Le livre d'école d'Apple. Le PowerBook - qui exerce une extraordinaire fascination sur les élèves - offre de toutes nouvelles perspectives pour optimiser l'assimilation des cours. C'est un livre avec lequel ils peuvent travailler n'importe où, n'importe quand. Rien d'étonnant si un nombre sans cesse croissant d'élèves ne jurent que par le PowerBook d'Apple, le livre le plus branché, le plus stimulant et le plus excitant qui soit.
Représentant général pour la Suisse et' le Liechtenstein:
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Partagez votre bonheur, parrainez un enfant.
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PAR PAUL VE'ITER
Audacieux mais pas téméraire «Grande société internationale cherche secrétaire français, anglais, allemand pour service du personnel.» «Cherchons réceptionniste. Français et anglais parlé et écrit; allemand parlé.» Les petites annonces sont formelles. De nos jours, la connaissance des langues constitue un atout non négligeable. Une fois ce constat posé, on est en droit de se demander ce que fait l'école pour coller aux réalités économiques.
Sans faire de bruit, souvent dans la plus totale indifférence, 40000 enfants meurent chaque jour, faute d'assistance. Nous sommes pourtant nés sur la même planète, mais du côté du bien-être, parfois même de l'abondance. Des millions d'êtres humains habitent les territoires de la souffrance et de la misère. Et parmi eux trop d'enfants qui n'ont aucun droit, pas mêm e celui d'une existence décente. Devant tant d'injustice, que pouvons-nous faire? Nous pouvons PARTAGER, selon nos moyens. Avec un franc parjour, on sauve un enfant. Un franc par jour, c'est aujourd'hui peu de chose: pas même le prix d 'un kilo de pain, d'un litre de lait, d'un café ou d 'un paquet de cigarettes. Pour lui, c'est la vie. PARRAINER un enfant en versant chaque mois une somme même modique, le temps qu'il vous plaira, c'est lui donn er sa chance. TERRE DES HOMMES souhaite, à travers vous et grâce à votre générosité, leur redonner leur dignité, leur témoigner de l'amour et de la tendresse,)es faire sourire à la vie.
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Moi aussi je désire partager mon bonheur
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o Parrainage Je m'engage à parrainer un enfant de Terre des hommesà [ raison de Fr. - - - par mois, pendant - - mois. 1 Veuillez m'envoyer les informations nécessaires. Ce parrainage ne sera pas nominatif, par souci de limiter [ au maximum les frais administratifs. [ ODon Je préfère soutenir votre action par un don. Veuillez me [ faire parvenir des bulletins de versement. [
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Eh bien, n'en déplaise aux grincheux, l'école bouge. Durant les deux dernières décennies, les méthodes d'enseignement des langues ont fortement évolué. De la solitude des laboratoires de langues, on a passé à l'époque des échanges. On en veut pour preuve la récente création d'un bureau cantonal des échanges linguistiques. La manière d'enseigner a elle aussi progressé, passant des méthodes favorisant surtout la communication écrite à celles prônant l'oral. L'apprentissage de l'allemand a été introduit à l'école primaire. Bref! On fait plus, on tente de le faire mieux.
D'autres questions surgissent. Le choix de la langue n'est pas la moindre d'entre elles. En Valais, l'allemand tient la corde, géographie oblige. Mais si l'on inscrit sa réflexion dans une perspective européenne et mondiale, on peut légitimement se demander si l'anglais ne ferait pas mieux l'affaire. Ou une langue latine connue de beaucoup de nos élèves. Pour peu qu'on figure parmi les humanistes utopistes, on pense même à l'espéranto, un idiome certes artificiel, mais très simple d'accès et répondant aux aspirations de paix et d'amour dont notre monde a bien besoin. Mais il faut aller vite. Les pressions s'accentuent, car les enfants grandissent et c'est pour eux que papa milite. «Il faut oser.» «Politiciens et enseignants manquent d'audace.» Les champions du bilinguisme veulent tout et tout de suite. Ils poussent donc nos autorités à jouer les Winkelried. Heureusement, dans ce tourbillon fébrile du «tout aux langues», il en est pour garder calme et raison. Lors du débat organisé récemment à Chalais, M. Anselme Pannatier a rassuré tous ceux qui pensent qu'audace ne doit pas rimer avec témérité. Le chef du service de l'enseignement primaire et des écoles normales a rappelé que, si la maîtrise des langues est importante, celle de la langue maternelle doit rester prioritaire.
Mais l'évolution rapide d'une société multiculturelle pousse certains à réclamer davantage. On brandit l'étendard de l'enseignement bilingue ou mieux, de Avancer? Gui mais avec prudence ... l'immersion précoce. Là, on se heurte à de nombreux problèmes. Plus question d'aménagements de détail. Pour pouvoir satisfaire les partisans du bilinguisme, on doit s'attaquer aux structures mêmes de notre école. Programmes, manuels, horaires, formation des enseignants: tout doit être réétudié. Et l'on sait que cela coûte cher, en temps et en argent. RÉSONANCES - JUIN 1993
Il a aussi relevé que l'école primaire a bien d'autres missions à remplir. Des missions dont la nécessité n'est plus à démontrer..
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Bureau des échanges linguistiques CE
Du primaire aux portes de l'Université
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CREA: enfin le feu vert, Tristan Mottet .... .... ........ ....... ............. .17
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INFORMATIONS OFFICIELLES
Audacieux mais pas téméraire, Paul Vetter .. .. .......................... .... .. ......... 1
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DOSSIER
- 3Du primaire à l'Université, Bureau des échanges linguistiques .. 3 Des enfants ingénieux et spontanés, Alexandre Caillet ................. ................. 6 Sierre: envol en douceur, Paul Vetter ................ .... ..... ......... ...........8 Ardevaz: une voie nouvelle: l'école bilingue, P. Clivaz ... ......... .. ...................... ............ 10 Le bilinguisme vu par .. . Bernard Vetter .................... ..... .......... .11 Une francophone à Brigue, Paul Vetter .................. ..... ................ ... .12 Le désarroi linguistique existe ............. .13 Faut-il encore apprendre les langues étrangères, Serge Rappaz ..... ... ........... ....... .. .... ... .... 14 Le bilinguisme vu par .. . François Maret ..... ... :....... ......... ........... 15 Une autre forme d'enseignement 1apprentissage des langues vivantes, Gérard Merkt ................... ............... ... :.16
Offres d'emploi ............. .. ........................ 18 Bus Apple Education ......... ..... .. .......... ... .19 Nouvelles de l'ORDP, ORDP ........................... .. ..... .... .. .. .......... .20 ENVR: dates d'examen .......................... 21 Concours de mathématique, Yvan Michlig .................................... .... 22
ACTUALITE
- 23 LU POUR VOUS La Turquie en cerf-volant,
ARZU ...... ........ ................ .. ......................23
RECHERCHE Vingt ans de coordination, CCCR ....................... ........ ...... ........... ... .. 29 NOS COLLÈGUES Alain Dupont, président de Monthey Paul Vetter ........................ ................. .. 30 ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL Maturité professionnelle: Maurice Dirren 1Paul Vetter ............ 32 SOCIÉTÉ UNESCO: les jeunes s'engagent Paul Vetter .. ..... ....... ....... ...................... 34 ON SE PRÉSENTE AEMO, Jean-Baptiste Dumas Jean-Yves Riand ................................. 36 LIVRES Deux livres pour une béatification ........ 38 SOUVENIRS Extrait du carnet de notes ..... .. .. .. .. .. ...... 39 EXPOSITION «L'Homme et les Alpes»..... ... .. .............. .40 La planète n'est pas à vendre Colette Sierro-Chavaz ........ ......... ..... .41
Quatre fables pour les petits, FABLIMAGES .. .... ................... ... .. ........23
Alimentarium: cuisines et tables à la Cour impériale ................... ...... .. ... .. 42
LA VIE EN CLASSE «Là-Bas» au Crochetan, Paul Vetter ....................... ........ .... .. ......24
PUBLICITÉ Chaise Dynasit .... ......................... ..... ..... 43
Un journal prend son envol, Pierre-André Pellissier ... ...... ........ .... 26
RECHERCHE Dépasser les malentendus ... ..... ..... ....... .44
Les étoiles dans le hall, Paul Vetter ... ... ....... ... ......... .. .... ............ 28
CULTURE A vous la chanson ................ ... ............... .48 RÉSONANCES - JUIN 1993
Crée en 1991, le Bureau des échanges linguistiques est à la disposition de tous les enseignants. Du primaire aux portes de l'université, il vous aidera à tisser des liens avec d'autres régions linguistiques de la Suisse ou de l'étranger. Correspondances, stages ou échanges: Nicolas Fournier, professeur au collège de la Planta, et de son adjoint Yves Andereggen, inspecteur, vous proposeront la possibilité la mieux adaptée à votre classe. Primaire c'est déjà possible «Les élèves sont beaucoup trop jeunes» «Ils ne comprendront rien» «Ils n'ont pas assez de connaissances» «Leurs parents ne seront jamais d'accord» Les arguments contre les échanges de classes au niveau du primaire ne manquent pas. Et pourtant plusieurs enseignants tentent le coup et constatent que non seulement c'est possible, mais que l'expérience en vaut vraiment la peine. Au début de l'année scolaire, Monsieur Alexandre Caillet, de Fully s'adressait à notre bureau car il désirait que sa classe corresponde avec des élèves de Suisse alémanique. Nous l'avons mis en contact avec un collègue d'Outre-Sarine et l'expérience pouvait commencer. On lira avec intérêt le compte rendu ci-dessous et c'est avec plaisir que nous nous tenons à votre disposition - pour trouver une classe partenaire - pour vous aider dans cette entreprise N'hésitez pas à nous contacter! RÉSONANCES - JUIN 1993
Cycle d'orientation c'est le moment! L'âge des élèves au niveau du CO permet d'envisager des échanges sous différentes formes (individuels, de classe, ou de correspondance, etc.). L'introduction de méthodes communicatives dans l'enseignement de l'allemand, où l'on fait d'ailleurs explicitement allusion aux échanges, est un «plus» dans cette optique: les élèves comprennent mieux et s'expriment plus spontanément. Les thèmes abordés, le vocabulaire à mémoriser sont d'autre part plus ancrés dans la vie quotidienne. De nombreux élèves n'auront d'autre part plus guère l'occasion de pratiquer l'allemand après leur scolarité
obligatoire: il nous semble par conséquent fondamental d'insister d'avantage encore sur l'importance d'effectuer des séjours linguistiques à ce stade des études. Quelle que soit la solution choisie (séjours linguistiques, correspondances, etc.) l'élève verra petit à petit que la langue étudiée est autre chose qu'une discipline scolaire, qu'elle est avant tout un instrument de communication. Le professeur, lui, constatera peutêtre chez l'apprenant un regain d'intérêt pour la branche et son action sera considérablement facilitée.
Secondaire du deuxième degré pratiquer les langues, une nécessité absolue! Des effectifs de classes souvent incompatibles avec un enseignement dit communicatif, la nécessité de compléter les connaissances acquises à l'école par un contact authentique avec la langue, l'envie de voir autre chose, autant de facteurs qui font que beaucoup de jeunes s'adressent à
nous à ce stade des études pour des échanges individuels et ce pour des raisons bien simples: a) ces séjours ne coûtent presque rien puisqu'ils sont basés sur la réciprocité, ce qui n'est pas négligeable en ces temps difficiles.
bl assez grande souplesse, puisque toute latitude est laissée aux familles pour la durée et le choix des dates. Notre bureau a également testé de nouvelles formules, suite à l'enquête que nous avions réalisée sur les échanges de classes. La formule «échanges par rotation», qu'il n'est pas possible de présenter ici, s'est avérée fort efficace et surtout très économique. Elle a l'énorme avantage de ne pas perturber le déroulement des cours et d'être très souple. Elle convaincra peut-être les personnes jusqu'à présent réticentes à ce genre d'expériences, d'autant plus que plusieurs écoles (suisses alémaniques notamment) ont été enthousiasmées par le projet.
pLANTA 3 ETAT DU VALAIS
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Le Valais, canton bilingue, favorise les échanges.
Etendre l'expérience
Les participants ont d'abord travaillé par groupes et ont eu l'occasion d'exposer en plénum le résultat de leurs travaux après une brève partie administrative et les chaleureux messages de Monsieur Anselme Pannatier et Madame Evelyne Gard, conseillère communale.
Principaux points abordés: - D'une manière générale, les élèves craignent que cette formule
prenne trop d'ampleur et que des «ghettos>, se créent à l'intérieur des établissements, ce qui ne favorise évidemment pas la communication. L'expérience resterait positive au niveau de la compréhension (écrite, orale), mais l'intégration (expression orale) souffrirait d'une trop grande présence «d'étrangers» à la classe. Une solution apparaît clairement au niveau des collèges: ne pas favoriser une année (la 3ème en l'occurrence), mais étendre cette expérience aux 1ères - l'information devrait se faire aux CO -, 2èmes, voire même 4èmes et 5èmes, malgré le fait que l'on perd beaucoup au niveau de sa culture en langue maternelle. Cette proposition n'est guère envisageable au niveau des écoles normales (stages en 4èmel où il faudra peut-être envisager de nouvelles solutions. Le nombre croissant de candidats nous réjouit cependant car il est la preuve éclatante que le Bureau des échanges linguistiques répond à un réel besoin.
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DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
Première journée valaisanne des échanges
Réunir tous les jeunes accomplissant une année scolaire dans l'autre partie linguistique du canton et tous ceux désirant le faire prochainement, afin de les féliciter et de faire le bilan, tel était le but de la première journée valaisanne des échanges qui s'est déroulée à Sierre à la fin avril. Ils étaient une soixantaine à répondre à notre appel, entourés par Monsieur Anselme Pannatier, Chef de service, M. Guy Voide, M. Chanton et M. Grand, inspecteurs, M. Lovey, M. Sauthier, M. 1mboden, directeurs, ainsi que d'une dizaine d'enseignants du CO et du secondaire deuxième degré.
Cycle dorientation
Une idée a germé à la suite de cette rencontre: M. le Recteur R. Sauthier se demandait si l'on ne pourrait pas ouvrir des classes bilingues. Nous allons étudier cette proposition avec intérêt car elle répond aussi à une idée qui nous est chère: favoriser la mobilité des enseignants. - Cours d'appui: l'expérience tentée cette année à Brigue a été jugée différemment par les étudiants. Ce cours ne devrait pas être à option mais intégré à l'horaire. Le nombre croissant de candidats dans les écoles normales et les collèges permettrait de mettre sur pied des cours dans le Valais romand. On pourrait au besoin regrouper les écoles. L'utilité de tels cours est évidente. Il devrait s'agir d'un cours de langue (grammaire, vocabulaire), car on ne traite plus de ces points au niveau du secondaire. Tous les participants sont rentrés satisfaits de cette réunion après un apéritif et une collation offerte par la Commune de Sierre et notre Bureau (sponsors). RÉSONANCES - JUIN 1993
Jumelage Haut-Valais 1Bas-Valais Au lieu de voir la situation de bilinguisme de notre canton comme un obstacle, il conviendrait de la prendre comme un atout. Le Bureau de la formation et des échanges linguistiques a fait des propositions concrètes pour développer les échanges entre le Haut et le Bas-Valais. Quelques écoles ont répondu favorablement à notre appel et nous avons eu l'occasion de parler de ce projet lors de la <<lère rencontre des échanges» organisée le 21 avril dernier à Sierre. Nous sommes tout à fait conscients qu'il faut du temps pour mettre en place une telle structure. Nous allons prochainement relancer le projet par la base, c'est-à-dire par les enseignants, comme on nous l'a suggéré lors de la réunion évoquée précédemment. On trouvera ci-dessous un résumé de ce projet, le Bureau des échanges linguistiques se tient à disposition pour des informations complémentaires. Utiliser notre situation de bilinguisme comme un plus, tel est le but que nous aimerions atteindre en jumelant des CO du Haut-Valais et du Bas-Valais. Il ne s'agit plus de lancer une action ponctuelle pour se donner bonne conscience, mais plutôt de travailler dans le long terme. Un jumelage implique en effet une prise de conscience, un engagement et une certaine continuité. Il ne concerne pas uniquement quelques professeurs de langue 2, il peut impliquer toute une école.
Trois types d'action Nous voyons trois types d'actions possibles: a) au niveau des élèves - échanges de correspondance entre des classes sous forme de lettres, de vidéo, de diapositives, etc. RÉSONANCES - JUIN 1993
gel' par exemple des expositions de travaux d'élèves ou de prévoir dans certains spectacles d'élèves une (des) plage(s) à l'école partenaire. Nous avons également étudié dans ce projet les modalités de tels jumelages en décrivant un scénario possible. Quelques CO sont déjà en contact et c'est avec plaisir que le Bureau des échanges linguistiques mettra en contact les personnes intéressées.
Autres actions au niveau du CO
Les rencontres culturelles et sportives permettent de mieux se connaître. - échanges d'élèves pendant ou hors scolarité. Nous sommes conscients que les échanges de classes demandent un investissement important de l'initiateur, pas toujours compensé par le bénéfice qu'en retirent les élèves. D'autres formes d'échanges, moins lourdes et moins coûteuses, sont envisageables et ont été testées avec succès (par exemple les échanges par rotation). Le Bureau vous renseignera également à ce sujet. h) au niveau des professeUl's - on pourrait envisager des rencontres amicales, culturelles, sportives et même dans certains cas, des échanges de professeurs. c) échanges culturels et (ou) sportifs Les écoles organisent régulièrement des manifestations culturelles ou sportives. Il serait possible d'échan-
a) Echanges individuels avec la Suisse alémanique ou l'Allemagne Plusieurs familles aimeraient que leur enfant fasse un séjour linguistique en Suisse alémanique ou en Allemagne sous forme d'échange, mais ils sont souvent empruntés pour trouver un partenaire. Notre Bureau essaie précisément de mettre ces familles en contact, il leur incombe ensuite en général de régler les modalités de cet échange. b) Echanges sous forme de correspondance avec la Colombie ou les pays de l'Est Plusieurs cycles d'orientation ont répondu à un appel que nous avions lancé pour correspondre avec des classes de Colombie, suite à une demande de l'Association «Sentinelles». De tels échanges sont également possibles avec des pays de l'Europe de l'Est notamment. L'intérêt de telles expériences n'est pas d'ordre linguistique. Il s'agit d'une occasion unique pour les jeunes de s'ouvrir au monde et de comprendre la réalité par des témoignages authentiques. Les personnes intéressées peuvent également s'adresser au Bureau qui se chargera des démarches nécessaires.
