Sion
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~'vIa'l'g'ré l'a']l1ibiml'Ce de .fête et ,la n'Ote g.ai.e. de la ChoraJ.l-', toute hl journée fut. nU11iquée d ' un voHe de lnélancoHe et -de l1e!grets pro\'olJllés par le r.aVpe!l de ~a ·mémo.ir.e d 'un g.l'Iand lo hef ,et: ,a mi disp::Ul1 M. le P.réfet Thom·~s et. par l'a re1Taite , prém,a turée, on peul l{' dire, d'un au-lTe ch e r (l'im'é , a1ctif, COlTIJpéten1, M. le Conseill e r cr' Et:1't Pittel'Oud . F. \If .
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J'iemerciem.e nts. Le prog'ranl1lne de.s cours dE. s]{Î es1 lU!èlÎ'ntenant terminé .. Les 'COUI1S r'égionaux ·de 'pdntemps, ,publiés dans ·l'e Iluméro prl- ~ cédent de l'E. P., s'OJgaIüs'e ni dans l,es ,différentes région'i' dl'! c~p:ton. Certairl):S ont dé,fà en Heu : Vouvr~r ,ave'c tH 'P'a l'ticipHnts : Riddes avec · l() :palJ.'tiioi!pants. Voi:1à des exempl'e s ~l suivre.. j IlSlitutJ'Îices 'e t .i 1Jlstituteu'r s, venez nombreux 'cHl 'COUI s nr.ganis{' :1 votre int-ention; Vo()'UiS y trouverez des coHègues ,comlpéten;t.s et ajmables, ·qui V'OUS aideront dans la tâ,che, qU'elquefÜ'i~") rliffioci Il'. de rens'e~gnrement de :I,a gyum,asti-qu-e l{ YécO'I('. Le comité techili</w'. N. -B Concerne « CourS' de J.eux ,et A'bhléti'Sllne » puhlié ChUb le No du 28.2, 'Sous i u:scripmons : iL fa 11 aü 1i re ({ .i u sql\ a II 10 ll1 a rs » d
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1· hien ,de J'.enf.al1t. L'enfant! .J'!èd bien p'e ur q.u·en déf;initiv~' ces pl aidoyel's 'en f,aveur ·de sa santé, de .sa j-oi,e de vi",re, etc.. , pte:,. lÉ'<_,,'ées Ip la r d'a' CicaIJJ~3ill:ts devoill's, o!ublient où iJ f,a,ut phH::.e.r le hlen ,de l'enfant.. .JI~ HSê:1IÎ''So d~rnièrelnent un cOIl1>lnuni:qué éma .na.~l:t. dune COmm;rSSl'Ol1 s'c ohue ,ceNe de St-M'auritce pOll.!' v-reCl's·eT dans lequel je relève cet·ne ph'l as:e qui dénote ·une compil'éhenls'i1Qn exalc·t e des -difj-llcu~·tés NOUVBULES >de ': l'é-cole êJ'c tué Ue. « Les .so'Mkitations de 1'ous genles qui a;c,c apa'fent l "8S prit :des enrfan:t!s ·et - I.L FAUT BIEN 'LE DIRE DES PAIH ENTS ._ l'ont que trop FWUlVentt ·ces derniel'lS 'c onsirdère)ü l'école ·èOm.me un u1oy;en bien 'loùgréah1e de 'se ljj)érer de .ld p]'ése'l1lc~ hlrbu].erile cü'-"'s el1lfa:I1:Î'5 le t se s'oLl'ci.ent peu également' de .seconder le personnel eJ1ls€:J'gnan1: dJa!f1!s ·s es efforbs paToe qu'i.l,s -i'gnoT.ent les ' 'di~HcLlII[·éf:i a1.1xqtH~]S les Il11'a îtres s,e heurtent: slàns' èesiS'e » , . . l
~' es lilg\nes ~~ une Del~SOnnê:1llrité hien p.la.cée pOlU, ' ploN'ler des ))l'oblenles ::)'colooTE"s contiennent la lllie i]lleume .rép'OTI's e l:l11X détrac'tell'l\s des devo'T'S ù domici'Le . .Je croiralb d'aiUeurs que ceux-
rI Jont ,J'objet d'un malentendu. Lo'rsqu 'on . ,.s'élève . contre 'E"ux les a:ccus'a>i11. ,d"acoaip3.'rér -tous les loisir,s des enfants et ... ceux dt' le'lu s paTents ,c hanger en répétri:t,eurs, 'c.e n 'est pas le 'prli ncipe du lrav,ail ù donücile qui es't à i·norhniner 111ai,S bien p·l utôt sa -[ornw ml ceT'taine~ circonstallic es qtlri l'alg"g'iJ.',avent s,i ngulièl'el11!ent : p'a n "ls s:e et il13't'' bention d 'e.l1Jfant's dont I]a présE"l1iC'e eu ,classe n 'est que phy·siqll.e, défj'cjenc.e"ii phys,i.qu·es et menta]e,s dont ,l e devoir pâtit , SlêHts qu ï ,l :'S.OH en 'Càll!S,e .. ; OÜ ' a-V'Ü'liOim~~ le cèl'tainês' a ~ ïl(}s (.rxig,e n'ces p.ar,fois très ins'uffisam,1J11ent cakuJées. , (al' qu 'est-~ê Hll\lll1 ' devojr)' à ·donl'i!Cile 's auf lin eXel~oke ,de ,contrôle 0'1.1 ,el"app'Iic.rhi'Ol1collHÎl'e . ' 011' '- vouclr'(-\ , fonnanf ave'c l ù LEtON (aifé eh c I8s'" e 1111 tout un e isuite logique. "
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Si l'uHant a parücipé ACTl\ ENIIENT, s'il a répondu aux
s()H~C'itations à l'entraînelnent cle son maître il saura fahe en S II ite lu i - L11 " 111'eS'0 n lI' a vai'l ~\ 1ê\ lU ai's'o n, H en èp }'üu v,era de l'a .io'k' 'ca'r ' ilê.ürne .ni'o ntre), ce -qu'il sait. On pé"Elrt dire cilie- ,l e devoir :'i donllÎici1ie eSlt une p 'l"eurve de Ih onne 'di'ge'5t1i'Ü'n ~11Itellec,tLI eHe , le nc(~r-é' faut-'Ïl pour Icela a'cc:eprter la n01.l'nlt'u re prés,entée en chùs'S'E.' et, 'I\ )ssimiler .pa.r l'efrfnrt p!eT's on.nel indispensable. On êlJT'l v-e san.s ceht re rr,i blrelllJen t vide chez 'S'Oi, on tyrannise son en toura,gr pou,r y découv.rir quelqu'un qui ' fasis e e.ffOIi ~ sa 'p la'ce, jeu au:q u,el on E\"t 't'l 'ès ha-bile: quels .parent'~ sont in'seJ1lsrihl·es aux Iê\rm,es cil' leurs enif'anr'5'. .
En rèsnumé dt~~'ojrs hien préip'a rés par les deux lJ<lrties, pel' m elbre d'attendre en rehouT , devoir.s bien faits. L,e t emp.s si 111e"ilué que nos petilbs Ya~a-i'S'aI1S pa:'5·s,ent à l'écÜ'l.e S'Dppose Ù Il:l sUJppression de ces tra.vaux où ,l e luaître .découvr~ de préci,e us s et hT1e'mpilaçaibles ind~èations qui OI)Îentent la 's uite ci e so n enseig'l1 t'1 ment. Rien n'€,'5'Î ' plus i'llistTU'Cti.f .p 'ouT J'ap.p eler Ji 1I11 maîtrl'
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trop zélé qu:'~· 1 ,faut ,av~'l1icer LEN'IiFJMENT et .a,ss.u,r er sets .è)"l'1,ières en Ib on :"'trafège ~ :qiI\Hlle séri'e de,. deyoÎ'J~s qui! \présrent~-r:tt ~nv;~~ci:ablell~'e:~t lè's 'I nênlle8 ~'acun€s, ' c ',.~st' Imqu'R tienrd,ifa pOl,tl' respDlfi1salble s'e , J.~apl)ell~nt « 'q ue ~e:ntt :tOtS, ,s ur :~~ i 'l~étier. i\l .f~~ut JÇ,e m'e tf:re l'ouvrage . » . Chez lBS 'g.ç:ands ~ep,enJda11't ]Je.~ . d~VO~l~~ 1Ir\,j:s's 'el'onf 'u ue lTI>ru. ge . '1 t".espdt ' d'rnlti-at-l'vë" et · fer()n~ . ap:pe1. 1_:R,l' ~~ .' r.firectel'ne'l1 tù leurS' fa'cll~tés iri1'agi,natil,~es ,e t à 'l eur · tdils' cernem, ~wt: .
, Il esrt ctiffrici.le de fixer ·k l d1.N ée du devoi,~' ê~l -dOlnioi:1e; .oeLll!ici varÎ'ant av.ec chaque élève; ',j€ pense qu \i1 ne devrérit pa:s ' .excé(,lt>-f une dei11Î-li'e ui',(:' au degl'é 1110yen, et. un qtwrt d'hell're . au ~I:~g'~'f él' é'llHint~j'l'e, . . ' " . . .
,r <:Ji faH , cette année, avec le. degré inférieur;' ·Uil1le "·exipér~·ence (~<Jllt. j.e' 11 'ai qu'à me . félkitler: .Ie devo,ir ·n 'est que la ~lnj.~e· :aU' Net d:un , t.i'avail .' individuel on d'équipe aioconlpb :lntIèretn~~:nt ("·n .classe ,pt co'rflÏlgé ,au préa'l able. Tout ,1 ,eff{)Tt demandé' il '·-l'euL J;~~nt porte sur l~atterntion ·e t sur ,la . 'b().nnep'l'é'5-en~a:ti'Ün. A n~ter q u ' ù ,ce degTé,. : pre~1!(l;:rp 'cette dnulb~e' bO'l1lne '. ha,hltuld:e .C'OHstttne· effort suf,f~s'ant. · ", ",,', ,ÙJ .:VIais il y a des raisons d 'ordre psychologique qU'i ·nl:1,IHentt'tl faveur (h~ m'ai.nti'eJ1 ·des devo1l:S Ù c1ornici.lle. (hac'un de nou~ :-..a i t par ex;pé;:rj,e nce combi'e n Baude1lai<re a , Tai~" on lm'qu'HO dit : Plus on veu:t, ·m ·ieux on veut. Plus on travaille, InÎ,ellx on ha,vai,rle ,et P~~'S< on v,eu~t h~a LIll ,
'\ ~)'ii':ler,
" PliIs nn proclü'Ît, p.hls on devli'e nt ' f~'cond ); , ,j e ~c~)S ,des 111aître.s qui n;e donnaient pal.s de d:e~oir,s cl li nult b, deni~ère qUlnzaine de lannée s,co)!aire et qui, D~~ aJb,a~dol:'1lé (:.',elte 'nùl'l)ièr e qè f ,ai-re sünrplement .pa'rlc e qu 'el'l e etalH ·s.lll.V'1e ct un f~l ,r eH'toch ement 'ctalllS la 111ê:1'l11ière d 'étucl'Ï e:r ],es leçonS et d .e ,~e C.'(;111Iporter '. en da s's e., qu'eNe équival'a it ,à une . lilcence . gènéra,l~, "'
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J~-g.e est' le siig-ne du: M'OINS -el -que, .par ri-coohet, :oette .c(}lla:boration" dilS[C rète qu Ï'lts ' arpportent~l J'école a llne ,action « l'af:raF chis:s-anbe » SUT <eux-.m êmes. '
Mai:s rapport f311riili-a l dans. ,1e düumlÏlle s'CoLaüe c'esl sur- ' IOUit I.e ,s'OlÏn que 1'0111 Ipl'end de créer autow' 'dé' ses -enfants l'·a m-
hiance de paix, ode h"anrqui.J.lité, de SILENCE favorahle au travail --.: ,al1! La .I3Jdio! de sU'l'vei-Llance dis'crète, où l'-cffol'l .'j .KccÛ'l1lpHt ,et s'oublie clans loa joie . d'uille tâche m·e née il chef. , 11 vadans mes souov,enj.r.s 'celui rd 'LUlle peti1.e ' ftlLe. q u ; tl'O li V'~lf- Sil Ju·a -lnan bien sévère p'al~ce 'q u'elle dils ait toujours : « Fait0'-. hien vo!s devoÏ1is et vous po'Unez VOllJS ,aU1USe'r » . Et 'qu~ l eur a<cc{wdait UIW attention ,exÏJgeante à laquelle rien n 'échap-pait . .k ne croirai j,a ma-is qu'dite était moins ahnante ,que ceux qui d('~ mand1ent anjourd"hui : « PaIS doe ca[hiers, pals ete devoh~s Ù ' I~l
maison
».
Cal'c'e'5't dans cette entente envre ,l es parents et les maîtrB~ ~Iue r~~~~cti?n ,e t surtout 'l'éducation -ct'un .enfant jour a·prè:...' .tour ~s édlfte ·comme une heUre ·ca!thédr.::\-le p'lein(: ,d e grâce .et -d \',-
(Iuillihre.
