L'Ecole valaisanne, juin 1988

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ALIMENTARIUM Le Musée de l'alimentation, à Vevey, vous offre la possibilité unique au monde d'enthousiasmer vos élèves et étudiants pour un sujet de tous les jours. Sur environ 900 m2 , il présente les aspects scientifiques et historiques touchant à l'alimentation: - Du soleil au consommateur

- Le pain des autres

- Le pain d'autrfois

Présentations audio-visuelles et programmes d'ordinateurs animent les expositions. Tous les textes sont en français et en allemand. Visites guidées sur demande. Entrée gratuite pour les écoles. S'annoncer à l'avance. Sur demande, nous vous offrons la documentation sur le musée et pouvons aussi vous aider à la préparation de votre visite. En outre, des visites guidées thématiques (par exemple pain, lait) peuvent être organisées à'votre intention. Heures d'ouverture: du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

ALIMENTARIUM

Quai Perdonnet / rue du Léman 1, 1800 VEVEY, tél. (021) 9244111.

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JUIN 1988 XXXII' aooée

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SOMMAIRE

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ÉDITORIAL M.-F. Vouilloz-Bekhechi

Ecole valaisanne : nouvelle formule?

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand . ACTUALITÉS PÉDAGOGIQUES Centre suisse de recherProjet Rapsodie à Genève che en éducation Centre suisse de recherL'appui pédagogique à Genève che en éducation Centre suisse de recherLa recherche suisse en éducation planifie son aveche en éducation nir . Pour une politique plus active en faveur de la jeuB. Comby nesse

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION Département de l'instruction publique Office de Recherche et de Documentation Pédagogiques (ORDP) Gravelone 5 1950 SION Téléphone (027) 21 62 85

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DIRECTEUR Jean-Pierre Salamin .

RÉDACTRICE

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Marie-France Vouilloz-Bekhechi

BANQUE CANTONALE DU VALAIS

DÉLAI DE RÉDACTION

Une force pour entreprendre

Le 25 de chaque mois.

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Au Néguev, des jardins d'enfants pour les «fils du E3M désert» La passionnante expérience du Bouveret P. Thurre Alliance culturelle L'esprit de la fête populaire romande Arno Stern C. de Dardel Mouvement et musique 88 C. Dini Les secrets de la pleine forme CMSR Les enfants tibétains : l'accueil Fondation Pestalozzi

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DIDACTIQUE J. Gagliardi D. Formaz C. Dini A. Lugon

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ABONNEMENT

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Fr. 25.- - CCP 19 -12 - 6 Etat du Valais Sion (abonnement retenu sur le salaire pour le personnel enseignant).

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Fr. 315.Fr. 170.Fr. 130.Fr. 96.Fr. 54.-

INFORMATIONS OFFICIELLES Organisation de l'année scolaire 1988-1989 DIP Rapport du Service de l'enseignement primaire et DIP des écoles normales

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VIE CORPORATIVE M. Torrent ASEP François-L. Décaillet

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ACM communication Cours été/automne 1988 Rencontre DIP-SPVal

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Rabais pour ordres fermes

5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.

BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE Accueillir l'inattendu d'E . Walther C. Dini

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RÉGIE DES ANNONCES Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey. ENCART Les encarts sont acceptés . Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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Reportages photographiques O. Ruppen J. Dussex R. Chedel B. Katona P. Neumann Rosay S. Rappaz Willy D. Formaz

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Photo de couverture :

R. Chedel

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IMPRESSION ET EXPÉDITION

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DONNÉES TECHNIQUES Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition : 155 x 230 mm . Impression : offset.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

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2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Couverture 4e page avec une couleur (minimum 10 fois mais avec changement de texte possible

Pages intérieures

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Route des Grives 4

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La vie quotidienne au temps passé La machine à tricoter : ACT 5e Sport et formation: l'éducation par le mouvement Procession de pénitents blancs

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ÉCOLE VALAI8ANNE: NOUVELLE fOQMULEP

Dès le mois de septembre, le bulletin mensuel du personnel enseignant' du Valais romand changera d'aspect et subira un remaniement de fond. Chaque numéro traitera en priorité, d'un thème particulier dont voici un aperçu pour le début de ['année scolaire 1988-1989: Intégration des enfants mfgrants à l'école; Education de la petite enJance; Education à la santé; Didactique des sciences.

septembre: octobre: novembre: décembre:

La rédaction souhaite ouvrir le mensuel à une population plus large et donner la parole non seulement au DIP et aux enseignants mais également aux parents et aux élèves. Toute personne concernée par l'école doit pouvoir prendre la plume pour s'exprimer. Dans ce but, une rubrique «La parole aux lecteurs» verra le jour et permettra à quiconque le . désire, d'user de sa liberté d'expression et de faire connaître son opinion. Nous voulons cependant donner aux enseignants une place particulière dans une chronique mensuelle dénommée «Coup de cœur» car, nous le savons, . les enseignants ont des choses à exprimer. D'ailleurs, les rapports de fin d'année attestent qu'ils ne dédaignent pas élaborer des compte-rendus. Aussi, pour ne pas regretter {le perdre des passages savoureux, véhéments ou sereins, nous invitons les maîtres à apporter leur contribution à «Coup de cœur» ainsi qu'à l'ensemble du nouveau mensuel. La première partie du journal sera entièrement consacrée au thème du mois selon des modalités différentes selon les sujets abordés. Nous désirons, cependant, le plus souvent possible, avoir des renseignements provenant {le l'école primaire, du cycle d'orientation, du collège, de l'école professionnelle, de l'école normale ainsi que des associations travaillant directement sur le terrain ou des chercheurs ayant proposé des travaux en lien avec le thème du mois. La deuxième partie du journal verra, comme actuellement «L'Ecole valaisanne», ses colonnes s'ouvrir aux informations officielles et corporatives. De plus, une page spéciale sera consacrée aux manifestations culturelles en lien avec l'école. Nous espérons que chacun trouvera l'occasion de s'exprimer dans le périodique nouvelle formule. Toute proposition sera la bienvenue et sera étudiée avec toute l'attention qu'elle mérite. Nous vous en remercions d'avance. Marie-France Vouilloz-Bekhechi 3

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Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation

Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation

~= ?L'APPUI PÉDAGOGIQUE TIENT-IL SES PROMESSES? L'APPUI PÉDAGOGIQUE À GENÈVE

LE PROJET RAPSODIE À GENÈVE

LES ÉLÈVES AUTONOMES APPRENNENT·ILS MIEUX? RAPSODIE * est le nom d'une expérience scolaire qui visait à lutter contre l'échec scolaire, au moyen d'une individualisation et d'une différenciation accrues de l'enseignement.

-la gestion de l'appui pédagogique par les élèves, un appui ne pouvant être utile, selon l'équipe, que si l'enfant en ressent lui-même le besoin.

Cette expérience a été réalisée à l'école primaire (degrés 3 à 6) du Lignon, cité située à la périphérie de Genève. La caractéristique essentielle du projet était le travail en équipes pédagogiques. Trois enseignants prenaient collectivement en charge les élèves d'un même degré; l'effectif était celui de deux classes. A chacune de ces équipes s'est joint un chercheur etjou un coordinateur. Le collectif RAPSODIE était chargé de travailler à la problématique de l'échec scolaire. Chaque équipe formula ses propres projets visant à améliorer l'enseignement et à diminuer les échecs scolaires . L'équipe responsable du projet décrit ici était parti de l' hypothèse de base selon laquelle, pour obtenir de meilleurs résultats scolaires, il fallait aider l'enfant à 4

L'équipe «Apprentissage de l'autonomie» a élaboré une sorte de bilan des quatre années scolaires pendant lesquelles l'autonomie a été leur préoccupation commune. Il s'est agi d'une période riche en apprentissages aussi bien pour les enseignants que pour les deux volées d'élèves concernées (3P /4P) . La création d'une attitude constructive de la part de l'élève, d'une discipline intériorisée, demande beaucoup de temps et d'efforts. Si le projet a bien fonctionné pour la première volée, l'équipe a accueilli en 83/84 une nouvelle volée qui, d'après elle, «se prêtait mal à l'autonomie»; elle a peu à peu oublié au cours de la troisième année son projet d'innovation. Dans la quatrième année, on a tenté de comprendre ce qui s'était passé . Le rapport relate donc des idées nouvelles, des stratégies innovatives, tout aussi bien que des réflexions sur les causes qui ont conduit à ce que le projet n'est pas allé aussi loin qu'on l'avait imaginé.

devenir plus autonome. Le projet a concerné deux volées d'élèves de 3P/4P. Différentes stratégies ont été mises en œuvre dans ce but: - un plan hebdomadaire de travail, permettant à l'enfant de faire certains exercices à son propre rythme, et selon ses préférences individuelles; - une auto-évaluation, fournissant à l'élève les objectifs de l'année, en mathématique et en langue maternelle, afin qu'il puisse se situer lui-même dans ses apprentissages; - des leçons-recherche, les élèves étant tenus de trouver euxmêmes la solution d'un problè- N° de référence: 87.062. me, formulant une hypothèse, la vérifiant, aiguisant le sens de l'observation, isolant les * RAPSODIE: recherche-action sur les prérequis scolaires, les objectifs, la diféléments importants d'un férenciation et l'individualisation de l'entexte, etc.; seignement.

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FLUIDITÉ a entraîné la fusion de l'école maternelle et de la 1P en une nouvelle structure, dénommée ((division élémentaire» . Ce niveau prévoit une structure intégrée d'appui pour les enfants ayant des problèmes d'apprentissage ou d'adaptation . Trois chercheurs du Service de - la recherche pédagogique ont entrepris d'évaluer l'efficacité de l'appui pédagogique. En voici trois résultats significatifs: 1. 20 % des élèves de la division élémentaire profitent d'un appui pendant un laps de temps plus ou moins important. Pendant les trois années d'enseignement élémentaire, les interventions intensives et de courte durée ont tendance à décroître, au profit des interventions moins intensives, à durée plus longue. 2. Les raisons pour l'appui évoluent au cours des trois années. Tandis que les problèmes concernent, en première . et en deuxième, la concentration et la lecture surtout, les difficultés tendent à devenir plus globales en 3P. 3. Une étude de cas a concerné trois élèves en appui, dont on a analysé de plus près les conditions de départ ainsi que la carrière scolaire. Cette analyse a démontré, une fois de plus, que l'échec scolaire est

un phénomène causé par le concours de facteurs très différents. Dans leurs conclusions, les chercheurs soulignent que l'appui pédagogique peut diminuer les échecs scolaires et alléger les problèmes qui leur sont liés, mais qu'il he les fera pas disparaître. Le rapport affirme que le système d'appui en vigueur dans une école constitue un instrument de mesure sensible de sa qualité, et que la problématique de l'échec et de sa prévention ne cessera de nous demander des efforts de réflexion fondamentale sur notre système d'enseignement.

Si vous voulez en savoir davantage ... sur ces projets , veuillez demander des informations supplémentaires (gratuites) au . Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstr. 61 5000 Aarau Tél. (064) 21 21 80.

N° de référence : 88.007.

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Certaines réformes, discutées un peu partout, en matière d'appui pédagogique sont réalité dans le canton de Genève depuis bon nombre d'années: c'est au milieu des années 70 qu'avait démarré le projet FLUIDITÉ, inspiré par la psychologie génétique de Jean Piaget. Entre temps, les acquis principaux de cette innovation ont été généralisés.

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Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation

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PLANIFIE SON AYENIR de qualification professionnelle, des modifications socio-culturelles provoquées par les développements technologiques, une situation démographique nouvelle, puisqu'approchant de la croissance zéro. Ces défis rendent nécessaires un système éducatif qui sache s'adapter rapidement à de nouvelles exigences. La recherche en éducation peut et veut y apporter sa contribution.

Une organisation qui planifie son développement ne peut se limiter à fixer ses objectifs, ses fonctions, ses tâches; si elle veut réussir, elle devra également tenir compte de son environnement social et définir les rapports qu'elle voudra entretenir avec les autres organisations, institutions ou personnes. Le plan de développement que s'est donné la Société suisse pour la recherche en éducation serait donc incomplet s'il ne définissait d'aucune manière les rapports souhaités entre la recherche et la pratique pédagogique des enseignants. Deux des seize recommandations qui sont l'essence du plan traitent de ce domaine.

Quelle est la visée d'un plan de développement? Les vieilles traditions pédagogiques qui ont longtemps nourri la recherche en éducation (que l'on pense par exemple aux travaux de Pestalozzi, de Rousseau, de Fellenberg , du père Girard, qui ont profondément étudié nombre de problèmes encore actuels) ont été rajeunies, suite à des développements sociaux, technologiques et scientifiques des années 60 et 70. Ce renouveau eut pour origine le rôle nouveau joué par l'éducation en tant que contribution à la croissance économique, et les exigences nouvelles de la démocratisation des études et de l'égalité des chances. Il y eut tout d'abord des rapports d'experts, puis des modifications dans l'enseignement public, et enfin l'institutionnalisation de la recherche en éducation (cf. notre illustration) . A l'heure actuelle, la recherche en éducation se doit de consolider ses résultats et d'assurer la continuité de ses travaux par le développement de nouveaux projets de recherche.

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- étudier et expliquer les événements éducationnels de façon interdisciplinaire, et aussi complètement que possible; - élaborer des modèles pour le développement ultérieur du système d'enseignement; - conseiller les instances responsables du développement et de la politique de l'éducation ; - accompagner et évaluer de façon scientifique les innovations pédagogiques.

Qu'est-ce que la recherche en éducation? La recherche en éducation étudie les processus d'enseignement et d'apprentissage à tous les niveaux de formation et dans toutes les classes d'âge. Elle est interdisciplinaire et, selon les problèmes à l'étude, fait appel tout aussi bien aux sciences humaines et sociales qu'à d'autres disciplines scientifiques. Ses résultats peuvent exercer une influence critique ou stabilisatrice dans la société. La complémentarité fonctionnelle de la théorie et de la pratique est donc une de ses préoccupations essentielles . Grâce à son riche héritage , la recherche en éducation est en mesure de fournir d'importantes contributions dans quatre domaines:

Le plan de développement de la recherche éducationnelle suisse doit contribuer au maintien de ce qui a été acquis en matière de recherche en éducation, l'évaluer de façon critique et, le cas échéant, l'améliorer. Ce plan doit être un outil destiné à faciliter, à la fois, les prises de décision, la coordination entre instances responsables, la collaboration entre chercheurs et entre chercheurs et praticiens . A donner les bases d'une véritable identité du chercheur en éducation aussi.

Pourquoi faut-il une recherche en éducation?

A qui s'adresse-t-il?

