L'Ecole valaisanne, juin 1981

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Votre enfant est peut-être doué. Maiss'l 1" 1 ne etait pas?

TOUT POUR TOUS AUX GRANDS MAG ASINS INNOVATION

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Les Editions DELTA, en collaboration avec des maîtres et des maîtresses de l'école primaire et des maîtres de pédagogie de Suisse romande, publient une série d'outils s'inscrivant dans la méthodologie actuelle du français à l'école maternelle et primaire.

Juin 1981 XXVeannée

Janine Dufour CHANSONS, RONDES ET JEUX D'ÉCOUTE Un recueil de 45 chansons et ' dossiers pédagogiques permettant de proposer aux enfants de 5 ans et plus des activités variées favorisant le développement de l'expression orale. Un volume broché de 96 pages, au format A4, sous couverture illustrée plastifiée

Fr. 22.Janine Dufour et Alain Honegger LES CAHIERS DE L'ÉCRIT (parution en août 1981) 20 petits cahiers conçus pour assimiler d'une manière vivante et active les notions de base du programme romand de français de 2 e année primaire: lecture, orthographe, grammaire, conjugaison, vocabulaire.

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois.

(Documents photographiques en noir et blanc). ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86. ,

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

TARIF DE PUBLICITÉ

Couverture: 4 e page avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible

2" et 3" pages avec 1 couleur (minimum JOfois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 1!2 page Fr. 1/4 page Fr. 1/8 page Fr.

1/ 1 page Fr. 3200.1!2 page Fr. 1650.1/4 page Fr. 900.1/ 8 page Fr. 500.-

20 brochures A4 de 12 pages (240 pages) réunies sous une forme illustrée

Fr. 24.Catherine Gay et Bernard Matthey ATELIERS DE GRAMMAIRE Se - 6 e Ces ateliers destinés à des élèves de 10 à 12 ans associent des « lecons}), des recherches collectives, à des exercices variés. Chaque atelier est suivi de tests de contrôle. Un fichier de 116 feuillets détachables au format A4

Fr. 20.Anne Guignet et Pierre Losio LE TEXTE LI B RE Ce livre relate les méandres d'un voyage qui interroge parents et enseignants sur les joies, les désirs, les questions et les drames de la vie enfantine.

3500.1800.1000.600.-

Pages Întérieures:

1/1 page Fr. 300.1!2 page Fr. 160.1/3 page Fr. 120.1/4 page Fr. 90.1/ 8 page Fr. 50.-

Un volume de 160 pages, illustré de nombreux documents originaux, au format 16 x 24 cm

Fr.22.Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %,10 fois : 10%.

DONNÉES TECHNIQUES

Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.

RÉGIE DES ANNONCES:

Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCART

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas aupres de Publicitas S.A.

LE NOUVEAU CATALOGUE 1981 DES ÉDITIONS DEL TA'& SPES peut être obtenu sur simple demande a'dressée aux ÉDITIONS DELTA & SPES Case postale 20

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SOMMAIRE

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

La récréation est finie, Messieurs, soyons sérieux! .. ............... .

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Marguerite Stœckli Gérard Zengaffinen Anna T. Veuthey

Tâches de l'infirmière scolaire Villa Flora L'homme quotidien .. .... .. .. .... .

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Frère Anselme La psychologie de la forme .. ...... .. .. .......... ..... ...... .. ........ ....... .. ... ... Jean-Louis Chancerel L,'enseignement des mathématiques dans les classes spécialisees SIPR:~I· -·:I;n ·· fu~··r· m ·· · a ·· t ··i:o ·· n ·· s ····· · · · ····· ... ..... ...................... .................. ..... .. ..... . SIPRI Groupe catéchèse à l'E.P. Bâtisseurs de commu·~~~té ..... ...... ... ..... ..... ..... ... .. ..................... .......... ........... IRDP Statistique des classes de Suisse romande (Valais) .... .. ............. . DIDACTIQUE ACM Dessinons des mots .: ...: . ~............. ...... ..... .... .... ... ..... ............. .. ....... . Jean-Jacques Dessoulavy Les divertissements de Matix; solutions ... ........ ... ....... .. VIE CORPORA TIVE Roger Fellay 1981-1983 - Eléments de réflexion sur le CO (suite) . François Brunelli Des recyclages? Pour tous! Maurice Deléglise Restons unis. François Mathis Un pamphlet de mauvais goût .. .. :. ... .... .... ....... ...... . Commission pédagogique ( ...... ......... .

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de l'AVPES 2e degré

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Compte rendu du cours III F: littérature et cinéma ... ... .... ...... .

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE par F. Klotz, E. Heymoz, P. Taramarcaz .. .... ............ ............... . NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS Liste des récentes acquisitions à l'ODIS de Sion INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP Hymne national ..... ............. ... ... .......... .... ..... .. DIP Organisation de l'année scolaire 1981-1982 ... ..... .......... DIP Inscription pour des remplacements .............. ............. ...... . DIP Avis concernant les changements d'adresses .... ..... ... .............. . DIP ? c.Ol;rs extraordinaire pour maîtres de l'enseignement spécIalIse Horaire durant l'été à l'ODIS de Sion ODIS INFORMA TIONS GÉNÉRALES TV éducative La course autour de chez soi 81 Fondation Gianadda Centenaire Picasso . APHM Moniteurs - monitrices pour colonie OSL Nouveautés .... .. ... .. ... ...... ..... ..... ......... ... .... ... ....

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Photos: Claude Vouilloz, Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz 2

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LA RÉCRÉATION EST FINIE, M ESSIEURS, SOYONS SÉRIEUX! Ce .d ont nous parlons lorsque nous invoquerons le terme ((Ecole)) en ces lignes, c'est d'une structure mise en place patiemment, vOulue, réfléchie, où les expériences passées ont perpétuelle valeur d'humus pour celles à venir, où les notions de progrès ne se mesurent pas de façon essentiellement quantitative, où se reflètent une histoire et des dignités, où les enjeux sont des destins. Cette structure a pour tâche fondamentale et avouée de contribuer à la FORMA TION DE LA PERSONNE HUMAINE, c'est-à-dire au passage d'une nature riche de potentialités ouvertes, prometteuses, à une nature libre et responsable. L'Ecole, comme prolongement direct et légitime de la famille, pourvoit à l'instruction de l'enfant, c'est-à-dire qu'elle veille à l'acquisition des savoirs et des compétences, et pourvoit également à l'éducation de l'enfant, c'est-à-dire qu'elle veille à la formation morale de sa personne. Les deux finalités sont étroitement liées et l'on peut difficilement promouvoir ou attaquer l'une sans faire de même pour l'autre, tant il est vrai que les matières apprises engagent des manières d'être. Mais l'Ecole conçue comme une structure fondamentale d'épanouissement, comme pilier du temple éducatif, fait partie intégrante de l'immense tissu social. Elle n'est pas monde clos; elle est porte ouverte au monde et souvent on lit en ses programmes qu'elle a pour but de préparer à la vie d'adulte, à la vie professionnelle. Cette ouverture est objet d'un faux débat, d'une querelle by. zantine qui pourrait ainsi s'énoncer: l'Ecole doit-elle s'adapter aux besoins de la société ou celle-ci se plier aux impératifs de l'Ecole? - Question où la polémique trouve d'autant plus d'engrais qu'elle est déplacée et sommaire, opposant, comme en un conflit, deux entités qui ont bien plus de liens naturels qu'on ne veut le dire, car, en effet, qu'est-ce que la société sans les corps constitués et les corps individuels qui la composent - dont l'Ecole et les élèves et qu'est-ce que l'Ecole sans la société qui lui fournit champ d'implication et champ d'insertion? Certes, les fins directes des deux

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ne sont pas identiques et chacune a ses exigences, mais les opposer sans cesse, c'est ruiner l'une en voulant minimiser l'autre et travailler ainsi à l'effacement des deux. Ainsi donc, l'Ecole doit évoluer!

TÂCHES DE L' I NFIRMIÈRE SCOLAIRE

Mais elle peut le faire en ne reniant rien de ce qui lui est essentiel. Le danger proviendrait plutôt de la rencontre impossible d'une

société qui change, qui évolue (tout le monde s'accorde à le reconnaÎtre) et d'une Ecole qui stagnerait, qui reposerait sur des acquis surannés ou vieillis. La déstabilisation que certains redoutent ne peut provenir que de l'écart trop grand, s'élargissant encore, qui existerait entre la société et l'Ecole si cette dernière ne se résolvait pas à faire peau neuve. Point de plus mauvaise assise que deux chaises qui s'écartent lentement et sûrement. Cela étant dit, il est évident que les principes fondamentaux de l'Ecole, tels qu'entendus en notre canton - continuation directe de la famille; perspective d'éducation ouverte au bien commun et à la permanente spiritualité de l'existence perçue comme un don divin; liberté de l'être reçue comme responsabilité de la personne; développement de l'enfant au sein d'une communauté vivante qu'il sert et qui le sert - ne doivent être aucunement négociés ou marchandés en ce réajustement des pratiques éducatives. Et je ne crois pas qu'ils le soient. A ussi je ne joins pas ma voix au concert des trompettes pessimistes actuelles, trompettes qu'on embouche d'autant plus facilement qu'il suffit d'y souffler pour battre le rappel des conceptions frileuses et des craintes montées en soufflé. Qu'on se rassure! l'Ecole n'est pas à l'encan; les élèves encore moins et s'il est des passions qui doivent être mobilisées aujourd'hui c'est bien pour créer un édifice humain, solide, vivifiant, et non pour en dessiner une improbable lézarde. Jean-François Lovey

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3. Examens radiologiques Dans le cadre de l'activité poly- - centres médico-sociaux; valente confiée aux infirmières - ligue contre la tuberculose. Un examen radiologique aura de santé publique collaborant Pour introduire plus facilement lieu pour les élèves de la 2 e andans les centres médico-sociaux l'infirmière scolaire, notam- née du cycle d'orientation, en en Valais, une part importante ment auprès des nouveaux en- collaboration avec la Ligue varevient au secteur médico- . seignants entrant en fonction , laisanne contre la tuberculose. scolaire (englobant la tranche une circulaire intitulée «Infor- L'infirmière scolaire collabore à d'âge allant de 4 à 16 ans). mations aux maîtres» est mise à ces examens. Nous aurons l'occasion de reve- disposition. nir ultérieurement plus en dé- Ce texte présente brièvement 4. Vaccination tail sur les divers aspects de la les tâches que l'infirmière sco- L'infirmière scolaire accompamédecine scolaire; toutefois, laire est appelée à effectuer en- gne le médecin scolaire lors des nous souhaiterions dès mainte- tre le début de l'année scolaire vaccinations, ainsi que l'infirnant faire mieux connaître les et le mois de mars: mière du service BCG de la Liinfirmières scolaires qui sont gue valaisanne contre la tuberculose. actuellement au nombre d'une 1. Contrôles préliminaires soixantaine dans notre canton. - BCG: en collaboration avec Ecoles enfantines: 1re année. la Ligue: Chaque année, à la fin de l'été, Ecoles primaires, classes de déles Chefs de Départements de veloppement, classes spéciales: - dans les centres scolaires iml'instruction publique et de la 1re et 4 e année. portants: 1re et 2 e année du santé publique émettent des dicycle d'orientation; rectives pour la nouvelle année - Examen de l'ouïe; - dans les autres classes: tous scolaire à l'intention des méde- - examen de la vue ; les élèves chaque trois ans ou cins et des infirmières scolaires. - contrôle du poids et de la tailchaque deux ans selon le prole et calcul du percentil; gramme de la Ligue. Ces directives sont largement _ contrôle de la tension artédiffusées auprès des milieux inrielle; Les carnets de vaccination _ établissement et tenue à jour . téressés: sont recueillis par l'infirmière - médecins de district; du dossier nominatif de chascolaire et transmis à l'infir- di recteurs des cycles d'orienque élève; mière du service BCG. - en 1re enfantine ou 1re primaitation ; - contre la poliomyélite : - inspecteurs scolaires des éco- . . re: questionnaire médical à dans la 1re et la 6 e classe des les primaires, des cycles remplir par les parents. écoles primaires, classes de d'orientation et des écoles sedéveloppement et classes spécondaires du 2 e degré; ciales; 2. Visites médicales - inspecteurs de gymnastique ; - contre la rubéole: L'infirmière accompagne le mé- di rection des écoles; toutes les jeunes filles âgées - services decin scolaire lors de sa visite de 13/ 14 ans. médico-pédagogiques ; dans les mêmes classes. 5

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VILLA FLORA 5. Maladies contagieuses parasitose du cuir chevelu gale A signaler à la direction des écoles ou à l'infirmière scolaire qui avertira le médecin scolaire. Celui-ci décidera des mesures à prendre (maladie à signaler: hépatite, scarlatine, méningite).

6. Activités diverses Pour faciliter la tâche de l'infirmière, il est demandé à chaque maître de donner la liste de ses élèves la 1re semaine de classe en précisant:

Nom - prénom - date de naissance - prénom du père - profession - adresse précise - N° de téléphone.

Elle prépare notamment les statistiques et rapports annuels, de même que les avis expédiés aux parents.

L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signalés aux parents par les médecins scolaires. Elle assure la liaison avec le corps enseignant et éventuellement les parents, ainsi qu'avec les diverses institutions médico-sociales, en particulier avec les services médico-pédagogique.

Elle s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable, dont elle assume la responsabilité. Depuis quelque 7 ans, les infirmières scolaires forment, en Valais, un groupe professionnel auquel sont offertes une formation permanente et une information régulière dans le domaine de la médecine scolaire.

L'infirmière scolaire assume également l'administration des documents à caractère médical.

Marguerite Stoeckli

Centre d'accueil pour le traitement et la prophylaxie de l'alcoolisme Le Centre Villa Flora est situé dans un cadre propice à la réflexion, sur le coteau de Sierre, non loin du château Mercier. Son ouverture date de

1976. C'est la Fondation valaisanne en faveur de la prévention et du traitement de l'alcoolisme et de la toxicomanie qui en est pro- . priétaire. Le centre Villa Flora se propose: - d'accueillir dans une ambiance familiale des personnes dépendantes de l'alcool , hommes ou femmes, de langue française ou allemande; - de soutenir et d'aider ces personnes par une prise en charge spécialisée, en vue de leur réintégration dans la vie sociale et professionnelle. Villa Flora offre 20 places à disposition de toutes personnes désireuses de suivre le programme thérapeutique du centre.

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Celui-ci est doté de salles de séjour, lieux de rencontre et de thérapie, et d'un cabinet de consultation médicale.

pensionnaires qui a bien souvent été perturbée par la consommation excessive d'alcool.

Au niveau de l'occupation et de l'intégration professionnelle, le centre dispose des secteurs suivants:

L'équipe thérapeutique est composée d'un couple directeur, secondé par un collaborateur social, d'un médecin consultant, d'un maître d'atelier socio-professionnel, ainsi que d'un animateur et de thérapeutes spécialisés. U ne collaboration étroite fonctionne avec les services médicosociaux de la ligue valaisanne contre les toxicomanies .

- atelier artisanal: création d'objets artisanaux di vers, scul pture sur bois ; - horticulture et cuniculture; - conciergerie, ménage, cuisine.

