L'Ecole valaisanne, juin 1978

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Le bon ma-eérllel facili-ee le -erayail

Juin 1978

No 10


Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

nDlilil.c:nli Fabrique d'engins de gymnastique, de sports et de jeux

Juin 1978 XX Ile année

hAI d!o~:n~h~! e~ ~)~0!6!G 9642 Ebnat-Kappel SG

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Livreur de tous les engins pour la ' 'compétition et des tapis mousses des championnats d 'Europe de gymnastique 1975 à Berne Vente directe de la fabrique aux écoles, sociétés, autorités et privés

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Adresse: INSTITUT

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LA PELOUSE n

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Direction: Sœurs de St-Maurice Tél. (02!:D 5 25 95 Notre but est d'aider les élèves ayant des difficultés à suivre le progr,amme obligatoire Internat pour la semaine de classe Entrée le 10 septembre 1978 Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements complémentaires

10

3 2424

88 ans de construction d'engins de gy'mnastique

CLASSE DE Ge ANNEE PRIMAIRE - Programme valaisan -

No

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L'ECOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et aoo.t exceptés.

REDACTEUR

M. Jean-Pierre Rausis.

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ENCART

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de PubHcitas S.A.


Sommaire EDITORIAL Rédaction EV EDUCATION ET SOCIETE tH. Schwery, évêque de Sion J. Weiss

Lettre aux jeunes. . . . . . . . L'apprentissage de la lecture, une construction lente et naturelle .

ACTUALITE PEDAGOGIQUE L. Nicolas L'enseignement du français II. . Comment ouvrir les jeunes à la foi. F. Pralong

4 5 Il 13

BONNES VACANCES

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DIDACTIQUE Sr M.-R. Genoud B. Clivaz F. Ballestra R. Sarrasin

Enseignement rénové du français CIRCE J . Encre de chine . . . . . . . Lampe rustique . . . . Miroirs avec clous et fils tendus

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VIE CORPORATIVE A VPES 1er degré A. Fauchère A VPES AVPES A. Maillard B. M.

Une année durant, élèves et enseignants ont navigué tel un équipage de vaisseaux à travers les aléas de la vie scolaire.

La formation des enseignants du CO . Cours d'allemand. . . . . . . Communiqué aux maîtres du CO division A 45e assemblée générale de l'AEPSVR t Mademoiselle Rosa Binder .

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Au sein de cette micro-société qu'est la classe, toute une vie 1 est développée avec ses bons et ses mauvais côtés. Il a fallu parfois résoudre bien des difficultés et faire preuve d'une grande maîtrise pour éviter les écueils qui se dressaient sur la route.

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP Statut des remplaçants à l'école primaire . DIP . Décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969 . DIP Directives concernant l'organisation des ACM et des TA . . . . . . . . . . DIP Chant, musique, audition, Méthode Ward. . DIP A propos des cahiers utilisés à l'école primaire . DIP Répertoire de chansons imposé pour l'année sco. . . . . . laire 1978 - 1979. DIP Directives adressées aux commissions scolaires: Elèves qui désirent sauter une classe . Aux enfants protestants Prestations d'assurances . . . . . Redoublement de certaines classes primaires dans la perspective de l'entrée au CO. . Enfants et adolescents en difficulté. DIP . . Avis de changement d'adresse. DIP Remplacements pendant l'année scolaire 19781979 .. . .. ODIS Délégué pédagogique à la radio . . Publication des cours d'automne 1978. . . SSMG Conférence des chefs de DIP de la Suisse roJ. Mottaz mande et du tessin . . . . . Commission des manuels Nouveaux ouvrages au dépôt scolaire. INFORMATIONS GENERALES CEMEA Stage « Activités musicales». . . . . ODIS Un ouvrage intéressant: «Le Valais de 1798 à 1940 » de Michel Salamin .

27 30

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40

Aujourd' hui, c'est l'arrivée au port, un port d'escale, bien sar, qui doit permettre à chacun de se ressourcer pour poursuivre son chemin vers d'autres horizons.

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Le moment est peut-être venu de marquer un temps d'arrêt, de prendre un certain recul par rapport aux contraintes du quotidien pour mieux se laisser pénétrer de l'essence des choses.

49

Tel cet enfant qui, amené à observer et découvrir les richesses de son village, :f exprimait en ces termes «c'est à moi cette belle maison! » il est bon parfois de profiter de ces escales pour «redimensionner » son vécu.

49 50

50 51 51

En effet, tout au long de l'année, les événements nous pressent et nous dictent parfois un rythme tel que notre sensibilité au monde extérieur s'en trouve fortement émoussée.

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55 57

La période des vacances peut être considérée comme ce temps priviégié où l'on peut «faire le point» et se détendre, cette période de« ressourcement» indispensable à toute personne qui veut poursuivre dans les meilleures conditions sa tâche d'éducateur.

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Bonnes vacances à tous!

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ERR AT A : A propos du poème: Sais-tu. Dans le No 8: avril 1978, nous avons pu bli.é un poème intitulé «Sais-tu» sans signature. Nous pnons M. Alfred Monnet, enseIgnant au CO et auteur de ce texte de bien vouloir nous excuser pour cet oubli.

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2

Rédaction de l'Ecole valaisanne


L'apprentissage de la lecture, une construction lente et naturelle

Lettre de Mgr Henri Schwéry aux jeunes Jeune homme, jeune fille,

A propos, songe à te demander ce que tu fais pour Le mettre au centre de tes milieux de vie à toi J A-t-Il vraiment Sa place, Son mot à dire, dans tes rencontres avec les copains? _ Dans ta conception personnelle de la prière, songes-tll qu'Il a peut-être aussi un rôle à jouer selon Sa volonté à Lui? - Toi qui souhaites un monde juste, pratiques-tu l'examen de conscience afin que le Christ puisse aussi te faire justice en t'accueillant Et pourtant je te connais bien, avec tes dans le sacrement de Pardon? airs détachés et parfois un peu boudeur à Et quand tu réfléchis à ton avenir prol'égard de l'Eglise. Au fond, tu te sens mê- fessionnel et social, ou lorsque tu rouspètes me beaucoup plus concerné que les adultes contre le système scolaire, voire contre par le message de Jésus dont tu relèves sur- l'avis de tes parents, penses-tu à faire la tout: - l'appel à la fraternité, dans un place au Christ pour qu'li puisse aussi te monde où l'on s'entredéchire, - l'invita- dire ce que Lui souhaiterait pour toi et ce tion au pardon, au milieu des hommes qui qu'Il désire pour Lui et pour son Eglise à pratiquent les règlements de comptes, travers toi? la béatification des pacifiques, dans notre Tu n'aimes pas les longues lettres. Alors contexte de violence, -la croisade pour la bon! Je te pose une dernière question. justice parmi les possédants égoïstes. Appartenant à la même famille, je te Tu es franc, sincère et généreux. Tu es semble fort lointain, appelé par le Christ jeune et tu voudrais que « ça change ». Tu à des responsabilités que tu devines un peu espères beaucoup de la société et tu es sou- et que tu n'envies sûrement pas. Mais je vent déçu des exemples de vie donnés par voudrais bien mettre une chose au point: ceux qui - à l'église - s'appellent «frèà l'appel de Jésus « Viens, suis-moi », j'ai res et sœurs ». répondu comme tu le sais. Et avec Eh bien J je vais être franc, moi aussi. Lui, je suis heureux. Parfois fatigué, Et pour commencer je t'appelle «frère» mais serein J Quelquefois même je dois ou «sœur» car c'est un fait: nous sommes écraser quelque lal"me, mais j'ai la Joie. de la même famille. Nous ne sommes pas Je me pose beaucoup de questions, à seulement embarqués dans le même ba- ton sujet, au sujet de l'Eglise et des teau, citoyens d'un même pays. Nous avons hommes .. je suis soucieux mais pas inle même but et le même désir: faire un quiet. monde plus fraternel. Nous voulons agir Joie et Espérance J comme le dit ma au nom d'un même mandat qui, dès le devise J... Honnêtement, je crois que j'esdébut, nous a associés dans cette même saie chaque jour, de suivre ma vocation. famille: le baptême. Nous ne voulons guèETTOI? .. re partir en croisade pour des théories, Bien fraternellement Ton Evêque mais bien pour quelqu'un, qui s'appelle t Henri Schwery Jésus-Christ et qu'il s'agit de remettre au évêque de Sion milku du village, au milieu de l'école, au milieu de la société. Attention J pas en Journée mondiale des vocations, théorie, mais en actes! Sion, le 16 avri11978.

L'acquisition de la lecture est fréquemm'ent considérée comme une affaire purement scolaire dont le succès ou l'échec dépend de l'enseignement et des techniques qu'il emploie. Ce qui pourrait laisser croire, à la limite, qu'avec de bonnes techniques n'importe quel enfant apprendrait à lire et à n'importe quel âge. En réalité, la lecture est un instrument que l'enfant construit lui-même, de bonne heure et lentement, en s'appuyant sur ce que lui offre son environnement, et plus particulièrement sa famille, puis l'école. Cette construction de la lecture s'élabore conjointement à celle du langage, des structures opératoires et de la motricité, pour atteindre un premier niveau d'achèvement vers 6-7 ans.

Tu es mon frère ou ma sœur sel~n ce langage habituelà l'Eglise et dont tu trouves, peut-être, le ton dépassé. Peut-être auràs-tu trouvé tout aussi dépassée la forme de ma lettre lue en chaire au début du Carême? C'est en tout cas l'une d'entre vous qui m'a fait savoir qu'elle ne s'était pas sentie concernée par ce message où il n'yen avait que pour les parents.

ùs étapes de l'apprentissage de la lecture L'apprentissage de la lecture passe par plusieurs étapes importantes, celle de la reconnaissance globale 1 de quelques mots appris et de la découverte du code oral et écrit, suivie de celle du déchiffrage, pour parvenir à une lecture globale généralisée. La reconnaissance globale de mots appris et la découverte du code

Quand cet apprentissage commence-til? Par égocentrisme pédagogique, nous serions tentés de dire qu'il débute avec la scolarisation. Or nous constatons que l'enfant peut être attentif à l'écrit bien avant et présenter des comportements de lecteur

Il s'agit de ne pas confondre reconnaissance globale, c'est-à-dire découverte par le lecteur de la signification d'un ou plusieurs mots en une seule perception visuelle, avec la méthode globale qui est un ensemble de techniques d'enseignement utilisées' par le maître. 1

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5

dès 2-3 ans 2. A cet âge et jusque vers 6-7 ans, il apprend à reconnaître globalement la configuration de certains mots, fréquents dans son environnement - ce peut être son prénom, le nom d'un produit (cacao), ou celui de quelques héros familiers - lus à plusieurs reprises par les parents, des frères ou des sœurs aînés (Barbapapa). Tout au long de cette période, l'enfant n'est pas encore apte à recourir au déchiffrage pour découvrir des mots dont la configuration lui est inconnue, mais il reconnaît les mots dont on lui a donné la significa tion. Pendant cette longue période de 2 à 6 ans, se mettent en place également les constituants du déchiffrage, à savoir les éléments du code oral, les phonèmes, ceux du code écrit, les graphèmes, et leur mise en relation. Cette phase de l'apprentissage pourrait se caractériser par les demandes de l'enfant relatives à la réalisation graphique des phonèmes: «Comment est-ce qu'on écrit IiI? » et par celles qui relèvent de la réalisation phonique des graphèmes: «Comment est-ce qu'on dit ça : I?» ou «C'est quoi ça : I?» Alors que s'achève cet apprentissage, vers 6 ans, s'ébauche déjà l'étape suivante, celle du déchiffrage. Cette transition se fera d'autant plus tôt que les personnes à qui l'enfant aura posé ses questions auront été disponibles, lui auront lu des histoires, par exemple. Une étude, réalisée à Neuchâtel par Michèle Guillaume 3 a montré qu'il y avait, en effet, une liaison positive entre le fait de lire des histoires aux enfants et l'éveil de ces derniers à la lecture. 2 COHEN, Rachel. L'apprentissage précoce de la lecture. - Paris, PUF, 1977. - 239 p., bibl. (Coll. Pédagogie d'aujourdhui). (IRDP 10085).

3 GUILLAUME, Michèle. - Acquisition extrascolaire de connaissances en lecture à 4-5 ans. - Gampelen, 1977. - 122 p. + annexes.


Le déchiffrage

A la lente préparation de la phase précédente, dont on n'a relevé ici que les apprentissages les plus étroitement liés à la lecture, succède un moment d'apprentissage beaucoup plus dense, plus bref aussi, qui prépare l'activité lexique proprement dite, celui du déchiffrage. Il se caractérise par la conquête de l'autonomie. En effet, le déchiffrage rend possible l'accession à la signification sans l'aide d'un tiers, alors qu'auparavant l'enfant ne reconnaissait, globalement, que des mots dont le sens lui avait été donné.

que s'il essaie de produire oralement une seconde, voire une troisième émission sonore, plus ou moins proche de la précédente mais qui correspond à un signifié, à un sens. Après /mir)irJ, il essaiera peutêtre jmirwarj; après Iv f. ntl, il produira /vatj, puis jvaj. Il constatera que ces productions orales ont un sens et s'intègrent bien dans le contexte de l'histoire. Ce tâtonnement sera plus aisé si l'enfant sait, par avance, que le livre parle d'un «miroir » ou du « vent ». Ille saura si l'histoire lui a déjà été lue, ou si le livre contient des illustrations. Ses tâtonnements seront ainsi plus fréquemment couronnés de succès lorsque les premiers graphèmes du mot correspondront étroitement aux phonèmes. C'est le cas pour le premier des deux mots dans l'exemple précédent.

Le déchiffrage suppose une attitude à fusionner oralement des phonèmes donnés séparément. /p/ et jij deviennent jpij. Leroy-Boussion 4 a montré que cette aptitude n'est acquise de façon stable que vers Ces tentatives de déchiffrage sont susci6-7 ans. C'est à ce moment que l'enfant est apte à lier les phonèmes qui corres- tées et guidées par une recherche active pondent à la succession des graphèmes, "de la signification, qui cesse lorsque la des lettres du mot. Il déchiffre, ce qui ne prononciation du mot déchiffré (oralisaveut pas dire qu'il lit, la lecture supposant tion) a un sens cohérent avec le" reste du la compréhension de ce qui est déchiffré. texte. C'est au cours de cette période que Si la langue française avait autant de si- l'enfant écrit spontanément de façon phognes graphiques que de phonèmes (c'est nétique (un graphème pour un phonème). le cas pour certaines langues), l'enfant sau- Auparavant, il recopiait plus ou moins rait lire dès ce moment. En fait, il est bien habilement des lettres ou des mots, ou capable de lire «MUR », «BARBA- écrivait selon un code personnel. Ces mesPAPA », «PIC »,. «TRUC », «DOMI- sages phonétiques, qu'un enfant de même NO », puisque dans ces cas, chaque gra- âge ou plus âgé peut lire, représentent une phème correspond à un phonème: la let- ébauche d'échanges écrits (correspondantre M correspond au phonème /m/, la let- ce) que les parents ont intérêt à ne pas tre U au phonème jyj, la lettre R au pho- décourager. nème jrj, et ainsi de suite, les phonèmes représentant ici ce que l'on appelle la valeur fondamentale des graphèmes, des letLa lecture tres. Mais cet enfant ne pourra comprendre MIROIR ou VENT, puisque la fusion On peut affirmer aujourd'hui que tout orale des phonèmes représentant les valeurs fondamentales de chacune des lettres lecteur, dès la phase de déchiffrage atteinproduit une suite phonique qui ne corres- te et dépassée, lit globalement des mots et pond à aucun signifié: Imir)irl ou Iv E. ntl/. des portions de phrases. Ce sont les conL'enfant ne parviendra à la signification textes sémantique, syntaxique et les indices perceptifs (configuration des mots) qui guident la lecture et permettent de lire 2 à 9 mots en un quart de seconde. Dès ce mo4 LEROY-BOUSSION, A. Une habileté ment, il n'y a pas de déchiffrage - sinon auditivo-phonétique nécessaire pour apprendre de mots nouveaux - mais reconnaissance à lire: la fusion syllabique. Nouvelle étude géde configurations globales de mots déchifnétique entre 5 et 8 ans. In: Enfance Paris), frés antérieurement et ailleurs. No 2, mai-août 1975, p. 165-190.

La lecture globale "du lecteur adulte ou enfant est semblable à celle du petit enfant de 2 - 3 ans, analogue aussi à la lecture d'idéogrammes chinois. Seulement.. la manière d'obtenir la signification du mot lu globalement est différente. L'enfant âgé de 2 - 3 ans ou le Chinois reçoivent d'un tiers parents, professeurs - la signification du mot ou de l'idéogramme, alors que l'enfant francophone âgé de 6-7 ans découvre par lui-même cette signification par la production orale de la suite graphique du mot, c'est-à-dire par le déchiffrage. L'originalité de l'écriture alphabétique est en effet de permettre, en quelque sorte, la découverte, de façon autonome, de la signification de configurations graphiques. Cette relation une fois établie, par le déchiffrage, entre les graphies et la signification, la lecture devient globale et rapide. Nous avons pu observer que les adultes étaient capables de lire globalement, donc sans déchiffrage, des mots écrits dans un code qui n'était connu" d'eux que partiellement - comme Hi.spier (lance-pierres)et qu'ils n'avaient rencontrés que deux fois antérieurement. Pour concrétiser la différence qui existe entre déchiffrage et lecture globale, nous vous proposons de lire les mots suivants de 13 lettres chacun :

s c enseignements

« \ '. \\ - "\ -1/ - \ - ~ - 1 lecture » (l'apprentissage de la lecture) ou

a

« \ - \ - \- -

0

s a t

i o n

7

Ces configurations peuvent être apparentées à des idéogrammes en ce sens qu'elles réfèrent immédiatement au sens du mot. Pour tenter une illustration de cette analogie de la lecture globale avec la lecture idéographique, nous allons vous montrer que des mots stylisés, sortes d'intermédiaires entre le mot composé de caractères alpha bétiques et l'idéogramme, sont reconnaissables dans la mesure où le graphisme stylisé ne s'éloigne pas trop du gréiphisme habituel. Voici par exemple:

1

r

6

«d'un coup », parce que cette configuration a été apprise antérieurement.

