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XIXe année Juin 1975
L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
CONSEIL DE REDACTION
REDACTEUR
MM. Arthur Borloz, instituteur; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons; Jean -Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Mich~l Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis
DELAI DE REDACTION
Le 25 de chaque mois.
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Sommai,re EDITORIAL: J.'-P. Rausis
L'utopie partagée
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EDUCATION ET SOCIETE: A. Berclaz
Les enfants en difficulté.
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ACTUALITE PEDAGOGIQUE: Expression artistique: La créativité . G. Revaz Test de lecture silencieuse: Les marmottes . J.-P. Salamin Epreuves de mathématique 1re et 2e primaires. . . Aux enseignants d'enfantines à la 4e primaire: Listes des R. Sauthier ouvrages et du matériel mathématiqûe de base . DIDACTIQUE: M. Roten J.-M. Biner Industrie du coton M. Veuthey
J. Gay J. Pralong VIE CORPORATIVE: Comité cantonal D. Theurillat V. Dussex V. Dussex Marion Salamin et Claude Lamon
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Il faut d'autre part reconnaître que la compétence d'un maître se mesure très souvent au pourcentage de réussite de ses élèves.
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Il ne fait de doute pour personne qu'un enseignant s'identifie à sa classe et que les échecs ou les réussites de ses élèves sont ressentis comme des réussites ou des échecs personnels.
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Nouveau drapeau SPVal Drapeau SPVal . .
Le comportement de l'enseignant face aux épreuves communes (tests, examens de promotion etc ... )
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La région de Sion: La vallée de la Morge . Roues de moulin, foulon et scie . Le coton Martigny: château et pont de la Bâtiaz . Eglise d'Ernen . Eglise de Reckingen . Eglise de Finhaut Activités créatrices: Pollux . Le hérisson Les cônes. Coin lecture .
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Permettez-moi, chers collègues et amis enseignants, de vous exprimer pour ce dernier éditorial de l'année une réflexion dictée par les ciconstances du moment:
L'utopie ' partagée
J'ai pu, durant mes années d'enseignement, prendre conscience de la joie, de la astisfactions, de l'amertume ou du découragement que peuvent provoquer les résultats à des épreuves communes. Tous les enseignants connaissent ces situations c'est pourquoi il m'apparaît important de profiter de cette occasion pour soulever la question de la « déontologie» de l'enseignant.
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, Remise des diplômes pour l'enseignement spécialisé.
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INFORMATION: A. Zufferey Société suisse des maîtres de gymnastique Comité de l'AEPSVR ODIS ODIS ODIS ODIS ODIS
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Le Département de l'instruction publique prend congé de M. l'inspecteur Deslarzes .
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Publication des cours d'automne 1975
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Cours d'alpinisme Innovation dans l'enseignement des mathématiqués . Communiqué aux maîtresses enfantines . Rattachement du dépôt des ouvrages féminins à l'ODIS et déménagement des deux offices . Fermeture de l'ODIS durant les vacances . Sommaire dé l'année 1974-1975 .
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Le maître dans sa classe fait-il preuve d'une absolue objectivité? ,Face aux épreuves communes, joue-t-il le jeu jusqu'au bout? Son désir de voir une belle réussite de sa classe, concrétisation et témoignage de sa propre réussite, parviendra-t-il à être dominé? Un doute peut planer à ce sujet; les contrôles . déployés lors des examens de promotion semblent ' suffisamment parlants.
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Alors, quelles conclusions en tirer? Pour ma part, idéalement peut-être, utopiquement certainement, je mets entière confiance dans les enseignants. Pourtant je suis bien obligé d'admettre, à contrecœur je l'avoue, mais les faits ne peuvent être niés: des abus existent, en minorité peut-être mais ils existent. Ces constatations me questionnent et vous questionnent chers collègues! Ces épreuves sont-elles bien comprises? sontelles trop difficiles ? les considérez-vous comme des contrôles de votre travail? ... Autant de questions qui font résonner en moi cette expression: « L'homme étant ce qu'il est ... » Pourquoi cette expression sous-entend-elle: « l'homme est faible, violent etc ... » N'est-il pas aussi « créatif, générateur de progrès etc ... »
Ce « est >} fait-il allusion à l'essence de l'être? Alors l'être humain est-il intrinsèquement mauvais? Si oui y a-t-il perfectibilité additionnelle à travers les êtres et les générations? Et si l'homme était intrinsèquement bon? ·U ne utopie qui a déjà séduit pas mal « d'illuminés >} depuis des siècles ! Et si l'utopie partagée devenait réalité? Bonnes vacances et à la prochaine année scolaire ... pour recommencer ensemble.
LES ENFANTS EN DIFFICULTE Conférence présentée par M. A. Berclaz, préposé aux handicapés, lors des séances d'information aux commissions scolaires
Il est peut être important de rappeler qu'il fût une époque où seuls les enfants ayant quelques aptitudes à suivre un enseignement étaient l'objet d'attention de la part des pédagogues. Par la suite, le principe démocratique d'offrir à tous la possibilité d'être instruits obligea notre société à s'occuper des enfants qui paraissaient peu doués et qui souvent étaient issus de milieux défavorisés. Aujourd'hui encore, le fait que de nombreux enfants s'adaptent mal à l'école pose un problème grave à notre société. La tendance de l'enseignant à se reconnaître dans les élèves «bien doués» ne risque-t-elle pas d'avoir une attitude de rejet vis-à-vis de ceux qui ne réussissent pas, de ceux pour lesquels il faudrait notamment faire un effort pédagogique particulier. La tendance ségrégative, les vocables péjoratifs utilisés par l'opinion publique, par des parents et des enfants dits « normaux» et parfois même par le corps enseignant pour désigner les moins doués ne favorisent certes pas l'éducation des enfants en difficulté. Consciemment ou inconsciemment n'a-t-on pas parfois créé des ghettos scolaires en isolant géographiquement les classes spéciales, en les recalant dans des sous-sols, en logeant ces élèves dans des locaux exigus, mal éclairés, mal équipés et pour comble ne s'est-on pas, hélas quelquefois, contenté, de faire appel à des maîtres qui, au niveau pédagogique, ne donnaient pas trop satisfaction ailleurs. Et pourtant ne se gargarise-t-on pas à journée durant du droit à _l'instruction, du droit à l'éducation, de l'égalité des chances et j'en passe? Toute position de refus à une action
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en faveur des problèmes des jeunes en difficulté n'est-ce pas une position «criminelle» qui reviendrait à priver délibérément un certain nombre d'élèves des moyens de vivre mieux et de s'affirmer? Autant de questions auxquelles nous ne pouvons répondre en un laps de temps aussi court, mais pour lesquelles je vous suggère une réflexion personnelle dans le cadre de votre commune et de vos responsabiJ.ités. Avant de vous parler de l'organisation de la prise en charge des enfants en difficulté dans notre canton, il me paraît important de vous signaler un principe de base qui doit être respecté. «Pour être efficace, l'action éducative, rééducative ou thérapeutique doit éviter, dans toute la mesure du possible, de séparer l'enfant de sa famille et de le retirer de l'école qui est celle de tous.»
Pour faciliter la présentation des différents types d'enfants en difficulté, je les grouperai en trois catégories: 1. Les handicapés sensoriels et moteurs; 2. Les déficients intellectuels; 3. Les inadaptés scolaires simples et les déficients partiels. La première catégorie comprend les handicapés sensoriels: aveugles, amblyopes, sourds, sourds-muets, et les handicapés moteurs. Beaucoup de ces handicapés sont susceptibles, après avoir été appareillés, de réintégrer les classes normales cela si l'on sait faire preuve d'une certaine compréhension à leur égard. Pour les handicapés moteurs se déplaçant en
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fauteuil roulant où à l'aide de béquilles, la suppression des barrières architecturales dans toute nouvelle construction scolaire nous paraît indispensable si nous voulons favoriser leur intégration scolaire et sociale.
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MESURES SOUHA I TEES:
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Dans la deuxième catégorie nous trouvons les déficients intellectuels qui forment une part importante des enfants qui échouent à l'école. Il s'agit pour ces derniers d'un déficit global de l'intelligence; déficit du développement des fonctions intellectuelles c'e.stà-dire des capacités de connaissances, de JUgement et de raisonnement. Les causes de la déficience intellectuelle ne sont pas aussi bien définies que ce qu'on pourrait le croire. Si certains auteurs définissent la débilité mentale comme un déficit dont l'origine est biologique, héréditaire ou accidentelle, d'autres pensent que l'environnement, c'est-à-dire le milieu socio-économique et culturel, les relations intrafamiliales, la relation mère-enfant, sont autant d'éléments qui peuvent en l'occurence être la cause d'une déficience intellectuelle. Quelles que soient les causes, ces enfants ont droit à une éducation adaptée. Je ne m'étendrai pas sur la nécessité de la prévention: surveillance médicale de la mère durant la grossesse d'abord puis du nourrisson, organisation d'un service de protection du 1er âge qui devrait permettre de
diminuer le nombre des enfants dont le développement est perturbé. Durant ce 1er âge, sauf pour les cas de déficience moyenne et grave, (enfants qui fréquenteront Je centre médico-éducatif «La Castalie» à Monthey ou l'Ecole La Bruyère), la mise en évidence de la déficience intellectuelle n'est guère possible. Les «signes» d'anomalies, les progrès lents peuvent être l'indice d'un développement perturbé mais ne signifient pas automatiquement une déficience intellectuelle. Les retards dans le développement du système nerveux, dans le développement affectif, verbal, etc. sont toujours inquiétants et doivent inciter les parents à surveiller particulièrement leur enfant et à recourir aux conseils des spécialistes. Ce n'est qu'à partir du début de la scolarité que l'on peut théoriquement appliquer des tests d'intelligence verbale. Cependant pour les enfants de 4 à 6 ans les résultats restent encore aléatoires et ce n'est qu'avec les observations de la maîtresse qui demeurent l'apport le plus riche et avec les renseignements donnés par les parents que l'on peut indiquer des présomptions de déficience intellectuelle. S'il n'est pas possible, à cet âge, de séparer avec certitude les enfants qui ne présentent que des déficits ou des retards spécifiques et ceux chez qui est déjà structuré un retard mental global et durable, le dépistage précoce, conçu non pas comme un moyen d'orientation définitive mais comme mesures préventives à l'avantage d'éviter aux enfants l'expérience d'un échec scolaire massif et répété qui renforce leurs difficultés intellectuelles. La pédagogie «d'attente» trouve donc ici sa place en différant les apprentissages d~s techniques scolaires de base jusqu'au moment où l'enfant se montrera apte à les aborder. . Si durant l'école enfantine les mesures pédago-thérapeutiques, les interventions diverses des spécialistes ont été posées surtout · en termes de prévention, ce n'est qu'à partir de
l'école primaire, après des examens, des observations répétées et la discussion-synthèse entre la maîtresse, le psychologue, le psychiatre voire le médecin scolaire et d'autres spécialistes qu'on pourra parler de déficience intellectuelle. Il y a peu de temps encore, on pensait que seules des institutions spécialisées étaient à même d'éduquer ce genre d'enfants. Aujourd'hui, au contraire, on essaie autant que possible de les laisser en contact avec le milieu scolaire normal, on évite de les surprotéger et ainsi on les prépare mieux à affronter les réalités de la vie; on veut également respecter le droit qu'ils ont de vivre dans leur famille sous la responsabilité éducative de leurs parents, en compagnie de leurs frères et sœurs. Pour répondre à ces vœux, des classes spéciales ont été créées dans les différentes villes de notre canton. Pour ces enfants, une éducation adaptée, éclairée par des connaissances suffisantes en psychologie et en pédagogie curative est indispensable. Cette pédagogie spéciale ne s'éloigne cependant pas des fins générales de l'éducation; elle n'est pas une pédagogie au rabais, plus lente, moins exigeante que celle qui s'adresse aux enfants des classes ordinaires. Elle recherche des modes d'application adaptés à ses élèves, à chaque élève parfois, se gardant surtout de les cantonner dans une perspective d'abandon et d'isolement. Elle tente d'aider l'enfant à dépasser son état actuel pour parvenir à un niveau supérieur d'efficience ou de rendement. Tout en tenant compte de ses remarques, elle éveille, elle découvre, elle cultive en lui des aptitudes qui le sortiront de sa situation d'échec. Concrètement, nous pouvons espérer que ces enfants acquerront les mécanismes de la lecture et de l'écriture et qu'ils bénéficieront dans une certaine mesure de l'enseignement primaire, sans pouvoir pour autant suivre la scolarité normale même avec une marge de 2, 3 ans et plus.
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Dans la 3e catégorie des enfants en difficulté, je formerai deux sous-groupes: celui des inadaptés scolaires simples et celui des déficients partiels. Les inadaptés scolaires simples sont les enfants qui nécessitent essentiellement des mesures d'ordre pédagogique. Certains d'entre eux appelés retardés intellectuels ou enfants peu doués ont quelque peine à suivre le rythme de la scolarité; ils éprouvent parfois d'assez grandes difficultés dans le domaine de l'abstraction et du jugement mais réussissent souvent fort bien dans tout ce qui est concret et pratique. Ils ne se présentent comme des inadaptés qu'en raison des exigences scolaires. D'autres enfants «taxés» de retardés pédagogiques, doués d'une intelligence normale voire même supérieure à la normale ne parviennent pas, pour différentes raisons, à réaliser le~r potentiel intellectuel. Les causes peuvent être dues à une scolarité irrégulière (déplacements des parents, absences scolaires, problèmes linguistiques etc.); elles peuvent être liées à la première enfance (problèmes affectifs, traumatismes, erreurs éducatives); elles peuvent être conditionnées par la personnalité de l'écolier (sentiments d'insécurité, d'anxiété, émotivité et timidité excessives, in-
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hibition profonde se traduisant par la passivité); elles peuvent relever de l'ordre social et relationnel, de facteurs physiques (handicaps, déficiences); elles peuvent être la conséquence d'erreurs p'édagogiques commises par les parents ou par les maîtres.
confirmer quand ce n'est pas les consolider et même les fixer irrémédiablement. Je soulignerai encore une fois ici l'importance du dépistage des cas fragiles, de l'action préventive durant toute la scolarité. Les mesures à envisager sont de nature fort différente: conseils pédagogiques à donner ~ux parents, aux maîtres, appui des spécialIstes du Service médico-pédagogique, action individualisée de la part du maître de classe (encouragements à prodiguer, allègements de certaines tâches à envisager, rattrapage scolaire. à effectuer), conseils de l'inspecteur scola~re, d'un maître spécialisé en pédagogie curatIve, mesures pédago-thérapeutiques, placement de l'enfant en difficulté dans une classe de développement en vue de sa prise en charge globale, placement dans une institution spécialisée cela pour les cas d'enfants présentant des troubles graves du comportement ou des échecs électifs importants'.
