L'Ecole primaire, 15 mars 1955

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~1. 3. A.

Pitteloud Barthélemy, inst.

Sion SION, 15 Mars 1955.

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L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOClttt VALAISANNE D'mUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Avi1s. - 14me semaine internationa:1e ,d'art beLge. - Société sut&S~ de ItralVfaLl maillJUe.l .et de ll':&oil'me ~co:lai:re. - Sta\g~ pour ffiontteuT1& de .coloruies de vacances. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Rends-m,ai ma j:eUlIliesse. - Ce que doit être J.'ens~ignement. La tâ,c he de l'éducatton. Asp.ects aJctJuels :de ,La 1UitJt.e ·contre ,l'·ail,co.oil;i.sme. - Ex,amen d'entrée à. l'école iJnJduSïtrielJ.e i'Of. à Si.on. - n y a 25 anJS, ,Oin stgnait le ;premier 'staitlUt ,i.Jn,tel1gouve:r.nementa'l de l'édrulCatiOln, - PA-RTIE PRATIQUE: CeJ:1Jtre d'intérêt. - Fiches de Ilectucre ,sÏ'leI1Jc~u.ge.

f~ DEPARTJEMENT C9MMUN][CAT][ONS D][VERSES ~ S.V.JE. S.lV.R. UNION ~ ©

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ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE Prochainement nous mettrons en ,c ir,cu'lation les cartes de rembour,sem'e nt. Deux qui 'll'ant ip3!S 6ncor,e rég:lé leur '3!bonnement nous épargneraient un trav3!il inuti'le et 's "éviteraient des f'rais ,s upplémentaires en vers'3!nt le montant de F1°. '7.50 SUir noh~e compte de chèque Ilc 56 à Sion. Mie rd. La Rédaction. MALADIE DE M. ,L E PROFESSEUR JULIER Mous-ieur le professeur Julier ayant ,é té la mené d'ur·· g,nee à il'hôpita.l depui,s plus d'un ,moils, nous -avons dû 'a ssumer à 's.a place la tâJc.he de correcteur :des épreuves :et de metteur en pages. Nos Ile'c't eurs 'voud-ront hien nous excuser si le journal ne paraît pas touj ours exacternent à Ua date prévue et nous prions 110S correspondants de ne pas attendre fl a dernière mÏJnute ,pour nous '3!dresser 1,e urs com'mun~oations. Nous formons Iles vœux Ipour 'un prompt rétablissement de notre dévoué coI1abor,a teu,I'; sa robuste ,constitution aura ra'ison, cette fois encore, de la m'a.ltadie. Cl. B. COTISATIONS . Conformément à Il't8;vis paru ,a u nunléro 5 de l'Ecole primaire, du 15 dœembre 1954, conoernant .J.a eotJ,s,a tion,le ser-


vÎ'Ce de 'la comptaJbilité retioendra sur le ,tra~,tenlent du mois de mar.s !les montants ·s uiv.ants : S.V.E. sdlde: F.r. ·3.50 (cotisation 'a;nnueUe Fr. 5.-, retenue ,e n novembre Fr. 1.50. As's urance l'esponsahi.lité ci'ville : Fr. 1.-. Féd,é ration du ,person.nel des 's'e rvices !pub'Lics : Fr. 2.-. Maris 1955. Sec'rétariat du DépCtrtement.

14 ème semaine internationale d'art belge du 8 au 17 ,a oût 1955 Prog1"("n~'1ne

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F.1nance.s d'inlscription Du I l au 16 juillet (une semaine), à Schaffhouse

Dessin ,a u tableau noir - H. Niederm.a nn, Arlesheim Dessin degr.é moy'e n - W. Kuhn, Aa,r au Des's in' degré ,s upérieur - K. Banûger, Heiden

n":' 18 au 23 juillet

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(une semaine), à Schaffhouse

Dessin, de,g ré inférieur - A . .s0hne~d~r, .st-Gall Chant et :mu-sique popu1wire - E. VLlhger, !Schaffhouse Préhistoire - Dr E. BnslCh, .seengen

35..35.-· 35.-

Du 25 au 30 juHlet (une semaine), à Schaffhous,e

Table à ,s able ,e t p}.a;stique murale, P . .stuber, Bi,e nne

35.-

Du 1er au 6 août (une semaine), à Schaffhouse

Etude du ·millieu 'loüa:l .

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Du 25 juillet au 6 août (deux semaines), à Schaffhouse

Bio!logie - H. Rus,s enlberger, S.chaffhous'e l\{odeltage - A. Tübl,e r, Herisau ScuŒptul"e - W~ Dr,ei'e r, ,Obel"bur?, Ecole ,a ctive, 1ere le t 281l1ie 'a nnees MUe Y p.ernet, Lausanne Ecol,e ,a ctiv,e, 3ème ,e t 5ème années - M. Clavel, M~ntreux Eco.le active, degré supérieur - P. Perret, N euchate.l

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Du I l juillet au 6 août (quatre sem,a ines), à Schaffhouse

Cartonnage - R. Martin, .Lausanrne 85.-· 'Travaux ,s ur Ibo/i,s - E. Bwe.chtold, V,ev-ey 95.T'r avaux Is ur métaux - G. Fischer, Wettingen 95.Les bulletins d'inscriptions sont à envoye?" au . pl~s tard le 16 aV'l~il 1955 au Département de l'Iin struchon puhhque du canton -de doinici!le. On peut Is e procur.er des prospectus et des bulleti,ns d'i,n scriptions auprès des Départements cantonaux de l'Instruction publique ou à ,l a Direction du 'c our/s.


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Stage pour moniteurs de colonies de vacances et de maisons d'enfants Comnle ces der,n iwes années, il' A's sociation :suis,s e des Oentres d'entraînement fondée ,e n 1948, ét~blir.a un stage pour moniteu~s de coloni,~s de v'a cances et de maisons d"enfan'ts, du jeudi 31 m,a'r s au vend!'ledi 8 .avrU, dans Iles locaux de la colonie de vacances .de Sa"int-Gervais, là :J,a Rippe \Sur Nyon. 11 sera dirigé par M{)nsieur Charles Légeret 'e t par une équipe -d'instructeurs sui,s ses expéri,m entés. V'ie coUeCItiv.e activ'e, simple et joyeusle entre adultes, le , Stage ,présente .les ,pri~cipal'es acti~ités sous ,~ùle forme p:;atique, et réserve une plruce Importante a ,l a Iconnalssance de .} enfant, à l'étude de .l'organisastion de la vie coUective et du rôle des moniteurs. (Activités : ,chant, rondes et j'e ux cha.ntés, jeux dramatiques 'e t m,a rionnettes, travaux 'm anuels, j eux et sports.) Les frais de stag,e, pens~ün con1pri,se, s'élèv,e nt à fr. 80.-. Le Group'e ment romand pour les enf.ants di ff,jciles, les villes de Genève et Lausanne, plusieurs institutions et m'u nicip,a lités ,a ccordent des al,locatioTI's aux pepsonnes qui participent au stage €t qui s'Ie ngaglent à travailler dan~ une collectivit-é d',enfants : colonies de v'a cances, -etc. Pour tout l"lens'e'ignement, demande de prospectus, écrire au président de TA-ssociation sui,sse des centres d'entrainement, IVL Ed. LaTavoire, 11, rue Calvin, Genève.

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Que de réussites char'm antes, que de promesses, que de p-e ines et de tr:a vail pour vou.s cher,s coI.lègues, mai,s aussi que de joie pour nos enfants dans Ies très heureuses réallisations que votre amitié m'a .permis d'-a pprécier. 'L a comm'Îssion de dess,in, dans ~J'.intention de réaUser encore 'm ieux son servi.oe d',e ntr'aide ,a pensé que des conseils techniques autO?nisés décupleTaient Il 'a-ide 'qu',el1e -p eut vou.s ~p­ porter. C'est dans 0e !but :qu'elle 'a 's ollicité lé 'c oncours de M. Meng,e, ,l',a rtiste !peintre que nous 'Connaissons tous. ,Chers collèg1ues, envoyez vos dessins -à 'l'un ou l',a utre nlem'b re de ,}.a commi,slS'Îon ou ,à ,moi-.mêm,e, indiquez Il 'âge de « l'artiste» -a u v,e rso de l'œuvre et son .nom. Vous recevrez en -r etours vos dessins enrichis .d',~ppréciations et de conseils 'COO1cernant notamm,e nt le choix et l'harmonie des cOLlileuI'ls et des formes, l'étahHssemell1t de .la compos'ition des différents plans, le choix des suj ets, leur 'explQ1itation, lI eur présentation. Et qui sait, peut-être, pourrons-nous envi's ager 'Cla,n s un ,a venir pas tro.p lointain, u.ne ex.position de ,d essins et peintures d'enfants. Prière d'envoyer Iles dessins pour la dernièr,e senJ..aine de TI1arS afi.n que la comm'Îssion puis's e Iles soumettre à lVI. Menge. , Y. G.

[Ja Classification de la Documentation pédCfgogique

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JLE METIER CoEST CE QUI UNIT i

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Informations Comnûssion de dessin Notre comn1ission .de dessin 11'-a pas d'autre obj ectif que celui -de cl~èer un véTitable seTvice d'ent?n'aide: redonner couJ'age, 'aJPpor-t er de l'aide, prédser une man.ièTe de .f'a ire, conseiller pour am élior,e r . ' P.lUtsieurs co~llègue'S se ,s ont adressés à l'u-n ou 'l'autre de ses membres ou à moi-même qui ait eu une série d'heureuses surprises dans Iles différents ,e nvoi,s de ,p eintures et de dessins d',e nfanus qui 'm 'ont <été adressés de la ,p laine et de la montagne de la ville et de lIa ,c ampagne, c'est bien 1e CalS de le dire!