Vous constaterez que vos yeux s'arrêtent 4 à 5 fois pour déchiffrer - SCOLARISATION - que vous rencontrez pour la première fois écrit verticalement, alors qüe vous lisez - ENSEIGNEMENTS -

t \- - - -

de Frédérique» (le papa et la maman de Frédérique). La lecture serait encore plus aisée si ces mots étaient insérés dans un contexte plus large qui guiderait la lecture de la configuration. Nous avons vu ailleur~ 5 que le contexte sémantique et syntaxique permet même la lecture de mots absents. Par exem5 WEISS, J. - La lecture. - Neuchâtel, Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1977. 22 p., ill., bibl. (IRDP / D 77.03 Synthèse No 4).


pIe. «Ce bicentenaire, les Américains ... accueilent ... mauvaise conscience» et encore « ... cinéma a, vous le ... , un peu plus de cinquante ... ». Déchiffrage et lecture globale se côtoient chez tout lecteur, dès les tout premiers moments de l'apprentissage, jusqu'à l'âge adulte. Le graphique suivant schématise l'évolution des rapports entre ces deux types de lecture au cours de la vie d'un lecteur. Diminution du déchiff r age

-~

Accroissement de la l ecture globale _ _

~ ~

Vers 6 ans, l'enfant déchiffre la quasitotalité du texte et ne lit globalement que quelques mots précédemment, alors que l'adulte lit tout globalement à l'exception de l'un ou l'autre mots techniques, spécialisés, qui lui sont encore inconnus.

apte à le faire à cet âge? Bien évidemment, pour les deux raisons à la fois. Mais l'enseignement seul ne suffit pas; s'il suffisait, pourquoi ne pas le commencer plus tôt par exemple? L'enseignement joue un rôle, c'est vrai, moins parce qu'on y applique telle ou telle méthode, mais parce qu'il fait de la première primaire surtout l'année de l'apprentissage de la lecture par excellence, l'écrit envahissant l'essentiel de l'environnement et du temps scolaire. La méthode de lecture utilisée n'aurait-elle pas d'importance? Certes oui, mais elle n'est pas la responsable unique de l'apprentissage. Elle peut accompagner, faciliter l'apprentissage spontané, comme elle peut aussi le freiner. Elle le facilite si elle maintient, voire encourage, la curiosité de l'enfant pour l'écrit, suscite le plaisir de la découverte de la signification, offre la possibilité de communiquer par écrit et si elle laisse l'apprentissage se faire à son rythme. Cette méthode-là fait de la lecture une activité significative et finalisée dès les premiers moments de l'eriseignement.

Par conséquent, on peut dire que des méthodes qui proposent à tous les élèves les mêmes exercices, au même moment, sont de mauvaises méthodes, si tant est que de telles méthodes existent encore. Nous pourrions schématiser les états de développement des élèves d'une classe de première, en automne, par le graphique ci-dessous: âge d0S élèves d'une classe, 7 en au6,9 tomne

6,8

6,6 6,5 6,4 6,3 6,2

Un enseignement qui freine l'apprentissage

Un enseignement qui facilite l'apprentissage

La plupart des enfants de Suisse romande et des autres pays francophones parviennent à la lecture en première primaire, vers 6-7 ans. Est-ce parce qu'on y enseigne la lecture ou parce que l'enfant est

6,1 6

En revanche, une méthode freine, voire bloque, la construction de la lecture de l'enfant si elle propose prématurément l'enseignement de la lecture. L'élève se trouve alors confronté à des difficultés momentanément insurmontables qui peuvent être à l'origine d'un sentiment d'échec et d'incapacité. Il est donc fondamental qu'une méthode de lecture ne propose pas des activités qui soient au-delà des aptitudes momentanées de l'enfant. Or il est évident qu'une classe composée d'élèves dont l'empan des âges est d'environ 12 mois, est fréquentée par des enfants prêts à lire ou qui lisent déjà, c'est-à-dire qui ont atteint le premier stade d'achèvement de la lecture, et par d'autres, plus jeunes en âge ou plus en retard dans leur développement, qui sont encore en-deça de la fusion de phonèmes en syllabe orale.

T

6,7

Qu'apporte ou peut apporter l'école à cet apprentissage naturel de la lecture? L'enfant est porté tout naturellement à apprendre à lire dans une société où la communication écrite occupe une large place, comme il est porté à apprendre à parler pour pouvoir communiquer oralement dans une société humaine où ce mode d'échanges est privilégié. L'apprentissage de la lecture se réalise par l'interaction de l'enfant avec son environnement. L'école représente une part importante de cet environnement puisque les enfants y vivent 4 à 8 heures par jour, selon les cantons. Elle peut jouer par conséquent un grand rôle dans l'apprentissage de la lecture.

auxquels il présente des activités différentes, comme il le ferait s'il avait une classe à plusieurs ordres. Au groupe 3, par exemple, il s'agit de proposer surtout des activités relativement autonomes de lecture : fréquentation du coin bibliothèque, lecture suivie ... ; au groupe 2, offrir la possibilité de tâtonner, deviner avec l'aide de la maîtresse ou d'un camarade du groupe

l group~

Découverte des code oral et écrit

Du d~chiffrage vers la lecture globale

Les élèves du groupe 1, les plus jeunes, en sont encore à élaborer les constituants du déchiffrage, ceux du groupe 2, âgés de 6 ans environ, déchiffrent quelques mots par tâtonnement, alors que le groupe 3 est apte à lire. Une diversification des enseignements

8

9

Compte tenu de ces différences que chacun peut constater dans une classe, l'enseignant tente de réduire l'hétérogénéité des élèves en constituant des groupes

Lecture . globale

aptitude à la lecture

3 ; au groupe 1, c'est-à-dire à celui qui réclame le plus de présence de la part de l'enseignant, des activités de prélecture, telles que percevoir et différencier des phonèmes, déterminer leur place dans un mot, discriminer et percevoir les graphèmes, mettre en correspondance les phonèmes et les graphèmes. Ces activités sont évidemment à situer dans une activité-cadre * si-

* Ces activités-cadres sont décrites dans la Méthodologie romande du français, actueIlement en voie d'achèvement.


A~'rIIAI~lrr~ 111~ltAt;ttt;ltPIII~ gnificative pour l'enfant: correspondance scolaire, création d'albums, fréquentation de livres ...

Le début de l'enseignement de la lecture Les débuts de l'apprentissage de la lecture se faisant bien avant la scolarité, même enfantine, et se prolongeant au-delà de la première primaire, poser le problème du début de l'enseignement de la lecture, c'est poser un faux problème. On ne se demande pas quand on doit enseigner la marche à l'enfant, ni quand on doit lui apprendre à parler. L'important, pour les parents comme pour les enseignants des classes enfantines, c'est d'être disponible et de répondre aux questions de l'epfant, de guider et de valoriser ses recherches, de l'aider dans ses tâtonnements, de soutenir son intérêt pour l'écrit, d'enrichir son environnement écrit. à la maison et ·en classe, en mettant des livres à sa disposition, en lui lisant des textes ... Pour le maître du primaire, il convient d'ajouter la nécessité de placer délibérément l'enfant dans des situations de lecture. L'enfant est porté tout naturellement à lire dans notre société. L'école risque d'entraver ce développement si elle propose des exercices de structuration et de déchiffrage avant que le développement général de l'enfant, du point de vue affectif et intellectuel. ne lui pen;nette de les réussir. En revanche. l'apprentissage sera favorisé par une pédagogie qui, en classe co~me en famille, encourage la lecture et soutIent les démarches naturelles de l'enfant vers la maîtrise de ce savoir-faire.

Les lecteurs qui souhaitent approfondir leur réflexion sur l'apprentissage de la lecture peuvent lire avec intérêt:

L'enseignement du français* Il

1. CHARMEUX, E . - La lecture à l'école. Paris, CEDIC, 1975. - 174 p.

UNE METHODOLOGIE La rénovation de l'enseignement de la langue maternelle est un phénomène très générai Il faut dire d'emblée que la Suisse romande n'es pas la seule à être aux prises avec le problème de la rénovation de l'enseignement du français; la France et tous les pays francophones sont actuellement confrontés au même problème. Du reste, le phénomène est plus vaste encore; dans la plupart des pays, on cherche actuellement à redéfinir les principes et les objectifs de l'enseignement de la langue maternelle. Sans aller chercher au-delà de nos frontières, on trouve en Suisse allemande des exemples de ce type de recherche. Là-bas. comme chez nous, ce sont les mêmes thèmes qui apparaissent :' - La langue est un instrument de communication ; - L'exercice de la langue orale est primordial; - Il est indispensable de développer chez l'enfant plusieurs variétés d~ langage, qu'il saura adapter aux circonstances; - L'enseignement de la langue maternelle doit s'appuyer sur tout ce qui intéresse l'enfant: films, émissions de télévisions, etc. ; Par l'ap'prentissage de sa langue maternelle, l'enfant se prépare à sa vie d'adulte; il développe, grâce à elle, son intelligence, sa sensibilité affective et esthétique, son sens social. On pourrait multiplier les exemples ou chercher ailleurs encore des préoccupations semblables. Trois principes fondamentaux de la rénovation de l'enseignement du français - langue maternelle 1. Les maîtres chercheront à encrer dans la vie affective des enfants l'apprentis-

2. FERREIRO, E. - Vers une théorie génétique de l'apprentissage de la lecture. In: Psychologie, Revue suisse de psychologie pure et appliquée (Berne, Stuttgart, Wien), Vol. 36, cahier 2, 1977~ p. 109-130. 3. FOUCAMBERT, J. - La manière d'être lecteur. Apprentissage et enseignement de la lecture de la maternelle au CM2 (cours moyen). Paris, Sermap, 1976. 128 p., bibl. (Coll. La lecture fonctionnelle et dynamique).

4. LENTIN, L.; CLESSE, Ch.; HEBRARD, J. et al. - Du parler au lire. T. 3: Interaction entre l'adulte et l'enfant. - Paris, Les Ed. ESF, 1971. - 196 p., fig., bibl. (Coll. Science de l'Education). 5. WEISS, J. - Enseignement préscolaire et apprentissage de la lecture. In : Educateur et bulletin corporatif (Montreux), No 23, 25 juin 1976, p. 557-558 et 563-564, bibl. 6. WEISS, J. - La lecture. - Neuchâtel, Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques , 1977. - 22 p., m., bibl. (IRDP / D 77.03 Synthèses No 4). 7. COHEN, R. - L'apprentissage précoce de la lecture. - Paris, PUF, 1977. - 239 p., bibl. (Coll. Pédagogie d'aujourd'hui). (IRDP 10085).

Jacques Weiss IRDP / R

78.03

Avril 1978

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Il

* Seconde partie de l'article parue dans le No 7.

sage de la langue maternelle. Ils s'efforceront de leur transmettre le goût de la lecture, le goût et le plaisir de s'exprimer. 2. Ils donneront souvent aux enfants l'occasion de s'exprimer non seulement par écrit, mais aussi~ et d'abord, oralement; ils éviteront de monopoliser la parole devant leur classe. 3. Pour ce qui concerne les apprentissages techniques de la langue, ils s'attacheront à rendre plus efficace l'enseignement de la grammaire et de l'orthographe. En grammaire, ils rendront les enfants attentifs aux structures fondamentales de la langue, ils exerceront d'abord ces structures par imprégnation (grammaire implicite) puis les feront observer et analyser (grammaire explicite). Ils renonceront à faire apprendre des subtilités inutiles et parfois contestables; ils éviteront d'atomiser la langue en braquant l'attention des enfants sur une analyse systématique des espèces. En orthographe, ils feront apprendre les règles d'accord essentielles, sans aborder des difficultés inutiles, et ils exerceront surtout un vocabulaire fondamental. Ils chercheront en outre à rendre les enfants responsables de la correction de leur orthographe, en leur donnant les moyens de faire des contrôles dans les dictionnaires et dans les livres de référence. La Méthodologie romande est un fort bon instrument de travail Dans la Méthodologie romande, les auteurs, MM. Bertrand Lipp et Roger Nussbaum, Mme Marie-Josèphe Besson et Sœur Marie-Rose Genoud, fournissent une excellente description de ce que doit être une rénovation de l'enseignement du français, de ses fondements théoriques et de ses applications pratiques.


Se fondant sur l'acquis le plus sûr de la linguistique contemporaine, ils donnent plus d'efficacité à l'enseignement technique de la langue. En proposant d'inscrire tout le travail scolaire de la classe dans une activité plus large, telle que la préparation d'un spectacle, d'une exposition, la confection d'un album ou la lecture suivie d'un roman, ils cherchent à susciter des motivations profondes chez les enfants. Les enquêtes, les interviews que les élèves auront à conduire, les lettres qu'ils devront écrire pour mener à chef le projet général de la classe leur permettront de s'exprimer et de communiquer de manière authentique, tant oralement que par écrit. Les qualités de l'ouvrage, trois linguistes se sont plu à les reconnaître, lors d'une séance convoquée par M. Samuel Roller, le 28 avril 1977 à Neuchâtel. Il s'agit de Mlle Hélène Huot, professeur à l'Université de Paris X, Nanterre, de M. JeanPaul Bronckart, professeur à l'Université de Genève, et de M. Eddy Roulet, professeur à l'Université de Genève. Ces trois professeurs sont non seulement des spécialistes de la linguistique, ce sont aussi des personnes intéressées, à des titres divers, par les problèmes que pose la didactique de la langue maternelle. Le sérieux de l'ouvrage suscite des inquiétudes On entend parfois les deux objections suivantes: 1. Le livre 'publié sera trop volumineux. En effet, le manuscrit compte 738 pages, ce qui représente environ 500 pages de typographie. 2. La matière des introductions théoriques est ardue; les maîtres n'accepteront pas facilement de faire l'effort d'assimilation nécessaire. Pour répondre à la première objection, il suffit de signaler qu'il n'est pas possible de faire le tour des disciplines du français dans un ouvrage aux dimensions modestes, à moins d'effleurer tous les sujets et de laisser le lecteur sur sa faim.

La rénovation de l'enseignement du français et la coordination romande

A la seconde objection, on peut répondre trois choses: - Premièrement, les auteurs de la Méthodologie ne pouvaient pas sous-estimer leurs lecteurs; les maîtres devaient trouver dans cet ouvrage toute l'information nécessaire, sans avoir à recourir aux livres scientifiques de base. Du reste, à plusieurs reprises, les membres de la commission d'examen ont demandé aux auteurs d'être plus complets. - Deuxièmement, les auteurs se sont continuellement souciés de la pratique de l'enseignement. Si leur Méthodologie est volumineuse, c'est qu'ils ont multiplié les exemples de leçons. En nombre de pages, ces exemples représentent les trois cinquièmes de l'ensemble, alors que les introductions théoriques de caractère technique ne coUvrent que la moitié du reste, soit un cinquième. Là encore, on peut établir une comparaison avec ce qui se passe dans certaines maisons d'édition qui, pour le seul ~nseignement de la grammaire, publient un ouvrage théorique complet à l'usage des maîtres! Dans la Méthodologie, l'introduction théorique à la grammaire compte 25 pages seulement. - Troisièmement, les auteurs ont évité à tout prix de remplacer un certain formalisme par un autre; l'innovation grammaticale n'intervient que là où elle permet une approche plus efficace et plus vivante de la langue. Par conséquent on ne trouve jamais dans la Méthodologie de ces innovations dont la présence ne se justifie que parce qu'elles sont au goût du jour.

La rénovation de l'enseignement de la langue maternelle est un phénomène général; elle pose un problème délicat à plus d'un égard, car elle touche à des domaines très divers, la pédagogie et la linguistique, pour ne citer qu'elles. . Po~r r~soudre un problème si complexe, Il est mdlspensa ble de ne pas être démuni.

Léon Nicolas

Comment ouvrir les jeunes à la foi? Didier PIVETEAU, Frère des Ecoles chrétiennes, directeur de la revue catéchétique «TEMPS ET PAROLE », professeur à l'Institut Supérieur de Pédagogie à l'Institut Catholique de Paris, vient de publier un ouvrage fort intéressant pour tous ceux qui se préoccupent de catéchèse aujourd' hui: «Comment ouvrir les jeunes à la foi? » (DDR 1977, 147 p.). Alors qu'en Valais comme en Suisse romande des groupes de travail sont à la recherche de nouveaux programmes de catéchèse, la lecture de l'ouvrage cité nous paraît fort utile, même si toutes les conclusions de l'auteur ne s'appliquent pas à notre pays.

Le projet du présent article n'est pas de résumer l'ouvrage de Didier Piveteau, mais de relever quelques réflexions concernant les impasses et les difficultés que connaît la catéchèse depuis une cinquantaine d'années et de présenter quelquesunes des suggestions qui nous paraissent les plus utiles aujourd'hui pour «OUVRIR LES JEUNES A LA FOI ».

Pour l'introduction de la Méthodologie, un recyclage sera nécessaire La Méthodologie ne peut pas être purement et simplement distribuée aux maîtres, qui alors ne comprendraient pas les raisons du changement. Elle doit faire l'objet d'un cours de recyclage bien préparé ét d'une certaine durée, afin que les notions nouvelles soient intériorisées par les maîtres.

La coordination permet aux cantons romands de mettre en commun leurs compétences et de chercher ensemble une solution. Grâce à CIReE, il s'est instauré une collaboration efficace, dont la Méthodologie est un des fruits. Avec cet ouvrage, les cantons romands ont désormais une base solide, sur quoi ils pourront fonder leurs cours de recyclage et leur enseignement du français.

Une catéchèse en recherche

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Faisant une rétrospective sur les orientations prises par la catéchèse au cours des dernières décades, l'auteur de l'ouvrage cité relève trois démarches bien diverses avec leurs réussites et leurs limites.

1. La situation de départ

Avant 1950 la vie humaine des chrétiens était culturellement superposable à leur vie chrétienne. Dans cette situation il n'y avait quasiment pas de hiatus entr~ la Parole de Dieu et la parole de l'homme; il n'y avait donc pas besoin d'une pédagogie catéchétique pour adapter la première à la seconde. Dans leur foyer, dans la société, les enfants trouvaient suffisamment de signes de foi acceptés par l'ensemble de la population, auxquels la catéchèse donnait un sens: la catéchèse d'alors consistait surtout à expliciter, par des formules précises ce qui était implicitement connu par les signes et le concensus de l'entourage.


