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SOMMAIRE - INHALT Dr. J. Jumili s
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Michel Veuthcy
l,ecture et XXe siècle
478
MICHEL VEUTHE1'
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Le /ll'er und ScllUlbibliothek
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L'ECOLE VALAISANNE REVUE PEDAGOGIQUE POUR L'ECOLE ET LA FAMILLE PARAIT CHAQUE MOIS
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2me ANNEE - N0 11 /12
SION, LE 15 SEPTEMBRE 1958
RENSEIGNEMENTS - HINWEISE « L'Et:ole vil laisan ne panlÎI il Si uli lit' lt'I' d e chaque mois d e nov~lll"n~ à juin . F:n é lë. num éros douhles le ]5 juille t 0 1 le 15 sepltllHhn:. Die «Walli scr Scind e :. l' r sclte illl in Sillt!1l um 1. jt'{)(·s MOllutli. Jill SOUlmer, Dopp('lnllllllllcl'II ] 5. Juli tlnd ] 5. Septf'llIbCJ'.
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D~(larlellleni de j'Inslnu:lioll publique, Sion Erziehungsdel'artement, Sillell
Edition e l Ildlllini !S lration Het'nusgeb el' und VerwoltulIg Impression e l expédition Druek und Verso ud Publi cit é 1nseralcnullnuilm e
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WALLISER SCRULE ZEITSCHRIFf FOR JUGENDBILDUNG IN SCHULE UND ELTERNHAUS
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le 15 de chaque mois am 15. des Monats
-
ERSCHEINT MONATLICH
( 10 roi s au minimum
520-
2. JAHRGANG . Nf. ll/l2
SITTEN, DEN 15. SEPT. J958
Nos amis les livres Chanoine A le xis ROUILLER
Die L eklii re geh(irt zu den .~ch w~erig.~ten Problemen. mit dellclI sic" der heu tige Erziehel' :za~ belas:~en flClt. Abgesehen lion Jcncll. die un/ühig sind : 11 lesen, ulld jClleli a/ldem _ sie b~ldell ~me.. selJ,~lIc A.ftSlla lf.l1Lc -, dCIl~lt ihr i"nereT Rcichtwn gel/ü gelld Stolf zur BeLrctclttung b'~te!, Is t l ur die Inf?/StCI~ Menschen dle Lektiire die erst.e Qwdle, welche Ulllfm die lI otwetldige gClStlge lVahnlllJJ cr~c"lJ e.ut. Die Lekliire drüngt sich scholl in der Volks!ic11111e uls Ergiill' ~es Lel~./'lit0.l/es tut/. Le,~en llllein. aber geniigt nic/il, mali I1IU SS guI lesell . rf/jl' diir/en es ~? lIIc/a nllt elll er IIl1geol'~rwum ~eldenschû/t, de.r sog. Lesewllt, bewcl1dcII huse" , ~'orldent m.ussen den Gesc/lI1~tJck des Jugc/ldllChen T.Jf~sers k.oll trollieren IInd orienÛererl. WC/lire [(ultur el1t,~teht /lUT (/Us dleser lrmgsamf?1l Assimiliel'ullg, welche erst die 1lI1O.bdirtghare Vertielung
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d er durch d~n !ex~ geb~~el1ell Gedu llhen und Geliihle ermiiglicht. Die LesewLlt lIat ilmm U~spr~lIIg !ne.,.~t 1ft ellwr /I/r das Alter des Leser.~ /lo ch nicht geeigllf?ten Delaiire. Es ist daher wl chtJ~, d~e. )llIIgel1 Lese~ darU/.I. Zll lI.~wOll/le/.I , das ,'iie ihre Le/rliire richtig lIuslvüllleu, Dt! diese Wflh~. IIUlllilducli v.ers~/lUulelt .,.s t, Inusse" Wlr L/IIS mü gan z allgcrnein gehalt61w Il I<.aLSchlügcll begnuge~t. derCI1 ItlIchtlg.'iler ~fe .MaluULlIg zur KIllgheit ;.5t. V ide IVerke setzen IlIlSiichlich eine Vf)rber~lLlmg .vormu. E, set ll1 cr (1/1 den Illde~.' erilillert, der liir dell Katlwli/rell bei der Beurledw'g Cilles Huches vou IUtScllèitzbarern Vorteil ist, weil. el' j !1II hiusichtlich der Wahl lIoT.lo~gellsclll~rell Irrtiimern . .~C~iilZt. Leider bildell sich vide eù" ,~ie h:Ollll tell sc/wcllas jede ~el' eb,g~ Le~tLlre ertrttge,lI ; ln ,lIrem Diillkel verge,~essen ,'l j e gllllZ, das., jedes Bllch sowohl U U. !?edac"lUls al~ auch un UllterbewnssL~e;'l w",eJ·wi.~chb(lre SIJUren hillt.erUis.u. Auch wer", es Stclt w"". gllte LeJ..ti!r: IICllldell, miislien w;r soviel lIls moglich flU/ d ie Wa lll"lUig der Ge. schlo.~se~llt ell, ll.nseres Geute.~leberlS bed~IC·ltt ,~eill ; dellll selhst die M",~se ...llllldell sollen ;11 die Irun,nonlsclt e Synthese lmserer Gottcslalldsclralt eilfgl!bullt werde/l. Verst.eht es den/lluch der ~:zleTter" aIs kf:uger u/ld w1tsir:"ti?er Bemtcr dus be,w llders heik le l'roblem der Lektiire Zlt l~sell, unrd es "uu gegeben seUl , Hl el1 tscheidellder rf/ei::e die Bildl/llg se irler Schüler zu be. em/lussen .
Une revue d'enseignement et d'édu~ cation se doit de revenir souvent sur ce qu'il est convenu d'appeler « le problème des leclures». Car problème il y a, et pas des moindres parmi ceux qui se posent journellement à l'éducateur. Pourtant, lorsque la question lui est franchement posée : « Comment lire? Que dois-je lire? », il est souvent pris au dépourvu. Ce désappointement n'a pas de quoi étonner, car ici la réponse n'est pas simple, valable une fois pour toutes. Conseiller un lecteur est une entreprise périlleuse qui exige une grande sagacité, et apprendre à lire est un art aussi difficile -
que celui de « metlre un peu plus d'ombre avant les doubles croches». Nous nous bornerons ici à quelques réflexions fort simples. Puissent-elles être utiles par leur banalité même, un peu comme cet examen de conscience, toujours pareil, que le bon chrétien fait chaque soir. Nécessité de la lecture
Une première remarque s'adresse à notre paresse. Nous devons nous persuader intimement qu'il est utile et nécessaire de lire. Il n'y a guère que deux catégories de personnes qui puissent échapper à cette obligation : 522-
delà de la classe, à celui qui, rive a son hOI'aire, a plus facilement la conscience tranquille parce qu'il a fait tout son « devoir». Pourtant, s'il faut empêcher chez "élève un dilettantisme de mauvais aloi, l'expérience montre qu'une dosse spirituellement aérée, où un minimum eât imposé et exigé, mais où l'esprit d'initiative peut s'épanou ir et la lecture personnelle trouver sa place légitime, accuse un progrès qu'on ne pourrait obtenir autrement. Sans lecture, l'orthograph.e reste sou~ vent indécise et la plume nulle. Sans lecture, l'élève « scolaire» et intelligent peut con naître cette triste déformation de l'esprit, qui croit toute science épuisée avec la dernière page de son manuel, ne sachant être, hélas, selon le mot du poète, ({ distra itement docile à quelque fin profonde».
ceux qui ne savent pas lire, sons qu'il y ait faute de leur part - l'analphabétisme est un péché social, pas toujours individ ue l - et ceux qui, ayant assez lu et bien lu, trouvent dans les ric hesses de leur cœur, où souffle "Esprit de Dieu, une n.ourriture suffisante pou,· la paix et la vie de leur âme. Mais, s'il n'est pas imprudent de dispenser du devoir de lire une Sainte Thérèse qui s'achoppe aux pl'emiers mots du Pater, tant son âme y découvre de nouveaux horizons; s'il n'est pas douteux que la pieuse ménagère, harassée de fatigu2 et d'humble besogne, peut compter sans autre effort sur la sagesse d'en haut qui confondra savants et lettrés, il reste vrai que, pour tous ceux dont le devoir d'état est d'étudier, la lecture es·t un des fadeurs importants de leur formation humaine, et un des grands moyens dont Dieu se sert pour conso-
Goû t ou passion de lire
ler, illuminer et fortifier leur âme. La lecture est nécessaire pOUl' celui qui va à "école. Les leçons et devo irs, les ex plications du maître ne sauraient suffire, et cela dès les premières années. Une lecture personnelle complètera et rendra attrayant ce qui est imposé comme un devoir de classe. Puisque la bonne manière de ne pas subir une obligation e5t de la dépasser, d'en faire un peu plus, le vrai pédagogue, en imposant devoirs et leçons indispensables, laissera à son élève une marge de loisirs où il pourra supplée,· à l'inévitable rigidité des programmes. Les g rands « bûcheul's» ont peine à l'admettre et cerlains profes. seurs, peut-être, ne sont pas tou jours enclins à préférer l'élève ouvert au-
Avant même de parler du choix des lectures, une deuxième remarque s'impose : il fau t bien li re. Un bon livre mal lu n'est pas meilleur à l'esprit qu'un livre quelconque bien lu. Aimer à lire n'est pas attraper la passion d e la lecture, mais en avoir le goût. Beaucoup de gens constatent assez platoni quement qu'ils ont la passion de lire, et ils ne font rien pour s'en corriger. Ils ont tort. Car il s'agit évidemment dans leur langage d'une passion pres~ que irrésistible, et partant désordon~ née. Si l'appétit est le goût de manger, la g loutonne rie en est la passion. On ne les confond pa5 sans dommage. La passion qui n'est pas goût, qui est {( antécédente» à la raison, comme a
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disent les philosophes, est un dangereux tyran et non plus la docile servante des facultés de l'homme. La passion de lire peut entrainer une indigestion de l'esprit, au détri-
un succès dont l'éducateur peut être fier. Ce premier pas met l'enfant sur le
tourner, en sollicitant par exemple des dispenses sans contrôle ou sans véri-
gros mot, sans nous en douter. Et pourtant, c'est vrai, il y a plus qu'une métaphore, mais une véritable ana-
prenant à lire bien, il acquerra la' maÎ-
table utilité, serait la marque d'un
logie, entre la naissance des idées et
trise de ne lire que du bon.
esprit orgueilleux, à qui échapperaient le « sens de l'Eglise» et les raisons de
l'éclosion d'une nouvelle vie. Les théologiens du Moyen Age, dans une lan-
sa sollicitude pour le peuple fidèle. Bien que le nombre des livres nuls
gue crue et précise, intraduisible aujourd'hui où les choses de la nature
chemin de la lecture sérieuse. En ap-
ment de la vraie culture qui est lente
et organique assimilation. Si elle commande à la raison, fait se taire la pru-
Le choix des lectures Mais il faut savoir que lire. Au-
grave, et vouloir simplement le con-
dence, dicte le choix des livres, elle provoque un malheureux déséquilibre:
On ne peut suggérer ici que quelques
ou mauvais déborde largement le catalogue qu'elle en dresse, affirmons
font peur, si elles ne sont pas artificieJlement présentées, n'hésitaient pas à
l'intoxication caractéristique de ('éru-
directives générales, car si l'on ex-
catégoriquement que l'Eglise est into-
dit sans culiure, de l'homme informé sans formation, de l'esprit plongé dans les livres et pourtant superficiel. Aujourd'hui, le danger d'y succomber est grand, car la faiblesse de l'homme, déjà trop complice de ses passions,
cepte le franchement bon et le claire-
lérante e,n la matière. Mais sa décision, reprise à chaque Pontificat, ne
illustrer leur traité de la connaissance humaine par des comparaisons empruntées au mystère de la procréation.
Irouve en cette matière une .tentation
accrue par la facilité avec laquelle il est désormais loisible de se procurer toutes sortes de lectures. Si bien que
jourd'hui l'embarras du choix est réel.
ment mauvais, le choix d'un livre est
affaire de prudence et cas d'espèce. D'abord, le meilleur livre n'est pas
saurait être versée au compte de la
Il n'est pas une seule page lue, même
maladresse ou d'une tradition pares-
distraitement, pas un seul sentiment
nécessairement le plus récent ou celui qui a eu le mérite d'enthousiasmer un
seuse. L'Eglise est intolérante parce
évoqué en passant, qui ne laisse une
qu'elle est maternelle, par amour. La vie de ses enfants, devenus fils de Dieu
trace certaine dans la mémoire ou le
par le saint baptême, est trop pré-
me pas besoin que les découvertes
et qui sont très anciennes, des engoue-
cieuse pour ne pas être défendue fa-
récentes de la psychologie des pro-
ments louches qui marquent trop de snobisme ou d'intérêt publicitaire. Il faut savoir aHendre. Le temps purifie
rouchement.
fondeurs vie"nnent au secours d'une
ami. Il est des émotions qui passent, des découvertes qu'on croyait neuves
subconscient de l'homme. Il n'est mê-
aboutissants, ne pourrait, dès l'école
telle affirmation. Celui-là, qui a un peu l'habitude des mouvement de son
pas préférable qu'ils se risquent à lire trop peu, plutôt que de faire la chasse sans discernement à tout ce qui parait.
les passions ~t, dissipant l'illusoire,
primaire, être escamotée sans grave
cœur, et qui s'est soumis généreuse-
consacre la vérité. Ce n'est pas dire, pour autant, que
préjudice. Quelle meilleure occasion, en effet, de faire découvrir à l'élève
ment aux longues purifications de "âme, «si elle cherche vraiment Dieu)},
tout livre substantiel puisse être lu par
un aspect important de l'Eglise: sa di-
sait toute la douleur et le prix des
Pour ce qui est des jeunes, "éduca-
n'importe qui, sans préparation ou
vine clairvoyance et son autorité, en
poisons avalés dans une joyeuse in-
à se souvenir que si l'appétit vient en mangeant... de bons mets, le goût de la lecture se développe en lisant des livres susceptibles
sans permission. Si la morale naturelle et une conscience droite réprouvent
faveur des petits enfants que nous
souciance.
restons toujours, ici-bas! Et sans même
Parmi les bons livres eux-mêmes, le choix, pour être judicieux, tiendra
pour certains esprits, adultes mais passionnés, on se demande s'il ne serait
teur aura intérêt
d'être assimilés. La passion au contraire vient d'une nourriture trop forte
ou inadaptée. Elle nait plus faeilement du vin que de l'eau. Celle-ci est pourtant plus nécessaire à l'organisme que celui-là. Habituer un enfant à fermer librement un bon livre el aHendre, quand l'histoire .t rop captivante risque de l'arracher à son devoir immédiat, est -
La loi de l'Index, ses tenants et ses
d'emblée un écrit, même objectivement défendable, qui meHrait tant soit peu en péril la pureté de la foi ou l'équilibre toujours instable des mœurs (index naturel), il ne faudrait pas aublier nan plus l'immense privilège des ca-
recourir aux valeurs surnaturelles, il
tholiques, qui possèdent en matière
mal. Je lis par curio!iité, pour savoir ... »
fond dû à notre qualité d'enfants de
à se répéter: «A moi, qui suis averti,
saine philosophie. Viser à faire du
telle lecture légère ne me fait aucun
continu et non du contigu, de l'organique et non de l'artificie.I, est une des
de lecture une loi positive précise.
Lorsque, dans le langage courant,
L'index des livres prohibés, maintenu,
nous disons à quelqu'un qui ne partage pas notre point de vue: « Je
quoi qu'on en ait, par l'Eglise, est une sauvegarde certaine et une orientation très sûre. Le mépriser est une faute 524-
compte, non seulement du respect pro-
n'est pas difficile de faire justice en ce domaine à des objections trop entendues, parce que les irréfléchis aiment
Dieu, mais aus!:i des exigences d'une
lais fondamentales de la vie naturelle et surnalure!le. C'est dans la ligne d'une synthèse harmonieuse, en conformité avec sa divine voca-
n'ai pas la même conception que vous », nous employons là un bien -
tion, que l'homme sage cherche sa 525 -
nourriture intellectuelle et prévoit même ses loisirs. Ce qui impose à l'éducateur, s'il veut être un conseiller bienfaisant et un protecteur averti, une continuelle attention à l'enfant, à ses goût::; profonds, aux appels plus ou moins pré. cis dont il est l'objet sous l'effet de sa mystérieuse et gratuite prédestination. Choisir avec lui, à partir de lui, tout en voyant plus haut et plus loin que lui, n'est-ce pas la bonne façon de
diriger, sans l'étouffer, une liberté qui s'essaie, d'apaiser !ians l'agacer la jeune intempérance d'un esprit qui s'ouvre, jusqu'au jour où, dans une lucide reconnaissance, l'enfant devenu homme aura acquis asse,z de mûre vigueur pour risquer lui-m ême la dépense de ses propres dons? « Bienheureux les pauvres par l'esprit, car le Royaume des cieux est à
eux! ».
