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v O's élèves ù qui va aussi notre anücale gratitude et 'le public <:'ouscripteur ,p araissent se relâcher dans lIeur élan d'entr'aide Voulez-vous ~Iesdames, Messieurs, qui 'Vous savez l'indidble dé~ t.~·es.se d:es enfants ,dans ~oU's .les pays voisi~lS et au-dël:à essayer de t,<U1liInel ou de creer dans votre dasse l'ultérêt pour le modeste Sou hebdOluadaire ? La section vu,I.aisanne a décidé de parrainer quel,ques enfants :lu HOIne de CruseILles en Haute-Savoie. PO ur tenir nos prO'luesses ~l nous faut de l'ar,gellt, de cet argent -dépend [a vie de petits Pl'émbercull eux. Adhérez ,a u plus vite ù notre action. Nous vous enverrons,~~ ph~to, l~ vie du ,petit garçon o~ de lIa peHte fHle que n?u,s ~tt,nbuel,ons 'a, . votre c.lasse. Cette actIOn -est urgenté. Notte -(h~tll1gue -chef de . 1 ll1structIOn publique Œ'encourage et sa bienvelliance ,pOur llotre œuvre se manifeste une fois de pJus. .. Ceu~ d 'entre vous, M-esdalnes, Messieurs, qui voudront se Jo~ndre a cette grande 'c roisade recevront tout le matériel nécessaIre. • Cl
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Nous avons eu l'oocasion de visiter le Préventoriunl de Cru-
s~lilIlf;s où. sont hospitalisés plus de 100 enfants dont Il'état de sant~ nec~ .-SIte les S01n5 Iles .plus attentils. Tous peuvent être sauvés SI le sejour da~s ce home lIeur est assuré pendant quelque temps encor~ . Ce? petIts ma1ades ,dont le plus jeune a 18 :r nois reçoiven.t les .sOI.ns :!glilants d'un 'Personnell suisse composé de 40 inrirm.iers et InfIrmleres assistés d'un médecin attih,é. Nous avons même eu la surprise de rencontrer parmi les colMaborateurs de ;l a Croj~ Ro~ge, u ne authentique valaisanne, MMe GÜlHut, la fiLle de notreanCIen cOlmègue le distingué co'm mandant de la gendal'lnerie. , Ces ,.jeunes hospitaLisés reçoivent à ,CruseiiUes une exceLlente educah0r,t; la nourriture qu'on leur s'e rt est abondante et variée ' aussi re~Irent-ils ·de ce séjour à faHitude un ,prof.it certain. C'est P.oUI~qUO I nous .rec():nlm~'ndons viveIuent -à nos 'c oUègues l'appel cl-~essus. Cruselliles est sItué à 1000 mètres d'a1tirtude dans un do l~lalne princier" Ù , J'orée d'~ll1 bois de ?êtres et ' ~e s~pins, -s ur les 11aI:cs sud du Sallev·e. De la on aperçOIt à gauche le dôme -étince'lal1l: -d u ~10'l1t ~Ilanc et, tout au fond, dans la 'Plaine, 11es eaux bl eues du lac d Annecy. Cl. BérClrd.
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9.45 Séance de travaiJ à 1a ha~ IIe de gylnnastique; partie adnî.inistrative; conférence par le colonel Chantrens; leçon pratique par Œe conférernder. J 2.30 Dîner (coupons de repas). Une invitation cQll.'diaile est adressée aux lnembres des COl1.1missions s-coŒaires du distrrct. L'Insp ecteuI'. ~-e>-l~~~~~
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PARTIE PEDAGOGIQUE
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De la pédagogie moderne La pédago.g1e est sujette à des 111ouvements, ,c'est-à-d ire à des changements 'conl-me il s'en pro.duit de temps ~n temps clans tous les do.maines: religieux, poHt'ique, économiqu e, etc· -Ces mouvenlents ne sont _p as isolés et ne se , produisent pas s'pontané.lnent. n existe toujours ~ne Icertaine -co~l1e::-ion entre les époques d'effervescence pédagogIque e t les agItatlOn .~ -plus ou moins vives en philosophie, en politique ou en économ'l'e. L'école n'a pas de InOUVeInent pll'olPre, de force créatri~e; ene est plutôt une force de conservation; elile Ichan.ge et ,~onsb:Ult ~ans la tradition des grandes idées quO ont d'abord r.evoluhonne 'la vie sociale. Du r este, son progral11'lne vise à la prépUiration à l ~ vie. réelle, ~I celle qui 'ex,iste ou exisltera dans un av~nir Iplus ou Ill~Ol,ns ,pro'c he, Blais non à 'c elle du passé . EUe tra-va11'Ue dans le p,r esent po ur 1 a'Venir. C'est donc la situation présente, la mentaliité :régnante qui doit la dirig~r. Sans d oute l~s grands pri?'CÏI~es d.e l'~duca fion et de l'ensel,gnement ne vanent ,pas; mars 1 aplphca tlOl1 de ces prineipes et les ilnéthodes doivent né~~s~aiil'eilnen.t s'arcco:nnl0der -a ux besoins et aux exigences des SOCIetes humam es, qUI sont sujettes à rc hangelnents. . _ . .. . Il est ,certain que plus Il es natIOns se 'CIVIlisent, :progressent et plus ;les aptitudes se d-évelolp pent, :p lus aussi le h:avail ~e l:é~l~ -c ation devient long et difficile . Et -COlunle le progres est m.defIm, -
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que la perfection ne sera jalnais atteinte en ,c e .Jll.onde, dans aucun domaine, l'éducation devr,a être une œuvre ininterrol11pue et toujours progressive, eUe aussi. Or, aujourd'hui, la préparatjon de J'avenir demande une culture sodale, ,col11Jlnunautaire, car nul n'ignore ,q u'à notre époque le régime social est ,à la fois démocratique et éconOlnique. Démocr.atie et écollO'l11'Î'e, voilà !les deux ~' eviers de Icoln'lnande clans le mocanis'l11.8 sO'cial actuel; tO,ut COnVel'1ge vers oCes deux points, donc l'édlLalion doit en tenir OOiI"Iljpte. Voilà pourquoi l'école d'aujourd'hui devient de plus en plus so.ciale, d'individuellie qu'e1le éta'i t ou .est encore en bien des région;;. Deux grands eourants s'affrontent; d'un ,côté Il'indlividualistl11.e traditionnel, qui s'efforce de se maintenir; de l'autre le so'Ciallis,ffi'e ou l'esprit rom,munautaire, qui gagne assez rapidement du terrain. L'individualis.fi1.e assigne la preu1ière pl3Jce au ;periectionnelTlent de l'individu, en' l'espèce, l'élève, au dévelLoppelnent de 'S.es facultés, à l'aoquisihion ,d'une 'c ertaine SOlnme de conna issances utiJl'es ou nécessaires à sa réussite dans 'les ·arffaires. Il respe~tc largement la pers,onnalité, lui donne une gr,al1/de valeur et lui facilite les :m oyel1s d'atteindre sa fin, le but de son existence. En perJectionnant ainsi l'individu, il 'c ontribue indirect0111ent au hi en de la société ou de la 'com'm unauté, ,q ui se 'Ûoll1,pose en SOD1lne d'un certain nOllnbre d'individus ou d'unités. gt plus 'c es unités ~~ont bonnes, mei'nleure est la 'comnlunauté, COlTI-lne un édifi.oe dont la solidité dé/pend de celle de ·chacune .des parties CO.lllpO.:;antes. Du reste, toute 'c ul1ure sociale ;présuppose la ,c ulture de l'individu, la 'c ulture de soi. 'L'hom'Ine, en effet, estque~que chose ne plus qu'un être social. III a exisrbé avant ~a société. Il ·est une personnalité qui a une destinée sllipérieure, qui est le but de sa vie. La société, pour lui, n'est qu'un nloyen, e1 elle ne 'Peut ni ne doit absorber tout l'individu. La pédagogie individua1iste ne doit donc pas être r eniée, abandonnée, .mais simplelnent 1110difiée, C'olmlplétée par la direction sociale ,qu'-on veut lui i'l11Jp-rimer aujourd'hui. La 'cu'1ture de 'l'avenir doit être so'c iale, af,firlne-t-on de diffé rents ·c ôtés. Que veut-on dire par 'L à? ILes novateurs en pédagogie disent que la -culture étant née par la ·com~mul1auté, 'c 'est-à-dire par la .falnille et l'Etat, elle doit exister et se développer pour la COlllJllUnauté. Ce n'est ,p lus, d'après eux, l'individu 'q ui est 'le ,c enLre et la fin de la ,c ulture, lnais la sÜ'ciété. C'est le slogan des Etats ou des -chefs d'Etat totalitaires: tout par l'Etat, tout ~)our l'Etat, tout avee l'Etat. Donc 10ut Ipour la so'c iété; c'est le u définitive une véritable centra'lisation, ' une résu[,tante collective des fO'r ces pédagogiques. Cette communauté de travail devient pour ainsi dire l'âme de toute vie sociale. Les oidées se réalisant, il est natu.rel ,q ue les uc-
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tps suivent et constituent une sorte de marche v·e rs le cO:lllm.unisIlle, 'COU1me ,c elui qui découle des principes de Rousseau, qui trouvait la société Inal faite et voulait lI a délno'lir p.our ,e n lieiCOnstruire une autre, dont l'aboutisse'l11.ent est l'olnn~potenoe albs.qlue de l'Etat eb l'absorption par lui de toutes les indiv1dua}.ités. Aussi les Imétho.des :ll1.odernes qu'on prône de divers 'c ôtés constituent un 'c onoept social ,e n vertu duquel tout est éclairé à ~la lumière de la 'cOIll111Unauté: règlements disciplinaires, . pr.ogrammes, méthodes 'e t ;pro.cédés d'enseignement. En effet, tout d'abord l'autorité centrale du Inaître esrt partiellement ·r eln1,plalc é pal' Le :s elf-governillent, parifoiis 'l11êllle par lm conseil ou jury diS!cLp~inaire chargé de statuer sur 1es sanctions; la surveillance perd de sa rigi'dité pour laisser une plus 0'rande liberté aux élèves que l'on met en fa'c e ,d e Leurs resipon~abilités et de Leur conscience, ;'l. qui on ,demande une dis,c ipline librem.ent consentie. Bref, ,c 'est il a méthode rousseauiste dans l'éducation d'Einûle. Ensuite on senlble procéder à un nivelle,m ent rlémocratique pa.r l'établiss·enlent ou le projet .d'établissen1ent de l'école dite unique par où ,devra .pas's er toute la jel1n~~se, que.Bes que soient ses pers;pectives d'.avenir, à quellque conditIOn sO~IUle qu'el!le appartienne, 'c ' es,t 'l'unifornlité des études et des regl eTI1ellts. Puis les programn1es seront davantage ,e n .rapport avec les condiliol;s éconOlniques, les progrès de l'agri.culture et de l'indus ide Tout le il110nde aUira à exécuter des travaux luanuels pour loi~clre les Ü'c'c upations intellectuelles aux oocUJPations corpore1Îes. On justifie ces mesures en .affil'll1ant que :les illite~lectuels ont jusqu'ici manqué de goüt Ipour le tra:ail manuel et "s~ sont .peu intéressés à l'ouvrier, et que les OUVrIers, de Ileur cote, qUOIque habiles peut-être, n'ont pas 'Suffisa'm-lllent de l,a l geur de vues ni de sens social. Autre nouveauté: le travail conl'n1.unautaÏJre ,p ourra s'exécut.er par équ1pes, COU1.me dans les 'c hantiers .ou l.es usines, ,c 'est-à,dire que les élèves se grouperont par deux, trOIS ou quatre, etc., afin de travailtler sillnultanément à la solution de tel 'Plroblème ou de telle question. On prétend que ~'e Ip ro'c édé fa'voris·e 1a culture de la serviabilité, de l'entr'aÏJde, de la patience, de l'émulation et de 'la responsabiHté. On introduira les travaux lnanuels non seUlen1.ellt pour faire :lcquérir une certaine habileté des mains et développer Ile '~OLl:P ,rl'œil 111ais ,p our n1.ontrer Il e rôle in1portant que de nos Jours iouel~t les industriels 'et les gens de Inétier. L'espdt d'observation, l'attention, la réflexion et l'intérêt, si nécessaires dans 'l es travaux industriels ifi10dernes, s·e 'c ultiveront par l.es leçons de .c hoses, Iles centres d'intérêt :la méthode-blo'C, etc., où les recherches lPersonne1'les, les 31P,priciations sensorielles, l'expérimentation, jouent un
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rôle pré:p ondérant. Ce sera l'école dite act1ive, papce qu'elile favorise l'effort personnel de l'élève. Ces ,méthodes ou ces Ip roüédés ,ont certainement du bon, Ce que nous ,pouvons leur reprocher ,c'est peut-être .de Illettre la jeunesse trop en ,contact avec le ter,r e à terre, ,a vec :la Inatière, de l'intéresser surtout, pour ne pas dire exclusivement, à ce qui fraplpe ou üupressionne les sens. lci, nous rencontrons de nouveau Rous-"éau, qui se contente de pro,m'ener son élèVie à travers 'la nature qui, se\lon lui est bonne, jus'g ne 'vers l'âge de dix-huit ans, où il pourra s'oocuper de religion, d',i,d ées surnaiurelles. Il imlPorte donc ,q ue clans nos écoles chrétiennes on conserve ù l'enseignelment religieux et moral 'la pia'ce là laqueHe il ,a choit, surtout à n011'e époque où le Illatérialisllle et il a soif des jouissances sensuelles envahissent de plus ,e n 'p lus la pauvre hum_Huité. L 'aUl0Ul' et la 'c rainte ,de Dieu, ,l a 'l utte 'contre l'égoïsnle, l'affjneluent de la conscience, le soin de son salui éternel, la cuUture - Llu ,c ara-ctère rét~i' co-religieux ont toujours ,é té et sont encore 'les plus SÛfIS garants d'une vie comiJ.llune honnête ,e t prospère. Tout amour .du prochain doit se tremper dans l'amour de Dieu. J.