Mais à partir de la deuxième guerre mondiale, la vie du chrétien se déroule sur deux registres de plus en plus différents et l'erreur a été de ne pas voir que peu à peu les explications données au catéchisme se répandaient sur un désert de signes: on apprenait des formules tout en vivant de plus en plus comme des païens, sans référence à la foi chrétienne. 2. De la Parole à la vie concrète Pendant près de dix ans - entre 1950 et 1960 - la grande question qui se posait aux catéchistes était la suivante: «Comment nous y prendre pour que la Parole de Dieu rejoigne la vie de l'homme pour la pénétrer, l'interpeller, la questionner? » De grands efforts ont été faits pour répondre à cette question. Hélas cela n'a pas empêché que le fossé se creuse toujours plus large entre la culture chrétienne et la culture de ce monde, entre la parole de l'homme et la Parole ·de Dieu. 3. De la vie à la Parole de Dieu Vers les années 1960, il apparut évident que l'on ne pouvait rejoindre l'expérience des enfants et surtout des jeunes en partant de la Parole de Dieu. L'idée se fit jour alors que la démarche inverse aurait peut-être plus de chances d'être féconde: le catéchisme partirait de la vie de l'enfant et par un cheminement approprié rejoindrait la Parole de Dieu. Cette démarche fut très souvent utilisée durant les années qui suivirent. On s'aperçut bientôt que cette pratique reposait sur un apriori concordiste: celui qui porte à croire que la Parole de Dieu rejoint toujours les désirs de l'homme, qu'elle se trouve nécessairement au terme de sa recherche. Malgré les grands espoirs placés dans cette troisième démarche, il faut bien accepter l'évidence: elle ne correspond plus à ce que nous vivons. Les jeunes surtout n'acceptent plus que leur parole ne soit qu'un point de départ vers quelque chose d'autre qu'ils n'ont pas prévu en prenant la parole. Ils estiment que leur discours doit être traité pour lui-même et ils ont le sentiment d'être manipulés si l'adulte auquel ils parlent essaie de« partir» de ce

qu'ils disent pour cingler vers un ailleurs où ils ne désirent nullement aller.

Cela se voit surtout chez les jeunes qui sont de plus en plus insensibles au poids de la tradition et à la dimension historique des événements. De même ils ne peuvent plus accepter une culture religieuse sans utilité immédiate, une catéchèse qui ne soit pas réponse à leurs problèmes du jour, utilisable pour donner un sens à la vie d'aujourd'hui. - Attentifs au seul instant présent, les jeunes sont instables: instables parce qu'ils sont sollicités par trop de stimuli extérieurs pour ne pas être entraînés à changer brusquement. Dès lors, pour les jeunes la fidélité n'a plus le même prestige que naguère et l'engagement pour un futur imprévisible leur fait problème. Nous n'avons pas à les condamner, mais à les prendre où ils sont et nous convaincre que quelque chose peut être accompli même avec ' cette mentalité, dût-on pour cela adapter les structures traditionnelles. - A notre époque qui voit se gommer dans les esprits la conscience de la durée, . il y a également diminution de la conscience des frontières qui peut aller jusqu'au confusionnisme syncrétique dont l'œcuménisme des jeunes nous donne souvent l'exemple. Leur œcuménisme représente souvent pour eux une impossibilité de voir les différences et les séparations pourtant réelles qui perdurent entre les visions du monde. D'où le refrain qui revient souvent sur leurs lèvres: « Après tout, toutes les religions se valent! » Toute une partie de l'entreprise ca téchétique se trouve ainsi déplacée par rapport à celle qui a contribué à édifier notre propre foi. Par exemple, il est moins nécessaire de montrer le rôle du Christ dans notre existence que de distinguer ce rôle de celui des mystiques et des révolutionnaires dont l'influence est grande sur les consciences de notre temps.

Difficultés de la catéchèse actuelle Avant de proposer des voies pour sortir la catéchèse des impasses où elle se trouve, Didier Piveteau cherche à analyser les causes des difficultés actuelles de la pastorale ca téchétique. 1. La catéchèse assimilée à une activrté scolaire Au cours des cinquante dernières années, la catéchèse s'est de plus en plus aH.gnée sur l'enseignement et la pédagogie; elle est devenue une activité scolaire. Or en raison de la masse d'informations que les jeunes reçoivent aujourd'hui par les divers moyens de communications sociales, il y a souvent chez eux un manque d'appétit par rapport aux connaissances scolaires qu'on leur propose. Il en va de même pour la catéchèse assimilée à une matière scolaire. Les jeunes préfèrent discuter entre eux plutôt que d'avoir recours à un adulte qui essaie de « placer sa marchandise». Parfois, ils préfèrent être initiés à la prière indoue plutôt qu'à la prière selon saint Bernard ou aux encycliques sociales du XIXe siècle. Ils en ont «ras le bol» de tout ce qui rappelle une structure scolaire rigide et impersonnelle. Il est évident - surtout avec les adolescents et les jeunes - que si nous ne cherchons pas à aménager autrement nos cours de religion à l'école, notre travail sera très souvent infructueux voire nuisible pour leur vie de foi. 2. La catéchèse affrontée à une conscience aiguë de l'instant Jadis les hommes possédaient la conscience de la durée. Aujourd'hui, nous sommes accaparés par J'instant présent. Nous sommes entrés, selon l'expression de P. Babin, «dans une époque d'instantanéité et de simultanéité ». Ce changement fondamental de notre comportement a des conséquences sur l'éducation de la foi. - Vivant surtout dans le présent, l'homme devient peu à peu aveugle à la dimension du passé et à celle de l'avenir.

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3. La catéchèse face à l'image changeante de Dieu Nous avons appris que Dieu est J'Immuable, celui qui est hors du temps et de l'espace. Pourtant l'image que l'homme se fait de Dieu change. Il est bien vrai, en effet, que tout ce que nous disons sur Dieu

est dit en paroles d'homme et tout ce qui affecte la conscience que l'homme a de lui-même affecte la représentation qu'il se fait de Dieu. Est-il besoin de montrer que l'homme d'aujourd'hui est en pleine mutation? Mais c'est également un fait que face aux changements qui l'affectent l'homme cherche des points d'ancrage, des ilôts de stabilité. C'est ainsi que l'on voit des chrétiens désemparés par les mutations qui s'opèrent autour d'eux exiger que l'Eglise demeure identique à elle-même, que l'école et la catéchèse donnent un correctif à l'instabilité ambiante. Ils ont l'impression de perdre leur foi, si les idées qu'ils se sont faites de Dieu, du ciel, de JésusChrist subissent la moindre modification. Et pourtant si ce pas n'est pas franchi, rien ne peut être entrepris dans le domaine de la rénovation de l'instruction religieuse. Et l'éducation de la foi des jeunes générations est sérieusement compromise, en raison du fossé qui se crée de plus en plus entre la Parole de Dieu et le langage des hommes. Ce qui nous paraît le plus dangereux pour l'avenir de la catéchèse c'est la sclérose, la pétrification de son langage. Quelques suggestions pour ouvrir les jeunes à la foi Après avoir relevé les impasses et les difficultés de la catéchèse actuelle, Didier Piveteau propose de nombreuses suggestions pour un renouveau de la catéchèse. Voici celles qui nous paraissent les plus utiles . pour notre pays et qui devraient mériter notre attention. 1. Le vrai langage de la foi De quelle manière voulons-nous transmettre la foi ? Quel sera notre langage de foi? Nous laisserons ici la parole à l'auteur de l'ouvrage cité. « Si les chrétiens doivent vraiment parler leur foi, si la foi doit avoir un langage -non seulement appris, mais compris, et non seulement compris mais parlé par les chrétiens, il faut qu'il soit fait de mots de tous les jours, de ceux qu'on utilise spontanément dans les registres affectifs


de notre expression. Il faut qu'il soit porté par un environnement social et non pratiqué seulement une heure par semaine ... Il est temps de moins s'occuper de la foi de nos enfants que de la nôtre et de façon dont nous la célébrons dans l'immanence du quotidien et dans la transcendance de la fête ... » Il faut se dire que l'enfant est bien plus influencé par le mode d'exitence de ses parents, leurs engagements, leurs croyances, leurs réactions que par les quelques mots qu'ils peuvent dire ou lui cacher...

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» L'instruction religieuse dans les années à venir gagnerait beaucoup à être plus mystique que théologique, c'est-àdire entraîner les gens à la prière plus qu'à leur dire des choses sur Dieu en espérant que cela va les entraîner à la prière. La théologie doit suivre et non l'inverse» (op. cit. pp. 30-31, 53 et 74). 2. Les communautés vivantes Une génération immergée dans l'instant et ayant perdu le sens des frontières ne peut s'appuyer sur aucune structure, sur aucune institution figée. C'est pourquoi les jeunes ont besoin aujourd'ohui de s'unir à d'autres, pour trouver, au moins pour un temps, des points de repère. Ils ont besoin de rencontrer des groupes, des communautés vivantes mêmes temporaires où ils puissent se dire, s'exprimer. «La catéchèse doit se greffer sur les grands moments communautaires de l'existence, puisque ce sont ces moments qui permettent à l'être humain de donner un sens nouveau à sa vie, plutôt que de se greffer sur une institution scolaire et intellectuelle qui, très souvent, ne comporte pas de soi cette dimension de rencontre. » D'autre part, un autre trait caractérise la communauté: c'est l'influence qu'y revêt la parole ... Le groupe devient ainsi le lieu qui, en me fournissant des interlocuteurs, attentifs et respectueux, me permet de parler, et en parlant de mieux préciser ce que je pense et donc ce que je suis. La

catéchèse ne pourra donc amener les contemporains à découvrir Dieu dans leur vie qu'en leur offrant un lieu où ils puissent parler et être écoutés» (op. cit. p. 43-44). Ajoutons qu'il est rare qu'une classe de 20 à 30 élèves de plus de douze ans réalise les conditions d'un tel groupe. L'expérience nous apprend que lorsque le nombre dépasse la douzaine l'échange devient très difficile. En outre le manque de motivation chez certains élèves paralyse souvent le travail de l'ensemble. 3. Une catéchèse pluraliste

Le pluralisme est non seulement accepté mais requis par les jeunes. Non seulement il faut accepter que la société dans laquelle nous nous trouvons ne soit plus monolithiquement chrétienne et encore moins catholique, mais il faut également admettre qu'au sein d'une même Eglise il y ait plusieurs manières valables de célébrer, de formuler sa foi, qu'il y ait plusieurs styles de vie chrétienne. Dans le domaine de la catéchèse, il est également concevable et bon d'avoir plusieurs styles, non seulement dans une même ville, mais dans une même école et dans une même famille. C'est que la catéchèse est au service de la foi des chrétiens. Le catéchisé a le droit de recevoir une catéchèse qui lui convienne, qu'il puisse comprendre. Plutôt que de nous creuser la tête pou~ savoir «comment séduire les jeunes pour les faire entrer dans des modèles que nous ne remettons pas en question, il vaut mieux inventer des modèles divers s'adaptant aux divers besoins et accessibles aux jeunes au moment où ils veulent» (op. cit. p. 106). Concrètement que peut être ce pluralisme en catéchèse? A notre avis, cela concerne moins le fond de la catéchèse que sa pédagogie. Toute catéchèse doit aider le catéchisé à rencontrer personnellement le Dieu vivant révélé en Jésus-Christ, l'aider à vivre sa relation avec les autres selon l'esprit de l'Evangile, des béatitudes.

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« De même, en rendant la catéchèse obligatoire dans les écoles, on a dispensé des centaines de prêtres, de frères, de sœurs et Au niveau de la famille, cela pourrait , maintenant de laïcs, d'avoir la moindre signifier que les parents reprennent une étincelle de génie éducatif. On leur livrait leçon donnée au catécrusme, qu'ils par- pieds et poings liés des élèves qu'ils poulent de Dieu à leurs enfants à propos d'un vaient traiter à leur guise. événement de la journée, qu'ils prient avec »Dans les voies à explorer - j'en ai la leurs enfants, qu'ils visitent avec eux une église, un lieu de pèlerinage, qu'ils discu- conviction - un des principaux objectifs tent avec eux après une émission de té- devra être le suiyant: faire en sorte que lévision ou à propos d'un article paru dans les catéchisés aient toujours davantage la liberté d'exprimer comme ils le peuvent le journal... ce qu'ils croient, ce qu'ils veulent céléDe même au niveau de l'école ou du brer ... catéchisme, les types de catéchèse peuvent »Imposer des actes religieux, fût-ce varier à l'infini. Il y a la causerie où l'on dialogue avec les enfants sur un thème pré- l'instruction religieuse qui est supposée cis, il y a les célébrations, les activités où apprendre à faire des choix libres, est un un choix peut être laissé à l'enfant, il y a non-sens. On détruit dans l'acte même les leçons données avec l'appui d'un au- d'enseigner ce qu'on veut enseigner. J'acdio-visuel, d'une cassette, de quelques cepte que la vigueur de ce principe soit dias ... Il y aurait également la possibilité tempérée selon les situations. Mais je tiens d'utiliser les divers manuels d'ENBIRO qu'il faut le conserver comme principe (Enseignement biblique romand) qui per- sous sa forme apparemment paradoxale. mettent aux maîtres de présenter quelques Pour moi cela veut dire qu'il faut considéépisodes de la Bible avec un matériel rer les êtres. humains comme adultes aussi pédagogique bien adapté aux enfants et rapidement 'que cela est possible. En cas de doute, il y a moins de danger, il est plus généralement bien accueilli par eux. éducatif, de hâter le processus que de le retarder» (op. cit. p. 64-66). 4. L'obligatoire n'est pas toujours éducatif " Serait-il vraiment impensable d'organiser nos cours de religion dans les classes Un handicap souvent rencontré dans nos du CO sur la base d'une option libre? cours de catéchèse en milieu scolaire c'est On nous objectera sans doute que cela la participation obligatoire. La vision du compliquerait passablement l'organisation pluralisme et de la catéchèse-service de- d'une école. C'est vrai. Il s'agit de savoir vrait nous amener à réviser certaines at- ce que l'on recherche par ces cours de titudes sur l'emploi de l'obligation com- religion. Voulons-nous réellement aider me instruhlent d'éducation et en particu- des jeunes dans leur vie de foi qui est eslier de l'éducation de la foi. sentiellement appel à la liberté? Est-il vraiment possible d'éduquer à la liberté «Rendre une pratique obligatoire nous citons textuellement Didier Piveteau sans prendre de risques? - risque de dispenser l'autorité de toute 5. Une proposition intellectuelle imagination et de supprimer toute motinon scolaire vation intérieure chez l'utilisateur. On peut finir par obéir pour être en règle L'ouvrage de Didier Piveteau comporte avec la loi et ce .juridisme masque alors le besoin fondamental qui a motivé l'obli- bien d'autres suggestions pour éduquer la gation. Cela peut être utile pour un temps foi des jeunes. Retenons une dernière , à titre thérapeutique, mais l'autorité doit proposition. Il est certain que le chrétien tout faire pour favoriser la découverte du en recherche peut avoir besoin à certains moments d'éléments notionnels pour besoin ...

mieux comprendre sa foi, son Eglise. Les instances chrétiennes (paroisses, écoles ... ) doivent lui offrir des occasions d'approfondir sa foi.

Mais les moyens d'assurer cette éducation de la foi peuvent être très variés.

«Mais le fait qu'une proposition soit faite par une école ne veut pas dire nécessairement que la proposition doive être scolaire, c'est-à-dire scolarisée dans ses rythmes, ses lieux, spécialisée dans ses effectifs, programmée. Le rythme contemporain de la pensée profonde n'est pas le rythme scolaire, universitaire qui fragmente le temps en unités insignifiantes. Ce rythme a bien plutôt pour résultat, souvent d'empêcher toute pensée, tout approfondissement.. . »Ces propositions d'explication de la foi ont donc avantage à se déscolariser au maximum, à concentrer une intense information et réflexion sur une longue soirée, un week-end, la durée d'un campréflexion, etc. » (op. cit. 106-107). Il est certain que l'organisation actuelle des cours de religion fixés à des heures régulières de l'horaire hebdomadaire ne

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donne pas toujours les résultats escomptés. Il est souvent difficile pour un élève de passer des mathématiques à une réflexion sur un thème de la foi. Au lieu de déplorer qu'une action quotidienne n'est plus possible, ne serait-il pas préférable d'organiser des «journées de réflexion» des temps forts qui ont encore l'audience des jeunes? Mais là également il faudrait que le principe de l'option libre puisse jouer et que les jeunes soient clairement informés à l'avance du contenu de la rencontre.

*** D'aucuns seront sans doute heurtés par les propositions que nous avons relevées dans l'ouvrage de Didier Piveteau. D'autres les trouveront insuffisantes. La lecture attentive de cet ouvrage apporterait sans doute aux uns et aux autres plus de nuances. A notre avis, cet ouvrage nous pose bien des questions et nous incite à trouver nous-mêmes des réponses aux problèmes posés, dans le contexte qui est le nôtre.

F. Pralong sm


Enseignement rénové du français CIRCE 1 Dès le mois d'a9ût, les enseignants trouveront à l'ODIS des documents concernant le nouveau programme de français, de IP à 4P (de 1re primaire à 4e primaire), conçus selon la démarche et la progression indiquées sur le Plan d'études. Il s'agit d'exercices préparés, lors des cours de méthodologie, par les Normaliennes de 4A et de 4B. Loin d'être des exercices «modèles» - en existe-t-il ? - ils sont simplement des documents de travail appelant des remarques, des retouches, des améliorations. Mais tels quels, ils peuvent faciliter le passage d'un enseignement traditionnel, dont d'excellents aspects sont à conserver, à un enseignement rénové du français tenant davantage compte de la psychologie de l'enfant et du rôle de la langue maternelle en tant qu'objet d'étude et de moyen de communication. Les documents disponibles seront signalés dans l'Ecole valaisanne au fur et à mesure de leur parution. Voici les deux premiers: Grammaire -. Prolongement écrit. 2 P Une pochette d'une cinquantaine de pages reprend, sous forme d'exercices destinés à l'élève, tout le nouveau programme de 2P: l'étude de la phra.se et la relation groupe nominal - groupe verbal (GN GY).

Il montre, au point de départ de l'enseignement systématique de la grammaire, comment aider l'enfant à découvrir le fonctionnement de sa langue. Il s'adresse particulièrement aux maîtres de 2e année, mais il est aussi utile aux enseignants des degrés supérieurs désireux de se préparer au recyclage de français. L'étude des phonèmes· Prolongement écrit lP et 2P L'apprentissage de la lecture, du point de vue structuration, se base, entre autres, sur la mise en correspondance des phonèmes avec leur(s) graphie(s) fondamentale(s). Et cela se pratique déjà avec profit 1 Démarche présentée par l'ouvrage en voie d'achèvement: «Méthodologie, application du programme romand », IRDP, Neuchâtel.

dans la plupart de nos classes. Toutefois, quelques remarques s'imposent. D'abord, qu'est-ce qu'une graphie fondamentale ? Dans des mots comme le rang la rangée le chant chanter il prend prendre content contente blanc blanche le phonème / a / se transcrit par deux graphies fondamentales: «an» et «en ». Dans des paires comme rang et rangée, chant et chanter, blanc et blanche, le phonème / a / se transcrit toujours / an / et c'est logique. On voit que les lettres finales g, t, c, ne se prononcent pas tandis qu'on les entend dans rangée, chanter, blanche. Elles n'appartiennent pas au phonème 1a 1 mais bien au mot tout entier auquel elles donnent une « physionomie ». Si chaque phonème est donc transcrit par une (ou plusieurs) graphie(s) fondamentale(s), les lettres, elles ne correspondent pas toujours à un phonème. D'où le danger de trop insister sur la relation qui part de l'écrit pour aboutir à l'oral (par exemple mettre des «pierres» sous des lettres) puisque cette relation ne joue que dans très peu de cas. Les exercices écrits doivent en tenir compte. D'autre part, puisqu'il faut également éviter - sur le texte écrit -le découpage en syllabes orales, les indications de liaisons, d'enchaînements, quels exercices peut-on présenter à l'élève sans trahir la nouvelle démarche d'apprentissage de la lecture (et de l'orthographe) ? 1 C'est pour répondre à cette question que vous est signalé ce document sur l'étendue des phonèmes. Vous y trouverez, pour un certain nom bre de phonèmes, des exercices à choix et surtout des suggestions d'exercices vous permettant d'exploiter vous-mêmes comptines, productions d'élèves et textes littéraires travaillés en classe, dans la mesure où ce prolongement écrit répond à un besoin. Ci-après, à titre d'information, l'étude du phonème« ». Sr M.-R. Genoud

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4. Devinettes le pruneau - la groseille - la pêche - Je suis le plus gros fruit que maman cueille,

1. Mets dans l'ordre Pour faire des conserves, maman - coupe les fruits - cueille les fruits - les amoncelle dans des bocaux

je suis

1.1

~============~

-

3.