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Un lieu accueillant pour les loisirs et les renco ntres

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Le but primordial de ces différentes activités sera de maintenir ou de réentraîner la capacité physique et gestuelle de nos

Le centre est reconnu par le Département de la santé publique 7


du canton et par l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Nos pensionnaires arrivent au centre par différentes voies: - services médico-sociaux; - médecins ; - hôpitaux; ':.::- autorités; - familles. Nous demandons à l'entrée que le séjour soit bien accepté par le futur pensionnaire, pour cela il est prévu une visite préalable du centre et un entretien avec l'équipe thérapeutique. Au centre Villa Flora, la prise en charge des pensionnaires consiste surtout en une base de réflexion, avec des entretiens individuels et en groupe. Ces

entretiens sont pratiqués avec une grande ouverture au dialogue entre les pensionnaires et les thérapeutes. L'on voue une attention particulière à la réhabilitation de la capacité de travail, avec un sentiment de responsabilité envers soi-même et les autres, à travers les activités proposées. Le processus thérapeutique est divisé en trois étapes progressives d'intégration sociale et professionnelle. A la fin de chaque étape, une évàluation est faite en commun avec le pensionnaire et toute l'équipe thérapeutique. - la 1 re étape est en fait une période bien souvent de sevra-

ge, d'observation et de recherche d'intégration de l'individu à un groupe de pensionnaires déjà engagés dans le processus thérapeutique. - la 2 e étape représente une phase de mise à l'épreuve des capacités de résistance à l'envie de consommation d'alcool. - La J e étape s'oriente vers la réintégration socio-professionnelle dans le milieu extérieur au centre. Un groupe de soutien fait suite à ce processus, qui permet à nos pensionnaires d'avoir une activité à l'extérieur du centre et de rejoindre celui-ci après leur travail. Les sorties en dehors du centre seront progressives suivant l'évolution du pensionnaire dans les étapes. Elles seront même provoquées. Elles permettent à l'intéressé d'étudier son comportement à l'extérieur devant les sollicitations pour ne pas dire les provocations. Il éprouve ainsi sa propre réaction ou ses difficultés devant elles et en discute à son retour avec l'équipe thérapeutique. Le pensionnaire qui apprend la nécessité de l'abstinence comme seul moyen de réussite, aura à affronter une société dans laquelle l'offre d'alcool est permanente. Il devra apprendre à se présenter dans cette société prête à entraîner sa rechute. Quelle que soit la pression sociale exercée sur lui, il doit apprendre à commander et à consommer sans crainte du ridicule des boissons dont il ignorait jusqu'à l'existence. Tant qu'il continue à accorder à l'alcool une signification de virilité il est en danger.

NouS avons voulu être un centre ouvert, c'est pourquoi l'apport et l'ouverture à l'extérieur est très importante: animation par différents groupes, participation progressive des pensionnaires à des loisirs extérieurs pour amener petit à petit le malade alcoolique à sa réintégration sociale et professionnelle. C'est à ce but que visent toutes les techniques de prise en charge: que ce soit les thérapies de groupe, la sociothérapie, l'ergothérapie ainsi qu'un programme de rééducation fonctionnelle avec des exercices respiratoi- . res, de maintien, de détente et de relaxation. Dans la prise en charge des maQuelques travaux réalisés dans l 'atelier artisanal du centre lades alcooliques des deux sexes, le centre Villa Flora veut être un outil moderne offrant une large collaboration avec: développe à tous les niveaux: c'est de redonner au malade almédecins, travailleurs sociaux, dans les écoles, comme dans les coolique des forces nouvelles, hôpitaux, autorités, familles, lieux de travail et peut-être aus- un nouveau mode de vie, une si auprès des organisateurs de dignité, le sens des responsabiligroupements d'abstinents etc ... réceptions qui participent acti- tés ainsi qu'une raison sociale. C'est pourquoi dès leur sortie vement à l'alcoolisation de du Centre, nos pensionnaires leurs invités. Gérard Zengaffinen seront suivis par les différents En conclusion, notre tâche, directeur services sociaux ou encouragés et dirigés vers un mouvement abstinent. Pour nous au centre Villa Flora, accueillï"r un malade alcoolique a une grande signification. Accueillir veut dire accepter une personne telle qu'elle est, avec tous ses problèmes. Seulement il ne faut pas la laisser dans son état, mais lui proposer· . quelque chose de meilleur. La société globalement devrait être amenée à plus de compréhension sociale. Un homme devrait être accepté tel qu'il est, même s'il ne boit pas. Il serait nécessaire que l'information se


L'homme quotidien Nos réactions s'impriment donc en nous, dans nos esprits, dans nos organismes et nous les répétons. Il nous faut donc les transformer, c'est-à-dire non demeurer passifs en les supprimant, mais d'inconscientes, inadaptées, les rendre peu à peu plus conscientes, plus adaptées, plus humaines puisque le propre de l'homme devrait être un état de conscience toujours plus aigüe. Nous avons effleuré et nous complèterons par la suite quelques approches de transformation. Voyons aujourd'hui comment nous pourrions et ... devrions éviter l'installation de réactions inadaptées chez les enfants et les jeunes, les aidant à vivre dès que possible en êtres plus conscients, c'est-à-dire en êtres plus humanisés, .plus disponibles aux événements de la vie. Et je n'écris pas «mieux» mais ... «plus» élevés: plus élevés audessus de la matière, de l'animal. Les aidant dans cette progression, cette élévation dans tous les domaines, à partir de tous les niveaux, afin de les rendre aptes par la suite à contribuer à l'élévation d'autres êtres. De quoi s'agit-il au départ? D'adapter toujours mieux nos réactions aux divers stimuli de la vie. Sans attention, sans ouverture, sans la souplesse qui en découle, l'adaptation est difficile, j'ose même écrire impossible.

Il faut donc cultiver ces qualités. Les cultiverons-nous à coups d'ordres, d'injonctions, de punitions, de brimades? Habituellement pas, bien que dans toute collectivité un minimum d'ordres - que l'on peut donner de tant de manières! - soit nécessaire. Par l'autoritarisme, nous fermons et devons donc cultiver les dispositions en question en essayant de rendre les enfants conscients de - la qualité de leurs actes, - leurs conséquences probables, possibles, évidentes qui conditionnent en partie cette qualité. Au lieu de nous contenter d'interdire, de gronder de punir essayons donc de former cette attention chez l'enfant. Apprenons-lui à se demander pourquoi il a agi, réagi de la manière dont il l'a fait, ce qui nous apprendra beaucoup à nousmêmes et nous aidera à le comprendre, élargissant ainsi notre cœur, nos vues. Puis, voyons avec lui de quelle manière, dans les circonstances données, il eût pu se conduire et quels eussent été les résultats probables d'un acte. S'il voit, s'il comprend; si le but à atteindre et les moyens proposés, découverts sont à sa portée, l'action jaillira de l'intérieur, s'accomplira et en conscience et, peu à peu, en souplesse. Elle le formera, le laissera ouvert, pré-

paré à d'autres expenences. L'échange ainsi établi aura enrichi et l'adulte et l'enfant, instaurant compréhension, collaboration, rapproohement. Si par contre nous nous fâchons, nous imposons nos seules vues, nos seuls critères ... extérieurs ... , blessé, apeuré, incompris, l'enfant se conduira selon nos goûts peut-être mais comme un robot fermé à tout sauf à sa peur, à sa douleur, à sa solitude et deviendra incapable d'appréhender une situation concrète. Il se fermera non par goût, non par nature, non par vindicte, non parce qu'«il a toujours eu un caractère fermé», mais parce que le manque de compréhension, d'attention dans lequel il aura été «élevé» ... l'aura contraint à cette tragique réaction. Si dans l'indispensable travail de «dressage» nous cherchons à instaurer ce système en apprenant par exemple à l'enfant à voir qu'il dérange son frère qui dort, sa sœur qui travaille lorsqu'il claque une porte, que son désordre surcharge sa mère, si peu à peu nous lui apprenonsaprès lui en avoir suffisamment donné .. _ . à se servir de son cœur, il agira et réagira avec amour, avec chaleur et non raidi, malheureux, plus tard ironique voire hargneux à cause d'un excès d'injonctions révélant une incapacité à aimer car, bien souvent, sans autre fondement que notre humeur, notre seul confort. Combien souvent peu

justifi é ... Raidissement, ironie, hargne constituent autant de moyens de défense secrétés pour panser les blessures infligées par nos manques de cœur, de compréhension, d'échange: ils isolent de nos atteintes. Que l'on me comprenne bien: il ne s'agit pas ici de forcer l'enfant à rechercher notre approbation, notre amour en échange d'actes gratifiants. Il s'agit après lui avoir donné l'amour dont il a besoin au stade où il se trouve. de lui montrer les voies propres à développer le sien. . Car nous ne pouvons entreprendre cette tâche qu'en sachant nous, voir et l'enfant et sa diffi~ cuIté. En étant donc, nous, capables d'amour les premiers ... Au nom de l'obéissance, de la discipline, n'imposons-nous pas trop aisément, trop fréquemment des réactions standardisées, répétitives, sans lien aucun avec la situation réelle toujours nouvelle. ' Si nous agissions nous-mêmes en êtres toujours plus conscients, toujours plus aimants, notre manière d'être ne se modifierait-elle pas, rejaillissant sur notre entourage familial scolaire, social? '

coup de baguette magique. Et, parfaits nous ne serons jamais. Mais, nous pouvons progresser. Et seuls et en compagnie d'auI! nous est, évidemment, impos- tres, là, à l'aide du dialogue qui SIble de tout améliorer d'un . ouvre, éclaire, enrichit.

Enrichit tous les âges, tous les domaines. Instaurant cet échange indispensable à toute vie, mais à ce niveau, accessible à l'homme seul. Anna T. Veuthey

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. origines. Les épopées cristalisent sur quelques héros fabuleux les gloires de leur pays et de leur race: ainsi les Grecs pour Achille aux pieds légers et Ulysse, le rusé navigateur; Virgile, pour les Romains, fait venir Enée de Troie pour fonder leur ville; pour l'Occident médiéval, ce sera Charlemagne, Bref, certaines figures sont favo- l'empereur à la barbe fleurie, et risées par rapport aux autres. son neveu Roland, ou le roi ArEn particulier celles qui obéis- thur et les chevaliers de la table sent à la loi de la belle forme. Il ronde; et Guillaume Tell pour semble que la mémoire, l'ima- la Suisse ... gination et l'inconscient travail- Comme on le devine, cette tenlent pour améliorer nos souve- . dance vers la belle forme nirs. Ainsi une figure ovale per- répond à un besoin psychologiçue antérieurement peut reve- que. Aussi, de nos jours, les spénir à l'esprit comme un cercle; cialistes de la réclame exploiun trapèze deviendra un rectan- tent-ils cette tendance humaine. gle; une suite de notes formera La bonne réclame possède touun accord ou une mélodie. tes les qualités de la belle forme, Il en est de même des mouve- qui font saillir la figure sur le ments appris. Ces schèmes mo- fond. Il y faut une dimension teurs s'améliorent avec le optimale, mais qui varie suitemps: ainsi les gestes appris vant que la réclame est apposée pour la nage pourront revenir, sur un mur, exposée le long des semaines après, en une for- d'une route, ou illustrant une me plus simple, plus souple, revue ou un prospectus. La fiplus assurée. Il en est de même gure doit être simple et belle, pour les mouvements appris originale et suggestive, d'une lidans la danse ou le patinage. sibilité parfaite, en couleurs L'inconscient semble être un claires d'avant-plan; elle doit artiste, au moins dans certains indiquer la direction qui amène cas, qui élague, simplifie, stylise l'œil à voir l'objet, le nom et les gestes, et les amène à une l'adresse à retenir. Elle dira peut-être une formule brève, forme plus parfaite. impérative et péremptoire, qui Cette tendance vers la clarifica- se fixera indélébile dans la métion et l'embellissement se ma- moire, l'esprit et le cœur. Si le nifeste en bien des domaines. mouvement peut s'y associer, N'est-ce pas pour cette raison . comme au cinéma et à la télévique les anciens élèves, mais sion, tant mieux pour l'effet estrente ans après, trouvent si in- compté. téressant le temps du collège, et que les vieillards parlent si vo- III. Quelques applications pédagogiques lontiers du bon vieux temps quand ils étaient jeunes! Les Le professeur ne peut-il applipeuples ont fait de même pour quer la théorie de la forme pour les légendes épiques de leurs rendre son enseignement plus

LA PSYCHOLOGIE DE LA FORME En réaction contre l'associationisme du X/Xe siècle, une série de psychologues allemands, dont Kahler, KofJka, Wertheimer et Lewin, ont lancé, au début du XXe siècle, une théorie nouvelle, fort intéressante, la psychologie de la forme. Le mot allemand Gestalt est plus prégnant que le mot français forme: il indique une structure, une organisation, un dynamisme. C'est pourquoi on dit souvent Gestaltistes, au lieu de psychologues de la forme. - Je voudrais expliquer brièvement la partie centrale de la théorie, celle de la perception, et indiquer ensuite quelques applications pédagogiques qui en découlent. 1. La théorie gestaltiste de la perception

Nous percevons immédiatement, non des éléments, mais des ensembles, plus ou moins organisés. Ces ensembles seront peut-être analysés ensuite en leurs diverses parties; mais celles-ci ne seront perçues qu'en second lieu. Il peut arriver alors que la vue de l'ensemble disparaisse, la partie devenant le tout, devenant une forme, une Gestalt, à son tour. Trois principes sont à la base de la théorie de la forme: 1. La conscience nous donne d'emblée des ensembles, des formes. 2. Les propriétés de ces ensembles ne sont pas la somme des éléments qui la composent. Elles sont autres, comme dans une combinaison chimique: si le sel de cuisine NaCI est bon en quantités modérées, il se compose de deux poisons Na et Cl !

3. Nos premières perceptions sont globales, syncrétiques. Les analyses ultérieures les structurent mieux, pour en faire des synthèses articulées. Dans une forme donnée, il faut distinguer la figure et le fond, qui ont des propriétés différentes. Ainsi la figure s'impose d'emblée; elle semble jaillir du fond; elle est bien définie par des contours qui lui appartiennent; une variation, même minime, dans l'éclairement, la couleur et la structure, y est plus facilement perçue que dans le fond; la figure est plus stable, plus «solide» que le fond. Songez à la photo d'une personne prise sur un fond neutre, quelconque. Pensez même à une peinture, au sourire énigmatique de la Joconde, portraiturée par Léonard de Vinci, sur un fond pourtant accidenté. II. La loi de la belle forme Certaines figures sont privilégiées, c'est-à-dire perçues plus immédiatement que d'autres. En voici quelques exemples.

clair, plus agréable, plus efficace? Bien sûr, et en voici des exemples. Dans presque toutes les classes, on trouve un tableau noir ou vert. C'est un instrument très utile pour celui qui sait manier la craie avec talent et à-propos. Je souhaite qu'on y écrive tous les noms propres, les mots à orthographe difficile, tous les nombres et toutes les formules. Que l'écriture soit grande, régulière et belle, droite de préférence; qu'on emploie des craies de couleur claire, le blanc et le jaune surtout, qui tranchent sur le fond noir. Qu'un tableau synoptique y apparaisse, bien articulé, avec des divisions nettes et des formules claires. Qu'un schéma simplifié, qu'un croquis évocateur visualisent une théorie, une notion scientifique ou un style artistique. Que le tableau soit d'abord parfaitement propre, qu'il se remplisse méthodiquement devant les yeux des élèves et y reste pendant la leçon et peut-être après.

4. Les figures bien structurées et éclairées s'offrent tout de suite à la perception. Surtout lorsqu'elles font contraste sur un fond sombre et neutre: comme le clair-obscur de Rembrandt fait surgir à merveille les visages et les mains!

1. Les figures simples, comme un triangle, un carré, un cercle, sont perçues aisément. Il en est de même des figures symétriques, comme une feuille d'arbre, un visage humain, les arches romaines du Pont du Gard, et les voûtes romanes ou gothiques des cathédrales. Ajoutez-y les figures simplement belles, comme celles d'une fleur, d'un enfant, d'une jolie femme. 2. Les figures enveloppées sont mieux perçues que les figures enveloppantes qui les encadrent. Ce serait une bien pauvre peinture que celle dont le cadre attire plus que la peinture elle-même! 3 . Une figure bien orientée, horizontale ou verticale, par exemple, est plus vite remarquée; mais aussi celle qui fait exception dans une série homogène. Songez au tableau de Velasquez, la Reddition de Breda, où une lance penchée se détache sur une forêt de lances dressées!

Les sciences mathématiques sont un domaine qui se prête à merveille aux applications de la Gestalt. Depuis des siècles, elles en ont fourni des exemples. Songez seulement à la table de multiplication, attribuée à Pythagore, aux figures simples et belles de la géométrie d'Euclide, aux tables ou échiquiers employées pour le calcul des monnaies (le ministre des finances en Angleterre s'appelle toujours le Chancelier de l'Echiquier!), aux récentes réglettes en couleur d'un instituteur belge, Cuisenaire, dont Caleb Gattegno à Londres et M. Biolaz en Suisse ont fait connaître les mérites reconnus dans le monde entier.