Jugend und Lektüre Dr. F. BACHMANN, luzern
Les lectw'es jouent lm rôle d écisif dUIts la formation de la jellIIesse, Le bon livre en plu... .simple diverLi,~semc/lt: il ouvre les jeunes sur le monde et la vie. Il leur montre leflT.'! de voirs dmu la comm.WlUlItt! f(l1llilialc ou scol/tire, et dans la société, Un bOit livre doit élever et ellrichir Îlltérieuremcllt. Le choi.x des lcclllres et le dl~vfdoppemcnl. d" gOlÎt pour le livre dc valeur COIISLÎtllC!rIt dOli C IJour l'édf/Cllleur une tâche lrè,~ importun te, T/école doit cn mare apprendre il l,iell lirc et li llO/'ler un jugement sur la valeur des écrit,s . Pour atteindre ce but, les OUvrages dorl/ellt dOliC êlre fldaptés à l'âge: le bon livre llU bOIl 1ll0l'Uent, Les psychologues modem€s recommlllulelit le UrJre d'images pOlir « l'âge des cont.es ,. (5,9 aIlR), car, Ile l'oubl, i(m.~ l1US, l'éduca tion (114 bon IiI/l''' ,~'opèrc dès les premières ullltées d 'école! Puis l'Olt llIlÎ.t se développer chez l'ellflllll. l';lI téJ'ût pour cc qui. l'ellt.ou/'e. Ses lectlll'es doivent dOllc sc cent_l'm· su/' SOll milicu ( his loil'e,~ d 'animaw.\:, n'icits faciles d~ voyages), Le d élJe, loppemeut de lu l}er,~ollflUlité, dlllu 1/1 pr~/m.berté, S'llccoln/mglle ll'lm fort ollrl/it pour ce lJui cst 10;lIlll;" et j'ICOII/"': le.~ lectures préférées ,~erunt dOliC les récits de voyrlges et d'uvcutures. Les filles /JI'éfèrellt ci cet âge le.~ ouvruge,~ qui les renseigneut sur les problèmes de leur dévelol)pement. Il fU lIt lellr mOllll·er d'(wthellticlues portraits de femmes ou de jeunes /ille,~, Les bibl;otlrèque,ç $co laÎl·e,~ detJmient êLre ci mêm.e dp. procurer 10 littérat_ure adaptée il cet âge. Mais de bOlls livres Ile suffi,.e/l t I)U S: il faut encore appN!IIdre (//1.1: el1fClllt.s à bien lire, il ne IJltS « dévoTer > les IJolumes. C'est le devoir de l't!cole el. celui des /Hfre u t$. T.Ai comme ailleur,~, III collaboratiol1 s'UVI!re indispensable. Nous devolls pri!sel'l1cr la jeIWp.$Se des « cumies > WIIS valeur illl.ellecwelle, (lui souillellt l'il1ll1gÎlwtioll des ell/allts. sll ggèrellt c1e,~ idées crimillcllcs et, répandeut Ull éTotÎsmp. nwls(';/l, Tl f(Ult vl'U;meut lutter con tre la littérature corrompue, vérita' ble épidém.ie de /lotr e époque, qui ellgl!lId1'f~ la ru ine momIe, hl pcrte dc /" lal/ gll e maternelle ct l'accoutu1IIultce à la liuérature ",édiucI·e. Tl serait temps (IU'lI/l IIcconl i/lt_el'call t_onal meUe bientôt rut Lenne cÀ ce trÎ$tf! floL. Mais lu meilleure arme dall ,~ ce comlJut est CL re,~te la. pro· Imga!io/l du hall lirwe, Les diveoes CQ "'llIi.~s ion,~ fI'our la lecwre de la jelUre,~,~e pelf.IJellt lIppor· tcr lI.lle aide IJrécieuse, CCII' il est, impossibl.e, pOlir 7.cs éducateurs 01/ les bibliothécaire$ isol~s, de t.ouL Ih e et de portt::r un jugemen t, $1/1' t,out. l:école est /(1 meilleu re orgorlisalion pOUl' (IIIWIUJI' la, jeulle s.~e HfI. bOIl li/Jre, li. e.~t dOlIC d 'au/ clll i pll1,ç llécessl1;"e que le l)cl'sOIl/lel eJlMÛ' !;lIfmt s'illtéresse da va liLoge il ce problème et complète ,m forrn/l lioJl, 0" ,'ecomll!(lIIde villement (Illl! des COlll',~ d'illfomwûoll Sllr ce,~ (IUestÎfms soiPllt ol'g{lI1i,~és il l'ill/ention des ~ l èves de s Ecoles /lormal es, qfl'Ult
Das gedruckte Wort in Zeilung, Zcitschril't und Bueh ist trotz Film, Radio lUul Fernsehen ciner der mii chti gsten Bildungsfah.."1.oren Ullserer Zeit. Die Lcktill'e 1st vor .allcm im Er.tiehllngs- <und Bildungsprozess der 'K inùer 'Und Ju gcndliehen von entschei· dender Bedeutung, Mit Recht wh'd die J ugendlektüre nIa « dritte ErziehUl\gsgl'ossmacht » nehen E'l ternhaus und Schulc bezeichllet. Dem geJclrllcktell Wort wohnl C'Îne ungeh eure Kraft ~11ne. Darum sU'cht jecler, dem (He geigtige N ahrllng unserel' Jugenù nicht gloichgiiltig ist, Mittel und Wege, um d.as gute Bueh nach I(.riiften z u fijrdern und den Einflnss ungeeignetel' Lite11altu einzlldanunen. Es ist eine d er scbonsten Erzieheraufgaben, zwisehen dem heranwachselldcn jungen Mensch en und dem Buch cine lebendige Verbindung h er· zustôllcn ; das Kind, vor aUpffi cl ell Jllgellclliehen zur Behe11schung dieses wichtigen BHdungsmittels anzuileiten und ilun clen 'B'J iek zu 6charfen für den Wert der guten und [ür den Scha· den dllreh IlI1'inclerwerl~ge Literatur. Sicher mncht lœin Buch clas Kind gut oder sclùeehl, aber es maoht da s IGnd h esser oder sclùeohter. Dass die Lektfu'e das Kind mitformt, miterzieh t, und zwar auf eine stlÎBe, unhe· merkte, laber desto nac1ùla16gere Art und W'eise, ist eine Tatsaehe, die sich durch violc BeispJe1e Ib eweisen Hisst,
Dus Buclt ist mehr aIs nul' Unter· Iwltung oder Freizeitbeschiift.igung : cs hiHt llem j'llngen M'ellsch en, die \Veh und (las IL eben ke.rlllen zu ler-
-
526-
nen, 'l1nd es hiHt ihnl ,au c:h, das Lehen zn meislcrn, « Rohinson » fcsse1t die I(tillder deshalb 80 stark, weil er 5ioh in schwierigster Lage zurec11tfindet, weil el' ni cht ven;weife1t, weil 'el.' naeh dam Scl:tiffbrnch ein ganz nelles Leben aufbaut. Jugend Hisst sich lias oh fÜl' grosse Leistn.lllgen begeistern; nützen wi'r cliese HegcjsterungsHihigkeit UUI:! ! Jngencltiimlioh gesohr:iehene B<iographien ,b eriihmter Erf,i nder und 'E ntd ecker sind Illlcht nul' Ilehta'cich, sondern auch erzieheriseh wertvoll, weil si e die Einsicht verlurÏttcln, duss tmermüdlicller Fleiss und nie erlahmende Ausc1uuer - auch scheinbar Unmoglieh es - moglich machen, Das gute Bueh zeigt dem jungen Mensehen aueh, welche Auigaben el' in der Gemeinschaf.t der Familie, der Schule, del' Gemeinde lmd des Volkes zu erfiiUen hat. Und wie manche Erzahlung schildert eindrückHch eine Jugendfreundschaft, en tstanden aus gege'llseitiger Riick sichtnahme und stetet' HiUsbereitsdlafrt ! VOl' ·allem für die religiose Ent· wicklullg braueht del.' junge Meru ch nachahmeruwerte Vorbilder. ,P,akkende Darstellungell von Martyrern und Glau'benshelden, maehtvolile Gestalten 'DUS der Kirchengeschichte und der Gegenwart weisen den Weg ZUT Bohe, l'1ufen auf zur Nachahrnung,
Ein .Tugendbuch, dus den Leser nic/r.t hohe" f iihrt, nicht tiel bel'eicher t, ist kein. gu Us lttgendbuch! Bcsonders -in der Entwicklu'llgspel'iode, wo sich clie jungen Mensohen 527-
von den Ehern gel8tlg 108en , wo sie sl ch in einer erwa ch senenfeindHch e Trotzhaltnng ein'w jlseln , sich uilverst'anden fiilclcn und einsam, gwad e in (Lieser Zeit ist das Buch ein Z UVel'Hissi ger und tre uer Fremul. Sohl cchte Li rer atur ahel' verf5lscht das Wei tbild der J ugend, demonsU'ierrt cill f.aIsch es Heldentum, erzieht zu r Unelll'lichkeit, Liige, Verstellung, Roh eit und Gl1au samkeit. DanJiln d 3iJ.'f es uns l1icht gleichgülcig -sei n , was die jungen Mensohen l esen! E ltern und Lelu-et'schaft h a ben di e Aufgab e, b ei der Ju gend die Fre"de am gehaltvollen Buch zn wecken , zu 01.'Ih ah en und zu vCl,tie fen, Dje Schllile muss di e Jugend zmn rich ti gen Lesen und zn ciner kriLisch en Ei nstenun g d en Hter a risohen P'l'oduktion en gegenüb er e rziehen, Die B'Ch orde n hah en di e PfJicht, di e Jllgend vor sch'lechter LileI1u tur zu schützen. D enn «ein BUM hat oft nuC eine ganze Lebenszellt einen Mensch en gebildet ode r ve"d orb en » (H erder) .
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Damit b ei der J ugend die F reue!e am wer.tvollen Buch geweck,t , er.h a]teu und vevtie f t wÎlld , muss di e geboten e Lekti.u'e altcrsgemiiss sein, d.h. bei d er Walill. eines Buch es muss immer auf di e psy.ch ologisch e E igenart d es Le's ers und ·a uf seine Alberssture Rücksicht genommen werd en . Darum fOllclern wdr: Da,Ii reclue B uch - zur rechten Zeit ! Die m oderne K~nder- und Jugendpsyoh ologi e hat wertvoHe Erk, e:tUll~ nisse über die E igennl'l der einzelne n E ntwi cklnn gsstltfen lmd üher die Art -
der bevo rz ugtc n Lektüre h er ausgcar_ bei te l. Zn e iner Cl."s l c tl Begcg nung mit dem Buch riihrt d us Bilderbucll, das dem Kinde im Vorschulalter i n die H and gegeb en wi rd . E t wa VOlU 5.-9. Lebcnsj ahr zeigt d as K.ind eill auffa]lendes Inte resse am Ma rch en, sod ass m an di ese E ntwicklungsp eriode aIs « March en a1lte r » hezei chnet h at, IF ür das K ind ist das March cn nich t eLwas U nwirkllich es, ETflllldes, so nd em r eale \VirkJichkeit. Und di e vel'einfachte Ty pisienmg in C nte, di e h elJo'h nt wcrde n, und Scll1ech te, weloh e d ie verdi ente St ra fe el,l eid en, cnts priüht d er einfiach en Denkweise und dem ausge.priigten Oe~'eoh1li gkeit'Sempfind en di eser Altel's~ .!!ufe. Fü l' di e Erst- bis DrittkHisgler gibt es h eute einige gcdiegen e Bildet·. biich eT mit kiinstJl enisch h ocJ1\vertigen TIlusllratl'onen und 'l ei'Cht leshare m T ext . So bietet si ch im ers tell und zwe iten Scbn.rlj ahr, wenn die Leseschwierigk eiten etwas ühen vund en sind, bereits die 'M oglichkeit zum selbslitiitigen men und d am it die erste Angewohnung an di e Besclüiftignng Jn.]t guter Lite.r:atul'. Ver gessen wir nie, class die Erziehung zum gu ten 'B uoh ni cht erst in d en obern Iilla.. en der V"lksschule , heginnt, sOl1dem in den ersten Sallu1jahren ! Etwa vom 10. Leb en sjahr an wendet si ch das Kind yom Mlh'ch enhaf<en und W,rklichkeitsfrem den ah: es zerigt ei n inu n er starkeres Inte resse an den R eaHUi.Len ,der Ulllwel t, J etzt wird eine Lek1iire h evorzu g t, !Cli e Hue 528-
Stoffe aus d em Kinde rleben srol,er und seiner Umwelt nÎnllut und cler en Helden oder H eldinnen m eist eÜl Bub oder ein M~i dch ell sind, A lt8SCl' diesel' 'r caIisLi.sch en Unl.welLsgeschichte sind aueh 11ierbüch er und einfachc R eiseer zahhmgen Lei Kn ah en und Mad ch en seru heliebl. Mil k:l em E'l:wach en des Bewusslseins der e.igen en Pe rsonlichkeit jn der V011puhcrtii L geht pal,alle1 eine starke lSehnsucht n aoh delu F ernoo und U nhek annten, Die Zwolf- his F ünfzehnjah rigen bevorzugen cine Lek!türe, dic den h eintatilich en R ah men sp ren gt und in ferne, fremde W elten fiili l'l. F~nde n wil' llns nüt diesel' - 1Jsychologisch verstallcUich en! VOl'liehe nil' A hen lcuCl'- und R eisebüch er a b; geben wi r der Jugen,d spanllend e Büch er , so nst verfiil1t sie dem Sclumd! Walue nd rlie Knab en in i hrcm wach senden TatigkeiLs- und SeIbsüindigkcits dl~a n g n ach spanncllden Reise· und Abent eu Bl'biich ern und h istorÎschen Erzahlungen hUll gern, h evor zu· gen di e Miidch en eille Lck tiire, di e auf ihre en twi eklungsbedingten Scbwiel'igk ei ten A uskunh giht. Diesem B eeUu-fnis en tsp r ach f.l'ül1c r clie sog. « H ackf1 schlliteratur » ; h eu te h aben elie « H elclil111ell » vieU ach nul' den Nam en gewccllselt, und d ie Kulisse ist oInode rnisier t wordell." Psyclwlogisoh wild d as Ved an gen n ach so'l ch er Li tcl'atur aus dem sog. «Er w,a1.1tlUngsgefühb cler Miidch en erkliil'!f.: sie sehuen sioh na ch GlUck, Geborgenheit, sie <1110ch l1en im Buch e E rfüllung Huer T raume Cinden , sie -'>29 -
suchen Ersatz für das 4: 110ch ni clll ge:le ble Le1)en », \VÜ l e:hnen eine so:lch e «Lehenscrsatzli1eratur» ab, h esonder s jene Madch enbiich er, wel ch e ,P uhertliotskvisen Ma HtellaTisch en Stoff '8.usk osten. !Vl an sollte d en Madch en in di escm Alter m oglichst wenig litel'al'isch e Selhslip ortl'iits geben, sonde."n ihllell natüvl ich enlp'Ündencle- und tapfer ihren \Veg s llch ende Maclch ell- uud Fl"allcngeStlalten V Ol' Augen stellen. Rcifere Mad:ch en lehnen d-ie sog. « M iidch eubüch el'» alJ, sie fühlen si ch bcr eits erwach sen un d wollcn nicht nlehr aIs «K~nd » heh undelt wm.den, Es i 9t 11Ul1 ullser e AmfgaLe, elne Brück e zn sch!lagen z.u d en g l'OSsen Di chtel'Il der Vcrgangenheit und zn d eu m oderueJl Sch.rifts teJlern, U1U in ihren Werken die ,r ichti ge Auff a Ssung von d er E igenal1t der Fl'a u und ihrel' Au fga h e '.Ï. m soz.ialell 'Und kuJturellen Lebell zu zcigen, Leide.. wioo dem l'roblcm der Lektiil'e der reii fel'en JrugcndH ch en im a].l geJu einen \\I cuig AuInlerksmnkeit geschel1.kt, Wlas Iesen di e k1auf,m annisohen Lehdiuge und Lehl.'1tochter , clie Ge· werb esch iûer und -schüJerinnen ? Es i8t cine d eprimierende Tatsach e, eJ.ass viele jUl1ge Leute l1üt dem Lesebuch zu gleich dus l etzte Buch weggelegt h ah cll ! Dlll'ch gut d oti erte Sehul-, PJ"an eiund V'OlksbiJ,liothek en soli diesen j ungen Menscll ell ein e lahel18gen tiisse Lekttürc ZU I' Verfügun g gestellt werden. VOl'aussetzun g ist allerdin gs, c1ass die BUl'sch en und M a:d chen der oberll
I(Ilassen l)uit der BenützlUlg der of· fcntlich ell Bihliothek en ve l'l1.1aut gemacht wel'den. VOl' allem aber soll durch eillen fru chtbarell D eutsohunterricbt die Fl'e ude '81n gutell Duch e rhalten und vertieft werden , d a.mÎl die Lektüre werùl al1!iger HUch er zu eincm eigentlich en Bedül,fnÎs d er p el'sonlichen \Veiterhildung wit'd ; denn « die walue Unjve rsiUit l1nserer Zeit i st cine Sanuulun g von Büch e r.n » (IOal~y.]e) . Wer die Schule vedii s.s t, solJte liter,a risch so k flitisch geschult sein, (lass 61' W'el,tvolles und \Vcl'bloses unt erscheiden krann, class cr zu ciner Auseindersetzung au ch mit d er moclernen ! - Liter.artur imstande ist und nicht eineJll w,ahllosen Vel'schHngen von Illustriel·,ten , M'a gazinen und Schundheften ·v œ:liillt. Vor a1lem aber lllUSS genügend prei swerte gale Literatul' zur VerfÜgWlg gcste1lt wel'elen , wic (lus z. B, die Ve 111age Sauelùande r, A1a11au, mit d'e n « D.l1acherrbüch cl'n » oder B:enziger, Einsiedeln, mit der Reihe der « Jugendtasc.hCllbüch e l' » erfolgl'e ich ver511chen,
keil, di e Kind c.l' mÎl gutCll neu cn J u· gendbiich enI vertrl1aut zu mach en, ALer es ist niohl nur S ach e d er Schu!e, d e r Ju gend den Weg zur Lek tÜl-e zu chnen , cs ist Z'uerst und e ben 5 0 seIn Au ~gaJJe de r elte rli ch e n El'zichun g, W.o für E ltel'n Bücherlesen ein Luxus ist., oiu kostspialiger , unproduktiver Luxus, wo d el' Büch e r Lesende ah Flilule.nzer gotadelt wird, kurz : wo für so~ch e geis tige BeJange weni g odel' gal' k ein PJatz ist, da wi:r.d auch der b esle Lehrer ,d as Kind nul' mit Milhe ans Buch h er anfüluen konuen, Auch dO l't, wo nur « H eftlli » und ausHindisch e lllllstri erte den FIrmilientisch bcvülkeru, wird kaum deI' Koutakt zum anapruoh svO'llen Buch h er ges lelll. Denn di e lllusllûel'ten lad en weniger zum Lcsen und zwn si ch Anseinander setzen ,ah zwn ü b erfJiegen cin ; sie sind eine Konzession an dus Sen sationsbedül1fnis d er Inodernen M'e nsch en und hiiuf~ g .in Auflil3chung und R ekl alJn et eN eth- d en Jugendlich en geraclezu sch iicl1ich . \Vil wollen Iclafül' sorgen , da'58 die l('inder ui cht der - h eute weit ve rbreite ten - Ge raltr der Obe rflii chlichkeit e rli egen. E s braucht vj el .L ieb e zur SJnache lUIel vi el E infiilùllngsvenuogen in die Schonheiten eines <lichterisch en W erk es, um d ie IGnder Zllnl Verweilen , zum Sichver senken anzuregen ,
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E s gibt h oute 'g ute, rassige Jugendbüch er für j ede A!ltcl's stufe. Dooh genügt es nieht, de r Jugelld gute Lektiire zu vertJl1itteiln, die Kinder miissen auch zu.m richtigen Lesen angeleitet werden, Es ist Aufgabe d er Schule, das K,ind in die K1.1118t d es ,L esells einzuführen. ,I n d er S cluille ]ernt es di e ers Len Ver se aus dem Sch atze der P -ocsie, Di'e Scl1.1Ùe b esitzt, wie k-amn cine arrderc 'I nstitutiou, die Moglich-
Bücher dürfen nicht «verschlungen » werden ! Das ast ja deI' grosse Unterschied znID Filin und zwu Radio: beim Ruch ktanll m·a n verweiilen, hat man 530 -
Sei ten , die a llssch.liesslioh Bilder des Verbrech ens und der Gewalt m.it Vari a ti onen d es Sch1'e cklich Cll dal'stelle n (Fulton ) . Sie .ehildel'll den ALl a uf eines Verbrechen s JJis l11s l etzte De t ail. Die Gr a usamkciten und M IUI'terszen e n sind so n atu.ralistisch gen au gezeichne:t, d ass o ft J ugendliche in di e T,nt umsetzen , was sie gel e:sen haben, Es 'Îs t 1(1 ahe1' m cht ve n vlluderJi ch , welln mit d er steigenden P lr odukLion von COlnics ,a uch <lie Ju gendkl,inlÎnalitiiL mm l'lUlcl 20 % zugcnomm en h at. D el' Gross teil cler Crime Comics l iiuf,t unler ·d em B egdff « Western » (Wil dwcstgeschi chten ) . Die Jun gcl Comi cs sp ezi'a lisie ren sich auf Ma rtenl und Blulta ten i m cxo tisch en Rahm en . Es d an e rt l1ioht Dlehl' l'ange, werde n auch wil' mit diesel' le tzten « E rrul1gen sch aft » der L iLeratul' hegliickt ; vel'schri edelle Z.eitsch :ri ftcn und Zeitl1n gen verwend e.n diese Art Erûihlung wenn rau ch rin h a rnùoscl' F Ol'oltl - sch Oll sei,t cinigcr Zcit. \Va nun bek~bllpfen wit- die Comics 'r \Veirl sie zur U enkf.unlheit el" :l ich en , weil sic ke ine geistigcll Ansp l'iiche steHen , weil sie die klÎl1d1ich e PhantasÎe ver clerben , weil sic ve:r· brech e risch e Icleen suggel'iel'en und eine vC.l,<lorhene Erotik propagier en,
Zeit ; u nd was man ni cht ve rsLande n h a t, k ann Inan in R nh c Booh einmal cltu-ch stucli eren, D a l'ltm h at das Au swendi gleI'n eu gu ler Verse ode r eirres vorbildlich e n Pl'OSa lextes in der Schulc no ch h eute einen Siml. «1\1.an lli uss imm w' wlÎeùel' innch ah en und die S~itze aLklopl'en , bis man ihl'en Kern erfaSSl » (Geo.rg Th üre l' ) .
