ayant recours aux huc/gets annuels en pourcents des traitements assurés. La grandeur déterminante dans ces calculs réside donc dans le rapport des rentiers (nombre des unités de rentes exprimé en % du nom bre des cotisants). En 1972, le rapport des bénéficiaires d'une rente s'établissait à 20 % du nombre des cotisants. Mais l'accroissement du nombre des actifs va se ralentir et celui des rentiers s'intensifier. A la limite, il faut admettre un rapport de rentiers de 40 % au minimum . Nous sommes ainsi en mesure d'établir un hudget-limite. En effet, le taux des dépenses peut être estimé, pour le moins, à 24 % (40 % de 60 %). Le hlidRet-limite se présenterait ainsi comme suit: Fil % cles traitements assurés 24 Dépenses Recettes - Cotisations -_ Contributions - Intérêts
8 12 4 24
Une fortune corespondant à 100 % des traitements assurés et placée à 4 % produ irait précisément les 4 % des salaires nécessaires. Placée à 5 %, il suffirait de disposer de fonds ne valant plus que 80 % des traitements assurés. La gestion financière de la Caisse sera d onc dominée par le contrôle de la fortune exprimée en % des traitements assurés. 43
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3. Adaptation flltllre des statllts de la Caisse
, Il n'est certes pas inutile de rappèler ici les dispositions de 1art. 16 des statuts du 30.5.1973 dont la teneur est la suivante: «Si, à l'avenir, la situation de la Caisse ou des assurés demande ou permet la modification du traitement cotisant et ass.uré, du, taux des cotisations, contributions, rachats et prestatIOns prevus par les présents statuts et du nombre d'années de cot!sations, l'assemblée des délégués, sous réserve de l'approbatIon du Conseil d'Etat, peut la décider, compte tenu des possibilités et besoins financiers de la Caisse ». . Ce texte permet à l'assemblée des délégués de maîtriser n'importe quelle situation à n'importe quel moment et ceci est primordial.
Commission de gestion de la caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Valais EXTRAIT DU PROCES-YERBAL DE LA SEANCE DU 27.3.1974
L~ commissi~n de gestion et l'expert n'ont que deux préoccupatIOns au sUjet de la Caisse:
-
garantir à ses mem bres une protection sociale élevée;
-
diriger les recettes et les dépenses de telle sorte que les rentes promises puissent être financées à long terme moyennant des cotisations et contributions stables et un rendement suffisant d'une fortune non hypertrophiée mais adéquate.
1. La commission prend bonne note de l'exposé de M. Kaiser, expert de la Caisse, sur les effets des nouveaux statuts. M. Kaiser traite les questions suivantes: - degré actuel de sécurité sociale; - comparaison entre l'ancien et le nouveau régime; - 'comparaisons avec d'autres caisses de retraite, questions de financement; - répartition ou capitalisation. Un résumé de l'exposé de M. Kaiser sera publié dans «L'Ecole valaisanne ». 2. Après avoir entendu le rapport du président et du secrétaire sur l'état de la fortune .de la Caisse au 1.1.l974, ses engagements actuels et futurs et le résultat d'une entrevue avec la direction de la BCV, la commission se voit dans l'obligation de répondre négativement à une demande de l'Etat du Valais en vue de l'octroi d'un prêt à long terme. La Caisse est cependant d'accord de reconsidérer ce problème si la Bey peut libérer une plus grande partie des fonds placés sur le compte à terme.
Sion le-'3l mai 1974.