Le deuxième sous-groupe, les déficients partiels, signalés précédemment, comprend plus particulièrement les enfants qui présentent des troubles électifs appelés plus communément enfants dyslexiques, enfants dysorthographiques et enfants dyscalculiques. Les difficultés rencontrées se situent au niveau de l'apprentissage et de l'utilisation de la langue écrite et du calcul, difficultés qui n'apparaissent qu'avec l'école. Cette constatation appelle l'interrogation suivante: la pédagogie serait-elle responsable des échecs que rencontre son acivité? Sans vouloir accuser cette dernière de tous les maux, les spécialistes dénoncent la légèreté avec laquelle on contraint certains écoliers à brûler les étapes d'apprentissage de la lecture. Cette façon de procéder est lourde de conséquences et donne naissance immanquablement à des formes de discalculie, si elle n'est pas imputable exclusivement à la pédagogie, nous escomptons à l'avenir sur des améliorations sensibles grâce à la rénovation de l'enseignement des mathématiques.
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Si les enfants de cette 3e catégorie ne sont pas tous des inadaptés, ils sont tous, en puissance, des candidats à l'inadaptation qui nécessitent des mesures appropriées et cela pour certains dès l'entrée à l'école enfantine. Ces mesures doivent être envisagées pour prévenir les échecs et non pas comme malheureusement parfois c'est le cas pour les
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» Le service détermine les mesures à prendre . Il en informe la commission scolaire. » La commission scolaire avise les parents, le tuteur ou la chambre pupillaire, et s'assure de l' exécution d es mesures proposées. A u besoin, elle s'adresse au Département.»
Mesdames et Messieurs, vos responsabilités sont grandes. Les parents, la société vous font confiance pour la préparation de l'avenir des enfants. Si pour la plupart des écoliers cet avenir n'est pas très préoccupant, nous ne pouvons pas dire autant pour les enfants perturbés. Aussi je fais appel à votre devoir envers les enfants en difficulté afin qu'ils ne deviennent pas des «adultes-problèmes» demain. A. Berclaz
Je profite encore de l'occasion qui m'est offerte pour insister sur le fait que la classe de développement (observation ou adaptation) n'est qu'une mesure parmi d'autres qui sont à mon avis trop souvent ignorées , et parfois négligées. Les problèmes posés par la prise en charge des enfants en difficulté sont complexes mais, même si la solution miracle n'existe pas,
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«Le personnel enseignant, les commissions scolaires et l'inspecteur signalent au service sanitaire toute anomalie physique ou psychique et tout retard manifeste des élèves.
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Après cette interrogation et en guise de conclusion, j'aimerais rappeler le rôle de chacun face aux problèmes scolaires de l'enfance handicapée ou inadaptée. A ce sujet, la loi sur l'instruction pu blique définit clairement les responsabilités des uns et des autres. Voici précisément la teneur de l'article 117 :
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Quelle que soit l'origine des difficultés, tous ces écoliers réclament une attention particulière faute de quoi, la situation empirant, ils risquent fort de désinvestir totalement l'école, de réagir agressivement, de présenter des blocages, de souffrir de troubles du comportement ou de regresser dans une pseudodébilité irréversible.
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avons-nous le droit par manque d'intérêt, par négligence peut-être d'hypothéquer l'avenir d'êtres humains?
La classe de développement doit être envisagée comme mesure éducative évitant les échecs scolaires dans une classe ordinaire et permettant, grâce à la pédagogie spécialisée, la meilleure adaptation possible et l'espoir d'un retour à la normalité scolaire et sociale. La pédagogie se doit d'être, ici, ni a utoritaire, ni libertaire; elle se rallie à une pédagogie qui ren once à certaines contraintes mais non à toutes. L'organisation de la classe en communauté de vie, l'école active, l'éducation «pour la vie et par la vie» doivent permettre à l'écolier le « déconditionnement» indispensable pour poursuivre et réinvestir l'école. Malheureusement, nous devons constater que trop souvent le placement en classe de développement se fait trop tard, après maints échecs et quand les chances de succès sont irrémédiablement compromises. Dans ces cas, la mesure est ressentie par l'enfant et les parent~ même comme punitives; elle ne fait qu'engendrer une plus forte agressivité contre l'école et fixe l'enfant dans un sentiment d'échec définitif.
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Expression artistique: LA CREATIVITE Au cours d'un voyage en Egypte, un groupe d'enseignants valaisans s'est rendu dans le village où Wissa Wassef parvient avec un groupe d:enfants à réaliser de ma~nifiques fapisse:'i~s qui ont déjà été exposées .dans toutes les grandes vzlles du Inonde. Ces ensezgnants, emervezlles par cette extraordinaire pédagogie de la créativité, nous livrent leurs impressions.
FLEURS DU DESERT LA TAPISSERIE DE LA JEUNE EGYPTE L'EXPERIENC DE WISSA W ASSEF: A HARRANIA
RAMSES WISSA WASSEF fondateur de l'Ecole des Tapisseries de Harranieh vient de mourir Ramsès Wissa Wassef qui vient de mourir est le grand artiste qui érigea en «école », l'art spontané et libre de la tapisserie en Egypte, trans.mis traditionnellement depuis les époques pharaonique, copte et arabe. C'est lui qui réunit dans notre terroir, bouillonnant de sève créatrice, les apports ataviques de l'art de la lisse en provoquant sa flamme libératrice dans l'esprit des paysans de Harranieh, petit village situé à cinq ou six kilomètres au sud du Spinx de Guizeh. Il en est résulté des tapisseries attachantes par leur beauté sensible, presque palpitantes, comportant des dessins simples sans souci apparent de composition et représentant cette imagerie anecdotique qui conserve un goût sincère de la terre égyptienne. Aujourd'hui ces tapis, désuets et somptueux à la fois, avec leurs rythmes ondulants aux couleurs chaudes et vives, ornent les musées aussi bien que les habitations particulières de Copenhague et de Paris, de Londres et de Berlin, de Vienne et de ROl1J.e, de Montréal; enfin du monde entier. de 'Montréal enfin du monde entier.
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Diplômé des Beaux-A rts de Paris, Ramsès Wissa Wassef fut d'abord professeur puis directeur de la section d'architecture aux Beaux-Arts du Caire. Il reçut le Prix d'Etat de la Peinture en 1961. Son plus grand mérite restera d'avoir ranimé dans nos campagnes les tisons artistiques éteints se faisant aider en cela par sa femme Sophie Habib Gorgui, elle aussi, fille d'un éducateur d'art qui passa sa vie durant à inculquer humblement aux enfants du quartier de la Citadelle l'art de créer des sculptures les obligeant à s'aider spontanément uniquement de leur sensibilité, avec les rêves de leurs songes d'enfant et la poésie de leur atavisme, et sans recourir à n'importe quelle technique d'école. Ramsès Wissa Wassef réunissait donc il y a une trentaine d'années quelques enfants des fellahs de Harranieh et leur fournissait toute une gamme de fils colorés d'une teinture végétale, les laissant libres de travailler sur des métiers à tisser rudimentaires. Au fur et à mesure du passage de la navette les figures humaines, les animaux, les plantes les plus inattendues, s'élevaient et se superposaient harmonieusement dans des compositions parfaites. Les bleus et les rouges, les jaunes et les verts se présentaient là dans la respiration légère des impressions spontanées contenant toute la joie colorée de la campagne. Ramsès Wissa Wassef restera toujours comme le grand libérateur de la grande force artistique créatrice qui plonge profondément ses racines latentes chez les gens simples et bons du peuple égyptien héritier de l'art • pharaonique.
2 juillet 1974. Depuis la veille seulement nous sommes sur cette terre d'Egypte. Décidés à tout voir et à ne rien perdre durant ces jours privilégiés. Nous avons foulés les sables colorés qui bordent le delta du Nil, sables d'où émergent ces géants de l'histoire, Sakkarah ou Guizèh, témoins de civilisations plusieurs fois millénaires, aux monuments gigantesques, qui impressionneront toujours ceux qui ont le privilège de se trouver à leurs pieds. Dans un ciel éternellement bleu le soleil commence à descendre vers le désert de Lybie. C'est le retour au Caire, alors que la température commence à être agréable. A mi-chemin, Harrania, petit village du delta. Nous nous arrêtons. Une bâtisse étrange à coupoles, tache blanche dans la verdure environnante, nous ouvre ses portes. C'est l'Egypte d'aujourd'hyi avec ses hommes soucieux d'un avemr incertain, ses femmes au regard d'ébène, ses enfants au teint basané. Un homme est là devant nous, visage sévère d'un Pestalozzi, regard doux d'un Vincent de Paul. Il a le temps de nous parler de répondre à nos questions, de nous mener de cellule en cellule ou des êtres s'activent à une tâche dont il est le grand architecte Harrania: fleurs du désert, tapisseries de la nouvelle Egypte. Témoin des merveilles que les civilisations anciennes ont laissées à l'humanité Wissa Wassef est amené à méditer sur la condition de l'homme dans la civilisation d'aujourd'hui. Il ressent des réticences constantes vis-à-vis des progrès du machinisme et des routines néfastes d'un enseignement scolaire abstrait, dont l'homme subit le traitement, dans la soumission, pendant la plus importante partie de sa vie, la période de son «devenir ». Il est certain qu'on ne peut pas plus former un artiste par la pratique d'une routine conventionnelle que par l'influence des œuvres d'autrui; seul l'effort créateur libéré et soutenu peut former l'artiste.
1941 Jeune architecte, il est responsable d'une école dans le Vieux-Caire. Il initie les en-.· fants au tissage. Après les heures de classe
ceux-ci retrouvent leur métier. 3 enfants acceptent de poursuivre, leur école terminée. L'expérience est lancée, les résultats encourageants.
1952 Elle va se poursuivre chez les enfants des fellahs. C'est Ïa construction de la bâtisse où nous nous trouvons. Des maçons d'Assouan, héritiers des modes de construire pharaoniques ont posé sur des murs peints à la chaux, des coupoles blanches. Wissa Wassef réunit des enfants de 10 ans auxquels il va apprendre à tisser. La tapisserie est pour lui le moyen de faire produire à l'enfant une image à l'aide d'une technique artisanale, c'est-à-dire de créer une activité basée sur une «union de l'âme et du corps» une fusion équilibrée de l'art et du travail manuel. Travail lent, idées mûries lentement jusqu'à leur matérialisation. Teintes à choisir pour le fond et le motif. Dans l'enchevêtrement des fils aux couleurs chatoyantes, l'enfant de 10 ans s'exprime par l'image, véhicule de ses émotions, reflet de sa vie psychique. Cet acte créateur est la source, le point de départ d'un flot ininterrompu d'expressions nouvelles entraînant à chaque étape, une maîtrise de plus en plus totale du. métier, en ce qu:~l peut produire de ' plus rIche et de plus varIe. Chez l'enfant, le goût de la couleur, le sens du rythme, le jeu des formes et les schémas de la composition, sont des dons innés qui se perdent en s'atrophiant, si l'on ne les 'développe pas librement et harmonieusement. Wissa Wassef énonce 3 règles qu'il s'est imposées et qu'il a strictement observées durant tout le cours de son travail. Réf. :
Wissa Wassef et Werner Forman Tapisserie de la jeune Egypte, Gründ Fleurs du désert, Gründ
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1. Pas de dessin préala ble ; 2. Pas d'influence de l'extérieur; 3. Pas de critiques ni d'intrusion des adultes. 1. Pas de dessin Dessiner ou préparer la maquette d'une œuvre d'art en vue de l'exécuter dans un matériau qu'on considère comme difficile, c'est esquiver la difficulter - c'est dissocier l'acte de création en deux temps et accepter l'incapacité de créer jamais une œuvre réelle.
2. Pas d'influence de l'extérieur Les enfants n'ont sous les yeux aucune œuvre d'art à imiter. Ils ne sont pas conduits dans les musées. Dans leur villlage aucune tradition artistique, aucune influence de la ville et de tous les courants néfastes. Le maître a voulu éviter la tentation du plagiat quelque discret qu'il soit et qui se pratique un peu partout. S'approprier les sentiments d'autrui ou s'en laisser imprégner par influence, c'est perdre ses propres sentiments. L'inspiration qu'on cherche chez les grands maîtres, ou ceux que la critique à élus, n'a jamais été un remède à la médiocrité, mais souvent sa cause. Les enfants de Harrania ont fait preuve de trop d'invention pour qu'il soit utile de leur montrer quoi que ce soit. Il a suffi de les protéger contre les doutes que peut provoquer le sentiment de la supériorité d'autrui. 3. Pas de critique ni d'intrusion de l'adulte Dans le domaine de l'expression des sentiments, la critique constitue une intrusion paralysante et trop souvent mal intentionnée de la part de l'adulte. Celui qui fait la critique, en prétendant vouloir le bien de l'enfant, cache souvent une intolérance ou une méconnaissance de la chaleur, ou de la fraîcheur, qui se dégage de l'expression enfantine. L'enfant ne sait pas se défendre contre la critique des grandes personnes. C'est la négation d'une partie de lui-même. Quand la mesure est comble, il finit par perdre le désir de s'exprimer.
Le rôle du maître Wissa Wassef ne se prétend pas être la cause mais seulement l'occasion de ce phé-
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nomène miraculeux d'éclosion artistique. Quand le travail a commencé il n'a eu simplement qu'à regarder, comprendre et acquiescer. L'enfant .découvre le monde en le construisant. Il est tout impulsion et sa réflexion est immédiate. Il faut vivre avec lui ce va-et-vient continuel. Il n'y a rien à ajouter rien à retrancher. Plus tard son expérience s'élargit. Dans un domaine mouvant, riche, en pleine nature, il a beaucoup à comprendre par lui-même. Plus tard son raisonnement devient plus complexe; il a besoin de quel que enchaînement logique pour ordonner les scènes de la vie qu'il veut représenter. Wissa Wassef intervient, coopère avec l'artiste pour l'aider à élaborer mentalement les grandes lignes de l'œuvre qu'il projette. Il conduit l'enfant sur les bords du Nil, les palmeraies, la ville, le zoo, la mer, le désert, sources de son inspiration. 1958-59 Première exposition à Zurich 1960-67 Les œuvres de Wissa Wassef font le tour de l'Europe. Stockolm, Munich, Paris, Copenhague, Lausanne. Le public affectionne ces formes d'expression authentiques, sincères et sans détours, et particulièrement les artistes. En Suède d'abord puis dans d'autres pays d'Europe et d'Afrique on ouvre des ateliers de tissage sur le modèle de Harrania, selon les principes de Wissa Wassef. Wissa Wassef nous a consacré quelques instants de sont existence si bien remplie au service de son pays de l'enfance et de l'humanité. Devant nos yeux défilent ces chefsd'œuvre qui ont fait le tour du monde et dont certaines ont demandé plus d'une année de travail. Il fallait quitter ces lieux vers d'autres découvertes. Hélas nous ne reverrons plus ce personnage d'exception. A notre retour d'Assouan, nous apprenions son départ pour un monde meilleur. Nous avions été parmi les derniers à recevoir son message, ainsi que ses mots de remerciements pour les stylos et les bonbons que nous avions fait parvenir aux enfants des premiers artistes de Harrania. G. Revaz
Test de lecture silencieuse: Les Marmottes Instructions :
LES MARMOTTES
dent des sifflements très violents, mais ne voient personne. Plus loin, un montagnard surgit de derrière un gros rocher et vient à leur rencontre. Les enfants lui demandent pourquoi il a sifflé. - Mais ce n'est pas moi qui ai sifflé, répond-il en riant. Ce sont les marmottes! - Les marmottes? Il y a des marmottes ici? Où ? Je ne les vois pas! s'écrient tous les enfants à la fois. - Qu'est-ce que c'est des «marmottes»? demande le plus petit. Alors le montagnard leur explique: - Les marmottes sont des animaux très gentils et très prudents qui vivent en groupe. On les rencontre à la montagne. Ce sont des rongeurs, c'est-à-dire qu'elles mangent en rongeant, comme les lapins ou les écureuils. Elles se nourrissent d'herbes et de plantes. Avec leurs petites pattes, elles portent leur nourriture à la bouche. » Elles aiment rester au soleil et passent des heures à jouer dans l'herbe. Lorsqu'elles jouent, l'une d'entre elles monte la garde: elle surveille les environs; si un danger se présente, elle se met à siffler. A ce signal, toutes les marmottes se précipitent dans leur tanière. Voilà pourquoi vous avez entendu des sifflements en arrivant ici. - Elles ont cru que no~s allions leur faire du mal. - Où se sont-elles cachées? - Sous la terre, répond le montagnard. Bientôt, en automne, elles agrandiront leur habitation: elles creuseront un long couloir menant à une grande salle; elles la tapisseront d'herbe sèche. C'est là, dans leur tanière, qu'elles passeront l'hiver à dormir.
