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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
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Juin 1977 XXIe année
CARTA
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No
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Henri Caloz Rue du .Mont Papeterie + Papiers en gros
·1951 SION
Fabrique d'engins de gymnastique, de sports et de jeux
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1891 - 19n 86 ans de construction d'engins de gymnastique Livreur de tous les engins pour la compétition et des tapis mousses des championnats d'Europe de gymnastique 1975 à Berne Vente directe de la fabrique aux écoles, sociétés, autorités et privés
nll;;l1IIft:n l~ PELLICULE ADHÉSIVE
rHINi® FOURNITURES DE B'IBLIOTHÈQUES
L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le .15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
REDACTEUR
M. Jean-Pierre Rausis
DELAI DE REDACTION
Le 25 de chaque mois.
EDITION, ADMINISTRATION, REDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 53 65.
IMPRESSION, EXPEDITION
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ENCART
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Sommaire
EDITORIAL:
J .-P. Rausis
Bonnes vacances
EDUCATION ET SOCIETE: Equipe du SMP de Martigny
Les psychothérapies de l'enfant.
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N. Müller et B. Du buis
L'activité ludique: le jeu .
7
ACTUALJTE PEDAGOGIQUE: S. Reichenbach
La Castalie
R. Abbet
L'information scolaire et professionnelle des élèves au cycle d'orientation .
J. Jansen, s.m.
La catéchèse pour notre temps.
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M. Clavien
Dans l'optique du nouveau programme de français, quelques éléments de linguistique (suite).
34
Education artistique: exposition des activités créatrices .
37
Horloge
40
DIDACTIQUE:
25
Bonnes vacances
Ali terme de cette année scolaire, la rédaction se fait un plaisir de VOLiS souhaiter à tOIlS d' heureuses vacances. NOliS \'OUdrions adresser des remerciements particuliers aux membres du conseil de rédaction ainsi qu'à tous nos collaborateurs. Nous le faisons d'autant plus volontiers que nous avons bénéficié durant cette année d'une riche collaboration. Nous espérons que cela se poursuivra durant la prochaine année scolaire. A ce sujet, nous émettons le vœu de voir se développer encore davantage les échanges entre enseignants.
Travaux manuels pour le CO :
P. Ballestraz
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P. Allégro
Porte-disques
42
Frère Anselme
Esquisse de l'éducateur idéal
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INFORMATION OFFICIELLE : SSMG
Publications des cours d'automne 1977 .
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DIP
Rencontres école et cinéma. Précisions concernant le cours de perfectionnement No 50; éducation chrétienne à l'école enfantine
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52
DIP
Aux enseignants de 1re année primaire: Introduction du programme romand d'écriture.
52
DIP
Avis concernant: changement d'adresse
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ODIS
Présentation des nouveaux manuels au dépôt scolaire
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En effet, nous avons beaucoup de peine à troLiver des enseignants qui veuillent bien nous faire part de lellrs démarches de travail. ,Il n'est du reste pas du tout nécessaire que ces réalisations soient exemplaires, car nous ne visons pas dll tout la présentation de travaux exemplaires, mais l'échange d'idées concernant des démarches possibles dans telle ou telle situation; ces échanges pOl/vant se situer sur différents plans:
INFORMATION GENERALE:
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Loi des écoles de la ville de Sion de 1679
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Ce qu'il faut savoir avant d'acheter un film pour appareil de photo.
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discipl~nes
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collaboration entre enseignants
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organisation de la classe Oll de l'enseiRl1el71ent en général.
Nous pouvons dans cet ordre d'idées citer l'exemple des promenades scolaires: le lieu, le but, les exploitations possibles, telle Oll telle découverte intéressante, etc ... Voilà autant de renseignements qui rendraient de précieux services aux jeunes et aux moins jeunes en recherche d'idées dans ce domaine. Nous tenons encore à préciser que toutes ces idées que vous nous feriez parvenir ne feraient pas nécessairement l'objet d'une publication mais elles pourraient être conservées en documentation cl rODIS et redistribuées à la demande. V oi/à quelques suggestions à méditer durant vos vacances que nous vous souhaitons encore une fois saines et pleines de bonne humeur. J.-P. Rausis
d'enseignement
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Les psychothérapies de l'enfant par l'équipe du SMP de Martigny La psychothérapie est une forme de traitement par des moyens psychologiques. Elle agit sur le patient par l'esprit, et se fonde sur un facteur de « relation humaine». Mais il n'est ·pas facile de dire ce qu'est une psychothérapie. En ce qui concerne l'enfant, on peut toutefois expliquer qu'il s'agit de l'aider à s'exprimer par tous les moyens dont il dispose, dans l'intention de lui donner une meilleure compréhension des mobiles qui le dirigent; pour lui apprendre à exercer son sens critique sur ses propres agissements, et à construire ainsi raisonnablement sa personnalité. Le but poursuivi est de remettre le jeune patient sur le chemin dont il a un instant dévié ou d'empêcher que la déviation ne s'accentue, c'est-à-dire de rendre l'enfant capable d'une meilleure adaptation pour qu'il devienne un être plus sociable, plus heureux, plus capable d'utiliser ses ressources. Tous les modes d'expression propres à l'enfant sont permis dans le cadre de la cure, pour autant bien entendu qu'ils ne causent aucun dommage.
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son agressivité condamnée, dans un cadre où il sent qu'on l'accepte sans être l'ennemi de ses parents. Mais comment susciter chez lui le désir de s'exprimer? Et comment trouver le langage qui convient aux formes de pensée particulières à chaque âge? Il ne faut pas oublier que l'enfant n'entreprend pas une psychothérapie par une décision personnelle. Il ne sait pas ce qu'on attend de lui. Il a rarement une demande formulable comme l'adolescent ou l'adulte. Il n'a de motivation que s'il souffre de peurs ou de cauchemars et si on lui dit qu'on veut l'en guérir. Quant à ses troubles caractériels, ils ne gênent la plupart du temps que l'entourage et s'il en subit le contre-coup, il en incrimine plutôt les autres que lui-même. En revanche, il est sensible à l'attention que lui porte un adulte, dès l'instant qu'il n'en a plus peur. D'où la nécessité d'un temps d'apprivoisement, car il ne convient pas de pénétrer de force dans le monde intérieur de l'enfant.
Tout est langage qu'il convient d'essayer de déchiffrer: le jeu, le dessin, la pâte à modeler, le guignol, les récits vrais ou fictifs. Car l'enfant, qui vit en général dans un univers étroit possède heureusement la faculté de l'élargir par la grâce de son imagination . Aussi est-ce sur ce terrain que le psychothérapeute doit apprendre à le suivre sans toutefois le laisser s'y perdre.
D'autre part, il faut tenir compte de la situation de dépendance affective et éducative du jeune patient, car moins un être est avancé en âge plus il est difficile de le considérer en lui-même sans·tenir compte de l'entourage auquel il est étroitement lié. Une psychothérapie ne se conçoit d'ailleurs pas sans éducation car l'enfant serait livré à l'angoisse par absence de soutien et de points de repères.
Les conflits seront ainsi extériorisés à l'abri de la bienveillance de ce dernier, dans un contexte où l'enfant ne sent pas
Il convient que le psychothérapeute sache apprécier le degré de dépendance ou
d'indépendance de l'enfant à l'égard de ses parents pour régler son comportement visà-vis d'eux.
Il convient également qu'il ait le souci laisser aux parents leurs responsabihtes et de ne pas s'ingérer abusivement dans le domaine pratique. La plupart des p~~e~ts ont besoin d'être rassurés, déculpabIlIses, valorisés comme les enfants euxmêmes. ~e,
Q~e peu~ représenter pour les parents une mdIcatIOn de psychothérapie de leur enfant? Qu'en attendent-ils?
Une demande de prise en charge de cet ordre peut correspondre à une volonté d'aide efficace, mais qui est souvent mélangée de sentiments contradictoires et ambivalents. Dans tous les cas, les rapports ne sont guère faciles entre les parents et le psychothérapeute de leur enfant. Ces praticiens représentent souvent un ~onde étrange pour les parents, auxquels Ils ne confient leur enfant qu'avec réticence. Ils investissent finalement trop dans ces personnes, ayant quelque peine à admettre d'abord qu'ils sont des hommes et des fem~es ~ui ont seulement fait des études partIcu~Ieres. et suivi une analyse personnelle et dIdactIque. Pourquoi attendre d'eux la p~rfection d'ailleurs bien difficile à défimr? Certains par~nts ne peuvent accepter qu.e !e .«'p0uVOIr» du psychothérapeute SOIt lImIte. Or, combien de troubles en effet, ne sont que réactionnels à un malmenage de,Ia société, de l'école, de la famille, ou provIennent en premier lieu d'une cause organique.
Il ya aussi les parents qui refusent qu'on du plan affectif, ce qui les engageraIent trop personnellement, etc ... s'~ccupe
Entre parents et psychothérapeute il est donc normal que les relations soient complexes. Il s'y mêle en effet: espoir, concurrence, culpabilité ...
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Quoiqu'i,l e~ soit, le p,sychothérapeute cherchera a detendre la sItuation puisque la ~onsultation est toujours ouverte par la plamte des parents, et que très souvent le pr?blème correspond à « une crise nécessall'e» et même féconde de l'évolution personnelle.
Il s'~gira d.e « banaliser» les prétendus ma~v~I~ sentiments: jalousie, agressivité, CUrIOSIte sexuel1e, etc ... , en laissant entendre que dans des conditions données il arrive à tous les enfants de les éprouver.
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Donnant un point de vue de l'apport du jeu dans le développement de l'enfant, ce texte n'a d'autres prétentions que celles de servir de suggestions de type de travail réalisable par des élèves.
L'e~fant acquerra une compréhension grandIssante de lui-même. Cela prendra du temps et de la patience de part et d'autre, car chaq~e enfant a besoin de temps pour e~plo~er ~ sa. façon le monde dans lequel il VIt. L objectif étant d'acquérir une indép~ndance. ~ffective de manière à pouvoir mieUX utilIser ses capacités.
Introduction
Mais, avec un être en pleine évolution on ne saurait prétendre aux mêmes résultats .qu'avec un être dont l'évolution est pratIquement achevée. Car si les normes d~ la santé mentale sont délicates à défiI1l~ chez un adulte, on conçoit qu'elles le SOIent davantage. encore chez un jeune qui normalement dOIt être chaque jour différent de la vei11e et trouver sans cesse un nouvel équilibre.
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Jouer, ceci est pour l'enfant la voie grâce à laquelle il découvrira le monde, palpera ses mystères et ses lois. Dans le jeu, il développera sa personnalité et trouvera sa place dans la communauté. Le jouet est l'outil de l'enfant; il ne lui sera toutefois utile que s'il correspond effectivement à son âge, à ses moyens physiques et psychiques. Chaque jouet doit être conforme aux divers stades de l'évolution. de l'enfant, de cette manière seulement, le jouet offert sera propice à son développement. A partir de l'âge désigné, chaque jouet pourra escorter garçon ou fi1le plus ou moins longtemps. Combien de poupées bien-aimées, d'ours, sont-ils restés les compagnons les plus fidèles, les confidents des enfants jusqu'à leur jeunesse.
A partir des Ol.lvrages mentionnés en référence, en particulier celui auqu el a participé M. Jacques ,l mhof, psychopédagoguestagiaire ail DIP, les élèves ont tenté une synthèse de l'activité ludique présentant un certain intérêt scientifique et méritant d'être signalée cl l'attention des lecteurs de l'Ecole valaisanne.
Il y aura donc un travail de dédramatisation à accomplir.
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homme! Dès sa plus tendre enfance, il joue .Et l'adulte, sans toujours trop savoir pourquoi, y a attaché une grande importance.
Nous avons le plaisir d'offrir une fois de plus, à nos lecteurs un exel1'lple de collaboration fmctueuse entre des élèves, leur professeur, le DIP et l'ODIS. Ce travail sur le jeu a été réalisé par deux élèves de 2e année de Culture générale CMlles Nicole Müller et Béatrice Dubuis) dans le cadre du cours de psychologie (prof· Mme Marie-Thérèse Bessero).
Et les parents ont également besoin de sentir qu'ils contribuent au traitement.
Et dans la plupart des cas il est légitime de compter sur la force maturante normale pour a.chever l'œuvre psychothérapique entrepnse. Service médicopédagogique 29, rue du Léman Martigny Téléphone (026) 2 18 36
le jeu
L'activité ludique
Ma~s d~ns to~~ les cas une attitude psychotherapIque s Impose dans les relations aV,ec les parents. D'abord parce que l'entree de 1 enfant en psychothérapie est un traur:natisme narcissique pour les parents, ensuite parce que la famille a besoin d'une éc?ute sensible aux souffrances qui s'expnment autour de leurs difficultés.
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Le jeu est une activité sans utilité pratique, sans autre but que le plaisir de celui qui s'y adonne. 11 répond à un besoin authentique de l'être humain, il est l'expression de la vie. C'est le privilège des espèces supérieures de connaître le jeu. En effet, le jeu ne semble pas inscrit dans la {( programmation» héréditaire du ver de terre par exemple! Ce dernier ne fait et ne réalise, comme la plupart des animaux, que les gestes qui assurent sa survie et celle de son espèce. Pourtant, à regarder évoluer un chien ou mieux encore un chimpanzé, il est aisé de constater qu'il y a là quelque chose de nouveau: des gestes, des comportements peuvent être enregistrés qui n'assurent ni la recherche de la nourriture, ni la recherche d'une compagne, ni la survie de l'espèce: c'est le jeu. Que dire du petit
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Si nous observons les enfants en train de jouer, nous reconnaîtrons aisément 3 catégories de jeux qui se complètent, souvent se mêlent, et qui pourtant comportent des aspects essentiels du développement de l'enfant. 1. Les jeux de mouvement:
permettent à l'enfant de prendre conscience de ses possibilités physiques, de sa force grandissante et de son adresse. Ils donnent des impulsions rythmiques et conduisent de l'équilibre physique à l'équilibre psychique. Par conséquent, ils contribuent à former et raffermir la volonté de l'enfant. 2. Les jeux de création:
développent l'imagination et les talents de l'enfant. Ils aident à pénétrer les secrets et les préceptes du monde matériel qu'il s'agit de posséder toujours mieux. Dans la confrontation entre l'enfant et la matière qu'il ya lieu de façonner, les jeux de création contribuent, grâce aux riches aventures et expériences qu'ils font vivre à l'enfant, à faire évoluer sa faculté de raisonnement. 3. Les jeux de rapports:
aident à approfondir la première union qui lie l'enfant à son jouet préféré et à aboutir à un sentiment de caractère social. Ils tracent la voie menant à l'observation des préceptes de la communauté, au sentiment de responsabilité et de compréhension.
QU'EST-CE QUE LE JEU? le jeu est la manière dont l'enfant qui se développe se confronte avec le monde et lui-même, se connaît et connaît le monde. Tous les sens du bébé sont en éveil dès sa naissance. Il s'exerce à voir et à saisir par exemple. C'est la découverte d'un monde extérieur à lui dont il faut apprendre les lois et les exigences. Et c'est en
agissant qu'il apprend, car en toute chose, l'action est première. Exemple: ce qu'il lâche de sa main tombe au sol, ce qui est plus ou moins incliné finit par se renverser, on peut remplir un seau vide, et vider celui qui est plein, ce qui est rond roule, ce qui est pointu pique etc ... Le maniement des objets fait que l'on s'y prend de mieux en mieux, que l'on sait de mieux en mieux «y faire ». Par ses expériences l'enfant pénétrera dans le monde où il se mouvra bientôt en adulte.
jeu. Le jeu est à la fois création incessante et découverte des possibilités qui s'offrent à l'homme.
DIFFERENTES SORTES DE JEU -
Le jeu est une sorte de microcosme vital pour l'enfant où il se donne des dimensions à sa mesure, des problèmes à sa hauteur, des réponses à son niveau . Bien plus, cela lui est nécessaire, indispensable pour qu'il puisse se développer et s'adapter au monde d'une manière harmonieuse, indispensable pour qu'il puisse inventer, imaginer, créer, homme parmi les hommes.
DE L'IMPORTANCE DU JEU DANS LA PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT DE 0 A 6 ANS Pour l'enfant presque toute activité est jeu. Par le jeu, l'enfant découvre ses possibilités, il réalise les puissances virtuelles qui affleurent successivement la surface de son être, il les assimile et les développe, il les unit et les complique, il coordonne son être et lui donne vigueur. Si le jeu développe ainsi les fonctions latentes, on comprend que l'être le mieux doué est aussi celui qui joue le plus. Le jeu est le monde privilégié de l'expression enfantine. D'un point de vue psychanalitique, l'apparition des activités ludiques est contemporaine de la constitution du Moi chez l'enfant. Nous pouvons affirmer que le jeu est à la base du développement de l'intelligence; en d'autres termes, le développement intellectuel et celui de la personnalité s'accomplissent dans le jeu et par le
Le jeu spontané: il représente l'essentiel de l'activité psychomotrice de l'enfant très jeune, il est son premier moyen d'expression. Par des gestes qui paraissent gratuits, les tout petits se livrent à un travail important d'apprentissage de la maîtrise du réel.
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Le jeu éducatif: l'école active a compris que le jeu pouvait avoir une fonction éducative et cela d'autant plus que l'enfant est jeune: - il stimule l'intérêt, - développe l'esprit d'observation et de coopération. Plus tard lorsqu'il s'organise, il favorise la socialisation.
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Le jeu thérapeutique: le jeu est également utilisé en psychothérapie, il sert d'abord au diagnostic. En effet, l'enfant ne sait guère exprimer ses conflits par la parole, mais il les révèle clairement dans ses activités ludiques (dessin, marionnettes). Le psychothérapeute entre dans le jeu, commentant les dessins de l'enfant, suscitant des «socio-drames» véritables représentations théâtrales spontanées, pour aider l'enfant à comprendre ses pro blèmes et à les résoudre.
EVOLUTION DANS LE JEU (R. Droz: Lire Piaget) Piaget distingue notamment trois catégories de jeux: le jeu d'exercice, le jeu symbolique .et le jeu de règles.
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- Jeu d'exercice: dès leur plus jeune âge les.enfants répètent toutes sortes d'actions pour le seul plaisir de les répéter et
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. d'y réussir. Ces conduites se prolongent (en diminuant) jusqu'à l'âge adulte (où l'on voit des sujets s'exercer pendant des heures pour réussir un mouvement particulier) et se différencient, ne portant plus simplement sur l'action directe, mais tout autant sur les pensées et l'activité opératoire (le jeu du «pourquoi» chez les enfants de 3 - 4 ans, la confabulation, etc.). L'enfant commence à« faire semblant », en attribuant toutes sortes de significations plus ou moins évidentes aux objets et en leur faisant subir son action (faire semblant de pleurer, de dormir, de donner quelque chose à quelqu'un, inventions de situations, etc.). Puis, entre 4 et 7 ans, le jeu symbolique s'articule de plus en plus par la fabrication de situations complexes, souvent assez durables (s'imaginer un monde dans lequel on prétend vivre, etc.) avec un souci de contrefaire ou de simuler le réel (tout en le modifiant en fonction des besoins) qui approche un certain équilibre entre l'imitation et le jeu symbolique.
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« ... le symbole ludique évolue dans le sens d'une simple copie du réel, les thèmes généraux restant seuls symboliques et le détail des scènes et des constructions tendant à l'accommodation précise et même souvent à l'adaptation proprement intelligente. » 1 Il va de soi qu'à ce moment débutent les jeux symboliques collectifs qui commencent par de simples coexistences de rôles dans le jeu, pour devenir peu à peu des jeux coopératifs, où le rôle de chaque participant est fixé Geux de dînette, famille, etc.). - Les jeux de règles: les derniers exemples que nous venons d'évoquer appartiennent, on le voit bien, aussi bien au jeu symbolique qu'aux jeux de règles: on ne fait pas seulement semblant, mais on le fait selon des prescriptions plus ou moins mobiles qui déterminent le rôle de chacun. En plus, les jeux de règles (qu'il s'agisse d'action directe dans l'activité sportive, ou de conduites essentiellement intériorisées, comme les échecs ou les jeux de cartes) ne conduisent pas seulement à la coopération, mais aussi, (inversément) à la compétition qui caractérise sans doute les jeux des enfants d'âge scolaire et de l'adulte.
Créativité, éducation imagination Ces trois grandes activités, sont développées chez l'enfant par le jeu en particulier. Le jeu a donc Une importance capitale qu'il est utile de préciser. IMPORTANCE DU JEU Le jeu ne représente pas seulement un délassement, un plaisir pour l'enfant, mais comme Piaget le fait remarquer, le jeu
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Jean Piaget, La Formation du symbole.
amène à une plus grande maîtrise de la connaissance car il est répétition d'expérience.
e) Sur le plan de l'imagination Le jeu favorise l'éveil de l'imagination :' l'enfant invente des scènes avec ses jouets.
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a) Sur le plan intellectuel
f) Importance du jeu en famille
Un jouet éducatif - en soi - est celui qui contribue à l'éducation de l'enfant, donc d'une manière ou d'une autre lui permet de construire sa personnalité, d'assurer son équilibre et son épanouissement. A s'en tenir à cette définition, presque tous les jouets sont éducatifs.