La nécessité d'une 0lassi.fication permettant -de retrouver dans un 'm inimum de temps ,la .d{)cu,m entation ,n écess'a ire à u 1e leçool ou 'ce-}.l'e 'm ise à disposition des élèvles pour u.n travail d'équipe ou ,e ncore une tâche per,so.nneUe, expa-i que Ja décisi.on prise par Ile comité 'central de la Société P.édagogiique Vaudoise, ele créer un ,gT{)Upe de trava~II ,q ui étud~erait, entr'autres ,q uestions, celle de Œ'organis-a tion r,a tionneUe et pratique cl'une clas~ificatiÜ'n du ma;tériel di'dacti'que. Le travail de la 'c ommission et des 'p eTsonnalités pédagogiques ,qui 'lui ont a.pporté leur 'Précieux ap.pui ,s 'avér-a fructueux et fut ,m e'n é à bien dans un temps recÜ'rd, étant ,clonné la COInp1lexité .des pro:b'l èm,es à résoudre. J'emlJruùlte au raplp ort de la co:n1mission les :renseignements ,q ui -pel",m ettront à ceux d'entre nous que lI a question intéresse d'adopter un i,nstrument de t ravail et de 'c ulture de va,}eur. Le groupe de 'travail Ide 'l a S.P.V. a prévu troi,s fichiers, correspondant ,à tr.oi's besoins: ,documentatiqn, culture personnelle, ensei:g,n ement. H a étudi,é .les différents systèmes de clasification en usage qui utilisent tous :Je c'lassement décimal. Ce-


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lui-ci est ile ,p lus ,soulp le et 1e plus ,p ratique pui's qu'il permet d'ajouter de 'n ouveilles rubriques de base sans Clha'n gem,e nt de numérotation. (Dans le da,s's ement :décimal, ,l 'ensemble des connaissances ,e st divils é en .dix parti.es 's e suhdivi's3Jnt à leur tour de dix ,e n dix.) Le choix du ,systèn1:e posait ,e n Isoi de Is érieux problènles. Pour le Hchier de DOCUMENTATION, appe'lé également fichier d'infonnation, Ip ar M. Ischer, .le système le 'Plus pratique à ,a,p!pliquer a paru ,le classement du Ffiançais LkLLE1VIAND dont 'la brochure « Pour tout dlaSiser » est éditée et utiEsée dans le mouv'ement Freinet. Pour ,le flchier dlu IM AITRE, nos col·· lègues ont ado'p té le plan Iq ue J'e an-Loui,s CLAP AREDE a éta·· bH en vue de ,l a \cJ.assification des ,c onnai,s's ances ,e n éducation et ,p édagogie 'e n dév,e loppant le No 37 du plan de classification générale établi Ip ar l'Américain lMelwi:l DEWEY. :Le ~ûa:n OLAP AREDE !por,t e le titr,e :s uivant « Plan .de ,l a Documentrution péda'gogi'que pour ,l 'usage courant ». Il est utiUsé 'a u B.I.E. Nos c0l1'lègiUes vaudoi,s :le trouvant encore par trop co:p'ieux en ont étudié une 's implification qUI paraîtra en -brochure pro c.h ai ll'e ment. Pour 1.e fichier de TRAVAIL la 'c ommission a retenu le ChliSSelUent de DOTTRENS. ,Ce fiClhier 'c ontient 'des exercioes de .travail en corélation avec l',e nseignement de lIa lamgue ma-tern'elle, l'apprentis,s age ,d'une ,s econde Il angue 'et du ,caLcul, etc. L'utilisation .p édagogilq ue de ·c e fi,c hier ,sëlon .q ue tl'on distribue les fiches à la manièr-e des cartes à jouer ou que l'on en fait l'auxiliaire de rensei.gnement indi,v idualils é Ile tra~l1!sfor,me ,e n oreiUer de ,par,ess'e ou en un instrument pédagogique de tout premier pl3Jn. L'onganis'a tion et ,l a mis'e en c;hantier de l'un ou .l'autre de ces fic.hie:r.s 'ipose le problème du .M ATERIE,L. E y a d'·a bord 'la qu.estion des FOR'M ATS : Le petit .f or,m at A6 (carte posta'l,e nOfimal,e ) est celui adopté par Dotrens pour 's es fiches de gr,a mmaire ·e t d'orthographe. Pour la confection d'un ,f ichier dans ce Iformat, on trouvera à des prix 'avantag'e ux le matéri,el nécessaire dans ·.Je corn·· merce. Des f1chier.s 'e n ca1rton .sont !Suffisants, Isi les caissettes restent recommandwbles. ·Le [ilc hier de TRAVAIL s'accommode, fort Ib ien de deux formats, le moyen A5 retient les f,a v,e urs d'un ' grand nombre de colllègues. A r,ema-rquer qu'en dimi'n uant les, marg,es, c'est 'a ussi celui Ide notre E.P. Pour -l'établissement d'un fichier dans ·ce .for.mat 15 X 21 ou clans :le grand fOT'm at A4 (21 X 30), la :8. V. T. M. a sélectionné le carton pour colLer, Jes 'c hemises ou fardes, >les ca,va-, Her.s, les ,c ai'ssette:s tà des ,c onditions 's péciales dont nous pouvons égalem'e nt hénéficier. Consulter lIa fkhe ann€~e . . ,

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Pour confectionner un .f ichier, il faut, en ré'sumé 1. - Choisir .},es documents à 'g arder; 2. - Découper, iprép:ar,e r, !Coller ,l es documents; 3. - EtaJblir iles fiohes repères ou de renvoi, les fiches l:'épertoires, numéroter Iles documents, fiches ou enveloppes. ]es gUls ser à ITeur 'Place. . N·e (pas s'e ,s ervir de 's a docum,e ntion accumul,ée, co.m men-cel' 'a vec du neuf et, petit à :petit, opérer 11n tri et un classement dans ,la dOicumentatÏ<;m ·a ntérieure. . N·e pa's oulblier d'établir :des fiches répertoires permettant de trouv·e r toute ;l a documentation se rap~ortant ,à un sujet ,et I}es fi.ches de renvoi ·i ndiquant ,qu'on trouvera ,l a docum-enta·tion sur tel ou tel suJet ,à tel numéro.

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" Rends . .moi ma jeunesse u Après Ulle nuit de d:ébauùhe, un hOlnm€ revécut, avec une lucidité 's aisi's sante, Iles étapes de -.J'a déchéance: 's es -f oroes _phy-sique:s s',é t'wi,e nt .ruinées dans les excès de lI a ,l uxure; 's on inte:llig'snce ,s 'était Ipeu à peu éteinte dans Jes haUucinations des _p lai-sirs frénétiques; son énergie -m or,a le IS'était -c omme noyée dans les torrents des volwptés. Au milieu de cette vision d'horreur, il Is entit ,r emonter de sa subcon:s:0ienoe les souvenir,s ,de Ises jeunes -a nnées de pureté et de bOlllheur. Il rComlprit œ -qu'ill 'aurait ipu devenir et ,s 'écria eomme pour conj urer le sort : « Rends-.moi ma jeunesse». Mais [sa j1eunesse ,é tait ,i rrémédi'alblement passée. J'ai 's ouvent t3is-s-is,t é au défHé d,e c'lasses,. observé !l es Jeunes pendant leurs ,loi.sins et .es's'a yé d'amalyser tel erna,nt ou adolescent; on rencontre là beaucoup de trait tirés, des fro,n ts plisEés, des y,e ux teflnes ,e t d'un écJat i.nquiétant. Il y -a plusieul~'s années, j'avais organi's é pour des écoles primaires une ,p etite 'e xposition d'hygiène; je m'étais demandé comment il fa,]l,a it représenter l'influence de lIa nicotine sur Iles jeunes fines de plus en -p lus nombreuses qui tendent à imiter stupidem,e nt Iles garçons; je me suis :arr-êté à 'Cette simple 'p hrase : «La cigar,e tte fait - viei.I1ir lIa jeune fille.» L'ef.fet n',a pas manqué .. , C'es,t à une cfracmo,n iffiJPortante de la j,e unesse ,q u'on pourTait appliquer lIa ,coll1s-v atation -q ue aes multiples pllaisirs font vieiùlir 'PTématurément oeux dont l,a fraîcheur devrait être co.m-_ me 1a marque rprintanière. Il semb'l,e qu'on -a it fait ta-nt rd~ ,choses pour ,a ssu.rer le bOTIheur des j,e unes générations: On ,se ,s oucie de lI eur -s anté avec une .soll~citude 'Parfois touchante; on oherc-h e des méthodes de-: plus en plus pemectionné.es !pour r,e ndre l'étude ,p lus 'a ttrayante ;-on 'a allég.é le rpoids du tl"'a'Vai'l nlanuel jusqu'à 1e :suIPprimer dans -: une large ImeSUTe; on -a mis à leur disposition les multi1ples con ~-­ quêtes te-chni.ques. D,n cas concret: ,les promenades ,s colaires. Quel,le joie .pro.:. fonde -éprouvaient Iles écoHers -de la fi1n du siècle passé et encore~ .au début du siècle en cou~s 1or~qu'~n lIeur annonçait une course