La COl11m ission de gestion et l'expert de la Caisse
E. Kaiser
M. Praplan
A. Chastonay
EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 10.4.1974
-
44
La commission prend connaissance des rapports suivants: nature du terrain «Les Potences» et résultat des travaux de sondages; mesures spéciales à prendre au sujet des travaux de fon dations; . choix entre la construction en maçonnerie traditionnelle et celle en béton armé; plan financier et problèmes de liquidités; le marché du logement à Sion; entrevue avec l'office fédéral pour la construction de logements;
45
-
planification pour la construction de logements. Le devis, y compris les frais d'acquisition du terrain. s'élève à Fr. 10330000.-. La commission unanime décide d'entreprendre sans tarder le stravaux de construclion sur le terrain -« Les Potences» et adjuge les travaux de consolidation du sol, de menuiserie, d'étanchéité, de ventilation de l'immeuble, des installations sanitaires et de chauffage. La commission adjuge les fournitures et les travaux suivants: maçonnerie et béton armé, installations électriques. vitrerie. ferblanterie. stores plastiques, peinture, nettoyages, serrurerie, ascenseurs, cuisines, pierres artificielles, ventiation abri PA, carrealge, chape et revêtement de sol. Le secrétaire présente un bref rapport sur l'état des travaux de l'immeuble « Beaumont » et les problèmes de location. Admissions: 33. Visite du chantier «Beaumont ». Admissions: 42. Maintien de la qualité de membre a) oui: 3 - b) non: 4. Mises à la retraite: 4. Octroi ou renouvellement de rentes d'invalidité: 9. Demandes d'octroi de prest,ations bénévoles ou de secours: a) réponse positive: 1 b) réponses négatives: 2. Adaptation des honoraires des médecins de la Caisse: Les honoraires des médecins de la Caisse sont portés de Fr. 52.- à Fr. 62.- pour chaque cas examiné. Lé nouveau tarif sera appliqué avec effet rétroactif au 1.5.1974. 7. L'administrateur de , la Caisse présente les comptes de l'exercice 1973 et les commente brièvement. Ils seront rendus publics dès le dépôt du rapport des censeurs. 8. La commission interprète les articles 3, 31, 40 et 74.1 des statuts du 30.5.1973~ Sion, le 30.5.1974. Pour copie conforme: Le secrétaire de la commission de gestion de la Caisse A. 'Chastonay 46
Sommaire 1973 - 1974 Auteur
Titre
Page
No
1. ACTIVITES CREATRICES MANUELLES
J. Gay
J . Gay
J. Gay J . Gay J. Gay J. Gay J. Gay
Les feuilles d'automne L'art japonais du pliage Le découpage de l'hirondelle Le paon . Camion en carton ondulé. La pâte à papier. Poisson Ornement pour l'arbre de Noël Masques de Carnaval. Travaux manuels de Pâques Travaux manuels pour la fête des mères Travaux manuels pour les vacances
29 30 31 32 40 41 42 28 37 58
3 36
1
1 1 1 2 2
2 3
6
7 8 9
2. CAISSE DE RETRAITE V. P. P. P. P. P. P.
Dussex Fauchère Fauchère Fauchère Fauchère Fauchère Fauchère
P. Fauchère A. Chastonay
Commission de gestion de la caisse de retraite Ecole valaisanne et caisse de retraite
Nouveaux statuts CR : données essentielles Caisse de prévoyance : un point de vue . Ca isse de prévoyance . Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») Caisse de retraite (suite à « Point de vue ») Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») Caisse de retraite du personnel enseignant (suite à (< Point de vue ») . Rectification Ecole valaisanne No 6 pp . 54-55 . Communiqué de la caisse de retraite et de prévoyance du personnel ' enseignant du canton du Valais Caisse de retraite Extrait du procès-verbal de la séance constitutive du Il.7.1973 Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.1973 Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.1973 Aux bénéficiaires de la caisse de prévoyance du personnel enseignant
39 54 48 44 56 54
3 1
2 3
4 6
61 68
7
52
3
61 72 73
4 6 6
71
6
7
47
Auteur
Titre
Commission de gestion
Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du célnton du Valais 38 Extraits de procès-verbaux 45
Page
No
Auteur
Titre
GRETI
83e cours normal suisse . Cours de recyclage et de perfectionnement et ,XXXIe session pédagogique d'été du personnel enseianant - Eté 1974 . . . . . Sta~e d'éducation musical et d'art choral
10 10