Par la manipulation des objets qui l'entourent l'enfant acquiert la notion de permanence de l'objet. Le jeu stimule les fonctions intellectuelles et sensorielles. L'enfant apprend à observer, à développer l'intensité et la durée de son attention, à agir en fonction d'un tout. b) L'importance du jeu sur le plan de l'affectivité
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Conclusion
Dans le jeu l'enfant apprend à connaître l'engagement de son affectivité. Le jeu est un élément important d'équilibre psychique: à travers le jeu il exprime ses sentiments, ses angoisses, ses volontés. En outre le jeu permet d'appréhender une situation qu'il n'avait pas comprise, grâce à l'imitation, il va libérer son angoisse en revivant la scène.
Le jeu remplit donc chez l'enfant le rôle que le travail remplit chez l'adulte. Comme l'àdulte se sent fort de ses œuvres, l'enfant grandit de ses réussites ludiques.
LE JEU ET L'EDUCATION
Les «jeux éducatifs» ont pour rôle d'apprendre quelque chose de précis tout en distrayant. Ils servent à accroître les connaissances, développer des aptitudes intellectuelles, comme l'attention, la mémoire, l'imagination ou encore familiariser l'enfant avec certains travaux manuels. Ils apprennent à l'enfant à préciser ses gestes, à reconnaître couleurs et formes, à exercer sa patience, son sens de l'observation, ses facultés de concentration, à tremper son caractère même, dans la mesure où il y apprend à perdre ... sans perdre la face.
Qu'est-ce que l'éducation? c) Sur le plan de la motricité
C'est la formation de l'homme au sens large du terme: du point de vue cognitif, affectif et social. Toute éducation a comme but, comme finalité, de donner à l'enfant (puis à l'adolescent, puis à l'adulte) les instruments nécessaires lui permettant de s'insérer «productivement» et harmonieusement dans la société dans laquelle il vit.
Le jeu permet de satisfaire le besoin d'activité motrice, de dépense physique de l'enfant et permet d'affiner son adresse, ex. : les jeux d'exploration durant les premiers mois de la vie, puis les jeux fonctionnels c'est-à-dire lorsqu'une fonction arrive à maturation celle-ci permet à l'enfant de nouveaux jeux.
L'éducation dans notre monde actuel devra donc avoir le souci de favoriser chez chaque individu les sentiments suivants:
d) Sur le plan social L'enfant porte en lui des obstacles sérieux à la socialisation (égocentrisme) le jeu l'aide donc à les surmonter. Il donne à l'enfant les premières représentations des lois sociales auxquelles il devra plus tard , se conformer. L'enfant apprend à mieux se contrôler, à dominer ses impulsions, à s'ha bituer à certaines frustations. Il prend le premier contact avec le groupe et ses exigences. Le jeu contribue à construire le moi, toute prouesse, tout succès est un apport à l'être personnel.
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Le jeu s'il se passe en famille rétablit un climat familial simple: les griefs même justifiés s'oublient. Mais surtout le jeu abolit les distances: l'enfant compte pour ses parents, on le respecte puisqu'on le traite à égalité. Pour certains enfants, le timide par exemple qui n'oserait pas se mêler aux autres camarades, le jeu de famille permet de reprendre confiance en lui.
valeur propre: se traduit surtout par un sentiment de confiance en ses capacités.
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identité: il doit savoir qui il est; il faut donc qu'il se soit libéré des liens de dépendance qui le liaient à ses parents ou à un groupe de pairs;
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unité et existence : un être humain doit se sentir vivre; il doit comprendre qu'il est composé de plusieurs parties mais que ces parties son intégrées dans un tout;
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• De nos jours ils tiennent une place trop importante dans le marché des jouets. a) Les premiers jeux éducatifs
Ils étaient destinés à l'enseignement primaire pour commencer. Puis, sollicités par la maîtresse d'écoles maternelles, leurs créateurs s'intéressent aux plus petits et, enfin, aux enfants hors de l'école. Ainsi donc, on le voit, le processus de conception de ces jeux fut tout différent de celui d'un jeu qui ne serait destiné qu'à amuser ou occuper. Il s'agissait de «matérialiser» certaines leçons, de leur donner un prolongement pratique. Il s'agissait de rendre l'instruction amusante. Fénelon le préconisait déjà lorsque, dans l'Education des filles, il écrivait: ({ Laissez donc jouer l'enfant et mêlez l'instruction avec le jeu. » Mais aujourd'hui on ne parle que de rendre le jeu instructif. N'est-ce pas psychologiquement faux? Le jeu ne doit-il pas être gratuit? b) Les jeux instructifs sont-ils amusants ? Il en existe pour tous les âges, à partir de 2 - 3 ans et jusqu'à passé 15 ans, qui pour la plupart ne font que démarquer des jeux de toujours comme le jeu de l'oie, les dominos, les plots, le loto ou les albums de coloriages de notre enfance. Mais ces démarquages, longuement pensés par des équipes d'éducateurs et de psychologues, n'enlèvent-ils pas aux jeux leur caractère de jeu? Non, assurent les spécialistes, mais ils demandent une participation plus grande des parents. On a constaté en effet que les enfants en profitent beaucoup plus s'ils jouent avec des adultes: gagner contre son père ou sa mère n'est pas une mince victoire! Les enfants le ressentent même tout petits. Ils en profiteront d'autant mieux que les parents saisiront cette occasion pour engager le dialogue, évoquer des souvenirs, commenter, questionner. c) Les parents s'amusent aussi C'est leur avis, quasi unanime. Ces jeux non seulement leur facilitent le
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e) Choisir en fonction de l'âge C'est le grand reproche qu'on peut faire à ces jeux: les âges conseillés ne correspondent pas toujours à la réalité des possibilités et des goûts d'un enfant de cet âge. Le choix du jeu est donc capital!
d) L'avis des enfants A 3 - 4 ans, filles aussi bien que garçons adorent brandir un marteau; donnez-leUr donc des jeux de construction. Ils raffolent aussi des barbouillages, notamment de ceux qu'on fait en trempant directement son doigt dans des pots de peinture. A cet âge aussi, certains puzzles ultrasimples les amusent.
LE JEU DEVELOPPE LA CREATIVITE Ce n'est qu'en créant que l'être humain existe réellement. Le petit bébé se « crée» ses espaces vitaux, l'enfant ({ crée» des jeux, l'adulte adore « bricoler» (manuelle-
Vers 5 ans, on peut leur donner des jeux dérivés du jeu de l'oie, pour lesquels il n'est pas nécessaire de savoir lire. Des lotos aussi, et les images d'animaux ont leur préférence. Pour se déguiser, jouer à inventer des histoires, donnez-leur des marionnettes ou des jeux de figurines à poser et à déplacer sur des fonds transparents.
ment ou intellectuellement), c'est-à-dire quand il crée quelque chose; ce n'est qu'à travers ces activités-là qu'on a réellement le sentiment d'exister. En créant on développe aussi son sentiment d'identité et d'unité. En affrontant le monde extérieur (social et matériel), en expérimentant avec lui, on finit par savoir qui on est et on découvre aussi que chaque homme est composé de différents aspects qui, ensemble, forment un tout. Enfin les créations qu'on fait permettent d'aprendre à évaluer ses propres capacités et à prendre confiance dans sa propre valeur. La créativité peut s'exprimer dans n'importe quel domaine de l'activité humaine. Mais certains domaines favorisent plus la créativité car c'est dans ces domaines-là qu'elle est le plus visible et le plus apparente. a) La créativité musicale Elle est la forme la plus précoce de créativité chez l'enfant. Le nourrisson s'intéresse à son entourage d'abord par ce qu'il
Dès 6 ans, il faut éviter tout ce qui peut rappeler l'école, comme des lotos de calcul ou d'orthographe: les enfants n'aiment pas ça. Ils apprécieront en revanche les jeux d'observation et de montage. Entre 7 et Il ans, tout ce qui leur permet d'imiter le travail des adultes les passionne: découvrir la maçonnerie avec des mini-briques, l'horlogerie en montant une pendule, la couture en assemblant les éléments d'un costume d'infirmière ou d'Indienne, voire la cuisine à condition de pouvoir ensuite manger le fruit de leur travail ... Le sens de la compétition leur vient aussi et le goût du risque et de la chance: dominos ou jeux à base de cartes ou de dés. Beaucoup de succès également pour les jeux qui leur permettent de construire
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eux-mêmes un élément décoratif pour leur chambre, un mobile, par exemple, ou un panneau mural. Au-dessus de 12 ans, deux tendances: soit des jeux inspirés par la technique contemporaine Ueux mathématiques, ordinateurs, radio à monter), soit du matériel de bricolage: travail du cuir, du bois ou inclusions dans du plastique.
contact avec leurs enfants - et c'est surtout apprécié des mères qui travaillent à l'extérieur et qui n'ont parfois pas le courage d'engager un simple bavardage mais ils les instruisent souvent aussi en leur remettant en mémoire des notions oubliées en les obligeant à raisonner logiquement ou à mettre à l'épreuve leur mémoire. Et en ce qui concerne la logique et la mémoire, nous avons de sérieuses leçons à recevoir même de la part de ({ presquebébés» de 3 ou 4 ans ...
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entend. Très vite il commence à imiter et à créer des sons et des suites de sons. Vers 18 mois on peut déjà découvrir de vrais chantonnements, et l'école maternelle ajoutera à ce mode d'expression individuelle les instruments nécessaires pour que ça devienne un mode d'expression sociale. L'expression musicale semble être un mode de création très spontané. Mais pourquoi en grandissant beaucoup d'enfants perdent leur spontanéité? L'une des raisons principales nous semble être le fait que l'enfant doit se tenir «sage et tranquille» à l'école, l'improvisation dans l'expression musicale étant dès lors freinée! Chez les petits le chant, et la musique en général, font partie d'une activité globale, c'est-à-dire qui se fait ensemble avec d'autres activités; quand l'enfant grandit, ses activités se différencient et il se peut que par rapport aux autres activités, la musique perde son importance. b) La créativité et la danse
La danse est l'art du mouvement, l'art de l'animation du corps. Dans ce domaine la créativité peut commencer très tôt: déjà à 10 - 12 mois on peut observer des réactions du corps au rythme. A 2 ans, il y a des réponses rythmiques caractérisées (plier les genoux, tapper des mains, etc ... ). Au niveau des écoles maternelles les enfants font des rondes et, avec une meilleure maîtrise du corps, l'enseignement de la danse devient possible. Pour le tout jeune enfant, les réactions aux rythmes de la musique ne sont qu'un exercice fonctionnel. Par la suite, il y a d'autres activités qui sont mises en jeu: la libération du tonus musculaire, l'équilibre et la maîtrise du corps en général, l'adaptation à autrui ... ce qui nous semble important, c'est surtout l'aspect « maîtrise du corps» : être bien dans son corps, avoir un «schéma corporel positif et bien établi» savoir s'exprimer à travers son corps, est en effet essentiel pour un être équilibré.
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Dans le courant de la 2e année, le gribouillage de lignes ~rrond!es succè~~ ~ux traits éparpillés et dIscontInus .et comcI~e avec une intention déjà expreSSIve. ParfOiS l'enfant donne un nom à ce qu'il a gribouillé. Mais rien ne différencie ce gribouillage significatif des griffonnages ordinaires.
c) La créativité et le modelage
Un des domaines où la créativité peut certainement s'exprimer le mieux, c'est dans le cadre des arts figuratifs. Le modelage est utile du point de vue diagnostic et thérapeutique mais il a peu de valeur sur le plan des relations familiales.
2. Stade du réalisme manqué (2 à 4 ans)
C'est à l'école maternelle que l'enfant s'amuse le plus avec de la plasticine et de la terre glaise.
Après 2 ans apparaît le des,~in propr~ ment dit. L'enfant annonce qu Il va deSSIner quelque chose et il ne se contente plus d'un gribouillage quelconque,. i~ s'a~ta~~e à produire une for~e détermme~, sIgmfIcative et non pas n Importe qUOi.
L'activité qui favorise le plus le développement de la créativité est l'activité qui englobe les techniques graphiques c'est-àdire : le dessin.
Le griffonnage continue encore par moment mais l'enfant ne le confond pas avec le dessin véritable.
LE DESSIN CHEZ L'ENFANT Dans notre société, qui très précocement propose ou impose des normes aux activités de l'enfant, le dessin garde un caractère privilégié parce qu'il est voisin des productions graphiques nécessaires à la vie pour que nous le tolérions et assez profondément enraciné dans les manifestations spontanées de l'enfant pour satisfaire son besoin de s'exprimer.
L'enfant paraît créer spontanément les schémas qu'il utilise dans son dessin. Mais il n'est pas douteux que dès 3 ans l'imitation intervient pour les fixer ou les modifier. Ainsi se constitue une technique graphique. Une fois parvenu au dessin proprement dit, l'enfant veut être réaliste, mais il n'y parvient pas. Ses dessins manquent de proportions. Il arrive que .les él~f!1~nts tangents dans la réalité SOient dIS]Omts. Par ex. les bras ne sont pas rattachés au corps.
C'est par le dessin que l'enfant a la révélation de son pouvoir spécifiquement humain de créer, c'est-à-dire de produire par son action personnelle une œuvre significative et relativement indépendante de lui. Le dessin de l'enfant, en attirant notre attention sur des productions qui ne sont le reflet ni du savoir, ni de l'intelligence, nous pénètre mieux de cette conviction qu'il ya dans tout être humain des valeurs essentielles qu'il faut savoir découvrir, respecter et comprendre.
Certains détails se trouvent parfois à l'extérieur du dessin: par ex. les yeux en dehors du visage. Parfois les détails qui devraient se trouver à l'extérieur sont à l'intérieur: le jardin dans la maison etc ... D'où le nom de stade du réalisme manqué.
a) Stades de l'évolution du dessin 1. Stade du griffonnage (jusqu'à 2 ans)
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L'activité graphique de l'enfant se manifeste d'abord par le griffonnage ou gribouillage qui commence dès la seconde partie de la 1re année et qui prédomine jusqu'à 2 ans environ.
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* L'indication des âges est toujours celui d'un âge moyen. Il est bien entendu qu'il faut tenir compte et respecter les variations individuelles dans le développement de chaque enfant.
3. Stade du réalisme intellectuel (4 à 9 - 12 ans) *
Vers 4 ans l'enfant va acquérir la notion du modèle à reproduire, de la ressemblance à respecter surtout si l'entourage l'influence dans ce genre. Autour de 5 - 6 ans, l'enfant sait dessiner c'est-à-dire qu'il possède une technique graphique où l'on retro~ve des sc~é~as ~a: ractéristiques du dessm enfantm a cote d'éléments appris par imitation de l'adulte. L'enfant dessine pour lui, certes, comme par l'jeu, d'abord, mais il propose son dessin à l'agrément des autres, Il attend qu'on l'accepte et que ce dessin perme.tte une sorte d'échange, qu'il suscite au moms l'attention ou l'approbation. Les railleries, l'ironie, les « corrections» que l'adulte propose ont en général pour résultat de tarir la source même du dessin: l'enfant déclare alors qu'il ne sait pas dessiner et se détourne de cette activité. Durant cette période de réalisme intellectuel, l'enfant a de la peine à séparer ce
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qu'il connaît d'un objet de ce qu'il voit en réalité. Il dessine par exemple deux yeux sur un visage de profil. Il met en évidence les détails invisibles d'un objet: procédé de la transparence.
Il représente dans son dessin non seulement des éléments concrets mais aussi des éléments abstraits. Les objets sont représentés tous sur le même plan: perspective à vol d'oiseau. La signature du dessin devient un élément de l'objet.
4. Stade du réalisme visuel (au-delà de 12 ans,
* parfois dès 9 ans)
L'enfant a atteint le stade des adultes. Il représente ce qu'il voit dans la réalité en respectant la perspective, l'unité de l'objet. Il admet les lois adultes du dessin.
Le monde du jouet INTRODUCTION APPROCHE DU MONDE DU JOUET 1re approche: Dans les magasins à grande surface, le rayon des jouets constitue un amoncellement de jouets à grand nombre d'exemplaires semblables; une impression de submergement nous étreint et il s'ensuit une grande difficulté à pouvoir faire un choix. 'Une véritable frénésie, une« psychose» de consommation s'empare des clients à l'approche des fêtes de fin d'année. Dans les autres magasins, nous apprécions la diversité des jouets, leur originalité, le choix du matériau et les conseils qui nous sont donnés.
2e approche: Il est très regrettable de voir le peu de cas que .l'on fait des besoins et désirs de l'enfant lors de la réalisation d'un jouet.
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La seule préoccupation étant le chiffre des ven tes à atteindre.
3e approche: Il est aussi assez surprenant de constater qu'alors que les jouets constituent un domaine important de la production, les livres traitant ce sujet sont peu nombreux, alors que ceux traitant des jeux abondent.
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2. les dimensions: le jouet doit être adapté aux possibilités de maniement de l'enfant. Plus l'enfant est maladroit, plus les jouets doivent être grands et plus leur maniement doit être facile;
LES JOUETS D'ENFANTS DE 0 A 6 ANS Classification des jouets:
3. la surface : doit être maniable, chaude, agréable au toucher et le jouet doit pouvoir résister à l'humidité et à l'eau;
On peut distinguer deux catégories de jouets différents:
1. les jouets occasionnels, 2. les jouets permanents.
4. - le matériau: particulièrement le bois ou les ~issus qui procurent d'agréables sensatIOns;
Parmi ces jouets occasionnels, il ya tout ce que l'enfant trouve dans la nature: pierres, bâtons, sable, argile, craie, terre, eau, feu et couleurs naturelles et ensuite les objets de la maison: ustensiles de cuisine, brosse, balai, tiroirs, boîtes, tabourets. Il peut aussi utiliser des ficelles, des bo bines, des cartons ...
5. des jouets avec des couleurs vives ou teinté naturel conseillés. La couleur sera résistante à l'eau, non toxique;
6. variété ou diversité: des possibilités d'utilisation d:~n même jouet (ceci n'est l?as en oppoSItIon ave~ la simplicité du Jouet) ex. : les cubes,
Entrent encore dans cette catégorie les jouets fabriqués par l'adulte ou par l'enfant avec du papier, des boîtes d'allumettes, jouets dont la durée de vie est limitée.
7. la solidité: durabilité du jouet, possibilité d'utilisation prolongée avec facilité d'entretien et de nettoyage;
Dans les jouets permanents, nous trouvons tous les objets disponibles dans les . magasins.
8. la sécurité: absence de danger d'éclatement, brisement, coupures.
Les jouets permanents qui ont été fabriqués par les parents sont très précieux et l'enfant y est généralement plus attaché et ce jouet peut mieux correspondre à ses désirs.
b) basée sur les valeurs liées au dévelop-
pement de l'enfant: CRITERES D'APPRECIATION POUR LE CHOIX DE JOUETS D'ENFANTS: a) basée sur les caractéristiques extérieures:
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1. la forme: elle doit être adaptée aux mains de l'enfant, pas d'objets anguleux pour les tout petits; pas de copi~s ~xac~es du réel, on préférera des tralts a peme ~s quissés (poupée p. ex.) ou une certame recherche esthétique plutôt que la copie d'un modèle existant (bateau ou train p. ex.) ;
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1. valeur de fonctionnement, d'explora-
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possibilité de faire quelque chose avec le jouet, d'exercer sa motricité, de percevoir des formes, · des couleurs, des bruits; accent mis sur le jeu d'exercice;
2. valeur d'expression, de structuration: à partir de 2 ans environ, l'enfant se représente certaines situations, construit son propre monde à l'aide de ses jouets; ex. : imitation de la ~ère, jeu avec des animaux; accent mIS sur le
jeu symbolique ; 3. valeur de la relation : valeur affective du jouet pour l'enfant et possibilité de contacts avec d'~utres enfants ou des adultes; accent mIS sur le jeu social. Donc plus le jouet possè~e ces tr?is valeurs à un haut degré, plus Il sera utIle au développement de l'enfant. On peut mentionner d'autres valeUJ:"s ~i on utilise un point de vue adulte, malS. Il est souvent inutile ou difficile de les dISsocier chez l'enfant; ce sont les jouets. devant favoriser: la sensibilité, l'imagl!1~ tian la créativité, la fantaisie, les quahtes inteÙectuelles, le langage, l'initiative, l'effort... En outre, il faut insister sur le fait que le jouet doit: - faire plaisir à l' enfan t
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être adapté à son degré de développement
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la qualité du jouet est plus importante que la quantité.
1 - 2 ans:
QUEL GENRE DE JOUET ET A QUEL AGE: Jouets pour le n,o uveau-né : Dans le courant de son troisième mois, le nourrisson commence à prendre conscience de sa personne en découvrant ses p~tits membres, ses menottes, ses petits pIeds: à 5 mois déjà on peut lui apprendre à saisir un jouet. De mouvoir les choses, de les entendre, de les porter à la bouche pour mieux les sentir fait plaisir. Aucun jouet pour le bébé doit déteindre et tous doivent être faciles à nettoyer. Ils doivent être en tout cas assez grands pour qu'il ne puisse pas les avaler lorsqu'il les met à la bouche.
Chaîne d'anneaux Anneau de dentition Hochet Poupée en tissus ép.
2 mois 2 - 3 mois 5 mois 5 - 6 mois
6 -12 mois: En touchant et saisissant les choses qui l'environnent, le bébé fait son premier pas dans la découverte du monde et commence à comprendre ce quise passe autour de lui. Petit à petit, ses membres se mettent à obéir. Ainsi, on ne peut pas seulement saisir un objet, mais on peut aussi l'écarter, le secouer, en retirer de sons et sentir toujours mieux combien il existe des choses fines, chaudes, froides, tendres ou dures.