Alll Ch d us Lesen mu&; gedcrut sein, Goethe sagle eUlluu·l : « Die gulen Le utch en wissen ui cht, was es einem für Zeit und M iihe koste t, das Les~n zu l el'u ell. Ich h alJe achtz.ig Jalue d aZili gebll 3u chl und kann j et zt noch nicht sagen , d~ss ich 'a nI Ziel e wit re ». Eine sorgfiiltige E rz.iehung Z LUll r.i cht.igen Lcsell i SL h eu te nüti gel' denn j e, weil unsere K inder (nich t zulet zt al s l"oi ge eUler iiherlrÏeb en en Ansch aulichkei L in cle r Scllule ! ) eÏ.llem l'i chti gen «Bildel'gotzendienst» (H an s ZllLliger ) ""111 0 l'fel' faUcn. LI111nel' lll'ehr Verbreitnn g f,iudcn die COlnics am e rikanisoh el' Provelliellz; si e geb e n d en lnhah cines Schundhcftlch en s in d er F oun einer BjJde.r gcschichte wieder. D er Text bescl1.l'ankt sich auf ein M inimlUu, die A us1111fe qu ellen als Blasen a us d enI Munde d er einzel llCll P ersonen,
Diese Bilder geschichten ersp al'Cll d cm lG nd d as Lescn, s ie sind auIs l.iusser ste k on zell'h'iel'l und shnplifizicl't.
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SchOll I)uehrmals ist in diesem Al'tike l das Wort S chllndliteratur gefaJ!len, W as verslcht m'au untel' S(;hund-
Die gewohnJ:i ch en Comics wie die Mick e y-M aus- und T.arzanheftch en sind für drie l(il einen h es tinuut. Fiir die Grosse.To wurde die Crime Comics gesch afCen , « 1JJustl"iel'te von 40-50 -
wu l Schmut,zlitel'atul' ? 531
Untel' SChll1utzliteraLur ve-rstelll man unziichtrige ISchni~tell, d er en Verlrieb in der 'S chweiz Idurch das S u~af geseLz verhoten ist. Unter SchundliteralJur verst eht !lUlU litel1.al'Îsch mil1dcrwertige, zu Roheit und GrausuntkeÏ:t ·e rz-i ehende H eCole und Büch cr, welche die S prache verdel'ben und zum Gellusse werthahiger Lektüre unfahig machen. Aussere IM erkl11ale der Schundli1.el~a tur sind: 1. Elin bumes ToiteJbild, dus eine Mm· ter- oder Revolverszene oder eine kitscbig-sentimentale Frauel1sp erson darsteWJ.t. 2. Elin zügiger Tite'l, der znm Katlfe l1eizt. 3. Rilliges ~a.pi el', .m lsol'gfaltIigel' Druck. 4. Aluslanoosch e,· Vedagsol't (<< Rolf Torrings Abentenel'» werd en in der Sch wei z gedrllck1 ! ) 5. Edition in R eihen, wobei am Sdhluos eines Heftes b er eits auf ,die nu ch ste Nummer hingewiesen wh'd.
Innere Merkmale : 1. nie ETzalrlnngen handeln meist in fremden Brdteilen. 2. Die Sprach e Îst 'gvob, die ,Gegner werden !]llit «Ha'l unke», «Gnuner» llSW. lÛtuliert. 3. N achsœnheh e, Gottvel'trauen, üLerhaupt eine positive christJlidh e hroden » unb elol>nnt. WeltJall'Schauung sind den «Sup er4. E . feh1t d en H eften jeder erz'e· hel'isch e Wert : Menschen, die mi t Huer Hiil1de A'r heit ,das Brot vel'dienen, gibt es nicht. Sehwierigkei. -
ten lüst man, indem m an den Gegncr erschi css t, erwürgt oder Zn Tode martert. Mit R eoht stellt sich d er ver,a ntwortungsh e wusste Erzie-her clie Fl'üge: 'Varm liest unsere Jugend solch ell Sehund?
Die SollU11dJriteratnr ist wi e eine Seu che : sie befant den P'l"irnarschü· 1er eLcnso wie Iden Lell1'Iing, Und die IGiufe rsch aft el'stl'eckt sich VOJI1 }i"ünftkliisslel' bis ZUlll - Erw,achsenen. M~idchen ilesÔll naturgem ass selten brutale Gal1gster~ und IOowhoygeschi'ohten ; s talJt rd'essen verschilingen sie siiss'lich-k1tscllige Liebesromane in IVI.agazinen, lllustI'Î'orten und R"()~ lllanheften. ,E~ne der H1aup1unmcbel1, Wal'mn Sehund gelesen wil'd, Jiegt hn drin~ genden Bedül'fnis nach Ab:lenkung und SpannW1g. Die P'roduz enten von Schund und Sehll11urtz sl1ekulierw « auf die Tl'aUJllwünsche iunoooh unreiCel' Menschen, auf die Gross~ Inannssucltt, den Ge:11ungstltie b, die Sensationslu t . Auch Erlebllishunger , DIlang in di e Ferue und Wunsch nad1 grosser Leistung werden in diese:m SohriCttlUll !]uissbl1auoht, VOl' a IJcun aher die Sehnsucht des lJesel's, sich mit den «Helden » und d eI' «H elrlill» zu ideutif~ziereJl » (Hall1be rger ),
Innel'e Leel'C, Langweile und Unzumachen rdie jungell Men· sehen aufnahol1eb-ereit lür Reize, wie sie ·Schund und Schnrutz bieten. f.,~edenheit
Die Lektüre von Sehund. und Sohulutzlitel'atul' i'st nichts anderes ais eille feige FJucht vor d er W'rk· 532-
lichkeit un d de'r Verantwor~ung zum Nervcnkitzel, in e ine verlogen e Phantasiewelt. Zudem 'bilc1en d1ese Hefre, in den en henununglos geboXlt, gesohossen und getotet wird, eille eigentliche inustrierte Anlei'bung Zunl Verbreeh:en. Thr Einfluss l st besondcr s geHihrilich auf J ugendliche mit unterduvchschnit1l1icher Intelligenz~ auf W1Henlose und Mili.Îeugescllii.digte. Eine wcitere Folge ist die Verw.ahrlosung der Mutrersprache und dje Gewübnung an mind erwerLi gc JJi teratnr. Wer jabrelang solche Kost genossen hat, wil'cl sohwer.1ich den Weg zum gllten Huch e f,inden,
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Als na ch clem Kriege di e trübe Flnt d er meist alls d em Ausland starn~ mend en Schmrdlitero tur lansc11wo11, appe11ierten di e drei christli ohe.Jl Landeskil'ch en an die schweizerisch e Üffentl1 chkeit, class die staailichen Hehorden «di e beslehenden Ges-etze Zur Atbwc]11' unsim:Licher Li tel'at'll l' und moraHsch millc1erwcl'tigct' SChl;ftell strenger » handhahen llnd cl ass « dort, wo sich in clet' Gese tz gelnmg Lück en zeigen, diese clurch n eue M1afsnahmen en ôrgiscll geschlos!jon werden ». Sie baten sncb Eltern und Lehrerschaft, « durch positive Massnahmen, wie Hinweise <Duf gute Jrugendbücher, d en Einfluss ,dieser verderblich en S chund. und Schmutz· liter.atur übenY'Ïnclen zu h elfen » und ersuohten .die IE ltern , «-ihre Vel'l8ntwortJung anoh .dort. wa11l'zunelunen, wo es 'Uln -die ILeklliirc ihre.l' Kindel' geht, indem sie sie allf.kJliiren liber sehlechte Literatur und ..-J afiir sorgen, -
d'ass das gute Buch rund .die g ute Zeit~ schriCt 'e illen Phtz im Ran.se habelu. Ini Niationnilval WlU1den Iclul'ch z.wei IntOl'pellatiol1en eine l'iicksichtslose Bekiilllp~ung der Sohund· und Schmlltxlitera'Llll' und eine verschi:irfle K ontroN e .all der Greuze veI1]angt. Der Bundesl1at wies QUC die beste-henden gesetz1ichen Grundlagen des Strafgeset zeR gegen unzü chti ge Liter·a· luI' hin 'lm.cl sagte, c].nss es ro cht Bundessach e, 'Bondern Sache Id el' einzeJnel1 I(,antone lSe·i, gegen die nichterotisch e Liter·atm' 2JU Il egiferiel'CJ1, J.&idel' ]13ben si oh his h ente er st die Kantone SoJothurn und Luzel'n ' Z ll einem Vel'hot der wiehtigstcn SdlUnd~ lhel'aturserien enrtschîlossen ; 111 d en Kanton en Zllg und Nidwalden ist ein di esb ezü glich cs Gesctz in Vorhereitung, Wil' hoffen, dass in absehharer Zeit c1urch ein inte rkantonal es Konkord-at d er trühell Fhlt Eillhalt gebot en wird ! Es -envies sich lfcl'uer aIs notig, aHe Kriifte, we1che dtÎe FOl"c1erullg d es werh,O'llen Schrif1:tnms und di e Be· kampfun g mjnderwerti-iger Litel'atrur anstreben, il'gendwi e zu kool"dini eren. Diesem Zweoke di ent der 1955 ge· gründ e-te «Schweizerische Bund fUr
Jugendliteratur » ( Zentra~sekreta l'iat: Haldenst"as,e 20, Bem), der auf .p<lli. tisch und konfessionell neutva:J.er und stark foderaUstisoher Basis Eltem und Lehrerschaf1, kirohliche und staaÙiche Behorden, 'B uchhiindler und Verleger, Bihliothekare und Ju. gerrdsohrifrtstetHer, llherhaupt -aUe am Jngond:scll'liftttull àuteressÎ'eI~t en K.rei~ se zllsanun enf.asst <Ulld in seinen « Nachri'c hten » perio'disch üb er aUe 533-
\vichti gen Vcroffentl ichungen, IVlussnahmen, V'crzoichni sse und Aktioncn zur Forderung des gnten Ju gelldLuclms orie nti ert.
Denn dic bcste Waffc ,hl! Kampfe gegen clie Schunil - 'Und Sclnnntzlitellatlll' rjst und hlciht die Verhrehung des gutcn Ju gencllJllch cs. Wonn i.~t ein lugendbuch gut? \Venn es in ein~a chel', aber gepfJegtcl' Spl'ach e verfasst, psychologisch wahl' und dem lugendlichen Empf~nden ange'p ass t, \Velm es snchli ch l'i chti g und erzieh e risoJl wc .. tvo~ l ist, welm cs den Grundsatzen unse1'el' chl'isùichen Lebcusallffassung ent~pricht. (Diese Gesi ch ts]>unkte sind eine Synthese der Von den luge nclscJlTIHlcn. kommissionen des 5chweizel'isc11ell Lehrervel'eins und des J(athoHschen Lelll~rvereins fler Schweiz .anf.gestell. Len Gmndslitze). Es ist bel dent heuti ge n Angehot an qualitativ guten und s!ya nnenden J'u. gendhiichel'n rncht S'chwiel,jg, den TGnderl1 eill'e geeigneteL:ektiil'e zu ver schaffell. Es i8t aber dl'Ïngeud no· tig, dass di e jungen Leser "nssen , wj e. viel gute und spannende Jugendbü. cher cs giht und dass gute Lek1ürc keineswegs e r1Jlangvreillig, br-av und aufdringlich mora:lisicrcnd sein muss. .na es weeler der Lehrerschaf1: noch den cinzell1'e.l1 Bihliothckal'C-fl und BnchhancUem moglich ist, ·aUe Nener. scheinnngen zn beUl\teHen, wh'cl im~ mer m elll' bei dcI' Anscllaffung von Büahern aur das Urteil ciner d er J,ugendschrifJtenkommissionen abge. stellt, die anf gesamtschweizel'lschem Boden oder in verschiedenen Kanto. -
nen wesenclich zUt' Ve rbJ'eitung gutel' Litcl'atUl' h eitt·,a gen. Del' Schwe.ize ri scllc Lehrerver ein vel'offcntlicht seine Rezensionen in der «SchweizDr-isdl eu Lchrerzeitung» und gibt -uusscl'dem - in Verh-inclung mit dOln Schweiz.eriscll en Buchhand. 1er· 'Und Vel'legel'verein - das 'V er· zei chnis «Bii.cher für die lugend» ~l er~ a us. Ailleh di e JugendschLùftenk'Olnmis. sion des Katholischen IL ehrervereins d er Schwelz sichtet fortJl anfcnd das Ilenere Sohrifttlll11 der J ugend und hespricht die wichtigSL-e1l Neuel'soh ei· lllmgen in der « Jll genrlschri fltenbeila'ge » .der « Schwe1 z-er Sclllùe ». Diese « J1ugelldscluifte nbeilage» hat sich aIs ,k ritischel' Wegweiser so gut ein. geIührt, Idass iu'Uuer d11il1gender der Ruf na ch eillem Scpal'RtJdol Ck e1'ho. b en wlll'de : 5 0 el'scheint jahrlicll der illustl'Ïcl'tc I<!atalog «Empfehlenswerte neue lugenclbücher », der ,a uf Grund (1er in der «Schweizer Schule» ver· offenllicllten Rezcnslonen re.d~gi el't und von (1er rS chwei zemsch en 1(lat11o]i· sch en Al'h eitsgenleinschaft fiir claR Ju. gendscluiftcnwesell h ef1ausgegeb ell wiI-d.
* Die erwa hntell Publikationen ol,ien. tieron VOl' allem di e LehTerschaft. Es ist nun Sache ,der einzelnen Lelu·· personen, clas Gehotene auszuwerten. Das Kinder- und Jugendhuch sollte iUlmel' s türkcr in den Bi1lduIlgspla n nllserer VoJk~scllll'len eingeLaut werden. Es clad nicht m ohr d em ZufaH üherlassen werd"e n, wie das IGnd den 534-
Weg zur Lektüre ofilldet, no ch weni· gel', was der Ju gen(lHch e lausserha.lh del" SchuJe ~ie.l. Keine and cre Erziehungseinrrich~ tung vennag besser bei der J u gend di e Freude am gurten Buch zu 'w ek· ken, Zu erha!lrten und zu ver-Liefen ails die Schule. Oie LehrerschaCt verfiigt auf GnuuI illl'er speZJiellen Aushildtmg üh er erlne gute allgellleÏne .J.iter,a11isch e Hilclung. lm 'gÜDstrigsten FaMe wird die'Se Bil· dun g dUl'oh weitere rT..elctüre und eine wache A1l.1fgescll10ssenheit liternri· sch en Fragen gegeniiber fri sch e.rha1ten und vCl'tieft; im scllil immsten Fa lle bescln81lkt sie si ch auC das im Seminal' erworhene ail'el1arlsche Wise sen. Es 'ist notig, dass si oh die Lehrer· schaft veVmehl'it lUll die F,r·a gen der JllgendliL'ffi'atur interessierL. Verïlangt wird aueh eine gewisse Belesenheit Wld Vertl1autheit mit d en bcsten Ju· genclbüchern ·u nd d~e K enTI tnis der wi ch tigsten Neuer,s ch einullgen. Der LehrcrschafL soli schon im Se· minar dns no1JÏge Rüstzeug geboten werden, rd-as gale Buch zu forcle rn und den EillfUllSS ·mrinden ... ertigel· Li4 tel'atur einmdammen. Dazu dient cli c « E i.nfühnmg in lelie Jugendschrif. tenkund e », wie sie 'an ver-s clriedenell Schweizer Seminarien mit Er.folg ge· p~leg t wiro. Wie kann die Schule da, gute Buch /ordern ? 1. Eine erste Aufga'be beste:h t dalin, di e Kincl er m-it empfehJenswerten Nell ersch einungen bekmmt Zll ma· ch e n. D enn anl ehesten weT'llen Bil· oh er auf Em"pfehllung hin ge~aufrt. -
- ,D er Lelner elllpfiehlt ein Jugend· JJll ch, indem el' kul'Z auC ,den 1nha1t h'Ïnweist. oder eine P,arlIie claraus VOl'. IHesst. 2. Es ist wünschenswert, dass in der Schule weni gst en s einma'l eiugehend übe r das Prohl em von ·S chulld· und Schnlutz.lite11alJlIl' gespl'ochen whxl, wn so eine Jm·i.tische Eil1st e:Hung den 1itel'8rischen Produktionen gegenüber Zll wecken. 3. IS icher fOrd ert auch ci n e gut do· tierte Schulbibliothek die iFreucle am Buch, ,b esouders eine Bjbliothek mit ziigigen Neuerscheinungen. Hei {1er Schuilbihlio.,hek -einsparen, hiesse mu f.a'lscheu Oille sparen ! Sem zu e mpfe1rlen ist ei.ne eigene Krlassenb.ibliothek. W'o das ni cht ·mo· g1ich IÎst, hezieht der Kil asseruehrer trh:ncsterwe.Î sc rans den Bestiind"e n der alJ]gC111einen Sclnùhihliolih'e k eine An· z"ahl Bücher tUld ist Idan:n selh er für di e Ausleihe besorgt ; diese kleine Me:hrarbeit lohnt sich bestillullt : be· konunt "Cl' cloch so cine über&icltt über da s, \v.as der einzeJ..n"e S chülel' liest, Cl' krann r:aten und denkell und ihn au( einige Titél hinweisen. 18t es nicht palla'(lox, dass die lneistell S"chul· lUId IP lfarreihibliothe· ken gerade üh el· die FerienZCIÏt ge· schlossen sind ? 4. Auch clie Verleilinng von Buch· preisen ·t ragt wesentld.ch zur Verbrei· t,mg guter Lektüre bei. 5. Jedes Ja]lI sallte mindest ens ein gutes Buch vor.g elesen wellden. Man klage nicht liber 'Z::itmangel ! Wenn clie Schiller viel VCl'gessen von dem, \Vas iluien eingetci:chtel"t wurde, dass ein spannendes BllCh vorgelesen wur· 535-
d e, das vcrgessen sie bestiJUJl1t ni cht ! 6. Sehr Zll empfchlen sinel die be. l'CitS in vielen Gem cinden clurch geführten vorweiJ1J1uchtlIj ch en Buch a usstcllungen, 7. Die von cler Pro Ju ventute vorber eiLete Aktion « Jugendkoiosk » iSl ei n weitercr Bcit11ag zum K'31Upf gcgen mindenverti ge ·L iteratl11', 8, Eine segens\'ci ch e InstitlltrÎon IÏst die !« inde11IesesIJUbe, wie sie in ·ve.rschieden en Stüclten chu'ch di e zusUindi gen SchuldiJ'cktionell oder von ge· meinnützigcn Organisation en ins Leb en ge.rufcn wUl'd e.