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p.édestre à quelque deux ou. troi,s heures. de ma;che ! Et comme ces ,e xpéditions ,i mprimalent dans le~ Je~nes am'es l!n ,souv~­ nir vivalce. Observez actuelJ,e ment Iles r,e actlons des mIOches 01tadins quand on leur annonce un vOyaJge à ,quelque cent kilomètres de distances : ri,en que ça ? ça 'n e vaut pRiS la ip ei,n e! 'moi, je ne vais 'D'as! Je ,m e représente ,l 'emharras des parents pour contenter des ins,atiab;les. F'a ut...i1 ,les Pll aindre ? I1s sont :s ouvent eux-mê·· mes ,J,es premiers ~autii,s pO'ur avoir haJb itué déjà :les plus jeunes à ' toutes Is ortes de fmtisfwctioll's non ,seu'l.ement superflues, m'a is di'r ectement nui'sib1es. ,E t odes ,p erls onnes ,e ns·e ignantes re-courent parfolÏs à la même politique : imitant des p:a rents trop faibles, :el,l es n'osent pas faire valoi,r l,es exilg ences inéluctables de }a formation du ,car.actère ·e t tr-ouvent l'e moyen de passer à ,c ôté d,é l'e.ffort 1ndispenswble. On a comblé Œes ,e nfants et Iles Jeunes d'avantages extér ieurs et on a la~ssé en friche les profondeurs de l'âme où germent 'l'es ,s emences de la joie v,é ritable. C'est ainsi qu'une partie' notab~'e de la jeunesse est gâtée dès les prle m1ières 'a nnées, b1a'sée à dix ,a ns, usée ,aV'ant .d 'a'v oir vu Ile début de .l'âge d'honul1e. C'est ,llà une per te irr.ép:arabl'e, ICOlllim'e la disparition d'une. f aculté. Nous n'avons !par ,le ,p ouvoir magique de pllier les eOl1ditions d'une vie heureuse aux fantaisiles de notre temps désaxé ; la nature humaine, telle 'q ue Dileu l',a faite, 'e st soumise à des lois inexorables au~queUes .iŒ faut .retourner, comme le nlalade qui veut guérir doit se -remettre à un régi'm e sain. Si nog élèv es conmlÎtssaient ,leur .situation, ils nous cl'lier aient : « Rendez-nous notfle j.e uness,e ». Le 1)ourrions-nous ? I:l rf·a ut ,e n .tout cas l'essayer. Parmi les 1 ettres pastoraJ.es .de 0e temps de carême, -celle de S. E . Mgr von Streng parle des «danger's d'une éducation trop mdl1e» ,e t mérite Yattention !sér.ieuse .de tous les éducateurs. En voici :le ipassla ge le p'lu·s di'r ,e ctement 'en rapport avec: les questions pédagogiques : « Nous ne ,p ouvons p.a sser ,sous ,s ilence ,J'importance de la, di,scip.J.ine et de la mesure dans ~'éduoation .de la jeunesse. Lerôle d'éducateur des parepts,comrne Us l"avouent vo/lontiers" leur , est rendu !plus dirffic.p'e par l'a peur de l'ierffort ,e t les mauvaises habitudes çom;~te~ qui iInenacent leurs enfants. Ce danger n'~t , pas' le' même' partout. Il eXJÏls te là 'p eine da'~s ces fermes de la montwgme, où Il 'isolement maintient les enfants dans 'la simplicité .de vie, où ,les longues courses jouTuallières à l'école: ' et 'à .'l'égIÏtSe , :leg hahituent à l'effort. Il n'en va p~s de même dans les v,Ules où les ,r~clame~, Il es -étalages, ,l~s kiO'sques, les

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TI1archands d:e ,g laces ou :de mar rons fascill1,e nt ,les enfants. Au'jourd'hui O'n 'les comb~'e aussi de jouets 'Clher,s et compliqués, alors ,que les ,e nfants, comme ,l',eXtpérience I.e iprouve, se lassent m ,oilThs vite de jouets phllS !simples et de Iceux qu'ils ont fabriqués eux-mêmes. Les maîtres d'école en font la constatation: ,l eurs élève,s, au 'c ours des récréatiorl's, cQIlsomment plus de ,chocolat ·e t de ,p âtisseries 'q ue d,e pain noi,r 'et de pommes. On regarde à peine ,le gâteau de fête, 'là où l'abus des fl'liandises ,e st de tous 1es j our~s . .Les enf.ants réclament de leurs ipar,e nts tout ce qu'Hs voient ,chez ,leul'ls ,camar.ades et leur,s :c ompagnes : ils ne 'les laissent 'en ,p aix que ,l orsque lI eur dési'r ,e st satisfait. Lai,s ser à .}',enf a.nt trop d',a rgent ode 'poche, c"est rexpÛlse1' à des habitudes qui le conduiront à lIa gourmandise ,e t au vol. Notre gent écolière n'est..,e'1Jle rpa.s Ip ris,e déjà par ,J.a m,anlÏe des voyages inutiles et .coûteux ? Pourquoi, dans les classes 'Supérieures, donner aux ,g arçons ,e t aux fines l'occasion fréquente -de se ,r encontr,e r, sous prétexte de sport et d~amuselffient ? Les pla rents et éducateurs qui ont :wpprouvé 0ette promi,&cuité Ipouorront 'Se pla:i,n dre :lorsqu'ils en 'c onstateroln t Ua conséquence norma'le, l'éveil prématuré des passions sensueUes ,chez l'enfant. L'éducation doit garder la jeunes'se ls aine d'âme et de corps, joy,eu,se et f r anche de earactère. C'est dans ·l a ,s~m'p[.icité, 1'a frugalité, l'es:pr.it de dis'CÎplimeet de 'm esure que naît la vraie gaîté, 'que se prépare le vrai bonheur. Les j eune.s, garçons ou filles, capricieux et s'a ns .c ar,a ctère, devielnnent blwsés, mécontents et sensuels. Ceux qui se plient à une discipŒ.ine goûtent les j oies nobles, restent rriaîtr,es de leur,s sens, possèdent une cons'cience tranqui.lle et une Ame en 'Paix ». C. Gr ibling.

Ce que doit être l'enseignement Il y a en:8'eiWl1'er ,e t enseigner, c'est-à-dü'e enseigner bien ,et enseigner mal. ,B ien 'e nseigner n'est pa·s donné il. tout 1e monde. 'On ,rencontre .des hommes très instruits qui ignorent Il 'art .de bien 'c ommuni,q uer 1reurs ,c onnaiss'a nce·s. Pour qu'un ,e œeigmement ,s oit proflitruble, il est nécessaire de le -rendre intéressant et d'exercer la mémoir,e à l'e retenir. ' Il doit" être d'abord intéressant, dOll1c plaire aux élèves. Poüur ,cela I·e maître s'effor-cera d~ remplir .j'es ·c onditions qui, les une.s, concernent la forn1e, les 'a utres le rf{)l1Jd. En ce qui re'g arde l,a forme, il recher,c hera la variété de ton, de rythme ou de mouV',e~ent, des infllexions de voix; J'.emploi de . g:estes, des d'ëssins" ou des croq~i's, -dù dialo~ue; le 8ty1le ,s era simple~ :an1mé, I8t ,',s ans tom.ber"dan:s Ja , bourl?o~flure ol,ll'emphase, se. sehrira de"Ynots de v:alèu.r, d'. e xpressions à eflfet. Dins ,tous les . .

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De nos jüur·s, on recherche ,aV3lnt ,t out :le prati.que, 'le gain immédiat, Ile bi,en-·ê tre matériel. Cette .éducation dangereuse relègue à r.arrière~:lan 'les 'V3Ileurs Is,pirituelles, Elle forme des jeunes ,qui vont gros's ir ,l a foule de ceux qui ne pensent plus. L'homme moderne -est dev,e nu extrêmem·e nt superficiel. H ·a, consciemment ou non, étourffé Il,e but ,réell .de s,o,n passage terrestre, sie complaisant dans ,1'iJllusion, le ,diverUs's-ement et le bruit. L'homme rpas's'e ainsi Is on 'exÎ!steTI!ce en marge de la vie 'elle-même. Paul ·Claudel ,nou's 'r appelle la condition de l'homme: partir... Mais pour ipartir, il faut se 'prépal'ter. Et pour .se préparer, tous :les j OUl'lS qui nous sont donnés nous ·s ont nécessaires. Une vie fa'cme que .l'on recher,che tant de nos jours peut être ,e nnemie du ·s alut ... «Le but de lIa vie dit le grand poète, n'est p3iS de 'v.ivr'e, mais de mourir ... » . On 'a pprend :a ux hoonm'es mine méthodes vour vivre (superficiellement). On ne lI eur ens,e igne pas 'a ss'ez à .m ourÏr. On ,en fait des débroui1l3irds, des gens habiles dans les affaires. Extérieurement, beauooUlp 'd"entre eux Téu~sissent. « Peu m'importe à moi, dit St-ExUlpéry, ·que l'hom·me soit plus ou moins .comhlé, ce lqui m'i.m.porte, c',e st qu'·m ISOit p!lus ou moins homme. » ·Geux qui viennent de retrac,e r la vie de P.auU Claudel, le grand bâtiss,e ur de ,o athédrales, ,comme on ,l 'appelle 'et comm'e .on l'alppellera It ouj OUI'IS,. :noUis ,3~pprel1tnent qu'~l .p assavt régulièr,e ment deux heures :par j OUT dans lIa :petite églis,e de Branges, !près de :son Dieu, ,e t .qu'il a-]Jlait ISOU vent méditer sur le tombeau de Is on Ipetit-fiils 'près duquel il re:pose maintenant. Olaudel nous aura ensei~né ,qu'LI 'Ue faut jamais nous arrêter dans ·n otr·e marohe ver:s l'Eternité. Mais en même temps, il aura rappelé lIa grande tâche de l'éducation qUi ' consiste à former des 'h omm'es qui ,p uissent dire comme lui sur 1e Ht :de mO/l"t: «Et maill1tenan11, laissez-moi mourir tranquille. Je ,n 'ai pas peur. »' ' Candide Moi~,; .