Chaîne de perles et d'anneaux de bois à suspendre dès Hochets et bâtonnets colorés à tenir en main dès à suspendre dès J eu de clochettes (boule, cube ou rouleau) Balle en peluche
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6 mois
Le petit monde de l'enfant a pris de l'expansion, il est aussi plus varié. On ne se limite plus à mouvoir les effets, tout a une fonction : enfoncer - ranger - vider _ édifier - renverser. A cette fin, les jouets ne devront pas être trop petits, la musculature des petites mains n'étant pas assez développée. :t\t!aintenan~ tout ~e que l'enfant peut
att~I11dre deVIent un Jouet: les pierres, les
petItes branches, les fleurs mais également tous les objets et ustensiles ménagers. Si quelque chose devait une fois se briser pensons que l'enfant n'a jamais l'intentio~ de détruire, mais d'essayer et d'apprendre. Un nouvel ami, son ours, accompagne l'enfant parfois jusqu'à l'adolescence. S'il doit devenir un bon camarade de jeu, il aura un gentil minois d'ours. Lequel d'entre nous aimerait un compagnon qui fait la moue, des grimaces? Pourrait-on lui confier ses peines? A un bon Teddy, on le peut! Cubes gigogne (bois) dès 12 mois Pyramide de gobelets colorés (bois ou plastique) 12 mois Cu bes de bois de couleur (5 cm) 12 mois Ours en peluche 15 mois Bateau avec figurine 15 mois Pyramide d'anneau 18 mois Animaux et véhicules à tirer 18 mois Tunnel avec plots à enfiler 18 mois Bidon avec pelle (plastique) 18 mois J eu de formes articulé 18 mois Grands animaux en tissu sur lesquels on peut s'asseoir 2 ans Ballon de couleur (10 10 - 15 cm) 2 ans
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C~ q.ui n'était auparavant qu'un objet a pns VIe. On commence à faire de simples rapports. On veut être actif, ordonner les
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choses selon son propre point de vue. La poupée devient un enfant ayant besoin de bons soins. Une seule poupée, un seul ours suffisent pour être vraiment dorlotés et choyés. Par contre on a besoin d'un grand nombre de gros cu bes pour construire. Juste assez pour qu'ils ne suffisent jamais et que l'on ait toujours besoin d'un objet quelconque du ménage! Les nombreux transports nécessitent tout naturel1ement des véhicules appropriés et, par beau temps, on a besoin avant tout de sable - et d'eau évidemment. Un intense désir de mouvement se fait sentir. On va l'épancher harmonieusement dans les jeux rythmiques. L'enfant trouvera sa mesure dans les rondes, les danses. Jeu de bâtonnets dès 2 ans Poupées russes (bois) 2 ans 2 ans Yz Petit village facile à installer 2 ans Poupées simples 2 ans Yz Chaîne de perIes à enfiler 2 ans Yz Jeu de couleurs et de formes 2 ans Yz Personnages articulés (bois) 2 ans Yz Camion basculant 2 ans Yz Jeu de construction 2 ans Yz Tricycle 2 ans Yz 3 ans Cheval à bascule 2 ans Yz 3 ans - 3 ans ~ : Le jeu d'imitation ou de personnification empreint progressivement tous les jeux de l'enfant. Ce qu'il observe chez les adultes ou dans son milieu sera contrefait. En jouant à ces jeux-là, il pénètre les secrets de la nature de l'homme et des animaux, des plantes et des choses. Tout devient un jeu. La mère qui à cette époque-là ne met pas son enfant en présence que de choses abstraites condamne l'âme de ce dernier à la famille et au dessèchement. Pour cette raison-là, pas de lecture prématurée: celle qui ne lui fait connaître que la technique empêche qu'il ne comprenne jamais la « vie ». Ce qu'il y a de vivant dans les plantes, les animaux et les hommes lui sert d'intuition dans ses jeux, qui lui révèlent le côté social de la vie. Eta ble et animaux de bois Carrousel (bois) , Tableau mural Eabli
Puzzle simple Couleurs Fips, pour peinture aux doigts 3 ans Yz - 4 ans: Poupée à baigner, avec porte-bébé Accessoire de poupée (valise avec habits) Balai ou plumeau pour aider au ménage Brouette, grues et camions de bois Simple maison de poupée
Pâte à modeler 4 - 5 ans: Jouer des formes et des couleurs devient à partir de cette période-là une belle aven ture. L'enfant veut créer lui-même quelque chose et non seulement colorier des dessins tels que se le représentent des adultes. Il ne faut pas considérer comme tragique le fait qu'un enfant se salit: il existe des vêtements pratiques et facilement nettoyables. Toupie à main (bois) Mosaïque plate (bois) Papiers de couleur et ciseaux Téléphérique (bois) Kaléidoscope
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Puzzles simples Trains sur rail (bois) Magasin avec accessoires Lego 5 - 7 ans: L'enfant recherche la compagnie de camarades, les jeux de groupe l'attire et les jeux comportant beaucoup de mouvements le captivent: la corde à sauter, les béquilles. En hiver, c'est naturellement le ski et la luge qui remplissent ces fonctions. Il est bon d'encourager les rondes, les danses et jeux analogues qui aident l'enfant à trouver un équilibre sain. Les jeux d'imitation et de personnificaion sont plus différenciés, c'est« comme pour de vrai ». Ils familiarisent lentement l'enfant avec le théâtre. C'est à ce momentlà que les marionnettes rouvent place dans ses jeux. Gouache (5 à 6 teintes) Petites autos Trotinette Instrument de musique simple Panoplie (médecin -infirmière) Petit méier à tisser Crayons de couleur Corde à sauter Marionnettes Poussette de poupée Fer à repasser 7 - 9 ans: Une nouvelle phase de l'évolution débute. L'enfant fait éclater la «housse» protectrice dont sa mère l'a toujours entouré dans sa prime enfance. Il est « mûr» pour l'école. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne devra, à partir de ce moment-là, plus qu'étudier. L'écolier a besoin lui aussi d'une bonne partie de sa journée pour jouer. Ceci est tout aussi valable pour l'élève peu doué que pour le premier de classe. Les jeux sont maintenant plus variés encore, ont un but déterminé, l'enfant est conscient de ses faits et gestes. On peut reconnaître s'il a appris à jouer d'une manière adéquate. Si c'est le cas, il s'adonnera au jeu avec persévérance et passion. Ne le dérangeons donc pas trop souvent ou inutilement.
On peut dès lors commencer à faire de la musique : faire de la musique avec des camarades ou des mem bres de la famille est amusant, mais pas donner un concert pour les visites! Couteau de poche J eu de construction en métal Poste pour enfants Jeux de patience (solitaire) Outils et matériaux simples Potager électrique Petite imprimerie Patins à roulettes - skis
Boîtes d'expérimentation Microscope Jeux de famille autour de la table: Les camarades de jeu les plus précieux sont les parents, les frères et sœurs. Cependant les grosses différences d'âge constituent fréquemment des obstacles. Il incombe aux parents de trouver des jeux susceptibles de rallier tout le monde, accessibles aux petits et pas ennuyeux pour les grands. On les adaptera naturellement pas tous au plus jeune, mais il doit toujours pouvoir participer aux occupations des autres. Entre deux, les grands joueront entre eux 'et le cadet reprendra son souffle! Jeu de puces 4 ans Pierre noir 4 ans Loto d'images 4 ans J eux de mémoire simples 5 ans Assortiment de jeux de sociétés simples 5 - 6 ans Divers jeux de cartes Scrabble 12 ans
9 - 12 ans: L'enfant veut faire ses preuves et s'imposer. A cet effet il em poigne vaillamment outils et matériaux qui réclament force et endurance car il cherche à réaliser ses idées et ses inventions. Il se sent une âme de collectionneur et aime à observer. Pierres, plantes, insectes et petits animaux forment son sens de l'observation et sa compréhension. Rien ne peut compenser les révélations directes de la nature. L'enfant est à présent mûr pour les jouets techniques, ce qui l'amènera à faire des jeux expérimentaux. Les jeux de mouvements deviennent des activités sportives, des épreuves, des concours. Outils et matériel pour les travaux sur bois Machine à coudre Machine à vapeur Ballon de football Train électrique Presse à fleurs J eux de société A vions de construction s. Puzzles difficiles Cerf-volant Au-dessus de 12 ans: Le jeune adolescent essaie de se former un avis personnel sur la valeur des choses. A cette fin, il s'intéresse intensivement à tout, fait des expériences, des essais. Le jeu devient loisir et on décide librement de ce que l'on fera. Celui qui a appris très jeune à jouer saura judicieuse,-, ment tirer profit de son temps, de sa vie. J eu de construction techniques Modèles d'avions Outils pour bricolage
Jeux de groupe et de famille en plein air : Il ne faut pas craindre de jouer avec les enfants en plein air, même si les voisins nous regardent. Les excursions et le sport en famille font également partie du jeu en plein air. Ballon Badmington J eux d'anneaux à lancer Ping-Pong Jeux de fléchettes Jeu de boules Croquet
LES JOUETS EN TANT QUE MOYENS DIDACTIQUES:
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Un jouet est un moyen d'éducation mais il ne doit pas nécessairement être un moyen didactique. On pourrait penser que le jouet a uniquement pour but d'éveiller des sensations physiques, le toucher, la vue, l'ouïe, mais il peut être en mesure de développer et d'éveiller divers sentiments.
Le temps de jouer: Le meilleur des jouets perd de sa valeur si l'enfant ne dispose pas du temps nécessaire pour s'amuser. Comme l'on veille à ce qu'il dorme suffisamment, il faut aussi veiller à ce qu'il puisse jouer convenablement: un jeu correspondant à l'âge de l'enfant et l'accaparant pleinement ne doit pas être constamment interrompu ou dérangé. Il est certes bon que l'enfant profite aussi de courts instants de liberté pour jouer. Cependant, un enfant uniquement habitué aux jeux de trop courte durée devient un consommateur et perd sa propre activité. Plus tard, il sera dissipé et incapable de se concentrer comme il faut sur une chose ou une pensée.
De la place pour jouer: Les petits appartements modernes, pratiques, ne sont que rarement conçus en fonction des besoins des enfants. Il nous incombe donc de leur créer l'emplacement nécessaire à leurs yeux, un emplacement constant qui leur permettra de terminer le lendemain ou le surlendemain un jeu déjà commencé. Dans le jeu, tous les objets prennent vie: les poupées mangent, boivent et vont dormir ; les autos peuvent être rangées dans un garage et les animaux rentrent à l'étable. Par contre, il ne viendrait à l'idée de personne de démonter les rails d'un chemin de fer pour la nuit! Il faut donc faire une différence entre l'ordre des adultes dans un appartement et 1'« ordre logique» régnant dans une chambre d'enfants. Les enfants n'ont évidemment pas besoin de place pour jouer dans l'appartement uniquement, mais également dehors. Là où il y a des enfants, des places de jeu sont indispensables. C'est à tort que nous pensons souvent que notre influence s'arrête à la porte du logement. De nombreux exemples prouvent que parents et voisins p~uvent, de p.~r eux-mêmes ou avec l'appUl du propnetaire, d'entreprises ou des insta?ces pubu bliques, aménager les places nec~s.salres à leurs enfants. Le service des lOISIrs de Pro J uventute, 8022 Zürich, est en tout temps disposé à procurer aux intéressés
• (parents, propriétaires d'immeubles, entreprises et autorités) une documentation et des renseignements détaillés et utiles. POURQUOI DE LA PLACE POUR JOUER? LES JARDINS ROBINSONS
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Basons-nous sur le développement de l'enfant et principalement sur sa découverte de l'espace. Si nous schématisons: la découverte commence par la zone buccale, par la succion des objets qui sont à portée de mains, puis vient progressivement la coordination entre la vue et la préhension. Vers 6 mois l'enfant peut tenir un objet dans ses mains et l'examiner. Vers 12 - 15 mois, les objets sont jetés à terre puis repris. Vient ensuite le déplacement dans l'espace à « quatre pattes », les premiers pas, l'exploration de l'appartement, du jardin. Bientôt apparaît le besoin de courir, de sauter, de grimper. Le besoin de déplacement dans l'espace n'est généralement plus mentionné à un âge plus avancé dans les ouvrages traitant du développement de l'enfant. Or, nous croyons que à la différence de l'adulte, dont l'utilisation de l'espace est essentiellement linéaire (l'adulte se rend d'un point déterminé à un autre) l'enfant doit pouvoir disposer d'une certaine surface qui lui permet de développer ses possibilités d'exploration. S'il ha bite à la campagne, les prés ou les forêts, le quartier ou le village entier s'offrent à lui comme surface de jeu, mais s'il habite la ville, les rues sont inaccessibles et les jardins publics remplis d'interdiction! Pour remédier à ce déplorable état de fait des jardins Robinson ont été ouverts dans certaines villes de Suisse. Ces jardins Robinson répondent à un besoin impérieux d'espace libre où les contraintes et les dangers n'existent plus (circ ula ti on). -
Ces jardins offrent: des activités libres, ouvertes à tous les enfants sans inscriptions préalable, avec choix des activités où les enfants
peuvent être aidés et conseillés par des moniteurs dans leurs réalisations telles que: soins apportés à des animaux du minizoo, jardinage, construction de ca banes par les plus grands et qui peuvent être utilisées par les plus petits; utilisation des places de jeux, des balançoires .. . - des activités structurées sous forme de cours ou d'ateliers: expression corporelle, danse, bricolage, organisation de spectacles, de fêtes par et pour les enfants . Ces jardins sont constitués de plusieurs zones qui permettent aux enfants d'âges et d'int~r~ts di!férents de cohabiter sans trop de dlffIcultes dans un lieu où les parents les savent en sécurité.
Le milieu où se développe l'enfant étant très différent de ce qu'il était autrefois, les formes de jeux et les jouets se sont également transformés.
PERFECTION ABSURDE DES JOUETS:
Voici ce qui caractérise les jouets appropriés à nos formes actuelles de vie:
Les progrès de la technique permettent aussi de perfectionner les jouets, mais alors les fonctions du jeu sont enlevées à ~'enfant et ~éléguées à la technique. Les Jouets techmques sont présentés avec toutes sortes de raffinements et doivent souvent être réparés. Certaines de ces marchandises, facilement cassables, nous paraissent construites pour correspondre aux désirs des acheteurs adultes et NON AUX BESOINS DES ENFANTS.
1. L'analogie avec les objets de la vie quotidienne. On peut la considérer comme une forme d'adaptation rapide' au monde des adultes.
1. Chez les jeunes, le maniement de petites autos s'est substitué aux anciens jeux de construction. L'auto satisfait à des besoins instinctifs: volonté de puissance, de vitesse, lutte contre la distance et contre le temps. 2. Les jouets ne sont pas donnés à l'enfant en fonction des nécessités de son développement, c'est-à-dire quand il en a besoin, mais à des dates déterminées: pour son anniversaire, à Noël, au retour d'un voyage, à l'occasion d'emplettes faites en sa présence.
2. L'imitation du monde environnant: constructions obtenues par de faciles assemblages de matériaux préfabriqués. 3. Un matériel exigeant peu d'espace, et surtout silencieux. Le jeu ne se déploie plus sur le sol; il est réduit à l'échelle de la table, adapté aux espaces restreints. Le logement, la maison, le milieu conditionnent le choix et le nombre des jouets.
UTILISATION DES JEUX ET DES JOUETS: (Prof. Bladergroen) Carence des jeux dans la société moderne Les nombreuses théories dont nous avons connaisance ne donnent pas d'expl/cations satisfaisantes du jeu de l'enfant. Sans doute en éclairent-elles les différents aspects: biologique, phénoménologique, philosophique (sur le plan de la culture), psycho-dynamique, thérapeutique. Nous nous sommes efforcés de le considérer comme un facteur de civilisation, comme l'indispensable complément, voire comme la condition d 'une saine évolution.
Conclusion
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Il faut attribuer une grande importance au jeu dans le développement de l'intelligence et de la personnalité de l'enfant (principalement de 0 à 6 ans) car son rôle est primordial: c'est par ce moyen que l'enfant découvre le monde, crée son propre monde et construit son identité. Le développement intellectuel et célui de la personnalité s'accomplissent dans le jeu et par le jeu. Le jeu est une affaire sérieuse'.
Ce que l'enfant peut retirer de son activité ludique dépend: -
du matériel que l'on met à sa disposition; de l'aptitude de l'adulte à jouer avec lui ou à le laisser jouer seul.
Les enfants qui ne savent pas jouer sont en quelque sorte « malades ». Cette incapacité semble augmenter aujourd'hui. D'autre part on constate une tendance à vouloir accélérer l'acquisition des connaissances et le processus de développement, à intellectualiser précocement l'enfant par des techniques d'apprentissage, alors que le jeu est l'instrument biologique qui a été mis naturellement à sa disposition. De la 2e année de la vie à l'âge scolaire, l'enfant ne doit pas être occupé à des jeux ayant un but intellectuel. Il doit avoir la possibilité de jouer symboliquement. » (Professeur Monighetti : «Laissez jouer et faites jouer vos enfants »). L'enfant peut davantage développer sa créativité en utilisant des jouets qu'il a
A~'rIIAI~I'r~ 111~ltAt;tat;ltplll~ lui-même confectionné ou qui ont été construits avec l'aide de ses parents ou acheté dans de bons magasins - le bon jouet étant le support approprié et facilitateur de l'expression du jeu. Les critères du bon jouet éducateur de la créativité peuvent être ainsi résumés: il faut que: - le jouet ne soit pas une reproduction en modèle réduit de la réalité telle que l'adulte la perçoit, mais qu'il permette de laisser librer cours à l'imagination de l'enfant; - le choix du matérial} ainsi que les possibilités d'utilisation du jouet soient variées et correspondent aux besoins et à l'âge de l'enfant; - le jouet fasse plaisir à l'enfant et qu'il puisse s'y attacher; la qualité doit toujours primer sur la quantité. Les jouets ne devraient pas être une reproduction stéréotypée du monde adulte, reproduction qui conduit l'enfant vers un conformisme accru. Les enfants jouent spontanément avec les jouets les plus insolites, mais aussi les plus simples dans leur configuration. C'est ce matériel de base qui lui permet de concrétiser son pouvoir créatif. BIBLIOGRAPHIE COMPLEMENTAIRE Livres: BEAUDOT, A. : La créativité à l'école. PUF 1969. La créativité. Dunod. DEMONY, B.: La créativité en pratique. HERZKA, H.S. : Jouet pour l'enfant normal et l'enfant déficient, Ed. Schwabe. LHOTE, J.M.: Le symbolisme des jeux. Berg-Bélibaste. MUGGLIN et AL. : A chaque âge son jouet. Ed. Pro J uventute. Jouet pour l'enfant alité. Jouet pour l'enfant physiquement handicapé.
Jouet pour l'enfant mentalement handicapé. MILLER, S.: La psychologie du jeu. PIAGET, J.: La formation du symbole chez l'enfant. Le jugement moral chez l'enfant.
La Castalie
Revues ou articles : CHAMPION P. : La!llentabl.e, mais vrai (à propos de la FOIre des Jouets de Nüremberg). Journal de Sierre. REVUE PRO JUVENTUTE : Jeu et jouet. Septembre 1970, No 9.
Historique : Il y a plus de 25 ans, le Dr André Repond, alors médecin-directeur de l'hôpital psychiatrique de Malévoz, soulignait dans ses rapports annuels, le besoin de créer dans notre canton une institution pour prendre en charge les handicapés mentaux profonds. Son successeur, le Dr Beno, en entreprit l'étude et le 4 octobre 1964, le peuple valaisan acceptait, à une majorité massive, l'octroi d'un crédit pour la création d'un centre d'hébergement pour oligophrènes profonds.
BIBLIOGRAPHIE Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article: Livre: A chaque âge son jouet. Edition Pro Juventute. Auteur: Gustave Mugglin. Pages 1 à 35. Classeur (document) : Recherche de licence, 4e année, option psycho-pédagogique. Jouet - Education Jeu - Créativité. Auteur: Dokic Michel. Gold berg Dinah. Imhof Jacques. Lurin Jacqueline. Professeur responsable: Alberto Munari. Juillet 1976). Livre: Lire Piaget. Auteur: Droz Rémy. Pages 113 - 114. Article: Le jeu dans le développement de l'enfant. Auteur: Prof. W.J. Bladergroen. Page 21. Nous sommes aussi inspirés de certains articles pris dans des revues telles que: - Optima (Année 1976), - Echo illustré.
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parents et de certaines associations profesionnelles, l'intégration sociale est devenue le thème dont on parle beaucoup et qu'il nous revient dans nos institutions de préciser, pour savoir dans quelles mesures nous pouvons préparer nos jeunes à entrer de pleins pieds dans la société. La Castalie est une institution créée par l'Etat du Valais. Elle a été rattachée jusqu'ici au Département des finances, pour des raisons historiques et sociales et collabore étroitement avec les établissements psychiatriques, ce qui permet à l'établissement de bénéficier d'un appui médicopsychologique important.
Dès son arrivée à Monthey, le Dr ReyBellet, actuel directeur de l'hôpital psychiatrique, reprenait cette étude pour l'approfondir. Il mit en évidence le fait que l'on ne pouvait plus se contenter d'offrir à ces enfants un abri, mais qu'il fallait également leur apporter une aide médicale et éducative. Un nouveau projet fut donc conçu et approuvé par le Conseil fédéral le 6 novembre 1968. Les travaux débutèrent la même année et les preiniers enfants entraient à la Castalie le 18 septembre 1972.