méthodes actives Interview avec un Inspecteur scolaire de France Exercices d'observation - Monsieur l'Insrpecteur, j'ai suivi un de vos Congrès de l'Ecole nouvelle, suivi d'assez près ce Inouvenlent; j'ai subi l'emprise de rra chaude paro1le de discip~.es 'Convaincus, ai pu lue croire ll1ieux aI"lllé pour résoudre tant :de délicats problèmes 'éducatifs et je Ic onstate, à J.lla honte, que dans le ,c ham,p d'expériences qu'est ma dasse, j 'ai 's oudain perdu Ia foi et que je ne suis plus qu'un hérétique. - Je serais tenté de penser COlnme VOlIS! Ai-je ù ce point vieJHi ou les esprits généreux qui avaient pris l'essor sous le souf.fle des M,a îtres sont-ils retonlhés au sOiI, 'Par défail!lance de leurs propres ailes. - Je viens de feuiHeter leur traité -d'éducation et ... - Vous ,a vez -cru feuihleter une « revu,e des petites inventions ! » - En effet, je n'ai vu que tours .de 111 étier, descriptions lui-. llutieuses de matér:i-eI, recettes infaillibles .. . - A 'c roire crue 'les prophètes, en se 'Partageant l'âune du l\,f aÎ-
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ire, l'ont effritée en une poussière de si petites ailesqu'apparenlment, l'Ecol·e Nouve'lle n'a plus d'ânle. - Cette E-co.le, en ,effet, qui s'enorgueitlissait d'avoiT « une 111éthocle expérill11enta'l e ,propre à -éveiller e~ à ~ntretenÎI'. la curiosité Jntelil ectueHe» me -paraît n'être 'Sorbe >Cl une roubne que pour retomber dans une autT,e. ~ L'observation n'est pIus qu'une question de pesage, de. 111eS-w'a.ge ! ' . On prend une grappe de raisins, on pèse [~ plus gros gra:n, le p'l us petit; puis la .grappe. On compte 1e.s !grams, ,'1~lesure l~ JUs recueilli, on 1e pèse et le com'Pare au pords du r-esl.du. OUI, on pèse, on Ulesure beaucou.p dans l~s !leçons et l'on veut rel1i~re r enfant Ic urieux d'un 'amas de ,c hIffres dont personne ne s est jamais soucié ! - CÛ'munent peut-on croire que Il'étonnen1:ent de l.'el1ifa,~1t Jai~ lü'a de 'ces aridités,cet étonne'lneilt dont Pasteur a dIt qu Il elalt le ,COnllllenCmuent de la science. - Et, a-t-on ja\mais vu un adulte se ,prOlnenant a,vec sa balance et s·es instruments ,d e 'mensurations? Les belles decouvertes, par aiUeurs, n'ont-e11es pas été réallisées avec le seul ·concours des veux et ,de l'esprit ? Certes! Papin a découvert sa 'lnachine 'à v'apeur en ' r~ oardant tout bonneluent bouiHir son pot-au-feu! Fresnel 's urprIt les interféTences lumineuses ' au travers d'une goutte de Iniel. - Et Claud,e Bernard fut conduit aux mystères de la fonction gly,c ogéni.que par la 'contenlrpla.tion d'une petite !lllare d'urine d'un petit l'apin ! ! - En effet entre Ile fait et 'l 'esprit, ,point de lllètre d'abord. A v,a nt de mesur~r, ~l :faut voir, et ,ce n'est pas le plus fa cille, c~r l'observation est une c0111jplicité des sens, .de la pensée et du sentlm,e nt. EUe exige un esprit et un ,c œur et naît de l'inquiétude du sujet plutôt que d es vertus de l'objet. . - Si je vous suis bien, peu Üllporte que notre mgenlOsIte ait -découvert 'cent :l uanières de retourner 1'otb jet; l'essentie1c'est d'apaiser une .dén'1angeaison de l'esprit. Lisez donc Fabre qui p·assa ,l a ·11l0itié -de sa vie il observer et l 'autre n'1oitié à nous faire part de ses obs,e l'vatious. Il. ne faisait qu'observer et ,pourtant sa ~ête éta~t . ?~ui'Llante de ·nulle problèmes, s,es yeux Ip étillants de '11"1111e 'CUrIosItes. . - Pourtant, ses récits sont nourris de ,minutieux et IpatIents détails ." - Qui n'étaient que le 'cO'lupte rendu des dénlarch~s de. ;on esprit. Ce ·qu'ill faut déveilopper chez !l'e!lrfant, c'est cette lnqu~etu de 'c ette manièr 'e .d'emllalllmer un e,s,pnt, de tounuenter son am,e, ca~' seul 'c et embra's elllent est vie, spontanéité. v
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- Si nous sommes des .éveil!leurs d'funes, nous devons donc rejeter ces petits trUics et ces procédés aliificiels ? ~ Oui, vous savez le respect que nous avons de la personnalité de l'eruant. Apprenez aussi queceIle du maître n'a pas moins de :p;rix et que son efficacité dépend de son intégrité et.. .· - ... ne croyons p.as que la formation d'un esprit résulte de la Inanière dont il a acquis le ba be bi bo bu 'Ou ap.pris à tracer ses pl"enlÏers bâtons. A.
Du Bulletin pédagogique de l' flssociation des Instituteurs catholiques du Jura Qu'en pensez"'\7ous? Voici venue 'l'heure de la correction des compositions, heure redoutée entre toutes, non :pour la doétprense nerveuse qu'eUe ' occasionne, ,m ais pow' les surp,ris'es qu'elHe rés~e, les déceptions qu'el!le dispense, les découragem,e nts qu'eIlle provoque. Ces corj'·pctions helbdollna:daires ne :sont-eUes ,pas, Se/Ion le Inot imagé d'un eolilègue aussi Xlpérin1enté que courageux dans S'es avpréciatiol1s : « l e phyUoxéra de l'enseignmnent! » Certes, à la 'l ongue, eltles aué-m ient nos for:ces de réslÎstanee, elles rdésrugrègent nos enthousiasm es' elUes rongent nos es'p oirs. Si' ellles devaient êh'e, Ic es l,a:borieuses 'cOllT,e ctions, le Ic ritère de la valeur de trop d'é'l èves, il ne nou s 'r est erai,t ,p aus que lia volonté de faire f enner d 'inutiles établis-semle nts scoJaires. Quel désenchanten1ent que de lire tant de phr ases aussi 'banales qu'obscures, de ,p rose .fade 'si .r arement iUum'Înée d 'une ,i dée ori.g-inale! Quant à U'orthog raphe, qu 'il soit de règles ou d'usage, quel gâ'c his ! Si la ·colère ne p eut être .contenue, .les nerfs d0l111iptés, quelles exp'l osions retentis santes , quelle :lv alanche de récriminations de ll a part des Inaître-s, qu el dé~)or dem ent de paroles désabusées. Si l'on ·c onsidère que la coll ère est non selùement n1all'vai's e conseiUèl'e, Illais, qu'au surplus, ell e es t un syulptôme de f,a iblesse et un exeInpll e peu édi.fiant, le pédagogu e r ésistera à l'envahissante poussée d e ses instincts en serl'anrt et. lels poings et les d e nts, dans une rage impuissante ! Et, si sa volonté de ' re·s ter calme, en apparence, vainc l'âpre ,'olupté de cla!l ner son luécontentement, si ,Je ,I naHre veut boire le ca'l ice de l'aIll'ertume jusqu'à la ~ie, il appellera à tour de ·r ôle les élèves responsables de son hum!eur héroï.quement domptée. Il ,c herchera chez les uns et les 'autres le'S ~a'cunes de leurs connaissances graunrffiaHcales ,dans .J'unitq ue but de tes 'con1tb'l er par un l'edoublement de ses efforts. Inspiré par les ïpl!US . purs préceptes pédagogiques, orienté Ip ar l'exem,p le des lllaîtres illlJ.ll'stres, cons-
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dent de ,la noblesse de sa profession, il a Il nuselé ,c ette voix hargneuse ,que Œe pousse à l'extérioriser bruta~~I?ent. ~e ca1lim.e r.edescend en 'l ui, un instant chasse toute vel1elte de vl?ll ence. Et 'le dia1logue ·s'engage, ce dialogue débilitant plus qu'une unmense.,f~ tigue iphysique, di3Jlogue insoupçonné des rprofa?es ent}·~ le maltre .e t l'élève. Vous ipou'lTiez 'ÏInaginer une.lcaus.~ne st?peflante ~.ar l '·incurable ignorance des élèves, un questIOnnaire 'qUI prouVle d l"l'Téfutable façon I.e mta nque de 'logique, 'l'absurdité du raisonne111ent de tant de ,cand~dats au bonnet ,d'âne. Erreur! C'est pourquoi la patience ;mise à si rude épreuve .finit Ipar s 'u~er irrén:édia~ blement, :c édant le pas -à une ,colère juste, à une salnte colere, SI j'ose m'exprimer .ainsi. Vous ·en doutez? Quel 'e st 'Oe mot ? Un substantif. COIThlnent s'accorde-t-ill au Iplur-iel ? GénéI'alement, on y ajoute un s. 1nais ,c eux terminés par. .. Parfait, pourtant l's est oublié! Et ,c e 1110t ? Un adjectif quaUfkatif. Il s'accorde avec 'l e nnm .. · Et ce nom est au fén1inin plùriel. On ajoute es. - Pourtant ,ces lettres manquent! Et Iceci ? ParUcipe Ip assé enllploy.é avec l'auxilitaire avo.i r. Il ne ~ ' acco rde que si le c0tl11pl1élnent direct .est a;vant. A.u cas particulie/]' il est invarialbae n'ayant Ip as de cOlnp.1Cilnent cLÏ:flect. ~ Bien! C'est pourquoi tu as mis un e 1l11Uet et un s ! Continuons, Que sais-tu de tc e vel1be « ta pporter » ? - Les vell'bes cOlnmençant ,p ar ap prennent deux p sau~ .. .. - E xcel1 enrt! Pou rtant il n' y a qu'un :p et plus bas , .le Il s apercevoir avec deux IP. 9uelle es.t la lettre fina'le ,d~ ~ent ? . - T oCar dans la 'l nelue falnlllle on trouve denheI, dentIste ... - Et hl as écrit « dens » ! Et ,c et autre Inot ? - Un a-dv,e rbe donc iuvadable ! - Et j'y vois l's au ·pl1uriel. Passofo1s ! Com'm ent éoris-tu le 1110t « ,c hair» dans la phrase: « la chaIr' de mouton» et quels en sont les ho'monYJlnes ? . , . " ,. - Chair! Monsieur 1 Chaire, quand Il s arglt de 'c elle de 1 eghse cher, quand ... - Tu écris , cependant, ,l a ·chair de mouton avec un e final! E t ceci? - Il faut une minuscule après « deux points » et « point,irgule » . - J 'y vois une- majuscule! Et en tête de Ila ré da'Chon ? - La date! . - EHe n 'y est pas ! ... » -
