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SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERS ES: Bibliogra phie. CourlS .agricole. - Radio scolaire. - Retenu es Û\pérées sur l e rtraite ment de ID:a,r.S. Conifére nc€ du per:s onJI1Jell enseignant du district d'Enrnreanont. - Conseil. - Un bel anniver:srure. - - Au tour du « Fr anc du Bouveret ». - Le coin de la gymnastique. - Le m étier c'est ce q u i u nit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: De la Im esse. - Le drame dru mOl1jdJe ten tr.o~s jour.s. - PARTIE P RATIQUE: Essai d'un iP1,oglTtaJlI1Jlne idétatl1é ides ,COUl'lS 0omp1émel1.1J8J1res dru Vailars, 4me année. - VI. Descr.iptton !des /Odeurs. Les 'V,oix des verlbes. - Etude Id'un IIDOTlOeaU Icho~si. - Variété. - Le mouvement éducatif dans ;1e .m onde.
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,COURS AGRICOLE Les instituteurs n'ayant pa,.s le ncore 's uivi le cour ·s agrkole à Châteauneuf, de Pâques à la. fin du mois de juin, sont inform.és
que .le cours n'aura paJs lieu ,c ette année. Les intéressés peuvent donc disposer .librement du temps qui a.urait dû être réseryé à lI eur fo:mnati'on ICompl€mentaire. Des renseignem'en:ts Il'e ur s·eT.ont fournis en .temps utile à ce ,s ujet. Sion, Il e 2 mars 1956. Le CheIf du ·D é(partement de ,l'Instru-cti.on publique ~
M. Gross. Radio scolaire
La CommlÏssion romande des émissions «radio à l'écoJe» prépare, en ce momle nt, .1e ,pTogr.am·m e de 1a _prochaine année Iscol'a ir·e. Le Is oussigné Is aurait gré aux memhres du personnel en\s eignant qui s'intéress'e nt aux .émis·sli ons de hien vouloir lui adresser la liste des Is uj ets qu'Hs ·aim,eraienrt iair·e entendre à leulr;s élèves durant 1e .coU/rs scolaire 195 6 157. IL es suggestions se'rollit r 'e çues !a v'ec p:lais'Ïr ,e t examinées ~,vec ,<Ybj,e ctivité. M,er(~i d'availœ de vos no,m breuses :répons.es. M. Evéquoz.
Retenues opérées sur
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2.-
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Le traitement de mal'S sera donc réduit de ces montants.
Conférence du personnel enseignant Distyict cl' Entremont La ·c onférenoe du district d'Entremont aura llieu à Li.d.des le 4 avril aVlec !l 'ordr,e du jour ,s uivant:
9.00 IVI,esse 'p our :les défunts. 9.30 Séanoe adminisiJmtive. Présentation de Œa gr.am·maiTe GaJbet par lM. Enard Problèmes de ;l a 'c ir,c ulation. 12.30 .Dîner. Il y aur,a un lServ-ilce de .cars !d'Orsdères à Lidde·s après l'arri'Viée du train de 7 h. 40.
Conseil De temps 'en ternps nous r ,e'll'controns dans diverses revues m-is·s ionnair,8S des ,3ippells d'œuvr·eg de secours :.angent, 'Objets de culte, timbres, etc. En ,ce ,qui 'c on0erne Iles tiJmbres, nous dirons que c'-est lun moyen à a,a portée de tout le monde ,e t qui ne demande Iq u'un ,p eu de bonne vo'lonté. AuS'si Ile r ,e commandons-nous .au pe~sonnel .enseig.nant Iqui, en ,s'~dr'es·sant au bon vouloir des élèves, ,p ourrait Il'·ecueirr.lir dans une ,a nnée 'Une 'q uantité ·a ssez consid-érab.l'e de timbres, qu'i,l suffir.a it ensuite de r ,e mettre à un relig.i,eux Id'un 'ÛTdre Iq ui a des m1s'Sions, te~s Iq ue :}e St-Bernard, .les Pèr'es du St-E's prit du Bouv'e ret, ,les Capucins de StM.auri.oe ,et de Sion, Monsieur Zur,f luh, instituteur marianiste à Brigue. Seul,e ment, il e's t recommaJn dé de Idétacher les timbr·es oblitérés en entier, 'e n lai s's ant même un 'Peu de relbo~d. Ne 'nég%g.eons donc .p as des ,m oy·e ns petits ,en (a pparence, mais gr,a'nds dEWant Dieu. X.
Un bel anniversaire Monsieur :1e Professeur Oélestin ,F um,e aux, de ,l 'Ecole Normall'e des Instituteurs de Sion, est Bntré ile 8 maTiS dans sa 80e .année. Nous :s erJons tenté, en par1ant de ses huJta'llte .ans, {l'employer :1e !Sens Ùe pJlus 'é tyrndlogique d.e ,cet ·a dj ectiJf de nombre : 4 x 20 ans. 'Car, MOl1lsieur Fmneaux n':est pas, en dépit de son âge, le « vieiùla'nd» que l'on ;pourrait oir ,e n un octOlgénair,e. Il a su garder '1a vivacité d'·e sprit, J'enjoruement, ij.a bonne humeur de la jeunes'se. Et 1ll0US ,ruvons ;l a conviic tion que Ic"est ce Uong conta.ot avec la j!eunesse Iq ui 'l 'a 'm 'a~ntenu laussi ,aJI.erte et ,vaiU,l ant. Il f,a ut diTe que M. F 'Uimeaux 'e st .le ty.p·e ,a ccompli du Valaisan i'Ssu 'de 11a cam'P'a gne : ;ro;bus't e, ihrubme de :S'es mains, vif, -bon vivant, ,p 'l aifs amün rà 's es heur-es. H est de cette tbonm'e ,t erre
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de Premploz :qui Il 'a vu naîtr,e u.n j our de p r e,m ier pri ntemp s, avec l'envol des insectes Ile gonflle ment des IbouI'lgeons, 'l'éelatemen t des ,co r o'l'l es , Je 'so~'r d bou!Ï)lJ'Onnem:en.t ide la :sève ,s ous l'éIcorce 'e t Ile -renouvelH ement die toutes les énergi,es n atu:re'l1es end Ol ories par le ;lo'llIg et Je fr oid 's ommeil de l'hi,:er . On Ico nser.v~ ,s ans doute -a u Jong de 's a vie Il',e mpreinte du hen nata'l : vOIla pourquoi 's ün ,c her Premploz ft m'arqué ,M onsieur ~ umeaux de c.ette 't einte harmonieus e ,e t co'l orée dont Isoln t fo-rn1ees les àmes Isensibles, les idéa1i,s tes. Ame rsre nsible et .idéali,s te certes, puisque l',a ppel d u BOlY P'asteuT !l 'avait /Conduit ,chez iles r eligieux m-a rianistes. L' exemp.le du Bon Père IChaminade, éduc:ateur par ,~~ce11'ence , l'a,;ait ,attir.é vers 'l 'ens,e ignement. A !l'âge de 22 la ns, a Oourtefont au1,e, un nom qui chante au doux pays de F r anoe, Monsieur Fumeaux f aisait Is a première profession reli~ie!Use . Apr è.s 's'a prob~~tion, il déhute dans renseigne:ment au ,col.Iege IS te. . MaTl'e, de M'a rtIgny, où il déploie :a vec bonheur Is,es ta'l-e nts tout neufs ,d e 1900 à 1903. Ses Is upérieurs a'Vlaient rem, aTqu~ :S~s. dons p&~aJ.gogi'9-ues puisqu'i:ls il',3)ppelèrent à un poste duffl;cIle en 'Ple'ln~ DI,a s pora, a Lausla nne, ,o ù ,i'} .séjourna de 1903 à, 1910 . .rV[.ons1eur Fumeaux c.onsel\lie mainte ane'Cdote cha1'lm-a nte de son pa's sa,ge en terre v,audoilse. En 1910, IM'onsieur Fumeaux Iq uitte lIa Icapitale va uc1oi,s'e pour ûelle du Valails, ,s a pra trie de prédi~rection malgr~ tout. Il est nommé maître d'a.pplication à )l'Ecole Normale de SIon, poste qu'i'! occupera dur'a nt 36 années, r~ohes de résu.[ tats pou r Iles Instituteurs et pour Œes rpetits de '1' « Anne~e », qUI 'Son~ devenus a uj our d'hui prêtr es, rel1gieux, 'm édecins, avocat s, 1J10talres, p r ofesseu rs, i ngéni,eLUis, -a rchitectes, Ib anquiers, fondés 'de 'p ouvoir , dir,e cteur s d'-e ntr,e,pris-es ,industriel1lels ou Icorrnm,erci.ales, fonctionnaires ... ,e t même davantage, puisiq ue ;l'-3)ctuel Chef du Département de l ' Instruction :publique, Monsi,e ur ,le .colls,.ei,uer d'Etat M. Grass est 's on ancien éllèv,e. LI s er ait trop 'l ong d'énuméTer ici l'wctivité de Monsieur F Uiln eaux dur,a nt Is es amnées valais annes d e Sion. L'ancien qui écdt Ic'es mots venlùS de is on 'c œur et de s'a reconnai's sance se s ouvient encore de lIa ,f açon lmralg ist rale ,et vivante, intér,e ssante, jamai,s mon ot on e n i ,enn uyeuse arvec :kuqu-eHe il d onnait -s es leçons et ,s urtout \}tes ,~daptait . ,à 'ses disciJ?les, trè~. jeupes ..oU m oins jeunes. Il avaIt en I UI une teflle rIchesse d ImagInatIon et une tell[-e exp.é rien ce de :l'âme ,e nfantine que nous restions parfois panto ~s de'V,a nt ~-es d.én;oll;strations. vec cela ..serviHule, toujours 'CordIal :lors-qu Il Il UI etaIt demande 'u n serVIce ou un conseil. «Servir» 's emblait aus.si être IBa devise. Pour l'auteur de rc'es Egnes, il est troi,s noms qu'il ne pro,nonce j atnais sans énlotion, parce qu'ils r,eprésentent à ses yeux
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toute Ir ECOIle Normale de sa jeun8'sse estudiantine : M. Hœh, _M. J lullier, M. Fumeaux. IlI~e .faJut 'Pas !S'étonner si après une cinquantaine d'~nné~s d'enseÏignement jla;mais ill1;ter rompu, M. Furneaux 'se sentIt fah_gué et la s'p ira 'au repos. I!>e 1946 là 1947, il fit, i~n séj?ur répa:r,a teur à l'E'colre oatholIrque de Montreux et l la Ir tonlqu~ de Bon-IPort [ui rendit des forCies. Depuis cette date, Monsieur Fumrea:ux 'e st r8lVenu là ses aJmüurs sédunoises. Il Is e renden:core utne à ,s es confrères, 'S' D'ccupe du j ar:dd:n et s-econde à l'occasion ,son d-e uxièm-e successeur, M. BioUaz. -BeNe vi'e féconde, ma'g nifique eX1emp'le d'homme de devoir, pJein d'allant ,e t d'aprtiimÎ'sme. Oher M. iF umeaux, en rce ,b eau ,S'oir de votTe exirs tence, vous pouvez en toute sérénité faiÎre vôtres ces paroles d'un ancien s upérieur généra,l de,s Frères de Mla rie, feu ;l:e :P ère Ki'effer : « Vous av,ez fait t'Oucher le de'l, même la ux pllus petites mains ». Dieu S'aura vous récompenser, tel est le vœu Iq ue nOUE formulIons pour vous en !Cet heur,e ux anniversaire. H. La rédaction de l'Ecole pri1ncâr e présente à -M onsieur Ile prof esseuT Fumeaux 'se.s Icolmplin1!ents et -s es vœux les plus cord iaux. Elile .lui 's ouhaite une heure.usre retr aite ,pendant de long ues 'années enoore.