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. N~e.mb!l~ ;q ue le temp.s des ,pio~n'i€r'S héroïqu.es -e t incomprIS" ~ul'sse etreconsidéré comme à peu près .révolu. Certes les devouemel1'ts courag.eux et désintéres'sés ne iSom.t nulle.ment d~ven~,s supe-rf'lusen 'ce domaine i.ngr'a t où la tentation de la de~ertlOn meln ace 'le.s plus honnêtes, 'Sous toutes 'Sortes de bons pretextes. P'~r~xempŒe, ,les ,~bstillients qui ont leu le mérite de fr~yer ,~a VOle a tourtes 1'es méthodes !illodel'lnes de lutte et de pr~ventlOn ~em.eurent Is ans 'a ucun doute des éveilleurs et de-s anlmateur·s Indl'spens·abI.e.s. . .cependant, nous nous · trouvons enfin , en' V.alla~s aussi , .~>. ~ . ~ PIed d" œuvre, ~)Jr;e.CJ.sement parCJe Ique, .!si Il'e nlla l e.st mieux re~ connu, l,es . ~, eme~e.s ,e t ~le~ moyen.s d'action préventive :s ont maintenant a. dIlsposItIon, 'mIlS 'a u point !par un -s iède d'expérience. A pIed d'œuvre, oui, mai,s ,queUe œuvre dans un pays proclucteur. .~e v.ins q,tIi vient d:importer en ~une -a nnée plus de cent mllh?ns de .lII tres· de vIn! Un pay.s où, Ise.lon l'enquête appro~ondle d~ ProlDess'e ur Dr Maurice Roch, l'a1coo.lisme est la cause }a plus I~~O'rtaJnte de malla:die, à tel point qu'on pourrait ~ermer. Il'a ~Ol~Ie des ,s all!,es d'hommes dans ;les hôpitaux, si 1alc~ohs,m:~ etaIt s'? rlm onte. Le VaJlais ·semb.le, hélas, se trouver ~n tete pUI'sque, dIrHctement ·ou iilldirecte.me.nt, Ic 'est à l'a1coohsm.e iplus qu'.a u 1~g8lment et à la 'Sous-alimentation que l'on attrIbue }la proportIOn de 14 % de décès par tuberculose alors que Ja moyenne suis,s·e est de huit ;pour cent. . . . L'éco~e -e st bi~n :pJl.acé~ pour inf.luencer l'évolution. Les InstItutell'l'ls so:r;t bIen ipJac8S, pour observer combi,en souvent, el} de~lx ou ~trols ans, SI ,ce n est en quelques 'mois ,l'alcoolisme d~truIt Ile resu1tat de dix ans d'éducation et d'ins.truction scolaIre. L'important, aujourd'hui, est de prendre cons-cience du fait q~~ Ile 'm al p. .eut être :f~duit si,. médecins, éducateul'ls, autorités c~v~les ~t ~pretres :C~OJ?erent T,aI·sonnatblement à une tâche d'interet general aUSSI eVldent qu'ur.gent. •

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Aspects actuels de la Jutte

contre l'alcoolisme La transformation des méthodes de lutte 'c ontre l'·alcoolisme app.araît n~~ent da!l1Js -la brochure «La lutte contr.e 'l'alcoolisme en V·a lais» dont le personnel enseignalit a reçu' U~l exemplairé. . .

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% aux ·membres du pC."!ilonnel enseignant sur présentation de leur carie, sauf sur articles réclame.


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A titre de Isti.mulant, il est Ipermi,s de l~3Ippe'ler que plus .de 50 dilStpensaires an'bia1coo()jques travaHlaient avec Isuccès en Suisse 'lorsque fut cr,éé, il y :a peu de mois ,seulement, le preluier dis'p ensaire vtalaÎ'san. 'Selon Ile Ip lan, des dispensaires non permanents 's eront établis dans Ille s principales régioIliS d.u canton. Elément précieux d'action préventive contre J'aJlcoolisme, la paSJteuri,s'a-bion des j us de fruits : raisins, pommes, poires, a 13-ocomp'li chez noms, ces dernières 'a nnées, .de rapides pro·· grès. Lorsque Iles fa,m~l1es populaires Ip ourront jouir toute 1'~n­ née des produits de nos vilgmes et de nos vergers, non Is eulement ·s ans danger, 'm'ails 'a vec profü de santé, un grand pas aura été fait dans 'la transformation de nos ·mœurs. Il dépend de 'nous, pour une ipart, de hâter ce jour. Les Foyers pOUT Tous, bi'e n conçus, représentent un moyen plus efficaoe ·encore. Les Foyers ouvrent en outre au déveIJ.oppem,e nt de .la culture Ip ar ·}.es ,lo1sir,s des ~possibilités 'qui doivent intéresser au plus haut point les éducateurs (rens·eig'nements auprès dê Mme Ma'l~cellin Sierro, Sous le Scex, Sion). Dans les 'autres cantons romands, le COlipS ·enseiwnant ip articipe à l'éducation .antial1coolique, :soi.t au Is-ein des i~ociétés d'ab.stinence, ,s oit dans ,I.e cadre de diver,ses 'sociétés d'h)'igiène publique, teNes que le Gartel Romand d'h)11giène 'Sociale, Ile Fonds Dr Lucien Bov,et, ,les associations pour 'l'éducation 'a'n tialcooli qu e. L'As's ociation neu.chàte·loise Ip our l'éducatio:n antialcoolique groupe, par exemp:}.e, u.n bon nombre d'instituteurs et d'institutrices. E.J1·e a .édité ·en 1952, en vue de l'ens-eignement dans ,les écoles, un ,excellent tr·aité ·m éthodique intitulé «Vérités 's ur l'alcool ». Grâce à Il a Ligue valciÎsanne d'action antialcoolique fondée il y a un an sous la présidence du Dr M·k hel Dufour, les instituteurs ,e t institli.tfÎ,ces valaisans ne Ise Is entiront plus isolés désormais. S~ns adhérer ·a ux Is ociétés d'aibstinence, où ,quelquesuns -auraient un rô'le à jouer, les .e nseig'n ants pourront, par' la Ligue, coopér,e ravec d'autr.es mi.Jieux à Il 'œuvre d'éducation et d'assainj,ssement dont nul, pa'r.mi nous, Ine met en doute 'l a nécessité. Selon tl'artic:le 2 'des statuts, ,}a Ligue Ip ropose de créer des dispensaires antialcooliques, :d'éclairer la jeunesse :e t le ipeupIe s·u r .les méfaits .de :l 'a1lcoolisme, de favoriser l'utHisation non .~looolique :des fruits. A la dernière assemblée génér,alë tenue à Sion, Je 'COf\pS ,e ns·e ignant masculin et fémi,n in était représenté. Un travam pratique concernant le milieu scolaire fut en ,p rincipe décidé, à la 's uite d'une ,causerlηe de MI' Ba;1ma, .re~ présentant du Fonds Dr Bovet.

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Nous i.nvitoIliS instituteurs et institutrioos à appu~er Il'·action d.e la Ligue en commença:n t Ip ar lui donner ~eur adhésion. Une action concertée et rationnelle n',est possible que par .la Ligue qui grouipe les divers milieux reSiponsabJ.es.C'est du reste la Ligue qui 'a obtenu la création du dispensaire. On .peu.t demander Iles statuts (gratuits) là MT le Dr Miohel Dufour, 'Rawyl, Sion. Une ,b onne documentation sur Il'.alcoo'Hsme est offerte au gré de iJ'actuaŒüé par la « Sauvegarde» éditée par la SAS, 5, C. L. avenue Dapples, 'L ausanne.

Examen d'entrée à l'école industrielle inr. Sion J. DICTEE

Conseils aux candidats à l'examen

Tu pOl1teS sur ta figure l'empreinte d'ume mauvaise nuit traversée ipar des eauehemalis qui ont a;gité ton ,sommeïl. En rêve tu t'es déjà assis sur oos haThcs, résolvant des problèmes d'arithmétique, Ih ésitant sur :l'orthographe d'U1l tel nlOt. Toi qui d'habitude parais si heureux de vivre, tu as ce matin l'air souci·eux. Eh bien! n'aie pas peur; éclaire ton visag'e d'un beau sourire, 3issieds-tÛti iposém,e nt là ta 'pl'Roe, trempe ton por- t~~p~u:me dans .l'encre saIn s nervosité. L''€X'am'en n:e 's era pas d1fflclle. Il ne comportera pas .des ·a c·cû'rds douteux introduits t out ·ex'p rès pour te ,f aire échouer, ni Ides mots barbares dont seUil Ile .dictionnaire te révèle les difficuJ.tés, ni même dte ces problèmes aux .so;}utio!I1:s ambiguës qui font sécher un quart d'heure dur~t: Les touts, Il'es quelques n'encombrent 'p oint le texte de la dl'ctee. J?es a~eor.d~ comme ces élèves ·se sont nui en copiant, ma .sœur ·s est dechlTe la robe, des 'autos Ise 's ont succédé toutes

RABAIS 5°10 ail corps enseitl"itnt

~ur

nrél:pnt;ltjon

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I~ Cil'I'te -

ArticJps

réclames exclus

Tél. 211 80 MONTHEY ln.

(026) 41l.52

Tél. 211 80 MARTIGNY

SAXON

SION

1028) 6,1262

(026) 6.22.12

(02'1) 2,11.111

SIERRE IŒ'I) 511.68

·VIEGt! (la) 7.21.


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les deux Ininutes ont .été raisonnés .si 'souv-ent à l'école que tu' v~s les écrire sans te tromper. N'oUlbHe pas que ta timidité :pourrait te jouer un vilain tour et te faire hésifter .llà où à .l'ordinai~e te ne trébuoGherais pas. Vas-y donc sans crainte pour 'q ue nous ayons lIa physionomie', de ton ,s·avo·i r.

i-mmobHe très .p ur. On distinguait va,guemenlt ,sous les ténèbres .du Cervin la coupure b.Ianche de son 'g laeier, d'où tombait, -confus, un bruit de torrent. A mesure qu'on avançait, les b~ocs ·s'esp.açaient, :l-a ipi,erraHle diminuait, 'II,a glace était plus étendue et .rugueuse. La pente se releva, s'évas·a. Le _ciel .s',é largit. Des conste!llatiol1Js nouv·elles :s'aHumèrent. Devant nous s'ouvrit la gorge de Tiefenmatten.