Un jour d'été, quelques enfants grimpent un sentier raide de montagne, puis arrivent dans une grande prairie. Soudain, ils enten-
» Maintenant, cachons-nous derrière ce rocher et ne bougeons plus; nous allons peutêtre les voir sortir de ·leur cachette.
1. Distribuer à chaque élève un exemplaire du texte «Les Marmottes» et le test de lecture silencieuse. 2. Expliquer aux élèves qu'ils auront à lire une histoire, puis à répondre à des questions se rapportant à cette histoire. 3. Faire lire silencieusement le texte «Les Marmottes ». 4. Lorsque les élèves ont fini de lire, effectuer avec eux les exemples (dernière page du cahier de test):
1er exemple: Lire à haute voix la question; expliquer aux enfants que la réponse juste se trouve parmi les phrases qui suivent. Lire à haute voix toutes les réponses; inviter les élèves à en choisir une et discuter avec eux de leur choix. Expliquer le mode de réponse: il faut tracer une croix à côté de la réponse choisie.
2e et 3e exemples : Laisser les élèves travailler seuls et leur rappeler qu'ils peuvent relire le texte aussi souvent qu'ils le désirent. S'assurer que chaque élève a bien compris ce qu'il doit faire. Corriger les réponses du deuxième et troisième exemples avec les élèves. 5. Les élèves ouvrent le cahier et s'apprêtent à lire la première question . Donner le signal de départ. Les élèves travaillent seuls. 6. Accorder trente minutes aux élèves pour répondre aux questions. 7. Corriger les tests en accordant 1 point par réponse juste (14 points maximum) .
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TEST DE LECTURE SILENCIEUSE 1.
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Que font les enfants?
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2.
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Exemple 1:
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Il s se promènent à l a campagne. Ils suivent un sentier dans les bois. Ils grimpent dans les rochers. Ils grimpent un sentier de montagne.
Quand les enfa nts entendent-il s les s iffl ements ?
Quand se passe l'histoire que tu viens de lire? 0 0 0 0
Il s descendent de l a montagne.
printemps. été. automne. hiver.
En arrivant dans la prairie. Après ètre a 11 és se cacher derri ère le rocher. Pendant qu'ils parlaient avec le montagnard . Avant d'arriver dans la prairie. Quand ils ont vu le montagnard.
Exemple 2: 3.
Où arrivent les enfants?
Exemple 3:
Qui a sifflé?
o o o o
4.
5.
Il s ont peur. Il s sont étonnès . Ils sont fâchés. Ils veulent se dépêcher . Il s sont fa ti gués .
Les enfants? Le montagnard. Un oiseau. Les marmottes.
6.
Qu'est-ce que le plus petit veut savoir?
o o o o o
Pourquoi les enfants parlent-ils tous à la fois ?
o o o o o
Au bord d'un lac. A la maison. Dans une prairie. Sur une route.
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Où dorment l es marmottes. Qui a sifflé. Le nom du montagnard. Ce qu'est une marmotte. Ce que mangent l es marmottes.
Trace une croix sous le dessin qui représente une marmotte en
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8.
Un animal qui mange de l'herbe. Un animal qui peut siffler . Un animal qui mange en rongeant. Un animal qui mange â l'aide de ses pattes. Un animal qui vit en groupe .
Les marmottes sont- e 11 es prudentes ?
o o o o o
tra inde manger.
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Qu'est-ce qu'un rongeur?
Oui, parce qu'elles sifflent. Non, parce qu'elles jouent . Oui, parce qu'elles habitent sous la terre . Oui, parce qu'elles montent la garde. Non, parce qu'elles restent au soleil .
Que signifiaient les sifflements?
o o o o o
Les marmottes ava i ent peur des enfants. Les marmottes étai ent contentes. Les marmottes ont l'habitude de siffler en jouant . Les marmottes vou lai ent effrayer l es enfants. Les marmottes ont vu un aig l e.
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LECTURE 1re primaire MATHEMATIQUES 1re, 2e primaires Juin 1975
Au début de ce mois de juin, nous avons mis à la disposition des enseignants de 1re et de 2e années primaires des épreuves permettant de faire le point de leur classe dans les domaines de la lecture (1 re P) et de la mathématique (1re et 2e P). A titre d'information, nous devons dire que le test de lecture a été passé, dans d'autres cantons romands (NE, GE, VD), par tous les élèves du même âge. Ce genre d'épreuves devait, dans l'esprit de leurs initiateurs, permettre aux enseignants de comparer leurs élèves, de situer leur classe et de juger le niveau de celle-ci par rapport à l'ensemble de la population valaisanne du degré scolaire annoncé. La plupart des enseignants ayant renvoyé les résultats de leur classe dans les délais impartis, nous sommes en mesure de fournir les indications suivantes: - une représentation graphique des résultats de chaque épreuve également publiée dans ce numéro de l'Ecole valaisanne; - la moyenne et le rendement général du canton pour 'chacune des épreuves; une échelle d'appréciation des travaux basée sur la position des élèves, sur la courbe des résultats. Cette échelle de notes, donnée à titre indicatif, tient compte de la difficulté relative des travaux ainsi que des normes théoriques déjà définies dans le numéro de mai de l'Ecole valaisanne (page 23). Une analyse plus fine des résultats sera faite au moyen d'un échantillonnage des travaux des élèves. De cette analyse nous espérons tirer de précieux renseignements pour améliorer nos premières applications du programme romand en lecture et plus particu- .' lièrement en mathématique.
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Pour se faire une idée de la force de la classe, il suffit de porter sur les graphiques chacun des résultats des élèves. Ce simple travail permettra à chaque enseignant d'estimer le niveau d'acquisition (suffisant ou insuffisant) des notions testées pour chaque élève. Dans la mesure où les maîtres ont bien compris et appliqué correctement les consignes de passation, les épreuves doivent être considérées comme des tests pouvant être utilisés chaque année dans les mêmes conditions. En cas de discussion de promotion d'élèves, nous pouvons conseiller aux maîtres de prendre en considération leurs résultats. En remerciant les maîtres de leur collaboration à travers les nombreuses remarques formulées, nous restons à leur disposition pour tous renseignements utiles à l'adresse suivante: Département de l'instruction publique Planta 3 1950 SION Téléphone (027) 21 56 17 - 21 56 88 Jean -Pierre Salamin
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AUX ENSEIGNANT(E)S D'ENFANTINES A LA 4e PRIMAIRE Une année scolaire s'achève! Déjà l'organisation de la prochaine année s'annonce, ne serait-ce que par les questions posées par les commandes de matériel. Afin -de faciliter votre tâche, nous avons préparé le tableau suivant. Espérons qu'il vous fera gagner du temps ... 1975/1976
LISTE DES OUVRAGES ET DU MATERIEL MATHEMATIQUE DE BASE 2e enfantine
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1 Mathématique 1re primaire fic hes (231) méth. (260) 1 Mathématique notes méth. 2e enfantine (259) 1 Collection de jetons (235) 1 Boîte double de blocs logiques DIPjASCO 313.99
1 Mathématique 1re primaire fiches (231) méth. (260) 1 Mathématique notes méth. 2e enfantine (259) l'Collection de jetons (235) 1 Boîte double de blocs logiques DIPjASCO 313.99
1 Mathématique 1re primaire fiches (231 ) méth. (260) 1 Mathématique 2e primaire fiches (232) méth. (261) 1 Matériel math. 1re primaire (236) l'Collection de jetons (235)
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1 Mathématique 3e primaire fiches (233) méth. (262) 1 Mathématique 4e primaire fiches (234) méth. (263)
2 Boîtes de blocs logiques grandeur moyenne (239)
1 Matériel multibase (1 collection par groupe de classes) DIP 1 SCHUBIGER 1
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1 Mathématique 3e primaire fiches (233)
1 Mathématique 2e primaire fiches (232)
Les numéros entre parenthèses sont ceux du bulletin de commande du dépôt des livres scolaires. En principe, mis à part les nouvelles classes, seuls les ouvrages et le matériel en gras sont à foufuir pour la rentrée 1975-1976 ; les autres en italiques sont déjà en possession des enseignants.
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vert sombre de la forêt de conifères tapissant le flanc u bac de la colline de la Soie.
La cuvette de Châtroz bordée par les collines de Montorge et de la Soie est plus étendue; elle est creusée dans les lias tendres qui s'étirent en direcion de Roumaz et Grimisuat; fermée à l"ouest par une accumulation de graviers de la Morge, la dépression a été comblée par un cône d'alluvions secondaire édifié par ~a Tornassière. Elle porte un magnifique verger qui, de plus en plus rapidement, cède le pas au jardin fruitier. Sur les graviers de sa partie occidentale, la vigne, tolérée, a depuis de nombreuses années rem placé les broussailles et les pins.
Fig. 45. -
b) Entre Conthey-Place et Yens, nous sommes déjà dans la vallée de la Morge; creusée ici longitudinalement dans les schistes liassiques tendres appartenant à la couverture supérieure de la nappe du Wildhorn, elle est large et sa pente faible. La Morge longe actuellement le flanc ouest escarpé de la colline de Vuisse qui, à l'est s'incline en pente plus douce vers l'ensellement occupé par le hameau saviésan. Un dépôt morainique, bien visible au nord où il est excavé, coiffe l'ensemble du promontoire.
Fig. 44. -
A droite de la rivière, le village de Yens, bâti au milieu des vignes, occupe la partie centrale de cette vallée large de 300 à 400 mètres dans laquelle s'amorce déjà le cône de déjection. Un talus raide (et même localement une falaise abrupte) sépare la vallée de la terrasse portant les villages de Bourg, St-Séverin et Sensine. La vigne occupe les pentes douces, alors que les escarpements sont recouverts de broussailles. A la hauteur du confluent de la Tsatonire, la vallée longitudinale se prolonge en direction de Granois ; le petit ruisseau qui ywule a déblayé un large vallon dans les schistes tendres qui, plus à l'est, dessinent l'épaulement principal dominant Savièse. Le vignoble y occupe toutes les surfaces d'adret jusqu'à l'altitude de 800 mètres; il a comme toile de fond le •
Le vallon de la Tsatonire; à droite la colline de la Soie
c) En amont du confluent de la Tsatonire, la Morge franchit en deux étapes des schistes gréseux relativement durs appartenant au jurassique (Bajocien); on entre ainsi dans la vallée proprement dite par une gorge très étroite longue de 200 à 300 mètres. La rivière noie souvent toute l'échancrure. Là où une surlageur apparaît, le fond de la gorge porte des vignes récentes ou des lardins fruitiers partiellement abandonnés; ' les deux versants tombent en falaises abruptes curieusement tapissées d'herbes et piquées de rares buissons. A la hauteur du point 552 et sur une distance de 300 à 400 mètres, la vallée est à nouveau parallèle aux couches géologiques. Elle s'élargit et porte sur sa rive droite un vignoble prospère; un escalier de vignes s'accroche au coteau d'adret très raide; il est interrompu à l'ouest par une falaise partiellement recouverte de buissons. Le ruisseau qui rejoint la Morge au point 552 franchit cette paroi rocheuse en une cascade d'un bel effet. Autrefois cultivée, la partie plate sise sur la rive gauche, est aujourd'hui abandonnée ; les escarpements gui la dominent sont camouflés par une abondante végétation forestière faite de feuillus et de conifères.
Enfilade vers l'amont de la vallée
Plus en amont, la Morge coupe à nouveau perpendiculairement une couche dure appartenant au même ensemble jurassique; elle dessine deux coudes brusques qui l'orientent localement du nord-ouest vers le sud-est; la vallée est très étroite. De part et d'autre, des rochers nus presque verticaux plongent vers le lit de la rivière; le chemin d'accès est taillé dans le roc. Dans la région d'Ancier, la vallée à nouveau concordante reprend sa direction nord-est sud-ouest; elle est moins encaissée; un replat apparaît à nouveau au bord de l'eau; la forme transversale du vallon est symétrique. La rive gauche dissimule ses rares falaises sous un épais manteau forestier fait de feuillus et de conifères. En dessous de la chapelle des Corbellins, dans la forêt et jusque sur les bords de certains rochers, de gros blocs erratiques originaires de la région du Sanetsch témoignent d'une avancée glaciaire locale post-würmienne. La rive droite s'élève en pente raide vers les villages de Daillon et Pomeyron; elle porte sur ses terrains morainiques un escalier de vignes des plus vertigineux qui tient avec peine sur ces sols mouvants. En amont du pont sis au point 613, la lée devient abrupte; son accès est très ficile jusqu'à la hauteur de Bon d'en où ses versants, à nouveau boisés, se plus accueillants.
valdifBas font .
d) Colonisation de la basse vallée
Dans cette basse partie de la vallée, à part le hameau de .Vens que l'on peut considérer comme appartenant à la plaine, nous ne trouvons aucun habitat permanent; les seules constructions visibles aujourd'hui encore sont des «guérites» de vigne, ainsi que deux anciens moulins situés de part et d'autre de la rivière, tous deux accessibles par un s:hemin muletier à partir de Chandolin et de Daillon. e) Quand on observe cette vallée de la plaine de Prapourri, on est frappé par le contraste existant entre le chenal fluvial bordé de falaises et l'auge würmienne très évasée dans laquelle il s'enfonce. L'empreinte glaciaire est surtout visible en amont du Pont du Diable. En aval, sur les flancs vertigi-
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neux du Prabé, l'érosion, actuellement encore très active, a presque tout effacé et les falaises plongent vers la Morge d'une hauteur de plus de 500 mètres.