Y. G.
t,ien p-aJ.'ler éCTh'.e, dessi·n .er chanteT, que S'ais-je? Il m.',~~~ veFmis certes de le l-egH~trer - ma-i:s non, ipas mênle: ce I~gret 1i\1<e iparaît tme ina'u re au C:!-éaieUll'. PllUtôt que ·d e .fil'e plIDnd:rc fflt-"'ce qui m'e 11lanque, -il l'ne sera '111eilleur de Il'.81ne'rcier 'pour 'c e q u 't ' j '-ai. A.ccep'ter fl ua tinridri~é qui lue Ipara:l ylS€, files ül:Suiccès. mes li1Llll1iJÎJations, ·ebc. A!ccepter Il1J3. sla nté chancelante, mes inl'poS'cyihi lités en t-el ou te] donlaine . . A'coepter 1i1bère, lnahs Ü tflaut, accepter if- fond et non seulement le diJ'e; ce n'est pa:s là ,1'a~u.vre d'un joU!r, c'est un . travatii dl" ,10l1lgue persévéra'l)Joe. Plus intensément nous nous< y ap;p~- ' 'rU{':rOl~C;;, plus tôt nous ·goÎlt-e.ron.s la j()ll«=" IpJlofonrl-e, 'ta sérénité , (,rUne â,me heureuse. Et notre vie en sera pllus Tiche' an ,ljle u d~ perdre notre ~Ln1JpS en déSiiir-S "'a1IIl'S, no'llS ferrons ·valoiT ,a u 'luaximunl Iles do.ns, O]UR n'OLL~ a vons reçu,s. Ce ne :sont pas. toujours les plus ,.doués (\,1ui OIl1Jt llne vie plus 1;lo he, lna'Î's oeux qui s'appliquent avec opi- . ][}HHrett" e'tave'c H!l11üUr à :faiJ~e fructifier leurs talent." IS~ ·m od.estes ~oient~j.}:s.
.
, ,
1110yen de tTollNer la joie est de 's avoiT ouibli,e r ,s,a'VoOÎl' ,p ardonne)' il fond: l'eno.'l1lCe.r A ·ces plfans que }J),ous échafaudo'Hs .si fad~en1,e nt. IPOUl' nous t'aÏ1"e l 1el1'dre ju:stke. lï'l ,f aut y ]~e-nonJcer si nous voulons goûter 103 paix. Réparation nous Sf'l·a faite, 'mais non de- 'l,a maJlière que nous avons prévue.
Un aub':e
Plus de joie, plus de lumière . . . Il 'e st des g'~1l''Y - et nous en S'Olluues peurt-Hre tou'tes ù ce/'ta~,es heures - qU!Ï: ne :S2L'v ent ;pas .apprécier lelu' bonheur :parc\" qU'lls en Idhel1Chent toujours un .autre. Or, 'le honhell'r eM simp'l't:", il est tout ·e ntier d,ans r .a!0Ceptation jOV€U:!>"C de 'ce ·q ui es;\'. NOll;:;' l'HYOns> un peu nüeux c01nrpris en entendant MUe i\HU'~el', UillC'ex-ceJj~ent 'Ps.ychanalyste, '~:l'lllie ·du V,a 'la<i,s. gUe notus :pa'1"1a IOl1gu:ement de la pSylCihologlÎe de lia felli'lue et nous f~t ,entrevoir combien cel1:e-'CÏ .se.rait plus heureuse si e lle 1S!e 'conn~dssait mieu A et fSii ,elle voui1ait se'conquéTiT el!1e-lIllême cl ol\g.ani'5'el' s.a vi,e 't'H rjlcc{H'id :avec .s.a psyohologi'e. L'en..seilgmemenrt. était s i'll'lple, c·lai·l', rendu plus IU'luÎll1leux ·encore par ,l'a sérénité splendide de ,ce:lteqUiI nous parlait. Ce 'Sont des heures délki'e uses que 1l0U~ ~lvon:. pals,s ées .en 'Colnp3lg'Jlie d-e Mine MiiNoel', je 5er,a~s hetU'eus€ si Je pouvais .Ires fa'Î'r e rev1-vire quel'q ue peu pour vou.", chères Inst1tub'jlC!es, ,e t VOUlS y faire kouve.r la joi'e ,et 1e réconf-ort 'q ue j'y Hli trouvés nllOi-llnêu1:e. . , Pour être h'euTeus·e, il faut d' abord savO'iI' accepter s'accepter -soi-mJêlue teIlle 'q ue l'on ·est, ,3Jccepter '.;;on !physique ): \"!)ul lé ,m onde ·n e peut ·a'Voi'r ml jo'li vi,s,a:g'e. S'en .désoler ,et 'S 'en 'p hrinche ne 'S'efrt de l·lÎ.en. [L e sowrÎ1--e joyeux -de l'acceptation 'v.a ut mieux. Accepter [s on âge: ·cJhos'e 'bi·en .f.alciiLe à vingt an..s, un peu 'Illoin:.~
quand ·o n a ,s uibi.. « des al1iS .l'in"ép,31-:ahl e outrage ... » A'c oepter S'l',,," d~filCÏ:enlCes en tou~ clO1nàines : Î'] 'm ',e st rpénilble de ne pa's s~"nir l
~~ . e~,t-·:\-dill-e
·n obsla:cle au bonheur est no;tre attatOhenlent à cerbün'Y
~/j\' jUJgés très cOImr.rnun..s : Il faut avaiT ibeaUicoU/p pour être hel!l'eux: b eaucoup d'honneur heaucoUip d'anlÏ's, ,beaucoup rd al'genl ; nrto'll1. Un des (JeTniers rom-a'llls de Colette Yver « L'.eSlpl"'IÎt des Ji){>a"tiifllicles )} ·est très '5'ug-geSitif à ·cet -effet ,et tl~ès bienfaisant aussi. Non, il ne faut .pas avoir heaucoup .poul' être heureux, ' i·1 ~. a bien rplus de joie à s:avoir se contenter _de ;ce que- l'on a. La. \· ; ~l'Ieu:r de. qUle~'qu'u!n, son bonheur aus's ;, n est .paos dans ce qu'il a nWls dans ce qu'il ecyt. Aurh'e préjugé très ,dommageable: notre luallÎe de v;ivre rarrmE'Il'1' l'Il plén~tud.e , le moment .p rés'e nt ; nous SO'lUJmes .pTeS1qu,e +oujollr,s dHI1.S le .paiSlsé avec ·s es regl·ets, soulI'œs d'al11ie'rtum.e ou" dans l'avenÎ<r a'vec sle s illusions . « Quand je serai id ou quand .~'e seT.ai -lil » ou « 's·i j'-étais .ceci ou ~i j'étais 'ceLa ». En attendant Poe tem1ps pass'e -et .le laisse perdre, 'p ar ma fallrt'e, toute 1a joile
[m 'aJPP01"teT.ait la prése.l1lc€' totale au devoir du moment. Entfm, nOlh.C;; l a!vons entendu déjà bien ls'o uvent, mai·s U est Foujours hon. de nou,; 'le -ravpe-Jfe r, ila -t em'lne eSit heureuse dans la YJleS'm:'e où eHe ·s e donne. Créée pour :la Htafernité eUe -s'épanouit 'Ii"Il dO'lluant la vie vie coq>orel1e .et vie s.pirituelle. EUe trouv . fachèvement c1·e :5011. ême en se donn:ant , Si eNe se Tétserve. , eq~~, Çf.lI!e
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3-60 -
s'étiole, ell'e ,s 'aigrit. }il J a dans le monde a.S'sez de nlÎsères· pOLI r· q~e toute rfenlllle trouve à se donner, le m ·ari-age n'épuil:'j'(:' pas ~; lOIn de ~à ---: rbou!tes 'Les pos's ibHités de dévouement. . , Voi'llà, en U!l1 bie}] ,sle c -résumé, oe que noU's,' dis,ait une pS~" :' Ùlo:l ogue très ,sl)li1llp,athi'que que je vous :S 'ouhaite d'entendre ~i' l'occasrion de vos ·conférenoos. Etle nous donrn ait un cheln~n dl.JI honheur, lo elui que la 'prs yic hologie et la raison nous décôuvrent. Dlais eHe arvait bi'e n SIOin de soubgner que ce chemin n'es·t pa< le seul, que celui de :1a ,g râ1ce 'e n -esrt un autre. Nous nous réjouis's'O'l1's de VaiT les cOIllclus,ioI1s de la ,PSdlO]I()gie l"ejo'Îlfldr.e le.s ens'eilg.nemen'b'Y de .la roi. Nous ·af'\rons -l'ai.de eff1ca.œ qüe ~a Igr.âloe aJPpoTite à 'lia. natUIre. n nous est p il us fadl ,; d'a'ocepter, de pal~donllter, de nous donrn,e r, de \7iÎwe au 1l11ŒIlefll!t' présent 1ors'q ue nous nous .rappelons . J>es ;p.aroleset .les ex:empl~ on Seigneur rlont Joa :p u'il",s'Mlfie \b onté à tout i'nSltanlt nous soutie;nL, S. A.
PARTIE PEDAGOGIQUE
Un ré.':iu.Jtat. dépLorab.}'e .. de . ['abdication .des éducateui'.\, ''C:èst nombre de gens sont 'vi,cttimes de 'lia suif de joID\SlSance,.. cLeo ']a . " .a resse spjyJj;tueTIe ·et · du ·s üeptidsffiJe 'crois,s arit. 11 ' y 'il dé mohts (J(}l lnoins. de personnes qui se la·iss·ent ,gl.lid,e'l' .p ar llIW vue llE'ttf' ,( ~e la vie: 'Le problème de ['autorité et de l ' obéis~:ianC"e est le .poi.J1I" cenbill ,dl' la 'crise védagngique' beaucoup d 'édUlC'at.'e urs ont ray'é œte Je ur vocabu1airo€ les t,errne'l de « ,cÛ'm~mander » et « olbéi-r 1> . L'l"ll1fan t doit tout trouver ode lui-mlê mte, ,et 1eip lus grand s'ollci de , ,c eux qui corn:mandent, 'c',est d~ 'S'a'~ranger ,de teHe :sorbe qu'il agj,"i~o.;e sUlÎ.v~mt ses, dédiTs... CeUe « pédagogie de 'l a liberté » est ("(m~r,aü e à la nature de l'enfant. C'est une eri'euT d e traiter ·Ie"nran1::s COil.1lm e 'des 'a dultes . L'enfant doit arpprendre ~l sie vainc.re, ;') se maîtrilsel:, à se pJi.Ct)' .Ù 1111. oTidre ·extéri'e ur et ù renonceT Ù se.' ~lIC
l
fHpr~ces .
n s'allloHit. dans son Icor,ps et dan';· ,s on âllle si on . n e' ' Iui lenl!ande p,as 'Cl efforts , d'e v-i:ctoiTes :sur ·l ui-·m êm·e et mème des c..: hos'E"s ·({iffkiles. Il ·a b e,s oin d 'être guidé ·e t de .s;appuyeT ,SUl' up. 1il l1'<; fmi qne lui L'enfant doit reoonnaztre l'autorité de Diel.Z; il SeF<l anH:'lH:' êti nsi ci respecter les 'créatuTes et ù. révérer le.,; · préce,ptes'. mora!ÙlIX (-' 1 lc:s OlidTes de ses éducateuls. .Y'l' ! Pt'd' suHe de l'a 'si'tuation ·actl.lell e e t des conditio.ll""i ;coilOnlÏq ll ë~o.;, 1(( J'amille se désintéress'e de plu~ ell pll.ls des devoirs édl;('ntifs et abandonne les enfants à .l'éduçotion publique. Il en o;; rt m·ê me qui ne verraient pas 's.ans déplaisir l'Et'at se ·ch<H'iger p'llrem,e nt ct simp, ~elnent ·de toube 1 éducation. On oubJi.e q u ' il C'xistc dt"s hens qU'e ri:en ne peut Temp-lacer; car la f9:m.j~le est le rnili eu 'l~d llcatif par ex,ce1lence. Mai,s conl ne la \ famitlle n peut pas o;;.'a!cq'uitter de loute.s l,es t:J'ches de l'éducation, elle doit être ,complétée par l' Egli,s e e t 1 è'co1'e, Le l'a,p port de la conllmi.s::;ion rappeUe enCQrr e une fois que la cU'use des dirf,6 cultés éducatives provi'e nt de l'incertitude des j.'urents · et des maîtres clans .les. questions pédagogiques. De plu<..j·, la vie d·e h'l grande vil.1e est une S'o;l1'J'lce d'éh,elv,e m'e nt quj use Je:.; forces sp irituelLes d.e beaucoup de parents. Il f,audrait une exi,sl ~nce plUt.':i ca,I nle au h eu de 1 agitation ,q.eshuctiv{l . des 'spo:pLS, \'fu ciném'a , de 'l a radio, ,et'c. La jeunesse féminine et Ina:~'clJllin\' '-.lIccomlbe e n nombre tOLl'j ours plus cQusidérqhle ~l l1X sol.lkih1tiol1s de .' li eux de plaisü' et des réjoU'is'S'ances nocturné"s. LA JEUNESSE EST MENACEE. V:oi'llÙ quellques VéTÎtés dlll.'e'Y ,à 'e ntendre. \ 11 faut ,certes r erllnnaître bien ·des progrès 'lnatériels et teohni'q ues a,ccomlPlis dari,s k do'm ainle ·slcolail'e . . Mais tout oela, ce Die sont que des 111oyen,s . Brd'l' n e manque p-a3, certes, d'illllstÏttutions 's!colaiTles perfectio'llt
flIarme
au bord du Rhin ... ·
Echo au bord du Rhône .. . Nos confédérés de Bâle ont leurs sou,ci:s cOimme nOlls. ' ·L,l'·-· (lueartion de lia j.euTI'es1s'e les p'pénccupe h'ès ,séT,ieusem,ent. Hécel1lment 1-e Conseil pu'bIk d éducation a désigné une .COIU'Il1'13'SLOli ch.aF,gée .d'~x·aIIIlineT :l,es diffkufJJtés ,e.n éducation .et de " ~ OiT exa'ctement qUJel1e est la situation pédagogique actuelle . J:l a pliS' c.o'n -' naÏ:sSallC€ du 'travail de ht ,cÛ'ffi'lnis:silOn et l'a rupp'l'ouvé da'l1ls Si; ·pa.rf:rbe criNque et · da11'.~ les pro,p ositions concernant .les re\l11èct(-',~, qu'i~ faut appo:rter ·au l111al .exi,s tant. 11 ne '3Iemble pas inutHe de suivre aujourd'hui les COilSt-Htu~ ' tjO!lJS du -rapport re'larti'ves · a ux défitCi'enoes s:igna\lée-o;;. . Voi,c i .d'aIbOl,d une entrée en ill.'a tière ' 'c ourageus·e : Ln CI'/.'>( · éducative actuelle est une crise des éducateurs: dlez l,es ' parent' ; et ·en gf'ande 'p artite aussi ·chez les lnlaîtr:e'5- ·m anquent 'les 'C(mIHti~ S:lIlliCes péd-agogi,ques trad~.Nonne1~es et lnêm·p l'e .sens de .r éduc:\Hon. Les :exrpéTiences des tIente 'd ernière.s 'a nnées :nous montrenF :'t Yév-i.delllce qulil y a pOUT la vie '''iQlc ia:lle certains prjncip.es (1011.[' on ne peut pas s'ad:~ fnlll'C'hl r j'IThpll'll'ément.
