L'Ecole valaisanne, juin 1983

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Notre proposition N° 6

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JUIN 1983

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Juin 1983 XXVlle année

C'est bonnanl d'avoir un livret

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L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et aOût exceptés .

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

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2e et 3 e pages

avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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ENCART

Les encarts sont acceptés. Priére de se renseigner de cas en cas auprés de Publicitas SA.

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Sommaire

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Il est plus aisé aujourd'hui, dans le cadre d'une enquête ou d'un sondage, d'obtenir des confidences sur le sexe que sur l'argent.

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

Oes silences éloquents

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ François-Xavier Putallaz Odile Pesse Anna T. Veuthey Chanoine Georges Revaz Aubin Balmer Elisabeth Sola

Plaidoyer pour une servante ....... . ................. . Le Tiers Monde est parmi nous ... . .. ... ....... . ..... . L'homme quotidien ... ....... .. ... . ... . .............. . Brefs propos sur Emile Javelle Oépistage précoce des troubles' d'~ 'I~ . ~~~. : : : : : : : : : : : : : Oes élèves chez les pompiers . ................ . ..... .

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Centre suisse Ward EV

Informations ...... . ..... . ......................... ,' . . Aux titulaires de 1 re primaire .... . .. . . . . . ......... . ... .

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DIDACTIQUE Jean-Jacques Oessoulavy

Lexidata

VIE CORPORATIVE Madeleine Raboud SPVal

La SPR: une organisation au service de... . ... . .... .. . . Chronique SPVal ............. .. ............... ... ... .

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE par Chantal Fumeaux-Raus is NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

Liste des récentes' acquisitions .. ....... . .... . ... .... . Bulletin d'information ...... ..... ... .. .. .. ...... . ..... .

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP Organisation de l'année scolaire 1983-1984 (extraits) . . OAS Communiqué .......... . ......................... . .. . OOIS Vente de matériel . . . .......... .. .. . .. . .. . ........... . OOIS Grande exposition de dessins d'enfants OOIS Horaire durant l'été ...... . ......... . .. . : : : : : : : : : : : : : : : OOIS Exposition de livres .... ... ...... .. ..... .. .. . ........ . INFORMATIONS GÉNÉRALES EV EV UNESCO ASOSP

uesSITences eloquents

Concours: La science appelle les jeunes ........ .. ... . Semaine pédagogique internationale . .. ........ . . . ... . Exposition de photographies ...... . ............... . . . . Résolution ...................... . .................. . .

Photo de couverture: Oswald Ruppen 2

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Pour l'un des thèmes, les hommes ont inventé la notion de «libération», pour l'autre celle de «secret» et notre siècle a plus d'ègards pour ce qui sommeille dans les banques que pour ce qui soupire dans les alcôves. Les désirs prennent une envergure publique alors que les profits sont nimbès de discrétion. Etrange situation! Rien n'est aussi susceptible d'être montré, commenté, analysé, disséqué, couché sur statistique que ce qui relève de /'intimité. Les paravents contemporains dévoilent davantage qu'ils ne cachent et il n'est pas jusqu'aux moiteurs de la libido qui ne deviennent objets de commentaires universels. Rien n'est moins secret aujourd'hui que ce qui faisait le silence rougissant de nos parents. Que pleuvent les confessions salaces et les aveux pimentés où l'on appelle la chair à dire sa jeunesse et son partage, sa volupté et son mystère, ses frissons et son miroir pour mieux oublier que son éclat n'est qu'éphémère! Mais rien n'est plus camouflé et enrobé de chuchotements que ce qui permet à tout un chacun de vivre ou de survivre: l'argent. Etrange volonté de sacraliser ce qui est conventionnel. Je vous suggère d'aborder un inconnu dans la rue ou au restaurant, de lui sourire poliment, sans affectation ni froideur et, après quelques mots d'usage sur la morosité du (emps et les vicissitudes de la santé, de lui risquer une question sur son salaire. Vous essuierez probablement un refus de répondre, la personne interloquée par votre audace allégant en l'occurrence que vous allez un peu loin et que, là, vous mettez votre nez de limier improvisé au cœur des sphères privées. C'est ainsi.

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Le sexe se raconte, s'étudie, se chante, se peint, se met en scène, s'avoue et se grise à ce jeu alors que l'argent ' se murmure. N'y a-t-il pas là manière d'insidieuse perversion?

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Toujours est-il que les discussions fixant au-dessous de la ceinture leur centre de gravité ne taisent qu'une chose: le porte-monnaie.

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Jean-François Lovey

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Plaidoyer pour une servante

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Beaucoup de nos contemporains reprochent à la théologie d'annexer les autres sciences, et de les étouffer dans les limites étroites d'une dogmatique soitdisant ruineuse pour la raison humaine. L'une des manifestations les plus caractéristiques de cet état d'esprit est l'abandon de l'étude du catéchisme romain dans les écoles, notamment en France: il serait traumatisant pour l'intelligence de l'enfant qu'on lui propose un savoir dogmatique, le dogme étant, par excellence, ce reliquat vieillot, désuet et inutile, voire dangereux, et qu'aucun esprit libre ne saurait . plus accepter. Cette opinion répandue est non seulement corrosive, elle est trop courte et méconnaît le sens profond de notre tradition cultu relle, sans parler de notre tradition théologique. C'est pourtant de cette tradition que se réclame le pape Léon XIII lorsque, en 1879, dans une encyclique prophétique, il s'emploie à développer l'étude de la pensée de saint Thomas d'Aquin. Ce souci, rendu d'ailleurs dramatique par les plus sombres années de notre siècle, trouve un écho étonnant chez Paul VI: pour briser l'offensive de l'athéisme politico-scientifique, la critique ne suffit pas; il faut une «affirmation nouvelle du Dieu suprême au niveau de la métaphysique et de la logique ». Dans ce sens, la pensée thomiste fournit le cadre idéal du savoir, et la seule base possible pour une métaphysique qui soutienne l'approfondissement théologique . La science sacrée emprunte ainsi depuis toujours les voies de la philosophie. Bien entendu ces voies ne lui sont pas objective-

Photo Oswald Ruppen

ment nécessaires, puisqu'elle tient tous ses principes et ses lumières immédiatement de la Révélation Divine. Si la science sacrée se sert de la philosophie, c'est que cette dernière lui permet «d'éclaircir et manifester davantage ce qu'elle-même enseigne» (St Thomas). La philosophie est ainsi utilisée par la théologie: elle est donc marquée d'un caractère d'infériorité, et elle en acquiert la condition de servante. «Ancilla theologiae» affirmaient les anciens qui en parIaient. N'est-ce pas ce qu'on peut entendre dans le livre des Proverbes, où il est dit de la Sagesse: «Elle a envoyé ses servantes, elle appelle, sur les hauteurs» (Pr 9,3)? Pourquoi la théologie a-t-elle besoin de cette servante? Pourquoi la philosophie est-elle indispensable à l'intelligence de notre foi, alors que la théologie tient ses principes de Dieu Lui-même? Il serait faux de croire que la doctrine sacrée acquiert quelque perfection par l'usage d'une science inférieure. Le motif doit être cherché ailleurs: si la science sacrée a besoin de la vérité philosophique, ce n'est pas que certains éléments lui feraient défaut; elle est complète en ellemême; mais c'est bien en raison de la faiblesse naturelle de notre intelligence, qui doit être patiemment élevée, et conduite peu à peu de la connaissance de la nature jusqu'aux choses mystérieuses et surnaturelles. Comment l'homme moderne peut-il encore accepter l'humble condition de l'esprit humain, qui lui apparaît bien plutôt aujourd'hui dans sa puissance de domination?

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Pour nous y aider, les anciens théologiens se permettent de donner une leçon d'humilité aux philosophes contemporains. En fait, la servante a été affranchie: «non ancilla nisi libera» . La raison de cet affranchissement? C'est que les grands esprits qui se sont avancés dans ces régions, comme Thomas d'Aquin au XIIIe siècle, avaient une confiance totale en l'unité du vrai: si le philosophe conduit sa recherche sans complaisance dans le sens de la vérité, il ne manquera pas de la découvrir pareille à celle qui fut révélée, quoique avec moins d'éclat et de profondeur; en réalité, il ne saurait jamais y avoir qu'une seule vérité. Comment cette indépendance est-elle possible? Il suffit, pour le comprendre, de considérer que le rapport entre les deux sciences n'est pas interne, mais externe: en un mot, les principes de la théologie ne sont pas ceux de la philosophie et des autres sciences, dont le développement est parfaitement autonome. L'enseignement de la philosophie a pu, parfois, être envisagé dans la dépendance directe de la foi chrétienne; les personnes qui confondaient ainsi les domaines sacré et profane étaient certainement de pieuses gens, mais la piété n'empêche pas pour autant l'erreur. La philosophie est et devra rester servante de la théologie, mais au-dedans de sa sphère propre, elle est pleinement autonome. Et cette situation n'est pas ambiguë, comme on pourrait le croire, à cette seule condition qu'on évite les deux écueils qui en menacent l'équilibre. D'une part,

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il ne s'agit aucunement de baptiser la philosophie et de lui f~ire servir directement à des fins théologiques: ce serait là une grave atteinte à la vérité . L'autonomie de la recherche par les propres forces de l'humaine raison est une garantie du résultat et de son bon service à l'égard du dogme. D'autre part, il n'est pas question non plus de lakiser la théologie, ni de prétexter le fait qu'elle parle des réalités surnaturelles du mystère pour l'empêcher tout d'abord d'approfondir intellectuellement le donné révélé, ensuite de nous entretenir de ce qui nous est essentiel: du Symbole des apôtres, de la Prière du Sauveur, du Décalogue et des sacrements dans l'Eglise. Refuser de revenir à ce nœud du catéchisme romain, c'est non seulement oublier l'enseignement primordial du chrétien , c'est, paradoxalement, faire peu de èas de son exigence philosophique de vérité. François-Xavier Putallaz

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Le Tiers Monde est parm i nous