Autour du "Fra nc du Bouveret" Les buJ1l.et in6 verts et les feuillets hl·a nes, à lJ.a ba:rque du Léma:n Is e 's,o nt envolés veTS nos éooles 'e t nos coI.lèg'es, vers la ,p lla,1 n8 ~et Il,a montagne. Déj à nous constatons qu"un la~cue~l de fr,ruternelle Is.ympatJhie Iles a ent.ou'rés. Une tourbe pebte ecole de TIns hau tes vaJ,lées a été rIa pr1emièr-e à noulS 'e nvüy.er sa génér eus!e obole; depuj,s, une ,s oixarutaine de da-s'ses ont suivi, nous témo,ignant un ill1:térèt touchant, a:ccompa.gnant le Ig'elste de bonté d'un n1'ort :ami. A toutes et à chacune, à ce.lles plus nombreus-es qui Ise préparent à ,s uivre .dans rce :siJHon de eha:r,~é ch~é~ienne, -m erc.i ! ,Que le Ib on Dieu vous le rend-e ,en ,s ante, 'e n J Oles, le n Ib ons Isu:C'cès 'sco.l:ai'res ! A Il'-e xpres1s:ion de ,n otre gl"latitude, nous a,imeriol1!s joindre Iquelques !l'enseignements. D"alb ord ,celui-ci ,que nombr, ~ de lVlr~î :tl'le's et Mlaîtres's'es ra.ccueilleront 'aViec iSou1agem,enrt ... , EnsuItE: d e 1':améli<oI'la,t ion f1nancière qŒe noUis es'c omptons .obtenir par le « Frenc du .Bouverle.t », nous 110US berçons de 'Clet ,eSlpÛli~, il ne Is er a plus fait d '!a utre 'aJGtion, !teHe que vente d'i nsignes, 'de IC-~O colla t OIU a ultre ! N OUiS 'c omptons, par cnntre, SUT ;l a collaboratIon d évouée-du -Corps ,e nseignant pour faiTe comp.rendre à l'ensem-
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JüURNAL «EDUOATION PHYSIQUE» :Les oollègues qui constatent des 'Ïtr regularités daRs la réception de 1113. revue « Education PhYls'Ïtq ue» Is ont ipriés d'en aviser immédi:a;tement Ile cai,s sier de ,l'iaJ&sociation, EHe Bovier, Marti-
gny.
i LE MET][ER CoEST CE am UN][T i Un Problème Notre ,prof.ession 'e st de celles ,qUie !l 'évolution :rapide de la Inanière die vivre tto'Uche IaU :premierr chef. Aussi dans nos milieux ,mofiallise-t-on v610ntiens lSur la matérJI3JHsation mas's ive des générntions 'a:ctueHes 'e t 1.e du:r,CJÎssement inéluctaihl'e qui Is 'ensuit. Nous Icoœtartons tous alv,e,c un lSoupi1l"': «Comm,e il'éducation devi'e nt tdirfrficÎ!le! » .E ncor,e IUln peu et nous llOUIS ~pitoi€1l"'ons /Sur ,ces préposés à une tâche 's uir humaine que 'sont Œes éducateurs modernes. . SwrhutJIlraine ! Le mot s'est inscrit de :lui-mêm,e dans toute son ,exigellice. Gene-cri leJSt d,ans J',e spdt de tous là il' égard de !la Ip rofe's'siolll ... N'est-.ce ~pas un ,f ait troublant ·que chaque fois que vous ahordez les prOlblèmes de ·l 'emla nce 'e t de ~'jadoles·cence, neuf foi,s ISwr ,dix tOn VOUtS di,s e : « QueUe ,chance est .la vôtre ! une proillession admir,abtJ.e. » Si vous rp oussez plus loin vobre 'e nquête, vOUJS découv;r.Ï;ftez Ique voir,e lnterJocuteuiI' ne vous parle ainsi Ique palI'ice que IseS soufV'enÎlrs ~d'técQ!l>e vont hi,en p,l us vers une personne que vers ,les Iconnaissa,noes qu'il y ia T,eçues. Suivlant qUle nous comprenons ,c et ,a ppel voilé à quelqu' un en nous de p~'U!s ,g1r.and 'q ue noulS, nous Is ommes :ce herceau où l'·enf;a nt ,accuei,]li p-wr nous 'est enfanté 'colI1tinueHement à la vie ou un di'stributeUlr !plus .ou moins Ibien perfectionné d'un ~a,V'oir ·notionne1 ,et, Illlla:lgl'é nos d:énég:ations, nOLlispruy;ons tribut au matérijaJ11sme que nous dénonçons Ipa:r laj,lUeuiI's. .oar « IL 'homme pa,Sts;e l'homme », j..l est la seul,e créature qui ne ,se ,c ontente tp.aJs Id'être lce qu'il :est, sa rfia im ,et Is a 's oif sont d'une portée in:fin~e 'e t ISion ,d mme est de peus-er ,les ,a'p ,a iser pa!!' -des «noUDl"j,t ures terlftestres». Oe qu'on appeHe la ŒlaiVlite de tl'éducati.on .e t qu'on nomnlel~it !plus équit~blement IUllle trahison, 1C',oot répondre paT des vooob.lles là ,qui demande, à qui ,a flaim et soif d'une Présence. Il f.aut
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en éducation ,enoore plus qU:1aii11eulI'lS 's e .délfi~r des mots, i,l s ne tSont !porteurs de messla~es «a,gents de li~1son >~ qu'en tant qu' expressi,ûns v~aies d'une i!nti,mité ,a uthentique ,ay'ec .1',ê tr,e ou la chose :signif'iés. III nous >est .facU,e de vérifie,r cela dans notr·e propre vie en y :D echerchant lIa répeTcUission des rinnOlmbr;3.:bles tapportg hmnaÎ'ns, :s'entimeTiitaux, cUiltur,e'1s, ISO cia ux, p~of.es'sionnels ,et j'Ien pa;8se, demt 'les, cir.constances ont ja;lol}n~ no~~e . ~oute. Leur prolongement n'a d autre mesure .que la gener-oslte, J 'Ouv,ert1;lre, Je dép:a1s sement .que 'n ous leUlr devons, tout ile iI'.este 'e st D'ubh. NoUls pourrions donc l'éfoT,m,e r nos prog~a~mes, ~os méthodes, iflIdopter Il es manuels ,l,e·s 'p:l us Ipafifalts - ,s Il ,en 'exiSte ~ lSuivlfie des cours prof.essionnels d'une 'VaJleur techrrilq ue incontestable ,e t t.fiwhir :l'enlfant. C'est .s'Ulf Ilui Ique Illotre liIlltérêt doit se ooncentrer et non SUT ~e Is'a,v üir notionnel que -HOUiS ,lui donnons, celui--ci n'tétant ,q u'un iITloy:en « d'édifier Il 'homme» ou de le déformer. Un ,cLimat 'de joie ·e t de bonheur est Hé à une It el,le action, c',est ,e n 'alHanrt; dans ,le 's'e ns de Ice Iqui 'est l}te plus vivant dans un êtfie ·que nous pour.rons :l'a m,a in dans !l'a Im;ain ,le conduire vers la SOUlrCJe. Chez J'enfant, :c'est 1e ,c œur, lav'ec sa lCapacité illimitée. d',amouT dont ,le vieiil ,humanilSte yv,es de Pa:ris a pu écrire a<dmirablem~nt : «L'amour est unitif. Un élan du cœur rejoint toute !l'âm·e 'et avec eUe tout a'e monde :à 's on princi.pe. » Et tüut proche de .n ous Ra,m uz : « C!3.Ir il 'â'm ,e 'est Ib ien 'p'lus où ,el};le ,a inle que là où :s'e ulement le11e est». N',e.ssayons jlMuais de failI',e Ifileurilf «Celui qui fIa it éclore la fleur 'ÛraVlai11e .si Isi mpleme nt. III y j·e tte un Teg>ard 'et ;la 'Sève de !l.a 'Viie ,coule d'amlS :s es veines »... N o;bre rp art 'elSt si \beUe qui est introduction, ,r évélation :à un Imon'de de ,g r,a ndeur, d!e générosité, de ,sHence, éveil d'un désir et d'un .goût de Beauté. J ,e me l',a ppel,le une émission ra.diüphoni'que ,qui n'a :pu lais.sel' 'a ucun :éduCJateur 'indillféiI':e nt : Ic"est Ile témoignage ,q u'apportait à Is on rvi'e ux Ipr,orfle sseur ide droit ume .des personnalités politiques fT,wnçais'es des plus ,e n IVue: «Vous ' souvene~-vous ! v.ous aviez il 'habitude de :soUtligner vos exposés en jouant du Moz·a rt, du Bach ,e n fli n Ide ·c ours. Eh Ibi'en, non lSeUll,em'e nt vous . av-ec tév,eL~lé en mous !l,e goût de lIa mUlsique mais, Je ,1 'aicOlnpns plus tard, ,lia finesse le t Il'harmonie d'une :sonra;te peuv'e nt introduire m.e:rv,ei~,1eusement Il 'esprit :à ,s'ai!sir toute 'la Is ubtHité d'un texte jUiDi.dique ,e;t Ilui ·e n :p:ermetJbre >l'interprétation nuancée et exacte. De pa;reilles pûssibHités n.oŒS sont inoocessib}es. EUes ou .. vrent cependant notr,e horizon à une pi:UJS il,arge oompréhension du cheminement inté·rieUJr.de lla conna;ilS'sance et des mystérieux rapporbs 'q ui 11'étatbHssent.
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, A ..l1otr~ époque, {)Ù Il',enfa!1t '~ptyr:end ;brè,s ~ôt que .le profit .~st,. ir.OI, 9-u.1Jl .:DaJwt a tout prIX 'sravolT Ile Iieahrser, ménageons : a,~'.ln1;eIl;~on de ' Bett~ ''p:art qui tSommeHle .en ilu'Ï de-s perspectives d .en1ervel11em,e nt, d etonnement qu'j'l ne !soupçonnerai,t m.êm,e . pa,s '&aJn:s cela. ~ . Nous verrons -com·me.nt ;Bela noUis est posrsibJ.e sans que . ,~ouffr:e 'pOUT autant 'l"a:cqul sition derS conna:~Srs'alllce.g inserite~ a ,n otre .prog'!'Iamm,e. Y. G. r
PARTIE PEDAGOGIQUE De la messe , . . Il y a quelque te'm ps a paru dans l' « Ecole prùnair-e » U1"i , art~cte de. ~. le Professeur G1"ibling où il a déjà été plus ou
'Jnozns. questwn de le" 'J1~esse. Si aujourd'hui nous revenons sur ce 'suJet, c'es~ pou~' tenù· une résolution prise pendant noi.'}"e longue mcûad2~ .qU2 nous a empêché d'assister '}"égulière'}nent à la: messe qUot2~wnne., N,ous avons pensé que ce serait une pet~te compensat2on en ~nc2tajnt le peTsonnel enseignant à !(û'l"e deB efforts pou')' que ses élèves n' 01nettent pas ou le moins TJOssible de proj2teT d'une pTŒtique si chTétienne et si aVCintc~geuse pm,;r le~"r salut. , Du reste, si .l'on Tevi,ent Œssez souvent SUT des thè1?~es 'P T ()tanes, on pe~d b.w!" ŒUSS2 dans une '}"evue pédagogique re'l)e'râ1' SU?' ~"n sUJet rel~gwux. La ,m esse ,e st :un :~cte reli,g i,e ux de la 'p Ius /haute valeur, donc de" 1~ 'plu\S ,g rande ImportauBe, ,dont 'm,aliheur-euse,m ent bien des üh;-ében:s ne ,~e 'Ye~clent 'pa:s ,s uffis'a mment ,c ompte. BeauC?U1P n y -as'SltStent Ja~,a'Ils ou du m.oins r.aT'e ment; d'autres y vont :SImpJ.eme~t. par . . .r?UitI.~' e, pour :s e conformer à uln uSaJge reçu dans Je ,m1l!Ieu 'Ou '11s VIvent 'e t ne 'Pas pa:s's er \p our areJ.i.gi'e ux. , Et IJ?I~rnlÏ ara je:n~essl~ des éC!~.J.es .c ombien d'adoJes'Cents qui, a]lres lavOl.r regarde .1 aSSIstance a la messe ,comm,e une obliga·t lOn :sc01a-Ire, s',e n aff.ranchis'Sent ,dès lJ.eur émancipation ' de l'école.: :IIl y a pour des éducateurs chrétiens un ;devoir de Icons-. cienoe de ,réag'i'r selon ~'eur,s ,m oy'e ns contre la ,r outine, rindifféT,e nce :et. eertains ip'rélj u;g:és en frails'a nt ,connaîb'!e à Il eurls élèves 'la vaJle?-r ~e Ua messe, ,I,es ,a vantages :pr.écieux qU/'ellle !procure et. Il'o:bl1gatlon ,g rave d 'y assister 'a,n mOl'n s \les dima'llJches 'e t les !fêtes :êhômoos. .