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Les réalisateurs de la Castalie ont voulu s'inspirer des grandes idées forces qui soutendent aujourd'hui la prise en charge des handicapés mentaux:
Les buts:
Critère d'admission : Le Centre prend en charge, :
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les enfants ayant un handicap mental important (éducables sur le plan pratique et mineurs impotents) de 4 à 20 ans, en principe; tous les multihandicaps associés à la débilité mentale profonde (troubles affectifs, moteurs, sensoriels ou neurologiques).
ACTION A LONG TERME:
Il s'agit d'aspects d'ordre médical, éduConsidérant le contexte familial et la catif et social. Il ne fait nul doute, en ef- réalité sociale, le centre s'efforce de préfet, qu'au cours deces dernières décennies, parer l'intégration des jeunes, au maxi-, la médecine s'est intéressée au handicap mum de leurs possibilités, dans le milieu mental, cherchant à comprendre de plus social et professionnel qui leur sera adapen plus la personnalité et les troubles de té. ces enfants. De même, des chercheurs en Le centre vise à promouvoir, avec la psychologie et en pédagogie s'intéressent collaboration des parents, le plus grand de plus en plus à ces cas. Et peut-être grâce épanouissement de chacun des enfants, en au mérite, notamment des associations de . . favorisant ses capacités d'autonomie et de
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contact social, tout en développant chez lui son pouvoir de réalisation et de création et sa connaissance du monde extérieur. ACTION TEMPORAIRE: Le centre accueille également, pour des séjours temporaires, des enfants répondant à ces critères d'admission, dont les parents ne peuvent plus, momentanément, assurer l'éducation. Les moyens utilisés: Pour réaliser les buts mentionnés ci-dessus, le centre dispose de tout un complexe architectural, d'un personnel nombreux et des techniques évoluant au cours des années grâce à la recherche.
Les locaux: sur un très grand terrain de 5 000 m 2 sont répartis: 3 bâtiments de 3 étages qui groupent au total 14 groupes éducatifs proprement dit, pouvant accueillir chacun 8 enfants; 4 groupes éducatifs avec soins infirmiers pouvant accueillir chacun 9 enfants; 1 bâtiment scolaire comprenant 18 classes; 1 bâtiment avec piscine, salle de gymnastique, locaux de thérapies et deux ateliers pour les adolescents; 1 bâtiment administratif groupant bureaux et services généraux; 1 bâtiment du personnel (logement, salles de réunion, chapelle) ; 1 parcours Vita adapté; - plusieurs aires de jeux avec engins. Le personnel: un personnel nombreux couvre les besoins multiples du centre : lnfirmiers - Educateurs - Enseignants Psychomotriciens - Ergothérapeutes physiothérapeutes - Psychologues Médecins - Veilleuses - Assitante sociale - Direction - Personnel ad minis-
tra tif - Diététicienne - Personnel de nettoyage - de cuisine et de lingerie Jardinier - Concierge.
L'information scolaire et professionnelle- des élèves au cycle d'orientation (A ne pas lire la nuit... )
Les techniques: Dans chacun des domaines psycho-éducatifs et médicaux, le centre tâche d'appliquer les techniques les plus modernes et les mieux adaptées à ces enfants Tout au long des années, le personnel est appelé à se former à ces techniques nouvelles. La prise en charge de ces enfants exige un personnel compétent.
Tout changement dans les structures et dans les habitudes acquises, quelles qu'elles soient, provoque des remous. Il y a les inconditionnels du renouveau, voire de l'aventure et les nostalgiques du passé ... Il y a aussi, heureusement, ceux qui acceptent la vie qui - par définition - est mouvement, s'y adaptent avec prudence et réflexion: ils sont les plus nombreux, même s'ils font moÏns de bruit! C'est dans cette dernière catégorie que nous situons les lecteurs de l'Ecole valaisanne. Avec eux, nous aimerions faire l'inventaire des moyens d'information qui, au Cycle d'orientation, devraient aider les élèves à mieux se connaître, à mieux connaître aussi les différentes voies d'études et d'apprentissage, à mûrir leurs projets d'avenir de façon à pouvoir opérer, le moment venu, un choix libre mais motivé.
Les activités de l'enfant: Elles sont très variées et autant que possible adaptées aux besoins constants de chacun des enfants: Activités de la vie quotidienne, activités thérapeutiques ou scolaires, toutes sont orientées vers l'épanouissement, le développement du contact social, l'encouragement du choix, de l'autonomie et de la créativité de l'enfant. De même pour les enfants alités et très handicapés, une stimulation quotidienne est exigée. Des camps d'hiver ou d'été sont organisés chaque année pour un certain nombre de groupes.
Avec l'introduction du CO, notre Office a dû repenser son organisation et a mis en place tout un «appareil» lui permettant de s'adapter aux nouvelles structures de l'école et de répondre plus rapidement aux besoins des intéressés, jeunes et adultes.
Le travail en équipe:
Pour permettre à l'enfant de se situer au milieu de ces prises en charges multiples, il est important qu'une forte unité règne au sein de l'équipe médico-éducative. A cette fin, des réunions sous diverses formes sont régulièrement organisées (réunions de groupe, synthèse, etc.).
Nous avons renoncé aux Cours d'orientation en internat, car, de ce retrait tempOl'aire de l'école, il en résulterait, pour les élèves, des difficultés de transferts et de promotion. Par ailleurs, nous ne pouvions y recevoir que 50 candidats par session, soit au maximum 450 adolescents(es) par année: cela ne résolvait pas le problème de tous les autres consultants.
Il est également important qu'une bonne collaboration se fasse entre le centre et les parents afin de coordonner, dans la mesure du possible, l'action auprès de chaque enfant. Enfin, il faut préparer assez tôt le jeune à tout changement de milieu en prenant contact avec les nouvelles personnes qui le prendront en charge (sorties, changements d'institutions). . Mme S. Reichenbach
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Nous avons engagé de nouveaux collaborateurs: l'Office du Valais romand compte actuellement 15 conseillers d'orientation à plein temps, 2 documentalistes et 2 secrétaires. Toute notre activité est basée sur l'information collective et individuelle des élèves et du public et une assistance individuelle, facultative et gratuite, en Orientation.
QUELS SONT CES MOYENS D'INFORMATION? Ils sont multiples. Parlons des sept principaux: 1. Les leçons d'information scolaire et pr6fessionnelle (ISP), dont le programme détaillé a été élaboré par l'Office, mais qui sont prises en charge, en principe, par le titulaire de classe, à raison de 25 cours au minimum, par année scolaire. Il vaut la peine d'analyser un peu le contenu des programmes de chaque année et les objectifs qu'ils visent. a) Par le programme de première année, les élèves: - sont sensibilisés au problème du choix professionnel, de la connaissance de soi, de la relation qui existe entre l'effort scolaire demandé et les possibilités d'accès aux différentes études et professions; - ils découvrent les grands secteurs d'activité et inventorient les professions qui s'y rattachent. b) En deuxième année, le programme devrait les amener: - à approfondir la connaissance de soi; - à mieux connaître les filières d'études, leurs dé bouchés, la spécificité des unes par rapport aux autres; - à découvrir les «familles de professions» ; - à s'interroger sur leurs goûts, leurs centres d'intérêt, leurs projets d'avenir professionnel. c) En troisième et dernière année, il s'agit d'aider efficacement les élèves à prendre une décision libre mais réfléchie en ce qui concerne leur avenir professionnel. Les premiers cours reposent le pro blème de l'option entre les ETUDES et les APPRENTISSAGES . Ce rappel est suffisant pour les élèves de la « III A »
qui, en « II A », ont reçu toutes les informations utiles. Il est suffisant aussi pour les élèves de la « III B» qui, le cas échéant, devraient, pour la plupart, reprendre la «II A» pour accéder, avec des chances de succès, à des études de longue durée. Les cours suivants traitent de problèmes relatifs aux APPRENTISSAGES, aux possibilités de perfectionnement, de spécialisation et de plans de carrières à élaborer. Ils apportent aussi aux élèves une meilleure connaissance du « monde du travail» dans lequel ils feront leur entrée à brève échéance. Les thèmes des derniers cours visent à présenter aux élèves diverses méthodes personnelles ou collectives d'information qu'ils devront ensuite utiliser selon leurs besoins et leurs désirs. L'analyse détaillée de quelques professions procède de la même intention. Certaines leçons ont été dédou blées de façon à pouvoir intéresser aussi bien les jeunes filles que les jeunes gens, aussi bien les élèves de la division « A » que ceux de la division «B ». En troisième année, plus encore que durant les années précédentes, il s'agit de trouver des moyens pédagogiques propres à faire participer activement tous les élèves à ces cours d'ISP. Nous en proposons quelques-uns. C'est au maître d'ISP qu'il incombe d'en trouver d'autres. Il aura rempli sa mission s'il réussit à sensibiliser les adolescents au problème d'un choix libre mais conscient et s'il leur a démontré comment utiliser les différents moyens d'information. Quel merveilleux instrument de travail que ce programme s'il était compris par tous les maîtres d'information et utilisé judicieusement! Ce n'est, hélas, pas encore partout et toujours le cas. L'aide individuelle aux élèves qui hésitent ou ont des problèmes particuliers est de la compétence du conseiller d'orientation ... si elle est requise par les intéressés; car, les premiers responsables du choix et du placement sont les parents et les élèves eux-mêmes.
2. Un jeu de ({ Monographies professionnelles résumées », portant sur environ 110 métiers pour les garçons et 70 métiers pour les filles, a été mis à la disposition des élèves, dans toutes les classes du CO du Valais romand. C'est une source précieuse de premières informations. Les maîtres en sont-ils conscients? Laissent-ils ce matériel à la portée des élèves? Si ces monographies ont été détériorées ou ont disparu, nous sommes prêts à les remplacer gratuitement : qu'on y pense!
3. L'Office central de Sion dispose de dossiers d'information bien élaborés sur les métiers, les écoles spécialisées, les facultés universitaires, etc. Un certain nombre de ces dossiers ont été décentralisés et sont disponibles dans les écoles. Des bul1etins de commande ad hoc, avec le catalogue des documents disponibles sont à la disposition des élèves, auprès des titulaires de toutes les classes du CO.
Le conseiller d'orientation de chaque centre scolaire est en possession de ces listes: le maître d'ISP le sait-il?
Valais romand, aussi bien au CO que dans les collèges. Ils reçoivent en priorité les consultants en difficulté, en échec, etc. Un immense travail a été réalisé pour informer, pour amener les intéressés à une auto-orientation, ou rechercher avec eux, le cas échéant, des solutions.
A-t-on recours à ce moyen collectif d'information en deuxième, mais surtout en troisième année du CO ?
6. Les élèves de deuxième ou de troisième année, dont le choix professionnel est mal défini, peuvent, après avoir procédé par élimination, s'inscrire auprès du conseiller d'orientation pour un stage d'information de 2 à 5 jours - en période de vacances scolaires - dans une ou des entreprises. L'accord des principales associations professionnelles a été acquis et les conseillers d'orientation disposent d'une liste des employeurs qui sont prêts à accueillir des adolescents pour ces stages individuels. La Caisse Nationale, à notre demande, couvre gratuitement les risques d'accidents durant ces stages. Rien, cependant, ne doit être fait sans l'accord écrit des parents. Utilise-t-on suffisamment ce moyen de vérifier si les projets élaborés correspondent aux réalités?
5. La plupart des associations professionnelles du canton, répondant à notre appel, nous ont remis une liste des entreprises qui acceptent d'ouvrir leurs portes à des petits groupes d'élèves motivés, pour des visites d'entreprises bien préparées.
7. Enfin, les conseillers d'orientation peuvent apporter toutes les informati0!1 s complémentaires désirées. Ils sont à la dISposition des élèves, des parents et des maîtres, durant un ou plusieurs jours par semaine, dans tous les Centres scolaires du
Ces dossiers sont prêtés gratuitement pendant une semaine. Ils sont envoyés dans toutes les régions du Valais romand. Les commandes doivent être passées à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle, avenue de France 23, 1950 SION, téléphone (027) 223641. 4. Les conseillers d'orientation sont à la disposition des maîtres pour organiser des ({ forums}) inter-classes, sur des «familles» de métiers (par exemple, les métiers du dessin technique, de la mécanique, etc.), des voies d'études, des professions spécialisées. Ces FORUMS sont animés par des professionnels qualifiés. Ils sont ouverts, non pas à tous les curieux qui veulent se distraire, mais aux élèves qui ont manifesté leur intérêt en s'inscrivant sur une liste qui circule dans les classes.
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Peut-on encore décemment dire qu'on ne sait pas où et à qui s'adresser pour être informé, pour être aidé, lorqu'il s'agit d'opter pour le choix d'une voie d'études ou d'apprentissage, pour connaître les moyens pratiques d'y accéder? Pour un recyclage? Nous avons pourtant souvent l'impression qu'il y a, dans ce domaine, une myopie incurable ! Nous ouvrons le dialogue avec tous les maîtres concernés ou intéressés par ces problèmes. Nous leur consacrerons très volontiers tout le temps qu'il faudra pour des entretiens individuels, des mises en commun dans les centres scolaires, etc. Que faire de plus? Nous n'avons pas le don des miracles et c'est bien dommage!
Rémy Abbet Directeur de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand
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La catéchèse pour notre temps Après avoir demandé au Synode des Evêques de 1974 d'étudier le thème de l'EV ANGELISATION, Paul VI a choisi pour le Synode qui se réunira en septembre 1977 la question importante de «LA CATECHESE POUR NOTRE TEMPS AVEC REFERENCE PARTICULIERE A LA CATECHESE DES ENFANTS ET DES JEUNES ». C'est sous ce titre qu'a paru en avril 1976 un document élaboré par la Commission préparatoire du prochain Synode avec le concours d'experts. Ce dossier de 25 pages a été envoyé à tous les Evêques afin d'en permettre la consultation et l'examen dans tous les diocèses. Il constitue en quelque sorte l'avant-projet du document proposé aux délibérations du prochain Synode. Actuellement, sur la base du premier document et des réponses reçues des diverses Conférences épiscopales, la Congrégation pour le Clergé achève le projet définitif qui sera envoyé aux participants du prochain Synode.
En tant qu'équipe animatrice de votre pays, il serait bon que vous réfléchissiez sur ce que vous faites pour encourager les institutions locales à employer tous les charismes et ministères à leur portée en faveur de la mission catéchétique.
Voici en quels termes, Frère Joseph J A NSEN, assistant général des Marianis-
tes à Rome, présente le document cité à ses confrères du monde entier, avec quelques échos entendus au sein de certains organismes internationaux.
IMPORTANCE A ACCORDER A LA CATECHESE DES JEUNES ET DES ENFANTS La catéchèse des enfants et des adolescents est l'une des principales préoccupations de l'Eglise. Ce principe doit continuellement être O mis en pratique. Tout responsable de l'éducation - au niveau général, provincial ou local - se doit de réfléchir constamment sur le «comment?» qui permette de conserver toujours sa place à cette préoccupation.
PRESENTATION DU DOCUMENT: «LA CATECHESE POUR NOTRE TEMPS» Dans le souffle de l'évangélisation qui traversa les années 1974 et 1975, l'air de Rom~, en ces jours-ci, est tout chargé de ce qUI touche à la catéchèse et à ses dérivés. A quelque six mois de l'ouverture ~u Syno~e sur ce thème, les préoccupations devIennent plus denses à cet égard.
POUR ETRE EFFICACE, LA CATECHESE DOIT PARTIR DE LA VIE
Dans l'intention d'offrir une aide à tout l'effort catéchétique de votre pays, nous vous présentons ici les grandes inspirations du document original «La catéchèse pour notre temps », ainsi que quelques-uns des points principaux qui ont été suggérés pour la rédaction du document de travail final, soumis aux délibérations du Synode.
L'étude de l'avant-projet mentionné montre déjà dans quels sens vont les préoccupations de la catéchèse actuelle dans les divers pays: fidélité à la Parole de Dieu, mais aussi attention plus grande à la vie LES RESPONSABLES concrète des catéchisés. Sans vouloir jouer au prophète, il ressort des tendances que DE LA CATECHESE l'on peut dégager de ce document et de certaines réponses qui y ont été données, L'Eglise tout entière est responsa ble de que l'on ne reviendra pas aux catéchismes la catéchèse. En bien des cas, l'Eglise n'a d'autrefois. Comme le disait ,Mgr Rubin, pas suffisamment répondu à ce principe secrétaire de la Commission préparatoire de base qui demande d'utiliser les charisdu Synode, dans sa conférence de presse mes spéciaux et les divers ministères de du 29 avril 1976: «Une plus juste vision l'ensemble du peuple de Dieu: ceux des de la foi, reliée dans l'EgHse à la Révéla- parents, éducateurs, adolescents eux-mêtion de Dieu le Père dans son Fils J ésus- mes, en un mot ceux du laïcat. D'autres Christ, demande aujourd'hui que soient ministères pourraient être davantage emélaborés des modèles de catéchèse, en mê- ployés, tels que ceux qui touchent aux me temps respectueux de la tradition et moyens de communications, à l'œcuméadaptés aux exigences actuelles de la vie nisme, à la missiologie, aux travaux pour chrétienne ». (O.R., mai 1976, p. 7). la justice et la paix.
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Afin d'être efficace, la catéchèse doit s'enraciner dans la culture contemporaine; elle doit partir de la vie. Nous devons admettre en toute honnêteté et humilité que nous n'avons pas toujours présenté la Bonne Nouvcll~ à nos jeunes en tenant compte suffisamment de leurs besoins, des aspects de leurs cultures propres et de leurs espoirs. En conséquence, le point de départ de la catéchèse ne doit pas résider dans un enseignement bien organisé de manière pré-établie, mais dans la vie même de ces jeunes chrétiens. Dans votre pays, avez-vous l'impression que la catéchèse est accordée à la longueur d'onde de la jeunesse? Favorise-t-elle une rencontre personnelle avec le Christ? Comment peut-on encourager un accord encore plus précis à l'intérieur de ce processus complexe de communications? La catéchèse doit s'intégrer à la vie. Le contenu même de la foi, son assimilation dans la vie de tous les jours, le témoignage vivant de cette vie de foi, constituent le tissu même de la catéchèse.
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La catéchèse n'est pas avant tout une doctrine, elle est une vie vécue, une vibrante école de prière. D'où l'étroite relation qui existe entre catéchèse et liturgie, entre catéchèse et Ecriture. Au plus profond de nous-même, nous devons nous demander: communiquons-nous la vie de la foi seulement comme une affaire du dimanche, une question de chapelle? Estelle au contraire continuellement vécue et communiquée comme la trame même de nos vies? ROLE DU GROUPE DANS LA CATECHESE Sans cesse, il faut mettre en valeur le rôle de la communauté dans l'œuvre catéchétique. Dans une communauté chrétienne, on prend soin les uns des autres, on partage les fardeaux les uns des autres, on se soumet les uns aux autres, pour mieux servir le Royaume ensemble, en ce monde: cela crée le climat normal le plus
• favorable à la catéchèse. Dans notre mission d'animateurs de l'éducation chrétienne, sommes-nous suffisamment préoccupés de favoriser le climat communautaire dans lequel doit baigner la catéchèse?
LANGAGE AUDIO-VISUEL ET CREATIVITE EN CATECHESE Nous vivons dans une société audio-visuelle. Sommes-nous conscients de ce fait quand nous cherchons à communiquer notre foi ? Avons-nous assez de créativité pour utiliser les nombreux moyens qui sont à notre portée? Comme animateurs et éducateurs, nous devons continuellement nous demander si nous savons employer de manière efficace le matériel audio-visuel permettant de communiquer la Bonne Nouvelle. Savons-nous aider nos confrères à aller au-delà de la leçon et du manuel dans leur travail catéchétique ?
DIMENSION MISSIONNAIRE DE LA CATECHETIQUE Il se peut que nous ne tenions pas suffisamment compte non plus de l'importante dimension missionnaire de la catéchèse. A cet égard, il est essentiel de connaître, accepter et respecter la culture particulière, la situation politique et les structures ecclésiales du milieu où se donne la catéchèse. Dans ce climat nous devons aider les chrétiens et les jeunes en particulier, à partager leur foi et leur expérience du Christ avec leurs camarades, leurs parents, leurs amis. Une foi partagée devient plus forte. Savons-nous encourager ce souffle, missionnaire non seulement dans la catéchèse, mais à travers tout l'effort d'éducation, ou au contraire nos écoles se contentent-elles d'être des culs de sac, des Mers Mortes catholiques qui ne peuvent ou n'osent pas partager la Bonne Nouvelle avec les autres?
ne doit pas s'entendre comme « un enseignement purement et simplement théologique et doctrinal»; elle doit permettre d'équiper la jeunesse pour une vie chrétienne, et assurer donc une « orthopraxis» et non seulement une « orthodoxie ».
POUR UNE CATECHESE ŒCUMENIQUE On doit chercher sans cesse à intégrer davantage l'élément œcuménique dans la catéchèse catholique. Ainsi, nous pourrions accorder plus de place aux richesses suivantes, souvent mieux exploitées dans d'autres Eglises: le rôle du Saint-Esprit et la transcendance de Dieu, l'importance de l'acte rédempteur du Christ, l'insistance sur une acceptation plus adulte et plus consciente d'être disciple de Jésus-Christ, le souci de développer non seulement l'homme intérieur, mais aussi le rôle actif que doit jouer le chrétien dans le développement du monde qui l'entoure.
* La catéchèse ne peut se donner que dans des conditions de liberté religieuse. Cette liberté religieuse appartient en effet aux droits fondamentaux de la personne humaine.