A la longue, notre pays ne pourra être concurrentiel sur les marchés économiques mondiaux qu 'à la condition de continuer à disposer d'un système éducationnel particulièrement efficace. Car s'i mposent aujourd'hui une interdépendance économique toujours plus grande entre les différents secteurs d'activité d'un Etat, des exigences nouvelles et croissantes de la part des milieux économiques en matière

Le plan s'adresse à trois sortes de destinataires. Ce sont: • des femmes et des hommes actifs dans la recherche en éducation même ; • la pratique pédagogique, la politique et les disciplines scientifiques voisines; • un public intéressé plus large. A eux tous, le plan se propose de montrer à la fois l'utilité et les promesses de la recherche en

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éducation en vue d'un développement bénéfique ultérieur de notre société.

Le développement de la recherche suisse en éducation Pour que la recherche en éducation puisse remplir les missions fondamentales qui sont les siennes, il faut qu'une série de conditions préalables soient remplies. Le plan de développement contient seize recommandations dont la mise en pratique est jugée importante pour un développement positif. Deux de ces recommandations ont trait aux rapports entre la pratique pédagogique et la recherche en éducation.

Recommandation 1: Implication accrue des associations d'enseignants lors de la conception de projets de recherche et de la diffusion de leurs résultats La Conférence des Associations suisses d'enseignants (CASE) et les associations qui la constitue (Association suisse des enseignants, Société pédagogique de la Suisse romande, Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire, Association pédagogique suisse, Association suisse des maître (sse)s d'école enfantine, etc.) sont invitées à créer en leur sein, et au niveau qui leur semble le plus pertinent, des commissions de recherche chargées des missions suivantes: • Amélioration de la diffusion des résultats les plus importants de la recherche éducationnelle. Il s'agit, en l'occurrence, de donner aux enseignants la possibili-

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té d 'exploiter de façon critique et indépendante les résultats de la recherche scientifique, de promouvoir leur professionnalisme et de soutenir ainsi leurs efforts en vue d'une ouverture et d'une autonomie plus grandes. Les instruments les plus adéquats pour une telle diffusion pourraient être, entre autres, les publications officielles des associations d'enseignants de la SSRE, l'organisation . conjointe de congrès , de cours de formation continue, etc. • Information systématique des chercheurs sur les besoins et les intérêts des enseignants, afin d'en tenir compte de façon plus fappropriée lors de la planification de la recherche et afin de stimuler de nouveaux projets de recherche et de développement. • Soutien d'initiatives et de collaborations individuelles d'enseignants intéressés à la diffusion et à la mise en pratique des résultats de la recherche éducationnelle.

Recommandation 2: Utilisation accrue des résultats de la recherche lors de la formation initiale et continue des enseignants Les responsables de la formation initiale et continue des enseignants sont invités à inclure de façon plus systématique des éléments touchant la recherche en éducation dans la préparation des enseignants, afin de • les familiariser à la recherche; • les renseigner sur les recherches en cours et les rendre attentifs à leurs richesses et à leurs limites pour la pratique;

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• les inciter à collaborer avec des chercheurs en éducation; . Ies préparer à appliquer des résultats de la recherche. A cet effet, les mesures suivantes semblent particulièrement indiquées: • transmission et interprétation des résultats de recherches dans une optique plus interdisciplinaire ; • introduction d'éléments relatifs à la recherche dans la formation initiale des enseignants au moyen, non pas d'une nouvelle discipline, mais de formes nouvelles d'enseignement et de travail (par exemple projets de recherche-action, contacts avec les milieux de la recherche et du développement); • organisation de rencontres avec des milieux de la recherche et du développement dans le cadre des activités de formation continue des enseignants; • participation régulière des enseignants à la recherche, entre autres par l'institutionnalisation de congés payés pour des stages de formation continue dans les centres de recherche et de développement et par la mise à disposition , de la part des milieux de la recherche , de moyens nécessaires à l'accueil de ces stagiaires.

Donner un signal de départ Ces recommandations resteront lettre morte s'il n'est pas possible d'instaurer un dialogue entre les partenaires . La Société suisse pour la recherche en éducation entreprendra sous peu la tentative d'amorcer un dialogue avec les organisations suisses des enseignants.

Carte 1:

Le plan de développement de la recherche suisse en éducation vient de paraÎtre comme numéro spécial de la revue «Education et recherche»; on peut l'obtenir au prix de 10 francs auprès du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation.

Bulletin de commande Le/la soussigné(e) souhaite recevoir le numéro spécial «Plan de développement de la recherche suisse en éducation» au prix de 10 francs . Nom : __________________________________________________

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Institutions Institutions Institutions Institutions

universitaires. internes à l'administration . privées . internes d'écoles.

Prénom: _______________________________________________ Rue , numéro: ___________________________________________ Code postal: _ _ _ __ A envoyer au:

Lieu : __________________________

Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstrasse 61 5000 Aarau .

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Répartition géographique des différents types d'institutions de recherche et de développement éducationnels

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Carte 2:

Importance quantitative et répartition géographique des institutions de recherche et de développement éducationnels

Les aires des cercles correspondent à la somme des produits qui résultent de la multiplication du nombre de postes entiers avec le quotient d'intensité de R&O en éducation pour toutes les institutions domiciliées en un site (cf. la carte 1).

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POUR UNE POLITIQJlE PLU8 ACTIVE EN fAVEUR DE LA JEUNEc38E 8ION, OIP, 1988 exposés de la délégation suisse et les activités organisées en Suisse durant l'année internationale de la jeunesse; - quant à la troisième partie, elle suscite une réflexion sur le rôle des communes, des cantons et de la Confédération par rapport à une politique plus active en faveur de la jeunesse, et ceci dans le sens d'une harmonieuse complémentarité.

1. Pourquoi un ouvrage sur la jeunesse? La première Conférence européenne des ministres responsables de la jeunesse avait retenu comme premier thème de sa rencontre de décembre 1985 : «La situation des jeunes en Europe» . Pour apporter sa contribution à ce thème , la délégation suisse a rencontré passablement de difficultés à présenter un état de la situation de la jeunesse en Suisse. Elle a heureusement pu s'inspirer des travaux de la Commission fédérale de la jeunesse présidée par M. Guy-Olivier Segond .

Elle propose enfin quelques réalisations concrètes en se fon-

dant sur les activités mises sur pied dans les différents cantons suisses en 1985.

Le président de la délégation suisse à la première conférence des ministres européens responsables de la jeunesse Bernard Comby

conseiller d'Etat chef du Département de l'instruction publique du canton du Valais

Cette situation s'explique par le fait que la responsabilité de la politique de la jeunesse revient prioritairement aux communes et aux cantons en relation avec les associations de jeunesse. Cette difficulté à établir une situation des jeunes en Suisse a toutefois révélé une lacune: celle du manque d'échanges et de synthèses sur les politiques de la jeunesse et des activités développées en faveur des jeunes en Suisse. Pour améliorer cette situation, une opportunité se présentait: dresser un inventaire des principales activités mises sur pied dans les différents cantons suisses dans le cadre de l'année internationale de la jeunesse. D'autre part, les informations relatives aux Conférences internationales sont souvent réservées à un public d'initiés. La diffusion des interventions de la délégation suisse et des recommandations votées à l'issue de la

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Conférence, devait contribuer à informer un plus large public sur une question importante, celle de l'avenir des jeunes en Suisse et en Europe. Enfin, la publication de ce document a été planifiée en liaison avec l'examen par les Chambres fédérales du projet de loi fédérale en faveur de la jeunesse. En proposant une politique plus active en faveur de la jeunesse , cette publication a également pour objectif d'appuyer cette loi fédérale.

2. Présentation de l'ouvrage Cet ouvrage de 178 pages est constitué de trois parties :

- la première partie vise un objectif d'information. Elle comprend l'inventaire des principales activités mises sur pied dans les différents cantons suisses durant l'année internationale de la jeunesse, ainsi que la présentation intégrale des exposés de la délégation suisse et des recommandations votées par la première Conférence des ministres européens respon sables de la jeunesse; - la deuxième partie invite le lecteur à un bilan de l'année internationale de la jeunesse. Elle reprend certaines recommandations de la Conférence et les met en parallèle avec les

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Au ~éguev, des jardins d'enfants pour les «fils du désert» Au fil des derniers numéros d'Ecole valaisanne, nous avons découvert diverses expériences pédagogiques: au Tchad: la réforme du système éducatif (juin 1987); en Colombie: le village de Don Bosco (décembre 1987); à llinidad: une formation pour les oubliés de la prospérité (mai 1988). Aujourd'hui nous sommes au Néguev. Qui sont les Bédouins, ces «fils du désert»? Comment revendiquent-ils leur identité? Quels enjeux l'école représente-t-elle pour eux? Que vise le Neguev Educational Association (l'Association éducative du Néguev) soutenue par «Fain pour le prochain» en créant des écoles et des jardins d'enfants?

raël dans tout le Néguev, alors que l'on estime à environ 2000 le nombre des enfants bédouins âgés de 4 à 5 ans. Les Bédouins prisonniers du désert

ZAATAR. - Abdi, 4 ans et 3 mois, répète le nom arabe du thym, très répandu dans le Néguev. Son institutrice, une jeune bédouine du village, lui enseigne ainsi qu'à ses camarades l'appellation arabe des plantes et des herbes traditionnelles de la région. Nous sommes à Laqiya, un village bédouin de plus de 6000 habitants, mais qui n'est men-

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tionné sur aucune carte, excepté sur les cartes militaires, où il sert de repère pour la navigation aérienne israélienne. Abdi est l'avant-dernier d'une famille de neuf enfants, mais le premier à pouvoir fréquenter un jardin d'enfants, l'un des trois construits par l'Association éducative du Néguev. Il n'y a que quatre jardins d'enfants financés par l'Etat d'Is-

Depuis la création d'Israël en 1948, ce pays est le théâtre de nombreux affron temen ts entre Palestiniens et Juifs israéliens. Qu'en est-il des Bédouins, «les princes du désert»? «Je suis Palestinienne», déclare fièrement Fathaye, dont plusieurs membres de la famille ont fui depuis longtemps le Néguev vers la Jordanie et Gaza. Pourtant, les Bédouins sont peu aimés, pour ne pas dire méprisés, par le reste de la communauté palestinienne. Devenus citoyens israéliens, ils sont les seuls Arabes à pouvoir servir dans les forces de sécurité israéliennes. Leurs chefs, les cheikhs bédouins, ont à plusieurs reprises négocié avec les autorités israéliennes; aux yeux de nombreux bédouins,

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ils ont aliéné par là leur terre, et ont trahi leur peuple et leur culture. Anciens seigneurs du désert, aux traditions semi-nomades (ils pratiquaient non seulement l'élevage, mais aussi l'agriculture), ils ont été dépossédés de leur terre. En effet, ils n'en détenaient pas de titre de propriété, car, par ignorance ou par négligence, ils ne les avaient pas fait enregistrer à l'époque de l'Empire ottoman. De 1948 à 1967, ils ont été, pour «raison de sécurité», parqués dans une réserve de 50 km 2 au nord-est de Beersheva, et contraints de vivre dans des villages dits provisoires, où tout manque: l'eau, l'électricité, les services médicaux, ... Ecoutons ce que nous dit Abou Srihan: «Nous habitons ici depuis 1951, lorsqu'on nous a chassés de la terre de nos aïeux pour nous envoyer dans une nouvelle région. On nous avait dit alors que ce ne serait que provisoire, 2 à 3 ans. Nous sommes pourtant toujours là, un groupe de plusieurs centaines de Bédouins, sans électricité, sans rues, avec un seul puits, dans des huttes de tôle sordides, juste derrière Omer, une cité de villas israélienne, où les chiens vivent mieux que nous.» Depuis 1967, le gouvernement israélien a pour objectif de regrouper la population bédouine du Néguev dans des concentrations urbaines aux portes des villes juives ou des kiboutzim. 13

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Un tiers des Bédouins ont déjà été «encouragés», pour ne pas dire contraints, à s'établir dans l'un des cinq centres de regroupement, parmi lesquels Rahat représente l'agglomération la plus importante. Avec 15000 habitants, cette dernière offre à peine 200 places de travail. Les familles de Bédouins reçoivent chacune 1000 m2 par habitant, ce qui est bien insuffisant pour faire de l'élevage ou de la culture. Il ne leur reste donc plus qu'à offrir leurs services aux industries israéliennes ou aux kiboutzim de la région . Les deux tiers restant de la communauté bédouine continuent à vivre dans une vingtai- , ne de villages «provisoires », situés dans des zones considérées depuis lors comme des colonies illégales par le gouvernemen t israélien . Les conditions de vie sont là aussi très dures, mais les habitants ont au moins la possibilité de continuer à vivre conformément à leurs traditions, et conservent l'espoir de retrouver un jour leur terre (plus de 3200 procès, intentés par les Bédouins aux autorités israéliennes afin de récupérer leurs terres, sont actuellement en

Cela porte donc à cinq le nombre de jardins d 'enfants déjà créés par l'Association éducative du Néguev. Cependant, celle-ci espère bien pouvoir continuer à en construire deux par année. Par ailleurs, elle entend mettre en place un programme d 'appui scolaire pour collégiens préparant leur maturité et organiser des activités extra-solaires pour écoliers (une tentative de plus pour stimuler leur intérêt). Pain pour le prochain: Education et formation

cours). Dans les concentrations urbaines, ils seraient condamnés à devenir très vi te une sous-classe ouvrière de la société israélienne. L'école pourquoi? Pour qui? La «Neguev educational association» est née dans le village «illégal» de Laqiya, un des cen tres de la résistance bédouine . En 1985, le gouvernement israélien avait décidé de fermer l'école primaire de Laqiya (le seul service social qu 'il finançait), mais il fut contraint de revenir sur sa décision en raison de l'opposition et de la pression de la population. Aujourd'hui, Laqiya a non seulement gardé son école primaire, mais obtenu la création d 'une école secondaire. «Nous sommes persuadés que c'est en améliorant le niveau d'éducation de notre peuple que nous défendrons le mieux notre propre identité», nous déclare Sultan Sane, l'un des membres du comité de l'association.

Dans ce domaine, il y a effectivement fort à faire . En effet, selon un documentaire réalisé par la TV israélienne, en avril 1987, on estime à environ 40 % la proportion d'analphabètes au sein de la communauté bédouine du Néguev.