Entre les cocotiers et la misère

Grâce aux médias , le Tiers Monde fait désormais partie de notre environnement culturel. .. et de celui des élèves, téléspectateurs souvent bien plus acharnés que nous! Les médias véhiculent principalement deux images-types du Tiers Monde: - Un Tiers Monde avec son cortège de guerres, de misères, de famines, image culpabilisante, voire démobilisatrice; - un Tiers Monde touristique où les plages et les animaux sont sauvages, le ciel serein , les filles voluptueuses, la musique tropicale, image à consommer, de vacances, de rêve . Entre les cocotiers et les bidonvilles , que dire? Avec l'apparition et le développement des médias, l'école a perdu le monopole de l'information, ou mieux, les informations qu'elle dispense restent souvent bien en-deça de celles diffusées par la TV, plus séduisantes, plus faciles, à caractère non-obligatoire. Pourtant, cette sur-information extrascolaire n'est pas forcément constitutive d'une culture. Elle reste bien souvent un agglomérat de flashs, sans relation entre eux, qui entrent par un œil ou une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre . L'institution scolaire n'auraitelle pas un rôle à jouer pour la fixation , la compréhension de cette multitude d'informations? Ne pourrait-elle pas servir de relais afin que celles-ci ne res-

tent pas « images mortes» mais qu 'elles favorisent une meilleure compréhension/sensibilisation aux affaires du monde? Bien souvent, lorsqu'on parle d'Education au Développement (ED) on énonce de grands principes, on propose de nouvelles attitudes pédagogiques, on souhaite briser l'étroitesse d'esprit de nos régions, amener les élèves à se construire une pensée autonome, plus · solidaire, plus consciente que notre monde n'est qu'un et que notre futur est indissociablement lié à celui du Tiers Monde. Bien souvent aussi, on ressent une certaine difficulté (ou difficulté certaine) à traduire ces idées généreuses dans la pratique. Les contraintes d'horaires et de programmes notamment ne sont pas là pour nous faciliter la tâche. Si l'on peut dire que toutes les branches enseignées à l'école auto·risent l'Education au Développement, certaines d'entre elles s'y prêtent particulièrement bien puisqu'elles ont pour objectif de fam iliariser l'élève avec le monde et son histoire : l'histoire et la géographie. Aussi bien peut-on profiter de ces moments, à l'intérieur des programmes, pour amorcer l'Education au Développement. Il existe plusieurs lectures , plusieurs interprétations des faits géographiques et historiques. Les manuels officiels d'histoire et de géographie donnent sou7


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vent une vision très europèocentriste du monde, aussi bien au niveau de l'espace que des événements. Par exemple: - On parle de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et plus rarement des Indiens qui s'y trouvaient avant lui. - On signale la présence des Noirs aux USA en occultant la longue période de l'esclavage qui les y a amenés. - On évoque l'existence de bidonvilles dans les villes d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique en omettant de signaler quelques causes de l'exode rural. - On aborde souvent la vie, l'histoire des autres avec nos lunettes d'occidentaux. Cette vision réductrice nous empêche de voir les richesses culturelles et sociales des autres et, par-là même, nous prive de l'espace - ou des interrogations - que ces valeurs autres pourraient susciter chez nous. D'une manière générale, l'autre est absent, comme si les faits géographiques ou historiques existaient par eux-mêmes, sans acteurs. Parler du Tiers-Monde , c'est donc aussi parler des gen's qui y vivent, o,u y luttent pour survivre. Dossiers didactiques

- Rectifier, approfondir les images du Tiers-Monde - Transformer les informations médiatiques en véritables

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connaissances, consolider celles-ci afin que l'élève puisse mieux se situer dans un monde qu'il connaîtrait alors mieux. - Apprendre à connaître les autres, les écouter dans toute la mesure du possible où ils produisent eux-mêmes des textes, des documents. Voilà quelques-uns des modestes buts qui ont guidé notre travail d'élaboration de dossiers didactiques de géographie adressés aux adolescents étudiant l'Amérique (primaires et secondaires). Ces dossiers comprennent trois parties , plus ou moins importantes selon les cas (de 20 à 30 pages par dossier).

- Des premières immigrations à la colonisation et l'impérialisme - Amérique Centrale: les civilisations précolombiennes, les Aztèques et les Mayas - Amérique Centrale: le Mexique contemporain Cette liste sera complétée afin de couvrir l'ensemble du continent américain. Dans un premier temps, chaque dossier est réalisé provisoirement, photocopié pour être testé dans les classes romandes qui le désirent. Par la suite, ils seront définitivement rédigés puis imprimés pour être ensuite distribués gratuitement par le Service Ecole-Tiers Monde.

- Fiches indépendantes pour Ils n'ont aucune prétention de les élèves, avec cartes, cro- remplacer les manuels scolaires mais plutôt celle d'être un quis, photos. instrument au service des maÎ- Fiches complémentaires avec apports théoriques et tres qui désireraient approfonparfois, quelques sugges- dir certaines questions en tions d'exploitation pédago- classe. gique. Matériel d'information avant - Indications bibliographiques tout, ils devraient permettre (2-3 livres-clé pour le maître aux hésitants d'amorcer l'Eduet s'ils existent, manuels de cation au Développement. lecture suivie pour les élèves) et vidéographiques A ceux d'entre vous qui aime(émissions TV enregistrées raient dès maintenant tester un et disponibles dans les cen- de ces dossiers, adresseztres cantonaux de documenvous à: tation scolaire). - Actuellement, la première Ecole-Tiers Service série Géographie-Amérique Monde comprend les dossiers suiCh. des Epinettes 10 vants: 1007 Lausanne tél. (021) 26 84 33 L'esclavage, de l'Afrique jusqu'en Amérique - Les Indiens des USA, hier et Odile Pesse aujourd'hui 10

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* Odile Pesse est une enseignante vaudoise et consultante de la Direction de la Coopération au Développement (Berne) qui a financé la préparation de ces dossiers.

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L'homme quoti len

«Peut-être ai-je tort», me disait un jour un enseignant chargé de responsabilités, «mais je travaille pour l'avenir». Tort? Quel éducateur ne travaille-t-il pas pour l'avenir? Avec des nuances cependant! Certains pensent à cet avenir en tenant compte du présent, d'autres fixent leur regard sur l'avenir et cherchent à atteindre des buts précis en vue de .. . ce qu'ils ne peuvent connaître encore ... «Mais, Madame, nous nous appuyons sur des analyses psychologiques, sociologiques, sur les enseignements de l'histoire, les diverses lois établies par les scientifiques! Tout cela nous permet de prévoir les évolutions.» Oserais-je dire que j'envie de pareilles certitudes? Non . Car elles assurent un type de confort moral à ceux qui les prônent tout comme à ceux qui les suivent dont je ne voudrais guère bénéficier, leurs ravages me semblant réellement tragiques en nombre de circonstances . Car, si par exemple, à une période d'excitation , d'exaltation en succède une de repos et de lassitude voire de la mise en pratique d'un certain acquis, les résultats et/ou les conséquences, les modifications subies par les esprits au cours des périodes précédentes demeurent et le présent, quel qu'il soit, ne ressemble jamais au ... présent du passé car il le contient. Ce qu'oublient les inconditionnels de «la roue qui 12

tourne ». De .cette roue qui tourne et ne revient jamais la même ni au même endràit. Les périodes apparemment calmes, elles, contiennent, grossièrement deux types de ferment: celui de la passivité et... celui de la révolution. Et dans cette passivité tout comme dans la gestation se trouvent les conséquences et les fruits de l'histoire, tout comme les lois d'une évolution qui n'est jamais statique. Hélas! De cela comme de la proposition précédente, les adeptes de l'aveugle éducation «pour le futur» ne tiennent guère compte: ils cherchent à conserver, à répéter et, tournés vers un passé porteur d'histoire et d'expérience, certes, mais dépassé, ils cherchent en lui les solutions d'un présent qui, nourri des expériences révolues est, nécessairement, différent. Ainsi, le terrain sur lequel ils devraient bâtir est inédit, en conséqUence, le matériau et les méthodes de construction doivent l'être aussi. Sinon, . ils ne peuvent être adaptés l'un à l'autre . D'où tant et tant d'échecs. Si donc les analyses du passé sont utiles elles sont fatalement insuffisantes pour construire le présent qui condi. tionne aussi l'avenir. Tout comme une construction, une éducation réussie se fait par étapes, dans le présent, en fonction des données que fournit ce présent. Et ce sont elles surtout - donc pas exclusivement!

- qu'un bon éducateur doit apprendre à sentir, à reconnaître pour leur apporter la réponse la plus adaptée. Si une analyse du passé, la perspective d'un avenir jamais connu d'avance demeurent son guide, ses yeux étant perpétuellement fixés ailleurs, il ne pourra sentir, reconnaître ce présent et donc ne pourra pas lui répondre. Il restera toujours décalé par rapport à lui. Et les briques qu'il cherchera à poser, jamais adaptées au terrain, ne pourront assurer une construction à l'épreuve des intempéries et des tempêtes : trop d'instabilités , trop de failles entraîneront la chute de l'édifice. A moins que, d'emblée, en cours de construction, par suite de trop d'erreurs d'estimation, les briques ne refusent de tenir, se cassent et/ou tombent. Le bâtisseur les incriminera-til, elles? Peut-être dans un premier mouvement de colère, mais, rapidement, il sera amené à considérer et ses propres erreurs, et l'évidence des fautes commises dans ses choix, .et ses manières d'agir et de réagir. Hélas! En éducation, enfants et jeunes ne tombant pas, ne cassant pas du moins rarement de manière suffisamment visible ... -, il est toujours possible de rejeter nos échecs sur les élèves, «la» jeunesse, «la» «société », et de les multiplier de ce fait à l'infini avec les conséquences désastreuses qu 'elles entraînent à tous les

niveaux. Et rares sont les adulte s et les enseignants - ne détiennent-ils pas et savoir et pouvoir et donc, pour nombre d'esprits, l'infaillibilité? -, capables a) de repérer, b) de reconnaître leurs limites, leurs erre urs , leurs réactions erronées d ans le but de les dépasser. Alors que seule cette optique , seule cette attitude profonde peut ouvrir la voie au progrès, à une appréhension plus juste et plus complète de ces moments présents qu'il nous faut sans cesse améliorer afin d'améliorer, à travers eux et grâce à eux, l'avenir qu'ils préparent.

Nous nous trouvons à l'orée des vacances. Pour certains , elles demeureront marathon. Pour d'autres, des périodes de re pos, de détente, de ressourcement sont prévues. Cons-

ciemment ou non , chacun espère se «restaurer» pour favoriser la reprise de ses tâches habituelles. Ne serait-il pas souhaitable de consacrer un moment de quelques jours dans la semaine et, si possible, un moment par journée, pour reprendre une des situations vécues au cours de cette journée afin d'en relever les composantes et nous demander si nous avons correspondu à la réalité telle qu'elle se présentait sur le moment ou si un mécanisme devenu habituel nous a aiguillés vers une réaction soit tributaire de connaissances - toujours partielles - relevant du seul passé, soit trop axée sur nos principes visant l'avenir au détriment de la situation du moment · qui sert, en de tels cas, non de réalité à laquelle il faut répondre mais de .. . matériau pour ... utiliser nos idées.