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L'échange - situation de communication
Echange Fully-Rickenbach
Des enfants ingénieux et spontanés Vouloir réaliser un échange linguistique au niveau de la 6' primaire peut apparaître pour certains comme une gageure voire une utopie. Suite à l'expérience réalisée avec ma classe de 6P à Saxé/Fully, j'aimerais modestement vous présenter les avantages tant pédagogiques qu'humains d'une telle rencontre, vous donner quelques conseils et permettre à d'autres collègues d'oser vivre cette merveilleuse aventure.
L'échange - motivation L'apprentissage d'une langue vivante ne se fait avec succès que s'il repose sur des facteurs de motivation solides: sortir du cadre strict du programme pour participer à un échange, mettre à l'épreuve les connaissances acquises en classe, s'apercevoir des nombreuses lacunes, se rendre compte que la langue apprise est autre chose qu'une discipline inscrite à l'emploi du temps mais un outil permettant de communiquer même modestement avec les autres. Ces motivations doivent être perçues par les élèves et leur enseignant comme un enjeu réel.
Elève de Fully ou de Rickenbach? Peu importe! Elève heureux lors de la dernière matinée consacrée au dessin.
Par le biais de la correspondance de classe et personnelle, de montage dias et vidéo, se crée peu à peu un réel besoin de se rencontrer, l'échange étant le point d'orgue de tout le travail effectué durant l'année scolaire. Il me paraît important d'insister sur ce cheminement préalable et continu, gage d'un échange fructueux et positif. RÉSONANCES - JUIN 1993
Dans le domaine de l'écrit, dès le départ la décision a été prise d'une communication écrite dans les langues maternelles. Ce point de départ est important pour ne pas trop déstabiliser l'élève. Cependant, cela implique un travail de traduction de la part des enfants et un effort réel d'écriture et d'échanges épistolaires soutenus et fréquents. Concernant l'oral, lors de la rencontre, l'élève est confronté à une situation réelle dans laquelle il doit mobiliser ses connaissances (ou trouver d'autres stratégies) pour se débrouiller. Cette confrontation aux nécessités de la communication réelle peut, notamment lors Echanges linguistiques: le Valais sur la bonne voie. d'une première rencontre, inspirer de l'inquiétude à certains élèves qui craignent de se La réalisation d'un échange se fait sentir perdus, de ne pas être à la donc dans le cadre des cours d'allehauteur. L'ingéniosité et la sponta- mand. Elle doit être considérée comnéité des enfants pallient, le cas me un élément constitutif de cet enéchéant, les défaillances de la syn- seignement et non comme une tâche taxe et du lexique. Par ailleurs les annexe. Le temps qui lui est consacré élèves rapportent avec fierté et joie est sans nul doute bien employé et leurs «trucs» lorsqu'ils ont su com- l'enthousiasme des élèves permet au cours d'allemand de devenir une prendre et se faire comprendre. branche d'enseignement «super».
Enharmonie avec le programme Lors des rencontres, les élèves sont amenés à s'exprimer en allemand: cela présuppose une préparation durant le reste de l'année. Les jeux faits en classe ont pour objectif le transfert, le réemploi, même modeste, des connaissances. L'élève doit être capable de mettre en œuvre, dans des situations imprévues, différentes de celles données par les leçons, les connaissances et le vocabulaire acquis. Il est nécessaire d'entraîner les enfants à s'exprimer par le biais d'activités plus libres Ueux, variations sur les jeux lexicostructurels, les sketches) pour qu'ils ne se sentent par pris au dépourvu le moment venu. RÉSONANCES - JUIN 1993
Des règles précises L'échange linguistique doit cependant obéir à des règles bien précises que je me permets de vous présenter ici: - avoir au préalable l'appui et les autorisations des autorités compétentes; - faire partager et appuyer l'expérience par les parents; - trouver par l'intermédiaire du Bureau cantonal des échanges linguistiques - que je remercie encore pour son appui - un enseignant germanophone convaincu et enthousiaste;
- ne pas avoir peur de consacrer de nombreuses heures à la préparation, aux visites et aux contacts pour la réussite de l'expérience. En conclusion, j'ajouterai qu'au moment où la construction de l'Europe avance, il me paraît un devoir pour chaque enseignant d'ouvrir ses élèves à nos voisins les plus proches et souvent méconnus de la Suisse alémanique. Ainsi, on répond à l'aspiration légitime de nos jeunes à mieux se connaître, en dépassant les préjugés et les stéréotypes que l'histoire a contribué à forger. Cet échange fut pour nous très positif et des résultats concrets vont permettre à des jeunes de Fully et de Rickenbach d'envisager dès cet été des rencontres de plusieurs semaines. Tous les échos de cette expérience sont positifs. Je ne peux que conseiller et encourager d'autres collègues à vivre cette expérience pédagogique et humaine extraordinaire, en y mettant courage, enthousiasme et utopie. Alexandre Caillet
totale cet automne. Cela ne veut pas dire que cette solution est rejetée. Mais elle doit être soigneusement examinée. Le DIP a mandaté un groupe de travail qui analyse toutes les solutions et leUl's aspects techniques.»
Enseignement bilingue à Sierre
Envol en douceur
Catalogues de solutions
Lancée en 1990, l'idée d'introduire des classes bilingues à Sierre a suivi un chemin cahoteux. Cette automne, une première expérience démarrera. Seize enfants francophones suivront leur première année enfantine en classe allemande. Les enseignants, franchement opposés à un premier projet, sont aujourd'hui satisfaits. Ils ont le sentiment d'avoir été écoutés. «C'est un bon compromis!» Philippe Favre, le président de la section primaire de l'Association du personnel enseignant de la Commune de Sierre (APECS) ne cache pas sa satisfaction. Il faut dire que la nouvelle équipe à la tête de la Commission pour le bilinguisme à Sierre a su apaiser les tensions. Avec l'arrivée de la présidente de la Commission scolaire Evelyne Gard et du Directeur des écoles Philippe Theytaz, on a repris le dossier pal' le bon bout. Et on a réussi à donner satisfaction à la fois aux parents et à la majorité des enseignants. Les premiers souhaitaient qu'on offre dès cet automne à leurs enfants une filière bilingue. Les seconds réclamaient qu'on utilise les particularités de l'école sierroise en permettant aux élèves des deux communautés de partager les mêmes pupitres. Le premier projet de la commission communale proposait d'ouvrir deux classes enfantines dans lesquelles des maîtresses de langue allemande auraient dispensé à des enfants francophones un enseignement en «Rodideutsch». Arrivés au degré primaire, ces élèves auraient bénéficié d'une partie des cours dans la langue de Goethe, le reste étant donné en français. Qu'en est-il aujourd'hui de cette proposition? «C'est une des possibi-
lités à étudier pour en mesurer les avantages et les inconvénients. Présentée dans un premier temps comme la seule solution possible, elle a provoqué des résistances que j'estime légitimes mais qui auraient parfois mérité d'être pondérées», explique Evelyne Gard.
Réponse immédiate Avec le système qui entrera en vigueur cet automne, on institue une situation jusqu'ici tolérée. Si cette solution permet de mettre en contact les deux communautés linguistiques, elle présente cependant un inconvénient. Vu la faible proportion de classes allemandes, elle peut tout au plus satisfaire à la demande d'une vingtaine de parents. «C'est une réponse immédiate à une demande insistante des parents. On peut imaginer poursuivre l'expérience en primaire. Mais rien n'est encore sûr», précise la conseillère communale. Philippe Theytaz se montre très favorable à ce type d'organisation: «On va au-delà de l'objectif linguistique. Les deux communautés profiteront de ce projet commun qui implique des notions de solidarité, de partage, de tolérance ... Dans une perspective
eUl'opéenne et humaniste, cet apport culturel n'est pas à dédaigner. De plus, le modèle appliqué en enfantine peut fournir un modèle très intéressant pOUl'la suite de la scolarité.» Difficile pour les autorités scolaires de prévoir la suite de manière précise alors qu'on ne connaît pas la décision des parents. Dans un premier temps, ils étaient seize à manifester le désir de placer leur enfant dans la nouvelle filière. Combien seront-ils à faire parvenir une inscription définitive? A la mi-mai, personne n'était encore en mesure de le dire. Philippe Theytaz a cependant préparé un modèle d'Ol'ganisation qui permettrait la suite logique du système mis en place en enfantine. Dès la première primaire, deux classes et deux maîtres travailleraient en étroite collaboration. Germanophones et francophones seraient séparés pour la langue maternelle. Ils seraient à nouveau mélangés pour la plupart des autres branches. Au cas où les demandes dépasseraient l'offre, verra-t-on ressurgir la proposition initiale de la commission sierroise? Evelyne Gard répond par la négative: «A mon point de vue, il n'était pas possible de démarrer avec une formule d'immersion RÉSONANCES . JUIN 1993
Avec l'entrée en jeu de cette nouvelle commission, c'est une des autres revendications des enseignants sierrois qui est satisfaite. Présidé par la responsable cantonale de la langue II Monique Pannatier, ce groupe de pédagogues est chargé d'inventorier les démarches envisageables. Moyens d'enseignement, objectifs, programmes, formation des enseignants et modalités d'application: rien n'est laissé au hasard. «Notre mandat dépasse largement le cadre sierrois. Nous devons fOUl'nir le catalogue le plus complet possible des choix envisageables en matière d'enseignement des langues. Et cela pOUl' tous les degrés de la scolarité obligatoire», précise Monique Pannatier. La commission doit tenir compte de quelques paramètres que le DIP juge prioritaires. Premier souci: maintenir les compétences des élèves dans la langue maternelle. Il devient dès lors impossible de confier
A gauche, les classes germanophones; à droite les francophones. Bientôt les deux communautés sous un même toit? une classe bilingue à un maître unique. «Les cours dispensés en français seront confiés à un maître francophone. Pour nous cela a toujours été clair», confie MmePannatier. L'évaluation constitue également une des priorités du DIP. A tous les stades de l'expérience, on procédera à une analyse des performances des élèves. Les chercheurs de l'Institut romand de recherches pédagogiques
(IRDP) collaboreront. De leurs conclusions dépendra la poursuite de l'expérience. Dès lors, plus personne ne parle de l'imperméabilité de la filière bilingue. Pour Monique Pannatier, c'était «un leurre provoqué par le désir de garder deux classes jusqu'au niveau du CO». Avis partagé par Evelyne Gard: «Les parents ne signent pas un contrat pOUl' toute la scolarité.»
Propos recueillis par Paul ~tter
COMMENTAIRE RECONNUE.~
Les vertus du dialogue
PARLAF.M.H
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Les propositions de la commission communale pour le bilinguisme à Sierre ont un grand mérite. Elles permettent à chacun d'y trouver son compte. Les politiciens apportent une réponse à une volonté populaire clairement exprimée. Les parents intéressés peuvent, dès cet automne, inscrire leurs enfants dans une filière bilingue. Quant aux enseignants, ils ont, dans leur majorité, la confirmation qu'on les a écoutés. Ils savent aujourd'hui qu'on ne les lance pas, têtes baissées, dans une expérience dont les enfants RÉSONANCES . JUIN 1993
C'est donc presque naturellement qu'on aboutit à un accord propre à satisfaire les deux parties. Chacun a fait quelques concessions. Dès lors, il n'y a plus de perdants. C'est là la principale vertu du dialogue! Paul Vetter
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pourraient être les principales victimes. Leur bonne foi n'est plus systématiquement mise en doute et ils ne se sentent plus soupçonnés de prêcher pour leur confort. Brefl Eux, les professionnels, sont considérés comme des interlocuteurs à part entière.
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Une voie nouvelle: l'école bilingue «Parlez-vous allemand?» demande un Berlinois à un Suisse. «Oh! juste un peu, lui répond l'Helvète emprunt~. Je l'ai seulement appris pendant hUIt ans à l'école». Dialogue absurde mais fréquent. «lI faut saluer l'exploit des Romands et relever leur faculté exceptionnelle à traverser six à huit ans d'enseignement de l'allemand comme un canard traverse la mare: à l'arrivée, ni vu ni connu, ils ne conservent pas la moindre trace de leur studieux passage» (Anne Lietti, Pour l'éducation bilingue, guide de survie à l'usage des petits Européens, Favre). Or, en été 1989, le Conseiller fédéral Flavio Cotti présentait à la popula-
tion un rapport sur la situation linguistique de la Suisse. Ce document invitait les cantons à ouvrir des écoles bilingues. L'objectif est que les langues nationales ne soient plus enseignées comme langues «étrangères» mais comme langues familières.
A canton bilingue, CO bilingue Ces arguments décidèrent de l'option à prendre. A canton bilingue, il fallait un cycle d'orientation bilingue. C'est pourquoi, l'Ecole Ardévaz ouvrit, en automne 1990, une classe bilingue.
Qu'est-ce que l'école bilingue? L Les objectifs
Elle veut conduire à une meilleure compréhension des mentalités et des attitudes par la connaissance et la maîtrise de l'allemand. Elle veut favoriser l'enrichissement culturel par la prise de conscience du monde germanophone. Elle développe la capacité de communication, en particulier la conversation libre. Elle vise à donner aux élèves une plus grande confiance en eux-mêmes, nécessaire à l'apprentissage d'une seconde langue. En effet, les résultats convergents de différentes études menées au Canada, en Allemagne, en France ... démontrent que les élèves issus d'écoles bilingues comprennent mieux les mécanismes d'une langue. 2. La population scolaire visée
Sont admis, dès l'âge de 12 ans, tous les élèves ayant suivi avec succès les premières années de scolarité dans leur langue maternelle. 3. Les matières enseignées
CO: bonne humeur bilingue chez Ardévaz.
Les programmes de cette classe s'appuient sur les plans d'études cantonaux. L'enseignement de la deuxième langue est plus intensif puisqu'il est donné durant les six heures réservées dans le plan hebdomadaire à la méthode officielle (Unterwegs), plus sept heures destinées aux branches éducatives et culturelles. RÉSONANCES . JUIN 1993
4. Personnel enseignant Pour la mise en œuvre de ces objectifs pédagogiques particuliers, cet enseignement ne doit être dispensé que pal' des professeurs de langue maternelle allemande. 5. Matériel utilisé Les manuels scolaires, en allemand, qui recouvrent le programme des branches éducatives et culturelles du cycle d'orientation en utilisant un vocabulaire simple n'existent pas. Le professeur doit donc adapter constamment son matériel pédagogique. Il s'inspire de livres allemands ou autrichiens qu'il transcrit dans un vocabulaire accessible aux élèves tout en maintenant les connaissances spécifiques de chaque branche. Ainsi l'Ecole Ardévaz, grâce à cette innovation pédagogique, contribue modestement à la suppression des barrières linguistiques tant décriées dans notre pays. Elle répond également aux nouveaux besoins en matière de communication.
Ecole Ardévaz P. Clivaz
EN RACCOURCI «Europoly» On cherche souscripteurs «L'Europoly» est un «Trivial pursuit» sur le Valais, les cantons, la Suisse, l'Europe, le monde et d'autres espaces. Ce pavé de culture, d'information et de détente est l'œuvre de la Sédunoise Agnès Guhl. Il compte quelque 3000 questions en un volume. Pour pouvoir éditer son jeu, Agnès Guhl recherche mille souscripteurs à 50 francs (contre 70 francs, hors souscription). Ceux-ci recevront «l'Europoly» pour la fin de l'année avec, .en prime, deux cadeaux: l~ Jeu «Nouveau-né» et une boutellle de fendant «Europoly». Les personnes intéressées peuvent s'adresser à Agnès Guhl, rue du Vieux-Collège 14,1950 Sion. RÉSONANCES . JUIN 1993
Le bilinguisme vu par Bernard Vetter
Roxane, une francophone à Brigue
«On ne devient pas bilingue en un an»
Mais dès janvier, nous avons ressenti un petit coup de cafard. Depuis quelques semaines, avec le surcroît de travail dû aux examens, on peut parler de ras-lebob, explique Roxane qui n'est pourtant nullement déçue par son expérience. «J'aimerais bien continuer l'an prochain. Mais avec les stages, ce n'est pas possible. C'est dommage, car on ne devient pas bilingue en un an.»
Mieux qu'à Sion
Après deux ans d'Ecole normale à Sion, Roxane Bilgischer accomplit sa 3e à Brigue. A quelques semaines de la fin de l'année scolaire, la jeune Sierroise ne regrette pas son choix. Même si un certain «ras-le-bol» se fait sentir à l'approche des examens, elle déplore de ne pas pouvoir poursuivre l'expérience l'an prochain. Sierroise, Roxane ment dans l'utiliBilgischer n'a pas sation du dialecchoisi d'accomplir te», explique l'étuune année d'école diante. Le problènormale à Brigue en me se répète dans raison des projets les contacts avec d'école bilingue qui les autres élèves couvent dans sa vildont beaucoup rele. «Je voulais voir chignent à faire un autre chose, effeceffort. «Persontuer une coupure. nellement, cela Cinq ans dans le ne me gênait pas même établissetrop. Je comprement, c'est un peu nais tant bien monotone.» A ce beque mal et je sousoin de changement De Brigue à Sion: de plus en plus d'étudiants passent une année scolaire haitais améliorer viennent s'ajouter dans l'autre communauté linguistique. mes connaissandes raisons famices du patois liales. «Mes grands-parents pater- en allemand. Par contre, il faut haut-valaisan. Ça n'a pas été le nels sont Haut-Valaisans et ne être motivé et volontaire. Une cas pow' tout le monde.» parlent quasiment pas français. des étudiantes avait des difficulJ'avais envie de communiquer et tés dans la deuxième langue. Elle A Brigue, les cinq francophones sont pour cela, je devais parfaire mes a beaucoup travaillé et elle réus- réparties dans deux classes. Difficile connaissances en allemand... et sit très bien à Brigue», confirme pour ce petit monde de ne pas se retrouver. Et lorsqu'on se voit, difficile aussi en dialecte.» Roxane. d'éviter de communiquer dans sa langue maternelle. En début d'année, Bien sûr, les écueils n'ont pas man- Roxane Bilgischer et ses amies ont Motivé et volontaire qué. Le principal d'entre eux réside pourtant décidé de s'éviter. Mais comEn s'inscrivant pour une année à dans l'utilisation du patois à tous les me leurs camarades ne manifestaient l'Ecole normale de Brigue, Roxane niveaux. Elèves et enseignants s'en pas un ardent désir de communiquer Bilgischer ne se faitpas trop de sou- donnent à cœur joie. Au début de en allemand standard, les bonnes récis. Ses notes en allemand sont l'année, à chaque leçon, les franco- solutions ont tourné court. Après les bonnes, son oreille est déjà formée au phones devaient intervenir pour que vacances de Noël, les Romandes se dialecte. Mais ce n'est pas nécessaire- les professeurs s'expriment en Hoch- sont beaucoup plus souvent retroument le cas de ses quatre camarades. deutsch. «C'est encore parfois le vées. «Au début, nous parlions «Il n'est pas impératif de briller cas. Certains retombent fréquemparfois allemand entre nous. RÉSONANCES - JUIN 1993
Lorsqu'on évoque les difficultés rencontrées, à aucun moment Roxane ne parle des notes. La raison en est simple. Les cinq francophones ont jusqu'à présent obtenu de meilleures moyennes qu'à Sion. Pourquoi?