Pour mieux cerner l'ampleur du problème, il est bon d'examiner les données et les chiffres suivants: - 56 % des Bédouins du Néguev (donc environ 39 000 personnes) sont âgés de mois de 19 ans); - dans tout le Néguev, il n'y a que 24 écoles primaires et 3 écoles secondaires, dont 25 % des classes sont, de source officielle, insuffisamment équipées; - 27 % des enfants n~ finissent par leurs études primaires (première à cinquième), soit par manque de motivation, soit en raison des trop longues distances à parcourir (le gouvernement n'assure aucun service de transport dans les zones di tes illégales), soit encore à la suite de difficultés économiques familiales; - seul 40 % des 16 000 écoliers de la communauté bédouine atteignent le niveau secondaire, mais ils ne sont que l ,5 % à achever leurs études secondaires; - en 1986, dans toutes les universités d 'Israël, il n'y avait en tout et pour tout que 15 étudiants bédouins; - sur 400 collégiens, seul 4 ont obtenu en 1986 le «bagrut » (l'équivalent de notre maturité fédérale).

«La raison en est, explique un professeur, que les mêmes questions sont posées à un élève du nord de Tel Aviv qu'à ceux qui vivent dans des tentes ou des cabanes sans électricité (ce qui ne facilite pas les devoirs à la maison) et ne connaissent pas les avantages des bibliothèques ou des laboratoires. » Conscien te des ces problèmes , l'Association éducative du Néguev s'est donné pour tâche: - d'améliorer l'enseignement dans les écoles arabes du Néguev, dont le niveau est le plus bas de tout le Moyen Orient; - d'encourager et de motiver les enfants à suivre l'école, par la création notamment

de jardins d'enfants, pouvant être fréquentés dès l'âge de 4 ans. «Nous veillons aussi à ce que les villageois, participent directement à la construction des jardins d'enfants. Nous prévoyons aussi d'organiser à l'avenir des rencontres avec les parents pour qu'ils se senten t directement concernés par ces projets», nous précise un des responsables, Yunis Al Grenawi. 1988 verra l'ouverture de deux nouveaux jardins d'enfants (un à Laqiya, l'autre à Abu Kaf), don t le financement est assuré par «Pain pour le prochain» (PPP), alors que son partenaire suisse, le «Mouvement chrétien pour la paix» (MCP), assure la fonction d'intermédiaire.

«Pain pour le prochain » considère l'éducation et la formation comme des secteurs prioritaires d'interven tion et donne sa préférence à des projets qui remplissent les conditions suivantes: - concourir à la défense des intérêts et au maintien de communautés ethniques ou religieuses minoritaires,' - favoriser la participation active et directe de la population à la réalisation dudit projet; - viser à une prise en charge aussi rapide que possible du projet par la population elle-même; - assurer un contenu d'en seignement et de formation directement adapté aux besoins concrets de la communauté; - permettre l'émergence de responsables locaux et d'agents de développement pouvant à leur tour diffuser les connaissances ainsi acquises. 11 y a ainsi plusieurs dizaines de projets de formation qui sont soutenus par «Pain pour le prochain» à travers le monde.

Service Ecole Tiers Monde


ÉCOLE. DAN8E ET TfIÉÂTQE.

La pac!3c!3iOnnante expérience du 80uveret Passionnante à plus d'un titre, formatrice à souhait, que cette expérience tentée depuis plusieurs mois déjà dans les écoles de Port- Valais. En effet, à l'occasion de la mise sur orbite du spectacle «Au Pays des légendes», créé dans le port du Bouveret, une osmose s'est établie entre écoliers, et professionnels de la danse, du théâtre, de la musique, de l'écriture. L'idée mérite d'être retenue, reprise à coup sûr par d'autres classes du canton. Le Département de l'instruction publique ne s'est pas trompé qui a donné d'emblée le feu vert lorsque les autorités communales, le président Claude Roch en tête, ont soumis leur dossier.

Zermatten, Solandieu, ou Bérard. Il fouilla les Archives cantonales, questionna gens des montagnes et baroudeurs du lac. Il retint, désinvolte, cinq grands thèmes qui donnèrent la fresque intitulée «Au Pays des légendes» et qu'allaient animer Clio et Thalie la chorégraphe, bien connue de à l'école valaisanne nos écoles normales, et son «sacré musicien» de père. Ces thè- Les gosses, tout en découvrant le mes sont divers et colorés: les poids de leur geste, l'expression sourdes frayeurs qu'inspirait ja- de leur corps, communient avec dis la montagne, la malice des la musique, la chorégraphie et fées aux amours romantiques, sont en contact avec des profesle diable et ses fourberies, les sionnels du théâtre, du son, de sorcières, les pirates, sans ou- la lumière, de l'écriture, de la blier fantômes, ou chevaliers parole, quand ce n'est pas de la «sans peur» mais toujours sans navigation et la pyrotechnie. C'est Clio, Euterpe, Thalie, reproche. - Les gosses du lac, d'entrée, Terpsichore, talonnées par Nepont «mouillé», nous dit une ins- tune et Vulcain, qui surgissent des brumes du lac pour sauter pectrice. dans la classe. Ces écoliers devront demain affronter le public. Un livre qui s'ouvre Ils doivent songer à leur costuDu même coup, c'est un livre de me, fabriquer leur matériel. Les contes qui s'ouvre sous les yeux leçons de bricolage et les heures des enfants lorsque M onette leur de gymnastique prennent ici en parle. Les gosses vibrent à ce une autre dimension, on l'ima-

Des gosses qui mouillent... Le Bouveret devait organiser, à l'occasion de la Fête internationale de sauvetage, un spectacle de portée lémanique. On aurait pu faire venir une troupe de Paris ou Genève, mettre un chaland sur le lac en guise de scène et le tour était joué. On aurait pu créer un spectacle valaisan en faisant appel à une troupe d'amateurs de chez nous. C'eut été mieux. On fit ici un pas de plus en intéressant directement la population, les enfants des écoles surtout, à une création artistique dont la charpente fut dressée par le trio Monette Daetwyler, Jean Daetwyler et Pascal Thurre. Le journaliste dont le Farinet aérien est encore dans les mémoires et les cœurs, a choisi dans le passé valaisan cinq thèmes percutants, en recourant à des textes et idées de Daetwyler,

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La nuit pour tableau noir - C'est unique comme expérience, nous dit une enseignante. C'eut été impensable de manquer une chance de ce genre. Le Département Comby l'a très bien compris. Les enfants du Bouveret et des Evouettes iront jusqu'à consacrer tout le temps de leur colonie de juin, à Loye sur Grône, pour préparer leurs accessoires de théâtre, avec l'éveil que cela entraîne de leurs dons créateurs. Ils ne pourront pas, dans ce contexte, se contenter, comme à l'accoutumée, de tendre leur copie à leur maître ou de rapporter à leur mère, en courant, cet objet bricolé à l'école. Ils auront un examen inattendu à passer: celui qui les guette, au port du Bouveret, dans l'été valaisan, face à des centaines de spectateurs, accourus de Suisse et de l'étranger, avec le lac, le ciel... et la nuit pour tableau noir.

passé légendaire du Valais, comme leurs ancêtres lorsque ces histoires de revenants, de croisés, de démons ou de filles sages, surgissent dans la tiédeur des veillées populaires. Une soixantaine d'écoliers, de première à sixième primaire, furent ainsi mis à contribution sous la baguette magique du personnel enseignant. - C'est étonnant de voir à quel point les écoliers furent motivés par cette expérience artistique, nous dit l'un des enseignants, M. Jacques Grept. Pendant les heures de classe, avec le spectacle comme objectif, les enfants s'initient à la danse, au théâtre et, à travers les thèmes évoqués, au passé de leur coin de terre. C'est une chance inouïe que nous avons eue là sur le plan scolaire, pédagogique, artistique.

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gine. Les enfants savent que des milliers de personnes les attendent et qu'ils n'ont pas le droit de les décevoir. Ils dansent, gesticulent au milieu de groupes tels que «0 Pàle», «Treize Etoiles» ou «Zachéos». Ils sont branchés sur des artistes qui ont nom Monette ou Jean Daetwy-

1er, mais aussi M arylise M onnet, Danièle Zufferey, JeanYves Salamin, Anne ou Martine, dont ils captent l'enthousiasme, l'art de la scène, ~t emmagasinent, comme par ricochet, les leçons reçues par tout ce monde au conservatoire et instituts de renom.

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Note de la rédaction Le spectacle «Au Pays des légendes» sera donné chaque soir, dès 20 heures, du ~ au 20 juillet 1988, dans le port du Bouveret. Renseignements et réservation: téléphone (025) 81 Il 01 ou (027) 22 66 66. Au Pays des légendes, l'événement de l'été.

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PUBLICATION DE L'ALLIANCE CULTURELLE ROMANDE

Première livraison de Présences: L'Esprit de la fête populaire. Pour cerner ce phénomène, ethnologues, sociologues, historiens, folkloristes, artistes, journalistes et praticiens de la fête unissent leurs expériences et leur savoir. Derrière l'image traditionnelle ou le cliché, quels furent, quels sont encore les enjeux de la fête populaire? A quels besoins répond-elle aujourd'hui? Quelles mutations connaît-elle, motivées par quelles réalités? Sommesnous encore capables d'inventions en ce domaine et quels sont les nouveaux visages de ces manifestations?

Un document passionnant pour mieux comprendre le présent.

Analyses de fêtes à caractère historique, religieux ou païen venues du passé Escalade, Fête-

Dieu, Brandons, Saint Nicolas, Saint Martin ou Fête des Vendanges ... ; investigations en coulisse (implications politiques, dispositif pédagogique, confection de costumes ou de mets, rapports entre hommes et animaux ... ); enquêtes sur le Festi-

val de Nyon, la Fête du Parc des Cropètes, les Schubertiades, les stades de football ou l'auto-célébration du commerce ... autant d'angles théoriques ou pratiques sortant ces festivités de leur écrin esthétisant.

L'ESPRIT DE LA FÊTE POPULAIRE 1988 Au carrefour des réalisations et des idées Après vingt-cinq ans d'activités, l'Alliance culturelle romande fait peau neuve. Abandonnant la formule des grands cahiers, elle présente aujourd'hui une revue plus dynamique, ouverte aux événements de son temps. De format pratique, de mise en page vivante, Présences entend répondre à quatre visées: 18

• se porter au carrefour des réalisations et des idées actuelles sans négliger l'expérience du passé; • apporter le plus grand nombre possible d'éclairages sur les principaux phénomènes culturels; • permettre le décloisonnement des disciplines et des mentalités; • établir un pont entre les cantons afin de stimuler la plurali-

té des voix autour de problèmes communs. Chaque fois consacré à un thème donné, Présences, dont la parution est annuelle, constitue l'un des volets de notre politique éditoriale. D'autres publications - dossiers et livres - sont prévues. Jil Silberstein Directeur des publications

Pour la somme de Fr. 35.-, on peut se procurer La Percée culturelle au secrétariat de l'ACR, chemin des Bains 7, 1009 Pully. Téléphone (021) 298438.

~--------------------------BULLETIN D'ADHÉSION Nom:

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adhère à titre: • individuel (Fr. 35.- par an) • de société (Fr. 50.- par an)

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L'adhésion à titre individuel permet de recevoir Présences, une invitation aux manifestations de l'Alliance culturelle romande et les annonces relatives aux autres publications de l'ACR. L'adhésion à titre de société permet de recevoir un second exemplaire de Présences ainsi que plusieurs invitations aux manifestations de l'ACR. A renvoyer à:

LA PERCÉE CULTURELLE 1962-1987

Mais elle rend aussi attentif aux écueils vécus ou prévisibles.

Cette investigation tous azimuts, a:ssortie d'une enquête auprès des pouvoirs publics, des artistes, animateurs et observateurs attentifs dresse un bilan impressionnant des réalisations de ces vingt-cinq dernières années.

pré3ence3 Alliance culturelle romande Chemin des Bains 7 1009 PULLY

En automne 1987, à l'occasion de ses vingt-cinq ans, l'Alliance culturelle romande a consacré son trente-quatrième cahier à l'évolution des disciplines culturelles depuis 1962. Document de 250 pages richement illustré, La Percée culturelle aborde aussi bien la littérature, le théâtre, les arts plastiques et la musique que la photographie, le cinéma, le théâtre ou la danse. Sans oublier l'urbanisme, les sciences exactes et humaines comme l'évolution des médias. 19


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MOUVEMENT ET MU8IOllE 88 ' «Le mouvement ec5t c50urce de masie. de complexité. de bienêtre et de mieux-être. »

Après avoir annoncé dans l'Ecole valaisanne de décembre, ce stage pascal, j'aimerais aujourd'hui vous faire part de quelques considérations, qui j'espère, susciteront votre intérêt et, pourquoi pas, votre future participation, Ainsi, pendant quatre jours, des maîtres d'éducation physique, des monitrices, des instituteurs se sont laissés emmener par des musiques et des rythmes effrénés: - avec Fred Greder : travail avec les instruments de percussion, recherche

d'accompagnements, indépendance des mouvements, test de coordination; - avec Ushi «Janowski» : danse «afro-jazz» pendant laquelle on a intériorisé le mouvement grâce à de nombreuses répétitions, sans oublier le rythme et la souplesse; - avec Madeleine Mahler: expression corporelle, selon les capacités et le vocabulaire gestuel de chacun, sur des musiques à thèmes et avec un matériel de bord (chaise - parapluie).