Or, les situations de vie ne sont ni des séminaires , ni des réunions. Elles sont des réalités que nous devons utiliser, elles aussi et elles surtout, pour construire avec elles. Nous devons apprendre à nous servir du moment présent, de cette brique qui servira d'appui, si bien posée, aux moments présents à venir. Nous devons garder présent à l'esprit que sans la réalité et la solidité de ces briques, aucune construction, aucun avenir ne pourra se révéler solide . Un moment par jour pour ce genre de travail destiné à affiner nos perceptions, est-ce trop? Ne serait-ce pas un moyen réaliste et complémentaire des connaissances pour, grâce à tant de moments présents, préparer un plus bel avenir? Anna T Veuthey


Brefs propos sur Emile Javelle

Si l'on regarde le ciel par une belle nuit d'été, on y apercevra une multitude d'étoiles qui n'ont pas toutes le même éclat. Ainsi en est-il dans les constellations littéraires. Il est de grandes étoiles dont la lumière est indéfiniment séduisante, il en est d'autres, plus modestes , qui scintillent dans les arrières-pians et qui, une fois découvertes et observées, jettent une clarté qui ne laisse pas d'attirer le regard et de provoquer l'admiration. C'est le cas d'Emile Javelle: un alpiniste du siècle passé, un passionné de la montagne, un amoureux de l'humble village de Salvan pour lors vierge de tout ce que lui apporta plus tard le tourisme, un homme dont le goût et la culture explosèrent dans une série d'écrits réunis sous le titre «Souvenirs d'un alpiniste ». Ce sont de délicieux croq-uis, des chroniques de randonnées et ascensions alpestres, des pages variées toujours pleines de soleil, bref, un recueil de récits remarquablement composé et tous consacrés à nos paysages et à nos Alpes. Eugène Rambert puis, lors de la dernière édition, Henry Bordeaux préfacèrent ce recueil: c'était un patronage de grande classe qui donna d'emblée à la prose de Javelle ses lettres de noblesse. Salvan et son environnement sortirent de l'anonymat. On voulut voir ces sites qu'avait chantés l'alpinisteécrivain, on s'en éprit comme lui , on y revint avec enthousiasme: telle est la première étincelle de ce tourisme salva-

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nin qui alla se développant depuis le temps de Javelle jusqu'à nos jours. Il y a cent ans que mourait à Vevey, miné par une maladie de poitrine, celui qui avait tant aimé notre pays et qui en avait magnifiquement souligné la

puissance d'attraction . Sai van une première fois au début d ~ ce siècle , prit conscience de ce qui était dû à ce pionnier et fit graver sur un rocher, à l'entrée du village, une inscription en son honneur. Cette année Salvan entend raviver son sou ~ venir par une fête commémo-

rative et empêcher ainsi que la rouille du temps ne jette dans un regrettable et définitif oubli la mémoire d'un homme 'qui . mérite la reconnaissance des actuelles générations ellesmêmes .

Une plaquette d'anniversaire retracera, au moins dans ses grandes lignes , le portrait de l'homme ainsi que la physionomie de l'alpiniste et elle soulignera la qualité de style de l'écrivain.

Peut-être comprendra-t-on mieux qu'en évoquant Emile Javelle l'on puisse penser à une sympathique étoile qu'il fait bon repérer dans le lointain des espaces stellaires pour jouir quelques instants de son merveilleux scintillement.

Chanoine Georges Revaz

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Dépistage précoce des troubles de la vue

Tel fut le thème approfondi en février 1983 dans le cadre des cours de formation permanente organisés à l'intention des infirmières scolaires et de celles chargées des consultations pour nourrissons en Valais. Le Dr Aubin Balmer, ophtalmologue à Sion, conférencier du jour, a mis l'article ci-après · aimablement à la disposition des lectrices et lecteurs de 1'«Ecole valaisanne», ce dont nous le remercions vivement.

Dépistage précoce des troubles de la vue chez l'enfant: Une tâche qui nous concerne L'on entend souvent dire que la prise en charge d'un petit enfant ,qui louche ou voit mal peut être différée jusqu'à ce qu'il marche ou ait atteint l'âge de 2 ans. C'est faux. Le moment opportun du traitement, c'est toujours au plus vite dès l'apparition d'un problème oculaire. Durant les 45 premières années de vie, les gros défauts optiques de la vision et la loucherie (strabisme) causent à eux seuls plus de handicaps visuels irréversibles que toutes les affections et traumatisme oculaires réunis . Pourtant si le traitement intervient tôt, en tout cas avant l'âge de 3 ans, la récupération d'une vision normale est possible dans près de 90 % des cas. Après l'âge de 5 ans, les chances de guérison diminuent considérablement. Le dépistage scolaire n'en est pas moins indispensable car il permet de déceler des anomalies de la vue moins prononcées, passées inaperçues mais qui peuvent avoir de

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grands effets sur des performances visuelles, le confort et le rendement scolaire de l'enfant. Le dépistage précoce des troubles de la vue est une tâche importante et nous concerne tous, parents, pédiatres, infirmières, éducateurs ...

Pourquoi le dépis,tage doit-il être précoce? L'appar'eil visuel d'un nouveau-né n'a pas encore atteint son développement définitif: les cellules sensibles de la rétine qui reçoivent les images sont encore en pleine expansion et les connections nerveuses avec le cerveau sont encore imparfaites. Pour que ce système arrive à pleine maturité, l'exercice de la vision est indispensable. Si les images reçues par l'œil sont floues, le cerveau, pour échapper à ce parasitage, va tenter de les éliminer. Le bon développement de l'œil concerné, parfois des 2 yeux, va être perturbé ' sans qu'il n'apparaisse rien à l'examen externe. C'est ce qu'on

appelle l'amblyopie, diminution de 'la vision d'un œil anatomiquement sain par défaut d'exercice. Le même phénomène se produit lorsque l'en fant louche, l'œil dévié est neutralisé pour éviter l'inconfort d'une vision double. L'amblyopie touche aujourd'hui encore 2 à 2,5% de la population générale.

Quand faut-il pratiquer

ce dépistage? Un er.lfant développe son acuité visuelle dans les premiers mois de vie et l'on peut admettre que vers l'âge de 6 à 8 mois il acquiert une vision normale. La vision stéréoscopique, c'est-à-dire la vision en relief des deux yeux, s'élabore plus tardivement pour se stabiliser vers l'âge de 4 à 5 ans. Les trois premières années de vie sont donc essentielles pour le développement de la fonction visuelle. Ceci se vérifie dans la pratique: les résultats sont d'autant plus rapides et efficaces que le traitement est entrepris tôt. Le dépistage des troubles de la vue est donc d'abord un dépistage du premier âge. Il devrait être pratiqué dès l'âge de 6 à 9 mois puis vers le 20e au 24 e mois. Les dépistages scolaires doi-

vent être organisés en maternelle déjà vers l'âge de 4 ans. Les autres contrôles vers 6 8 11 et 13 ans permettront' d~ d éceler les petits problèmes optiques ou de détecter d'autres problèmes importants passés inaperçus jusque là.

Comment pratiquer

ce dépistage?

Figure 2: L'asymétrie des reflets cornéens par rapport à la pupille noire permet de détecter l'enfant qui louche

La recherche du strabisme repose essentiellement sur un test simple quel que soit l'âge:

l'autre est suspecte et nécessite un examen spécialisé. Ce reflet est d'ordinaire légèrement décentré du côté du nez mais symétrique. Seule l'asymétrie est déterminante (fig. 1).

l'étude des reflets cornéens. L'appréciation de la vIsion L'on dirige une source lumiavant l'âge de 3 ans se base neuse, comme une lampe de d'abord sur l'observation: les poche, sur la racine du nez de réactions de l'enfant avec sa Ces techniques simples permère, sa manière de jouer , l'enfant à égale distance des deux yeux et on observe le mettent le plus souvent d 'appeuvent donner des renseireflet que fait la lumière sur la précier la fonction visuelle d'un gnements intéressants . Le test petit enfant. Elles n'empêchede fixation et de poursuite qui cornée et sa position sur chaque œil par rapport à la pupille ront pas cependant des erc onsiste à observer comment noire. Toute asymétrie du reflet reurs d'appréciation . La racine l'enfant fixe et suit un objet cornéen d'un œil par rapport à du nez chez le nourrisson est d 'intérêt visuel comme une petite lumière ou un jouet de couleur se déplaçant dans son Figure 1: champ de vision, permet dans Aprés l'âge de 3 ans, la mesure de l'acuité visuelle est possible au moyen de la majorité des cas de se faire symboles, de lettres ou de chiffres une bonne idée de la valeur de la vision. Le test est pratiqué -!; en vision des 2 yeux puis alter~4 nativement un œil après l'au-3, tre. Lorsqu'il existe une am-2 blyopie, l'occlusion du bon œil entraîne en général urie vive r'f ·~· ln~mr îf ré action de l'enfant. L'étude de la réaction de défense à l'occlu~ sion est un test d'appoint utile. ~c

-.

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A près l'âg'e de 3 ans, la mesure proprement dite de l'acuité visuelle devient possible. Des tests com me le E, des chiffres ou des lettres de grandeur décroissante sont présentés à une distance de 5 à 6 mètres. La limite des symboles re connus indique la valeur de la vision (fig. 2).

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E5

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Des élèves chez les pompiers

souvent très large et le repli de la peau du côté nasal donne l'impression d'un strabisme convergent en particulier dans les regards latéraux. C'est l'erreur par excès typique, l'épicanthus. L'erreur par défaut est plus lourde de conséquence . Il faut donc savoir dans le doute, et en particulier s'il existe déjà dans la famille des problèmes oculaires, tel que strabisme, adresser ces enfants sans tarder au spécialiste.

Conclusion Les premières années de vie sont déterminantes pour le bon développement de la vi~ sion. Entrepris tôt, en tout cas avant l'âge de 3 ans, le traitement d'un enfant strabique ou amblyope apporte toujours la guérison. Non traités , ces enfants deviennent définitivement borgnes, avec le risque, faible mais réel d'un accident ou d'une maladie pouvant affecter leur bon œil. Docteur Aubin Balmer

Photo Oswald Ruppen

L' organisation des cours de prévention-incendie , mise surpied par le Service du feu de la commune martigneraine, tient compte des besoins de l'élève : les conférenciers se relaient afin de mieux capter l'attention des enfants et diapositives, exercices pratiques, exposition de photos soutiennent sans cesse leur intérêt.

les seaux en cuir arrivaient péniblement à destination, où les pompes mettaient à rude épreuve les biceps des pompiers pour arriver aujourd 'hui au camion-tonne-pompe et au camion-échelle. Sous la surve illance de l'un des responsables du cours les élèves grimpent dans les cabines et, au volant, rêvent d'aventure ...

Les élèves de cinquième année primaire se retrouvent à tour de rôle au Bâtiment du feu et les parents sont vivement invités à suivre les exposés.