3. CHANT Osca r Lagger
Oscar Lagger C. Lamon
L'éducation musicale dans nos écoles - La méthode Ward Leçont de chan t . Questionnaire pour une meilleure orientation des responsables Ward Chant: Leçon préparée: Quand la Marie... Leçon de chant pour les 5e et 6e années
A . Pannatier A. Pannatier A. Pannatier
Informations sur les travaux de CIRCE TI . De CIRCE 1 à CIRCE II . Les sous-commissions de CIRCE II
Bernard Oberholzer OGcar Lagger
26 39
2 6
41 52 40
6 7
E. Claret
9
42
3 18
1 2 2
ODIS ODIS V. Dussex DIP
5. VJE CORPORATIVE Aux maîtresses des classes enfantines . Amicale des instituteurs t Pierre Theytaz t Martin Roduit, instituteur, SaiIlon Amicale des instituteurs . Rapport de la SPVal " Rapport de la SPVal 1972- 1973 . Rapport d'activité de la Commission pédagogique. Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels
No
77
7
75
8 6
7. CYCLE D'ORIENTATION
4. CIRCE
Comité SPVal P. Fauchère H. et M. M. P. P. Fauchère Comité SPVal Comité SPVal
Page
52 57 46 46 60 48 43 50 56
Réflexions sur le cycle d'orientation Informations: Examens de promotion; cycle d'orienattion; sondages trimestriels en 5e et 6e primaire Informations CO. . . Informations CO : Questions générales CO - Programme B. . . ". : . Sondages trimestriels en 5e et 6e ~ru?atres . Dispositions concernant l'admIsSIon au cycle d'orientation 1974 - 1975 "
47
49 21 15 19 74
3
51
9
35 18
9
3 4 4 7
8. DIDACTIQUE
E . Métrailler ODIS
M. M. 6
J. Pralong J.-C. Georges
Histoire de la vigne. . . . Jeux éducatifs pour la préscolarité. .' . , En suivant un thème (Travaux pratIques destmes aux maîtresses enfantines) : Histoire du bonhomme de neige qui ne voulait pas fondr~ . : , . ' Les structures de 'la langue parlee et ecnte Balances et bascules
1
33
4 6 1
43 33 7
2 3 3
53
2
34 20
6. COURS A. Zufferey
DTP
48
Au personnel enseignant du Valais romand Formation de base de maîtres et maîtresses pour les classes spéciales, classes de développement et classes terminales du CO . 3e cours extraordinaire pour matres de l'enseignement spécialisé: programme Formule d'inscription au 3e cours pour maîtres de l'enseignement spécialisé
9. EDUCATION PHYSIQUE
5
7
6
7
7
7
Pierre Bruchez J.-P. Michellod - P. Bruchez DIP
L'apprentissage de la respiration. Préparation au ski avec une cla~se . . Manifeste mondial de l'éducatIOn ph~sIque . ". Directives concernant le sport scolaIre facultatIf pour les écoles communales et régionales du canton du Valais
49
-. -
Auteur
Université de Lausanne SSMG SSMG SSMG P. Bruchez P. Bruchez P. Curdy
Titre
Page
Directives concernant des congés pour activités sportives 53 XVe cours de formation des . maîtres d'éducation physique 1974-] 977 64 Publication des cours d'hiver] 973 59 Publication des cours de printemps 197LJ 70 Publication des cours d'été 1974 . .6-7-8 Programme d'activité de !'AMGVR 76 Communication de l'AEPSVR 54 Les examens d'aptitudes physiques de fin de scolarité: Une page qui se tourne . 44
No
Auteur
Titre
Les responsa bles de Ig 2
Qu'est-ce que la méthode « Sing und Spiele» de M'. le professeur Petit. Qu'est-ce que la méthode « Sing und Spiele» de M . le professeur Petit: Approche pratique de la méthode Rapport du Département de l'instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973 Hommage à M . B. Truffer, directeur de l'école normale
2 Responsables 19 2
6
1 6 8 6 9
DIP A. Zufferey
Page
No
25
3
18
6
5
]0
34
10
9
9
9 13. MATHEMATIQUE
10. GEOGRAPHIE M. M. M. M.
Roten Roten Roten Roten
La La La La
région région région région
de Sion . de Sion (suite) de Sion (suite) de Sion (suite)
29 25 33 21
F. Brunelli 2 4 7
9
F. Brunelli F. Brunelli
Il. INFORMATION DIP
A . Pannaticr Roger Besse
DIP
Prestation pour le personnel enseignant en cas de maladie, d'accident, de grossesse et pour accOI11plissement de service milita ire. . . . . . ':acances, congés spéciaux ct examens de promotion pour l'année scol<tirc 1974-1975. . . . Echecs scolaires ..... Situation dans le domaine de l'engagement' du 'per~ sonnel enseignant du Bas-Valais 1966-1973 . . Questionnaire concernant: cessation d'activité ou remplacements ~ vis concernant les candidats au brevet pédagogIque Examens d'entrée à l'école normale. Mai 1973 .