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J'ai connu un professeur de mathématique, dont on pouvait photographier chaque leçon, tant les figures et les formules étaient régulières et belles. La leçon elle-même doit être structurée et former un ensemble harmonieux. Elle commencera peut-être par l'énoncé du sujet, ou une synthèse initiale, ou le rappel de notions anciennes nécessaires à la compréhension de notions nouvelles. Après cette mise en train, l'exposé montera par degrés comme sur un escalier, puis se reposera sur quelque palier, par une reprise, une transition, une anecdote, pour finir sur une loi, une définition ou des applications intéressantes. - Une leçon plus pratique partira d'un exemple concret ou d'un fait d'observation. Ceux-ci seront analysés, synthétisés, appliqués. Un certain rythme y est aussi requis, qui dépend de plusieurs facteurs: la difficulté de la matière, le nombre et la valeur des élèves, la qualité pédagogique du maître. Autre application directe de la psychologie de la forme: l'emploi de la belle formule, que le professeur découvre, invente et répète. En voici deux exemples. Un directeur d'école normale répétait souvent à ses élèves: Pour enseigner court comme un doigt, il faut en savoir long comme un bras, et il accompagnait la phrase d'un geste expressif. Le professeur de pédagogie ajoutait: Pour enseigner le latin à John, il faut connaître d'~bord John, et aussi le latin! Les devises, sentences et proverbes tendent vers une forme parfaite, évocatrice et belle. La Révolution française se fait aux 14

cris de Liberté, Egalité, Fraternité, devise qui orne encore bien des édifices aujourd'hui. Tous pour un, un pour tous, n'est-ce pas un bel idéal? Le Plus oultre de Charles-Quint, ou «Le soleil ne se couche janiais sur mes Etats» n'indique-t-il pas l'immensité de son empire? Les fables de La Fontaine finissent souvent sur une phrase devenue un proverbe: Rien ne sert de courir, il faut partir à point. On a souvent besoin d'un plus petit que soi. Les plus accommodants, ce sont les plus habiles. - Les poètes savent trouver des formules magnifiques qui passent parfois à la postérité. Qui ne connaît un vers célèbre de Corneille, Racine ou Molière, de Victor Hugo, Lamartine ou Musset? Le siècle avait deux ans, lorsqu'un enfant naquit. Un seul être me manque et tout est dépeuplé. Poète, prend ton luth, c'est moi, ton immortelle. Les bonnes définitions, celles qui indiquent le genre prochain et la différence spécifique, comme disent les philosophes, sont des formules aussi brèves, que denses et riches. Le maître ne devrait les donner qu'en conclusion d'une leçon qui va de tâtonnements en approximations, des descriptions et d'exemples vers une formule synthétique, bien structurée, qui est la définition voulue. L'Evangile nous fournit de nombreux exemples de formules simples, riches, bien frap..: pées: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Veillez et priez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Ne jugez pas

et vous ne serez pas jugés. Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. N'ayez pas souci du lendemain; demain aura souci de lui-même; à chaque jour suffit sa peine. La psychologie de la forme dont les applications sont mul~ tiples et diverses, doit nous apprendre surtout à être précis, à ne partir que d'idées claires et distinctes, comme dirait Descartes, à les formuler nettement à ne fournir à nos élèves que de~ phrases bien construites, avec les termes propres et les formules exactes. Bref, à bien structurer, organiser, synthétiser. Pour les instituteurs, c'est une nécessité primordiale. Car ce qu'ils écrivent dans l'âme encore vierge des enfants, y restera longtemps, sans doute, pour la vie entière, peut-être. Fr. Anselme

L'enseignement des mathématiques dans les classes d'enseignement spécialisé en Suisse romande L'année scolaire 1978-1979 a été marquée, dans les cantons romands, par une réflexion sur· l'enseignement des mathématiques auprès des handicapés. A l'aide d'informations provenant d'enquêtes auprès des enseignants, de groupes de discussions et d'analyses de situation, il est possible de faire un premier bilan des finalités, objectifs, choix et moyens mis en œuvre dans les classes romandes d'enseignement spécialisé en ce qui concerne l'application du nouveau programme des mathématiques.

Lorsque les enseignants parlent des finalités - buts des mathématiques, ils s'expriment essentiellement dans cinq directions. Pour les uns, le programme de mathématiques a principalement pour objectif de développer raisonnement et logique «afin d'acquérir un esprit systématique facilitant la résolution de problèmes». Pour d'autres, le programme doit surtout être en relation avec des problèmes pratiques directement orientés vers une utilité dans la vie quotidienne ou dans une future · profession (monnaie, budget, lecture d'un horaire, etc.). Pour Un groupe de travail de la Com- un troisième groupe, il vise esmission des responsables canto- sentiellement à ne pas trop naux de l'enseignement spécia- s'éloigner du programme des lisé de la Suisse romande et du classes normales dans la mesure Tessin s'est réuni pour analyser où l'on prévoit pour l'enfant ces différents résultats. Ce texte une réintégration (par exemple est la synthèse de leurs discus- à partir d'une classe de langage). sions. Bien que, comme le note D'autres enseignants mettent Huttin, il n'y ait pas un «pro- surtout l'accent sur les retomgramme de mathématiques spé- bées des méthodes préconisées cifique réservé à l'enseignement (travail de groupe, autonomie, spécialisé», il existe cependant" · observation, collaboration en des «modulations» du curricu- vue de résoudre un problème). lum et des moyens d'enseigne- Certains enseignants se soucient ment correspondant aux possi- de la relation de ces acquisibilités et aux besoins des diffé- tions avec le développement corents types d'enfants scolarisés gnitif et affectif de l'enfant. dans les classes d'enseignement La dimension «utilité immédiaspécialisé. te» l'emporte cependant sur

toutes les autres. Les réponses aux questions allant dans les aspects plus particuliers du programme renforcent cette affirmation dans la mesure où ce sont les contenus ne pouvant pas être utilisés soit par la suite de la scolarité (réintégration ou progrès scolaire), soit dans une formation professionnelle, soit dans la vie quotidienne, qui sont jugés à supprimer ou inutiles (par exemple les calculs dans les autres bases que 10). Le temps passé à la présentation des mathématiques n'est pas sensiblement différent que dans les classes normales; il est cependant à noter que le temps nécessaire pour que les élèves atteignent les objectifs du programme est, d'une manière générale, plus long (au moins 1 année et demi pour le programme d'une année). Les enseignants provoquent et constatent des transferts à partir des mathématiques dans d'autres disciplines (français, gymnastique, environnement, etc.). Quant aux stratégies utilisées, elles sont à la fois fonction du type de handicap, des moyens à disposition et des formations initiales dans les Ecoles normales ou Séminaire d'enseignement spécialisé. Le tableau noir est 15


I~I Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique

Commission Pédagogique

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cependant la plupart du temps le support complémentaire aux fiches et aux jeux de la méthodologie. Il apparaît enfin que ce programme de mathématiques a donné aux enseignants le goût de l'expérimentation et de la recherche. Dans la mesure où l'emploi des méthodes actives est un des fondements du nouveau programme, il a atteint, à ce niveau, son objectif. Restent cependant un certain nombre de problèmes qui ont été relevés dans les questionnaires: - pré-requis mathématiques à l'entrée dans une formation professionnelle (qu'est-ce qui est indispensable à l'adolescent pour sa vie future?)

-INFORMATIONS Mars 1981

Contenu Edi tor ial

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Br in de réflexions d'un directeur du projet

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Collaboration entre l'école et la famille

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Impression de Wadenswil

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Ecoles de contact

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Pr ojet partiel 3 : Question

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Editorial Ce numéro de SIPRI-INFORMATIONS paratt avec son nouveau sigle, symbole qui accompagnera dorénavant toutes les publications de SIPRI. Ce numéro est aussi un peu plus épais que ses prédécesseurs mais, rassurez-vous, il ne va pas crott r e indéfiniment : le prochain numéro r i sque d' éHre plus "squelet tique".

- programme spécifique à un type de handicap (danger du ghetto) ou détermination à partir du programme des normales (risque classes d'épuisement et de comparaison négative); - création de matériel adéquat permettant une présentation des contenus tenant compte du handicap et des ressources des élèves.

Le groupe de travail 4 donne quelques idées sur le thème de la collaboration entre la famille et l'école, idées qui devront trouver ~ne réalisation ~oncrè­ t e dans les écoles de contact : les dessins accompagnant ce texte sont dûs au talent de Bubu.

Comme toute enquête, celle-ci aboutit à la formulation de questions et d'hypothèses. Le groupe de travail souhaite que ce soit le point de départ de discussions, recherches et création de matériel. Ce ne doit pas être un aboutissement, mais un nouveau départ pour des actions plus ponctuelles.

Des enseignants de Wadenswil nous font part de leurs impressions sur "l'école de ccntact de Gerberacher" qu'ils ont annoncée pour participer au projet SIPRI. Enfin, Jean CardinEt fait le point de l ' avance des travaux du projet ATE (appréciation du travail des élèves) en t repris par la Suisse romande dans le ca dre de SIPRI.

Pour le groupe des mathématiques: Jean-Louis Chancerel

No4

Brin de réflexions d'un directeur du projet Sur mon bureau se trouve une lettre adressée par le "Deutsche Institut fUr internationale padagogische Forschung". Ayant entendu parler du projet SIPRI, les chercheurs de Francfort souhaitent obtenir des informations plus preClses: nombre d'enseignants et d'élèves participant au projet, nombre d'établissements scolaires de villes ou de villages annoncés comme "Ecoles de contact" par les divers cantons suisses ••• Une mère de famille de Zürich - pas une enseignante, ni une collaboratrice scientifique - . m'a fait un appel téléphonique pour s'informer du projet ••• Une Genevoise, membre d'un groupe de travail SIPRI raconte que, dans son canton, les enseignants ne connaissent que très peu de chose du projet SIPRI •• Au cours d'une discussion avec un mattre d'une école de contact de la Suisse centrale, j'ai acquis la certitude que les enseignants de cette région n'avaient pas encore beaucoup entendu parler de SIPRI, en grande partie leur projet ••• Cependant, je reste convaincu que le travail concret, celui qui vient de débuter dans les écoles de contact annoncées, éveillera l'intérêt d'un plus large cercle d'enseignants. De la même façon que les chercheurs se sont intéressés "en professionnels" à SIPRI, les enseignants auront leur curiosité "professionnelle" sensibilisée par le travail pratique s'opérant dans les écoles de contact.

Palais Wilson, 1211 Genève 14 ......

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DES CONTACTS ENTRE LE MAÎTRE ET LES PARENTS 1

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Que signifie faire partie d'une école de contact? Mieux comprendre les besoins de l'enfant

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Sortir de l'isolement de la classe et de l'école

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pour établir une communication entre le monde de l'école et le monde de la famille. Il s'agit de remplacer la crainte par une connaissance réciproque, un climat de confiance et d'ouverture et finalement une collaboration.

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Dialoguer avec les parents éviter les tensions Apprendre à résoudre Etre compris et soutenu parents Ouvrir l'école sur la vie La tâche d'enseignant devient de plus en plus lourde, par l'ampleur du programme, les nombreuses réformes apportées et le cortège de recyclages qu'elles entraînent. Beaucoup de maîtres sont essoufflés.

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Au contraire! Le soutien positif et compréhensif de la part de la famille peut apporter aux maîtres un all~gement, un encouragement et une joie renouvelée dans l'exercice de leur métier. L'exemple des efforts et des essais effectués à travers les écoles de contact SIPRI saura leur apporter une nouvelle motivation et des moyens nouveaux pour mieux approcher les parents, mieu~ les informer et mieux les associer à leur tâche éducative. Un des principaux besoins de l'enfant est celui de sentir une réelle continuité entre l'école et la famille. Aussi l'intervention des parents dans l'école aide-t-elle l'enfant à effectuer une certaine continuité entre les deux milieux auxquels il appartient. Il faut établir des contacts et des concertations entre parents, enseignants et enfants à condition qu'ils sauvegardent l'expression et l'autonomie de l'enfant.

L'école s'améliore, on tient compte des demandes de collaboration des parents t:; ~ o

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EDUCATION PLUS HARMONIEUSE Les réformes scolaires seront mieux comprises par des parents mieux informés Définir l~s compétences de chacun et les respecter, mais trouver une plage commune de dialogue et d'action introdui t LA PRATIQUE DE LA DÉMOCRATIE À L'ÉCOLE


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SIPRI - Informations

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Impressions provenant de l'école de contact de Wadenswil Toutes nos discussions tournent tou jours autour du même thème : i l faudrait plus de collaboration, plus de contact entre nous, plus de compréhension mutuelle.

Qui sommes - nous ? Des enseignants de l'école de Gerberacher à Wadenswil. De nos salles de classe, nous avons une magnifique vue sur le lac de Zürich et les montagnes qui le bordent. mais, si nous pouvons tout . à loisir admirer ce spectacle extérieur, chacun de nous reste isolé dans sa classe.

SIPRI - Informations

I l a fallu tout d'abord choisir le proj et pour lequel nous souhaitions avoir de plus amples informations. D'emblée, nOU S avons écarté celui de la collabor at ion avec les parents : notre commune est déjà engagée dans le projet ELB ( parents - enseignants- autorités) depuis 197 7. Nous avions pu, la première année de fonctionnement, bénéficier de l ' aide d'un représentant du Pestalozzi anum de ZUrich.

projet qui devait sa~s~r et décrir e la situation de l'école primaire dans t ou_ te la Suisseo L'information resta pl usieurs mois dans la sal~e des ma!tr es, remarquée par les uns, ~gnorée par l es autres. Personne ne songea, dans un premier temps, à discuter avec ses col_ lègues d'une éventuelle participation à SIPRI. WADENS~~IL

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localité industrielle ~ive gauche du lac de ZUrich 18'000 habitants 72 enseignants 1'500 élèves 9 centres scolaires

Le projet "Transition entre la période pr éscolaire et l'écol!3 primaire" ne pouvait pas ~tre choisi parce qu'il excluait les ma!tres de l'enseignement secondaire . Devions-nous nous renseigner sur "Foncti ons et formes de l'évaluation des é l èves" ou sur "Objectifs de l'enseignement" ? Nous n'avons pas tranché car SI PRI semblait offrir un remède à tout et, pour être sar de pouvoir vraiment co llaborer, nous nous inscrivîmes aux de ux projets partielso Suite à cela, il nous fut annoncé que nous pouvions par ti ciper au projet "Fonctions et formes de l'évaluation" et que, par deux collabor ateurs du projet, un contact serait as suré avec le groupe de travail suisse

La mise en scène d'une pièce de théâtre réclamant la participation de toute l'école provoqua l'enthousiasme des élèves et encore plus particulièrement celui des enseignantso Ce fut le point de départ d'une envie d'une collaboration plus étroite, de nouvelles motivations pour l'enseignement et de meilleures connaissances de nos collègues. Nous souhaitions aussi pouvoir bénéficier de leurs observations sur nos propres comportementso

En octobre 1980, la collaboration devint effective. Nous nous sommes rendus à la première réunion de travail pleins d'énergie et •• nous nous sommes tus. Nous nous connaissions tous, mais les deux responsables du projet ne nous connaissaient pas plus que nous ne les connaissions. Il a fallu trouver rapidement une base de discussion: Qu'attendions - nous concrètement de notre participation à ce projet? Ne devaitil ~tre utile que pour nous ou devionsnous faire des suggestions à l'intention d'autres collègues? Devions-nous mettre en cause le fondement du projet? A qui devions-nous rendre des comptes sur notre travail ? Comment nous représentions - nous une collaboration qui du rerait 3- 4 ans au moins? Voulions-nous élaborer et expérimenter des manières nouvelles de procéder? Souhaitionsnous arriver à modifier nos propres comportements ? Voilà toute une série dé questions qui ont surgi lors de notre travail en commun sans que nous puissions trouver une réponse définitive . Beaucoup d'autres questions se sont aussi posées sur les frais, le temps à consacrer au projet, la forme de travail. Quelle liberté aurion&- nous dans notre étude? Comment pourrions - nous répartir d'une manière logique le temps à y consa crer ? •••

Un jour, après un rappel de notre pr ésident d'association locale qui nou s fixait un délai de réflexion quant à notre participation éventuelle à SIPRI, l'étincelle jaillit: "Cela fait longtemps que je m'y intéresse. Voilà enfin une occasion de travailler ensemble et de découvrir de nouvelles mo t ivations à notre enseignement :"

C'est à ce moment que nous entendîmes parler de SIPRI à l'occasion d'une lecture d'une information traitant de ce

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SIPRI • Informations

Nous avons opté de nous rencontrer durant deux heures le mercredi, tout de suite à la fin des classes, chaque quinze jours . C'est le temps que nous pouvons donner sans nous sentir limités dans nos propres activités. A chaque séance, quelqu'un s'occupe de la nourriture pour que nos estomacs ne crient pas famine : non seulement nous travaillons ensemble mais aussi nous mangeons en commun o Cependant, le creux de midi nous pèse beaucoup et après plusieurs heures d'enseignement, nos têtes ne sont plus très aptes à donner le meilleur d'elles mêmes. Est- ce que nous ne devrions pas fixer nos assemblées à des heures différentes, éventuellement le soir? Ce n'est pas une bonne solution, il y aurait beaucoup d'absents car les soirées sont souvent prises par les acti vités de sociétés, réunions de diverses commissions particulières, etc ••• Evidemment, les absents peuvent toujours s'informer auprès de collègues ou par la lecture des protocoles. Naturellement, nos assemblées sont pré parées. Si une thématique ne doit pas être imposée, il est bien normal, pour celui qui s'intéresse au sujet proposé, de préparer la séance de travail suivante avec les responsables du projet travaillant au Pestalozzianum. Nous avons aussi prévu de passer un week-end ensemble? Combien d'heures pourrons-nous travailler d'une manière concentrée ? Combien de temps nous restera-t-il pour les discussions et l'approfondissement de nos relations pe rsonnelles ? Es t-ce que le thème devra rest e r au premier plan ?