«Nous nous sommes lancé un défi. Nous voulons tellement réussir que nous travaillons beaucoup plus», confie l'étudiante. Est-ce à dire que les professeurs sont plus généreux et compréhensifs? «Je ne le pense pas. Bien SÛl', ils tiennent compte de notre situation en orthogI'aphe ou en dissertation. Mais dans l'ensemble, nous sommes notées comme les autres.» Et comme leurs notes de français sont évidemment bien supérieures à la moyenne, les francophones ne font de loin pas mauvaise figure. Même si elles rencontrent certaines difficultés dues au vocabulaire spécifique de branches telles la géographie ou la chimie. Le bain linguistique de Roxane Bilgischer n'est pas complet. Contraire-
MORCEAUX
ment à plusieurs de ses camarades, elle a échappé à l'internat. Deux jours par semaine, elle vit chez son oncle à Naters. «Ils connaissent le français, mais nous parlons allemand», confie la jeune fille. Les autres jours, Roxane rentre à la maison. Mais elle est consciente que ce n'est pas nécessairement un privilège: «A l'internat, les filles travaillent plus. Elles n'ont pas le choix.» Lorsqu'on lui demande quel conseil elle pourrait donner à un élève intéressé par l'expérience, la normalienne n'hésite pas trop: «Il faut avoir librement choisi, sans aucune pression extérieure.»
Propos recueillis pal' P. Vetter
CHOISIS
Le désarroi linguistique existe Il est faux qu'une langue maternelle ne s'oublie jamais. Des millions d'individus de par le monde se trouvent dans une situation que l'on peut qualifier de «désarroi linguistique». Arrachés à leur terre natale, ils perdent progressivement la maîtrise de la langue maternelle (même lorsqu'ils constituent des groupes homogènes d'émigrés, a fortiori lorsqu'ils sont isolés) sans jamais acquérir parfaitement la langue du pays d'accueil. Plus le locuteur est jeune, plus la langue seconde se substitue à la première, processus favorisé par le désir d'assimilation. Plus il est âgé, plus la langue première résiste et plus la langue seconde se refuse à lui. Le bilinguisme vrai - l'égalité totale entre les deux langues - est assez rarement observé. Pour des raisons évidentes, RÉSONANCES - JUIN 1993
les facteurs socioculturels sont déterminants en la matière. Seuls les individus ayant un bon niveau culturel et une conscience aiguë de l'enjeu que constitue la maîtrise des langues ont des chances de sortir gagnants du conflit, faisant du bilinguisme vrai une source d'enrichissement personnel et une compétence appréciée. (.. .) Car parler plusieurs langues - on l'ignore trop souvent - suppose un travail constant, une vigilance de tous les instants, pour éviter les pièges des interférences, des calques et emprunts plus ou moins inconscients, de la sabirisation progressive, dans le cas des plus démunis, qui mène à un appauvrissement de l'expression et donc de la pensée. (... )
Mais quelle que soit sa maîtrise de l'une ou l'autre langue, un locuteur vit rarement dans la sérénité l'écartèlement de son moi entre plusieurs champs linguistiques. On observe dans le monde de nombreuses situations dites de bilinguisme institutionnalisé, lorsque par exemple une langue officielle non maternelle s'impose contre une ou le plus souvent plusieurs langues nationales parlées par le peuple.
Sabir: langue déformée parlée unilatéralement par un groupe acculturé. Texte tiré de «Catalogue des idées reçues sur la langue», de Marina Yaguello paru aux Editions du Seuil (collection point virgule).
Langues et informatique.
Faut- il encore apprendre les langues étrangères? Un jour, on le trouvera dans les boutiques pour quelques sous, le traducteur électronique ou le transcommunicateur, peu importe son nom; il permettra de se faire comprendre par une personne de langue étrangère en parlant sa propre langue et vice versa ; d'où la question: faut-il encore apprendre les langues étrangères?
Puis vint le magnétophone, instrument majeur dans l'apprentissage des langues. Employé individuellement, collectivement ou dans un laboratoire de langues, cet outil est encore aujourd'hui l'instrument le plus utilisé dans ce type d'apprentissage. La vidéo est également téstée, souvent conjointement avec le magnétophone. Depuis quelques années, intervient une technologie qui se veut, comme les autres outils, complémentaire d'une méthode quelle qu'elle soit: c'est l'informatique.
Alors, l'ordinateur est-il un outil de plus dans la panoplie déjà bien approvisionnée des cours de langue ou un instrument qui permettra dans peu de temps d'éliminer ces cours? N'oublions pas que la langue véhicule non seulement des mots et des phrases, mais aussi des pensées, un passé, des traditions, des habitudes. Dans cet apprentissage, il faut aussi inclure le fait que des personnes venant d'autres régions peuvent penser et agir différemment et qu'en le faisant, ils ont aussi raison; et ça, aucun outil ne pourra jamais le faire.
Comparaison souriante Qui dit informatique dit ordinateur, donc outil. Puisqu'on ne peut comparer une méthode avec une machine, c'est donc avec le magnétophone que nous vous proposons une courte et peu sérieuse comparaison. avec le magnétophone de laboratoire
avec l'ordinateur
seuls les bricoleurs s'amusent
tout le monde s'amuse
le prof passe des heures à écouter et à corriger
le prof passe trois minutes à recopier les notes calculées pal' la machine
les élèves suivent les mêmes leçons
même les élèves suivent les leçons
les élèves sont corrigés par le maître les élèves sont corrigés pal' l'Ol'dinateur, c'est moins douloureux le maître corrige d'après son oreille
l'ordinateur corrige d'après une voix préenregistrée, ce n'est pas mieux
Serge Rappaz
Une précision tout d'abord: si l'on peut comparer une méthode avec une autre méthode ou un outil avec un autre outil (voir encadré), on ne peut comparer une méthode avec un outil: il s'agira dans ces quelques lignes de l'apparition et des avantages d'un outil d'aide à l'apprentissage des langues. L'emploi des nouvelles technologies à l'école commença il y a fort longtemps avec l'utilisation de l'image sous forme de peinture, d'icônes puis d'images animées, de photos, de vidéos, de dessins animés, etc.
• certains logiciels gardent une trace (historique) du parcours de l'élève, ce qui permet à l'enseignant de revenir sur tel ou tel point. Il s'agit bien sûr d'exemples qui ne se retrouvent pas forcément dans tous les logiciels d'apprentissage de langues.
Le bilinguisme vu par François Maret
JE' MA\TR\S€ TOTAI..E HEm LE::; .:DEUX li\~~U€~ el f TOu1'e.s LeUR.s ... rltJ€~· QuelleJoie! Les traducteurs électroniques, c'est pour bientôt. Après une apparition timide il y a un peu plus de dix ans, l'ordinateur est aujourd'hui présent dans la plupart des places de travail. A l'école, il promettait un potentiel sans précédent en matière d'éducation, potentiel qui, jusqu'à présent ne s'est pas vraiment matérialisé faute peut-être de s'être trop attardé sur l'aspect matériel de l'ordinateur, sur ses possibilités techniques et non sur une méthode d'utilisation. Avec cette nouvelle machine, les programmes sont en général conçus comme support et non comme un cours; ce support présente les avantages suivants: • il s'adapte au niveau de l'élève en proposant de choisir le degré de difficulté;
• il permet de commencer à n'importe quel niveau (même un élève arrivant dans la classe en cours d'année et ne connaissant pas un mot de français s'adaptera très vite et sans perturber le cours des leçons ); • un programme peut suivre l' évolution de chaque élève et revenir au même endroit à la prochaine session; • il indique son taux de réussite; • il localise les erreurs et il propose à tout moment un dictionnaire traducteur; • pour les tout petits, la souris et les animations sont naturellement au rendez-vous. La souris permet de sauter l'étape clavier: cliquer sur une image, écouter... ; RÉSONANCES . JUIN 1993
RÉSONANCES . JUIN 1993
..... ment est particulièrement bienvenu pour les élèves, écrasés par une charge horaire qui ne cesse de subir de nouvelles poussées inflationnistes,
Immersion
Une autre forme d'enseignement/apprentissage des langues vivantes Sous ce titre viennent de paraître dans la collection «Recherche» de l'IRDpl les actes d'une Journée d'information qui s'est déroulée en octobre 1992 à Neuchâtel et qui se proposait de faire connaître en Suisse romande cette forme nouvelle d'enseignement des langues étrangères, Le colloque s'inscrivait dans le sillage des travaux de la Commission romande pour l'enseignement de l'allemand (CREA), mandatée pour préparer une nouvelle génération de moyens d'enseignement et qui, dans son rapport, recommande l'ouverture de voies alternatives pour l'enseigne-
ment des langues étrangères telles que l'immersion, la précocité et l'intensification 2,
Qu'est-ce que l'immersion? Cette étiquette désigne une forme d'enseignement consistant à utiliser la langue étrangère non pas exclusivement comme objet d'étude, mais comme instrument de communication pour la transmission des connaissances dans d'autres disciplines scolaires, En termes plus concrets, l'immersion permet par exemple d'enseigner les mathématiques, la géogra-
phie et/ou l'histoire en allemand à un public d'élèves francophones, On distingue plusieurs formes d'immersion selon qu'elle intervient dès le début de l'enseignement de la langue étrangère ou plus tard; on parle alors d'immersion «précoce» ou «tardive», Par ailleurs, l'immersion se définit également par rapport au nombre de branches enseignées dans la langue étrangère; cela peut être une seule ou l'ensemble des branches à l'exception de la langue maternelle; on parle alors d'immersion «partielle» ou «totale»,
Quels sont les avantages? Vingt-cinq ans d'expériences conduites avec un succès croissant au Québec - 30 000 élèves, soit un peu plus de 8 % de la population scolaire canadienne, suivent actuellement les programmes d'immersion - ont démontré que les élèves qui ont bénéficié de cette forme d'enseignement atteignent à la fin de leurs études une compétence linguistique proche de celle des bilingues, sans que cela entraîne une diminution de leur maîtrise de la langue maternelle, Par ailleurs, et malgré un léger fléchissement dans la phase initiale, on ne constate pas non plus de déficit dans les connaissances scientifiques des disciplines enseignées en immersion,
Vous avez dit «immersion précoce»?
Un autre avantage non négligeable de cette forme d'enseignement c'est qu'elle rend possible une réduction de la dotation horaire consacrée à l'étude de la langue étrangère, Cet allége-. RÉSONANCES . JUIN 1993
Commission romande pour l'enseignement de l'allemand
Où se pratique l'immersion? Après le Canada qui a joué un rôle de pionnier dans le développement d'une didactique spécifique de l'immersion et par la mise en place d'une évaluation minutieuse des expériences, c'est dorénavant l'Europe qui applique de plus en plus cette forme d'enseignement/apprentissage des langues, Il existe actuellement en RFA quelque 70 établissements scolaires qui offrent des programmes d'immersion pour l'anglais et 50 pour le français, La France, par décret ministériel d'août 1992, encourage la création de «sections européennes» qui commencent de s'ouvrir sur l'ensemble du territoire national. En Suisse, l'idée fait son chemin également, Un Forum organisé en novembre prochain au Tessin par le groupe de travail Langue 2 de la CDIP/CH3sera consacré à ce thème et se propose non seulement d'informer, mais de susciter des amorces de réalisations, Signalons enfin que dans sa séance du 18 mars dernier, la CDIP/SR/TI a accepté l'idée que des expériences pilotes contrôlées soient mises en place au niveau cantonal et local. L'objectif à long terme n'est certes pas de créer un bilinguisme généralisé en Suisse, mais d'offrir à tous ceux qui le souhaitent une possibilité de formation plus efficace, Gérard Merkt
'Gérard Merkt, (éd,) Immersion, Une autre forme d'enseignement/apprentissage des langues vivantes, Neuchâtel, IRDP, 1993, 39 p,
Enfin le feu vert Les Recommandations de CREA (Commission romande pour l'enseignement de l'allemand) ont vécu une période de consultations auprès de toute la scolarité obligatoire romande ainsi qu'auprès de ses responsables. Il est apparu à cette occasion: - que les principes didactiques (autonomisation, différenciation entre les catégories d'apprenants, priorité des capacités réceptives ...) ont été fort bien accueillis; que le concept de modularité paraissait porteur de grands espoirs, mais qu'il nécessitait une étude plus approfondie pour dégager un profil concret des futurs moyens d'enseignement; - que les propositions telles que l'inversion, la précocité et l'intensification risquaient de se heurter à des problèmes de gestion scolaire. Pour CREA cependant, l'étape ultime était attendue avec une certaine anxiété et un vif intérêt, dans la mesure où elle guettait la prise de position de la Conférence des Directeurs de l'Instruction publique de Suisse romande et du Tessin. Dans sa séance du 17 mars 1993 la CDIP/SR + TI a adopté trois propositions:
' cf. L'allemand dans la scolarité obligatoire en Suisse romande, Recommandations pOUl' les futurs moyens d'enseignement/apprentissage, Neuchâtel, IRDP, 1992, 15 p.
1. Elle confirme son engagement pour le renouvellement des moyens d'enseignement d'allemand destinés à toute la scolarité obligatoire romande.
Pour tous renseignements s'adresser à M. J. Baumann, FDK-Sekretariat, Sulgenestrasse 70, 3005 Bern
2. Elle confie à un groupe d'experts de COROME (Commission 1'0-
3
RÉSONANCES - JUIN 1993
mande pour les moyens d'enseignement) le mandat de procéder à une expertise des moyens d'ensei-' gnement existant sur le marché et d'étudier l'application concrète du concept de modularité, 3. Elle admet le principe que des expériences pilotes locales contrôlées soient mises en œuvre pour des voies nouvelles d'enseignement telles que l'inversion, l'intensification et la précocité.
En reconnaissant les principales options des Recommandations de CREA, la CDIP a donné le feu vert à une poursuite des travaux pour la mise à disposition des futurs moyens d'enseignement. Certes on peut s'en l'éjouir mais force est de constater que même «Unterwegs» il est difficile d'aller ,Norwarts»! Tristan Mottet Membre de CREA
BURE/,{J--
~ LIBRAIRIE - PAPETERIE 3960 SIERRE . 1950 SION
HALLE D'EXPOSITION MEUBLES DE BUREAU ILE FALCON 3960 SI ERRE
1
INFORMATIONS
OFFICIELLES
-
Poste devenu vacant à la suite de la nomination de la titulaire à une autre fonction
Informatique
ANIMATEUR(TRICE) DE LA CONNAISSANCE DE UENVIRONNEMENT A UÉCOLE PRIMAIRE POUR L'ANNÉE SCOLAIRE 1993-1994 À RAISON DE 12 HEURES / SEMAINE Conditions:
brevet d'enseignement primaire ou formation équivalente.
Bus Apple Education
Intérêt et expérience dans le domaine de l'enseignement de la connaissance de l'environnement à l'école primaire
Langue maternelle: française Entrée en fonction: début de l'année scolaire 1993-1994 Cahier des charges: celui-ci peut être consulté soit auprès du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, soit auprès du Service du personnel et de l'organisation Traitement:
le Service du personnel et de l'organisation donnera sur demande les renseignements nécessaires à ce sujet
Les offres de service, rédigées sur formule spéciale fournie sur demande par le Service du personnel et de l'organisation, Planta, 1951 Sion, devront être adressées à ce dernier jusqu'au 20 juin 1993 (date du timbre postal). Le chef du Service du personnel et de l'organisation Franz Michlig
LA SECTION FRANCAISE DE L'ÉCOLE SUISSE DE BOGOTA
LA SECTION FRANCAISE DE L'ÉCOLE SUISSE DE BOGOTA
cherche pour entrée en fonctions le 1" septembre 1993
cherche pour entrée en fonctions le 1" septembre 1993
une maîtresse primaire pow' les classes de 1P à 3P
un maître primaire pOill' les classes de 3P à 6P
pour l'enseignement des branches suivantes: français, mathématique, écriture, éducation physique, chant, environnement.
pour l'enseignement des branches suivantes: français, mathématique, éducation physique, chant, sciences naturelles, connaissances de l'homme.
Conditions: être titulaire du diplôme adéquat. Avoir de l'expérience professionnelle. Des connaissances de l'espagnol seraient un avantage.
Conditions: être titulaire du diplôme adéquat. Avoir de l'expérience professionnelle. Des connaissances de l'espagnol seraient un avantage.
Durée du contrat: 3 ans, voyage aller et retour payé. Le contrat est renouvelable une fois.
Durée du contrat: 3 ans, voyage aller et retour payé. Le contrat est renouvelable une fois.
Traitement: selon barème du règlement de l'Ecole suisse de Bogota. Caisse de retraite.
Traitement: selon barème du règlement de l'Ecole suisse de Bogota. Caisse de retraite.
Les actes de candidature, accompagnées d'une photo et de documents d'usage, doivent être envoyés au Département de l'insttuction publique du canton du Valais, Planta 3, 1950 Sion.
Les actes de candidatures, accompagnées d'une photo et de documents d'usage, doivent être envoyés au Département de l'instruction publique du canton du Valais, Planta 3, 1950 Sion
Délai de postulation: 25 juin 1993
Délai de postulation: 25 juin 1993
RÉSONANCES . JUIN 1993
Une classe sur quatre roues! Un bus londonien, aménagé par Apple en salle de classe. Cet été il prend la route et sillonnera la Suisse jusqu'à fin octobre, à la disposition des Directions de l'instruction publique et des enseignants pour leur permettre de se familiariser avec l'apprentissage et l'enseignement basé sur ordinateur. (Photo: Apple Computer, lne.) Pendant la session pédagogique, les 2 et 3 juillet prochains, la salle de classe itinérante de l'Apple Education Team d'Industrade sera à disposition des enseignants s'intéressant aux APO (applications pédagogiques de l'ordinateur) dans la cour de l'ORDP, Cette salle de classe se présente sous la forme d'un bus londonien avec salle de formation au premier étage et salle de démonstration à l'étage inférieur.