Merci à Philippe Vallotton, qui a assuré l'organisation du stage et a su choisir des professeurs compétents, afin d'obtenir un cours parfai temen t équilibré. Ce stage a lieu chaque année, la 2e semaine des vacances de Pâques et c'est là l'occasion d'enrichir son bagage rythmique et gestuel; de plus, une grande partie de la matière est transposable à l'école, Chr. Dini

CONFÉRENCE PUBLIQUE A l'occasion de son passage dans le Valais et du stage d'initiation à l'éducation créatrice qu'il dirigera dans le cadre des cours de perfectionnement du Département de l'instruction publique

ARNO STERN

SIERRE

fondateur de la sémiologie de l'expression, praticien en éducation créatrice, créateur du «Closlieu» à Paris donnera une conférence intitulée

«LE CLOSLIEU ET L'INTARISSABLE EXPRESSION » le lundi 20 juin 1988 à 20 h 15 salle de conférence du collège des Creusets 34, rue Saint-Guérin, 1950 Sion Entrée Fr. 10.Organisation: 1963 Magnot VS Tél . (027) 362937 20

Les responsables: Catherine de Dardel Liliane Reist

Certaines classes de Sierre participent à un travail de sensibilisation sur le thème «Education à la santé» organisé par la commission scolaire, la Ligue valaisanne contre les toxicomanies, le Centre médicosocial régional et deux collègues, Mme Rachel Grand et M. Jean-Jacques Joris. Cette action vise à responsabiliser les élèves à la gestion de leur capital santé. Elle doit les inci ter à prendre une part actiVB au processus d'information. A cet effet, ils se sont transformés en écrivains, peintres, co-

médiens, publicistes, ." Le fruit Les travaux suggérés par la de leur travail a été «croqué » brochure de l'élève s'intègrent par les médias locaux (Journal très bien dans le programme de Sierre, TV locale Canal 9) . scolaire. Le guide pour l'enseignant et Dans le même ordre d'idée, la soirée publique qui aura lieu le les brochures peuvent s'obte19 mai prochain à 17 h 15 à la nir au grande salle de l'Hôtel de Ville à Sierre présentera leurs pro- Cen tre médico-social régional ductions: sketches, textes et Hôtel de Ville dessins. 3960 SIERRE Les enfants sierrois, charmés par cette entreprise, souhaitent faire découvrir aux autres écoliers valaisans «les secrets de la pleine forme»,

Le comité

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FONDATION VILLAGE D'ENFANTS PESTALOZZI La Fondation village d'enfants Pestalozzi compte sur la solidarité du peuple suisse Nous, les enfants de cette terre, vous interrogeons Soulager la misère des enfants - depuis sa création, voici plus de quarante ans, la Fondation village d'enfants Pestalozzi est restée fidèle à son principe suprême. Elle exerce son aide par le biais du Village d'enfants à Trogen, mais aussi depuis peu sur place, par son «Aide aux enfants dans le Tiers Monde». A l'ouverture de la conférence de presse de la Fondation, à Zurich, le Dr Heinrich Nufer, président de la Fondation, a brossé le tableau de l'aide de cette dernière, une aide illustrée par les exemples concrets des enfants tibétains et éthiopiens. L'arrivée du premier groupe d'enfants réfugiés tibétains à Trogen, en 1960, représentait pour le Village d'enfants un grand défi à relever: pour la première fois il accueillait des jeunes de provenance noneuropéenne et non-chrétienne. Comme le souligne Erich Frimel, responsable du projet du groupe tibétain au Village d'enfants Pestalozzi, l'expérience avec les vingt enfants du premier groupe se révéla si positive que les enfants quittant la communauté pour mener leur propre vie, étaient instantanément remplacés par de nouveaux jeunes tibétains . A ce jour, 86 enfants tibétains ont été accueillis au Village. L'éducateur Lobsang Dalu a ra-

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conté l'histoire de onze d'entre eux. Ceux-ci ont été accueillis en 1986 à Trogen, après avoir perdu parents et famille dans la vallée de Kullu au nord de l'Inde. Leur accueil répondait aux critères stricts de la nouvelle ligne directrice de la Fondation. Ils forment avec les parents de la maison et l'éducateur Lobsang Dalu une communauté de vie où ils pourront trouver leur propre voie et conserver leur identité culturelle . En même temps, ils se familiarisent avec les réalités de la vie européenne. Dolkar Gyaltag, mère d'une maison du Village d'enfants Pestalozzi, a évoqué un nouveau projet amorcé en début d'année. Intitulé «Groupe des Tibétains en Suisse», il s'adresse aux enfants de la deuxième génération, confrontés à une situation de détresse dans notre pays. Cette aide doit leur permettre de trouver et conserver leur identité tibétaine, tout en s'intégrant à la réalité de la vie suisse. Dans le cadre de son aide aux enfants dans le Tiers Monde, la Fondation participe aussi à des projets d'aide aux Tibétains en exil en Inde, par exemple à la construction d'une école à Pathli Khul.Comme Françoise Meienberger-Genoud, respon-

sable du programme, l'a rapporté, 220 enfants y reçoivent actuellement une formation de base. Après un agrandissement des locaux beaucoup trop exigus, l'école pourra abriter 500 enfants et l'offre des cours sera améliorée. «L'aide aux enfants du Tiers Monde» s'est associée à un projet de Swissaid à Ndrgyeling. «L'aide aux enfants» soutient dans ce projet la construction et l'aménagement de locaux pour des enfants d'âge pré-scolaire. La bénéficiaire du projet est une colonie tibétaine démunie organisée en coopérative. Cette coopérative sera en mesure, au terme de trois années de soutien, de subvenir elle-même aux frais. Depuis le début des années septante, l'aide s'adresse égaIement à l'Ethiopie. La mère de maison Amsale Alemu a évoqué les 13 orphelins arrivés en 1974 à Trogen, premiers enfants d'Afrique noire accueillis au Village. Sept autres orphelins d'Addis Abeba les ont rejoints en 1982. La présence du groupe éthiopien au Village incita les responsables à accepter 3 demi-orphelins dont les parents avaient souhaité qu'ils grandissent en Suisse (patrie du père), tout en gardant le contact avec leur mère de langue amharique. Jean-Jacques Bolanz, revenu d'Ethiopie mimai, a communiqué aux représentants de la presse les dernières nouvelles de l'aide du Vi liage d'enfants Pestalozzi dans ce pays.

L'appel du fondateur du Village d' enfants Pestalozzi, Walte Robert Corti «Construisons un monde dans lequel les enfants pu issent vivre!» a donc trouvé un écho pour les enfants éthiopiens aussi. Cet appel sert de mot d'ordre à la collecte annuelle de la Fondation Village d'enfants Pestalozzi qui sollicitera l'aide du peuple suisse du 30 mai au 4 juin 1988. Le secrétaire de Fondation, le Dr Franz Züsli-Niscosi a remercié par avance tous ceux qui par leur soutien financier permettent aux nombreux enfants au Village d'enfants Pestalozzi et dans le Tiers Monde de profiter d'une aide pédagogique.

Du développement d'un groupe d'enfants tibétains venus d'Inde au Village d'enfants en 1986 Origine des enfants Ayant perdu parents et famille, 11 jeunes orphelins tibétains de la vallée de Kullu au nord de l'Inde n'avaient pratiquement aucune chance de pouvoir mener une existence digne dans un environnement indien qui leur était étranger. Leur accueil au Village d'enfants répondait autant aux nouvelles orientations de la Fondation Village d'enfants Pestalozzi, qu'au vœu express de S.S. le Dalaï Lama. Notre groupe se compose de 5 couples de frères et sœurs plus un enfant seul. Il s'agit de 4 garçons et 7 filles, âgés de 5 à 15 ans. Les parents de maison ont de leur côté deux garçons de 11 et 12 ans.

la vie dans la grande famille Les éducateurs tibétains Lobsang Dalu, ainsi que Tselha et Pema Tsawa (les parents de la maison) forment avec le groupe d'enfants qui leur a été confié une communauté de vie et de travail. Au sein de cette communauté les enfants peuvent conserver et renforcer leur

identité culturelle, mais aussi retrouver paix intérieure, sécurité et confiance. Une atmosphère familiale était et est encore primordiale. Elle leur a permis, dans la première phase d'adaptation de se remettre de leurs épreuves, de vaincre leur angoisse et de surmonter leur deuil. L'installation des enfants en Suisse représente néanmoins pour les enfants un grand choc culturel. Ceux-cl doivent se familiariser avec les techniques les plus simples de la vie quotidienne. Il s'agit de les habituer avec précaution aux normes et valeurs européennes en leur laissant le temps de les comparer avec les leurs. Ils peuvent, lors des nombreuses conversations individuelles ou en groupe, formuler leurs besoins personnels, mais aussi corriger de fausses attentes éventuelles. Les enfants ont établi, hors de la communauté familiale, des contacts solides avec leurs camarades du Village. Certains sont également membres des associations des environs (club de football, groupes de jeunes),

nouant ainsi d'autres contacts avec l'extérieur.

l'enseignement à l'école internationale du Village d'enfants est aux yeux de nos enfants la plus grande chance de leur vie, ce qui se traduit par un engagement enthousiaste une grande motivation à apprendre la langue allemande. Ils obtiennent dans l'ensemble des résultats très réjouissants. Les progrès faits en deux ans d'étude de l'allemand sont impressionnants. L'enseignement national dispensé en tibétain par le père de la maison et le troisième éducateur s'attache surtout à promouvoir de façon intensive la langue maternelle et la culture et à maintenir la religion. Nous constatons après deux années de séjour que les enfants de ce groupe se sont développés de façon harmonieuse, tant au point de vue physique et psychique que social. Ceci est pour nous une preuve que nous avons apporté une contribution efficace au soulagement de leur détresse.


LA VIE OllOTIDIENNE AU TEMP8 PAMÉ Une nouvellè offre destinée aux enfants tibétains en détresse en Suisse En Suisse également des enfants peuvent se trouver en détresse. Certains d'entre eux dont le réseau familial initial ne peut plus assurer son rôle ont besoin d'être placés à l'extérieur. Pour de plus en plus d'enfants cette situation est aggravée par le fait qu'ils appartiennent à une culture, langue ou race différente mais vivent en Suisse. La Fondation Village d'enfants Pestalozzi a mis sur pieds de nouveaux projets en accord avec sa ligne directrice, destinés à venir en aide à ces enfants: les groupes internationaux et les groupes par nations d'origine. C'est ainsi qu'au printemps de cette année a pu être lancé le projet «Groupe des tibétains en Suisse». Ce projet répondait aussi à un vœu de S.S . Dalaï Lama formulé lors de sa visite en Suisse le 13 juillet 1985. Ce dernier avait demandé à la Fondation Village d'enfants Pestalozzi d'étudier la possibilité d'accueil au Village de Trogen d'enfants tibétains en difficulté en Suisse. Selon lui, un tel ac-

cueil permettrait aux enfant d'acquérir une formation scolaire occidentale solide, tout en conservant leurs valeurs traditionnelles et leur culture.

Ce livre sera à disposition des élèves de 3P en septembre prochain . Il s'agit davantage d'un livre d'atmosphère que d'un manuel scolaire. Conçu dans la perspective de donner à des enfants de neuf ans une vue générale de la vie quotidienne autrefois, il offre différents types de documents écrits (passages littéraires, articles de journaux, témoignages, réclames ... ), ainsi que des documents iconographiques (photographies, cartes

postales, affiches publicitaires ... ) liés aux thèmes proposés . Ceux-ci, au nombre de dix, reprennent les constances de chaque époque: l'alimentation, l'habitat, les vêtements, avec un accent particulier sur la vie au village , l'agriculture et l'élevage. Ce document, loin d'être exhaustif, devra être complété par des recherches typiquement locales . J. Gag/iardi

L'objectif du projet est de fournir éducation et enseignement à un groupe d'enfants réfugiés tibétains de la deuxième génération vivant en Suisse, ayant dû être placés hors de leur famille à la suite de difficultés socio-pédagogiques. Cette aide à trouver leur identité personnelle doit s'inscrire pour les enfants dans un cadre bi-culturel. Les enfants pourront, tout en conservant leur identité tibétaine, accomplir les pas nécessaires à leur intégration à la réalité suisse. Les parents de la maison, 001kar et Gyaltsen Gyaltag, et l'éducatrice Karma Lobsang ont accueilli les premiers enfants fin avril, amorçant ainsi le départ de ce projet à caractère pilote.

(Cyaltsen Cyaltag)

Pensionnat Ste -Marle - de· Martigny, Valais (Suisse). - Bâtiment des Classes· Cour des Moyens


AUX MAÎTRES ET MAÎTRESSES SPÉCIALISÉS EN ACM ET ACT SPORTS ET FORMATION

L'ÉDUCATION PAR LE MOUVEMENT Réunies à Sierre, le mercredi 13 avril, pour tirer les premières conclusions de leur expérience, ces maîtresses ont dit leur conviction unanime que la machine à ticoter est un moyen d'enseignement simple, rapide, peu coûteux, et parfaitement bien adapté aux goûts et aux aptitudes des élèves de 5e primaire. Si vous aussi êtes intéressés par la machine à tricoter, si vous désirez faire sa connaissance et vous initier à son emploi, vous pouvez vous rendre à l'Office de recherche et de documentation pédagogique (ORDP), route de Gravelone 5, à Sion, soit le mercredi après-midi, soit sur rendez-vous (tél. (027) 21 6286). L'animateur des ACM vous y recevra avec plaisir. La machine à tricoter au service de la création

Dominique Formaz

Revue trimestrielle d'information et de coordination francophone relative aux activités et recherches en matière de sport éducatif. Cette revue vise à développer et faire connaître la méthode du docteur Jean Le Boulch, concernant l'enfant et l'éducation physique. Ce spécialiste du mouvement est connu depuis longtemps dans le milieu de l'enseignement spécialisé. A première vue, il semble que les spécialistes de l'éducation physique soient un peu réticents. Il serait judicieux de confronter les deux domaines, chacun pourrait en ressortir grandi. Dans ces pages, il y a aussi des articles de fond, traitant du mouvement, de l'éducation physique et du sport, de la compétition, de l'aspect médical ... ; elle offre aussi une place pour des «potins cantonaux» qui pourraient établir une relation et des contacts au niveau romand; elle publie aussi les dates des cours de formation.

Chr. Oini

Depuis janvier 1988, la machine à tricoter a fait son entrée dans une dizaine de classes de 5e primaire du Valais romand. Désireuses d'offrir à leurs élèves un nouvel outil de création, une poignée de maîtresses d'ACM et ACT n'ont pas hésité à tenter cette expérience. Il s'agit de: Tél. Fabienne Salamin, à Vissoie Charlotte Frauchiger, à Collombey Marinette Barone-Loye, à Sierre, chemin de l'Asile 10 Dorothée Balet, à Sierre Vérène Devanthéry, à Chalais

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VIENT DE PARAÎTRE: «PROCESSION DE PÉNITENTS BLANCS»

Depuis longtemps, on ressentait dans nos écoles le besoin de moyens d'enseignement appropriés pour faciliter l' approche et la lecture des œuvres d' art. C' est dans ce but que s'est instaurée entre les Musées cantonaux et l' Office de recherche et de documentation pédagogique (ORDP) une collaboration qui a pour but la création d'une série de Dossiers pédagogiques. Après Le tryptique de Lotschen et La montagne bleue, hommage à Holder/in, M . Michel Gaillard, collaborateur pédagogique auprès des Musées, met à la disposition des écoles valaisannes un dossier consacré à une œuvre du peintre genevois Edouard Vallet: Procession de Pénitents

blancs.

DÉPARTEMEN T DE L'INSTRU CTION PU BLIQUE Service de l'enseignement primaire et des écoles normales

ORGANISATION DE L'ANNÉE SCOLAIRE

En une trentaine de pages richement illustrées, l'auteur nous livre une étude fouillée et vivante du thème, de la composition et de la technique picturale du tableau. Il analyse la genèse et le processus de création à travers les études de base ainsi que la récurrence du thème dans l' ensemble de l' œuvre . Quelques pages de biographie aident à mieux cerner les rapports entre l' œuvre et la vie du peintre; des fiches pédagogiques suggèrent les moyens pratiques d'approche et d'étude de ce tableau. On ne peut que se réjouir de voir ainsi mises à la portée des élèves les clés d'une meilleure appréhension du langage des formes, des espaces et des couleurs. Le dossier Procession de Pénitents blancs est à disposition des enseignants et de tous ceux que l' histoire de l'art intéresse auprès de l'ORDP ou des Musées cantonaux .