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eux qu'il faut attribuer les formes semi-circulaires de nombreuses accumulations morainiques ? Ou s'agit-il de vellums terminaux édifiés par ds glaciers locaux descendus tardivement des flancs du Mont-Gond'? La région de Daillon est en outre encadrée au nord de Pomeyron et au sud de Fontaines par des éboulements relativement importants, l'un parti du point 1235, l'autre de la région Sex Riond Incron. 6. Le ravin de la Rogne coupe transversalement le coteau droit de la vallée. Sur sa gauche, entre Combe d'en Bas et les Mayens de My, plusieurs moraines orientées du nord-ouest vers Je sud-est dessinent une série de croupes qui rompent la monotonie du versant.
f) C~lonisation de la partie amont de la vallée
Fig. 47. -
Vallée fluviale et fond de l'auge glaciaire
Les rochers de la rive droite découvrent en de nombreux endroits des dalles inclinées hautes de plus de 200 mètres et couronnées à leur partie supérieure de niches d'arrachement dépourvues de végétation qui grignotent chaque année les terrains morainiques moins inclinés de l'épaulement dominant la gorge. La partie supérieure du versant monte en pente douce et régulière vers les Mayens de Conthey; dans le détail cependant, la topographie est tourmentée: des moréJ-ines d'origine locale dessinent de nombreux arcs dont la partie convexe regarde vers la Morge; les tassements et glissements de terrain de faibles dimensions sont nombreux; est-ce à
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Les accès à la haute vallée de la Morge étaient encore rudimentaires en 1959: deux chemins difficilement carrossables étaient utilisés; ils longeaient tous deux le fond de l'auge würmienne. L'un, partant de Pomeyron, se tenait à une distance de 200 à 300 mètres du chenal fluvial; il fut édifié hors d'atteinte des glissements de terrain qui affectent la partie inférieure de l'auge surplombant la rivière, il est encore utilisé. Le deuxième chemin, aujourd'hui remplacé par une route asphaltée, longeait sur la rive gauche le fond de l'auge glaciaire ou ce qui en reste. Tl ralliait la rive droite moins dangereuse après avoir franchi la gorge à la hauteur du verrou du Pont du Diable; de là il rejoignait le premier à flanc de coteau . La route actuel1e emprunte dès son départ de Chandolin le même tracé (itinéraire) ; à partir du Pont du Diable, elle s'élève en quelques lacets et rejoint le chemin venant de Conthey. L'érosion qui a effacé la plupart des traces glaciaires sur le flanc nord du Prabé est toujours très active; elle menace en permanence la nouvelle route qui, après chaque
orage important, est obstruée en de nombreux points par des coulées de graviers et de boue. Les avalanches prennent le relai durant l'hiver, si bien qu'il est impossible de maintenir la route ouverte duraht la mauvaise saison. Pourquoi alors avoir choisi la rive gauche pour bâtir une voie coûteuse et dangereuse, alors que le versant droit ne connaît ni les menaces des orages, ni celles des a valanches? La raison est d'ordre politique: en amont de la Rogne, la plupart des propriétaires fonciers sont des citoyens de Savièse, d'autre part, tous les alpages de cette dernière commune se trouvant au-delà de la crête du Prabé, l'accès à la haute vallée de la
Morge était nécessaire à Sa vièse, alors qu'il ne l'était pas pour Conthey dont les mayens et les alpages s'étendent du Sex Riond à la Fava. Ces difficultés d'approche, jointes aux restrictions imposées par une longue affecta tion militaire de la région, ont conservé à la haute vallée sont cachet traditionnel presque intact. De minuscules chalets couverts de tôle tantôt se regroupent en petits hameaux, tantôt s'égayent au milièu des prairies. Si leur esthétique est loin de rivaliser avec celle des constructions. d'Anniviers ou d'Hérens, leur uniformité donne au paysage un charme particulier qu'il conviendrait de préserver. M. Roten
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ROUES DE MOULIN, foulon et scie
Le Châble. Roue à augets ou à godets
Sembrancher. Roue à aubes
Le vent et l'eau sont des forces de la nature que l'homme s'est de tout temps ingénié à asservir pour s'aider dans les durs travaux de la campagne. Dans les plaines, l'énergie du vent a suscité le moulin à vent, tandis qu'au bord de la mer, le moulin à eau procède du va et vient des marées. Chez nous c'est la force hydraulique continue du torrent que le paysan a su récupérer pour le seconder dans divers travaux péI)"ibles ou difficiles: actionner les grosses pier-
res meulières entre lesquelles Je grain se transformait en farine; tourner l'arbre du foulon; lever et abaisser la lame de la scie, à un rythme plus élevé et plus soutenu que les sci.eurs de long; imprimer un mouvement alternatif au marteau du forgeron. Roues, engrenages et arbres de transmission, de la force constiuaient l'essentiel du moteur de ces ingénieuses machines. Les bâtiments qui les abritaient étaient reconnaissables à distance. Ils le sont encore aujourd'hui, pour autant que leur roue hydraulique fonctionne verticalement. Ce n'est 33
E COTON en effet, que dans cette posItion qu'on la trouve à l'extérieur sur un côté du bâtiment, contrairement à la roue horizontale, tout aussi répandue qui, elle, se trouve à l'intérieur. Dans ce cas, la roue ainsi cachée ne retient pas l'attention du voyageur, attiré par le spectaculaire. Quel que soit le système adopté, il a la même fonction: transmettre la force soit par un arbre indirect, soit par un arbre direct. Les roues ne sont cependant pas toutes pareilles et ne fonctionnent pas selon un seul et même principe comme on aurait tendance à le croire. Une analyse succinte nous permet de répartir ces roues en quatre groupes de construction: verticale à augets ou godets; verticales à aubes; horizontale à augets; horizontale à aubes. Dans le cas de la roue verticale à augets, l'eau arrive sur le haut de la roue au moyen d'un chenal. Elle remplit successivement chacun des augets qui deviennent assez lourds pour la faire tourner. L'auget se vide lorsqu'il est en bas. Ce genre de roue est également de grande taille, son diamètre pouvant dépasser trois mètres. Pour le type à aubes, l'eau s'écoule indifféremment par dessus ou par dessous, également amenée par un chenal. Mais celui-ci a la particularité d'être très fortement incliné devant la roue. De cette manière, la chute qu'il provoque donne à l'eau la puissance requise pour mouvoir la machine. Son diamètre ne dépasse pas - en moyenne - 60 cm.
Dans le cas de la roue horizontale, dite turbine, l'eau frappe les palettes sur un côté. Si elle est munie d'augets, qui se remplissent d'eau, leur poids ainsi augmenté décuple sa puissance. Ce type de roue se trouve toujours sous le bâtiment. Il n'est pas rare qu'elle soit construite directement sur le torrent. Sinon, une conduite en bois, dans laquelle l'eau s'engouffre, est aménagée sous l'édifice. Ces quelques considérations, aussi rapides qu'un tour de roue, accompagnées de photographies sur la seule roue hydraulique sont suffisamment éloquentes pour démontrer la valeur de ces constructions. Mais ces géniales inventions de l'époque préindustrielle ont dû céder le pas à des équipements électriques plus fonctionnels et plus rationnels. Ainsi, bon nombre ont été démolies en Valais et leur disparition sera peutêtre totale si personne ne s'occupe sérieusement de ce patrimoine. Les derniers témoins qui subsistent mériteraient qu'on leur consacre une attention toute particulière. Les inventorier serait d'une urgente nécessité: Situation des bâtiments, systèmes d'amenée d'eau, relevés, photographies, croquis de détails technologiques accompagnés d'explications des fonctions révéleraient bien vite la nécessité de leur sauvegarde. On découvrira en tou t cas dans ces constructions utilitaires une sensibilité esthétique alliée à une savante technique. Une telle étude, par village ou par région , est un sujet qui susciterait un vif intérêt auprès des élèves. Elle pourrait aussi rendre nos édiles attentifs à ce patrimoine qui, sombrant dans l'oubli, va à sa ruine faute de soins. Jean-Marc Biner
1. La plante Le coton est fourni par les filaments fixés au x graines du cotonnier. (Gossypicum lat.) . Cette plante appartient à la famille des malvacées. Sa fl eur ressemble énormément à la rose trémière (passerose) et à la guimauve qui croissent chez nous. Après la floraison, l'ovaire qui se trouve dans le calice se transforme en capsule oblongue qui , en éclatant, permet au x filaments de sortir. Une capsule contient 6-10 graines. Chaque grai ne donne naissance à 2000 voir 7000 filaments qui forment une sorte de boule d'ouate. Suivant la variété, le climat et les méthodes de culture, le coton peut atteindre des hauteurs situées entre 25 cm et plus de 2 m. Il est surtout cultivé en plantes annuelles sous la forme d' arbrisseau x. En peu d'endroits seulement (Inde et Brésil du Nord). le coton croît sur plusieurs années et prend la ta ille d'un arbre. De telles plantes peuvent atteindre une quinzaine d' an nées.
l'ensemencement. Parallèlement, des recherches scientifiques sont en cours pour développer des variétés de coton et des techniques de récolte qui permettraient d' obtenir quetoutes les fibres de coton arrivent ensemble au même stade de maturité, ce qui, bien entendu, facilite rait énormément les traitements ultérieurs effectués par l' industrie textile. Comme pour tous les produit1? agricoles, les techniques de culture du coton ne se sont pas développées de la même manière dans tous les pays. Dans les gigantesques plantations de coton situées au sud des Etats-Unis de non moins gigantesques machines destinées à la bourer, semer et ceuillir, sont en action . Même des avions capables de voler à basse altitude sont utilisés pour épandre les engrais chimiques nécessaires sur les cultures. Par contre, dans de nombreuses plantations situées dans des pays plus pauvres, une part ou même la totalité du tra vail est effectuée par des attelages de bœufs ou de buffles et à la main. La récolte du coton à la main présente même un avantage du point de
vue qualité sur celle effectuée à la machine. En effet, les cueilleurs et cueilleuses ne ramassent que les touffes de fibres absolument mûres et d'un blanc éclatant. Les capsules moins mûres sont laissées encore quelques jours pour parfaire leur maturité. La récolte mécanique commence par un effeuillage artificiel obtenu par aspersion . Puis, la machine récolte la production entière du champ sans faire de distinction entre les fibres mûres et celles un peu moins mûres. D'autre part, il est impossible d'empêcher que des fibres se plient ou se rompent sous l'effet de la machine. D'autre part, des feuilles sèches et des parties de capsule peuvent aussi être mélangées au coton . La récolte est alors entreposée pendant environ 30 jours pour terminer la maturité et le séchage des fibres. Elle est ensuite traitée par les machines à égrener appelées <gins) qui séparent les fibres des grai nes. 100 kg de graines de coton donnent environ 35 kg de fibres, 62 kg de graines et 3 kg de déchets. Pour le transport, les fibres de coton brutes sont
2. Culture et récolte Le laps de temps qui s'écoule de l'ensemencement à la maturité du côton varie entre 1 75 et 22 5 jours. La plante, lors de l'ensemencement, ex ige de l' hum idité tandis qu' au stade de la maturité, elle demande beaucoup de chaleur. C'est la raison pour laquelle les cultures sont situées da ns les zones tropicales et subtropicales: ) De gros efforts sont entrepris afin d'obtenir, de la pa rt des terrains de culture à disposition, une quantité de coton toujours plus grande, d'une qualité meilleure. C'est ainsi que, de 1935 à 19 65 , on est parvenu à presque doubler le re ndement quantitatif de la même surface de culture en utilisant de techniques spéciales de fumage, de suppression des mauvaises herbes et de lutte contre les parasites. Actuellement, les pl anteurs de coton des USA cherchent à obtenir pa r la culture en rangs serrés età l' aide de plantes de taille plus petite, des temps de maturité plus courts. C'est ainsi que, sur des plantations d'essa is, le coton a pu être récolté 135 jours après
') entre 36° lattitude sud et 43° lattitude nord.
Fig. 1:
Emblème international pour articles en pur coton. Fig. 2:
Cotonniers arrivés à maturité.
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<blanc> (angl. white), dégèrement jaunâtre> (creamy) , dégèrement taché> (Iight spotted) <tâché> (spotted) et <grisâtre> (Iight grey). La caractéristique la plus importante reste la longueur des fibres. Cette dernière varie en générai entre 15 et 42 mm . Les différentes sortes sont divisées en quatre classes d'après la longueur de leurs plus longues fibres : Fibres courtes inférieures à 26 mm Fibres moyennes 26-29 mm Fibres longues 30-38 mm Fibres extra-longues 39 mm et plus
Fig. 3 : Fleur et fruit (capsule fermée) du cotonnier. Fig. 4: Quand la capsule éclate, les duvets de coton entourant les nouvelles graines apparaissent au grandjour. Fig. 5 : Graines séparées des fibres. Fig. 6 : Fibre de coton agrandie 2000x (prise de vue exécutée avec film microscope électronique (Stereosam).
jusqu'à 1" (Pouce angl.) ,
") 2 30 kg constitu e le poid usuel. " existe également des balles de coton de 180 kg seulement ou même de 330 kg .
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3. Les qualités de coton Le coton brut est négocié d'après la longueur des fibres, l'uniformité, la finesse, la couleur, la pureté, le toucher, la solidité et l'élasticité. Les principaux défauts sont: l'impureté, des fibres courtes et une teneur importante en fibres non mûres, mal développées ou <mortes>. Certa ines variétés sont dures et rêches, d'autres par contre sont soyeuses et douces. Le coton brut est aussi classé .par sa couleur: d'abord
Le coton étant une fibre naturelle, son élimina tion ne pose pas de problèmes. Elle pourrit sans charger inutilement l'environnement.
(1 " -1 Ve" )
(1 Ve" -1 (1
V2 "
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)
et plus)
Les fibres courtes et moyennes représentent environ le 90% de la production mondiale, les fibres longues 7 -8% et les extra-longues 2-3%. Les qualités comprenant des fibres extra -longues sont principalement fournies par l'Egypte et le Soudan . Le Pérou et les USA en fournissent aussi, mais en moins grandes quantités. La fibre de coton peut présenter des largeurs (plus grand diamètre) allant de 12 à 45 microns (millièmes de millimètre). Contre toute attente, ce sont les fibres les plus fines et les plus longues par rapport à leur section qui présentent la P.lus grande solidité. Cette caractéristique est particulièrement appréciée des fabricants de fil très fin . L'industrie suisse du coton, pour ses spécialités telles que batiste extra-fine, voile transparent, jersey souple et soyeux, broderies fines, a surtout besoin de coton aux fibres longues, qui, par conséquent, est d'un prix plus élevé. La fibre de coton peut subir un allongement de 8 à 10% aussi bien à l'état sec que mouillé. C'est là une propriété surprenante du coton qui rend ce dernier encore plus solide à l'état mouillé que sec. Ceci explique la résistance qu'offre le coton à tous les traitements humides. Il peut par exemple supporter sans dommage une cuisson suivie d'un essorage.
pressées en grosses balles de 230 kg") qui sont alors enveloppées de jute et maintenues par des bandes d'acier. C'est sous cette forme que le coton est expédié par bateau etarrive, en passant par les ports de transbordement de Brême, Venise/ Trieste, Rotterdam/ Anvers, jusqu'aux entrepôts de nos filatures.
presque toujours dans des coloris grands teints. Le coton peut aussi subir des transformations chimiques qui lui confèrent des qualités supplémentaires. Le nombre de ces cotons traités est déjà très grand. Ils peuvent être résistants au chiffonnement, faciles à entretenir <sans repassage>, résistants à la saleté, à l'eau, à la flamme, etc . ...