Oette {)Jblig·atiQn est imposée par ' l'Èglise~ qui ra r,eçu de JésU!s-Chrj's t Ile pouvoir d'.étabHr Ides 'Préceptes 1liu~quels nous -devons ,n ous Isoumetbr.e SOUlS peiné de paiSser ipour des païens et des puiblicains. ' . .Et pouI'lquoi 'l'Eglise noUiS IObHge~t-elle d"OihéiŒ~ à ~e pré'ce,pte? C'est pour que JlOÜS a;0compil.issions tJe troisième commandement ide IDieu Iq ui 'n ous 'ÜYld onne de isanctifli'e r :le jour du Seigneur paT 'la Ip rière ,e t 'l ',a ;bstention des œuvy.es \Serviles. Or, c'Üm'm e 'la mesls e ,e st Œ',a;Cite r,e ligieux ;le Ip lus saint, "le 'p:lUis .a uguste, eUe 'a été ,~hoisie paur honorer -plIus digneluent notre Créateur ét ,M aître. A'Uis:si ,est-el:le à rec'ÜmmandeT non seulement pour îl es jours d'ohligation, mais même -pour tous .les jours rOu .te p'}:us gr,a nd nombre de [ois pos's ib'l,e. Une .s eul,e mèls-se a, 'e n ,e ffet, plUls d.e va1eUlr que toutes ITes ,a umônes, tous les pè-!l erinages ou ,a utr,es bonnes œuvres T'é uni'es. E11e 'est un is acrifice 'où s'offre ·un ID i,e u [ait homme. PeUit-on, 'en Iconséquence, offrir .à Dieu quelque chose de ip'l us ·g r,a'nid 'que ,s on Ip ropre Fil1s ! Notre 'PTièr,e y .p rend 'u ne fOTce pour :a insi dire toute puis'sante, puisque Il,e Christ y ' 'p~,i,e laVlec nous. Il y ,e n a qui ohje.c-bent qu'iiLs ;n ' ont IP.~S . [e temps d'y !aSlsister fréquemment. C'est vr.ai ; mais 1S',~1 .s'aJgits's'a,i t de .g agmer iUne ,oertaine somme d'argent, de .c onclure un ,m ay,cJhé avantageux, id'~}iJer trou:v,e r un avocat 1Jlour une ·c ausle :à délfenld-re, on trouver-ah.t du te,m ps, irnême pour faire un chemin assez .long ,e t :p ar 'un temps ipeu ,e ngageant. Et on a parfoi,s peur Ide ,s'e dér,a1ug.er Iqu.and 'o n demeure -à quelques -pa"s de Il'églilse ·e t !qu'une messe bwsse -dure 's-euù,e ment de 20 :à '30 'mi.nwbes. IN,o us ,a vons Iconnu des hommes très OCBUpétS à des aff,a ires matérielUles, qui allaient tous Iles jours et régulièT,ement à rUne me:s\S'e matinale 'a va'nt de :se !livrer à lI eur travail quotLdien. Ce n'était p1a s pour eux une ip erte de temps; Dieu bénisslait 'e t tfa:ils,a it .prO's'p ér,e r leur rtl"av,ail. Le m;a réchal F00h, le vainqueur de ,l'a ïpremière guerre ,mondia1le, 'a ssistait !lui aussi, tous ·les j ours là :l!a messe quand il n'en était pas empêehé !par for,ce .ma.j eure, ,e t nou:s 's avons ,c omment 1a P ,rovi'dence ra l"écompensé. On se donne heaucoup de :peine pOUT amasser Ide !l.a·rfortune qU'lirr faudra un JOUir .a~.al1Jdonner totalement. Nous 'a vons connu .égal,ement un Il'iche !pll'opriétaire. de v.1gtllJeS, un miJJlionnai'r e, di:.. sait-on. A Is,a rmort, iiI ;a tout l~tÏrssé; ~~ n'a pu 'prerrdr,e avec 'lui 'ni une grappe, ni même un gœ:ilIl de :l',aisin. Il n'a 'emrporté que .ses bonnes le t Is es mauvaises œuvres; ,c':est ,lia s,eu[e .chose {] ui a tCOmpté. Que .l,e :pers'Ünne1 enseignant entretienne donc de t-e,m ps en temps s-es ,êlèv-es de ,c ette question si importante, ,qu'il ,g' efforce de développer en 'eux Œe 'g oût et Il'Iamour de la prière. La iVraie et .sdJ.ide édu-cation .ne consiste rp~s exûluslvem·e nt -à meub[er la mé-
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moÏ!r.e d'un cer,t ain n'Omb.re :de !Connaissances uniquement pl'ofanes, à :p ratiquer du lS.port 'p our fortifi,er .e t ,a ssoupHr un corps qui, tôt ou tard, tombera en poussière, mais à ûu~tiv'er surtout les qU'alités :q ui feront un jour de nos élèv,es de:s chrétiens ou des .chrétiennes 'conv.a inous. Une chose :dont ill f.aut ISe g'ar.der à propos 'de Il'aslSils tance il. l,a mes:se, 1c'.eSt de pu.nir .les élèves qui n'y assistent pas, soit rpar indifférence Is oit pour 'U~e autre 1"aison. La rpunition provoquerait ,c hez c·e rtains de Il 'i!r ritation, du méprlÎ1s ''Ou même de la haine pour Iles choses re'ligieuses. H faut es,S'ayer de ,r é.a gir par \l"encO'ur,aJgem-ent à éviter Il'8 IDwl le t là 'Pratiquer a.e ibi,en. Les ré,c ompens'es, 'c omme l}res bonnes notes, !l es bons pO!Înts, Iles fr:andises, etc., sant 'a us's i à }'a is·8Jer ,de côté, autrement on fausserait le méri1Je de lIa participation à un acte de piété. En ceci, comlme ,e n toute ,chose, il .f,a ut du tac.t, de la prud ence. " Un e~ceUent 'm oyen de 'p rêcher avec Isuccès, c'est .de mettre lS'oi-même le n pratique lCe que l'on -recommande aux ·a utres. La. 'ParoJ-a conViain:o, mai,s ,l 'ex'e mple entraÎ'llIe. J.
S.upplément d'âme
Le drame du monde en trois jours Le mon'de est entra.Î né Ic omme ·~rrésistib1ement; ,l 'histoire .m ar che à une vdtesse vertigineuse. Où ,s e précipiitent le~ m'a's ses et '~ e s .nations? Le·s énel'lgioes décha1nées ont w0quis un tel .potenti,el que l,es ,g ens :s ensés Is e Ip.oS'ent la nxieusement la que's tion : Où
~aJtlons-noUB
?
La !p'l upart des .aoteur.s et spectateurs du dr,3ime mondial :préfèrent .détou:rner :les yeux, \cjhe'f,(~.her des dérivati.f,s pour échapper là l"angoi,s se le/t Ipensent : A Iquoi !bon ? Si la générla tion -adu~te 's'aJba.ndanne ,a ux amusements du moment, ~11e ,n e peut pais ,e xiger de !La part des jeunes un ,sér.ieux qu',eilile n',a p'a~s l,e ,courag;e de .pI'lati,que'f 'e n of,a ce des 'questions lancinantes 'a ctuelles. Des pui's sances temporelles ;s 'ingénient à créer et là mW1nbenir :autour des ,e nfants .et des ado1lescents une la:m biance qui lanticipe ;Siur 'l.e IcaI'lnav.al et 'le p!l onge ,au delà. L'indus'imie des p\l aisir,s pflati,qu.e la !pTévoyance nwas1Je de .dres~r Is a futur,e cJ,i entèle Ilongtem'Ps à ,Yavance. LI le st v'rai :q ue Il'gg;li,s e ,c ontinue d'incor,p orer les nouveaunés dalJlis ta famiUe d li Christ ·e t Iles initie peu là peu à la vie rClméti,e nne. De pi,e ux parents ont 'encore :le ,souCli de transm.ettre à Ileur.s enmants Ile prutrilIl10ine ,chréti'en. Des pel'isonnes enseignantes ,c onsciencieuses donnent il'Îlnstruction religieuse. 1
Est-ce que ces efforts d'éducation chrétienne, parfo:is trop timides, Is ont, humainem'e nt p.arlant, à la hauteu'l' de la. tâchJ' difficile? D'une par.t Ib eaucoup Id e jle unes vivent intensément. des Is cènes de cinéma, ,s ont ;absorbés ,p endant ides journées entièr.es !par le Is port dans -des ,conditions qu'oûn ,c her,c he à Tendre 'aus,S'Î !a ttray.antes ·que pos!sibl'e, traînent en été sur les plages et sont ~"obj,et -de toutes :s'Ûrte,s de gâteTies. n"autre part pea d'entre ,eux ont 'Vécu intensément une heur·e de vie ,c hrétienne. La .p remière ,c ommunion ·eUe-même 'e st IsoUtvent ,e ncombrée de tanJt Ide >supel'1fétations ofl3>mHia.}es :et mondaines que .J'Hôte divin passe :a u ,s'eoond plan. LI impoTte de Im ettre en paraJJ.lè'le le puissant dynœmisrne .de.~ m,aniofes,t ations neUttres 'e t ·p rof.anes 'a vec l'influence de l'enseignement religieux et .de l'éducation morale l)our nous de'm.a nder : Lequel finira :pwr 'l',e mporter ? ·La ,s i'h uation est c.Jai~e : voi1à des enfants baptisés au nom de la très 18JaimifJe Trinité, pl.acés ISOUS il€ Is igne de :la cr.oix, incorporés là l'Eg,Hse, qiés par des eI1Jgag'lem,e nts qu'Hs ont r'enou'V'ellés à !bon eS'ci'ent et ,s oumi,s 'à ùoa Iloi .du ührist. 'E st-ce que nous tiT.ons ,les ,c onséquences ,p r,a·t iques de üette Is ituation '? J',entends des voix qui réc1ament : OÜ ir.i.ons-nous 'si nou '3 prenions tout c~lla trop ,a u ·s éri'e ux ? LI faut 's'a voir faire la part des ,chos,e s ! La vi€ devi'endr,a'Î,t i,m possible ! J 'e ,rÉW0nds : Où 'e n 'S'O'mme.lS-noUlS !av'ec J,a jeuneS'se que nous lais's ons g'lrandir Is!a ns Il a mettre très. IsérÎleus'e ment ·e n f,ace dBS eXig'len0es ,c hrétiennes? Nous iail"rÏv:ons .à ,ce qu'on ,a a;ppelé -:: m,orale de situation» : .on prend Ise's déci,s ions, non ,p lus en s·e rapportant à des prlincipes moraux intarrgilbles, mai,s ,en lal'1égu~ant 1a s.itua't ion !8.1clue}i}·e, Ja T'éaaité. Ainsi lS'Ie ffaoent îles fr.ontières du juste, du vr,a;i et ' du ~aux. On .p eut deviner où ce début con·duit !l,es j1eunes r,ai.sonneurs. P.our f ,a iresais'Îr ;a ux ,e nfants l,e séri,e ux ,de Il'a vie ,chrétienne, la Semaine sainte, 'la glI'Iande s'e mali ne de l,a PaS'sion et de la Résurr,e ction du .8.auv,e ur .offre des occasions ,p rovidentielles. Sl '},a of,ê te de ,N oël [fia it ,a;ppaTJaît.re 1':am!abiHté du Dieu ~f.ait homme, 1e ,long dœme dU! Christ :soufif!r ant 'e t mour,a nt !pour nom~ m,e t devant 'llOS .yeux, ,a vec un Téa:liosme !impress:i.onn3>nt, le fait · du péché ,e t 1a go,randeur de la l'Iédemrption av'ec J,a joy.e use ·espérance de l1a ;r ésurrection. Lailsserons-n.ous :paHser ·ces occasions sans 'e n tirr.er .des ;f'r uits laJbondants pOUT Il,a vie \ch:r,é ti'e nne ? Voici un maÎ,t r,e ,s oucieux :de d3ai're vi'v re :à ,ses élèves les my:stèr,es .de ila Semaine !Sainte. H ,prév.oit :l a séri,e g.raduée deH instructirons 'e t d'es e~elrCli.c,es qui Il ui permettent de réaliser Hon pIan de péd!3.igogie ·chrétienne. III poursuit !son .progfiRmme av'ec loa patience de Iq ui ;s'a it "attendre Il,e moment rpTopioce, crée une ,aJm!bi.an0e !recueiUie ·et aa mwintient, Is~ns ,soumeth"e les jeu.nes âmes ,à ,u ne 'p'l"es,s,ion .artifide.l1e. Loin de 10u ltiv:er 'simplemt~nt l
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un s'e ntim'en:trul1sm:e éphémère, jll base Is'es leçons ;sur les vérités. chr ~tiennes . .Il trouve le moyen d'obtenir de Il'a ;pa:rt d'es ,e nfants une p'a,rticLpation aJffectiv,e 'e t ,mf'ective. Le ·m aitre . ,n"est évidemment 'que J':a ide de CeluÎ qui le st l'Auteur .de :1a .g~râce. I iI lP,e ut le spér,e r que, dUl"lant Ice ,t emps de vie chrétioenne plus ·i ntense, tantôt c'elui",ci, ,t a.ntôt celui..,llà s era plus forten1ent pr.is par une ,expér:ience Ir eHgieuse dis-crète. Et si, .'en ,cou-r.s de leçÜ'l1 ou d'.eX'er,ci,ce, une Jar.m e h u.m ecte r œil d'un petit garçon ou un ganglot ja'111it du cœ~r d'une petite fille, ün ;respectera il e seJCJr,e t de ,l a jeune fume. La Semaine sainte e,s t 'un ten1ips p!arr,t icuHèrement ,f.avora-· ble à lune .é ducation :chrétienne ,pJus !e[,f.i0ace. ,Les rudes slaints du moyen âge et d'autr,es époques Ise Is ont formés ava.nt tout à. l'école de ~,a ,c roix. Les pèlerlÎns qui 'Vont Jà ,Long8iborgne .en méditant Il e ohemi.n de :la croix 'et ,aCJhèv,e nt l,e ur muette prière dev,ant Ile Chrü~it de ,lia CJhapelle ,s uivent la même méthode. La j-eUlllle g~énération n',a :pas à IcheJ"1cher une lautre vioie Ip our an'ivier là des convi.ctions religieu8'0s Isolides ,et ,efrf'Îcaces. V.oy'ez d'-aiHeUiris !comme }es f'aits 'l"'eligieux ,s "enchaînent dans Je ,cyc}.e de l"année Mturgique : l'.austèr,e gr,an:deur de la Semaine sainte ·e st !suivi.e de ;près du .m 'atin de Pâques ,a vec :son Alléluia triomphowl. Une condition ,e xilslt e porur Iq ue le maître ',p'l1Î's's e être l'int erprète ,s incèr,e des mystères de :l a Se,m aine .s3linte : c'est qu' il ,a it cor.amencé p3lr méditer Il ui-même Ile dralne de la Passion ,p our ne ·p as -êtr,e un ta,i rain Iq ui ·r ésonne IÛU une .cy,m bale qui retentit. n est Vir.a,i Iq ue, des ,p ierres même.s, ,D ieu l)eut susciteT des enf,a nts là Alb r'aha-m; mais dans le cours Ü'rdinaire de3 chos<8s, -il ~eut :qul8 1a vi,e j-ai,Uisse ,de la vie même. C. Gribling.