En deuxième partie, les dangers électriques sont largement évoqués. Les diapositives présentent les résultats

des brûlures et n'épargnent guère la sensibilité des enfants. La vision des peaux déchirées les lanceront à la chasse des prises voleuses, des fils électriques défectueux et des fusibles maquillés! Les pompiers parlent encore des dangers rencontrés dans la vie quotidienne. Du mouchoir sur la lampe de chevet à la friteuse en flammes, les jeunes auditeurs découvrent un nombre impressionnant de catastrophes et, par la même ocPhoto Le Confédéré

Le feu fascine. Pour un cours extra-scolaire le sujet est en or. Ami ou ennemi? Dieu ou démon? Les enfants se disputent les réponses et Vulcain attire un certain nombre d'adeptes! Mais tous frisson nent à l'emprise des flammes sur nos modestes habitations. Alors, réflexion faite , sus à l'ennemi! Avant de passer à l'attaque apprenons à le connaître. De quoi se nourrit l'adversaire? Le triangle du feu expliqué simplement aux enfants à l'aide de schémas et démonstrations , permet de couper les vivres à l'ennemi: La cloche sur une bougie supprime l'oxygène, la fermeture du gaz annule le combustible et la flamme d'une allumette (température) se noie dans un verre d'eau. Lors d'un incendie, il paraît assez difficile aux pompi ers d'annuler le combustible ou de supprimer l'oxygène - la coupole de Saint Pierre n'est pas à portée de main - ils travaillent donc un seul côté du triangle: la température. Les enfants remontent le temps où 19

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Informations du Centre suisse Ward

casion, les combattre.

moyens de les

Bien entendu les femmes au foyer sont souvent responsables de ces accidents mais les allusions répétées aux compétences limitées de certaines mères ne servent à personne et surtout pas aux élèves. Si l'image de la femme qui bavarde sans déclencher son fer à repasser existe, (les pompiers en ont eu la preuve), ce n'est tout de même pas une généralité! Les accidents au foyer sont nombreux mais,

prévenir, informer sans culpabiliser reste une questio(l de tact. Les fêtes de Noël et du Premier août où le feu symbolise la joie et la lumière entraÎnent une double garde chez les pompiers. Les animateurs du cours attirent l'attention des "enfants sur les dégâts causés par les fusées , les pétards .chinois ou l'arbre de Noël trop sec. Dans la grande cour ' du Bâtiment du feu, les élèves expérimentent leurs connaissances. Ils acÜonnent la pompe, l'ex-

tincteur, la lance sur de grands feux , avec un plaisir non dissimulé!

Monsieur Oscar Lagger, appelé à la direction du Conservatoire de Sion , a manifesté le désir de renoncer à la responsabilité de l'animation de la Méthode Ward dans le canton du Valais . Nous comprenons sa décision et bien à regret, nous accédons à sa demande. Nous tenons à le remercier chaleureusement pour le magnifique travail qu'il a accompli auprès des enseignants durant une dizaine d'années.

Ils garderont le souvenir ravi de leur après-midi, étonnés encore que le grand ami des grillades puisse se transformer en destructeur sans foi ni loi. Les adultes, plus convaincus des réalités, emporteront une somme d'informations et des moyens de prévention aptes à entraver même les foudres de Jupiter!

Pour lui succéder, le Centre suisse de diffusion de la Méthode Ward a désigné Monsieur Léon Jordan , professeur de chant dans les classes de la ville de Martigny, qu'il est superflu de présenter, tant sa notoriété est reconnue au-delà des frontières valaisannes. D'ores et déjà, nous lui souhaitons beaucoup de succès dans sa nouvelle tâche . Monsieur Jordan est à la disposition de tous les enseignants qui auraient besoin d'informations ou de conseils relatifs à cette pédagogie musicale scolaire . Vous pouvez l'atteindre à Vérossaz.

E. Sola

Session Pour faciliter la fréquentation des cours d'in itiation à la Méthode Ward, nous organisons cette année des sessions décentralisées. Dès l'automne, Monsieur Jordan dirigera un cours de Ile degré réparti sur toute l'année scolaire et qui s'adressera aux titulaires du diplôme de 1er degré. Ce cours se donnera en Valais . Les participants fixeront avec le responsable les jours et les heures qui leur conviennent. Les renseignements relatifs à cette session vous parviendront ultérieurement.

Votre randonnée à

FRANÇAIS:

Le Centre suisse Ward

Aux titulaires de 1 re primaire Loèche- Ies - Bains- Torrent Camp de vacances et pour hôtes de passage en montagne (station du , téléphérique) Restaurant panoramique, avec terrasse ensoleillée Prix avantageux Magnifique vue panoramique, promenades pédestres Tél.(027)611616-611944

Rappel:

En dernière page du livre du maître qui accompagne les fiches d'exercices mises à disposition des élèves de 1re primaire durant la présente année scolaire, se trouve un formulaire à renvoyer à la permanence de français. Votre avis sur ces moyens d'enseignement est très important. Pensez-y! Merci et bonnes vacances .

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Signal vi suel ~t sonore

12 curseurs pour répondre aux questions 6

5 -

programmati on de l'appareil

-7 8

Ce moyen d'enseignement oblige l'enfant à lire complètement des instructions... à les comprendre... à les exécuter manuellement sur l'appareil. Et pour certains enfants il n'est pas si facile de placer les disques dans la position voulue, de placer ensuite chaque curseur dans la position une, deux ou trois. Ce moyen d'enseignement oblige l'enfant à répondre à douze questions avant de savoir s'il a tout fait juste, et si quittance ne lui est pas donnée à rechercher son (ou ses) erreur(s).

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2

C'est là un rôle essentiel de cette «machine» que d'encourager l'enfant à un contrôle systématique de son travail jusqu'à ce que toutes les réponses données soient exactes. L'enseignant peut préparer ses propres questions et les soumettre aux élèves soit par fiches soit oralement, soit encore écrites au tableau noir.

Les uns parlent d'un mini-ordinateur! Il en donne certes /'impression avec sa capacité de donner des réponses à une infinité de questions. Mais il s'agit en réalité d'une très ingénieuse mécanique. Qu'est-ce qu'un Lexidata? Cet appareil est le moderne successeur du jeu électrique consistant à mettre en relation deux bornes, l'une correspondant à la question, l'autre à la bonne réponse choisie parmi d'autres fausses; une ampoule s'allumait alors ' si c'était correct. Gros inconvénient: quand l'enfant finissait par connaître le schéma des quelques dix positions correctes correspondant aux dix questions de la fiche, il ne fournissait plus l'effort intellectuel attendu! Cet inconvénient est supprimé avec cet appareil qui comprend 60 schémas de codes différents de 12 réponses . Et chaque schéma peut être placé sous 60 numéros de groupes différents. Il est bien difficile, dans ces conditions, que l'on retrouve une correspondance de codes entre deux séries de 12 questions. Intérêt éducatif du Lexidata En apprenant à programmer l'appareil en fonction du travail à effectuer (disques à tourner au centre de l'appareil), en s'habituant à placer des 22

curseurs dans l'une des trois positions possibles pour chacun d'eux, en attendant la quittance «tout juste» (le petit diable sortant de sa cache avec une sonnerie) au bout de douze réponses correctes, et si la sonnerie ne se déclenche pas en cherchant son erreur, l'enfant s'habitue au maniement d'appareils plus sophistiqués qu'il aura à utiliser plus tard. En cela on peut admettre qu'il est un «mini-ordinateur», disons peut-être plus sagement un premier appareil sur le chemin de l'approche d'un ordinateur. Est-ce une méthode alors? Oui, si l'on considère comme méthode un appareil sur lequel s'adaptent des séries de fiches de questions. Mais c'est peut-être aller un peu loin également, quoique le travail avec le Lexidata devienne une véritable manière de se cultiver, de s'entraîner, une véritable distraction intellectuelle aussi, aux possibilités d'utilisation illimitées. Nous préférons, quant à nous, lui donner l'étiquette de «très bon moyen d'enseignement». Et nous justifierons notre opinion de la manière suivante:

On peut permettre à l'enfant 'qui a terminé un travail de se développer en utilisant le Lexidata. On peut diriger l'enfant en lui proposant une fiche le développant dans un domaine où il est plus faible qu'ailleurs. Accessoirement, ce moyen permet d'habituer l'enfant au classement de fiches dans un fichier: il va choisir la fiche qu'il veut travailler, et lorsqu'il l'a réussie, il va la replacer au bon endroit.

Développement du Lexidata Le Lexidata est l'invention d'un ingénieur établi

à Genève. Celui-ci s'est entouré de plusieurs personnes pour créer des séries de fiches variées, en couleurs , attrayantes. Son jeu s'est d'abord vendu dans le commerce. Son jeu a obtenu, en 1977, à Londres, le premier prix du jeu le plus intelligent. Actùellement, de nombreux enseignants l'utilisent comme matériel d'enseignement passionnant. Ce jeu est vendu par milliers d'exemplaires aux Etats-Unis, au Japon . Dans certains pays, il est même matériel officiel dans l'enseignement.

Partout des fiches de questions sont créées et les enfants s'en emparent pour «programmer» leurs réponses sur leur mini-ordinateur. Dans les classes qui utilisent ce matériel, on compte de 4 à 8 appareils . On trouve des «coins Lexidata » où les enfants vont jouer, des «fichiers Lexidata » où les enfants vont choisir, classer les fiches qu'ils veulent utiliser. Certains enseignants tiennent un registre des exercices effectués par leurs élèves. Ailleurs, ce sont les élèves qui, individuellement, tiennent à jour leurs «réalisations Lexidata » . A Genève, quelques enseignants se sont emparés de ce moyen d'enseignement, ont créé leurs propres fiches de questions, presque dans tous les domaines. les uns ont travaillé individuellement, d'autres en se groupant. Ainsi est né le groupe genevois du Lexidata qui a déjà publié quelques séries dans le domaine du français, de la mathématique notamment. Voir la liste extraite du catalogue de la Guilde de documentation de la SPR puisque c'est elle qui publie ces séries de fiches et vend l'appareil Lexidata. Précisons que tout ce travail est fait en plein accord avec l'inventeur du jeu . De Genève ce moyen d'enseignement se répand donc peu à peu en Suisse romande. Le groupe genevois souhaite ardemment ne pas être le seul à créer de nouvelles séries: il ne détient pas le monopole du Lexidata! Le groupe genevois du Lexidata est en relation avec des éditeurs de fiches pour ce jeu en Belgique et en France. Deux de ses membres expérimentent actuellement des cassettes Lexidata, dans le but de développer les capacités d'écoute des enfants. D'autres préparent une série sur le code de la route, en collaboration avec le TCS, puis une série sur les premiers soins en cas d'accident. D'autres encore étudient la possibilité de créer un jeu de cartes de famille utilisant l'appareil.

J.-J. Dessoulavy

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La SPR (Société pédagogique de la Suisse romande): une organisation au service de la solidarité professionnelle et du renouveau pédagogique En dépôt à /'OoIS: pour permettre l'expérimentation du Lexidata: un appareil une méthode plusieurs dossiers pédagogiques.

LE MATÉRIEL LEXIDATA On se le procure à la Guilde de documentation SPR, 2 chemin des Allinges - 1006 Lausanne.