A. Lugon

1988 - 1989


DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1

1. Plan de scolarité Nous remercions les administrations communales qui nous ont fait parvenir le plan de scolarité pour l'année 1988/1989 avant le 10 avril et prions celles qui ne se sont pas encore acquittées de cette tâche de le faire incessamment. 2. Ouverture de nouvelles classes Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année 1988/1989 doivent parvenir dès que possible au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le 31 mai 1988.

Un nouveau poste d'enseignement (qu'il soit à temps partiel ou à plein temps) ne peut être mis au concours officiellement qu'après avoir été admis 'par le Département. Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effectifs sont devenus insuffisants. Elles doivent en informer le Département au plus tôt.

1

3. Nomination du personnel enseignant

. Chaque poste vacant doit être mis au concours: ,_ -

1)

poste à plein temps poste à temps partiel enseignement des AC appui pédagogique soutien pédagogique

démission

- remplacement annuel: congé ou maladie du titulaire. Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais.

~ du 20 juin 1963 concernant les conditions d'en-

..""..

Lorsqu'une offre de service émane d' un maître ou d'une maîtresse qui désire réintégrer l'enseignement après une interruption d'activité de trois années consécutives et plus, l'annonce doit être faite immédiatement, avant toute nomination, au Département de l'instruction publique. 7. Enseignants âgés de 58 ans révolus avant le 1er septembre 1988 Selon les dispositions du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant, le titulaire d'une classe primaire âgé de 58 ans révolus peut être déchargé par le Département de l'instruction publique de trois heures d'enseignement par semaine, sans préjudice pour son traitement, s'il a assuré un horaire hebdomadaire de vingt heures au moins, durant les cinq dernières années. En principe la décharge ne porte que sur l'enseignement des activités créatrices manuelles, ces activités étant réunies en une seule demijournée. La demande de décharge doit être présentée au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales par l'intéressé avec le préavis de la commission scolaire ou de la direction d'école, pour le 31 mai 1988 au plus tard. Proposition est faite sur les mesures envisagées pour la prise en charge de ces trois heures par le maître auxiliaire. Le chef du Département de l'instruction publique décide sur préavis du Service.

ou nouveau poste

~ Elles respecteront les dispositions du règlement ~

6. Réintégration dans l'enseignement

gagement du personnel enseignant.

~ , 4. Enseignement à temps partiel

~ Nous vous prions de vous référer aux disposi:) . tions de l'arrêté du Conseil d'Etat du 30 janvier :: 1985 concernant l'enseignement à temps partiel ~ et vous demandons d'en appliquer les disposile tions si les circonstances le requièrent. ~

..

~ 5. Titres pédagogiques Les enseignants doivent être au bénéfice des titres spécifiques délivrés ou reconnus équivalents par l'Etat du Valais. 30

8. Etat nominatif du personnel enseignant Les administrations communales sont priées de remplir ces formules dans le détail avec liste des maîtres et maîtresses dressée selon les catégories et dans l'ordre suivant: a) classes enfantines ; b) classes primaires, dans l'ordre des degrés de IP à 6P ; c) classes de développement; d) enseignement des ACM et ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement: voir directives annexées); e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogiques: (chant, gymnastique, etc ... ). .

Important: a) grouper les deux maîtres qui enseignent à temps partiel dans la même classe (avec accolade); b) ne pas oublier d'indiquer dans la colonne 13 le nombre d'heures hebdomadaires pour tous les enseignants. y faire figurer l'horaire précis: ex. 3 heures - 12 heures - 27 heures - 30 heures.

N.B.: Il n'est pas nécessaire de renouveler la requête pour les maîtres déjà au bénéfice en 1987/ 1988 d'un enseignement à temps partiel ou d'une décharge (A CM ou autre), leur nomination obéissant aux règles concernant celle des enseignants à plein temps. Ce document doit être retourné dès que possible, mais au ·plus tard pour le 10 juillet 1988, en trois exemplaires. CE DÉLAI EST IMPÉRATIF. Le traitement du personnel enseignant est calculé sur la base de ces informations. L'administration communale peut être ten,ue pour responsable des indications erronées entraînant des conséquences dommageables. 9. Remplacements En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements survenant en cours d'année scolaire et n'impliquant pas d'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire, respectivement de la Direction d'école, sous réserve d'approbation par le Département de l'instruction publique. Nous rappelons que tout remplacement doit être annoncé au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales au moyen de la formule adéquate avant qu'il ne devienne effectif. Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 19), les commissions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1988 en raison de la pléthore. Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se seront annoncées en temps opportun sera envoyée aux commissions scolaires. En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le service susmentionné (tél. (027) 21 6281) avant de procéder à l'engagement d'un remplaçant pendant la prochaine année scolaire. Pour les communes qui ne se conformeraient pas aux présentes directives, l'Etat ne prendra pas à sa charge les salaires des remplaçants. Les communes ont l'obligation formelle de communiquer au Serv,ice cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales avant l'ouverture des classes, le nom des titulaires empêchés de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant). Tout remplacement, même de courte durée, est en outre signalé à l'inspecteur scolaire. 10. Congés spéciaux Selon l'article 18, alinéa 3 du règlement du 30 septembre 1983, l'octroi de congés personnels

pour de justes motifs est du ressort de l'a~torité de nomination, sous réserve de l'approbatIOn du Département de l'instruction publique. Ces congés ne sont pas payés, mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat.

En aucun cas l'enseignant n'a le droit de rétribuer son remplaçant. Important: les autorités scolaires sont priées de soumettre au Département de l'instruction publique toutes les décisions relatives à ces congés, pour approbation, 1

au moins 15 jours à l'lII'ance.

Nous constatons que les enseignants de l'école primaire ont une tendance à demander et à obtenir très souvent des congés individuels. Quand bien même ceux-ci font l'objet des réductions correspondantes des traitements, il faut éviter les abus. Une classe dont le titulaire s'absente trop souvent subit à la longue les préjudices d'une telle situation. Nous invitons donc les autorités scolaires communales à une grande rigueur dans ce domaine.

Il. Locaux et mobilier 1. LOCAUX D'après la législation cantonale actuelle, le contrôle des locaux scolaires incombe aux commissions scolaires (cf. règlement du 23 août 1967 fixant le statut de la commission scolaire, article 15, alinéas g et q). En cas de problèmes, lesdites commissions devraient en informer les médecins scolaires. Les locaux d'examen médico-scolaires doivent être prévus dans les nouvelles constructions ou transformations. Ils doivent être suffisamment grands, clairs et tranquilles. L'enfant doit pouvoir y être examiné seul et pouvoir être couché. 2. MOBILIER SCOLAIRE Celui-ci doit être réglable et adapté à la taille des élèves. Il sera contrôlé par l'enseignant, la commission scolaire et/ou l'infirmière scolaire. Des recommandations seront faites aux maîtres pour un bon usage de ce mobilier. Un enfant mal assis court des risques considérables en ce qui concerne son développement physique et morphologique. 3. CLASSES SPÉCIALES ET COURS D'APPUI Ces classes et ces cours doivent disposer de locaux de qualité et ne pas être défavorisés sur ce point par rapport aux autres classes.


..----....----------------------------------...........

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COLLABORATION ÉCOLE / FAMILLE

4. MANUELS SCOLAIRES Les communes se plaignent du coût élevé des manuels scolaires et des dépenses importantes qui grèvent ainsi leurs finances et celles des parents des élèves. Des interventions ont été faites devant le Grand Conseil pour signaler cette situation. Le Département de l'instruction publique est conscient des difficultés qui existent dans ce domaine et y accorde la plus grande attention. Il importe cependant de donner aux élèves et aux enseignants les moyens pédagogiques permettant à l'école d'atteindre ses objectifs. D'où la préoccupation constante de créer des manuels adaptés aux nécessités, aux programmes et aux méthodes de l'enseignement. Les économies doivent être réalisées par les mesures suivantes: - éducation des enfants au soin des livres afin que ceux-ci puissent durer le plus longtemps possible; - contrôle des stocks pour éviter la commande d'ouvrages qui existent déjà; - prudence dans les achats devant conduire à n'acquérir que ce qui est réellement nécessaire. Nous vous remercions d'intervenir dans ce sens auprès des enseignants et de contrôler les mesures que vous aurez ordonnées. 12. Utilisation du temps de classe Afin que soit évitée la dispersion, phénomène dont souffre l'école d'aujourd'hui, nous invitons les autorités scolaires à une grande rigueur dans l'utilisation optimale du temps de classe. 13. Photographies et représentants Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne tolèreront pas que les photographes ou toute autre personne s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale. Dans ce ,même sens, il faut absolument éviter la publicité à l'école.

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14. Courrier La correspondance doit être envoyée au Service EP+EN et non à l'un ou l'autre des fonctionnaires de ce service. 15. Cours ACM Les commissions scolaires sont invitées à visiter également les cours ACM. 16. Remarque finale

L'organisation de l'année scolaire exige une réflexion préalable approfondie. Une fois arrêtées, toutes les mesures décidées ne doivent plus être modifiées en cours de scolarité.

Les contacts des enseignants avec les parents constituent un élément fondamental de la collaboration entre l'école et la famille. Ils sont aménagés de différentes manières: rencontres individuelles, séances de parents, informations écrites, etc ... Les commissions scolaires et les directions d'école sont invitées à favoriser ces relations. Elles peuvent par exemple faire appel à des conférenciers chargés d'animer une partie de la soirée au cours de laquelle seraient traités des thèmes généraux, l'autre partie étant réservée aux entretiens par classes. Avant que les parents ne s'adressent aux commissions scolaires, aux directions d'écoles, voire aux inspecteurs ou au Département pour présenter des doléances vis-à-vis des enseignants, il faut leur recommander de prendre contact d'abord avec ces derniers. De leur côté les maîtres doivent être ouverts dans ces cas à un dialogue positif et serein.

CLASSES À

NOMINATION DU PERSONNEL ENSEIGNANT (Règlement du 20 juin 1963) En règle générale, le personnel enseignant en possession des diplômes ou titres prévus par la loi est nommé à titre provisoire pour une année (art. 8, alinéa 1). A la nomination provisoire succède normalement la nomination définitive qui vaut pour la période administrative en cours, au maximum pour la durée de quatre ans (art. Il, alinéa 1).

L'autorité de nomination peut toutefois proroger l'engagement provisoire d'une ou plusieurs années pour permettre à un enseignant de mieux s'affirmer et d'améliorer son enseignement (art. 9). Par ailleurs, l'article 8, alinéa 2 prévoit l'hypothèse où la prolongation de l'engagement provisoire peut être décidée par accord entre les parties (autorité de nomination et enseignant), ce qui exclut que cette prolongation soit décidée unilatéralement par l'autorité de p.omination et sans que l'enseignant en ait connaissance. Dans cette hypothèse, il est impératif que l'intéressé soit clairement informé des intentions de l'autorité de nomination et qu'il donne son accord à la prolongation d'un tel engagement.

HORAIRE RÉDUIT Nous rappelons que les commissions scolaires sont responsables des contrôles de la ponctualité des enseignants: arrivées, départs, récréations. 1. Classes enfantines L'horaire effectif normal des écoles enfantines est de 20 helfres par semaine. En conséquence, le temps nécessaire aux enfants pour enlever leurs vêtements, pour les remettre, pour changer les chaussures, pour les récréations éventuelles, doit être compté en dehors et en plus de l'horaire de travail et non à l'intérieur de celui-ci. Par ailleurs, nous rappelons aussi que les maîtresses de l'école enfantine ont une obligation de présence supplémentaire à l'école par rapport à l'horaire, de trente minutes par demi-journée (art. 8 du règlement du 18 avril 1973). Nous nous permettons d'insister auprès des commissions scolaires et des directions d'écoles afin que les contrôles nécessaires soient faits par leurs soins, que les exigences soient rigoureusement respectées par ces maîtresses. 2. Classes de IP En règle générale, les classes ont un horaire allégé d'une heure par jour et par rapport aux degrés suivants. Par contre, la titulaire est tenue

au même horaire que celui de ses collègues des autres degrés de la scolarité primaire. Il importe que cette heure soit utilisée rationnellement par la maîtresse. L'accueil, l'appui à des élèves plus faibles, l'occupation de ceux qui arrivent plus tôt doivent constituer l'essentiel de ce temps dont il faut tirer le meilleur parti. Les commissions scolaires et les directions d'écoles sont invitées à vouer une attention particulière à cette question.

DIRECTIVES CONCERNANT LES ÉLÈVES QUI DÉSIRENT «SAUTER» UNE CLASSE Règle Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit. Exception Lorsque les parents d'un élève désirent que celuici «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commisson scolaire, respectivement de la direction d'école. L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médicopédagogique. Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents. Si les deux avis sont positifs', elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.

INDICATIONS RELATIVES AUX ENFANTS PROTESTANTS Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est important que les commissions scolaires, les directions d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire. S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'Eglise réformée, il incombe à ceux qui les ac-

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cueillent de signaler à leurs parents l'existence d:écoles protestantes (Monthey, Martigny Sion Slerre et Brigue). Les paroisses protestante~ et le~ comm~ssions solaires de ces écoles renseigneront volontIers les parents sur la spécificité de l'école protestante. Si, pour des raisons géographiques ou autres les parents d'enfants protestants tiennent à ins~rire l~ur enfant dans une école publique, les cOlnmisSlOns scolaires, directions, secrétariat et enseignants veilleront à - faire connaître aux parents le document «l'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans «l'Ecole valaisanne» de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande; - signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche; - grouper, dans la mesure du possible, les élèves protestants dans les mêmes classes pour faciliter leur propre enseignement religieux.

ENFANTS EN DIFFICULTÉ C'e~t dans ~e ~omaine de la prévention que doit se sItuer pnnclpalement l'action à l'égard des enfants en difficulté. Une observation précoce et continue de tous les élèves devrait permettre à l'enseignant d'effectuer l~s r~médiations qui s'imposent et de répondre aInSI aux besoins spécifiques des élèves. Lorsque les adaptations entreprises dans la classe p~r le titulaire sont vaines, il faut se référer à l'Inspecteur scolaire qui examine le cas en collabo~a~i~n ,avec l'Office cantonal de l'enseignement s~eclahse pour rechercher avec les autorités scolaIres communales les solutions appropriées. Les mesures scolaires particulières prévues dans le décret sur l'enseignement spécialisé peuvent à cet ! effet répondre aux différents besoins. ~ Toute décision de redoublement d'une classe ne ~ do~t être prise qu'à la condition d'être accompagnee d'un rapport détaillé signalant les mesures propres à garantir le succès de l'année à recommencer. Les commissions scolaires ont ensuite l'obligation for"!elle de veiller à l'application des mesures pro; posees. ~ Le~ promotions pour raison d'âge non accompagnees de mesures psychopédagogiques adaptées engendrent de nouvelles difficultés et développent le phénomène de rejet.