R. Sauthier 69
7
63 5
G 8
56
7
75
7
63
6
12. LANGUE 2 A. Pannatier
50
Enseignement de la deuxième langue nationale à l'école primaire
39
Faire de la mathématique, qu'est-ce que c'est. Au centre de la revue, épreuves de mathématique moderne de 1re et 2e an-née primaire. Témoignage sur la mathématique moderne. Au sommaire de Math-EcoJe No 59 Au sommaire de Math-Ecole No 60 Nos enfants et la mathématique Manuels romands de mathématique Aux maîtresses des classes enfantines .
38 56 62 56 56 57
3
3 4 3
3 3
14. RELTGION
F. Pralong S. RolIer Sœur J.-B. Bérard A . Pannatier F. Pralong
La paix dépend aussi de toi. . L'éveil de l'enfant à la vie religieuse Le droit à une éducation chrétienne Ecole et enseignement religieux Les nouveaux catéchismes sont-ils hérétiques
21 5
4
3
4 4 7
7 28
1
15. THEMES GENERAUX J. Follonier Gaston Mialaret A. Pannatier Jean Follonier J.-P. R.
Ecole et travailleurs étrangers. Education préscolaire. Le droit à la parole . Plaidoyer pour une restructuration. Etre ou devenir enseignant? .
10 7 3 18
3
1 2 3 3 6 51
•
Auteur
Titre
ODrs + Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse A. Berclaz M. Hicter Urs Haeberlin J.-P. R. Comission valaisanne de radioscolaire Comité SPVal ODIS Groupe CEMEA Valais V. Dussex S.Ogay
Pour une meilleure santé dentaire.
Page
No
5
6
Le droit à une pédagogie spéciale . . L'extra-scolaire et la mutation de l'école L'importance du jeu dans l'éducation. L'enseignant dans la société La radioscolaire en Valais .
3 9 4 3 32
7 7 9 9 7
Enquête sur les tâches à domicile . Recherche pédagogique en Valais. Les CEMEA en Valais L'ODIS à mon service La psychomotricité
21 16 15 46 30
2 2 9 2 10
Table des auteurs d'articles 1973-1974 Titre
A. P. P. F.
3 Le droit à une pédagogie spéciale . 76 Programme d'activité de l'AMGVR 54 Communication de l'AEPSVR 56 Au sommaire de Math-Ecole No 59 56 Nos enfants et la mathématique . 56 Manuels romands de mathématique 62 Au sommaire de Math-Ecole No 60 9 Paire de la mathématique, qu'est-ce que c'est. 47 Réflexions sur le cycle d'orientation . Communiqué de la caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Va52 lais Caisse de retraite: Extrait du procès-verbal de la 61 séance constitutive du 11.7.1973 72 Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.1973 73 Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.1973 Caisse de retraite et de prévoyance du personnel ensei38 gnant du canton du Valais 45 Extraits de procès-verbaux 32 La radioscolaire en Valais
Berclaz Bruchez Bruchez Brunelli
F. Brunelli F. Brunelli E. Claret Commission de gestion de la caisse de retraite
Commission de gestion Commission valaisanne de radioscolaire Le comité NA? et MD P. Curdy P. Curdy Ecole valaisanne et caisse' de retraite DIP
DIP
52
Page
Auteur
Centre missionnaire des institutrices Les examens d'aptitudes physiques de fin descolarité: Une page qui se tourne. Manifeste mondiaLde l'éducation physique. Aux bénéficiaires de la caisse de prévoyance du personnel enseignant Communiqués officiel~ du DIP : Informations: Examens de promotion; cycle d'orientation; sondages trimestriels en 5e et 6e primaire Allocation de renchérissement Directives concernant des congés pour activités sportives Communiqué et questionnaire destiné aux enseignants appelés à suivre un cours militaire.
No
3
4 6 6
JO 10 7
54
44
9
7
3
71
6
49 49
3
50
3
61
6
3
53
...
Auteur DIP DIP DIP
DIP
DIP
DIP
DIP Département fédéral de l'intérieur V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex P. Fauchère P. P. P. P. P.