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Essai d'un programme détaillé des
cours complémentaires du
Valais 4 me année GENERALITE8 .Le ,p rogramme des cours complémentaires .étant réparti sur 4 ,a'n1S, nouls /présentons Ic i-après celui de der.nière -année. Com'm e on pourra ,s 'Ien rendre Icornrpte, .nous ,a vons ,s uivi la même ,m arche qu'ra ux Il,er, 2me -et 3'Ine ic ours, c'est-à-dire ·q ue nous :aiVons ,centré !J.a plupart ides dtiscîpù,i nes sur Il'~gricul tur,e. En 'edifet, ·a us'si IlongtemiJls que ,ces ,c ours Iresteront .agricoles, · il 1?-'y ,a; pas Œieu d'en 'CJhran.ger ~a for-mu1e. ·P 'r,e nons un .exen1ple. PUIsque nous !avons cette ,année là tr,a iter 'l,a viticu:Jtul'f:, il va de soi Iq ue 'HÛlU!S partir.ons du défünc'ement d'un terr,ain, nous aurons ·recou,I'!S au Ip-asse's's eur d'une pelle ,mécani;qu.e, .nous fu1n,e rons Ile :so.l, :nous :planterons ,e t .n ous lexplriquerons tous ~es trav:a ux des .diverses années jusqu'là Ice ,que i}.e vin Isoli t en :cave -ou chez il:e m·aJr,Qha!nd. N 0'8 jeunes Igens .c-onnaîtront :pratiquement 1e /prix du m-3 de !Lumier, ~e illomibr,e ,d'.écha;lars .qu'dI [f;audra pOUli' une !SuIT'a ce déter·m inée, le prix de ces :é charI 3JS, Ile ,prix de la y,e nJd ange, ·c'a r nous [,e ur f,e rons Icall.culer ,le \prix' de :r evient du kg de 'r ,a 1sin.Ainsi, ea:lcu~s, 'c orr,€'spondance, IcÛ'mptahilité et mêm·e ·g;éo~r,aph.ie, économie et ICÏwlsane, toutes ' :èes dis-cipIines gr.av.iteront norm'al,e ment !3.utou'r de lIa vigne, Is e ,complétant mutueUement. . .
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Nous Ip ouvons ·donc répéter Ique ipour Iles a.gr~lculteurs il a f ot mule adoptée joue panfaitement .si cres m' aît~es savent faire Jes adaptations requises. Qua~~ aux ,m anœuvres ,e t ia ux j'eu:nes ge'DJS Iq ui n'ont pas ,e ncor.e 10h01'S1 leur profles'sion, 1 a Iq uestion n 'est \p as 'résolue. S'ill y .avait des cour,s spécia1lement .réservés pour ,ceux-,l'à, ile prob:lème .ne Ise rait pws insolUible; ma1s y a-t-lm réeUement des endroits où tous Il es jeunes 19iens ISomt des ·m anœuvres ? Et 'm êmecel.lx ...là ont..,iLs lfompu déffii11litivement toute 'attaJche av·ec J;a Iter.r,e .? Notre ICOUTS, quant au Ipaan Isuivi, est donc caiùqué iSUT I]es p récédents, excepté ,p our il''élducation nationa'le :. 'g.éographie, économie, Icivils:me, hi,stOlire, que noUlS enseignerons '0ette 'année 'Par l a .m éthode le n IUJsagle la ux e:x;amens des T6crue:s. Pour le,s jeunes gens de 4'mle :wnnée Iq ui ont ,p arcouru toute \1a matière, 'ce ne s era e n s om:m e qu'une .r évj,sion, ISOUS une ,f ar.m e ·q ui dOli t /1es lintéres'S8r. Pour Iles .conna.issances p1"atiques, là 1Jeu 1JTès tout ce qu'on ' peut exilg er de oes Jeunes :g €ns 'a été vu dans :l es 3 premières années. Sans lavoir ,l'!aar de r,ien, il nous Is era facÏ!l,e de revoir e n pa..ssant ·une fOUille de 'Sud e'bs que nous avons tr.a ités dans les a utr,e s cours, lSurtout Is i noUis ·c ommençons paT <<.l'E.conomie rur aIe» où H est ,q uestion de bâtiments ,e t de terrains qui .figur er ont dans notre Inve'n'baire ·e t dans .n otre Bilan : A chat de ter1"ain: acte de vente" regils tre foncier, l'nutations, , hy.pothèques, s-erVlitudes, droits .de pas's age, prescription. .Emprunt; Ib anques, dépôt, a:ction, obHgation, cautio.nne·m ent, Iq uittance. Construction: di sta'11lces, 'empr.l1nt du ,fonds du voisin; assuTances, impô<bs. H éritCLge : 'P'arta,ge, donation, testa:mie nts. Bétail: 'a'r,nhes, dédit; 's:ociété, ISIY'lldÏtcat, .s tatuts. Vign es: d Lstance.s ipour p[ailltations, clôture, etc. P rocurati.on : contrat .d'·a pprentis'sag,e, contnat col1leetif de travail], of.fice des pou·r suite.s. Let tr.e de voitur.e, mandat comp' ' te d e cheqll'e, etc. Inte:11igemment donné, ce 'c ouriS Is er,a prolfitable ia ux j eune·s gens ipour Ilesque1s ce progr.amme la été ,c onçu, .et Jes maîtres eux-mêm,e s auront du ip lalÎsk à l e .oom'm enter ·e t à ~l'expliquer . .
Ce plan ,e st Is urffisam,m ent étendu Ip our d·e ux a:ns. On 'd'Onn er a idonc .c ette année fLa 's uite de -cet :ensei,g nem'e nt ·e n s'efforç.ant Id.e iair·e particip.er Il.es jeune.s gens ide Ifaçon active aux [eçons, 'e n Iles li nvitant à p'Oser des questions et à discuter cour·· toils em.e nt ,l es divers points :qui [ont Il'O/bj'e t du COUTS. II. AGRI CULTURE Le !pr ogramme d' ag'lr-Ïcu1ture de 4me année comprend 1. Eléments d '.économie rur·a l,e. 2. Engr ais. 3. ViticuJture. 4. Allli m:entation du ,b éta,il. 5. E,l,evia ge du 'Petit bétaiù. l
En 3ème année, ,les ,m!a îtres ont Ic ommenté ,l a \pr.e-mière par tj'e du !pll:an-rés'Ulmé :q ui il eur a :été 'r,e mis par le Département de il 'Instruction pu.blique ·e t qu'a expll,i qué IVL Ile 'r ecteur Evéquoz loriS du cour s de ~erŒ'ectionnement.
Ce progr:a:m·me, sell on a'e s .diretives du m anuel, est répa·r ti 24 Œ eço'ns; en eons'a erant une ·h eure à chaJcune d'elles, nous ne di,spo.sons ipalS du temps re.qu,i's pour Il es p aJsser ,t outes GU re·· vue, pui,s que20 heures s,e ulem'e nt doivent lêtre affedées à l'ense-Îlg nement agricolle. QueLques .leçons pourront être groupées, d'autr,e·s réduites. La matièr,e ide Ic ertaines id'.e ntr,e ,eLles est trop' di,ffici1e ,p our ,les cou r~ Ic omposés d'élém~nts ret:;trtdés. C'est Ile 0as pour une p ar be ,de il a 2m,e ,leçon -ct Eeonomle rul"taJle. Et ,s urtout ,d ans l}e chapitre « Allitm·e ntation du bétai.l » on devr a fr.a nchement éla;gUter; !pour il a p:lupalr t de nos jeunes gens leertaines eX'pliCJa,t ions :sont plus indigestes que le bal,l ast dont ïi est ques:tJion dans ce chapitr e. Par exemp'le, ün tl,ails s.e ra de côté t 'Out ce qui ICO'l1ICerne ,l a tra:nsfol'lmation des allÎtments e.n valeur amidon, 'e t .a ussi cer taine's données ,qui 's erviront à titre docum entair,e. D'aillle urls, pour ,c halque CJhapitr,e on ,s'effO'I'c.era de faire comprendre ·e t r.etenir -les 'Ïdéets forees. Voyons par exemple pour .les fouf.r'ag.es : C"eux-ci, qoivent êt,re vaTiés, car tous ne contiennent pa.s les m emes elements. L aJfourCLgement en v e1~t fournit les vitCL~ m ines indispensables à l'or ganisme, 1nais cet ŒffourCLge'ment nécessite quelques pr écautions. L'herbe fauchée tôt est mei-lleure; d' CL~dre part en séchŒnt elle perd une bonne pŒrtie de sa v aleur, ' surtou~ ~i lef> fenCLison se fait en pér'iode pluvieuse. Les f ourrages ensûes et les tou1~teŒux sont Tiches en matières nutritives, mcâs ils peuvent e x er'ce1~ une mauvaise influence sur la qualité du ,lait. La ration alimentaire çloit être écon.om/lque· elle apportera ef>~(; bétail des matières ((;zotées des matières 1?Û~ nérCLle~, des vita:nines, dé l'eau, du bCLllŒst. 'Dans l'affoU'ragement û faut ten~r compte de lct Tation d'entr etien à lŒquelle
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1. IM ORALE SOCIALE (Re:Hgion)
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s'ajoute presque toujoU'rs une ration de production. Affourageons intelligemment le bétail et donnons-lui des rations suffisantes. Voi!l,à ,e n résum,é ,t oute ;l'a .m.a tière des 6 leçons se -rapportant à 'l'Alimentation du bétail. Si Il es pr,inrci;p es émis dans ces Iq uelques l ignes 'Û'nt été )aussi Is oüdement assimilés !par les jeunes gens que l';a ,é té u.ne le xceUente ration de regain (par Ile bétail, ils n'auront 'paJs !perdu leur temps. ;Résu.mon\S de m:êm.e toute J'a 'matière de chacun des 5 chapitres qu.i 1constituent ,le pro;gr,a rnme d"a gri.cu1tutr.e d€ Ic ette année, donnons les .expl1ications 'nécessah~es pour que 'cet ensea.gnement soit co,mprris et appris. J
III. FRANÇAIS Dans Iles cou.r:s 'c omplémentair,es, :1e f.rança1s, rcomn1e toutes les 'a utres td~,s:cilpline'8 doit rêtl'ie tiré de ,l a vie journatlièr,e 'e t centré d'a ns lIa me's ure du possible ,s ur ;l'rugrlÎ,c uJtur,e. Voi,là pourquoi, là :p art .l'une ou Œ'autre ex,ce.ption, .on 's e Ibornera .à ,f aire Técliger des l'e ttres de demande, des 'oifrres de marchandi's es ou de service, des_réponses à .des annonces de jouTnaux, 'etc. .on fera de a'a J,e cture 'et de ['orthographe? - Oui, sans doute, o.C1casionneliliem,e nt, comme dans lIa vie; mais ::non pas une leçon d'orthographe 'e t une leçon de lecture inscrites à l'horaire. Nos élève.s ont un manuel Id'agri.cuUtur·e : c'est bi:en pour s',en servi'r. Lectu,r e donc de ILa Œ ,e çon là haute voix, l1eoture ,s iJ,e ncieus·e 'a ussi parï.fois., les d'e ux 'Comhinées .l'e plus IsouNent. Leçon d'orthogr:a phe aus's i en Icorrig1eant .les rédaetiol1s, ind,ivLduellement et ,coflilectiv,ement; .ïnslcription au taJbleau des phrase.s ,q ui s,eront 'r aisonnées ,e t cOTlI'li,g ées ;e nsuite, ,a ussi bien quant ,a u !Style Iq ue Iquant :à ['or'Ûhogr8i.prhe; Iconstruotion de phrases ou ·d e :tournures IsembiliaJhles; ex,er.eÎlces (à fair'e tous Iles ma.. tins :IOJ:~sql1'o,n rend Iles travaux ,eff!ectués ~a v.ei1ùe. Co/m me on I.e voit, Il eçons d'ortho.griapihe ,e t de Is.ty],e ,q ue :l 'on traitera éga.1ement 'e n exp1liquant Ile 'sujet de 1correspondance développé duT,a nt rla :cJlas:se. Car dans 'l·es 'courls 'Pa.r .t iculièrement fa1bles, et c'est le ca.~ de la Iplwpar1t, i[ faut rechercher ,e t .discuter tous les éléments de Za lettre, ,e t ne .'Pas Jes donner, Icomme nous a'e fai,s ons plus ,loin, pour la ,commodité des ,m:aître.g; puis f,a ir.e fûrmuiler les phrases, Ues 'Co:nriger orallement le t ,cOllilectivenl.e nt, T3!i're €C'rtÎre ,le8 plus dîf,fÎlc,i,les la u tableau, 'efrra·c er et 's eulement après 'e xiger un p'r,e mier essai Is ur Ile cahier de -brouilll1·on. On fera iliire ensuite 5 ou ·6 trav'aux Ique !l'tOn Icordgera encore co]lectivement; apTès . seulement, lCoT-l'ieotion irndividu€l1:1e, pa'r reharcun, de :son brouillon, puils ,m'Îlse au net !Sur lI a Œ<6lti~le du ·ol,ass'€U'r.