Le coton est égaiement très hydrophile. En d'autres termes, il est capable d'absorber une quantité d'eau égale à plus du 20% de son poids propre. Un coton saturé d' humidité est, au tou cher, absolument identique à un coton sec. Ainsi grâce à sa capacité d' absorption et sa résistance à la cuisson, le coton est la fibre idéale pour la lingerie de corps, de nuit, les draps de lit et linges de bain. Cette faculté d' absorption de l' humidité rend les tissus de coton très agréables au porter, que ce soit par temps chauds et humides ou au contraire très froids. D'autre part, dans les endroits secs, le coton ne se charge pas non plus d' électricité statique, comme c'est souvent le cas pour les autres fibres. Grâce à ses excellentes propriétés naturelles, le coton est devenu la fibre textile la plus travaillée et la plus transformée. Il n'est pas érroné de dire qu'elle peut être préparée sur mesure. Le coton se teint et s' imprime facilement. C'est pourquoi, les tis')us de coton peuvent être obtenus dans toutes les couleurs et nuances à la mode et ceci
4. Historique Les tissus de coton habillent l'humanité depuis de nQmbreux siècles déjà. Ceci est prouvé par des restes de capsules et de tissus découverts dans une grotte près de Tehuacan au Mexique, et qui datent de 5800 avant Jésus-Christ. Dans l'Ancien Monde, les découvertes les plus anciennes ont été faites au Pakistan. Il s' agit de tissus et de cordons de coton trouvés dans un vase d'argent qui datait de 3000 av. J. C. L'ouvrage historique chinois <Schuking> rapporte, qu'à la même période, le coton était cultivé et traité en Chine.
centres commerciaux du monde suivirent cet exemple. Vers 1 900 le coton dominait le marché mondial des textiles avec une part de 80%.
5. Importance économique mondiale actuelle
Aujourd 'hui, le coton est cultivé par environ 70 pays sur une superficie totale de 31,6 millions Lo rs des différentes invasions qui eurent lieu en- . d'hectares. Ceci représente environ 126 fois la viron 1000 ans après J. C., les Sarrasins et les superficie des terres cultivées en Suisse. 11 - 13 Arabes apportèrent le coton en Sicile et au sud millions de tonnes (ou 50- 58 millions de balles) de fibres de coton égrenées sont produites chade l'Espagne, donc en Europe. que années. Pendant très longtemps, le coton ne joua, en Europe, qu'un rôle insignifiant à côté des tissus en lin, laine et soie. Au début du 17 ième siècle, Les plus importants pays producteurs l'Amérique du Nord commença de cultiver du (ICAC statistiques mondiales) coton provenant de graines indiennes à une plus grande échelle. Ainsi, en 1753, du coton de Caroline apparut pour la première fois à la bourse de Londres. Malgré cela, le coton continua d'occuper une place modeste dans le com merce mondial, car la récolte et le traitement de cette fibre exigeaient, à l'époque, un travail manuel considérable qui, dans les plantations du Nouveau Monde, était exécuté par des esclaves. La mécanisation engendra le développement triomphal du coton. James Hargreaves construisit en 17641a première machine à filer comprenant plusieurs fuseaux et lui donna le nom de sa fille <Spinning Jenny>. Edmond Cartwright inventa en 1785 le premier métier à tisser automatique. Lorsque les machines à égrener firent leur apparition et que les fibres de coton pouvaient être égrenées mécaniquement dans des ateliers spécialisés, la production monta rapidement. Une bourse tra itant le commerce du coton fût alors fondée en 1 871 à la Nouvelle Orléans (USA) . Presque en même temps des bourses se développèrent dans les principau x ports comme New- York, Liverpool et Brême. Bien d' autres
en 1000 tonnes
en %
1971/1972
URSS USA Rép. Chine Inde Pakistan Brésil Turquie Egypte Mexique Soudan Syrie Iran Colombie Grèce Argentine Ouganda Tanzanie Espagne Autres pays dont la quote-part est moins imgortante au total
2385 2280 1648 1258 708 672 520 510 372 240 15,7 147 128 116 87 75 65 43
19,2 18,4 13,2 10,1 5,7 5,4 4 ,2 4,1 3,0 1,9 1.3 1,2 1,0 0,9 0,7 0,6 0,5 0,3
1010
8,1
12421
100,0
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Fig. 7 Les cultures de coton sont situées dans les zones tropicales et subtropicales (entre 3(jO lattitude sud et 43° lattitude nord) des pays marqués en couleur noir. Fig. 8 Machine à égrener (Gins). Fig. 9 Balles de coton fraÎchement pressées et emballées de jute et de fils de fer.
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La consommation mondiale en fibres textiles atteignait 23,134 millions de tonnes en 1971. Actuellement, le coton représente la moitié de l' ensemble des textiles. Les autres matières premières naturelles comme la laine, la soie, le jute, le chanvre, le lin et le sisal représentent environ le 10%. La grande part qui reste - et qui croît en permanence - doit être comblée par des fibres obtenues artificiellement.
A. Matériel d'instruction
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1. Boîte coton Contenu: une capsule de coton ouverte, différents échantillons de coton en six stades de fabrication jusqu'au fil terminé, un bréviaire sur le coton (voir ci-dessous), diverses brochures. Prix: Fr. 20.-.
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1. Coton 2 . Laine et autres fibres naturelles 3. Fibres artificielles cellulosiques (fibranne, rayonne) 4 . Fibres synthétiques (polyamide, polyester)
50,80% 10,12% 14,47% 24,61 %
Il n'y a pas que les fibres du coton qui sont utilisées, mais également les graines qui sont sépa rées lors de l'égrenage. Les petites fibres non filables restant attachées aux graines forment une matière première très recherchée par l'in dustrie de la cellulose. Enfin, on utilise l'huile extraite des graines pour la préparation des graisses (margarine) , des huiles comestibles, de la stéarine et de la graisse pour la fabrication des savons et des bougies. Les cosses et le tourteau une fois pressés fournissent un excellent fourrage.
.centre de Publicité de l'Industrie Suisse du Coton et de la Broderie, St-Gall
Fig. 13: En quelques endroits, le coton est encore trié à la main.
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B. Illustrations et texte
2. Brochure LE COTON Le cotonnier et sa culture - Les ongmes Les pays qui produisent le coton - Consommation de fibres textiles dans le monde. 4 pages (Din A4). Prix: Fr. -.50 par pièce. Port et emballage non compris .
Fig. 10: Préparation mécanique du sol.
Photos en couleur CIBA-GEIGY, Bâle
C. Films (Prêt gratuit, max. 8 jours). Sonore, couleur, 16 mm. 1. Le coton - Merveilleuse fibre naturelle Contenu: de l'enseignement à l'article terminé en coton. Durée: environ 20 minutes. 2. Sudan - Pays du coton Contenu: Sudan, pays et peuple- Culture du coton aux fibres extra longues: semaille, cueillette à la main, égrenage, balles pressées. Durée: environ 20 minutes. D. Diapositifs (Prêt gratuit, max. 8 jours).
3. Livre d'échantillons (Prêt gratuit, max. 15 jours). Tissus et broderies.
1. Planche d'images Illustrations blanc - noir 7 x 8 cm. Fleur et fruit du cotonnier, capsule, cotonnier arrivé à la maturité, coton cardé. Prix: Fr. -.20 par pièce.
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Fig. 12: La cueillette à la main permet de ne récolter que les fibres à complète maturité.
2. Bréviaire coton Contenu: Description de tous les tissus de coton connus, illustré de vrais échantillons de coton. Prix: Fr. 7.50.
Il est bon de mentionner encore un autre aspect du coton qui est très important pour l' économie mondiale. En effet, le coton joue un rôle de premier plan concernant les sources de revenu . Il 'ressort, selon des études de statistiques internationales que dans l'ensemble des pays en voie de développement, le coton représente la seule source de revenu pour plus de 100 millions d'êtres humains.
12
Fig. 11 : Cueilleuse: Les touffes à maturité de fibres de coton sont débarrassées de toutes les impuretés provenant des buissons.
DOCUMENTATION SUR LE COTON
1. La merveilleuse métamorphose de Lady C Contenu: 78 diapositifs en couleur contiennent tout ce qui est digne d'être su sur le coton, des semailles à la récolte, sa fabrication et les soins à lui apporter. Cours d'instruction pour écoles de vendeurs. 2. Du TEXAS et d'autres pays producteurs de coton à BREME Contenu: 45 diapositifs en couleur: Le coton: où il croît, de la semence à la récolte, séparation des fibres des graines, compression des balles, débarquement, contrôle dél:ns les laboratoires de la bourse du coton à Brême. (Des dias avec texte sont également vendus au prix de Fr. 120.-). Adresse: Centre de publicité de l'industrie du coton et de la broderie St. Leonhardstrasse 22 9000 ST. GALLEN 39
Martigny: château et pont de la Bâtiaz Construit par l'évêque de Sion au début du XILle siècle, le château de la Bâtiaz fut assiégé en 1259 par Pierre II de Savoie, qui le conserva jusqu'en 1268. Le donjon circulaire fut édifié durant cette période savoyarde, et diverses améliorations furent apportées après 1280 par l'évêque Pierre d'Oron. Après quelques autres changements de propriétaires - comtes de Savoie et Patriotes - le château de la Bâtiaz fut incendié en 1518 par les partisans de Georges Su persaxo. Si le château est resté depuis lors à l'état de ruine, il a pourtant conservé une ' silhouette bien équilibrée, grâce à son donjon. Nul décor - si ce n'est la série des nombreuses et étroites meurtrières, et la spirale des trous de boulins dans la tour - n'agrémente ces · murs austères. C'est donc à distance que le château de la Bâtiaz prend tout son charme. II est d'ailleurs visible de
Le visiteur qui l'observe des bords de la rivière ne manquera pas d'observer avec quelle harmonie cet édifice en ruine s'accorde avec le rocher qui le porte. Grâce à la patine du temps sur les pierres, on a l'impression que le mur naît du rocher, comme son fruit Photo : J .-M. Biner. On ne visite pas le château de la Bâtiaz sans admirer au passage le beau pont couvert construit en 1839, élargi en 1947-48, et abandonné par le gros trafic depuis la construction de la nouvelle route , le long de la voie de chemin de fer. La photographie reproduite ici le montre dans son ancien état, avec sa robuste charpente recouvrant et séparant les deux voies, et deux pans latéraux destinés à abriter les passants les jours de grand vent. Jusqu'au début du X1Xe siècle, on franchissait la Dranse par un pont aujourd'hui ,-1; . . . _ . . . _ ..
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Eglise d'Ernen Si vous cherchez un but de promenade, voici un village haut-valaisan particulièrement intéressant à visiter. Situé en dehors des voies de communication, Ernen s'est peu développé depuis 2 siècles, et a donc conservé le cachet authentique qu'il s'était donné au temps de sa relative grandeur. Ce village mérite une visite à plusieurs titres, mais en particulier pour sa place, et pour ses maisons de bois. Hôtel de ville, auberges, demeures particulières, fontaine, tout cela offre un bel exemple ' d'urbanisme paysan harmonieusement équilibré.
L'EGLISE
Située au nord-ouest du village, elle fut construite au début du XVe siècle. Comme en de nombreux édifices valaisans de cette période, on y trouve associé le nom d'Ulrich Ruffiner. On lui doit en effet la partie haute du clocher et le chœur à réseau de nervures. Primitivement, l'église comportait une nef recouverte d'un plafond à caissons, mais la grande nef actuelle, reconstruite en 1861, supporte une voûte néo-gothique. Cette restauration permit également l'adjonction de chapelles latérales, d'un portail d'entrée et d'une tribune.
Le clocher a conservé sa partie basse de l'époque romane, mais la flèche témoigne d'un souci d'élégance raffinée digne du XVIe siècle. Il est intéressant de remarquer comment l'architecte passe du plan carré de la base à la structure octogonale de la partie haute, par la division de chaque face en deux facettes, ce qui permet de donner à l'ensemble un galbe beaucoup plus souple. MOBILIER
A l'intérieur de l'église, le visiteur peut admirer une série d'autels baroques du XVIIIe siècle, mais aussi un certain nombre d'œl,lvres antérieures: statues gothiques, autel portatif du XVe - ayant appartenu, dit-on, à Mathieu Schiner - pietà du XIVe et tryptique due XVIe, sans oublier de belles stalles sculptées au XVIIe.
AUTRES VISITES CONSEILLEES
A part l'église, et -son mobilier, c'est surtout en flânant dans lés ' rues d'Emen que le visiteur observ~ra les éléments les plus intéressants, notamment l'équilibre des façades et les nonibreuses peintures qui les décorent. Signalons " simplement les édifices les plus caractéristiques: -
Malheureusement, les arbres masquent, sur cette photo, toute la partie basse de l'édifice. Remarquons toutefois le solide contrefort marquant de l'extérieur la subdivision du chœur en deux travées. Les fenêtres du chœur sont bien équilibrées, avec leur élancement gothique et leur arc brisé. 42
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Auberge St-Georges et Auberge du Tilleul; Hôtel de ville, construit en 1770 ; Maison du grand-bailli Sigristen, Maison de Tell, Maison Am Hengart, Maison Imhof, toutes quatre du XVIe s.
M. V. Photo: B. Anderes.
Eglise de Reckingen Construite entre 1743 et 1745 par des architectes venus du Vorarlberg, l'église de Reckingen constitue un bel exemple du style baroque tardif dans notre pays. Son architecture, sa décoration, son mobilier - autels, chaire, stalles - forment un ensemble particulièrement harmonieux. Certes, la sensibilité moderne a tendance à préférer des formes plus simples, et surtout une décoration plus discrète et moins agitée. Le style baroque exige donc de la plupart des visiteurs un certain effort d'adaptation: seuls les goûts un peu primitifs sont séduits aujourd'hui par le brillant, le clinquant, la surcharge. Une personne cultivée a souvent tendance à se montrer puriste: mais il n'y a pas de «culture» sans une certaine ouverture d'esprit! La culture suppose donc un effort pour s'accorder à la sensibilité des auteurs, donc à diverses sortes de langages littéraires, musicaux ou plastiques.
A LA DECOUVERTE DU BAROQUE Cette vue de la partie postérieure de l'église permet de remarquer un certain nombre de caractéristiques de l'art baroque. L'architecte utilise des formules classiques pour la construction, notamment des voûtes cintrées, avec des échancrures toutefois pour permettre à la lumière de mieux pénétrer dans l'édifice. Mais le décor s'ingénie à capter l'attention et à faire oublier les structures: les deux peintures visibles dans l'axe de la voûte s'inscrivent dans des formes très complexes, échappant à une définition géométrique sim-
pie; de même, les quatre panneaux qui entourent chacune de ces peintures sont des hexagones dont chaque côté est curviligne; toute une série d'éléments complètent l'ensemble - guirlandes, motifs végétaux - imposant au regard leurs formes riches d'une élégantes fantaisie, et estompant ainsi les lignes directrices de la construction. On notera d'autre part que le décor baroque a horreur de la stabilité. Par définition, un édifice est appelé à une certaine stabilité ... La sensibilité baroque, au contraire, a besoin de mouvement: elle multiplie dans le décor les lignes sinueuses, les obliques et les torsades; dans les peintures, les personnages semblent voler dans un espace libéré de la pesanteur.