«
-
Et le dialogue continue! Aux questions s'Uccè.dent les rérapides, précises, rarement erronées. Les cahIers sont des té moignages d'une ignorance crasse; les élèves -- il faut évidel11~
p()n s e~
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ment en excepter certains spécimens propres à tout(~q elasses: __ sont des l'évèlations d'une heureuse ... érudition. ' fi" savent, ils u'appliquent pas. Ils ont appris, retenu, assimilé de.:; connaissance" gram.m alicales; ils ne s'en soucient pas le moins du 111Onde. D'un 'c oup d'œD ils dénichent la faut e ; d 'un sOlll'ire :l1Tlnsé il.s la corrigent . Ils sont im.passibles; le m.a ître l'est d e mo·ins ~~ll IHoins . . L t-) 11I~ître nerveux, sahre d'encre rouge le pauvre galimatias d parfois, :laissant tonlber la p,l ume qui éclabousse cl-:~ son .:i<lJl~ sans éclat :1bl. page .du cahier, sa main s'applique sur ~ion visa:ge par trop inso'l ent. Ce que :l 'ignorance n'avait su faire, ~a nOl1lchalance l'a accOlnpli ! MaHl'e de lui en face de la bêtis·e, le maltre ne ra plu~ été d-evant l'étourderie car pareille étourderie, c'est du bisseraller ina.dmis,s ible. Voilà 'le dnltllle des cÛ'lTections ! S'il y a des re mèd e~ p o ~sibl es con Ire <l'ignorance, il n'en est point contre le « je nl'en foutism e /) ! Et celui-ci est trop souvent la ·caractéristique de l'écolier ct'aujoul'd'hui qui ne possède plus au mê'm e degl~é que ses aînl.~s ret eunour-propre, frère ,de Il 'émul.atiol1 , qui p ernlettait ,tous les espoirs. Asâe;.
* :: * Notre 'll1étier met, et nul n 'en .doute, nos nerfs à rude épreuve. A longueur d'années, i:l s sont ù fleur de peau! Ce n'est un mystère ,pour personne et les ,gens Ina'! intentionnés ,d isent que nous sommes irritables, ira's'Cib[es .. ·, ilIljpossibles. Les riverains, je veux dire ceux qui habi,t ent à proximité ünmédiate de la maison d'école nous admirent, eH connaissance de 'c ause, et ceux, éblouis, pnm1Jaturément! par !La fascination d'une 'c ourse sco.Iaire, nous absolvent .dans lI eur générosité spontanée Blais.... éphémère! C'est pourquoi, agacés par Iles baŒlbutiements, Il es bavardages d~ nosé1èves, [es 'c rayons qui crissent sur Œ'adoise, [es souliers qui grattent le p[ancher, nous ·a vons ce qu'on appel1·e en s'a vant langage: des inte:n1ipérances de langage. Eh ! oui, Ce ne sont pas des injures ,q ue nous adressons ·à nos bambins étourdis ou trop naïfs et ignorants dans ffeurs réponses, :m ais des vo,c ables un peu durs, signes de notre nervosité. Non pas que les mots parfois cinglants dont nous Œes .af:ftHgeons soient :les résuatats de [ongues méditations. 1I1s ne sont qu'un effet de notre agacelnent. Pourtant, prenons garde aux b1essures profondes 'q u'ils peuvent provoquer. Tl'op volontiers, nous ponctuons nos invectives de tennes méprisants : idiot, inl:bécile ! quel âne! tête .de mulet! et, dans J'exaspération: ·crétin, queHe bête! enJïn, toute la .galllifile appropriée , toute Ja litanie ~clas·silque. La colèr.e passée, nous ne songeons Ip lus à notre violence' mais un sourd travaill de délnorallisation continue dans Œe IcœUT des enfants 'b lessés. Et i1 y a des blessures lentes à guérir, des
1· 1
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fêlures qui éternisent Il es souvenirs humiliants, des révoll tes qui naissent, un sens de J'injustice qui ·se développe. Nous 'a vons H:étri des 'nlaladresse sans 111·e sure, sanctionné hruta:}em·e nt .des ·étouTderies, stignlatisé des ignorances bien anodines. Les « provisoires» pauvres d'esprit ont 'c ourbé l'échine sous il'avallanche, un peu de rouge s'est aJlIluIné sur leur visage et :les « prov,i soipes » as de 'la classe se sont es'CllaHés bruya'lnnlent, cet ügeétant sans pitié! Nous avons, l'al1garade temninée, reIn'is notre iUlpas·sibilité de bon ton, tandis qu.e ,l e travai[ de désa.continuait son œuvre 'Clans ~'âme des écoliers, ne sonbnréo'ation b geant pll us à l'intel1'1pesHve crise de nerfs. Puis, quand Il es années ont fui, quand Il'éco[ier est devenu homme, si Iles reproühes ne nous a,cca1Ylent ,pas, nous constatons que les cancres sont d'habÏ'l'es ouvriers, 1es crétins des citoyens éc:lairés, le·s ânes des autorité~ fennes aux judicieux 'c onseils, les mulets des pères de fmniHë habiles à ,c onduire [eur barque. Parfois, iles intelliligents sont devenus des ratés notoires, ~es «( avancés » des grincheux sansolairvoyance, les « as» des n1.aladroits dans l'exer.cice de leurs foncHons. Que s'est-il passé? Conllnent ije ']Jl1 omb vil s'est-il ,t rans[omné en or pur? Y a -t-Il eu tranS'lTlUtation de 'l a bêtise à 'l'inteliligence? Ou pllutôt, .J'élève au tardif développement, n'était-ill qu'un être en pleine crise de métamolphoses ? Méfions-nous de nos jugements trop té'l11éraires. Croyons ,cet éUlinent ·c onférencier qui rehaussa autant par sa scie~lce que par son âme d'apôtre 'certaines journées de conférences de Carênle lorsqu'il affirnla que 'l 'intelligence viendra ·à :l'heure c:hoisie par Di ell. i~.:pplliqllolls-nous plutôt ù étudier nos érr~~es, à pénétrer ~n 8l1X a vee dis'cernelnent, à les connaître en prévlslOn de leur avemr. \imons-les tous , surtout les plus misérables , les pll us ll11édiocres, nes p:tus déshérités car: « I.l n'y a pas de ·c ancres, à Il 'école, luais .des âlnes à sauver! » Ce développen1:ent ,p'hlS ou anoins tardif on précoce de l'intellliO'ence de {j'enfant ne nous fai,t -il pas :p enser .:\ la parabole fauleu « ,des ouvriers de 'l a dernière heure» ? ILe maître parfait que j'ut le Christ ne nous conseiHe-t-il pas Il a Ip rudence dans nos superficiels jugements, lI a pondération dans nos reproches et le contrôle de nos péJ,l exes trop vifs? Asdez.
s:
.B revet de C.a pacHé
Livre
Ù
3nalvser pour 1947 :
Parents et MaUres, collaborons Prix: Fr. 1.Le cO:l11J.11ander à l'Ecole nornlalle des Instituteurs, Sion.
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LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: JARDINS lET VERGERS J. RECITATION
Les Jardinets \Mon jardin n'est Ipas tbien graml, Malgré re.a u que je vers,ais, Vase ou caisse,tte e.n bois blanc .. . Et le soleil qui brillait, Mais Ic'es t mon jardin quand mê- Dans .ce· lit, mes chères grain es, [me .ont ,do r mi pl'usieurs semaine,s. Tout remlP:l,i de ,Heur.s 'que j'aime; Un matin rune fut prête A sortir Ba üne tête: Hari>cot, a\ oine aussi, PUÜ:l .giroflée et radis.
J 'ai f·ait un bon .lit de terre, Terre bien ,fraî.che eot .légère, Et .p uis j'ai oouCh~ ded,ans Quel.ques graine.s seu~'emen.t. .Et notre école
ElSt joli e Et verdoyante et fleur ie Avec :tous ces jal\dinet.s Ses jardinet d'écoli ers.
I~. ]b~§.
Les petits jardiniers Afin 'que ç.a :pou6se, ICh8Jcu,n , S'UT -la mousse, Vide un arrosoir. La besogne -faite, On c·r ie à tue-tête: « IMaman, vie'lle donc voir! » Jules Jouy.
Au fond ide :l'aUée Droite et bien sab'lée, Trois gentils blondins·, Tout à leur aU.aire, S'.8Jmusent ,à J.aire De .p etits j.ar.dins.
n.