, - - 1_

_

_

_

_

_

_

J'ai une peau violette,

I __________

2·1

~============~

.....J

L . . I_ _ _ _ _ _ _ _ _ _

je suis ..... -

.....J

J'ai des petites graines rouges,

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je suis

2. Place le Node la phrase sous chaque dessin

I~

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a

D D D 1. Maman cueille les fruits. 2. Maman coupe les fruits. 3. Maman les amoncelle dans des bocaux.

3. Quels fruits maman cueille-t-eUe? Maman cueille

5. A quelle saison? (Relie les points) Les feuilles tombent • J'ai les mains glacées. Les fleurs poussent. On mange des glaces • Je vais à la piscine •

• printemps • été • automne • hiver

Je joue dans la neige • On récolte les raisins •

6. Remplis les cases Maman cueille des fruits en

pour avoir des réserves en plein des fraises, des groseilles~ des abricots, des poires, des mira belles, des pommes, des pêches.

printemps -

été -

automne --

hiver

7. Quand J'arbre a-t-il été dessiné? o

23

printemps - été - automne - hiver?

o


8. Trouve l'intrus (dessine D en rouge)

10. Personne -

Animal -

Chose

12. Lis les mots suivants - Ecoute ce que tu lis - Souligne le mot qui contient le son la banane - une pêche - le verger - la lampe - maigre - la chaise - la gomme le cahier - mon frère - papa.

(Mets une croix )

D D

Maman fait des réserves J'aime le chocolat o Maman coupe des pruneaux D En hiver, le verger est un désert D Maman balaye la cuisine

~

7jf

è

l a cha i se

13. Classe les mots dans leur maison

la l a ine

9. Place les mots dans l'ordre 1. L'été

coupe

î':ichel

maman

l'hiror.'l ell e 1 3. bereè r e

en morceaux 2.~

la chèvre

des conserves

s'appelle

faire 3. des groseilles

cueille

maman

Il. Relie dessins et mots

sa bot - vers - sapin - désert mira belle - conserve - feuille chaise - table - reine

le peign e le

ver ~e r

le s ol eil la reine

14. Lis les .mots et recopie-les dans le bon wagon la bête -:- la mère - la bêche - la pelle - le rêve lèvre - Michèle'

la pêcr.e

1~

(El

e

le nél è ze l'8.ssiette

24

25

belle - la brouette -

la


15. Recopie les mots suivants dans le tableau la laine - la baleine ~ la reine - le verger - le dessert - vert

la raie -la groseille -

ENCRE DE CHINE

Blaise

pour élèves dès la 4e primaire

L'encre de Chine est un matériau communément employé pour dessiner. A l'origine, elle se présentait sous la forme de bâtonnets ou de petits cubes que l'on dissolvait dans de l'eau au moment de l'emploi. Actuellement elle se vend sous forme liquide.

IE/ ~

Q/l,

~

Technique: L'enfant dispose des gouttes d'encre ou des traits sur la feuille à l'aide de son pinceau. En soufflant, il peut obtenir différents motifs.

L'encre de Chine donne un noir intense et indélébile. Elle est couvrante et fluide permettant ainsi le dessin de traits particulièrement fins. Diluée dans l'eau, elle permet d' 0 btenir une gamme de gris très étendue. Ses possibilités d'utilisation très variées (la tache - le dessin à la plume - le lavis) apportent de nouveaux moyens d'expression artistique chez l'enfant.

1. LA TACHE 16. .J'écoute -

.Je lis

1. La tache soufflée Matériel: - feuilles à dessin ou cartes A6 - pinceau - gobelet (1 pour 2 élèves) - encre de Chine (très peu).

Dessine les jetons et inscris le nombre de lettres où il convient:

_--------....".,-iq

un arbre, une plante, un personnage ...

Pi~rrot

2. La tache symétrique Matériel: - feuille à dessin - encre de Chine

hivpr amOncelle

été bocal

Technique: 1. La feuille est pliée en deux en son milieu

bière

2. L'encre est déposée dans la rainure

ainsi formée 3. A l'aide de ses doigts, l'enfant étale

l'encre sur la feuille à nouveau pliée

Brigitte Doggwiler

4 B, mai 78

26

27

4. Déplier la feuille et laisser sécher.

co [TI o

~.


Sujets: Un papillon, un bonhomme, un épouvantail.

4. L'enfant peut également travailler directement sur la surface humide avec son pinceau. Une certaine impression de mouvement se dégagera de cet exercice.

3. La tache sur fond humide

Matériel: -

feuille à dessin

-

eau

-

encre de Chine

-

pinceau

Sujets: une fleur, un feu, une carte postale ...

5. Dans un travail final, l'élève peut composer les différentes techniquès. Exemple: la tache sur fond humide puis pliage de la feuille en éventail.

Techniques: 1. La feuille est entièrement mouillée, les 2 faces pour qu'elle ne «gondole» pas 2. L'enfant laisse tomber une goutte d'encre et grâce aux propriétés de fluidité de l'encre, elle se répand sur la feuille

4. « Mettons la main à la tache» Matériel: - feuille cartonnée - eau - encre de Chine

3. L'effet est saisissant.

.'.. ..'" .... .. • ...

Les dessins présentés sont l'œuvre d'élèves de 5e année.

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..

Technique: Mouiller la feuille, mettre de l'encre, l'étaler et travailler la surface avec les doigts .

28

29

Sujets: Décoration ...

Bruno Clivaz


F

LAMPE RUSTIQUE

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Fournitures 1. 1 x tôle, 1/50/50 mm /

2. 1 x tôle, 1/200/200 mm 3. 12 x fer angle 90°, 10/10/200 mm 4. 12 x fer angle 90°, 10/10/70 mm

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5. 6 x fer plat, 10/3/180 mm 6. 3 x fer plat, 10/3/280 mm 7. Support porte-ampoule - fil carré 3 mm - 6 x verre, 3/65/190, Fr. 0.40 pièce - maillons fils carrés, 3 mm - porte-ampoule avec fil - prise interrupteur au prix de Fr. 3.50, dans les grands magasins.

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1

1

ERRATA

1

Dans le No 8, avril 1978, nous avons oublié d'indiquer le texte ac.campagnant le schéma du .bougeolr. Nous le reprenons Cl-dessous en priant l'auteur de nous excuser pour cet oubli. BOUGEOIR

l,

Les dessins paraissent suff!s~mn;tent clairs pour que nous n ajoutIons d'autres explications.

Création Paul Allegro Fernand Ballestraz

30

1

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(Po~r

élèves de 6e primaire)

Suite à l'article «Clous et fils» que François Mottet a présenté dans l'Ecole valaisanne No 8 d'avril 1978, en pages 34 à 36, voici une variante, s'adressant à des élèves de 6e primaire : miroirs avec clous et fils tendus.

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Préoccupations artistiques: Choix des couleurs, de la forme (ronde, carrée, rectangulaire, triangulaire, ovale ... ), de la dimension, suivant le cadre dans lequel le miroir devra s'intégrer: corridor. vestibule, chambre ...

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Objectifs: -

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Utilisation d'un compas de menuisier (pour le miroir rond) ; précision rigoureuse dans le calcul des distances, du nombre de clous; exactitude dans le passage du fil ; recherche d'un effet harmonieux. équilibré.

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Matériel: -

Contreplaqué de 10 mm d'épaisseur; clous de 1,2 x 20 mm; coton à broder Mez No 80 ou fil à coudre No 40, 50 ou 60; miroir au format désiré; peinture pour bois, vernis.

.........

Réalisation 1. Découper à la scie la planche de contreplaqué, suivant la forme (carré, rectangle, triangle, rond, ovale ...) et la dimension désirées. 2. Poncer le panneau. 3. Essais sur papier Couper un papier (quadrillé) exactement de même forme et de même dimension que le panneau de bois.

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-Indiquer la surface qu'occupera le miroir; bien centrer. 1 racer l ugne à 1 cm des bords, sur le pourtour du papier. Sur cette ligne, marquer la place des clous. Les intervalles doivent être réguliers. Pour que l'élève se rende compte de l'effet que produira le fil tendu d'un clou à un autre~ tracer au crayon sur le papier le cheminement du fil de 1 à 2, de 2 à 3, etc. (voir schémas). r

A VPES, 1er DEGRE

La formation des enseignants au C.D. Le problème des enseignants au CO a été examiné en Commission d'évaluation du cycle d'orientation.

4. Avec du scotch, fixer ·le projet sur papier au panneau de bois. Sur tout le pourtour, les clous doivent être à la même distance des bords du panneau (l cm).

Nous reproduisons ci-après intégralemenJ1 le rapport présenté par M. Antoine Fauchère, président de l'AVPES, 1er degré, rapport auquel la Commission a donné son approbation.

5. A l'aide du poinçon. percer la place des clous.

1. SITUATION ACTUELLE AU NIVEAU DE LA FORMATION

6. Planter les clous (Cf. Ecole valaisanne, No 8, d'avril 1978, page 35, No 7). 7. Oter soigneusement le papier. 8. Peindre le panneau, les tranches et les clous; laisser sécher. 9. Coller le miroir au centre du panneau; laisser sécher.

1.1 Division A Les classes de division A sont conduites, en principe, par les maîtres secondaires du 1er degré. Ces maîtres sont porteurs du diplôme d'enseignement secondaire (DES) obtenu après avoir suivi au minimum 5 semestres d'université. La formation pédagogique, pratique et théorique, est obligatoire pour l'obtention de ce titre. D'autres enseignants, avec des titres reconnus équivalents, peuvent aussi enseigner en division A. C'est le cas notamment pour les porteurs d'une licence et pour un certain nombre d'enseignants étrangers.

10. Tendre le fil; l'arrêter discrètement, mais solidement.

Il. Clouer un crochet pour suspendre le miroir.

Rémy Sarrasin

La formation des enseignants de division A se fait dans le . prolongement des maturités (pour beaucoup maturité pédagogique) ou par un arrêt d'activité pendant le temps nécessaire à l'obtention d'un DES ou d'une licence.

34

35

1.2 Division B Les classes de la division B sont dirigées, en principe, par les maîtres ayant suivi la formation complémentaire prescrite par le Département de l'instruction publique. Nous trouvons en division B: - les maîtres de promotion ; - les maîtresses d'économie familiale;

-

les maîtres des classes spéciales (terminales) ; les maîtres primaires ayant suivi la formation complémentaire exigée par le Département de l'instruction publique.

Pour obtenir un diplôme d'enseignant de division B, l'enseignant primaire doit avoir suivi durant la période transitoire 1974-1977 vingt cours répartis sur quatre ans dans le cadre d'une formation en emploi. Le diplôme de maître de promotion et de maîtresse d'économie familiale dispense de six cours. Les diplômes de maîtres spécialisés sont reconnus équivalents au diplôme d'enseignant de la division B. La formation complémentaire des maîtres de division B s'est faite soit durant les vacances, soit par des cours organisés durant l'année scolaire et portés en crédit sur les semaines à accomplir. 1.3. Classes terminales Les classes terminales sont confiées à des enseignants spécialisés qui ont suivi ou suivent une formation en emploi organisée par le Département de l'instruction publique sous la responsabilité de l'Université de Fribourg.


gramme des cours est définie par les exigences fixées par le règlement de l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg. Les cours comprennent: 1000 heures 1. Formation théorique: 200 heures 2. Formation pratique: soit 1 200 heures au total. Les cours se déroulent à Sion sous la forme de regroupements hebdomadaires et mensuels ou sous la forme de cours durant les vacances.

2.2.2

2e voie de formation

Une deuxième voie de formation devrait être étudiée pour les maîtres primaires ayant 10 ans d'enseignement et désirant accéder à l'enseignement secondaire.

2.2 Propositions

Cette formation devrait être exigeante, de qualité universitaire et sanctionnée par un examen.

A. Au niveau de la formation:

Toutes ces formations devraient être étudiées à un niveau global, dans les perspectives et les principes d'exigences indiquées plus haut.

B. Au niveau du traitement 1re urgence: étudier la manière de régulariser la situation salariale des maîtres secondaires du 1er degré qui enseignent actuellement en division B; 2e urgence: après avoir défini la formation exigée pour tous les maîtres du cycle d'orientation, il conviendrait d'étudier un statut salarial vala ble pour tous les enseignants d'un même degré en admettant cependant que des différences devront exister pour les maîtres de division B qui ont suivi une formation complémentaire rapide en emploi. A VPES, 1er degré - Le président:

A. Fauchère

Il serait hautement nécessaire : -

de revoir le problème de la formation du personnel enseignant et de l'étudier pour l'ensemble des maîtres du cycle d'orientation;

-

de redéfinir la formation des enseignants secondaires selon une conception adaptée aux exigences actuelles;

-

de stopper toutes les formations en cours d'emploi qui sont à considérer comme solutions transitoires acceptées dans la situation actuelle mais non valables parce que trop superficielles;

2. SITUATION ACfUELLE AU NIVEAU DU TRAITEMENT Bien qu'enseignant à un même degré, des traitements différents sont servis en fonction des titres requis pour enseigner soit en division A, soit en division B, soit en classes terminales.

2. Formation pédagogique : - pour tous les maîtres, porleurs du DES compris, par institut cantonal en relation avec un autre canton sous la responsabilité du Département de l'instruction publique; - la durée de cette formation pourrait être d'un an sous la forme de cours et de stages. Cette formation devrait être sanctionnées par un examen. Le statut des stagiaires est à examiner.

Voici la teneur de cet article: «Les classes de la division A sont conduites par les maîtres secondaires du 1er degré. En cas de nécessité, ces maîtres peuvent également enseigner en division B aux mêmes conditions qu'en division A» , au lieu de : «peuvent également enseigner quelques heures en division B aux mêmes conditions qu'en division A».

Pour les maîtres de division A, la formation est de type universitaire. Le titre exigé a été obtenu après un minimum de 5 semestres d'étudë et après examen. Pas de formation possible en cours ,d'emploi sauf arrêt d'activité et perte de gain.

Pour les maîtres des classes terminales, toute leur formation complémentaire s'est faite en cours d'emploi. Le diplôme qui leur a été remis a été sanctionné par un examen.

1. Formation de base: - formation universitaire pour tous les maîtres du cycle d'orientation; - diplôme d'enseignement secondaire aussi bien dans la division A que dans la division B.

2. L'art. 3 de la décision du Conseil d'Etat du 3 mars 1976 semble être plus restrictif que l'art. 1 des « Dispositions concernant la situation du personnel enseignant dans le cycle d'orientation du 19 décembre 1973 '».

1.4 En résumé

2.2.3 Formation des maîtres spécialisés

et des maîtres des classes terminales

1. Les maîtres secondaires du 1er degré exerçant leur activité en division B ont droit au traitement de maîtres de division B. Ils peuvent donner quelques heures en divison A (10 au plus) et bénéficier pour ces dernières du traitement servi aux maîtres de division A. (Cf. art. 6 décision du CE du 3 mars 1976).

Les participants reçoivent, après avoir rempli les conditions prescrites et réussi les examens, le diplôme pour l'enseignement spécialisé délivré par l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg.

Pour les maîtres de division B, toute leur formation s'est faite en cours d'emploi et le diplôme qui leur a été remis au terme de leur formation complémentaire n'a pas été sanctionné par un examen.

2.2.1 V oie normale de formation

2.1 Particularités

1.3.1 Programme d'étude La formation de base prévue au pro-

-

de régler les problèmes liés aux situations acquises, actuelles ou à venir, ' spécialement pour les maîtres qui ont suivi la formation accélérée en division B.

36

37

A VPES - 1er DEGRE

A VPES 1er degré

Cours d'allemand durant les vacances d'été en Allemagne

COMMUNIQUE AUX MAITRES DU CYCLE A

Les professeurs d'allemand qui souhaiteraient pouvoir suivre des cours durant les vacances d'été, en Allemagne, sont priés de prendre contact avec le président de l'Association qui pourra les renseigner. Téléphone privé (027) 23 58 03 Téléphone prof. (027) 221083

A la suite des examens organisés sur le plan cantonal les 6 et 7 juin 1978 en fin de Ire et 2e A, les maîtres qui auraient des observations à formuler sont priés de les adresser à M. Antoine Fauchère, président de l'association, avenue Petit-Chasseur 100, à Sion.

A VPES, 1er degré

Le comité


Rapport du chef technique

43 e assemblée générale de l'AEPSVR Connaissez-vous l'AEPSVR ? Non ... ! Eh bien, sachez qu'il s'agit de l'Association d'éducation physique scolaire du Valais romand qui compte à ce jour 205 membres et dont l'article 1 des statuts définit de manière fort claire son activité: 1. Collaborer avec les autorités cantona-

les et communales au développement de l'éducation physique de la jeunesse qui fréquente les écoles dans le canton; 2. Travailler au perfectionnement du personnel enseignant; 3. Organiser des manifestations sportives à l'intention des élèves et des membres de l'association;

SEANCE ADMINISTRATIVE Rapport présidentiel Il a appartenu à M. Jean-Pierre Michellod de conduire de main de maître cette importante assemblée tenue dans la grande salle de l'hôtel ARNOLD à SIERRE.

L'animation des sections locales est certainement le point qui laisse encore le plus à désirer. Ce sera l'affaire de la nouvelle équipe dirigeante.

Après la lecture du procès-verbal par M. Dyonis Fumeaux, le président fit un vaste tour d'horizon sur ses quatre années d'activité et jeta un regard critique sur la dernière période administrative pour en tirer un bilan.