L'ORGUE Le très beau buffet d'orgue, surmonté de statues (Vierge et anges musiciens) et marbré en rose et en gris, s'inscrit parfaitement dans l'ensemble. L'orgue de Reckingen est l'œuvre du facteur haut-valaisan Mathias Carlen (1746).
LA CHAIRE A contre-jour, on voit au premier plan une partie de la chaire baroque, sculptée également au milieu du XVIIIe siècle, par un artiste autochtone, P. Lagger: relief fortement accusé, décors de statues en mouvement, constituent, eux aussi, des éléments caractéristiques de l'art baroque.
M. V.
Photo: O. Ruppen. 44
rence ; le porche d'entrée a un petit air toscan tout à fait sage. Si l'on y regarde d'un peu plus près, on remarque que la flèche ajourée est une invention nouvelle, permise par l'emploi des matériaux modernes; le décor qui souligne les fenêtres, à l'extérieur, est, lui aussi, original. Ainsi, l'architecte a réussi à harmoniser tradition et renouveau. Sa solution fut certainement très sage, car on imagine les réactions qui auraient accueilli la naissance d'une église de montagne franchement moderne, avant 1930!
L'INTERIEUR
Eglise de Finhaut
On est frappé d'emblée par la richesse décorative, qu'il s'agisse des bois sculptés de la charpente et des caissons, des fresques des murs latéraux ou du fond du chœur. C'est dans ce dernier élément que la recherche ornementale non-figurative se manifeste de la manière la plus sensible: il fait penser à un décor oriental, soucieux du faste et de la couleur.
Construite en 1928-29 par l'architecte Fernand Dumas, avec le concours du peintre Alexandre Cingria et du sculpteur François Baud, l'église de Finhaut peut être considérée comme la première église moderne du Valais. Certes, son modernisme est très modéré, et l'on y trouve encore de nombreuses traces des formes traditionnelles. Mais la recherche de formules neuves, le désir d'échapper à la pure imitation - imitation qui avait caractérisé l'art néo-roman et l'art néo-gothique - constituent les premières preuves d'un art qui, moins de cinquante ans après, fera naître Hérémence.
Mais ce qui, à l'époque, étonna le plus les visiteurs, ce fut sans doute la grande fresque représentant la Vierge de Miséricorde, entre David et Salomon, exécutée par A. Cingria sur le mur septentrional. Sortant résolument des formules classiques, le peintre imprima à son œuvre un mouvement très riche et très souple. On remarquera également le grand motif symbolique placé au-dessus de l'arc d'entrée du chœur, ainsi que la chaire sculptée.
L'EXTERIEUR Dans ses lignes générales, l'église de Finhaut n'a rien de révolutionnaire: son clocher comporte de sages fenêtres jumelées, une flèche octogonale; le toit est à deux pans, comme dans la plupart des églises; le vitrail de la tribune est une parfaite circonfé-
46
Dans le bas-côté sud, on a conservé un ancien autel du XVIIe siècle. M.V. ~
Photos: E. Gas, archives cantonales.
Pollux Fournitures
1 mi-carton gris 14 x 9 cm. 4 bouchons de liège 1 balle de ping-pong déchets de laine, un peu de colle.
March~
à suivre
Choisir quatre bouchons de même grosseur, formant le corps. Les coller sur le carton décoré. Sur la balle de ping-pong dessiner la tête et coller sur le premier bouchon. Pour recouvrir le corps prendre cinq mèches de grosse lai-
ne formées d'environ 10 brins et longue de 16 cm. Paire une ligature au milieu en passant une aiguillée de laine sur une mèche, puis sous la suivante comme un tissage.
Le hérisson
Coller la mèche au sommet de la tête et aligner les brins côte à côte pour recouvrir tout le corps. Egaliser et dégager la tête.
1 ballon à gonfler emballages d'œuf, vieux journaux, colle et couleur.
F ournitures
Marche à suivre
Gonfler le ballon à la grosseur désirée du corps du hérisson , nouer l'ouverture, donner la forme du museau . Découper de petits carrés de papier de journaux environ 4 x 4 cm. qu'on collera sur
le ballon, après une quatrième couche, déposer le ballon sur de vieux journaux pour le séchage. Découper les parties en relief des emballages, 4 plus grandes que les autres formeront les pattes, puis les piquants les fixer à la colle et peindre.
Le berger Matériel Poser la pomme de pin « corps» sur sa base. Coller la tête dessus en contrecroisant les écailles. De chaque côté, coller une écaille pour former les main. Sur le côté de l'une d'elles coller le bâton. La pipe est faite avec une toute petite branchette à l'extrémité de laquelle est coUé un morceau d'écaille.
Le chien 2 pommes de pin moyennes, 3 écailles: 2 petites pour les oreilles 1 plus longue pour la queue. Un tout petit morceau de feutrine rouge. Poser la pomme de pin formant le corps sur la base, légèrement inclinée en avant. Coller la tête en place. Encoller l'extrémité de l'écaille « queue ». Faire de même pour les oreilles. Pour terminer, coller une langue de feutrine rouge.
Les moutons Pour chaque mouton, il faut 2 petites pommes de pin, en proportion du corps et de la tête. 5 peti tes branchettes. Effiler la pointe de 4 branchettes et les enduire de colle. Poser en place entre les écailles: monter les pattes de devan t un peu écartées et dirigées vers l'avant, pour assurer un bon équilibre. Effiler aux deux bouts la branchette «coucou» et la poser une fois encollée dans la tête et sur l'avant de la pomme de pin, en écartant 2 écailles. Donner à la tête la bonne inclinaison.
coin
Coin lecture
lecture
L'entraînement · à la compréhension d'un texte écrit est une activité fondamentale à l'école primaire. Pour donner aux élèves une plus grande maîtrise en ce domaine, la Société de Recherche Appliquée à l'Education, à Paris, a conçu des séries de fiches sous le titre: «COIN LECTURE ». Diffusion Payot, Lausanne.
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CAHIER DE L ' ~LËVE
LlVRETS · R~PONSES
Chaque fiche comporte un texte suivi de questions groupées sous deux ru briques: - «Que raconte l'histoire?» qui porte sur le contenu et l'organisation du texte; - «Jouons avec les mots» qui porte sur le contenu lexical et grammatical du texte. Les 80 fiches sont réparties en 10 niveaux permettant de travailler pendant toute une année scolaire. Chaque fiche relate une histoire complète. Les thèmes sarit empruntés à des domaines très divers: exploits spatiaux, grandes découvertes, aspects de la vie quotidienne, contes, vie des animaux, vie sportive, évocations historiques. En outre, la longueur graduée des fiches de lecture est un élément essentiel dans le maintien de l'intérêt et de l'attention soutenue des élèves.
1. CARACTERISTIQUES DU MATERIEL «COIN LECTURE» 1. Individualisation du travail : auto-direction, auto-correction, auto-contrôle. Chaque élève accomplit un travail différent à l'intérieur d'une même classe. Il choisit librement sa fiche, puis corrige son travail à l'aide du livret-réponse et enfin contrôle ses progrès grâce aux grilles appropriées.
2. Travail par niveaux Les critères retenus pour classer les fiches par niveaux de difficulté croissante sont les suivantes: la longueur des textes, la typographie, le voca bulaire la grammaire, la longueur et la complexité de la phrase et du paragraphe, le degré d'abstraction des idées présentées dans le texte, le nombre des questions, la nature des questions.
II. OBJECTIFS DU « COIN LECTURE» 1. Motivation à la lecture (thèmes soigneu-
sement choisis, longueur et difficultés adaptées au niveau où se trouve l'enfant, divers types de lecture)
51
....
2. Acquisitions linguistiques:
~
JE CONTROLE MA LECTUR E
~i~~~eur de la fiche - -
L.N_"_ _
au niveau lexical (découvertes de nouveaux mots),
1
Da_ te_
_
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Minutes
~:~i~:~:s:Cé =--
--'
à
1
_
Nombre total de questions Nomb re de réponses fausses Nomb re de bonne s réponses _ %deréussi te(dos du ca hier) %
au niveau grammatical (exercices visant à un renforcement des notions grammaticales).
Nombre tota l de quesli ons Nombre de réponses fa usses Nombre de bonnes répo nses % de réussi te(dosducahie r)
11 15
16 20
3. Acquisition méthodologique
Mon résultat total _
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_ _ __ _ _ _ __ _--,
Nombre total de questions . Nombre tol al de bonnesréponses _
Développer chez le lecteur une attitude dynamique face au texte écrit grâce à la méthode résumée par ce sigle SQL2R:
1. 2. 3. 4. 5.
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Mon % total de réussite (dosd u ca hi er)
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J 'a itro uvê l'h isloi re(coc he labonnecase)
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N OUVEAU DRAPEAU SPval La bannière qui unit cl ce jour encore les enseignants primaires du Valais romand est lln héritage de l'ancienne ({ Société valaisann e d'Education » (SVE). Cette société ne regroupait en son sein que les institutellrs de la partie française du canton. La fusion d e ce groupement avec l'Association des institutrices (SIV R) a poussé le précédent comité cantonal à mettre en chantier la confection d'un nouveau drapeau .
J'al fait un e erre ur (voi r page 8 : Comment amêliorer tes résu ltats)
SURVOLER, Se poser des QUESTIONS, LIRE, REFLECHIR, REPONDRE.
Sur la quest ion numéro - J'ai lutropvi te -Jen'aipas biencompr iscepassage - Je n'aipas bien co mpri s laquestion - Je n'aipas bienl u toutes lesréponses - Je nesuispas retourné autexte
M. l'abbé Theurillat, professeur de dessin cl l'école normale des garçons, a générellsement mis ses dons d'artiste et son cœur cl en établir la maquette. La maison Stadelman & Co cl St-Gall a réalisé ['œuvre.
L'inallguration de ce nou veau drapeau aura lieu dl/rant la session pédagogique de cet été. Elle se déroulera cl St-Guérin cl Sion le vendredi 22 août 1975.
,M. le conseiller d'Etat Antoine Zufferey, chef du Département de l'instmction publique et Mlle Joséphine Briguet, présidente d' honneur de la SPVal ont accepté d'être le parrain et la marraine du nouveau drapeau. Nous les remercions. Un programme plus détaillé de cette manifestation sera distribué durant la session pédagogique. Comité cantonal de la SPVal
30 livrets-réponses, 1 cahier « Je contrôle ma lecture» pour chaque élève. -
Pour le maître: guide d'utilisation, dossier «Comment aller plus loin ».
POURQUOI LE LAPIN EST PETIT
1
Autrefois. au pays des Indiens, le soir, autour du grand leu allumé sur la p lace du village . on raconla il aux enfants l'histoire du tapin . Ondisail que le lapi n étai t. i l yabien longlemps, aussi gr and que lechevat. aussi bon chasseur que le renard . Chaque matin.très lôl,il partail âlachasse . Mais chaque matin,trèstôl, i1voyait l i" Iraced 'ungr and pied sur le sentier, -Aquiestcegrandpled?criaillelaplO . Oui ose venir chasser ava nt moi?
~u~'f~a~~~~~ rc~~t~an~~~:s~Uelqu ' Un vienne avant lu i
lui !'v~'ir ~ilP:~S~~~:. au monde de plus grand que toi.
Après avoir eu la chance d'expérimenter dans ma classe de 4e année le matériel « COIN LECTURE 4» pendant quelques mois, je peux affirmer que mes élèves lisent avec beaucoup plus d'intérêt et que leur jugement critique en face d'un texte écrit est en grand progrès.
Et le lapin étail sûr que sa mère avait raison
III. INVENTAIRE DU MATERIEL «COIN LECTURE 4» (pour la 4e année) Pour la classe: 10 séries de fiches; chaque série correspond à un niveau de difficulté croissante, 52
Je souhaite que d'autres maîtres puissent faire profiter leurs élèves de ce matériel attrayant et instructif. Vous pouvez l'examiner à loisir à l'ODIS.
Jean Pralong
D RAPEA U SPval SYMBOLISME DU DRAPEAU Educateurs, éducatrices assument la responsabilité d'orienter la jeunesse VERS la VERITE. ,Le drapeau de la Société pédagogique valaisanne exprime cette idée à travers des: éléments figuratifs: soleil... rayons ... personnages ... serviette d'étudiant.. . couleurs: jaune .. : rouge ... vert. 1. Les ELEMENTS FIGURATIFS et leur Symbolisme SOLEIL: Le soleil est représenté par un cercle, signe de la perfection ... de la plénitude ... Le soleil éclaire toutes choses et les situe dans leur réalité (VERITE) . R AYONS: - Comme le soleil pénètre les êtres, la VERITE pénètre l'homme: elle lui donne.' chaleur (FEU) et vie (SANG).
PERSONNAGES: Ils sont résolument ouverts à la Vérité : la tête et le cœur de la jeune fille se détachent dans le soleil. Il en est de même pour une des mains du jeune homm.e. Le cœur... la tête ... évocation de la vie affective et intellectuelle de l'homme (les 2 personnages).,. La main est l'instrument merveilleux de l'intelligence et du cœur de l'homme ... elle réalise ce que l'esprit conçoit... La j~une fille (au second plan par rapport au spectateur) s'offre au rayonnement pénétrant du soleil... de la Vérité. Elle adopte une attitude oblative. Le jeune homme (au premier plan par rapport au spectateur) adopte (face à la lumière ... à la vérité - une attitude d'admiration ... de joie ... d'exaltation ... de louange ... de remerciements ...
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PERSONNAGES: VERT -
Pourquoi une jeune fille ... un jeune homme et non un garçonnet et une fillette en âge de scolarité? - Le drapeau de la SPVal évoque non le but immédiat de l'éducation mais son but ultime: la jeunesse d'aujourd'hui... la FEMME... l'HOMME de DEMAIN. SERVIETTE D'ETUDIANT: -
Elle est tenue, par la jeune fille, dans la main gauche. Elle permet d'identifier le groupe: elle et lui sont étudiants. Elle assure l'équilibre coloré en formant une tache (vert-bleu) qui élargit l'étendue du champ visuel (Du jeune homme A la serviette par la jeune fille).
2. Les COULEURS et leur symbolisme SOLEIL: JAUNE (est également le symbole de l'or). Symbole de la LUMIERE ... de la VERITE ... de la DUREE (or métal imputrescible) ... RA YONS: ROUGE (vermillon et carmin) - Vermillon (rouge clair qui tend vers l'orangé) est symbole du FEU et sur le plan moral de la générosité. - Carmin (rouge sombre, légèrement violacé) est symbole de SANG... de la VIE et sur le plan moral: du DON de SOI (cf. l'expression: verser son sang pour quelqu'un) ... - FEU ET SANG, symbolisent: la VIE ... la CHALEUR ... l'AMOUR ... le DON. de SOI... la GENEROSITE... l'ENTHOUSIASME ...
A propos des couleurs: Au niveau des couleurs, le drapeau de l'SPVal est construit sur: - une harmonie de couleurs chaudes et lumineuses : JAUNE et ROUGE (vermillon et carmin). - Un contraste de complémentarité: le VERT couleur complémentaire du ROUGE. - Le vert-jaune (jeune fille) est complémentaire du vermillon (rayon). Le vert-bleu (jeune homme) est complémentaire du carmin (rayons). 3. AMBIVALENCE du THEME Le thème du drapeau de la SPVal peut se comprendre sur un double plan: -
=
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Symbole de RENAISSANCE: cf. les arbres au printemps, de PROSPERITE: cf. les «verts pâturages» dans les psaumes et, sur le plan moral: l'ESPERANCE . Vert-jaune: joie ... fraîcheur... jeunesse. Vert-bleu: sentiments ci-dessus mais moins exubérants.