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Der ErroIg aller Bem.iihungen d er Sclllùe, der cinzClln en Jugenclschl'if. tenkOlllmissionen Ilnit ih1"cn cmpfehl end en K,atalogen, de.. zahlt-cich e n Vcroffenùiollllngen in p ndugogischen Zeitschl'iften, aller .A!n strellgungen zur Bekarnpfllng von Sclnllld und Schmutz han gen l etz·t cn Endes ah von der Eills teHung der ciuzellleu 'E:1tern zur 'Lek'lil1'e il1l'er IGndel'. ~ri e "iele Ehern lllltersdûitzen cloch di e B ede utung der Lekliire, el" kel111Cll nicht. Welcll treuer ReHer . das gute Buch und weich unerwüllsch-
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ter, ja gef'üJwlj eh el' Mï terzleher mincle l'werl:>i ge _L iteratur sind ! WOUCIl ni cht aBc Eltern ihrc Kin. d er zu wel'tvo]]cn und toiichtrigen Men sch eu e1'Zieh en ? Sic achten d.ar. auf. mit wem das l(.jncl vel'kehrt, weil d er Umga n g mit andel'n Mensch en d en ChaJ'uktel' entseh ciclend h eein,f,}usse; nul' clanul1, oh und \Vas ih1' Künd l-iest., d'arum intcr essieren sie sich im \aUgemeinen ni eht. Bücher sind Ill ch!.' a'ls nul' Zeit. vertreib, Untel'hal] tung : sic sincl Sch:icksa1 im e igentHch en Shllle des W'Ortes, weil sie d as Gcsehick d es K'Înc1es entsch cldcnd beeinfilussen. «Wcr Bü ch cl' h at und Verstalld b esiLzt, sie 'lJll lesen , d er kanu cloch nie gunz nn gliicldi ch sei n ; hat cr cloch die beste GeseUsch af1, die es auf E"den gi ht » (Paul Ernst) .
Le rôle de la Bibliothèque cantonale Dr André DON NET
Die SchiiJcrbibliothekell sind bcru/clI, da!. im Untcrric"t gcbote"c Lelal'gut dllrcl~ Lektitre LI/lei li eue K c/ltltni!.se zu ergü /lr.en ; die Jlf)l.k!.bibliot/wlwn, uuclt jelle der Planei, l.oo11en vor al.lem Ullter halLUtIJ;!.lekliire bielelt; die Fac.libibliothelcell ~ tell en IUr jcne Leute, die (IJ(!IIig Zeit. zum eigenen Forschen !tabell, aul den uersc.lticdenen Spezia lgcbiclclt dus lertige wissellsc.1wltlic.he Muterial zur JlerliigulIg, Der KallLOIlsbi.bliothck elld.lic.h liillt cine zweifac.lI e Aulgabe zu: sie MUftmelt ei/l.er~eit~ un e jcnc JTI' erke, die sich irgend.wie nuf da!. Wallis beziellen; andeneits bercic/1crt sie ihre BCSliinde lorl_wiihrend mit IlCUell DUc.hem, welche der A llgcmeinbildung im /(alltoll VOlt Nuttmt seill kiilmell. Die KUlIlQlLsbil,liolhek iu !.omit litr alle Fragen, die das JTl'allis in irgend ci_ner lJ7eise angehen, besondel's gut dokum.enticrt. lhr zweiLes Ziel. die AUge, mei/lbildulIg, ist pralaisch unbegrenzt; dic einzige Grenze wird illr durch die relativ bc!.chei, dell ell Kredite gezogell, ii.ber welche sic 'L'erfiigt.. Vergabungelt !.tellen eine weitere Quelle dar. welche die KUII1,o n.sbibliothek bereicheru, Elldlich nlltcht sich let%tcre delt AuSlausch 'VOIt fr/aUiser Zeitsc.llriftclI gegc/l fremde Periodilw zu Nu tze'l. Mit iltrelt Biicherkat.alogell und i/lre" KartothelwlL ist die KuuLOn.d}iblioth ek liir jeden Geisteslorscher ei-n wertvolle!. Werk:.eug gewordell.
Litemtul' : Dl'. Ri chard BlIlllh el'ger : Ju gefl(ll ckliirc, Ve.rlag ni!' J.u ge..Ild ·und VoUe, Wien 1955. Th eo MUI,thaler: Wir bckii mp fcn die Sclnmcl, Iitel'aJur, in: Di c Il tou e Schulpl'axtis., JUI1 , 194·5. 15, J g, NI'. ]. P'l'O Ju.ventutc, SO liderIH'(,1 : Djc Jugenc1 um] ihre Lf'ktiire. 35. J g. III Nr. 2/3, Züri ch 1954 (wo auch cin e re ichJlItlli ge BibJiographie zum Thc mn dei' Ju gend lck,rUrc zn (illd e n ist !).
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IiI. subsiste toujours, m ênIC chez les personnes lIlllla fréquentent réguJièl'cm cnt, un m a:l cntenclu sur l e rôle de l a Bibliothèque cantonale. Ce malentendu a son origine dans le fail cru e, généralement, on ignore l e but llui lui est assigné et (fU'on méconnaît l cs princi pes qui président à sa formation et à son d éveloppement. TI ~mporte dOlIC <le cléflÎnil', une fois de plus, ce but et ces principes et, au surplus, de préciser l es tâches cles bib1iothécail1cs à l'égard du pubHe. La BiL1iothèque cant.onMe se dis· tingu e neUement des biblioth èqu es scolaires, des ]JiblioÙlèqllCS looal es et cles centres de docmnentation, -
Les bibliothèelues scolaires, insti· tuées d ans un étmblissClllent primahe ou second aire à l'i ntention d'un e classe ou d'un ensemble de classes, se proposent d"appoflter un cOJuplé. m ent de JecLurc e t d'ffiformaLioll aux disciplines ensei gn ées pal' les maîtres; elles constituent en pl'latique une }>l'eJ1]jèl'e introduotion au mond e d es Ji. vres, Les biuliothèques locales (paroissiales on communaoles), bien qu'elles soient soucieuses de contribuer à l'éclif~oation ou à l'à.nshmcl:Ï.on gélléraJe d e leUl1s Œecteul\s, ont un but essentiellelllent récr éatif. Les ocnll'es de docUDlentat'Îon pro· p11ement dits ont pour mission d'of· 537-
frir à l'honune d ',affaires et au publiciste l'état !.le pIns r écent de rI a question qui lcs oeCUl} e. Leur clie ntèle cOluprend d es gcns pressés, ex;igeants, pour la plupart du .t clnps incapables de faire eux-mêmes des rech erches ; c'est l}Oluqlloi l es centres de docum entation se chargent de faire pow· eux, à prix d'argent, recherch es, listes hibliographillues, copies, r és mués, traductions, elc. ; en lill mot, ils leur présentent Ja matière toute prépal'ée. La Bibliothèque cantonale, elle, a tille mission bien dét erminée, que sÜptùe l'aTrticle premier de son règlem ent « lu 7 aOlLt 1943 ) : elle « re. cueiHe l es imprimés intéressant l e Valais e t l es ouvrages qui offrent d e l'intérêt pour 13 c ulture géné11ale du canton, BIle l es lnet gratuitelnent à la disposition du public ». Elle es t, par conséquent, tme institution Tégionale e t publique, Précisons ce double cal··aotère.
La BibI,i othèque oantonale est d'abord une institution régionale. En ce sens, e1le ·u pour but premier de recueillir toutes Il es publications relatives au Valais 1)ar le contenu, pal' l'aute ur, pnr J'illust.rateur, par l'imprimeur, pal' l'écliteul'. Ce pl'ogramm.c, qtÙ p eut ·a ppalialt:re 'm esquin et facile aux non initiés, se heurte toutefois dan s sa r éalisa tion, en dépit de multiples r echer ch es e t sollicitations, à de nombreuses difficultés dues pour la rp lllpal't à J.a n égligence c t au Ulanque d'~Jltérôt. TI n 'en a p'as moius pOlU ambition de rassemhler dans le pays, aussi complets que possiLie, Jes matériaux impl'imés indisp en sables à l'é tude e t à Ja colUlaissance de la vie -
valaisanne à toutes ,l es époques c t ta tous les 'points de vue. Si nos collections de Vallcsiarw ne s ont pas enCOl~, et de Join, aussi r i c11es qu'cl1 es clev11aient l'ê tre, 1l0us Ip ouvons aSSnl'el' qu'elles réu nissent lactuellelllellt l'ensemble l e plus co'm plet.
La BiLliothèc!uc cantonale est aussi une institution publique. Non seulement parcc c[u'elle prê te gratuitement ses ouvl'uges, mais surtout parce que, conséqucn ce logique ,de son dé vel opp c.ll1e nt, elle -es t un instrument de trav·a il qui se perfectionne d 'année en année, à J'usage de n 'importe quel lecteu l' domicilié dans le canton, Voloutaireluent, le règlem'e nt assigne dcs limites très souIlles au domaine propre là Ja bibliothèque publique; « des ouvl1ages de culture généliale » ; en réalité, l'exten sion de ce domaine es t subordonn ée aux crédits consentis pour Il es acquisitions, Cependant, on n e saurait s'étolmer qu'une Iluodeste bibliothèque 'l'égionale n e puisse offrir là ses clients, dans l 'éventail Îlumense d es disciplines morales et soie ntifiques, tous Jes ouvruges ,donna nt l'é Lat l e plus récent et le plus complet d es questions susceptibles de 'les Jntéresser , comme Je fait une gl,ande biblioùlèque uni,versitaire. Quoi qu 'il e n soit, notre BibLiothèque cantonale est pourtant en m esure de crnettlre à !la disposilIion du public un ensemble déjà considérable ,d'instl'UDlel:rts d e 1:echerches peJ.1ll1elltant à chacun de puiser en tout c as une première informatJion qui elle-mêm e sera l e point de dépal't d'une inf.orlllation 538-
plus cOlupl ète (dictionnaires, en cyclopédies, r evu es, collection s, OUV1·Uges i solés, <lU total environ 100'000 vohmles).
Ainsi, en dépit de moyens nnaltciel"S ex'tl'ê m emcnt limités, la Bibliothèque ca ntonale accroit régulièrem ent ses collections, cle lnanièl'e à êu·e toujours l1ueux à m êm e de r épondre aux exigences du public. Les statistiques 1ll1ontJ.rent p·a r ailleurs que ce puLli c, (lui s'cs t fonué ~elltClnent, ne cesse de s'étendre d'année en année.
Cet en sem ble, enri chi année pur aunée dans chacune de ses parties selo n une réparLition équitaJ)le, est en core augmenté d' apports di vers : dons, échanges, dépôts. Les dons cOllslJituent une pad appréciable d es aC01'ojsSeJ1l.ell.~s . .ns s'Ont d'intru:êt extrêm ement vari able, allant des ouvrages anoiens e t des brochures p ériodiques ([ui viennent cOlllhler telles Il acunes d e nos collections, aux l'ornans l es 1)Ju5 llloderllcs,
Beaucoup de gens, {JUI Ignorent e t jusqu ',au nom mênle .des cenU'cs de dO Ctllilentatioll, s'imaginent qu e l es bibliothécaires ont pOUL· foncliÎoll de se substituer au ch el·· cheUl: et de ~ui mâcher la besogn e. l'e~;s tence
Grâce à d es alTallgeulel1ts p 'a l1tÎcu-
Une bibliollhèquc deme ul·e un asile de clùture où Ile ,p rofit résid e lllOins ù,an.s le xésul}llat de lI a xechereh e quc dans la recherche elle-mêm e, c'cst-àdÎl"e dans l e contact avec l es SOUl'ceS, Les biblioùlécaires ont pOUl' rôle, à l'égard cl" public, de lui faciliter l e tl~ av,ail . lis m ettent ta sa disposition de précieux instJ.1LUllents de r e'c hel'ch es : les oa talogues .sUt' fiches et l es Jistes imprimées d es püncipales acc{Uisitions de l e ur bibliothèque, l es ca talo· gues imprimés d ~a l1tres bihlioùlèqlles, des bibliogl181}hies, des r ép ertoires, elle. Ils lll'i expliquent le lllanielnent de ces illstnullcnts_ E s guident ~es débutants.
Hers, les échanges que font d e felu's blliletins la Société valaisanne des Sciences naturelles (B ulleti./t. (le la MLU'ithienne), la Socié té d'histoire du Valais romand (A nnales valaisannes) e t la Bibliothèque e t ~es Arohives can tonales elles·mêmes (V allesia) amènent gratuitement sur nos rayons plu~ d' une centaine ù e l"eVUeS d'histoüe e t de sciences natul'elles. La biLdiothècfue de Monte·Rosa, seotion valaisanne du Oluh alpin sruisse, qui est 1\1n d épôt à ,l 'usage à l a fois des luembres du olw) et des clients de la Biblio'Ùlèque cantonale, s'accroît modes teulen t mais régulièrement d'o uvrages relu tifs à l'alpinism e.
l'tillais ils n e p euvent pousser ~a complaisa nce jusqu'à se suhsLÎLuer au chercheur. Il cst indispensable que celui-ci accomplisse 'Un effo11t initial personnel pour se fami!ül1,iser avec les moyen s Iqui 'Ont êté créés à sou intention : il en r ecueiHel'a alol's tout l e m é rite e t la joi~ de la d écQllvel1le.
Enfin, l e DépaJ.1temellt de l'Instruction publicJUe, pal.' le Servi oe de la F0l"111ation pl·ofessionneUe 'e t par son Secrétariat génél'a~, contribue chaque année .à ldével01)per un J'ouds d ''OuVI'ages et de xevues d e formation rpxofessiolmelle et de pédagogie. -
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II
Was die I(antonsbibliothek dem Lehrer bietet Dr. A. GATTlEN
La BiuliothèqllC c(lIltomile est avant tout une Source de docrtm.enl«tiolt Slir les questio/ls volai. sannes. Mais elle est en méme temps U,I Le collection d 'ouvrages gém!raux. Les ouvrages spéciali. ,~és SOllt. Cil nQn~bl'e plus ,'cstrejl1t. Âussi existe-t-il lHl service de prêts Îttterurba;n , permetlant, .~allS froM suppl(!mentcu'res, d'obtenir à peu près ,t'importe quel livre. La Bibliothèque cUTItoTiole comple quelque 1000 ouvrages pédagogiques. Chaque wUl ée ce fond s se complète grâce à l'acquisition des récentes pltblicaLÎons. En outre, 011 peut obre/lir, reliée,~ Imr anflée.ç, toute une série de re vues pédagogiques, Par contre, les ouvrages .~I)écialemellt édités à l'ùttelltiolt de la jeunesse ne figurent pas sILr les rayollS de la Bibliothèque cantonale. DepUl~s 1944, la liste d es ucquÎ..<;itiolLs récentes paraît 4 foi s par OIl ; elle est d'a illeurs publiée dWll ['Eco1'C "dru. saune. La Bibliothèque cantonale tient à la disposition de .~es usugers un répertoire par auteurs et par matières. Quelques conseils pratiques pour lu commande des livres complètent ceL article.
l Naoh .hrem R eglement hat die I(,aJlltonsbibl,i othek in crs ter -Li nie die Aufgabe, die das W.hlôs bctœffeuden, von W'allisern ved assten oder im W.al1is gedl'llckten und verlegten Schriftell zn salllmeln und aufzube~ \\"lahren. Auf Idieselll Gebiete strebt die Kantonsbibliothek n ach V"hlstandigkeit nnd sie b esitzt ohne Zweifel die umftangreichs te V.allesiana-!Sallun~ Jung. Del' Lelue}' ,>lird desh " lb ;mme.. gut beraten sein, wenn cr sich für die Dokumen1lation über WalJiswnngele~ genheiten an die KalltOJlsbibliothek wendet, Ausscl' dent WiaBiser Schniflt1:lt.ml saunmelt die Kanton sbibHothek Dach Moglichkeit ·auch Werke .l1gemeiner Natur. Sie Ïst bestrebt, für jedes Fach-
gehiet wenigsteu s ein..ige gu1le Einführungen, sowie die llôtigsten Nach~ schlagewerke, Bobliogl'aphien und Zeitschriften zn LesÎ1zen . Litel'atur über Spezirulfragen kann dagege u in Anhetracht d er ~ur Ve..fügllllg steheuden MiHel und der F ü1le und Vielfl3~t d er Neuorscheiuungen nur in JJeschrank1.em Masse angeschalft wer~ den. Der Mangel wird dadu~·ch e twas ausgeglichell, ..dass d er illtel'urbane LeihveI~ehr in der Schweiz sehr fll"ei~ zügig gesbahet ist. Die I~antonsbib1io bhek kann nahezu ·nJle Werke ("usgenOlluuen UntedlaltungsHteratur und Lesondel's weltvolle oder grossfOl'matige Büohe r), die in eiuer der oHent1ichen B~bliolhekeiJl del' Schweiz vorhanden sind, besorgen, ohne da.. d em Benützer d"du:rch Kosten ent8'tehen.
An paclllgogisch en W erken besitzt clie K antoshlh'lioÙlek hente l'und tau.end Bande. Ein Teil ;'t ru.Jerdings rutenl IDa1llUllS und hat deshalb für d·je PI1llX·i s nul' nO'oh ger.inge n We l't. Dank d em Enbgegcnkonunen des kantonmlen Ul1tCl'l'ichtsaJnt es i st es d er KalltollsLihij-othek jeLzt aber moglich, j edes Jahr v.i erzig bis fünfzi'g neue padagogisoh e Büoher zu enverben, 8 0 da ss in 'ah8ehba1'e1' z.eirt cill ansehnlich er Bestan:d moderner Fachliteratur vorh>3uden sein wird . Fiir die Answahl cl ieser We rke kalul die Kantonshibliot11Ck in verdanke nswertcl' Wei se auf die Mitarbei'l der l)irektion de r TOJ'malschul e zahlen. Die Kantonsbibliothek hal ,auch cine Reih e padagogischcl' Zeitschriften abonlli ert, ,8 0 ~n deu~schel' Spr,a . che : Schweizer Schule, Neue Schl_ u1~ praxis, Sohweizerisch e Lehrer~itu'l1g, porlagog;'che Wellt. nie Zeitschriften werd en rra'c h kbschlllSS !des lahrganges gcbunden und konnen d-alm aueh n ach au swürts entliehen werde n. Jug endbüche r loauft di e Bibliothe k d agegen nicltt. Sie gehoren, wie au ch di e reine UnterhaJ1Jungslitcratur, in den Snmmelbereich der Schul- und VoJksbibliotheken.