I I

Tout placement en institution spécialisée . doit faire l'objet d'une autorisation accordée par le Département de l'instruction publique.

Par ailleurs, l'affectation d'un élève à une classe 1'a~aptation ou d'observation requiert l'accord ecrzt des parents. ~~u~ rappelop.s pour terminer, que la responsabIlIte ~es maltres englobe tous les élèves, quels que ~oIent les troubles et les problèmes de ces dernIers.

ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES À L'ÉCOLE PRIMAIRE 1. Personnel enseignant et programme a) L.es cour~ d'activités créatrices manuelles (desSIn .et p~Inture non compris) sont assurés par le tItula~re de la ~l~ss~ et, le cas échéant, par u~e maItresse speClahsée en possession d'un dIplôme ~élivré ~u reconnu par le Département de 1 InstructlOn publique; b) les cours d'activités créatrices sur textiles sont assurés, ?è.s l~ ~P, exclusivement par une maîtr~sse speCIalIsee formée ou recyclée pour l'enseIgnement des ACT' c) échange d'élèves ' les élèves ~ont répartis en groupes confiés: - une partIe de l'année, au titulaire de classe pour des ACM' ' - l'autre partie d~ l'année à la maîtresse spécialisée, pour des ACT ~t d'autres ACM' d) la concertation entre titulaires de classe et ~aî­ tresses spécialisées porte sur: -les objectifs à définir' -les activités à progra~mer; - les thème,s à développer; - les maténaux à utiliser' - les techniques à appren'dre. 2. Temps hebdomadaire imparti aux activités créatrices manuelles et aux activités créatrices sur textiles . La durée des cours d'ACM en 1P et 2P et des cours d'ACMjACT en 3P, 4P, 5P et 6P est de: 3 ~eures de 60 minutes, soit 165 minutes + 15 mInutes de récréation' 2 ~eures et demie en '1 P, soit 135 minutes + 15 ~In~te,s de récréation, si l'horaire de classe est redult a 25 heures hebdomadaires. Remarque En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACMjACT, le titulaire doit assurer lui-même l'e~seigneI?e,nt du dessin et de la peinture (EducatlO,n artIStIque) à la classe entière (cf. grillehoraIre). 3. Dispositions générales L~s effe,ctifs d'élèves à l'ouverture des classes sont determlnants pour l'organisation des cours

d'ACM et d'ACT. L'arrivée de nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours. En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de: - 12 élèves pour les classes primaires; - 8 élèves pour les classes spéciales, de développement ou à effectif réduit. 4. Organisation des classes de IP et 2P a) Le titulaire d'une classe de IP ou de 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe; b) cependant, dès qu'une classe compte - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l 'allègement(*) du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée. (*) Allègement:.somme des effectifs de deux classes répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif, et le troisième à une maîtresse spécialisée,

c) les classes de IP ou de 2P comptant au moins 26 élèves d'un degré font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département. 5. Organisation des classes de 3P, 4P, 5P et 6P a) Lorsqu'une classe compte au moins: - 18 élèves d'un seul degré; - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allègement du cours, selon les dispositions générales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spé. cialisée; :, b) le titulaire d'une classe comptant: - moins de 18 élèves d'un seul degré; - moins de 16 élèves de deux degrés, assure les cours d'ACM - soit aux élèves de sa classe; - soit à une partie des élèves de deux classes réunies; - soit aux élèves d'une autre classe (échange d'élèves).

Dans ces classes, seuls les cours d'A CT sont assurés par une maîtresse spécialisée. 6. Organisation des classes à deux degrés titulaire d'une classe comptant au moins 18 élèves de deux degrés est déchargé des cours d'ACM, Il peut ainsi consacrer ce temps à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un seul degré. L~

7. Organisation des classes à trois degrés et plus a) Le titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé des cours d'ACM. Il peut ainsi consacrer ce temps à l'étude d'autres branches avec les élèves d'un ou de deux degrés; b) les cas de classe à trois degrés et plus comptant moins de 12 élèves font l'objet de dispositions particulières approuvées par le Département. 8. Remarques Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation ' des cours d' ACMj ACT. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des A CM/A CT et lui indiquer le nombre d'élèves de chaque degré, pour chaque classe (au moyen des formules ad hoc) ainsi que le nom des titulaires déchargés de l'enseignement des ACM (à leurs frais ou pour d'autres raisons). 9. Renseignements Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées. Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées en trois exemplaires à l'inspectrice des ACMjACT

Madame Suzanne Dubois Rue des Epineys 27 1920 Martigny. Téléphone (026) 2 17 52,


...

ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORT 1. Plans-horaires Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Les heures d'éducation physique, qui, pour la raison d'insuffisance de locaux ne peuvent être dispensées en salle, figureront également sur le planhoraire avec une remarque particulière (piscine, plein air, aula, etc.).

4.1 GÉNÉRALITÉS Les après-midi de sport à l'école primaire sont donnés en complément aux leçons d'éducation physique. Ces leçons ne doivent pas être supprimées au profit des après-midi de sport. EXCEPTION: Les leçons d'éducation physique qui se déroulent normalement pendant la matinée du jour où est prévue l'après-midi de sport.

4.2 APRÈS-MIDI DE SKI 2. Plan d'occupation des salles Les commissions scolaires ou les directions d'école sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles au début de l'année scolaire. Celui-ci est affiché sur la porte d'entrée du local et envoyé au début de l'année scolaire en deux exemplaires à M. Erwin Eyer Inspecteur cantonal d'éducation physique 3900 Brigue Téléphone (028) 23 41 41. Les leçons données dans les agglomérations ne disposant pas de salles de gymnastique figureront également sur ces plans qui doivent être envoyés à la même adresse. 3. Révision des engins de gymnastique Les communes sont rendues attentives au fait que les engins de gymnastique - fixes ou mobiles - doivent être contrôlés périodiquement par les fournisseurs afin de prévenir au maximum les accidents (contrats de révision à conclure éventuellement). 4. Après-midi de sport Nous basant sur le règlement du 27 avril 1977 (article 13) et les expériences de ces dernières années, nous voudrions rappeler à tous les intéressés les directives ci-après: 36

a) Deux à trois heures de ski (l'après-midi) représentent une activité sportive optimale; b) par conséquent, la matinée demeure consacrée à l'école selon le plan-horaire (exception 4.1.); c) exceptionnellement, pour des motifs d'organisation, la matinée peut être reccourcie d'une heure au maximum; d) le repas de midi doit être pris à la maison avant le départ; e) les écoles qui disposent d'un local de gymnastique organisent au maximum quatre aprèsmidi de ski (concours inclus). Du temps reste ainsi à disposition pour d'autres activités sportives; f) dans certains cas (centres scolaires importants, organisation difficile, recrutement des moniteurs) ces sorties peuvent être regroupées dans la même semaine; g) une bonne après-midi de ski n'est mise sur pied qu'avec la collaboration de parents ou de connaissances. Chaque enseignant devrait s'assurer au moins le concours d'une personne compétente. Pendant ces après-midi, les élèves doivent recevoir des leçons adaptées à leurs capacités. Pour le ski libre, les occasions sont suffisamment nombreuses en dehors de l'horaire scolaire; h) une attention particulière doit être portée aux non-skieurs. L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante: (ski de fond, natation, patinage, luge, etc.); i) afin de limiter les frais pour les parents et pour éviter des pertes de temps, on choisira le domaine skiable le plus rapproché de l'école;

j) chaque après-midi de ski doit être annoncé à temps au président de la commission scolaire ou à la direction d'école et à l'inspecteur scolaire.

ASSURANCE DU PERSONNEL ENSEIGNANT CONTRE LES RISQUES D'ACCIDENTS PROFESSIONNELS ET NON PROFESSIONNELS Nous prions les autorités communales et scolaires responsables de se référer a) à la décision du Conseil d'Etat relative à cet objet du 21 décembre 1983; b) à l'information communiquée à tous les enseignants le 13 janvier 1984 et dont vous avez reçu copie.

Procédure à suivre en cas d'accidents a) Retrait par l'autorité communale de la formule «Déclaration d'accidents» auprès de la compagnie d'assurance; b) envoi de cette formule, dûment remplie, (à l'exception de la rubrique «salaire») à l'administration cantonale des finances, section traitement du PE, Planta 1, 1950 Sion; c) retour de ce document à l'assureur par les soins de l'administration cantonale des finances. Remarques Cette procédure concerne aussi bien les remplaçants et les enseignants à temps partiel que les titulaires de classe.

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Notre spécialité: les bibliothèques scolaires


LE DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

1.8

Art. 6 du règlement précité Le Département peut autoriser les recteurs, les directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.

1.9

Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.

,Vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire, décide: 1. Les vacances et congés spéciaux pour me suit: :1.1 Toussaint Vendredi 28 octobre 1988 le soir Vendredi 27 octobre 1989 le soir Vendredi 26 octobre 1990 le soir

les années scolaires 1988/1989 à 1990/1991 sont fixés com1988/ 89 1989/ 90 1990/ 91

Lundi 7 novembre 1988 le matin Lundi 6 novembre 1989 le matin Lundi 5 novembre 1990 le matin

Noël Vendredi 23 décembre 1988 le soir Lundi 9 janvier 1989 le matin Vendredi 22 décembre 1989 le soir Lundi 8 janvier 1990 le matin Vendredi 21 décembre 1990 le soir Lundi 7 janvier 1991 le matin Carnaval Vendredi 3 février 1989 le soir Vendredi 23 février 1990 le soir Vendredi 8 février 1991 le soir Pâques Mardi 21 mars 1989 le soir Mardi 10 avril 1990 le soir Mardi 26 mars 1991 le soir

Jeudi 9 février 1989 le matin Jeudi 1er mars 1990 le matin Jeudi 14 février 1991 le matin

Lundi 3 avril 1989 le matin Lundi 23 avril 1990 le matin Lundi 8 avril 1991 le matin

4 Y2 5 4 Y2

10

1.10 Les congés des vendanges ne doivent pas dépasser une semaine. 1.11 En vue de parvenir à un meilleur étalement des vacances scolaires, de celles de Carnaval en particulier, les instances scolaires compétentes sont instamment priées d'établir leur plan de scolarité en étroite collaboration avec les organisations touristiques de leur région.

~

8 Y2 8 Y2

2.

Date des examens

2.2

Examens de maturité En principe, les examens oraux de maturité doivent se dérouler après la date de clôture de . l'année scolaire.

2.2

Examens de promotion: écoles primaires et cycle d'orientation 1989: mardi 6 et mercredi 7 juin 1990: mardi 12 et mercredi 13 juin 1991: mardi Il et mercredi 12 juin.

3 3

3 8 8 8 Le chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby

Pentecôte Lundi 15 mai 1989 Lundi 4 juin 1990 Lundi 20 mai 1991 Autres congés (art.5 du règlement précité) En plus des jours de congé et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux tetes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément. TOTAL (jours)

4

4

4

31

29 Y2

29

Art. 3 du règlement précité Les demi-journées précédant les congés du mercredi et du samedi après-midi comportent au moins trois heures de cours.


.. SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET DES ÉCOLES NORMALES INTRODUCTION

L'année 1987 a été marquée, dans ce service, par la seconde phase du regroupement des écoles normales. D'autres secteurs d'activité méritent également attention . COMMISSIONS

La commission cantonale de l'enseignement primaire et des écoles normales a pris acte avec regret de la démission de M. Hans Venetz, qui a quitté le canton . Elle s'est réjouie de l'arrivée de Mme Brunhilde Zurbriggen de Brigue. Cette commission a fonctionné comme jury pour les examens d'admission et pour ceux qui donnent droit au certificat de maturité pédagogique . Le 3 décembre, elle s'est rendue dans les écoles normales, à Brigue et à Sion. Les objectifs de cette visite étaient en rapport direct avec les regroupement opérés. Nous y reviendrons plus loin. Au début de l'année une commission présidée par le chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales a étudié et mis au point les conditions de passage de l'école primaire au cycle d'orientation , dans le cadre des nouvelles dispositions qui régissent l'enseignement secondaire du premier degré. Conscient de la nécessité d'une éducation routière sans cesse améliorée, le Conseil d'Etat a mandaté, par décision du 28 janvier 1987, une commission chargée de lui présenter des propositions dans ce domaine . Cette commission réunit les trois chefs de service d'enseignement du Département de l'instruction publique, le commandant de la police cantonale, le directeur de l'école normale du Valais romand, le président du TCS section Valais et un représentant de l'ACS section Valais. Elle a siégé cinq fois durant l'année et aura achevé son travail pour la fin du mois de mars 1988. Des commissions ont fonctionné, dans chaque région du canton , séparément. Elles ont traité, notamment, les objets suivants : branches des programmes, moyens d'enseignement, formation continue du personnel enseignant. Ces travaux se sont accomplis dans une perspective constante de coordination, horizontale et verticale . Rappelons l'existence et l'activité des conférences, commissions et autres institutions intercanto40

nales auxquelles le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales prend une part active, tant en Suisse alémanique que dans la partie romande du pays . La Conférence intercantonale des moyens d 'enseignement de la Suisse centrale a tenu, pour la première fois depuis sa création , son assemblée générale annuelle, le 4 juin 1987 à Brigue. Il faut signaler aussi que l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques (IRDP) à Neuchâtel a organisé ses assises annuelles d'automne en Valais les 2 et 3 novembre 1987. La première journée, à Montana, fut réservée à une étude des problèmes se rapportant à la formation des enseignants. Quant à la deuxième, à Sierre , elle vit un large débat s'ouvrir et se dérouler à propos des liaisons et coordinations entre la scolarité obligatoire et la formation professionnelle . La Commission romande d'observation du français (COROF) a été placée en 1987, pour une durée de deux ans, sous la présidence de l'inspecteur M. Michel Pellaud de Saillon . an. u:

C'EST A CAUSE' DU NOUVf.AV o·o/t.iéNTATioN ~ NOliS DElroNS I\évoil\ P~OC./t.AI1HE 0' tOVCATiON ROllTiÈR(!