VOCABULAIRE
NOMS. - Jardin d'a,grément, d'ornernent, potager, verger., - par,c ; g,rillle, aU.ée; sable, grnvier, .p late-bande de fleurs, nlassif de verdure, pel'Ouse, bassin, Jet d'·eau, oaJs'c ade, tonne[l.e, berceaux , f]eu:r.s: roses, œillets, renoncule, jtacinthe, tu[ipe, immoTteBes , bégonias, géraniums, pensées, pivoine, glaïeul, anén1one, mauve. Les outils du ja,rdinier: Ib êche, aI)rOsoir, !pioche, râteau, pelle,
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hinet't e, ·p'Lantoir, serpe, faux , faucillJe ; plan.t s ,p otagères: ra vlt~ .radis, ,carotte, navet, oignon, pomme de terre, ail, échallote, 's aIsi-' fis, choux, laitue, oS'êiŒle, ,chÎlco(fée n'iâ'Che, cesson , céleri , (S,p inard, persi'l, harÎtcots, pois, ,lentiJ.les, tmuates, .m.e]oJ1ls, ,ulhergines potI,rons, dtrouiUl-es; frui ts : frai s·e s , framboise, .groseilles, poi r e:,i, pOl11'IUeS; tige, tronc, b ranches, Il'aoc.ines, 'b ois, sève, écorce, pépii1ière, pépins, noyaux, trem e, e'spalie.:rs, Ip'aI1ssades, tuteurs . ADJECTIFS. - L e janlin t1leuri, bien sOIg né, f'artissé, n égli g ~~ encombré, .malpropre, jOlli, ,grand , 'p etit, étendu, res'serTé, étroit. im'lnense, ·cultivé, trempE de légu.m'es, ,planté d'alJ'h res, orné d e tleurs, a grém·ent'é, embe'lli. Les outils du jardinieJ': no,m breux , variés, polis, :luisants, 'brillants, enketenus, ro u,i111és . Les fleurs: colorées, parrflunées, odorantes, ornementalles, rares, re·c herchées appréciées, chères ou vulgaires, COll1ŒlllU1.eS, petites, lnodesles, l)eu écla1Jantes, ,p rintanières, champêt>res, ,cultivées . Les légum es plantés, .piqués, semés, 'c rus, ,cuits, bons, exqui's, excellents , dé jjcieu x, suC'cu'l ents, savoureux. Entretien coûteux, incessant, constant, sans cesse am,élioré, tpél1Ïtblle, fatigant. ERBES. Préparer la terre, l abourer, her se'l', passe,r le ro ulleau; 's eaner, pl ante~r, Jancel', jeter, p;iqueJ', repiquer; jard in er, soi'gnelf Il e jardin, arracher l,es m.auvaises herbes, Bêcher, biner, butter, ,fumer, ·m etrtre de l'engrais, amender, aérer le so l ; tainer les arbres, l es échenilŒer, cueillir, ranlasser, récolter , moissonl'1er, fai,r e pTovisŒon dét r uire, 'a n'oser, !Cultiver, fleurir, garnir, embelH.ir, orner, décorer, enc.orm hr.-e.t, négliger, atg rémenter, H1n{> 1ÎOI'er, varier, luire, briller , entretenir, ûolore'l', parfUll1er, r echercher, ,a pprécier, ,c uire les légunles, §·a vour er, exceller. Améliorer, se fatiguer, être 1as, piocher, ratis's-er, faucher . III. ORTHOGRAPHE
Préparation: S'en référer au nUDléro d u 15 octobre . Le 'jardin
Le petit jal,din produisait pre·sque assez de Jégu'lues pour les b esoins .de Ula maison. ,L'en'los n ous donnait des .fruits et de5 coings, nos .p ommes, nos :poires, 'confits au mie1 de nos ,a beiHes fournissaient durant l'hiver des déjeuners exquis. Marmontel. Mon jardin
Je n'ai tp oint de longues amées à 'Perte de vue; mais deux petites seul€'lnent dont l'une me donne de J'om'b re sous un berceau et Q'autre exposée au midi me fOUTnit du soleill pendant une bonne partie de ,Ja journée ·e t m p . roduit beaucou p -de fruits ~our la saison. Rollln.
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- - 350 Un ja:r.diniel'
Dès fév rier jl vous tail1.ait les espaliers, écussonnait 'les rosi er s devant la ~) rte; J temps se re.mettait-il au doux , il pailIait ses fr ais iers, en1:poignaH la hê-che et vou~ clcssinai t l es planches au cordeau, troIs planches de petits pois ~ raInes, une planche de Jaitues, ,deux planch s d'oi[tl1ons; un peu p lus tard, des flageolets , des haricots, des c houx de BruxeMes; i:l y avait une couche il. m.elons ·eontl"e Il e HlUr, un p lant de carottes , un p1ant de navets (ça do nne d u goût ::l U pot-Hu- "eu) ' en bord ure? ·de 1a su r eHe pour la soupe, du persill p our 'la s'~üade (très. bon pOUl'. lc SaI;g) ; .1~s (( buotles », il Il es empOiSOllnait, les cohnîaç0l1'S, Il les ecrasaJ t d, 'u n coup de talon ra geur, Quan t revenait .la saison des fruit,; , Rabot 'les snrveililait , jetait uri 111a u va is Œil à 'c eux qui tournaient mai: ù .deux voisins, il v"nel a it des paniers d 'ahri·c ots ou de pêches ... J . Grwment et Camille Cé. Un verger bien situé
(( Derrière la ]na1S0n trop grande, un potager entmnait le pré. Le p mmier rayon de so:leH était .pour ,lui et Je dernier de mêm e. On y voyait des c(';l'i-se' .dès .le Imois de Il nai, r1e.s groseiNes sou vent plus tôt, et n ne sen'lai'lle avant l'A'ssOll1phon, 1.e plus sanve nt, 0 l n e pou 'aH ,passer à cent mètres de '~à .sans respll'el', en tre les haies, Ile parfum. lourd des l11ellons m,unssants. » René ]3a:i n.
tltes fleufs qui s'épanouissaient au bOll soleil , elJ e n 'oubliait pas de ~, es arroser chaque jour elle les aimait d e tout son cœur. EUe aünait aussi ce jardin pOll'r les insec les ql! 'eHe y trou va it sous ses pieds ù trav ers J herbe; ell e 1 aimaii pour les étoiles qn"elle y vo~ ait cians les hl'all''''hes au-dessu s de sa tête. 1 ictoi'" Hugo.
E x ercices d'ofJPlicution.' S'en référer au numéro du 15 octobr e. IV. COWriPl1}SITXON FRANÇAISE
La p hrase -
I.e jardin de Colette
Le 'p ère avait dit : (( Ce jardin est à toi, fais-y tout üe gue tu voudras. » . Cela avait réjoui Colette. Eùle remuait toujours les touffes d'herbe et toutes les pierres. EIJe re.gal dait avec 'a ttention les pe-
J~e paragr~phe
-
La rédaction
Lu phrase .' Construire des .p hrases avec les mots du VOCCllmlaire. F aire ent·rer dans des phrases Il es verbes du vocabulaire.
Le paragra phe: Construire un para graphe clans l equel on Inontre une .fenllne sar c1ant son j'a l'din. La rédaction.' 1) Les aI bres de votre verger. - 2) Un heau pOIDill1Ïer ·chal gé 'CIe frr uit '. - 3) La cueiilleHe des pO'1nlm es. - 4) Un jardin bien soigné. - 5) Les am'l's ~t les ennemis du jardin,
Promenade à travers la langue française
U n jal'ldin d"agrflll1ent «( Je le connais, ie le connais » r épondit A1berte, en s'é,lancant -dans le vaste ter~'ain déco upé, baill.lé. planté, semé tout :l fait à l'ancienne 'l110'de. Les allIées lal~ges et .tirées au Icordeau avaient conservé lIeurs bo r.dures de buis; les bancs de .r epo's étaient de pierre, cert1ains arbres accusaient plusieuv~ sièole~. Alberte tr~uvrr très co IllJl11.odes, pour couri " ces belles aUees dr01tes. Que de Jeux pouvaient s'organiser sur ces i]arges pelouses. ENe SLüv1t les conseils de M,orin et ne 'm it pas le pied dans l'allée <couverte. De vieux noisetiers avaient si bi,e n ent,relacé leurs branches que, l1.1ênîe S'ans feuLllage, ils lui formaient un e sorte de toiture -léo'ère sur ' laqueUe les oiseaux 'aiInaient il voleter en l-ttte~ldant quf'ellie devînt prop re à recevoir leurs nids. )} . Z. Flel.ll'lot.
3'5:1 -
Remarques sur l'emploi de certains termes 111eJ'ci bien, m erci beaucoup, ces deux expressions emp lo yées couramment sont incorrectes; on devrait dire : je VOll S remercie bien , je VOllS relnercie beaucoup. Bien et b eaucoup sont lles adverbes; or l'adverbe n e se joint ,p as au non1. merci. Les seuls adverbes qui s'ajoutent au no'm sont là et ci. Ainsi qn peut dire cei homme-c;- cet homme-là . Néanmoins, CQ'mllne ces expressions sont aujoul'd hui très fréquemnîent eJlTIlp~ oy ées on en tolèr e l'Ulsa,ge, et l'usage, on le sait, es.t un lnaître fort .puissant. Elections au Conseil national, au Grond Conseil)etc., ex pressions incorrelc tes aussi si on veut parler de la nomi~1.ation des députés du Conseil national ou du Grand Conseil. Dans ce cas on doit dire: é le:ètions du Conseil national, du Gtfand Conseil. Il peut y avoir élections ml Conseil national ou cm Grand Consei1, lorsque dans ces asseniblées on élit par exel11.ple Le !président, l'e vi·ce- président, les asseSlselUS, etc. Alors l'élection a lieu à tel, COl1lseil Des fois, est em,ployé ù Jort pour pw'fois, quelqu efois . _~i
J.
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FICHE DE VOCABULAIRE
No 59
XXIX. ,Les insectes
254) Les mots clans le te:x:te. Des petits œufs <tout r'Ûnds, de lu grosseur d'une tête d'épingle, que le papiillon a pondus sur Ines ,c houx,· sort une multitude de ,c henilles ,déplaisantes et voraces qui ont tôt fait ·de dévaster mon JaDdin. Bientôt, toutes grosses et repues, les chenilles 'p rennent d'assaut mes hangars et mes remises; elles ,grünpent le long des IIlurs, choisiss'e llt une place 3britée 'Pour s enfermer dans une espèce de cocon, où .se fOl:m.era une vila.ine nymphe ou chrysalide. Au ,p rintemps prochain, ceHeci se sera transforII1ée en un papilllbn Iprêt à reCOlIl'l11JenCer la ponte. Beaucoup d'insectes 'c onnaissent de semblables tra~sfor lnations ou m'é tam.orphoses, · en particulier le hanneton au vol lour.d et la diligente abeille. EX311ninons / un hanneton. Son ,c orps , COimime ,c elui de "bous 'les insectes, ,c ollT1prel1'd trois 'p arties: lIa tête, le thorax ou 'c orselet et l'abdomen. ,Comptez les pattes du hanneton; de l'abeille, ,d e la mouche, de la coccinelle, du s'carabée, de la guêpe; YOUS en ,dénombrez 6. Le hanneton a les aHeç, très fines; afin de ne pas les endol11'mager, il les conserv,e 's oigneuselnent pliées dans un ét.ui cOTné: Iles élytres. Sa it ête est pourvue ,de deux antennes et de puissantes mandibu·le'5 qui lui perm.et<tent de dépouiller les arbres de leurs feuilles; a1p rès quoi, il.pondra-rdans la terre des œufs ,d 'où sortira, dans 3 ans, le re· doutaibl,e ver b 'l anc. Comme on le voit, l'h01l1ilne doit lutter ,e onstamluent contre une 111ultitude d'insectes 'Petits et grands qui s' attaquent à sa personne, à ses -légumes, il ses arbres, à ses frui,ts. EXEHtCICE D ELOCUTION
255) Que fait le papillon sur les choux? Que deviennent les Œufs? De ,q uoi se nourrissent lès .cheniHes ? Quelle est la tral1SfOlunation qui s'opère? D'où vient le .papillon? Cite un certain nomlbres d'insectes qu·i · ravagent nos plantes; d'autres qui s attaquent à l'honl,m e et aux aninlaux. N01nme quelques insectes utiles. Quel est l'insecte qui s' attalq ue aux radnes de la vigne '? aux pÜ'l11'mes de terre? Quels sont ,ceux qui s"attaquent à l'hom,me? QueUes sont les trois 'p arties du corrps de 1'insecte? Comment s'appelle .l'étui qui protège les ailes du hanneton? A quo ; servent 11o8s nlal1dibules? Qu'est-ce que la tarière? Que fait le ver blanc? Qu 'entend-on ,p.ar un insectidde? ,C ite des insectes qui ont un aiguiHon ou un dat,d. Noni1ne queLques insectes de nos prés. Q;ue s'a is-tu du bombyx du nlûrier? du hanneton? de la fourmi? Qu'entend-on par un ent01Il010giste? F,a bre fut le plus grand ,entoIlI1ologiste. Elève une ,c henille dans une boîte et observe s,e s diverses ,m.étanl0rlphoses.