IH Über di,e gesamten Bestande d er Kantonshibiiothek (l'Und 100'000 Bande) geben ein Verfasser- und ein Sachkatnlog Auf'8chluss, die in Zettelform e l"Ste1lt sind und in der Bib1iothek eingeseh en werden konnen. Danehen vel'offell't1Hcht die K,a ntonsh:i1iliothe:k in der: « Wallisel' '5chu1e» -
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vierteljührlich ein VerzeichIl'Ïs der wichtigsten iNeuauschaffnngen. Es l St sorni t in d en Randen cines j eden Leh rers. Dieses Vm·zeichnis e r.seh eillt seit 1944. Die altern J all1'giinge konn en von cler Bibliallhek unentgeltiich 8usgelie'hen oder gegen ein b escheiden es E ntgelt gekrarufrt wer.den. Diese Zuw:a'ohsvel'zeichnisse ersetzen zwar nicht den Gesamtka1laJog, sind aber fiir d en au swartigen Beniitzer <loch eiu wi1iJk01nmerres HiHsmittel IV Anfragen Zllm Bezuge \"On Biich ern sollt:en Înune l' seIn genau gehalten soin. Wer eiD Lestimmtes Bueh wiinscht, der gebe NaJllen und VOl'namen des Verfrnssers, den vollstiindigen Theil und wenu moglich Erschei~ nungsjahr, Verlagsort und Verlegel' an. Es sollte auch angegeben werùen, ob 'd us ve rlangte Buch, \Ve nD 'CS in der KanilonshihlioÙ1Ck fe1ùt, auswarts gefl u ch t wellden sO'll, oder ob es durch eÎn vorhnnc1elles, ungefiihr gleichwertiges ersetzt wea.xlen claTf. W<illsich j emand weI' ein Fachgebiet oder eine 5pezialfrage ol'ientiel'en, ohne die einschlagige Lite r.atur zu k ennen, 8 0 übernimmt ·das Perso· n.1 der I{;antonsbililiothek geme di e entsprechende Suoharbeit. Man moge aber in solchen Fallen gut priizisiel'en, worüber man Aufschluss hahen mochte, I\lIld .angeben, oh nur eine kurz e E4nfiihrung oder -eine l8.usriihr~ .lich e Dnrstel'l ung gewünscht wil'd.
V Die Au.leihe edoIgt ohne Leihgehü111'. Auswartrige Henützer hahen ein~ 541-
zi g die P ortosp csen Z ll ve rgiHc n, di e znfolge cines A bkoJll111ens mit del' eillgen ossisch en P ostvcJ"wal tun g stark reduzie:vt sind. B ü ch cl'pake te bis Z li 2 1/2 k g kosten tll1r 30 R a ppcn und die Rii ck sendung ,ist h ei gl ei ch em Gewicht gratis. Die nOl'mall e Allsl eihedulle r be t.riigt eine n Monat. W e I' di e Biich er langer hehalLen mo ch1e, k,a nn VOl' Al>lauf
diesel' 1i'1'i5t sch r iftJi ch mn Ve rl a n gel'ung na ch su ch e n , di e Ïlnmer gewiihrt wird, WeJlll d as Buch nl C'lIt inzwisch en vo o einem Ulu lern Lesel' dringend vcvl a Jlgt wu rde. W'citer en A llfschluss über die Benut2Îllngsordnlln g d cr B ihli othek gibt cIas R egl em ent, d us j ed erm ann mit der ersten B iich el'scnclun g zuges tellt b ekommt.
En avant pour une Bibliothèque scolaire! Paul PIGNAT
Der V e,./ asser, Lelu"cl' in V mwry, "POt z fllliich st den Einflil s"~ cill e,· Schiilerbibliothek;1l tlll serm a/l. so 'U ielen millderwcl't.igcll /I/ld fru gwiirdiglm Dru ckel"Zcu gllissen reieTlen ZeilalteJ' Itervor Ulld en;â"hZt dal/H, w ie in ,~e;,tcJ' Klasse de" T raml/. 1wcll eine,. Bi-blioth ek Tflil'Idichkcit gcwo,.den i Sl, Die Schiilcl' fiil,,'ten cille A ltpapi f!1"' uild Fla schenalainn durci" mit d el'cu E rtmg d eI' Gnl1td. "~tock allgesclwfft wcnZen 1cOlUlte, Scithcl' IIÎmmt der Beslfl lld der DibliuLlr ek d,m;!t Nc uall' sc1UflfulIgen Imcl Vergablllrgen jiilt rlich Z lt . Eilt Schiilel' ist /iir deI' V iller/wit d er Biic1rer sowie fiir tien. L eihdienst tlcrcwtlVort,uch ; lUIl SeI,lusli des Jahres ve.rfasst er einen k leil1en B el';cht iiber seill e Tiitigkcit,
A l'heure actuelle où l e flot incessant de lia mauv,aise presse, d e la lecture doute use .. . ou n eutre (sans hlague) p énètre d a ns tou s Il es Juili eu x e t tend, pal' des formul es n euves, audacienses, séduisantes, fi 'conqué rir la j eunesse, la or eation d'uu e biJ>lioth èque scolaire, à l a foi s édu cative, il1s-
tl'uctive et r éor éative, s'Îlnpose. Je la crois m ê me indisp ensable dans l es g-rancles classes où l a tâch e du maÎ Lre consi st e, non seul em,en t à 'ap pre nrh e aux él èves « ~'a l't de lire », m a,i s SUl' tout à Jes Ol'ienter d ans Je choi x juc1i· deu x de l e m's l ectu res et à suppléer ainsi bien souvent à '1'in cnd e na542 _
leI' les l1lalins, l es « cossards :». Le lendem ain, l e dép a.l't de J.a course aux trésors fut donné. Après trois sem!8i. nes de per efui sition géné vale, de fouil· l es cl an s t ous les coins et r ecoins d es gr eni ers ct des caves, ile hilan de l'o pé. ration se solda ainsi:
vl'allLe des pal'ents dan s ce dmnuine.
Or, cet aphorism e d ' Ovide : On ne clé!~il'e pa,'i ce qu.'on n e connaît pa,,'i , s' a pplique, ~à a ussi, avec un e impéri euse rn écessité. Pourquoj n e pas m ettre à l a di sposition de nos enf!8nts d e j OliR livres de leur âge, de r êel1 e val eut' moral e, a ttra yants, bie n é"crits ct au ssi iHusLrés, oar l es gosses (nous atlssi, du :L'Cste) adorent l es images ? Que voilà une idée généreu se, mai!' flont l a réalisation lJratirp1e 1Jient de l a chimère, m e dire z-vous d'un ail' sceptique ! Détromp ez-vous, d'-autl'es Collègues raffirmeront aussi , les moyens ahondent et 'p our p e u qu 'on l e veuill e vraiment. ..
a) vente de 700 10H05 de papier à la fahriqu e locale de carton au prix de fr. 0,08 soit, 56 fran cs ; h ) t'emise à un luagasin de l'endroit d 'un ~ot impressionnant de 60 l>outeililes d'un litre sccHé'e s à fI'. 0:50 h pièce 1(10n c, tlrente ,francs ;
c) versem ent de fr. 6.- (colltrihuLion eJ..i gée cIe trois écoliers n e participant p as 'à cette vaste action cle n ettoyage), Iplus Je contenn .de fl', 1 2.d'tille tireilire Sp éci al e (don s anonym es) .
Un ex emple : voulez-vous connaÎ b'e l'ol'igill c touLe prosaïque d e notre biblio thèque scolaire qui compte un e cenLalÏ ne d'ouvrages de 200-400 p ages, p OUl" l a plup art r eliés avec goût ? L'idée de sn cr é.ation présentée aux élèves (car conmle e n politique il faut SIU1tOU't convaincre e t ne pas s'imposer, MT 110S diablotins de 1110Utal'ICls auraient t ôt fait de l'a rési stance pass ive) e t admise à l'unan~ll1ité, cha· cun , ,connue 'au forLUll ,de R adio·JJausanne, émit son point de vue sur ,l es nlo yens Ipropres à ratJt6Ïndre l e ,b ut proposé, Chasse aux papier s, r écolte de bouteilles ... vides, recu eiUirent la tnajoûté des auUrages de cmte consultation toute démocratique. Le venellct popmaire d Ésigna un orga nisateur qui répartlit ,à chaque oa m a rad e une ,tâche pré"cise d'an s tel quartier du vinage, fixa l e (".,Entre de rs'tllé.lSsage, délhnita rl e ,te mps de 'l a canllpagne et !lint, par la suite, une ri goure use cOllltptnhilité afin de dépis-
Rrch e. d e f r . 104.- , une commi ssion «ad h oc» PTocéda, avec le m ai· u'e, il l',achat des trente premiers livres, D' année en lannée , sous une forme ou une ,autre, la oampagne se poursuit et p ermet de doter notl'e hi hlioth èqu e de nouveaux ouv"l'ages. Un élève ordonné et conscien oieux en ti ent l'inventaire à jour. T out livre, soigneusem ent recouvert, porte un numéro et le sceau d"e ila cl'a sse. Le samedi, de 16 h . 30 à 17 h . 30, notre responsable est 'à la disposition ,d e ses cama rades. Sur un ,c ahier s téno dont une page parr êcolier contient les colonnes <suivantes : Date, 'llmné ro, till'e, uuteur, payé, r endu, r emarque, il fait l es in scri~)tion s 'l1écessa!Ïres. Prix de Iloeation d 'un volume : fl', 0,10 par quinz.aine, 'pOUl' c1u(Iue semaine en plus, supplé..ment Ide fr. 0,05. 543 -
A la fin d e ]a période scolaire, notre bibliotJlécaÏTe procèd e ù un e révision t otale et éta blit un bref va ppON. J e vous tr·Hl1scris fid èl cment et in ext enso ce dernier . Actiw té 195 7-58 Livres prêl.és = 150 Location e t divers = 16,50 fr. 1nventaÜ"c à ce jour = 98 v olu.rnes A ltgmentation 10 soit achat 6 dons 4 En. caisse = 0,95 fr. A'LLeu.rs pré férés Albe1't Bonneau., Jean Bruce, Daniel de Foë, Jack London, H ector Malot, P .-I. Stah!, Iule., Ve rne . Remarques et p ropositions En général, les livres prêtés ,'ÎOnt bi.en soignés, tToi ,'Î d'cnt.re eux o nt été
rendu.s en mauvais étaL Je pro pose d'infliger u ne amende d e Ir. 0,50 pOur chaque volume sali o u. détérioré. E n cas de récidive, interclire pendant deux ou. trois m.ois le prêt d e nouvealtx ouv rages alL 1ctlLti1... Jantes Vu" approl,tVé et m erci pour la par· fu ite tenue (b~ la bibliothèque et pour tout ton d évoll.entent. T on maître
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Un h eau livre l'écomp enscra mon gentil él ève. I!l l e mérite bien , n 'est·ill pas vrai ? Comme tout cela es t simple, vons ai-je (:onvaincl1s ? TI n'y a que l e premjer pas qui coûte: j e vous e ngage à le faire. Bonne année scol aire, .Ch ers Collè· gues !
Ein Bergdorf errichtet el,ne Schul- und Volksbibliothek Edua rd HEINEN
Maintenant. plus que jamais, les bibliothèques scolaires SOllt d 'un e gm"de nécessité, car elles constituent une excellente source pour la formation de la jeunesse, et alusi lUt précieux moyen pour lutter contre la littérature m éd iocre et malsain e. Elles 10111. e/lcore défaut en de nombreux villages valaisans, parce que l'o" croit impossible de réunir les fonds nécessaires à une telle œuvre. Un in.stituteur haut,.vala;'san, en m ême tem,M président d'une comm une .d e montagne, montre comment on a réussi à recueillir les moyertS financiers indispensa bles à la création d'une bibliothèque à la l ois scolaire et populaire. Il raconte le .~!l ccès rernporté par le loto organisé à celle intention . Quant au. mobilier néces.mire, c'est lu commune qu i s'en chargea. Un chemin que ,l 'olt pourrait cerUlÎllement su;,vre aille!lr..... QuelljUeS inclica ûons IJratiques ex pli. quent pour fermi/1er l'organislitiun et l'ent.retien de cette biblioth èl/u e.
Es müssen SchllJhihllioÙleken h er ! Das Buch stell t h eute, n ebst R'a dio und Kino , eine geisbige Wehl118 cht -
clar. Schundllter atul' überschwemmt den Markt . Mit VC l'hl'ellllen von schl echten Bü o]l ern und Schilupfen 544-
nuf die gotÙose Welt und <lie 1ei chtsinnige Jugend ist "es nicht getall. Wjr miissen unserll .Tnngcn Besseres hieten aIs der Geguer , clann haben wir ge· wonn en cs Spial.
l'en d och ans Zie1 gebracht und wil' IllUsstell lIllS eingesteh eu, dass es nicbt einnu ù so schlimlli g·ewesen sei. Zu env~ihn en ist noch , .daas wir zusrunmen m:Ît der Schtùhibliothek auch eine Vo1kshihl iothek grül1det en. Nehst arrdern wichti gen MQmenren , die fül' e'În e sol che Ve rkoppelung sprcoh en und auf di e ich am Schl'll8.S n och kUTZ eintl'cten mochte, hat diese Losung d eu Vorteil, dass d·a durch viel melu- Krafte eingespannt werden
Soweit wHren wir uns ziemlich alle eillig. N un stellt sich aber die deli· k'a te Frage : « Wi e kOlllmen wh zu 6Ï nel' Sclmlbiltli01>hek? » Wertvolle Büchel', und nUl' unI sO'lche kann es aÏch h ei uns handeln, sind teuer , und deshalb schallen wir uns nach l'echt viel Geld tuu. Der Tagedieh sagt: « &I.'beiten lllag ioh n icht und :tiU helteln scllame i ch mich! » und das sind dO'cll die zwei ehrlichsten Mittel Uln zn Gald zn konunen. DanlÎt wiiren wix wieder a U1 Anfang, d . h . wù.r sind lll1rch und dUl'ch üherze ugt von der guten Sache rond steh en ratios V Ol' d em l em'en K lassR-'Schrank.
konn en.
E ntgegen den 'Oh erlegungen des Ta gedi ehcs machten wir uns also an di e A rbeit, d. h. wir setzten uns an d en « griinen » Tdscb im Pf.a rrh aus und stecktcn kl ar e Ziel e ab :
AIs un Lcrc Gl'enze set zten ,vil' für di e Schulhihliothe k, (f\ir 80 IGndel') 100 Bli nd e ein und Hu die V"lkshilJIiotl, ek (filr 550 E inwohner ) 200 Blinde.
Die n achstehenden ZeiJen soUen clen Weg weisen , wie ..nan zu einer Bihl;othek kommen kann. Es Hegt mil' ferne, ein allgemein giihiges Rerept aufsteHen zu wollen. Auch hier gilt das Spl'ichwol't: «Viel. Wege führen nach Rom ». Oieser Weg hat vi"Ueicht den Vorteil, das. el' bei uns erprobt wurde und verhalt· nisnûissig rasch und leieht zurn Ziel führte. VoraUl!geschickt sei auch noch, d ass der Ro chw. Kilchherl' die Züged. führte. Wil', Vereinsvorstande und Leh r personal, waren eigentli cb nUT di e Gaule, die sich mehr oder weni ger k'rii,ft,ig in die Strange legten, vrielJeicht '3ucll manchmal di e Miihne sohüttci},ten oder sogar ·a ussch 'l ugen, we n n uns die Saoh e zu bunt 'V'Ulldc. Ahel' , c1,liesslich hatten wil' den KaI'-
Die KoslJenhel'eclmu n g e rgah, bei einem +.Durchschnittspreis von Fr. 8.pro Bueh , F,·. 2'400.- .