2. ANAlLYSE GRAllVIJMATICAlL,E

AnaJlyser les mots ,sou.lignés de 'la ,p hrase suivante: N'oublie 'p as que ta timidité pouTait te jouer un vi'lain tOUT et te faire 'hés.iter là où à l'oTdinaire tu ne trébucherais pas. 3. PROiL!ElMES

1. Un tailleur avait 62 m 2/r; de drap. H ,e n fait 32 pantalons et un certa'i n nombre .de gilets. Chaque pantalon d-slnande 1 m 1,4 , et chaque -gHet 4/5 de mètre. a) Combien ,faut-il d'étoffe pour fair-e 32 pantal{)ns ? b) Combien ,a-t-ill confectionné de giJets? 2. On 'a .p rêté deux sommes: ,l'une de 3590 fr., l'autre de 8120 fr. EUes r,3)pporrtent : -lIa première, 143.60 fr. en 8 Im ois; la seconde, 304.50 ,f r. en 9 Imois. Pour .le prêteur, quel est ,l~ taux Ile plus a'v antageux ? 3. On veut ~oTIJstruire un réservoir à !fond carré de 12 'm 50' de côté rpouvant contenir 5500 hl d"eau. QueL1e profondeur fautil lui donner ? 4. Une prop.riété rectangulaire, ayant 160 m de longueur et 85 m de largeur, est entourée par un ,c hemin de 5 m de la~ge. Oalcu~er Il"aire de .oe :c hemin .: a) s'U est en dehors de la propriété; b) s'il est pris sur la propriété. En marche vers la g'orge

Sombres, des taJroles, dernier vestige de -la végétation" dressaient ç'à et ,là, ,l eurs branches nou.euses. Les c~illoux du Sentier .roulaient bruyamment sous nos pied8. Des ,moutons. réveil1lés :bêlaient. Un ,g relot tinta. Au .g azon 's uccéda 'le sable.: Et devant nous, comme une dune 'devant ,la -m er, la masse noire' de la moraine barra le ciel eonst~llé. Derrfère elle, c'était le glacier. Nous allions panni Jes blocs, rtrébuchant sur la gi1aeè; et les éboulis, oojambant les crevruJses, fentes de noirceur ou grondàient ,les eaux souterraines. Aucun .souffle ne troublait 'le .calme de la nuit. :L e 'acintiUement- dèS étoiles emplissait' ,l'air-

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25 ans, on signait le premier statut intergouvernemental de l'éducation

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H y a 25 ans que i].e BUll'eau international d'Education est -devenu une tÛvgaTI'~satitÛn 'inuel"'gouvernementall,e. S:a ,c réation, en tant qu'orgwnils aUon priVlée, ,avalÏt ,é té déc1dée qua1tre années pilous tôt, le 18 Id écembre 1925, sur 'l'IÎ'ni.tï.ative d'un g'lroupe d'é:-ducateuI'is, à la tête duquel iS'e trouvai'e nt Edoua-vd Clap~rèd€, Pi-enre Bovet - qui en fut le Plr emier directeur - Adolphe F-e rrière ,e t E-Hsrubeth Rotten. Dès 1926, 'Je Comité d'i,nitiative s"asts ur,a :le IC011JCOUI'IS de .la pr'e mière Iseoréba:ire généI'ial-e, la [f,egrettée M.j,s s M,a rie Butts. ]1 UiV1ait fa/llu plus d'un siècle pour voir réail~sée '1'11dée que Marc A'n toine Ju.lilien de Paris 'a vait 1ancée ·e n 1817 lOll,squ'H a'v ait 'p réconisé .la création d'une Commiss'Ïün 's péci1aJle de :l'éduoatiOO1, ühargée de recueHlirr des l~enseignem,ents ISUT la s!Ï,tuaJtion ,de .l'éducation et de tJ'instruction tp ublique -d ans toutes Iles ' co~trées. . C"eSlt l'e 25 ju.iŒl,e t 1929 - date qui coïncida avec ,l"appel il la direction du Bureau du professeur Jean Pia'g et --que les représentants des troi's premiel'ls gouv'e rnernents membres (la Pologne, l'Equateur, :la Répub'lique et Canton Ide GelIlèv,e) 'airnslÏ que le :rep;résen:tant de l'Institut J.-J. RouSISeau (qui ,a vait assuré 'l 'existence du BlE ,p endant üettJe première étape) signè::r-e nt Ile 110ll'VeaU statut, dans l,es locaux du Département de l'I!nstruction ,publique -de 'Genève. Cet événem-e nt marquait une étape .import~nrte d~ll's l'h1stoi,re de l'organis!aition internatiorn.a:le de .l'éducation pllÎ.sque, pOUir la !première fods, des représentants de gouvernem-en1J.s appos'a ient J'e ur 's ignature au bas d'un document 'les engageant à -col'laborer d-ans le domaine éducatif. La pr€mière guerre mondi,al'e .,a vait, 'en e[lf ,et, empêché ,la réuIllon ,de tl a Confér,e nce intertgouv.ernemenbale de -l'Education, convoquée à la H-ay~ du 7 au. 12"septembre 1914; le mot «édu.cation ne figurait Ipras id:an-s 'le Pacte iq1e la. Société des Nations de 1919, ,et ce même mot aWl-it .étéfiiflwlemel1t élimillé du P:o-: :' jet de 'réSOIlution, !a,.pprouv-é ~n lSept~mbre 1~21, pOlrt~nt C\l~ea:­ tion, au ,s ein de -cétte même ' S oc-i été . des NlatioTIls, de la .Com,. . m'Îs-sion -intern:ation~le de coopé~a~iori . i.n~eililectuel'le.


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Les signataires du statU\t, qui :cOlmpo,r te 17 a'cticles, oJlt proclamé dans .le préambu1e que «le développement de l'ins·· 'ÎTuctiol1 et de l'édUiCJartion est un tfa;cteurr es's entiel pour ra paix et pour Ile progrès !I11Œ'Iail ·e t .m atériel de J'huma,nité ». Ils Ise Is ont déc'l arés con'V,a<ÏnClus ·e n outre «qu'il impo\l"te, !pOlur faVOl"ltSer çe dé\7l8l1appement, de r,ecueÏll1ilr la documentation ISUT !les ·effor·ts de recherche ·et ,d'~alppliiCation réa'Hsés dans le domaine éducatif et d'as,sull"er un Il arge échange rd'ill'formla iion .e t de documentation ,afin que chaque !pays :se sente 's timulé à bénéficier des expérieTIlces des ,a utres ». lilIs ont voulu que, S'illiS'pdlfant de l'esIn'it de coopération intell'uationale, Ile Bu:r eau « observe lune neutraJlirté ab:so\lue du point de vue nationU,ll, ,politique, philosophique et confes!Sionn~l », ,e t qu'en ·t ant .qu'Qlrglane de Idocumentatioill 'e t Id' étude « il tr:avai1Jle dans Utn es.'P!,it 's trictem,e nt 's cientifique et objectif ». Us out .tenu à spécifi'e,r, enfin, que les activités du Bureau isera'Ï-ent de deux ordres: «N IcentralÏise sti'Pu1e l'a~rticle 2 -- la documentaUon relative à l'éducation publique 'e t 'priVlée, et ·H ,s'intéress.e ·a ux recherches 'scientifique.s dans 'Son dnmlaine et 'Prend 1"Î'n:iJtila tive d'enquêtes eXlpérimentU,lles ou ·strutÎls;f-;iques dont ,les résultats 's ont -portés à la 00011naissance des édUicatelhl's. » . IiI .paraît indi,qUlé, à l'occasion de ce 25m'e anniversaire, de ,rappe},ar que.lques U,lutres dates qui constituent la utant de jalons dans le dévelo-pperrnent des a'ctivités du Bureau international! d'Education: 8 juiù1et 1932, les Mdtllistères -de 'l 'Instruction publique die tous Jes pays 's ont inv-ités à prés·enteT un rapport sur l,e 1I110uvement édu0atif ,a nnuel à rra .r éunion du Cons-eil du Bureau (1ère COln férence inrternationaÙe Jel·e l'Instruction !publique). En aVTi'l 1937, tr.ansfert des se1rvices du Secréta-riat du Bureau ,a u Palais Wilson, 'a ncien :sièg'e du 8eocétariat de la Société des Nations. C'est ·e n 1938 'qu'eRt ,i nauguré le .p remier stand de Il'ExpOisition perm1anente de 'l'Instructioo publique. Le 16 décembre 1939, le ,Comité de gestion, auquel, en rai,s.on de la gueœre, .sont confiés Iles pouv.oil"ls du Conseil} ·e t du Comité -exécutif du BUll"eau, décide d'organis'e r, d'entente avec les 11·\~·· lp~ésentants des pays be'lligérarnts, un servi.ce d'aide intellectueilile ,a ux pri,gonnie~s de ,g uerre, !serv'Îce qui, jusqu'.à la fin des hosti'lités, réuSlSità envoyer laux diff,é rents Canll.ps plus de600,000 volumes scientifiques et littéraires. Enfin, le 28 fév!'lÎ'er 1947, signature de l"accor.d 'de coUa:boration entre l'Unesco et 'le Bureau .international -d'EducaJtion, cet accord prévoyant, 'entre autres, ila création d'une comrrnission mdxte, Il'éddtion conioipte de publications ,e t l'ol'lganilsation et .J.a convocation en commun de lI a Conférence internationale de à'Instruction puhligue.