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Tout cela ne va pas sans tensions: l'une ou l'autre personne ne se sent pas à l'aise à l'intérieur du groupe . L'unanimité ne se fait pas toujours sur un sujet et nos propos rencontrent des divergences. les événements nous submergent; nous aimerions rencontrer du travail concret et surtout nous approcher à grands pas d'un but qui n'est pas encore fixé très précisément. Qu'est-ce qui crée des tensions? Ne prenons-nous pas assez ou trop d'égards les uns pour les autres ? le travail en commun bat son plein, nous échangeons ' nos expériences sur l e sujet. Elles sont tout aussi importantes que des statistiques bien établies . la base de l'étude ne se compose pas uniquement de tests psychologiques ma i s surtout de nos apports personnels, de notre expérience, de nos certitudes e t de nos doutes, ainsi que de notre pas s é d'écolier. les trois années à venir vont-elles nous paraître longues ou courtes ? Est-ce qu'en plus de pouvoir admirer l e paysage du lac, nous parviendrons à établir une transparence entre ce que nous faisons dans toutes nos salles de classe?

SIPRI • Informations

Etat de situation de la recherche SIPru - ATE (Appréciation du Travail des Élèves) au début de 1981 Tr ois ans ont été prévus pour une recherche exploratoire, rattachée en cours de route au Projet SIPRI No 2. Il s'agit de préparer certains exemples de procédures nouvelles d'évaluation, a pplicables en 1ère et 2ème années primaires et acceptables par les enseignants, les autorités scolaires et les parents. la moitié de ce temps étant ma intenant écoulé, un bilan intermédiaire se justifie. On peut considérer que le travail a pr ogressé normalement, compte tenu du t ype de recherche dont il s'agit. l' IROP a choisi en effet de laisser le maximum d'initiative aux enseignantes de chaque équipe cantonale pour définir le genre d'appréciation du travail des él èves qui leur convient~ Il en résulte naturellement des divergences de points de vue et des tâtonnements. le travail au rait été plus efficace à première vue si l'IROP avait planifié et distribué l es tâches. l'expérience de toutes les t entatives antérieures de création de "banques d'épreuves" montre cependant que les enseignants abandonnent vite des instruments qui ne répondent pas vr aiment à leurs besoins. Un aspect essentiel de la recherche SIPRI - ATE es t de faire apparaître les con t raintes (problèmes de temps, de compréhension des parents, de communication avec les él èves, etc) que devra respecter le s ystème futur que l'on cherche à défini r. l'abandon rapide de projets que l es maîtresses jugent insatisfaisants f ournit donc des informations important es. l' objectif précis à atteindre n'étant pas défini par une autorité extérieure a u groupe, a évolué progressivement. Dans l'état actuel de ses réflexions, le groupe envisage ainsi le travail à accomplir :

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(- l'évaluat i on formative n'est indispensable ensuite que pour les élèves qui échouent à certains de ces contrôles);

2. élaborer pour chaque indicateur d'apprentissage des activités mixtes d'enseignement et d'obs e rvation permettant de faire travailler toute la classe, tout en observant individuel lement les él è ves ayant des difficultés pour l'indicateur en question (évaluation diagnostique); 3. suggérer (sans enco r e les réaliser en détail) des activités de remédiation individualisées poussant plus loin l'analyse des difficultés et l'apport de soutien. Il apparaît déjà qu'aucun instrument d'évaluation pris isolément ne peut satisfaire les divers besoins des maîtres, des élèves, des parents, etc. C'est un ensemble de moyens d'apprécia tion qu'il faut développer en rapport les uns avec les autres, mais spécialisés chacun dans une fonction précise. C'est donc tout un système d' é valuation qui est à créer. . Il apparaît en même temps que ce système d'évaluation sera lié, non seulement aux objectifs pédagogiques visés, mais aussi à la méthodologie choisie par chaque enseignement. le problème n'est donc pas simple, mais les différents travaux exécutés par les groupes cantonaux commencent à s'organiser selon un plan d'ensemble. C'est en mathématique que les difficultés paraissent ~es plus importantes, particulièrement pour la définition des objectifs. Deux groupes viennent d'aborder plus spécialement ce problème. Il faut accepter la part d'incertitude que comporte toute recherche, et particulièrement un travail aussi explora toire que celui-ci. les renseignements déjà obtenus permettent en tout cas de penser qu'il ne sera pas inutile.

1. définir des "indicateurs d'apprentis sage", c'est-à-dire des savoir-faire observables permettant de suivre au cours de l'activité scolaire normale le rythme de progression des enfants (évaluation sommative) .

,-------------------------------------------------------~


+

SIPRI - Informations

École de contact Depuis la parution du dernier numéro de SIPRI-INFORffiATIONS, nous avons reçu les annonces d'écoles de contact suivantes Pro jet partiel 1: Ecole primaire d'Oberentfelden, canton d'Argovie (C'est la première annonce parvenue de la région de la Suisse du Nord-Est: bravo!). Ecole primaire de Schollenholz, Frauenfeld, canton de Thurgovie.

La direction du projet ainsi que le groupe de travail 3 s'efforcent d'approfondir les raisons et de trouver un remède au manque d'intérêt des maîtresses enfantines et des enseignants pr imaires pour le projet 3 0 D'ailleurs, il n'y a pas de temps déterminé pour prendre le train en marche. A tout moment il est possible de s'annoncer pour participer aux travaux du groupe 3 ainsi qu'à tous les autres projets partiels .

MESSAGE aux parents des élèves de 6 e primaire Catéchèse pour la 6 e année primaire

Pro jet partiel 2: Ecole de Schollenholz

Projet partiel 3: Question

Ecole primaire de Wangi, canton de Thurgovie.

quelles expériences avez-vous vécues en rapport avec le passage de l'école enfantine à l'école obligatoire?

ÂTISSEURS DE COMMUNAUTÉ "

Projet partiel 4: Ecole de Wangi Ecole primaire de Seefeld, ville de ZUrich Ecole primaire d'Engelberg Désormais, nous pourrons travailler avec 19 écoles de contact dont dix se sont annoncées pour le projet partiel l, huit pour le projet partiel 2, une pour le projet partiel 3 et cinq pour le projet partiel 4 (ne cherchez pas à vérifier le total, même en calculant en math modernes : certaines écoles se sont annoncées pour participer à plusieurs projets). A toutBS ces écoles il faut y joindre les enseignants (quatre na r c anton) et les chercheurs (cantons e t IRDP) qui sont engagés dans le projet romand "Appréciation du Travail des Elèves" (-ATE ). Le nombre des écoles de contact - mis à part le projet partiel 3 - permet de réaliser l'idée d'un échange paritaire entre la théorie (groupe de travail SIPRI) et la pratique quotidienne de l'enseignement.

Dans diverses localités de notre pays , un travail de collaboration a parfaitement joué entre les enseignants, les parents et l'administration scolaire, collaboration qui a eu un effet bénéfique sur l'entrée des enfants à l'école o Combien de bonnes idées mais aussi combien de difficultés rencontrées resteront cachées si nous ne voulons pas les faire partager à autrui ? Nous nous permettons donc de vous prier de nous faire part de vos expériences heureuses comme de vos difficultés au sujet du passage des enfants de l'école enfantine à l'école primaire. Pour cela, écrivez à la direction du projet SIPRI Werner HelIer Spitalstrasse 8 b 8630 RUt i ou

Introduction Le manuel ({ Bâtisseurs de communauté» se propose de mettre à la portée des enfants de 6 e primaire le document du Concile Vatican Il: «L'Eglise dans le monde d'aujourd'hui», dont voici des extraits: «Le Christ est la lumière des peuples ... L'Eglise

est en quelque sorte le sacrement du Christ, c'est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain ... Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s'édifie avec

des hommes,

rassemblés

dans

le

Christ,

conduits par l'Esprit-Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d'un message de salut qu'il leur faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaÎt donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire.)) Le projet de cette catéchèse est d'aider les enfants à se sentir « d'Eglise )), à réaliser qu'ils sont l'Eglise, à accepter au nom de Jésus des responsabilités à la mesure de leur âge, à découvrir leur vocation de ({ bâtisseurs» de ces communautés fraternelles, Eglises en miniatures, cellules vivantes de r Eglise universelle. Et comme les enfants sont à r âge de l'admiration pour les ({ héros», dans chaque thème leur sont présentés des témoins q..ui ont écrit autrefois, et surtout qui' écrivent aujourd'hui, les plus belles pages de l'histoire de cette Eglise, sacrement du Christ, salut du genre humain tout entier.

Jean-Pierre Salamin DIP - VS Planta 3 1950

~~

Responsables de la rédaction: Werner Helier Jean-Pierre Salamin

25


TABLEAU-RÉSUMÉ DES THÈME S

T ABLEAU-RÉSUMÉ DES THÈMES Vie interne de la communauté - Etre d'Eglise

Découvrir les communautés - Faire l'Eglise

1. NOUS SOMMES DES APPELÉS ...

II. ... POUR ÊTRE ENVOYÉS ...

Regard du cœur

Etre responsables

Les regards de Jésus

V.(b) NOUS REFAISONS L'ALLIANCE D'AMOUR PAR LA RÉCONCILIATION

V. (a) NOUS SOMMES ACCUEILLIS DANS L'ALLIANCE D'AMOUR PAR LE BAPTÊME :

Etre accueillis

Les incidents qui brisent l'unité

Jésus donne l'eau vive (Samaritaine)

Jésus porte les péchés des hommes (La pécheresse - La Passion)

Baptême - Profession de foi

Le sacrement de la réconciliation L'amour refait les communautés

Jésus l'envoyé du Père fidèle jusqu'à la croix .

,

Appelés en regardant (Bon Samaritain) Attention aux autres

Responsables et envoyés au nom de Jésus (Levain)

Mère Teresa

Jean Vanier La Vierge Marie et les Saints

Septembre

Octobre - La Toussaint

Carême

Pâques

III. ... AFIN DE RASSEMBLER LES HOMMES ...

IV. ... DANS L'ALLIANCE D'AMOUR ...

VI. NOUS FÊTONS L'ALLIANCE D'AMOUR PAR L'EUCHARISTIE

VII. LAISSEZ-VOUS CONDUIRE PAR L'ESPRIT

Se rassembler Ce qui unit et ce qui tue les communautés

L'amour - Baromètre

Jésus livre ses secrets et rappelle les commandements

Regarder les événements Les chrétiens se rassemblent

Etre inspirés

Jésus crée une nouvelle famille sans frontière (Bon Berger) Notre commuauté Noël sans frontières (Vous êtes les enfants de Dieu)

C'est l'amour qui commande dans nos milieux de vie

Les chrétiens s'unissent à la Parol e, la Prière, au Corps du Christ

Jésus a été inspiré La Vierge et les apôtres ont été inspirés

Les époux Follereau

Joseph Cardjin

Novembre-décembre - Noël

Jusqu'au Carême

Partage

-

dans la prière - dans l'Eucharistie De la vie ... à LA VIE Des communautés ... dans l'Eglise Temps pascal

Des dons différents Nous avons été inspirés Alliance éternelle Des liens pour l'éternité Pentecôte (ou confirmation)


+

j

C::J

Mai 1981

r:=J~

F ~

Faubourg de l'HôP11,?143

CH - 2000 NEUCHATEL Tél. (038) 244191 LES SEPT GRANDES ÉTAPES OU «THÈMES))

1. Nous sommes des appelés ... Nous sommes tous appelés par le Seigneur là où nous vivons, et cet appel, nous pouvons le percevoir lorsque nous ouvrons tout grands nos yeux sur les personnes qui nous entourent et qui ont besoin de nous. II. ... pour être envoyés ... Nous sommes appelés à prendre des responsabilités. C'est au nom du Seigneur que nous allons vers nos frères. III. ... afin de rassembler les hommes ... Notre mission essentielle consiste à créer, dans nos divers milieux de vie, des communautés fraternelles, en adoptant une attitude positive: négliger les différences, retenir ce qui unit. Nous accomplissons cette mission au nom du Seigneur, venu pour rassembler les hommes.

VI. Nous fêtons l'Alliance par l'Eucharistie Les événements et les personnes sont le point de départ de notre prière: de la vie ... à LA VI E. En célébrant l'Eucharistie, les chrétiens sont unis à la Parole de Jésus, à sa Grande Prière pour l'unité, à son Corps livré pour les hommes. VII. Laissez-vous conduire par l'esprit Pour accomplir leur mission parmi les hommes, les chrétiens sont animés, inspirés par l'Esprit de Jésus qu'ils reçoivent déjà au baptême, et qui leur est donné particulièrement dans le sacrement de confirmation. Malgré les difficultés et les échecs, les chrétiens gardent au cœur une invincible espérance en l'avènement des cieux nouveaux et d'une terre nouvelle dont les quelques réussites d'aujourd'hui sont des signes modestes mais certains.

Dans ces communautés, l'amour est le baromètre; c'est l'amour qui commande: le Seigneur offre, en effet, à tous les hommes, son Alliance d'amour.

V. Nous sommes accueillis dans l'Alliance d'amour par le baptême, et si nous avons été infidèles, nous pouvons être accueillis de nouveau:

SECTEUR DOCUMENTATION

NOM8RE DE CLASSES (PRESCOLAIRES, PRJI.1AIRES ET SECO:WI\IRES) ET LEURS EFFECTIFS Erl SUISSE

CArHON

:

VALAIS

ANNEE SCOLAIRE

1. A et B.

1.

1980 / 1981

CLASSES

ENSEIGNEMENT PRit-lAIRE ET SECONDAIRE

NOM8RE DE CLASSES

CLASSES A UNE SEULE AtlNEE

PRI~IAIRES

ANNEE DE SCOLARITE OBLIGATOIRE

a)

1 re . .... . ................•...

85

b)

2e

85

c)

3e

95

d)

4e

108

e)

Se

114

f)

6e

9)

7e

h)

8e

il

ge

j)

classes secondaires à plusieurs années

Remarque:

RO:~A:WE

SECONDAIRES

ZOtIES PILOTES (VD)

110

... ~~.~.:.~ .............. .

150

~~.~.:.~ .............. . ... ~?~.:.~ .............. .

138

.. .

92

1)

TOTAUX

380

597

Veuillez consulter aussi le manuel de votre enfant. Ce document est une adaptation du manuel du maître.