Programme de ces deux jours Pendant les heures de cours de la session, le bus sera utilisé par différents groupes participant à un cours d'informatique. En dehors de ces heures, les enseignants intéressés pourront tester des appareils, des logiciels ou suivre des présentations. RÉSONANCES - JUIN 1993
Jeudi 1 juillet Matinée Arrivée et installation du bus dans la cour de l'ORDP Après-midi au rez: de 16 h 30 à 18 h: présentation de matériel informatique par la maison ComputerLove de Martigny 1" étage: test de logiciels éducatifs (entrée libre)
Vendl'edi 2 juillet au rez: de 12 h à 13 h 15: 1" étage: Fin d'après-midi Départ du bus.
porte ouverte test de logiciels éducatifs (entrée libre)
«A moi les paquets» Moyens cl'enseignement exposes ~
Le catalogue des ouvrages scolaires disponibles aux dépôts de Brigue et Châteauneuf-Conthey a été remis aux écoles à la mi-mai. Il contient la liste de tous les livres officiellement utilisables durant la prochaine année scolaire. Des listes d'ouvrages particuliers ont été établies par des commissions de branches (cycle d'orientation) ou spécialisées (soutien, appui, petite enfance ... ). Ces ouvrages, comme ceux figurant au catalogue, sont subventionnés; ils ne font pas l'objet de stockage aux dépôts des livres scolaires pour diverses raisons dont les principales sont: - l'évolution didactique des disciplines concernées - l'adaptation des moyens aux méthodes de travail des enseignants ou des caractéristiques individuelles des élèves. L'ORDP a informé les personnes concernées, directement ou par les commissions scolaires, de l'existence de ces listes et il rend, en plus, le ser-
vice de permettre la consultation des ouvrages particuliers avant de passer une commande. Trois expositions d'ouvrages sont organisées dans ce but: 1. Moyens pOUl' les classes enfantines et 1re année primaire
Durant tout le mois de juin, les ouvrages didactiques destinés aux enseignants de ces classes sont déposés dans une salle de l'ORDP à Sion et à l'ODIS de St-Maurice. Les livres, jeux éducatifs, matériel didactique ont été choisis par la commission des moyens d'enseignement sur proposition de la commission «petite enfance». Cette exposition est la 5e du genre.
2. Moyens pour les enseignants du cycle d'orientation Egalement durant tout le mois de juin, une exposition des ouvrages retenus par les commissions de branches a lieu dans la salle de travail du 1er étage de l'ORDP à Sion. Ces
moyens sont des ouvrages de référence à l'intention des enseignants: ils complètent les listes du catalogue 1993. Cette exposition a lieu pour la première fois et sera renouvelée dans les années futures.
3. Moyens pour les maîtres de soutien et d'appui
Un nom un peu «bizarre» pour du matériel conçu pour l'apprentissage de la lecture. Et pourquoi pas si ce matériel est intéressant et efficace. L'association ALPHALOGIC a conçu un logiciel ouvert, sonore, imagé, pour aider à l'apprentissage de la lecture. Conçu par des enseignants, le programme «A moi les paquets» est destiné - aux personnes en difficulté d'apprentissage de la lecture, - aux enfants des écoles enfantines et aux premiers degrés de l'école primaire. Le logiciel comporte trois activités de base (trouver la bonne association: image, mot entendu et mot écrit;
Au mois de septembre, une exposition d'ouvrages destinés en premier lieu à l'enseignement du français, langue étrangère sera organisée pour la troisième année consécutive. Elle a lieu au début de l'année scolaire, au moment où les maîtres de soutien ont pris connaissance des besoins des élèves confiés. Des listes de commandes sont disponibles dans la salle d'exposition. Elles doivent être regroupées pal' centres scolaires et munies du sceau de la direction d'école ou de la commission scolaire pour être honorées, à moins que les enseignants désirent s'offrir le matériel pédagogique approprié.
Examens d'admission à l'Ecole normale en 1994 En 1994, les examens d'admission à l'Ecole normale se dérouleront aux dates suivantes: Examens écrits: jeudi 21 avril Examens oraux: mercredi 4-mai
RÉSONANCES - JUIN 1993
retrouver le mot demandé partout où il se trouve à l'écran; recomposer un mot à l'aide de lettres) et trois activités secondaires (consulter les mots écrits avec leur image et leur son; contrôler les mots déjà exercés avec succès; contrôler les réussites dans un «livre» qui peut être imprimé). L'enseignant peut faire varier les situations d'apprentissage en modifiant les données, introduisant des phrases, changeant les types d'écriture, .. . Le logiciel existe en deux versions: AMIGA et IBM compatible. L'ORDP est éditeur de la version IBM. Elle est mentionnée dans le catalogue des ouvrages scolaires; l'association
Alphalogic à Monthey (Champerfou 40) édite la version Amiga. Tous les renseignements concernant ce support didactique peuvent être demandés aux services audiovisuel ou informatique de l'ORDP.
co . INFORMATION La brochure CO-Information «Ton avenir» a fait l'objet d'une réactualisation tant au niveau du fond que de la forme. Dès la rentrée de septembre elle sera disponible à l'intention des enseignants, des parents et des élèves intéressés fréquentant les classes de 6e année primaire et celles du cycle d'orientation.
ORDP SION - anIS SAINT-MAURICE
Vacances estivales Durant les vacances scolaires de l'été, une permanence est assurée à l'ORDP pour tout renseignement désiré. . Le centre de documentation de l'ORDP fermera ses portes dès la fin de la semaine de perfectionnement, soit le lundi 5 juillet. Il sera de nouveau accessible le lundi 16 août 1993. L'ODIS de St-Maurice sera fermé du lundi 5 juillet au mercredi 25 août 1993. Durant cette période, l'Office sera cependant ouvert les mercredis après-midi, de 14 h 00 à 17 h 00.
RÉSONANCES - JUIN 1993
Le personnel du service de la documentation a besoin de ce temps pour, bien sûr, prendre des vacances méritées mais surtout pour faire des inventaires, des réfections d'ouvrages, des réapprovisionnements et surtout poursuivre l'informatisation de la gestion du prêt des documents. Aussi, nous souhaitons que tous les documents prêtés reviennent au centre de documentation jusqu'au 25 juin 1993 au plus tard. Cependant si vous souhaitez fréquenter la bibliothèque durant la période de fermeture, nous vous prions de prendre rendez-vous par téléphone, le matin, au 027/ 216286.
Si vous désirez emprunter des documents (livres, cassettes, disques .. .) pour les vacances, cela est possible dans la mesure où vous avertissez les bibliothécaires suffisamment tôt pour qu'elles puissent équiper les documents au cas où ils ne le seraient pas. La direction et le gersonnel de l'ORDP souhaitent aux lecteurs de «Résonances» un b~( été de détente et de repos et vous donnent rendezvous à la proch'aine rentrée scolaire.
Jean-Pierre Salamin
L U
Concours de mathématique
Arzu
pour les classes de 3e année primaire du Valais romand Notre concours est arrivé à son terme. Il est donc temps de mettre fin au suspense en publiant le classement définitif. La palme revient à une classe martigneraine, celle de notre collègue Félix Bourgeois, qui a réalisé le score remarquable de 40 points sur 40,5. Aux élèves de cette classe, nous adressons nos plus vives félicitations pour leur perspicacité et leur persévérance ainsi que nos remerciements pour les comptes rendus de qualité qu'ils nous ont régulièrement communiqués.
POU R VOU S
De grands bravos et mercis vont aussi aux élèves des onze autres classes que l'on a retrouvés à chacune des 6 étapes et dont l'assiduité a permis au concours de vivre tout au long de cette année scolaire. Nous espérons que la participation à ce concours aura été pour tous l'occasion de faire des mathématiques avec plaisir tout en développant les aptitudes requises pour "s'attaquer" à des activités de recherche.
Mehmet. Une fois terminés, les uçu/'tma naviguent dans le ciel jusqu'à la tombée de la nuit.
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Après le souper, Arzu fait ses devoirs. Fatiguée, elle s'endort sur ses cahiers et rêve ... de cerfs-volants. Des engins qui emportent Arzu, Ali, Christine et le chat Kedi jusqu'à Istanbul. L'histoire permet aux lecteurs de faire connaissance avec la Turquie, ses coutumes, ses habitants. Elle devrait également inviter les enfants turcs à parler en classe de ce qu'ils connaissent, à établir un dialogue qui facilitera leur intégration. Quelques mots de turcs, accompagnés de leur prononciation, aident les lecteurs à se plonger dans l'ambiance.
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Arzu, une petite Turque, habite la Suisse. Avec Ali, son frère, et Christine, une camarade de classe, elle construit des cerfs-volants sous l'experte direction de son père,
Arzu est un très beau livre, illustré de superbes aquarelles; une histoire empreinte de beaucoup de fraîcheur. Destiné aux enfants de 6 à 10 ans, l'ouvrage dû à Silvia Hüsler-Vogt est publié aux Editions LEP à Lausanne.
Fablimages
Quatre fables pour les petits Attribution des points:
n01 n02 n03 n04
Des chiffres et des lettres La pyramide des différences Partage de l'hexagone L'art de perdre de la place
nOS Fabrication d'additions n06 A vec des allumettes Total des points en jeu:
5 8 7,5 8
6 6
pts pts pts pts
pts pts
1 pt par égalité 2 pts par solution 0,5 pt par solution grille de 5 sur 5: 2 pts pour 2 pentominos 1 pt pour 3 pentominos grille de 6 sur 6: 3 pts pour 3 pentominos 2 pts pour 4 pentominos 1 pt pour 5 pentominos grille de 7 sur 7: 3 pts pour 4 pentominos 2 pts pour 5 pentominos 1 pt pour 6 pentominos 1 pt par addition moins 0,5 pt par solution oubliée
40,5 pts Marie-Hélène Sauthier
Yvan Michlig
Animateurs pour l'enseignement de la mathématique RÉSONANCES . JUIN 1993
Les Editions Nathan, viennent de publier quatre volumes de la collection Fablimages. Les textes appartiennent au domaine de la fable, même si la morale n'est pas clairement exprimée en fin d'histoire par une maxime. Chacun de ces albums illustre un petit défaut à travers l'aventure d'un animal. Dans la forêt, l'écureuil curieux veut tout voir et tout savoir. Il est si curieux qu'au moindre craquement, il accourt. Mais le chat rôde, espérant le croquer. Heureusement, la curiosité a aussi du bon. Toujours en éveil, elle permet à l'écureuil d'échapper au matou. Un petit cochon refuse de se laver. Il est si sale que personne ne veut jouer avec lui. Il se sent bientôt délaissé et se met à pleurer. Il pleure tant que ses larmes le lavent. Le mouton accepte alors de jouer avec lui. Le petit cochon opte pour la propreté. RÉSONANCES . JUIN 1993
Un gros chien, haï de tous, terrorise le quartier. Un jour, pourtant, il est battu par une grosse brute. Humilié, il se cloître chez lui. Une petite chienne, bonne et généreuse, vient le soigner et lui apprend à sourire. Devant tant de gentillesse, il s'excuse auprès de tous. Le lapin gris est poursuivi par un chasseur. Il se réfugie chez le lapin blanc qui refuse de l'aider. Mais le lapin blanc est à son tour la cible du chasseur. Heureusement, l'histoire finit bien. Cette collection qui se veut gaie et tendre s'adresse aux enfants de trois à sept ans. Si André Pozner a écrit les quatre histoires, quatre artistes différentes ont réalisé les illustrations. Lapin blanc, lapin gris - Pozner/Cazin - Collection Fablimages - Editions Nathan
Le cochon cochon - PoznerlRoth - Collection Fablimages - Editions Nathan L'écureuil curieux - Pozner/Hartmann-Greiner - Collection Fablimages - Editions Nathan Le chien et la brute - PoznerlLandais - Collection Fablimages - Editions Nathan
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Le cochon cochon
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E N C LAS S E
«Là-Bas» au Crochetan Cent élèves, quatre enseignants secondés par quelques collègues, des parents et de nombreuses personnes de bonne volonté! L'énumération des gens qui œuvrent à la réalisation de «Là-Bas» serait fastidieuse. «Là-Bas», c'est le nouveau spectacle que les écoliers montheysans joueront ces prochains jours sur la scène du Crochetan. On a beaucoup parlé de «nos cousins d'Amérique». Quatre enseignants montheysans ont décidé de prolonger cette action de manière originale. Jean-Maurice Delasoie, Bernard Oberholzer, Bruno Pattaroni et René Wyssen ont uni leurs efforts - et leurs élèves - pour monter un spectacle d'envergure. Fil conducteur:
Séance d'essayage dans la bonne humeur.
le départ d'une famille de Monthey qui, ruinée, quitte ses terres pour aller s'installer quelque part en Amérique du Sud. En quatre tableaux, les spectateurs revivent les préparatifs du départ. Les exilés rencontrent des marins, tremblent en écoutant leurs histoires
de pirates et d'îles mystérieuses. Mais ils s'embarquent. Le voyage est terrible: nourriture trop rare, violence, maladie et mort se côtoient. Au bout de la traversée, c'est la découverte d'une nouvelle terre pleine de promesses.
On touche à tout Cette vaste fresque historique a permis aux élèves d'aborder de multiples disciplines. L'histoire, bien évidemment, mais aussi la géographie ou l'expression orale et écrite. Tout - ou presque - est du «fait maison». Enseignants et élèves ont uni leurs efforts pour rédiger les dialogues. Les premiers ont écrit les parties historiques; les seconds ont laissé parler leur imagination, inventant les récits fantastiques des marins. D'autres branches scolaires ont également été mêlées à l'aventure. Le chœur du CO de Monthey accompagné par les enseignants et quelques autres musiciens interviendra tout au long des scènes. Au programme des chansons de marins souvent peu connues, Goldmann et des chants typiques du Val d'Illiez. Des danseurs évolueront aussi sur la scène. Jean-Maurice Delasoie, conseillé par Monette Daetwy1er, s'est mué pour l'occasion en maître de ballet. Quant aux costumes, ils sont l'œuvre de Irlaîtresses ACM et de mamans couturières. RÉSONANCES . JUIN 1993
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Heureux, les acteurs de «Là-bas». La réalisation d'un tel spectacle implique une somme de travail impossible à chiffrer. Les maîtres concernés se sont rencontrés à de multiples reprises. Choix des textes, des décors ou des costumes; problèmes de salle, contacts avec les concierges ou les autorités: les occasions n'ont pas manqué. En classe aussi, on n'a compté ni le temps, ni les efforts. Les maîtres ont pu travailler séparément à la réalisation de certaines scènes. D'autres collègues et de nombreux parents se sont investis, qui pour la création de costumes, qui pour la réalisation des décors, qui pour dactylographier les textes ... Et il a ensuite fallu regrouper le tout. Le chœur du CO a répété avec les classes; on a appris les danses à tout ce petit monde.
Une exposition en supplément La pièce ne trahira pas la vérité historique. Les Pages Montheysannes et Nos Cousins d'Amérique de A. et RÉSONANCES . JUIN 1993
«Là-Bas» en quelques mots Thème: Classes:
Lieu: Dates: Textes: Costumes: Décors:
une page de l'émigration d'une famille montheysanne 3P, J.M. Delasoie (23 élèves) 4P, R. Wyssen (23 élèves) 6P, B. Pattaroni (19 élèves) chœur du CO, B. Oberholzer (35 élèves) théâtre du Crochetan vendredi 18 juin à 20 h 00 - samedi 19 juin à 20 h 00 les enseignants (partie historique), les élèves (partie imaginaire). collègues et mamans couturières, location. enseignant(e)s ACM, élèves et adultes
C. Carron ont servi d'ouvrages de référence. Les précieux renseignements glanés à cette occasion seront exploités par les élèves de 3e année qui réaliseront une petite exposition sur le Monthey d'autrefois. Côté coulisses, on n'a rien laissé au hasard. Les enseignants se sont assurés la collaboration de connaisseurs. Régie et lumière sont confiées au régisseur du Crochetan. Quant à la sonorisation, elle est assurée par un technicien professionnel. La Commune a mis à disposition des initiateurs
du projet la plupart des infrastructures et couvrira une partie des frais. Les commerçants du lieu ont contribué à la réussite de l'organisation en supprimant certaines factures ou en mettant du matériel à disposition. La vente des billets - on attend mille deux cents spectateurs - devrait permettre de payer le solde et même de dégager un bénéfice. Une somme qui sera partagée équitablement entre deux associations locales en rapport avec l'enfance, l'Association Don de Moelle et l'Association L'enfant et l'Hôpital.
...... allemand fabuleux à Francis Rogallo, ingénieur à la NASA. Nous sommes parvenus à comprendre la réalisation de cette idée insensée et l'évolution de la recherche en ce domaine.
La «petite» lecture
Un journal prend son envol La petite lecture? Qu'est-ce encore? Un nouveau cours de session pédagogique destiné aux maîtresses enfantines et primaires? Une nouvelle méthode d'approche de la pré-lecture? Quelque billet d'humeur d'un enseignant préoccupé par la conjoncture actuelle? Non, rien de cela et beaucoup plus pour les enfants de la SP de Verbier. Simplement un journal conçu, rédigé et mis en page par des enfants, désireux de s'adresser à des personnes hors de la classe, de communiquer, de jouer aux journalistes et surtout d'aider d'autres copains de la rue en Colombie.
Presse analysée
Le travail de défrichage a débuté par un cours collectif d'expression orale pour la conception d'un périodique, d'un titre et pour l'organisation du travail, la répartition des rubriques. La recherche d'un titre original a débouché sur un concours et a permis de former notre jugement sur un graphisme et une idée «accrocheuse». Le premier numéro, sorti de la photocopieuse en novembre 1992, parlait principalement de la vie de la classe: un reportage sur notre sortie au glacier de Breney, la mésaventure d'un journal mouillé (rédaction), des sports pratiqués par nos copains (football, hockey, etc.), des jeux divers (maths, mot mystérieux), d'une interview pour faire mieux connaissance avec le nouveau vicaire de Verbier, nommé, il y a une année. Le texte
Tout est parti de l'analyse d'un journal. Comment est-il fait? De quoi estil composé? Comment le rédige-t-on? Quelles sont ses différentes rubriques? Ainsi, nous avons observé un quotidien pour en analyser le contenu. Nous y avons découvert des reportages, des nouvelles, des interviews, des jeux, des dessins, des photos, de la publicité, des annonces, des recettes, des compte-rendus sportifs, des histoires, des présentations de livres et de films, un courrier des lecteurs, un éditorial... Autant de rubriques qui devinrent passionnantes à partir du moment où germa l'idée que nous pourrions peut-être réaliser un journal avec toute la classe. Didier Faure: simplicité et enthousiasme.