,. 11 est encourageal'lJt d'enregitStrer, à V1Ïngt-0În:q an.s de dis-· tance, f'heulr.~ux eha!Il,g ement qui s'est p.r odtût dans l"attitude

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des gou!V,el~nemeniJs env'e rs la coHahoration i,nter-uatioJ1.ade en matière éduea-tiv.e. LI 'est juste aJussi de .:rtappeler 'l,es efforts réa~i.sés pM' Ile Bureau internationall d'Education pour Dendre efÏectifs les pl'''incipes éu<Ynoos dans le statut ,signé Ile 25 juillilet 1929 et ,pour lev,e r 'l'ost:flRiC'Ïstllleauquel .des craintes 1110n fondées et des circonsta'nees advers'es ,s'embJ.ai'e nt devotÎlr, ISUT .le pl'a n internation.al, ·c ondamner l'éducation. -

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PARTIE JPRATKQUE Centre d'intérêt , 6. Dans la cuisine (VocabulaiDe p. 22)

1. Leçon de -choses

LE FOURNEAÜ Demander aux .enfants ,d'ob.server ,la «cuisinière» de leur maman. Les obS'ervations 's eront .r.e.pr.ises, pr,écisées, classées, expliquées à l'aide de d_e ssins au t3Jbl-eau nûir,- de_catalogues .ou de ,la gravure du ,livre de vocwbulair'e. 1. Introduction. Dans toutes ,les cui.,sin~s on tr.ouvé une cu'isi1ûère ou fourneau de cuisine, dans Ilaquelle .on brûle du charbon .ou du bois (signaJ'e!r cuiginièr.~S à ·g az, à pétrûle, électriqueS)" et qui _oort la [ois à la cuil8'son 'd es ~liments 'e t au 'c hàuffagë d.e· la cuisine. ... ,' '........ .

a

3.99 -

2. Le fourneau de cwisine est fait de fonte ou de tôle. La carcasse du ,f ûurneau, c'est-à-dire les pièces qui Juï dûnnent sa fûrme, ,e st en tôle. Ce qui est sûumis d,i rectenlent à l'actiûn du feu 'e st en fonte. Avec un ,m ûrc·e au de tô.le, un m.orceau de fûnte, fairle trûuver ressemblances 'e t différences (aspect, pûids, sûlidité) 'e t explique1r le ,choix. Les fûurneaux- .ont éga.1ement .des g;trn~t~res de cu.ivre ,.ou de nickel. Beaucoup lnalntenant 'sû,n ernaûles ,su.r t'fOlS de :leurs faces. Lesquelles? I~.oUl~quûi 'p as. l'autr·e ? Q~,elques-uIlis .ont· aussi la f.ace supé~ neure en acter. PûurquOI ? Comment vûtre ma,m an ,n ettûiet-eMe -l,a fante, la tôJe, le cuivre, .le nic~el ? Faire roconnaître ces métaux.

III. Les diverses parties du fOUTtwŒu. N ammans les différentes parties du .faurneatl et indiquûns leurs us'a ges : Le foye?", dans !J.equel an place le combustihle (bûis ou charhûn) et dûnt le fûnd ,e st fo.rmé d'une gri1lle, pûur'quoi ? Le cendrier ,qui 'fecueiH€ 'les cendres. La bouilloire qui 1J.ermet 'à ,m aman d'avûir de l'eau' chaude toujaurs iprrête. (P.eut-êtr'e l'e 0hauf~e-eau). Le four à un 'Ou deux ,é tages .où les mets entourés d'ail' chaud ,s e dûrent (gratins, ,t artres). Remarquûns ~U'~si que Il'a plŒque supé?'ieure pûrte parfûis des OUiv'e rture,s ,qUl peuvent se reI'lmer plus .ou mûins à J'aide de rondelles de différentes g'\ra.ndeurs; qu'·eUe est percée aus1si d'une .ouverture -dans !laqu€Jlle s'embaîte ;le tuyau dûnt l'autre extrémité rejoint la cheminée. Sur 'le tuy,a u se trauve ,sauvent une ,clé: s,~rt~ ?'e poilgné~ qui fait taurner une plaque de tôle placee a llnrteneur le t IqU1 bauohe ;plus au ,m ûins Ile tuyau. IV. Allumons le feu. 1. Préparons le fourneau: nettoyage -du cendr,i er et su,r tûut 'Clu fûyer, :pûu'rqu.oi ? Cûupans du büis ,e n petits .m ûrceaux , f'rois!s.ons le pap'Îe.r. Pourquûi ? ' P,laçûns dans le fûyerJe papier fraissé, puis le bais. Enfla.mmûns le papier. Disûnsce que nous voyons, ce que ,n ous entmulons, ce que nû9s sentons. Faisûns cûmprendr'e aux enfants que n.otre feu Œ besoin d'o,Ï1-' (tirage). . ' . 2. Notre fe.u ,e st .très 'vif, la fonte ~"ougit; il ne faut pas, ca~' wl.ors ell,e laIS~eraiJ.t ,p~~s.er de '~auvals gaz qui nûus donneraIent ~l 'a ,l a..tête. Tou'1"non's un peu la clé. Expliqu.ons avee un deSSIn ce 'qUI se 'P~sse.: 'N.e la fermons ia'11tŒis complètement. " Pourqüoi ? ,\'


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3. T'Out 'en .cOOltinuamt à .r egarder et à écouter notre feu, nous eX'pliqu:erons : le rô'le du ~uyau et de ~a chemipée, .13; 'n éeessité de tIosonner, ,l a formatIOn de la SUIe, .la neoe'ssite du {ramonage. N OUiS dirons comment (et pourquo,i) on éteint un feu de ,c heminée. V. Quelques conseils cl'hygiène. 1. N·e fermez jamais oomplètement la dé de votre 'poêle, vous pO'u rriez êtI'le asphyxié. 2. Il est dangereux de :lai's ser rougir .les poêles de fonte. Il peut 'e n résulter de violents illlaux de tête. 2. Le texte Préparation à la maÏ!Son ;par ~les élèves. En cla~se questi?llS de contrôle par le maître, puis ,lecture 'eJq)ress'lve. EnsultB, livres fer,m és tête dams les mains: ILeS éllèves s'efforcent de créer ,la visidn. ApTès ,quoi questions 'p lus complètes pour la compréhension du texte. 3. V ocabulairre Assaisonne?' : aocommoder un mets ,avec des ingrédients qui en r:e.lèvent le goût, p'a r 'ex-emple 'a vec ... Là règnent: trônent, dominent, commandent; c'.est-'à -dire qu' , Iles sont ré·eNemle nt chez elles; nul ne 's auraIt les remplacer. E xpe?Rtes: des 'm ains expertes, h.a;bi,l~; .ex:périmenté: il est '. expert dans l'art de raconter Ides h1st01r.es. . Couvert: ce dont on ,COlUvre la nappe avant de serVIr ,les mets : ,a ssiettes, v'e rres,couteaux et fourchettes. On nous a donné Ile ,c ouvert ·e t Ile ,g îte: :le ·r epas ,e t le cOUJcher. Enchantement: d'une f.açon magilq ue, ,e xtraordinaire : tout fut pour nous un enchantement . .Louche : ,cuî11.er à :long manche pour ,g.ervir l'e potag.e; 'Synonyme : 'p oche; homanym-e : .s uspect; dont les yeux ne regar.dent pas .dans la même direction. Mets: al}i.lm·e nts apprêtés ,q u'on sert 1P0ur !le repas (succulent", wppétissants) ; homonyme : je mets la table. . llo?"s d'œuvre: mets ,lég-er qu'on Is ert.au début du repa's, formés de ... 111 enu : lliste des mets Is ervis au repas. M'a nger ,à la carte. P-etit : 'e n menus mor.c-eaux. Cordon bleu: ,cui,s inière très habile; maître-'queux : cuisiniel'. Gounnandlgourmet : celui qui sait ·appréCÏ<er '~a bonne chère; différenc-e ,e ntre gour,m and 'e t gourm·e t; qUI mange ·de bons morceaux . .se régcûer :. manger quelque chose d'âg,réable ·e t de bon; se régaler ·d-e fTa1ses. Se pourlécher: passer la langue .sur les lèv.res; 's e délecter à

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.l a -pensée de .quelqu'€ -.ohose de bon. L es bctbines : les II~vres; des ,baJbines d'am'a dou.

4. Les idées 1. Nou,s mang-eons à la cuisine où ,règnent maman et ma sœur M·a riette. 2. Ma .sœur ,I net ,l a tahl:e. 3. Manlan 's ert. 4. Le menu .de choix. 5. Félicitation aux deux ménagères. 6. Prière .a dres's ée à Dieu. 5. Exe1 Rcices tirés du texte

a) Sur l'es verbes : te'mps et 1nocles Conj uguons cette phrase à tous a'es ten1p.s : Le dîner fini, nous avons récité 1e ... Présent: Maintenalllt que le dîner est f,i ni, nous ... hnparfait: D'habitude quand 'le dîner ·é tait fini nous ... P(tssé si1nple: Quand le dîner fut fini ,n ous ... Passé composé : ... . Plus-que-parfait: D'habitude nous Iso.rtions de table quancl nous ... Passé a,ntérieu1' : Ce j our-'1à nous ne sortî'm es pas de tab1e quand ... Futu/J' si1nple : Quand Je dîner .sera fini nous ... FutUt, antérieur: Nous sortirons de taJble quand ... hnpé?"cdif p?"ésent : ,M aintenant que nous avons fini de dîner, récitons ... Conditionnel présent: Si le dîner était fini nous ... Conditionnel pctssé : Si nous -avions pensé, nous ... Pr ésent du subjonctif: Maintenant que ,le dîner est fini, il faut ... Subjonctif passé: H ·&e rp·e ut que il'.o n ... pui,s que le dîner est fini.

b) SUt' les formes du langage Forme ctffi1'mative : Je me a~heencore )les babines en pensant à ce festin. FO'r"me négative: Tu ne te lèches ,p as ,les ... For1ne inter1·ogative: Se lè0he-t-ÏI1 les babines ... Forme interr'ogcttive négative: N·e nous léchons..JllOus pas 'les .. ~ Forme irnpércttive : Léchez-vous donc les .. . FMo'me exclamcttive : Conlme Us ,g,e Ilè0hent.. . c) Phraséologie 1. IInitation des phrases: Là règnent m,a 1nè?"e et de sœur M ...

nUl,

g?'an-


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Comp'létez lCes 'p hrases : Là évoluent avec aisance ... Là filent avec la rapidité de .J'a flèche ... Là se hâtent... Là ,se ,succèdent is-ans interru])tion... etc.