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l FICHE DE VOCABULAIRE
No 60
Les inseCjtes (suite)
2,56) Remplace les points pal' les mots suivants,' phylloxéra chrys·alide ,chenil'le laTve
.. ...'. . :'.
'..J
,cocon papillon insectkide libellule
œuf élytre aiguillon punaise
doryphore éphémère puce
Des pondus par ·c e ll1.a.gnifique .'. sOTtiront de répugnantes '" Les ... du ver 'b lanc ont coupé Il es racines ,de illles pli antes. Malgré ],à 'l utte qu'on lui a op.posée, le ... s'est installé dans nos champs de ponllmes de terre. Regaldez Inon Igros hanneton, il soulève ses ... ; - c'est la preuve qu'il va s'envoler. Le ver ù soie 8 ti·ssré son .. ' -dans lequel il se tranSfOl)nle en ... ; dans quelque ten1jps, ill en sortira un "', Iq ui prendra son vol. A l'aide d 'un puissant ... 'l 'agrÎ'culteur détruit les insectes qui s 'attaquent à ses arbres. Oh ! la beille '" aux 'a iles légères, qui frôle la surface de r.étang! Quelle horreur! j'ai h'ouvé une .. , ·e t deux ." dans Illon lit! Mon petit frère a été piqué Ipar ' une abeille; '1 ' .. ' est resté dans la ,c hair' son bras est encore tout enflé. Beaucoup d 'insectes ont une existence ... Le .,. s'étant attalq ué à 111'3 vigne, .l e suis obli,gé d'en arracher les plants'257) Vel'bes,' .donne un 'c omplélnent aux verbes sui'vants et introduis-les dans des phTases : se transrfOI1ll1-eT, s'enfermer, s'envoler, se .l nétamorp-hoser, filer, tisser, Ibutiner, voHiger, recueillir, piquer, bourdonner, essaÎ1ner, pondre, .drévolier, -déva's ter, .sauter, grouiner. fourmiUer, IpulJ1uler. 258) Adjectifs,' 'c opie ces Ip hrases et efiforce-toi de bien connaître J'adjectif .qui .convient à -c haque nom. Du petit œuf ovoïde il sort une il arve lnenue, allongée, vorace. Dans le joli co:c on jaunâtre, allongé, se for'lne une vilaine nyln~phe ou ,c hrysalide. La ,chenil1lle est Il aide, sa1e, 'Velue, déplaisarnte. Le papiJNon est léger, ,C010l~é, diapl~, ,c harm'a nt. Les 1néta,mor,phoses sont 'c urieuses, étonnantes, instructives, intéressantes. L'api'c ulteur instruit et soigneux a de beHes ruches ,m odernes , propres. Les abeilles actives, travaiLl~uses, '-matina'les, font un miel doré, parfumé, savoureux. 259) N 0111S " donne un ·complément .détemninatif à ces noms et fais-les entrer dans des phrases: les ,éLytres .du .'., l'aiguillon .de ... ,' la trompe du "', un essaim d' ... , un rayon de ... , -les alvéoles du ... , le nectar et ;le ,p ollen des "', Iles Inlandibules d .. ', les œufs de ... , le ,c orselet Ide
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F I CHE DE VOCABULAIRE
No 61
XXX. Les oiseaux
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~60) L es mots clans le texte. Dès les ,premiers beaux jours,
l es OIseaux migrateurs au phlnlage éclatant, sont revenus dans nos contrées. Les hirondelles légères m'a çon,nent leurs nids sous les corni'c he·s de nos Inaisons, sous 'l es ,b alcons ou les toits Pendant que ~a femelle pond ses œufs, 'le ,m âle continue la ~ha s s e aux insectes .dans les jardins ou les ver,g-ers. Dans quelques jours de petits oisillons écloront et réclameront la becquée à cor' et à eri. P uis toute cette petit-e fa'm ine vo'J ettera bientôt et s'env01era cl tire-d' aile, rendant à l'houlnle d'inappréciables services.
Les oiseaux peuplent nos jardins, nos taillis et nos bois; ils ·chal'l1:nent .par l'éclatant coloris d e leur plum.age, par la viva cité de leurs lllouvements et .p ar lI eur gazouÏ'llis anlusant. Les moineaux eJfrontés, ,piaillent, se 'c hamaillent, se . battent jns'que devant la porte de nos demeur~s, COll1llue des poUssons mal élevés . Le pinson, le rossignol, le 'ChaI1c1onner~t, la Inésange, le rougequeue et le (m erle sont aussi .des ·c ommensaux dont on n 'a qu'à se louer de 1'ailm able compagnie. Dans nos 'c ampa,gnes, la pie voleu se ,b·avarde au sOlm nlet des peupliers, les ·c orbeaux au vol lourd passent dans la pJaine en croass!a nt; les geais sifflent dans les cerisiers tardifs ou dans les chmnps de blé isol'é s, et les noirs ch oucas, qui descen dent parfois jusque 'vers les habitations de l'h offi1l1e, tourn oient et pla nent durant 1 été da n s 'l es rochers ina ücessibles. llOUS
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EXEIBCICE D'ELOCUTIO
261) Qu'entend-on par oiseaux mig rateurs ? Cite quelqu es · oiseaux rrÜgrateurs. Quand ces oi seaux nous quittent-ils? Quand nous viennent-jlls ? Où s'en v ont-~] s ? Cite quelllques oiseaux qui nous restent p endant l'hi ver. Que d-evon s-nous faire pour eux quand la ea'm p agn e est r ecoU'velie de neige? Quels services nous rendent les oiseaux ? Apprel1Jd s :1 'c onnaître les oiseaux, leur chant, leur nid, leurs œufs. Ql1' est-'ce qu 'un rap wce ? un oiseau de proie? Y a-t-ili des oiseaux nuisibles ? Qu'entend-on par oiseaux nocturnes? CHes- en. Quels oiseaux ont des serres? Nomme queùques oiseaux que l'on garde en cagle. Que penses-tu 'des dénicheurs? Que srais-tu en rpaliicnlier du 'moineau? du roHelet ? de Il'hirôndelllle? du ,cOl'beau ? 'du pigeon? d-e 'l'épervier? de la buse? de fai'g le ? ,du faisan? Cite des oiseaux qui ont un éclatant pllurnrage, des Ooiseaux à .q ui on peut aplPrendre à prononcer. quelques mots? Qu 'est-,ce que le colib~'i ? ~ ~ oiseau-mouche ?
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FICHE DE VOCABULAIRE
No 62
Les oiseaux (suite)
262) Relnplace les points par les n'lots 'Suivants: nichQir 'migrateur déni.cher pondre insectes cage - p:ltunage nloineau chauve-souris h irondelle choucas. bec ver nichée oisillon épervier coquille Ne .. . p as les oiseaux ; ne les gardez pas nOon pl us dans d-es qui sont pour eux des rprÎ'SOl1s. Les oiseaux .. ~ nous .quittent en au10111n e et nous reviennent avec le retour des beaux jours. Les ." lnaçonnent leurs nids sous les ,c orniches des toits ; {puis elles f ont un e chasse incessante aux ... lnal.faisants. L es ... volent ~Hl crépuS'cu~e. N'approchez pas, vous allez ef.f.aroucher la mère qui ... ses ·œuf s. Les ' .. piaillent de'Vant nos fenêtr es ; üe sont de p etits effrontés, Les '" sont descendus des rochers, ils nous ann encent 'I a neige prochaine. Construisez des .'. dans vos jardins et 'rlonnez des ilniettes de pain aux pauvres oiseaux :qui ne trouvent plus leur nourriture. De leur ... acél'é, les oiseaux fouillent la terre pOUl' trouv er les ". destructeurs. Toute la ". s'est env~rlée ; l es ... se sont abattus dans 'l e ja rdin où ils vont 'COlTI'lnencer leur chasse fructue use. Attention! un ... tournoie au-dessus du poul a iUer ; les !poules n'ont qu'à bien se tenir. Les petits ont brisé la ... , ils sont sortis de ". Les oi seaux exotiques ont un .. ' éclatant. 2( 3) Compléll1ent du 110111 " donne un Icoll1:p}éllnent aux nOl1'l S suivants, et fai'S-les entrer dans Ide courtes ,phrases: un nid de ... , 1111 oiseau d e ", - un œuf de ... , Ile chant de " ', ~'écJlosion de "', 'le plumage d e ... , les serres de .'., la crête .du '" 2(4) Adieç;tifs,' donne des qualificatifs aux nOIlll.S suivants: 1111 bec, des ailes, .des pattes, un 'Vol , un nid, un oiseau , une couvée, un œuf, des oisillons, le chant, 'l e 'm oineau , le ·COl beau,' l'hirond eUe, la pie, Ile perroquet. 2(5) Verbes,' fais entrer dans de courtes phrases tes verbes sui \"ants en les mettant au ten1:ps que tu juges à propos: voler, voleter, becqueter, gazouilLer, nicher, 'per,c her, pondre, ,c hasser, dénicher, !piailler, siffler, chanter, élni'grel', .planer, jalcasser, dé· truire, tournoyer, ·construir·e, éclore garnir, ,l naçonner, 'c aptuTel', apprivois·e r. 266) HOll1011ymes " donne les hOl11ony,nles des mots suivants: vol, oiseau , nid. 267) Diminutif,' donne le .clÎlninutif du 1110t oisillon. 268) Familles de mots,' donne les nl0ts de la fanliU,e de voC de bec. 269) Expl'essions à connaître,' à tire-d"aile. Il est COIume l'oiseau sur la branche. Il y a 10 ldloonètres à vol d'oiseau. Petit à petit l'oiseau fait son nid.