IV .... dans l'alliance d'amour

r

D + M 81.03

IRDP /

2.

CLASSES P' ."! fIAIRES A PLUSIEURS ANNEES

Il a été préparé par le groupe « Catéchèse à l'école primaire».

2 années

3 années

4 années

5 années

6 années

~

~

~

l..!2

~

~

~

~

~

~

~

~

~

~

~

7 années

8 années

9 années

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~

~

~

~

~

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~

~

i..!.2

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4 à 9

2.D

~

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§..2.2

~

~

~

~

TOTAUX

50

46

Responsable:

Chne Joseph Roduit, curé de Bagnes

Sous-groupe:

Rd curé Robert Mayoraz, Cathédrale, Sion

e

6 primaire:

nous refaisons l'Alliance d'amour par la réconciliation.

33

33

14

Chne Michel Borgeat, vicaire, Le Châble

27

27

~

TOTAUX 3.

28

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1

1

1

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119

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11

TOTflL DES CLASSES PRIflAIRES

1)

+

2)

727

--

29

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.

l

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l

'


C.

ENSEIGNE~~Ern

l.

PRESCOLAIRE

11.

ErFECTlrS

NOMBRE DE CLASSES

CLASSES EriFANTINES

A.

a)

A l seul e année

l E (4 - 5 ans)

60

b)

A l seul e année

2 E (5 - 6 ans)

73

c)

A 2 années

l E + 2 E

71

TOTAL

[f,SEIG!:Ermn PRlr·\AIRE

FILLeS

GARCONS

TOTAUX

1 P

1'124

1'169

2 '293

2 P

1'145

l' 329

2 '474

3 P

1'214

l' 332

2' 546

4 P

1'515

1'626

3'141

5 P

1'499

1'609

3'108

6 P

1'421

1'403

2' 824

7 '918

8'468

16'386

FI!.LES

GARCONS

TOTAUX

2'976

ArmEE DE SCOLARITE OI3L1GATOIRE

204

7 P 8 P

2.

CLASSES SEr~I -ENFANTI NES (contenant un ou plusieurs degrés préscolaires et un ou plusieurs degrés primaires)

9 P

NOMBRE DE CLASSES

GENRE DE CLASSE

4

a)

Cl asse enfanti ne (1 E et/ou 2 E) + 1 P

b)

Cl asse enfantine

+ 1 P + 2 P

4

c)

Classe enfantine

+ l P+ 2 P+ 3 P

2

d)

Cl asse enfantine

+1

l

e)

Classe enfantine ( autres combinaisons)

+ l à 6 P

P

TOTAUX

+ 2 P+ 3 P+ 4 P

B.

ENSEIGrm\E NT SECONDAIRE

ANNEE DE SCOLARITE OI3L!GATOI RE 2

f)

4e 5e

TOTAL

D.

6e

13

7e

CO A + B

1'414

1'562

8e

CO A + B

l' 364

1'363

2'727

ge

CO A + B

962

996

1'958

3'740

3'921

7'661

FI LLES

GARCOr~s

TOTAUX

ENSEIGNEMENT SPECIAL. TOTAUX GENRE DE CLASSES (spéciales, spécialisées, de développement, etc.)

Nor·1BRE DE CLASSES

ZONES PILOTES (VO)

1)

Cl asses d'observation

24

2)

Cl asses d'adaptation

13

3)

Cl asses spéciales d' instituts

17

4)

Cl asses d'enfants éducables sur le pl an pratique

31

ANNEE D[ SCOLARITE OGLlGI\TOIRE

4e 5e

TOTAL

85

6e 7e 8e ge

TOlf,U X --~

30

__

L- _ _ _ _ _ _ .


c.

ErlSEIGrm~ [NT

+

PRESCOLAIRE

TOTt,l DES ELEVES

a)

[lèves de l E

b)

El èves de 2 E

1 '682 2' 120

TOTAL

3 '802

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• •• •• ••• •• •• a •• • ••• ••• • tn ••• w •• Q •• tn ••• 2 •• o ••• 2 •• •• tt tn •• tn •• w w •• Q •• o •• i= ct •• o •• > o •• •• •• •• •• • D. Ln

2

D.

w

ENSEIGNEMENT SPECIAL

~

GENRE DE CLASSES (voir tableau 1.D., page 2)

TOTAL DES ELEVES

1al

c: en en

t~

1)

Classes d'observation

2) .

Cl asses d'adapta t ion

3)

Classes spéciales d ' instituts

4)

Classes d'enfants éducables sur le plan pratique

al

215 125

1. Classes primaires Total

1 degré

2 degrés

3 degrés

4 degrés

+de4 degrés

389 577 1 038 366 533 727 2 120

293 392 956 178 455 597 1 830

37 164 73 83 39 119 257

21 19 9 24 24 11 25

16 1

22

33 4

48 11

Total

2 degrés

3 degffjs

37

35

2

1

8

2. Classes de scolarité primaire et enfantine Berne Fribourg Genève Jura Neuchâtel Valais Vaud

32

13 30

4 23

4 4

4 degrés

o '';: :0

J

616

A titre comparatif, vous trouverez ci-dessous un tableau extrait du même document concernant les classes primaires et semi-enfantines selon le nombre de degrés.

Berne Fr1bourg Genève Jura Neuchâtel Valais (romand) Vaud

en c:

UJ

188

TOTAL

o

Il

88

+de4 degrés

-

en

~

c:

o

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2 1

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.f: S.101A1 S30 SNONISS30

~

D ESS INON S D ES MOTS 2. Règles du j eu : 1. L'image du mot est constituée uniquement des élémentslettres de ce mot;

2. La proposition graphique doit être signifiant e; l'expression, nette, claire, lisible, malgré une certaine «déformation» des lettres;

3 . La couleur peut apporter un élément supplémentaire très inté-:ressant, tant au niveau décoration qu ' au niveau de la précision technique: peinture à la gouache. 1

;

Remarqu es: Pour cet exercice, si l'on veut que le couran t passe, il faut éviter de s'empêtrer dans les expl ications ... S'adressant à des élèves sensibilisés à l'humour, cetté proposition a été un bon déclic.

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LES DIVERTISSEMENTS DE MATIX Seizième série Pour les petits degrés 16.1 Maman envoie Jules à la fontaine pour prendre deux litres d'eau. Il dispose pour mesurer d'un récipient de cinq litres et d'un récipient de trois litres. Comment fait-il pour rapporter deux litres? 16.2 Trois dés à jouer sont superposés sur une table. Cinq faces de ceux-ci sont, de ce fait, cachées: une contre la table, (jeux faces l'une contre l'autre entre le premier et le deuxième dé, et de même entre le deuxième et le troisième dé. Quel est le total des points des faces cachées si l'on voit, dessus, 4 points? 16.3 Trouve deux nombres dont la somme égale 18 et qui, multipliés l'un par l'autre, ne donnent que 17.

1

16.4 Un tronc a un mètre de long. On le coupe en tronçons de 20 cm. On met 4 minutes pour scier chaque tronçon. Combien met-on de temps pour scier le tout? Pour les degrés moyens 16.5 Jacques habite à 4 km. de l'école. Sa maman vient le chercher chaque soir en voiture à 16 h. 30 exactement.

Un jour le maître libère ses élèves plus tôt et Jacques rentre à pied. Il rencontre sa maman en route. Ils sont ainsi de retour à la maison dix minutes plus tôt qu'à l'ordinaire. A quelle heure Jacques a-t-il rencontré sa maman? 16.6

Au tir forain une bouteille de champagne est offerte à quiconque réussira, en un minimum de coups, à totaliser 50 points, pas un de plus, pas un de moins. Quelle série de coups faut-il réussir? 16.7 Alibaba possède douze sacs contenant chacun douze pièces d'or. Chacune de ces pièces d'or pèse ~ix grammes. Un voleur subtilise les pièces d'un sac et les remplace par douze pièces fausses ne pesant chacune que 9 grammes. Comment trouver le sac des fausses pièces en une seule pesée sur une balance moderne (plateau avec aiguille indicatrice)? 16.8 Un monsieur fort distinguéentre chez un bijoutier et achète une montre de 460 francs. Il

paie avec un billet de 1000 francs. Le bijoutier s'apercevant qu'il n'a pas de monnaie envoie son commis en faire au café d'à côté. Le commis revient et le bijoutier rend alors la monnaie au client qui s'en va avec la montre. Quelques instants plus tard le cafetier arrive, très excité, car le billet de mille francs est un l'aux. Constatant qu'il a été victime d'une escroquerie, le bijoutier, très ennuyé, rend au cafetier les mille francs qu'il réclame et reprend le faux billet. Combien le bijoutier a-t-il perdu dans cette aventure? 16.9 Trois frères reçoivent en héritage quinze tonneaux: cinq sont pleins, cinq sont mi-pleins, cinq sont vides. Comment répartir cet héritage entre les trois frères de façon que chacun ait le même nombre de tonneaux et la même quantité de vin? Et ceci sans procéder à aucun transvasage. 16.10 Combien as-tu de vaches et de poules? demande Luc au fermier. Le fermier répond malicieusement: J'ai 200 têtes et 656 pieds. Combien y a-t-il de vaches, et combien de poules?


Solutions aux divertissements de Matix

Seizième série 16.1 Jules remplit le bidon de cinq litres. En versant ensuite trois litres dans le bidon de 3 litres il lui restera 2 li tres.

16.2 Observez: le total des points des deux faces opposées d'un dé à jouer est toujours égal à 7 (1 et 6, 2 et 5, 3 et 4). Le total de six faces horizontales de la pile de trois dés est donc 3 x 7 = 21 points. Il suffit d'enlever les 4 points visibles pour connaître le . total des points des cinq faces invisibles: 21-4= 17. On peut varier la situation à l'infini en plaçant deux dés, quatre dés, etc. 16.3 Ce sont les nombres 17 et 1: 17 + 1 = 18 17 x 1 = 17. La question peu't naturellement se poser avec n'importe quels nombres aux résultats. Exemple: Deux nombres dont la somme égale 84 et qui, multipliés donnent le produit 83; c'est 83 et 1 : 83 + 1 = 84 83 x 1 = 83.

16.6 On peut réaliser 50 points en 4 coups: 2 fois 17 et 2 fois 8 (2 x 17) + (2 x 8) =34 + 16 =50.

Sacs

16.7 Il faut ordonner les sacs en les numérotant de 1 à 12. Il faut enlever une pièce dans le premier sac, deux pièces dans le deuxième sac, trois pièces dans le troisième sac, etc.

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e ge 10 e lIe 12 e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Il 12

Total

78

Il faut poser toutes ces pièces sur la b~lance et raisonner, puis constrUIre le tableau suivant d'abord les deux premières co~ lonnes, et ensuite la troisième qui donnera la ,s olution. ~ ?x~mp~e: si toutes les pièces etalent]Ustes on aurait 78 x 10 = 780 (en grammes).

Si les pièces fausses se trouvaient dans le 5e sac on aurait 5 pièces. fausses, donc' 5 grammes de mOInS: 780 - 5 = 775 grammes.

Nombre de pièces enlevées

Poids /o/al (en grammes) si la (les) pièce(s) fa usse(s) es/ (so n!) dan s le sac correspondant

AVPES, 1er degré

1981 - 1983 Eléments d e réfl exion sur le CO

779 778 777 776 775 774 773 772 771 770 769 768

16.8 Le bijoutier a perdu les 540 francs qu'il a rendu au clientfaussaire, plus la valeur d'achat de la montre.

16.9 La répartition de l'héritage peut se résumer dans ce tableau: 1

16.4 Réponse irréfléchie: il y a cinq tronçons de 20 cm. dans un mètre; donc 5 x 4 minutes =20 minutes. Réponse correcte: les 5 tronçons s'obtiennent en 4 coupures de scie; donc 4 x 4 minutes = 16 minutes.

16.5 Les dix minutes d'avance représentent cinq minutes à l'aller et cinq minutes au retour que maman n'a pas eu besoin de consacrer. Elle a donc rencontré son enfant cinq minutes plus tôt qu'à l'ordinaire, soit à 4 h. 25. 38

Premier frère Deuxième frère Troisième frère

Tonn eau plein

Tonn eau demi-plein

Tonneau vide

Total en vin

1 2 2

3 1 1

1 2 2

2 1/2 2 1/2 2 1/2

5

5

5

7 1/2

1

16.10 Le raisonnement est le suivant: Si le fermier n'avait que des poules: 200 têtes, soit 400 pieds; enlevons-les des 656' pieds: 656-400=256;

ce sont 256 pieds supplémentaires, 256 : 2 = 128, donc 128 vaches, 200 -128 = 72, donc 72 poules. Preuve: (128 x 4) + (72 x 2) = 512 + 144 == 656.

(suite)

II. Le CO et sa place dans les structures scolaires Une fois admis le principe de . son existence, il s'agit d'envisager le cycle d'orientation dans sa durée. Afin qu'il puisse parven ir aux objectifs fixés, permettre à la fois consolidation et ouverture, un temps qui se compte en années lui est nécessaire. Trois semble être le chiffre communément admis. A l'intérieur d'une scolarité obligatoire de 9 ans, les poids respectifs de l'enseignement primaire et du CO répondent à l'ambition légitime pour chaque ordre d'enseignement de remplir sa fonction; ainsi une fo rmation de base commune et solide peut se déployer pendant 6 ans et elle débouche sur la diversification souhaitée pour l'orientation à laquelle il paraît opportun d'attribuer 3 ans. Les structures actuelles ont consacré ce principe; le renouvellement des programmes au plan romand lui apporte une, caution supplémentaire par le ' découpage proposé: 1,2, 3,4 -5 , 6; 7, 8,9, CIRCE 1 et II correspondant à la 1re étape, CIRCE III au CO. Le rapport de la SPV AL concernant la création d'une 7 e primaire ignore délibérément cette perspective;

I

même, il affirme péremptoirement: «La tendance actuelle étant de prolonger d'une année la scolarité obligatoire, la solution la plus judicieuse serait de la rajouter au primaire». Il y a là pétition de principe. Pour accréditer la thèse' d'une prolongation de la part réservée au primaire, on agite le spectre d'une 1Oe anée d'enseignement obligatoire. Il s'agit bien d'un fantôme propre à hanter les nuits de nombreux élèves ! Je réclame pitié pour eux: 9 ans ça suffit! (Ou alors recommandons à chaque école l'achat d'une vigne, d'un champ ou l'exploitation d'une coupe de bois). Le mode d'apprentissage fourni par l'école doit beaucoup au livre, à l'écrit, qu'on le veuille ou non; l'imposer encore plus longtemps revient à stériliser, à marginaliser une importante fraction de la population juvénile dont les capacités scolaires d'absorption parviennent à saturation. Si l'hypothèse d'une 10e année obligatoire ne tient pas et en admettant la primarisation de la 7e , on peut raisonnablement douter de la viabilité et de la crédibilité d'un CO réduit à la portion congrue.