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Jlées. Les a'llteuN du -ra'Pport en question n e scc la·is~ent pa.':; ~bloui\f :par Je 'l uxe' de s fa!ci1ités m !a:reriteUes e t vont ·a u fond dlll 'p r oh lème: ils semlb1ent s 'inspirer de la tpal"Ol'e -évangéHque : « Qll \" ,~'P lt :'t l'·ho-m!l ne de gagne r l'univers ,s'il vient Ù Ip·eIXt-re so<n âme '! ; Le COl11seil d'éduoation de Bâ1e va-t-il TetL1J,i .~ie r I.e rappol'l alal'1nant pa'lwi le s dossier.s dOl man'hs ? Il n e 's'elnble pas que dl' ::110mmes qui ont eu 1e 'c our.age d 'enheprendre une .enquê te · S l ' déclareront -sati,s.faits des prém;isses ; Us ont .aussi eX'a min é l -e~ possibiliftés d e fai're fn'cf' ·aux d,angers ,dénoncés et ·dres1sé un 1}là Fl (,J'::!ction. Notl"l€ cant.un alpe'3ltre .se t rouv·e dans des conditions ,écoHomiqu es, socia1e s et ethniques fn!'t di'f f.érentes de c.elles qui l'é-gi-sS'e:nl la vie bâloise, ta grande -cité industr1el1lc ·com·l uepciale au ·coude . Iu Rhin. Mais 1.a· :"ages1se 'qui a 'Î:l1:Slp'Ï:ré à .nos ·Confédérés l'idét, de s'Onder sérieuseme nt l e terrain d t:' l'édu1cation puhli'q u e et ramiliale lp eut nOlts servÎT d e modèl.e, ,Certaines' .pJ:aintes ,e t ,c ritiques farm ulées au ,s uj et d e la jeunes.s·e èll1an'€Jnt d e g'ens qui se ·.3'entent dérangés dans l,enrs h.a hi1ud es. M'ai's c.ese rait un p a rti ;pris dépJ.oTaob1e de nier qu'il y u ch ez nous ausls i une cr~se de l'éducation qu e noUiS de vons eXHlnine r avec le n1'ême .oourage ,et la luên'1e daiT'voyal1oe qu e nos eollègues lbâIO'i,s. Nous avons 'cel~tes 'raison de nous réjouir de~~ pr-ogrès réalisé.s dans l'Ol'ganisation s:colai:re 'e t dans 1 a mé nagement des bâtiments d 'école, l~grettant .de ne pas Ipouvoir aUe r ,a us-s.i 'v·ite que nos odé s'ÎTs. Nous irions au-devant d e ·cruelles d é Cf"ptiO'l1tS si nous nollJS ar rêtions -à m,i -chemin ,e t r ecuHons devall;l' fef.f.or t ,spi,r ituel né-cess'a ire oÙ re p ense r l'édu c ation à hl IUllli è n~ (le ,1a pihilû'sorp'h ie 'c hrétienne de 'Ia vi'e et eles cond'Ï't1Dn s a'ClueUe'cl' exilS·œ nce . C. r; .
De la correction des défauts L 'éducateur est Olb'J.iogé d "a'Voir ,s ouvent r ecours ù ,1:::: COl'rc'CtiOll. Or, ' corr~ger est un devlOIIJ: très did:ücile, qiuii d emla nd e dan ~ celui qui h.l If'a it 'u n oertain nombre d e qUlalités : Je hon ,exenlJpl'e , la patience, lia .pru1dence, la douceur, ,la 'charité. Le hon exem:p'l e d'Oit la ipf'é cédoer. Peut-on raisonnabl-em!en t r.epro:o her à que llq u ' un d es défauts Iqu'on 'a soi-nl'ê·m e. Ne pourrait-on pa's [lOUiS œéipondTe : Méde cin, guér:Î'slse z.Jvoll's d 'ah orl(\l vous-Imêm'e. Est-'ce que 'l 'exemple n 'est p'a s prrus effÏ'c~:H',e que hl pa'ro.}e ? Oelu'i qui a,git 'contrairement à ·ce qu'il r ecOlnmHnde ou pll'e'3'crit 'e st un hYiPÜ'crite, donc tJIIl luent,e ur. Or, les 'l1l·enteur.s n t' jo uissent lPa's d'un gnand ,cédit. La patience elupêche 'de })r'écip,iter ,l a cOITIe!ction. CeH e-c i doit être te d ernie r r emède et n'ê lr e' t'm'Ployé que ·quand les autres ont éc hou é. Un e l"em Clin tnllloe , 11 FI
t:hùtÎllnent infliigés dans Ull Ill'ument d 'humeur, ci e d épit nuisent c(OupaJJle pflu:s qu ',Î'lts ne lui .sont sa1utai:I'es. 'L a pr'llde'l1ce doit '~a tClbi.ger, afin de 'l\uppliqu'e r Ù 'Ch i.H~Ull ,') e lOIl seJs<. besoins, s'On 'car31ctè re et s,es di's 'Positions p'l'ésentes ,: la }propmi.lJ.Onner doe te Ire sorte ·a'ux .fol~ce,s du d éhnquunt 'q u e1!le ne D'ab atte ni n e· r .aiJg'l"Îsse trorp; qu ' ell'e soit lau contraire a cceptée (d'(' bOnll'l' volonté ou du m'o ins sa ns idée c! ' i.njll s ti,ce ou d e '; ('~1.;:,eance. La clolllce'llr doit. rals s.aisDnm er car 11 s' a gü d ' un ren~ècl e dO ,; ü l,a natu re a hO'l'reur et qui 'l a .soul ève. Il f,aut donc tromper cett e nature ou 'j'lendO'rnlÎlr. On la trOlnp,e ra 'e n caJCJhant J'am,ertulll'l' d l! rem ède dans Ile 's ucre ,d e la ' dou.c e ur ; 011 l'endormira par l es pro céd és hanll'a nts d e la charité. C'est procéd er dit St. Frall ~.:ojs de Sal es, comme dan s la :prépHratio!11 ·erun e bonn e ~alad e, ()ù J'on m et pIns d 'huile que d e vitnai!gil'e e t de S'el. .La 'coTrectiull d ojt, enfill1 , être toujour.s .faHe cn eSipri t ch.' cha l'ité. JI faHt êtr·e ~ Ollt p'l ein <l e Di eu , dit 'saint Yiilllcent d.e P'a ll'l, pour ,a ider 'et .',(:l nve r le pro'chain par la COl rection , SlU·tOut qu.a nd ill rd nmhl' . . OLLvellt clans les lnêlnes fauves. Celui qui IcorrÎ-o'e ne doit Ipa. ' " " . 5 ~Igll' en enn enH , ma'1'8 en aml ,e t ,00mlm e un m·éd ecin ·qui lutte -COIl [re.' une- "ma,Ladie opini âtre 'poUir .guérir ,I,e Inala,de. Ce lui qu.i f a it la correlction doit conse rv,er lin vi sa'ge md.m e. Clllv ert , et se selwir d e paTol,es h onnêt,es, b ienve i'Inantes. évitn fo ul e exp-ress'Î'ol1 blessante ou trop I11I000dant,e. [,1 faut , comme di sait encore sla int Vi'llicent d e Paul , é trano'ler It s vi'ces et 'l es déf auts avec Id es ,cOl' dons d e soi e. L a ,s oi e est~ (-" Il dJe1:, douce et f'ûrt'e à lI a foi s . C"es't .failîe lia 'coTrection avec le cœ ur d·nn.e mè re et la for.ce -d'un ,p è l,e . Dan s 'l a COliTeiction d es c1éfallbs· 011 eons,e ill.e d e pro céd e r ,av ec méthod e, c 'est-~-dÎT e ne .p as 'lurttter contre pilusieurs à la rois ; m ai.s les p r endI,e llIn à lin. Quand on aura c01v~,tat é lIne 'llll é l·i oration s'en silble pour l'un on .p ourra en attaqueT un autre . t: e1lèl rl enml1lde r,l1 un cel1aül tem'}J s. M,a i's s.i 'l'on réUl':isit ù se co rr iger cl'u'n d éfaut a u hout d 'un e ann ée, on se ra hi,entât parfait. La luUe 'contr·e 'l es vi c.es OH Ile s ,défautS est autre dlO S-e qU l' ,ce lle qui 'c Ü!llls iste à obtenir l'apdre, 'l a tranqui-I1ité dan ' ,la d us.:;,!::, . le i i,1 n e :s." agit 'pa s d e r é p'l"iuler Is-eutem ent un e sode d e ma,nql1 em ent p endant un t eIll'pS donn é . Non , Il e Tèglement doit s'oh.ser ve r i.ntégraJ e1l1,ent .et .par .tous les é lèv,es dès .lIe prenlÎer jIQ'u:r d e 'cl asse .1 ~l S qll aU,rle1'll1]'e r. ~aI SSeT se !pl'oduill',e d es fis'';'ll l'es, m ênle légè res. (' e~ t p l'epa'r er rarpld enw Il t Il a ruine de l'édi'fi,ce discip1ülai re l'ou t ~.HI
I:Tdî
r.
.
QUOiqll 'ul1 élèv·e soit m'ent,eur, voleur colérique, peu tl'avlailleur, on peut t.out de lulênle exige']' qu 'il ne t-roll:b le pa s 'l'ordre de la cla sse. L e r es'P ect de ]ta disdp'line p eu t s 'olh:tenü pll1l';;' FRe i!t'm ent que b correction ,d e t el ou t e'1 vice. J.
Essai d~un programme détaillé
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cours complémentaires
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Nous donnoJlJs ·ci-après les idées gbnér.a le (hl nOllveau progranllIlle que -l'on se propose d'rup.pl'Îqu€T dans le.."i cours CQlI11:pI(-me nrtairres du V,ai1ai·s. La premièr e tranche <.1 été ·expérimentée
dnns une de 110'<; ·communes. ILes maîtr.es vOUidront bien l'exanlÎner afin d e .pou\'oir el'1 faire tille cri1Ïlque raisonnée , ·en automne prochain, lors rr UI,l cOUPS que ,le Dépaliement de l'hlstructioll publique org'ani·s en: : ! leur intentioll. On verra 'paj' la Inêlne acoalsÎ'On 1 app.litcatio,ll qui en .a été fa,i te dans cette cl,,1'S s'e cxpérill1'entale .
Pour des rai,s0IHs :prabi:que'''i'' nOLIs üvo ns cru 'Pr é,férah\.e d e 111_' présenter ,en détail qu e ila 1ère lranohe, qU'oklUE.' la m'uLi è re dcs 4 années ·s oit à peu près au point. QueLques-unes ·rles idées ·exprimées ici .sO l1't rep ri sC'') rl'ull rapport. publié .l'année <,leruièl'e dans ·l 'Ecol e pI'i11l(lire. On VOll(11'a bi!e'll eXlCl1!Ser ces red·i'tes. Nous ne revenons p::ts d'aihl·el1r .~ ~ UT les principa'Ux rp oi nts de l' étud e précitée à l,a queUe no li s l'envoyons nos lecteur.s.