Al. Bihiioù,ekzimmel' wurde da. z. Zt. leere ISchubimm:er in Aussich t gel1ommen. Zur Versorgung der Bü· cher soUten zwei Schranke zu:r Verfügung steh en. Wir meldeten umare Anspriich e hirurichtJich Art, Ausmass und Form b eim Schreiner an und erhielten eine Offerte im Betra ge von FT. 700. -. D as Ergebnis war a1so folgendes : Die Ernichtung einer kleinen Bibl~o th ek kostet, Unvorhergeseh enes ausge,ch!lossen, Fr. 3' 100.- une! al. Gegenwel1t 8teh en cHesen Ausgahenpos· ten eine Auzoahl Ideen gegenüber, 545 -
,';rje man viellei cht das Geld zusmnmenhringen konn œ. Wh eini gten uns schI.icsslich auf die Dllrchfü'hl'lLng cines LoUos, W er sich in -eineJn (ln eh!' odel' wClliger abgescb 10ssen en B ergdOl{ auskennt, weiss, dass hier kaŒm viel h el'aus· sehant, wenn di e auszusetzend cn Lottopreise gekauft werd en müssen. D;c Regel tle. 'l1agediebe, no chmal. nnssachtencl, veJ.'l egten wil' uns aufs Betteln. An alle Haush altungen <1er Gemeinde wilu c1en W el'be]nie fe verschickt, wor in 'SiJm und Zweck einer Bihliothek knrz erHiutert wUl'den UI1(l die a'b schlossen mit der Biue, diej enigen, di e sioh nachstens einfincl cn w'ü rden ZlU' Entgegennahm.e von Gr(Ltispreisen, gut aufzuue'hmen. D e.1' S amnH~lakbi o n war ein voMer Erroig h eschicden , wiUl'den do ch für ca. F<l'. l 500.Prcisc ZUSaIllinellget11agen, Das sich 'aJlschliessende Lotto zeiti gte eincn R einer1l1ag von Fr. 2"500.- , Wir warfen oine11 Blick auf unsere Kostenbe1'echnung und stcllten Fest, dass eigenllid 1 nul' noeh d as Ge1d für ,lie beiden Schranke fehlte. J emond okom ,onf die glücklich e Idee, dnss man hier d er Gemeindebehorde emen 2lal·ten Wink gehen konnte, die sich bis j etzt e igentilich recht ~till verhalten habe. Gesogt, get.n! Wissend mn die vorausgegan gen e Op-ferfreudigkeit und Begeisterrun g d er Bevôlkernng, konnten I(lie Gelueindeva<ter 1h1'e Zl1~ ~ tÎlnmullg ntÏ'cht verS3'gen. DaUli,t waren die finanzj eHen VOTal1ssetznngen zur E rr.ichtl1ng einer Bi-
hliothek gesc1mffen, abel' gctan wnr ejgenùich no ch r echt weni g. Eine fünfkopfi gc K:omm~ ssion, di e sich mchr oder weni ger selbst erkor, der ah ~r bis 'Buf d en h eutigen T ag noch nieman.d den Platz streitig m achte, arbeitete eiu R eglem.ellt aus. Stolz J<.ündj gten wir dann dem E rziehullg..sd epartcm ent die IE l'of.fnung ciner SchulhibHothek an und liessen durchh1icken, dass em h esche:i dener Staa1:sh eitrag das IGt1te no ch verbes· sern wÜl"de, Dje allsscrs t schwierige und wichti ge Al'beit der Biich erausw.ahl 'l1nd anschllessend en BesteHnng üh el''ll'ugen wil' d em hoc1rw. H en'n p,raner, l1'atiirli Gh aus B escheidenheit. Er '1iess sich u. ·a, heraten dureh di c Leitnng d er ,S chulbib);othek in Brig, dm'ch di e K ongregationszentrale \lSW ., t,-ug P 'l'os pckte zusammcn und vertieft e sich in Zeitschriften, dj e Wel'turte.hle üLer Büch er enl!hicJ ten, Bis die crsten 193 Biinde der Sch,ùhihlioth ek , vcrseh en mit Einhand, im Schrank VCl'SOl'g t waren, ver stl,joh cn ca 2 Monate , Die aufgewendeten Stund en h a t mir der Kilchherr nicht. verraten, aber es dürflten eri.ni ge hundert gewesen sein. lm Vel"llaufe des ,S ommera wurden dann noch die ersten 240 Bande der Volkshibliothek zusammen getvogen und hn H erbst 1955 konnte d • • « ICind » aus der Thure gehoben werden. E. e "hi elt d en N"men «Scl" ùund Vo:lk. hi1>lioù,ek ». In den zwei Sc:hranken wal'cn BUchel' ver.sorgt fUr etwa Fr. 3'500,und verausgaht waren F'l'. 2'400.Werke flir ea. 1'100.- k",n en durch 546-
Ilintertürd1en h crcin aIs Folge von eine111 lStoss an BitllJl'icfen und g ULCll B eziehungen . Damit <Ïst eigentlrieh di e Geschi ch rte des Werd eganges abgeschlossen . ,S ic hort sieh sehr cinCaeh an und j cd er Leser w jrd sagen: « Has kann ich aueh! « Sich e)', das kaillst Du auch ! Mach Dich an die Arbei t, es lSt hoch ste Zei t ! » I ch nlochte nun noch Cill WOl't vel1lier en über die B etreuuu g und F orderung der Bibliot hek. Dass ciu gutm' Bib]rjothekar von ausschlaggebendel' B edeutung ist, wc nn das geseh affen e Werk for tbesteh en soli, 6teht ,ausser 'F l'age, Wh fiihren die Kon tl'olle in Form ciner K08.l'tothek und haben eincn Bü eherk~lta log angelegt, d er ~ e:d es J1a111' na ch geführt wird und sich er unel~Hlss1 i ch ist. Die Kontrolle klappt, denn wil' mussteu bis hcute noch kein e einzige Vernliss'tlll cldung d m"ch geben . Für die 6chulldllder ist die Benützung d er Bibliotllek grundsatzli'Ch gratis, j e'doch werd en für stark heschlnutze E inbanc1 e j eweil s 10 R appen verrechllet . Dass einer BibIiothek alljiihrlich eine Anza!,l n eu e Werk e zu gefiilu-t werden Inüssen, ~st seihstverstandlich . Die B estand e nutzen sich ab und ·vo r allem ist es gO, dass fJeis'sigc Leser noeb r echt b. ·l d aNe. gelesen h aben, was cine kleine Bi hliothek ihnen bieteu kann, Wh cliir fcn z. B . eine1n Leser , cler siclI nul' für El'zahlun gen b egeist enl k ann, nicht zumuten, class el' aBe vOl'handenen 300 Bande li est , hevo r wh d a-ran Illenken, ffu' ihn etwas Ne nes zn b escl1.affen. -
Z Ut' F inanzienulg ,d iesel' regcil milssi. ge n k1 einen E inkiiufe kann natili.j}i ch
ni cht g10ich wied er e.in Lolito h elfen . Anders(}its konunt der Biblioth ekar na ch meinem Dafürhalten in 1lllSCl'n finanzschwach en Bergdorfern mu die Bittges l1 ch e nicht h enull, Wichtig ist, da ss man di c l'Ïchtigen, Adre.ssen el'wiseht. Die. H en en Schulinsp ektoren ·s o]]en diesheziiglich eine ganz schwach e Sei te haben, besondel,'s -i n llnserm Bezirk. Bes tcn Dank ! Vl enn m an noch (lie Gerneinde ~ elnem jiihdioh en Beih1ag von F r. 100.- bis 150.- verpflichten kann, wie das h ei uns ,del' Finll ist, UTIlSO hesscl', Unsere Schulhibliothek h.t i nne1't 3 J ahrcn eine AufwcI'ltllng erfa1hl'en von 78 Bii nden unel die Volksbjbliothck eine sol ch e von 65 Banden . Damit ]loffe ich , DUlen einen Weg gewiesen zn hahen, der zur E l'richtun g ciner Bihiioi hek führen k31Ul, Es ist sich er nUl' einer von vielen , W cnn ich eingangs erwahnt hahe, dass wir unser e guten Griiude hatten, wenn wir neb st der Scllulbibliothek au ch e;ne Volksbjbliothek er richteten , mochte ioh nul' nom eine einzige überlegung arutellen. Wir hahen un8e1'e Schiiler dar~n gewohnt, dass sie 'l'egelmassig Büch~l' I esen, Das Lesen ist ihnen zur Heb en Gewohnh eit geworden. Wohin wenden sich nun di e Sclnùel1'ùassenen, wenn ihnen keine Volksbihlio tb ek ZUl" Verfügnn g steht? Der bequolllste und biJ.li gste Weg zut' E indeckung des Beclal'fs füht"t zLUn 'Kiosk und nicht weni ge wiil!den il1n einschlagen ! 547 -
son jede Anschaffung für die Schulbibliothek zuerst gelesen werden? Anselm ZENZUNEN
Wenn ein Kind 11lÜ dem Anliegcn Pfancr oder ,Lehrer konuut: « lch hallle gen1e cin Bueh », sind sicher beide vom Willen beseelt, dem Kinde dn gute.s Bueh in clic Hand zn dru cken. Untel' de m guten Jugendbucb, ma g es nun bilc1end oder wltcrhaltend .sein, mo chte i ch j enes Buch verstarnden wissen , daa in der Aus-
Tiefen der Scele, seine inllerste n Gedanken, die den Leser znr Hohe fiihren, oder in di e Tiefe stiirzen konnen. Der Lehrer, dcm meisten s di e Ver· waltung d e r Y"lks- oder Sd11l1lbihlioLhek obliegt, ist danun wie cin Hausvaler, der nach eigel1cm Gutdiinken ans seinem Scllatze Alles und Neues hervorholt (iM tth. 13, 1'2 ). AIls >Miterzieher lst ihm di e BUdung von Geist und Hen des J(indes anvertraut, das ,charles Péguy mit den schûnen W oNen h esingt :
Zlun
s lat1lUng
geschmackvoll, sprrachHch
g.ut, psychologisch wahr, dem jugendlichen ,Empf~nden angemessen, saehlîch richtâg, von erzieher~schem We l't und weltanschauli ch positriv ist. Oder sagen wir kur'.l : FAn Jugendbuch i 8t gUl, wenn es, 'c rhellt von de r Sonne de r chcistili chen Wehanschauun g, für das Auge des Kindes cin Genus.~ ist und sein Herz erfreul und adelt. Auf die gewaltige B eeinflussung des Kindes, des Menscl1en überhaupt, durch rue Macht des Buclles brau-
«Es ruht flmf d ern Kind e, es ruh1 nuf de r Kindheit Eine Gnade, die einzig ist. Eine Ganzhei t, ein erst er Beginn, Del' ,a lles umsolcldess l. Die Kinder sind n eue Geschopfe. Auch sie, sie voraUem; sie &tÜl·· m en als e r8t e gewaltsam den Himmel .... »
chen wir I3n dieser Ste:l:le nicht na-h er ei:nzug-ehcll. Das Bueh isl wie e in Freund. Wie es na ch einem Auss p'Tllch von Ch. Tschopp zwn Wesen der FreUllclscl.1.'aft gehol-t, die k enBehen ISee'le~ voreinunder zu enthill~ len, 8 0 enthüUt ul.lch das Buch di e -
Der ETzieher wil1d ,d aher, Uhe rzeugt von der Macht 'dea Buch es und crfiilrlrt von EJ1l1fuLcht 'VOl' Idem K,i nde, ldieseln nul' das gute Bnch dn die Halld gchen. WlÎ.e kann el' s ich ver gewi8sel'n, oh 548 -
ein Buch gul ist, das e.l' anschaffen mochte oder das in der Bibliothek sioh vorfindet. Dus Ideal ware wohl, weun vou ihm" Q:der sa'g en wir h esscr, von d en tErziehel'u in e iner Pfal'l'ei, jede Neuanschaffung zuerst gelcsen wiirde. Nul' was wir selbst gelesen, edeht und crlauscht h 'a hen, wer.den ,v.il· mit umso grossercr Sicherllei 'L und gl'oSSerenl Nutzen de!1l1 Ki11'de, seiner Eigenar:t e nt.sprechend, (aushiindigen künncn . 'Vei,l es al)er in vieJen Fa!llen nicht gul mogHch tÎsl, RI]] e BUcher zuersl zn ]esen , klIl11l1 sich d er &ibliothekar auf a"dere HilfsmibteJ, 'a uf die Buchbesprechungen und insbesondere auf die Ber.a· tu ngs5tellen stützen.
Es seien Jlun zuniichst die wJ.clltig. sten ~athO'lisohen Be1'atmlgstdJ en llnd Vedage fiir Juge ndliœr,a tur in d er Schwe iz angefiill1't. (Verlage, die nul' Jugendbücher hel1œnsgeben, sind selten. 'M eistens hahen wir es mit ge· mischten Vedagen zn tun, die Bücher fÜl' junge und erwachsene L eser ver· legen ) .
Organ: « Empfehlenswcrte, n eue JugendbÜ. ch er ~ . Der r eichlich illustriert e Bü. oh erkatralog i9t hai den Buchhlind· lern erh iilÙi ch und ersch eint in d er Osterzeit.
L e itu.ng,' Dr. phil. }i'ritz Bachm8lUl, Sekundar· lellrilehror, 'L uzeru.
Vereinigung des katholisch en Buch· handels der Sdt,weiz
na-
Die Vereinigung wurde 1926 in den aIs Untergruppe des n eutl'alen Schweizel'Ïschen Buchhandlerverban des gegründet.
Priisident : Th. Pf,aUllllatter, Buchandh.m g, Sar· nen .
P"blikation : Herausgabe eiuf""s jahl'llich en Weill· na chtsk,a tailoges.
Sch.wei,zerischer katholischer Pl'e1l'se.· verein Organ liir Bnchberatung " « Das n eue Buoh »
Katholische B eratungstellen und 1nstitutionen lür Jugendliteratur Sclttveizerische Katholische Arbeitsgenteinschaft für das Jugerulschriftenwesen
In diesel' Arbeitsgem-einschaft sind f olgende Vereine massgeberrd vel·tre· ten : De r Schweizeriscllc, kia tholische Lehrervel"ein, die Sohweizelù.schen, k'athO'lischen Müt1.ervereiue und der Yerein k.~hQl}ischer Buchhiindle r wrd Y'er.Jeger. -
Sc"rif tleitung : Dr. W·aJter Sperisen, Obere Dattenbergstr. 26, Luzern. Schweizerische V olksbnchgerneinde SVB Die SYB ist die christl.iche Buchgem eillschaft der (leutschspl'adrigen Sohweiz. Sie will gute, in jeder Hill· sicht hoohstehende BÜ'cher bester Au· tOren in gediegener Ausstattung und Z'U günsbigem 'Preis !Untel' das V O'lk 549-
Et
tragen, Eine IH lerarisch e KOm.'lll:isS'Ïon v-on Facbie uten llljffL di e Auswahl von NeuerscLeilllUlgell. 1000 Veru 1auen sp ersonen sind chren amtlich für die SVB tiitig und 30000 Mitglie. der bilden ihren F reuncl es- und Leserkreis.
E1n Hinweis Quf die wi chtigst en katholisch el1 Verl age für Ju gend1iteratur in d er Schwei z war im ~usam m enhang mil der vor1icgcnden A rbeit ai cher gegeh ell. Andersci ts wollen wir aber auch nicht unerwühnt Iassen , dass unsel'e OLer w·a lliser-B u chh iindel' gel'llc hereit sind, dem BiblioÙlekaI' hei Neuallsch aHungel1 lnit Rat und Tat zut' Seite zu steh en . Dm'wu soli abschHessend ein Bu chhauùler au s dem OberwaHi s ZLUn W Ollt k Olllluen, dessen AnsichLen 'lnil' v·o l!lauf h egreiflic11 sch einen: ... « l ch moch te m il' erlauben, dUl'auf hillzuwei sen, d ass es c.igentli ch gl'undsat zlich nic11t 1uc11t~g ist, den Leser , Îlll vorJ.iegencle n Fall lmser Lehl1>ersonal , nut d en Verl agen b ck annt Z ll m a c11e n und sie dadu.rch e:inzuluden , di e Büch el' hei den Verlagen zn Lestellen . Leider praktiz.i cr en dies a uch Ullsere Zeitl1ngen Lei den Bucllbespl'ccbungen.
Organ: SVB·Bücherliste und SVB·J(Ulùer flir Ver.u'auensleutc,
Zentralstelle : Luzem , HahsburgerSll'. 44.
Oeuvre St, A u.gu.stin, St . Mau.rice, V s 1906 dureh Chanoine Cer gn eu x gegriindet. Das Werk b eschiiftigt si ch besonders mit deJll Dl'uck k<ath olisch er Zeitllngen , ' Büch e r und Broschüren, der H erausga bê cin er R eihe von Zcitschriflten , sQ,wi e deu tsch er und franzosisoh e r P'~anblafltel'.
Der Buc/werm,iulel' zwischen Verlng und Leser ist der B u,chhiindler,
K.anisiu.swerk Fl'eiburg 1898 von Pdla t Johatul IGeiser gegründet . Das Werk b eschiiftigt sicb mit d er H el'st ellul1g und Vel'hrehung gute!' KJ einschriften für Schrifte.nstande wld Bihliothekcn.
Katholische Verlage in. der Sclnveiz He~iger & !Co A,G., E insied el n Ver.b g Kongl·eg.ati onsz.elltrale, Zi.u·i c.h Rüber & Oo.-V erlug, Lu z'e nl R ex-Vedag,' Luze rll Ve l"!l:ag W-alclstatt A.G., E insi edeln Ve rlag Otto Walter A. G., Oltell
der <aIs gebiJldet el' Fachmann da ist, mu jedes Bueh a ns alleu inHinclischen und laus] ündi schen VClIl agcll zu h eschaffen und zwar Z lllll gl'ei ch e n l),r ei s, wi e es vom Vel'l ag a usgescluieb en i st. W e I' die Büch er h eim Venlag b estellt, erhaJ.t sic n amli ch dOI1t ni cht billiger , aIs wenn el' scine J3 est elhmg der Buohh au (Uung aufgibt, weil d ies aUes zwiscb en Verl ag und Buchhandlung gel'egelL i. t . Du« h die direkten B es tellwlgen beim Ved ag sch ade t da· h er d er B es telle l' dam Bu chlüincller , ohne class el' selbst einen ma1.e rieJ.le n Nutzen clavon hat » ....
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Une excellente brochure sur les journaux pour enfants
On '8 t ehle:rn ent parlé, à tort e t à travel's, cles jOLU'naux d 'enfants, qu'on p e ul ap précier l es eCfOl'ls d e ceux qui ont tenté d'établir, non plus seulem e nt UI1 r équisitoire, lllais une synthèse comme celle qu'offre ~a brochure Choisi,. leurs journaux (J). D an s 'l"avant-propos, Mgr Lallicl', é vêque d e Na n cy, fait !le procès de l'indiffér en ce e t des capitul ations coup ables cn fa ce de .1a question. TI l1arppellc qu'il n e suffit (p 'as d e voir clair, qu'il ,f.aut agil', c'est-à-dü'e r e teDil' ce qui es t bon Ip our en ass urer la djffllsion. Quelques p ages r ésument la situation d e la presse e nf.autine en 1954. Le car ac tèl'e de celle-ci a été, plus d'u ne fo is, souli gné : ce sont trop souven t ,l es ,thènles limités e t m édio cres, l'intrigue e t l es mobil es non élaborés, l es h éros invhlcibles au }>resti ge physique e t ,au x ressources injustifiables. Les inflluences diverses du journal iHust!'é sur l'imagination enfantine dép endent, évidemment, de sa v·ale ur ; ( 1) Ch oisir leurs journaux, une bro chul'e, 13,5 X 18 cm ., 32 p , ; Ed. Li vres et L eclUl'CS, 184, avenu e de Voer.dun, lossy (Seine).
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c t c'es-t sur celle-ci qu'il convie nt, d 'agÜ' s i l'on ve ut donner , à la p resse pOU.l' tles j e unes, u n e ol'.Îell lJation nou. volle. Dans un al,ticle fort pertinent, J eau P i llan, m enlbre d e l.a Commission de conl'l.·ûl e e t de surveillance de la presse d es tinée à Ir en~ance e t à l'adol escen ce, expose ,l es effets Ide Ja ~égi s l'a tion e t ce qu'il r es te à faire sur ce plan. La loi tde contrôi e a l>ernlÎs d'entérinel' d es r ésllhats h eure ux r eprésentés par la dispal1Îtion de la presse fl\all'ch e:mènt no.c ive, luais elle lùm l aisse Ipas moins persister la m édiocrité, la (].aiclelu, 'l a b êtise. « P a.l· delà l a loi, il r este 'aux p-are nts e t '8. UX édu'c ate tU's ....n hl1avail positif de sél e'cti on à op ér eJ.' ». J ean Pillan r emal'que fort justClu enl qu'existe 'aussi tla m asse d es publioations pour adultes qui sont d an ger euses 1>our ,l 'eman ce et l a ~eu nesse. n e ce côté, Je l égislate ur n'oa pas toujou rs l'éussi à -a tteindre l es maliaileurs . L e cle, 'oil' d e vi gilance n'exolut pas la n écessité et l"lugence ,de l'enlpls cel' ce qu e l'on condamne. C'est l'a lôaison p OUl' laqlle1le }oa brochure dont nous p arlons tourn~t une hrève étude SlU'
Un e page indiqua nt ,l e til'age moyen des illustr és e t - en r egard - le <tir.age de certain es oa tégories de publications p ·OUf adultes - est pl·opre· ment effaran te. Une llloyenn e de production d e 4,225,000 exemplaires d e journaux sont lus, ch aqu e semaine, par nos fiNes et nos garçons. (Or, le R eacler's cUgest p'a r exemple, th·e à 1,200,000 exemplaires e t l'en selnhle de la presse di te « du cœu,r » à 3,700,000 ! )
la manière de ùiff,user le journal pour enfants. La ,p rop agande doit, e n l'occasion, 1° tenir compte de Ja p er . sonnalité du j e une tlecteur sensible à ceUe propagande; 2° s'inspirer du but <Iue poursuit ae jouJ'nal e t s'aviser du milieu où celui-ci doit être diffusé ; 3i.! aide r l es édu cat e urs à coopérer aux visées éducatives d es publications. Un questionnaire, p a rticulièrem ent utile à t Otl S ceux <lui ont couscien ce d e leul's de voirs à cet égard, s'intitule: «Le j ournal est un f11uit: qu'il soit sain ou vénén eux, appren ez à l e décortiqu e r ». C'est extrêm em ent judicieux.