L'appareil (mini-ordinateur) Il permet l'auto-correction de tout test de con': naissances codé à cet effet. L'appareil, accompagné d'une méthode

28.-

Le jeu de 4 appareils (équipement de classe), avec un méthode 98.La méthode

2.-

L'enseignant peut coder lui-même ses propres tests: ~.edes Lexidata

Les cahiers Lexidata Il existe des cahiers, édités dans le commerce, de 10 planches, traitant de sujets divers. Junior (jusqu'à 10 ans) cahiers 3-4-5-6 Sénior (dès 10 ans) cahiers 1-2-3-4-5-6 Le cahier de 10 planches

5.50

Le jeu de 4 cahiers Junior

20.-

Le jeu de 6 cahiers Sénior

30.-

Quelques titres: Junior: 3. " Le monde merveilleux des animaux. 4. La mer et ses richesses. 5. Oui? pourquoi? comment? où? combien? 6. L'épopée de l'Ouest. Sénior: 1. Sujets divers. 2. Sujets divers. 3. Les grandes inventions et découvertes. 4. La conquête de l'espace. 5. Oui? pourquoi? comment? où? combien? 6. La forêt et ses secrets. 24

Les dossiers pédagogiques Chaque dossier comprend 10 fiches A4 sur papier fort. Le dossier Fr. 5.50. N0 321 Lecture-Orthographe, phonème 1 i 1 1 re série (deiJré 2 & 3) N0 322 Phonème 1 ~ 1 2 e série N0 323 Phonème 1 k 1 1 re série N0 324 Phonème 1 k 1 2e série N0 325 Lecture (degrés 2 & 3) N0 326 Syntaxe 1 - Les groupes de la phrase (dès le degré 2) N0 327 Phonème 1 y 1 1 re série N0 329 Phonème 1 U 1 1 re série N0 330 Phonème 1 U 1 2e série N0 361 Phonème 1 a-81 1 re série N0 363 Phonème 1 il 1 re série No 364 Phonème 1 i 1 2 e série N0 365 A travers le dictionnaire 1 (degrés 4 à 6) N° 366 A travers le dictionnaire Il (degrés 5 et

~i41 c"'P'JY'II~i~8

~ AIiAIIiIIIIA

W IIAIIIIIAIII AIIIIIIIIIII IlIAAAIIIAAA

On connaît les objectifs de la SPR et des sections qui la composent.

6)

No 371 Phonème 1 a-a 1 & 1 i l, écoute (2E & 1 P) N0 331 Géométrie plane (degrés 5 & 6) N0 332 Numération Il (degrés 3 & 4) N0 333 Multiples et diviseurs 1 (degrés 4 & 5) N0 334 Calcul mental 1 (degrés 3 & 4) N0 335 Calcul mental Il (degrés 4 & 5) N0 336 Calcul mental III (degrés 4 & 5) No 337 Numération 1 (degrés 2 & 3) N0 338 Numération III (degrés 4 & 5) N° 339 Multiples et diviseurs Il (degrés 5 & 6) N0 340 Situations mathématiques 1 (degrés 5

&6) No 342 Mathématique 2P, 1 re série (degré 2) N0 344 Mathématique 3P, 1 re série (degré 3) N0 351 Tour de Suisse géographique, 1 re étape (degrés 5 & 6) N0 352 Tour de Suisse géographique, 2 e étape N0 353 Tour de Suisse géographique, 3 e étape

seignants, lés associations du corps enseignant secondaire et professionnel et la puissante Confédération mondiale des organisations de la profession enseignante forte de 5 millions d'adhérents (CMOPE) se révèlent extrêmement fructueux.

A la fois une et diverse, "la SPR groupe les sections cantonales romandes (dont la SPVal), en s'attachant à respecter le pluralisme des tendances pédagogiques, religieuses et politiques des enseignants. Les quelque 8000 membres (dont plus de 600 Valaisans) sont pour la plupart des maÎtres de classes primaires et enfantines. En font partie égaIement de nombreux maîtres spécialisés ainsi que des enseignants secondaires affiliés à titre personnel aux sections de leurs cantons respectifs. La SPR, solidaire de l'ensemble des enseignants, entretient un réseau de liaisons important au plan suisse et international. Les contacts qu'elle cultive avec la Conférence suisse des organisations d'en-

,- défendre les intérêts moraux et matériels de leurs membres; - encourager la compréhension, la collaboration entre les enseignants de tous niveaux; - favoriser leur perfectionnement, maintenir la cohésion de la profession; - contribuer au développement et au progrès de l'éducation ... Les efforts de la SPR n'ont pas été vains. C'est grâce à eux que s'est imposée l'idée d'une école romande dotée de programmes et de moyens d'enseignement appropriés.

- par son Assemblée des délégués, ses groupes de travail, ses séminaires, son journal l'Educateur, lien indispensable entre les enseignants romands, où chacun peut s'exprimer et s'informer; - par ses Congrès quadriennaux enfin, ouverts à tous les membres, où sont débattus de grands problèmes pédagogiques. Problèmes qui font l'objet d'un rapport dont les conclusions sont soumises au vote de l'assemblée. C'est ainsi que Sion recevra, en novembre prochain (le 19) les membres de la SPR, pour leur 35 e Congrés.

Le sujet qui y sera débattu: Sélection scolaire et école obligatoire

fait, depuis de longs mois, les délices des jours et des nuits des rédacteurs du rapport, lequel sera remis en temps voulu, faut-il le dire, à tous les membres actifs de la SPR.

La SPR: lieu de réflexion, de concertation pédagogique et syndicale:

Appel est donc lancé à tous les enseignants valaisans des degrés primaire et enfantin: ne restez pas isolé, profitez en membre responsable des avantages qu'offre une adhésion à la Société pédagogique de la Suisse romande, participez à son congrés où se nouent des contacts, s'échangent des points de vue et s'esquissent, autant que le permet la complexité des problèmes, des éléments de solution.

- par son Comité Central, au sein duquel se retrouvent les représentants des 7 cantons romands;

Madeleine Raboud Présidente de la Commission du rapport 83

Oue l'on songe également à la création d'un Institut romand de recherche et de documentation pédagogique (IRDP), à l'impulsion donnée à quelques thèmes majeurs: perspectives scolaires nouvelles, formation permanente et statut professionnel des enseignants ...

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1


Chron ique SPVal

Pour les commissions œuvrant au sein de la SPVal, la fin de l'année scolaire est l'occasion de faire le point et de dresser modestement un premier bilan du travail effectué. La commission de français (composée de 3 memqres du CC) propose une réflexion sur l'enseignement renouvelé du français. La commission des intérêts matériels donne quelques informations concernant la caisse de chômage. Félicitations C'est sans doute avec émotion que certains de nos collègues fermeront pour la dernière fois la porte de leur salle de classe. Le CC se fait un plaisir de féliciter Mmes Blanche Délèze de Nendaz, Ambrosine Emery de Lens, Céline Fumeaux de Monthey, Sr Marie-Céline Innocenti de Val d'iiiiez, Berthe Manuel de Monthey, Lucette Perruchoud de Chalais, Hélène Salamin de Sion et Mr Alexis Emonet de Sem brancher et leur souhaite de passer une retraite dans la satisfaction du travail accompli. Remerciements

Le CC tient à saluer le geste élégant du DIP en faveur de nos collègues ayant 58 ans d'âge (3 heures de décharge hebdomadaire). Le CC voudrait aussi adresser un merci chaleureux à tous les enseignants qui acceptent d'investir de leur temps au service de l'école que ce soit dans le cadre de la SPVal ou en tant qu'animateur (environnement; français). La situation démontre à l'envi que l'engagement n'est pas souvent gratifiantet les bonnes volontés

aussi généreuses soient-elles risquent de s'émousser lorsqu'elles se sentent mal appuyées. Vivifiantes vacances à tous! FRANÇAIS

Dès le début de ses travaux, la commission de français/SPVal a pris contact avec M. François Mathis, responsable du DIP de la mise en place de l'enseignement renouvelé du français . Pour une information complète et rassurante, M. Mathis a renvoyé les membres de la commission à la lecture de deux rapports officiels: l'un, déposé en février 1982, par Mme G. Pralong, l'autre, celui de la commission Amherdt, déposé en avril 1982. La CF/SPVal, a, dans un premier temps, établi un parallèle entre ces deux rapports, puis avec celui de Genève (Cahiers No 18, service sociologique de Genève). Si la plupart des enseignantes et enseignants inle terrogés reconnaissent bien-fondé d'un renouvellement dans l'enseignement du français, ce qui peut surprendre (surtout de le voir écrit depuis plus d'un an déjà dans ces documents) c'est le doute,

l'incertitude de pouvoir mieux, d'amener à mieux tous les élèves; c'est le flou des objectifs; c'est aussi le regret d'un manque de concertation dans le choix de la méthodologie (MF); c'est encore le sentiment d'être livré à soi-même, d'être désécurisé par l'absence d'auxiliaires didactiques avant d'être (pour ceux qui pourront l'être un jour) habité par ce nouvel esprit; c'est enfin la remise en question du système de formation choisi. Aussi, dans un deuxième temps, la CF/SPVal, et par décision du Comité cantonal, s'est vue obligée d'interroger les enseignants et de permettre à chacun de s'exprimer sur la situation actuelle dans la pratique quotidienne. Mandat fut donc donné aux présidents de distr,ict de mener une enquête auprès de leurs collègues afin de connaître l'ambiance de travail et les souhaits des praticiens. L'application d'un programme expérimental exige de tous les enseignants la recherche d'un dialogue approfondi, malgré les divergences. Lors de la Conférence de l'ATEE, Neuchâtel 1981 , et précisant qu'il ne faut pas tomber dans le piège d'une innovation gratuite, M. Michael Hubermann, professeur, relevait: «Ce qui est primordial, c'est de résoudre des problèmes ou d'améliorer des situations mais non de vouloir changer pour changer.» A nous enseignants d'y répondre. J.-M. Abbet - Ch. Oayer

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1

..............

1


enselgnemen Classes de 1re primaire: livre de lecture: «DES MOTS EN FARANDOLE».

En septembre 1983, date de l'introduction de l'enseignement renouvelé du français dans les classes de 1 re primaire, un livre de lecture sera à disposition de tous les enfants qui débutent dans l'apprentissage de la lecture.

Commission des intérêts pédagogiques 1. Mandat:

3. Etat des travaux:

La commission des intérêts pédagogiques a reçu du CC SpVal le man<:lat d'étudier le problème de l'allemand.

- procédant par sondage, la CIP a organisé et dépouillé les résultats d'une enquête représentative de toutes les régions et niveaux d'enseignement (degrés 3 à 6); - soucieux d'une meilleure information et désireux d'associer les animateurs de la 2e langue à nos préoccupations, nous les avons invités à une de nos séances; - nous avons également pris connaissance des travaux d'une commission de l'IRDP (rapport sur le fonctionnement de l'expérimentation du «Cours romand» d'allemand (Spielen und sprechen); - en ce moment, la CIP tente de faire une synthèse de ses travaux afin de présenter au CC un rapport contenant nos propositions en vue d'améliorer l'enseignement de l'allemand.

2. Plan de travail: La CIP s'est proposée le plan de travail suivant: - analyse de la situation actuelle: méthode, difficultés rencontrées dans l'enseignement de la 2e langue ... - enquête auprès des enseignants: leurs remarques, souhaits, problèmes, critiques ... - confrontation avec les responsables de la méthode actuellement en vigueur en Valais; - propositions en vue d'améliorer l'enseignement de la deuxième langue.

C.?

,

.

CONSTATS EN

~l

ORTHOGRAPHE GRAMMAIRE

Pour la commande voir sous rubrique «réservée au maître ».

Ils y trouveront rassemblés tous les différents constats effectués en 2P et 3P dans le domaine de la grammaire et de l'orthographe.