III. Le CO en tant que structure Dernier palier de la scolarité obligatoire, le CO accueille tous les élèves ayant fréquenté l'école primaire. Quelle est la caractéristique fondamentale de cette population? Dire qu'elle n'est pas homogène relève de l'évidence. La diversité des dons que la nature dispense dans sa plus ou moins grande générosité se combine avec l'influence des milieux familiaux ou sociaux et le mélange présente un éventail infini de potentialités. L'école dès ses débuts en prend acte et chaque maîtresse ou maître sait la nécessité d'agir différemment avec les enfants à l'intérieur du groupe classe que , par ailleurs, la réalité sociale justifie. Pour être différents, les enfants n'en demeurent pas moins ces petits de «l'animal sociable» décrit par le philosophe. Aux premières années de la scolarité convient de façon adéquate le type de classe dite hétérogène. Il favorise indubitablement l'intégration sociale et, dans son cadre, peuvent s'exercer avec profit les interactions positives ou négatives d'une petite communauté. Il se justifie surtout par la vocation (première) de l'école primaire à fournir

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DES RECYCLAGES? POUR TOUS! (voir E. V., mars 1981, p. 51)

des outils de base nécessaires de plus en plus de netteté et tenpour tous, exemples: lire, écri- ter de le prendre en compte re. Toutefoi~ au fur et à mesure dans une organisation scolaire de la comple).ité croissante de idoine, , voilà le problème mal'édifice patiemment élaboré jeur auquel s'affronte le cycle pendant les années d'enseigne- d'orientation. (La question de ment primaire, des clivages se savoir si, avant le CO, le problèmarquent, réduisant à néant le me peut se poser, reste ouverte. sophisme aujourd'hui florissant Ainsi, je lis dans un rapport qui assigne à l'école la tâche vaudois: «Les zones d'expéd'effacer les inégalités de dé- riences ont prouvé qu'une diffépart. Tâche impossible, s'il en renciation très nette quant aux est, nuisible même par le refus aptitudes et aux goûts des élèves du réel qu'elle manifeste. Même se réalise en fin de se»). Dans la avec les plus brillantes qualités perspective envisagée plus haut, pédagogiques et un pouvoir le maintien en classe hétérogèpersuasif de marchand de bon- . ne au-delà de la 6e ne peut s'adheur, un enseignant est impuis- mettre, car il prétérite manifessant à faire naître certaines pro- tement deux groupes imporpriétés dans le cerveau de ses tants d'élèves, à savoir ceux qui élèves. L'égalité des chances sont situés aux extrémités de (maîtres bien préparés, métho- l'éventail et, sur la base de l'obdes attractives, effectif de classe servation des effectifs dans les réduit, etc.) n'implique en rien diverses structures romandes, l'égalité des résultats. J'ai l'air ils représentent le 40 à 60% de d'enfoncer des portes ouvertes, l'ensemble. Les élèves faibles mais c'est si peu vrai: que l'on subiraient les méfaits de l'opésonge à ceux qui refusent tout ration au même titre que les instrument d'analyse des résul- doués, aucun d'eux ne trouvant tats afin d'éviter la remise en nourriture à la mesure de son question de leur fumeux credo appétit ou de sa capacité de diégalitaire. gestion dans une classe niveleuse dont le dénominateur comReconnaître que les différences mun serait la médiocrité. entre élèves se manifestent au Sous les appellations de tronc fil des années de formation avec commun, collège unique, école

globale, cours à niveaux et d'autres, fleurissent depuis plus d'une décennie des essais dans lesquels les difficultés dues aux conditions d'installation et d'organisation se conjuguent avec les intentions généreuses et les parti-pris idéologiques, souvent hors de toute perspective réaliste des possibilités et des résultats. Quel système permet de répondre à la demande d'une accommodation de l'école à l'égard des capacités et des intérêts différents des élèves aux degrés 7, 8, 9? La répartition en sections conçues en fonction des aptitudes, des inclinations et de la formation ultérieure représente une solution raisonnable. La continuité avec l'enseignement primaire est assurée au plan organique: l'élève inscrit ses activités dans un espace-classe dont il connaît le fonctionnement et les stimulations engendrées par les camarades auxquels il est possible de se comparer valablement remplacent bien des moti vations artificielles. (à suivre) Roger Fellay

D'abord une rectification, utile Et puis, en vrac, quelques et nécessaire, pour Madame réflexions: M.H.T.-B. et pour tous les lec- - Le recyclage est d'abord, teu rs de l'Ecole Valaisanne. pour tout enseignant, de Chaque 4 ans, la Société suisse quelque degré que ce soit, des professeurs de l'enseigneune obligation permanente et ment secondaire (SSPES) orgapersonnelle. Je n'enseigne nise en automne une Semaine pas les mathématiques, ni de perfectionnement. En octoquant à la matière, ni quant à bre 1980, cette Semaine a eu la manière, comme il y a 26 lieu à Davos. ans: mon recyclage, indépendamment de quelques cours La cohorte des participants vasuivis dans le cadre de la laisans y a été, numériquement SSPES, je le conduis depuis et proportionnellement, la plus 26 ans, à longueur d'années forte de tous les cantons suisses: et cela malgré le fait que les pro- . scolaires et de vacances, et je le conduirai jusque, et y comgrammes de ces journées ne pris, l'année de ma mise à la comportaient que des thèmes retraite. généraux d'ordre pédagogique et non pas des «recyclages» au - Les recyclages officiels, pour niveau des disciplines spécifiles enseignants secondaires ques. du deuxième degré, dépenLa semaine a lieu en octobre, dent de la disponibilité des donc en pleine année scolaire; professeurs d'université, ce depuis la semaine de Genève, il qui explique le choix de la mi-octobre par la SSPES, jusy a 12 ans, le Département de l'instruction publique, à la dete avant le début des semesmande de l'A VPES, a décidé tres d 'hi ver. un e suspension des cours dans - Bien sûr il y a, pour l'enseiles Ecoles secondaires du gnant primaire, l'obligation deuxième degré, pour permettre de la polyvalence: mais vous au personnel enseignant valaine me ferez pas croire que la san de prendre part active à ce lecture d'un - ou de deux -lirecyclage sur le plan suisse. vres de botanique, et son adaptation à tel ou tel degré Les étudiants ont alors congé, un point c'est tout: il n'est pas présentent une difficulté invrai que «pour eux, les professurmontable pour qui a apseurs ont préparé un programpris à lire, à penser et à obserme recouvrant toutes les heures ver de jour en jour les enfants. de la semaine»! Il n'est pas vrai - Fort récemment, nous avons que les étudiants «aient eu à pâtous rempli une certaine détir d'une semaine de congé pour claration biennale: sous chifles professeurs»! fre 20, alinéa c), on nous acDu reste, pour votre informacorde une déduction pour tion, Madame M.H.T-B., sa«les ouvrages professionnels chez qu'une partie de ce congé jusqu'à concurrence de 400 francs» , avec la possibilité de est «rattrapé» en cours d'année scolaire (par suppression d'audéduire davantage moyentres congés traditionnels). nant justificatifs. Montant

non négligeable pour se constituer peu à peu une honnête bibliothèque... de recyclage individuel! - Combien de maîtres secondaires du deuxième degré acceptent de «sacrifier» volontairement une semaine de leur vacances d'été pour fonctionner durant les Cours de perfectionnement organisés par le D.I.P. ? Consultez le programme! - D'autre encore, particulièrement les professeurs de langues vivantes, participent à des cours hors de nos frontières afin de se tenir au courant de l'évolution constante de leur branche d'enseignement. - Enfin, nous sommes tous attelés à la même tâche, enseignants de l'école enfantine, de l'école primaire, des cycles d'orientation, des écoles normales et des collèges de ce canton. Pourquoi donc nous tirer dans les jambes? Et surtout dans un organe officiel! Nous avons des Associations professionnelles; nous nous invitons mutuellement à nos assemblées générales: que voilà une tribune toute trouvée pour débattre de nos problèmes communs, pour nous informer mutuellement et fraternellement. Si linge sale il y a, lavons-le en famille. Mais avant tout l'informa'tion, nette, franche, complète, ouverte, les yeux dans les yeux. Pas de coup bas: Rappelons-nous Tistet V édène! pIAVPES: François Brunelli past-président 41


Restons unis A Madame M.H. Tissières-Bail/ifard

Chère Collègue,

me urgentes, décisives et générales. D'où la création de ces C'est avec un vif intérêt que j'ai cours de perfectionnement ou lu votre article de mars intitulé de recyclage, durant les vacan(( Des recyclages? Pour qui?» - ces d'été d'abord puis en cours Je puis souscrire pratiquement d'emploi. D'où aussi, un gaspilà toutes vos thèses car il me lage de matériel qu'il a fallu imsemble bien que le personnel proviser ou acquérir... pour honteusement enseignant pâtit autant que les l'abandonner élèves d'une politique pédago- quand une nouvelle lubie s'est gique déplorable. Le fait d'en- emparée de qui-de-droit. N'ai-je seigner dans le secondaire du pas vu, de mes yeux, il y q quel2 e degré ne m'a pas empêché ques années, vider, un d~pôt sid'être concerné par ce qui se tué dans les sous-sols du collèpasse au primaire ou au cycle. ge, de 4 tonnes de livres neufs, Et j'ai été, comme la plupart de pour en charger un camion et nos collègues, soyez-en persua- l'envoyer au pilon (fabrique de dée, affligé de voir tiré à hue et carton)! Quand on sait que ces à dia un personnel par ailleurs livres avaient fait, pour en doter dévoué et généralement com- toutes les classes intéressées, l'objet de commandes officielpétent. les, d'études approfondies et de Qu'il faille rénover l'enseigne- tirages adéquats, pas plus de ment de telle ou telle discipline, 10 ans auparavant, n'y a-t-il pas je pense que personne ne le de quoi s'étonner, voire s'insurconteste vraiment. Les techni- ger? ques changent, les besoins évoluent, c'est évident. L'adapta- Faut-il rappeler l'aventure mertion est une condition de survie, veilleuse de la méthode Cuisel'école n'y échappe pas plus naire? Mon fils aÎné y a brillé que toute société - soit-. dans les débuts de son école Ce qui fait le problème, c'est primaire. Tous les enseignants que l'on a été pris, dans ce ont dû 's'y mettre et quelques pays, d'une frénésie de réfor- années après on a abordé à me. On a un peu le sentiment plein gaz les math dites moderque la nouveauté a été trop sou- nes. Les règlettes ont disparu, vent recherchée pour elle- elles qui devaient conduire la même, par crainte de rester en pensée mathématique jusqu'à arrière, de manquer le coche, l'université! Et l'allemand? Méde paraÎtre des demeurés. Ainsi thodes et matériel ont permis l'on a vu proliférer les métho- aux uns et aux autres de s'afdes, les tentatives, les expérien- fronter joyeusement, au nom ces, souvent annoncées com- d'un progrès voulu pour tous

mais toujours par des moyens si contradictoires que les résultats n'ont pas été ceux que l'on prônait. Il n'y a pas si longtemps, membre de la commission scolaire de ma commune, j'ai découvert des armoires pleines d'un matériel compliqué et coûteux abandonné après l'euphorie des premiers essais (... imposés!). Il y a même des bâtiments d'école recyclés alors qu'ils avaient à peine servi. Que dire des classes enfantines? Il fut un temps où l'on a failli exiger des enfants qu'ils sachent lire avant d'y entrer! A ujourd'hui les parents, dont le rejeton exhibe un tel savoir en arrivant dans ces classes, sont presque considérés comme des ennemis publics. Je charge direz-vous? Comment justifier que dans une même famille les trois enfants aient connu trois méthodes différentes d'apprendre à lire? Ne parlons pas du magnifique progrès que représente la nouvelle méthode d'enseignement du francais ni de la facon dont on l'a concoctée et do~t on l'impose! Sur ce point je vous donne rendez-vous au moment où des élèves d'aujourd'hui parviendront au 2 e degré. Le concordat romand a bon dos. Il est là. C'est vraI: mais

était-il nécessaire de suivre L'avenir de l'enseignement portions de second rang? Somsans rien dire les novateurs ge- n'est pas rose, il n'est même mes-nous des ilotes dont on utinevois spécialistes des expé- pas assuré. Allons-nous l'abor- lise les services et à qui on refuriences en tous genres, et en- der en ordre dispersé? Vou- se le droit de donner leur avis clins à revirements intempes- Ions-nous perpétuer des dis- dans les choses de leur compétifs ? Quand je me remémore tinctions de classes alors que tence? certaines réponses officielles notre responsabilité est stricte- Il n'est pas question de voir à reçues jadis (((Le Valais doit ment la même face à l'élève, quelle sauce nous serons manavoir des solutions valaisan- aux parents, à l'autorité? gés mais de savoir (et de décines») je souris doucement. Ces Face au peuple en fin de comp- der) si nous voulons nous laisfins de non-recevoir hautaines te! Sommes-nous des citoyens ser manger. et méprisantes, bloquaient tout de pleins droits ou des demiM. Deléglise dialogue mais elles avaient au moins le mérite de témoigner d'une certaine fierté nationale et d'une désir de ' sauvegarder notre identité. A ujourd'hui nous . Un pamphlet de mauvais goût voyons courir le vent et, pour ne pas être à la remorque, nous nous hâtons fébrilement. Belle En réalité l'ouvrage de R. Ber- CE 1 (J 972) qui reste la base des sagesse! thod « Main basse sur l'école» 1 nouveaux programmes pour les La loi-cadre de 1962, présentée paru récem.ment et annoncé à degrés IP à 4P. alors comme la ((loi du siècle», grand fracas come «une bom- Et lafausseté d'affirmations teln'avait pas dix ans quand elle be» dans l'école en Valais n 'au- les que celle-ci: « Elle (l'expresfu t remise en question. Beau ra été qu'un pétard mouillé. sion nouveaufi'ançais) exprime destin! Vint alors la fameuse En effet, le caractère touffu du bien une approche nouvelle délégation des pleins pouvoirs, livre, qui situe des références pour une langue que les novapour 12 ans, votée par le peuple philosophiques et religieuses en teurs veulent différente de celle par 64%, après avoir été ap- parallèle à des questions de que nous avons apprise et que prouvée par les associations technique pédagogique, démon- nous voulons transmettre à nos professionnelles des ensei- tre clairement le but poursuivi enfants.» (p. 67)fait de ce maugnants. Toutes, sauf l'A VPES par l'auteur. vais pamphlet une publication du 2 e degré qui l'a fait savoir de pure polémique et lui enlève L'indigence grave dont ' souffre clairement dans son A G de toute crédibilité. Monthey, au grand déplaisir de l'argumentation permet, par François Mathis l'autorité et au grand risque exemple, à M. Berthod d'ignorer dans sa bibliographie l'exisd'être mal vue. tence du « Plan d'Etudes» CIR- 1 Ed. Renouveau rhodanien 1981 . Si les autres associations pédagogiques avaient été plus libres dans leurs prises de positions, plus conscientes de leurs responsabilités et de leur rôle de . conseillers techniques, l'opinion publique aurait été alertée et mieux informée. Il est trop tard pour revenir là-dessus mais toujours assez tôt pour étudier ensemble ce qui se prépare en vue de la nouvelle loi de 1983. 43


En avril 1981, la Société suisse des professeurs de français, présidée par Marcel Bornet, a organisé un cours de perfectionnement, intitulé ((Littérature et Cinéma)). Ce dernier, mis sur pied par le comité valaisan, à savoir Marcel Bornet, Marianne Varone, Marie-Thérèse Bessero et Barthélémy Gillioz, a eu lieu à Montana et a vu la participation de plus de 25 valaisans sur 62 au total. A cet effet, la commission pédagogiqué et de perfectionnement de l'A VPES 2 e degré tient à féliciter tous ceux qui ont permis la bonne marche de ce cours, et elle se permet d'en donner ici un compte rendu.