Le recyclage relatif à l'introduction des nouveaux manuels devrait se faire par la collaboration de toutes les personnes responsables de cette formation en principe obligatoire. Dans cet ordre d'idée, une approche du livre III a été faite à Martigny le 3 décembre passé. Cette séance a permis au docteur Morand de nous entretenir d'un sujet délicat« Les jeunes et l'endurance »:

De ce rapport, il ressort entre autres, les points suivants: -

4. Défendre les intérêts de ses membres en particulier ceux des professeurs d'éducation physique; 5. Soutenir l'action de la Société suisse -des maîtres d'éducation physique.

Le problème du perfectionnement des maîtres a retenu l'attention du comité et surtout de son dynamique responsable Pierre Bruchez. Dans le cadre de la formation continue, le cours de natation de Brigerbad et le cours de ski de Montana ont connu la faveur d'une septantaine de participants. Les tournois de volleyball et de basketball favorisent les contacts indispensables à la bonne marche de l'école.

-

création d'une section professionnelle «Cet objectif je le considère aujourd'hui comme atteint puisque l'ordre du jour de notre assemblée dans son point 7 servira d'épilogue à ce qui fut l'histoire de l'invention de la gestation et de la création de l'A VMEP» ;

Rapport du responsable du sport scolaire facultatif

création de groupes de travail traitant de problèmes spécifiques à l'association: animation des sections locales, presse et information, sport scolaire facultatif.

Il faut aussi savoir que cette association n'est pas un organisme récemment constitué puisqu'elle date d'un jour de 1934 où un instituteur d'Orsières, diplômé de l'Université de Bâle, résolut de réformer la situation désastreuse dans laquelle semblait solidement installée la gymnastique scolaire. Un noyau d'instituteurs convaincus se forma autour de l'inspecteur Marcel HUBER et ce fut la fondation de l'association. En 1942, un tragique accident de service militaire vint immobiliser définitivement ce collègue que l'on peut considérer comme le père de la gymnastique scolaire valaisanne.

« Si l'association avait entamé une mutation en mettant sur pied une section défendant les intérêts propres aux maîtres d'EP, il était absolument nécessaire de compléter cette transformation par une autre qui amènerait le plus grand nombre possible de maîtres à se sentir concerné non seulement par leur association professionnelle mais également par celle qui défend l'éducation physique en général ».

Depuis lors, les Curdy, Pignat, Delaloye et Michellod se sont bagarrés pour cette CAUSE qui rencontre maintenant l'appui total des autorités convaincues de son importance . .

Le rapport présidentiel a reçu l'approbation des membres présents tout comme celui de la caissière Danièle Dorsaz et des vérificateurs Roland Gay-Crosier et Marguerite Planche.

Le mouvement sportif a pris une telle ampleur qu'il nous est apparu utile de nous y arrêter pour considérer du point de vue de, l'éducateur les problèmes qu'il pose. Dany Darbellay nous a transmis dans un style courtois le r~sultat de ses cogitations. Cela fera l'objet d'une méditation dans un numéro automnal. Pour l'heure, il semble qu'il n'y ait pas matière à guerre civile entre la pratique valaisanne et les vues du Manifeste du sport scolaire facultatif. {( Le rôle de l'école doit être positif. Que nous le voulions, ou pas, nous devons tenir compte du sport dans notre travail scolaire, dans

38

39

l'organisation des loisirs. Une attitude négative n'est pas digne de l'éducateur: c'est la lâche politique de l'autruche» (Paul Curdy, EV, 1958). Nominations statutaires Nouveau président L'assemblée a ensuite pris acte de la démission de 2 membres qui quittent le comité après avoir œuvré pour le bien de l'association, Elle a remercié et honoré JeanPierre Michellod et Pierre Bruchez. Une nouvelle équipe a été appelée à conduire nos destinées: Denis Métrailler, président, Sion; Roger Joris, vice-président, Vouvry ; Dionys Fumeaux, secrétaire, Sion; Danièle Dorsaz, trésorière, Monthey; Dany Darbellay, responsable du sport scolaire, Le Châ ble ; Conrad Zengaffinen, chef technique, Sion; Antoine Maillard, membre, Orsières. Ce comité se réjouit d'accueillir dans les rangs de l'association tous les jeunes enseignants que la cause de l'éducation physique intéresse et que la pratique saine du sport enthousiasme. Celui-ci n'est-il pas un bain de jouvence rafraîchissant, purifiant, un merveilleux délassement, l'évasion rêvée, la bonne solution au problème des loisirs? Conclusions Tous ensemble, ne devrions-nous pas essayer de saisir PLATON quand il disait : «Celui qui sait combiner le plus harmonieusement possible sa formation intellectuelle et ses capacités physiques et les mettre judicieusement au service de l'âme, celui-là est, à notre avis, l'homme le plus parfaitement constitué et le plus harmonieusement équilibré ». Antoine Maillard

1


... DERNIERS VŒUX

Mademoiselle Rosa Binder

Mes amis, quand je ne serais plus, Ne versez pas, sur moi, d'amères larmes, Car dans mon séjour, auprès des élus Brille un jour éternel, plein de doux [charmes.

institutrice 1895-1978 De nombreux amis et connaissances, le personnel enseignant avec son drapeau, sont venus à Vercorin, mercredi 5 avril, pour célébrer le dernier adieu à Mademoiselle Rosa Binder, institutrice, décédée dans sa 83e année. Son premier poste fut Saint-Martin, dont elle garda un souvenir émerveillé. Maurice Zermatten écrit à son sujet le chapitre XV à la page 86, dont voici un court passage: «Elle s'appelait Rosa; elle était petite, vive, rondelette, souriante. Le dimanche, à l'église, tous les regards convergeaient sur elle. Dans l'allée, elle marchait en se trémoussant; son derrière ballottait comme une sonnette au cou d'une chèvre ... Elle nous paraissait d'une espèce supérieure, la régente Rosa ».

Après un séjour en Allemagne, elle se trouve le 31 décembre 1929 à Gênes: « Une belle année est derrière moi, écritelle; je l'enterre à regret; mais je l'enterre seule, bien solitaire, loin de toutes connaissances amies, loin de ma pa trie.» Elle profita de son séjour en Italie pour apprendre l'italien.

Ne pensez plus à nos riants coteaux, Où deux à deux nous devisions ensemble, Je vous bénirai tous, de tout là-haut, Dans le rayon d'une étoile qui tremble.

C'est surtout l'Alsace qui resta chère à son cœur. Elle chante l'Alsace dans l'un de ses poèmes:

Vous n'écouterez plus mes vains propos, Ni mes récits provoquant le sourire; Pour respecter v.otre parfait repos Enfin ... mourra: le désir de m'écrire.

«J'ai refoulé ton sol, Alsace bien-aimée. Un souvenir ému, survit, m'attache à toi, Car si nul ne voulut m'offrir un humble [emploi,

B.M.

Tu dévias le sort de mon âme brimée. »

Elle avait une foi profonde, un grand esprit de pauvreté, qui lui donnèrent paix et joie dans sa vie; en plus de cela elle avait une âme de poète.

Avant la dernière guerre, elle re~int en Valais, et enseigna surtout dans le district de Sierre et trois ans en langue allemande à Oberwald. Elle possédait son brevet d'institutrice dans les deux langues du canton.

Elle écrivait en 1927 : «Je' n'ai jamais pyrdu la foi, mais les âpres soucis de ma vie d'orpheline me révoltent si souvent, je désespère de la bonté de Dieu. Et pourtant je sais d'avance, toujours, que j'ai tort de douter de Dieu, car au fond, je reconnais pleinement que c'est Lui seul qui fut le père de ma vie. Dieu fait sûrement bien ce qu'il fait, mais au moment opportun, nous voulons l'ignorer. »

En 1944, elle fit paraître son livre « Poésies ». En 1955, elle reçoit de Paris, un diplôme de mérite poétique. Elle collabore avec la revue «Treize Etoiles ». A Paris, les «Palmes académiques» impriment ses meilleurs poèmes. Elle envoie à De Gaulle «Les Aigles Nouveaux» pour chanter sa victoire.

A la sortie de l'école normale, elle a dû se sentir bien seule ' en face de la vie. Pas de travail et pléthore d'institutrices en Valais! Avec beaucoup de peine, elle trouva à s'engager à Parme, où elle écrit ces quelques mots: «Petite Thérèse du ciel, merci pour la place que vous m'avez donnée. Ici, vous êtes mon unique petite ou plutôt grande amie; donc, continuez à me protéger et à me défendre de tout mal. »

Là, toutes les douleurs ont disparu! Là, vos traits familiers gardent leur trace; Quand devant Dieu, vous aurez cpmparu Nous seront réunis, bien face à face!

Dès·son enfance, elle avait rêvé, un peu comme la chèvre de M. Seguin, de vivre à la montagne. «Mon rêve d'enfance, me disait-elle, s'est réalisé à Vercorin.» Elle passa dans ce village des années heureuses entourée d'amis et de connaissances. «Ma vieillesse fut plus heureuse que mon enfance» disait-elle. Elle repose maintenant, selon sa volonté, au pied du vieux clocher de l'église de Vercorin. Voici ses derniers vœux écrits à Niederbronn-IesBains, le 17 juillet 1933.

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la décision du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision.

STATUT DES REMPLAÇANTS A L'ECOLE PRIMAIRE Après examen du document « Marché de l'emploi dans l'enseignement et mesures contre la pléthore» le Conseil d'Etat a chargé le Département de l'instruction publique d'étudier un statut particulier pour les maîtres qui n'auront pas un emploi permanent au début de l'année scolaire 1978-1979 et qui seront engagés dans des remplacements. Le projet élaboré à ce sujet par le Département a été adopté par le Conseil d'Etat en séance du 9 juin 1978. Voici donc le texte de cette décision dont les enseignants intéressés voudront bien prendre connaissance. LE CONSEIL D'ETAT, Vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 chargeant le Département de l'instruction publique d'étudier un statut particulier pour les maîtres qui n'auront pas un emploi permanent au début de l'année scolaire 1978-1979 et qui seront engagés dans des remplacements; Considérant qu'il y a lieu d'établir une distinction entre les maîtres qui accomplissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la pléthore ; Vu les mesures générales adoptées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les-effets d'une trop grave pléthore de maîtres dans l'enseignement primaire; Sur la proposition des Départements de l'instruction publique et des finances, décide: 1. Les institutrices et les instituteurs formés en Valais, qui ne pourraient en raison de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1918 et qui de ce fait s'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ci-après: 1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du règlement concernant le traitement du personnel enseignan t auxiliaire et des remplaçants.

1.6 Lors de l'accomplissement d'un service militaire, obligatoire ou non obligatoire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d~ une classe jusqu'à concurrence de six mois conformément aux dispositions prévues sous chiffre 1.3, paragra- 5. La« Caisse de retraite et de prévoyanphe 2 de la présente décision. ce du personnel enseignant» est priée d'étudier des possibilités d'adhésion Si la durée de l'engagement, avant' pour les maîtres et les maîtresses le service militaire, est inférieure d'école dont il est ici question et de à l'année, la part du traitement à présenter ses propositions au Départepayer est déterminée par la déciment de l'instruction publique si possision du Conseil d'Etat du 9 juilble avant l'ouverture de la prochaine let 1969. année scolaire. 1.7 Tout remplacement dont la durée effective dépas,se 90 jours (congés d'été, de la Toussaint, de Noël, de 6. Les institutrices et les instituteurs qui n'accomplissent que des remplaceCarnaval et de Pâques non comments occasionnels sans être à la repris) compte comme année de sercherche d'un emploi permanent device déterminante pour le calcul meurent soumis aux anciennes disposide la prime d'âge et de la prime tions les concernant. Celles contenues de fidélité. dans la présente décision ne leur sont pas applicables. 2. Les instituteurs et les institutrices concernés par cette décision ont l'obligation de s~annoncer par écrit au Dépar- 7. Les mesures d'application et autres tement de l'instruction publique, Serdispositions de détail non contenues vice de l'ènseignement primaire et des dans la présente décision sont prises écoles normales, jusqu'au 20 août qui d'entente-entre le Département de l'insprécède l'ouverture de l'année scolaire. truction publique et le Département des finances.

1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allocations de ménage et les allocations familiales prévues pour les titulaires de classes. 1.3 En cas de maladie ou d'accident survenant en cours d'activité, les remplaçants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires. Le calcul du traitement de maladie est basé sur celui d'un maître titulaire et doit correspondre aux années de service du remplaçant et à la durée de la scolarité en vigueur dans la commune où ce1ui-ci a exercé sa dernière activité; ce traitement est servi pour une période maximale de 6 mois. 1.4 Les communes, respectivement les commissions scolaires des écoles régionales assurent les remplaçants contre les risques d'accidents professionnels, au même titre que les titulaires des classes. 1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement, le traitement prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maximum, conformément aux dispositions figurant sous chiffre 8 de

4. Conformément aux dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant, les commissions scolaires et les directions d'écoles sont tenues de signaler au Département de l'instruction publique tous les cas de remplacement. Elles font appel en priorité aux enseignants désignés sous chiffre 1 de la présente décision: la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.

3. D'entente avec les commissions scolaires et les directions d'écoles, le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales s'efforce de fournir en priorité des activités de remplacement aux maîtres sans emploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente décision.

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Demeurent réservées les questions relatives aux qualifications professionnelles.

8. La présente décision qui entre en vigueur le 1er septembre 1978 est valable jusqu'au 31 août 1982.

Pour copie conforme,

Le Chancelier dEtat


Chancellerie d'Etat du canton du Valais EXTRAIT DU PROTOCOLE DES SEANCES DU CONSEIL D'ETAT

Séance du 9 juillet 1969 1. LE CONSEIL D'ETAT

Vu l'entrée en vigueur le 19 avril 1968 du nouveau règlement fixant le statut des fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat du Valais: Considérant que l'article 27, alinéa 1 de ce règlement stipule que le Conseil d'Etat fixe la part de traitement à servir, durant une période de service militaire, au fonctionnaire dont la durée de l'engagement est inférieure à une année ; Vu l'avis de l'Office du personnel sur la question ; Sur la proposition du Département des Finances, décide:

décide:

Ces dispositions sont applicables par analogie au personnel enseignant. Dans ce cas, le calcul du salaire proportionnel à servir sera fondé sur les semaines. (Pour une activité de 40 semaines dans une scolarité de 42 semaines, par exemple, le maître percevra durant son service militaire un traitement mensuel représentant les 40/42 de son traitement normal. Les semaines incomplètes ne sont prises en considération et comptées comme entières que si elles comportent au moins 3 jours d'activité (DCE du 19.8.1965).

Le texte de l'article 25 du règlement du 19 avril 1968 fixant le statut des fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat du Valais doit être interprêté dans ce sens que les dispositions des alinéas 1 et 2 de cet article ne sont applicables qu'une fois pour la même maladie durant une période de 3 ans. Le délai de 3 ans court dès le 1er jour de la maladie. La présente décision prend effet au 1er juillet 1968.

La présente décision prend effet au 1er juillet 1968.

Elle est aussi applicable transitoirement aux cas de maladie qui se sont produits sous le régime du règlement du 10 février 1944 et se sont prolongés après l'entrée en

II. LE CONSEIL D'ETAT

Vu sa décision du 10 janvier 1946 stipulant que les dispositions des alinéas 3, 4 et 5 de l'article 8 du règlement du 10 février 1944 traitant des cas de maladie ne sont applicables qu'une fois pour la même maladie au cours d'une période de deux ans; Vu l'entrée en vigueur le 19 avril 1968 du nouveau règlement fixant le statut des fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat du Valais;

Le fonctionnaire qui, au cours de sa première année d'activité, ac~oinplit un serConsidérant que l'article 25 du règle-.. vice militaire obligatoire ou non obliga- ment précité porte de 7 mois et demi à 13 toire au sens de l'article 27 précité, perçoit, . mois et demi le temps maximum durant durant la période de service militaire, un lequel le fonctionnaire, dans sa 4e année traitement proportionnel à son activité à d'activité, peut percevoir le salaire; l'Etat. (Par exemple: 4/12 du salaire mensuel s'il a travaillé 4 mois, 8/12 si son actiVu que, dans le dessein de prévenir des vité s'est étendue à 8 mois, etc.). abus, il convient de déterminer avec plus de précision les conditions dans lesquelles Les fractions de mois ne sont prises en le fonctionnaire de l'Etat peut se prévaloir considération pour le calcul de l'activité, de cette disposition du règlement; qu'à partir du 16e jour. A ce moment, elles équivalent à un mois plein. Etant donné que l'article 46, alinéa 2 du règlement du 19 avril 1968 prévoit que les Aucune réduction de salaire n'est opérée dispositions d'application et d'exécution si l'absence en service militaire obligatoire dudit règlement seront édictées par décine dépasse pas un mois. sion du Conseil d'Etat; En cas de service militaire non obligaVu l'avis de l'Office du personnel sur la toire, le fonctionnaire perçoit un salaire question; proportionnel à son activité mais jusqu'à concurrence du 50 % prévu à l'alinéa 3 Sur la proposition du Département des de l'article 27. Finances,

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vigueur du nouveau statut (v. DCE du 29 janvier 1969). Cette nouvelle disposition est transitoirement valable pour les fonctionnaires dont les cas de maladie ont été traités sur la base de l'ancien règlement et pour lesquels le délai d'attente de 2 ans n'est pas encore échu. Toutefois, ces fonctionnaires pourront, en cas de rechute dans le délai de 3 ans, percevoir à nouveau leur traitement jusqu'à concurrence de la différence entre les indemnités de maladie prévues par l'ancien et le nouveau règlement. Cette décision s'applique par analogie aux, membres du corps enseignant. Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat


Directives concernant l'organisation de l'enseignement des ACM et des TA ANNEE SCOLAIRE 1978 - 1979 1. Personnel enseignant L'enseignement des activités créatrices manuelles (dessin et peinture non compris) est assuré par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département. Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des ACM. La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable; elle porte sur le choix : - des thèmes à développer ; - des techniques à apprendre; - des matériaux à utiliser; - des réalisations à proposer aux élèves. 2. Temps imparti aux activités créatrices manuelles Les ACM sont enseignées e~ fonction du temps hebdomadaire suivant: - filles et garçons de 1re P : 3h.d'ACM (2 h. Yz si l'horaire de la classe est réduit à 25 h. / semaine) ; - filles et garçons de 2e P : 3 h. d'ACM; - garçons de 3e et 4e P: 3 h. d'ACM; - garçons de 5e et 6e P : 1 h. Yz d'ACM; - filles de 3e, 4e, 5e et 6e P : alterner une semaine : 3 h. d'ACM; une semaine : 3 h. de TA. Remarque: En plus des trois heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture à sa classe entière (cf. grille-horaire).

b) Le (la) titulaire d'une classe mixte comptant moins de 20 élèves est déchargé(e) de l'enseignement des TA aux filles, à raison d'une heure et demie par semaine ou 3 heures / quinzaine. li (elle) assure l'enseignement des ACM aux filles et aux garçons de sa classe.