«Des mots en farandole» est un re cueil de petits textes dont le vocabulaire et la syntaxe sont adaptés aux jeunes lecteurs.

Le livre est accompagné d'une sé rie de fiches d'exercices permettant un travail au niveau de la compréhension ainsi que d'un livre du maître présentant de s suggestions pour les activités d'apprentissage en 1 re . primaire. Li vre de lecture, livre du maître et fiches d'exercices figurent dans la liste de commande du dépôt scolaire.

Maîtres de 2e et de 3 e primaire: difficultés orthographiques et grammaticales:

MaÎtres de 2e et de 3e primaire : mots de la liste de base:

ableaux à l'usage du maÎt re Cette brochure contient les mots de la liste de base de 2P - 3P - 4P.

Constats en orthographe et grammaire Cette brochure réservée aux élèves de 4P est intéressante pour les maîtres de 2P et de 3P.

Pour la commande voir sous rubrique «réservé à l'élève ».

Pour les élèves de 3P et 4P Introduction de deux nouvelles brochures concernant le français: - recherche en conjugaison; - recherche en vocabulaire.

On y trouve: - 16 tableaux présentant les mots des différentes listes classés en fonction des phonèmes; - 7 tableaux présentant la valeur des graphèmes et des signes diacritiques; - 2 tableaux sur les adjectifs, marques orales et écrites du genre, marques écrites du nombre, cas particuliers. 29


Nouvelles acquisitions 0018

Géographie -

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Histoire -

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BECK, François - DUVAL, Alain - VARLAMOFF, Marie-Thérèse. - Les Gaulois, Paris, Hachette , 1982, 64 p. (Coll. En savoir plus). HUBLlN, Jean-Jacques. - Les origines de l'homme, Paris, Hachette, 1979, 62 p. (Coll. En savoir plus). FOSSIER, Robert. - Le Moyen-Age, Le temps des crises 1250-1520, t3, Paris, Armand Colin, 1983, 544 p. LE GUEVELLOU, Jean-Marie. - François 1er, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors). GAUVARD, Claude. - Les croisades, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors) . DUCHET-SUCHAUX. - Clovis, Paris, Hachette, 1983, 29 p. (Coll. Histoire Juniors).

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Environnement THOMAS, Guy. - Le grand livre de la montagne et de la forêt. Pour une éducation écologique. T1 et T2 + travaux et docu ments. Bâle, Ed. Académique SA, 1979, 367 p. + 345 p. - CYRILLE, Georges. - Le pain, Paris, Deux Coqs d'or, 1973, 29 p. (Coll. Premiers documentaires). - CYRILLE, Georges. - Le café, Paris, Deux Coqs d'or, 1973, 29 p. (Coll. Premiers documentaires). - PEYRAUD, Daniel. - Les moutons, Paris, Dargaud, 1979,95 p. (Coll. La vie en vert). - SAUZE, Jérôme. - Les poules, Paris, Dargaud, 1982, 95 p. (Coll. La vie en vert). - BRUNET, Michel. - Les chèvres, Paris, Dargaud, 1979, 95 p. (Coll. La vie en vert). - LABORDE, Pierre. - Les porcs, Paris, Dargaud, 1979, 94 p. (Coll. La vie en vert). - GAHERY, André. - Les lapins, Paris, Dargaud, 1979, 95 p. (Coll. La vie en vert).

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Audio-visuel -

La photographie au flash , Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, . 96 p. Le système Kodak Ektaflex, Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, 95 p. la macrophotographie, Genève, Ed. Jean Spinatsch, 1983, 96 p.

Littérature -

Littérature française, du Moyen-Age au XXe siècle, Paris, Bordas, 1979, 1815 p. 4 Vol. (Focus). Contes en mots et en images, premier livre de contes entièrement écrit et illustré par des jeunes de Suisse romande, Lausanne, Loisirs et pédagogie, 1983, 155 p. 31


Livres en prêt à l'OOIS de Sion, acqu is récemment

-

RILKE. - Histoires pragoises, Paris, Seuil, 1966, 158 p.

-

CHAMBADAL, Lucien. - Calcul pratique, arithmétique et géométrie, Paris , Hachette, 1983. GOUET, Jacques. - Le basic et l'école. Programmes en basic, Lagny sur Marne, Ed. du PSI , 1982, 189 p. (Coll. Utilisation de l'ordinateur). Scoutisme en Valais, Sion, Association valaisanne des éclaireurs suisses, 1983, 120 p. BIERI, P. - Carrefour uni, guide pratique vers les professions universitaires, Cahiers du Crédit suisse No 70, 1983, 104 p.

-

Articles de re vues -

«L'informatique 'à l'école maternelle », dossier du mois de l'éducation enfantine No 8, mai 1983. «L'école et le sport», 1re partie dans l'Educateur, No 3 avril 1983. «Ecoles de degré diplôme (EDO). Etat de leur développement, dans Bulletin d'information de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique , No 37 avril 1983.

Cassettes vidéo CVE14 CVE 15 CVE16 CVE17 CVE 18 CVE 19 CVE 20

Documentaire: Chillon et la maison de Savoie ou la latinité transalpine TV-Scopie: Regards sur une vallée: le Lbtschental vu à travers l'objectif et la perception de trois générations La bataille de Morat 1 La bataille de Morat Il Documentaire: Jura, la naissance d'un canton, 1re partie, de 58 av J-C à 1974. TV-Scopie: le théâtre radiophonique Téléactualité: l'événement du mois: visite de François Mitterand en Suisse .

Diapositives SZ 118 SZ 119 SZ 120 SZ 121 SZ 122 SZ 123 TCM 47

Le lapin Le cochon La vache Le lézard agile Le pigeon domestique Développement de la grenouille Economie de l'entreprise

12 12 18 18 12 12 23

dias dias dias dias dias dias dias 33


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Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

Dispositions générales

No 12, mai 1983 1. Plan de scolarité

Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04

La commission scolaire établit le plan de scolarité annuel sur la base des directives du Département (document annexé No 14) et des décisions du Conseil communal. Elle transmet ce plan en trois exemplaires, sur formules cijointes, à l'administration communale. Celle-ci fixe la durée de la scolarité annuelle et envoie les formules dûment signées dès que possible, mais avant le 10 juillet 1983 au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales.

Sommaire: 1. Enregistrements vidéo Complément No. 4 - Catalogue Novembre 1982 Thème / No

Titre

Durée

Société VHS VHS VHS VHS

S S S S

59 60 61 62

Qu'est-ce qu'un bourgeois? 60' AVS: le gâteau partagé 75' fiche Concubins et contents ... 60' v. SP 12 Agora: récidives et réinsertion des prisonniers 145' fiche

Troubles du comportement VHS TC 17 Le voleur VHS TC 18 Les enfants des querelles

120' 60'

fiche

Psychiatrie VHS y 17

Projet M (enfants autistiques chez Deligny)

55'

fiche

Sociologie VHS 0 5 VHS 0 6

Résistances (magazine) L'insurrection

60' 90'+ 40'

fiche fiche

Médical VHS M 44 VHS M 45

Maladies du dos Le psoriasis

30' 50'

fiche fiche

110' 60' 60' 95'

fiche fiche fiche fiche

Santé publique VHS VHS VHS VHS

SP SP SP SP

11 12 13 14

Cancer / Bactéries / L'eau L'enfat et la longue maladie Santé, conservation Regards alternés: 2 hôpitaux

~lIkklkH

En élaborant le plan de scolarité, 'la commission scolaire voudra bien tenir compte des activités de perfectionnement organisées durant l'été par le Département à l'intention des enseignants (cf. «Ecole valaisanne» de février et d'avril 1983.

Le plan de scolarité doit être porté suffisamment tôt à la connaissance des parents et ne pas subir de modifications en cours d'année scolaire. Quelle que soit la durée de l'année scolaire, 39, 40, 41, 42 semaines, - celles-ci doivent être complètes. Ainsi, si l'année scolaire commence un lundi, elle doit se terminer un samedi. Si elle commence un jeudi, elle doit se terminer un mercredi. Les congés et les vacances dont les dates ne sont pas fixées dans le plan de scolarité seront annoncés avec une avance suffisante à l'inspecteur scolaire, aux enseignants et aux parents.

ture momentanée de la classe appartient à l'inspecteur sur demande et préavis de l'autorité communale. Demeurent réservés les cas d'épidémie pour lesquels les décisions ressortissent au médecin de district. 2. Ouverture de nouvelles classes Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1983/84 doivent parvenir dès que possible au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le 31 mai 1983.

Un nouveau poste d'enseignement ne peut être mis au concours officiellement qu'aprés avoir été admis par le Département.

Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effectifs sont devenus insuffisants. Elles doivent en informer le Département au plus tôt.

3. Nomination du personnel enseignant Chaque poste vacant doit être mis au concours: - poste à temps partiel - poste à plein temps - remplacement annuel - enseignement des ACM Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais. Elles respecteront les dispositions du règlem'ent du 20 juin 1963 con,cernant les conditions d'engagement du personnel enseignant.

Sans minimiser les nécessités de l'économie en général, le Département de l'instruction publique estime que les congés et les vacances doivent être ordonnés d'abord en fonction des besoins des enfants. En ce sens, une répartition judicieuse des périodes de travail et des temps de pause est vivement recommandée.

En période de chômage, une attention spéciale devrait être portée aux problèmes de répartition du travail.

Lorsqu'une partie importante des élèves que compte une classe ne peut fréquenter l'école pour cause de maladie, la décision de ferme-

Les enseignants doivent être au bénéfice des titres délivrés ou reconnus équivalents par l'Etat du Valais,

4. Titres pédagogiques

35


r 5. Réintégration dans l'enseignement

Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une maîtresse qui désire réintégrer l'enseignement après une interruption d'activité de trois années consécutives et plus l'annonce doit .en ~tre faite immédiatement, ~vant toute nomination, au Département de l'instruction publique. 6. Classes enfantines

Les classes enfantines doivent être confiées à du personnel enseignant formé à cet effet.

7. Enseignants âgés de 58 ans révolus Selon les dispositions du décret du 12 novembre 198? concernant le traitement du perso~neln e~selgnant, le titulaire d'une classe primaire ag.e de 58 ans révolus peut être déchargé pa~ le Departement de l'instruction publique de tr~l~ h~ures d'enseignement par semaine, sans preJ~dlce pour son traitement, s'il a assuré un horaire hebdomadaire de 20 heures au moins durant les cinq dernières années. ' En. principe, la décharge ne porte que sur l'enseignement des activités créatrices manuelles ou de l'éducation physique. Une requ~te doit être présentée pour chaque cas au Departement de l'instruction publique par la commission scolaire ou la direction d'école, pour le 31 mai. Proposition est faite sur les mesur~s envisagées pour la prise en charge de ces troiS heures par un maître auxiliaire.