aux enseignants, écoles de contact pour le Groupe romand d'aménagement des programmes (GRAP), grille horaire, moyens d'enseignement, contacts avec le Service médico-pédagogique (SMP), avec les enseignants . Mme Maria Jean, inspectrice ACM pour les districts de Sierre, Hérens et Sion, a fait valoir ses droits à la retraite avec effet au 1er septembre 1987. Le Conseil d'Etat et le Département de l'instruction publique lui expriment à nouveau, ici, leurs remerciements . Ce départ a été suivi d'une légère réorganisation . Le poste devenu libre a été transformé en deux demi-emplois, l'un occupé par un animateur ACM à l'Office de recherches et de documentation pédagogiques (ORDP), l'autre, nouveau, étant créé pour institutionnaliser les contacts du Valais avec les universités . M. Dominique Formaz, de Martigny, a été nommé à la fonction d'animateur ACM à mi-temps . Quant à Mme Suzanne Dubois, inspectrice des ACM, elle voit son secteur d 'activité s'étendre à la totalité du Valais romand. Les inspecteurs et inspectrices du Bas-Valais ont participé à deux journées d'études romandes, les 19 et 20 novembre aux Rasses près de SainteCroix. La conférence du Haut-Valais a tenu pour sa part douze séances. Ces dernières sont des occasions importantes de rencontres auxquelles prennent part également le conseiller pédagogique et responsable de l'enseignement spécialisé, les responsables de branches, la direction de l'Ecole normale, le directeur de l'ODIS de Brigue, l'inspecteur du cycle d'orientation , l'adjoint de langue allemande du Service de l'enseignement secondaire et l'inspecteur de l'enseignement secondaire du deuxième degré. On constate, par l'éventail des personnes qui se réunissent, une volonté constante d'ouverture et de coordination. Les thèmes sur lesquels ont porté les discussions sont de même nature dans l'une et l'autre des deux régions du canton . Deux journées d'études ont été organisées pour cette conférence les 17 et 18 décembre à Ovronnaz .

respectives de l'Etat et des communes à ces postes importants sont donc de 53,78 % et de 46,22 %. Au cours des assemblées des maîtres qui se sont tenues dans le Haut-Valais et dans le Valais romand durant l'automne 1987, des revendications se sont exprimées . Le personnel enseignant constate avec une certaine amertume que son statut matériel n'a pas été revalorisé depuis quinze ans . Remplacements

Les dépenses pour le remplacement du personnel enseignant durant l'année scolaire 1987 se sont élevées à Fr. 2 130096.-. Il faut y ajouter les charges sociales et autres qui figurent sous les deux rubriques 303 et 304. Toutefois ces dépenses ne sont pas nettes puisque l'Etat encaisse, sous rubrique 436, les allocations militaires, les prestations de la LAA et les remboursements de l'Office romand des éditions et du matériel scolaires . En 1987, ces recettes se sont élevées en tout à Fr. 705829.95. Perfectionnement

Un effort a été accompli pour améliorer encore, en 1987, le taux de fréquentation, déjà élevé, des cours de perfectionnement qui se déroulent durant l'été. On verra, en consultant les statistiques qui suivent, que cet effort a produit ses effets. Le programme des sessions pédagogiques est élaboré par une commission formée d'enseignants et de représentants du Département de l'instruction publique . Il est ensuite soumis à l'examen et à l'approbation de ce dernier. Les cours font l'objet d'une évaluation à laquelle prennent part les professeurs qui les dirigent et les personnes qui y participent. Cette appréciation entre en considération dans l'élaboration des programmes de la session qui suit.

M. Daniellmstepf, de Viège, a été nommé responsable de la langue maternelle en remplacement de M. Adelrich Brantschen appelé à la direction des écoles de Brigue. INSPECTEURS

Les inspecteurs de l'enseignement primaire sont groupés en deux conférences, l'une pour le Valais romand, l'autre pour le Haut-Valais. La conférence du Valais romand a tenu onze séances, soit une par mois sauf en juillet. Les principaux thèmes à l'ordre du jour ont été les suivants: langue maternelle, mathématique, environnement, langue 2, ACM, éducation artistique, éducation physique, examens de promotion, passage au cycle d'orientation, rapports d'inspection, directives

PERSONNEL ENSEIGNANT Traitements

Durant l'année 1987, les dépenses de l'Etat pour les traitements des enseignants de l'école primaire, des remplaçants, pour les assurances sociales, les caisses de pension se sont élevées à Fr. 96 146951 .05. La contribution des communes à la rémunération du personnel enseignant et leur participation aux assurances sociales ont représenté un montant de Fr. 44445673 .75 . Les parts 41


A signaler pour le Valais romand, une rencontre organisée le 20 août 1987 au Château de la Soie dans le cadre de la session, des séminaire~ consacrés à la peinture et à la littérature valaisannes . L'ouverture des cours à Brigue, le 10 août, a été marquée par une conférence du Dr Ivan Rickenbacher, directeur de l'Ecole normale de Schwyz. i

En séance du 16 décembre , le Conseil d 'Etat a décidé d'augmenter les honoraires des directeurs et animateurs de cours , avec effet au 1er janvier 1989.

Appréciation du travail des élèves A la demande des enseignants du Haut-Valais , après étude confiée à une commission présidée . par M. Kurt Grünwald , conseiller pédagogique, le ! Conseil d'Etat a décidé, en séance du 24 juin d'autoriser un essai limité d'attribution des note~ semestrielles dans les écoles et de renonciation à une appréciation chiffrée du travail scolaire dans les degrés inférieurs.

Les commissions chargées d 'étudier l'introduction de nouveaux manuels sont confrontées sans cesse à des exigences contradictoires celles de la pédagogie et celles dictées par les ' soucis financiers des communes et de l'Etat.

Maîtres de sixième année primaire Des séances ont été organisées à l'intention des titulaires de classe de sixième année. Durant ces rencontres , des informations ont été données sur les o?ligations spéciales des enseignants de ce degre dans la perspective du passage des élèves au ~ycle d'orientation , sur les conditions de promotion et sur les décharges des enseignants.

PROPHYLAXI E DENTAIRE L~s dépenses se rapportant à la prophylaxie dentaire cOrl}prennent les trait.ements, charges sociales et deplacements de cinq éducatrices sanitaire,s ?entaires, le matériel didactique et les frais de deplstage dans les classes, soit un examen gratuit par enfant et par année durant la scolarité obligatoire.

Enseignement élargi de la musique à l'école ~e Départ~~ent de. l'instruction publique participe a une expenmentatlon de l'enseignement élargi de I~ musique à l'école. Huit classes primaires dont SIX du Haut-Valais et deux du Valais romand ont répondu favorablement à cette initiative cautionnée par la Conférence suisse des directeurs can, tonaux de l'instruction publique. MM . Hansruedi Kampfen de Brigue et Bernard Oberholzer de Collombey conduisent cette opération.

i

Moyens d'enseignement Ont été introduits, durant l'année 1987, dans les classes primaires du Valais romand, les moyens d'enseignement suivants:

- moyens d 'enseignement du français: pour la cinquième année primaire; CI) : - moyens d'enseignement de l'histoire : ~ . pour la quatrième année primaire ; ~ - moyens d 'enseignement de la géographie : .... pour la quatrième année primaire; moyens d'enseignement des sciences: pour la quatrième année primaire ; moyens d'enseignement du calcul mental : pour la cinquième année primaire .

S!i If o-

C?ans les classes du Haut-Valais, on note l'apparition des moyens nouveaux suivants : - enseignement de l'allemand pour élèves étrangers ; : - mathématique nouvelle, première année; - musique et danse pour les élèves des écoles enfantines ; ~': : - nouveau livre d 'histoire valaisanne pour les cinquième et sixième années primaires (auteur: Arthur Fibicher). 42

OFFICE DE RECHERCH ES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES (ORDP) En séance du 3 juin 1987, à la suite de la nomination de M. Jean-François Lovey , directeur de l'Office de documentation et d'informations scolaires (ODIS) à la tête de l'Ecole normale du Valais le Conseil d'Etat a décidé de grouper cet Offic~ et l'Office de la recherche pédagogique en une seule et même unité appelée désormais Office de recherches et de documentation pédagogiques (ORDP) dont la responsabilité a été confiée à M~ Jean-Pierre Salamin , conseiller pédagogique du Departement de l'instruction publique . Un regroupement de nature analogue est à l'étude pour le Haut-Valais. Dans cette partie du canton, dfi3s recherches de locaux plus importants et plus spacieux ont été entreprises et sont en voie d 'aboutir.

CENTRE DE FORMATION PÉDAGOGIQUE ET SOèlALE (CFPS), SION Les formations Trois formations se sont achevées par la remise des diplômes, le 6 novembre 1987, à 18 éducateursAspéciali~és (dont ~ 1 de la précédente volée), 7 maltres soclo-professlonnels et 5 infirmières de santé publique. En septembre, trois nouvelles forr:n~tions ont comm~~cé: une d'éducateurs spécialises avec 16 partiCipants, une de maîtres socioprofessionnels avec 8 participants et une d 'infirmières de santé publique avec 14 participantes . Au 31 décembre, l'effectif total était de 51 étudiants.

Statut et développement d~ CFPS Deux faits importants ont marqué cette année : - le dépôt d 'un rapport de la commission ad hoc chargée d'étudier le statut du CFPS, qui conclut à l'opportunité de développer la mission du Centre (formation des assistants sociaux et des animateurs , recherche sociale notamment) et de le doter, par voie de décret, d'un support juridique mieux approprié ; - la constitution d'un groupe de travail chargé de définir les besoins des homes et foyers pour personnes âgées en matière d'animation ainsi que les qualifications et formations professionnelles des personnes appelées à assumer les fonctions d'animation ; ce groupe de travail entrera en activité en janvier 1988.

ÉCOLES NORMALES Après une première étape réalisée en 1986, le regroupement des écoles normales s'est opéré au début de l'année scolaire 1987-1988. On peut le décrire sommairement de la manière suivante: _ suppression de l'Ecole normale bilingue des instituteurs; - création de l'Ecole normale mixte du Valais romand à Sion; - création de 'l'Ecole normale mixte du Haut-Valais à Brigue . L'anCienne école normale des instituteurs a donc cessé de fonctionner à la fin de l'année scolaire 1986-1987 . Dès la rentrée de septembre, les élèves de langue allemande de cet établissement ont été intégrés à l'Ecole normale du Haut-Valais et ceux de langue française à l'Ecole normale du Valais romand. Ainsi a pris fin une collaboration de près · de cent cinquante ans entre la Société de Marie et l'Etat du Valais. M. l'abbé Johann Roten, dernier directeur, qui a exercé sa fonction pendant treize ans, est maintenant professeur à l'université marianiste de Dayton , dans l'Ohio, aux Etats-Unis d'Amérique . Nous lui exprimons nos remerciements. L'Ecole normale du Haut-Valais . L'ancienne école normale des institutrices de Brigue est devenue l'Ecole normale du Haut-Valais. Celle-ci demeure sous la responsabilité des Sœurs de SainteUrsule, congrégation avec laquelle une convention

existante est réaménagée. Sœur Jazinta Ambord, directrice, nommée le 2 mai 1984, est maintenue à son poste . L'Ecole normale du Valais romand, logée dans les locaux de l'ancienne école normale des institutri- , ces de langue française à Sion, devient une insti- ' tution d'Etat. Une convention nouvelle est passée avec la congrégation des Sœurs Ursulines de i Sion, qui ont renoncé à la responsabilité de l'école mais continuent à fournir quelques professeurs , : les locaux, et à gérer l'internat pour les filles. Une collaboration de septante-cinq ans , entre ces religieuses et l'Etat du Valais, prend également fin de la sorte , du moins en partie . Sœur Ursula Staffelbach a quitté ses fonctions de directrice après dix années d'activité à ce poste . Nous lui adressons nos sentiments de gratitude. Un nouveau directeur a été nommé par le Conseil d 'Etat, en la personne de M. Jean-François Lovey, responsable r jusqu 'au 31 août 1987 de l'Office de documentation et d'informations scolaires (ODIS) à Sion . i

L'ensemble des mesures décrites ci-dessus ont fait l'objet de décisions successives du Conseil d'Etat. Signalons en particulier celles du 4 juin 1986, du 4 février 1987, du 1er avril 1987 et du 6 décembre 1987. Des accords, suivis de communiqués de presse , ont été passés le 8 avril 1986 avec la Communauté des sœurs ursulines 'de Sion et le 12 décembre 1986 avec la Province suisse , des marianistes . A l'occasion d'une manifestation qui s'est déroulée à Sion le 16 juin 1987, le chef du Département i de l'instruction publique n'a pas manqué d'expri- , mer ses remerciements , ceux du Conseil d'Etat et ceux du peuple valaisan aux deux congrégations ! méritantes , qui ont dû renoncer à une mission im- : portante, en raison principalement de l'insuffisan- ! ce de recrutement de leurs propres effectifs . Après quelques mois de fonctionnement des deux écoles normales dans leur organisation nouvelle , il est permis de dire que le regroupement s'est fait sans dommage pour les étud iantes et pour les étudiants . Quant aux professeurs, ils ont pour la plupart conservé leur emploi mais ont dû consentir , dans certains cas, à des efforts d'adaptation ' non négligeables. Nous les en remercions. i

Le rapport de la commission cantonale de l'enseignement primaire et des écoles normales, élaboré 43


...

après la visite du 3 décembre 1987, confirme les indications données ci-dessus .

rECOLE NORMI\LE:

CI8C. . . ."~lc8 ~ IIUIIIIIIII W 111111111111 111111111111 111111111111

1

Reste à régler maintenant le problème des classes d'application . Deux commissions, l'une pour le Haut-Valais, l'autre pour le Valais romand, ont été chargées de cette étude par une décision du chef du Département de l'instruction publique du 4 septembre 1987. : Rappelons en terminant que les locaux de l'ancienne école normale des instituteurs abritent provisoirement, depuis le mois de septembre 1987, les services du Département de l'instruction publique et que l'Ecole d'ingénieurs du canton du Valais y prend progressivement ses quartiers.

j

Ainsi se termine pour l'essentiel une opération délicate et difficile, imposée par les nécessités, réalisée avec clarté et sérénité, grâce à l'esprit de compréhension et de coopération des personnes responsables dans tous les secteurs .

Le comité d'animation ACMjSPVal organise un cours de poterie, Dates Fin septembre, 4 cours le mercredi de 18 h à 21 h. Lieu Savièse, centre scolaire. Professeur Pierrette Luyet, Savièse. Programme Emaillage, engobes, finitions de pièces.