54
Fauchère Fauchère Fauchère Fauchère Fauchère
Titre Avis concernant les candidats au brevet pédagogique . ..... Vacances, congés spéciaux et examens de promotion pour l'année scolaire 1974-1975. . . . Prestation pour le personnel enseignant en cas de maladie, d'accident, de grossesse et pour accomplissement de service militaire Rappels importants Sondages trimestriels en Se et 6e primaires . Questionnaire concernant: cessation d 'activité ou remplacemen ts 3e cours extraordinaire pour maîtres de l'enseignement spécialisé: programme. Formule d'inscription ' au 3e cours pour maître de l' enseignemen t spécialisé Inscription au 3e cours extraordinaire pour maîtres de l'enseignement spécialisé du Valais romand 1974-1977 Cours de recyclage et de perfectionnement et XXX le session pédagogique d'été du personnel enseignant - Eté 1974 . Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1974 - 1975 Rapport du Département de l'.instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973 Journée mondiale de la forêt. Bonne année scolaire . Nouveaux statuts CR : données essentielles Indice suisse des prix. CO - Programme B Indice des prix Indice des prix Caisse de prévoyance: un point de vue Amicale des instituteurs Caisse de prévoyance (suite à «Point de vue») Amicale des instituteurs Caisse de retraite (suite à ({ Point de vue») . Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») . Caisse de retraite du personnel enseignant (suite à «Point de vue »)
Page
No
63
6
63
6
69 74 74
7 7 7
75
7
6
7
7
7
7
8
8 51
9
5
10 7
80 51 39 47 19 59
Titre
P. J. J. J.
Rectification Ecole valaisanne No 6 pp. 54-55 . Ecole et travailleurs étrangers . Plaidoyer pour une restructuration. L'art japonais du pliage . Le découpage de l'hirondelle . Le paon Les feuilles d'automne Ornement pour J'arbre de Noël Travaux manuels pour Carnaval Travaux manuels dé Pâques . Travaux manuels pour la fête des mères. Travaux manuels pour les vacances . Balances et bascules . Staae d'éducation musical et d'art choral. Let CEMEA en Valais L'importance du jeu dans l'éducation. L'extra-scolaire et la mutation de l'école t Pierre Theytaz . Questionnaire pour une meilleure orientation des responsables Ward . , . Chant: leçon préparée: Quand la Mane ... Leçon de chant pour les 5e et 6e années .. Présentation du livre «Le Grand Capu cm » de Jacques Darbellay Histoire de la vigne . En suivant un thème (Travaux pratiques destinés aux maîtresses enfantines) : Histoire du bonhomme de neige qui ne voulait pas fondre . Préparation au ski avec une classe. Leçon de chant Informations CO Souscription d'un classeur pour l'école valaisanne. Information CO : Questions générales. Pour une meilleure santé dentaire.
Fauchère Follonier Follonier Gay
J. Gay
J. Gay J. Gay J. Gay J.-C. Georges GRETI Groupe CEMEA Valais Urs Haeberlin M. Hicter H. et M. Oscar Lagger Oscar Lagger C . Lamon H. Maître E. Métrai11er M.M.
J.-P. Michellod - P. Bruchez Bernard Qberholzer ODIS ODIS ODIS ODIS + Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse
60 54 57
44
60 56 56 61
Auteur
7
QDIS
Concours pour la création d'un nouvel hymne national suisse L'art rupestre dans l'arc alpin .
Page
No
68 10
18 30 31
32
29 28
58 3 36 33 75 15
4 9 46
41
6
52
7
40
9
59 35
3
34
33 39
21
58 15
5
77
78
6 6
55
•
Auteur ODIS ODIS ODIS ODIS ODIS Office d'orientation professionnel S.Ogay A. Pannatier A. A. A. A.