C'est rna sœwr qui met la table. ,C'est mon :père Iqui... ; .c'Ie st ,Je ,m aître qui... C':e st l'e m'aç-on ,qui... C"est ,le Vligneron ,qui. .. ,etc. 2. Par Il'.adjonction d"adj-e,c tifs -ou de compléments, transformez 'e n :description Il,a ,s imlple énumération: assiettes, cuillers, fourchettes, 'e tc .... Diltes : :assi'ettes ·de porcelaine blanche, cuillers et fonrohettes argentées, letc. 3. Le veflbe saVOUTe que vous 'allez habB:ler ,en répondant aux :q uestions : Qui :est-oe qui? où? quand? comment? pourquoi? par qui? Tous ,les memhr·es de ,la famlille réunis autour de la tahle de clüsine savoUTent en gourmets, un ,p lat ~prpétissant ,p réparé .avec art par ma mère 'et ma sœur Mariette.

d) G1"am'mciÏTe Dans la règle, nous ne mentionnons :p as les exercices de grammaire, ,c ar 'ceux-ci doivent être en rapport avec le 1)rogr~mme étudié. N ons signa'l ons cependant ·que ce texte :de Ilectur,e ,se prête très hien pour une 'r épétition des diver.ses -règles de gra,mmaire : presque toutes y trouvent leur application.

6. La chasse aux mots Mal'\iette prrépCt/re les repas 'dans la cuisine, cal' êlle ,a fréquenté ,l'écoLe ménagère; eLle consulte .le livr'e de ·cuisine, J~s recettes de .cui.sine. On 1nange à ,l 'hôtel, à 'l 'aruberge,au restauTant, dans 'u ne gargote, à la table d'hôte. On üonsulte le 'm enu, la oarte. On déj,eûne, on .dîne, on pr'e nd :1e .Junch, on 'prend .les quatr,e heureis, Iles dix heuries, on -casse ,l.a croûte, on fait un pique-n1que ,sur ,l'herh'e ; on mange un fruga;} rep·as. On fait bonne chèl'\e, on se délecte, on hum'e, on savour'e ,les Inets les :p lus appétils's ants, les plus fins, les .p lus dé.lÏtcats, les plus ,s avoureux. On 'e st gourmet et 'g ourmand. P,a rfoi,s 'Ûn fia it maigre, on est en carême, -on .i eûne, on ,p r,albi'que Il'.abstinence. Le hors-d'œuvre, Il 'entrée, .le premier, ,le c1ess'e rt, les plats se succèdent. Le cuisinie1', 'le chef, ,!te maîtr,e-queux, le maître-coq, un cordon bleu, un 'm aître d'hôtel, un -restaurateur, .}egarçon, le 1narlniton, 1e plongeur, .la souillon. V'a,t el. Bri:Uat-Savarin. MŒtériel de cuisine: Le fourneau, la cu1's inièr,e, le potager, Je réchaud à bois, à l)étrole, à gaz, à .}'léleCJtrioité.

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" . La. batt~rie. ~l~ cuisine: ca!s'8'erO!le, 'poêle, marmite, faitout,

robs~Olr~e, tle~hefflte, broche, bouilloir'e, bouilllotte, cafetière

moulIn a cafe, '·etc. ' Dresoi1', buffet de cll'isine, gar.d1e-'m anger, frigorifique. ~rbes : .cuisine~, fair,e ,l a 'cuis'Îlte, pr.épafler un -CÎvlet, lais' ~er faI's ander une vIande, découper, larder, ha.b1Her blanchir ~chauder! faire rev·e nir, f,a ire bouiH~r, chauffer au bain-marie: ec~'mer, .etouffer,. pas's er, farcir, 'e nrober, InarFÎner, rôtir, sauter, frrre, fflcas-s-er, l"l:ssüler, Ilaisser mariner, ,a ccommoder les restes ..

y

7. E xe1'cices sur les ve1'bes, les Œdjectifs et les norns : (S'en réf.ér>er ,a u manuel)

8. Sujets cle composition française: (S'en référer au m·anueD

9. Poésies La table

Pour que ,!ta tabl-e soit toujours joyeuse, ~fin Que ceux de la Im aison y mangent à ,l eur fai,m, Donnez-nous n.otre palin c,na;que jour, ô Père, Gardez nos Ib ras vaillants et no.s 'si,llons prospères. Bénissez lI a charrue et ,l,e 'so.c, ,e t les bœufs Et ceux qui vont jetant la sem'euoe aurtour' d'eux; L'hiver venu, Sei1g neur, pour ,q u'elle les protège Sur .les blés nés à pei,ne, étalez votre neige. ' Plus ~ard, acco~dez-leuT tout le 'Snl'eil. qu'i.l ['a ut; Et, s 11s ont SOIf, ouvrez vos fontaines ,là-haut; Donnez-nous des moissons a:bondanteset belles Et bénis·sez les moissonneurs -e t .les javelles; , Béni-8ig.ez oeux Iqu1i ITont les 'm e·ules, béniiSs·ez. Geux par qui les grands ·c hars de gerbes :sont dressés;. Bénissez (les fléaux dans ,1;es ,a ires !Sonores' Bénissez ,les batteurs llevés avec lJ'.auror,e ·, ' , Bén1ssez les boi,s'Seaux et chéris'sez le van Qui garde J'e bon gr,a in 'e t rend l'Ii vraie au v'e nt; Bénissez le 'molÜin, ',la meulle ,e t :la trémi'e Et 'b énissez la huche où ,l.a 'p âte est pétri~, Et Ibénissez ,le four .où, dans le feu verm'eil Le :p ain mûrit ainsi ique l~ e~ :blés 'au Iso:lleiJ. ' ... Dieu très bon, béni,s:sez ,la table des 'a ncêtres Et donnez-noulS le pain de chaque jour, ô Maître r

Lo'uis M ercieT ~


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Ma fiÙe, Jaisse !l à Iton aiguiHe et ta laine : Le maÎtr'e v-a rentrer; :s ur ,l a taJble de chêne, Av,ec :}a nappe neuve aux :plli~s .étincelants, M'ets ,la faï.ence claire et l1:es ver.res brillants, Da,llIs ,l a ,coupe .arrondi,e à Il',a nse 'e n col de 'cygne, Pose les fl~uits ·choisi,s ,s ur des feuHles :de vigne : Les pêches 'que recouvre un vetlol..wS rv,i erg,e encor, Et ,les ,}ouDds raisins bleus mêlés aux raisins ,d'or. Que .Je pain Ib ien coupé rierntplisls e les c01."lbeilles; Dehors le sOlleH brÛlle et la murai}Jl'e cuit. Et puis f'e rme la porte .et ,chasse .les abeiLles. R'approchol1Js les vo},ets, .faisons Ip res-que la In uit, Afin ,q u'ainsi ;la table 'aAUX ténèbres p.1ongée, S'embaume toute aux fruits dont la table est chargée. Maintenant, va 1)1.üs'el' l'eau fraîche dans ,la cour; Et veiLle que 's urtout la crulche, à ton retour, Garde Il ongtemps , glacée ,e t ,l'entement fondue, Une v,a peur Ilégère à ses ,f ,l a'n cs suslp endue. Albe1 t Se1nain. n

ORTHOGRAPHE Repas de fête

Le protocole était 's ans rigueur. On mettait ,les hommes ensen1Jble, ensemble :1es f.emmes -e t .les enfants, tout au bout de . la talble. Pas de hon J'~·as !sans Iboui1lon. On co~mmençait donc. par ,I.e potag.e ,a ux vermiceUes ou aux pâtes, color.é, parfumé à point. Le bœuf s'll'iv,a it, avec ses ,l égumes et ses cornichons. Venaient .ensuite la fricassée ,de :p oul,et, les l)etits pois, le rôti et Ja salade. Le dessert amenait les crèm'es, les œufs à la neige, les tartes ,~c ,e nfin la brioche. On m'angeait f'ernre, on buvait sec, on causait de plus en 'Plus fo·r t. J. Cressat . Un banquet de boulans'ers

A midi on.se mettait à t,abl.e. On mangea1it et buvait jusqu'au soir, 'dams un vacanne de noce vi.llag-eoise. Les convivBs _. il y ,e n avait plusieurs centaines - f.orn13!ient de longues tablées ,que présidait Ile lm aire ... L'assemhlée faisait bonne ehèl'\ e. Un banquet die IboUJ]ang~er's, c"éta1it ,quel,q ue chDse. Le vin coulait. On ,ne voyait .que coudes 'levés -et têtes ,h i,Ialres. D'heure en heure, Je tumull te haussait d'un .c ran. Oertains Igodnfres ,f 'a meux dans toute la boulamge, !se défi.aient, :hattaient des record. Aux acclamations de ,leurs voilSins - Iq ui ,d',ail1eurs n'en perdaient pas une bouchée - ils enfour·n a,ie·n t des lp elletées des v·i ctuailles. De ru-