CONCLUSION

Il est permis de penser, en conclusion, que le bilan général des activités du Service et de l'école primaire valaisanne dans son ensemble durant l'année 1987 a été favorable. Indispensable au succès des efforts déployés, la collaboration de tous les secteurs qui œuvrent en faveur de la jeunesse des écoles enfantines, des écoles primaires et de l'Ecole normale s'est révélée positive et satisfaisante.

Les participants seront contactés ultérieurement pour plus de précisions. Chacun apportera quelques pièces prêtes pour l'émaillage (première cuisson)

Ce cours est ouvert

à tous les enseignants!

Inscriptions Fin juin au plus tard chez: Muriel Torrent, maîtresse ACM, 1974 Arbaz, téléphone (027) 38 2644. Talon-réponse

Je m'inscris au cours de poterie qui aura lieu en septembre 1988 à Savièse.

NOMBRE D'ENFANTS ET DE CLASSES AVEC MOYENNE PAR CLASSE

1974/1975 1975/1976 1976/1977 1977/1978 1978/1979 1979/1980 1980/1981 1981/1982 1982/1983 1983/1984 1984/1985 1985/1986 1986/1987 1987/1988

Nom:

Total canton

Langue française

Langue allemande Année scolaire

Nombre d 'élèves

Nombre de classes

Moyenne par classe

Nombre d'élèves

Nombre de classes

Moyenne par

11155 11363 11242 10971 10556 10108 9590 8925 8264 7710 7552 7409 7379 7434

465 474 481 495 499 495 488 471 460 447 448 448 448 453

24,0 24,0 23,4 22,2 21,2 20,4 19,6 18,9 17,9 17,2 16,8 16,5 16,4 16,4

22950 23242 22675 22352 21 996 21521 20804 19914 18921 17920 17373 17100 16875 16762

974 1004 1012 1030 1041 1044 1028 1017 1012 1008 999 993 984 986

23,6 23,1 22,4 21,8 21 ,1 20,6 20,2 19,6 18,7 17,8 17,4 17,2 17,1 17,0

classe

Nombre d'élèves

34105 34605 33917 33323 32552 31629 30394 28839 27185 25630 24925 24509 24254 24201

Nombre de

classes 1439 1 478 1493 1525 1540 15,39 1 516 1488 1 472 1455 1447 1441 1432 1439

Moyenne par classe

23,7 23,4 . 22,7 21,9 21,1 20,6 20,0 19,4 18,4 17,6 17,2 17,0 16,9 16,8

Prénom: Adresse: __________________________________________ N° de téléphone: ~--------------------------------Signature: ______________- - - - - - - - - -


ASEP - ASSOCIATION SUISSE D'ÉDUCATION PHYSIQUE À L'ÉCOLE

~(UJ[ID[LO©&'uO©[M~ [Q)~U&'O[L[L~~~

ÉTÉ/AUTOMNE 1988 De 7 à 12 ans: 5 années pour un rendez-vous spatial (cours donné en français) N° 38 Idée/buts le cours s'adresse aux maîtresses et maîtres d'éducation physique, plus spécialement à des maîtres chargés de l'animation pédagogique, aux maîtres de stage des candidats au Diplôme fédérai. Il peut être ouvert aux généralistes disposant d'une bonne expérience.

Il concerne plus spécialement l'enseignement de l'EP des enfants de 7 à 12 ans et propose: - de présenter l'éducation au jeu et par le jeu; - de découvrir et d'exploiter de nouveaux moyens didactiques: intercrosse (jeu du Québec), blocs de bois à usages multiples, cartons d'orientation spatiale, etc.; - de vivre une EMT utilisant l'espace comme un outil.

Contenus Enseignement pratique: EMT et motricité générale: exercices de repérage, jeux de structuration spatiale, suggestion d'activités pour une éducation psychomotrice conjuguant l'espace-temps, matériel nouveau. Jonglage: initiation et manipulation d'objets en vue de l'habileté aux mouvements dissociés. Jeux: illustration concrète de la méthode «Education au jeu», des 'formes préparatoires aux aptitudes techniques et tactiques. Intercrosse: découverte d'un nouveau jeu scolaire. Options: tennis, badminton, bains thermaux, excursions.

Méthodologie Présentation du thème général: le rôle de l'espace dans les apprentissages moteurs, exemples vécus. Travail pratique collectif puis en groupe (ateliers). Analyse et discussion de situations d'apprentis' . sage avec emploi de la vidéo . Discussions et évaluations quotidiennes des contenus. Remise d'une documentation appropriée.

En particulier les participants paient une partie des frais occasionnés par les activités à option, selon leur choix. Tout le matériel est à disposition. Prière de prendre le manuel EP à l'Ecole N° 2.

Direction du cours Marcel Favre, maître d'éducation physique, Moulins 119, 1400 Yverdon-les-Bains; collaborateurs: MM. André Joseph et Michel Jaton, MEP et formateurs EN.

Lieu du cours CESSNOV Centre d'enseignement supérieur du Nord vaudois (3 km de la gare d'Yverdon), 1401 Cheseaux-Noréaz. logement: abri PC à 5 minutes ou Hôtel de l'Ange, Yverdon.

Bulletin d'inscription Association suisse d'éducation physique à l'école

Inscription

Cours N° _ __ _ _

Titre: _ __ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ __

Ne pas remplir! Réception le:

Commission technique Nom: _ _ __ _ __ _ _ _ __ __ ___

Prénom: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ ___

Rue: ____________________________________________ Domicile: _ __ _ __ _ _ __ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ __ N° de tél .: _ _ _ __ _ _ _ __ _ _ _ __

N°: _ _ _ _ _ _ _ __ Canton: _ _ _ _ _ _ __

N°AVS: _________________________

Profession:

Degré:

Dates/Délais Dates: du jeudi au samedi 22 octobre 1988. Inscriptions: délai au 20 août 1988 (prière de préciser le logement choisi pour les réservations).

Attestation des autorités scolaires:

Oui D

Signature:

Remarques

Après réception de l'inscription par le secrétariat il faut verser un droit d'inscription de Fr. 50.- sur le compte de chèque postal 40-5605-8 du Crédit Suisse, Reinach Bl, pour compte N° 4596-558644-30-1, ASEP, «Einschreibegebührem), après quoi l'inscription deviendra définitive.

Non D

Remarques: _ _ _ _ _ __ _ _ _ __

Cours N° 39 Du patin et du jeu sur glace est annulé

Ces cours s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme tel/es. Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant. Les moniteurs de sport scolaire facultatif, nonenseignants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient. Les cours traitent de matières ou de problèmes de gestion, d'intérêt fédéral ou régional, en rapport avec l'activité et la place correspondantes dans le domaine professionnel scolaire.

Membre d'une association cantonale:

Adresse: Secrétariat ASEP, ETH-Zentrum, 8092 Zürich.


BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE

ACCUEILLIR L'INATTENDU LE MONT SUR LAUSANNE, OUVERTURES, 1987 Un livre d'Eric Walther, instituteur, maître d'éducation physique et diacre Le jeudi 26 mai, le CC SPVal rencontrait à Martigny le Service de l'enseignement primaire représenté par Messieurs Pannatier, chef de service et Besse, secrétaire. Voici résumés les différents points de l'ordre du jour. Inspectorat - Animation Le CC SPVal a adressé au DIP un document sur le thème de l'inspectorat et de l'animation. Ce rapport rendu dans un premier temps par la Commission pédagogique, définit notre axe de réflexion. - décharger les inspecteurs pour qu'ils puissent accomplir la totalité des charges et fonctions prévues dans leur règlement; - donner à des animateurs praticiens la prise en charge du soutien aux enseignants, de l'application des programmes, des activités particulières; - définir les relations et champs de compétences entre les animateurs et les inspecteurs. L'arrivée en phase finale de l'introduction des nouvelles méthodes dans l'enseignement primaire permet de concevoir une refonte des structures d'animation pédagogique. Le DIP se dit aussi préoccupé par cette situation et trouve dans notre réflexion une bonne base de travail.

Allemand Des éléments nouveaux tels la phase initiale d'introduction de la méthode romande et l'introduction de moyens d'enseignement au CO, demandent de resituer le problème de l'allemand. Le questionnaire

48

adressé par la SPVal aux enseignants se voulait avant tout «pratique». Il devait aussi apporter un éclairage et un avis provenant du «terrain». Suite au dépouillement, il apparaît possible qu'un dérapage s'est opéré vers l'écrit, vers la cotation des travaux. Il faut se demander dans quelle mesure ce dérapage est voulu et contrôlé. Les responsables de l'allemand à l'école primaire et leur homologue du CO se sont réunis et ont élaboré un document commun envoyé aux maîtres de 6P et ICa. Les précisions apportées devraient permettre un passage plus harmonieux dans cette discipline entre le primaire et le CO.

Informations diverses Education musicale

Une expérimentation de l 'enseignement élargi de la musique peut se faire en diminuant le temps imparti aux branches principales. Cela ne leur est pas préjudiciable mais leur est au contraire bénéfique. La Conférence suisse des chefs de l'instruction publique patronne des essais et le Valais participe activement à la mise en place initiale d'une telle structure. Messieurs Oberholzer, enseignant au CO, et Kaempfen, maître à l'Ecole normale de Brigue en ont la responsabili té.

Moyens d'enseignement français 6P

du

Conformément aux décisions prises, les enseignants de 6P auront à disposition le matériel sus-mentionné dès la fin de l'année scolaire. Eclosion de l'écriture

Suite à l'enquête faite auprès des maîtresses enfantines, il a été décidé de refondre ce document avant de le rééditer et de le mettre à disposition pour le début de l'année scolaire 1989-1990. Nomination des inspecteurs

Les critères retenus par le DIP étaient les suivants : - qualités humaines, de contact et expérience pédagogique; - arrondissement (il départagerait deux candidats de valeur égale); - âge: 35 - 50 ans; - équilibre des sexes au sein de la conférence des inspecteurs. La nomination était du ressort du Conseil d'Etat. Ces rencontres trimestrielles inci ten t les partenaires de l'école à travailler en collaboration les uns avec les autres pour le profit de chacun. François-Louis Décaillet

L'auteur le présente comme un «dictionnairemaison»; j'ai envie de le présenter comme un manuel de «recettes» proposant un savant mélange de questions, de réflexion, de situations quotidiennes, de banalités (du moins en apparence) . Ce maître a osé écrire les heurts et bonheurs de toute relation pédagogique; une relation qui devrait être vécue pleinement par les élèves et par l'enseignant; elle devrait permettre des réactions spontanées de part et d 'autre et non les annihiler. - Il Ya des situations pédagogiques qui se reproduisent certaines fois au cours d'une année. Paroles , gestes, demandes qui sont naturelles, qui ne posent aucun problème ... apparemment! Il a aussi écrit des bases fondamentales de la relation: - .. . Accepter de rester jusqu 'à la fin de nos jours des débutants. - Que nous le sachions ou non, que nous l'acceptions ou non, nous avons tous besoin de guérison en profondeur ... - ... apprendre à dire un JE qui ne TU(e) pas l'autre! - Je me demande parfois si le sport n'est pas la seule ouverture proposée actuellement à l'homme occidental qui lui permette de vivre un projet qui le prend tout entier : intelligence , corps et âme? . Il pose encore beaucoup de questions, sans en donner les réponses , de peur d'empiéter chez l'autre, car il fait preuve d'un profond respect envers autrui et considère chaque être comme unique , comme source d'idéal, d'amitié et d 'amour. - .. . lorsque nous découvrons la complexité et l'unicité de chaque personne, nous sommes alors conduits sur un chemin d'humilité: devant la richesse et le mystère que représente chaque être .. . Un livre à ouvrir en fonction des épisodes vécus dans une vie familiale, professionnelle, sociale . Ce dictionnaire permettra également de découvrir un enseignant peu ordinaire. Chr. Oini

EXTRAITS

Fred a douze ans. Garçon secret, un peu triste . Au cours d'une leçon, j'introduis une course-estafette avec témoins (gênants!). A deux reprises, Fred laissa tomber le témoin lors du relais, apparemment par sa faute. Je l'appelai et lui demandai fermement de se concentrer: «Fred, que se passe-til? C'est la deuxième fois que tu lâches le témoin; concentre-toi maintenant!» D'habitude, cette remarque faite, j'aurais observé d'autres élèves. Je ne sais pourquoi, mais ce jourlà, je continuai à le regarder. Il me sembla que ma remarque l'avait touché : une grande tristesse se lisait dans ses yeux . La course terminée, je l'invitai à me rejoindre et lui dis avec douceur : «Tu me parais étourdi aujourd'hui , Fred; et lorsque je t'en ai fait la remarque , il m'a semblé t'avoir attristé?» Il baissa la tête et murmura: «II y a juste une année aujourd'hui que mon papa est mort.»

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«Je m'en viens Avec au cœur un peu de pierre Un peu de neige, un peu de' terre Je m'en viens.» (M. Buhler)

J'aime courir les jours de pluie et lutter avec un vent de face qui fouette mon visage et croit pouvoir freiner mon voyage. Je viens d 'un pays où les tempêtes de neige n'étaient pas rares sur le chemin de l'école. J'aime lancer une balle , un javelot: toucher la ci ble, aller loin. Au pays de mon enfance, nous restions des heures à jeter des boules de neige ou des pives ou encore ,des cailloux, à viser un tronc d'arbre ou l'ampoule d'un lampadaire! J'aime à la fin d'une compétition, seul, fouler pieds nus l'herbe du terrain que la rosée a surprise. Je revois, cadeau d'un bel été, un regain inespéré bercé par les premières brises de septembre. Au ski alpin, je préfère le ski de fond au pays des sapins . Entre chaud et froid, je choisis froid : le chaud m'endort. Dans toute mon histoire sportive, il faudrait tenir compte de ce pays de loups où les habits sont

comme des murailles qui empêchent les mots de se rencontrer, où l'on se regarde pour se parler et où les paroles d'amour viennent de tellement loin qu 'on les remplace par d'autres.

Marina, dix ans, a du tempérament à revendre . Ce n'est pas Michel qui me contredira. S'étant montré trop téméraire avec la demoiselle, il se retrouve avec trois coups de griffe sur la joue gauche. Je les taqu ine : «Ah! ces filles ... au lieu de dire qu'elles aiment bien un garçon, elles le mordent et le griffent. Les garçons, eux, donnent des coups de poing à leur préférée!» Je soupire . Ils rient. Une semaine après, à la fin d'une leçon de gym, Marina demande: «Monsieur, vous venez avec nous en course d'école, sinon je vous écrase!» Je lui réponds: «Je vois que tu es toujours dans ta période de douceur». Elle me regarde, cligne des yeux: «Vous savez , je sais aussi faire des caresses!» Eric Walther


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