COMPTE RENDU DU COURS III F

(( LITTÉRA TURE ET CINÉMA » Mercredi 1er avril 81 Après l'ouverture de la session par M. Bornet, président de la SSPF, M. Henri Agel nous présente une conférence sur la problématique de l'adaptation au cinéma d'œuvres littéraires: - pourquoi y a-t-il tant d'adaptations? - le cinéaste doit-il (peut-il) être fidèle à l'œuvre littéraire? - quelles sortes d'adaptations peut-on distinguer? - toute œuvre littéraire peutelle être adaptée? - quels procédés cinématographiques trouve-t-on déjà dans le roman? - en quoi le cinéma se différencie-t-il de l'œuvre littéraire? - en quoi consiste la symbolique du cinéma? ' M. Agel passe ensuite à la présentation du film «Rideau Cramoisi» : - œuvre littéraire de Barbey d'Aurevilly, auteur romanti-

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que flamboyant, à la Berlioz ou à la Delacroix; - réalisation d'Alexandre Astruc, dandy glacé et distant; - en conclusion, deux tempérements complètement différents, ce qui entraîne une adaptation totalement originale. Une fois le film projeté, M. Agel nous propose 3 thèmes pour les travaux de groupes: 1. Décor et lumière; 2. Les deux personnages principaux et leur incarnation; - Prolongement et métaphysique. Ces travaux de groupes sont suivis d'une synthèse dirigée par M.Agel. Jeudi 2 avril 81 M. Agel nous présente le film « Une partie de campagne» : - nouvelle de Guy de Maupassant; - réalisation de Jean Renoir; - Renoir a hérité de son père (le peintre) l'amour de la vie, de

la lumière, du plaisir: on peut donc le classer parmi les impressionnistes. Mais il a côtoyé également un milieu naturaliste qui l'a imprégné d'une vision sombre et désespérée de la vie. Le film reflète cette dualité, et M. Agel d'illustrer ce qu'il avance. Quoique fidèle à l'œuvre de Maupassant, Jean Renoir dépasse pourtant la nouvelle en introduisant une dimension cosmique dans un petit drame à la mesure de 1'homme. Nous voyons ensuite le film qui est suivi d'une discussion menée par M. Agel. L'après-midi est consacré au film «Journal d'un curé de campagne»: - œuvre littéraire de Georges Bernanos; - adaptation de Robert Bresson' - dan~ sa présentation, M. Agel attire notre attention sur la symbolique de Bresson basée

abandonnées, qui étaient d'explorer notre monde intérieur en utilisant les similitudes frappantes qui existent entre le rêve et le cinéma. (... ) Polenta possède de nombreux traits particuliers aux rêves: les personnages sont donnés pour tels, sortis de l'imaginaire sans Nous assistons ensuite à la pro- justification ou explication logijection de ce film, à la suite de que: (... ) Des procédés tels que quoi nous nous divisons en 3 la répétition presque obsessiongroupes pour réfléchir sur un nelle de paroles ou d'actes, le des thèmes proposés par M. grossissement, le ralentissement Agel: et l'emploi du noir et blanc doi1. Les éléments significatifs de vent contribuer à créer un clila mise en scène (choix des' mat d'étrangeté onirique, à styplans, décors, éclairage, mu- liser l'image et permettre une meilleure concentration de la sique ... ) 2. La direction d'acteurs et le pensée.» jeu des interprètes. Pour le film « Hôtel des Invali3. Significations profondes du des », documentaire de Georges film. Franju sur le musée parisien du Nous terminons par une syn- même nom, M. Agel a volontairement réduit au strict minithèse dirigée par M. Agel. mum la présentation, afin de préserver la «virginité oculaiVendredi 3 avril 81 C'est M. Hermann Pellegrini re» du spectateur. qui nous présente le film « Po- La projection de ce documen., taire est suivie d'une discussion lenta»: d'où il ressort qu'un film (et en- roman de Jean-Marc Lovay, tre autres «Hôtel des Invalicouronné de nombreux prix; des))) peut prêter à deux lectu- adaptation de Maya Golovine-Simon, fille de l'acteur res: - l'une, naïve, innocente, déFrançois Simon; nuée de tout esprit critique - collaboration très étroite en(cf. la satisfaction du Ministètre la réalisatrice et le romanre de la Défense) ; cier, Jean-Marc Lovay ayant - l'autre, plus subtile, discermême un rôle dans le film. nant l'intention subversive et Nous voyons ensuite le film, pamphlétaire du réalisateur. qui dure quelque 2 h. 15. Cett~ projection est suivie d'un débat autour du film et des intentions Samedi 4 avril 82 de la réalisatrice, en présence de La matinée commence par la cette dernière. Voici quelles ont projection d'un documentaire été ses intentions: sur le soufflage du verre, dans le «Ce film veut rejoindre les vi- but de nous montrer comment sées qu'avaient les surréalistes l'image et la musique peuvent sur le cinéma, visées trop vite se passer totalement de la paro-

sur l'antithèse espoir/désespoir, traduite par - espace clos / extérieurs - grilles que l'on ouvre / que l'on ferme- matin / nuit- eau qui coule / froid, gel - lumière / obscurité. -

le pour communiquer avec le spectateur. Cette petite «récréation» terminée, c'est Mme Agel qui nous présente le film « Madame de»: - œuvre littéraire de Louise de Vilmorin, qui use de sarcasme et de causticité pour tourner en dérision les procédés baroques que l'on rencontre par exemple dans la Princesse de Clèves de Mme de La Fayette: pâmoisons, mélo, passions ... - l'adaptation de Max Ophuls ne reflète en rien les intentions de Louise de Vilmorin, exception faite pour les bijoux de Madame de. Après la projection de ce film, Mme Agel dirige une discussion «à chaud)) d'où ressortent les quatre principales significations de Madame de: 1. «La femme, cet être intemporel par excellence, et qui n'a que l'éternité pour s'accomplir.)) 2. Vision janséniste de la vie: le salut ne s'acquiert qu'à force de dépouillement et d'abnégation. 3. Dimension sociologique: il n'y a que le mensonge qui permette de subsister dans un monde d'artifice. 4. Mariage harmonieux du baroque (1 re partie) et du classique (2 e partie). Il ne reste plus à M. et Mme Agel de dire toute leur satisfaction d'avoir dirigé ce cours et à M. Bornet de clore la session en remerciant tout le monde, tant participants qu'organisateurs.


Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire

Ainsi peu à peu le livre devient source de plaisir et source de savoir.

Titres à disposition Dans cet esprit, le dépôt scolaire propose aux classes enfantines 3 coffrets de jeuxbibliothèque.

Objectif - susciter le plaisir, le goût de « Lire »; - inviter l'enfance à s'intéresser au livre; - à le regarder attentivement; - a y faire référence.

Contenu Chaque coffret renferme: 1 livre, des jeux non-lecteurs, des jeux lecteurs

pour achat, au dépôt scolaire pour consultation à l'ODIS - Jouons ensemble 1 livre de Gyo Fujikawa éd. G autier-Languereau 6 jeux non-lecteurs 3 jeux lecteurs - Il ne faut pas habiller les animaux 1 livre de Judi Barrett éd. Ecole des loisirs 4 jeux non-lecteurs 4 jeux.lecteu rs

- La petite chenille qui faisait des trous 1 livre d'Eric Carde éd. Fernand Nathan

5 jeux non-lecteurs 5 jeux lecteurs Remarque: ce jeu est le plus difficile.

Les jeux non-lecteurs

Méthode d'enseignement de l'orthographe Auteur: Fernand Maury Editions: de l'Ecole {Paris} Cette méthode qui peut être utilisée avec profit à partir de la classe de 5 e et qui conviendrait très bien à une classe de 5 e et 6 e , comprend 4 éléments: 1. Un livre de l'élève qui aborde 133 points présentant des difficultés orthographiques; 2. Un memento destiné à l'élève et qui propose 133 règles.

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3. Un fichier d'exercices d'application des 133 règles. 4. Un fichier avec ces mêmes exercices corrigés.

Français Jeux - Bibliothèque pour classes enfantines Le livre: une détente, un plaisir un enrichissement pour le cœur et l'esprit, un ami que l'on découvre dès la prime enfance. Cent fois manipulé, feuilleté, raconté, il est toujours là, merveilleux, réconfortant, · seulement un peu plus fripé . .

fixent l'attention de l'enfant sur les illustrations. Il s'agit de rechercher, observer, comparer, associer, compléter, classer des dessins.

Connaissance de l'environnement

Les jeux lecteurs attirent l'attention de l'enfant sur le texte. Il ne s'agit pas de lire, mais simplement d'observer l'écrit, de retrouver des mots, des phrases, de reco·nstituer de courts passages.

Utilisation collective au départ puis surtout individuelle collective: moment de la présentation, de la découverte du livre, de l'expression spontanée, des échanges; individuelle: réalisation des jeux

Histoire4P Pour l'enseignement de l'histoire en 4P une collection a été conçue par les animateurs. Chacun des 3 ouvrages comporte deux volets: l'un intitulé «Docu ments», l'autre «Commentaires». Les « Documents» regroupent des photos ou des dessins de témoins des périodes à étudier. Ils sont destinés aux élèves. Les «Commentaires» apportent aux maîtres des données précises et des renseignements précieux sur chaque document.

ÉLÉMENTS DE PRÉHISTOIRE À L'USAGE DES ÉCOLES Auteur: Alain Gallay, professeur à 1'1 nstitut d'anthropologie de l'université de Genève. Editeur: DI P, Valais Un extrait de la préface écrit~ par F.-O. Dubuis, archéologUé cantonal, donne une bonne idée de l'ouvrage.

Photographies, dessins et textes, réunis en recourant presque exclusivement aux trouvailles · faites dans le canton aide-

ront à donner les leçons aujourd'hui demandées. L'accent mis sur les connaissances relatives à la vie quotidienne délivre l'enseignant de tout fatras pédant et lui offre les moyens d'une instructive promenade dans les premiers villages du Valais. 1/ sera en prise directe sur des réalités comme l'agriculture, l'él~vage du bétail, l'aménagement des habitations, les techniques de la pierre, de la terre cuite ou des métaux etc. L'ensemble des données mises ainsi à la disposition de l'école doit faire passer dans le public, de manière très vivante, le 47


documents sont présentés le plus fidèlement possible. Ainsi les textes sont en grec ou en latin, les traductions et autres renseignements étant su r d'autres pages.

simplement de comparer le rameau à des dessins clairs et précis. L'autre exige une observation plus poussée de l'arbre pour y retrouver d' autres éléments particu liers à l'espèce.

ÉLÉMENTS DE DOCUMENTATION POUR L'ÉTUDE DE LA VILLE

Sciences 3P - 4P

4 à 6 ouvrages par classe permettent un bon travail, plu s ne sont pas du tout nécessaires.

Elèves: - des plans et des vues aériennes de 4 vil/es valaisannes - des photos aériennes et des cartes couleurs de Berne, Zürich, Genève et Bâle - des photos posant des problèmes - des statistiques. MaÎtres:

ARBRE, QUEL EST TON NOM? Collection: Raymond Tavernier Editions: Bordas

1: Eléments de préhistoire à l'usage des écoles

résultat de recherches patientes et minutieuses. 1/ donnera l'occasion de faire comprendre sur quel/es bases très précises le préhistorien construit son discours. Je salue avec plaisir une belle réussite, et j'en remercie les auteurs. F.-O. Dubuis, août 1980

ÉLÉMENTS DE DOCUMENTATION SUR L'ÂGE DU FER ÉLÉMENTS D'HISTOIRE GALLO-ROMAINE Ces deux ouvrages sont à command,er par le bulletin du dépôt. Ils sont livrables en décembre pour l'un et en février pour l'autre. En plus des photos et des dessins d'objets, ils réunissent aussi des extraits de texte d'auteurs grecs ou latins. Les

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Cet ouvrage est une clef de détermination se basant sur des critères simples tels que la forme et la position des feuilles. Il permet aux élèves une bonne proportion de réussite dans la recherche des noms des arbres de nos régions (attention avec les arbres d'ornement!) . Le contrôle de la détermination se fait de deux manières. L'une demande

Géographie 5P CI RCE 1 veut que la géographie se fasse en 4P par l'étude du paysage avoisinant l'école. CIRCE Il, par contre, le programme se portant sur des régions de plus en plus éloignées, veut amener progressivement les élèves à travailler sur document. En 5P, pour l'étude du paysage urbain et celle du paysage alpin, l'observation directe est encore plus ou moins possible.

2: A rbre, quel est ton nom?

En 6 P, l'étude du Plateau, du Jura et d'un paysage indu striel ne pourra se faire, sauf exceptions, que d'après documents. Les ouvrages conçus pa r les animateurs et mis à disposition au dépôt des livres scolaires ont chacun deux parties, L'une, destinée aux élèves, regroupe des photos, des cartes de statistiques qui sont la base d'observation, de recherches et de réflexions. L' autre, réservée a'ux maîtres, apporte les commentaires des documents présentés, des suggestions méthodologiques et une série de dias.

- des documents groupés par thèmes (relief, végétation, faune etc.)

MaÎtres: - un commentaire sur les documents des thèmes - des suggestions méthodologiques - des dias.

Destination: classe de 5 P

Histoire 5P

3: Documents et civilisations

- un commentaire - des suggestions méthodologiq'LJes (tirées de CIRCE II) - 3 0 dias sur des villes suisses

les villes de Genève, Lausanne, Berne, Bâle, Zürich).

LA VILLE (Atlas de la Suisse) Destination: classe de 5 P

ÉLÉMENTS DE DOCUMENTATION POUR L'ÉTUDE DU PAYSAGE ALPIN

8 f euilles à afficher tirées de l'Atlas suisse.

Destination: classe de 5 P (livrable fin septembre 81 )

Ell es présentent par des cartes, des graphiques et des sc hémas et un texte très riche,

- des photos et des cartes couleurs de paysages alpins

Elèves:

Le programme d'histoire de la 5P portera sur les invasions barbares et le Moyen-Age. Pour cette étude, le Grandjean et Jeanrenaud 1 sera utilisé. Cependant, deux ouvrages de chez Hachette apporteront aux maîtres une documentation riche et variée. Il s'agit de:

Documents et civilisation, DU MO YEN-A GE à 1944 et de Documents et civilisation, DU MO YEN-A GE au 20 e SIÈCLE. Ils sont à disposition des maîtres de 5P et 6P.

Pierre Taramarcaz Remarque à /'intention des maÎtres de 6P: Concerne ouvrage de géographie « Rebeaud)}: il ne reste, au dépôt scolaire, que très peu d'exemplaires; veuillez utiliser les manuels de 5 e année!


NOUVELLES ACQUISITIONS A L'OOIS OUVRAGES

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André Seve, Perspective de l'histoire, Le Pavillon.

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E. Bertouy Iden, P. Chauvel, J. Cuq, R. François, A telier de lecture, CE2, L'Ecole.

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François Garnier, La guerre au Moyen-Age

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XI-XVe siècle, L'histoire par les documents iconographiques, CRDP, Poiters. La recherche sur les énergies nouvelles,

Les vallées de lumière, barrages valaisans, Ed. Pierre Demaurex, 1 980 Lausanne. Edward Abbey, Le pays des cactus, TimeLife. Franz Hay t, La nourriture, Coll. Roland, Wesmael-Charlier, 1979. .

-

Franz Hay t, L'habitat, Coll. Roland, Wesmael-Charlier, 1979.

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Franz Hay t, La fabrication et le commerce, Coll. Roland, Wesmael-Charlier, 1980.

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Franz Hay t, Le vêtement, Coll. Roland, Wesmael-Charlier, 1976.

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Pierre Coran, Poésie vivante à I;école, Casterman, 1980.

Seuil.

nouveau Rhodanien, 1 981. -

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Arthur Bender, Comment peut-on être suisse? Pavot, Lausanne. A la découverte de la banque, Ed. Delta. B. Goergler, P. Cormary, A. Viola, Uni-math, Ed. L'Ecole.

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Jacqueline Baillod, Intelligences captives. Une pédagogue découvre les IMC, Pavot, Lausanne.

GÉOGRAPHIE ASTRONOMIQUE

N° 762.

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GAS 12997 La loi de la gravitation dans l'univers (24 dias)

LE MONDE DE L'ÉDUCATION

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HG 13003 Civilisation islamique (12 dias)

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La France sans enfant? N° 64 septembre 1980.

HG 13004 Civilisations précolombiennes (12 dias)

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HG 13076 L'école de village 1870-1914 (18 dias)

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Les adolescents et la sexualité N° 65 octobre 1980.

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Le chômage des jeunes. La côte d'alerte, novembre 1980, N° 66.

PRÉHISTOIRE ET ANTIQUITÉ

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L'échec à l'école primaire, N° 67 décembre 1980.

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H PA 12999 Les jeux olympiques dans la Grèce antique (1 6 dias)

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Les grands-parents retrouvés, N° 68 janvier 1981.

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H PA 13000 En remontant le Nil au temps des pharaons (1 6 dias)

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Les maladies des enfants, N° 69 février 1981.

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A quoi sert l'école catholique, N° 70 mars 1981.

ARTICLES DE REVUES

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Les enfants et l'argent, N° 72 mai 1981.

- Actes du colloque international: (( 100 ans

- Apprendre à parler, N° 71 avril 1 981.

Robert Clarke, Naissance de l'homme, Seuil, 1980. Gottfried Tritten et Bernard Wyss, Noir + blanc, Centre de perfectionnement du corps enseignant, 1974.

-

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Proche-Orient, Atlas, Paris, 1980. Joël de Rosnay, Les origines de la vie, de l'atome à la cellule,Seuil, 1966. 'La matière aujourd'hui, Seuil, 1981. Hayat Mirza, Apprenons à apprendre, Ed. Paulines, 1976.