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Répartition des matières Généralités Heconn.a·i·s·son s-1e IO~T ;\.1 e lll C' n[ , le plu'i S OU\ l'nl It-' :~ cours COIÙ p,IL>lln 'nlta,iTPs Il ~ d{)J}Il1 ent satisfu!ct-ion ni aux I11LlÎtres 4 ui l e~ d i!'1g~·nt n 1 ~lUX .Jeun es gens qu i 1es fréqu ent ent, nia ux ,li! t(}l~i1:ét:-. 'qll! ('n a !'-; :~lJ 'm e nt ] or g~lI1isation, C' est qu e le ur di·re·c lion n 'es'l pas un t' s iné cure(:> : e ll e {' x l'g'(' d e c t',ux. qui I.es~ d~Hlllent l~n e allvtorité f-enn e ll1.ais cO'mpréh e11Js i'~e, 1IIl e, g !'al~ ,d.e 111êlltnse d e 'SOl , un ,s ens :p-:j~cholog~irqu e :rverti , e t ë-Hl 'i~ j ,d e 1 ex.l]wl"I e l1lc,e et du sa'voir-Jail e , D 'êlutr'e 'P,art, le 'iu ccès n e se ra ass uré qLH-' si le lll ë-l Ître dOJ1llll ~1l''iellgl1e m'ent all ::is i pe'u form e l qu e pn,s s ible : t()lI ,t e'~ ] p,' !COI~ln,a·I' s sH·IlCe S <:'ll!s'<:'ign éeis d evrai·e n t. POll'\ u i r s' in s'c'1"il't:' s u r IlJW tm·le d e fO~l'~l p'r~s entant d es sc èn e,s pui s'é es ù m ê m e la v j,E' COli 1ant e, , d es, f.a.!t'.'i ,r eels , oibse rvés ,p a r les jeunes gen s : « Le c~Il! 'Col' et c est-la -d u e le r ée l, le vécu , le vi vèlnt, le ,po'i-i1.if par oppo~]hon au ~l"l~e [out court : v(Ji,,', It · r l·s~~r.r:, !e '- ('(' l'Ct cl ' un en~ e i g!l <':' lnen-t m1:er.essant ct par conséquet fruntu t' ux. » , Chantren s I~ tu(ks p éd a,go/g iqu es 19-!-8, . Iw nt
, ', . S-~,.~es con~llÎti,ons sont r:e mpli es, les je un es gen s m êm e les 'plus ~ C:.1]/c111 ants sc 1 e n.d ~!'n 1 compt e qu e les cours sont ;\ la Jui.~ ir,,t(~ J'e~ ~allts l' I' pl'<I ~i'q~IE':s fini,ro'l~t p:~r les s lIi"re a vec. un t'spri't :Jt~l ~111f e t un e CUJ'los Ite en evell. SIon arri vp il fair e c{mpt' I'l'r Je . . 'l'I e,ves p êl',r grol!pe, pal' équ-ip e, ù 'Un trav:\i'l d e J'l' ch er ch es qu e l,ll' :~lI , en . ~o.]~ ta 1,1:l1 ure, : i v~ ~'m e étu ~ e du mi,li e'lI , et'c. , Oll pe ut dl e CC l l , \'Ill CfU ayant am"., l mordu :l l'ham eçon il s n e I,e lfl f' h e l'ont plu ~ . !vJ.ai·s, il l'~t illuti1 c d 'ajoute-r que ces rés-ultabs sonl pres q~l e louJours l'onc lIOn du cl~ n a'm ,i sm e du maître, d e scs CO lllpe l,ell'ces, d e son autorité et d e 'so n esp rit d initiative. L,l's programm e,'i cl e-s cours comp·iém e!lta'ÎTes d evl'a ie n t ê tre nd a ptes , pOUT :ch~qu e r égion clan s la m'l's ur e dlll p ossibl e, Ce Il 'l's t pa s tOUJO-lIl s f.3'C'Il,e, ce rtes; mais s i le lu a îtr e apport·e d e la ÜUnn l" ~' ()lo:nté .ù S~: tfuch e, s ',i,1 s 'y COlls alcre ,et s'y Iprérpare sé ri e us elll1ent , Il r eUSIS1I1'a :\ dOI~1 Br ce t ens ei gn em ent prat·j'q u e le St' ul l' n 'i 'CH-Ce dan s hl en Ide',,; 'CH'S. . L a plu,p a rt des di 'i'cipl-ines d evl':.JoÎent ê tre en se io'n ées en fon ctlOn d e l'étud e du ,miliell Tocol ,~urtoLlt d([n~ les locrdités où. {o (~!,{/J.1(l e , ':Ul Ss e d~s . .f e un e.~ gens. 11(' s' occupe l)(t,'; rI ' uyricu/tllJ' C c f 1. e MlUI mi de cc tact !Jl'o/lter pleInem ent du manuel officiel. P.m' ,l' ~'lud e du mil:i'ell , le jeune homllle se r e trou ve dans k cadr,e r ' prec!s .·de, son e.n s,t ence Id e tou s 'l'e s 'J'ours' .' t ()llt 'c~e ('f U1. .s \ ' ~lJt ou. s.c CU.}~I.~e ,dœn çy son vil1 a,g'e est ,à son éohell <::, à sa m es u J'l', TJ p a r'hcl-j)'E' cle,lH êl l a vi e d e cert a'ines sodét és o u COI pOl atiol1s l
il -est donc en plein dans Le COllfCl~-et 'et s ' y int-él'es'S't~ d "auL<l ll L surtout .s~ on lui f ia it découvlrir de 'Des- ,f aits ,et d e ,ce.s 'HJctivHés d e s asvects IJarti'c u3iers , ou des 'Con séquences, qui lui avaie nt é chë-lppé , 'Ma.ilS ce nrilieu n' est 'Pas ,l e lnêlue -daJ1S 'I,e s 'rn'verses régions d t' ~lolre 'canton , ,si palr tkulier ·à tous les points -de 'vue. Poutant , clan s loures les ·COI11.Il11UneS ·u ne bOHut:" p.art~le d e-·La :poputa1.iol1 "i.' O;c Clllp e d 'agrkulture, En fai,s-ant, dans r en seigne me nt, à ·chacune d-e s activité s lo{:a],es une part 'Prorportiol11l1e!He ù -son ,importance, on .po-urra intéT'es<s'e r à kt vi.e agdco]le de l'ench<oit tous ,les j eune" ~ens , même ,ceux. qui n 'ont .poas de carnllp aJgne . 'C'e st dire que :te Iluanuel ,d agdou'lturoe, qlt~ l'e sLe hl ha's l' dl' l'ells'e ignenlent d 'ans l es 'c ours conl:plèmenttaiT~, 'peu1 être lltiJ.i..;l' <'Î ec fruit dans 'loutes. ou 'Presqu e toutes les -localHés .si ~-e.s 111êl'Îtres insilS tent sur les ·c ultures 's·e ·l'èliPportant ·à ']·eur région , ~t s' il" ~av.ent se born'er IÙ l' eSls'E"ntiel .po-LUI' 'l,es autpe::i , D ' a-iUel1rs, .s i l'ensei'gnement est baM~ -su)" 1étude du m ,ilil'H. cela n e veut pas .diTe qu 'i'i faill e ,s'y c antonne r stTÏ:cte m e llt : :.\ p contrain~, l es nldÎtres saUTont e n sopt'ir ù chaqu e i'll'''itant. Un exemple : L ',étude des 'cél~éal es, LeUe 'q u ·ell e est prévl1l' (·t ans le -nUllllllel , ,s'e ra une O'Cicasion ·tourte trouvée pour faire vova gel' Les jeunes ge ns .à b'avel\'~ tous 'l e'Y lconHnents, pour ·leur s,igna 1e r l es grandes voi-e s Il1aTitimes e t l es .',H Ue llt"r jusqu 'al! port (Il' Bà le. Le ,cale ndrier d es lll'oils·s'o ns dans< les dhTeflS pa ys, incite!'a les 11l'a îtres à -ex,pHquer 'COll1:ment la teme en 'tournant su')" son a :\.~ incliné, présente des 's aisons :s i eUverses- -de ,sO'rte que, IOTs'qU'oH m oi'slSonne ,dans c.ert'aÏ!ns pays , che z T1.011'5o ,la 'oaulp.ag1lle ,est. T.eCO'lIv:erle d e nei-ge . On lnent-Ïonner a a llJSlS l le'çy ,eli:vel's 'c limat's , l es mod e .., de culture) les Icourants 'ITIa-ritünes etc. Si Ion 'p rocède d e la _s orte et par analogie pour ,les di vt' l'-s produits ,d e notre .s'Ül , on intéDes-s.era cet'1aÏ'nemoot les jeunes gen ' ~t O'n .Ieltr incll1quoera une fOI'ilna ifiion -génér,a1e qui ouvrira le'ur l'split et f'Ürme ra leur juge me nt. Dan'Y les localités où exils tent ceTta'Ïnes industri es on 11 h(',' iitera pas à e x,ploit.er sous tourte s s es faces -ce thème .ou ,ce ,centr e d 'intérêt. On ét.udi-e ra non seuleluent L\l'sine eUe -fJnême et ce qu'on y fabrique, 11la'Î s aussli la natu-re d es Inatières Ipremièr,e'i' utilis ées, .l eur tTansfOI~nation , l e travail d es oll'V'rÏ-er.s -e t]e llr 'COlldition sl()'ôale, l'exportation éven rtue He, l-es ,rlhT,e r s 1110des d e tr a n s pOTt, etc. La force InotrÎICe utihsée, C01l1ipl'enani l'étude -d 'un e -central e ~lûctfiique .ave c harr3.!ge , bassin d ' aic cumulation, conduite forcée , turbine, d y namo, nloteuT, voilà une tra nche 'carp-a!bJ.e d oc-cu~)el' ut iJ.enl-0nt 'e t d e passionner nos je unes ,gens p ,e ndant d es ·s·e-m ,aill e'S, ~ u rtout .si l'on y ajoute, ·et poul'quoi pas ? l'étude d es moy e n ~ cl lra n sport 'par che min dl? fe r , par ,ca:mion , par b.ateau et p ar a v·ion .
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II ~' a on " le voit une foule ' de centres ·cl j'ntérêt fou"rnhs€1nt ,'l de nombreux caliclll.s ~ ù ,de la correspondance pn1t'Î. clue. :'1 rftüde 'de la géogra,phie etc. . . Encore . llne fois, les maîtres devi'aient avoir as'scz d'iniüalive, de lar-geur d'es-prit et d'expérience pratique 'po'ur ne pas ."{! confiner (Ül nS uri cadre tTOp rj'gide. L'enseignement occ(u·donnel est Olissi tout indiqué icï: souH"nt il '~ identifie d'ailleurs H l'étLl'de du 'ln~lieu et peut s'appliquer aux divers'e s distCiplin.es. La pres,s e relate ceTtains événe1ll 0nts tou'c hant ù l'économie, ,à la géog"iraphie, à J'lüç;t1:oire et ,au C·j"iSDH.' : le maître saura expIo'l ter intel1jgemTnent ce filon , car rien ne se gr~ve autanl' ,dans ,l a moéInoin:' que le'''i' faits vécus, i s 1 éalités cOl1Jcrètes. On constl:ruit 'U11e l'OU L~, une laiterie, lin cha.le t cr a,l,p<'lJ:;e, lliH' lIlaison cl'école, ou 'même lin hâtÎlment pri'vé; on ê.l'Ssainit des murais, on !pro'c ède 'W remaniement parcetlaüe, on exploÜe des hoj's. du sa~)le, une ·carrière : voÏÙù des occa''),ions tOlites t'rouvé es pou'!' i ntéresseT les jeunes gens à ces Ü'ocupatio.ns . . ILes entrepreneurs, les a 1"chitect.es ou les .prÜlpriétaiep"i' prêl~'rOl1t p ut-être volontiers des plans, des profils de~ c1evi's quI.:' l'on di s'cllterE avec I.es élèves', que 'Ion fer·a reipTO'd'U'iJ~e partie'lle-l1ltent et desquels O'n biTera de nombreu.ses atpplkations . Peut-être ser,a-t-i-l mêm'e po~'Sible de se rendre sur ~).lace. p'u is de fa i re .'ens0111lble de,; caJtcu'ls S't' raP'PO'I-tant ù la "aleur du [('ITain, au prix. du t'e rrèl SS'E"me'l1t de ln maçonnerie . .:'t certains mesurages, etlc. L'cntTeprenellr bien d·isposé donner,a lui all'~:;i , dans certain. l'us de.s ],cl1sei'gnements 'pr::üiques (:'t CÜll1Jplémenta'ir,es. He·conn.ajssons cependant que ces COll!':; ,s e donnent pendant la 'morte sai"io!1 6ù h'1 p]UpéHL des ch::.lntierssont fel'lnés. 11 faut an "si savoir profiter de's aS's emblées pri'maire.·, bOllï ~ ge (\i~~iales dt' 'cm r'ortag,es, de ')ociétés; on demandera aux jeune', gens d'y .p.artioCitper, quand ,ce-la est .poss,iblre e.t peruus , de pïendrc des note's-, afin dL' l'é'di 'gel' ensuite, cie fnçOlT pra't ique'. ct non Sl:'UIt'ment t'héoTique, le prO'cè:;-ver'bal d e 1'as~emblée. En procédant de la sorte, on i,nh~r.esse les jeunes gens ù ia ïie lo'c~Ae : on fa'it du civi's,me bien com:pris. L'·en:..;ei'g ne-m,e nt es'i (,(llll{::rp't, pr'atiq'Lle ,et vi'vant. Si l'on f::àt des inClws-ions d::1ns la lC'gisJatiori afférente au ,centre d'intérêt étudié, ce n "est e ncore pas tant pi.s , mais tan t lnieux : palr oe qu'hl a été étudié 's'Ous tous ses 'a s p echs ]e t-hèm'e aura-t-il perdu de 's on intérêt? Sans doute, une t ell e façon de !procéder exi.ge du t.r,a'v a ill de la part des, 111aÎtretS. C'esl le ' propre de ~O'llÎ!e étude foui.ltloée. Mai,s l'a dÛCUll1el1'tatÎon n '·e st pa ~ perdue; elle ::fel"vira pour }es années futures ,et l·es maÎ't-res sie con<;titueront petit .. tà · ,p etit tine 'i mporr tante co'],lecotÎon qui leur rendr i: l ,d ,C' pl' ;'c ieux 's e,r vilces. H1'~\ tière
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. I,üs I(",s pi'o'gnNnmes >clira-t-ml ? "'.' .' . E'viden11l1'en1 iJ y a les pl'ograUl'Illes. Or,' aveé èe sV'sïènH' {[ '(' ns'e,ignemellt O!ocas-ionnel ,et par '1 étuçJ.e d.u Iniheü ' on . rÎtsqute th> n ,pas:~ y t D'ir stri'ct'emènt · el ,d'int,elvertÏor J'ordre tiaèé d'aV;,;\JJJC.e. NIai~ quel 'lll3,1 y a-t-il si, p'a rce qu'on a pr.océdé de- la s(Ji1:'e l' ~nsei,gnemént .'est devenu plus vivant, Iplus pratique s'udùütsi .1' nn a rendu les j~ll1H~S ge-ns aocüh pendant ce~ 120 heuly .· rle ('Oll:l'iS ? D'aiHeurs, i~ s'agit de s'entendre. TOul '1' enseilg nènent ' n~ occasionnel, ni mêm,e Hré de l'étude du 'ffi'i lleu. Le maitra'c é ü!l1J 'p~an qui! suit dans l.es grandes lignes. Avec s·es èteve. il pal COUTl gro':isu modo la tranche prévue pour l'annél\ l'll ·cours ... m.ais "encore une fois, Ü Ii.·a pas des œiUères, il sort ha,'diu1 Ie nt des chemins ibaHus, il devance le progralTiime lorr;qtl(" h'':i circonstances l'~r engalge-nt.