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des fla rceurs Iles ,excit~ient, -dans l'espoir de .les voir enfjn .suftfoquel'. V,aine attenlte. Les goulus tenaient bon. Les .autres ·a uss'i. De plat le n plat, on arrivait là ,l 'heure des bombes g1-acées et des discours qui marquaient ,l a rfin de ces étonnantes crevai lIes. Les lustl''ies :s"a:l1umaient. Sous .les f.eux, la :b oulang'e rie tout entière n10ntrait .des oreiHes comme Ides écrevi'sses. Les \/lestons couŒeur de fournil cr3!quaient 'a ux ,e ntournur.es. Des milliers de bouteilles vides fOTmaient au milieu des ta:bles, entre les conv,ives, de longu'es balustr.ades. H en1'i Bé1'Cfjud . Har,p as'on org'anise un repas

C',est à maître Jacques de composer le menu qu'Harpagon trouve tro.p 00pieux et trop coûteux. Valère, lp our le filatter , appuie 0ette opinion. Valère. - gst~ce que VOUIS avez le nvie de fair'e 'c rle ver tout le monde? Et Monsieur 'a -t-il invité des gens 'Pour .les ass~ssi­ ner à force de mangeaBle? Apprenez, maître Jacques, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viande; que pour se bien 'm ontrer ami de ,ceux que l'on invirbe, .j,l fau,t que l'a frugalité règne dans les 'repaos ,q u'on donne; et que, suivant le mot d"un ancien, il faut manger pour vivre 'Bt non vivr,e pour mang1er. H·a rpagon. - Ah ! que cela est bien dit. Approche, que je t'embras's'8 pOUT ce mot. Voilà .la plus berlle Is'enÜmce que j'aie entendue de ma vie: « n f,a ut v,ivre pOUl' manger, et non pa:s m'a nger pour vivre ... » Non, 'ce n'est pas cela ... Souviens-toi de m.',écrir,e ces molts. J'e les veux faire gr,a ver 'en 1 ettres >d'or sur la ·chemin.ée :de ll1:a ,salle ... Pour mon :souper, j,} faudra ,de ces üho.ses dont on ne mange guère, et qui T.as,s-a,sient d'aborld : ·quelque bon haricot bien gras avec que'lque pâté en pot bien ga.rni de 'm arrons. 1V/ al.iè1'e. Jusqu'au soir on mangea

C'éta·i t sous le ha.ngar de la ·c harretterie que la table était dres·sée. Il y .a vait dessus quatre a-loyaüx, s'ix frica:s.sées de -poulet, du veau là ,l a casserû:le, trois gigots, et, au milieu, un joli cochon de ,lait rôti flanqué de quatre andoui.lles 'à l'oreille. Aux 'a ngl:es -s'e dressait il 'eau-de-vie dans des carafes. Le cidre doux en 'b outeilles poussait sa Imousse autour des boueho-ns, et tous les verres, d'avance, avaient ·été l'emplis de vin jusqu'au bord. De gr,a nd,s 'pil ais de crème jaune flottaient cl',euxmênles 'a u 'm oindre ,choc de ,l a Itablle. On ,a vait été chercher un pâtis1s ier à 1a vi'Ne pour les tourtes et les nougats. Et il appor,t a ;lui-même, au ,d essert, une pièC'e montée qui fit pousser des cris ... Jusqu'au ,s oir on mangea. G. Flœu,ùe1·t.


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40.6 -

La ·faim

I<l y avait des moments de ·g1êne très étroite à ·la maisOh .. . .L ouisa .s ervait les petits : deux ·ipommes de terre à 0ha0un. . Lorls que 'v enait :le tour de Christophe, souvIe nt il n' en r~­ tait que trois 's ur 'l'la ssi1ette, et sa mère n'était pas servie. Il le. savait d'·a vance; .n les avait comptées av:a nt qu'elles arrivassent à lui. Alor.s, il rasse:rnblait .son courag;e et disait d\ln air déga.gé : .« Rien qu'une, n1aman. » E-11e s'inquiétait un peu: « Deux comme -les autres. » - Non, je t'en 'Prie1 u:ne s'eulle. - Est-ce que tu n'as :pas f.a,i m ? - Non, je n'ai pa3 très faim, » Mais eUe n:en prenait qu'une aussi, ,e t Us la pelaient avec 30in, ils la partageaient en tout petits ,m or0eaux, ils tâehajent de ,l a manger le plus lentèlnent possibl1e. Sa ,m ère 'le :s urveillait. Quand il a,v ait fli ni : ,~; .tillons, prel1l~is-Ia donc 1 --. Non, maman. ._- Je ne suis pas TI"mlade, 1".oais j'ai a;ssez mangé ... ;) Pourtant 'Christophe souffrait de ces jeûnes cruelB. Son roouste estoma'c était. à la torture; parfois i:l trem-hlait; la tête hti :faisait mal; il avait un trou àans la poitrine, un trou qui . t.ou1'w:dt 'e t s'élargissait cornme une vrille qu'en enfonçait. Mais i,l ne s·e plaignait pas; il se sentait observé p.ar sa lnère et il .p renait un air illclifférGnt. R. Rollmul ,

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Le repas du soir

_ t QU~13fd °dn .pads,'s a d~ns lia : s~He à manger, M. Baslèvre ne pu ,se ue e~ re une etrange Impression de bien-être. , . , Ra~a'Sse 'S~us .l~ oorole de la Ilampe, .composé de porcelaInes. blano~es ,sur une nappe ,blan0h.e, .le couvert donnait tout de. SUl,te €~V'I·e. de ,Is e s.e rrer autour de Ja taJbJe pour parler ,en.SUIte ,a VOIX dIscrete. Au 0entre, dans un vla se de verre quatr o !oses Il~OUg~S mar:<Iuaient bien ,qu'il s'agissait d'une 'réunio~ u:ac:coutu~ee; ~naI.s, rtendant }.eur 'col, elles 'p artidpaient à l'air g'enerall ;cl :accueI'!. Ed E t · ; • S Œun'W. - L'Ecolier Rorna,nd - jouTnal d'enfants - donne la a~ l'ole aux enfiants dans «la page que vous faibes vous-mêmef ». - Votre enf.ant wpprendra à .c onnaîtr·e le vaste~-;~de ~~1 lisant «Benjamin ». Aventure et Jeux, brkolage et concours vos enfants trouveront tout oeJa dans a'Ecolier Romand. '

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La pou.le a li pot

Au miUeu des bouilloir.es qui jas'e nt et des casseroles qui f ument, 'la marmite trapue trône comme une reine de Il.a maison. Une douce buée Ilui fait UTIe auréole de 'Parfum, 'e t un fHet de vapeur :se dresse .sur sa tête brunie, droit et firer comme une aigrette. Si j'enlève le couvercle pour surveiller ma poule, tout rit, towt danse à la Isurf,ace. Les carottes, .les navets, ,les poireaux, :les gousses d'ail, le bouquet de persil, ,e squissent une ·s orte de far andole indol'e nte et rythmée ,a utour de I}a poule qui, couchée sur Il,e flanc Cümlne un navir·e :éohoué, étale à mies r:egards 0harmés 'Sa -poitrine jeune cœnme .l',a mbre. Au ·moment «psychologique », on retire ,l a poule 'avec un soin, res'Peptu.eux, pour la Iserv~,r. O!'! .admire, on sa~o?y.e, on s'exclam'e, on ne peut se r:a.ssa;SIer de eette farc.e a:ppehssante, qui ,s ort des flancs ,de -la poule comme une ,exploS'IOn de parfums. F. DU11'wnteil.

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No 18 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Plumette-Ia-calle-sauvage couve ...

P1u.mette-}a-ca!lle~g.auvaJge rega"rde .t endrement ses huit œufs. Hs 'Sont posés au fond du 'g rand nid qu'elle a ,co.11struit au miJieu des roseaux. 1'1s brillent ISOUS }te gai ,soleil ,d'avril, comme de grosses perlles verdâtres. Dieu! Qu'ill,s sQut ibeaux ! Plumette .se .s ouvient quand ·elle a commencé à couv.er. ,la lune était p1eine. Depui's, lI a 'lune 'a .changé qU'a tre fois de visage et, ce soir, eUe 'a p,p araît .de nouveau .t oute ronde -au-dessus de l'étang. Plumette 's ait que lses rpetits briseront 'l.eur cO'qui:He. -EHe se couche sur ses cheris œuf1s, les recouvre -de ses aHes et gonfle ses plumes pour qu'ils n'aient 'p as froid. TIré de « PloUlf canard sauva'ge ».

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FICHE DE TRAVAIL

Lis attentivement ton texte. Reilis-'le jusqu'à 'ce que tu puhss·es ,le raconter. 2. Chere>he et co,p ie la phrase qui comluence par: Ils brHlent ... SouEgne tous Iles nOlTIS, indique ,par une croix lI eurs qua.lités s'ils en ont. 3. Conj ugue au présent ·e t à toutes les personnes: Plu:mette sait que ses ipetits briseront leur ,coqudlle. Ex. : Je sais, dit Plumette que... 4. Qu'e fait Plumette pour que ses œuis n'aient pas f'r'oi'd ? Saurais-tu queLs :sont ,les quatre visages de la ,l une que Plum'e tte a pu vOÎ'r ? Cela fait combien de telTIlpS ? 5. Dessine Plun1ette sur son nid. 6. Regarde bien con1ment ()In écr,i t : Elle oSe couche sur ses .chers œU1fs, :les recouvre de ·ses aHes et gorufle ses plumes -p our qu'ils n'aient :p as froid. Pose ta fiche Is ur 1e pupitre -et retourne écrire cette phrase. de mémoire dans ton éahier.

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1.

rési.stant à la rupture

et sO'luble à l'eau


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