* Dans le rapport entre catéchèse et culte divin, il faut mettre en valeur la place centrale de la Parole de Dieu, de la Liturgie et de l'Année Liturgique.
* La catéchèse doit exercer un impact sur le nouveau style de vie ressortissant
Dans leur mission d'évangélisateurs, nos éducateurs religieux · sont-ils ouverts au dialogue avec nos frères et sœurs séparés? Que faisons-nous pour favoriser cette ouverture œcuménique?
à un ordre international viable, parce
ECHOS DE DISCUSSIONS SUR LE DOCUMENT «CATECHESE POUR NOTRE TEMPS» Afin de donner ici une idée de ce qui se discute à propos de la catéchèse, voici un échantillon de points trouvés dans l'agenda des organismes internationaux de l'Eglise à Rome, tels que l'Union des Supérieurs Généraux (USG), et EDUC-INTERNATIONAL. En vue de la préparation du document de travail final pour le Synode, ont été spécialement discutés les points suivants:
* Mise en valeur du rôle de l'Eglise entière comme peuple de Dieu, douée de dons variés qui doivent contribuer au témoignage total porté au Christ ressuscité.
* Insistance sur l'engagement social et politique. La mission de la catéchèse
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que basé sur la justice et la paix. Cela exige que se développe un sens profond de responsabilité de la part de la communauté, une disponibilité au sacrifice et au changement, la force également qui empêche qu'on soit submergé par l'incertitude et la peur.
*** Au fur et à mesure qu'approche le Synode, que paraissent les documents et que se multiplient les discussions, nous devons nous montrer à la hauteur des événements. Nous espérons que cette présentation vous aidera dans votre animation des institutions éducatives de votre pays. Rome, le 31 mars 1977. Joseph Jansen, s.m.
assistant général
• Dans l'optique du nouveau programme de français: quelques éléments de linguistique (suite)
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2. Théorie de la communication et du signe
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Pratiquement, voilà ce qui se passe: l'émetteur encode: il associe au signifié logé dans son esprit et qu'il veut transmettre (notion d'arbre) le signifiant correspondant (selon les besoins de la situation). Seul le signifiant parvient au récepteur. Le signifié qui lui correspond. Pour que la communication aboutisse, il faut que les interlocuteurs identifient le même sigifié. En d'autres termes, il est nécessaire qu'ils disposent des mêmes systèmes (ou codes) :
moi impliquant le toi ici = l'espace maintenant = le temps.
Ces notions constituent déjà une première formalisation de la situaion d'énonciation. b) Le message transmis est composé d'un ou plusieurs signes (disons, dans une première approximation, que le signe correspond au mot). Chaque signe se compose de deux parties s'impliquant mutuellement: une partie matérielle le signifiant (le son pour la parole; redevable de la phonologie) ; une partie conceptuelle = le signifié (la notion, l'idée, le sens; redevable de la lexicologie).
Nous remarquons immédiatement que la couleur n'est plus indifférente; elle devient pertinente du point de vue de la communication. En fait, la couleur devient un signifiant qui s'associe à un signifié (valeur accordée à tel1e ou telle couleur) pour informer la communauté. Dès lors, le restaurateur qui veut ouvrir un local devra, s'il ne veut pas encourir des sanctions, se conformer à cette convention.
- par écrit par le mot écrit (sa graphie) entre locuteurs allemands - la phonie « Baum » - la graphie «Baum» en morse .... par téléscripteur...
a) Un message oral se transmet; il est proféré par un émetteur (locuteur), passe par un canal (les ondes sonores pour la parole) et parvient à un récepteur (auditeur). Les interlocuteurs (émetteur + récepteur) sont dans une situation d'énonciation ou de communication; cette situation leur est commune et les situe dans le temps et l'espace (composante spatio-temporelle). Nous obtenons ainsi la formule canonique: moi - ici - maintenant
d) Tout signe fait nécessairement partie d'un ensemble ' structuré d'où il tire sa signification. Un signe unique est inconcevable. Reprenons l'exemple des enseignes: si toutes étaient, par décret, jaunes, la couleur ne serait plus informative ... à la rigueur pourrait-on dire que nous vivrions sous un régime dictatorial, mais là nous quittons déjà le domaine de la langue! Donc au moins deux signes. Le code routier est une bonne illustration d'un tel système minimal: rouge = interdiction de passer; - vert autorisation de passer.
récepteur! tu
=
Ces deux couleurs n'ont de valeur que parce qu'elles s'opposent (relation d.'opp.osition, notion fondamentale de la 11l1gUlstique moderne) et que parce qu'elles se laissent combiner: rouge / vert; vert 1 rouge. Elle n'ont une signification que l'une par l'autre.
=
Dans le mot «arbre », nous avons le signifié qui correspond à l'idée et, selon la situation de communication, le signifiant qui assure le passage de cette idée de l'émetteur au récepteur. Le signifiant, en tant que support matériel, est dépendant de la nature de la situation de communication; il s'ensuit que ce même signifié «arbre» peut se manifester concrètement (s'actualiser) de manière très différente: entre locuteurs français oralement par le son « arbre» , , (sa phonie)
jaune = débit avec alcool et avec restauration ; etc.
La communication aboutit si le signifié encodé et décodé se situe dans l'intersection. c) Si le signe (pensons: «mot ») se compose de deux parties, cette association est arbitraire, elle résulte d'une décision initiale, d'une convention. Toutefois, lorsque cette convention est reconnue et adoptée par l'ensemble de la communauté, elle prend un caractère contraignant; chaque locuteur doit s'y plier. Prenons un exempie: actuellement la couleur des enseignes des établissements publics n'a qu'une valeur esthétique. Si, par convention, nous décidons:
-
rouge = débit sans alcool; vert = débit avec alcool et sans restauration;
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Un ensemble ne comprenant que deux signes (deux unités) est un cas idéal; la langue ne nous offre pratiquement pas d'exemples simples. En général les signes s'organisent en systèmes complexes et, surtout en ce qui concerne certains domaines lexicologiques, de nature assez lâche. Quoi qu'il en soit, il est essentiel de bien comprendre: que la valeur de toute unité intégrée à un système dépend des relations qu'elle entretien avec les autres unités du système auquel elle appartient; qu'une unité intégrée à un système est de nature discrète~
Arrêtons-nous un instant sur ces deux points. D'abord une unité n'a de valeur que par ses relations; par elle-même e11e n'a pas de sens, elle dépend entièrement de son entourage, du contexte dans lequel elle apparaît. En effet, si nous disons « grand» nous pensons nécessairement à «petit» (plus précisément à non-grand), ~t l'un sans l'autre perdrait toute valeur: si tout était de même dimension, cete notion serait superflue; si nous disons «rouge », c'est qu'il y a la complémentarité, le nonrouge, et que nous pouvons opposer cette couleur à toutes les autres; nous pouvons dire d'un homme qu'il est «marié» uniquement parce qu'il a la possibil~té de rester «célibataire ». Par contre, SI tous les hommes de plus de vingt ans étaient automatiquement mariés, cette. d~stinction n'aurait plus de sens et devraIt etr,~, remplacée par d'autr~s. Nous voyons de~a. que la langue n'enregl~tr~ que des Opposltl?n?, qu'elle fixe des differences - et la d!fference est déjà, avec la ressemblance qu elle implique, un principe fondamental de
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structuration: il n'est possible de comparer des choses que sur des ressemblances (les traits qui leur sont communs et qui permettent la comparaison) et grâce à leurs différences (sans cela il y aurait identité entre ces choses). Ensuite une unité est discrète. Par là il faut entendre que cette unité a la valeu; x ou ne l'a pas; qu'elle n'est pas plus ou moins quelque chose. Dans le code routier par exemple, quelle que soit la nuance physique (matérielle) plus ou moins verte ou rouge, cette information ne permet aucune interprétation: c'est soit vert ou rouge, le conducteur passe ou s'arrête. De même pour la langue: du point de vue phonologique Dans le mot « par », la première lettre est un « p» faute de quoi le message est incompréhensible, ou autre (mais sans transition = discontinu) si cette lettre est interprétée différemment: «f» = phare; « b» = barre; «m» = mare. Et pourtant, physiquement, on peut faire varier la vibration des cordes vocales de manière à passer sans rupture, progressivement, de ce qui est perçu comme un « p » à ce qui est perçu comme un «b », etc. du point de vue lexicologique Bien que le spectre des couleurs passe insensiblement du rouge au violet, bien que physiquement ces variations de teinte
soient ressenties comme un continu, dans la langue ~e continu disparaît parce qu'une segmentatIOn trace des frontières (découpage du champ chromatique), des frontières pas données naturellement qui, dès lors, empêchent toute gradation continue, tout passage progressif d'une longueur d'onde à l'autre (en fait, dans notre exemple, la langue isole des faisceaux d'ondes, les étiquette et les juxtapose: processus de la lexicalisation).
Education artistique VERNISSAGE DE L'EXPOSITION DES ACTIVITES CREATRICES MANUELLES ET DES TRAVAUX A L'AIGUILLE, A MARTIGNY
Nous pouvons donc avancer maintenant que la langue se sert d'une substance indifférenciée (tous les sons possibles physiquement; le monde sensible et l'expérience qu'on a de celui-ci) mais que, parmi la multitude infinie des différences possibles, elle ne va pas retenir que certaines différences (un nombre fini) qu'elle va organiser en systèmes. Ainsi, parmi tous les sons possibles, la phonologie ne retient que les 3.6 sons utilisés par la langue française; et SI nous réussissons à nous comprendre n;algr~ toutes les différences physiques, c est bIen parce que chaque locuteur français dispose d'un même système formel auquel il peut réduire et ramener tous les sons que son oreille perçoit. La langue, conçue ainsi, devient une forme (moule, modèle, grille) qui s'applique aussi bien sur le matériel sonore que sur le monde sen~ible, une forme qui oblige la significatIon à passer par ses catégories.
Dans de nombreuses communes de notre canton, l'organisation d'exposition de travaux d'élèves se généralise. Ne pouvant pas relater toutes les manifestations, nous vous présentons ci-dessous un exposé présenté lors du vernissage de l'une d'elle. Nous voulons par ce geste relever la richesse du travail réalisé dans ce domaine à travers tout Je canton et féliciter tous les organisateurs de telles manifestations.
DU '3 ~UIN AU aJUill Dt1~ N'UlIS Au HEl/ArS LI Dlfln.CHE EXCIf',Î.
Allocution de Madame Gabrielle SOLA, présidente de la Commission scolaire de Martigny
Michel Clavien
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La joie se devine sur vos visages. Dans ce tourbillon de couleurs, on ne pourrait être morose. Il semble que tout à coup, gens et choses s'attirent et qu'à travers ce plaisir de découvrir, une communion de pensée nous dicte soudain: «L'art fleurit! » Ce vendredi 3 juin 1977 sera une rencontre avec l'art pratiqué dans nos écoles primaires de Martigny. Art est un grand mot; celui qui en parle ne voit jamais du quelconque, du bâclé, mais de la méthode, de la créativité, du caractère surtout. Nous avons, ces dernières années, grâce à des maîtres spécialisés et avec le concours attentif et bienveillant de tous les enseignants, réussi à captiver nos enfants, à les sensibiliser à ce problème; nous avons effectué quelques bonds réjouissants qui laissent entrevoir pour demain un public formé, capable d'apprécier les expositions importantes organisées en notre Manoir.
LUIDI '30'" DI MN A !11 H.
Hommage soit rendu aussi à l'Art vocal! Notre chœur d'enfants qui se rendra prochainement à Neuchâtel, nous fait comprendre les heures de travail, de concentration, d'exercices de pose de voix, de diction pour arriver à nous servir tant de nuances et de souplesse. L'art est présent lorsqu'il frappe, qu'il émeut et l'artiste ne méritera jamais son nom que lors/qu'il aura su se détacher des principes reçus, des règles absolues, pour communiquer l'essence même de son œuvre: sa personnalité. Si vous saviez, chers enfants, comme l'art me réjouit! Si vous pouviez mesurer à quel point il est un compagnon fidèle dans la vie! Il vous apporte secours et évasion dans les moments les plus durs. L'homme disparaît, mais ses œuvres, ses enregistrements demeurent et laissent à
l'histoire des pages glorieuses de notre civilisation occidentale. Je vous dis: « Merci ! }) de manifester tant d'intérêt aux Activités créatrices manuelles, aux Travaux à l'aiguille, au Dessin. Ces branches inscrites au programme de notre Ecole romande tiennent votre sensibilité en éveil et suscitent votre amour pour le Beau.
des mobiles en sagex, délicats à découper;
J'énumérerai rapidement les thèmes et techniques appliqués durant cette année scolaire. Le professeur et artiste peintre qu'est Monsieur Michel BOVISI a travaillé trois thèmes principaux:
le coq: une étude avec l'emploi d'une dizaine de matériaux différents. Si l'on observe le premier coq au crayon par rapport au dernier, c'est merveilleux;
les quatre grands totems avec matériel de récupération; la technique des fils tendus: différents motifs absolument libres: l'enfant prépare « son}) dessin et la place des clous, à son idée;
plusieurs techniques de dessin;
le batik (vous découvrirez de ravissants foulards) ;
de l'émail sur vitrail, sur parapluies et sur les lanternes de Noël;
les masques. Les enfants les ont d'abord dessinés, puis ont préparé les moules en terre cuite, avant de les terminer avec du papier;
des mosaïques sur ciment..,
les travaux collectifs. Ils ont passionné tous les exécutants (grands et petits). A part ces idées maîtresses, nous trouvons: de la pyrogravure; de la sculpture sur bois; des animaux en siporex ou béton cellulaire, matériau qui contient de la poudre d'aluminium et dont les trous irréguliers ont des effets particuliers; des bijoux en étain: on confectionne les moules et on y coule l'étain; des bijoux en pâte aux tons bigarrés: colliers, bracelets; de la linogravure: flocons de neige, bonshommes de neige, fleurs, animaux, cartes de vœux pour Noël; du macramé: ceintures, panneaux, sacs, animaux; le coin du Triangle de l'Amitié avec les œuvres primées; du rotin: hottes, liens, corbeilles, cœurs pour la fête des mères ;
Dubois, inspectrice; ses conseils et sor: apheureuse en l'engageant. Je voud:ais ad~es pui sont un I~éconfort. pour no,s maitres, ser un vibrant merci à MonsIeur , Leon Merci à MonSIeur le Directeu~, a Madame J ordan, notre maître de chant et a tous la secrétaire, pour la surveIllance et la les enseignants qui se donne~t s~ns com~- coordination. eur de nos ecohers, Qu Y l' f t ter pour le bonh a-t-il de plus merveilleux pou,r en an Au nom de la Municipalité, je vous inque de pouvoir abandonner un mst~nt le~ 'te cordialement à partager le verre math le français, l'allemand, pour s adon vd~ amI'tl'e" , J'e le lèverai . à la santé de notre ' 11 d ner à' la recherche de l'art, en ~ettant au exposition martignerame et a ce e e noconcours ses possibilité~ créa~n,ces et ma- tre Ecole valaisanne. nuelles. Mille fois merCi aUSSi a Madame
Je préciserai ici que la place étant limitée, il n'a guère été possible d'exposer tous les travaux et que ce ne sont pas les plus beaux qui figurent à l'exposition; il yen a bien d'aussi valables qui sont restés à l'ombre. Les mamans, et les papas aussi, découvriront avec intérêt les Travaux à l'aiguille si nécessaires dans la vie de la femme, a pportant une aide efficace au foyer, un brin de fantaisie et la satisfaction de créer, de se dépasser par la confection de modèles tout à fait personnels. Comme ils ont changé ces Travaux à l'aiguille! Tous les objets réalisés ont un cachet particulier, ils sont coquets et font envie de les emporter, de les offrir, de les porter, Au nom de la Commune de Martigny, je voudrais vous adresser, Mesdames et Messieurs les représentants du DIP, Mesdames et Messieurs, et chers enfants, des remerciements chaleureux pour avoir accepté de participer à ce vernissage. Pour cette expérience encourageante et enrichissante, je féliciterai vivement Monsieur Michel Bovisi, notre nouveau professeur d'ACM, pour son ingéniosité, sa disponibilité, sa gentillesse envers nos enfants; je lui dirai simplement que la Commission scolaire et la Municipalité ont eu la main
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TRAVAUX MANUELS POUR LE
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Temps: environ 21 heures.
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Prix: (bois brut arole) Fr. 3.50.
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Je peux vous fournir diverses adresses ainsi qu'une liste des prix (voir aussi le No 3 d'Ecole 77).
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PORTE-DISQUES Temps: environ 15 heures. Prix: environ 7 francs.
Liste du matériel: Acajou: 120 x 61 x 20, 4 pièces. Acajou: 14 x 23 longueur 450, 2 pièces. Sapin: 96 x 85 x 15, 2 pièces. Rotin: 0 4 longueur 260 mm.
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Quelques détails techniques Les trous de 0 4 seront rigoureusement percés à la même profondeur afin que les demi-cercles en rotin aient tous la même courbure. Les formes des montants mentionnés sur le dessin n'ont qu'une valeur indicative:
on laissera à l'élève la possibilité de personnaliser «son objet ». Paul AlIégro trous 4rrvn ~
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Esquisse de l'éducateur idéal Pour les enfants et pour le peuple, le meilleur est à peine bon. C'est pourquoi je voudrais esquisser ici le portrait de l'éducateur idéal. Personne ne le réalise parfaitement, mais tous peuvent et doivent tendre vers sa réalisation. L'éducateur idéal est un créateur de milieu adéquat, un éveilleur d'intérêts, un orienteur d'activités, un guide dans l'acquisition des connaissances, un entraîneur de volontés et surtout un grand ami des enfants. Explicitons ces données. 1. Un créateur de milieu adéquat J.'envisage surtout la classe d'école primaIre., Une maîtresse ou un maître y feront regner la propreté, l'ordre et, si possible, la beauté! Quand on songe que les enfant~ y passent six heures par jour pendant SIX années, les plus importantes de le~r enfance, quand on sait que le milieu agIt sur tous et davantage sur les plus jeu~es, quand l'ambiance crée des dispositIons favorables ou non à l'instruction et à l'éducation, il faut souhaiter que les maîtres et maîtresses mettent tout leur soin à fai~e de leur classe un lieu agréable, instructIf et éducatif. La plus pauvre des classes, on peut la rendre avenante, ne fûtce que par sa propreté. Je souhaite, par exemple, que le tableau noir soit bien net. Je me souviens avec fierté que j'étais chargé de ce soin, lorsque, jeune garçon j'étais élève de Sœur Amel berge, dans un~ classe prim~ire terminale: chaque semaine, je devaIS laver le tableau, pour que la sœur y I?uisse écrire, de sa belle écriture, textes, chIffres et schémas. Au fond, ce tableau noir peut devenir le meilleur instrument d'intuition en bien des cas. Comme disent les Anglais, with talk and chalk, avec de la craie et de la parole, un bon maître peut faire des merveillt~s. C'est tout un art d'écrire au tableau: de belles écritures bien disposées, soulignées, encadrées, ave~
croquis et schémas, en craies de couleurs choisies, permettent aux élèves d'admirer peut-être, mais surtout de mieux comprendre et d'assimiler les matières enseignées. J e ~ouhaite aussi quelques cartes géographIques, ou de belles illustrations, ou quelques images pieuses dans la classe. Une reproduction artistique ne serait pas de trop. Pie X souhaitait que le peuple chrétien puisse prier sur de la beauté. Je voudrais aussi que le peuple des enfants puisse apprendre sur de la beauté. C'est pourquoi je voudrais aussi des fleurs dans la classe. Dans un local bien éclairé et aéré, orné de quelques images et de fleurs, les enfants se sentiront à l'aise, dans la joie et l'euphorie, en état de fournir un vrai travail et une étude profitable. A un moment de fatigue, le sourire d'une fleur pourra les réconforter comme le regard d'une maman. Alban Stolz, prêtre allemand et écrivain populaire au XIXe siècle, disait: « Trois souvenirs nous sont restés du paradis terrestre, les étoiles, les fleurs et les yeux des enfants. }) Qu'on joigne au moins le~ deux derniers, dans nos classes populaIres.
Un peu partout. on vante les avantages du dialogue. Je m'en réjouis. Mais je suis bien d'accord avec le professeur Georges Gusdorf quand il écrit: «Le signe distinctif de l'homme de dialogue, c'est qu'il écoute aussi bien qu'il parle, et peut-être davantage. }) 2
Comme les intérêts des élèves évoluent avec leur âge, leur temps et leur milieu, les maîtresses et les maîtres devront modifier leurs méthodes et procédés. Bien des moyens sont à leur disposition pour réveiller la belle au bois dormant qu'est l'attention de leurs élèves. Qu'ils en usent à bon escient, toujours disposés à changer de tactique et de moyens d'approche. Que l'enseignant lui-même soit une personnalité intéressante, riche, sociable, rayonnante. A cet âge, les enfants sont tout disposés, les plus jeunes surtout, à admirer à plein leur maîtresse ou leur maître. Momentanément, ceux-ci ont même plus de prestige auprès d'eux que les parents eux-mêmes. Que les enseignants profitent de cette heureuse disposition et qu'ils essayent, par toutes sortes de moyens, de rendre intéressantes les matières qu'ils doivent apprendre aux enfants.