8. Etat nominatif du personnel enseignant Les a?ministrations communales sont priées de remplir ces formules dans le détail avec liste des maîtres et maîtresses dressée selon les catégories et dans l'ordre suivant: a) classes enfantines b) classes primaires, dans l'ordre des degrés de 1 re à 6e P c) classes de développement d) enseignement des ACM et ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement: voir directives annexées)

36

e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogiques: chant, gymnastique, etc ... ) C?e docu~ent doit être retourné dès que posSible, mais au plus tard pour le 10 juillet 1983 en trois exemplaires. '

Ce délai est impératif C'est ~ur la .base de ces informations qu'est c~lcul~ .Ie tr~ltement du personnel enseignant. L administration communale peut être tenue po~r responsable des indications erronées entralnant des conséquences dommageables.

empêchés de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant). Tout remplacement, même de courte durée, est en outre signalé à /'inspecteur scolaire. 10. Classes spéciales Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.

Nous rappelons que tout remplacement doit être an.n0n.ce au Service cantonal de l'enseignement pnmatre et des écoles normales au moyen de la formule adéquate. Selon les dispositions de la décision du Conseil d'~t~t du 9 juin 1978 (annexe No 16), les commissions .scolaires doivent faire appel en priorité au.x enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1983 en raison de la pléthore. En co~~équence, les autorités responsables sont priees de prendre contact avec le Service s~sme~ti?nné (tél. 027/21 62 80) avant de proceder ~ 1 enga~ement d'un remplaçant pour la prochaine annee scolaire.

Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne devraient pas tolérer que les photographes, les représentants ou toute autre personne s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale. Dans ce même sens, il faut éviter les abus de la publicité à l'école .

Directives concernant les élèves qui désirent «sauter » une classe

9. Remplacements

En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements survenant en cours d'année s.colaire et n'impliquant pas d'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire r~spectiv~ment de la direction d'école, sou~ ~~serve ~ approbation par le Département de 1instruction publique.

11. Photographes et représentants

Règle Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.

Exception Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite · auprès de la commission scolaire, respectivement de la direction d'école.

L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médicopédagogique. Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents. Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.

Les exceptions dont il est question ci-dessus ne se rapportent qu'à la scolarité primaire des élèves, à l'exclusion de l'école enfantine.

Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se ser~nt annoncées en temps opportun sera en-

voyee aux commissions scolaires. Les ?ommunes ont l'obligation formelle de communlque.r a~ Service cantonal de l'enseigne~ent primaire et des écoles normales avant 1 ouverture des classes, le nom des titulaires

37


r.

~ ---=------~--=-------~~---- - -- ~~

Ind ications relatives aux enfants protestants Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves , il est important que les commissions scolaires, les directions d'ècoles et leur secrètariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire. S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée , il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existence d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion , Sierre et Brigue) . Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante. Si, pour des raisons géographiques ou autres, les parents d'enfants protestants tiennent à ins-

crire leur enfant dans une école publique, les commissions scolaires, directions, secrétariats et enseignants veilleront à:

- faire connaÎtre aux parents le document «» L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans «l'Ecole valaisanne» de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande; - signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche; - grouper, dans la mesure du possible, les élèves protestants dans les mêmes classes pour faciliter leur propre enseignement religieux.

Enfants en difficulté C'est dans le domaine de la prévention que doit se situer principalement l'action à l'égard des enfants en difficulté . Une observation précoce et continue de tous les élèves devrait permettre à l'enseignant d'effectuer les remédiations qui s'imposent et de répondre ainsi aux besoins spécifiques des élèves. Lorsque les adaptations entreprises dans la classe par le titulaire sont vaines, il faut se référer aux organes spécialisés. Les commissions scolaires ont ensuite l'obligation formelle de veiller à l'application des mesures proposées. Toute décision de redoublement d'une classe n'a de sens qu'à la condition d'être accompagnée d'un rapport détaillé signalant les mesures

à prendre pour garantir le succès de l'année recommencée. Les promotions pour raison d'âge non accompagnées de mesures psychopédagogiques adaptées, engendrent de nouvelles difficultés et développent le phénomène de rejet.

Dispositions concernant le red oublement de certaines classes primaires dans la perspective de l'entrée au cycle d'orientation 1. Règle Les élèves sont admis au Cycle d'orientation conformément aux dispositions du Département de l'instruction publique ·du 29 octobre 1981 parues dans le Bulletin officiel du 20 novembre 1981 et dans «l'Ecole valaisanne» de décembre 1981 .

2. Exceptions a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire, respectivement à la direction d'école, des

élèves nés entre le 1er avril 1969 et le 30 juin 1970 en retard sur leur programme peuvent être autorisés à fréquenter la 6e primaire, ou à la redoubler, si leur retard et dû: - à la maladie - au fait que l'enfant n'étudie pas dans sa langue maternelle

- et s'il apparaît que cette mesure profitera mieux à l'enfant. b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement. Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents avec copie: - à la commission scolaire - au Service de l'enseignement secondaire - au Service de l'enseignement primaire. c) Pour les cas douteux, l'inspecteur peut faire appel au conseiller pédagogique du Département ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle. . d) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous a), les parents doivent prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation .

En cas de difficultés majeures, les inspecteurs , les spécialistes responsables et le Département de l'instruction publique sont à disposition pour rechercher, avec les autorités scolaires communales, les solutions les mieux appropriées. Nous rappelons pour terminer que la responsabilité des maîtres englobe tous les élèves, quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres .

39


i.-. .

.....

Act i vités-c -r------=éatric-es-m anue~ ll e -s-~--

--~~~~~~ --~ -=

-

-

à l'école primaire

1. Personnel enseignant

- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P: 3 heures d'ACM soit 165 minutes + 15 minutes de récréation' - filles de 3P, 4P, 5P et 6P : alterner une semaine, 3 heures d'ACM une semaine, 3 heures d'ACT

a) Les cours d'activités créatrices manuelles

(dessin et peinture non compris) sont assurés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département. b) Les cours d'activités créatrices sur textiles

(anciennement travaux à l'aiguille) sont assurés par une maîtresse spécialisée. c) Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles communes aux filles et aux garçons (ACM) et pour l'enseignement des activités créatrices sur textiles (ACT). d) La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable. Elle porte sur: -

les les les les

thèmes à développer activités à choisir matèriaux à utiliser techniques à apprendre

e) Les échanges d'élèves se pratiquent de manière occasionnelle ou systématique: - le titulaire réalisant une activité avec les filles - la maîtresse spécialisée en réalisant une autre avec les garçons et inversément. Chaque groupe travaille séparément dans sa propre salle. Ces échanges d'èlèves permettent à chaque enseignant de se charger des activités créatrices manuelles pour lesquelles il se sent mieux formé.

2. Temps hebdomadaire imparti aux ACM et aux ACT Les ACM et les ACT sont enseignées en fonction du temps hebdomadaire suivant : - filles et garçons de 1 P et 2P: 3 heures d'ACM (2.30 h. en 1 P si l'horaire de classe est réduit à 25 heures/semaine) 40

Remarque En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'as's urer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éducation artistique) à sa classe entière (cf. grille-horaire 1983/84).

3. Dispositions générales Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nouveau~ élève~ e~ période scolaire ne justifie pas une reorganlsatlon de ces cours. En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de: - 12 élèves pour les classes primaires 8 élèves pour les classes spéciales ou de développement

-

4. Ôrganisation des classes de 1P et 2P a) Le titulaire d'une classe de 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'études romand, étant le même pour filles et garçons de chacun de ces deux degrés. b) Cependant, dès qu'une classe compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allègeme0t (*) du cours par l'engagement d'une maltresse spécialisée. (*) allégement: somme des effectifs de deux classes répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.

c) Les classes de 1 P ou de 2P comptant au moins 28 élèves d'un degré font l'objet de dispositions particulièrees approuvées par le Département.

5. Organisation des classes de 3p, 4P, 5P et 6P a) Lorsqu'une classe compte au moins - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement du cours, selon les dispositions générales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée. b) Les élèves, filles ou garçons, sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allégement survient dès que l'effectif atteint: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés' - 14 élèves de trois degrès et plus c) Le (la) titulaire d'une classe comptant: - moins de 18 élèves d'un seul degré - moins de 16 élèves de deux degrés

6. Organisation des classes à trois degrés et plus a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé (e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe. Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un ou de deux degrés. b) Les cas de classes à trois degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département.

7. Remarques Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT, de leur arrondissement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe.

8. Renseignements

est déchargé (e) des cours d'ACT aux filles, à raison de trois heures par quinzaine. Il (elle) assure les cours d'ACM:

Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement des maîtressès spécialisées .

- soit aux filles et aux garçons de sa classe - soit aux garçons de deux classes réunies - soit en alternance, à deux groupes de filles de deux classes différentes .

Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des ACM et des ACT de l'arrondissement:

d) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 22 élèves de deux degrés est déchargé' (e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe .

Arrondissements 1 et ,,: Mme Suzanne Dubois, 1920 Martigny, Rue des Epineys 27 tél. 026/2 1752

Il ~elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude d'autres branches avec ·Ies élèves d'un seul degré .

Arrondissements 11/ et IV: Mme Maria Jean, 1966 Ayent, Saxonne tél. 027/38 1347

41


Après-midi scolaires de ski alpin

Evolution du ski Tout d'abord « populaire» et peu coûteux, le ski est devenu un sport de haute consommation de plus en plus cher: équipement, remontées mécaniques, etc. Le ski à l'école Durant des années, l'école valaisanne s'est attachée à généraliser la pratique du ski. On peut se demander si ce rôle est encore justifié aujourd'hui. - Sur le plan financier, ce sport n'est plus à la portée de toutes les bourses. Certaines familles, soucieuses pourtant de leurs finances , n'osent intervenir, se taisent, paient... tout

en s'interrogeant sur la gratuité de l'enseignement. - Sur le plan technique, la majorité des élèves valaisans sont des skieurs. Pratiquant ce sport avec leur famille, leurs camarades ou leur club de ski, ils n'ont plus besoin de l'école . Et les autres, les non skieurs? ce sport est-il si indispensable à leur développement pour que l'école s'efforce de les y amener? Nous livrons ces réflexions aux responsables de l'école, enseignants , commissions scolaires, directions, afin que chacun s'efforce de trouver . la solution la mieux adaptée aux conditions locales, dans le cadre des directives ci-après que nous voulons souples et fermes à la fois.

i

Education physique

Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique . Si les salles de gymnastique et les piscines ne suffisent pas à abriter tous ces cours , les heures complémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le permettent. Elles peuvent éventuellement, dans une mesure raisonnable, être groupées en après-midi de sport supplémentaires. Ces heures doivent également figurer sur le plan-horaire .

Les commissions scolaires sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles de gymnastique. Celui-ci est affiché sur la porte d'entrée du local. En outre, les plans d'occupation des salles de gymnastique sont à envoyer au début de chaque année scolaire en deux exemplaires à M. Erwin Eyer, inspecteur cantonal d'éducation physique, 3900 Brigue

Tél. 028/2341 41

Directives Procédure à suivre pour les mutations d'élèves 1. Classes concernées Les classes enfantines s'ébattront volontiers dans la neige près de l'école, mais il n'est pas raisonnable de les amener à ski dans nos stations. A juste titre, certains maîtres s'interrogent même sur l'opportunité de ces sorties pour les classes de 1re et 2 e primaires. Ces après-midi devraient être réservés aux élèves de la 3e à la 6 e primaires.

Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des champs de neige et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.

3. Horaire Deux heures ou deux heures et demie de ski (de 13.30 h. à 16.00 h.) représentent une activité suffisante. Par conséquent , la matinée reste consacrée à l'école; le repas de midi peut être pris soit avant le départ, soit dans le car.

2. Nombre d'après-midi

4. Elèves non skieurs

En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régulières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après-midi mensuels de sport. Dans certains cas, ces sorties peuvent être groupées dans une semaine ou une période favorable.

Ils méritent une attention particulière. Pas de pression morale, source de conflits au sein des familles. L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante: ski de fond, natation, patinage, luge, marche, etc.

42

On aura soin de limiter les frais.

Différents cas à envisager

Documents' à transmettre par la commission scolaire ou la direction d'école (livret scolaire et, pour 5e et 6e primaires dossier scolaire)

a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans une autre classe - - - - - - - - - - - . . de la même localité (ou commune)

au nouveau titulaire de classe

b) l'élève se rend dans une autre commune--.

à la commission scolaire ou à la direction d'école du nouveau domicile

c) l'élève' se rend dans un établissement d'enseignement spécialisé - - - - - - -,. (Bouveret, St-Raphaël, Ste-Agnès, Notre-Dame-de-Lourdes, Don Bosco) d) l'élève quitte la localité pour se rendre _ _---+dans une école publique d'un autre canton e) l'élève quitte la Suisse

à la commission scolaire ou à la direction d'école de l'établissement en question au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) ,selon les cas le livret scolaire aux parents de l'élève le dossier scolaire au DIP 43


...

Grande exposition de dessins d'enfants sur le thème de« la vache»

Assurance du personnel enseignant contre les risques professionnels

1. Les communes et les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer tout le personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes minimales suivantes: -

décès invalidité frais de guérison indemnité journalière

OOIS SION jusqu'au 1~r juillet

Fr. 40'000.Fr. 80'000 .couverture illimitée pendant deux ans Fr. 40 .-

2. L'indemnité journalière de 40 francs doit être prévue - à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service; - à partir du 241 e jour d'incapacité durant la deuxiéme année de service; - à partir du 361 e jour d'incapacité dès la troisième année de service .

Les différents travaux présentés proviennent des élèves du canton de Fribourg et l'exposition a été préparée par la Société fribourgeoise des maÎtres de dessin. Les œuvres ont été réalisées par des élèves de tous âges, depuis le niveau de l'école enfantine jusqu'à celui du gymnase. On comprendra, dès lors, l'un des buts de cette exposition: permettre une vue d'ensemble du travail effectué à tous les niveaux de l'enseignement. Le public pourra évaluer la qualité des réalisations présentées en espérant, d'autre part, que les parents à qui les cours de dessin ou d'activité créatrice peuvent paraÎtre superflus prendront conscience de leur importance et comprendront mieux leur nécessité. Un catalogue- richement illustré et commenté accompagne l'exposition, il est en vente à l'OOIS au prix de Fr. 16.-. 45


.... Des élèves heureux: Objectif utopique de l'école Ils existent, il est vrai, les enfants heureux. Chaque maître est soulagé quand il peut compter, dans sa classe, sur des. enfants gais, aimables, prêts à tout effort et emportés par leur succès.

Avez-vous moins de 21 ans? Alors participez à notre

concours

La science appelle les jeunes

Mais nous tous - enseignants de tous degrés - nous sommes de plus en plus chargés des problèmes d'un autre groupe d'élèves: les apathiques, les méfiants, les fatigués, les agressifs, les désintéressés .

Point n'est besoin d'avoir une grande barbe pour participer à notre traditionnel concours. Depuis 17 ans notre Fondation encourage des jeunes (filles et garçons), qui ont effectué un travail personnel hors programme scolaire. Chaque année, des dizaines de milliers de francs récompensent ces jeunes chercheurs qui ont en outre l'occasion de rencontrer des personnes compétentes dans le domaine scientifique ou technique qui les passionne.

Nous ne connaissons pas suffisamment les conditions fatales et néfastes qui empêchent ces enfants à profiter de nos intentions pédagogiques. Et parce qu'ils ne nous suivent pas sur le chemin intellectuel, nous devrons chercher un autre chemin et d'autres moyens.

Renseignements et participation sans frais pour les ?oncurrents. Demandez notre documentation auprès de notre secrétariat à: Observatoire de Genéve 1290 Sauverny ou téléphone (022) 55 26 11.

C'est ce que nous discuterons et exercerons pendant la 30e

~--------------------------7----------------------

Semaine pédagogique internationale qui aura lieu du 11 au 16 juillet 1983 à la Scuola Magistrale (Piazza San Francesco) à Locarno.

Commande de documents supplémentaires

Voilà quelques indications, tirées du programme:

Veuillez m'envoyer gratuitement et sans engagement de ma part: Règlement dl) concours avec formule d'inscription: -_.- .. .. Affiche: _-

.. _. . .

. .... ... _........ ....... __._.. ___ ... .... .... ..... ...

Liste des travaux déjà présentés en Suisse romande: Nom et prénom (en majuscule):

Ecole ou adresse privée: N0 postal: Discipline:

(,

14 h 30: Première leçon des trois cours pratiques: A Danse expressive (B. EulerKeller) B Jeu spontané d'instruments à percussion (Orlando De Martin) C La langue: instrument de compréhension (Ingrid Judith). Mercredi, 13 juillet: 09 h 30: Ute E. Wachtler, psychagogue, Genève: «L'école - on s'en fout!» (travail avec des enfants dans un état de refus). 14 h 00: Excursion - soirée dans un grotto. Jeudi, 14 juillet: 09 h 30: Urs Frauchiger, directeur du Conservatoire de Berne: «La musique à l'école - Ile ou continent? ». Vendredi, 15 juillet: 09 h 30: Table ronde: expérience avec un travail scolaire où le travail et la joie se complètent Dr Manon Giron, prof. à Rijeka (Yu), Karin Streuli, institutrice, Wettingen, R. Gmür, pédagogue spécialisé, Olten.

Lundi, 11 juillet: 20 h 00: Accueil par le directeur de la Scuola Magistrale, Dr G. Marazzi.

Samedi, 16 juillet: Fin de la session .

Mardi, 12 juillet: 09 h 00: Dr R. Seiss, professeur à l'Université de Kiel: «La contribution de la science à une pédagogie de la maîtrise existentielle».

Demandez le programme détaillé auprès du: Sekretariat Internationale Lehrertatungen, cio Schweiz Lehrerverein, Postfach 189 CH - 8057 Zürich.

49


Exposition UNESCO de photographies sur le thème ceLA JEUNESSE DANS LES ANNÉES 80»

En vue d'apporter une contribution à l'Année internationale de la jeunesse (1985), l'UNESCO a décidé d'organiser une exposition de photographies sur le thème «La jeunesse dans les annèes 80». Cette exposition sera prèsentée au siège de l'UNESCO à Paris. Elle circulera également, en partie du moins, dans les Etats membres.

Précisions sur le thème 1. Les photographies devraient inciter à la réflexion sur le thème de l'exposition (situation des jeunes dans tous les domaines et à tous les niveaux de la vie sociale, économique et culturelle).

2. Elles mettront en évidence les aspirations et les besoins des jeunes dans les domaines de l'éducation, de la formation, de l'emploi et dans' ceux des activités professionnelles, culturelles, sportives, de la santé, de l'environnement, etc. 3. Les photographies devraient refléter la situation vécue des jeunes.

Modalités

- Les photographies seront exclusivement en noir et blanc (non collées sur carton). Format minimum: 18 x 24 cm / maximum: 30 x 40 cm. - Les photographies porteront au verso, en français ou en anglais: le nom, le prénom, nationalité, adresse du photographe, date de la prise, ainsi qu'une brève explication. - Les photographies devront être envoyées jusqu'au 15 octobre 1983 au: Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO Eigerstrasse 71 3003 Berne Tel. (031) 61 35 50. - Les photographies seront ensuite envoyées à l'UNESCO, Paris, où elles seront soumises à un jury international. Il n'y aura pas de possibilité de recours contre les décisions du jury. - Pour des raisons techniques, les photographies ne seront pas retournées à leurs auteurs. - L'U N ESCO se réserve tout droit de reproduction et d'utilisation ultérieure des œuvres sélectionnées, sans but lucratif, dans le cadre de ses activités.

- Les auteurs des photographies sélectionnées par le jury recevront une publication édi. tée par l'UNESCO à l'occasion - Le nombre des envois est de l'Année internationale de la jeunesse (1985). illimité.

- Tout amateur et professionnel de la photographie est invité à participer à l'exposition.

50


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Suggestions pour les cours d'été et les colonies

1920 MARTIGNY

Résolution contre la suppression des subventions fédérales à l'orientation professionnelle

L'Association suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle (ASaSP) a tenu hier son assemblée générale à Lostorf près d'Olten. Quelque 280 conseillers et conseillères de toute la Suisse, les représentants des autorités cantonales, des milieux scolaires et de l'économie ainsi que des associations professionnelles et économiques y entendirent un exposé de M. Willi Ritschard, conseiller fédéral, chef du Département fédéral des finances. Celui-ci les entretint du projet du Conseil fédéral de supprimer la totalité de l'aide fédérale au fonctionnement des offices d'orientation professionnelle ainsi qu'en faveur de la documentation sur les écoles et les professions pré-

parée et cadre.

diffusée

dans

ce

Après une discussion approfondie, l'assemblée vota la résolution suivante: «L'encouragement de l'orientation professionnelle par la Confédération est incontestée depuis cinquante ans. Il y a quelques années,lors de la révision de la Loi fédérale sur la formation professionnelle, les Chambres et le souverain ont redonné leur aval au soutien financier par la Confédération de l'orientation professionnelle. La collaboration de la Confédération , des Cantons et des associations professionnelles dans le domaine de la formation professionnelle, qui englobe l'orientation, s'est révélée fructueuse . L'assemblée générale de l'ASaSP s'étonne donc de voir sacrifier l'orientation professionnelle sur l'autel des mesures d'économie fédérales, sans raison

profonde ni examen des conséquences ultérieures. On peut craindre de voir la suppression des subventions fédérales compromettre le bon fonctionnement de l'orientation professionnelle dans différentes régions du pays et léser en particulier, quant aux chances d'emploi ou d'apprentissage, les minorités linguistiques comme les groupes de population économiquement défavorisés, quel que soit l'âge des personnes concernées. Les milieux de l'orientation considèrent que la réduction des subventions imposée par la Confédération depuis 1981 représente déjà pour elle un sacrifice suffisant pour aider à résoudre ses problèmes financiers. Aussi se refusent-ils résolument, pour des motifs d'ordre social, économique et de politique régionale, à accepter la suppression pure et simple des subventions versées à l'orientation professionnelle.» ASaSP

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