3. Dispositions générales Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours de TA et d'ACM. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours.

c) Les élèves confiés à la maîtresse spécialisée sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allégement survient dès que l'effectif atteint: - 20 élèves d'un ou de deux degrés 16 élèves de trois degrés et plus.

En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de : - 12 élèves pour les classes primaires ; 8 élèves pour les classes spéciales et de développemen t.

6. Organisation des classes à trois degrés et plus

L'effectif optimal d'un cours de TA et d'ACM se situe entre 14 et 18 élèves.

a) Le (la) titulaire d'une classe comptant de 10 à 13 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) d~ l'enseignement des TA aux filles à raison de 1 h. 30 par semaine ou de 3 h. / quinzaine. Il (elle) assure l'enseignement des ACM aux filles et aux garçons de sa classe.

4. Organisation des classes de 1re et 2e primaires a) Le titulaire d'une classe de 1 P ou 2 P assure lui-même l'enseignement des ACM aux élèves de sa classe, le programme (cf. plan d'études romand, classeur vert) étant le même pour les filles et les garçons de chacun de ces deux degrés. b) Cependant, dès qu'une classe à un ou deux degrés compte 20 élèves, la commission scolaire procède à l'allégement * du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée. ~ allégement: la somme des effectifs de deux classes est répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le 3e à une maîtresse spécialisée. 5. Organisation des classes de 3e, 4e, 5e et 6e primaires a) Lorsqu'une classe (de garçons, de filles ou mixte) compte 20 élèves d'un ou de deux degrés, la commissions scolaire procède à l'allégement du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.

b) Le (la) titulaire d'une classe comptant 14 à 17 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) de l'enseignement des TA et des ACM aux filles de sa classe à raiso~de 3 h. / semaine. li (elle) assure l'enseignement des ACM aux garçons de ' sa classe.

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c) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 18 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) de l'enseignement . des TA aux filles et des ACM aux garçons et aux filles de sa classe. Il (elle) peut ainsi consacrer les demijournées à l'étude des branches «principales» : français, math. etc. avec une classe allégée d'un ou de deux degrés. 7. Remarques Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours de TA et d'ACM. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des TA et des ACM de leur arrondissement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe. 8. Renseignements Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser aux inspectrices d'ACTIVITES CREATRICES MANUELLES des arrondissements respectifs. DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales A. Pannatier

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CHANT - MUSIQUE - AUDITION Méthode Ward Répondant au désir des inspecteurs de l'enseignement primaire, nous publions cidessous la répartition de la matière Ward pour les classes primaires du canton. Cette répartition tient compte des exigences du programme CIRCE. Nous demandons instamment aux maîtres et maîtresses enseignant la méthode Ward de bien vouloir appliquer strictement ce programme. Nous leur rappelons en outre que chaque été sont organisés des cours Ward pour ceux qui désireraient approfondir leurs connaissances dans cette méthode. Nous nous tenons à leur disposition pour tout renseignement à ce sujet.

Oscar Lagger Répartition de la matière Ward pour les classes primaires, conformément aux exigences du programme CIReE 1ère année: Ward l, chap. 1 à 7 (inclus) 2e année: Ward l, chap. 8 à 13 (inclus).

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3e année: Ward 1, chap. 14 à 20 (inclus) Ajouter:

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Se année: Ward II, chap. 1 à 10 (inclus) 6e année: Ward II, chap. 10 à 20 (inclus)

* Pour

Dans le but de faire connaître aux élèves un répertoire commun de chants, le Département de l'instruction publique a retenu pour l'année scolaire 1978 - 1979 la liste ci-dessous REPERTOIRE DE CHANSONS IMPOSE POUR L'ANNEE SCOLAIRE Titres : 1978 - 1979 1ère année primaire Recueils : Le petit oranger toufffu Ronde des Chansons L'âne blanc A petits pas Cadet Roussel Ronde des Chansons Ile année primaire Ronde canadienne Ronde des Chansons La culotte trouée A petits pas Debout les gars Ronde des Chansons Ille année primaire Gens de la ville (canon) Chanson vole Oh! Suzanna Chanson vole Marie-Madeleine Chants de mon pays IVe année primaire Chanson vole Trois jeunes filles Farandole Chanson vole Le petit Cheval Chanson vole "e année primaire Le petit bonhomme Chanson vole Chanson de route Chanson vole Chanson vole La grenouille VIe année primaire Mon chat veut se marier Chanson vole La laine 'des moutons Chanson vole Ra yon de lune Chanson vole

De nombreux enseignants s'interrogent quant au type de cahiers à utiliser dans tel ou tel degré de l'enseignement. Nous leur soumettons notre préavis né de l'analyse des offres du marché et du choix opéré dans la multiplicité des formats et des réglures. En 1ère et 2e année, l'utilisation des cahiers d'écriture présentés est obligatoire. Ces cahiers correspondent aux exigences du programme romand d'écriture introduit en automne 1978 en 2e primaire. Les propositions faites pour 3e 4e et 6e primaires, gardent pour le momènt, un caractère facultatif. 1ère primaire: Ecriture: cahier fonnat oblong, réglure spéciale 5 mm. Math.: cahier format oblong, carrés 7 mm. 2e primaire: Ecriture: cahier de 1 P en début d'année pour la répétition des minuscules. (conseillé) puis, cahier spécial fonnat quarto, réglure 4 mm (obligatoire) Math.: cahier quarto quadrillé 6 mm (conseillé)

Directives adressées aux commissions scolaires

3e primaire: calligraphie et français: cahiers sténos gros carrés No 155 ou No 23 (selon la fabrique) (recommandé) Math.: cahier quadrillé 5 mm (recommandé)

Parmi les directives adressées aux commissions scolaires nous présentons ci-dessous les points qui ont paru concerner également les enseignants. DIRECfIVES CONCERNANT LES ELEVES QUI DESIRENT « SAUTER» UNE CLASSE

4e primaire: français: idem 3e primaire Math. : cahiers quadrillés 5 mm

(lia rd 1.i.)

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A PROPOS DES CAHIERS UTILISES A L'ECOLE PRIMAIRE

l'audition d'œuvres musicales, se référer au programme. CIRCE

Règle Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en « sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.

5e et 6e P : français: sténo nonnal ou ligné 20 lignes Math.: cahiers quadrillés 5 mm.

Remarque Au dépôt scolaire, se procurer pour 2e primaire Ecriture: ' - Méthodologie cahier 1 - Didactique - Ecriture liée droite Cahier III

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Exception Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci « saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la

commission scolaire, respectivement de la direction d'école. L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médico-pédagogique. Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents. Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.


r INDICATIONS RELATIVES AUX ENFANTS PROTESTANTS Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est important que les commissions scolaires, les directions d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession ~e l.'enfant et inscrivent cette donnée au fIchier scolaire. . S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée, il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existence d'école protestante (Monthey, Martigny, Sion, Sierre, Viège et Brigue). Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante. Si, pour des raisons géographiques ou DECISION DU CONSEIL D'ETAT DU 22 FEVRIER 1978 Vu sa décision du 3 mai 1966 concernant l'obligation des communes et des commissions scolaires régionales d'assurer contre les a.ccidents professionnels le personnel enseIgnant des écoles primaires et du cycle d'orientation, conformément à l'article 13 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; . Vu l~ nécessité d'uniformiser les prestations d assurances pour le personnel enseignant et pour celui de l'administration cantonale et de les adapter au coût de la vie ainsi qu'à l'article 25 du règlement du 19 avril 1968 fixant le statut des fonctionnaires employés et ouvriers de l'Etat; Sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide: Les communes ou les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer le personnel , enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes suivantes: - Décès Fr. 40000.- Invalidité Fr. 80000.-

~utres, l~s pare?ts d'enfants protestants

DISPOSITIONS CONCERNANT LE REDOUBLEMENT DE CERTAINES CLASSES PRIMAIRES DANS LA PERSPECTIVE DE L'ENTREE AU CYCLE D'ORIENTATION

~Iennent

a. InSCrIre leur enfant dans une ecole publique, les commissions scolaires directions, secrétariats et enseignants veil~ leront à : -

faire connaître aux parents le document « L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans l'Ecole valaisanne de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande;

-

signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche;

-

~r,ouper dans la mesure du possible, les

Elèves nés en 1965, éventuellement en 1966 --.:.... Ils entreront en 1re année de la division A ou B s'ils ont suivi la 6e primaire en 1977-1978 et si la moyenne des classes d'observation de 5e el 6e primaires en vue de l'admission au cycle d'orientation est supérieure à 4. . - Ils doivent redoubler la 6e si leur moyenne est inférieure à 4. - S'ils ont accompli une classe inférieure (4e. 5e ou classe de développement) leur promotion sera la même que celle des autres élèves de ces classes.

el ev es pr.otestants dans les mêmes classes pour. f~ciliter leur propre enseignement relIgIeux.

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Frais de guérison, illimités pendant 2 ans - Indemnité journalière Fr. 40.L'indemnité journalière de Fr. 40.doit être prévue comme suit a) pour le personnel qui enseigne 13 heures et plus par semaine: - à partir du 181e jour d'incapacité de travail durant la 1re année de service - à partir du 241e jour d'incapacité durant la 2e année - à. t:ar~ir du 361e jour d'incapacite des la 3e année de service' b) po~r le personnel qui enseign~ mOInS de 13 heures par semaine dès le premier jour d'incapacité d~ travail. 2. Les montants indiqués sous chiffre 1 constituent des minima. Les communes ou les .commissions scolaires régionales sont hbres de prévoir des prestations plus élevées. 3. La présente décision entre immédiatement en vigueur. Elle annule et remplace celle du 3 mai 1966. Le Département de l'instruction publique est chargé de son application. Pour copie conforme : Le Chancelier d'Etat

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Elèves nés en 1964 S'ils ont suivi la 6e primaire et si la moyenne combinée des classes d'observation (5e et 6e) est supérieure à 4, les conditions d'admission au cycle d'orientation sont identiques à celles ayant trait aux élèves nés en 1965. Si cette moyenne se situe au-dessous de 4, à la fin de la 6e primaire, ou s'ils ont fréquenté une classe inférieure (4e, 5e ou classe de développement) et compte tenu du fait qu'ils n'ont plus que deux ans de scolarité obligatoire, ils sont astreints à suivre les cours de la classe terminale du cycle d'orientation dès l'ouverture de l'année scolaire 1978-1979.

Exceptions : a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire, respectivement à la direction d'école, des élèves nés en 1964 en retard sur leur programme peuvent être autorisés, à redoubler la 6e primaire, si leur retard est dû : - à la maladie - au fait que l'enfant n'étudie pas dans sa langue maternelle - et s'il apparaît que l'enfant profitera mieux d'un redoublement que d'une continuation.

b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement. Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents, avec copie: - à la commission scolaire - au Service de l'enseignement secondaire - au Service de l'enseignement primaire. c) Pour les cas douteux, l'inspecteur peut faire appel au conseiller pédagogique du Département ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle. d) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous a) · les parents doiven,t prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation. Le chef du Département de l'instruction publique A. Zu fferey ENFANTS ET ADOLESCENTS EN DIFFICULTE Depuis un certain nombre d'années un effort considérable a été entrepris par le Département de l'instruction publique en particulier au bénéfice des enfants et des adolescents en difficulté. Nous en voulons pour preuve nos interventions auprès des communes, tendant à favoriser l'ouverture de classes d'adaptation au plan régional, de classes d'observation, nos efforts dans le domaine de la formation d'une centaine de maîtres spécialisés en une décennie, la création d'un poste de préposé aux handicapés et, depuis septembre 1977, la désignation d'un conseiller pédagogique à mitemps pour l'enseignement spécialisé. Malgré cet investissement, nous devons constater que trop souvent encore des enfants ne reçoivent pas, au moment opportun, ce qu'ils sont en droit d'attendre de l'école. Nous pensons qu'il est important de rappeler l'article 117. de la l.oi du ~ juillet 1962 sur l'instructIOn pu bhque q~l précise les obligations du pe~sonnel en.seIgnant, des commissions scolaIres et des InSpecteurs en faveur des enfants et adolescents en difficulté.


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Article 117 Collaboration du personnel enseignant et de la conunission scolaire Le service détermine les mesures à prendre. Il en informe la commission scolaire. Le dépistage des cas fragiles, des élèves en difficulté, doit survenir dès l'école enfantine, avant même l'accumulation d'échecs qui met l'élève en opposition face à l'école.

La commission scolaire avise les parents, le tuteur ou la Chambre pupillaire, et s'assure de l'exécution des mesures proposées. Au besoin, elle s'adresse au Département. C'est dans le domaine de la prévention que se situe principalement notre action. Ayons pour chaque enfant le souci d'une évolution dans un climat et dans un encadrement favorables à son développement. Le personnel enseignant, les commissions scolaires et l'inspecteur signalent au service sanitaire toute anomalie physique ou psychique et tout retard manifeste des élèves. TI faut savoir qu'un léger retard dans les premiers degrés est souvent l'indice de problèmes plus graves à un âge ·supérieur. Une observation attentive permettra de déceler les cas et de les faire examiner très tôt par les spécialistes responsa bles. Les commissions scolaires ont ensuite l'obligation formelle de veiller à l'application des mesures proposées. Toute décision de redoublement d'une classe n'a de sens qu'à la condition d'être accompagnée d'un rapport détaillé signa-

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lant les mesures à ,'prendre pour garantir le succès de l'année recommencée. Toute promotion, reposant exclusivement sur l'âge de l'élève, alors même que les conditions objectives du passage au degré supérieur ne sont pas réalisées, engendre des difficultés augmentées et un phénomène accru de rejet de l'école par l'élève concerné.

AVIS 1

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à envoyer à la suite de: changements d'adresse (d'état civil, de situation familiale)

Changement d'état civil: (joindre le livret de famille) Mariage / Date: Nom et prénom du conjoint:

Maître: 1

Nom: 1

La tendance actuelle consiste à maintenir l'enfant en difficulté dans son milieu familial et scolaire lorsque celui-ci profite à l'élève. Nous constatons cependant qu'à la faveur de ce principe, juste en soi, des placements en institution se font souvent «en catastrophe» ou lorsque la. scolarité du jeune est irrémédiablement compromise.

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Notre canton dispose d'un excellent équipement pour la prise en charge des enfants et des adolescents perturbés. Les instituts spécialisés deviendront cependant inopérants si les cas dont on les saisis sont à l'avance pratiquement désespérés.

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(pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille) . Prénom: Date de naissance: Profession: (par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM) Lieu d'enseignement:

Date de naissance: Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:

. (en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS) Décès / Da te : (communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)

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Type d'école:

Modification dans la situation familiale: (joindre le livret de famille)

(par ex. : école primaire, école CO, école enfantine)

Naissance: prénom de l'enfant:

Degré:

Da te de naissance :

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Pour le bien de l'enfant, il faut user de compréhension, certes; la fermeté n'en demeure pas moins nécessaire dans les décisions concernant les mesures à prendre.

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En cas de difficultés majeures, les inspecteurs, les spécialistes responsables et le Département <;le l'instruction publique acceptent de rechercher, avec les autorités scolaires communales, les solutions les mieux appropriées.

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mois

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Changement d'adresse:

Décès: jour

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Ancienne adresse: Lieu et date:

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Nous rappelons pour terminer que la responsabilité des maîtres englobe tous les élèves, quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres.

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Rue: Signature:

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NP / Localité:

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Nouvelle adresse:

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Rue:

1

NP J Localité :

'X

Téléphone:

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage. Formule à envoyer au Service compétent du DIP Planta 3 1950 SION


.. Rétroprojecteur Modèle 608 ·Conditions approximatives:

REMPLACEMENTS PENDANT L'ANNEE SCOLAIRE 1978-1979

Dates: Durée:

Le (la) soussigné(e) : Nom:

Degrés:

Prénom:

Régions:

Da te de naissance :

Node téléphone: (indispensa ble)

Domicile exact : le est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1978-1979.

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Conférence intercantonale des chefs de Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin

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radio 55

aux émissions éducatives de la RTSR

Lieu de travail: Genève. Entrée en fonction: à convenir. Délai d'inscription des candidatures : 30 juin 1978. Paire offres avec curriculum vitae au Secrétariat à la Coordination scolaire romande, Courvaloup 13, Lausanne, téléphone (021) 228459. Cahier des charges et renseignements à la même adresse.


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Publication des cours d'automne 1978 Hockey sur glace à l'école 9 au 14 octobre - Langue: allemande (fr) ' Lyss Bases théoriques. techniques et tactiques, ainsi technique du patinage, en vue de l'enseignement du hockey sur glace au degré supérieur. Bonne condition nécessaire.

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Bases de la natation artistique, complément à la matière d'enseignement traditionnelle; enseignement pratique et théorique, tests 1 à 3. Les problèmes suivants seront traités: aisance dans l'eau, capacité de concentration, maîtrise du mouvement. Ce coùrs est organisé en collaboration avec la FSN.

No 71

Course d'orientation, formation de moniteur J + S 1, 2, cours de perfectionnement 1, 2 9 au 14 octobre - Langue allemande (fr) Lyss Les maîtres qui ne sont pas intéressés par la formation J + S seront acceptés au cours pour autant que le nombre des places soit suffisant. Prière d'indiquer le choix sur la carte d'inscription: 71/0 = sans J +S. 71/1 = M 1. 71/2 = M 2, 71/P = CP.

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Gymnastique aux agrès, G et F / travail d'après le nouveau manuel, J + S - CP . 10 au 14 octobre - Langue: allemande / française Kreuzlingen

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No 72

Natation en bassin d'apprentissage, utilisation du nouveau manuel, J+S - CP 1, 2, 3 18 au 21 octobre - Langue: allemande (fr) Neuhausen Méthodologi~ de la natation en bassin apprentissage. Ce cours est reconnu comme cours de perfectionnement J +S et comme CR pour instructeurs suisses de natation.

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Natation en bassin d'apprentissage, utilisation du nouveau manuel, J+S - CP 1, 2, 3 9 au 12 octobre - Langue: allemande (fr) Balsthal Cours parallèle au No 72, comprenant les mêmes thèmes.