Pannatier Pannatier Pai1llatier Pannatier
J. Pralong F. Pralong F. Pralong J.-P. Rausis J.-P. Rausis J.-P. Rausis Les responsa bles de 19 2 Les responsa bles de 19 2
Auteur Glossaire des patois de la Suisse romande: recherche d'un rédacteur 83e cours normal suisse . Catalogue du matériel de l'ODIS Classeurs pour «Ecoles valaisannes» . Jeux éducatifs pour la préscolarité . Sommaire 1973-] 974 Avis aux enseignants: mise au concours de six postes de conseillers d'orientation. La psychomotricité Enseignement de la deuxième langue nationale à l'école primaire. Informations sur les travaux de CIRCE II Le droit à la parole . Ecole et enseignemen t reljgieux Echecs scolaires t Martin Roduit, instituteur, SaiIIon Les structures de la langue parlée et écrite. La paix dépend aussi de toi . Les nouveaux catéchismes sont-ils hérétiques. Devenir enseignant L'enseignant dans la société . La rentrée scolaire Qu'est-ce que la méthode ({ Sing' und Spiele >} de M. le professeur Petit. Qu'est-ce que la méthode «Sing und Spiele» de M. le professeur Petit: Approche pratique de la m~hode
L. Roggen s. Rolf~r M. Roten M. Roten M. Roten M. Roten R. Sauthier Comité SPVal Comité SPVal Comité SPVal
56
Exposition de dessins. L'éveil de l'enfant à la vie religieuse La région de Sion . La région de Sion (suite) La région de Sion (suite) La région de Sion (suite) . Aux maîtresses des classes enfantines. Aux maîtresses des classes enfantines. Rapport de la SPVal . Rapport de la SPVal 1972-1973 . Rapport d'activité de la Commission pédagogique.
80 77 79 79 18 47
6 7 7 7 9 10
5 30
8 10
39 42 3 7 5 46 20 21 28 3 3 3
1 1 2 4 8 4 6 4 7 6 9 1
25
3
18 79 5 29 25 33 21 57 52 48 43 50
6 7
Sœur J .-Béarard SSMG SSMG SSMG Université de Lausanne
R. Vuataz A. Zufferey A. Zufferey
A. Zufferey
Titre
Page
Rapport d'activité de la Commission des intérêts 52 matériels 3 Le droit à une éducation chrétienne 59 Publication des cours d'hiver 1973 70 Publication des cours de printemps 1974 . .6-7-8 Publication des cours d'été 1974 XVe cours de formation des maîtres d'éducation 64 physique 1974-1977 79 Stage choral du GRETI . 58 Au personnel enseignant. . : . . Au personnel enseignant du ValaIs romand: Formation de base de maîtres et maîtresses pour les classes spéciales, classes de développement et 5 classes terminales du CO . Hommage à M. B. Truffer, directeur de l'école 11or34 male
No 6 4 1
6 8 6 7 1
7 10
1
2 4
7 9 3 4 6 6 57
Société et culture du Valais contemporain La création culturelIe, celle de la jeunesse en particulier, est un des besoins vitaux d'un pays. Comment pourrait-on se passer de l'expression nouvelle des artistes, des écrivains et des techniciens de toutes les sciences que cherchent à décrire et à comprendre le monde dans lequel ils vivent? Les sciences humaines, l'histoire elIe-même" n'échappent pas à ces nécessités du développement.
C'est dans cette perspective qu'un Groupe va!aisun de sciences humaines vient de se former. L'histoire, l'économie et la société sont ses premiers objets d'intérêt. Formés essentiellement par l'histoire, le Groupe désire faire connaître ses recherches sur le Valais. Dans ce but, il entreprend la publication d'un ouvrage comprenant six articles.
Le Valais au XIXe siècle, l'intégration des Valaisans dans le monde moderne, enfin un article d'actualité sur un écrivain. Maurice Chappaz, composent ce volume de mélanges intitulé: Société et culture du Va/ais contelllpot·ain. En voici le sommaire: Maurice Chappaz, chantre du Valais d'hier et d'aujourd'hui, par Maria-Pia Tschopp-Bessero, professeur.
La presse libérale et la naissance de l'information politique en Suisse française, par Gérald Arlettaz, archiviste. La vie politique de l'Entremont à la fin du XI Xe siècle, par Jean-Henri PapilIoud, professeur.
Migrations intérieures en Suisse, le cas ValaisGenève, 1900-1960, par Pierre-Michel Rey, professeur. De plus, François Noirjean, archi~iste-ad joint à Porrentruy présente un é~rtlcIe sur l'évolution des communes bourgeOIse et municipale dans le Jura et en Valais au XIXe siècle. Espérant ouvrir le débat aux jeu.nes Valaisans, voire même à des collaboratIOns interromandes, le Groupe \'a/aisan de sciences hUlIlaines compte sur les appuis de tous les horizons. Les enseignants et les politiciens, ~es ju.ristes et les économistes, tous ceux qUi cherchent à comprendre le Valais actuel, trouveront, dans ce volume, des épisodes du passé et du présent, ceux qui O1:t c?ntri~ué.à donner à notre pays le visage d aUJourd hUi.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION (à retourner à M. Jean -Henri Pa pilloud, 1961 A ven -Con they)
Nom:
Prénom:
Adresse: Souscrit à
et culture du Valais contemporain. · s) d u volunle Sor/'e'te' exem p 1alre( ~
Prix de souscription : Fr. 20.-. Martinach.