-
Plan humain: Le soleil étant le symbole de l'intelligence humaine ... de la raison, l'éducation consiste à faire de l'enfant un homme raisonnable, conscient de sa dignité, capable de prendre ses responsabilités personnelles ... familiales... sociales ... Sur le plan de la foi: « Je sUIS, dit le Christ, la LUMIERE du MONDE» (Jn 8-12). «Je suis la Voie, la VERITE et la VIE» (Jn 14-6). Dès lors, l'éducation consiste à aider l'enfant à vivre harmonieusement sa vic de fils de l'homme et de fils de Dieu afin d'être en mesure d'assumer ses responsa bilités dans la vie de la Société et de l'Eglise. Denys Theurillat, marianiste
A M. Deslarzes: témoignage de reconnaIssance Après une activité trop courte à notre service, vous quittez, M. Deslarzes, votre tâche d'inspecteur scolaire du Ille arrondissement. A vous voir si jeune d'allure, si riche de santé, si perspicace d'intelligence, nous osons vous dire que ce phénomène qui apparaît dans la vie et qu'on apelle «l'âge de la re- , traite» vous convient assurément très mal. Seulement voilà, les textes légaux sont là et il faut que vous vous y soumettiez, pour votre bonheur peut-être, pour notre regret, c'est certain. A la veille de votre départ, le personnel enseignant du district de Sion que je représente ici, auquel s'associe, sans aucun doute, celui du district d'Hérens, tient à vous dire de tout cœur un tout grand MERCI.
MERCI pour l'amitié que vous avez témoignée à tout un chacun au cours de vos visites dans nos classes, de rencontres fortuites dans les cours de récréation, d'entretiens occasionnels dans la rue ou ailleurs. MERCI pour votre autorité qui s'exerçait sans se dire, qui s'imposait au travers même de votre amitié, tout naturellement, comme s'impose d'ailleurs toute chose émanant d'être marqué de compétence. M. Deslarzes, nous ne pouvons vous retenir plus longtemps. Les nombreuses années passées dans l'enseignement ou dans l'inspectorat, toutes fructueuses et bénéfiques à tous puisque orientées vers le service des autres et la recherche du mieux, sont en droit de vous dire: BONNE RETRAITE.
MERCI, M. Deslarzes, pour la façon discrète dont vous avez su nous communiquer votre riche expérience de l'enseignement, nous laissant, par là même surcroît de délicatesse - une marge appréciable et appréciée d'initiatives personnelles.
C'est notre vœu aussi, bien sûr, le plus profond. Bonne retraite dans la santé, dans la jeunesse du cœur, dans la sérénité qu'apporte ie travail accompli. Notre amitié sincère. Vincent Dussex
A Mme Savioz: souhait de bienvenue D'emblée, permettez-nous, Mme Savioz, de vous dire nos félicitations pour votre nomination au poste d'inspectrice des districts de Sion et d'Hérens. II est devenu coutume de nos jours - et nous remercions ici le Département de l'instruction publique et par lui le Haut Conseil d'Etat - de choisir un membre du personnel enseignant, donc une personne confrontée quotidiennement aux problèmes scolaires, pour accomplir la délicate tâche de conseiller, de guider ceux-là même dont le travail chaque jour est de s'occuper d'éducation et d'enseignement. Mme Savioz, vous avez été l'objet de ce choix. Ce fait nous honore et nous réjouit.
Ce n'est pas une Sll1ecure d'être appelé à œuvrer dans une tâche d'inspectrice. Entrer en relation humaine avec près de 300 enseignants, maintenir ces contacts fructueux pour faire progresser l'éducation est une activité dont on mesure vite la responsabilité. Vous l'.aurez certainement fait, Madame. Mais les enseignants sont là et d'un cœur unanime vous disent leur bonne volonté et leur réel désir de colIaboration. Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur dans votre nouvelle fonction. Au nom du personnel enseignant du district de Sion: Vincent Dussex
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Remise de diplômes pour l'enseignement spécialisé Grande joie et grand soulagement aussi pour les participants au 2e CEMES du Valais romand! ... Samedi, 7 juin, s'est déroulé à l'Ecole normale des institutrices la cérémonie de la remise des diplômes en présence de M. le conseiller d'Etat Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publique, du Père Luyten, président de la Commission de l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg, du Dr Montalta, directeur de l'Institut... Il convient de relever l'effort particulier que demande un cours en emploi. Ces maîtres ont consacré de longues heures de leurs loisirs à un travail sérieux et de longue haleine. A la satisfaction générale, ils ont donné ce qu'on attendait d'eux. Il est à souhaiter que, soucieux de formation permanente et du renouveau de l'Ecole valaisanne, chacun suive cet exemple. Maîtres ayant obtenu le diplôme de capacité pour l'enseignement spécialisé Ançay Gabrielle, Sion Ança y Pierre, Sion Bagnoud Maurice, Flanthey Bochud Cécile, Vétroz Bonvin Pierre-André, Sion Caloz Irma, Miège Cerise Walter, Sion Curchod Hervé, Martigny Délétroz Cécile, Ayent Délèze Monique, Sierre Disner Marie-Jeanne, St-Pierre-de-Clages Gail1ard Roger, Champlan Genolet Sr Marie-Pascale, Sion Germanier Brigitte, Erde Gremaud Sr Edwige, Bouveret Koslowski Ursule, Sion
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Lamon Al berte, Granges Perrier Marco, Sierre Philippoz Cécile, Leytron Pitteloud Eliane, Saxon Salamin Marion, Sierre Travelletti Eddy, Chippis Depuis quelques années, le Département de l'instruction publique, en étroite collaboration avec l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg, organise des cours en emploi à l'intention des maîtres de l'enseignement spécialisé. Cette formule originale paraît particulièrement heureuse, puisque ce n'est pas moins de 40 maîtres qui ont ainsi obtenu leur diplôme. De plus, un troisième cours groupant une trentaine d'enseignants a débuté l'année dernière: Quant à nous, «élèves» du 2e CEMES, c'est avec une joie bien légitime mais aussi avec regret que nous refermons la parenthèse de ces années de recherche, d'intérêt renouvelé pour notre profession Encadrées par un programme ouvert, varié et suffisamment souple pour s'adapter aux désirs formulés par les participants, ces trois années riches d'expériences communes, d'ouverture aux autres, de prises de conscience parfois pénibles ont marqué chacun et ne pourront avoir que des répercussions bénéfiques sur l'enseignement. Les dynamiques et compétents organisateurs du cours poursuivaient trois objectifs: - faire prendre conscience à chacun de son attitude propre en tant qu'enseignant; - permettre une meilleure connaissance de l'enfant; - donner à chacun les moyens d'entreprendre une action rééducative efficace auprès d'élèves en difficulté.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, les responsables de notre formation n'ont pas hésité à faire appel à des spécialistes tels que le Docteur Leboulch ou les animateurs Ramain; ils ont ouvert la porte à la pédagogie moderne dans ce qu'elle a de dynamique et de revalorisant pour l'enfant, à l'école active, à la coopérative scolaire, aux centres d'intérêt, aux activités d'éveil... Cha-
cun put trouver dans des pédagogies diverses, dans des techniques variées cel1es qui permettront une activité fructueuse adaptée aux réalités. Aussi, l'expérience, mieux que toute autre évaluation montrera dans quelle mesure ces objectifs ont été atteints. Marion Salam in et Claude Lamon
District de Sion: Réponse à une invitation L'éducation permanente n'est certes pas un thème nouveau, mais il serait juste d'observer que sa notoriété est le fait des propos qu'il inspire bien plus que des réalisations aux quelles il a donné lieu pour l'instant. Le congrès SPR de la Chaux-de-Fonds, en 1970, avait pourtant consacré son rapport à une «Education permanente et promotionnelle des enseignants.» Des résolutions très précises avaient été votées, proposant pour une période dite transitoire la constitution de groupes de travail et suggérant même un programme indicatif des activités possibles. Par bonheur, la SPR ne s'en est pas tenue à des affirmations platoniques: elle a mis sur pied une commission intercantonale, dont la tâche est de traduire, dans le domaine pratique, les intentions manifestées par les congressistes de 1970. Des propositions concrètes seront ainsi soumises aux Départements cantonaux, à qui appartiennent les décisions. C'est en vue de sensibiliser les enseignants à ces perspectives que le Comité de l'association du district de Sion avait convié ses maî:-' tres à une soirée de réflexion, animée par
M. Denis PERRENOUD, instituteur à Cartigny, et membre, précisément, de la Commission romande d'éducation permanente. M. Vincent Dussex, président du district, présenta le conférencier et dirigea la discussion qui suivit. Une cinquantaine de maîtresses et de maîtres eurent ainsi l'occasion de se familiariser avec un sujet en somme assez mal connu, puisque «l'éducation permanente» vise bien plus loin et plus haut que f'entreprise de recyclage à laquelle sont soumis sporadiquement les enseignants. Car, «si le recyclage a pour objectif de rattraper des retards, seule l'éducation permanente permet aux enseignants d'être continuellement en avance sur leur temps.» En' définitive, cette soirée fut l'occasion d'une saine et utile réflexion et, pourquoi pas? l'illustration de cet esprit de chaude camaraderie que le président de district essaie de promouvoir et d'entretenir en lançant aux quatre vents la formule engageante dont il est l'auteur: «Culture de l'amitié Amitié dans la culture. » Secrétariat du district: M. Raboud
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Le Département de l'instruction publique prend congé de M. l'inspecteur Deslarzes Le corps des inspecteurs de l'enseignement primaire va subir, dès la fin de l'année scolaire, une modification. M. Fernand Deslarzes prend sa retraite et Mme Yvonne SaviozVoutaz, institutrice à Sion, lui succède à la tête du 3e arrondissement.
Les qualités de M. Deslarzes s'épanouirent ensuite, dès 1959 et pendant 11 ans, au centre scolaire du Sacré-Cœur à Sion, dont il assuma d'ailleurs la direction. Se cultivant, s'informant et créant, il fut sans cesse soucieux d'animer, de stimuler, et de faire participer ses collègues à ses propres réussites.
On a quelque peine à imaginer, tant sa forme est excellente, que M. Deslarzes soit parvenu à l'âge de la retraite. Et pourtant, l'échéance est indéniable puisqu'il est né le 26 juillet 1910. Le secret de cette jeunesse, inutile de le lui demander; il vous répondrait qu'il l'ignore.
Mais l'activité de ce maître dépassait largement les limites de la classe pour s'étendre à d'autres secteurs, étroitement liés aux domaines pédagogiques, artistique et corporatif.
Je me plais quant à moi à imaginer que l'équilibre de sa personne n'y est pas étranger, avec le fait que, tout en cultivant les choses de l'esprit, il n'a jamais négligé l'entraînement physique, et en particulier ces longues marches qu'il effectuait en solitaire, le front méditatif et l'œil pétillant de toute la malice des gens de Bagnes.
C'est ainsi que le Département lui confia la direction des cours de perfectionnement pendant quelques années. Durant huit ans, il fut chargé de cours du soir mis sur pied par la Société des commerçants, à Sierre et à Viège. Auteur de manuels scolaires, il collabore en outre aux examens pédagogiques et civiques des recrues.
Car c'est à Bagnes qu'il est né, au Martinet très exactement. C'est à Bagnes qu'il a vécu son enfance, fréquenté l'école primaire et les deux classes latines du collège.
Une de ses passions fut l'art choral et il prêta sa voix de ténor à de nombreuses sociétés. Sa voix de ténor, il la prêta parfois aussi à des concerts plus tumultueux, et ses prises de position dans l'histoire des associations d'enseignants ne laissaient pas toutes présager une future carrière d'inspecteur.
Sa grand-mère, son père, deux tantes et un oncle étaient enseignants: rien d'étonnant dès lors à ce qu'en 1926 il entre lui-même à l'école normale. Nommé instituteur à Sierre dès la fin de ses études, il y professa durant trente ans, exerçant son réel talent pédagogique dans les cinq premiers degrés de l'école primaire. Le hasard a fait que l'actuel chef du Département de l'instruction publique qui, 35 ans plus tard, devait appeler M. Deslarzes à la fonction d'inspecteur, n'a pas passé par la classe qu'il dirigeait à l'époque. Mais nul Sierrois ne pouvait ignorer sa compétence.
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Au sein du collège des inspecteurs, il fut le collègue parfait qui prit toujours sa large part des tâches dévolues au groupe.
sion de son mari n'a pas manqué de lui imposer. A ce couple, qui a si bien mérité de l'école valaisanne, nous avons le plaisir de souhaiter une longue période de santé et de bonheur. ·Nous ne voudrions pas omettre, en prenant congé de M. Deslarzes, de saluer son successeur Mme Sa vioz. En la désignant à la fonction d'inspectrice, le Conseil d'Etat a tenu compte de son expérience pédagogique affirmée chez nous et à l'étranger, et de son extraordinaire disponibilité. II est heureux, à travers cette nomination, de manifester l'importance qu'il accorde à l'école enfantine. II se réjouit également de ce que pour la première fois, dans une profession dont l'élément féminin compose le 650/0' une dame accède à cette fonction. Je souhaite à Mme Savioz le succès dans sa nouvelle tâche et beaucoup de satisfaction. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey
Intéressé à la politique sans s'y engager ouvertement, patriote fervent mais sans ostentation, fourrier totalisant mille trois cents jours de service et pourtant militaire sans chauvinisme, fidèle et cependant ironique parfois jusqu'au sarcasme, M. Deslarzes paraît avoir en tout pris le recul suffisant pour observer, juger, garder sa liberté, et se former une opinion pas nécessairement orthodoxe d'ailleurs. Nous respectons cette indépendance de l'esprit et nous nous plaisons à souligner, une nouvelle fois, qu'au cours de 46 années d'activité pédagogique, M. Deslarzes a bien servi l'école et à travers elle la jeunesse et le pays. En contrepartie la société lui a offert de riches satisfactions personnelles, familiales et professionnelles. Madame son épouse, elle-même institutrice, prend également sa retraite cette année. Qu'elle soit remerciée pour la tâche qu'elle a assumée et pour les sacrifices que la profes-
Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique
Publication des cours d'automne 1975 No 49
Il n'en reste pas moins que ses mérites dans la SPVal et à la tête de la FVAP furent très réels.
.
Dans sa tâche d'inspecteur, M. Deslarzes donna également toute sa mesure. Sans imposer sa manière, sans faire étalage de sa longue expérience, M . Deslarzes .sut conseiller les jeunes, aider les maladroits, aiguillonner les négligents, encourager, susciter les enthousiasmes, organiser, persuader.