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N oùs - avons la 'convi:cuuoll1 ,que Is eule ,une tel1e Inanière de procéder le st p'rOifitaib~e pour des ~eunes -g ens r e.tar.dés .. Par contT.e, un travaill maJ f.a It, que ITe 'm 'aItre aura enSUIte corpleusement arrosé d'encre 'rouge, n"aura .pas servi à gl'iand-'chose:' Voici ,l es sujets que il"on traitera durant Ice ,c ours; co'm lue nous Il 'avons dit, nous présentons un ;s omluaire très développé qu'il 's era pr.é féralb[e de f,air,e :troUtVleT ·a ux .élèves. 1. 'Répondez à :cette lannonce parue danls le journal Le Rhône: « Heille :propriété là v,e ndre dans les environs de Saxon ». .s'adresser sous chicftfr,e 2475 C.R. M,a rtigny. Demandez Il'a nature, ,l'.é tendue de a'a 'Propriété, Is a :situation: plaine ou coteau.; est-eUe arborisée? Prix et ,c onditions de paiement. Demandez Ulll rendez-vous. 2. E'cr,iv,ez ia u Grouplament des ,P aysans :sui's ses de mont agne à Brouglg pour demander des :renseignements ,a u suj et de lIa tenue d''llcne comptrubû.lité 'agricole. Votre domaine qu.i 'COilnprend des prés, des vj'g~nes le t des ühampsest fortement .m orcelé ·e t ne ·m esure Iq ue 3 ha 75.0. D',aurjme pa:rt vous fn 'avez rp,a:,:; f.ait d'autres études que ù'e s dws,selS 'p rimaires; iJour ,tou.tes :ces ~ai,sons, dll VOUiS f.audrait que1que c:ho'S'6 de 'simprl'e ,et de -'Pratique . 3. ,E·cr.iv,ez là Il'.EooŒe rcan,to:n~le d'wgri,cullhme de Châteaun8uÎ poUJr :l ui demander dres Ic onseils au 'sud et de 'l'ac~~t ;d'u~ .t :actewr agricole av.e.c ,o harrue ·e t faucheUisle. Vos pfo:p'rLetes 'SlItuees sur .Je 'c oteau ne Is ont rpas toutes d'un ,a:ccès rfrac~le; 'c',e:st 'Pour .. quo.i 'l a maJCJh~ne devrait être 'soilide ,a t :d' u~ :ma;ni~.ment .a,js~. Vu .l'\i,mportamCJe :r éduite ide vortJre ,eX!pIOltatlOn ~agrIcole (lnd-lquez ,I.a iSurface des prés 'e t des ehamps), \ToOUS ne 'Pouvez pas disposer d'une :SOInme éil.evée 'p ou'r Ic ette 1a cquisition. 4. Eerivez fa u tenell'r des -r·a gi's tres de .la commune ,de ... où vous :avez des vignes, pour :l 'inforrner qu'~l ne VOUiS ·e st paA posSlib'le d'a,] ler faire Iles mutations ,le jour fixé par 1'avi:s inséré dans le Bulletin officiel. Indiquez Il'es raisons; d:em·a ndez-lui de fair e .l,e s mutations. Envoy.ez ,l'a;cte id'ra'Ohat. 5. Ecrivez là 1a 'F,édérat1on vlalais:anne des Producteurs de Lait pour Jui demander Ile pr.ix CJour.anrt -des 'e ngr'a i,s ; 3!près ,r éception, p3!s:s ez i1a commande. 6. En vütbre ·quaJlité de fS'e crétaire de la Société d',a Kriculturc, écr,ivez à !la ,F 'ab:r:i;q ue d'engrais Lonz'a là Viège pour Uui demander :si elil'e peut vous p'ro.cul'ie~ un !c'ÛruféTi~nciler pour vot~.e assemblée généraile qui aura Iheu dIma'n che ... 'a ... lheUT,es. SUJet: Les engrais Iquri ,c onviennent à 'n otre :sol .et à nos cultuœes. 7. Remerciez La « Socié.té Lonza» à Vièg,e, pour ,Ile confér.el1lCÎler Iq u'·elle vous la procuré. ,L a Icauserie ,a été très ,a ppréciée; 'le conf:éTencier 'a paTlé du rôle Ides 'e ngr.a Ïs; il a indiqué .ceux
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qui Iconviennent le ,mieux à notre ,s ol et à no.s cultures, :la faço n de il,e.s répaŒlJdr,e et Je moment le :p:lus If avorable pour ee travail. Les IconS'eHs donnés 'ont ',éiJéécoutés ·ave'C attention et Hs SIeront s'a ns doute mis 8'n -p ratique. 8. Annon1ce pa-rue dans le Nouvelliste valaisan: « A vendre échalws de -m élèzle », demandez 'p rix et ,conditions à J O'seph Reuse, Or:s,i èr!8's. a) Répondez :à 1"a!l1nonce 'e n indi,quant ùa qua,n tité qu'il vous ffiaut. DemaIlidez prix ,e.t conditions. b) R'eu,ge r,épond ,à Icette demande. Il indiqrue .la qu'a'lité des .écha'l as, '1e 'p rix (32 fr. Ile ,cent fr.anco votre ga'r e ) . ·c) Vous 'p assez lIa ,commande en r.épétant ,l es Iconditions :spé-· dfiées dans lI a ilettre de Reuse. d) Expédition ,e n P. V. depuis J'a gare ,d'Orsières. 'e ) Plaielment par manc1at poste.
13. « A ,e nl,e ver sur pi,ed, ,a u Guerlcet, la récolte en foin de 5 mesures de :praiy,ie ». Pour ,trruiter 's"a;dresser à Félix .Roui.ller, à M,artigny -ViHe. Vous écœ,ivez l)'oUir dem·a.nder renseilg nenle·;}ts· et prix. ,E n pal"lt icuUer, Iqu'entend-on par ,m ,e's ur,e ? Les 'prés . :sont-ils silt ués ,e n plai'n e ou .SUIT 1e coteau? il, port de camIOn? Peut-on faucher la vec J.a .f'a ucheuse ? Répons'e ~par téléphone au 6.64.95 ... tous les ,soÎ'T!S dès 18 heur'es. 14. Le ... jui'l let vous avez ·invité un de 'Vos amis habitant à '" à par,t iciper ,à une course de 3 jüUI's. 1'1 vous a répon~u qu'étant 'e n pl.eine ,p ériode des foins il ne pouvait :donner ?Ulta ,à votre invitati'on. Vous .lui écrivez pour lui demander S'Il ne fauche pas trop tard. nonnez-J:ui des -coI1Jseill's à ce ,s ujet. 15. Un ,ami qui habite /la ·~égion ,de 8arnen 'e t Ique vous avez questionné par écr.it, vous expl.i'q ue Il es Iral'Bons pour lesque'lles chez eux I}.e 'séohage de:s .fœ'l1s se fait ,sur IS'Îccateurls. 16. «A vendre bon fuulier de :f.erm'e », 's ',a dreRser sous chiIf::f'l'le P. 457-5 S. Publi.cita:s, Sion. a) Demandez 'rell's2>igne~ments et prix. Le fumi,e r doit lê tre rendu sur votr€ vi'g ne 's ise à... b) Répons,e : 'p rix 33 cfr. Il'e m3. 17. Donnez là ,P ublicitas, Sion, 'l"a'n nonce suiv.ante : A v,e ndrle 5000 kg de FOIN et REGAIN S'adresser à P'll'blicitas, Siion, 'sous P. 2455 S. Di's posez ~';annonce qui doit pal"taîtro8 1 fois dans 3 j ournaux; précisez 'q uels j ourna ux, spécif.iez aus'si Je .j our de lIa, paTu.tion. En plus des ùettre's mentionnées oi",d~sus ·e~ qu5 ,S~lJ1;t di'r ectement en rapp.o rt ,a v,ec :108 iprolg ra,m me, l~ 'e st :InlCln-que, ·c omme on Il ':a fait :oes ,a nnées dernières, Ide lf,aiT,e ,yédi~eT une ou deux demandes adres's ées à l'a,dminilst~ation :ou la ux 'auto,r,i tés.
Nota: Oes deux docun1ents : 'lettre de voiture et mandat seront étwbli.s 'en cila:s se par to.us 1:es .élèv'e s ·s ur formule o.ff.icieUe. 9. E,cr.ivez au Service üantona1 de lIa viticu.ltUJre pour .lui demaIlJder quell s 'c épages ill !Conviendr.ait de pl'a nter sur le ter r,a i'n que vous défo,noez. Indi,q uez la Is,i tuation, la .nature du 301, l'Ia ltitude, Il ' exposition, la 'surf'ace, ,etc. 10. E'c-rivez .à X. pour lui demander il, quel prix il défon·cerait ,à IYaide de 's a tpelle mécanique un terrain vague d'e 2500 mètr.es ,c a'r rés . .Précisez ,s'Î J'ou peut rfaloi!l ement aTriv,e r Is ur place av,ec Il a :p~He . Indiquez ~a profondeur du défonce·m ent ; exigez Ile niv,e;llement, :l',e xtr,a etion des p.Île rres. Co,mmuniq.ll'ez Ile No d u téléphone où :l 'on peut vous ,a tteindre le t 'qtN~i1 j our vous convient le Ilui'e ux 'Pour une vi'siÏon locall'e. 11. ·M'algir,é des Isoins .a~s:sddus, vo.tre vi'g ne dépérit, le bois pOUls's e Ip eu, iJa récoll te lest ,i nsuffisante. ,L a vi'g ne ,est pourtant bien 's oignée ,et .le IsoŒ 'e st profond le t bie~ ,a éré. Des vignerons eXlpérim,e ntés que vous ,a vez cOIlisultés ne peuvent Ise pTononce-r sur Il,e s 'c auls'es de Ice dépéri'S,s ement. ,C'est pourquoi 'vous écrivez au Servioe ca!l1'tona~ de Il,a vit1cu1ture !pour 'le pT[ier de déllégu,er queLqu'un :sur pl.ace 'afi.n de T€chercher Iles caus'e s de Ic ette situa.tion anormale'. 12. VDUS VOUtS proposez !de tra'n sforlm er ,en prairie un de vos -c hamps mesur.ant ·610 m2. Elcr.Ïvez à l'Ecole eantonale d 'agricUlltur,e de Châteauneuf pOUT demander quellffiélange de .g raines .on v'Ûus conseiJI,e, que]ll e 'q uantité ,N faudra :r ,é pandre, à quelle lépoque i'l convjelllt d"eff.ectuer '00 travailil ; à qUe'Iae maison de :conf.ianCie 'Peut-on rp.asseT Ila Icommande des graines ? Indiquez 'la nature du Is'ÛI, l'eXlposition. 11'~ltituJde, etc.
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IV. DESSIN
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En 3me ,a nnée nous lavons ,étalbli Il e Ii1an d'un e ~naison r urale av.ec écurie. ,C ',e st un tra,vaill 'qui dntéTteSS'e la u ,p lus haut point Iles ,élèv,es ,e t détermine 'Une inteTlig.e.nte ,a:ctirvité ide tout Il e group.e. ·L a réduction des d.imensdons à une ,é chelle .donnée iles obHg'e à ;une Ic onstante gymnatSrtique de J'esprit, ,à opérer "aussi ~les ,conversions de mwes le n Ic.m. let ,e n mm. ID',a~tre 'Par,t , ces des's ins l·e s Ifüfcent à lIa ~r.éci,sion, à une attention 's outenue, Iq ualités qu'on ne IS'aumait trop déve'loplPer ,c hez lJ.es j,e unes ,g ens. Aussi, \p uisque !n ous iétUlddons <c ett; ,3.lnnée Il es E.léments ~'~ conomie rurale et qu'dl ,est 1p:3.tr 'c onsequent questlOlIl. de batIments que nous T,et~ouverons fe nlCOJ:'le 'Î.ndiT'8ct-ement dans 'le cha -
pitre « Alimentation du bétail » - ,n e cf,a ut-il pas .&e ·rendre de la gl'1ange là Il'létruhle pour afrfo'UTiager ? - ,noUiS établirorns d'abord 'le plan :d'lune ,gl'lange-éculrie. ,M,a i,s 'pour que Ice t~av,aiJl :s oit plus intél'leSls,ant, nous :au:rons :s oin d'en .dils cuter !les donnée's avee ,le.s élèves :en les ,r endant la ttentif,s laJUX IdimensiOlIlis ',n di,quéBs aux palg1es 498-499-500 du mllinuel ,e t .en insi,staJnt Is ur ,l,es :c onditions requises d'hyg.iène :et de Icom.ma;dité.
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A 'p art ic ela, nous nous .bol'luerons à 'Prèci'S'er que J'ètahle mesur,e intér.ieur.e ment .g 'ID. 20 SUT 4 m. 80. P,a r une uti:lisation r,ationneHe de la ;pllaoe, 'On doit !pouvoir Iloger 4 vaches ou géni,ss·es, 1 veau, 1 ethèvre, 2 Ipor,c·s ,e t un ·c hev:al; à prévoir une fumière avec fosls e là lPu-rin ,a u 'cou'c hant de il'ètahle. Les piliers d.',ang'lle de lIa Ig range sont 'e n maçonnerie, 'm ontent jusqu'a'v. toit et ·mesuI"ent 1 m. de Il arg-e ur.