. ·t'·nt pas ~re s'es,t
Et 'Puis, qu on se le dise bi'en :res's,en~iel n',e st pas de .t oul ;·\·p porelidré. m ,cü"j de bien ,:lJpprendre 'c e qui dO'it ,être ,appr-is. Sans dOll,te, It' ::; 111aîtres établironrt un horaÎT·e précis, Hs rédigeront avèè ~'Oin Jeur · jo'Urnal de classt'. Ils fourniront ù l'inspecteur av:ui~ le jour de la dôtu·r e, LIll résul1l.é -des matières parcouruèls ; -leI.; élè~ '+ t~!:; ·seront CfUE"srbio;:més ":> ur le pro.granune étudié durant l'année. Sïl y n cle's op·ange,m .ents dans le personnel ens'e ignant ramiée '; !l'i'v<ln le, le Tt's'llimé sera transrni'5' 'aU noUtv'e au rnaître. ' V'oilci 'l11,aintenaIit Ull ensemlble de donnée.s 'pernle ttànt cl'ét'uclier rationneHenlel1't le nlilieu lo'c al... Les 'maîrtTes n'auTont p .a s IH t n~tention cI 'éplüs'e r 1a question. l~l;s feront .1Ul 'dhO'ix judicieu" ("tudiant .surtout l'e~ activoiiés qui s'e pl~êtent à de n01111'breux 'e~'er~ ci':.'es cl apipl1 ca tion 3'l1'J' les Idjvel's'e s disdpHnes du p'l'ügramn1 e. 1
Etude du milieu local (;EOr;RAPHIE LOCALE : Sitl.lation de la C0l11ll1Une ou du \:illage, par rapport aux ,com'lUune-s voisines·, au dils'tri/ci, aux canlons ou pays voisins. Exposition : notc1, sud, est, ouest; cons(>cfn en c.e-s qui en déco u'loel1't. Etudi1er 'Je Ipl,an de sltuat-ioll dl:' la COll1l1lUne, Ü défaut, ck~ :ma'l1deTau teneur de,s r,e gi'''i't:res 1e plan d 'un secteuT. P.r'elJ.1dre la rairte d 'état major, reproduÜ'e ou agrandir ,par le systèDle des carré;;. Ses limite,~ : quesrtionln er pour savoir qui le,s n vues: co mmunes voh 'ines: contestaHons, quereJ1es, procès ,ù pro,p os, des' Ijmites. Nature dl.l sol: les roches, en 'c onnaîtr,e la nature, ,l~ où elIt'.':i ufflell'ren t (expérience a VelC de l'aCÎld.e pOUl' déter,r niner leu r tt-'neu r e11 calJcaire); exploitation de ceI.l.e.:;-.ci : ,carrières, mine.' lvLil.is·a Hoh de '.ces T0:ohes. Ncitl.lre du terrain: ,ce qui lui manque, ' ('(lm ne-nt l'a·mender?
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lIrtj;N~"iahun
J,es montagnes:' les col.\ : leur
lêwh'l'fois .c l mai\I':I -
[l'oant, èClhanges locaux, L~ alpages, Hydl'ologie : Heuv,es, nVleres t.oJ"relltJS :débord-enlcnls, ell{'jJigu,e ment; utilisa Lion : bi's,g'es, llloulins, ·s deTi'e s, usines électriql1C::', ',' barrages, has.s'Îns d'alccul1ud,atlo'fl" Il'alcs, ,I<edevarnce.."i h~nd l'auli.qut' · ., eie., 't"tc. ' Climat: \ ool,s, insolation , pluie. D 'où viennent 1 s J1l1H.g'l'·S .) Pl UJ'quoi ,p as d'.aiHeu:r:s ? Plantes qui conviennent au clim;\;t. eeHes qui ne 'c onv·ielll1:ent pas. {"a flore : ies forêts, 'leur exploitation , forêts 'nüse·s ù ' ·!n-lN . d ·c, Les plantes protégées, les pl'a nte.s cultivées. [Jo faune : a:Jùmaux saUivages qui ont di<sl)aru (lieux. -djtl~ ,1re,' rappelant)' suimaux péintl'oduÏ'ts aninlaux actuels; la ·chas~w~. dis1ricts francs ou résel'ves', Démographi·e et histoh-e : ves,tiges -du passé, .trollwülle~ de 'J'age de la pielI'€, du bronz'e , du fer, ruineS', fouilles. Hi.stoi1'.~ locale: p-etHe monogO raphie à rédi'ger en cOlllSultant 'les lllonÛ'gnll'hies Ipuibliées, l' AnnOl~1a'l val'3is'a n, ·l e Diction naÎ'l'e his tOl'iql1 e e-l biogra'phie dè 1a Suisse, etc. Insister sur l'j.m por·tance des décou'vertes faites dans la l ' I~' giOlJl' sur la manie de de's,truction des vest.ig'es trou\f1és clans ,1" sol; demander d',a·verHr le MU\:lée lüstorique de ' "alèT'e ·chaqu.(· fois qil'(~ des tomhes anc·i ennes ou des obj'e ts sont 11l'i'lY à .:ou r. h
Les habitations
Date oe construction des plus anciennes, l'l'ur 'CèlI'HctèlT . bois, IpieTlre, .couve.rture, ,lie ur o6eniation (ra'Î'sons), Les .amélion!I-' lions à apporter aux Iogemenrf.'s , Le vil'Ia'ge: pouTquoi a-l-i 1 ét.{'·· 'construit à cet ·endroit? Ses :-,'Rradèl~es, a·méliorations à y cl.P·port-er. Nécessité d'une meilleure hygiène l·oeMe. L .c hauffage. 'l'éclaira'g e, lutte contre le feu autrefois, aujoul'd'hll.1, 'I·es ·hydT.a,nrt:s· .sources, lo an.a'lisations d 'eau potahle, Les bâtiments publics Cara.c,tél'istÎlque~, date de ICOll'sltlJ."UlctJÏon, Egli!ge .et 'c ha'PeUes;. maison de comnlUn'e, éco.Ies, g.al'e, po:st1e, téléphone, ·etc, Données statistitques au sUlj1et de la popuLation: accroisse· ment ou diminution: 'causes; l.11'oyens de reteniT les habitanl'." au village. Les suciétés ~oeales: étude approfondi·e dt J' un.e d'eHe: But, statuts, comi'té, ~s'Se'lTllhlée g'én'éralre; p')'()cès- verhall d'nne ass'e lnb1,ée. . IL 'adaninisrl:ration communale: (en rapport ·ave.c j'{'l'lI'de ,clli f.ÏviSllTI'e), Les autorités lolcales; qudques décitsion.s Vl'ises par il:' oons-eil 'C0tl11'munaJ. Les divel'ls serviœs ·communaux, La /))OUifge'Oi s.i e; propriétés· .ho1.wg'e oisia.les,
La Lt"_~
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.p::.lTo~!s.se:
curé, vica~r e, recteur. ha:bituc1t's loea'les : IC Outulnes, traditions , etc. Les occupations des habitants
Les c1iv,t'r,s'Bs culture·s ·en r'e'lat-ion avec la nalure du sol. l' ex j0-./llsition, ·le .. clima't. 'L'e s a.;;'soci.artions alg rJ.cO'h: s, laiteries s~'ndic a ts , G:Horpénüives, COllS'orta-ges etc. L'éle vage du héüül , les races , les ::;yndi:eats dl1 bél-ai 1. Les artl-sa.nls locaux: \ isitp éVt-'î lltneJ'lte- d'tl!l1 atelier avec l'X:p, hca~i'()ns dOl1iI1Jées p'aJ' un arbis'an. C:ommerce 'Iuc,!l : épicerie, mercerie, café, rer.;t·auTall-t, ebc . Chantier.s ol1!ve-rtS: cOl1'sh'ulc üon de route, de bisse, de JJ:\i lments pubJi.os ou privés r emêlJlÏreme-nt parce·l,ladre, eXlploitat,ioil {.\le forêts d e carrières, etc. L'usine ou l'(llelier : Cc qu'on y fabrique ; ex.portaLiolls évcnfllt'lU,es, les 'm atières première,;; i il1lp o rta,tj ons, transport; les Ol1\'l'i ers , l'NU' 'l'rav'a il, nUl,chines utHils ées; rÉpel:cuss'iOll de llndus['rie sur le pays , eoc. Aux maîtres à voir comment g-rolliper ces divers élém enl ' }JOUT en tir e r un enseignement concret et vivanl, capable <J'irltéHPss.eT Les élèves pour qu ils, tra'Vaül ent avec plai::â r et eritra·in. A l'é co'l e prÏ'ma'Îre sous foru1e de re'c hel"ches el cl'enqu ê tes ' j-tj.en c1irigéBs , l'étude du milie u local m éril-e ê1l1',;'si U'il e place. dl' · choix dans les progl an1'l11 es . l
ExatlTl!inons maintenant les c.1is'CÎip1Îne"i le ~emp.s qui leur est 'affecté .
du
progntI1l111(:'. l' l
, dt~ter-nül1ons
Les diverses disciplines
REIL IGION 10 h.
L 'el1'S eigneluent de la rel,j-gioll COIHtl11e ce1'l1i des autre'i bran· elles du ·pro.gl'amllne n'a pas toujours donné s,atisfacüon ·dans ItS · ( ()urs .cÜ'l1llplémentab es . Il es t pourtant d ' nne import'a nce ppillllordri-..üe pOUl' ces jeunle s g.ens âgés de 15 ~l 19 ans ·qui h'aversent .'jouv('nt une ,cri's'e aiguë . C'est .pou1·'q uoi un guide élclai'r é, connais·sèllnt les loi,s de la p::;~ 'ohologie hnma:ine peut leur faire h ea ll collV tic hien s'il sait parlte r ù l e ur cœur et à le ur rai so n: mai·s Cl' n 'l's t · ("victe'l11ment p as, une chose t'ad .l e. Si l'on veut qu' j-ls soient effitc3ices, les cours d e r eHgion Ill' ~l'r()nt ni une répét-itiol1 du 'cartéchis'Hle appris à ré.cole prim·ail"l'. ni une réé'dition du Serl1lflll prononcé 'l e dimanoh e pré.c~ctf:'l1t Ù ]' égH'se, ni un ,p rêchi-pr:ê'cha queLconque. Le c.:ltéchis te parler~1 (Hl vertement des p'l'oblèlne:.S de la vie et i·l s'eM'01'cera ,de dis'sÎper !e.' doutes qui pe11vent surgir dans 1' espl'it des jeunes gens. 1
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IL ,t raiter'a avant .bout de
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,
qu:e~tions
pr.atiqu .