Le Penseur de Michel-Ange, en sa pose sereine, ou celui de Rodin, en sa tension tragique, ne témoignent-ils point d'une activité supérieure à celle d'un ouvrier répétant mécaniquement le geste stéréotypé d'un travail fractionné? L'élève qui réfléchit, les yeux clos, le front penché, les oreilles bouchées peut-être, à un problème, une rédaction ou une analyse, pratique une activité plus réelle et profonde que celle d'un impulsif qui crie sa première impression, feuillette un illustré ou dessine un bonhomme.
3. Un orienteur d'activités Aujourd'hui on souhaite partout des méthodes actives, non seulement pour le maître, mais surtout pour les enfants. Mais il faut bien s'entendre sur les termes. L'activité des élèves ne se mesure pas au nombre, à l'ampleur et à la vitesse des mouvements des bras et des jambes, ni à la fréquence ou à la sonorité de leurs paroles, ni à leur activité sensorielle, qui enregistre des images ou des sons comme un film ou un microphone, ou qui pèse et mesure comme un mètre ou une balance. L'activité vraie est bien plus profonde, sans exclure pourtant celles-ci.
2. Un éveilleur d'intérêts Toute la pédagogie moderne, de Rousseau à Claparède, Decroly QU Montessoi-i, est basée ~ur la psychologie des enfants, leurs besoll1s, leurs goûts, leurs intérêts. Et c'est bien ainsi. «Loi éternelle, dit Henri Bouchet. Quiconque veut exercer une influence quelconque sur un être doit d'abord éveiller son intérêt. Sans quoi, librement, celui-ci se détournera vers d'autres objets. Qu'il s'agisse d'un maître cl l'égard de ses élèves d'un commerçant cl l'égard de ses clients:
d'un amourellX en présence de sa bien-aimée, d'un philosophe en présence d'un contradicteur, qu'il s'agisse même d'un Dieu en présence de sa créature, il n'y a pour eux qu'un moyen, et un seul, de s'assurer leur attention et, le cas échéant, leur concours, c'est de les intéresser. » 1
Ecouter attentivement, par exemple, est une activité réelle, un art difficile parfois, et aussi une vertu pas toujours commune.
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1 H. Bouchet: Le scoutisme et l'individualité. Paris, Alcan, 1933, p. 140.
Je ne désire pas dresser ici la liste des pseudo-activités les plus fréquentes à l'école. Je préfère indiquer les conditions qui rendront une activité vraiment éducative. Je crois que celle-ci doit essayer de réaliser les cinq conditions suivantes: 1. Etre finalisée, c'est-à-dire poursuivre un but qui en vaille la peine, qui soit connu et admis, si possible, par les élèves, ou du moins agréé par eux, parce que le maître, en qui ils ont confiance, le propose. 2. Etre intelligente, c'est-à-dire constituer un moyen valable, un procédé ha bile, une activité ingénieuse pour atteindre la fin poursuivie.
3. Etre continue, c'est-à-dire employée avec constance, en n'essayant pas sans cesse d'autres procédés, ce qui brouille l'esprit des enfants et complique leur travail. 4. Etre individualisée dans la mesure du possible. DeuX élèves peuvent employer des moyens différents pour atteindre le même but.
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G. Gusdorf: La Parole. P.U.F. 1933, p . 97.
seigner, ou de guider les enfants dans l'acquisition qu'ils essayent d'en faire eux-mêmes. Enseiger, disait Mgr Dévaud, c'est proposer des signes: insignare. Les mots sont des signes; l'écriture est composée de signes; les chiffres sont des signes. La mathématique moderne est un système compliqué de signes. Toutes les littératures, avec leurs légendes et leurs poèmes, leurs épopées et leurs drames, leurs histoires et leurs romans, ce sont des signes qui dénotent le génie d'un peuple ou d'un écrivain. Même dans les sciences dites d'observation, le maître pourra apprendre aux élèves à observer avec ordre, à voir les connexions et les interdépendances, à deviner les lois et à contrôler leurs applications, mais il peut encore aller au-delà, pour certains du moins, qui ont un peu de fibre poétique.
Ceci n'exclut pas l'observation, la recherche, l'expérimentatiŒ1. Mais il faudra aller au-delà: faire contempler, admirer, adorer.
5. Un entraîneur des volontés
La Nature est lin temple où de vivants [piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles;
5. Etre socialisée, au moins dans certains cas, comme dans le travail en équipes, où chaque partenaire apporte ce qu'il sait faire de mieux pour la réussite d'un travail commun. Lire attentivement, calculer exactement, dessiner proprement, consulter soigneusement un atlas ou un dictionnaire, copier sans faute, peser et mesurer, observer et classer, analyser ou synthétiser, parler de façon claire, précise, élégante, travailler judicieusement, chanter, mimer ou réaliser... voilà quelques-unes des multiples activités auxquelles le maître peut convier les élèves et qu'il peut orienter, guider et perfectionner.
4. Un guide dans l'acquisition des connaissances Les enfants viennent à l'école pour apprendre à lire, écrire et calculer, et pour acquérir un certain nombre de notions que la société des adultes juge nécessaires ou utiles. Le rôle du maître est de les en-
L' homme y passe cl travers des forêts de [symboles Qui l'observent avec des regards familiers. (Baudelaire) Les leçons de choses, qui ne seraient que cela, seraient bien pauvres, à mon avis. C'est ce que pensait aussi Pierre-Henri Simon, qui enseigna longtemps en Suisse. Dans un beau roman intitulé Les Hommes ne veulent pas mourir, il fait d'Elsa son interprète. Le but de l'instruction n'est pas de soumettre les enfants aux appels médiocres de la vie quotidienne, pratique, animale et grossière; c'est de les rendre sensibles aux échos d'une musique que la 'vie ne fait pas, et qui est plus importante qu'elle. ( .. .) Les leçons de choses, c'est le seul point sur lequel les pédagogues de tous les pays se sont mis d'accord - c'est toujours facile sur les vues d'un bon sens grossier. IMoi, je tâche de fournir des clefs aux enfants; une légende, un poème, une formule mathématique, c'est une clef. Je ne leur donne pas des leçons de choses, je leur donne des leçons de signes. »
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6. Un grand ami des enfants Last but no least, le maître sera celui qui aime les enfants et qui en est aimé. On peut reprendre ici l'hymne merveilleuse que chante saint Paul au chapitre 13 de la 1re Epître aux Corinthiens.
Le maître n'est pas seulement un ensei«Quand je parlerais les langues des gnant compétent, clair et dévoué. Il est hommes et des anges, si je n'ai pas la chariaussi et davantage un éducateur, qui, en té, je ne suis qu'un airain sonnant et premier de cordée, entraîne ses élèves vers qu'une cym baIe retentissante. Quand j'aules hauteurs. Son prestige peut être grand rais le don de prophétie, et que je connaîdevant les jeunes. C'est par toute sa per- trais tous les mystères et toute la science, sonne qu'il agira sur ses élèves: par sa quand j'aurais une foi totale à transporter délicatesse, son honnêteté foncière, son en- des montagnes, si je n'ai pas la charité, je thousiasme à remplir sa noble tâche, son ne suis rien. (... ) La charité est patiente, la dévouement pour leur bonne éducation, charité est bonne, la charité n'est pas ensa jeunesse d'âme unie à sa sagesse d'adul- vieuse, elle n'est pas infatuée ni hautaine. te, sa religion sincère et profonde, qui ir- La charité ne fait rien de messéant, elle radie de sa personne, sans qu'il ait besoin ne cherche pas son inérêt, elle ne s'emporte de faire de longs sermons ou des exhorta- pas, elle ne tient pas compte du mal. Elle tions véhémentes, ni d'imposer des exer- ne prend pas plaisir à l'injustice, mais elle cices difficiles, des drills fatigants, des ges- trouve la joie dans la vérité. Elle excuse tes spectaculaires. Ils sont parfois utiles, tout, elle croit tout, elle espère tout, elle c'est vrai. Mais ce qui importe bien plus endure tout. » pour la volonté, c'est la motivation, ~'est un idéal, c'est un amour qui soulève toutes les puissances latentes. Quand quelqu'un L'amour du maître pour les enfants ne aime vraiment, que ce soit un enfant ou sera ni sentimentalité, ni faiblesse, ni mièune femme, un malade ou un pauvre, un vrerie. Au contraire, c'est un sentiment maître ou un Dieu, il donnera toutes ses grave et solide en même temps q~e déliforces, dans toute leur mesure et au-delà. cat et attentif, «fort comme le diamant Dis-moi ce que tu admires ou ce que tu et plus tendre qu'une mère,~' Plu~ 0~1 aime, aimes, et je dirai ce que tu es. La volonté plus on est exigeant pour l etre aime. ne s'ébranle que pour un idéal, que par l'appel muet mais si puissant qui émane Le maître s'efforcera donc d'aimer ses d'un héros, d'un sage ou d'un saint. Ils ne demandent rien, dit Bergson, et pourtant élèves, tels qu'ils sont, chacun e~ sa singuils obtiennent, parce qu'ils réveillent en larité orio-inelle, avec son temperament et nous des potentialités cachées, des aspira- son cara~tère, ses qualité~ et ses déf~uts, tions latentes, des tendances engourdies. -' tout en cherchant à corrIger. ceux-cl. .Et Le maître sera cet éveilleur, cet entraîneur, cet amour ne sera pas toujours faCIle. ce modèle auquel les enfants aspirent de Pourtant c'est la condition sine qua non de ressembler. La plus grande chance, disait réussite dans l'œuvre éducat!ve. U.n maît~e Madeleine Daniélou, à propos de Féne- qui n'est pas aimé, pourr~ lJ1st~u!re, malS lon et de son disciple le duc de Bourgo- il ne peut pas éduquer. SI Ales eleves ~en gne, c'est la rencontre, dans le jeune âge, t t que leur maître ou maltresse les aIme en 'ment ce qui n'exclut nullement une d'un éducateur hors ligne, ouvert, libéral, vraI '1 l" , . enthousiasmant. On souhaite que beau- juste sévérité, bien au contraire: 1 s aIcoup de maîtresses et de maîtres le soient meront en retour, feront leur pOSSIble pour étudier, s'élever, et leur ressembler. pour leurs enfants.
« La plante humaine est celle qui a besoin de plus de soleil », disait Michelet en une image évocatrice. C'est pourquoi je souhaite des écoles sereines et heureuses, des maîtres aimants et aimés, des enfants joyeux et admiratifs.
élever. Et il y a plus en nous que nous ne pensons, suivant la consolante devise, lue dans un magnifique hôtel gothique à Bruges : Plus est en vous ! Il est bon de répéter cette belle formule, aussi bien pour soi que pour ceux dont nous sommes chargés.
A la fin de cet article, plus d'un pourrait se dire: Je n'ai, ni n'aurai jamais toutes ces qualités à plein. C'est peut-être vrai, pour moi aussi. Mais l'essentiel est d'y tendre, de s'efforcer d'y parvenir, de développer au mieux toutes ses potentialités. Nous pouvons toujours chercher à nous améliorer, à nous perfectionner, à nous
Sur un petit calendrier 1977, qu'un aima ble confrère me passe, je lis cette pensée sur la quelle je termine: ({ L'aventure la plus prodigieuse est notre propre vie, et celle-là est cl notre taille. »
Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique
Publication des cours d'automne 1977 En collaboration avec ASMD: Cours pour maîtres aux écoles normales, maîtres de didactique et de stage dans le cadre de la formation des maîtres d'éducation physique. 29.9 au 1.10 langue: allemande (fr) Zürich - Expertise et évaluation dans le domaine didactique; - L'entretien avec l'enseignant: conseil et (ou) appréciation; - Utilisation de divers moyens dans l'expertise et l'évaluation; - Possibilité d'auto-contrôle pour l'enseignant; . Activités annexes: jeu et danse. PartIcipation limitée. Délai d'inscription: 25 août.
No 67
Malonne, Belgique. Frère Anselme
No 68
Gymnastique au 1er degré (1 - 4) 10 au 13.10 langue: allemande / française Kreuzlingen 1er degré: éducation du mouvement, accent sur le rythme et la musique, rondes et petites danses, natation. Activité complémentaire: volleyball. Hockey sur glace pour débutants 3 au 8.10 langue: allemande (fr) Lyss Notions élémentaires de patinage et de technique sportive pour le hockey s~r glace à l'école; cours destiné aux enseIgnants ayant peu de connaissance en patinage.
No 71
Course d'orientation, formation de moniteur J + S l, 2, cours de perfectionnement l, 2. 10 au 15.10 langue: allemande (fr) Hüntwangen ZH Les maîtres qui ne sont pas intéressés par la formation J +S seront acceptés au cours pour autant que le nombre des places soit suffisant. Prière d'indiquer le choix sur la carte d'inscription: 71 /0 = sans J + S, 71 / 1 = FMI, 71 /2 = M2, 71/P = CPl, 2, 3. No 72
Natation en bassin d'apprentissage, utilisation du nouveau manuel , J +S - CP 1, 2, 3. 3 au 6.10 langue: allemande Neuhausen Méthodologie de la natation en bassin d'apprentissage. Ce cours est reconnu comme cours de perfectionnement J + S et comme CR pour instructeurs suisses de natation. No 73
Natation en bassin d'apprentissage, utilisation du nouvea u manuel, J +S - CP 1,2,3. 17 au 20.10 langue: allemande Balsthal Cours parallèle au No 72, comprenant les mêmes thèmes. No 74
No 75
No 69
No 70
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Patinage 3 au 7.10 langue: allemande française Neuchâtel Patinage à l'école; notions des danses.
Volley formation de moniteur
J+Sl
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Basket formation de moniteur J+S1 3 au 7.10 langue: allemande / Hitzkirch frança ise
Ballets aquatiques, cours reconnu comme J + S - CP 10 au 15.10 langue: allemande (fr) Fiesch Bases de la natation arti~tique, compl~ ment à la matière d'enseIgnement tradItionnelle ; enseignement pra~ique et. théorique, tests 1 à 3. Les probl~mes sUlva~t~ seront traités : aisance dans 1 eau, capaCIte
de concentration, maîtrise du mouvement. Ce cours est organisé en collaboration avec la FSN. Gymnastique aux agrès, f + g, formation de moniteur 1, 2 3 au 8.10 langue: française j allemande Kreuzlingen Approche méthodique d'un nouveau programme pour la gymnastique scolaire et le sport facultatif. Perfectionnement personnel pour les niveaux d'aptitude; accent sur le travail en rythme. Activités complémentaires: danses folkloriques et modernes. Prière d'indiquer sur la carte d'inscription: 77jlG = CMIG, 77jlF = CMlf,77j2G = CM2G, 77j2F = CM2F.
tion de l'espace, du temps, de la force. Improvisation avec des objets, de la percussion, la voix et des images. Complément au programme: danses folkloriques.
RENCONTRES ECOLE ET CINEMA 14 - 17 octobre 1977 Festival international de Nyon Aula du collège secondaire
Délai: Pour cours No 67 : 25 août 1977, pour tous les autres cours: 31 août 1977.
But et règlement des rencontres « Ecole et cinéma»
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Gymnastique aux agrès à l'école, filles et garçons 10 au 14.10 langue: allemande j française Kreuzlingen Préparation de combinaisons méthodiques et d'enchaînements d'exercices dans des suites d'agrès. Développement de mouvements avec accent sur le rythme, en relation avec des éléments d'EMT et de danse. Utilisation possible à des fins de perfectionnement personnel ainsi que pour l'enseignement à tous les niveaux. Pour les participants reconnus moniteurs J +S, le cours peut compter comme perfectionnement J +S.
Sport scolaire facultatif - cours polysportif 3 au 7.10 langue: allemande j française Morat Disciplines prévues: natation, course d'orientation, escrime, basketball, athlétisme, agrès, judo, excursion à vélo, voile. facultatif et de compétitions scolaires Théorie: organisation du sport scolaire facultatif et de compétitions scolaires dans le cadre de la commune.
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Danse à l'école: danse active 10 au 15.10 langue: allemande St. Moritz (fr) Formes d'entraînement de la «Modern Dance ». Exercices de variation en fonc-
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Remarques: Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscri ts recevron t, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée. Dans tous les cours (J +S inclus) seule une petite subvention de logement et de pension sera versée aux participants; les frais de voyage ne seront pas remboursés. Dans les cours de moniteur J +S 2 il faut joindre à l'inscription une attestation de la note de recommandation du cours J +S précédé. Les inscriptions tardives ou incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération:
SSMG j CT j Le président: Hansjorg Würmli
3. Pour être admis à la sélection, les bulletins d'inscription devront porter obligatoirement le sceau de l'école ou du centre auquel appartiennent les réalisateurs certifiant qu'il s'agit de films réalisés par des élèves sans la participation excessive d'adultes ou de professionnels.
En vidéo, nous accueillons les productions d'élèves et d'étudiants, à l'exclusion des productions réalisées pour l'enseignement par les écoles. Cette année les bandes et cassettes vidéo seront projetées dans une salle spéciale.
4. La sélection-programmation sera assurée par une commission désignée par le Centre d'initiation au cinéma du canton de Vaud.
De plus, l'occasion est offerte aux participants d'assister, à tarif réduit, à des projections du Festival international de Nyon les 15, 16 et 17 octobre 1977. 2. Les films seront répartis dans les catégories suivantes: CATEGORIE A: AI: élèves des écoles primaires et secondaires jusqu'à 12 ans;
A II: élèves de écoles primaires et secondaires de 13 à 16 ans ;
Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de M. Paul Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion.
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CATEGORIE C: Centres de loisirs et maisons de jeunes.
1. Le but des Rencontres « Ecole et cinéma» est de permettre aux élèves et aux maîtres de toute la Suisse de confronter leurs expériences, leurs réalisations et leurs conceptions du cinéma à l'école. Elles sont ouvertes aux mêmes institutions que les années précédentes ..
Du temps a été prévu dans le programme pour permettre des rencontres avec les réalisateurs et des entretiens sous forme de colloques (voir programme ci-dessous).
Inscriptions: Toujours au moyen d'une carte d'inscription auprès de Hansjorg Würmli, président de la commission technique, Schlatterstrasse 10, 9010 St-Gall.
CATEGORIE B : élèves des écoles de Beaux-Arts, écoles de photographie et universités;
A III: élèves des écoles normales, écoles de commerce, écoles techniques et professionnelles, centres d'apprentissage, gymnase, dès 16 ans ;
5. Deux groupes, l'un d'adultes, l'autre de jeunes, dont les décisions seront sans appel, récompenseront un certain nombre de qualités apparues dans les films de chaque catégorie. 6. Sont admis à participer aux Rencontres les films de tout format, muets ou sonores (sonorisation sur bande magnétique et cassette admise), réalisés à partir de l'été 1975. Les films défectueux (collages, sonorisation, etc.) pourront être refusés. En cas de surabondance de films et pour permettre une plus large information sur les films réalisés en Suisse, les réalisations d'une durée supérieure à 30 minutes pourront également se voir écartées. 7. Les bulletins d'inscription, dûment remplis, doivent parvenir au Centre d'initiation au cinéma du canton de Vaud, chemin du Levant 25, 1005 Lausanne, pour le 10 septembre 1977 au plus tard. 8. Les films eux-mêmes devront être expédiés au Centre d'initiation au cinéma le 17 septembre 1977 au plus tard.
9. Sauf avis contraire mentionné expressément par les participants sur le bulletin d'inscription, les organisateurs se réservent le droit de copier tout ou partie de quelques-uns des films et de faire ensuite circuler ces copies dans les écoles suisses. Les organisateurs se réservent également le droit de transmettre certains films à la Télévision suisse romande à fin de diffusion (les droits financiers restent acquis aux réalisateurs). 10. Pour faciliter le séjour des participants, un logement en dortoirs et des repas à prix réduits ont été prévus.
INTRODUCTION DU PROGRAMME ROMAND D'ECRITURE En automne 1977 sera introduit en 1re année primaire, le programme romand d'écriture. Des précisions quant à l'application de ce programme parviendront ultérieurement aux maîtresses concernées. Les titulaires des classes de 1re année primaire sont priés de commander au dépôt des livres, la méthodologie d'écriture selon les indications contenues dans le bulletin de commande envoyé aux commissions scolaires.
AVIS
Cette année un su bside permettra de diminuer encore les prix. En faire la demande le plus tôt possible. Les participants prendront la précaution de faire à temps leur demande de congé auprès de leur direction d'école.
A envoyer à la suite de: changements d'adresse (d'état civil, de situation familiale).
Changement d'état civil : (joindre livret de famille) Mariage / Date: Nom et prénom du conjoint:
Maître:
11. Tous renseignements complémentaires et des bulletins d'inscription peuvent être obtenus au Centre d'initiation au cinéma du canton de Vaud (tél. (021) 22 1282).
Nom: (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)
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Prénom:
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Rencontres « Ecole et cinéma» Centre d'initiation au cinéma Lausanne
Date de naissance: 1
Profession : 1
(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)
PRECISION CONCERNANT LE COURS DE PERFECTIONNEMENT No 50 : EDUCATION CHRETIENNE A L'ECOLE ENFANTINE
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Lieu d'enseignement:
Ce cours sera dirigé par Monsieur l'abbé J.-M. Zwissig, vicaire à Monthey, responsable du groupe de travail pour l'établissement du programme de catéchèse pour les classes enfantines et 1re P.
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Date de naissance:
Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:
(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS) Décès / Da te : (communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)
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Type d'école:
Modifications dans la situation familiale: (joindre le livret de famille) Naissance: prénom de l'enfant:
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(par ex. : école primaire, école CO, école enfantine)
Date de naissance:
Degré:
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Lieu et date: Ancienne adresse :
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Nouvelle adresse : Rue:
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NPA / Localité: Téléphone:
Signature: Cet avis est nécessaire pou.r.verser le tra~ tement, les allocations famlhales et de menage. Formule à envoyer au Service de l'enseignement primaire et des EN DIP, Planta 3 1950 SION.