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Ouvert en semaine de 9-12 h, et de 14-17 heures Dimanche de 10-12 h" et de 14-17 heures Fermé le lundi matin et les principaux jours fériés Entrée libre

No 74

Les élèves sont spécialement bienvenus

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Ballets aquatiques, cours reconnu comme J + S - CP et comme CR pour ISN 9 au 14 octobre - Langue: allemande (fr) Fiesch

No 76

Cours polysportif avec accent sur l'EMT et la gymnastique aux agrès pour les enseignants primaires et secondaires . 2 au 5 octobre - Langue: allemande Beromünster

Mouvements apparentés et relations entre les deux disciplines. Accompagnement des mouvements et introduction à la natation artistique. Activités complémentaires: jeu, danse folklorique. tennis. No 77

Danse élémentaire ; cours dirigé par Mme G. PadiIla de l'école des sports de Cologne 9 au 14 octobre - Langue: allemande - française St-Moritz

Bases techniques élémentaires, éducation du mouvement et rythmique, improvisation. Introduction à l'excursion en montagne et à la varappe (avec guide).


Remarques : a) Le cours est prévu pour les maîtres d'éducation physique diplômés. Les maîtres généralistes sont admis dans la mesure où ils peuvent attester une formation spéciale en EMT / danse Cà signaler sur la carte d'inscription).

Ce cours est prévu avant tout comme perfectionnement et entraînement personnel. Les vœux des participants, les accents seront discutés à l'ouverture du cours avec le directeur responsable. Délai pour tous les cours: 31 août 1978

b) Participation aux frais de direction du cours: Fr. 100.-.

Remarques :

No 78-1 Education du mouvement à l'âge pré-scolaire Il au 14 octobre Natation à l'âge pré-scolaire 12 au 14 octobre - Langue: allemande - française Meggen LU Importance de l'éducation du mouvement et de la natation dans la mission des écoles enfantines. Les objectifs de ces deux disciplines à l'école maternelle, ainsi que leur valeur prophylactique (perturbations motrices et comportementales) seront analysés à travers un travail pratique, didactique et théorique. Le cours s'adresse aux formateurs des maîtresses enfantines (maîtres d'éducation physique des écoles normales), aux maîtresses enfantines elles-mêmes et aux maîtresses du 1er degré intéressées. Le cours No 78-1 comprend l'EMT et la natation ; le cours No 78-2 la natation seulement; prière d'indiquer sur le bulletin d'inscription le cours choisi. No 79

Sport scolaire facultatif - cours polysportif 9 au 13 octobre - Langue: allemande - française Murten

Théorie relative au SSF. Travail pratique: différents sports aquatiques, EMT, danse, hockey sur terre, jeux, orientation et judo. Attention: le cours n'est pas conçu sous forme d'option; tous les participants pratiquent tous les sports! No 80

Cours polysportif: volley-bail basketball - orientation - natation 2 au 6 octobre - Langue: allemande - française Hitzkirch

Conférence intercantonale des chefs des Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin Depuis le dernier numéro nation », la Conférence des partements ne s'est réunie fois, le vendredi 17 février, Lausanne.

1. Ces cours sont réservés aux membres

du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'ell~s participent à l'enseignement du sport.

de «Coordichefs de déqu'une seule à 8 h. 30, à

La séance était consacrée essentiellement aux problèmes et à l'appareil de la coordination. Les chefs de départements avaient conviés à cet examen et à cette discussion les présidents des conférences des chefs de service et directeurs de l'enseignement primaire, M. Armand Maillard, et de l'enseignement secondaire, M. Jean-Claude Bovet; le président de CIRCE II, M. Roger Nussbaum; le délégué de CIRCE II, . M. André Neuenschwander, et le directeur de l'IRDP, M. Jacques-André Tschoumy ; le président de CIRCE III était convié aussi: absent à l'étranger, il était excusé.

3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours. 4. Le nombre de participation est limité

pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, l'avis d'admission. 5. Dans tous les cours une subvention de logement et de pension (Fr. 15.- par jour et Fr. 15.- par nuit) sera versée aux participants; les frais de voyage ne seront pas remboursés.

La discussion, à la fois libre et approfondie, a permis de faire quelques constatations; notamment si, au début, la coordination portait ceux qui y coIIaboraient, maintenant ce sont au contraire les responsa bles, fonctionnaires et hommes d'Etat, qui qoivent l~ porter, ce qui oblige à mesurer, éventuellement à réduire, l'ambition des objectifs qu'on s'était fixés.

6. Les inscriptions tardives ~)U incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération. Inscriptions : Toujours au moyen d'une carte d'inscription auprès de Hansjorg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstrasse 18, 9010 St-Gall.

Dans la mesure où la coordination pourrait exiger des modifications des structures scolaires cantonales, elles se heurteront, très probablement, à des résistances; certains cantons en ont déjà fait l'expérience.

Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès du président cantonal (voir l'adresse dans la revue No 1 de · «L'éducation physique à l'école ») ou à l'adresse ci-dessus.

De plus, et cette constatation, sans être tout à fait nouvelle, a pris un poids plus grand: on ne peut se contenter, pour arrêter la politique de la coordination de considérations pédagogiques: si l'on veut maîtriser la situation, faire passer dans le concret des faits les décisions prises par les organes pédagogiques, scolaires et po-

SSMG - cr -Le président: Hansjorg Würmli

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litiques, il faut tenir compte aussi d'éléments extérieurs à la pédagogie. En revanche, on doit affirmer, dans la ligne des déclarations faites en février 1977, que réduire l'ambition des objectifs immédiats ne signifie pas pour autant, tant s'en faut, renoncer au' but final. . La présence des présidents des CS 1 et CS II, des responsables de CIRCE et de l'IRDP, a permis d'abord de faire le point des acquis de CIRCE ; en dépit des difficultés découlant de la règle acceptée de l'unanimité, celle-ci a pu clore onze dossiers sur douze, pour les années 5 et 6; le douzième est en instance de liquidation selon la procédure actuelle. Ce résultat positif est d'autant plus remarquable qu'alors que CIRCE 1 n'impliquait que des directeurs de l'ense~gnement primaire, CIRCE II, au contraIre, a vu intervenir des responsables de l'enseignement secondaire, représentant un milieu et un ordre d'enseignement dont la position, face à la coordination romande, était fort différente et les difficultés sensiblement plus grandes. M. Bovet, en tant que président de la conférence des directeurs de l'enseignement secondaire, après avoir rappelé que les membres de la CS II n'ont pas été les initiateurs de la coordination, a donné l'appui de ses collègues à la volonté de coordonner les années 7/8/9. Comme on avait fait mention de l'inquiétude des parents M. Bovet est d'avis qu'il faut la considérer comme un phénomène aussi naturel qu'incontestable, do.nt il faut prendre son parti et avec lequel Il faut composer. Parmi les problèmes évoqués au cours de cette discussion, celui d'une information efficace a paru l'un des plus difficiles à résoudre: quand bien même 300 per-


sonnes sont impliquées dans le processus de CIRCE II, quand bien même ces personnes et les organes corporatifs ou départementaux ont multiplié la diffusion d'informations, on doit constater qe même les enseignants, même ceux qui s'expriment à l'occasion dans la presse, n'ont qu'une information à la fois lacunaire et peu exacte. Dans le détail, trois chapitres ont été abordés: -

la mathématique: il est certain que la sous-commission CIRCE III de mathématique ne pourra arriver à chef pour que des moyens d'enseignement soient disponibles au moment de la soudure entre la 6e et la 7e années; aussi COROME et son président ont été chargés de coordonner les recherches cantonales pour l'année scolaire 1979-1980, alors que le mandat de la sous-commission de mathématique CIRCE III a été confirmé;

-

pour le français, l'objectif de cet enseignement a été conservé et confirmé, mais on n'écarte pas l'éventualité d'une introduction moins tôt qu'on ne l'avait prévu. Un des membres de la Conférence des chefs de départements envisage même une introduction échelonnée; - enfin, en ce qui concerne l'allemand, langue II, on a admis la nécessité de créer un groupe d'auteurs; mais, conjointement, la réponse à quelques questions essentielles doit faire l'objet de décisions formelles de la Conférence des chefs de départements. Compte tenu de l'importance des objets rappelés ci-dessus, on nous excusera de passer sur les discussions de ' quelques détails d'application de la Radio-TV éducative, des réserves face à SIPRI, etc. Jean .Mottaz

Nouveaux ouvrages au dépôt scolaire FICIDER LAV AL Fiches de travail présentées sous forme de cartes numérotées, faciles à manipuler et à classer. Il s'agit de suggestions d'exercices pratiques recouvrant divers aspects des pré-apprentissages: schéma corporel, latéra, lité, notion spacio-temporelle, motricité, langage, prélecture, pré-écriture.

(Extrait de la revue« Coordination» No 9, juin 1978).

GUIDE PRATIQUE POUR L'EDUCATION PRE-SCOLAIRE Suggestions d'exercices pratiques en rapport avec l'éducation des perceptions, l'éducation artistique, musicale, physique, élaborés par un groupe romand de matresses enfantines, sous la responsabilité de l'IRDP. (Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques).

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PLANCHES DE LETTRES MOBILES A DECOUPER Lettres écriture romande script, dessinées sur un mi .. carton 'glacé, permettant l'écriture de mots associés à une image ou dictés. Dimensions de chaque lettre: 2,5 cm x 3,5 cm. Nombre de lettres par planche: 55


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J.-L. Gasparini - Puzzles de lecture - L'école - Paris Ce fichier auto-correctif d'entraînement à la lecture est destiné à l'enseignement individualisé de la lecture silencieuse. Il se présente sous la forme d'un coffret de 55 textes. Chacun de ces textes est composé en séquences imprimées sur des cartons différents de telle manière qu'à toute image du fichier raconte, présenté ci-dessus, corresponde une fiche avec texte. Matériel destiné aux classes de 1re primaire.

OUVRAGES DE POESIES Poèmes et comptines: à travers les saisons et les événements qui ponctuent l'année scolaire, Marinette ThéIer enrichit l'expression des enfants par ses poèmes et comptines d'une émouvante simplicité. Nous vous recommandons to~t particulièrement cet ouvrage. L'arche de Zoé: recueil de poésies en rapport avec les animaux. Kangourimes: recueil de comptines illustrées. Sujets: les animaux. Pourquoi le concombre ne chante-t-i1 pas? Poésies polonaises. Sujets: divers.

L'imagier du père castor - Flammarion - Paris L'imagier du père castor se présente sous la forme d'un coffret comprenant 480 images sur carton fort (8,8 x 8,8 cm) portant au verso le nom de l'objet représenté et 480 étiquettes des mêmes noms. L'ensemble des images correspond à 12 séries graduées se rapportant à des centres d'intérêt. Matériel destiné aux classes de 2e enfantine et de 1ère primaire. .

c. Le Bœuf - Raconte - L'école - Paris J eu de 55 historiettes en images dessinées de 6 Y2 x 6 Y2 cm présenté sous forme de coffret. Chaque série composée de à 10 images constitue une histoire. L'abondance des sujets permet un choix varié de vocabulaire et d'expression de la vie courante. Matériel destiné aux classes de 2e enfantine et de 1ère primaire.

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M. Didier - Mes 10 000 mots - Bordaas - Paris Dictionnaire conçu pour l'enfant où l'on s'efforce de donner une valeur pédagogique adaptée aux élèves de 8-10 ans, partant d'une phrase vivante et signifiante, conçue de façon à annoncer ce qui va suivre. On débouche non pas sur une définition plus ou moins abstraite, mais sur une explication rédigée dans un langage simple et facile à comprendre. Matériel destiné aux élèves de 3e et 4e primaires.


LES CHEMINS DE L'EXPRESSION CM 1 - CM 2 (livre de l' élève) ,

J. Dubois - R. Lagane - Dictionnaire du français contemporain (DFC) - Larousse - Genève

Chaque manuel est un livre de langag~, de commu~­ cation mais aussi un livre de grammaIre et de conJu-, gaison. Déroulement d'une séance 1. On observe et on parle (à partir d'une ou de plusieurs illustrations). 2. On réfléchit (classer les réponses obtenues). , - 3. On s'entraîne par des exercices structuraux et d autres types d'exercices. C'est l'imprégnation orale. Chaque séance se termine par une récréation grammaticale. Un petit tableau simple, servira d'aide-mémoire et viendra conclure la séance. A la fin de chaque chapitre suit une page de conjugaison basée sur le même principe: 1. On parle. 2. On réfléchit. 3. On s'entraîne.

Ce dictionnaire vise à présenter un état actuel du langage usuel. Les termes ainsi retenus sont au nombre d'environ 25000, et forment le vocabulaire commun du français contemporain. Le DFC est avant tout un dictionnaire de phrase; aussi chaque définition est-elle explicitée par de nombreux exemples. Chaque mot est suivi des indications grammaticales habituelles (n. adj. adv .... ) ainsi que de sa prononciation transcrite dans l'alphabet phonétique international. Matériel d'enseignement destiné aux élèves de 5e et 6e primaires.

Présentation du livre Textes aérés. Illustrations gaies et actuelles. Bandes dessinées toujours très appréciées. LES CHEMINS DE L'EXPRESSION 1. René Dascotte, inspecteur départemental de l'édu-

cation nationale; 2. Maurice Obadia, directeur d'école normale; 3. Alain Rausch, agrégé de l'Université avec la collaboration de: 4. Marie-Luce Coignard, 5. Jacques Santin, conseillers pédagogiques. Les auteurs de ces manuels, ayant acquis la certitude que le problème de la communication est prépondérant, ils pensent qu'il est important que l'élève: -

s'exprime, s'imprègne de la langue élaborée du milieu ambiant, réfléchisse sur les structures syntaxiques fondamentales.

Ces manuels sont un «bain de langage» ; ils donnent la priorité à l'expression personnelle. Il ne s'agit pas de dégager des règles mais de réfléchir sur des cas analogues et de déduire.

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LES CHEMINS DE L'EXPRESSION Travaux écrits Ces manuels se présentent plutôt sous la forme de cahiers dont chaque chapitre correspond aux notions préparées oralement sur le livre. L'élève écrit dans ce cahier qui ne servira donc qu'une fois. Le but de ces travaux écrits est le suivant: - apprendre aux élèves à faire un maximum d'exercices en un minimum de temps; - savoir une règle de grammaire ; non pas la formuler mais être capable de l'appliquer avec un haut degré d'automatisme; _ adapter ces exercices à des niveaux différents dans une même classe et faciliter le travail par groupe. Les élèves retrouveront dans la pratique de tous ces exercices des mécanismes qui leur seront utiles dans la vie quotidienne: barrer des mentions inutiles, utiliser des codes pour répondre aux questions données, etc. Présentation de ce cahier Les exercices sont nets, précis et aérés. Contrairement au livre, ce cahier ne comporte pas d'illustrations si ce n'est à la première page.


LES CHEMINS DE L'EXPRESSION CM 1 - CM 2

NOUVEAUX OUVRAGES « ENBIRO» DISPONIBLES AU DEPOT DE MATERIEL SCOLAIRE

Conseils pour le maître. Ce manuel débute par: 1. L'alphabet phonétique international. 2. Les codes employés pour la grammaire et la conjugaison. 3. Les intentions générales. 4. L'index des notions utilisées dans le livre du maître. S. Bibliographie - ouvrages qui peuvent aider le maître à parfaire ses connaissances.

EN ATTENDANT JESUS: pour les élèves de 2e primaire (7-8 ans). Présentation des quelques figures attachantes de ' l'Ancien Testament: Joseph, Samuel, Salomon, Jérémie, DanieL ..

Pour chaque séance, les buts de la leçon sont nettement définis. De plus, il apporte des précisions sur les exercices donnés aux élèves: insister sur une telle notion. mettre en évidence tel ou tel mot, veiller à la justesse de l'intonation ... Ce manuel est un guide et un soutien pour le maître.

FRANC - PARLER (3e année - 4e année) De l'expression orale à l'expression écrite

JESUS A CAPERNAüM : pour les élèves de 3e primaire (8-9 ans)

Il s'agit en fait de DEUX MANUELS bien distincts: l'un destiné aux élèves de troisième année, l'autre aux élèves de quatrième année. « Priorité à la langue parlée! » Déjà dans la première phrase de l'avant-propos, on annonce la couleur.

Présentation de documents sur la vie à Capernaüm au temps de Jésus,. maisons, habitants" ~éti~rs, etc .. :, en vue de mieux faIre comprendre la predIcatIon de Jesus.

En effet, dans chaque livre, la première place est accordée à l'expression orale: -

Exercices de langage fondés sur la mémoire. Exercices de langage fondés sur l'observation. Exercices structuraux oraux. Exercices de langage fondés sur l'imagination. Activités orales de communication . .

La communication écrite apparaît comme le prolongement de la communication orale: On exploite les textes lus par des contrôles de compréhension, des exercices de vocabulaires pour aboutir à la phraséologie, à l'appréhension des structures syntaxiques, à la reconstitution d'un texte. Ces deux manuels répondent au moins partiellement à la question posée par de nombreux maîtres: «Comment introduire l'enseignement de la rédaction! »

L'EVANGILE DE LUC, 2e partie: pour les élèves de 6e primaire (11-12 ans)

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Cet ouvrage continue la présentation de certains thèmes de l'Evangile de Luc commencés dans l'ouvrage précédent destiné aux élèves de Se année, déjà disponible au dépôt scolaire.


pas-

L'éveil de l'enfant par les activités scientifiques, guide du maître - Bordas - Paris - Collection Tavernier

LesCEMEA (centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active) organisent.••

Suggestions d'activités liées au programme d'environnement. Cet ouvrage destiné aux enseignants ayant déjà approché le programme d'environnement permettra d'enrichir leurs expériences. Son utilisation doit fournir les manipulations, expérimentations et visites à effectuer avec les enfants et en aucune manière les éviter ou les supprimer.

un stage «Activités musicales» ouvert à tous, dès 17 ans, à Vers-l'Eglise (Vaud), du 3 au 12 août 78 un stage où l'on se retrouvera autour du chant, des rondes et des danses, des percussions, de l'écoute de différentes musiques

Matériel destiné aux enseignants de 1ère primaire.

un stage où le chant en commun ne serait pas tant la reproduction fidèle d'un modèle qu'un élan de groupe La vie des plantes, guide du maître - Bordas - Paris - Collection Tavernier Comme pour l'ouvrage précédent, ce volume comprend de nombreuses suggestions d'exercices permettant de placer les élèves dans des situations de recherche conformément aux exigences du programme d'environnement. Matériel destiné aux enseignants de 1ère primaire. Mathématique Se et 6e primaires, développement Fichier romand de mathématique complé-

LA FORMATION DES MAITRES ET L'ENSEIGNEMENT

un stage où on pourrait découvrir des formes très simples de danse en groupe, avant d'aller explorer des formes plus complexes

mentaire aux ouvrages de 5e et 6e années primaires (voir indications contenues dans le bulletin de commande).

un stage où on pourrait retrouver différentes manières de jouer, avec sa voix, avec son corps, avec des instruments de toutes sortes, avec la musique

Fichier de travaux à l'aiguille Ce moyen d'enseignement édité par le Valais fait suite au document «Avec mes dix doigts» et est destiné aux élèves de 5e et 6e primaires.

un stage où on pourrait faire quelques pas vers l'improvisation collective, vers la création de ses propres chansons, vers l'invention d'une musique plus personnelle.