1I1'S,j'S t,êlllt SUI'
1:11
puret~é, lie s f;réquentationlS, la préparation ·au \l uariag'e 'l'e lll:Jring('. h~\s devorÎ'l"\s du chef de fami'lle, .la conS'ciel1Jce profeSJsiclllne].l.e, le ['espect de la pTopriété ;sous tourtes 'S·es form.e s, la droit:ul~e d~H1S l,l':';
relations d"atlajy·e s; il paTlrera taus'si de ques.tions s'Ocia'l:e:i, d E :'I 'f'elatio(J]jS' 'mTtre 'Pa-trOTILS 'et apppentis, eUlpl!Oye llT" et erll1,ploy' oS : des de'VoÎ'l's envers Dieu, la patrj·e 'et l'es autorités: de la sanct;;:fjrc a1icn du dimanche, de la iPr.atÏique des sports , des toléra n'Cc ' looa}es ICOIllfoe.r:l1'a:fiit 'oertai'll's travaux effoctués le ct i·ma n ch e. FI ;réfutera les oIbjectiol1Js l'e s ,plus courante:, contr'e la rel~'g i()11 -et 'sl\ ~ mini.srhres, .etc. Cet el1Jseignement sera donné pal' le cUl'é de .lèl paloi.s sl' Ut) ~on Te'Dlrpllaçant. T'Outefois, on ne ,s aurait exi!ger du ppêtfie qu';'1 consa1cre plus de deux :instructions par .senraine '~lU X coUP", C01\'oIlpJ.émenta:ir-es. C"est pourquoi ~,e maî'tPe ,prêtera a UiS's Î SO'I1 C<H~ €Ours à 'o et ens·eign:ement. n ~e f'e ra .soU r!tout 'sous forme de le ç.on. de mOla1e chréhienne, concrêtes- 'Penllefl,a'n t aux jeum: s gens d e tirer des 'conlChl'siol1's et des règ]le s ,prati,ques de vi -et de pl'nls(~c, Ces 'exE!Jlnples .frappe'l'ont leur ÎlThagill1'a tion et fOrmel'Olrt le ur j-1I gmuent. A:in:SŒ explIÏ.1qu ée'.·I'a reli,gion n e ,leur êlJppal'altra -pa-s CO lllllll' li)) fardeau ennuyeux ,à pOl"teT et qu 'Hs seTont prêts ~ j e t'e r Ù h'l prerrnière 'Ü'CicaS'Ïon. ' Milll~ Joe maître, 'alliS's,i cOll1'Pét.ent so it-il , n'e,st .p,a s spéciaJe-mL'.I'bj fOl'mé pour donner cet 'en seignelnent dans lequ el hien odes l'C, olés'Î'astiques ·e ux-mêmes, lnalgré 'l'euT sei 11Jce et ;Ie m ' 'bonne '"0Jonté n 'ont p 'alS exloeHé. n faudrait ,dispos·e r IpOUT ce'J a d'un « ICO'U'f,S » pr'pan'· p'll' lI 'l] prêtT.e ·qui .s'Oit un pSYCiho.Iogue et 'un pédag'ogu averti, COll11 aÎ,':i9ant bien le 'c ana-ctère et les ihesohls ode ila jeune,sse :potSt-scolai'l (". Ces ~eçoIlJs polycopiées sera,i'6 nt reluises ·ap.x maître-sCfu i cl isposcJ'aient 'a1TIls-i d'une matièT'e ISruffi.sa,r~te l~paTtie dUTant -! an ."; Ù 1",a1-5'On de 4- senl'ain.e:s pal' .a nnée.
..4 la Porte Neuve S.A., Sion Téléphone No 2.29.51 l'
La maj~()n aux plus GRANDS C.HOIX et au plus GRAND ASSORT!MENT ~:~x mE'~1hl'es UU lJc:"~onne l enseignant pré~ e ntatio n de leur c;ilÏ't\:;, sauf sur ariicles réclame.
RABAIS 5 °/ 0
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373-
A,ctuebl,ement on ne trouve ·pas de llJ.anuel pa-rfai't·ement ada'I;lé..s Ù nOk~ ·conn'i compil élTI'entail1es . Toutefois, on peu'l tÎler dll livre de Louis ,MenJdigaI , « Notre Iuora]e catholi.qul{' » Edihon .'i Spes's Paris, nC'IIlm~e de leçons uti~s et. 'Pl'atiques . La'll1:'o rité T<eliJgile use c1iO'césaine ne m,a nqu era 'p as, nOLlS l'Il ~()m'lneS 'c eTtain de donnel' Id 'utiles indications pour l'enseignt'_lent de la :.religion dans ces COU'l'S. CaT ,s,i I,e maître n e rlÎOSrpos' pas d'un guide ex'Ct011ent, ,c es lle çons 'l-isquen1 de tOU1'if1er Ù I·a ('onfus~on, ·et. alor s mieux vaut les supprimer . Pour l'eXJpérien l' ,pcl'sonneHe ·que nous avons ,tentée, nous nO'us ·somm,e,s s'e rvi ciu 'livre mentionné qm nous a -donné -s.atilsfaction . San:.; doute, il ..ous 'a fallu faire un choix ·et ,a;p.pÛirfJe'r au texte les adaptations Jl-ècestSatres. Sans avi,s <CtoI1traiI~~ de l'autorité eoclési,asHque, ·on peut l'utilil5€'J' 'COlJllilne nlanruel d'.jrustructwn de 1ère a l1Inée , L'oLll'.rage: « La vraie vie » d~ l'.abbé Jean Deveaux (ch ez ~1ame . pe ut ~lI.s.si rendre .servi'c-e.
n.
AGR]·CULTURE -
LANGUE MATERNELLE
NtATHE:MA TIQUES (25 h .
pOUl'
chaque ·h ranc.he)
L'en~,ei'gnen'1ent -de 'l':ag·rilCultuTe eoSot 'ba'')é ,s m: le InUJ1uel éd ill" Far le Dépa1rheme-nt de ~'IllJsh'uction Ipurbhq ue. ,Chacnne -des ,diverses matières 'c onstitue un centre d'intérêt au'bo'Ul' duquel ,doil gr,aviter la us's j l'ens'e i-gnemeJl:t du françai'.') des mathématiques et ,s ouvent de l 'éconO'mie, de l'a géogra,ph~'e, du de5,s in, d'e -1:1 l..~ om'PtabiHté et des :affaires en généraJ . -Gal' pLus qu à récole primaire, .sembl,e -t-il .Ia méthode de ' c·ell'tI es d'intérêt doit trOllv,~r 's on ap.plication ê-l'lIX COUI'·S com pl é~noo'ta1'res . Les jeunes gens (le 16 à 1H ,ans s'Ont déjù en pleill dan~ la vu-~ · l'école ne ,(l{):it pa,s ,l es en ê1'l'Tfû cher , lll'l-:l'i s an ·co'nta1il'e lt's y ' ba'i'gner. Or, par la lnéthode de!; ,centres (l 'intérêt appliquée da n s .'on intégra!lité, toruJtes JI(jS di!Stci'Plines Is ont reli·é es entre eHt"s. l ense Î~~1lJeIlltent est eOlllcl~e1:, vivant ,et devient un jeu. Ces leçons mettent Jes é lèv.eiS en !plein dans la vice les contra-i'g nent à comrpal'e l', Ù juger. L éco~'e est aolors l'imaJg-e ·de l'a , 'ie 'sii eUe n '·e:~.t palS ,la \ "il' ~l1e-'nl.êlne . Par contlie, on cOIDtprend a-1sément que les jeun C\s gens 11 <:' trouvent au'Cun intérêt à réscuœr.e des problèm'e,s qui n ont a ucun ' l'appo.rt avec Tien, qui ,s ont purem.ent théorioques i\ 'f a i'l··e d s dic(·ées :des l'é<1ac tions don t. ]e ,sud·e t est -s 0 u v'e n t p rios en -ct ch () r s lu cndTe de leur ae:ttÏoyité on du 111'Hi,eu d·ans lequel i1s vive nt. Le\;j eX-61,C'Î;ces de ca'1cnl et de cone-Sipondaonce qui fi gure nt
- , 374 ~\,prè.s -cha.cullre des marf::ièl'6s cl \elllSe~gneIl1'en t so n t bù il bitl'e cl ' i ndi'c amon et 'l,t' maître aur.a lout-e It atitude pOUl" en. 'conlrpos'e r (fau1l'es mieux adaptés ù La t'm'ict' de ::iets 'é lèves ,et Is'u-rtuut :'1. leHI'~ besoins. C'est p01WCJllÛli, pout Ile flr ançais et les Hlêithémntiqut'i.· une répal'~i,tion paT h·.anches n'est pas nécesls·ai l'e: nous lu donnerOllis néèU1mnÏlb en cO'lnplément pOLIT le caleu 1.
Les 11l'aîtr.{"s veiHeront surtoul ù la correction de la phrcl, ~H" :'t cerbüI1Ies fonnes videuses ou cl une oonst'J'll'ctiüll c1iffi·cile : ·emploi du g<'l'ond1iJ : Ex. En attendant vo.tTe rèpons·e, J'ccevp.:::. NIon-:i ell'l· .... ; enllplui du parüoÎpe présent au com'lnerwcment (fune phra's e que .1'0-11 oU'blit' ens'll-ite d '.a·chever: Ex. En IparCOll l'an t IL' dernier n1lméro de votre jOulrnaJ .... A.ux cou'rs com.plémentaires , la cornJspondance l't'ste 1·(\ hnse de Fen:seig'nem-ent du fn'! nçai,s. _ On fel'H cependant )'èdi'g(~ r en plus chaque an'l1ée une ou deux narrations: raconter Ull match. Ulle course ù ski, ù vélo en montagn!:'; un trav~ÙlI ql!i a dnnné satisrfadlÏon c:tc.; un Ol! rl·euxcompte.;;, rend u.s de .séances \'éClLt"S ou mi!lllées en cll:1s.s'e (.pro·cès-v:el ba'i cle r 'a ssem;b lée génl'l'ait' de la sod,été de chan't, de gym na'-StÎ'q lI't' , de ,.'Ski, et·c.) On hahitne'ra Les élèves à rédjger 'leurs leUI'e~· sur ùu papi'el' rég'lll're 'CO'flllmel'cj.a,l e: une l·pUre, un docul1len t : la feuille:' eSlt ensuite ![J\Lacée dans le cla'sS'ew·. Il faucll'H veiHelr ù ce qUit' toutt\S le!' -indkatioll's HguTent 'C0'l1111nre -dans Ile l11'odèl'e p'ropos·é phl's ·J uin, que ·l,e texte 's oit bien écrirt, 'conve11'ahlenllent d.j.s'PO'sé, correctemen t 'Conçu. et orthographié; on exigera préa],ai})]eI1H'nt la rédacti'o n clu brouiUon. . H se ra hon de faire écr·il'e cle's lettres qui se'l'ont réell e:'I11l'n l t'x,p édiées Ù l'e urr de,.,ti11'ataire. On ll'oua)]i,el<1 pas la l.ectur·e silenci.e use, 1::1 seule pratiquement en lI'sa'ge dan.' 'Ia vie. Par d es questions posée-') ou un ,comph' !Tl1dll. exilg;é, on 's e rendra conlp'~e .si l'élève 'a cOllrpri'':) ce quïl (\ lu. Le 'l11\anue.l -d'3Jgri-cultm:e constitue un 'e xlceHent li'vPt ,de lectu rl' qu'on ISla'llTa utiliser inteUi!gennn:ent. Il en est de même du m ~t nueil d'rirus:t·r u1ction. civique; ,~ 10'ocas,ion on pourra èl'llS'si faire lire d·€' la 'slQ'r:be um 3.'1i:ild e de journaL Les m.aÎttr.es aUl'o.nt toute latitude pour néglli ger .l''e ns,e igllelnent Id es clIlhtT'E"'Y qu.i ne sont pa!.':) pT:aÜquées düns 'leur région. Par contre, s'üs lie jugent à propos, Us pOUJ'ront donner Iphl,s d'pxtension Ù l'ét'ude (le eeUe :~ qui const1tnent ·l~ hase de la vie IO'CH!l e. Ù
['" ou.; raYOnS ctèj'à dit. ceux qui ens:elignent dans tes localitl's où fagrilclIlture est réclui,t e ù la portion congl'lle cx.pl.oite,ront 1nl'eUigt},n1'1nent ·10 mlil ieu llQ'C'aJ et ne Œ:ailJ1ldront pas .de ·fai.re c!'j'\1lére's\S ant€:s dilg:l eSlSdous -dans le donu.! inre de la nrécallique, d e.' ~('iellc es ap.pliquées , etc. ( n~ pOUTrOl1't uÜ],joser (!vec profit }0 ma-
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nue! .ToBy : h :ess:eFeuces <l!ppüquées ù la ola:s'S'e -d t' fin ct ét'udê~~ Fâmairr.es) (Demandt'T 'l 'êlu'torlsamon du Dép31'te lnent de 11n ..;fiJ"ucijOfl pulh l,i!Cfll1e -} ENSf<-':lGNEMENT A. GR.j'C OLE ~ère
tr·anche : Et~de du 'Slol
Améliorations
:2 h. fonlCièr~
Botanilq ue et zoologi.e Cultures putrugères PO'lÏtce sanitairc' Idu bétaill Avicll,l1rlwe ~me
tranche: Zoologi Parasitologie égétaJLe AlT'boricultuTe .fntitière ZO'o.technie Le lait et ses 'produ,i ts ECOI1Otffi'ie a1;pe Stre
:lme tnN1Che: BalC:tériol'O:gieGr,ande.,. cultures
SyI vilculture Elevage bav1n Apk-ulture Con'StnllctÏOfi'S run\lle s
;} 4 5 5 4
h. h. h. ·h . ,h .