Thermocopieur Transparency Maker
Présentation des nouveaux manuels au dépôt scolaire
45 EDAZ
LE SABLIER 2. Editions Batier Paris. Livre de lecture pour 2 P. Textes courts, intéressants, bien illustrés. Chacun des 36 contes est introduit par une comptine qui met en évidence un phonème particulier. Exercices de sy11a bes artificielles. Acquisition orthographique par le rappel des différentes graphies d'un phonème. Cet ouvrage, bien que ne correspondant pas totalement 'aux conclusions .auxquelles est parvenue l'IRDP dans ses travaux sur l'apprentissage de la lecture est mis au dépôt dans l'attente de précisions ou de documents élaborés sur le plan romand.
MON PREMIER LIVRE DE LECTURE (Furne) Ce cahier présente des exercices de vocabulaire variés et adaptés pour 2 P. Ouvrage dit: de «consommation », non transmissible. Il plaît aux enfants, permet des exercices co11ectifs au niveau oral et des exercices individuels au niveau écrit.
Le Transparency Maker 45 Edaz copie autom.atiquement sur feuilles tra?spare~tes, - par procédé à infra-rouge - des documents pour retroproJ8ctlOn en salle claire, Il suffit de placer simultanément,lle docume~t et ta feuille transparente dans l'appareil: le travaL est ensUite effectué par la commande électroni ue en quelques secondes, q Les utilisations du Transparency Maker 45 Edaz sont diverses' n?n seu~em~nt po~r la c~nfection de transparents destinés à I~ retro,proJectlon mal~ aussI pour la préparation de stencils ou de matr~c,es pour duplicateurs à alcool, pour le report d'adresses s~r etlquettes ~utocollantes, pour le laminage de documents (revetement par film protecteur transparent).
ECLOSION DE L'ECRITURE 2e année enfantine Recueil de fiches pour la pré-écriture qui comporte un rappel du vécu corporel antérieur de l'enfant.
L~ !ransparen?y Maker
45 Edaz travaille rigoureusement à .sec d ,ou suppression de tout traitement supplémentaire (Iav.age et sechage) ; les transparents obtenus ne maculent pas et résistent au frottement. Dimensions de l'appareil: 50 x 40 x 19 cm, Format de la ptaque à copier: A4 (21 x 297 cm ) Poids: 20 kg, ' ' ,
~. pour une documentation complète sur 45 EDAZ / 3M . Nom'
A envoyer à :
AVISA' AUDIO-VISUEL SATI SA Grand-Rue 26
1890 ST-MAURICE (Suisse) Tél. (025)'37576
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Prénom: r;;R;-u-e-:---------NP / Lieu: ----------------------
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Présentation: a) étude systématique du verbe sous forme d'exposé grammatical (15 pages) ; b) 82 tableaux numérotés de conjugaison, présentant chacun un verbe type entièrement conjugué (85 pages) ; c) liste alphabétique de 8000 verbes avec renvoi aux numéros correspondants du tableau de conjugaison (60 pages). _ Manuel d'une consultation très aisée.
DICTIONNAIRE. DES SYNONYMES (Larousse) Quelques caractéristiques: _ 625 pages. Destiné aux maîtres du degré supérieur (5e - 6e). Ouvrage pratique, facile à consulter, permettant de trouver promptement les mots les plus adéquats à l'expression désirée. Classement des mots par ordre alphabétique avec renvoi au groupe dans lequel chaque mot s'insère. Mise en valeur de l'affinité entre les mots, de leur rapport, de leur degré d'intensité, des nuances spéciales à chacun.
DICTIONNAIRE ANALOGIQUE (Larousse) Quelques caractéristiques: Exercices progressifs amenant: _ 600 pages. Destiné aux maîtres du de- la maîtrise de l'espace graphique; gré supérieur (5e - 6e). _ l'étude des différents signes qui entrent _ Recueil de mots groupés par associadans la composition de l'écriture; tions d'idées. - la coordination de ces signes; _ la prise de conscience du rythme, de _ En tête de chaque page, répertoire alphabétique avec renvoi aux mots-cenl'enchaînement du mouvement et de la tres. détente musculaire de l'enfant. Subdivision des mots-centres en divers paragraphes, chacun titré, selon le conL'ART DE CONJUGUER tenu. Dictionnaire des 8000 verbes usuels Disposition permettant une recherche Ouvrage destiné aux élèves des classes commode et rapide. de 5e et 6e.
LE COIN LECTURE 4 L'entraînement à la compréhension d'un texte écrit est une activité fondamentale à l'école primaire. C'est pour donner aux élèves une plus grande maîtrise en ce domaine que le COIN LECTURE a été conçu. Ces 80 fiches, réparties en 10 niveaux de difficulté croissante, permettent un travail INDIVIDUALISE pendant toute une ann"ée sco~aire. Chaque élève accomplit une tache dIfférente à l'intérieur d'une même clas~e. Il choisit librement sa fiche, puis cornge son exercice à l'aide du livret-réponse ~t enfin contrôle ses progrès grâce aux gnlles appropriées. Chaque fiche comporte un TEXTE illustré suivi de QUESTIONS groupée sous deux rubriques: -
«Que raconte l'histoire? »
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«Jouons avec les mots ».
En répondant à ce questionnaire, l'enfant est conduit à découvrir l'ORGANISATION du texte ainsi que son contenu LEXICAL et GRAMMATICAL. En résumé, ces fiches voudraient développer chez le jeune lecteur une A TTITUDE DYNAMIQUE face au texte écrit
grâce à la méthode résumée par ce sigle SQL2R: 1. 2. 3. 4. 5.
SURVOLER le texte, SE POSER DES QUESTIONS LIRE, ' REFLECHIR, REPONDRE.
Cette traduction d'un vieux règlement des écoles sédunoises dont l'original se trouve à l'Hôtel de Ville dans la salle du Conseil bourgeoisial, est éditée en l' honneur de M. Paul Mudry, directeur des écoles de Sion de 1956 cl 1976, pour lui témoigner la reconnaissance des autorités municipales. Elle .est l'œuvre de M. Charles-Emmanuel Ketterer, archiviste de la ville de Sion.
J. P. 4 RECUEILS DE POEMES POUR LES ENFANTS AGES DE 5 A 9 ANS BRINS D'HERBE, de M.-Louise Maggi. POECHONTINES, de Vio Martin. OCCUPER ET DISTRAIRE NOS ENFANTS, de Maurice Carème. FLORILEGE.
LOIS DES ECOLES DE LA VILLE DE SION
Ces recueils offrent une abondante mois~on ,de p.oèmes courts, faciles à lire ou a, ~emonser, et tiennent compte de l'interet ?es enfants pour les fées, les fêtes, les al11maux, la nature et ses métamorphoses.
Lois promulguées par le Bourgmestre et le Conseil de la Ville de Sion, soucieux de l'instruction de la jeunesse de nos écoles.
Comme des lois sages et des coutumes équitables assurent la pérennité d'une cité, ainsi les écoles ont besoin pour durer de règlements judicieux qui en constituent l'ornement. Toute éducation de la jeunesse repose en effet sur trois éléments essentiels qui la rendent féconde: les ÏIi.jonctions, l'exemple et les lois justes. C'est pourquoi il nous appartient d'édicter de telles lois pour le Gymnase de Sion et d'amener ainsi, par la crainte qu'elles ins- ' pireront, les ignorants, les rétifs et les méchants à se détourner des mauvaises actions, alors qu'elles conduiront ceux qui font déjà le bien à persévérer dans cette voie et à chercher encore à faire mieux.
CHANSON VOLE Re~ueil destiné aux élèves de 4e à 6e primaIre ~omprenant en plus du répertoire populaIre et ~omand, de nouveaux chants a ~ne et plUSieurs voix d'interprètes françaIS de notre temps.
Devoirs à l'égard de Dieu et de la religion
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Les dimanches et les jours de fêtes, tous les élèves, sous le regard de leurs maîtres, se rendront à l'église, alignés deux par deux, pour entendre la messe et le sermon qu'ils écouteront l'oreille attentive, et ils quitteront le lieu du culte ainsi qu'ils y étaient entrés, en silence, tout en évitant de se bousculer.
Ils auront la plus grande dévotion et la plus profonde révérence pour l'image de la bienheureuse Vierge Marie, Mère du Sauveur, pour celles des saints et de l'Ange gardien, ainsi que pour les reliques. Partout où ils les rencontreront, ils les salueront pieusement et les honoreront. De même, et en toutes circonstances, ils se découvriront devant les prêtres et les religieux, les conseillers, leurs parents, leurs professeurs, tous les magistrats et leurs épouses, comme aussi devant les personnes dont l'âge commande le respect. Les samedis et les veilles de fêtes, mais également encore les dimanches et les jours de fêtes, ils assisteront aux vêpres et complies ainsi qu'à l'Angelus, cela en y arrivant dès le commencement. Ils ne mettront aucune précipitation pour entrer ou pour sortir de l'église . .Bien au contraire, ils y pénétreront et en ressortiront avec respect et dignité. Aux jours prescrits, ils feront l'aveu de leurs fautes aux prêtres désignés à cette fonction et, en communiant, ils leur remettront leur billet de confession. Ils s'abstiendront de jurer, de prononcer des paroles obscènes ou de se livrer à des imprécations. De même, ils ne joueront ni n'urineront sur les places publiques et dans les cimetières.
Devoirs à l'école Lorsque l'heure en sera venue, ils entreront ou sortiront de l'école modestement et sans précipitation. En classe, ils gagneront aussitôt leur place et s'adonneront à leurs tâches sans se livrer à des occupations futiles, mais en silence, que leurs maîtres soient là ou absents. Les élèves se feront une règle de ne jamais manquer l'école, sinon pour raison de maladie ou pour affaire très grave.
Q ~rrA ~MOD'~M Ci~ltH, qn~ (uis fe~i.bu~ at coniÜerudinibus t.tne ettnitltut2 e/\ (acite in ruo Sm" pffll'~nrt l'te ~(hl~ quzpo[itli:u;~c~u~'l~:~ ~~~;~~s ~:~~l~~: CI~:I~~~~::: ~~dt") kmp~r 11\:~lJd)i~ przl~1 [lm .cum omnis pro.ba~a luve.nili~ .cta[i~ echaatio hu~
l..
riz, id circo CXillilll~vi: nlls nI': alicn~1ll ~
nobi~ Forè c~ pll~& .a'q~ls Il"glh"s, ~Ulll aurc:mlcge~ probls (mr Vnle~ ,mp,ob,s ve,o nel.tI! ,·i'Tlllri Rd -, ' . .'. ~ITon.l!JoNo{t.o ScdunC:llficcrras quasdam legcspr;r(cnbele <Juall m IC'!n~l,hr,( t ~nJ.lOr~ lact;lJJ).~ ImplObl a malct~ùl~ T 4:m:~nrur diJ 1j;t'lItc:s aut~m HhclTlClIliifune iRÜt~mur vt alacriw ad hondta & vtiha c"n. 'RI NO 'f"~ 44 Dw" '" divil,lI,#dll1l1f.
l~!\VS Dom!niris fetlis omnel ~(hoJa(lici prz(èncihu~ MagiOris ad audiendam Concionem 8l Sacrum bini inced~nt & rebrs DRlirlus JI vinis (umma cum RcvcrclI[ià, & all;Gli~ auribu5 aukultcllL qui bus FCI aQh UJl~Uli5 d~Ulde absquz Fablilii & mut\lis ... om~'Ic;Uî"r,j Templo cxeanr. le
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Les élèves qui arriveront en retard à l'école sans excuses valables seront punis par les maîtres. Si leur absence était prévisible pour eux, ils demanderont cette permission à l'avance. Mais s'ils ne l'ont pas fait, une punition leur sera imposée dès leur retour.
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RG A. e~gi~~ ~alva~ori~ Deipmm Virgjn~m .M~riam Qmr.e~ San"(\~ ~ Angdum Cu~od~m plutirnl.lm Oevotionis & Rcverentiz hab cam uuu!rrc:r Rc:!rqulas & S."aorum lmagllle~ honorent quocumque locoea/ dcl1l l'rcccIeant.
J. DOTIBVS .Rdigi~lis p:trenrihus (enatoribuJ, rr~reptoritJus emnique M~giltranü" Vxorihus corum; rreln Viris, (cu M:arroSms~ CE~ fenlo honorandls omm loco /le Tempore Revcrentlam nudaco Capite cxhibcant. ...
S~B~A :~? ~ ~ridil' fctlortlm,n~n (oJu~
(cet in iplis.etiam DOlliinicis ~ (elH~, p~~cibu$ ve'pertlnis ~ t3lutationT Anl!dtc-z Ibr:'n a pnnclplo Intcdme ncque pr:rclplcamer e chuu~ \'CI ln cholum l'roluant {cd Rcll~loic Ole Icmceum adiunao lod@ in~cdanr 6: d(progrcdiantllr.
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ST ATTS TE MPO RlBYS pcccata lua Suc,dQtib~ C)rdin~ii, Confiteamur, ~ Communfccslt plzcepto~ibu~ I~oIJanc.
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Ils auront toujours avec eux les armes des écoliers, c'est-à-dire leurs livres, leurs cahiers, des plumes et de l'encre pour écrire, ainsi que d'autres choses semblables.
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6: B O~ JVR AMENTO oMcœnl. nrtJII l1IaJcdiélis dirl!t}ue Trrprrtationibu. atJ!inel"t arque iD locts'publid' eœruiteliiflic
Le latin et l'allemand seront les seules langues qu'ils utiliseront tant à J'école qu'au dehors. Mais s'il arrive qu'ils soient surpris à parler français, ils recevront les verges.
nun Iud~nt "" lutilllll K,dd~"r.
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R™O «imuris h"ri~ Modelle ~ line C-urfitationihus Scholam Tngrediantur C'JrfC'rli~"f\lr'1ue&:lb Ingreffa !:dlOl% mox nmnrs (uum <ldcant locum ne~ Vlli Rci quam lcclioni opcram de:Rt Nihil'lue C1:1rnori, aut T urbz t~m abfenrequam fr:rlcDte Ma~illeo cx.;itcm, s. SCHOll:" nunquam fe 2bfc:ncC:llt nifi mOlbo dctinc:lntur 2u~.gravilIima Nc:gotia vrgeant.
P A
Ils écouteront avec une attention extrême les explications de leurs maîtres et leurs remarques seront reportées avec soin et exactitude dans les marges mêmes des ouvrages scolaires ou dans des cahiers résel-vés à cet usage. Ils se consacreront à leurs leçons et aux répétitions hebdomadaires auxquelles on se livre habituellement le samedi en respectant les indications données, en parlant distinctement et clairement et en ne soufflant pas les réponses à leurs camarades.
'SERO Venirnres ad Scholam nili (e probe excuC"hr 2 pr.?cr.proribus puniancur. ab lut\lri vero. a (,hola Faculrarem l'ctant a l'rzcrpcoribu~ad quos li non priu~ dClUr adICus poll ad ludulIIKcvclfi Calligentur. 4·
ARMA S,ho!Jfiicautlibros ChartasCalamos,atrnmencum&: ~Ililia (cmper in promprubabeanr. LATINE tam ext~.:l.~Jittc:radum Germanké quam in ludo l,~quancurnec unquam Gallicdub p~a ~,.~
C:l:pi;cant('~ atrertitrrr.e audiant&: IvalÎs)RA:CEPTORES pal arn pure en,enOalC (xcirbr r, (1;3Il:llt' Ilc1iones ;lur libi inv;ce:m lugelant. pUllais clare
dilb vrl expJicari"ne~ l"Ofll-f1dllm in margine libri autin Iibelloatiqllf' ad "film rl'petiLion~~ hl:bJomaJ .. i.4S qu;r diebui Sabbatini5 her; lulellr dillindl: ler-
&
f4damlltc
&:
1·
DVERS\'S PI-Tuprorcs f~l(~ m qu:rJ'clam ad p~r('nre~ Tlitorc<, engnatClS alimq\le viro~ honm deferente~ pro (acinoriç grauitace A gl3Uitel puniantur rum quia lallum ài~uJJl rum Ciui.! ad verlus Prxcep:orcs tJII'lualllluorulU oIlIimu!lIru Patl:ntc~ iea ingrati (Unt.
.f!!;;vf:
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l'LATE-.!S.
EMMISSI à Schola confellim fe domum rec-ipialH nec in pl~~eis cum ~lijs nugando :lue Judend'1 moram fadanr, curfus pr~tcrea nec Don collucationes, d~UJOlt5 camus lapidul1l iaClariones, olllnemqlJç in lu!cotialU vm:m ne, publi,isCorei' I~ v nqU<l1ll iOIDilcc_
D
an,t '
Ils ne médiront point de lE1urs professeurs devant leurs père et mère, leurs tuteurs, auprès de personnes de leur paren.té ou en présence d'autres honnêtes gens. S'Ils le font cependant, ils seront châtiés selOll la gravité de leurs fautes, d'abord, p~rce qu'ils n'ont pas dit la vérité, et en raIson également de leur ingratitude puisque les maîtres sont, en quelque sorte, les parents de leurs âmes.
1.
INGVLIS Diehus cOIn fi1rg-unr "el ad dormlendum Ce Comp"nunr acxis gcnibus ante leaum orantes Deo le Commendent timiliter Seum ad leétioncm acccdullt vc:l abc. revertunrur. .
.
~
zr:; MEND ACIO ~
fllrto fllrnmf' per e CavC'ant nihilque in Scholi~ ~ extra contra T'rrcl:ftoris aut l'arentulll yolll.ratcm I( IiccnlÎ-
.i.I:.. m vClldallC, tmanr aue pCfllluteut nc, cOIFoti, vitia aur progcr.irorum alil~ ubii,ianr livc cxpeobcnc. ~vf:
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o".,AD Lr:.rN. J.
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VOD Caret alterna r~ql1ie dunbiTe non clt rr~q!le die MercurÎI à, con(u.eri~ JdHoni~us nrrcnt Ile moderatz Exerdtadoni extra Vrbcmloco ad h~c deputato Fer duas horas opelam Jcur, ur poil ea al:lclIores ~J ftudlaredcallr.
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I\lGV LIS deinde didnu ~ prandio ~ acc:rnà l'cr mcdioilll horam ltico rccreationil Scripalr3r ac formandl, lineris rempli' tribllant nc
Si1!.1 ingcnia nimis aggraycntut. A LEIS CH AR ilS lu(orii~ aliisquc ludcndi ~ene~bus pla.ne abrril1ea~e. t:l~erna, vinari:u a1iaque loca turpcaa fugfant. lI~tationcl in lupcr pi(cJtioncs aucipla ne: c:xcrcc:anr. nec nlvrm amngant:,'Ol(ICmue: acced.1nr.. U li
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6:
Attitude à adopter sur les places pu bliques
'=:D ALACRJ indefcfTo<Jue Srudio hlli~ difciplin:r Incumbant, remet ip(os /ir riC'~~te (cie~tià, ~ ,mori~us rruditos o/tendant, ~ de-
m ad (alubrc:m vitz anlmos&: ellfum conkranr Ile qUld Improbe :Kllcétc, mhonclle arrentent, Icd Ut in S ,IIlS~l:luleae rc:hgioin Deum, pic:tas in parenres. his com" 1I1orum honcHas gcncrofJ eandem indollc navi~aruri, ad honoris gloria h~nc
r~l'ioncm
anlllla~
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p[o)rrll~NIQYE di(cipilli Contumaces inmétahi\e~ ~ refralbrij ~J le (e pr~(criptis ~up~'ri~rum legiblls (ubiicer~ nolune é CathaJogo
di (ciplllOJ um <Ju i Si n1!~li~ die.b:ls pe~ PrzcepwIcs ;tut decllrlOnc~ Conlhtueo$ Icmelle~l d~bet unquam 6Icll1i A,boIIlIll nOD tacientCS fruétum b,)I1um Tollendl &: cxtll'pandl (unc. iam enumeraca alia CClnrra Divinum pr:rreprum &:"Illorum C'ivillrnem pugnanr pro rarione temporis zr.uis H teA::CJdidi e:x volunt:lte t.. aU(lholÎeare propri.! pel dlltétos Przceptore5 Virgis Calligari volumus &: lubemus, &
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Ilofiro~
Ile qualiu-
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Dès la fin des heures de classe, les élèves rentreront immédiatement chez ' eux sans s'attarder à s'amuser à des bagatelIes ou à jouer à des jeux frivoles sur les places publiques, à chanter, à commettre des insolences ou à polissonner en jetant des pierres en chemin, comme en se mêlant à des danses ou à des attroupements.
Attitude à adopter chez soi Chaque jour, tant au réveil qu'au moment du coucher, ils s'agenouilleront devant leur lit pour prier Dieu, de même qu'ils se recommanderont à Lui au début ou à la fin de leur travail. Ils éviteront à tout prix les mensonges et le vol, et ils s'interdiront au surplus de ne rien acheter, vendre ou échanger sans l'autorisation expresse de leurs parents ou de leurs professeurs. D'autre part, ils veilleront à ne jamais tourner en dérision les défauts ou infirmités corporels des gens ni à révéler ou blâmer les imperfections de leur famille devant des tiers.