Chois;,r /enrs journaux lnérite une large audi en ce. A joutons <fue, pOUl' notre pal't, nou s souh aiterion s que l'œ uvre positive am or cée par cette brochure soit rp arach evée pa r des travaux spécialisés, t els que ceux qui y s.ont cités et par d'autres qui pourroaie nt ê tre Flus poussés en core . li est indéniable que l'on n'al~rivera à assainir la presse pour enfants qu'en re v.ailoris ant 'l es .gl1ands th è me"s de la littérature de j eunesse et e n essayra nt de voit· comment hl fra'u t introduire cbns ceBe-ci Il es grand s p roblèm"e s d e notre t omps. Cel a n e p eut ailer sans une étud e app rofondie d e ce tte littérature "m êan e e t sans l 'ob stiné labeur d es sp éoia'l istes.
Joseph F oUie t, 'a vec sa ve rve cou· tumière, adrcsse un app el virulent aux paren ts qui ne sem.b lent guèr e se douter qu'avec cert,a ina journaux, ils ne llonncnt ri en llloins à l e urs enfants que « des <ch a mpi gn ons vén éneux et du sublimé corrosif » ... « des cockt ails :de b êtise, de laideur et d ' une inconscie nte 'p Cl'vel'sité ». Un ess'a i d e olassifi cation des journaux actuels pour e nfra n ts complè te cet opuscule qui répond ·a insi a ux inte nogutions des éduoarteurs qui, Lien qu' ailertés, n e p euvent n éanm oins, n i connaî tre tout ce qui se publie, ni lire t out ce <fui est e ntre l es maiDs de l a je unesse.
RÈGLES
RICHTLlNIEN
pour la création et la direction d'une
für die Errichtung und Führung einer
bibliothèque scolaire
Schülerbibliothek
éla b orées pal' la lû :nnmission canton al e b e rnoise pour les Il ectures e t l es bihliothèqne5 scolaircs
ausgearheitet von d er K01mrussion rü,. Klassenlektüre und Schulbiblio. t h ek en des :K!lllltOllS Be nI
La Direction de l'enseignement du Canton d e B erne a donné en septembre 1955 quelques règles d evant servir il la création et à la direction d'une bibliothèque scolaire; ces indicat.ions ont ensuite été publiées par les Editions cantorUl.[es de moyens didactiques, qu.i nous ont aimablem ent pero mis d. les reproduire dans l'ECOLE V ALAISA NNE. Si, nous tenons compte de nos conditions lo cale.,> particlLlières, ces règles peuvent aussi nous être utiles.
Die Erzie/r.ungsdire laion d es Kan. tons B em !tat in. Sept, 1955 Richtli· nien fiir d ie Errichtung und Führung ciner SchiUerbibliothek heruusgegeben, d ie dan n ùn Staatlichen Lehr· ntiuelverlag €nchienen sind. Diesel" hat. uns die freundliche Erlaubnis gege ben, dic betr. R ichtlinien auch in d er W A LLlSER SCH ULE zu verof· f entlich en. Untel' Berücksichtigung unse.rer ortseigenen V erhiiltnisse kan,.u~n diese Richtlinien auch fÜl" uns recht nütz lich sei n, Di. Redaktion
La Rédaction
1. L'réooHe r c10irt pouvoir satisfaiœ son désir nnt.urel de lire en dehors de l a classe. Les parents, l es ser-
1. Das Schu1kind hat einen natih-Ji· oh en An.''ipruch auC ausre ich e ncle B efriedigung seiner normalen Lesewün.'îche auob ausscrhalb der S chule. Elltern, offentlichkeit .. nd
vi ces 'Publics e t l'école doive nt s'efforcer de nle ttre là ia di sposi l!Îon de l'écolier de bons ouvra~ ges ad aptés à son âge.
Schule soUe n sich im Bestlrebe n begegnen, dem Schüler we Nvolle J ugendliteratur zur Verfügung zu steill e n.
Tiré d e Littérature de jeunesse · Bt'uxolles, m a l1S ] 955.
2, La bibliothèque scolaire est l e
2. Die Schülerbibliothek ist die pa, · se nde Stelle zur VenniMllung gu· te r }ugendhücher an di'e Schül er,
mo yen idé3il pour fournir d e bons livres aux e nfants.
3. Le choix doit être opéré par d es p erso nnes compétentes, soit direct em ent ([m l" l ecture p ers onnelle), soit i rrdirect em ent (en se basant -
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3. De r Lesestoff soli nur durch S ach· vemtandige direkrt (dureh cigen e p. ,ü'cung) ode.' imlirek. (durch Berücksi ch tri gung eines m assge553-
sur des publications spéoiaUsées), en tenant compte, d ra ns tous les cas, des ,c onditions locales et en se plaçant en fonoliion de l'enfant.
benden Verzeichrrisses, wie «Das gute Jugenc1huch :») ausgewah'lt, tdlenfalls den ortdichen VedüiMnissen ,angepasst und dem Kinde zur Vei'fügung geste:llt werden.
4. Le financement de la bibliothè-
4. Die Fina.nzierun.g .der 'SchülerbiblioÙlek und die Entschüdigung des Bibliol'hekarB sind Sache der Schu~hehollde. In el'stel' Linie soŒlen offcnttliche Mittel oin AnSlwuch genOml11'en werden; in zweirtel' Linie kommen auoh BeiLrage von E lt:ern, Vereini.gungen Ehemalig81' und Soh'Ülern jn Be· tracht.
que 'Scolaire el ila réWibll'tion du bibliothéoaire sont l'af,faire des autorités scolaires. On doit pouvoir compter e n 'premier lieu sur un appui officiel j ou 'prendra ensuite en considération ,les contributions ,d es Ip arents, des assooiations d'·anciens élèves et des écoHers. 5. Pour con.~titue'1' la bibliothèque, on1Jlacera l'aspect éducatif avant l'aspect instructif.
5. Hei der Zusa"unenstellung der Biicherei sind al1gmnein erziehe· rische IdeaJe VOl' unterl,juhtHche zu ste:LIen.
6. On peut tenir coonpte des besoins de l'enseignement quand il s'agit d 'ou'\Tages se l'a'p portant directe· ment au u'avail de la d 'llSSe, desti· nés aux élèves qui veu~ent appr,)fondir un sujet. On évitera toute· fois le ,danger d'un contact prématuré ou trop 't'a rdif avec la ma,tière et \l'ouvrage en question.
Bediirfnissel1 6. Unl.e,,·richllichen und Wünschen kann Rechnung getr.agen werden, indem hestimmte W'erlœ slch 'auf die 'S'chU!la'l~bei,t beziehen und demjenigen Schüler Zlur Verfügung stchen-, der sich in ein Gebiet vel,riefen wiN. Doch muss hier Idie Gcfalu eiIl'er verfrühten oder ver..spateten Bcriih· rung mit dem betreUenden Stofrf und Buch beachtet werden.
7. La bibliothèque ,scolaire doit ai· der l'icole ,à remplir la tâche: que la loi lui impose, c'est-à-dire aider à former Il e cU1'actère, l'ïntelli· gence ·et le cœur ,(le -la jeunesse.
7. Die SchiilerhiJ;liothek s<YU -die gesetzliche Aufg,a,h e der Schule un· tel\Stützen, d. 'h . Cltarakter, Ve,.~ stand und Gemüt der jugend hi!,den he;]fen.
8. La di,sposition et Je fonctionnem ent "de la bib'lio,tl1èque Idoivent f'avor.iser Il 'indépendance de Jl'usagel', ,alHu que le contaot ·familiel· et soigneux ,avec des livres étr:an-
B. Anlage und Betrieb der Büchel'ei
-
so11en die SeJhstiindigkei1 der Buchbenützer f6l'Î(lern, -so dass der veJ.,traute und sor:gfa1ltige Umgang mit fremden Hüohern na ch und 554-
gers lui d:eViÎenne peu à peu naturel.
nach zur Selbstversûindlichkeit wird.
do~vent s'eHectuer s elon lu n plan, soit en se concentrant successivement sur divers dOlna:ines opart,i cuhers, soit en s'étendant simulJ.tanénlent à t'ous les dOlna.Ïnes de la littérature pour la jeunesse.
9. Bei Anschaffnngen soU pilianmassig vorgegangen ,verden, entweder durch ·abwechselnde K.o nzentration auf ein einziges Gebiet oder durch gleichmiissiges Arufnen aller Gcbiete der JugendJ.iteratur.
10. Des ouvrages d estinés à être, con~ sultés (d~otiolmail'es) doivent fraire partrie d'rune hibliotlh èque des· 1JÎnée aux gr:an'ds é;.lèves. Els ~ami liarisent lavec J'onlonnance alphahétJique, en:coul'agent 1'.otuode plus arpprofoudie des swj'ffi:s pal1ticu,HeroS 'e t Ja recherche in'déopen. dante.
10. ln eine Schulbücherei f.ür Gros· sel'e geh6ren 'a uch Nachschlagewerke (Lexiken ) kleineren Umfangs, Sie (l'egen an zur Gew6hnung an die 'alphabetische OrdnUl1g, zum Ve11liefen in Dondergehietre, Zll111 sd bsta'lldigen Forschen,
Ir!. Par 'J eurs pl'0pD.';iti.ons d'acquisition., les élèves peuvent signaler certlaines J'a-cunes au bibliothéoaire et prévenir que les goûts pa11liculiers cIe l',acquéreur ne se lll'anifestent contre l'intérêt des usagers.
l'l. f)urch ein Buch für Anschaf~ f ungsvorschliige (Wunschbuch) künnen rdie Schü1ler den Bihliothek'ar auf Lücken aufmerksmll maohen und verhüten, dass hesonclere Necigllngen der anschaffenden Stel.ile sioh zUJn Nachtei,l der Buohhenü'tzer auswÎTken.
12. ,L es ~ivres trop usés et ceux dont ~ e contenu a vieilli doivent disp-ar.aîrtre de Ja ])ibl:iotrhèque. n faut v,eiJoIer à lu ue exceiien~e qua· lit~ et non à la qu'a ntité.
lo2. Stal,k abgenützte oder inhalrili'ch veral tete Biicher sollen aus der Bibl,i othek vel"schwinden. Es muss auf ho'h e Qua'l itat, ni'c ht _Quanti. tat geac.htel. werden.
113. 'Des l~v,res propres ha'b itue nt au soin et à la propreté. Uné parol:iÎe des finances doit ê tre 'aff'ecooe aux repar.atiol1s. Des petits accid'en~ peuvent être I)'ép'arés par :les éilèves el.1x-mêm'es. Les doublures ne doivent p'as 'empêcher de voir la couverture.
13. Saubere Bücher erziehen in Sorgfait und Reinlichkeit. Für Reparaturen werde ein Teil ,des Biblio·tlhekkI1edits ausgechieden. KJeineTe ISo]ûi'den künllen dtu'ch die
9. ILes acqu.i!;itiolls
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'SchUler hehohen werden. 'B ""heinf.assùngen l$ollten ruC1lt verhindel'n, dass ,d as IGnd das DeckelhiId si'eht.
14. Une bibliothèque scolaire n'eAt pas un musée; elle se justifj e seulement par un u.sage fréquen.t.
14. Die Schülerbibliothek ist keill Mnseum ; sie rechûertigt sich nur durch ilue hiiufige Verwendung"
15. On doit pouvoir retirer ou échanger les livres I8 U moins une fois par semaine. Le service de prêt peut être 'Ïntevl'ompu otuant les vacances, mais il faudrait fournir les ·l ectu res de vaoances durant la derni ère semaine d'école.
15 , 'Mindestens j ed e Woch e einm al soH ZlUll1 Bu.chbezu.g und -austausch Gelegenh eit besteh en, In den F erien kalln ,die Ausleihe unrterhrochen sein, doch soIlte der WUllsch nach Fevienlektiirc in der l eLztell SchuJwo che ,h erücksichtigt werd en.
16. En tant que bihliothécaire, le maJtre doit s'innniscer le mo'Îns possible <lans !le choix des Hvres par les élèves; ri] <loit pourtant intervenir discrètement en cas de besoin ct, par aiIIeurs, se tenir toujours à la ,d isposition de ceux qui vouchaienl lui demande r con· seil.
16. Der ,L ehrer aIs Bibliothek<lr beteilige sich lTIoglich wenig -an der A U!ïle.'ie Id ol' IBüc.h e r durch die Schüler, greife jedoch notigenfails b ehutsam ein und stehe im übrigen j ederzeit auf Wunsch heratend zur Verfiigung.
17. Il f.aut acouciHir favorablement el encourager le désir ex'p rimé p'ar un é'lève d e cons-tituer sa propre bibli.othèque avec ses Jivres préférés.
17. Die Neignn g eines ScJliilers, aus Lieblingshiiche rll eine eigen e Biichcrei zusammenzustellen, ist zu begrüssell und zu ford em.
18. ,L 'interdiction. de se servir de la bihliothèque -doit intervenir tout au plus comme mesure disciplinaire pour comportement incorrect dans ~es Il o'caux de la bibliothèque ou manque de soin des volumes, mMs jamais comme pu· nition pour des m-anquements qui se sC[lai'ent procllllÎts en tl elTors du domaine d'e la bihJ.io'lhèqlIe. (Les oas (]'oabus Ide ~eotllre ·sont à considérer à part) .
18. D<l. VeTbot d er Bibliothekbenütwng 50H hochstens als Diszi-plinarmassnahme wegen ungebühr. Jichen Betragens im BibHothek...aum oder J\lIisshandlung von Büchern in Frage kommen, niemals aher laIs Strafe für Verfehlungen, die allsserhalb des BilJlicrthekhereiches sich ereignet haben. (oFliJ. le von kl'asser Lesesuchl \S ind besonders zu hehall'deln.)
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n
19.
faut recommander le classem ent d es ilivres par noms d' au· tetu'.S, sur catalogue p'ar fiches avec rubl'iques 'Înteroolées. Ce systè.m e est pr.atique wnt pOUl' le bjbHoùlécaire que pour l'usage ... lL'établjsseluent d 'une fiche d e lecture ponr <tOut livre sorti .faeiHte -l e contrôle, habitue Jes enfants au système des biblioùlèques pOUl' ·adultes, lI eur apprentl à faire attention 'a u nom de l'auteur et ta u titre, offre enfin au bibliothécaire un riche matériel statistique et psychologique sur ~es r.appor.ts exisoon t entre J'enfant et les livres.
19. Die alphabetische Au/stel/ung der Bücher nacl. Verfassernamen und ei n ZettelkaLalog mit eingcschobenen Slichworthinweisen empfehlen 5ich a-l s praktisch sowohl für ,den Bibliothekar 'a18 für den Benützer. Das se:lbstandige ~us fiillen 'C ines Le!wzettels aIs Beleg fül' ein hezogcnes BllCh macht die KontrdI1e leicht ; es gewohnt ,die Kinder fl'üh an das Syst'em einer Bibl·iothek für ETwachsene, lehrt -sie lau-ch Verfasscrnamen unù Tirtel h esondeTs beaohten und bietet dem Bibliothekar eill reiches Material [ür statistisch e und rpsychologisohe Untersu chungen iiber die l1l3nrugfach en IB eziehungen zwisch en Kind und Ruch.
20.
]il est précieux et f aeile d'engager les -l ecteurs à indiquer sur Ja fi che de lectIure (.a u dos, par exemple) ·l eur appréciation sur Je livre qu'ils ont lu, sans que Il e hi-bliothéoaire influence leur jugement.
20. M s wel'tvoll und leicht durch fülubar erweist sich fenler die rege1mass.ige Ve1'pf,lichtung CUles BiblioÙlckbenützers, auf dem Lesezettel (z um Beispiel Rückseite) bei der Rückgabe ein Urleil über d as gelesene Buch ni edel"Z uschreiben, ol1ne dass der Bib]iothckar -diese Beurt:eilung heeinflusst.
21. lil faut 5'effo~"cel', p-a r des réunions de parents _a vec confél"ences appropriées, .p ar des expositions de livres pour la j eunesse, par d'au· tres moyens encore, d'obtenir que les aelultes apportent toute la compréh ension nécessaire ·a ux lecturcs des enfants.
21. 'D ul'ch E lter11.ubende mit geeignetell Vortragen, dUl"ch lugendbuchausstellungen lmd auI andere Weise ist zu erstreben, dass di e Erwachsenen der Lektüre der Kinder das notige Versliindn.is entgegenbringen. .
22.
22. ZUlU fI;uchtbaren Lesen gehort ausser dem passenden Buch auch eil1 ,p -assender Leseo1"t und Zeit. Die ideale Losung (weIll sie -ausscrha'] b det· Famiiic gesucht wer-
que la 'lecture porte ses frui ts, il faut 110n -seu1ement le livre convena'b le, nl-ais aussi un endroit et 'Un moment aFpropriés. La solution idéale, si cHe doit
,POUl'
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être cherchée en d ehors de la faJuille, doit être envisagée ainsi: un ioca·) 'tranquille 'eJl accueillant, contigu là la hiblioùlèque, .1nissë à la libre disposition des ~ ecteurli .
den muss) ist im A uge zn beha1~ ten : ein mit der Bibliothfu-. verhUlldener stiller und f reundlicher Lescraum zu freier und ungesto rter Beniitzung.
férieure H celle d'une bibliothèque d'école, mais e:lle est adaptée à ses usagers et permet d'ohtenir un contact plus direct avec I e~ enfants.
eine)} kleineren Besta n.d aIs di e Sc1lU~ biblioth ek , cloch .ist sie den Boniil~e.l'n angerpasst und erla ubt dem HiljlioÙlckar nahern Konlakt mit den Kindern.
23. On peut concevoir un e bihlioùlè<[ue S'colaÜ"e entre les tdeux solutions eXiLrêm es «To ut polU' tous» (,hihlri:oùlèque unique fpour les pe,t its et 'l es grands) e t « Le hon livre au Lon moment » (Bibliot hèque par classe,) . Les hihliothèques pal' écoles et par d eg"és sont d es solutiom~ intermédiaires.
23. nie Schiûerhiblioth ek kaun organisiert weruen Ïlulerhalli der beiden Extreme « alles ffu' aUe» (Einbau in eine Gesamtbiblio· thele für klein und gross) und « das passende Bueh nit" das passende Alter» (K.J.assenhihliothek ) . Zwischenfornlen sind die Sc/",l- und die S tufenbibliothek .
24. Pour l'·installation et ~'exploita t·i on d'une bihliotJlèqu e scolaire conçue comme bibliothèque gén érale, il f'a ut au moins e.x.iger la sé.paration (Ics deux group es. L'insLaUation idéale est celle qui p ermet le libre accès aux livres (~ibre serviÏee) .