FU~HE
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DE VOCABULAIRE
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:rICHE DE VOCABULAIRE La maison (su.ite)
No 63
:XXXI. La ,l1'ulÏsnn
270) Les mots (hm " le texte. Le pr opriétaire a choisi l'emplnment de la n uLÏsr)D, puis il s 'est rendu chez 'l 'architecte à qui il a c1em'undé de dresser les plans et d'étab1ir un devis exact. Une autorisation de co struire ayant été d emandée ù l'autorité COlllmunale, l'adm,i nistration nlunioc1pale ,a puhli.é une luise à fenquête. Aucune opposition n 'ayant été fornluŒée, ~es travau x ont été mis en soumission. Après avoir 'consulté 'les plans et le cahirr des ch ar ges p'1usjeul's entrepreneu r s ont fait leurs offres et les tra vau x ont été adjugés a u plus bas _sounl ission nai re. Celui-ci a immédiat ement ouvert un chantier. Les terrassiers ont creusé les fond a tions. De 'l ourds ca!1uions ont amené du sab'l e, du gravier, d u ciment · un e bétonneuse mue par Œ'éllectrkité a ma]axé le tout avec soiJl. Puis les maçons surveillés et diri.gés par u n contremaître expél'lInenté ont posé les fondelll1ents du b âtime lt ; là-dessus des murs en p ierre ou en briques s'e sont bientôt élevés . Peu il. peu ,l es échafaudages ont monté; la vina a pris form e, les charpentiers et les ~Oll vreurs ont p osé 'l e toit, tandi.:.; que les luenuisiers, 1e,'j vitriers, 'les peintres, les ap.pareilllerurs, se sont oc cupés d es trav;fux d 'intérieur. Aujourd'hui cette lnaison, (lui dispose de tout le confort moderne, est habitée· c~
EXERCICE D'BLOCUTION
271) Qui dessine les plai1s de la maison? A qui faut-i'l ù mander l'autor isation de construire? Qu'est-ce qu'un devis? On eth quelqu efois qu'un devis est dépassé, qu'est-ce que cela veut dire? Qu'est-ce qu'une mise en sou m,i ssion, un cahier des charges? une ,miseà -l'enquête? Qui s'engage à construire la maison !pour !le comp te du propriétaire? Qui sUT'VBiŒle ;l es maçons et leul' donne les ord res? Que font les terras siers ? QueUe différence y a -t-m entre le mortier et le béton? Cite tous 'l es maîtres cJ.'état qui coo.pèrent à la construction de la maison. Que'ls matériaux e,m pl,o ie-t-on pour la construction d'une villa? d'un ,c ha let? ,[,e maçon utilise l'auge, le marteau, la truelle, 'l e fil n ;pIOlnb, l'équerre, 'le niveau; à quoi sert 'Chacun de ·c es instruments ? L'apprenti porte Je UJlDrtier oà Œ'aide de ,l 'oiseau. Qll.'entend-on pa-r le confort moderne?
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272) L' habita/ion ci traveTS les âges: la cabane le :='.halet la ferme la baraqu e l'isha l e presbytère le cottage l hôtel la clliJ 1111l ièr e le palais l'ig'lou l abri le :lllcl is le chôteau la pnJJlote fa. CH ven '(' la ma'5ure la villa ln case 1es pa1aiittes le !nanoir la gué rite ' la 11 ~ rH e le gratte-ciel le gnurbi la t l:~n t,-) Construis de petites phrases avec les nlots ci-dessus, a,près en avoir chepché la définition dans ton dictionnaire. 273) Les parties de la maison: le sous -sot le,,:; !f>ignons les ve-ltibnles les pjèces le r ez-del es portes le haN la cuisine chaussée les fe nêtres la cave la salUe à l'es éta ges les ba'l,cons le ceMier manger l'a saŒ1e de bain le sallon l,es Ina'llsardes la véranda les combles Je pOl~cbe les \V. C. la chambre :l ou. gaJetas le soupirail la buanderie ·coucher i'a toiture l'es'c a'iiel' les aprpartele studio les m urs les corridors ment le vestiaire Cher-che ~e ·sens de tous e s mnts; fais-Jes rentrer dans des phl~a ses.
Fais l a ,des'cription ,de ta maj'jon en faisant entrer ,le ] 1u~ de mots possih~e de cet exercÎ'c e , 274) La ' chambre : la porte la gâche Tes vasistas I.e I]ino[éum le seuil la poignée I-es vo[ets la Vlinthe le ,l inteau le gond les stores la cimaise le chambranl les fenêtres les contrevents '2:~ ;lambris les carreaux le parquet la t-a ;pisserie les panneaux le 'c hâssis les vitres le 'plancher la boiserie la serrure les croisillilons le p!lafond Ia rpeinture lc.pène l'p~'Pagnoùette les po~tl'es .. .'à ~'hui~e Tes pentures l' Cl11hl asure les sOll lves la dlOlson 275) Expl' essions cl connaltre : qu'est-,c e q~l'une mais~m d 'arrêt, une luaison de santé, une maison d'écll1'cabon, l'a T!lalSOn des Habsbourg. . , ' 276) Contrail'es,' quel est ,l'e contrrure ou [oiplp ose de construire, de .p [afond, de 'c ave. . ~ 277) Synonymes : donne d'es synonymes de maIson, de batir, ' de gaUetas. 278) HomonyJn es : dom e .les ~lo~non.y,mes de tente, de mur· 279) Diminutif: d oy,; ~ un dl'llllDultif de luaison, de cave, de c.h::unbre. C. B.
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Textes d'orthographe lVlœUl'§ bru tales
r
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Jean Buffet est un grossier .personnage. H a des :m anières l udes qui n e plaisent à personn e. Sa ph ys ionomie ,e st expressive, 1:1 a1s eJ:le reflète la méchanceté . On ne l'a ja mais vu parler gentlmp.nt. La tendresse est un·::; [,leur qui ne croît pas dans son â me. Cet il ,diyid u se fait surtout remarquer par sa cruauté envers les a nimaux. Ses vaches, il ·les 'conduit -à coups de trique . Son mule t qu' il] charge outre mesure et nourrit n a'l , 'endur-e de véritabl es supplices 10rsejl!'iJ ne ,p eut coud r au gré du terrible 'lTI8ÎIre. L e fOll e t impitoyab le, .l e bftton noueux, sont très souvent 111a)'qués sur les flan cs . Même le chat de ,la maison , même 'les pnu1 es "1 utiles cl !la cuisinière se trouvent brutalisés. Faudra-t -ill que ce soit ,l a pOIHce qui vienne un jour donner ù Jean des .leço ns de douce ur, de justice et de 'c onvenance? La crainte du procès-verbal es t pal fois le conlmenceme nt d e la sagesse. ' Une bataille
Les deux arnlées a,d verses tenaient des posi tions assez fortes a tra v'e rs u n pays boisé flanqu ~ ·de collin es. La batailùle fut amor ,· cée par un e 'c anonnade excessivement violente. Pendant trois heures il tonna sans discontinuer. Lors'q ue la fo u dre eut accompli sa tâche il! y eut un e 'c ourte ,pause, ;p uis on envoya il. l'assaut nne forte d~vision bll,indée. Les tanks écrasaient tout sur ~eur pa's sage ' ils détruisaient ,l es bar,b e:lés, franchissaient les fossés , vom issaien t le fer et ile feu. A lIeur suite s'engagèi'ent ,de puissante3 vagues d 'infanterie" Cette avalanche fut aocueillllie avec un frac a.s épouvant able. De tous l es fortins environnants, Ides canons, p ar centaines, tir aient en .m ême tem,p s. Les 11litraiHeuses crépitaient. Au-dessus d e ce lieu de 'carnage des escadriHes d'avions sc livraient à leur tau!' des con1.bats acharnés. A cha'q u€ instant un bo'm bal'diel' h lessé descendait en tournoyant et vena it s'écraser sur Il e soL . Après lI a bataiUe, cette reglOll autrefois si riante, était devenue un véritabll ec inletière. Au fond du Rhône
Je suis 1110nté l'autre jour sur la berge du Rhône et je lue suis assis un instant snr une .pierre à .côté des flots. J 'ai conte·m:plé avec 'p laisir ce ,f leuve ,de 'c hez nous, ;large et Iprofond, au courant Tapide" roulant des eaux grisfttres chargées de limon et è!,e grrrvi er .
Le clapotis des ea ux battait san s reH'lche les épis et les digu es de pierres qui doivent contenir la fureur du fleuv e. Queilques all'lncs baisaient -l es ondes de leu r fe uiil1age verdoyant. Des branchages de b o i~ fil or t, ent raînés par .I es rivières , Hottaient il la sUf'face (1 (':; eau x, pa r eHs à des épaves sur une nler démontée et disparaissai ellt hi entôt avec les vagues là-bas 'le long de Ja 'lignée des peup'li er ' Sans doute a i-je regr e tté ,que Ile Rhôn e n ' eû t pas un cours plu : > calm ' H " ec des barqu es, des cygnes et d es ,p oissons.
Thème dé connaissances ci\7iques r'\: Olls donnon s ci-après Ull artid e intitulé Ma lais e ran H/ nt!.. Ci vis: qui a paru dans le No 28 d u Courrier de Gen ève, (2H janvier 1947) et qui pourra fournir un ou IpJusiellrs thèm es d e l'onven:ation aux cours èom,pI.é11lentaires, où l'institutenr est peutêtre quelquefois emh ~lrr assé pour trouver un e lnatière inté l'ess ante cl. ent reti en ou de discussion. ~; i b né
Ile malaise romand L ' autre soir, ù Berne, pendant que IVI. d e Senarcl ens, COI1national, ete Genève, parlait, dans une salle, d u lu al a isc 1'Olnancl en se p laçant au point de 'v ue oe la Suisse franç.aise . dans un e autre sa.lle, sous .les 8.11s,p i,oes de la NouveUe so.ciété helvétique (se,ction de Berne), M. Dürrenmatt, un BeT1lois établi journaliste ù Bâ le, traite ,du luê'lne problème en se plaçant a Il point d e VHe de la Suisse alémanique. Il peu t être intéressant cl > r elever .la .position d'un Aléll1aniqu e c1airvoyan t et b ien intentionné. 'M . DürrennlaH a commencé par nlontrer les gran des différences cl'or,dr,e psychologique qui séJparent 1 Alémanique d u HOlmancl. I l a dit qu e le Suisse a llemand est un homme porté ;'\ raction. Il a une conception dynmnique et activiste de la vie. Pour lui, «( au .cOlYuuenoemellt 'éta it -1 action ... » Il travaill e, 11 s'affaire, il or,ganis-e, il fonde il voyage ,ill bouge, il vit pour travailler. Il ,court ù la poursuite du bonheur... matériel. Sous CP rapport a fait r emarquer l'orateur - il res selnbl e à l' Allemand d 'Allemagne. Le Ronland, au x yeu x d e M. Diirrennwtt, est foncièrement différent. Pour 'l ui, la vie a du prix par ell e-nlême. Sa p hilo sol'hie n'est Ip ascel1e du « devenir » luais ceUe de « l'être ». Il goüte les joies de l' existence, ,les .plaisirs de la table, ,de la COl1'~ersation, même de la -contemlp lation. Il est Juoins acharné à ~a poursuite du succès et se trouve helueux, même s'il possède peu de biens à 'c ondition d'être Iibre. Le Suisse a.IIeauand a le sens de la masse, de là dis'c ipline. ~ci ll er
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,d u co}.lectif, de la puissance. Le Ronland est individualiste inclisc~pliné. LI a horreur des lois, ,des règle.luents et d.e toute~ les entraves. Il suit .de là que le Suisse allemand est plus efficace dans le domaine des réalisations 'pratiques, et le Romand plus capable clans le domaine de .Ja pensée s,péculaHve. Il est aussi pennis de dire que ,l e .suisse allemand ,e st un être voué plutôt à l' « éconoInique », et le Romand au « ,politique ». Cet écar,t entre les deux races a des conséquences énonnes clans l'évolution de la Suisse. Le dynalnisme supérieur des Suisses allenlands leur fait ,gagner du terrain dans tous les domai~~es. !ls donnent le ton .partout. ,Convaincus de leur supériorité, Ils s ll1stallent, ,e stimant que c' est ,p our Ile hien général et mêlme pOUl' le bien des Ronlands. Ils sont au poste de 'c omnlande dans l'adnunistration dans l'industrie, dans ,l 'agriculture, dans les arts et Inétiers, d;ns ;l a technique, Inêlne dans le sport. D.éInogr,a phiquelnent plus fo~rts ct plus .prolifiques, ils pénètrent ,partout. Hs envahissent p eu à peu la Suisse rOlnande et , conune ils s'y nl0ntrent actifs et ca pables, en face de Ro.mands plus indolents, ils s'y font des situations. Certains cantons rOInands connaissent une forte ÎJnmigration alémanique. Des entreprises de !plus en plus nombreuses sont m aintenant diri gées par des gens venus d 'outre-Sarine. Les Suisse rOInands ,r econnaissent san s hésiter .les qualités dt' travail de leurs Conféd.érés , mai s Î'ls se pla~gnent ,c ependant d 'être de ,plus en ,p lus mis à l'écart et d e voir le pays dirigé sans eux. Hs trouvent que c'est injuste, ,p,a ree que, eux aussi, se sentent supé rieurs sous le rapport ,de l'esprit et de .la culture universelle. . Quel est le Te.Illède à la situation? Nous le 'trouverons en considérant l'essence et la raison ,d 'être du Palc te fédéral. Pourquoi les cantons ronlands ont-ils adhéré à la Confédération helvétique ? Uniquenlent Ip ar,c e que la Suisse leur offrait la garantie' qu 'ils !pourraient rester eux-lnêmes, garder leurs partic~tlarités , leur liberté, leurs coutmnes, Jeur .langue, et se gouverner euxmêllles . Ils se sont faits Suisses moins pour être Suisses que -pour r ester Genevois, Vaudois , Valaisans, Fribourgeois, Neuchâlelois. Ce qui les a attir.és vers la -Suisse, c'.est le systènle fédéraliste, qui assurait leur souveraineté cantonale. Or, nous voyons que ·cette souveraineté cantonale s'a.m enuise, que les pays romands sont de plus en plus gouvernés de Berne, que nos r.ontrées se gel'll1anisent, 'q ue- ]a Suisse romande n'a plus sa partau ,gâteau fédéral, ,q ue lIa centralisation avance à pas de géants, p-our fondre finaleillent les vingt-deux ,cantons en un seul Etat unitaire, où s:abîmeront définitiv.elllent le ,caractère et l'esprit latins ,q ui nDUS sont 'plus ,c hers que la prunelle de nos yeux.