58
Personnes morales et prix de soutien: Fr. 30.-.
59
, Au sujet des livres de pédagogie La recherche de la provenance d'un ouvrage, de sa parution, de son prix, de ses auteurs, est assurée gracieusement POUR VOUS par nos services. Vous hésitez entre plusieurs ouvrages? Nous vous les laissons à l'examen (sauf exception) Toujours à votre service :
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Le peuple écouta ... et se mit au travail. Et à cause de cela, « sur l'escalier des vignes, depuis des siècles, la plante-reine chaque année refleurit ».
Préparation au diplôme intercantonal de français Rentrée avril et septembre
Il fallait <..tue fût rappelé ce temps des conquérants et des premiers printemps du vin valaisan; Jean Follonier le fait avec bonheur: avec le ton de ia poésie, celui de l'humour ou celui de l'épopée.
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JlIsqll'à ce jOllr, \'OllS al'ez hu l'eau de l'OS sources et le lait de vos chèvres. Vous contentant de ces fadeurs. Tirez de nos outres en cllir le liquide que nous emportons de notre pays. Buvez et comparez. Les dieux même se régalent de ce nectar. A chaque gorgée, n'est-ce pas le paradis qui descend dans vos âmes? Sois heureux, peuple, qlle nOlis venions te libérer de tes 'routines Et apprends à pro\'oquer, chez toi, le miracle du vin.
Com bien d'hommes ont laissé un peu de leur cœur et beaucoup de sueur sur les sentiers des vignes! Il a fallu conquérir dans une terre aride et raide des replats où pousse le cep; palière après palière, les hommes ont gagné tout le coteau de la rive droite, répondant à un appel, forgeant 'un nouveau destin. Ce fut de leur part une entreprise de «grande folie», mais elle fut réussie, grâce à leur courage et à leurs illusions.
Le vigneron est toujours là, sur sa vigne, depuis des siècles. toujours semblable, travaiTIeur et rêveur, à la fois maître et esclave de ses «langues de schiste » ; c'est lui, autant que la vigne que Jean Follonier évoque dans son texte. «Valais des vignes» est fait autant des sentiments de l'homme que de la vie du cep: il y a continuellement alternance, union, échange et correspondance entre la description pittoresque, la narration et le destin d'une race. Quel serait la vigne sans ce pélerin du courage et du travail? Une forêt de lianes. Et l'homme, sans les sarments, 61
INSTITUT DE COMMERCE DU Dr THELER
SION
fondé en 1941
Cours commerciaux complets de 6 et 10 mois Cours de secrétariat et de langues Etude surveillée
les grappes et le fendant? Un pauvre gueux, comme avant la grande conquête. Et pourtant la promotion se paie bien cher. Alors qu'on songe à d'autres visions de l'univers, aux plages bleues et aux vallons verdoyants, il faut « éponger sa sueur ». « cracher des mégots de chique secs d'une bouche fiévreuse », « manger de la poussière au soufre et au cuivre ». Mais cet escalier du vin ... j] mène à tant de délices, il yale fendant, le johannisberg, l'humagne, la malvoisie, le glacie\ ... De grands
enivrements pour beaucoup de monde! Le vigneron songe déjà aux vendanges et à la tournée des caves, ce rite automnal du partage et de la fraternité.
Sal{{t l'in no{{veall Calice lel'é del 'ant no{{s Sang de nos pierres et de nos espérances
RENTREE: 9 SEPTEMBRE
Cours préparatoires aux examens d'apprentissage Préparation aux examens d'admission des PD - CFF
Salut aussi à ce « Valais des vignes» car tout y est bien fait: le texte, les photographies, le graphisme et le dessin, l'impression et la mise en page. Henri MaUre
Enseignement individuel donné par des professeurs spécialisés avec grades universitaires
Enseignement des directe
langues par la
méthode
Diplôme de commerce Diplôme de secrétaire Diplôme d'anglais Institut de Commerce de Londres Diplôme cantonal d'allemand et de français Ecolage Fr. 180. -
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