était enrichi de photos du glacier, du vicaire, des sportifs. Des annonces, une présentation de livres d'enfants passionnants, des publicités de commerçants complétaient ce numéro initial dont nous n'étions pas peu fiers. Le tout était rehaussé par un éditorial de Christian Michellod, journaliste professionnel au NF et initiateur de la Fondation Moi pour Toi, puisque nous avions décidé de verser une partie de notre bénéfice à des enfants de la rue en Colombie.
Un thème aérien Malgré ses défauts de jeunesse, ce premier numéro a suscité un tel engouement que nous avons décidé de remettre l'ouvrage sur le métier pour un journal plus élaboré et s'orientant autour d'un thème: le vol libre. Le rêve d'Icare nous a passionnés naturellement et d'autant plus que quantité de ses disciples nous survolent quotidiennement dans le ciel de Verbier. Deux écoles de vol libre y dispensent leurs cours tout au long de l'année. Ainsi, nous avons découvert une activité de loisirs basée sur l'énergie solaire et approché des gens qui s'y adonnaient pour le plaisir ou professionnellement. Nous avons mené une recherche historique qui nous a conduits dans la mythologie grecque en passant par le génial Léonard de Vinci, puis d'Otto Lilienthal, chercheur RÉSONANCES - JUIN 1993
Didier Favre, l'homme-oiseau Nous nous sommes ensuite intéressés à aujourd'hui en interviewant les directeurs des écoles de vol libre de Verbier qui, intrigués, nous ont accueillis très gentiment. Simplement et avec enthousiasme, ils nous ont renseignés sur le parapente et l'aile delta. Et là, nous avons été étonnés! Mais le plus enrichissant a été la rencontre avec un homme-oiseau. Suivant une proposition du DIP, nous avons invité Didier Favre pour une conférence sur l'environnement, l'écologie et son aventure en delta. Par sa simplicité, sa gentillesse, son enthousiasme et sa chaleur humaine, il a fait de son interview menée en classe, une rencontre enrichissante. Que d'anecdotes fabuleuses au contact des bergers, ses amis. Très amicalement, Didier Favre, qui vit actuellement de sa plume (pas mal pour un homme-oiseau) - puisqu'il est journaliste -, nous a adressé un éditorial chaleureux. Celui-ci nous a beaucoup touchés et nous avons décidé de lui écrire pour garder un contact. «Suspendu à mon cerf-volant» relate nos histoires incroyables! Pour que vous puissiez les vivre à votre tour, nous donnons aussi des plans pour fabriquer des cerfs-volants comme nous l'avons fait. Nous avons aussi rencontré un oiseau extraordinaire «Jonathan Livingston, le goéland», à travers une lecture suivie et un film merveilleux. Nous avons découvert le prix de la liberté et le courage pour persévérer dans la vie, en apprenant l'amour, la tolérance. Des jeux de mots - conçus par l'inspectrice ACM, Mme Suzanne Dubois -, des jeux de maths, de l'humour noir, des poésies, des photos spectaculaires rendent cette «Petite lecture» passionnante et délassante. RÉSONANCES - JUIN 1993
Des élèves fiers de leur travail. La rédaction de textes, les phrases interrogatives ou impératives, les titres, les mises en page nous sont alors devenues un plaisir. Mais la récompense nous vient maintenant de l'accueil enthousiaste des adultes qui ont participé par leurs publicités
réelles (eh! oui, ils ont payé) et par l'achat de notre «Petite lecture» qui devient la leur. Les rédacteurs en herbe et le rédacteur en chef Pierre-André Pellissier
Nos impressions C'est génial, car on a fait de l'écriture, des interviews. C'est un travail de groupes très, très, très passionnant: c'est mieux que le travail de la dictée, de l'orthographe, de la grammaire. J'aimerais bien encore en faire! Philippe J'ai trouvé ce journal passionnant surtout pour le faire. Je n'ai pas vraiment aimé quand on devait faire la mise en page, mais j'ai adoré faire les titres (historiques) par exemple. Jonathan J'ai adoré faire ce journal, car ça prend du temps et ça donne du plaisir à le réaliser ensemble. Mais j'ai encore préféré faire le deuxième numéro, car il avait plus de pages que le premier. Et je félicite le maître, car il a eu une bonne idée. Benoît L'activité '00urnah>était super, car nous avons tous participé. Le mieux c'est que, grâce à ce journal, nous avons appris beaucoup de choses et nous avons interviewé des personnes. Et grâce à ça, des enfants seront aidés! Sarah
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Cercle d'astronomie des Creusets
Les étoiles dans le hall Début mai, le hall d'entrée du Collège des Creusets, à Sion, arborait un décor inhabituel. Le Cercle d'astronomie de l'établissement y présentait une exposition en quatre tableaux. Premier élément, une coupole étoilée qui permettait la découverte des constellations de l'hémisphère nord. Grâce à un astucieux procédé, les visiteurs avaient l'impression de contempler le ciel par une belle nuit étoilée. Une deuxième partie était consacrée à l'astro-photographie. Les étudiants montraient une trentaine de clichés «faits maison». Soleil, lune, planètes, constellations, galaxies, nébuleuses ... : toute la panoplie céleste y figurait. Le troisième tableau associait informatique et astronomie. Piloté par un ordinateur, un télescope pointait automatiquement son œil en direction de l'objet choisi. Le logiciel permettant ce petit miracle a été développé par des membres du Cercle. Il leur aura fallu un peu moins de trois mois pour réaliser ce tour de force. Dernier volet de l'exposition, un gigantesque «pendule de Foucault», haut de treize mètres. Cet instrument est destiné à mettre en évidence la rotation de la terre sur son axe. Au fil des heures, le plan d'oscillation tournait, en fonction de la nouvelle inclinaison de l'axe terrestre.
Pour le plaisir Le Cercle d'astronomie des Creusets regroupe une douzaine de mordus d'astronomie. Il est dirigé par un professeur du collège, Alain Kohler, lui-
même passionné par les astres. Les membres se réunissent et travaillent en dehors des heures de classe. Une petite salle est à leur disposition dans les abris. Un soir par semaine, ils y assurent une permanence. Lorsque le temps le permet, ils vont fréquem-
ment installer leurs deux télescopes en altitude, là où les conditions d'observation sont les plus propices.
Le Cercle d'astronomie des Creusets se présentera dans le numéro de Réso-
nances du mois de septembre.
R E CHE R CHE Centres de recherche en éducation
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Vingt ans de Coordination Le 4 mai 1973, se tenait à Ouchy la première séance de la Commission de coordination des centres de recherche (CCCR). L'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques (IRDP), récemment créé à l'époque, avait en effet reçu mission de coordonner les recherches romandes commanditées pal' la Conférence des chefs de département de l'Instruction publique de la Suisse romande et du Tessin. Vingt ans plus tard, ce 4 mai 1993, la Commission de coordination des centres de recherche (CCCR) et l'IRDP ont souhaité marquer cet anniversaire par une journée commémorative et prospective, tenue à l'Office de recherches et de documentation pédagogiques du canton du Valais. La recherche romande en éducation peut être considérée comme exemplaire par son organisation en ré· seaux de recherches, au sein desquels des équipes de chercheurs issus des centres de recherches romand et cantonaux conduisent des travaux à échelle de la Suisse romande. La conduite en est confiée, selon les cas, à l'un ou l'autre Centre en fonction de ses compétences dans le domaine considéré. A l'heure où les Universités romandes tentent de regrouper leurs ressources et leurs compétences, le fonctionnement en réseaux de la recherche en éducation peut être vu comme un modèle d'organisation et de fonctionnement. L'ouverture de ces réseaux à des chercheurs des Universités est à ce jour envisagée, comme le recommande d'ailleurs RÉSONANCES - JUIN 1993
Le conseiller d'Etat Serge Sierl'O (au centre) et Gilbert Fournier (à gauche) écoutent le discours passionné du pédagogue Samuel Roller, professeur honoraire de l'Université de Genève. un rapport du Conseil Suisse de la Science. Actuellement la CCCR coordonne les activités de cinq réseaux de recherche composés, chacun, de six à sept chercheurs. Les sujets étudiés se rapportent à l'enseignement du français, de la mathématique et à l'informatique. La rencontre sédunoise a permis d'entendre d'une part MM . JeanPierre Salamin et Gilbert Fournier traiter des relations du canton du
Valais avec les Universités et d'autre part le président de la Commission de coordination des centres de recherche, M. Raymond Hutin, de l'avenir de la recherche en éducation en Suisse romande. Les membres actuels, mais aussi ceux de la première heure, ont eu en outre le plaisir d'entendre le message de bienvenue et d'encouragement de Monsieur Serge Sierro, chef du Département de l'instruction publique et des affaires sociales du canton du Valais.
NOS
COL L È GUE S
Alain Dupont, président de Monthey
«L'école ne doit pas souffrir de la récession» Depuis 1984, Alain Dupont est le premier citoyen de Monthey. Enseignant au cycle d'orientation, le président est réputé pour l'attention qu'il porte au domaine social et à la culture. Des options dont profitent la population et les écoles de sa ville. Alain Dupont est l'homme des vocations tardives. Il commence l'école normale à 29 ans, après avoir déjà effectué un apprentissage de mécanicien et obtenu une maîtrise fédérale. A la fin de ses études, on lui confie les classes de promotion. Avec l'introduction du cycle d'orientation, il se retrouve titulaire en section B. Cela fait aujourd'hui trente ans qu'il dispense son savoir aux jeunes montheysans. En politique, il n'est pas plus précoce. Un peu «par hasard», en 1976, il se retrouve sur la liste du parti radical pour les élections au conseil municipal. Il est élu et, deux périodes plus tard, il s'installe à l'Hôtel-de-Ville. Ce qui ne l'empêche pas de rejoindre tous les matins le cycle d'orientation pour donner deux heures de mathématique et de dessin technique. Alain Dupont, vos fonctions d'enseignant et de président de ville sont-elles compatibles? Oui! L'enseignement est une des rares professions où l'on peut se composer un horaire. Pour un maître primaire, ce serait plus difficile, mais au CO, cela ne pose pas de problème. Vous avez conservé quelques heures d'enseignement. Quelles sont vos motivations?
C'est tout de même vous qui signez les lettres de licenciement! Ce sont effectivement des cas plus douloureux. Mais là aussi, je laisse le soin aux autorités scolaires de prendre les décisions. Depuis votre accession à la présidence, avez-vous senti une différence dans les relations avec vos collègues? Ceux qui ne me connaissent pas bien agissent avec plus de retenue. Mais la plus grande différence provient surtout du manque de temps. Je n'ai plus guère l'occasion de fréquenter la salle des maîtres et les contacts sont rares. Monthey n'a connu qu'un seul président à plein-temps. On a toujours laissé le choix à l'élu. Il y aurait assez de travail à la Commune mais le contact avec les jeunes me manquerait. Avec cette double fonction, vous êtes juge et partie... Nous avons bien séparé les charges. Lorsque je suis en classe, je dépends du directeur des écoles et de la commission scolaire. Si j'ai une requête à formuler, je demande comme les autres.
plus difficile qu'ailleurs. On devrait mieux entourer certains élèves après l'école. Nous soutenons des initiatives comme La Tartine, une structure d'accueil pour ceux dont les parents travaillent, ou les cours d'appuis aux apprentis. Je pense que notre société oublie trop souvent sa mission éducative. L'Etat réalise des coupes linéaires pour assainir ses finances. Comment jugez-vous cette manière de réagir face aux déficits du ménage cantonal? Pour moi, c'est une grosse erreur. Il est des domaines essentiels - la santé et la formation - dans lesquels on n'a pas le droit de trancher. On s'est battu pour améliorer l'Ecole valaisanne. Tout le monde a reconnu le bienfondé de ces efforts. Je pense que le Valais paiera plus tard ce coup de frein. Monthey a investi dans la culture. Le Crochetan s'est imposé comme centre régional. Vous reproche-taon parfois cette dépense? Ceux qui n'y viennent jamais trouvent naturellement que cela coûte cher. Mais les échos positifs s'avèrent plus nombreux que les critiques. Le Crochetan constitue un atout formidable dans une ville ouvrière. Il participe à l'enrichissement de chacun.
Président ... de syndicat On n'en fait pas assez On dit qu'à Monthey les écoles ont moins souffert de la récession que dans d'autres communes ... Sans réaliser des choses extraordinaires, l'Instruction publique absorbe une part importante du budget communal. Chez nous, elle représente quelque vingt pour cent. L'école représente les fondements de chaque individu. Partant de ce principe, on peut dire qu'on n'en fait pas assez, surtout en ville où la situation est RÉSONANCES - JUIN 1993
On vous classe généralement dans l'aile gauche du parti radical. Acceptez-vous cette étiquette? Ça ne veut rien dire! On se situe toujours à la gauche de quelqu'un. Il est vrai que mon côté social n'est pas si habituel chez un radical. D'ailleurs, lors de mon premier mandat de conseiller communal, j'ai dirigé le Service social. Quand j'étais ouvrier, j'ai présidé un syndicat. L'esprit demeure. Et puis Monthey est une cité ouvrière; son président doit s'identifier à la population. Mais je suis attaRÉSONANCES - JUIN 1993
ché à la conception libérale chère au parti radical. Si je parle plus souvent de mes préoccupations sociales que mes prédécesseurs, il ne faut pas oublier que bien avant moi ils ont pris des mesures en ce domaine. On vous reproche parfois votre franc-parler ... Je ferai peut-être un mauvais diplomate, cal' je dis les choses comme je les ressens. Mais il en est aussi pour me reprocher de ne pas tout dire! Vous avez affirmé en public qu'une «bonne claque» pouvait parfois régler certains problèmes! C'est vrai que cela m'a valu quelques reproches. Mais je maintiens! Encore faut-il savoir quand et comment la donner. Une gifle ne doit en aucun cas représenter une marque de haine ou de mépris. Le plus grand mérite d'un enseignant, c'est d'aimer les enfants.
Exigences à maintenir Comment jugez-vous l'évolution de l'école? Souffre-t-elle de laxisme? Laxisme ... J'aurais de la peine à le dire. Mais on n'a pas le droit d'abandonner certaines exigences relatives
à l'ordre, à la tenue, à la propreté ... L'enseignant, comme les parents, e~t un mur contre lequel les enfants dOIvent pouvoir faire leurs griffes. I~ doit être solide. La plupart des maltres sont assez sévères et exigeants ... J'ai moi aussi lâché du lest. Je n'ai plus assez d'heures. Le système à niveaux, profitable pal' certains cô~és, me perturbe un peu. Cette orgamsation est bonne pour enseigner, beaucoup moins pour éduquer. Et dans le domaine pédagogique? La Suisse a produit de grands pédagogues et on n'est pas «fichu» de les écouter. On enseigne trop de matières, les enfants passent trop d'heures en classe et ces heures sont mal réparties. Pendant tout ce temps, qu'est-ce que l'enfant a réellement enregistré? Certains reprochent aux jeunes enseignants de ne plus s'engager en politique. Qu'en pensez-vous? S'engager en politique, ce n'est pas essentiel! Par contre, s'engager pour la collectivité, oui! Mais beaucoup le sont déjà, surtout chez les enseignants primaires. Il ne faut pas s'enfermer dans ce monde particulier qu'est l'école. Les maîtres doivent se confronter à d'autres problèmes, partager d'autres soucis.
Propos recueillis pal' P. Vetter
Alain Dupont en quelques mots Alain Dupont 59 ans marié, 2 enfants, 3 petits-enfants apprentissage de mécanicien maîtrise fédérale maturité pédagogique de l'Ecole normale Profession: maître en classe de promotion puis maître au CO B. Carrière politique: Conseiller communal (1976-1984) Président (dès 1984) Grade à l'armée: soldat Passions: sport (cyclisme, ski de fond) lecture observation des oiseaux et des coléoptères Nom et prénom: Age: Etat civil: Formation:
ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL nouvelle maturité verront s'ouvrir de nombreuses portes. En s'inscrivant à l'Ecole d'ingénieurs, ils viseront un diplôme d'ingénieur ETS. Dans une école technique - l'école d'informatique (ETC) de Sierre, pal' exemple ils tenteront de décrocher le titre de
Maturité professionnelle
On démarre cet automne Dès l'automne, les apprentis valaisans bénéficieront d'une nouvelle filière . Le projet de maturité professionnelle a abouti, du moins en partie. Cette première étape, ne concerne que les professions techniques et artisanales. Les domaines commerciaux puis artistiques devraient suivre. Le projet était à l'examen depuis un an et demi. La première étape d'introduction d'une maturité professionnelle se réalisera dès la l'entrée. S'ils désirent accomplir des études supérieures une fois leur certificat fédéral de capacité (CFC) en poche, les apprentis des professions techniques et artisanales peuvent désormais suivre une formation en emploi. En plus du traditionnel jour d'école, ils devront passel' une deuxième journée hebdomadaire face au tableau noir. Ceux dont l'apprentissage est prévu sur trois ans termineront leur maturité durant l'année qui suit l'obtention du CFC.
générale et aux branches techniques. Sur les 1440 leçons réparties en quatre ans de formation, 760 seront consacrées aux langues, à l'histoire, à l'instruction civique, à l'économie et au droit. On a attribué 560 leçons aux mathématiques, à la physique et à la chimie. Les branches à option se
partagent les 120 leçons restantes. (voir tableau 2). Les deux branches les mieux pourvues sont évidemment le français (240 leçons) et les mathématiques (360 leçons).
Branches de culture générale
Branches techniques
Branches à option
(760 leçons)
(560 leçons)
(120 leçons)
[[] - Algèbre - Français - Géométrie - Allemand - Physique - Anglais - Chimie - Histoire et instruction civique - Economie et droit
Classe intégrée (élève ayant suivi au Section secondaire
moins deux nivea ux 1) - note de 4,0 dans les deux niveaux 1 - note de 5,0 dans le nivea u Il - movenne Qénérale de 4,0
Comme toutes les matus Section secondaire - moyenne du premier groupe de 4,0 sans note insuffisante - moyenne générale de 4,0
Classe d'orientation (élève ayant suivi au moins deux niveaux 1) - note de 4,0 dans chacun des niveaux 1 - note de 5,0 dans le ni vea u Il - movenne générale de 4,0
Section qénérale
Classe d'orientation (élève ayant suivi un niveau 1 et deux niveaux Il)
- moyenne du premier groupe de 5.0 sans note insuffisante - moyenne aénérale de 4,0
- note de 4,0 dans le niveau 1 - note de 5,0 dans les deux niveaux Il - moyenne aénérale de 4,0
Classe d'orientation (élève ayÇlnt suivi trois niveaux Il) - note de 5,0 dans chaque niveau - movenne aénérale de 4.0
Le programme de la maturité professionnelle fait la part belle à la culture Tableau 1: conditions d'admissioll
RÉSONANCES . JUIN 1993
- Biologie - Informatique - Economie d'entreprise - Gestion - Compléments professionnels
large que celle de leurs collègues, devrait accroître sensiblement leur mobilité professionnelle.