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Donc, le pacte n'a pas été respecté. L'esprit du paete s'est envolé. L'indépendance tp rmnise a disparu. Il n'y a plus qu'un ROlnand au Conseil fédér3!l. NaturelleJ.nent, dans toutes les commissions, on prend soin de désigner un ou deux Romands , mais ,c 'est surtout pOlIT sauve.r la face et parce 'q ue ça fait bien dans le .paysage. Dans .J'administration, il y a certes des Romands, mais en petit nDmbre, .et encore presque toujours à des postes subalternes. Il n'.est certes pas question d'introduire dans les lois des dispositions ,q ui -diraient, Ip ar exemple, 'q u'i,l y aura tant de Romands au Conseil fédéra:!, et telle proportion de Romand s ,J ans chWllW hureau et dans chaquecommi-t;·-;jon . Car, alors, nOlI S pourrions dire que la question redoutable des minorités est posée en Suis~. Il n'y alITa de minorités raciales .en Suisse que le jour où eUes devront être protégées ,p ar des textes légaux. Pour I.e Inoment, lI a Suisse ne ,c onnaît pas de minorités. Alémaniques, Tessinois et Romands sont tous égaux en droits. Par cXeIupl,e, rien ne s'oppose juridi.quelnent à ee que sept ·c onseillets ' fédéraux soient Romands ou Tessinois. Le ,p ouvoir entier est, théoriquement, ,à notre portée. Mais, pour que ·c et état de choses se maintienne, i[ faut que les Suisses allemands - car ,ce sont eux, les plus nombr-eux, qui ont en :lllain la def du pro'b lème - fas'sent attention de sauvegarder cette égalité de droits et effacent, par des mesures adéquates, la sensation .que nous avons d'être de plus en plus :111ajorisés. Ils dorvent s'arranger à -c e qu.e 'I a Suisse romande obtienne le plus tôt possi,b le un deuxième conseiLler fédéral, à ce que le nom,b re des fonctionnaires supérieurs romands dan s les adaninistrations fédérales auglnente considérablement, à ·c e que la ,l angue française devienne, dans l'Etat, une langue créatrice et non la servante de l'aUemand, à décentraliser l'Etat et à rendre aux .cantons, dans toute lI a mesure du possible, leurs prérogatives. Il -faut que les conseillers d'Etat de nos eantons n 'aient plus le sentiment d'être des !préfets du Conseil fédéral , char,gés surtout de faire respecte.r chez eux l es règlements de Berne. Il faut que .les conseiHers -d'Etat, 'c omme hommes politiques, aient de nouveau le sentiment qu'ils sont hiéral~chiquem ent supérieurs aux directeurs e t aux grands fonctionnaires des administrations. Ce ne sont pas des lI ais qui doivent règle,r ces choses, mais lluiquenlent ce « sens politique }) :dont nos ,c hers Confédérés ont donné des preuves si éclatantes .dans l'histoire. Civis.
J. Les :petites ,considération s 'so.n t le tombeau des ,gr.a.ntd E's. Voltaire.
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HISTOIRE
Les histoires de
grand~père
1- OUR lVl'IEUX CUNNA ITRE L 'HISTOIRE
Les 'Romains -
Le culte des morts
- Ainsi, I,e YRIais était très pe u plé à l'époque des Romailll), puisque, un 1)eu parto u t chez nous on signale des stations Ile f"?élte époque, qu'on a trouvé de nOHlbreux vestiges de leur ci'vilisation que Il es occupants firent d'Octodure une grande cité. On a donc dû retrouver de nOlm'b l'eux tombeaux et des ' o'S:sements (h~ l'époqu e romaine. - Just enlent pas; cal' les Homains brÜ'lai,ent les corps d'''s défunts, après quoi ils recueHlaient les 'c endres dans des urnes défunts, après quoi ills recueitlaient ~es 'c endres dans des urnes fautel de falnille où hrûl·ait 'constailTIlmel1't une fla111lme. Parl'ois cependant i [s enfouissaient les urnes dans le sol où avait eu li en iïncinération, ,comme ,c e f ut le ca's dans le cÎlnetière de Fully. COlnment, grand-père, il1 y ava it un cim.etière romain :'1 FuHy? - Oui et l'on y a trouv é de nombreux obj ets les plus di vers : en particulier des pièces r oulaines du tenlps de Cés,a r ct d 'Auguste, c'est-à-dire de 1'é,poque du Christ, des fibul es, des bra-celets en bronze, des bagues, des vas'es à parfm11, des urnes, Hue faucille , diverses sortes de poteries. - Mais pourquoi tous ces objets ont-i1s été enfouis au cimetière ? . Ecoute bien. Lorsque qu ekIu'un 1110urait, d es felnnle s payées pour cela, les pleureuses, veriaient se la,m,enter dans lI a l1Ulison du ,défunt. Pendant ce t,em'Ps, 'les parents, .les aUlis et les voi·sjns festoyaient copieus~ent. Puis après on eU1.portait sur un bûcher préparé d'avance, le cad avre revêtu de ses plus beaux habits et paréconune a ux jours de ,fête. Lor:sque 'les Hamnles dévoraient les 'c hairs frélnissantes, les p leureuses faisaient retentir l'air de :leurs cris. Puis , quand tourt était Ic onsuill'é, on recueiUait JèS cendres dans des urnes, on 'c reu's ait une foss,e peu profonde, on Ip osait 's ur le vase une pierre :plate sur IaqueMe on p'laçait quelques pièces de luonnaie. A ,c ôté, dans .des v'a ses plus Il a'r ges, un peu c'Omnl·e des assiettes ,creuses, des soupières ou des p 'i ats, on m.ettait .de la vi,antde, quelquefois du pain. M,ais pourquoi de la viande, du ,pain, des pièces de nl011naie?
- Par,ce que les Rounains croyaient CŒlTI!lne nous à ,l'imn10rtalité de l'âme. Pour eux, la mort n'était qu'un grand voyage, et pour l'entreprenche il faUait être nluni des prolv isions nécessaires. Le défunt devait entrer dans .l es Champs Elys'é s . C'était la de l11eure des JJienhellirellx. Avant -d 'y pénétrer, ill fallait traverser le Styx. L ,à se tenait le nautonnier Carron avec son ten~ib1e chien Cerlbère. n 'a vait IpOU!' 'mis ~'ion de f.aire passer le f'1euve aux âmes d~s trérpassés. ,M ais, celui qui ne 'Pouvait payer la taxe, était jnlpJtoyable:ment repoussé, et il devait errer cent ans 'S UT 'le rivage. Il en était de ,m ême de ceux qui, pour une raison ou pour une an1re étaient privés de sépulture. Sais-tu n1ainlenant pourquoi on trouve de 110l11'breuses pièces de n10nna1e dans ces tmnb es romaines ? - Ces 'co'lltulm es sont b ien 'c urieuses en effet. Mais est-on sûr que les cadavres étaient brûJ,és ? - Oui, très sftr; ,c ar tous les ornements ,m élaniques: bracelets, fibules, ba'g ues, T,e tl'ouvés dans 'c e :cÏrm etière portent des traees de feu. L'a terre eUe-m êlne était oakinée et de no,r nbreux char/b ons s'y trouvaient mélangés . - Tu !parles souvent de fibull es, qu'est-ee donc que ce:la ? - Ce sont tout simplement des éipin~les de süreté, des hroches, exa-ctell n€nt sur le ·m odèle de ceI1es ·qu'emlP]oient ta mère ou tes .3œurs. Quelques-unes sont très ,gTandes, el1es portent une ornemenrtation et sont finenl'e n t tCÏ selées. Presque toutes sont en hronze. Comrme tu le penses certain ement, elles 'seTvaient à reteniT 1es halbits : tuniqu es, 111anteaux, ,chlamyde, toge, pan~: que ~ (IS ROlll'ai11's portaient fort a lnples. Quant aux bracelets, la plupaTt étaient aussi en bronze 'l nassif. Ils étaile nt probablement tr·avai'llés 'e n Valais, car irls ont tous une ornementati on qu'on ne retrouve guère que ' chez nous. Il y avait donc en Valais, il (',et'te 6p a que, de nombreux artis'a ns ,calpables de travaHler 'l es métaux, de façonner et de tournei' !la glaise. A 'c ôté de l'urne cinéraire on plaçait/: aussi la plupart <lu tcmjps un vase à :parftlln. A Fully, on en a trouvé de fOTt be~Hr\: spécimens. L'un d'eux représente un bouquetin couch é et le travail 'e st foaii avec beaucoup d'art. Cl. Bérard .