2 ·h . 2 h. fi Ih .
,5 h. 4 h. 4: b.
3 h. 7 'h . 51h. fi h. l h. 2 1h . 24 heul'l's
4me t.l'an.che
Les ,engrai,s Viticu~.tu~e
AI,iJrnentation du héta11 Elev,ag.e du petit bétail Eléments d'économie rlllraJle
:2 h. 6 Ih . 0 h. 6 Ih . 4 h.
24 heures
ExamÜ1011!S lllalÎ'l1tenant COHl!111ent il est passihl€ de l'elier elTt'3.i'l1es ŒÎls'C!Ï1plines au !pl~O'graIll)m,e d'.agr:Ïlc ultuTe : 1ère T,RANCtI;IE : Etude du ::;ol: La 4me péri-odc ylflci({irc. du Rhône s'étendant juslq u'à Lyon, peCOUV1.allt H.ne partie -du rplal~all s,uœss'e. 1iraloos ila!ilssœs Ipl1'r son 'p as''iaJge a) dans l·a 'région: b) ail1eur s : blocs -erraHques, Inora:ines , .pyranüdes, roche :; moulonnées , pl'aiJeau glaiGiaire, ·llla'1'iJ.11:1tes, ,l,es beN'e~ à h~,tO'I1 etc. Le .1ura, le Plate au, les Alpes : 'l'e urs oara1ctépi,stiqnes. 2. rLnléliorations foncière::; : Dessèchem.ent de::; JJl(l]'rtis . canal cle la Linrth; canal deI Aar dans 'le ll3'c de Bienne. de ~iodall }1üyen: aISJs-ai!rui!ssemenrt eLe -};a plaine dll Rhôn€ . Irrigation: les l
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376-
1)i ~: ' ~s; le règilne d es plu~es en S uri:s's~ ; cbm·a-t : InaTjüm,e, 'conhi111')ltaJ. Le gu.lf-.str eaJn, les 'c ours d'ea·u : leu r correction. Noh;e production d 'élect ri cité, les usin es é].f'·ctri CJ ue:.; en Suiss·e : Les , h a,g sill s d 'accumu'lation , etc., ebc. :3 . Botanique : CO'lHll1ande d'Lm livre; fa cture : p H) emen t co mpte cil' bèque. 4. Cu ltllr es [wtfl gèrfs : Clôture: clistrmct; il ops('rv (' l:" cle,\.'i(]~·· pl a n e1t éJév'a ticH1/ d e la <Clôture du j:.ùdin (Ipage ' 107 clu manuel). Devis de Ladi te cLôtu.re. Relevé de compte a·u client ù q u i vous ~n z li'v ré ·des JoéO'Ll'rnes en été: l'eCOLllJl'e Tne nt post'[l J au mê'lllL' c li{' n1. Office des po ursuites: f). A1J(Cultllre : De·s·s in : plan dll poLlth~iller (,oir m a nu e l). 1). Police s(lnit{(il'c du bétail. Calculs , ave'c !J!rl11 8 l'éüh elJ e clL's propriété's m entioÎ1n & (h.u ls ip man uel : gr aphique.', ptlC. COlOllll' on .le voit, nous avons ré ussi è" ültégr·er l1or.mall' m e nl hl plwpart des -clisci pli neç;· dans Ct centre ct'intélêt. L es nv ·,î.tr~s" t'rollve ront dans . l ~ l11'atière ,du manu/e l pt d :.ln~ la clocu llentat]o!1 CJue HOUIS leu r fourni's:" o ns ci- aIprès l'e.:iscn t'l'el du prog-ramtJ.l1e . )):11'
2e TRANQHE : Zootechnie y én érale: L'éJ.ev·ag' du bétai.[ ~'ù Suisse, en E Ul'oIpe, aux E t a ts,-Vnis, ·en Ar gen birie. E n .-\.ng.J.etelT'l' ·t aux E~a{s-U nis , éleva,ge en vue de ,la .pToctulction dl-' Ja "iande: a n Darn elnark, aux ,Pa) s-Bas et en Sui s·se, surtout pou r le lait ; cn Argentine s u rtout pOUl' les e,' trad:.,; de viande: ra·i.sons ? PO'urquoi 1C<e5 pays con"llÏ<ennoo:t-jI1s .partkuHèrem-ent à r élev-a,ge ? E tud e 'dt' ·,tes pay's a ll point de vue du chmat, -cire J'éicoI1'olTl.ie. Al'lJOl'ic ultul'e fJ'uitière. ,Les ' fruits en Va lais, ·en S ui :j.s e; ni'lsor:. de leuJ' qurulité. No-s concurre11'ts<: T r enhn, Ca li fo rn ie, Chi li. .-\. q u eHe sa,ison la Californie, le Chili, procèden t- ils :1 la récoll c ·dt ~
fruits . EXJpliquez. Le ' fTll'it-s du ~Ii(h: les fruits ex-otiqne:·. Le lait et les produits laitiers: No,," f'l'<Ylll'age.s: non cOllcurrents. Les industries s'lüs:;;es du lait condensé, IrlÎ t en pO'lId l' t'. c ho c;olat, ·et'c. Zoologi e. Parasitoloyie végétale. Econollzie alp eMre. L'ill'dush)ie hôtelière. No') cent res tOll.ri~ lique.s. Nos 'c hemins de J er de nl0ntaogne. No~ rOU{'elS a.J.pestres. N'cotre direntèle ·h ôte],i ère. lm.portanoe de l'ind us tri e hôlelière pOli r notre é cononrie. (L',i ndustrie hôtelière peut aussi. être truitée ('11 1re :1l1tlC'l'. ) ~nl e llRANCHE : Bactério.logie ugricoie. 2. L es grandes cultures: L e hl é en SLlis~e (règ iml' du hi C')
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- 1-e blé en Eurrope - au Canada - en Ar;gentilH(, ' - <lux Eta lsUrus . ILes nl:Oyens d e culture tclans ce~ .pay:-oi . Les pnl'I's Cl'l'lllhêll'quelnent. Trans!f>ortlS lTI:arritill ues, Hnvim.1x. Le port dl' . Bftle. · Le' c::lLendrim' ·des moiss'O<nls, ·etc. Riz , '111iaÏ<S ·e·bc.
3. Sylviculture . Pay.s du norcJ, Oana:d<.i , S.uède e l . :oJ'vègl':. 'Production de la 'cet1.11uilos·e en vfue' de la ofa,bJ1i,caÙon ·d·u /)(/ 1);('1', 'dÉ' la .soie. Au:tre<;y . ·m oy.ens d e ,chauffage : électTÎ!cit-é cléj-8 dudipc: ·m ais auss,i .1a Jwuille: odgine ; pa y,s rproducteu'l .; utili's atioll -ck la houiUe. Nos ,grandes industries lnétaHur.giqu es : Zurich \\ in1'c rthoUT Oerl!ikon, Genève : S éohel~on, ,Ch iprpis , et>c . Es.chcl'- \\"~' ~ , Bj'own ,et B~verj , .' Fis·cher, S1.llze r , e1lc.) HO.l~logeTi'e. 4. Elevage bovin.
5. Apiculture: L e sucre. 6. CQnstructions rurales . Falb.f1~ques de cim e n.t, de briqLlL''i .. dc. et tOlUS 'lIe s matériaux de ICOl1S1T1..1Jction . Ces d e ux devnièr·e s branches lP:e llmettent .1 introduction :! !'-étude des diverses ')orte:s d"as,s unluces (lève respoflisaHitl." c i-· v i le; 2'111 e: a:ssur'runce j l1Jcendi€ : :3'm e : a'od dent; 4m 'C' : "i (' . 4:nre' TRANOHE. 1. Les engl'ais: N.os fiarbri'ques d 'e ngr.ai's. L~s .eng'1ms étranrgm,s 4: sel1s de potalS'se, s·3Ibp-êt.re , gu'a n 0, sup e ('phosphate. 2. Viticulture: L ia v1gne en Val,ais, en SuiiSs-e, à l'étr.3IlgC'[· : ltalie, Fran·c e Espa'g ne, M'a Toc, Grèce, Hongrie, AJl.ema,g-ne . Hai.;;·i ns s-ec.s -de -Galifor.nile de ·Corinthe, etc. RaisonneT l'étude d e 'h l vi'gIlE' : indu'strie ù Loda jHocl P()U ('quoi ? hnportation du vill ét.ranger: tr((ités de commerce :lYL'C !'l> tranger . 3. Alimentation du bétail . 4. Elevage du petit betai{ : Le mouton et I·a !aillC (texn Il' . Les grands Ip Toducteurs : Aus1:ra:Ji'e A'I.gle ntine (!pourquoi?). La soie na1Jure'hle: Japon Chine, et'c.: a-rt-ifi6eHe: Su·i's se: Angle terre : 'Clhev-Ï'o t; Espagne: ·mérinos . . L e coton: Egypte : le ,meiHeli)"'; po,u Tquoi ? L es Inde's, Pm'lllgal, exportateurs. J'11lC1u'itrie ci e hl l'a ,Îne : ·en Sui.sse, à rétrl:,lnger : du coton : en S'u1slse, Ù l'étTang,e r . d e .1a s'Oie : e n SllÎis's'e, ù l'éthanger. 5. Eléments d'économie rurale, et,c. Et ·voyons . el.1Jcore par uu exenllp l,e commenL les cl i \ ers es m a t-ièr·e s Is ',e nlc haÎn'E"nt natureNement .et se groupent autollr cl un ,oonlœ d'intérêt a'grÎ'col'e <rue nous tir:eJ iOl1's du progra'Inme d e premi èTC année.
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Les cultures potagères. Le Ilulllilwl d'agrieulrtlil e auquel nous renvo-yon ' no,"i lecteu.l'4S tnüte du .iardin potage!'. ·Ce ja.Id'ùn, ·lOI sque nous .r.auil"ons préparé , se.l on les dh,ective.s· données ,p ar le manuel, ,niD US le ferons dôtu-' l't."'l", puis HOUiS en Hrrerons des .Iégull1Jes dont une partie sen~ t'le"tinée à ·lJa. vente. 'oid Je tra·varj.l ,auque'l ·ces djvers·e.s apérabons pourront -donne.r '1iell. (A sllivre) Cl. Bérurd. A , l ~ NoU!s d'ervons COnS:ll'CTer il ··~a 1)J'lIlbli:oution de ·cel « Essai dl' pl'o,giI.'am!Hle deo cours complémentaires » dt:' 1101nhreu~es ipages (leos p .l'ochains numéros de \" Ecole primeril'e. ,C ,es1: :pO'llll~qUO~ tou.t .'-\11 re ulRT-ciant ViiV€TIlent n'Os cOT-res\p ondants de lelU' précieuse cotlalo ora-tion à Laquelle, nous n'en ·dloutQ1llls pas, ills nouiôj· 'l'E'steront Pid~les, n'ous lt"s excusons ,si, ,d ' i'Ci oÙ ;la tïn de l' année scolai:re l-euTs .en voi~ ' SOTI t 1110ins l'ég'lllie:l·~'. R.