Compatibilité En mettant sur pied la maturité professionnelle, le Département de l'instruction publique vise à accroître l'attrait de l'apprentissage. Cette amélioration notable de la formation de base assure désormais la compatibilité des diplômes à l'échelle internationale. On a utilisé de manière optimale le cadre légal (l'Ordonnance fédérale concernant l'organisation, les conditions d'admission, la promotion et l'examen final de l'école professionnelle supérieure). On offre aujourd'hui aux apprentis une formation de qualité sans prolonger le temps d'étude. De quoi réjouir les futurs cadres d'entreprises. Quant à tous ceux qui se destinent à une profession commerciale ou artistique, ils devront faire preuve d'un peu de patience (voir ci-dessous). P. Vetter
Un pas décisif
Après la 2e année du CO
Après la 3e ou la 4e année du CO
N'entrera pas dans cette filière qui veut. Cette maturité ne doit pas faire figure de parent pauvre. Nos autorités ont choisi d'aligner les exigences d'entrée à celles des autres types de maturités (voir tableau 1). Les jeunes qui ne l'empliront pas ces conditions seront obligés de se soumettre à un examen d'admission. Autre impératif: les intéressés devront avoir trouvé une place d'apprentissage et un patron compréhensif qui accepte de se passel' de leurs services deux fois pal' semaine.
1'440 leçons
Au terme de leurs quatre années de cours, les apprentis au bénéfice de la
- moyenne du premier groupe de 4,0 sans note insuffisante - moyenne Qénérale de 4,0
technicien ET. Autres possibilités, les cours de perfectionnement permettant l'obtention de certificats cantonaux, de brevets fédéraux ou de maîtrises fédérales. Et même si les «maturistes» renonçaient à poursuivre les études, la formation suivie, bien plus
La maturité professionnelle donne une impulsion nouvelle à l'ensemble de la formation professionnelle. Culture générale approfondie, ouverture vers le haut, formation de base élargie ... En ces temps de restructuration, ces qualités seront prioritaires pour continuer à rester compétitif sont d'un point de vue personnel, soit en enrichissant le tissu économique et industriel de notre pays. Cette innovation bienvenue exige des ajustements de la part de tous les intéressés: - effort d'apprentissage pour les jeunes appelés à suivre une formation plus intensive, - capacité d'adaptation des entreprises qui doivent libérer leurs
RÉSONANCES . JUIN 1993
meilleurs apprentis durant une journée supplémentaire, - mobilité des formateurs appelés à créer des programmes adéquats.
Et demain? La maturité technique et artisanale en emploi démarre cet automne. Elle sera suivie de toute une série d'aménagements complémentaires: Création de la maturité technique et artisanale à plein temps. Cette formule permettra à des jeunes qui n'ont pas pu - ou pas voulu suivre le cours de la maturité professionnelle en emploi d'accomplir les compléments nécessaires en une année. Les 1400 leçons prévues
seront dispensées dans le cadre de l'Ecole d'ingénieurs du Valais. Ouverture envisagée: automne 1994. Mise en place de la maturité professionnelle commerciale. Cette section qui implique l'ensemble des formations commerciales sera étudiée durant l'année à venir afin d'ouvrir ses portes également en 1994. Promotion et développement des ~coles supérieures en «Hautes Ecoles Spécialisées» (HES). Ces nouveaux centres de formation constitueront un pilier parallèle aux universités. On aura ainsi abouti à la création d'une filière professionnelle équivalente à la formation académique. Maurice Dirren
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SOCIÉTÉ taire de Noël en faveur de Fajstawice, en Pologne. Les promoteurs visent à procurer à cette commune de 5500 habitants l'équipement d'un nouveau dispensaire médical actuellement en construction.
Ecoles associées de l'UNESCO
Les jeunes s'engagent pour les autres «Etre citoyen de l'Europe et du monde aujourd'hui: de l'individualisme à l'engagement pour les autres.» Tel était le thème de la rencontre qui a réuni à Sion, début mai, cent vingt jeunes venus de Pologne, d'Allemagne, de France et de Suisse. Cette rencontre était organisée par les Ecoles associées suisses de l'UNESCO, un groupement présidé par la Sédunoise Rita Perraudin. La Rencontre internationale des écoles associées à l'Unesco a symboliquement débuté le 5 mai, une journée consacrée à l'Europe. Les participants se sont retrouvés à Sion pour une séance inaugurale à laquelle participaient de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Président du gouvernement valaisan, Raymond Deferr, le chef du DIP, Serge Sierro, et l'ambassadeur, délégué permanent de la Suisse à l'UNESCO, JeanPierre Keusch. Dans son allocution,
M. Deferr s'est exclamé: «L'Europe existe, votre présence à cette rencontre le prouve.» Le Président du Conseil d'Etat a également relevé que seule la solidarité permettrait de résoudre les problèmes mondiaux. Il a lancé un appel à l'ouverture du cœur et de l'esprit aux problèmes des autres. «Les peuples doivent se connaître pour s'apprécier», a-t-il ajouté. L'ambassadeur Jean-Pierre Keusch a quant à lui relevé que «les guerres prenant naissance dans
l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de paix».
Visite au Centre des Fougères. Au centre, le directeur Charly DW'bellay accompagné de Rita Pen·audin.
2800 écoles pour une idée
Ateliers pour tous les goûts Le congrès s'est poursuivi pal' la participation des étudiants à sept ateliers. Au programme, divers thèmes d'actualité: plurilinguisme, droits de l'homme, formation des étudiants des pays de l'Est, solidarité Nord-Sud, environnement, tourisme, médias. Chacun a pu trouver son compte, d'autant plus que les travaux étaient tous conduits pal' des personnalités compétentes. Le lendemain, les étudiants se sont rendus au Centre d'arboriculture et d'horticulture des Fougères à Conthey. Le directeur Charly Darbellay leur a présenté les orientations actuelles de la recherche agI'onomique. Les ateliers se sont poursuivis le troisième jour, au lendemain d'un après-midi de détente et de l'encontre marqué pal' une visite de la ville de Sion et une soirée musicale.
Généreux étudiants Autorités et étudiants réunis pour la séance inaugurale.
Les organisateurs de cette l'encontre ont relevé l'engagement des étudiants sédunois (collège, école normale et école de commerce) qui se sont investis pour faire de ces trois jours un succès. Ils ont aussi remercié l'État du Valais, co-organisateur, la Municipalité et la Bourgeoisie de Sion ainsi que les sponsors. Sans leur aide, ils auraient éprouvé bien des difficultés à équilibrer un budget de quelque quarante mille francs.
Dans le cadre de ce congI'ès, les Ecoles associées et l'Etat du Valais ont lancé une action d'aide humaniRÉSONANCES - JUIN 1993
La l'encontre sédunoise était organisée dans le cadre du 40' anniversaire des Ecoles associées de l'UNESCO. En 1953, trente-trois écoles de quinze Etats membres de l'UNESCO se regroupaient. Ces établissements souhaitaient insérer les idées de compréhension internationale, de droits de l'homme et de libertés fondamentales dans leurs plans d'études et leurs programmes. Aujourd'hui, les Ecoles associées proviennent de cent quatorze pays et sont au nombre de deux mille huit cents. La Suisse en compte une nonantaine dont cinq en Valais. Depuis leur naissance, les Ecoles associées s'efforcent de sensibiliser la jeunesse aux grands problèmes que notre civilisation doit résoudre. En général, les différentes initiatives et actions prennent leur départ dans le cadre d'un établissement scolaire ou dans celui des groupes organisa-
RÉSONANCES . JUIN 1993
teurs nationaux. Cela se traduit le plus souvent pal' des séminaires d'enseignants ou, comme à Sion, pal' des échanges culturels entre étudiants. Les écoles associées ne sont pas des organismes spéciaux. Ce sont des écoles des degrés primaire, secondaire, gymnasial ou professionnel. Elles sont soutenues pal' l'organisation internationale qui met à leur disposition du matériel d'information, des films, des séries de dias ou des cassettes. L'UNESCO leur fournit des conférenciers pour des manifestations scolaires spéciales et établit des contacts avec d'autres écoles. Les enseignants des écoles associées sont d'autre part régulièrement invités à participer à des séminaires.
Exigence unique Pour devenir une école associée, une seule exigence de base: la vo-
lonté de promouvoir les idées du mouvement. Pour adhérer au système, l'approbation de la direction et d'un nombre représentatif de maîtres de l'établissement est nécessaire. Pour les écoles du degI'é supérieur, il faut encore obtenir l'accord des élèves ou d'une délégation d'élèves. Un enseignant est chargé des contacts. Il reçoit régulièrement de l'UNESCO de la documentation et des invitations à des séminaires ou autres manifestations. A la fin de l'année, le responsable de l'école reçoit un questionnaire sur les activités spéciales de son école.
Pour plus de l'enseignements sur les écoles associées de l'UNESCO, contactez la commission nationale suisse pour l'UNESCO, Eigersb' asse 17, 3003 Berne. Tél. 031 /61 35 50.
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o N S E PRÉ SEN T E Action éducative en milieu ouvert
Favoriser le maintien à domicile CATHERINE 13 ans, va vers un échec scolaire prévisible en fin d'année, démotivée pour sa scolarité, bien qu'étant décrite par ses professeurs comme capable.
N'a pas de copines ni d'amis, parle peu, ne se confie à personne et se trouve moche. A arrêté le volley-ball pour manquements répétés aux entraînements.
JACQUES 18 ans 1/2, a tenté deux apprentissages qui ont tous deux échoué.
Vit avec sa mère dépressive qui vit repliée chez elle. N'a plus aucun contact avec son père remarié à 100 km d'ici. A la maison, son activité préférée est la TV, la musique hard, et elle rêve.
A quitté ses parents pour vivre dans un studio et se débrouiller seul. Problèmes avec la justice pénale pour des délits antérieurs à ses 18 ans (vols, conduite sans permis, infractions répétées à la loi suries stupéfiants ...J. Travail irrégulier, petits boulots en intérim et salaire rapidement dépensé. Se retrouve fréquemment dans les établissements publics et connaît des problèmes à se gérer seul. Doit rembourser Fr. 3000.à une banque de crédit.
Trois situations, trois enfants, trois familles, sur lesquels se pose un regard inquiet, préoccupé, voire catastrophé de la part de l'entourage, les voisins, la famille. Un regard partiel, car essentiellement focalisé sur des difficultés, des lacunes. Un regard pourtant justifié, mais qui n'a que valeur descriptive et ne doit jamais enfermer l'enfant et sa famille dans une vision pronostique. Que disent de telles descriptions des ressources et valeurs des familles et des personnes qui les composent? Que sait-on du sens de ces difficultés? Que peut-on
SANDRINE 4 ans, a été violentée par la personne qui avait sa garde durant les moments où sa maman, divorcée, allait travailler. Son frère, plus jeune, n'a rien subi. La maman se sent coupable et a perdu confiance dans sa capacité d'assumer sa fonction parentale. Elle a peU1~ se sent déprimée, ne sait plus comment s'organiser et demande spontanément de l'aide à un service social.
préaviser des capacités de chacun de dépasser ces «états-crises»? Les difficultés apparaissent dans un certain contexte et nous postulons que c'est dans ce contexte que doivent se dérouler les premières tentatives de dépassement de ces états-crises, en misant essentiellement sur les ressources et compétences des personnes significatives concernées, et en préservant autant que faire se peut la situation familiale, sociale, scolaire et professionnelle des jeunes que nous suivons.
Le Service d'Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO) est né au mois de novembre 1989 et est soutenu juridiquement par une Association privée et non subventionnée. L'AEMO offre un appui éducatif intensif à des jeunes et des familles dans tout le Valais romand. UAEMO dispose de bureaux à Sion et à Monthey. Deux éducateurs sont présents dans chaque antenne, et peuvent être atteints par téléphone de préférence le matin. La majeure partie du travail se fait pourtant à l'extérieur. RÉSONANCES . JUIN 1993
Le type de prises en charge que l'AEMO propose s'inscrit dans le mouvement général de l'action sociale qui tend à favoriser le maintien à domicile des personnes en difficulté, maintien rendu possible moyennant un accompagnement et un soutien spécifiques à la personne mais également à son entourage. Chaque éducateur s'occupe d'un nombre restreint de situations (une dizaine environ), ce qui permet une intervention intensive, à court et moyen terme. Dans un souci de ne pas créer une dépendance à l'assistance, l'action de l'AEMO se veut limitée dans le temps et dure de quelques mois à deux ans au maximum. UAEMO n'intervient que sur proposition d'un service reconnu, civil ou pénal. C'est la personne référente Guge, assistant social, psychologue, médiateur...) qui prend directement contact avec les responsables du Service et, ensemble, définissent l'opportunité et les modalités de mise en place d'un suivi AEMO, de même que le mode de collaboration entre les différents intervenants. La prise en charge est gratuite pour les familles. Le coût des suivis est assumé en partie par le canton, en partie par les communes selon la Loi valaisanne sur l'assistance. L'AEMO s'adresse à des jeunes mais également à leur famille. Le jeune est considéré dans ses relations naturelles, dans son environnement le plus familier, soit celui de sa famille, mais également dans son contexte socio-culturel, scolaire, professionnel, personnel au sens large. La confrontation des positions, l'action directe sur les relations, le renforcement des compétences familiales, la meilleure utilisation des ressources potentielles de ses membres, la capacité à se réorganiser, l'utilisation des soutiens naturels existants sont des pistes de travail. Le but de l'action éducative étant de favoriser chez le jeune et sa famille une transition vers de nouveaux équilibres et les adaptations correspondantes.
Démarche individualisée Uaccompagnement que propose le Service est individuel. Il est fonction RÉSONANCES . JUIN 1993
Jean-Baptiste Dumas (à gauche) et Jean-Yves Riand: les responsables de l'AEMO. des problèmes spécifiques exposés par les personnes concernées et des objectifs qu'ils se fixent. Au travers d'entretiens avec le jeune mais également avec son entourage, l'AEMO souhaite permettre une prise de distance, une compréhension de l'origine ou du sens des difficultés, et l'élaboration de projets personnels et des stratégies à mettre en place pour les atteindre. Uaction de l'AEMO privilégie l'utilisation de supports de la vie quotidienne. L'éducateur accompagne le jeune et/ou sa famille dans les démarches qui peuvent poser problème, soutient, suggère de nouveaux moyens, propose des actes concrets, donne des pistes, contrôle la réalisation des décisions prises d'un commun accord. Le fait d'atteindre un objectif que le jeune ou sa famille s'était fixé n'est pas un résultat justifiant à lui seul le travail entrepris. UAEMO privilégie le processus engagé, les nouvelles images de soi et des autres que chacun se construit au travers de nouvelles expériences. En ce sens, l'intensité du suivi se limite à accompagner, à entraîner, à être le stimulant d'une réflexion engageant le jeune, ses parents et son pourtour social, scolaire et professionnel. Que deviennent Catherine, Jacques, Sandrine, et les autres ... Trois cas fictifs, certes, mais inspirés de situa-
tions bien réelles. Alors peu importe le devenir fictif de ces trois jeunes. Catherine sait peut-être qu'elle est importante pour quelqu'un. Jacques a éventuellement trouvé un emploi, s'est acquitté de ses dettes, ou encore vit le grand amour. La maman de Sandrine est peut-être rassurée, ... La vie des individus comme la vie des familles se pose en terme d'évolution, de passages successifs d'états d'équilibre vers de nouveaux états d'équilibre. La crise survient lorsque l'évolution se bloque, le passage vers un nouvel équilibre se fait mal ou ne se fait pas. «Nous étions devant un mur, les difficultés nous ont forcés à esquisser une porte. Ensemble et avec votre aide, nous avons fabriqué une clef". AEMO -les responsables Jean-Baptiste DUMAS Jean-Yves RIAND Coordonnées du service:
A.E.M.O. 5, av. de la Gare 1950 Sion 027/234240 A.E.M.O. 4, rue des Bourguignons 1870 Monthey 025/7231 76
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LIVRES
SOUVENIRS prévôt du Grand-St-Bernard par la grande Maison d'édition belge BrepoIs à Bruxelles, Une course contre le temps s'engage dès lors pour réaliser ce projet avant le 16 mai 1993, date de la Béatification à Rome.
Maurice Tornay
Deux livres pour une béatification Le 11 juillet 1992 était rendu public à Rome le décret pontifical concernant «le martyr du Serviteur de Dieu, Maurice Tornay.» Quelques mois plus tôt, le prévôt du Grand-St-Bernard, Mgr Angelin Lovey, vice-postulateur de la Cause du Père Tornay, ayant appris que les choses s'accéléraient à Rome, avait commandé une courte biographie (environ 100 pages) destinée à être traduite en plusieurs langues pour le jour de la béatification. Comment naît, se fortifie, se réalise enfin au siècle, une vocation à la sainteté?
de remous, famine, brigandages, insécurités de tous ordres, expulsion, toutes difficultés qui amèneront le Père Tornay à risquer sa vie pour demem'er fidèle à son engagement. Deux auteurs ont uni leurs efforts pour essayer de répondre à ces questions à partir d'une abondante documentation.
Voici les données bibliographiques du livre qui vient de sortir de presse:
Le Bienheureux Maurice Tornay Un homme séduit par Dieu par Claire Marquis-Oggier et Jacques Dm'bellay, Editions du GrandSt-Bernard, avril 1993, 96 pages, cahier de photos hors texte de 12 pages. Préface du Cardinal Henri Schwery, introduction de Monseigneur Angelin Lovey, prévôt émérite du Grand-St-Bernard, VicePostulateur.
xx·
La béatification du Serviteur de Dieu nous invite à nous poser une fois encore les questions essentielles. Qui est Maurice Tornay? Quelle fut son enfance, dans quelle famille? Où et comment a-t-il vécu ces années décisives de la première jeunesse? Quel étudiant a-t-il été, quel séminariste? Pourquoi précisément cette région du monde la plus inaccessible, la plus éloignée de tout ce qui pouvait lui être connu, la plus troublée aussi en ces années de guerre civile en Chine et bientôt de victoire des troupes communistes sur l'armée nationaliste soutenue par les alliés? Au Yunnan où travaillent les mis- Maurice Tornay, lisant le courrier de Genève, effaré pal' sionnaires, elle a été précédée les nouvelles de la guerre.