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Le ·N 3 est un tra,v,wiJl l ilbre; i!l ,a ,donc été traité d.icffér'emment paT 'les ,élèves. ; Iles uns 'Ont placé 'les crèches le n 'r.ega-rd dB l"3Jllée, :l es ,a utres 'Co,mme ,noUiS l',i ndiquons 's ur Ile phlin. N OUB avons donné les .i 'lldkations :suiva'n tes : Dimensi'Üns intérieures : !l ongueur 7 J.n. ; Il argeur 6 m . BétaÎll à ,l oger : 6 .vaches, 1 .gé.nis'se, 1 veau, 1 ;c hevall ,2 pÛ'ros. A plaoer 'Une fumière à il"endroit .Je ;p:lus propi'oe. Ceux qui ,a uront .:Bini lI eur tâ:che .p lus :tôt pour-ront aussi éta;btHr ~,e pl}an de .la grange édifiée Is u'r ;J'étable No 3, corn'm'e ils ont dessiné col,}.ectivement Je No 2. Ces quatre dessins suffi,sent pour occuper' .les ,élèves durant toute Il'a durée du 'Cours. Nota: Les plla ns ont été éta/b;H:s ,au. 1 : 50; toutefois, le cHché qui Iles il'epr.ésernte :ayant été réduit, an ne trourve pas les dimensions 'r éerIes ,e n 'm ultipliant par 50 ,l es ilignes du des'S,i n. P,ar cÛ!ntI'le, .en se -servant de ,l'é.c:heNe .de réductiorn ét3Jblie à côté des fj,gures, on p·e ut obtenir Il es dim,e nsions ,ex3Jctes. Il est à déconsei1l'er de Teprésent-er l'écurie à ,une échelle trop ré~uite;. i1e des'si.n ,e st moins net let moins précis. Cl. B.
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C ~f..Ilt) lr
Après :di:s:cussion .etétud'e des Ip ages 498 ,et ISllÎ-v:ante:s, la plupart !Qnt fixé s'Ur ,1 eur oah~er de hroOuHI'Ün 'un pil an Is'e J',a pprochant dans !S,e s grandes 1lign,es de Icelui qui est représenté 'en 1 et que nous ,wons ill'i,s ·a u Inet ,e nse,m ble. On y T·e lèvera \q uelquesinexactitqdes. La montée à ,l a ,g range ' depuis .l'écu;riie, que :les élèves ont 'abso:lu.m,e nt vo.uJlu rreprodu.ire, à il'exemple d'une bâtisse -loca~e, n"est admi,s's'Îtb'le qUie Is'H ya ·un dispositif - ,c omm'e -c'elSt Ile cas - !permettant d'emp.êcher les v'a1peurs de monter ;dans ,la gr,a-nge, 'et de f'e mner hermétiquement ~'étaJble : Ic 'est ipols sible pal' l'étaiblissement d'un plancher :r'oŒlant le t d'une double po·r te à .la grange.
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VI. Description des odeurs 1. Leçon d'observation Cà .f.ad.re en d.a,sse avec 'J esé'lèves)
,EIlif.},ammons une a'llumette soufr,ée, un peu de 'Jaine, ou un morceau de Icorne. Que Bentez-voUis ? - N ou,s Is entons lune odeu?" âcre et 1'W.u.séabonde ,de Ic orne brûŒée qui :se répand dans la ISallIe. 2. ,Répandons quelqU'es ,g outtes de !parfum 'Ûu d'eau de Cologne. Une odeur ,p;arfli'mée d'·e a'u de ·Co'lo,g ne chatouille ag~éaJbl,ement 'n os narines. 3. En r,a pprocha.n t les deux tpih-rases ,n ous aurons: Une DdeU'r .panfurrnée d"eau de ·Cologne mêlée a ce1le, nauséabonde, de la ·c orne tbrû.lée .s'e Tépand d:ans l,a sal}lle. 2. Vocabulaire descriptif
IL e n'ez est 'le ,sens, l'organe de l'o:dorat. Beaucoup de corps dégwgent, répa.ndent, exhalent -une odeur. On peut lS'entir, hu-· mer, flair-e r, re·s pirer une odeU'r, ,l a per,cevoir, la reconnaître, la ·distinguer. On r·econnaît ,le bo.uquet, Il,e f 'Uluet d'une vin, :l'.aro,me du cafté, -d 'une-ip'lante ; a,a Is enteur des :bois résineux, Je p'W1TIllm ,d'une fleur, des re'l ents de cui's ine, Iles oém,a natians 'de ,g az délétères., les effluves ,q ui montent de lia terre, 1a .p uanteur ,que déga.gent 'les corps 'en décomposition. Une odeur Ise répa-nid, 'Se dégage, Is ',exhaJe, .s'-écha'ppe, monte, s'·élève, s'intfiltre partout; -eUe pers'Î's te, f.lotte, règne, pèse, remplit J'te8pwce; .e ne inf€ote, ·em:b.aume, imprègne .les habits. Une .odeur ,p eut être 'a igréab-l,e au déS'a~gréahle, délicieuse, eXiquise, al'léchante, arom,a tique ou nausérubonde, fétide, âcre, écœul'lante, Is uflf,ocante. Une -odeur peut être rforte, louTode, 's'u btile, .p ersistante, capiteus·e. ,Exercice.s de 'CO'mposit~on de ,p hr.a ses à l'aide d'8 ces mots. Après une ,c onversation d.i-rigée, ;les-élèv,es rédigeront facilement ·s oit comm.edev'Üi.rs, /S'Oit comme ex€rcices 'e n clas8es des ,p hrases cor.rectes. 3. Textes d'auteurs à analyser
On peut au's si .les donner Icomme dictées. A -la forge La forg.e rép.and une ode:ur !point désagréabie de métal incandescent tà ,laq'll€iltle se mêJ.e !Cependant ,celol,e ,âcre et -pénétra-n te
du lé har:b on 'ClllÎ ,brûle Is ur ;}e rf.oyer. IM ais lorsque :le fo.rgeron _ ferr e ;l'es Ichevaux, 'o.n entend Je Ig résiUement de la Ic orne, et une odeur nauS'éabonde i~em·plit le :quartier ; ,e},l·e vou.ssaisit à 1a gorge et, ipour peu Iqu-e vous 's oyez d,élicat 'e'l1e vous donne la nausée. Hôtel ?neublé On 's ait Ice que ,l'.on mange .à tous les éta:ges. L'odeur de ,1 'oignon frit grim.pe co.mm·e une bête le il ong des ,m arches. EUe furette, rôde, ·s'accr.oche là t outes 'les a's pérités. ElJle 'Va r'évei'llle-r le vieux garçon qui tra,vaiNe Il,a nuit :durant le t qui ,g.e Uève ,à trÜJi1s heure.s. L'odeur de J'oignon! Un trou de :g.er:rure luù ,s uffit, une fente, u n nœud de iboits . .on dirait qU''8'l1le IT,a it .son ,c hemin à travers .la brilque et ,}'e plâtre. ,M'a is l'odeur du hareng frit est farouche -e t plus Ip lüs's ante le ncore. ElLe la rrive, par pruquets, 'comme une troupe d'assaut; /l'odeur de !l 'oignon rprend peur et lâche pied. L'odeur !du hareng fTit .ca,m per,a là ju'squ'à demain. On ne la . respire pas, on la t ouche. E ilJe le st gll uante et coUe ta ux doigts. G. DuhCi?nel. Un dîne?" Pour ton dîner, tu la ura s !d e !la sou\pe grasse, avec des ver-milc·eUes, plÜS ile !bœuf boui:lli, .pui's l'e bœuf en daube, 'p uis des côtelettes, pui,s Ides becs-fins rrôtits, ,p uis du llièv.re; nous n'aurollis prus davantage, peohère! A'p rès ça, tu .auraJS un chou fa.rci, puis du fromatg:e et :le des's ert : des [igues, d es ,châtaignes et les confitur es. Et Bi, 'a vec ça, tu n'a's pas ton compte, ,c'e'st que tu es diffi'CÏlle; ,ca:r tu aurla s encore l'odeur de tout cela par dessus le 'r narché. Et t out à Ise lécher les doiig ts ! J eCin A iCei1"cZ. Un bon déjeuner J 'ai ,eu de !la ,c hance. Une maison ,b lanche à 'la façad e ensoleinée m'la tout de -suite attiré. Près du S'euil, Is ur un ha,nc de bois, un vi.eux Ise Clhau.ftfa·i t d/a ns 1a claire lumièr e, et nous nous ,s ommes ,e ntendus sans peine. Il m'a fait entrer dans une :c uisine très .propr,e ·et, :sur une ftlambée Ide sarments, sa bru a f.aitcuire une omelette ,a u Ila-rd ,q ue je n'ouhlile rai jamahs. Puis, montant sur une chai,s'8, '8']}e 'a décroCJhé du iplafond un j.a-m.hon fun1é qu'e1le a 'e ntamé pour n10tÎ. J e manlg eais .a vec gloutonnel'ie; ravais, à 'P0r.tée !de ma ,m ain, une miche de pain frai's dont je me tai'l'latÎls Is ouvent de 'l ar,g es tr.a nches, 'e t le vieux, 'Souvent aussi,. emp'Ji.s-sait mon verre de vi1n rosé, 'p étiUant ,e t sec. . JVl. Genevoi;;c. L es choux à lei cyè?ne
Voi,1à Poum en foace du buffet! L'odeu.r des -c houx à :la. . crème. vient jusqu"à lui. « Co.mme ~l'S doiiVènt être délicieux ~ » .
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se dit-i.I. Je puis bien ·en manger un, Uln Iseul, Ile .plus petit. » Et Poum 'm ange le !plus gros .des rc houx à Il a crème. ,P oum prend un autre Ichou, pu1s un tro'Îls ièm'e. H ne Is onge qu',au goût exquis et ,a u pa'l'Ifum !délectaible de noils ette ,de rra cl~ème. IL e petit 'seéléna,t a 'm angé tous Iles Clhoux ... et !l 'odeur avec. V. et P. Margueritte. Le réveillon à la, ca,mpagne Dans Je vNlag.e, tout rveilllairt, tout vilv ait. Dans .les vieilles cuisines, dll y 'a vait un 'r'emue-rrnénage inaccoutumé. Pour le rév,eiUo:n du ,s oir, les 'm énagères av,a ient pétri une doub'le fournée de pain 'et ,de gâteaux, ,d ont le p.ar,f um Ichawd ,embaum:a it toute la m'aison. Ouiblianlt Iles je.ux 'et Iles Iquere~les, les emants, avec des e~c1amations joyeuses, avaient ,sui'vi tous }res 'p ré.paratifs et dénombI'lé bruyamment Iles bannes :choS'es. ,L e 's ouper a v,a i tété copieux, ·p lein 'd'·a nimation. On :a v,a it mangé, on avait bu, on av'a it Ichanté, on ,aNait ri, ,e t lIa Igrand..Jmère ,a vait commencé, de sa voix chevrotante, un 'p eu 'm ys,t édeuse et Il ointaine, ,le conte tr,aditionnEfl. Louis Pei'ga,ud.
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,c onfitur,es nous-mêmes, que vu Il,e prix du ,s ucre, du feu, des pots :e t 's urtout Ide notre temps, noUiS avions tout a:valTItage à mralliger Iles bonnes :conserives qlUi 'n ous 'vi'e nnent des usines. « - A,ttende~, monsli,e ur ! ,m"écriai-j,e. Le mar,a hand me velldra-t-!i1 Ice 'q ue j'e tiens Ipour ,le meiUeur et ,le p:ri.ncipal ? - Quoi donc? fit ,l 'économiste. - M,ais !l 'odeur, monsieur, l'odeur! Respirez : Œ la mails on tout ,e ntière 'e st 'embauID'ée. Gom,me ,le !m onde sel'lai't trils te ~SJaI1ls .l'üdeU'r des ,corufiituTies ! Ici, monsieur, lui disje, :nous liai's ons nos 'C'onflitures uniquement pour le parfum. LeveS/te n'a pws d'importanoe. ,Q uand les confitures 'sont faites, 'eh ibien ! nous J'es jetons ». tCe n'est pas tout là [f,ait vr,ai. Nous 'les J'il'ang,eons en soU'venir de lI eur ,parfum. G. Duharnel. 4. Dans la cuisine LLivr,e :de :v:o'céllbuJ'Cllitr:e , tp,aJgte 22 No 6
Ce qu'imagine un gourmand 'Iil ,se fiig ure l,es .cuitS ini ers en rUID'e ur, les lfour,nea.ux où brüle un feu de forg.e, !la buée qui monte des Icouver:cles 'entr'ouverts et, daIliS 'c ette ;fumée, deux dindes magnitfiques, bourrées, tendues, m'arhr.ées de tru.f:f.es 'répa'ndant une odeur qui vous remplHs's ait ,les ,n arines et \l"8stOlIuae. Il voit tpastS,er Ides lfiles de pages Ip ortant des ,p lats enveloppés de vapeuI'ls rtentwntes ,e t par.fumées, et avec eux il entre dans a,a Ig r,a nde Is~Jlle déjà p:r,ê te pour 'le festin. 0 .délices ! Voilà l'im'mens'e taJble toute clhargée 'e t Ifl:amboy,a nte, Il'8S tp'a ons habilléa de leurs plumes, \les fai's ans écartant leurs ailes mordorées, les flacons Ic ouleur de Tubi's, q'es 'pYTam,ides :de .frui~s éclatants par,m i 'les br,a nches v,erttes. A. DŒudet. Dans un g1"and magŒsin .on !respirait une .odeur Ilourde ,qui variait ,suivant les cOlnptoiTS. Ici, Il 'odeur aigrie des lingeries, là, -l'odeur gras'se des lainages; ,pIlus aoin, ,oel[e de 1,a parfumede composée de 'p~arfums di~ers qui 's e mêl'aient .ft lIa ,s enteur rfort'e .des chauS'surffis. H. de Régnie?". Les confitures Le jour que noUis reçûmes la 'Visite de 'l'économiste, nous i ,a rsions justement tllo.s lconfitures. L'économÎ's te, ~,U's:s.itôt, commença de ,m 'expliquer ,a.IVOC toutes 's ortes de Imots, de chiffres et de formu'le1s, que noulS avions rr,e ,plus grand ,t ort de faire nos
A 1la maison, lecture du It exte et du questionnaire auquel les élèves ,s 'efforceront de T'épondr.e. 2. Questions de iOontrô'le ,p ar l,e maître. 3. LectU're à haute voix ,p ar le !llaître et par 'les élèves. 4. Explicati.on Ides Im ots; ,r éponses· au questionnaire. ,5. Anwlyise du mOI'lceau : Dans ce ,m or0eau rOll ,f,ait .la i~üm.pile énumér.ation des iCOUVierts et des plats. Pour qu'i'l y ait vraiment description .il faudrait indi,q uer :la nature des services; par exemple: :a8tS.ïettes 'e n lPor,ceJ.aine, cuiners et rou:rchettes en . .a rgent, verres et CaJrarr'e en critstal, ,etc.