Education rythmique pour garçons et filles 6 - Il octobre, langue: allemande (française) Spiez
Education rythmique, éducation du mouvement, accompagnement rythmique, utilisation de la musique (en EMT et aux engins). Activité annexe: jeu. No 56
Gymnastique aux engins, filles et garçons;, tous les degrés,
FM J + S 1, 2 et CP 6 - Il octobre, langue: allemande et française Neuchâtel Approche méthodique d'un nouveau programme pour la gymnastique scolaire et le sport scolaire facultatif. Perfectionnement personnel pour les niveaux d'aptitude; accent sur le travail en rythme. Possibilité d'obtenir le diplôme J +S ou d'effectuer un CP-J +S. Activités complémentaires: danses folkloriques et modernes.
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Patinage 6 - 10 octobre, langue: aIlemande et française Neuchâtel Patinage à l'école; notions des danses.
No 71
Gymnastique aux engins, filles et garçons, FM J + S 3 5 - 12 octobre, langue: aIlemande (française) Kreuzlingen Le programme du cours sera établi en fonction des directives de J +S, la matière sera adaptée aux conditions scolaires.
1. Ces cours sont réservés aux membres du
corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus).
No 72
Course d'orientation, FM J + S 1 et 2, CP 6 - 11 octobre, langue: allemande (française) Hüntwangen-Rafzerfeld Formation de moniteurs J +S 1 et 2. Les participants qui ne seraient pas intéressés par cette formation seront admis au cours, dans la mesure où le nombre de places disponibles sera suffisant. (Prière d'indiquer clairement le choix dans l'inscription).
No 73
Natation en bassin d'apprentissage 6 - 9 octobre, langue: allemande Neuhausen Introduction du travail en bassin d'apprentissage. Perfectionnement dans tous les styles. Activité annexe: jeu.
No 75
Ballets aquatiques 9 - Il octobre, langue: allemande Neuhausen (française) Elaboration des bases pour l'aprentissage des figures; introduction des ballets aquatiques et de la technique de nage artistique; suggestions pour l'activité en groupes. Possibilité de suivre les cours 75 et 76 l'un à la suite de l'autre ou de ne s'inscrire que pour l'un des deux. No 76
Délai pour tous les cours d'automne: 31 août 1975. 60
INNOV ATIONS DANS L'ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES
Remarques:
2. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique, au brevet secondaire, les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent être admises au cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport.
3. Seule une petite subvention de logement et de pension sera versée; les frais de voyage ne seront pas remboursés.
4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée. 5. Pour tous les cours de formation de moniteurs J + S il faut remarquer sur la carte d'inscription si on désire formation ou répétition.
6. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considération. Inscription : Au moyen d'une carte d'inscription auprès de M. Hansjorg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstrasse 18, 9010 St. Gallen. Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de M . P. Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion. SSMG - CT Le président: Hansjorg Würmli
Un numéro spécial du BuIletin de la Commission pédagogique de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (Conférence DIP) sera consacré au x «Innovations dans l'enseignement des mathématiques ». Il d onnera un aperçu de la situation de cet enseignement en 1974 dans tous les cantons suisses. Son but est de faciliter les contacts entre les cantons en informant chacun d'eux sur les réformes en cours dans les autres.
Au sommaire: - Coordination de l'enseignement mathématique pendant la scolarité obligatoire. (Mesures adoptées par la Conférence DIP en novembre 1974). - Caractérisation des tendances de réformes (résultats d'une enquête auprès des responsables des cantons) .
COURS D'ALPINISME DE L'AEPSVR L ieu: Dates: Prix:
Cabane du Trient. 3, 4, 5 juil1et 1975 . 200 francs pour les membres du
CAS. 230 francs pour les autres. Nuitées, repas du matin, raclette du dernier jour, thé, guide. Télé de la Breya non compris dans les 200 ou 230 francs. Boissons particulières non compris dans les 200 ou 230 francs . Piquenique intermédiaire non compris dans les 200 ou 230 francs. Complément d'information: directement' a ux personnes intéressées ou inscrites.
-
Moyens d 'enseignement utilisés actuellement da ns tous les cant ons suisses. Bibliographie des manuels utilisés. Organes et personnes responsa bles des réformes dans les cantons. Présenta ti on de 3 cas d'inn ovations : - Tessin - Sui sse romande - Thu rgovie.
Les personn es qui désirent recevoir cette publicati on de 70 pages sont priées d'en faire la demande a u Secrétariat de la Conférence DIP, Palais Wilson, CH - 1211 Genève 14 en indiquant leur nom, prénom, fonction, adresse et signature.
Délai d'inscription: le 22 juin chez le responsable. Responsable: Dany Darbellay, Le Châble. Téléphone (026) 7 2876.
COMMUNIQU E AUX MAITRESSES ENFANTINES Les maîtresses enfa nt ines qui désireraient avoir des exemplaires d u « Message concernant l'école enfantine » pour animer les réunions de parents de septembre sont priés de s'adresser à l'OD1 S jusq u'a u 1el' août 1975 en indiquant le nombre d'exemplaires souhaités . Ce document est distribué gratuitement. 61
pz
ommaires de l'année 1974/75 No
EDUCATION 1 E.I.P. 2 J.-P. Rausis
ODIS RATTACHEMENT DU DEPOT DES OUVRAGES FEMININS A L'ODIS ET DEMENAGEMENT DES DEUX OFFICES
2 2 4 4
Par décision du Conseil d'Etat du 19 juin 1974, le dépôt des ouvrages féminins a été rattaché à l'ODIS. Dès le 18 août 1975 cette décision se concrétisera par l'ouverture de nouveaux locaux. Nous prions tous les enseignants de prendre note de la nouvelle adresse valable pour l'ODIS et pour le Dépôt des ouvrages féminins:
5 5 6 6 9 9 9 9 10
Enseignement spécialisé 7 R. Chedel P. Cornut 8 8 M.-L. Bertrand
Le plan ci-contre permettra à chacun de situer très facilement ces nouveaux locaux.
Pour cause de déménagement, rODIS sera fermé du 28 juin au 18 août 1975. La réouverture se fera dans les nouveaux locaux.
ODIS C. Pantillon A. Maillard Commission cantonale de lutte contre la drogue J.-P. Rausis A. et D. Perrot J.-L. Bagnoud A. Arlettaz Abbé H. Schwéry C. Pantillon Dr M.-A . Lorenzetti Un instituteur retraité J.-P. Rausis
DEGRES D'ENSEIGNEMENT Classes enfantines Encart 1 9 ODIS
ODIS Route de Gravelone 5 1950 Sion.
FERMETURE DE L'ODIS DURANT LES VACANCES
Auteurs
a) Anciens locaux de l'ODIS ; b) Anciens locaux du dépôt; c) Nouveaux locaux ODIS dépôt: Route de Gravelone 5
+
8 10 10
R. Chédel A. Berclaz Marion Salamin et Claude Lamon
Cycle d'orientation J.-P. Salamin 3 4 A. Pannatier 4 J.-P. Salamin J.-P. Salamin 6 8 A. Zufferey 8 A. Zufferey
Articles
Pages 10
Ecole instrument de paix . A propos de la hiérarchisation des degrés de l'enseignement Enseignement secondaire de demain (résumé) Christianisme et pédagogie La crise de l'orthographe La drogue et ses effets .
3 18 5 7 15
L'information aux parents Actualité du racisme Maîtres à penser Christianisme et pédagogie L'enseignement religieux à l'école A propos de l'enseignement secondaire de demain Faut-il avoir peur de l'éducation sexuelle Réminiscence et progrès . L'utopie partagée
1 5 3 10 5 17 25 50 3
Information concernant les classes enfantines Groupes de travail concernant les classes enfantines.
46
Enseignement spécialisé: Le cinéma à l'école Propos sur les classes terminales . . . . . . Informations générales concernant le service méd~co pédagogique valaisan . . . . . . . . De l'enfant sauvage d'Itard à l'enseignement spécialisé Les enfants en difficulté.
59 10
Remise des diplômes pour l'enseignement spécialisé .
56
Dossier de l'élève et cycle d'orientation. A l'heure d'un premier bilan Epreuves trimestrielles, décembre 1974 . Epreuves trimestrielles, mars 1975. . Le cycle d'orientation: premier bilan Dispositions concernant l'admission au Cycle d'orientation
7 3 18 38 33
6 3 5
31
DIDACTIQUE Activités créatrices 1 J. Gay 1 J. Gay 2
62
J. Gay
Formes cylindriques. Train et animaux statuettes. Tra vaux manuels: Le renard Escargot - tirelire
27 30
38 39
63
10 G. Revaz 3 J. Gay 4 J. Gay 6 J. Gay 8 J. Gay 9 J. Bérard 10 J. Gay Education musicale 3 O. Lagger 4 J.-M. Monnay 6 O. Lagger C. Lamon 9 Education physique 1 SSMG 1 P. Curdy S. Delaloye 2 4 F. Nanchen 6 Encart 6 P. Curdy OERJ (Vaud) 8 P. Morand 8 8 P. Curdy 10 P. Curdy Français 3 A. Pannatier 6 J. Weiss 6 Sr M.-R. Genoud et 4e année C ODIS 9 10 J. Pralong 10 J.-P. Salamin Géographie 2 M. Roten 10 M. Roten Langue 2 2 Responsa bles Ig2 4 R. Cheviron Mathématique 3 J.-C. Georges 3 M. Bagnoud 3 3 10 64
G. Comby J.-P. Salamin J.-P. Salamin
Expression artistique: La créativité. Travaux manuels de Noël Activités créatrices manuelles Le coq; bougies; l'œuf de Pâques Travaux manuels pour la fête des mères. Activités créatrices manuelles Activités créatrices pour les vacances
10 41 43 35 20 3 48
Enseignement musical: responsables régionaux. Leçon de chant: vieux Noël français Leçon de chant . Leçon de chant (4e, 5e, 6e) Boris et Natacha.
58 45 55 30
Publication des cours d'hiver 1974 . Recyclage pour l'introduction du programme CIRCE d'éducation physique Course d'orientation pour 3e et 4e primaires. Gymnastique degré 1 Buts annuels en éducation physique Publication des cours de printemps 1975 . Lutte contre la mauvaise tenue . Le saut en longueur. SMG: publication des cours ,d'été 1975 . SMG: Publication des cours d'automne 1975
49
Ecriture 5e Congrès mondial sur la lecture Enseignement de la grammaire: CIRCE 2e année Centenaire de la mort de Pierre Larousse: Comment naît un dictionnaire. Coin lecture . Test de lecture silencieuse
51 35 48 62 23 25 37 59 3 5 26
Patrimoine architectural ODIS 4 5
M. Veuthey
6
J.-M. Biner
6 7
M. Veuthey No spécial
8
M. Veuthey
9
M. Veuthey
10 10
M. Veuthey J.-M. Biner
VIE CORPORATIVE 1 V. Dussex V. Dussex 1 1 P. Fauchère 1 J.-P. Rausis 2 V. Dussex 2 P. Fauchère 4 V. Dussex 4 J.-L. Bagnoud 4 V. Dussex 5 Comité cantonal SPVal
42 51 10
5
Comité cantonal SPVal
La région de Sion : la vallée de la Lienne La région de Sion: la vallée de la Morge
40 25
6 6 8
R. Broccard Comité SPVal R. Broccard
Apprentissage de l'allemand . Méthode Petit
16 34
Exercices de mathématique moderne pour le CO . Le nouveau boulier multibase dans le renouveau mathématique Comparaison entre le projet de programme de mathématique pour les degrés 5 et 6 et le programme valaisa'n de 5e et 6e primaires . Epreuves de mathématique . Epreuvesùe mathématique 1re et 2e années primaires
48 33
8 9 9 9 10 10
C. Ma billard R. Héritier V. Dussex M. Roduit Comité cantonal D. Theurilla t
20 22 17
INFORMATION Analyse des fonctions 1 Office du personnel 1 E. Grichting
Année européenne du patrimoine architectural; un avenir pour notre passé. Année du patrimoine architectural: photos commentées sur: Martigny, Sion, tour des sorciers; Orsières, clocher; St-Pierre-de-Clages, église romane. Cadran solaire Saillon, enceinte et donjon; Grimisuat, cure; Sion, chapelle de Tous-les-Saints; Saas-Balen, église. Témoin du passé dans le Valais moderne Loèche, chapelle de Ringacker; Sion, église de Va1ère; Sierre, château des vidomnes; Loèche, Hôtel de Ville. Sion: cathédrale; Loèche: église paroissiale; Stalden: Kinbrücke; Münster: intérieur de l'église. Martigny, château et pont de la Bâtiaz ; Eglise d'Ernen; Eglise de Reckingen; Eglise de Finhaut Roues de moulin, foulon et scie
66 32 12 18
12 34 40 30
Rentrée SPVal : Un sigle connu? Amicale des instituteurs. Nouveaux enseignants A un collègue Amicale des instituteurs. Assemblée des délégués SPVal Assemblée de l'AVPES . Assem blée FMEF Rapport de la Société pédagogique valaisanne: Exercice 1973-1974 Communiqué concernant les cotisations à retenir pour la FMEF et les associations pédagogiques Chronique de la SPVal . Rectification concernant le rapport 1974 . Chronique de la SPVal . Appel aux enseignants concernant la Guilde de la SPR Association des enseignants du CO « B» . District de Sion: appel du comité J osy Pont, institutrice et peintre. Nouveau drapeau SPVal Drapeau SPVal .
33 33 36 39 47 48 49 56 59
30 49 50 51 53 53
Analyse des fonctions «Etat du Valais»
41
40 52 58 59 29
65
Projecteur de diapositives PRADOVIT RC
Composition de la commission de classement dans le Office du personnel cadre de l'analyse générale des fonctions. E. Grichting - Dr F. Scharen Analyse des fonctions - Etat du Valais. Congrès SPR Congrès SPR 1974 . ...... . 1 J. Pralong Participation des enseignants au congrès de la SPR à 2 A. Zufferey Genève Que ferons-nous du rapport: « Ecole perspectives 5 J.-L. Bagnoud nouvelles» ?
2
Cours et examens 1 J.-P. Rausis Encart 5 6 Service cantonal de l'enseignement primaire et des Ecoles normales Encart 8 Inspecteurs scolaires 1 J.-P. Rausis 1 J.-P. Rausis 10
A. Zufferey
10 V. Dussex 10 V. Dussex Règlements et directives DIP 2 3
V. Dussex
5
Service de la santé
6
Service cantonal de l'enseignement primaire et des Ecoles normales A. Zufferey
6 Divers 1 J.-P. Rausis
J.-P. Rausis F. Pralong 5 8
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Commission valaisanne de radioscolaire A. Chastonay
Session pédagogique 1974 : Allocutions d'ouverture . Examen d'admission à l'Ecole normale 84e cours normal suisse .
62 64 38 63 12 7 60
Cours de perfectionnement: août 1975. Nomination d'un inspecteur au IVe arrondissement. La réorganisation de l'inspection de l'enseignement ...... primaire en Valais. Le Département de l'instruction publique prend congé de M. l'inspecteur Deslarzes . . . . . , A M. Deslarzes : Témoignage de reconnaissance. A Mme Savioz : Souhait de bienvenue .
14 15 58 55 57
Règlement concernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique . . . . . . Prestations en cas de maladie, d'accidents, de gros. . . . . . sesse et de servie militaire. Assurance collective contre les accidents des enfants ...... du canton du Valais. Avis concernant les candidats au brevet pédagogique
53 63
Vacances et congés spéciaux pour 1975-1976 .
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