Chanson vole 2 Cet ouvrage de chant fait suite à l'ouvrage «Chanson vole» introduit au dépôt en 1977 et est destiné aux élèves de 4e, 5e et 6e primaires.

Neuf jours à partager (les repas, les soirées sont des moments importants du stage), à passer ensemble dans l'idée que «ce que nous vivons nous-mêmes avec plaisir, nous saurons -mieux le proposer aux groupes d'enfants, de jeunes dont nous avons la responsabilité ».

Le service de documentation de l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques vient de pu blier un nouveau dossier d'information LANG, Jean-Bernard. - La formation des maîtres et l'enseignement. Comptes rendus des conférences faites à Lucerne, en septembre 1977, sous les auspices de la Commission pédagogique. (Dossier d'information No 3, IRDP / D 78.02). On peut l'obtenir à l'adresse suivante: fRDP - Service de documentation Faubourg de l'Hôpital 43 2000 Neuchâtel Téléphone (038) 24 41 91.

Pour davantage de renseignements et inscription: CEMEA « Activités musicales» 7, Granges - 1204 GENEVE au tél. (022) 273335 (de préférence: lu, ma, me, l'après-midi).

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Un ouvrage intéressant MICHEL SALAMIN LE V ALAIS DE 1978 A 1940 précédé d'un résumé de l'histoire valaisanne, des origines à 1978 Volume de 320 pages illustré d'une cinquantaine de documents inconographiques et de près d'une centaine de témoignages contemporains expliquant les transformations politiques et économiques, ainsi que les variations de l'esprit public de notre pays, depuis l'époque de la Révolution française jusqu'à la veille de l'ère atomique. Des pages riches en anecdotes et propres à faire revivre: l'invasion du Valais par les armées françaises les pressions de l'Empire napoléonien la détresse de l'économie au temps de la Restauration les émigrations vers les terres lointaines la violence des querelles entre conservateurs et radicaux l'immobilisme des nantis et du clergé l'ouverture au m onde par les routes et les chemins de fer les progrès des transformations agricoles et industrielles les mobilisations pour la défense nationale la volonté dictatoriale de Maurice Troillet les querelles au sein du gouvernement cantonal la prise de conscience du m onde ouvrier les visées des chrétiens-sociaux et des socialistes les activités insolites des mouvements frontistes la conquête de la démocratie directe Enfin: UNE HISTOIRE VIVANTE DU V ALAIS CONTEMPORAIN!

Prix: Fr. 350.- (hébergement, nourriture compris).

Ouvrage vendu au prix de Fr. 49.à l'adresse suivante:

Délai d'inscription: le plus tôt serait le mieux; 15 juillet au plus tard. 18 places disponibles. -

M. Michel Salamin, professeur Route du Bois-de-Finges 6 3960 Sierre


Pages No AUTOUR DE QUELQUES GRANDS THEMES Le pain, par Mme A. Egglof 16 9 Nourritures d'hier et d'aujourd'hui, par J. Follonier 19 9 Les coutumes liées aux alpages, par C. Michaud . 27 9 Le carnaval, par S. Chappaz . 37 9 Le feu, par B. Schüle 47 9 QUELQUES COUTUMES ENCORE VIVANTES CHAPITRE III. A TRAVERS LE V ALAIS La Saint-Sébastien: vieille tradition toujours vivante en Agaune, par M. Parvex . 50 9 Le val d'Illiez, par l'abbé Antony. 55 9 Le «Mai» de Praz-de-Fort, par C. Berthod . 57 9 Le pain aux Arlaches, par J. Darbellay 60 9 64 Coutumes saviésannes, par H. Bridy . 9 Saint-Georges à Chermignon, par M. B. 68 9 Distribution de sel à Longeborgne le 17 janvier par' J.-M. Biner . 72 9 Souvenir de la fabrication du pain à Saint-Luc 75 9 78 9 Le vignolage' QUELQUES CONSIDERATIONS CHAPITRE IV PEDAGOGIQUES 80 9 Editoriaux 3 A propos de la rentrée 1 A. Pannatier 3 2 Propos hors saison A. Pannatier 3 3 Eduquer, instruire A. Pannatier 3 4 t Mgr Henri Schwéry Noël 1977 La technique au service de l'éducation . 3 5 A. Pannatier 3 6 De la théorie à la réalité. A. Pannatier 3 7 Où en sommes-nous ? A. Pannatier Coordination scolaire et préservation A. Pannatier 3 8 des identités cantonales 3 10 Bonnes vacances Réd. E. V. Education artistique 25 7 Travail au compas J.-B. Bochatay La peinture murale: Le personnel ensei20 8 une expérience enrichissante gnan t de Grimisua t 27 10 Encre de Chine B. Clivaz Education musicale 20 2 La chanson populaire . J .-M. Monnay 25 3 La chanson contemporaine J .-M. Monnay 32 4 Leçon de chant: Dessous ma fenêtre. O. Lagger 32 6 Leçon de chant: «Grenouillette» . O. Lagger

Sommaire général 1977-78

CHAPITRE II

Pages No J-François Crettenand M .Jourdan G. Praplan H. Plüss C. Philipp oz E. Vitali F. Ballestra

S. Farquet N .Revaz E. Vouilloz C. Guex M. -L. Beausire Comité de presse du PE de Martigny A. Bonvin R.-M. Luy

Activités créatrices manuelles: cycle d'orientation Travaux manuels pour les grands: le raccard Travaux manuels pour le CO : Boîte à disques TM pour le CO : porte-bouteilles . TM du CO : boîte à ouvrage Boîte à disques: TM pour le CO. TM pour le CO: casse-noix Lampe rustique

30 40 37 36 30 30 30

2 2 4 5 7 8 10

Activités créatrices manuelles: degrés primaires Le poisson voyageur . .. Le poisson aux écailles merveilleuses . Les fonds marins . Créations d'élèves et travaux à l'aiguille. Animer une surface par des créations . Le chasseur articulé La souris Découpage et collage en noir-blanc.

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M. Roduit J.-P. Mottet P. Glassey F. Robert M.-T. Fauth M. Pigueron G. Vouilloz F. Bottaro F. Mottet R. Sarrasin

Lanternes de Noël . . . La crèche en fo'rme de hutte - Crèche de Noël Porte-bougie - Bougie façonnée dans de la pâte à bougie - Bougie montée dans le sable - Etoiles de paille - Sac de St-Nicolas . Pour prolonger l'ambiance de Noël: Les rois mages Collage du raphia Xylographie et Linogravure Puzzle pour 5e et 6e primaires Travail du rotin à l'école primaire III Des décors de théâtre Une journée avec la famille Floc. Avec des coquilles d'œufs. Mosaïque de papier . . . . . ACM : Tissage de bandes de papier coloriées . Clous et fils Miroirs avec clous et fils tendus

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René Berthod F. Mathys

Commission scolaire Pour qui le pavé? . A propos de la commission scolaire

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ODIS - ACM N. Revaz

AVANT-PROPOS lNTRODUCTION CHAPITRE 1

Coutumes et traditions valaisannes A. Zufferey, chef du Département de l'instruction publique Rédaction de l'Ecole valaisanne COUTUMES ET TRADITIONS VALAISANNES par R ..-C. Schüle

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Y. Jeannotat Pierre Demont A. Jordan A. Maillard

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J. Moix

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Education physique Propos sur l'entraînement en course à pied Education de l'attitude Problèmes d'adaptation de l'homme de la plaine à l'altitude Association d'éducation physique scolaire du Valais romand: Propos sur l'entraînement en course à pied (suite) . Education préscolaire Ecole enfantine: magasin scolaire; théâtre de marionnettes; cadre de vie pratique .

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Pages

t Mgr Henri Schwéry F. Pralong F. Pralong A. Pannatier t Mgr Henri Schwéry F. Pralong

Education religieuse L'éducateur chrétien Message au peuple de Dieu L'enseignement biblique œucuménique en Suisse romande Lettre d'un grand-père Lettre aux jeunes . Comment ouvrir les jeunes à la foi.

Enseignement spécialisé A. Berclaz Classes spéciales ... un conseiller pédagogique . P. Mermoud 3e CEMES-Valais DIP Situation et problèmes des handicapés. Le préposé aux handica-Situation et problèmes des handicapés (suite) pés M. Clavien F. Mathis J.-M. Abbet M. Clavien A. Neuenschwander L. Nicolas Sr M.-R. Genoud

Français Dans l'optique des nouveaux programmes de français A propos du nouveau programme -de français-écriture Etude de texte pour 5e et 6e années Linguistique - Lexicologie . L'enseignement du français . L'enseignement du français II . Enseignement rénové du français CIRCE 1

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4 13 18 42 9 15

No ODIS Oeuvre suisse de lectures pour la jeunesse. anIS La radio-télévision scolaire éducative . R. Rudin Connaissez-vous quelqu'un? Home «La Pommeraie» Futurs mariés E. Egger Statuts de la CaSMA aDIS Poèmes de Marinette ThéIer F. Mathis Un roman de Roselyne Konig : «Le rêve et sa banlieue» anIS Cours d'allemand pour jeunes à Sion Série de diapositives anIs en couleurs destinées à l'instruction civique Stage « activités musicales» CEMEA ODIS Un ouvrage intéressant: Le Valais de 1798 à 1940 de Michel Salamin .

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M. Zermatten aDIS anIS anIS F. Klotz anIS anIS onIS J. Cardinet anIS aDIS anIS anIS anIS anIS onIS / MAV

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Informations officielles 25

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Histoire Document d'histoire No 2: GERONnE (Encart) . Informations générales Le recteur Henri Schwéry . Revues pour enfants Exposition: L'image du moyen âge dans la chronique lucernoise de nDiebold Schilling L'écu d'or 1977: La chartreuse d'Ittingen . Exposition sur «la civilisation de Mésopotamie» Initiation au grec ancien . aeuvre suisse de la lecture pour la jeunesse: nouveautés . Bilan du Festival Tibor Varga 1977 . . Industrie gazière suisse: documentation gratuite. Convergences: recueils d'articles du professeur Samuel Roller . Atelier sur le développement de la personnalité créatrice Service Ecole - Tiers-monde Festival international du cinéma: Nyon 1977 . Catalogue du matériel. Ouverture de radis en fin d'année. Encaissement de l'abonnement à l'Ecole valaisanne Pro Juventute : - Ce que nous vendons . - Vente des timbres Le TCS et les moyens audio-visuels

Pages 67 69 38 38 40 41

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Le chef du DIP Au personnel enseignant du Valais romand A. Zufferey - G. Moulin Arrêté concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire. nIP Communiqué concernant le nouveau plan-horaire DIP Formation de maîtresses d'économie familiale. C. Curdy La profession de maîtresse d'économie familiale. Service cantonal de Information aux maîtres et maîtresses l'enseignement primaire de 3e primaire et des écoles normales SSMG Publication des cours d'hiver 1977 aDIS Mise au concours _du poste de pédagogue-inspecteur . nIP Formule de changement d'adresse. nIP Grille-horaire valable pour l'année scolaire 1977-78 nIP Instructions se rapportant au livret scolaire. nIP Inspectorat des écoles secondaires. Examen pour conducteurs de cyclomoteurs anIs Examen de la situation de récole primaire en Suisse . nIP Information - Remplacement J. Mottaz Conférence romande des chefs de départements de l'instruction publique nIP -Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique M. Bovard CIRCE III R. Sauthier Mathématique: aux enseignants de 1 P .. DIP Examens d'admission aux écoles normales (Encart) DIP Prestation pour le personnel enseignant en cas de maladie, d'accident, de grossesse nIP Décision du Conseil d'Etat concernant la participation des enseignants à un cours «Jeunesse et Sports» . nIP Bulletin de commande conêernant les lois, décrets, règlements, arrêtés relatifs à l'école aDIS Catalogue de la bibliothèque romande des moyens d'enseignement de l'IRnp.. A. Pannatier Changement à l'école normale des institutrices. J.-P. Salamin Enquête grille-horaire 1976-1977. . . . . nIP Accès aux écoles secondaires du 1er et 2e degrés.

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Pages No DIP

DIP E. Grichting F. Scharen J.-P. Salamin A. Pannatier DIP

Dispositions du 7 décembre 1977 concernant l'admission au CO ; aux écoles professionnelles et de culture générale ainsi qu'aux sections littéraire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale . Dispositions du 7 décembre 1977 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation

Analyse des fonctions Etat du Valais. Enquête grille-horaire 1976-1977 Cours de perfectionnement de l'été 1978 . Instructions concernant le calcul des moyennes sur le nouveau livret scolaire . Vacances et congés spéciaux Le chef du DIP pour l'année scolaire 1978 - 1979 . Inscriptions en vue de l'obtention DIP du brevet pédagogique G. Moulin, chancelier Décisions du Conseil d'Etat concernant des congés spéciaux Publication des cours de printemps 1978 . SSMG Rapport sur l'éducation physique P. Curdy dans les écoles Cours pour responsables et animateurs ODIS de bibliothèques La jeune fille au pair . Pro Filia 7ge fète des musiciens suisses ODIS Ille forum suisse sur l'enseignement CDEP des mathématiques Communiqué concernant les nouveaux numéros DIP de téléphone du DIP . Ille forum suisse sur l'enseignement Secrétariat CDIP des mathématiques CIRCE III M. Bovard Examens de fin d'année scolaire 1977-1978 DIP Ecoles de commerce: extrait du procès-verbal DIP de la séance du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 . SSMG-CT Publication des cours d'été 1978 . Session pédagogique 1978 (Encart) DIP Statut des remplaçants à l'école primaire . DIP Décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969 DIP Directives concernant l'organisation des ACM DIP et des TA Chant, musique, audition, méthode Ward . DIP A propos des cahiers utilisés à l'école primaire DIP Répertoire de chansons imposé pour l'année scolaire DIP 1978 . 1979 . Directives adressées aux commissions scolaires DIP - Elèves qui désirent sauter une classe. - Aux enfants protestants - Prestations d'assurances - Redoublement de certaines classes primaires dans la perspective de l'entrée au CO . - Enfants et adolescents en difficulté A vis de changement d'adresse. DIP Remplacements pendant l'année scolaire 1978-1979 DIP

ODIS SSMG J. Mottaz 57

5 Commission des manuels

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A. Pannatier A. Pannatier DIP G.-A. Nanchen délégué de l'A VESP J .-P. Salamin J.-F. Perret Y. Michlig

M. Dirren G. Fournier A. Fontannaz Office d'orientation scolaire et professionnelle J. Cardinet IRDP / R 77.01 E. Duckworth Simon Kohler D. Erba H. Hannoun E. Duckworth Frère Anselme J.-P. Salamin J. Weiss

Délégué pédagogique à la radio . Publication des cours d'automne 1978 . Conférence des chefs de DIP de la Suisse romande et du Tessin. Nouveaux ouvrages au dépôt scolaire . Marché de l'emploi Le marché de l'emploi dans l'enseignement Marché de l'emploi dans l'enseignement et mesure contre la pléthore . Statut des remplaçants à l'école primaire . Mathématiques Y a-t-il une suite au programme de mathématique de 5e et 6e primaires. Epreuve commune de mathématique 5 P - 6 P novembre 1976 .. A propos de l'aspect cyclique du programme romand de mathématique. Mathématique: exploitation de la fiche NN4 6e année: Proposition d'un canevas méthodologique Orientation scolaire et professionnelle L'assistance que peut apporter aux jeunes et aux adultes dans l'esprit d'une orientation continue et d'une carrière à réaliser Du CO au collège. Du CO à l'apprentissage Prise en charge des différents secteurs. Réflexions pédagogiques Objectifs pédagogiques en fonction de l'évaluation Le langage et la pensée chez Piaget . Enfants du monde Nous autres ... enfants du monde . Introduction de la semaine de 5 jours . dans les écoles tessinoises S'éveiller à l'environnement Le langage et la pensée chez Piaget (suite) . De la valeur éducative des contes. Evaluation des activités de l'Institut romand de recherche et de documentation pédagogiques . L'apprentissage de la lecture, une construction lente et naturelle

Relation école-parents A. Borloz Relation école-famille Au nom du comité de la Fédération des associations de parents Aux parents de jouer: du Valais: pourquoi des associations de parents? .

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L'équipe du SMP de Sion

SMP Les services médico-pédagogiques et les enseignants .

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CAISSE D 'EPARGNE DU VALAIS

Pages No Le psychomotricien

Problèmes posés par l'enfant gaucher. duSMP Une psychomotricienne Psychomotricité Théâtre Ecole enfantine: magasin scolaire : J. Moix théâtre de marionnettes: cadre de vie pratique Du théâtre à l'école ou de l'école au théâtre D.-H. Zufferey Des décors de théâtre . F. Robert CO Le cycle d'orientation du val d'Hérens . EV Il faut savoir raison garder D. Bex

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AECOB Communiqué AECOB Association des enseignants du COB: reflets de l'assemblée générale AECOBT Première assemblée générale de la section R. Delattre « classes terminales» Synthèse du colloque du 18 novembre à Martigny P. Comut Perspectives d'apprentissage pour les élèves P. Comut de Classes terminales Rapport du président de l'AECOBT R. Delattre Invitation à tous les maîtres et maîtresses de ter~ Comité AECOBT minales AEPSVR Association d'éducation physique scolaire A. Maillard du Valais romand Tournoi de volleyball AEPSVR 43e assemblée générale de l'AEPSVR . A. Maillard AVPES AVPES : M. Deléglise A propos A VPES 1er degré La formation des enseignants au CO . A. Fauchère Cours d'allemand AVPES Communiqué aux maîtres du CO division A .' AVPES FMEF Rapport présidentiel présenté à l'assemblée B. Bornet des délégués de la FMEF . Un groupe d'enseignantsDes mots ou des faits. FVAP Communications de la FVAP et rapport de la G. Rion sous-commission 2 : Primaire - CO SPVal Rapport de la SPVal (Encart) . Comité SPval Assem blée des délégués de la SPVal . E. V. Assem blée des délégués de la SPVal : suite. M.-J. Solioz Réflexion d'un maître de 6e primaire G. Moret . Réflexion (suite). G. Moret Du pain et des élèves . J.-C. Poncioni t Mlle Rosa Binder . B. M.

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CEV

LE FONDS, JEUN ESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centen aire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseign ements complémentaires à nos guichets

VIE CORPORATIVE Le comité COjB A. Borloz

La banque régionale valaisanne

CAISSE D'EPARGN E DU VALAIS

Le duplicateur REX-ROTARY 450

Ecole pédagogique privée

FLORIANA Pontaise 15, Lausanne - Tél. (021 ) 363428

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[l\fim

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