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On par.le du bravail Ides deux ménagères qui, !P01,lr Is dmplifier -le Iservice mettent Il e couvert à Il a cuisine où elles Is'e rvent un dîner de ,Clhoix. 16. ,cr,éer ,l a vision. Le'0ture d'tahord là haute voix, ,p uis livre fer,mé. 5. Exercices de style
1. Ln phrase po.-tron. Form,ez ·5 'p hra's es ,a vec 'i nv,e rsion du suj'et, 'sur Ille modè'l e de ·c ene-ci : A Ula Icui.sine règnent ma mère et ma is œur M,adette. AnalYisollis d':abord .l'a phrase : celle-cl commence par le complément .c irconstanciel, puis vient le verbe et ,ensuite 'le !s uJet formé ide deux :noms. IE~emple : Dans lI a 10'r;ê t croissent des ll1lyrtiUes et des fraises ipafifumées. 2. Ln phrase par périodes successives: .A ,midi, l'odeur appéti.s!S'ante du rôti iSe répand dans ,t oute Gia loui's i'n e, chatouillant agré3.llil,ement les narines des IcoIllv:Lv.e's. 3. Correction ,du style: ISuprpressilo n de ON SENT. On s'e nt l'odeur ,aJprplétissante du rôti qwi :se 'r épand danrs toute la ·m aison. L'odeur appétissante du rôti Ise... ou encore : Le r ôti r ,ép.andait dans tout YarplpartelIuent une odeuT 'a ppéti,s samte. 6. Devoir
For,m ez des pill'I"a's es à l':aide du voc.albu1aiTe descriptif. Rédaction: lEifl tarrilVra:nt là :l'éco.le vous Is entez Il 'odeur d'un ' bon dîner.
Les voix des verbes ' E~er,dces
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qui embaTr.a s.sent SouiVellit nos gr,ands élèves et qui .panf.ois font 'l'léfléchir 1'8 S maîtres l"oix. act. trans. : Il /élève é.coute Il es e~Hcations ,du maître. Voix {ict. intrans. : La 'Pares·s e a 'nui ,à mon ,voiJsin ,qui vient de Is ubir .les examens. H serait 'V'enLl 'rne trouVler 's i je 'l'avais -Ïnrv.ité. Voix passive: I I aurait été r,é compensé s'j,l ,~lJV,ait tf\a.vaiIUé. V oix pronominale : Ce ;pécheur .s',e st fr,a ppé lIa poitr/i ne. Ce.s ic hena[pans Be 's ont fr,a ppés ,à üoups :l"ledoub1és. Ces hi,s toires s·e 'racontent œan!s tout·e la vine. Oette 'a nnée a,e s fl"aises se Bont ibien v,e ndues ·(sen pas.) . . Il :se raconte des histoi'I',es ,s uTPrenantes (wJ.'Ibe ,pro à tourTIiWe imp.) ,Forme impersonnelle: 1;1 est 's urvenu une abondante chute de neig'e.
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EXel'''cke : QueUe voix et quel temps? Je su.i s v,enu VJUIS trouver. ·Nous lS'Ûmil.11.les a ·:r:r.ivés ,les Ipremiers ·e n cla's's'e ce matin. Dans I~a p:lai'n e cres cham:ps~ont maintenant ŒaJbour,és. Après m~di :les ,c hevaux Iseront atte.les la lIa ,c ha-rrue. ,U n ,c ar lourdement chargé le st tombé da:ns lI a Dranse. Mes Is œurs seront parties à ton .r etour de .Ila prom·e nade. IL 'e s temp!l'es égyptiens ont été ·s olidement ·c onstr,Ullls. Les Ic houx ont (poussé rla :pidement dans notre jardin. Les 'champis ,alVwient été moissonnés aVl8C 's oin. VOUiS IVOUS -êtes 1nalheur~Uise:n'ent ,tr~~p;és Idans vos Icaku]ts. Le c&bri ,a ga·m bàdé dans le Ota rdln du vC?lSll'n. LI .s-e T-wconte 'm aintenant lClels nouyel1es extJ::aordi'lllaÎ'fi8s. IL e paJuvre' petit' ,est tombé ,dans un 'Seau d'eau bouI!lIlante. ' . Ex,ercice : Quel temps et quelle personne ? JS aIlS - 'e r,a it - îm'Bs - it - ît - ât - era - erais qu'!ÏG eût; il le ut; il ,e ût eu ,ill 'e ut eu; - ,qu'il eût ,e u - il fut-~u'i1 fût; - i'l,.eût ·ch"anté - i,l eû! parlé - qu'ü ',ait parléIl pada - ,q u IiI parlJ at - noUiS ·eumes reçu - nous eussions Tle~diU - vo.u's :a uriez 'c ouru - coure - court - cour,s - 'CO-Ul'r:alS - Ic aurai1s - Icourrai - mou-rr.ai - nlourais - mourrais - 'Partissions --:-' 'Priions - p.rions - ,q u'il :prie - qu'il aim,p - q1!-'i'l croie - qu'i~ voie - qu'il "ait - !priiol1JS - prions _ r enchons - ayo.n s - soyons. . C. Bérard.
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Etude d'un morceau choisi Le Héron 1. Leeture à Il a maison par 'les élèv'e s ~pour préparer le tra- . 'vaU ·collectif. 2. Contrôle pa:r 1e maître. . 3. AJuteur : tL a Fontaine, XVIII'm e Isiècl,e. ,I mite ~es f~ble,3 d'E5ape. 4. Genr,e du morceam : f;a ble, ~éci:t If.~ctif Id!3tHS \lequel l'auteur prête la iJ)ardle 'a ux animaux et aux Ichoses. , , 15. But: Montrer que rr'on TilSique -de p.erdrJe en vou1·a nt trop gagner. 6. Choix Idu personnage : Bi,e n 'choils i ,: grand, ha'u t, long .cou (se monte Ile cou). 7. Plan: 1. p.ortr,a it : pi'ed, hec, cou (ce Isont les Icaractères saililants qui :sont retenus). .2. Lieu de 'La lscène : le bord d'une r~vière. 3. Description de Œa rjvièr!e : Œitmrpidité. 4. Le.s ébats des Œlo~ssons. 5. Attitude ·du héron: 1. Dédain 2. Cause du dédain 1.L',app.€tit 2. N OŒveau dédadn 3. Cause de Ice dédain 1. Son désaprpointemte nt 2. La faim 3. Cond usion 6. IM orale : Ne ,s oyons 'Pas trop dilfifidles. 8. Résumé: U'n hélfon Is·e ,promène la u bord d'une ,r ivière; '.il ia perçoit IsuCClelSsive,ment Ides carpes, d~s broch~.s, des tanch~ et des gouj ons. 1'1 dédaigne tous Ices POI,s sons; fl,n a,l'e ment, prIS .. . 'par -}a faim, i~ Is e contente d'un !limaçon. 9. IL ecture à haute voix !p~r Ile maître; InSlJster sur la dlC-tion. 10. Lecture par quellque-s hons élèves; ,puis lecture 's imul-tanée 'Par t oute ila c1a!SlSe. 11. Créer (la vilSion ([ivres f.emnJés.) 12. Vocabulaire : grotesqrue ... l8'es pieds reS'sembl'ent à des échasses le'est d'ail1leurs !Un ècha-ssier; pieds : pédestre, ' .p iédestal, pédale, 'pédaler, .pédicure, etc. ' . . onde: inonder, ondine, ofit~uler, ondoyer, InondatIon.
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TegI,m e : ca r.nré , la,cté, végétarien rat, i1'aton, rate, dératé. eX)pres:sions : la.l[.er ·à ;l'ia venture 'en suivant ,le fil de Il 'eau et 'le fU de Is es 'Pensées; If aire miUe tour,s : Is 'ébattre, f ;a ire Ison i3iffaire; en Ifaire Is on profit ·H 'n'·aN/a it qu',à :pr,e ndre : ,q u';à -étendre le bras; If ,a ire bonn.e Ichère (,chair, ,c haire, üher) A Dieu ·n e rp'ladse : Dieu Im erci Ipr,endre : de l'âlg e; ·s on vo~l, Ile deuill, son temps; feu; lIa mouche; ·a u .m ot; :congé; s'a voir s'y prendre, prendre r,a cine, etc. 13. Gramm'a ire : 11 lffiangtE3iit; 11 'côtoy.ait; ·nous côtoyIons; "-11 ,c ôtoiE. - I:llen ,e ût fait I(temrp:s ,e t voix) ; lqu'irr eût ... 14. Phraséologie: Premièr,e :plœas'e : essayer de rétablir l'ordre Ilogique; ldispO'ser dirfféremment les compléments. Imiter il a phi'iase : Du gou/j on ! c'est !bien llà il'e ... Un lnétile r! ... Un tabHer ! ... ·etc. 15~ ill,·é daction : U·n présOlrlllptueux. Cl. B .
VARIÉTËS
o
Valais
o V/~Üai.s, ce que j"aime ·e n .toi, c'est une histo·i.re héroïque -en d'hér-oÏJques .pa.yls'a ges. L'higtoilr ·e VlaJ1ais·a·nne est pas's ionnée, ,g.anglante. Ce long oOl'lridor ,r empli de v,e nt et de sol,eN 'e ntre die ux murr.aUles -droi-:t €s aux cr-êtes éhréchées, !B mène d'Italie en Gau1e. On y accède 'p.rur deux ,es-caHer,s : ,le ISi,mplolll, ,le IS aint-Bernard. H la vu Ip as'sel' les Oeltes, Il es R.om'a,ins, Iles p.remi'e r,s la:pôtres, les balI'.bares, :l es S.alfnasins, l,e s ducs laŒémanes de Z'3Jehringen ·et il es 'c omtes latins de S:avoie, les Suis/s'es ,e t Iles Ir ois de Fr.ance, let Bonaparte aprè~ Césa'r . Et !tous les pLlÏissJants .ont .cherché .à ù·e Iconquérir ce Vajl.ais, à 's'en :faJÎ're un ,aUié ou lln comp:lice. Le Vlailais -est un de :ces pays .m inuscules où se r,e ncontrent, ·s e heur.tent, IS"enCJhevlêtrent tous Il,es .intérêts, toutes les ,comp.é-.titioI1s, toutes Iles 'intrigues. .Les Ig~a,ndes querelles européennes et il es gI'landes ~gueJf!res ,se pr.o~longent dans l,es di.sputes Il.ocaleS' .: dernière 'Une tf'aJction qui ,se dres,s e conrbr.e un 'prélat d,e province ou un b·a ron de montagne, d'eI'lrière deux viÏM'a ges qui ;se disputent une l3~pe :à main ;a~mée ou qui Is'opposent ,leuTs ohe:fs, leurs famines" Œ"Ellirope entièr·e s'e d1ssimuille; ,l,a France est dans l'om-
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bre de SUpetr'SaXlO, .lep'ap,e et ,l 'empereur 'sont dai1's l'ombre de Schinei·. Oar iI'àn:cite n Valais est une Iconfédéfiatiol1 'de v,a1,l ées et .de vil1ages. Les sept d.izains : Conches, Brigue, Viège, Rarogne:Loèche, Si'err.e, Sion. ' ..Les sept Id izains ,q ui -folr[m le nt 30 . pa.ro1S8'eS ,possèdent ,c hacun I}eur j uridictioh, ,s ont chacun une répubLique. Ges ,m ontagnards ont des ,sudet~, eux qui ne to.lèrent ,point de ,m aître. Leur thi's toire n'est ,q u'une Il utte s'a ns rtrèv.e pour l'autonomie et rindépendance : :lurtte .0ontre lI a féodali.té d~lahord -con1me Iles :sir:es de la Tour, Il es ,s ires de ,R arogne - et .puis eonrbre ,Leurs propres élvèques. [/ évêque ,de Sion, comit e et préfet du Vala.i!s, ne dépendant que de Il "empereur ,e t 'du Ipap.e; il gouvernait pM' [s·e s ' vidames, s,e s mta/Yors, ,sauniers, juges, avoués, baÎll1is, re.cteur's généraux, châtelains; Ile .s énécha'l, premier di-gnirtaire Ile .p réC'édait aux jours [so.}tenne1s, porta'n t le glaive de la r.égal,ie. M,atis les V[alai'S:a;ns a 'p-rès ·a voir repoussé :l es Zaehringen des,c endu,s de Ilia IF urka, les SaJVoY'a,r:ds montés par le Léman" après ,avO'ilI' c.nrus·s:é a'e i8'eigneul"1s, ne ~,.oulur.ent poiI'!-t que :l~s évêques fus's ent lautr'e .0hose Ique Il eurls ,elus, 'l,e urs gUld·es s'p lntuel'S. Ils les contraignirent, .les humilièrent, Hs :l eur ·a rrachèrent ,lambe.au ap:rès .l,a mbeau, par Il'a Ic radnte, :pail" 1'halbilteté, 'p ar .les menaces, Ipar Il es viol,e nces, Ile Im anteau de pour,plI'te et d'herminef ra:nchi[s[es, droiiJs, 'p rérog'aüv.es. Hs l'e.vèr,e nt contre eux la m aZZ8, ÜS ,l es la,ssiégèrent dans 1e's [châteaux, Hs les 'a c0ahlèrent de pie1'1res :a u pals-sage, il Iles 's ur.prüent ,dans leur jardin, Técitant le (bréviaire, et Il es précipitèDent dans l,es cBOts<s'és du hau,t des murai.rles. Et [c'est 'ai'ns'Ï que l'hi,s toire du V!a:laÏ's, édabousBée de, s'a ng, 'l1oirc.ie :p ar les f]wm'm es, ,el1lfdévl"!ée Ip ar Il es dameurs dù 'p eup le, e,st be1l,e et crue,lle comme l'histoire de la Rhétie alp estre .ou ,des répu!b.lliques ita:}j·ell1'llies. Gonz Œg ~œ cle Rey no~cl .