1
PARTIE lPRATIQUE
I. RECITATION Les chevaux de bois C'est la fête!· C'est la fê~e l Le village tOurne en rond, Tout le village en goguette Flotte, tangue et s'évapore Bourdonne d'amples rumeurs, Et SUr la place ' sonore Et sur les .faces flamboie Mon · rêve à franc éperon L'éclat .de rire des cœurs. Tourne en rond. Chevaux de bois du manège, C'est la fête! C'est la fête! Chevauchants et chevauchés, Tout le village en goguette Voici le bruy,ant cortège Bourdonne d'arpples rumeurs , Des amis endimanchés! Et sur les faces flamboie o cadence de mon rire, L'éclat de rire des cœurs. Vjrevolte, tourne et vire, . Gilbert SOI'e • Le saltimbanque
Dans Les grange.s ou Sur les p]'atees, lJl a d'f't>"s'sé rpourr ses g.rÏlnalOeS, Les rtTé1leaux pourris paT tes ans Et doué ·contre '~a baraque L'escalier dont ile 'bOIIS :craque Sous Je .sabot des pa'ys ans. Tous Iles enf.ants, la bru, le gendl'e, li f,aut .les voir ·e t ·Ies ·enteIllèl·r e Acharnés ·sua: leurs iU'S't1.~·menrbs, Quand, du patron la voix 11lagiqlliE'. N3iS'ilie: « En avant l'a ullllsique ! Yoiloi l'·in.st.ant... ·et le 'moment! »
LANGUE fRANÇAISE ·
E. .J!Ifll1ucl.
Centre d'intérêt: A.U CIRQUE KNIE
II. VOCABULAIRE Le lion, ·Ie ti'g-re, la p.anthère, 'Le léop~Hd, 1e j-èl-
: j
NONlS. guru:, l'hyène, l'éléphant, le rhinocéros, l'hippopotal1lle, le singe , 1".autfnoohe, :1J3. girafe, le chameau, l'e drO'luadaire, ,le hu.f fle, le 7,èbre, l'ours; 'l',ati·gIe, le VBUltoUT; 1.e renne: le phoque l'oun'j·e, le pin.gou!Ïll; le ,c rooodi}.e, tH furtu-e: Les fauves, le hison, 'Le -péoari. "If) lŒngurQP l'orang-outang, l'e ohiQl'panzé, I,e ou-istiti; 'le buna. ralpaca, l'a /g:azeUe, ~e 'pélican , le -pel.T oquet, l' ara, le cèI'c atoès. l'e {·.aÏ/m aIl, le iboa , ]1{> naja, ,le -pyt,hon. AnJElCTl,FS. - Des animaux féroces carnas:üel~s , "orac(·~. · Ù1lpalC0s. Un lion pu;'sS/aiIl;t, c.rueI. Un tigre r'l1'~é , féroce. Un élt>phant lourd , l'oimste, énorme. Un hippo;pota:m·e massif. Un ~"l1gl' s>oup.l-e, BlalilTI. Un Chal1l'eaU sobre, rapid·e . Un 'ol\lrs blanc, hnll1. DOjT. Des ·deI.'1to;y pŒinrtUles, une InâICJ10i'l'e pui,ssan1Je, des griffes acél'ées , des ·s:el~1'<e.s ·foTtes ·et crochu·es, des déf,e nJses énormes... Ill' l'ohe ,f'a'UJv.e, zébrée, tlÏ1gréte. Une a:l1uPe fél.ine. Une , pe~u épRt'i·se. Une dém·al'ohte hés~tante, lourd:e,iJ>égère, gracÎ'euse. Un plmna·ge hl'illanl' aux ·cmÙieurs éc1at,antes. Un 's'el1pent vén+m·eux. Des li Ill\wanx plÙISSallts. Des .(lento;; ·aiguës.
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380-
VEHBES. - ·Le ,Lion l·Ulg'it,. le .loup hurle, l'éléphant barrit: ti.g:r.e se rmuas<s'e 'SUir . 'l ui-,mèmle, ,tp'renrd '~on élan, 6'es mu'siCles S'l' détendent il bondit ill égol'ge 'sa V'ktiiffi€;} 'ÏJl 'ass'Ouvit 'Sa faÎ1n. On chaSlSe, on C.aIptUl~e un fauve . on l'a!p'privo:i,s e, .Ol} ,Le dompte . . On
llmnesti:que
,le~
al1!imaux s'a uv,alge.s. L'arumal épi'e, Se tapit,
HlC'ut ... ~'hoJnme, a'lol~s, .. se pe'.licha 's'UJr .le t.LgI~ quj frémissa.i~ tmlt entir5T d'e:: calèn(' ilmlpuis·s,~te. Il !pos,a Sla. Blain SUT la tête dl'. pote-ntM déchu, il lui tiI ,a 1e'Y opei-Hes, 1UtÎ. eaTessa 1<:: museau, il qll1el1quE\S centimètres ' ~l pein;e' des 'c rocs meuTtriei~s .
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band~t,
déchi'fle s,a rpI'oj,e, aSiSouvit sa Jai'm. On chalSsle, 'ÜiIll ·captuTe
tlJll
fauv·e . .on s emlbusque, on s·e dis·silHull e on est . i:llllX 'a!guets, O~l tend un piège. On domestique , un ar~.imal ·5:auva-ge. On arppr i; voise "lill f.auve. . , - ,Le, cirqlL€, "la inénaJgerie, les rouloM:es, les cage"); , k 's jo.wgJeurs, les rdoTIlipteuTS, les 'c1oWIlJS, 1es !pitres. m. ORTHOGRAPHE '"a) ,PI!éipa'l 'ation : S'en TéféTer au numéro 1. La parade
;Vf.esdame<.;. Mess,i e'Ul~~, un ,c irque uni'q ue ,au mond e V()US pré::;-enLe ses nOtlubr-eux animaux savant..s .. Venez applauc1i'T les· exp'l oits .de nos é léphants, ' de nos lion s, dt' 11.0'S tigres, ,de nos 'j·inges, de iUÛ'S 'che.vaux. Et ! ~out cela pour 3 t:rancs, pOUT 3 t\ancs ,S'eu1em'ell't ! » AillliSl crÏ'ai'e nt h's deux Clowns aux habits rutHants n 'l1X r,nj'fhl J'es conl!Ïques. ... ' Augtl's,te fra,pipa'ÏIt de p1us , en. :pl.U's. fo~"'l SUI: sa grosls e 'c aisse: « Dépêchez-vous, Mesdâ:m~s ct Me.."'S~'~UlS, le Sipectade va eumJm ·elllcel'. V 'e nez pre~1:dte p'l ace sur les . grad ins pour ap.plaudiT la plus ,l égèl e des écuyères, nÜ'~ cucrOihat'e!'i, notre redoll'talble do'mpteUT . v,e11'ez vite, Les fouets ,d aiq uent, les cheva1lx SOli,t déjà sur ln piste .. }) «
Dressa,g~
, de tigre. Une .ohéhve méatule que h~ rtÎlgre le ût jadi,s anéanti,e d'lm re"cr ' :de 'PR~ , .1~ do;n iptéur lui-même D's'a entrer dans la cage ,l"i
clTrontém.ent s'a,p-ProCJller. Vaiue'luent, le ti'gDe tenta d~ Sp rele.v'f r et de' "I,e' Ip récipirter sur ,ce h~pècle inso1en1: .. Qü.atre nœuds ,eoulap.'bs, à chalcliJn ' de ses effort,s, le r~j,et'a'i'eI1t ~\ -Len'e plns vi' ôl'e'Hl~
A la ménag'erie .
Ici , c'était 'le zèbTe ou le bœUJf indien ' 'Lü l e lalna sorte cl ' ,'hmneau d'Amédque' plus loin l'ours t-enda'Ït l:es bras a~ sOlm met ~ . .son . culbTle Inon; et on ,;oya'it' un' inst.ant .1 hippopotame ouvr,a n sa gueule 'c~rrée, ,) éléphant déroul1 ant sa 't rompe, le 'rhinor(~ro~ dressant It's cornes cle ~,;on nez. J.-H. Rosny. Le jongleur
Il étenduit SU'l" la 'Scène Ull vile ux têlJp,i,s tout usé, après avoiT l'es enfants 'e t les badauds par des propos 1)·] ais'ants. 1'1 rprel1aH alo'l's des ' ·attli1:u.des qui . n 'étai'e nt ;pas n'atnrelles 'e t il lTItetbit U fn e lliS's ie!bte d'Hain en éqlülibre S'UT son nez. La taule le r egar,dait d'abOl,d avec jndiffélellice. Mais qllctnd, se tt'uant sur les 11l'ain.:s la tHe ên bas il j·ebait en J'air et lattnlpoa1rt:. avec ses pieds ' ~ ,ix b~lL11.es de cnivre 'qu,i ' b6]laient au ,soLei'l, ou quand, se ' renversant jUlSqU ù ,c(~ que ,s.a nuqlle louc!1 ùt se-~ lalons, il d'onnaH ;1 sOli COTpS la forme d'mie rou(' .p'arf aHe et jonglai1: clans c He po,stU1"C, .avec douze couteaux, ' un ÙÙrrl11UI"e d 'admu',a tion 's.' èlevaitod:1 ns l'as.si-stance et les pièces de monna,i<e pleuvaient srly ·'l e t~pi'l' . Anatole ·France. ;,~l'tiré
l
Aux arènes..
nan.:s 1'1mmense théâtre élargi en el,li'ps,e, des 'm iHier:.; de visjg'(~ S s Selï"ê.lÏen rt 'S UT ·l'e s gradi~1s avec des toiJ.eHeg. de fêLed odes ~hunes pi1.to~resqueç;· . De l'à, comnle .ct 'Ullie cm e gigant.esque monta:ient des huées joy eu:se~, des édats de vÛ'ix , .des hfuits 'de H nfaTes . Tour\: en haut. de:) enfants courant et joüant ù lél 'è rête des arènes. prmnenarient SLll' ce' gr:l'ncl hrouhaha une COL-'i rùnm' !It' sons ,üglJ1s. ('1
Les bohémiens et le cil'que ambulant
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Réparations . Révisions tél. (027) 2.10.6~
Ils son t <!lTiv.és -ce soir su r la pla·ce ,du vi.llage d <.\11' leurs .roillotrtes et Jeur ci'p que am.b ulant. Dès '1eu..J arrivée i,lls ont fa!i.t ;u nùnc r dans le village ta 'ié.&nce qnï,ls vont donner. .--\ l'h e urt' dile, homnl'e~, femJllleS 'et enfants se rendent auli'e u indiqul'. L,t-'s proojeletions de 'lumière éclairent subitement la fOll! ~ qu'i . Jygarde. é'c oute et ril!. I.,'e honiment f.ini , o.n es'caLv.' de l'e s .march ' ,'Î . 011 s'enta~'se dans la 5lnUt'. On enlrevoit dans une a'gitation 'COI1hl'se c1E"s vj'sarg€s rpâles et roses , de3 tcheV'eux sorn))I'es et da,i l'S. dt,") 'scintillements rle bTO'ches et de boud'e s cro'reilles. C'llstcwe (;('olfroy
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.382 -
IV. COMPOSITION FRANÇAISE La, phrase -
Le paragraphe -
Appareils pour tout genre de projection
La rédaction
t. Formez -des ip hrases avec. les nlms- du
vo~aJbuJa.i:l'c.
2. Conjuguez dans ,des phrases cOIll'plèt·es les verhes ,d tI
yoe::I -
épidiascopes
hula.Ïire.
3. E H un par,agraphe , décrivez UH lks 311innUI'x de hl mém:l gerire. -1. La rédaJcti'Ûll : - 'oUJS êtes 'a llé an cirque; (lite qneHc est .\.a varti·(:' dtl _"i"pt...ct,acle qui vous a l'e p.l'Us intéressé. - 2. L'an"jlv ée du -cif1que. - 3. Les ouvriers, ,du 'Cirque m'ontent ,]a grandie lente . -1. Les speotatel.rrs , l'e urs attit'lJ,dres -pendant la l'cprésen -
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:~
Lation.
5. A la. lué1l3,gede; l'anÎ'lnal qui vou~ a .I:e .phlS int:ére~s.(·.: pourquoi? Dé01'jlv,ez ,s on 'a ttitude, ses ,geste~ derrière les harrcauj(. H. Le ~,ion repu so.mnO'le; quel pourl'ait ,b ien être son l~ -' Ve ?
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lion. l'l p 'alf'aît doé.sorm'31s .sous fOl'l1l.e d 'un-e d 'c he Te'vue men~';· l1elh:.·. sortant des Ipressffi de Flmipri m leJ',i'e lPiJl'e.t, à M arbign y . PlaJœe 'S'OUiS -l ~ 'p atronage ete J'Uniull v,a hl,is'a nne ·du Touri''imc ~ eUe COIH sacre de !lal1{5e's pa'ge~'i 'aux heautés ,de notre canton, tou il en Iconhnu:alnt COl11nne pal' le pa,s;sé, àen évoquer l"è1chlalité p(~,j l ' le texte et i'image. Le nU'll1.é To de mal'S, qui vi'e nt de vara ît rce , telate entre aubi(\~, ~l <côté -de nl.lagnlÏ.rfique:s évocations ode nos pluç;· ri·ante::; COJ'l-' Ll'ées, 'l'a céréll1'Ü'nrile :de la hénédi1cti'Ü'l1 de ~VJ:.~r Lovey, 'le renouye,llle'llœnif: du Cons.eiil -d'Etat, et Tenfenne d\tbonrlantes ch rOlli.q\.H:'. ''' ilJustrées: les arts, ·1'écoTIOlnri'e, ~es sports, 'e tc. Rr.ix du TIl1Jm-éro : Fr. 1.- : A'hol1'rH.' lnent : Fr. 10.-.
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ÉTUDES PÉDAGOG Q(JES 1952
VII voLullle de
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J 44
Le 43e volume de l'Annuaire de l'Instruction pl1blique en Sutsse traite d'abord, comme de coutume, de divers problèmes d'éducation. Les deux premières études, signées l'une par Ml' Meylan, l'autre par Mr Dayer, tendent à 'm ontrer que l'école doit, plus que jamais, s'orienter vers 1a formation du ' caractère et le développement spirituel et moral. Le délicat problème de l'éducation se'x uelle et les devoir:s qu'il impose à L'instituteur 'e st 'abordé par Mr Gribling. Puis Mr Moine évoque quelques drames d'adolescents et signale les progrès accomphs dans la rééducation des mineurs. Suivent des articles de Mr Chessex sur l'éducation des adultes, de Ml' Pan chaud SUT l'enseignement de l'histoire, de MiDottrcns sur celui de l'orthographe et de Mr Delor sur l éducatiOl, musicale.
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Les autres parties sont réservées à la Confénmce rom.ande des Chefs de Départements de l'Instruction publique, qui eut "lieu le 26 mai 1952 à Bellinzone, aux chroniques scolaires et à l'analyse d'une douzaine d'ouvrages de .pédagogie et de psychologie.
lui confiez travaille dan s le Canton et pour le Canton.
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