Attitude lors des jeux et divertissements Afin que les élèves puissent s'adonner avec un zèle encore plus grand aux études, ils auront congé le mercredi. Ce jour-là, ils se livreront à des exercices modérés, hors de ville, pendant deux heures, et aux emplacements réservés à cet usage. Chaque jour, après le repas de midi et du soir, en guise de récréation et pour ne pas surcharger leur esprit, ils se consacreront une demi-heure à la calligraphie. Ils s'abstiendront de jouer aux dés, aux cartes ou à d'autres jeux de hasard, éviteront les tavernes et autres lieux douteux, ne pratiqueront ni la natation, ni la pêche, ni la capture des oiseaux et se garderont de batifoler sur la neige et sur la glace. Mais les élèves se livreront au contraire avec une attention sans relâche aux études et se montreront bien instruits et bien éduqués par leur piété, leur science et leur comportement, appliquant leur âme et leur esprit à cette forme salutaire d'existence qui rejette au loin tout ce qui est condamnable et déshonnête. Ainsi par leur dévotion envers Dieu, par leur respect à l'égard de leurs parents, toutes qualités qui resplendiront en eux, ils vogueront avec sûreté et sans faiblir vers le port de l'honneur et de la gloire. Enfin, les étudiants insolents, intraitables ou indociles, qui ne se laissent pas façonner par leurs maîtres ni ne se sou-
mettent aux lois des supérieurs, seront retranchés de la liste des élèves que les professeurs lisent une fois par jour devant leurs classes, à la manière de ces branches qu'on coupe et qu'on arrache quand elles ne portent pas de fruits.
autorité, suivant les circonstances de la faute, l'âge du coupable et la gravité du délit, tout manquement aux règles que nous venons d'édicter comme toute autre désobéissance aux préceptes divins ou au code des bonnes manières.
Nous demandons et ordonnons, en effet, à nos chers professeurs, qu'ils punissent des verges, de leurs propres chef et
A Sion, chez Jean Udalric Imtikoffer, en l'année 1679.
c) les films panchromatiques qui sont sensibles à toutes les couleurs visibles du spectre + l'ultraviolet, tels que les films Agfapan, PanF, ... 2. Le choix du fibn On choisit toujours un film en fonction du travail que l'on veut effectuer! Exemple: un film de basse sensibilité (40 à 50 ASA) sera choisi si l'on veut un grain extrêmement fin et des détails précis. Ce film convient particulièrement bien pour des paysages, des motifs architecturaux, gros-plans d'animaux ou de fleurs, des natures mortes, etc ...
Ce qu'il faut savoir avant d'acheter un film pour appareil de photo 1. Indications sur l'emballage du film: 1.1 Nom du film (marque, type, code) exemple: Ilford FP4 - Agfa-Isopan IF (isopan noir/blanc panchromatique) 1.2 Sensibilité du film exemple: 17 DIN / 40 ASA remarque: DIN = Deutsche Industrie Norm ASA = American Standard Association D'après les normes DIN la sensibilité double tous les 3 DIN (progression arithmétique) D'après les normes ASA la sensibilité double dès que la valeur numérique double (progression légarithmique) Exemple: 15 DIN = 18 DIN = 21 DIN = 24 DIN = 27 DIN etc ...
=
ASA ASA ASA ASA ASA
25 50 100 200 400
1.3 Format du film 135 = format 24 X 36 mm 120 format 6 X 6 cm 126 format 28 X 28 mm en cassette pour instamatics 110 format 13 X 17 mm en cassette pour pockets Il y a encore d'autres formats,
= = =
mais qui sont plutôt réservés aux professionnels . exemple: 4 X 5 inch, ... 1.4 Conditionnement du film 20 = nombre de négatifs du format désigné 36 idem exemple: 135 / 36 ; 135 / 20 ...
UNE NOUVELLE MANIERE D'ENSEIGNER:
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1.5 Echéance de la garantie = date jusqu'à laquelle la maison garantit une qualité optimale à condition que les films soient conservés de façon correcte. exemple: SEPT 78 ; JAN 1980 ...
PEDAGOGIE ET DOCUMENTATION Ouvrage collectif sous la direction de Jean Hassenforder et Geneviève Lefort chargés de cours à l'Université Paris X Depuis plusieurs années, les Centres de documentation et d'information se développent dans les établissements scolaires. De nombreux enseignants, dans les collèges, les lycées et dans certaines écoles, expérimentent une nouvelle manière d'enseigner : ils proposent à leurs élèves de travailler différents sujets à partir de documents divers qu'il s'agit de choisir, d'étudier, de comparer, de critiquer; à partir des éléments réunis, il convient ensuite de dégager un ensemble de notions qu~ !'on exprime par un texte, par une exposItIon, par un montage audio-visuel.
1.6 Numéro de l'émulsion identification de toutes les données ayant trait à la fabrication des films, selon un code propre à chaque fa briquant. exemple: 7480 / 3069 ou 5921033 ou 53c H5 etc ..
=
1.7 Sensibilité Il y a, pour le matériel noir / blanc, 3 catégories de sensibilités chromatiques (sensibilités à la couleur) a) les films non chromatisés qui ne sont sensibles qu'à la partie bleue du spectre, b) les films orthochromatiques qui sont sensibles à la partie spectrale allant du bleu au jaune,
60
61
Ce sont des expériences de ce type que Jean Hassenforder et Geneviève Lefort ont réunies dans cet ouvrage. Les réactions des élèves sont positives: «Moi, j'aime ce genre de travail; on ~e .nous traite pas comme des enfants» ecnt un
Convient surtout aux grands agrandissements. un film de sensibilité moyenne (100 à 125 ASA). Ce film est un film passepartout car il offre de multiple possibilités d'emploi . II convient pour les photos de vacances, portraits, et pour les prises de vue au flash . Un film de haute sensibilité (400 ASA) permet de bonnes prises de vue dans des conditions d'éclairage insuffisantes. II convient aussi lorsque des temps de pose très courts sont indispensables, par exemple, pour des événements sportifs. ODIS - MAV Guy Jambers
élève de sixième. Un autre, plus âgé: « on apprend bien davantage en cherchant par soi-même, qu'en écoutant deux heures de cours ». En effet, il s'agit là d'une méthode active qui stimule l'intérêt pour le thème étudié; par ailleurs, les élèves en agissant ainsi, apprennent à utiliser, concrètement, les fichiers d' un centre docu mentaire, à compulser des tables des matières, à consulter un dictionnaire, à prendre des notes personnelles, à présenter leur travail. En aidant les jeunes à faire ainsi l'apprentissage du travail personnel, les enseignants jouent un rôle i?di~pensabl~ da~ s une véritable démocratlsatlOn de 1 enseIgnement : seules, en effet, les familles d'un certain niveau socio-culturel sont en mesure d'initier leurs enfants aux « outil s)} du travail intellectuel. C'est pou r cela qu'il faut souhaiter que tous les éducateurs pratiquent, sans tarder, cette «nouvelle manière d'enseigner », fondée sur l'utilisation active de la documentation. Un volume 16 x 24 de 192 pages, EDUCATION ET DEVELOPPEMENT, II, rue de Clichy 75009 Paris. Le volume: 36 francs. Franco de port: 39 francs.
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Sommaire général 1976-1977 Pages Activités créatrices manuelles - Primaire J. Gay - ODIS - ACM Les travaux à l'aiguille C. Dubuis Crèches de Noël . ODIS-ACM Crèches de Noël C. Crettenand Chausson d'intérieur au crochet S. Dubois Le bonhomme de neige S. Dubois Les cristaux de neige . P. Glassey Travail du rotin à l'école primaire . A.-M. Renevey Maquettes de maisons . . . M. -L. Beausire Impression à la pomme de terre, à l'oignon, à la poire ... M. Buttet ACM: Sous-plat. . F. Bottaro Le chemin de la Croix. M.-T. Lugon J. Gay ACM : Chat (portrait - coussinet) - Tête de cheval Broderies au point de noix - Pochette sous forme de fleur . ..... . . C.B. ACM : Origami : un chapeau de samouraï. . . M. Monnet - M. Joris ACM pour 9-11 ans: Le moulin de Maître Cornille E. Gabioud ACM: Sondage d'opinion . . . . . . M.-M. Bonvin ACM pour 5e - 6e primaires: sculpture en béton cellulaire (siporex) . . . . . . . . Education artistique: exposition des activités créatrices
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19 22 32 44 32
1 1 2 2 3
Maquette du temple antique Service à fumer La gravure à l'école Coffret à bij oux Activités manuelles au cycle d'orientation. ACM : Les moyens de transports TM au CO : Chat. TM au CO : Chandelier TM pour le CO : Planche à pain Horloge Porte-disques
25 32 43 44 24 28 37 39 37 40 42
4 4 5 5 6 8 8 8 9 10 10
Responsa bles Lg 2
Allemand Bientôt quatre ans d'activité
22
6
32 15
1 3
39 28
5 6
ODIS ODISjD Jeunesse et économie
1
30 21 23 30 34 37 37 38
Activités créatrices manuelles - Cycle d'orientation Travail du rotin à l'école primaire : plateaux à liquides Travail du fer au CO : sous-plat Volumes géométriques décorés Porte-cassettes Boîte à disques
P. Glassey
SCHMID & DIRREN
No
' E. Gabioud
Centres d'intérêt Les ponts: techniques et histoire . Une expérience du CO du Val d'Hérens Dossier jeunesse et économie: une entreprise publique: Les CFF Noël pour toi la lumière
A. Zufferey J.-P. Rausis J.-L. Bagnoud H. Maître J.-L.- Bagnoud M. Deléglise M. Veuthey B. Wyder J.-P .Rausis R. Chédel P. Bruchez
Aspects de la vie culturelle valaisanne Pages Avant-propos 3 Introduction 4 Introduction 6 Suites monographiques 10 Réflexions pédagogiques 20 Théâtre et art dramatique. 23 La vie musicale ..... 33 Les Beaux-Arts en Valais au XXe siècle. 47 Films tournés en Valais. . 75 Le cinéma à l'école primaire. . . . . . 81 Aspects de ~'activité cinématographique au collège . . . . . . . . . de St-Maunce 85
Français M. le chef du DIP
No
7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
A. Pannatier R. Besse Décision du Conseil d'Etat du 12.3.1965 Décision du Conseil d'Etat du 17.4.1964 M.le chef du DIP
7
SSMG - P. Curdy Chef du DIP
Cl. Lamon F. Tapparel
Chant Leçon de chant Chant: Mon ami me délaisse .
20 29
4 5
Chef du DIP Chef du DIP
H. Pellegrini
Cinéma Un cinéaste valaisan: Michel Darbellay
17
9
DIP
A. Maillard Métrailler - Morand P. Bovier A. Maillard
M. ThéIer
A. Berclaz R. Gaillard Sr E. N oIf, directrice Dr E. Baumann Sr E. Gremaud S. Reichenbach
Education physique Création d'une section professionnelle des maîtres d'éducation physique . . . . Course d'end urance et de rythme . La course d'orientation de la 2e à la 6e primaires . Association valaisanne des maîtres d'éducation physique Education préscolaire Page des maîtresses enfantines Education spécialisée Les jeunes inadaptés . ..... Une réalité valaisanne: l'Institut St-Raphaël. Institut Ste-Agnès, Vissigen, Sion. . . . . Comment les parents peuvent prévenir leurs enfants de la cécité Institut du Bouveret La Castalie
Français J. Weiss, IRDP/R 76-04 Enseignement préscolaire et apprentissage de la lecture . . . . . . . L'orientation scolaire et professionnelle du Valais Rémy Abbet romand . . . . . . . Dans l'optique du nouveau programme de français: M. Clavien quelques éléments de linguistique . . . . . Dans l'optique du nouveau programme de français: M. Clavien quelques éléments de linguistique. . . . . Une littérature pour les jeunes . . . . . H. Feuz Dans l'optique du nouveau programme de français: M. Clavien quelques éléments de linguistique (suite). . . A propos des activités d'éveil et d'expression. ODIS/D Changement d'inspecteur au 2e arrondissement M.le chef du DIP
A. Pannatier 46 28 41 46
27
G. Moulin
2 4
8 8
DIP DIP
2
DIP DIP DIP
19 21 13
5 5 6
5 13 25
8 8 10
7
2
9
4
IRDP SSMG DIP ODIS DIP DIP DIP DIP
9
6 DIP
18 21
8 8
34 39 48
10
2 3
DIP
2
3
Cl. Curdy SSMG - CT
Pages A l'occasion du départ de M. Pitteloud: remerciements de M. le chef du DIP 49 Nouveau livret scolaire 51 Statistiques scolaires . 51 Prestations pédagogiques obligatoires pendant les 52 cinq premières années d'enseignement. Congés spéciaux qui ne peuvent être déduits des va53 cances réglementaires prévues. Dispositions concernant l'utilisation des calculateurs électroniques de poche dans les écoles secon54 daires valaisannes du 2e degré. Publication des cours d'hiver 1976 55 Admission aux sections littéraire, scientifique, so37 cio-économique, pédagogique et commerciale. . . . . 38 Admission au cycle d'orientation. Dispositions concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation . . . . 40 Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique 43 Aux enseignants de 1re année primaire 45 Skaum-Cosma, mini-festival de Lausanne. 45 Protocole de la séance du Conseil d'Etat du 24 novembre 1976 concernant les détenteurs d'un diplôme de maître de la division B du CO et la libération .... 37 de la scolarité obligatoire Journée nationale en faveur des enfants du Liban. 38 Directives concernant l'organisation de cours d'économie familiale pour adultes. 51 Annexes concernant ces directives. 53 Conférence des directeurs cantonaux des DIP, séance des 28 et 29 ocfo bre 1976 . 55 Aux enseignants du Valais romand: tableau relatif aux cours de perfectionnement de l'été 1977 49 52 Mise au concours du poste de directeur de l'IRDP . Mise au concours d'un poste de collaborateur scien52 tifique, secteur enseignement de la mathématique. Publication des cours de printemps 1977 . 53 Publication du programme du 86e cours normal suisse 55 56 Festival du cinéma belge et suisse Fête des vignerons 1977, journée des écoles 56 Communiqué à l'intention des instituteurs appelés à un cours de répétition en avril 1977 57 4e cours extraordinaire pour maîtres de l'enseignement spécialisé du Valais romand. 59 Vacances et congés spéciaux pour l'année scolaire 50 1977-1978 Examen d'admission en section commerciale pour les élèves de 3 B du CO . 51 Préinscription et inscription aux écoles secondaires du 2e degré 51 Cours de perfectionnement en 1977 52 Cours d'été 1977 . 54
No
3 3 3
3 3
3 3
4 4 4 4 4 4
5
5 6 6
6 7 7
7 7 7 7
7 7 7 8
8 8
8 8
J. Cardinet R. Rutin R. Albert Dr de Wolf C. Nef
1
A. Pannatier DIP G. Jambers ODIS-MAV G. Jambers ODIS - MAV C.Aymé M. Eggs Cl. Curdy Cl. Curdy A. Fontannaz R. Abbet
A. Panna tier F. Pralong R. Payen M.-J. Bochatay J. J ansen, s.m.
Mathématique Pages Comment apprécier les connaissances mathématiques des élèves de Suisse romande. 15 Une opération difficile: la soustraction . 15 Mathématique moderne et apprentissages. 17 Opération portes ouvertes: présentation de l'Insti13 tut Notre-Dame de Lourdes La leçon de mathématique en première primaire: une expérience vécue . 23
No
SMP .. ,, Pages Equipe SMP de Sierre Quand faut-Il SIgnaler un eleve au service médicopédagogique 5 Equipe SMP Les activités du SMP : de Martigny 8 - Le travail du psychologue . - Le travail du logopédiste. . . . . . 10 Dr C. Martin Fonction du médecin au service médico-pédagogique 5 Equipe SMP Les psychothérapies de l'enfant 5 de Martigny
1 2 8
9
9
MAV Nouvelle grille-horaire pour les classe primaires Grille-horaire valable pour l'année 1976-1977 . Audio-visuel ou communication
3 6 19
1 1 2
Le rétroprojecteur
23
2
Le langage audio-visuel
26
5
P.-A. Carron R. Broccard
3 12
2 4
D'après le PV G. Fournier
10
6
23
6
27
10
Orientation scolaire et professionnelle Formation professionnelle. Economie familiale et économie nationale. Formation en matière d'économie familiale dans le cadre du cycle d'orientation Rôle du conseiller d'orientation au cycle d'orientation L'information scolaire et professionnelle des élèves au cycle d'orientation. Religion Travaux de la commission catéchétique En pleine civilisation audio-visuelle, faut-il revenir au catéchisme de nos parents? Journaux Fleurus .. . journaux chrétiens Libre opinion: Examen critique d'un nouveau catéchisme La catéchèse pour notre temps
2
16 8
4 9
39 30
9 10
Eduquer c'est stimuler Comment? Pourquoi? Le changement Synthèse documentaire: Profil de l'enseignement. Opinion : Les inspecteurs et leur rôle . L'inquiétude Comment? Pourquoi? Recyclage et éducation permanente Comment? Pourquoi? Les relations . L'activité ludique: le jeu . Esquisse de l'éducateur idéal .
28 7 14
R. Fellay
AVPES A VPES - Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 1er degré A VPES 1er degré.
45 48
FMEF Information FMEF G. Fournier
FMEF La FMEF à votre service. Cotisations à l'assurance-chômage obligatoire . Nomination et résiliation de contrat
35 49 49
8 8
CO - Terminales Création d'une section des maîtres et maîtresses des classes terminales du CO .
47
8
31 44
1 6
52
9
35
1
R. Delattre
2 3 4
6 6
4 4
3
5 5
5 48
5
3
6 6
18 3
20 3 7
44
A. Borloz R. Delattre
3
3
SSMG R. Gerbex
8 8 9
10 10
9 10
35 46 46 48 48
R. Broccard Comité SPVal G. Fournier
A. Borloz Enseignement et tiers monde Droitiers et gauchers. Comment? Pourquoi ? Réflexion autocritique pour un temps de paix .
8 8
Vie corporative
Réflexions pédagogiques Délégué à la coopération technique J. le Camus A.-T. Veuthey Johann G. Roten J.-L. Bagnoud Frère Anselme A.-T. Veuthey A. Pannatier J. Combes IRDP/D 76-09 Noël Cordonier J.-P. Rausis A.-T. Veuthey J.-P. Rausis A.-T. Veuthey J.-P. Rausis N. Müller - B. Dubuis Frère Anselme
6
SPVal SPVal : de la participation aux échanges . Chronique SPVal . Chronique SPVal : Sécurité de l'emploi en Valais: le point SPVal à votre service . Commission d'éducation permanente: une nouveauté Assem blée des délégués de la SPVal Menaces de pléthore: causes et remèdes Réunion des maîtres de 5e et 6e années primaires . Amicale des institutrices du Valais romand
R. Fellay
13
No
4
5
CO B Cycle d'orientation division B. en direct avec votre comité Reflets de l'assemblée annuelle des maîtres du CO B Association des enseignants du CO B : section classes terminales
Informations officielles Arrêté portant modification des articles 26 et 27 du règlement du 19 avril 1968, fixant le statut des fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat du Valais Modifications des articles 6, 7 et 8 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires . . Epreuves de mathématiques destinées aux élèves de 2e année primaire . Délégué à la coordination scolaire: mise au au concours Publication des cours d'automne 1976 . Activités de la COSMA en Suisse romande
33 34 47 3
35 37 37 38 39
2 3
4 5 6
8 8
2
6 3
1
Pages DIP DIP DIP Responsa bles 19 2 J.-M. MalboisR. Pfammatter DIP DIP SSMG DIP DIP DIP ODIS
Arrêté du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire . Examens de fin d'année scolaire 1976-1977 . Directives concernant l'organisation de l'enseignement des TA, TM et des ACM Langue 2 : rythme de progression . Concerne: Bindestrich Petit - WSD 1 . Education physique à l'école . Remplacements pendant l'année scolaire 1977-1978 Publication des cours d'automne 1.977 . Rencontres école et cinéma Précisions concernant le cours de perfectionnement No 50 : éducation chrétienne à l'école enfantine. Aux enseignants de 1re année primaire: Introduction du programme romand d'écriture Avis concernant: changement d'adresse . Présentation des nouveaux manuels au dépôt scolaire
ODIS - MAV AEPSVR IRDP
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ODIS J. Weiss J. Gay , ODIS -ACM ODIS ODIS ODIS / Doc. ODIS j Doc. M. ThéIer J.-P. Nater ODIS L. -Ph. BovardR. Gerbex Pro J uventute Comité d'organisation ODrS R. Fellay ODrS ODrS ODrS -MAV
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Correspondance scolaire Entendons-nous bien . Pour le crochet Pour le tissage Stage CEMEA, animateurs de camps de ski Ouverture de l'ODIS . Catalogue de l'ODIS . Nouveau matériel en prêt. Information marottes. Les mathématiques de nos enfants Communiqué du service de prêt Kid 77 Informations 100e anniversaire de l'Association cantonale des musiques valaisannes . Cassettes son et vidéo à l'ODIS A VPES 1er degré - Cours de perfectionnement. Nouvelle source de documentation didactique. Exposition de la diffusion Payot . Loi des écoles de la ville de Sion de 1679 . Ce qu'il faut savoir avant d'acheter un film pour a ppareil de photo . Livres - Informations Vivre son corps Le corps a ses raisons . Créer des diapositives. Vers une pédagogie audio-visuelle. OSL: nouveautés Porcher Louis: Education esthétique et formation des instituteurs Fiche d'analyse
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