24. Die MindeslIfo1'derung
25 . Si h hihliothè'Iue scolaire est prévue 'pou r tous les degrés de la scolarité, e lle présente tous les av.antages ,d 'une cenm·aJ.e, mais exige toute la force d 'une personne eXlp évimentée. L'i mport nnce probable de son m atériel e L le nombre d es opérations peuvenl r endre difficjL l e Je précieux ean· tact 'avec les u sagers.
25. Die Sch"lbi.bliothek ist die Bücherel fül' BLUe Schulalter. Sie hiete t aMe Vorteile einer Zentvale, et{ol'd ert a her die g-anze K raft eines ISach vers landigen und kallJl durch die moglich e Grosse ihres Bestandcs und Umsatzes den wic1üigen Koutak,t mit dem einzelnell Beniitzcr erschwcl'en.
27. La biJyliothèque organisée dans Je cadre d'une classe permet natu· rellenlent des rapports très étroits entre l'enf.ant, les livres et le hihliothécah-e (i:n.stitutClU), et p eut donc obtenir des effets édu· catifs précieux. Pourt'8l11, des inconvénients peuvent aussi se munifester (,I ntroductioll consdcHte ou inconsciente de consic1ér atiol1!l d"ordre instr:ucLif, négligen ce quand J'intérêt du maître est 'Orienté ai]]Clu's, amateurisJne et manque d '.adaptation à l'âge 1I t::3 enfauts, matériel restreint p ar suiLe de moyens restreints, similit ude avec les bibliotJlèqlteS immédiateluent inférieure ou su pé. 11eure) .
27. n ie J(las.'5cnbibliothek - .d ie Biiv-Ile.rei einel' einzelnen Sch ulklasse - elùa ubt naturgemass die e ngsten Beziehllngen zw.isch en Kind, Buch und Bihlio.hek-ar ('Lehrer) und kann dafluffi wohl di e erziehel'iseh wel'tvoUsten Wi·l·kungen hahcll. Hu' künnen jedoch auc11 Nachteile anha·f.ten . ( B e wus8~ t es oder runbewoUsstes Hinei nspie. ]en von el11scitJig unterr-ichtdic11en Motiven, Vernaclrl.assigung durch andersgerichtete rnteressen d es Lehrers, 'Liebhabergestaltung slal·t a.l tersgemasser Kindstünl~ licJlkeit, lcleinel' Bestand wegen kleiner Anschaffungsmittel, Ahn. Hohkei-L mit d er nachstllutern oder na ch stab crn KlassenJJihlioùl ek .)
28. P our m onter ou COl1tplétel' une bihliotJl èq ue scal·a ire, il f'aut tenil' COHtpLe, .à Lous 'l es l)oin15 de vue, des ~ ntérêts et des 'goûts par.t iculiers à ,l 'âge d'es e nfants en question.
28. Bei ,dcr Auf'te.llung ode1' Ergiinzu.ng ci n er Sohü1erbibliothek jSl aur 131lseitige BerücksichLigwlg derjeni gen kindHchen Interessen und Neigungen zu adllen, di e fiir <tas bctreffende AJter t ypiseh und nntürlich sind.
26. L a bibliotJlèque par degré s'aùresse à l , 2 ou 3 affilées ,d 'âge. Elle doit êtl"e adminisLl'ée pat une pel'· sonne compétente coHab01:ant, ponr ,l es aClluisitions, avec le per sonnel enseignant du d egré correspond'anl. Son aUlp]eur est in-
26. Die Stufeltbibliothele is t ,]je Büchere; für 1-3 SchuJa.lter. Sie vcrlangt di e Verwal.tung chuch einen Sachverstancli gen, der mit der Leluersch"ft der hetl'effenden Sture oder Stufen hjn si chtll~ cL der AnschaUU11gen zusalnUlenal"beitet. Die Stufenhihlio~hek hat
29. lU ne de 7 vres sies, hIes,
bihliothèque pour enf'n uts à 9 ans doit contenir: lid'images, abécéd·au-es, poéchants, rondes, contes, ['ahistoires, récits, saynètes.
29. Die Bücl,erei für [(inder von 7-9 la"relt soli enÙ1alten : Bilderhüc'hel', F.ibeln, oGedichte, Lieder, Singspiele, Marchcn, F1abein, Ge~ schichten und Erzahlungen, Bühnenstücke.
30. Une bihliothè'Jue po"r 10-12 ans doit présenter: contes, f'ables, ré-
30. Die Bücherei ,für 10-12jiihrige soli aufweisen : Marchen, Fahel'll, Er-
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für Anh ge und Betrieh einer Schülerhibliothek ais BestRnd ei ner Gesam.tbibliothek 1St clie organisatorisch e Trcnnung der beiden Grupp en. Als vorhilldlich ist eine Anlage zu bezeichnen, dje d en freien Zugang zu den B üch ern el'moglicllt Wreihandsystem ) .
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cits, hiJ;lo1res d'animaux, légend es, récits historiqu es, saynètes, 'p ièces de théâtre d e m arionnettes.
û i.hlungen, Tiel:geschichtell, Sagen, l1egel.1.den, geschichtlich e E l'ziihlungen, Bühnen stücke, Pupp entheat erstii cke.
31. Une bib1iollh èque p O li/' 13-J5 ans doit être ouverte aux mêm es dolllaines que celle pour 10-12 ans, avec, en plus, poésies, biographies, ilettres, histoire .génél,ale, histoire de l'Iu rt ot de la Uuérattu'e, géo graphie, voyages, aventtues, scien ces naturelles, techniqu e, sp ort, OCCUl)a tion I)C1'S011 neMe.
31. Die Büch er ei flir 13-1 5jiihrige soli di e gleich en Gebiete vel'lreten h ab en wie diejeni ge Hu.- 10-'l ·2 ~ahr.i ge, ferner Gedi ohte, LebensbiJder , Briefe, a1l1 ge maine Geschiohte, Li· teratur- und K Ullst gesdüchte, Erdkunde, Reiscll, A,b enteuel', Naturkullde, T echnik, S p ort, Serlhstbeschaftigun g.
32. Si les moyens sont restreints, on reconunaude p our le début une coHectJion de oahiers rO ll p etits livres bon m ar ch é. En outre, il faut toujours veiller , autant que possible, à une bonne présentation matéri elle (reliure, impression, papier, inUSlvation ) ,
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33. A (p-lnlités égales, le liv re slûsse doit avoh' J'a p référence sur les ou vrages él.rangem, ceci pour des raisons .d'économie nation al e.
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COULEURS ECLATANTES ET TRES ECONOMIQUES .. 1
Les deu x discussions
COMMUNICATIONS CONCOURS DE LA SEMAINE SUISSE Le traditionnel concours de composi.tion de la Snmni ll c sui 5~e sera consacr é ICe tte année au prohlèlllc d e )'6!)ugne. Grace Utl bi enveillalll c.oncoUl·,o,; cie l 'AlSsol'Ïation ui ss~ des hanqui ers, 011 il édité ulle broll.hure eX1l'ii cutivc illustrée inlirtul éc ; ~ Les éC01W/tl ies, tfm argent
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ElLIe traite Ides rdiffére nts nSl'l ects d'u1\ suj et qni re"êt 'Lill illlBré.t certuin (mtanl du point
de vue éducatif que de l'économi e natiouale. COlllllle chaque ilnnée, noll.s n~co mmllll{lon~ \,jvcm e nl ce concours 'élU corps eJlseignant valai S'll ll .
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J e'l 11 de l'onhe tlu jour (l·ccomnHl1Idatiolls
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NOUVELLES DU B.I.E. XX le Conférence internationale de "instruction publique La XXle Conférence internationale de ~ 'in s · tl"uctÎon publ-ique, convoquée co njoinlClU cllt par l'Unesco "et" ,Je Burellu JIlIC'·lHltimml d 'Education, 'S'ts t r éunie nu Palnis Wilson, à Gf',nè\'e, du 7 au ]6 juillet 1958, LC6 travaux ~lc Ja Conrél"ence, 'ù Ilaquelle 771 Etats sc -sonl (ail rcpl·é!>enrer, ont é té présidés pal' !le d élégué d e li a Colomhi~. Je Dr A. Nielo CabaUero, recleur du Gymlla~c moderne -de Bogota , Les 'Ei ix "jec'l>rô:3hJenca<i onl été attribuées à MM. Mohammed Anas, vice-minisn·c d e l'éduca tion -de d'Afgh"anj-stan, E. Mander-Joncs, dircctf"ur -du Département de l'éducation de Il 'Austra li e du Sud, Mgl· J. Maroun, memhre du Conseil exécu.tif de l'Unosco, dél égué du Liban, Mme M. I. ILeil~ da Cu;sta, Ip rofesse .. r 'de 'P';'-Ingogic, ulelllln'e de Il ' A'Ssemblée nationllie pOI'lugaisc, l\iM. S. Balan, minis tre I8djoint IlU Milli ~tère de l'ICll'seigll.emenl 'e t dt! da culhll'c d e Roumanie, A. Mzali, tcrétuire gélléral à l'édu cation nationale, à la j eunesse let au x 'S pOl1ts tle Tu-
Nos 46 'e t ....7 anx ministhes de ll' insh·\lotion publi<lue) ont été introd uites par les ira})portem·s, le pmfesseul" Rohert Ooth-CIIS, présid ent d t:. la cctioll ri e l'éducation Il e la COllunission nationale 5ui sse pour J'Unesco (Sn.i-ssc) el M, Matta Ahawi, r ecteur d e l'Unive.rsité d e Bagdad (l,'ak). La pre.mière .d c ces n 'comuralldations concCl'Ile l'élaboration el lia ,promulgation tles Jll'ogramm e-s de l'elisrugll'e /llcllt primtlil'e et COllllll"Cnd 23 articlc s. L'ilHlb't:. ~ccollunaJl(ln tion <anx ministères de !l'ills truction pw)liqut:. votée par la ConMl'enc.e a tt·ait aux p()'5sibilités d 'uceès il d'éducation duns des zones nll'ules c t COlUpn: ltd 47 articles grou· Ités dam! des I:hapitres suivants : adminisn·ation et olj;ani sation d e J'enseignem cnt, plans rl'6hld es, pro gl'tumn es e l !lné thodes, accès à J't'llsc Îgnement postpriUlttil·e, éducation ,des adultes, personneJ on seignanl el collaboration internationale.
La loi scolaire du cü nlon de Sol eure, qui li A'té lllodiri ée au COlU'6 {le l'année 1956-1957, pré"oit da cr~!l tion d c olasses spé(:iall!s ,pour les enJant6 uriérés. Les enseignBllts dmr. gés d e ces classes, }Jour tlesqu cUcs il s ont dll se JlI'éparer spéoialement, ,·eçoivellt d es traitom en ts 61lpérieul's il ecux des insnhJleUl·S d t:. dlasS"es onlinah·'c s. D es inspe:cteul"'s sont rJral'gé.s d e 'toutl·ôler r.e t ~nseignemellt. (DIE)
aa
ACTIVITE PEDAGOGIQUE INTERNATIONALE
Pénurie de maîtres et durée des études pédagogiques D e's l'apport!! de 73 vars >sm· le mouvement éducatif en 1956-1957 pl"ésen.té-s à ia Conlél'enee internU liona'l e de a'insn·uctioll pubJiqu e, il Ifessort que la pénurie ,(l'enseigll'a nts du pn:mi'Cl' degré s'atténue. tandis qne celle des I6l1'seiglHl1lts du ,s econd degré s'nggl'R"c (exception faite de ia situation aux EtatsUnis et en Nouvelle-Zélande)_ Ge sont l'i urtout les 'pl·ofesseur·s (le mn:rh~,_lllatiques et de sciences qui font défaut, La <crise du re· cruteme nt n'a cep'eudant pas empêché .sept pa)',s de prolonget· la durée des études pédagog i<lu es : Républiqu e rM él·ale 1:l'Alllemagne, Biéloruss ie, Hondul'as. Israël, Pologne, SaI\'udol·, Ukraine. (BlE)
Le !texte d e Ce'S d eux ll"ecomUlandatiolls voté:es par !la Conrérence a é té Ic'omllluniqué
Constructions scolaires
officiellement à lou s les 'goltvemements, avec la ,prière de les ,porter il la c onnaissance d es autor,jlés 'S'c olaires ct d es éduea tctll's el 'de lc"s mettre en pratiqu e. Ce docum ent '6e.-a ell"o~.é gl'atuilelllf"llt il eluiconque en fel'n Ja demand e So,i l "au Bm·eau internutioJlul d 'Education (Palais Wilson, Genè"e), so il il l'Un t$co (9, place d e Fontenoy, PilJ"iS VIle),
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JUPOI1, lu s lll-fnce occupé"e par les hlitimtm Ui scolaires primaires a üugmenté dt' 2,8 % et cbll e oc:cllltée par l e~ bâtim ell18 de l'enseignem ent seconda.ire, d c 5,4 % ; cn NouveLleZé land e, le nombre d e da,;-ses co nstruites 'a augm enté d e 6,7 %; aux PhilipllÎn es. le 1101ll111'e ri es bâtiments scolaires s'est E!.ecru de 10 % ; e n i\ngleten-e et au Pays-d e-Galle s. r 'ulIgmt:.lltulilJfl du nombre des places cluns Ie-s écult'~ IlI"inraircs ct secondaires s'é lhe il 7,94 %. (BlE)
Troubles de la parole A sui,te d'une réOrg"lIlisiltiOll du ser"icc m&li co-péda gogique de Genève, une c'lasse pour dyslexiqUe! 18 été ou.vet'te, la pl·emi~re d e ce type dall'S cc canton. Elle 'Sera 6uivie pa." d ' uutf;e5, d ',ioi peu. (BlE)
Une partie dei! seize 's éa llces de li a Conrérence a éré consacrée à la ,d iscuss ion d es rapports d es mini stères Id e Il'instruetÎon pu· lilique sur l e mouve m e nt éducntif en 19571958, rapports (lui lSero llt r eproduits dans l'Annuaire intel·nRtiollRI de J'·Education 1958. Commc dO-ClilIle nts d e Il-llvail, Ile Bureau În'tc.mational (l 'Education 'Ct 11' Unesco Qllt é{Jit~, conjointement deux étud es comparées intitu.lées « L'élaboration e l ~a promulgation 'tIes pro gl·amm e" cie l'enseignetne nt lJll'inmil·e )o c t « Les possihiLités d'accès à l'édu cation 'tians Les zones nlt'ales Jo , qui oUrent 'Une vi'Sioll de l'état d e ces lJ.)rohlè.lllcs dans Jes diHérenn; p-ays.
nisie.
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SUISSE
Situation des maîtres pour enfants arriérés
Voici qu.elqucs <données sur le d éve.loppement d es CO nSIJ1l1crlons scolaires dnn'S de lllon(l e : ,les d épcnses eHectuées 'dan'S Je domain e ,d es constl."lletions scolaires par (l"Etal t1 'Israël ,·eJlI'~5enfellt tille augmentation de ]6,66 % Ipar rallpO,·1 il cdlil cs d e J'année précédelltc i l' uugmentation elll'cg1stréc (lUX P,a ys-Bas s '~ s t élc\',é e li 30,43 %. en Bco,<)se, li 22 %, tandi-s qu' cil U,R.S.S. les allocotioll'S de l'Elol ont été nugment6es de 18 %; a\l
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BIBLIOGRAPHIE ;) BOCHER
OEUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE 268 rapport annue l. Ulle lI/lllée iJrillfl/lle. L'Oeuvr'C .sùisse d e5 lectures I)Ottr la jeulIcsse, cOllnue -de ronte la j eunesse ,s ui sse 'Ct de tous 'l es milielllx qui s' intére.ssént à l'éd ucation e l à la littérature juvénile, peul avec ltiati.i!f.action cons id érer quelques·uns d es m eiilleurs succès qu'elle fi obtenus au coul's!(le lS a 26c année d 'elCistence. Lor!:! d e lu sessio n d e décembre 1957, l es Chantbrœ fédéral es ont déc.idé d 'attr,i lmel' à partir de 1958 il Il'OSL 'Ulle subvention 'fIIUIUeiUe de Fr. 30000.-, üette reconnni s· sance des effol'l9 ~nratigahles accomplis pen. dunl 26 nus pal· l'OSL, l'ecolllJai ssalJW éluE!.nam d es 'a ulorités ~upér-jeures du ll'ays, es t pour l'œuv.re un nouveau -stÎ.nllrlal1t el l'engage il toujours mi eux servir Ja j eunesse tic ch ez nous en ·Iui off,·ant d e"s Je.cture's nationllles, 'à bml Illrix 'e t convenant à .son âge, 1957 a ,ru !I.' anciwUlc <association '(le l'OS L se Imnsformer en Wle tCondation. Ceue nou"eUe fomle légale n'apporte laucurlC mo:d-irication tlu but et de l'esprit de d'entre.prise. L'édilion de la 600e brochure OSL a été rocousion d'orrrir aux jcunes Il'ecteuns une œuvre dont Je co ntenu et Ilu forme '5 ont éga:lement l"Cmar(IUalile-s e'l qui Icn:d amsi une mnin ' secolll'able il ~a Croix-Rouge. C''es t d'œuvre de Suzallne Oswald <intitulée c: Kiiui WÜ'd Sc~hwe s ter ;) ; elle dépeint 'l a deslinée d'une infh1uièl'c. L'éloejlwflce des chiffres. B ien qu' il n'nil IIHllheureUsClllcnt pas été possihle en 1957
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d'éviter une J.égèl'C augm entAtion du I>r ix dcs bl'ochures 'et ,d !}.'! ,.'cc-ue iJ s, la ve nte a en core au gm enté, LOB enfants '5ui 3'iS ~s son.t d em ellr ~ Hdè:l.6S ,à ,leurs bro chures OSL CI Cil ont a cheté 889039, ce <lui représe nt e lIll "e.curd, Ainsi la vente tOfale d eIl ui il 1932 d é.passe lu limite d es ]2 'millioll'l', Afin de oti sfail'c le goût cons tant dCii: cnfan ts pu ur ci e nouvelles r] ectures, ,l '05L a édité, c.omme nOllVL'H lIté s , 21 brochures ,e n all emand, 9 'C n lrançlli 1! et 5 en ~talien, ainsi ''Ille 11 recueils, 2] "6impression s 60nt Ja }H"Cli ve d e la fnv cm' dont jouissent cel'taines bnl chul"cs, A fin 1957, 611 Lrochul'c'S 'a vnient p lU'U -au totaJ clans '100 dif.f.éren te:s sél'Ïf".5 : cP our Ilcs Pcti1\5» (16%), c 5ér-ie liu é..-aü 'c. (3]%) et c Sél"Ît' hi's.torique:. (10 %) occul>enl l es P l'c mi e r.s ran gs, Mettre entre les nutins d es euf.... ll ts pl'ès d e 900000 hrodmres suppOSe Illll {' reu,
r emanluuhlemc llt orgullIsee, TOul cc tra vail IÎIlr.O'Inbe, outre uux lihrail'ics donl le nombn' gra ndît fOI,t h e llrousem e nt, U\'illlt tou.t à pins ,<le 3500 eO Ua bOl"llte urs b éné, vo les chargé,:; Ile la vente, de 1llus souvent d es éduca.tcu l'lS; c'~ t n leur d évo ueme nt iniassa:ble (lue ~'œu"re doit d'exister e l d e
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