Pour
iI1ustrer une page d'histoire du Valais,
SOULEVEMENT DU HAUT-VALAIS EN 1799 Liberté Effalité LeUre du :représentant ,Jaquier da Savièse au rep.ré,s entanl Tabin d'Anniviers, à Lucerue. Sion, ce 21 may 1799. Il y a bien longtemps que je n ' ai rien .obtenu de vous: au -
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jourd'hui gràce · au Ci~l, j'ai obten~ deu~ leUr·es qui mont. fai t respirer, du Iesrte j'étals presrque suffoque ,~e te~Teur -des tnstes c.il'constances de la Répub1lique ou de ,I na sItuatIOn. Je vous remercie quand vous lue donnez -des nouvelles de Iuon prolong accordé; 'l uais je vous en ,p rie, ne pens'ez ,pas en ce Inmueilt de venir dans le canton, j'ai preché j'ai tout dit dans ces environs; cependant j'.aurais jamais cru de trouver les, gens si bulvrersé; si anragé que je les ai trouvé, n1es parens même m'ont n1.enacé, et re.gardé ,conuue le plus 'viiI. Quelque ten1.ps on était pas bien rp ar ici d·ans chalq ue rue on proclamait 'que l'Ita1ie, le Piedanont était occupé par les Autrichiens et n1.ên1.e que 25,000 Russes étaient proche d'Ausie pour passer -le Grand Si- Bernal'd, on ne. savait Iplus ?ù. on ~n étai~ : D'autres -disaient que tous les petIts cantons etaIent Insurges, jusqu'-à profaner que les autorités de Lucer?e aV3JÎ~nt abandonné le ,c hef-lieu. VoHà ou tend et que peut .l'anstocrahe, que peut le fanatisme, que peuvent Iles autorités qui n'ont pus -étouffer les sentimens de leur ,cœur pour n'lettre la patrie, notre 'c anton dans un Etat de n'lisère que nous, nos enfants, ,e ruants de nos enfants ·en subiront le poids fatal de la 'l ual'veillance. Notre canton est perdu, ruiné ·et servira ù lIa IPostérité pour un exemple de la perfirdie : et .le Im e félicite, ·et je félicite m.es amis qui peuvent dire de franc ·cœur avec moi qu'ils en ont aucune e-ause du ill1alhéur; et malheur à ceux qui en sont la ,c ause, car ,le sang ,des in no cens est sOlumé à demander vengeance contre ceux qui en sont -la .cause; et qui pourra satisfaire -à la perte des innoeens. Sierre est non seulen1.ent piUé, mais des press:oirs, -des granles sont détruites 1)our brûler, on a arraché, des portes de plu~ieurs bâtin1.ents, des tonnons, ·des cuves "du vin pour brûler! on n'y trouve . ni vin, ni vivre dans tout Sierre. Varronna ·e t Sa'Lquenen et tout ,les eniVirons de Sierre sont v~des, on a enlevé vaches, brebis , chevaux, fromage, lard, ·etc. Si on aurait !laissé luonter ,cent hommes -l'année -dernière ·e n Conche, peut être tout ·ce Inisérable Etat serait évité, le crédit a perdu le tout. Et qui a supporté. le :fard.e au .des troupes c~t hiver? De votre fal1lliBe en soyez pOInt mqmet rIen ne leur arrIvera : mais si vous aviez de vin à Sierre n'y ,pensez plus. L 'Evêque est mont-é avec les Allemans, Preux et son fils, Chastonay secré- . taire, !e heau fills de Ju1ier 'e t sa fan1.ill'le, - on a aussi arrangé leurs maisons - And.l~, Madalue Theiler ·e t plusieurs autres et même queLque~ individus àe notre co n1'll1lÎne , desçapucins, sont montés. Les Républicains sont campés à Varronna et au Grand Finges. Les rebelles à Loèche et au Petit Finge. Toute ,cette seu1.'aine on' a eu des chocs; l11.ercredi et jeudi on ,a battu pendant toute la journée avec violence, luais on n'y ·a pas pu pénétrer et chacun a gardé la position, c'est terrible comrm ·e les AHeluans se ·défendent
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<-:t leur position est la plus n1.allheureuse qu on puisse trou'v er pour se défendre, et ils perdent peu -de n'lande parmi ces roches, je suis fâché de ,le dire, je crains que les républicains sacrifient b eauc-ou-p de m.onde si on n'y trouve pas ,d'autres passages: et il y P.H a déjà bien de blessés et de tués des nôtres. La joie que Milan est repris ravit les cœurs des ;patriotes, les aristocrates !laissent baisser les ailes, qu'ils avaient déjà éJevées audes's us ·de tous. J'aÎlne l'humanité; mais je ne voudrais pas qu'on me fasse .la 111ême chose, si j'aurais causé un mal pareil. J ' ai sup/p orté quelque ,chose pendant n1.on congé, et fen supporte encore; et pour tout cela je suis consolé quand je Ipense qu e je suis innocent de tant de choses, qu' on incu'l p8. Tous nos gens cachent ct se cachent par 'l es mayens et forêts. Vous ,n1e faites ·paraître heaucoulP d ' inquiétude, rejettez ioutes vos inqui,é tudes, com.m e moi au milieu des Hals et orages et soyez p ersuadé que j'a Inais Hépublicaoin juste périra ni succombera, vive la République et la justice et l'union. Salut fraternel et -cordial. A·di eu. J aCfJl.lÎeJ' Rep. Mes honneurs à La Coste et tOH'S .l es collègues va la· san s. Je v'o us prie de m'écrire phlS seuvent et demain on faira fattaque violent .le vous donneI ai ]e résultat et dites moi comme on retient les indelunités aux Représ ntants et je vous prie oC' recevoir et garder n'les indemnités jusqu'à 1110n r etour.
VARIËTËS
Le monstre du \lulais Lynx, panthère ou puma, crocodile ou dragon, Qui qu e tu sois. ô monstre - et flls-tu le démon Tu tomberas un jour dans ,l'i-Inplacahle piège; Tous ceux que tu nàrguas de Fionnay jusqu'à Viège; Ces paysans auxquels tu ravis 'les 1110utons; Ces chasseurs recheflchant ta retraite ù tâtons, Toujours prêts à tirer, aussi prêts à la fuite; Ces gendannels lassés d'une triste poursuite, Déçus d'avoir battu lIa l1"l,Ontagne pour rien; Ces bûcherons peureux qui travaillent fort bien NIais redoutent sur.tout -les forêts que tu hantes, Ces hôteliers tren1b'lants qui vont pel~dre leups rent a ~, L'étranger Illéfi.ant délaissant le Valais; ·Oui tous dans notre Etat, jusqu'aux dernieI's va;l ets,
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Unis jusqu'à la Inort dans 'le coup qu'on .prépare, Vont rendr:e dents pour dents, bagarr·e 'Pour bagarre ... ... Mais non! toi le malin, lynx, panthère ou puma, Peut-être crrocodi1le, ou m.ên1e si.m,p!1:e chat, Après avoir tout prd~ dans no.s joux si pauvrettes, Tu t"en iras 'Plus lOIn 'PourSUIvre tes mTI'Plette.s, Et l,à chez nos voisins où les mets sont pIus fms, T\l p~'el1tdra;s des veaux gra~ pour garnir tes fesÎlÏns. Seulemenrt, voHà tout! RapInes et s'c andales, Anueront sur tes pas Il es troupes fédérales .... Et déjà des neJnr.ods ,p lus patients, plus adroits, Bien contents que sur toi, Machoud n'ait pl~s ses droits, Tout 'c omIne dans la fabl e où l'ours devaIt se vendre, S'a,c corderont l'honneur d'essayer de te perdre! R. J aquemet.
BIBLIOGRAPHIE PAULI ET POST -
TRIGONOMETRIE 1)
.L'ouvrage ,qui vient de paraître rQ,IlJIpt ,avec: la tradilt ion .classique é·t introduit 'p our .l'étude de la 1ri,gonométrie une ,méthodE' nouvelle, l'a,pide, é'lég·ante e't ,claire, la m·ét'h ode vectorielle. 'Cette méthode CfUi trouve ·égale'l nent son .aJpphcation en géométrie .analytique et ·en physique, ,colwiÜtue 'un .i nstrument de Ü'avail indisjpens.abl,e dans . .la 'te,ch,nicrU6 ·co,m me dans la reChelic.he t3ipécu1ative. Il .faut .,>·aVOlr ,gre a :VL![VL Pauli et Post .dE' ra;voir luise >à la .portée de~ élèves de nos gymnase rŒ11ands. Leur manuel est rédigé d,ans un style agr,éable et pi'éci.s.: Les rf ]gures ont été des.sinées et reiproc1ui,tes a velc 60Ü1. Les no't :.'s histori'que~ et plu~ieurs ,centaines d eX8lrdc,es ,com:p.lètent lI a ,pa.r~le théorique. L',olu vra.ge de IM,M. 'P auli et Post ,sera ,ceorta.meauent ac:cuE'llli ave~ intér,êt non seul}ement Ipar nos gy'mna,s,i en.s, m,ais ans,s i iiJal' ioutes les personnes qui, de prè6 ou de loin, s'intérE'S,selIlt aux mathérna/tiques et ont le sÜ'u,ci de suivre leur é,"olution. THIIG.oNOIM\EITRIIE: Un volume ~~-'~ de,. la Coli c·ction des ~Man uels pUthl,iés sous ]es auspl1ces IdE' la .solcl-ete SfUlslSte des pro,fes's,eurlS d,e mathéma~,iques , ,cartonné /plein Ipa.pier. Fr. 6.-, Librairie Payot, Lau6'anne. 1) IPauli et Post -
LA PETITE PRINCESSE 1)
Cette hLstoil'e c.harmante, la rplus r,éussie de ,MÎlcl1el E-puy, tout ûmlPreinte du mysnère ,dont s·e·nve.lo:ppe l'héroïne, se déroule ,dam; le Icadre d'une ,gTancle Iprolf'l'iété des bOlr ds ,cl'u. iL,éma,n qUE' g-ar:de, en :"aJbse.n,ce d 'un ,colmte là ,qui elle a,p'pa'rtient, ItHl ,cou.ple de [braves Van-
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clois. Un beau jour le 'C0'l11te 1eur envoie une ,fi1!l8Jtte qu 'il les charge ·d'élever san.s rien leur ,dire sur s,e s or1gine,s. ,Cette jo.lie enf.ant aux chE'veux noii',s s'e .dit princ'eBse, maiB ne ,p.araît Ip.a,s ,avoir de souvenirs bieln ,précis de 60n enfance. SÜ'n ·caractère altier, il est vrai, se heurte pal~fois ,à ,S'on entouréllge. Qui .don,t est-elle? L'art du ,oonteur est iprèciment de ne rien révél,er à son .sujet et de retarder jusqu'là la 'fin la solution de l'éll'i,g,me. Une es,capade en r,adeau s'u r lE' La"c, le retour su.b it Id u Ic,omte qJui meurt sans ,avoir le temps de livrer son se,cret, l'enlèvement de .la :petite princesse et sa ·délivrance, la re,cher,c'h e d'un 'p .'écieux c'olflf ret -d,ans .les cavetS .du ,château, te,l s s'Ont les Iprincipaux épis'od,es dc' ce roman aux aspe,cts assez v,ariés ,pour ,s'aüs,f.aire tous 1 es g'où t.s . 1) !Mi'che,l E,pUty LA PETITE P.R.INCESISE. Un volume in-8 carré, dess ins de R. Gui11oal'd .dans le texte, .r elié avec ,couverture en cQuleuns. Fr. 5.-. Li,b rairie Payot, Lausanne.
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