liberté de la presse et démocratie La 'soulV·e raineté du Ipeup:1e, ~'e 'sufJ:fra'g e uni v,elfts'81 , .Ja Il ibert é de ILa Ipresse [s ont trois ühoses 'idenltiques, ou, !pour mieux dire, c'est la même ühose ,s ous rtro,iiS noms d,irffér,e nts. A elles trois, eUes ,constituent notre droit rpulb lk tout 'entier; 'la :première en est 1e verhe. ·L a 'sau,velfla ineté du peuple, c'est lia nation à l'état abstl'lait, c"est ['âme du pays. ,g l1e se mal1lifl8Js:te ISlOUiS deux fOTmes : d'une main ,eUe éC!1~it, ,c 'est il a Üiiiberté de ,la pr,e sse; de. :J'autre, eHe vote, c'[est Il,e Isu.fdh:'lruge univ[erse1. Oes trois Ic hoses, Ices troi[s ITiaiits, ces 1mo1s rpri ncipes, liés. d'une is olidarité essentielle, rn~i;sant .cha'c un Ileutr f,oIlJction, la sOUiv8l'!aineté du peuPtlle v.i vi nanrt, le Isruflf<ra'gie universel gouVér·· 1
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-nant, !la pr-esse ,éCJJail1'lant, Is'e ,conf:ondent dans ulIle étroite et inI·di,ssQluh!:e :unité, le t Ic.ette !U,ni~é, c'est !la [R épublique. Pvenons!y .ig,aII'1d1e et ,n''Ûuh~i.ons j:a mais, ,ces trois principes : p~up.}te ;soU!V[eJrral]l, ISI ~IT,r.3.ige un'l'v:errs'e1, Iplres's e il ibr,e, vivent d'une Vl,e ICiom·m une. ~USS1~ ,voY'ez 100mme ,eHes 'se dtéf,e ndent, r.écipro' qll'~m.e,nt ! IL a, lhlberrte de la ,pr,esse ,est-eLI,e [en péril, le Isuffrage unlover.S'el Is e l ev'e 'e t I}a lp'rote~e. IL e Isulfl1rage 'u ni v'Ems'el ;est-Ï1 lnenacé, ,l a 1!)fIes's.e ,a 'c court [et Il'e défte nd. T'Ûute I~tteinrte ,à lia 'liberté de la Ip resse, toute 3.ltteinue ta u 'srufLfl,age univ,er,g·el €ISIt un attenta t <contr€ .la 's ouveraineté nationale. La llbe~té mutilée c'est .l~ 'S?UJverainet-é p~J', aŒYlsée. ,La Isou"\Tier.a'Îneté du peuple n'e;i pas, SI te lle Ine peurt agIr ,et ne .peut fP.ar.J.er. E'n1Jr.avte r Il e suffr.age llniv'e rsel, ,c 'est aUl ô·t er tl"aetion; entrav,e r /};a ;liber,t é de la :presse ·c',e st lui ôter aa pairûle. V. Hugo. '
1914 (A l'aube d'une immense catastrophe)
,La terre des Balkans étcât fu?nante encore. On avait refoulé le Croissant vers l'aurore' Un sang vif avait teint le~ berges du Vard~r. Les vieux murs cle Byzance, étreints,. mis à l'écœrt Résonnaient tristement · aux souffles de l'Histoire. ' Des pe1;lples nouveau-nés tout rutilants de gloire, Exaltatent leu?' grandeur, SU?" un démembrement. Le monde avait eu peur d'un tel événement. Il pouvait bien frémi!)", Gar cette braise ardente -Allait jeter partout Set flamme dévorante.
·Juin mil neuf cent quatorze, un jour gai, le vingt-huit . .Serajewo chantait, pavoisait à grand bruit: Un archiduc venait et l'antique Bosnie Lui faisait les honneurs d'un frisson cl'harmon'ie. 'Tout le long du parcours, des bouquets ingénus Pleuvaient. 0 doux bouquets, si tend?"es, si menus, 'Quelle astuce enfennée au sein des collerettes .A baigné dans le sang vos mignonnes fleurettes ? La poudre fit son œuvre. Une bombe en bouquet, 'Tomba comme une rose en un geste coquet: Le charme d'une .rose en ~"ne poudrière! Quand, après l'explosion sinistre et meurtrière, .Ceux-là qui devaient choir, .s' en allaien~ effarés, - Râté ! se dit Prinzip, pourtant bien préparés,
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Les coups ne furent-ils qu'une vulgai1"e alanne ? Foi ·du vieux Palika1', je recha1'gerai l'arme! ... De fait, avant qu'un joU1" si lourd fût déclinant, Leurs altesses Sophie et François-Ferdinand, Héritiers d'un grand trône aux ombres qui font 1nal, Tombaient ... Pauvre ntatin d'un cyclone inferncû! René J aquemet.
Le mouvement éducatif à travers le monde du B. 1. E.
Suisse. - Classe d'orientation. - La création, à titre d' es~ sai, avec YautÛlr.isation de la Direction de l'Instruction publique du -canton d'Argovi,e, d'une classe fiacull tative ,d'orientation, a connu un réel 'succès. Cette classe devait: a) faciliter le pa's-sage entr.e .la dernière classe de l'enseignenlEmt obligatoire et le début de !l "apprentisis age; b) permettre de dèC'eler les aptitudes des ,élèves et facitl.iter Je choix d'une profession; .c) donn:eJ.~ ,aux: élèves l'ocoasion d'approfondir les conna'issances acqui,ses précédem'm ent. L"enseignement, basé ,s ur l,es centres d'intérêt, comporte des cours 'ohligatoires -et facultatifs, ainsi que des leçons d'O'rientation ,p rofes'sionnelle, des visites d'exploitations agricoles et industrielles et de la :pratique d'atelier. BlE. U.R.S.S. - ·G1"Œtuité de l'enseigne?nent. - L'enseignement est gratuit ·de la première à Il,a 's eptièm'e année Ide scolarité. De la huitième à la dixième année, les droits d'écolage 's ont de 150 à 200 roub~es pa'r an. Les m'a nuels, V'8!ITd;u s ·à des 'p rix ·m odiques,. !Sont mis à la dispüs1üon de ceux qui ne peuvent 's e les procurer. BlE. - La pension n'implique pas la mise à la ?'etraite. - C'est Il'Etat qui a~s'sume toutes a,es cha1"ges ~elativles .a ux assurances· sociales des enseignants. Une .pension équivalant au 40 % de leur salaire est accordée aux maîtres lau bout de 25 ans d'e'l1-seignement, ,m ême si .ces derniers 1"estent ·e n fonctions. BlE. - Les logenients pOUT les 1naîtres. - M-a.lgré ;1e fait que chaque -école qui 's e cOIlJstrui.t compor.t e un ,l ogement pour l'e· maître, c-elui-ci peut obtenir un crédit -de l'Etat dans Je cas: où iJ désire construi,re Is a prop~e mai'son. BlE. A ustrcüie. - Assurance accidents pOU1' les écoliersA l:a suite Ide négoci:a1tions entreprils es par ,l'ÂssoCÏ!atioo de.s comités ,s,coiJ.alifieS le t une ,g rande Icom-pa'gni,e d'l3!ss'Ulr'ances, tavec il'i3JS'S:6l1timeIlit du Minilstre de il 'Education, um:e ·a ssurance. oouvramtt J,es '~CJcidènts des élèw:~s ·dès 'l eur :départ :de la m·ailson
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j usqu'à [Ieuir retour d e l',écol'e, la été inrtrüduite da ns les écoles pUlbl,i.ques d e Il' Au:str.g;lie du Sud. La Iconis-at}on a·nnueUe 'a été fixé e à 4 Isihe1lings ,p:ar .é~ève .
Semain e de littérature en fŒntine. - L a « s'81maine du livre pour enfamts », :iulsibitué e ipOUtr la pr'emièrl8 foi,s en Australie en 1945, Ia!Vlajtt Ic;ho~ls i Icomme -thème, lEm 1954 : dEW,enar un ami du Evr.e. Il ,s':a.giss·a it, d 'une 'P'art, d'attilYer ['attention des autorités lOtcru1es Isu.r ŒI8 lP'rolbùèrne du IlivI'le ~'Û'Utr :erufanibs et, d'autre paI'lt, .de fla ire réu,g'1ilr Il es élèv.els ~u Ic hoix de ~eurs il.e ctures, de Jes guider d'mus ce domaine en instilbuant des cer,cJl€:s d'études -srur les 1ecitul',e s erf,f.ectu ées, ,ebc. Bolivie. - Pour pouvoir être mŒître 1JrimŒire. - Parmi les modifi,catiollis dntroduites ·e n Bolivie daIlJs Il'org.all1Ï<sation des études des é-co'I.es no·rmaJ-es fig~ure une disposition exi;g eant q~'~v~t ,de Iqu.i,~~r ,l ':éco1 le nOlflmalle ,t out élèVle-maîrtre la it procede la Il alphrubetisatl0n, IPOUJr Is on 10ülmpte, d':au -m oins dix peI'\soDJTIlesi!1Iettrées. CŒnŒdŒ. - Effectifs scolaires et constructions d'écoles. - - La rpopu[atioll1 !S(colai.fie de ia P:rorvince ,de Québec s'acC'roissant .en ,moy.enne de 28,000 :à 30,000 eruf'wTIJts par 'aml1Jée, il -en ·r ésulte la néc.es'Hité d' ruménage,r au moins un milvl.Ler .de Illou'veales classes. La proiongakion de ,l a ,s,col,~rité 'wCJCJ8'ntue lenco·l"e ~e besoin de nüUJV,e aux Ioea.ux ,sco'lla ir,es. Le ISe.rvice de :l a ,c onstruction des écoles !s 'est ,colllJsidér,abile-ment dévelapipé 'a u, ICOUTS de ces dernièr·es 'alnnées, le t trlaJV'aiIM·e de ,c onéert laJVlec -les üommis'sions s'Ca.laÏ;res. Eill 1953-1954, ,377 lllouveiHes écoles contenant 2,006 s aHes de ,ola;sse ont été ,cÛ'l1Istr'uiibes 'a u !coût de plus de 39 rn..i;}lions de dolrlars. lLe Déprart'emeIllt la .cons'enlti des cr:édirts s'élIe-vant à plus ,de 25 miJUons de doM·a rs. ~ ensions de r etra,ite. - ; Dans l'Ontario, les 1::lensions der.e tr aIte Isero,n t :calculees dorenavtant 's ur Il/a base du s,wlaire moyen ides .dix ,dernièr es Œnnées de service (quÏlnze .p.récédemment). Dans Ile N ouveau-Bl"lunsw·i ck, <ce '0al1cul sera fiait ,s ur la ~ase, du ,s~aaaire mOly~il1 des cinq Œnn,ées de trŒitement le phu; elev e au ,h eu du sa,laI:r e moy,e n d es ICIn q :dern.ières ,a,n nées d'ens eiglu e'lnent.
Trav ail d' équipe à l'école. - Quelque 1500 éducateurs vemant Ide ItoUites Œes ,p a'I'it ies d u Oanada ont :a ssi's té 'a ux dé'libéra,t iol1'S ,du 'cinqu.i ème congrès de 1'AssociaitiOln ,canadien ne d es éd neateur,s de Jangue f,r ançaise (A1ICJef), :convoqué à Trois-Rivli ères p our -étudii'e r comment il est p os's ib:},e d e 'r éa'liser Je t ravail d'équ:iJpe .entre ,les m'a ître1s ,e ux-mêmes, Ip uas :entre Il es maîtres et 1e$ élèves, ,les p a r,e nts et ,l a !Société.
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DanernaTk. - En faveu1' âe l'en8'eignement lib1'e. -- Au Danemta rk, l'fenseign'e ment ,libre ne ,c ompr·end 'que 1e 3 % des enf,a nts :soumis à J'obligati.on ,S'0o'laÏœe. Les -écoles libre,s peuvent être dispensées de ,l 'inspection officiel,l'e Isi ·ce contrôle est assumé pa:r 'Un inspecteur agr-éé p·a r Ile Minis,t ère de :l'Education. Le plafond des :subventions acoordées par ~'EtaJt :aux ,écoles l.ibre~ vient d'être élevé ,e t peut ,a tteindre le 80 % 'd es d~penses de l'école.
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