-

Casterman.

René 8erthod, Main basse sur l'école, Re-

- Année internationale des personnes handicapées, Numéro spécial Unesco Informations

-

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cation enfantine N° 8 mai 1981.

Le palmarès des universités et grandes écoles N° 63 juillet-août 1980.

Dina - K. Tourneur, La bouche de Marmouset, Casterman. Dina - K. Tourneur, Le pied de Marmouset,

Mariette Maire,A l'écoute du tiers-monde.

AT 13002 Georges de la Tour (24 dias)

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- Classes ouvertes, dossier du mois de r Edu-

Les clés du baccalauréat, N° 62 juin 1980.

Dina - K. Tourneur, L'oreille de Marmouset, Casterman.

Harvey Sachs, Toscanini, Ed. Van de Velde, 1980.

ART AU XVIIe et XVIIIe siècles

Journal des instituteurs et des institutrices, N° 8 mai 1981.

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- Résoudre des problèmes, dossier du mois du

AP 13008 Le costume de théâtre dans la mise en scène contemporaine (24 dias)

Histoire, la vérité sur la crise, N° 61 mai 1980.

Arthur Hutchings, Mozart, l'homme, Ed. Van de Velde.

-

-

d'information de la Conférence Suisse des directeu rs cantonaux de l'instruction publique, N° 25, mars 1981.

-

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- La prime enfance en Suisse, dans Bulletin

Rachel Cohen, L'apprentissage précoce de la lecture, Puf, 1979. Claude Bonnefoy, Panorama critique de la littérature moderne, Belfond, Paris, 1980.

après Edouard Seguin 1812-1880)), dans Société Alfred Binet et Théodore Simon N° 580 1981. -

Jean Pey tard, L'Oral et les medias, dans l'Ecole et la vie N° 8 mai 1981, pp. 5-14.

-

Jean-Noël Luc, L'histoire de l'éducation : un renouveau, dans r Ecole et la vie N° 8 mai 1981 pp. 16-27.

HISTOIRE GÉNÉRALE

HISTOIRE UNESCO .-

HU 13005 Année internationale des personnes handicapées: participation et égalité totales (48 dias)

DIAS ACTUALITÉ DES ARTS PLASTIQU ES

INITIATION MUSICALE

- AP 13007 Le dessin contemporain. Vers un élargissement du champ artistique (24 dias)

-

MU 13096 Claude Debussy (24 dias)

-

MU 13097 Georges Bizet (20 dias)

-

MU 13095 Le son (12 dias)


ANATOMIE

RELIGION

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-

CVR 12995 Les chrétiens N° 8: la conquète des âmes

-

CVR 12996 Les chrétiens N° 10: Raffinement et enthousiasme

SA 13006 Structure du corps humain (100 dias)

PHYSIQUE -

S P 1 3094 Electromagnétisme (1 8 dias)

A son tour, le Conseil d'Etat valaisan a pris la

-

même décision, au cours de sa séance du 6 mai 1981 .

ST 12998 Du pétrole brut à l'essence: Une raffinerie: Grandpuits (16 dias)

-

ST 13001 La journée du boulanger (12 dias)

-

ST 13098 Un mercredi aux vendanges. De la vigne au pressoir (24 dias)

CVS 12902 La vie sur terre: la conquète des airs

Initiation musicale -

K 13027 Requiem de Gilles, exécuté aux services funèbres de J.-Ph. Rameau et de sa majesté le roy Louis XV

CASSETTES - VIDÉO

LECTURE SUIVIE 6-8 ans

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

Philippe Neveu, La petite fille soulevant un coin de ciel (30 exemplaires)

-

CVE 13071 Beynac,un château au MoyenAge

-

CVE 13085 TV-Scopie: A bon entendeur: l'image de Catherine Wahli

-

CVE 13099 L'hôpital au Moyen-Age

FORMATION -

CVF 13084 Les signes de communication: chez les insectes chez les enfants de 1 à 3 ans

HISTOIRE - CVH La science pour tous: trésors grecs 52

2 C . . antique

Pas trop lent

env . 68

CASSETTES

Les enseignants sont donc invités à profiter de cette occasion pour apprendre l'hymne national aux élèves qui ne le connaîtraient pas encore. Ils prêteront une attention spéciale, lors de la reprise de la finale, au prolongement de la formule mélodique (adjonction du mot «émus}) à la reprise).

Dans sa séance du 1 er avril 1981, le Conseil fédérai a décidé de maintenir le Cantique suisse co mme hymne national, les multiples recherches visant à créer une œuvre nouvelle n'ayant pas abouti à une solution satisfaisante.

SCIENCE

SCIENCES TECHNIQUES -

HYMNE NATIONAL

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suisse

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2. Lorsqu'un doux rayon du soir Joue encor dans le bois noir, Le cœur se sent plus heureux, Près de Dieu. Loin des vains bruits [de la plaine, L'âme en paix est plus sereine; 1: A u ciel montent plus joyeux, :1 Les accents d'un cœur pieux, Les accents émus d'un cœur [pieux.

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Au ciel montent, plus joy-eux,

Au ciel mon-tent plus joy-eux,

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pré-dit d'un plus beau Jour Le

$ ;() -Jg~WE!=f Les enseignants de 4 e primaire sont informés qu'à partir de l'automne 1981 chacune des trois disciplines qui constituent le programme de la connaiss'ance de l'environnement devra recevoir une note dans le livret scolaire. .

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1nformation aux enseignants de 4 e primaire

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3. Losque, dans la sombre nuit, La foudre éclate avec bruit, Notre cœur pressent encor Le Dieu fort. Dans l'orage et la détresse, Il est notre forteresse. 1: Offrons-lui des cœurs pieux, :1 Dieu nous bénira des cieux, Dieu nous bénira du haut [des cieux. Texte de Ch. Chatelanat 53


Le Département de l'instruction publique Vu les articles 4,16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire, décide: 1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1981-1982 sont fixés comme suit: Début des congés Rr:;prise des cours Congés effectifs 1.1 Toussaint: Vendredi 23 octobre 1981le soir Lundi 2 novembre 1981 le matin 5 jours 1/2 1.2 Noël: Mardi 22 décembre 1981 le soir Jeudi 7 janvier 1982 le matin 8 jours 1/2 1.3 Carnaval: Vendredi 19 février 1982le soir Jeudi 25 février 1982 le matin 3 jours lA Pâques: Mardi 6 avril 1982 le soir Lundi 19 avril 1982 le matin 8 jours 1.5 Pentecôte: Lundi 31 mai 1982: congé officiel 1 jour 1.6 Autres congés (Art. 5 du règlement) précité En plus des jours de congé et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux tètes.Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément 4 jours TOTAL 30 jours 1.7 (Art. 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celIe des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières. 1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires. 2. Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes: 2.1 Ecoles primaires Mardi 8 juin 1982le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3 e - 4 e - 5e - 6 e P uniquement) Mercredi 9 juin 1982 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes). 2.2 Cycle d'orientation Examens de promotion: les 8 et 9 juin 1982 Examens d'admission: le 15 juin 1982. 3. La tète cantonale de chant, qui a lieu tous les quatre ans, se déroulera à Sion les 21, 22 et 23 mai 1982. Les commissions scolaires, respectivement les directions d'école, accorderont congé aux chœurs d'enfants et aux enseignants qui y participeront.

Leche! du Département de l'instruction publique :

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1981-1982 Le(la) soussigné( e): Nom:

Prénom:

Date de naissance: .. ...... ... ....

N° de téléphone (indispensable):

Domicile: .. .... .. ... ... ..... ........ .

Adresse exacte:

Titres pédagogiques obtenus:

0

Certificat de maturité pédagogique en 19 .... .

D

Autorisation d'enseigner en 19 ...

o

Brevet pédagogique en 19 . .

(Marquer un x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1981-1982 aux conditions approximatives suivantes: . Périodes: Durée: du

au

Degrés:

Régions:

Lieu et date:

Signature: ..

REMARQUES: Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION

A. Zufferey

55


OOIS

HORAIRE., ., DU RANT L'ETE Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement, l'horaire de l'ODIS de Sion, durant l'été, sera le suivant: JUILLET: Fermeture des locaux AOÛT: Ouverture de 10 h. 30 à 12 h. 00 et de 14 h. 00 à 1 7 h. 00 SEMAINE PÉDAGOGIQUE: Ouverture habituelle (10 h. 30 à 12 h. 00 et 13 h. 30 à 18 h.) ***

~

la Fondation Gianadda à Martigny (Valais)

geau bouquet d'estampes pour le centenaire Picasso ou r le « Centenaire Picasso» 1881-1973) la Fondation ierre Gianadda, à Martigny, ryrésentera du 27 juin au 27 ;eptembre un très bel ensem~Ie d'estampes couvrant ?resque toutes les périodes du V1aÎtre - de 1904 à 1972. Parmi les planches exposées li gureront quelques gravures et lithographies rarissimes, parfois uniques et jamais prélentées au public 'jusqu'à ce pur. Ce magnifique bouquet festampes sera accompagné de quelques tableaux,dessins, sculptures, céramiques, affiches et photographies - une série de portraits de Picasso lignés Lucien Clergüe étant 19a1ement au programme. Il ne s'agit nullement d'une exoosition didactique ou à caractère «scientifique». Il s'agit limplement de présenter aux orofanes un ensemble d'eauxIortes, de pointes-sèches,

d'aquatintes, de linog~avures et de lithographies, révélant tous les aspects d'un art dont l'invention formelle et les trouvailles et prouesses techniques n'ont pas encore fini de fasciner les spécialistes de l'estampe. On trouvera, dans cette exposition, quelques « états» intermédiaires de certaines gravures, planches abSolument uniques et jamais exposées à ce jou r. A l'occasion de ce festival de l'estampe un important catalogue sera mis en vente. Il comprend un choix de textes et d'illustrations susceptibles de faire mieux comprendre au public la démarche de Picasso, dessinateur et graveur. Un chapitre intitulé « Picasso et la Suisse» rappellera aux visiteurs le rôle que certaines personnalités de notre pays ont joué dans la vie et l' œuvre de Picasso.

Toutes les personnes qui ont emprunté du matériel à l'ODIS auront l'obligeance de bien vouloir nous le rendre avant le 30 juin 1981 Cela faciliterait notre travail Merci La DireGtion de l'ODIS

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE ROMANDE

LACOUR5E AUTOUR DE CHEZ 50181 La Télévision éducative romanle lance cette année, comme l'année dernière, une opération (La course autour de chez soi». 1 s'agit de donner l'occasion à

des jeunes en âge de scolarité de dire et de montrer «ce qui se passe autour de chez eux»; dans leur région, leur village ou encore leur école.

Ils peuvent le faire en réalisant de courts films super 8 mm. (de 2 à 5 minutes) qui traitent de n'importe quel sujet d'actualité de leur choix. Ce choix est toutefois limité à des faits ou des événements de la Suisse. En 1980, l'opération «La course autour de chez soi» a connu déjà un succès suffisant pour que sur les 21 films reçus, 9 furent retenus et présentés lors des deux émissions diffusées sur l'antenne de la Télévision romande. Cette année, le dernier délai pour l'envoi des films est fixé au vendredi 2 octobre. Un jury de jeunes et d'adultes se réunira pendant les Rencontres écoles et cinéma de Nyon, entre le 15 et le 18 octobre et choisira les films dignes de figurer dans les deux émissions de décembre. Toutes les personnes intéressées à participer à cette «course» peuvent obtenir de plus amples informations et un règlement de participation aux adresses suivantes: Télévision éducative, Télévision suisse romande, Case postale 234, 1211 Genève 8 ; ou auprès du Centre cantonal de radio et télévision éducatives dépendant du Département de l'instruction publique de chaque canton. Télévision éducative Gilbert Brodard 63


CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS

ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LAJEUNESSE

La banque régionale valaisanne

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E JEU EliE CEV

Quatre nouvelles brochures et deux réimpressions OSL viennent de sortir de presse. Il s'agit d'histoires captivantes quiferont certainement lajoie de tous les enfants. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vente de l'Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seehofstrasse 15, 8008 Zurich, Case postale, 8022 Zurich), et dans quelques librairies. Les brochures de 32 pages ne coûtent que Fr. 1.80, les brochures de 48 pages Fr. 2.40.

LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV NOUVEAUTÉS N° 1570 «Sophie et le canard Joseph» par Suzanne Wallis, Degré inférieur Série: littéraire Sophie a reçu pour Pâques un œuf de canard. Elle ne veut ni le teindre, ni le cuire: elle aimerait le couver! Sa maman lui explique qu'une petite fille ne peut pas couver un œuf de canard. Têtue, Sophie essaie quand même et... eh bien! lisez l 'histoire et vous en connaîtrez la suite! N° 1571 «Amnesty international» par Max BolligerlPaul André Gottraux, Degré supérieur Série: Cahiers pratiques L'organisation amnesty international s'occupe des personnes qui, en raison de leurs croyances, leur couleur, leurs opinions politiques, sont emprisonnées dans le monde. ai s'oppose à la torture et à la peine de mort. ai exige des procès équitables. Par le texte et l'image, ai vous présente dans cette brochure son origine, ses buts, son travail et son action. Elle répond aussi à la question: «Comment de jeunes lecteurs peuvent collaborer à cet important travail.» N° 1572 «La mare aux caïmans» par France Bastia, Degré moyen Série Littéraire

Au début de cette année, j'ai fait un long voyage en Afrique, en Haute Volta et au Mali, Je suis passée près d'un village où des enfants nourrissaient des crocodiles à peu près apprivoisés.Un autre jour, dans cette région désertique qu'on appelle le Sahel, j'ai croisé, à des centaines de kilomètres du premier village, un merveilleux cavalier solitaire. Les deux rencontres ont donné naissance au récit que vous allez lire. N° 1573 «Les lunettes d'or» par Yvette Léonard, Degré moyen Série littéraire Ecrire des poèmes pour les jeunes est une aventure passionnante. Un poème peut se dire, se chanter, se danser, mais il peut aussi se rêver. C'est pour cette raison qu'il faut pour le lire chausser des lunettes d'or. Ces lunettes d'or, lunettes imaginaires, permettent de «voir» au-delà des mots, de «voir» ce qui n'est pas écrit et qu'on ne peut découvrir qu'avec le cœur. Réimpressions . N° 775 «Bully, le petit chien ,noir» par Isabelle J accard, Degré inférieur Série: Premières lectures Cette brochure vous permettra de vivre l'aventure peu ordinaire d'un petit chien noir et vous le suivrez jusque dans un cirque où, bien malgré lui, il fait un numéro qui étonne et ravit le public.

créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complém'entaires à nos guichets

N° 1331 «Goupilet» par Edmée Matthey-Dupra, Degré inférieur Série: Premières lectures Un petit renard qui n'aime pas chasser et dont le grand désir est de faire connaissance avec les hommes et les chiens, n'est-ce pas bizarre? C'est pourtant ainsi qu'est le gentil Goupilet, un petit renard pas comme les autres. Il vous sera sûrement sympathique, petits amis, et vous aimerez son étonnante histoire.

CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS

REX ROTARY P4 Association des parents de handicapés mentaux

Le nouveau rétroprojecteur

Le TeS met à votre disposition gratuitement un important ma tériel d' éducation et d'information rout ière (cahiers à colorier, concours .. affiches, brochures, jeux, films, diaposit ives, matériel didactique (à 1'0015 Brigue, Sion, St-Maurice) etc ,)

MONITEURS MONITRICES pour COLONIE L'Association des parents de handicapés mentaux cherche pour sa colonie d'été qui se déroulera à LA FOULY, du lundi 3 août au vendredi 14 août 1981 1 responsable pour un groupe d'enfants (12 à 15) 1 responsable pour un groupe d'adultes (12)

Pensez à la

sécu~ité

de vos élèves! A votre service: TOURING-CLUB VALAIS Avenue de la Gare 20 Bâtiment Mutua

1950 Sion Téléphone (027) 23 132 1

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ainsi que des aides. Salaire à convenir. Inscriptiàn et renseignements Secrétariat APHM 14, avenue de la Tour 1950 Sion (tél. 027/220787)

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