Cet ouvrage existe aussi en allemand, italien, anglais, espagnol et portugais. (prix Fr. 21.-) Ce projet allait exiger, tout au long de 1992, de la Congrégation du Grand-StBernard, beaucoup d'énergie et des dépenses considérables pour sa réalisation éditoriale. Il semblait donc hors de question d'envisager encore la publication des lettres et des écrits du Père Tornay.
La gageure a été tenue. Depuis le début mai, l'ouvrage est disponible dans les librairies de la Suisse romande, sous le titre:
Maurice Tornay 1910-1949 Ecrits valaisans et tibétains Il nous propose un choix substantiel de textes (lettres et autres écrits) présentés par Jacques Dm'bellay, premier volume d'une collection intitulée: Sous la règle de saint Augustin, Turnhout, mai 1993, 260 pages enrichies d'un cahier de photos hors texte de 8 pages. (Fr. 39.90) L'intérêt des Ecrits de Maurice Tornay dépasse l'occasion de sa béatification. Ses lettres en effet ne sont pas sans évoquer par leur thématique spirituelle la correspondance d'une Thérèse de Lisieux ou d'une Elisabeth de la 'l\'inité, et par leurs descriptions captivantes de ce qui était encore de fait le Tibet interdit, elles rappellent le fameux Voyage en Tal'tarie et au Tibet du P. Huc. Ses lettres valaisannes, qu'une perception juste de la discrète et austère poésie de la vie montagnarde signalerait pour une anthologie régionaliste, préludent à ses pages sur «la terre de feu et le ciel d'airain» des marches tibétaines. Là, entre les traverses d'une situation politique chaotique et d'une présence européenne désemparée, s'est exercée une spiritualité de la vie quotidienne robuste, tranquillement héroïque et délicatement attentionnée à autrui.
Extrait du carnet de notes d'un inspecteur Tenue du local Dans un coin de la classe, on aperçoit le balai, la caisse aux ordures, le plumeau, l'arrosoir; ces objets trouveraient meilleure place ailleurs. Certains vêtements et des paniers des enfants sont également en classe, au lieu d'être dans le couloir ou le vestiaire; on en voit même sur le bas des fenêtres. Tout cela dénote un manque d'ordre.
RÉSONANCES . JUIN 1993
Du collégien de Saint-Maurice d'Agaune au martyr d'Orient, on saisit, menée «sous la règle de saint Augustin», la trajectoire étonnamment droite d'une âme, de ses progrès, de ses grandeurs et de ses défauts. C'est aussi une page de l'histoire de l'Extrême Orient et de l'histoire missionnaire du XX· siècle qui est écrite et décrite. RÉSONANCES . JUIN 1993
Méthode
Discipline
Les interrogations manquent d'à-propos et sont mal conduites. Sous prétexte d'employer la méthode socratique, le maître pose des questions comme celles-ci au début d'une causerie sur des choses que les élèves ne connaissent pas: «Qu'est-ce que l'électricité? A quoi sert l'électricité?» Les enfants sont habitués à répondre tous ensemble, ce qui occasionne du bruit et ne permet pas de distinguer ceux qui savent. Certaines questions sont de véritables rébus... Exemple: «Qu'est-ce que le nom? Le nom est un mot qui sert à dis ... à distin ... (c'est l'instituteur qui parle); les enfants ajoutent ... guer.
Les enfants ont l'habitude d'aller pêle-mêle par groupes, de leur place au tableau noir, et de revenir de même: il en résulte un certain bruit qui nuit à la discipline. Pas un mot
Tiré de L'Ecole Primaire du 15 avril 1904
Tenue des élèves L'inspection de propreté n'a pas lieu avant d'entrer; quelques enfants ont de l'encre aux doigts depuis le matin; il eût été facile de leur recommander de se laver pendant la récréation. Certains élèves crachent sur le plancher; il y en a d'autres, parmi les plus jeunes, qui se traînent par terre; le régent n'a pas l'air de s'en apercevoir et, le cas échéant, de vouloir les réprimander.
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Cependant, quelle plus heureuse opportunité que de faire coïncider les trois événements: la béatification, une nouvelle biographie et l'édition des écrits de Maurice Tornay? Il eût fallu pour cela un coup de pouce du ciel. Il vient en août 1992 sous la forme d'une offre adressée au
affectueux ou d'encouragement n'est dit aux élèves; beaucoup de sécheresse dans la parole du maître. Il n'est pas pris note des enfants qui se sont bien conduits et de ceux qui n'ont pas travaillé; à la fin de la classe, le maître est embarrassé pour distribuer les récompenses.
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Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer l'ouverture d'un atelier d'écou~e Tomatis spécialisé en langues vivantes, notamment en allemand et en anglaiS, des juin 1993. Cures individuelles et collectives pour enfants, adolescents et adultes. . Renseignements et réservations: Peggy Brunet, Forum Alpazur, Atelier Tomatts, 1938 Champex, tél. ! fax : (026) 83 32 32 Guy et Peggy Brunet Chalet «le Cristallin»
CH-1938 Champex-lac ! VS Tél.! Fax (026) 833232
EXPOSITION de main et les touristes y affluent en masse. Les stations alpines ont pris l'ampleur de villes et souffrent aussi de la pollution et du bruit.
«L'Homme et les Alpes» Après Grenoble et Turin, «L'Homme et les Alpes» s'arrête pour une dernière escale à Sion, Du 18 juin au 17 octobre 1993, cette surprenante exposition relance le débat du devenir des Alpes, Spécialiste ou néophyte, chacun y trouvera des renseignements à la hauteur de ses aspirations, y compris nos élèves à qui l'exposition s'adresse aussi .. ,
Un commentaire auditif te guidera à travers les différents espaces de l'exposition, leur donnant vie, sens et saveur. Mais, ne t'imagine pas que «L'Homme et les Alpes» est une grosse machine ennuyeuse. Tu rencontreras au cours de ta visite des diaporamas et des vidéos, des décors reconstruits, et même une véritable boutique où tu pourras manipuler des boîtes à bruits et autres objets amusants.
Lieu: Dates:
Arsenal de Pratifori, rue de Pratifori 18, 1950 Sion du 18 juin au 17 octobre 1993
Horaires: de 10 h 00 à 18 h 00 sans interruption, tous les jours Prix d'entrée: plein tarif Fr. 8.tarif réduit
Fr. 4.-
Ecoles
Gratuit
La planète n'est pas à vendre
Un casque en guise de couvre-chef, viens te plonger dans les monde mystérieux et fantastique des Alpes! Il suffit pour cela de pénétrer à l'intérieur du décor par une gorge étroite. Tu chemineras ensuite au cœur d'un univers aux multiples visages, un univers que tu croyais bien connaître, mais qui te réservera de nombreuses surprises.
Alors, belle et bonne découverte!
A l'intention des enseignants
Sais-tu par exemple que des enfants âgés de sept à treize ans s'engageaient comme ramoneurs pendant la mauvaise saison? Ils sillonnaient le Nord de l'Italie, toute la Suisse romande, la France et la Belgique, afin d'exercer ce travail dangereux leur permettant de vivre sans l'aide financière de leur famille. Certains montagnards pour assurer leur subsistance, s'embarquèrent pour de lointains voyages qui les menèrent jusqu'en Russie ou au-delà de l'Océan Atlantique.
Si vous souhaitez combiner votre déplacement à Sion avec une promenade de classe, nous pouvons vous envoyer des propositions et des informations complémentaires: lieux de pique-nique, visites ou promenades éventuelles ... De même, les dossiers pédagogiques, la cassette vidéo de l'exposition et les documents d'information peuvent s'obtenir à l'adresse suivante:
Pendant le l'este de l'année, petits et grands travaillaient aux champs et s'occupaient du bétail. Quelques bergers et paysans tiraient également profit des richesses du sous-sol alpin. Ils exploitaient les fours à cristaux et revendaient des pierres précieuses aux collectionneurs. Aujourd'hui, avec la construction de tunnels et de ponts de grande envergure, la montagne se trouve à portée
Penses-tu qu'un tel développement soit souhaitable? Faudrait-il à ton avis laisser une plus grande place à la nature?
«L'Homme et les Alpes» Concrètement
Ecole et Musée Direction des musées cantonaux Place de la Majorie 15 1950 Sion 027/216911
Les Alpes: un univers aux multiples visages. RÉSONANCES - JUIN 1993
RÉSONANCES - JUIN 1993
De septembre 1993 à janvier 1994, l'Association des Magasins du Monde, la Déclaration de Berne et Genève Tiers-Monde présenteront, dans neuf villes de Suisse Romande, une exposition intitulée «La planète n'est pas à vendre». En Valais, elle sera à Sion à la Salle de la Grenette du lundi 15 au vendredi 26 novembre 1993. Cette exposition permettra à des jeunes de 8 à 17 ans, ainsi qu'à leurs professeurs, de débattre sur les grandes problématiques de l'environnement (épuisement de ressources, forêt, eau), les matières premières agricoles et les modes de consommation. Par exemple, une énorme poubelle remplie de 80 kg de publicité, accompagnée du tas de bois nécessaire à leur fabrication, fait comprendre immédiatement l'intérêt du papier recyclé. Un autre exemple, celui de l'eau. Un Occidental consomme en moyenne 120 litres d'eau par jour et une femme africaine doit marcher deux heures pour en amener 10 à sa famille: d'un côté un seau de 10 litres, de l'autre une chasse d'eau contenant aussi 10 litres d'eau. Plusieurs exemples didactiques permettent de toucher du doigt les pro-
blèmes et leurs solutions potentielles. L'exposition se veut gaie, participative et interactive. Des outils divers, vidéo, jeu, documentation permettront à chacun d'approfondir une problématique et découvrir des pistes d'action. A regarder, feuilleter, écouter, discuter ... Un animateur sera présent en permanence et pourra ainsi adapter les explications en fonction de l'âge des visiteurs. L'entrée est gratuite afin que le plus grand nombre puisse s'y rendre. Plusieurs documents pédagogiques permettent aux professeurs d'étudier la question avant et après la visite. Pour plus d'informations vous pouvez téléphoner à Colette Sierro au (026) 22 19 01. Il est préférable que les classes s'inscrivent au préalable auprès des directeurs d'écoles re~pec tives qui possèdent le plan de~ J?urs et heures disponibles pour les VIsItes. A la sortie chaque enfant receVI'a un petit journal dont le contenu pourra être approfondi en dasse. Pour les Magasins du Monde: Colette Sierro-Chavaz
.... PUBLICI T É Les recettes d'Emil
Alimentarium, Musée de l'alimentation
Cuisines et tables à la Cour impériale L'exposition Cuisines et tables à la cour de la Vienne impériale est présente à l'Alimentarium, à Vevey, jusqu'au 7 novembre 1993. Placée sous le patronage de l'ambassadeur d'Autriche en Suisse, elle reflète l'abondance et la splendeur des arts de la table côté cour et côté cuisine, alliés à une impeccable ordonnance. L'exposition met en scène la formidable organisation des diverses brigades amvrant à leurs fourneaux à bois ou à charbon. Le personnel devait jongler avec une multitude d'ustensiles généralement de cuivre ou d'étain parmi lesquels une véritable armada de «moules à charlotte, de turbotières, de bombes, de chocolatières» et autres récipients soigneusement entretenus.
Cuisines éloignées La journée impériale commençait toujours pal' un bouillon en tasse bien corsé. Selon un protocole établi, les menus pour le surlendemain étaient soumis à l'approbation de l'empereur qui tantôt biffait, tantôt ajoutait un mets. Les plats étaient composés d'après l'offre du marché et à bon prix. Les cuisines étaient fort éloignées des salles à manger à cause des risques d'incendie et des odeurs de cuisine. On transportait les plats prêts à être servis dans des cantines chauffantes. Lors des dîners, le chef de cuisine supervisait la mise en place et s'enquérait des réactions et des vœux des convives. La pâtisserie de la Cour fournissait les cafés, les thés et les chocolats du petit déjeuner.
Au rang des «grandes toques» qui officiaient à la Cour, Emil Weber, un Bâlois d'origine. Son livre de recettes manuscrit est montré dans l'exposition. Parmi les nombreux objets qui l'accompagnent figurent trois assiettes en porcelaine représentant chacune un paysage suisse: une vue des environs de Morges, le Château de Chillon vu de Vevey et le bourg de Rorschach, sur le lac de Constance. Les visiteurs romantiques pourront rêver devant un imposant service en argent comportant sur toutes les pièces le monogramme «E» (Elisabeth) et la couronne impériale. Il fut commandé après le mariage de l'impératrice Elisabeth (Sissi) avec l'empereur François-Joseph en 1854. La variété, la rareté et la beauté des services en argent, en porcelaine ou en vermeil, provenant de l'ancienne maison des Habsbourg à Vienne, enchantera les amateurs de belles pièces et passionnera les férus d'histoires impériales. Une brochure est parue en complément de l'exposition.
L'Alimentarium, une fondation Nestlé, est ouvert du mardi ou dimanche, de la h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00. Quai Perdonnet, Rue du Léman, Vévey. Elle confectionnait les glaces, les sorbets, les compotes, les confitures et autres sucreries. Les pâtissiers viennois avaient à cœur de présenter des arrangements sophistiqués de fruits et de gâteaux. Durant les trente dernières années du XIX' siècle, la lingerie de maison brodée aux initiales de la couronne impériale était livrée pal' deux sociétés viennoises. Les nappes de damas étaient rondes avec des diamètres de 1,2 à 4,2 m ou rectangulaires avec des longueurs de 1,9 à 20 m. Ce trousseau ne serait pas complet si l'on omettait les innombrables tabliers, linges et torchons pour le nettoyage de l'argenterie. A la Cour d'Autriche, on opérait une distinction entre les repas publics, privés et en chambre. Lors des repas publics, l'empereur dînait seul ou
avec l'impératrice et quelques membres de la famille, voire avec des dignitaires religieux. Les titulaires de fonctions honorifiques assuraient le service en qualité d'écuyer tranchant ou d'échanson. Les ambassadeurs et les plénipotentiaires ne faisaient qu'assister au repas. Au XIX' siècle, les dignitaires étrangers pouvaient participer aux dîners impériaux. En de telles occasions, les valets de la Cour revêtaient la tenue de gala, les tables étaient luxueusement décorées, les vins l'ares étaient versés dans des verres en cristal, et les mets raffinés servis dans de la vaisselle d'autant plus précieuse que le rang des invités était élevé. Parfois une musique de table était prévue. A Noël ou à Nouvel An, les repas familiaux, moins cérémonieux, réunissaient les membres de la famille impériale. RÉSONANCES - JUIN 1993
Chaise Dynasit
L'assise dynamique améliore la tenue «Sur cette chaise, les élèves adoptent une attitude ergonomique.» Le mémoire de diplôme de deux physiothérapeutes de l'Hôpital cantonal de Bâle accorde d'excellentes notes à la chaise de bureau Dynasit développée par Zesar. Dans des conditions de travail identiques, les attitudes et les positions d'élèves de première et de quatrième année scolaire ont été comparées. Le résultat est clair: l'assise dynamique favorise une position correcte et prévient les attitudes déficientes largement répandues chez les enfants. La nouvelle chaise de bureau Dynasit est le fruit d'une collaboration entre les milieux de l'industrie et les spécialistes scolaires et médicaux. Résultat: un nouveau concept baptisé «l'assise dynamique». Le siège permet de modifier à tout moment la position. Grâce à un mécanisme de bascule
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breveté, l'assise et le dossier peuvent s'incliner de 11 degrés, aussi bien en avant qu'en arrière. L'étude a montré que les mauvaises habitudes en matière de station assise sont difficiles à corriger. Même si les élèves de quatrième année «adoptent plus souvent et plus longuement une attitude correcte», ils ont toujours tendance à se pencher en avant, dos voûté. Le mobilier scolaire constitue un élément important de l'éducation à la tenue. Il est donc primordial d'accorder aux enfants dès l'âge préscolaire une liberté de mouvement sur leur siège afin de prévenir les mauvaises habitudes positionnelles. Ainsi que le souligne le rapport d'expertise, la nouvelle chaise Dynasit peut être utilisée comme moyen efficace pour prévenir les dommages physiques dus à une mauvaise tenue.
EN RACCOURCI---------------,
Camps de vacances Catalogue été 93
Expo au Château d'Yverdon L'histoire par le matériel scolaire
Le Groupe romand des activités de jeunesse et Pro Juventute ont co-édité un Catalogue 93 des camps de vacances. Ce document de vingt-quatre pages recense les camps de vacances organisés par la plupart des organismes et mouvements de jeunesse de Suisse romande. Age des participants, dates, type d'activités, prix ... : tous les renseignements utiles sont donnés de manièr~ synthétique. En plus de ce catalogue, Pro Juventute édite toujours les fiches Vacances-informations consacrées aux séjours linguistiques, travail au pair, jobs de l'été, engagements sociaux ainsi qu'aux vacances en famille.
Du 8 mai au 20 juin, l'association du Musée de l'Ecole et de l'Education à Yverdon-les-Bains propose au Château d'Yverdon une exposition originale intitulée D'un pays et du monde. Préparée avec le concours de Mm, Geneviève HelIer, historienne, et mise en scène pal' M. René Schmid, cette exposition s'attachera à analyser l'évolution du matériel scolaire en histoire et en géographie princip~l~ ment, ainsi que dans les disciplines voisines. L~s ,:SI,teurs y découvriront comment l'école a contnb~e a transmettre la conscience d'appartenir à un pa~~, ~ un canton à une nation à une culture à une SOCIete, au monde 'en général. ' ,
Ces brochures peuvent être obtenues auprès de: Pro Juventute, Département romand, Rue Caroline 1, 1003 Lausanne. Tél. 021/23 50 91. RÉSONANCES - JUIN 1993
L'exposition s'adresse aux enseignants mais ,auss~ aux élèves. Un accueil tout particulier leur sera reserve.
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LIVRES
Psychologie clinique et interrogations culturelles
Dépasser les malentendus
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Film-document
Guide utile
Mémoires de la Grande-Dixence
«Où irons-nous dormir?». Le guide édité par l'ONDP (Office neuchâtelois de documentation pédagogique répond à toutes vos questions. Il donne les renseignements nécessaires sur les lieux d'hébergement de Suisse et de France voisine. Ce document, utile aux organisateurs de courses d'école, de camps ou de colonies est disponible à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion.
Agnès Guhl a réalisé un film vidéo intitulé «Mémoires de la Grande-Dixence». Ce document présente la situation géographique, apporte des témoignages et effectue une visite technique des installations. La cassette (durée totale: 80 minutes) est vendue au prix de 80 francs. Renseignements: Agnès Guhl, rue du Vieux Collège 14, 1950 Sion.
Assemblée générale de l'AVPES Des inquiétudes Quel est le soutien psychologique et thérapeutique que les psychologues travaillant dans le champ éducatif peuvent offrir aux enfants, aux jeunes et aux familles de cultures différentes? Comment dépasser les malentendus qui peuvent s'installer dans la relation si les représentations du monde, les attentes, les valeurs, les réseaux sociaux privilégiés, les loyautés, les modes d'expression des clients divergent de ceux des thérapeutes ou de la société dans laquelle ils vivent? Et que faut-il penser des tests psychologiques, des diverses formes et des critères d'évaluation des connaissances, lorsqu'on s'adresse à des élèves dont les compétences linguistiques et culturelles de même que les
rapports à l'école, à l'apprentissage et à la connaissance peuvent être différents de ceux de la communauté de référence? C'est pour approfondir de telles questions que le GRNPIC (Groupe de recherches actions de psychologues pour une éducation interculturelle) a développé son activité dans le cadre du programme d'«Expériences d'éducation interculturelle» du Conseil de l'Europe. Le présent ouvrage est un écho de ces travaux, notamment du colloque intm'national organisé en mars 1991. A travers ses trois parties (Questionnements à partir d'ancrages théoriques différents - Références culturelles et stratégiques identitaires - Soutien psychologique et psychopédagogique
en milieu pluriculturel et perspectives interculturelles), il offre au lecteur plusieurs regards et souligne la dynamique du champ, la place fon datrice et potentiellement créatrice de l'altérité et l'interdépendance des acteurs. Il invite chacun à entrer dans le dialogue. Psychologie clinique et interrogations culturelles
Le psychologue, le psychothérapeute face aux enfants, aux jeunes et aux familles de cultures différentes Sous la direction de Micheline ReyVon Allmen. Pour vos commandes: L'Âge d'homme, 10 rue de Genève, 1003 Lausanne.
EN RACCOURCI----------Logo-Lego Exposition à Sion
Conférence pédagogique Inscrivez-vous
Dominique Bétrisey et ses élèves de 6P présentent cette semaine leurs réalisations en «Logo-Lego». Il s'agit d'un parc d'attraction miniature, construit en Lego, et piloté par ordinateur grâce au langage Logo. Téléphérique et carrousels ne manqueront pas d'impressionner ceux pour qui la robotique fait encore figure de science de l'avenir.
«Différencier: Pourquoi? Comment?» Le thème de la conférence organisée lundi matin, 16 août, dans le cadre du cours numéro 13 de la session pédagogique ne s'adresse pas uniquement aux maîtres d'éducation physique. Pour des raisons d'organisation, les enseignants désireux d'écouter les propos de BernardXavier René et son adjointe, maîtres de conférences en sciences de l'éducation à l'Université de Poitiers, sont priés de s'annoncer jusqu'au mercredi 4 août chez Laurent Rieille, Rue du Sanetch 9, 1950 Sion. (Tél. 027 / 23 49 46).
L'exposition est ouverte à chacun les 15, 16 et 17 juin, de 15h à 18h, au Centre scolaire du Sacré-Coeur (bâtiment de la cure), à Sion.
RÉSONANCES - JUIN 1993
Le 15 mai, le collège de Brigue a accueilli l'Assemblée générale de l'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré (AVPES). Dans son rapport d'activité, le comité de l'AVPES a rappelé qu'il a lutté contre le projet d'ordonnance pour la reconnaissance des maturités cantonales (ORM). Un projet qui, selon lui, menaçait aussi bien la qualité de l'enseignement dans les gymnases que la sécurité de l'emploi. Autre sujet d'inquiétude pour l'Association: l'augmentation des effectifs des classes. «L'ouverture de nouvelles filières permettant de désengorger les gymnases s'avère indispensable», estime le comité de l'AVPES. La création d'une Association romande, les nouvelles filières de formation, les nouveaux programmes et les mesures d'économies ont également fourni des sujets de discussions.
Centre scolaire de Vissoie La santé au CO Les élèves du cycle d'orientation de Vissoie ont réalisé une exposition. Thème choisi: «La Santé, c'est l'affaire de tous, il faut la préserver». Six thèmes ont été retenus: le tabac, le sport et la montagne, l'alimentation, l'alcool, la drogue, les premiers secours. Pour réaliser cet accrochage> les jeunes ont pu bénéficier de l'apport du médecin scolaire, Madeleine Wiget.
Tournoi de l'AVMEP Victoire montheysanne La première finale cantonale football réservée aux élèves de 5' et 6' primaire est revenue aux jeunes montheysans. Bramois et Riddes ont obtenu les 2' et 3' rangs. Quant à la coupe fair-play, elle a été attribuée aux Riddans qui ont précédé Vissoie et Véb·oz. Ce tournoi était organisé par l'Association valaisanne des maîtres d'éducation physique, en collaboration avec le FC Vétroz. RÉSONANCES - JUIN 1993
Fête du livre à St Pierre-de-Clages Démonstrations pour écoliers Dans le cadre de La fête du livre qui se déroulera les 27 -28-29 août à St Pierre-de-Clages, une animation s'adressera aux enfants des écoles. Vendredi 27 août, dès 10 heures, un fabricant de papier à la cuve et un graveur effectueront des démonstrations. Les classes intéressées peuvent s'annoncer par téléphone (027/86 3144).
Méthode Tomatis Atelier d'écoute Un atelier d'écoute Tomatis s'ouvrira le 26 juin à Champex-Lac. Durant toute l'année, de 8 h à 21 h, il pourra accueillir tous ceux qui éprouvent des difficultés à comprendre, prononcer, accentuer et mémoriser les langues étrangères. Renseignements: Peggy Brunet, Atelier d'écoute Tomatis, Forum Alpazur, chalet Le Cristallin, 1938 Champex-Lac. Tél/Fax 026/83 32 32.
Marché du travail Colloque à Fribourg Le colloque Perspectiva se déroulera le 24 juin, de 10h à 16h , à l'Eurotel de Fribourg. Ce colloque est destiné aux collaborateurs et collaboratrices des offices du travail, de l'orientation professionnelle, des institutions de formation professionnelle ainis que des organismes responsables des mesures préventives. Il a pour but d'entamer un échange d'idées basées sur la pratique. Il veut aussi présenter des projets visant à donner aux chômeurs des possibilités de choix, simplifier l'accès aux différentes offres d'emploi, offrir des perspectives motivantes aux institutions concernées, élargir les possibilités de collaboration entre institutions. Renseignements: KEK/CDC Consultants, Universitiitstr. 69B, 8006 Zürich. Tél. 01/363 08 08.
Scouts de Suisse Rassemblement fédéral Le camp fédéral 94 du mouvement scout de suisse devrait réunir du 23 juillet au 6 août quelque 20 000 participants âgés de 11 à 18 ans. Baptisé Cuntrast 94, ce rassemblement aura lieu dans la région du Napf.
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, - - - - - - - - - - - - - - EN RACCOURCI------------. Concours de création Vision de la famille
Directeurs de gymnases suisses Assemblée générale à Sion
Colloque à Neuchâtel Emergence et ratés du penser
Dans le cadre de l'Année internationale de la famille, en coopération avec l'UNESCO, le Ministère norvégien des affaires étrangères et d'autres organisations, le Musée international d'art de l'enfance organise un concours mondial de création artistique. Thème: La famille vue par les enfants.
L'Assemblée générale des Directeurs de gymnases suisses s'est tenue à Sion à la mi-mai. Organisées par Roger Sauthier et Jean-Jacques Schalbetter, les recteurs des deux collèges sédunois, ces assises ont été honorées par la présence du Président de la Confédération. M. Ogi a présenté aux participants les principes de conduite de son département ainsi que quelques idées sur une éventuelle réforme du gouvernement.
Les 29 et 30 octobre prochains, l'Université de Neuchâtel accueillera un colloque consacré à «L'émergence et les ratés du penser". Organisées par le Centre de formation continue et de recherche appliquée en psychologie et sciences de l'éducation de l'Université ainsi que par l'Association neuchâteloise des psychologues et psychologues-psychothérapeuthes, ces journées comprendront conférences et séminaires. Les organisateurs souhaitent que ce colloque soit une occasion pour chacun d'élargir son «appareil à penser les pensées>,. Renseignements et inscriptions: Marie-Jeanne Liengme, Faculté de Lettres, Séminaire de Psychologie, Espace Louis-Agassiz 1, 2000 Neuchâtel. Tél. 038/208332 (lundi, mardi et vendredi matin).
Ce concours est ouverts aux enfants et jeunes de 2 à 18 ans. Toutes les formes d'expression (textes, dessins, poèmes ... ), de matériel et de format sont admises. Il peut s'agir d'œuvres individuelles ou collectives. Des prix et des diplômes récompenseront les meilleurs. Les travaux sont à envoyer jusqu'au 15 octobre 93 au Musée international d'art de l'enfance à Oslo. Ils feront partie des collections du Musée et deviendront sa propriété. Renseignements: Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, DFAE, Schwarz torsb'asse 59, 3003 Berne.
Mouvement et danse libre Cours international d'été Le 18' cours international d'été en mouvement et danse libre (cours de Laban) aura lieu du 18 au 24 juillet à Zurich. Au programme, entraînement du corps, technique de danse et divers ateliers (communication en danse, danse et rituel, mime ... ) Les participants seront répartis en trois niveaux (débutant, moyen, supérieur). Pour plus de renseignements, Zentrum für Bewegungskunst, Gothardstrasse 49, 8002 Zurich.
Collecte de la LSPN La nature est unique La Ligue suisse pour la protection de la nature fait appel à votre générosité. Slogan de sa collecte 93: la nature est unique. Par vos dons, vous contribuerez à protéger les espèces animales et végétales. La LSPN gère, sur l'ensemble de la Suisse, plus de cinq cents réserves naturelles. Elle crée ainsi de nouveaux espaces vitaux pour des espèces menacées. Votre contribution peut être versée au CCP 40-331-0.
Programme de recherche Robot pour tubercules Dans le cadre du Programme national de recherche, deux équipes de chercheurs de l'Uni de Genève et de l'EPF de Lausanne ont mis au point un système robot guidé par l'image. A la Station de recherches agronomiques de Changin (Nyon), ce système servira au prélèvement d'échantillons d'analyse de pommes de terre afin de dépister des maladies virales.
La Suisse et l'Europe Séminaire pour les jeunes Durant une semaine, du 16 au 22 août, se déroulera à Berne un séminaire réservé aux jeunes et consacré au rôle de la Suisse dans l'intégration européenne. Organisé par Intermundo, l'organisation faîtière des organisations suisses d'échanges à but non lucratif, cette rencontre vise à montrer que la jeunesse suisse est ouverte à l'Europe et qu'elle cherche la rencontre et l'échange avec les jeunes des pays européens. Les jeunes de 18 à 26 ans, intéressés par ce séminaire peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès d'Intermundo, au 031 /263231.
Espoirs/Hoffnungen Un dossier sur Rilke Le numéro 15 de la revue littéraire bilingue Espoirs/Hoffnungen est sorti de presse en fin mai. Ce numéro est consacré en bonne partie au grand poète européen Rainer Maria Rilke. Pour toutes commandes: Revue littéraire «Espoirs-Hoffnungen», Secrétariat, Av. de la Gare 5, 1950 Sion.
Environnement Vacances «écolo» Pour la quatrième année, la Fondation «Actions en faveur de l'environnement» et la Ligue suisse pour la protection de la nature organisent des camps-nature d'une semaine dans quelques-unes des plus belles régions de Suisse. Les participants consacrent une semaine à une activité utile, mais ne renoncent pas pour autant au sentiment d'être en vacances. En effet, les sites choisis se trouvent dans des régions riches en beautés naturelles. Un jour entier est réservé aux excursions ou au repos. Prix de la semaine: 200 francs (120 pour les étudiants et jeunes sans salaire). Cette somme comprend logement, pension, services des organisateurs et les excursions prévues un jour par semaine. Renseignements: Fondation «Actions en faveur de l'environnement», CP 184, 3000 Berne 16. RÉSONANCES - JUIN 1993
LSPN Naturactif'93 La Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN) a publié son programme Naturactif'93. La LSPN propose de nombreuses excursions, vacances, camps d'été ... Toutes ces activités sont étroitement liées à la découverte des richesses naturelles de notre pays. En Valais, le Bois de Finges, la réserve des Grangettes et la Forêt d'Aletsch figurent en bonne place dans le programme, que ce soit pour des excursions ou des camps d'entretien -nature. Pour obtenir le catalogue complet des activités: LSPN, Naturactif, Case postale, 4020 Bâle.
Hygiène Ecoliers malpropres Le groupe CWS, producteur de distributeurs de savon et d'essuie-mains en tissu a réalisé récemment une étude consacrée à l'hygiène dans les lieux publics. En Allemagne, en Suisse, en France et aux Pays-Bas, trois utilisateurs de toilettes sur quatre se lavent les mains. En queue de classement, figurent les écoles élémentaires et les gymnases. Seuls quarante-neuf pour cent des filles et des garçons retournent en classe avec des mains lavées. Un tiers des élèves seulement sacrifient quelques secondes au séchage des mains.
Littérature enfantine Prix européen décerné La Force du Berger, paru aux Editions La joie de lire a reçu récemment le Prix européen de littérature enfantine. Un jury international a choisi l'ouvrage d'Azouz Begag, illustré par Catherine Louis, parmi deux cents nominés issus de seize pays.
RÉSONANCES - JUIN 1993
La Force du Berger conte l'histoire d'un enfant dont les parents, immigrés d'Afri.que du N?rd son~ venus s'installer à Lyon pour travalller. Le pere, anClen berger, ne veut pas croire aux découvertes de la science. Elève d'une école française, l'enfant tente de faire à son père la démonstration de la gra~itation universelle. Deux mondes s'affrontent: celm de la connaissance et celui de la croyance.
Lutte contre le racisme Outils d'approche L'Association «Mémoire pour demain» propose des outils de médiation (films, expositions ... ) afin de sensibiliser les jeunes et les adultes au racisme. Buts poursuivis: élever le niveau de connaissance du phénomène raciste, aider chacun à exprimer de~ valeurs et opinions propres, envisager ou concrétiser une action. Pour tout renseignement: Karl Grunberg et Marc Houvet, tél/fax 022 / 75527 18.
Enseignement par ordinateur Apprendre le français Un logiciel de français destiné aux élèves non-francophones vient de voir le jour. Ce programme tournant sur Macintosh est basé sur Hypercard 2.0.11 permet de travailler une liste de mots courants à partir d'une série de dessins. Uélève peut cliquer sur un élément d'un dessin afin d'entendre le mot français. Uexercice inverse est également réalisable. Ce logiciel développé pour le Service de l'enseignement primaire du canton de Vaud peut être commandé aux Fournitures et Editions scolaires du canton de Vaud, En Budron B, Le Mont, 1014 Lausanne. Fax: 021/6522062.
Radio Suisse Romande Fragiles archives Les archives de la Radio Suisse Romande (RSR) sont en danger. Cinquante pour cent de la production des années 1944 à 1946 sont irrécupérables et quinze pour cent des 85 000 disques en stock sont perdus. La sauvegarde de ces documents est coûteuse. La RSR ne peut y subvenir seule. Un premier volet de Mesures d'urgence a été débloqué par la Confédération en 1992. Ce plan a permis de copier sur un nouveau support une centaine de documents par région linguistique. La RSR lance un cri d'alarme afin que ces Mesures d'urgence puiss~n,t .s'étendre Sur plusieurs années. ~ll,e cherche aUSSl a mstaurer une collaboration entre ddrerents partenaires, une col~a~oration qui pourrait déboucher sur une commerclalIsation de certains documents à des fins pédagogiques, commémoratives ou autres.
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Patrick Abbet, Ass. parents Rémy Dayer, SPVal Maurice Dirren, OSP Jean-François Lovey,DIP Tristan Mottet, AVECO Maurice Nanchen, SMP Laurent Pel'luchoud, AVPES
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Le groupe de travail analysera les émissions «A vous la chanson". Il proposera des thèmes et chansons pour le programme radiophonique. Les délégués tenteront aussi de définir le
rôle de Magellan-Espace 2 dans le soutien et la création d'œuvres originales et publieront des livrets contenant les chansons diffusées dans le cadre de l'émission. Et ce ne sont là que les principales tâches qui attendent nos représentants. Dès la rentrée, chaque canton aura la possibilité de réaliser une émission radio par année scolaire. Les infrastructures d'Espace 2 seront à disposition des enseignants qui manifesteront une âme de créateur. Les personnes qui préparent un spectacle du cru peuvent prendre contact avec Algée Rey, 3978 Flanthey. Tél. 027 / 58 24 96.
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Sw-face de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés séparément pour documents fournis prêts à la reproduction. Le 15 de chaque mois sauf juillet et août.
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MUSIQUES EN PRATIQUE»
Données techniques
Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.
Pour une inilialion à la (re)connaissance des instruments de musique en associant son et images. D'une remarquable qualité sonore, ce jeu amusera et éduquera petils et.. . Co ntellu <lu coffret : plus grands.
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LES FORMES VOCAlES
Christine Métrailler
MUSIQUE À LA CARTE
LES FORMES MUSICALES B (canon, fugue. variation, ouverture, pOOme symphonique)
Photographe
L'émission «A vous la chanson", diffusée sur Espace 2 dans le cadre de Magellan, a fêté son vingtième anniversaire. Désireux d'aller de l'avant, les responsables ont mis sur pied un groupe de coordination des cantons romands. Son but: resserrer les liens entre les enseignants et animateurs de la Suisse francophone qui pratiquent la chanson et créent des spectacles musicaux. Algée Rey, de Flanthey, (photo) représente notre canton dans cette commission.
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Un jeu passionnant, vraiment adapté aux besoins, aux capacités età l'horloge biologique des toutpetits. Reconnaître activement certains cris d'animaux, . chants lt de la terre (mer, orage, feu ... ) ou bruits industriels (train, moto ... ) constitue l'importante première étape de la conscience perceptive de chacun.
Fabrique d'engins de gymnastique et de sport
8700 Küsnacht ZH Tél. 01/9105653 Fax 01/910 5710
9642 Ebnat-Kappel SG Tél. 074/3 2424 Fax 074.;..: /3:;.2 ;;.4,;,.,0;..;;.... 3 _ ___